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3756/. JLC QK€)/\
HARVARD COLLEGE
LIBRARY
FROM THE FUND OF
CHARLES MINOT
CLASS OF 1828
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(EUVRKS COMPLÈTES
DE
D I D E ROT
CORRESPONDANCE GÉNÉRALE
V
II
APPENDICES
TABLE GÉNÉRALE ET A!«ALTTIQIIB
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AKCIENNK MAISON J. CLAYE
PAUIS. - IMPRIMEKIE A. QUANTIN KT G»«
liDE SAINT-àENOIT
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ŒUVRES COMPLÈTES
DE
DIDEROT
REVUES SUR LES ÉDITIONS ORIGINALES
> COMPRENANT CX QDI A ÈJÈ PUBLIÉ A DIVER8B8 ÉP0QUB8
BT LES MANUSCRITS INEDITS
COMSBRViS A LA BIDLIOTHÈQUK DM L'BRMITAOK
NOTICES, NOTES, TABLE ANALYTIQUE
ÉTUDE SUR DIDEROT
PAR
J. ASSÉZAT ET MAURICE j;OURNEUX
TOME VINGTIÈME
t PARIS
6ARNIER FKÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS
tt« RDI DES SAINTS-PkUBS, 6
1877
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HARV/.P.O
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r^
CORRESPONDANCE GÉNÉRALE
(FIN)
XLIV
A l'abbé GAYET de SANSALE9
COnSIILLBft AO PABLBMBNT ET DOCTEUR DB LA MAISOH DE SORBONNB.
Parii, ce 1*' août 1768.
Monsieur»
11 est de la dernière importance pour votre cliente qu'elle
soit promptement jugée : elle n'est pas en état de supporter plus
longtemps les dépenses du séjour de Paris.
Je ne puis, sans manquer àThumanité et à la justice, m'em*
pêcher de vous représenter :
!• Que les prétendues spoliations dont elle est accusée et
dont elle s'est rendue suspecte ne peuvent jamais l'indem-
niser de la fatigue qu'elle a supportée dans la maison, des soins
qu'elle a pris de son père et de sa mère, de la servitude dans
laquelle elle a vécu pendant de longues années, d'un concours
continu à conserver et augmenter le bien de la maison avec les
parents, des dépenses qu'on faisait pour réparer les extrava-
gances de ses frères, des insultes qu'elle a reçues, des peines
qu'elle a souffertes de leur part. Elle aurait été cent fois mieux
récompensée et cent fois moins malheureuse si elle eût été la
senante et non la fille de la maison.
2^ Que si l'on accordait à ses frères l'indemnité qu'ils deman-
dent et qu'elle perdit son procès, elle serait absolument ruinée.
Il est bien dur d'avoir servi toute sa vie, de n'avoir commis
XX. 4
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2 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
d'autre faute que celles auxquelles la férocité de ses frères la
contraignait et de tomber dans la misère.
3^ Que ses frères lui ont fait un tort réel en faisant saisir
mal à propos des marchandises qui sont restées sur son compte.
C'est, ce me semble, au saisissant à répondre des suites d'une
saisie mal faite.
â® Que les violences qu'elle a essuyées de ses frères, brisant
les portes pendant la nuit et s'introduisant chez elle, doivent
entrer en considération, soit pour excuser les démarches incon-
sidérées de leur sœur, soit pour apprécier la sorte d'indemnité
qui leur est due.
5* Que sur la connaissance que j'ai des pauvres ménages
des ouvriers de province, je ne saurais vous dire le peu de
valeur des spoliations possibles, fussent-elles réelles et démon-
trées.
6* Que rayant interrogée moi-même sur des draps et autres
guenilles, en un mot sur la circonstance qui parait la charger
davantage, elle y a satisfait avec beaucoup d'ingénuité et de
vraisemblance. Elle nomme ceux à qui ces effets appartien-
nent, et elle en motive l'emprunt par la nature de la maladie
de sa mère, qui exigeait plus de linge qu'il n'y en avait à la
maison.
7<> Que moi qui connais un peu ce que c'est que le linge des
ouvriers de province, je puis vous assurer qu'on n'en ferait pas
ici des torchons de cuisine. Imaginez qu'une fille portait sur ses
bras quatre paires de ces draps.
8"" Que, quoique la maladie de sa mère e&t été dispendieuse
et longue, il se trouve plus de bien à sa mort qu'il n'y en avait
à la mort du mari.
9<> Que cette fille se trouve dans la position la plus effroyable ;
que si elle perd son procès, elle sera réduite à la dernière
extrémité, et que si elle le gagne, elle sera forcée de s'expa-
trier, à moins qu'elle ne veuille s'exposer à périr de la main
de ses frères.
10" Que ses frères ont leur talent et que l'unique ressource
de la sœur est d'entrer au service.
11" Qu'il ne lui restera pas seulement l'honneur intact, parce
que la moindre indemnité l'accuse de vol.
12" Que s'il y a des cas où interdum pœnajusto juri recidity
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. S
c'en est un que celui-ci. Quoi I des méchants, des hommes
iojastes, me forceront à des fautes inconsidérées et ils se ser-
viront ensuite de ces fautes pour me ruiner et me déshonorer I
Cela est bien dur.
Voilà, monsieur, les réflexions que je me suis permises de
puis ma première lettre et à laquelle je joins celle-ci.
Je suis, avec respect, etc., etc.
XLV
AU MÊME.
Paris, ce 28 août 1768.
Monsieur,
J'ai rhonneur de vous réitérer que dans l'affaire de la demoi-
selle Desgrey et de ses frères, je suis de la plus rigoureuse im-
partialité; mais comme cette qualité ne suffit pas pour être juste
et que je ne me consolerais pas d'avoir induit un juge en
erreur, quand même j'aurais été de la meilleure foi du monde,
pour plus de sûreté je me suis adressé aux hommes de ma
ville les plus honnêtes, les plus éclairés, et j'ai eu la satisfaction
de voir que leur récit s'accordait exactement avec ce que j'avais
pris la liberté devons écrire. En voici le résumé. 11 n'y a jamais
eu de domestique dans la maison des père et mère. C'est cette
fille qui en a fait les fonctions pénibles depuis qu'elle est au
monde, et tant qu'ils ont vécu, leur équité l'en avait indemnisée
par un petit commerce qu'ils autorisaient ; voilà l'origine de ce
misérable pécule si envié par les frères; voilà la cause de ces
dépôts chez différents particuliers, dépôts qui ont changé autant
de fois qu'ils ont été ou soupçonnés ou découverts par les frères
dont on redoutait les violences et le ressentiment. Tandis
que la fille passait sa vie et épuisait sa santé à seconder les
efforts des père et mère pour faire le bien de la maison, elle
était ruinée par la débauche, la dissipation et les extravageances
des frères ; ils étaient sans mœurs ; ils se faisaient des affaires
fâcheuses; ils s'enrôlèrent; et c'était toujours aux dépens de la
maison qu'ils se tiraient d'affaire. Pour les encourager à leur
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4- CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
métier, le père, chez qui ils travaillaient, leur payait l'ouvrage
qu'ils faisaient comme à des compagnons de boutique, et leur
sœur, qui avait sur les bras toute la charge de la maison, n'en a
jamais perçu aucun salaire. S'il y avait eu un état fidèle des
dépenses faites pour la fille et pour les frères et qu'à la mort du
père on eût fait le partage de la succession, de manière qu'ils
eussent été tous égalisés, il ne serait rien resté pour les frères.
Ceux-ci ont un bon métier qui peut les soutenir convenablement.
Leur sœur n'a rien, pas môme de la santé, et si elle a le mal-
heur de succomber dans ce procès, elle n'a d'autres ressources
que d'entrer en service. Elle aura été condamnée toute sa vie
à la domesticité : domestique de ses père et mère tant qu'ils
ont vécu, domestique chez des étrangers après leur mort. Met-
tez-vous pour un moment, monsieur, à la place des parents et
jugez de leur intention, ou plutôt gardez celle de juge rempli
d'intégrité et de commisération comme vous l'êtes et daignez
seulement écouter ce que des parents, qui étaient la probité
même, vous diront du fond de leur cercueil en faveur d'une
enfant dont ils n'ont jamais eu que de la satisfaction et qui n'en
fut jamais récompensée. Si j'avais à plaider sa cause, je ne man-
querais pas de faire parler ici ces parents ; vous les entendriez et
vous seriez ému de leur discours. Mais mon dessein n'est pas de
vous toucher. Je me suis simplement proposé de vous dire la
vérité. Il y a sans doute de l'indiscrétion dans quelques-unes des
demandes de la demoiselle Desgrey; mais c'est l'injustice, c'est la
violence de ses frères qui l'ont occasionnée. Il y a du louche dans
son mémoire et dans ses réponses; mais c'est sa pusillanimité,
son inexpérience, les mauvais conseils des gens d'affaires qui l'ont
empêchée de dire franchement la vérité qui l'aurait bien mieux
servie que tous leurs détours. Ils ont cru qu'il fallait opposer
mensonge à mensonge. Les pauvres gens! ils ne savent pas
encore toute la force de la vérité. Les démarches en apparence
les plus suspectes se réduisent à rien quand on a le courage
de les avouer e t d'en exposer les véritables motifs.
Ce qui achève de montrer la demoiselle Desgrey sous un coup
d'œil peu favorable, c'est l'imposibilité de donner à ses réponses
une force juridique en les appuyant par des témoignages étran-
gers. Comment des étrangers auraient-ils osé témoigner pour elle
lorsqu'elle avait peine à trouver des gens de bien qui s'occupas-
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 5
sent pour elle et des juges qui osassent prononcer en sa faveur?
Soyez très-assuré, monsieur, .que la juste terreur qu'on avait
conçue du ressentiment des frères a mené toute cette affaire en
province, et que la dissimulation habituelle des avocats et pro-
cureurs lui a fait prendre un tout à fait mauvais tour à Paris.
Monsieur, que vous êtes à plaindre, destiné à prononcer sur
Thonneur, la fortune et la vie des citoyens et à ne presque
jamais entendre la vérité! Il faudrait presque aussi souvent faire
justice des avocats que des parties. Toute ma vie, je regretterai
de n'avoir pas embrassé cette profession. Je n'aurais peut-être
pas montré au Palais un grand orateur, mais j'y aurais certai-
nement montré un homme véridique.
En un mot, monsieur, toutes ces prétendues spoliations ne
sont rien, mais rien du tout; toutes les preuves qu'on en
apporte, que des fausses apparences fondées sur les démarches
secrètes d'une enfant qui cherchait à sauver le peu de guenilles
qui lui appartenaient et qui restaient à la maison, après la mort
de sa mère. Son état indigent ne le prouve que trop ; d'ailleurs
elle a de la religion, des sentiments et de la probité, qualités
qui répondent d'elle et dont les frères sont mal pourvus. Je l'ai
tenue ici sur la sellette. Je l'ai interrogée, tournée, retournée ;
et la seule objection que j'ai eu à lui faire, c'est de n'avoir pas
répondu à ses juges comme elle me répondait. Si les frères
Desgrey succombent, comme je me le promettrais si je pouvais
donner à leur chef la même conscience que j'ai, ils resteront
dans leur état, et ils y seront bien s'ils reviennent de leurs folies.
Si le jugement est défavorable à leur sœur, elle est ruinée et
réduite à l'indigence. Que diraient ses père et mère s'il était
possible de les ramener à la vie et de leur montrer le seul
enfant qu'ils eussent raison de chérir écrasé, dépouillé et
condamné à la hart et à la servitude !
Je ne sais si j'ai l'honneur de vous être connu; mais les pre-
miers magistrats de ce pays-ci, des prélats même, aussi distin-
gués dans l'Église par leurs vertus que par leur dignité, vous
attesteraient que dans une affaire de la plus grande importance
et qui me serait personnelle, rien au monde ne me détermine-
rait à m'écarter de la vérité. Il faut défendre ses opinions par
ses mœurs; et moins les opinions sont populaires, plus il im-
porte que les mœurs soient irrépréhensibles. Des colonnes de
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6 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
rÉglise» dont j'ai l'honneur d'approcher, ont quelquefois juré sur
ma seule parole. Je n'ose me flatter d'obtenir de vous le même
degré de confiance; croyez, monsieur, que je me trompe, mais
ne croyez pas que je mente.
Je suis avec un profond respect, etc.
La Destruction des Jésuites n'est pas de moi; elle est, je
crois, d'un ami* qui sera trop flatté de vous Toffrir,
XLVI
A MADEMOISELLE LEGENDRE*.
Août Mm.
Mademoiselle, j'ai l'honneur de vous saluer et de vous prier
de donner au porteur un bel exemplaire de Perse : c'est pour
un ami, souscripteur de Térence. Je vous remercie de l'exem-
plaire broché que vous avez eu la bonté de m'envoyer.
Si vous écrivez au cher abbé, joignez mes douceurs aux
vôtres ; cela ne gâtera rien.
Je suis avec respect, mademoiselle, votre très-humble et
très-obéissant serviteur.
XLVII
A SARTINE'.
i3 octobre 1769.
Monsieur,
J*ai mille remerciements à vous faire : notre édition va son
train et nous ne serons pas mutilés. Nous paraîtrons comme
i. D*Alembert. Voir plus haut la lettre où Diderot le remercie de lui avoir
envoyé cette brochure.
2. Nièce de M"< Volland ; elle épousa peu après M. Digeon.
3. Publiée, ainsi que la suivante, dans la LettrQ de M, Luneau de Boisjermmn
d M. Diderot et Réponses d la lettre adressée aux sieurs Briasson et Le Breton,
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 7
Dieu nous a faits ; et c'est la chose la plus honnête et» comme
la suite vous le prouvera, la chose en même temps la plus in-
différente. Je vous Tai dit cent fois, monsieur, et je vous ai
toujours dit vrai, la plus belle page n'entrera jamais en compa-
raison, à mes yeux, avec votre satisfaction.
Mais j'ai à vous parler d'une bien autre chose. Quoi ! les
libraires prétendent que nous ne pouvons faire imprimer nos
ouvrages à nos frais et dépens ; que quand le roi et son mi-
nistre nous en auront accordé la permission, il faudra qu'ils
soient les dépositaires de notre bien ; que quand nous leur
aurons confié nos livres à vendre, ils en mettront l'argent dans
leur poche, nous payeront en livres de leurs fonds et feront
ensuite saisir chez nous ces livres; que nous n'aurons pas la
liberté de nous adresser à des commerçants de province ; que
DOS amis, qui sont au loin, n'auront pas celle de s'adresser à
nous ! Jamais cela ne sera, et nous espérons que vous ferez
bonne et prompte justice de ces prétentions aussi ridicules
qu'elles sont injustes. Je n'insiste pas là-dessub, car je sais
que vous nous estimez un peu plus que ces gens dont nous
faisons la fortune, et qui nous ont condamnés à mâcher des
feuilles de laurier. N'est-il pas bien étrange que j'aie travaillé
trente ans pour les associés de Y Encyclopédie ; que ma vie
soit passée, qu'il leur reste deux millions et que je n'aie pas
un sol ? A les entendre, je suis trop heureux d'avoir vécu. J'ai
l'hiTûneur, etc.
XLVIII
A LUNEAU DE BOISJERHAIN.
1770.
Je suis tout aussi embarrassé que vous, monsieur, pour
avoir les Dialogues sur les grains^; la distribution en est em-
par M. Diderot, i" décembre 1771, in-4«, 32 p. imp. Simon; cette lettre fut por-
tée à Sartine par Laneau, qui eut Pimpudence d'a?oaer qu*il en avait auparavant
gardé copie.
1. Dialogue sur le commerce des blés (par Galiani). Londres (Paris, Merlin),
1770, iQ-8.
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8 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
pêchée, sans qu'on puisse deviner pourquoi. J'ai fait ce que
j'ai pu pour en pourvoir mes amis, sans y réussir. J'avais un
exemplaire de présent, et cet exemplaire court la ville et les
champs. Voyez Merlin, c'est lui qui a le livre. J'ai une bien
autre grâce à vous demander que vous ne me refuserez certai-
nement pas : c'est de ne point faire mention dans vos Mémoires
des sept derniers volumes de V Encyclopédie charpentés. Le fait
ne peut être su que par moi. Il est étranger à votre affaire. Je
pense encore avoir des démêlés d'intérêts avec les associés.
Cela pourrait les irriter et m'embarrasser. Ainsi j'attends de
vous cette marque d'estime que je saurai bien vous rendre
dans l'occasion. Si c'était un fait qui pût servir au fond de
votre procès, je me garderais bien de vous en demander la
suppression. Cette demande serait injuste. Je vous salue et
vous embrasse de tout mon cœur. Si je puis me procurer les
Dialogues^ si mon exemplaire me revient, vous l'aurez sur-le-
champ. Vale iterum et litiga fortiter.
XLIX
Paris, ce 10 mars 1770.
Monsieur,
Vous désirez savoir mon sentiment sur l'ouvrage que vous
avez bien voulu me confier, et que je vous renvoie*. Le voici :
Je le trouve dur, sec, plein d'humeur et pauvre d'idées. L'au-
teur ne me paraît ni assez pourvu d'expérience, ni assez fort
de raisons pour briser son adversaire comme il se l'est prorais.
Il le calomnie en plusieurs endroits; il affecte de ne pas l'en-
tendre, ou il ne l'entend pas en quelques autres. Ses réponses
i. Cette lettre, publiée sans nom de destinataire dans les Mélanges de Fayolle,
est certainement adressée à Sartine, qui prenait volon^ers Diderot comme cen-
seur ainsi que le prouvent la fin même de cette lettre et la suivante.
2. 11 s'agit de l'ouvrage qui a pour titre : Réfutatian du Dialogue sur le
commerce des blés, par Morellet, 1770, in-8.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 9
aux principaux arguments qu'il attaque ne sont pas aussi victo-
rieuses qu'il l'imagine; il y en a auxquels il ne répond point du
tout. Il disjoint les idées; il aperçoit fort bien les inconvé-
nients des vues de l'auteur, il n'aperçoit pas les inconvénients
des siennes. Il attribue au chevalier ce que la vérité du dia-
logue exigeait qu'on mît dans la bouche de ses interlocuteurs,
et il lui en fait un crime ou un ridicule. Tout cela est mal, et
je vous proteste qu'à la place de l'abbé Galiani, je ne serais
affligé de cette critique que parce que je me serais peut-être
flatté d'un ton et d'un procédé plus honnêtes. Le caractère du
réfutateur en sera un peu plus barbouillé; on n'en aura pas
plus haute opinion de sa suffisance, et la question n'en sera
pas plus éclaircie. Les dialogues conserveront toute la faveur
qu'ils ont obtenue, et l'ouvrage dont il s'agit n'aura qu'aug-
menté le nombre des ouvrages économiques qu'on ne lit plus.
La lutte contre un homme de génie qui connaît le mondeet les
hommes, le cœur humain, la nature de la société, l'action et la
réaction des ressorts opposés qui la composent, la force de
l'intérêt, la pente des esprits, la violence des passions, les
vices des différents gouvernements, l'influence des plus petites
causes, et les contre-coups des moindres effets dans une grande
machine, est une lutte périlleuse, comme M. Turgot le sa-
vait bien, et comme M. l'abbé Morellet l'aura prouvé, après
M. l'abbé Beaudeau, M. Dupont et M. de La Rivière.
r abbé Galiani n'a pas besoin, pour paraître grand, que
M. l'abbé Morellet se mesure avec lui. Le seul parti que la cri-
tique pourrait tirer de son travail, ce serait d'en faire une bonne
lettre qu'il enverrait à celui qu'il appelait à Paris son ami. Il y
aurait dans ce sacrifice moins à perdre qu'à gagner; car cet
ouvrage passera sans faire la moindre sensation, malgré le
nom et la célébrité de l'auteur, à qui il n'en restera qu'un petit
vernis d'homme noir. Après s'être donné une entorse à un pied
dans l'affaire de la Compagnie des Indes, il ne faudrait pas s'en
donner une à l'autre pied dans celle des blés ; car c'est sous
peine de ne pouvoir plus marcher. Si l'abbé Morellet avait
ceint le tablier dans la boutique de M. de Mirabeau, et qu'il
eût été personnellement offensé, qu'aurait-il fait de pis ? Je ne
voudrais prendre ce ton amer qu'avec mon ennemi, encore ne
serait-ce qu'en représailles. Je vois avec chagrin que les
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10 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
hommes de lettres font moins de cas de leur caractère moral
que de leur talent littéraire. Cette réfutation nuira beaucoup à
M. Tabbé Morellet, qui ne doit s'attendre ni à l'indulgence du
public, ni à celle de ses amis ; et c'est ce que je me ferais un
devoir de lui dire, si je pouvais m'en expliquer avec lui sans
manquer à la confiance dont vous m'honorez. Je lui com-
muniquerais aussi quelques endroits des lettres de l'abbé Ga-
liani dont il n'aurait rien de mieux à faire que de justifier la
bonne opinion. Voici, monsieur, comment le charmant Napoli-
tain en parle dans la dernière que j'ai reçue : « Le cher abbé
Morellet raisonne comme sa tête le mène ; mais il agit par
principes; ce qui fait que je l'aime de tout mon cœur, bien
que ma tète n'aille pas comme la sienne, et que lui, de son
côté, m'aime à la folie, bien qu'il me croie machiavellino. Au
reste, son âme^ qui est bonne, entraînera sa tète; il finira par
ne pas me répondre, et par m'aimer davantage. » D'où vous
conclurez que le petit machiavéliste italien s'entend un peu
mieux en procédés que le philosophe français ; mais, toute ré-
flexion faite, je me persuade que l'abbé Morellet ne publiera
pas ses guenillons recousus. Quoi qu'il en soit, comme censeur,
je n'y vois rien qui doive en empêcher l'impression, sans même
en excepter quelques paragraphes dont un examinateur précé-
dent parait s'être effarouché. Les économistes de profession
sont bien d'une autre hardiesse, et la liberté, jointe au courage
qu'ils ont de tout dire, est, à mon sens, un des principaux
avantages de leur école. Je suis avec respect, etc.
AU MÊME.
Juin i770.
Monsieur, j'ai fait ce que vous m'avez ordonné; mais, pour
remplir votre objet, il a fallu me montrer un peu, et exposer ce
que j'avais ouï dire de la pièce*, afin d'en faire parler les autres.
1. Comédie de Palissot, en trois actes et en vers, et dont le premier titre est
le Satirique, L'auteur avait composé cette pièce dans le plus grand secret ; il avait
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 11
Il m'a paru qu'on prenait la chose assez froidement : quand on
a embrassé un élat, il en faut savoir supporter les dégoûts. H
leur a été impossible de conceToir une haute opinion du talent
d'un homme malhonnête ; car celui-là est malhonnête qui ca-
lomnie publiquement, et qui dévoue, autant qu'il dépend de lui,
à la haine générale de bons citoyens. Au reste, votre condes-
cendance sur ce point sera toujours regardée comme une né-
cessité à laquelle vous n'aurez pu vous soustraire. Ils savent
tous qu'ils ont mérité quelque considération de votre part, et
ils redoutent plus pour vous les réflexions d'un public impartial
que, pour eux, la méchanceté d un poète. Ce que vous pensez
vous-même de la licence que cet exemple pourrait introduire
ne leur a point échappé. Quant à moi, qui n'ai pas la peau fort
tendre, et qui serais plus honteux d'un défaut que j'aurais que
de cent vices que je n'aurais pas, et qui me seraient injuste-
ment reprochés, je vous réitère que si j'avais été le censeur
du Saliriquey j'aurais souri à toutes ces injures, n'en aurais
fait effacer aucune, et les aurais regardées comme des coups
d'épingle plus douloureux à la longue pour l'auteur que pour
moi. Cet homme, quel qu'il soit, croit n'avoir aiguisé qu'un
couteau à deux tranchants : il s'est trompé, il y en a trois; et le
tranchant qui coupe de son côté le blessera plus grièvement
qu'il ne pense. Quelle est la morale de sa comédie? c'est qu'il
faut fermer sa porte à tout homme d'esprit sans principes et
sans probilé. On la lui appliquera, et le sort qui l'attend est
le mépris et une demeure à côté de P...*,
Je ne crois pas que la pièce soit de ce dernier ; on n'est pas
un infâme assez intrépide pour se jouer soi-même et pour faire
trophée de sa scélératesse. Si c'est M. de Rulhières, coupable de
la même indignité que t^..., il est plus vil que lui, puisqu'il
s'en cache.
Au reste, monsieur, si l'auteur croit que quelques vers
heureux suffisent pour soutenir un ouvrage dramatique, il en
même fait répandre que c'était une satire violente contre lui. Le maréchal de
Richelieu protégeait Fauteur ; cependant le secret transpira, et le jour mftme où
TouTrage devait être représenté, un ordre de M. de Sartine le fit supprimer. (Br.)
i. Diderot était encore alors dans Terreur commune, puisqu'il inclinait à regar-
der PalisAot comme étranger à cette pièce que, depuis, cet auteur a avouée et
défiendae avec chaleur. (Br.)
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12 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
est encore à VA^ B, C du métier. Le sien est sans verve, sans
génie, sans intérêt. Son Oronte est plat; ce n'est qu'une mince
copie deTOrgon de Molière dans le Tartuffe. Son Dorante au-
rait de belles et bonnes choses à dire qui le caractériseraient ;
mais l'auteur ne pouvait les trouver ni dans son cœur, ni dans
son esprit : et ce personnage, prétendu philosophe, n'est pas
même de l'étoffe d'un homme du monde. Le Satirique^ faible
contre-partie du Méchant de Gresset, n'en a ni la grâce ni la
légèreté. Julie est une fille mal élevée qui conspire avec sa
soubrette, bassement, et contre toute délicatesse d'une per-
sonne de son état, pour attirer le satirique dans un piège. Le
satirique, qui se fie à ces deux femmes, est un sot. Dorante,
qui souffre patiemment devant lui un coquin, qui a composé
et mis sur son compte un libelle contre un tuteur honnête dont
il aime la pupille, est un lâche. Cela est sans mouvement et
sans chaleur, et tous ces personnages ne semblent agir que
pour prouver que toute idée d'honnêteté est étrangère à l'au-
teur. Aussi suis-je persuadé qu'il y a tout à perdre pour lui,
et qu'il ne lui restera que l'ignominie d'avoir fait des tirades
contre des gens de bien ; ce qui ne sera pas compensé par le
très-mince et très passager succès d'une très-médiocre pièce.
Je plains cet homme de déchirer ceux dont les conseils lui ap-
prenaient peut-être à tirer un meilleur parti de son talent. Il
ne tardera pas à dire, comme M. P..., qu'il n'est pas trop sûr
d'être bien aise d'avoir fait cette pièce. Du moins, faudrait-il
que sa satire fût gaie; mais elle est triste, et l'auteur ne sait
pas le secret de nuire avec succès.
Il ne m'appartient pas, monsieur, de vous donner des con-
seils ; mais, si vous pouvez faire en sorte qu'il ne soit pas dit
qu'on ait deux fois, avec votre permission, insulté en public
ceux de vos concitoyens qu'on honore dans toutes les parties
de l'Europe, dont les ouvrages sont dévorés de près et au loin,
que les étrangers révèrent, appellent et récompensent, qu'on
citera, et qui concourront à la gloire du nom français quand
vous ne serez plus, ni eux son plus; que les voyageurs se font
un devoir de visiter à présent qu'ils sont, et qu'ils se font hon-
neur d'avoir connus lorsqu'ils sont de retour dans leur patrie,
je crois, monsieur, que vous ferez sagement. Il ne faut pas que
des polissons fassent une tache à la plus belle magistrature,
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 13
ni que la postérité, qui est toujours juste, reverse sur vous
une petite portion du blâme qui devrait résider tout entier sur
eux. Pourquoi leur serait-il permis de vous associer à leurs
forfaits?
Les philosopties ne sont rien aujourd'hui, mais ils au-
ront leur tour; on parlera d'eux, on fera l'histoire des persé-
cutions qu'ils ont essuyées, de la manière indigne et plate dont
ils ont été traités sur les théâtres publics; et si l'on vous
nomme dans cette histoire, comme il n'en faut pas douter, il
faut que ce soit avec éloge. Voilà mon avis, monsieur, et le
voilà avec toute la franchise que vous attendez de moi ; je
crains qae ces rimailleurs-là ne soient moins les ennemis des
philosophes que les vôtres.
Je suis avec respect, etc.
LI
Juin 1770.
Monsieur le maître de la boutique du Houx toujours verty
vous rétractez-vous quelquefois ? Eh bien ! en voici une belle
occasion. Dites, s'il vous plaît, à toutes vos augustes pratiques
que c'est très-mal à propos que vous avez attribué l'incognito à
la traduction des Nuits dCYoung par M. Le Tourneur. Dites, sur
ma parole, que cette traduction, pleine d'harmonie et de la plus
grande richesse d'expression, une des plus difficiles à faire en
toute langue, est une des mieux faites dans la nôtre. L'édition
en a été épuisée en quatre mois, et l'on travaille à la seconde ;
1. Grimm, en insérantcette lettre dansjion «ordinaire» du 15 juin 1770, l*a fait
précéder de la note que voici : « L*autre jour, en rentrant dans mon atelier, j'ap-
pris que CatoD Diderot y était ?ena pendant nion absence et qu*il avait porté des
jeux indiscrets sur une de mes feuilles précédentes. Je trouvai sur ma table la
réprîaiande suivante dont ma conscience ne me permet pas de supprimer une
syllabe et que je ferai môme graver sur une table d'airain qui sera suspendue
dans ma boutique pour me rappeler sans cesse la misère de mon métier. »
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H CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
dites encore cela, car cela est vrai. Ajoutez qu'elle a été lue par
nos petits-maitres et nos petites-maîtresses, et que ce n'est pas
sans un mérite rare qu'on fait lire des jérémiades à un peuple
frivole et gai. Vous n'ignorez pas que la gloire qu'un auteur
retire de son travail est la portion de son honoraire qu'il prise
le plus; et voilà que vous en dépouillez M. Le Tourneur! et c'est
vous qu'on appelle le juste par excellence ! C'est vous qui com-
mettez de pareilles iniquités I Mais le libraire Bleuet, qui s'est
chargé de l'ouvrage, qui en a avancé les frais et l'honoraire à
l'auteur, que vous a-t-il fait? Ternir la réputation d'un homme!
sceller autant qu'il est en soi la porte d'un commerçant ! Ah !
monsieur Grimm , monsieur Grimm I votre conscience s'est
chargée d'un pesant fardeau ; et il n'y a qu'un moyen de s'en
soulager, c'est de rendre incessamment à M. Le Tourneur la jus-
tice que vous lui devez. Si vous rentriez en vous-même ce soir,
lorsque vous serez de retour de la Comédie-Italienne, où vous
vous êtes laissé entraîner par M"' de Forbach, lorsque les sons
de Grétry ne retentiront plus dans vos oreilles, et que votre ima-
gination ne s'occupera plus du jeu de l'inimitable Caillot,
loi'sque tout étant en silence autour de vous, vous serez en état
d'entendre la voix de votre conscience dans toute sa force, vous
sentirez que vous faites un métier diablement scabreux pour
une âme timorée.
LU
AU MÊME^
î5 octobre 1770.
Tâchez d'entendre ce petit logogriphe.
Je vous avais écrit hier, mon ami ; j'allai porter ma lettre
à votre porte, où elle n'arriva pas. On en exigea la lecture.
On jura que, quoi qu'elle contînt, on ne s'en offenserait pas ;
on s'en offensa, et elle fut déchirée.
1. Inédite. Communiquée par M. Dubrunfaut. Co « petit logogriphe », comme
rappelle avec raison Diderot, a trait à sa passion momentanée pour M"' de Pru-
neyauz.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 15
Réjouissez-vous ; je touche au moment de ma liberté, de
remploi de mon temps et d'un nouvel ordre de vie.
Je me suis bien tâté ; je ne souffre point; je ne souffrirai point.
Je jurerais qu elle fait son malheur; mais je l'en ai prévenue;
et me voilà quitte envers elle et envers moi. J'en ai aussi parlé
fortement à l'homme.
L'homme simple et doux m'a achevé sa confession depuis
Gloria Patri jusqu'à Amen. Sur le billet qu'on lui avait écrit, il.
est accouru ; il a fait sa déclaration ; il a pleuré, on lui a permis
les assiduités, aux conditions accoutumées qu'il serait bien sage,
bien tranquille, et le reste; il a promis, comme de raison, et
puis vous devinez comme on est sûr de soi et de lui I... mais
on est donc enfant toute la vie?
C'est un plaisir comme je les encourage l'un à aller à toutes
jambes vers l'autre, l'autre à aller à toutes jambes vers l'un, et
comme ils y vont !
Et notre amie, à ce mot : « Mais il a des désirs... — Des
désirs... des désirs... — Et oui, madame... — Ce n'est pas là
notre arrangement...» Et puis la satisfaction qui perce par tous
les points du visage... et puis votre ami qui en fait la remarque
et qui le dit.
Si tout cela n'est pas à bonne fin avant quinze jours, le phi-
losophe y perdra son latin.
Autre chose plus honnête (peut-être) et plus sûre. Il faut
que j'aille là pourtant. Une éclipse subite marquerait. Il ne faut
pas que je gêne. Et puis, moi philosophe, pourquoi ne venez-»
vous pas me voir? Venez me voir. C'est l'enfant chéri qui parle
ainsi. Est-ce pour moi? Est-ce pour la mère?
Si vous étiez bien sûr de moi, comme vous ririez !
Soyez-en sûr. Je ne suis ni injuste, ni fou; et peut-être,
un jour vous prouverai-je que je serais l'un et l'autre.
Je me vois expliqué. Je laisse l'amitié dans toute son éten-
due; mais je veux absolument la restitution de mon temps; on
s'y oppose ; et l'on vous accepte pour juge. On imagine que
apparemment vous me sacrifierez à des égards, à des bien-
séances et cœtera. Je crois, mon ami, que vous n'en ferez rien. Je
vous conjure de vous expliquer nettement et fortement là-des-
sus. Je veux avoir aussi ma chaise de paille ; et je l'ai priée
plaisamment de me l'envoyer.
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16 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
J'y dînai hier avec rhomme, comme vous pensez bien, et je
fus fou à ravir, et je vous jure sans effort.
Bonjour. Je ferai tout mon possible pour vous voir encore
une fois, dussé-je aller à la Briche.
Vestimenta suspendi mani deo,
Et. ce qu'il y a d'heureux, c'est que j'en suis à mon dernier
voyage.
LUI
AU MÊME.
Au Grandval, 21 octobre 1770.
Vous êtes, mon ami, très-fin, très-délié, mais pour cette fois
je crois que je vois mieux que vous, parce que j'ai sur le nez
d'autres besicles que les vôtres.
J'aime mieux la croire inconstante que malhonnête. Voyez
M. l'Écuyer* s'installer entre la mère et la fille à Bourbonne;
toutes les deux, convaincues qu'il en voulait à l'une ou à l'autre,
cependant appeler ses visites; le retenir à souper tous les jours;
retarder son retour, le mener à Vandœuvre où il n'est pas
connu ; à Châlons où il ne l'est pas davantage ; lui permettre
à Paris une cour assidue, accepter de lui et voiture et gibier
dont j'ai mangé par parenthèse et que j'ai trouvé bon, attendre
une déclaration, arranger une présentation au Louvre ; accor-
der la permission d'écrire et par conséquent s'engager à ré-
pondre, etc.
Oh 1 ma foi, mon ami, si l'on a bien résolu de refuser à cet
homme-là ce qu'il est aussi encouragé à demander, vous avoue-
rez qu'on s'expose de gaieté de cœur à le rendre profondément
malheureux ; est-ce là le rôle qui convient à une femme aussi
franche, aussi bonne, aussi honnête que notre amie * ?
Et mon bonheur et ma tranquillité, que deviennent-ils dans
1. M. de Foissy, écuyer du duc de Chartres. V. le Voyage à Bourbonne.
2. M"'» de Prunevaux.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE, 17
le courant de cette menée? Si Ton avait projeté de me rendre
fou, dites-moi ce qu'on pourrait faire de mieux 7
Et son bonheur et sa tranquillité, que deviendront-ils,
lorsqu'elle aura sous les yeux le spectacle assidu d'un malheu-
reux qu'elle aura fait? Se donne-t-on ce passe-temps-là à l'âge
de quarante-cinq ans?
Une femme qui ne veut pas aimer, et qui n'en a pas assez
des visites journalières qu'on est libre de lui rendre chez elle,
et qui s'arrange pour voir un homme dont elle est éperdument
aimée trois fois la semaine dans une autre maison ; et cette
fenune-là en use bien^ et cette femme-là connaît le fond de
son cœur? et cette femme-là garde quelque mesure avec son
ami?
Convenez, mon ami, que je suis au moins traité trës-légëre-
ment, convenez qu'il n'y a dans cette coûduite pas une ombre
de délicatesse. Convenez qu'à ma place vous sentiriez comme
moi. Convenez que vous en seriez bien autrement blessé que
moi. Y a-t-il d'autres règles pour une femme que pour une
maltresse ? Si votre femme se comportait ainsi, ne lui en diriez-
vous pas un mot? Puisque l'étude et la pratique de la justice
ont été le travail de votre vie, soyez juste.
Elle est sûre d'elle-même? Et qui le sait?
Quand elle serait sûre d'elle-même, n'a-t-elle aucun ména-
gement à garder avec moi? Je ne souffre point; je ne souffrirai
pas ; mais qui est-ce qui le lui a dit?
Y a-t-il une conduite pour les femmes et une conduite pour
les hommes? Que penserait-elle, que penseriez-vous de moi, si
j'étais aimé d'une autre et queje me permisse toutcequ elleafait?
Je ne vous parle ainsi, ni pour la dépriser à vos yeux, ni
pour exhaler mon ressentiment. Je n'en ai point ; je suis tran-
quille, je suis heureux et je n'ai que faire de la solitude pour
sentir le prix de la liberté qu on me rend.
Si elle s'en va, je la perdrai sans regret; si elle revient, je
la recevrai avec transport.
Qu'elle s'en aille ou qu'elle me reste, je m'occuperai sincère-
ment de son bonheur ; l'estime que je faisais d'elle n'en sera
point altérée, et je lui conserverai tout mon attachement.
J'ai bien peur que vous ne me voyez ni l'un ni l'autre tel
que je suis. Je n'ai aucun mérite à cette belle résignation. Elle
XX. %
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18 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
ne me coûte rien ; mais rien du tout. Si je lui causais le moindre
chagrin, ce serait méchanceté pure; car ni l'amour-propre ni
le cœur ne sont oflensés.
Je vous répéterai ce que je lui ai écrit. Je sais ce que je
souhaite ; je sais ce qui est honnête ; mais je sais tout aussi bien
ce qui n'est pas libre.
Je demande deux choses qu'on ne saurait me refuser sans
tyrannie : la jouissance d'un bien que vous avez tant de fois
regretté, de mon temps ; et la liberté de m'éloigner, quand il
me plaira, d'un spectacle assidu qui pourrait finir par me tour-
menter; et c'est autant pour elle que pour moi que j'insiste
sur ce point; car si j'avais de la peine, elle la partagerait
assurément.
Elle s'imagine que je vais chez vous verser un fiel dont
mon âme est trop pleine ; vous m'obligerez de la détromper sur
ce point.
Je suis arrivé ici tout à temps pour prévenir une aventure
très-fâcheuse. Je vous parlerai de cela quand nous nous ver-
rons.
Je n'ai point remis votre billet au Baron et pour cause.
J'ai été malade à mourir pendant deux jours^ j'en suis quitte;
et je me porte comme ci-devant.
J'avais pensé comme vous que l'atrocité du prêtre * ôtait tout
le pathétique de l'histoire de Félix. Envoyez-moi une copie de
cette histoire et de celle d*Olivier^ et ce que vous me deman-
dez sera fait ; mais dépêchez- vous.
Je viens de recevoir une lettre d'elle où je lis : « Que votre
travail ne soit point troublé par l'idée d'une peine qui n'existe
encore que dans votre tête » ; et ailleurs : a Personne n'a encore
le droit de tracasser mon âme. » Ou je ne sais pas lire, ou ce
n'est pas le langage d'une femme sûre d'elle ; je n'entends rien
de rien, ou cela signifie: Attendez.
Il est vrai que j'ai mené mon écuyer à toutes jambes, et
j'aurais bien fait, si l'on avait su lui faire la réponse nette, ferme
et tranchée qu'on devait lui faire, que j'espérais qu'on lui ferait
et qu'on aurait dictée à une autre.
On prétend être sage; mais je suis bien assuré qu'on juge-
1. Dans les Deux Amis de Bourbonne. Voir t. V, p. 263.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 19
nit autrement de sa voisine, et qu'on ne balaiicerait pas à dire
qa'eàle est fausse et folle.
Je puis me taire sur un rival ; mais si j'en parle, je dirai ce
que j'en pense, surtout si j'en pense bien.
Sans moi cela ne serait pas an^ivé? Et c'est vous qui la faites
parier ainsi 7 N'est-elle pas à présent maîtresse des événements?
Bonjour, mon ami, bientôt je n'aimerai vraiment que vous,
et je n'en serai pas fftché.
LIV
AU MÊME.
Au Grand val, le 2 novembre 1770.
Je réponds en poste à VOS deux lettres; mais, au fait, vous
m'entendrez. Il n'y a point de malhonnêteté à exposer un
galant homme à toutes les suites d'une passion malheureuse? Je
n'entends pas cela. Quand j'ai hâté la déclaration de ce galant
homme, j'ai présumé qu'elle y ferait une réponse claire, nette,
franche, bien décidée, bien tranchée, qui finirait tout, et je suis
coupable d'en avoir eu trop bonnA opinion? Et parce qu'elle
n'a pas fait son rôle, le mien est mauvais, et je me suis rendu
garant des événements? Allez, saint prophète, vous avez com-
mis quelque grand crime, et le Seigneur a fait descendre sur
vous l'esprit de vertige; et elle a quarante-cinq ans, et elle ne
connaît ni l'amour, ni ses ombrages ! Et elle ne voit pas qu'elle
joue le jeu le plus funeste au bonheur de quatre personnes ; j'y
mets le vôtre, car si je deviens fou, la tête vous en tournera. Il
n'y a donc qu'à dire à un homme : Je vous aime y je ri aime que
vousy et se conduire après cela à sa fantaisie? On le fait périr,
mon ami, à coups d'épingle ; la vie se passe en bouderies, en
querelles, en raccommodements suivis de nouvelles querelles ;
et puis il faut donc que je partage tous les amusements que ce
monsieur lui offrira? Il y a là dedans je ne sais quoi de vil, de
bas, de perfide qui ne me va pas. Chacun a sa façon de sentir,
voilà la mienne, je lui ai écrit tout cela; c'est me perdre bien
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20 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
sûrement; mais je ne souffre point, je ne souffrirai pas, et tout
sera bien. Mais, mon ami, je sais bien ce qu'elle prétend; reste
à savoir s'il y a l'ombre de sens commun dans ses prétentions.
Je ne vais point là pour le plaisir de voir M. l'écuyer; s'il s'in-
terpose à l'avenir, comme il l'a fait pendant un mois, et comme
on l'a autorisé à faire pendant dix ans, il vaut mieux que je
reste chez moi. Aimée de cet homme, amoureux d'elle et fou
comme trenle-six fous, c'est son expresion, il vous paraît bien
de s'être assurée de sa société trois fois la semaine au Louvre ?
Allez, vous pensez mieux que vous ne dites, et vous ne pouvez
vous dissimuler qu'à moins d'être une bûche, on doit être
blessé de ce manque de délicatesse et d'égards. Que me parlez-
vous de bonne foi? On voit dans son âme que j'y suis seul
encore; cela se peut; mais n'y voit-elle pas qu'elle me manque
à tous égards, et qu'une pareille conduite de ma part la bles-
serait. Vous êtes étonné qu'elle m'ait répété vos encore^ vos
suppositions, vos craintes, etc. ; elle a bien fait pis, c'est que
folle ou sage, fidèle ou infidèle, heureuse ou malheureuse,
traîtresse ou trahie, il faut que je reste à côté d'elle. C'est qu'en
protestant qu'elle se porte bien, elle conçoit qu'elle peut deve-
nir malade, sans s'apercevoir que cette espèce de maladie est
fort avancée, quand on craint de la prendre; et voilà les propos
et les procédés d'une femme qui n'est ni légère, ni fausse, ni
idiote! Dites-moi donc ce qu'elle est. Quand on reprend la
liberté, je n'ai aucun besoin de traiter pour recouvrer la mienne ?
Cela vous plaît à dire. Je ne veux pas qu'on m'accuse de
n'avoir pas fait ce que j'ai promis. Et ce sens qui doit me gui-
der, vous verrez qu'il m'avertira à temps? Je ferai comme
on fait, je lanternerai, l'amour-propre s'en mêlera, et je serai
plus à plaindre que les punis. Je sacrifiais mon temps, mon
repos, ma vie ; cela vaut bien peu de chose, si l'on ne sait pas,
sans que je m'en mêle, être honnête de soi-même, et me débar-
rasser tout au moins d'un importun. Qu'on garde celui qu'on a
apparemment de bonnes raisons déménager, j'y consens; mais
qu'on me laisse en repos et que je fasse de moi tout ce qu'il
me plaira. Quant à la destinée de mon temps et de ma per-
sonne, je vous promets bien que votre prophète radote sur ce
point. La saison du besoin est bien loin, et ma nullité est un
oracle plus sûr que le vôtre. Je ne sais ce que votre billet au
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 21
Baron contient, je vous le remettrai cacheté; mais il m'a semblé,
pir quelques mots de M"* d'Aine qu'il croit juste, qu'on sait ici
que nous nous écrivons. Je ne vous ai rien dit du roi de Polo-
gne, parce que, quand il s'agit de sa mat^resse, c'est une belle
foutue guenille qu'un roi. Je penserai à votre roi, quand mon
âme m'en aura laissé le loisir. Oui, vraiment, j'ai le cœur dur
comme un caillou; cela est au point que, quand je me lève le
matin, je crois qu'on m'a volé pendant la nuit celui que j'avais,
et qu'on m'en a donné un autre, et je n'en suis pas plus content,
car je tenais beaucoup au mien. J'espère le retrouver auprès de
vous. On m'a envoyé le papier de Félix; mais on aurait bien
fait d'y joindre celui à! Olivier que j'avais demandé, afin de don-
ner aux deux contes un peu d'unité. N'importe, je me passerai
de celui qui me manque, et je ferai de mon mieux. Ma santé
serait naauvaise, si cela se pouvait; je me porte bien, malgré
moi; car je ne me soucie plus de moi. Je fais ici un travail im-
mense, et en même temps deux ou trois indigestions les unes
sur les autres. Je n'aurai parlé que pour m' affranchir des petites
servitudes et disposer plus entièrement de mes journées. J'ai
rais au net le Traité d* harmonie de Bemetzrieder; c'est, si je
ne me trompe, un bel et charmant ouvrage. Si vous pouviez y
donner un coup d œil avant qu'on ne l'imprimât, cela serait
bien; mais je n'ose l'espérer; vous avez tout gâté avec votre
bribe louée et puis non louée. J'ai donné mes trois fêtes au
Baron; comment diable voulez-vous à présent que je les retire,
lorsqu'on en a fait presque des feur de joie? Je crains bien,
mon ami, que je ne sois tenté de rester où je fais le bien, où
j'ai établi le repos; cela vaut mieux que d'aller chercher de la
peine à Parisoù je ne reparaîtrai qu'à la Saint-Martin. Envoyez,
s'il vous plaît, de la musique à ma fille, et si vous m'écrivez
encore, ce que je désire beaucoup, dites-moi qu'elle se porte
bien. Bon gré, mal gré, vous partagerez avec elle la portion de
tendresse qu'on me restituera moitié par moitié; je crève de
nouvelles à vous apprendre. J'ai reçu dans la maison une lettre
que j'ai gardée pour vous la montrer; vous verrez par là com-
bien il importait que j'arrivasse et combien il importe peut-être
que je reste. Tâchez de faire entendre cela à notre amie. Je vou-
drais que ce foutu musicien de Bâle fût au fond de la rivière. Je
fais tout si négligemment, que j'allais oublier de vous dire
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22 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
qu'on est furieuse de trois ou quatre lettres que j*ai écrites d'ici.
Qu'avez-vous donc mis dans ces lettres, direz-vous? Rien, mon
ami, que de la raison, de Thonnêteté et de la tendresse.
J'ai demandé qu'on vous envoyât la dernière, parce qu'on en a
appelé à votre tribunal. Si on le fait, vous prononcerez. Si on
ne le fait pas, comme je le présume, vous ignorerez cela ; enten-
dez-vous ? Bonjour, portez-vous bien. Aimez-moi, car il est
affreux de n'être aimé de personne. J'étais heureux et tranquille,
sa dernière lettre m'a fait un mal incroyable. Je suis sûr qu'il
n'y paraîtra plus demain, après ou après ; mais voilà toujours ma
tête dérangée; et ne fût-ce que pour quelques jours, c'est trop.
J'en ai besoin ici. Je me mettrai demain matin à Félix; ce sera
une affaire faite dans la matinée. Oh ! la sotte chose que la vie I
Hier je le prouvais au Baron au point de s'aller noyer, si l'élo-
quence et la vertu avaient encore quelque pouvoir sur nous. A
propos, l'abbé Morellet nous est venu avec le récit de ses trente-six
infortunes, c'était à crever de rire ; c'était la jérémiade la plus
vile, la plus intéressée et la plus naturelle que vous puissiez
imaginer, et cela sans que le Jérémie s'en doutât. 11 m'a laissé
son ouvrage contre l'abbé*; je ne l'ai pas encore ouvert; mais
je me suis promis de lui en dire mon avis bien serré. Je vais
me coucher. On épie ici mes veillées à la diminution de ma
bougie, et l'on m'en fait des querelles très -sérieuses. La belle-
mère et les enfants m'aiment d'instinct. Le Baron parait vive-
ment touché de me posséder. Quant à sa femme, je le suis vive-
ment de la marque de confiance qu'elle m'a donnée. La négo-:
dation en question est venue tout au travers d'une autre
beaucoup plus grave. Celle-ci est finie ; il ne tiendra qu'à elle
que l'autre le soit incessamment.
Bonsoir, mon ami.
i. Galiani.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 23
LV
AU MÊME.
m
Aa Grandval, 10 novembre 1770.
11 faut pourtant, mon ami, que je cause encore une fois avec
vous avant de quitter ce Grandval, dont les habitants auraient
certainement été malheureux comme des chiens (non pas les
chiens de M"*" d'Aine), si, par le temps qu'il fait, je les avais
abandonnés à la discrétion du mattre de la maison.... Mais il
m'apporte le soir ses chiffons ; le matin il vient voir si je m'en
suis occupé; nous en causons et d'autres choses. Il me laisse; il
va fumer sa pipe; c'est tout juste le moment où sa femme s'en-
ferme pour étudier, où la belle-mère est à sa toilette ou à la
cuisine, l'instituteur et les enfants à leur tâche... Ainsi, il ne
peut avoir de l'humeur que contre lui-même, et cette humeur
n'est point du tout déplacée. L'heure du dîner sonne ; nous
dînons. Si je vois ses enfants menacés de quelques moulinets,
je me jette tout au travers, et cela dure moins. Au sortir de
table nous faisons une partie de billard; nous philosophons,
c'est-à-dire que nous ergotons jusqu'à cinq heures, temps où
chacun se retire. A sept heures et demie, je leur fais la chouette
à lui et à Lagrange; je perds et tout va bien. Notre souper n'est
pas orageux, parce qu'il est court ; nous achevons notre partie
après souper; les femmes, éparses, dorment sur des fauteuils; si
nous sommes tristes, nous ne tardons pas à nous retirer; nous
ne nous couchons tard que quand nous sommes gais, et il n'y a
pas de mal à cela. J'ai fait votre commission ; il fallait qu'on s'at-
tendît à quelque chose de votre part, puisque la belle-mère est
montée chez moi, pour savoir si dans mes paquets il n'y avait
rien pour sa fille. Je remettrai votre billet à mon enfant, lundi
soir ou matin, selon l'heure à laquelle nous partirons d'ici; si
nous arrivons à temps, je pourrai bien aller prendre place à côté
de la chaise prophétique et sacrée ; cependant n'y comptez pas
trop. Rassurez-vous sur la santé de mon corps et sur celle démon
&me; la maison entière est en fort bon état. Pour Dieu, croyez à
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24 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
ce que je vous dis, et n'en rabattez pas un iota. J'ai pris d'inadver-
tance une indigestion de pain; c'est la pire de toutes; j'en ai eu
l'estomac dérangé pendant quatre ou cinq jours. J'ai, en dépit de
la maîtresse de la maison, suivi, le reste du séjour, un régime
si sévère qu'il n'y a plus paru. J'ai travaillé comme un forçat;
Barthe m'a envoyé sa comédie de /j Femme jalouse ] tout en
la lisant pour l'auteur, j*en ai fait une petite analyse pour vous.
Si vous étiez aussi un peu curieux de mon sentiment sur Tou-
vi'age de l'abbé Panurge, je vous donnerais la lettre que je lui
ai préparée. Enfin, mon ami, il est rare que J3 sois tout à fait
content de l'emploi de mon temps, lorsqu'il n'y a pas une ligne
dont vous puissiez tirer votre profit, et qui vous fasse une
petite économie de travail. Il faut bien que je vous dédom-
mage des distractions que vous causent mes affaires de cœur. Je
voussure, mon ami, que jusqu'à présent le tour tout au moins
équivoque qu'elles ont pris ne m'a pas donné une heure d'in-
quiétude. Si vous avez été en souci sur la chaleur que vous
avez pu remarquer dans quelques endroits de mes lettres, ne
l'imputez qu'à l'impatience de vous voir pallier, excuser, défen-
dre, affaiblir, contre le témoignage de votre conscience, une
conduite qui n'était susceptible d'aucune couleur favorable. Je
n'y vais pas, moi, par quatre chemins; lorsqu'il s'agira de chas-
ser mon ami ou un indifférent, je ne serai jamais embarrassé du
choix; mais passons, cela n'eût été ni honnête, ni poli; mais la
politesse, l'honnêteté exigeaient-elles qu'on permît de venir tous
les jours et à toute heure, comme on l'a fait; de se prêter à une
correspondance penda)\t l'absence; d'introduire dans la société
du Louvre? Dites-moi un peu ce qu'on [pouvait faire de mieux
pour déranger une autre tête que la mienne? Je vous le dis et
vous le répète; j'aimerais bien mieux qu'il y eût une passion bien
formée, si elle n'y est pas, que les motifs secrets qu'on ne
s'avoue pas parce qu'on en rougirait, et qui n'en déierminent
pas moins à des procédés qu'on trouverait abominables dans sa
voisine. Je ne saurais souffrir ces foutues balances-là, où les
actions d'autrui pèsent comme du 'plomb, et où les nôtres sont
légères comme des plumes. Et puis, u mes amis, restez-moi;
vous suffisez au bonheur de ma vie ; entre vous, je défie lé des-
tin de m'attaquer ». Et puis il se trouve un beau jour que tout
cela n'est que du verbiage. Homme équitable, j'avais sacrifié à
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 25
cette femme-là tout mon avoir, qui est de quelque prix appa-
remment, puisque cette perte a fait souvent le sujet de vos
doléances; croyez-vous qu'il y eût du trop dans ce qu'elle avait
à mettre là contre? Vous avez beau plaider pour elle, vous ne
changerez ni mon opinion ni la sienne ; vous ne mettrez jamais
son cœur à Taise; soyez sûr qu'elle est mécontente d'elle-même,
et si mécontente que, quoique j'aie fait l'impossible pour la
tranquilliser, l'encourager, la rassurer sur mon estime, sur mon
amitié, sur mon repos, en mettant les choses au pis aller, je
n'ai encore pu y réussir. C'est qu'il ne faut pas se donner pour
merveilleuse quand on ne l'est pas ; c'est que quand on vient à
découvrir qu'on n'est ni pis ni mieux que les autres, il faut tout
doucement baisser la tête, et dire comme je ne sais quelle
femme disait à son mai*i la première nuit de ses noces : Hé
bien^ monsieur^ vlàquesi; comme vlà qu'est ; et s'épargner à ^oi-
même et à un galant homme qui n'y met pas la moindre impor-
tance, tous ces efforts inutiles pour trouver et faire trouver ses
patins aussi hauts qu'on les croyait. J'ignore ce que l'avenir me
prépare; mais, pardieu, s'il m'arrive quelques-uns de ces essais
scabreux où je sois forcé d'en déchanter sur mon compte, hé,
pardieu, j'en déchanterai bien franchement ; et atten Jez-vous
que je dirai comme l'abbé de La Porte : Je me croyais quelque
chose; mais f ai découvert que Je n étais qu'un plat bougre ^
comme un autre. Ce ne sera sûrement pas encore pour cette
fois-ci. Imaginez que je lui écrivais d'ici : « Si vous vous trou-
vez entre le désir et le scrupule, appelez-moi vite, et je me
joindrai au désir pour prouver au scrupule qu'il n*esl qu'un
sot», et ainsi du reste. Bonsoir, mon ami, aimez-moi bien,
vous; car c'est sur cette infidélité-là que je n'entendrais pas
raison.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
LVI
k LA PRINCESSE DASHKOFF^
Paris, le 3 avril 1771.
Madame,
Le cîel sait les reproches que vous devez m'avoir faits. Je
vous entends d'ici vous écrier : « Non-seulement il avait promis
de ni'écrire^ mais encore il paraissait jaloux de garder une place
dans mon souvenir; et voici trois mois passés sans qu'une seule
ligne soit tombée de sa plume. » Et M"" Caminski aussi, qui
peut-être aurait eu bonne envie de glisser un mot en ma faveur,
n'était que les apparences sont si fort contre moi, n'aura-t-elle
pas perdu de la bonne opinion qu'elle entretenait à l'égard de
ma nation et mis à son compte une faute dont je suis seul cou-
pable? Si le philosophe Diderot est surpris en flagrant délit
d'inconstance, de légèreté; s'il prodigue les promesses et
semble ne les faire que pour y manquer, quelle opinion, dira-
t-elle, pourra- t-on se former des autres? On peut remarquer
que c'est là le sophisme particulier à tous ceux qui ont été
déçus en amour ou en amitié. Si quelqu'un nous a trompés, il
n'y a plus de fonds à faire sur les amis; si quelqu'un a joué à
notre égard un rôle de fausseté, adieu les amours. Eh bien,
madame, en dépit de mon silence, je suis toujours le même;
tôujoui-s rempli de dévouement et de respect pour vous, mais
toujours^ hélas! le plus occupé des hommes. J'en ai agi avec
vous, princesse, exactement comme j'ai agi avec mon père, ma
mère, mon frère, ma sœur, que j'aime tous de tout mon cœur,
et auxquels je n'ai jamais donné signe de vie, excepté dans les
occasions où j'avais la bonne fortune de leur être de quelque
utilité. Montrez-moi seulement, madame, en quoi je pourrai
m'employer pour vous, et vous apprendrez alors de quelle scru-
puleuse exactitude je suis capable.
1. Publiée dans les Mémoires de laprincessef traduct. A. des Essarts, t. IV,
avec deux autres lettres datées de SaiDt-Pétersbourg qu*0D trouvera plus loin.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. ' 27
Je dois cependant vous faire quelques excuses, en laissant
i part les bons ou mauvais penchants de mon caractère. Ce
qu'il y a de certain, c'est que nous avons tous été malades,
le père, la mère et l'enfant. Depuis deux mois passés nous
plongeons chaque matin dans un bain chaud cet enfant pour
lequel ma tendresse est sans bornes. J'ose vous parler de ces
affections, à vous qui m'avez révélé par votre bonté que ce qui
m'intéresse profondément ne vous est pas tout à fait indifférent.
M. Maurice vient de m'apprendre que vous m'avez fait l'hon-
neur de m'écrire. Je vous déclare sur l'honneur, princesse,
qu'aucune lettre de vous ne m'est parvenue.
Si j'étais sûr que ce que je suis en train d'écrire ne dût pas
tomber en d'autres mains que celles auxquelles je le destine,
je pourrais vous dire qu'un avocat général a chassé les Jésuites
de Bretagne. Ces hommes remuants et vindicatifs ont mis de
leur côté le gouverneur de la province; ce gouverneur est un
grand homme violent, déterminé, despotique; ce grand homme
a jeté en prison l'avocat général. Le parlement de la province
défend son magistrat, et voilà l'affaire portée devant le parle-
ment de la capitale; le parlement de la capitale appelle la ven-
geance sur le représentant de la cour, et la cour, avec une
chaleur égale, défend son représentant. Tandis que se roule ce
plaisant échevèau, le maître' prend pour son compte une maî-
tresse; le premier ministre nomme un magistrat à la place de
chancelier, immédiatement ce chancelier travaille à renverser le
ministre, et il y réussit. Ledit chancelier prend en main la
cause du représentant de la cour; et comme il ne voit pas
d'autre moyen de soustraire son protégé à la rigueur des lois
que de renverser le parlement de la capitale, il soumet audit
parlement un édit qu'il est sûr que celui-ci repoussera.
En effet, l'édit est rejeté, et le parlement de la capitale est
dissous; les charges des magistrats qui le composaient sont
annulées; et ce qui formait les attributions de ce parlement est
maintenant divisé en un certain nombre de petites cours de
judîcature.
Cet événement a produit une grande émotion paoni tous les
ordres de l'État.^ Les princes font des remontrances, les autres
i . Le Roi.
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28 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
tribunaux des remontrances, toute la noblesse des remontrances ;
on n'en finit plus avec les remontrances. Les têtes s'échauffent;
ce feu se répand par degrés, les principes de liberté et d'in-
dépendance, autrefois cachés dans le cœur de quelques gens
qui pensent, s'établissent à présent et sont ouvertement avoués.
Chaque siècle a son esprit qui le caractérise. L'esprit du
nôtre semble être celui de la liberté. La première attaque contre
la superstition a été violente, sans mesure. Une fois que les
hommes ont osé d'une manière quelconque donner l'assaut à la
barrière de la religion, cette barrière la plus formidable qui
existe comme la plus respectée, il est impossible de s'arrêter.
Dès qu'ils ont tourné des regards menaçants contre la majesté
du ciel, ils ne manqueront pas le moment d'après de les diriger
contre la souveraineté de la terre. Le câble qui tient et com-
prime l'humanité est formé de deux cordes; l'une ne peut
céder sans que l'autre vienne à rompre.
Telle est notre position présente; et qui peut dire où cela
nous conduira? Si la cour revient sur ses pas, ses adversaires
apprendront à estimer leur force, et c'est ce qui ne pourrait
arriver sans amener de graves conséquences. Nous touchons à
une crise qui aboutira à l'esclavage ou à la liberté; si c'est à
l'esclavage, ce sera un esclavage semblable à celui qui existe au
Maroc ou à Constantinople. Si tous les parlements sont dissous,
et la France inondée de petits tribunaux composés de magis-
trats sans conscience comme sans autorité, et révocables au
premier signe de leur maître, adieu tout privilège des états
divers formant un principe correctif qui empêche la monarchie
de dégénérer en despotisme. Si le mouvement qui aujourd'hui
fait chanceler la constitution avait eu lieu avant l'expulsion des
Jésuites, l'affaire pourrait être terminée; tous les tribunaux eus-
sent été remplis en un clin d'oeil de leurs affiliés et adhérents,
et nous serions tombés dans une espèce de théocratie; d'où il
suit qu'en moins d'un siècle nous eussions rétrogradé vei's un
état de barbarie la plus absolue. On ne permettrait plus d'écrire,
nous n'oserions même plus penser ; bientôt il deviendrait impos-
sible de lire; car auteurs, livres et lecteurs seraient également
proscrits.
Au-dessus de la portée de nos facultés de divination il existe
certaines possibilités. C'est la circonstance même qui les déve-
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE, 29
loppe. Pour ma part, je proteste que dans un autre temps je
n'eusse jamais conçu les idées que je suis capable aujourd'hui
de nourrir. Il est mille fois plus facile, j'en suis persuadé, pour
un peuple éclairé de retourner à la barbarie que pour un peuple
barbare d'avancer d'un seul pas vers la civilisation. Il semble
en vérité que toute chose, le bien comme le mal^ ait son temps
de maturité. Quand le bien atteint son point de perfection, il
cmnmence à tourner au mal; quand le mal est complet, il s'élève
vers le bien. Mais au fait, princesse, je ne sais trop pourquoi
je vous parle de sujets comme ceux-là que vous devez entendre
discuter autour de vous avec plus de liberté et de force. Non, je
n'ai jamais oublié la promesse que je vous ai faite. Je prie
M"* Caminski d'agréer l'expression de mon respect. Celui que
je vous offre, madame, est aussi sincère que profond.
LVII
A BRIA8S0N ET
Ce 31 août 1771.
Je n'ai point lu le Mémoire de M. Luneau^ messieurs, et je
ne le lirai point, parce que j'ai mieux à faire; mais je vois par
votre réponse qu'il vous reproche d'avoir imprimé VEncyclo-
pidie en un plus grand nombre de volumes que vous n'auriez dû.
Et où M. Luneau a-t-il pris que le nombre de volumes dépendît
de vous? Le nombre des volumes d'un ouvrage dépend de
l'étendue du manuscrit, et l'étendue du manuscrit, de l'objet
et de la manière de le traiter, toutes choses qui ne concernent
que l'auteur, qui est concis ou diffus. M. Luneau n'ignore pas
plus que moi qu'on ne se donne pas le talent de bien écrire. Si
X Encyclopédie a des vices, ce n'est pas votre faute; c'est la
mienne.
Les chicanes qu'il vous fait sur le choix du caractère et sur
1. Imprimée à la suite du Mémoire pour Us libraires associés à TËncyclo-
pédie contre le siewr LtMeau de Boisjermain, Imp. Le Breton, in-4^ 74 p.
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30 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
la longueur de la page ne me semblent pas mieux fondées. Je
n'entends rien aux engagements qu'on vous suppose avec le
public. Que m'importaient à moi ces engagements? J'ai de-
mandé le caractère qui me convenait. J'ai fixé ma page à ma
volonté. J'ai voulu que mon édition fût à ma fantaisie. 11 n'est
point d'auteur qui n'ait cette sorte d'autorité, et qui ne consulte
sur le caractère et la page son goût particulier, la nature de
son ouvrage, et l'espèce de lecteurs qu'il se promet. M. Luneau,
qui a fait imprimer, et qui s'est promis des lecteurs, ne l'ignore
pas.
■ Que vous vous fussiez décidés obscurément ou nettement
pour le petit romain^ je veux le cicèro. Si M. Luneau n'exerce
pas ce despotisme-là, c'est son affaire ; mais je vois qu'il vous
suppose une importance avec moi qu'assurément son libraire ne
prend pas avec lui.
Prétendre que le prospectus n'est pas en cicérOy c'est une
chose à dire aux Quinze-Vingts. La partie du prospectus que
j'ai voulu qu'on prît pour modèle de l'ouvrage est en cicéro :
et M. Luneau était le seul homme qui pût s'y méprendre de
bonne fei.
Que vous ayez pris ou non pris aux compas la longueur de
la ligne, et que votre page dût être de soixante-quatorze ou de
soixante -dix-sept lignes, le fait est qu'à la révision de la pre-
mière épreuve, j'ai dit : Ma page est bien ; je ne la veux ni plus
longue ni plus courte, et qu'en renvoyant la feuille, j'ai écrit au
bas : Corrigez et tirez ; comme c'est l'usage.
Voici bien une autre vision. Quoi ! messieurs, parce qu'à
l'origine de l'entreprise je ne prévoyais ni ne pouvais prévoir
que l'ouvrage dût aller au delà de dix volumes, il ne vous était
pas libre d'en exécuter davantage? mais tous les jours un ou-
vrage fournit plus ou moins de volumes que l'auteur n'en avait
annoncés au public, sans qu'on se soit encore avisé de s'en
prendre au libraire. C'est bien assez du risque de garder l'ou-
vrage en piles, si le public est mécontent. Nous faisons imprimer,
M. Luneau ou moi; c'est moi, si vous voulez, qui fournis la
copie. Le libraire trouve que mon bavardage chasse beaucoup
et s'en plaint. Qu'en arrive-t-il ? Je l'écoute ou je ne l'écoute
pas, selon qu'il m'en prend envie. 11 insiste ; je lui propose de
laisser l'ouvrage. 11 revient à la charge et m'importune ; je le
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 31
prie le plus honnêtement que je peux de sortir de mon cabinet;
et son unique ressource est de continuer à ma discrétion une
entreprise dans laquelle il s'est engagé, sans savoir où je le
conduirais. M. Luneau qui, en qualité d'amphibie,^ connaît et le
rôle d'auteur et celui de libraire, ne niera pas que la chose ne
se fasse ainsi.
Si vous vous êtes bien trouvés de V Encyclopédie en dix-sept
volumes, je m'en réjouis ; mais je vous déclare que, sans les
persécutions qui détachèrent la plupart de nos auxiliaires,
Âf. Luneau aurait beaucoup plus beau jeu avec vous, ou plutôt
avec moi; car, bon gré, malgré, vous en auriez imprimé vingt-
quatre.
Avec le beau zèle dont on était épris en province, à Paris,
dans toutes les contrées de l'Europe policée, de contribuer à
cette énorme entreprise, il était impossible de savoir jusqu'où
nous irions. Fallait-il jeter au feu tous ces matériaux ? M. Lu-
neau répondra : Pourquoi non 7 M. Luneau l'aurait fait, sans
doute, à ma place. Mais je ne vois pas qu'il faille punir le
libraire de ma pusillanimité, ni de quel droit on exigerait de
moi le courage de M. Luneau. Chacun a ses lumières et ses prin-
cipes ; et l'un fera sans conséquence ce qu'un autre rougirait
d'oser.
Quant à la loi qu'il vous impose de renfermer toute la ma-
tière dans le nombre de volumes annoncés, ou de distribuer
l'excédant pour rien, on ne répond pas à cela, messieurs ; on
en rit.
Lorsque nous annonçâmes que VEncyclopédie n'aurait pas
moins de huit volumes et de six cents planches, qu'est-ce que
cela signifiait? Qu'alors nous étions possesseurs du fonds de huit
volumes de discours et de six cents dessins au moins; et c'était
la vérité. Mais qu'est-ce qu'il y a de commun enti-e cette annonce
et la querelle qu'on vous fait? II y aurait eu moins huit volumes
qu'on aurait pu vous en demander raison ; il y en aurait eu
cinquante que vous n'auriez pas été plus responsables de ce for-
fait. Il fallait bien que vous crussiez aveuglément ce que nous
vous disions ; il fallait bien que vous allassiez comme je vous
menais ; et je préviens tout libraire auquel je puis avoir affaire
à l'avenir que je n'en userai pas autrement avec lui. Puisse-t-il
ne s'en pas trouver plus mal que vous 1
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32 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
On ne me soupçonnera pas d'avoir consumé, de propos déli-
béré, vingt-cinq à vingt -six ans de ma vie à un travail ingrat
et périlleux, dont il aurait dépendu de moi de voir la fin dix ou
douze ans plus tôt. En abrégant le temps et l'ouvrage, j'aurais
bien abrégé vos peines et les miennes.
En supprimant de V Encyclopédie les choses redondantes, en
y suppléant les choses omises ou tronquées, et en aspirant à un
degré de perfection facile à concevoir, impossible à atteindre,
l'ouvrage aurait eu cinq à six volumes de plus. Une preuve
sans réplique, c'est qu'à présent on travaille à des suppléments.
On m'a dit que M. Luneau était da nombre des coopérateurs ;
j'ai peine à le croire.
11 ne fallait pas dire dans votre Mémoire qu'il était contraire
à la perfection de l'ouvrage de fixer le nombre des volumes ; il
fallait dire que la demande en était absurde. Avec les secours
journaliers des surnuméraires qui se présentaient de tous les
coins du royaume, par intérêt pour une entreprise à laquelle
un homme d'un mérite transcendant et deux honnêtes gens
s'étaient consacrés, était-il possible d'en apprécier l'étendue?
Sans vouloir offenser M. Luneau, ni douter de ses forces, je crois
sincèrement qu'il y aurait été tout aussi embarrassé que moi, 11
ne faut donc clabauder contre personne d'un avantage ou d'un
inconvénient inévitable et moins encore contre les libraires que
contre l'éditeur. Je hais toutes disputes ; j'en suis las ; mais il
serait bien malhonnête à moi de me tenir clos et couvert dans
une circonstance où l'ignorance des faits, et non la méchanceté
(car M. Luneau n'est pas méchant), se prévaut contre vous des
fautes que j'ai pu faire, moitié par insuffisance, moitié par
nécessité, pour en imposer à la justice et vous tourmenter.
Vous vous êtes prêtés, dites-vous, de la meilleure grâce à
tout ce que nous avons exigé pour le mieux ; et vous avez bien
fait: Sans cela, croyez-vous que nous eussions continué?
Quant à la partie des arts et des planches qui me concerne
seul, je suis fâché que vous vous soyez mêlés de me défendre.
J'ai fait faire les dessins comme il m'a plu. J'ai étendu ou res-
serré les objets comme il m'a plu. Votre unique affaire a été de
payer les travailleurs que j'occupais, et j'aurais trouvé fort
mauvais que vous prissiez un autre soin, quand vous l'auriez
pu ou voulu. Le libraire est l'homme à l'argent, et c'est bien
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CORRESPONDANCE GÉNÉRA LE. 33
assez. L'auteur et le libraire sont à deux de jeu : si celui-ci
paye comme il veut, en revanche il ne sait pas ce qu'il
achète.
Si M. Luneau se fût adressé à moi, et qu'il m'eût demandé
la raison de la prétendue profusion qui règne dans nos plan-
ches, je lui aurais montré, et, comme il est homme de grand
sens, il aurait conçu que je ne n'avais accordé à aucun art que
la quotité très-rigoureuse de figures qu'il exigeait ; que ce
n'était ni lui ni moi, mais l'artiste qu'il en fallait croire sur ce
point ; que l'Académie des sciences, qui s'y entend aussi bien
que lui et un peu mieux que moi, emploie cent planches où
nous n'en employons pas vingt ; que le rhinocéros est dessiné
sur une échelle qui suffit pour le reconnaître ; que ce n'est pas
l'usage de l'examiner au microscope ; que la puce est de sa
grandeur microscopique ; que cette figure est imitée d'un des
plus célèbres observateurs du siècle ; que sous un volume mille
fois, dix mille fois exagéré, il y a encore des parties qui échap-
pent à la vue ; que la plaisanterie sur ce point serait d'une
ignorance et d'une bêtise impardonnables ; que si l'on a quelque
reproche à nous faire , ce n'est pas d'avoir supposé dans les
ateliers des manœuvres ou des instruments qui n'y sont pas,
mais d'avoir omis ou peu détaillé ceux qui y sont ; et M. Lu-
neau m'aurait remercié de ma leçon, parce qu'on en peut
recevoir sur ce qu'on ne sait pas, et qu'on est obligé à celui
qui nous instruit, quelque supérieur qu'on lui soit d'ailleurs
en histoire, en littérature, en philosophie, en tout autre
genre.
Quant à l'affaire de M. de Réaumur, je la lui aurais expli-
quée de manière à le satisfaire : je lui aurais dit que nous
n'avions pas employé une seule figure de Réaumur; et un homme
de bien tel que lui se laissant aller à la confiance par le sen-
timent intérieur qu'il en mérite et qu'il serait injuste d'en
refuser à un autre homme de bien, jamais M. Luneau n'aurait
pu s'empêcher de me croire. J'aurais ensuite appelé à l'appui
de sa candeur naturelle l'attestation des commissaires même de
l'Académie, à qui nos dessins furent présentés dans le temps,
qui ont approuvé nos planches jusqu'à ce jour, et dont le té-
moignage pourrait, je crois, contre-balancer l'accusation de
H. Luneau^ quelque poids qu'on lui donnât. Il y a dans le com-
XX. 3
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34 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
mencement de cette longue phrase je ne sais quoi d'incorrect
et d'entortillé; mais je n'ai pas le temps de m'expliquer plus
nettement.
Un autre fait sur lequel je défie qui que ce soit de me con-
tredire, sans en excepter M. Luneau, c'est d'avoir été moi-même
dans les divers ateliers de Paris; d'avoir envoyé dans les plus
importantes manufactures du royaume ; d'en avoir quelquefois
appelé les ouvriers; d'avoir fait construire sous mes yeux, et
tendre chez moi leurs métiers. Si M. Luneau a le secret d'expli-
quer et de faire dessiner les manœuvres et les instruments de
la papeterie de Montargis, par exemple, ou des manufactures de
Lyon, et cela sans les avoir vus, moi, je ne l'ai pas.
Je me flatte peut-être; mais je pense qu'après un quart
d'heure d'entretien avec M. Luneau sur les différents points de
son Mémoire, le zèle de la vérité qui le consume m'aurait se-
condé, qu'il se serait tu de plusieurs choses dont il ne doute
aucunement, quoiqu'elles soient fausses, et qu'il aurait parlé
plus correctement des autres. Quoi qu'il en soit, je me suis
témoin à moi-même d'avoir fait pour le mieux, en un mot, tout
ce qu'il était en mon pouvoir de faire, privé des conseils et du
secret de M. Luneau.
Dix lois dans votre Mémoire vous répétez que c'est moi qui
ai fait dessiner ; que c'est moi qui ai approuvé les planches. Et à
qui appartenait-il donc, messieurs, de prendre ce soin? j'ai
ordonné ; vous avez bien payé, on n'a plus rien à vous dire.
Soit en éloge, soit en blâme, le reste me regarde.
Vous exhortez M. Luneau à s'informer du prix des plan-
ches de l'Académie; j'ajouterai: et de leur nombre. N'en déplaise
à M. Luneau, l'Académie répète les objets d'un art à un autre,
et fait bien. Rien ne serait plus ridicule qu'un forgeron, par-
courant la description et les figures de son art, n'y trouvât pas
son marteau, et fût obligé de l'aller chercher dans les planches
d'un autre atelier. M. Luneau sait beaucoup; mais il ne sait pas
tout, ni moi non plus ; et j'oserais presque assurer que l'Aca-
démie en sait plus que nous deux ensemble.
Je n'entends rien à son bouquiniste d'estampes ; il pourrait
très-bien[se faire que ce bouquiniste ne fût que dans sa tête ; au
risque de traiter sérieusement un persiflage, je proteste que je
n'ai jamais acquis, ni par cette voie, ni par une autre, aucune
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 85
estampe dont je me sois servi ; et Ton me croira, parce qu'on
me connaît.
Si M. Luneau a dît qu'une autorité respectable m'avait con-
stitué médiateur entre lui et le syndic de la communauté dans
l'affaire de la saisie S il a dit une vérité; mais si par hasard il
avait entendu ma médiation à l'affaire de YEncyclopédiCy il
aurait dit un mensonge impudent dont un homme moins
scrupuleux encore que M. Luneau ne pourrait être soupçonné.
A juger du fond de cette affaire pai- la lecture de votre Mé-
moire, le seul que je connaisse et que je veuille connaître,
je vois bien de quoi m'adresser une bonne ou mauvaise critique,
mais non de quoi vous faire un procès. Aussi n*entends-je rien
au procédé de M. Luneau, qui passe pour un homme doux,
simple, droit et surtout pacifique.
J'avoue qu'il est affligeant, messieui*s, après quarante à cin-
quante ans d'une probité reconnue dans son commerce et récom-
pensée par des fonctions distinguées dans son corps et dans la
société, de se voir tout à coup accusé de malversation et de
mauvaise foi; j'avoue qu'il est triste, après une vingtaine
d'années de persécutions que j*ai bien partagées, d'être troublé
dans la jouissance d'une fortune que vous avez méritée par votre
travail ; mais une autre position plus fâcheuse encore que la
vôtre, ce serait d'avoir perdu son honneur et gardé son édition ;
et cela n'est pas sans exemple.
Je suis très-parfaitement, messieurs, etc.
LVJJ
A MADAME M.
Novembre 1771.
Vous permettez donc, madame, qu'on ajoute quelques mots
au jugement que vous venez de porter de Y Éloge de Fénelon
par M. de La Harpe, et je vais user de la permission.
i. L*affaire de la saisie a été définitirement jugée le 30 jan?ièr 1770, et il n*y
eo a point d*appel. {NoU des librair0s,)
3. Dans la Correspondance de GHoun (ooveinbre 1771)^ cette lettre est précé-
dée de ceUe de M"* M***. Ne serait-ce pM M*"* de Meaux?
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36 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
Relisez, et vous sentirez combien il y a peu de ressort au
fond de cette âme. La déclamation d'un morceau, quel qu il
soit, est l'image et l'expression du génie qui l'a composé : il
commande à ma voix, il dicte mes accents, il les affaiblit, il les
enQe, il les ralentit, il les suspend, il les accélère. Jamais, dans
le cours de cet éloge, on n'est tenté d'élever le ton, de l'abais-
ser, de se laisser emporter, de s'arrêter pour reprendre ha-
leine; jamais on n'est hors de soi, parce que l'orateur n'est
jamais hors de lui. Ohl pour l'art de le posséder, il le possède,
et me le laisse au suprême degré. Aucune variété marquée
dans le ton de celui qui déclame ce discours; donc, aucune va-
riété dans les sentiments, dans les pensées, dans les mouve-
ments. Il n'en est pas ainsi de Démosthène, de Cicéron, de
Bossuet, de Massillon,même de Fléchier, phrasier et périodiste
comme M. de La Harpe, mais qui a des moments de chaleur
que M. de La Harpe n'a pas et n'aura jamais.
Je n'effacerai point votre ^loge, bonne amie, parce que
j'aime à louer; mais je me garderai bien d'être de votre avis.
M. de La Harpe a du nombre dans le style, de la clarté, de la
pureté dans l'expression, de la hardiesse dans les idées, de la
gravité, du jugement, de la force, de la sagesse; mais il n'est
point éloquent et ne le sera jamais. C'est une tête froide; il a
des pensées, il a de l'oreille, mais point d'entrailles, point
d'âme. Il coule, mais il ne bouillonne pas; il n'arrache point sa
rive, et n'entraîne avec lui ni les arbres, ni les hommes, ni
leurs habitations. Il ne trouble, n'abat, ne renverse, ne con-
fond point ; il me laisse aussi tranquille que lui ; je vais où il me
mène; comme dans un jour serein, lorsque le lit de la rivière
est calme, j'arrive à Saint-Cloud en batelet ou par la galiote.
Qu'il s'instruise, qu'il serre son style, qu'il apprenne à le
varier, qu'il écrive l'histoire ; mais qu'il ne monte jamais dans
la tribune aux harangués. La femme de Marc-Antoine n'aurait
point coupé la langue et les mains à celui-ci.
Son ton est partout celui de l'exorde ; il va toujours aussi
compassé dans sa marche, également symétrisé dans ses idées,
jamais ni plus froid ni plus chaud. Il ne réveille aucune pas-
sion, ni le mépris, ni la haine, ni l'indignation, ni la pitié; et,
s'il vous a touchée jusqu'aux larmes, c'est que vous avez l'âme
sensible et tendre.
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eORRÉSPONDANCE GÉNÉRALE. 37
Thomas et La Harpe sont les revers Tun de l'autre ; le pre-
mier met tout en montagnes, celui-ci met tout en plaines. Cet
homme sait penser et écrire ; mais je vous dis, madame, qu'il
ne sent rien et qu'il n'éprouve pas le moindre tourment.
Je le vois à son bureau ; il a devant lui la vie de son héros,
il la suit pas à pas ; à chaque ligne de l'histoire il écrit sa ligne
oratoire ; il s'achemine de ligne en ligne jusqu'à ce qu'il soit à
la fin de son discours; coulant, faible, nombreux et doux
comme Isocrate, mais bien moins plein, bien moins penseur,
bien moins délicat que l'Athénien. vous, Carnéade! ô vous,
Cicéron ! que diriez-vous de cet éloge ? Je ne t'interroge pas,
toi qui évoquais les mânes de Marathon.
Cela est fort beau; mais j'ai peine à aller jusqu'au bout;
cela me berce.
Revenez sur l'endroit où il réveille du sommeil de la mort
les générations passées, pour en obtenir l'éloge du maître et
du disciple. A ce début, vous vous attendez à quelque chose de
grand, et c'est la montagne en travail.
Pour Dieu, mon amie, abandonnez-moi les poètes et les
orateui-s : c'est mon affaire. J'ai pensé envoyer votre analyse
sans correctif. Est-ce là de l'éloquence? C'est à peine le ton
d'une lettre ; encore ne faudrait-il pas l'avoir écrite dans un
premier moment d'émotion. Jamais Fénelon ne m'est présent ;
j'en suis toujours à cent ans : c'est le sublime du Raynaldisme
mitigé, et puis c'est tout. Si l'abbé Raynal avait eu un peu
moins d'abondance et un peu plus de goût, M. de La Harpe et
lui seraient sur la môme ligne.
Eh oui, mon ami, tout ce que tu dis du Télémaque est
vrai ; mais c'est ton goût et non ton cœur muet qui l'a dicté ; si
tu avais senti l'épisode de Philoctète, tu aurais bien autrement
parlé. Et x'est ainsi que tu sais peindre le fanatisme, maudit
phrasier 1 Le fanatisme, cette sombre fureur qui s'est allumée
dans l'âme de l'homme à la torche des enfers, et qui le pro-
mène l'œil égaré, le poignard à la main, cherchant le sein de
sou semblable pour en faire couler le sang et la vie aux yeux de
leur père commun.
Jamais une exclamation ni sur les vertus, ni sur les ser-
vices, ni sur les disgrâces de son héros. \\ raconte, et puis
quoi encore ? il raconte. Raconte donc, puisque c'est ta manie
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38 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
de raconter; jette au moule tes phrases Tune après l'autre,
comme le fondeur y a jeté, comme le compositeur a arrangé les
lettres de ton discours. Un homme qui avait quelquefois de
l'éloquence et de la chaleur me disait : u Je ne crois pas en
Dieu, mais les six lignes de La Harpe contre l'athéisme sont
les seules que je voudrais avoir faites » ; et je pense comme cet
homme, non que je croie ces lignes vraies, mais parce qu'elles
sont éloquentes; encore l'orateur n'a-t-il rencontré que la hioitié
de l'idée. Avant de dire que l'athéisme ne rendait justice qu'au
méchant qu'il anéantissait, fallait-il lui reprocher d'affliger
l'homme de bien qu'il privait de sa récompense?
Sans doute, il faut être vrai et dans l'éloge et dans l'histoire ;
mais, historien ou orateur, il ne faut être ni monotone, ni froid.
« Je n'use point, dit M. de La Harpe, du droit des pané-
gyristes. » Eh! de par tous les diables, je le sens bien, et c'est
ce dont je me plains.
Et vous avez le front de me louer cela, vous, l'abbé Arnaud,
vous qui m'effrayez toujours du frémissement sourd et profond
du volcan ou des éclats de la tempête; vous qui me faites
toujours attendre avec effroi ce qui sortira des flancs de cette
nuée obscure qui s'avance sur ma tête I Abandonnez cette amé-
nité élégante et paisible aux mânes froides des gens de la cour,
et à la délicatesse mince et fluette de votre collègue*.
Je vous atteste ici, lecteurs, tous tant que vous êtes, soyez
vrais; et dites-moi si l'on n'est pas toujours le maître de
quitter cet éloge, de recevoir une visite, de faire un whist, de
se mettre à table et de le reprendre, et si cela fera passer une
nuit sans dormir.
Dieu soit loué ! voilà donc encore une demi-page qui aurait
été vraiment du ton véhément de l'orateur, si l'on n'y avait pas
mis bon ordre par les antithèses, et le nombre déplacé : c'est
la peinture de nos misères sur la fin du règne de Louis XIV.
Encore une fois, cet homme a du nombre, de l'éloquence,
du style, de la raison, de la sagesse; mais rien ne lui bat au
dessous de la mamelle gauche. Il devrait se mettre pour quel-
ques années à l'école de Jean-Jacques.
L'auteur dira qu'il a choisi ce genre d'écrire tranquille
1. Saard, qui partageait avec l'abbé Arnaud le privilège de la Gazette de France.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 39
pour conformer son éloquence au caractère de son héros; mais
M. de La Harpe n'est jamais plus violent, et vous verrez que,
pour louer convenablement Fénelon, il fallait s'interdire tout
mouvement oratoire.
LVIII
A LA PRINCESSE DASHKOFF.
Pétenbourg, 24 décembre 1773.
Madame,
Rien n'est plus vrai. Je suis réellement à Pétersbourg. J'ai
fait huit ou neuf cents lieues à soixante ans ; me voilà loin de
ma femme, de ma fille, de mes parents, de mes amis et con-
naissances ; tout cela pour rendre hommage à une grande sou-
veraine, ma bienfaitrice! Que diriez-vous de moi? Que j'ai bien
fait? Votre réponse, j'en suis sûr, sera celle d'une femme qui a
du cœur, de la sensibilité et, par-dessus tout, une large dose de
cette qualité sans laquelle on ne doit jamais espérer de sortir
de la médiocrité en rien, et qui s'appelle V enthousiasme. Cepen-
dant j'ai deux fois risqué ma vie dans le voyage, bien que, lors-
que nous nous séparons de ceux que nous aimons et de ceux
qui nous aiment, la vie ne doive pas compter pour beaucoup !
Peut-être, au retour, ne serai-je pas capable de me targuer de
la même intrépidité.
J'ai eu l'honneur d'approcher Sa Majesté Impériale aussi
souvent que je pouvais le désirer ; plus souvent peut-être que
je n'eusse osé l'espérer. Je l'ai trouvée telle que vous me l'aviez
peinte à Paris : l'âme de Brutus avec les charmes de Cléopâtre.
Si elle est grande sur le trône, ses attraits, comme femme, au-
raient fait tourner la tête à des milliers de gens. Personne ne
connaît mieux qu'elle l'art de mettre tout le monde à son aise.
Pardonnez-moi, madame; j'oubliais que j'ai été témoin
aussi de votre habileté à cet égard. Là où il n'y a rien, abso-
lument rien, ou bien là où il y a quelque chose seulement, ce
quelque chose ne manque jamais d'acquérir une certaine valeur
aVec l'impératrice ou avec vous. Vous n'avez pas oublié sans
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iO CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
doute avec quelle liberté vous me permettiez de vous parler
dans la rue de Grenelle. Eh bien, je jouis de la même liberté
dans le palais de Sa Majesté Impériale. On m'y permet de dire
tout ce qui me passe par la tête; des choses sages peut-être
quand je me crois fou, et peut-être très-folles quand je me
crois sage. Les idées qu'on transplante de Paris à Pétersbourg
prennent, c'est certain, une couleur différente.
Votre nom s'est présenté souvent dans notre conversation;
et, si c'était pour moi un plaisir de le prononcer, je dois dire
aussi franchement qu'il a toujours été entendu avec satisfaction.
Néanmoins, avouerai-je la vérité? Trois délicieuses heures, si
bien employées tous les trois jours, m'eussent laissé abondam-
ment de loisir, si l'étude et les alternatives de santé et d'indis-
position m'avaient sauvé de l'ennui. Il faut toujours ou que
j'occupe mes pensées ou que je sois dans un état de souffrance;
je trouve moins désagréable de souffrir que de bâiller.
Mais permettez-moi de vous demander, madame, ce que
vous faites? Et M"* Caminski ? Elle vous est, je gage, toujours
chère, et vous êtes également l'objet de son affection. Si le même
sentiment de tendresse vous unit comme autrefois, n ai-je pas
le droit de vous dire heureuse? vos enfants aussi complètent-ils
votre bonheur? répondent-ils à vos soins maternels? occupent-
ils et remplissent-ils votre temps? seront-ils un jour dignes de
vous?
Pourquoi ne venez-vous pas voir ces choses de vos propres
yeux? J'entends d'ici cette réponse : « Telle était bien mon in-
tention ; mais une misérable machine, hors d'état de supporter
les fatigues du voyage, et accablée par le froid sous une pelisse
du poids de cinquante livres; éraillée, tordue, frissonnante,
véritable objet de compassion; chancelante, ridée et réduite
tout au plus à la moitié de ses dimensions, m'avertit de la ma-
nière la plus impérieuse et la plus douloureuse aussi que cette
entreprise est impossible. » Ayez pitié de moi, madame, mais ne
me grondez pas. Recevez l'expression de mon parfait respect,
et offrez-en autant, de ma part, à M"" Gaminski. Conservez-moi
votre estime, puisque vous avez bien voulu me l'accorder. Si
nonobstant le dédain avec lequel vous traitez mon pays (et que
je dois par politique vous pardonner, car ma vanité se console
par l'idée d'avoir à pardonner quelque chose aux êtres que leur
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. ftl
perfection a élevés au-dessus de la sphère commune), si vous
daignez m'honorer de quelques-unes de vos commissions, croyez
qu'elles seront très-poncluellement remplies.
Falconet, son élève et moi, nous parlons souvent de vous ;
et si vous pouviez nous entendre, je crois bien que vous ne
seriez pas fâchée contre nous. C'est là qu'on dit volontiers la
vérité lorsque ailleurs on garde le silence. Permettez-moi cepen-
dant de faire une exception en faveur du cabinet de Sa Majesté
Impériale. Je puis vous assurer positivement que le mensonge
n'entre pas en ce lieu quand le philosophe s'y trouve.
Le porteur de cette lettre est un honnête homme avec qui
vous pourrez causer en sûreté et tout à fait à votre aise. Son
respect pour vous, fondé sur une juste appréciation de votre
caractère, est parfaitement sincère. Donnez-moi carte blanche
pour tout ce que je dis de lui, et n'hésitez pas à croire tout ce
qu'il vous dira de moi; et alors, madame, permettez-moi de
prendre votre main et de la presser très-cordialement.
Si je vous demandais une faveur, ne suis-je pas certain
d'avance que vous auriez grand plaisir à me l'accorder? Je vous
prie donc de joindre vos sollicitations à celles de M. de Naris-
kin pour obtenir d'un M. de Demidofr(qui, soit dit en passant,
professe sur le compte du peuple français une opinion à peu
près aussi flatteuse que la vôtre, mais qui a bien voulu faire une
exception en ma faveur, parce que la politesse ordonne toujours
qu'on épargne les gens présents), pour obtenir de ce M. de Demi-
doff certains échantillons d'histoire naturelle qu'il possède, fos-
siles, minéraux, coquillages, etc. Bien qu'un peu bilieux et
insociable, ce M. de Demidoff est un très-digne homme, et il ne
sera pas nécessaire de le presser beaucoup sur un point où il
s'est engagé déjà ; d'autant plus qu'il est lié par la réception toute
obligeante que lui a faite M. Daubenton, au cabinet d'Histoire
naturelle. Veuillez aussi le prier de faire étiqueter les échantil-
lons dont il me fera présent.
Je ne néglige aucun effort pour m'instruire ici, et il y a deux
moyens d'y réussir : le premier, c'est d'interroger toujours quand
on ignore les choses, et d'interroger les gens qui peuvent vous
renseigner, et c'est ainsi qu'on acquiert quelque connaissance
de la vérité; le second, c'est de chasser la folie qui a pris pos-
session de votre cerveau ; car une fois la fantaisie mise dehors,
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62 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
vous fermez la porte et Tempôchez de rentrer jamais. Je parle,
vous le voyez, comme si j'étais réellement près de vous, juste
comme j'avais l'habitude de le faire, tandis que vous vous teniez
debout, le coude appuyé sur le chambranle de la cheminée, et
examinant ma physionomie pour découvrir si j'étais sincère ou
à quel point je l'étais. Si alors vous pouviez lire tout le respect,
tout le dévouement, toute l'estime que vous m'inspiriez, vous
n'avez rien de plus à chercher; rien n'est changé, madame; les
mêmes sentiments continuent d'être aisés à lire, et jamais ils
ne seront effacés.
Je suis, etc.
P.-6'. Je vous envoie en même temps que cette lettre un
petit catalogue des principaux échantillons que je désire obte-
nir; si M. de Demidoff était tenté d'étendre jusque-là sa géné-
rosité, il n'y aurait pas lieu à la contenir. A propos, madame,
vous écriviez des vers; je puis en écrire aussi; mais les vôtres
sont toujours délicieux, les miens ne le sont que quelquefois.
Vous pouvez les adapter à votre voix, et votre musique vocale
est toujours tendre, variée, touchante, j'oserai même dire volup-
tueuse. Pour ma part, je puis sentir tout ce mérite, mais je ne
le possède pas. Combien vous êtes heureuse, princesse, d'être
née musicienne! La musique est le plus puissant de tous lés
beaux-arts. Son influence, comme celle de l'amour, s'augmente
par le plaisir qu'elle donne, et peut-être plus encore par les
consolations qu'elle procure. Une certaine M"* de Borosdin, qui
chante avec beaucoup de goût et une très-jolie voix, m'a promis
quelques airs nationaux; mais je crains qu'elle ne soit trop
évaporée; trop admirée, trop éprise peut-être d'admiration, trop
indolente par le fait pour songer à tenir sa parole. Je ne dois
pas compter, madame, parmi ces promesses certains airs de
vous, aussi populaires que les airs de salon, avec des paroles
russes écrites en dessous et avec un accompagnement de vos
grâces noté comme le permet la chose et sans lequel, à la dis-
tance de neuf cents lieues, il y aurait quelque difficulté à faire
sentir toute leur beauté. Comme j'abuse de votre bienveillance !
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 43
Madame,
LIX
 LA MÊME.
Saint-Pétereboorg, 25 janvier 1774.
Je n'hésite pas à accepter toutes les choses affectueuses,
jolies, flatteuses et agréables que vous avez eu la bonté de m'a-
dresser, et je ne suis pas trop désireux non plus de m'enquérir
si elles sont méritées ou non ; mais il y a du côté gauche cer-
tain organe qui m'assure que jamais vous n'aurez à rétracter de
telles expressions. Il n'y a en ce monde que trois choses qui
puissent vraiment rendre un homme méprisable : un amour
ardent des richesses, des honneurs et de la vie. Pour moi, il y
a tant de choses dont je puis aisément me passer, qu'il ne m'en
coûte pas de mépriser les richesses. Un morceau de pain, noir
ou blanc peu importe, un pot d'eau claire, quelques livres, un
ami, et de temps en temps les charmes d'un petit entretien
féminin; voilà, avec une conscience tranquille, tout ce qu'il me
faut. Les honneurs qui n'amènent pas avec eux des devoirs sont
de purs badinages créés tout exprès pour amuser de grands en-
fants.* L'âge n'est plus pour moi où ces choses-là pouvaient me
plaire, quoique, à la vérité, en jetant un regard en arrière sur
le passé, je ne me rappelle pas le moment où elles ont pu avoir
pour moi beaucoup d'attrait. Quand les fonctions qu'elles impo-
sent sont importantes, le cas est différent. Ah! madame, quel
glorieux compagnon que le plus honoré des saints, le Sacro-Saint
Far Mente!
Dès qu'on s'est voué à ce culte, on jouit d'une félicité com-
plète ; car qui peut être plus heureux que celui qui ne fait que
ce qui lui plaît? Vous pouvez donc, sans reproche, prendre une
heure ou deux de plus de sommeil, car cette licence ne com-
promet le bonheur de personne. Et quant à la vie, je vous dé-
clare que je quitterais la mienne aussi aisément que je verserais
un verre de vin de Champagne, ne fût-ce que pour fermer la
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l\k CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
bouche à quiconque oserait contredire une telle assertion. Ce-
pendant, soit que je précipite le finale de cette lourde et insi-
pide farce qu'on appelle la vie, soit que j'en attende patiemment
la conclusion, mettez-moi toujours, madame, au nombre de
vos plus dévoués serviteurs.
Je suis sur le point de quitter Pétersbourg. Si mes services
à Paris peuvent être de la moindre utilité et si vous hésitez à en
user, je pourrai ne considérer que comme une expression de
vos lèvres l'estime dont vous m'honorez; et, dans ce cas, j'en
serai fâché pour l'un et l'autre. Mais figurez-vous dans quelle
position je me trouve. Il y a un paresseux garçon de fils qui est
venu de Paris à Pétersbourg et qui m'entraîne vers une femme
qui me jettera dans le délire sitôt que je m'approcherai d'elle;
vers quelques pestes d'enfants qui me donneront fort à faire
pour m'accommodera leurs folies ; vers des amis qui, dix contre
un, m'imposeront un mois de peine pourun seul jour de plaisir;
vers des connaissances qui chanteront, riront, pousseront des
cris de joie ; comme si ma présence, dont ils se sont merveilleu-
sement bien passés, était essentielle à leur bonheur; vers mes
concitoyens, dont une moitié se couche accablée sous sa ruine
et l'autre moitié au désespoir, jusqu'à ce qu'elle se lève pour
contempler ce spectacle.
Pourquoi alors ne pas rester là où vous vous trouvez si
bien pour le moment? me direz-vous tout naturellement; ou
pourquoi ne pas venir à Moscou où je puis vous offrir le repos,
vous offrir la société dans laquelle vous causeriez en pleine con-
fiance et tout à l'aise, vous offrir aussi votre idole adorée le
Sacro-Saint Far Niente^ vous offrir enfin le bonheur tout fa-
çonné, tout taillé selon votre fantaisie? Pourquoi, madame?
Parce que je suis un fou, et que votre sagesse, la mienne et la
sagesse de tout le monde consiste à sentir que c'est folie que de
chercher les circonstances, d'y rêver et d'en devenir encore la
dupe.
Adieu, madame, il m'est si délicieux de me croire l'objet de
votre amitié que j'ai résolu de conserver cette croyance. J'ai eu
l'honneur de voir le comte votre frère, et je l'attends; nous
avons à parler ensemble d'une de vos commissions qui est bien
digne qu'on y prenne garde. Elle sera exécutée ; vous pouvez
en être certaine ; mais je ne puis dire si ce sera avec succès.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. hb
J'ose vous prier de favoriser le porteur de cette lettre de
tous les moments de loisir que vous pourrez lui accorder. Il se
nomme Grillon, et il n'est pas indigne du nom qu'il porte. C'est
d'un de ses ancêtres que Henri IV, son souverain et son ami,
disait : u Voilà Thomme le plus brave de tout mon royaume. »
11 va à Moscou pour voir la princesse Dashkoff, et il profitera
de l'occasion pour visiter la ville. Il a conçu à mon égard la
même opinion favorable que vous m'avez fait l'honneur de
m' exprimer, et rien ne saurait plus l'enchanter que d'entendre
mon éloge de votre bouche. Enchantez-le, princesse, le plus
possible. Il croira tout ce que vous lui direz, et il s'en revien-
dra si plein de vous qu'il me rendra au centuple la même sa-
tisfaction que vous lui aurez donnée. Je n'ai pas besoin de dire
un mot de l'esprit éclairé et du jugement du comte de Grillon.
Bientôt vous serez à même de vous former une opinion sur ces
points : votre opinion sera d'accord avec la mienne pour lui
rendre justice ; mais elle lui fera certainement beaucoup plus
d'honneur. Il pourrait venir un moment où vous l'aimeriez et
l'estimeriez infiniment plus que la personne qui le recommande
à votre attention. J'espère donc seulement qu'il ne restera pas
assez longtemps pour vous en fournir la possibilité.
Je suis, madame, avec un profond respect, votre très-
humble et très-obéissant serviteur.
LX
AU COMTE DE MU^'ICH^
Le 31 Janvier 1774.
Monsieur le comte.
Voilà les principales questions sur lesquelles je vous supplie
de m'instruire. Quand vous m'aurez appris ce que vous en savez,
personne n'en saura plus que moi. Pardonnez cette importunité
1. Inédite. Commoniquée par M. Etienne Charavay. Le comte de Munich a
publié : Ébauche pour donner une idée de la forme du gouvernement de l'empire
de Russie^ Copenhague, 1774, in-12. Les questions que Diderot lui adressait
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46 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
à un étranger qui voudrait bien ne pas s'en retourner tout à
fait ignorant. Songez que je serai assailli d'interrogations, et
qu'il faudra pourtant satisfaire à quelques-unes. Si vous aviez
écrit quelque chose sur l'administration politique, civile, mili-
taire, etc., et que vous m'estimassiez assez pour me confier vos
réflexions, je vous jure que je n'aurai aucune répugnance à me
parer de vos plumes.
Je suis, etc.
Questions renvoyées par Sa Majesté Impériale à M. le comte
de Munich.
1. A combien peut s'évaluer la production annuelle en grains
de toute la Russie? Cela se sait-il?
2. A combien peut s'évaluer le produit annuel du chanvre
et du lin, année commune?
3. Quelle quantité l'étranger en tire-t-il?
4. Sur les détails du tabac, renvoyé à M. le comte de Mu-
nich.
5. Quel était le prix du bail de la douane en 1749?
6. Quelle quantité de chaque sorte de bois sort-il annuel-
lement des forêts de Russie?
7. Sur la poix, le goudron et le brai, renvoyé à M. le comte
de Munich.
8. Ce qu'il pourra savoir sur la production, la manière de
recueillir, le transport et la rente de la rhubarbe.
9. Quelle est la quantité de chevaux tirés de l'étranger,
année commune?
10. Ce qu'il saura sur le commerce du miel et de la cire.
éemblent indiquer le projet de faire[pour la Russie ce quH a fait pour la Hollande.
Faut-il croire, comme le dit M. Depping, que l*étot peu satisfaisant de Tempire
en 1774 Tait détourné de son projet?
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 47
11. La quantité de l'exportation annuelle des poteries et des
cuirs. Celle des cuirs verts est-elle permise?
12. La population approchée de l'empire, de Pétersbourg,
de Moscou, des principales villes de l'empire.
13. Je lui serai bien obligé de me débrouiller le dédale du
commerce des eaux-de-vie.
14. Quelle quantité d'huile tirée de l'étranger, année com-
mune?
15. A combien s'évalue l'exportation du poisson et du ca-
viar, année commune?
16. Quel est le rapport du salaire du journalier au prix des
denrées nécessaires ou combien un ouvrier journalier pourrait-
il acheter de pain avec son salaire?
Ce c[ue vaut la livre du pain qu'il mange.
17. Que paye-t-on pour avoir le droit d'exercer librement
son métier de tailleur, de perruquier, etc., et à qui ce droit se
paye-t-il?
18. Saurait-on à peu près le nombre des métiers-battants
de l'empire?
19. Où sont les fabriques de savon?
20. Y a-t-il plusieurs manufactures de glaces?
Où en est celle qui a été établie par Pierre le Grand?
21. A-t-on des métiers à bas?
22. Quel est le salaire des matelots? Quel est le fret?
Quel est le cabotage de port à port? Emploi^-t-il beaucoup
de navires?
23. Y a-t*il quelques banques ou compagnies d'assurances?
Quel est le cours dans les temps de paix?
Y a>t-il quelques usages de jurisprudence sur ce point?
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48 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
24. Sa Majesté Impériale prie (oui, prie) M. le comte de Mu-
nicli de tâcher de me trouver un tableau le plus complet qu'il
se pourra : des poids et mesure, longueur, largeur et profon-
deur, itinéraires, de solide, de fluide, etc.
25. Même prière pour les monnaies (autre tableau). Les
espèces d'or et d'argent, leur titre ou grain de fin.
26. Quel est le revenu total de l'empire?
27. Quelle est la dette publique?
23. Pour combien de papier?
29. Comment et où se fait l'échange des espèces étrangères?
Y a-t-il des changeurs en titre et privilégiés?
30. Les tributaires de la couronne payent-ils en argent ou
en denrées?
Si en denrées, que deviennent-elles?
LXI
AU DOCTEUR CLERC*.
A U Haye, ce 8 avril 1774.
Monsieur et cher docteur,
Je viens de recevoir votre charmante lettre. Je n'ai le temps
que d'y répondre deux mots.
Nous avons fait le voyage le plus heureux ; des soirées et des
matinées très-froides, des journées de printemps, et des routes
préparées tout exprès. Vous connaissez ces bâtons mis les uns
à côté des autres et qui forment les grands chemins. Eh bien !
la Providence, qui aime ses bons serviteurs, avait l'attention de
les couvrir toutes les nuits d'un matelas de duvet, de l'épais-
seur d'un bon pied et demi.
1. luédite. Communiquée par M. le baron de Boyer de Sainte-Suzanne.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 49
Tout cela ne nous a pas empêché de briser deux ou trois
voitures. Nous avons fait gaiement sept cents lieues en vingt-
deux jours.
A Hambourg, nous avons fait partir nos bagages par un
chariot de poste pour Amsterdam, d*oii ils ne nous parviendront
à La Haye que sous deux ou trois jours. C'est alors que je mets
les fers au feu, et que je m'occupe de votre affaire, comme
j'attendrais de votre amitié qu'elle s'occupât de la mienne. Je
suis encore à trois mois de mon pays, ou je n'en suis plus qu'à
huit jours; c'est selon que je trouverai le libraire hollandais
plus ou moins arabe.
Dites, je vous prie, à M. le général que, de ses trois condi-
tions, la plus difficile à remplir est celle où il m'impose la
dure loi de parler de lui avec l'économie qu'il exige. H fau-
dra que je me tienne à deux mains. Je me conformerai pour-
tant à ses intentions.
Quant à l'article des gouvernements, il y aurait bien de la
folie à parler mal de celui d'un pays où l'on se propose de
passer le reste de sa vie ; sans compter que je suis bon Français,
nullement frondeur, et que la nature de Touvrage ne comporte
que des textes généraux, comme Monarchie^ Oligarchiey Ans-
tocraliey Démocratie ^ etc., textes sur lesquels on peut prêcher
à sa fantaisie, et cela, sans offenser ni se compromettre.
L'affaire des religions est purement historique. J'en char*
gérai un habile docteur de Sorbonne que j'empêcherai d'être ni
fou, ni iutoléraut, ni atroce, ni plat.
En lui présentant mon respect, vous aurez la bonté de lui
lire ce paragraphe de mon billet, de le remercier du mot obli-
geant qu'il a écrit de moi au prince de Galitzin, et de l'assurer
de ma reconnaissance et de mon éternelle vénération.
Si M"* Anastasia voulait vous permettre, de l'embrasser pour
moi, mais comme je l'embrassais lorsque nous étions en gaieté,
dans le cou, entendez-vous, docteur, à côté de l'oreille, parce
que cela fait plaisir; cette commission ne vous chagrinerait pas,
n'est-ce pas ? je vous la donne doue avec la permission de
M™' Clerc.
Ne me laissez pas oublier de M. le comte de Munich. Toutes
les fois que je voudrai me faire une juste image de la sagesse,
de la modération, de la raison, je penserai à lui.
XX. U
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50 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
J'accepte les baisers sterling de M"® Clerc, à condition que
ce ne soit pas un don gratuit, et que je m'acquitterai tôt ou
tard avec elle en même monnaie, ou que vous payerez Sonica
pour moi ; mais n'y mettez rien de plus, parce que cela fait
mal.
Mais, mon cher docteur, savez-vous qu'arrivé à Riga, il
faisait le plus beau temps et le plus beau ciel ; savez- vous que
nous n'avions aucune garantie de la Providence que ce beau
temps et ce beau ciel dureraient?
Savez- vous qu'un délai de vingt-quatre heures pouvait nous
attirer deux mois de retard, des peines infinies et des dangers
sans nombre? Savez-vous que les glaces delà Douïna s'ébran-
laient sous les pas de nos chevaux; savez-vous qu'elles étaient
entr'ouvertes de tous côtés ; savez-vous que ce passage est un
des plus grands dangers que j'aie jamais courus?
Bonjour, monsieur et très-aimable docteur, ne me grondez
pas de ne vous avoir point fait d'adieux; je n'en ai fait à au-
cun de ceux que j'aimais.
Lorsque vous verrez M. Devrain, témoignez-lui toute l'es-
time que son esprit, son talent, son caractère honnête, doux
et charmant, m'ont inspirée ; chargez-le de mon respect pour
M. Durand.
Ne m'oubliez pas auprès de M"® et de AP Lafont, et de
leurs charmantes élèves que je respecte toutes.
S'il y a quelques honnêtes gens qui me veuillent du bien et
que je ne me rappelle pas, ayez la bonté d'y suppléer. Je ratifie
tout ce que vous leui' direz de ma part.
J'attendrai, avec votre envoi, ou celui de M. le général, par
les premiers vaisseaux, toutes les choses que vous me pro-
mettez; n'y manquez pas, monsieur et cher docteur, je n'ai pas
la moindre pudeur avec vous. J'accepte tout.
Bonjour, bonjour, monsieur et cher docteur, je vous em-
brasse, vous et madame, conjointement et séparément.
J'écrirai à M. le général Betzky l'ordinaire prochain.
Et monsieur le vice-chancelier donc? Est-ce que vous ne
lui direz rien de moi? C'est un des hommes les plus honnêtes
et les plus aimables, non pas de la Russie seulement, mais du
monde entier policé.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 51
LXII
La Haye, co 9 avril 177i.
Chère amie, je suis arrivé à La Haye le 5 de ce mois, après
avoir fait environ sept cents lieues en vingt-deux jours. Le prince
et la princesse m'attendaient avec impatience et m'ont reçu avec
les démonstrations de l'amitié la plus vraie et la plus touchante.
Dans quatre jours d'ici je serais à côté de toi, si la fantaisie m'en
prenait un peu sérieusement ; mais Sa Majesté Impériale m'a
chargé de publier ici les statuts d'un grand nombre d'établisse-
ments qu'elle a formés pour le bonheur de ses sujets, et il faut
s'acquitter de cette commission. Si le libraire hollandais est un
arabe, comme il a coutume d'être, je pars incessamment pour
Paris. Si je peux l'amener à quelque condition raisonnable, je
reste. Je ne sais pas encore à quoi m'en tenir sur les frais de
mon retour. J'attendrai, pour m'en expliquer avec mon conduc-
teur, qu'il ait fait en Hollande sa tournée et qu'il revienne à La
Haye.
La veille de mon départ de Pctersbourg, Sa Majesté Impériale
me fit remettre trois sacs de mille roubles chacun. J'allai chez
notre ministre à sa cour échanger cet argent du pays contre un
billet payable en France. L'escompte, qui est très-fort, surtout
dans ce moment, à Pétersbourg, a réduit ces trois mille roubles
à douze mille six cents livres de notre monnaie. Si je prends sur
cette somme la valeur d'une plaque en émaîl et de deux
tableaux dont j'ai fait présent à l'impératrice, les frais
de mon retour et les présents qu'il est honnête que nous fas-
sions aux Nariskin, qui ont eu tant de bontés pour moi, qui
m'ont traité comme un de leurs frères, et qui m'ont logé, nourri,
défrayé de tout pendant cinq mois, il nous restera cinq à
1. Publiée dans les Mélanges de la Société des bibliophiles français, t. II,
1822-I82i, par M. H. de Chateaugirôn, qui tenaitla copie de cette lettre de M. Gail-
lard, chargé d'affaires de France en Hollande et depuis garde du dépôt de^ archives
de» affaires étrangères. D en existe un tirage à part.
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52 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
six mille francs, peut-être même un peu moins; mais je ne
saurais me persuader que ce soit tout ce que nous avons à atten-
dre d'une souveraine qui est la générosité même; pour laquelle
j'ai fait, dans un âge assez avancé, plus de quinze cents lieues,
qui n'a pas dédaigné un présent, et pour laquelle j'ai travaillé
de toutes les manières possibles, presque nuit et jour, pendant
cinq mois de temps : aussi mon conducteur m'a-t-il insinué le
contraire. Quand les choses resteraient comme elles sont, je
n'aurais pas à me plaindre. Elle m'a si généreusement traité
auparavant, qu'il n'y aurait qu'une avidité insatiable qui m'en
ferait exiger davantage; cependant il faut attendre, et même
assez longtemps, avant que de rien prononcer. Elle sait
que ses dons ne m'ont pas enrichi, et je suis sûr qu'elle a
de l'estime, j'oserais même dire de l'amitié pour moi. Je lui
avais autrefois proposé de refaire Y Encyclopédie pour elle;
elle est revenue d'elle-même sur ce projet qui lui plaisait, car
tout ce qui a un caractère de grandeur l'entraîne. Après avoir
discuté avec elle ce qui concerne sa gloire, elle m'a renvoyé par
devant un de ses ministres pour la chose d'intérêt. Tout s'est
arrangé entre ce ministre et moi ; et au moment où je t'écris, ce
ministre me fait dire qu'incessamment il me fera passer les
fonds pour aller en avant. Ces fonds seront très-considérables.
11 ne s'agit pas moins que de quarante mille roubles, ou deux
cent mille francs, dont nous aurions la rente en tout d'abord et
ensuite en partie, à peu près pendant six ans ; c'est-à-dire envii'on
dix mille francs pendant quinze mois, cinq mille francs pendant
les quinze mois suivants, etc., ce qui, joint à notre revenu cou-
rant, arrangerait très-bien nos affaires. Mais il faut garder un pro-
fond silence là-dessus : premièrement, parce que la chose, quoi-
que vraisemblable, n'estpassûre; secondement, c'est que, quand
les fonds seraient amvés, et que la chose serait sûre, il faudrait
encore s'en taire à cause de nos enfants qui nous tourmente-
raient pour avoir de nous des fonds qu'il faudrait regarder
comme un dépôt sacré, et pour plusieurs autres raisons qui te
viendi'ont sans que jeté les .dise. Ainsi, bonne amie, prépare-toi
incessamment à déménager. Je t'avertirai lorsqu'il en sera
temps, afin que tu trouves un loçement dans un quartier qui
s'arrange avec cette affaire. Cette fois-ci, cette Encyclopédie me
vaudra quelque chose et ne me causera aucun chagrin; car
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 53
je travaillerai pour une cour étrangère, et sous la protection
d'une souveraine. Le ministère de France n'y verra que la gloire
et l'intérêt de la nation, et j'emploierai utilement pour toi, pour
nos enfants, les dernières années de ma vie.
Outre mes petits présents et mon travail de Pétersbourg,
Sa Majesté m'a honoréd'une multitude de commissions parmi les-
quelles il y en a plusieurs qui disposeront de mon talent et de
mon temps. En vérité, plus j'y pense, et moins je puis me per-
suader que cette souveraine, qui est si grande en tout, me cède
l'avantage sur elle dans cette occasion; car il faut que tu saches
que c'est moi-même qui lui ai lié les mains et qui ai arrêté sa
bienfaisance. Tu me demanderas pourquoi j'en ai usé de cette
manière, et je vais te le dire. A peine fus-je arrivé à Péters-
bourg, que des gueux écrivirent de Paris, et d'autres gueux
répétèrent à Pétersbourg, que, sous prétexte de venir remercier
des premiers bienfaits, j'en venais solliciter de nouveaux : cela
me blessa, et à l'instant je me dis à moi-même: 11 faut que je
ferme la bouche à cette canaille-là. Lors donc que j'allai prendre
congé de Sa Majesté Impériale, je lui portai une espèce de suppli-
que dans laquelle je lui disais que je la priais instamment, et cela
sous peine de flétrir mon cœur, de ne rien ajouter, mais rien
du tout, à ses premières grâces. Elle m'en demanda la raison,
comme je m'y attendais. « C'est, lui répondis-je, pour vos sujets
et pour mes compatriotes, pour vos sujets, à qui je ne veux pas
laisser croire ce qu'ils ont eu la bassesse de m'insinuer, que ce
n'était pas la reconnaissance, mais un motif secret d'intérêt
qui avait occasionné mon voyage; j'ai à cœur de les détromper
là-dessus, et il faut que Votre Majesté ait la bonté de me secon-
der; pour mes compatriotes, auprès desquels je veux conserver
mon franc-parler ; il ne faut pas lorsque je leur dirai la vérité
de Votre Majesté qu'ils croient entendre la voix de la reconnais-
sance qui est toujours suspecte. lime sera plus doux, lorsque je
ferai l'éloge de vos grandes qualités, d'en être cru, que d'avoir
plus d'argent.» Elle me répliqua: « Êtes-vous riche? — Non, ma-
dame, lui dis-je ; mais je suis content, ce qui vaut mieux. —
Que ferai-je donc pour vous? — Beaucoup de choses; première-
ment. Sa Majesté, qui ne voudrait pas m'ôter pour deux ou trois
ans l'existence que je lui dois, acquittera les dépenses de mon
voyage, de mon séjour et de mon retour, observant qu'un phi-
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54 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
losophe ne voyage pas en grand seigneur» ; et elle me répondit :
« Combien voulez-vous ? — Je crois que quinze cents roubles me
suffiront. — Je vous en donnerai trois mille. — Secondement,
Votre Majesté m'accordera une bagatelle qui tire tout son prix
d'avoir été à son usage. — J'y consens, mais dites-moi quelle est
la bagatelle que vous désirez. » Je lui répondis : « Votre tasse et
votre soucoupe. — Non, cela se casserait et vous en auriez du cha-
grin ; je penserai à autre chose. — Troisièmement, de m'accorder
un de vos officiers qui me reconduise et me remette sain et sauf
dans mon foyer, ou plutôt à La Haye où je passerai trois mois pour
le service de Votre Majesté. — Cela sera fait. — Quatrièmement,
de recourir à Votre Majesté en cas que je vinsse à être ruiné par
les opérations du gouvernement, ou par quelque autre accident.»
Elle me répondit à cet article : « Mon ami (ce sont ses mots),
comptez sur moi, vous me trouverez en toute occasion, en tout
temps.» Tu penses bien que cette bonté me fit pleurer à chaudes
larmes, et elle presque aussi. Cette soirée fut de la plus grande
douceur pour tous les deux : elle le dit à Grimm qu'elle vit
après moi. Elle ajouta : « Mais vous partez donc incessamment?
— Si Votre Majesté le permet. « Mais au lieu de vous en retour-
ner, que ne faites-vous venir toute votre famille? — Hélas!
madame, lui dis-je, ma femme est âgée et très-valétudinaire,
et j'ai une belle-sœur qui touche à la quatre-vingtaîne.» Elle ne
répliqua rien à cela. « Quand partez-vous? — Lorsque la sai-
son le permettra. — Ne me faites point d'adieux, parce que les
adieux chagrinent.» Aussitôt elle ordonna une voiture à l'anglaise
toute neuve, où je pourrais être assis ou couché comme dans
un lit, et pourvut à tout ce qui tenait à la sûreté et à la com-
modité de mon voyage. Elle chercha parmi les officiers celui
qui me convenait le mieux. Elle nomma pour me conduire un
galant homme plein d'honnêteté, de connaissances et d'esprit.
Je suis tenté de lui faire présent de ma montre, qu'en penses-tu?
Il n'y a sorte d'attentions que cet homme, qui est du collège au
bureau des colonies et de la chancellerie du prince Orlow, n'ait
eues pour moi. Dis-moi ton avis là-dessus, je ferai ce que tu
me conseilleras; ainsi, réponse sur-le-champ. La veille de mon
départ, elle dit à Grimm : « Je suis enchantée, j'ai enfin décou-
vert, à force d'y rêver, quelque chose qui aura été à mon usage,
et qui fera plaisir à Diderot. »
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 55
Le jour dé mon départ, le matin, elle parut au milieu de sa
cour avec une bague au doigt. Elle appela un de ses chambel-
lans, et tii*ant cette bague de son doigt, elle dit à cet oflicier :
H Tenez, prenez cette bague et portez-la de ma part à M. Dide-
rot ; dites-lui que je l'ai portée. C'est une bagatelle comme il
me Ta demandée, mais je suis sûre que cette bagatelle lui fera
plaisir. » Cette bague était une pierre gravée, et cette pierre
gravée était son portrait. Il faut que tu saches que quand je lui
eus demandé la bagatelle à son usage, et nommé sa tasse et sa
soucoupe, j'ajoutai : Ou une pierre gravée. Elle répliqua : « Je
n'en avais qu'une belle, et je l'ai donnée au prince Orlow. » Je
lui répondis : « II n'y a qu'à la redemander. — Je ne redemande
jamais ce que j'ai donné. — Quoi! madame, vous avez de ces
scrupules-là entre amis ? « Elle sourit. Tiens, ma femme, j'ai
peine à te continuer cette conversation, car je sens que mon
âme s'embarrasse. Cette femme-là est aussi bonne qu'elle est
grande ; car il faut que tu saches que le prince Orlow a été son
favori : au reste elle avait fait un excellent choix, car c'est un
homme plein d'élévation et il n'y a que ses quatre frères qui le
vaillent ; ce sont eux qui l'ont mise sur le trône.
Voilà, ma bonne, comment on cause avec l'impératrice de
Russie, et cette conversation que je viens de te rendre res-
semble aux soixante autres qui l'avaient précédée.
Cette belle voiture qu'elle avait ordonnée s'est rompue à
Mittau , c'est-à-dîre à environ deux cent trente lieues de
Pétersbourg.
A présent, ma bonne, tu sais tout. Ne brûle pas cette lettre.
Écoute, si je donne ma montre à mon conducteur, elle le saura;
et d'ailleurs elle me sert si peu, et j'ai pensé en faire présent à
M. de Nariskin. A présent tu sais tout, qu'en penses-tu? Crois-tu
que Sa Majesté Impériale s'en tienne strictement aux articles de
notre traité, et ne fasse plus rien pour moi?
Avant de lui présenter cette supplique, où je mettais moi-
même des bornes à sa bienfaisance, comme elle pouvait être
mésinterprétée, et masquer une vue intéressée sous de beaux
dehors, je la montrai à Grîmm et à deux ou trois honnêtes gens,
les suppliant instamment de m'en dire leur avis ; tous me dirent
unanimement qu'elle était de la délicatesse la plus touchante,
et qu'elle ne prêtait, par aucun côté, à une mauvaise interpré-
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50 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
tation : en conséquence je ne balançai pas à la lui lire et à la
lui présenter. Comme c'était en effet mes véritables sentiments,
la lecture que j'en fis acheva de lui donner le caractère de la
vérité, et Sa Majesté Impériale en fut tout à fait touchée.
Le baron de Noltken» ministre de Suède à Pétersbourg, un
de ceux que j'avais consultés, viat quelques jours après savoir
comment la supplique avait pris. « Fort bien», lui dis-je.Ilme
répondit : « J'étais sûr de son effet.» Et il ajouta : «Vous avez fait
votre devoir en très-galant homme, en homme parfaitement
désintéressé, et je suis bien sûr que l'impératrice fera le sien.
— Mais, monsieur le baron.... — J'entends, vous avez parlé
très-sérieusement à l'impératrice; ce que vous lui avez dit, c'est
ce que vous pensez réellement ; mais il est impossible qu'elle
vous prenne au mot. Elle a été frappée de vos raisons parce
qu'elles sont bonnes. Elle ne voudra pas ôter au bien que vous
direz d'elle le caractère de la vérité ; mais quand vous aurez
parlé, elle agira. C'est ce que je ferais à sa place, et ce qu'elle
fera : ainsi elle différera plus ou moins les marques de sa bien-
faisance, mais elles viendront, n'en doutez pas; car je la connais,
cela est tout à fait selon sa manière de faire. »
Ma bonne, que le ministre de Suède ait rencontré ou non, je
te jure que cela m'importe peu ; je suis content de moi, et je
serai toujours content d'elle. Nous lui devons tout ; quoi que
j'aie fait et que je fasse, je demeurerai toujours en reste. Voilà
tout ce que je vois, et je ne verrai jamais autrement, ni toi non
plus, car je te connais.
Adieu, ma bonne, je t'embrasse de tout mon cœur; salue
tout le monde de ma part.
11 est bien décidé que mon retour ne me coûtera rien, et que
mon conducteur a eu ordre de l'impératrice de faire toutes les
dépenses du voyage, jH de ne rien recevoir de moi. Cela m'a
fait plaisir sans me surprendre; je reconnais bien la souveraine
à ce généreux procédé.
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CORHESPONDANCE GÉNÉRALE. 57
LXIII
A M. M***, A PARIS*.
La Haye, ce avril 1774.
Mon ami, après avoir fait quinze cents lieues et la moitié de
cette tournée en vingt-deux jours, me voilà à La Haye depuis le
5 de ce mois, jouissant d'une très-bonne santé et moins fatigué
que je ne l'étais après une de nos promenades. Je vous parle
dans l'exacte vérité. Ah ! mon ami, le beau voyage que j'ai fait!
la grande, l'extraordinaire femme que j'ai vue I Vous ne direz pas
que je suis payé pour en parler ainsi, car je n'ai rien voulu
d'elle. J'ai donné la loi sur cet article à la souveraine la plus des-
pote qu'il y ait en Europe. J'ai voulu fermer la bouche aux malveil-
lants de son empire qui disaient que j'étais venu solliciter de
nouvelles grâces sous prétexte de remercier des anciennes et avoir
mon franc-parler avec vous, gens incrédules de Paris. Lorsque je
vous louerai cette femme, ce sera bien l'éloge fait par la vérité
et non par la reconnaissance, toujours un peu suspecte d'exagé-
ration. Écoutez, mon ami : voici en quatre mots l'histoire de
mon voyage. J'ai eu quarante-cinq jours de beau temps pour
aller. J'arrive. Je suis présenté à Sa Majesté et j'obtiens l'entrée
de son cabinet tous les jours seul à seule. Je suis comblé de ses
bontés ; tous les seigneurs de la cour m'accablent de politesses,
cela va sans dire. Le terme de mon séjour arrive; je lui, demande
mon congé; elle me l'accorde avec peine ; je lui demande pour
toute grâce de satisfaire aux dépenses de mon voyage, de mon
séjour et de mon retour ; je lui en dis les raisons, et elle les ap-
prouve, parce qu'elles lui paraissent honnêtes et sortir d'une
âme vraie et désintéressée; je lui demande une bagatelle dont
tout le prix soit d'avoir été à son usage ; elle me la promet, et
ht veille de mon départ, elle a la complaisance de porter à mon
doigt une pierre gravée; c'est son portrait. Je lui demande un
de ses officiers qui me remette sain et sauf où je désirerai ; et elle
ordonne elle-même tout ce qui peut faire la commodité et la
1. Publiée sans nom de destinataire dans Tédition BeUn
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58 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
sûreté de mon retour. Je pars le 5 mars, au milieu d'un dégel,
et j*ai trente jours d'une saison qui n'aurait pas été plus favo-
rable, quand elle aurait été faite à mes ordi'es. A quelques
verstes de Pétersbourg, l'hiver se remontre, des neiges tombent,
les chemins se durcissent, et les terribles claies dont ils sont
faits se couvrent de matelas de duvet sur lesquels nous glissons
plus de deux cents lieues. La Courlande, cette énorme fondrière,
m'offre la plus belle route, une grande glace sur laquelle la neige
affermit le pas des chevaux; le reste du voyage, des matinées et
des soirées d'un bal d'hiver, et entre ces matinées et ces soi-
rées, des jours d'une chaleur de printemps et môme d*été. C'est
ainsi que j'arrive à La Haye en moins de temps que les courriers
n'en emploient dans la belle saison. Cependant, mon ami, nous
avons laissé en chemin quatre voitures fracassées. J'ai pensé me
perdre dans les glaces à Riga, et me fracasser un bras et une
épaule dans un bac, pendant la nuit, à Mittau. En allant, j'ai
fait deux maladies, l'une à Dresbourg, l'autre à Nerva ; deux
inflammations d'entrailles. J'ai eu deux fois la néva à Péters-
bourg. La néva est la diarrhée que donnent les eaux de cette
rivière, comme les eaux de la Seine à Paris ; quelques jours
avant mon départ, une violente attaque de poitrine dont on a
cru que je mourrais, et qui s'est dissipée presque aussi prompte-
ment qu'elle est venue. Mon ami, c'est ici le pays des grands
phénomènes, tant au physique qu'au moral ; sans vouloir en
trop dire de bien, soyez sûr que celui qui y apporte des talents
et des mœurs y trouve une récompense très-convenable. La
plupart des Français qui y sont se déchirent et se haïssent, se
font mépriser et rendent la nation méprisable ; c'est la plus
indigne racaille que vous puissiez imaginer. Mais nous jaserons
de tout cela à notre aise. Mais quand? Peut-être avant quinze
jours; peut-être pas avant trois mois. Je suis chargé de publier
les statuts des différents établissements que Sa Majesté a formés
pour l'utilité de ses sujets. Si le libraire hollandais est un juif,
un arabe, comme à son ordinaire, je pars pour Paris; et si je
puis l'amener à des conditions à peu près raisonnables, je reste.
Mais j'oubliais de vous parler d'un de mes plaisirs les plus vifs,
c'est d'avoir embrassé un matin M. le comte de Crillon et M. le
prince de Salm. Si vous saviez ce que produit la présence d'un
compatriote qu'on aime qu'on estime, et qu'on retrouve subite-
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 59
ment à sept ou huit cents lieues de sa patrie : et Grimm dont je
me sépare à Paris, incertains si nous ne nous reverrons jamais,
qui parcourt un arc de cercle dont Textrémité se termine à
Pétersbourg, tandis qu'à Tinsu Tun de l'autre, je parcours un
arc de cercle opposé qui aboutit au même endroit sous le pôle !
Avec quelle violence on se précipite entre les bras Tun de l'autre !
On est bien longtemps à se serrer, à se quitter, à se reprendre,
à se serrer encore, sans pouvoir parler. Ce voyage est plein de
particularités inattendues et délicieuses. J'ai beaucoup travaillé
en allant, infiniment pendant mon séjour, peu en revenant. Je
vous voyais tous, dès le premier pas, à l'extrémité de ma route,
et cette douce idée n'en laissait arriver aucune autre, etc.
LXIV
AU GÉNÉRAL BETZKY*.
A La Haye, ce 9 juin 1774.
Monsieur le Général,
Vous auriez grande raison de vous plaindre si je laissais
partir un voyageur d'à côté de nous sans vous donner un signe
de vie. Grâce aux bontés du prince de Galitzin, je souffre moins
de la prolongation de mon exil; je laisse crier ma femme, mes
enfants, mes amis et mes connaissances et je m'occupe sans
cesse de l'édition de votre ouvrage. L'imprimeur hollandais a
pris enfin le mors aux dents et va aussi bien qu'on peut l'exiger
d'une grosse et vieille rosse poussive. Nous sommes à peu près
à la moitié de notre tâche, cela aura du succès et beaucoup, je
vous en réponds ; nous faisons deux éditions à la fois ; une in-Â**
avec tout le faste typographique; une en in-8 ou in-12 simple
et que tout amateur pourra se procurer à peu de frais.
J'ai fait usage de votre note sur l'inexactitude des gazetiers
i. Inédite. Communiquée par M. le baron de Boyer de Sainte-Suzanne.
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60 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
qui ont parlé et si mal parlé de la médaille que le sénat vous a
décernée.
Je vous ai envoyé un petit livret dont tous les paragraphes
peuvent entrer dans le catéchisme moral que Sa Majesté Impé-
riale désire.
Vous recevrez incessamment deux exemplaires de l'ouvrage
de l'abbé Raynal qui a déjà paru en France et qui doit paraître
incessamment ici. Cette nouvelle édition est divisée par chapitres,
augmentée de cartes géographiques, et d'un volume de plus.
J'ai entre les mains un billet de mille écus, payables à l'or-
dre du docteur Clerc au commencement de Tannée prochaine;
tâchez de le déterminer à m'instruire sur ce qu'il veut que je
fasse de ce billet.
Je ne vous dis rien du reste de vos commissions, ni de celles
de M. le comte de Munich, et pas davantage de celles de Sa
Majesté Impériale ; pour m'en acquitter à votre gré et au mien,
il faut que je sois en France.
En buvant ici la santé de M. le vice-chancelier, nous buvons
aussi la vôtre ; et nous nous flattons quelquefois que vous en
faites autant de votre côté.
N'oubliez pas, monsieur le général, de renouveler à Sa Ma-
jipsté Impériale les témoignages de mon respect, de mon entier
dévouement et de la reconnaissance éternelle que je lui dois
pour toutes les bontés dont elle a bien voulu m'honorer. Je ne
voudrais pas pour tout ce que je possède n'avoir pas fait le
voyage de Pétersbourg. J'ai tant écrit de cette grande et digne
. souveraine, depuis que je suis ici, que quand la fin de votre ou-
vrage me permettra de revoir mon pays et les miens, il ne me
restera plus qu'à retourner de toutes les façons que mon cœur
ih 'inspirera ce que j'en ai dit. Je me trompe, avec un peu de
mémoire, je retrouverai encore beaucoup de traits qui me seront
échappés, et je ne serai de longtemps dans le cas de me répéter.
Envoyez-moi bien scrupuleusement toutes les choses que
vous m'avez promises ; surtout n'oubliez aucune de celles qui
peuvent attester à mes compatriotes l'excellence de l'éducation
que vous donnez à vos jeunes demoiselles, et leurs succès
étonnants en tout genre. Songez que j'aurai à persuader des
gens qui par mille raisons ne seront pas fort disposés à m'en
croire, quoique j'aie pris toutes précautions pour les empêcher
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 61
de détourner mon éloge de l'exacte vérité, et de l'imputer à la
reconnaissance et à la vénalité.
Présentez mon respect à M"* et M"* Lafont et à leurs très-
aimables élèves. Je garde très-précieusement les leçons dont
elles m'ont honoré avant mon départ.
J'attends des dessins que je puisse joindre à ces lettres.
J'embrasse de tout mon cœur, si toutefois ils veulent bien
me le permettre, et M. le comte de Munich, et M. le vice-chan-
celier et M"* Anastasia, et M"* Clerc et le docteur; qui sait si
la fantaisie de vous aller voir ne me reprendra pas quelque
jour? Je ne crains plus la fatigue des voyages; je suis réconcilié
avec votre climat; et vous m'avez toas diablement gâté par votre
indulgence; quand je dis tous, vous pensez bien que je n'en
excepte pas Sa Majesté Impériale.
Portez-vous bien ; je ne connais rien dans ce monde dont un
homme qui a pour soi l'attestation du censeur que la nature a
placé au-dessous de la mamelle gauche puisse se laisser affecter
jusqu'à un certain point. Faites le bien; faites-le avec cette
merveilleuse opiniâtreté que le ciel vous a donnée, ayez bon ap-
pétit; buvez, mangez et dormez bien, jusqu'à ce que le dernier
sommeil vienne fermer les yeux d'un excellent citoyen, et donner
des regrets à sa nation. Monsieur le général, il faut être mort
pour obtenir justice des vivants, cela est fâcheux; mais comme
tous les hommes distingués ont subi ce sort, vous aurez la
bonté de vous y soumettre.
Je suis, etc.
LXV
A La Haye, ce 15 juin 1774.
Monsieur le général,
Votre édition va son train. Vous avez reçu l'esquisse du petit
catéchisme moral. Vous recevrez incessamment la nouvelle
1. Inédite. Communiquée par M. le baron de Boycr de Sainte-Suzanne.
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62 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
édition de l'ouvrage de Tabbé Raynal ; et voici la réponse de
M"* Biherou à la proposition que je lui ai faite de passer en
Russie. Je vous supplie de communiquer cette réponse à Sa
Majesté Impériale.
M'** Biberon sera très-flattée de contribuer, pour sa petite
part, à la perfection des établissements ordonnés par une sou-
veraine qui honore le trône et son sexe, et qui n'a pas dédaigné
de jeter les yeux sur elle. Ce sont les mots mômes de M"* Biberon.
Elle fera partir tous ses ouvrages par la mer. Pour elle, il lui
est impossible d'aller autrement que par terre ; elle a cinquante-
cinq ans; elle commence à devenir vieillotte; sa santé a beau-
coup souffert de la continuité de ses travaux. Elle a fait deux
fois le voyage d'Angleterre , et chaque traversée a pensé lui coûter
la vie. Ce n'est ni pusillanimité ni délicatesse; elle ne balan-
cerait pas à s'embarquer à Rouen, sans les expériences fâcheuses
qu'elle a par devers elle.
Elle s'engage : 1° A démontrer l'anatomie à vos jeunes de-
moiselles, sur ses pièces ;
2° A dresser des maîtresses qui puissent, quand elle n'y sera
plus, en former d'autres et continuer les démonstrations anato-
miques dans la maison aussi parfaitement qu'elle, et cela tant
qu'il y aura des élèves;
5* S'il se trouve un sujet de quelque sexe qu'il soit, avec
le talent et le goût nécessaires pour la copier, l'égaler, la
surpasser même, à le former, à l'instruire, à ne lui rien celer
de sa manière d'opérer; ce qui ajouterait une nouvelle occu-
pation très-singulière et très-intéressante à la multiplicité
de celles que vous présentez à l'inclination naturelle de vos
demoiselles ;
4° Elle ne met aucun prix à ses pièces anatomiques, qui sont
en très-grand nombre ; ce qu'elle en exécutera à Pétersbourg
d'année en année fera suite avec sa collection. Le tout restera
dans la maison, et elle n'a pas le moindre souci sur le sort qu'il
plaira à Sa Majesté Impériale de lui faire;
5** Elle n'est pas plus inquiète de l'honoraire qu'il plaira à
Sa Majesté Impériale d'attacher soit aux leçons qu'elle donnera
aux jeunes demoiselles, soit à la peine qu'elle prendra pour for-
mer des maîtresses et pour instruire un sujet aux procédés de
son art;
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 63
6*» M"* Biberon a de la noblesse dans Tâme, beaucoup de
douceur, les mœurs les plus pures ; des lumières même rares parmi
les hommes; en un mot toutes les qualités qui peuvent assurer
la satisfaction de Sa Majesté Impériale, la vôtre et la sienne.
Trouvez seulement le moyen de la faire arriver; c'est tout ce
qu'elle ose demander ; et, malgré la modicité de sa fortune, c'est
avec une sorte de répugnance qu'elle hasarde cette demande;
mais songez que c'est une fille et qu'elle ne peut guère s'exposer
à faire une aussi longue route sans une femme de chambre et
sans un valet. Lorsque vous aurez pourvu à la bienséance et à
la sûreté, vous aurez fait tout ce qu'elle exige.
J'attendrai la décision de Sa Majesté Impériale pour la faire
passer à M"* Biberon, qui partage avec le reste de ma nation
l'emhousiasme pour Sa Majesté Impériale et qui serait désolée
que, la négociation entamée venant à manquer, elle fût privée
de voir un être qui se voit si rarement, un souverain digne de
l'être. Quand je parle du reste de ma nation, j'entends les hon-
nêtes gens, ceux qui sentent et qui pensent, et qui ne sont pas
à quatre cents lieues de Paris.
Et puis, monsieur le général, venons à la dernièie lettre
dont vous m'avez honoré.
J'ai frissonné en passant la Douîna^? De par tous les diables,
on frissonnerait à moins. Des glaces crevassées de tous côtés ;
un fracas enragé à chaque tour de roue dekt voiture pesante ; de
l'eau qui jaillit de droite et de gauche ; un pont de cristal qui
s'enfonce et qui se relève en craquant. Rangés tous autour d'une
table bien servie, assis sur des coussins bien mollets, vous en
parlez tout à votre aise. xM. Bala* vous dh'a si je suis une poule
mouillée, llysse s'étoupa les oreilles et se fît attacher au mât
de son vaisseau. S'il eût été plus brave que moi sur la Douïna,
j'aurais eu plus de confiance en ma sagesse qu'il n'en eut en la
sienne, aux environs de la demeure des Sirènes. Chacun a son
côté faible. Le héros grec eut peur de manquer de fidélité à sa
Pénélope; et moi, j'ai eu peur d'être noyé et de ne plus revoir
la mienne. L'adultère est certainement un grand péché; mais
1. V. dans les Poésies diverses, t. IX, p. 28, le Passage de la Douïna sur la
olace,
2. Chargé par TimpéraU-ice d'accompagner Diderot jusqu'en Hollande.
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64 CORRESPONDANCE GENERALE.
j'aimerais mieux l'avoir commis dix fois que d'être noyé une
seule.
Eh bien ! monsieur le général, nous encyclopédiserons donc,
et je puis prendre mes mesures en conséquence de vos ordres.
Cela sera fait. Je vous croyais bien convaincu de la gloire qui en
résulterait pour Sa Majesté Impériale, mais pas assez de l'avan-
tage qui en reviendrait à vos établissements, et j'étais incertain
sur le dernier parti que vous prendriez.
Je ne vous dissimulerai pas qu'il m'est doux de penser que
ceux qui ont tout mis en œuvre pour m' empêcher de faire une
grande et belle chose en auront pourtant le démenti; que ces
barbares qui s'appellent policés par excellence grinceront les
dents lorsque je pourrai vous livrer le plus beau manuscrit qui
ait jamais existé et qui existera jamais; que la Russie leur enlè-
vera l'honneur de l'avoir produit et qu'il ne leur restera que la
honte de leurs anciennes persécutions.
madame (c'est à Sa Majesté Impériale que je m'adresse),
ô monsieur le général, la belle et digne vengeance que vous me
faites entrevoir!
Je travaillerai pour vos{)ropFes enfants, dont je n'ai pas eu
l'esprit d'accroître le nombre d'un seul, comme s'ils m'apparte-
naient tous; et vous pouvez compter que je ne gaspillerai pas
une obole de leur patrimoine.
Je recevrai avec satisfaction le diplôme de leur maison, et je
m'en tiendrai toujours honoré.
Les assurances de votre estime me sont infmiment chères.
Je présente mon respect à toute l'aimable et honnête société
qui a la bonté de se ressouvenir de moi.
Que Dieu garde M"® Anastasia de l'ennui et du Napolitain.
Je présente mes très-humbles civilités à toutes ces demoi-
selles et à leurs dignes maîtresses.
En quelque coin du monde que je sois, j'y révère M. le
vice-chancelier et M. le comte de Munich.
Si M. le général avait quelque pitié d'une bonne sexagénaire,
il me ferait toucher les fonds qu'il m'annonce au commencement
de septembre et soulagerait la bonne femme des embarras d'un
déménagement à faire dans la mauvaise saison; cependant il
est le maître de négliger cette petite considération qui n'est que
d'un bon mari.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE 65
M. le général sait aussi bien que moi comment on té-
moigne son respect, son hommage et sa reconnaissance à une
souveraine bienfaisante; ainsi j'espère qu'il aura la bonté de
prendre ce soin pour moi, sans que je sois obligé de l'en
remercier.
J'aurai donc les dessins I j'aurai donc celui de la machine
au rocher! et des pierres! Tout cela me fait grand plaisir.
C'est M. de Sartine, notre lieutenant de police, qui succède
à M. de La Vrillière. L'exécution de notre projet n'en sera que
plus facile ; M. de Sartine n'est pas mon protecteur, c'est mon
anû de trente-cinq ans; il m'a écrit deux fois pendant mon
absence de France; une fois ici, une fois à Pétersbourg; il est
tolérant autant qu'il peut Tôtre.
Je vous avais prédit, monsieur le général, qu'à peine notre
projet aurait transpiré, que ceux qui s'occupent à présent des
réhnpressions en seraient alarmés, et me feraient des proposi-
tions. La chose est arrivée. Je n'ai pas daigné leur répondre ;
car il est bien décidé dans ma tête que, si je ne refais pas YEn^
qfclopédie pour vous, je ne veux plus entendre parler de cet
ouvrage, à quelque condition que ce puisse être. Ou vous l'au-
rez telle que je la conçois, ou elle leur restera telle qu'elle est,
telle qu'ils l'ont voulue. Elle n'est encore que trop bien pour
ceite canaille-là. Il ne leur faut que des hommes et des ouvra-
ges médiocres ; et à juger de leur état à venir par les premiers
symptômes de leur récente maladie, j'espère qu'ils n'en man-
queront pas.
Je suis, avec respect, monsieur le général, etc.
J'ai fait l'usage convenable de votre note sur la médaille * ;
je n'oublierai jamais rien de ce qui pourra vous être agréable.
1. V. t. m, p. 413.
XX.
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66 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
LXVI
AU DOCTEUR' CLERC*.
A La Haye, ce 15 juin 1174.
Il faut, monsieur et cher docteur, que je vous fasse une
histoire ou un conte. Un galant homme de notre pays eut deux
procès à la fois; l'un avec sa femme qui l'accusait d'impuissance,
l'autre avec une maîtresse qui l'accusait de lui avoir fait un en-
fant; il disait : Je ne saurais les perdre tous deux. Si j'ai fait
un enfant à ma maltresse, je ne suis pas impuissant et ma
femme en aura un pied de nez. Si je suis impuissant, je n'ai pas
fait un enfant à ma maltresse, et celle-ci en aura le nez camus.
Point du tout, il perdit ses deux procès, parce qu'on les jugea
l'un après l'autre. Cela vous paraît bien ridicule; eh bien! c'est
ce qui vient de m'arriver tout à l'heure à moi-même avec un
auteur et un libraire à qui j'avais vendu le manuscrit de l'auteur.
Je disais : Si le libraire est mécontent, l'auteur sera satisfait ; et
si l'auteur n'est pas satisfait, le libraire sera content. Point du
tout. Ils me chantent pouille tous deux.
Je vous proteste, docteur, que j'ai fait de mon mieux ; vous
ne pensez pas qu'il est ici d'usage de ne rien payer; vous ne
pensez pas que je n'aurais pas eu un écu de plus à Paris, et
qu'on vous y aurait mis en capilotade. Votre manuscrit est
fourré de lignes qu'aucun censeur royal n'aurait osé vous passer.
Ainsi, madame Clerc, dites à votre mari qu'il se taise et qu'il
me laisse en repos.
Je n'enverrai point votre billet à M. de Matinfort ; il est plus
sûr, il me semble, de le confier à Grimm, que nous attendons
d'un jour à l'autre, que de le risquer par la poste.
C'est Rey qui se charge de vous expédier votre ballot d'exem-
plaires, et qui s'en acquittera mieux que moi. Je ferai, du
reste, ce que vous me prescrirez.
1. Inédite. Communiquée par M. le baron de Boyer de Sainte-Suzanne.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 67
Comment I vrai I Y Encyclopédie est une affaire décidée !
PiMntde mauvaise plaisanterie, docteur, s'il vous plaît; quoi!
je ne mourrai pas sans avoir (ait encore une bonne action et
refait un grand ouvrage ; une bonne action, en dotant, pour
ma part, un établissement élevé pour l'humanité ; refait un
grand ouvrage^ en le conformant au plan sur lequel il avait été
projeté ; je ne mourrai pas sans m'être bien dignement vengé
de la méchanceté de mes ennemis; je ne mourrai pas sans avoir
élevé un obélisque sur lequel on lise : « A l'honneur des Russes
et de leur souveraine et à la honte de qui il appartiendrai » je
ne mourrai pas sans avoir imprimé sur la terre quelques traces
que le temps n'effacera pasi J'y mettrai les quinze dernières
années de ma vie ; mais, à votre avis, qu'ai-je à faire de
mieux?
J'étais en train, lorsque j'ai reçu votre lettre, de préparer
une édition complète de mes ouvrages; j'ai tout laissé là. Ces
deux entreprises ne peuvent aller ensemble; faisons YEncyclo-
pidiey et laissons à quelque bonne âme le soin de rassembler
mes guenilles, quand je serai mort.
A présent que j'y réfléchis plus sérieusement, la circon-
spection de M. le général ne me surprend plus. L'affaire
d'mtérêt ne pouvait pas être aussi claire pour lui que celle
d'utilité et de gloire pour la souveraine. Il s'est donné le
temps d'entendre et de me connaître. Les grands sont si sujets
à rencontrer des fripons qu'ils se méfient des honnêtes gens. Si
nous avions été dix ou douze ans à leur place, nous nous mé-
fierions comme eux.
M. de Sartine, je ne dis pas mon protecteur, mais mon ami
de trente ans, remplace M. de La Vrilliëre; jugez comme cela
faciliterait ma besogne, si elle était sujette à difficultés.
Renouvelez les assurances de dévouement et de respect de
ma part à MM. Durand, De Lacy et de Noltken.
L'édition va son train; nous gémissons sous deux presses,
l'une à Amsterdam, l'autre ici. J'y mets tout ce que je sais.
Maudit arabe que vous êtes, qui toisez l'amitié sur l'importance
des services, faites-vous couper le prépuce, et puis judaïsez, et
jurez après cela tant qu'il vous plaira*
Mon respect à tous les dignes commensaux de la table
ronde.
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68 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
Je vais sonder mes coopérateurs ; et je ne tarderai pas à
vous en rendre compte.
Je vous dirais bien quelques nouvelles publiques, mais le
lendemain détruit l'ouvrage du jour ou de la veille.
Je vous embrasse, j'embrasse M"*' Clerc et le petit ourson
blanc ; s'il vous vient quelque mot bien saugrenu et bien doux,
adressez-le de ma part à M"* Anastasia.
Mais, dites-moi, ne pouvez- vous pas engager M. le géné-
ral à m' expédier les fonds qu'il m'a promis, plutôt au com-
mencement qu'à la fin de septembre? Cela fait la différence
de trois mois et peut-être de six pour mes arrangements. Les
grands seigneurs, qui n'ont l'embarras de rien, ne savent pas
ce que c'est qu'un déménagement, et un déménagement dsms
la mauvaise saison.
Le prince Orloff m'a promis des minéraux, j'ai laissé un petit
catalogue à M. le vice-chancelier. Ce sont tous de fort honnêtes
gens; mais ces honnêtes gens-là ont tant d'affaires, comme
de boire, manger et dormir, dans toutes les combinaisons pos-
sibles I
J'ai écrit, il y a quelques jours, à le M. vice-chancelier un
petit billet pantagruélique. C'est style d'ancien welche. Peut-
être n'y entendra-t-il rien.
J'attends mes malles et tous vos envois ; n'oubliez pas la
suite des anecdotes polonaises. Adieu, mon cher docteur : lors-
que la mélancolie vous prendra, faites-vous dire à l'oreille,
deux ou trois fois de suite, par M"* Clerc, le soir et le matin,
la formule mais bien articulée.
LXVII
A NEGKER.
12 juin 1775.
Je ne suis pas un de ceux qui vous doivent le moins de
reconnaissance pour le bel ouvrage que vous venez de publier *• Je
i. D$ la législation et du commercé des grains, 1775, in-S.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE, 69
mVi pas mémoire d'avoir jamais fait une lecture qui m'ait autant
intéressé; je n'en excepte pas même V Éloge de Marc-Aurèle.
Il faut convenir qu'il y a des plaisirs bien doux, et qui sont à
bon prix. Huit jours de bonheur continu, et cela à moins de
frais qu'il ne m'en eût coûté pour deux livres de pain par jour!
L'équité restituera au frontispice un titre que la modestie en a
supprimé; c'est la défense de la nation contre les nations rivales,
c'est l'apologie du travail contre l'oisiveté, et de l'indigence
contre la richesse. Cette cause pouvait être défendue par de
bonnes ou de mauvsdses raisons ; mais il était difficile de s'en
proposer une plus auguste, et, de quelque manière que l'on s'en
tirât, on était sûr d'en remporter le renom d'honnête homme et
de bon citoyen. On s'installait encore parnïi les hommes de
génie, lorsqu'on y montrait de la profondeur, de l'éloquence et
de la finesse comme il vous est arrivé. J'ai plus de mérite que
vous ne pensez peut-être à vous rendre toute cette justice; car
avec un odorat un peu délicat, on croit s'apercevoir que vous
ne faites pas grand cas de la philosophie et des lettres. Je n'ai
garde de mettre sur la même ligne un chapitre de Nicole ou
de Montaigne, VIphigénie de Racine ou le Misanthrope de Mo-
lière avec un Traité des subsistance de première nécessité; vous
conviendrez que le plaisir que ces premiers ouvrages nous cau-
sent n'est pas sans utilité, et qu'il ne finira jamais. On dit :
Vivre, et philosopher ensuite ; je dis tout au contraire : Philo-
sopher d'abord, et vivre après, si l'on peut. Peut-être eussiez-
vous moins rabaissé ces sublimes leçons de morale qui ne s'a-
dressent qu'à la portion opulente, oisive et corrompue de la
société, si vous eussiez considéré l'influence bonne ou mauvaise,
mais nécessaire, des mœurs des citoyens distingués sur la mul-
titude qui les environne et qui les imite sans presque s'en aper-
cevoir. L'opinion, ce mobile dont vous connaissez toute la force
pour le bien et pour le mal, n'est à son origine que l'effet d'un
petit nombre d'hommes qui parlent après avoir pensé, et qui
forment sans cesse, en différents points de la société, des centres
d'instructions d'où les erreurs et les vérités raisonnées gagnent
de proche en proche, jusqu'aux derniers confins de la cité, où
elles s'établissent comme des articles de foi. Là tout l'appareil
de nos discours s'est évanoui, il n'en reste que le dernier mot.
Nos écrits n'opèrent que sur une certaine classe de citoyens, nos
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70 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
discours sur toutes ; c'est la glace devant laquelle rhomme qui
respire a passé. Le peuple sait qu'il faut que le blé soit à bon
marché, parce qu'il gagne peu, et qu'il a 'grand'faim ; mais il
ignore et il ignorera toujours les moyens difficiles de concilier
les vicissitudes des récoltes avec son besoin qui ne varie point.
Qui est-ce qui décidera la querelle des économistes et de leurs
adversaires? La raison. Et où est la raison? Dans les hommes
d'État? Assurément elle y est en puissance, mais ceux qui
croient tout savoir n'ont guère la tentation de s'instruire. Dans
le peuple? 11 n'a malheureusement pas le temps de la cultiver,
de l'étendre et de s'en servir. Dans les gens du monde? Quand
ils se résoudraient à vous sacrifier l'impérieuse frivolité de leurs
distractions, ils ne vous entendraient pas. L'intérêt remue et
déplace trop les gens d'affaires pour en espérer la lecture suivie
d'un ouvrage qui demande de la tenue. A qui vous êtes-vous
donc adressé? Qui est-ce qui parlera de votre travail et en parlera
dignement? Qui est-ce qui en assurera le mérite et en accéléra
le fruit? C'est celui dont la fonction habituelle est de méditer,
celui dont la lampe éclairait vos pages pendant la nuit, tandis
que le reste des citoyens dormait autour de lui, épuisés par la
fatigue des travaux ou des plaisirs; c'est l'homme de lettres,
le littérateur, le philosophe. Songez que les ouvrages que nous
feuilletons le moins, avec le plus de négligence et de partialité,
ce sont ceux de nos collègues. La chose dont on parle le plus
est celle qu'on sait le moins, et cela n'est pas si extravagant
qu'on croirait bien ; on se tait naturellement de ce qu'on croit
avoir approfondi. Quoi qu'il en soit, nous sommes ce petit nom-
bre de tètes qui, placées sur le cou du grand animal, traînent
après elles la multitude aveugle de ses queues. Vous êtes, dit-
on, menacé d'une grêle de réponses. Je m'en réjouis; et vous
aussi, n'est-ce pas? Je suis bien impatient et bien curieux de
voir comment l'école se démêlera d'objections qui m'ont paru
tout à fait insolubles. Je n'aurai pas tout le plaisir que je me
promets si l'abbé Morellet n'est pas un de vos antagonistes. On
prétendait, il y a quelques jours, que deux hommes ne pouvaient
disputer publiquement sur la même question sans finir par s'ai-
grir, s'injurier et se haïr, et qu'ils n'avaient rien de plus sage à
faire que d'éviter ce terrible conflit de l'amour-propre, s'ils
voulaient continuer de s'estimer et de s'aimer. Sans trop pré-
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 71
sumer de moi, c'est une tâche que je croirais d'autant moins au-
dessus de mes forces, que l'expérience journalière m'apprend
que le sarcasme et l'injure réussissent moins aujourd'hui que
jamais. Je vous ai lu avec toute l'attention dont je suis capable.
Je ne vous dissimulerai pas que je vous ai trouvé de temps en
teaips difficile à entendre, mais il est vraisemblable que c'est
plutôt ma faute que la vôtre. Celui qui lit un ouvrage sans y
trouver un terme impropre, un tour de phrase obscur ou inu*
site, ou l'entend supérieurement, ou ne l'entend point du tout ;
supérieurement, puisqu'il peut subitement et sans effort rectifier
l'inexactitude de l'expression ; point du tout, puisque, ne sentant
point ce défaut, la vue de l'auteur lui échappe. Il y a bien aussi
quelques points sur lesquels je ne suis pas de votre avis ; mais,
pour un endroit souligné, il est resté des vingt pages de suite
intactes, et où on lirait à la marge de mon exemplaire : Je vou-
drais bien savoir ce qu'ils diront à cela.
LXVIII
 BEÂUMABCHâIS.
A Sèfres, ce 5 août 1777.
Vous voilà donc, monsieur, à la tête d'une insurgence*
des poètes dramatiques contre les comédiens. Vous savez quel
est votre objet et quelle sera votre marche; vous avez un
comité, des syndics, des assemblées et des délibérations. Je
n'ai participé à aucune de ces choses, et il me serait impossible
de participer à celles qui suivront. Je passe ma vie à la cam-
pagne, presque aussi étranger aux affaires de la ville qu'oublié
de ses habitants. Permettez que je m'en tienne à faire des
vœux pour votre succès. Tandis que vous combattrez, je tien-
i. Allusion à ce qa*on appelait alors Vinsurg$nce des Américains, dont Beau-
marchais se mêlait arec la môme vivacité et au même moment que de Tinsur-
gence des auteurs. (Note de M. de Loménie, qui a publié cettel ettre dans son grand
travail sur Beaumarchais, et Ta, en outre, confiée à G. Bourdia qui en a donné
un fac-similé dans VAtUographe,)
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72 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
(Irai mes bras élevés vers le ciel, sur la montagne de Meudon.
Puissent les littérateurs qui se livreront au théâtre vous devoir
leur indépendance! mais, à vous parler vrai, je crains bien qu'il
ne soit plus difficile de venir à bout d'une troupe de comédiens
que d'un parlement. Le ridicule n'aura pas ici la même force.
N'importe, votre tentative n'en sera ni moins jilste, ni moins
honnête. Je vous salué, et vous embrasse. Vous connaissez depuis
longtemps les sentiments d'estime avec lesquels je suis, mon-
sieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
LXIX
A NAIGEON*.
Cet homme* dites-vous, est né jaloux de toute espèce de
mérite. Sa manie de tout temps a été de rabaisser, de déchirer
ceux qui avaient quelque droit à notre estime. Soit; mais qu'est-
ce que cela fait? Est-on un sot, parce que cet homme l'a dit?
Non. Qu'en arrive-t-il? Le cri public s'élève en faveur du mérite
rabaissé, déchiré, et il ne reste au censeur injuste que le titre
d'envieux et de jaloux.
Cet homme, dites-vous, est ingrat. Son bienfaiteur est-il
tombé dans la disgrâce, il lui tourne le dos, et se hâte d*aller
encenser l'idole du moment. Soit; mais qu'est-ce que cela fait?
En méprise-t-on moins l'idole et son encenseur? Non. Qu'en
arrive-t-il? On dit peut-être de l'homme disgracié qu'il avait
mal placé sa faveur, et de l'autre, qu'il est un ingrat.
Cet homme, dites-vous, a fait l'apologie d'un vizir dont les
opérations écrasaient les particuliers, sans soulager l'empire.
Soit ; mais qu'est-ce que cela fait ? Le peuple en est-il plus
opprimé, et le vizir moins digne du mortier d'Amurat? Non. Et
1. Publiée, comme la lettre à M"* Diderot/ dans les Mélanges de la Société des
Bibliophiles français (t. V, 1827), par M. H. de Chateaugiron, qui tenait Torigioal
(tans date ni signature) de M*"* Dufour de Villeneuve, sœur de Naigeon. H en
existe un tirage à part.
2 Voltaire.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 73
que dit-on du vizir? On dit en soupirant qu'il est toujours en
faveur, et Ton attend. Et de son apologiste? que c'est un lâche
ou un insensé.
Mais ce jaloux est un octogénaire qui tint toute sa vie son
fouet levé sur les tyrans, les fanatiques, et les autres grands
malfaiteurs de ce monde.
Mais cet ingrat, constant ami de l'humanité, a quelquefois
secouru le malheureux dans sa détresse, et vengé l'innocence
opprimée.
Mais cet insensé a introduit la philosophie de Locke et de
Newton dans sa patrie, attaqué les préjugés les plus révérés
sur la scène, prêché la liberté de penser, inspiré l'esprit de
tolérance, soutenu le bon goût expirant, fait plusieurs actions
louables, et une multitude d'excellents ouvrages. Son nom est
en honneur dans toutes les contrées et durera dans tous les
siècles.
Hé bien, à l'âge de soixante et dix-huit ans, il vint en fan-
taisie à cet homme tout couvert de lauriers de se jeter dans
un tas de boue; et vous croyez qu'il est bien d'aller lui sauter
à deux pieds sur le ventre, et de l'enfoncer dans la fange, jus-
qu'à ce qu'il disparaisse ! Ah ! monsieur, ce n'est pas là votre
dernier moi.
Un jour cet homme sera bien grand, et ses détracteurs bien
petits.
Pour moi, si j'avais l'éponge qui pût le nettoyer, j'irais lui
tendre la main, je le tirerais de son bourbier, et le nettoierais.
J'en userais à son égard comme l'antiquaire avec un bronze
souillé. Je le décrasserais avec le plus grand ménagement pour
la délicatesse du travail et des formes précieuses. Je lui resti-
tuerais son éclat, et je l'exposerais pur à votre admiration.
Bonjour, nous penserons diversement, mais nous ne nous
en aimerons pas moins.
£ facera ogn'uno al suo senno.
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7/i CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
*
LXX
A DESESSARTSS
28 octobre 1778.
\ous avez, monsieur, des droits à mon estime comme acteur,
et à mon amitié comme compatriote' ; je désire de vous servir.
On dit que vous faites à merveille le rôle du commandeur dans
le Père de Famille^ et je n'ai pas de peine à le croire. Vous
pouvez donc le solliciter en mon nom, au premier comité.
Représentez que mon ouvrage ne m'a jamais rien rendu; et que
si l'on veut m'accorderune marque de reconnaissance à laquelle
je serai très-sensible, on vous accordera, à vous, monsieur, la
croix du sire d'Auvilé. J'espère que mon cher fils Mole et le bon
père Brizard voudront bien s'employer en votre faveur. Saluez-
les de ma part, monsieur le commandeur. Quoique vous soyez
un fort méchant homme sur la scène, je sais que vous êtes un
fort galant homme dans la société, et j'embrasse de tout mon
cœur celui qui a mieux aimé amuser et instruire ses concitoyens
que de les ruiner '.
LXXI
AU PRINCE GALITZIN*.
Ce 9 octobre 1780.
Mon Prince,
J* ai confié à un galant homme, appelé M. Deudon, échevin de
Malines, la dernière partie de vos oiseaux, avec les deux plan-
1. Archives de la Cotnédie-Française. Publiée dans la Rwue rétroipwimy
2« série, t. VII, p. 485.
2. Denis Dechanet, dit Desessarts, né à Langres en 1737, mort en 1793, excel-
lait dans les financiers^ les manteaux et les grimes. Son embonpoint servait de
motif à des plaisanteries citées un peu parto ut.
3. Pour faire comprendre ce dernier trait, il sufQt de rappeler que Desessarts
avait été procureur avant d*ôtre comédien. Il paraît que la gaieté du mot plut à
celui auquel il était adressé^ car on le trouve gravé au bas du portrait qu'on fit de
lui lorsque son talent l'eut rendu tout à fait célèbre. On y lit: « J*aime mieux
faire rire les hommes que de les ruiner. » (Note de M. Taschereau.)
4. Publiée par M. Cournault dans son étude sur Falconet et Ifarie-Anne Goliot.
Gazette des Beaux-Arts, t. Il, 2« période, 1869, p. 117-141.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 75
cbes qui vous manquaient. Il y a huit ou dix jours que ces
deux rouleaux étaient à Biiixelles, et vous devez maintenant en
être en possession.
J'ai relu ma correspondance avec Falconet, sur une mauvaise
copie qu'il m'envoya de Pétersbourg, il y a dix ou douze ans.
Celte copie est si défectueuse en plusieurs endroits qu'on ne
les entend pas. Il y a ajouté je ne sais combien de chosespendant
qu'il était en Russie. Je n'assurerais pas, mais je la soupçonne
d'être incomplète en quelques autres. Nous sommes si pauvres,
si mesquins, si guenilleux, si négligés, si ennuyeux et si diffus
partout que cela fait pitié. Cela est plein d'endroits où nous
nous tutoyons; et ce ton, qui peut passer dans un ouvrage ma-
nuscrit, est du plus mauvais goût dans un ouvrage imprimé. De
mon côté, tandis que Falconet faisait ses additions, je faisais
les miennes ; quand on écrit au courant de la plume, tout ce
qui peut être dit sur une question, ou ne vient pas, ou ne se
dit pas comme il devrait être dit. Il, y a parmi ses additions des
choses auxquelles on peut faire une bonne réponse; parmi les
miennes, il y en a sans doute auxquelles il ne manquerait pas
de répliquer. Cet ouvrage, vaille que vaille, n'appartient pas à
Falconet ni à moi, mais à tous les deux, et ne peut honnêtement
paraître que du consentement de l'un et de l'autre. Il y a déjà
pourtant eu une infidélité de commise. Je ne sais à qui il a
confié notre manuscrit, mais on en a fait une traduction anglaise.
S'il avait pensé qu'en permettant à l'ouvrage de sortir de ses
mains il disposait du bien d' autrui et s'exposait à cet incon-
vénient, je crois qu'il aurait été plus circonspect. On peut con-
fier sa bourse à qui l'on veut, mais on ne remet à personne la
bourse d'un autre. Ce n'est pas ainsi que j'en ai usé, bien que
je n'eusse pas trop mauvaise opinion ni de ma cause ni de
mon plaidoyer, et qu'on m'en eût souvent demandé communi-
cation. Enfin, mon princ^, on ne trouve pas mauvais qu'un
homme se promène chez lui en robe de chambre et en bonnet
de nuit ; mais il faut être décemment dans les rues, en visite,
dans une ^lise, en public. Que Falconet publie ses lettres, si
elles peuvent paraître sans copier les miennes, j'y consens. Pour
celles-ci je m'y oppose formellement. J'ai promis à M"** Falco-
net de les relire, de les châtier sévèrement, d'y ajouter avec
la dernière bonne foi ce que je peux alléguer en ma faveur, ce
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76 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
qu'on peut m' objecter et d'envoyer ensuite ma copie à Falconet,
à la condition que mes lettres du moins resteront telles que je
lesaui*ai faites; et je suis bien résolu à tenir parole. Mais quand
me mettrai-je à ce travail et quand en sortirai-je? Je ne saurais
faire aucune réponse précise là-dessus. Certainement je ne lais-
serai pas sur le métier une besogne importante dont je suis
maintenant occupé, pour entreprendre celle-là.
On n'écrit pas comme on fait des ourlets et des idées ne se
reprennent pas quand elles sont coupées, comme on renoue des
bouts de fil. Je serais bien aise que nous paraissions tous deui
avec quelque décence. Voilà mon avis, que je vous supplie de
faire passer à Falconet, en lui envoyant cette lettre, dans
laquelle, avec un peu de justice, il ne trouvera rien, je crois,
qui puisse lui déplaire. Il aurait à se plaindre de moi, si je
publiais cette correspondance sans sa participation, j'aurais à
me plaindre de lui si elle devenait publique sans la mienne. Il
fait imprimer ses œuvres en Suisse, à la bonne heure; mais cet
œuvre-ci n'est ni le sien ni le mien. Si nous n'existions plus ni
l'un ni l'autre, celui qui en deviendrait possesseur en userait
comme il lui plairait. D'ailleurs, cet ouvrage, après que nous y
aurons mis la main tous les deux, peut également paraître à
Paris et à Lausanne; il n'y a rien qui puisse effaroucher un
censeur.
Je suis avec respect, mon prince, etc.
LXXII
A MADAME NECKER^
A Paris, ce 1*'inftn 1781.
Madame,
Je ne sais si c'est à vous ou à M. Thomas que je dois
la nouvelle édition de VHospice; mais, pour ne manquer ni à
l'un ni à l'autre, permettez que je vous remercie tous les deux.
1. Inédite. Communiquée par M. le duc Albert de firoglie.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 77
J'ai désiré Y Hospice, afin de le joindre au Compte rendu et de
renfermer dans un même volume les deux ouvrages les plus
intéressants que j'aie jamais lus et que je puisse jamais lire ^ J'ai
vu dans l'un la justice, la vérité, le courage, la dignité, la raison,
le génie, employer toutes leurs forces pour réprimer la tyrannie
des honmies puissants, et dans l'autre la bienfaisance et la pitié
tendre leurs mains secourables à la partie de l'espèce humaine
la plus à plaindre, les malades indigents.
Le Compte rendu apprend aux souverains à se préparer un
règne glorieux, et à leurs ministres à justifier aux peuples leur
gestion. V Hospice enseigne leurs devoirs à tous les fondateurs
et directeurs d'hôpitaux, grandes leçons qui resteront longtemps
infructueuses; mais ceux qui les ont données marcheront sur
la terre au milieu de l'admiration et des éloges de leurs con-
temporains, et n'en mériteront pas moins, de leur vivant ou
après leur mort, un monument commun où l'on nous montre-
rait l'un instruisant les maîtres du monde, et l'autre relevant le
pauvre abattu. Voilà, madame, ce que je pense, avec tous les
citoyens honnêtes, de ces deux productions. S'il arrivait toutefois
qu'on vous dît que je suis resté muet devant quelques malheu-
reux personnages en qui le sentiment de l'honneur fût étouffé
ou ne poignlt jamais, et qui auraient eu l'imprudence de les
attaquer , croyez-le, l'indignation et le mépris, lorsqu'ils sont
profonds, se manifestent, mais ils ne parlent pas, et je suis per-
suadé qu'il est des circonstances où ce n'est pas honorer digne-
ment la vertu que d'en prendre la défense.
Je suis, avec respect, etc.
1. li s*agit du règlemeat de l*hôpiul qui porte le nom de M™* Necker ; Hos-
ptce de charUé, institution, règles et usages de cette maison. Imp. royale, 1780,
io-4<», et du fameux Compte rendu présenté au roi au mois de janvier i78U P&r
Necker. Imp. royale^ 1781, iD-4°.
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78 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
LXXIII
A CATHERINE 11^
Paris, ce 25 août 1781.
Madame, les mots les plus simples de Votre Majesté Impé-
riale ne sont pas de nature à se laisser oublier par Thomme doué
d*un sens ordinaire qui a eu le bonheur de vous approcher et
de les entendre. Je me souviens qu'entre les motifs qu'elle em-
ployait pour m'attacher à sa personne, elle me disait que le
courant des affaires journalières consumait tout son temps, et
qu'en me fixant auprès d'elle, elle m'occuperait à méditer sur
différents textes relatifs à la législation. Malgré la profonde con-
naissance qu'elle a des talents et des esprits, je crois sincère-
ment et j'oserai lui dire qu elle avait trop bonne opinion de moi,
et que la tâche qu'elle se proposait de m'imposer aurait exigé
tout le génie d'un Montesquieu. Quel autre que cet homme était
capable de concevoir une idée digne de la réflexion de Cathe-
rine II ? Mais il n'est plus, ce Montesquieu, et son successeur
se fera attendre longtemps. Que pensera donc de moi Votre
Majesté Impériale, si, au défaut d'un penseur aussi rare, j'avais
la témérité de lui proposer un sujet autant au-dessus de moi
qu'au-dessous de l'auteur de votre bréviaire*? C'est un jeune
homme ; il a des parents honnêtes, et il n'est pas sans ressources.
Rien ne l'attache à son pays, ni passions, ni intérêts. 11 désire
d'être utile; il a profondément étudié nos lois, nos usages,
nos coutumes, les progrès successifs de notre civilisation ; il a
le sens juste, le caractère doux et simple, des mœurs pures, des
lumières sans prétention; avec de la modestie, les connais-
sances qu'une souveraine qui songe la nuit et le jour au bonheur
1. Cette lettre accompagnait les premiers cahiers de : De la MonarcfUe françaiiê
et de ses loiSy par Pierre Cbabrit, conseiller au conseil souverain de Bouillon, et
avocat au Parlement de Paris. Bouillon et Paris, 1,783-85, 2 y. iu-8. Elle est
imprimée en tôte du second volume.
2. C'est ainsi que Catherine appelait le livre de VEsprit des lois, (Br.)
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 79
de ses sujets ne saurait manquer d'ambitionner. Pour qu'elle
jugeât elle-même de son talent, il m'a permis de mettre sous
ses yeux les premiers cahiers d'un ouvrage auquel il a été
conduit par les études de la profession d'avocat. Si elle daignait
l'appeler, il irait sans faste, il reviendrait comme il serait allé,
et il aurait trop de vanité, s'il était humilié de n'avoir pas su
répondre aux vues de Votre Majesté Impériale. Il est et je suis
à ses ordres. Que je serais satisfait si j'avais trouvé par hasard
une occasion de lui témoigner ma reconnaissance !
C'est avec ce sentiment qui ne pourrait s'affaiblir que dans
une âme ingi-ate, et avec le plus profond respect, que je suis et
serai toute ma vie, de Votre Majesté Impériale, etc.
LXXIV
A PHILIDOR*.
Paris, ce 10 avril 1782.
Je ne suis pas surpris, monsieur, qu'en Angleterre toutes les
portes soient fermées à un grand musicien, et soient ouvertes
à un fameux joueur d'échecs ; nous ne sommes guère plus rai-
sonnables ici que là. Vous conviendrez cependant que la répu-
tation du Calabrais n'égalera jamais celle de Pergolèse. Si vous
avez fait les trois parties sans voir, sans que l'intérêt s'en
inêlât, tant pis : je serais plus disposé à vous pardonner ces
essais périlleux si vous eussiez gagné ^ les faire cinq ou six cents
guinées; mais risquer sa raison et son talent pour rien, cela ne
se conçoit pas. Au reste, j'en ai parlé à M. de Légal, et voici sa
réponse : « Quand j'étais jeune, je m'avisai de jouer une seule
partie d'échecs sans avoir les yeux sur le damier ; et à la fin
de cette partie, je me trouvai la tête si fatiguée, que ce fut
la première et la dernière fois de ma vie. Il y a de la folie à
1. Reprodaite {;par M. Ed. Foumier dans les Chroniques et Légendes des rues
de Paris, cette lettre, dont l'autographe appartenait au fils de Philidor, a d'abord
été publiée dans une brochure, Réponse à la soirée d* Ermites^ 1838, in-8.
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«0 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
courir le hasard de devenir fou par vanité. » Et quand vous
aurez perdu votre talent, les Anglais viendront-ils au secours de
votre famille ? Et ne croyez pas, monsieur, que ce qui ne vous
est pas encore arrivé ne vous arrivera pas. Croyez-moi, faites-
nous d'excellente musique, faites-nous-en pendant longtemps,
et ne vous exposez pas davantage à devenir ce que tant de gens
que nous méprisons sont nés. On dirait de vous tout au plus :
Le voilà, ce Philidor, il n'est plus rien, il a perdu tout ce qu'il
était à remuer sur un damier des petits morceaux de bois, i
Je vous souhaite du bonheur et de la santé. Encore si l'on
mourait en sortant d'un pareil eifort ; mais songez, monsieur,
que vous seriez peut-être pendant une vingtaine d'années un
sujet de pitié ; et ne vaut-il pas mieux être, pendant le même
intervalle de temps, un objet d'admiration ?
Je suis avec l'estime et l'amitié que vous connaissez, etc.
LXXV
a madame necker^
Madame,
C'est moi. Je ne suis pas mort et, quand je serais mort, je
crois que les plaintes des malheureux remueraient mes cendres
au fond du tombeau. Voici une lettre d'un homme qui n'est pas
trop personnel et qui sera encore pleine de je. Je jouis d'une
santé meilleure qu'on ne l'a à mon âge ; toutes les passions
qui tourmentent m'ont laissé, en s'en allant, une fureur d'étude
telle que je l'éprouvais à trente ans. J'ai une femme honnête
que j'aime et à qui je suis cher, car qui grondera-t-elle quand
je n'y serai plus ? S'il y eut jamais un père heureux, c'est moi.
J'ai tout juste la fortune qu'il me faut tant que j'aurai des yeux
pour me passer de bougie, et ma femme pour monter et des-
cendre d'un quatrième étage ; mes amis ont pour moi et j'ai
i. Inédite. Communiquée par M. Benjamia Fillon.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 81
pour eux une tendresse que trente ans d'habitude ont laissée dans
toute sa fraîcheur. Eh bien, direz-vous, avec tout cela que
manque-t-il donc à votre bonheur? Ce qu'il y manque? Ou une
âme insensible, ou le coffre-fort d'un roi, et d'un roi dont les
affaires ne soient pas dérangées. Avec une âme insensible ou je
n'entendrais pas la plainte de celui qui souffre, ou je ne souf*
frirais pas en l'entendant; avec le coffre-fort, je lui jetterais de
l'or à poignée, et j'en ferais un reconnaissant ou un ingrat, à sa
discrétion. Mais, faute de ces deux ressources, ma vie est pleine
d'amertume. Je donne tout ce que j'ai aux indigents de toute
espèce qui s'adressent à moi, argent, temps, idées; mais je suis
si pauvre, relativement à la masse de l'indigence, qu'après avoir
tout donné la veille, il ne me reste rien le lendemain que la
douleur de mon impuissance.
Voilà un long préambule pour vous prier, madame, d'ac-
corder un de ces matins un moment d'audience à une femme à
qui vous avez fait l'honneur d'écrire et qui me désole. Elle m'est
venue voir avec son mari; ils voulaient passer tous deux à
Pétersbourg ; je les en ai empêchés, car c'est un pays où il ne
faut pas aller quand on n'y est pas appelé; ils m'ont montré vos
lettres. Je me suis engagé à vous écrire en leur faveur. Je le
fais; et si j'ai jamais désiré d'être utile, c'est dans ce moment.
Les lèvres de cette femme tremblaient; elle ne savait ce qu'elle
disait; elle ne savait ce qu'elle voulait dire; je n'ai jamais
éprouvé plus fortement l'effet de l'éloquence, de la modestie,
de la honte, de la pudeur et du désordre que ces sentiments
jettent dans le discours. Si vous craignez que cette femme vous
intéresse, ne la voyez pas ; mais voyez-la. Elle s'appelle Pillain
de Val du Fresne. Vous ne la verrez pas, vous ne l'écouterez
pas sans émotion ; et s'il est possible de faire quelque chose
pour elle et pour son mari, je suis sûr que vous vous en félici-
terez. Elle est jeune, elle est d'une figure agréable; elle a
quelque talent. Je ne vous conjurerai pas par la crainte que la
misère ne dispose d'elle; je crois qu'elle mourrait plutôt de faim
que de cesser d'être honnête ; mais elle' n'en est que plus digne
de vous intéresser. Songez, madame, que la Providence vous a
fait naître pour son apologie. C'était son dessein lorsqu'elle vous
prit par la main et qu'elle vous conduisit au rang où vous êtes
élevée. Elle vous plaça sur la hauteur afin que votre œil em-
XX. 6
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82 . CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
brassât une plus grande partie de Tespace sur lequel elle a
distribué les malheureux. C'est un assez beau rôle. Je vis à la
campagne. J'y vis seul ; c'est là que j'abrège les jours et que
j'allonge les années; le travail est la cause de ces deux effets
qui semblent opposés. Le jour est bien long pour celm qui n'a
rien à faire ; et Tannée bien longue pour celui qui a beaucoup
fait. Puissiez-vous, entre le premier janvier et le dernier dé-
cembre, intercaler trois cent soixante-cinq bonnes actions I Gela
serait bien au-dessus de trois cent soixante belles pages. Je
voulais vous écrire trois lignes et voilà bientôt quatre pages ; et
cela me rappelle un temps qui n'est pas éloigné où je me pro-
posais de ravir à M"* Necker trois minutes et où je lui ravissais
trois heures ; mais j'ai là sur ma table un certain philosophe
ancien, homme dur, stoïcien de son métier, qui m'avertit de
finir et de n'être pas indiscret.
Je suis avec respect, madame, etc.
LXXVI
AU CHEVALIER DE LANGEAC^
Samedi.
Monsieur le chevalier,
Je vous prie de vous rappeler la parole que vous m'avez
donnée. Notre position devient tout à fait fâcheuse. Acquérez
deux belles choses et qui s'embelliront tous les jours en vous
montrant un acte de bienfaisance. Lorsque je cède à un autre
le mérite d'une bonne œuvre, c'est toujours un sacrifice que je
fais. Si vous pouvez, faites. Si vous ne pouvez pas, après vous
être endetté cinquante fois pour le vice, endettez-vous une fois
pour la vertu. Jugez de notre misère par la vivacité de mes
sollicitations. Ce que je vous dis d'un autre, je ne rougirais pas
de vous le dire pour moi. Je vous aime pour votre caractère ; je
1 . Inédite. Collection de feu M. Rathory. La suscription porte : A Monsieur,
Monsieur le chevalier de Langeac, rue d'Anjou, faubourg Saint^Honoré, dans la
maison ci-devant occupée par M^* de Coaslin.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 83
vous estime pour votre esprit et vos talents ; faîtes que je vous
révère pour votre bienfaisance. 11 y a près de quarante ans que
je connais l'honnête et habile artiste pour lequel j'intercède. Je
vous confie sous le secret (car un mot suffit pour gâter la meil-
leure action) que cet artiste me coûte plus de deux cents louis.
Je l'ai fait travailler pour moi toutes les fois qu'il manquait
d'ouvrage. Je ne vais jamais chez lui sans me rappeler le mot
de Socrate qui disait que l'avare était celui qui craint d'avoir
un ami pauvre. Bonjour, monsieur le chevalier; je vous salue
et je vous embrasse.
Les quinze jours de répit que vous m'avez demandés sont
expirés.
LXXVII
A L. S. MERCIER*,
Lundi.
Je n'ai pu, monsieur et cher confrère, répondre plus tôt à
votre billet. J'ai passé l'année tout entière à la campagne avec
moi seul en assez mauvaise compagnie d'abord, mais sans cesse
occupé du soin de la rendre meilleure. Je suis arrivé hier au
sou-, afin d'embrasser ma femme, mes enfants et pelits-enfants,
et arranger quelques petites aflaires domestiques. J'y retourne
ce soir; et ne croyez pas que je sois insensible au plaisir de voir
une femme qui réunit les qualités dont l'éloge de chacune sé-
parée suffirait à la plupart de celles que nous voyons et que
nous estimons ; mais il y a des devoirs à remplir de préférence
à tous ; celle qui m'abandonne la jouissance, fort au-dessus de
la propriété, de ses bâtiments, de ses chevaux, de ses jardins
est malade ; on ne m'a laissé revenir à la ville qu'à la condition
que je ne lui ravirais qu'un très-court intervalle. Je vais mé-
diter avec Sénèque, dont j'ai commencé la lecture, les grandes
leçons de la vie et les pratiquer à côté d'une bonne amie. Je
1. Inédite. CoUection d*autog. de la bibUothèque Victor Cousin. La suscripUon
porte : A Monsieur, Monsieur Mercier, rue des Noyers* Maison de M, Hébert*
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84 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
vais faire ce que vous feriez à ma place. On ne saurait avoir tous
les bonheurs en même temps. Présentez mes respects à madame
la comtesse. Témoignez-lui mon regret. Je vous charge de me
dégager auprès d'elle. Parlez-lui littérature, philosophie, hon-
neur, vertu, et quand elle vous aura écouté, elle sera bien
dédommagée de ce que j'aurais pu lui dire. Contmuez, monsieur
et cher confrère, à faire des ouvrages qui nous rendent meil-
leurs, qui redressent nos têtes tantôt frivoles, tantôt fausses et
méchantes, et qui exercent nos amis à la sensibilité qui conduit
toujours à la bienfaisance, et soyez sûr d'être toujours heureux
vous-même par l'utile emploi de votre temps et de vos talents.
Je vous salue et vous embrasse de tout mon cœur.
LXXVIII
A MADAME NECKER^
La jeune personne qui aura l'honneur de présenter ce billet
à M"»* Necker mérite tous les sentiments d'humanité par ses
mœurs, son courage et son infortune. Elle m'a été recommandée
par deux femmes trèç-honnêtes qui n'accordent pas légèrement
leur suffrage. Elle a un nom et des parents. Elle est tombée
tout à coup dans la misère, et la ferme résolution de n'en sortir
que par des moyens dont elle n'ait pas à rougir la déterminera
à tout. Conserver ses mœurs et remplir ses devoirs quels qu'ils
soient, voilà son projet. Il n'y a de honteux pour elle que le
vice. Cette manière de penser est bien propre à intéresser en sa
faveur M'"* Necker, que je supplie d'agréer mon respect.
1. Inédite. Communiquée par M. Etienne Charavaj.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 85
LXXIX
Ce mercredi au soir.
J'ai l'honneur de saluer M. Meisier. Je n'oserais pas l'inviter
à faire une course aussi énorme que celle de la rue Neuve-
Luxembourg à la rue Taranne quand il se porterait bien ; à plus
forte raison s'il était indisposé ; mais je lui serais infiniment
obligé de m' envoyer M. Roland, demain ou après-demain dans
la matinée ; après midi, il risquerait de ne pas me trouver.
Je lui présente mes souhaits de nouvel an ; repos et santé,
deux choses excellentes prises ensemble et qui ne valent pas
grande monnaie séparées.
LXXX
A *** 1
A •
Il VOUS parait que je ne pense pas refuser ; oh ! par Dieu,
vous n'y entendez guère. Je n'ai point l'honneur de connaître
M"« Fontaine. Je ne sais pas juger d'une autre pièce qu'un autre
lit. Je suis occupé ici. Je ne me porte pas bien. Je fuis les gens
que je n'ai jamais vus et, vous le savez, je ne vais où je n'ai
jamais été que comme un chien qu'on fesse. La vie intime me
plaît plus qu'elle ne m'a jamais plu. Loin d'accroître mes con-
naissances, s'il dépendait de moi, j'en ferais une grande réforme.
Bref, si on veut vous confier la pièce un de ces soirs pour deux
heures, je la lirai, à tète reposée, et j'écrirai tout ce que j'en
penserai. Bonjour. Tirez-moi de là sans blesser personne.
i. Le fac-similé de ce billet a été publié dans la GalerU française, 1822^
3 Yol. in-i'». n 8*agit de Roland Girbal, le copiste ordinaire de Diderot.
2. Inédite. Collection Dabaud-Laribière.
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86 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
LXXXI
La bienfaisance est toujours récompensée.
Je vous salue, je vous embrasse et vous souhaite du repos
et de la santé, du repos sans lequel on ne jouit guère de la
santé ; de la santé sans laquelle on ne jouit point du repos; un
bon lit et une bonne conscience.
LXXXII
A DAMILAVILLE*.
Je vous prie, mon ami, de recevoir de ma part la personne
qui vous remettra ce billet et de lui procurer la lecture des
deux nouvelles pièces de Calas sans se déplacer. C'est une lec-
ture dont on ne se proposera pas un mauvais usage, soyez-en
sûr. Je vous embrasse et vous salue.
1. Inédite. Communiquée par M. Alfred Sensier.
2. Ce billet inédit nous a été communiqué trop tard pour être placé à sa dat«
approximative, vers 1762. Il porte la suscription suivante :
A Monsieur^ Monsieur d'AmilaviUe, à l'hôtel de Clermont-Tonnerre, quai det
Miramionnes^ et au-dessus, en sens inverse, cette adresse qui était sans doute
celle du domicile privé de Damilaville : Rue Saint-Louis dans Vile, la 2»»* portt
cochère, après la rue de la Femme 'Sans-Téte.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 87
LXXXIIl
AU DOCTEUR DAUMONT*.
A Paris, ce 8 janvier 1755.
Monsieur,
Voulez-vous recevoir mes souhaits de nouvel an ? Ils sont des
plus sincères. Joignez-y les assurances très-vraies de mon dé-
vouement. J'ai eu la visite de Thonnête et habile ecclésiastique
que vous avez eu la bonté de m' adresser. Je souhaite qu'il soit
aussi content de moi que je le suis de lui. Je ferai tout ce qui
sera en mon pouvoir pour le servir ; il suffit qu'il soit de vos amis.
Notre quatrième volume à* Encyclopédie est tout prêt. Appre-
nez-moi seulement par quelle commodité vous désirez qu'on
vous le fasse parvenir, vous l'aurez sur-le-champ. J'attends tous
les jours de votre bonté pour moi et de votre attachement à
notre ouvrage la suite de B et la lettre F. Ce seront de bonnes
étrennes à me faire.
Je suis, avec la considération la plus, respectueuse et le dé-
vouement le plus entier, etc., etc.
LXXXIV
AU PRINCE GALITZIN*,
Le jour de Sainte-Catherine.
Mon prince,
Après avoir souffert pendant dix jours de suite, j'avais quelque
i. Inédite. Communiquée, par M. Borel de Soubcyran, trop tard pour figurer à
sa place chronologique. La suscription porte : A Monsieur, Monsieur Daumon,
docteur en médecine de la Faculté de Médecine et professeur dans l'Université de
Vaknce, en Dauphiné, A Valence, en Dauphiné.
2. Cette lettre et la suivante ont été récemment retrouvées aux Archives de
VÊtat, à Moscou. Destinées à figurer dans le Recueil de la Société historique russe,
elles sont Jusqu'à ce jour inédites.
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^8 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
espérance que mon mal finirait, et que je pourrais profiter de
l'honneur que vous me faites; mais j'ai compté sans mon hôte,
et cet hôte est une colique, qui me serre les entrailles, et qui
ne me paraît pas encore disposée à déloger. Je voudrais bien
qu'elle fût aussi lasse de moi que je le suis d'elle, car elle s'op-
pose à tout ce qui m'aurait été agréable. Sa Majesté Impériale
avait eu la bonté de me proposer une niche à Tsîirskoé-Gélo, et
la niche est restée sans le saint.
J'ai manqué trois ou quatre fois à M. le général Betzky : Je
m'étais proposé d'aller hier au soir lui faire ma cour un moment.
La colique maudite ne me Ta pas accordé.
Je m'étais engagé d'aller célébrer aujourd'hui chez M. le vice-
chancelier la naissance d'une grande souveraine, et la colique
opiniâtre ne me le permet pas davantage. Je supplie Votre Excel
lence de me plaindre et de me pardonner.
Je suis avec dévouement et respect, etc.
LXXXV
AU GÉNÉRAL BETZKY*.
U Haye, ce 21 mars 1774.
Mon prince.
Permettez que je joigne un petit mot pantagruélique à la
lettre du prince Galitzin : premièrement, selon la Bible sainte de
ce nom, il faut faire tout le bien qu'on peut; tâcher de réussir;
quand on a réussi, s'en réjouir et boire frais avec ses amis. Se-
condement, en cas de non succès, se signer, en disant de cœur
et d'esprit la dive formule : Ce faisant , bonne digestion , doux
sommeil et vie douce, longue et honorée, toutes choses que vous
méritez autant que personne , et qui vous adviendroient, si, soh-
et matin, récitez dévotieusement les trois versets : 1. Facere ofpr
cium suum taliter qualiter; — 2. Sinere vivere mundum quomodb
1. Voici le billet « pantagruélique » dont il est question p. G8.
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 89
vull; — 3, Semper benediceri de Domino priori. L'efficace de
ces trois sacro-saints versets est d'assurer prédestination, et
arrondir le dévot pantagruéliste à vue d'œil, tenir œil clair, teint
frais, pituite douce, sperme loyal et mirifiquement titillant,
chose qui n'est pas à mépriser, comme le cher docteur vous le
certifiera et assurera, et ce, soit dit en commémoration de cer-
taines cènes, faites à huis clos chez certain général, un peu
rebours à doctrine saine et pantagruélique, avec certaine de-
moiselle, qui seroit parfaitement dans les vrais principes, sans
certaines lubies napolitaines, qui pourroient venir à crise fâ-
cheuse, si ladite demoiselle n'y met ordre, comme tristesse, béte
noire, défaillance de gaieté et d'originalité, que Dieu lui garde
en toute plénitude et sans déclin jusqu'à la fin de ses jours.
Or, ce n'est pas tout. Je n'oublierai ni l'un, ni l'autre catafalque,
afin que puissiez à son aspect vous ramentevoir plus aisément
de certains mots pantagruéliques qu'on dit aux uns et autres,
le lendemain qu'ils ont bien fait les fous : MemeniQ quiapulvis
es et in pulverem reverteris; lesquels dits mots avertissent tout
bon entendeur d'arrouser ladite poussière de bonne purée sep-
tembrale, et d'en déposer, en attendant, quelques molécules en
urnes vivifiantes et de forme ovale, afin que le tout ne tombe
en non valeur et ne périsse. Ce n'est pas encore tout : Je n'ou-
blierai pas non plus certaine tête d'Emperesse d'Orient, qui, si
belle et si grande iût-elle, ne fut ni si grande, ni si belle que
celle qui se fait admirer de près et au loin , et aimer de tout
ceux qui la voyent et l'ont vue. Or, quand aurez l'honneur d'ap-
procher d'elle, si lui disiez un mot bien respectueux de votre
serviteur, peut-être l'entendroit-elle gracieusement. Je ne sais
si les Welches pleurent ou rient ; mais je sais qu'ils ont beau
texte pour jaser, et qu'ils s'en acquittent ;tous à ravir, comme
sçavent bien faire, car ils sont tous grands et jolis jaseurs de
leur métier, depuis le plus petit d'iceux jusqu'au plus grand; et
pourvu qu'ils jasent, sont doux beaux Agnus Dei, et si fait-on
d'eux tout ce qu'on veut, a-t-on fait depuis quinze à seize cents
aos, et ainsi fera-t-on à tout jamais, ce qui n'en est pas mieux.
En attendant, je pantagruélise ici, et tiens le nez haut pour sçavoir
d'où vient le vent, et comme il soufflera. Or, pantagruéliser, sa-
vez ce que c'est : c'est boire, manger et dormir dans toutes les
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90 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
combinaisons possibles, ce qu'on appelle Vie de roi; et puis, ce
li'est pas encore tout. Une diable de Sibylle, qui quelquefois vaut
mieux et quelquefois aussi ne vaut la Siby lie de Panzoust, dont il est
fait mention au grand livre : Des dits et gestes par excellence^
s'est-elle pas mis en tête de chamarrer notre prince à la guise
des autres ; et voilà qu'elle en écrit à certain seigneur, à qui
ils n'ont pas tout ôté, puisqu'ils lui ont laissé quelques centaines
d'aulnes de vieux ruban. Or, de ce ruban on lui en a promis plus
de trois aulnes et un quart, à condition que la très-grande Em-
peresse, qui en a elle de bien plus beau, permettroit que celui
notre Prince acceptât de l'autre , en attendant du sien qui est
vraiment plus beau. Or, appuyez loyamment et fermement la
susdite permission , et ce pour raison valable que je vais vous
déduire, et que je vous supplie de ne point prendre en facétie,
parce qu'en dépit du ton, c'est chose sérieuse. Notre Prince,
comme vous sçavez, est grandement pourvu de vertus, un peu
chichement de pécune, et j'aurois fort à cœur qu'il économisât
beaucoup sur ce peu de pécune : ce à quoi nous aideroient gran-
dement les susdites trois aulnes et un quart de ruban, en nous
dispensant d'oripeaux, d'or, de galons et autres luxuriences,
qui vous vuident à merveille une poche, tant profonde soit-elle.
Or, par vertu de cettui magique ruban, irions si simplement que
ceux qui font journellement venir de France, par la diligence
de Bruxelles, de la rue Au-Fer, ou de la Petite-Rue, force tissus,
larges, les uns de trois doigts, les autres de quatre, et qui s'en
embordurent comme estampes ou comme tableaux, et marchent
très-fièrement, quand une fois ils sont ainsi embordurés. Veuillez
faire tout le possible vôtre, pour que nous soyons dispensés de
la susdite ruineuse bordure, et allions en gros drap, peluche,
camelot, et autres étoffes de commun aloi, sans qu'on en glose
ou qu'on nous prenne pour des je ne sais qui , en disant que
ressemblons à je ne sais quoi.
Sérieusement, mon Prince, pour quitter ce ton de maître
François Rabelais , tout ridiculemont que je vous aie présenté
ce motif, il n'en est pas moins solide. Avec un cordon qui nous
distingue, nous avons la liberté de nous vêtir aussi simplement
qu'il nous plaît , et le Prince est malheureusement si borné
dans sa dépense, qu'il est forcé de regarder à tout. Vous avez
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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 91
bien aussi quelques engagements à remplir avec moi : Je me
flatte que vous ne les aurez pas mis en oubli. Oserais-je vous
prier de présenter mon respect aux aimables convives de M. le
général , et d'accepter celui , avec lequel je suis et serai fort
profondément toute ma vie, mon Prince, etc., etc.
LXXXVI
A EMMANUEL BACH K
Je suis Français. Je m'appelle Diderot. Je jouis de quelque
considération dans mon pays comme homme de lettres; je suis
l'auteur de quelques pièces de théâtre, parmi lesquelles /e
Père de famille ne vous sera peut-être pas inconnu. Je viens
de Pétersbourg en robe de chambre et sans une pelisse, en poste
1. Ce curieux billet nous est communiqué, au dernier moment, par M. le baron
F. de Marescot, qui Ta extrait pour nous d'un Recueil inédit de nouvelles à la main
adressées, du 2 janvier au 25 juillet 1774, à un sieur Bidaut, a écuyer, huissier de
la chambre du Roi, rue de Marly, à Versailles ». W est précédé des lignes suivantes :
«Le fameux Diderot, qui a voyagé en Russie pendant quelque temps, est ac-
tuellement à la Haye. Ce philosophe, en passant à Hambourg, a envoyé deux lettres
à M. Bach, maître de chapelle de cette ville ; Tune d'elles nous a paru si bonne
que nous n'avons pu nous refuser au plaisir de la transcrire ici. »
M. de Marescot veut bien emprunter pour nous au m^me Recueil le passage suivant,
daté du 27 janvier 1774, qui se termine par un quatrain fort galamment tourné :
« M. Diderot, Tun des chefs les plus célèbres des philosophes de notre siècle, a
échappé à la maladie dangereuse qu'il a essuyée à Neufch&tel [La Haye];
il se porte actuellement très-bien. Il s'est rendu auprèsde l'impératrice de Russie,
qui a donné des ordres pour qu'il fût défrayé dans toute sa route. On assure qu'il
est occupé à la composition de quelques pièces de théâtre pour le couvent des
Dames nobles ; il parviendra peut-être à naturaliser son Fils naturel qui n'a pu
l'être parmi nous, et il est même possible que le Moscovite épouse ce genre
convulsif de drame qui déchire les âmes pour donner du sentiment. M. Diderot
& fait, en se promenant dans le palais de Timpératrice de Russie, Fimpromptu
que Ton va transcrire et Ton n'oubliera pas que ce philosophe et ses sectateurs ont
toujours ou en horreur tout ce qui pouvait être suspect do flatterie :
Ils sont bien vastes, ces palais,
Mais ils le seraient davantage,
S'il fallait y placer l'image
De tous les heureux qu'elle a faits.
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92 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE.
et sans aucun vêtement, sans cela je n'aurais pas manqué
d'aller voir un homme aussi célèbre. Je le prie de m'envoyer
quelques sonates pour le clavecin s'il en a de manuscrites et qui
n'aient point encore été publiées ; il aura la bonté d'y attacher
un prix que je remettrai à la personne qui m'apportera ces
sonates de sa part. La seule observation qu'il me permettra de
lui faire, c'est que j'ai plus de réputation que de fortune, con-
formité malheureuse qui m'est commune avec la plupart des
hommes de génie sans y avoir le même titre.
Je suis, etc.
FIN DE LA CORRESPONDANCE GÉNÉRALE
ET DES OEUVRES COMPLÈTES DE DIDEROT.
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APPENDICES
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NOTICE PRÉLIMINAIRE
La mort n'a pas permis à M. Assézat d'écrire l'étude sur Diderot et le
mouvement philosophique du xviir siècle qui devait clore cette édition.
Il en avait ébauché quelques lignes à peine et tracé sur un feuillet le
sommaire que nous reproduisons ici.
I. Famille. Enfance et première jeunesse. II. Diderot à Paris. Années
d'épreuves. Son mariage. III. Liaisons, amitiés. Premiers essais litté-
raires. IV. V Encyclopédie, Grimm. Société d'Holbach. V. Vente de sa
bibliothèque. Mariage de sa fille. Voyage à Pétersbourg. VI. Séjour à
Pétersbourg et en Hollande. Retour et repos. VII. Repos relatif. Société
Necker. Travaux des derniers temps. Projets. VIII. La maladie. La mort.
Les jugements. IX. Bibliographie. X. Iconographie.
Telle qu'il Pavait conçue, cette étude eût été le développement des
phases de la vie du philosophe que les Mémoires de M*"* de Vandeul et
les diverses notices préliminaires ont déjà fait connaître au lecteur. La
bibliographie des œuvres qui lui appartiennent en propre a été égale-
ment indiquée dans chacune de ces introductions. Il restait à établir
celle des livres apocryphes et des écrits perdus ; Tun de ces chapitres
épargnera quelques méprises ; l'autre contribuera peut-être un jour
à faire découvrir ce qui nous a échappé. Le second appendice est la
liste de tous les portraits que nous avons pu voir ou qui nous ont été
signalés. Cest un travail pénible et pour lequel nous réclamons l'indul-
gence des amateurs. Nous ne nous sommes pas astreint à donner en
millimètres la hauteur et la largeur des portraits décrits, mais nous
souhaitons que nos descriptions soient assez claires pour éviter toute
méprise.
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■piOTIGE PRÉLIMINAIRE.
ô.e P^^^^^s justiGcatives, nous réunissons un certain
Euô»>^^2^^^^ents V>iographiques, empruntés, les uns aux contem-
«om^^^ ^^ autres à. <l«s aroliives particulières, et nous y joignons la
^oralns, '^^ ^.^paax écrits consacrés au philosophe. Ce sont là des maté-
Xlstedespn ^^^.g^^j^e impartiale et complète de Diderot qui reste à
x-iaux powr viendrait prendre rang à côté des grands travaux contem-
f aire et q^^ voltaire, Rousseau, Montesquieu et Beaumarchais.
porains sur ^on
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BIBLIOGRAPHIE
1. — ÉCRITS APOCRYPHES.
Thérèse philosophe.
Seul entre tous ses contemporains, l'avocat Barbier attribue à
Diderot ce roman allusionnel au procès du P. Girard et de M"« de La
Cadière.
« On a arrêté aussi M. Diderot, homme d'esprit et de belles-lettres,
que Ton soupçonne d'être l'auteur d'une brochure qui a paru sous le
nom de Thérèse la philosophe, qui contient l'histoire du père Girard,
jésuite, et de la demoiselle La Cadière à Aix en Provence, qui a fait tant
de bruit. Dans ce livre, qui est charmant, très-bien écrit, il y a des
conversations sur la religion naturelle de la dernière force et très-
dangereuses. On l'accuse d'autres livres de cette espèce, comme les
Pensées philosophiques. » {Journal, juin 17Zi9, éd. Charpentier, t. IV,
p. 377.)
Thérèse philosophe serait, dit Ant.-Alex. Barbier, d'après une note
de Tabbé Sépher, de d'Arles de Montigny, commissaire des guerres, à
qui ce livre aurait valu huit mois de Bastille ; mais M. Poulet-Malassis,
excellent juge en ces délicates questions de paternité littéraire, le donne
au marquis d'Argens, et il appuie sa supposition d'abord sur le témoi-
gnage de de Sade, qui put connaître d'Argens à Aix vers 1769, ensuite
sur UQ passage des Mémoires même du marquis, dont le père était pro-
cureur général au parlement d'Aix lors de cette mystérieuse affaire, et
qui se vante d'en avoir vu « les procédures les plus cachées. > M. Bégin
{Biographie de la Moselle) et d'après lui Quérard et Auguis attribuent
sans preuves Thérèse philosophe au baron Th. H. de Tschudy, né à Metz
en 1724, mort à Paris en 1769.
Histoire d'Ema. Paris, s. d. (1752), 2 parties in-12.
Formey attribue à Diderot cette allégorie sur l'âme (E/na) dont la
XX. 7
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98 APPENDICES.
première partie serait, selon Barbier, de Cl. de Thyard, marquis de
Bissy, et la seconde de Julien Busson. J.-P, Moet en aurait été réditeur.
Principes de philosophie morale. Genève, V« Cramer, 1754,
in-8.
Dans la notice préliminaire de YEssai sur le mérite et la verlu^
M. Assézat a rappelé que Barbier, sur le témoignage de Senebier [Hist.
littéraire de Genève, t. III, p. 92), a restitué à Etienne Beaum ont ce
livre attribué par La Harpe à Diderot et réimprimé dans la Collection
des œuvres du philosophe éditée par Marc-Michel Rey (1773, 5 v. in-8.)
Code de la nature ou le véritable esprit de ses loiSj de loui
temps négligé ou méconnu... Partout, chez le vrai sage, 1755,
in-12.
Barbier a démontré victorieusement que ce livre, également réim-
primé par Rey dans la môme Collection et dont La Harpe a surtout usé
pour calomnier Diderot, était de Morelly, né, dit-on, à Vitry-le-Fran-
çois. (Voir Nouveau supplément au cours de littérature de La Harpe,
1823, in-8% p. 371.)
L Hymen réformateur des abus du mariage^ ou le code con-
jugal. Dans l'univers, 1756, in-12; ifcid, 1764, in-12.
a L'épftre au genre humain placée en tête de ce livre est signée
Dirrag, dit Barbier, ce qui serait Tanagramme de Girard. » Nous
n'avons pu voir aucun exemplaire de cet ouvrage.
Mémoire pour Abraham Chaumeix^ contre les prétendus
philosophes Diderot et d'Alembert, ou Bé filiation par faits au-
thentiques des calomnies qu*on répand tous les jours contre les
citoyens zélés qui ont eu le courage de relever les erreurs dan-
gereuses de /'Encyclopédie. Amsterdam, 1759, in-12.
Barbier, dans son Supplément à la Correspondance de Grimm, affir-
mait, sur la foi de Morellet, que Diderot était l'auteur de cette brochure,
attribuée dans la première édition du Dictionnaire des Anonymes à
Morellet lui-même; dans la table de la deuxième édition, cette attribu-
tion à Morellet est reproduite, mais comme douteuse. Il est probable,
disent MM. Billard, que ce mémoire n'est ni de Diderot ni de Morellet.
Après ravoir lu, nous nous prononçons sans hésiter pour la négative ;
une œuvre aussi médiocre, dont tout le sel est cet emploi du style
biblique mis à la mode par Grimm, n'est ni du philosophe, ni de Tabbé,
qui a souvent montré du trait et de la verve.
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APPENDICES. 99
Lettre au R. P. Berthier sur le matérialisme. Genève,
[Paris], 1759, in-12.
Bien qu'elle soit de l'abbé G. F. Coyer, cette lettre a été réimprimée
dans \9i Collection complète des œuvres philosophiqiies de Diderot, de
Rey, et La Harpe Ta citée comme étant de celui-ci ; Barbier observe qu'il
l'a sans doute confondue avec les deux lettres au P. Berthier qui sont
bien réellement de Diderot (Voir t. XIII). L'opuscule de l'abbé Coyer a
été reproduit au t. 1 de ses Œuvres complètes, 1782, 7 vol. in-12.
Justification de plusieurs articles du Dictionnaire encyclo-
pédique ou Préjugés légitimes contre Abraham-Joseph de Chau-
meix. Bruxelles, et se vend à Lille, chez Panckouke, 1760, in-12.
Cet écrit de l'abbé de Montlinot, imprimé d'abord en 1759 sous le
titre de : Préjugés légitimes contre cettx d^ Abraham Chaumeix, a été
imprimé au t. IV de la Collection des œuvres, etc., de Diderot, éditée
par Rey.
De Féducation publique. Amsterdam, 1763, in-12, avec
cette épigraphe : Populus sapiensy gens magna.
La France littéraire de 1769 attribue à Diderot ce livre, dont Barbier
disait en 1806 : c La moitié de cet ouvrage paraît écrite par un philo-
sophe, et l'autre moitié par un janséniste. » Plus tard il relevait sur un
exemplaire une note manuscrite qui le donnait à J.-B.-L. Crévier, et il
ajoutait : t Le caractère connu de ce professeur rend cette note très-
vraisemblable. I»
Œuvres morales de Diderot contenant son Traité de l'Ami-
tié et celui des Passions. Francfort, 1770, in-12.
Ces deux traités sont de M">« Thiroux d'Arconville.
Réflexions sur la jalousie pour servir de commentaires aux
derniers ouvrages de Voltaire. Amsterdam, 1772, in-8.
Ch.-Georges Le Roy osa, dans cette brochure, prendre la défense
de Montesquieu, de Buffon, et surtout d'Helvétius, son ami, contre Vol-
taire, qui lui répondit par quelques pages très-vives (voir Sur un écrit
anonyme dans ses Mélanges), sans savoir d'abord le nom réel de son
adversaire. « On m'écrit que Diderot est l'auteur d'un libelle contre
moi, intitulé Réflexions sur la jalousie. Je n'en crois rien. Je Taime et
je l'estime trop pour le soupçonner un moment. » (Lettre àd'Alembert,
22 avril 1772.) Et le 17 mai suivant, en remerciant Diderot d'une lettre
qui nous est inconnue, il se félicitait de l'occasion que lui procurait
Le Roy de réitérer au philosophe ses sentiments de « respectueuse
estime »,
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100 APPENDICES.
Jules et Sophie ou le Fils naturel.
M. Assézat a décrit (Notice préliminaire de Jacques le Fataliste) les
deux éditions, possédées par M. fiégis, de ce roman aussi rare sous ce
titre que sous celui de quelques exemplaires : Le Chartreux. Depuis,
M. Ch. Mebl a trouvé l'édition originale intitulée : Le Fils natureL A
Genève et se trouve à Paris, chez Buisson, rue HautefeuîUe, hôtel de
Coetlosquet, n'» 20, 1789, 2 vol. in-18 de vi-252 et de 268 p. Môme épi-
graphe que- sur les éditions postérieures : « Attache quelqu' attention au
sujet, au style si peu que rien. Montaigne. »
L'exemplaire de M. Gh. Mehl a le môme frontispice aux deux tomes, bien
que celui du premier porte dans le double trait carré, t. II. Sur le seuil
d'une porte une femme, coiffée d'un chapeau très-élevé, soutient une
jeune fille évanouie; au fond, des arbres et une église. Signé, au bas,
à droite : Blanchard.
Second voyage de Jacques le Fataliste et son maître^ de Di-
derot« A Versailles, chez Locard; à Paris, chez les marchands de
nouveautés, an XII-1803, in-18.
La construction, à dessein ambiguë, de ce titre pourrait laisser un
doute dans l'esprit du lecteur s'il n'allait pas plus loin que la première
page. Dans la notice citée plus haut, M. Assézat a parlé du Second
voyage qu'il ne connaissait que par la mention du catalogue de la vente
de M. Gh. Monselet. Nous avons pu nous le procurer plus tard, etTattri-
bution d'une pareille rapsodie à Diderot ne supporte pas plus l'examen
que celle de Jules et Sophie.
Le Diable au café.
Ce dialogue signé Diderot a paru dans la Revue germanique, t. XXIX
(1" juin 1864); il a été réimprimé en tôle d'un petit livre de son véri-
table auteur, M. Louis Ménard. {Les Rêveries d'un païen mystique^
Lemerre, 1876, in-16).
Un livre plusieurs fois réimprimé au siècle dernier, les Lettres de
jl/mo la marquise de Pompadour^ attribué à GréblUon fils et plus vrai-
semblablement au comte Barbé-Marbois, renferme une lettre de Dide-
rot à la favorite et la réponse de celle-ci, au sujet des persécutions de
V Encyclopédie. Malgré la méfiance légitime que doit inspirer toute
pièce insérée dans une œuvre aussi déterminément apocryphe, nous
sommes tenté de croire que Barbé-Marbois a travaillé sur des docu-
ments authentiques; ou bien, il faut avouer que jamais pastiche du
style et des pensées de Diderot n'a été plus habile; le lecteur en
jugera :
« Paris, 1753.
« Madame,
« J'ai été surpris de ne pouvoir pénétrer chez vous dans un moment
où j'étais sûr que vous voyiez du monde. Vous ne nous avez pas accou-
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APPENDICES. 101
tumés à cette rigueur, aussi n*en suis-je point rebuté. M-»» la prin-
cesse de B*** vous a déjà dit de quelle nature est le service que nous
espérons de vous. Je n'ai point voulu qu'elle vous sollicitât, et je me
contenterai de vous rappeler en peu de mots ce qu'elle vous a dit.
t Une société d'hommes laborieux et qui n'ont d'autres prétentions
que celle d'être utiles à leurs semblables consacrent plusieurs années
i la rédaction d'un ouvrage qui doit être le dépôt des connaissances
humaines. Tout ce qu'il y a de plus honnête et de plus instruit dans
toutes les classes de la société contribue avec empressement à cet
important travail. Tous les coopérateurs montrent à l'envi un zèle dont
ils ne se doutent pas qu'on puisse jamais leur faire un crime. Ils n'am-
bitionnent rien. Plusieurs même d'entre eux se cachent sous le voile
modeste de l'anonyme et leur désintéressement va jusqu'à dédaigner la
gloire qui leur revient de leurs travaux et qui est le seul salaire digne
de la vertu. L'édifice s'élève et l'Europe l'admire. Tout à coup il est atta-
qué par d'obscurs persécuteurs qui lui portent des coups d'autant plus
dangereux que les ouvriers dédaignent, par une fierté peut-être outrée,
de repousser leurs insultes. Cependant, on commence à taxer notre
modération de faiblesse, 11 faut nous justifier, mais avec une grande
circonspection. Nous craignons d'avoir un parti, si nous prenons la
peine de nous défendre trop publiquement.
« Nous ne voulons point de défenseurs, nous ne voulons que des
juges. Soyez le nôtre, madame, et soyez en même temps notre avocat
si vous trouvez que cela convienne, et rien ne me paraît plus convena-
ble. La vérité et la philosophie n'auront plus d'adversaires, si l'esprit
et la beauté se chargent de les défendre. »
En reproduisant cette lettre et la réponse de M™» de Pompadour,
Tauteur des Mémoires du baron de Grimm (183/i, 2 vol. in-8), Dufey
de l'Yonne, ajoute :
c Le petit madrigal qui termine cette lettre la dépare, et il n'avait
pas dépendu de l'auteur qu'elle ne finît plus digùement. Cette phrase
fat substituée à celle qu'il avait d'abord écrite et il avait cédé aux
instances de quelques-uns de ses collaborateurs auxquels il devait plus
que des égards. »
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402 APPENDICES.
II. — ÉCRITS PERDUS OU DÉTRUITS.
M. Louis Barbier avait remis à M. Assézat copie de la note suivante,
évidemment écrite par son père au sortir de l'entrevue que M"« Du-
four de Villeneuve, sœur de Naigeon, avait sollicitée de M"* de Van
*deul. (Voir t. V, p. 322.)
« Le mardi 17 décembre 1816, M"* de Vandeul, née Diderot, m'a dit
que la peur des révolutionnaires lui avait fait brûler en 4792 toute la
correspondance de son père et de Grimm avec Timpératrice de Russie.
« Elle ne sait pas ce qu'est devenu le manuscrit original de la Pra-
menade du sceptique dont M. Naigeon avait une copie.
« Elle possède ceux de la Religieuse et de Jacques le Fataliste^
ainsi que plusieurs autres ouvrages de son père plus ou moins avan-
cés; elle a aussi les correspondances de son père avecM"« Volland,
avec le baron d'Holbach, avec M"* d'Épinay.
« Diderot a écrit tous les griefs de J.-J. Rousseau contre lui avec
ses réponses.
« M"» de Vandeul possède, en outre, une copie très-nette de tous
les ouvrages de son père et de la correspondance de Grimm, faite par
un sieur Guibard [Girbal], copiste de Grimm; c'est une collection d'en-
viron ^0 vol. in-^°.
a A la mort de Diderot, ses principaux amis remirent à M"" de
Vandeul toutes les lettres qu'ils avaient reçues de son père. M. Nai-
geon fut le seul qui garda ce qu'il possédait, soit en lettres, soit en ma-
nuscrits, soit en copies de manuscrits; il a publié les quinze volumes
des Œuvres de Diderot sans en prévenir M"*" de Vandeul et sans lui
en envoyer un exemplaire.
« MM. Malouet et de Saint-Lambert ont fourni des morceaux à l'abbé
Raynal. Cet abbé avait l'attention de copier ce que lui fournissait Di-
derot et de brûler ensuite les minutes. |
« M"" de Vandeul et Sedaine ont été très-liées avec M"* d'Épinay»
pendant les quinze dernières années de sa vie. M™« de Belzunce, petite-
fille de M"« d'Épinay, est morte, il y a environ deux ans, dans sa terre
de Varennes, près Château-Thierry.
« Une des filles de M*"* de Belzunce est mariée à M. de Causans.
« Diderot a donné à M, d'Arcet tous ses manuscrits relatifs à la
chimie.
a Le fils de M™» de Vandeul a été secrétaire d'ambassade à Berlin,
sous l'Empire, i
La lecture de cette note, précieuse et exacte comme toutes celles
qu'a laissées le savant bibliographe, révèle des lacunes aujourd'hui en-
core imparfaitement comblées.
Si la Promenade du sceptique est connue depuis 1830, en revanche
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ilPPENDICES. "^^ 103
rexposé des griefs de Diderot contre Rousseau, les correspondances
avec Catherine, d'Holbach, M"»* d'Épinay ne nous sont point parvenus;
et le soin môme qu'on avait pris de les rassembler si exactement nous
prive des fragments qui en auraient subsisté , sans des soins moins
jaloux . Il y a plus : la correspondance avec M"* Volland aurait, dit-on^
comporté jadis cinq cent quarante-six lellres; nous devons ajouter que
cette tradition, fort plausible lorsque Ton constate les desiderata évi-
dents du texte de 1830, n'est pas autrement établie, et qu'aucun souve-
nir n'en a été gardé dans la famille qui aurait été la dépositaire de
ce trésor sous la Restauration.
Était-ce à ces lettres, était-ce à la réfutation des attaques de
J.-J. Rousseau qu'Auguis faisait allusion quand il reprochait à M*"* de
Vandeul de priver le public des Mémoires laissés par son père ainsi que
d'une Logique, or ouvrage qui renferme, dit-on, tant de choses neuves
et qui doit faire faire un pas nouveau à la science du raisonnement^? »
Rien ne nous paraît plus vraisemblable que la réponse de Diderot à
Rousseau (beaucoup plus développée sans doute que le fameux passage
de Y Essai sur Sënéque), et rien de moins certain que l'existence de
Mémoires dont aucun contemporain n'aurait eu connaissance, à com-
mencer par Grimm.
Quant aux ouvrages « plus ou moins avancés » dont parle Barbier,
nous supposons, à moins que nous ne nous trompions sur le sens de
l'épithète, qu'il s'agit de la Réfutation de VHomme, et surtout des Élé^
ments de physiologie. Peut-être aussi la Logique dont Auguis réclame
la publication n'est-elle que la réfutation du livre d'Helvétius.
S'il est vrai que Raynal brûlât tous les autographes des fragments
que Diderot lui fournissait et que celui-ci ait marqué, sur un exem-
plaire aujourd'hui inconnu, tout ce qui dans V Histoire philosophique
lui appartenait en propre, un témoignage, venu d'un ennemi, il est vrai,
nous donne ce détail curieux :
a M. le prince de Gonzague-Gastiglione racontait, il y a quelques
jours, qu'étant allé voir Diderot avec M. Bailly, actuellement maire de
Paris, ils lui trouvèrent les yeux allumés et cet air prophétique qui
semblaient annoncer l'enthousiasme d'un travail actuel. Il leur dit en
riant qu'il faisait du Raynal, que Tabbé s'était adressé à lui au moment
de faire une seconde édition. Ces messieurs crurent qu'il était honnête
de garder le secret. Ils se le promirent mutuellement et M. le prince
de Gonzague ajoutait qu'il n'eût jamais raconté cette anecdote si la
conduite de Raynal ne le remplissait d'indignation. 11 y a peu d'hommes
de lettres, surtout de ceux qui ont connu et fréquenté Diderot, qui ne
reconnaissent sa manière en vingt endroits de VHistoire philosophique.
On sait particulièrement que l'éloge d'Élisa Draperest de lui. Élisa était
une Anglaise-Indienne, nommée Elisabeth Draper, femme aimable, inté-
ressante et follement admiratrice du prétendu talent de l'abbé Ravnal.
i. Conseils du trône donnés par Frédéric II et publiés par P.R. Augui» , Pari».
18i3, iû-8. P. xix de la Préface envoyée de Berlin,
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104 APPENDICES.
Que penser d'un écrivain qui confie à une plume étrangère le soin de
peindre la personne qu'il dit avoir le plus aimée* ?... »
Nous avons peine à croire que ce long et déclamatoire éloge d'Élisa
Draper soit du philosophe*. Il a bien tous les caractères d'une interca-
lation, et il se place, d'une façon très-inattendue, entre divers rensei-
gnements commerciaux sur les comptoirs d'Anjinga et de Cochin ; mais
c'est là une amplification échappée à la plume de quelque médiocre sec-
tateur de Rousseau et non une page de Diderot, chez qui un trait juste
ou ému corrige toujours l'enflure du style. Si, au contraire, il est bien
l'auteur de ce dithyrambe en prose et si sa part de collaboration s'est
réduite à quelques morceaux du même ordre, ces complaisances n'ajou-
tent rien à sa gloire.
Une perte assurément plus regrettable est celle d'un opuscule dont
les seuls Mémoires de Bachaumont nous apprennent à la fois l'existence
et la destruction :
« M. Diderot, ne pouvant résister aux sollicitations de l'impératrice
de Russie, se dispose enfin à se rendre auprès de cette souveraine, mais
pour lui présenter ses hommages seulement et dans l'espoir de revenir
bientôt dans sa patrie. Il doit aller d'abord en Hollande, où l'on espère
qu'il fera valoir les manuscrits croustilleux qu'il pourrait conserver
dans son portefeuille. On est fâché qu'il ait brûlé une certaine lettre
sur l'athéisme qu'il avait écrite à M"" Clairon, et dont celle-ci, effrayée
d'être qualifiée disciple d'une pareille doctrine, exigea le sacrifice. Il
jeta le manuscrit au feu devant elle, mais on ne doute pas qu'il n'en
ait conservé une copie'. »
En 18/i6, la Littérature française contemporaine, de MM. Louandre
et Bourquelot, annonçait la publication prochaine, dans la Presse^ par
les soins de J.-G. Chaudesaigues, d'une quinzaine de lettres inédites de
Diderot, de diverses lettres de Dubucq et de la duchesse de Choiseul,
ainsi que celle d'un manuscrit relatif au séjour de Rousseau en Dau-
phiné. Chaudesaigues mourut le 26 janvier 18/i7, et son successeur au
feuilleton du Courrier français. M, F. T. Claudon, signalait en ces ter-
mes le travail dont il avait eu connaissance :
« Chaudesaigues s'occupait dans son cabinet de deux ouvrages ou
a plutôt de deux projets d'ouvrages. L'un regardait une monographie
a de Diderot dont une quinzaine de lettres inédites lui était tombée
ce entre les mains. Nous devons dire qu'ayant lu avec lui ces lettres,
« nous n'y avons trouvé que les fragments de plusieurs correspon-
« dances particulières où ni le philosophe ni l'homme ne se montrent
«r sous un aspect nouveau. Néanmoins, Chaudesaigues s'était livré à
a beaucoup de recherches et d'études, et leur avait même donné un
i. G, r. Raynal démasqué ou Lettres sur la vie et les ouvrages de cet écrivain,
S.I., 1791, in-8.
2. Voyez 1. 1, p. 318-320 de V Histoire philosophique du commerce dans les fndes,
Genève, Pellet, 1780, 4 vol. in-4.
3. Mémoires secrets y 2i avril 1773.
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APPENDICES. 105
« commentaire qui peut avoir son prix. C'est, du moins, ce qu'on doit
f induire des quelques paroles de M. Jules Janin, qui a prononcé sur
<r la tombe de notre ami une allocution simple et émouvante. »
Janin et M. Jules Sandeau avaient assisté à Tagonie de Chaudesaigaes
et présidé aux derniers devoirs; après sa mort, le premier réunit les
papiers qui composaient à peu près tout l'héritage du critique et les
adressa à sa mère à Vezzolano, près de Turin. Les lettres de Diderot
firent sans doute partie de l'envoi, car aucun des contemporains ou
des compatriotes de Cbaudesaignes n'a pu nous renseigner sur leur
sort. M. Claudon se souvient seulement qu'elles avaient été achetées
en 1830 par Paulin, qui les avait jugées trop peu intéressantes pour les
faire figurer dans sa publication. M. Auguste Ducoin, qui a imprimé sur
le manuscrit autographe de Gaspard Bovier le journal du séjour de
Rousseau en Dauphiné ^ promis par Chaudesaîgues, M. H. Gariel,
M. de Girardin, M. de la Fizelière ne savent rien de plus.
Mais une erreur a la vie dure. Les quelques lettres possédées par
Chaudesaigues se transformèrent sous la plume de M. Ph. Audebrand en
un commentaire général des œuvres de Diderot, et, en applaudissant à
ridée émise par VAihenœum, mais non suivie d'exécution, de rassem-
bler la correspondance de Diderot*, il ajouta que cet exemplaire
annoté appartenait à M. Jules Janin et qu'il tenait le fait de lui-môme.
Douze ans plus tard, cette affirmation, restée alors sans réponse, fut
répétée dans une intéressante étude sur Chaudesaigues' et valut à
M. Audebrand, ou plutôt aux lecteurs de la Remie de Paris, une char-
mante lettre où Janin niait positivement l'existence de cet exemplaire :
«... Chaudesaigues, en vrai bohémien, semait là tousses livres;
le respect lui manquait de ces chers et doux compagnons. »
11 est une autre série de lettres de Diderot qui semble également
à jamais perdue. Les archives de la Comédie-Française en auraient
possédé une trentaine et les auraient prêtées, vers 1844, à un homme
de lettres, mort peu après, sans que la famille de celui-ci en ait
effectué la restitution. A cette époque, les archives de ce théâtre, récem-
ment explorées et classées (sous l'administration de M. Léon Guillard),
étaient en plein désordre ; il n'y avait ni rangement, ni estampilles,
ni catalogue. Les lettres ont pu disparaître pour toute autre cause.
Quel que soit leur sort, elles ne se sont pas retrouvées dans les papiers
de M. Ch. Labitte, à qui elles auraient été communiquées; M. H. Labitte,
député, a bien voulu faire à cet égard des recherches que l'absence de
toute marque de propriété officielle sur ces lettres ne rendait point
offensantes pour la mémoire de son frère. Une seule d'entre elles nous
a été conservée par M. Taschereau : c'est le billet à Desessarts qu'on
a lu plus haut.
Les catalogues des ventes d'autographes, l'Amateur d'autographes
^' Trois mois de la vie de J,-J, Bousseau, Paris. 1852, in-8.
2. SonVAthenœiim français des 17 et 31 décembre 1853 et du 28 janvier 1854.
3. Voir la Revue de Paris, 1805, t. IX, p. 506, et t. X, p. 105.
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106 APPENDICES.
fondé par MM. J. et G. Gharavay, la bibliographie de ces catalogues et
la nomenclature des pièces passées dans les ventes, publiées dans cette
précieuse revue, nous ont fourni les indications qui vont suivre.
Les deux premières concernent deux manuscrits; le premier a figuré
à une vente faite par M. Nepveu, libraire, de papiers provenant de
MM. Bertin, Titzingh et Philibert (28-31 mars 1832):
Morellet au baron d'Holbach. Sur Vexisience de Dieu, 12 p. petit
in-Z(<* avec la réponse autographe de Naigeon écrite au nom de
d'Holbach et annotée par Diderot, Zi3 p. in-4*'; le tout inédit. (Le cata-
logue contient aussi une copie de la main de Naigeon du Rêve de
d'Alemberl, présenté comme étant l'œuvre même de Naigeon '.)
Le second est le plan d'une tragédie sur le siège de Calais dont il
parle dans une lettre à M*'* Volland (30 septembre 1760); il a passé
dans les ventes Pixérécourt (18^0) et Dolomieu (18/i3).
Voici maintenant la liste des lettres vendues publiquement et que
nous n'avons pu nous procurer :
— Billet de quatre lignes a. s., Paris, 1*' novembre 1750. (Vente
/?. Merlin, 181, n /|2).
— L. a. s. 1 p. in-/i» ; Paris, 12 avril 1755. A un collaborateur de
V Encyclopédie (De Brosses) : Il lui demande des nouvelles de son Histoire
des voyages aux terres australes. Qui aura l'œil sur cet ouvrage en
l'absence de M. de Buffon? Il s'excuse de n'avoir encore pu lire son
article sur les étymologies. « Voilà, dit-il, faisant allusion à Y Ency-
clopédie, où l'on en est réduit quand on a sur lefe bras un ouvrage
qu'il faut toujours porter.» (Ventes Succi^ 1863, n« 279, et L. de Relier,
1868, n" 37.) Cette lettre fait suite à celle de janvier 1755 communiquée
par M. Boutron-Charlard.
— L. a. s. 1 p. in-4« ; 23 avril 1757. A un écrivain ami de M"« Clai-
ron (Marmontel). Il a lu ses deux articles Grand et Grandeur et il les
trouve pensés avec hardiesse et écrits avec force. Il verra avec
d'Alembert s'il n'y a rien là qui puisse compromettre son repos et son
avenir. Il refuse les entrées à la Comédie-Française que lui offre
M^'* Clairon. « Mais, ajoute-t-il, il faut que vous lui demandiez pour moi
autre chose que j'accepterai volontiers et que je serai bien aise de lui
devoir. ...» (Vente P.-J, Desforges, 1872, n<> /|2.)
— L. a, s. 3. p. in-8; 1764. Au marquis delà Viéville:
« Monsieur, la question sur le plaisir que vous me proposez appar-
tient de droit à l'Académie française dont je ne suis ni ne serai
jamais. ...» (Vente Th. Villenave, 1865).
— L. a, s. 1 p. in-4<> ; 27 avril 1765. A un ministre. L'impossibilité
de pourvoir à Téducation de sa fille l'a conduit à dépouiller l'homme
de lettres et à céder à l'impératrice de Russie sa bibliothèque. Il
1. Le n<^ 41 du catalogue des livres vendus après le décès de M*"* Dufour de
Villeneuve était un exemplaire de V Éloge de La Fontaine, par Naigeon (Bouillon,
1775, in-8), avec des observations manuscrites de Diderot.
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APPENDICES. 107
demande Tautorisation du roi pour accepter la pension de cent pistoles
que Catherine lui a faite. (Vente J. Charavay, 18^7, n<> i35.)
— Déclaration a. s. ; S/A de p. in-8. 5 avril 1781. Il consent à ce que
Panckouke se serve des articles de V Encyclopédie pour les faire réviser
et corriger par Naigeon, notamment les articles de philosophie. (Vente
R...y, 1863, n» 285.)
— L. a. s. 1 p. in-8; i\ avril 1781. A Augustin de Saint-Aubin.
Relative à réchange d'un ouvrage de sa composition contre une Vénus
Anadyomène gravée par Saint-Aubin (pour la Diiser talion de Tabbé de
, La Ghau). (Vente Laverdet, 485/i, n« 190.)
^ — Un billet a. s. (3 sept. 1781 et une lettre autogr., à Gîrbal,
celle-ci relative à la £opie d'un de ses ouvrages. (Vente Lassabalhie,
1872, no 55.)
— L. a. s., 1/i octobre 4783. A Girbal. Il le prie de lui remettre ses
deux manuscrits la Religieuse et la Réfutation d'IIelvétius (Charon,
43/i7, n*136.)
— L. a. s. à Capperonnier. (Vente Châteaugiron, 1851, n» 165.) La
lettre à Kaigeon vendue sous le même numéro est sans doute celle que
M. de Châteaugiron a publiée. (Voir plus haut, p. 72.)
L. a. s. A M*"*--', sur Taimable invitation à dîner qu'elle lui a faite
à son retour des eaux de Spa. (Vente Laverdet^ 1851, n^ 171, et
Lamoiireux, 1855, n" 192.)
— L. aut. s. 1/2 p. in-4s sans date. Sur uçe visite qu'il doit faire à
Faîconet; motif. (Vente Renouard, 1855, n» 235.)
— L. a. s. 1 p. petit in-Zj*». Ce qu'il voulait dire sur Hésiode n'est
rien; c'est que l'exorde de sa théogonie est un très-grand morceau de
poésie, ce qui est aussitôt dit que senti, a Mais je voulais traduire ce
morceau, ce qui n'est pas tout à fait aisé. Ce qui me piquait dans ce
travail d'une matinée, car il ne faut pas plus de temps, c'est qu'aucun
/boëte n'a peut-être fait depuis ce vieil Hésiode un plus bel éloge des
Ifnuses. » (Vente Laverdet, 1856, n" 202.)
— L. a. s. 3//i de p. in-8. (Vente Charavay, 1856, n** 203.)
— L. a. s. 1 p. in-/|^ (Vente Charavay, 1858, n° 228.)
Ces deux pièces ne sont pas autrement décrites. -
V Amateur d'autographes (16 avril 1865) renferme cette note, proba-
blement copiée dans un journal et qui avait de quoi exciter notre
curiosité :
« On annonce que, dans une vente de livres après décès, quia eulieu
à Saint-Sébastien la semaine dernière, un exemplaire des Lettres juives,
adjugé à 7 réaux (1 fr. 75), s'est trouvé contenir 52 lettres inédites de
Voltaire, Diderot, d'Alembert. Un amateur de Bayonne, averti sur-
le-champ, a donné, dit-on, deux mille fr. de ce trésor autographique. »
M. Julien Vinson, qui habite Bayonne, voulut bien, après la communi-
cation de cette note, faire chez les divers amateurs de la ville et des
environs des démarches qui n'eurent pas plus de résultat qu'un avis
Inséré dans un journal local.
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108 APPENDICES.
Mais les autographes catalogués depuis cinquante ans, ou conservés
dans des dépôts publics, ne représentent pas la moitié des lettres que
Diderot a dû écrire; quand môme plus d'un passage ne Teût pas prouvé,
il était clair que la préparation de V Encyclopédie devait entraîner
une correspondance énorme et que la retraite de d'Alembert avait
laissé de bonne heure à Diderot cette besogne, en surcroît de toutes
celles qu'il avait acceptées. Aussi nous sommes- nous efforcé de retrouver
les descendants de ses collaborateurs et de ses amis, et nous devons
reconnaître que ces investigations ont été presque toujours inutiles.
Plusieurs d'entre eux, comme Raynal, Georges Le Roy, Cochin, sont
morts sans postérité directe ; les volumes de correspondances formés
par Galiani n'ont pas encore été retrouvés; parfois enfin, les petits-fils ou
les petits-neveux des hommes du xviii" siècle ne veulent rien commu-
niquer de ce qui serait en contradiction avçc les opinions religieuses
qu'ils affichent; d'autres enfin, comme ceux de Buffon, d'Élie de Beau-
mont et de Morellet, ne possèdent réellement rien et nous ne pouvons,
à notre grand regret, les remercier que de l'empressement qu'ils ont
mis à vouloir nous satisfaire.
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II
ICONOGRAPHIE
I. — BUSTES, STATUETTES, MÉDAILLONS.
Bustes par M"« Col lot.
Le premier fut modelé peu avant le départ de Falconet et de son
élève pour la Russie. Il en a existé des exemplaires en terre cuite,
exécutés à Sèvres (où Falconet était directeur des travaux), ainsi que
le prouvent les passages suivants des lettres adressées au sculpteur :
• Nos deux bustes (le sien et celui du prince Galitzin) sont revenus
de la manufacture, celui de Damilaville cuit à merveille, celui de
Grimm avec un coup de feu sur le front et sur le nez. MademoiseNb«
j'ai le front et le nez rouges, mais cela n'empêche pas que ce ne soit
très-beau, très-ressemblant, très-fin, plus que je ne suis, et tout aussi
vivant. Mon ami dit que j'ai l'air d'un homme que le génie va saisir et
qui va partir de chaleur. Celui du prince Galitzin ressemble peut-être
davantage, mais le mien est plus beau. La retraite qu'il a faite au four
lui a donné un air de légèreté étonnant ^. » Et plus loin ' : « Tous nos
portraits ont réussi, excepté le mien qui est revenu du four avec un
nez rouge. Mademoiselle Collot, vous ferez croire à la postérité que
j'aimais le vin. »
Gr&ce à Tobligeance de M. Champfleury, chef des collections de la
manufacture de Sèvres, nous avons pu voir un buste en terre cuite du
philosophe qui, malgré l'absence de signature, est vraisemblablement
le modèle même de celui de M'*« Collot. La ressemblance avec le pre-
mier buste de Houdon est frappante; le regard a le même rayonnement
et les détails du visage et du vêtement largement échancré au col déno-
i. V. tome XVIII, p. 2ly.
t. V. tome XVIII, p. 242.
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110 APPENDICES.
tent une main fort habile. Sur le socle est tracée légèrement au pinceau
la date de 1793» mais c'est celle de l'exécution en biscuit de ce modèle;
les registres de la maaufacture indiquent, en effet, que des exemplaires
de cette pâte des bustes de Voltaire, Rousseau, Descartes et Diderot,
furent commandés à cette date. Ceux de Diderot et de Descartes ont
figuré à la vente après décès de M^ Philippe Lenoir (187/i) ; ils sont
présentement en Angleterre. M. Sari possède un autre exemplaire (bis-
cuit) de Tœuvre de M*^« Collot.
Mais où sont les terres cuites appartenant à Griiun et à Damila-
ville?
Les divers catalogues du Musée des monuments français d* Alexandre
Lenoir mentionnent « un buste de Diderot; terre cuite de Collet
(sic). j> Nous ignorons ce qu'il est devenu lors de la dispersion du
Musée; mais un inventaire conservé aux Archives prouve que c'était
bien l'exemplaire offert à Grimm et saisi chez lui en 479Î.
Le second buste a été exécuté en marbre blanc à Saint-Pétersbourg.
Il est daté de 1772 et figure dans une des embrasures de la galerie du
rez-de-chaussée de l'Ermitage consacrée aux dessins. M. Howyn de
Tranchère a bien voulu nous en communiquer une photographie,
excellente en soi, mais qui donne une idée assez peu avantageuse de
de cette œuvre.
Buste en marbre par Falconet.
Détruit par l'artiste quand il eut vu celui de son élève, M"« Collot.
Voir t. xr, p. 22.
Buste en marbre par Houdon. Salon de 1771.
« Trè^-ressemblant », dit le modèle, et c'est tout.
Ce n'est pas assez, car il n'y a aucune exagération à regarder ce
buste comme l'un des chefs-d'œuvre de l'artiste, et môme de la sculp-
ture moderne. Les contemporains ne s'y étaient pas trompés et le con-
tinuateur de Bachauraont, Pidanzat de Mairobert, caractérise en quelques
lignes excellentes l'impression des connaisseurs :
« Ce n'est pas sûrement de l'avis de M. Diderot que son buste s'est
trouvé en si mauvaisse compagnie *. Aussi semble-t-il faire bande à
part et renier ses camarades. Quoique les grands traits de sa tête à
médaille fournissent au ciseau, et que l'artiste ait toute la liberté de
s'étendre tfur une pareille physionomie, exactement prononcée dans
ses différentes parties, on doit louer le feu, l'expression que M. Houdon
a su mettre dans son ouvrage et l'enthousiasme du brûlant auteur des
Bijoux indiscrets semble avoir gagné l'artiste dont les autres ouvrages
n'annoncent pas un caractère chaud et ardent *. »
1. L'auteur veut parler des bustes de M. et M"*« Bignon et de celui de M"» de
Mailly.
2. Mémoires secrets, t. XIII, p. 101.
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APPENDICES. 111
La terre cuite de ce buste appartient à M. "Walferdin, qui en a fait
exécuter des réductions en galvanoplastie et en plâtre; le marbre est
chez M. Albert de Vandeul, au-dessous du portrait de Michel Van Loo.
Blste en marbre parHoudon. Salon de 1773,
Non porté au catalogue. C'est celui qui appartient aujourd'hui à la
ville de Langres et que M. Assézat avait fait photographier. 11 a été
gravé par M. Frédéric Régamey, d'une pointe brillante et ferme.
M°^ de Vandeul raconte dans quelles circonstances un exemplaire
de ce buste fut envoyé par son père à sa ville natale. Voir 1. 1, p. 59.
Buste en marbre par Houdon, signé et daté 1775.
Exécuté à la prière et sans doute aux frais de M. Robineau de
Bougon, admirateur du philosophe qui ne nous est pas autrement
connu, ce buste fut offert en 1838 par M. Robineau, membre de la
chambre des députés, à Louis-Philippe, qui le fit placer à Versailles. Il
ornait l'appartement du président de l'Assemblée quand M. Eud. Soulié
nous mît à même de le voir. Le marbre est sali de petites taches, prin-
cipalement sur le front; le sourire est beau, mais le modèle a vieilli.
On sait combien le voyage de Russie l'avait fatigué.
Houdon a encore exposé, en 1789, une tête en marbre « de petite
proportion » du philosophe. Nous Ignorons si c'était une œuvre origi-
nale ou la réduction de l'un de ces trois bustes.
Buste en bronze par Pigalle.
M. Tarbé (La vie et les oeuvres de J.-B. Pigalle, p.î38), dit avoir fait
des recherches infi*uctueuses au sujet de ce buste et suppose que c*est
celui qui est conservé à Versailles. Il appartient à M. Alfred de Van-
deul.
Tête presque chauve, nez aquilin très-fort. Les épaules sont cou-
vertes par les revers d'une pelisse (sans doute celle que Catherine avait
offerte au philosophe). Derrière sont gravés ces mots : En 1777, Diderot,
par Pigalle, son compère, tous deux âgés de 63 ans.
Buste par Rosset, signé sur le piédestal.
M. Alfred de Vandeul a acheté dans une vente récente un exemplaire
très-mutilé de ce buste, vendu comme celui d'un philonophe. C'est,
malgré ses défectuosités, une œuvre charmante. Le sourire et le regard
sont surtout remarquables. Un manteau drapé est jeté sur les épaules.
Joseph Rosset, né à Saint-Claude (Jura) en 1706, mort en 1786, connu
sous le nom du Sculpteur de Saint-Claude, étudia sans maître; son
œuvre la plus remarquée est un buste de Voltaire que se disputèrent
ses correspondants et ses disciples.
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112 APPENDICES.
Buste par Auguste Préault.
Détruit par l'auteur.
Buste en marbre par Joseph Lescorné. Foyer du Théâtre-
Français,
Sur Tune des faces du socle, on lit : Fait par Joseph Lescorné et
donné par lui à la Comédie-Française en 4853.
« Pourquoi, disait le Figaro du 49 juin 4864, le buste de Diderot
est-il relégué dans un couloir et pourquoi n'est-il pas placé dans le
salon carré du foyer où celui de Pirou a une place d'honneur ?» Et le
questionneur anonyme ajoutait que cet ostracisme était peut-être une
vengeance contre l'auteur du Paradoxe sur le comédien.
MÉDAILLE EN BRONZE par Domard. Musée de Sèvres.
Gravée au trait par Normand fils dans la Galerie métallique des
grands hommes français. Paris, 1825, in-/i'». Emblèmes des sciences.
Au-dessous de la tablette cette note : « La famille de Diderot a bien
voulu fournir les matériaux d'après lesquels on a gravé la médaille d'un
des hommes qui ont le plus honoré et servi l'humanité. »
MÉDAILLE EN CIRE. (Anonymc.) Musée de Sèvres.
On lit au revers de cette cire encadrée dans un médaillon de plâtre
ces mots grossièrement gravés à la pointe :
Didero
\entos
An 40
Statuette par M. Charles Valton.
Au moment où nous achevons ce travail, nous sommes heureux de
signaler cette statuette dont nous avons vu l'ébauche et qui aura,
nous l'espérons, un grand succès.
M. Valton a représenté Diderot debout, tenant une plume, la tête
nue, le col à l'aise; c'est là le causeur de chaque jour et non l'inspiré
dont Houdon a immortalisé l'image. L'œuvre de M. Valton, qui n'est
point achevée au moment où s'imprime ce volume, pourra, par ses
dimensions et par son sujet, prendre place à côté des statuettes de
Voltaire et de Rousseau, ornement obligé du cabinet d'un libéral sous
la Restauration et que l'on retrouve encore dans tant de familles.
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APPENDICES. 113
II. — PEINTURES A L'HUILE, MINIATURES, DESSINS.
Portrait a l'huile par Garand.
Deux lignes de Diderot, à propos de l'œuvre de Michel Van Loo, ont
fait la célébrité de ce portrait, qui a été gravé trois fois : c Je n'ai ja-
c mais été bien fait que par un pauvre diable appelé Garand, qui m*at-
a trapa, comme il arrive à un sot de dire un bon mot. Celui qui voit
f mon portrait par Garand me voit. Ecco il vero Pulcinella. »
La peinture originale, destinée à Grimm, est inconnue, mais la
famille de Vandeul conserve un desiin à kt mine de plomb, non signé,
de forme ovale, que Garand a fait d'après ce portrait.
C'est à la Chevrette, en 1760, qu'il fut peint, lorsque Diderot, blessé
au pied par sa chute près de l'étang des Cygnes, dut garder la chambre
quelques jours. La description qu'il en donne (v. t. XVIII, p. /i37) est
de tout point conforme à la gravure de Chenu, copiée depuis par
BIM. Rajon et Delaunojr.
M. Assézat, en décrivant ce portrait (t. XI, p. 22), a fait remarquer
que le distique manuscrit, signé par le La Fontaine du xvin* siècle^
que porte l'épreuve de M. Walferdin, pourrait être de Le Monnier.
L'eau-forte de M. Rajon avait été gravée en 1869 pour une édition
de la Religietue qui devait paraître à Bruxelles; mais la planche a été
égarée et il n'en a été tiré que quelques épreuves avant toutes lettres.
La gravure sur acier de M. Delannoy est celle qui orne le tome I*''
de cette édition.
Portrait par M"* Chevalier,
Exposition de la jeunesse, les jours de la grande et de la petite
Fête-Dieu, place Dauphine.
M. Bellier de La Chavignerie a publié [Revue universelle des arts,
t. XIX, p. 38] un travail très-complet sur cet humble salon en plein
vent où les jeunes artistes, qui n'appartenaient ni à l'Académie de Saint-
Luc, ni à l'Académie royale,' faisaient leur début quand le temps le per-
mettait. Un passage de ^Observateur littéraire que nous allons citer
révélait à M. de La Chavignerie un portrait du philosophe, exposé en
1761 : « Le portrait de M. Diderot peint et exposé par M''« Le Chevalier
a été un de ceux qu'on a examinés avec le plus d'attention. Chacun a
jugé du plus ou moins de ressemblance d'après l'image différente restée
dans la mémoire de chaque spectateur. En général, et en comptant jes
voix, on aurait pu prononcer en faveur de la jeune artiste. Ce n'est pas
un léger succès d'avoir soutenu un examen que la célébrité àa modèle
devait rendre plus rigoureux ^ »
1. VObservaUur làtéraire, 1761, t. 111^ p. 125-129. Observations de la Société
d'amateurs sur les tableaux exposés à la place Dauphine,
XX. 8
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114 APPENDICES.
Un passage des lettres à M"* VolIaDd confirme notre supposition ; i)
lui écrit de la Chevrette en septembre 1760 :
« Il nous est venu quelques virtuoses, entre autres M. de La Live. Mon
portrait était sur le chevalet; ils en ont tous parlé comme d'une très-
belle chose, et pour la ressemblance, et pour la position, et pour le
dessin, et pour la couleur, et pour la vie. Cependant la sœur ainée de
celle qui l'a peint était debout dans un coin et pleurait de joie des
éloges qu'on donnait à sa cadette. »
Plus haut, Diderot a appelé Jeannette « celle qui chante, qui peint
et qui joue du clavecin comme un ange ».
Dans une étude récente sur J.-B. Huêt ^ M. A. Genevay a publié
les actes de baptême de deux enfants de ce peintre, qui avait épousé la
fille de Jean-François Chevalier, peintre de TAcadémie de Saint-Luc,
élève de Raoux ; et sur le second de ces actes, la marraine est repré-
sentée par D*'" /eann^-Geneviève-Rosalie Chevalier, fille de Jean-Fran-
çois Chevalier, directeur de FAcadémie de Saint--Luc.
Si Ton veut tenir compte de la négligence avec laquelle on écrivait
les noms propres au siècle dernier, on conviendra qu'il est permis de
voir Fauteur du portrait de Diderot dans cette jeune fille appelée Che-
valier sur les actes officiels et Lechevalier par le seul abbé de La Porte
Portrait a l'huile par Michel Van Loo.
Le plus connu, sinon le meilleur, des portraits du philosophe. On se
rappelle ce qull en a dit dans le Salon de 1767 (v. t. XI, p. 20} et dans
une lettre à M»« Volland (v. t. XIX, p. 263).
Assis de face, le visage un peu tourné vers la gauche, la plume à la
main, un cahier sur la table, il semble interrompre son travail pour
répondre à une question. Les yeux sont vifs, le teint est rose, Ten-
semble considérablement rajeuni. Aussi la critique du modèle lui-même
est-elle parfaitement juste : il faut relire cette page célèbre, Tune des
plus heureuses des Salons.
Le portrait de Michel Yan Loo est conservé aujourd'hui par
M. Albert de Vandeul, qui possède également Técritolre placée à côté du
manuscrit.
Nous en connaissons les reproductions suivantes :
— En couleur. De face. Cheveux grisonnants, habit de velours gris.
Gravé par P. M. Alix. A Paris, chez Drouhin^ éditeur, rue Christine, S;
imp. chez lui par le citoyen Béchet.
— Gravé par David, élève de M. Le Bas, chez M. Le Bas, graveur et
pensionnaire du Roi. En gros caractères : D. Diderot, de TAcadémie
des sciences de Berlin.
— Riche encadrement. Derrière le philosophe une bibliothèque où
Ton voit des tomes de V Encyclopédie. — Tablette. (Blanche dans le
premier état). Qravé parB. L. Henriquez.
i. VÀrt, U Vlll, p. 12».
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APPENDICES. 115
— Pour les Idylles de Gessner. (Éd. A. Renouard. Tablette blanche,
grise et avec lettres). Gravé par A. de Saint-Aubin.
— Gravé sur acier par Hopwood, d'après G. Van Loo (sic). Plus bas :
Publié par Lami-Denozan.
Destiné, en eflet, à la Colleclion des portraits des Français célèbres
par leurs actions ou leurs écrits, etc., Paris, Lami-Denozan et Firmin
Didot, 1828, in-8, ce portrait de Diderot fait partie d'une 2* série restée
inachevée.
On trouve encore dans le commerce des épreuves très-fatiguées
de cette planche et sans le nom de Lami-Denozan.
^ De profil à g. Tablette blanche. Signé : F. Bovinet*
Le portrait de Michel Van Loo a encore été gravé en contre-épreuve :
— Ovale, au pointillé. Signé : Fr. Zolt, f. 96.
Très-jolie et très-rare pièce.
— Le même entouré d'un trait octogone. Signé à dr.: F. V. Bollinger,
et au-dessous du nom de Diderot : Zurickau, b, d, Gebr, Schumann.
— Le même entouré d'un trait ovale. Profil à dr. Dessiné d'après le
dessin original de Van Loo du cabinet de M. Marron et gravé par
Ambroise Tardieu. Au-dessous : D. Diderot, littérateur et philosophe...
1712.
— De trois quarts, à dr., gr. sur bois, dans le Dictionnaire de bio^
graphie, etc , etc., orné de 120 portraits. Aimé André, 183A, 4 vol. gr.
in-8.
Portrait a l'huile (par François-Hubert Drouais.) Chez
M. Alfred de VandeuK
Diderot est assis à sa table de travail, la plume à la main; il est vêtu
d'un superbe habic de velours rouge d'où sort le jabot de sa chemise;
il porte perruque. Quelques légères éraillures déparent cette toile
remarquable, sur laquelle nous ne connaissons aucun document con-
temporain ; elle n'est point signée, mais l*attribution de son possesseur,
fin amateur des choses d'art, est très-vraisemblable.
Miniature par M"** Therbouche.
En buste, de trois quarts à dr., l'épaule droite nue, un manteau
drapé sur l'épaule gauche. Noms et dates de naissance et de mort de
Diderot.
Gravée par Bertonnier pour l'édition de 1821, cette miniature fut-
depuis offerte par M. Brière à M. Guizot.
— La même, gravée par Goulu. Au-dessous la date : 1823 et Tins-
criptionde l'édition Brière.
Grande ébauche a l'huile par Fragonard (?)
M. Walferdin considère cette ébauche de son peintre favori comme
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116 APPENDICES.
une esquisse du philosophe; il la conserve à Nice et nous n'en connais-
sons qu'une copie moderne, faisant partie de son cabinet à Paris, sur
laquelle il serait imprudent de se prononcer.
Dessin ao crayon noir rehaussé de blanc par Greuze. Chez
M- Walferdin,
C'est ce dessin maintes fois gravé dont Grimm raconte ainsi This-
toire :
€ Une femme observiat l'autre jour à M. Diderot qu'il était heureux
en choses délicates qui s'adressaient à lui comme on dit que la balle va
au joueur. Le philosophe était il y a quelque temps chez Greuze; celui-
ci le fit asseoir et tira son profil. Le philosophe s'attendait toujours à
recevoir du peintre ce profil eu présent; cependant ce profil avait dis-
paru de l'atelier de l'artiste sans arriver dans le cabinet du philosophe.
Enfin, un beau matin, celui-ci reçoit le dessin et la planche gravée
d'après ce dessin et les cent premières épreuves tirées. Greuze a mis
au bas de l'estampe tout simplement Diderot* Elle a été gravée par
Saint-Aubin et c'est un chef-d'œuvre de gravure. C'est dommage que
la ressemblance et la physionomie n'y soient -point du tout Un certain
barbouilleur de la place Dauphine, nommé Garand, a fait pour moi un
profil cent fois plus ressemblant. On demanda l'autre jour pourquoi les
peintres d'histoire réussissaient si peu dans le portrait? Pierre répondit:
C'est parce que c'est trop difficile *. »
Nous en connaissons les reproductions suivantes :
y — Par S. Gaucher. Profil à dr. Tablette portant les prénom et nom
du modèle. Dans le premier état la tablette est blanche.
— Par Augustin de Saint-Aubin : Profil à gauche. Premier état, sans
date. Signé des deux noms du peintre et du graveur.
Deuxième état, J.-B. Greuze delin., Augustin de Saint-Aubin sculp.
1766. Se vend chez l'auteur, rue des Mathurins, au petit hôtel deCluny.
— D'après la gravure originale qui se trouve chez M. de Saint-Aubin.
Peint par Greuze ; gravé par Dupin fils. Encadrement de fleurs. Sur la
tablette : Diderot; chez Esnauts et Rapilly.
— Médaillon ovale entouré de palmes. Profil à gauche. Sur la cein-
ture du médaillon : Diderot, de l'Académie de Berlin, né à Langres.
J.-B. Greuze del., Duhamel se. A Paris, chez Bligny, cour du Manège,
aux Thuileries. Au-dessous ce quatrain :
Les Arts et la Raison lui doivent leurs hommages ;
D'étendre leur Empire il fut le plus jaloux.
On les retrouverait dans ses nombreux Ouvrages,
S*ils disparaissaient d*entre nous.
— Trait carré. Profil à dr., gravé au trait. Greuze pinxit. Landoo
direxit. Pour une Histoire de France.
1. Grimm. Correspondance lUtéraire^ 15 janvier 1707.
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APPENDICES. 117
— Profil à g., col découvert. Fourrures. Au-dessous : Diderot,
diaprés Greuze. H. Grevedon deh Lith. de Demarne.
— De trois quarts à g. Maurin del. Lith. de Delpech.
^ Profil à g. Dessin sur isbo do E. Ronjat, gravé par Hildebrand,
Dans V Histoire de France racontée à mes petits-enfants, par M. Guizot,
t. V, p. 267.
HiNUTURE d'après le dessin de Greuze.
— Elle orne le couvercle d'une bonbonnière sur le cercle d'or de
laquelle sont gravés ces mots :
« Portrait de Diderot donné par lui-même en 1778 à M. Collard de
ViUers-Hellon. »
Appartient à M. Albert de Yandeul.
M. Alfred de Yandeul possède une autre curiosité : une tasse et une
soucoupe en porcelaine de Sèvres, à fond brun, signées de Vincent (2000) .
Le fond de la soucoupe est orné d'un médaillon en grisaille de Diderot
d'après Greuze, et dans le marli des cartouches contiennent ces mots :
Arts, métiersj science.
Dessin a la mine de plomb par C.-N. Cochin,
Profil à droite, perruque, jabot. Encadrement surmonté d*un nœud
de rubans.
L'original ne nous est pas connu, mais il a été gravé par L. J.
Cathelin.
m. — ESTAMPES D'APRÈS L'ORIGINAL
ET DE FANTAISIE.
— De profil à dr. Perruque frisée. Encadrement de fleurs. Tablette :
C. F. (sic) Diderot, de l'Académie de Berlin, né à Langres et mort à
Paris en juillet ilSU, Binet del.. Le Beau se.
— De profil à dr. Tablette (blanche dans le 1«' état) : D. Diderot.
Aubry del., J. B. M. Dupréel se.
En tête de la Religieuse, Paris, Moller et Mongie, an Vlï (1799),
2 V. in-8.
— De profil à d. dans un ovale. Large cravate. Gr. au pointillé. Signé
à la pointe : Jac. Chailly. Au-dessous, en caractères anglais : D. Diderot.
En tête du Diderotiana de Cousin d'Avalonj 1810, in-18.
— De face dans un ovale. Sans lettres. Fleuron du titre de la Reli-^
gieuse, Paris, chez les marchands de nouveautés, 4832, in-48.
— Médaillon rond. Profil à g. Perruque à catogan, jabot. Eau-forte.
Sur la même planche le profil du cardinal de Bernis, celui d'un jeune
homme et celui d'une femme (à peine esquissé).
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H8 APPENDICES.
Cette planche a servi dans la publication récente de l'œuvre original
de Vivant-Denon. M. A. de la Fizelière, qui a rédigé la notice et le cata-
logue de cet œuvre, a eu sous les yeux une épreuve accompagnée d'une
note portant que ce croquis avart été fait d'après nature par Denon,
quand il était secrétaire d'ambassade à Saint-Pétersbourg. Sans une
affirmation aussi précise, on pourrait croire à une erreur d'attribution,
car le maigre profil et la bouche pincée du personnage gravé par
Denon rappellent beaucoup plus d'Alembert que Diderot.
— De trois quarts à droite. Double trait carré. A g., Devéria del.
Au m., Couché fils se.
— De profil à gauche. Tête nue, large cravate. Signé : A. Néraudain.
Au m., en gros caractères : Diderot. A g., A. Fayard, éditeur. A dr., Imp.
Frick aîné. Lithographie.
— Profil à g. Large cravate. Tablette blanche. J. Pauquet se.
— Médaillon ovale dans un trait carré. Profil à dr. signé dans la
marge du trait carré : P. Ad. Varin resU. En dehors du t. c. : Diderot,
en lettres blanches.
— Eau-forte. Médaillon suspendu par un clou. Profil à dr. Table où
reposent des volumes de V Encyclopédie^ une plume et une feuille dé-
roulée sur laquelle on lit ces vers :
Indulgent aux humains, à soi-même sévère,
Bon époux, bon ami, bon citoyen, bon père.
Il éclaira le monde, il combattit Terreur;
Son pinceau fut hardi, sa morale fut pure;
Vrai dans tous ses tableaux, il peignit la nature,
Et la peignit diaprés son cœur.
L'épreuve du Cabinet des Estampes porte cette signature manus-
crite : Victor Toulongeon del. et sculp,
— De face, assis à une table. Devéria del., Simonet a!né seul.
A Paris, chez Janet.
IV. — REPRÉSENTATIONS DE DIDEROT
AVEC D'AUTRES PERSONNAGES.
Diderot et Grimm en conversation, par Carmontelle. Gouache.
M. Alfred de Vandeul a bien voulu nous montrer cette gouache
appartenant à une personne de sa famille.
Diderot, vêtu de noir et coiffé d'une perruque, est assis de profil à
gauche; sa main droite caresse le menton de Grimm, appuyé sur
la chaise de Diderot. Grimm est vêtu d'un habit de satin gris brodé
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APPENDICES. 119
d'or et d*une culotte noire. Ses cheveux poudrés sont noués par un
catogan.
Derrière le cadre est collée une note d'une vieille écriture qui nous
apprend qu'à la prière de M"* d'Épinay, Garmontelle, après avoir peint
cette gouache, en fit deux copies, Tune pour cette dame, l'autre pour
M^ de Vandeul. Cest celle que nous avons eue sous les yeux.
A Texposition du Corps législatif (1874), sous le n<> 4053, figurait a
même scène désignée comme un pastel et appartenant à M. de Langs«
dorff, officier d'ordonnance du maréchal de Mac-Mahon. Nous n'avons
pu savoir si c'était l'original de Carmontelle ou la copie appartenant à
M-« d'Épinay.
La lectlre chez Diderot, par M. Meissonier. Peinture à
l'huile.
Ce tableau, qui a figuré aux Expositions universelles de 4855 et
de 4 867, a passé dans les ventes Morny et Paul Demidoff.
n n'a pas été gravé, mais la photographie qu'en a faite M. Bingham
est dans le commerce.
Dans une bibliothèque dont les rayons sont chargés de ces bro-
chures à couvertures bariolées, aussi chères aux bibliophiles qu'aux
peintres, Diderot, assis à une petite table et à demi renversé sur son
fauteuil, lit un manuscrit qu'écoutent cinq amis dans des attitudes dif-
férentes : d'Alembert, appuyé contre un paravent qui cache une partie
de la bibliothèque, Helvétius adossé à une de ces chaises au dossier
ovale, si fort à la mode alors, et d'Holbach absorbé par l'attention qu'il
prête au lecteur. Nous ne savons quels sont les deux autres person-
nages que M. Meissonier a voulu représenter.
CHARLES VA?1CK0DCKE AUX AUTEURS DE L^E^CYCLOPÉDIE.
Eau-forte in-folio dessinée et gravée par Augustin de Saint-Aubin.
Les médaillons de d'Alembert et de Diderot (profil à g. d'après
Greuze) superposés sont soutenus par une tablette portant l'inscription
qui sert de titre à la planche et encadrés de deux rangées de médaillons
disposés dans l'ordre suivant :
Voltaire. Buflbn.
Rousseau. Necker.
J.-M. Daubenton. Vicq-d'Azyr.
J.-B. La Marck. Thouin.
A. Mongez. Roland de La Platière.
Caritat de Condorcet. Marmontel.
Dumarsais. Gaillard.
Au-dessus de la tablette six autres médaillons dont les noms sont à
peine lisibles : Watelet, etc.
Il est à remarquer que cette planche, l'une des plus belles de
l'œuvre d'A. de Saint-Aubin, réunit les noms des collaborateurs de la
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120 APPENDICES.
première Encyclopédie à ceux des collaborateurs de V Encyclopédie
méthodique. Ch. Panckouke avait tenu sans doute à honorer d*un même
remerciement les initiateurs et leurs émules.
— De profil à g. en regard de Lavater. Tête nue, traits fort accentués.
Eau-forte, signée à dr. Ballard sculp,
— De profil à g. (d'après Greuze et A. de Saint-Aubinj dans un mé-
daillon au-dessous de Mably, de Condillac, d'Helvétius, de Barthélémy
et de RaynaL G. P^ Marillier, del., N. Ponce se.
Planche 50 du recueil gravé intitulé : Les illustres Français. Paris,
4786, in-folio.
— De profil à droite dans l'estampe : Chambre du cœur de Voltaire,
dessinée par Duché d'après nature, au château de Ferney, en 4784,
gravée par Née. H est le plus près de la fenêtre à gauche, entre ceux
du prince de Gonti et de la marquise de Villette.
Diderot et Catherine IL E. Ronjat del., Hildebrand se.
Guizot, Y Histoire de France racontée à mes petits-enfants^
U V, p, 273.
Diderot, en bas de soie roulés, en habit galonné, s'avance vers
Catherine, la couronne en tête.
Composition absolument comique.
V. — CARICATURES ET ALLÉGORIES,
Chose singulière, Diderot ne semble avoir été pris à partie qu'une
seule fois par les caricaturistes, dans l'estampe dont Victor Hugo a
parlé OVilliam Shakespeare, éd. ln-42, p. 202) et que M. Assézat a
décrite (t. I, p. /i3). Le Cabinet des Estampes en possède une épreuve i
toutes marges; le médaillon y est entouré d'un trait carré ornementé
et surmonté d'un cartouche assez gracieux représentant un arbre brisé
par l'orage. Dans l'intérieur du trait carré, on lit :
Encyclopédie, etc.
Première édition revue et corrigée
(Ici la vignette).
Par un Franciscain.
Dextra latet pungitque stylo dum lœva flagellât.
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III
DOCUMENTS DIVERS
I
PIÈCES RELATIVES A L'ARRESTATION DE DIDEROT
EN 1749.
Dans la notice préliminaire des articles de Y Encyclopédie^
M. Assézat a déjà fait usage du très curieux et très-rare livre
de J. Delort : Histoire de la détention des philosophes et des gens
tle lettres à la Bastille et à Vincennes. Il se proposait de lui em-
prunter, pour la biographie de Diderot, les pièces relatives à
son arrestation même. Nous les donnons ici, telles que Delort
les a publiées, car il se contente de dire qu'il les a copiées à la
Bibliothèque du Roi sans ajouter aucun indice qui permette de
les consulter à nouveau.
Tout d'abord, voici la dénonciation du curé de Saint-Médard,
Pierre Hardy. Selon Delort, elle aurait été envoyée eu juin 1747
au lieutenant de police :
Diderot, homme sans qualité, demeurant avec sa femme chez le
sieur Guillotte, exempt du prévost de Tîle, est un jeune homme qui
fait le bel esprit et trophée d'impiété. 11 est l'auteur de plusieurs livres
de philosophie, où il attaque la religion. Ses discours, dans la conver-
sation, sont semblables à ses ouvrages. Il en compose un actuellement
fort dangereux. 11 s'est vanté d*en avoir composé un qui a été condamné
au feu, par le Parlement, il y a deux ans. I-.e sieur Guillotte n'ignore
point la conduite et les sentiments de Diderot. Gomme il s'est marié à
Tinsçu de son père, il n'ose retourner à Langres.
En même temps, un exempt adressait au même magistrat
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122 lAPPENDïCES.
ce rapport, dont le style et les sentiments pieux ne le cèdent en
rien à la petite note de Pierre Hardy :
Du 20 Juin 1747.
Monsieur,
Tai rhonneur de vous rendre compte quil m'a été donné avis que
le nommé Diderot est auteur d'un ouvrage que Ton m'a dit avoir pour
titre : Lettre ou amusement philosophique, qui fut condamné par le
Parlement, il y a deux ans, à être brûlé en même temps qu'un autre
ouvrage ayant pour titre : Lettre philosophique sur Vimmarlalilé de
rdme.
Ce misérable Diderot est encore après à finir un ouvrage qu'il y a
un an qu'il est après, dans le même goût de ceux dont je viens d*avoir
rhonneur de vous parler. C'est un homme très-dangereux, et qui parle
des saints mystères de notre religion avec mépris ; qui corrompt les
mœurs et qui dit que, lorsqu'il viendra au dernier moment de sa vie,
faudra bien qu'il fasse comme les autres, qu'il se confessera et qu'il
recevra ce que nous apelons notre Dieu, et sy il le fait, ce ne sera
point par devoir, que ce ne sera que par raport à sa famille, de crainte
qu'on ne leur reproche qu'il est mort sans religion.
L'on m'a* assuré que Ton trouvera chez lui nombre de manuscrits
imprimés dans le même genre.
Il demeure rue Mouftard, chez le sieur Guillotte, exempt du prévost
de lisle, à main droite en montant, au premier.
Perrault.
M. Berryer se contenta d'écrire en marge du rapport de
Perrault la note suivante :
Je n*ay point de preuve qu'il soit l'autheur de l'ouvrage condamné
par le Parlement, que le rapport de Perrault et la lettre du curé de
Saint-Médard.
Il est probable néanmoins que Diderot fut dès ce moment
surveillé de près, et, deux ans plus tard, M. Berryer procéda
lui-même à l'interrogatoire qu'on va lire :
Interrogatoire de l'ordre du Roi, fait par nous, Nicolas-René Berryer,
chevalier, conseiller du Roi en ses conseils, maître des requêtes ordi-
naires de son hôtel, lieutenant-général de police de la ville, prévôté et
vicomte de Paris, commissaire du Roi en cette partie.
Au sieur Diderot, prisonnier de l'ordre du Roi au donjon de Vin-
cennes.
Du jeudi, trente-un juillet mil sept cent quarante-neuf de relevée,
dans la salle du conseil du donjon de Vincennes, après serment fait par
le répondant de dire et répondre vérité.
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APPENDICES. 123
Interrogé de ses nom, surnoms, âge, qualité, païs, demeure, profes-
sion et religion :
A dit se nommer Denis Diderot, natif de Langres, âgé de trente-six
ans *, demeurant â Paris, lorsqu'il a été arrêté, rue Vieille-Estrapade,
paroisse de Saint-Étienne-du-Mont, de la religion catholique, aposto-
lique et romaine *.
Interrogé sMl n'a pas composé un ouvrage intitulé : Lettres sur les
aeeugUs à t'usage de ceux qui voient :
' A répondu que non.
Interrogé par qui il a fait imprimer le dit ouvrage :
A répondu qu'il n'a point fait imprimer le dit ouvrage.
Interrogé s'il n'en a pas vendu ou donné le manuscrit à quelqu'un :
A répondu que non.
Interrogé s'il sçait le nom de Tauteur du dit ouvrage :
A répondu qu'il n'en sçait rien.
Interrogé s'il n'a pas eu en sa possession le dit ouvrage en manus-
crit avant qu'il fût imprimé :
A répondu qu'il n'a point eu ce manuscrit en sa possession avant et
après qu'il a été imprimé.
Interrogé s'il n'a pas donné ou envoyé à diflférentes personnes des
exemplaires du dit ouvrage :
A répondu qu'il n'en a donné ni envoyé à personne.
Interrogé s'il n'a pas composé un ouvrage, qui a paru il y a environ
deux ans, intitulé : les Bijoux enchantés ^ :
A dit que non.
Interrogé s'il n'en a pas vendu ou donné le manuscrit à quelqu'un
pour l'imprimer ou autre usage :
A répondu que non.
Interrogé s'il n'a pas composé un ouvrage, qui a paru il y a plusieurs
années, intitulé : Pensées philosophiques :
A répondu que non.
Interrogé s'il connoît l'auteur du dit ouvrage :
A répondu qu'il ne le connoît pas.
Interrogé s'il n'a pas composé un ouvrage intitulé : Le Sceptique ou
l'Allée des idées :
A dit que oui.
Interrogé où est le manuscrit du dit ouvrage :
A dit qu'il n'existe plus et qu'il est brûlé ^.
1. Moyenne taille et la physionomie assez décente; garçon plein d*esprit,
mais extrêmement dangereux. {Note de la police,)
2. 11 logeait chez un tapissier.
3. On voulait dire Bijoux indiscrets. (J. Delort.)
4. Une note qui nous a été communiquée par le savant M. Van Praet, et qu'il
tenait de l'exempt de robe courte d'Hémery, porte : « Diderot a fait VAUée des
idées, qu'il a chez lui, en manuscrit, et il a promis de ne point faire imprimer cet
ouvrage. • (J. Delort.)
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126 APPENDICES.
Interrogé sMl n'a pas composé un ouvrage intitulé : l'Oiseau blanc,
conte bleu :
A répondu que non.
Interrogé s'il n'a pas du moins travaillé à corriger le dit ouvrage :
A répondu que non.
Lecture faite au répondant du présent interrogatoire, a dit que les
réponses qu'il y a faites contiennent vérité, y a persisté et a signé.
Berryer.
Diderot.
On connaît les requêtes motivées présentées par les libraires
de V Encyclopédie à d' Argenson. Delortnousaégalement consené
la supplique de Diderot lui-même, apostillée par le gouverneur
de Vincennes et par le lieutenant de police :
A Vincennes, le ... septembre 1749.
Je joins ici une note, monsieur, que le sieur Diderot me vient d'en-
voier pour vous faire passer; j'en profite pour vous assurer que personne
n'est plus parfaitement que j'ay Thonneur d'être, monsieur, votre très-
humble et très-obéissant serviteur.
Marquis Ghastellet.
Voici la note :
« Le sieur Diderot, détenu de l'ordre du Roi au château de Vincennes
depuis le mois de juillet, demande sa liberté;
« Observe qu'il est l'éditeur de V Encyclopédie, ouvrage de longue
haleine, qui comporte des détails infinis, auxquels il ne peut vaquer,
étant retenu prisonnier;
« Promet de ne rien faire à l'avenir qui puisse être contraire en la
moindre chose à la religion et aux bonnes mœurs. »
Note mise au bas de la feuille par M. Berryer :
« Si M. le comte d'Argenson juge qu'y ait suffisamment fait péni-
tence de ses intempérances d'esprit, il est supplié de faire expédier
l'ordre du Roi pour sa liberté. »
Enfin, voici, à titre de simple curiosité, des vers de M"** de
Puisieux, recueillis par Delort, sur le bruit qui s'était répandu
de son embastillement à cause d'un libelle intitulé le Paler
qu'on lui attribuait et que ne mentionnent ni Barbier ni Quérard.
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APPENDICES. 125
Us donneront la mesure du talent de M"* de Puisieux, lorsque
ce n'était pas Diderot qui tenait la plume :
Quand tout Paris à la Bastille
Me met avec acharnement,
Je repose, mon cher V ,
Dans mon lit fort tranquîUeme nt.
Jamais d'une coupable audace
A ma muse je n'ai permis
Contre des personnes en place
De décocher des traits hardis.
De Tamour et de la folie
Je fais mon occupation;
Je mêle la philosophie
A leur douce distraction.
Dans une profonde ignorance
De ce qui concerne TÉtat,
J'impose aux amis le silence
Sur les querelles du Sénat
Une affaire si relevée,
N'est point du tout de mon ressort;
Je jase au risque d'avoir tort.
J'honore mon Roi, ma patrie,
Je m'en fis toujours un devoir.
Je vis à Tabri de l'envie.
Et sans redouter le pouvoir.
Je n'ai rien reçu de personne.
Et mon sort est indépendant;
Mais la loi de l'honneur m'ordonne
D'avoir des égards pour le rang.
Dans un ministre respectable.
J'adore un mérite éclatant;
Et s'il eût été moins aimable
Jamais je n'eusse, un seul instant.
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126 APPENDICES.
Aux dépens de mon caractère,
Offert à cet homnae éminent,
De rhommage le plus sincère,
Le véritable et pur encens.
Mais rassure-toi, cher V ,
Je jouirai d^on grand bonheur,
Si, n'habitant pas la Bastille,
Tu me renfermes dans ton cœur.
Il
PIÈGES RELATIVES A UENCYCLOPÉDIE.
I
DIALOGUE ENTRE UN COLPORTEUR ET DIDEROT DANS
LA BOUTIQUE D*UN LIBRAIRE SUR LE Dictionnaire de
r Encyclopédie ^
LE COLPORTEUR.
J'apporte le premier volume
Du dictionnaire nouveau.
11 sort, comme on dit, de l'enclume;
On Ta fait à coups de marteau.
Son poids m^ôterait le courage
D'en être souvent le porteur.
Malheur à ce coquin d'ouvrage
S'il pèse autant à son lecteur!
Les auteurs ont sué sans doute
Les premiers en le composant.
Comme eux, je sue à grosse goutte :
Suera-t-on moins en le lisant?
DIDEROT.
Colporteur, il fait beau t'entendre
Railler ainsi mes écrits!
i. Extrait des Pièces historiques et satiriques recueillies par te marquis de
Paulmy, vol. CXXXUl bis, p. 94 (Bibl. de TArsenal). — M. Assézat avait cité,
diaprés Clément, les huit premiers vers de cette pièce, dont M. Ch. Vatel nous ti
depuis, signalé le texte intégral dans Timmense fatras des stromates de Paoloy*
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APPENDICES. 127
LE COLPORTEUR.
Puisque mon métier est d'en vendre.
N'en puis-je pas marquer le prix?
LE LIBRAIRE.
Grains d'offenser par ce langage
Un écrivain de grand renom :
Monsieur a eu part à Touvrage.
LE COLPORTEUR.
Je le crois donc d'un certain bon.
Je connais monsieur par un livre i
Fort utile à lui comme à moi,
Et qui, par bonheur, nous fit vivre
Tous deux longtemps aux frais du Roi.
Je ne blâme ici que la forme
Et, par ma foi, j'en suis fâché.
Cet écrit, sans sa masse énorme.
Pourrait être un écrln caché.
Si sa taille était plus petite.
J'en répandrais incognito.
Car il a, dit-on, le mérite
De ce qu'on vend sous le manteau.
J'y voudrais pourtant une chose,
Cest qu'il eût été défendu.
Pour cela seul, sans autre cause,
U serait alors bien vendu.
Mais, malgré ma note critique,
11 pourrait être débité.
Dans lui, Yaulorilé publique
N'est pas l'article respecté».
DIDEROT.
L'insolent! Je perds patience.
LE LIBRAIRE.
Ehl monsieur, un peu de douceur!
Servez-vous de votre science :
Vous êtes si bon confiseur'!
^" Lettre d'un aveugle qui fit mettre Diderot à Vincennes, en 1749. {Note du
*• L'ftrticle Autorité a pensé faire supprimer le dictionnaire. {Note du temps.)
^- 11 ftat voir Tarticle Abricot du dictionnaire, très-déplacé. (Note du temps.)
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128 APPENDICES.
DIDEROT.
Son audace a de quoi surprendre.
LE COLPORTEUR.
Point du tout, mais je suis sans fard
Et jamais je n*ai pu comprendre
Tout ce que vous dites sur I*art ^
DIDEROT. i
II faut enfin que je Fassomme I
LE COLPORTEUR.
Monsieur, rappelez vos vertus.
Vous vous échauffez là tout comme
S'il s'agissait du prospectus*.
DIDEROT.
Ne puis-je le rouer à Taise!
LE COLPORTEUR.
Pour le coup, je ne dis plus mot.
L'âme ' chez vous est trop mauvaise :
Vous me traiteriez comme Scot\
1. L'article Art, dont Tauteur a fait parade, est presque partout iDintelligible,
de plus tituiuit mot pour mot du chancelier Bacon dans ce qu*il y a de mieux. Sll
eût donné la traduction pure et simple de cet auteur, il eût été bien supérieur
{Note du temps,)
2. Diderot eut une querelle avec le P. Berthier; il y mit beaucoup d'aigreor.
et ajouta à sa mauvaise cause la honte d*être reconnu plagiaire. {Note du temps,)
3. L'article Ame, qui devait être de ceux auxquels il devait le plus s'attacher,
est très-mal fait. (Note du temps,)
4. A Tarticlo d'Aristote, il a fort maltraité Jean Duos, surnommé Scot, et ne
lui a pas rendu Justice. {Note du temps.)
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APPENDICES. 129
111
Extrait d'ln mémoire présenté en 1768 a monsieur le chan-
celier, PAR MM***, LIBRAIRES DE PaRIS, POUR OBTENIR LA PERMIS-
SION DE FAIRE UNE NOUVELLE ÉDITION DE h' Encyclopédie EN
France*.
Cet extrait n'est point étranger à la cause que je viens de
traiter ; il doit servir à démontrer que le public ne pouvait
manquer d'être la dupe de cette entreprise, puisqu'on lui en a
toujours donné une idée différente de celle qu'il devait en
prendre. En plaçant ici ce morceau, je n'ai pas eu envie défaire
lasalire ni la critique du Dictionnaire encyclopédique j j'ai voulu
mettre tout le monde à portée de connaître, par le témoignage
de M. Diderot, comment et par où VEncyclopédie méritait en
1768 les éloges qu'il lui a prodigués en 1750. Afin qu'on puisse
la comparer à tout instant au jugement que ce grand homme en
porte actuellement, j'ai placé en notes les endroits du prospec-
tus de VEncyclopédie qui ont le plus de rapport avpc le mémoire
dont il est ici question ". J'entre en matière.
Les libraires qui ont présenté ce mémoire à M. le chancelier
lui rendent compte des raisons qui doivent le déterminer à per-
mettre qu'on fasse une nouvelle édition de ce dictionnaire en
France, lis répètent ce que le sieur Diderot leur a dit à ce su-
jet. 11 faut se rappeler qu'on lit dans le prospectus que VEncy^
clopédie n'était pas un ouvrage à faire :
a Notre dessein a été de la purger de tous les défauts insépa-
rables d'une première tentative... de réparer les bévues, les er-
1. Les factums de Luneaa de BoisjermaiQ noas ont déjà fourni trois lettres
qui y étaient enfouies. Nous en extrayons encore la conversation que voici, et
celle que Luneau eut avec le philosophe lors des premiers bienfaits de Catherine.
Il va sans dire que nous ne nous portons point garant de Texactitude absolue des
réflexions et Jugements qu*il lui impute. Les opinions de Diderot sur son œuvre
et sur ses collaborateurs sont au moins fort vraisemblables, car il se dissimulait
moins que personne les imperfections d*une telle entreprise. Quant à son entre-
tien avec Luneau dans la rue, c'est un croquis amusant qui pourrait prendre
place à côté de celui de Garât.
2. Nous les supprimons.
XX. »
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130 APPENDICES.
reurs, les omissions... Pour cet effet il nous importait de bien
connaître les défauts de X Encyclopédie-^ et qui est-ce qui pou-
vait mieux nous en instruire que celui qui a consumé vingt-
cinq ans de sa vie à cet énorme travail ? Nous l'avons vu, nous
l'avons interrogé, et voici la réponse de cet homme, encore plus
estimé et plus estimable par son amour pour le bien que par
aucune de ses qualités personnelles :
« L'imperfection de V Encyclopédie^ nous a-t-il dit, a pris
(( sa source dans un grand nombre de causes diverses.
« On n'eut pas le temps d'être scrupuleux sur le choix des
«travailleurs. Parmi quelques hommes excellents, il yen eut de
«faibles, de médiocres et de tout à fait mauvais. De là cette bi-
«garrure dans l'ouvrage où Ton trouve une ébauche d'écolier à
« côté d'un morceau de main de maître ; une sottise voisine d'une
«chose sublime, une page écrite avec force, pureté, chaleur, ju-
«gement, raison, élégance, au verso d'une page pauvre, mes-
«quine, plate et misérable.
« Les uns, travaillant sans honoraires, par pur attachement
«pour les éditeurs et par goût pour l'ouvrage, perdirent bientôt
a leur première ferveur ;d'autres, mal récompensés, nous en don-
« nèrent, comme on dit, pour notre argent...; il y en eut qui re-
« mirent toute leur besogne à des espèces de Tartares, qui s'en
« chargèrent pour la moitié du prix qu'ils en avaient reçu.
« Les articles communs à différentes matières ne furent
«point faits, précisément parce qu'ils devaient l'être par plu-
« sieurs ; on se les renvoyait l'un à l'autre. 11 y eut une race dé-
« testable de travailleurs qui, ne sachant rien, et qui se piquant
«de savoir tout, brouillèrent tout, gâtèrent tout, mettant leur
«énorme faucille dans la moisson des autres.
« L'Encyclopédie fut un gouffre, où ces espèces de chLffon-
«niers jetèrent pêle-mêle une infinité de choses mal vues, mal
«digérées, bonnes, mauvaises, détestables, vraies, fausses,
«incertaines, et toujours incohérentes et disparates.
« L'art de faire des renvois supposé un jugement bien pré-
«cis... L'on négligea de remplir les renvois qui appartenaient
«à la partie même dont on était chargé... On trouve souvent
«une réfutation à l'endroit où l'on allait chercher unepreuve...
« 11 n'y eut aucune correspondance rigoureuse entre le discours
«et les figures... Pour parer à ce défaut, on se jeta dansées
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APPENDICES, 131
«longues explications qui précèdent les arts dans nos volumes
«de planches. Combien demachines inintelligibles, faute de
«lettres qui en désignent les parties! La modicité des honoraires
«jeta les éditeurs et les travailleurs dans le découragement.
« Voila, continua l'éditeur, les causes d'imperfections que
a vous avez à prévenir et les défauts que vous avez à corriger. »
C'est avec cette sincérité qu'il s'est expliqué avec nous; voici
les conseils qu'il nous a donnés :
« Choisissez les meilleurs esprits... fixez un temps à
chaque travailleur... Si leur écriture est trèsnfnauvaise, qu'ils
fassent, eux ou vous-mêmes, la dépense d'une copie; votre édi-
tion en deviendra infiniment moins fautive, et Ton n'y trouvera
pas, comme dans la précédente, des noms estropiés et des
phrases tronquées qui manquent de sens.
« N'ayez qu'un éditeur, cela est essentiel... Quoique je sois
peut-être, entre tant d'hommes de lettres, le meilleur éditeur
que vous puissiez prendre, prenez-en un autre, parce que je
suis suspect, parce que j'ai des ennemis, parce que je ne me
résoudi-ai jamais à être ni faux ni plat, parce qu'entre la plati-
tude et la hardiesse il y a une ligne très-étroite, sur laquelle je
n'ai pas la certitude de marcher sans broncher, etc., etc. »
Après nous avoir entretenu des causes générales des
défauts de V Encyclopédie, il parcourut rapidement chaque
partie et nous en marqua les défauts.
f Les mathématiques... ne pouvaient guère tomber en de
meilleures mains qu'en celles de M. ****. Cependant, j'ai
souvent entendu accuser sa physique d'être un peu maigre.
Ajoutez qu'il s'en est reposé pour la géométrie élémentaire et
l'arithmétique sur *** *, qui s'est débarrassé de cette tache un
peu lestement. L'histoire naturelle : il y a beaucoup à ajouter
au règne végétal ; la partie physique de ce règne a été fort
négligée... Minéralogie et métallurgie, ces deux branches sont
tout à fait défectueuses... elles demandent d'être soigneusement
retouchées : M. *** ' a fait comme tous les autres auxiliaires, il a
travaillé sans plan; d'ailleurs, sans cesse occupé à réparer
1. D'Alembert.
2. L'abbé de La Chapelle.
3. Malouin.
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132 APPENDICES.
les âneries de notre mauvais chimiste ****, il a été forcé à tout
moment de déplacer les matières qui ne se trouvent pas où elles
doivent être. La chimie est détestable... La médecine, la matière
médicale et la pharmacie..., est pauvre... L'anatomie et la phy-
siologie', je ne dis pas à refaire, mais à faire... La logique, la
métaphysique et la morale ', ne sont qu'un plagiat continuel
de... La théologie n'est ni bien bonne, ni bien mauvaise;
elle est de ****. L'histoire et la mythologie... il y a quelques
généralités sur l'histoire; je ne sais ni par qui ni comment
elles sont faites.
tt Quant à l'histoire ancienne et moderne de la philo-
sophie, dont je me suis chargé, ce n'est pas la partie hon-
teuse de V Encyclopédie; elle est à revoir, à rectifier : p^tit
travail... Les belles-lettres, la poésie, l'art oratoire et la cri-
tique : ces parties sont de M. ***• qui les a faites faiblement...
La peinture, la sculpture, la gravure* à refaire... L'architec-
ture ^, mauvaise et à refaire en entier... La danse *, et tout ce
qui tient au théâtre lyrique, à revoir et à compléter... La
musique de ***•, à revoir et à compléter... La géographie ",
mauvaise dans les deux premiers volumes, d'une étendue
effroyable dans tous les volumes suivants, à corriger et à res-
serrer... Le blason", pauvre science, pauvrement faite; elle
est aussi maigre dans le discours que bouiBe dans les planches.
« La marine de M.*** " : les planches en sont assez bonnes,
le discours en est mesquin. Les arts mécaniques, à perfectionner
et à compléter, surtout à rapporter le discours aux planches,
ce qui n'a pas presque été fait, et à faire rentrer dans le dis-
cours les explications qui sont à la tête des planches. €'est moi
1. Venel.
2. Par le docteur Tarin.
3. Par Tabbé Yvon.
4. L*abbéMaIlet.
5. Marmontel.
6. Landois.
7. Blondel.
8. Par Cahusac.
9. J.-J. Rousseau.
10. Par BeUin, Desmareat et Yaugondy
11. ParEidous.
12. BelUo.
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APPENDICES. 133
qui m'en suis chargé, et je sais bien ce qui reste à y faire, ce
qui n'est pas petite besogne.
« Le jardinage et l'hydraulique, de feu M. ****, à revoir
avec soin, sinon à refaire... L'horlogerie et les instruments
astronomiques*, à revoir en entier... Coupe des pierres, mes-
quine et de discours et de figures... quoique faite par notre
dessinateur *** '. Voilà ce que je pense des parties principales
de Y Encyclopédie j et ma critique est faite sine ira et studio
quorum causas procul habeo. J'oubliais de dire qu'il y a en
tout genre au moins quatre volumes in-folio du ****, dont il y a
très-peu de choses à conserver. 11 n'en peut rester que la
nomenclature... Les pèches de terre n'ont presque point été
faites... » — Voilà ce que M. Diderot nous a dit.
1. D'ArgenviUe.
2. Par J.-B. Le Roy.
3. Goussier.
4. Saos doute VEncyclopé^ de Chambers.
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^^ APPENDICES.
III
DIDEROT PEINT PAR SES CONTEMPORAINS.
I
I. — UN MONOLOGUE DANS LA RUE.
« — Je me trouvai* avec un prince russe, aussi agréable par
son esprit que par la douce sensibilité de son âme. La nature
ne lui a rien refusé de ce qui fait les grands hommes... J'étais
vêtu, comme vous me voyez, avec un habit brun; j'avais une
perruque fort simple, du linge uni, un bâton à la main... J'étais
dans tout mon costume*.
« Les gens de lettres, me dit-il, sont-ils bien récompensés
en France?... — J'ai travaillé toute ma vie, j'ai fait Y Encyclo-
pédie et le Fils naturel; je n'ai pas un sol... J'ai une fille déjà
grande; elle est d'une jolie figure. Je lui ai donné des talents
et les connaissances que ma fortune a pu comporter. Son âge
me fait penser à l'établir. Je serai obligé de vendre ma biblio-
thèque pour lui faire une dot. Je me séparerai avec peine de
mes livres. Il faut un état à ma fille; je sacrifierai tout pour y
réussir ^
i, Cest Diderot qui parle.
2. M. Diderot me fit ce récit d*ua air fort affectueux ; il dandinait la tète tantôt
sur une épaule et tantôt sur Tautre.
Je ne suis point dans Tusage de couper mes phrases par des lignes de points.
Tout ce morceau est censé être de la composition de M. Diderot, c^est au moins
son récit : j'ai cru pour cela devoir imiter sa manière d'écrire et mettre à toutes
mes phrases des points... beaucoup de points... Le lecteur sentira mieux ce qae
ce savant a voulu nie dire et ce que j'ai dû lui répondre. M. Diderot prétend que
les points imprimés entre les phrases augmentent le volume du discours et donnent
beaucoup do caractère à nos idées : voyez le Fils naturel, etc., etc. Si vous
ôtiez les points qui coupent les parties du dialogue, vous le réduiriez à rien
(L. de B.)
3. Ce savant racontait ceci d'un ton triste et langoureux. Personne n'entend
mieux que lui la pantomime du récit. (L. de B.)
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APPENDICES. 135
« Le prince russe écouta ce récit; il en fut ému... II écrivit
â l'impératrice de Russie : (t II y a en France un homme de
« lettres qui a acquis beaucoup de célébrité; il est si pauvre, si
«pauvre, qu'il est obligé de vendre ses livres pour marier sa
« ûlle qui est fort jolie. i> L'impératrice aime à faire le bien.
Voyez la délicatesse qu'elle y met.
a Le prince russe vint un jour s'informer du prix de ma
bibliothèque. Je la portai à 15,000 livres ^ Une heure après,
on m'apporta cette somme. Je me disposais à me séparer pour
jamais de mes livres. « Aon, me dit-il, cela ne sera pas *.
L'impératrice, ma souveraine, vous prie d'être son bibliothé-
caire en France ; elle souhaite même que vous acceptiez à ce
titre une pension de 1,000 livres. Elle ne veut pas que vous
employiez rien de cette somme à augmenter la bibliothèque
qu'elle vous confie, » J'acceptai la pension '•
c( J'écrivis à l'impératrice de Russie une lettre de remer-
ciement; j'en reçus de nouveaux témoignages de sa protec-
tion.
« Un an se passa... je ne fus point payé. Six mois s'écou-
lèrent encore... Je me crus tout à fait oublié. Enfin je reçus
une lettre de l'impératrice elle-même... Elle s'excusait d'avoir
oublié de me faire payer les 1,000 livres de ma pension.
« Gomme je ne veux pas que vous essuyiez jamais un pareil
« retard, j'ai donné ordre qu'on vous les payât cinquante années
iidCavance. » Ce sont ses paroles. On m'apporta 50,000 livres.
On les mit /d, là^ là^.
« — N'est-il pas vrai (me disiez-vous) que l'histoire n'offre
aucun exemple d'une pareille munificence? — Vous avez raison;
mais avouez qu'il n'y a jamais eu que vous parmi les gens de
lettres qui ayez su tirer un aussi bon parti de l'affectation avec
laquelle vous répétez sans cesse que vous n'avez pas un sou ? —
1. M. Diderot chuchota ses mots à Toreille, comme s*il avait craint qu*on eût
entendu qu'il avait porté sa bibliothèque à un trop haut prix. (L. de B.)
2. Tout ce qui est ici en italique se prononce avec dignité. (L. de B.)
3. Ces trois paroles se disent vite et à roreille. Je me rappelle qu*en les pro-
férant, M. Diderot s'élevait sur ses pieds, se penchait sur moi et me regardait d*un
air fin ; il appréhendait sans doute que je ne sentisse pas ce trait de caractère et
qu'il avait pris la balle au bond. (L. de B.)
4: n y a dans le fond du cabinet de M. Diderot une armoire ou bibliothèque
au pied de laquelle ce savant prétend qu'on déposa Targent. (L. de B.)
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136 APPENDICES.
Entre nous (me disiez- vous), cela est vrai. J'ai gagné plus de
200,000 livres avec les libraires de l'Europe *... A propos,
ôtes-vous en voiture? — Oui. — Où allez-vous? — Rue Saint-
Honoré. — Voulez-vous me jeter chez M. Le Pot d'Auteuil? Je
vais y placer quelques rouleaux de louis dont je suis chargé'.
— Très-volontiers. » Je vous y conduisis. En courant les rues,
vous me disiez : « L impératrice de Russie est une grande
princesse. Comme elle domie * / Mais si je n'avais pas dit que
j'étais lin misérable, on ne m'aurait pas payé 65,000 livres
pour une bibliothèque qui valait tout au plus 2,000 écus... Les
grands hommes ne font le bien que comme on a l'esprit de le
leur faire faire. C'est un talent de savoir les tromper pour une
si bonne fin. »
II
Diderot était à la tète des diners philosophiques du baron
d'Holbach, dont le baron lui-même faisait parfaitement les
honneurs par son esprit, ses connaissances et ses saillies.
D'Alembert présidait les dîners du mercredi de M*"* GeofFrin;
c'est là où je l'ai vu pour la première fois en 1762.
M""* Geoffrin a marqué dans le xviii* siècle par sa maison qui
était devenue le point de réunion des étrangers distingués et
i. Ceci le dit comme une confidence à l*orcille. (L. de B.)
S. Ce fut le Jour de Saint-André, 17G9, que je conduisis M. Diderot cliez ce
notaire. (L. de B.)
3. n ne faut que connaître Penthousiasme de M. Diderot pour deviner la
manière dont ceci fut prononcé. (L. de B.)
4. D*Escheruy était un compatriote et un disciple de Rousseau. 11 a longuement
conté ses promenades et ses entretiens avec Jean-Jacques au tome III de ses
Mélanges de littérature, d'histoire, etc. Bien que ce livre ait eu deux éditions, il
est devenu fort rare; c*eût été un motif suffisant pour lui emprunter les
anecdotes qu*on va lire, si ce témoignage sympathique, venant d*un familier de
Rousseau, n*eût pas suffi pour nous déterminer à cette citation.
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APPENDICKS. 137
de tout ce que la ville et la cour avaient de plus instruit et de
plus poli, gens de lettres, philosophes, principaux artistes,
grands seigneurs et leurs femmes. On ne parvient point à former
une pareille réunion sans mérite, et M'^'Geoffrin en avait : peu
d'instruction, mais de l'esprit naturel, l'usage du monde, un
genre de brusquerie qu'elle s'était fait, qui lui réussissait et
lui allait à merveille ; le tout couronné par une fortune consi-
dérable.
Diderot n'allait point chez M"»* Geoffrin; elle craignait sa
pétulance, la hardiesse de ses opinions, soutenue, quand il
était monté, par une éloquence fougueuse et entraînante.
Je Tai vu quelquefois dans d'autres circonstances avoir le
sentiment de ses forces, s'exhaler sur lui-même ; il était sujet
alors à des boutades d'amour-propre tout à fait piquantes,
parce qu'elles contrastaient avec sa bonhommie ordinaire;
d'autres fois, cet amour-propre n'était que naïf, et en voici un
trait : Bitaubé lui envoie un exemplaire de son Iliade et lui en
fait hommage; Diderot, à quelques jours de là, rencontre
Bitaubé, le remercie de son cadeau, et, au milieu de l'effusion
de sa reconnaissance : Lapins grande marque j lui dit-il, que je
puisse vous donner du prix que f attache au présent que vota
avez bien voulu me faire, <fest de vous envoyer votre exemplaire
à Berlin^ tout couvert de noies marginales de ma main. J'ai
retenu ce trait, parce qu'il se passait en présence d'un amour-
propre qui n'avait ni la même naïveté, ni le même fondement,
et que je jugeais d'autant plus vif qu'il n'osait se montrer.
Bitaubé mourait d'envie, en me le racontant, de me dii^e : « Je
suis tenté de lui rendre la pareille et de lui renvoyer, de Berlin
l'exemplaire que je tiens de lui de la Vie de Sénèque, avec des
bordures marginales et critiques de ma façon. »
... A la manière dont, après son retour de Russie, j'ai
entendu plusieurs fois Diderot chanter en poète les vertus de
Catherine, ses grandes qualités, je pense qu'il aurait fort bien
traduit Homère, autant du moins que la langue française peut
le permettre...
Diderot était très-reconnaissant des bontés dont l'avait
honoré fimpératrice ; elle formait le fond de ses récits sur la
Russie, de see observations et d'un grand nombre d'anecdotes
intéressantes. Je ne les rapporterai pas, parce qu'il est possible
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138 APPENDICES.
qu'il les ait consignés dans quelques mémoires que je ne con-
nais pas, publiés ou inédits, car je n'ai pas lu tous les ouvrages
de Diderot...
... Diderot n'a guère pu faire mention du billet assez curieux
que l'impératrice écrivait à son sujet à M"* Geoffrin. En voici la
teneur.: a Votre Diderot est un homme bien extraordinaire;
je ne me tire pas de mes entretiens avec lui sans avoir les
cuisses meurtries et toutes noires; j'ai été obligé de mettre une
table entre lui et moi pour me mettre, moi et mes membres, à
l'abri de sa gesticulation. » Cette gesticulation était si connue
qu'on l'accusait de s'emparer à table des bras de ses deux voi-
sins, de ne cesser de parler et de n'en pas moins manger du
plus grand appétit.
Pour bien connaître Diderot et le juger, il fallait le voir chez
Pigalle (le Phidias des temps modernes) où, pendant plusieurs
années, nous avons eu un dîner de fondation le vendredi et où,
ni lui ni moi, n'avons jamais manqué ; l'abbé Raynal y venait
souvent ; Cochin, La Tour y étaient assidus et plusieurs savants
et artistes célèbres, chevaliers de Saint-Michel, tels que Perronet,
etc. Là, Diderot était véritablement lui-même, il y était ce que
la nature l'avait fait, aimable, simple et bon ; il laissait à la
porte le manteau philosophique que chaque fois qu'il paraissait
dans un certain monde il allait emprunter à la friperie encyclo-
pédique. Ce sont (par la liberté dont on y jouissait) les plus
agréables dîners que j'ai faits k Paris : j'y ai suivi Diderot jus-
qu'en 1783, que je quittai Paris, et je crois qu'il est mort Tan-
née suivante. Tout au travers des disputes et des discussions
littéraires et philosophiques il engageait avec ces artistes dis-
tingués des conversations sur les arts pleines du plus grand in-
térêt. Diderot, qui les avait décrits dans l'AVicyc/o/^^diV, parlait
pertinemment de tous, excepté de celui de la musique qu'il vou-
lait cependant se piquer de connaître et à laquelle il n'enten-
dait rien. C'était apparemment pour justifier cette prétention que
je me souviens qu'il nous racontait avec complaisance la pro-
tection qu'il avait accordée à un fort bon musicien, nommé
Bemetzrieder.
Ce Bemetzrieder paraît un jour chez lui (car ce qui fait
honneur à Diderot, c'est qu'il lui tombait souvent des nues des
gens à talent qui ne savaient que devenir à Paris et qui cher-
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APPENDICES. 139
chaient fortune; ils s'adressaient à lui sur sa réputation de bonté
et d'obligeance), ce Bemetzrieder donc, se présente à lui un
jour et lui peint Tembarras où il se trouve. « Que pourrai-je
entreprendre ici, monsieur? — Quels sont vos talents? —
Monsieur, je sais bien le droit. — Après? — Je pourrais enseigner
la géographie et l'histoire. — Cela pourrait vous mener à cinq
cents livres de rente après vingt ans de travaux. — Monsieur,
je possède très-bien les mathématiques élémentaires. — Même
inconvénient, les choses utiles ne sont pas payées dans ce pays.
— Enfin, monsieur, pour dernièi-e ressource, je vous dirai que
je touche du clavecin, que je suis ou plutôt que je serais très-fort
pour l'exécution en travaillant seulement six mois et de plua
que je suis très-bon harmoniste. — Eh ! que ne parliez-vous ?
Eh bien ! je vous donne la table et cinq cents livres d'appoin-
tements, pour donner des leçons régulièrement à ma fille ; dis-
posez d'ailleurs du reste de votre temps comme vous le jugerez
à propos et le tout pour vous prouver que, dans ce pays, moi
à la tête, nous n'avons pas le sens commun. )>
«Avant que je l'oublie, il faut que je relève ici une erreur
qui, à la vérité, n'est pas d'une grande importance. Dans toutes
les éditions des œuvres de J.-J. Rousseau, vous trouverez que
le jugement que Diderot portait de la l\ouvelle Héloîse était
contenu tout entier dans le mot Feuillet. 11 est étonnant que
personne n'ait aperçu ni relevé cette expression de Feuillet qui
ne signifie rien ; c'est Feuillu qu'il faut. Diderot n'a pu dire à
Rousseau que comme il me l'a dit à moi (raisonnant avec lui
sur le mérite de divers écrivains). Feuillu et non Feuillet qui
n'a point de sens. Feuillu : trop verbeux. C'est comme de Lin-
guet, à qui je trouvais de la verve et du feu dans ses premiers
ouvrages : Feu de tourbe^ me disait-il. 11 avait quelquefois de
ces expressions énergiques et pittoresques...
Quoique malade il ne manquait pas les vendredis et je l'ai
vu arriver crachant le sang et travaillé de l'asthme. Il avait
conservé à côté de sa tête sensiblement affaiblie dans ses der^
nières années, une grande fermeté de caractère.
« J'étais né, nous disait-il froidement, pour vivre cent ans.
Les uns disent que j'ai abusé, moi, je dirai que je n'ai fait
qu'user. Je ne jette point sur le passé les yeux de l'affliction.
Je n'ai pas de regret, car j'ai plus vécu en cinquante ans que
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UO APPENDICES.
ceux qui atteignent le siècle. Je me suis affranchi de la gène, des
privations, j'ai vécu pour le bonheur et je ne l'ai jamais pleine-
ment goûté que dans les orgies que nous faisions chez Landes^
où je jouissais avec excès de tous les plaisirs que nous y ras-
semblions, plaisirs des sens et plaisirs de l'esprit, dans des
conversations vives, animées, avec deux ou trois de mes amis,
au milieu des plus excellents vins et des plus jolies femmes. Je
rentrais à nuit chez moi, à moitié ivre, je la passais entière à
travailler et jamais je ne me sentais plus de verve et de facilité.
« Conviens, Diderot (me disait un jour M. de Montmorin), con-
« viens que tu n'es un impie que parce que tu es un libertin. —
« Croyez-vous donc, monseigneur, que je le sois à propos de
bottes ? »
«Il nous contait qu'il avait été voir d'Alembert vaporeux, ma-
lade et souffrant cruellement de la pierre, qu'il se dissimulait
à lui-même. « D'Alembert, lui dit-il, vous ne vivez plus que '
(( pour la douleur ; moi, je suis nul, quand vous voudrez, nous
« finirons: qu'avons-nous' de mieux & faire ? — Non, non, répon-
« dit d'Alembert, tant que je pourrai, je vivrai. »
(c ... DeGrimm, dit Rousseau, nous n'en parlerons pas, tout
ce que j'en dirais serait suspect, parce que c'est le seul homme
que j'aie pu haïr. » Ce même Grimm, l'objet de la haine et du
mépris de Rousseau, on aurait pu pour lui parodier en sens in-
verse le viclrix causa diis pîacuity sed vicia Caloni^ et dire :
Grimm eut le bonheur de réussir auprès de Catherine^ d'aiti-
rer son estime^ mais déplut à Jean^Jacques. C'est à Diderot
qu'il a dû sa renommée, son avancement, sa grande fortune et
surtout sa bonne fortune de Russie. On sait qu'il avait été
question autrefois de d'Alembert, pour être l'instituteur du
grand-duc, place considérable et lucrative qu'il refusa. M"* de
Ribas, favorite de l'impératrice, me contait à Pétersbourg que
Diderot, à ce sujet, allait criant partout avec ce ton d'enthou-
siasme qu'il prenait souvent et jusque dans les appartements
de l'impératrice qu'il remplissait de ses clameurs :
« D'Alembert n'était pasl'hommequ'U fallait pour cette place,
ce n'est pas d'Alembert qu'il fallait appeler, c'est Grimm I c'est
Grimm ! voilà le seul homme capable, c'est mon ami Grimm ! »
1. Fameux traitear de ce temps-là. ("NoU de d'Eichemy,)
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APPENDICES. Ul
IV
PRINCIPAUX ÉCRITS RELATIFS A LA PERSONNE
ET AUX ŒUVRES DE DIDEROT.
LIVRES ET BROCHURES.
Aux mânes de Diderot. Londres, et se trouve à Paris, chez
Volland, 1788, in-lS.
Cet opuscule de J.-H. Meister a été réimprimé sous le titre de : A la
mémoire de Dideroi^d^ns le tome II de ses Mélanges de philosophie, etc.,
Genève et Paris, 1822, 2 vol., in-8«, et sous son titre primitif au
tome l*^ de cette édition.
La paternité indiscutable de Thommage de Meister a pourtant
été contestée. Sur un exemplaire de Tédition originale que nous avons
eu sous les yeux, une note anonyme le donnait à un M. Voury ou
Goory, de Langres, attribution au moins inattendue.
Éloge philosophique de Denys (sic) Diderot^ par Eusèbe
Salverte, lu à l'Institut national, le 7 thermidor, an VIII. A Paris,
chez Surosne, libraire, an IX. In-8.
Diderotiana ou Recueil d^anecdotes^ bons mots^ plaisante^
rieSy et pensées de Denis Diderot^ suivi de quelques morceaux
inédits de ce célèbre encyclopédiste^ par Cousin d'Avalon. A
Paris, chez l'éditeur, 1810, in-18.
Nouvelle édition, Lebel et Guitel, 1811, in-18.
Mémoires historiques et philosophiques sur la vie et les ou-
vrages de Denis Diderot^ par J.-A.Naigeon, de l'Institut. A Pa-
ris, chez J.-L.-J. Brière, 1821, in-8.
Quelques exemplaires en grand papier.
Le manuscrit de ce travail, « écrit avec une emphase bien opposée
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U2 APPENDICES.
au genre biographique », disait le judicieux Barbier, qui en avait eu
communication, fut acheté à la vente de M"»* Dufour de Villeneuve par
M. Brière. De concert avec M. Walferdin, il le publia comme complé-
ment de l'édition qu'ils venaient d'achever. Malgré les suppressions
importantes que la prudence des éditeurs y avait pratiquées, le livre
n'en fut pas moins dénoncé par la presse cléricale de la Restauration
et, après sa saisie, valut à M. Brière 500 francs d'amende, pour outrages
à la morale publique et religieuse.
Une édition, enfin complète, des Mémoires de Naigeou devait
paraître il y a quelques années; ce projet semble abandonné.
Mémoires pour servir à l'histoire de la vie et des ouvrages
de Diderot, par M'"« de Vandeul, sa fille. Paris, Sautelet, 1830,
in-8.
La majeure partie de ce tirage fut broché en tête du tome l'r des
Mémoires, correspondances, etc., inédits. Aussi est-il fort rare.
Fr. Raumer. Diderot und seine Werke. Berlin, 1843, in-â".
Etudes sur la Philosophie du xviii* siècle. — Diderot^ par
Ernest Bersot. Paris, librairie philosophique de Ladrange, 1851,
in-18.
Travail réimprimé dans les Éludes sur le xviii* siècle, de l'auteur.
Paris, Aug. Durand, 1855, 2 vol. in-12.
Mémoire sur Diderot, par M. Damiron, lu à l'Académie des
Sciences morales et politiques. Panckoucke, s. d., in-8, et
1852; in-8.
Réimprimé dans les Mémoires pour servir à l'histoire de la philo-
sophie au XVIII' siècle, de l'auteur. Paris, Ladrange, 1858, 3 vol. in-8.
L Esprit de Diderot. Maximes^ pensées^ fragments. Extraits
de ses ouvrages, par Charles Joliet. Précédé de l'histoire de Di-
derot, par M™* de Vandeul, sa fille, et suivi des jugements por-
tés sur Diderot par divers. Bruxelles, Méline, Gans et G»«. (Col-
lection Hetzel), s. d. [1858], in-32.
Louis AssELiNE. Diderot et le xix« siècle. Conférences de
la rue delà Paix. Mars 1865. Paris, L. Marpon, 1866,
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APPENDICES. 143
DideroVs Leben und Werke^ von Karl Rosonkranz. Lei\>zig,
F.-A. Brockhaus, 1866, 2 vol. in-8.
Conférences de la mairie du 3'"* arrondissement de la
Txllede Paris. — II. La statue de Diderot, ^psiT Hippolyte Stupuy.
Paris, typ. Morris père et fils, 1871, in-8.
Extrait du Recueil des conférences de la mairie du 3^' arrondisse-
ment.
Élude nouvelle sur Denis Diderot y r encyclopédiste du
xviu* siècle. Extrait inédit du Grand Dictionnaire universel
du XIX* siècle, par Pierre Larousse. Paris, imprimerie du Grand-
Dictionnaire, 1871, gr. in-S.
Albert Collignon. Diderot^ sa vie et ses œuvres. Paris, li-
brairie de la Bibliothèque démocratique, 1875, in-18.
C. Avezac-Lavigne. Diderot et la société du baron dHol^
hach. Étude sur le xviii* siècle. 1713-1784. Paris, Ernest Le-
roux, 1875, in-8.
Diderot et Fréron, documents sur les rivalités littéraires au
ivra' siècle, publiés avec des notes par Etienne Charavay, ar-
chiviste-paléographe. A Paris, chez Alph. Lemerre, 1875, in-8.
Tirage à part de la Revue des documents historiques.
Les Amours de Diderot, par Maurice Tourneux. Paris, imp.
A. Quantin, 1876, gr. in-8.
Extrait à 40 exemplaires sur papier teinté, et à 10 sur papier vergé,
d'ane partie de la notice préliminaire des Lettres à M^^ Volland.
II
ARTICLES ou CHAPITRES CONSACRÉS A DIDEROT.
Des hommes célèbres de France au xviii* siècle et de
Vétat de la littérature et des arts à la même époque, par
M. Goethe, traduit de l'allemand par MM. de Saur et de Saint-
Genis. Paris, A. A. Renouard 1823, iD-8.
P. 53-75, Diderot et le Neveu de Rameau.
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m APPENDICES.
Lerminier (E.) De l'influence de la philosophie du xvni'
siècle sur la législation et la sociabilité du xix« siècle. Paiis,
1833, in-8.
Un chapitre est consacré à Diderot.
Sainte-Beuve. Premiers Lundis^ t. I, p. 372-383.
Deux articles sur la publication des Mémoires, correspondances, etc.,
M. Jules Troubat, en les réimprimant, a fait remarquer que le début
de ces deux articles avait été reproduit par Tauteur dans une étude
postérieure : Portraits littéraires, t. T', p. 251.
Causeries du lundi, t. III, p. 293-313.
Sainte-Beuve a maintes fois parlé incidemment de la personne et
des œuvres du philosophe.
Œuvres choisies de Diderot^ précédées de sa ri>, par F.
Génin. Paris, Didot, 1847, 2 v. in-12.
La longue et parfois très-injuste notice de Génin a été réimprimée
intégralement dans la Nouvelle Biographie générale.
Gazette de Champ fleury^ 1856, in-32, n° du 1*»* décembre.
Est-^l bon? est-il méchante Lettre à M, le ministre d'État,
M. Assézat (t. VIII, p. 138) a rappelé, d'après M. Ghampfleury, et
en complétant sur certains points son récit, les circonstances curieuses
par suite desquelles la comédie de Diderot faillit être jouée, au
Thé&tre-Français, sous la direction de M. Arsène Houssaye, et comment
elle en fut définitivement écartée.
La Lettre de M. Ghampfleury a été réimprimée dans le Réalisme,
Lévy, 1857, in-18.
Les Encyclopédistes^ leurs travaux y leurs doctrines et leur
influence^ par Pascal Duprat. Paris, Librairie internationale,
1866, in-12.
Histoire des Idées morales et politiques en France au xviii'
siècle j par M. Jules Barni. Paris, Germer-Baillière, 1867, 2 v.
în-12.
T. II, p. 303-388, quatre leçons professées à TAcadémie de Genève
sur Diderot.
Histoire de la Littérature française au xviii* siècle^ par
A. Vinet. Deuxième édition. Paris, Sandoz et Fischbacher, s. d.
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APPENDICES. U5
Tome If, p. 129-1/iO, un chapitre sur Diderot.
Revue contemporaine^ t.LV (15 et 31 janvier 1867.)
Les Précurseurs de la critique moderne. Diderot, par A. Phi-
libert-Soupé.
Écrite à propos des travaux de MM. Rosenkranz, L. Asseline et
J. Bami, cette étude, qui n'a pas été, croyons-nous, publiée en volume,
n'apporte point de documents nouveaux pour la biographie du philo-
sophe; mais elle témoigne d'une parfaite connaissance du sujet et d'un
ardent esprit de justice.
Revue des cours littéraires^ t. V. La jeunesse de Diderot et
de Rousseau^ par M. H. Reynald.
m
ROMANS ET PIÈCES DE THEATRE.
Gbnlis (i\i"* de). Les Dîners du baron d Holbach^ dans les-
quels se trouvent rassemblés sous leurs noms une partie des
gens de la cour et des littérateurs les plus remarquables du
xnu* siècle. Paris, 1822, in-8.
Diderot se trouve mis en scène, on devine aisément avec quelle
partialité, dans cette insipide production.
Claodon (F.-T). Le baron d'Holbach. Paris, 1835, 2 vol.
in-8.
Diderot est un des personnages de ce roman intéressant.
La fin dun monde et du neveu de Rameau, par M. Jules Ja-
nin. Paris, Collection HeUel, E. Dentu, libraire, 1861, in-18.
Delumone (Érasme). (Pseudonyme de M. J. Desoer). La
Veille du Déluge. Liège, J. Desoer, 1862, in-32.
Ce roman est, paraît-il, imité de la pièce allemande que M. Brach-
vogel a tirée du Neveu de Rameau,
Le Mariage de Diderot, par Charles Joliet.
10
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146 APPENDICES.
Nouvelle faisant partie des Romans microscopiques de l'auteur
(i866, in-18), et réimprimée, en 1873, dans un journal, le Magasin
illustré.
Une Journée de Diderot^ comédie en un acte, en prose, par
MM. Michel Carré et Raymond Deslandes. Paris, Michel Lévy,
1868, in-18.
Représentée au Gymnase, en 1868.
La Philosophie positive^ Revue. N*** de septembre-octobre,
novembre-décembre 1875.
Chez Diderot^ comédie en deux actes, en vers, par M. Hip-
polyte Stupuy.
Il en a été fait un tirage à part à quinze exemplaires précédé de :
Un mol à propos du Chez Diderot de M. Slupuy^ par M. Littré.
Cette comédie, reçue à TOdéon en février 1868 et acceptée sans
difficultés par la censure impériale, fut reléguée par le théâtre même
dans les cartons; mais en 187/i, au moment où M. Stupuy réclamait un
dédit, rodéon lui offrit de mettre aussitôt sa pièce en répétition. L*au-
teur craignit le veto de la censure cléricale à la veille de la représen-
tation, et se décida à faire imprimer son œuvre.
Cette pièce, qui met en scène Diderot, son frère, sa femme et sa
fille. Rameau, Rousseau, d'Holbach, Naigeon, d'Alembert, Georges
Le Roy, le prince Galitzin, M. de Vandeul, M"»* d'Épinay et Voltaire
même, a été l'objet d'une conférence de M. Eugène Noël, à Rouen
(8 janvier 1877).
FIN DES APPENDICES
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TABLE
r r
GENERALE ET ANALYTIQUE
OBS MATIÈRES
CONTENUES DANS LES ŒUVRES DE DIDEROT.
jYo<a. — Les chiffres romains indiquent les Tolomes, les chiffres arabes les pages. —
L'astérisqae *, ayant an article, indique que cet article provient de l'EMychpédie. — Le
signa % appelé en typographie patte de mouelu, a été employé pour indiquer les titres de
chaque ouvrage de Diderot.
Abbés, — Corps nombreux ; leurs attri-
butions, I, 196, alinéa 2r$.
Abbon (Constantin) j théologien et chro-
niqueur du X* siècle, XV, 301 .
Abd^rame ou Abdoolraman IU, roi de
Gordoue. — Anecdote sur ce prince,
II, 439, 440.
^ Abdication du roi de la Fève. — Voy.
Eleuthéromanes.
Abeilles. — Questions philosophiques au
sujet de ces insectes, I, 232, alinéa
43, et 233, alinéa 47.
Abel, fils d*Adam, tué par Gain boo
frère. — Dieu le fait revivre dans la
personne de Seth, XIII, 303.
ABéLARD, philosophe scolastique. — Sa
vie, ses amours avecHéioîse, XVII, 90,
91. — Persécutions qu*il eut à subir.
Violences de saint Bernard contre
lui, 92, 93, 91.
Abbn-Ezra, écrivain juif du xu" siècle.
— Fut un des plus grands hommea
de son^ temps, XV, 372. — Notice
sur sa vie, 373. — D'où il tire l'éty-
mologie du mot nabi (prophète), XVI,
428.
*Abibns, peuples de Scythie ou de
*A. Première lettre de Talphabet.— Dé-
signe une proposition générale affir-
mative, XIII, 179. — Est employé,
comme signe des passions, dans les
anciens dialectes grecs, ibid. » De l'u-
sage qu'en font les différents peuples
de TEurope, ibid,
Aaron, frère de Moïse, qui l'élève au
souverain sacerdoce, rendu hérédi-
taire dans sa famille, I, 203. ^ Ré-
volte des lévites Dathan et Abiron à
ce si^et, ibid,, alinéa 40.
Abâbis, philosophe scythe, XVII, 111.
— Son TOUTAge en Grèce et en Italie.
Pythagore lui apprend la physique
et la théologtei ibid.
kBBkDiE{ Jacques \ célèbre ministre et
théologien protestant. — Diderot a lu
son Traité de la vérité de la reli-
gion chrétienne sans y trouver les
preuves annoncées, I, 153. — Auteur
à consulter, III, 492. — Écrivain mé-
diocre selon Voltaire, VI, 351.
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j
m
TABLE GÉNÉRALE
Tlirace, renommés pour leur vie aus-
tère ; Tertullien en fait mention;
Strabon loue la pureté de leurs
mœurs; XIII,180.
Abiron, lévite séditieux. — Voyez Aaron.
Ablancourt (Pbrrot d*) , traducteur élé-
gant de Lucien, etc. — On lui doit
rintroduction du mot rabrouer dans
la langue française, VI, 105. — Choisi
par Colbert pour écrire l'histoire de
Louis XIV : le roi le refuse pqur cause
de religion, ibid.
* Abominable. —Valeur de cette expres-
sion et de ses synonymes, Détes-
table, Exécrable, XIII, 180.
Abraham. — Dieu lui ordonne d'immoler
son fils Isaac, I, 202. — Son obéis-
sance est récompensée par la gr&ce
de l'innocent, ibid., alinéas 38, 39
Absolution, — Voyez Savon.
' Absolution. — Kst en conséquence
d'une faute ou d'un péché, et con-
cerne proprement Tétat du coupable,
XIII, 181. — Synonymes : Pardon,
Rémission^ ibid. — Valeurs différentes
de ces expressions, ibid.
* Absorbant, terme de médecine, XIII,
181.
'Absorber^ Engloutir, synonymes;
XIII, 181.
* Abstinence des Pythagoriciens. — Ils
ne mangeaient ni chair ni poisson,
XIII, 182. —Cette abstinence de tout
ce qui avait eu vie était une suite de
la métempsycose, ibid. — Pythagore
s'abstenait également des fèves, de la
mauve, du vin, etc., ibid.
Abstractions. — Terme do psychologie
et de logique, II, 179. — Ce sont des
ellipses destinées à rendre le langage
plus commode et plus rapide, 180.
* Abstraits {Termes). — Leur valeur en
logique, XHI, 182.
Abus de pouvoir, — Est lié au pouvoir,
comme l'effet à la cause ; exemples,
II, 389.
' Académicien, Académiste. — Ce qui
distingue ces qualifications, XIII, 183.
Académie. — Pourquoi les académies
étouffent lef jWÉni\^ de génie, II,
3i7. — Ce qfi» Mt être ce corps de
savants, Il|,519-**llécitsatiriqued*ane
séance de l'Académie de Bansa {Paris),
IV, 162-164. — Suite de cette séance,
165. — Sa flh tumultueuse, 166. —
Est un établissement particulier sou-
mis à des conditions spéciales d'ad-
mission, IX, 222. — Injustice de
l'Académie française à l'égard de
Rulhières lors du concours de 1767,
XI, 374, et XVIII, 297. — Comment
Diderot traite les membres de l'Aca-
démie, à cette occasion, dans une .
lettre à M"« Volland, XIX, 273.
ACADéMiR. — Lieu choisi par Platon, à
Athènes, pour professer sa philoso-
phie, XVI, 313.
Académie ancienne, secte de philoso-
phes qui suivaient la doctrine de Pla-
ton et de Socrate. — Les habitués
do V Allée des m<irronniers leur res-
semblent, I, 215, alinéa 1. — L*aca-
I demie ancienne était composée de
! vrais platoniciens: philosophes qui
I lui appartiennent, XVI, 326.
Académie moyenne. — En quoi elle
diffère de l'Académie ancienne, XVI,
326. — Philosophes qui lui appar-
tiennent, 330.
Académie nouvelle. — Fondée par Car-
I néade et Clitomaque, XVI, 326. — Phi-
I losophes qui lui appartiennent, 333.
I Académie de la Crusca, — Son célèbre
I vocabulaire, XIV, 446.
Académie de peinture. — Sa conduite
honteuse et ses injustices dans la dis-
tribution des prix de Tannée 1767,
XI. 376. — Décerne à Moitte, élève
de Pigalle, le prix de sculpture que,
d'une voix unanime, la partie saine
de l'Académie et tous les élèves attri-
buaient à René Millot, élève de Le
Moyne, 377. — Scènes tumultueuses
que cause cette injustice, ibid. —
Fait casser tous les bas-reliefs du
concours, afin qu'il ne reste aucune
preuve contre elle, 378. — Suites de
cette affaire, 380. — Diderot la ra-
conte à Falconet, XVIII, 297.— Il écrit à
M°* Volland comment cette Académie
se déshonore, XIX, 274. — Scènes et
scandale à cette occasion, 275 et suif.
Académies juives, — La plus ancienae,
celle de Nahardea, ost érigée en
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ET ANALYTIQUE. ,
U9
Tan 220 ou 23Q, par le rabbin Samuel,
XV, 356. — En 278, la ville de Sora,
sur TEuphrate, ouvre la sienne, 357.
— Le rabbin Chasda vint, en 290,
diriger celle de Pumdebita en Méso-
potamie, ifeid— L'an 373, il s'en érigea
deux nouvelles, et, à la fln du dixième
siècle, il s'en éleva une où l'on comp-
tait neuf mille juifs, ibid.
Acajou et Zirphile, roman de Duclos,
fort goûté dans l'allée des fleurs, I,
237, alinéa 7.
• Acalipse, poisson peu connu, dont
parle Athénée, XIII, 183.
• AcAPOLCO, ville et port du Mexique.
— Son commerce, XIII, 183.
• AcABA ou AcARAi, ville de l'Amérique
méridionale (Paraguay), bàiie par les
Jésuites, XIII, i8i. — Faisait, au com-
mencement du xviii* siècle, un trafic
consid<^rable des marchandises d'Eu-
rope contre des nègres, ibid, — Le
prix d'un nègre ne dépassait pas
quatre-vingt-dix livres, ibid. — Les
Anglais, les Hollandais et les Danois
y ont formé des établissements, ibid,
• Acaricabaj plante du Brésil employée
en médecine , XIII, 184.
• Acarnan^ poisson de mer. — Athénée,
Rondelet et Aldrovande le décrivent,
XIII, 184.
• AcakUepsie, — Arcésilas ea fut le
premier défenseur: exposition de ses
idées, XIII, 184.
Acer., prélat anglais, écrivain chrétien
du vu" siècle, XV, 300.
• Accès : Avoir accès, Aborder, Appro-
cher. — De l'emploi de ces expres-
sions* comme synonymes, XIII, 185.
Accessoires, «— Comment les peintres
sont conduits dans le choix de leurs
accessoires, X, 494. — Nos archi-
tectes, sans génie, ne savent ce que
c'est que les idées accessoires, 406.
— Le moindre accessoire snperflu nuit
à l'expression, 504.— Trop multipliés
dans un tableau ils indiquent la pau-
vreté d'idées, ce sont des bouche-trous,
XII, 102. — C'est un grand art
de savoir les négliger, 130. — Trop
soignés, ils rompent la subordination,
il)id, — Il est plus permis de les
négliger dans les grandes composi-
tions que dans les petites, 131.
Accident, — Définition de ce mot en
peinture, XII, 130.
Accord. — En quoi consiste celui d'un
tableau, XII, 131.
Accordée (!') de village, tableau de
Greuze, figure à l'Exposition de l'Cl ,
X, 151. — Gravé par FlipaiH en 1770,
ce tableau se voit aujourd'hui au
Louvre, n» 2t)0 de l'École française,
ibid,
* Accoucheuse. — Dangers fréquents
de son emploi , XIII, 185. — Exem-
ples rapportés par Diderot, témoin
oculaire, 186.
AcÉRONiA, suivante d'Agrippine. — Est
assommée à coups de rames et de crocs,
dans l'attentat de Baies, III, 105.
Achille, II, 309. — Pourquoi on admire
son caractère, 392.
* AcHOR, le dieu des mouches. — Les
. habitants de Cyrène lui sacriflaiont,
au dire de Pline, XIII, 186.
* Acier (Métallurgie.)— Sa préparation,
ses usages; auteurs qui en ont traité^
XIII, 187.
* Acmella, plante de Tlle de Ceylan. —
La vertu qu'on lui attribue de guérir
la pierre en la dissolvant a rendu
l'acmella célèbre, XIII, 212. — Sa
culture et sa préparation, 213.
* A cognitionibus^ désignation d'une
charge importante à la cour des em-
pereurs romains, XIII, 177.
* AçoRES, nom de neuf lies de l'Amé-
rique. — Possession des {Portu-
gais, XIII, 214. — Leurs productions,
articles qu'on y importe ibid.
* Acbrus, plante dont il existe plusieurs
variétés décrites. — Son emploi en
médecine, XIII, 214, 215.
AcosTA {Joseph), jésuite espagnol. — Met
en doute les conversions merveilleuses
attribuées au jésuite Xavier, envoyé
par Loyola au Japon et aux Indes,
XV, 274.
* Acousmatiqties , nom d'une certaine
classe des disciples de Pythagorc,
Xlir, 215.
AcoutisqtM. — Ses principes généraux,
IX, 83.
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150
TABLE GÉNÉRALE
* AcridophageSy peuples d*Éthiopie qui
86 nourrissaient de sauterelles, XUI,
210. — Leur vie était courte, ils
mouraient de vers ailés qui s'engen-
draient dans leur corps, ibid. — Pline
met aussi des Acridophages dans le
pays des Parthes, et saint Jérôme
les place dans la Lybie, ibid.
* Acrimonie^ Acreté^ synonymes, terme
scientifique, Xlil, 217.
* Acrimonie, terme de chimie. — En
quoi elle consiste, XIII, 217.
Acre f affranchie romaine. — Néron se
prend de fantaisie pour elle, III, 72. —
Discours, suggéré par Sénèque, qu'elle
tient pour détourner Néron de sa pas-
sion incestueuse pour Agrippine, 104.
Actes, — Parties' constitutives d'un
drame, VII, 354. — Règles de conven-
tion auxquelles ils sont soumis, 355.
— Le premier acte d'un drame en est
peut-ôtre la portion la plus difficile,
ibid.
Acteur,— he geste, la pantomime, sont
choses que le poôte a souvent raison
de lui abandonner, sll a du talent,
VII, 105. — Quel doit être le travail
de toute sa vie, 107. — Si la fureur
d'être applaudi le domine il exagère;
le vice de son action se répand sur
l'action d'un autre, ibid. — A quel
âge on est grand comédien, VIII, 351
et376. — Influence perfide d'un médio-
cre partenaire sur un excellent comé-
dien, 375. — L'auteur n'est palb profon-
dément pénétré do son rôle comme on
le suppose; ébauches de scènes en
exemple, 377 et suiv.
Action. — Nécessaire à la conservation
de l'individu. Sans le mouvement et
l'exercice, le corps languit, I, 95. —
En physique, ne pas la confondre avec
la masse, II, 67.
Actions. — Toutes celles que l'huma-
nité proscrit seront toujours des hor-
reurs, en dépit des coutumes barbares,
des lois capricieuses et des faux cultes
qui les auront ordonnées, I, 30. —
Celles qui ne partent point des affec-
tions naturelles ou des passions d^un
animal ne sont point une action de
cet animal, 69,
I Action et des actes (division de l*), dans
la poésie dramatique, VII, 354.— Voy.
sommaire^ p. 303.
I * A cura amicorum. — Formule em-
I ployée dans les inscriptions sépul-
crales, XIII, 178.
I * Adœquat, terme de logique et de
métaphysique. — Exemples de son
emploi, XUI, 218.
Adam. — Sa création, I, ÎOI. — Eve, sa
femme, lui (ait faire un mauvais
repas qui imprime une tache noire à
I tous ses descendants, ibid, alinéa 38.
I * Cet homme, le premier de tous, a-t-il
été philosophe? XIII, 299. —Suivant
Hornius et les docteurs juifs, on ne
peut en douter, ibid, — Leurs rai-
sonnements à ce sujet, 300. — Carac-
tère de sa sagesse avant sa chute,
ibid, » Fables nombreuses que les
talmudistes débitent sur sa personne
et sur sa création, XV, 392.
Adam {Nicolas-Sébastien), sculpteur.
— Expose au Salon de 1763 un
Protnéthée attaché à un rocher et
qu'un aigle dévore; morceau difficile
à bien juger, X, 223. — Au Salon
de 1765, il expose un mauvais
groupé de Polyphème, 435.
Adanson {Michei), célèbre naturaliste.
— Ses observations sur les OscUlaires,
et en particulier'sur une plante aqua-
tique appeléella Tremella, IX, 259.
^ Addition aux Pensées philosophiques,
I, 157-170.
^ Addition à la LeUre sur les aveugles,
l, 331-342.
1 Additions pour servir d'éclaicissement
à quelques endroits de la Lettre sur
les sourds-muets, I, 395-428.
Adblhard, abbé de Corbie, cousin de
Charlemagne. — Se fait remarquer
parmi les écrivains chrétiens du ix*
siècle, XV, 300.
Adelphes (les), comédie de Térence. —
Citée en exemple du mauvais effet des
contrastes de caractères, VII, 350.
• Adeptes, nom donné à ceux qui s'ef-
forçaient de transformer les métaux
en or et de trouver un remède uni-
versel, XIII, 218. — Ce que Paracebe
dit d'eux, ibid.
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ET ANALYTIQUE.
151
Adhelme, prélat anglais, écrivain chré-
tien da vii< siècle, XV, 300.
* AdhérmU, synonymes: Attaché^ An-
nexé, — Exemples de remploi gram-
matical de ces mots, XIII, 218, 210.
^ Adieux (fim vieillard taUien à Bou-
0aitirf//0, U,213 à 218.
* Admettre, synonyme > Recevoir, XIII,
219.
' Admiration» — Sentiment moral
qu*excite en nous la présence d*un
objet, quel qu*il soit, intellectuel ou
physique, auquel nous attachons quel-
que perfection, XIII, 220.
* Ador on Adorea. — Gâteaux employés
dans les sacrifices des païens, XIII,
221.
* Adoration. — Acceptions diverses de
ce mot, son étymologie, XIII, 221.
' Adorer, — Signification littérale et
étymologie de ce mot, XIII, 222. —
Emploi des verbes adorer, honorer,
révérer, pour le culte religieux et pour
le culte civil, distinctions à faire, 223.
' Adoucir, synonyme : Mitiger, — Dif-
férence entre ces deux termes, XIII,
224.
* Adrackne, plante commune dans la
Candie, sur les montagnes de Leuce ,
Xni, 224.
' Adragant, suc gommeux produit d'une
plante commune en Crète. — Son
analyse, son emploi , XIII, 225.
* AnaAMBLECH, faux dieu des Sépharrai-
mites, peuple d*Assyrie. — Son culte,
Xni,226.
" AnBAMDS, dieu particulier à la ville
d*Adram, en Sicile, XIII, 226.
' ADRAsn, nymphe nourrice de Jupiter
dans l'antre de Dicté, XIH, 226.
* AoBASTic ou AoRASTiE, divinité nom-
mée Némésis par Hésiode, XIII, 226.
— .Nom d'une ville de la Troade, ibid,
' Adresse, Souplesse, Finesse, Ruse,
Artifice^ considérés comme syno-
nymes, Xin, 226.
Adul-Hussein-Essophi, philosophe mu-
sulman et savant astronome, XVII, 42.
Adultère^ II, 233. — N*est point un
acte repréhenslble chez les Taltiens,
ibid.
* iEdei. — Signification de ce mot chei
les anciens Romains, XIII, 226.
iE^BAs Gaibos, philosophe platonicien.
— Chrétien du v« siècle, XV, 298. —
Professait la doctrine des émanations,
ibid.
* yEs, jEsculanus, Mres, nom de la di-
vinité qui présidait à la fabrication
des monnaies. — Manière dont les
païens la représentaient, XIII, 227.
* jEs ustum, ou Cuivre 6r<Ué.— Sa pré-
paration, XIII, 227.
Affabilité. — Pourquoi elle rend le mé-
rite supportable, II, 396.
* Affaissement, maladie. — Remarques
de Boerhaave sur ce sujet, XIII, 227.
* Affectation, Afféterie. — En quoi con-
sistent ces défauts ; en quoi ils dif-
fèrent, XIII, 228.
Affectation des grands maîtres. — Ce
que Diderot définit ainsi, II, 38.
Affections. — Toute aff'ection qui a pour
objet un bien imaginaire est vicieuse
en elle-même, I, 28. — On n*est pas
vertueux quand on agit par intérêt,
29. — Rons ou mauvais, les penchants
de rhomme ont leur source dans son
tempérament actuel, 30. — L'excès
de certaines affections, même parmi
les plus louables, dégénère en vice, 31.
— Tout ce qui part d'une mauvaise af-
fection est mauvais, inique et blâma-
ble, 36. — Naturelles, elles sont le fonde-
ment de la société, 38.— Toute action
qui ne procède point des affections
naturelles ou des passions de l'animal
n'est point une action de l'animal, 69.
— Trois espèces d'affections détermi-
nent ranimai dans ses actions, 70. —
Les affections sociales peuvent être
trop fortes, les affections intéressées
trop faibles, ibid. — Elles sont, dans
la constitution animale, ce que les
cordes sont sur un instrument de mu-
sique, 75. — ^ Celles des animaux ont
une constante réguUrité, qu'on ne
rencontre pas dans l'espèce hu-
maine, 76. — Le principal moyen
d'être bien avec soi, c'est d'avoir les
affections sociales entières et éner-
giques, 78.— Preuves de cette proposi-
tion, ibid, et suiv. — Sont la source
des plaisirs intellectuels, 79. — Seules,
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152
TABLE GÉNÉRALE
les affections sociales procurent la
tranquillité d^esprit, 88. — Elles con-
tribuent à rendre agréable et doux
l'examen de soi-même, 89. — Qui-
conque jouit de rintégrité des affec-
tions sociales possède cette satisfac-
tion intérieure qui fait tout le bon-
: heur de la vie, 93. — Sans elles, les
plaisirs des sens, ainsi que les plaisirs
de Tesprit, sont dépourvus de force
et de vigueur, 95. — Naturelles et
sociales, elles font le bonheur de
rhomme; dénaturées, elles le rendent
souverainement malheureux, 118. —
Exemples tirés de l'histoire, ibid.
* Examen physiologique de cet état de
l'âme, \llïv228.
* Affinité, terme de Jurisprudence, XIII,
23U. — Est différent de consanguinité,
ibid. — Est un empêchement au
mariage suivant les canonistes mo-
dernes, ibid. — Décisions du concile
de Latran à ce sujet, 231.
* Affliction, Chagrin, Peine, synony-
mes; nuances expliquées par des
exemples, XIII, 231.
* Afrique, Tune des parties du monde.
— Son étendue, XIII, 231. — On ne
commerce guère que sur ses côtes,
ilfid, — N*est pas encore bien connue
à rintérieur, ibid,
Agac, roi des Amalécites, coupé en
morceaux par Samuel, III, 511. — Le
prêtre conserve par état la hache du
sacrificateur, ibid.
' Agaric^ médicament. — Purgatif fort
estimé des anciens; aujourd'hui aban-
donné, XIII, 232.
AcATHE («œur), religieuse du couvent
Sainte-Eutrope d'ArpaJon, V. 116. —
Favorite délaissée de la supérieure en
faveur de sœur Thérèse, dont le crédit
baisse à son tour à la venue de sœur
Suzanne Simonin {la Religieuse)^
ibid
* AgathyrseSy peuple de la Sarmatie. —
Hérodote, saint Jérôme et Virgile en
font mention, XIII, 234.
* Agaty, arbre du Malabar. — Sa des-
* cription, ses propriétés médicinales,
XIII, 234,235.
* Aye. — Les quatre &ges mythologiques,
allégorie trèft-instractive, XIII, 235.
— Les temps historiques ou âges du
monde, leur division, 236.
AGéftoR, nom d'un courtisan retiré arec
Phédime dans l'allée des fleurs, 1, 240,
alinéa 16.
* Aglibolus, dieu des Palmjrréniens, qui
adoraient le soleil sous ce nom, XIII,
236. — Gomment ils le représen-
taient, ibid,
' Agneau, petit delà brebis et du bélier.
— Soins à lui donner, XIII, 237. —
Usage de sa peau, 238. — Les variétés ,
de Perse et de Tartane, fournissent
des fourrures estimées, 239.
* Agnel ou Aignel, ancienne monnaie
d'or, frappée sous saint Louis, XUI,
239. — Sa valeur, ibid. — Ceux du
roi Jean, de Gharlos VI et de
Charles VU étaient de poids et de
valeur différents, ibid.
* Agnelins, terme de mégisserie. — Ses
différentes acceptions, XIII, 239.
* Agnus Scythicus. — Histoire de cette
plante merveilleuse, XIII, 239. —
Origine des contes auxquels elle a
donné lieu, ibid, et 240. — Le mer-
veilleux de cette plante réduh à sa
Juste valeur, 241.
* Agréable, Gracieux. — Emploi gram-
matical de ce mot, XIII, 243.
Agriculture. — Source de toute richesae,
III, 491.
* Est le premier, le plus utile, le plus
étendu et peut-être le plus essentiel
de tous les arts, XIII, 2i3. — Son
histoire générale, 244-265.
Agrippa {Corneille)^ philosophe psrtha-
goreo-platonico-cabalistique. — Notice
sur lui, XVI, 535.*— Professe U phi-
losophie occulte. — Principes de cette
philosophie, 536 et suiv.
Aghippine, fille de Germanicus, épouse
en premières noces de Domitius £no-
barbus , dont elle eut Néron. — Es
mariée en secondes noces à l'empereur
Claude, son oncle, III, 46. — Projette
le mariage de Néron avec Octavie, fille
de Claude, ibid. — Elle n'a pas en-
core le titre d'impératrice, mais elle en
exerce l'autorité, tfrtd. — Son portrait
politique, 47. — Fait ado]4er Néron
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ET ANALYTIQUE.
153
»a préjudice de Britannîcus, ibid. —
Fait rappeler Sénèque d*exil, 48. —
Se propose de le corrompre, ibid.
— Bntre en lutte avec Burrhus et
Sénèque, 63. — S'aliène Tesprit de
son fils pris de passion pour Acte, 72.
— Ses imprudences et son ambition
causent sa perte, 76. — Sous l'in-
fluence de Pallas, son amant et son
confident, elle reçoit de mauvaise
grâce une parqre que Néron lui
envoie, 79. — Elle se répand en me-
naces et en invectives contre Tempe-
reur, 80. — Néron se trouble et fuit
empoisonner Britannicus, alors âgé de
quatorze ans, ibid, — Se rapproche
d'Octavie et médite des projets de
vengeance, 82. — Néron la relègue
dans un palais, où il ne la visite plus
qu^entouré de centurions, 83. — Sa
demeure devient déserte, ibid, — Julia
Silana, qui avait eu à se plaindre
d*elle, la fait accuser par deux déla-
teurs, ibid. — Néron ordonne sa
mort, 84. — Sénèque et Burrtius sont
chargés d'instruire contre elle et
do rinterrogor, ibid. — Fière réponse
qu'elle leur adresse, 85. — Elle de-
mande à voir son fils, elle le voit : ses
délateurs sont châtiés, ses amis ré-
compensés, ibid, — La paix s'établit
un moment entre elle et Néron, iOO.
— Poppée s'occupe de la rendre
odieuse et suspecte, lOl. — Son com-
merce incestueux avec Néron attesté
par Suétone, 103. — Poppée triomphe,
iU4. — Néron évite toute entrevue avec
Agrippine dont la mort est résol uo, ibid.
— L'affranchi Anicet, préfet de la flotte
de Misène, en dirige les préparatifs
auxquels il donne l'apparence d'une
fête, ibid, — Néron lui écrit les lettres
les plus tendres et les plus séduisantes
pour l'attirer dans le piège; il la
reçoit à Baies, ibid, — Elle entre
dans • le vaisseau préparé pour sa
mort, 105. ~ Le mécanisme infernal
manque son effet; elle échappe en se
jetant à la mer, ibid. — Elle est
recueillie et conduite à sa maison de
campagne, 106. — Dissimule ses
sentiments dans une lettre à Néron,
ibid. — Sa mort est de nouveau ré-
solue, ibid. ^ Sénèque et Burrhus
refusent do concourir à cet attentat ;
Anicet se charge de le mettre inexé-
cution, ibid. ~ Elle se refuse à croire
que Néron ait ordonné un parri-
cide, 115. — Le centurion Oloaritus
tire son glaive et la fVappe dans son
lit, 116. — Néron couronne son forfait
en venant contempler son cadavre,
ibid, — Le Sénat et les grands de
Borne instituent des fêtes annuelles
en mémoire de sa mort, et le Jour de
sa naissance est écrit dans les fastes
entre les jours funestes, 117.
* Agrotère, — Nom donné à Diane par
les Athéniens, XIII, 265.
* Aguaxima, — Plante du Brésil et des
lies de l'Amérique méridionale, XIII,
265.
' Aguiate ou Aguée. — Pourquoi les
Grecs donnaient cette épithète à
Apollon, XIII, 266.
Abu bii-Ebn-Anb.il, fondateur d'une secte
musulmane reconnue pour orthodoxe,
XV, 74.— L'hérésie de ce chef fit grand •
bruit vers le milieu du ix* siècle, 75.
— Voyez HANBALITB.
Aïeux, — Quels sont ceux dignes d'être
enviés, III, 222.
* Aijle, — Pourquoi les païens con-
sacrèrent cet oiseau à Jupiter, XIII,
226.
Ail — Hippocrate, Seranus, les mé-
decins du moyen âge, et ceux de la
renaissance recommandaient cette
plante h l'effet de reconnaître si une
femme était stérile ou féconde, IX, 304.
— Mode d'emploi, ibid, — N'a plus
de partisans aujourd'hui, ibid,
AiNB (M. d') fils, désigné dans les lettres
de Diderot par mon fUs ; sa conduite
impertinente avec M"'» de C, XVIIÏ,
M6. — Comment Diderot Juge cette
dame, XIX, 17. — Portrait de
M"" d'Aine la jeune, 248.
AiNK (M"" d'), femme d'un maître
des requêtes, mère de M"« d'Holbach.
— Propriétaire du Grandval; son ca-
ractère, XVIII, 394. — Comment elle
estropie tous les noms, 426. — Son
aventure burlesque avec M. Le Roy,
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ibk
TABLE GÉNÉRALE
515. — Son dialogue avec aon gendre,
d*HoIbach sur le Grand-Lama, 516.
— Elle est plus folle que Jamais,
XIX, 245. —Devenue esprit fort, 201.
— Singulière conversation avec elle,
262.
Aine (Basile-Geneviève -Suianne)^ pre-
mière femme du baron d*Hoibacli, III,
277. — Rousseau, dans ses Confes-
sions, parle d'une lettre que Diderot
lui écrivit à Toccasion de sa mort, ibid.
Aine {Charlotte-Suianne) , sœur de la
précédente, devient, à la mort de
celle-ci, la seconde femme du baron
d*Uolbach, III. 277.
Air, — L*air est le véhicule du son,
IX, 86. — Son mode d'action sur
Toreille, ibid. — Mémoire sur sa ré-
sistance au mouvement des pendules,
168 etsuiv.
* Les Grecs en faisaient une divinité,
XIU,266.
* i4ïr. Manières, considérés grammati-
calement, XIII, 267.
AiSNON (M** d*), personnage épisodiquo
- du roman Jacques le Fataliste,\l^ 127.
— M*"* de La Pommeraye, voulant se
venger de l'abandon du marquis des
Arcis, jette les yeux sur cette femme et
sur sa fille, 128. — Promet à M*"' de
La Pommeraye do la seconder dans
ses projets, i6ûi.— Reçoit de M™* de La
Pommeraye un précis de la conduite
qu'elle et sa fille auront à tenir, 130.
— Une première entrevue avec le
marquis au Jardin du Roi, 135. — Sa
conduite durant Tintrigue qui a pour
dénoùment le mariage de sa fille avec
le marquis des Arcis, 136-156. —
Le marquislui écrit; elle quitte rhôtcl,
se retire dans un couvent où elle
meurt, 157.
AisNOBi (M))*" d*), fille de la précédente
VI, li7. —Métier infâme que sa mère
lui fait embrasser, 128. — Entre dans
une conspiration ourdie par M"** de
La Pommeraye contre le marquis des
Arcis> ibid, — Plan de la conduite à
tenir, tracé par M"** de La Pommeraye,
131. — Une première entrevue avec
le marquis au Jardin du Roi, 135. —
Sa conduite dans cette rencontre, 136.
I — Son portrait au physique et au
! moral par M** de La Pommeraye, 137-
139.— Un dîner cheiM«« de La Pom-
meraye ; piège préparé contre le mar-
quis pour une seconde entrevue, 146.
— M''* Duquènoi (c'est le véritable
I nom de famille de M^^* d*Aisnon),
se montre plus séduisante que jamais,
147. — Son confesaenr, corrompu
par le marquis des Arcis, travaille à
sa perte, 148, 140. — Renvoie un
premier cadeau offert par le marquis,
150. — En refuse un second, 151. —
Est épousée, 155. — La nuit des
noces te passe bien, ibid. — Le len-
demain une lettre de M"** de La
Pommeraye amène d'affreuses révéla-
tions, 156.— Ses paroles au marquis,
informé de son infamie, ibid^ —
Anéantie, privée de sentiments, elle
est portée dans son appartement, 157.
— Sou mari disparaît durant quinze
jours, ibid. — De retour, il la fait
appeler, 158. — Son attitude, set
larmes et ses paroles touchent le
cœur du marquis; il pardonne, 159.
— Retirée durant trois ans dans les
terres du marquis, elle fut un e femme
accomplie, ibid,
* Aius-LoctUitM. — Nom sous lequel
les Romains honoraient le dieu de la
parole, XIII, 267. — Ce que Cicéron
rapporte de cette singulière divinité
au deuxième livre de la Divina-
tion, ibid.
Ajax. — Étude sur VAjax d*Homère
comparé à VAjax deLongin,!, 417-427.
— Discussion à ce sujet entre Diderot
et le Jésuite Berthier, II, 437.
* AL — Signification de cette particule
dans la langue arabe, XIII, 260. —
Elle entre dans la compositioQ de
plusieurs mots français, ibid.
Alainville (H. d*). — Sa conversatioii
avec Diderot, V, 179.
' Alarme. — Voyex Allarme.
* Albadara. — Nom donné par les
Arabes à Tos sésamoide delà première
phalange du gros orteil , XIII, 269. —
Trois anecdotes (un conte et deux
faits véritables) qui ae rapporteat à
cet os, 270.
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ET ANALYTIQUE.
155
Albaii B (l*). — Remarque sur soa tableau
la Saison^ X, 112.
Albbbt ls Gkand, philosophe scolas-
tiqne. — Professa la philosophie d*A-
ristote, XVII, 97. — Il s'occupa des
mathématiques et de la mécanique,
ibid.
Albbrti (Dominique)^ musicien italien.
— Cité, XII, 302, 321.
Albigeois, Vaudois, Bons Hommes ,
Manichéens; sectes hérétiques. —
Croisades religieuses entreprises contre
elles, XIV, 250, 251.
Alcibiade, célèbre général et homme
d'État athénien. — Conseille la guerre
du Péloponèse à Pédclès, son oncle,
n, 473.
Alciive, dame de la cour. — Mangogul
fait sur elle le premier essai de Tan-
neau mystérieux de Cucufa, IV, 152.
— Son bijou parle; ce qu*il dit, 153.
— Avantages qu'elle rotire de cette
ayentnre, 154.
Alciphron ou le Petit Philosophe, ou-
vrage de Berkeley, évêque de Cloyne,
m, 257.
AucMéoN, philosophe pythagoricien. —
Son système, XVI, 522.
ALCMéoN, spinosiste, I, 228, 220; ali-
néas 31, 37.
Alcoran, — Voyez Koran,
ALcm?c, archevêque d*York; Tun des
instituteurs et le favori de Charle-
magne, XV, 300. ~ Savant écrivain
chrétien du viu* siècle, ibid,
Alctphbo?!, nom d'un écrivain grec ;
l'auteur de la Promenade du sceptiqtie
le prend pour arbitre, 1, 186.
* Alecto, une des trois Furies. — Son
nom, qui répond à celui de VEnvie,
est tout à l'avantage de la théologie
païenne, XIII, 270, 271.
Alembert {Jean Lerond d*), — Son en-
tretien avec Diderot, II, 105. —
Histoire de la formation de son être
dans le sein de sa mère, 109. —
Se dit sceptique; Diderot le juge
dogmatique oscillant, et compare son
irrésolution à celle de l'âne de Buri-
dao, 120. -- Est un écrivain délicat et
hardi, III, 157. — Comparé à Con-
dorcet, 158. — Sa brochure iSur la
destruction des Jésuites produit un
grand effet, VI, 475. — Examen^ par
Diderot, de deux mémoires de mathé-
matiques qu'il a composés : l'un Sur
les probabilités, IX, 192-206; le se-
cond, sur Vlnoculaiionj 207-212.— Ses
judicieuses remarques sur la musique
dans le Discours préliminaire du
Dictionnaire encyclopédique^ X, 30. —
Sa lettre du 28 janvier 1758 à Vol-
taire, au si^et de VEncyclopédie, XIII,
120. — Refuse de continuer sa colla-
boration à cet ouvrage, 121. — Partie
de cet ouvrage qu'il revendique comme
sienne, 125. — Sa conversation avec
Diderot à propos de V Encyclopédie,
XVIII, 400. — Il prononce, à la clô-
ture de l'Académie française, un dis-
cours sur la poésie, 441. — Comment
Diderot juge du procédé de d'Alem-
bert envers La Condamine, à propos de
son mémoire sur l'/nocttki/ton, XIX, 36.
— Sa maladie, 160.— Il obtient toutes
les voix de l'Académie des sciences
pour la pension qu'avait Clairaut, 175.
— Ce qu'il n'a pas considéré en quit-
tout VEncyclopédie, 452. — Lettre de
Diderot pour le complimenter sur sa
brochure Sur la Destruction des
Jésuites, 472. •— Il lui fait part de la
vente de sa bibliothèque à l'impérar
trice de Russie, ibid, — Refuse la
place de précepteur du grand duc de
Russie; n'est pas l'homme qu'il faut
pour cette place, XX, 40.
Alexandre {Jean), l'un des trois jésuites
qui, en 1758, attentèrent aux jours du
roi de Portugal Joseph I«% XV, 281.
Alexandre de Halbs, théologien anglais,
cité I, 197, alinéa 27.
Alexandre le Grand. — Prévenu d'une
grande estime pour les Chaldéens, il
ne tarde pas à les mépriser dès
qu'Anaxarque lui a fait connaître toute
la vanité de l'astrologie judiciaire,
XIV ,81. — Comble de faveurs le
philosophe d'Abdère, 407. — Supérieur
en politique à Aristote, son précep-
teur, XV, 67. — H&te les progrès de
la philosophie en Grèce, 68.— Peuple
de Juifs la ville d'Alexandrie, 328,329.
* Alexandrin, — Épithète qui désigne
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156
TABLE GÉNÉRALE
dans la poésie française la sorte de
vers affectée principalement aux
grandes compositions, XIII, 271. —
Sa structure, ibid. — Pourquoi ainsi
nommé, ibid.
Alexinus ou Eubulide, philosophe grec
de la secte Mégarique, XVI, 1 lî.
Al-Farabe, philosophe musulman. —
Savie, XVII, 41.
Alfred le Grand, roi" d'Angleterre. —
L*histoire le place au rang des oshér
utilesà rhumanité, XV, 301. —La
science lui a les mêmes obligations
en Angleterre qu*à Charlemagne en
France, ibid.
Algarotti (le comte François)^ célèbre
écrivain italien. — Sur son livre II
Congresso de Citera (PAssemblée de
Cjthère), VI, 319.
Algazel, philosophe musulman, de la
secte des Assharitcs, XVII, 46.
Algèbre. — Ce n'est qu'une arithmé-
tique plus générale - que celle des
nombres, III, 453.
Alibeg, officier de Mangogul. — Sa dis-
pute avec Nasses, IV, 329. — Com-
ment le sulun vide leur différend,
330.
* Alica. — Espèce de nourriture dont il
est beaucoup parlé dans les Anciens,
XII î, 272. — Auteurs qui en ont
parlé, ibid.
* Aliments, — Étude intéressante sur
ce sujet, XIII, 273-278.
Alkindi, philosophe musulman, XVII,
40. — Fut éclectique en religion, t6td.
* AUarme ou Alarme: Terreur, Effroi,
Frayeur, Épouvante, Crainte, Peur,
Appréhension, termes qui désignent
tous des mouvements de l'âme occa-
sionnés par l'apparence ou par la vue
du danger, XIII, 278. — Examen des
nuances qui existent entre ces diver-
ses expressions, 279.
1 Allées. Divisions delà Promenade du
sceptique : 1° V Allée des épineiy
I, 189 il 214; — 2° V Allée des mar-
ronniers, 215 à 235; — 3^ V Allée des
fleurs, 236 à 250. — L'Allée des
épines perd une partie de ses habi-
tants par la désertion et le carnage
des protestants, 204. — Les prome-
neurs de l'Allée des marronniers ont
une grande ressemblance avec l'Aca-
démie ancienne, 215. — L'Allée des
fleurs est le séjour de la galanterie
et des plaisirs, 237.
* Allées de jardin. — Problème de visîoo,
XIII, 279-282.
Allégorie. — Le symbole en peinture est
toujours froid, et l'on ne peut saaver
ce défaut du genre allégorique que
par la sublimité de l'idée^ XI, 51, et
XII, 84.
Allegrain (Christophe-Gabriel)^ sculp-
teur. — Expose au Salon> de 1767 une
statue d'une Baigneuse, XJ, 350. —
Ce marbre est mis par les artistes et
par les amateurs sur la même ligne
que le Mercure de Pigalle, 351. —
Expose, au Salon de 1769, deux bas-
reliefs : le Sommeil et le Matin^
454. — Ce que Diderot écrit de lai à
Falconet, XVIII, 264.
* Allemands. — Le nom de ce peuple a
un grand nombre d'étymologies ,
XIII, 282. — Leur peu d'importance
sous Clovifi, ibid,
Alliamet {Jacques), graveur, élève de
Le Bas. — Rien à remarquer parmi les
pièces qu'il expose au Salon de 1765,
X, 452. — Au Salon de 1767, ses gra-
vures ne font aucune sensation, XI,
367.
* Allusion. — Elle ne doit Jamais être
tirée que de sujets connus, XIII, 292.
* Abnagesle. — Nom d'un ouvrage fa-
meux composé par Ptolomée, XIII, 283.
— Son auteur vivait sous Biarc-Aurèle.
ibid. — Cet ouvrage, écrit originaire-
ment en grec, a été traduit de Tarabe
en latin vers l'an 1230 de l'ère chré-
tienne, ibid,
Almamocn (le calife). — Fait traduire
TAlmageste en arabe, XIII, 283. —
Fait revivre les sciences chez 1^
Arabes, 452.
Almanza (bataille d*). — Ce qui arriva
dans cette bataille gagnée par le ma-
réchal de Berwick, VI, 392.
Almanza (don Joseph), célèbre négociant
de Madrid, entre dans une associa-
tion commerciale avec le Péruvien
don Pablo Olavidès ayant maison à
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ET ANALYTIQUE.
157
Lima, et Miguel Gigon, fixé tempo-
raîremeot k Paris, VI, 468.
ÂL>iA?fzoR (le calife). — Appelle Averroés
à sa coar, XVIl, 48. — Pourquoi il le
dépouille de ses biens et Texile, ibid.
— A quelle oocasiou il le rappelle
auprès de lui, ibid.
Almoada?!, fils de Melec-Sala, sondan
d*£gypte, défait Tarmée de suint
Louis à la bataille de la Massoure ,
XI V, 250. — Meurt assassiné par ses
gardes, ibid.
Aloysia. — Mauvais livre écrit en latin,
souvent réimprimé et traduit, IV, 319.
AiJ»HA?iE, fille d'un robin.— Son histoire,
ses aventures avec le sénateur Hip-
poman^s, IV, 268.
• Alph^b, fleuve d'Éiide. — Erreur des
anciens sur son cours, XIU, 28i.
Alphonse X, roi de Castille.— Peut figu-
rer parmi les scolastiques de la se-
conde époque, XVII, 105. — A fait
progresser Tastronomie, ibid,
* Alrunes, — Nom donné par les anciens
Germains à certaines petites figures do
bois, dont ils faisaient leurs dieux
lares, XIII, 2Si. •— Histoire de cette
étrange superstition, ibid, — On dit
que la folie des Alrunes subsiste en-
core parmi le peuple de la Basse-Alle-
magne, chez les Danois et chez les
Suédois, 285.
Altamibano {U Pire), procureur général
de Tordre des Jésuites. — Sollicite de la
cour d'Espagne, après un complot ré-
cent, la permission de passer à Rome,
M, 46 i. — Les papiers saisis dans
ses caisses établissent la conviction
du crime de la Société, 465.
Ama;*d^ peintre. — Expose, au Salon de
1765, un tableau d'Argus et Mercure^
ouvrage médiocre, X, 237. — Critique
de ce tableau, 393. — Ses toiles ex-
posées au môme Salon : La Famille
de Darius, 39 i. — Joseph vendu par
ses frèresy ibid. — Tancrède pansé
par Herminie, 395. — Armide et Re-
naud, ibid. — Cambyse furieux tue
le dieu Apis, esquisse, ibid. — Psam-
méticus fait des libations à Vulcain,
esquisse, ibid. — Magon répand
au milieu du Sénat de Carthage
les anneaux des chevaliers ro-
mains qui ont péri à la bataille de
Cannes, esquisse, 396. — Soliman //
fait déshabUler des esclaves euro-
péennes; porté au livret de 1767, ce
tableau n'a pas été exposé, XI, 294.
— N'envoie au Salon que quelques
mauvais dessins, décrits, 295. — Ta-
lent nul, 307. — Après sa mort, ar-
rivée en 1769, le Salon de celte année
admet son tableau de Magon, frère
d'Annibal, Aont l'esquisse avait figuré
au Salon de 1765 (tome X, 390), 432.
• Amant, Amoureux, — Distinction
grammaticale entre ces mots, XIII,
285.
Amants sans le savoir (les), comédie
en trois actes et en prose, parla mar-
quise de Saint-Chamond. — Analyse
de cet ouvrage, Vlil, 492-501.
Amateurs. — Race maudite en peinture ;
gens qui décident à tort et à travers
des réputations, XI, 7. — Leur ma-
nière d'être à legard des artistes,
ibid. — Sont le fléau de l'art, 8.
I Amauri, roi de Jérusalem, XIV, 246.
j Amazones. — Signification de ce nom
I dans l'idiome oriental, IX, 231.
I A mbassadeur de France à Pétersbourg.
— Pourquoi Diderot conseille à Fal-
I conet de peu fréquenter sa maison,
I XVlIi, 218.
I Ambassadeurs. Lisez Apôtres et Êvan-
gélistes, l, 203, alinéa 44.
Ambassadeurs. — Diderot remet à l'im-
pératrice Catherine de Uussie une note
confidentielle sur les moyens de les
rendre utiles, III, 510. — Cette note
est encore inconnue, ibid.
Ambitieux. — Les plus dangereux sont
les grands pauvres et obérés, II, 461.
Ambition. — Désordres causés par cette
passion, I, 110. — Elle engendre les
soupçons et les jalousies, 111.
Ambroise (saint). — Est accusé de maté-
.rialismepar Voltaire, VI, 351. — Sa
statue par Falcooet, X, 428.
Ame. — Peu de gens se sont occupés de
l'anatomiser : c'est un art que per-
sonne ne rougit d'ignorer, I, 67. —
Avantagesà retirer de son étude, 69. —
Elle a des exercices qui lui sont pro-
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158
TABLE GÉNÉRALE
près et nécessaires pour la maintenir
en état de santé, 96. — Les affec-
tions sociales sont le plus salutaire
de ces exercices, 97, 98. — C'est un
tableau mouvant, 369. — Ne connais-
sant pas son essence, comment savoir
si elle est immortelle, II, 8i. — Celle
des bêtes réside dans le sens domi-
nant particulier à Tespèce, 323. —
Dîsaartation métaphysique de Mir-
soia sur ot sujet, IV, 244. — Sa pre-
mière réfiideace, 345. ^ Cette rési-
dence varie dans Dsii^iice et dans la
jeunesse, 346. — ObjectioM» 247. —
Arguments de Mirzoza en ùnwog de
son système de T&me voyagensa, ^48l
— Idée originale de chaque individu
réduit à T&me qui le caractérise,
249, 250. — Étude physiologique de
ce ressort de l'humanité, IX, 377. —
Doctrines de Marat et de Stahl à ce
sujet, 378. — Doctrine des musul-
mans sur l'âme, XVII, 58. — Senti-
ment de Socrate sur Tàme, 159.
Ame du monde^ II, 48.
ÀMéLiDS, philosophe néo-platonicien. —
Devient, en 246, disciple de Plotin.
XIV, 322. — Ses nombreux ouvrages
ont servi à réconcilier Porphyre avec
Véclectisme de Plotin, ibid.
Amelot de la Houssaie {Nicolas), —
Donne, en 1697, la meilleure édition
des Lettres du cardinal d^Ossat^ IX,
453.
• Amenthès, — Ce que ce terme signi-
fiait chez les Égyptiens et chez les
Grecs, XIII, 285.
' Amenuiser y Allégir^ Aiguiser. — Ter-
mes communs à presque tous les
arts mécaniques; exemples de leur
emploi , XIII, 286.
Américains. — Vœux et conseils en leur
faveur, III, 324. — Leur goût anti-
physique, VI, 452.
Ahida, divinité du Japon, XV, 267. — |
Un temple lui est élevé, sa statue y '
opère des miracles, ibid. — Migration '
de son âme par métempsycose, 269. |
— Est considéré par les disciples de
Xékia comme le dieu suprême des '
demeures heureuses, 270.
Aminé. — Comment son bijou met fin à
un différend survenu entre deux offi-
ciers de la cour de Mangogul, IV,
330,331.
^ Amis de Bourbonne {les Deux).— A
quelle occcasion Diderot composa ce
conte, V, 263. — Olivier et Félix
(c'est le nom des deux amis); leur
intéressante histoire, 265-278 Deux
lettres de Diderot, adressées à Grimm,
donnent à penser que ce conte a subi
divers remaniements, 275. — L'atro-
cité du prêtre ôte tout le pathétique
de l'histoire de Félix, XX, 18. — Di-
derot a reçu le papier de Félix^ mais
il aurait bien voulu recevoir celui
d'Ofivi>r, afin de donner aux deux
contes un peu d'unité, 21.
* Amitiés — > Divinisée par les Anciens,
n*a au cependant chez eux ni temples,
ni aatela, 1III« 286. — Dans son ou-
vrage des Dims» du paganisme, Lilio
Geraldi prétefid qu'on la sculptsit
sous la figure d*aiie jeune femme,
ibid.
Amitiés. — Jugement qu'oa peut porter
de leur sincérité, I, 241. — Exemples,
242-250.
Ammonius Saccas, philosophe d'Alexan-
drie, disciple et successeur de PoUk-
mon. — Continue l'enseignement de la
philosophie éclectique sous le règne
de Commode , XIV, 316. — Son apos-
tasie, ibid. — Ce qu'il disait à ses
disciples, 317. — Ses leçons mêlées
de théolog^ et de philosophie font
dégénérer Véclectisme en une théurgie
abominable, 318.
* Amour ou Cupidon, dieu du paga-
nisme.— Sa naissance a été racontée
en cent manières différentes, et on IVi
représenté sous cent formes diverses,
qui lui conviennentégalement presque
toutes, XIII, 286.
Amours de Diderot (/m), par M. Maa-
rice Tourneux, XX, 143.
Amour j^/o^ontgue.— Histoire d'Hilas et
d'Iphis, IV, 371-375.
Amour^propre (1'). — Est grand contem-
plateur de lui-même, I, 89. — Ses
ravages, 224, alinéa 21. — A l'Intérêt
pour mobile , 226 , alinéa 28. —
S'exerce k différents degrés^ II, 3S5.
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ET ANALYTIQUE.
159
AmouÊTs (Allée des (le«m). — Agénor et
Phédime, I, 240, alinéa 16.
Armmrs et p9nchatUs dénaturés, le der-
nier degré de la cormption réfléchie,
I, 115.
Amphion, célèbre musicien grec.- —
Adoucit les moeors des Thébains,
XV, 54. — Ajoute trois cordes à la
lyre d'Orphée, ibid,
* Amphithéâtre. — Étyroologie de ce
mot, XIII, ?87. — Les Latins le nom-
maient risorium. — Description de
plusieurs monuments de ce genre, 288
et suiv.
' Ampoule, Tase en usage chez les Ro-
mains, Xni, 200. -- Ce nom a été
donné à nne fiole que l'on conserve
dans réglise Saint-Remy de Reims,
t6tc<.
Amry {Amrou'ben-el^Ass)^ général des
Sarrasins, incendie la bibliothèque
d*Aleiandrie sur Tordre du calife
Omar, XIII, 442. — Fait distribuer
les livres dans les bains publics de
la ville, où ils servirent au chauffage
pendant six mois, ibid,
Amsterdam, ville de Hollande. — Diderot
la trouve infecte, XVI 1,451. — Ses re-
venus, sa population, 452. — Des-
cription de cette ville, ibid. — Anec-
dote sur le czar Pierre I"^ à propos
de son voyage dans cette ville, 45i.
Amulette de Pascal» — Ce que le psycho-
logiste Lélut pense de cet écrit mys-
tique, II, 2 i.
Amtisemenls de société, suite des PrO'
verbes dramatiques de Carmontelle. —
Première Suite; critique de cet ou-
vrage, Vllf, 488.— Seconde Suite, 490.
Amusements poétiques, recueil d'épi-
très, de madrigaux, de fables et do
contes, publiés en 17G9, par M. Le-
gier, VI, 371. — Jugement sur cet
ouvrage, iuid.
Amtot {le Père), jésuite, astrologue et
missionnaire à Pékin, VI, 397. — Sa
traduction de VÈloge de la ville de
Moukden^ pofime composé par Tempe-
reur Kien-Long,. est publiée par M. de
Guignes; compte rendu de cet ou-
vrage, 398.
AiucHARsis, philosophe scythe. -» Sob-
stHoé à Pêtimaén^ comme Tnn dea
Sept Sages^ par les Grecs «OMaïUs du
despotisme et de la tyrannie^ XV, 50.
— Notice sur lui, XVII, 111.
* Anacris. — Nom d'un des quatre dieux
familiers que les Égyptiens du paga-
nisme croyaient attachés à la garde de
chaque personne dès le moment de sa
naissance, XIII, 291 .
AiiAcnto?!. — Les ouvrages de ce poète
font partie de la bibliothèque de
l'Allée des fleurs, I, 337, alinéa 7.
* Anadyomène. — Nom d'un tableau
peint par Apelle, représentant Vénus
sortant des eauic, XIII^ 291. — > Auguste
VskytMt fait placer dans le temple de
César, la partie inférieure subit des
altérations, et il ne se trouva per-
sonne qui os&t tenter de lo retoucher,
ibid.
* Anœtis, Anetis^ Anaitis.— Divinité
paleûne, adorée jadis par les Lydiens^
les Arméniens et les Perses, XIII,
291. -- Histoire de son culte, 292
Question que fait Auguste à un sol-
dat qui s*était enrichi des débris de sa
statue, ibid, — Réponse du soldat, ibid.
* Anagramme, — Transposition des let-
tre|8 d'un nom avec un arrangement,
ou combinaison de ces mêmes lettres
pour en former un ou plusieurs au-
tres qui aient un sens différent, XUU
292. — Règles de ce jeu d'esprit, ibid.
— Histoire et exemples de cet amu-
sement chez les anciens et chez les
modernes, ibid, — Anagramme numé-
rale, ou chronogramme, exemple tiré
du distique de Godart sur la naissance
de Louis XIV, ibid.
Analogies, — Le physicien doit s'en
méfier, sous peine d'erreur, II, 50.
* Anapadom^né.— Nom d'une fontaine de
Dodone. Singularités racontées par
Pline, XIII, 294, 295.
* Anaphonèse, — Exercice de la voix par
le chant. Des avantages qu'on peut en
tirer pour la santé , XIII, 295.
* Anarchie, — En quoi consiste ce dé-
sordre dans un État, XIII^ 295.
AiiATOLiis, évèque de Laodicée an m*
siècle ; sa doctrine tenait du péripaté-
tisme, XV, 294.
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160
TABLE GÉNÉRALE
Anatomie. — Avantages à retirer de
cette science pour arriver à la connais-
sance de Dieu, I, 233, alinéa 47. —
Les: entraves mises à son étude nui-
sent aux progrès de l*art de guérir,
III, 335, 336. — Question d*anatomie,
IX, 239.
ÂNAXAiiORAS, philosophe ionique, né à
Clazomène. — Arrête les progrès de l'a-
thc4sme, XV, 148. — Disciple d'Anaxi-
mène, 248. — Notice sur sa vie, ibid.
— Accusé dMmpiété, il est sauvé par
réloquence de Périclès, 240. — Se re-
tire à Lampsaque après trente ans
d'enseignement do la philosophie à
Athènes, ibid. — Se laisse mourir de
faim, ibid.
Anaxarque d*Abdêrb, philosophe éléa-
tique, XIV, 407. — Plus fameux par la
licence de ses mœurs que par ses ou-
vrages , ibid. — Favori d'Alexandre le
Grand, il s'occupa à le corrompre,
ibid. — Nicocéron, tyran de Hle de
Chypre, le fait piler dans un mortier,
t6td.
Anaxilaus de Laiiisse, philosophe pytha-
goricien. — Se fit exiler, XVI, 524.
A^jAXiMAPiDRB, Tun des athées de l'anti-
que Grèce, XV, 148. — On lui attri-
bue l'introduction de VHylopathia-
nisme, ibid. — Disciple de Thaïes de
Milet, philosophe de la secte Ionique,
il continue son enseignement; sa doc-
trine, 246. — Sa cosmogonie, 247.
ApiAXiMèNB, disciple d'Anaximandre. —
Adopte les opinions de son maître,
XV, 247. — N'a laissé de sa morale
que quelques sentences décousues, ibid.
* Ancien, Vieux, Antiqtte. — Expres-
sions qui enchérissent toutes les unes
sur les autres, XIII, 295.
Ancietis et modernes (dispute sur les).
— La querelle finit k l'avantage des
premiers, IV, 296, 297.
Anciens (Artistes). — Pourquoi ceux de
nos jours n'arriveront jamais à les
égaler, XI, 14. — Leur manière de
procéder dans la recherche de la
beauté, 15. — Leur supériorité résulte
des lois inviolables de la Nature, qui
ne fait rien par saut, 16.
ANDAé {Yves-Marie, dit le Père), phi-
I losophe et théologien. — Son EtseU sur
le beau est un bon ouvrage auquel il
' ne manque qu'un chapitre pour fttre
excellent, X, 17. — Exposition de son
système, 18-20. — Le seul desidera-
I tum que laisse son ouvrage, 24.
, ANDRiBtx, littérateur français. — Com-
I ment il s'exprime, dans la Décade
philosophique, au sujet de Jacques
le Fataliste, VI, 5.
* Androgynes. — Hommes de la fable,
' XIII, 296. ~- Beaucoup de. rabbins
I prétendent qu'Adam fut crée andro-
I gyne, homme d'un côté, femme de
l'autre ; qu'il était ainsi composé de
I deux corps que Dieu ne fit que sépa-
rer, ibid. — Mentionnés dans le Ban-
quet de Platon, ibid.
Andronic, tragédie de Campistron, joaée
avec succès, VIII, 430.
^ Anecdote de Pétersbourg y V, 501.
AwoE* (Frère), carme déchaussé. — Visi-
tes que Diderot lui rend, I, xxxiv. —
Avances d'argent qu'il faii à Diderot
dans un but intéressé, xxxv. — Sa
fureur en apprenant que Diderot s'est
moqué de lui, xxxvi. — Se venge, ibid.
— Son portrait ; ses succès comme pré-
dicateur et comme confesseur, VI, 48.
— Les vieux carmes, qu*ii humilie,
résolvent sa perte, 49. — Suite de
cette intrigue, 51. — Meurt dans le
tremblement de terre de Lisbonne,
ibid.
Anges y êtres supérieurs. — Leur rôle
dans la philosophie antédiluvienne,
XII, 298 et suiv. — Leur origine,
leur nature, leurs fonctions, d'après
la théologie juive, XV, 387, 388.
— Doctrine des musulmans à leur
sujet, XMI, 58.
Angilbert. — Disciple d'Alcuin, se fait
remarquer parmi les écrivains du ix*
siècle, XV, 300.
Angiviller {Charles 'Claude L.4BtLLAR-
UERiE, comte d'), directeur général
des bâtiments. — Diderot, à son retour
de Russie, lui rapporte des échantil-
lons de marbres de Sibérie, I, liv.
Angleterre. — Cause de sa puissance,
II, 422.
Anglais. — Observations du baron d'Hol-
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ET ANALYTIQUE
161
bach sur les moran, le caractère, etc.,
des Anglais, XIX, 179, 182'.
AiiGDiLLAftD (1*), nom plaisant sous le-
quel Voltaire désignait le célèbre na-
turaliste anglais Needbam, II, 131.
AmcBT. — Affranchi, instrument des
crimes de Néron; fait les préparatifs
de la mort d'Agrippine, III, 104. ^
Ce que Néron dit en parlant de ce mi-
sérable, 107.
Animaux. — Offerts en preuve de la
nécessité de Taction , du mouTement
et de l'exercice pour la conserraUon
de la santé, I, 96. — Leur physiologie.
IX. 262.
Annales de PÉducatUm, journal litté-
raire, rédigé en 1813 et 1814 par
M. Guizot. — On y trouve un extrait
du Plan dhme Université pour le
gout?emement de Russie ^ III, 411.
Anneau magique du génie Cucufa, —
Sa puissance merveilleuse, IV, 148.
— Sitôt qu'il le possède, Mangogul
{Louis XV) est tenté d'en faire le pre-
mier essai sur la favorite (Mirzoza,
M""* de Pompadour), 149. — Il re-
nonce à ceUe délicate épreuve, 150.
— Une première épreuve est faite sur
Alcine, 152. — Second essai, les Au-
tels , 156. — Troisième essai, le Petit
souper, 159. — Quatrième essai, VÊ-
cho, 166. — Cinquième essai, le Jeu,
170. — Sixième essai, VOpéra de
Banza, 174. — Tableau d'un comique
singulier produit sur la scène par
l'effet du magique anneau, 176. —
Histoire des deux dévotes {Zélide et
Sophie), 208. — Septième essai, le
Bijou suffoqué, 214.— Huitième essai,
les Vapeurs, 216. — Neuvième essai,
Thélis {Èf^ de Tencin?), 218. —
Dixième essai, les Gredins^ 227. —
Onzième essai, les Pensions, 232. —
Douzième essai, le Viol, question de
droit, 237. — Treizième essai , la Pe-
tite Jument, 'i^Z. — Quatorzième essai,
le Bijou muet, 259. — Quinzième
essai, Alphane, 267. — Seizième essai,
les Petits-Maitres , 270. — Dix-sep-
tième essai, la Comédie, 276. — Dix-
huitième et dix-neuvième essais, Gir-
giro Ventortillé, 289. — Rôvo de Mir«
XX.
xoza, 293. — l^ngt et unième et vingt-
deuxième essais, Fricamone et CaUi-
piga, 2p8. — Vingt-troisième essai,
Fanni, 306. — Vinpt- quatrième et
vingt-cinquième essais. Bal masqiié
et suite du Bal masqué, 328. — Vingt-
rîxième essai, le Bijou voyageur, 336.
— Vingt-septième essa:, Fulvia, 350.
— Vingt-huitième essai , Olympia, 361 .
— Vingt-neuvième essai, Zuléiman et
ZcUde, 366. — Trentième et dernier
essai, Mirzoza, 375.
ANfficBRis, philosophe grec, de la secte
Cyrénalque. — Sa doctrine, XIV, 272.
AuQCETiL-DupBnaoFi {Abraham - Hyacin-
the), auteur d'un Voyage dans VInde,
II, 206. —On lui doit la connaissance
des livres sacrés des Parses {Perses),
ibid. — Note biographique ^ur cet in-
fatigable voyageur, XI, 219. — Trouve,
à Surate, les Parsis divisés en deux
sectes, XVII, 317. — Proflte de leur
division pour se procurer les ouvrages
qui lui manquent , 317. — Comment
il se procure les quatre Vèdes, 318. ^-
Son opinion sur la façon dont Zoroas-
tre composa la loi, 319.
* Aiisico, royaume d'Afrique. — Ses ha-
bitants sont anthropophages, et le
grand Macaco (c'est le nom du roi)
entretient des boucheries publiques de
chair humaine, XIII, 297.
* Antédiluvienne (philosophie). — Exposé
de cette doctrine, XIII, 298.
Anthropophagie. — Sa cause et son ori-
gine, présumée très-ancienne, II, 210.
Anti' Lucrèce (1*), ou Discours sur le
bonheur, par Offray de La Mettrie,
ouvrage cité, III, 217.
Antipater de Tarse, philosophe stoïcien,
XVII, 227.
* Antipathie, Haine, Aversion, Répu-
gnance. — De l'emploi de ces mots,
qui ne sont pas synonymes, XIU^
304.
Antique {de V), XII, 114-118.
Antiquité (1') dévoilée, ouvrage d'Ant.
Boulanger, VI, 346.
Antiquités égyptiennes. •— La plupart des
livres qui en ont parlé ont dispara
dans l'incendie de la bibliothèque
d'Alexandrie, XIV, 393. — Jugement
11
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162
TABLE GÉNÉRALE
d*Eusèbe sur les fragments échappés
à la destruction , ibid. et 394. — La
Table Isiaque, Tune de ces antiquités,
la plus remarquable, existe encore:
histoire de sa conservation, ibid,
AivTiSTHÈNE, philosophe grec, fondateur
de la secte des Cyniques, XIV, 253
et suiv. — Ne professe que la morale,
XV, 65. — Ses principaux sectateurs,
ibid.
AifTONiA, mère de Tempereur Claude. —
Ce qu'elle disait en parlant de son
fils, m, 31, 32.
* Antrustiont, — Nom donné chez les
Germains aux volontaires qui suivaient
les princes dans leurs entreprises,
XIII, 30i. — Tacite les désigne par le
nom de compagnons; nos premiers
historiens les appellent leudes ; depuis
ils ont été nommés vassaux et sei-
gneurs, 305. — Ce qu'ils étaient en
réalité, t&ki.
* A^iUBis, divinité païenne de lÉgypte,
XIII, 305. — Présumée le même dieu
que le Mercure des Grecs, ibid. —
Aventure de Pauline, dame romaine,
et du jeune chevalier Mundus, qui
amène la ruine du temple dlsis sous
Tibère, ibid.—Sh statue est jetée dam
le Tibre, ibid. — Les empereurs et les
grands de Rome se plurent longtemps
à se métamorphoser en Anubis, 306.
— Son culte sous les derniers hiéro-
phantes, XIV, 388.
Anvbrs, ville des Pays-Bas. — Est située
sur l'Escaut, XVJI, 468.
Anvillc (J.-B. Bourguignon d'), célèbre
géographe. — Ses ouvrages sont à
consulter, III, 494.
* Aorasie. — Étymologie de ce mot,
XIII, 306.
AoTouROG. — Nom d'un Taftien que Bon-
gainville amena en France en 1769,
II, 211. — Politesse qu'il se dispose
à faire à la première Européenne
qu'il aborde, ibid. — Atteint de nos-
talgie, il soupire après son pays, ibid.
— Bougainville pourvoit aux frais de
son retour, 212. — Son entretien avec
l'aumônier de l'équipage de fa Bou-
deuse, à son arrivée dans l'île, "219. —
Fait au P. Laraisse (c'est le nom de
l'aumônier) les honneurs de sa femme
et de ses" filles, 220. — Remercie La-
vaisse de sa bonne conduite avec Tbia,
la plus jeune, 222. — Suite de Ten-
tretien, i6id.
Apblle. — La grâce était la qualité
propre de ce grand peintre entre tous
les artistes anciens, XIII, 37. — Per-
sonne n'osa achever sa Vénus, dont il
n'avait peint que la tête et la gorge,
f6fV/.— Ce que Pline rapporte de lui, 42.
* Apex, bonnet à l'usage des Flamines
et des Saliens. — Étymologie de ce
nom selon Servius, XIII, 306.
* Aphace. — Localité de la Palestine,
entre Biblos et PersépoUs, où Vénus
était adorée sous le nom de Vénus
aphacite, XIII, 306.— Ce que Zoziroe
raconte du culte qu'on lui rendait,
ibid.
* Aphacile. — Surnom de Vénus , XIII,
306.
* Aphractes. — Navires des ancie nsà
un seul rang de rames, XIII, 307.
* Apis. — Divinité célèbre des Égyptiens,
XIII, 307.— Conditions e\igées dans le
taureau sacré, 308. —Cérémonies pour
sa réception à Memphis, ibid. — Était
consulté comme un oracle, 309.
^ Apocoloqwntose ( T ) ou te Métamor-
phose de Claude en citrouiUe. — Satire
faussement attribuée à Sénèque, III,
356.
Apollodorb de Phalère, philosophe grec,
ami de Socrate. — Reste près de lui
j usqu'à ses derniers moments, VII, 384.
Apollonius Cmnos, philosophe grec, de
la secte Mégarique, XVI, 112.
Apollonius de Thyane, philosophe py-
thagoricien.— Ce qu'il fit pour ébran-
ler la foi des miracles apostoliques,
XV, 369. — Les philosophes éclecti-
ques de l'école d'Alexandrie n'ont rien
omis pour l'opposer avec avantage à
Jésus-Christ, XVI, 526. — Ses principes
philosophiques, 527.
1 Apologie de l'abbé de Prades (Suite
de 1'). — H. Meister, secrétaire de
Grlmm, affirme que cet écrit remar-
quable a été composé par Diderot dans
l'espace de quelques jours, I, xvi. —
Édition originale, Berlin {Paris), 1752,
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ET ANALYTIQUE.
165
4^. — Notice préliminaire, par M. Aa-
sezat, 431.
Apostats. — Voyez Déserteurs^ I, 192^
alinéas 8 et 9.
Apôtres, oa nommés Ambassadeurs,
1, 203. — Ne furent point des philo-
sophes, mais des inspirés, XV, 288.
* Apparence, Extérieur, Dehors. — Sens
grammatical de ces expressions, XIII,
309.
* Apparition, Vision. — Distinction
grammaticale entre ces deux termes ,
Xin, 309, 310.
* Appas, Attraits, Charmes, — Syno-
nymes qni n*ont point de singulier
qaand on les emploie pour marquer le
pouvoir de la beauté, XIII, 310.
Appelants (les). — Nom donné aux par-
tisans du P. Quesnel, I, 4U.
* Appeler, Nommer. — Synonymes,
XIII, 310, 311.
Appendices aux OEuvres complètes de
Diderot, XX, 93. — Notice prélimi-
naire, 95. — Bibliographie, 97. —
Écrits apocryphes, ibid. — Écrits per-
dus ou détruits, 102. — Iconographie,
109. — Bustes, statuettes, médaillons,
ibiâ. — Peintures k Thuile , minia-
tures, dessins, 113. — Estampes d'a-
près IViginal, et do fantaisie, 117.
— Représentations de Diderot avec
d^aatres personnages, 118. — Cari-
catures et allégories, 120. — Docu-
ments divers, 121. — Pièces rela-
tives à Tarrestation de Diderot en 1749,
ibid. — Pièces relatives à l'Encyclopé-
die, 126. — Diderot peint par ses
contemporains, 134. — Principaux
écrits relatifs à la personne et aux
œuvres de Diderot, 141.
ApploMidUssemenls, — Ceux que le poète
dramatique doit se proposer d'obtenip^
Vn, 314.
* Apprendre, Étudier, s'Instruire. —
Sens grammatical de ces mots en tant
que synonymes, XIII, 310.
Apulée, auteur latin. — Est celui qui,
dans son livre de Deo Socratis^ nous
parle le plus clairement de la doc-
trine des mânes, XVI, 60.
Aqcaviva {Claude), Napolitain, cinquième
général des Jésuites.^ Rend son des-
potisme illimité et permanent, XV, 275
* Aqueduc. — Les aqueducs de toute
espèce étaient une des merveilles de
Rome anticpie, XIII, 311. — Le Père
Bernard de Montfaucon en a donné
une intéressante description, 312.
* Arabes (État de la philosophie chez les
anciens), XIII, 314-321. — Voyez Sar-
rasins. — Leurs bibliothèques, 452.
Aranda (don Abarcade Bolea, comte d*),
diplomate espagnol. — Le roi Char-
les III le nomme président du conseil
de Castille, VI, 464. — Est chargé de
rechercher les causes d*une émeute
tendant au renversement du gouver-
nement, ibid. — L'enquête établit que
les Jésuites ont été les promoteurs de
la révolte, ibid. — Sa conduite habile
pour arriver k une certitude complète,
ibid.— Sa conviction établie, il ob-
tient du roi redit d*expulsion des Jé-
suites, 465.
Araynes (Jean^FrançoiS'Marie d'). —
Expose au Salon de 1781 une Sainte
Famille, plagiat partiel, XII, 61.
* Arboribonses, prêtres du Japon. —
Leurs mœurs et coutumes, XIII, 32i.
* Arbre. — Chez les païens certains
arbres étaient consacrés à des divini-
tés. Choix de quelques exemples, XIII,
324. — Ces consécrations ont souvent
contribué à embellir la poésie des an-
ciens, 325.
* Arc de triomphe, XIII, 325-328.
* Arcadiens. — Nom d'une société dé
savants établie à Rome en 1690. —
Son objet; pourquoi ainsi nommée,
XIII, 328, 329.
Arget (d'). — Voyez Daucet.
Argésilausoû ARcésiLAs, philosophe grec,
fondateur de l'Académie moyenne. —
Fut le premier défenseur de Tacata-
lepsie, XIII, 184. — Notice sur lui,
XVI, 330. — Principes de sa philoso-
phie, 332.
Archélaus de MiLET, philosopho grec,
successeur d*Anaximandre dans l'école
Ionique. — Sa doctrine, XV, 251. —
Fut le maître de Socrate, avec qui
s'éteignit dans l'antiquité la secte Io-
nique, qui devait renaître 2,000 ans
aprèsi ibid., et XVII, 151.
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itk
TABLE GÉNÉRALE
Archevêque, — Grand dignitaire de l'Al-
lée de$ épines, I, 19((, alinéa 23. —
Prend la qualité de lieutenant du
prince, ibid.
ARCHiMtoB, célèbre géomètre, II, 13, 348.
Architecture. — Réflexions »ur cet art,
X, 510. — La peinture et la sculpture
lui doivent leur origine et leur pro-
grès, 511. — En revanche, elle doit
sa perfection aux arts qu*elle a (ait
r.altre, 512. — En quoi consiste tout
l'art de Tarcbitecte, ibid, ^ Étude sur
Saint-Pierre de Rome, ibid. — La
connaissance de cet art trop négligée
par ceux qui dirigent Tadministration,
XIII, 27. — Inconvénients de cet état
de choses, ibid. — N*est point un art
borné, 28.
' Archontes. — Magistrats, préteurs ou
gouverneurs de Tancienne Athènes,
XIII , 330. — Leur mode d*élection,
leurs fonctions, etc., ibid,, 332.
ÂncHTTAs, philosophe pythagoricien, né
à Tarente. — Quels furent ses dis-
ciples, XVI, 521.— SUmmorUlisa dans
la mécanique, ibid, — Comment il
mourut, t6td. — Ses principes, 522.
Aacis (le marquis des). — Voyez Aisnon,
(M"* d*j. — Moyen qu'il emploie
pour séduire M"« d*Aisnon, VI, 148.
— Basarde un premier présent, on
le lui renvoie, 150. — Un second
éprouve le môme sort, 151 . — Son
désespoir, 152. — Son mariage, 155.
— Révélation que lui fait M"** de La
Pommeraye le lendemain du Jour
de ses noces, 156.
Arclais de Montamt (d*). — Voyez Mon-
tant.
Abconvillb {Marie-Geneviàve^Charlotte
d'ABLus, dame d*), femme savante. —
Donne, en 1771, une Vie du cardinal
d'Ossat, Compte rendu de cet ouvrage,
IX, 453. — Ce que M"* de Blot di-
sait de son style, 455. — Auteur des
OEuvres morales de Diderot, con--
tenant son traité de P Amitié et celui
des Passions, ouvrage attribué à tort
à Diderot, XX, 99.
* Abcy, gros village de Bourgogne, dans
TAuxerrois. — Description des grottes
qui Tout rendu célèbre, XIII, 332-333„
Ardents (le miracle des). — Fait arrivé
en l'an 1129,sous le règne de Louis VI.
— Ce fléau, qui cessa tout à coup, par
l'intercession de sainte Geneviève, a
fourni au peintre Doyen le sujet d'un
grand et beau tableau qui se Toit au-
jourd'hui à Saint-Roch, XI, 29, 179.
* Aréopaob, sénat d'Athènes. — Sa com-
position , ses fonctions, XIII , 337-339.
Ar^Me, célèbre médecin grec Praticien
hardi, écrivain élégant. — Ses travaux,
analysés par Peyrilhe, méritent d'être
connus, IX, 473. — La phrénésie, l'o-
poplexie^ le tétanos, Vépilepsie, sont
décrits dans cet auteur avec une mer-
veilleuse exactitude, et traités avec la
même vigueur, ibid, — Rien de mieux
que sa description de la lèpre, ibid,
Anirm (Pierre). — Fait peindre par
Jules Romain des tableaux licencieux,
sur lesquels il compose ses aonneu
obscènes, XI, 189. — Pourquoi les
chefs-d'œuvre du peintre devaient
être promptement détruits, ibid,
* Argata (Chevaliers de I*) ou Chevaliers
du Dévidoir, XIII, 339. — Leurs insi-
gnes, ibid. — Cet espèce d'ordre finit
avec le règne de Louis d'Anjou, ibd,
Argbns (marquis d'). — M. Poulet-Ua-
lassis lui attribue la paternité du
roman Thérèse philosophe, XX, 97.
Argenson (ifarie-Ptarre Voter, comted*),
lieutenant- général de police. — Fait
arrêter Diderot le 29 juillet 1749, 1,
XLiii, et 277. — Conduit à Vincennes,
' l'auteur de la Lettre sur les aveugles
y reste enfermé pendant cent jours,
ibid. — Cause de cet acte de rigueur,
ibid. — Ce qu^l dit, suivant le journal
de Barbier, au sujet de la censure et
de la condamnation de la Thèse de
l'abbé de Prades, 433. — Placet que
lui adressent les libraires de l'^ncy-
clopédie au sujet de la détention de
Diderot à Vincennes, XIII, 111. —
Nouvelles représentations des libraires
sur le même sujet, ibid, et suit. — Son
zèle pour la Bibliothèque du roi, 476.
— Supplique que Diderot lui adresse
pour demander sa liberté, XX, 124.
Argenson {Antoine' René Voter d^. —
Voyez Paouit.
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ET ANALYTIQUE.
165
* ArgeiU. — Son histoire comme espèce
minérale, comme marchandise, et sa
▼aleur comme signe monétaire, XIII,
339-359* — Argent dans notre langue
est nn terme générique sous lequel
sont comprises toutes les espèces de
signes de la richesse ajrant cours dans
le commerce, 353.
Atei]iTAL(l6 comte d*), neveu de Mp^ de
Tencio, réputé son collaborateur dans
les compositions des Mémoirêt du
comte de Comminges, X, 286. •— Ce
que lai répond Voltaire, à propos de
Calas, XIX, 97 (note).
Argillan, ou le FancUisme des Croisades,
tragédie. — Voyex ForUaine-Malherbe,
ÂaiMATCK, divinité des Perses. — Est Tau-
teur du mal, XVI, 263.
ÂiiiSTE. — Pseudonyme que prend Dide*
rot dans la Promenade du Sceptique,
I, 181. — Ses entretiens avec Cleo-
baie, 182 et suiv. ^ Son interlocuteur
reut le dissuader d'écrire sur la reli-
gion, 183 et suiv. — Alcyphron, jeune
sceptique, lui conseille de faire im-
primer ses ouvrages en Prusse, 186^
187. — Circonstances de sa vie racon-
tées par lui-même, VII, 390-394.
AaiSTiDE. — Sa religion sera de tous les
temps; pourquoi. II, 81.
AaiSTippB. — Philosophe grec, fondateur
de la secte Cyrénalque, XIV, 268. —
Sa vie et sa doctrine, 269-274.
A«STO!«. ^ Philosophe péripatétiden,
successeur de Lycon, XVI, 247.
AaisTon db Chio. — Philosophe stoïcien,
disciple de Zenon , XVII, 225. — Innova
plusieurs choses dans le stoïcisme,
225. — Quel fut son disciple, ibid*
Abistophane, poète comique grec. —
Est un farceur original, VII, 319. — Un
pareil auteur est précieux pour le gou-
vernement, sMl sait remployer, ibid.
AaisTOTE, célèbre philosophe grec. Le
premier qui ait réduit le raisonne-
ment en art — Ses idées singulières
sur le brigandage, II, 396. — Sa poé-
tique doit être étudiée et suivie, VII,
322. — Sa poétique s'applique à tous
les genres dramatiques, 323. — Fon-
dateur du péripatétisme, XV, 66. —
— Ses nombreux sectateurs, ibid. —
Sa doctrine proscrite devient la phi-
losophie régnante des xiii* et xiv« siècles
entiers { 301. — De la vie d'Aris-
tote, XVI, 227.— De la logique d'Aris-
tote, 227^232. — De la philosophie
naturelle d*Aristote, 232. — Principes
de la psychologie d'Aristote , 237. -»
Méuphysique d'Aristote, 240. — De
rathéisme d'Aristote (voyez Aristoté"
lûtné), 242. —Principes de la morale
ou de la philosophie pratique d'Aris-
tote, 243. — Des successeurs d'Aris-
tote, 245. — Philosophes récents aris-
totélico-scolastiques, 250. — Disciples
d'Aristote chez les Franciscains, 251.—
Chez les Jésuites, ibid. — Philosophes
qui ont suivi la véritable philosophie
d'Aristote, 25:2. — Aristote pénètre les
secrets de la politique à la cour de
Philippe, 340. — Ce qu'il pensait sur
la Providence, 447.
* Arisfotélisme. — Philosophie d'Aris-
tote. — \ oyez Péripatéticienne (Philo-
sophie).
AaiSTOxfcNB, philosophe et musicien grec
—Auteur des Éléments harmoniques;
n'admettait pourjuge en musique que
l'oreille, et rejetait les calculs mathé-
matiques de Pythagore. La méthode
qu'il regardait comme fausse n'était
que défectueuse, IX, 85. — Aristoxène
et Pythagore se trompaient également
par l'exagération de leur doctrine, 86.
Arithmétique. — Il est donné à tous de
l'apprendre, III, 452. — Son ensei-
gnement appartient aux études pri-
maires, 453. — Plus facile à apprendre
que la lecture , ibid. — Exemples di-
vers d'enfants phénomènes, 454.
Armée. — Sa résidence, I, 193, alinéa
iO. — Voyez Rendez^vous général. —
Partout où le citoyen est soldat, il
ne faut point d'armée, II, 416.
Armide. — Opéra de Quinault, dont le
peintre Servandoni fit les magnifiques
décors, 1,229, alinéa 33. — Est lechef-
d'œuvre de Lulli, XII, 154.
Arnaud (Franco»), abbé de Grandchamp.
— Son discours de réception à l'Aca-
démie des inscriptions et belles-lettres,
VI, 423. — Il obtient avec Suard le privi-
lège de la GazetU de France, XIX, 14 P
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165
TABLE GÉNÉRALE
Arnaold (Antoine)^ célèbre théologien.
— Soutient que les cinq propositions
condamnées comme extraites do VAu-
gustinus de Jansénius ne sont point
dans ce livre, XV, 260 — En 1656, la
Sorbonne censure lesLef(re5 (fiirnauM
à un duc et pair (le duc de Luynes)
ibid, — Lettres et censure qui ont pro-
duit les Provinciales de Pascal, ibid,
Arnacld, évêque d'Angers, frère du pré-
cédent. — Se déclare contre le for-
mulaire d'Alexandre VII, et le signe
ensuite par transaction, XV, 261, 262.
Arnaolo de Villenbuvb, célèbre alchi-
miste français. — Abandonne la sco-
lastique pour étudier la philosophie
naturelle. L'ignorance stupide et ja-
louse ne répargne pas. Il se retire en
Sicile, XVII, 104.
ArnobB) apologiste de la religion chré-
tienne, né vers le milieu du iii^ siècle,
- eut Lactance pour disciple, XV, 294.
Arnool {René), — Perfectionne, en 1506,
rinvention de Jean Rouvet pour le
flottage des bois, XIII, 481.
AR3I0DLD {Sophie)^ actrice de TOpéra,
célèbre par ses bons mots. — Sa liai-
son avec le comte de Lauraguais, V,
416. — Passe au financier Bertin,
t6td. — Levesque de Burigny raconte
à Diderot ses plaisanteries cyniques,
et ses mots ingénus et délicats, VI,
312. — Quels gens fréquentent sa
maison, ibid, -^ Rulhièros est l'un des
plus assidus, 313. — Une de ses plai-
' santés excentricités rapportée par
Grimm, VIII, 358 et 420. ^ Comment
Diderot apprécie son Jeu dans le rôle
de Colette du Devin du village^ XVIII,
413. — Sa conversation avec M™« Por-
tail sur son attachement pour le comte
de Lauraguais, XIX, 49. — Elle quitte
le comte de Lauraguais, 63. — Lettre
curieuse qu'elle lui écrit, 64 (note).
— Elle s'arrange avec M. Bertin, ibid,
— Ce que Diderot pense d'elle à propos
de la lettre d'excuses du comte de Lau-
' raguais, 75.
Arpajoiv (couvent d'). Une religieuse et
la tourière de ce couvent se présen-
' tent à l'abbaye de Longchamp pour
se faire remettre sœur Suzanne Simo-
nin {la Religieuse),\, 105. — Portrait
de la supérieure de cette maison, ibid,
— Tableau de la vie intérieure qu'on
y mène , 106. — Curieuse séance
d'introduction, 108. — Tableau de
mœurs, 110. — Scènes de déprara-
tion de la supérieure, 124, 134. —
Tableau d'une réunion d'kprës-midi
chez la supérieure, 136-139. — Le
Père Lemoine, directeur spirituel de
la maison, s'y rend à la Pentee6te,
i43. _ii éclaire Suzanne Simonin sor
la coupable et dangereuse amitié de U
supérieure, 145.
1 Arrêt rendu à Vamphithéàlre d»
l'Opéra sur la plainte du parterre
intervenant dans la querelle des deux
Coins, XII, 143-151.
ARsinoé , femme du grand monde ,
sujette à des vapeurs d'un plaisant
caractère, IV, 217. — Mangogul fait sur
elle l'essai de l'anneau magique, ibid.
* Art, terme abstrait et méUpbysique.
— Étude sur ce sujet, XIH, 360-373.
Art {V), —Ses productions seront com-
munes, imparfaites et faibles, tant
qu'on ne visera pas à une imitation
rigoureuse de la nature, II, 35. — La
nature est lente dans ses moyens; l'art
prétend la contrefaire en un moment,
ibid, — Chaque art à ses avantages;
tous ne sont qu'une imitation, mais
chaque art imite d'une manière qui
lui est propre, VII, 162.
Art de peindre {V), poème de Watelet.—
Examen critique de cet ouvrage, XIII,
16. — Du dessin, 17. — De la cou-
leur, 19. — Des proportions, 22. — De
l'ensemble, ibid, — Du mouvement et
du repos des figures, 24. ^- De la
beauté, ibid. — De la grâce, t6i<i. —
De l'harmonie de la lumière et. des
couleurs, 25. — De l'efifet, ibid, — De
l'expression et des passions, ibid.
Art de peindre sur émail (l*), Xllf , 50-75.
Art dramatique. —Nous parlons trop dans
nos drames, VII, 104. — Des différents
genres. Du genre sérieux, 135. — Ses
avantages, 136. — Du genre tragique
et du genre comique, ibid. — L« genre
comique est des espèces, le genre tra-
gique est des individus, 138. — Erreur
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ET ANALYTIQUE.
167
cemmiioe à ceux qui ont écrit de cet
art, 3il. — Une de ses parties les
plus importantes et une des plus dif-
ficiles est de cacher cet art, U49. ~
Réflexions sur ce sujet, VIII, 339-3h0.
An po^ique. — Celui de Boileau est Tou-
vrage d*uD maître qui cherche à
donner le précepte et Texemple à son
disciple\ VU, 3i3. — Celui d*Horace
est d'un poète qui parie à des poôtes,
ibid. — La Poétique d*Aristote établit
des principes généraux, et est propre
à tous les genres dramatiques, 323. —
Ce qui manque à son avancement, 335.
Art poétique d* Horace (1*) mis en ordre
par J.-L. Le Bel, avocat. —Jugement
de Diderot sur ce triste travail, VI, 381.
Art* d'imitation, — Prodigieux résultats
qu^on pourrait en obtenir pour le bon-
heur de rhumanité, VII, 313.
Artères. — Leurs fonctions communes,
IX, 287, 295. — Voyex Cœur.
^ Artisan * Artiste. — Noms par les-
quels on désigne des ouvriers de
mérite différent, XIII, 373.
Artistes. — Conseil donné à ceux qui sont
jaloux de la durée de leurs ouvrages,
XI, 189.
* Aschariouns ou Aschariens^ disciples
d*Asshari, un des plus célèbres doc-
teurs d*entre les musulmans.^ Exposé
de leur doctrine , XIII, 373.
AsuKOW {Catharina-Romanofna , prin-
cesse d*), — Voyex Dashropp.
* ^italiçuet.— Exposé de leur philosophie
en général. Tous sont ou mahométans,
ou païens ou chrétiens. La secte de
Mahomet est la plus nombreuse; le
peu de chrétiens qu'on y trouve sont
schismatiques; XIII, 374-383.
' Assaisonnement^ terme de cuisine. —
Art de procurer des indigestions, a dit
un savant médecin, XIII, 383. — Hip-
pocrate conseille les assaisonnements
simples, t6td.
AssELfXB (Lotits), littérateur, conseiller
municipal de Paris. — On lui doit la
communication officieuse de plusieurs
ouvrages inédits de Diderot, dont copie
a été faite en 1856 à la Bibliothèque
impériale de l'Ermitage à Saint-Pé-
tersbourg, par IL Léon Godard, I, vi.
^ Fait, en 1865, une intéressante
conférence sur Diderot et le xix* siècle,
V, 212, et XX, 142. —Ce qu'il dit de
Tenthousiasme, V, 212.
AssBLiNBAO (Ch.). — Publie en 1862 une
édition, revue et corrigée, du Neveu
de Rameau^ V, 380.
Assemblée de Cythère (I*), par le comte
Algarotti. — Examen rapide de cet
ouvrage, VI, 319.
* Assez, Suffisamment jVLXxKnc^ entre ces
deux synonymes de quantité, XIII, 384.
AssézAT [Jules). — Annote etput>Iie la pré-
sente édition jusqu'au tome XV inclusi-
vement. Les éditeurs, en déplorant sa
mort et en rendant hommage à sa
mémoire, annoncent que l'édition sera
terminée par M. Maurice Tourneux,
XVII, 1.
AssflARi OU EscHiARi, philosopho musul-
man, chef de la secte des Assharites;
XVII, 41.— Principes de sa doctrine,
elle fait des progrès rapides, 42.
Assharites^ secte de philosophes musul-
mans, XVII, 42. — Voyez Aschariouns,
* Assoupissement^ état de l'animal dans
lequel ses actions volontaires parais-
sent éteintes, XIII, 385. — Exemples
extraordinaires d'assoupissement pro-
longé, 386.
* Assuré, Sûr, Certain. — Exemples du
bon emploi de ces synonymes, XIII , 367 •
' Assurer, Affirmer, Confirmer. — Valeur
relative de ces mots, XIII, 387.
AsTéaiB (la duchesse); ce nom cache Sophto
Arnould. — Suite de son rendez-vous
à Selim (le maréchal de Richelieu alors
&gé de dix-huit ans), IV, 326.
AsTO, jeune Taîtienne, II, 320.
Astrologie judiciaire. — Sa naissance
chez les Chaldéens, XIV, 80. — Char-
latanisme de cette prétendue science,
81. — Son empire extraordinaire chez
tous les peuples de l'Orient, ibid.
Astronomie. ^Les progrès de cette science
sont l'indice le plus marqué de l'é-
tendue de l'esprit humain, III, 450.
A^ROC (J.), célèbre médecin, IX, 218.
Atavisme. — Nom donné à certains phé-
nomènes de la génération, II, 150.
Athan ASK (saint) . — Sa tolérance reli-
gieuse, I, 488.
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168
TABLE GÉNÉRALE
Athanor. — Nom d*uD appareil employé
par les alchimistes, III, 463.
Ath^b. — Ce qae c'est qa*un athée, 1, SI .
^ Soa raisonnement ponr prouver
qnUl n'y a pas de Dien, 131 à 134. —
Trois classes d'athées : les vrmis^ les
sceptiqtieSy les fanfarons, 136. — Il
faut plaindre les premiers, prier pour
les seconds, et détester les derniers:
ils sont faux, ibid. — La probité de
l'athée repose sur de mauvais fonde-
ments, 137. — Ses idées, sa conduite,
217. ^ Il n^appartient qu'à l'honnête
homme d'être d'athée, II, 61 ; III, 297.
— Les athées prétendent que le culte
rendu aux hommes après leur mort est
la première source de Pidolàtrie, XVI,
351. — Ce qu'ils en concluent, ibid.
Athéisme. — Peut-on dire quil exclut toute
probité, I, 18. *- En quoi il consiste,
21.— Seul, il exclut toute religion, 22.
— Ne paraît avoir aucune influence
diamétralement contraire à la pureté
du sentiment naturel de la droiture et
do l'injustice, 45. — Il laisse la pro-
bité sans appui, 58 (note 2) .^11 pousse
à la dépravation, 50. — Son origine,
100. — L'athéisme pratique n'est
guère que sur le trône, II, 401 (maxime
du roi de Prusse Frédéric II). — Peut
être la doctrine d*une petite école,
jamais celle d'une nation civilisée,
111, 517. — L'athéisme a aussi ses par-
tisans dans le Malabar, XV], 42.
ATHéiiAGoaAS, philosophe platonicien,
ou plutôt éclectique.— Sa manière d'en-
tendre le mot Xoyo; , après avoir em-
brassé le christianisme, XV, 202.
ATHrios, nom d'un athée, ami d'un scep-
tique qu'il rencontre dans V Allée des
mcuronniers^ 1, 227, alinéa 3L —
Est désigné pour représenter sa secte
dans une assemblée religieuse, 228.
— Ses raisonnements, 229, 230, 232,
233. — • Ce qui lui arrive pendant la
réunion, 235, alinéa 56.
Atlantide^ vaste continent, qui, selon
les traditions antiques conservées par
Platon (dans le Timée et le Critias)
était situé dans l'Océan Atlantique, en
face des Colonnes d'Hercule. —Lettre
sur cette contrée et ses habitants que
M. Baer, dans son Euai historique
et critique sur les Atlantides, consi-
dère comme éunt la Palestine au
temps des patriarches, IX, 225. — La
conformité du récit de Moïse et de
celui de Platon donne un grand poids
à l'opinion de M. Baer, 233.
Atlantiques (les), le même peuple, selon
M. Baer, que les Hébreux, IX, 226.
Atlas, premier chef des Atlantides,
selon Diodore de Sicile, IX, 226. —
Cet Atlas, dit M. Baer, n'est autre
que Jacob, ibid.
Atlas, roi de Bfauritanie, changé en mon-
tagne selon la fable. — La fiction qui
lui fait porter le ciel sur ses épaules
dépassée en absurdité, I, 218, alinéa?.
Atome. — Un atome remue le monde,
II, 67.
Atbiba, liseï Akibas. — Savant rabbin,
auteur du livre de la Création, Phi-
losophe cabalistique. Abrégé de sa vie,
XV, 367. — Se jette dans le parti du
faux Messie Barcho-Chebas, 368. —
Saisi par les troupes de l'empereur
Adrien, il est mis à mort avec vingt-
quatre mille disciples de sa doctrine,
ibid, — Les Juifs lui donnent de
grands éloges comme écrivain véridi-
que, ibid.
* Attachement, Attache, Dévouement.—
Emploi grammatical de ces expres-
sions, Xllf, 387.
* Attacher, Lier. — Distinction entre ces
deux termes, XIII, 387-388.
Attaignant (l'abbé de 1'). — Voyei Lat-
TAlGlfANT.
Attalus, philosophe stoïcien, cité par.
Sénèque, III, 250.
Attalus P% roi de Pergame, fondateur
de la célèbre bibliothèque de ce nom,
XIII, 442.
Attention. — Trop fortement concentrée
sur un point, elle peut être nuisible,
II, 377.
*AttenUon, Exactitude, Vigilance.— Cbs
expressions marquent différentes ma-
nières dont l'àme s'occupe d'un objet;
XIII, 388.
* A tténuer. Broyer, Pulvériser. — Emploi
intelligent de ces expressions, XIII,
388.
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ET ANALYTIQUE.
169
Amcos. — Son buste orne le vestibule
de la maison de Cléohule, 1, 178.
^ Ah Petit Prophète de Boehmischbroda,
ou grand prophète Monet, etc., salut,
XU, i5S-i56.
A%tjs Mânes de Diderot , opuscule de
Ifeister^ compris dans la présente
édition,!, IX. — Notice préliminaire, xi.
— Notes, XX. — La paternité de cet
ouvrage a été contestée à Meister, XX,
141.
AcBeBTni (M.), auteur d'une Êttuie cri'
tique stÂT les rapports supposés entrs
Sénèque et saint PatU ; ouvrage cité,
Ul, 194.
AcBBaTOT, bourgeois d*0rléans. — Anec-
dote sur un soufflet qu'il donne à
titre d'aumône, VI, Cl.
AuBRY {Etienne)^ peintre de portraits. —
Ceux qu'il expose en 1771, entre les-
quels celui de Jeaurat, accusent un
beau talent, XI, 531. — V Amour
paternel, qu'il expose au Salon de
1775, est travaillé scrupuleusement,
XII, ^; sa Bonne Femme qui tire des
cartes est un très-bon tableau; sa
Bergère des Alpes est charmante;
son Petit Garçon qm demande pardon
â sa mère, délicieux, 25. — Les
Adieux de Coriolan à sa mère, tableau
exposé en 1781, plus agréable de loin
que de près, n'est cependant pas sans
effet, 49.
• Audace, Hardiesse, Effronterie, —
Exemples de l'emploi grammatical de
ces différents termes, XIII, 388.
AoDRAii {Gérard ou Girard), célèbre gra-
veur, X, 191. ^ Entre ses ouvrages,
recommandés comme objet d'étude,
ne pas négliger la Vérité portée par
le Temps, X, 442.
• Augmenter, Agrandir. — Applications
différentes de ces mots, XIII, 389.
• Augmenter, Croître, —L'un se fait par
développement, l'autre par addition,
XIII, 389.
AcGcis {Pierre^Bené)^ littérateur; publie,
dans ses BévélcUions indiscrètes du
xvni* siècle, un portrait de Diderot
par Garand reproduit, I, xxi.
Augures, — Tarquin l'Ancien, cinquième
roi de Rome, croit à leur science et
se déclare leur protecteur, I, 147. —
Lactance, Denys d'Halicarnasse et
saint Augustin attestent la vérité du
fait merveilleux qui fonda leur puis-
sance, ibid,
Augustin (AureliuS'Augustinus)^ appelé
généralement saint Augustin, évèque
d'Hippone, auteur de la Cité de Dieu.
Ce qu'il dit des piétistes, \, 38, 39.—
Est appelé un ancien professeur de
rhétorique, 205, alinéa 45. — Sa tolé-
rance religieuse, 488. — Était un
pauvre anatomiste, IX, 321. — Écri-
vain chrétien du iv* siècle, fut d'abord
manichéen, XV, 295-300.
Aulu-Gbllb, célèbre grammairien ; au-
teur des Nuits attiques^ voir dans cet
ouvrage le discours du médecin Favo-
rin, III, 95. — Ce qu'il raconte d'un
certain Paulus jouant le rôle d* Electre
dans la tragédie d*Euripide, VIII, 422.
* Aurore, déesse du paganisme. — Son
histoire mythologique, XllI, 389.
* Aurum musicum, préparation chi-
mique. — Procédé pour l'obtenir, XIII,
390. — Autre manière d'opérer pour
faire Vargentum musicum, 391.
* Austère, Sévère, Bude, — Vaustérité
est dans les mœurs ; la sévérité dansles
principes; la rudesse dans la con-
duite, XIII, 391.
AuUurs et des Critiques (des). VII, 387.
(Voy. Sommaire^ p. 305).
Auteurs Grecs : Hérodote, — Thucydide,
— Isocrate, — Platon, — Xénophon,
— Épictète, — Plutarque, — Démos-
thène, — Polybe, — Diodore de
Sicile, — Denys d'Halicarnasse, —
Phi Ion, — Josèphe, — Appieo, — Dio-
gène de Laérce, — Poiyen, — Pausa-
nias,— Philostrate,— Dion Cassius,—
Hérodien, — Zozime, — Procope, —
Agathias, — ^Elien, — Jugement
sur le caractère des écrits de ces pro-
sateurs, III, 479-480. — Appré-
ciation des poètes : — Homère, —
Hésiode, — Pindare, — Sophocle, —
Euripide, — Eschyle, 481. — Aristo-
phane, — Théocrite, — Bien, — Mos-
chus, — Callimaque, 48i.
Auteurs Latins : Cicéron, — César, —
Salluste, — Cornélius Népos, — Tite-
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170
TABLE GÉNÉRALE
Live,— Velléius Paterculus.— Valère-
Maxime, — Sénèque, — Pomponius
Mêla, — Columelle, — Quinte-Curce,
— Pline le naturaliste, — Tacite, —
Quintilien, — Frontin, — Végèce, —
Pline le Jeune, — Florus, — Suétone,
Justin, — Trogue Pompée, prosa-
teurs ; et Virgile, — Horace,—- Ovide,
— Catulle,— Tibulle, — Properce, —
Juvénal, — Martial, — Pétrone,
poCtes I Appréciation du caractère et
du mérite de leurs ouvrages, II î, 482,
à 481.
Auteurs sacrés, I, 200, alinéa 34.
Autorité, — Elle éblouit les hommes et
excite violemment leur envie; chacun
y aspire, H, 461.
' Autorité, Pouvoir, Puissance, Empire.
— Distinctions établies entre ces mots
par l'abbé Girard dans ses Synonymes,
XIII, 3U1.
* Autorité politique, — Définition de ce
mot, Xfll, 392.
* Autorité dans les discours et dans les
écrits. — Ce qu'on entend par là,
XIII, 400.
ADVEncNE (Antoine d') ou Dauvbrghb,
musicien français. — Fait représenter,
en 1753, les Troqueurs, opéra-
comique, V, 487.
AuxERRE (Charles de Caylus, évoque d').
— Voy. Caylus.
* Avaler. — Singularités physiologiques
relatives à la déglutition d'objets dan-
gereux, Xin, 401.
* Avanie, Outrage, Affront, Insulte. —
Termes relatifs k la nature des pro-
cédés d*un homme envers un autre.
Nuances à observer dans leur emploi,
XIII, 402.
* Avantage, Profit, Utilité.— Termes re-
latifs au bien-être que nous retirons
des choses extérieures; leur emploi
Judicieux, XIII, 403.
Avare. — Plus cruel à lui-même qu'au
genre humain, l'avare est la propre
victime de ta passion, 1, 110. — Causes
de son inquiétude que rien n'apaise,
ibid. — Avare et misérable, mots
synonymes, ibid. — Ne peut rieo pro-
duire de grand, VII, 389.
Avarice, fléau de la créature,!, 110. —
Ce vice do connaît point de digues,
ibid. — Est plus particulièrement le-
vice des vieillards; il y a cependant
des exemples d'enfants avares, II, 313.
— L'éducation, même la plus sévère,
corrige rarement ce malheureux pen-
chant de la nature, ibid. — Rapetisse
l'esprit et rétrécit le cœur, VII, 389.
AvED {Jacques- André-Joseph), peintre.
— Le Portrait du maréchal de Cler-
mont'Tonnerre, qu'il expose au Sakra
de 1759, est fort beau, X, 98.
AvBLLANÉ^DA (Alonjo-Femondttz d'), au-
teur d'une suite de Don Quichotte;
note biographique sur cet auteur,
VI, 68.
AvBNPAS, médecin musulman. — Sa phi-
losophie le rendit suspect, XVII, 45.
* Aventure, Événement, Accident. —
Termes relatifs aux choses passées ou
considérées comme telles. Peuvent
rarement être employés comme syno-
nymes, XIII, 403.
Aventure d'un chapelier de Langres,
conte moral, V, 293 et suiv.
Aventures de Pyrrhus. — Notice critique
sur un ouvrage portant ce titre, et
dont le manuscrit fut trouvé à la mort
de Fénelon, parmi ses papiers, IX, 462.
AvENzoAR, médecin et philosophe musul-
man, XVII, 45. — Quels furent ses
disciples, ibid,
AvERDT {Clément-CharleS'François de
r), contrôleur général des finances. —
Accorde une pension de deux mille
livres à l'abbé Coyer pour ses ouvrages :
la Noblesse commerçante, et Chinki,
VI, 294. — Est relevé de sa charge. —
Comment et par qui sa retraite lui est
notifiée, XIX, 282. — Sa pension.
Chanson sur lui, 293.
AvERROBS, célèbre philosophe et médecin
arabe. Moïse Maimonides devient son
disciple, XV, 374. — Notice sur sa
vie, XVII, 46. — Fut de la secte des
Assharites, 47. — - Homme sobre,
laborieux et Juste, 48. — Son tystème
particulier de religion, 49.
Aveugle (lisex Dévot). Conversation entre
cet habitant de V Allée des épines et
un promeneur de V Allée des marrtm-
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ET ANALYTIQUE.
171
mers, I, 220 et suiv.^ alinéas 14, 15,
16 à 30.
1 Aveugles, Lettre aur ce sujet, I, 279.
— Hilmer, oculiste prussien, fait l'o-
pération de la cataracte, 280. — L'a-
veugle-né du Pttiseaux, ibid. — Ses
habitudes d'ordre, ibid. — Comment
il juge du beau, 281. — Sa défi-
nition d'un miroir, ibid. — Ne connaît
les objets que par le toucher, 282. —
Idée qu'il se forme des yeux, tbid, —
Manière dont il enfile les aiguilles les
plus ténues, 284. — Sa mémoire
extraordinaire des sons lui fait recon-
naître les personnes à la voix, ibid. —
Se trouve inférieur aux voyants à cer*
tains égards, mais leur supérieur sous
d'autres rappoi*ts, 285. — Sa réponse
à la question : S'il serait content de
jouir de la yuQlibid. — La délicatesse
des sens de l'ouie, du toucher, du
goût et de l'odorat, est des plus
remarquables en sa personne, 286. —
Ses idées sur les vices et les vertus,
288. — Les aveugles, n'étant affectés
que par la plainte, .peuvent être
soupçonnés, en général, d'inhumanité,
289. — Leur morale diffère essentiel-
lement de la nôtre, ibid. — Notre
métaphysique ne s'accorde pas mieux,
ibid. — Comment l'aveugle-né se
forme-t-il des idées des figures? 290.
— Les sensations qu'ils prennent par
le toucher sont le moule de toutes
leurs idées, 293. — Opinions diverses
de Molineux, de Locke et deCondillac,
sur les sensations qu'éprouverait l'a-
veugle-né qui recouvrerait la vue,
314, 315. — Marche et progrès des
idées et des sensations à la suite d'une
opération qui a rendu la vue, 317. —
Addition à la lettre sur les aveugles :
Histoire intéressante de M"* de Soli-
goac, 331 à 342.
Atezac-Lavigmb (C.)« auteur d'un ouvrage
intitulé : Diderot et la Société du
baron d'Holbach, XVIII, 345. — Ses
suppositions, ibid.
AviCERfiB, célèbre médechi arabe. — Sa
vie, XVil, 43. — Sa mort, 44.
AviMé. - Fléau de la créature, 1, 110.
* Avis, Sentiment, Opinion, — Termes
s3monyroe8,en ce qu'ils désignent tous
un Jugement de l'esprit, XIII, 403.
* Avis, Avertissement, Conseil.— Termes
synonymes, en ce qu'ils sont tous les
trois relatifs à l'instruction des autres,
XIII, 404.
^ Avis à un jeune poëte, VIII, 443. —
Voyez DoRAT.
Avocats. — De la rémunération due à
leurs services, III, 41, 42.
Axiomes. — Ceux qu'on regarde comme le
bon sens des nations ne doivent point
être acceptés sans examen, II, 55.
AïENdeduc d'), avaità Saint-Germain un
tbé&tre particulier, sur lequel il iouait
lui-môme ainsi que sa fille, la com-
tesse de Tcssé, VII, 17.
* Asabe-Kaberi, — Supplice que les mé-
chants souffrent sous la tombe, selon
la superstition mahométane, Xllf, 404.
' Azarecah, hérétiques musulmans. —
Leur histoire, XIII, 404-405.
B
* Baaras, nom d'un lieu et d'une plante
du Liban. — Curieuses rôveries débi-
tées par l'historien Josèphe sur cette
plante que les Arabes appellent Vherbe
d'or, XIII, 405.
* Babel. — Note sur la ville et la tour do
ce nom, XIII, 406. — Circonstances
dans lesquelles le desseiu insensé de
cette tour fut conçu, XIV, 177.
Babeuf {François- Noël), cité, V, 4.
Babdti, libraire. — Son portrait peint par
Greuze, son gendre, est d'une remar-
quable beauté, X, 142.
Baboti (M"*'), fille du précédent, femme
du peintre Greuze. — Son portrait en
vestale est d'un petit caractère, X,
142. ^ Anecdote de sa jeunesse comme
fille de libraire, 349. — Au Salon
de 1765, figure un autre Portrait de
M"» Greuze enceinte, 350.
Bacbuc, mot hébreu, VI, 224. — Sa signi-
fication, ibid, — Quels ont été ses
sectateurs les plus distingués, ibid. —
Platon et Jean-Jacques Rousseau dé-
clarés faux frères, ibid, — Bacbuc,
autrement dit la Gourde, la Bou-
teille, a eu ses temples, ibid.
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172
TABLE GÉNÉRALE
* Bacchionites, sectes de philosophes
peu connus, XIII, 407.
Bach {J»athSébastien), célèbre musicien.
— Cité, XII, 302, 321.
Bach ( Charles - Philippe - EmmaniMl ),
musicien Allemand, deuxième fils du
précédent, auteur de VEssai sur Vart
de toucher du clavecin; cité XII, 289,
302, 321. — Lettre que Diderot lui
écrit, XX, 91.
Bachblicr (Jean-Jacques) , habile peintre
de fleurs. — Fait, en 1749, un tableau
en cire : Flore et Zéphire, sujet tiré de
la fable. — Histoire de ce premier
essai d*un nouveau genre de peinture,
racontée par lui-même, X, 48. — Fait
sur toile, par suite d*un défi, un
second tableau à Vencaustique, 52. —
Description de son procédé, ^3. —
BCanière dont il préparait ses toiles
pour la peinture en cire, 55. — Son
troisième tableau, représentant des
fleurs dans un vase de porcelaine,
proave que s'il n*a pas retrouvé la
véritable peinture encaustique des
Anciens, il s*en est fort approché, 56.
— Réponse que lai font deux chimistes
dont Tun était de l'Académie, 60. —
Ses persévérants essais pour arriver à
éviter l'emploi de Tessence de téré-
benthine dans la peinture en tableaux,
61. — Obtient le résultat désiré, 66.
— Communique son secret à M. Odiot,
67. — Description des tableaux exé-
cutés, par ce peintre, à la cire et au
feu ou à Vinustion, 68. — Expose, au
Salon de 1759, un tableau de la Hésur-
rectiony peint à la cire, mauvaise com-
position, 99. — 11 y a dans la tôte de
ce peintre des liens qui garrottent son
imagination, 133. — Expose, au Salon
de 1761, les Amusements de Venfance,
tableau empreint d'une exagération
qui tient de la bacchanale, ibid. — Un
Milan de Cr atone,, toile prétentieuse
et mauvaise, ibid. — La Fable du che^
val et du loup, réduction de son grand
tableau en encaustique, reproduction
bien réussie, 131. — On Chat d'An-
gora, bonne physionomie traîtresse,
ibid.— Une Descente de croix, esquisse
de mérite, ibid. — Trois tableaux qu'il
expose au Salon de 1763, bons à en-
voyer au pont Notre-Dame : Le Pacte
de famille ; Les Alliances de la
France; La Mort d^Abel, 196. —
Remarquable beauté de l'une des
esquisses de ce dernier tableau, 197. —
Le Salon de 1765 reçoit de lui cinq
tableaux : i. La Charité romaine, ou
Cimon dans la prison, allaité par sa
fille (ce tableau est actuellement au
Louvre, n» 4 de l'École française), 290.
— II. Un Enfant endormi, 293. — iii.
Des Fruits, ibid. — nr. Des Fleurs,
291. — V. Un tableau peint avec de
nouveaux poLstels préparés à l'huile,
' ibid,— N'envoie rien au Salon de 1767,
et ne veut plus exposer, XI, 4. —
Avait cependant peint pour ce Salon
une Psyché enievée du rocher par les
Zéphirs, 96. — Fonde, en 1766, l'École
gratuite de dessin, ibid. — Jugement
sur son Ulent, 306.
BvcHBR (Geor^M-Fr^rtc), médecin fran-
çais; renommé pour le traitement de
l'hydropisie. — Donne des soins à Dide-
rot, I, LVI.
* Bachoteurs* — Bateliers établis sur les
ports de Paris. Police qui les régit,
XÏII, 407.
Bacon (François), célèbre philosophe
anglais. — Ses Cogitata et Visa de
interpretatione naturœ fournissent à
Diderot l'idée des Pensées sur T/ntor-
prétation de la nature, II, 3. —
Diderot reconnaît lui devoir le Système
figuré des connaissances humaines,
qu'il a placé en tête de V Encyclopédie,
XIII, 133, 134. —Observations sur sa
division des sciences, 159-164. — Re-
production de son arbre philosophique,
105. — A été le fondateur de l'éclec-
tisme moderne, XIV, 306.
Bacon (Boger)^ moine et savant anglais. —
Philosophe scolastique appartenant à
la deuxième période de cette philoeo-
phie. — Estun des génies les plus sur-
prenants que la nature ait produits,
XVII, 100. —Étudie la nature; pro-
grès qu'il fait dans la physique expé-
rimentale, ibid. — Ses conjectures, 101 .
— Accusation portée contre lui, ibid
Bacquevillb (M. de). — Incendie de son
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ET ANALYTIQUE.
173
hôte), 800 indifléreDce à ce stOet. —
Sa condnite étrange; son caractère;
868 folies; son avarice* XVIII, 300 et
soir.
Bacolabd (Arnaud). — Voyez Darnaud.
Baer ou Baeheb {Jean-Christian'Félix) ;
érudit allemand, aumônier de la cha-
pelle royale de Suède à Paris, IX,
223. — Doit à la lecture du Timée et
du Critias de Platon Tidée qu'il 8*est
formée sur Tidentité des habitants de
l'Atlantide et des patriarches, ibid.
— Objections faites à son système,
228. — Pour lui le sort des Atlaoti-
des rebelles fut le même que celui
des Israélites corrompus ; d'où la con-
clusion que, sous ces noms différents,
il ne faut voir qu'un seul peuple, 233.
Bag6b (le baron de) , noble allemand ;
amateur passionné de musique. — Ses
concerts à Paris étaient très-suivis,
V, 418, 419.
Bahman JeschL « Espèce de prophétie.
Ce qu'y voit Zoroastre, XVII, 325.
Baillet. — Remarque de ce pieux écri-
vain, III, 123.
Bala.— Nom d'un personnage distingué
que l'impératrice de Russie donna à
Diderot pour raccompagner dans son
retour de Pétersbourg à Paris, I, liv.
Balance. — Étendard des Pyrrboniens ,
avec ces mots pour devise : Que sais-
ie? 1, 217, alinéa 4.
* Batanriers.— Nom d'une corporation
d'ouvriers soumis à la juridiction
de la cour des monnaies, XIII, 408.
Baléchod {Jean-Joseph'Nicolas),— Qua-
lités et défauts de la gravure de cet
habile artiste, X, 445. ^ Sa mort,
ibid. — On recherche de lui : les
Baigneuses,, le Calme et la Tempête,
d'après Joseph Vemet; la Sainte
Geneviève, d'après Carie Van Loo, et
un Portrait d'Auguste, roi de Pologne,
!6td.
Bal masqué, 0tm<tf.— Vingt-quatrième
et vingtHïinquième essais de l'anneau
magique, IV, 328 et suiv,
* BaUade. — Genre de poésie dans lequel
ont excellé Clément Marot et La Fon-
taine, XIII, 408, 409.
* Balcie {Etienne), savant historiogra-
phe. — Ses manuscrits, au nombre de
plus de mille, sont achetés par l'abbé
Bignon pour la Bibliothèque du roi«
XIII, 472.
Bandeau. ^ Symbole de la Foi, 1, 192,
202, 203, 211, 212; alinéas 7, 8, 9,
40, 44, 02, 03.
Banians, secte de race indienne encore
subsistante malgré sa dispersion,
II, 97.
Ban iBR (l'abbé). ^ Son ouvrage principal :
La Mulhologie et les Fables eœpli^
quées par fhistoire, cité avec éloge,
III, 494.
Banza, nom par lequel Diderot désigne
Pabis dans les Bijoux indiscrets, IV,
138. — État de son Académie des
sciences, 102.
Baptême^ cérémonie religieuse. — La rai-
son de l'homme lui fait mépriser le
baptême, I, 163. — Comment il s'ac-
complit, 191, alinéa 6; IV, 446.—
A quoi il engage, 447. — Où il con-
duit, ibid. — Ce qu'on trouve au bout
du voyage, 448.
* Baptes (les), ou Plongeurs, comédie de
Cratinus, XIII, 409.
Baqooy (Jean-Charles), graveur, X, 191.
Barbarie, — Sens philosophique de ce
mot, I, 9.
Barbe. — Son origine présumée,
IX, 309.
BABBi-BfARBOis (comte). — Lettre de
Diderot à la marquise de Pompadour,
dont il est l'auteur, XX, 100.
* Barbeliots ou Barboriens, secte de
Gnostiques. — Leur extravagante doc-
trine, XIII, 409.
Barbbo du Bodrg (Jacques)^ médecin-
botaniste. — Traducteur anonyme des
Lettres d'un fermier de Pensylvanie,
ouvrage de Dickinson, IV, 86.
Barbeyrag (Jean), traducteur et com-
mentateur de Puffendorf.— Son traité
des Devoirs de Vhomme et du citoyen
cité avec éloge et recommandé, III,
492, 506.
Barbibb (Antoine- Alexandre), savant
bibliographe. — Réfute les calomnies
de La Harpe contre Diderot, III, 6. —
Combat les attaques de Ginguené au
sujet d'une note de Diderot contre
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iîi
TABLE GÉNÉRALE
J.-J; RoasMMi^ 7. — On trouve, dans
son Dictionnaire dâs anonymes, la
liste des onvrases waïquels donna
naissance la Thèse de Tabbé dePrades,
481. — A qui il attribue le roinaii
Thérèse philosophé, XX, 07.
Barbier {!Amis), fils du précédent. —
Remet à M. Assczat une note écrite
par son père, qui révèle dan» les
œuvres de Diderot des lacunes encore
imparfaitement comblées, XX, H'2.
Barbier {Edmond-Jean-François), avo-
cat, né' à Paris en 1689, mort dans la
môme ville en 1771. — Ce qu'il rap-
porte dans son Journal au sujet da
scandale causé par la Thèse de Tabbé
de Prades, I, 433. — Il attribue à
Diderot le roman Thérèse philosophe,
XX, 97.
Barbier d'Aucoort (Jean), avocat au
Parlement de Paris. — Notice sur cet
auteur des Sentiments de Cléanthe,
critique ingénieuse des Entretiens
d'Ariste et d'Eugène, du P. Bouhours,
XV, 414.
Barcho-Chbbas, faux Messie. — Est sou-
tenu dans son imposture par le doc-
teur cabaliste Atriba, XV, 368.
Barclay {Jean), écrivain anglais. —
Danger d'imiter son indépendance,
I, 185.
Barda ou Bardas, patrice d*Orient, au
IX* siècle, établit des écoles et stipen-
die des maîtres afln de faire cesser
rignorance du siècle précédent,
XV, 299.
Bardin (Jean). — Expose, au Salon
de 1781, une Adoration des Mages ,
tableau assez bien composé, XII, 58.
* Bardocucullus ou Bardaicus cucullus,
— Selon Casaubon, c'était une partie
du vêtement des Gaulois de Langres
et de Saintes, XIII, 410.
Baron [Michel Botrom, dit), acteur cé-
lèbre. — Diderot le nomme Orgogli
dans les Bijoux indiscrets, IV, 277. —
Une aventure galante de ce comé-
dien auteur, 278. — Jouait à soixante
ans passés, et avec un grand succès ,
le Comte d^Essex, Xipharès, Britan-
nicus, etc., VIII , 351 et 376.
Ba!<ri {Jules), —A professé quatre leçons
sur Diderot dans son Histoire des
idées morales^ et politiques en France
au xviir siècle, XX, 144.
Barnivell ou le Marchand de Londres,
tragédie bourgeoise de Lillo, cHée en
exemple, VII, 05.
Baron d'Holbach (le), par F. T. Glaudon.
— Diderot est Tun des personnages
de ce roman, XX, 145.
* Barques.— Hiatdtr^ de la diversité des
matières employées pour leur cons-
truction, dans les premiers âges du
monde et par les différents peuples,
XIII, 410.
Barré, jeune paysanne déguisée ea
homme, au service de H. de Bour-
naud pendant le voyage de Bougain-
ville. — Ce qui lui arrive au cours de
ce voyage, IJ, 205, 219.
Barrière (Jean-FrcMçois), — Fait con-
naître, en 1828, les Mémoires de M"** de
Vandeul (Marie-Angélique Diderot)
sur la vie de son père, I, xxvii. — Le
manuscrit de cet ouvrage avait circulé
à Paris dès 1787, ibid.
Barrière {Pierre) , soldat Orléanais. — Est
armé en 1593, par le P. Varadé, rec-
teur des jésuites à Paris, à Teffet
d'assassiner Henri IV, XV, 279.
Barry (M*"* du), mal tresse de Louis XV.
• — Un mot d'elle, II, 387. — Son ori-
gine et sa fortune, citées comme un
singulier exemple dé la destinée des
femmes, XIX, 408.
Barthe. — Lit à Diderot une comédie
qui le fait rire, XIX, 151. — Critique
de cette comédie, 208.
• Barthélemites, ordre de clercs sécu-
liers, fondé par Barthélemi Uobzauzer,
XIII, 412. — Leurs constitutions ont
été approuvées par le pape Inno-
cent XI, ibid.
BARTHéLEMY (l'abbé), auteur du Voyage
d'Anacharsis. — Fait paraître, en
1760, un roman intitulé Les Amours
de Carite et de Polydore, V, 491. —
Analyse de ce pastiche composé poar
l'éducation du jeune Castanier d'Au-
riac, ibid.
Barthrouhbrri, bramine célèbre parmi
les Malabares, XVI, 46. — Sa doctrine
et sa morale, 47-49,
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ET ANALYTIQUE.
175
* Bas, terme employé comme le corré-
Utif de Haut, XllI, 412.
Basse (M'^*), danseuse de l'Opéra.— Son
histoire avec M. Pi-évot, XIX, 227.
Basseportb (Bl"*j, élève de Robert.
— Peintre de fleurs et d'animaux,
attachée au Jardin du Roi, XI, 306.
* Bassesse, Abjection, termes synony-
mes. — Discussion à ce sujet, XIII, 41 3.
— Ces termes semblent avoir été
inventés des hommes injustes dans le
sein du bonheur, 414.
Basset des Rosiehs (Gilles)^ auteur de
VÀtUi-Vénus physiqtie, II, 5.
Bastille. — Bien nourri, bien couché,
on y meurt de chagrin; pourquoi,
11,440.
' BataHley Combat, Action: valeur de
chacun de ces termes, XIII, 415.
BcUailles» — Les tableaux de ce genre ont
un droit incontestable à Tindulgence,
XII, 97. — Les mœurs anciennes, plus
poétiques et plus pittorasques que
les nôtres, étaient plus favorables à
Tartiste, ibid.
BatailUm notr. — Jésuites', I, 198, 109;
alinéas 28, 30.
Bâtard léoilimé (le), ou le Triomphe du
CMnique Uirmoyant, avec un examen
du Ftls naturel de M. Diderot; pam-
phlet imprimé en 1757, à Amsterdam,
VII, 10.
* Bâton. ^ Divers emplois de ce mot,
XIII, 415.
' Bâton (en histoire). — Remarques sur
ce sujet, XllI, 416-418.
* Bâton (en mythologie). — De Vaitgural
et du pastoral, XIII, 418, 419.
* Batte, instrument commun à un grand
nombre d'ouvriers, XIII, 420.
Batteux (l'abbé CAar/e*).— Son ouvrage
les Beaux- Arts réduits à un même
principe provoque la réponse de
Diderot connue sous le titre : Lettre
sur les sourds et muets, etc., I, 345.
— Conseils donnés par Diderot pour
le perfectionnement du livre des
Beauo>Arts, 385. — Diderot appelait
cet onvrage un livre acéphale, ibid.
et 111,486. — Qualifié d'hypocrite par
le parasite. Rameau, V, 440. — Ce qui
ipanque à son Traité des BeauoO'Arts
pour le rendre excellent, X, 17. —
Son aversion pour la philosophie et
les philosophes modernes, XIV, 529.
• Battre, Frapper /synonymes, XllI, 420.
* Baucis et PHiLéMON. Couto mytholo-
gique, différemment traité par Prier,
Swift et La Fontaine, XIII, 420, 421.
Baudrad (rabbé Nicolas), économiste.
— Examen des tomes V à VIII de ses
Éphémérides du citoyen, IV, 80-85.
Baudelaire (C/iar/e3). — Lettre à H. Hos-
tein au sujet de la comédie de Diderot:
Est-il bon? est-il méchant? VIII, 140.
— Réponse de H. Hostein, 141.
Baudouin (Pierre-Antoine) , peintre en
miniature et à la gouache. — Reçu à
TAcadémie de peinture en 1761, X,
150. — Expose au Salon de cette
môme année plusieurs jolis tableaux,
ibid. — Au Salon de 1763, son Prêtre
catéchisant des jeunes filles, papier
d'éventail, et sa Phryné accusée d'im-
piété devant les Aréopagistes, méri-
tent attention, quoiqu'on puisse
soupçonner que Boucher, le beau-
père de l'exposant, ne soit pas étranger
à ce qu'ils ont de bien, 206, 207. —
Bon garçon, un peu libertin, 332. —
La Paysanne querellée par sa mère
et le Cueilleur de cerises, qu'il expose
au Salon de 1765. attirent particuliè-
rement l'attention de toutes les jeunes
filles, ibid. — Ses autres tableaux à
cette exposition : i. Le Confessionnal,
que l'archevêque a fait retirer; ii. La
Fille éconduite; m. Une Idylle galante;
IV. Le Lever; v. La Fille qui reconr
natt son enfant à Notre-Dame parmi
les enfants trouvés, ou la Force du
sang; se recommandent à des titres
divers, 333-336. — On y remarque
encore des minicUures et des por/rai(s,
joliment peints, et an Silène porté par
des Satyres, tableau auquel il man-
que. . . (Énigme à deviner), 337.— Cet
artiste, qui s'est fait le peintre et le
prédicatt^ur des mauvaises mœurs,
des petites-maisons et des gros finan-
ciers libertins, expose, an Salon de
1767, une série de gouaches de mau-
vais g')ût, parmi lesquelles : Le cou-
cher de la Mariée, XI, 188. — Dans ce
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176
TABLE GÉNÉRALE
tableau, qui a été graré par Simonet,
tout est faux, ibid, — Ce peintre de
boudoir choisit mal son sujet ou son
instant, 189. — Il parait ignorer que
les sujets honnêtes assurent seul la
durée des ouvrages, t6t<f. — Le Senti-
ment de VAmour et de la Nature
cédant à la nécessité, encore un mau-
vais tableau, 192. — Huit miniatures
représentant la Vie de la Vierge, imi-
tation de Boucher ; ce n*est pas du
Baudouin pur, i94. — N*entend rien à
la convenance, manque de tact, i95.
—Talent médiocre, 306.— Ses tableaux
à rexposition de 1769 rappellent trop
ceux de son beau-père, 424, 425. —
A traité, dans Phryné traînée devant
V Aréopage, un sujet au-dessus de ses
forces, XII, 92. — Est mort épuisé de
débauches, ibid. — Ce que pense Di-
derot de son Enfant trouvé, X VIII, i48.
Baudouin, frère de Godefroy de Bouillon,
se joint à lui pour la première croi-
sade, XIV, 246. — S*empare d*Edesse,
ibid, — Règne dans Jérusalem après
Godefh>y, ibid.
Baudouin, comte de Flandre, rassemble
une armée pour la croisade, XIV, 247.
— Commence son expédition par une
irruption contre les chrétiens de la
Dalniatie, ibid* — Prend et saccage
Constantinople, ibid, — Est élu empe-
reur ; son règne est de courte durée,
ibid.
Bauffremont (prince de).— Son aventure
avec un garde-suisse, XIX, 92.
Bauhin {Gaspard), médecin suisse.— Son
Traité des hermaphrodites, ouvrage à
consulter, IX, 421.
Baumann, dit aussi le docteur cPErlang,
pseudonyme adopté par Bfaupertuis
pour la publication de son livre inti-
tulé : Dissertatio inauguralis meta-
physica, etc. — Reproduit en 1754,
sous le titre d^Esiai sur la fonction
des êtres organisés, et en 1768 (1756),
sous celui de : Système de la nature,
II, 16 et 45. — Voyei BIaupbrtuis. —
En quoi son système pouvait être
amélioré, 49. — Alternativement loué
et dénigré par Voltaire, VI, 353.
Baume.^ Sainteshuilès, 1, 196, alinéa 25.
Baumgarten {Martin), voyageur alle-
mand.— Ce qu*il rapporte des mœurs
et coutumes des Topinambons et des
Turcs d'Asie au iv« siècle, 1, 45, à la
note.
Baybr, philosophe. — Peut être regardé
comme le disciple de Coménius, XVI,
130. — Ouvrage qu'on a de lui, ibid.
— Analyse de son système philoso-
phique, ibid, etsuiv.
Bayle (Pierre), célèbre critique — Dan-
ger d'imiter son indépendance, 1, 185.
— Exemple d'exaltation religieuse rap-
porté dans ses Pensées sur la comète
de 1680, II, 257. — Ce qu'il dit de la
secte des Stoïciens, III, 28. — Cité,
32, 62. — Sa judicieuse remarque sur
un ouvrage de Fannius, 161. — Com-
ment il juge les athées, les déistes et
les superstitieux au point de vue
social, 490. — Pourquoi une partie de
son dictionnaire a perdu tout intérêt,
XIV, 425. — Son raisonnement tou-
chant la liberté de l'âme humaine,
XV, 499 et suiv. — Jugement sur le
filanichéisme ; examen de cette doc-
trine, XVI, 65-90. Bayle estime le
polythéisme pernicieux à la société,
XVI, 380. - NoUce sur lui, 486491.
— Comment il combat la doctrine de
Spinosa, XVII, 174. — Ce qu'il oppose
à ceux qui prétendent qu'il n'a pas
compris cette doctrine, 187.
Baton ou Bajon (M"<), célèbre musi-
cienne. — Diderot mène deux Anglais
entendre de la musique chez elle,
XIX, 267. — Il la réconcilie avec
Bemetzrieder, 338.
* Béatitude, Bonhmtr, Félicité, termes
relatifs à la condition d'un être qui
pense et qui sent, XIII, 421. — De
leur emploi, ibid.
Béats, — Occupent le sentier des épines,
le montrent aux passants, mais ne le
suivent pas, 1, 195.
* Beau, yolt. —De l'emploi Krammatic&l
de ces mots par opposition l'un à
l'autre, XIII, 421.
* Beau (Métaphysique). — Article extrait
de V Encyclopédie. Voyez tome X, pages
5 à 42, où cet article est imprime
sous le titre : Recherches philoscphi'
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ET ANALYTIQUE
177
ques sttr Vorigine et la nature du
beau, — Le beau est une des choses
dont on parle le plus parmi les
hommes, et une de celles qu*on con-
naît le moins, 5. — Platon a écrit
deux dialogues sur ce sujet, 6. —
Idées de saint Augustin sur cet objet
important, ibid. — Manière dont
Wolff le caractérise dans sa Psycho-
logie, 7. — Sa définition par Crousaz,
ibid, — Système de Hutcheson, 8-17.
— Ti^aité du P. André sur ce sujet,
ibid, et 20. — En quoi il consiste
selon Shaftesbury, ibid. — Traité
spécial de Diderot sur ce sujet, 24-42.
• Bectucoup, Plusieurs. — Nuance entre
ces termes de quantité, XIII, 422.
BEàUFORT {Jacques- A n toine) . — Ce pei ntre
expose, au Salon de 1767, une Fla-
gellation, un tableau d*Animdux;
ensemble, deux mauvais tableaux, XI,
335, 336. — Son Christ expirant sur
la crotx, qu*il expose au Salon de
1769, ira à Pondichéry pour le compte
de la Compagnie des Indes, 448. —
Compte rendu de son tableau de ré-
ception exposé au Salon de 1771 :
Brutus et Collatin jurent de venger la
mort de Lucrèce et de chasser les
Tarquinsy 514-516. — Vlncrédultté
de saint Thomas; Madeleine au
désert; Deux Femmes grecques, au
Salon de 1775, accusent un sensible
progrès, XII, 20. — La Mort de
Bayard, qu'il expose en 1781, est
d'une composition et d'une couleur
agréables, 47.
Beauharcbais {P. 'Auguste Caron de). —
Est présenté à Diderot par Gudin de
la Brenellerie, son ami, et, comme
lui, fils d'un horloger, VIII, 516. —
Voyez GcDix. — Letti'e que Diderot
lui écrit, dans laquelle il fait des
vœux pour le succès de Vinsurgence
des poètes? dramatiques contre les
comédiens, XX, 71.
BEAGMO^iT {Christophe de), archevêque
de Paris. — Accorde, à la demande de
Diderot, une bourse pour un neveu
de Damilaville, I, lxi. — Ce que Di-
derot lui dit en prenant congé à la
fin d'une longue visite, lxii.
Beadmont {^/i> de).— Moyens qu'il aurait
dû employer dans la défense des Calas,
XIX, 141.
Beacmont {Etienne), auteur du livre
intitulé Principes de philosophie mo-
rale^ ouvrage faussement attribué à
Diderot par La Harpe, I, 6; XX, 98.
Beacsobre {Isaac) , savant ministre
protestant. — Son Histoire du Mani-
chéisme ouvrage à consulter, XV, 178.
Beauté. — Recherches sur les opinions
différentes que les hommes ont sur
ce sujet, X, 35-41. — Module idéal
que le plus habile portraitiste est
incapable de produire, m^me en pre-
nant pour modèle la plus belle fcmmo
connue, XI, 9.— Système adopté par
les Anciens pour obtenir ce modèle
idéal qui ne se rencontre pas dans
la Nature, 12. — Elle n'a qu'une
forme, XII, 125. — Rien n'est beau
que le vrai, ibid,
* Ce sentiment n'est pas l'objet de tous
les sens, XIII, 423. — Il n'y a ni beau
ni laid pour l'odorat et le goût, ibid.
Bbacv ARLBT {Jacques- Firmin), graveur.—
Son travail est large et facile, X, 452.
— VOffrande à Vénus, d'après Vien,
qu'il expose au Salon de 1765, n'a
rien de la finesse et du dessin du
tableau, ibid. — Au même Salon deux
dessins, d'après Van Loo, la Conver^
sation espagnole et la Lecture, qu'il
doit mettre sur cuivre, sont mous et
ne reproduisent pas le caractère des
originaux, t&td. — Expose, en 1767, les
Portraits du comte d'Artois et de
Madame, d'après Drouais, et des des-
sins d'après La Hire et Teniers, XI,
366, 367.
* BeauXy adjectif pris substantivement.
— Sa signification chez les Anglais,
Xlïï,422.
Beaux-Arts. — Ne font pas les bonnes
mœurs; ils n'en sont que le vernis,
III, 469. —Pour en bien juger, il faut
réunir plusieurs qualités rares, VII,
115. — Conditions indispensables à
remplir pour leur avancement» X,
150.
Beauzbb (Aïco/a*), grammairien. — Sa
Grammaire française manque de
12
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178
TABLE GÉNÉRALE
clarté dans le discours, et de goût
dans le choix des exemples, III, 4G7.
Beccari {Jacques-Barthélémy), médecin
de Bologne. — Fait, en 1742, la décou-
verte du gluten, IX, 255.
Beccaria [César Bonesano, marquis de).
— Observations de Diderot sur son
Traité dss délits et des peines^ IV, 51.
— Réflexions de Ramsay sur cet ou-
vrage, 52. ^ Examen de son ouvrage
intitulé : Recherches sur le style, 60.
— Remarques de l*abbé Baudeau sur
le discours qu*il prononça lorsqu'il
prit possession de la chaire d'économie
politique à Bfilan, 81. — Reproches
qui lui sont adressés, ibid,
Beda. — Ecrivain ecclésiastique anglais
du vu* siècle, XV, 300.
BÉCHERAN(rabbé). — Farce qu'il joue sur
le tombeau du diacre Paris, I, 151.
Becker, chimiste allemand. — Ce qu'il
disait des physiciens, III, 463.
■ BÉDOUINS. — Peuples d'A.rabie, qui vi-
vent toujours dans les déserts et sous
les tentes, XIII, 423. — Leurs mœurs
et coutumes, ibid,
Beeghey (Frédéric 'Guillaume)^ capi-
taine de vaisseau de la marine royale
d'Angleterre. — Visite, en 1826, l'Ile
des Lanciers, qu'il trouve entièrement
déserte, II, 'i02. — Cette petite île,
découverte, eu 1768, par Bougainville,
était alors habitée, ibid.
Beecke, musicien allemand. — Cité, XII,
321.
* Belbuch et Zeombuch, divinités des
Vandales, XIII, 424. — Voir Mani-
chéisme,
Belidor {Bernard Forest de), savant
général, et non moins célèbre mathé-
maticien. — Donne une remarquable
approbation aux Mémoires de mathé-
matiques de Diderot, IX, 77.
Beun, libraire-éditeur. — Édite lesœuvres
de Diderot en 1818, 1, v.
Bèlisaire^ roman philosophique de Mar-
montel, cité XI, 305. — Condamné
par la Sorbonnc, ibid.
BéLiSE. — Fausse amie, I, 241 k 245. —
Ses manœuvres, alinéas 22 à 47.
Bell {Charles)., célèbre physiologiste an-
glais, — Ses importantes découvertes
sur les fonctions différentes des
nerfs, suivant l'attache de leurs ra-
cines, IX, 328.
Belle {Clément - Louis - Marie - Anne)^
peintre d'histoire. — Reçoit k sa cam-
pagne de Sèvres Diderot malade, et
lui prodigue ses soins, I, lyii. — Le
livret du Salon de 1767 mentionne de
cet artiste un Archange saint Michel,
vainqueur des anges rebelles. Ce ta-
bleau n'a pas été exposé, XI, 95. —
Sujet trop au-dessus des forces de
l'artiste, ibid. — Jugement sur son
talent, 306. — Deux tableaux : le
Combat de Saint-Michel et Psyché et
l'Amour endormi, qu'il envoie au
Salon de 1771, mauvais, 470, 477.
Bellengé (Michel-Bruno), peintre de lé-
gumes, de fleurs, de fruits, et victime
de Chardin. — Expose au Salon de
1763, X, 214. — Ses tableaux de
fleurs et de fruits exposés en 1 765, à
envoyer chez Tremblin au pont
Notre-Dame, 3H. — Se relève au
Salon de 1767, où l'on remarque un
grand tableau de fleurs et de fruits ;
un Vase en bronze, un Vase en terre
cuite, XI, 196, 197. — Ce peintre
n'est pas sans mérite, 307. — Le ta-
bleau de Fruits qu'il expose au Sa-
lon de 1769 est indigne de ses aines,
427. — Une Corbeille de fleurs et un
Vase contenant des Fleurs, qu'il ex-
pose on 1771, ont un mérite réel, 492.
— Un tableau de fleurs qu'il expose
en 1775, mauvais, XII, 17.
Belles-lettres. — Dansson plan d'une uni-
versité pour le gouvernement de Rus-
sie, Diderot explique pourquoi il en
relègue l'étude dans un rang fort
éloigné, III, 469.
Belloy (P. Laur. Biiirbttb de), auteur
tragique. — Remarque sur sa pièce U
Siège de Calais, VIII, 452. — M. le
duc de Charost, gouverneur de Ca-
lais, fait exécuter son Apothéose par
le peintre Jollain, et reproduit ce ta-
bleau par la gravure, qu'il confie à
Lempereur, XI, 365. — Grande co-
lère de Diderot à ce sujet, 636.
BéLDS. ~ Rôle de cette divinité dan»
la cosmogonie des CUaldé^ns, XiV,78.
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ET ANALYTIQUE
179
Bbmbo {Pierre), célèbre cardinal et lit-
térateur. — On lui doit la conservation
de la Table Itiaque, Tune des anti-
quités égyptiennes les plus remar-
quables, XIV, 394.
BEUETzaiEDER, musicograplie français . ~
Une conversation avec Diderot, V,
470. — Part considérable quMl faut
attribuer à Diderot dans l'ouvrago
portant le titre de Leçon$ de clavecin
et Principes d*harmonie, publié en
1771, sous son nom, XII, 173. — Pu-
blie, en 17 iC, un Traité de musique
qu'il dédie au duc de Chartres, 174.
— Ingénieuse dédicace de ses Leçons
de clavecin à la fille de Diderot, 523,
524. ^ Compte rendu de Texcellence
de son mode d'enseignement, 5*25.
— On ne rencontre guère que lui
chez M""» Diderot, XVIII, 341. —
Diderot le réconcilie avec M^'* Bayon,
XIX, 338. — Diderot met au net son
Traité d!' harmonie, XX, 21. — Com-
ment Diderot l'accueille et le donne
pour maître de clavecin à sa fille,
XX, 138.
Bénédictins, I, 190, alinéa 29. — Pré-
sentent une requête au roi pour être
sécularisés, XIX, 162. — Cette re-
quête donne lieu à une foule de fa-
céties, 103 (note).
• Bénéfice, Gain, Profit, Lucre, Émolu-
ment, — Termes de grammaire, exem-
ples de leur emploi, XI 11, 425.
Bénéfice héréditaire. — Celui que Moïse,
accorde à Aaron, son frère, et à ses
descendants, I, 203, alinéa 41.
* Bénin, Bénigne. — De l'emploi de cet
adjectif au propre et au figuré , XIII,
i25.
Benoit XIV (Lamfterfmr,' pape. — En
1755, l'abbé Galiani lui envoie une
Dissertation sur l'Histoire naturelle
du Vésuve ; cet ouvrage n'a pas été im-
primé, VI, 441. — Ce qu'il disait des
Jésuites, XV, 27 i.
Be^TiNK {Charles) et Be'^tink (comte de
Rhoone). — Diderot les rencontre à la
Haye; physionomie de ces deux per-
sonnages, XIX, 343.
Benzi, jésuite italien. — Suscite la secte
des Mamillaires, XV, 280.
Béquilles, I, 204. — Lisez Grâce (la).
BéRARO. — Comment Diderot se trouve
compromis par les letires do recom-
mandation qu'il donne à Bérard et à
ses amis, XVIII, 218, 226.
BéRENMR DE TocRS, théologîen, disciple
de Fulbert, XV, 301.
Berger. —Vieux berger ou Moïse, 1,200,
alinéa 35; 201, alinéa 36; 203,
alinéa 41.
Bergier, docteur de Sorbonne, censeur
des pièces de théâtre, V, 401.
Bergibr {Claude François), avocat, frère
du précédent. — Compte rendu de sa
traduction de l'ouvrage anglais de
Porter, intitulé : Observations sur
la religion, les lois, le gouvernement
et les mvurs des Turcs, IV, 78. —.
Auteur d'une traduction de l'ouvrage
de Webb, ayant pour titre : Becherches
sur les beautés de la peinture et sur
le mérite des plus célèbres peintres,
XIII, 33. — Extraits de cet ouvrage,
34-39.
BéRiGARD {Cl. Guii.LERiiBT de), philoso-
phe. — S'attache à Catherine de Lor-
raine, XV, 252. — Professe à Pa-
doue, ibid, — Son ouvrage principal
intitulé : Cursus Pisani, n'est pas
sans mérite, ibid. — Ressuscite peu
à peu l'Ion isme, ibid, — Est accusé,
après sa mort, d'irréligion et d'a-
théisme, ibid. — A laissé des dialo-
gues où il s'est personnifié sous le
nom d'Aristée, ibid.
Berkeley {Georges), philosophe et théo-
logien, évêque de Cloyne. — Perfection
avec laquelle il a exposé le système
des Idéalistes dans ses Dialogues en'
tre fiylas et PhilonoUs, I, 304, 305.
— Niait l'existence matérielle des
corps, II, 118. — Paradoxe de cet
écrivain, III, 237.
Bernard (saint). — Choisi par le pape
Eugène III, il proche la seconde croi-
sade, XIV, 216. — Insuccès de cette
expédition dans laquelle il avait en-
traîné soixante-dix mille Français
conduits par Louis le Jeune , pareil
nombre d'Allemands ayant à leur tète
Conrad III, et environ cent soixante
mille hommes recrutés par Frédéric
V
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180
TABLE GÉNÉRALE
Barberousso, ibid. — Comment il
persécute Âbélard, XVII, 93.
Bernard (5amii6{), banquier de LouisXIV
et de Louis XV. — Laisse en mou-
rant une fortune évaluée à 33 mil-
lions, V, 408.
Bernardins, I, 107, alinéa 28.
Bbrnibr (François), célèbre voyageur et
philosophe épicurien. — Ce qu'il rap-
porte des peuples de TAsie, XIII, 375.
Bernis (FrançoiS'Joachim Pierre de),
cardinal- poëte. — Ses dîners, à six sous
par tête, avec le jeune Diderot, comme
lui élève du collège d'Harcourt, I,
XXXI. — Remarque sur le discours
qu'il prononça à l'Académie française
pour la réception de M. de Bissy,
382. — Diderot explique et désavoue
ce qu'il a dit au sujet de ce discours,
sur un renseignement inexact, 397.
BÉRosB, historien chaldéen. — Cos-
mogonie de sa nation, XIV, 78, 83.
— Ce qu'on doit penser de sa Chro-
nologie sacrée , 106. — Imposture
manifeste de ses mémoires, ibid.
Bbrnoulli {Jacques), savant mathéma-
ticien. — Donne la solution d'un grand
nombre de problèmes, regardés avant
lui comme insolubles, II, 346. — Ce
qu'il pense de l'art des probabilités,
352.
Bernodlli (Daniel), médecin, neveu du
précédent. — Ses importantes remar-
ques sur l'inoculation, IX, 208, 209.
Berryer (Nicolas-René), lieutenant de
police. — Ses questions à M™* Dide-
rot sur les ouvrages de son mari, I,
XLiii. — Elle le renvoie à M. d'Ar-
genson, xliy. — Retient dans sa bi-
bliothèque le manuscrit de la Prome-
nade du sceptique, qu'il a fait saisir
sur la personne de Diderot, au mo-
ment de l'enfermer à Vincennes, I,
173. — Recherche inutilement, en
1748, le manuscrit du conto intitulé :
VOiseau blanc, IV, 380. — Note qu'il
écrit en marge du rapport de Per-
rault sur Diderot, XX, 122. — Inter-
rogatoire qu'il fait subir à Diderot,
ibid. — Note qu'il ajoute au bas
d'une supplique de Diderot à d'Ar-
genson, 124.
Berrcbr (Pierre-François), sculpteur. —
Expose, au Salon de 1765, Cléobis et
Biton, bas-relief d'une grande beauté,
X, 438. — Un Vase de marbre, orné
d'un bas-relief d'enfants qui jouent
avec un cep de vigne, petit chef-d'œu-
vre, 439. — Projet d'un tombeau,
œuvre d'un beau caractère, ibid. —
Expose, au Salon de 1767, une Annon-
ciation, bas-relief ; ouvrage commun
dans toutes ses parties, XI, 358. —
Une Hébé, 359. — Un BusU en terre
cuite, ibid. — Deux Portraits en mé-
daillon, qu'il expose en 1769, figures
hideuses, indignes du marbre, 457.
— Une statue de la Fidélité, qu'il ex-
pose en 1771 , est très-belle dans
toutes ses parties, 538. — Au même
Salon, sa Sainte Hélène se fait égale-
ment remarquer, ainsi que son Pro-
jet de mausolée du comte d'Hcwcourt^
539 — Expose, en 1781, le modèle
en pl&tre d'une statue qu'il nomme
La Force; le buste en marbre de
Aéricault-Destouches pour le foyer de
la Comédie-Française, et des modèles
en pl&tre représentant la Foi et la
Charité; XII, 66, 67.
Bbrrdyer (Joseph-lsaac), jésuite. — Tra-
vestit en roman VHistoire du peuple
de Dieu, XV, 280. — Fait parler aux
patriarches la langue de la galanterie
et du libertinage, ibid.
Bersot (Ernest), auteur d*un ouvrage
intitulé : Études sur la philosophie du
TYin* siècle. Diderot, XX, 142.
Berthellemy (Jean-Simon). — Expose, au
Salon de 1781, un tableau représen-
tant : Apollon ordonnant au Sommetl
et à la Mort de porter le corps de
Sarpédon en Lydie. C'est le morceau
de réception de l'artiste, XII, 54.
Berthier (Guillaume-François), jésuite.
— Lettre que Diderot lui adresse
au si:yet de sa critique du Prospectus
de V Encyclopédie, XIII, 165. — Se-
conde lettre du môme, 168. — Apolo-
giste des casuistes relâchés, XIV, 38.
— Sa querelle avec Diderot, XIX, 425.
BERTHiER](rabbé Joseph- Etienne). — Au-
teur d'un projet de pompe publique
pour fournir de l'eau de Seine à la
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ET ANALYTIQUE
181
Tille de Paris, IX, 441. — Ce projet
n'est pas mis à exécution, celui de
Deparcieux, approuvé par l'Académie,
éunt adopté par le gouvernement,
ibid.
BtBTTS {Henri'Léonard'Jean'Baptiste)y
contrôleur général des finances, tréso-
rier des parties casuelles. —Sa liaison
avec M"* Hus, actrice de la Comédie-
Française, V, 403. — Est supplanté
par Vieillard, ou plutôt Vielard, fils
du directeur des eaux de Passy^ ibid.
— S'attache à Sophie Arnouid, 416.
— Anecdote d'alcôve avec M"« Hus,
^^^» — Comment il découvre ses liai-
sons avec M. Vielard, XIX, 43, 4i. —
Suites de cette découverte, 46. — 11
s'arrange avec M"* Arnouid ; paie les
dettes de M"« Hus, 64.
Bbrthv, lieutenant-général de police. —
Est chargé de veiller à l'exécution de
Tarrét du conseil d'État qui révoque
le privilège accordé pour VEncyclo-
Védie, XIII, H9, 120.
Berti?) (Exupère- Joseph), célèbre anato-
miste. — Ses belles découvertes sur la
formation du lait, II, 5i.
Bertrand, fils du comte de Toulouse. —
Prend part à la première croisade, et
s'établit dans Tripoli, XIV, 246.
Be nwiCK{Jacqug8 Fitz-James, duc de)
maréchal de Frabce. — Ce qui lui
donna le gain de la bataille d'Al-
manza, VI, 392.
• Besançon, ville de France. — Histoire
merveilleuse d'une grotte située à cinq
lieues de cette ville, réduite à sa juste
valeur, XIII, 425-427.
Bescour (le comte de), auteur anonyme
d'un ouvrage intitulé : la Vérité, ou
les Mystères du christianisme appro-
fondis radicalement. — Diderot rend
compte de cette extravagante produc-
tion, IV, 37, 38.
* Besoin. — Examen philosophique de ce
sentiment, XIII, 427.
' Besoin, Nécessité, Indigence, Pau-
vreté. Disette, — Nuances délicates de
ces différents étaUi, XIII, 428.
• Béte, Animal, Brute, — Valeur gram-
maticale de ces expressions employées
en vue de l'homme, XIII, 428, 430.
BBTHLéEU. — L'historien Josèphe n'a rien
dit touchant le massacre des enfants
de cette ville ordonné par Héi*ode, I,
211, alinéa 60.
Betzky {le nénéi'at), ministre des arts
en Russie. — Son ouvrage sur l'éta-
de l'iristruction en donne une idée
exacte, II, 451. — Catherine II lui
fait décerner, en 1771, par le sé-
nat, une récompense nationale pour
son dévouement à l'éducation publi-
que, III, 413,414. — Une page de Di-
derot sur la partie de son ouvrage
relative aux exercices des cadets rus-
ses, 5i5. — Discours qu'il tint à l'im-
pératrice quelques jours après l'avé-
nement de celle-ci au trône, XVII,
488. — A-t-il envoyé prendre Falconet
à la frontière comme il l'avait promis-
XVIII, 214. — Reproches qu'il fait à
Diderot, 220. — Lettre que Diderot
lui écrit sur Falconet, 479, et sur le
traité de celui-ci pour la statue de
Pierre I", 481. — Lettre que Diderot
lui écrit, dans laquelle il exprime
toute sa reconnaissance pour les
bienfaits de l'impératrice, 493 etsuiv.
— Billet pantagruélique que Diderot
lui envoie, XX, 88.
* Beurre, — De sa préparation et de son
usage chez les peuples anciens^ XIII,
430. — Les Romains no s'en servaient
qu'en remède, jamais en aliment, 431.
— Scockius le recommande pour
blanchir les dents, ibid, — Les an-
ciens chrétiens d'Egypte s'en ser-
vaient dans leurs lampes au lieu
d'huile, ibid,
Beverley, tragédie bourgeoise, imitée de
l'anglais par Saurin. — L'acteur Mole
fit à Paris le succès de cette pièce.
VII, 413-415.
Bezoot {Etienne) , célèbre mathématicien .
— Se donne tout entier à la solu-
tion générale des équations de tous
les degrés, II, 376.
BiAs, philosophe grec, né à Priène. —
Notice sur sa vie, XV, 62.
Bible , l'Écriture sainte {l'Ancien et
le Nouveau Testament), — Le déiste
n'admet pas la divinité de ces deux
volumes, I, 190, alinéa 3. —Ses rai-
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182
TABLE GÉNÉRALE
sons de douter, 191, alinéa 4; 202,
alinéa 40. — Éditions diverses de ce
livre, m, 513.
• Sous ce mot, Diderot offre le plan
d*un traité destiné à renfermer tout ce
qu*on peut désirer sur les questions pré-
liminaires de la Bible, XIII, 431, 436.
• fiiMomatif.— Blanière dont La Bruyère
a peint ce caractère original, XIII,
436, 437.
Bibliographie des Œuvres de Diderot,
Écrits apocryphes, XX, 97. — Écrits
perdus, 102.
Bibliothécaires (premiers) de la Biblio-
thèque du roi {Bibliothèque natio-
nale) : Guillaume Budé , Pierre du
Chastel, Montdoré, Jacques Amyot,
Jacques-Auguste de Thou, XIII, 467;
— François de Thou, Jérôme Bignon,
468; — Nicolas Colbert, 469; —
L'abbé de Louvois, 470; — L*abbé
Bignon, 472,
• Bibliothèque. — Signification de ce mot,
selon le sens littéral, XIII, 437. —
Il n'y en avait point avant le temps
de Moïse, ibid. — Ses écrits, recueil-
lis après sa mort, furent le commen-
cement de la première bibliothèque,
ibid. — Douze copies en furent faites,
une pour chaque tribu, 438. — Mal-
monides assure que Moise en fit faire
une treizième copie pour les Lévites,
ibid. — Josué et les prophètes y ajou-
tent leurs écrits, ibid. — Cet ensem-
ble constitue ce qu'on appelle la Bi-
bliothèque sacrée, qu'on gardait dans
le temple, ibid. — Chaque juif en
avait une, 439. — Après la disper-
sion des Juifs, les Chaldéens et les
Égyptiens formèrent des dépôts de
livres, 440. — {Voyez Calisthènes. —
Les plus nombreuses et les mieux
choisies étaient celles des Égyptiens,
ibid. — Le roi Osymandias, fonda-
teur de la première, fait écrire sur le
frontispice ces mots î Le Trésor des
remèdes de Vâme, ibid. — Celle de
Memphis (aujourd'hui le Grand-
Caire) , déposée dans le temple de
Vulcain, renfermait, selon Naucratès,
les manuscrits de VIliade et do
VOdyssée, 441. ^ La plus grande et
la plus magnifique de TÉgypte étai
alors celle des Ptolémée à Alexandrie,
ibid. — Ses aecroissements progres-
sifs, ibid. — Moyen employé par le
roi Ptolémée Phiscon, pour obtenir
des Athéniens les originaux des tra-
gédies d'Eschyle, de Sophocle et
d'Euripide, ibid. — Cette magnifique
bibliothèque est en partie détruite
dans l'embrasement de la flotte par
Jules César (49 ans av. J.-C.), 442.
— Des débris de cette bibliothèque et
de ceux de la bibliothèque des rois de
Pergame, donnés par Antoine à Cléo-
pàtre, on forme la bibliothèque du
Sérapion, ibid. — Tantôt pillée, tan-
tôt rétablie sous les empereurs ro-
mains, la bibliothèque d'Alexandiie
est enfin détruite, l'an 650 de J.-C,
par Amry, général des Sarrazins, sur
un ordre du calife Omar, ibid. —
Ses 11 vres, distribués dans les bains
publics de la ville, suffisent à les
chauffer pendant six mois, ibid. —
Diodore de Sicile parle d'une biblio-
thèque considérable à Suze , en
Perse, 443. — Les Lacédémoniens
n'avaient point de livres, ibid. —
Pisistrato fonda la première biblio-
thèque chez les Athéniens; on lui
doit l'obligation d'avoir réuni en un
seul volume les ouvrages d'Homère,
ibid. — Zwinger a parlé d'une bi-
bliothèque de Cnidos, qui fut brûlée
par l'ordre d'Hippocrate , 444. —
Cléarque, tyran d'Héraclée, fonda une
bibliothèque dans cette ville, ibid. —
Apamée avait une bibliothèque célè-
bre, ibid, — Les Grecs avaient peu
de livres, les anciens Romains en
avaient encore bien moins, ibid. —
Rome avait des bibliothèques sa-
crées: elles regardaient la religion et
dépendaient entièrement des pontifes
et des augures, ibid. — Si chez les
Romains les bibliothèques publiques
étaient rares, les bibliothèques par-
ticulières existaient en grand nombre.
On cite celle donnée par le Sénat à
la famille de Régulus après la prise
de Carthage,i6td. — Celle de Persée
roi do Macédoine, que Paul-Emile,
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ET ANALYTIQUE
183
rainquear distribua à ses enfants,
ibid, — Celles de Vairon, de Cict^ron,
de Lucullus, de César, d'Auguste, de
Vespasien, et, la plus magnifique de
toutes, celle de Trajan quMl appella
de son propre nom la Bibliothèque
ulpienne, 445. — Rome avait encore
alors une bibliothèque considérable
fondée par Sammonicus, précepteur
de Gordien, ibid. — Les premiers
chrétiens brûlent tous les livres quf
n'ont point de rapport à la religion,
446. — Us conservent seulement dans
leurs^églises l^ Ancien et le Nouveau
Testament et les Actes des Martyrs,
ibid, — Rendus au repos, ils son-
gent à former des bibliothèques ,
parmi lesquelles on doit citer celles
de Saint Jérôme et de Georges, évo-
que d'Alexandrie, celle de Césarée,
fondée par Jules TAfricain, et aug-
mentée par Eusèbe, celle d'Hippone
dont parle saint Augustin, celle d'An-
tioche, que l'empereur Jovien, pour
plaire à sa femme, fit détruire, ibid.
— Eusèbe atteste que presque toutes
les bibliothèques formées par les
chrétiens furent brûlées ou détruites
par Dioctétien, ibid. — Les bibliothè-
ques citées dans la suite de cet article
et qui furent fondées après l'afl'ermis-
sement du christianisme, sont celles
de : Constantin le Grande augmentée
par Théodose le Jeune, 447; de
l'Isle-Barbe^ créée par Charleroy ; de
Pulde^ par le roi Pépin ; d* York^ par
Egbert; de Saint- Alban^ par Gau-
thier, 448; d'Oxford, appelée Bod-
léienne;de Constantinople, par Con-
stantin Porphyrogénète, sauvée de la
destruction par Mahomet II, 449 ; du
Sérail, commencée par le sultan Sé-
lim ; comment elle est composée, 450.
— On ne fait plus guère de cas dans
le Levant des manuscrits g^ecs, ibid.
— De la nécessité d'étudier imposée
aux Chinois, il s'ensuit que de riches
bibliothèques doivent avoir été for-
mées en Chine, ibid. — Chingius ou
Xius ordonne que tous les livres
du royaume soient brûles, ibid. —
Dne femme sauve les ouvrages de
Mencius et de Confucius, ibid, —
Bibliothèques qui existent sur le
mont Lingumen et dans le temple de
Venchung, 451 . — Le JUpon possède
plusieurs belles bibliothèques, celle,
par exemple, de la ville de Narad,t6td.
— La bibliothèque du monastère de
Sainte-Croix, sur le mont Amara en
Ethiopie, dépasse tout ce que nous
avons dit, ibid. — Elle doit son ori-
gine à la reine de Saba qui visita
Salomon, ibid. — Personnages en-
voyé» par Grégoire XIII pour la vi-
siter, ibid. — Livres qu'elle possède;
ibid, — Le calife Almamoun, vers le
x« siècle, est le premier qui fait re-
vivre les sciences chez les Arabes,
452. — Le roi Manzor fonde plu-
sieurs bibliothèques publiques au
Maroc, ibid. — Comment est compo-
sée la bibliothèque de Fez, ibid. —
Ce qu'on voit à celle de Gaza, ibid. —
Damas possède aussi une biblio-
thèque, ibid. — La ville d'Ardwiil,
en Perso, possédait anciennement
une très-belle bibliothèque, 153. —
Les chrétiens grecs possèdent nombre
de bibliothèques qui ne contiennent
que des manuscrits, ibid. — C'est
dans le traité du P. Possevin, inti-
tulé ! Apparatus sacer, et dans la
relation du voyage de l'abbé Sevin à
Constantinople qu'on peut s'instruire
sur les manuscrits grecs existant en
France, en Italie, en Allemagne, à
Constantinople et en Grèce, ibid.
Bibliothèques publiques ou particu-
lières les plus considérables de l'Eu-
rope : La bibliothèque de l'Université
de Copenhague, 454. -— Celle fondée
à Stockholm par la reine Christine;
curiosités qu'elle contient, ibid. —
Celles de Vilna et de Cracovie, ibid.
— Celle de Pétersbourg, fondée par
Pierre F"", ibid. — Celle de Peterhof,
ibid. — Celles des Pays-Bas. Par
quoi celle d'Amsterdam, laisse à dé-
sirer, ibid. — Leyde possède deux
bibliothèques; celle de l'Univer-
sité est fort estimée par ses manus-
crits ; par qui elle a été augmentée,
455. — Bibliothèques de l'Allemagne,
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m
TABLE GÉNÉRALE
ibid. — Curiosités que contient celle
du roi de Prusse, à Berlin, ibid.
— Celle deTempereur, à Vienne, 436.
— Bibliothèque de Saint-Marc, à Ve-
nise. Évangile que Ton y conserve,
ibid. — Padoue est plein de biblio-
thèques, ibid, — Celle de Feirare est
magnifique, ibid, — Ce que contien-
nent celles des Dominicains à Bolo-
gne, ibid., et à Naples, 457. — La
bibliothèque Saint-Ambroise de Mi-
lan n*est inférieure à aucune de celles
dont nous avons parlé; pourquoi,
ibid. — La bibliothèque du duc de
Mantoue est comptée pour une des
plus curieuses du monde, ibid. —
Celle de Florence contient tout ce
qu*il y a de plus curieux, de plus
brillant et de plus instructif ; pré-
cieux manuscrit qui se conserve à la
chapelle de la cour, ibid. — Florence
compte deux bibliothèques, ibid. —
Celle de Pise, ibid. — Par quoi la biblio-
thèque de Turin est très-curieuse, 458.
— Bibliothèque du Vatican, son histori-
que, ibid. — h.lle est divisée en trois
parties, ibid. — Ouvrages rares et
anciens qu'elle contient, 459. — Au-
tres bibliothèques do Rome, ibid. —
La bibliothèque de TEscurial est la
plus considérable d'Espagne, 460. —
Ses ornements; portraits que Ton y
remarque, ibid. — Possède près de
trois mille manuscrits dont Hottinger
a donné le catalogue, ibid, — Fu-
brûlée^en 1670, ibid, — Cordoue pos-
sédait une magnifique bibliothèque
fondée par les Maures, ibid. — Au-
tres bibliothèques fondées en Espa-
gne, 461. — Celle d'Alcala; autres
bibliothèques de particuliers en Es-
pagne, ibid. — Les bibliothèques de
France, 461. ~ Celles des monastères,
462. — . Les plus célèbres bibliothè-
ques des derniers temps, ibid. — Les
bibliothèques publiques, 463. — Les
bibliothèques particulières, ibid. —
Celle de M. Falconet est infiniment
précieuse ; pourquoi, i6icl. — Celle de
M. Boze ; par quoi elle est riche et
recommandable, 464. — La Biblio-
thèque du roi (Biblioihèqw natio-
nale)\ son his orique, ibid. et suiv.
Bibliothèque de C Ermitage y à Saint-
Pétersbourg. — Les nombreux ma-
nuscrits de Voltaire et de Diderot,
longtemps conservés dans cette bi-
bliothèque, en ont été enlevés et se
trouvent aujourd'hui réunis dans la
Bibliothèque publique, I, lxviii. — Le
nombre des volumes manuscrits con-
servés de Diderot s'élève à ttente-
deux, ibid.
• Btc7te, symbole de Junon conservatrice,
XIII, 476.
• Bien (homme de), homme d^konneur^
honnête homme. — Emploi grammatical
de ces qualifications, XIII, 476, 477.
• Bien, Très, Fort. — De remploi de ces
termes, que les grammairiens appel-
lent le superlatif, XIII, 477.
Bien-être. — Chaque créature a un
bien-être qui lui est propre, I, ^.
Bienfaisance. — Elle garde le souverain
pendant le jour, III, S92.
Bienfaits. — Portent intérêt au fond d'un
cœur reconnaissant, 111,254.— Analyse
du Traité de Sénèque sur ce sujet, 299,
307. — Les bienfaits réciproques cimen-
tent les amitiés réfléchies, V, 265.
• Bienséance. — En quoi elle consiste en
morale, XllI, 477.
' Bière ou Bierre, boisson faite avec des
grains farineux, XIII, 478.— Son usage
a passé de l'Egypte dans les autres
cont)rées du monde, ibid. — Elle fut
d'abord connue sous le nom de boisson
pélusienne, ibid. — L'empereur Ju-
lien, gouverneur des Gaules, en a fait
mention, ibid. — Strabon en a parlé;
ainsi qu'Aristote, Théophraste, Es-
chyle et Sophocle, ibid. — Les Espa-
gnols en faisaient usage au temps de
Polybe, ibid.
• Bigarrure, Diversité, Variété, Diffé-
rence. — Termes qui supposent plura-
lité de choses comparées entre elles,
XIII, 479.
BiG?iicouRT (^t mon de). — Examen de
son ouvrage intitulé : SpéctUations
utiles et Maximes instructives, lY,
90. — D'où vient son profond mépris
pour l'espèce humaine , ibid,
BiGNON (l'abbé /«an-Paul). — Est nommé,
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ET ANALYTIQUE.
185
en i718, bibliothécaire du roi, en
remplacemeat de l'abbé de Louvois*
décédé, XIII, 472. —Obtient, en 1724,
le transfert de la Bibliothèque du roi, à
rhôtel de Nevers, rue de Richelieu,
iM. — S'adresse à Zaïd Aga, directeur
de rimprimerie turque, établie en
1727 à Constantinople, pour avoir les
livres qui sortiront de cet établis-
sement, 473. — Fait venir des Indes
un grand nombre d'ouvrages, 475.
Bigoterie. — Ce qui la constitue,
I, 53 (note.)
BieaE. — Nom d'un habile charron ; his-
toire de son fils et de Justine, Vi,
201 et suiv. — Rôle de Jacques dans
cette aventure, 204. — Comment finit
l'histoire, 209.
Biberon {Marie-Catherine)^ femme ana-
tomiste. — Confectionnait en cire des
pièces d'anatomie d'une rare perfec-
tion, n, 148, IX, 240. — CondiUons
auxquelles elle s'engage à passer en
Russie et à y faire parvenir ses pièces
d'anatomie, XX, 62.
1 Bijoux indiscrets (les), roman, IV,
I3i-— Notice préliminaire, 133. —
Jugement porté sur cet ouvrage par
M. Mézières, ibid, — Comment Dide-
rot appréciait cet écart de sa jeunesse,
134. — Le Béve de Mangogul (cha-
pitre XXXII de ce roman), cité comme
un chef-d'œuvre, 135. — Éditions di-
verses de ce roman, itnd. — Descrip-
tion du frontispice allégorique et des
six vignettes de la seconde édition,
136. — Opinions de Clément, de Pa-
lissot et de La Harpe sur cet ouvrage,
137. — L'écho, 168. — Expérience
des thermomètres, 191, 195. — Voyez
Anneau magique.
BiLLABB, caissier général de la Poste. —
Fait, en 1769, une banqueroute frau-
duleuse de plusieurs millions, VIII,
389. — Affichait la plus haute dévo-
tion et était intime de l'abbé Grizel,
sous-pénitencier de l'Église de Paris,
ibid, — Mis au pilori, il ré ite les
psaumes de la pénitence pendant les
deux heures de carcan qu'il subit,
ibid. — C'était un tartufe, mais ce
n'était pas le Tartuffe^ ibid.
BiRGHAM {Joseph), ministre anglican. —
Son livre des Origines ecclésiastiques,
cité avec éloge, III, 516.
BioN ingénieur et opticien. — Auteur
d'un Traité des globes, III, 460.
BissBi (le docteur). — Un des interlocu-
teurs de V Entretien d'un père avec ses
enfants', V, 284.
BissY (le comte de), membre de l'Aca-
démie française. — Envoie au marquis
de Ximènes pour Diderot une tragé-
die anglaise intitulée VExtravagance
fatale. Analyse de cette pièce, XVIII,
478.
BiTACBé (P. Jérémie), — Insuffisance de
sa traduction d'Homère pour faire con-
naître ce grand poète, XI, 4. — Fait
hommage à Diderot d'un exemplaire
de son Iliade; comment celui-ci ex-
prime sa reconnaissance, XX, 137.
• Biiarre, Fantasque, Capricieux, Quin-
teux. Bourru. — Termes de gram-
maire qui marquent tous un défaut
dans l'humeur ou dans l'esprit, XIII,
479. — Exemples de leur bon emploi,
ibid.
Blacy (M"»'' de), sœur de M'^* Sophie
Volland, mère de M"* Mélanie de So-
lignac-Blacy, aveugle-née, I, 334. —
Fait à Diderot l'intéressant récit des
étonnantes facultés de sa fille, ibid.
— C'est chez elle que Diderot devient
amoureux de M"« Volland, XVIII, 343.
Blanc {Charles), auteur d'une Histoire
des peintres. — A donné dans cet ou-
vrage, une gravure sur bois de la
Charité romaine, tableau de Bachelier,
actuellement au Louvre, n° 4 de l'é-
cole française, X, 290. —Dans le môme
ouvrage, le Miracle des ardents, ta-
bleau de Doyen, qui se voit à Saint-
Roch, a été reproduit par la gravure,
XI, 164.
Blarc {Louis), historien. — Ce qu'il rap-
porte sur la vie des cloîtres, V, 5.
Blanche de Boorbon, femme de Pierre
le Cruel, roi de Castille. — Son sort
comparé à celui d'Octavic, femme de
Néron, III, 100.
Blin (l'abbé), docteur de Sorbonne. —
Exhorte Suzanne Simonin {la Reli"
gieuse) à prendre l'habit, V, 15.
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186
TABLE GÉNÉRALE
Blocdloccs, devin. — Mangogul le fait
appeler ponr expliquer le songe de
Mirzoza, IV, 298. — La favorite^ui fait
le récit de son rêve, 301. — Expose
sa théorie des songes, 303. — Ex-
plique pourquoi il n*est pas nécessaire
qu*un traducteur entende une langue
pour la traduire, 305.
Bldet, libraire. — Publie, en 1771, l'ou-
vrage de Bemetzrieder ayant pour
titre : Leçons de clavecin et Principes
d'harmonie, XII, 171.
BoBADiLLA, jésuite, un des compagnons
dlgnace de Loyola.— Est chassé d'Al-
lemagne, en 1547, pour avoir écrit con-
tre V Intérim d'Augsbourg, XV, 278.
BoccACB. — Son buste couronné de myrtes
contribue à l'ornement de VAUée des
Fleurs, I, 237, aiinéa 7.
BoccALiN Çrrajan)-^ écrivain romain. —
Son inclination, qui le porte à la satire,
se découvre de bonne heure, XVI, 343.
— Il s'élève contre les têtes couron-
nées et surtout contre l'Espagne. Sur-
nom que sa sagacité lui mérite, ibid*
— Auteur de divers ouvrages sur la
Politique, ibid.
Boom (Jean), publiciste. — Ce quMl rap-
porte dans sa Démonomanie touchant
les sorciers qui font la ligature^ malé-
fice qu'on nomme nouer V aiguillette,
XV, 514. — NoUce sur lui, XVI, 340.
— Ce qu'il rapporte d'après Tertul-
lien à propos du suicide, XVII, 236.
BoËCE {Manlius - Torquatus - Severinu»),
homme d'État et philosophe chrétien
du Y* siècle, XV, 298. — Les sciences,
les lettres et la philosophie déclinent
parmi les chrétiens de l'Orient, et s'é-
teignent pour ainsi dire avec lui, 299.
BoËHHiDS, théosophe allemand. — Prin-
cipes qu'il s'était faits, XVII, 258. —
Ses principaux sectateurs, ibid,
BoéuoND, fils de Robert Guiscard. — Mé-
content de sa fortune en Europe, va
en Asie en chercher une plus digne
de son courage, XIV, 245. — L'un
des chefs de la première croisade, il
s'empare du pays d'Antioche, 246.
BoERHAAVE {Hermann)^ célèbre médecin.
— Moyen ingénieux dont il use pour
arrêter une épidémie d'H;y8térie, II,
257. — Auteur du remarqpiable ou-
vrage intitulé : InstUtUion(ts medieœ^
IX, 215. — Sa pensée sur l'union des
connaissances médicales et chirurgi-
cales dans un même individu, 219. —
Événement qui le détermine à suivre
l'étude de la médecine, XVII, 434.
BoESNiER DE LoRMBS, économiste. —
Son ouvrage sur l'impôt, interdit en
France, est publié k l'étranger, IV, 39.
— Note sur le caractère et le mérite
de cet écrivain, 40, 82, 85.
BoHOLA, jésuite du collège de Pinsk, en
Lithuanie. — Billet singulier quil
laisse en mourant, II, 522.
* BoH^ifiETfS. — Nom donné, vers 1427,
des vagabonds qui faisaient profession
de dire la bonne aventure» Xin, 479.
— Leur origine et la suite de leu
histoire, 480.
* Bohitis, prêtres d'une lie d'Amérique.
— Leurs fonctions, XIII, 480.
BoiLEAu {Nicolas), — Ce poète est un maî-
tre qui donne le précepte et l'exemple
à son disciple, VII, 322.
Boii.EAD (M"*). — Satire indécente qu'elle
hasarde s«r M*"* Calas. Caractère de
cette demoiselle, XIX, 166. — Com-
bien il est essentiel à une femme de
s'attacher à un homme de sens^ ibid,
* Bois. — Deux grandes acceptions de
ce terme en économie rustique, XIII,
481. — De chauffage, 483. — Inviai-
tion de Jean Rouvet à l'effet d^assurer
l'approvisionnement de Paris, 4S4.
* Bois de vie. — Pratique superstitieuse
des Juifs pour de petits b&tons qu'ils
nomment ainsi, XIII, 485.
* Bois sacrés. — Lieux destinés au culte
des dieux du paganisme, XIII, 485.
BoiSARD (J.-F.), fabuliste. Note sur deux
poètes de ce nom (oncle et neveu). —
On ignore auquel des deux Diderot a
adressé VÊpHre en vers, IX, 63.
* Boisson. — Nom donné à tout fluide
destiné k réparer nos forces, XJH,
486. — Hérodote attribue ht longoevie
des Éthiopiens k l'usage del'eau pare,
ibid.
BoiTEAD (Pat^, éditeur des Mémoires
de M^'^d'Epinay (1865). —Ce qu'il dit
au sujet du conte de Diderot : Qu'en
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ET ANALYTIQUE
187
pensez-vous? attribué k J.-J. Rous-
seau, II, 524 et IV, 443.
Boiteux. — Sont les inBrmes les mieux
préparés à l'action miraculeuse,
I, 151 (note).
BoizoT {Antoine) . — Au Salon de 1 761 , ce
peintre expose un Télémaque chez Ca-
typsoy composition ridicule, X, 131.
— ËBvoie, au Salon de 1763, un Èier-
eure conversant avec Argus, pitoyable
composition; des Enfants qui reçoi-
vent les récompenses dues à leurs
talents ; des Récompenses accordées
au métier de la guerre; une figure
de la Sculpture^ ensemble quatre ta-
bleaux à enroyer au pont Notre-
Dame, 196. — Ses tableaux des
Grâces qui enchatnent V Amour, et de
Mars et l'Amour disptUant sur le
pouvoir de leurs armes, à l'Exposi-
tion de 1765, mauvaises compositions ;
la dernière est une plate parodie d'A-
nacréon, 309. —L'0(iora*, VOiOe, deux
mauvais tableaux du Salon de 1771,
485.
BoizoT {Louis-Simon), fils du précédent.
— Expose, au Salon de 1781, un buste
en marbre de la Reine Marie-Antoi-
nette, XII, 69. —. Au même Salon :
le Baptême de Jésus-Christ par saint
Jean, bas-relief en plâtre, ibid.
BoriAVEirrcaE le Franciscain, philosophe
scolastlque de la seconde période. —
Principes de sa philo.^ophie, XVII, 98.
Bonheur, — Il dépend de l'économie des
affections naturelles, I, 93. ^ Ce
qu'il faut faire pour y arriver, II,
345. — Est une machine où il y a tou-
jours à refaire, 431.
' Bonheur, Prospérité, termes relatifs à
l'état d'un être qui pense et qui sent,
XIII, 486.
* Bonne déesse, — Nom donné à Dryade,
femme de Faune, roi d'Italie, XIII,
487. — Cérémonies instituées en son
honneur, ibid,
BoiiNBT {Charles), naturaliste, II, 18. —
Est le premier qui ait fait connaître
la reproduction singulière du puceron,
ibid.
BoxNEVAL (de), officier français au ser-
vice de l'Espagne au Paraguay, Vf,
460. — Fait parvenir au soi Char-
les III des papiers dénonçant un
complot contre le gouvernement, ibid,
* BoxosiENS OU BoNosiAQOBS, nom d'une
secte que Bonose, évèque de Macé-
doine, renouvela au iv* siècle, XIII,
488. — Sont condamnés par le pape
Gélase, ibUL
* Bon sens, qualité métaphysique. —
Sa mesure, XIII, 488.
Bon sens (le) , ouvrage du baron d'Hol-
bach, II, 398.
Bonté, — En quoi elle consiste, I, Si,
30. — Elle a sa source dans le tempé-
rament, 31.
BoRACK, nom de la jument de Mahomet.
— Ce qu'en dit le savant orientaliste
d'Herbelot IV, 489.
BoRDRO {Théophile), célèbre médecin. —
Son entretien avec M'*" deL'Espinasse
au sujet d'un Rêve de d'Alembert, U,
122-181. — Fait une singulière cita-
tion d'Horace, f83.
BoRDiER, peintre en émail. — S'associe
aux travaux du célèbre Petitot, son
beau-frère, XIV, 410, 411.
BoRGiA {François de), troisième général
des jésuites. — Sa prédiction sur la
destinée de cet ordre, XV, 283.
5 Borgne (le), épigramme, IX, C9.
* Bornes, Tefmes, Limites, — Termes
tous relatifs à l'étendue finie, XIII, 489.
BoROSDiiv (M'"* de), dame russe qui a
promis à Diderot quelques airs natio-
naux. — Pourquoi il ne compte pas
sur ses promesses, XX, 42.
BoRRicHius {Oluf Q}! OluUs), savant da-
nois. — Ce qu'il rapporte touchant la
chimie des Égyptiens n'est que le
délire d'un érudit, XIV, 391.
BoRROMÉE (Frédertc), cardinal.— Chasse,
en 1604, les jésuites du collège do
Bréda,XV, 279. — Sa grande clémence
dans cette circonstance, ibid,
BossD {René le), religieux génovéfain. —
Auteur d'un Traité du poëme épique,
cité, VI, ICO. — Son opinion sur
VIliade et sur VOdyssée, XVI, 158,
150. — Ce que doit contenir la pro-
position d'un poème, 434.
BossiiT (l'abLé), géomètre célèbre. — A
apporté la plus grande impartialité
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188
TABLE GÉNÉRALE
dans la dispute du calcul difTércntiel
entre Newton et Leibnitz, XV, 442,
(note).
Botanique (la), mise à la portée de tout
le monde. — Prospectus pour cette pu-
blication proposée par M. Regnault,
de l'Académie de peinture et de sculp-
ture, VI, 375.
BoTKNTLYT, célèbrc chirurgien, XI, 425.
BoucHARDON [Edme), — Son morceau
d'Ulysse qui évoque l'ombre de Tiré-
sias proposé comme modèle, X, 140,
et XI, 19. — Ne fournit rien au Salon
de 1761, X, 145. — Meurt à Paris, le
27 juillet 1762 (et non en 17b5,
comme le rapporte Diderot), 237. —
Fait, pour M"»» de Pompadour, une
statue de VAmour, marbre admirable
qui se voit aujourd'hui au Louvre et
dont il existe une répétition à Trianon,
246. — Anecdote relative à la rivalité
qui s*éleva, en 1754, entre Bouchardon
et Laurent Guyard,' sculpteur chau
montais, élève de TÉcoIe de Rome
441. — Observations sur la sculpture
et sur cet artiste, XIII, 40. — Son
éloge par le comte de Caylus, ibid.
— Notice sur sa vie et ses ouvrages,
42. — Exécute le tonlbeau du pape
Clément XI, 44. — La ville de Paris
récompense noblement ses travaux de
la Fontaine de la rue de Grenelle; la
délibération des échevins à ce sujet
est un morceau à lire, ibid, — Date
précise de sa mort, ibid. — Ne peut
achever son monument de la place
Louis XV, et nomme Pigallc pour suc-
céder à son travail, ibid. — Critique
de son Amour qui se fait un arc de
la massue d^ Hercule, 45. — Mot d'un
plaisant écrit sur un exemplaire de
son éloge par le comte de Caylus, 47.
BoDCiiADD, de TAcadémie des Inscrip-
tions; l'un des collaborateurs de VEn-
cyclopédie. — Examen de sa Disser^
talion sur la poésie rhythmique, VI,
334. — Ses réflexions lorsqu'il assiste
à un mariage, XIX, 228.
Boucher (l'abbé), fondateur aujourd'hui
fort ignoré des Nouvelles ecclésias-
tiques, II, 51.
Boucher [François), peintre et graveur,
nommé, I, 238, alinéa 11. — Sa petite
Nativité, exposée au Salon de 1759,
charmant tableau, malgré la fausseté
du coloris, X, 102. — Ses Pastorales
et Paysages exposés au Salon de 1 761,
sont des chefs-d'œuvre d'imagination,
d'effet, de magie et de facilité, 112. —
Personne n'entend comme lui l'art
de la lumière et des ombres, 113. —
Cet artiste est en peinture ce que
l'Arioste est eu poésie, ibid. — Expose,
au Salon de 1763 deux tableaux :
Le Sommeil de l'Enfant Jésus et une
Bergerie, 171. — Examen critique de
son faire, 172. — La dépravation de
ses mœurs produit en lui la dégra-
dation du goût, de la couleur, de la
composition, etc., etc., 256.— Expose,
au Salon de 1765 : Jupiter trans-
formé en Diane pour surprendre
Calisto, 258. — Angélique et Médor,
259. — Un petit tableau de Philippe
d'Orléans, ^62. — Neuf Pastorales,
tableaux qui tous accusent la perte du
talent. Le livret fait encore mention
d'un Paysage où Von voit un moulw
à eau que le critique n'a pas pu
découvrir, 261. — Est toujours vicieux
et n'attache jamais, 501. — Ne veot
plus exposer au Salon, XI, 4. — A
peint sa femme toute nue, 260. —
Envoie au Salon de 1769 une Marche
de Bohémiens et une Caravane, 3S7.
— Plaisant dialogue à l'occasion de
ces deux ubleaux, 388, 389.
* Boucher. — Cette profession ne parait
pas avoir été exercée chez les Grecs,
au moins du temps d'Agamemnon,
XIII, 489. — Ce qu'elle était à Rome,
sous le règne de Néron, 490. — La
police des Romains, touchant la bou-
cherie, passe dans les Gaules avec
leur domination, ibid. — Origine et
organisation du corps des bouchers
en France, 491. — La première bou-
cherie de Paris, située au parvis
Notre-Dame, ibid. — Les meurtres
commis par Caboche, en 1416, la font
supprimer, 492. — Un édit, de 1418,
rétablit la grande bouclierie de la
porte de Paris, ibid. — L'accroisse-
ment de la population amène succei-
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ET ANALYTIQUE
189
siveroeot la création de nouveaux
établissements, ihid. — L'autorité les
réunit en un seul corps soumis à des
règlements de police, 493-497.
Bouchers on Sacrificateurs, — Ils étaient
chargés de la circoncision, I, 202,
alinéa 40.
Bouehe^Trous. — Voyez Accessoires,
BooDOT (Fabbé). — Diderot le rencontre
aux eaux de Bourbon ne, XVII, 352.
BorpFLcis (le chevalier). — Bouts-rimés
dont il est l'auteur, XIX, 221.
BozGAmyiLhE {Louis-Antoine),^^ Notice
sur ce célèbre voyageur, II, 195. —
Témoin de Texpulsion des jésuites du
Paraguay; ce qu'il en rapporte, 201.
— Jugement sur son voyage, 208. —
Singularités qu'il rapporte, sans les
expliquer, 209. — Adieux que lui
adresse un vieillard taitien au moment
de son départ, 213. — Bougainville
n'en fait pas mention dans sa rela-
tion, 218.
BocGEANT [Guillaume ' Hyacinthe], jé-
suite. — Auteur d'une comédie intitu-
lée la Femme docteur on la Théologie
en quenouille^ V, 372. — Cotte pièce,
dirigée contre les jansénistes, a fourni
k Palissot ridée de sa comédie des
Philosophes, 440.
BocGCEE {Pierre), savant hydrographe.
— Singularité de la nature qu'il at-
teste, II, 520.
BocLA^GER {Antoine -Nicolas), écrivain
du x>iir siècle, né à Paris le 11 no-
vembre 1722, mort en 17.59. — Notice
sur cet auteur, VI, 339. — Accom-
pagne le baron de Thiers à l'armée
en qualité d'ingénieur, 340. — Entre
dans les ponts et chaussées en 1745^
ibiil. — Est envoyé en Champagne,
en Lorraine et en Bourgogne, pour y
exécuter des travaux publics, ibid, —
Construit le pont de Vaucouleurs,
passage de la France en Lorraine,
ibid. — Une grave maladie l'empêche
i'achever celui de Foulai n, près Lan-
gres, ibid. — Son fâcheux état de santé
l'oblige à solliciter sa retraite, 341. —
Il l'obtient avec une distinction parti-
culière, ibid, — Meurt bientôt après,
&gé de 37 amt seulement, le 16 sep-
tembre 1759, ibid. — Son étroite liai-
son avec Diderot, ibid. — Avait une
grande ressemblance avec Socrate,
tel que le représentent les pierres an-
tiques, ibid. — Se plaisait aux entre-
tiens do philosophie, d'histoire et
d'érudition, 3i2. — Est auteur d'une
Vie d* Alexandre, restée inédit**, 345.
— A laissé, manuscrits^ un grand
nombre d'ouvrages restés inédits, et
entre autres un Dictionnaire en trois
volumes in-folio, entièrement écrit de
sa main, ibid, — Naigeon pense que
ce manuscrit a été acquis par une
bibliothèque publique de Leyde ou
d'Amsterdam^ 340.
* Boulanger, — Cette profession était
inconnue aux Anciens, XIII, 498. —
Les pains des premiers temps n'avaient
rien de commun avec les nôtres, ibid,
— Des boulangeries publiques sont
établies à Home sous Auguste : leur
organisation, 499. — A Paris, le corps
des boulangers reçoit ses premiers
règlements sous saint Louis, 503. —
Leurs statuts, 50 i, 505.
BouLDDC {Simon), chimiste français. — A
fourni aux Mémoires de l'Académie
des sciences une série importante de
remarques sur les purgatifs en général,
et sur Vagaric en particulier (voir le
mot " Agaric), XIII, 232 et suiv.
Boule {André-Charles), ébéniste célèbre,
VI, 210. — Notice sur sa vie et ses
travaux par M. Ch. Asselineau, ibid.
Boundschesch, ou le livre de l'éternité
dans lu religion de Zoroastre, XVII,
325. — Ce qu'il contient, ibid,
BouNiEiJ (Jl/c/wi- honoré), élève de Pierre.
— Expose, au Salon de 1767, son ta-
bleau de réception le Jugement de
ifieto, XI, 336 —Manière particulière
à cet artiste pour la formation de ses
groupes, 341. — Au Salon de 1769,
son Enfant endormi sous la garde
d'un chien a été beaucoup regardé,
quoique... 448, 449. — Onze tableaux
au Salon de 1771, tous insigniflants
ou mauvais, 523-525. — Jugement
sur cet artiste par Saint -Quentin,
XII, 24. — Expose, au Salon de 1775,
Pan lié par des nymphes, tableau
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190
TABLE GÉNÉRALE
assez piquant d*Q(ret, ibid.
BouRBONNE. Époque du voyage de Diderot
à Bourbon ne, XVII. 333. — Le père
de Diderot fit deux voyages à Bour-
bonne J50ur se guérir, succès du pre-
mier, 334. — Peu de succès du second,
ibid. — Digression sentimentale de
Diderot sur son père, sa mère, son
frère et sa sœur, ibid. — Description
de la fontaine ou puits de Bourboooe,
330. — Qualités et propriétés de ses
eaux, 337. — Trois manières de les
prendre, 338. — Saison des eaux, sa
durée, 339. — Effet produit par le
bain, ibid, — Régime pendant Pusage
des eaux; odeur des eaux, 3 M). —
Boue des bains, 341. — Analyse des
eaux, 3(2. — Dépensa qu'y font les
malades. Pourquoi les habitants n*en
sont pas plus riches, 345. — Tristesse
du séjour de Bourbonne, ibid, — Les
vœux de Diderot pour le rendre plus
supportable ont été en partie accom-
plis, 340. — Projet du doyen d'Is, ibid.
— Pourquoi il n'a pu réussir, 347.—
Système sur les eaux thermales en
général, ibid, — Réflexions à ce sujet,
ibid, — La découverte des sources de
Bourbonne attribuée aux cochons,
3i9. — Incendie de Bourbonne en
1717, 349. — Ancien temple gaulois,
inscription, ibid. — Eaux thermales
portant le nom do Bourbon en plu-
sieurs lieux, 350. — Etymologie de ce
nom, ibid^ — Restes d'une voie ro-
maine, ibid. — Ancien bassin de cons-
truction romaine, 351. — Fontaines
salantes. Appartements pavés en mo-
saïque de faïence. Carrière de gypse,
ibid, — Produits de l'établissement
des eaux, 352.
Bourdon {Sébastien). ^^ Son tableau de la
Cluiste Suzanne, du cabinet du baron
d'Holbach, comparé à celui de Carie
Van Loo, exposé en 1765, X, 245.
Bocret, financier célèbre par son im-
mense fortune et ses excentricités, V,
433. — Histoires du Petit Chien et du
Uvre de la Félicité (c'était un volume
in-folic, portant pour titre : le Vrai
Bonheur), ibid. et 43 i.— Sa prodiga-
lité, sa ruine, sx mort, 435. — Le
neveu de Raine«a en parle avec admi-
ration, 453.
* Bourg, — Origine de ce mot, Xlll,.506.
— Su signification historique nocieaoe
et moderne, ibid,
* Bourgeois , Citoyen , Habitant, —
Termes raletifs à la résidence que
l'on fait dans un lieu, XIII, 506.
BouRLET (J.). — Voyez Vauxcblles.
BouRNAUD (le chevalier de), enseigne de
vaisseau. Compagnon de Bougainvillc
dans son voyage autour du monde,
II, 205. — Histoire de son domestique
Barré, ibid,
• Bourreau. — Le dernier officier de jus-
tice, ayant charge d'exécuter les cri-
minels, XIII, 507.
Bourreaux, I, 198; lisez Inquisiteurs,
alinéa 28.
Bourru ^ien/aMani(le), comédie de Gol-
doni. — Remarque sur le dénoûmeot
de cette pièce, VI, 106.
Bourses. — Doivent être mises au con-
cours public, ou n'être accordées qu'à
un mérite constaté pai* un examen ri-
goureux, III, 525.
• Bout, Extrémité, Fin, — Termes re-
latifs à retendue; leur emploi, XIII.
507.
Boutron-Chirlaid, communique deai
lettres de Diderot à de Brosses et à
Voltaire, XIX, 429, 461.
Bouvard [Michel-Philippe , médecin du
couvent de Longchamp où sœur Su-
zanne (la Religieuse) est retenue, V^
98. — Cité, XI, 154.
Bouvet ( Joachim ), jésuite mission-
naire, apporte, en 1697, quarante-neaf
volumes chinois offert à Louis XIV'
par Pempereur Kang-hi, XllI, 471.
BooviLLON (ll'"*^),personnage monstrueux
du Roman comique de Scarron, —
Courir après le volume de Jf"»* Bou-
villon veut dire devenir grosse comnie
M— Bouvillon,V, 431.
BoYBR, évêque de Mirepoix. — L*un des
plus acharnés ennemis des jansé-
nistes, VI, 185. — Précepteur du
Dauphin, père de Louis XV; obtient,
après la mort de Fleury, la feuille
des bénéfices, ibid.
— BoYER DE Sainte-Suzanne (baron de)
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ET A.NALYTIQUE
191
Autorise, sar la recommandation de
M. Ch.-L. Livet, la reproduction de
onatre lettres de Diderot : une au
docteur Clerc, XX, 48; — une au
général Betzky, 59 ; — une autre au
môme, 61 ; — une lettre au docteur
Clerc, 66.
' Bracelet, — Ornement que les Grecs et
les Romains portaient au bras^ XIH,
507, — Ils étaient pour toutes sortes
de conditions : les hommes en por-
taient ainsi que les femmes, ibid. —
Les femmes seules en font usage parmi
nous aujourd'hui, 508.
* BiucHMANBs, gymnosophistes ou phi-
losophes indiens. — Histoire de cette
secte, qui subsiste encore en Orient,
sous le nom de Bramènes ou Bra-
mines, XIII, 508, 509. — Voyez Bra-
Mi^BS. — Leurs mœurs et coutumes,
XV, 200. — Les plus célèbres dont
rhistoire ait conservé le nom, 201.
Bbadlbt, astronome anglais. — On lui
doit la découverte de Vaberration de
la lumière, II, 11.
Brama, Birava ou Biiuma. — Divinité
indienne dont se prétendent issus
les Bramines, XVI, 39.
Bramhall, évéque de Derry. — llobbes
eut ooe querelle philosophique avec
lui, XV, 99.
* Bramiices, ou Bramènes, ou Bramins, ou
Bbamers, secte de philosophes in-
diens, appelés anciennement Brach-
maubs. — Leurs constitutions et leur
culte, XIII, 510, 511. — Ils se pré-
tendent issus de Brama, XVI, 39.
Brandbs (J, -Charles) , auteur et acteur
allemand. — Ce que lui dit le libraire
Voss en lui donnant le Théâtre de
Diderot traduit par Lcssing, VII, 173.
Braittômb {Pierre de Bouideillb^, sei-
gneur de). — M'"«dePompadour,dans
un moment de mauvaise humeur, fait
ironiquement l'éloge de son livre des
Damês galantes, et engage Louis XV
à se nourrir de cette édifiante lecture,
IV, 264.
Br(we,— Le brave est circonspect, 1, 104.
* Bravimre, Vakur, Cour âge ^Cœur, In-
trépidité. — Termes qui désignent
tous, mais à un degré différent, Téut
de Tâme k la vue du danger, XIII, 511.
BRésECF (Guillaume de). — Citations em-
pruntées à sa traduction de la Phar-
sale de Lucain, XIII, 80.
* Breland. jeu de cartes. — Son attrait,
ses dangers, XIII, 512. ~~ La police
le défend sous les peines les plus sé-
vères, ibid. ■
Brenet (iVtco/ai-Cwy). — Expose, au Sa-
lon de 1763, une Adoration des Rois,
tableau qui n'est pas sans mérite, X,
213. — Au même Salon : Saint Denis
près d'être martyrisé, composition
estimable, 214. — Expose, au Salon
de 1765 : le Baptême de Jésus-Christ
par saint Jean, 362. — U Amour ca-
ressant sa mère pour ravoir ses
armes^ 361. — A la pratique de tous
les curés, de village, XI, 265. — Son
tableau du Christ et la Samaritaine,
ibid, — Au Salon de 1767, son Christ
sur la montagne des Oliviers donne
lieu à une provocation plaisante, 266.
— Sa misère, cause de sa médiocrité,
ibid. — Annulé par l'indigence, 307.
— Se relève au Salon de 1769 par
trois morceaux assez bien touchés,
433, 434. — Le Salon de 1771 avait
de cet artiste sept mauvais tableaux ;
décrits, 502-505. — Ses tableaux expo-
sés en 1775, sévèrement Jugés par
Saint-Quentin, XII, 11-13. — L'expo-
sition de 1781 reçoit de cet artiste
quatre mauvais tableaux, 36, 37.
Brbt (Antoine), — Auteur de VOrpheline
ou le Faux généreux, pièce Jouée
sans succès en 1758, V, 377.— Devient
l'un des parasites de M*'* Hus, 439.
— Intéressant épisode de sa comédie
le Faux généreux, VU, 310, 311.
BRiA?iT, jésuite décapité, en 1581, pour
avoir conspiré contre Elisabeth, reine
d'Angleterre, XV, 278.
Briard [Gabriel). — Ce peintre expose au
Salon de 1761 le Passage des âmes
du Purgatoire au Ciel, X, 144. — Ce
qu'il aurait fallu pour se tirer d'un
pareil sujet, 145. — Envoie six mau-
vais tableaux au Salon de 1765 : i. La
Résurrection de Jésus-Christ, 359; —
II. Le Samaritain, 300; — m. Une
Sainte Famille, ibid.; — iv. Psyché
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192
TABLE GÉNÉRALE
abandonnée, ihid.\ — v. La Rencontre
de Psyché et du Pécheur, 361 ; — vi.
Le Devin du village, 332 . — L'expo-
sition de 1769 reçoit de ce peintre
une Naissance de Vénus , une Mort
d'Adonis et une Madeleine pénitente;
trois mauvais tableaux, XI, 433. —
Diderot rétracte son jugement en ce
qui touche la Naissance de Vénus :
motif de cette contradiction, 435. —
N'expose pas au Salon de 1711, 532.
Briasson, libraire. — Lettre que Diderot
lui adresse, I, 397. — Cité, V, 395. —
Lettre que Diderot lui adresse, dans
laquelle il critique le reproche de
Luneau d'avoir dépassé pour V Ency-
clopédie le nombre de volumes an-
noncé, XX, 29. — Comment Diderot
répond à la prétendue profusion de
planches alléguée par Luneau, 33.
BniDAN (Charles-Antoine) , sculpteur —
Expose, au Salon de 1765, un Saint
Barthélémy sur le point d'être écorché ;
ce groupe est très-beau, X, 437. —
Son Portrait, peint par Durameau,
XI, 3i8. — Expose, en 1781, une
statue de Vulcain présentant les armes
qu'il a forgées, XII, 66.
Bridoib (M^^*"), marchande à la toilette,
— Intelligences qu'elle entretient avec
des brocanteurs et des usuriers, VI,
233. — Voyez Usuriers.
BiiiBNNB. — Voyez Jean db Bribnnb.
Brière (J.-L.-J.), bibliophile.— Éditeur
des OEuvres de Diderot, 22 volumes,
publiées en 1821; communique ■ à
M. Assézat des morceaux inédits re-
cueillis depuis, I, VI. — Lettre à
Gœthc au sujet du Neveu de Rameau,
V, 364. — Réponse de Goethe, 366.
— Pièces de la contestation qui s'éleva
au sujet de cet ouvrage, défiguré dans
une traduction présentée, par M.\I. do
Saur et Saint^eniès, comme texte
authentique de Diderot, 367-370. —
Lettreau rédacteur du Corsaire, 371 . —
Possède presque tous les autographes
des lettres de Diderot k l'abbé Le
Monnier, XIX, 357.
BniEOS {Antoine), est envoyé en Ethiopie,
par le pape Grégoire XIII, pour visiter
l'immense bibliothèque du monastère
de la Saint3-Croix, XIII, 451. — Ori-
gine de cette bibliothèque renfermant
plus de dix millions de volumes, ibid.
* Brièveté de la vie, analyse d*an traité
de Sénèque sur ce sujet, III, 332-340.
— Ce traité est fprt beau; Diderot en
recommande \bl lecture, 340.
Brigandage. — Est mis, par Aristote,
dans la classe des différentes espèces
de chasse, II, 396.
* Brill<int, Lustre, Éclat. — Signifi-
cation différente de ces termes pris
au propre et au physique, ou bien dans
un sens métaphorique, XIII, 512.
Briséis, II, 309, 392.
Britannicus, fils de Claude et de Messa-
line. — Admet dans son intimité Sé-
nèque le philosophe, III, 38. -^ Agiip-
pine oblige Claude à adopter Néron à
son préjudice, 47. — Brouillée avec
Néron devenu empereur, Agrippiae
le proclame l'héritier légitime du
trône, 80. — Il touchait alors à sa
quatorzième année; Néron le fait em-
poisonner dans un repas, t6i<i.
Brizard [ Jean-Baptiste Britard, dit),
acteur distingué de la Gômédie-Cran-
çaise. — Ce comédien, galant homme,
honora singulièrement sa profession,
VIII, 300. — Reçoit deux soufflets de
de M"*" Hus, pourquoi, XÏX, 57. —
Comment il joue dans le Philosophe
sans le savoir, 360. — Rôle qu'il
joue dans le Père de famUte^ 461 .
Broca {Paul), anatomiste. — Ses remar-
ques relatives à l'augmentation du
volume du cerveau chez les modernes,
H, 138.
* Brochure. — Nom donné en librairie à
un imprimé de mince volume, XIII,
512. — Inconvénients attachés à la
frivolité de ce genre d'écrits, 513.
Brogue {Albert, duc de). — La présente
édition lui est redevable d'une lettre
de Diderot k M"»» Necker, XX, 76.
BR0CLiB(la maréchale de). — Son entre-
tien avec Diderot, sous le nom de
Crudeli, II, 507.
Bboglie (comte de). — Réponse de Di-
derot à une mauvaise plaisanterie de
ce personnage, I, un.
Bbon, taxateur des postes, et inspec-
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ET ANALYTIQUE.
193
leur général du bureau de départ,
XVTII, 221,239. — Ce quilui arrive uo
soir en cabriolet avec Diderot et une
dame, XIX, 234. — Son humeur au
jeu, 244.
Brosses {Charles de), premier président
au Parlement de Bourgogne. — Au-
teur d'un livre intitulé : Traité de la
formation mécanique des langues et
des principes physiques de VEtymolO'
gie, ouvrage d*un excellent esprit,
m, 466. — Sa tentative de restituer
le texte de Salluste, VI, 226. — Plai-
sante anecdote de sa jeunesse, XI,
246.— Lettre (inédite) que Diderot lui
adresse pour le remercier de son
manuscrit sur la matière étymolo-
gique, XIX, 429.
hKormK(ysA)hé Gabriel), — Auteur d'un
Examende Vapologie de l'abbé de
Prades, I, 437.
Broo (Charles-Henri Fbtdeau de), XI,
531.
BaRROOBooBOD.— Nom que Diderot donne
àFrey de Neuville, dans les Btjoux tn-
discretSj à l'occasion de l'oraison fu-
nèbre du cardinal Fleury, IV, 376.
BaucKER {Jean-Jacques)y historien al-
lemand. — Ce qu'il rapporte dans
son Histoire critique de la philoso-
phie, au sujet de l'assassinat de la
célèbre Hypatie, philosophe éclec-
tique, XIV, 344. — Son Histoire, ou-
Trage à consulter touchant les rêve-
ries de Véclectisme théologique, 375,
378. — Ses remarques touchant les
rêveries d'Hésiode, XV, 56.
• Brûler. — Chez les Grecs et . les Ro-
mains, c'était une coutume presque
générale de brûler les morts, XIII,
513. — Cette coutume dura jusqu'au
temps de Théodose, ibid»
• Brut. — Emploi de ce terme comme
l'opposé de travaillé^ XIII, 513.
BmcTé DE LoiRBLLB (l'abbé). — Traducteur
du Joueur^ tragédie bourgeoise d'Ed-
ward Moore, Vil, 413. — Sa traduc-
tion, estimée et recherchée, est ac-
compagnée d'un prologue fait et pro-
noncé par Garrick, 414.
Bruxelles, ville des Pays-Bas. -* Sa po-
pulation en 1745, XVII, 460. — Ren-
XX.
contres de Diderot dans cette ville,
469.
* Bûchers, — Amas de bois sur lesquels
les Anciens brûlaient leurs morts,
XIII, 514. — Comment on les étei-
gnait, 515.
BocoDRT {Louis- Philibert de). — Le
Gentilhomme bienfaisant, le Juge
de village, et la ConsultcUion re-
doutée, que cet artiste expose en 1781,
sont trois fort jolis tableaux, XII, 62.
BuDbA ou Xbhia, sage par excellence,
regardé par les Indiens comme le plus
grand philosophe qui eût jamais exis-
té, XIII, 377. -- Son histoire, 378 et
suiv. — Sa doctrine, 379. — Dogmes
secrets qu'il révèle à ses disciples à
son heure dernière, 380. — Son sys-
tème donne naissance à une secte fa-
meuse parmi les Japonais, ibid. —
Sa doctrine n'a pas été inconnue aux
Juifs modernes, 381. — Son origine,
382. — Fonde la secte des Hylobiens,
XV, 201.
BudsoUstes, l'une des sectes du Japon.
— Leur religion, leur cult8i XV, 260.
BcFPiER {Claude, dit le Père), savant
jésuite. — Ses Principes du raisonne^
ment sont une excellente logique,
XV, 531. — Éloge de son Cours des
sciences et de l'agrément de son style,
ibid. [— Ce qu'il dit de la vérité,
XVII, 310.
BuFFON {Leclerc de), célèbre naturaliste.
— Son opinion sur la péroraison
4e VApologie de Vabbé de Prades, I,
482. — Vérité énoncée dans son His-
toire naturelle,, touchant les mathé-
maticiens, II, 9, 10. — Renvois à
cet ouvrage, 15, 16, au Discours sur
la génération, 17. — Sa théorie de la
terre, 27. — Ce qui caractérise son
style, 339. — Son aventure avec lo
président de Brosses, XI, 216 Por-
trait de sa femme, XIX, 30. — Diderot
aime les homlnes qui, comme BuflTon,
ont confiance en leurs talents, 39.
Bulles. -^ y oy^z Ve7m.— Bulle Unigeni-
ttif, impertinente production introduiet
en 1713 parles Jésuites; maux qu'elle
a produits, XV, 280.
BoRiDAN.— Philosophe scolastique, XVII»
13
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194
TABLE GÉNÉRALE
107. * Sophisme de position qu'il
propose k ses disciples de figure
agréable, ibid,
BoRiGNT (Jean Levisqob de), historien,
auteur de V Examen critique des apo-
logistes de la religion chrétienne , ou-
vrage attribué k Fréret, VI, 3i3. —
Curieuse anecdote rapportée en preuve
de son érudition, 314.
BoRLAMAQUi (J.-J.)i moralisto. — Ses Élé-
ments du droit naturel, cités et re-
commandés, III, 492, 506.
Bdrnet (Gilbert), évèque de Salisbury.
— Leibnitz démontre l'inexactitude des
vues dans un projet de réunion de
rÉglise anglicane avec TÉglise luthé-
rienne, XV, 448.
BuR\ET (Thomas), philosophe et savant
anglais. — Ses études, ses voyages,
XVI, 126. — Ouvrage qu'il publie k
son retour, 127. — Analyse de son
système, ibid.
BoKRHus (Afranius), préfet de Rome^
gouverneur de Néron. — Son trop
d'attachement à la vie en fait un
mauvais gouverneur, II, 463. — Est
nommé commandant de la garde pré-
torienne, 111,48. —'Arrête lejsang prôt
à couler dans Home, 61.— Son emploi
le rendait maître de toute Tltalie, 62.
— Son portrait tracé par Tacite, ibii.
— Forme Néron à l'art militaire, ibid.
— Était-il à sa place k la cour de
Claude 7 64. — Ses préoccupations
après qu'il eut démêlé le caractère
atroce de son élève, 68. — Raisonne-
ments des sophistes sur la pensée qui
le retient à la cour, 69. — Comment
il faut l'envisager, 70. — Est menacé
de perdre le commandement de la
garde prétorienne, 84. — Sénèque
prend avecf succès sa défense, ibid, —
Interroge Agrippine, accusée de cons-
piration, ibid, -^ Accusé à son tour,
il est absous, 86. — Refuse de con-
tribuer au meutre d' Agrippine ; ses
belles paroles k ce sujet, 106. — De-
vait-il tuer Néron? 107. — S'il reste
à son poste, c'est par dévouement
pour la chose publique; il n'était pas
sûr de sortir du palais^ 11. — Sa
. mort, ibid.
Boar (Richard de), évoque do Duriiam^
chancelier d'Angleterre, auteur d'un
traité intitulé Philobibliony sur le
choix des livres et la manière d&
former une bibliothèque, XII f, 448.
• Buste. — Question relative à la forme
donnée àcet objet d'art. XIII, 515, 516.
* But, Vue, Dessein. — De l'emploi de
ces termes relatifs à la conduite dHin
être pensant, XIII, 516.
BuzBNVAL (Choart de), évoque d'Amiens.
— Se déclare contre la formulaire
d'Alexandre VII, XV, 261.
Btron (John), navigateur et amiral an-
glais, explore la Patagonie en 1764.
— Ce qu'il dit de la taille colossale
des Patagons est fbrt exagéré, II, 201.
Cabale. — Doctrine secrète des Juifs, at-
tribuée au rabbin Akiba et à Siméon
Jochaîdes, son disciple XV, 368, et
suivantes.
* Cabinet d'histoire naturelle. — Sa for-
mation, son objet, l'ordre qui doit y
régner, XIV, 1. — Soins apponés à
l'établissement de celui de Paris par
Daubenton, 3.
Cabochi (Simonet), boucher de Paris^
— Les^ meurtres qu'il commet sous le
règne de Charles VI amènent la sup-
pression de la grande boucherie de
la Porte de Paris, XIU, 492.
* Cacher, Dissimuler, Déguiser. — Ter-
mes relatifs k la conduite, XIV, 4.
Cacouacs. — Sobriquet inventé par l'a-
vocat J.-N . Moreau pour désigner les
Encyclopédistes, XIII, 117. — Dide-
rot donne Texplication de ce mot
dans une lettre à M"« Volland, XIX,
48.
* Cadavres. —• Avantages à retirer de
leur ouverture pour les progrès de la
médecine, XIV, 5.
Cadbt (Louis-Claude), chimiste. — Ses
expériences sur le cobalt, xm, 68.
Cadets russes, — Note sur leurs exer-
cices et leur éducation, III, 545.
CADièRB (M"« Catherine La). ^ Séduito
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ET ANALYTIQUE.
195
par le P. Girard, jésuite, son confes-
sear, XV, 280.
Cadmds, roi de Phénicie. — Élève des
autels dans Thèbes, XV, 45.
Cafés. — Lieu de rencontre des habitués
de VAllée des fleurs, I, 236, alinéas
3,4.
Caffakelli, Napolitain, castrat, chanteur
merveilleux. — Mot de caractère de
Daubenton an sujet de cet homme
incomplet, VI, 309.
GAPnBRi {Jean- Jacques), — Expose, au
Salon de 1161, un buste de Rameau de
la plus parfaite ressemblance, X, 147.
— Ce buste, qui était an foyer de
rOpéra, a été détruit dans Tincendie
du 28 octobre 1873, ibid.^ Expose, au
Salon de 1763, le buste du Prince de
Condé, et celui du poète Piron, 225.
— Les Bustes de LuUi et de Rameau,
qu*il expose au Salon de 1705, ne sont
remarqués que parce qu'ils représen-
tent deux hommes célèbres, 435. —
Son Triton, mauvais, ibid* — Une fi-
gure de VInnocence, exposée au Sa-
lon de 1767, n'a point le caractère
qui lui conviendrait; c'est néanmoins
un morceau précieux dont il ne faut
que changer le nom, XI, 357. — La
Vestale de Tarpéia, et V Amitié qui
pleure sur un tombeau, au môme Sa-
lon, font le plus grand honneur à
Tartiste, ibid, — Un Portrait du
peintre Halle et un Portrait du mé-
decin Borie complètent cette exposi-
tion digne d'éloges, 358. — Réflexions
sur sa figure de V Innocence^ 301. —
Envoie à TExposition de 1769 trois
marbres de peu de mérite, 465. —
Les bustes de QuinauU, Lulli et Ra-
meau, destinés au foyer de TOpéra,
et qui figurent au Salon de 1771,
sont fort bien, 535. — Un marbre,
une statue en pierre, pour THôtel des
Monnaies, et un groupe en terre cuite,
sont d*un mérite secondaire, 536. —
Expose, en 1781, les bustes de Mo-
Uère, Mesmer et M^ Luzi, XII, 66.
Cages. — Lisez Monastères de filles, I,
200, alinéa 32.
• Cagots ou Capots. — Nom donné en
Béam à des familles qu'on prétend
descendues des Visigoths, XIV, 5. -^
Singulières particularités de leur
existence, 0.
Cahusac {Louis de), auteur dramatique.
— Le quatrième acte de son opéra de
Zoroastre fournit à Rameau une de
ses plus belles inspirations, I, 409.
Caillot, Tun des meilleurs acteurs de la
Comédie italienne. — Grimm le met-
tait au-dessus de Le Kain, V, 277. —
Homme de bien, il honorait singuliè-
rement sa profession, VIII, 399. —
Ce qui lui arriva dans une représen-
tation du Déserteur, 4i2.
Caîn. — Hornius fait de lui le fondateur
d'une secte de philosophie, XIJI, 302.
— De ce qu'il bâtit une ville, et qu'il
inventa des instruments pour labou-
rer la terre^ peut-on raisonnablement
conclure qu'il fût philosophe? ibid.
Calanus, brame. — Fait dresser un bûcher
et se brûle devant Alexandre, XV, 201.
— Le roi de Macédoine, touché de cet
héroïsme, institue des fêtes en son
honneur, ibid.
Calas {Jean). — Réhabilitation de sa
mémoire, V, 426. — Combien Diderot
estime ce grand acte de la vie do
Voltaire, ibid. — Ce que Diderot écrit
k W^* VoUand sur l'affaire des Calas,
XIX, 97. — Moyens qui auraient dû
être employés dans la défense de cette
affaire par Élie de Beaumont ou par
Voltaire, 141 . — Comment le projet de
souscription pour les Calas est arrêté,
168.
Calcul infinitésimal. — Difficultés qu'il
rencontre à sa découverte, II, 347.
Calcul des probabilités. — Intéressant
Mémoire sur ce sujet, publié pour la
première fois en 1875 sur le manus-
crit autographe de Diderot, apparte-
nant à M. Brière, IX, 76, 192.
Calp, personnage hollandais de Saar-
dam. — Anecdote sur lui, XVII, 450.
* Calicut ou Calécut, ville desIndes. —
Mœurs singulières de ses habitants.
XJV, 6.
Caugcla, empereur romain. — Sa vie
offre de monstrueux exemples de sa
cruauté, 1, 115, à la note. — Jaloux
du talent de Sénèque, il projette sa
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196
TABLE GÉNÉRALE
mort; une courtisane Tempôche de se
souiller de ce crime, III, 20.
Ca/ist«, tragédie de Colardeau. — Obser-
vations sur quelques passages de cette
pièce, XIX, 29.
Callet. — Expose au Salon de 1781 le
Printemps^ tableau destiné à décorer
la Galerie d'Apollon ; c'est une belle
composition, XII, 51 . — Un Hercule
sur le bûchei' ; un Portrait de M. de
Vergennes^^^.—Deux Cariatides, ibid.
C^LLiPiGA. — Énigme à deviner, IV, 300.
CALLisTHèNES, philosophe grec, disciple
et petit-neveu d'Aristote. — Lui envoie,
après la prise de Babylone par
Alexandre, un recueil d'observations
astronomiques comprenant une pé-
riode de dix-neuf cents ans, XIII, 440.
— Admis à la cour d'Alexandre le
Grand; il suit ce prince dans ses
expéditions, XIV, 82.— Envoie à Aris-
tote des notes qu'il a trouvées à Baby-
lone sur la prétendue antiquité des
Chaldéens, ibid.
Callot {Jacques)^ peintre , dessinateur
et graveur en taille-douce. — Sa supé-
riorité à traiter les petits sujets le
pose en modèle, X, 442.
Calomnie, — Disparaît à la mort de
l'homme obscur ; la célébrité la porte
jusqu'aux siècles à venir, III, 13. —
Les blessures qu'elle fait guérissent,
la cicatrice reste, ibid. — Célèbre
quatrain de Pibrac sur ce sujet, VI,
13.
* Les Athéniens ont révéré cette forme
hideuse du mensonge, XIV, 6. — Ce
vice a fourni au célèbre Apelle le sujet
d'un admirable tableau, ibid.
Calvin. — Prend le nom d'Alcuinns, ana-
gramme de Calvinus, XIII, 293.
Calvina (/u»ta), sœur de Junius Sila-
nus. — Est accusée d'inceste par le
censeur Vitellius, III, 46. — Est exi-
lée, ibid,
Calzolaio (le), c'est-à-dire le Cordon-
nier, de Messine. — Histoire morale,
V, 303 et suiv. — Épisode de VEntre-
tien d'un père avec ses enfants, ibid.
Cambrai. — Ce que cette ville rappelle
àpiderot, XVII, 470.
Camdiski {fi}^'), amie et compagne de
la princesse Dashkoff. — Elle aime la
France et les Français, XVII, 487.
CamoufletSy I, 196, alinéa 24.
Camper, médecin hollandais. — Comment
il guérit les maladies des poumons,
XVII, 379. — Ce qu'il dit de l'élé-
phant, 447. — Ce qu'il démontre chez
les oiseaux de proie, ibid. — Con-
naissait parfaitement les physiono-
mies nationales, ibid. — Son opinion
sur la cause des accouchements dou-
loureux, 448.
Campian (Edmond), jésuite anglais, dé-
capité, en 1581, pour avoir conspiré
contre Elisabeth, reine d'Angleterre,
XV, 278.
Campistron (Jean). — Sa tragédie d'ilii-
dronic jouée avec succès, VIII, 430.
Caiipo-Florès (le marquis de). — Est ar-
rêté comme complice des Jésuites
dans un complot contre le gouverne-
ment espagnol, VI, 464. — Ses aveax
ne laissent aucun doute sur la parti-
cipation des Jésuites dans le com-
plot, ibid.
Campra {André), compositeur de musi-
que, cité V, 460.
* Cttnal artificiel. — Les premiers habi-
tants de la terre en ont reconnu l'uti-
lité, XIV, 7. — Ceux inutilement
tentés par Cléopàtre, Soliman U, Dé-
métrius, Jules César, Caligula, Né-
ron, etc., ibid. -^ Ceux exécutés en
France, 8.
Canaye (Etienne, abbé de), de l'Acadé-
mie des inscriptions et belles-lettrei,
V, 487.— Son éloge par Dacier, ibid.—
Ami de d'AIembert, il était passionné
pour le théâtre, tfcwi. —Anecdote à son
sujet, VI, 304, 305. — Sa satire et
ses espiègleries, chex M«« Geoffrin,
contre Rémond de Saint-Mard, 307.
Gang-hi, empereur de la Chine, IX, 467.
— Fut sage comme Marc-Aurèle et
despote à l'égal de Louis XIV, ibid.
* Canicule. — Superstition des Romains
pour en écarter l'influence, XIV, 9, 10.
Canne à bec de corbin, I, 196. — C'est
la crosse, insigne des évoques, qui
prennent la qualité de lieutenant du
Christ, et que le pape appelle ses
valets, ibid., alinéa 25.
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ET ANALYTIQUE.
197
Canné invisible. — Voy. Grâce suffisante
^Gràce efficace, 1,204, 205, alinéa 45.
Caro oa Ca?ios (Melchior), évèque et
théologieD espagnol. -— Son livre des
Lieux ttiéologiques a conservé de la
répatatioD, III, 517.
* Canon. — Signification et emploi de ce
mot en théologie, XIV, 10. — Celui
de la Bible n'a pas été le môme en
tout temps, ibid. — Quel a été celui
des Juifs, H. — De quels livres était
composé le canon des Écritures di-
TÎnes chez les Juifs, 16. — Énuméra-
tion de ces livres selon saint Jérôme,
17; selon saint Épiphane,saipt Cyrille;
saint Hilaire , Méliton, Bellarmin , 18.
— Esdras est présumé Fauteur du
canon des livres sacrés, 19. — Le
canon qui fixe k vingt-deux le nombre
des livres divins de l'Ancien Testa-
ment a été suivi jusqu'au concile de
Carthage, qui l'augmenta beaucoup,
20.* Le concile de Trente l'augmenta
de nouveau, ibid.
* Cahopb. — Dieu des Égyptiens, dont
Suidas raconte l'origine, XIV, 21.
Canos Jcltus. — Sa réponse à Caligula,
venant lui annoncer qu'il a donné
l'ordre de son supplice, III, 300. —
Sa fin toute philosophique, 310.
Capblla (Martianus-iMineuS'Pelix), cé-
lèbre encyclopédiste. — Ce qu'il a dit
des accents et des tons, considérés
comme langue de la nature et modèle
du musicien, XI, 136.— Cité, XV, 299.
* Caprotine, — Surnom que les anciens
Romains donnaient à Junon et aux
nones de Juillet, XIV, 21. —Origine
de la fête de ce nom racontée par Plu-
tarque et Macrobe, 22.
* Capuchon, — Querelles auxquelles cet
espèce de vêtement donna lieu entre
plusieurs ordres religieux, XIV, 22, 23.
Capucins. — Troupe auxiliaire des évo-
ques, 1, 197. — Leur costume, leurs
mœurs, leurs occupations, 198, alinéa
28.
* Capurions, officiers de police de Rome
ancienne et moderne. — Leurs fonc-
Uons, XIV, 23, 24.
Caiacaijla, empereur romain.— Son en-
- tretîen avec Papinien, III, 112. — Fait
mettre à mort ce courageux juriscon-
sulte, 113.
Garaccioli {Dominique, marquis de),
ambassadeur de Naples à Paris. —
Curieuse anecdote qu'il raconte sur
un poète dramatique napolitain,
VIII, 409.
Caractère. — Celui des Français tou-
jours le même pour les étrangers ; rai-
sons de ce phénomène, II, 382. —
Chaque individu a le sien, 384. —
Son changement, symptôme de ma-
ladie, 385. — Effet de l'organisa-
tion, 410. — Chacun a sa langue qu'il
faut interpréter par le caractère, XIX,
438.
Caractères (des). — Les situations les
décident; bien dessinés, ils font lo
succès d'un ouvrage dramatique, VII,
347. (Voyez Sommaire, p. 302.)
T Caractères incertains. — Consultation
à différentes personnes sur un même
fait, morceau inédit, IV, 17.
* Caractères d*imprimerie. — Histoire
abrégée de leur invention et de leur
perfectionnement, XIV, 24-28.
* Caraïbes ou Cainibalbs, sauvages in-
sulaires de l'Amérique. — Leurs.
croyances et leurs mœurs, XIV, 28, 29.
Caraïtes, secte juive qui s'est perpétuée
en Pologne et dans la Lithuanic, XV,.
337. — Leur origine, ibid. — Leur
doctrine, 339.
Caravan (M. de). — Enlève un camp^
aux ennemis, XIX, 52.
Cardah {Jérôme)^ savant du xvi* siècle^
— Ce que Diderot dit de Timpudcnto
confession qu'il a faite de ses vices
est interprété comme se rapportant à
J.-J. Rousseau, III, 91. — Cité, XIV,
306.
Careshe (PhUippe), mauvais peintre. —
Élève de Coypel , expose, au Salon de
1767, des Tableaux d'animaux, dé-
testables; un Repos; un Amour; une
Mère qui fait jouer son enfant, à
envoyer au Pont-Neuf, XI, 335. — Au
même Salon, il a des dessins coloriés
et lavés qui sont charmants, ibid. —
Les morceaux que cet artiste expose
au Salon de 1769 se font remarquer
par la pureté du dessin ; la misère le
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198
TABLE GÉNÉRALE
condamne à la médiocrité, 447, 4i8.
— Cet artiste affecte le coloris de
Loutlierbourg ; huit tableaux qu*il
expose en 1771 permettent d'espérer
mieux, 522, 523. — La Nymphe Menthe
métamorphosée, qu*il expose en 1775,
est un tableau sans harmonie, XII, 23.
Caricatures et allégories. — Diderot n'a
été pris qu'une seule fois à partie
par les caricaturistes, XX, 120. —
Voyez Diderot fouetté,
CARin ET PoLTDORB, roman ] de Pabbé
Barthélémy.— Analyse de cet ouvrage
par Diderot, V, 491-500.
CAnL05 (don), fils de Philippe V et
d'Elisabeth Farnèse, roi de Naples,
VI, 458. — Monte sur le trône d'Es-
pagne en 1759, sous le nom de
, Charles Ifl, ibid. — Son aversion
pour les jésuites éclate à l'occasion
. de la canonisation de don Juan de
Palafox, qu'il fait solliciter à Rome,
ibid. — Est assailli à son avènement
; par les plaintes des gouverneurs et des
négociants de l'Amérique contre les
Jésuites, 459. — Ses griefs personnels
à l'égard de cette société turbulente,
, ibid. ^ Droits de la couronne sur les
possessions de cette société en Améri-
que, 462. — Deux révoltes, fomentées
par les jésuites, le déterminent à les
chasser de ses États, 405. — Le pape
Clément XIII lui écrit des lettres vio-
lentes à ce sujet ; il répond qu'il veut
être le maître chez lui, ibid. — Révo-
que l'édit qu'il avait donné en 1700;
et rétablit l'Inquisition plus féroce
qu'elle n'avait jamais été, 471. —
Voyez Charles III.
Garlowitz {Aloïse- Christine, baronne
de), femme auteur. — Lettres de Goethe
k Schiller et de Schiller k Gœthe,
empruntées k sa traduction de leur
correspondance, V,373, 374, 375.
Carmes.— Utilité de leur emploi, IV, 197.
Carmontelle, littérateur estimé et peintre
amateur. ~~ On voit de lui, au cabinet
des estampes de la Bibliothèque na-
tionale, deux portraits (charges) en
pied du célèbre Rameau, V, 4<)4. —
Compte rendu de sept nouveaux Pro-
verbes dramatiques qu'il publie en
1770, VIII, 488. — Examen d'une nou-
velle série de sept antres Proverbes.
490. — Auteur d'une gouache repré-
sentant Diderot et Grimm en conver^
sation, XX, 118.
Carnéade, philosophe grec. — Fondateur
de l'Académie nouvelle, XVI, 326. —
Notice sur lui, 333. ^ Quels sont ses
principes, 334.
Carnivores, — Leur physiologie, IX, 266.
* Carpée, — Nom d'une danse instituée
en Thessalie, XIV, 29.
Carrache {Annibal). — Jugement d'une
femme du peuple sur son tableau de
VEnfant du Hilence, XII, 90.
Carré de Montgeron, conseiller au Parie-
ment. — Convulsion naire outré, dédie
au roi son ouvrage intitulé : La Vérité
des mircLcles opérés par l'intercession
de M. de P&ris, I, 150. — Faisait
profession de matérialisme avant sa
conversion, 151.
* Carrosse^ voiture d'invention française,
XIV, 29. — Peu nombreux d'abord
ils se multiplient sous les règnes de
Louis XIII, de Louis XIV et de
Louis XV, 30. — En imitation de ces
voitures, réservées aux grands et aux
riches, un particulier nommé Sauvage
établit des voitures publiques qu'il
nomme Fiacres, 31.
Carter (M.), savant antiquaire anglais,
auteur d'un Voyage de Gibraltar à
Malaga.-^ A vu en Espagne des mo-
numents élevés à la mémoire de Sé-
nèque, III, 192. ~ On en rencontre à
Mescania, k Cordoue, ibid.
* Cartes.— Jeux de différentes sortes; les
uns de hasard, les autres de combi-
naison, XIV, 32. — Histoire de leur
origine, par le P. Ilénestrier, jésuite,
ibid. — Il ne parait aucun vestige de
cartes avant l'an 1392, date de la
démence de Charles VI, 33.
' Carton. — Terme d'imprimerie^ de li-
brairie, de brochure et de reliure,
XIV, 34.
* Cas de conscience.-^ Qu'est-ce, en mo-
rale, qu'un cas de conscience? Examen
do cette question, XIV, 35.
Casanove (Frcmçois). peintre de bataille,
né à Londres de parents vénitiens. —
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ET ANALYTIQUE.
199
Expose, aa Salon de 1761, un grand
€t beau tableau de bataille, et divers
petits tableaux de paysages, dignes de
Salvator Rosa, X, 149. — Est un
homme k imagination, un grand co-
loriste, une tête chaude et hardie, un
bon poète, un grand peintre, 150. —
Ses tableaux exposés au Salon de 1763
sont fort inférieurs à ceux du Salon
précédent, 219. — Cause assignée k
cette infériorité, ibid, — Les tableaux
que ce grand peintre expose au Salon
de 1765, sont : i. Une Marche (Tarmétf
326- — II. Une Bataille, 330; — m.
Une autre Bataille, ibid ; — iv. Un
Cavalier espagnol^ 331. ~ Huit ta-
bleaux de cet habile artiste figurent
au Salon de 1767, XI, 181. — l Un
XjOoaUer espagnol, vêtu à Vancienne
mode, 182; — ii. Une Batailley ibid;
— m. Une Petite Bataille et son pen-
dant, 183;— IV et V. Deux Paysages
avec figures, ibid. — vi. Un Maréchal
ferrant, 184; — vu. Un CabarH, 185;
— yni. Un Cavalier rajustant sa
hotte, 186. — Cet artiste est vraiment
un bon peintre de batailles, mais ce
genre est ingrat, 181, 186. — Dialogue
an sujet de ses ouvrages, 191, 192. —
Lettre de Diderot k Grimm sur le
môme sujet, 197, 199. — Occupe un
rang distingué comme paysagiste et
peintre de batailles, 306. ~ Diverses
anecdotes de sa vie, 422. ~ Au Salon
ée 1769 on ne se lasse pas d*admirer
ses : Deux sujets de chasse; un Grand
paysage et trois petits, ibid. — Mis en
parallèle avec Loutherbourg, 423. —
Le Premier des trois combats de Fri-
bourg, en 164i, commandé par le duc
4'Enghien, tableau exposé en 1771,
décrit et jugé, 488, 489, — La Bataille
de Lens {1648) par M. le prince de
Condé, ces deux tableaux sont actuel-
lement au Louvre, 490. — Deux
paysages, 491. — Quatre tableaux de
ce maître, exposés en 1781, se font
remarquer entre ceux du même genre,
Xn, 44, 45. — Entreprend un tableau
ponr le prince de Galitzin; prix d« ce
tableau, XVIII, 30a. * Sa femme est
jolie, XIX, 322.
Casaque blanche. — Symbole de l'inno-
cence, très-bien porté par les femms,
1, 192, alinéa 7.
Cascade de Saint-Cloud* —Jolie chose;
on pouvait en faire une belle qui
aurait coûté moitié moins, XII, 103.
Gasnbdi (le P.), jésuite. — Langage que
Jésus tiendra, selon lui, lors du juge-
ment dernier, I, 472.
Cassiodorb (Aurélius), ministre de
Théodoric, roides Gotbs. — Se retire
dans un monastère et y fonde une
bibliotlièque, XIII, 447. — Homme
d'État et écrivain latin du y* siècle,
XV, 299.
* Castalie, fontaine de la Phocide. —
Vertus attribuées à ses eaux, XIV, 36.
Castanibr d'Auriac. — L'abbé Barthélé-
my, son précepteur, compose pour son
éducation un petit roman qu'il-publie
sous le titre : Les Amours de Carite
et de Polydore, V, 491 . — Analyse de
cet ouvrage, ibid, k 500.
CàSTEL {LouiS'Bertr and), physicien fran-
çais de l'ordre des jésuites, inventeur
du Clavecin oculaire, I, 356, 357. —
Idées d'un sourd-muet à la vue de
cette machine, ibid, — Emploi comique -
de cet ingénieux instrument, IV, 203.
—Cité, 305. — Lettre que Diderot lui
écrit pour le prier de vider le diffé-
rend qui s'est élevé entre lui et le P. Ber-
thier,XIX, 425. —Autre lettre, 426.-
GASTiLLOfi ou Gastilhon {Jean-Louis)
— Note critique sur son Apothéose
d'Homère, IV, 74.— Jugement sur son
Parallèle de Virgile et de Lucain,
76. — Sa traduction de divers traités
de Plutarque, bonne à lire, 77.
Castration. — Moyen curatif employé
contre la lèpre chez les peuples de
l'antiquité, IX, 473. — La castration
est fort ancienne ; comment elle s'exé-
cute, XV, 129-130.
Castries (M. de). — Affaire entre M. de
Gastries et le prince héréditaire, sous
les murs de Wesel, en 1760; géné-
rosité du prince héréditaire et de
M. de Ségur,XIX,6. —Est grièvement
blessé, 145.
• Casuiste, — Qu'est-ce qu'un casuiste ?
Réponse à cette question, XIV, 36.
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200
TABLE GÉNÉRALE
Coiuistes. — Rigides, I, 199, alinéa 7.
— Bel&chés, 200, même alinéa.
Catalepsie. — Manière dont cette mala-
die se produit, IX, 423. — Dans quel
but les quiétistes en donnent des leçons
à leurs dévotes, ibid. — Extrême per-
fection de cet état, 424.
• Cathédrale. — Origine de ce nom,
XIV, 39.
Catherine II, impératrice de Russie. —
Sa conduite dans la guerre de l'Autriche
contre la République française, II,
478. — Fait exécuter par Vien un ta-
bleau dont Diderot a conçu l'idée, XI,
347. — Son acclamation commence par
quatre officiers aux gardes, XVII, 48^.
^ Discours que lui tient le général
Betzky, ibid. •— Ce qu'elle écrivait à
M"* Geoffrin à propos de Falconet,
XVIII, 82. — Ce qu'elle écrivait à Fal-
conet, à propos de la statue de Pierre le
Grand, 83. — Comment elle accueille
Diderot k Pétersbourg, XÏX, 347. —
Son caractère, 348. — Liberté dont Di-
derot a joui auprès d'elle, ibid. — Lettre
de Diderot au général Betzky dans
laquelle il exprime toute sa recon-
naissance pour les bienfaits de l'im-
pératrice, 493 et suiv. — Sa générosité
envers Diderot, XX, 51. — Le projet
de refaire VEncyclopédie lui plaît
beaucoup, 52. — Supplique que Di-
derot lui adresse pour la prier de ne
rien ajouter à ses premières gr&ces,
53. — Sa conversation avec Diderot à
ce sujet, ibid. — Présent qu'elle fait
au philosophe ; sa conversation avec
lui à ce propos, 55. — Lettre que Di-
derot lui écrit pour lui recommander
Pierre Chabrit, 78. — Ce qu'elle écri-
vait à M"»* Geoffrin à propos de la
gesticulation de Diderot, 138.
Catholiques. — Les pays catholiques
ont profité du reflet des lumières des
pays protestants, III, 416.
Catch {Marcus Porcius)^ surnommé le
Censeur. — Jugement- de Frédéric ïl,
roi de Prusse, sur ce vertueux ci-
toyen, II, 491. — Son sage propos à
Qo jeune débauché, III, 75. — A laissé
sur la terre le modèle impérissable de
l'homme vertueux, 262.
* Caucase (Mythologie et Géographie).
— Remarque philosophique au sujet
de cette chaîne de montagnes, XIV, 39.
Caulbt, évêquede Paniers. — Se déclare
contre le formulaire, XV, 261.
Caukies (Jean des), curé de Pemay.
— Auteur d'une ode religieuse à la
louange du massacre de la Saint-Bar-
thélémy, III, 402.
Causes (les). » Elles ont un enchaîne-
ment sans limites. II, 52. ~ L'inter-
prète de la nature en tire des conclu-
sions abstraites et générales, qui échap-
pent au simple observateur, 53.
Causes finales. »- La recherche de ces
causes est contraire à la véritable
science, II, 53. — Preuves à l'appui
de cette affirmation, 51.
Causes et effets. — Réflexions sur ce
sujet, VI, 264, 265.
Cavagnole (le). — Jeu de hasard fort à la
mode au temps de Louis XV, 1, 236 et
247 ; IV, 152.
Cavalleri {Bonaventure), géomètre ita-
lien, inventeur de la Méthode des ir-
divisibles. — Idée première du calcu-
différenUel, X, 477.
Cavbyiiac (Jean Novi de), prieur de Cu-
biérètes. — Auteur d'une .4po/ogt> de
Louis XIV et de son Conseil sur la
révocation de l'édit de Nantes (note),
I, 489 et d'une Apologie de la Saint-
Barthélémy, III, 402.
Cayeox, sculpteur; collectionneur d*œu-
vres d'art. — Sa réponse à Diderot, qui
veut lui acheter sa riche collection,
XVIII, 249.
Caylds {Anne-Claude' Philippe f comto
de), archéologue. — Artiste-amateur
en peinture, sculpture et gravure;
adresse à Pantiqnaire Paciaudi une
lettre injurieuse contre Diderot, X,45.
-* Présente k l'Académie une Tête de
Minerve exécutée à la peinture en
cire, et se fait considérer comme
ayant retrouvé le secret de VEncaus-
tique des anciens, 49. — Un tableau
de Flore et Zéphire, exécuté par Ba-
chelier, d'après son procédé, prouve
que la découverte reste k faire, 51.—
Sa mort, 237. — Inscription proposée
par Diderot pour son tombeau à Saint-
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ET ANALYTIQUE.
201
Germain -rAuxerrois, 440. — Son
Éloge de Bouchardon, XIII, 40. —
Mot d*un plaisant snr cet éloge, 47.
— Ce qu*il avait à faire pour faire
valoir Polygnote, dans son onn^e,
XVIII, 128. — Son épiUphe, 251.
CàTLUs (Charles de), évèque d'Auxerre.
— Son instruction pastorale contre la
thèse soutenue en Sorbonne le 18 no-
vembre 1751 par Tabbé de Prades,
I, 431. — Réponse que Diderot fait à
cette instruction, sous le titre de :
0(>serv€Uions, etc., 441. — Discussion
divisée en dix-huit chapitres , 442 à
484.
Gazotib (Jacques), écrivain dfjooais. —
Sa notice sur Jean-François Rameau,
son compatriote, V, 382. — Compose,
pour assister son ami, un poëme inti-
tulé: La iVotiw/teflam^irfe, 383. —Ori-
gine du procès qu*il intente aux
jésuites, XIX, 98 (note).
CÉBès , philosophe grec , disciple de So-
crate. — Reçoit les derniers regards de
son maître, VII, 384. — Principes
philosophiques de son dialogue le
Tableau, XVII, 165.
^ Ceci n'est pas un conte, V, 300.— Aver-
tissement de Tauteur, 311. — Amours
de l'Alsacienne M"* Reymer et de
Tanié, 313. — Amours de M"* de La
Chaux et de Gardeil, 319.
CéCROPS, fondateur d'Athènes . — Y
répand le culte de Jupiter, XV, 45.
* Ceil€m, Zeylan ou Ceylon, île consi-
dérable d'Asie, possession des Hol-
landais, XIV, 40. — Mœurs, productions
et commerce, ibid.
* Ceinture, partie du vêtement. — Son
usage chez les peuples anciens et mo-
dernes, XIV, 40.
* Ceinture de virginité, — En quoi celle
" dés modernes diffère de celle des
anciens, XIV, 42.
CtïÂhi, époux de la vertueuse Églé, IV,
260. — Des rapports mensongers
éveillent sa Jalousie, 261. — Il exile
£glé dans ses terres, ibid. — A la
demande de Mirzoza, Églé est soumise
à l'essai de l'anneau magique, et son
• innocence est reconnue, 2C2. — L'heu-
reux Célébi la ramène à la cour, 263.
Célébrité. — Elle dépend beaucoup du
moment où l'on paraît sur la scène
du monde^XI, 427.
* Céleusme. — Cri à l'usage des gens de
mer, chez les Grecs et chez les Ro-
mains, XIV, 42.
" Célibat. —Attentat contrôla nature, IF,
80. — Son histoire abrégée, XIV, 42
et suiv. — De cet état considéré en
lui-même: i^ eu égard d l'espèce hU"
maine, 49-51 ; 2^ eu égard à la société
en général, 51 ; 3^ eu égard à la sa-
ciété chrétienne, 52-54. — Avantage
du mariage des prêtres, 55. — Moyens
de rendre aux ecclésiastiques la liberté
du mariage, 56. — Objections et ré-
ponses à ce sujet, 57. — Du célibat
motMstique, 58.
Gbllahius (Christophorus), érudit alle-
mand. — Auteur à consulter pour la
géographie ancienne, III, 494.
* Cendres. — Restes des corps morts
brûlés, selon l'usage des anciens;
manière dont se faisait l'opération,
XIV, 59.
Cénie, pièce dramatique en cinq actes
et en prose, par M*"' de Graffigny. —
Diderot citait ce drame comme l'un
des modèles ayant précédé son théâtre,
VII, 6.
* Centaures, monstres de la fable, moi-
tié hommes et moitié chevaux, XIV,
60. — Leur histoire, ibid. et suiv.
* Centon^ pièce de vers d'un genre
particulier, XIV, 61. — Ausone a
donné les règles de sa composition,
ibid. — La vie de Jésus-Christ a été
écrite en centons tirés de Virgile par
Proba Falconia, 62.
* Cependant, Pourtant, Néanmoins,
Toutefois. — Nuances établies entre
ces synonymes par Tabbé Girard,
XIV, 62, 63.
* Cérames. — Vases déterre cuite dont
les Anciens se servaient dans les re-
pas, XIV, 63.
* Cerbère. — Nom que les poètes ont
donné au chien gardien des enfers,
XIV, 63. — Fables qu'ils racontent à
son sujet, ibid.
Cercle (le), ou la Soirée à la mode, co-
médie de Poinsinet. — Est applaudie h
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202
TABLE GÉNÉRALE
Paris ; celle de Palissot sous le même
titre est sifflée à Nancy, VI, 383.
Cercle (le), comédie de Palissot, re-
présentée à Nancy en 1755. — Parut
alors sous le titre : les Originaux,
VI, 383.
* Cérémonies. — Démonstrations exté-
rieures et symboliques de la police
ou du culte d'une société, XIV, 64.
— Étude sur ce sujet, 64, 65.
^ Certitude. — Examen de cette qualité
du jugement, en logique, en méta-
physique et en morale, XIV, 66. —
£n quoi elle diffère de l'évidence,
ibid.
Cbrutti {Joseph- Anloinê'Joachim), jé-
suite. — A publié, dans une Lettre sur
quelques passages des Confessio?«s,
les détails de la conduite inconve-
nante de Rousseau à Tégard de Tabbé
Petit, curé du Mont-Chauyet, V,
496.
Cervantes {Michel de), auteur de Don
Quichotte, I, 214, alinéa 65. — Son
histoire de Sancho, qui se fustige
pour désenchanter Dulcinée, 224, ali-
néa 22.
Cerveau, — Organe particulier auquel
cinq témoins ^les sens) font leur rap-
port, II, 318. — Dans un cerveau
malade , le bon état des sens ne cor-
rige pas rorgane, 320. — Cet organe
est le seul qui donne. à l'homme la
conscience complète et durable de son
existence, 337. — Il compare les rap-
ports ;faits par les sens, 361 . — La
migraine, 365. — La folie, 366. —
Ses parties constituantes : le corps
calleux, la moelle allongée, IX, 309,
310. — Les nerfs, 311. — Ses sensa-
tions, 312, 316.
* Cesser, Discontinuer, Finir. — Syno-
nymes relatifs à la durée d'une ac-
Uon, XIV, 71.
* Ceste. — Ceinture mystérieuse dont Ti-
magination d*Homère a fait présent à
Vénus, XIV, 71. — Ses effets mer-
veilleux, ibid.
* C'est pourquoi, Ainsi, — Termes rela-
tifs à la liaison d*un jugement de Tes-
prit avec un autre jugement, XIV, 71.
Cbvallos (don), général espagnol. ~ Est
envoyé au Paraguay par Charles III,
roi d'Espagne; s'empare du pays dont
il a mission de chasser les Jésuites,
VI, 460. — Se laisse corrompre, ibid.
Chaba^on {Michel-Paul-Guy de), poôte,
membre de l'Académie des inscrip-
tions et belles-lettres, né à Saint-
Domingue ; auteur de plusieurs tra-
gédies jouées sans grand succès, VI,
417, 418.
Chabrit {Pierre), avocat, auteur d'an
traité intitulé : De la Monarchie fran-
çaise et de ses lois. — Diderot le recom-
mande à l'impératrice Catherine II,
XX, 78.
* Chagrin, — Système des stoïciens
touchant ce mouvement de Tàme,
XIV, 72.
Chaîne des êtres. ^Envisagée depuis la
molécule jusqu'à l'homme, IX, 334.
* Chair, — Les Pythagoriciens n'en
mangeaient point, XIV, 73. — Les Hé-
breux s'abstenaient de celle de cer-
tains animaux, 74. — Il est des
peuples sauvages qui n'ont aucune
répugnance pour la chair humaine;
non-seulement ils mangent leurs en-
nemis, mais aussi leurs amis tués à
la guerre ; et môme, par respect, leurs
pères devenus vieux, ibid,
* Chair et Viande, considérés comme
synonymes, XIV, 73.
* Chair (Hist. anc. et mod.). — Les py-
thagoriciens n'en mangeaient pas, XIV,
73. — Les Hébreux s'abstenaient de la
chair de certains animaux, 74. — Cer-
tains peuples sauvages n'ont aucune
répugnance pour la chair humaine,
ibid.
Chaise, ministre protestant hollandais. —
Ce qu'il dit en plein auditoire, XVII,
441.
* Chaise de Sanctorius. — Machine in-
ventée par le médecin Sanctorius,
XIV, 74. — Vice de cet instrument, 75,
Chalcidius, philosophe éclectique da
m* siècle. — Son christianisme est
demeuré fort suspect, XV, 295.
* Chaldéens, — Les plus anciens peuples
de l'Orient qui se soient appliqués à
la philosophie, XIV, 75. — N*étaient,
selon les Égyptiens, qu'une colonie
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ET ANALYTIQUE,
203
venue d*Égypte, ibid. — Ont été les
aatears des premières observations
astronomiques, ibid. — Causes de
l'obscurité de leur histoire, 76. — In-
troduisent sous le nom fameux de
Zoroastre (le premier), un grand
nombre d*ouvrages inventés par Tim-
posture, ibid. — Étaient en grande
considération parmi les Babyloniens,
77. — Leur doctrine touchant la divi-
nité, ibid. — Leur cosmogonie, 78. —
Leur enseignement public, 80. — Ont
été les inventeurs de Tastrologie Ju-
diciaire, ibid. — Vanité de cette
science prétendue, 81. — Leur igno-
rance en astronomie, qu'ils culti-
vaient cependant avec beaucoup de
soin, ibid, — Avaient la prétention
d*êtfe les plus anciens peuples du
monde, 8i. — Leurs ridicules sup-
putations à ce sujet, ibid.
' Chaleur. — Sentiment particulier qui
porte les animaux de la môme es-
pèce, mais de sexe différent, à se
rapprocher Tun de l'autre, XIV, 84.
Challi (Michel-Ange-Charles)^ peintre
d'histoire. -^ Saint Hippolyte dans la
prison ; Lucrèce présentant le poi-
gnard à Brutus ; un Domine non
sum dignus : trois compositions mé-
diocres de cetartistc, figurent au Sa-
lon de 1759, X, 97. —Expose au Salon
de 1761, trois tableaux : Cléopàtre
expirante ; Socrate sur le point de
boire la ciguë ; un Guerrier qui
raconte ses aventures. Le Socrate,
placé dans un coin obscur du Salon,
mérite d'être remarqué, 128. —
Verte sortie contre ce peintre qui
expose au Salon de 1763 : La mort
^Hercule; Milon de Crotone, la
main prise dans un arbre et dévoré
par un lion ; Vénus endormie ; Es'
ther évanouie aux pieds d'Assuérus,
195. — Un tableau d'Hector repro»
chant d Paris sa lâcheté, est une des
plus grandes sottises qu*on ait Jamais
faites en peinture, 295.
Challe (Stmon), sculpteur, frère du pré-
cédent — Expose, an Salon de 1761,
le Jeune Turenne endormi sur l'affût
d^un canon ; le Berger Forbas qui
détache <Fnn arbre Œdipe enfant ;
un Bacchus nouvellement né et sous-
trait par Mercure à U Jalousie de Ju-
non, tous morceaux estioMibles, X,
147. — Une Vierge, qu'il expose au
Salon de 1763, est noble et vraie, 2^
— Expose, au Salon de 1765, un
Buste de M. FlonceU et deux figures
couchées : Le Feu et VEau, 436. —
Sa mort, ibid. — La Chaire de Saint-
Roch est l'œuvre de cet artiste,
XIII, 4.
Gbambers (Éphraim) , encyclopédiste an-
glais, XIII, 131, — Blanière dont il
a composé son ouvrage, ibid. — Ses
imperfections, 132.
Champ de bataille. — Ce qu'il repré-
sente, II, 408.
Cham p EAUX (Giii7/aume des). — Philoso-
phe scolastique. Notice sur lui ,
XVII, 89.
Champpledry, littérateur.— Fait, en 1851 ,
d'inutiles démarches pour obtenir de
la Comédie-Française l'examen et, par
suite, la représentation d'Est-il bon ?
Est-il méchant? comédie de Diderot,
VIII, 138; XX, 144.
Ghampfort (Sébastien-Roch Nicolas, dit),
littérateur et poète. — Scène plaisante
entre cet auteur et Marmontel, XI,
375. — Comparé à un petit ballon
dont une piqûre d'épingle fait soitir
un vent violent, ibid. — Diderot ra-
conte à M"« Volland, la scène entre
Champfort et Maraiontel, XIX, 273.
Cbampio?!, manufacturier au Mans. —
Épouse M^'" deMalleville, I,xxxvii. —
Sa ruine, sa mort, ibid.
Champion (Marie de Maleville, veuve).
— Veuve et sans ressources, elle vient
s'établir à Paris, avec sa fille &gée de
trois ans, I, xxxvii. — Mst son en-
fant au couvent dos Miramiones, ibid.
Champion {Anne- Antoinette) ^ÛMe despré-
côdeuts, épouse de Diderot. — Élevée
8u couvent des Miramiones, elle en
sort à l'âge de seize ans, I, xxxvii. —
Pendant dix ou douze ans, elle se
livre avec sa mère à un commerce
do dentelle et de lingerie, ibid. —
Grande, belle, pieuse ot sage, elle re-
fuse souvent d'enchaîner sa liberté.
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204
TABLE GÉNÉRALE
XXXVIII. — Ses premières entrevues
avec Diderot, ibid, — Diderot par-
vient à rendre ses assiduités agréa-
bles, tôtcf. — Le rôle de Saint-Albin
dans le Père de famille, tableau
du commencement de leur liaison,
ibid. — Attaquée par la calomnie, xu
— Diderot renvoie à Langres dans sa
famille, ibid. — Après trois mois, elle
revient à Paris, heureuse de Taccueil
paternel qu*elle a reçu, ibid. — La
liaison irrégulière de son mari avec
M"»* de Puisieux apporte le trouble
dans son intérieur, xui. — Lettre
que Diderot lui envoie de la Haye
pour lui annoncer son retour de Pé-
tersbourg. Il lui fait part des généro-
sités de rimpératrice, de son projet
de refaire l'Encyclopédie, de sa sup-
plique ; dor sa conversation avec rim-
pératrice à Toccasion de cette suppli-
que; du présent qu*elle lui fait, et de
sa conversation avec le baron do
NoUken, XX, 51-56.
• Chance, Bonheur, synonymes, XIV, 84.
• Change. — Action ou convention par
laquelle on cède une chose pour une
autre, XIV, 85.
• Changement, Variation, Variété. — De
remploi de ces synonymes, XIV, 85.
^ Chanson dans le goût de la romance,
IX, 60.
Chansons. — Voyez Psaumes.
Chant. ^^Qu''estr<e qu*un chant? V, 458.
— Sa définition, ibid. — Quel est son
modèle ? 459. — r Qui chante bien,
doit savoir bien réciter, 400. — Note
de Grétry sur ce sujet, ibid. — Sa
définition par Bemetzrieder, XII, 186.
• Division littéraire d*un poème, XIV, 86.
— S'entend, dans Tancienne poésie,
de plusieurs sortes de pièces de vers,
dont Marot offre des exemples, 87.
1 Chant lyrique, morceau inédit, IX, 36.
• Chaos. — Signification de ce mot en
mythologie, XIV, 88. — Ce que les
philosophes ont entendu par là, ibid.
^ — Celui de Moïse, le seul raison-
nable, 90.
Chappb (rabbé). — Est envoyé en Sibérie
pour y faire des observations. Ré-
flexions à ce sujet, XIX, 19.
* Char, nom commun à diverses es-
pèces de voitures. — Dans le présent
article il ne 8*agit que des voitures
traînées avec magnificence, XIV, 93.
— Les chars anciens étaient à deux
ou à quatre roues, 04. — Quel en fut
l'inventeur? ibid. — Description de
plusieurs variétés, 95-98.
1 Charade. — A madame de Prune-
vaux. — Grimm donne cette poésie
sous le titre de Cfief-d'œuvre des
charades, IX, 50.
CHkiiA\Kr{Gabrie[)etCB.Knk\\Y(Etienne)j
archivistes paléographes. — Ont bieo-
veillamment communiqué les rensei-
gnements les plus utiles à la présente
édition, XIX, 415. — Lettres commu-
niquées par M. Etienne Cbaravay, 455;
XX, 45, 84. — Publie une brochure
intitulée : Diderot et Fréron, docu-
ments sur les rivalités littéraires au
xviii» siècle, 113.
Chardin (Jean-Baptiste-Siméon). — Un
Retour de chasse ; des Pt^ce* de gibier:
nn Jeune Élève qui dessine \ une FUle
qui fait de la tapisserie; deux petits
tableaux de Fruits : ces tableaux, qu'il
expose au Salon de 1759, sont peints
avec art, et seront un jour recherchés,
X, 97, 98. — Le Salon de 1761 a de
lui : un Bénédicité; des Animaux ; des
Vanneaux; une Gouvernante avec des
enfants. Il offre toujours une imita-
tion très-fidèle de la nature, avec le
faire qui lui est propre, X, 1Î9. —
Est un homme d'esprit, et personne
ne parle mieux que lui de peintore^
130. — A de l'originalité dans son
genre, ibid. — Ses petits tableaux
exposés au Salon de 1763 sont d*irae
vérité à tromper les yeux, 194. — Ce
qu'il disait à Grimm et & Diderot,
éunt au Salon de 1765, S3I. — Con-
sidérait l'éducation du peintre conmte
la plus longue et la plus pénible de
toutes, ibid. — Notice sur cet artiste,
299. — Expose au Salon de 1765 :
i. Les Attributs des scie*ices, 900;
II. Les Attributs des arts, 301;
m. Los Attributs de la musique, ibid.;
IV. V. VI. Rafraîchissements, ibid. ;
vu. Une Corbeille de raisins^ 39^^
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ET ANALYTIQUE.
205
VIII. Un Panier de prunes f ibid.
— Deux tableaux qu*il expose au Sa-
lon de 1767 représentent des Instru-
ments de mmsique, deux chefs-d'œu-
vre, XI, 97. — Excellent peintre de
genre, mais il 8*cn va, 306. — Cet ar-
Uste, le maître à tous pour Tharmonie,
expose au Salon de 1769 huit jolis
tableaux, décrits 408-411. — En sa
qualité de directeur de TExposition, il
joue un tour pendable à Greuze, 445. —
Le bas-relief qu*il expose au Salon de
1711, et trois Têtes d'étude au pastel
sont d'un effet magique, 481. — Mot
de son fils à plusieurs élèves en ad-
mirant un tableau de Rubcns, XVIII,
155.
* Charge. — Sens de cette expression
soit en peinture, soit en littérature,
XIV, 98.
* Charge, Fardeau, Poids, Faix. — Ter-
mes tous relatifs à Timpression des
corps sur nous, et à l'action opposée
de nos forces sur eux, soit pour sou-
tenir, soit pour vaincre leur pesan-
teur, XIV, 98. — Transporié du sim-
ple au figuré, ce mot emporte souvent
avec lui une idée de contrainte, ibid.
* CHARiDorfes, surnom sous lequel Mer-
cure était adoré dans Tlle de Samos.
— Singulière anecdote de son culte,
XIV, 99.
* Charité, terme do morale chrétienne,
XiV, 100. — Question qui a excité
bien des disputes, ibid. — Est par-
faite ou imparfaite; ses degrés, 101.
— Des différentes acceptions de ce
mot, 106.
* C/iartototi«rie. —Acceptions générales
de ce titre, XIV, 106. — En quoi le
pédant diffère du charlatan, 107.
Cbarlkm AGKE, roi de France. — Biblio-
thèques qu*il fonde en France et en Al-
lemagne, XIII, 448. — Sous son règne,
la science abattue se relève, XV, 300.
— Des écoles qu'il forma est sortie
la science qui nous éclaire aujour-
d'hui, ibid.
Charles III, roi d'Espagne. — Les pre-
miers actes de son règne tendent à ré-
primer le pouvoir illimité de l'Inquisi-
tion, VI, 459. — Éloigne de son siège
Quintano, évoque de Pharsale, cou-
pable d'abus de pouvoir, 471. —
Donne la place d'inquisiteur général
à révêque de Zamora, qui fait mine
de la refuser, en motivant son refus«
ibid. — Intimidé par les menaces do
Zamora, il révoque son édit de 1760 ;
Zamora accepte, et l'Inquisition, plus
féroce que jamais, renaît de sa cenr
dre, 472. — Voyez Carlos (don).
CuARLES Vf roi de France. — C'est à lui
que l'on doit les premiers fondements
de la Bibliothèque du roi, XIII, 46i.
Charles Panckotike aux éditeurs de
l'Encyclopédie. — Eau-forte dessinée et
gravée par Augustin de Saint-Aubin,
XX, 119. — Réunit les noms des
collaborateurs de VEncyclopédie à
ceux des collaborateurs de VEncyclo*
pédie méthodique, ibid.
* Charme, Enchantement, Sort. — Syno-
nymes; termes qui tous emportent
l'idée d'une force magique, XIV, 107.
* Charon ou Caron. — Nom donné au
batelier chargé de passer les morts
surl'Achéron, XIV, 107.
Charondas, législateur et moraliste grec,
né k Catane. — Ses lois sages profitè-
rent à l'Italie et à la Sicile, XV, 58.
Chartier {Pierre), habile peintre de
fleurs sur émail, XIV, 409.
Chartreux et autres moines, I, 197,
198, alinéa 28.
* C/ia««.— Signification de ce terme pris
dans un sens général, XIV, 108. •«
Est un des plus anciens exercices de
l'homme, ibid. — Occupation pros-
crite dans le livre de Moïse, divinisée
dans la théologie paienne, ibid. —
Son origine, 109. — • Exercice d'au-
tant plus commun dans tous les siè-
cles et chez toutes les nations que
leur civilisation a été moins avancée,
ibid. — Celle des Anciens, ibid.
Chastellux (Franpois-yean, marquis de).
Son livre de la Félicité publique, cité
avec éloge, II, 431. — Lettre de Di-
derot au sujet de ses Observations
sur le Traité du mélodrame, VIII,
506 à 511. — Son Essai sur l'union
de la poésie et de la musique donne
lieu à une controverse sérieuse, ibid.
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206
TABLE GÉNÉRALE
— Combien il compte de principes
différents de Teffet des beaux-arts,
508. — Avait un penchant marqué à
faire des pointes, XI, 26.
Chastelldx (lechevalierde). — Son aven-
ture avec un officier exclu de son ré^
giment. Sa générosité avec lui, XlX,
270.
• Chasteté. — Vertu morale, par laquelle
nous modérons les désirs déréglés de
la chair, XIV, ill . ^ Ne pas la con-
fondre avec la continence, 112. —
Lois étroites que lui impose la reli-
gion chrétienne, ibid,
• Chat. — Les Égyptiens le révéraient
comme un Dieu, XIV, H2. — Exem-
ples de superstition de ce peuple rap-
portés par Hérodote, 112, 113.
Chatelet {Bernard marquis du), gou-
verneur de Vincen nés*— Comble Dide-
rot do bontés pendant sa captivité, I,
XLiv. — Lettre (inédite) que lui
adresse Diderot pour rentrer en pos-
session des observations sur V Histoire
naturelle qu'il a écrites pendant sa
captivité, XIX, 422.
Chatham {William Pirr, comte de). —
Remarque sur une expression dont il
s*e8t servi dans le Parlement, VI,
210, 211.
" Châtiment et Peine, — Ternies géné-
raux désignant les moyens de sévé-
rité en usage pour la répression des
fautes envers la société, XIV, 113.
Châtiments. ~ Ce que les châtiments ré-
veillent dans rhonnôte homme et le
scélérat ; leur effet est le môme dans
les familles que dans la société, I, 57.
Cbaudbsaigcbs (J.-G.)t littérateur fran-
çais. — Préparait, avant de mourir, la
publication d*une quinsaine de lettrea
de Diderot, XX, 104. — On ignore
ce qu'elles sont devenues, 105.
Chaudon (l'abbé dom Louis Mabol) ,
biographe. —Auteur d'un Dictionnaire
historique fait en société avec Delan-
dine, lil, 366. — Fait à Diderot le re-
proche d'avoir été le défenseur et
Tapologiste de Sénèque, 367. — Pu-
blie, sous le pseudonyme de Des Sa-
BL0?fs, un pamphlet contre Voltaire,
ayant pour titre : Les Grands Hommes
vengés, VI, 351 . — Examen critique
de cet ouvrage, 351 à 354.
' Chauderons de Dodonê, — Description
qu*en fait Etienne de Byzance, XIV,
115. — Les auteurs et les critiques
seraient très-bien représentés par cet
emblème de l'antiquité, t6ûf.
Chadlieo (rabbéde).— Vol taire avait du
goût pour sa morale épicurienne, et
sa poésie facile et charmante, VI, 353.
— Ce qui lui fait dire la nature,
IX, 269.
Chaumeiz {Abraham). — Auteur d^nn
ouvrage intitulé : Préjugés légitimes
contre l'Encyclopédie, XÏII, 121. --
Extraits de ce pamphlet, ibid.
Chausse-trappes et chevaux de frise,
1, 190, alinéa 31. — Obstacles inven-
tés par des casuistes rigides, ibid.
* Chavarigtes^ hérétiques mahométaos,
XIV, 114. — En quoi consistent leurs
contestations, ibid.
Chaeocr (/'oga).— Pourquoi il rompt son
futur mariage avec Sibérine, IV, 157.
Chef-d'œuvre d'un inconnu (le). — Voyex
CORDONIHBII.
' Chemin, Houtê^ Voie (synonymes).—
Termes relatifs à l'action de voyager,
XIV, 115. — Exemples de leur em-
ploi, 115, 116.
* C^miiu». ^L'histoire ne laisse aucune
trace de l'établissement et de la police
des grands chemins avant les beaux
jours de la Grèce, XIV, 116. —Le Sé-
nat d'Athènes y veillait; Lacédé-
mone, Thèbes et d'autres États en
confiaient le soin à des hommes im-
portants, ibid. — Les Carthaginois
firent les premières routes pa-
vées, tbid. — Les Romains, solvant
cet exemple, construisirent la Voie
Appienmê, ibid. ~ Viennent ensuite
de nombreuses constructions détail-
lées 117 à 121.
CuéNiER (André), poète français. — Son
jugement sur La Harpe, III, 6.
. Chercheurs, hérétiques nommés par
Stoup dans son traité de la Beli'
gion des Hollandais. — Prétendent
que la religion de Jésus-Christ n'es^
professée dans sa pureté dans aucune
église du christianisme, XIV, ISI. —
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ET ANALYTIQUE.
207
SoDt, dans la religion chrétienne, ce
que les sceptiques sont en philoso-
phie, ibid.
Chenu, graveur. — A gravé un portrait
de Diderot par Garand, Xî, 2i (note).
CEiwiA (Caiitt»), tribun. — Fait assassi-
ner Comonia, femme de Caligula, III,
32. — Claude le fait mettre à mort,
33.
Choron (M.), employé à la Biblio-
thèque de l'Arsenal. — Fait connaître,
en 4829, la lettre jusqu'alors inédite
de Diderot sur les Atlantiques et
VAtlantidê, IX, 225.
* Chersydrê^ petit serpent amphibie
dont Celse, Acétius, et d*autres na-
toralistes, ont parlé, d'une manière in-
complète, XIV, 121.
Chbseldcv (lKi//tam), chirurgien an-
glais. — Ses bellfi^ expériences sur un
aveugle-né, I, 318.
Chestcrfibld (mylord). — Auteur d'une
plaisanterie dont le président de Mon-
tesquieu est l'objtjt lors de son séjour
à Venise, XIX, 124.
Chevalier (!é^*^ Jeanne) ^ peintre. — Au-
teur d'un portrait de Diderot, XX, 113.
Chevallier (docteur), chirurgien de
fiourbonne. — Ce qu'il a assuré à Di-
derot sur les eaux de Bourbonne, XVII,
310. — Jugement de Diderot sur lui.
352.
Chez Diderot^ comédie de M. Hippo-
Ijrte Stupuy, XX, 146. — Personnages
que cette comédie met en scène,
ibid.
CAt>ns. —Les petites gensen onttoujours,
VI, 177. — Chacun a le sien dans
Tordre social, 178. — Lors de la con-
quête de l'Amérique, les dogues que
la cour d'Espagne faisait dresser et
exercer à déchirer les Américains,
étaient enrôlés et recevaient une solde
du gouvernement, 452.
Chilon, Lacédémonien, un des Sept Sa^
ges de la Grèce. — Homme juste par
excellence, XV, 61. — Ses mots d'un
laconisme remarquable, ibid, — Meurt
de joie, ibid.
Cm MÈNE. — Voyez Xihènbs.
Chimie, — L'une des sciences les phis
essentielles à connaître, 111, 463^ —
Auxiliaire indispensable des arts
mécaniques, ibid.
Chinki, — Histoire cochinchi noise, com-
posée par l'abbé Coyer à la demand»
du contrôleur général des finances
de l'Averdy, VI, 294.
Chinois. — Pourquoi les moeurs et les lois
se maintiennent telles chez ce peuple,
11,327. — Observations sur ce peuple,
IV, 45. — Nation sans enthousiasme^
l'état des sciences y demeure statioo-
naire, 47 . — Anecdote rapportée comme
preuve de la friponnerie du marchand
chinois, ibid, — Leurs romans mon-
trent que, chez eux, il n*y a pas plus
de Justice que de probité, ibid, — La
surabondance de la population rend
les sciences stationnaires en Chine,
48. — Les bibliothèques eu Chine.
XIII, 450.
* Peuple supérieur à toutes les nations
de l'Asie, XIV, 12*2. — Diversement
jugé par les savants et les mission-
naires qui l'ont visité, ibid. — Ses
annales sont publiées pour la pre-
mière fois à Paris, en 1687, ibid,
— Fohi, fondateur de cet empire,
régnait 2954 ans avant Jésus-Christ,
123. —On ignore si les Chinois étaient
alors idolâtres, athées ou déistes, 1 25. —
Avec Confucius, le troisième âge de phi-
losophie commence pour ce peuple, 126.
— Du dixième et du onzième siècle date
le commencement delà philosophie du
moyen âge en Chine, 128. — Exposé
des principes de cette philosophie^
129-139. — Observations générales
sur cette nation, 140 et suiv. — In-
certitude de leur chronologie, 167, —
Sont sortis des plaines du Sennaar^
ibid. — Les enfants, chez ce peuple,
rendent d'extrêmes honneurs à leurs
parents, XVI, 90. — Conversation
sur les Chinois; anecdotes sur un
empereur de la Chine, XVUI, 464. —
Diderot ne croit point à tout ce. qu'on
raconte des Chinois, 465. — • Objec-
tions et doutes des Chinois à l'égard
du christianisme, seule religion pros-
crite chez eux, 466. — L'illustration
remonte et ne descend Jamais chez
eux, 479. — Ils ignorent ce que c'est
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208
TABLE GÉNÉRALE
que la promenade^ 499. — • Friponne-
rie des marchands chinois, ibid. —
Dans leurs peintures, les Chinois ne
cherchent pas à prendre la nature
pour modèle, ibid. — Maître des cé-
rémonies, donné à tout étranger qui
débarque à Canton, 533. — Pourquoi
les Chinois ont eu beaucoup plus de
bons rois et de bons ministres que
de mauvais, XIX, H. — Anecdotes
curieuses à ce sujet, 12. — Un empe-
reur fait brûler tous les livres, ex-
cepté ceux d'agriculture, d'architec-
ture et de médecine, 13.
Chirurgie. — L'histoire de cette science,
commencée par Dujardin, est con-
tinuée par Peyrilhe, IX, 470» —
Compte rendu de cet ouvrage, ibid. k
476.
Chirurgiens, — Lettres sur les troubles
qui, en 1748, divisaient la médecine
et la chirurgie, IX, 213. — Nécessité
de leur union en un même corps
avec les médecins, 217.
Choffard (Pierre-Philippe). — Sa gra-
vure du tableau de Baudoin La Fille
querellée par sa mère, a été souvent
copiée, X, 334.
Choisevl {Etienne-François de). — Éloge
de ce ministre qui, en 1764, signa
l'ordre de suppression des Jésuites,
II, 99. — La protection secrète dont
il couvre Diderot permet à l'écrivain
de poursuivre l'impression des dix
derniers volumes de V Encyclopédie,
XIII, 121. — La vente de ses tableaux
monte à un prix exorbitant XVIII,
328.
• Choisir, F aire choix, Élire, Opter, Pré-
férer. — Remarques sur ces termes
considérés comme synonymes, XIV,
141.
CiiORiBR (Mcolas)^ avocat. — Auteur de
dialogues obscènes, qu'il publia sous
les faux noms d^Aloysia (Louise Sigce
de Tolède) et de Meursius^ IV, 319.
' Chose. — De l'emploi de ce mot,
XIV, 142.
Chotensky. — Accompagne Diderot lors
de son voyage à Saint-Pétersbourg,
XVIII, 293. — Caractère de ce per-
sonnage, 307.
Chrétien. — Diderot est un chrétien
parce qu'il est raisonnable de l'être,
I, \b'i. — Conséquences morales du
dogme chrétien, 168, 169.
Chrétiens. — Voyez Christ et Christia-
nisme, ou Allée des épines, I, 189 à
214. — Ils brûlèrent d'abord tous les
livres qui n'avaient pas trait à la reli-
gion, XIII, 4iG.
Christ. — Sa venue annoncée, I, 203,
alinéa 4i.
Christian VII, roi de Danemark. — Son
voyage à Paris; comment il y est
accueilli; son aflabilité; ses autres
qualités, XIX, 294. — On l'ennuie à
Paris de spectacles, 299. — Finesse
dans ses réponses, 300.
Christianisme. — Il n'a plus besoin des
révélations, des prodiges, et des mis-
sions extraordinaires pour se soute-
nir et se propager, 1, 142. — Si on ne
l'eût point embarrassé d'une inftnité
do superstitions, les hommes ne se
seraient point querellés après l'avoir
admis, 183. — Ne se propage que
lentement après la mort de son au*
teur, 206. — Donne lieu à une mul-
titude de ténèbres et de difficultés,
269. — Exemples donnés, 270.
* Religion qui reconnaît Jésus-Christ
pour son auteur, XIV, 143. — Se gar-
der de le confondre avec les diverses
sectes de philosophie: en quoi il ea
diffère, ibid. — Comment on doit l'en-
visager, tM.— Ses fondements divins,
ibid. — Confusion de l'impiété en sa
présence, 147. — Le célibat considéré
dans la société chrétienne, ibid, — Le
christianisme proscrit le luxe comme no
abus des dons de la Providence, 149.
— Permet cependant les dépenses à
proportion de l'inégalité des fortuues,
151. — N'est point tel que le figurent
certains rigoristes, ibid. — Reproches
qu'on lui adresse en vue de le rendre
odieux, 152. — En quoi consiste son
intolérance, ibid. — Ce que prouvent
les guerres qu'il a eu à soutenir, 153.
— Culte révélé, il suffit à effacer les
doutes de la raison humaine, 155. ~
Favoriser ses progrès sera un bico
véritable dans tous les pays et dans
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ET ANALYTIQUE
209
tous les temps, 156. — Comparé à
d'autres religions encore existantes,
dont il n*a ni les défauts ni les in-
convénients, ibid, — Ses avantages
énnmérés par Montesquieu, 457, 158.
— Est de toutes les religions celle qui
conserve le mieux les mœurs, ibid,
— Comment il se répandit autrefois
dans Tempire romain, 159.
Christianisme dévoilé (le), ouvrage du
baron d'Holbach. — Est condamné par
un arrêt qui envoie un garçon apo-
thicaire et un colporteur aux galères,
* XIX, 283.
Cheisti^îe, reine de Suède. — L'Acadé-
mie des Arcadiens fondée à Rome la
choisit pour protectrice, XIII, 328. —
Curiosités que Ton remarque dans la
Bibliothèque qu'elle fonda à Stock-
holm, 454.
* Chronique, — Histoire succincte où les
faits sont rapidement passés en re-
vue, XIV, 161. — Examen de celles
des Égyptiens, des Juifs, de Moise,
des Samaritains, etc., 162, 163.
Chronologie, — Étude nécessaire, m,
403. — Ouvrages à consulter, 491.
* Chronologie sacrée. — Ce qu'on en-
tend par celle despremiers temps, XIV,
163. — Compte rendu de la Thèse de
l'abbé de Prades sur ce sujet, 169-172.
— Étude approfondie des différents
textes, 173-186.
Chronomètre. — Utilité d'un bon instru-
ment de ce genre, IX, 165. — Vice
de tous ceux proposés jusqu'à présent,
166.
CoRTSABiTics, philosophe néo-platonicien.
— L'un des plus violents théurgistes
de la secte Éclectique, XIV, 329. —
Un des précepteurs de Julien VApos-
UU, ibid, — L'empereur, n'ayant pu
l'attirer à sa cour, lui accorde le pon-
tificat de Lydie, 333. » Julien morti
il se retire à Athènes où, à l'&ge de
quatre-vingts ans, il termine sa sage
existence, ibid,
Cbatsippe de Tabse, philosophe stoïcien .
— Sa réponse touchant l'origine du
mal, XVI, 81.— Étaitun homme d'un
esprit prompt et subtil; avait une
grande opinion de lui-même,XVJI,227
XX.
Chyle, — Voyez Vaisseatuc lymphati-
qttes.
Chig?iiac de la Bastide du Cladx {Pierre)^
avocat au Parlement. — Donne, en
1771, une nouvelle édition fort aug-
mentée de VHistoire des Celtes, par
Pelloutier; cet ouvrage est très-estimé,
VI, 433.
CiciaoN. — Définition qu'il donne de l'in-
tégrité morale, 1, 13. — Ce que lui dit
le superstitieux Quintus, 147. — Son
buste orne le vestibule de la maison
du philosophe Cléobule, 178. — L'in-
version qui commence son Oraison
pour Marcellus^ sujet d'une intéres-
sante discussion sur cette forme ora-
toire, 363 et suiv. — Convient-il de
mettre sous les yeux d'un enfant ses
Lettres à Atticus, à Brutus, à César, à
Caton ? III, 485. — • Ce qu'il répond à
l'objection de Quintus contre son pyr-
rhonisme à propos de Vaugural (voyez
Bâton), XIII, 418.
Cigogne ou Sigogne, médecin tant soit
peu charlatan, IV, 154.
CiNciNNATus (Quintius), sénateur romain.
— Les députés du Sénat chargés de lui
annoncer sa nomination à la dicta-
ture le trouvent labourant son champ,
Xin, 244.
1 Cinq -Mars et Derville, dialogue,
IV, 463.
CiRCiNO (l'attractionnaire). — Nom sous
lequel Diderot désigne Newton dans
les Bijoux indiscrets, IV, 138. —
Fonde la secte des attractionnaires,
162. » Sa philosophie comparée à
celle de Descartes, 163.
Circonciiion.^lA raison de l'homme la
lui fait mépriser, 1, 163. — Loi imposée
par l'Ancien Testament, 191, alinéa 7.
— Était, pour les Juifs, ce qu'est le
baptême dans la loi nouvelle, 202,
alinéa 40. — Était d'un usage très-
ancien chez les Hébreux, XV, 129.
* Circonstance, Conjoncture. — Relation
de ces termes, XIV, 187.
Circumincession, — Terme de théologie
par lequel on entend exprimer l'exis-
tence des trois personnes de la Trinité
les unes dans les autres, I, 203, 204,
alinéa 44.
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210
TABLE GÉNÉRALE
Cire. — Voyez Peinture. — Médaillon en
cire représentant Diderot, au musée
de Sèvres, XX, 112.
' Cité. — Signification politique de ce
mot, XIV, i87. — Ce quMl désignait
anciennement, 189. — Son emploi au
temps présent, ibid.
• Citoyen, — Celui qui est membre d'une
société libre de plusieurs familles, qui
partage les droits de cette société et
jouit de ses franchises, XIV, 189. —
On en distingue deux sortes : les
originaires et les naturalisés, 190.—
Les Athéniens étaient très-réservés à
accorder cette qualité, ibid. — Ce
qu'il fallait à Rome pour constituer
un véritable citoyen, 191. — L'égalité
de prétentions et de fortunes entre les
citoyens est un élément de tranquillité
pour l'État, 193.
Clair-obscur. — Ce qu'il faut entendre
par ce terme en peinture, X, 474. —
Perfection de Loutherbourg et de Jo-
seph Vt rnet dans l'entente de ces ef-
fets de lumière, 475,476. — L'étude des
règles de la perspective, premier pas
vers l'intelligence du clair-obscur, 477.
Clairaut (Alexis -Claude), savant géo-
mètre. — L'une des colonnes d'Hercule
de la science. II, 11. — Notice sur sa
vie et ses ouvrages, VI, 473. — Sa
passion pour M'"* de Fourqueux, 474.
Clairon {Claire-Joséphine Lbyris de Ijl
TcDE, connue sous le nom de M^^'),
célèbre actrice, V, 417, 437.— Apporte
une notable amélioration dans le cos-
tume théâtral, VII, 376. — Caractère
de la perfection de son jeu, VIII, 346
et 3C6. — Devenue grande comédienne,
était un automate à ses débuts, 352
et 377. — Exclamation de Voltaire en
Tétatendant dans une de ses pièces,
354 et 392. — Étonnement de Diderot
la voyant chez elle pour la première
fois, 373. — Le Kain, par méchanceté,
la rendait mauvaise ou médiocre à
discrétion ; de représailles, elle l'expo-
sait quelquefois aux sifflets, 375. —
Sa retraite du thé&tre, 377. — Elle
joue mal à la première représentation
de Tancrède.Wlll, 482.— PathéUque
auquel elle atteint dans cette môme
pièce, XIX, 457. — Diderot brûle une
lettre sur l'athéisme, qu'il lui avait
écrite, XX, 104.
Clarisse Harlowef roman de Richardson.
— L'intérêt et le charme de cet ou-
vrage dérobentl'artde l'autear, V,221.
— Il n'y a pas une lettre où l'on ne
puisse trouver deux ou trois textes de
morale à discuter, XIX, 47.
Clabib {Samuêt), théologien anglais.
— Son Traité de lexistence de Dieu,
recommandé, III, 491. — Ses disputes
métaphysiques avec LeibniU, XV, 418.
* Clarté. — Terme examiné au simple
et au figuré, XIV, 193.
Claodb, empereur romain. — Tableau
des premières années de sa vie, 111, 31
et suiv. — Sa stupidité, 32. — Est
proclamé empereur, sa conduite dans
cette circonstance, ibid. — Fait mourir
Chéréa, l'assassin de Caligula, 33. —
Rappelle de l'exil les deux sœurs do
CaliguU, 34. — Heureux commence-
ments de son règne, ibid, — Il passe
bientôt à une foule d'actions atroces,
35. — Malheureux dans le choix de
ses femmes, il se laisse subjuguer par
Messaline, 36. — N'est rien sur le
trône, il le sait, il l'avoue, et arrive
au dernier degré de l'avilissemeat,
ibidn — Signe le contrat de mariage
de Messaline, sa femme, avec Silius,
son amant, 37. — Abruti, il perd la
raison, ibid. — Envoie en exil Sénèque
faussement accusé d'adultère avec
Julie, 39. — La dissolution règne
dans son palais, 40. — Fait arrêter
Messaline et Silius, 43. — Défère les
honneurs de la questure à Narcisse,
son favori, qui a ordonné la mort de
Messaline, 45. — Reste impassible en
apprenant cet événement, et con-
tinue son repas, ibid. — Vkes de son
administration, tdid.— Épouse Agrip-
pine, fille de Germanicus, 46. —
Adopte Néron, au préjudice de Bri-
tannicus, 47. — Livre Britannicus aux
créatures d'Agrippine, ibid, — Donne
des marques de repentir de son ma-
riage avec Agrippine, et sur l'adoption
de Néron, 52. — Dicte un testament,
ibid. — Est empoisonné par Locuste,
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ET ANALYTIQUE
«ecoDdée da médecin Xénophon, 53.
— Agrippine cache sa mort et prépare
la proclamation de Néron, ibid. — Ses
qualités et ses défauts, 54. — Néron
prononce son oraison funèbre, com-
posée par Sénèque, 55.
CtADDB Le Lorrain, célèbre paysagiste.
— Joseph Vemet lui est comparé, X,
315.
Clavecin des couleurs. — Son applica-
tion à la parure, IV, 203 et suiv. —
Voyez Castil (le Père).
CLÉAiiTfle, philosophe stoïcien. — Suc-
cesseur de Zenon. Notice sur sa vie,
XVII, 226.
Clêuithis, jeane recluse. — Confession
de son bijou, IV, 161.
Clef. — Les Bijoux indiscrets sont un
lirre à clef, IV, 137. — Cette clef n'a
point été donnée par l'auteur et, à l'ex-
ception de quelques noms rapportés
page 438, les rapprochements qu'on
peut faire manquent de certitude.
5 Clef de la Promenade du Sceptique,
I, 151-257.
Clefs, — Noms donnés en musique à des
signes de convention, XII, 239-241.
Clémence, — Sénèque écrit sur ce sujet
un traité qu'il adresse à Néron, III, 289.
— Analyse de cet ouvrage, 290 à 293.
Clément^ surnommé le Scot ou VHiber-
nieti, savant écrivain du ix* siècle, que
Charlemagne fit venir à sa cour,
XV, 300.
Clément III, pape.— Remue l'Europe, au
bruit des victoires de Saladin, et fait
prêcher une nouvelle croisade (la
. troisième), XIV, 246.
CLÉuon VlII(i4l(2o6ramitnt),i>ape.— Ce
qu'il dit, en 1597, aux congrégations
des jésuites de auxiliis, au sujet de
leur doctrine sur la gr&c«, XV, 279.
Clément XI, pape. — Élu membre de l'A-
cadémie des Arcadiens à Rome sous
le nom pastoral d'Alnano Melleo, XIII,
329.
CLéHENT (frère), mauvais prêtre fixé à
La Lampedouse, lie déserte de la mer
d'Afrique. — Sa vie, ses mœurs, ses
deux cultes (mahométan ou chrétien),
suivant les circonstances, VII, 109.
Clémrit (saint), Tun des premiers papes
211
(le second ou le troisième).— Ce qu'il
pensait du libre arbitre accordé à
l'homme, I, 489.
Clament (saint) d'Alexandrie, docteur
de l'Église. — Sa définition du philo-
sophe, XV, 287. — Élève du stoïcien
Pantœnus, il a toujours conservé
quelque chose du pythagoricien et de
l'éclectique, 293.
Clément {Pierre), littérateur genevois,
auteur des Cinq années littéraires.
— Extrait de cet ouvrage relatif à un
nouvel orgue préconisé par Diderot,
IX, 77. — Jugement favorable qu'il
porte au sujet des premiers volumes
de V Encyclopédie, XIII, 1 1 4. — Change
sensiblement de langage, 115.
Clément de Ris {Dominique), procureur
à Paris. — Le jeune Diderot passe
deux ans dans son étude, où il ne fait
rien, I, xxxii.
Cléobulb, philosophe retiré du monde,
personnage de la Promenade du
Sceptique, I, 178. — Son portrait et
sa vie, tbid. — Il a des amis, et il sait
les conserver, 179. — Variété de ses
entretiens, ibid. — Sa philosophie lui
est propre, 180. — Donne à son inter-
locuteur Ariste (Diderot) le conseil de
n'écrire ni sur la religion, ni contre
les préjugés répandus dans la so-
ciété, ISl.
Cléobdlb de LiNDB, Tuu des Sept Sages
de la Grèce, XV, 62. — Note sur sa
vie, ibid.
Clbbc (le docteur). — Lettre que Diderot
lui adresse dans laquelle il lui fait la
relation de son retour de Pétersbourg,
XX, 48. — Ses recommandations à di-
verses personnes, 49. — Autre lettre
dans laquelle il lui marque la satis-
faction qu'il éprouve de refaire VEn-
cyclopédie, 66.
Clergé Qe).-^ Corps très-nombreux qui,
sous le nom de Guides^ forme une es-
pèce d'état-major, I, 195, alinéa 23. —
Érigé en conseil de guerre, se montre
impitoyable, 220, alinéa 13. — En
Espagne, le haut clergé, savant et
respectable ; le bas clergé, ignorant et
vil, III, 512.
Clérion {Jacques), sculpteur de mé-
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242
TABLE GÉNÉRALE
diocre talent. — Fait au rabais une
statue équestre de Louis XIV, que la
ville de Marseille avait d*abord de-
mandée au Puget, X, 440.
Clérisseao (Charles-Louis) y peintre et
architecte. — Expose au Salon de 1775
des Compositions d'architecture dans
le style ancien; ce sont des gouaches
d*une touche lourde et sans esprit,
XII, 19.
Clbriiont d^âmboise (BI. de). — Diderot
apprend sa mort à M''' Volland,
XIX, 52.
Cléveland, roman de Tabbé Prévost. —
Mot critique sur cet ouvrage, VI, 43.
Clicqdot, secrétaire de la ville de Reims.
— Couplet dont il est l'auteur, et
qui sert dUnscription à la statue de
Louis XV, XIII, 32.
Climat. — Il influe sur les esprits comme
sur les corps, II, 321. — Preuves ap-
portées, ibid, — 11 influe môme;iur
rétat politique du pays, ibid,
Clincha^it, collaborateur du comte de
Lauraguais pour sa Clytemnestref
XIX, 48.— Note qui lui conteste cette
qualité, ibid.
Clinohaque, philosophie grec de la secte
Mégarique. — Est le premier qui fit
des axiomes, XVI, 112.
Clitomaqub, philosophe carthaginois. —
Fut tout à Tait pyrrhonien ; à quoi il
compare la dialectique, XVI, 335.
Cloaques de Borne, ou aqueducs sou-
terrains. — Étaient comptés parmi ses
merveilles, XIII, 314. — Pline en a
parlé avec admiration, ibid.
* Cloche. — Instrument de métal, dont
on tire un son par la percussion, XIV,
194. — Ancienneté de son origine,
ibid. — Date de leur usage dans nos
églises, 195. — Cérémonie du bap-
tême, 196.
Clodius {PubliuS'Appitis) , tribun ro-
main . — La xcvu^ lettre de Sénèque,
sur le jugement de ce libertin, met
dans tout son jour la dépravation
romaine, III, 270.
Cldvier ou plutôt Clower {Philippe),
célèbre géographe. — Ses ouvrages
utiles à consulter, lU, 494.
GoASLiN (M™« de). — Diderot évite un
tôt e-à- tête qu'il devait avoir avec elle
Gr&ce à quoi, XIX, 302, 304.
Cobalt, substance minérale dont on tire'
le bleu employé dans la peinture sur
émail. — Recherches des chimistes sur
cette matière, XIII, 66 et suiv.
CocHiN, avocat célèbre du commencement
du xviii* siècle; aujourd'hui fort né-
gligé, I, 181.
CocBiN {Charles-Nicolas)^ célèbre des-
sinateur et graveur. — Expose, au Salon
de 1761, un magnifique dessin au
crayon rouge de Lycurgue blessé dans
une sédition, X, 148. •— Grave, en
1763, les ports de mer de Joseph Ver-
net Homme de bonne compagnie, il
fait des plaisanteries, des soupers
agréables, et néglige son talent, 204.
— M™« de Pompadour a été sa bienfoi-
trice, 245. ~ Expose , au Salon de
1765, le dessin destiné à servir pour
la gravure du Frontispice du livre de
l'Encyclopédie, morceau gravé, en
1772, par B.-L. Prévost, 448. — Des-
cription de ce dessin, ibid. — D'au-
tres dessins, qu'il expose au même
Salon, sont d'un grand mérite, ibid.
— Expose quatre estampes d^ Ports
de France de Vernet, gravées en so-
ciété avec Le Bas, 450. — Ses dessins
pour VHistoire de France du prési-
dent Hénault, XI, 362. — Vice de ses
compositions, 362. ^ Expose au Sa-
lon de 1767 le Dessin d^une école de
modèle , sans perspective, 364. — Deux
Ports de France, d'après Vemet,
gravés en société avec Le Bas, ibid.
— Ce qui lui arriva en 1767 à Pocca-^
sion d'upe injustice de l'Académie
dans la distribution du prix de sculp-
ture, 378. — Défauts de ses Des-
sins allégoriques sur les règnes des
rois de France, 458. — Les dessins
qu'il expose en 1771 auraient exigé
une sérieuse révision, 544, .545. —
Expose, en 1781, V Enlèvement des
Sàbines, dessin fait avec esprit, et
les Nymphes de Calypso, charmants
dessins pour VÊmile de J.-J. Rous-
seau, XII, 71 . — Remarques sur son
Voyage en Italie, XIII, 12-15. — Ses
vignettes pour le poôme la Peinture
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ET ANALYTIQUE
213
de Le Mierre, sont des tableani de
. maître, 96. — Critique de son es-
tampe pour le livre de Thomas : Es-
sai sur les femmes^ XIII, 404-106. —
Idée de Cochin que Diderot commu-
nique à Falconet, XVIII, 249. — Ce
qu*il disait aux élèves, lors des trou-
bla occasionnés par la distribution
des prix de TAcadémie de peinture,
298. — Le bas-relief de Moitte lui a
paru le meilleur, 299. — Ce que Di-
derot lui écrit à propos du silence
qu'il garde avec Falconet,',300. — Ce
qu*il écrit à Diderot sur les projets de
monument pour le tombeau du Dau-
phin, XIX, 224. — Auteur d'un por-
trait de Diderot, dessiné à la mine de
plomb, XX, 417.
Code Denis (le), pièce de vers im-
provisée par Diderot, IX, 3.
Code de la Naiure, — Dernier chapitre
du Système de la Nature par le baron
d'Holbach, IV, 107-117.
Code de ta Nature (le). — Cet ouvrage,
faussement attribué à Diderot, est de
Morelly,!, 6;XX,98.
Code des nations, — Combien il serait
court, si on le conformait à celui de
la nature, II, 246.
Codes. — Testaments ancien et nouveau,
I, 190, 192, 200, 201, 223.
Coi>iiiiH>, arnspice. — Erguebzed (Louis
XIV), rappelle à la cour pour avoir Tho-
roecope de Mangogul (Louis XV), IV,
143. — Sa mort, 318.
COLiDS-AimELiANDs, médecin latin. — Ses
travaux, analysés par Peyrilhe dans
VHistoire de la chirurgie^ méritent
d*ètre connus, IX, 473. — Ses ou-
vrages, monument historique, offrent
un excellent précis de la médecine
ancienne, 474.
CoBsoniA, femme de Tempereur Caius
Caligula. — Est mise à mort, sur Tordre
du tribun Cassius Chéréa, par le cen-
turion Lupus, III, 32.
Coeur ti Artères. — Leurs fonctions, IX,
285, 288. — Tous les animaux n'ont
pas un cœur, 289. — Description ana-
tomique et physiologique de cet or-
gane, 290, 291.
GoBTLosQUBT (M. de), ancien évèque de
Limoges. — Comment il fut élu à l'A-
cadémie française, XIX, 39, et 41 à la
note.
CoGÉ, professeur au collège Mazarin,
auteur de diatribes contre le Bélisaire,
deMarmontel, XI, 304.
Cohésion des corps, — Réflexions sur la
manière dont les Newtoniens l'expli-
quent, ainsi que les autres phéno-
mènes qui s'y rapportent, IX, 183.
Coin de la Beine, — Nom donné aux
partisans de la musique italienne,
XII, 137.
Coin du Roi. — Qualification des partisans
de la musique française, XII, 138. —
Epigramme de Diderot au sujet du
différend élevé entre les deux Coins,
141, 142.
CoLABDEAo, auteur dramatique. — Obser-
vations sur quelques passages de Ca-
tiste^ tragédie dont il est Tauteur,
XIX, 29.— Portrait de Colardeau, 33.
CoLEBRT, ministre de Louis XIV. — Avait
une passion extraordinaire pour les
livres, XIll, 469. ^ La Bibliothèque
du roi lui est redevable des acquisi-
tions les plus importantes, ibid. —
Éteblit des [correspondances dans
toutes les cours de l'Europe et procure
ainsi à la Bibliothèque des trésors de
toute espèce, 470.
Colère. — Mauvaise passion ; elle rend
méchante la créature qui en est af-
fectée, I, 31. — On peut cependant la
considérer, à certains égards, comme
utile, 104. — Ses suites el ses effets,
105. — Ses diverses formes, ibid, —
Est une maladie de tempérament qui
fait le malheur de l'individu qui s'y
livre, 106. — Il faut connaître cette
passion, III, 281. — Sénèque a écrit
sur ce sujet un traité adressé à Ju*
nius Gallion,un de ses frères, ibid, —
Il s'y montre grand moraliste, excel-
lent raisonneur, et peintre sublime,
i6id.— La colère est une courte folie,
un délire passager, 282. — Les ani-
maux en sont dépourvus, ibid. —
S'il fallait se fâcher contre le mé-
chant, on se mettrait souvent en co-
lère contre soi-même, 283. — Elle
diffère de la cruauté, 285. — L'éprou-
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2\ti
TABLE GÉNÉRALE
Yor est un supplice ; l'étouffer est un
tourment, 288.
Colibri, sénateur taîtien. — Histoire de
son mariage déclaré impossible, IV, 199.
CoLiNEs (Simon de), graveur et fondeur
en caractères. —Gravait, en 1480, des
caractèresromains tels que ceux que
nous avons aujourd'hui, XIV, 26.
Collé {Charles).^ Sa versification et ses
chansons lui ont mérité le titre d'é-
crivain original, II, 331. — Sa comé-
die, la Vérité dans le vin ou les Dé-
sagréments de la galanterie, citée
avec éloge, VI, 248. — Compte qu'il
rend de la première représentation
du Fils naturel de Diderot, VII, 8.
Collège. — Quelle doit en être l'organisa-
tion, III, 521. — Ses fonctionnaires
et leurs attributions, ibid. — Emploi
du temps d'une journée de collège,
523. — Vacances, 524. — Age d'ad-
mission, 525. — Bourses, ibid. — Des
maîtres, 529.
CoLLiGNON (Albert), auteur de Diderot,
sa vie et ses œuvres, XX, 143.
CoLLiN. — Homme de confiance et dis-
tributeur des grâces secrètes de
M™' de Pompadour, V, 331 . — Ca-
ractère de ce personnage, XVUI, 253.
— Ce qu'il devait faire pour faire
passer ses vapeurs, 29i. — Sa déli-
catesse, 294.
CollindbVermont, peintre. — Expose au
Salon de 1759 une mauvaise Adora-
tion des rois, X, 94.
Cdllot (&!'*• Marie-Anne) ; Diderot et
Grimm l'appellent, dans leurs lettres.
Mademoiselle Victoire, -^ Élève et
belle-fille de Falconet; fait, en 1772,
un buste magistral de Diderot, I,
Lxviii. — Ce beau marbre est con-
servé à la Bibliothèque de l'Ermitage
À Saint-Pétersbourg, ibid, — Trait de
franchise et de courage de Falconet à
la vue de l'ouvrage de sa bru, XI, 23.
— Bustes dont elle est l'auteur, XVIII,
82. — Diderot lui donne des nou-
velles de son père 215. ~ Compli-
mentsquelui fait Diderot, 226. — Dide-
rot se félicite de ses succès, 237. — Ce
que Diderot dit lors d'une visite à son
atelier de la rue d'Anjou, 2i7. — En-
couragements qu'il lui donne, 263^
282. — Il veut que Falconet lasse le
bonheur de M"« Collot, 292. — Di-
derot a placé le frère de W^* Collot
comme apprenti chez l'imprimeur Le
Breton, 307. — Compliments qu'il lui
fait sur son frère, 322. — Il la félicite
sur ses pl&tres, 323. — Caractère de
son frère, 325. — On trouve singu-
lier que Falconet lui ait confié l'exé-
cution de la tète de sa statue, 335.
— Bustes de Diderot dont elle est
l'auteur, XX, 109.
CoLMAN (George)^ auteur comique an-
glais. — A donné en 1755 une très-
bonne traduction, en anglais, de Té-
rence, V, 237. — Sa comédie : la
Femme jalouse,' bien traduite par
M"«Riccoboni, VIII, 466.
Colhbnarès (Diego de), historien espa-
gnol. — Ce qu'il rapporte de l'immense
aqueduc de Ségovie, XIII, 313.
Colonel, — Voyez Christ.
Colonnelle (la) Qualification donnée
d'un commun accord à la secte qui
triomphera dans une assemblée d'a-
thées, de déistes, de pyrrhonieos, de
spinosistes, de sceptiques et de fanfa-
rons, I, 227, alinéa 31.
Colonne (Gille)y ermite de Saint-Augos-
tin. —Théologien et philosophe scolas-
tique; Philippe le Hardi lui confie
l'éducation de son fils, XVU, 102. —
On lui donne le titre de docteur très-
fondé, ibid.
Coloris, — Réflexions sur ce sujet et sur
le Clair-obscur, XII, 105. — De la
Dégradation, des Teintes et des Demi-
TeinteSy 108. — Les Anciens n'ont
employé quequatre couIeurs,l 12. — La
multiplicité des couleurs entraine le
désaccord d'un tableau, ibid.
Cohédib-Française. — Les archives de ce
théâtre possédaient une trentaine de
lettres de Diderot. Comment ces let-
tres ont disparu, XX, 105.
Comédie.— Elle a pour objet d'exprimer
les sentiments et les mœurs. Exem-
ple tiré de Térence, I, 46, note 2.
Comédie sérieuse (de la), VU, 308. (Yoy.
sotnmaire^ p. 301.)
Comédien — Ce qu'il faut ôtrepourméri-
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ET ANALYTIQUE
215
ter le titre de grand comédien, VIII,
397. — En quoi consiste sa sensibi-
lité, 398. — Comment on embrasse
cette profession, ibid. — Ses quali-
tés et ses défauts, 399. — Pourquoi
les grands comédiens sont rares, 400.
— Influence quils pourraient exercer
sur le bon goût et sur les mœurs, ibid,
— Ce qui les rend excellents, 423.
* Motifs de la considération qui est due
au comédien, XIV, 196.
CoM^ics (Jean-Amos)^ philosophe né
en Moravie. — Notice sur lui, XVI, 129.
CoMiNBS {Philippe de).— Réponse que lui
fit un chartreux, à la vue du tombeau
de Jehan Galéas, à Pavie, III, 123.
Commentateurs. — R6Ie de ces érudits à
regard des auteurs, 1, 233, alinéa46.—
Leurs maUdroites opérations, IV, 297.
* Condition quMls ont à remplir pour
être uUles, XIV, 190.
Commercé. — LesEoropéensont un goût
prononcé pour les spécuUttions com-
merciales, IV, 42. — Une guerre en-
tre différentes nations commerçantes
est un incendie nuisible à toutes, ibid.
— Du commerce en Hollande, XVII,
406. — C'est par le commerce que
les grandes fortunes se forment, 408.
— Conditions nécessaires pour que le
commerce soit florissant dans ce
payst 400.
Commerce des grains. — Grave question
dont se sont occupés Galiani, Morel-
let, Turgot, Necker, Linguet, Mallet
du Pan, II, 352.
' Commettre. — Significations diverse»
de ce mot, XIV, 196.
' Commiliton, soldat d*une môme cen-
turie : il revient à notre mot camarade,
XIV, 196.
Comminge. — Tomber comme une com-
minge, c'est-à-dire comme une bombe
de gros calibre, V, 433.
Commode, empereur romain. — Scènes
tumultueuses qui suivirent son trépas,
III, 56. — Fragment remarquable de
sa F»f écrite par Lampride; passage
traduit par Diderot, VI, 336, 338.
Communion. — Voyez Eucharistie et
Transsubstantiation.
Compagnie des Indes, — Voyez Indes.
• Compendium. — Terme à Tusage des
écoles de philosophie, XIV, 197.
Compère Matthieu (le) ou Us Bigarrures
de Vesprit humain. — Note bibliogra-
phique sur cet ouvrage de rat>bé Du-
laurens, faussement attribué à Diderot,
VI, 283.
CompilaHurs. — Leurs ridicules occupa-
tions, IV, 207.
1 Complainte en rondeau de Denis y roi
de la fève^ sur les embarras de la
royauté^ IX, 5.
Complices.— Les grands criminels, pour
s'assurer de leur discrétion, songent
toujours à s'en défaire, II, 470, 471.
' Compliqué. ~ De l'emploi de ce terme,
XIV, 197.
Composition (de la) dans les arts, ou du
choix des sujets, XII, 80. — Réflexions
sur cette partie importante de la
peinture, 81-104.
' Qualités qu'elle exige pour être bonne,
XIV, 197. — Lois auxquelles elle est
soumise, 198-202.
Compte rendu présenté au roi au mois
de janvier 178 f, par Necker. — Appré-
ciation de cet ouvrage, XX, 77.
Comte {Auguste)^ mathématicien, phi-
losophe ; fondateur de la doctrine du
positivisme. — Considère V Interpréter
tion de la nature comme le plus im-
portant des ouvrages de Diderot, II, 4.
CoMDS, pseudonyme du prestidigitateur
Lbdrd, aïeul de Ledru-Rollin, H, 343.
Conception, — Organes qui en remplis-
sent les fonctions, IX, 401.
Concile de Tolède. — Ses principes de
tolérance, I, 489.
• Conclamation. —Signal en usage chez
les Romains, XIV, 204.
Concubines, III, 100.
CoNDé (le grand). — Citait souvent le fa-
meux quatrain de Pibrac sur la ca-
lomnie, III, 13.
CoNDiLLAC (Etienne Bopwot de), célèbre
philosophe.— Son opinion sur les sen-
sations des aveugles-nés qui recou-
vreraient la vue, I, 305 et 315. — Ses
ouvrages : VEssai sur l'origine des
connaissances humaines^ et son ex-
cellent Traité des systèmes méritent
d'être lus, ibid. — Son examen des
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216
TABLE GÉNÉRALE
expériences du célèbre chirurgien
Chéselden, 319. — Son Abrégé de
l*hî8toire universelle, et ses Éléments
du commerce considéré relativement
au gouvernement, ouTra^e à étudier,
m, 494. — Ses idées sur Torigine et
les progrès de la divination chez les
peuples anciens, XIV, 29K-296. —
Son livre intitulé: Essai sur l'origine
des connaissances humaines rappelle
le système de Locke, mais extrême-
ment perfectionné, XV, 531.
Conditions sociales. — Toutes peuvent
fournir des sujets de pièces dramati-
ques, VII, 150, 151. ^ Il faut aujour-
d'hui que la condition devienne l'ob-
jet principal,et que le caractère De soit
que Taccessoire, ibid.
CoNDORCET {Ant.'Nicolas OknnAr^ mar-
quis de) comparé comme écrivain à
d'Alembert, III, 157, 158.
* Conduite, — Acceptions diverses de ce
mot, XIV, 205.
Confesseurs, — Voyez Encaissés,
* Confiance, — Définition générale de ce
mot pris au simple et au figuré, XIV,
205.
* Confidence. ^ Effet de l'opinion favo-
rable de la discrétion, XIV, 205.
* Conformité, — Ce que ce terme a de
commun avec rf5fen»6{ancf, et en quoi
il en diffère, XIV, 205.
CoNFDCiDs. — Sagesse de sa religion, II,
83. — Comment ses ouvrages échap-
pèrent à la destruction générale des
livres ordonnée par Chingius, ou
. Xius, empereur de la Chine (200 ans
avant Jésus-Christ), XIII, 450. —
Sa naissance miraculeuse, XIV, 126.
— Avec lui commence l'étude de la
métaphysique, ibid, — Quitte la cour
pour instituer une école de philoso-
phie morale, ibid, — Sa mémoire et
ses écrits sont en grande vénération,
ibid, — Les honneurs que les Chinois
lui rendent encore aujourd'hui ont ex-
cité entre nos missionnaires les contes-
tations les plus vives, ibid, — Culte
qu'on lui rend, ibid, — Trois siècles
après sa mort, ses ouvrages proscrits
par l'empereur Xi-Hoam-ti ne sont
qu'en partie sauvés de la destruction.
127. — Sa morale supérieure à sa
méuphysique, 130. — A dos temples
au Japon, XV, 266. — Le culte qu'on
lui rend diffère peu des honneurs
divins, ibid,
' Confus. — De ce mot emptojré au
simple ou au figuré, XIV, 206.
Congo (le). — Nom sous lequel il est
parlé de la France dans les Bijoux
indiscrets, IV, 138.
Co.^GRÈVB, poète anglais. — Ses grandes
qualités et ses défauts comme auteur
comique, V, 237.
* Conjecture.'- Opinion ou jugement sur
une chose cachée ou inconnue, d'après
des indices ou de simples apparences,
XIV, 206.
* Conjoncture, — Situation produite par
un concours d'événements, XIV, 206.
— Voyez ' Circonstance,
Connaissances du monde, — Voyez Eaos.
* Connexion, Connexité. — Différence
entre ces deux expressions, XIV, 207,
208.
Conrad, philosophe scolastique alle-
mand. — Joignit l'étude de la morale
à celle de la physique, XVK, 105.
Conscience, — Acceptions diverses de ce
mot, I, 89. — Religieuse, 90. — Est
un attribut de toute créature sensible
ibid. — Celle du méchant le tient eo
crainte continuelle, ibid. — En man-
quer, c'est être souverainement misé-
rable, 91. — Est un présent du Créa-
teur, II, 96.
Conseil de guerre, I, 198; lisez Inquisi-
tion.
* Consentement, Agrément, Permission,
— Nuances à obi^erver dans l'emploi
de ces synonymes, XIV, 208.
* Consentement, acte de l'entendement.
— Formes diverses sous lesquelles il
se produit, XIV, 208, 209.
* Conséquence, terme de logique, XIV,
209.
* Conséquent (le) , proposition qu'on in-
fère des prémisses d'un raisonnement;
exemples, XIV, 209.
* Conservation. — Une des lois princi-
pales de la nature, XIV, 210.
* CoNSEVios ou GoNSivios.,— Dieu du pa-
ganisme, dont la fonction consistait ^
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ET ANALYTIQUE
217
présider à la conception des hommes,
XIV, 210,211.
Considération publique. ^- Thomas en
faisait le plus grand cas, 11,307. — Di-
derot la tient aussi en grande estime,
U>id. — Celle qu*un souverain fait ar-
river à son sujet est la plus douce
récompense du service rendu, 308.
^ ConsoltUion d Helvia. — Voyez Helvia.
^ Consolation à Polybe^ fragment attri-
bué à Sénèque, lil, 345-353. — Dion
Cassius affirme que cet écrit n'existe
plus, 345. — Raison de douter que
cet ouvrage soit de Sénèque, 352.
' Consolation, — Terme de rhétorique,
par lequel on désigne un discours ou
un écrit ayant pour objet de modérer
la douleur ou la peine de quelqu'un,
XIV, 211. — L'ode de Malherbe àDu-
perrier citée en exemple, ibid.
' Consolation. — Cérémonie des mani-
chéens albigeois ; en quoi consistait
cette pratique superstitieuse, XIV, 21 1 ,
212.
Constance, — Erreur et vanité de deux
enfants qui s'ignorent eux-mêmes, II,
242.
' Qualité morale ; ce qui la caractérise,
XIV, 212.
^ Constance du sage. — Analyse d'un
traité de Sénèque sur ce sujet, III,
341-344.
Co:isTAifTiN. — Mesures habiles qu'il
prend contre le paganisme, IV, 35.
' Consternation, — Ce qui la produit,
XrV, 212.
Consubstcmtiation (la). — La connais-
sance de ce mystère est-elle nécessaire
à faire un bon citoyen ? 1, 182.
' Consul. — Nom donné, dans l'histoire
ancienne, à l'un des deux magistrats
revêtus de la principale autorité, dans
la république romaine, après l'ex-
pulsion de Tarquin le Superbe, XIV,
212. — Suite de l'histoire de cette di-
gnité, 213-217.
* Consumer et Consommer, — Ces deux
verbes ont un substantif qui leur est
commun : consommation^ XIV, 218.
• Con^e.— Récit fabuleux, XIV, 218.
Contes, — Il en existo trois sortes : le
merveilleux , à la manière d'Homère,
de Virgile, du Tasse; le plaisant, ^
la façon de La Fontaine, de Vergicr,
de l'Arioste, d'Hamilton; Vkistorique^
tel que les Nouvelles de Scarron, de
Cervantes, de Marmontel, V, 276.
* Contemporain. — Celui qui est du
même temps. Cet adjectif est fré-
quemment employé substantivement,
XIV, 218.
* Contenance, habitude du corps. — Cha-
que état en a une qui lui est propre,
XIV, 218, 219.
* Contention. — Expression métaphysi-
que, XIV, 219.
* Conte^ture, — De l'emploi de ce mot,
XIV, 219.
Continence (la). — Est un vice, n, 86. —
Ce qui la distingue de la chasteté, ibid,
* Vertu morale en tant qu'elle est le
fruit d'une victoii'e remportée sur
soi-même, XIV, 219.
' Continuel, — Terme relatif aux actions
de l'homme et aux phénomènes de la
nature, XIV, 220.
' Continuer, — Emplois divers de ce
verbe, XIV, 220.
* Contradiction. — Se dit en morale des
choses opposées entre elles, XIV,
221.
Contrainte (la). — Ses effets. Elle fait
l'homme hypocrite s'il est faible;
martyr, s'il est courageux, I, 485. —
Voyez * Intolérance. — Ses moyens sont
impies, 486.
Contraste, en littérature. -»- Quel est le
véritable, celui à observer dans une
composition dramatique, VII, 348. —
Plus un genre est sérieux, moins il
admet le contraste; il est rare dans
la tragédie, 351. — N'est pas néces-
saire dans les comédies de caractère;
est au moins superflu dans les autres,
•6id.— Térence, Plaute etMolière l'ont
employé à des degi'és différents, ibid.
— Celui des caractères ne se supporte
pas dans l'épique, 352. — Doit être
abandonné au farceur, ibid, — La poé-
sie épique et Tode s'accommodent
très-bien du contraste de sentiment et
d'images; exemples tirés de V Iliade, de
Lucrèce, d'Helvétius, de Buflbn, 353.
— Mal entendu en peinture, il conduit
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218
TABLE GÉNÉRALE
au maniéré, X, 466. — Le technique
a peut-être embelli quelques compo-
sitions en peinture; mais, à coup sûr,
il en a gâté beaucoup, XII, 04.
"* Contre. — Préposition qui marque ou
proximité ou opposition, XIV, 221.
* Controverse. — Conditions qu'elle doit
remplir pour produire de bons effets,
XIV, 221.
* Con vena6/e. — Ce mot n*a point conve-
nance pour substantif; la convenance
est entre les choses, le convenable est
dans les actions, XIV, 221.
* Convenance. — Définition de ce mot
par des exemples, XIV, 221.
Conversations de Gœthe. — Extrait de cet
ouvrage, traduction de M. Delerot.
Fragment sur le JV«veu de Rameau,
V, 375.
* Conversion, — Manière dont les théo-
logiens envisagent ce changement,
XIV, 222.
* Conviction. — Connaissance fondée
sur des preuves évidentes, XIV, 223. —
£n quoi elle diffère de la persuasion,
ibid.
" Convoi. — Transport d'un corps mort,
de la maison au lieu de sépulture.
Manière dont s'accomplissait cette cé-
rémonie chez les Grecs et leaRomains,
XIV, 223, 22 i.
Convulsionnaires. — Ce que La Conda-
.mine raconte à leur sujet, II, 254. —
Miracle du jour de la Saint-Jean 1759,
raconté par Dudoyer de Gastel, 255.
— L'improvisatrice prussienne Kars-
chin, ibid. — Récit d'une de leurs
assemblées, IV, 466.
* Coopérateur, — Signification de ce
terme et de ses dérivés, XIV, 224.
* Cooptation. — Mode particulier d'as-
sociation, XIV, 225.
Copernic. — La vérité de son système
du monde, prouvée par l'invention des
lunettes, XVI, 65.
* Cophte ou Copte. — Nom donné aux
chrétiens d'Egypte, de la secte des
jacobites, ou monophysites, XIV, 225 .
' Copie. — Sens grammatical rigoureux
de ce mot, XIV, 227.
* Copie. — : Emploi de ce mot on peinture ,
XIV, 227.
* Copieusementy Abondamment, Beau-
coup, ^ien, adverbe de quantité, XIV,
228.
Copule, terme de logique, XIV, 229.
' Coq. — Symbole de la vigilance chez
les païens, XIV, 229.
Coquetterie. — Questions sur ce sujet,
II, 242. — Ce qui fait une coqueUe
complète, 256.
* Ce qui caractérise ce défaut, XIV, 229.
Coquettes. — Leur manège, I, 248, ali-
néas 57 et suiv.
Cordeliers. ^- Comment on les recrute.
Utilité de leur emploi, IV, 197.
* Heligieux de l'ordre de saint Fran-
çois d'Assise. — Ont renoncé les pre-
miers à la propriété de toutes posses-
sions temporelles, XIV, 229. — Cet
ordre a eu ses hommes illustres, 230.
Cordes, — Examen d'un principe de mé-
canique sur leur tension, IX, 153-157.
Cordonnier êx-ga/UiUiomme, llseï PacL
(saint). — Ses prédications, L, 2M,
205, alinéa 45.
CoRDo:vNiBR (Hyacinthe), qui prit le nom
de Thémiseul de Saint-Hyadnthe. —
Auteur du Chef-d^ œuvre d*unincotmu.
publie cette excellente et érudite face
tie sous le pseudonyme du docteur
Chrysostome Mathanasius, I, 376.
CoRDus {Autus-Cremutius), sénateur et
historien romain. — Se donne la mort
pour se soustraire à la haine de S^an,
III, 276. — Ses ouvrages, condamnés
au feu, ont été conservés par Marda,
sa fille, ibid.
* Cornaristes, nom donné aux disciples
de Théodore Cornhert, enthousiaste,
hérétique et sectaire des États de
Hollande. — Doctrine de leur maître,
XIV, 230.
Corneille (Pw/t«). — Personne n'a pos-
sédé l'art du dialogue au même degré
que ce poète, VII, 364. — Exemple
pris de Cinna, ibid.
Cornélius Népos, historien latin. —
Digne du siècle d'Auguste, m, 483.
Cornet, syndic de la Faculté de théolo-
gie. — Tire de VAugustinus de Jansé-
nius cinq propositions qu'il défère à
la Sorbonne, laquelle les condamne,
XV, 257.
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ET ANALYTIQUE
219
CoRKHERT. — Voyez Cornaristes.
Corporati ns. — Diderot voudrait leur
abolissement, XVJII, 7.
Corps calleux, — Son emploi, I, 226
alinéa 27.
' Correct, — Signification de ce terme,
en littérature, XIV, 231.
• Correctif» — Valeur grammaticale de
ce mot, XIV, 231.
CoBRiGE {Antonio Allegri, dit le), —
Différence qui existe entre sa Made-
leine et colle de Van Loo, X, 111.
—Anecdote sur ce grand peintre, XI, 5.
— Quand il excelle, cet artiste est
digne d'Athènes, XIII, 37.
* Corrélatif, Terme didactique ; exemples
de son emploi, XIV, 232.
* Corrélationt relation réciproque entre
deux choses, XIV, 232, 233.
• Correspondance générale de Diderot^
Fragment inédit d'une lettre à la prin-
cesse Dashkoff, 111,535.— Notice préli-
minaire sur la correspondance de Di-
derot, XIX, 415. — Lettre de Voltaire
à Diderot pour le remercier de lui avoir
env(^é U Lettresurles Aveugles, XIX,
419 (note). — i. Réponse de Diderot à
cette lettre. Réflexions sur le sentiment
de Saunderson, 419-422. — n. Lettre
(inédite) de Diderot à Bernard du
Chàtelet pour loi redemander les
observations sur VHistoire naturelle,
qu'il a écrites pendant sa captivité à
Vincennes, 422. — in. Lettre (inédite)
à Jaocourt à propos de V Encyclopédie,
' 423. — lY. Lettre à Formey pour re-
mercier de rhonneur qu'on lui a fait
de le nommer membre de l'Académie
de Berlin, 424.^ v. Lettre au P. Castel
pour le prier de juger le différend qui
s'est élevé entre Diderot et le P. Ber-
thier, de la compagnie de Jésus, 425.
— VI. Autre lettre au même, 426. —
VII. Lettre à La G)ndamine pour lui
demander deux brochures, 427. —
VIII. Lettre adressée à M""' de •*" sur
l'épithète ou le titre qu'on peut lui
donner, 428. — ix. Lettre (inédite)
au président de Brosses, pour le re-
mercier de son manuscrit sur la
niA^re étyi^ologique, 429.— x. Lettre
à Pigalle sur le mausolée du maréchal
de Saxe, 430. « xr. Lettre à Landois^
en réponse à différents sujets, 4^2. —
Reproches de Diderot à propos d'un
manuscrit que Landois lui avait donné
à reviser et à imprimer, 4J3. — Avan--
tages de la vertu, 434. ^ Le mot
liberté est un mot vide de sens, 435.
— Ne rien reprocher aux autres, ne
se repentir de rien : voilà les pre*
miers pas vers la sagesse, 436. —
Diderot l'engage à laisser les jéré-
miades de cOté, 437. — Chacun a sa
langue qu'il faut interpréter par le
caractère, 438. — xii. Lettre à J.-J.
Rousseau pour l'engager à venir s'en-
tretenir avec Diderot sur son ou»
vrage, 439. — xrii. Autre lettre au
même pour l'informer que, sur son
refus de venir à Paris, Diderot lui
rendra visite à l'Ermitage, 440. —
XIV. Autre lettre au même. Diderot
lui reproche son injustice. Il craint .
que les biens les plus doux lui soien
devenus indifférents, 441, 442. — xv.
Autre lettre au même. Diderot l'en-
gage à accompagner M"** d'Épinay à
Genève, 4i3. — xvi. Autre lettre au
même. Diderot est toujours son ami.
11 a préféré lui donner un conseil
qu'il ne suivrait pas que de manquer
à en donner un qu'il devrait suivre,
444. — N'est-il pas toujours assez son
ami pour avoir le droit de lui dire tout
ce qu'il lui vient en pensée, 445. —
XVII. Lettre à Grimm. Jugement sur
J.-J. Rousseau, 446. — Horreur qu'il
lui inspire, 447. — xviii. Lettre à
M. N*" à Genève, dans laquelle il fait
l'apologie de la vertu, 447. ^ xix.
Lettre à Grimm à Genève, sur diffé-
rents sujets, 449. — xx. Lettre à
Voltaire au sujet de V Encyclopédie,
Le projet de l'achever en pays étranger
est une chimère. Abandonner l'ou-
vrage, c'est tourner le dos sur la
brèche. Ce que d'Alembert n'a pas con-
sidéré en abandonnant l'Encyclopédie,
452. — Il faut être utile aux hommes,
on doit compte de ses talents, ibid^
— XXI. Autre lettre au même pour
l'engager à envoyer ses articles, 453.
— xxu. Lettre à l'abbé de La Porte et
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220
TABLE GÉNÉRALE
à Bfarmontel pour reconnaître que
Deleyre et Forbonnais n'ont pas eu
part à l'édition du Père de famille
ni à celle du Véritable Ami, de
Goldoni, 45i. — xxiii. Lettre (iné-
dite) à Malesherbes dans laquelle il
proteste qu'il n'est pas Tauteur du
Mémoire pour, Abraham Chaumeix
455. — XXIV. Lettre ( inédite ) au
même, dans laquelle il répudie la
paternité d'une préface de la comédie
des Philosoplies tout en protestant de
son mépris pour cette comédie, 455.
^ XXV. Lettre à Voltaire dans la-
quelle il lui communique ses obser-
Tations sur Tancrède, 456. — Aven-
ture scandaleuse qui avilit les gens de
lettres provoquée par Palissot, 459.
— Diderot admire VHisloire univer-
selle, ibid, — XXVI. Lettre (inédite)
au même sur la représentation du
Père de famille, 461. — xxvii. Lettre
(inédite) à Sartine pour lui demander
•a protection et sa Justice pour le
joaillier Belle, 463. — xxviu. Lettre
(inédite) à Voltaire. Diderot Tinforme
que VEncyclopédie s'imprime, 463. —
Supériorité de la philosophie, 464. —
Son admiration pour Shakespeare,
465. — XXIX. Lettre à Naigeon. Ce
qu'un Genevois d'esprit et de délica-
tesse dirait à Rousseau, 466. — xxx.
Lettre à Le Breton pour lui faire des
reproches sur la façon dont il a mu-
tilé la partie philosophique de VEn-
cyclopédie. Conséquences que cet acte
aura pour lui , 467-473. — xxxi.
Lettre à d'Alembert. Diderot lui fait
son compliment sur la brochure Sur
la destruction des jésuites. Il lui fait
part de la vente de sa bibliothèque à
l'impératrice de Russie, et des bontés
de cette souveraine, 472. — xxxii.
Lettre (inédite) à Suard,473.— xxxiii.
Lettre à Grimm. Diderot lui écrit
l'impression que lui a produite la pre-
mière représentation du Philosophe
sans le savoir, 474. ~ xxxiv. Lettre
à Damilaville. Diderot a reçu sa dis-
sertation sur les moines, 476. ^ Son
opinion sur la religion chrétienne,
477. — Réflexions sur l'amour, 478. —
XXXV. Lettre au général Betzky sur
Falconet et son traité pour la statue
de Pierre I*', 479 et suiv. — xxxvi.
Lettre à Voltaire, qui lui conseillait
d'éviter les persécutions du Parlement
et de fuir à l'étranger, 485 et suiv.
— XXXVII. Lettre de Fenouillot de
Falbaire à Garrick pour le prier de
traduire VHonnéle criminel et de l'ac-
commoder au thé&tre anglais, 488. —
xxxviu. Lettre de Diderot à Garrick
pour lui recommander Fenouillot, 49U.
~- xxxix. Lettre (inédite) de Diderot à
l'Académie des Beaux-Arts à Péters-
bourg. Termes dans lesquels il pose
sa candidature à cette Académie, 49i.
— XL. Lettre au général -Betzky, dans
laquelle il exprime toute sa 'recon-
naissance pour les bienfaits de l'im-
pératrice, 493 et suiv. — xu. Lettre
à John Wilkes pour le complimenter
sur son élection au Parlement anglais,
498. — XLii. Lettre (inédite) à Suard,
500. — xuii. Lettre (inédite) à l'abbé
Gayet de Sansale dans laquelle il jus-
tifie la fille Desgrey, 500. — xuv.
Autre lettre au même, sur le même
sujet. Nouveaux moyens de justifica-
tion qu'il présente en faveur de la
fllle Desgrey, XX, i. — xlv. Autre
lettre sur le même sujet, 3. — xlvi.
Lettre à M"« Le Gendre, 6. — xlvii.
Lettre à M. de Sartine, sur les pré-
tentions injustes et ridicules des li-
braires de VEncyclopédie , ibid. —
XLVUi. Lettre à Luueau de Boisjer-
roain; Diderot ne peut se procurer
les Dialogues sur les grains, dont U
distribution est empochée, 7. — H le
prie de ne point faire meotioa dans
ses mémoires des sept derniers vo-
lumes de VEncyclopédie, 8. — xux.
Lettre à M. de Sartine. SenXimeut
de Diderot sur la Réfutation du Dia-
logue sur le commerce des blés, de
l'abbé Morellet, 8. — Celui-ci ne doit
pas s'attendre à l'indulgence du public
ni à celle de ses amis. Jugement sor
lui par l'abbé Galiani, 10.» — l. Autrv
lettre au même. Sentiment de Diderot
sur l'auteur du Satirique, 10. — Cri-
tique de cette comédie, 13. — u.
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ET ANALYTIQUE
221
Lettre à Grimm pour le prier de
rendre justice à M. Le Tourneur pour
sa traduction des Nuits d'Young^ 13.
— LU. Autre lettre au même, 14.
— LUI. Autre lettre au môme, sur la
façon d'agir de M*» de Prunevaux
avec M. de Poissy, 16. — H se plaint
d*ètre traité très-légèrement par elle,
17. — Si elle s'en va, il la perdra sans
r^ret; si elle revient il la recevra
avec transport, ibtd. — Il demande
deux choses qu*on ne saurait lui re-
fuser sans tyrannie, 18. — Dans les
Deux Amis de Bourbonne, Tatrocité
du prêtre 6te tout le pathétique de
rhistoire de Félix, 18. — nv. Autre
lettre à Grimm, au même sujet.
— S'il a b&té la déclaration de
M. de'Foissy, c'est qu'il présumait
qu'elle y ferait une réponse claire qui
finirait tout, 19. — Puisque M"« de
Prunevaux reprend sa liberté, Diderot
n'a pas besoin de traiter pour recou-
vrer la sienne, 20. — Pourquoi il no
lui a rien dit du roi de Pologne, 21.
— 11 a mis au net le Traité d'har-
monie de Bemetzrieder, c'est un bel
et charmant ouvrage, 21. — Comment
il qualifie les jérémiades de l'abbé
Morellet, 22. — lv. Autre lettre au
même. Genre de vie qu'on mène au
Graadval, 23. — Le tour équivoque
que ses affaires de cœur ont pris ne
loi a pas donné une heure d'inquié-
tude, 24. — Grimm a beau plaider
pour M™' de Prunevaux, il ne chan-
gera pas l'opinion de celle-ci, ni celle
de Diderot. Pourquoi , 25. — lvl Lettre
de Diderot à la princesse DashlcofT. Il
s'excuse d*être resté trois mois sans
lui écrire un mot, 26. — En dépit do
son silence, il est toujours le môme,
c'est-à-dire rempli de dévouement et
de respect pour elle, ibid. — Un
avocat général a chassé les jésuites de
Bretagne, 27.^ Suites de cette aff'aire,
ibid. — Chaque siècle a son esprit
cpii le caractérise; l'esprit du nôtre
semble être celui de la liberté, 28. —
On touche à une crise qui abou-
tira à l'esclavage ou à la liberté, ibid,
— 11 est plus facile pour un peuple
éclairé de retourner à la barbarie que
pour un peuple barbare d'avancer
d'un seul pas dans la civilisation, 29.
— lvii. Lettre à Briasson et k
Le Breton. Diderot n'a point lu le
mémoire de Luneau, qui reproche
à ces Hbraires d'avoir dépassé, pour
VEncyclopédie, le nombre de volumes
annoncé; pourquoi il ne le lira point.»
ibid. — Les chicanes qu'il fait sur le
choix du caractère et la longueur de
la page ne sont pas fondées; pourquoi,
30. — Pourquoi V Encyclopédie n'a
pas fait plus de 17 volumes, 31. —
Avec les secours journaliers des sur-
numéraires, il n'était pas possible de
mesurer l'étendue d'un pareil ouvrage,
32. — Quant à la partie des arts et aux
planches, Diderot a fait faire les des-
sins comme il lui a plu, ibid, —
Comment il répond à la prétendue
profusion des planches, 33. — Il n'a
pas employé une seule figure de
Réaumur, ibid, — Fait, à propos des
planches, sur lequel Diderot défle qui
que ce soit de le contredire, 34. —
A juger du fond de cette affaire, il ne
voit pas de quoi faire un procès aux
éditeurs de V Encyclopédie, 3b, — lvii bis.
Lettre à M*"* M..., dans laquelle il
juge V Éloge de Fénelon de La Harpe,
ibid. — Lviii. Lettre à la princesse
Dashkoff. Il est à Pétersbourg auprès
de la souveraine, qu'il a l'honneur
d'approcher aussi souvent qu'il peut
le désirer, 39. — Liberté de parler
qu'il a auprès d'elle, ibid, — Il prie la
princesse de joindre ses sollicitations
à celles de M. de Nariskin pour obtenir
de M. de Demidoff des échantillons
d'histoire naturelle, 41. — Moyens
qu'il emploie pour s'instruire, ibid. —
11 félicite la princesse de pouvoir
adapter à sa voix les vers qu'elle écrit,
42. — Pourquoi il ne compte pas trop
sur les promesses de M*"* de Borosdin,
ibid, — Lix. Autre lettre à la même.
Il ne lui en coûte pas de mépriser les
richesses et les honneurs; pourquoi,
43. — Comment on jouit d'une félicité
complète dès qu'on s'est voué au culte
du far niente^ ibid, — Il est sur le
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222
TABLE GÉNÉRALE
point de qaitter Pétersbourg; position
dans laquelle il se trouvera à son
retour à Paris. 44. — Il recommande
à l'attention de la princesse le comte
de Grillon, porteur de sa lettre, 45. —
Lx. Lettre au comte de Munich.
Questions d'économie politique sur
Tempire de Russie, qu'il lui envoie
au nom de Timpératrice Catherine,
45. — Lxi, Lettre au docteur Clerc.
Son retour de Pétersbourg s'est heu-
reusement effectué, 48. — Ses recom-
mandations à diverses personnes, 49.
— Lxii. Lettre de Diderot à sa femme.
Il est arrivé, le 5 avril i774, à
La Haye, où il séjournera quelque
temps pour publier les statuts d*un
grand nombre d*établissements fon-
dés par rimpératrice de Russie, 51.
— Générosité de rimpératrice; pré-
sents que lui fait Diderot, ibid* —
Les princes de Nariskin Pont traité
comme un de leurs frères, ibid. —
Projet de refaire V Encyclopédie «ous
les auspices de l'impératrice, 5"2. —
Diderot, dans une supplique, prie ins-
tamment l'impératrice de ne rien
ajouter à ses nouvelles gr&ces; pour-
quoi, 53. — Sa convention avec l'im-
pératrice à ce sujet, ibid. — Présent
qu'elle lui fait le jour de son départ,
55. — Conversation à ce sujet, ibid,
— Ce que lui disent Grimm et deux
ou trois personnes à qui il montre sa
supplique à rimpératrice, ibid, — Sa
conversation avec le baron de Noltken
à ce sujet, 56. — lxiii. Lettre à
M. M***. Diderot fait Thistorique de
son voyage et de son séjour à Pé-
tersbourg; de la gracieuseté et de la
générosité de l'impératrice à son
égard ; des incidents de son retour à
La Haye, 57, 58. — La plupart des
Français résidant à Saint-Pétersbourg
se déchirent entre eux et rendent leur
nation méprisable. Personnages qu'il
a eu le plaisir d'embrasser dans cette
ville, 58, 59. — lxiv. Lettre (iné-
dite) au général Betzky sur son séjour
à la Haye où il surveille l'impression
de documents publiés par les ordres
de llmpératrice, 59. — Il le charge de
renouveler & celle-ci les témoignages
de son respect, 00. — lxv. Autre
lettre (inédite) au même, dans laquelle
il donne la réponse de M*'* Biheroa &
la proposition qui a été faite à celle-
ci de passer en Russie, 61. — Il »
frissonné en passant la Douîna, mais
on frissonnerait à moins; pourquoi,
63. — Réflexions sur le projet de
publier à nouveau V Encyclopédie sous
les auspices de l'impératrice, 64. —
Ce qui rendra l'exécution de ce projet
facile, 65. — lxvi. Lettre (inédite] au
docteur Clerc. Conte au sujet de la
vente d'un manuscrit, 06. — Le projet
de refaire VEncyclopédie est une
affaire décidée; satisfaction qu'il en
éprouve, 67. — Pourquoi la circons-
pection du général Beizky sur ce projet
ne le surprend plus, ibid, — Il serait
heureux que celui-ci lui expédiât les
fonds qu'il lui a promis, au commen-
cement de septemLre, 68. — lxvii.
lettre à Necker sur son ouvrage De
la législation et dû commerce des
grains, 68. — lxviii. Lettre à Beau-
marchais dans laquelle il fait des
vœux pour le succès de Vinsurgencê
des poètes dramatiques contre les co-
médiens, 71. — Lxix. Lettre à Nai-
geon. Son jugement sur Voltaire, li,
— Lxx. Lettre à Desessarts, témoi-
gnage d'estime qu'il lui donne, 74. —
Lxxi. Lettre au prince Galitzin, dans
laquelle Diderot se plaint de ce que
sa correspondance avec Falconet a été
traduite en anglais; pourquoi, 74.—
Il a promis de la relire, de la châtier,
et d'y ajouter ce qu'il peut alléguer
en sa faveur, mais il ne saurait dire
quand il pourra se mettre à ce travail,
75.— Lxxii. Lettre (inédite) à M"« Nec-
ker pour la remercier de la nouvelle
édition de V Hospice ; son appréciation
sur cet ouvrage et sur le Compte
rendu^ 76, 77. -^ lxxiii. Lettre à
l'impératrice Catherine II, pour lui
recommander Pieri-e Chabrit, qui étu-
dierait auprès d'elle les différents
textes relatifs à la législation, 78. —
Lxxiv. Lettre à Philidor pour le dis-
suader de jouer aux échecs, 79. —
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ET ANALYTIQUE
223
Liiv. Lettre (inédite) à M"" Necker,
dans laquelle il (ait Texposé de soq
boDhenr, 80. -» Ce qui lui manque, 81 .
— Il la prie d*accorder un moment
d'audience à M""* Pillain de Val du
Fresne, ihid, — Il l'engage à remplir
le rôle que la ProTidence lui a donné,
ilnd. — Lxxyi. Lettre (inédite) au
cheyalier de Langcac pour l'engager
à acheter une œuvre d'art dont l'au-
teur est dans le besoin, 82. — lixtii.
Lettre (inédite) à M. L.-S. Mercier,
83. — LxxTiii. Lettre (inédite) à
M"** Necker, pour lui recommander
une jeune personne , 84. — lxxix.
Lettre à Meister, pour le prier de lui
envoyer Roland Girbal, son copiste,
85.— Lxxx. Lettre (inédite) à —.Rai-
sons qui Tempèchent de sortir de
chez lui ; mais si l'on veut lui confier
la pièce, il l'examinera à tète reposée,
85. — Lxxxi. Lettre (inédite) à ***,
86. — Lxxxii. Lettre (inédite^ à Da-
milaville, ibid, — lxxxiii. Lettre (iné-
dite) au docteur Daumont, relative à
ses articles de V Encyclopédie, 87. —
LxxxiY. Lettre (inédite) au prince Ga-
litdn. La colique l'empêche d'aller
fêter chez lui la Sainte-Catherine,
ihid. — Lxxxv. Lettre (inédite) au gé-
néral Betzky, en style rabelaisien, 88.
— Lxxxvi. Lettre (inédite) à Emma-
nuel Bach ; il le prie de lui envoyer
quelques sonates inédites pour le cla-
vecin, 91.
Correspondance de Grimm, — Raynal
fut le premier rédacteur de cet ou-
vrage; Grimm en prit la suite; il fut
enfin confié à H. Meister, I, xi.
• Corrompre, — Sens de cette expres-
rion employée au figuré, XIV, 233.
• Corruption publique. — Ses deux sour-
ces, XIV, 233.
CoRT,(J?tf»ri de), artiste hollandais, agréé
de l'Académie et peintre de S. A. S.
le prince de Condé. — Les Vues de
Chantilly et du Château de Berny^
près Péronne, qu'il expose au Salon
de 1781, sont d'agréables tableaux,
XII, 58, 59.
CossABT (l'abbé), curé de Saint-Remy, à
Dieppe.— Était organiste comme Bau-
douin était peintre, XI, 193, 194.
CosTE {Pierre) y traducteur des ouvrages
de Locke, de Newion, de Shaftesbury;
annotateur des Essais de Montaigne,
II, 15.
CosTER (M»"«). — Voyez Vallayer.
Costume, — Rien de plus mesquin, de
plus barbare et de plus mauvais goût
que l'accoutrement français, XI, 215.
— Il suffirait d'assujettir la peinture
et la sculpture à notre costume pour
perdre ces deux arts, 217. — L'art
doit le laisser de côté quand il est
mesquin, XII, 126.
* Cotbet, — Discours par lequel les
Imans commençaient leur prière du
vendredi, à l'exemple de Mahomet,
XIV, 233.
* CoTEREwx, Catharis, Courriers, Rou-
tiers, branche de la secte des Pétro-
busions ; soldats aventuriers révoltés
sous le règne de Louis VII. — Plus
de sept mille d'entre eux furent ex-
terminés dans le Berry^IV, 234,235.
* Coterie, — Emplois divers de ce terme
emprunté des associations de com-
merce subalternes, XIV, 235.
* Cottabe, amusement singulier, men-
tionné par Athénée, XIV, 235. -» En
quoi il CDUsistait, ibid,
* Cotytlées, — Mystères de la déesse de
la débauche, XIV, 236. — Manière
dont ils se célébraient, ibid.
* Couler, verbe neutre. — Ce qu'il mar-
que, XIV, 236.
Couleur (la), donne la vie aux êtres ;
c'est le souffle divin qui les anime, X,
468. — 11 y a peu de grands coloristes,
ibid. — MotiÉB de cette pénurie, 470.
— Quel est le grand coloriste? 471.
— Ce qui fait le désespoir du grand
coloriste, du peintre de portraits en
particulier, 473. — Celle de la pas-
sion: peut-on reproduire ses nuances
dans la colère, par exemple ? ibid, —
Les ombres ont aussi leurs couleurs,
479.
Couicttr*.— L'art de donnera la peinture
des couleurs durables est presque en-
core à trouver, X, 76. — Examen des
causes de l'altération souvent très-
rapide des tableaux, 77. —Distinction
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224
TABLE GÉNÉRALE
établie par l'art cd Couleurs amies et
en Couleurs ennemies, XII, 87. —
Leur multiplicité entraîne le désac-
cord d'un tableau, 1 12.
Coupables ,— S&voir en créer, ressource
des mauvais ministres pour perdre les
gens de bien, II, 464.
• Coupon. —'Espèce de toile d'ortie qui
se fait en Chine, XIV, 236.
• Cour, lieu habité par un souverain.—
Sa définition par Montesquieu, XIV,
237.
CouRAJOD {M -L.). — Son livre intitulé
l'École royale des élèves protégés ren-
ferme d'intéressants renseignements
sur l'École gratuite de dessin fondée,
en 1766, par le peintre Bachelier, XI,
96.
CounNAULT {Charles), conservateur du
musée Lorrain. — Retrouve vingt-
deux lettres inédites de Diderot à
Falconet, qu'il publie en 1866-67
dars la Revue moderne, XVIII, 79. —
Public le contrat du prince de Galit-
zin et de Fulconct, 82.
• Courses du Cirque. — Manière dont
elles se faisaient, XIV, 237.
• Court, terme relatif à l'étendue et la
durée, XIV, 238.
• Court Amoureuse, — Espèce de société
instituée au temps de Charles VII,
XIV, 239.
CooRT DE Gebblin {Antoîne). — Son ou-
vrage le Monde primitif, demeuré ina-
chevé, est une grammaire universelle,
III, 466.
Courtisane, — État très -respectable et
tr^s-honoré à Taîti, IV, 197. — Cel-
les de la Grèce et de Rome, bien dif-
férentes de celles des temps modernes,
V, 230. — Sous le climat brûlant de
la Grèce, l'état de courtisane n'était
point avili, XIII, 38.
Courtisans. — Ont une physionomie de
parade et de circonstance, III, 54. —
Comparés par Sénèque à des insectes
dégoûtants, 262. — Ce qu'ils sont en
réalité, VIII, 397. ,
Courtois (iVicokw-il mire), peintre émail-
leur. — Paraît pour la première fois
^ au Salon de 1771, XI, 530.
CousLN. (/w/tfs).— Suppose, dans la Revue
universelle des arts, t. XI, que Di-
derot fut simplement inhumé sous
une deà dalles de la Chapelle de la
Vierge, à Saint-Roch, I, lxvi.
Cousin ( Victor)^ célèbre écrivain. — A
discuté les doctrines de Shaftes-
bury dans son livre de la Philosophie
écossaise, I, 7. — Réponses inédites
de Diderot à Jaucourt et à Mercier,
que fournit sa bibliothèque aux
éditeurs de la présente édition, XIX,
423.
Cousins. — Le maître de Jacques croit en
démontrer l'utilité en les comparant
à des chirurgiens ailés, VI, 263. —
Réponse de Jacques à cette plaisante-
rie, ibid.
CousToo, le fils (Guillaume). — Exécnte,
en 1769, une mauvaise statue de Vé-
nus dont les jambes sont de la plus
grande beauté, XI, 459. — Un Mars.
qu'il envoie à l'exposition de cette
même année, est trop mauvais pour
en dire du mal, ibid. — Expose, eo
1769, dans son atelier, le modèle du
tombeau du Dauphin, qu'il devra exé-
cuter en marbre pour l'église do Sens,
XIII, 75.
• Coutume, floôiforfe. — Termes relatifs
à des états auxquels notre àme ne
parvient qu'avec le temps, XIV» 239.
Couvent d*Arpajon. — Voyez Arpajo^i.
Couvents. — Sont-ils essentiels à la re-
construction d'un Étot? V, 87. — Exa-
men de cette question, ibid. — La vie
claustrale est d'un fanatique ou d'un
hypocrite, 88.
Couvents. — Voyei Troupes auxiliaires,
Cages, Volières,
* Couvert, à Couvert, à VAbri. — Syno-
nymes. Exemples do leur emploi, XIV,
2&0.
CoTBR (Gahriel'François, abbé), auteur
d'une Lettre au P. Berthier sur le
matérialisme, faussement attribuée à
Diderot par La Harpe, I, 0; XX 99.
— Obtient du contrôleur général de
L'Averdy une pension de deux mille
livres, pour ses petits ouvrages : ta
Noblesse commerçante (1756.) etChink
(1768), VI, 293, 294. — Auteur pré-
sumé du volume publié en 1760 sous
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ET ANALYTIQUE
225
le titre : LeUre aux Académiciens du
royaume, 372. — Le Discours sur la
Satire des philosophes est de lui,
XVm,524.
CoivEh (Charles-Antoine).^ Cet artiste,
décoré du titre de premier peintre du
roi, a été un des plus mauvais pein-
tres de rAcadémie, X, 320. — Con-
seil quMl donnait aux artistes, XII,
115.
CoTSEVOx {Antoine)y sculpteur. —Remar-
ques sur sa statue du Flûteur, placée,
en 1870, dans Tune des salles de la
sculpture moderne, au Louvre, XII,
133.
CozEiTB. — On adecet artiste habile une
tapisserie exécutée d'après le portrait
du Roi peint par Michel Van Loo en
1760, X, 107. — Cette tapisserie est à
Versailles, n<» 2207, i6id.— Au Salon de
1765, il expose \b Portrait de Paris de
Montmartel, d'après le pastel de La
Tour, et un' médaillon de la Peinture,
d'après Van Loo, deux morceaux im-
possibles à discerner, tableau ou ta-
pisserie, 453.
Cbamer, libraire de Genève. — Diderot
prend sa défense dans une conversa-
tion chez le libraire Le Breton, XIX,
71.
Cramer {Guillaume), célèbre violoniste
allemand ; cité, XII, 338.
Crampe. — Causes de cette contraction
spasmodique de la fibre musculaire,
IX, 324. — Idée sur la formation de
ce phénomène, 333. — Sa cause pro-
bable, ibid.
Crantor, philosophe platonicien et poète
dramatique; aperçu de sa doctrine,
XVI, 330.
* Crapule. — Débauche habituelle, sans
choix et sans modération, XIV, 240.
— Est l'opposé de la volupté, ibid.
• Cratères. — Nom donné à certains
vases des Anciens, XIV, 240.
CRATès DE Thèbes, philosophe cynique.
— Sa vertu lui mérite la considéra-
tion la plus haute dans Athènes, XIV,
164. — Il inspire une passion violente
à Hipparchia, qu'il épouse, ibid.
Cbatès, philosophe platonicien. — Sa pa-
rité de goûts et de sentiments avec
XX.
Polémon, son maître et son ami,XVI}
330.
Cratinos, poète satirique athénien. —
Meurt victime de sa hardiesse, Xllf,
409.
Créature. — Chaque créature a un intérêt
privé, un bien-être qui lui est propre,
I, 23. — Sa condition relative aux
autres êtres est bonne ou mauvaise,
24. — La connaissance de cette con-
dition donne moyen de la juger, ibid.
— Son examen sous différents points
de vue, ibid. — Elle appartient à des
systèmes divers, 25. — Les êtres
d'un système, sacrifiés à des êtres d'un
autre système, contribuent à Tordre
général, ibid. — Il y aurait témérité à
dire qu'un être est absolument mau-
vais, à moins d'être en mesure de dé-
montrer qu'il n'est bon dans aucun
système, 27. — Ce qui fait la créa-
ture bonne ou mauvaise, 31. — Ce qui
la rend malheureuse, 101.
Crébillon {Claufie-Prosper Jolyot de).
— Vers supprimés dans sa tragé-
die de Catilina, II, 253, 254. —
Critique de cet écrivain au xxxix*
chapitre des Bijoux indiscrets, où il
est nommé Girgiro l'Entortillé, IV,
289, 292. — Auteur du roman les
Égarements du cœur et de Vesprit,
336.
CaéBiLLON le fils. — Son roman l'^cu-
moire, réimprimé sous le titre de Tan-
laï et Néadarnéy le fait enfermer à la
Bastille, I, 237, alinéa 7 et note 1.
* Crédit, — Signification de ce mot en
morale, XIV, 240.
* Crédulité.— Est le défaut d'un homme
d'esprit, I, 140.
* Faiblesse d'esprit, XIV, 241. — Est un
vice favorable au mensonge, 242.
Crescence, philosophe grec de l'école
cynique. — Son caractère, XIV,
266. — Persécute saint Justin et
Tatien, platoniciens convertis au chris-
tianisme, XV, 291 .
Creutz {Gustave-Philippe, comte de),
ministre de Gustave III, roi de Suède,
IV, 14. — Admirateur passionné de
VAdonis de Taraval, XI, U5, 96.
Crevier (J.-B.-L.), auteur présumé de
15
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226
TABLE GÉNÉRALE
VÈducation publique^ ouvrage attribué
à tort à Diderot, XX, 99.
Cri de guerre des Sceptiques, I, 219,
alinéa 11.
Cri (le) de la nature, — Sara le fait en-
tendre quand elle parle du sacrifice
demandé à Abraham, VI, 304. ~
Comment il échappe à Fontenclle,
ibid. — Difficile à trouver dans les
arts d*imitation, ibid.
Crts de caractère, VI, 306, 307. —
Mots attribuée àTanatomiste Ferrein,
ibid, — Mot de métier d*un sculpteur
agonisant, ibid. — Celui du géomètre
qui lit Vlphigénie de Racine, et jette
le livre en disant : Qu'est-^e que cela
prouve? 308. — Celui du médecin
Thierry retrouvant la pituite vitrée,
ibid. — Celui d*Qn roi à des officiers
qui ont abandonné un poste où ils au-
raient tous péri sans aucun avantage:
Est-ce que vous êtes faits pour autre
chose que pour mourir? etc., etc.,
ibid. et suiv. — Celui de Daubenton,
entendant le castrat GafTarelli, 309. —
Celui de la bégueule, ibid, ^ Celui
de Maret, qui lui sauve la vie, III,
362, et VI, 310.
Crillon (le comte de). — Porteur d*une
lettre de Diderot pour la princesse
Dashkoff. Dans quels termes Diderot
le recommande à cette princesse, XX,
45.
Crime. — Il a pour ennemis tous ceux
quMl alarme, I, 42. — Il est le pre-
nûer bourreau du coupable, 91.
Critias, grand-père de Platon. — Raconte
à son petit-fils l'histoire de TAtlantide
et de ses habitants, c'est-à-dire, sous
des noms différents, celle de la Pa-
lestine et des patriarches, IX, 226.
— Critias tenait cette, histoire de son
grand-père, qui lui-même la tenait de
Selon, son oncle, ibid. — Pour arri-
ver à Platon, cette tradition avait passé
par six générations, ibid.
Critique (la). — En quoi elle consiste, III,
465. — Autorités sur lesquelles elle
s'appuie, ibid. — Difficultés qui rac-
compagnent, X, 177. — On peut dire
d'elle ce que Malherbe disait de la
mort : i Tout est soumis à sa loi, »'236.
— Son rôle dans les arts, XIL, 78, 7^.
Critiques (les). — Petits hommes dont les
dents sont aignCs et les ongles fort
longs, IV, 296. — Pourquoi ils sont
presque tous camus, ibid, — A quelle
ressemblance ils sont faits, VII, 387.
— Vanité de leur rôle, ibid. — Voyei
Auteurs {des) et des Critiques.
Critics, fameux athée. — Son aveu sur
le premier culte rendu à des créatu-
res, XVI, 355.
Critolaos db Phasélide, philosophe pé-
ripatéticien. — Dieu, selon loi, n*est
qu'une portion très-subtile d'éther;
la perfection normale de la vie con-
siste à s'assujettir aux lois de la na-
ture, XIV, 248.
Criton, disciple et ami de Socrate, reste
près de lui Jusqu'à ses derniers mo-
ments, VII, 384 et XVII, 164.
Criton. — Portrait d'un faux ami, 1, 24 1
et suiv., alinéas 23 et suiv.
* Croire. — Sens métaphysique de ce
mot, XIV, 242.
* Croisades. — Origine de ces guerres
entreprises par les chrétiens, XIV, 243.
— Époque à laquelle l'enthouBiasme
pour ces expéditions éclata dans toute
sa force, 244. — Détails sur la pre-
mière croisade conduite par Pierre
l'Ermite, ibid. — Marche heareose
d'une nouvelle armée commandée par
Godefroi de Bouillon, 243. — Seconde
croisade prêchée par saint Bernard,
ses fâcheux résultats, 246. — Au bruit
des victoires de Saladin, le pape Gé-
ment III fait prêcher -une nouvelle
croisade (la troisième), ibid. — La
quatrième est entreprise par Philippe
Auguste et Richard Cœur de Lion,
247. — La cinquième, par saint Louis,
249. — La sixième et dernière par le
même, 250.
Croismare {M arc 'Antoine- Nicolas, mai^
quis de).— Notice sur ce gentilhomme
normand, V, 8, 9. — Suzanne Simo-
nin {la Religieuse) lui adresse l'his-
toire de sa vie (pages li à 471 de
ce tome V). — A véritablement écrit
les lettres auxquelles il est fait renvoi,
175. — Quant aux lettres attribuées
à la Religieuse et à M*"* Bladin, eues
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ET ANALYTIQUE.
227
sont Tœuvre de Diderot, à l'excep-
tioQ de quelques lignes foaraios par
Griimn et M*"* d'Épinay, ses compli-
ces dans la plaisanterie faite à leur
ami commun, ibid. — Son portrait,
176J77. — Ses lettres à M«»«Moreau-
Hadin, pour être remises à sœur Su-
zanne Simonin (Diderot), 183, 188,
189, 193, 195, 199, 202. - LMntérôt
toujours, croissant qu*il prend à Tin-
fortunée Suzanne doit cesser; sa
mort étant le seul moyen d*en finir,
l'auteur de la plaisanterie en fait usage,
201.
Crouzaz (Jean-Pierre de), philosophe et
mathématicien suisse. — Ses ouvrages
recommandas , III , 466. — Manière
défectueuse dont il caractérise le beau,
X, 7. — Erreurs de sa thèse sur ce su-
jet, 23. — Défenseur do la liberté d'in-
différence de Pâme humaine, XV, 506.
— Remarques sur son livre intitulé
Observations critiques sur l'Abrégé
de la logique de M. Wolf, 530.
CaoDBLi (Thomas), poète italien. — Dide-
rot s'est servi de son nom pour le
Dialogue qu'il a composé sous le titre
Entretien d'un philosophe avec la
maréchale de *'% II, 507, et IX, 70.
— Sonnet pour les noces d'une dame
milanaise, traduit par Diderot, ibid.
* Cuba^ étrange divinité des Romains,
XIV, 252.
GrésiBios DB Ghalcis, philosophe cy-
nique. — Sut plaire aux grands sans
se prostituer, XIV, 265.
GiJCUFA (le génie), personnification du re-
pentir et de la retraite du monde, IV,
138. — Évoqué par le sultan Blango-
gul (Louis XV), il lui remet l'anneau
magique qui fera parler les indiscrètes
de la cour, 148. — Mangogul est tenté
d'en faire l'essai sur Mirzoza (M™* de
Pompadour), qui proteste, 149. —
Ravid'uncpremièreépreuve,llangoguI
le remercie, 156. — Après trente essais
réussis, Mangogul se met en oraison,
évoque Gucufa, et lui rend le mysté-
rieux anneau, 378.
CoDwoRTu, théiste anglais, cité, I, 131.
Cul-de-sac, nom ' donné en français à
l'anyi-portti^ des Latins. — Remarques
de Voltaire sur cette expression gros-
sière, VI, 88.
Culte. — Mourir pour un culte dont on
connaîtrait la fausseté serait d'un en-
ragé, 1, 142. — Mourir pour un culte
faux, mais qu'on croit vrai, mais dont
on n'a pas de preuves, est d'un fana-
tique, ibid, — Le vrai martyr est celui
qui meurt pour un culte dont la vérité
lui est démontrée, ibid,
* Cura., l'Inquiétude, déesse qui a for-
mé l'homme, XIV, 252.
Curetés. — Mot hébreu qui signifie dis-
trict, famille, IX, 233.
GrefeLB. — Le couvre-chef des archevê-
ques emprunté à celui des sacrifica-
teurs de cette déesse, I, 196, alinéa
25.
GYCfx>paiLE, nom donné, dans \q^ Bijoux
indiscrets, à un insulaire des contrées
visitées par Bougainville, IV, 192. —
Fait le récit des cérémonies religieuses
de son pays (Toiti), 193. — Expériences
pour la validité des mariages, 195 et
suiv.
Gydalise, épouse du colonel de spahis
OsUluk, IV, 342. — Gomment Sétim
la séduit, 342, 347. — Elle meurt as-
sassinée par son mari, ibid.
* Cyniques , secte de philosophes an-
ciens. — Histoire de cette secte, XIV,
252-267.
• Cynocéphale^ animal fabuleux, révéré
par les Égyptiens, XIV, 267. — Voyez
* Anubis.
Gy\03argb. — Lieu, hors des murs
d'Athènes, où Antisthèoc, fondateur
de la secte Gynique, s'établit et donna
ses premières leçons, XIV, 252.
• Cyphonisme. ^Kom donné à un tour-
ment auquel les premiers martyrs
ont été fréquemment exposés, XIV,
267. — Fragment de Suidas sur ce su-
Jet, 268.
Gtpria, ou le Bijou voyageur. — Mangogul
fait sur elle le vingt-sixième essai de
l'anneau magique, XIV, 336. — Son
portrait, 337. — Histoire de ses voya-
ges au Maroc, en France, en Angle-
terre, ibid. ; en Autriche, en Italie, en
Espagne, 338, 339; aux Indes, à Gons-
tantinople, 340. -^N'étant plus bonne
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228
TABLE GÉNÉRALE
à rien, elle vient à la cour d'Ergaebzed
où elle prend un époux, ibid.
• Cyrénaïque (secte). — Fondée à Cy-
rène, ville d'Afrique, parAristippe, elle
se répand dans la Grèce, XIV, ^268.
Cyrille (saint). — Traité d'une façon peu
respectueuse par Voltaire, VI, 352. —
Ce quMl dit aux chrétien» dans sa
quatrième catéchèse, XIV, 18.
CYTHfeRE. —La bibliothèque de IM W(îe dcf
fleurs se compose de ses archives, I,
237, linéa 7.
CzenpiiscHEW, personnage russe, II, 290.
Dacier [André). — Lit en séance publique
de TAcadémie VÊloge de l'abbé Ca^
naye, V, 487.
Daguesseao (Pabbé). — Placé à la tète de
la librairie, comment il procède dans
la concession des privilèges, XVI II, 26.
Damascène (Jean), — Conserve dans le
monastère le péripatétisme qu'il a
„r<»fes8é dans le monde, XV, 298. —
Les scolastiqnes peuvent le regarder
comme le fondateur de leur école, ibid.
Damascius, philosophe éclectique, XIV,
340. — enseignait à Athènes lorsque
Justinien fit fermer les écoles païennes,
ibid, — Portrait qu'en a laissé Pho-
tius, ibid.
Dames de la cour dont les bijoux ont
été éprouvés, IV, 152 et suivantes :
I. Alcinc, 152. — ii. Sîbérine, 157.
— m. Monima, 158. — iv. Husseim,
400. — v. Cléanthis, jeune recluse, 161.
— VI. Zéphirine, ibid. — vu. Flora,
{l^id. — viii. Une présidente, une
marquise, une dévote, dames ayant
tabouret chez la reine, 167. — ix.
Céphise, ibid. — x. Ismène, sa lon-
gue conversation, 168. — xi. La
Joueuse Manille, 171 ; ses curieuses ré-
vélations, 172. — XII. Fatmé, ques-
tion de droit, 237. — xiii. La petite
jument, 253. — xiv. Églé ou le bijou
muet, 259. — xv. Alphane, 267. —
xvi. Les dames des petits maîtres,
270. — XV II. Les comédiennes, 276.
- xviii et XIX. Sphéroïde l'Aplatie
et Girgiro l'Entortillé, 289. — xi,
XXI et XXII. Fricamone et Callipiga,
2U8. — XXIII. Fanny, 306. — xxiv
et XXV, au bal masqué et à la suite
du bal, 328. — xxvl Cypria, ou le
bijou voyageur, 336. — xxvn. Fal-
via, 350. — XXVIII. Olympia, 301.
— XXIX. Zuléiman etZaide. — xxx.
Mirzoza, 375.
D AMIENS {Robert -François). — Est
l'instrument des Jésuites dans sa ten-
tative d'assassinat sur la personne de
Louis XV, XV, 281.
Damilavillb {Etienne-Noèl), directeur
du vingtième à Paris, connu surtout
par sa correspondance avec Voltaire,
I, Lxi. — A été l'un des collabora-
teurs de V Encyclopédie^ ibid. — Il se
sert du cachet du contrôleur général
des finances pour faire parvenir, fran-
ches de port, toutes les lettres de ses
amis, XVIII, 440. — Il sert ainsi la
correspondance de Diderot avec son
amie, ibid. — Récit d'un souper chez
lui; ce qui en est la suite, 447. —
Diderot dîne encore avec lui; son ca-
ractère, XIX, 25, 71 . — Désespoir
de sa femme, lors de la mort d'ane
petite fille, 94, 95. — Caractère de sa
mère, 181. — Auteur du pamphlet
intitulé VHonnéteté théologique^ ^64.
— Sa maladie, 266. — Son affaiblis-
sement, 269. — Singulière conversa-
tion chez lui, 279. — Son état em-
pire, 280. — Nouvelle crise; ses
glandes et humeurs, 282, 296. — Il
est moribond, 302. — Lettre que Di-
derot lui écrit sur divers sujets, 476.
-- Autre lettre de Diderot, XX, 86.
Damiron {Jean-Philibert)^ philosophe
français. — Son jugement sur Diderot,
I, 7. — Trouve dans le livre de Vin-
terprétation de la nature des traces
d'une croyance en Dieu et en i'&me
humaine, II, 6. — Auteur d'an Mé-
moire sur Diderot^ XX, 142.
Damis. — Nom d'un pyrrhonien désigné
pour représenter sa secte dans une
assemblée religieuse, I, 228, alinéa
31. — Prend la parole, 230, alinéa 38.
• Damnation. — Examen de ce dogme
religieux, XIV, 274.
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ET ANALYTIQUE
220
Daxacs, roi d*Argos. — Était Égyptien
d*origine, XV, 45.
Dajsda'vis, célèbre philosophe indien de
la secte des gymnosophistes. — Ses
paroles à Alexandre, XV, 20i.
Dakdr<-Bardofi, littérateur français. —
Auteur d'une Histoire universelle re-
lative aux arts de peindre et de
sculpter, XVII, 497. — Critique de
cet ouvrage, ibid.
Dahet {Thérèse)^ femme de Montbailli^
bourgeois de Saint-Omer, mis à mort
comme parricide, et reconnu inno-
cent deux ans après, VJ, 431. — Sur
un mauvais poème fait à ce sujet,
ibid.
Dangevillb {Marie- Anne Botot, dite
M"«), célèbre actrice du Théâtre-
Français, où elle tenait les rôles de
soabrette, V, 436. — Était remplie
d'attraits sur la scène, VIII, 398.
Dambl (le Père), historien. — Comment
il est jugé par Voltaire, VI, 353.
Danse (la). — Cet art d'imitation attend
un homme de génie, VII, 157. —
Elle est à la pantomime comme la
poésie est à la prose, comme la décla-
mation naturelle est au chant C'est
une pantomime mesurée, 158. — Une
danse est un poëme, ibid, — Sujet
donné en exemple, 159, 101.
Danse merveilleuse, I, 204, alinéa 44.
Datfe AuGHiBRi, poët3 italien, auteur
de la Divina Commedia. — Idée de la
vie à venir, prise dans le chant intitulé
Purgatorio, VI, 195. — Sterne et Di-
derot l'ont reproduite, ibid,
Da?izbl {Jérôme). — A gravé le beau ta-
bleau de Fragonard : Le grand-pré-
tre Corésus qui s'immole pour sauver
Callirhoé, X, 396. — Ce tableau se
voit aujourd'hui au Musée du Louvre,
sous le n« 208, ibid.
DAncET {Jean) y célèbre chimiste; Dide-
rot, à son retour de Russie (1774), lui
rapporte une caisse d'échantillons de
mines, I, liv. — Auteur de notes sa-
vantes sur les Questions naturelles
de Sénèque, III, 12. — Épouse, en
1771, la fille de Guillaume Rouelle,
fton maître, VI, 409. — Ses expé-
riences pour l'emploi du cobalt ap-
pliqué, à la peinture de la porcelaine,
XIII, 68.
Dardanus, opéra de La Bruèrc, mis en
musique par Rameau, IV, 175.
DARNAUD-BACDLAan, auteur des Délasse-
ments d'un homme sensible. — Para-
site assidu du financier Bertin , V,
431, 432.
Daschkow ou Dashkoff {Catherina Ro-
manofna, princesse), citée I, xxii. —
Fragment inédit d'une lettre que
Diderot lui a écrite, III, 535. —
Notice que Diderot écrit sur elle,
XVII, 487. — Grande admiratrice de
IMmpéi-atrice , 487. ^ Emploi de son
temps, ibid. — Sa démarche auprès
de Catherine aussitôt après la mort
de l'impératrice Elisabeth, 489. —
Son portrait, son caractère, 490. —
Sa condescendance pour son amie
M^'* Caminski, son jugement sur
Paoli, 491. — Elle a paru à Diderot
ennemie de la galanterie, 492. —
Raisons de sa dii^gr&ce, 493. — Elle
promet à Diderot de ne pas l'oublier,
494.— Diderot lui fait sa cour, XVIII,
323. — Lettre que Diderot lui envoie
dans laquelle il s'excuse d'êt.e resté
trois mois sans lui écrire un mot,
XX, 20. — Il lui apprend que les jé-
suites ont été chassés de Bretagne, et
lui fait part des suites de cette affaire.
— Considérations philosophiques sur
l'état des esprits en France. On
touche à une crise qui aboutira à
l'esclavage ou à la liberté, 28. —
Autre lettre dans laquelle il lui ap-
prend qu'il est à Pétersbourg auprès
de la souveraine, 39. — Liberté de
parler qu'il a auprès d'elle, ibid. —
Il prie la princesse do solliciter pour
lui de M. de Dcmidoff des échantil-
lons d'histoire naturelle, 41. — Il la
félicite de pouvoir adapter à sa voix
les vers qu'elle écrit, 42. — Pourquoi
il ne compte pas sur les promesses
de M"»« de Borosdin, ibid. ■— Autre
lettre dans laquelle il lui dit pour-
quoi il ne lui en coûte pas de mépri-
ser les richesses et les honneurs, 43.
— Comment on jouit d'une félicité
parfaite dès qu'on s'est voué au culte
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230
TABLE GÉNÉRALE
du far niente^ ibid, — 11 est sur le
point de quitter Pétersbourg; position
dans laquelle il se trouvera à son re-
tour à Paris, 44. — Il recommande à
Tattention de la princesse le comte de
Grillon, porteur de sa lettre, 45.
DAf HAN, lévite. — Est englouti miracu-
leusement en punition de sa révolte
contre Moïse et Aaron, I, 203, ali-
néa 41.
Daubenton (L.-J.-ifar»>}, naturaliste. —
Mot de caractère qu*il répond à Di-
derot, qui le questionnait au sujet du
chanteur castrat Caffarelli, Vi, 309.
— Garde et démonstrateur du cabinet
du roi, au Jardin des Plantes, XIV, 3.
Dauberval, mauvais comédien. — Rôle
qu*il Joue dans Taventure de M^'*' Hus
avecBrizard, XIX, 57.
DAUDé DE JossAN, auteur d'une brochure
intitulée : Uttrê de M. Raphaël le
jeune à un de ses amis^ XVII, 500.
Dacmont (Arnulphe), savant médecin
dauphinois. — Diderot attend des pa-
piers de lui, XVIII, 396.— Lettre par
laquelle Diderot le remercie de ses ar-
ticles et en demande d'autres, XX, 87.
Dauphin (monseigneur le), père des rois
Louis XVÏ, Louis XVIII et Charles X.
— Son éloge par Thomas, VI, 347. —
Projets pour son tombeau; ces pro-
jets, au nombre de cinq, demandés par
M. de Marigny au dessinateur Co-
chin, sont de Diderot, à qui celui-ci
s'est adressé XIII, 72, 74. — Aucun
n'a été exécuté, 75. — Sa mort, XIX,
209. — Ses grandes connaissances.
Son esprit tolérant, 210. — Projets
de monument pour son tombeau,
219, 225.
Dau VERONE , auteur des Troqueurt ,
opéra-comique, V, 487.
Davesnb, auteur des Jardiniers^ opéra-
comique représenté en 1771 sur le
théâtre de la Comédie-Italienne,
VIII, 502.
David {Jacques-Louis), peintre devenu
célèbre. — Élève de Vien ; se produit
pour la première fois, comme expo-
sant, au Salon de 1775, XII, 63. —
Son Bélisaire reconnu par un soldat;
la Peste de Saint-Roch; les Funé^
railles de PatrocU, esquisse ; le Por-
trait du comte de Potocki; Une
Femme allaitant son enfant, Troi^
Figures académiques^ belles, bien
dessinées et d'un grand effet, 65.
Daviel (Jacques), célèbre chirurgieD-
oculiste français, I, 333. — Cu-
rieuse anecdote relative à ropération
de la cataracte qu'il fait à un forgeron
aveugle depuis ving-dnq ans, t&td.
Débauche. — Ce goût trop vif pour les
plaisirs des sens emporte avec lai
l'idée de société, I, 9i. — Ses excès
si communs dans les grandes villes,
presque inconnus dans les petites, 97.
Décalogue, commandements de Dieu, 1,
202. — Moïse l'enferme dans le Ta-
bernacle, ibid, alinéa 40.
* Décasyllabique ^ nom qu*il faudrait
donner à nos vers de dix syllabes, et
qu'on devrait écrire dixsyUabique,
XIV, 275.
• Décence, qualité morale. — Elle varie
d'un siècle à un autre chez le même
peuple; et d'un lieu de la terre à un
autre lieu, chez les différents peuples,
XIV, 275.
Déclamateurs. — Ce mot n'avait point au
temps de Sénèque Tacception défa-
vorable qu'on y attache aujourd'hui.
III, 17. — La déclamation était une
espèce d'apprentissage à l'éloqaeuce,
ibid.
Déclamation. — Elle est le modèle vi-
vant du chant, V, 450.
Décoration (de la). — Combien souvent
elle laisse à désirer. Vil, 373. — Ce
que doit être la peinture théâtrale,
374. (Voy. Sommaire^ p. 304).
Défense de mon oncle (la), titre d'une bro-
chure de Voltaire. — Motifs d'excuse
de la prétendue grossièreté reprochée
aux premiers chapitres de cet écrit,
XI, 56.
DEFRéMERT {Charlss), orientaliste fran-
çais. — Sa traduction du poème de
Sadi, Gulistan ou le Parterre des
roses ^ comparée à celle de Diderot,
IV, 483, 491.
Dégraisseur. — Synonymes : Confes-
seurs, Casuistes, Encaissés, Foulons,
I, 198, 199, 205.
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ET ANALYTIQUE
231
Déiste. — Ne pas le confondre avec le
Théiste^ I, 13. — Il croit en Dieu,
mais il nie toute révélation, ibid, et
137. — Sa manière de raisonner pour
prouver Texcellence de sa religion,
155. — N*a jamais vu son souverain,
190, alinéa 3. — N*admet pas la di-
Tinité de deux gros volumes {V Ancien
et le Nouveau Testament)^ expression
de ses volontés, 191, alinéa 4. — Rè-
gle sa conduite par sa croyance, 217,
alinéa 6. — Les déistes sont en grand
nombre en Angleterre, XIX, 185.
Dejocx {Claude), sculpteur. — Expose,
en 1781, une Statue du maréchal de
Catinat, XII, 70.
Dblabosdb (vicomte Henri), — Docu-
ments qu* il a bien voulu communiquer
aux éditeurs de la présente édition,
XUI, 114 (note).
Delaiwuib (Antoinô'François) ^ biogra^
phe. — Reproche à Diderot d*avoir été
le défenseur et Tapologiste de Séné-
que, III, 367. — Voyez Chaudon.
• Délateurs. — Leur origine, leurs pre-
miers actes; le mobile de leur con-
duite, XIV, 275. ~ Les bons princes
n*ont point eu de délateurs à leurs
gages, 276.
Delannot, graveur. — a gravé le portrait
de Diderot qui orne la présente édi-
tion, d*après la gravure de Chenu,
XX, 113.
ï>ELEYtiE{Alexandre)^ apologiste enthou-
siaste de J.-J. Rousseau, III, 94.
Delft, ville de Hollande. — Par quoi elle
est remarquable, XVII, 454.
* Délicat. — Emploi de cet adjectif, au
simple et au figuré, XIV, 276.
* Délicieux, terme propre à Torgane du
goût, XIV, 277. — Le suave extrême
est le délicieux des odeurs, ibid. —
Tableau du repos délicieux, ibid.
• Délié, — Des diverses acceptions de ce
mot, au simple et au figuré, XIV, 278.
Delislb de Sales (J.-B. Isoard, dit), au-
teur d'une Lettre de Brutus, sur les
chars anciens et modernes, IX, 466.
— Compte rendu de ce livre, au titre
ambitieux, ibid. à 469.
Délits et peines {Traite des), ouvrage de
fieccaria. — Voyex Beccaria.
* Délivrer, Affranchir. — Synonymes,
XIV, 278.
Delphes. — Le trépied de la Sibylle et le
Tabernacle do Moise comparés, I, 202,
alinéa 40.
Delrio {M arc- Antoine), savant jésuite.
— Comment il définit la divination
dans ses Disquisitiones magicœ, XIV,
290. — Ce quMl dit des sorciers qui
pratiquent la ligature, XV, 514.
Déluge, I, 201, alinéa 38.
Déluge universel. — Éloquente descrip-
tion de cette terrible catastrophe par
Sénèque, lil, 365. — Remarque sur le
tableau du Poussin, représentant ce
sujet. X, 388.
Demarteao, dessinateur. — On lui doit
le perfectionnement de la gravure au
crayon inventée par un nommé Fran-
çois, X, 447. — La mort du Dauphin,
d'après Cochin; la Justice protêt
géant les Arts, d'après Caravage;
Notre-Seigneur au tombeau, d'après
Cortone, que cet habile graveur ex-r
pose au Salon de 1767, sont de vrais
dessins au crayon, XI, 367. — Il faut
en dire autant d'une suite de gravu-
res qu'il donne au même Salon, ibid.
— Conserve sa supériorité à l'exposi-
tion de 1771,546.
Démétrios de Phalère, philosophe péri-
patéticien. — Chargé de l'adpiinistra-
tion d'Athènes, XVI, 249. — Recon-
naissance des Athéniens, ibid. — Sa
mort, 250.
Demétrius le CyniqfAe, philosophe ro •
main, cité avec éloge par Sénèqu
III, 26. — Sa belle réponse à un en-
voyé de Caligula, ibid. — Mot remar-
quable à un affranchi enorgueilli de
sa fortune, ibid. — Vespasien punit
de l'exil ses propos injurieux; ce châ-
timent ne le rend pas plus réservé,
27. — Son exclamation en présence
d'un habile pantomime, VII, 105.
Demidoff (prince de). — Diderot sollicite
la princesse Dashkoff de lui faire ob-
tenir de ce personnage certains échan-
tillons d'histoire naturelle, XX, 41.
Démocratie. — Ce qui la constitue, VI,
447. — Ne convient en général qu'à
un petit Etat, ibid.
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232
TABLE GÉNÉRALE
IXirocRiTE, philosophe éléatique, XIV,
400. — PerfectiouBa la philosophie
corpusculaire de Leucippe, Bon maî-
tre, 401. — Notice abrégée sur sa
vie et SCS travaux, 402. — Son entre-
trevue avec Hippocrate, 403. — Sa
Logique, ibid. — Sa Physiologie,
ibid. — Sa Théologie, 405. — Sa Jfo-
rale, ibid,
* ^«woflforÉ^on (Mythologie). — Cosmogo-
nie emblématique de la création, XIV,
278, 279.
Démon de Socrate (le). — Opinion du
psychologisteLelutsurce sujet, 11,24.
— Opinion de Diderot sur le môme
sujet, XVIÏ, 242.
Démons. — Êtres supérieurs, de natare
vicieuse, ï, 21.— Ont-ils des connais-
sances philosophiques, XIII, Ï99. —
On donne trois origines différentes aux
démons dans la théologie juive, XV,
380.
DéMONAx , philosophe cynique. — Put
servir de modèle à tous les philo-
sophes, XIV, 266. — Fut écouté et
respecté pendant sa vie, ibid.
Démonisme, croyance à une intelligence
capricieuse qui gouverne le monde, I,
21. — Le dcmoniste peut avoir un
culte, 22. — Il y a des nations entiè-
res qui adorent un diable à qui la
frayeur seule porte leurs prières, ibid.
et 23.
Démophon, tragédie lyrique de Métastase,
prise pour exemple des ressources of-
fertes par la pantomime dramatique,
VIII, 460-462.
Dbmours {Pierre), célèbre chirurgien-
oculiste. — Son portrait par le pastel-
liste de La Tour est un beau mor-
ceau de peinture, XI, 151.
Dbnis (M"'«) , nièce de Voltaire. —
Lettre que lui adresse Timpératrice
Catherine de Russie, III, 396. — Re- .
çoit des mains de Grimm des fourrures
magnifiques que lui envoie la grande
souveraine, ibid.
Denis l'Àréopagite, philosophe platoni-
cien.— Ferme l'ère de la doctrine des
émanations, XV, 298.
Denise. — Sa mère lui recommande de
soigner Jacques VI 168. — Ses
amours avec Jacques, 276-2S0, 283-
285. — Elle épouse celui-ci, 286.
DfeifOiv, auteur d'une comédie intitulée
Julie ou le Bon Père. — Critique de
cette pièce, VIII, 477.
• Dénonciateur, Accusateur, Délateur.
— Synonymes; de leur emploi, XIV,
279.
Dénonciation aux honnêtes gens, diatribe
publiée, en 1769, par Palissot, Vï,
382.
Dents d*Halicarnassb, historien. — Il
faut lire son Traité sur Tart déplacer
les mots, VI, 425.— Règles qu'il pres-
crit au sujet de la prononciation,
XIV, 443.
Dbparcieux (Antoine) , mathématicien
célèbre. — Diderot cite avec éloge son
traité de Gnomomque, III, 460.— Au-
teur d'un Traité des probabilUés de
la vie humaine, dont la formule gé-
nérale et les tables sont de Diderot,
ibid. — Ses Mémoires sur la possibilité
et la facilité d*am9ner auprès de l'Es-
trapade de Paris les eaux de la rivière
d'Yvette sont approuvés par TAcadé-
mie des sciences, IX, 4il. — L'abbé
Benhier, et le Père Félicien de Saint-
Norbert, carme déchaux, s*unissent
pour ruiner son projet, en accusant
les eaux de l'Yvette d'insuffisance et
de mauvaise qualité, ibid.
Dépit amoureux (le), comédie de Mo-
lière. — Plaisante anecdote sur une
représentation de la troisième scène
du quatrième acte de cet ouvrage
VIII, 378. '
Dbpping (GeorgeS'Bemard)y érudit fran-
çais d'origine allemande. — Ce qu'il
dit de l'écrit de Meister intitulé:
Aux Mânes de Diderot, I, xii.— Com-
ment il a connu la Notice que M^^'de
Vandeul a consacrée à la mémoire de
son père, xxvii.
Dépravation, Perversité. — Misérable
état qu'elles traînent à leur suite, I,
67. — En quoi consistent ces vices,
119.
• Député y Ambassadeur y Envoyé. —
Nuances qui distinguent ces qualifi-
cations, XIV, 279.
Deruam, savant théologien anglais, au-
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ET ANALYTIQUE
233
tear d*ouTrago8 cités, XV, 47b, à la
note.
DcEHAM {Guillautne). — Ses expériences
sur la marche du son, IX, 87.
Desbbossbs, agent de change. — Perd son
crédit, et se donne la mort, XI, 420,
421. — Son dernier entretien avec
Diderot, ibid. — Son élévation, sa vie
et sa chute, 425, 426.
Descasps {Jean-Baptiste), élève de
Coypel. — Cet artiste peint gris, est
lourd et sans vérité, X, 340. — Avait
trois tableaux au Salon de 1765 : Un
Jeune Homme qui dessine; un Élève
qui modèle; une Petite Fille qui
' donni à manger à son oiseau^ ibid. —
Ce dernier est aujourd'hui au Louvre,
sous le n<^ 161, ibid, — Est auteur de
Touvrage intitulé : Vies des peintres
flamands, allemands et hollandais,
ibid. — Garde Tanonyme pour les
tableaux qu*il envoie au Salon de
1767; tous mauvais, XI, 342-344.
Descartbs {René}, célèbre géomètre. —
Les dévots Font damné, 1, 153.— Rap-
porte dans sa Dioptrique les phéno-
mènes de la vue à ceux du toucher,
283. — Invente l'application de Tal-
gèbre à la géonoétrie, II, 368. — Son
ouvrage de la Méthode, recommandé,
III, 466. — Se trouve désigné dans
les Bijoux indiscrets, sous le nom de
Vorticose Olibri, IV, 138. — Le Père
Mersenne^ son condisciple et son ami,
le met en correspondance avec Hobbcs,
XV, 98. — Conformité des idées mé-
taphysiques des deux philosophes sur
r&mo humaine, ibid. — Sa méthode a
donné naissance à la logiqiie, dite
VArt de penser, 528. — Sa philoso-
phie comparée à celle de Locke, 529.
Deschahps (Dom), bénédictin.^ Ses let-
tres sur VEsprit du siècle, ouvrage
détestable, VI, 308, 369.
Deschamps (M"*), actrice de l'Opéra-
Coroique, puis de la Comédie-Ita-
lienne, rôle qu'elle joue dans le
monde, V, 421. — Se vante, à trente
ans, d'avoir déjà dissipé deux millions,
XVIII, 526.
Déserteurs, lisez Apostats^ I, 192, ali-
néa 8.
Desessarts {Denis Dechajiet, dit), co-
médien français, ancien procureur. —
Lettre que Diderot lui écrit, XX, 74.
Desfontaines (l'abbé P.-François), cri-
tique violent.— Voltaire le traîne dans
le ruisseau, VI, 353. — Virgile a ré-
sisté à sa traduction lourde et pe-
sante, 424.— Ce qu'il dit à l'abbé de
La Porte touchant le talent dramatique
de Diderot, VII, 17. — Insuffisance
de sa traduction de Virgile pour faire
connaître ce poCte, XI, 4, 108.
Desforges (la), fille entretenue. — Com-
ment elle se comporte avec Diderot,
XIX, 85.
Desgla:«ds. — Histoire de ses amours et
de son emplâtre, VI, 256.— Une scène
de jalousîe, l'œuf cassé, le soufflet...
tenu pour reçu, 260. — La réconci-
liation impossible, ibid. — L'emplâ-
tre, 261 . — Un premier duel, ibid. —
Un second duel, ibid. — Fin de cette
aventure, ibid,
Desgrby (M"»). — Accusée par ses frères
d'avoir distrait des objets mobiliers
de la succession de leurs parents. Di-
derot présente sa justification à l'abbé
Gayet de Sansale dans trois lettres :
lal^, XIX, 500; la 2«, XX, 1; la
3% 3.
Deshats {Jean-Baptiste), dit le Romain.
— Le Martyre de saint André, que ce
peintre expose au Salon de 1759, cité
avec éloge, X, 100. — Hector exposé
sur les rives du Scamandre, et une
Marche de voyageurs dans les mon-
tagnes, tableaux de la même exposi-
tion, sont d'un mérite fort inégal,
ibid, — Premier peintre de la nation,
il a plus de chaleur et de génie que
Vien, et ne le cède aucunement à
Van Loo pour le dessin et la couleur,
122. — Son tableau de Saint André,
peint pour l'église de ce nom à Bouon,
se voit aujourd'hui au ^usée de cette
ville; il a été gravé par Parizeau, ibid.
— Ses tabloaux de Saint Victor, de
Saint Benoit, de Saint Pierre déli-
vré de la prison, une Sainte Anne
faisant lire la Vierge, et di*s Cara-
vanes dans le genre de Boucher, figu-
rent avec distinction au Salon de
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234
TABLE GÉNÉRALE
1761, 133 à 126. — Est le plus grand
peintre dVglisc du temps présent, 183,
— Son Mariage de la Vierge est la
plus vaste et la plus belle composi-
tion du Salon de 1703, ibid, — Au
même Salon, la Chasteté de Joseph.
tableau d*un grand mérite, 185. —
Description de ce chef-d'œuvre, 186.
— On voit encore à ce Salon une
Résurrection de Lazare, sans numéro
et sans nom d*artiste, mais qu'on sait
être de Deshays; ce tableau a des par-
ties bien traitées, 189. — Meurt à Pa-
ris le 10 février 1765; né libertin, il
est mort victime du plaisir, 237, 282.
— > Ses dernières productions exposées
au Salon de 1765 sont faibles; elles
témoignent de Tétat misérable de sa
santé au moment où il s'occupait des
six tableaux suivants : i. La Conver-
sion de saint Paul, 282. — ii. Saint
Jérôme écrivant sur la mort^ 283. —
III. Achille, près d'être submergé par
le Scamandre et le Simoïs, est secouru
par Junon et par Vulcain, 28i. — iv.
Jupiter et Antiope, 285. — v. VÊtude,
ibid. — Lé comte de Comminges à
l'abbaye de la Trappe (esquisse), et
Ar té mise au tombeau de Mausole
(autre esquisse), 286. — Notice abré-
gée sur sa vie et ses ouvragées, 288.
— Meurt à trente-cinq ans épuisé de
débauches, 100, et Xll, 93
Deshats, dit le Jeune^ frère du précé-
dent. — C'était un peintre sans talent;
deux tètes qu'il expose au Salon de
1765 ont été retouchées par son
frère, X, 237, 385. — Les portraits
qu'il expose au Salon de 1767 sont
détestables, XI, 289. — Talent nul,
307. — Encore plus nul à l'Exposi-
tion de 1760, 446. — Les Portraits de
VEvéque de Poitiers, de !/■"« de la
Popelinière, et plusieurs autres, à
l'Exposition de 1771 , sont d'une
grande faiblesse, 518.
Déshonneur. — Il est dans l'opinion des
hommes : l'innocence est en nous,
III, il i.
Dbslandes {André-François Bourread),
de l'Académie de Berlin, auteur de
VHistoire critique de la philosophie,
xni,301.— Suivant lui, cette science
est née avec le monde, ibid. — Réfu-
tation de cette opinion, ibid.
Desmahis {Joseph- François- Edouard m
CoRSEMBLEu), l'uu des plus aimables
élèves de Voltaire qui, dans une pré-
face mise en tôte des Guèbres^ tragé-
die non représentée, lui attribue cet
ouvrage, VIII, 456.
Desmarets {Nicolas), physicien, aateor
de savantes Notes sur les questions
naturelles de Se nèque, cité avec élogo,
III, 12. — Devait être envoyé en Si-
bérie pour faire des observations, et
est remplacé pour ce voyage par
l'abbé Chappe, XIX, 19. — Conseils
que lui donne Diderot, 20.
Desnoyers (J.), membre de l'Instilut.
— On lui doit la communication bien-
veillante d'une lettre inédite de Dide-
rot k l'abbé Le Monnier, XIX, 373.
DESPAUTfcRE (/fan), grammairien. — Di-
derot l'appelle à son aide dans une
question de grammaire, VI, 297.
Desportbs {François), peintre de fruits
et d'animaux ; cité, X, 136.
Desportes (iVicofew), neveu et élève du
précédent.— Expose au Salon de 1761
divers tableaux : un Chiên^ blanc;
des Déjeuners; du Gibier et des
Fruits, tous peu dignes d*attentioo,
X, 136. —Les tableaux de fruits qu'il
envoie au Salon de 1763 ne lui méri-
tent d'autre mention que celle de
victime de Chardin, 204. ^ Deux U-
blcaux qu*il expose au Salon de 1765,
l'un d'animaux, l'autre de fruits, ac-
cusent un léger progrès, 321 . — Une
Cuisine, au Salon de 1771, morceau
d'un bon effet en général, XI, 485.
Despote. — Ce qu'il fait en abrutissant
ses sujets, II, 397.
Desroches (h chevalier).— Son histoire,
V, 336. — Son aventure avec M«« de
La Carlière, 339 et suiv. — Beçoit le
surnom de Desroches-le-Brodequin,
340. — Motif de ce plaisant surnom,
ibid. — Devient l'époux de M"»* La
Carlière, 343. — Après deux ans d'un
bonheur sans mélange, il s'engage
dans une intrigue, 34i, 345. — 11
trahit ses serments; l'intrigue est dé-
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ET ANALYTIQUE
235
couYcrle, ibid. — Noble conduite de
M™* Desroches dans cette grave cir-
constance, a46. — Tableau dUnté-
rieur, réunion de famille et d^amis,
347. — M"* de La Carlière se sépare
de lai et reprend son nom de veu?e,
350. — Inconséquence du jugement
public prononçant sur cette histoire
sans en connaître toutes les particu-
larités intimes, 356.
Dessouvi, néologisme introduit dans la
langue française par Diderot, III, 208.
— M. Littré écrit désouci^ et traduit :
manque de souci, ibid.
Dbstlx (le), ^~ Nous croyons le conduire;
mais c'est toujours lui qui nous mène,
VI, 37.
Destoochis, ex-oratorien. — Diderot fait
sa connaissance chez Le Breton, XVill,
481, — Cest en sa compagnie que
Diderot se blesse au pied, ibid.
0ESTOocHEs-CAfio!<i (le chovalier), père
de d'Alembert. — Nommé le militaire
La Touche, dans r£ntre<t>M entre d*A'
lembert et Diderot, H, 100.
DeuiL (le curé de). — Tactqu*il possède,
IV, 20. — Combien il est cher à ses
paroissiens, XIX, 260.
^ DeiAX amis (les), drame. — Plan de cet
ouvrage, VIII, 257.
Devaikbs {Jean), littérateur français,
premier commis des finances. — - Son
compte rendu, dans les Nouvelles po-
litiques du 6 brumaire an V, du ro-
man intitulé : la Religieuse, V, 6 et
suiv • — Pourquoi Diderot renonce à '
Tavertir de la mort de M. de Pro-
priac, XVII, 353. — Portraiu do De-
vaines et de sa femme, XIX, 328.
Développante du cercle. — Examen de
cette question mathématique, IX, 132-
152.
Devin du village (le), opéra de J.-J.
Rousseau, représenté pour la pre-
mière foison 1753. — Compte rendu
de cet ouvrage, XII, 157-170.
Devoirs de Vhomtne. — En quoi ils con-
sistent II, 85.
Devoirs du soldat, — A quoi ils se rédui-
sent, 1, 192, alinéa 8.
Mvot, Dévots. — Partout où ce mot se
prend en mauvaise part, il faut en-
tendre, comme dans La Bruyère, et
La Rochefoucauld, Faux dévots, 1, 18.
— Entendent mal leur intérêt, quand
ils se déchaînent contre le scepti-
cisme, 141. — Ont damné Descartes,
Montaigne, Locke et Bayle ; ils en
damneront bien d*autres, Diderot com-
pris, 153. — N'entendent pas raille-
rie, 185. — Plaisante histoire de deux
dévotes, IV, 208-214.
Dévots. — Habitués de V Allée des épines
dans Itf Promenade du sceptique, I,
189-214.
* Dexicréonlique (Mythologie). — Sur-
nom de Vénus. Anecdotes y relatives,
XÏV, 279, 280.
Diable. — Voyez Enchanteur.
Diable au café (le). — Dialogue signé
Diderot et dont le véritable auteur
est M. Louis Ménard, XX, 100.
DiAGORAS, philosophe grec, de la secte
Éléatique. — Particularités de sa vie,
XIV, 407. — Sa façon de penser le fait
surnommer l'Athée, ibid. — Donne
do bonnes lois aux Mantinéens, ibid.
— Meurt à Corinthe, ibid.
Dialogue. — Voyez Plan {du) et du Dia-
logue.
Dialogue entre un colporteur et Diderot
dans la boutique d'un libraire, sur le
Dictionnaire de TEncyclopédie ; extrait
des Pièces historiques et satiriques
recueillies par le marqu't de Paulmy,
XX, 126.
^ Dialogues. — Introduction aux grands
principes, ou réception d'un philoso-
phe, II, 71. — Entretien entre d'AIem-
bert et Diderot, 101. — Supplément
au voyago do Bougainville, ou dialo-
gue entre A et B, 193. — Entretien
d'un philosophe avec la maréchale
de ••*, 503. — La marquise de Glaye
et Saint-Alban, IV, 449. — Cinq-Mars
et Derville, 463. — Mon père et moi,
475. — Entretien d'un père avec ses
enfants, on du danger de se mettre
au-dessus des lois, V, 279-308. —
Ceci n'est pas un conte, 309-332. —
Sur l'inconséquence du jugement
public sur nos actions particulières,
335-357. — Lui et moi, entretien de
Diderot avec Rivière, XVII, 481.
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236
TABLE GÉNÉRALE
Dialogues sur le commerce des blés;
ouvrage de l'abbé Galiani, VI, 4i0. —
Sentimi nt de Diderot sur la Héfuta-
tion de ces dialogues par Tabbé Mo-
rellet, XX, 8.
• Diane (Mythologie).— Notice, XIV, 280.
Diaphragme. — Grand rôle que cette
membrane nerveuse joue dans les sen-
sations de l'homme, II, 337.— Iji tête
fait les hommes sages, le diaphragme
les hommes compatissants et moraux,
338. — Sa position anatomique, IX,
289. — Sert d'appui au coeur, ibid, —
N'existe pas dans tous les animaux,
ibid. — Description de cet org.ine, 306.
DicPARQUE, philosophe péripatcticicn. —
Ses principes philosophiques, XVI, 248.
DicÉNEUs, philosophe scythe, XVII, 113.
DicKiNsoN, avocat à Philadelphie, auteur
des Lettres d'un fermier de PensyU
vanie, IV, 80. — Pleines de raison,
de simplicité et d'éloquence, ces lettres
ont eu quarante éditions à Londres
eu moins d'une année, ibid,
DiCKONs (M"*), fille du recteur de Box-
worth, dans la contrée de Cambridge,
1, 3i2. — De cette union deux enfants,
un flia et une fille, ibid.
^ * Dictionnaire encyclopédique ou Re-
cueil des principaux articles de gram-
maire, de philosophie et de morale
fournis par Diderot pour VEncyclo^
pédie, ouvrage en 28 volumes in-fol.,
1751-1772. — Cette partie i-emplit dans
la présente édition des OEuvres de
Diderot les tomes XIII, p. 107 à la
fin, XIV, XV, XVI et XVII, jusqu'à la
p. 320. — Tous les articles renfer-
més dans ces volumes sont mention-
nés à la Table générale, où ils sont
précédés d'un astérisque.
La pensée de cette publication appar-
tient aux liitraires Le Breton et Brias-
son, XIII, 109. — Un premier projet,
simple traduction de VEncyclopélie de
Chambers, avorte, ibid. — Repris par
l'abbé Gua de Mal vos , ce nouvel
essai n'a pas de suite, ibid. — En 1745,
le chancelier d'Agucsseau désigne Di-
derot comme éditeur principal de
l'ouvrage projeté, 110. — Histoire des
entraves apportées à son exécution
dès le début de l'entreprise, ibid. —
Réclamations des libraires intéressés
au comte d'Argenson, 1 1 1 -H3. — Suite
ininterrompue de persécutions, 114-
126. — Éditions diverses de cet ou-
vrage, 127. — Compte rendu du choix
des articles reproduits dans la pré-
sente édition, 127, 1*28. — Prospectus
de cet ouvrage, 129-158. — Voyer
' Encyclopédie.
Diderot {Denis). — Sa naissance. État de
son père. Le jeune Diderot d^tiné à
l'état ecclésiastique. Profonde sensi-
bilité qu'il montre dès son enfance.
I, XXIX. — Il étudie chei les jésuites.
Ses succès. Particularité à ce sujets
XXX. — Sa vivacité. Son goût pour
la chasse. Il quitte ses études pour
l'état de son père. Los reprend au
bout de cinq jours. Séduit par les
jésuites, il se détermine à quitter U
maison paternelle, ibid. — Son père le
conduit à Paris, et le place au collège
d'Harcourt, xxxi. — Service qu'il y
rend à un de ses camarades, ibid, —
Il s'y lie avec l'abbé de Bcrnis. ibid.
— Son séjour de deux ans chez un
procureur, xxxii. — Son avidité à
s'instruire. Sa réponse sur le choix
d'un eut. Il sort de chex le procureur
et prend un cabinet garni. Son genre
de vie. Ses ressources pécuniaires,
ibid. et xxxiii. — Il entre en qualité
de précepteur chez un financier. Com-
ment il remplit ses fonctions pendant
ti^ois mois, ibid. — Il quitte le finan-
cier et reprend son cabinet garni. Vie
qu'il y mène. Sa liaison avec un moine
du couvent des carmes déchaussés,
XXXIV. — Par quelle ruse il en tire
de l'argent, xxxv. — Comment il
passe un mardi gras, xxxvii. —
Époque à laquelle il fait connaissance
do M*'' Champion. Comment se fait
cette connaissance, ibid, et suiv. —
Voyage de Diderot chez son père. Son
prompt retour à Paris. Son mariage
avec M"« Champion, xxxix. — 11
l'oblige à quitter l'état qu'elle faisait.
Pourquoi. Son nouveau genre de vie.
Ses travaux littéraires lui donnent un
peu d'aisance, XL. — Il conçoit le projet
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ET ANALYTIQUE
237
de V Encyclopédie, Son traité avec les
libraires. Son désintéressement, xu.
— II onvoie sa femme chez son père.
Dans quelle vue. Comment M"** Diderot
est reçue, ibid, — Comment elle se
fait aimer de la famille de son mari.
Liaison de Diderot avec M™* de Pui-
sieux, ibid, — Les chagrins qu*éprouve
M*"* Diderot ne l'empêchent point de
remplir ses devoirs de mère et
d'épouse, XLii. — Ouvrages que Di-
derot compose et vend pour satisfaire
aux demandes d'argent de M""* de Pui-
sieux, ibid, — Il travaille à Tapologie
de la Thèse de l'abbé de Prades, ibid.
— Est conduit à Vincennes. Pourquoi,
XLiii. — Son séjour et ses occupa-
tions dans cette prison, xliv et suiv.
— Sa rupture avec M*"* do Puisieux.
Inquiétudes et tourments que lui
cause V Encyclopédie. Chagrin que lui
donne le libraire Le Breton. Autre
chagrin que lui donne d'Alembert,
XLV. — Ouvrage enlevé par un
e.Yempt, et cru perdu, xlvi. — Repré-
sentation du Père de famille, ibid. —
Enfants de Diderot morts en bas-àge,
ibid, — Sa liaison avec M"* Volland.
Sa facilité à secourir tous ceux qui
avaient besoin do sa bourse, de ses
talents et de ses démarches, xlvii. —
Anecdotes curieuses à ce sujet, ibid, et
suiv. — Son goût pour la dépense,
pour le jeu. Ses fantaisies, li. — Il
travaille pour des corps, pour des ma-
gistrats. Vend sa bibliothèque à Tim-
pératrice de Russie, ibid, — En reçoit
cinquante mille francs pour cinquante
ans. Va en Russie, lu. — S*y brouille
avec Falconet; pourquoi. Comment il
est traité par le prince de ^ariskin
ibid. — Et par l'impératrice, lui. —
Ses ouvrages depuis son retour de
Russie. Altération de sa santé, uv. —
Sa maladie, lv et suiv. — Comment
il reçoit le curé de Saint-Sulpice, lvi.
— Il va s'établir à Sèvres. Vient ha-
biter un superbe logement rue
Richelieu, lvii. — Sa mort. Son en-
terrement. Ouverture de son corps.
Sœurs de Diderot. Son frère chanoine
de Langres. Caractère de cet ecclé-
siastique, Lviii. — Pourquoi lés deux
frères ne purent jamais être réconci-
liés, Lix. — Buste de Diderot envoyé
par lui à la ville de Langi*es, ibid. — Il
est refusé à l'Académie par le roi. Sa
douleur à la mort de M»* Volland. Sa
dévotion passagère, lx. — Ses liai-
sons avec Rousseau. Sujet de leur
brouillerie difficile h expliquer, lxi.
— Mœurs de Diderot, ibid. — Ses pa-
roles à M. de Beaumont, archevêque
de Paris, ibid, — Détails biographiques
sur sa descendance, lxiii. — Reçoit
avec les plus grands égards, et la plus
parfaite convenance, en 17X3, les vi-
sites de M. Faydit de Tersac, curé de
Saint-Sulpicc, sa paroisse, lxv. — Son
buste, par M"»* Collot, élève de Fal-
conet, est une œuvre magistrale,
LWiii. — Comment il a traduit, ou
plutôt imité, V Essai sur le mérite et
la vertu de niylord Shaftesbury, 16.
— Sa profession de foi, 153. — Lettre
à l'abbé Diderot, son frère, sur l'into-
lérance religieuse, 485-490. — Son peu
d'aptitude pour la danse, II, 333. —
Apprend facilement l'escrime, ibid. —
Dédie à Naigeon, son ami, VEssai sur
les règnes de Claude et de Néron, III,
9. — Disposition de son esprit au
temps où il écrivait cet ouvrage, ibid,
— Réponse à ceux qui ont trouvé
dans cet écrit une allusion à J.-J.
Rousseau, 91 et suiv. — Son admira-
tion enthousiaste pour Sénèque, 371*
— Marmontel explique comment Di-
derot a été conduit à écrire la Vie de
Sénèque^ 398. — Jugement qu'il porte
sur lui-même, 400, 401. — Fait des
Grecs, des Latins, de Moïse et dos
prophètes, de fréquentes lectures, 478.
— Ses procédés ordinaires de travail,
IV, 3. — A eu une part considérable
dans les premitrs succès de J.-J.
Rousseau , 100-104. — Sa croyance
touchant la vie à venir. VI, 195. —
Réponse à ceux qui lui reprochent de
débiter des contes obscènes, 221. —
Produit pour sa justification un pas-
sage imité de Montaigne, 222, 223. —
Lettre à l'abbé Galiani sur une ode
d'Horace, 289. — Ruses d'écolier qu'il
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238
TABLE GÉNÉRALE
employait avec succès, 298. — Chaque
homme à son analogue animal, 303.
— Lettre à Naigeon sur un passage de
la première satire du second livre
d'Horace, 303-316. — Lettre au baron
d*IIolbach sur Boulanger, 3:^, — Pu-
blie, en 1757, son premier ouvrage
dramatique, le Fils naturel, VII, 3:
— La pièce est représentée pour la
première fois en 1771, ibid. — Une
querelle étant survenue entre les
acteurs, Diderot &*oppose à une seconde
représentation et retire la pièce du
théâtre, 8. — Fait imprimer, en 1758,
sa comédie le Père de famille, 171. —
Cette pièce est représentée pour la
première fois à Marseille en 1761, et
la même année à Paris, ibid. — Cet
ouvrage éprouve des alternatives de
succès et de froid accueil, 162-178.—
Fait ranalyso de sa pièce, 323326. —
Quelques circonstances de sa vie, ra-
contées par lui-même sous le nom
d'Ariste, 390-394.;— Lettre à M"'" Ric-
coboni, 397-409. — Ses observations
sur une brochure intitulée : Garrick
ou les Acteurs anglais, VIII, 343. —
Publie le Paradoxe sur le comédien,
361, — M. de Sartine l'exhorte à com-
poser pour le théâtre des pièces dans
le genre du Père de famille, 401. —
Avait de nombreux ennemis. Origine
de tant de haines, 402. — Une visite
chez la Clairon, 403. — Anecdote d'a-
telier chez Pigalle, 415, — Conseils à
Dorât, sur la manière de traiter le
sujet tragique de Régutus, 4i3. — Le
but de son voyage en Champagne en
juillet 1770, XVII, 329. — Il va à
Bourbonne le 10 août 1770, 333. —
Maladie singulière qui nécessite le
voyage de son père à Bourbonne, 334,
— Hommage filial qu'il rend k ses
parents, ibid. — Malades qu'il ren-
contre à Bourbonne, 343. — Effet que
produit sur lui son séjour à Bour-
bonne, 317. — Danger qu'il y court
de passer pour un homme abomi-
nable, 353.— Il habite à La Haye chez
le prince Galitzin, 443. — Anecdotes
qu'on lui raconte dans cette ville, 441.
— Ce u'il raconte sur deux étrangers,
mari et femme, qu'il rencontre
cotte ville, 448. — Rencontre le baron
de Gleichen en Hollande, 451. — Ce
qu'il apprend d'un marchand de vin
hollandais k Bruxelles, 469. — Sa con-
versation avec une Anglaise dans la
voiture de Bruxelles, 469. — Aventure
d'une jeune fille qui passait des den-
telles en fraude à la douane de Gue-
verin (Quiévrain), ibid. — Son dialogue
avec Rivière dans Lui et moi, 481. -^
Il a rendu plusieurs visites à la prin-
cesse Dashkoff, 487. — Il amène à
lui faire excuse H. Walpole qui avait
mal parlé de la France, 492. — Ins-
criptions qu'il propose pour la statue
do Pierre le Grand, XVIII, 82. — U
réception que lui faitFalconet à Péters-
bourg le blesse plus que le rejet do
ses deux inscriptions, 83. — Quand
sa rupture éclate avec Falconet, ibid.
— Sa correspondance avec Falconet
(voy. Lettres à Falconet). 87. — Sa
correspondance avec M.'** Volland
(voy. Lettres à A/"" Volland), 353. -
Sa correspondance avec l'abbé Le
Monnier (voyez Lettres à fabbé Le
Monnier), XIX, 359. — Sa correspon-
dance avec M"« Jodin (voyez Lettres
à J/"*^ Jodin), 379. — Sa correspon-
dance avec divers (voyez Correspon-
dance Générale), 419. — Pièces rela-
tives à son arrestation, XX, 121.
— Pièces relatives à V Encyclopédie.
126. — Diderot peint par ses contem-
porains, 134. — Principaux écrits
relatifs k sa personne et à ses œu-
vres, 141.
Diderot (M**), épouse du philosophe.
— Voyez CHKUPiony Anne-Antoinette.
Diderot {Denis- Laurent), troisième en-
faut de Diderot. — Tombe sur les mar-
ches de l'église quand on le présente
au baptême, et meurt des suites de
cette chute, I, xlvii, lxiv,
Diderot (Didier), coutelier à Langres,
père du philosophe, homme de beau-
coup de fermeté dans le caractère
et fort habile dans son métier, I, xxii.
— Conduit à Paris son fils Denis, qu'il
fait entrer comme pensionnaire au
collège d'Harcourt, xxx. — Reste
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ET ANALYTIQUE
239
durant qBinze joars à Paris, dans le
seul but de s*assarer des dispositions
de son fils, xxii. — Écrit à M. Clé-
ment de Ris, procureur, pour qu*il
dirige son fils dans Tétude du droit
et des lois, xxxii. — Après deux
ans, informé par M. Clément de Ris
de l'inutilité de ses soins, il intime
à son fils Tordre de rentrer dans la
maison paternelle, ibid, — Habile dans
Tari de fabriquer des instruments de
chirurgie, il n*aurait à aucun prix
consenti k en faire un défectueux, II,
413. — Grimm lui rend visite en
mars 1759, V, 280. — Un entretien
avec ses enfants, 281-308. — Il fait
deux fois le voyage de Bourbonne pour
une maladie singulière, XVII, 334.
— Ce qu*il répond k ses enfants et à
ses amis, qui ne peuvent lui faire
prendre un verre d'eau de plus qu'il
n'en sont le besoin, ibid. — Suites de
son second voyagea Bourbonne, ibid.
DiDEBOT {Maris- Angélique), fille du
philosophe. — Voyez Vandecl.
DiDEBOT (l'abbé), frère puîné du philo-
sophe; élève des jésuites, I, lviii. —
Intolérant, il se brouille avec toute sa
famille, ibid, — A néanmoins de
grandes qualités, lix. — Unique
marque d'amitié qu'il ait donnée à
M"** do Vandeul, sa nièce, ibid, — Re-
fuse d'assister à une fête donnée par
le maire et les échevins de la ville de
Langres pour l'installation du busto
de son frère dans une salle de l'hôtel
de ville, lx. — Lettre que lui adresse
son frère en 1745, 9. — Autre lettre
du même, en date du 29 décembre
1760, sur rin tolérance , 48^490. —
Son caractère, XVIII, 3Ôi.
DiDEaoT (M*^*), sœur du philosophe. —
Son caractère d'après M"'" de Van-
deul^ I, Lviii. — Son caractère, d'ar
près Diderot, XVIII, 364.
Diderot et Catherine 11, gravure appar-
tenant à V Histoire de France racontée
à mes petits ' enfants, de Guizot,
XX, 120.
Diderot et Fréron, documents sur les
rivalités littéraires au xviii* siècle,
publiés par Etienne Charavay, XX, 143.
Diderot et Grimm en conversation,
gouache, par Carmontelle, XX, 118.
Diderot et la société du baron d'Hol-
bach, Étude sur le xviii* siècle, par
Avezac-Lavigne, XX, 143.
Diderot et le xix" siècle, conférences de
M. Louis AsseUne, XX, 142.
Diderot fouetté, — Inscription mise au
bas d'une estampe que M. Victor Hugo
considère comme l'œuvre de la police
du temps (1752), I, 431; XX, 120.
Diderot peint par ses contemporains,
XX, 134.
Diderot, sa vie et ses œuvres, par
Albert Collignon, XX, 143.
Diderot' s Leben und IVerke, par Karl
Rosenkranz, XX, 143.
Diderot und seine Werke, par François
Raumer, XX, 142.
Diderotiana, ou Recueil d'anecdotes,
bons mots, plaisanteries, et pensées de
Denis Diderot, suivi de quelques mor-
ceaux inédits de ce célèbre encyclopé-
diste, par Cousin d'Avalon, XX, 141.
DiDYiiE d'Albxandrib, célèbro grammai-
rien. — Philosophe chrétien, sut très-
bien séparer d'Aristote et de Platon
ce qu'ils avaient de faux et de vrai,
XV, 295.
DiECMAN. — Auteur d'un ouvrage sur le
naturalisme de Bodin, XVI, 341 .
DiESKAu (baron de). — Reconnaissance
qu'un sauvage lui témoigne, VI, 455,
— Ami. intime du maréchal de Saxe,
XIX, 3. — Comment il fut blessé au
Canada dans un combat contre un
corps d'Anglais et de sauvages Iroquois,
5. — Traitsd'humanité et de générosité
de général envers un général, et de
soldat envers un soldat, 6. — Com-
ment il échappe à la fureur des Iro-
quois, 7. — 11 a servi longtemps sous
le maréchal de Saxe, 9.
DiETREY {Christian-Guillaume-Emest)^
peintre allemand. — Wille, habile
graveur, expose, en 1771, une belle
estampe d'après son tableau les Offres
réciproques ^ XI, 546.
Dieu. — Nom donné d'un consentement
unanime à TÊtre tout-puissant qui
gouverne le monde, I, 21. — Com-
ment sa connaissance opère sur les
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240
TABLE GÉNÉRALE
hommes, 51 . — Ne pas dire de cer-
taines gens qu'ils le craignent, mais
bien qu'ils en ont peur, 129. — Il ne
le faut imaginer ni trop bon ni mé-
chant, 130. — La superstition lui est
plus injurieuse que Tathéisme, ibid.
— Raisonnement de Tathée contre son
existence, 131 . — Qu'est-ce que Dieu?
138. — A cette question qu'on fait
aux enfants, les philosophes ont bien
de la peine à repondre, ibid. — On
nous parle trop tôt de lui, on n'insiste
pas assez sur sa présence, ibid, — On
a fait du Dieu des chrétiens un père
qui fait grand cas de ses pommes et
fort peu de ses enfants, 160. — Que
fera-t-il à ceux qui n'ont pas entendu
parler de son fils? Punira-t-il dos sourds
de n'avoir pas entendu? 161. —Le Dieu
de l'hostie dévoré par les mites sur son
autel ! 162.— On a fait mourir Dieu,
pour apaiser DieUy mot excellent du ba-
ron de La Hontan,gentilhomme gascon,
164. — Prière que Diderot lui adresse,
II, 61. — Seule manière dont il ait
jamais parlé aux hommes, 82. — Ne
peut avoir besoin des hommages de
l'homme, 83. — Ce qu'il est dans la doc-
trine des Sarrasins, XVJI, .53. — Sen-
timents de Socrate sur la Divinité,
158. — Ce qu'est Dieu dans la physio-
logie des stoïciens, 212. — Ce qu'il est
dans leur philosophie morale, 210. —
Opinion de Diderot au sujet de l'exis-
tence de Dieu, XVIU, 512.
Dieu et Vhomme^ par M. de Valmire. —
Analyse de cet ouvrage, IV, 92.
• Dieux. — S'entend des faux Dieux des
Gentils, qui tous étaient des créatures
auxquelles on rendait les honneurs
dus à la divinité. XIV, 281. — Re-
marques sur la valeur de cette quali-
fication chez les Grecs et les Latins,
ibid.
DiGEON (M.). — Conversation de Didorot
avec M'"" Le Gendre, à son sujet,
XIX, 236. — Décrie la baronne d'Hol-
bach dans l'esprit de M"'* Le Gendre,
258. — Jugement de Diderot sur lui,
259.
DiNADx {Arthur-Martin), littérateur
français. — Son histoire des Sociétés
badines, galantes et littéraires^ citée
par M. Assézat, V, 9.
DiocLÉTiEN, empereur ronudn. — L'abbé
Chaudon reproche à Voltaire de l'avoir
ménagé, par haine pour le christia-
nisme, VI, 352.
DiODORE. — Philosophe péripatéticien,
succède à CritoUtûs, dans le Lycée,
XVI, 248. — La première période de
l'école péripatéticienne finità lui,i6(d.
DioDORE Cronos. — Philosophe grec, de
la secte Mégarique, XVI, 112. — Ce qui
le fait mourir de travail et de chagrin,
ibid. — A cinq filles qui se rendent
célèbres par leur sagesse et leur habi-
leté dans la dialectique, ibid. — Sec-
tateur de la physique atomique, ibid.
DiODORE DE Sicile, historien grec. — At-
tribue à Osymandias, roi d'Egypte, la
création de la première bibliothèque
publique, sur le frontispice de laquelle
il fit écrire ces mots: Trésor des Re^
mèdes de l'âme, XIII, 440.
DiOGBNB Labrce, écrivalu grec. — Propos
de Diogène le Cynique, rapporté par
lui, m, 40. — A donné dans la Vie de Ze-
non un abrégé de la dialectique stoï-
cienne, XV, 526. — Chimères et sub-
tilités qu'on y rencontre, ibid.
DiOGÈNB VApolloniate, philosophe grec,
successeur d'Anaximandre dans l'école
Ionique. — Son enseignement est con-
forme à celui de son maître, XV, 250.
DioGfeNE le Babylonien, philosophe stoï-
cien, — Ce qui lui arrive un jour qu'il
parle de la colère, XVII, 227.
DroGÈNE le Cynique, philosophe grec. —
Comment il devient le disciple d'An-
tisthène, XIV, 259. — Notice sur sa
vie, ibid. et suiv.— Il meurt à quatre-
vingt-dix ans, 260. — Principes fon-
damentaux de sa doctrine, ibid. —
Quelques-uns de ses bons mots, 262.
Dion, rhéteur et historien grec. — Qté.
III, 27, 31, 32. 33, 35, 39, 40, 58, 59,
80. — A suivi Suilius dans ses im-
putations calomnieuses contre Sénè-
que, 88, 89.— Opinion de Montaigne sur
cet écrivain, 120. — A diffamé Sénè-
que et Burrhus, 124, 149. — Crévier
le nomme l'éternel calomniateur de
tous les Romains vertueux, 150 et
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ET ANALYTIQUE.
241
37 J. — Exerce sous trois règnes lo
métier d^intrigant, de courtisan et de
flatteur, 150. — Note sur sa vie et
ses ouvrages par Naigeon, ibid. — Ses
incroyables contradictions, 151. —
Affirme que l'écrit de Sénèque (la
Consolation à Polybe) ne subsiste plus
337.
Dionée attrape-mouches. — Plante de la
Caroline ; curieuse propriété qui la
caractérise, IX, 257.
DioFHANTBS, mathématicien d'Alexandrie,
1,400.
Diphile^ nom d'un sceptique désigné
pour représenter sa secte dans une
as8embl<^e religieuse, I, 228, alinéa
31. — Mission qu'il reçoit, 230, ali-
néa 39.
Directeurs de Nonnains. — Voyez Seri-
nettes ambulantes.
^ Discours d'un philosophe à un roi,
fragment inédit, IV, 33.
^ Discours sur l'inégalité des condi-
tions. — De l'aveu de J.-J. Rousseau,
ce discours, publié sous son nom, est,
en entier, l'ouvrage de Diderot, IV, 101 .
* Discrétion. — Do la véritable acception
de ce terme en morale, XIV, 283.
• Disert. — Valeur de cette épithète,
XIV, 28:i.
Disgrâce. — Publier soi-même celle qui
TOUS atteint, acte de prudence, II,
465.
' Disparate. — Il n'y a point de dispa-
rates sans inégalité, XIV, 283.
• Disparité, Iné^alité^ Différence. —
Termes synonymes, XIV, 283, 284.
Dispense. — Toute dispense accordée par
le souverain est une infraction à la
loi, II, 471.
Dispenses. — Voyez Savon^ Indulgence,
Vélin.
* Dissertation* — Ce qui la constitue ,
XIV, 284.
Dissertations.— Sur la Poésie rhythmi-
que, parBouchaud, VI, 334. — Sur Ésope
le fabuliste ; sur Èlie ; sur Enoch ; sur
Saint Pierre, par Boulanger, existent,
manuscrites et n'ont point été impri-
mées : celles du même auteur sur
Saint Roch et Sainte Geneviève, ont
été égarées, 346.
XX.
Dissonances. — L'harmonie oratoire a
les siennes, aussi bien que l'harmonie
musicale, I, 407. — Leur rôle en
musique, XII, 323.
* Distinction. — Source féconde de dis-
putes entre les métaphysiciens, XIV,
284, 286.
Distinction des objets, II, 50.
* Distraction. — Libertinage de l'esprit,
XIV, 286, 287.
1 Dithyrambe. — Remarques sur ce
genre de poésie, IX, 9. — Les Êleu-
théromanes, 12.
^ Diversité et étendue de Vesprit, IV, 20
(fragment inédit).
^ Diversité de nos jugements, fragment
inédit, IV, 22.
* Divination. — Art prétendu de connaître
l'avenir par des moyens superstitieux,
XIV, 287. — L'Écriture en cite neuf
espèces; en quoi elles consistaient,
ibid. — Les Juifs en étaient infectés,
288. — Se répandit en Grèce et chez
les Romains , ibid. — Idées de Con-
dillac sur l'origine et les progrès de
la divination, 291 à 296.
Divorce. — Question superficiellement
traitée par Helvétius, II, 411.— Diffi-
cultés qu'il fait naître, ibid,
Djemchid, quatrième roi de la dynastie
des Parsis. — Fut le premier qui vit
l'Être suprême face à face, XVII, 320.
Documents divers. — Pièces relatives à
l'arrestation de Diderot en 1749, XX,
121. — Pièces relatives à V Encyclo-
pédie, 126. — Diderot peint par ses
contemporains, 134. — Principaux
écrits relatifs à la personne et aux
œuvres de Diderot, 141.
DoDVELi., savant anglais. — Chaudon re-
proche à Voltaire d'avoir exalté son
incrédulité, VI, 352.
Dogme. — Un gouvernement sage doit
sévir contre l'annonce de tout dogme
en opposition avec la religion domi-
nante, 1, 143. — Ce que Diderot pense
du dogme chrétien, 168.
DouARD, graveur français. — Auteur d'une
médaille en bronze de Diderot, XX,
112.
DoMrnA, tante de Néron.— VoyezLEPioA.
Don Carlos, tragédie du marquis de
46
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2{|2
TABLE GÉNÉRALE
Xîmènes, Vin, 430. — Examen de
cette pièce, refusée par les comédiens ;
jouée sur un théâtre particulier, ifeid.,
431 et suiv. — Cet ouvrage n'est
pas sans mérite; mais le sujet est
au-dessus du génie de l'auteur, 438.
^ Don Pabh OlavidèSy précis historique
rédigé sur des mémoires fournis par un
Espagnol, VI, 467. — Voyez Jarecnt ;
OLAViDfes ; Osma; Ravaoo ; Zamora.
Donne (docteur), savant théologien an-
' glais. — Prouve dans un ouvrage que
l'Écriture ne défend point le suicide,
XVII, 234, 236, 237.
Dons gratuits, — Moyen proposé contre
la domination du clergé, IV, 34.
J>ofLk^ {Claude-Joseph). — Compte rendu
de ses Idylles de Saint-Cyr, VI, 415. —
Le luxe qu'il met dans la publication de
ses Œuvres cause sa ruine , ibid. —
Publie, à la suite de son drame les
Deux Reines, une nouvelle intitulée i
Sylvia et Molhésof, sujet pris à Di-
derot, VIII, 4. — Avis que lui donne
Diderot sur la manière de traiter le
sujet de Régulus comme tragédie,
443-448. — Examen de son ÊpHre
de Barnevelt à Truman, 449-451.
DoRTiDirs, pseudonyme de Diderot, in-
venté par Palissot dans sa comédie
des Philosophes, IV, 473.
DosrrHte, magicien de Samarie. — Son
histoire, XV, 326 etsuiv.
DoDiNA ou DciNA, rivière de Russie que
Diderot dut traverser lors de son
retour de Pétersbourg. — Réflexions
au sujet de son passage, XX, 63. —
Voyez Trajet de la Duina, IX, 28.
Doute (le). — En matière de religion,
loin d'être acte d'Impiété, doit être r^
gardé comme acte de sagesse, s'il
naît de la crainte de déplaire à Dieu,
1, 158. — Maximes à l'appui, 159.
Dow {Gérard), peintre hollandais. — Son
tableau le Saltimbanque, qui se voit
à Dusseldorf, est un chef-d'œuvre,
XII, 122, 123. — Dans sa vieillesse,
son école est tenue par Mylius, jeune
artiste d'un grand talent, 131.
Doyen (Gabriel-François). — Expose, au
Salon de 1759, une Mort de Virginie,
composition immense où il y a de
très-belles choses, X, 101. — S«s au-
tres tableaux, k la même exposition,
et, entre autres, sa Fête au Dieu des
Jardins, n'ont pas le même mérite,
102. — Artiste d'un grand avenir, si
la vanité ne le perd pas, ibid, — Le
Combat de Diomède et d'Ènée, qu'il
expose en 1761, est une des plus
grandes compositions du Salon. Juge-
ment de cet ouvrage, 138. — La
Jeune Indienne de Tangiaor, au même
Salon, ne manque pas de charmes, et
son tableau VEspérance qui nourrit
V Amour est médiocre, 141. — Ses
premiers succès marqués par le /«-
gement d'Appius Claudius, scène im-
mense; Diomède qui blesse VénuSy
autre scène immense; Une BacchO"
nale, sujet d'ivresse exécuté ayec
force et chaleur, 216. — Examen dé-
taillé de son tableau (TAndromaque
éplorée devant Ulysse, qui fait arra-
cher de ses bras son fils Astyanax,
exposé au Salon de 1763, 217-219. —
Obtient, en 1765, du duc de Choiseul
l'agrément de faire les tableaux de la
chapelle Saint-Grégoire aux Invalides,
à la place de feu Carie Van Loo,
252. — Son tableau de VÊpidémie des
ardents, destiné à l'église de Saint-
Roch, partage avec le ScUnt Denis pré-
chant la foi, tableau de Yien, ayant la
même destination, les suffrages du
public, XI, 29. — Description de
cette grande composition du Salon de
1767, que l'on trouve gravée dans
VHistoire des peintres, de M. Charles
Blanc, 164. — Qualités et défaute de
ce tableau, que le public a regardé
comme le plus beau morceau du Sa-
lon, 177 et suiv. — Mis en place à
Saint-Roch, ce tableau a été retouché
par l'artiste, 179. — Est destiné à
occuper une grande place dans l'École
française, 180. — Jugement sur son
talent, 306. — Expose, au Salon de
1781, Mars vaincu par Minerve; étude
critique de ce tableau, XII, 33, 34.
Dragon, législateur athénien. — Recueille
les sages institutions de Triptolème,
auxquelles son humeur féroce i^oate
des lois de sang, XV, 58.
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ET. ANALYTIQUE.
2hZ
Dramatique {art), — Obeenrations sur
cet art, VII, 344. — Voyex Art dro-
fiuUiquê.
Drame moral (A^nne sorte de), VII, 313.
— Drame philosophique (d*ane sorte
de). La mort de Socrate, sujet pro-
posé en exemple, 314. — Drames
simplet et drames composés^ 316. —
Drame burlesque^ 318. (Voyez Som-
maires f p. 301.)
* Dranses. — Anciens peuples de la
Thrace. Leurs OKBurs et coutumes,
XIV, 296.
Drbox do Radier (Jean-François). —
Son livre intitulé le Temple du bon-
heur, cité, VI, 438.
Droit canonique, — Son origine, XV, 303.
— Monstre né de son mélange avec
la théologie scolasUque et la philoso-
phie, ibid.
Droit des gens. — Il cesse au moment de
la guerre ; maxime de Frédéric II, roi
de Prusse, II, 4d0.
Droit mahométan.— Ce qu'il faut savoir
pour se faire une idée de ce qu*il est,
XVII, 47.
Droit naturel, — Est restreint par le
droit civil, II, 490.
* Raison première de la justice : obliga-
tion de rendre k chacun ce qui lui
appartient. — Examen de ce grave
sujet, XIV, 296-301.
Droit romain, — Est la source des vrais
principes sur tous les contrats, III,
506. — Importance de son étude, tfrtd.
Droiture. — Ce qui la caractérise, I, 36.
DaooAis (Hubert). Ses portraits exposés
au Salon de 1759, visages de plâtre,
X, 100. — Le Jeune Élève, qu'il ex-
pose au Salon de 1761, est un petit
chef-d'œuvre, 137. — Parmi ses por-
traits, au même Salon, on remarque
celui de M. et de Mm« de Buffon, ibid,
— Excelle à peindre les petits enfant^:»
Ses tableaux du Salon de 1763 méri-
tent d*étre remarqués, 206. — Auteur
d*un portrait de Diderot, XX, 115.
Dbouais [Henrir François) t flls du pré-
cédent; portraitiste. — Expose au
Salon de 1761 un Portrait du petit
Fox, le plus jeune des fils de mylord
Holland, que Diderol désigne sous le
nom du Petit Anglais, X, 137, 325. —
Les portraits qu'il expose au Salon
de 1765 ne sont que le vermillon le
plus précieux, artistement couché sur
la craie la plus fine et la plus blan-
che, 324, 32.5. — Au même Salon,
son Jeune Homme (le marquis de la
Jamaïque, fils du duc de Berwick),
vêtu à Vespagnote, et jouant de la
mandore, est charmant de caractère,
d'ajustement et de visage , ibid, —
Ses portraits, exposés au Salon de
1767, sont fort mauvais, XI, 160. —
Toujours élégant et blafard, 306. —
Expose, sous un môme numéro, au
Salon de 1769, le Portrait de laprin-
cesse de Carignan, celui de V Arche-
vêque de Rouen, celui de M^* de Lan»
geac, puis deux Portraits de M"** du
Barry, Tun en homme, l'autre en
femme, 419. — Tous ces tableaux
diversement jugés, 420. — Les por-
• traits qu'il expose en 1771 sont géné-
ralement bien traités, 487. — Trois
portraits au Salon de 1775, mauvais,
XH, 16.
• DruseSt peuples de la Palestine. — Se
disent chrétiens, XIV, 301. — On les
croit Français d'origine , ibid, —
Leurs mœurs et coutumes, ibid,
Drtdem, célèbre poète anglais. — Auteur
d'un parallèle de Plutarque et de Sé-
nèque, cité, III, 179 (note).
DoBié, peintre en émail, XIV, 409.
DcBos (l'abbé Jean-Baptiste). —Ses Ré'
flexions critiques sur la poésie et la
peinture, ouvrage à consulter, III, 486.
DuBODRG, médecin. — Exemples tirés de
sa pratique sur les avantages de l'u-
nion des connaissances médicales et
chirurgicales, IX, 215, 216.
DoBRUNPALT, chlmiste français. Amateur
d'autographes ; communique à M. As-
sézat une copie de la Religieuse, V,
10. — Possède, en autographe de Di-
derot, la version du dithyrambe les
Eleuthéromanes, telle qu'elle a été
imprimée dans la Décade philoso-
phique (30 fructidor an IV), IX, 9. —
Remet à M. Assézat diverses lettres
inédites de Diderot à Suard, XIX, 473 ;
et k Grimm, XX, 14.
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2W
TABLE GÉNÉRALE
DcBCCQ, colon de Saint-Domingue, com-
mis de la marine sous le ministère de
M. de Clioiseul, duc de Prasiin, VI,
417. — Ses éminentes qualités, 418.
— Diderot en a fait un des person-
nages de sa comédie Est-il bon? Est-
il méchant? sous le nom de M. Poul-
tier, VIII, 143.
Ddchelas (Baymond)^ conseiller au Par-
lement de Grenoble : accusé, décrété
de prise de corps et contumax, est
condamné à mort pour assassinat, VI,
390. — Contumax, il est roué en ef-
figie, 391.
Ducis {Jean-François), poète tragique.—
Examen de sa tragédie iVHamlet, re-
présentée pour la première fois le
30 septembre i7G9, VIII, 471-476.
Ddclos (Charles Pineau), historiographe
de Franco. — Auteur du roman Acajou
et Zirphile, I, 237, alinéa 7. — Ses
Confessions du comte de *'*, IV, 336.
— Ses judicieuses remarques sur Tin-
vention de récriture, XIV, 38i. —
Ses notes touchant Teuphonie, méri-
tent d*être consultées, 442. — Dide-
rot espère que Duclos laissera des mé-
moires dignes des choses extraordi-
naires qui se sont passées de son
temps, XV, 94.
DiCLOS (M»^«), célèbre actrice. — Son
apostrophe au parterre, qui riait à la
première représentation d'Inès de Cas-
tro, tragédie d*Houdart de La Motte,
VIII, 352 et 387.
DocLos (M"*'*). — Prend soin de Damila-
ville malade, XIX, 270. — Visite que
lui rend Diderot, 335.
DoDOTER DB Gastel. — Scèue dès con-
yulsionnaires de Saint-Médard rap-
portée par lui. II, 254, 255.
Duels. — Proscrits par la loi, ils sont
moins fréquents, mais néanmoins ils
restent dans les mœurs, VI, 390. —
Moyen de les prévenir, 391.— Exemple
de Tefficacité du moyen proposé, 392.
DorooART (Pierre).— Note sur ce célèbre
chirurgien, VI, 23.
DcFRESNOT (Charles- Alphonse), peintre
et poète. — Son poème intitulé de i4r(e
graphica, publié après sa mort par
Mignard, traduit en prose par Roger
de Piles, sous le titre : VArt de la
Peinture^ est imité par Le BUerre,
XIII, 78.
Duhamel du Monceau (Henri-Louis), cé-
lèbre agronome français. — Son por-
trait par Moitte, et son caractère,
XI, 360. — Sa traduction du Traité
de la culture des terres de 4'agronome
anglais Tull, XIII, 256 et suiv.
Duire^ vieux mot. — Employé par Sarra-
sin ; sa signification, VI, 419.
DuJARDiN, membre du collège de chirur-
gie de Paris. — Entreprend VHistoire
de la chirurgie^ dont il publie un
premier volume en 1774, IX, 470.
— A sa mort, Peyrilhe est chargé
de la continuation de Touvrage, itÀd.
hvLkvuENS (V&hhé Henri-Joseph)^ auteur
du livre intitulé : le Compère Mat-
thieu ou les Bigarrures de Vesprit
humain, VI, 283. — Meurt dans une
maison de détention, t6i(f.
DcMARSAis (César Chesnbau), grammai-
rien philosophe. — Personne n*a mieux
connu que lui la métaphysique de la
grammaire, I, 414. — Son livre des
Tropes est rempli d'excellentes obser-
vations communes à toutes les lan-
gues, III, 466. — Auteur de Tartide
Construction dans V Encyclopédie, 470.
DuyESML (M"*), célèbre tragédienne. —
Sa manière de noter le rôle de Clytem-
nestre dans ïlphigénie de Racine^
VII, 163. — Caractère distinctif de
son talent, VIII, 347 et 367. — Bien
différente de M'^* Clairon sa rivale,
ibid.
DuMOLARD (M.). — Ne se presse pas de re-
mettre les fonds qu'on attend de lui,
XIX, 396. — Peu de cas que Diderot
fait de lui. Pourquoi, 397.
DuMONT (Jean-Jacques)^ dit le Romain,
peintre français. — Expose, au Salon
de 1761, son tableau de la Publicatiom
de la Paix en 1749; critique de cette
composition, mélange d*ètres réels et
d*ètres allégoriques, X, 108.
DuMONT (Edme), sculpteur français. —
Expose au Salon de 1769 une statue
en marbre, qui représente Milon de
Crotone essayant ses forces, XI, 456.
— Cette statue est aujourd'hui placéeaa
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ET ANALYTIQUE.
245
Musée du Louvre, sculpture moderne,
n<» 293. — Expose, en 1771, un groupe
représentant Diane, conduite par VA-
mour auprès (VEndymion^ 538.
Danciade (la) ou la Guerre des sots,
poëme satirique de Palissot, VI, 382.
DoNi {Egide^Romuald)^ compositeur na-
politain. — Approuvé par Rameau (le
neveu), V, 458. — Son opéra-comique
le Peintre amoureux de son modèle
est le point de départ d'une révolu-
tion musicale, 461. — Ses partitions
de Vile des Fous, du Maréchal fer^
rant, de la Plaideuse^ citées avec
éloge, 463. — Modifications que subit
son talent, 489. — Accompagne Gol-
doni dans une visite à Diderot, Yll,
174. — Opère le rapprochement des
deux écrivains, 176.
DoPATY (J.-B. Mercier), avocat général
au Parlement de Bordeaux. — Remar-
ques sur sa défense d*une veuve, accu-
sée d'avoir forfait après Tan du deuil,
VI, 388. — Ce qui arrive à sa femme
à la dernière représentation du Père
de famille. Sa visite à Diderot, XIX,
323. — Notice sur lui, 324 (note).
Dupes, — On peut en faire et Tètre de
soi-même, sans cesser d'être de bonne
foi. II, 309.
î>vPLissts{Joseph'Siffrein), peintre fran-
çais. Se distingue surtout dans le
genre des portraits. — Expose, au
Salon de 1769, ceux de Vabbé Arnaud,
de l'avocat Gerbier, de M. Le Ras-de-
Michel, tous très-beaux, XI, 449. —
Ses portraits du marquis de l'Hôpital
et de Caf/ieri, au Salon de 1771, doi-
vent lui ouvrir les portes de l'Acadé-
mie, 525, 526. — Les Portraits d'Al^
Ugrain, de Vabbé de Véri, exposés en
1775, sont admirables; celui de Gluck
n'a pas un mérite égal, XII, 21. — Au
Salon de 1781, ses portraits sont,
comme à l'ordinaire, fort beaux,
mais le plus étonnant de tous est celui
de l'académicien Thomas, 42, 43.
• Dttp/ic£i«. — Marque distinctive du mé-
chant qui affecte toutes les démonstra-
tions de l'homme de bien, XIV, 302.
Dupont de Nemours, économiste. — Rem-
place Diderot pour Iccompte rendu des
expositions des ouvrages d'art aux Sa-
lons de 1773, 1777, et 1779, X, 87. —
Le manuscrit de ce collaborateur de
Grimm appartient aujourd'hui (1877)
àM.Walferdin, ibid.
Ddprat (Pascal). — Auteur d'un ouvrage
intitulé : les Encyclopédistej, leurs
travaux, leurs doctrines et leur tn-
fluence, XX, 144.
DoPRé DE Saint-Madr ( M"** ), femme
d'un maître des comptes. — Parvient,
par son crédit sur le lieutenant-géné-
ral de police, le comte d'Argenson, à
(aire enfermer, en 1749, Diderot à
Vincennes, I, 277. — Une plaisanterie
de l'auteur de la Lettre sur les aveugles
motive cet abus de pouvoir, ibid,
DoQuÉNOi (M"*etM"«). — Personnage»
du roman Jacques le Fataliste j où
elles sont fréquemment désignées
sous le nom de d'AiSNO.M. — Voyez Aïs-
nom (M"« d').
DuQUESNOi (François), surnommé Fran^
çois Flamand, célèbre sculpteur belge.
— Sa réponse à un amateur qui le re-
gardait travailler, VIII, 366, et XI, 223.
DuRAMBAU (LouiS'Jean-Jacques), peintre
français. — Artiste de grande espé-
rance, XI, 307. — Expose au Salon de
1767 : le Triomphe de la Justice ^
309 , — Le Martyre de saint Cyr et de
sainte Julitle, 313. — Saint François
de Sales agonisant, ibid. — Une
Sainte Famille, 316 — Un Portrait
de Bridan, sculpteur du roi, 318. —
Deux Têtes d'enfants, un petit Joueur
de basson, une Dormeuse qui tient son
chat, une Tête de vieillard, 319. —
Des dessins, savoir : une Salpétrerie,
une Chute des anges rebelles, 320. —
Une Esquisse de bataille, deux Têtes
d'enfants, 321. — Une Figure acadé-
mique, une Esquisse de femme assise,
322. — Saint-Quentin fait une criti-
que passionnée de trois tableaux qu'il
expose en 1775, XII, 21, 22.
Durand, peintre du duc d'Orléans. — On
a de cet artiste le premier Traité de
Vart de peindre sur émail, XIII, 50.
— Déplorable fragilité de ses ouvrages
si parfaits, XIV, 412. — Description
d'un de ses tableaux, ibid.
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246
TABLE GÉNÉRALE
Duras (le dac de). — Promène le roi de
Danemark dans Paris, XIX, 294. —
Quatrain sur lui, 299.
DuREAU (A.)i bibliographe, I, vi.
DussAULx {Jean), littérateur.-— Entretient
Diderot sur les Confessions de J.-J.
Rousseau encore inédites, III, 92.
DovBRGBii DB Haobannb {Jean), abbé de
Saint^yran.— Amène en France Cor-
neille Jansénius rendu célèbre par son
ouvrage intitulé Augustinus, XV, 256.
DuYiyiER (P. Simon-Benjamin) y grayeur
en médailles.— Parmi celles en grand
nombre qu'il expose au Salon do 1 7C5,
on peut prendre V Inauguration de
la statue de Louis XV, à Paris;
VAmbassadeur turc présentant ses
lettres de créance; le Buste de la
princesse Troubetzkot, avec son revers;
son Tombeau environné de cyprès, ^i
envoyer le reste à la mitraille, X, 452.
Ddvoisin {Jean-Baptiste), évèqMQ de Nan-
tes. — Son ouvrage de V Autorité des
livres du Nouveau Testament contre
les incrédules, recommandé, III, 513.
E
Eau bénite. — Sa vertu miraculeuse, I,
213, alinéa 01.
Eaux-Fortes. — Les connaisseurs en
peinture font grand cas de ce genre
de gravure, et ils ont raison, XII, 113.
— Pourquoi elles plaisent souvent
plus que les morceaux terminés au
burin, 125. — Eau-forte représentant
Diderot, XX, 118. — Eau-forte de
Saint-Aubin, Charles Panckouke aux
éditeurs de l'Encyclopédie, compre-
nant les médaillons des collaborateurs
de l'Encyclopédie, 119.
Ecart. — Des différentes acceptions do
ce mot, XIV, 302.
• Écarter, Éloigner, Séparer, — Action
mécanique, XIV, 303.
• Ecclésiarque. — Dénomination an-
cienne d'une charge analogue à celle
de nos margnilliers, XIV, 303.
EcBARu. — Diderot mène deux Anglais
entendre de la musique chez lui,
XIX, 266.
* Éclairé, Clairvoyant.^ Termes rela-
tifs aux lumières de l'esprit, XIV, 303.
* Éclectisme. — Ce qu'il faut entendre
par ce mot, XIV, 304. — N'a point été
une philosophie nouvelle, 305. — Ne
pas le confondre avec le syncrétisme,
306. — Sa manière de procéder, 307.
— Cette philosophie, aussi ancienne
que le monde, ne prit un nom et ne
forma une secte que vers la finda se-
cond siècle, ibid. — Tableau général
de cette philosophie, 308-314. — Son
histoire, 314-351. — Principes de la
dialectique des éclectiques, 351-354.
— Principes de leur métaphysique,
354-359. — Principes de leur psycho-
logie, 359-364. — Principes de leur
cosmologie, 364-368.~De la théologie
éclectique, 368-375. — De la théogo-
nie, 375-378.
École Française: Sculpture, Peinture,
Architecture. ^ Son état en 1767, XI,
305. — Anecdotes relatives à la distri-
bution des prix de l'Académie de pein-
ture, en cette même année 1767, 376
et suiv.
Écoles de VÊpicuréisme.—ApTè^ plus de
mille ans d'oubli, elles renaissent à
la voix de Pierre Gassendi, XIV, 525.
— La première s'ouvre dans la maison
de Ninon de Lenclos, 526. — Bemier,
Chapelle et Molière la transfèrent à
Auteuil, ibid. — L'école de Neuilly suc-
cède à cette dernière, t&id.— Viennent
ensuite celles d'Anet, du Temple, de
Saint-Maur et de Sceaux, 527.
Écoles publiques.-'hQVir objet, III, 444.
— On y entre ignorant, on en sort
écolier, 445.— On a atteint le but si l'on
en remporte de bons éléments, ibid.
— Il y en a deux sortes : les petites^
ouvertes à tous les enfontsdu peuple;
les secondaires, ou collèges de l'Uni-
versité, 530.
Écoliers. — Les meilleurs sont commu-
nément ceux qui donnent le moins de
peine au maître, II, 297.
* Économie rustique.^Son importance,
XIV, 378.
JËconomùte^.—Ceuxde la nouvelle école,
fondée par Quesnay, parlent avec une
liberté inconnue avant eux, IV, 82.
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ET ANALYTIQUE.
247
Ecorché, tenne de peintare. — Motif
qu^on a de l'étudier, X, 463.
ÉCOSSAIS (les montagnards). — Gomment
ils 88 contiennent dans leurs repas,
lorsquMIs rappellent leurs Yieilles que-
rella et se disent des propos inju-
rieux. Leur générosité envers le Pré-
tendant, XIX, 8.
EcpHANTB, philosophe pythagoricien. —
Son système philosophique, XVI, 512.
Êcraignes ou Escraignes, — Vieux mot
dont la signification est veillées de vil^
loge; son étymologie d*après Etienne
Taboureau, VI, 118.
Écrits apocryphes de Diderot, XX, 97.
Écrits perdus ou détruits, de Diderot,
XX, 102.
Écriture (P). — Cet art est la peinture
de la Toix, XIV, 384.— Les Égyptiens
ne Tont point connu, 385.
Ecriture SmrUe.-^Son caractère, 1, 145.
— Son empreinte divine n*est pas
telle qu'elle soit absolument indépen-
dante du témoignage des auteurs pro-
fanes, ibid.
Écrivcùn, — Ce qu'il doit toujours avoir
en vue quand il prend la plume, VII,
310. ^ Conduite à teoir par celui qui
veut assurer à ses ouvrages un charmo
éternel, XIV, 432.
Écrivains chrétiens. — Noms de ceux,
en petit nombre qui, du vu'"* au xu""*
siècle, s'efforcèrent de secouer le joug
de la barbarie, et de relever la science
abaUue, XV, 300 et suiv.
EoBUKCK. — Nom commun à une famille
de graveurs belges ; Gérard, le plus cé-
lèbre, mourut à Paris en 1707; iVico-
las, son fils, mort en 1730, a laissé des
estampes estimées ; de Jean, oncle du
précédent, en cite surtout le Déluge
d'après Véronèse; Gaspard, frère
dernier né de Jean et de Gérard, sou-
vent confondu avec celui-ci parce que,
comme lui, il signait G. Eoeunck, n'a-
vait ni la pureté, ni la vigueur de la
taille de celui qui avait été son maî-
tre. Les ouvrages de Gérard recom-
mandés comme objet d'étude, X, 442.
Énisius DE Cappadoce. — Étudie la philo-
sophie dans Athènes, XIV, 327. -^
Passe en Syrie où il se lie d'amitié
avec le néo-platonicien Jamblique, 328.
— Épouvanté par les persécutions
exercées contre les philosophes, il
veut se retirer d'entre les hommes,
ibid. — Ses disciples parviennent à
le retenir, ibid. — Établit à Pergame
nne école éclectique, ibid. — L'empe-
reur Julien le consulte, l'honore de
son amitié, et le comble de présents,
ibid. — Ses éminentes qualités, ibid.
— Professe la philosophie jusque dans
l'âge le plus avancé, ibid.
* Éditeur. — Qualités essentielles à cette
profession, XIV, 378, 379.
Éducation. — Celle de Teofance déter-
mine la croyance religieuse, 1, 1C3. -^
Kn quoi consiste son importance, II,
374, 375.— Elle améliore les dons de la
nature, 408. — Celle des princes,
449. — Publique et domestique com-
parées, 450. — Celle des courtisans,
453. — Pourquoi elle demeure station-
naire, 454. — Lettre sur ce sujet à
M»* de Forbach, III, 540.
^ Éducation des Rois, morceau extrait
d'un Éloge de Fénelon par M. de Pé-
xay. — Ce morceau a été fourni au pa-
négyriste par Diderot, IV, 105, 106.
Éducation publique (do 1'). — Ouvrage
attribué à tort à Diderot, XX, 99. -^
Pourquoi Crevier en est vraisembla-
blement l'auteur, ibid.
* Efféminé. — De l'acception de ce mot
dans les langues anciennes orientales,
XIV, 380.
E/fetf. — Point d'effet sans cause, II ,
52. — Us s'enchaînent sans qu'on
puisse leur assigner de limites natu-
relles, 53.
Égards. — Ceux que l'on doit aux rangs
et dignités de la société, IV, 13.
EcBERT, prélat anglo-saxon. -^ Écrivain
chréUen du viy* siècle, XV, 300.
ÉGiNHASo, secrétaire de Charlemagne. —
Occupe un rang distingué parmi les
écrivains du ix* siècle, XV, 300.
ÉGLé, ou le bijou muet, IV, 259. — Sa
sagesse et ses grandes qualités sont
calomniées, 260. — Célébi, son mari,
l'exile dans ses terres, 261. — Son
innocence est révélée par le pouvoir
de l'anneaa.magique, 262, — Son mari
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248
TABLE GÉNÉRALE
la rappelle et la présente à la cour,
263. — La calomnie se donne de
nouveau carrière, ibid.
Église. — Il n*y a pas de passage dans
les Écritures dont elle ne puisse faire
dans l'avenir ce qu'il lui plaira, 1, 163.
ÉGLISE Saint-Roch. — Observations sur
ce monument de Paris, XIII, 3-9.
Égotistes, classe de philosophes qui ne
reconnaissent d'autre vérité que celle
de leur existence propre. — Leur cu-
rieuse doctrine, I, 218, 219, alinéas
8,9.
• ÉGYPTIENS Absurdité de leur culte,
dérendu par des ministres éclairés, I,
152.
* Leur histoire est en général un chaos,
XIV, 380. — En ont imposé sur leur
origine, ibid. — Eurent un gouverne-
ment longtemps avant que d*aToir
connu aucune écriture, ibid, — L'in-
telligence de l'hiéroglyphe, confiée
aux seuls prêtres, s'étaut perdue,
l'histoire des temps primitifs, inscrite
sur les monuments , devint , pour
eux-mêmes, une énigme, 381. —
Moïse, Orphée, Linus, Platon, Pytha-
gore, Démocrite, Thaïes, etc., ont été
les disciples de leurs prêtres, ibid. —
Leur situation religieuse et politique
après l'invasion d'Alexandre, 382. —
Causes du peu de certitude de leur
histoire, ibid. et suiv. — Ancienneté
de l'institution de Tordre de leurs
prêtres, 386. — Causes naturelles de
leur penchant à la superstition, 387.
— Toute leur science se trouvait ren-
fermée dans les quarante-deux volu-
mes de Mercure Trismégiste, 390. —
Leurs idées touchant la création, 391.
— Matérialistes d'abord, ils furent
successivement déistes, platoniciens,
manichéens, 392.
Ehrlich (M.). — Voyez Saxe-Gotha.
EiDODS {Antoine), littérateur. — Partage
avec Diderot la traduction du Diction-
naire universel de médecine du doc-
teur anglais James (Bobert), I, xl.
EiSEN {Charles), peintre, graveur et
dessinateur. — Ses vignettes pour les
OEuvres de Dorât font encore recher-
cher ce livre, VI, 415.
* ÉléaUque, secte philosophique fondée
par Xénophane de Colophone, Xï\\
394. — Son histoire, 395.
Électricité. — Conjectures sur ce phéno-
mène, II, 27. — Expériences à faire
sur la matière électrique, 28, 29.
^ Éléments de physiologie, titre d'an
volume ia-4® de notes de Diderot
conservé à la Bibliothèqae de TErmi-
tage de Saint-Pétersbourg, IX, 235. —
Caractère de ces notes, '238. — Jfe-
langes et Réflexions tw la physiolo-
gie : aversion ; colère ; Jalousie ; envie ;
430. — Désespoir; hardiesse; intrépi-
dité; assurance; confiance; résolution;
courage, 431. — Education; philoso-
piiie; analogie; influence de la briè-
veté du temps sur les travaux des
hommes, 435. — Métamorphoses; phy-
sionomie, beauté et difformité, 436.
— Sur les intolérants, 437. — Aven-
gles, fluides, impressions, 438. —
Êtres organisés; froid; réflexion; habi-
tude; nécessité; colère; ne pas allai-
ter, 439. — Fluide nerveux, 440.
^ Éléments du système général du
monde, par M. Lasnière, IX, 464,
465. — Examen de ce rêve d^un
homme d'esprit, ibid.
Éléonore de Guien?ib, femme da roi
Louis VII. — Notice de Naigeon sur
cette femme impudique, III, 123.
^ Éleuthéromanes (les) ou les Furieux
de la liberlé, dithyrambe, IX, 9. —
Note de Rœderer sur cette pièce de
vers, ibui. — Cette pièce n*a été im-
primée et connue qu'en 179.\ 10.
ÉLIE, célèbre prophète juif. — Ses appa-
ritions à Slméon Jochaides, docteur
juif, auteur du livre du Zohar, XV,
369.
Éloge de la ville de Moukden et de ses
environs, poôme chinois traduit par
le P. Amyot, jésuite, et publié par
M. de Guignes. — Analyse de cet ou-
vrage, VI, 397.
Éloge de Fénelon, par La Harpe. — Dide-
rot, qui faisait peu de cas du talent
de l'auteur, a donné de publics éloges
à cet ouvrage, I, 6. — Jugement qu'il
porte sur cet ouvrage dans une lettre
à M"* M*", XX, 35.
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ET ANALYTIQUE.
2i9
■ Éloge de Rickardson,-~ Fut l'ouvrage
d*une matinée, d*après Meistcr, I, xvi.
— Examea critique de cet éloge par
M. Assézat, V, 211, 212.
Éloge du Dauphin^ par Thomas. —
Lettre de Diderot à Suard au^sajot de
cet ouvrage, Vr, 347.
Éloge philosophique de Denis Diderot^
par Eusèbe Salvcrte, I, 346; XX, 141.
Éloquence. — ' Pourquoi elle d<^génère,
80US les gouvernements despotiques,
n, 385. — Ne peut durer que chez les
peuples libres, III, 24. — Conditions
nécessaires au développement de la
Téritable éloquence, X, 159. — La
perte de la liberté la détruit; la
tyrannie enfante les déclamateurs,
160.
Elzhcimer {Àdam\ peintre allemand
connu sous le nom d'ÂoAM ne Franc-
FoaT. — Artiste que son immense ta-
lent n'a pas préservé de la pauvreté,
XII, 104.
Émail (Exposition abrégée de l'art de
peindre sur 1'), XIII, 50 et suiv.
• Émail, branche de l'art du verrier. —
Histoire de cet art, XIV, 407-413. —
Premiers artistes qui s'y firent remar-
qocr : Dubié, Morliëre, Robert You-
quer, Pierre Chartier, 409. — Grand
crédit qu'il obtint, t6td. — Pourquoi
les grands peintres en ce genre se-
ront toujours rares, ibid. — Appel aux
chimistes pour la recherche des cou-
leurs, 410.
Embaucheurs. — Leur conduite, I, 193,
alinéa 10.
* Embrasé. — Acception grammaticale de
ce mot, XIV, 413.
Emmert (M. L.), inspecteur de l'École
des ponts et chaussées. — Renseigne-
ment communiqué par lui sur H. Le
Gendre, XVIII, 313.
Empédocle, philosophe pythagoricien.—
Fit des choses surprenantes. Ce qu'on
dit de lui, XVI, 513. — Son système
philosophique, 515, 517.
Emplâtre. — Anecdote à ce sujet, VI,
255. — Voyez Dssgla?ids.
Emploi. — A quoi il s'étend dans la phy-
sique expérimentale, II, 21.
" Emporter.— De l'emploi de ce terme
au simple et au figuré, au physique et
au moral, XIV, 414.
• Empreintey terme d'art, XIV, 414.
Encaissés, lisez Confesseurs.— Leur re«
cette à tous maux, 1, 198, 109, alinéas
29, 30.
Encauitique,— Voyez Peinture en cire.
Enchanteur.—he diable, 1, 213.— Moyen
employé pour le mettre en fuite, t6id.,
alinéa 64. — Forme sous laquelle on
le représente, ibid., alinéa 05. —
Sort réservé à ceux qui l'auront
écouté. 214.
" Encourir.— Verbe actif, qui se prend
toujours^ en mauvaise part, XIV, 414.
* Encyclopédie. — Signification de ce
mot, XIV, 414. — But de cette entre-
prise par Diderot, 415. — Ne peut Ctre
l'ouvrage d'un seul homme, ibid. —
Exposé des difficultés d'un pareil tra-
vail, 416 et suiv.— Par quelle réunion
d'hommes (gens de lettres et artistes
de tous genres), on peut l'exécuter,
420. — Un tel ouvrage no s'ordonne
point, le gouvernement ne doit pas
s'en mêler, 42 1. — Exige une prompte
exécution, sous peine de n'ôtre que le
dictionnaire d'un siècle passé, 425 et
guiv. — De la double fortune réservée
à la publication actuelle, 4*28. — Con-
ditions nécessaires pour sa plus
grande perfection, ibid. et suiv. —
Exposé de la méthode suivie pour la
rédaction des articles, 450-503. —
Cet ouvrage jouit do moins de liberté
que ceux de Montesquieu ou de Rous-
seau, XVIII, 4. — Inquiétude de Di-
derot sur l'arrêt du conseil qui sus-
pend l'entreprise de VEncyclopédie
(lettre à M"« Voliand), 389-391. —
Conversation de Diderot avec d'Alem-
bert au sujet de VEncyclopédie, 400.
— Diderot annonce la fin de l'^ncy-
clepédie k M"» Voliand, XIX, 167. —
Il se débarrasse de l'édition de VEn-
cyclopédie, Comment, 319. — Préven-
tions injustes et ridicules des libraires
de VEncyclopédie, XX, 7. — Projet de
refaire VEncyclopédie sous les aus-
pices de l'impératrice de Russie, 52,
64, 05, 67. — Pièces relatives à VEn-
cyclopédie^ 126. — Causes des imper-
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250
TABLE GÉNÉRALE
fections de VEncyclopédie dévoilées
par Diderot, 130. — Recommandfr-
tioDS pour parer aux défauts d*une
nouvelle édition, 131. — Lacunes et
défauts signalés dans la première
Encyclopédie, ibid.
Encyclopédie méthodique. — Immense
recueil en 166 volumes in-4^ de texte et
6,439 planches, dont la publiration a
duré cinquante ans (1782.1832), XIII,
127. — Diderot ne put en voir que
le débat; mais il y tient sa place,
ibid.
Encyclopédie militaire. — Note sur cet
ouvrage projeté, VJ,386.
Encyclopédistes. — Sobriquet inventé
contre eux par Tavocat J.-N. Moreau,
XIII, 117. — Eau-forte réunissant les
portraits de tous les collaborateurs de
VEncyclopédie, XX, 119.
Encyclopédistes (les), leurs travattx,
leurs doctrines et leur inflttence, par
Pascal Duprat, XX, 141.
Ênergié.—Son excès tourmente, XT, 219,
— Elle bout quelquefois au cœur de
rbomme, 221 .
• Enfance de Jésus-Christ (ailes de 1').
— Note historique sur cette congréga-
tion fondée en 1657 par un chanoine
de Toulouse, XIV, 503.— Cet institut
est cassé par Louis XIV, ibid.
Enfant (P) prodigue^ comédie de Vol-
taire.— Diderot s'adresse à Pauteur ne
rappelant la première scène du troi-
sième acte, VII, 120.
Enfants.^ Qu'est-ce que Dieu? Question
qu'on ^dresse aux enfants et à laquelle
les philosophes ont bien de la peine
à répondre, I, 138. — On leur parle
trop tôt de cet Être suprême, et oo
n'insiste pas assez sur sa présence, ibid,
— Ingénieux moyen que les nourrices
emploient pour exercer leur mémoire,
318.
* (Histoire ancienne.) Ck)ndition des
enfants dans l'antiquité, XIV, 504.—
Chez les Juifs, t&td. — Chez les Grecs,
505. — Chez les Romains, ibid.
— Chez les Germains, 506. — Leur
éducation physique au temps et à la
cour de Charlemagne^ ibid.
Enfer. — Otez à un chrétien la crainte
de l'enfer, vons lui ôterez sa croyance,
1,160.
Enfer. — Beautés du chant de la Divine
Comédie du Dante intitulé V Enfer ^ VI,
195.
* Enfoncer. — Acception grammaticale
de ce mot; différence entre creuser et
enfoncer, XIV, 507.
Engastrimuthes. — Nom que la Mani-
monbanda (la reine) donne aux femmes
dont les bijoux savent parler, IV,
170.
Entendement.— Cette faculté de l'âme a
ses yeux, 1,32.— Elle aaassi ses
préjugés, II, 20. — Organe de la imi-
son, il établit et conserve IT mmuM e
entre les sens, 323. — Étade phyai»-
logique de cette faculté, IX, 372. —
Raisonnement, jugement, logique, vo-
lonté, 374. — UberU, 375. — Habi-
tude, instinct, 376.
Enthousiasme. — Ce qui le fait naître,
Vn, 103. — Manièredont il s'annonce
ibid. —Le peintre de genre a le sien,
XII, 88. — Il est de deux sortes : l'un
d'âme, l'autre de métier, ibid.
* Mouvement violent de l'âme, état
voisin de la folie, XIV, 322. — Prend
mille formes diverses, 323. — Ses vi-
sions, ibid^
Enthousitiste,-' Différent du martjrr qui
attend la mort, l'enthousiaste y court,
1, 142.
Entr* actes (des). — Partie essentielle
d'un drame. Ce qu'ils doivent être,
VII, 356. (voy. Sommaire, p. 303.)
Entrées et Sorties (des). — Règles à ob-
server au théâtre, VII, 355.
^ Entretien d'un père avec ses enfants,
ou du Danger de se mettre au-dessus
des lois, V, 279. — Comment et
quand cet ouvrage fut publié pour la
première fols, 264.
^ Entretien d*un phUosi^he avec la ma-
réchate de '•• (Broglie), II, 503.— No-
tice préliminaire, 505. — Cet opuscnle
de Diderot est inséré d'abord dans la
Correspondance secrète de Bldtra, ibid.
— AUribué â Thomas Crudeli, il est
publié de nouveau dans un volume de
Pensées philosophiques imprimé â
Amsterdam, t&td. — L'abbé de Vaux-
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ET ANALYTIQUE.
251
celles le fait réimprimer, en i796,
daos ses Opuscules philosophiques et
liUéraires, 500.
^ Entretien entre d^Alembert et Diderot,
— L'auteur annonce la composition de
cet ouvrage, II, 130. — Jugement
qull en porte, ibid*
^ Suite inédite de cet Entretien, 182, à
491.
^ Entretiens sur le fils nature/.— Intro-
duction, VII, 85. — Dorval et mol.
Premier entretien, 87 . — La loi des trois
unités difficile à observer, mais sen-
sée, ibid* — Intrigues de valets et de sou-
brettes, moyen sûr d'anéantir Tintérét,
90. — Caractère de Constance expliqué
et justifié, 91, 92. — Second entretien,
102. — Idées sur les passions, leur ac-
cent, la déclamation, la pantomime,
i03. — Il est des endroits qu*il fkut
presque abandonner à Facteur, 105.
— Les tiradeSf ramage opposé à la
véritable voix delà passion, 106. — Le
rôle d*André devait, à son avis, avoir
plus de développement, 110, 111. —
Importance d*nne vaste scène, 1 1 i. —
Ce qu'il faudrait pour changer la face
du genre dramatique, 115. — Lascène
des Euménides d*EschyIe donnée
comme exemple, ibid, — Des scènes
alternativement muettes et parlées,
116. — Indication d*un progrès pos-
sible, exemple emprunté à la vie do-
mestique et commune, 117. — Sylvie
ou le Jaloux, tragédie de Paul Lau-
dois citée comme modèle à suivre,
119. — Invocation à Voltaire comme
fondateur de la tragédie bourgeoise,
120. — Des causes do la déca-
dence de Part théÀtral et des moyens
de le relever, 121-132.— Troisième
entretien, iZA, ~-L*Hécyre deTérence,
cité comme exemple du genre sérieux
à^ntroduire au théâtre, 135. — Avan-
tages de ce genre, 136. — La tragi-
comédie ne peut être qu'un mauvais
genre, 137. — La farce, la parade et
la parodie ne sont pas des genres,
ibid. — Le genre sérieux a sa poétique.
ibid. » Canevas de quelques scènes
da Fils naturel écrites dans les trois
genres, 141-145. — Ces scènes dé-
montrent que la tragédie domestique
est encore à naître, 146. — Des ac-
tions qu'il faut représenter, de celles
qui doivent être récitées, 147. ^ Jus-
qu'à présent le caractère a été l'objet
principal de la comédie et la conditioa
n'a été que l'accessoire ; dans la .co-
médie bourgeoise, le contraire devra
avoir lieu, 150. — Le genre burlesque
et le genre merveilleux n'ont point de
poétique et n'en peuvent avoir, 152.
— Les dieux du paganisme ont été
laits à la ressemblance de l'homme,
154. — La théogonie païenne n'est
autre chose que la personnification
des vices, des vertus et grands phénomè-
nes de la nature, 155.
Entretiens. — De J)iderot et d'un philo-
sopha) de ses amis, 1, 178. — D'un
athée et d'un chrétien, 206. — De
philosophes de différentes sectes, 228.
De deux faux amanU, 239, 240.
— D'un faux ami et d'une fausse
amie, 241. — D'une fausse amie et
d'un jeune homme, 244. — De deux
connaissances du monde, 245. —
D'un philosophe et d'une femme ga-
lante, 247 . — De Diderot avec R i vière,
XVII, 481.
Ent;t«.— Mauvaise passion ; elle rend mé-
chante la créature qui en est afl^ectée,
I, 31. — Celle qui naît de la prospé-
rité d'autrui est basse et dénaturée,
113. —Sentiment inconnu à la jeu-
nesse, II, 386. — Diderot ne l'a ja-
mais éprouvé, ibid.
ÉoupiLB , charlatan. — Son avis aux
dames, IV, 191.
Épaminondas, général thébain, cité, I,
210, alinéa 59. — Beau trait qui ter-
mine sa vie, 355.
ÉpAPHaoDiTE, affranchi, secrétaire de
Néron. — Aide celui-ci à mourir, III,
171.
Ép4b (l'abbé de H.— Voyez L'Épéb.
Éperon ou Grain cornu.— Observations
sur cette maladie du froment et du
seigle, IX, 258.
1 Êphémérides du Citoyen.-- Analyse
des tomes V à VIII de ce recueil, IV, 80.
• Èphéméries. — Groupes ou familles de
prêtres des Juifs, XIV, 507.
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232
TABLE GÉNÉRALE
piCARME DE Cos, philosophe pythago-
ricien.— Sa vie, XVI, 517. — Son sys-
tème philosophique, 518.
ÉpiCHAnis, courtisane romaine. — Son
entretien avec Sénèque est une pure
fiction, m, 366.
Épictête, philosophe stoïcien. — Mot
remarquable qu'il dit en parlant de
lui-môme, VU, 388.
Épicure, philosophe grec. — Sa raison de
ne point aimer les jugements popu-
laires, III, 210. — Sa vertu est celle
d*un homme du monde, 315. — Ce
fut un héros di^guisc on femme, 316.
— Sa doctrine sur les atomes a été le
perfectionnement de la philosophie
éléatique, XIV, 400. — Différences
principales entre sa philosophie et
celle de Leucippe, 401. — Sa nais-
sance, sa famille et sa vie, 522, 523.
— Ses derniers moments, 525. —
Quel fut son enseignement, XV, 66.
— Ses nombreux sectateurs, ibid.
' Ëpicuréisme ou Épicurisww.— Philoso-
phie née de la secte Éléatique, XIV,
508. — Doctrine mal comprise et fort
calomniée, ibicU — lixposé de cette
doctrine par Épicure même, ibid, à
522. — Sort d*un oubli do plus de
mille ans au commencement du
xvii* siècle, 525.
Êpigrammes. — Les petits ouvrages que
Sénèque a composés sous ce titre,
durant son exil en Corse, ont peu de
mérite, III, 355.
Épi M EN IDE, Cretois.— L*un des fondateurs
de la philosophie fabuleuse des Grecs,
XV, 50. — Seconde Solon dans le
choix de lois qu'il donne aux Athé-
niens, ibid. — Ce qu'on doit penser
de son long sommeil, ibid,
Épinay {[A)uise'Flor$nce'Pétronille de
LA LivK d*). — A donné dans ses Mé-
moires d'intéressants détails sur le
marquis de Croismare, le bienfaiteur
de Suzanne Simonin {la Religieuse),
V, 8. — C'est chez elle que s'est
ourdie la trame de l'ingénieux roman
de Diderot, 175. — Ce qu'elle rapporte
au sujet du succès de vente du Fils
naturel^ VII, 6. — Son séjour avec
Grimm et Diderot à la Chevrette. Vie
qu'ils y mènent, XVIII, 449. — Oq y
fait son portrait, 453, 458. — Décla-
ration que lui fait Saurin, 458. — Sa
réponse à une observation de Diderot,
ibid, — Pourquoi elle est un pea
fâchée contre Grimm, 459. — Son
portrait achevé. Comment elle est
représentée, 401.
^ ÊpHre à Boisard, IX, 63.
• Épreuve, Essai, Expérience. ^De rem-
ploi de ces termes, tous relatifs à la
manière dont nous acquérons la con-
naissance des objets, XIV, 528.
Équité,^ Cq qui la caractérise dans les
actions, I, 36.
ÉRASME {Didier ou D«irrf).— Dit qu'en
lisant Sénèque comme un auteur
païen, on le trouve chrétien, lil, 187.
— Peu s'en faut qu'il ne s'écrie saint
Sénèque, 188, 180. — En quoi, suivant
lui, la langue de Sénèque différait de
celle de Cicéron, 231. — Son Éloge
de la Folie, cité XI, 320.
ÊRASTB OU le Grondeur, caractère in-
quiet et mécontent, XV, 68, 69. —
Voyez • Grondeur.
£/*pot.— Observations sur cette maladie
des céréales, IX, 257.
Erguebzkd. — Nom sous lequel Diderot
désigne Louis XIV dans les Bijoux
indiscrets, IV, 137. — Est maintes
fois nommé Kanoqloc, 138. — Sélim
(le maréchal de Richelieu) fait à Mir-
xoza (M'"* de Pompadour) le récit
des événements prodigieux de son
règne, 355.
Ericbira (les comtes d'), seigneurs por-
tugais.— Font à la Bibliolhèque duroi
le don de livres imprimés eu leur
langue, XIII, 473.
ÉRiPHiLB. — Son tête-à-tête avec le co-
médien Orgogli, IV, 278.
Erloin, moine breton. — Prêche la croi-
sa le et entraîne à sa suite une multi-
tude de ses compatriotes, XIV, 247.
Ernelinde^ opéra de Poinsinet, repré-
senté en 1707; musique de Philidor;
corrigé par Sedaine, en i773, VIII,
459. — Ce que prouve le succès de
cette pièce en faveur de la mu-
sique, 509.
Ernesti (docteur). Allemand d'un mérite
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ET ANALYTIQUE.
253
éniînent que Diderot recommande à
rim'pératricc Catherine comme plus
capable que qui que'ce soit de dresser
un plan d^ôducation, III, 416 (note).
Ébos.— Nom d'un honnête homme dupe,
I, 245, alinéa 47, et 246, alinéa 48.
Erreur, — Celle de fait ne produit point
de vice, pourquoi, I, 37. — Celle dé
droit, au contraire, ibid,
EscHEA.\T (d*), auteur des Mélangés de
littérature, d'histoire^ «fc— Extrait de
cet ouvrage; anecdotes sur Diderot et
son entourage, XX, 136.
EscniNE, philosophe .grec. — Comment
il devient le disciple do Socratc,
XVII, 164.
EscHTLE. — Est épique et gigantesque,
m, 481. — Sublime lorsqu'il exorcise
Oreste, qu*il réveille les £uménides,
ibid.
Esdavê {V) africain, comédie de Té-
rence. — Sa perfection, V, 235.
Esclaves.'-Ce que c'était qu'un esclave
chez les Grecs et chez les Romains,
V, 229. — Térence, Phèdre, Cœcilius,
Epictète, ont été esclaves, ibid. —
N'avaient rien de commun avec la
valetaille d'une grande maison, 230.
Ésope, poète grec, XV, 63. — Son in-
fluence sur le gouvernement, ibid»
Espagne. — Émeutes suscitées par les
jésuites, VI, 463. — D'Aranda obtient
l'expulsion des jésuites de toutes les
possessions espagnoles, 465. — l'In-
quisition fait dégrader et enfermer
le Péruvien don Pablo Olavidès, 472.
Espagnols. — Réflexions de Diderot sur
les cruautés exercées par eux en Amé-
rique, VI, 451.
Espèce, — Épithète redoutable, qui
marque la médiocrité et le dernier
degré du mépris, V, 460. — Un grand
vaurien est un grand vaurien , mais
n'est point une espèce^ ibid.
Espièglerie.-- Passion fâcheuse de Ten-
laoce, I, 114.
EspKiT [Jacques), de l'Académie fran-
çaise. — Auteur de VArt de connaître
les hommes et de la Fausseté des ver-
tu* humaines^ VI, 353.— Voltaire n'a
que du dédain ponr son livre, ibid.
Esprit {lé livre de V), ouvrage philoso-
phique pabllé par Helvéti us. --Diderot
en a fourni les plus belles pages, I,
XVII. — Réflexions sur cet ouvrage,
II, 267-274.
Esprit, — Ses satisfactions préférables
aux plaisirs du corps, T, 79.— Kxemples
qui le prouvent, ibid, — Ses plaisirs
importent plus au bonheur que les
plaisirs corporels, ibid, — Qu'est-ce
que l'esprit en lui-môme? II, 333, —
Examen de cette question, 331-337.
— Ce qui le rend ou juste ou faux,
343, 344. — Comment on l'éclairé,
III, 542. — D'où dérive son étendue
513. — Différence qu'il y a entre l'es-
prit et le génie, VII, 363.
Esprit de corps, — Le clergé, la noblesse,
la magistrature, chaque classe a le
sien, VI, 310. — Les membres isolés
peuvent devenir vils et rampants; le
corps garde sa dignité, ibid, — Les
remontrances de nos parlements en
offrent la preuve, ibid.
Esprit {V)de Diderot ; maximes , pensées,
fragments, extraits de ses ouvrages,
par Ch. Joliet, XX, 142.
Esprits (les), qualité de l'âme. — Entre
eux ils se prêtent l'oreille, 1, 32. —
— Ont leur critique à qui rien n'é-
chappe, ibid. — Sont pourvus d'une
grande sensibilité, t5id.— Sentiments
do Socratesur les esprits, XVII, 159.
Esquisse (de 1'), VU, 322. (Voy. Som-
maire, p. 302). — Esquisse du P^e de
famille, 325.
Esquisses. — Pourquoi une belle esquisse
nous plaît plus qu'un beau tableau,
XI, 245. — La passion ne fait que des
esquisses, 254.
^ Essai sur la Peinture, pour faire suite
au Salon de 1765, X, 454-520.
Notice préliminaire par M. Assézat,
457. — Extrait de la Décade philoso-
phique, ibid. — Jugement deNaigeon
sur cet ouvrage, 458. — Sentiment
exprimé par Gœthe dans sa corres-
pondance avec Schiller, 459.
Division de l'ouvrage en sept cha-
pitres. I. Pensées sur le dessin, 461 . —
II. Idées sur la couleur, 468. — m.
Intelligence du clair-obscur, 474. —
IV, Examen du clair-obscur, 480. —
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254
TABLE GÉNÉRALE
V. Ce que tout le inond*? sait sur l'ex-
pression, et quelque chose que tout
le monde ne sait pas, 484. — vi. Pa-
ragraphe sur la composition, 496.
— vil. Un mot sur l'architecture,
510.
^ Essai sur le mérite et la vertu, onYn^
traduit ou plutôt imitation libre du
livre de Shaftesbury intitulé : A n in-
quiry conceming virtute and mérite, I,
i à 121. Notice préliminaire, 5. —
Dédicace, 9. — Discours préliminaire,
11. —Livre premier, première partie,
section première, 17. — Section se-
conde, 20. — Seconde partie, pre-
mière section, 23.— Seconde section,
28. — Troisième section, 32. — Qua-
trième section, 39. — Troisième par-
tie, première section, 41. — Premier
effet: priver la créature du sentiment
naturel d'injustice et d'équité, 42. —
Seconde section ; second effet: Dépra-
ver le sentiment naturel de la droiture
et de l'injustice, 44. — Troisième
section; troisième effet: Révolter les
affections contre le sentiment naturel
de droiture et d'injustice, 49, — Livre
SECOND. Première partie t première
section, 64. — Seconde section, 66.
— Troisième section, 69. — Seconde
partie, première section, 78. — Seconde
section, iOi. — Troisième section, 113.
— Conclusion, 119.
Essai sur les règnes de Claude et de
JVrfron, 111,1. — Notice préliminaire, 3.
— Avertissement de l'édition Brière
(1821), ibid. — Jugement de liarmon-
tel sur cet ouvrage, 4. — La Harpe,
Geoffroy, Grosier, Roy ou, Fréron, se
déchaînent avec violence contre l'au-
teur, ibid, 5.— Dédicace àNaigeon, 9.
— Cet ouvrage est l'objet de critiques
violentes et même d'injures adressées
à l'auteur, 379. — Réponse àving-sept
objections tirées du Journal de Paris,
de VAnnée littéraire et du Journal de
littérature, de l'abbé Grosier, 381 à
405. — Conclusion à tirer do toutes
ces critiques, 406, 407.
Essais de Vanneau de Cucufa, — Voyez
Anneau magique.
Essais de Montaigne, — Cet ouvragecom-
paré au livré de VHomme par Helvé-
tius, II, 290.
Esséniens, — Sectaires dont Torigine est
inconnue, XV, 346. — Leur histoire
racontée par Josèphe, ibid. — Philon
en parle à peu près comme Josèphe,
351.
EssERKPH-EssACBALi, pbilosophe musul-
man, né en Sicile, XVII, 44. — Est
connu et protégé du comte Roger,
ibid, — Se défait de ses biens, ibid.
Estampes représentant Diderot, d'après
l'original et de fantaisie, XX, 117.
Esther et Assuèru», tableau de Nicolas
Poussin. — Remarque sur la gravure
qui en a été faite par Poilly, X, 128. —
Noble pose d'Ësther dans ce tableau,
266.
1 Est'il-bon? Est-il méchant? ou la
Pièce et le Prologue, comédie en un
acte, publiée par la Société des Bi-
bliophiles, I, VI ; VIII, 69-133. -
Le même ouvrage, en quatre actes,
sous le titre définitif : Est^l bon? Est-
il méchant ? ou VOf/icieux persifleur,
ou celui qui les sert tous, et qui n'en
contente aucun, 135-244.
Estomac, — Étude physiologique des
fonctions de cet organe, IX, 380. — Ses
annexes: Vésicule du fiel ; Péritoine,
383. — Omentum ou épiploon; hâte;
Pancréas; Foie, 384.
État-major. Lisez, Clergé, Prêtres,^ etc.
1, 195, alinéa 23.
Éternité des peines, » Proposition supé-
rieure et non contraire & la ndsoDi
suivant Pascal et Nicole. Blasphème
suivant Diderot, 1, 159. — Désaccord de
ce dogme, avec celui de la miséricorde
infinie de Dieu, 165. — Nulle propor-
tion entre l'offense et le chàtimeot,
ibid, — L'introduction de ce dogme est
due à l'ignorance d'un hébraîste, 167.
* Éthiopiens, — L'histoire de leur philo-
sophie n'est pas moins incertaine que
celle des Égyptiens, XIV, 530. — Leor
philosophie morale était un ainas
d'énigmes et de symboles, 533.
Ètonnement, — Quelle en est la source,
II, 15.
• Acceptions diverses de ce mot, XIV,
534.
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ET ANALYTIQUE.
255
És>8i, philosophe magulman. — Le Tar-
tare Holac met à sac Tes, sa patrie, et
devieot son protecteor dans la suite,
XVII, 50. ^ Reproche que lui font
les mahométaos, ibid.
* Étouffer, — De l'emploi de ce verbe au
simple et au figuré, XIV, 534.
' Étourdù — Des divers emplois de ce
terme, XIV, 534.
Être suprême, — Voyez Difo.
^ Étrennes aux esprits forts. — Voyez
Pensées philosophiques.
' Étroit, — Terme relatif à la dimension
d'an corps, XIV, 534. — S'emploie au
moral et au physique, ibid,
Etti (M*** d'). — Prétend qu'on est trop
distrait pour bien s'aimer, XVIII, 496.
—Ses amours avec le chevalier de Va-
lory. Portrait de cette demoiselle. Ré-
tleiioDs \ leur sujet, 527.
Étvde nouvelle sur Denis Diderot, l'En-
cyelopédiste du iviii* siècle. Extrait
inédit du Grand Dictionnaire universel
du xn* siècle, par Pierre Larousse,
XX, 143.
Études sur la philosophie du xviii*
siècle. Diderot.-^ Ouvrage de M. Ernest
Bersot, XX, 142.
Etudes. — Leur état en Russie et en Al-
lemagne, Iir, 415. ~ Direction à leur
imprimer, 416 — Sont partagées en
six ou sept classes dans les gymnasia
ou écoles secondaires, 419. — Moyens
d'encouragements employés 420. —
En quoi consiste l'enseignement public
de ces écoles, 421. — Ce qu'il devrait
être, ibid. — Utilité des bourses et
des stipendia ou pensions universi^
taires, 422.
EoBouDE, le Milésien^ philosophe grec de
la secte Mégarique, XVI, 11 1. — Avait
pris Aristote en aversion, ibid, — Dif-
férents sophismes parvenus jusqu'à
nous dont il est l'inventeur, ibid.
Eucharistie, 1, 204, aUnéa 44.
EccuDB DB BléGARE, philosophe socrati-
que.— Se livre particulièrement à l'é-
tude des mathématiques, XV, 65. —
Ses principaux sectateurs, ibid. —
Déguisement qu'il revêt pour venir
prendre les leçonsdeSocrate,XVI,110.
— Se livre aux sectateurs de l'Éléa-
tisme; réflexion de Socrate à ce si^et,
ibid. — Ce qu'il dit dans une argu-
mentation, 111. — Sa réponse sur ce
que sont les dieux, ibid,
Eudamidas {le Testament d'), tableau
de Nicolas Poussin, cité, VII, 385.
EcDÈME, philosophe péripatéticien. —
Ajoute quelque chose à la logique
d'Aristote, XVI, 249.
EuDOXE DE Cnide, philoRopho pythago-
ricien. — Enthousiasme avec lequel il
se livre à l'étude de la nature, XVI,
523. — Perfectionne l'astronomie:
invention qu'on lui attribue, 524.
EccfeNB m, pape. — Choisit Saint-Ber-
nard, son ancien maître, pour prêcher
la seconde croisade, XIV, 2i6.
EoLBR {Léonard), —Il résulte de ses ex-
périences que tous les sons sensibles
et appréciables sont compris entre
huit octaves, IX, 99. — Sa manière
d'expliquer les effets de la structure des
flûtes est un beau morceau de physi-
que, 115.
EcMfeNBs II, roi de Pergame. — Contri-
bue à la fondation de la célèbre biblio-
thèque de cette ville, XIII, 442.
Ednape, médecin, auteur d'un ouvrage
intitulé Vie des Philosophes. — Ce qu'il
raconte touchant Sopatre, philosophe
éclectique, XIV, 326. — Était le mé-
decin de l'éclectique Chrysanthius,
334. — Son séjour à Athènes ; ses
voyages en Egypte et dans toutes les
contrées où il espère acquérir de
nouvelles connaissances, 338. — *
Eunuque (f), comédie de Térence, V,
235. — Beautés du rôle de Phédria,
ibidy — Cette pièce offre de nombreu-
ses scènes de passion, VII, 3i9. —
Scènes que l'on pourrait attaquer, 367.
Eunuques. — Histoire d'un eunuque mar-
chand d'esclaves, çt d'un Marseillais,
VIII, 509;
Ecphante, philosophe grec de la secte
Mégarique; précepteur du roi Antigone.
Compose un ouvrage sur l'art de régner,
approuvé des bons esprits, XVI, 112.
Euphonie, — Loi puissante de la pronon-
ciation, XIV, 441. — Elle tend sans
cesse à approcher les hommes d'une
mêine prononciation, ibid, — N'est
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256
TABLE GÉNÉRALE
pas observée par les Allemands, les
Anglais, les Italiens, les Français, qui
tous prononcent diversement les vers
d*Homèie et de Virgile, ibid, — Vice
particulier de la prononciation an-
glaise, 443.
EupHRAxon, sUtuaire et peintre grec. —
Son Paris, injustement critiqué par
Falconct, XII, 117.
Euripide. — Est facile et clair, III, 481.
— Admirable emploi qu'il fait de la
pantomime, VU, 380.
EusfeBE, évoque de Césarée. — Témoigne
du goût des Phéniciens pour la for-
mation de leurs bibliothèques publi-
ques, XllI, 440. — Jugement qu'il
porte sur les fragments des Antiqui-
tés Égyptiennes recueillis par Mané-
thon, XIV, 39;i. — Ce qui manque à
son livre de la Préparation évangéli-
que pour le rendre incomparable, XV,
21)5. — Ce qu'il rapporte des Juifs
transportés en Egypte, 329.
EiisÈBE DE MiNbB, philosopbc éclectique*
— L'empereur Julien, son disciple*
abandonne son enseignement, XIV^
329.
EusTATHE, philosophe éclectique, disci-
ple do Jamblique et d*Edésiu8, XIV,
328.
Edstachb de Saint-Pierre, notable bour-
geois de Calais, rendu célèbre par
son dévouement lorsque cette ville
fut prise par Edouard III, roi d'Angle-
terre, VIII, 452. — Son grand caractère
mal représenté dans la tragédie de
de Belloy, ibid,
Êvangélistes. — C'est une impudence
sans exemple de citer leur conformité,
I, 164. — I, 203, où ils sont nommés
Ambassadeurs.
Évangiles. — Faiblesse des preuves qu'on
apporte pour en démontrer la vérité,
I, 161. — Dans les premiers siècles
du christianisme, il y en avait soixante,
on en a rejeté cinquante-six pour
raison de puérilité, 167. — Le cygne
de Léda et les petites flammes de
Castor et Pollux nous font rire, et nous
admettons sérieusement la colombe et
les langues de feu de l'Évangile, ibid,
ÈvE. — Fait un mauvais repas, qui im-
prime une tache noire à tous ses des
cendants, I, 201 , alinéa 38.
Évéques. — Sous-gouverneurs ; ils pren-
nent la qualité de lieutenants da
Christ ; le pape les appelle ses valets,
1,190, alinéa 25.
Évidence. — On est forcé de l'apercevoir
où elle e^t, I, 160.
^ Évidence (sur 1'), fragment inédit, IV,
30.
ExéctUions publiques. — Pourquoi le peu-
ple y retourne. II, 408.
Exercice. — Dtile au c(Trps, il est essen-
tiel à la sant<3 de l'&me, 1, 97.
Existence. — Ce qu'elle embrasse dans la
physique expérimentale, II, 21.
Expérience (l'). — Mère féconde du pro-
grès, IV, 258.
Expériences (l'art des). — Méthode à sui-
vre indiquée par Franklin, II, 39. —
L'insuccès des premiers essais ne doit
point décourager, 40. — Nécessité de
les répéter, 41 .
^ Expériences intéressantes de Darcet,
sur le diamant, à la demande de l'em-
pereur François l" et du grand-duc de
Toscane, IX, 456. — Ces expériences
sont renouvelées, dans le laboratoire
de Rouelle, en présence d*une assemblée
nombreuse de hauts personnages et de
savants distingués, 457. — Résultats
obtenus, 458-461.
Exposition (de V) . — Ce que doit être
cette partie du drame, Vil, 346. (Voy.
Sommaire, p. 303).
Expositions publiques. — Leur utilité au
point de vue de l'art et de rintérëtdes
artistes, XI, 6.
Expression. — Ce que tout le monde ne
sait pas sur ce sujet, on peinture, X,
484 et suiv. — Ce qui la rend faible
ou fausse, 486. — Chaque eut de U
vie a son caractère propre et son ex-
pression, ibid. — L'artiste qui n'a pas
ce sentiment n'a rien de mieux à
faire qu'à jeter ses pinceaux dans le
feu, 489. — Comment elle se fortifie^
494. — Elle exige une imagination
forte, une verve brûlante, 504.
Extrait d'un mémoire présenté en 4769
à M. le Chancelier y par A/Jlf* '*, librai-
res de PariSf pour obtenir de faire
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ET ANALYTIQUE.
257
une nomeîle édition de TEncyclopédie
en France, XX, 129.
Fabiaiscs {Papirius), rhéteur et philo-
sophe romain.— Cité avec éloge par
Sénèque, III, 26.
Fabius Romanus, ami du poète Lucain.
— Contrefait des lettres qui accusent
lléla de complicité avec Pison dans
un complot contre Néron, III, 22.
5 Fables sarraziriês^ traduites du per-
san, IV, 485, 486, 487.
Fabre d^Êglantine, auteur du Philinte
de Molière, VII, 350.
" Face. — Terme d'astrologie judiciaire
et de divination, XV, i.
Fâcheux,— Terme qui s*applique aux
personnes et aux choses, XV, 2.
Faculté de Droit, — Curieux usage suivi
en Allemagne de soumettre à ses pro-
fesseurs, sous des noms supposés, les
pièces des procès les plus importants,
III, 427. — État de celle de France,
437.
Faculté de Médecine,— Lsl meilleure des
quatre; elle laisse néanmoins beau-
coup à désirer, III, 438, 439.
Faculté de Théologie, — Est une école
dMncrédulité, III, 438.
• Fagot. — Usage bizarre adopté en signe
de pénitence publique, XV, 2.
• Faible et Faiblesse,— De la diflférence
qui existe entre ces expressions, XV,
2,3.
• Faim, Appétit. — Synonymes, XV, 3.
Fainéantise. — Ne borne pas ses in-
fluences au corps; elle déprave les
organes, amortit les plaisirs sensuels,
et cause les ravages de Tesprit, I, 112.
— Elle ruine le tempérament, ibid.
• Fort.— Terme difficile à définir, XV, 3.
Faits. — Tous les peuples ont des faits
auxquels, pour être merveilleux, il
ne manque que d'être vrais, I, 148. —
Les faits dont on appuie les religions
sont andons et merveilleux, 161.
Falconet {Camille), médecin distingué.
— Forme une riche bibliothèque, IX,
218. — Son buste par Falconet, X, 146.
XX.
^ Pourquoi sa bibliothèque pourrait
être mise au rang des bibliothèques
publiques, XIII, 463.
Faixonet [Etienne-Maurice)^ célèbre sta-
tuaire. — Appelé en Russie par Timpé-
ratrice Catherine, Diderot devient le
négociateur des conditions de son
voyage, I, lïi. — Presse Diderot de
venir à Saint-Pétersbourg, ibid, —
Met si peu d'empressement à le rece-
voir que Diderot se brouille avec lui,
ibid. — AflTectait une grande indiffé-
rence pour la gloire, II, 108. — Expose
au Salon de 1761 un Buste du médecin
Falconet, très-ressemblant, X, 146. —
Une statue de la Mélancolie, une Pe~
tite Fille qui cache Varc de VAmour,
ibid, — Deux Groupes de Femmes,
plâtres à exécuter en argent par Ger-
main, l'habile ciseleur, tôtrf.— Expose,
au Salon de 1763, un groupe de
marbre représentant Pygmalion aux
pieds de sa statue au moment où elle
s* anime; description de ce groupe
précieux, admirable dans toutes seg
parties, 221-223. — Son éloge, 426.—
Son parallèle avec Pigalle, ibid. —
Marbres qu'il expose au Salon de 1 765 :
Une figure de femme assise, 427.— Une
Statue de saint Ambroise dans le
moment de son insolente apostrophe
à Théodose, 428. — Un bas- relief
d'Alexandre cédant Campaspe, une de
ses concubines, au peintre Apelle, 429.
— La Douce Mélancolie, statue debout,
430. — L'Amitié ^ statue debout : mor-
ceau plein d'âme et de sentiment, 432.
— Brise son Buste de Diderot com-
mandé par M™« Geoffrin, en voyant
celui qu'avait fait M"' Collot, son
élève, XI, 22 ; XX, 1 10.— Sa généreuse
proposition en faveur de l'clève Millot,
victime d'une injustice de l'Académie.
379. — Retire de l'exposition pour le
concours des élèves de 1767 un tableau
présenté par son fils, 381. — Pensée
de Diderot touchant son indifférence
pour la gloire, XII, 112. — S'est injus-
tement moqué du Paris du sculpteur
grec Euphanor ; remarque de Diderot
à ce sujet, 117. — Ses statues du roi
David et du prophète Isaïe à Saint-
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258
TABLE GÉNÉRALE
Roch, XIII, 6. — Fait faire plusieurs
doubles de sa correspondance avec
Diderot et écrit un avertissement,
XVIII, 80. — Époque de sa rupture
avec Diderot, 83. —Lettres que Diderot
lui écrit. Voyez, Lettres à Falconei.
— Lettre que Diderot écrit au général
Betzky sur Falconet et le traité de
celui-ci pour la statue de Pierre T*",
XIX, 479 et suiv.
Fanatiques {les), — Dans les sciences et
dans les arts sont plaisants et éton-
nout quelquefois, X, 417. — Jean-
Jacques Rousseau est do ce nombre,
et Winckelmann aussi, ibid.
Fanatisme. — Du fanatisme à lai)arba«
rie il n*y a quMn pas, I, 9. — lia ses
martyrs comme la vraie religion, 151.
an'Chin (les).— Secte d*Épicuriens fort
répandue en Chine au v* siècle de
rère chrétienne, XIV, 428.
Fanfarons, — Hommes sans fixité dans
les idées, I, 219. — Leur philosophie,
ihid.^ alinéas 9, 10. — Sont détestés
des sages, ibid.
Fanni. — Mangogul se rend chez elle pour
y faire un essai de Tanneau magique,
IV, 306.-— Son portrait, iWd.— Alonzo,
son mari, était d'humeur facile, ibid.
— Indiscrétion de son bijou, 307. —
Un curieux entretien avec Amisadar,
308. — Morale en action, 312. — Autre
entretien avec Marsupha; même aven-
ture, même dénoûment, 314.
* Fantaisie. — Passion d'un moment; ses
effets, XV, 6.
" Fantôme. — Nom donné à des images ou
à des êtres corporels que nous voyons
hors de nous et qui n'y sont pas, XV,
7. — Origine des songes, ibid.
Fantômes. — Ils effrayent plus que
les objets les plus terribles connus,
VI, 392.
Farfadi, médecin de la vaporeuse Salica.
— Impuissance de son art, IV, 217.
• Faste. — Causes et effets de cette mar-
que affectée des actions humaines,
XV, 7, 8.
Fathé. — Manière dont elle se venge d'un
amant infidèle, IV, 237. — Visitée par
des matrones, l'accusation de viol
qu'elle porte contre Kersael est con-
innée, 238. — Est soumise à l'épreuv»
de l'anneau magique» 241. — Révéla-
tions, ibid. — L'innocence de Kersael
est reconnue, 242. — Est condamnée
comme calomniatrice au supplice du
cadenas, 243. — Est enfermée dans
une maison de force, avec les ma-
trones qui avaient prononcé en faveur
de l'accusation, ibid.
FikOQDE ou Falqobs (M^*), sœur du
peintre Pillement. — Quérard lui attri-
bue ht paternité des Zélindiens, XVII,
478.
Fausse Délicatesse (la), comédie de
M. Kelly, traduite de l'anglais par
M«»« Riccoboni, VIII, 465.
Faux Généreux (/a), comédie de Brct,
V, 377, 439. — Épisode intéressant
de cette pièce, VII, 310, 311.
Favart {Charles- Simon) ^ auteur co«
mîque. — Fait représenter, en 1 760, son
opérarcomique la Rosière de ScUency,
VIII, 483. — Analyse de cet ouvrage,
484-487.
Favorin, médecin du premier ùède de
l'ère chrétienne; — Son opinion sur
l'allaitement de l'enfant par sa mère,
III, 95.
Favoris du vice-roi, ou Amis de'la cour
de Rome, I, 196^ alinéa 24.
Favorites. — Voyez Maîtresses.
Favrat {Antoine de), chevalier de BfaHe^,
membre de l'Académie de peinture.
— Expose, au Salon de 1763, une co-
pie de Vlntérieur de Véglise de Saint-
Jean de Malte ornée de plafonds peints
par le Calabrèse; c'est un morceau
d'un travail immense, X, 220. — Au
même Salon : Sa Famille maltaise et
ses Femmes maltaises de différents
états, et qui se font visite^ sont deux
mauvais tableaux, ibid.—k\i Salon de
1771, son tableau d^nne Aiuiience don-
née par le Grand-Seigneur à M. le
Chevalier de Saint-Priest a de l'effet,
de la couleur, et le mérite de l'exac-
titude, XI, 487.
Fatiht de Terssac (han- Joseph) ^ curé
de Saint-Sulpice. — Ses visites en
1783, à Diderot alors son paroissien,
accueillies avec beaucoup d'égards,.
I, LW.
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ET ANALYTIQUE.
259
Fécondité de la Femme, — Voyez Ail.
FÉLIX, l'un des héros du conte les Deux
Amis de Bourbonne^ V, 265. — Son
histoire racontée par M. Aubert, 268.
— Comment il apprend lamortd'Oli-
Tîer, son ami, 270. — Effets de cette
révélation, ibid, — Entre au service
de M. de Rançon nières en qualité de
garde-chasse, 272. — Son attachement
à son maître lui devient fatal, 273.
— Mis en prison, il doit la liberté à
la passion dont la fille du geôlier s*est
prise pour lai, ibid, — Passe en
Prusse, où il sert dans le régiment
des gardes, ibid. — La môme histoire
racontée par M. Papin, curé de Sainte-
Marie à Bourbonne, 274.
Femme docteur (Za), ou la Théologie en
quenotUlle, comédie du P. Bougeant.
— Voyez Théologie enquenoui lie.
Femme jalouse (to), comédie de Colman,
poète anglais. — Note sur Télégante
traduction do cette pièce par M"** Ri c-
coboni, VIII, 466.
M" Femmes (sur les), — Morceau écrit au
'*' siyet de VEssai sur les femmes par
Thomas, II, 251. — La soumission
forcée devient pour elles un supplice»
252. — Ce qui les caractérise selon
saint Jérôme, 253. — L'orgueil est
plus leur vice que celui de Thommo,
254. — Elles ont plus d*instinct que
nous, 260. — Avis aui mères sur les
dangers auxquels sont exposées leurs
filles, 261. — Ce qu'il y a de piquant
dans la passion d'une femme dévote,
XIX, 123.
Femmes galantes, — Elles donnent le
ton dans V Allée des Fleurs, I, 238,
alinéa 10 ~Leur manière d'être, 248,
alinéa 58 et suiv.
Fenel (l'abbé), érudit de l'Académie des
Inscriptions. — Auteur d'un Plan sys-
tématique de la religion et des dogmes
des anciens Gaulois, VI, 307.
FéNELON. — Son Traité de l'existence de
Dieu, recommandé, III, 49i. — Plai-
santé par Voltaire sur ses idées quié-
tistes et sur son attachement à M*^* de
Guyon, VI, 352. — Citation empruntée
à son Télémaque, VII, 331.
Fenouuxot de Falbaire.— Note intéres-
sante de cet écrivain au sujet des
modiques honoraires accordés à Dide-
rot comme éditeur de VEîicyclopédiey
XIII, 125. -— Lettre qu'il adresse à
Garrick pour le prier de traduire V Hon-
nête Criminel^ et de l'accommoder au
théâtre anglais, XIX, 488. -- Lettre
que Diderot adresse à Garrick pour
lui recommander Fenouiliot, 400.
Ferdinand VJ, i*oi d'Espagne. — ^Le clergé
prend sur son esprit un' ascendant
sans bornes, VI, 467. ■— Suit aveuglé-
ment les conseils du jésuite Ravage,
son confesseur, ibid.
Fermât, savant géomètre. — Créateur du
Calcul des probabilités. II, 13. — Ce
qu'il disait au sujet d'une démonstra-
tion d'Archimède, 351.
* Fermeté et Constance, synonymes,
XV, 8,9.
Fermier. ■— Voyez Jéthro.
Fermière (de La).— Diderot craint que la
la liaison de Falconct avec ce person-
nage ne finisse mal, XVIII, 260. —
Son amitié pour M. Nicolal, 282. —
Sa réserve ne le surprend point, 284.
— Fable qu'il raconte dans un dîner
que lui et son ami offrent à Diderot,
XIX, 74.
Fermiers généraux, — Font parade de
leur fortune ; leurs prédécesseurs
étaient plus adroits, XIX, 281.
* Féroce, — Épithète que l'homme a in-
ventée pour désigner, dans quelques
animaux, une disposition naturelle à
l'attaquer, 5CV, 9.
Ferrand, grave magistrat anglais, auteur
d'un petit recueil de pièces libres,
plusieurs fois imprimé, X, 502.
Ferrein (Antoine), médecin, anatomiste
célèbre. — Nie la découverte de Bertin
sur la formation du lait, II, 54. —
Mots de caractère qu'on lui attribue^
VI, 306, 307.
Fesche {CharleS'FéliX'Pierré), volon-
taire sur la frégate française la Bou-
deuse, commandée par Bougainville
dans son Voyage autour du monde.
— La bibliothèque du Muséum de
Paris conserve un manuscrit inédit
(1875) contenant une curieuse rela-
tion de ce voyageur-amateur, II, 197
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260
TABLE GÉNÉRALE
fgu, — II est impossible d'imaginer le
fou en repos, II, 66. — L'adoration
du feu tenait de celle des astres, XVI,
358.
* Fiacre. — Nom donné à un genre de
voiture publique établi vers 1650 par
un nommé Sauvage, XIV, 31. — Rè-
glements de police qui les régissent,
32.
Fibre (la).— Est en physiologie ce que la
ligne est en mathématiques, IX, 276.
— Sa nature» ses éléments, 277. —
Sa formation,278. — Laflbre simple,
la fibrille, la fibre musculeuse, 279.
Fibrine végétale. — Substance grasse et
filamenteuse que les chimistes Du-
mas et Cahour» ont tirée du gluten,
IX, 255.
FiciN (Marsilej, philosophe florentin.—
Professe la philosophie platonicienne ;
ses disciples; sa traduction de Platon,
XVI, 336.
Fidélité. — Rare phénomène dans bien
des contrées, chimère à Taiti,II, 242.
FiEDMOî^D (M. de).— S'atteche Vallet de
Fayolle en qualité de secrétaire, XIX,
374. _ N'a garde de se priver des
services d'un homme intelligent et
vertueux tel que celui-ci, 375.
* Figuier de Navius, — Préjugé popu-
laire atuché à cet arbre, XV, 9. —
Différent du Figuier ruminai, ibid.
* Figuier ruminai. — Arbre sacré sous
lequel on découvrit la louve qui allai-
tait Rémus et Romulus, XV, 9.
FiLLON (Benjamin). — Donne communi-
cation d'une lettre inédite de Diderot
à. M*»» Necker, XX, 80.
1 Fils naturel (le) ou les Épreuves de
la vertu, comédie de Diderot, VII, 1 . —
Imprimée en 1757, représentée pour
la première fois en 1771, 3. — Notice
préliminaire de M. Âssézat, 5. — Son
grand succès de vente, 7. — Grimm
en fait un éloge dithyrambique, ibid.
— Est vivement critiqué par Palissot,
et défendu par Lessing, ibid. — Su-
bit l'épreuve de la représentation, le
6 septembre 1771, sur les instences
de Mole, ibid.—Est retiré du théâtre,
par suite d'une querelle survenue en-
tre MoIé et M™* Préville, ibid. — Ju-
gement passionné de Collé sur cet ou-
vrage, 8. — Comment il est apprécié par
La Harpe, 9. — Pamphlets nés à son
occasion, 10. — Dénoncé par Fréroo
comme plagiat du Véritable Ami (il
Vero Amico) de Goldoni, ibid.— Re-
mis au théâtre en 1771, ibid. — Ac-
teurs qui jouèrent dans cette reprise,
ibid. — Succès attesté par les re-
cettes, ibid. — A été traduit en alle-
mand, en anglais, en espagnol, ibid.
— Victorieusement défendu contre l'ac-
cusation de plagiat portée par l'abbé
de La Porte, 11-18. — P&tsage de cette
pièce qui aigrit J.-J. Rousseau contre
Diderot, 66. — Ce que l'auteur s'est
proposé en écrivant cette pièce, 308.
— Parallèle entre cette pièce et le
Véritable Ami de Goldoni, 337.
* Fin. — Raison morale, XV, 10.
* Fin.— Terme relatif à commencement^
XV, 9.
Fin (la) d'un monde et du neveu de Ra-
meau, par J. Janin, V, 386; XX, 145.
FiRMiCDs Materncs (JtUius). — Écrivain
chrétien du iv* siècle, XV, 299.
FiTEAU (&l^^'), fille d'un maître des
comptes. — Refuse, au pied de l'autel,
le mari qu'elle allait épouser ; pour-
quoi, XIX, 228.
FiTZ- James (M. le duc de). — Reçoit le
commandement du Languedoc, XIX,
52.
Flaminia (dona).— Courtisane de Naples;
sa conduite avec son amant, M. Wilkes,
XIX, 203 et suiv.
Flamsted, astronome anglais. — Ses ex-
périences sur la propagation du son,
IX, 87.
* Fléchir, verbe neutre. — Ses acceptions
diverses, XV, 10. — Devient verbe
actif au moral, ibid.
Flers (M. le marquis de).— La présente
édition lui est redevable de trois
lettres de Diderot à l'abbé Gayet de
Sansale, XIX, 500; XX, 1, 3.
Fleury (le cardinal).— Voyez Sdlamec.
Flecrt (l'abbé C/atwfe), sous-précepteur
des enfants de France. — Ses deui
Catéchismes historiques, livres à con-
sulter, m, 492.
FuPART {Jean- Jacques)^ graveur. — Sa
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ET ANALYTIQUE.
261
gravure de V Accordée de village de
Greoze, X, 151. — A gravé la Jeune
Pille qui pleure son oiseau morty ta-
bleau de Grcuze, 343. — N'envoie
rieo qui vaille au Salon de i765, 450.
— Expose, au Sulou de 1767, deux
gravures d*après Greuze, le Paraly^
tiquê et la Jeune Fille qui pleure son
oiseau, planches mal réussies, XI, 365.
FtipOT, concierge de TAcadémie de
peinture. — Voyez Polipot.
Flora, jeune novice. — L'indiscrétion de
son bijou la fait condamner à deux mois
de prière et de discipline, IV, 102.
* Flore, nymphe des lies Fortunées. —
Les Grecs l'appelaient Chloris, XV, 10.
— Culte que divers peuples lui ren-
daient, ibid. '
Flou, terme de peinture. — Quelles sont
les exigences do ce genre, X, 409.
Floart (M.), personnage écossais.— Dis-
pute un gi*and titre et une grande
fortune à un enfant supposé; ré-
flexions à ce sujet, XIX, 208.
Flûtes. —Effets de leur structure expli-
qués par Euler, IX, 115.— Leur lon-
gueur et leur ouverture étant données,
trouver la force de l'inspiration pour
que rinstrument fasse des sauts, 116.
— D'où dépend la force du son, 118.
Fo.— Divinité des Bramines, XIII, 510.
FoB. — Fondateur d'une secte religieuse
très-répandue en Chine, XIV, 128.
Fo-Hi. — Fondateur de l'empire de la
Chine; époque présumée de son
règne, XIV, 123. — Récits fabuleux
sur ce prince, 124. — Transmet à ses
successeurs sa manière de philosopher,
ibid, — Fut aussi le premier législa-
teur des Japonais, XV, 265. — Ma-
nière dont on le représente, ibid. —
Date erronée de sa vie, ibid.
Foi (la). — Voyez Bandeau.
Foi (la). — De l'aveu des personnes les
plus religieuses, elle a ses moments
de défaillance, 1, 21, — Il y en a au-
tant d'espèces qu'il y a de religions
au monde, 168. — N'est qu'une cré-
dulité superstitieuse, II, 78.
* Foiriao^ ou Foqueux, — Nom d'une
secte de Japonais, XV, 11.— Doctrine
de Xaca, fondateur de cette secte, ibid.
FoissY (M. de), ccuyer de M. le duc de
Chartres. — Son caractère, XIX, 335.
— Comment il est traité par M"« do
Prunevaux et M** de Meaux, XX»
16, 19.
FoNCBMAGNE {Etienne de).— AfiBrme
avoir vu manuscrit, de la main de Fré-
ret, l'écrit publié sous le titœ : Lettre
deThrasibule à Leucippe, IV, 118.
* Fondation. — Examen de l'utilité et
plus encore des inconvénients des fon-
dations^ au point de vue de la politique
et du droit naturel, XV, 12 et suiv.
Fontaine, sculpteur. — Il s'attribue deux
têtes de M"« Collol, XVIII, 271. —Di-
derot revient bien disposé sur lui;
pourquoi, 296.
Fontaine des Bertins {Alexis)^ célèbre
géomètre. — L'un des fondateurs de la
science. II, 11. — Ses idées ont be-
soin de rencontrer des hommes qui
les comprennent, 372. — Perfection-
ner le calcul intégral était son occu-
pation favorite, 376.
Fontaine-Malherbb (Jean)t poôte nor-
mand. — Auteur d'une Épitre sur les
pauvres^ VllI, 468. — Phrase curieuse
de cette épitre, ibid, — Auteur d'une
tragédie en cinq actes et en vers, in-
titulée : Argillan^ ou le Fanatisme
des Croisades^ ibid. — Examen do
cette pièce, 469, 470.
Fontana (Félix) j savant italien. — Notice
sur lui, IX, 258 (note). — Regarde
la Tremella, plante aquatique, comme
le passage du règne végétal au règne
animal, 259.
Fontenelle (le Bouter ou le Bovier de),
savant littérateur. — Sa gracieuse ré-
ponse à la duchesse du Maine, II,
;i55. — Sagesse avec laquelle il échap-
pait aux traits de l'envie, III, 320.
— Modèle à suivre, 330. — lutére»-
sant paragraphe de son Histoire de
l'Académie sur les expériences do
M. Sauveur pour la détermination
des sons, IX, 119-131. — Note de
Naigeon sur son excellent Éloge de
Leibnits, XV, 451. — Le discours
qu'il tient sur le mépris de l'immor-
talité fait peine aux gens qui l'enten-
dent, XVIII, 120.
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262
TABLE GÉNÉRALE
FoRBACH {M"*' de). — Voyez ^ Lettre à
Madame^ etc.
FoRBONNAis (M. de). — Lettre adressée à
M. de Malesherbes ; à quel propos,
XIX, 454.
Force d'inertie. — En quoi elle diffère de
la pesanteur, II, 70.
* Fordicidies, fôtes instituées par Numa,
XV, 21 . — Leurs causes et leurs ef-
fets, 22.
* Forfait. — • Ce qui le caractérise, XV,
22.— En quoi il diffère de la faute et
du crimey ibid.
* Formalistes.— Ce qui les caractérise,
XV, 23.
Formation des êtres. — Nos idées à ce
sujet sont incomplètes, II, 149.
* Formai.— Signification de cet adjectif,
XV, 23.
FoRMEY {J. -Samuel).— Une plaisanterie
de Voltaire tire de Toubli sa réfutation
des Pensées philosophiques, 1, 125. —
Fait à Diderot le généreux abandon
des travaux qu'il avait exécutés pour
un dictionnaire encyclopédique, XIII,
138. — Lettre de Diderot pour re-
mercier de l'honneur qu'on lui a fait
en le nommant membre de TAcadémie
de Berlin, XIX, 424.
Formicaléo (apologue du), XVII, 481.
Fornication, II, 233. — N'est point un
acte répréhensible chez les Taîtiens,
ibid.
FoRTiA {Vdhhénne-Bernard de), sur-
nommé Vahhé Vert. — Aventure qui
lui valut ce surnom, XI^ 474.
FoRTi-GuERRA OU FoRTE-GuERRi, auteur
du poème Ricciardetto. — Note biogra-
phique sur cet écrivain^ VI, 68. —
Cité, 199.
* Fortuit. — Terme commun dans la
langue; vide de sens dans la nature,
XV, 24.
* Fortune, déesse fort en honneur chez
les Grecs et les Romains, XV, 24. —
Manière dont ils la représentaient,
ibid, — Les auteurs grecs et latins
l'ont célébrée à l'envi, 25.
* Fossoyeurs, — Les mêmes hommes
qu'on appelait autrefois fossaires^ XV,
27. — Pourquoi on leur donne le nom
de corbeaux, ibid, — Les quakers ne
cèdent point cet emploi à des merce-
naires, ibid.
Fou, — Rameau (le neveu) a porté le talent
de faire le fou aussi loin que possible,
V, 433. — 11 n'y a pas, dit ce Rameau,
de meilleur rôle auprès des grands,
443. — Ceux de bonne espèce sont
rares, 447.
FoDGEROux DE BoNDAROi, de rAcadéoûe
des sciences. — Remarques critiques
sur sou livre intitulé: Aac/ierc/ies sur
les ruines d'Herculanum, VI, 378, 379.
FooLD (Achille), ministre d'État de la
maison de l'empereur. — Tenait, en
1854, le Théâtre-Français sous sa dé-
pendance, VIII, 140. — Contribue
au refus de la pièce de Diderot inti-
tulée : Est-il bon? Est-il méchant?
ibid.
Fottiorw.— Synonymes :Ca5ttWte», Con-
fesseurs, DégraisseurSy Encaissés, 1,
108, 199, 205.
FouRGEOT (Matthieu dej, brocanteur.—
Courtier d'usure, VI, 229. — Son
portrait, ibid. — Est signalé conmie
inscrit sur le livre rouge (Registre
de la police), 232. — Exige dix louis
de commission pour le rôle d'entre-
metteur qu'il a joué, 233.
Fourmis. — Comparaison entre leur
raisonnement et celui de l'homme,
touchant l'ordre de l'univers, I, 229,
alinéa 36.
FouRMONT. — Conseiller au présidial de
Chaumont, V, 272. — Ses procès avec
M. de Rançonnières, son voisin de
campagne, ibid.
FouRiiONT (JÉiiennej, orientaliste français.
—Est chargé de dresser, conjointement
avec l'abbé Sevin, le catalogue de la
bibliothèque turque à Constantinople,
XIII, 474. — Résultats de sa niission,
ibid et suiv.
FooRNiER (P.-Simon), habile fondeur et
graveur en caractères, XIV, 26. —
Son Traité historique et pratique sur
l'origine de l'imprimerie mérite d'être
consulté, ibid,
* Fournir. — Des différents sens de ce
verbeacUf, XV, 27.
* Fragilité. — Expression employée figu*
rément, XV, 27.
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ET ANALYTIQUE.
263
^ Fragments échappés du portefêtUlle
d'un philosophe, VI, 444-457. — Sur
les cruautés exercées par les Espa-
gnols en Amérique, 451 . — Sur le
goût antiphysique des Américains,
452. — Sur l'anthropophagie, 453. —
Essai sur le caractère de Tbomme
sauvage, 454.
* Fragments politiques, IV, 41. — Sur
les Chinois, 45. — Des mines, 48.
1 Fragments sur divers sujete. — S'il
est plus aisé de faire une belle action
qu'une belle page ? III, 535. — Sur
les exercices des cadets russes, 545. .
FnAGONARD (Jsan-Honoré) , — Diderot
indique un sujet de tableau conve-
nable à son talent, VI, 194. — A son
retour de Rome, en 1765, ce peintre,
élève de Chardin et de Boucher,
expose trois tableaux i i. Le Grand-
Prêtre Corésus s*immole pour sauver
' Callirhoé, X, 396. — (Ce tableau est
aujourd'hui au Louvre sous le n° 208.)
Il a été gravé par J. Danzel , ibid. —
L* Antre de Platon (rêve de Diderot
au sujet de ce tableau), 397-406. —
II. Un Paysage, 407. — m. L'Absence
des père et mère mise à profit, 408.
~ Reçu par acclamation à l'Académie
sur la présentation de Corésus et Cal-
lirhoé, 409. — Expose au Salon de
1767 un tableau représentant des
Groupes d'enfants dans le ciel ; une
Tête de vieillard^ et plusieurs dessins,
le tout mauvais, XI, 296. — A fait
un beau tableau, en fera-t-il un se-
cond? XI, 307. — Auteur d'une es-
quisse de Diderot, XX, 115.
* Fraîcheur. — Sensation physique, XV,
28.
Francin (Claude-Clair), sculpteur. —Ex-
pose, au Salon de 1767, un Christ à la
colonne^ son morceau de réception à
l'Académie, XI, 362. — Cette statue
est aujourd'hui au Louvre, Sculp-
ture moderne, n*» 291, ibid,
Fraxcisqob Millet, petit-fils du peintre
anversois du même nom. — Expose, au
Salon de 1761, un Saint Roch pour
l'église Saint-Louis de Versailles, X,
130. — Un Repos de la Vierge et plu-
sieurs paysages que leur mauvaise
place ne permet pas d'apercevoir, ibid.
— Le Salon de 1763 reçoit de cet ar-
tiste deux paysages, à envoyer au
Pont-Notre-Dame, 196. — Envoie au
Salon de 1765 un paysage où sainte
Geneviève reçoit la bénédiction de
saint Germain, des Paysages et des
Têtes en pastel, tableaux tous mau-
vais, 308. — A l'exposition de 1767,
sa Fuite en Egypte, ses Disciples al'
lant à EmmaUs, sa Samaritaine, sont
de la plus désolante médiocrité, XI,
149. — Ce qu'il expose au Salon de
1769 ne mérite pas d'ôtre remarqué,
414. — Envoie au Salon de 1771,
trois mauvais paysages, 484, 485. —
Ses paysages au Salon de 1775, à en-
voyer au Pont-Notre-Dame, XII, 16.
François, dessinateur. — Voyez De-
marte a c.
François I**", roi de France. — Comment
il augmente la bibliothèque de Fon-
tainebleau, Xlll, 466. — Sa passion
pour les manuscrits grecs, ibid, —
Crée la charge de bibliothécaire en
chef, 467.
Franklin {Benjamin). — Proposé comme
modèle à suivre dans l'art expéri-
mental, II, 39. — A l'exemple de
Sextîus, il recommande à chacun
l'examen quotidien de sa conscience :
ce qu'il appelle faire sa caisse le
soir, III, 287.
Frapper, — Éviter le geste, il est aussi
dangereux que le coup, II, 466. — Si
on frappe, frapper juste, ibid,
Frédéric T'", dit Barberousse, empereur
d'Allemagne. — Suit, à la seconde croi-
sade, l'empereur Conrad 111, son on-
cle, XIV, 246. — Rentre dans ses
États après avoir été défait, ibid, —
Part à la tète de cent cinquante mille
hommes pour la troisième croisade,
247. — Obtient de grands avantages
sur les Grecs et les Musulmans, ibid,
— Sa mort, ibid, — Son armée, sous
la conduite du duc de Souabe, son
fils, se joint à celle de Lusignan,
ibid,
FaÉDéRiG II, empereur d'Allemagne: —
Épouse Yolande, fille de Jean de
Brienne, qui lui apporte en dot ses
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264
TABLE GÉNÉRALE
droits au royaume de Jérusalem, XIV,
248. — Son habile conduite dans cette
conjoncture^ 249.
Frédéric II, roi de Prusse. — Alcy-
phron, jeune sceptique, conseille à
Ariste (Diderot) de faire imprimer
dans ses États la Promenade du scep-
iiquey I, i86, 187. ~ Maxime gouver-
nementale qu'il émet dans un dis-
cours à l'Académie de Berlin, II, 381.
— Diderot la condamne, ibid, — Ses
mépris ont irrité tous les écrivains
de l'Allemagne, 412. — Maximes
politiques à son usage (LXXXIII à
CCXXIV) 477 à 502. — Compose, au
camp de Schatzlar, un Éloge de Vol-
taire, III, 395. — Sa conduite et sa
valeur ont longtemps soutenu les ef-
forts réunis des plus grandes puissances
de l'Europe, VI, 322. ~ Éloge de ses
poésies publiées sous le titre d'OEu-
vret du philosophe de Sans-Souci,
ibid, — Son portrait en pied, peint
par Amédée Van Loo, XI, 407. — Sa
lettre au marquis d'Argeos fait grand
bruit, XVIII, 486. — Trait de péné-
tration et de Justice de ce prince,
XIX, 134.
" Frêle. — Vraie acception de ce mot,
XV, 29.
Fremin, riche libraire de Paris. — Un
testament du curé de Thivet l'insti-
tue légataire univei*sel, V, 283. —
Cruels embarras que la découverte de
cette pièce cause au père de Diderot,
ibid, et suiv. — Portrait de cet héri-
tier avide, que la misère des héritiers
du sang ne touche pas, 292.
FaéNicoL. — Nom comique donné au
bijoutier La Frenaye dans les Bijoux
indiscrets, IV, 210. — Son entrevue
avec deux dévotes, 211. — Reçoit une
commande de deux muselières, 212.
— S'en va, et revient avec des ma-
chines de différentes grandeurs, 213.
— Zélide et Sophie (c'est le nom
des deux dévotes) font leur choix,
ibid.
Frère Jean des Entommeurbs, I, 195,
alinéa 21.
Frères-Chapeaux, —Voyez Accessoires,
FaÉAON (E lie Catherine), Journaliste;
fondateur de V Année LitUraire. —
Voltaire l'a mis en scène, sous le nom
de Wasp, dans VÊcossaise, III, 389.
— A fait de la critique \in triste et
plat métier, X, 177.
Fréron (Louis-StanisUis), flls du précé-
dent. Journaliste, continuateur de
VAnnée littéraire. — Diderot répond
aux attaques qu'il a dirigées contre
V Essai sur les règnes de Claude et de
Néron, III, 388. — Était un critique
ignorant et sans bonne foi, 389. —
Parasite assidu du financier Bertin et
de sa maltresse la comédienne M*''
Hus,V, 431.
FREsroN, enchanteur chez le duc de
Médoc. — Sa hideuse ressemblance
avec le diable, I, 213, alinéa 65.
' Freya ou Frigga, une des principales
divinités des anciens Saxons, XV, 29.
—Manière dont elle était représentée,
ibid,
FaicAMONB, dévote d'une vie édifiante. —
Mangogul fait en vain l'essai de l'an-
neau magique sur son bijou, IV, 299.
— Elle parle par la bouche ;étrangeté
de son langage, ibid.
• Frivolité — Ce qui la caractérise, XV.
29. — Remède efficace contre ce
défaut, 30.
^ Frontières de Virginie,— Extrait de la
Gazette de France, XVII, 503.
FflON Tiif ( Sextus - Julius - Frontinus ) ,
consul ronaain. — Directeur des aque-
ducs sous l'empereur Nerva, a laissé
dans l'ouvrage intitulé : De aquœ du-
cibus urbis Romœ une intéressante
description de ces immenses travaux,
XIII, 313.
Frdchbt (UrsuU'Nicole), femme de
Jean-François Rameau. — Son por-
trait par son mari, V, 480.
• Fugitif, — Terme qui se prend soit ad-
jectivement soit substantivement, XV,
30.
• Fugitives (Pièces).— Caractère et desti-
née de ces petits ouvrages, XV, 31.
Fulbert, évêque de Chartres, Tan des
rares écrivains du xi* siècle, XV,
301.
FoLviA, maltresse de Sélim, IV, 348. —
Révélations inattendues de sonbgou,
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ET ANALYTIQUE.
265
352. — Sa rupture avec Sélim, 353.
* Funeste, —Idée attachée à cet adjectif,
XV, 31.
• Furewr. — De racceptioo de ce terme
tant au singulier qu*au pluriel, XV,
31, 32.
' Futile. — Se dit des personnes et des
choses, XV, 32.
• Futile. — Nom donné par les païens à
un yase employé dans le culte de Vé-
nus, XV, 32.
* Futurition. — Terme de théologie qui
a foit dire bien des sottises, XV, 32.
Gabaus, jeune officier du régiment de
Sélim. — Ce que fait sa maîtresse
pour Tempècher de partir en cam-
pagne, IV, 362.
Gaicnat { Louis ' Jean) y bibliophile et
amateur de tableaux. — Tentatives de
Diderot pour acquérir ses collections,
XVIII, 253. — Opinion de Diderot
sur les connaissances de Gaignat, 267.
— Acquisitions qu*il fait pour le
compte de Timpératrice de Russie, à
la vente Gaignat, 306, 308.
* Gaillard, — Acceptions diverses de
ce mot; il est de peu d'usage, et ne
peut être que rarement employé avec
goût, XV, 33.
Gatne {la) et le Coutelet, fable, VI, 119.
Galactophages, peuple imaginaire. —
Comment Jupiter le forma, II, 401.
Galanterie. — Questions sur ce sujet,
II, 242. — Dangers qui raccompa-
gnent, 261.
* Des diverses acceptions que comporte
ce mot en morale, XV, 33, 31.
Galba {Servius-Sulpitius) , empereur
romain. — Ce qu'il disait à Pison,
II, 489.
Galette. — Celle sans levain, ni beurre,
ni sel, en usage chez les Juifs, I, 202.
Gauani (l'abbé Ferdinand)^ érudit na-
politain. — Diderot le prend pour
juge dans une discussion grammati-
cale, élevée entre lui et Naigeon au
sujet d'une ode d'Horace, VI, 289. —
A son avis, Diderot et Naigeon se trom-
pent, 301. — Ses explications à ce su-
jet, ibid. — Notice sur lui, 440. —
Ses ouvrages, 411. — Ce qu'il rap-
porte d'une représentation du Père de
/amt7/0,joué à Naples en 1773, VII,
177. — Curieuse anecdote sur un
poôte dramatique napolitain, VIII,
409. — Pense, avec Webb, que les
sujets tirés des livres saints ou du
martyrologe ne peuvent jamais four-
nir un bon tableau, XI, 344. — En
quoi il déplaît à Diderot, XVIII, 459.
— Sa fécondité en mots et traits plai-
sants ; histoire du Porto-Sacro, 472.
— Sa fable du rossignol et du coucou,
509. — Son portrait; il raconte une
anecdote de deux moines et de deux
filles, XIX, 30. — Autres anecdotes
plaisantes, 37, 139. — Son opinion
contre l'exportation des grains et
contre la faveur accordée à l'agricul-
ture, 298. — Son opinion sur Tibère,
Néron et Caligula, 299. — Il explique
et démontre la vérité de son opinion
contre l'exportation des grains, 307.
— L'ouvrage de Morellet contre les
Dialogues de Galiani est plein d'amer-
tume, 339. — Jugement que porte
Galiani sur Morellet, XX, 10.
GALiLéE, créateur de la philosophie ex-
périmentale. — Ses remarquables
découvertes, II, 309.
Galimatias. — Existe en peinture aussi
bien qu'en poésie, XII, 124. — On le
rencontre aussi en sculpture, témoin
le Tombeau du maréchal d^Harcourt
à Notre-Dame, par Pigalle, ibid.
Galitzin (Dimitri- Mikhaïlovitch), am-
bassadeur de Russie. — Achète, au nom
de sa souveraine, la bibliothèque de
Diderot, i; li. — Ambassadeur à la
Haye, il y reçoit durant plusieurs
mois Diderot revenant de la cour de
Russie, Liv. — Le livre De Vhomme^
par Helvétius, est publié par ses soins,
II, 265. — Son entretien avec Dide-
rot sur diversesj questions relatives à
la peinture, XI, 40. — Apprend aux
Hollandais à manger le maquereau,
XVII, 418. — Diderot habite chez lui
à La Haye, 443. •— Diderotlui présente
FalcoQCt pour l'entreprise de la statue
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266
TABLE GÉNÉRALE
de Pierre I", XVIII, 82. — Le prince
Gaiitzia fait des progrès considérables
dans la connaissance des beaux-arts,
238. — Il juge à propos d'observer
par apostille à une de ses lettres au
général Betzky que la pension de Di-
derot est de 100 livres, 243. — Tra-
vaille à mettre en russe la vie des pein-
tres français, italiens, allemands, etc.i
251. — Diderot déplore son départ,
252. — Le prince Galitzin est marié,
et va aux eaux d'Aix-la-Chapelle, 300.
— 11 a demandé pour l'impératrice
un tableau à chacun de nos bous ar-
tistes, 301. — 'Embarras du prince,
305. — Il a appris à Diderot que Fal-
conet a fait une œuvre sublime, 318.
— Son amour pour une belle dame,
XIX, 235, 249. — Sa simplicité, 250.
— Son départ^ 286. — Vient d'obte-
nir l'ambassade de La Haye, 325. —
Ses progrès dans les beaux-arts, 350.
— Lettre que Diderot lui adresse au
sujet de Svi correspondance avec Fal-
conet, XX, 74. — Auti*e lettre de Di-
derot; la colique l'empêclie d'aller
fêter la Sainte -Catherine chez le
prince, 87.
Galitzin (la princesse do), femme du
précédent. — Ce qui lui arriva à une
représentation du Déserteur^ joué par
Caillot, VIII, 412. — Diderot reçoit
une lettre d'elle; bizarrerie de cette
lettre, XIX, 267. — Caractère de
cette princesse, 342. — Sa manière
de vivre à La Haye, 350.
Gallet, chansonnier. — Notice sur cet
épicier-poôte, VI, 225. — Mot plaisant
de Panard, son ami, en parlant de sa
mort, ibid.
Gallion {IdarctiS'Novatus, surnommé
Junius), frère de Sénèque le philo-
sophe. — Sa belle réponse, en qua-
lité de proconsul d'Achaïe, aux Juifs
qui demandaient la condamnation de
saint Paul, III, 18. — Avait la flat-
terie en horreur, 363.
Gasialiel, docteur juif, l'un des accu-
sateurs de Jésus-Christ devant Pilatc,
XV, 358. — Il appartenait à la classe
des docteurs appelés princes de la
captivité^ ibid.
Garamoxd {Claude), célèbre graveur et
fondeur en caractères, XIV, 26. —
Exécute, par ordre de François I'% le*
types qui ont tant fait d'honneur à
Robert Etienne, 27.
Garaxd, peintre peu connu. — K fait
de Diderot un portrait fort ressem-
blant (Diderot avait alors cinquante-
quatre ans), XI, 22, et XX, 113. —
Ce portrait, que Grimm a fait graver
par Chenu, et qu'il ne communiquait
pas, a été distribué avec le t. IX, mais
doit figurer au 1. 1" de la présente édi-
tion. — • Fait le portrait de M"* d'Épi-
nay à la Chevrette, XVIII, 453.
Gabat {Dominique'Joseph). — Son récit
d'une entrevue avec Diderot, I, xxi. —
Ce que, dans ses Mémoires histori-
ques, il dit de la société du baron
d'Holbach, III, 386. — PubUe, dans
le Mercure du 15 février 1779, une
lettre sur le caractère de Diderot, 392.
— Auteur d'un Éloge de Suger^ ibid,
— A fait de Diderot une agréable ca-
ricature dont le modèle se déclare
satisfait, ibid.
Gardeil. — Note sur ce personnage. H,
249. — Affreuse conduite de cet
homme atroce envers M'** de La
Chaux, V, 318. — De commuae';
études amènent qne grande intimité
entre lui et Diderot, qui habite dans
son voisinage, 319. — Portrait phy-
sique de ce monstre d'ingratitude,
320. — Le comte d'Hérouville, lieu-
tenant général, l'associe à ses sa-
vants travaux, 321. — Sa santé s'al-
tère, ibid. — Afin d'alléger sa tâche,
l'héroïque M^'<* de La Chaux apprend
l'hébreu et accomplit des prodiges de
savoir, ibid. — Pour prix de tant de
travaux il abandonne l'infortunée qui
lui a tout sacrifié, 322. — Meurt i
l'âge de quatre-vingt-deux ans, 331 .—
Ouvrage que l'on a de lui, ibid.
Garengeot (Croissant de), chirurgien,
IX, 215.
Garnet {Henri), jésuite anglais. — Un
des auteurs de la conspiration des
poudres (1605), est mis à mort, XV, 27^.
Garnison, — Voyez Bendes^ous gé-
néral.
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ET ANALYTIQUE.
267
Garo, nom d'un personnage du Pédant
jouéy de Cyrano de Bergerac. ^ La
Fontaine en a fait le héros de sa fable
U Gland et la CitrouilU, VI, 263.
Gabrick. (David), célèbre comédien an-
glais. — Grands effets de sa panto-
mime, VII, 402. — La perfection de
son jeu dans le Joueur, drame d'Ed-
ward Moore, a fait à Londres le grand
succès de cette pièce, 415. — Disait
que tel acteur qui sait rendre parfai*
tement une scène de Shakespeare ne
connaît pas le premier accent de la
déclamation d'une scène de Racine,
VIII, 344, 364.— Son visage manifeste
instantanément les passions les plus
différentes, 352 et 382. — Jouait avec
une égale perfection la comédie et la
tragédie, ibid. — Pourquoi, selon lui,
il était devenu un grand comédien,
396. — Comment, à son avis, un ac-
teur s'élève au-dessus du médiocre, XI,
16. — Ce qu'il disait des vers de Ra-
cine, XIX, 396. — Lettre que Fenouil-
lot lui adresse pour le prier de tra-
duire V Honnête Criminel et de l'accom-
moder au théâtre anglais, 488. —
Diderot, dans une autre lettre, lui
recommande Fenouillot, 490.
^ Garrick, ou les Acteurs anglais. —
Observations sur une brochure por-
tant ce titre, VIII, 339. — Notice pré-
liminaire, 341.
Gaschon (M.). — Jugement de Diderot
sur lui, XVIII, 451, 525. — Sa pre-
mière visite à !!•"• Le Gendre, 521.—
Légèreté avec laquelle il fait des ser-
ments, XIX, 165. — Comment M™«
Le Gendre fait des serments, et désire
et reçoit ceux de Gaschon, 166.
Gassendi (Pierre), philosophe français.
— Son erreur sur la propagation du
son dans certaines circonstances, IX,
87. — Notice sur ce savant qui fut en
France le restaurateur de la philoso^
phie dkÉpicure, XIV, 525. — Eut pour
disciples ou pour sectateurs les per-
sonnages les plus illustres de son
temps, 526. — Noms des hommes
extraordinaires et des femmes célèbres
qui fréquentèrent ses écoles, 526, 527.
— Se lie avec Hobbes à Paris, XV, 95.
Gaston. — Voyez Orléans.
Gataker. — Philosophe stoïcien mo-
derne ; homme profond, mais il a des
préjuges, XVII, 230.
Gatti, médecin, professeur à Pise. —Cu-
rieuse constatation pratique touchant
les avantages ou les inconvénients de
la médecine, III, 496. — Son opinion
sur la belle ordonnance du Paraly-
tique de Greuze, X, 210. — Sa conversa-
tion sur les charmes du séjour de l'Ita-
lie; remarque sur la dévotion d'une
femme (jui se jette entre les bras de
son amant, XIX, 123. — Anecdote sur
un sénateur de Venise, 124. — Autre,
sur une plaisanterie faite par milord
Chesterfield au président de Montes-
quieu, ibid. — Succès que l'inocula-
tion obtient dans son petit hôpital,
301.
Gauchat {Gabriel), abbé, chanoine de la
cathédrale de Langres. — Cet abbé,
objet des plaisanteries de Voltaire,
VIII, 203 (note), négocie, sans succès,
un rapprochement entre Denis Diderot
et l'abbé, son frère, I, li\.
Gacssin (Jeanne-Catherine), célèbre ac-
trice de la Comédie-Française. — Ex-
cellait encore dans la Pupille de Fa-
gan, à l'âge de cinquante ans, VIII,
351 et 376. — Sa beauté séduisait
Diderot, 398.
GayetdeSansalb (l'abbé), conseiller au
Parlement. — Lettre (inédite) que
Diderot lui écrit pour justifier la fille
Desgrey, XIX, 501. — Autre lettre
(inédite) de Diderot à lui adressée sur
le môme sujet; nouveaux moyens
qu'il présente pour la justification de
cette fille, XX, 1. — Autre lettre (iné-
dite) sur le môme sujet, 3.
Gazette de France, — Journal dont la
rédaction fut confiée en 1763, parle
gouvernement à Arnaud et à Suard,
II, 157, et XIX, 140.
* Géhenne. — Terme de l'Écriture tiré
de l'hébreu, sa signification, XV, 34.
Géliote, célèbre chanteur de l'Opéra,
très-recherché des dames, IV, liO —
Voyez JÉLIOTTE.
Geh (le docteur).— Son caractère; aven-
ture de son cheval, XIX, 246.
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268
TABLE GÉNÉRALE
Gémare {là)j recueil des lois et traditions
juives, compose au second siècle de
rère chrétienne par Rab et Samuel^
XV, 300.
Getvdron, célèbre oculiste, I, Îî24. —
Impromptu de Voltaire dans une visite
qu*il lui lit à Auteuil, ibid., à la note.
Genèse, citée, XIV, 92.— Aucun système
de physique ne doit contredire les
vérités qu'elle nous enseigne, ibid,
Genève. — Réflexions sur l'ouvrage pu-
blié par les citoyens et bourgeois de
cette ville, à l'occasion de la renoncia-
tion de J.-J. Rousseau au droit de ci-
toyen, IV, 70.
Gekgis-Khan. — Son irruption en Asie;
il anéantit presque entièrement les
Croisés, XIV, 249.
^ Génie (sur le), fragment inédit. — Sa
manière d'opérer, IV, 20, 27.
Génie. — En quelque langue que ce soit,
l'ouvrage que le génie soutient ne tombe
Jamais, I, 392. — L'homme de génie
est toujours rare, II, 290. — Il n'est
pas l'efTet du hasard, 292. — Se ma-
nifeste plus aisément sous les bons
gouvernements, 342. — Attire forte-
ment à lui tout ce qui se trouve dans
la sphère de son activité, 411. — Ce
qui le caractérise, III, 274.— -Est plus
rare que la lionté et la vertu, 536. —
Différence qu'il y a entre l'esprit et
le génie, VJI, 363.— Il est de tous les
temps, mais parfois il sommeille, ibid.
— A quels caractères le i*econnalt-on?
XI, 427. — Ke connaît point de règles ,
XIV, 425.
• En quoi il consiste, XV, 35. — Est
un pur don de la nature, 37. — Le
goût en est souvent séparé, ibid,
Génin [François). — Raconte, dans sa
Vie de Diderot, une anecdote sur Nai-
geon, I, 7, note. — Publie, en 1856,
une édition de la Religieuse de Dide-
rot, citée comme un exemple de réti-
cences maladroites, V, 4. — Publie^
en 1847, Œuvrer choisies de Diderot,
précédées de sa vie, XX, 144.
Génération, — Étude physiologique de
cet acte de la vie humaine, IX, 394-
408.— Cas extraordinaire de grossesse
d'un soldat, ibid, et 409. — Autre
exemple d'une grossesse non moins
singulière constatée en 1 755, par Louis,
secrétaire de l'Académie de chirurgie,
410. — Germes préexistants, 411. —
Fœtus, 412. — Monstre?, 418. — Ses
maladies, 421. — Hermaphrodites,
ibid. — Maladies héréditaires, 422. —
Catalepsie, 423.
Gb:^lis (M"" de). — Auteur des Diners
du baron d'Holbach, dans lesquels se
trouvent rassemblés sous leurs noms
une partie des gens de la cour et des
littérateurs les plus remarquables du
XVI ii« siècle, XX, 145.
Genres dramatiques (des), VJI, 307. —
Voy. Sommaire, p. 301.
Gens de lettres. — On les corrompt à
peu de frais, II, 477.
Gbopfrin {Marie-Thérèse Rodet, dame).
— Opère secrètement le déménage-
ment de Diderot, IV, 5. — Détails sur
le mobilier qu'elle substitue à l'an-
cien, 6-12. — Mot caractéristique de
sa bienfaisance, VI, 301. — L^honnète
et savant Levesque de Burigny était
admis dans son intimité, 313. — Fait
exécuter par Joseph Vernet la Ber-
gère des Alpes, sujet tiré des contes
moraux de Marmontel, X, 203. — Fait
affubler, après coup, d'une perruque
le buste de Diderot, par Falconet; ce-
lui-ci le brise, XI, 23. — Prend en
grippe le tableau de la Mère bien-
aimée de Greuze, 443. — Contribue
par de grands sacrifices d'argent à
l'aclrèvement de V Encyclopédie, XIII,
121. — Par quoi ses visites à M"« Di-
derot se distinguent, XVIII, 341. —
Mot plaisant fait sur elle par Greoze,
460. — Sa mise noble et simple, 508.
— Ce qu'elle répond à l'abbé Follet,
à l'occasion d'une visite où l'ennui la
gagne, XIX, 80. — Diderot se plaint
d'elle dans une lettre à M"* Volland,
239. — Discussion d'intérôt entre cette
dame et M. de ***, 289. — Son ongiue
et sa fortune citées comme un singu-
lier exemple de la destinée des femmes,
408. — Elle a marqué dans le xviu*
siècle par sa maison ; pourquoi Dide-
rot n'allait point chez elle, XX, 136,
137.
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ET ANALYTIQUE
269
Geoffroy (/u/idn-Lcm»), critique ; rédac-
teur de V Année littéraire. — II publie
des articles d'une violence extrême
contre Diderot, auteur de VEssai sur
les règnes de Claude et de Néron, III,
5. — néponse de Diderot, 383, 389. —
Son compte rendu de la reprise du
Père de Famille, en 1811, VII, 177.
Gboffrot, le cadet — Son procédé gé-
néral pour Tanalyse des viandes peut
se distribuer en quatre parties, XIII,
274.
Géographie, — Ne point faire des études
séparées de la géographie ancienne et
de la géographie moderne, III, 493. —
Ouvrages à consulter, 491.
Géologie, — Moyen de donner de l'at-
trait à l'étude de cette science, III,
493.
Géométrie, — Être géomètre, ou savoir
la géométrie sont deux choses très-
diverses, 111,452. — Est la meilleure
et la plus simple de toutes les logiques,
451. — Est Tantidoto de la supersti-
tion, ibid, — Est la boussole d'un bon
esprit et le frein de Timagination, 455.
— Sa formule finale, 45C. — L'esprit
géométrique est le môme que l'esprit
juste, 542.
GisoRGES {François) le Vénitien, philo-
sophe pythagoréo-platonico-cabalis-
tique du xvi« siècle, XVI, 533. — Ses
principes, 531.
Gerbeht. — Voyez Sylvestre II.
Germes préexistants, — Examen decctte
grave question, II, 110; IX, 4tl.
Gersofi (/ean), théologien, XV, 301.
Geryon. — Homme d'une force extraor-
dinaire, dont les poëtes ont fait un
géant à trois corps, I, 204, alinéa 41.
GESSTiER (Salomon)^ écrivain suisse. —
Demande à Diderot quelques-uns de
ses opuscules pour les insérer dans
une édition nouvelle de ses Contes
moraux, V, 261. — Examen de son
poème la Mort d'Abel, M, 324. —
Son drame intitulé Éraste donne à
Diderot le sujet des Pére^ malheureux,
tragédie en un acte et en prose, VIII,
20. — Le Sylvain, opéra-comique de
Marmontel, est un emprunt fait k
VÊraste, ibid.
Geste symbolique. — Lisez Signe de
croix, I, 213. — Son pouvoir, tôid.,
alinéas G4, 65.
Geste (le). — • Il détermine l'intonation,
et réciproquement, VII, 107. —- Il est
facile de l'écrire; quant à l'intonation,
elle ne peut se noter, 108.
Gestes. — Exemples de leur éloquence,
I, 354, 355. — Diderot, à la comédie,
jugeait du talent des acteurs par la
vérité de leurs gestes ; manière dont
il faisait cette étude, 359. — Lb
Sage, devenu sourd, allait à la repré-
sentation de ses pièces, les écoutant
naturellement à la manière de Dide-
rot, 360.
Gibert {Joseph'Balthazar), historien.-^
Ses savantes remarques sur la chro-
nologie de Babylone et des Égyptiens,
XIV, 105. — Preuve de la vérité de
ses calculs, 166.
Giffart, libraire. — Éditeur d'un ou-
vrage auquel Diderot fait allusion, I,
184.
GiGOii (don Miguel), chevalier de Saint-
Jacques. — Forme une société de
commerce avec Don Pablo Olavidès,
VI, 468. — L'association prospère,
ibid. — Doa Pablo étant devenu odieux
à rioquisition est indignement traité,
471. — - Obtient à prix d'argent la
mainlevée des biens, la réhabilitation
et la liberté de Don Pablo, 472.
GiNGUENé ( Pierre-Louis ), littérateur
français. — Publie, en 1791, un livre
ayant pour titre Lettres sur les Con-
fessions de J.'J. Rousseau, 111, 7. —
Prend parti dans cet ouvrage pour le
Genevois contre Diderot, 8.
GiORGioxE (le). -- Ce peintre, grand co-
loriste, tirait toutes ses carnations de
quatre couleurs principales, XII, 112.
Girard (l'abbé), grammairien distingué,
auteur d'un excellent livre intitulé :
la Justesse de la langue française, ou
les Différentes Significations des mots
qui passent pour synonymes. —Livre
réimprimé, en 1736, sous le titre de
Synonymes français, 111, 467. — La
continuation de cet ouvrage serait
bien digne de quoique membre de
l'Académie, XIII, 2t)9.
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270
TABLE GÉNÉRALE
Girard (Jean-Bapttste) ^jésuïtQ français^
— Corrupteur de la belle Catherine
Cadière, XV, 280. — Comment il
échappe à un supplice mérité, ibid,
GiRARDO.N {François), Tun des plus cé-
lèbres sculpteurs français. — Perfec-
tion de sa figure de la Piété an tom-
beau du chancelier Séguier dans l'é-
glise Saint-Gervais de Paris, X, 224.
GiRGiRO l'Entortillé. — Voyez Crébil-
LON.
GiRODST (Marie- Suzanne), — Voyez
ROSLIN.
GiVRi (M. de).— Obtient le privilège de
placer des carrosses dans les carre-
fours, et de les louer à Theure ou à la
journée, XIV, 31.
Glacer, — Signification de ce mot, em-
ployé comme terme d'art en peinture
X, 160. — Graves inconvénients atta-
chés à ce procédé, ibid.
Gland (le) et la Citrouille, fable de La
Fontaine, VI, 263.
Glandes. — Il y a trois sortes de glan-
des, IX, 299. — Sécrétions qu'elles
produisent, 300. — Ont des anères,
des veines, des nerfs et des valvules,
301.
Glande pinéale. — Son emploi, I, 22(5 ,
alinéa 27.
Gleichen {Henri- Charles, baron de),
ministre de Danemark en France. —
Donne de grands éloges à Vassé pour
son tombeau du roi Stanislas, XI, 459.
— Bl&me fortement une statue de
Vénus, eiécutée, en 1769, par Guil-
laume Coustou le fils, pour le roi de
Prusse, ibid. — Diderot le rencontre
en Hollande, XVII, 451. — Il accom-
pagne Diderot à Marly, 353. — Sympa-
thie entre eux, 354.— Diner chez lui,
XIX, 186. — Ce qu'il raconte d'une
comédie espagnole, ibid, — Sa ré-
ponse à une étourdie, 270.
Glénat (M. de), espion de police. —
M. de Sartines informe Diderot du
rôle ordinaire de cet individu qu'il
admet en confiance, I, xlvii. — Com-
ment il s'introduit chez Diderot et le
trompe, XIX, 130.
Gloire. — Son temple est situé au som-
met d'un roc escarpé, III, 432. — La
gloire littéraire, fondement de toutes
les antres, 468.
* Glorieux, — Appréciation morale de
ce caractère, XV, 41.
Gluck, compositeur allemand. — Son
parallèle avec Piccini donne lieu à
des disputes entre les partisans de la
musique allemande et ceux de la
musique italienne, XII, 135.
Gluten. — Découverte de cette sub-
stance, faite en 1742 par Beccari, mé-
decin de Bologne, IX, 255. — Proprié-
tés de ce produit, 256. — Compositioa
du gluten do la fibre animale^ 277.
— On le retrouve conservé dans les os
des momies après deux mille ans écou-
lés, ibid, — Varie suivant les âges et
les tempéraments, ibid, — Analyse
chimique de cette substance, 278 .
Gnostiques, philosophes orientaux. —
Exposé de leur doctrine, XVI, 172-
177. — Voyez Barbeliots et Orientale
{philosophie),
Godard (Léon).— Confie à M. Aseézat les
copies de divers ouvrages de Diderot,
réunis par lui-même, et collationnés
sur les manuscrits originaux conser-
vés à la Bibliothèque impériale de
l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, I,
VI. — Auteur d'un livre plein de do-
cuments précieux, ayant pour titre :
Pétersbonrg et Moscou, souvenirs du
couronnement d'un tsar, M. Godard
a décrit en détail le palais de TErmi-
tage et ses collections, lxvii, Lxvur.
Godefroi de Bouillon. — Traverse la
Hongrie à la tête des Croisés qu'il
I conduit à la conquête des lieux saints,
XIV, 245. — Passe à Nicée la revue
des sept cent mille hommes qui com-
posent son armée, ibid, — Bat Soli-
man, Soudan de Nicée, en deux ren-
contres différentes, ibid. — S'empare
de Jérusalem, ibid, — Commande
dans cette ville, ibid,
Godbscal, prédicateur allemand. — Veut
jouer le rôle de Pierre PHermite et
subit le même sort : les aventuriers
qui l'ont suivi sont massacrés en
Hongrie, XIV, 245.
Goeschen, libraire allemand. — Publie,
en 1804, une traduction de la satire
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ET ANALYTIQUE
271
de Diderot ayant pour titre : Le Neveu
de Rameau, V, 362. — Particularités
relatÎTes à cette publication racontées
par Goethe, le traducteur, 363 et suiv.
GcETHE {Jean^Wolfgano), célèbre écri-
vain allemand. — Ce qu'il raconte
dans ses Mémoires^ touchant les Deux
Amis de Bourbonne, conte de Dide-
rot, V, 264. — Publie, en 1804, une
traduction du roman satirique de Di-
derot, ayant pour titre : le Neveu de
Rameau^ 362. — Schiller, qui lui
avait communiqué le tçxte original,
le félicite sur son travail, 363. — A
la mort de Schiller (mai 1805) on
perd la trace du manuscrit autographe
de Diderot, ibid. ^ Prend part à une
controverse sérieuse , qui s'élève, en
1821, au sujet d'une prétendue dé-
couverte de ce manuscrit, dont
M. le vicomte de Saur donne ,
dit-il, une édition, 364. —Lettre que
M. Brière, éditeur des OEuvres com-
plètes de Diderot^ lui adresse à l'occa-
sion de cette fraude littéraire, ibid,—
Sa réponse à M. Brière, 366. — Ses
judicieuses réflexions sur le danger
des publications controuvées, ibid, —
Lettres à Schiller, 373, 374. — Son
jugement sur l'ouvrage de Diderot,
375. — Sa lettre du 7 avril 1780, à
Merck, au sujet de Jacques le Fata-
liste, VI, 7, 8.
Gois (Ètienne'René'Adrien), sculpteur,
élève de Michel-Ange Slodtz. — Ex-
pose au Salon de 1767 le modèle en
plâtre d'un groupe d'Aristée désespéré
de la perte de ses abeilles, XI, 359.—-
Un Buste en terre cuite, 360. — Une
Image de la douleur, marbre diverse-
ment jugé, et des Dessins lavés au
bistre et à Vencre de Chine, d'un faire
remarquable, sublimes et tout à fait
d'un grand goût, ibid. — Le Saint
Bruno en mé^UUion\ que cet artiste
expose en 1769, est un morceau de
maître de premier ordre, 457. — Ex-
pose, en 1771, Iq Portrait du docteur
Bellot, très-ressemblant, et plusieurs
dessins, 539.
GoLDONi {Charles), pofite comique ita-
lien. — Auteur de VEnfant d'Arle-
quin perdu et retrouvé, pièce qui le
fit appeler à Paris, V, 477. — Remar-
que sur le dénoùment de sa comédie
le Bourru bienfaisant, VI, 106. —
Diderot est méchamment accusé par
Fréron de plagiat pour une imitation
de sa comédie // Vero Amico, passée
dans le Fils naturel. Vil, 11. — Pa-
rallèle des deux ouvrages, par l'abbé
de La Porte^ où la fausseté de l'accu-
sation est démontrée, ibid. à 18. —
Réfute lui-même la mensongère accu-
sation de Fréron, 175, 176.
Concourt (E. et J. do).— Leur livre inti-
tulé : Sophie Arnould , donne sur
cette comédienne des détails intéres-
sants, VI, 312.
Go?iDOiN (M™*^).— Dîne avec Diderot au
Grandval ; mots plaisants de celui-ci.
qui la font rire, XVIII, 462.
GoR, fondeur de l'Arsenal. — Diderot
le recommande à Falconet pour la
fonte de sa statue, XVIII, 313. — Il
se réjouit de ce que Falconet s'est dé-
cidé à s'assurer le concours de cet
homme, 327.
Gordon, personnage anglais que Dide-
rot rencontre à la Haye. — Ce qu'il
dit des Hottentotfl, XVII, 445. — Ce
qu'il dirait de Kolb, et de l'abbé La-
caille, 146.
GocDAR {Ange), auteur d'un ouvrage in-
titulé : les Intérêts de la France mal
entendus, ~ Jugement de Diderot sur
ce personnage, XVIII, 480.
GouFFiER (marquis de). — Fait des pro-
positions folles à M"« d'Oligny ; l'en-
lève ; estenfermé, XIX, 227.
GouGENOT (l'abbé), conseiller au grand
conseil. — Un des inspirateurs habi-
tuels de^Greuze et de Pigalle, X, 451 .
Goujon {Jean), célèbre sculpteur. —
Éloge de ses Naïades pour la fon-
taine des Innocents, XI, 19.
Gousse. — Histoire de ce singulier per-
sonnage, VI, 69.— Sa morale, 71. —
Son procès, son incarcération, sa
servante, 90.
GoussiER, dessinateur. — Diderot, dé-
tenu à Vincennes, le fait venir pour
travailler avec lui aux dessins de
V Encyclopédie, XIII, 113. — Lespre-
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272
TABLE GÉNÉRALE
miers essais démontrent Timpossibi-
lité (l*une exécution satisfaisante, en
présence des entraves que Ton éprouve,
ibid.
Goût. — st le plus superstitieux et le
plus inconstant de nos sens, I, 352.
— Voyez Sens, — Cet organe est le
dernier qui s'éteigne chez Thomme,
IX, 338.
Goût^ au figuré. — Définition de cette
faculté acquise par Texpérience, X,
5i9. — Ne se rencontre jamais dans
les tableaux flamands, XII, 75. — A
ses caprices, 76. — Le bon est aussi
vieux que le monde, ibid.
Gouvernement, — Sujet sacré auquel il
n*est pas prudent de toucher, I, 181.
— Quel serait le plus heureux gouver-
nement? Examen de cette question,
VI, 448-450.
Gotwerneur en chef, — Voyez Diec. —
Aucun de ses sujets ne l'a vu, I, 193,
alinéa 3.
Gouverneurs, — Lisez Archevêques^ I,
196, alinéa 25.
GoYEN (Jean-yo^epA Van), célèbre paysa-
giste hollandais. — Caractère distinc-
tif de son talent, XII, 127.
Grâce, — De la grâce, de la négligence
et de la simplicité dans les beaux-
arts, XII, 119-121.
Grâce, — Voyez Canne invisible.
Grâce suffisante. — Ce qu'il faut en-
tendre par ces mots, I, 206. — Elle
se rencontre dans la religion natu-
relle, ibid.
Grâces {les) et Psyché, poème de Wie-
land, traduit par Junker. — Examen
de cet ouvrage, VI, 426.
Gracian {Balthazar)y jésuite espagnol.
— Ses ouvrages, XVI, 342.
Graffignt {Françoise d'IssEMBOcac-
d'Happoncourt, dame de). — Diderot
cite son drame de Génie comme Tun
des modèles de son théâtre, VII, 6.
Grain cornu. — Voyez Éperon.
Graisse. — Bôle de cette humeur dans
l'organisation animale et dans celle de
Thomme en particulier, IX, 282-285.
Grambt (lord). — Anecdote sur ce per-
sonnage, XVII, 443.
Grammaire générale raisonnée, — Son
utiUté, m, 465. — Elle donne la clef
des autres; celui qui la possède peut
apprendre promptement quelque lan-
gue particulière que ce soit, ibid, —
Celle de Port-Royal n*est qu'un essai
superficiel. C'est encore un ouvrage à
faire, 466. — Sans elle, un dictionnaire
de langue manque de fondement, XIV,
4i6.
Grandisson, roman de Richardson. —
La variété des caractères, la force des
évéï^ements, et la conduite de tout
l'ouvrage en font < un chef-d'œuvre, V,
222.— Beautés de l'épisode de Clémen-
tine, 226.
Grands. — Égards qu'on doit au rang
qu'ils occupent dans la société, IV, 13.
— Pourquoi l'homme de lettres doit
préférer la société de ses égaux à la
leur, 15.
Grands Critiques de la littérature. —
Voyez Gueux.
Grands Écrivains de la France. — Com-
parés à ce qu'Athènes et Rome ont pro-
duit de plus beau, I, 428. — Racine
à Euripide ; Corneille à Sophocle ;
la Henriade de Voltaire, à V Iliade et
à VÉnéide ; Molière à Plante et à Té-
rence ; Ésope et Phèdre à La Fon-
taine ; Bourdaloue et Bossuet à Dé-
mosthènc; La Bruyère àThéophraste;
Montesquieu à Platon, etc., t6td.
Grands Hommes vengés (les)^ ouvrage
de l'abbé Chaudon sous le pseudo-
nyme de Des tablons. — Critique de
cet ouvrage et de son auteur, VI, 351.
Grandval, comédien français. — Com-
ment il joue dans le Philosophe sans
le savoir, XIX, 360.
Grandval (le), propriété du baron d'Hol-
bach. — Notice sur ce château, XVHI,
393 (note).
* Grave, et Gravité — Ce qui caracté-
rise l'homme grave et la gravité, XV,
43. — En quoi la gravité diffère de
la décence et de la dignité, 44.
* Graveurs en caractères d'tmpniiwrie.
— Par une injustice remarquable, les
noms des plus habiles artistes en ce
genre sont peu connus dans la répu-
blique des lettres, XIV, 25.
Gravlna {J.' Vincent), célèbre juriscon-
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ET ANALYTIQUE.
273
solte. — Fondo avec quelques amis
rAcadémie des Arcadiens à Rome, et
rédige, en 1696, les lois, au nombre
de dix, qui eu font la règle sous le
protectorat de la reine Chrisiine de
Su^e, XIII, 328.
Gravure. — Il y a divers genres de gra-
Ture, et chaque graveur a son faire
particulier, X, 441. — Moyen de se
connaître promptement en gravure,
442. — Estampes remarquables à
prendre comme objet d'étude : i. le
Portrait du maréchal d'Harcourt, dit
le Cadet à la perle, gravé par Masson ;
II. les Pèlerins d*ÊmmaUs<, par le m^me;
Jii. la Vérité portée par le Temps,
de Gérard Audran, et pour les petits
sujets, Callot, La Belle, ibid, — Les
Grecs n^ont point connu la gravure
sur cuivre, 443. — Étude sur les diffé-
rents procédés de gravure en taille-
douce, ibid, — Les peintres jaloux de
leur gloire ne doivent pas perdre de
vue le graveur, 44i. — La gravure
tue le peintre qui n'est pas coloriste,
ibid. — Traducteur du peintre, le gra-
veur doit montrer le talent et le st} le
de son original, ibid, — Divers genres
de gravure : en losange, en carré,
serrée, lJlche,à l'eau-fone, à la pointe
sèche, 445. — Ce qu'on distingue tou-
jours dans une gravure bien faite,
4i6. — Gravure noire et dans le genre
du crayon, 447.
Gravure en médailles, — La gloire des
souverains est intéressée à l'encoura-
ger, X, 447.
Grecs, — Dans Athènes, les jeunes gens
donnaient presque tous dix à douze
ans à l'étude de la musique, I, 409. —
De leur éducation musicale résultait
l'enthousiasme pour un morceau su-
blime, ibid. — Ils ont été les précep-
teurs des Romains, III, 477. — Leurs
bibliothèques, XIII, 443.
' Grecs (Philosophie des). — Leur his-
toire rapportée à trois époques prin-
cipales, XV, 44. — l'ocelle des temps
anciens, philosophie fabuleuse, 45. -^
2° Celle du temps de la législation,
philosophie politique^ 57. — Celle du
temps des écoles, philosophie sectaire,
xz.
63. » De la secte Ionique, 6*. — Du
Socratisme, 05. — Du Cyrénaisme,
ibid. — DaMégarisme, ibid. — De
la secte Eliaque et Erétriaque, ibid,
— Du Platonisme , ibid. — Du Cy-
nisme, ibid, — Du Stoïcisme, ibid*
— Du Péripatétisme , 66. — De la
secte Samienne, ibid. — De la secte
Eléatique^ ibid. — De Vnéraclilisme^
ibid. — De V Epicuréisme, ibid. — Du
Pyrrhonisme ou Scepticisrne , ibid,-^
Le pyrrhonisme, fin dernière de leur
philosophie, 07.
Gredins, autrement Chiens, IV, 227. —
Histoire d'Haria et de ses quatre
chiens, 228.
GftéooRT, célèbre médecin écossais. —
Comment il baptisait les enfants dans
le sein de leur mère, XVIII, 490.
GftéTRY {André-Emest'Modeste), célèbre
compositeur. — Consulte Diderot sur
un passage de sa belle partition de
Zémire et Azor, V, 459.
Grbuze (J.-B.). — Sa vanité, V, 397. —
Ses tableaux au Salon de 1759 sont
de médiocre valeur, X, 101. — Les
tableaux qu'il expose au Salon de
1701 sont : un Portrait de M. le dau-
phin; le Portrait de Babuti, son
beau-père ; une Petite Blanchis-
seuse; son Portrait, par lui-môme;
le Portrait de 3/™* Greuze en ves-
tale; une Marchande de marrons:
un Berger; le Paralytique secouru
par ses enfants; le Fermier incen-
diéy dessin; un Enfant qui boude;
une Petite Fille qui se repose sur
sa chaise; tous méritent une atten-
tion particulière, 142-144. — Son
tableau dun Père qui vient de payer
la dot de sa fille, connu sous le
nom de V Accordée de village, 151.
— Cette charmante composition, com-
mandée à Greuze par M. de Boisset
qui la céda à M. de Marigny, a été
gravée par J.-J. Flipart, et fait partie
de la Galerie du Louvre, ibid, — Des-
cription de ce tableau, 152-155. —
Le Paralytique secouru par ses en-
fants, désigné, dans le livret de 1 703,
sous le nom de la Piété filiale, fait
aujourd'hui partie de la collection de
48
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274
TABLE GÉNÉRALE
rErmitage à Saint-Pétersbourg, 207.
— Description de ce tableau, 208-
210. — Le Salon de 1763 a de lui :
Portrait de Jf. le duc de Char-
tres; Portrait de Mademoiselle; Por^
trait de M. le comte de Lupé; Por-
trait de if"" de Pange; Portrait
de M^^ Creuse; remarquable per-
fection de ce dernier, 212. — S'est
fait peintre et prédicateur de bonnes
mœurs, 336. — Remarques au sujet
de ce peintre, 341. — Expose, au Sa-
lon de 1765, un grand nombre de
morceaux, quelques-uns médiocres,
plusieurs bons, beaucoup d'excellents,
342. — Les treize principaux sont :
I. La Jeune Fille qui pleure son oiseau
mort, 343 ; tableau gravé par J.-J. Fli-
part. — A peint deux fois ce même
sujet, mais d'une manière différente,
345. — II. VEnfant gâté, 347. — m.
Une Tête de fille, 348. — iv. Une
Petite Fille qui tient un capucin de
bois^ ibid. — v. Une Tête en pastel,
349. — Vf. Le Portrait de M, Wa-
telet, ibid. — vu. Un Portrait de
Madame Creuse; anecdote de sa jeu-
nesse, ibid. — VIII. Autres portraits de
Madame Creuse, 350. — ix. Portrait
du graveur Wille,3bi, — x. La Mère
bien-aimée, ibid. » Étude sur ce ta-
bleau, 352, 353. — XI, Le Fils in-
grat, esquisse, 35i. — Ce tableau,
plus connu sous le nom de la Malé-
diction paternelle^ est maintenant au
Louvre, ibid. — xu. Le Mauvais Fils
puni; description de cette sublime es-
quisse, 356, 357. — xïii. Les Se-
vreuses^ esquisse digne d*Ostade, 359.
— Description de son tableau des
Êtrennes de M'^* de Crammont à
M. de Choiseul (non exposé), 415,
416. — N'envole rien au Salon de
1767, et ne veut plus exposer, XI, 4.
~ Cet artiste, supérieur dans son
genre, dessine, imagine, colorie, a le
faire et l'idée, 308.— Salon de 1769:
Septime Sévère reproche à son fils
Caracalla d*avoir attenté à sa vie,
438. —Critique de ce tableau, 4tl, et
XVIII, 249. — La Mère bien-aimée,
anecdote relative à cet ouvrage, 443. '
— Une Jeune Fille à la fenêtre, ibid.
~ Une Jeune Fille en prière à l'autel
de Vamour, ibid. — One Petite Fille
en camisole, ibid. — Dn Portrait du
prince de Saxe-Gotha, 444. — Le
Portrait du peintre Jeawat, ibid. —
Des dessins d'une beauté exquise, 4i5.
— N'expose pas en 1771, 532. — Ce
que Diderot dit de lui dans une lettre
à Fàlconet,XVIII, 247.— Son amour-
propre, 249. — Terrible soufflet quil
vient de recevoir, 317. — Mot plai-
sant de ce peintre contre H"** Geof-
frin, 469. — Vent être reçu par aes
confrères comme peintre d'histoire,
et est reçu comme peintre de genre,
XIX, 326. — Dessine le profil de Dide-
rot, XX, 1 16. — Reproductions de ce
dessin, ibid. — Miniature d'après ce
dessin, 117.
Griffbt (le P.), Jésuite. — Réponse qui
lui est faite à une longue lamentation
sur la sévérité dont on usait envers
sa société, XIX, 123.
Grimblot (Paui).— a édité les Souvenirs
du baron de Gleichen, XVIll, 354.
GRiim {Frédérie-Melchior, baron de),
critique célèbre. — La Correspon-
dance littéraire publiée sous son
nom es(, en grande partie, l'ouvrage
de ses amis, I, xi. — Met Diderot en
relations avec le prince de Galitzin,
ambassadeur de Russie, u. — Solli-
cite de l'Impératrice, et obtient pour
Diderot un logement plus convenable
que celui qu'il occupe, lvii. — Son
attaque contre Bougainville, au sujet
des Patagons, II, 195. — Ses re-
marques et ses notes sur le poème
les Saisons de Saint-Lambert, 239,
243, 247, 218, 250, 252, 254-258. —
Note sur la famille de Diderot extraite
de sa Correspondance, 280. — Pré-
face annexe de la Religieuse, tirée de
sa Correspondance de l'année 1770,
V, 175. — Ce qu'il raconte de sa plai-
santerie concertée avec Diderot, à
l'égard du marquis de Croismare, 176.
.— Ce qu'il dit de Palissot et de sa
comédie des Philosophes, ibid, —
Compte rendu de la première repré-
sentation du Fils naturel, VII, 7. —
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ET ANALYTIQUE.
275
Son Jugement sur la Mort de Socrate,
de Voltaire, 316. — Diderot lui fait
honneur de set connaissances en
peinture et en sculpture, X, 233. —
UAnlre de Platon, sujet d'un dia-
logue entre Grimm et Diderot, 390 et
soiY. — Lettre de Diderot relatire au
Salon de {767, XI, 3-18. — Diderot
fait son éloge dans une lettre qu*il
écrit àFalconet, XVIII, 237. --Grimm
accompagne la princesse d'Armstadt
qui se dirige vers Pétersbonrg, 330.
— ÉpUre, accompagnée de Touvrage
de Boulanger, qu*il envoie à Sophie
Volland, 345, 346. — Il avait la mi-
nute de plusieurs des ouvrages de Di-
derot^ 349. — Il eut à sa disposition
les copies des lettres adressées à
W^ Volland par Diderot, 3^0. — Joie
qu*éprouTe Diderot en revoyant
Grimm, 397. — Son séjour avec Di-
derot et M'»* d'Épinay à la Che-
vrette. Vie qu'ils y mènent, 449. —
On y fait son portrait, 453. — Pour-
quoi il indispose M""*" d*É pi nay contre
lui, 459. — Sa dispute avec M. Le
Roi sur le génie qui crée et sur la
méthode qui ordonne, 509. — Titres
que Diderot lui donne, XIX, 52](note).
— Jugement de Diderot sur sa con-
duite, 93. — Il se rend en toute
bâte en Westphalie auprès de son
ami M. de Castries, grièvement blessé,
145. — Pourquoi il se brouille avec
Diderot, 296. — Comment ils se rac-
commodeot, 305. — Son retour, son
rendez-vous chez Diderot; agréments
quMl a retirés de son voyage, 328. —
Lettre que Diderot lui écrit dans la-
quelle il lui peint l*horreur que
Rousseau lui inspire, 448. •— Autre
lettre sur différents sujets, 449. —
Autre lettre dans laquelle Diderot lui
écrit son impression an lendemain de
la première représentation du PfUlO'
tophe $ang 1$ tavoir^ 475. — Autre
lettre dans laquelle Diderot le prie de
rendre Justice à M. Le Tourneur pour
sa traduction desNuittd^Young, XX,
13. — Antre lettre de Diderot, 14.—
— Autre lettre sur la façon d*agir do
M"« de Prunevaux avec M. de Foissy,
16. — Autre lettre sur le même «ii}et,
19. — Ce que Diderot a présusié en
hâtant la déclaration de M. de
Foissy, ibid. — Comment il oriHqoe
la condoitê de H"* de Pranevaux,20.
— Comment il qualifie les Jéréniades
de Pabbé Morellet, 22. -^ Antre let-
tre dans laquelle Diderot poi«t le
genre de vie au Grand val, 23. — Le
tour équivoque que ses affaires de
cœur ont pris ne lui demie anciiae
inquiétude, 24. » Quoi que Grimm
dise en faveur do M*"* de Pruneivaux,
il ne mettra Jamais son cœur à Taise ;
pourquoi, 25. — C'est à Diderot que
Grimm a dû son avancement, sa
Ijonne fortune en Russie, 140.
Gniseaip. — Effrayé du récit des avien-
tures racontées par le bijou de Zobéide,
sa femme, il prend la fuite en se bou-
chant les oreilles, IV, 271. ,
Grizel (rabbé), faux dévot, sous-péni-
toncier de TÉglise de Paris. — Com-
promis comme complice dans ht ban-
queroute fhiuduleuse de Billard, cais-
sier général de la Poste, VIII, 389. —
Cétait un tartufe, mais ce n*était pas
le Tartuffe, ibid.
* Grondeur, — Espèce d*homme inqnib.
et mécontent qui exhale sa mau-
vaise humeur en paroles, XV, ,"68.
Ghosibr (rabbé J.-B.), continuateur do
VAnnée littéraire après la mort de
Fréron. — Se déchaîne avec rioleoce,
dans le Journal de littérature, contre
Diderot, auteur de V Essai sur les ré-
gnes de Claude et de Néron, m, 4.—
Réponses de Diderot à ses attaques,
74, 381 à 407.
Grossesses (cas rares de) extraordinidres
et contre nature, IX, 408, 410.
Gaoi-TooMAs, célèbre arracheur de éeats,
Xf, 29.1.
Gr.onos {Hugues de Gaoor), savant
hollandais. — Approuve la réponse
de Gallien aux Juifs qui demandaient
la condamnation de saint Paul, III,
18. — Voltaire a traité son ouvrage
de VeritcUe rel^nis chrisHanœ de
pauvre petit livre, VI, 352.
Grottes d'Arcy. — Beautés de la nature,
qu'on voit dans cette localité de la
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276
TABLE GÉNÉRALE
Bourgogne, II, 36. — Diderot les pro-
pose comme exemple dont Tart pour-
rait tirer profit, ibid.
Groupes. — Remarques sur la manière
de les disposer en peinture et en
sculpture, XI, 42, 338, 339. — Doi-
vent se lier dans toute la composi-
tion, comme chaque figure dans le
groupe, XII, 99. — Procédé de Carie
Van Loo pour éclairer les siens, ibid.
GuA DE Malves {Jean-Paul de), mathé-
maticien. — Bizarreries de ce profond
géomètre, XI, 125. — Ses ouvrages
cités, ibid* — Conseille au\ libraires
éditeurs de VEncyclopédie de suivre
un plan différent de celui de Cham-
bers, XIII, 109.
Guaniguèles. — Philosophes du Mala-
bar ; à quoi ils passent leur vie, XVI, 41.
GoAV, graveur on pierre fines. — Avait
son touret chez M'*** de Pompadoiir,
X, 2i5.
GiDiN DE LA Brenellerib {Paul-Phi-
/tppe), membre associé de Tlnstitut. —
Anecdote qu'il nous a conservée sur
le Père de famille de Diderot, VII,
178. —Auteur d'une tragédie intitulée
lothaire II ou le tioyaume de France
en interdit, VllI, 516. — La première
édition de cette pièce, imprimée en
1767, est brûlée à Rome en 1768;
ibid, _ Réimprimée en 1777 avec
l'indication : A Rome, de Viinprimerie
du Vatican, ibid, — Une troisième
édition, sous la date de 1801, fut en-
levée comme par miracle, ibid, —
Beau trait de reconnaissance et do
modestie de cet écrivain, qui devint
l'ami de Diderot auquel il fait connaî-
tre Beaumarchais, 517.
GufeBREs, sectateurs de Zoroastre. — Leur
dispersion ne les a point anéantis en
tant que nation, II, 97. — On les ren-
contre près d'Ispahan, XVI, 258.
Guèbres (les) ou la Tolérance, tragédie
non représentée de Voltaire, VIII, 455.
— Quand elle est imprimée pour la pre-
mière fois, 456. — But de l'auteur en
composant cet ouvrage, ibid. — Préface
dans laquelle Voltaire attribue la pièce
à feu Desmahis, Tua de ses plus ai-
mables élèves, ibid, — Curieux ca-
I ractère de la dédicace des libraires
I éditeurs à Voltaire, 457.
. GviMEAV DE MoNTBéLiARD, jcune cièTe
I du collège d'Harcourt. — Soutient
I avec éclat, à l'&ge de seize ans, une
i thèse sur les calculs intégral et diffé-
rentiel, 111, 453.
GoERCHT {Claude-Louis de Regmer,
comte de). — Note biographique sur
cet officier, VI, 121. — Aventure qui
lui arrive au Jeu, 123. — Suites de
cette aventure, ibid.
GuéaiN. — Les petits tableaux que ce
peintre expose au Salon de 1761 ne
méritent aucune mention, X, 144. —
Au Salon tie 1765 : ses Dessineuses;
une Femme qui fait danser un chien;
une Ècolière; un Ange qui conduit
un enfant au ciel, quatre maurais
tableaux, 359. — Ses miniatures et
ses petits tableaux à l'huile, d*après
l'école d'Italie, exposés au Salon de
1767, ne méritent pas d'être décrits,
non plus que les morceaux de son
invention, XI, 218. — Talent nul,
307. — Quatre tableaux à Texposition
de 1769, mauvais, 429. — Diderot
néglige de parler des petits tableaux
qu'il envoie au Salon de 1771, dans la
crainte, dit-il, de se tromper dans son
jugement, 49i. — Le Lever et le Cou-
cher du Soleil, au Salon de 1775, sont
de jolies choses, XII, 17. — Plusieurs
tableaux qu'il expose en 1781 ne sont
pas irréprochables, 46.
Gué lisons singulières^ IX, 425. — De
la jalousie, de l'amour, de la dou-
leur, ibid. — D<'S vapeurs, 426. —
Celle du chevalier de Louville, rap-
portée par Maupertuis, ibid.
Guerres. — Engendrées par les préju-
gés, elles dureront tant qu'il y en aura,
I, 183. — Sont le fruit de la dépra-
vation des hommes ; leurs tristea ré-
sultats, XVI, 187.
Gueux, — Qualification commune don-
née par Rameau (le neveu) aux feuil-
listes de V Avant-Coureur (Meiis?iierdi
Querix>n) La Combe et la Dixverib;
les Petites Af^hes (de Querlon et
Tablé Aubert); V Année littéraire
(FRéRON); l'Observateur (Tabbé De
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ET ANALYTIQUE.
277
LA PoRTB); le Censeur hebdomadaire
(Chaumeiy et d'AQcmj, V, 44i. —
Ceux d'entre eux qui se détestent se
réconcilient à la gamelle, ibid.
Guide {Guido Reni, dit le). — La colère
de son Saint Micnel est aussi noble,
aussi belle que la douleur du Lao-
coon, XII, 118.
Guidés. — User Prêtres, I, 195.
GoiFFRET (G.) Remarques qu'il fait
dans le Traité des droits d'auteur de
M. Benouard, XVIII, é. — Retrouve
le manuscrit de la Lettre sur le com-
merce de la librairie, ibid.
GoiG!«ARD (Jean), jésuite. — Auteur d'é-
crits apologétiques de l'assassinat de
Henri IV; est conduit à la Grève le
7 janvier 4595, XV, 279.
GciGiVES {Joseph de), orientaliste. —
Publie VÊloge de la ville de Mouk-
den, poëme de l'empereur Kien-Long,
traduit du chinois par le P. Amyot,
jésuite missionnaire, VI, 397.
GniMARD {Marie-Madeleine), dame Des-
pRÉAox. —Type accompli de la comé-
dienne facile et fastueuse, V, 421.
— Diderot évite un tôte-à-tôte avec
M*"' de Coaslin, grâce à son indiscré-
tion, XIX, 302. — Comment il la con-
naît, 301.
GciMONDDBL.% ToocHB.— Foyw Latooche.
Gt'izoT (François), historien.— Publie,
dans les Annales de VÈducation, la
première partie d'un ouvrage de Di-
derot intitulé : Plan d'une Université
pour le gouvernement de Russie, III,
411, 412. — Est en désaccord avec
Diderot, 474, 493.
1 Gulistan (le), ou le Rosier du poète
Sctdi. — Analyse et extrait de cet ou-
vrage, IV, 483. — Signification du
mot persan Gulistan, ibid. — Pre-
mière fable, 485. — Deuxième fable,
486. — Troisième fable, t6td.— Qua-
trième fable, 487.
Gi'MiLLA, missionnaire jésuite. — Dis-
cours qu'il rapporte d'une Indienne
d&^ rives de l'Orénoque, II, 258, 259.
GcsHHA^iN {Gilles), théosophe allemand,
XVII, 257.
Gustave III, roi de Suède. — Manière
dont Diderot se proposait d'accueillir
! la visite de ce souverain, IV, 13. -^
Sa réponse à des félicitations sur ses
glorieux succès, XVI, 189.
GuTTBMBBRG {Jean), gentilhomme alle-
mand. — Invente, vers 1410, les ca-
ractères mobiles en bois, XIV, 25. —
Quel était avant lui l'étot de l'impri-
merie, ibid.
GuYARD {Laurent), sculpteur chaumon-
tais. — Ëlève de Bouchardon, qui de-
vient jaloux de son talent, X, 441. -—
Présente à l'Académie, en 1767, un
Mars au repos, que son rival fait re-
fuser, XI, 339. — Son caractère,
XVIII, 265.
GoToii {Jeanne Bouvier de Lauothr,
dame), célèbre quiétiste, auteur du
livre des Torrents. — Son exaltation
tenait de l'hystérie, II, 256.— Voltaire
plaisante de l'attachement de Fénclon
pour sa personne et pour ses idées
quiétistes, VI, 352.
Gymnasia. — Écoles de l'Allemagne,
destinées aux enfants de h\ noblesse
et des citoyens aisés du tiers état, III,
418, 419. — Leur organisation, ibid.
— L'instruction y est publique et gra-
tuite, t6td.— Ce qu'on y apprend, 420.
Gymnosophistes.— Voyez Brachmanes.
— Reconnaissaient un Dieu unique,
mais corporel, XV, 201. — Dans leur
philosophie morale, tout était grand
et élevé, 202. — Exposé de leurs prin-
cipes, ibid.
H
* habitation. — Sens grammatical de ce
mot, XV, 70.
Habitude (l'). ~ Celle de la vertu est la
seule que l'on puisse contracter sans
crainte pour l'avenir, VII, 184. — Elle
nous captive, et devient une loi, 307.
— Elle fixe l'ordre des sensations et
l'ordre des actions, IX, 376.
* Acception morale de cette expression,
XV, 70.
Haine. — Entre souverains et factieux,
lorsque les haines out éclaté, toutes
les réconciliations sontfausses, II, 462.
— Renfermée, elle est plus dangereuse
que la haine ouVerte, 477.
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278
TABLE GÉNÉRALE
Examen philosophique de ce senti-
mont, XV, 72.
* Haire, vêtement.— Son usage, XV, 75.
Halbs {A lexojndre de), célèbre théologien.
— Eut pour disciples Thomas d*A-
quin et Bonaventure^XVII, 95. — Sur-
nommé le Docteur irréfragahle, ibid.
Hall { Pierr&'Adolphe), miniaturiste
suédois. — Élève d*Eckard et de Rei-
chard, peintres allemands, XI, 450.
— Patronné on France par Roslin,
son compatriote, il y devient le
peintre de la famille royale, ibid.
— Eipose, au Salon de 1760, une
suite de portraits de cette famille,
ibid. — La Tour et Vernet le tiennent
en grande estime, 451. — Anecdote
curieuse de sa vie d^artiste, 452. — A
été le Van Dyck de la miniature, 526.
— Bxpose au Salon de 1775 les Por-
traits du peintre Robert et de Vabbé
de Saint-Nom, d^une grande perfec-
tioo, XII, 24. — Ses miniatures de la
Princesse de Lamballey de la Famille
â$ M. le comte de Schouwalof, et de
Lally-ToUendal, au Salon de 1 781 , son t
ftnt belles, 55.
Wâujé (Ao<rQ. — Imitateur du coloris de
Boucher; ce peintre expose au Salon
de 1750 un tableau des Dangers de
Vamour et du vin, toile sans valeur,
Xr05. — Ses tableaux des Génies de la
Priésie, de ^Histoire, de la Physique
et de l'Astronomie, exposés au Salon
de 1761, n'ont aucun mérite, 118. —
Ce professeur est sans géoic, ibid. —
Son Saint Vincent de Paule qui prêche
figure au môme Salon; appréciation
de ce mauvais tableau, 110. — Ce
taUeau appartient à Téglise Saint-
Louit de Versailles, t6td.— Son tableau
àHAbraham recevant les anges qui
annoncent à Sara qu'elle sera mère
d^un fils; sa Vierge avec VEnfant
Jésus; ses deux petites Pastorales;
son Abondance; son Combat d^ Her-
cule et d*Achéloiis, exposés au Salon de
i763, toutes compositions misérables,
174. — Parmi ses tableaux, exposés
au Salon de 1765 : Trajan descendant
d» cheveU pour entendre la plainte
d'une pauvre femme, 264. — Hippo-
mène et AtalanU, 267. — VÊduca-
tion des riches, esquisse^ 260. — L' édu-
cation des pauvres, esquisse, ibid. — Un
seul, la Course d^ Hippomine et d^A-
talante, a un mérite réel, 268. — Au
Salon de 1767, ce peintre expot^e deux
tableaux : Minerve conduisant la Peux
à V Hôtel de Ville, XI, 26; les Enfants
de Scilurus, 28. — Notre costume dis-
gracieux, cause principale des défauts
du tableau de la Paix, 217. — Juge-
ment sur son talent, 305. — Son u-
bleau d'Ulysse qui reconnaît Achille
au milieu des filles de Lycomède, en-
voyé au Salon de 1760, est, malgré ses
défauts, un des meilleurs de l^exposi-
tion, 30.5.— Expose au Salon de 1771
un Silène dans sa grotte, tableau des-
tiné à être exécuté en tapisserie aux
Gobelins, et une Adoration des ber-
gers, 466, 467. — Le Christ qui foit
approcher de lui les petits enfants pour
les bénir, au Salon de 1775, mauTais,
XII, 4.
Halles {Albert de).— Met en doute la
réalité de la copulation du lapin avec
la poule, affirmée par Réaumur,II,188.
Hallbt (Edmond), astronome anglais.
•— Ses expériences sur la propagation
du son, IX, 87.
*■ HAMBiLiENS, une des quatre sectes an-
ciennes du mahométisme, XV, 73.
Hamlet, tragédie de Shakespeare. —
BléUnge dangereux à imiter de tra-
gique et de burlesque, VII, 137.
Hamlet, tragédie do Ducis, représentée,
pour la première fois, le 30 septembre
1760. — Examen de cette pièce imitée
de Shakespeare, VIII, 471.
* Hiimoii, surnom donné à Jupiter, qui,
sous ce titre, était prindpalemeot
adoré en Lybie, XV, 73. — Manière
dont il rendait ses réponses quand on
allait le consulter, 74. — Ce qa*ildit
à Alexandre le Gi'and au rédt de
Quinte-Curce, ibid.
* HANBALm, nom d*une des quatre sectes
reconnues pour orthodoxes dans le
mahométisme, XV, 74.
* Har. — Superstition encore existante
chei les Indiens, XV, 75. — Ce qui
doit arrif er aux sectateurs de Bfaho-
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ET ANALYTIQUE.
279
met lors de la dernière incarnation de
cette personne divine, ibid.
' Hardi. — Des difTérentes acceptions
de ce mot tant au simple qa*aa figuré,
XV, 75.
Hakdodih (2e Père /«an), Jésuite. —
Auteur de VApoloQxe d^Hotnèrêy où il
explique le dessein de VIliade et de la
Théomythohgie^ IV, 305. — Dit avoir
retrouvé la situation du Paradis ter-
restre; ses Paradoxes littéraires,
cités comme une rêverie, ibid,— Pro-
fond dans rhifttoire, chimérique dans
les sentiments; sceptique aussi ridi-
cule qu*impie, il affectait les opinions
les plus bizarres, XV, 280.
Haedoci?! (M.), nom d'un personnage
qu*on retrouve dans les deux rema-
niements de la comédie de Diderot
inUtnlée Est-il bon? Est-il méchant?
YIII, 71 et 14i. — Sous ce nom il est
impossible de ne pas reconnaître Fau-
teur même, 71.
HABDOom DB PéaiFtxB, auteur d*une Vie
de Benri /K. — Cité XIII, 396-398.
Habdt (Pterrtf}, curédeSaint-Médard. —
Sa dénonciation de Diderot au lieute-
nant de police, XX, 121.
Habm. —Voyez Gredins.Son mariage
avec un cadet de Gascogne, IV, 228.
— Suite d'aventures singulières,
229.
Habum, ville de Hollande. — Diderot la
trouve très-jolie, XVII, 450. — Usage
relatif aux accouchements, ibid, — Di-
derot lait plusieurs fois le voyage de
Harlem avec le baron de Gleichen, 451 .
Harmonie, — Musicale, oratoire, dis-
sonances, I, 407. — Dans le langage
elle fait peinture, VI, 425. — Sans
elle, la pensée la plus rare reste sans
effet, ibid. — Est en peinture ce que
le nombre est en poésie, XI, 437.
* Des diverses acceptions de ce mot,
XV, 70.
Habpagos, satrape mède. — Mot de basse
flatterie à Astyage, l'assassin de son
fils, III, 287.
Hartz.— Les ouvriers qui exploitent les
mines de cette contrée atteignent ra-
rement l'âge de trente ans, H, 430.
Habvbt, célèbre médecin anglais. —Ses
expériences et son opinion sur la gé-
nération, IX, 397, 398.
Haut {Valentin), fondateur de l'institu-
tion des Jeunes aveugles, I, 346. —
La première idée de ses philanthro-
piques travaux, attribuée à Diderot
par Eusèbe Sal verte, ibid,
Havane (la), ville d'Amérique. — Tombe
au pouvoir de l'Angleterre sous le règne
du roi d'Espagne Charles III, VI, 461.
— Les jésuites en prennent occasion
pour fomenter une révolte, ibid,
HéatUoniimoruménos (1') ou VEnnemi
de lui-même, comédie de Térence. ^-
Offre un mélange do comique et de
tragique, VII, 138. — Motifs d'éviter
ce défaut, ibid. — Cette pièce, à
double intrigue, exigeait tout le génie
du poète pour réussir, 317. — Vérité
du rôle de Clinia, 369. — Voyez L'An-
drienne.
* Hebdomadaire, — Jugement sur les
publications de ce genre, XV, 76, 77.
Hébebt, grand vicaire de l'archevêque
de Pans, V, 73. — La supérieure du
couvent de Longchamp lui donne avis
du grave désordre de la maison, ibid.
— Voulant s'assurer par lui-même de
la réalité des faits, il fera une visite
au couvent, ibid, — Tortures prélimi-
naires que l'on fait subir à Suzanne
Simonin {la Religieuse)^ en prévision
de cette visite, 74-78. — Vient à
Longchamp, y célèbre la messe, et
procède à un minutieux examen de
Suzanne, 79-84. — Congédie Suzanne
et passe à l'interrogatoire de la supé-
rieure, 85. — Déclare cette femme in-
digne de ses fonctions, 86. — Fait
une nouvelle visite à la communauté.
102. — Annonce à Suzanne qu'elle va
changer de couvent, ibid, — Se fait
renseigner sur la conduite qu'on a
tenue à son égard depuis la perte de
son procès, 103.— Ordonne à Suzanne
de ne pas voir son avocat M. Manouri,
et de lui envoyer, sans les ouvrir^ les
lettres qu'il lui pourrait écrire, 104. —
Assiste à la réception de Suzanne au
couvent d*ArpaJon, et fait son éloge, 107.
* HébraUant, — De l'emploi grammati-
cal de ce mot, XV, 77.
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280
TABLE GÉNÉRALE
* HébraMsme, — Manière de parler par-
ticulière à la langue hébraïque, XV, 77.
Hécyre (F), comédie de Térence. —
— Est une pièce du genre sérieux ,
genre à créer chez nous. Vil, 135. —
Voyez L*Andriênne,
Hbineccids {Jean-Théophile), juriscon-
sulte allemand. — Auteur à consulter
sur la législation romaine, III, 5()G.
Heinsios (Daniel), philosophe stoïcien
moderne, XVil, 230.
Heister (Laurent), chirurgien. — Ses
ouvrages recommandés, IX, 215.
* Helas, inteijectioG de plainte, de re-
pentir, de douleur, XV, 77.
HéLOîSE, nièce du chanoine Fulbert. —
Ses amoursavec Abélard, XVII, 01, 93.
Helvétius {Claude-Adrien), — Diderot
inspirateur, sinon collaborateur, de son
livre de l'Esprit , rend compte de
cet ouvrage, II, 267-274. — Son livre
de VHomme est également réfuté par
Diderot, 275. — Croyant faire le por-
trait de rhomme, Uelvétius a fait le
sien propre, 312. — Les ennuis que
lui cause la publication de son livre
de l'Espril lui font dire: «Taimerais
mieux mourir que d'écrire encore
une ligne. » Il oublie ce serment,
et prépare son livre de V Homme, 313,
314. — Homme d'esprit, il n'a point
de génie, 341. — Diderot casse le pre-
mier jugement que, sur le manuscrit,
il a porté du livre deVHomme, et il en
recommande la lecture, 358. — Com-
paré à Nicole, à Montaigne et à Char-
ron, 394, 39.*i. — Le chapitre \ de
son livre de VHomme manque de re-
tenue, 435. — Se trompe avec Longin
et Boileau sur un passage d'Homère,
437. — Beau génie, grand penseur et
très-honnôte homme, aimait tendre-
mont ses compagnons d'étude, 445 —
Analogie de ses opinions avec celles
de Locke, 455, — A réfuté avec force
et précision quelques-uns des para-
doxes de J.-J. Rousseau, III, 197. —
Pourquoi il vit malheureux à sa belle
terre de Voré, XVII, 3i4. — Ses paro-
les aux jésuites qui sont venus lui
. rendre visite à Toccasion de la mala-
die de sa femme, XIX, 29. — Sa dis-
pute avec Diderot et Saurin. A quel
sujet, 41. — Ses contradictions sur le
même sujet, 42. — Il revient de Lon-
dres passionné pour les Anglais, 187.
Helvia, mère de Sénèque le philosophe.
— Était d'origine espagnole, lU, 17.
— Analyse d*une lettre que Sénèque,
exilé en Corse, lui adresse sous le ti-
tre de Con^ofaiion, 327-331.
* Hématites, — Hérétiques dont il est
parlé dans les Stromates de saint
Clément d'Alexandrie, XV, 77.
HiMERY (d'), exempt de police. — Opère
en 1747, sur l'ordre du lieutenant de
police Berryer, la saisie du manuscrit
de l'ouvrage auquel Diderot a donné
pour titre ta Promenade du Sceptique,
1, 173. — Cet agent, spécialement
chargé de la police de la librairie, a
laissé un curieux journal de ses
hauts faits, ibid. — Le manuscrit de
ce journal est conservé à la Biblio-
thèque nationale, ibid.
Hbnckel {Jean-Frédéric)^ naturaliste al-
lemand. — Ses expériences sur le co-
balt, XIII, 67.
* Hennir, cri du cheval. — Différente
dans l'état de santé ou de maladie,
cette voix de l'animal doit être cta -
diéc, XV, 77, 78.
Henri IV, roi de France. — Son dis-
cours à l'assemblée des notables, en
1596, Xni, 396 et suiv. ~ Ses pa-
roles aux évèques, après la vérification
de l'édit de Nantes, 398. — Langage
qu'il tient au parlement, qui était
venu lui faire des remontrances au
sujet de cet édit, 399. — Fait trans-
porter la bibliothèque de Fontaine-
bleau au collège de Clermont, à Paris,
468.
Henri de Prcssb (le prince), troisième
fils du roi Frédéric-Guillaume. —
f^it remettre à Caillard, ministre plé-
nipotentiaire de la République fran-
çaise, le manuscrit de Jacques le Fa-
taliste, VI, 4. — Sa lettre à l'Institut,
ibid. — Conjectures sur la manière dont
ce manuscrit est tombé entre ses
mains, ibid.
* Benriads (la),poeme épique de Voltaire.
— Jugement sur cet ouvrage, XV, 78.
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ET ANALYTIQUE.
281
Henriette, parade et farce en prose
mêlée de vaudevilles. — Critique de
cet ouvrage, VIII, 454.
HéitACUDB Di Pont, philosophe aristQté-
licieD, X\l, 240.
HERACLITE, philosophe grec, né à Éphèse,
professa la logique, la métaphysique,
la théologie et la morale, XV, 60. —
Voyez Héracliiisme,
* Hémclitisme , ou philosophie d'Hera-
clite, — Naissance, éd|icaUod et vie
d'Heraclite, XV, 78 et suiv. — Sa lo-
gique, 80. — Sa physique, 81. — Sa
morale, 83. — A eu parmi ses disci-
ples Platon et Hippocrate, t6td. — De
la physique d*Hippocrate, 8i.
HiaAOLT, lieutenant de police. — Ré-
ponse que lui foit un aveugle qu*il me-
naçait du cachot, I, 286.
HeasELOT (Barthélémy d*), orientaliste.
— Ce qu*il raconte touchant la |ument
de Mahomet, IV, 489.
Hkbe.v<iius, philosophe éclectique. — Ce
que Ton sait de lui, XIV, 318.
Hérésies. ~ Elles sont nécessaires;
saint Paul Ta dit. II, 350.
HÉRiLLEOBCAiTHAGB^philosophe stoïcien,
XVII, 225. — Sacrifice qu'il fait pour
devenir le disciple de Zenon, 226.
HebmanKisirbick, hérétique matérialiste
brûlé à la Haye, XVII, 440.
Hermaphrodites, — Sur ces monstres
de la génération, consulter Touvrage
de Gaspard Bauhin, IX, 421.
Hebiiqso (rubbé). — Est arrêté comme
complice des Jésuites dans un com-
plot contre le gouvernement espagnol,
VI, 464. — Ses aveux ne laissent au-
cun doute sur la participation des jé-
suites dans le complot, ibid,
*Hermès ou Hermeas, philosophe éclec-
tique. — Son enseignement, ses dis-
ciples, XIV, 339.
HEBMfcs Trismégiste, OU IIbruès, ou
Mercure, ou Theot, ou Thovt, ou
Thoot, XIV, 383 et suiv.
Héroïsme. — D'où il naît, II, 367.
* Qualité morale, XV, 85.
Héros, — On en trouve partout. —
Exemples cités, II, 409.— Voyez Mar-
. tyrs.
HÉRooviLLE {Antoine de Riccoaiit, comte
d*], lieutenant général. — Auteur du
Traité des Légions, donné sous le
nom du maréchal de Saxe, V, 310. —
Son mariage inégal (il avait épousé
une charmante créature appelée Lo-
lotte) Tempècha d'arriver au minis-
tère sous Louis XV, ibid, — A fourni
des articles intéressants pour VEncy-
clopédie^ ibid, — Jaloux d'accélérer
Tachèvement de son Traité des Lé^
aionSf il excédait de fatigue ses coo-
pérateurs, 321.
HésioDE, célèbre po€te grec, contempo-
rain et rival d'Homère, XV, 53. — Les
particularités de sa vie sont incer-
taines, ibid, — Analyse de sa théo-
gonie, ibid, — Réflexion que fait naître
la lecture de son poëme ayant pour
titre des Jours et des Travaux, 56.
* Hésitation. — Mouvement de l'àme,
XV, 86. — S'entend aussi de l'incer-
titude des mouvements du corps, ibid.
* Hibrides, — Signification de ce mot,
XV, 87. — Voyei Hybride.
* Hideux. — De l'emploi de ce mot,
XV, 87.
* Hiéracites, — Hérétiques anciens
dont Hiéracas fut le chef, XV, 87. —
Doctrine de cette secte répandue en
Egypte, ibid,
* Hiérarchie, — Ce qu'il faut entendre
par ce mot dans Thistoire de l'Église,
XV, 88.
Hiérarchie ecclésiastique. — Voyez
Êtat-major.
HtéROCLÈs, philosophe platonicien. —
Professe la philosophie Alcxandrine
dans Athènes, XIV, 339.
HiLAiRE (saint). — Sh tolérance et ses
moyens de conviction en matière de
religion, I, 489.
HiLAS. — Origine de son infortune, IV,
371. — Ses diverses aventures, ibid.
et suiv. — Sa rencontre avec Iphis,
374. — Suites de cette rencontre, 375.
HiLMER, oculiste prussien. — Fait en
1749 l'opération de la cataracte à la
fille de Simoneau, I, 280.
Hlncmar , archevêque de Reims. — Écri-
vain chrétien du ix* siècle, XV, 300.
Hipparchia, sœur du philosophe Mé-
trocle. — Éprise d'une violente passion
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282
TABLE GÉNÉRALE
pour datés de Thèbes, philosophe
cynique, XIll. 264. — Comment elle
l'épouse, ifri'd.— Devient, dit-on, aussi
indécente que son mari; mais ce que
]*on raconte n*a pas Tombre de la
vraisemblance, ibid.
HiPPOCRATB DE Chio, mathématicien
grec, II, 400.
HipPOcnATB, le père de la médecine, né
à Cos. — Ses Aphorismes, III, 335 —
Avait des connaissances en pharmacie,
IX, 216. — ÉUit médecin et chirur-
gien, 217.— Son premier aphorisme,
221. — Étrange appel à sa science au
cas de grossesse d*une courtisane cé-
lèbre par la beauté de sa taille, XIII,
38. — Sa physique, XV, 84.
Hippolyte et Aricie, opéra de Rameau,
Joué en 1738. — A été son premier
vrai succès, IV, 174.
HippoiiAiffes (le sénateur). — Ses aven-
tures galantes avec Astérie, Phénice
et Alphane, IV, 268.
HiPPON DE Rhégiuii, philosophe pytha-
goricien. — Considère le froid ou
Teau, et la chaleur ou le feu, comme
les premiers principes, XVI, 512.
* HippoNE, déesse des chevaux et des
écuries, XV, 03. — Contes absurdes
nés du culte qu*on lui rendait, ibid,
HiRAGu, médecin (MontaanatT), IV, 225.
Histoire des Celtes^ par M. Pelloutier.
— M. Chyniac, avocat au parlement,
publie, en 1771, une édition plus
complète de cet ouvrage, VI, 433.
Histoire de la chirurgie par Peyrilhe,—
Compte rendu de cet ouvrage, IX,
470-476.
Histoire civile et naturelle du royaume
deSiam, par M. Turpin, VI, 420
Cet ouvrage a été supprimé par arrêt
du conseil, ibid.
Histoire de la Grèce, — Diderot donne,
en 1741, une traduction de cet ou-
vrage de Temple Sta?itan, I, xl.
Histoire du capitaine de Jacques le Fa-
taliste, VI, 53 et suiv., 64.
^ Histoire de la Peinture en cire, —
Avertissement de Naigeon sur cet ou-
vrage, X, 45. — Ce traité devait pa-
raître, en 1755, dans Y Encyclopédie
Botrs le titre Encaustique ; Diderot le
sacrifia et donna la préférence à Tar-
ticle de M. Monnoye, qui a la plus
grande ressemblance avec le sien, 46.
^ Histoire de la vie domestique de
Jean-Jacques Rousseau , ouvrage de
Diderot, qu*il déclare avoir supprimé,
III, 405.
Histoire d'Êma^ écrit apocryphe attri-
bué à Diderot, XX, 07.
Histoire de Richard Savage, — Eiamen
critique d$ cet ouvrage, traduit de
Tanglais par Le Tourneur, IX, 451.
Histoire du roi de Bohême et de ses
sept châteaux^ roman humoristique
de Charles Nodier, VI, 7.
Histoire philosophique et politique des
deux Indes, — Durant deux années
entières, Diderot s*est occupé de cet
ouvrage publié par Tabbé Raynal, I,
XVII. — L*exactitud6 de ce fait est at-
testée par Henri Bleister, écrivain
suisse, secrétaire de Grimm, ibid.
IV, 107. — L'abbé Raynal copie les
morceaux que Diderot lui fournit, et
en brûle les minutes, XX, 103, 104.
Histoire du parlement de Paris. —
Examen critique de cet ouvrage, pu-
blié en 1769 sous le nom de Tabbé
Big...,et qui e»t de Voltaire, VI, 402.
Histoire de Pierre le Grande par Vol-
taire. — Critique de cet ouvrage par
Diderot, XVIII, 517.
Histoire de la Russie depuis l'an 962
jusqu'en 4054, traduite du russe en
allemand et de Tallemand en fran-
çais. —[.Critique de cet ouvrage, XVII,
4d5.
Histoire universelle traUée relativement
aux arts de peindre et de sculpter,
ou Tableaux d'histoire. — Critique de
cet ouvrage, XVII, 497.
Histoire de la littérature française au
xviii" siècle, par A. Vinet. — Cet ou-
vrage contient un chapitre sur Dide-
rot, XX, 144.
Histoire des idées morales H politiques
en France au xvm* siècle, par M. Jt-
les Barni, ouvrage qui contient quatre
leçons professées sur Diderot, XX, 144.
Histoire de la détention des philoso'
phes et des gens de lettres à la Bas»
tille et à Vincennes, par J. Delort. —
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ET ANALYTIQUE.
283
Pièces reUtives à rarrettation de Di-
derot extraiteB de cet ouvrage, XIII,
ili, et XX, 121 etsoiv.
Histoire naturelle. — Utilité et intérêt
de son étude, III, 461. — Elle intro-
duit à la chimie, 403.
Historiens sacrés. — Leurs écrits n*ont
pas ce caractère divin qui seul pour-
rait eflacer le témoignage des auteurs
profanes j 1, 145. — Raisons de dou-
ter, 146.
* Historiographe, — Signification spé-
ciale et restreinte de ce mot, XV, 93.
* Historique. — De remploi de cette
expression, XV, 94.
HoBsis {Thomas)^ philosophe anglais. —
Ses grandes qualités, quoique athée,
I, 59, à la note. — Son Traité de la
nature humaine a devancé les affir-
mations de Locke, II, 296. — A ter-
miné ce sublime ouvrage par des
visions étranges, superstitieuses et
folles, 301. — Avait peur des fan-
tômes et des démons, 443. — Définit
la religion une superstition autorisée
par U loi, III, 490. — Son Traité d*>
ta nature humaine, déjà recommandé,
491. — Son livre des Devoirs de
Vhomme et du citoyen ^ ouvrage à
étudier, 492. — Abrégé de sa vie,
XV, 94 et suiv. — Principes élémen-
taires et g<^néraux de sa philosophie,
102.^ Meurt, en 1679, âgé de quatre-
vingt-dix ans, ibid. — Son caractère,
121. — Sa philosophie est Tinversede
celle de J.-J. Rousseau, 122. — Son
Traité de la Nature humaine bien
supérieur aux écrits de La Bruyère et
de La Rochefoucauld, 124.— Ses idées
touchant la liberté, 480.
' Hobbisme. — Cet article de VEn-
cyckfpédie est divisé en deux par-
ties : Première partie, vie de Hobbes,
XV, 94 et suiv. — Deuxième partie,
principes fondamentaux de sa philo-
sophie, 102 et suiv,
HoBZAOKiB {Barthélemi)^ fondateur de
Tordre des BarthélemUeSy XIII, 412.
HocQUET (M*»*). — Sa manière de re-
présenter Vénus yudique en fait la
plus déshonnète créature possible,
X,24i.
HoFFMAN, jurisconsulte allemand. —
Auteur à consulter sur la législation
romaine, III, 506.
* Hofmanistes. — Hérétiques qui pré-
tendent que Jésus-Christ s*est fait
chair de lui-même, XV, 124.
HoGARTH (Guillaume), peintre anglais.
— Démenti que Diderot lui donne
X, 303. — Auteur d'un livre ayant
pour titre t Analyss de la beauté,
XI, 340, 350.
HoLAC, chef tartare. — Met à sac la
ville de Cos, XVII, 51. — Protecteur
du philosophe Étosi, ibid. — Fut un
homme doux, ami des sciences et des
savants, ibid.
HoLBACB (Paul-Thiry ^ baron d*). —
Notice sur sa vie et ses ouvrages, III,
386, 387. — Sa Morale universelle^
spécialement recommandée pour les
études en Russie, 491. — Lettre que
Diderot lui adresse sur la mort de
Boulanger, VI, 339. — Peinture char-
mante et vraie de la société qu'il réu-
nissait, X, 379. — Trait de généro-
sité de cet homme do bien en faveur
du peintre Oudry, XI, 6. — Diderot,
dans ses lettres à M"« Volland, ne le
désigne presque jamais que par son
titre, XVIII, 354 (note). — Accom-
pagne Diderot à Marly. Son caractère,
son portrait, 354. — Conseils et ré-
flexions à ce sujet, ibid. — Séjour de
Diderot chez le Baron, au Grandval;
comment il y vit ; ses occupations, ses
loisirs, 393. ^ Dialogue du baron d'Hol-
bach avec M"*" d'Aine, sa belle-mère,
sur les excréments du grand Lama, 516.
— Ses paroles ironiques après la lecture
d'une vingtaine de pages de VHittoire
universelle, 527. — Il fait lire à Diderot
une horrible anecdote sur Sha-
Sesi I*' de Perse, 533. — Son excla-
mation ironique sur le beau moral,
534. — Son retour en France après
un voyage en Angleterre. Ce qu*il
pense de ce pays, XIX, 179, 182. —
Son excellent procédé envers Ko-
haut, 246. — Conversation de Diderot
et de M**** Le Gendre sur M>»* d'Hol-
bach, 258.
' Hollande. — Description de ce pays.
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2Sk
TABLE GÉNÉRALE
XVII, 369-380. — Son histoire 381.
— Son organisation politique et
gouvernementale, 382. — Dos fonc-
tions du greffier nommé par les États
généraux, 384. — De la composition
du Conseil d^État, ibid. — Attribu-
tions de la Chambre des comptes et
du haut conseil de guerre, 385. —
La députation à l'armée , ibid, —
Comment est composé le conseil des
bourgmestres. Ce qu'est un commet-
tant, 386. — Du stathoudérat, ibid,
— Politique de la Hollande, 390. —
Forces de ce pays, 392. — Ses im-
pôts, 393. — Milice, marine et colo-
nies, 394. — Organisation de l'ami-
rauté, 395. — Ce que sont payés les
hommes de mer, 395-396. — Ce que
sont les colons hollandais, 398. — La
noblesse, 399. — La magistrature,
ibid. — Comment se rend la justice,
400. — Attributions de la chambre
de désolation, de la cour des rixes,
de la Chambre du gratis pro Deo^
401. — Le notariat, 402. — De quel-
ques lois, ibid. — Les maisons de
force, la police, 403. — Comment se
fait la police à Amsterdam, 405. —
Du commerce en Hollande, 406. —
Caractère général du Hollandais. 410.
— Condition des étrangers, 411. —
Des manufactures de Hollande, ibid.
— Des mœurs de ce pays, 414-418. —
De réconomiedomestiqne, 418. — Dé-
pense d'une maison particulière, 420.
— Des domestiques, 421. — Des li-
queurs spiritucuses et autres denrées,
42'2. — Coutumes et usages divers des
Hollandais, 424. » De l'éducation
chez ce peuple, 426. — Savants qui
ont illustré le pays, 427. — La comé-
die, le concert, 429. — La peinture,
la sculpture et l'architecture, 430. —
De la religion, ibid. — Les juifs en
Hollande, 431. — Du gouvernement
ecclésiastique, 433. — Comment est
composé le clergé protestant, 436. —
Comment la religion est pratiquée,
437. — Les hôpitaux sont peu nom-
breux, 438. — Comment on procède
aux inhumations, ibid. — Ce que di-
sent les Hollandais de Batavia lors-
qu'ils apprennent la mort de leurs
parents, amis ou associés, 439. —
Malgré la diversité des cultes, la na-
tion ne fait qu'un mémo corps dril,
4i0. — Ce que sont les Clopes et les
Béguinages^ 442. — Voyage dans
quelques villes de Hollande : la Haye.
443. — Scheveling, 448. — Leyde,
Harlem, 450. — Amsterdam, 451 . —
Dolfl, Utrecht, 454. — Saardam, 455,
— Rotterdam, 457 .
Holmes {Gervaise), ministre protestant
anglais. — ^Son entretien avec Saun-
derson sur l'existence de Dieu, I,
307 à 311.
Homère. — Remarques sur le discours
d'Ajax, I, 378, 379, 417, 418. — Gran-
deur et simplicité des discours qu'il
met dans la bouche de Priam aux ge-
noux d'Achille, VII, 340.— Exemples
de l'art avec lequel il arrive à porter
dans l'âme des sensations extrêmes
et opposées, 352. — Les sujets qu'il
fournira à la peinture seront toujours
grands, XII, 82. — Théologien, phi-
losophe et poète, il écrivait environ
900 ans avant l'ère chrétienne, XV, 56.
Homme. — Sons l'autorité des lois, et
avec le secours do la religion, il vit
d'une façon moins conforme à sa na-
ture que ne font les animaux, I, 76.
— Exemples cités, 77. — A été créé
pour vivre en société, 90. — Funestes
effets de son isolement, 100. — Triste
condition du coupable, 11 7. — Formule
à employer pour la confection de tou-
tes pièces d'un homme secundum or-
Um, II, 109, 110. — Est perfecUble,
tandis que l'animal ne l'est pas ; rai-
son de cette différence, 321. — Est-il
bon ou méchant en naissant? 406. —
Rien de si rare qu'un homme tout &
fait méchant, si ce n'est peut-être un
homme tout à fait bon, VII, 150. — A
dans sa nature deux principes oppo-
sés: ramour-propreetlablenvelllance,
181. — Examen physiologique de
l'homme, IX, 270-276. — Faire de
l'homme un centre commun auquel
tout vient aboutir, tel est le but de
VEncyclopédie, XIV, 453.
* Semblable aux animaux par ce qu'il a
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ETJ^NALYTIQUE.
285
de matériel, XV, 124. — Son histoire
commencée après le moment de sa
naissance, et continuée durant toute
U darée de sa vie, 125-136. — Table
des probabilités de la ?ie humaine,
137-138. — En politique, Thomme
vaut par le nombre et constitue Tune
des véritables richesses de TÉtaf,
138.
Homme cmx qiMranU écus (P), roman
de Voltaire. — Est associé à la con-
damnation du Christianisme dévoilé,
XIX, 281. — Quel ressentiment en
est la cause, ibid,
Hommed*Êt<U.— Celvii qui CTvânt de per-
dre sa place n*osera jamais de grandes
choses, m, 243.
Homoousious (1*), mot grec qui signifie
de même substance; danger de le
confondre avec le mot ô|ioiou<jto;, em-
ployé par les Arions, I, 185.
Honnêteté théologique, ouvrage dirigé
contre Cogé, Riballier, etc. - Quel en
est le véritable auteur, XIX, 26i.
Honneurs. — Monnaie qui hausse et
qui baisse, II, 422 .
' Honoraires, Appointements, Gages, —
Acceptions différentes de ces termes,
XV, IM).
UoNTA.^ (le baron de la), gentilhomme
gascon. — Son mot plaisant sur la mort
du Christ, I, 164.
HoocKB {Luce- Joseph), docteur de Sor-
bonne, professeur de philosophie,
écrivain d*origine anglaise. — Son
livre des Principes de la Religion, etc.,
recommandé comme un modèle de
théologie dogmatique, III, 515. -
Hoop (M.), chirurgien écossais. — 11 phi-
losophe avec Diderot et d'Holbach au
Granaval, XVIII, 406. — Sa promenade
avec Diderot au Grandval ; leur entre-
tien politique, 487 . — Histoire de la
famille Hoop, 488.-11 HndÏQ la méde-
cine, voyage, fait le commerce, 489. —
Anecdote polissonne, 490. — Sa con-
versation avec le baron d*Holbach sur
ce qui serait arrivé à l'Europe si le
Concile de Trente avait permis le
mariage des prêtres, 492. —Comment
il fut trompé par un commerçant
chinois, 409* — Son avis sur Tanéan-
tissement, 511. — Diderot s'attache
de plus en plus à U. Hoop. Pourquoi,
526. — Comment Hoop explique le
spleen anglais, 530. — Il défend avec
beaucoup de vigueur les formalités
chinoises, 533. — Décrit une tempête
qu'il essuya, .XIX, 5. -»• Ce qu*il dit
des montagnards écossais, 8. — Ce
quUl raconte encore des Chinois, 11, —
Ses boutades, 24.
* Hôpital. — Signification primitive de
ce mot, XV, 140. — Vues générales sur
la manière de rendre les hôpitaux di-
gnes de leur fin, 141.
Horace, poète latin cité par le médecin
Bordeu, II, 183. — Diderot lui em-
prunte répigraphe de son Dialogue
(Sufnilément au Voyage de Bougain-
ville)^ 193. — Ses occupations à la
campagne, 434. — Sa fable du Rat de
ville et du Rat des champs, III, 352.
— Interprète des dieux, il ne pardonne
pas la médiocrité aux poètes VI, 41.
— Lettre de Diderot à Tabbé Galiani
sur la manière dont il faut traduire
la sixième ode de son troisième livre,
289. — Lettre h Naigeon sur un pas-
sage de la première satire de son
second livre, 303. — Manière dont il
critique le caractère de Ménédème
dans VHéautontimoruménos de Té-
rence, VU, 139. — Homme de génie
qui parle en poète à des poètes, 322.
— Prescrit la modestie et la simplicité
dans la proposition, XV f, 435.
HoRN, en latin Hoa^tos {George), histo-
rien et géographe allemand. — Juge-
ment qu'il porte sur la science d'A-
dam, soit avant, soit après sa chute,
XIII, 302. — Voit dans Cala le fonda-
teur d'une secte de philosophie, 303.
HoRNius (docteur). — Son raisonnement
sur la question de savoir si Adam, le
premier homme, a été philosophe,
XIII, 299.
^ Horoscope (mon) envoyé à M'"^ de
M***, poésie, IX, 56.
Hospice de charité, institutions, régies
et usages de cette maison, par M™*
Necker. — Appréciation de cet ou-
vrage, XX, 76.
HosTEiN {Hippolyte), littérateur. — Di-
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286
TABLE GÉNÉRALE
rectear du théâtre do la Galté en
1854, VIII, liO. — Lettre que lui
écrit Charles Baudelaire pour renga-
ger à faire représenter la comédie
inédite de Diderot Est-Ubon? Est-il
méchant ? ibid. — Sa réponse à Bau-
delaire, 141.
* Hostilités, — L*humanité n'en permet
pas de toutes les espèces, XV, 143. —
Il y a de ces actions qn^aucun motif
ne peut excuser, ibid,
* Eôtel-Dieu, — Le plus étendu, le plus
nombreux, le pliis riche et le plus ef-
frayant des hôpitaux de Paris au
xvii"« siècle, XV, 144.
Bôtesse du Grand^$rf {V). — Son por-
trait, VI, 124. — Ses aventures 125,
126. -^ Élevée à Saint-Cyr, elle se
refuse à raconter les incidents qui
Tont conduite à l'auberge qu'elle tient,
133. — Sentence arbitrale qu'elle pro-
nonce dans un différend entre Jacques
le Fataliste et son maître, 1 73.
HomNTOTS. — Ce qu'en raconte un
Anglais à Diderot, XVII, 445. — Opi-
nion du docteur Robert, ibid. — Ils se
frottent avec de la graisse, 446.
* Houams ou HoucÀne^ secte mahomé-
tane. — Lot particulière qui la régit,
XV, 145.
HotiDARD DB La Mottb {Antoine), —
Diderot peint son caractère sous le
nom de Ricaric dans les Bijoux ti-
discrets, IV, 280 et suiv. — Son opi-
nion sur les censeurs, les glossateurs,
les commentateurs et les éditeurs
d 'œuvres posthumes, 288. — M™* de
Pompadour lui fait obtenir une pen-
sion sur la cassette du Roi, ibid, —•
Anecdote relative à la première repré-
sentation de sa tragédie d'Inès de
Castro, VIII, 352.
HouDETOT {Sophie db la Livb db Bbllb-
6ARDB d*). — Son rèle dans une querelle
survenue entre J.-J. Rousseau et Di-
derot, III, 8. — Est une femme pleine
d'âme et de sensibilité, XVIII, 409.-
Huitain qu'elle fait au moment du
départ de Saint-Lambert, 410. — Sa
visite à la Chevrette, 451, 470.
HouDON {Jean- Antoine), — Diderot en-
voie à la ville do Langies son buste
en bronze exécuté par cet habile su-
tuaJre, I, ux. — La ville loi adresse
un souvenir, auquel il répond par le
don des plâtres du buste coulé en
bronze, lx. — Expose, au Salon de
1771, un modèle de grandeur natu-
relle d'une statue de Morphée, XI,
542; les Portraits de M. et Jf—
Bignon ; le Portrait de Diderot ;
le Portrait de M"»* de Mailly .-une
Tête d Alexandre^ médaillon d^un
beau caractère, 543. — Note de
M. Walferdin sur les terres cuites de
ce grand artiste, ibid, — Expose , en
1781, une magnifique statue en mar-
bre du maréchal de TourviKe, repré-
senté au moment où il va livrer le
combat de la Hogue, XII, 67. — A la
même exposition, il envoie: i^ la
Statue de Ko/totre, qui décore aujour-
d'hui le vestibule du Théâtre-Français ;
2^ un très-bon Portrait, buste en
marbre du médecin Tronekin ; 3* un
joli buste d'enfant, 68, 69. — Auteur
de bustes en marbre de Diderot, XX,
110,111.
HooEL { Jean- Pierre- Louis- Laurent)^
élève de Casanova. — Les tableaux à
l'huile et â gouache qn*il expose aa
Salon de 1781 offrent de l'Intérêt, \n,
56, 57.
• Houris, — Créatures privilégiées des-
tinées aux plaisirs des fidèles croyants
dans le paradis de Mahomet, XV, 145.
HoussATB {Arsène)^ littérateur, ex-direc-
teur du Théâtre-Français. — M. Champ-
fleury lui remet le manuscrit d'une
comédie inédite de Diderot intitulée :
Est4l bon? Est-il méchant? VIII, 138.
— Après trois ans de séjour dans les
cartons du théâtre, l'ouvrage est sou-
mis â l'examen de M. Eugène Laugier,
qui rend un avis favorable, ibid. —
Refuse la pièce par le motif qu'elle
est en quatre actes^et que cette (orme
n'est pas dans les habitudes du théâ-
tre, ibid,
HouTEViLLB (l'abbé), autenr de la
Religion prouvée par les faits, VI,
352.
Houx Toojooas vert (M. du). — Nom
plaisant sous lequel Diderot désignait
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ET ANALYTIQUE.
287
quelquefois Grirom, son ami, X, 238;
XI, 17.
HowYx DB TsANCHiniB. — Les éditeurs
de la présente édition reçoivent de lui
U copie des manuscrits déposés à la
Bibliothèque de l*Ermitage, XVII, 474.
— Lettre inédite de Diderot qu*il
communique, XIX, 402.
Honso^ (le Père), supérieur d*uoe maison
de prémontrés. — Ses aventures, VI,
1)<3 et suiT. — Abuse de son minis-
tère de confesseur pour corrompre
une jeune fille qu*il enlève, 184. —
Va chex des filles de Joie, où il est
surpris par le guet, 185. — Adresse
avec laquelle il se tire de cette affaire,
ibid, — Est dénoncé au général de
Pordre; une information est dirigée
contre lui, ibid, —Danger quil court,
186. — Trame odieuse qu'il ourdit, do
concert avec une Jeune fille qu*il a sé-
duite, pour perdre Iqb deux commis-
saires-informateurs, ibid. — Déjoue
ceux qui avaient mission d'éclairer sa
conduite, ibid. — Attire Richard dans
un piégc, 187,188. — Le fait arrêter et
conduire en prison, 190. — Rôle hypo-
crite qu'il jouQ pour obtenir son êlar-
giasement, ibid, — Sa rencontre avec
Richard devenu libre, 101. — Leur
curieux entretien, 192.
UoB (J.-P.).— Six tableaux de genre, que
cet artiste expose au Salon de 1781,
sont fort Jolis, quoique les figures
soient généralement mal dessinées,
XII, 60,61.
* Huée, cri d'improhation, XV, 145.
HcRT {Jean- Baptiste) y dessinateur, pein-
tre, graveur, élève de Le Prince,
né au Louvre. — Débute, en 1769,
par renvoi an Salon de quinze ta- '
blecuix d* animaux; tout cela discor-
dant et sans harmonie, XI, 437. — Le
Salon de 1771 reçoit de lui sept ta-
bleaux de genre; décrits 506, 507. —
Cet artiste a du talent et est laborieux ;
cependant il lui reste fort à faire
pour égaler Desportes et Oudry, ibid,
— Son tableau de réception, exposé
en 1775 dans la galerie d'Apollon, est
d'un mérite inappréciable, XII, 19. —
Il y a des choses à louer dans le
paysage qnil expose en 1781, 46.
HcET {P,'Ùaniel), évoque d'Avraoches.
— Diderot a lu son Traité philoso'
phique de la faiblesse de Vesprit Au-
main, sans en tirer des preuves con-
cluantes en faveur du christianisme,
I, 153. — Le jugement de Voltaire
sur cet ouvrage, critiqué par M. des
Sablons (l'abbé Chaudon), VI, 352.
— Inclina de bonne heure an scepti-
cisme, XVI, 485.
Hutx (d'). — Quatre bas-reliefs de ce
sculpteur, exposés au Salon de 1761,
et représentant Huit Vertus qui por-
tent des guirlandes, sont de grand
goût, X, 148. — Expose, au Salon de
1765, une mauvaise statue de saint
Augustin^ 436. — Exclamation indis-
crète d'un artiste en passant devant
ce marbre, ibid, — Envoie à l'exposi-
tion de 1760 une Vénus qui demanile
des armes pour son fils, modèle sans
valeur, 456. — Son envoi au Salon
de 1771 comporte quatre numéros, et
mérite d'être remarqué, 537.
HoGO (Victor), — Son erreur relative à
l'incarcération de Diderot à Vincennes,
I, 431. — Ce qu'il dit de la compli-
cité des faiseurs do satires ou de ca-
ricatures avec la police, ibid, — Con-
sidère l'estampo de Diderot fotietté
comme une preuve du fait, ibid.
HuGUBS, frère de Philippe I", roi de
France. — Passe on Asie à la tête de
trois cent mille hommes, Allemands
et Italiens, XIV, 246. — Est battu par
Soliman, ibid. ~~ Sa mort, ibid.
Huiles. — Voyez Baume.
Humanité (H ou le Tableau de Vindi-
gencey triste drame, par un aveugle
tartare. — Cette pièce, qui a été im-
primée quatre ans après le Fils na-
turel, a été faussement attribuée à
Diderot, VII, 3. — Insérée dans le
recueil de ses œuvres publié à Londres
en 1773, elle en a toujours été rejetée
depuis, 6. — Quérard l'attribue à un
écrivain nommé Randon, ibid.
* Humanité, ^ Qualité morale, XV,
145. — Sa manière d'être, 116.
* Humble, — Se dit des personnes et
des choses, XV, 146.
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288
TABLE GÉNÉRALE
HuMBOLDT [Alexandre de). — Note sur
le travail incessant de la nature, II,
57. — Conclusions qu'on pourrait en
tirer, si la foi et la révélation ne s'y
opposaient pas, 58.
• Humeur. — Nom donné aux différents
états de Tàme, XV, 140.
• Humilité, qualité morale, XV, 146. —
Ce qui la caractérise, ses causes et
ses effeU, 147.
Humilité (1'). — Est mensonge ; il faut
s'estimer pour être estimable, II, 86.
' Humour, — Mot anglais employé
pour désigner une plaisanterie origi-
r.ale, XV, 147.
Hus [Jean), hérésiarque brûlé vif à
Constance en 1415, I, 185.
Hos ( Adélaïde- Louise-Pauline), dLCtrxce
du Théâtre -Français. — A pour
amant le contrôleur général des fi-
nances Bertin, auquel elle donne pour
successeur Vieillard, le fils du direc-
teur des Eaux de Passy, V, 403. —
Ce que Rameau (le neveu) dit à sou
sujet, 40 i. — Sans-façon dont elle
usait avec Bertin, 437. — Blanièrc
dont le parasite Rameau se conduit
auprès d'elle, ibid. — Anecdote d'al-
côve entre elle et Bertin, 452. — Di-
derot raconte à M"« Volland son
aventure avec Vieillard, XIX, 43. —
Notice sur elle, ibid, (note).— Suites
de son aventure, 46. — Scène avec Bri-
zard, 57. — Elle tire une grosse somme
de Bertin pour payer ses dettes, 64.
HussBiM, officier de la cour de Mango-
gul. — Sa fureur en entendant ce que
dit le bijou de sa femme, IV, 160.
HuTCHBSON {François), moraliste irlan-
dais. — Son livre intitulé : Philoso-
phiœ moralis Institutio compendia-
ria^ cité et recommandé, III, 492. —
Manière dont ce célèbre professeur
caractérise le beau, X, 8 et suiv. —
— Son système, plus singulier que
vrai, se recommande cependant par
un grand nombre d'observations dé-
licates, 17, 23. — Erreur de son sys-
tème de philosophie morale, XI, 25.
HuTiN, directeur de l'Académie de pein-
ture de S. A. l'Électeur de Saxe
Envole au Salon de 17G& un tableau
des plus médiocres représentant deox
Servantes saxonnes, XI, 414.
Hybride, ou Ybride, — Véritable signi-
fication de ce mot, III, 15. — Voyez
* Hibrides.
* Hylopalhianisme, espèce d^athéisme
philosophique, XV, 148. — Tbalès,
accusé par Aristote d'être l'auteur de
cette opinion, est défendu par Cicé-
ron, Diogène Ladrce, Clément d'A-
lexandrie, ibid.
Hymen {V), réformateur des abus du
maf'iag9, ou le Code conjugal, ou-
vrage attribué à Diderot, XX, 98.
^ Hymne à l'amitié, pour être c/usnté
et récité dans son temple, poésie iné-
dite, IX, 32.
Hypase, philosophe pythagoricien. —
Ce qu'il dit du feu, XVI, 523.
Htpatib, fille de Théon, mathématicien
d'Alexandrie. — Rang diHingué qu'elle
occupe parmi les philosophes éclecti-
ques, XIV, 341. —Son éducation en
fit un prodige, ibid, — Personne aussi
bien qu'elle n'a possédé Aristote et
Platon, ibid, — En elle se trouvaient
réunies toutes les perfections, ibid. —
Comment la considération dont elle
jouissait devint l'occasion de sa perte,
ibid, -^ Meurt assassinée par une
troupe de scélérats qui l'entraînent
dans l'église d'Alexandrie appelée la
Césarée, 314. — Sa mort rouvre de
déshonneur le •)atriarche d*AJexan-
dric, et marque la fin de la secte
éclectique, tbid.
Hypocrisie, — Vertu sacerdotale, III, 511.
Hypocrite, — Souvent on le rencontre
enveloppé du vêtement sacerdotal,
m, 77. — Molière en a donné le par-
fait modèle dans Tartuffe, ibid. —
L'hypocrite a le cœur faux, VII, 389.
* Définition de ce caractère, XV, 150. —
Portrait d'un hypocrite, ibid.
Hypostase, Union hypostatique, — Ll-
nitiaiiou à ces mystères de la théolo-
gie est-elle nécessaire pour faire on
bon citoyen? 1, 182. — Le Christ n'a
rien dit de pareil, 183.
Hypothèses. — Moyens proposés pour
leur étude, II, 45 et suiv. — Exem-
ple pris de la génération, 47.
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ET ANALYTIQUE.
289
Byslérie. — RaTages de cette maladie
particulière à la femme, II, 255. —
M"* GuyoD, aainte Thérèse, citées
c^mme exemples, 256. — Moyen em-
ployé par Boerhaave pour couper
court à une épidémie hystérique, 257.
1
UacHA, célèbre philosophe indien de la
secte des Gymnosophistes. — Tout ce
qa*on raconte de lui est fabuleux, XV,
2(H.
IcBTiAs, philosophe grec, de la secte
Méganqne, XVI, 113.
leonogrttphie. — Bustes, statuettes, mé-
daillons de Diderot, XX, 109. — Pein-
tures à l'huile, miniatures, dessins,
113. — Estampes d'après l'original,
et de fantaisie, 117. — Représenta-
tions de Diderot avec d'autres person-
nages, 118. •— Caricatures et allégo-
ries, 120.
Idéalistes. -^ Système de ces philoso-
phes, I, 304.
Idée pkUonique. — Prix que les femmes
devraient mettre à leurs faveurs, II,
293.
Idées. — Celles de Diderot sur la cou-
laor, X, 468. — La peinture a été le
preoûer moyen de leur transmission,
XIV, 433.— L'Écriture vint plus tard,
ibid. — Des avantages et des défauts
de chaque mode, 434. — Nous avons
plus d'idées que de moU; consé-
quences de ce fait, XII, 77.
^ Idées accessoires, fragment inédit, IV^
28. — Confusion qu'elles causent, 29.
* Identité, Judicieux emploi de cette
expression métaphysique, XV, 151.
Idiaqubz, Jésuite espagnol. — Dirige, à
Villa-Gracia, une imprimerie d'où sor-
tent des écrits hostiles à la France,
VI, 459.— Charles m, roi d'Espagne,
informé de ce fait, supprime l'établis-
sement, ibid.
' Idiot. — Ce qui le constitue, XV, 152.
— En quoi il diffère de Tinibécile,
ibid.
Idiotismes. — Signification de ce mot,
V, 419. — Le stylo de Fontenelle four-
XX.
mille d^idiotismes français, ibid. — Il
y a des idiotismes de métier, il y en
a de moraux, ibid* — Les plus com*
muns,420. — Les exceptions à la con-
science générale sont des idiotismes
moraux nommés par quelques-uns
tour du bâton, 421. — Nos galli-
cismes sont autant d'idiotismes,
XIV, 4i6.
Idolâtrie. — Quelle en est la première
source d'après les athées, XVT, 351.
— Opinion de Newton sur l'origine de
l'idol&trie, 352. — Système de l'abbé
Pluche sur le même si^et, 359. —
L'idol&trie communique aux hommes
les défauts des dieux, 366.
iDOMis, lisez JoDés, 1, 209, alinéa 56.
loDMésNS, lisez Juifs, I, 209, alinéa 56.
Idylles de Saint-Cyr, poème de Dorât. —
Compte rendu de cet ouvrage, imprimé
avec un luxe qui en fait le seul mé-
rite, VI, 415.
Ippland (Auguste-Guillaume), auteur et
acteur allemand. — Accorde dans ses
Mémoires une grande place aux drames
de Diderot, VII, 173.
* Ignominie, dégradation morale. — Ce
qui la produit, XV, 153.
Ignorance. — Doux oreiller pour une
tète bien faite, I, 139. — Est moins
éloignée de la vérité que le préjugé,
354. — Est le partage de l'esclavage
et du sauvage, III, 429.
* Ce qui la constitue en métaphysique,
XV, 153. — Causes dont elle dérive,
154. — En morale, ce défaut diffère
de l'erreur, 155.
Ile des Lanciers, dans l'archipel de Po-
motou. — Bougainville, qui la décou-
vrit en 1768, la trouva habitée; en
1826, le capitaine anglais Becchey la
visite et la trouve déserte, II, 202.
* Iliade. — Le plus parfait des poèmes
d'Homère, XV, 157. — Court examen
de cet ouvrage, 158 et suiv.
* IlUsps, terme de théologie. — Espèce
d'extase contemplative; ses effets, XV,
160.
* Illicite. — Ce qui est défendu par la
loi, XV, 160.
* Illimité. — Terme relatif au temps,
à l'espace, à la puissance, XV, 160
19
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290
TA.BLE GÉNÉRALE
niOikm (!*)• — But commao du pofite
dramatique et du romancier, VII, 330.
* — Comment on parvient à la pro-
duire, ibid.
* Comment on Tobtienl, XV, 161.
// Vero Amico (le Véritable Ami), co
môdie de Goldoni. — L*autcnr a fondu
dans cette farce en trois actes des carac-
tères de VAvarêdti Molière, Vil, 317.
* Imaginaire. — Pourquoi ce mot ne
s'oppose point à réel, XV, 162.
Imagination, — Ce qui la constitue et
la caractérise, VII, 333. — Comment
on arrive à en faire rapplication,t6t(i.
— Étude physiologique de cette fa-
culté de Tesprit, IX, 363. — Extase,
ibid, •— Force d*une imagée ou d'une
idép, 365. — Qualité commune avec
le jugement, elle lui est presque op-
posée, XI, 131. — Ne crée rien, elle
imite, compose, combine, exagère,
agrandit, rapetisse, s'occupe de res-
semblances, ibid. — Est la qualité
dominante du poète, ibid,
* De son pouvoir sur les femmes en-
ceintes, XV, 162. —Suite d'exemples
à ce sujet, 163-16^.
IiiBERT (Barthélémy) . — Son po€me en
quatre chants, le Jugement de Paris,
n'est recherché aujourd'hui que pour
la gravure, VI, 4J4.
* Imitation, — Représentation artificielle
d'un objet; est toujours un effet de
l'art, XV, 168.
Imitation de la nature. — Exemple tiré
de trois arts : la poésie, la peinture
et la musique, I, 386 et suiv. — Une
femme mourante : le peintre montre
la chose même; le poète et le musi-
cien emploient des hiéroglyphes, 387.
^ Imitation de Vodê d'Horace, poésie,
IX, 45.
^ ImiteUion de la satire d'Horace,
. poésie inédite, IX, 47.
* Immatérialisme ou Spiritiia^/fe.— Opi-
nion métaphysique de ceux qui ad-
mettent dans la nature deux substances
essentiellement différentes, XV, 169.
— Dissertation sur ce sujet, ibid, —
Opinion d'Anaxagoras, 169; de Platon,
171 ; de Cicéron, ibid.; d'Origëne,
171; de Tertullien, ibid.; de saint
Jusan,176; de Tatien, t6id.; denint
Clément d'Alexandrie, 177 ; de Lac-
tance, ibid,; d'Amobe, etc., etc., ibid,
— Époque à laquelle la pure spiri-
tualité de Dieu fut comiue, 179.
* Immobile. — Emploi de ce mot au
simple et au figuré, XV, 183.
* Immonde, expression inventée par le
préjugé, XV, 183.
* Immortalité, — Réflexions y relatives,
XV, 183.— Si cette espèce de vie qu'on
s'efforce d'acquérir dans la mémoire
des hommes est une chimère, c'est la
chimère des grandes âmes, 184.
Immortalilé [^tmUiment de t) Voyex
• Lettres à Falconet,
* Impardonnable, — Plus sévères dans
leurs jugemenu que Dieu même, les
hommes n'ont point de pardon pour
certaines actions, XV, 185.
* Imparfait, — Ce à quoi il manque
quelque chose, XV, 185.
* Impartial et Impartialité, — Qualité
morale aussi esssntielle que rare,
XV, 185.
Impasse, — Note de Voltaire sur l'em-
ploi de ce mot, qu'il veut (aire prétra-
loir en remplacement du mot grossier
cul-de-saCyVAngiportus des Romains,
VI, 88.
* Impassible, Impiusibilité. — Attributs
de la divinité, XV, 186. — L'enthou-
siasme et le fanatisme peuvent pro-
duire Vimpassibilité, ibid,
* Imperceptible. — De l'emploi de ce
mot au simple et au figuré, XV, 186.
* Impérieux. — Se dit de l'homme, du
caractère, du geste et du ton, XV, 187.
' Impérissable, — Presque tou8 les an-
ciens philosophes ont dit de la ma-
tière qu'elle était impérissable^ XV,
187.
Impie, Impiété. — Qu'est-ce qu'un im-
pie ? Tout le monde l'est-il, on pei^
sonne? I, 141. -- Le doute, en ma-
tière de religion, n'est point un acte
d'impiété, 158.
* Importance, terme relatif à la ndeor
d'un objet, XV, 188. — D%mportatice
on a fait important^ qui se prend i
peu près dans \a même sens, ibid.
* Imposant, a^].; Imposer^ v. act —
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ET ANALYTIQUE.
291
Termes qai s'appliquent aux per-
sonnes et aux choses, XV, 189.
* Imposture. — Manière dont elle se
produit, XV, 189.
Impôts, — Projet et réflexions sur ce
sujet, IV, 481.
* Impression, —Acceptions diverses de
ce mot, XV. 190.
Imprimerie. — Sur quels ouvrages por-
tèrent ses essais, XVIII, 9. — Ce
qu'il arrivait aux Estienne, aux Mo-
rel, et autres habiles imprimeurs, 12.
• — Gomment les imprimeurs obtin-
rent un privilège exclusif pour leur
commerce, 15. — Nouvelles représen-
tations de rimprimerie sur les limites
d^on privilège, 16. — Époque à la-
quelle l'imprimerie s'établit àParis, 7 1 .
• Improbation, — Exemples donnés
pour fixer la véritable acception de ce
root, XV, 190.
Impromptu (1')— A un caractère que la
chose préparée ne prendra jamais,
VII, 377.
^ Impromptu fait au jeu, extrait de la
Correspondance de Grimm, IX, 68.
' Impuni, Impunité, Impunément. —
L'impunité encourage au crime, XV,
190. 191.
• Impureté. — Terme générique qui, en
morale, comprend tous les dérègle-
ments qui ont rapport aux plaisirs
charnels, XV, 191. — La religion des
païens était remplie de divinités qui
favorisaient Vimpuretéy 192. — Ex-
traits de la Cité de Dieu de saint Au-
gustin sur ce sujet, ibid.
• Inadvertance. — Un des défauts de
l'enfance, XV, 193.
Incarnation. — Pensées diverses sur ce
sujet. 1, 167. — happrochement entre
le cygne de Lcda et la colombe de
l'Évangile, ibid.
Incas (les) ou la Destruction de Vem"
pire du Pérou, poème en prose, de
Marmontel, V, 258. — Cet ourrage
donne lieu à une contestation entre
Marmontel et Saint-Lambert, auteur
de Ziméo, ibid.
Incendie de Lyon. — Sénèque fait le
récit de ce terrible événement dans
sa XCl« lettre à LuciUus, III, 261.
Incendie de Rome, III. 130. — Néron,
specUteur du haut de la tour de Mé-
cène, en habit de thé&tre, chante
l'embrasement de Troie, 131.
Inceste, II, 233. 234. — Ne blesse en
rien la nature ; est en honneur chez
les Taltiens. ibid.
Inchlip ( William), disciple de l'aveugle-
né Saunderson; écrit la vie de son
maître, I. 312. — Récit qu'il fait de
ses derniers moments, ibid.
Incidents (Des). — Le poète doit être
difficile dans leur choix, et sobre dans
leur usage, VII. 326. (Voy. Sommaire^
p. 302).
* /ncoant^î.— Nom d'une société littéraire
établie à Venise; sa devise. XV, 193.
* /ncom»iod«. — Tout ce qui nous gène,
XV, 193.
* Incompréhensible. — Valeur méta-
physique de ce mot, XV. 193.
* inconnu. —Adjectif qui se joint tou-
jours à quelque chose qu'on connaît,
XV, 194
* Inconséquence, Inconséquent. — Dé-
faut qui se rencontre dans les idées,
dans le discours et dans les actions,
XV. 194.
^ Inconséquence du jugement public
{sur V) de nos actions particulières,
V, 333. — Histoire de madame de La
Carlière et du chevalier Desrocbes,
335-357.
' Inconsidéré. — Se dit des personnes
et des choses, XV, 194.
* Inconstance. — Effet moral sujet à
des appréciations diverses. XV, 195.
Incontinence. — Comment ce vice est
opposé au bonheur de la société,
XVIÏ, 140.
Incrédule. — Questions embarrassan-
tes qu'il fait touchant la divinité des
livres sacrés. I. 154. — Comment on
y répond, t6td.
Incrédulité. •— Elle est, a dit Diderot
mourant, le premier pas vers la phi-
losophie, I. Lvii. — Elle est quelque-
fois le vice d'un sot, 140.
* Incroyable. — Expression souvent
hyperbolique, XV, 195.
Incuriosité. — Doux oreiller, disait
Montaigne, 1, 139.
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292
TABLE GÉNÉRALE
* Indécent. — Tout ce qui est contre le
devoir, la bienséance et l'honnêteté,
XV, 196.
* Indécis. — Adjectif qui se prend
quclquerois substantivement, XV, 197.
* Indépendance. — Pierre philosophale
de Torgueil humain ; chimère après
laquelle Tamour-propre court en aveu-
gle, XV, 197.
Indes {Compagnie des). •— Caricatures
et plaisanteries dont elle est Tobjet,
XI, 448 (note). — Grand bruit à
cette compagnie; à quelle occasion,
XIX, 312. ^ Elle est anéantie, 314.
Indes galantes (les), opéra de Rameau,
V, 398.
* Indiens. — Histoire de leur philoso-
phie, XV, 200-203. — Leurs philoso-
phes partagés en trois sectes : les
Brachmanes, les Gymnosophistes et
les Pramnes, 200.
* Indifférence. — État particulier de
r&me, XV, 203. — Sources diverses
d*où elle procède, ibid,
* Indigent, — Classe d*hommes incon-
nue chez les sauvages, XV, 204.
* Indignation, — Sentiment mêlé de
mépris et de colère, XV, 204.
* Indiscret. — Comment on peut Tètre,
XV, 204, 205. •
* Indispensable. — De remploi de ce
mot, XV, 205.
* Indissoluble. — Réflexions sur cette
qualification appliquée au lien conju-
gal, XV, 205.
* Indistinct. — Ce qu*on doit enten-
dre par ce mot, XV, 205.
* Indocile, Indocilité. — Les peuples
sauvages sont d*un naturel indocile^
XV, lOQ. — L'indocilité naît ou de To-
piniàtreté, ou de Torgueil, ou de la
sottise, ibid. — La sottise des maî-
tres fait souvent Vindocilité des en-
fants, ibid.
Indolence. — Passion léthargique,
amour désordonné du repos, qui dé-
courage r&me et engourdit Tes-
prit, I, 111. — La fainéantise dé-
prave les organes, 112. — Est une
source intarissable de chagrins, ibid.
* En morale, privation de sensibilité
morale, XV, 206.
Indolent. — Inutile à lui-même, il 8*ex-
pose à manquer dans le besoin de
secours étrangers, I, 112.
* Induction^ terme de logique. — Dis-
sertation sur la valeur de cette ma-
nière de raisonner, XV, 206-216.
* Indulgence. — Disposition morale qui
caractérise la vertu éclairée, XV, 216.
Inégalité des richesses. — Comment
elle pourrait devenir la base de la fé-
licité publique, II, 417. -^ Les moyens
de la prévenir proposés par Helvé-
tius : Diderot les désapprouve, 419.
Inès de Castro, tragédie d*Hondart de
La Motte. — Anecdote relative à la
première représentation de cette
pièce, VIII, 352.
Infibulation. — Conséquences de cette
opération cruelle et bizarre. II, 210.—
Palingénésie funeste, ibid.
* Infidélité. — Idée attachée à ce mot
en morale, XV, 217.
• Infortune. — Ce qui la caractérise,
XV, 218.
^ Infortunée {V) ou les Suites d'une
grande passion. — Plan d'une tragé-
die sous ce titre, VIII, 337.
" Ingénieux. — Se dit des personnes et
des choses, XV, 219.
• Ingénuité^ qualité de r&me. — L'in-
nocence la produit, XV, 219. — En
quoi elle diffère de la naïveté, ibid.
Ingrat. — Un souverain le doit être
souvent, s'il vent éviter d'être fuble,
II, 471.
Ingratitude. — Vice purement négatif,
I, 116. — D'où elle dérive, ibid.
• Inhumanité. — Vice qui fait sorUr
rhomme de son espèce, XV, 219.
• Injure et Tort. — Synonymes? XV,
220.
' Inné. — Il n'y a d'inné que la faculté
de sentir et de penser, XV, 220.
* Innocence. — Assemblage de tontes
les vertus, exclusion de tous les vices,
XV, 220.
Innocence baptismale. — Voyex l?o6#
blanche.
IffiiocBRT X, pape. — Sa bulle au sujet
des cinq propositions attribuées &
Jansénius, XV, 260. — Son bref de
1654 pour le même objet, ibid.
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ET ANALYTIQUE.
293
Innovations religieuses. — Sont à crain-
dre dans un goavernement , I, 143.
— Opinion de l'empereur Julien sur
le danger qu'elles offrent, tbid.
n Inoculation (/'). — Examen d'un mé-
moire de d'Alembert sur ce sujet, IX,
207. — Obstacles qu'elle rencontre
dans les villes, XIX, 293. — Succès
qu'elle obtient dans le petit hôpi-
tal de Gatti, 301.
* /nguféttMie.—Agiution morale; causes
diverses qui la produisent, XV, 221.
Inquisiteurs^ 1,198, où ils sont appelés
les archers et les bourreaux de l'ar-
mée, aUnéa 28.
Inquisition. — Conseil de guerre, I,
198, alinéa 28.
Inquisition d'Espagne. — Charles III
réduit son autorité, VI, 470. — Com-
ment elle renaît plus féroce que Ja-
mais, 471.
* Insensé. — Épithète injurieuse qui
s'applique à deux sortes d'hommes i
XV, 221.
* Insensibilité. — Ses effets en morale,
XV,221. — Elle fait des monstres, 222.
* Inséparable, — Il n'y a rien d'insépa-
rable dans la nature, XV, 224.
* Insertion de la petite vérole (vaccine).
— Découverte admirable due à
Edouard Jenner, célèbre médecin an-
glais, XV, 224.
* Insigne. — Se dit des personnes et des
choses, et se prend tantôt en bonne,
tantôt en mauvaise part, XV, 221.
* Insinuant. — Se dit des personnes et
des choses, XV, 225.
* Insolent, — Traits distinctifs de ce
caractère, XV, 225.
Inspirés. — Fourbes ou visionnaires
pour la plupart, 1, 190, alinéa 4.
* Instabilité. — Terme de grammaire ;
de son emploi, XV, 226.
Instinct. — Ce qu'il est, IX, 329. —
Détruit par notre éducation, nous ne
pouvons le connaître, 377. — Est plus
éveillé dans le sauvage, ibid. — Con-
versation sur ce mot, XIX, 116.
* Cet article, dans V Encyclopédie y n'est
pas de Diderot, mais de Georges Le-
roy, lieutenant des chasses au parc
de Versailles, XV, 226 (note).
Instruction. — Elle donne à l'homme de
la dignité, III, 429. — Elle adoucit les
caractères, éclaire sur les devoirs,
etc. , ibid.
Instruction pastorale de Mgr révéqtte
d^Auocerre^ etc., au sujet de la Thèse
de l'abbé de PradeS) I, 441.
Instruction pMique. — Des auteurs qui
ont écrit sur cette matière, III , 430.
— L'enseignement n'est point arbi-
traire, c'est une chose difficile, 431.
— De l'ordre des études, 442. — Objet
d'une école publique, 444. — Diffé-
rence de l'ordre des études dans une
école ou dans un ouvrage, 446. —
Plan général de renseignement d'une
université, 448, 449. — Plan réduit,
450. — Pour les quatre facultés, voyez
la table du tome III, 548-550.
^ Instructions pour les élèves dans Vart
de la critique moderne^ tirées de la
pratique des grands mattres^ ouvrage
dont Diderot n'a conservé qu'un ar-
ticle, III, 405.
Insuffisance. — Avouer son insuffi-
sance, grande leçon à donner, II, 15.
— Avantages qu'on retire de cet aveu,
ibid»
* Insupportable. — Se dit des personnes
et des choses, XV, 226.
* Intègre, Intégrité. — Qualité princi-
pale du juge, de l'arbitre et du sou-
verain, XV, 226. — Des diverses accep-
tions de ces mots, 227.
Intégrité. — Ce qu'il faut entendre par
ce mot, I, 13. — Définition de l'inté-
grité morale, ibid.— Cicéron l'a bien
définie, ibid.-— Ce qui la constitue,
64.
Intellect. — Propriété de l'âme, com-
mune à l'homme et à la bête, XV,
227. — Celui de la bète est borné,
celui de l'homme ne l'est pas, ibid.
Intellectuel. — Acceptions diverses de
cet adjectif, XV, 227. — Ce mot s'em-
ploie dans un sens opposé à maté-
riel, ibid»
Intelligence. — Helvétius réduit toutes
les fonctions intellectuelles à la sensi-
bilité, II, 267.
* Exemples des diverses acceptions de
ce moi , XV, 228.
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29&
TABLE GÉNÉRALE
Intempérance.^ Ses effets, 1, 106, i07.
Intendant, — Eistcire de Tinteodant de
M. de Saint-Florentin et de la pâtis-
sière de la rue de TUniversité, VI,
07 et suiv.
* Intention. — Caractères qu*eile peut
revêtir, XV, 228 , 229.
Intérêt. — Il a engendré les prêtres, I,
183.— Ce mot, mal compris, a excité
le murmure des hypocrites et des
ignorants contre La Rochefoucauld et
contre Helvétius, III, 316.
Intérêt (en littérature). — D*où il naît,
VII, 340. — Ce qui le soutient, ibid.
et suiv. (Voy. Sommaire^ p. 302.)
* Acceptions diverses de ce mot, en
morale, \V, 229; en littérature, 232.
* Intérieur^ terme de grammaire dont le
corrélatif est extérieur, XV, 233. —
De remploi de ces mots au physique
et aa moral , ibid,
* Intermède. — Poème burlesque ou
comique, composé pour être mis en
musique, XV, 233. — La France a
peu d'ouvrages de ce genre, l'Italie
en a une infinité, ibid.
* Interne, — Réflexion sur la difficulté
de déterminer la différence entre tn/e-
rieur et interne, XV, 234.
^ Interprétation de la nature. — Voyex
Pensées sur l'interprétation.
* Interruption, figure -de rhétorique. —
Racine en a fait un heureux^ emploi
dans Andromaque, XV, 231.
Intestins, Rate, Pancréas, et Péritoine.
— Remarques physiologiques sur ces
organes, IX, 385. — Intestins grêles,
386. — Gros intestins, 387. — Rate,
ibid. — Pancréas, 388. — Péritoine,
389.
Intieri {Barthélemy),homme de.lettres
toscan, géomètre, mécanicien de pre-
mier ordre. — Invente une étuve à
blé, Yl, 440. — L'abbé Galiani fait
connaître cette utile machine par un
ouvrage qu'il publie sous le nom de
l'inventeur, 441.
* Intimider. — Émouvoir l'âme, XV,
23i.
Intolérance. — Blâmée par le Christ, I,
182. — Ses moyens d'action sont im-
pies, 486. — £lle soumet le prince
au prêtre, II, 448. — Elle est Tapa-
nage du prêtre, III, 511.
* Définition morale de ce mot, XV, 235.
— Deux sortes d*intolérance, Tecclé-
siastique et la civile, ibid. — Recueil
de pensées sur ce sujet, ibid. à 240.
* Intolérant. — Lintolérant est presque
toujours un homme sans religion, XV,
2i0.
Intonation. — Elle détermine le geste,
et réciproquement, VII, 107.
* Intrépidité.^ Force ektraordinaire de
l'âme ; ce qui la caractérise, XV, 240.
— Moyen de la redoubler, ibid.
* Intrigue. — Ressource des âmes faibles
et vicieuses, XV, 241.
^ Introduction aux grands principes, II,
71. — Avertissement de Naigeon, 73.
— Dialogue entre trois personnages :
un^sage, un prosélyte et un parrain,
75 à 79. — Second dialogue : Le Pro-
sélyte répondant par lui-même, 80 à
88. — Examen de ce second dialogue,
89 à 93. — Réponse de Diderot à cet
examen, 94 à 99.
Inustion de la peinture en cire. — Des-
cription de ce procédé, X, 65. — Ses
précieux résultais, 60.
* Invariable. — S'emploie au physique
et au moral, XV, 241.
IifVACx (Mayuow d'). — Nommé contrô-
leur général ; sa première opération,
XIX, 281. — Calembour sur lui, 282.
— Son premier projet Avec quels
personnages il est lié, 290.
Inventeurs. —Pourquoi nous les admi-
rons, II, 348.
Inversions. — Condillac et Du Harsaîs
ont traité cette matière, I, 349. —
L'abbé Ratteux l'ayant aussi traitée,
c'est â lui que Diderot adresse une
réponse sur ce sujet, ibid, — L*étude
de la formation des langues est indis-
pensable à l'examen proposé, t6td. —
Manière dont elles se sont introduites
dans les langues, 351. — Celles que
nous employons aujourd'hui en grec
et en latin n'auraient pas eu cours an
temps de Cicéron et de Démosthène ;
nos discours grecs et latins sont du
français habillé à l'antique, 361. —
Remarque sur celle de Cicéron an
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ET ANALYTIQUE.
295
commencement de VOraison powr
MarcêUus, 364 et suiv. — Cette ques-
tion est compliquée, 369. — La langue
française est celle qui en a le moins,
371.
■ Invincible. — Anecdote au sujet de ce
mot employé comme épitbète, XV, 2 il.
* Inviolable. — Ce qui ne sera point
Tîolé, ou qui ne le doit point être,
XV. 241.
' Invisible, — Ce qui échappe à la vue,
XV, 241.
* Involontaire. — Ce à quoi la Yolonté
n*a point en de part, XV, 242.
* lomque (secte), école philosophique
fondée par Thaïes de Milet, XV, 24'i.
— Histoire et doctrine de cette secte,
243-252.
Iphigénie en Tauride, tragédie de Gui-
mond de La Touche, VII, 322. — Ob-
seryations sur cet ouvrage, VIII, 427.
IpBis. — Comment elle rencontre Hilas,
IV, 374. — Suites de cette rencontre,
375.
' Irascible, terme de philosophie sco-
lastique, XV, 252.
IsiNéE, philosophe chrétien du ii* siècle,
XV, 293.
' Irréconciliable. — Terme relatif à des
passions odieuses, XV, 253.
' Irréligieux. — Terme de grammaire
encore peu usité dans son acception
générale, XV, 254.
* Irrésolution— État fâcheux de T&me,
XV. 254.
• Irrévérence. — De l'emploi de ce mot,
XV, 254.
IsAàc, fils d'Abraham et de Sara. —
Épouse Rébecca; détails sur son his-
toire, I, 202.
IsEC, veuve d'un lieutenant général de
l'armée de Mangogul. — Sollicite une
pension de celui-ci, IV, 234. — Ce que
dit son bijou, ibid.
lsiiK>BB DE SiviLLE (Bispalensis), célèbre
prélat espagnol, écrivain chrétien du
vu* siècle, XV, 300.
Isis, divinité des Égyptiens. — Doctrine
de ses prêtres, XIV, 388. — C'était la
lune, 391.
ISMfeNB. — Elle n'est pas inquiète sur
ce que dira son bijou, ÏV, 167. — Sa
conversation avec celui-ci, 168 et suiv.
• Isolé, Isoler. — Sens grammatical de
ces mou, XV;255.
Italie.— Pourquoi un voyage dans cette
contrée est si utile aux artistes, XI,
241.
Ivresse. — Comment ce défaut est opposé
au bonheur de la société, XVII, 140.
Izeschné^ second livre du Vendidad-
salé, — Ce qu'y recommande Zoroastre,
XVII, 223.
J
Jaback, — Signification de ce mot,
VI, 33.
Jacob, patriarche hébreu, second fils
d'Isaac et de Rébecca. — Sa vie tant
soit peu légère, I, 202, alinéa 39.
Jacoei {Jean-George)^ chanoine d*Hal-
berstadt. — Jugement sur une traduc-
tion de ses œuvres, VI, 424. — Pofite
généralement admiré en Allemagne,
combien il a perdu en passant dans
notre langue, ifttd. — Son poème ly-
rique intitulé r£(ûe« est sans intérêt,
iHd,
Jacques II, roi d'Angleterre. — Son at-
tachement au culte de l'Église ro-
maine amène des troubles sérieux
dans le royaume, VIII, 5.
^ Jacques le Fataliste et son maître^
roman écrit en 1773, imprimé pour
la première fois en 1796, VI, 1. —
Notice préliminaire par M. Assézat,
3. — Publié d'après une copie of-
ferte par le prince Henri de Prusse à
l'Institut de France, ibid. — Éditions
diverses qui en ont été faites, ibid^
Ses principaux épisodes : Le porte-
balle, 33 et suiv. — Javotte, 36. —
Frère Ange, 48. — MM. Le Pelletier
et Aubertot, 60, 61. — Le capitaine
de Jacques, 64 et passim. — Gousse,
69. — Prémonval et W^' Pigeon, 70.
— Le cheval du bourreau, 76. — Ni-
cole et l'hôtesse du Grand-Cerf, 94. —
Le pâtissier de la rue de l'Université,
96.— Le marquis des ArciselM"' de la
Pommeraye, Hl et suiv. — La
Gaine et le Coutelet, fable 119. —
M. de Guerchy, 121. — M"»« et
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296
TABLE GÉNÉRALE
M*>« d'Aisnon , M"' de La Pomme-
raye et ie marquis des Arcis, 127 et
Bui?. — Jacques et Denise, 167, 197.
— Comment Jacques perd son pu-
celage, 198, 200.— Histoire de Bigre,
de Justine et de Jacques, 201 et suiv.
— Ses amours avec Suzanne, 211;
avec Marguerite, 213. —Histoire d'un
petit bossu paillard, 218-221. — Le
passe-temps de Jacques en voyage
quand il ne parle pas, 223-224. —
Amours de son maître : histoire d*Aga-
the, des usuriers et du chevalier Saint-
Ouin, 226-235.— Histoire de Desglands
et de son empl&tre, 255-261. — Le che-
val retrouvé, 267. — '*Suite de Thistoire
d*Agathe, 269 et suiv. — Suite des
amours de Jacques et Denise, 276-
280. — Est jeté en prison, 282. —
Rendu à la liberté, il est enrôlé dans
la troupe de Mandrin, 286. — Sauve
du pillage le château de Desglands
attaqué par les Mandrins, ibid, —
Là il retrouve son maître, et aussi
Denise quil épouse, ibid, — Ses ré-
flexions philosophiques sur les consé-
quences possibles de cette conclusion
de ses amours, 287.
Jaddds, souverain sacrificateur, chef des
Rabbinistes ou Tradition naires, XV,
338, — Fait un miracle en présence
d'Alexandre le Grand, ibid.
* Jakctes ou Yakutbs, nation tartare,
païenne, de la Sibérie orientale; no-
tice, XV, 255.
Jal (A.), littérateur français, né à Lyon
en 1791. — Son injuste partialité au
sujet des mémoires de M "•" de Van-
deul sur Diderot, I, xxvii, xxxix. —
A réuni, dans son Dictionnaire cri-
tique ^ nombre d*actes authentiques
sur Diderot et sa famille, lxiu. —
Extraits de ces actes, ibid. et lxiv.
Jalousie, — Sentiment injuste; consé-
quence de nos fausses mœurs, 11,243.
* Passion cruelle et mesquine, XV, 256.
Jaloux (/e), comédie de Hochon de Cha-
bannes. — Anecdote relative au pro-
digieux talent de l'acteur Mole dans
cette pièce, VIII, 316.
Jambuque, philosophe néo-platonicien.
— One des lumières principales de
rÉcole d'Alexandrie, XIV, 324. — M
de parents illustres, il eut pour insti-
tuteur Anatolius, 325. — Professa
une philosophie mystique, ibid. — A
beaucoup écrit; a laissé une Vie de
Pythagore, une Exposition des mys-
tères égyptiens, etc. , etc. — Sa mort
en Tan 333 de Tëre chrétienne, ibid,
— Son exposé de la philosophie morale
des éclectiques, 376 et suiv.
James {Robert), médecin anglais ; anieur
d'un Dictionnaire universel de mé-
decine , ouvrage traduit en français
par Diderot en société avec Eidous et
Toussaint, I, xl.
Janin {Jules-Gabriel)^ célèbre critique.
— A essayé de continuer Tœuvre de
Diderot, dans un livre intitulé : La
Fin d'un monde et du Neveu de Ra-
meau, V, 386. — Comment il montre
Diderot, dans ses relations avec
M"« Volland, XVIII, 348.
Jakkowitz db Jsszknisce (M"« la ba-
ronne), petite-fille de Falconct. —
Lègue à la ville de Nancy des papiers
venant de son grand-père, XVIII, 79.
— Avait brûlé des autographes de Di-
derot, et les copies des réponses de
Falconet, 80.
Jannaccone (Dominique), grand-maître
des hautes-œuvres à Naples. — Une
plaisanterie poétique de Tabbé Ga-
liani, &gé de vingt ans, nous a con-
servé son nom, VI, 441.
* Jansénisme, — Dispute religieuse née
à Toccasion d'un ouvrage de Corné-
lius Jansénius, XV, 256. — Histoire
abrégée de cette querelle, 257-264.
* Janséniste. — îiom donné au xviii« siè-
cle à un objet de mode à l'usage des
femmes modestes, XV, 264.
Jansénistes. — Secte de gens austères,
leur doctrine, 1, 199, alinéa 31.
Jansénios {Corneille), évoque d'Ypres.
— Fait ses premières études à Utrecht
et à Louvain, XV, 256. — Amené i
Bayonne, par le célèbre Du Verger
de Hauranne, abbé de Saint-Cyran, il
y passe douze ans en qualité de prin-
cipal du collège, ibid. — Rentre i
Louvain, y prend le bonnet de doc-
teur, 257. — Est nommé à Tévèché
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d'YprOT, ibidL — Meurt de la peste, en
1638, ibid. — Laisse par son testa-
ment à quelques amis le soin de pu-
blier le livre intitulé : VAugustinus,
aaquel 11 avait travaillé pendant tingt
ans, ibid. — L*ouvrage est publié en
1640 à Lonvain, ibid, — Histoire des
disputes religieuses que cette publi-
cation suscite, ibid. à 264.
Japbet D*AiiiiémB (dom), J, 196, ali-
néa 35.
* Japonais. — Possèdent plusieurs belles
bibliothèques, XIII, 451. — Doivent
aux Chinois toutes les connaissances
philosophiques, politiques et supers-
titieuses quMls ont eues avant que les
Portugais aient abordé chez eux, W,
264. — François Xavier, jésuite, en-
voyé par Ignace de Loyola, va au Japon
en 1549 prêcher la foi chrétienne;
cet apôtre maladroit y rend sa reli-
gion odieuse, ibid. — Ont sur Tanti-
quité de leur origine les mêmes idées
fabuleuses que les Chinois, 265. —
Leur histoire, écrite par le célèbre
Kempfer, mérite d*ètre lue, ibid. —
Extraits de cet ouvrage, 265-272.
Jardiniers {les), opéra-comique de Da-
vesoe, représenté, en 1771, sur le
théâtre de la comédie italienne, VIII,
5i)2. — Analyse de cette pièce, ibid.
à 505.
• Jargon, — Des diverses acceptions de
ce mot, XV, 272.
Jaococrt (le chevalier de). — Après la
retraite de d'Alembert, redouble d'ac-
tivité dans son concours à la rédac-
tion des dix derniers volumes de TEn-
cyclopédie, Xlll, 120; XIX, 24, 35.
— Lettre (inédite) que Diderot lui
adresse à propos de Y Encyclopédie,
423.
JiUBECNT (don Domtipo), Espagnol d*nne
grande opulence et d'un mérite re-
connu. — Se porte garant du Péru-
vien don Pablo Olavidès, qu'il fait
mettre en liberté, VI, 468.
Javotte. — Histoire plaisante, VI, 36.
Jeaw (saint). — Apôtre et évangéliste ;
cité, I, 210, alinéa 59.
Jean, frère de Jacques le Fataliste, son
histoire, VI, 47 et suiv. — Meurt
ET ANALYTIQUE. 297
dans le tremblement de terre de Lis-
bonne, 51.
ban III, roi de Portugal. — Prince zélô
pour la propagation du christianisme,
s'adresse à Ignace de Loyola pour por-
ter au Japon et aux Indes la connais-
sance de l'Évangile, XV, 274.
Jean de Briennb, roi de Jérusalem. —
Son armée, ayant reçu d'Europe des
renforts considérables, réunit cent
mille hommes devant Ptolé maïs, XIV,
218. — Fait prisonnier à Damiette
par Meledin, qui le garde en otage,
ibid. — Rendu à la liberté, il donne
sa fille à l'empereur Frédéric II avec
ses droits an royaume de Jérusalem,
ibid.
Jean le Rond. — Voyez d'Alembert.
Jbaurat {Etienne). — Expose au Salon
de 1759 divers tableaux de peu de
mérite : des Musulmans qui conver-
sent; des Femmes du sérail qui Ira-
vaillent; une Pastorale ; un Jardinier
avec sa jardinière. Ce peintre a le
coloris de Boucher, mais sans ses
grâces, sans son feu, sans sa finesse,
X, 9i. — Le Songe de Joseph, qu'il
expose au Salon de 1761, n'est anu-e
chose qu'un homme endormi au-des-
sous des pieds d'un ange, 114. — Était
autrefois le Vadé delà peinture, 173.
— Les Citrons de Javotte, qu'il expose
au Salon de 1763, réclament l'indul-
gence pour ses cheveux gris et sa main
tremblante, 173. — Trois tableaux
qu'il envoie au Salon de 1769 sont
dépourvus de tout mérite, XI, 394. —
Son portrait peint par Greuze, 444.
* JéHovA, nom de Dieu dans la langue
hébraïque, XV, 273. — Origine de ce
mot, ibid.
J^mottb {Pierre), célèbre chanteur. —
Crée, en 1753, le rôle de Colin, dans
le Devin du village, de J.-J. Rousseau,
XII, 163.
Jenner (£(ioi«ard), célèbre médecin an-
glais, auteur de la découverte de la
vaccine, XV, 224.
JéROiiE (saint). — Ce qu'il disait aux
hérésiarques de son temps, touchant
les femmes, II, 253.
Je rcsalem. " Rome, au temps du Christ
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298
TABLE GÉNÉRALE
y entretenait une nombreuse garni-
son, I, '209, alinéa 56.
Jésuites (les). — Séductions quMls em-
ploient pour attirer à eux le jeune
Diderot, I, xxx. — Troupe auxiliaire,
1, 197, 198, alinéas 28, 29. — Ils inven-
tent des pantoufles de duvet et des
mitaines de velours (une dévotion ai-
sée), 200, alinéa 31.— Leur expulsion
du Paraguay, en 1768, rapportée par
Bougainville, II, 201. — Leur con-
duite en cette contrée, 210. — Pour-
quoi cette société a produit peu de
grands hommes, 291. — Leur doc-
trine favorisait le larcin, 423. — De
leur gouvernement, ibid, — Leur
maxime touchant la calomnie, III, 13.
— Sont chassés d'Espagne, VI, 458. —
Charles III, qui les connaît, a résolu
de mettre un terme à leurs intrigues,
460. — Ils prêchent la révolte, 461 .
— Leurs complots sont découverts, et
leur expulsion du Paraguay est réso-
lue, 465. — L'ordre est exécuté, ibid.
* Leur compagnie, fondée en 1538 par
Ignace de Loyola, éprouve d'abord
quelques difficultés à s'établir, XV,
273. — Obtiennent, en 1540, la bulle
du pape Paul III, qui institue leur
ordre, 274. — Benoit XIV les appelait
les Janissaires du Saint-Siège, ibid. —
Organisation et accroissements illi-
mités de Tordre, 275. — Leur réponse
à cette question : Qu'est-ce qu'un jé-
suite? 276. — Leur régime gouverne-
mental, t6tc(. — Prérogatives du géné-
ral, ibid, — Un article de leur con-
stitution les rend, par serment, espions
et délateurs les uns des autres, 278.
— Immense et rapide développement
de leurs établissements, ibid.— Abrégé
chronologique de leur histoire^ depuis
la fondation de l'ordre Jusqu'à l'arrêt
du parlement de Paris (6 août 1762)
. qui supprime cette société dangereuse,
ibid. et suiv. — Bannis d'Anvers en
1578, pour s'être refusés à la pacifica-
tion de Gand, ibid, —Trois des leurs
sont mis à mort, en 1581, pour avoir
conspiré contre Elisabeth d'Angleterre,
ibid. — Dans le cours du règne de
cette grande souveraine, ils trament
cinq conspirations contre sa vie, ibid.
— En 1588, ils animent la ligue fornnée
en France contre Henri III, ibid, —
Sont chassés de Hollande en 1598,
279. — En 1601, Frédéric Borrocnée
les chasse du collège de Bréda, ibid,
— En 1605, Oldecorn et Garnet, jé-
suites anglais, sont mis à mort comme
auteurs de la conspiration des pou-
dres, ibid. — En 1606, ils sont chas-
sés de l*État de Venise, ibid. — En
1610, Ravaillac, dont ils ont dirigé la
main, assassine Henri IV, ibid. —
Dans la même année, Mariana, jésnite
espagnol, publie, sous le titre de 17a-
stitution du prince, l'apologîe du
meurtre des rois, ibid, — En 1618, ils
sont chassés de Bohème, ibid. — En
1619, ils sont bannis de Moravie, ibid,
— En 1631, ils ensanglantent le Ja-
pon, ibid. — Eu 1641, ils allument
en Europe la querelle absurde du jan-
sénisme, 280. — Indignée de leur
dépravation et de leur rapacité, Bfalte,
on 1643, les rejette loin d'elle, HAd.
— En 1646, ils fontàSéville une ban-
queroute considérable, ibid. — En
1 709, leur basse jalousie détruit Port-
Royal, ibid. — En 1723, Pierre le
Grand les bannit de ses États, ibid.
— En 1755, ceux du Paraguay orga-
nisent une révolution, ibid. — L'atten-
tat parricide commis en 1757 sur la
.personne de Louis XV est l'œuvre de
leur protégé, 281. — En 1758, trois
des leurs : Malagrida, Matos et Alexan-
dre, assassinent Jos€phI*% roi de Por-
tugal, ibid. — En 1759, ils sont chas-
sés de la domination portugaise, ibid,
— En 1 761 , les tribunaux français décla-
rent leur société solidaire de la banque-
route du P. La Valette, supérieur des
missions à la Martinique, ibid. — Les
révélations que ce procès amène dé-
terminent l'extinction de l'ordre en
France, ibid. — Il n'est sorte de doc-
trines perverses que cette société n'ait
enseignées, ibid. — Lire, dans les As"
sériions, l'arrêt du Pariement de
Paris, publié le 6 août 1762, la liste
infamante des condamnations qu'ils
ont subies à tous les tribunaux da
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ET ANALYTIQUE.
299
monde chrétien, 282. — Prédiction
de François de Borgia, leur troisième
général, toucliant les causes de la des-
traction de Tordre, 283. — Examen des
faits qui ont précipité leur chute, 284-
286. — Note de Naigoon sur la ma-
nière dont Diderot a voulu envelopper
sa pensée dans cet article de doctrine
exotérique, 287.— Ils sont détruits en
Portugal. A quelle occasion, XVIII,
410. — Conversation de deux jésuites
avec Helvétius, qu'ils visitent lors de
la maladie de sa femme, XIX, 29.
— Trois d'entre eux sont condamnés
et brûlés en Portugal, 66. — Expulsion
de France de cette société. Réflexions
sur son esprit, 98. — Les jésuites
sont chassés de Bretagne par un avocat
général; suites de cette afliaire, XX,
27 et suiv.
JÉsus-CnaiST. — Voyez Christ.
Jéscs- Christ. — Étant Dieu, se prie
lui-même sur le mont des Oliviers, I ,
16 i. — Tenté par le diable, conte
digne des Mille et une Nuits, 167. —
Sa belle morale, 183.
* Fondateur de la religion chrétienne,
XV, 287. — Ne fut point un philo-
sophe; ce fut un Dieu, ibid, — Le
platonisme a été la doctrine philoso-
phique de ses premiers disciples, 290.
— Saint Justin fut des premiers phi-
losophes qui embrassèrent la doc-
trine évangélique, 291.
JéxHRO. — Prince du pays de Madian;
accueille Moïse poursuivi pour le
meurtre d'un Egyptien, I, 200, alinéa
35.
• Jeu. — Ses efl*ets, XV, 302. — Ré-
flenions sur les joueurs, XIX, 24 i.
Jeudt-Dugodr , homme de lettres fran-
çais naturalisé russe. — A eu entre
les mains un ensemble d'œuvres qui
semblaient à jamais perdues, XVilI,
350. — Extrait d'une lettre adressée
par lui à Beuchot , à propos des ma-
nuscrits de Diderot, 351.
Jeux trayens. — Institués par Énée, à la
descente en Italie, sont introduits
dans Albe par Ascagne, III, 52. — Ils
passent à Rome, où ils se perpétuent
sous les empereurs , t6td. — Néron,
encore enfant, les préside sous le
titre de Prince de la jeunesse, ibid.
* Joaniles, — Nom donné au v« siècle
aux disciples de saint Jean Chrysos-
tome, demeurés dans sa communion
après son exil, XV, 302.
JocHANAïf, célèbre docteur juif , collec-
teur du Talmud de Jérusalem, XV,
360.
JoDiFi (M^**), comédienne. — Intérêt que
Diderot prend à elle, XIX, 318. —
Elle est décrétée de prise de corps, et
mise en prison. Pourquoi, ibid. —
Notice sur elle, 370. — Lettres que
Diderot lui écrit, 381. — Voyee
^ Lettres à nuidemoiselle Jodin,
JoDiif (Pierre) y horloger. — Collabora^
teur de Diderot kVEncyclopédie^ XIX,
379.
Jogiguèles. — Espèces de philosophes
du Malabar; leur manière de vivre,
XVI, 41.
JoHNSo?! (le général). — Sauve Dieskau
de la fureur des Iroquois, XIX, 7.
Jouet {Charles). — Auteur d'un ou-
vrage intitulé V Esprit de Diderot^
TïMximes, pensées, fragments. Ex-
traits de ses ouvrages, XX, 142, et
d'une nouvelle intitulée l« if aridffe de
Diderot, 145.
JoLLAiif, peintre , élève do Pierre. —
Expose, au Salon do 1767, trois mau-
vais tableaux, désignés comme suit
au livret : V Amour enchatné par les
Grâces, XI, 303; — Bélisaire, ibid.;
— un Ermite, 305. — Le tableau de
Bélisaireest en partie un plagiat. 304$
ce qui n'est pas d'emprunt est nul,
ibid. — A Bélisaire, chanté par Mar-
montel, proscrit par la Sorbonne, il
ne manquait que d'être peint par
Jollain, 305. — Talent absolument
nul, 307. — Le Befuge, grande toile
qu'il expose au Salon de 1769, est
tellement au-dessus de ses autres
ouvrages que Diderot doute qu'il en
soit l'auteur, 446, 447. — VEntrée
de Jésus-Christ dans Jérusalem, et
trois autres tableaux qu'il expose au
Salon de 1771, ensemble quatre mau-
vais ouvrages, 519-521. — Au Salon
de 1775« nulle mention, XII, 20. —
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300
TABLE GÉNÉRALE
Trois tableaux exposés au Salon de
1781 ae présentent absolument rien
de bon, 48, 49.
JoLT DR Flburt {Omer), avocat général
au Parlement de Paris. — Son réqui-
sitoire contre V Encyclopédie ^ XIII,
117. — Fait révoquer le privilège ac-
cordé pour limpression de cet ouvrage ,
118, 119.
JoMELLi [Nicolo)^ compositeur célèbre.
— Effet prodigieux produit par Ra-
meau (le neveu) , chantant divers
fragments des Lamentations de Jéré-
mie^ mottet de sa composition, V, 46i.
JoNAS. — Comment serait traité celui
qui voudrait Jouer son r6le parmi
nous, I, 144.
JoxcooRT {Elie de), écrivain français
réfugié en Hollande. — Donne, en
1756, une traduction des Eléments
d'algèbre de Taveugle-né Saunder-
son, 1,300.
* Joques, — Brahmines du royaume de
Narsingue, XV, 302.
* JoRDANus BnuNus. — Histoire de sa
philosophie et de sa vie, XV, 302. —
Brûlé vif, le 17 février 1600, dans le
champ de Flore, à Rome, 30.<. — Ses
écrits sont très-rares et la lecture en
est pénible, ibid. — Axiomes princi-
paux de sa philosophie, 303-308. —
Remarques générales sur ses idées,
308-310.
Joseph {Jacques- Philippe). — Voyez
Saint-Quentin.
Joseph, fils de Jacob, I, 202, alinéa 39.
Joseph I*% roi de Portugal, assassiné en
1758 à la suite d*un complot formé
et conduit par les jésuites Malagrida,
Matos et Alexandre, XV, 281.
JosfepHE, rhistorien des Juifs. — Qu*a-
t-il dit ou pensé de Jésus-Christ, I,
210. — Altérations faites à son texte,
211. — N'a rien dit touchant le mas-
sacre des enfants de Bethléem, or-
donné par Hérode , i&tVf., alinéa 60.
— Son ouvrage les Antiquités judaï-
ques^ cité, III, 32, 33. — Parle avec
éloge des connaissances que les en-
fants de Seth avaient acquises avant
le déluge, XIII, 303.
Jouer. — Considérations morales et
mathématiques sur le Jeu, XV, 310,
311.
Joueur (ie), comédie de Dufresny ; citée,
I, XXXV.
Joueur (le) {the Gamester)^ tragcdie-dr»-
me d*Ëdtvard Moore. — Notice sur cet
ouvrage, VII, 413. — Le BeoerUy, de
Saurin, est une amplification de ce
drame plutôt qu'une imitatioo do
Marchand de Londres^ de Lillo, auquel
on Ta comparé, ibid, — En 1760, Di-
derot traduit cette pièce qu'il destine
au théâtre français, ibid. — D'Ar-
gental en obtient la lecture; Touvragc
n'est pas reçu, et Diderot le laisse
dans Toubli, ibid. — Iropriaié pour
la première fois en 1819, et de nou-
veau dans cette édition des OEuvrts
complètes de Diderot ^ Ail -^Ib.
* Jouissance. — Sensation produite par
la plus auguste et la plus générale des
passions, XV, 312, 313. — {Remarque
de M. Jean Devaines sur la déUca-
tesse avec laquelle Diderot a traité ce
sujet dans TEncyclopédie, V, 7.)
* Journalier. — Ouvrier qui travaille
de sed mains, et que Ton paye au
jour la journée, XV, 314.
Journaliste. — Son portrait moral, III,
405.
" Qualités qu'il doit avoi^ XV, 314, 315.
Journée {une) chez Diderot, comédie de
MM. Michel Carré et Raymond Oes-
landes, XX,146.
' Journén de la Saint-Barthélémy (21
août 1572), date à jamais exécrable,
a eu pour apologistes : Caveyrac, prieur
de Cubiérètes; Jean des Caurres,
curé de Pernay; le P. Turselin, jé-
suite; Guy de Pibrac, l'auteur des
Quatrains, III, 402, 403; XV, 316.
Journée du Collège {la). — Son emploi,
III, 522, 523.
Jodvenct, jésuite. — A osé, dans l'his-
toire qu'il a écrite de son ordre,
mettre au rang des martyrs les assas-
sins des rois, XV, 280. — Son ouvrage
condamné au feu,i6t(l.
JouvBNET {Jean), peintre d'histoire, élève
de Lebrun. — Éloge de sa Résurrec-
tion de Lazare, tableau d abord placé
à Saint-Nicolas-des-Champs, XII, 91.
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ET ANALYTIQUE.
301
— Ce tableau est aujourd'hui au musée
du Louvre, ibid. — Réflexions de Di-
derot sur sa manière jaune, dans une
lettre à Falconet, XVIII, 169.
JoviEii, empereur romain. — Pour com-
plaire à sa femme, il fait détruire la
magnifique bibliothèque d'Antioche,
XIII, 446.
JuDA, illustre docteur juif, surnommé U
Saint, XV, 357. — Doit sa grande ré-
putation au liyre appelé Misnah,^t9;
voyez ce mot.
* Judaïsme, religion des Juifs, XV, 316. ~
Était autrefois partagé en plusieurs
sectes, ibid. — N*en compte plus que
deux maintenant : les carOi^ qui
n'admettent pas d'autre loi que celle
de Moïse, eiXearabbins qui y joignent
les traditions du Talmud, ibid,
JoDAs, Galiléen, I, 210, alinéa 59.
* Judicieux, terme de grammaire, XV,
317.
Jugement, — Se rencontre rarement a?ec
une grande mémoire, I, 370. — II
suppose la comparaison de deux idées,
II, 300. — A des qualités communes
et presque opposées à l'imagination,
XI, 131. — Il observe, compare et ne
cherche que des différences, ibid. —
Est la qualité dominante du philo-
sophe, ibid.i— Le critique, qui a pour
mission de remarquer les défauts, a
besoin d'un grand jugement, 132.
Jugement de Paris ;Junon et Ganymède ;
Aurore et Céphale, trois vieilles
fables traitées d'un ton grivois et li-
bertin ; ouvrage de mauvais goût, VI,
434. — Ce livre, de Barthélémy Im-
bert, est encore recherché pour les
Kravnres, ibid.
Juif éCUtrecht {îe), histoire plaisante, V,
479. — Voyez Piirro.
Jdifs. — Ne reconnaissent pas leur roi,
1, 190, alinéa 4. — Moïse les conduit
vers la Terre promise, 203, alinéa 42.
— Continuant de méconnaître le
Christ, alinéa 44. ~ Pourquoi ils ont
subsisté comme nation, II, 97. — Ne
sont pas le seul peuple qui ait survécu
à sa dispersion; les Guèbres et les
Banians sont dans le môme cas, ibid.
— Les juifs en Hollande, XVII, 431.
* Juifs {Philosophu des), XV, 318-400.
— Nous n'analyserons point ici l'his-
toire de cette nation, la plus ancienne
que nous connaissions : il faut lire
l'article dont voici les divisions :
t. Philosophie des Juifs depuis le
retour de la captivité de Babylone jus-
qu'à la ruine de Jérusalem, 319. —
II. Histoire des Samaritains, 320.
— m. Doctrine des Samaritains ,
322.— IV. Colonie des Juifs en Egypte,
328. — v. Secte des Saducéens, 331.
— Vf. Doctrine des Saducéens, 333. —
VII. Moeurs des Saducéens, 337. — viii.
Origine des Caraïtes, ibid. — ix. Doc-
trine des CaraXtes, 339. — x. Secte
des Pharisiens f 341. — xi. Doctrine
des Pharisiens, 342. — xii. Mœurs des
Pharisiens, 345. — xiii. Origine des
Esséniens, 346. — xrv. Histoire des
Esséniens, ibid. — xv. Des Théra-
peutes, 351 . — XVI. Origine du Talmud
et de la Gémare, 360. — xvii. Juge-
ments sur le Talmud, 362. — xvin. Des
grands hommes qut ont fleuri chez les
Juifs dans le xii*' stècle, 371. —
XII. De la Philosophie exotérique des
Juifs, 378. — XX. Idée que les Juifs
ont de la Divinité, ibid. — xxi. Sen-
timent des Juifs sur la Providence et
sur la liberté, 381. — xxii. Sentie
ment des Juifs sur la création du
monde, 384. — xxiti. Sentiments des
Juifs sur les anges et les démons, sur
Vàme et sur le premier homme, 386.
— XXIV. Dogmes des péripatéticiens
cuioptés par les Juifs ^ 397.
Jules Romain {Julio Pipi)^ célèbre peintre
de l'école italienne, élève de Raphaél.
— Déshonore son talent en peignant
pour Arétin des sujets licencieux, sur
lesquels ce poète fit ses trop célèbres
sonnets, XI, 189. — Pourquoi ces in-
fâmes et belles estampes ont été vouées
à une prompte destruction, tbid.
Jules et Sophie, ou le Fils naturel, ro-
man faussement attribué à Diderot,
VI, 6. — Quelques exemplaires d'un
deuxième tirage ont paru sous le titre :
le Chartreux, ibid.; XX, 100.
JouART. — Ce peintre expose, au Salon
de 1761, des Paysages dont on ne dit
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302
TABLE GÉNÉRALE
rien, X. 137. — Les tableaax qull
expose au Salon de 1765, peints pour
M. de La Ferté, intendant des menus,
ne méritent pas d'autre mention, 325,
326. — Trois paysages, qu'il expose
au Salon de 1767, parmi lesquels une
Fuite en Egypte, ne valent pas la
peine d'être décrits, XI, ICO- 162. —
Talent nul, 306. — Trois paysages au
Salon de 1781, très-mau?ais, XII, 44.
Jdub, la plus jeune fille de Germanicus
et d'Agrippine, sœur de Caligula. —
Reparaît à la cour de Claude, III, 38.
— Sa perte est résolue par Bfessaline,
ibid. — Est accusée d'adultère avec
Sénèque, 30. — Est enlevée à Pinsu
de Tempereur, envoyée en exil et mi se
à mort, ibid.
Julie, ou le Bon Père, comédie en trois
acles et en prose, représentée, en
1769, à la Comédie -Française. —
Compte rendu de cet ouvrage, VIII,
477-482.
Julien (l'empereur). — Fragment d'un
édit de ce prince touchant le christia-
nisme, I, 143. — On peut lui repro-
cher le paganisme, mais non l'apos-
tasie, 144. — Le choix malheureux
qu'il fit, dans un âge avancé, en
faveur du culte de ses aïeux, fut le
résultat de son éducation, ibid. — Ses
ouvrages qui nous sont parvenus ne
nuisent point à la vérité du christia-
nisme: ils sont simplement désavan-
tageux à quelques chrétiens de son
temps, 145. — Voltaire en a fait un
très-bel éloge, VI, 352. — Fonde deux
bibliothèques : une àConstantinople,
l'autre à Antioche; paroles qu'il fait
graver sur leurs frontons, XIII, 4i7.
— Étudie la philosophie éclectique
sous Édésius, sous Eusèbe de Minde,
qu'il quitte pour se livrer à l'ensei-
gnement de Maxime d'Éphèse et de
Chrisantius, XIV, 329. — Se fait ac-
compagner par Maxime dans son expé-
dition de Perse, 330. — Sa mort, ibid.
— Notice sur cet homme extraordi-
naire que l'on a nommé le fléau du
christianisme, et l'honneur de Véclec-
tisme, 334-337.
Jduen {Pierre), sculpteur. — Expose,
ea 1781, «ae figure d'Érigone, ea
marbre, et une Tête de Vestale, XII,
69. — Le musée du Louvre conserve
de cet élève de G. Coustou la figure
du GUidiateur tnourant, marbre qoi
lui valut le titre d'Académicien, ibid,
JcLiBNiiB (M. de], amateur de tableaux.
— La vente de sa belle collectioo,
faite à sa mort en 1767, a produit
beaucoup plus qu'elle n'avait coûté,
XI, 5.
Jdllibn {Adolphe). — Jugement qu'il
porte sur Diderot, V, 4S9. — Auteur
de l'ouvrage intitulé : La Musique et
les Philosophes au xviii« siècle, XJI,
138. — Son jugement sur les philoso-
phes qui composaient le Coiit de la
Reine, ibid.
Jument {la Petite). — Treizième essai de
l'anneau magique, IV, 253.
JuNKER {Georges-Adam), professeur de
langue allemande à l'École militaire.
— Examende sa traduction du poème
de Wieland : Les Or Aces et Psyché,
VI. 426.
Jurisconsultes. — Mauvais politiques,
II, 502.
Juste et Iniutte. — Le sentiment d'in-
justice ou d'équité nous est aussi
naturel que nos affections ; il est
inné, I, 43.
' Termes d'un sens vague, XV, 400.
Juste de TiBéniAOE. — Ce qu'il a ra-
conté touchant le Christ, I, 210, ali-
néa 59.
JosTE-LiPSE, savant philologue hollan-
dais cité, III, 2i. — Jugement qu'il
porte sur la Consolntion à Belma^ de
Scnôque, 224, 225. — Doute que le
fragment intitulé la Consolation à
Polybe, soit de Sénèque, 3*7, a48.—
Ebt un des restaurateurs de la philo-
sophie stoïcienne, XVII, 228. — S»
vie, ibid.
Juste (de), chimiste. — Ses expériences
sur le cobalt, XIII, 69.
Justice, — C'est la fidélité à tenir les
conventions établies, II, 85. — Va-
riant selon les pays, elle ne f»eut être
antre chose que l'observation des
lois, 86. — Réponse à la précédente
remarque , 93. » On doit toujours la
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ET ANALYTIQUE.
303
pratiquer, 461. — Son exercice est le
lien le plus sûr pour attacher le peu-
ple, 478. — E lie doit 6tre prompte,
ibkL — Est la première vertu de celui
qui commande, VU, 183.
hutification de plusietirs articles du
Dictionnaire encyclopédique, ou Pré-
jugés légitimes conirs Abr(iham CAati-
msix, écrit de Tabbé Montlioot, attri-
bué à Diderot, XX, 09.
JcsTiN (saint), philosophe et martyr au
u* siècle. — Après avoir été stoïcien,
péripatéticien, pythagoricien et pla-
tooirieD, se convertit au christia-
Disme, XV, 291. — Ce qu*il pensait
des anges, ibid*
Jcsn?iiEii, empereur d^Orient. — Ses
violences à Tégard des Samaritains,
désapprouvées par tous les hommes
sages, 1, 489. — La haine qu*il porte
aux philosophes amène la ruine des
lettres, XV, 299.
JpfÉJiAL, poète satirique latin. — Cé-
1 bre la libéralité de Sénèque, 111,155.
iovET {Htigues -Alexis), docteur en mé-
decine, médecin de l'hôpital mili-
taire de Bourbon ne. — Soigne M"»« de
Prunevaux et le père do Diderot,
XVII, 33 i. — Jugement de Diderot
«or lui, 352.
Kaio-Morts ou Gaiomard. — Nom du
premier homme, dans la religion de
Zoroastre, XVII, 326.
^anuchatkaf province de Russie. —
^ habitants sont de la plus grande
iodastrie à se faire des vêtements;
pourquoi, II, 395.
lU?ioou)D. — Nom que Diderot donne
à Louis XIV, dans les Bijoux indis-
crets, — Ce qu'a été son règne, IV,
355.
Karsch ou Karschin, improvisatrice
pnissienne ; type de la femme hysté-
rique, II, 255.
J^ïtRc, archevêque de Dublin. — Ma-
nière dont il envisage la liberté de
ï'ime humaine, XV, 506.
*^B.LT (Hugues)^ auteur irlandais. —
M*"* Riccoboni donne, en 1769,
une élégante traduction de sa comé-
die la Fausse Délicatesse, VIII, 465.
Kempfee {Engelbert), célèbre voyageur
allemand. — Ce qu'il rapporte sur
Vagnus scythicus, XIII, 240. — Ses
conjectures sur rorigine de la divi-
nité indienne Xekia, 382. — Son His-
toire du Japon tient un rang distingué
parmi les meilleurs livres, XV, 265.
— Ce qu*il rapporte au sujet de la
ligature^ maléfice en usage à Macas-
sar, à Java, à Siam, etc., 515.
Kermesses, — Signiflcation de ce mot,
XII, 96. — Ce qu'on remarque dans
les Kermesses de Teniers, 97. — Les
tableaux de ce peintre en offrent une
fidèle représentation, XVII, 417.
KcasACL. — Jeune homme do naissance»
est accusé de viol, IV, 2 17. — Con-
séquences légales de ce crime, ibid. —
Les indiscrétions du bijou de Fatmé,
son accusatrice, établissent son inno-
cence, 242. — Récompenses que lui
accorda Mangogul, ibid.
Keyser, médecin hollandais, cité, X,
298; XI, 260.
KiBN-LoNG, empereur do la Chine et
de la Tartatic. — Compte rendu de
son poème intitulé : Éloge de la ville
de Moukden et de ses environs, traduit
du chinois par le P. Amyot, VI, 397.
— Ses maximes de gouvernement,
398. — Est auteur d'une ode sur le
thé, composition remplie de verve,
de grâce, de sentiment, de sagesse et
dégoût, 401.
Kihg (le pasteur). — Ce que Diderot
écrit de lui à Falconet, XVIII, 288. —
Pourquoi Diderot lui lavera U tète,
309. — Jugement que porte Dide-
rot sur lui, 314.
* King. — Nom donné par les Chinois
à cinq livrer qu'ils vénèrent comme
sacrés, XV, 403. —Chaque livre a son
nom particulier, 404. — Confucius a
fait une compilation du quatrième et
du cinquièooe, 405.
Kniphergen (François Van), paysagiste
de l'École flamande. — Caractère dis-
tinctif de son talent, XII, 127.
Knoueii^s. — Ce qu'il rapporte du doc-
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ZOk
TABLE GÉNÉRALE
teur juif Siméon Jochaîdes, dont il a
publié les ouvrages, XV, 369.
Knox {Jean), célèbre prédicateur écos-
sais. — S'élève avec fureur contre la
reine Marie-Stuart, XVI, 4ft9.
KoBOTE, philosophe japonais de la secte
de Xéhia, XV, 260. — ÉUblit la
doctrine ésotérique et exotérique de
Fohi, 267. — Les Japonais lui élèvent
le Fakubasi, ou temple du Cheval
blanc ^ qui subsiste encore, ibid.
Kœrnbr {Chrétien-Godefrotjy littérateur
allemand. — Quinze jours avant sa
mort, Schiller lui adresse une intéres-
sante lettre sur le Neveu de Rameau
dont Goethe achève la traduction, V,
375.
KoHAUT, célèbre joueur de luth. —
Excellent procédé de d'Holbach à son
égard, XIX, 246. — Est conduit par
sa curiosité maligne au concert donné
à Toccasion de la fôte de Diderot. Ce
qu'il y comptait faire, 338.
Koran (le), ou Alcoran^ contient toute
la religion des Turcs, IV, 78.' — Livre
sacré des musulmans; fut d'abord le
seul livre, XVII, 37. — Est interprété
dans divers sens, 39. — Cité dans
une conversation de Diderot sur les
Sarrasins, au Grandval, XVIII, 421.
Labat (le Père). — Ce qu'il raconte
dans une description de U Sicile,
V,303.
La Belle (Alexis-Simon) , peintre et
Rraveur. — Ses petits sujets de gra-
vure, modèles à étudier, X, 442, 443.
* Labeur.-^ De l'emploi de ce mot, qui
commence à vieillir, XV, 405.
Labiemds {Titus)^ tribun du peuple. —
Stratagème dont il use à Pharsale,
11,501.
La Bletterib (Pabbé J,'Ph,'René de),
oratorien, auteur d'une traduction de
Tacite. — Cité XI, 108. — Trait que
Voltaire lui décoche, XIX, 274.
Laborde (de), banquier de la cour. —
Fait exécuter huit grands tableaux par
Joseph Vernet, XI, 385. — Refuse
l'envoi de ces tableaux au Salon
de 1760, où ils devaient figurer, 386.
— Se figure qu'on paye avec de l'ar-
gent tout ce qu'on doit à un artiste,
XVIII, 317.
• Laborieux. — Sous le joug du despo-
tisme les peuples cessent d'être labo-
rieux, XV, 406.
" Labourage ou Agriculture. — Art fort
honoré chez les anciens, XV, 406. —
Noms do familles romaines rendues
célèbres par les travaux des champs,
407.
* Laboureur. — On ignore l'importance
de cet état si l'on y atuche desidées de
grossièreté, d'indigence et de mépris,
XV, 407. — Devoir d'un gouverneur
éclairé à son égard, 408.
La BaufeRE (X***), auteur de Dardanus^
opéra mis en musique par Rameau,
IV, 175.
La Bruyère {Jean de), cité avec élog^
1, 11 ; III, 226. — PortraiUste habile,
XII, 316.
La CARLièRE (M"« de), citée, II, 249. —
Son aventure avec le chevalier Des-
roches, V, 339 et suiv. — Ses procès
avec les héritiers de son mari, ibkL
— Épouse Desrochos,343. — Devenue
mère, elle remplit scrupuleusement
tous les devoirs de la maternité, 34 i.
— Desroches s'engage dans une in-
trigue, 34 i, 345. — L'intrigue est
découverte; noble conduite de ma-
dame Desroches, 346. — Suites de
cette découverte, 347 et suiv. — Vit
séparée de Desroches et reprend son
nom de veuve, 350. — Sa mort, 354.
La Chalotais (Loms-René Caradeuc de),
procureur général au Pariement de
Bretagne. — Passage dté de son cé-
lèbre Mémoire contre les Jésuites,
XV, 282 — Auteur d'un Essai d: édu-
cation nationale, XVII, 360. — N'a
fait, dans cet ouvrage, rien qui vaille.
Pourquoi, ibid.
La Chambre (FrançoûlLHARATde), théo-
logien français. — Son Traité de la
véritable religion, ouvrage à consul-
ter, 1, 21. — Ce qu'il dit derathéisme
spéculatif négatif, 50.
La Chau (l'abbé GiiAon de), blbliothé-
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ET ANALYTIQUE
305
caÎTC du duc d'Orléans. — Auteur d'une
Dissertationsur Us attributs de Vénus,
XII, 127 (note). — Diderot le ren-
contre chez M™* Bouchard, XIX, 337.
— Notice sur lui, ibid. (note).
La Chaux (M"« de), auteur d'une traduc-
tion des Essais sur tentendement
humain, de Hume, I, 396. — Diderot
lui adresse sa Lettre sur les sourds et
muets, 398 et suiv. — Traduit le Ban-
quet de Xénophon, qu'elle se propose
de comparer avec celui de Platon, 410.
— Sa passion pour Gardeil ; son his-
toire et ses malheurs, V, 318 et suiv.
— Prodiges de travail et do science
qu'elle accomplit pour alléger la tAche
de son indigne amant, 321. — Soins
assidus que lui rend le docteur Le Ca-
mus, ibid. — Obtient de Diderot une
démarche en sa faveur auprès de Gar-
deil; insuccès de cette tentative,
322-327. — Sa traduction des Essais sur
rentendement humain, revue par Di-
derot, est imprimée en Hollande; elle
est bien accueillie du public, 328. —
Le docteur Le Camus se prend de
passion pour elle, ibid. — Manière
dont elle y répond, 329. — Ecrit un
roman intitulé les Trois Favorites,
ibid. — Fait à M°" de Pompadour
l'envoi du manuscrit, 330. — Suites
inespérées de cette démarche délicate,
iWd. — Sa mort, 331.
Lâche. — Estimer la vie plus qu'elle ne
vaut, c'est être lâche, I, 102. — Le
lilcheest malheureux, 103. — Le mau-
vais chrétien qualifié lâche, 192, ali-
néa 8.
La Chétardie {Joachim- Jacques Trotti
de), diplomate français; cité, Vf, 352.
La Co?iDA¥iNB, célèbre voyageur. — Ce
qu'il a dit de la taille extraordinaire
des Patagons ; démenti par Bougain-
ville, II, 201, 211. — Devenu sourd à
Quito, XIX, 36. — On lui objecte
cette infirmité pour ne pas le recevoir
à l'Académie, ibid. — Lettre que Di-
derot lui écrit pour le prier de lui pro-
curer deux brochures, 427.
Lactancb , écrivain chrétien , né eu
Afrique. — Avait en haine toutes les
sectes philosophiques, XV, 294. —
XX.
Refusait à Socratc et à Platon le mé-
rite d'avoir dit d'eux-mêmes quelque
chose de bien, ibid. — Ses ouvrages,
précieux d'ailleurs, sont défigurés par
un grand nombre de puérilités, 295.
Lactdb de Cyrènb, philosophe grec. —
Professe la doctrine d'Arcésilas, XVI,
333.
Ladvocat {Jean- Baptiste), biographe,
bibliothécaire de la Sorbonne. — Son
discours au sujet d'un projet du garde
des sceaux Machault, II, 426. — Au«
tcur d'une grammaire hébraiquo
recommandée, III, 514.
La Ferté (M. de), intendant des menus-
plaisirs. — Son admiration pour le
talent du paysagiste Juliart, X, 326.
La FoNTAiNB. — Son buste, couronné de
myrtes, concourt à l'ornoment de la
bibliothèque de VAllée des fleurs,
I, 237, alinéa 7. — Ses contes y figu-
rent avec honneur, ibid. — Notice sur
lui, X, 332. — Ses descendants ob-
tiennent le privilège de ses Fables,
XVIII, 26.
La Fosse, commissaire de police, frère
de l'auteur do Manlius. — Plaisante
réponse que lui fait Alexis Piron,
X, 386.
La Fosse {Antoine de), sieur d'AcBiG^iv,
auteur de Manlius. — Sa traduction
d'Anacréon n'est pas dépourvue de
charmes, VI, 424.
Li Frbnayb, bijoutier. — Voyez Fré-
MCOL.
La Grange (N,), traducteur des OEuvres
deSénèque le philosophe. — Son éloge,
III, 12. — Notes de Naigeon sur le
mérite do cette traduction, 212, 33i.
— Sa traduction do Lucrèce n'est
qu*une copie sans couleur, sans force
et sans vie, 478.
Lagrknée {Louis- Jean^François), peintre
surnommé VAlbane Français. —
Une Assomption , Vénus aux forges
de Lemnos, V Enlèvement de Céphale
par Aurore , un Jugement de Paris ,
un Satyre qui s'amuse de la flûte de
Pan, et plusieurs petits tableaux
figurent au Salon de 1759, X, 96. —
Ses progrès, 180. — Sa Suzanne
surprise au bain par les deux v/«i7-
20
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306
TABLE GÉNÉRALE
letrdSy exposée au Salon de 1763, le
place en première ligne, 180. — Au
même Salon dix autres tableaux :
V Aurore qui quitte la couche du vieux
Titon, médiocre composition; la
Douce Captivité, bon tableau ; le Mas-
sacre des Innocents^ on y remarque
de beaux groupes ; Josué, combattant
contre les Amorrhéens', commande
au soleil de s'arrêter et remporte
une victoire complète , œuvre impar-
faite; la Mort de César, mauvaise
ébauche; Servius Tullius jeté du
haut des degrés du Capitole et assas-
siné par les ordres de Tarquin; un
Christ en croix^ mauvais dessin à la
sanguine, 181, 182. — Deux petits
tableaux de Vierge; ils ont la douceur
charmante et le moelleux du pinceau
du Guide, 183. — Surprenants pro-
grès quMl a faits dans son art, 272.
— Expose quatorze tableaux au Salon
de 1765. : i. Saint Ambroise pré-
sentant à Dieu la lettre de Théodose,
après la victoire de'jcet empereur sur
les ennemis de la religion, 273. —
H. L'Apothéose de saint Louis, ibid.
— III. Diane et Endymion, 27i. —
IV. La Justice et la Clémence^ 275. —
V. La Bonté et la Générosité, ihid, —
VI. Le Sacrifice de Jephté, 276. — vu
à X . Quatre tableaux de la Vierge^ 278.
— XI. Le Retour d'Abraham au pays
de Chanaan, 279. — xii. La Charité
romaine, ibid, — xiii. La Madeleine,
28t. — XIV. Saint Pierre pleurant sur
son péché, ibid. — Ce qui manque à
cet artiste pour le rendre parfait, 282.—
Peint, pour le boudoir d'un financier,
quatre tat)leaux : la Vérité, la Vertu,
\h Justice et la^ Religion; causes de leur
médiocrité, XI, 8. — Son épigraphe,
47. — Expose, au Salon de 1767,
quatre tableaux de même grandeur,
représentant les quatre états : le
Peuple, le Clergé, la Robe et VEpée,
48. — I. L'Épée, ou Bellone présen-
tant à Mars les rênes de ses chevaux;
ibid.; — ii. La Robe, ou la Justice
que l'Innocence désarme, et à qui la
Prudence applaudit, 49; — m. Le
Clergé ou la Religion qui converse
avec la Vérité, 50; — iv. Le Tiers
État ou V Agriculture et le Commerce
qui amènent Vdbondance, 52. — En-
voie au même Salon les tableaux
suivants : le Chaste Joseph, .53. —
La Chaste Suzanne, 54. — L'Amour
rémouleur, 56. — Jupiter et Junon,
sur le mon^ Ida, endormis par Mor-
phée, 58. — Mercure, Bersé et
Aglaure jalouse de sa sœur^ 60. —
Persée, après avoir délivré^ Andro-
mède, 61. — Le Retour d'Ulysse et
de Télémaque auprès de Pénélope,
63. — Diderot rétracte ce qu'il avait
dit de lui en 1763 et 1765. (Voyez
tome X, pages 180, 183,272.)— Tou-
jours au môme Salon : Renaud et
Arnùde, 65. — La Poésie et la Philo-
sophie, 66. — Une Baigneuse, 67. —
La Tête de Pompée présentée d César,
68. — Le Dauphin mourant r^oit
la couronne de Vimmortatité, que lui
présente le duc de Bourgogne, 71. —
Critique sur ce tableau d'abordde-
mandé k Greuze, et confié en fin de
compte à Lagrenée par le duc de La
Vauguyon, précepteur du prince,
72. — Entretien de Diderot avec
Naigeon à Toccasion de ces dix-sept
tableaux que Lagrenée a produits en
deux ans, 78. — Jugement sur son
talent, 305. — Vingt-cinq nouveaux
tableaux, qu'il envoie au Salon de 1760,
sont décrits et jugés, 398-406. — La
fécondité de cet artiste est telle qull
envoie au Salon de 1771 dix-huit ta-
bleaux; décrits et jugés, 468-475. —
Diane et Endymion, la Fidélité,
Armide désespérée de n'avoir pu se
venger de Renaud, tableaux du Salon
de 1775, vivement critiqués par
Saint-Quentin, XII, 7, 8. — Examen
critique de treize tableaux envoyés au
Salon de 1781, 37-39.
LAGhEsÉE {Jean- Jacques\ dit le Jeune. —
Élève de son frère, académicien, pro-
fesseur à la manufacture de Sèvres. —
Expose, au Salon de 1771, Saint Paul
prêchant dans VAréopage, XI, 526;
— La Présentation au Temple, 528 ;
— Un Jeune homme faisant une liba-
tion à Bacchus, un Satyre jouant
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ET ANALYTIQUE.
307
avec un enfant, 529; — Une esquisse
et plusieurs deMtn^^ 530. — Au Salon
de il 7 5, il ex pose VBiver, son tableau
de réception ; l'Homme placé entre le
vice et la vertu, mauvais ; et de fort
belles esquisses sur papier bleu-,
XII, 2*2. — examen critique de onze
tableaux qu*il expose en 1781, 30-33.
La Harpe, {J. -François de), critique et
polygraphe. — Devenu Tennemi des
philosophes, il s*achame particu-
lièrement contre Diderot, I, 6. — Lui
attribue de mauvais livres dont il
'est pas l'auteur, ibid, — Diderot
loue publiquement son Éloge de
Fénelon, ibid., et II, 386, 387. — Ses
ouvrages peu estimés, ibid. — Calom-
nie la mémoire de Diderot, auteur
de V Essai sur les règnes de Claude et
de Néron, III, 5, 6, 407. —Fait re-
présenter, en 1770, son drame de
Mélaniê, V, 175. — Jugement de son
Éloge de Fénelon dans une lettre à
»!"• M., XX, 35.
La Haye. — Diderot y habite chez le
prince Galitzin,XVII. 442. — Popula-
tion de cette ville, ibid, — Ce que
Diderot y entend raconter à un An-
glais, 443.
La Uike( Philippe de), savant géomètre.
— Sa curieuse découverte eu faisant
répure du dôme de Saint-Pierre de
Rome, X, 519. — Qui est-ce qui in-
spira cette courbe à Michel-Ange ,
ibid.
La Hoxtan, gentilhomme gascon. —
Son mot excellent sur Dieu, qui fait
mourir Dieu pour apaiser Dieu, 1, 164.
• Laideur. — Ce qui la détermine,
XV, 410.
Lainez, général des Jésuites. — Son
pouvoir despotique et permanent,
XV, 275.
Lairesse. — Procédé employé par ce
peintre pour se rendre compte de la
manière d*éclairer ses groupes, XII,
99. — Idée singulière de cet artiste,
101. — Ce qu*il entend par seconde
couleur, 108. — Ce maître était plus
Jaloux de la perpétuité de son art que
de sa propre réputation, 113. — Pro-
cédés de sa magie pratique, ibid. —
On a de lui plusieurs tableaux pré-
cieux par leur beaxité, mais si obscurs,
que personne n'a pu encore en expU-
quer le sujet, 124.
Lala!^db {Joseph'Gérôme Lb Français
de), célèbre géomètre. — Achève VBis-
toire des mathématiques de Montucla,
V, 319.
La Livb de Jully {Ange-Laurent de).
— Note biographique sur ce peintre
amateur, X, 49. — Ce qui Ta rendu
fou furieux, XVIII, 247. — Diderot
voudrait que l'on achetât, pour l'im-
pératrice, le cabinet de ce person-
nage, 308.
Lallemano, médecin, professeur de la
faculté de MontpelUer. — Sa défini-
tion de l'amour,!, 106.
Lama [le Grand). — Dialogue entre
d'Holbach et sa belle-mère sur les
excréments du Grand-Lama, XVIII,
516.
Lamarck {J 'B.-P.-Antoine de Monet,
chevalier de), naturaliste. — Ce qu'il
dit dans sa Philosophie soologique,
II, 137.
La Mare {Pf^ilibert de), érudit français.
— A sa mort, l'abbé Bigoon fait ache-
ter ses manuscrits pour la Bibliothèque
du roi, XIII, 472.
La Marre (l'abbé de), auteur des paroles
de Titon et V Aurore^ opéra du com-
positeur Mondonvilîe, XII, 147. —
Son caractère; sa vie riante, XIX, 22.
— Sa fin tragique, 23 (note).
Lamartine {Alphonse de), poôte célèbre.
— Son poôme la Mort de Socrate se
rapproche beaucoup de la sublime
esquisse tracée par Diderot, VII, 310.
Lambert {Joseph-Suel), bourgeois de la
ville de Romans. — Fait décréter do
prise de corps, et condamner par le
parlement de Grenoble Reymond Du-
chelas, conseiller audit parlement,
convaincu d'assassinat, VI, 390. —
Duchelas, contumax, est roué en effi-
gie, 391.
La Mbttrie (Offray de), auteur de Va nti-
Sènèque. — A parlé de la doctrine du
philosophe sans la connaître, III, 217.
— Son Traité du bonheur, ouvrage
d'un écrivain qui n'a pas les pre-
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308
TABLE GÉNÉRALE
mières idées d'une saine morale, ibtd.
— Diversement jilgé par Diderot, Fré-
déric II, M. Assézat, 218, à la note. —
Voltaire en a fait un éloge qui ne tire
pas à conséquence, ibid. — Frédéric II
a composé eu sa faveur un Éloge quMl
a fait lire à l'Académie de Berlin,
ibid, — Est mort victime de son in-
tempérance et de sa folie, ibid.
Lamoignon (le chancelier de). — Voyez
Malesherbes.
La Morlière {Charles -Jacques-Louis-
Auguste db La Rochettb, chevalier
de). — Auteur à* Angola, histoire
indienne ; chef de cahale (Usez de
claque) au théâtre ; est parfaitement
peint dans le Neveu de Rameau comme
le type du faux brave, V, 428. —
M. Adolphe Rochas lui consacre une
notice dans la Biographie du Dau-
phinéf et Bionselet le fait figurer dans
les Oubliés et les Délaissés^ ibid,
Lamothe-lb-Vaver (François), auteur
d'Orasius Tubero et de VHexaméron
rustique. — Jugement de Voltaire sur
cet écrivain, VI, 353. — Ses principes
philosophiques, XVI, 484.
Lamottb. — Voyez Houdard de Lamoite.
Lampedouse (la), petite Ile déserte de la
mer d'Afrique. — Détails curieux sur
cet Ilot, situé à cgalo distance de la
côte de Tunis et de Tile de Malte, VII,
108, 109.
Lampride {,€liuS'Lampridius), historien
latin, cité, III, .56. — Remarquable
fragment de sa Vie de Commode tra-
duit par Diderot, VI, 336-338.
Lam'prochb, llls de Socrate et de Xan-
tippc. — Conversation dans laquelle
Socrate Texhorte à honorer sa mère,
malgré les défauts de celle-ci, XVII,
155.
Lanciers (l'Ile des), dans l'archipel
Pomotou. — Bougainville la découvre
en 17o8, et s'étonne de la trouver habi-
tée; Beechey la visite en 1826, elle est
complètement déserte, II, 202. —
Causes diverses possibles de cette dé-
population, 210.
Landes, fameux traiteur chez qui Dide-
rot faisait des parties, XX, 140.
Landois (PatiQ, auteur présumé d'une
tragédie en un acte et en prose, inti-
tulée Sylvie ou le Jaloux ^ VII, 6. —
Diderot citait cette pièce comme mo-
dèle du théâtre de l'avenir, 119. —
Lettre que Diderot lui envoie pour
répoudre à différents sujets, XIX,
432.
VAndrienne, comédie de Térence. —
Art dont l'auteur a fait preuve dans la
conduite de cet ouvrage, VII, 317. —
En transportant l'intrigue de la Périn-
thienne de Ménandre dans sa pièce,
Térence a fait une pièce composée,
ibid, — Pourquoi le rôle de Pamphiie
parait faible, 369.
Lanfranc, archevêque de Cantorbery,
abbé de Saint-Étienne. — Un des rares
savants du xi« siècle, XV, 301.
Langeag (le chevalier Sabatin de). —
L'Académie française couronne ane
mauvaise pièce de vers de cet écrivain,
XI,. 374 ; XVni, 297. — Dialogue à ce
sujet, entre Chamfort et Marmontel,
XI, 375. — Vers que l'on a faits à
propos de sa pièce de poésie, XIX, 279.
— Lettre (inédite) que Diderot lui écrit
pour l'engager à acheter une œuvre
d'art dont l'auteur est dans le besoin,
XX, 82.
* Langres, ville de France. — Était, au
temps de Jules César, la métropole du
peuple appelé Lingones, XV, 411.
— Notice sur ses révolutions, ses an-
tiquités, ses hommes illustres, etc.,
412-414. — Situation de cette ville.
XVII, 355. — Antiquités que l'on
trouve dans les environs, 356. — Son
histoire, ibid. — Son commerce, 358.
— État de l'agriculture aux environs
358. — Promenades de Langres, 359.
— Situation de l'instruction publique
dans cette ville, 359. — Vieille pro-
phétie sur Langres, 360. — État sani-
taire de la ville et des alentours, 361.
Langues, — L'étude de leur formation,
indispensable pour bien traiter la ma-
tière des inversions, I, 349, 362. ~
La langue française est celle qui a le
moins d'inversions, 371. — C'est celle !
de la vérité, ibid, — Elle est faite
pour instruire, c'est la langue du sage,
372. — Désavantages des langues à In-
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ET ANALYTIQUE.
309
versions, ibid. — Toutes ont passé
par trois états : naissance, formation,
perfection, ibid. — A force de raffiner,
nous avons appauvri la nôtre, 388. —
'Sénèqoe dit que, de son temps Ja lan-
gue latine s*était appauvrie, III, 240.
II conviendrait d*en remettre Tétude
au sortir des écoles, 470, 471. — Ma-
nière de les étiuHer, 473. — De la
version et du thème, 474. — Comment
les langues s'enrichissent, XIV, 437.
— Conditions nécessaires pour les
rendre fixes, 445.
Langue française, — Admirable dans
les choses miles, elle sait se prêter
aux choses agréables, I, 392. — Prend
tons les caractères avec succès ; grands
écrivains cités comme exemples, ibid,
— Sa connaissance parfaite est le
fondement de toute science , XIV, 429.
— Un idiome commun à tous les
peuples rendrait la science univer-
selle, ibid, et 430. — Pour chaque
peuple, son idiome est le symbole
d'une multitude de choses hétéro-
gènes, ibid.
Langue franque. — Son imperfection, I,
302. — A pour base un italien cor-
rompu, ibid.
La?igcet, curé de Saint-Sulpice. — I-e
plus grand charlatan de son état et de
son siècle, X, 440. — Beauté do son
mausolée dû au ciseau de René-
Michel Slodtz, ibid.
• Langueur, — De l'acception morale
de ce mot, XV, 414.
La Noue {Jein SAUvé, dit). — Auteur de
la tragédie de Mahomet //, VII, 147.
— Scène de cette pièce citée comme
exemple de ce qu*il faut représenter,
ibid.
Lanterne sourde, — Vision béatifique
qui se passe dans la glande pinéale,
ou dans le corps calleux, I, 226, ali-
néa 27.
Laocoov, belle statue antique grecque.
— Pourquoi la jambe raccourcie est
plus longue que Tautre, X, 422. —
Ce qui caractérise la beauté de ce
groupe, et spécialement celle de Lao-
coon, 488. — Vu par la gauche, ce
groupe si simple, si beau, parait
maussade, et c*est pourtant jusqu'à
présont le plus beau morceau de
sculpture connu, 510.
* Lao-Kion. — Nom donné, en Chine,
à une secte qui Ta pris du nom de
son fondateur, XV, 414. — Histoire
de ce personnage, 415.
La PéREYRE {Isaac de), — Écrit un livre
où il prouve l'existence des préada-
mites, XVI, 387. — Idée générale de
son système, ibid,
La Pkyro?îie {Fr, de), premier chirur-
gien de Louis XV ; cité II, 153.
La Pommbrate. — Voyez Pommbrate.
La Porte (l'abbé Joseph de), grand com-
pilateur; rédacteur de l'Observateur
littéraire. — Cause la mésaventure
de Rameau chez le financier Bertin,
V, 444. — Défend victorieusement
Diderot accusé de plagiat, VII, 11,18.
— Raconte l'aventure de la petite
Hus, XIX, 43. — Lettre que Diderot
lui écrit, 454.
* Laquais, hommes à gages, leurs fonc-
tions, XV, 415. — Le luxe les a mul-
tipliés, 416. — Sont une plaie sociale,
ibid.
Larcher (Pierre-Henri), érudit. — Au-
teur d'une réfutation de l'ouvrage de
Voltaire intitulé Philosophie de f his-
toire, XI, 50. — Note sur cet écrivain
et sur sa traduction d'Hérodote, XII,
127.
La Rivière (Le Mercier de), conseiller
au Parlement. •» Diderot annonce à
Falconet le départ de ce personnage
pour Sainte Pétersbourg ; son caractère,
XVIII, 236. — Ce que Diderot répond
à Falconet à propos d'un factum contre
M. de La Rivière, 257. —Diderot dés-
approuve toujours la conduite de Fal-
conet à l'égard de ce personnage, 272.
— Ce qu'il répond aux allégations de
Falconet sur M. de La Rivière, 280. —
Reproches à Falconet, 287. —Diderot
ne s'explique pas la rivalité qui existe
entre Falconet et M. de La Rivière,
291. — Capacités administratives de
ce dernier, 293.
La Rochefoucauld {François VI, duc de),
auteur du livre des Ma cimes. — Ré-
tracte noblement l'injure faite à Séné
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310
TABLE GÉNÉRALE
que par ses trois premiers éditeurs,
III, 160. — Courtisan Janséniste;
calomniateur de la nature humaine,
XII, 316.
La Rochepouca dld ( L ouis-A leocandre de) .
— A fourni au peintre Rosi in le sujet
d'un tableau de famille. — Description
de cette maussade composition, X,
316. — Sa belle conduite pendant la
disette de 1757 pouvait fournir à
Greuze une réunion de portraits d*un
tout autre mérite, 318. — Idée de la
composition qu'il proposait, i6rd.
Larousse [Pierre), auteur d'une Étude
nouvelle sur Denis Diderot, Vencyclo-
pédiste du xviii» siècle, XX, 143.
Latouche [Guimond de), auteur d'Iphi-
génie en Tauride, VII, 322. — Obser-
vations sur cette pièce, VIII, 427.
La Tour (Maurice-Quentin de), peintre
en pastel. — Refuse d'exposer au
Salon de 1759, par suite de la mau-
vaise place accordée à ses portraits,
X, 98. — Expose, au Salon de 1761,
le portrait du vieux Crébillon et celui
de M. Laideguive, notaire ; ces beaux
pastels ajoutent beaucoup à sa répu-
tation, 130. — Ses portraits du Prince
Clément^ de la Princesse Christine de
Saxe, du Dauphin et surtout du cé-
lèbre sculpteur le Moyne, exposés au
Salon de 1 763, sont d'une remarquable
beauté, 197. — Originalité de son ca-
ractère, ibid, — - Ne va à la cour que
pour dire aux grands leur vérité, ibid.
— Avait une grande admiration pour
' le peintre Mengs, 198. — Son por-
trait de J.-J. Rousseau est une belle
chose, ce pouvait être un chef-d'œuvre;
ce qu'on aurait dû y trouver à cet
eflfet 483. — N'envoie rien au Salon
de 1 ?67, et ne veut plus exposer, XI,
4. — A un technique qui lui est
propre, 98. -- Déplorable fragilité de
ses chefs-d'œuvre, ibid, — Beauté de
•es portraits de l'oculiste Demours,
de l'abbé de Lattaignant, 151. — Sa
manière de peindre, ibid, — Ses por-
traits peints par lui-même et celui
peint par Perroneau, 152. — Excel-
lent pastelliste. Grand magicien, 306.
— Abandonne, ou du moins néglige
son art et se livre à l^tude da latin,
411. — Diderot, lui faisant visite eu
1760, le trouve occupé à peindre un
second portrait de Restent, dont il
veut honorer la mémoire, ibid. — Son
entretien avec Diderot dans cette ren-
contre, 412.
LaTOUR de FRANQUEVaLB (M*«). — An-
teur de Jean-Jacques Rousseau vengé
par son amie, brochure citée, III, 198.
Lattaignant (l'abbé Gabriel-Charles de].
— Son portrait par le pastelliste de La
Tour fait l'admirati on ^oérale, XI , 1 51 .
Lacgieb (Eugène). — Son rapport favo-
rable à la représentation de E$t-il
bon?Est'U méchant? VIII, 139.
Laugibr (l'abbé Marc-Antoine). — Ré-
ponse de Diderot à son ouvrage pos-
thume intitulé : Manière de bien
juger dam les ouvrages de peinture,
XIII,98-101.— Notice sur cet écrirain,
102-103.
Lauraguais [Louti-Léon-Félicité^ dac de
Brancas, comte do). — Jaloux des as-
siduités du prince d'Hénin auprès de
Sophie Arnould, sa maîtresse, il rompt
avec elle, V, 416. — Chimiste distin-
gué, il fait revivre Part du porcelai-
nier, ibid. -^ Ce que Diderot écrit de
lui à ralconet,XVIlI, 268. —Accident
arrivé à sa femme, XIX, 32. — Sa tra-
gédie do Clytemnestre lue à Diderot,
48. — Son départ pour Genève. Sen
amour-propre excessif, 53. — Son ca-
ractère singulier. Anecdote de deux
jeunes chimistes, 60. — Il est aban-
donné par M'^ Arnould, 63. — Son
retour de Genève. Sa ridicule vanité.
Satire sur la désertion de M*** Ar-
nould, 68. •» Sa lettre d'excuse à cette
demoiselle, 75.
Laurent de CRéMOicB, — Est envoyé en
Ethiopie par le pape Grégoire XIU pour
visiter la bibliothèque du monastère
de la Sainte-Croix, XIII, 451. — Ori-
gine de cette bibliothèque, renfermant
plus de dix millions de volumes, ibid.
Lavaissb (le Père) , cordelior. — Aam6-
nier de La Boudeuse, commandée par
Bougainville, II, 219. — Son entretien
avec le Taltien Orou, 220 et suiv. —
Épreuve délicate à laquelle il se trouve
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ET ANALYTIQUE.
Ml
soumis, 222. — Manière dont il s*en
tire, ibid. — Curieuses questions du
Taftien sur le célibat des moines, des
prêtres et des religieuses, 238, 239.
— Sa religion et son état ne Tem-
pêchent pas de supporter avec succès
trois nouyelles épreuves, iind. — Au
moment de cpiitter l*lle, il se plaint
de la brièveté de son séjour, 240. —
Moine en France, sauvage dans Taiti :
modèle à imiter, 249.
La Valettr (l® P^^) , jésuite, supérieur
des missions à la Martinique. — Fait
une banqueroute considérable. La so-
ciété entière est reconnue solidaire, et
condamnée à payer les dettes, XV, 281.
— Cette affaire amène l'extinction de
la société en France, ihid,
Lavatbr, célèbre phrénologiste. — Ce
qu'il croyait reconnaître dans la phy-
sionomie de Diderot, I, xiv. — Son
éloge par Meister, xx.
Layerdt. — Voyez Averdt.
La VaiLufeRB (Ph^lipeaux de). — Voyez
SAiirr-FLORENTin.
Le Babbieh {Jeari'JacqtieS' François),
dit VAiné. ^Emprunte au po6me des
Mois de Roucher le sujet du tableau
iê Siège de Calais^ qu'il expose au
Salon de 1781, XII, 59. — Envoie au
même Salon trois autres tableaux de
peu de mérite, 60.
Lb Bas (Jacques^PhUippe)^ graveur de
talent, mais libertin. — Plus amou-
reux de l'argent que de son art, X, 204.
— A gravé le tableau de Le Prince
représentant la Vue d*une partie de
Pétersbourg, 373.— Cet artiste a porté
un coup mortel à la bonne gravure,
par une manière qui lui est propre,
dont l'effet est séduisant, et que ses
élèves s'efforcent inutilement d'imiter,
449. — Expose, au Salon de 1765,
quatre estampes do la troisième suite
des Ports de France, de Vemet, gra-
vées en société avec Cochin, ibid. —
Avait été élève d'Hérisset, ibid. —
Continue avec Cochin la suite àes Ports
de France de Vernet, qu'il expose au
Salon de 1767, Xï, 364. — Les es-
tampes que cet habile graveur expose
en 1771 sont admirables, 545, 546.
— Comment Diderot apprécie Le Bas
dans une lettre àFalconct, XVIII, 248.
Le Bel, avocat. —Jugement sur son Art
poétique d'Horace, mis en ordre,
VI, 38i. — Auteur d'un Traité' d'édu-
cation et de divers ouvrages cités, 385.
Le Bel (Antoine). — Ce peintre expose, au
Salon de 1761, un Soleil couchant,
peint à la manière de Claude Lorrain,
X, 132. — Une Petite Chapelle sur le
chemin de Conflans et un Intérieur
de village, tableaux faibles, unis, lé-
chés, ibid. — Ses paysages. A la vue
de ceux qu'il expose au Salon de 1765,
on se demande comment Chardin,
Vernet et Loutherbourg ne font pas
tomber les pinceaux de la main de cet
artiste, 309. — Les paysages qu'il ex-
pose au Salon de 1767, on les voit, il se
peut qu'on les regarde, mais on ne les
considère pas, XI, 153, 154. — Artiste
nul, 306. — Son envoi au Salon de
1769 ne mérite aucune attention, 414.
Le Blanc de Guillrt (l'abbé Antoine).
— Sa tenue ordinaire dans les réu-
nions littéraires, V, 4i0. — Ne peut
arriver à l'Académie malgré la protec-
tion de M"»" de Pompadour, 476.
Le Brcton. — Imprimeur de VEncyclO'
pédie ; corrige à sa façon les ouvrages
de Diderot, I, xliu, et XIII, 12i.—
Est présumé avoir fourni à Diderot
les matériaux de sa Lettre sur le com-
merce de la librairie, XVill, 6.
— Donne des soirées bruyantes. Di-
derot y prend la défense du libraire
Cramer de Genève, XIX, 71. —
Plaintes de Diderot contre lui, 167. —
Lettre de Diderot qui lui fait des re-
proches de la façon dont il a mutilé la
partie philosophique de VEncyclopé-
die, 467-472.— Lettre que Diderot lui
adresse, dans laquelle il critique le
reproche de Luneau d'avoir dépassé,
pour V Encyclopédie, le nombre de
volumes annoncé, XX, 29. — Comment
il repond à la prétendue profusion des
planches, alléguée par Luneau, 33.
Le Breton (M"*), femme du précédent,
— Son caractère, XIX, 58. — Sa ré-
ponse singulière à Diderot sur la cause
de ses inégalités, 59, 68.
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312
TABLE GÉNÉRALE
Le Brun, brocanteur. — Son histoire et
celle de ses compères, VI, 227. — Le
chevalier de Saint-Ouin lui présente le
maître de Jacques, ibid.
Le CaiIus {Antoine) f médecin. — Secourt
dans son indigence et console dans
ses peinesrinfortunéeM"''dc LaChaux,
victime do l'infâme Gaideil, V, 321 . —
Seprend de passion pour sa cliente,328.
— Déclaration de M*'<^ de LaCliaux à ce
sujet, 329. — Cet homme de bien a
laissé de nombreux souvenirs de bien-
faisance, 330. — On a de lui un grand
nombre d*ouvragos de médecine et de
littérature, ibid, — Cité, IX, 427.
LecUrg {Jean)^ célèbre critique, 111,466.
— Sa Logique, formée sur le plan et d'a-
près le livre de Locke, de lutellectu
liumano^ préférable à toutes les pré-
cédentes, XV, 530.
Le Clerc de Montmerct, avocat au Par-
lement de Paris. — Savant d'une
grande distinction ; son dédain extra-
ordinaire de la plus modeste aisance,
XI, 265.
Le Cointe (le Père), jésuite, auteur des
Mémoires sur. la Chine, cité, I, 480.
Le Comte (Félix), sculpteur. — Envoie
à TExpositioa de 1769 plusieurs
marbres d'un grand mérite, XI, 457.—
Expose, en 1771, OEdipe détaché par
un berger de l'arbre où il avait été
exposé, groupe en marbre qui se voit
aujourd'hui au Louvre, Sculpture mo-
derne, n" 303 ter, 539. — Une esquisse
d'une bacchanale d'enfants, les Sept
Sacrements, très-beaux bas-reliefs en
terre cuite, 5i0. — Le Triomphe de
Terpsichore, esquisse d*un beau bas-
relief exécuté pour M"« Guimard, 541.
— Expose en 1781 deux figures en
talc représentant : l'une la Justice,
l'autre la Prudence, et un Portrait
en médaillon du cardinal de La Roche-
foucauld, XII, 67.
' Leçon. — Action d'instruire ; ce que
sont généralement les leçons, et ce
qu'elles devraient être, XV, 416, 417.
1 Leçons de clavecin, et Principes d'har-
monie, par Bemetzrieder, XII, 171-
524.* — Diderot met cet ouvrage en
état d'être publié, 525-534.
Lecture, — Système de lecture proposé
par Diderot, III, 10. — Nouveau Sus-
tème applicable à toutes les langues,
proposé par un jeune ecclésiastique^
VI, 435.
Lecture (la) chez Diderot, peintare à
l'huile par Meissonier, XX, 1 19 .
Li^Gi'TER, colporteur. — Condamné à
cinq ans de galères; comment et
pourquoi; détails à ce sujet, XIX, 283.
— Nom de son juge ; anecdote à son
sujet, 298.
Leczinska (Marie) y reine de France,
femme de Louis XV, IV, 138. — Voyex
BfA7<Il]IONBA!SDA.
Lbfibvre, médecin à Paris. — Lettre, à
lui adressée, au sujet de la grossesse
contre nature d'un soldat, IX, 408.
Lefranc de Poupignan (le marquis). —
S'attire les sarcasmes de Voltaire, VIj
353.
LécAL, célèbre joueur d'échecs, V, 387.
Legendre de ViLLEMORiEfi. — Voyex
VlLLBIlORtEN.
Le Gendre, inspecteur général des ponts
et chaussées, marié à une sœur de
Sophie Volland, XVIII, 342. — Était
un fin amateur en choses d'art, 343.
Le Gendre (M'"*), épouse du précédent,
sœur de M"« Volland, XVIII, 312. —
Voyez Lettres à Mademoiselle VoUaiid,
dans lesquelles Diderot l'appelle tantôt
M'"'' Le Gendre, tantôt Uranie,
Le Gendre (M^'") fille de la précédente.
— Lettre que Diderot lui écrit, XX, 6.
* Légèreté, — Ce mot a deun sens en
morale, XV, 417.
LéGiER (Piètre), littérateur. — Voyer
Amusements poétiques,
* Législateur. —Personnage politique;
sa mission, XV, 417. — Ses devoirs,
ses moyens d'action, 418-436.
" Législation. — La meilleure est celle
qui est la plus simple et la plus coj-
forme à la nature, XV, 436.
Législation (de la) et du Commerce des
grains, ouvrage de Necker. — Lettre
que Diderot adresse à Necker au sujet
de cet ouvrage, XX, 68.
Lehuann (Jean-Gottlob), minéralogiste
allemand. — Ses expériences sur lo
cobalt, XIII, 68.
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ET ANALYTIQUE.
3t3
* LeUmUxiarnsmê, on philosophie de
Leib?iiz, XV, 43 j. — Notice sur la
vie et les ouvrages de ce savant uni-
versel, 437. — Analyse succincte de sa
philosophie, 451-472.
l£iKtu {Godefroi-Guillaumê, baron de),
savant universel dont on écrit à tort
le nom avec un t (Lbibnitz). ^ Par-
tage avec Newton la gloire de la
dôconverte du calcul différentiel II,
38. »- Son amour pour la science
suffisait à remplir sa vie entière,
310-311. — Les femmes, les dignités,
les richesses, tous les biens physiques,
ne pouvaient le tenter, 312. — Son
livre intitulé Essais de Théodicée
témoigne de son génie supérieur, 348.
— Fait l'application des signes h
Talgèbre, 368. — Notice sur sa vie et
ses ouvrages, XV, 430 et suiv. — Note
de Naigcon sur la querelle qui s*éleva
entre Leibnitz et Newton, k Toccasion
de la découverte du calcul différentiel,
442-447. — Grandeur et sublimité de
ses écrits, qui n*ont jamais été réunis
en corps d'ouvrages, 472-473. — Son
système touchant la liberté de l'âme
humaine, 502-503. — Entre en dispute
avec Bayle au sujet du manichéisme,
XVI, 72 et suiv.
Le Kaw {Henri- Louis), célèbre tragé-
dien. — Supérieur à Quinault-Du-
fresne dans le rôle d'Orosmaoe, quoi-
qu'il n'eût aucun de ses avantages
extérieurs, VIII, 353. — Sur la scène
il paraissait beau, 373.
LÉLCT {Louis-Francisque), — Ce que ce
savant physiologiste dit du Démon de
Socrate et de V Amulette de Pascal, II
24.
Lemaitrb de Clavi llb {Charles François
Nicolcu)» — Moraliste français, cité
pour les nombreuses éditions de son
Traité du vrai mérite, ouvrage au-
jourd'hui complètement oublié, VI,
362, et XI, 294.
Le filAORE (la), célèbre cantatrice de
l'Opéra (1727-1750), IV, 175.
LEMiBaRB (M"«), célèbre cantatrice —
Épouse, en 1762, le chanteur Larrivée,
son camarade à l'Opéra, V, 416.
Ls BliBRRB {Antoine-Marin) t poCte,
auteur de la Peinture, pofime didac-
tique en trois chants. — Examen de
cet ouvrage, XIII, 78.97. — Ce poôte
a de la chaleur, mais il est inégal et
barbare, 96. — Sa prose ne prévient
pas en faveur de sa poésie, ibid.
Lemoine (le Père), cordelier. — Confes-
seur ordinaire au couvent de Sainte-
Eutrope, [à Arpajon, V, 142. — Sou
portrait, 143. — La supérieure le
traite d*homme ridicule, ibid. — Au
tribunal de la pénitence, il interroge
Suaanne Simonin {la Religieuse), et
lui enjoint d'éviter les caresses de la
supérieure, qu'il compare à Satan, 145.
— Est traité de visionnaire par l'in-
digne supérieure, 150. — Cesse ses
fonctions de directeur à Sainto-Eu-
trope, 151.
Le Mo?inier (l'abbé Guillaume- Antoine),
— Manière dont il traduit un passage
de VEunuque deTércnce, I, 46,47. —
Notice sur lui, XIX, 355. — Lettres
que Diderot lui adresse, 360-376. —
Voyez 1 Lettres à l'abbé Le Monnier,
Le MoiNiER {P.-Ch,), astronome français.
— Il fut le maître de Lalande, II, 11.
Le Moyme {Jean-Baptiste), sculpteur. —
Expose, au Salon de 1761, cinq bustes :
Madame de Pompadour ; Mademoi-
selle Clairon; une Jeune Fille: ces
trois premiers sans valeur; ceux de
Crébillon et de Ilestout ne sont pas
sans mérite, X, 145. — Expose, au
Salon de 1763, trois bustes: le Roi,
la Comtesse de Brionne, le peintre La
Tour, 225. — Fait bien le portrait;
c'est son seul mérite, 424. — Les
bustes de la Comtesse de Brionns, do
la Marquise de Gléon et de Garrick,
qu'il envoie k l'Exposition de 1765,
peuvent être regardés, 425. — Expose,
au Salon de 1767, les Bustes de M, de
Trudaine, XI, 348; de Montesquieu^
do Gerbier, marbres, inférieurs aux
terres cuites qu'il envoie à fa même
Exposition, 319. — Envoie, au Salon
do 1769, le buste en marbre du chan*
celier Maupeou, le père, et celui de
la comtesse d*Egmont, 453-532. —
Envoie au Salon do 1771 le buste de
là. Comtesse jTEgmont, qui était au
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314
TABLE GÉNÉRALE
dernier Salon, une Jêune Fille reprrf-
sentant la Crainte, et quelques Têtes,
532, 533. — Observation sur sa statue
de Louis XV, élevée dans une des cours
de rÉcole militaire, XIJ, 05, et XIII,
76. — Sentiment d'amitié qu'il porte h
Falconet, XVIII, 222. — Ce que lui
fait le difTérend de Falconet et de
M. de La Rivière, 272. — Il Joue
un plat rôle dans Taffaire do Pélève
Moitte, 297-298.
LiMPEREcn {Simon). — Expose, au Salon
de 1765, trois gravures d'après Carie
Van Loo, Pierre et Watelet, X, 452.
— Un Portrait de Watelet d'après
le dessin de Cochin, et V Apothéose de
M. de Belloy d'après un tableau'de
Jollain, que cet artiste expose, au
Salon de 1 767 ; deux gravures, la pre-
mière assez bien, l'autre mauvaise de
tout point, XI, 365-366. — Son ouvrage
sur la fonderie, XVIII, 326.
Lenpant. — Expose, au Salon de 1761,
deux dessins représentant les Batailles
de Lawfeld et de Fontenoy, X, 131.
— Ces tableaux sont aujourd'hui au
musée de Versailles, ibid.
LE>GLeT DO Fres^ot (l'abbé). — Son
Introduction à l'Histoire, ouvrage
classique recommandé, III, 494.
Le Noble. — Auteur du roman d'Épi-
charis, faussement attribué à Saint-
Béal, III, 366.
Lb Nûtrb {André), célèbre dessinateur
de Jardins, VI, 411.
LÉDB VI, le Sage et le Philosophe,' em'
pereur d'Orient. — A pour maître le
savant Photius, XV, 299. — A passé
pour un des hommes les plus instruits
de son temps, ibid, — Liste des sa-
vants qui ont illustré son règne, ibid,
LéoiiABD (Nicolas -Germain), pofite et
romancier, né à la Guadeloupe. —
Compte rendu de plusieurs de tes
ouvrages, VI, 417.
Le Paige. — Diderot se plaint que Fal-
conet ne lui réponde rien sur ce per-
sonnage, XVIII, 304.
L'Épfe {Charles-Michel, abbé de), fon-
dateur de l'Institution des sourds-
muets, cité, I, 346.
Lb Pelletier, bourgeois d'Orléans. —
Anecdote sur cet homme charitable,
VI, 60. — Diversement jugé par les
pauvres et par les riches, 61.
Lépicié {Michel- Nicolas-Bernard), —
Expose, au Salon de 1765, les trois
mauvais tableaux suivants : i. La
Descente de Guillaume le Conquéramt
en Angleterre, X, 387 ; — ii. Jésus-
Christ baptisé par scUnt Jean, 389;
— III Saint Crépin et saint Crépinien
distribuant leur bien aux pauvres.
391. — Son Saint Crépin est un pla-
giat, il appartient à Le Sueur, 392.
— Au Salon de 1767, cet artiste
expose : Un Christ faisant approcher
les enfants qu*on lui présenté, XI,
289. — La Conversion de saint Paul,
291. — Un Tableau de famille, 292.
— Étrange engouement du public pour
cette mautaise toile, ibid. — Pauvre
artiste, 307. •— Appréciation de huit
mauvais tableaux qu'il expose au
Salon de 1769, 434. ^Treixo tableaux
envoyés i l'Exposition de 1771 tcci-
sent quelque progrès, 479-481. — Cri-
tique malveillante de SaintrQuentin
sur cinq tableaux exposés au Salon
de 177.5, XII, 9-11. —Six tableaux
exposés en 1781 n'ont rien qui les
recommande, 34-36.
LépiDA {Domitia)^ petite-nièce d* Au-
guste, sœur de Domitius et tante de
Néron. — Sa rivalité contre Agrippine
cause sa perte, III, 53. — Accusée de
sortilège, elle est condanmée et mise
à mort, ibid.
LfcpRE. — Arétée, célèbre médecin grec,
a fait de cette hideuse maladie la plus
remarquable description, IX, 473. —
Peyrilhe, dans son Histoire de la Chi-
rurgie, donne d'intéressants détails
sur les moyens employés pour la com-
battre, ibid,
Lb Prince {Jean^Baptiste). — Débute
avec distinction au Salon de 1765, où
il expose les quinze tableaux suivants :
I. Vue d'une partie de Pétersbourg;
tableau gravé par Le Bas, X, 373 ; —
II. Parti de troupes cosaques revenant
d'un pillage, 37 i; — m. Préparaiifs
pour le départ dune horde, ibid. ; —
IV. Pastorale rtuse^ 375; ^- \. La
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ET ANALYTIQUE.
315
Péché aux environs de Saint- Péter $'
bourg, 376; — vi. Quelques Pay-
sans qui se disposent à passer un
froc, ibid. ; — v:i. Vue d'un pont de la
miie de Nerva, ibid. ; — viii. Halte de
Tariares, 377; — ix. Manière de
voyager en hiver, ibid. ;— x. Halte de
Paysans en été, 378; — xi. /^ Ber-
ceau pour les enfants, 380; —
XII. Vlntériewr d'une chambre de
paysan russe, 381 ; — xni. Vue d'un
moulin dans la Livonie, 382; —
XIV. Un Paysage, avec figures vêtues
en différentes vMdes, ibid. ; — xv. Le
Baptême russe, 383. — Détails sur ce
tableau et sur la cérémonie, ibid. ~
Agréé par l'Académie à son retour de
Russie, il on devient bientôt membre
sur la présentation de ce tableau du
Baptême, 384. — Fait pour Saint-
Lambert les dessins du poôme des
Saisons, XI, 72. •— Le Salon de 1767
ne renferme pas moins de quinze ta-
bleaux désignés ci-après, et décrits aux
pages indiquées : i. Une Fille couronne
de fleurs son berger pt»ur prix de ses
chansons, 200; — ii. On ne saurait
penser à tout, 201 ; — m. La Bonne
Aventure, 202; — iv. Le Berceau ou
le Réveil des petits enfants, 203; —
V. UOiseau retrouvé, 206; — vi. Le Mu-
sicien champêtre, ibid. ; — vii-viii. Une
Fille charge une vieille de remettre
une lettre^ et pour pendant, tin Jeune
Homme récompense le sèle de la
vieille, 209; — }x. Une Jeune Fille
endormie surprise par son père et sa
wére,210; — x. Une autre Bonne Aven-
ture, 212; — xi. Un Concert, ibid.; —
XII. Le Caback, ou espèce de guin-
guette aux environs de Moscou, 214;
— XIII. Portrait d'une jeune fille quit-
tant les jouets de Venfance pour se
livrer à Vélude, ibid. ; — xiv. Portrait
d*une femme qui brode au tambour,
ibid.; — XV. Portrait d'une fille qui
vient de recevoir une lettre et un bou-
quet, ibid. — Ce qui contribue à faire
le charme de ses tableaux, 215. — Cet
artiste fait beaucoup ; il n*est pas sans
talent; mais il faut attendre, 307. ~
Ses tableaux du Salonde 1769 sont de
la plus grande médiocrité, 429. «-
Vingt-neuf estampes, gravées par un
procédé de son invention, figurent
honorablement à cette Exposition,
ibid. — On remarque de lui à l'expo-
sition de 1771 : Un Médecin y un Géo-
mètre, Vlntérieur d'un cabaret. Plu-
sieurs femmes au bain, le Portrait
d'un enfant, une Suite debambochades,
et en6n plusieurs Estampes gravées
par son procédé, 492-494.— Un Avare,
un Jaloux, un Nécromancien, VEocté-
rieur d'un cabaret de village, une
Vite diaprés nature, ensemble cinq
tableaux de l'Exposition de 1775, font
l'objet de l'admiration de l'atrabilaire
Saint-Quentin, XII, 14, 16. — Sa
mort, 41. — Le Salon de 1781 reçoit
l'envoi posthume de plusieurs jolis
tableaux de cet artiste, 4t-42.
Le Ques\ot. — Voyez Duqcesnot.
Lerminibr (E.), auteur de Ylnfluence de
la Philosophie du xviii* siècle sur
la législation et la sociabilité du
xi\« siècle. — Consacre dans cet ou-
vrage un chapitre à Diderot, XX, 143.
Lb Roi {Julien). — Note biographiqne
sur cet horloger célèbre, VI, 33.
Le Romaiti (M.), auteur d'articles sur les
sucres dans V Encyclopédie, cité dans
les Lettres à Af »• Volland, XIX, 256.
Le Rouge (l'abbé), ancien syndic de la
Sorbonne. — De la conformité de son
sentiment avec celui exprimé dans la
Thèse de l'abbé de Prades, I, 439.
Leroux de Liîicy (Adrien-Jean-Victor)^
archéologue. — Auteur du Livre des
proverbes français, cité, VI, 389.
Le Roy {C h. -Georges), collaborateur à
V Encyclopédie. — Sa, visite au Grand-
val, XVni, 500. — A quoi Diderot le
compare dans sa retraite des Loges,
500. — Danger pour les jeunes pay-
sannes qui l'approchent, 501. — Une
seule fois malheureux en amour; dia-
logue à ce sujet, 507. — Sa dispute
avec Grimm sur le génie qui crée
et la méthode qui ordonne, 509. —
Son aventure burlesque avec madame
d'Aine, 515. — Il boude toujours ma-
dame de.. ., XIX, 78. — Auteur d'un
libelle intitulé Réflexions sur la ja^
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3î6
TABLE GÉNÉRALE
lou$ie pour servir de commentaires
aux ouvrages de Voltaire, attribué à
tort à Diderot, XX, 99.
Le Sage, auteur de Gil-Blas, du Diable
boiteux^ du Bachelier de Salamanque,
de Turcaretf et d'un grand nombre
de pièces de théâtre, 1, 360. — Devenu
extrêmement sourd dans sa vieillesse,
il allait néanmoins au théâtre â la
représentation de ses pièces; ses re-
marques k ce sujet, ibid. — Était père
derexcollent acteur Montmény, ibid,
— Meurt en 1747, chez un autre de
ses fils, chanoine à Boulogne-snr-Mer,
VIII, 417. — Voyez Gestes.
LcscoRNÉ (Joseph), sculpteur. — Auteur
d*un buste de Diderot, XX, 112.
Lese-Schreib und Rechen-Schuien. — Ce
sont les écoles primaires de TAlle-
magne, III, 416. — Ce qu'on y en-
seigne, et ce qu*on peut en tirer do
bon, 417.
L'EspiNASSB (M"« de). — Son entretien
avec le médecin Bordcu au sujet d*un
Rêve de d\Alembert dont elle a re-
cueilli quelques paroles confuses^ II,
122-181. — Suite de cet entretien,
182-191. - Interdit son salon k Tabbé
Bourlet de Vauxcelles, 196.
Lessing (Gotthold'Ephraim), littérateur
allemand. — Ses judicieuses remarques
sur le chapitre xxxviii des Bijoux in-
discrets, IV, 279. — Attribue â tort à
Diderot un drame intitulé VHumanité,
ou le Tableau de V Indigence, VU, 5, 6.
— Répond aux remarques malveil-
lantes de Palissot sur le Fils naturel,
7. — Son drame Miss Sara Samp-
son, traduit par Trudaine de Montigny,
est joué, à Saint-Germa*yi-en-Layo,
sur le théâtre particulier du duc
d*Ayeo, 17. — Réfuie une remarque
de Diderot sur le caractère de Méné-
dème dans VHéautontimoruménos de
ïérence, 139, 140 Traduit en alle-
mand le Père de famille do Diderot,
175. — Sa réponse à une critique de
Palissot touchant le titre du Fils na-
turel, 338.
* Leste. — Acceptions diverses de ce
mot, XV, 473.
Le StEiR (Eustache), peintre célèbre-
Beauté des tableaux du Martyre de
saint Gervais et de saint Protais, qui
décorent l'église Saint-Gervais de Pa-
ris, X, 191. — Un de ces tableaux,
retiré de Téglise, est actuellement au
Louvre (n** 520); il a été gravé par
Gérard Audran et par Baquoy, ibid.
— Son tableau de saint Bruno eœpt-
rant, peint pour le cloître des Char-
treux, et qui se voit mainteuant au
Musée du Louvre, cite avec éloge,
XII, 91.
Le Tourneur. — Auteur d*une traduction
de \* Histoire de Savage, IX, 451. — Sa
traduction des Nuits d'Young est
pleine d'harmonie, et de hi plus grande
richesse d'expression, XX, 13.
^ Lettre à madame la comtesse de Far-
bach, sur 1 éducation de? enfants, III,
540.
^ Lettre à M, Vabbè Galiani, sur la
sixième ode du troisième livre d'Ho-
race, VI, 289. — Diderot le fait juge
entre lui et Naigeon sur la manière
de traduire Vimmeritus du premier
vers; immeritus qu'il faut rapporter à
majorum et non pas à delicta, 290
— Motifs en faveur de son interpré-
tation ;*291 -302.
^ Lettre à M**% sur l'abbé Galiani^ VI,
440.
Lettre au P. Berthier sur le matéria-
lisme. — Cet ouvrage, faussement
attribué à Diderot, par La Harpe, est
de l'abbé Coyer, I, 6; XX, 99.
Lettre aux Académiciens du royaume.
— Compte rendu de cet écrit anonyme,
présumé de l'abbé Coyer, VI, 372.
Lettre de Barnevelt à Truman, héroîde
de Dorât. — Examen critique de cet
ouvrage, VllI, 449.
Lettre de Brutus sur les chars anciens
et modernes, ouvrage de Delisle de -
Sales. — Examen critique, IX, 466.
Lettre de madame Riccoboni à Diderot,
dans laquelle elle critique le Père ie
famille, VII, 395.
LettU de M. de Ramsay à Diderot sur le
Traité des délits et des peines, IV, 51.
Lettre de M, Raphaël le Jeune à un de
ses amis, etc. — Analyse de cette bro-
chure, XVII, 500. — Comment les
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ET ANALYTIQUE
317
]>ei a trés paresseux y sont traités, 501.
1 Lettre d*un citoyen zélé, à M. D***,
maître en chirurgie, IX, 213.
^ Lettre historique et politique adressée à
un mcigistrat sur le commerce de la
librairie, XVJII, 3 à 75. — Voyez Li-
brairie,
•, Lettre sur Boulanger ^ adressée au
baron d'Holbach, Vf, 339. — Note do
Naigeon, ibid, — Imprimée pour la
première fois en tète de V Antiquité
dévoilée, édition de 1766, in- 4*», ibid,
— Voyez BocL%NGeR.
1 Lettre sur la résistance de Vair au
mouvement des pendules, IX, 168.
* Lettre sur les Atlantiques et VAtlan
tide, IX, 2*25. — Date de-sa première
publication, ibid.
^ Lettre sur les aveugles à l'usage de
ceux qui voient, I, 275. — Cet ouvrage,
composé et publié en 1749, motive
Tarrestation de Diderot qui, conduit à
Vincennes, y resta captif durant cent
jours, xLif, xuii, et 277. — Diderot
adresse cette lettre à M"* de Puisieux,
sa maîtresse, 279.
^ Lettre sur les sourds et muets, à
V usage de ceux qui entendent et qui
parlent, I, 343. — Notice prélimi-
naire, 345. — Objet de cette lettre,
340. — Curieuse anecdote sur un
muet de naissance témoin d'une partie
d'échecs, 356. — Résumé analytique
de cette lettre, 389-391.— Remarques
du journaliste de Trévoux sur cette
lettre, 411.
Lettres apostoliques, — îiom donné aux
nombreuses bulles des papes en fa-
veur des jésuites, XV, 274. — Éten-
due des pouvoirs et des privilèges
qu'elles leur accordaient, ibid,
^ Lettres à Falconet. — Notice préli-
minaire, XVllI, 79. — Diderot lui
fiiit des reproches sur l'indifTérence
qu'il montre pour les suffrages de la
postérité, 85. — Reflexions à ce su-
jet, 86. — L'éloge des contemporains
n'est jamais pur; il n'y a que celui
de la postérité qui le soit, 88. — Il
n'y a point do plaisir senti qui soit
chimérique; preuves, ibid,-— Les grands
noms sont à l'abri des ravages du
temps. La poste et l'imprimerie ren-
dent la lumière de l'esprit impéris-
sable, 89.^ Quel est le sentiment qui
rend capable de grandes choies, t6i>/.
— Quelle espèce d'immortalité est au
pouvoir de quelques hommes, 90. —
Philosophie meurtrière de Falconef,
ibid, — Réfutation de ses sophismes
concernant son indifférence prétendue
pour les suffrages de la postérité, 91 .
— A quoi tendent le sentiment de
l'immortalité et le désir de s'illustrer,
preuves, 94 — Falconet répond quel-
quefois à ses propres objections, ibid,
— L'insuffisance et la paresse mépri-
sent seules les suffrages des temps à
vtnir, 94. — La postérité n'est point
un rCve, 99. — Contradiction de Fal-
conet, ibid. — On n'est ni fou, ni in-
sensé d'espérer que la postérité nous
rendra justice, 100. — Le jugement
de la postérité est la seule consolation
de l'homme en mille circonstances
malheureuses, 102. — L'émulation se
proportionne secrètement au temps,
la durée, au nombre des témoins, 103.
— Le sentiment de l'immortalité, le
respect de la postérité, n'excluent au-
cune sorte d'émulation, ibid, — Exem-
ple de Thomas composant son poCme
épique sur le czar, ibid. — De Mil-
ton cherchant un imprimeur pour
faire la première édition de son
poôme, 105. — Différence du juge-
ipent que nous portons des vivants, et
de celui que nous portons des morts,
106. — Falconet est un ingrat envers ses
contemporains, ou en contradiction
avec lui-môme. L'ambition qui porte
ses vues au delà du temps présent ne
peut jamais être attaquée, ibid. — So-
crate oubliant la cause de sa vie pour
plaider celle de l'honneur des Athé-
niens, est un (temple de la force du
sentiment de l'immortalité, 107. — Ce
n'est pointa Homère poète que Platon
et d'autres sages ont refusé leur hom-
mage, mais à Homère théologien, 109.
— La voix des zoiles n'est pas celle
de la postérité, ibid, — L'idée du pré-
sent et celle de l'avenir sont insépa-
rables. La force de la dernière varie
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318
TABLE GÉNÉRALE
comme toutes les autres idées ; elle se
développe davantage dans les beaux
siècles des nations, 110. — Réponse à
une obj«jCtion de Falconet, tirée de
Toxomple d'une femme enivrée du
plaisir de savoir qu'on la voit belle où
elle n'est pas, ibid. — Quels sont les
témoinsqui déposent du talent de Phi-
dias, d'Apelles, d'Agasias, 111. — Ce
que prouve l'objection tirée des bons
ouvrages détruits et des mauvais épar-
gnés par le temps, 112.— Malgré soi,
on prend intérêt à sou siècle, ibid, —
C'est une plaisanterie cruelle et in-
juste que de réduire tout le mérite du
Jupiter de Phidias à sa taille colos-
sale, 113. — Contradictions de Falco-
nét; son jugement injuste sur Pline,
ibid, — Le pressentiment de l'avenir
et la jouissance anticipée des éloges
do la postérité sont naturels au grand
homme. Preuve qu'en donne Falconet
lui-même, 115. — Falconet a assisté
à son oraison funèbre, et ne l'a pas
entendue sans plaisir, 118. — Ce qu'il
dit de son mépris pour la postérité
ne peut être cru de personne, 119. —
Le discours que Fontenelle tint un
jour sur le même sujet fit peine à
ceux qui Tentendirent, et personne
n'y crut, 120. — Le génie n'est pas la
cause unique des grandes choses, ibid.
— Les hommes extraordinaires qui se
suffisent pleinement à eux-mêmes
n'existent pas, 121. — Pourquoi
élève-t-on des monuments à ceux qui
ne sont plus, ibid. •» Les peines et
les plaisirs réels ou physiques ne sont
presque rien ; les peines et les plai-
sirs d'opinion sont sans nombre, 123.
— Comment Falconet va au delà de
son propre système, 124. — Conclu-
sion, 125. — Les vérités de senti-
ment sont plus itiébranlables dans
notre àme que les vérités de démons-
tration rigoureuse, ibid, — Comment
Diderot apprécie la réponse de Falco-
net, 126. — Description du tableau de
Polygnote, d'après Pausanias, 128. —
Réflexions sur ce tableau, qui ten-
dent à prouver qu'il n'est point l'ou-
vrage d'un art naissant, 133 et suiv.
— Réponse de Diderot à Falconet sar
ses observations touchant le senti-
ment de l'immortalité, 141. — Nou-
velles observations de Falconet sar
cette réponse, 142. — Différence des
syllogismes de l'orateur et du philo-
sophe, ibid, — Il s'agit de savoir si le
sentiment de l'immortalité est utile,
et si b respect de la postérité peut
jamais être nuisible, 14). — Ré-
flexions sur l'examen, par Falconet, du
Jupiter olympien de Phidias, 156. —
Sur sa critique de Pline^ 159. — Sur
sa critique de Voltaire, 168. — Snr la
manière jaune de Jonvenet, critiquée
par Falconet, 160. — Reprise de Di-
derot sur le sentiment de l'immorta-
lité; réplique de Falconet, 171. —
Nouvelles idées que Diderot jette dans
la dispute ; elles seraient tontes sans
vérité si le sentiment de l'immortalité
n'est que chimère, 178. — Reprisé de
la discussion sur le tableau de Poly-
gnote. Répliques de Falconet, 190.
— Listes des sottises de Diderot et des
inadvertances de Falconet, 209. —
Diderot demande à Falconet des détails
sur son voyage et son arrivée à Pé-
tersbourgy 215. — Il rappelle à Fal-
conet et à M^'* CoUot que ce serait
une injure cruelle pour lui qne de les
voir s'adresser à d'autres pour un ser-
vice qu'il pourrait leur rendre, 216.
— Il engage Falconet à peu fréquen-
ter l'ambassadeur de France. Pour-
quoi, 218. — Détails sur des bustes
exécutés parM'i* Collet, 219.— Lettre
de Diderot sur différents sujets, ibid.
— 11 reproche encore à Falconet son
mépris pour l'immortalité ; il lui op-
pose l'impératrice de Russie, 223. —
Il compte le revoir, 225. — Trait qu'il
faut transmettre à la postérité, f6id.
— Il attend impatiemmeat nae lettre
dn général Betzky ; pourquoi, 226. —
Comment on a dégoûté Simon de la
Russie et des Russes, 227. — Pour-
quoi Diderot n'a pas montré d'em-
pressement à rinvitation de Falconet
de célébrer l'impératrice dans quelque
petit ouvrage, 228. — Projet d'un vo-
cabulaire pour Tnsage du peuple russe,
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ET ANALYTIQUE
319
ibîd. — Diderot dom&Dde à Falconet
des nouvelles de sa statue de Pierre P',
2i9. — Jugement sur Timpératrice
de Russie, 230. — Il a la certitude de
revoir Falconet, 231. — Raisons qu'il
donne pour la confection d'un voca-
bulaire, 232. — Il annonce à Falconet
Tarrivée prochaine de Le Mercier de
La Rivière, conseiller au Parlement^
236. -i- Éloge de celui-ci, ibid, — Éloge
de Grimm, 237. — Diderot donne k
Falconet des nouvelles de sa famille,
238. — Autres nouvelles qu'il lui ap-
prend, ibid. — Il compte revoir Falco-
net et remercier l'impératrice, 240. —
11 félicite Falconet d'avoir traité hon-
nêtement Voltaire, 241. — Il a obtenu
iO titre d'académicien, 242. — Raisons
qui retardent son voyage, 244.-^Amour
qu'il a toujours pour M"* Volland,
ibid. — il a encore quatre volumes
do V Encyclopédie à terminer, 216. —
Détails sur Greuze, €hardin, Baudouin,
247, 248.— Le Bas est un fripon, i&id.
— Détails sur Gochin, Greuze, 249.—
Sur le Sepiime Sévère de celui-ci, et
autres oeuvres, 250. — Critique des
docteurs de Sorbonne, 251. — Épita-
pbe du comte de Caylus, 251. — Di-
derot se plaint de la goutte, 252. — Sa
séparation avec le prince Galitzin, ibid.
— Ses tentatives pour acquérir les col-
lections de Gaignat, 253. — Il a reçu
le manuecrit de sa dispute avec Falco-
net sur le sentiment de l'immortalité.
Il va revoir cette dispute, 254. — Son
avis à Rulhières sur l'ouvrage de celui-
ci, 255. — Il a reçu le buste de l'im-
pératrice, 256. — Il est scandalisé du
factum contre M. de La Rivière, 257.
— Jugement sur ce personnage, 258.—
Diderot craint que la liaison de Fal-
conet avec M. de La Fermière ne finisse
mal, 260. — Ce qu'il dit des critiques,
ibid. — Il consent k ce que leur dis-
pute sur l'immortalité soit imprimée,
mais pas à Pétersbourg ; pourcfuoi, 261 .
— Conseils qu'il donne à M"* CoUot,
263.— L'intolérance dn gouvernement
s'accroît de jour en jour, 265. — Pour-
quoi il no veut pas encore marier sa
fille, ibid. — Il engage Falconet à lire
le mémoire de Simon, 267. ^ Autre
lettre sur divers sujets, 268. — Com-
ment il juge J.-J. Rousseau, 269. —
Conduite que Falconet doit tenir en
face des prétentions de Fontaine, 271.
— Il persiste à désapprouver la con-
duite de Falconet à l'égard de M. de
La Rivière, 272. — Encore un mot
sur M. de La Rivière, ibid, — Tout
ce qui se fera bien se fera d'après ses
principes, 274. — Réponse sur diffé-
rents sujets, 276. — Ce que Diderot
répond aux allégations de Falconet
sur M. de La Rivière, 280-281. — U
est touché de l'amitié de M. de La
Fermière et de M. de Nicolai, 282. —
Encouragements à M'^* CoUoi^ibid, —
Conseils qu'il donne à Falconet et à
Ml»* Collet, 283. — La réserve de
M. de La Fermière ne le surprend
point , 284. — Comment il juge
j|nic Therbouche, ibid. — Reproches k
Falconet à propos de M. de La Rivière,
287. — Ce qu'il écrit du pasteur
Kiog, 288. — Falconet est le Jean-
Jacques de la sculpture, 289. — Di-
4erot ne s'explique pas la rivalité de
Falconet et de M. de La Rivière, 291.
— il veut que Falconet fasse le bon-
heur de M»« CoUot, 292. — Ce qu'il
répond sur les capacités administra-
tives de M. de La Rivière, 293. —
Délicatesse de M. Collin, 294. — Ce
qu'il répond à Falconet qui se plaint
des contrefaçons de ses ouvrages, 295.
— Il revient bien disposé pour Fon-
taine, pourquoi, 296. — Deux de nos
académies viennent de se mettre dans
la boue, 297-V98. — Résultat de l'in-
justice de l'Académie de peinture,
299. — Description du bas -relief de
Millot, que l'Académie n'a pas cou-
ronné, ibid. — Description de quatre
grands tableaux d'histoire qui sont au
Salon de cette année (1768), 300. — Le
prince de Galitzin a demandé pour
l'impératrice un tableau à chacun de
nos bons artistes, 301. — Note sur
M. de Villiers ou Chariot, 302. — Ce
qui s'est passé à l'Académie de pein-
ture le samedi qui a suivi la distribu-
tion des prix, 303. — Diderot recom-
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320
TABLE GÉNÉRALE
mande à Falconet un jeune homme
qui part pour Pétersbourg, 304. — Ce
qu*il répond à Falconet sur Casanove,
305. — Ce que Diderot a acheté à la
vente Gaignat pourTimpératrice, 306.
— Comment on veut ruiner le crédit
de l'impératrice, 308. — Il voudrait
que Ton achetât pour celle-ci le cabi-
net de M. de La Live, 308. — Précau-
tions que le climat exige pour la con-
servation des statues, 310. — Diderot
se plaint de ne pas avoir de réponse à
ses lettres, ibid, — Il est charmé que
Falconet ait conservé des duplicatas
de ses lettres, 311. — Il a vu la sta-
tue de Falconet, des Invalides, 312.—
Jugement qu'il porte sur le pasteur
King, 314. — Il engage toujours Hm-
pératrice à acheter le cabinet de M. de
La Live, 31 i. — Autre lettre sur di-
vers sujets, ibid. — Falconet ne doit
pas abandonner la fonte de sa statue
à un homme sans expérience, 316. —
Le Moyne, chargé de reproduire Dide-
rot en marbre, lui promet un masque
que celui-ci enverra à Pétersbourg,
ibid, — Le Salon est mesquin oette
année (1760), 317. — Le prince de
Galitzin apprend à Diderot que Fal-
conet a fait une œuvre sublime, 318.
— Diderot a trouvé deux beaux Van-
dermeulen pour Timpératrice, 319. —
Il recommande M. de Romilly à Fal-
conet, 320. — Détails sur les deux
Vandermculen, 321. — Il donne à
M"* Collot des nouvelles de son frère,
322. — 11 a eu l'honneur de faire sa
coar à la princesse DashkofT, 323. —
Il félicite M"' Collot sur ses plâtres,
ibid, — Encouragements à M"* Collot,
324. — Diderot a vu trois brochures
de Falconet, 324. — Caractère du frère
de M"« Collot, 3-25. — Nouveaux ta-
bleaux que Diderot envoie pour Tim-
pératrice, 325. — Diderot est profon-
dément offensé d'une lettre de Falco-
net, 326. — Il félicite Falconet d'avoir
appelé Gor pour assurer le succès de
son travail, 327. — Ce qu'il dit du
comte Strogonoff, 327. — - Diderot vient
de faire l'acquisition de la galerie du
baron de Thiers pour l'impératrice,
328. — La vente des Ublcaux de M. de
Choiseul monte à un prix exorbitant,
ibid, — Sentiments d'amitié que Dide-
rot renouvelle à Falconet, 329. — Di-
derot ne sera pas content qu*ll n'aille
s'établir à Pétersbourg, près de Falco-
net, ibid. — Il le prie de recevoir
M. Levesque, 330. — Il va partir de-
main pour la Haye et de là pour Pé*
tersbourg, ibid, — Le prince Nariskia
a souhaité voyager avec lui, 331 . — Ce
qu'il écrit à Falconet à propos de Boa-
chardoh, 332. — De rhabillement en
matière d'art, 333. — DescriptioD du
cheval de Marc-Aurèle, 334. — On
trouve singulier que Falconet ait confié
à Mil* Collot l'exécution de la tète de
sa statue, 335.
^ Lettres à tnademoiseUe VoHa¥ui. —
Notice préliminaire, XVIII, 339. —
Diderot fait à M"*" Volland le récit de
sa partie de Bfarly, 354. — Il lui en-
voie la lettre de Rousseau à d'Alem-
bert sur les spectacles, 356. — Son
horreur pour le vice, 357. — Ses
plaintes coqtre la sœur de sa mai-
tresse, 358. — Il lui parle de sa ten-
dresse et de la mort de son père,
360. — L'entretient de ses affaires
domestiques, 362. — Tout ce que
Sophie lui a dit de M**** Le Gendre
l'intéresse vivement, 363. — Du ca-
ractère de son frère et de sa sœur,
364. — Patrimoine que laisse leur
père, 364. — Il s'apitoie sur la ma-
ladie de l'enfant de M'"* Le Gendre.
367. — Description d'un bosquet aux
environs de Langres, 368. — H se
félicite d'avoir rapproché son frère
et sa [sœur, 370. — Son inquiétude
sur Grimm, ibid, — 11 se plaint de
ne pas recevoir de lettres de son
amie, et de la vie tumultueuse qu'il
est obligé de mener à Langres, ibid.
— Sa joie do la lettre qu'il vient
de recevoir de Grimm. Souvenirs et
reconnaissance de ses anciens condis-
ciples, 3îl. — Diderot rend compte
à son amie de la manière dont il a
arrangé les affaires entre son frère et
sa sœur, et comment il a fondé la
paix domestique, 373.^ Caractère des
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ET ANALYTIQUE
321
Laogrois, 376. — Caractère partica-
lier de Diderot, ibid. — Sa mélancolie
caasée par Taffaire des partages, 377.
— Détails sur la maladie et la mort
de son père. ibid. — Scène attendris-
sante après la signature des partages,
378. — Brouillerie entre le frère de
Diderot et sa sœur. Comment il par- ,
vient à les rapprocher, 379. — Scènes
d*adieux, 381. — Description de Vi-
gnory. Route de Provenchère, 382. —
St^jour à Guémont, 383. — Aventure
d'une marquise à Langres, 385. —
Arrivée de Diderot à Isle, chez
M"* Volland. Description de ce séjour,
386. — Entretiens avec cette dame,
389. — 11 répond aux lettres de
M"* Yolland, 300. — Son inquiétude
surTarrêldu Conseil qui suspendp'en-
trcprise de V Encyclopédie, 389, 391.—
Son séjour au Grandval, terre du haron
d'Holbach ; comment il y vit ; ses occu-
pations; ses loisirs, 393 et suiv. —
bon ennui et son chagrin de ne pas
être avec son amie, 396. — Sa joie en
revoyant Grimm, 397. — Lettres ou
billets d*amour à son amie, 399. —
— Conversation de Diderot avec d'A-
lembert au sujet de V Encyclopédie,
400. — Ses réflexions sur Topinion que
les hommes ont de la vertu, 403. —
La constance lui parait la plus difficile
et la plus rare des vertus de Thomme,
404. — Diderot est tourmenté d'in-
quiétude de ne pas recevoir de lettre
de son amie, 405. — Projet de finances
qui lui est soumis, 406. — Paradoxe
soutenu par lui, en présence de l'Écos-
sais Hoop et de M"*« d'Aine, sur l'éter-
nité de Texistence des êtres vivants,
407. — Application qu'il en fait à son
amie et à lui, 409. — Nouvelle lettre
où il peint ses tourments et ses in-
quiétudes, 411. — Il est enfin tranquil-
lisé par une lettre de M'^* Volland,
412. — Son avis sur le jeu de M^*" So-
phie Amould dans le rôle de Colette
du Devin du village, 413. — Il prédit
à son amie que sa sœur se perdra par
son commerce de lettres, 414. — Dé-
tails sur la vie qu'il mène au Grand-
val, 415. — Promenade sur les bords
XX.
de la Marne, 417. — Conversation sur
l'histoire de la philosophie chez les
Sarrasins; comment elle est entre-
coupée par les interlocuteurs, 418 et
suiv. — Diderot préfère la douce folie
que lui inspire son amie à toute la
sagesse des nations, 429. — Réflexions
philosophiques. A quelle occasion, 430
et suiv. -^ Mauvaise digestion. Mélan-
colie causée par le silence de son
amie, 432. — Les II faut, vers en-
voyés à sa maîtresse, 433. — Ses
craintes de ne plus être aimé. Sur
quoi fondées, 434. — Ses plaintes à
son amie, 435. —Son analyse du Spar^
tacus de Saurin, 436. — Raconte les
tracasseries d'auteur qu'il a à essuyer,
437. — Se plaint encore de ne pou-
voir voir son amie, 438. — Rend
compte de l'impression que lui a faite
le jeu du comte Oginski sur la harpe,
438. — Prend des arrangements avec
son amie pour assurer leur correspon-
dance, 440. — Lui parle d'un enfant
de cinq ans qui est un prodige par le
savoir et l'intelligence, 441. — D'un
discours de d'AIembcrt sur la poésie.
D'une épitre de Satan et de Voltaire,
ibid, — Il envoie VÈpitre du Diable
et Tancrède à M"* Volland, 443. — Lui
' donne des conseils sur la conduite
qu'elle doit tenir avec sa mère, ibid, —
Cherche à lui faire supporter leur sépa-
ration momentanée, 445. — Ce qu'il
pense et juge des Métamorphoses
d'Ovide, 446. — Récit d'un souper chez
Damilaville. Indigestion qui en est la
suite, 447. — Envoi du Discours sur
la satire des Philosophes, 448. — Projet
de raccommoder le Joueur, ibid. —
Séjour à la Chevrette. Comment
Diderot y vit avec Grimm et M"'« d'Épi-
nay, 449. — Son opinion sur VÊpitre
du Diable, 451. — M. de Saint-Lam-
bert etM™« d'Houdetot à la Chevrette,
ibid, — Fête et foire à la Chevrette,
452. — Scène de salon, 453. — Emploi
de la journée, ibid, — Conversation
entre Diderot et M. de Villeneuve sur
M"" Volland et ses filles. Soirée, 454.
— Famille d'Épinay, 455. — Accident
arrivé à Diderot, 457. — On fait son
21
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322
TABLE GENERALE
portrait et celui de M""* d'Épinay,
ibid, — Lettres de Saurin. Déclaration
à M*"* d'I^pinay. Comment elle est
reçue. Sa réponse à une observation
de Diderot, 458. — Bons mots de
celui-ci, 460. — Son portrait achevé
attire des éloges au peintre, 462.— 11 va
au Grandvalavec M""* d'Épinay. Quelle
compagnie il y trouve, 463. — Les
filles de M™» d'Holbach, ibid. — Con-
versatirn sur les Chinois. Anecdoctes
sur un empereur de la Chine, 464. —
Diderot ne croit point à tout ce qu'on
raconte de ce peuple, 405. — Beauté
du portrait de Diderot. Comment il est
représenté. A qui il est destiné, ibid.
— Ce que Diderot a oublié de dire sur
les Chinois dans sa dernière lettre,
466. — Sentiments de Diderot pour
la sœur de son amie, 467. — Ré-
flexions et conversation sur la nature
humaine et sur la destinée différente
des sots et des gens d'esprit, 468. —
Idée particulière que Diderot s'est
formée de l'esprit et du caractère de
son amie et de fa sœur, 469. — Mot
plaisant du peintre Greuze contre
M"»* Geoffrin. Diderot le tourne en
sens contraire contre M™* Le Gendre,
ibid, — Séjour à la Chevrette, 470.
— Saurin consulte Diderot sur le plan
d'une pièce. Celui-ci le renverse et en
fait un autre. Quel en est le sujet,
4"i3. — Promenade avec M""* d'Épi-
nay, Grimm et M™* d'Houdetot* 474.
— Le curé de la Chevrette, 4*; 6. —
Anecdotes qu'il raconte sur des amants
malheureux, ibid.^ L'Extravagance
fatale^ tragédie anglaise, 478. — Les
Intérêts de la France mat entendus,
réflexions sur cet ouvTage, 480. — La
f)lle de Diderot malade. Réponses dures
de M"»« Diderot aux questions les plus
obligeantes. Dîner avec Grimm, ibid,
— Chute de Diderot dans la rue des
Prouvaires, 481. — Il prie Sophie de
prêcher l'i ndulgence à sa sœur, 482.
— Réflexions philosophiques et amou-
reuses, ibid, — Départ projeté pour
le Grandval, 484, — Soupers chez
Damilaville, ibid. — M"* Diderot va
mieux, 485. — Accueil fait à Diderot
au Grandval, 486. — Dialogue av^:
M"*" d'Holbach, 487. — Promenade
et entretien politique avec Hoop,
487. — Entretien avec Gaschon sur
M"»« Volland et ses deux filles, 491.
— Réflexions sur le gouvernement sa-
cerdotal, à la suite d'une conversation
de Hoop avec le baron d'Holbach,
492. —Orgueil des Jésuites, .souverain»
et pontifes du Paraguay, 495. — Autres
réflexions sur la corruption des mœurs,
ibid. — Sur celles d'autrefois et sur
celles du jour, 496. — Sur les pas-
sions fortes, 497. — Sur le rapport
entre la dévotion et la tendresse, 498.
— Privilèges des prêtres en certains
pays, 498. — Encore un mot sur les
Chinois, 499.— Histoire du petit chien
Pouf, îj02. — Diderot loue son amie
de la promptitude avec laquelle elle
a démêlé l'injustice d'un arrangement
qu'on lui proposait. Ses réflexions et
ses conseils à cette occasion, 504 et
suiv. — Récit d'une journée au
Grandval. Noms des personnages de
la société, 507. — Dîner. Le Roy une
seule fois malheureux en amoor. Dia-
logue à ce sujet, ibid. — M"« Geof-
frin. Sa mise noble et simple.
M. Schistre jouant de la mandorc à
ravir, 508. — Dispute entre Grimm
et Le Roy sur le génie qui crée et sur
la méthode qui ordonne, 509. — Fable
de l'abbé Galiani à ce sujet, ibid.
— Son talent supérieur pour la
déliter, 511. — Pourquoi les anciens
ont dit que le cygne chante mélodieu-
sement en mourant. Horreur que nous
avons tous pour Tanéantissement.
Son liment contraire de Hoop à cet
égard, ibid. — Anecdote de Diderot à
cette occasion, 512. — Entretien sur
l'existence d'un Dieu. Opinion de Di-
derot à ce sujet, ibid. — Trait rap-
porté d'après Leibniz, 513. — Sin-
gulières transitions dans la conver-
sation quand la compagnie est un peu
nombreuse, ibid. — Aventure bur-
lesque entre M"** d'Aine et Le Roy,
.515. — Conduite impertinente de
M. d'Aine fils avec une dame, M6.
— Le baron d'Holbach raconte à sa
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ET ANALYTIQUE.
323
belle-mère l'histoire des excréments
du grand Lama. Dialogue entfe eux,
ibid. — Histoirt de Pierre le Grand,
par Voltaire, 517. — Critique qu'en
fait Diderot, ibid. — Nouveaux con-
seils de celui-ci à son amie sur son
Affaire avec Vissen, 519. — Il ne sait
pas la langue froide et vide qu'on
parle aux indifférents. Se représente
le plaisir qu'aura son amie quand elle
recevra son paquet de lettres, 521. —
C'est un peu la faute des femmes si
les hommes sont aimables [sans être
honnêtes, 522. — Réflexions sur le
<;aractère de M™« Le Gendre à l'occa-
sion de la mort de M. Marson qui
l'aimait, 523. — Conte de l'abbé de
Voiscnon. Facéties de Voltaire. Vision
de Palissot. Ce qu'est devenue sa co-
médie des Philosophes, 523. — De
qui est le Discours sur la satire des
philosophes. Nouveaux conseils à
Sophie sur ses affaires d'intérêt,
524. — Réflexions sur M. Marson et
M»« Le Gendre, ibid, — Caractère de
M. Gaschon, 525. —Diderot s'attache
de plus en plus à M. Hoop. Pour-
quoi, 526. — Anecdote sur la courti-
sane anglaise miss Philipps, ibid,
— M"* d'Ette, ibid, — Peinture d'une
espèce d'hommes qu'on appelle hon-
nêtes gens, 527. — Diderot con-
seille à Sophie de fuir à Pékin ou à
Avignon, 528. — L'hypocrisie habi-
' tnelle étouffe le cri do la conscience,
tWd.— Coquetterie de M*"* Le Gendre,
520. — Explication du spleen anglais,
par M. Hoop, 530. '— Diderot aime
les vents violents, la pluie, la tem-
pête, 531. — Tibulle sentait comme
lai, avec quelque différence pourtant,
ibid. — A qui le ciel qui se fond en
«au est-il favorable? ibid, — Secret
pour gagner au jeu. M"™* Le Gen-
dre supposée entre les deux vieilles
momies, M. Hoop et le docteur San-
chex, 532-533. — Diderot ennemi des
formalités chinoises. Pourquoi, ibii.
— Comment il passe son temps au
Grandval, 535. — Idée folle qui le fait
toujours rire, * 36. — Son départ du
Grandval. Adieux touchants, \l\, 1.
— Amitié de M"« d'Holbach pour lui,
ibid, — Son retour à Paris. Il re-
trouve toute sa famille malade, 2. —
Ses occupations, ibid, — Portrait de
l'abbé Marin. Scène de fantaisie, 3.
— Dicskau, ami du maréchal de Saxe.
Marchais, jeune marin, ibid, — Pro-
menade avec lui et M. Hoop, 5. —
Visite au Grandval. Conversation in-
téressante, ibid. — Retour do Diderot
à Paris, 14. — Exemple d'amour de
la part d'un chien, ibid. — Réflexions
sur VIphigénie de Racine, 15. — Ré-
ponse à quelques articles des lettres
de Sophie, 16. — Voyage de Tabbé
Chappe en Sibérie, 19. —Conseil de
Diderot à Desmarets, qui devait faire
ce voyage, 20. — Anecdote d'un amant
qui sollicitait les faveurs de sk mai-
tresse. A quelle occasion, 20-21. —
Bouffées de résignation de Diderot.
Exemple d'un homme constamment
résigné par tempérament, 22. —
La Confession de Voltaire^ 23. —
Voltaire se plaint à Grimm du silence
de Diderot, 24. — Son irritabilité, ibid.
— Diderot se plaint de ses collègues
de V Encyclopédie, Travail immense du
chevalier de Jaucourt, ibid. — Bouta-
des de l'Écossais Hoop, ibid. — Folies
de M"»* d'Aine. Originalité du baron
d'Holbach. Marivaudage de Diderot.
Dîner avec Damilaville. Son caractère,
25. — Conseil à Uranie (M-"» Le
Gendre). Qu'est-ce que la sensibilité?
Pourquoi les parents doivent excuser
les fautes de leurs enfants, 26. — Les
gens du monde n'ont point d'honneur.
Pourquoi, 27. — 11 blâme Sophie de
quelques débauches de table. Se plaint
d'être indisposé, 28. — Sa flile An-
gélique s'est arraché un ongle du gros
orteil, ibid. — Étrange procédé de sa
sœur, (6tcl. — Réflexions sur la pièce de
Caliste, de Colardeau, 29. — Esclaves
chrétiens qui recouvrent leur liberté.
Comment, 30. — Anecdote plaisante
dedeux moines ctdedeux jeunes filles,
racontée par Tabbé Galiani, 30. —
Visite à M>^« Boileau, 32. — Arrivée do
M"** de Solignac, 33. — Rencontre
avec Colardeau. Son portrait, ibid. —
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324
TABLE GÉNÉRALE
Rencontre avec Saurin, ilnd. — Obser-
vations sur un vers de la tragédie de
Calistef 34. — La retraite et le silence
nécessaire aux amants, ibid, — Dide-
rot obligé d'écrire à Voltaire, et de lui
envoyer ses observations sur Tancrède,
35. — II se plaint de la lenteur de ses
collègues de V Encyclopédie, ibid, —
II se félicite de ce que son amie a le
caractère un peu baroque, ibid. — Il
83 désespère des injustices qu*on fait
à La Condamine, 36. — Et du pro-
cédé do d'Alembert envers lui, ibid,
— Prend la défense de Grimm auprès
de Bl*"* d*Épinay. Anecdote plaisante
de Tabbé Galiani, 37. — Sa mauvaise
humeur contre son frère Tabbc. Visite
que lui fait Buffon. Diderot aime les
hoiAnes qui ont, comme Buflfon, une
grande confiance en leurs talents, 39.
— Nouvelles brouilleries à Toccasion
de V Encyclopédie. Joie de Diderot au
sujet de son Père de famille, joué à
Marseille, 40. — Ses remerciements à
Voltaire, ibid. — Sa dispute avec Hel-
vétius et Saurin, en présence de trois
dames. Sur quel sujet, 41. — Leurs
contradictions sans s'en apercevoir,
disant ensuite les choses les plus
fortes en faveur du sentiment qu'ils
ont combattu, 42. — Sa tristesse à
roccasion de sa fille, ibid. — Autre
sujet de peine pour V Encyclopédie,
43. — Scène fâcheuse, ibid. — Ses
réflexions sur l'enterrement et le tes-
tament de Clarisse, héroïne du roman
de Richardson, conformes à celles de
son amie, 47. — Il gronde Uranie de
ce qu'elle ne ménage pas sa santé,
ibid, — Travaille pour Grimm sur les
tableaux exposés au Salon, ibid, —
Explique à Sophie ce que c'est que les
Cacouacs et Briocfut. Loue les beaux
vers de la tragédie de Clytemnêstre,
par le comte de Lauraguais, 48.—
Réflexions sur le roman de Clarisse,
49. — Jugement, 50. — Sur la con-
duite de Sophie envers sa mère, ibid.
— Sur le caractère d'Uranle, 51. —
Sur l'ignorance, ibid. — Plaintes]contre
Grimm. A quelle occasion, 52. — Nou-
velles de la cour, ibid, — Il prie ses
amies de se défaire incessamment de
la diarge de lieutenant-général cri-
minel de l'univers, qu'elles s'étaient
arrogée après la lecture de Clarisse,
54. — Nouveaux travaux pour Grimm,
56. — Quels sentiments la lecture de
l'histoire lui inspire, 57. — Son nou-
vel arrangement avec les libraires. Son
projet de vendre sa bibliothèque. ibi(L
— Son séjour à Massy, avec le libraire
Le Breton et sa femme. Caractère de
cette dame, 58. — Singulière réponse
qu'elle fait à Diderot sur la cause de
ses inégalités, 59. — Travail pénible
auquel Diderot se livre, 60. — Ses
idées sur le vrai bonheur. Ses projets
pour sa fille, 61. — Ses réflexions sur
les bienfaiteurs et les ingrats, ibid. —
Sur les libertins, et le faible des femmes
pour eux, 62. — Ses questions à une
petite veuve qui vint dîner chez lui.
Réponse de la petite veuve qui fait
rire à gorge déployée la dévote
M"^ Diderot, 65. — Récit d'un dîner
donné chez lui pour le jour de sa tète.
Compliment et bouquet de sa fille, 66.
— Chansons écossaises et autres mor-
ceaux promis à Sophie, 67. — Bulle
d'excommunication lancée contre les
encyclopédistes, 68. — Anecdote sur
un avocat consulté par un fripon,
ibid. — Petites fêtes données par
M"* Diderot, 70. — Soirées bruyantes
chez le libraire Le Breton, 71. — Di-
derot y prend la défense de Cramer,
libraire de Genève, t6tcl. — Son inquié-
tude sur la santé de sa fille, 72. —
Diner avec deux petits Allemands.
Leur innocence, leur esprit, leur can-
deur. Fables qu'ils racontent, 73. —
Dîners aux Champs-Elysées, chez
Montamy, 76. — Son indisposition,
ibid. — Scène attendrissante à l'in-
stallation de la statue du roi de Dane-
mark, racontée par un Français. En-
thousiasme de Diderot, 78. — Sa devise
est d'aimer, ou faire le bien, 81. —
i)ispositions de sa fille pour le clave-
cin. Fête de M"" Diderot, 84. — Aven-
tures qui arrivent à Diderot dans sa
jeunesse, et qui lui inspirent du dé-
goût pour certaines femmes, 85. —
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ET ANALYTIQUE.
325
Son apologie pour les passions^ortes,
87. — Portrait d*une dame de sa con-
naissance, ibid, — Cas de conscience
proposé h Sophie, 88, 89. — Nouvel
arrangement avec ses libraires. Sa
sœur séparée d'avec son frère Tabbé,
90. — Il attend toujours VHorace en
question, ibid, — Talents naturels de
safîllc. Sa mauvaise éducation, 01. —
Peinture de la demeure d'un pauvre
diable, ibid, — Mot plaisant de Piron
sur l'aventure du prince de Beauffre-
mont, 9i. — Conversation avec Suard,
ibid. — Bonne action, et bien faite,;93.
—Désolation deM"»«Riccoboni au sujet
des satires qu*on fait sur elle et sur
ses ouvrages, ibid. — Désespoir
d*une mère de la perte de son
enfant, 9A, 05. — Passage de Métas-
tase qui peint fortement la tendresse
des mères, 06. — Conseils à Uranie,
ibid» — Affaire des Calas, plaidéo
par Voltaire, 07. — Expulsion des
Jésuites. Réflexions sur Tésprit de
cette société, 08. — Jugement sur
Voltaire, 100. — Diderot entre deux in-
firmeries, ibid. — Affaire proposée par
Tabbé Ray nal , manq uée, 1 1 . — Carac-
tère de M™« de •", 102. — Pourquoi
la beauté dans la vieillesse est plus
commune chez les hommes que chez
les femmes, ibid. — Quelle équité il
faut attendre de tout le monde. Tra-
ductions do Diderot, 101. — Ouvrage
sur l'institution publique, 105. —
Comment on peut instruire et former
les enfants en jouant avec eux, 106. —
Bonne action d'un petit garçon, 107. —
Réflexions à ce sujet, ibid. — Quels
époux étaient dignes des trois filles de
M*"* VoUand, 108. — Incendie chez
cette dame. Inquiétude de Diderot,
109. — Il ebvoie à Sophie son éloge
de Richardson, et lui souhaite sa fête,
110. — Lui parle encore de Tincendie,
et de ses inquiétudes pour elle, 111. —
Ses travaux, 112. — Il demande à
Sophie un état un peu exagéré de la
perte que lui a faite l'incendie, afin
de sollicitar pour elle une réduction
de son vingtième, ibid, — Objections
aux réponses qu'on lui a faites sur le
cas de conscience qu'il a proposé, 113.
— Singulière requête d'un amant à sa
maîtresse. Consentement plus singu-
lier de la maîtresse, 115. — Conver-
sation sur Vinstinct et sur les prin-
cipes du goût, 116. — Reproches à
Uranie sur son indifférence pour sa
santé, 121. — Récit d'un voyage à la
Briche. Description de ce lieu, 122. —
Conversation entre Damilaville
Grimm, l'abbé Raynal, le docteur
Gatti et Diderot, ibid. — Charmes
du séjour de4'Italie, 123. — Carnaval
de Venise, ibid. — Anecdotes, 124 et
suiv. — Plaintes de Diderot concernant
lime volland, ibid. — Il annonce à
Sophie le succès presque assuré de sa
négociation pour la réduction de son
vingtième, 129. — Se plaint de l'hu-
meur de sa femme, ibid. — Informe
son amie qu'il va s'occuper de l'édu-
cation de sa fille, 130. — Lui rend
compte d'un espion qu'il recevait
depuis longtemps chez lui sans dé-
fiance, ibid, — Se plaint des fantai-
sies d'une malade quMl soigne, 133.
— Parle de certaines circonstances do
la vie, qui nous rendent plus ou
moins superstitieux. Se cite pour
• exemple, ibid. — Réponse do Marl-
borough à Montesquieu, et de Mon-
tesquieu à une Anglaise, 134. — Mot
de Montesquieu à Suard sur la con-
fession; réponse de Suard, ibid. —
Trait de générosité du roi de Prusse,
ibid. — Description des jardins et
des appartements de Marly, 135.
— Pourquoi plus la vie est remplie,
moins on y est attaché, 136. —
Il est résolu à ne plus attendre les
lettres de son amie à certains jours
marqués. Pourquoi, 137. — Construc-
tion de la place de Reims et d'un
canal, 138. — Ce qu'est le présent
de la nature que l'on appelle la vie,
ibid, — Anecdote d'une dame ma-
lade d'un certain mal, 130. — Autre
anecdote d'un prêtre géomètre disant
la messe, ibid. — Journées de Diderot
à Paris, 140. — Ses espérances sur la
révolution que produira V Encyclopédie
sur les esprits, ibid. — Prière du phi-
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326
TABLE GÉNÉRALE
losophe musulman, 1 4L — Réduction
du vingtième obtenue, ibid. — Moyens
qui, selon Diderot, auraient dû étro
employés dans la défense de Calas
par Élie de Beaumont ou par Vol-
taire, 14L — Maladie: de sa femme.
Danger qu'elle a couru, 143. — H se
plaint à Sophie de ce qu'acné ne lui
apprend rien de ce qu'elle doit
faire, et le laisse deviner. Ses souhaits
pour elle, 144. — Il n'ose prononcer
sur les suites de la maladie de sa
femme, 144. — Prend tout le soin do
ses affaires domestiques, surtout celui
de l'éducation de sa fille, 14d. — Rend
compte des offres brillantes qui lui
ont été faites de la part de l'impéra-
trice de Russie, ibid, — Loue et cri-
tiquR le Commentaire de Voltaire sur
le Cinna de Corneille, 146. — Mesures
prises pour que la Correspondance de
Grimm ne souffre point de son ab-
sence, ibid, — Réflexions mélanco-
liques sur la vie, ibid. — Diderot
invite son amie à un concert, 147. —
Lui fait de tendres reproches. A quelle
occasion, 14S. — Se plaint de la mul-
titude de ses occupations, 149. —
Diner projeté avec ses amies, 150. —
Doux souvenir de la table verte, ibid*
— Réflexions sur le mélange de biens
et de maux dont la vie est semée,
ibid, — Doléances sur le déménage-
ment de ses amies, 151. — Visite chez
M. Colin de Saint-Marc. A quel sujet.
ibid, — Comment il en est reçu, 152. —
Diderot rappelle à cette occasion une
scène qu'il eût bien voulu renouveler,
ibid. — Chagrin et tourment que lui
cause l'indiscrétion du baron d'Hol-
bach, 154. — Et la Neuvaine de
Cythère, poôme de Marmontel, 155.
— Beau rêve qu'il fait et dont il pro-
pose la réalisation à Sophie, 156. —
Son indisposition, 157. — Sciatique de
M'"* Diderot. Friction ordonnée, ibid,,
et exécutée par sa servante et par son
mari, 158. — Entrevue avec la prin-
cesse de Nassau-Sarrebruck, ibid. —
Portrait et caractère de cette prin-
cesse, ibid. — Rétablissement de la
sauté de Diderot, ibid. — Fin de
Tentreprise de V Encyclopédie, Ce
qu'elle a valu à Diderot, 159. —
Comment il faut élever les gar-
çons, ibid. — Dîner au Luxemboorg,
donné par Damilaville, 161. — Du-
reté d'un carme, ibid. — Conversa-
tion avec un autre moine sur le sen-
timent de l'amour paternel, ibid* —
Sur le célibat, et sur la requête des
bénédictins, pourôtre sécularisés, 162.
— Pourquoi le récit d'une bonne ac-
tion nous est agréable, 163. — Pour-
quoi et à qui il ne Test pas toujours,
if)id, — Deux réflexions sur Télo-
quence, ibid. — Miroir magique dé-
siré. Pourquoi, 164. — Puis rejeté^
ibid. — Conversations charmantes^
165. — M. Gaschon et W^ Le Gen-
dre, ibid. — Conseil de Diderot contre
l'acquisition que M. Le Gendre veut
faire d'une maison, 167. — Fin pro-
chaine de V Encyclopédie f ibid, — Ar-
rangement fait à la satisfaction de Di-
derot, îbid. — Ses plaintes contre le
libraire Le Breton, ibid. — Projet de
souscription pour les Calas, arrêté,
168. — Mot de Diderot à l'occasion
de M™* Necker, 170. — Aventure de
flacre, ibid. — Méfiance et crainte de
Diderot à l'occasion de M"** Le Gen-
dre, 171. — Ses petites peines. Sa
prédiction accomplie au sujet de l'ac-
quisition d'une maison, 172. — Sa
réponse à M. Legrand à cette occa-
sion, ibid. — Dîner chez M. Gas-
chon, 173. —Chez les Van Loo. Ren-
contre du peintre anglais Ramsay,
174. — 11 blâme la conduite politique
de M*"* Le Gendre envers son tenant,
175. ^ Instruit son amie de l'emploi
qu'il a fait de l'argent qu'il a reçu de
rimpératrice de Russie, 176. — Ses
conversations avec lasoftur de Sophie,
sur les suites que doit avoir la ré-
ponse j'evot» aime aussi d'une femme
mariée à un homme qui a osé lui
dire je vous aime, 177. — Diner avec
la mère de Damilaville. Caractère de
cette dame, âgée de quatre-vingts ans,
181. — Anecdote d'un avare attaqué
par des voleurs, ibid. — Conversa-
tion sur les mœurs et le caractère des
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ET ANALYTIQUE
327
Anglais, 182. — Leurs missionnaires.
Anecdotes à ce sujet, 18 i. — Les déis-
tes en grand nombre en Angleterre,
i85. — Diner chez le baron de Glei-
chen, 180. — Analyse d'une comédie
sainte eâpagnole, ibid, — Dîners chez
la sœur de Sophie. Conduite qu*y tient
M. de Neurond,187. — Réflexions sur
diverses affaires, 188. ^ Sur la re-
tndte, Tétude et le travail auxquels Di-
derot s*est livré depuis quelque temps,
190. — Effet extraordinaire qu*a causé
sur lui un musicien merveilleux, 193.
— Aventure singulière d'une dame
aimée tour à tour par deux hommes
honnêtes, 194. — Il rend compte d'un
ouvrage qu'il a entrepris d'après quel-
ques plaisanteries do Falconet, 200.
— Son goût pour la solitude, t&td. —
Amour de M. Wilkes pour une cour-
tisane de Naples. Comment il en
est récompensé. Sa conduite gé-
néreuse envers elle, 202. — Malade
guéri à la Charité, malgré le père in«
firmier, 20 i. — Triste^état d'un amant
désespéré, 205, 206. ~ Critique d'un
opéra-comique de Marmontel, 207. —
D'une comédie et d'une tragédie, 208.
— D'une traduction. Mémoire d'un
Écossais au sujet d'un enfant supposé,
ibid, — Mort du Dauphin, père de
Louis XVL Sa patience héroïque.
Ses qualités, 209. — Ses grandes
connaissances. Son esprit tolérant,
210. — Arrivée de Rousseau à Paris.
Réflexions à son sujet, ibid, — Mot
charmant de M. de Saint-Lambert,
210. — Le Philosophe sans le savoir,
comédie de Sodaine. — Succès de cette
pièce, 212. — Éloge qu'en fait Dide-
rot, ibid, — Conversation avec M™» Le
Gendre, 213. — Indisposition de cette
dame, 216. — Tracasserie domestique
qu'elle s'attire par son étourderie,
ibid. — Mariage de Suard. — Ré-
flexions à cette occasion,2l7. — Aven-
ture singulière arrivée k l'amant déses-
péré dont il est parlé plus haut, 218.
— Diderot est chargé du projet de tom-
beau que le roi a ordonné pour le Dau-
phin. Premier projet, 219.— Deuxième
projet, 220. — Troisième projet, ibid.
» Vers de l'abbé de Boufflers, 221. —
Réflexions sur les trois projets de mo-
numents, 223. — Quatrième projet,
225. — Cinquième projet, ibid. —
Dialogue entre un cardinal et un es-
pion, 226. — Histoire de M'^* Basse,
danseuse de l'Opéra, et de M. Prevot,
227. — Histoire du marquis de Gouf-
fler et de M'»* d'Oligny, ibid, —
État de la santé de la sœur de Sophie,
228. — Récit de Diderot sur ses occu-
pations, 229. — Conversation curieuse
avec M*»* Le Gendre, 230. — Son
voyage à Sainte-Périne de Chaillot,
231. — Sa conversation avec M'"'' Le
Gendre, au siget de Digeon, 236.
— Il se plaint de l'injustice de ses
amis, et fait une sortie contre l'amitié,
237. — Est ramené à ses amis. Dîne
avec eux, 238. — Dispute sur un prin-
cipe de peinture, ibid, — Il se plaint
de M«* Geoffrin, 239. — Des sollici-
tations que lui fait Falconet d'aller
en Russie, 240. — Et de la perte des
avantages qu'il croyait tirer du don
de l'impératrice de Russie, ibid. —
Discussion sur les beaux-arts, 242. —
M"**' Le Gendre n'a que des idées
d'amour dans la tête, et point de sen-
timents dans le cœur, 24 i. — Petite
querelle de Diderot avec Naigeon, ibid.
— Humeur au jeu. Opinion d'une
fille sur les passions sérieuses, 241.
— Séjour à Grandval, 245. — Folie de
M">* d'Aine, 24». ~ Repas au Grand-
val, 246. — Envoi de livres philo-
sophiques, ibid. — Souhait de Di-
derot sur le christianisme, 247. —
Son amour scrupuleux. Portrait de
M*"» d'Aine la jeune, 248. — Simplicité
du prince Galitzin, 250. — Maison
et jardins de M.d'Ormessond'Amboilc,
251. — Vie qu'on mène au Grandval,
252. — Coquetterie perdue de M"»* Le
Gendre, ibid. — Réflexions sur la
sagesse des hommes qui n'ont plus les
moyensd'ôtre fous, 253. —Confession
de Diderot à ce sujet, ibid. — Carac-
tère de chacun des membres de la
société de Diderot, 255. ^ Visite à
M"« Le Gendre, 257. — Conversation
sur la baronne d'Holbach, 258. —
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328
TABLE GÉNÉRALE
Chimère d*un sixième sens donné
par la nature pour juger du bon et
du beau, 259. — Conversation avec
M*"* de Blacy, 260. — M'»^ d'Aine
devenue esprit fort, 261. — Singulière
conversation avec elle, 262. — Envoi
du portrait de Diderot par Michel Van
Loo. Critique qu*en fait M"»* Diderot,
263. — Diderot au concert des Tuile-
ries. Mène deux Anglais chez Eckard.
Belle musique qu'il y entend, 266. —
Puis chez M"« Hayon. Reçoit une lettre
de la princesse Gaiitzin. Bizarrerie de
cette lettre, 267 . — Écrit à M. de Saint-
Florentin. A quelle occasion, 268. —
Son assiduité auprès de Damilaville
malade, 269. — Sa maison devient
un petit hôpital, 270. — Sa lettre de
réprimande à Suard. A quelle occa-
sion, 271. — Ses matinées, 272. —
Son humeur contre les quarante de
l'Académie, qu'il appelle des oies, 273.
— Scène assez vive entre Marmontel
et Chamfort, ibid, — Trait décoché
par Voltaire à La Bletterie, 274. —
L'Académie de peinture se déshonore
par son Jugement. Détails à ce sujet,
ibid. — Trait singulier de Falconet,
277. — Succès de la lettre à M. de
Saint-Florentin, 280.— Ce qu'il arrive
à un garçon apothicaire, acheteur de
deux exemplaires du Christianisme
dévoilé, 283. — Indisposition de Di-
derot et de sa femme, 285.— Celui-ci
se plaint de ne pas recevoir de lettre
de M"« VoUand, 287. — Il se plaint
des procédés d'un parent de cette de-
moiselle. Ses menaces contre lui, 289.
— Rendez-vous mystérieux avec une
dame. Lettres à cette occasion, 290.
— Bouquet offert à M"»* Diderot. Fête
et souper, 292. — Le rendez-vous à
Vincennes, 294. — Brouilleric avec
Grimm à l'occasion du prince de
Saxe-Gotha, 296. — Diderot se plaint
de n'avoir pas de nouvelles d'un pa-
quet qu'il a envoyé, 297. — Dîner
avec le baron d'Holbach et l'abbé
Galiani. Entretien sur l'exportation
des grains et sur l'agriculture, 298.
— Remarque singulière sur la reli-
gion de Jésus-Christ, 299. — M'"*Ther-
boucbe, en route pour Bruxelles
302. — Description du jardinet de
la rue Saint-Thomas-du- Louvre, 303.
— D'où Diderot connaît M"« Gui-
mard, 304. — Raccommodement avec
Grimm. Rencontre avec un jeune
prince étranger. Diderot trompe les
trompeurs, 305. — Mauvais état de^
affaires de M"* Therbouche, ibid, —
Amitié de Diderot pour sa fille. Esprit
précoce de celle-ci, 306. — Son entre-
tien avec son père, 307. — Dîner re-
fusé, 308. — Diderot annonce à
M^^* VoUand plusieurs ouvrage» philo-
sophiques de la composition de d'Hol-
bach. Ses plaisanteries à ce sujet, ibid.
— Lui fait part de ses occupations et
des reproches qui lui viennent de
tous côtés, 309. — Morceau de Diderot
à l'occasion du poème de Narcisse,
311. — Grand bruit à la Compagnie
des Indes, et à U Comédie-Française.
A quelle occasion, 312. — ReprésenU-
tion du Père de famille ; détoils à ce
sujet, 314. — La Compagnie des Indes
anéantie, ibid. — M"** Diderot va à la
représentation du Père de famille^
316. — Emotions quelle y éprouve,
ibid. — Travaux de Diderot, ibid. —
Il reçoit une comédie de Voltaire inti-
tulée le Dépositaire, 317. — Sa con-
versation avec sa fille au sujet de la
coifl'ure appelée calèche, ibid, — Son
dialogue intitulé le Rêve d'Alembert,
318. — Ses deux voyages chez. M.
et M"»« de Salverte, 319. — Il se dé-
barrasse de l'édition de VEncyclopè-
die, et congédie Panckoucke. Gom-
ment, ibid. — Continuation des succès
du Père de famille, 320. — Dîner à
Neuilly, ibid. — Travaux do Diderot,
ibid. — Ses promenades et entretiens
avec sa fille, 321. — Dîner singulier
'avec deux moines, ibid. — Aventure
à la dernière représentation du Père
de famille. Visite de l'avocat général
Dupaty, 323. — Diderot aspire ardem-
ment après le retour de Grimm, 325.
— Portrait de M. et de M'"« de Sal-
verte, de M. et de M"'* do Vaisnes,
327. — Retour de Grimm. Son
rendez-vous chez Diderot. Agréments
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ET ANALYTIQUE.
329
qu*il a retirés de son voyage, 328. —
Séjour de Diderot au Grandval, 330.
— Son projet d'y passer Thiver, ibid.
— Projet d'amener les eaux de la ri-
vière d'Yvette au haut de T Estrapade,
ibiiL — Voyage de Diderot à Bourbon ne-
les-Baias, avec Grimm. — Portrait
de M. et de M"** de Sorlières, 332. —
Description de Bourboone, ibid. —
Diderot revoit sa sœur à Langres. Son
projet d*aller à Isle voir M*^« Volland
et sa mère, 333. — Son voyage et son
séjour à Chàlons, chez M"" Duclos.
Comment il y est reçu. Compagnie
qu'il y trouve 335. — Son retour à
Paris. Dans quel état il s'y trouve,
330. — Sa visite à M. et M*"» Digeon
et à M"** Bouchard. Arrangement pour
des papillons. Voyagea la Briche, 337.
— Concert et grand souper le jour
de sa fête, 338. — Visite de Philidor,
ibid. — Partie au Grandval. Indigestion
de Diderot, 330. -^ Ses occupations,
ibid. — Jugement sur l'ouvrage de
l'abbé Morellet contre les Dialogues de
l'abbé Galiani, ibid. — Second voyage
au Grandval. Retour à Paris. Inquié-
tudes et souffrances de Diderot, 340.
— Danger qu'il court d'être brûlé,
341. — Voyage à La Haye. Caractère
des Hollandais, 342. — Caractère de la
princesse Galitzin, ibid, — Les doux
Bentink, 343. — Diderot va en Russie
avec M. de Nariskin, chambellan de
l'impératrice, 341. — Ses adieux à
M'^ Volland et à ses autres amies, 344.
— Lettre datée de Pétersbourg, 345.
— Retour à la Haye, 346. — Récit
de dangers qu'il a courus, ibid. —
Comment l'impératrice l'a accueilli et
traité. Grâces qu'il en a obtenues, 347.
— Caractère de cette princesse. Li-
berté dont Diderot a joui auprès
d'elle, ibid. — Il refuse de passer à
Berlin, quoique le roi de Prusse l'y
ait invité, 350. — Coliques et mal de
poitrine que lui a causés la rigueur
du froid, ibid. — Sa manière de vivre
à La Haye avec la princesse Galitzin,
ibid. — Son projet 'de vie pour les
dix années qu'il peut encore espérer,
351 . — Sa sensibilité augmentée avec
l'âge, 352. — Son prochain retour à
Paris. Collection qu'il porte à M"^« Bou-
chard. Baisers qu'elle lui vaudra, ibid.
1 Lettres d Vabbé Le Monnier, XIX,
353. — Notice préliminaire, 355. —
Diderot le prie de lui rendre un ser-
vice. Conseils qu'il donne à l'abbé Le
Monnier à la An de sa lettre, 359. —
Critique du Philosophe sans le savoir,
ibid. — Comment Brizard et Grandval
jouent dans cette pièce, 300. — Ob-
servations sur un Dialogue sur la
raison humaine de Le Monnier, 361.
— Conseils à Le Monnier, 304. —
Témoignage d'amitié, 365. — Diderot
lui demande une copie de l'Oiseau
plumé, et le Muphti qu'il voudrait
envoyer à l'impératrice de Russie,
3C0. — 11 lui retourne ses Adelphes
corrigés, ibid. — Invitation à venir
passer une journée à la campagne,
367. — Diderot ne lui renverra ses
comédies qu'après les avoir lues, 368.
— Il lui promet de faire tout ce
qu'il pourra pour empêcher Sartine
de faire une injustice, 309. — Il a be-
soin de lui parler de sa position do-
mestique, ibid. — Invitation à dîner,
370. -- Une indisposition de Sedaine
fait renvoyer ce dîner à un autre jour,
i^. — Il a reçu de nouvelles épreuves
du Perse^ de Le Monnier, ibid. —
Conseil qu'il lui demande, 371. —
Diderot lui envoie un mémoire pour
le président de Maupeou. Objet de ce
mémoire, 371.— Réflexion sur Rous-
seau, 372. — Diderot prie Le Meunier
de revenir au plus tôt auprès de lui
et de leurs amis, ibid. — Il le prie de
solliciter Target pour Vallet de Fayolle,
373. — Mérites de celui-ci, 374, 375.
1 Lettres à 3f"« Jodin, XIX, 377. — No-
tice préliminaire, 379. — Conseils que
Diderot donne à M"« Jodin, 381. —
Il a reconnu en elle une grande qua-
lité, 382. — Conseils sur l'art drama-
tique, ibid. — La mère de M"* Jodin
est la plus infortunée créature que
Diderot connaisse. Pourquoi, 383. —
Réflexions sévères de celui-ci, 384. —
A propos de quoi Diderot est bien aise
do voir que M''*' Jodin a conservé sou
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330
TABLE GÉNÉRALE
honnêteté et sa sensibilité. Nouveaux
conseils, 385. — Nouveaux conseils sur
Tart dramatique, 386, 387. — Autres
conseils, 389. — Caractère de la mère
de M"* Jodin, 391. — Succès de Tac-
trice qui succède à M'^' Clairon, 391,
— Diderot reproche à M"* Jodin de
se laisser aller sur la scène à un ba-
lancement de corps très-déplaisant,
393. — Il la félicite et la complimente
de la résolution qu'elle a de placer
une somme à fonds perdu, 39 i. — Il
lui demande si elle a résolu de passer
à Saint-Pétersbourg dans la troupe de
rimpératrice de Russie, 395. — Ce
que disait Garrick des vers de Racine,
396. — Ce n'est pas assez d'être grande
actrice, il faut encore être honnête
femme, 396. — Diderot est rassuré
de l'avenir par le bon emploi qu'elle
fait de son argent, 397. — Conditions
qu'on lui propose pour le service de
l'impératrice de Russie, 398. — Com-
montDiderot juge son indiscrétion, 400.
— Deux amants qui s'adressent des
propos grossiers s^avilissent tous deux,
ibid. — Sa mère a gagné son procès.
Contre qui , 401. -* Conseils sur sa
liaison avec son amant, 402. — Obser-
vations de Diderot à propos de la pen-
sion qu'elle fait à sa mère, 403. —
Conseils de Diderot sur la conduite
qn'elle doit tenir avec ton amant, 405.
— Il est heureux de la manière dont
elle en use avec sa mère, 406. — Con-
duite de son oncle envers celle-ci, ibid,
— Il engage l'oncle à avoir pitié de la
nièce, 407. — Il félicite M'^' Jodin
do jouir d'un revenu dont rien ne
peut la priver, 408. — Compare sa si-
tuation actuelle avec le passé, lors-
qu'elle avait quatorze ans, tbid. —Cite
dans le même cas la fortune do M"*®
GeofTrin, ibid. , et celle de M™" du Barry,
409^— Conseils que Diderot lui donne,
410. — Il la félicite du succès de son
début à Bordeaux, ibid. — il l'informe
que toutes ses affaires sont dans le
meilleur ordre, 411. — Nouveaux con-
seils, 412.
1 Lettres à divers, —Voyez Correspon-
dance générale.
1 Lettres de D iderot qui ne font point
partie de la Correspondance générale .
— A son frère, I, 9. — Sur les Aveu-
gle«, 275. — Sur les Sourds-Muets,
343. — A son frère, 485. — A ll™«la
comtesse de Forbacb, III, 540. — A
M. de Ramsay, peintre du roi 'd'An-
gleterre, IV, 52. —A M. l'abbé Ga-
liani, sur la sixième ode du troisième
livre d'Horace, VI, 289. — A Naigeon,
sur la première satire du second livre
d'Horace, 303-316. —Au baron d*HoI-
bach , sur Boulanger , 339. — A
M. X***, sur l'abbé Galiani, 440-143.
— A la princesse de Nassau-Sarre-
bruck, VII, 178. — Au s«jet d'un
écrit du marquis de Chastelluii, VUI,
500. — A Grimm, en lui adressant
le salon de 1767, XI, 3-18.— A Grimm,
au sujet du peintre Casanove, 197.
— Au P. Berthier, jésuite, sur le Pros-
pectus de l'Encyclopédie, XIII, 165.
— Au môme, 168. — Lettres à Fal-
conet, XVIII, 77 à 335. — Lettres à
M»" Volland, 354 à XIX, 352. —
Lettres à l'abbé Le Monnier, 353 à
. 375. — Lettres à M"" Jodin, 377 à 412.
Lettres de Dilerot^ vendues publique-
ment, que les éditeurs de la présente
édition n'ont pu se procurer, XX, 106.
Lettres d'Amabed. — Roman de Voltaire
publié en 1769, sous le pseudonyme
de l'abbé Tamponet, VI, 366.—
Compte rendu de cet ouvrage, 367.
Lettres de Sénèque. —Au nombre de cent
vingt-quatre, toutes sont admirables,
11(, 275. — Elles sont trop pleines,
trop substantielles, pour être lues
sans interruption, ibid.
Lettres d'un fermier de Pensylvanieaux
habitants de f Amérique méridionale
{sur les). — Remarques sur cet ou-
vrage de Dickinson, traduit par Bari)eu
du Bourg, IV, 86.
Lettres écrites de la campagne. — Ou-
vrage de J. -Robert Tronchin, juris-
consulte genevois, IV, 72.
Lettres sur Vesprit dU'Siècle. — Ouvrage
publié, en 1769, par dom Deschamps.
bénédictin, VI, 368. — Œuvre détes-
table d'un jeune fanatique, 369.
Levasseos (11"*). — Maîtresse de J.-J.
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ET ANALYTIQUE.
331
Roosseau; depuis, sa femme, I, lxi.
Liccippi, philosophe éléatique, XIV,
400. — Peut être regardé comme le
fondateur de la philosophie corpus-
culaire, ibid. — En quoi il diffère
d*Épicure, 401.
Le>allois {Jul$s). — Rapprochement
injurieux qu*ilfait entre Diderot et un
personnage d'un reman d'Alph. Dau-
det, XVIII, 340.
Levasseir (Jean-Charles), graveur. —
Expose, au Salon de 1771, Diane et
Endymion, d'après J.-B. Van Loo,
XI, 547. — Cette planche estsonmor^
ceau de réception à l'Académie, ibid,
LévESQUE (M.). — Diderot le charge d'une
lettre pour Falconet, XVIII, 330. —
Caractère de ce person uage, qui va rem-
plir une place de gouverneur à l'hôtel
des Cadets, à Pétershourg, 330.
LeVESQUEDB BlRlGNY. — VoyCZ BCBIGNY.
• Liaison. — Sens métaphysique de ce
mot, XV, 473. — La plus intime de
toutes est celle de la cause avec l'ef-
fet, 475.
LiBA.xius, philosophe stoïcien. — Reçoit
dMis son école de Nicomédie l'empe-
reur Julien, qui la fréquente malgré
la défense de l'empereur Constance,
XIV, 335.
' Liberté. — Étude sur cette Taculté de
lame, sans laquelle les hommes ne
seraient que de purs automates, XV,
478-508. — La liberté est un mot vide
de sens, XIX, 435.
• Liberté naturelle, — Droit donné par
la nature à tous les hommes, XV, 508.
* Liberté civile. — Ce qui la constitue,
XV, 500.
* Libertinage, — Habitude que la mo-
rale condamne, XV, 510.
Libertins, — Habitués de l'Allée des
tleurs, I, 219, alinéa 9, 10.
Librairie {Commerce de la), — En
quoi consiste un fonds de librairie,
XVIII, 10. — Résultats de la contre-
façon, 12, 14. — Dans quelles condi-
tions était délivré le privilège, 20. —
— Lettres patentes qui défendent
d'imprimer un livre sans le privilège
du roi, 22.— Contestations de différents
libraires, 24. — C'est un paradoxe
d'avancer qu*il n'y a que les privi-
lèges qui puissent soutenir la librai-
rie, 28. — Le libraire peut tirer d*un
ouvrage qui lui appartient tel parti
qu'il lui conviendra, 30. — Connais-
sances de Diderot sur la librairie, 33.
— Par la concurrence les livres de-
viendront communs, mais faits d'une
façon misérable, 35. — Quel sera l'ef-
fet de Tabolition des privilèges de
librairie, 40. — Un auteur ne connaît
pas la valeur de son premier ouvrage,
47. — Les productions littéraires sont
insaisissables, 48. — Comment on
peut obtenir la réimpression d'ou-
vrages importants, 53. — Nature des
échanges du libraire français avec le
libraire étranger, 50. — Vœux de Di-
derot sur le commerce de la librairie,
5S et Buiv. — Il est impossible d'in-
tereepter les livres dangereux à la
frontière, 61. — Il est utile pour les
lettres et la librairie de multiplier les
permissions tacites à l'infini, 06. —
Origine des colporteurs, 71 et suiv.—
Concessions qui devraient être faites
aux libraires, 74, 75.
• Librairie. — Note sommaire sur ce
genre de commerce, XV, 511-512.
• Licence, — De la signification gram-
maticale, littéraire et morale de ce
mot, XV, 512.
• Ligature. — - État d'impuissance véné-
rienne causée par quelque charme ou
maléfice, XV, 514. — Auteurs qui ont
traité de cette matière : Dolrio, Bodin,
514; Kempfer, 515; Marshal, 516. —
Citation de Montaigne sur ce sujet,
516-518.
LiG!<iAC (l'abbé Joseph-Adrien Lelargb
de), autour des Lettres (dix) à un
Américain sur r Histoire naturelle de
Buffon et sur les Observations micros-
copiques de Needham, II, 51.
LiLLO {George) , auteur dramatique
anglais. — Il créa la tragédie bour-
geoise, et précéda Diderot en ce genre.
Sa tragédie de Barnwell ou VAp-
prenti de Londres ^ citée, VII, 95. —
Ce môme ouvrage cité sous le titre :
le Marchand de Londres, 413. —
Dorât fait de la principale situation
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332
TABLE GÉNÉRALE
de cette pièce le sujet d'une héroîde
médiocre, Vlll, 449.
LiNN/Eus. — Singulier raisonnement de
ce naturaliste méthodiste, 11, 44-45.
LiNscHERiNG, géomètre allemand. — Son
ingénieuse méthode d'enseignement,
II, 403.
LiNus, llléologien, philosophe, poCte,
musicien, XV, 49. — Fut l'inventeur
du vers lyrique ut de l'art de fller les
intestins des animaux, ibid, — Eut
pour disciples Hercule, Thamiris et
Orphée, ibid. — Tué par Hercule,
ibid.
Lio.NNAis (la), danseuse de l'Opéra, I,
Lxi. — Comment Diderot se guérit
de son amour pour elle, XV 111, 340.
LioTARD {Jean-Êtienne), célèbre peintre
en émail, XIV, 412.
LiTTRÉ {MaximUien-Paul-Èmile), phi-
lologue. — Comment il écrit et traduit
le mot dessouci, néologisme introduit
en français par Diderot, 111, t!08.
LiviLLA, sœur de l'empereur Claude,
III, 3i.
Livre rouge (le). — Non donné au
Registre de la police, M, 232.
Livres classiques. — Pour la Faculté des
arts^ première classe, 111, 457. — Se-
conde classe, 458. — Troisième classe,
459. — Quatrième classe, 401, 402. —
Cinquième classe, 403. — Sixième
classe, 404, 400. — Septième classe,
407. — Huitième classe, 408. — Au-
teurs Grecs, 479. — Auteurs Latins
482. — Sont presque tous à faire,
532. — Pourquoi ils sont si rares,
ibid. — C'est une tâche à proposer à
tous les savants, 533.
Livres inspirés. — Ils renfernient deux
morales, 11, 517. — Voyez Déistes,
LocATELLi, célèbre violoniste, V, 409.
Locke {Jean) y philosophe anglais. — '
Damné par les dévots, I, 153. — Son
opinion sur les aveugles-nés qui re-
couvreraient la vue, 314. — Me qu'il
y ait une liaison essentielle entre la
vue et le Juger, 315. — Sa manière
de juger, mise en regard de celle de
l'aveugle-né Saunderson, 320. — Attri-
bue les idées aux organes des sens, ïi^
295.— Vanité de ses principes, 207.
* Notice sur sa vie, ses ouvrages, et sa
philosophie, XV, 519 à 524. — Ses
ouvrages sur l'entendement humain
tendent à perfectionner la logique, 528.
— Sa philosophie, comparée à celle de
Descartes et de Malebranche, 529.
Locuste, empoisonneuse romaine —
Fournit à Néron le poison qui fait
périr Claude et Britannicus, III, 53.
-^Elle tient école et fait des élèves de
son art, 81 .
Log\n, chef de la nation des Schawan-
ches. — Discpurs qu'il tient à lord
• Dunmore, gouverneur de la Virginie,
XVil, 503.
• Logique. — Art de penser juste, III,
404 et XV, 524.— Se nomme souvent
dialectique^ et quelquefois art cano-
niquey 525. — Manière dont Bacon la
divise, ibid. — Causes du discrédit
dans lequel elle est tombée, ibitL —
Zenon d'Elés en fut le fondateur, 526.
—Se relève de son abaissement sous
Descartes, 528. — Ses progrès dus aux
ouvrages de Locke, de Malebraochc,
de Crousaz, du père Buffier,de M. Le-
clerc, de M. Wolff, ibid., 531. — La
logique est-elle une science? Est-elle
un art? Képonse à ces questions,
536.
Logique (fa), ouvrage perdu dont Dide-
rot serait l'auteur, XX, 103.
' Loi naturelle. — Est l'ordre éternel
et immuable qui doit servir de règle
à nos actions, XVI, 1. — Est fondée
sur la distinction essentielle entre le
bien et le mal moral, 3. — Il est im-
possible de la méconnaître, ibid.
Lois. — Leur origine, II, 396. — Danger
de se mettre au-dessus d'elles, V, 279.
— Sont de deux sortes, 394. — Les
unes d'une équité et d'une généralité
abolue; les autres, bizarres, ne doivent
leur sanction qu'à l'aveuglement ou à
la nécessité des circonstances, ibid.
• Loisir. — Temps vide que nos devoirs
nous laissent, XVI, 3.
LoLLiA {Paulina). — Agrippine l'oblige
à se tuer, parce qu'elle lui a disputé
la main de Claude, III, 46, 47 .
Lolotte. — Nom d'une femme de basse
extraction , mariée au comte d'Hcrou-
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ET ANALYTIQUE.
333
ville, V, 319. — Cette mésalliance a de
fâcheuses conséquences pour Tavan-
cement du comte, ibid.
Loubard {Pierre) , célèbre théologien
scolastique. — Fut chargé de Téduca-
tion des enfants de France, XVII, 94.
loMONOSOFF. — A traduit en français une
Histoire de la Russie, XVII, 495. —
Pourquoi Diderot le trouve un peu
superstitieux, ibid,
Longchampj couvent de femmesTprès
Paris. — Suzanne Simonin {la Beli-
gieusè) est conduite dans cette maison
après sa sortie du couvent de Sainte-
Marie, V, 33. — La Le Maure de l'O-
péra avait fait profession dans ce cou-
vent, ibid. — Relevée de ses vœux,
elle y allait chaque année les mer-
credi, jeudi et vendredi de la semaine
sainte pour la célébration des offices
chantés par les chœurs de l'Opéra, ibid.
LoKGiif (Denis), célèbre rhéteur. — Son
Traité du Sublime^ ouvrage à consul-
ter, III, 486. — Ses conseils aux ora-
teurs, XII, 85. — Philosophe de la
secte éclectique, il excelle surtout
dans les lettres, XIV, 318. — Précep-
teur de Zénobie, reine de Palmyre,
ibid. — Est mis à mort par ordre de
Tempereur Aurélien, ibid, — Sa fer-
meté au moment suprême, ibid.
LoBioT {Antoine- Joseph), ingénieur-mé-
canicien; inventeur de VArt de fixer
la peinture au pastel sans en altérer
Véclat ni la frakheur. — Son portrait
peint par Jean Valade, dont moitié est
fixée par son procédé, figure au Salon
de 1763, X, 205.
LossmKO, dessinateur russe. — Diderot
'regrette de ne Tavoir pas connu, X VIII,
335. — Ce que Falconet dit de lui,
336 (note).
Lothaire II, ou le royaume de France
en interdit, tragédie de Gndin de la
Brenellerie. — Cette pièce, imprimée
en 1767, brûlée à Rome en 1768, est
réimprimée en 1777 avec cette inscrip-
tion : A Rome, de l'imprimerie du
Vatican, VIII, 510.
LocANDRE {Charles). — Erreur de ce lit-
térateur touchant Pinfluence qu'il
attribue au roman de Diderot, la Reli^
gieusey sur le décret du 27 février
1790 portant suppression des cou-
vents, V, 3.
• Louange. — C'est le discours, l'écrit
ou l'action, par lesquels on relève le
mérite de quelqu'un ou de quelque
chose, XVI, 4.
• Louer, — C'est témoigner qu'on pense
avantageusement, XVI, 4.
LoDis VII, dit le Jeune, roi de France.
— Entreprend la seconde croisade à
la persuasion de saint Bernard, XIV,
216. — Battu par les Turcs près de
Laodicée, il rentre en France, ibid, —
Répudie sa fo;nme, qu'il avait emmenée
en Palestine, pour cause d'inconduite
pendant le voyage, ibid.
Louis IX ou SAINT Louis, roi de France,
— Ce qu'il aurait été, suivant Fré-
déric II, roi de Prusse, s'il eût vécu
de son temps, II, 491. — Part pour la
Terre-Sainte, avec sa femme, ses trois
frères et leurs épouses, XIV, 249. —
Presque toute la chevalerie de France
le suit, ibid. — Marche contre Melec-
Sala, Soudan d'Egypte, ibid. — Une
partie de son armée périt de maladie ;
l'autre est défaite à la Massourc, 250.
— Le comte d'Artois, son frère puîné,
est tué et saint Louis est fait prison-
nier avec ses deux autres frères, ibid.
— 11 se rachète ; sa rançon payée, il
demeure quatre ans en Palestine,
visite Nazareth, et revient en France
avec le dessein de former une autre
croisade, ibid. — Celle-ci, entreprise
pour l'extirpation des infidèles, est
dirigée sur Tunis. Malheureuse dès
Id début, elle se termine par la mort
du roi, ibid.
LoDis XII, roi de France. — S'applique,
pendant tout son règne, à augmenter
la bibliothèque de Blois, qu'il réunit
à la couronne, XIII, 466.
Louis XIV, roi de France. — Est désigné
sous le nom d'ËRGUEBZEO, dans les
Bijoux indiscrets, IV, 137.— Est par-
fois aussi nommé Kanoglou, 138. —
Appelle à la cour l'aruspice Codindo,
pour avoir l'horoscope de son fils, 143,
— Trouve le Puget trop cher pour
l'employer à l'avenir ; mot malheureux
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33/i
TABLE GÉNÉRALE
dit à l'occasion de l*adiniralle Milon
de Crotone^ exécuté par cet artiste,
XIH, 44.
Locis XV, roi de France. — Figure» dans
les Bijoux indisirets, sous le nom de
Mangogul : pour le rôle qu'il y rem-
plit, voyez ce nom. — Premières an-
nées de son règne, IV, 144. — Éloigne
du ministère le comte d'Hérouvillo,
pour canse d'un mariage inégal, V,
3i9. _ Ce qu*il trouve à Croix-Fon-
taine lors d'une visite qu'il fait au
financier Bouret, 453. — S'oppose à
Padmission de Diderot à l'Académie
française, VII, 172. — Sa statue par
Le Moyne est élevée dans la cour de
la chapelle de l'École militaire, XIII,
76-77.
Louis DB France, fils de I^uis XV et
de Marie Leczinska. — Voyez Dao-
PHin (monseigneur le).
Louis {Antoine). — Note sur ce célèbre
chirurgien, Vï, 23. — Cité, XI, 260.—
Constate, en 1755, la grossesse d'une
femme anélytroîde, IX, 410. — Mal-
gré l'authenticité du fait, le Parle-
ment condamne la thèse soutenue à
ce sujet, ibid. (note).
LouTHERBOURG {Philippe- JacQUês) , — A
l'âge de vingt-deux ans, cet artiste
expose, au Salon de 1763, un grand
nombre de paysages d'un faire mer-
veilleux, X, 198. — Comme peintre
d'animaux, il se place d'emblée au
premier rang, ibid. — Comparé à
Berghem et Carie Vernet, il a la fraî-
cheur du premier et toutes les quali-
tés du second, 190. — Expose, au Sa-
lon de 1765: un Rendez-vous de
chasse^ 366. — Matinée après la pluie,
309. — Un Orage au soleil couchant^
ibid. — Une Caravane, 370. — Des
Voleurs attaquant des voyageurs, '31 \.
— Les mômes Voleurs pris et conduits
par des cavaliers^ ibid. — Plusieurs
tableaux de Paysage, ibid. — Une
Nuit, son plus beau morceau, 372.
— Deux délicieux petits paysages : le
Point du jour au printemps et le Cou-
cher du Soleil en automne, ibid. —
Tout ce qu'il fait est de réminiscence ;
il copie WouwermansetBerghem^XI,
83. — Ses compositions exposées au
Salon de 1767 embrassent quatre
classes : des bataillf's, des marines
et des tempêtes, des paysages, des des-
sins, 270. — Description de dix-huit
tableaux de cette exposition, 271-388.
— Ce peintre a un talent prodigieux,
287. — Grand, très-grand artiste, 307.
— Mis en parallèle avec Casanove, 423.
— Les quatorze tableaax qu'il envoie
au Salon de 1709 sont tous fort
beaux ; il n'y a que du plusau moins,
431, 432. — Description de vingt-un
tableaux de ce maître, exposés en
177i, tous d'un grand mérite, 497-502.
LouviLLE {Jacques-Eugène h* AhUonviiXE,
chevalier de) ^- Resté muet et sans
connaissance durant quarante heures,
Maupertuis le fait parler au dernier
moment de sa vie, IX, 426.
Louvois {Camille lb Tellibr, abbé de).
— Réunit, en 1684, les charges de
mattre et de garde de la librairie,
XllI, 470.
LovELACE. — L'un des personnages de
Clarisse Harlowe, roman de Richard-
son, V, 222. — Offre l'assemblage des
qualités les plus rares et des vices les
plus odieux, ibid.
Loyola {Ignace de), fondateur de l'ordre
des Jésuites, XV, 273. — Se décore
du titre de chevalier de Jésus-iChrist
et de la Vierge Marie, ibid. — Est
choisi par Jean III, roi de Portugal,
pour porter la connaissance de l'Évan-
gile aux Japonais et aux Indiens, 274.
• Lubrique, Lubricité. — Termes qui
désignent un penchant excessif dans
l'homme pour les femmes, et dans U
femme pour les hommes, XVI, 5.
LucAiN, poète latin. — Fils d'Annapus
Mêla, et neveu de Sénèque le philo-
sophe; loué par Tacite, III, 20. — Se
rend méprisable par ses délations
contre sa mère, 21. — A fait plus de
honte aux siens par son crime que
d'honneur par ses vers, ibid, — Di-
derot le méprise et ne veut plus le
lire, 137.
LuciLius, chevalier romain. — Ami et
élève de Sénèque dans la philosophie
stoïcienne, UI, 201. — Analyse de
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ET ANALYTIQUE
333
cent vingt-quatre lettres queiSénèque
lai a écrites, 201-275. — Diderot coa-
sidère cette correspoudance comme
un cours complet de morale, 201.
LccRècE, célèbre poète et philosophe
latîQ. — Son beau poème de la Na*
turey cité, VII, 352.
^ Lui et Moi, dialogue entre Diderot et
Rivière, XVII, 475-485.
LcLLi (Jean-Baptiste) y musicien célèbre.
— Voyez Utiiidtsol.
Luminaire des églises. — Pourquoi il
n*y a guère d'apparence qu'on le sup-
prime, XVI, 185. — On pourrait en
économiser les trois quarts, t&icl. —
A combien se monterait pour le pays
répargne réalisée ainsi, t6/d. — Que de
bien à faire avec cette économie, 186.
Lcudberg {Gustave) , pastelliste. —
Expose au Salon de 1767 un portrait
du baron de Breteuil, XI, 150.
Luneau de Doisjermain, auteur-libraire.
— Remarques sur sa brochure le Zin^
solin, VI, 380. — S*appuie sur le témoi-
gnage de Diderot pour attaquer en
restitution de souscriptions les li-
braires-éditeurs de V Encyclopédie y
XIII, 124. — Lettre que Diderot lui
adresse, XX, 7. — Diderot, dans une
lettre à Briasson et à Le Breton, cri-
tique le reproche de Luneau d'avoir
imprimé VEncyclopédie en plus de
volumes qu'il n'en avait été annoncé,
29. »- Comment Diderot répond à
la prétendue profusion des planches-,
alléguée par Luneau, 33. — Conver-
saiion de Luneau et de Diderot, 134.
Lunules, terme de géométrie. — Pro-
blème résolu par Hippocrate de Chio,
II, 400.
Lupus, centurion romain. — Égorge
Csesonia, femme de Caligula, sur
Tordre de Cassius Chéréa, III, 32. —
Après la mère il tue la flile, ibid.
LcsiGNAN (Gui de), roi de Jérusalem. —
HïH-che contre Saladin, est vaincu et
fait prisonnier, XIV, 246. — Recouvre
la liberté au bout d'un an, ibid,
Luther (Martin), ci!é,I, 185.— Fut un
vrai syncrétiste en matière de reli-
gion ; épithète que Diderot lui donne,
XVI, 306.
Luxe. -^ Sa définition, II, 414.
' Cause première du luxe, XVI, 5. —
Il a été de tout temps le sujet des dé-
clamations des moralistes, ibid, —
Éloges que quelques politiques en
font, 6. — Les censeurs du luxe sont
contredits par les faits, 7 et suiv. —
Les passions qui mènent au luxe ne
sont pas les seules nécessaires; elles
doivent s'allier à l'ambition, l'amour,
la gloire, l'honneur, 14 et suiv. — La
première opération pour remettre le
luxe duns l'ordre, c'est le soulagement
des campagnes, 29.
Luxure, lua^urieux, — Aimer le sexe et
les autres plaisirs dos sens avec excès,
c'est être luxurieux, I, 102. — Il est
une luxur» d'un ordre supérieur,
celle-ci a ses limites que la créature
ne peut franchir sans danger, 108.
Lycon, philosophe pcripatéticien. — Eut
un talent particulier pour instruire
les jeunes gens, XVI, 247.
Lyccrgce. — Ses lois incompatibles avec
un grand État et avec un État commer-
çant, II, 442. — Assujettit le peuple
l^rec à une espèce de règle monas-
tique, XV, 58. — Il n'écrivit point ses
lois, devenues le sujet des chants de
Tyrtée et de Terpandre, ibid.
Lymphe. '— Voyez Vaisseaux lympha^
tiques.
Lysippe, célèbre peintre grec, de l'école
d'Égine. — La signature de ses ta-
bleaux indiquait qu'ils étaient peints
à V Encaustique, X, 50.
M
Mably (l'abbé de). — Agresseur des
principes de M. de La Rivière, XVIII,
275.
* Macariens. — Temps où le consul
Macarius fut envoyé par l'empereur
Constance, pour ramener les Dona-
tistos dans le sein de l'Église, XVI, 30.
Macbeth, tragédie de Shakespeare. —
Belle situation de cette pièce, I, 354,
355.
Macclesfield (Anne)^ mère coupable du
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336
TABLE GÉNÉRALE
malheureux Savage. — Nommé à tort
Aîanlesfield, IX, 452.
* Macération. — Douleur corporelle
qu*on se procure dans rintention de
plaire à la Divinité, XVI, 30.
* Mâcher, — Briser et moudre les ali-
ments souB les dents pendant un
temps convenable, XVI, 31.
Machiavel {Xicolas), fameux politique
florentin. — Notices sur sa vie, XVI,
32, 343. — Ses ouvrages, 33, 344.
* Machiavélisme. — Politique détestable
ou art de tyranniser dont Machiavel a
répandu les principes, XVI, 32.
* Machiavéliste.— Uomme qui suit dans
sa conduite les principes de Machia-
vel, XVI, 33. — Les antimachiavc-
listes, 345.
* Machinal, — Ce que la machine exé-
cute d'elle-même, sans aucune parti-
cipation de notre volonté, XVI, 33. —
Exemples qui distinguent le mouve-
ment machinal du Mouvement libre
ou volontaire, 34.
Machy (de). — Ce peintre expose, au
Salon do 1761, V Intérieur de V église
de Sainte-Geneviève et une Vue du
Péristyle du Louvre, morceaux dont
le sujet intéresse, X, 136. — De lui
au même Salon, Vlntérieur d'un
Temple et deux petits tableaux de
Ruines, 137. — Expose, au Salon
de 1763, cinq tableaux : Vlntérieur de
l'église de la Madeleine ; le Péristyle
du Louvre, du côté de la rue Fromen-
tcau; deux Ruines {k la gouache) de /a
Foire Saint-Germain incendiée; 17n-
stallation de la statue de Louis XV;
les quatre premiers ne sont pas sans
mérite, 214, 215. — Parallèle entre
cet artiste et Servandoni, 323. —
Examen critique de cinq 'tableaux
quMl envoie au Salon de 1765: i. Le
Portail de Sainte-Geneviève le jour
que le roi en posa la première pierre ;
II. La Colonnade du Louvre; m. Le
Passage sous le péristyle du Louvre
du côté de la rue Fromenteau; iv. La
Construction de la nouvelle Halle;
V. Des RuineSf ce dernier, vrai tableau
de lanterne magique, 324. — Quatre
tableaux, représentant divers monu-
ments de Paris, qa*il envoie au Salon
de 1767, décrits, XI, 158, 160. — Ré-
flexions sur cet artiste, mis en paral-
lèle avec Robert, 256. — Son talent
spécial, 306. — Ses tableaux au Salon
de 1771 ont toujours le mérite qu'on
leur connaît, 486. — Au Salon de 1775,
il se montre in rérieur à lui-même,
XII, 17. — Se relève au Salon
de 1781, 42.
Macklin, comédien anglais. — Préten-
dait que les impressions qui subju-
guent le comédien, et le soumettent au
poète, lui sont très-nuisibles, VIII,
421. — Sa rivalité avec Garrick, ibid,
(note).
Macoco Qe Grand). — Souverain da
royaume d*Ansico, en Afrique, XIII,
297. — On tue deux cents hommes
par jour pour alimenter sa table,
ibid,
Macrobe (Aurelius), philosophe plato-
nicien, écrivain latin du v* siècle,
XV, 299.
^ Madame de Linan, ou V Honnête
Femme, comédie. — Plan de cet ou-
vrage, VIII, 201.
Madim (M**). — Voyez Moreac-Madde.
Mage, — Signifie adorateur ou pr^rt
du feu, XVI, 260. — De l'origine du
magianisme; du caractère du mage;
des classes des mages, ibi± — Des
devoirs des mages; de leurs sectes,
261. — De leur philosophie, 262.
Magie. — Ce qu'elle est dans la philo-
sophie occulte, XVI, 536. — Est un
art sacré, 540.
Maginville (rabbé de). — Dépensait to-
lontiers vingt louis pour donner à
dîner, et volait an petit écu au jeu,
XI, 127. — Raison de cette bizar-
rerie, ibid.
* Magistrat, — Quel fut le premier
magistrat, XVI, 35. — Ce que ce
nom signifie dans notre langue, 36.
— Vertus essentielles au magistrat,
ibid,
• Magistrature. — L'exercice d'une des
plus nobles fonctions de l'humanité,
XVI, 37. — On peut aussi entendre,
par ce mot, le corps des magistrats
d'un État, ibid.
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ET ANALYTIQUE.
337
* Ma^anime. -* Définition morale de
ce mot, XVI, 37.
Magnétisme. — Conjeetares tor ce phé
Domène, II, 27.
* Magnifique. » Définition gramaiati-
cale de ce mot, XVI, 38.
Mago^i (M.), directeur de la Compi^nie
des Indes, neveu de Mavpertuit. —
Son caractère, XVIII, 534.
Mahomit, prophète célèbre, fondateur
de rislamisme. — Était environné
dldolàtres, de zabieni, de Jaifs et de
chrétietts, XVII, 37. — Peut être con-
sidéré comme le plus grand ennemi
de la raison humaine, ibid. — Com-
ment il établit sa doctrine, 75.
Mahomékms. — L'esprit d'intolérance
qui les anime se conçoit, I, 182. —
Une religion de paix et d'amour ne
peut les imiter, ibid. — Voyez Sarra-
tins et Arabes.
Mailleeois ( Yves-Marie^ comte de), gé-
néral français. — Est condamné
comme calomniateur à l'occasion
d'un Mémoire contre le maréchal
d'Estrées, II, 454.— Est décrété d'ac-
cosation par l'Assemblée nationale
(179i), ibid. — Meurt à Liège, ihid.
Maîmonides {Moïse), fils de Malmon, cé-
lèbre rabbin, né à Cordoue en 1131,
XV, 373. — Histoire de sa vie, 374-
390.
MAras {Anne-Louise db Boosbon, du-
chesse du). — Est enfermée à la Bas-
tille, à l'occasion delà conjuration du
prince de Cellamare, II, 255. — Fait
les aveux les plus complets, ibid.
* Maintien, — Définition grammaticale
de ce mot, XVI, 38.
Maitre, — Les élèves qu'ils ont formés
fournissent un moyen sûr de les ju-
ger, 111,529. — Quelles doivent être
leurs qualités, ibid, — Leurs fautes
ne doivent jamais être traitées légère-
meot, 530. — Manière d'enseigner,
Wl. — Stipendiés par l'État, ils doi-
vent encore avoir l'assurance d'une
pension viagère après un certain nom-
bre d'années de bons services, ibid.
Goitres et valets. — Réflexion sur ce
«"jet, VI, 107.
Maîtresses des princw.— Effets de leur
XX.
empire, III, 71. — Les courtisans per-
vers se pressent autour d'elles, ibid.
— L'empire du souverain, moins ty-
rannique et moins capricieux que le
leur, ibid. — On peot sans conséquence
déshonorer une nation par la perte
d'une bataille, mais non adresser un
mot ou un geste de mépris À une fa-
vorite, 125.
Majores. » De la valeur réelle de ce
mot latin, VI, 292 et suiv.
Makalby (M'»^), auteur d'une Histoire
d'Angleterre. — Citée par Helvétius,
qui l'appelle Caton de Londres^ II,
365.
llAKAaTT (l'abbé). — Son talent comme
conteur le fait rechercher dans le
monde, II, 300.
Mal (le). — Son origine; son existence
est une suite nécessaire dos lois de la
nature, II, 85. — Un monde sans mal
ne se peut concevoir, ibid. — Il vient
ou de Dieu qui nous éprouve, ou du
diable qui nous tente, V, 20.
• Malabares {philosophie des), XVI, 38.
— Leur religion, leurs prêtres, 39.—
Théologie des peuples du Malabar, 42.
— Physique de ces peuples, 46. —
Leur morale, ibid.
Malacarnb (Kt'ncen/), chirurgien italien,
l'un des fondateurs de l'anatomie
comparée, IX, 314. — Ses études re-
marquables sur le cerveau, ibid.
BlALàCHi, célèbre casuiste musulman,
XVII, 47.
Malade. — Histoire plaisante d'un ma-
lade guéri à la Charité, malgré le père
infirmier, XIX, 204.
* Maladroit , Maladresse. — Se disent
du peu d'aptitude aux exercices du
corps, aux affaires, XVI, 49.
llALAGaiDA {Gabriel), jésuite portugais.
— Forme et conduit le complot contre
la vie de Joseph !•', roi de Portugal,
XV, 281.
' Màie. — Terme qui désigne, dans
toutes les espèces d'animaux, le sexe
de l'homme dans l'espèce humaine,
XVI, 49. — Acception de ce mot au
figuré, ibid.
Malbbra!<ighe {Nicolas)^ philosophe et
théologien. — Son livre de la Rechtr^
22
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538
TABLE GÉNÉRALE
ch$ d$ la Vérité tend à perrectionner
la logique, XV, 528. — Sa philosophie
comparée à celle de Locke, 529. —
Son immense talent a servi à établir
la réputation de Descartes, ibid. —
Notice sur lui; sa philosophie, XVI,
49-53. — Ce qu'il proore à propos
dn raisonnement^ XVII, 7.
* Malebranchisme^ oo Phiioêc^^ de
Malebranche, XVI, 49-53.
* Malédiction, — Définition grammati-
cale de ce mot, XVI, 53. — Terme de
jurisprudence, 51.
* Maléfice, — Sorte de magie ou sorcel-
lerie, XVI, 54. — L*œil a toujours été
regardé comme le siège ou Torgane
du maléfice, 55. — Le maléfice ne
s'envoie que par une personne irritée,
50. — Ce que les démonographes en-
tendent par maléfice, 57.
Maleshbrbbs {Chrétien-Guillaume La-
MOiG!<soif de). » ÂTertit Diderot qu'il
va donner l'ordre d'enlever ses papiers
et ses cartons, et en reçoit la moitié
chez lui pour en prévenir la saisie, I,
XLV. — Donne une face nouvelle à la
librairie, XV, 512. — Lettre (inédite)
de Diderot qui lui proteste n'être pas
l'auteur du Mémoire pour Abraham
Chaumeix, XÏX, 455. — Autre lettre
inédite, dans laquelle Diderot répudie
la paternité d'une brochure intitulée
Préface de la Comédie des philoso-
phes, tout en protestant de son mé-
pris pour cette comédie, 455.
* Malfaisant. — Terme de grammaire
et de morale, XVI, 57.
Malfilatrb {Jacques'Charles de Ci.ii«-
CHAMP de), po^îte ignoré de son vivant.
— Compte rendu critique de son
poôme Narcisse dans Vile de Vénus,
VI, 355. — Notice sur sa vie malheu-
reuse et sa fin prématurée, 361. —
Cité, XIII, 97. — Diderot apprend à
M"* Volland qu'il a fait une pièce de
poésie à l'occasion du Narcisse^ XIX,
311.
Malherbe (François de), po€te.— Beau-
tés de l'ode qu'il adresse à Louis XIII
pour l'exhorter à la conquête de La
Rochelle, VI, 413.
Malheur, — 11 resserre les liens de
l'amitié, V, 278. — A pour effet de
rapprocher les hommes, VII, 95.
Malice, maliffmté.-^ Penchants vicieux;
ce qui les caractérise, I, 77. — Pas-
sions dénaturées, 113.
* Malice, — Disposition à nuire, mais
avec plus de finesse que de force, XVI,
57.
* Maligmité. — Malice secrète et pro-
fonde, ?^VI, 58.
* Malintentionné, — Se dit de celui qui
a le dessein de nuire, XVI, 58.
Malobt, un des médecins de Diderot,
I, LVI.
Malfigbi {Marcel), savant médecia. —
Ses travaux anatomiquesetses obser-
vations ont plus servi à ébranler le
matérialisme que tous les raisonne-
ments de la métaphjTsique, I, 133.
* Malveillance et Malveillant. — Emploi
de ces termes, XVI, 58.
Malves(Giia de). — Voyex Gda m Halves.
Malvbs ( M*"* de ), femme du mathé-
maticien Gua de Malves. — Diderot
lui dédie sa comédie intitulée la Pièce
et le Prologue, VIII, 73.
Malviixb {Marie de), grand-mère mater-
nelle de M"»* de Vandeul. — Vojcx
GoAMPioR {Marie, veuve).
Mamiet [Claudien), écrivain chrétien du
V siècle, XV, 298.
Mandbvillb {Jean de), célèbre voyageur
anglais. — Auteur de la Fable des
Abeilles; sa philosophie, IV, 102, 103.
— Cité, X, 299.
* Mânes. — Divinités domestiques des
anciens païens, XVI, 59. — Diverses
étymologies de ce mot, ibid, — Ce
qu'Apulée dit de la doctrine des mânes
dans son livre de Deo Socratis, 60.
MANès, philosophe d'origine perse. ~
Fondateur du Manichéisme, XVI, 61.
BIangogdl. — Nom sous lequel le roi
Louis XV est désigné dans les Bijotix
indisci^s, IV, 137. — Reçoit du génie
Cucufa un anneau magique, 148. —
Éprouve la tentation d'en faire Tessai
sur Mirzoza (Bf"*de Pompadour), 149.
— La favorite obtient l'abandon de
cette idée, 150. — Fait successivement,
et toujours avec succès, trente essais,
152, 156, 159. 166, 170, 175, 214,216,
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ET ANALYTIQUE.
329
218, 227, 232, 237, 253,259,267,270,
276, 289, 293, 298, 306,328, 350, 361,
366, 375. ~ Échantilloa de fa morale,
223. — Ldea où il place Tàme de la
remme, 224. — Sa définition des fem-
mes, 225. — Son rè?e, ou voyage dans
la région des bypothèsps, 255. — Se
fait expUqaer, par ronéirocritique
Bloculocas, un songe extraordinaire,
302. ~ Assiste au récit de VOiseau
blanc, conte bleu, 416.
Manichéeng, — Que deviennent-ils avec
la nécessité prétendue de leurs prin-
cipes, I, 27 (note). — Le dogme des
Manichéens est Téponge de toutes les
religions, XVI, 66.
• Manichéisme. — Secte d'hérétiques fon-
dée par un certain Manès, Perse de
nation, XVI, 61 . ->- Le dogme des deux
principes est le fond de leur doctrine;
il est beaucoup plus ancien que Ma-
nès, 62 et sui7.— Quelques-unes des
raisons qu*on peut opposer au mani-
chéisme, 05-90.
Manière (la). — Son origine en pein-
ture, X, 464. — Vice contracté à l'Aca-
démie, t6û2. — Comment on peut Té-
Tiler, 465. — Elle vient du maître, de
racadémie,de récole;il n'y en aurait
ni dans le dessin, ni dans la couleur,
si l'on imitait scrupuleusement la na-
ture, 467. — Dissertation sur ce dé-
Vut, XI, 368. ~ Est un vice commun
a tous les beaux-arts, 369. — Se dit
en bonne et en mauvaise part, 370.
— Il y a une manière nationale, t6fd.
— Elle influe sur toutes les parties
de la peinture, 371. — . Consiste k
s'écarter des convenances, 372. — Se
fait remarquer dans tout ce qui est
romanesque, 373. — Est dans les
beanx-^utace que l'hypocrisie est dans
les mœurs, XH, 121.
Manière de bien juger dans les ouvrages
de peinture, ouvrage posthume de
l'abbé Langier. — Critique de cet ou-
vrage, XIII, 98.
* Manières. — Usages établis pour
rendre plus doux le commerce des
hommes entre eux, XVI, 90. —
En quoi elles consistent pour la plu-
part, 91. — Doivent exprimer le
respect des inférieurs à l'égard des
snpérieurs, 92. — Doivent changer
selon les différentes formes de gou-
vernement, ibid. — Peuples chez qui
les manières étaient mises au rang des
lois, 91. — Doivent être un des objets
de l'éducation, 95. — Pourquoi elles
survivent aux mœurs, 96.
* Manières, Façons^ — Emploi de ces
synonymes, XVI, 96.
Manille, effrénée brelandière de la cour
de la Manimonbanda, IV, 170. —
Mangogul fait sur elle l'essai de l'an-
neau magique, 171. — Tout en elle
parle Jeu, ibid. — Suite de ses révé-
lations, 172, 173.
BIanimonbanda. — Nom qui, dans les
Bijoux indiscrets^ désigne la reine ,
femme de Louis XV, IV, 138.
Manourt, avocat. — Prend connaissance
de la demande en résiliation de vœux
formée par Suzanne Simonin (laReli^
gieuse)^ V, 60. — Après une visite à
Longchamp, il se charge de sa cause,
ibid. — S'applique à protéger sa
cliente contre les persécutions du
couvent, 67. — Ne peut conférer avec
Suzanne, 74. — Le procès se suit, un
premier mémoire fait peu de sensa-
tion, 86. ~ Publie un second mé-
moire qui produit plus d'effet, 89. —
Écrit à Suzanne une lettre qu^elle n'a
pas lue au moment où il vient la
visiter, 02. — Le procès perdu, il
off^e à Suzanne la continuation de ses
services, ibid. — S'offre à la faire
changer de maison, 94. — Ses démar-
ches sont couronnées de succès, 102.
— Se présente à Longchamp, où il
n'est pas reçu, 10^.— Écrit à Suzanne
le lendemain ; sa lettre, sans avoir été
ouverte, est envoyée au grand-vicaire
M. Hébert, ibid. — Assiste avec
M. Hébert à la scandaleuse séance
d'introduction de sœur Suzanne au
couvent d'Arpajon, 109.
' Manstwpration ou Manustupration. —
Étymologie de ce nom et de ses syno-
nymes Mastupration et Masturtion,
XVI, 96. — L'action représentée par
ce mot est aussi appelée onania et
onanisme, ibid. — Examen physiolo-
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iho
TABLE GÉNÉRALE
gique ftervant à prouver qu'elle u'est
point un mal en médecine, 97-08. —
Il est rare que ceux qui la pratiquent
ne tombent pas dans l'excès, ibid, —
Maladies qui en résultent, ibid. à 100.
— Observations sur les accidents
qu'entraîne cette funeste passion, iOO.
104. — Réflexions pratiques sur le
traitement ordinaire des maladies pro-
voquées par la manstupration, i04,
105.
Maquignons. — En fait de chevaux tous
les hommes sont maquignons, VI, 46.
— En quoi ne le sont-ils pas 7 ibid.
* Marabout ou Marbouts, — Nom que
les Mahométans donnent à des prê-
tres, XVI, 105. — DiiTërent peu des
autres hommes, mais sont facilement
reconnaissables à leur air hypocrite et
' réservé^ 106. — Ne se marient qu'entre
eux, ibid, — Vénération du peuple
pour eux, ibid. — Leur commerce,
106, 107.
Marat {Jean'Paul)^ médecin. — Er-
reurs de son ouvrage intitulé De
VHomme ou de Vinfluence de lame
sur le corps, IX, 378. (Ce personnage
est le môme que le fameux déma-
gogue connu sous ce nom.
Mabc (saint), évangéliste, principal co-
lon de l'Allée des épines. — Sa con-
versation avec Ménippe, I, 208, 210 et
suiv. — Ménippe, peu satisfait de ses
discours, se retire de l'Allée des
épines, et le laisse haranguer sa
recrue et travailler à peupler son
allée, ibid.
MARC-Ai)RàLE. — Traduction d'une de
ses pensées, par M. de Joly, I, 166.
Marcel, célèbre maître de danse, III,
432. — Cité, X, 241,489. — Manie-
rait ses élèves, XI, 372. — Était le
plus insipide modèle qu'un acteur eût
pu choisir, 373.
1 Marchand de loto Oe)« Êtrennes aux
dames, poésie, IX, 66.
Marchais, Jeune marin, XIX, 3. —
Vieilli par la fatigue. Description de
la vie qu'on mène sur mer, 4.
Marcia, fille de l'historien Cremutius
Cordus. — Sauve du bûcher les ou-
vrages de sou père dont Séjan avait
fait ordonner la destruction, UI, 276.
— Son éloge par Sénèque, ibid.
Maréchal (mylord). — Gomment il ju-
geait J.-J. Rousseau dans sa querelle
avec Diderot, III, 7.
Marbscot (M. le baron de). — Commu-
nique un curieux billet adressé par
Diderot à Emmanuel Bach, XX, 91.
— Cette communication est accom-
pagnée de l'extrait d'un recueil inédit
de nouvelles à la main, terminé par
un quatrain attribué à Diderot, ibid.
Marporio. — Statue, à Rome, à qui les
satiriques font donner la réplique à
Pasquin, XVI, 205.
Maiigraff {André^igismond)^ chimiste
allemand. — Ses expériences sur le
cobalt, XIII, 68.
Margcbritb. — Ses amours avec Jacques,
VI, 213.
^ Mari libertin puni (te), divertisse-
ment. — Plan de cet ouvrage, VIII,
265-284.
Mariage. — Dette que chacun doit payer
à la société. II, 80. — Suite de ques-
tions sur ce sujet, 241. — Ce qui en
fait une source de dépravation^ 24^1.
Mariage (te) de Diderot, nouvelle par
Ch. Joliet, XX, 145.
M\RiAi<iA {Jean) y Jésuite espagnol. ~
Publie en 1610, après l'assassinat de
Henri IV par Ravaillac, sous le titre
d^lnstitution du Prince, une apologie
du meurtre des rois, XV, Ï79.
Marianne, ou les Aventures delà com'
tesse de ***, roman de Marivaux, I,
2:n, alinéa 7.
MARiB-THéRBSB d'Autricbe, XI, 347.
Marignt {Abel'François Poissosi, mar-
quis de Mbnars de ). — Achète de
M. de Boisset le tableau de Greuze
connu sous le nom de l'Accordée de
Village, X, 151. — Cette channinte
composition, gravée par J.-J. Flîpart,
fait aHjourd'hui partie de la G«lene
du Louvre, sous le n9 260 de FÉcole
française, ibid. — Commande à Carie
Van Loo son tableau des Arts «Mp-
pliants, 245. — Ce tableau Rllégo-
rique aétéfait en l'honneur de M"^ de
Pompadour, sœur de Marigny, ibid.
Marilubr {dément-Pierre), dessinateur-
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ET ANALYTIQUE.
341
graveur. — Ses belles vignettes pour
les OEuvrêi de Dorât foat encore
rechercher cet ouvrage, VI, 415.
Mabi^ (Pabbé). —Son portrait; scène
de fanuisie, XDC, 3.
MaaifiDs, philosophe éclectique. — Suc-
cède à Proclus, XIV, 340. — A pour
disciples Hégias, Isidore et Zénodote,
ibid,
MAajcs (Cona), général romain. —
Paroles remarquables que Salluste
met dans sa bouche, III, 483.
H&aivAOx (P. Carlbt db Chambur de),
auteur des romans le Paysan par-
venu et la Vie de Marianne. — Cité,
I, 237, alinéa 7. — Pourquoi les An-
glais estiment beaucoup ses ouvrages,
302. — Cité, IV, 336.
Mablt. — Voyage de Diderot à ce lieu ;
description qu'il en fait, XVIII, 353
et soiT. — Autre description des
Jardins et des appartements de
Marly, XIX, 135.
Mabiiontel {Jean- François). — Son
opinion sur Sénèque et ses écrits,
m, 229. — Embrasse la cause de
Diderot contre les critiques violentes
de rabbé Grosier, 382 à 405. — Fait
reloge de Naigeon, 404. — Une con-
testation s'élève entre Saint-Lambert
et lui à Toccasion du poème intitulé
les Incas, V, 258. — Mot sanglant
qu*il adresse à Tabbé Morellet, VI,
390. — Emprunte à YÊraste de Sa-
lomon Gessner le sujet de son opéra
comique Sylvain^ VIII, 20. — Son
apostrophe à Diderot au sujet de Se-
daine^ 383. — Réforme ses idées
premières sur la musique dramatique,
509. — Mot de Voltaire sur sa tragé-
die de Denys le Tyran, XI, il9. —
Son Portrait peint par Perroneau,
155. — Jugement sur sa poétique,
173. — Jugement sur son Bélisaire,
roman philosophique, 305. — Son
poème la Neuvaine de Cythère cité
avec éloge, 333. — Son plaisant dia-
logue avec Chamfort, 375 et XIX,
273. — Son Bélisaire, beau sujet
manqué, XVIII, 238. — Son inquié-
tude au sujet de la Neuvaine de Cy-
thère, XIX, 155. — Critique de son
opéra-comique la Bergère des Alpes ^
207. — Il reçoit une lettre et un
beau présent du fils de la reine de
Suède t Toccasion de son Bélisairef
264. — Et un compliment de la part
de l'empereur et de l'impératrice
d'Allemagne, ibid, — Sa dispute avec
deux évèques, 265. — Lettre que
Diderot lui écrit, 45».
^ MAaQOISBDBCLATB(la) etSAIIfT-ALBAIf«
dialogue, IV, 449.
Marraine, — Témoin obligé d'un enrô-
lement, I, 191, alinéa 6.
Mabsais (du). — Voyei Dcmabsais.
Marsy (Saotebbao de), éditeur de VAU
manach des Muses^ III, 69.
BlARST (François-Marie de), littéra-
teur. — Son poème intituté Pictura
Carmen, imité par Le Mierre, XÏIl, 78.
Martul, poète laiin. — Nous lui devons
la connaissance d'une foule de mots,
de traits historiques, d'anecdotes et
d'usages, qu'on ne trouve point ail-
leurs, III, 258.
Mastin. — Trois tobleaux de cet artiste
exposés au Salon de 1771, mauvais,
XI, 530, 5J1. — Une Madeleine mou-
rante, une Famille espagnole, qu'il
envoie au Salon de 1775, sont sans
dessin et sans couleur, XII, 21. —
Au Salon de 1 781 , son Sacrifice d'Iphi-
génie, quelque mérite de composition
et puis c'est tout, 55. — De mauvais
portraits, 56.
Martyrs, — Le vrai martyr attend la
mort, 1, 142. — Ce qui les fait, 1, 206,
alinéa 48*
* Massacre. — Emploi de ce terme de
grammaire, XVI, 107.
Massacre des Innocents. — Maladresse
des historiens juifs à ce sujet, I, 211,
aUnéa 60.
Massabd (Jean). — A gravé sous le nom
de la Voluptuetise un portrait de
if«« Grouse (M"« Babuti), peint par
son mari, X, 351.
Masse. — En physique, ne pas la con-
fondre avec l'action, II, 6.
Masson {Antoine), célèbre graveur. —
Son beau Portrait du Maréchal
d*Harcourt, dit le Cadet à la perle,
d'après Nicolas Mignard, et son
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342
TABLE GÉNÉRALE
estampe les Pèlerin d*EmmaUs, mo-
dèles à étudier, X, 442.
Matadors, — Titre donné à certains
princes maltraités par les -papes, I,
196, alinéa 24.
McUhéfnatiques, — Voyez 1 Mémoires
sur différents sujets de mathéma-
tiques.
Mathos ou Matos {Jean)^ jésuite portu-
gais. — L*un des complices de Tassas-
sinat de Joseph V, roi de Portugal,
XV, 281.
Matière, -^ Elle est divisée en ma-
tière morte et en matière vivante.
Suite de questions intéressantes sur
ce sujet, II, 58, 59. — Ce quMl faut
pour la mettre en mouvement, 6. —
La supposer indifférente au mouve-
ment et au repos, e^est n*avoir pas des
idées nettes de la résistance, 6i. —
Erreurs des philosophes à ce sujet,
65, 69.
Matrice, — Étude physiologique de cet
organe, IX, 391. — N'est point un
organe essentiel à la vie de la femme,
393, 472.
Uatter {Jacques), historien et philo-
sophe. — A donné dans son livre le
Mysticisme en France au temps de
Fénelon, une intéressante étude sur
le quiétisme et sur M"" Guyon, II, 256.
BIaty (Matthieu)^ savant médecin an-
glais, secrétaire de la Société royale
de Londres. — A été induit en erreur
touchant les Patagons, 201.
Maupeoo (René-Nicolas), chancelier de
France. — Son impopularité, II, 380.
— Son éloge par Voltaire, V, 398.
Madpbrtuis. — Voyez Badman?!.
Maqpertdis, auteur du Système de la
Nature, qu'il publie d'abord en latin
sous le pseudonjrme d'un professeur
d'Erlangen, II, 5 à 15. — Baumann
était le pseudonyme adopté pour l'édi-
tion latine, 16. — Objet et analyse
de son remarquable ouvrage, 45-48.
Examen des conséquences de son
système, 49. — Ce qu'il dit au che-
valier de LouviUe, moribond, frappé
d'apoplexie, pour l'obliger à parler,
IX, 426. — Obtient réponse et gagne
son pari, ibid.
Maubepas {Jean- Frédéric PHéLVPEAux,
comte de). — Présente au roi Louis XV
un mémoire sur le commerce avec les
colonies anglaises, V, 315. — Son zèle
pour les intérêts de la Bibliothèque du
roi, XIU, 474. — On lui doit l'éta-
blissement de l'école des jeunes élèves
de langues, instruits à Constantinople
aux dépens du roi, 475.
Maxime d'Éphèse, philosophe éclec-
tique. — Un des précepteurs de l'em-
pereur Julien, XIV, 329. >- Il eut
Édésius pour maître, 330. — Il était
savant, et ses connaissances Tariées
fournissaient un aliment inépuisable
à son enthousiasme, ibid. — Accom-
pagne Julien dans son expédition de
Perse, ibid. — La mort de l'empereur
le fait tomber dans un état déplo-
rable, ibid. — Valentinien et Valeus
le font charger de chaînes, ibid. —
Son innocence reconnue, il est rendu
à la liberté, ibid. — Est condamné à
une amende que sa pauvreté Teoi-
pêche de payer, ibid. — Est relégué
dans le fond de l'Asie, où de plus
grands malheurs l'attendent, ibid. —
A peine arrivé au lieu de son exil, il
est emprisonné et livré aux plus cruels
traitements, ibid, — Lassé de vivre,
il ^demande du poison à sa femme
qui, avant de le lui présenter, en
prend la plus grande partie et meurt
sous ses yeux, ibid, — Il sunit par
les soins d'Éléarque, préfet d'Asie,
331. — Rentre à Constantinople, ibid.
— Sa fin tragique, ibid.
Maximes. — Il n'est guère de maxi-
mes de morale dont on ne puisée
faire un aphorisme, et réciproque-
ment, VI, 262.
BIayenne {Charles de Lorraine, duc de).
— Stratagème dont il use aux portes
de Hantes , n, 501.
Maynox dInvaux. — Voyex In vaux.
Matot, célèbre joueur d'échecs, V, 387.
Mead (docteur), célèbre médecin an-
glais. — Gomment il guérit un An-
glais hypocondriaque, XVII, 337.
Meacx (M"** de). — Diderot lui rend
visite à Bourbon ne-les-Bains, V, 263.
— Charade en vers que Diderot
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ET ANALYTIQUE.
3&3
adresse à M>' de Prunevaax, sa fille,
IX, 50.
Méchanceté. — Elle a sa source dans le
tempérament, I^ 31.
Méchant. — Étranger aux affections
sociales, le méchant est incapable do
juger les plaisirs qu'elles causent,
1, 80. — Sa conscience le tient en
crainte continuelle, 90. — Tourments
qu'endure Tétre pervers qui ne peut
se cacher, I, 117. — Il mérite toute
l'aversion du genre humain, ibid,
— Ses affections dénaturées le ren-
dent souverainement malheureux,
ibid. — S'il est athée, il est Juge et
partie, II, 61. — Il ne rit jamais;
pourquoi, IV, 472.
Meckbl (J.'Fréd.), anatomiste alle-
mand. — Ses expériences réitérées
sur le cerveau, IX, 317.
• Méconnaissable^ Méconnaissance , Mé-
connaissant^ Méconnaître. — Accep-
tions diverses de ces termes, XVI, 107.
' Mécontent, Mécontente, Mécontenté^
Mécontentement. — Termes relatifs à
rimpression pénible que notre con-
duite laisse dans l'esprit des autres,
XVI, 107.
Médecine. — Lettre sur les troubles
qui, en 1718, divisaient la médecine
et la chirurgie, IX, 213. — Son état
en Grèce au temps d'Hippocrate, 220.
— Les remèdes, souvent plus nuisibles
que salutaires, 427.
Médecins. — Avantages à retirer de
leur triple connaissance en médecine,
en chirurgie et eh pharmacie, IX, 216.
— Nécessité de leur union dans un
même corps avec les chirurgiens, 217.
— Où se trouvent les grands méde-
cins, 428.
MÉnés, tragédie perdue de Sénèque,
in, 35i.
Médiastin. — Ligament des poumons,
formé par la réunion des deux sacs
elliptiques de la plèvre, IX, 289.
— Son utilité, 306.
* Médisance, — Elle est permise et
quelquefois nécessaire, XVI, 108.
— Ce qu'on entend communément
par ce mot, ibid.
' Méditation. — Opération de l'esprit
qui s'applique fortement à quelque
objet, XVI, 108.
UÉhoc (le duc de). » Freston, son en-
chanteur, comparé au diable, I, 214.
* Méfiance. — û'ainte habituelle d'être
trompé, XVI, 109.
* Mégarique {secte). — Euclide de Mé-
gare en fut le fondateur, XVI, 110.
— Principaux philosophes de cette
secte, 110 à 114.
Mbinièbes (J.'B.'F. Dureï de), prési-
dent de chambre. — Sa conduite avec
un procureur au Parlement; scène
curieuse, XIX, l.')2. — Notice sur lui,
ibid. (note).
Meissonibr, peintre français. — A inti-
tulé un de ses tableaux le Neveu
de Rameau, V, 385. — Description
de cette toile, exposée en 1860 dans
un local privé, et, en 1867, à l'Expo-
sition universelle, ibid. — Est l'au-
teur d'une peinture à Thuile : La
Lecture chei Diderot, XX, 119.
Meister {Jacques-Henri), littérateur
suisse. — Secrétaire de Grimm, le
supplée souvent dans la rédaction de
la Correspondance littéraire, I, xi. —
A vécu dans la familiarité de Diderot,
ibid, — Sa brochure : Aux mânes de
Diderot, xiii-xxiii. — Son Éloge
de Lavater, xx. — Cite avec éloge
le discours d'un vieillard dans le
Supplément au voyage de Bougain^
ville, II, 197. — Ses réflexions sur
l'effet produit par les ouvrages dra-
matiques de Diderot, VII, 173. —
Lettre que Diderot lui écrit pour le
prier de lui envoyer Roland, son
copiste, XX, 85.
MéLà {Annœus), père du poète Lucain.
— Tacite en parle d'une manière équi-
voque, m, 21. — Fabius Romanus,
au moyen de lettres contrefaites, l'en-
veloppe dans un complot contre Néron,
22. — Se fait couper les veines pour
échapper au tyran, ibid. — Laisse,
par son testament, des sommes consi-
dérables à Tigellin, favori de Néron,
ibid. — Sénèque le Rhéteur, son père,
en parle avec avantage, 23.
MéLAMPB, théologien, philosophe, poëte
et médecin grec de l'époque fabuleuse.
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m
TABLE GÉNÉRALE
— On lui élève des temples après sa
mort, XV, 54, 55.
Mélancolie, habitude de tempérament,
qui porte à laméditotion, II, 354,355.
* Sentiment habituel de notre imper-
fection, XVI, 114.
Mélanges de littérature, ^histoire, etc.,
par d*E8cherny. — Extrait de cet ou-
vrage, XX, 136.
Mélanie, drame de La Harpe. — Cet
auteur en dut sans doute Tidée à la
Beliffieuse de Diderot, V, 5. — Re-
marque au sujet du silence que cet
auteur a gardé sur le roman de Dide-
rot la Religieuse, 175, 176.
Mblec-Sala, Soudan d*Égypte. — Saint
Louis marche contre lui à la Mas-
soure, XIV, 2*9,250.
Mblbdir ou Malbk K4MBL, soudau
d'Egypte. — Recouvre Damiette sur
les croisés, XIV, 248. -. Fait prison-
nier Jean de Brienne, roi de Jérusa-
lem, qu*il garde en otage, ibi<L
MtfLissB, philosophe éléatique, né à Sa-
mos.— A écrit un ouvrage intitulé De
VÊtre et delà Nature,lilV, 398, 399.
Mbllini, graveur. — Expose au Salon
de 1765, artiste médiocre, X, 452. —
Au Salon de 1767, il expose un por-
trait, d'après feu Alard, dit le livret,
XI, 366.
1 Mélodrame (Lettre sur le Traité du),
VllI, 506-510. — Voyes Chastbllox.
Mblo:! {Jean-François), économiste fran-
çais, secrétaire du Régent.— Voltaire
en faisait grand cas, IV, 81. — Est
le premier qui ait remué les matières
économiques; sans lui peut-être cette
science serait encore à naître, 82.
Melot (Anicet), garde des manuscrits
de la Bibliothèque du rot.^ Éminents
services rendus par ce savant, XIII,
473.
Membranes, — Comment elles se pro-
duisent, IX, 281.
Mémoire. —Cette faculté, très-dévelop-
pée, va rarement avec le Jugement, I,
370. — Elle peut nuire à la comparai-
son tranquille des idées, ibid, — En
quoi elle consiste, II, 112-113. — Elle
conserve en nous la conscience du
moi, 160. — Effets singuliers de la
maladie à son encontre, 161-163. —
Elle ne réside qu'en un endroit,
centre commun de toutes les sensa-
tions, 168. — Sa définition selon Bor-
deu, 169. — Étude physiologique de
cette faculté, IX, 366. — Son empire
sur la raison, 369.
Mémoire contenant le projet d^une pompe
publique, etc.— Examen de cette bro-
chure, IX, 441.
Mémoire pour Abraham Chaummx
contre les prétendus philosopha» Didê-
rot et d*Alembert, ou BéfiUatiom, etc.,
brochure attribuée Untèt à Diderot,
tont6t à Morellet, XX, 98. — Pour-
quoi l'on doit se prononcer pour la
négative, ibid.
Mémoire sur Diderot, par M. Damiroo,
XX, 142.
Mémoires historiques et philosophiques
sur la vie et les ouvrages de Denis
Diderot. — Le manuscrit autographe
de cet ouvrage de Naigeon, contcrvé
par M™* de Villeneuve sa sœur, est
acheté à la vente de sa bibliothèque,
par M. Brière, Ubraire, qui le publie
en 1821, V, 362. — Cité, XX, 141.
Mémoires pour servir à l'histoire de la
vie et des ouvrages de Diderot, par
M"** de Vandoul, sa fille, I, ixv;
XX, 142.
n Mémoires sur différents sujets de
mathématiques, IX, 73. — Notice pré-
liminaire, 75. — Remarque intéres-
sante sur la première édition d'une
partie de ces mémoires publiée en
1748, t6td, — Premier mémoire :
Principes généraux d'acoustique, 83.
— Second mémoire : Nouveau compas,
examen de la développante du cercle,
132. — Troisième mémoire : Examen
d'un principe de mécanique sur la
tension des cordes, 153.— Quatrième
mémoire : Projet d'un nouvel oiigue,
i^O-iQl. —Cinqwèmemémoire : Lettre
sur la résistance de l'air au mouve-
ment des pendules, 168-181. — Con-
clusion des cinq mémoires, 182. —
Réflexions sur une diflSculté proposée
contre la manière dont les Newtoniens
expliquent la cohésion des corps et
les autres phénomènes qui s'y rap-
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ET ANALYTIQUE.
32i5
portent, f 83-191.— Note sur aa mé-
moire de d'AIembert concernant le
cilcal des probabiUtés, 192-306. —
Eumen d'on écrit de d*Alembert sur
rinocalation, 207.
Mimoiru sur la vie, lê$ miracles, et
i*hiHoire de Jésus-Christ. — Livre
supposé, ], 206, à la note.
* Menace, aigne extérieur de la colère
ou du ressentiment, XVI, 115. — Ce
terme est employé métaphoriquement
en cent manières différentes; exemple^
Hi!UGE0T (Françots-Guitlaume), élève
d'Augustin, de Deshays, de Bovcher
et de Vien. — Expose au Salon de
1781 : Léonard de Vinci expirant dans
ks bras de François 7*^, grande et
belle composition, XII, 52. — Au
même Salon, V Étude qtâ veut arrêter
le Temps, morceau de réception de cet
artiste, 53. — Vesquisse de Léonard
de Vinci appartient auJonrd*hui à
M. Wairerdin,t&td.
MÉiuiYDas, fkax Messie^ disciple de Si-
mon le Magicien, XV, 327. — Se disait
envoyé de Dieu, ibid.
lUiuaD {Louis). — Anteur du Diable au
ca/e,dialogue signé Diderot^ XX, 100.
Mbkicics, philosophe chinois. — Le plus
célèbre de sa nation après Confucius,
XIV, 127. — A la réputation de Tavoir
emporté en subtilité et en éloquence
sur Conrucius, mais de ne l'avoir point
égalé p2ir rinnocence des mœurs, la
droiture du cœur et la modestie des
discours, ibid.
* Menée, — Pratique secrète et artifi-
cieuse, XVI, 115.
MÉNESTKiEm (Claude-François) jésuite.
^ A donne, dans sa Bibliothèque cu'
rieuse et instructive^ une intéressante
histoire du jeu de cartes, XIV, 32.
^àiSHis {Antoine-Raphaël), célèbre pein-
tre allemand. — Est attaché À la cour
d'Espagne en qualité de premier
peintre du roi Charles III, X, 198. ^
Deux de ses pastels : VInnocence sous
la figure d'une jeune fille qui caresse
un agneau, et le Plaisir sous la figure
d'un jeune garçon, sont l'objet de Tad-
nairation de La Tonr, i6i(2.— Sa Cour-
tisane athénienne et son PhUosophe
sto^icien sont également des pastels
d'une grande beauté, ibid. — Causes
de la supériorité qu'il a acquise et
conservée dans son art, 320.
Meng-Tseo, philosophe chinois, nommé
par nos anciens missionnaires BIencios.
— Voyex ce nom.
HéNippE, philosophe cyniqnev — Plus
recommandable pour sa manière d'é-
crire que pour sa philosophie, XIV,
265. — Quelle Ait la cause de sa
mort, ibid.
MAntppe, philosophe thébain, habitué de
l'Allée des marronniers, I, 206. — Son
entrelien avec ceux qui ont planté
l'Allée des épines (les chrétiens),
ibid.. et suiv. — Invite Marc à lui
raconter les merveilles de son maître,
208. — Applaudit À sa morale, qu'il
ne trouve pas nouvelle, ibid. — S'é-
tonne de l'ignorance dans laquelle il
se trouve des prodiges qui ont éclaté
durant trois ou quatre ans sans que
Rome en ait été informée, 209. — Peu
satisfait de la réplique de Marc, il
sort de l'Allée des épines, 210.
Mensonge. — Ses avantages sont d'un
moment, II, 177. — Celui qui dîne et
soupe du mensonge n'aime pas celui
qui prêche la vérité, III, 77. — Il est
toujours nuisible, VII, 180.
* Mensonge officieux. — Anecdote qui le
jusUfle, XVI, 116.
Mentagre. — Sorte de dartre hideuse du
menton, IX, 473. — Devenue conta-
gieuse, sous le règne de Tibère, ce
prince défend, par un édit, le baiser
de cérémonie en usage chez les Ro-
mains, ibid.
Mention. — Témoignage ou rapport
par écrit ou de vive voix, XVI, 116.
* Mépris. — Ce terme se traduit par
insolence, hauteur ou fierté^ se-
lon qu'il a pour objet nos supé-
rieurs, nos inférieurs ou nos égaux,
XVI, 117.
Méprise d^Arras{la), ou Affaire du sieur
Montbailly, —y oyei Montbailli.
Méprises {les)^ comédie en un acte. —
Compte rendu incomplet de cette
pièce, VIII, 516.
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346
TABLE GÉNÉRALE
* Mercenaire, — Acceptions de ce root,
\VI, 117. — D*après Hacbiavel, les
peuples sont corrompus sans res-
source dès qu'ils sont obligés d'entre-
tenir des soldats mercenmreSy ibid.
Mbbcier {L,^ébastien)^ auteur du To-
bleau de Paris. — Fait dans cet ou-
vrage le portrait du Neveu de Ra-
meau, V, 381. — Lettre que Diderot
lui écrit, XX, 83.
Merck (Jean-Henri)^ littérateur alle-
mand. — Lettre que Goethe lui
adresse au sujet de Jacques le Fata-
liste, VI, 7.
Mercure Trismégiste. — Troisième fon-
dateur de la sagesse des Égyptiens,
qui Font adoré sous le nom d*Hermès
Trismégiste, XIV, 383. — Ses livres,
formant quarante-deux volumes, ren-
fermaient toute la science des Égyp-
tiens, 390. — La plupart de ses li-
vres ont disparu dans Tincendie de
la bibliothèque d'Alexandrie, 303.
Mères. — Avis aux mères sur les dan-
gers auxquels sont exposées leurs
filles, II, 261.
MéaiGAOLT (M^^*). — A eu entre les
mains une copie de la Promenade du
Sceptique, 1, 173.
MérUe (le). — D'où il dépend, I, 38.
MsasEfiNB (le Père Marin). — Ce qu'il
pensait de la propagation du son : er-
reur consignée dans son ouvrage inti-
tulé : Harmonie universelle conte-
nant la théorie et la pratique de la
musiqusy IX, 87. — Condisciple de
Descartes,, il le met en rapport avec
Hobbes, XV, 08.
Mbrval, brocanteur, courtier d'usure,
VI, 230. — Le maître de Jacques est
conduitchex lui par le chevalier Saint-
Ouin et ses acolytes, tbid. — Fait le
métier d'entremetteur, 231. — Dis-
cours quil tient à l'emprunteur, 232.
— Est dénoncé poor ses friponneries,
236.— L'affaire n'a pas de suites, 237.
Mbschu et Mescoine. — Personnages
qui, dans la religion de Zoroastre,
correspondent à Adam et Eve dans la
Bible, XVII, 326.
Hbssaline {Valérie), impératrice ro-
maine. — Épouse publiquement le
Romain Silius, III, 31, 37. — Résout
la perte de Julie et de Sénèque, 38. —
Cérémonie de set noces avec Silius,
43. — Claude, instruit de son forfait,
la fait arrêter, ibid, —Est ramenée au
palais impérial dans un tombereau,
ibid. — S*enfuit dans le Jardin de
Lucullus, où Narcisse, au nom de
Claude, laCait mettre à mort, et laisse
s n cadavre à Lépida, sa mère, 45.
Messe. — Voyex Eucharistie^ ou Trans-
substantiation.
Métamorphoses d'Ovide. — Comment
Diderot les Juge, XVUI, 446.
Métaphysiciens. — Seuls auteurs aux-
quels il soit permis d'être obscurs, II,
30.
Métaphysique. — Toutes ses billevesées
ne valent pas un argument ad homi-
fiem, 1, 132. — Elle a moins fait pour
ébranler l'athéisme que n'ont fait les
ouvrages de Malpighi, de Newton, etc.,
1, 133. — Elle fait tout au plus des
sceptiques, t6td.
MiTASTAsio ou lliTASTASi, célèbre poète
italien. — Ses tragédies lyriques ont
inspiré les grands compositeurs, VIII,
458. — Passage de ce poète qui peint
fortement la tendresse des mères, XIX,
06.
" Métempsycose. — Les Indiens, les
Perses, et en général tous les Orien-
taux, l'admettaient comme un dogme
particulier, XVI, 118. — Ce dogme
souffrit trois espèces de révolutions,
ibid. — Embarras des Juifs qui ad-
mettent la métempsycose comme
moyen de résurrection, XVII, 23.
Méthode. — Dans bien des circonstances,
elle gène l'esprit et captive la mémoire
en pure perte, VI, 375. — ËxceU«ite
dans les choses de raisonnement, elle
est mauvaise dans celles de nomen-
clature, 376. — Elle naît quand il n'y
a plus de génie» XI, 132.
Méthodistes (les). — Sont, de tous les
philosophes, les plus entêtés, II, 44.
— Preuve tirée dn raisonnement du
naturaliste Unneus, 44, 45.
Métra, Journaliste. — Insère, dans la
CorrMpofwIaiiC0 secrète, sous la date
du 10 Janvier 1776, des notes écrites
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ET ANALYTIQUE.
347
par Diderot à la marge d*une traduc-
tion de Tacite, II, 459. ~ Ces notes
sont aujourd'hui publiées dans les
Œuvres sous le titre de Principes de
k politique des Souverains, 461-502.
— losôre dans le même Journal, à la
date du 23 juillet 1776, VErUretien
d^un philosophe (Diderot) avec la ma-
rêchale de*** (Br.^glie); dans cette éui-
tion des OEuvres, 505-528.
MéTRocLB. philosophe cynique, XIV, 26i.
HiTROiiAX. — Lalettrexciii, de Sénèquc
à Lacilius sur la mort de ce philo-
sophe, citée avec éloge, m, 261.
Ueqisius {Joan), pseudonyme de Nicolas
Chobieb, avocat au parlement de Gre-
noble. — Son buste, couronné de
myrtes, contribue à Tornement de
l'Allée des fleurs, I, 237, alinéa 7.
Michel - Ange ( Buonarotti ) peintre ,
sculpteur et architecte do premier
ordre. — Qui a pu lui inspirer la
courbe de son dôme de Saint-Pierre
de Rome, X, 519.
Michel le jecnb, empereur d*Orient. —
Tente de relever le culte des lettres
et de k philosophie, entièrement né-
gligées durant tout le viit* siècle, XV,
299.
MiEsis (Franjj), célèbre peintre hollan-
dais. — Son tableau VObservateur
distrait est représenté, au Salon de
1767, par la belle gravure de Georges
WUle,XI, 365.
MiG?iAiu> {Nicolas)^ peintre. — Son
Portrait du maréchal d'Harcourt
connu sous le nom du Cadet à la
perle, gravé par Masson, mérite d'être
élndié pour la hardiesse du burin,
X,442.
MiGNOT, Statuaire. — Expose au Salon
de 1759 un remarquable buste de
Diane, X, 103. — Une Bacchante
^ormie, qu'il expose au Salon
de 1761, est placée, d'une voix una-
nime, par tous les statuaires au rang
des antiques, 224. — Rien de cet
artiste au Salon de 1763; Diderot
révèle à son sujet une manœuvre en
usage parmi les sculpteurs, ibid, — Le
Salon de 1765 reçoit de lui un bas-
relief représentant une Naïade vue
par le dos^ 437. — Ce joli bas-relief
a été exécuté en pierre, de grandeur
naturelle, à la fontaine des Hau-
driettes, au Marais, ibid.
MiLET et MiL<siBNNES.— Manière dont
les magistrats de Milet répriment la
fureur du suicide, II, 257.
Millet {Francisque) y paysagiste. —
Voyez Faancisqcib Millet.
MiLLOT {René)^ sculpteur, élève de Le
Moyne. — Une flagrante injustice
de l'Académie le prive, en 170 , du
prix auquel il avait droit, XI, 377. —
Scènes tumultueuses à cette occasion,
378. — Description déuillée de son
bas-relief, que l'Académie fait mettre
en morceaux, ainsi que tous ceux du
concours, voulant par ce moyen
anéantir la preuve de son injustice,
ibid. et 379. — Falconet s'offre géné-
reusement à lui venir en aide, 380.—
Sa belle réponse aux propositions que
Diderot lui fait au nom du maître,
ibid, — Comment Diderot juge l'Aca-
démie de peinture à propos de son
injustice au détriment de Millot,
XVllI, 297. — Ce que celui-ci répond
à Diderot après la proposition de
Falconet, 208. — Description de son
bas-relief, 299.
Millot (l'abbé). — Son Abrégé de VHis-
toire de France, recommandé comme
un livre bien conçu, bien écrit, sage
et hardi, III, 494.
Milon de Crotone essayant ses forces,
statue, en marbre, du sculpteur
. Edme Dcmont, exposée au Salon de
1709, XI, 456. — Cette figure est
aujourdliui placée au Musée du Lou-
vre, Sculpture moderne, n° 293, ibid.
Milton (John) , célèbre poêle anglais,
cité I, 213, alinéa 65. — Reproche
qu'on lui fait au sujet du démon, tbid.
MiNBavE, déesse de la Sagesse et des
Arts. — Remplit le rôle de guide
dans le rêve ingénieux de Mirzoza,
IV, 293.
Mines, — De leur exploitation, IV, 48.
— Ont un côté séduisant, mais le
rêvera est affreux, 40. — Les travaux
qu'elles exigent démontrent que l'ori-
gine du monde doit être reculée biea
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3&8
TABLE GÉNÉRALE
au delà de Tantiquité connue, 50.
MiNOs, roi de Crète, législateur des Cre-
tois, frère et successeur de Rhada-
mante, XV, 59.
Minotaure (le). — Sacriâces que les
Athéniens avaient coutume de faire à
ce monstre, V, 493.
MiNUTius-FéLix, orateur latin. — Ses
maximes touchant lareligion^I, 487. —
Ses pensées contre l'intolérance, XV,
237.
Miracles. — Ce n'est point par des
miracles qu'il faut juger de la mis-
sion d'un homme, I, 1 43. — Tous les
peuples ont des miracles dans leur
histoire, 148. — Avec eux on dé-
montre tout, mais on ne prouve rien,
ibid. — Inutiles pour démontrer la
vérité d'une religion, 149. — Ceux
qui en voient y sont résolus d'a-
vance, 151. — La raison seule fait
des croyants, 152. — Prouver l'Évan-
gile par un miracle, c'est prouver
une absurdité par une chose contre
nature, 161. — Pourquoi ceux de
Jésus- Christ sont-ils vrais, et ceux
d*Esculape, d'Apollonius de Tyane et
de Mahomet sont-ils faux? ibid. —
Ceux de Jésus-Christ n'ont pu con-
vertir le peuple Juif, 162. ^ Ceux de
Vespasien racontés par Tacite, III,
262, 263.
Miroir (te), Journal littéraire. — Son
compte rendu, dans le n® du 5 fé-
vrier 1822, d*une traduction du Meveu
de Rameau, qu'il accepte comme l'œu-
vre originale de Diderot, V, 167.
MinzozA. — Nom sous lequel M">* de'
Pompadour figure dans les Bijoux
indiscrets, IV, 137, 145. — Elle pos-
sédait au souverain degré l'art de
bien raconter, ibid. -^ Avait peu de
tempérament, ibid. — Se trouvait
vieille à vingt-deux ans, 146. — Pro-
pose au sultan (Mangogul ou Louis XV)
do le distraire par le récit des aven-
tures galantes de sa cour, ibid. —
Mangogul lui révèle le don d'un
anneau magique que lui a fait le génie
Cucufa, 150. — Ses terreurs à cette
nouvelle, ibid. — Obtient du sultan
la promesse qu'il n'en fera pas l'essai
sur elle, 151. — Éprouve un grand tro«i«
ble après une première épreuve faite
sur Alcine, 155. — Demande inutile-
ment à Mangogul qu'il renonce à l'em-
ploi de l'anneau diabolique, tbûi. —
Sa métaphysique, 243. — Disserte
sur l'âme, 244. — Prend part à un
grave entretien sur les lettres, 279.
— Ses idées sur le tbé&tre, 284. —
Rôve dans lequel Minerve lui fait vmr
les bustes d'Homère, de Virgile, de
Pindare, d'Horace, de Socrate, de
Platon, d'Anacréon, de La Motte, de
Voltaire, 293-295. — Demande à Blo-
culocus l'explication d'un songe, 3C1.
— Se fait raconter YOiseau blanc,
conte bleu, 381-441.
Misanthrope. — Le genre humain lui
est à charge, I, 115. — La haine est
toujours son premier mouvemcnt,t6td.
Misanthrope (te), comédie de Molière.
— La première scène de cet oa\-rage
est un chef-d'œuvre, malgré lindé-
cision où se trouve le spectateur sur
le personnage principal, VU, 350.
Misanthropie. — Maladie du tempé-
rament; elle est quelquefois épidé-
mique, 1, 115. — On peut la regarder
comme le revers de l'hospitalité, ibid.
» C'est un penchant dénaturé, ibid.
^ Miscellanéa artistiques, XIII, 1-104.
— Voyez la table des matières du
tome XUI.
^ Miscellanéa dramatiques, VDI, 428.
— Voyez la table des matières du
tome VIII.
*, MisceUanéa littéraires, VI, 317. —
Voir la table des matières du tome VI.
^ Miscellanéa philosophiques, le tome IV,
en entier. — Voyez la Table des mO"
tières du tome IV.
* Misérable. — Sens divers de cette
expression, XVI, 119.
Misère. ^Ennemie redoutable de la pro-
bité, ni, 491.
* État de l'homme misérable, XVI, 119.
Misnah. — Nom donné par Juda, son
auteur, au recueil du droit civil et
canonique des Juifs, XV, 358. —
Époque à laquelle fut composé cet
important ouvrage, qu'il ne faat pas
confondre avec le Talmud, 359.
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ET ANALYTIQUE.
3/i9
Missionnaires, 1, 197, alinéa 23.— Point
important quMls devraient bien con-
eeroir, XVI, 437. — Anecdotes sur les
missionnaires anglais, XIX, 184.
Mitaines (U vslours. — Invention des
Jésuites, faite en opposition de la rigi-
dité des Jansénistes, I, 200, alinéa 31.
MrratAs.— Divinitédes Perses, XVI, ^2.
Mttn, — Ornement de la tête des évo-
ques et des abbés dans les cérémo-
nies religieuses, I, 196, alinéa 23.
MiTRESKi. — Chargé par Timpératrice
de Russie de former une troupe de
comédiens, XIX, 397. — A chargé
Diderot de demander à M"* Jodin sMl
peut compter sur elle, et à quelles
conditions, 39S.
Mode (la). — En fait de modes, ce sont
les fous qui font la loi et Timposent
aux sages ; les courtisanes- la donnent
aux honnêtes femmes, IV, 207.
MoDÈLB.— Son usage est indispensable;
partout où il. est honteux d*en servir,
Tartiste peintre ou sculpteur fera ra-
rement do belles choses, XII, 114.
MoDkLE HoiiNÉrB (le), sujet de Ubieau
demandé par Greuxe, indiqué par
Diderot, exécuté par Baudouin et
gravé par Moreau le Jeune, IX, 74.
110DéBATiO!«. — Pour faire son éloge et
relever son excellence, il suffit de
considérer les désordres de Pambi-
lion, I, 111.
Modes ATos, philosophe pythagoricien.
- Vécut sous Néron, XVI, 526.
* Modicité, Modique. — Terme relatif
àU quantité, XVI, 119.
* ModificcUion , Modifier , Modificatif,
Modifiable. — Différentes acceptions
de ces mots, XVI, 119.
Mœurs. — La science des mœurs faisait
la partie principale de la philosophie
des Anciens, I, 11.
* Actions libres des hommes, naturelles
ou acquises, bonnes ou mauvaises,
susceptibles de règle et de direction,
XVI, 120. — Motifs de leur variété
chez les divers peuples, ibid.
Mœurs (des) dans la poésie dramatique,
VU, 369. (Voy. Sommaire, p. 304.)
Moines, ï, 197, 108, alinéa 28, 29. —
: Leur r6le au xviii* siècle, II, 99. —
Conversation avec un moine sur le
sentiment de Tamour paternel, XIX^
161. — Dtner singulier de Diderot
avec deux moines, 321.
^ Moïsade {la).— Notice de M. Assézat,
sur ce morceau attribué à Diderot, IV,
118. — La création, 119. — La chute
d'Adam. 120. — Le déluge, ibid. —
Noé, t6tcl. — Cham, maudit, 121. — Les
patriarches, ibid. — Abraham, ibid.
— Isaac et Jacob, ibid. — EsaQ, 122.
— Moïse, ibid. — Pharaon et les
plaies de TÈgypte, 123. — - La fuite
d*Égypte, 12i. — Le passage de la
mer Rouge, ibid. — Le Décalogue^
ibid. — Dathan et Abiron, 125. —
L*Égypte anéantie, 126. — Impréca-
tion contre Moïse, ibid. — Réflexions
et réplique, 127.
MoISB. — L'autorité de ses écrits com-
parée à celle des historiens profanes,
1, 145. — Mauvais tours qu*il joue à
Pharaon, roi d'Egypte, 201. — En-
ferme le Décalogue dans le tabernacle,
202. ~ Fait Aaron, son frère, pontife
héréditaire, 203. — On murmure, il
anéantit les rebelles, ibid. — Se met
en marche pour la Terre promise,
abandonne ceux qu'il y conduisait^
non sans leur faire des recommanda-
tions, et va mourir de faim dans une
caverne, ibid, — Manière dont il re-
présente notre globe au commencement
de son histoire {la Genèse), XIV, 89.
MoissY (M. de), auteur de différents
ouvrages. — Se charge d'une lettre
de Diderot pour Falconet, XVIII, 329.
MoiTTE ( Pierre- Etienne ) , graveur. —
Le Donneur de sérénade, qu'il expose
au Salon de 1765, mauvais, X, 450. —
La Paresseuse d'après Greuze, sup-
portable, 451. — De 1722-1780, a
gravé principalement d'après La Tour
et Restent, ibid. — Expose, an Salon
de 1767, un Portrait de Duhamel du
Monceau, XI, 366. — Expose en
1771 un Portrait de feu Hestout, 5i7.
MoiTTc, sculpteur, élève de l'Ecole des
protégés, XI, 376. — Pigalle, son
maître, force l'Académie à lui adjuger
le prfa de l'année 1767, qu'il ne mé-
ritoit MO, 377. — Scènes tumultuou-
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350
TABLE GÉNÉRALE
ses occasionnées par cette injustice,
ibid, — Honteux de son élection, il
est un mois entier tans entrer à la
pension, 381. — Ne pas inférer de
cette histoire que Moitte ne fut pas
un bon élève, ibid, — Diderot raconte
cette histoire à Falconet, XVllI, 297.
MoivRB {Abraham)^ mathématicien. —
Le livre d« la doctrine des chances
{The Doctrine of chances) est ton
principal ouvrage, II, 352. — Ami de
Newton, il fat choisi comme un des
Juges de la dispute entre celui-ci et
Leiboitx sur la priorité de la décou-
verte du calcul infinitésimal, ibid.
MoKiRis, philosophe japonais. — An-
nonce la doctrine d*uu dieu ordonna-
teur du monde et protecteur des hom-
mes, sous le nom d*Amida, XV, 267.
Mâle. — Conjectures sur cette masse
informe qui s*engendre dans la ma-
trice de la femme, II, 25-27.
MoLK, acteur célèbre. — Sa querelle
avec Fréville et sa femme au sujet de
Fils naturel de Diderot, fait inter-
rompre la représentation de cet ou-
vrage, VII, 8.— Fait, à Paris, le suc-
cès du Beverley de Saurin, 415. —
Anecdote de métier relative à son jeu,
VIII, 346. — Était un automate à ses
débuts, 352 et 377. — Auteur d une
comédie demeurée inédite, ayant pour
titre le Quiproqtw, 511. — Eiamen
critique de cette pièce, ibid. k 515.
Molécule, — Toute molécule est animée
de trois sortes d'actions, II, 68.
MoLiJtRB {Jean-Baptiste PoQUBLiivde).—
Sa comédie de V imposteur {Tartuffe),
citée comme exemple de l'inutilité de
l'exposition, Vil, 346. — Cette pièce
oflTre la preuve que, dans un ouvrage
bien conduit, Pexpositioa se fait à
mesure que le drame s'accomplit,
ibid. — Est souvent inimitable ; ses
Femmes savantes font tomber la
plume des mains, 366. — Adresse
dont il use dans Tartuffe, ibid. et
XVI, 400.
MoLiRA (Aoum), jésuite espagnol. —
— Publie, en 1588, ses pernicieuses
rêveries, XV, 279.
M oLiNEux. — Son opinion sur les sen-
sations des aveugles-nés qui recou-
vreraient la vue, I, 311. — expé-
rience qu'il propose à ce snjet, ibid.
— Locke partage son avis, ibid.
M.QUA (Tarquinia), femme érudite du
xvi* siècle. — Fut l'amie de François
Patrice, XVI, 543.
* Momerie, — Emplois divers do ce
terme, XVI, 121.
1 Mon Père et Moi, dialogue, IV, 475.
Monastères de fUles, I, 200, où ils sont
appelés Cages.
Monde matériel (le). — Résultat du jet
fortuit des atomes, suivant les athées,
I, 135. ~ Discussion de cette idée,
136. — Sujet traité dans la Prome-
nade du Sceptique, 177-250. — Ce
qu'il peut être, II, 48. — Considéré
sous certains points de vue, il paraît
bien vieux; à beaucoup d'égards, au
contraire, la terre ne semble habitée
que d'hier, 60.
Mo:«DONviLLE {Jean-Joseph de), dit Cas-
SA!«BA, compositeur de musique, au-
teur de l'opéra Titon et V Aurore^ XII,
147.
Mo?iBT (/«an), auteur et directeur dra-
matique. ->- Auteur des Mystifications
de Poinsinet, V, 450.
Mo:«i (de), prêtre, curé de Langres. —
Subit l'opération de la pierre, sans
manifester la moindre douleur, II,
166, 167.
MoNi (M'"* de), supérieure de l'abbaye de
Lonchamp. — Entre en charge au
moment de l'admission de Suxanne
Simonin [la Religieuse) dans cette
maison, V, 35. — Son éloge, ibid. —
Sa belle conduite pendant les deux
années du noviciat de sœur Suxanne,
36-40. ~ Sa mort, 41.
MoNiMA, dame de la cour de Maogogul.
— Prétend ne pas craindre que son
bijou i>arle, IV, 158. — Ce que dit ce
dernier, ibid.
MoNNBT (Charles). — Premier prix de
l'Académie en 1753, agréé en 1765; il
expose, au Salon de cette année, un
Saint Augustin écrivant ses confes-
sions^ mauvais tableau, X, 410. — Un
Christ expirant sur la croix, et
un petit tableau de l'ilmottr, non
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ET ANALYTIQUE,
351
moÎQS mauvais, ilnd. — Une Made-
leine en méditation, qoMl expose au
Salon de 1767; tableaa à envoyer
chez Tremblin, au pont Notre-Dame,
XI, 297. ~ Artiste sans talent, 307.
— Cinq tableaux qu'il expose au Salon
de 1771, tous de la plus grande mé-
diocrité, 518, 510. — Toujours agréé,
jamais académicien, expose en 1775,
Borée et Orythie, deux mauvais dessus
do porte, XII, 23. — Vénus sortant
du bain, et les Portraits qu*il expose
en 1781 ne méritent pas qu'on s'y
arrête, 55.
Mohnote. — Diderot lui abandonne
Tarticle Encaustique de VEncyclopé-
die, que lui-même avait préparé, X^
A».
Monologue, — Son rôle dans le drame,
VII, 368.
MoKOT {Martin-Claude)^ sculpteur, élève
de Vassé. — Expose au Salon de 1760
un Amour décochant ses traits^ mo-
dèle en plâtre, mauvais; une Jardi-
nière grecque^ modèle en plâtre de
bon style; une bonne Tête de Bac-
chante en marbre ; un Portrait
de Vavocat Target^ marbre de gran-
deur naturelle, XI, 458. — Envoie à
l'Exposition de 1771 : le Génie du
jfrintemps qui enchatne de fleurs un
signe du zodiaque; le Portrait en
marbre de Af"^« la marquise de
Ségur ; le Portrait du sculpteur
Vassé, 542. — Expose, en 1781, une
Jardinière^ en marbre; une Tête de
r Amour ; une Tête de Faune, une
Tête de Bacchante; deux figures en
marbre: Psyché visitant l* Amour,
XII, 70.
Monstres humains. — Exemples cites
par le médecin Bordeu, II, 147, 148.
— Causes qui les produisent, ibid. —
Leur formation dépend de la prédo-
minance d'nn sexe sur l'autre, 150.
— Conformations héréditaires, IX,
418.
Montaigne (Michel de). — Ce qu'il rap-
porte touchant la perte de plusieurs
livres des Histoires de Tacite, 1, 0, 10.
— Jugement sur les athées, 10, à la
note. ~ Donne aux Pyrrhoniens un
étendard avec la devise : Que sais-je?
217. — Son grand art à prouver, 11,
272. — Son livre des Essais comparé
au livre de VBomme par Helvétius,
200. — Jugement qu'il porte de l'his-
torien Dion, III, 120. — Traite d'im-
pertinentes les accusations de Dion
contre Sénèque, 187. — Est le bré-
viaire des honnêtes içeos, 235. -- Son
éloge comme écrivain, t'M. — Son
estime pour Sénèque et ses ouvrages,
372-373. — Est un des sectateurs du
pyrrfaonisme, XVI, 485.
MoNTAMT (OtViier-Franpo»d'ARCLAisde),
savant français, auteur d*un Traité
de la peinture sur émail, V, 416. —
Diderot a été, en 1765, l'éditeur de
cet ouvrage, X, 60. — Voit chez lo
duc d'Orléans un tableau peint à
VEncaustique par le procédé do Ba-
chelier dont il découvre le secret,
66, 67. ~ Partie de son Traité des cou-
leurs pour la peinture sur émail, qui
appartient en propre à Diderot, XIII,
48-60. — Son goût pour les sciences
et les arts, XVIII, 300. — Son carac-
tère, son genre d'esprit, XIX, 130.
MoirrBAiLLT, bourgeois de Saint-Omer.
~ Mis à mort comme parricide, VI,
428. — Son innocence est reconnue,
ainsi que celle de sa femme, après
deux ans; leur procès en réhabilita-
tion, ibid,
MoT^sraRON ( Fougbrbt de ). ~ Ses ou-
vrages, son portrait, VI, 304. — Ma-
nière dont il sentait la musique de
Lulli, 305.
Montesquieu (Charles de Secondât, ba-
ron de), auteur de VEspnt des lois,
cité, I, 185. — Voltaire lui a refusé
le génie, VI, 353. — Plaisanterie que
lui fait myldrd Chesterfleld, lors de
son séjour à Venise, XIX, 124 et suiv.
— Réponse que lui fait le fameux
Marlborough, 134.— Son mot àSuard
sur la confession, ibid*
' MoNTFAUGON. — Gibct autrofois fa-
meux, XVI, 121. ~ Épigramme de,
Marotsurla mort de Semblançay, ibid,
MoNTFAGCON (le Père Bernard de), au-
teur de l'Àn^ttt^ expliquée, — A
donné dans lo quatrième volume de
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352
TABLE GÉNÉRALE
cet ouvrage uoe remarquable descrip-
tion des immenws aqueducs de Rome,
XUL 312.
MoTiTCBRON. — Voyex CAaaé de Mont-
GERON.
MoNTLi?iOT (abbé de). — Auteur de la
Justification de plusieurs articles du
Dictionnaire Encyclopédique, ou Pré-
jugés légitimes contre Abraham Chau-
meiXn ouvrage attribué à tort à Dide-
rot, XX, 99.
MoNTuéidY (Louis-André de), comédien
célèbre, fils de La Sage, Tauteur de Gil
Blas, etc., I, 360. ~ Un des hommes
les plus estimables qui aient exercé
Tartdu comédien, VIII, 354. — Jouait
avec uo égal succès tous les rûles de
son répertoire dont il se donnait le
masque, ibid. et 392. — Cet acteur,
qui était la candeur et Thonnêteté
môme, Jouait supérieurement le rôle
de Tartuffe, 417. — Mort subitement,
ibid.
MoNTMOREFiCY (lo baroH de). — Reçoit
le commandement de Bourgogne, XIX,
52.
MoNTMoniN (de), évéque de Langres. ~
L*abbé Diderot, frère putné du philo-
sophe, lui demeure attaché pendant
toute sa vie, I, lix.
Montre. — Son mécanisme comparé à
celui du monde, 1, 229, alinéa 33.
MoMTucLA (J, -Etienne)^ savant mathé-
maticien. — Ce quMl dit de Gi-égoire
de Saint- Vincent recherchant la so-
lution du problème de la quadrature
du cercle, II, 348. — Auteur de VHis-
toire des mathématiques, V, 319. —
Est appelé, par le lieutenant général
comte d*Hérouville, pour concourir à
une Histoire générale de la guerre
dans tous les siècles et chez toutes les
nations, ibid. — Son Histoire des
mathématiques est achevée par le géo-
mètre Lalande, ibid,
n Monument sur la place de Reims* —
Nom donné à une belle statue de
Louis XV due au ciseau de Pigallo,
XIII, 29. — Défaut considérable dans
les détails de ce monument, 30. —
Il y a dans cette composition des pen-
V Bées justes et grandes, mais Texpres-
sion n'en est pas une, 31. •— Note sur
llnscription qui décore cet ouvrage,
ibid.
MootE (Edward)^ auteur du Joueur {tke
Gamester), tragédie-drame en prose,
VII, 120. — Cette pièce, longtemps
attribuée à Lillo, a été traduite et ar-
rangée pour la scène française par
Diderot, ibid. — Voyez 1 Joueur (ie),
VII, 413.
Morale (la), ou Science des meeurs. —
Faisait la partie principale de la phi-
losophie des anciens, 1, 11. — Nous
la traitons avec moins d*égards, 12.—
Dans V Essai sur le mérite et la vertu,
traduit de l'anglais de mylord Sbaf-
tesbury, ce s^Jet est examiné avec
soin, ibid. — Il n'est question dans
cet Essai que de la vertu morale,
ibid.
Mora'e tmiverseUe (ia), ou les Devoirs
de V homme fondés sur la nature, par
le baron d'Holbach; ouvrage cité, III,
181. — S'il y en a une, où la cheiv
cher, où la trouver? VI, 444. — Tout
système de morale qui tend à éloigner
l'homme de l'homme est mauvais,
VII, 182.
MoEAMERB, savant arabe. — Invenu les
caractères arabes, XVII, 36. — Qtc
dans une coqversation sur les Sarra-
sins chez le baron d'Holbach, XVIII,
419.
Mo^kno (Sauveur-François). — Méde-
cin et chirurgien, également distingué
dans l'une et l'autre branche de Tan
de guérir, IX, 219.
1 Morceau de Diderot inséré dans le
Discours sur l'inégalité des conditions
parmi les hommes^ de J.-J. Rous-
seau, IV, 100.
MoREAc (J.-N.). — Fait adopter, pour
désigner les Encyck)pe(iû(e<, le sobri-
quet de Cacouacs, XIII, 117. — Voyez
Cacouacs.
MoREAu le Jeune (Jean-Michet)^ dessi-
nateur célèbre. — Figure pour la pre-
mière fois au Salon de 1781, où il
expose : Cérémonie du sacre de
Louis XVI; Arrivée de J.-J. Bous-
seau au séjour des grands hommes,
dessins spirituels et bien composés.
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ET ANALYTIQUE.
S53
xn, 71. — Ses tètes aa pastel, an
même Salon, ni belles ni bien peintes,
ibid.
HaitEAc-lfADiN (M"**), femme d*an offi-
dfir retiré à Versailles. — Consent
à recevoir sons son couvert toutes les
lettres timbrées de Caen que le mar-
quis de Croismare écrit, croit-il, à
sœur Suzanne Simonin (la Religieuse)^
V, i83. — Ces lettres sont remises h
Diderot, ibid. — Diderot et Grimm
osent de son nom et de sa confiance
pour entretenir Terreur du marquis
de Croismare, 185, 187, 190, 193, 196,
200, 201,202.
MoREL (dom). — Remplace le Père Le-
moine comme directeur spirituel du
couvent Sainte-Eutrope à Arpajon, V,
155. — Se fait raconter par Suzanne
Simonin (la Religietue) les événe-
ments de sa vie, ibid. — Confesseur
de Suzanne, elle était sa confidente,
156. — Tous deux étaient entrés en
religion par contrainte, ibid. — De-
meurait sur la réserve en parlant de
la supérieure, 157. — Approuve Té-
loignement que le Père Lemoine lui a
inspiré pour la supérieure, 158. —
Se refuse à donner aucune explication
à ce sujet, 159. — Nomme folie Tétat
dans lequel la supérieure est tom-
bée, t6î^. — Est persécuté par ses su-
périeurs, 166. — Persuade Suzanne
Simonin de se sauver du couvent, ibid,
MoRELLET (l*abbé). — Rédt d'une visite
quMl fit, en 1752, à Tabbé de Prades,
1,434.— Son pamphlet intitulé la Vi-
sion de Charles Palissot, V, 377. —
Publie, en 1770, le Prospectus â!un
dictionnaire du commerce, VI, 393. —
Exameu de ce projet, t&ûl.— Mot plai-
sant sur ce projet, quMl n*exécute pus,
tMd. — Cède les matériaux qu'il a
recueillis à Peuchet, qui publie le Dic-
tionnaire universel de géographie
commerçante, ibid. — Mots sanglants
deSuard et de Marmontel à son égard,
396. — Est nommé secrétaire du bu-
reau du commerce; son caractère,
XJX, 290. — 11 iait un mémoire con-
tre la Compagnie des Indes, 312, 314.
— Son ouvrage contre les dialogues
de l'abbé Galiani est plein d'amer-
tume, 339. — Sentiment de Diderot
sur sa Réfutation du Dialogue sur le
commerce des blés, XX, 8. — Juge-
ment de l'abbé Galiani sur lui, 10. —
Comment Diderot qualifie ses Jéré-
miades, 22.
MoRBLLT, écrivain politique et socia-
liste. — Est l'auteur du Code de la
Nature, ouvrage faussement attribué
à Diderot par U Harpe, 1, 6; XX, 98.
MoRCT, mousquetaire. — Sa plaisante
aventure au sujet d'un tableau de
Brenet, XI, 266.
MoRLièRB, peintre en émail, XIV, 409.
MoRPHTSB. — Diderot, dans ses Lettres
à Mademoiselle Volland, donne ce
nom à M"** Volland, mère de Sophie
Volland.
Mort. — L'enfant y court les yeux
fermés; l'homme est stationnaire ; le
vieillard y arrive le dos tourné, IX,
276. — C'est une impolitesse cruelle
que de parler de la mort devant un
vieillard, ibid.
Mort d^Abel (/a), poème de Gessner. —
i xamen de cet ouvrage, VI, 324.
Mort de Socrate (la)^ drame en trois
actes et en prose. — Voyez Sadvignt.
Voltaire a traité ce sujet sans succès,
VII, 316. — M. de Lamartine s'est
plus rapproché de la sublime esquisse
de Diderot, ibid. — Cette esquisse
conforme à l'histoire, 381-384.
Mortifications. — Leur utilité, I, 224,
alinéas 21, 22.
* Mosaique et Chrétienne (Philosophie).
— Son origine, XVI, 122. — Cette
espèce de philosophie n'était pas nou-
velle, 123.— Ceux qui l'ont embrassée
se sont contentés d'éclairer quelques
points de l'Écriture par les découvertes
des philosophes; quel en a été le ré-
sultat, ibid. k 124. — Auteurs divers
qui ont traité de cette philosophie
dans leurs ouvrages, ibid. et suiv. —
Analyse du système de Thomas Bur-
net, 127. — Analyse de celui de Bayer,
130. — Ce qu'il s'ensuit de l'examen
des systèmes de ces diflérents écri-
vains, 131. — Hypothèse de Moïse,
selon Coménius, ibid.et suiv. — Note
23
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35(i
TABLE GÉNÉRALE
de Naigeon sur cet article de l^Ency-
clopédUf 134.
M03HB1M {Joieph-Lam'Mt de), savant
théologien de Lubeck. — 8a traduc-
tion des Originêg êcclésiattkiues de
Bingbam, préférable à Toriginal an-
glais, m, 516. — Ses divers ouvrages
à consulter, ibid.
Mot du guet, I, 103, alinéa 0, et 228,
alinéa 31.
* Motif, — Définition grammaticale de
ce terme, XVI« 134.
Mots techniques, ^ La connaissance de
la valeur de ces mots est un moyen
assuré de (aire des progrès dans une
Juste appréciation des tableaux, XII,
113.
MoucHT {Louis- Philippe)^ sculpteur. —
Expose, au Salon de 1767, le Repos
d^un Berger, modèle en plâtre, XI,
361. — Deux Enfants et deux Médail-
lons, 362. — Demande à Pigalle, son
maître, de lui donner sa nièce en
mariage; réponse de Pigalle, ibid, »
Envoie à Texposition de 1769 le
marbre du Repos du Berger, dont le
plâtre a figuré au Salon précédent,
456. — Ce marbre se voit aa Louvre,
Sculpture moderne, n«292,t6icl.— Son
envoi au Salon de 1771 consiste en
divers modèles de décoration pour
TEcole militaire, 538. — * Expose,
en 1781, le modèle en plâtre d'une
statue du Duc de Montausier, gouver-
neur des enfonts de France, XII, 66.
MouKDBN, ville de la Chine. — Examen
de VÊloge de cette ville, poème com-
posé par Tempereur Kien-Long, VI,
397.
Moulin (M.). — La présente édition lui
est redevable d'une lettre de Diderot
à Sanine, XIX, 462.
Mouton. " Ce qu'on entend par ce mot
en politique, II, 464. — Les cours en
sont pleines, ibid.
Mouvement. ^ Nécessahre à la santé, I,
111. — D'où naît celui delà matière,
II, 66. — Des mouvements volontaires
et involontaires, IX, 326. — Du mou-
vement animal, 327. — Du mouve-
ment et de la vie propres à un organe,
329. — De l'instinct animal, ibid. —
L'existence d'une âme est-elle Indis-
pensable au mouvement et à la vie de
l'homme 7 ibid. — Du mouvement in-
volontaire, 330.
Muet de convention. — Parti que l'on
pourrait tirer d'un pareil personnage
pour l'étude de la formation des lan-
gues, I, 351. — Son rèle devrait dif-
férer de la pantomime ordinaire, 352.
— Expériences proposées , 353 et
suiv.
* Multitude. — Grand nombre d'objets
rassemblés, XYI, 137. — Se dit des
personnes et des choses ; exemples de
son emploi, ibici.
MuRica {Christophe BcacHAan, comte
de), général, d'origine allemande, au
service de la Russie. — Sa remarquable
fidéUté à Pierre lU , II, 467. — Lettre
que lui écrit Diderot^ dans laquelle il
le prie de répondre à . différentes
questions économiques sur la Russie,
XX, 45.
* Munificence, — Libéralité royale;
emploi de ce terme, XVI, 137.
MoKALT (Ed. de), conservateur de la
Bibliothèque impériale de l'Ermitage
à Saint-Pétersbourg. — Transmet à
M. Assézat le catalogue raisonné des
manuscrits de Diderot, conservés à
l'Ermitage, IX, 453.
MoRBT {MarC'Antotne-François)^ savant
littérateur. — Curieuse anecdote sur
sa merveilleuse guérison, in, 362, 363.
— Son panégyrique de Charles IX,
dans lequel il fait l'éloge de la
Saint-Barthélémy, a flétri son nom,
ibid. — Annotateur célèbre des au-
teurs latins, 370. — Mot de caractère
qui lui sauve la vie, VI, 310.
Muscles. — Organes soumis à l'action
des nerfs, IX, 321. — Effets de U
lâcheté sur le sphincter de l'anos,
323; de la joie immodérée sur le
sphincter de la vessie, 324. — Déno-
mination des différentes parties dont
un muscle se compose, ibid. — Con-
sidérations physiologiques sur leur
action, 325.
Mdséi, poète lyrique, natif d'Athènes,
disciple d'Orphée, XV, 54. — Le
poème intitulé Iféro et Léandre lui a
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ET ANALYTIQUE.
355
été faaaseineot attribaé, Urid, — >
Betaooap dViateon Msurent qull n*a
Jamais existé, t6td.
Mia$lière. — Bfachine inventée par le
bijoutier Frénicol, IV, 210. ~ Voyex
Fréniool.
Mm^uê» ^ Jugement de M"' de Soli-
goac, qui la considère comme le plus
fiolent et le premier des beaux-arts,
I, 335. — Expressive et délicieuse
dans le silence de la nuit, 336. —
Toachant tableau de ses effets sur
U^ de Solignac, ibid. — Il y a, en
musique, deux styles , l'un simple et
l'antre figuré, VU, 162. — VIphigénie
de Racine fournirait à un musicien
de génie des morceaux sur leaquels il
pourrait déployer à son choix toute
l'énergie et tonte la richesse de
chaque style, 163-165. — Serait-elle
soumise aux caprices des peuples, à
la diversité des lieux et à la révolu-
tion des temps? IX, 83. ^ Elle a des
principes invariables et une théorie,
85. — Son objet et sa fin, 86. — Du
son en général et des espèces de sons,
87-08. — De Toreille? ce qu*on entend
en musique par une octave, une ««-
conde, une iUrce, une quarte, etc.,
99, 100. — Du son considéré comme
fort ou faible, 102. — De la force du
«on, 107. — De la seconde espèce de
son, 113. — De la troisième espèce
de son, 115. — Système des sauts, 119.
~ Expériences à faire, 123. — De la
fixation du son, 126. — Querelle des
Bouffons (Gluckistes et Piccinistes),
XII, 137.
Mossrr-PATHAT ( V.'D.) — Auteur d'une
Bistoire de la vie et des ottvrages de
J'-J» RoussecM, — Sa notice sur le
médecin Th. Tronchin, VI, 112.
MvniBL, musicien, cité, XII, 302, 321.
Mtuos, écrivain allemand. — Publie,
en 1702, une traduction du roman de
IMderot, intitulé Jacques le Fataliste,
VI, 3. — Dans sa préface, il qualifie
^original : Tune des pièces les plus
précieuses de la succession littéraire
non imprimée de l'auteur, tbtd. —
Le manuscrit qu'il reçut en commu-
nication lui fut confié sous la pro-
messe solennelle de ne pas publier le
texte français, ibid,
Myuvs, Jeune peintre, élève de Gérard
Dow. .- Meurt victime de l'atrocité
des Prussiens, XII, 132.
Mvsoii, philosophe grec. — Substitué à
Périandre, comme l'un des Sept
Sages, par les Grecs, ennemis du
despotisme et de la tyrannie, XV,
50. — Ses qualités disdnctives, ibid.
Mystère (le). — Rien n'est plus con-
traire au progrès des connaissances,
X, 47, — Principes de Diderot sur
ce sujet, ibid.
Mystères. — Choses merveilleuses
qu'on ne voit point avec les yeux, et
que la Foi oblige à croire, I, 192 ,
alinéa 9. L'impossibilité de les com-
prendre n'est pas une raison suffi-
sante pour les rejeter, II, 92.
Mythologie. — Nécessité de son étudo,
III, 403,-- Ouvrages à consulter, 494.
N
Nabi, mot hébreu qui répond à celui
de prophète. — Racine de ce mot ;
étymologie qu'en donne Aben-Exra,
XVI, 428.
NABucHonoiiofiOB, roi des Chaldéens. —
Fait la conquête de TÉgypte, XV,
328. — Chasse de ses nouveaux États
les Juifs réfugiés, ibid.
NaUf. — Ce que c*est que le naïf dans
les beaux-arts, XII, 121. — La nal*
veté est de tous les états, 122.
Naioiom {Jacques- André). — Accusé
d'avoir altéré le texte de son édition
des OEuvres de Diderot, a, au con-
traire, été un éditeur consciencieux
et honnête, I, v. — Sa conduite pré-
sumée dans la publication de V Addi-
tion auoD Pensées philosophiques de
Diderot, 157. — Éditeur du Recunl
philosophique publié à Londres (Am-
sterdam, 1770), il y a d'abord in-
séré cette Addition sous le titre de
Pensées sur la Religion, 158. — Aver-
tissement qu*il met en tète de Vin-
troduction aux grands principes, ou-
vrage posthume de Diderot, II, 73. —
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356
TABLE GÉNÉRALE
Extrait de son Ayertissement publié
en tète de la première édition des
Principes de politique des souverains^
459. — Diderot lui dédie son Essai
sur les règnes de Claude et de Néron^
m, 9. — Sa Préface de la traduction
de Sénèque par Lagrange, citée avec
éloge, 346. — Renseignements qu'il
donne sur les habitudes de travail de
Diderot, IV, 3. — ÂYertissement
. pour la Lettre de M. de Ramsay sur
le Traité des déUts et des peines
de Beccaria, 51. — Fait connaître
comme étant de Diderot un morceau
éloquent sur Fénelon, jusqu'alors
attribué à Pezay, 105. — Son Aver-
tissement pour la Suite de la Reli-
gieuse, V, 200. — Entre en discussion
avec Diderot sur un passage de la
sixième ode du troisième livre d'Ho-
race, YI, 289. — La question est
soumise à l'abbé Galiani, 290-302. —
Lettre que Diderot lui adresse sur un
passage de la première satire du se-
cond livre d'Horace, 303-314. — Ce
que Diderot appelait son tic, 315. —
Explique pourquoi le Salon de 1765,
publié dans l'édition- des OEuvres
complètes de Diderot de 1798, diffère
beaucoup de ce même Salon publié
en l'an V par Buisson, X, 230. — Son
entretien avec Diderot au sujet du
peintre Lagrenée, XI, 78 et suiv, —
A passé, comme Socrate, de l'atelier
des beaux-arts dans l'école de la
• philosophie, 70. — Il est muet dans
ses Mémoires sur la liaison de Dide-
rot avec M»>« VoUaod, XVUI, 350. —
Diderot rend compte à M"* Volland
d'une petite querelle qu'il a avec lui,
XIX, 243. — Lettre que Diderot lui
écrit sur J.-J. Rousseau, 466. — Autre
lettre sur Voltaire, XX, 72.
• iVa^tre. — Venir au monde, XVI, 138.
NAacès. — Portrait d'un homme faux,
- I, 246, 247, alinéa 48 et suiv.
NAacissB, affranchi et favori de l'empe-
reur Claude. — Seconde Messaline
dans sa vengeance contre les dédains
d'Appius Silanus, III, 37. — Ordonne
' la mort de Messaline, devenue la
femme de Silius, 44. — Claude lui
défère les honneurs de la quesftare,
45. — Jeté dans un cachot par ordrv
d'Agrippine, il se donne la mort, 61.
Narcisse dans Vile de Vénus, poëme de
llalfllàtre. — Compte rendu de cet
ouvrage, VI, 355.
NAaisam (M. de ) , prince russe. —
Accompagne, en 1773, Diderot qoi,
sur les instances de Falcooeti en-
treprend un voyage à Saint-Péters-
bourg, I, ur. — Reçoit dans sa mai-
son, et environne des soins les plus
obligeants Diderot, que la froide ré-
ception de Falconet a vivemeot
blessé, ibid. — Ce prince ^ i^ix-
la-Chapelle , et Diderot a souhaité
voyager avec lui, XVIH, 331. — Ils
sont tous deux sur la roule de Pé-
tersbourg, XIX, 314.
Nasiroddin di Tds, philosophe musul-
man. — Présida sur toutes les écoles
du Blogol, XVn, 51.
NASSAO-SARassaucK (la princesse de). —
Diderot lui dédie son Père de famUlej
Vn, 179. — Lettre de Voltaire A Pa-
Ussot au s^Jet de cette dédicace, ibid.
— Diderot invite Grimm à lui faire
l'envoi du Salon de 1767, XI, 18. —
Son entrevue avec Diderot, XIX, 158.
— Portrait et caractère de cette prin-
cesse, ibid,
NASsfcs, oflScier de Mangogul. — Sa dis-
pute avec un autre officier, IV, Zm.
— Comment le sultan vide leur dif-
férend, 390«
* Natal. — Se dit du temps ou du lien
de la naissance; exemples, XVI, 139.
• Natif, — Terme relatif au lieu où
l'on a pris naissance, XVI, 139. — Si
distinction du mot né^ ibid.
Nattibr (Jean-Marc). — Ce peintre ex-
pose, au Salon de 1759, une VestaU;
ce tableau est un contre-sens, X, 91*
— Expose, au Salon de 1761, un maa-
vais Portrait de feu Vlnfantf, 117.-
Ce tableau est actuellement à Ver-
sailles, n« 3875 du Catalogue de
BL Eudore Soulié, tdûi.— Expose trois
tableaux au Salon de 1763: VAutew
avec sa famille; un Chinois tenaU
une flèche ; une Indienne. Le portrait
de sa famille est flou, c'est-à-dire fai-
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ET ANALYTIQUE.
357
ble et léché; tout cela n'a aucun mé-
rite, 174.
* Naturaliste. — Acceptions de ce
terme. XVI, 140.
Noliirs (la). — M'est qa'uQ seul et yaste
système que tous les êtres composent,
], 26. — Elle est opiniâtre et lente
dtns ses opérations, 11, 35. — Est
le résultat général de la combinaison
des éléments, 56. -^ Â-t-elle toujours
: été telle que noua la voyons, n'est-
elle pas sans cesse à l'ouvrage? 57.—
Remarques de A. de Humboldt à ce
sujet ; conclusions à en tirer, 58. —
Rien en elle ne se &it par saut, 372.
— Écoutons sa voix ; elle ne se con-
tredit jamais, IV, liO. — Elle n'a
point fait d'esclaves, VII, 182. —Ne
lait rien dlncorrect, c'est-à-dire d'in-
conséqnenty X, 461. — Est une; et il
n'y a qu'une bonne manière de l'imi-
ter, XII, 128.
Natwre de VhomfM. — Elle est opi-
niâtre. I, 44. — Elle s'afflige et s'ir-
rite sous le jong« ibidU — La coutume
et l'éducation se réunissent quelque-
fois pour dépraver le sentiment natu-
rel de la droiture et de l'injustice,
t6td. — Exemples tirés des différents
systèmes concernant la divinité, 45.
' Naturel. — Acceptions de ce terme en
métaphysique, XVI, 140-143.
NAocBATès, orateur grec — Parlant de
la bibliothèque déposée à Memphis,
dans le temple de Vulcain, il accuse
Homère d'y avoir volé VIliade et
\'0év8$ée, XIU, 441.
ÏUosiwiAîiès, philosophe grec. — Pré-
tendait que l'on ne peut non plus dé-
montrer l'existence que la non-exis-
tence des êtres, ni, 257.
NmaiB (Marguerite, reine de). — Son
bnste couronné de myrtes fait l'orne-
ment de la bibliothèque de l'Allée
*»fleurs, 1,237, alinéa 7.
ÎÏAviDs (ilccwf), augure romain, con-
temporain de Tarquin l'Ancien, cin-
quième roi de Rome, 1, 147. — Fait
merveilleux de sa science, confirmé
P^^ Lactance, Denys d'Halicarnasse,
«t saint Augustin, Und. — Les écri-
vains profanes le confirment égale-
ment, ibid. — Les Pères de l'Église,
ne pouvant nier le fait, ont attribué
son art au diable, 148. — Cité, XV, 1>.
* Néant, Rien ou Négation. — Emploi
de ces termes qui sont synonymes,
XVI, 143.
* Nécessaire. — En métaphysique, ce
dont le contnùre est impossible et
implique contradiction, XVI, 143.
* Nécessitant. — En théologie, terme
dogmatique qui contraint et qui ôte
la liberté, XVI, 144.
Néceuité.-^ Ne jamais l'attendre ; mais
la prévoir et la prévenir, II, 468. —
Quand elle simpose, il est trop tard,
ibid. — Celle des événements est
égale sur tout; il. faut savoir coura-
geusement s'y soumettre, VII, 183.
* C'est en général ce qui rend le con-
traire d'une chose impossible, XVI,
144. — Différentes acceptions de ce
terme, ibid. et suiv.
Nbckbr (M.), directeur général des fi-
nances, cité, Vni, 383. — Comment
il répond au mémoire de Tabbé Mo-
rellet contre la Compagnie des Indes,
XIX, 315. — Lettre que Diderot lui
adresse au sujet de son ouvrage De la
Législation et du Commerce des
grains, XX, 08.
Nbckbr (Suxan.'M Cbubcuod db laNassb,
dame), fondatrice de l'hôpital de Pa-
ris qui porte son nom. — Vœu ex-
primé par Diderot pour ajouter à l'u-
tilité de sa généreuse fondation, III,
337. ^ Femme d'une grande finesse
de goût; elle a parlé avec éloge des
5alon« de Diderot, VIII, 391.— Désire
vivement voir Diderot chez elle, XIX,
1 70. — Ses courtisans ; son caractère ;
mot de Diderot à son sujet, ibid. —
Lettre que Diderot lui adresse pour la
remercier de sa nouvelle édition de
VHospice, XX, 76. — Autre lettre
pour lui recomnsanderM"^ PiUain de
Val du Fresne« 80. — Autre lettre
pour lui recommander une jeune per-
sonne, 84.
Needham (John Tuberville), naturaliste
anglais. — Collaborateur de Buffon,
II, 51. — Pourquoi VolUire l'avait
surnommé VÀnguillard, 131. — Ses
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358
TABLE GÉNÉRALE
travaux anatomîques le font accuser
de matérialigme, IX, 437.
NéLéB, philosophe grec. ^' Vend à Pto-
lomée II, roi d*Égypte, les manascrito
d'Âristote, de Théophraste, qui pas-
sent à la bibliothèque d'Alexandrie,
XIII, 4il.
NéMésios, évoque d'Emèse, en Syrie. —
Philosophe chrétien du v* siècle, l'un
des derniers adeptes de la doctrine
des émanations, XV, S98.
Nemrod, petit-fils de Cham. — G*est à
lui que Ton attribue le projet de la
tour de Babel, XIII, 40tf. — Fut un
grand chasseur aux yeux du Seigneur,
qui le rejeta, XIV, 108.
Néologismes, — Manière dont ils s'in-
troduisent dans une langue, XIV,
426.
NéRBSTOB. — Nom d'un sceptique, I,
228, 330, alinéas 31,38.
Nerfs. — Sont toujours dans un état
d*éréthisme, IX, 310. — Tous émanent
du cervelet, ibicL — Leur atonie cause
la stupidité, leur éréthisme exagéré
engendre là folie, 317. — Nulle sen-
sation sans leur intervention, 318. —
En quoi consiste l'ensemble du sys-
tème nerveux, ibid. — Suite de
questions à résoudre sur ce si^et,
319. — Du fiuide nerveux, 320. —
Vitesse extraordinaire de sa marche,
321 . — Sont les organes de la sensa-
tion et du mouvement, ibid, — Exa-
men physiologique de leurs fonctions,
322, 323 — Deux natures de nerfs,
les uns président au mouvement, les
autres au sentiment seul, 328. —
Leur état après une secousse violente,
333.
NéaoN, empereur romain.— Ce monstre,
caractérisé par les actes de sa vie:
il fait périr BriUnnicus son frère,
Agrippine sa mère, sa femme Octavie,
sa seconde femme Poppée, Antonia sa
belle-sœur, le consul Vestinus, Rufus
Crispinus son beau-flls, et ses insti-
tuteurs Sénèque et Burrhus, auxquels
il faut ajouter une multitude de crimes
de toute espèce, I, 118. — Visions
eflTrayantes dont 11 est sans cesse
assiégé, ibid, — La luxure est la seule
diversion qu*il trouve à ses tour-
menta, ibid. — Agrippine, sa mère,
le fait adopter par Claude au pr^o-
dice de Britannicus, m, 47. — Preod
la robe virile avant l'âge, 52. — Est
nonmié Prince de la Jeunesse, ibid. —
Est proclamé empereur, 53. — Pro-
nonce Toraison funèbre de Claude,
55. — Fait son entrée au Sénat, 58.
^ Expose son plan d'administration,
ibid. ^ Trajan a fait l'éloge des cinq
premières années de son règne, 60.
— Était né méchant, 61. — Son inso-
lente réponse à Tiridate, roi d'Ar-
ménie, 63. — Répudie Octovie, et se
prend de fantaisie pour Acte, une
affranchie, 72-75. — Sa mère, con-
seillée par Pallas, son amant et son
confident, se sépare de lui, 76. —
Les menaces d*Agrippine troublent son
esprit, 80. — Fait empmsonner Bri-
tannicus, ibid. — Rend un édit pour
excuser la précipitation des funé-
railles de son frère, 81. — Relègue
sa mère dans un palais, où il ne la
visite plus qu'entouré de centurions,
83. — Deux délateurs lui annoncent
un projet de révolution conduit par
Agrippine, en faveur de Rubellius
Plautus, issu d*Augu8te, ibid. —
« Qu'elle périsse! » dit-il, 84. —
Désigne Sénèque et Burrhus pour
instruire et interroger contre Agrip-
pine, ibid, — Demandé par sa mère,
il la voit; les délateurs sont chittés
et les amis d'Agrippine récompensés,
85. — Donne l'exemple d'une nuit de
débauche et de pillage dans Rome, 86.
— Est vivement repoussé par le séna-
teur Montanus, qui a l'étourderie de
le reconnaître, et qu*il force à se
donner la mort, ibid, — Trêve de
courte durée entre lui et sa mère,
100. — Poppée le séduit et ^eotralB^
et )i*attache à lui rendre Agrippine
odieuse et suspecte, 101. — Suétone
atteste sa passion incestueuse pour sa
mère, 103. — Discours qu'Acte lui
adresse à ce sujet, ibid, — Évite dé-
sormais toute entrevue secrète avec
Agrippine, dont la perte est résolue,
104. — Charge l'affranchi Anket des
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ET ANALYTIQUE.
359
préparatifs de Mt BMrt, ihid. — Écrit
à sa mère les lettres les ptas tendres
poar Tattirer à Baies durant les fêtes
de Gérés, ibid, — Sa conduite odieuse
dans cette rencontre, i05. — La ter-
reur s'empare de lui à la nouTelle
qae 1^ mécanisme infernal a manqué
son eflét, 106. — H mande Sénèque et
Burrhus, qui refusent le r61e d'assas-
sins qu'Ànicet accepte, f6tcl. — Sa
lettre au Sénat, 117. — Sa rentrée
dans Rome, ViO, — Se montre en
public sor un char qu'il conduit» et
monte sur la scène, 129. — Avilit les
familles romaines, ibid, — Ses ma-
riages infâmes, 127. — Fait périr, à
l'ftge de yingt ans, Octavie, fiinsse-
ment accusée d'adultère, 129. — In-
cendie Rome, 131. — Son entretien
avec Sénèque demandant sa retraite,
133, 134. — Embrasse traltrensement
Sénèque, 135. — Suit le cours de ses
forfaits, 136. — Deux con|urations se
forment contre lui : celle de PIson à
Rome, celle de Vinidus à Béoévent,
137. — Il découvre la coi^uration de
Pison, elle échoue, 169. — Les con-
jurés périssent tons, t6td. ~ Vindex,
propréteur des Gaules, excite un sou-
lèvement contre lui, 170. — Perd la
raison, et demande du poison; veut
fuir, y renonce, songe à demander
gr&ce, se couche, ses gardes l'ont
abandonné, etc. Le Sénat l'a déclaré
traître à la patrie, on le cherche pour
le conduire au supplice; à l'aide
d^Êpaphrodite, son secrétaire, il s'en-
fonce un poignard dans la gorge; le
monstre n'est plus, 171. — Singula-
rité surprenante de son caractère, il
supportait avec patience l'injure et la
satire, 172, 173. — Faisait avec faci-
lité des vers médiocres, 174.
Neofomi» (M. de). — Conduite qu'il tient
à un dtner ches la sœur de M"" Vol-
land, XIX, 1»7.
Nevko de hàMEKv (le). — Voyez Rambau.
^ N0veu dé Ramêou (1$). — Dialogue
posthume de Diderot, Y, 359^ —
D'abord connu ptœ la traduction alle-
mande, foiU\en 1804, par Gcethe, 302.
— Ensuite par une traduction de
cette traduction, présentée, en 1821,
par le vicomte de Saur comme le véri-
table original, 364. — Curieuse con-
troverse soulevée par la publication
du texte authentique, tdûi., 386.
Nbwto:« (haac). — En cachant «es dé-
couvertes, il a Uissé à Leibnitz le droit
de partager avec lui la gloire de l'in-
vention du calcul différentiel, II, 38.
— Cause présumée de l'obscurité qu'on
remarque dans ses Principes matké*
matiques, ibid. — Fait l'appUcaUon
des signes à l'algèbre, 368. — Désl-
gné sous le nom de Cibcino l'Attrac-
tionnaire dans les Bijoux indiscrets
IV, 138. — Ses principes sur la résis-
tance de l'air au mouvement des pen-
dules, IX, 168. — Mémoire sur ce
sujet, 169-182. — Raison de préfé-
reooe à accorder à sa chronologie, XII,
91. — Son sentiment sur l'origine de
l'idolâtrie, XVI, 352.
Nex, — Origine des nez plats, IV, 387.
* Ngombos. — Prêtres imposteurs des
peuples idolâtres du Congo, XVI, 146.
* Niais. .— Se dit de quelqu'un qui
ignore les usages les plus communs
do la société, XVI, 146.
NicoLAl (M. de).— Son amiUé touchante
pour U. de La Fermière, XVIII, 282.—
Fable qu'il raconte dans un dîner que
lui et son ami oflhent à Diderot, XIX,
74.
NiBWLAND, ministre protesUnt hollan-
dais. — Voulait faire établir des cen-
seurs d'ouvrages en Hollande, XVII,
441.
* Nigro-mantie. — Ce mot slgniae à la
lettre divination noire; son étymolo-
gie, XVI, 147.
NiNoa DB l'Enclos. — Nom qu'elle don-
nait au péché originel, 1, 164..— Son
portrait et ses morars, VI, 256. —
i>ratique et professe la morale d'Épi-
cure, XIV, 526. — Rassemblait, dans
ses salons de la rue des Toumelles»
l'élite de la cour et de la ville, ibid.
NiSASD (Charles).^ Publie une lettre 4o
Meister à Suard au sujet de la Cor-
respondance de Grimm, I, xi.
NiVBENAis (Jules MANCiNi-MArASiNi, duc
de). — In0uence d'une conversation '
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S60
TABLE GÉNÉRALE
qu'il eut à Trianon en présence de
Louis XV, sur le sort de VEncyclopé-
die, XIII, i21, 122. — Rend visite an
Dauphin, et est surpris de lui voir lire
les ouvrages philosophiques de Hume,
XIX, 209.
NizOLiDs {Marhu), savant littérateur et
philosophe du xvi* siècle, né à Ber-
selio. — Leibnitz se rend en 1670
éditeur d'un de ses ouvrages, XV, 441.
NoAiLLBS (le cardinal de), archevêque de
Paris.— Rallume Tincendie mal éteint
par la paix de Clément IX, XV, 203.
Noblesse, — Récompense d*un service
ou marque d'une laveur accordée par
le souverain, II, 444. — Cette dis-
tinction ne remonte pas plus haut que
le gouvernement féodal, ibid.
Noblesse commerçante {la), titre d'un
ouvrage de l'abbé Coyer, composé à la
demande du contrôleur général des
finances de L'Averdy, VI, 295.
Noal (M"»» de). — Diderot la rencontre
aux eaux de Bourbonne, XVII, 343.
» Est la voisine d'Helvétius. Ce
qu'elle apprend à Diderot touchant la
vie de ce philosophe à sa campagne,
344.
Nodier (Charles)^ littérateur français.
— Â fait, dans son Histoire du roi de
Bohême et de ses sept châteaux, de
légers emprunte à Sterne, VI, 7.
• Noctambule et Noctambulisme, —
Étymologie de ces mote, XVI, 147. —
Ces dénominations sont moins exactes
et moins usitées que somnambule,
gomnan^ulisme, 148.— On peut être
attaqué de somnambulisme pendant
le jour ; exemple, t^iel.
NoDiN (la), maltresse de danse à Saint-
Pétersbourg. — Anecdote à son sujet,
V,501.
Noé. — Est mis en réserve pour repeu-
pler le monde, I, 201, alinéa 38.
NoLTKEN (le baron de), ministre de
Suède à Pétersbourg. — Sa Conversa-
tion avec Diderot, au sujet de la sup-
pUque que celui-ci adresse à l'impé-
ratrice Catherine pour la prier de
mettre des homes à sa bienfaisance,
XX, 56.
* Nommer» — Désigner une chose par
son nom, ou l'appeler par le nom qui
la désigne, XVI, 148. — Autres sigiii-
fications de ce terme, ibid.
* Nonchalance, Paresse, Négligence^
Indolence, Mollesse, Faiblesse d'orga-
nisation» — Acceptions et emplois de
ces mou, XVI, 148.
Nonnains, — Oiseaux, tons femelle,
qui habitent de grandes volières (cou-
vente); leurs occupations, I^ 200,
alinéa 32.
NoNNOTTB (Donat), — Simple meation
du nom de ce peintre, comme expo-
sant au Salon de 1765, X, 309. —
Élève de Lemoine, il dirigeait à Lyon
une école gratuite de dessin, lorsque
en 1741, il fut nommé académicien,
ibid. ^
NoRBsaT (saint), fondateur de l'ordre
des Prémontrés, VI, 180. — Politique
singulière de cet ordre, 182.
Noais (cardinal). — Ses observations à
propos de Thérésie des prédestirneb-
tiens, XVI, 391.
1 Notes écrites de la main d'im som^e-
' rain {Fnt^iMC II, roi de Prusse) à la
marge de Tacite ^ II, 450.
1 Notice sur La Fontaine, VI, 232.
1 Notice sur Clairaut, — Cet article
n'est qu'en partie de Diderot, VI, 473.
1 Notice sur Carie Van Loo, XUI, 70.
^ Notices sur le peintre Michel Van Loo
et le chimisU Rouelle, VI, 405.
* Nourrice. — Femme qui donne à
téter à un enfant, XVI, 140. — Con-
ditions nécessaires à une bonne nour-
rice, ibid. — Si les mères nourris-
saient leurs enfants, ceux-ci seraient
plus forte, plus vigoureux, 150. — La>
mère d'un enfant, quoique moins
bonne nourrice, est encore préfé-
rable à une étrangère, 151. — Loi, en
Turquie, qui favorise l'allaitement des
enfante par leur mère, ibid.
NovBRRB {Jean-Georges), chorégraphe
célèbre, auteur des Lettres sur la
danse et les balUts, V, 482.
Noviciat. — C'est le temps le plus doux
de la vie monastique, V, 16. — Une
mère des novices met tous ses soins
à séduire par son indulgence, t6ùf.
• iVii. — Qui n'est couvert d'aucan vô-
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ET ANALYTIQUE.
361
tement, XVI, 151. — Exemples de
remploi de ce mot, ibid.
Nuages, — Comment ils se forment et
comment ils se dissipent, V, 335.
Ndch, soldat morave. — Offre le cas
extraordinaire d*une grossesse contre
nature, IX, 408. — Extrait d'une
lettre à ce sujet adressée au docteur
LefebTre, à Paris, ibid. — La Gazette
d^8 Deux-Ponts, année 1775, n^ xxvi,
explique comment cet homme avait
engendré, 409.
* Nuire, -^ Cest apporter an dommage
ou un obstacle, XVI, 151. —Exemples
de remploi de ce terme, ibid.
Nuisible (le). — Fait rire lorsqu'il ne
l'emporte pas sur le défaut, IV, 471.
— Est toujours ridée principale et
permanente du méchant, 472.
' Obiissance, — Devoir le plus indis-
pensable des sujets, XVI, 152. —
Elle ne doit point être aveugle; exem-
ples remarquables de désobéissance
légitime, ibid.
'Objecter. — Cest montrer le faux
d'un raisonnement par la raison con-
traire qu*on y oppose, XVI, 153.
* Obscène. — Se dit de tout ce qui est
contraire à la pudeur, XVI, 153.
' Obscur. — Privé de lumière. XVI,
153.
* Obscurité. — C'est la dénomination
d'une chose obscure, XVI, 153.
^ Observations sur la sculpture et sur
Bowihardon, XIU, 40-47.
1 Observations sur la division des
sciences du chancelier Bacon, XIII,
150-164.
1 Observations sur Vextraitque le jour^
fuilisle de Trévoux a fait de la Lettre
sur les sourds et muets, I, 411.
1 0bservations sur Vlphigénie en Tau-
n(ie, tragédie de Goimond de La
Touche, Vni, 427.
^ Observations sur les Saisons , poème
de Saint-Lambert. — Voyez Sat^-
Umnnr.
^ Observations sur Vinstruction pasto-
rale de Ifk' Vévéque d^Auxerre, I,
441.
^ Observations sur la religion, les lois,
le gouvernement et les mœurs des
Turcs (sur /et), morceau inédit, IV,
78. — Voyez BiaoïEa et PonTsa.
Observations sur le Fils naturel. —
Article de l'abbé de La Porte, tiré de
VObservateur littéraire, VII, 11-18.
^ Observations sur Véglise de Saint-
. Roch, morceau inédit, XIII, 3.
Obstacles. — Physiques ou m<»tiux, il
faut s'attendre à en rencontrer; con*
duite à tenir quand ils se présentent,
II, 51.
* Obstination. — Volonté permanenle
de faire quelque chose de déraison-
nable, XVI, 154.
* Obtenir. — Terme relatif à solliciter,
XVI, 154.
* Obvier. — C'est prévenir, empocher,
aller au-devant, XVI, 154.
Ogcam , cordelier anglais. — Chef de la
secte des Nominaux, XIV, 286. —
Philosophe scolastique, disciple de
Scot, est surnommé le Docteur singu-
lier et invincible, XVII, 106. — Ses
querelles avec les papes Bonifiace et
Jean XXH, ibid. — A écrit sur Ui logi-
que, la physique et la théologie, ibid.
* Occation, — Moment propre pour
agir ou parler avec succès, XVI, 154.
* Occurrence, — Terme synonyme à
conjonctwre, XVI, 154.
OcBLLDS, philosophe pythagoricien. —
Principes de sa doctrine, XVI, 518.
OcTAviE, fille de Claude et sœur do
Britannicus. ^' Quoique fiancée à
Silanus, Agrippine lui fait épouser
Néron, III, 46. — Halgré ses aimables
qualités, Néron la répudie, 72. —
Britannicus étant mort, Agrippine se
rapproche d'elle, 82. — Poppée veut
amener son divorce, 102.-<*Est accu-
sée d'adultère, 127. — Est exilée en
Campanie, et bientôt rappelée, 128.
-^ L'accusation d'adultère est re-
prise, ibid. — Est réléguée dans 111e
de Pandataria ; condamnée à mourir ,
on lui ouvre les veines; sa tète, sé-
parée de son corps, est présentée à
Poppée, 129.
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362
TABLE GÉNÉRALE
<J(de, — Réflexions sur ce sajet, VI, 412.
* Odieux, — Digne do haine, XVI« i54.
— Voyei H(Une.
* Oom, Othen ou VoDB?r. — Le plus
grand des dieux dans la mythologie
de* anciens Celtes, XVI, i55. — Dans
le principe, c*est un prince scythe de
ce nom qui vient conquérir leur
pays, 156. — Histoire de ce conqué-
rant, t6td. — 8a mort, ibid. — Qua-
lifications qui lui sont données dans
la mythologie conservée par les Islan-
dais, 157. — Déesse qu*on lui donne
pour femme, ibid. — Culte qui lui
était rendu, ibid,
0%i0T. — Le peintre Bachelier lui com-
munique son secret sur la peinture
en être, X, 67. — Devient fort habile
dans la naanœuvre délicate de l'imu-
Hon, ibid,
Odon, abbé de Clany. — Célèbre écri-
vain du X? siècle, XV, 301.
Odorat, — Le plus voluptueux de nos
sens, I, 352. — Voyez Sens. — Exa-
men physiologique de ce sens, IX,
339. '
* Odysiée, — Po6me épique d*Homère,
dans lequel celui-ci décrit les aven-
tures d'Ulysse, XVI, 158. — But de
VOdyesée, d*après le P. Le Bossu,
ibid, et suiv. — Voyez Iliade.
OBiL — Cet organe est susceptible do
slnstrnire, I, 320. <— Le toucher
contribue à son éducation , ibid, et
323. — Est le plus superficiel do tous
nos sens, 352. — Physiologie de
rœil, IX, 341. — Cet organe a tou-
jours été considéré comme le siège on
l'organe du maléfice, XVI, 55.
Œuvres choisies de Diderot, précédées
' de sa Vt0,par F. Génin, XX, 144.
•OEuwres morales de Diderot, eonteiMUit
son Traité de V Amitié et criui des
Passions^ ouvrage attribué à tort à
Diderot, XX, 09.
* Ofavai, — Sorte de petite boite très-
vénérée des pèlerins Japonais, XVI,
160. — Signification de ce mot, ibid,
* Offense, Offenser, Offenseur, Offensé.
— Définitions de ces mots, XVI, 160.
** Officiers généraux, — Patriarches et
prophètes, I^ 195, alinéa 23.
Officiers subalternes, — Arcberèqnes^
évèques, I, 196, alinéa 25.
* QT/Icteiia;.— Qui a le caractère bienfai-
sant, et est toujours disposé à rendre
de bons offices, JC VI, 161.
0«rNSKi {Michel'Casimir, comte), géné-
ral de Lithuanie. — Impression que
son jeu sur la harpe produit à Diderot,
XVIII, 438.
* Oh. — Inteijection; exemples de son
emploi, XVI, 161.
* Oindre.— Enduire d*huile ou de qnd-
que autre substance, grasse et molle,
XVI, 162. — Origine de cette cou-
tume, tdtd.
^ Oiseau blamc (1*), conte bleu, IV,
379 — Composé vers 1748, ce conte
fut alors Tobjet des recherches du
lieutenant de police Berryer, 380. —
Imprimé pour la première fus en
1798, ibid. — L*allégorie de cette dé-
bauche d'esprit ne permet pas d'en
faire l'analyse ; il laut lire le conte en
entier, 381-441.— Voyez Pigeon Maac.
Oiseaux de proie, — Leur organisation
particulière* IX, 235, 236.
Oisif. — La demeure de l'homme oisif
est un sépulcre, III, 255.
Oisiveté. — Elle engendre la débauche,
et produit tous les désordres imagina-
bles, I, 97. — Est contraire à une
machine vivante, IV, 328.
Okam. — Voyez Occam.
OLAViDès (don Pablo), Péruvieii, oydor
{conseiller d*EttU) à Lima. — Sa loyale
conduite à la suite du tremblensent
de terre de 1748-1749 est désapprouvée
par le clergé péruvien, qui le dénonce
à Madrid, VI, 467. — Le Jésuite
Ravage, confesseur du roi Ferdi-
nand VI, le présente à son maître
comme un impie, un scélérat digne
du dernier supplice, ibid, — Est
mandé à Madrid pour y rendre compte
de sa gestion, ibid, — Obéit à cet
appel I mais à peine arrivé il est Jeté
en prison et soumis aux plus indignes
traitements, 468. — Est mia en
liberté sous cautSon, ibid* — Épouse
à Leganez dona Isabel de Los Rios,
déjà deux fois veuve, ibid. -f- Mia, par
cette union « en posseasion é*une
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ET ANALYTIQUE.
S6S
îmmenie fortune, il fait recoonattre
son innocence et rentre dans tous ses
droits, ibid, — Forme une société de
commerce avec Miguel Gigon, fixé à
Paris, et Joseph Almanza, résidant à
Madrid, ibid. — L'association ayant
prospéré, il tient un grand état de
maison, ibid. — Fait chaque année
on Toyage à Paris, d*où il rapporte
ce quil a recoeilli d'intéressant, 469.
— Traduit en vers espagnols Mérope
et Zc^re, tragédies de Voltaire, et fait
représenter ces ouvrages par des ac-
teurs à ses gages, sur un théâtre con-
struit dans son hôtel, ibid, *— Met en
espagnol et ùài entendre chei lui
des opéras<^omiques de Grétry, de
Duni, etc., ibid. — Les familles ca-
tholiques suisses quil a laissées
s*implanter dans la Sierra-Morena
conjurent sa perte* 470. — Zamora,
nommé inquisiteur par le roi
Charles III, en fait sa première vic-
time, 47i. — On visite sa bibliothèque
et ses manuscrits : on y trouve les
OEuvret de Montesquieu, de Voltaire,
de Jean- Jacques, le Dictionnaire de
Bayle et VEncydopédie, etc.; il est
traîné dans les prisons; ses biens
sont conflsqués; est condamné à faire
amende honorable et à être pendu.
— Sa sentence est deux fois com-
muée, et enfin, à prix d'argent, il
obtient la mainlevée de ses biens,
sa réhabilitation et la liberté.
Oldbcobn (Hall ou), jésuite anglais. ^
L'un des auteurs de la conspiration
des poudres (1605); est mis à mort,
XV, 279.
Ounai {le Vorticosé). — Nom sous
lequel Diderot désigne Descartes dans
les Bijoux indiscrets, IV, 138. — Fon-
dateur de la secte des Vorticoses (du
système des tourbillons), 162. — Sa
philosophie comparée à celle de New-
ton, 163.
* Oligarchie^ Oligarchique.^DéAtAtion
de ces mots, XVI, 162. — Le gouver-
nement, chex les Romains, a plusieurs
fois dégénéré en oligarchie^ ibid.
OuoNY (U^* d'). — Refuse les proposi-
tions que lui fait le marquis de Gouf-
fier; est enlevée par lui ; suite de cette
affaire, XIX, 227.
OuvsT (l'abbé d'), V, 440.
Olivibb. — > L'un des héros do conte les
Deux Amis de Baurbonne, V, 265. »
Son étroite amitié avec FéUx, 266. —
Sa mort, 267.
OuviBS ou Oujvica {Michel-Bcurthé'
lemy)^ peintre du prince de Conti. —
Expose, au Salon de 1767, quatre
tableaux t le Massacre des innocents,
XI, 323. — Un Portrait; une Femme
savante, 324. — Une Famille espor-
gnole, 325. ^ D'après le livret, il y
avait encore k ce Salon plusieurs por-
traits d'Olirier que Diderot n'a pas
décrits, ibid, — Talent estimable.
Ne tient pas au Salon de 1760 les
promesses de la précédente exposi-
tion, 447. — Expose, en 1771, sept
tableaux dans le goût de Watteau et
non dans sa manière; a besoin d'étu-
dier beaucoup les grands maîtres,
521.
Oltmfu. — Sacrifice auquel elle se ré-
signe pour empêcher son amant de
partir en campagne, IV, 362, 363.
Omas (Abou-Hafssah Ibn-^il-Kallab),
second calife des Musulmans. — Donne
à Amry (AMaou-Baii-ËL-Ass), général
des Sarrasins, l'ordre de brûler la
bibliothèque d'Alexandrie, XUI, 442.
Ombre de RaphaMl (1*) à son neveu
Raphaël ; analyse de cette brochure,
XVn, 502.
* Omphalomantie. — Dirination qui se
faisait par le moyen du cordon ombi-
lical, XVI, 162. — Étymologie de ce
mot, 163. — Art des omphalomantes ;
son absurdité, ibid.
Onctions huileuses, — Leurs avantages
hygiéniques, IX, 262.
Onéirocritique. — Celui qui déchiffre
les songes, IV, 301. — Bloculocus
occupe cet emploi à la cour de Man-
gogul, ibid.
Oflisicain, philosophe cynique. —
Comment il devint le disciple de
Diogène, XIV, 263.
* Onomanciê ou Onomamancie, ou Ono*
matonuMcie. — Divination par les
noms, XVI, 163. —Le mot ofiomancte
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36&
TABLE GÉNÉRALE
devrait platôt signifier divination par
les ânes, ihid. — Était fort en usage
chez les anciens, t6tcl. — C'est une oI>-
servation fréquente dans Tbistoire que
les grands empires ont été détruits sous
des princes portant le même nom que
ceux qui les avaient fondés; exem-
ples, 164. — Une des règles de Tono-
mancie chei les pythagoriciens, 165.
— Exemples de différents présages
rapportes à ce genre de divination, idid.
* Ontologie, — C*est la science de l'être
considéré en tant qu'être, XVI, 166.
— Descartes proscrit les termes onto-
logiques de la philosophie scolastique :
conséquences, ibid, — Cette science
prend une autre face entre les
mains des philosophes modernes, 167.
— Comment on peut définir l'onto-
logie naturelle, 168.
Opéra, Théâtres. — Établissements de
VAllée des Fleurs, h Wi.
Opéra-Comique, — Du Peintre amou-
reux de son modèle, ouvrage de Duni,
date l'introduction de ce genre de
spectacle, V, 461. — La pièce d'Eme-
linde, opéra de Poinsinet (1767), cor-
rigée par Sedaine (1773), mise en
musique par Philidor, marque le pro-
grès de l'art et en prédit le durable
succès, VIII, 459.
* OpMomancie, — Divination par les
serpents, XVI, 168. — Était fort en
usage chez les anciens, îMd.— Expli-
cation que donne Pluche sur l'origine
de cette divination, 169. — Les
Prylles, peuple d'Afrique, avaient la
coutume d'exposer leurs enfants aux
serpents pour savoir slls étaient légi-
times ou adultérins, ibid.
Opinion. — Ce qu'est celle d'un homme,
1,22.
Opinions. — Voyez VEntretien des Phi-
losophes et V Allée des marronniers,
1, 215 à 235.
* Opposer.^ Former un obsUcle, XVI,
470. — Exemples de l'emploi de ce
mot, ibid.
* QppresMiir, Opprimer.— Terme relatif
au mauvais usage de la puissance,
XVI, 170. — Qpprra^iofi a un sens
relatif à l'économie animale, ibid.
* Oppression. — Définition de ce mot en
morale et en politique, XVI, 170.
* Opprobre.— C'est le mépris de la so-
ciété dans laquelle on est, XVI, 171.
* Opulence^ Opulent. — Termes qui dési-
gnent la grande richesse, on c^ui
qui la possède, XVI, 171.
Opuscules philosophiques et littéraires.
recueil publié par Tabbé de Vauxcelles,
II, 196. — Ouvrages de Diderot qu'on
y trouve insérés, ibid. et 506.
Oraison de saint Julien. — Ce qu'on
entend par cette locution, XIX, 24S
(note).
Oraison fïmèbre. — La première qu'on
entendit à Rome (ut celle de Junius
Brutus, prononcée par Publias Valé-
rius Publicola, m, 56. — Souvent
avilie depuis son institution, mieux
vaudrait qu'elle n'eût jamais été
inventée, ibid.
OacoTOMB, nom donné, par La Mettrie,
au docteur Ferrein, IV, 161. — Son
opinion sur une question délicate, 165.
177. — Siège qu'il assigne à l'Anoe
chez les femmes, 225.
* Ordonner. — Diverses accotions de
ce mot, XVI, 171.
Organes. — Lenr état sain ou maladif
est le thermomètre de l'esprit, H,
406. ^ Tous ont leur poison, leur
miasme qui les afliecte, IX, 331. —
On les accoutume à tout, ibid. —
Des organes des sens, ibid. — Leur
vie particulière, ibid. — Leurs sym-
pathies, 332. .— Considérés comme
des animaux, ibid. — Les prescrip-
tions du médecin faites en vue de
cette idée, 333. — Comment ils pren-
nent des habitudes, 334. — Nos vices
et nos vertus sont dans leur dépen-
dance, tbtd. — Chaque organe a son
plaisir et sa douleur particulière,
335.
Organis(Uion. — Diderot la considère
comme la base de la morale indivi-
duelle, XI, 124. — Propre à chaque
espèce, 335.
Orcocu. — Voyez Bakou.
Orgue d'Allemagne. — Travaux de Di-
derot pour le perfectionnement de
cet instrument, IX, 77. — Mémoire
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ET ANALYTIQUE.
365
. sur ce sajet^ 156-167. ^ Avantages
de rinstrumeot proposé, 162. — In-
ooDvénienu qu*il présente, 164. —
Observations sur le chronomètre,
165.
OroueU. — Mauvaise passion ; elle rend
méchante la créature qui en est affec-
tée, 1,31.
OaiBAZB. — Nom d*un spinosiste dési-
gné pour fidre partie de rassemblée
générale des philosophes, I, 228, 229,
233,234.
.' Orientale (Philosophie) , XVI, 172. —
Origine des gnostiques, ibid. — Pour-
quoi ces philosophes prirent ce nom,
173. — Écrivains que Ton peut qua-
lifier ainsi, ibid. — Époque à laquelle
les philosophes orientaux prirent le
nom de gnosHgues^ ibid. -^ Reproche
qu'ils font à Platon, 174. — On recon-
naît à travers leur système des vesti-
ges du pytliagorico-platonisme, ibid^
— En quoi consistait le système de
. théologie des gnostiques, 175 et suiv.
OaiGkNE, philosophe néo-platonicien. —
Disciple d*Ammonius Saccas; divul-
gue le secret do la philosophie éclec-
tique, XIV, 319. — Cet Origène n'est
point celui des chrétiens, ibid.
OaiofcNE, célèbre docteur de TÉglise au
ii« siècle. — Ses maximes sur la re-
ligion, I, 487. — N*a pas eu , dit Vol-
taire, des idées bien nettes de la
spiritualité, VI, 352. — Axiomes prin-
cipaux de sa philosophie, XV, 293 ;
XVI, 118.
* Origénistes. •— Anciens hérétiques ,
XVI, 177. — Ce que la modestie per-
met de dire de leur doctrine, tbid. —
Étaient, suivant Thistoire ecclésias-
tique, les sectateurs d*Origène, 178.
— Vorigénisme fut adopté principa-
lement par les moines d'Egypte et de
Nitrie; bizarrerie de leurs opinions,
ibid.
* Originaire, — Qui a pris son origine
en quelque endroit, XVI, 178.
OriginaL — Ce qu*on doit entendre par
ce mot en littérature, n, 331. —
Collé, Rabelais, Aristophane, Mo-
lière, Shakespeare sont des écrivains
originaux, ibid.
* Acceptions de ce mot en peinture,
XVI, 179.
* Originalité, — > Blanière d'exécuter
une chose commune, d'une manière
singulière et distinguée, XVI, 179.
* Originatix, Écrits. — Différents sens
dans lesquels ces termes peuvent se
prendre, XVI, 178-179.
* Origine, — Commencement, nais-
sance, germe, principe de quelque
chose, XVI, 179.
Orléaiis (Jean- Baptiste -- Gaston, duc
d^.^ Fait, en 1660, le legs au roi de
plusieurs volumes de plantes et
d'animaux, miniatures magnifiques
de NicoUs Robert, XUI, 472.
OsLÉATis (Loms-Philippe, 4* duc d*)
(1752-1785).— Diderot, qui a conçu le
projet du Père de famille, songe à
mettre cet ouvrage sous sa protection,
VII, 167.
Orloff (Grigor-Grigorievich), prince
russe. — Manière dont Diderot juge
de son caractère, III, 535. — Amant
de l'impératrice Catherine; ce qu'il
se promettait après la mort de
Pierre III , XVU, 489.
Orhbsson d'Amboilb (M. d'). — Dide-
rot décrit sa maison et ses jardins.
Son projetd'embellis8ement,XIX,251.
OsMusD. — Divinité de la doctrine des
Parsis, XVII, 320. — Ce qu'il raconte
à Zoroastre dans le Vendidad, ibid*
* Ornement, — Ce qui sert à parer
une chose, XVI, 180.
OnosMADE, ou Horsmidas. — Divinité
des Perses; est l'auteur du bien, XVI,
263.
OaoN. — Voyez Aorooaoo.
Orphée. — Personnage de la philoso-
phie fabuleuse des Grecs, est, selon
la mythologie, un chantre ou poète
de la Thrace, XV, 49. — Disciple de
Linus, ibid, — Aristote et Cicéron
prétendent qu'il n'y a Jamais eu
d'Orphée, ibid. —Toute l'antiquité
atteste son existence, tbid. — Son
histoire selon la fable, ibid, à 54.
Orphelin de ta Chine (<'), tragédie de
Voltaire. — Mauvais effet du luxe des
costumes déployé pour la représenta-
tion de cet ouvrage, VII, 375, 376.
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366
TABLE GÉNÉRALE
Orpheline (V), ou le Faux Généreux,
comédie de Bret. — Episode remar-
quable de cette pièce, VII, 310, 311.
Orthographe. -^ Des moyens simples
et raisonnes de diminuer les imper-
fections de l*orthographe fhmçaise,
VI, 432.
* Osés. — Le premier des douze petits
prophètes, XVI, ISO. — II est pattié-
tique, court, vif et sentencieux, ibid.
Osiais, dieu d*Égypte. — Doctrine des
prêtres attachés à son culte, XIV,
388. — C'était le soleil, 391.
OsMA (le Père), récollet espagnol. —
Homme avare, ignorant, hypocrite,
envieux, la sentine de Ions les vices ;
se met à la tète des furieux qui
conspirent la perte de Don Pablo Ola-
vidès, oydor de Uma, VI, 470. — Sol-
licite la place d'inquisiteur général,
471. — Fait offrir cette place à
révèque de Zamora qui, d*accord avec
lui, doit la refuser, f6t(i. — Ses intri-
gues amènent Charles III à révoquer
redit de 1760, et à rendre Tlnquisi-
tion plus féroce que Jamais, ibid, —
Fftit arrêter don Pablo Olavidès, qui,
convaincu d'esprit philosophique, est
soumis aux plus indignes traitements,
472. — Vend aux amis de Don Pablo
sa réhabiliution et sa Ubcrté, iôûf .
OssAT {Àmemd, cardinal d'). — Sa vie
par M«« d'Arconville, IX, 453. — Ses
Lettres, dont la meilleure édition a
été donnée en 1697 par Amelot de La
Houssaie, sont un ouvrage classique
pour les diplomates, ibid.
OsTALOK, colonel de spahis. — Sélim
devient amoureux de sa femme, IV,
342. — Son duel avec Sélim, 346. —
Comment il traite sa femme, 347.
OsTMANDus, roi d'Egypte, le premier
qui fonda une bibliothèque, XIII,
440.
Othon (MarcuS'Salvius). — D'abord
favori de Néron, à qui il cède sa
femme Poppée, III, 72. — Il avait
enlevé cette femme à Rufus Crinpinus,
chevalier romain, 101. — Manège
qu'il emploie de concert avec elle
pour exciter l'amour de Néron, 102.
Othon, savant chroniqueur, évèque de
Freisingen.— Regarde Senèque moins
comme un philosophe païen que
comme un chrétien, III, 187.
Otwat, poète tragique anglais. — Sa
Venise préservée, mélange de tragique
et de burlesque, rapprochement dan-
gereux, VII, 137.
Oubli, — Terme relatif à la mémoire,
XVI, 180.
* Oublier. — Perdre la mémoÎTe, XVI,
181. — Exemples de remploi de ce
mot, ibid.
OuDRT {JacqueS'Charles), fils de Jean-
Baptiste Oudry, le célèbre peintre
d'animaux. — Expose, an Salon
de 1761, un Retour de chasse, et un
Chat sauvage pris au piège, X, 132.
— Anecdote relative à sa Cfdenne,
vendue an baron d'Holbach, XT, 0.
Ouïe (1*). — Est le plus orgueilleux de
nos sens, I, 352. — Voyei Sens. —
Description de cet organe, IX, 339-
340.
Ouvrages faussement attribués à Dide^
rot, l, 6.— Voyex Écrits apocryphes,
XX, 97.
Ouvroir (1*). — Chant perdu du poCme
de Vert-Vert, de Oresset, VI, 3. —
Démarches faites à ce sujet par Iln-
stitiit da Fraace auprès du prince
Henri de Prusse, ibid. — Lettre d«
prince, 4.
OvBRLAET. — Personnage d'Anvers qui
copiait les tableaux de Téniers à la
plume, XVII, 430.
Oxford (l'Académie on Ecole d*). —
Fondée par Alfred le Grand, XV, 301.
Paciauih (PaolO'Maria), savant anti-
quaire italien. — Lettre que loi écrit
le comte de Gaylus au suje^ d\ine
brochure de Diderot, X, 45.
• Pacification. — Action de rétablir la
paix et la tranquillité dans un État,
XVI, 181. — Êdits de pacification
rendus en France pour pacifier les
troubles de religion, ibid. — Édit de
pacification dit Êdit de Nantes, 182.
— Les protestants se sont plaints
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ET ANALYTIQUE.
367
a?ec amertame de ta rérocation, ibid,
— n est certain qu'on a violé à leur
égard la foi des traités, 183. — Dan*
eer imminent poor l*Êtat d'ôtie di-
visé par deux cultes opposés; mais
esl-ce ane raison pour exterminer les
adhérente à l'un des deux, t6û2.
* Pacifique* — Qui aime la paix ; em-
plois de ce mot, XVI, 181.
PaooMB (saint). — Instituteur de la règle
des Cénobites, 1, 130. — Ce que cette
règle a d'antisocial, ibid,
Pamlla (Jtfaria), maltresse, puis femme
de Pierre le Cruel, roi de Castille. —
Son histoire offir« une sorte de con-
formité avec celle de Poppée dans son
union avec Néron, III, iOO.
* Pain bénit, — Pain que l'on bénit, le
dimanche, à la messe paroissiale, XVI,
184. — Origine de cet usage, ibid. —
Ce pain, dans les grandes villes, a été
remplacé par du g&teau, ibid, — Ce
que cet usage dispendieux coûte au
pays tous les ans, 185. — Raison de
s'épargner cette dépense, ibid. — Le
préjugé et la coutume empêchent de
supprimer le luminsire dans les égli-
ses, mais on pourrait épargner les
trois quarts de ce qui se prodigue au-
jourd'hui, ibid. — Perte annuelle pour
le royaume résultant des deux usages
du pain bénit et du luminaire, ibid,
— Combien de misérables à soulager
avec tant de sommes prodiguées sans
fruit et sans nécessité, 186.
* Pain conjuré. — Pain d'épreuve, fait
de farine d'orge, que l'on donnait à
manger à un criminel non convaincu,
XVI, 186.
* Paix. — C'est la tranquillité dont une
société politique Jouit, XVI, 187. —
La guerre est une maladie violente du
corps politique; il n'est en santé que
lorsqu'il Jouit de la paix, t^Mi. — Les
passions aveugjte» des princes, allu-
mées ou eacretenues par des minis-
tres o« des guerriers ambitieux, ont
eu en tous temps les effets les plus
funestes pour l'humanité, 188. —
Dans les empires établis par les armes,
les princes ou ministres paciQques
sont exposés aux censures et au ridi-
cule, ibid, — Réponse de Gustave II]
à ce qu'on lui disait de ses glorieux
succès, 189.
Patj; (la) de Clémeni IX. — Ce qu'on
appelle de ce nom, XV, 262. — Lln-
cendie, mal éteint, se rallume sous le
cardinal de Noailles, archevêque de
Paris, 263.
Pajod {Augustin)^ statuaire. — Expose,
au Salon de 1759, un remarquable
BustêdêLê JtfoyiM.X, 102.— N'expose
rien, au Salon de 1761, qu'on puisse
comparer au buste de l'exposition de
1759; on y remarque néanmoins un
Ang$ d'un très-beau caractère , et
Deux Portraits en terre cuite, 147. —
Le Portrait du Maréchal de Cler^
mont'Tonnerre, qu'il expose au Salon
de 1765, mauvais, 433. — Au même
Salon : le Portrait de M. de La Live,
froid et plat, 434. — Lo Modèle de
saint François de Sales, lourd et
maussade; que deviendra cette es-
quisse à l'exécution ? ibid, — Un Bé^
niUer, pauvre de forme, ibid, — Un
Tombeau, dessin sans caractère, ibid.
— Une Bacchante qui tient le petit
Bacchus, mauvais groupe, ibid. '-La
Leçon cmatomiqtAe, dessin ; enlevez le
cadavre, mettez à sa place un grand
turbot et vous aurez une estampe
toute prête pour une édition do Juvé-
nal, 435. — Au Salon de 1767, ses
Bustes de la famille royale, de celui
du Maréchal de Clermont-Tonnerre,
ses Enfants de M. de Voifer, son
Btutede M, de Sainscey, ses figures
de la Magnificence et de la Sagesse;
tout cela est d'une insupportable mé-
diocrité, XI, 354. — Expose à ce
même Salon un Dessin de la mort de
Pélopidas, Cette composition ne peut
soutenir la comparaison avec le Tes^
tament d!Eudamidas du Poussin, 355.
~ Son amour désordonné de l'argent
a écrasé son talent, 356. — Le Tom^
beau du roi Stanislas de Pologne, un
Amour domin€Ueur des éléments, et
quatre grandes figures , Mars, la
Prudence, la Libéralité et Apollon,
composent son envoi au Salon de
1769, 454,— Vassé lui sou fiflentre-l'e
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368
TABLE GÉNÉRALE
prise du tombeau du roi Stanislai,
459. — Les divers morceaux qu'il ex-
pose au 'Salon de 1771, sont tous
d*une belle exécution, 534, 535. —
Expose, en 1781, une Statue de Biaise
Pascal et un Buste de Grétry, XII,
65.
Palafox (don Juan de) , prélat espa-
gnol, VI, 458. — Don Carlos, roi de
Naples, fait solliciter à Rome la cano-
nisation de ce savant et pieux évèque,
mort en Amérique martyr de la per-
sécution des Jésuites, ibid,
Palavicini (le cardinal), secrétaire d*É-
tat du pape Clément XIII ; nonce à
Madrid près du roi Charles III. —
Est mortellement frappé par Tordre
d'expulsion des Jésuites de TEspagne
et des Indes, VI, 465.
* Pâle, Pâleur. — Acceptions de ces
mots, XVI, 189.
* Palinodie, — Discours par lequel on
rétracte ce que Ton avait avancé pré-
cédemment, XVI, 189. — Étymologie
de ce mot, 190. — Son origine, ibid.
— Palinodie attribuée à Orphée, ibid,
Palissot db Montenot (Charles). —
Jugement passionné de cet écrivain
sur la traduction de VEssai sur le
mérite et la vertu, par Diderot, I, 8.
— Fait représenter, le 2 mal 1700,
sa comédie les Philosophes, IV, 473 ;
V, 176. — Tirade injurieuse de cette
pièce, dirigée contre Diderot, ibid. —
Ses calomnies touchant Helvétius,
d*Alembert et Duclos, ibid. — Conti-
nue dans la Dunciade , poème sati-
rique, ses injurieuses attaques contre
les philosophes, ibid. — L*abbé Blo-
rellet lui répond par un pamphlet
intitulé la Vision de Charles Palis-
sot^ V, 377. — Jugement de Goethe
sur sa personne et ses écrits, et plus
particulièrement sur ses comédies
le Cercle et les Philosophes, 378,
379. — Jugement que, selon Dide-
rot, il doit porter sur lui-même, 401.
— Devient le parasite de M'^« Hus, mal-
tresse du financier Bertin après la
chute de sa Zarès, 439. — Doit au
P. Bougeant la scène du colporteur
dans les Philosophes, 440. — Ne
manquait pas de talent à faire lefoa,
443. — Rôle infime quil se donoe
dans sa comédie de VBomme danoé-
reux, 451. — Rameau (le nvttn)
Tadmire comme le parfait modèle de
l'être abject et méprisable, 453. —
Est traité, comme il le mérite, par
le comte de Tressan , dans Tarticle
Parade de VEncyclopiédie, VI, 38S.-
Revendique la comédie le Cercle et
accuse Poinslnet de plagiat, ibid. —
La pièce de Poinslnet, composée à li
suite d*un défi, est applaudie à Ptris;
celle de Palissot est sifflée à Niocy,
383.— Lettre que lui écrit Voltaire sa
sujet de la dédicace du Père de fa-
milU, de Diderot, Vn, 179.- Ce qu'il
dit au sujet du titre du Fils fuUur^,
337. — Réponse de Lessing à ss re-
marque, 338. — Ce qu'est deveoae a
comédie des Philosophes, XV11I,5Î3.
— Il est Tauteur du Satiriqw. Sen-
timent de Diderot sur rauteur de
ceue comédie, XX, 11. — Critique
de cette pièce, 12.
Pallas, affranchi de Claude. — H la»
fait épouser Agrippine et adopter
Néron, IH, 46. — Amaot d*Agrippioe,
ose proposer une loi contre les femmes
qui s'abandonneraient à des esclates,
51. — La loi passe, on lui décerne U
préture avec une gratiBcation de
quinze millions de sesterces, 52. -
Est disgracié, 79. — Amaot et confi-
dent d'Agrippine, 80. — Accusé de
conspiration, il est absous, 86. — Si
mort, 137.
Palli. — Jeune Taîtienne, II, ^' "
Le P. Lavaisse lui rend le même 8e^
vice que celui quHl a déjà rendu à»
sœur, 239.
PAMiLA, romande Richardson. — W»»
simple, moins étendu, moins intrigué
que Gran^son et que Claris» Bsf-
lowe; est, comme ceux-ci, une muTre
de génie, V, 222.
♦ Pammilies ou Pamylies. — Fêtes «»
rhonneur d'Osiris, XVI, 190. - 1^
origine, 191.
Pamphilb, peintre grec, maître d'Apelles-
— Peignit à Tencaustique, et donni
, des leçons de cette manière, X, 50.
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ET ANALYTIQUE.
369
Pamphlets. — Ceux publiés contre
V Encyclopédie, XIII, i2L
• Pan. — Dieu des bergers, des chas-
seurs, et des habitants des champs,
XVI, 191. — yistoire et culte de
cette divinité, ibid, et suiv.
Parah d ( Charles - François) , poôte-
cbansonnier. — Ce qu'il dit à Mar-
roontel au sujet de la mort du chan-
sonnier Gallet, son ami, VI, 225.
Paxckolcke, libraire, éditeur de V Ency-
clopédie méthodique. — Diderot l'au-
torise à se servir de ses articles de
philosophie, XIII, 127. — Ces articles
forment, dans cette immense collec-
tion, trois volumes in-i", sous le
titre de Philosophie ancienne et mo-
derne, ibid. — Diderot le congédie,
XIX, 319, 320.
Pandours. — Voyez Capucins,
PA.1ÉTIUS DE Rhodes, philosophe stoï-
cien. — Sa réponse touchant Tamour
du sage, III, 274. — Fut plus attaché
à ia pratique du stoïcisme qu*à ses
dogmes, XVII, 227. — Quels hommes
il eut pour disciples, 228.
Pa5i?i (le comte), personnage russe. —
Son intimité avec la princesse Dash«
koff était suspectée, XVII, 492.
Pantomime (de la), VII, 377. — C'est
une portion du drame, 378. —
Exemple pris de VAndrienne de
Térence, ibid. — Autre exemple tiré
de l'Héautontimoruménos du môme
auteur, 379. — Il faut l'écrire, toutes
les fois qu'elle fait tableau, ibid. —
Molière n'a pas dédaigné de l'écrire,
380. — Térence, Plaute et Aristo-
phane, ne l'ayant pas indiquée, ont
souvent embarrassé les plus habiles
interprètes, ibid. — Richardson en a
habilement fait usage, ibid. — (Voyez
Sommaire, p. 30i.)
^ Pantomime dramatique. — Essai sur
ce nouveau genre de spectacle, VIII,
458. — C'est une langue commune à
toutes les nations, 459. — Exemple
tiré du Démnphon deMétastase,46i ,462
Pape (le), nom donné par les chré-
tiens au chef de l'Église. — Détails
sur ses prérogatives et ses fonctions,
I, 195, 190, alinéa 21, 25.
XX.
* Papegai, — Espèce d'oiseau en bois
qui sert de but pour l'exercice de
l'arquebuse, XVI, 193. — Avantage
qu'il y aurait à supprimer cet exer-
cice, ibid. — Les avantages faits aux
rois de l'arquebuse pourraient être .
convertis en un prix annuel en fa-
veur dos laboureurs les plus labo-
rieux et les plus habiles, 19i.
Papin {Denis). — Ses découvertes en
physique ont établi l'hétérogénéité de
la matière, II, 68.
Papin, docteur en théologie, curé de
Sainte-Marie à Bourbonne, V, 274. —
Lettre qu'il écrit, en désaccord avec
M. le subdélégué Aubert, au sujet
d'Ollivier et Félix {les Deux Amis de
Bourbonne), ibid.
Papinien {J^milius Papinianus), le pre-
mier jurisconsulte de l'antiquité,
comparé à Sénèque, III, 112. — Sa
mort héroïque, 113, 377, 378.
Pàque^ cérémonie religieuse des Juifs,
I, 202, alinéa 40.
Paracblsb {Philippe 'Auréolus- Théo-
phrasie Paracblsb Boubart de Ho-
bbnheim), célèbre médecin suisse. —
Appartient à la secte des théosophes,
XVII, 244. — Sa vie, 245. — Fut un
homme d'un mérite éclatant et d'une
vanité prodigieuse, 2(7. — Quels
furent ses disciples, 248. — Princi-
paux axiomes de sa doctrine, ibid. et
suiv.
« Paradoxe sur le comédien, texte de
1773, VIII, 330. — Notice prélimi-
naire, 341. — Le même ouvrage,
revu vers 1778, publié pour la pre-
mière fois en 1830, 361.
' Paraître. — Se montrer, se manifes-
ter ; emplois de ce mot, XVI, 194.
Paralytique {le) secouru par ses enfants,
tableau de Greuze. — Figure à l'Ex-
position de 1763, X, 143. — Descrip-
tion touchante de ce tableau, que
Didbrot appelle de la morale en
peinture, 207, 208. — Fait aujour-
d'hui partie de la collection de l'Er-
mitage à Saint-Pétersbourg, 207.
Parallèle de la condition et des facultés
de l'homme avec la condition et les
facultés des autres animaux. — Re-
24
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370
TABLE GÉNÉRALE
marques sur cet ouvrage, traduit de
l'anglais par M. Robinet, IV, 94.
Pebcevai. (M. de). — Son fils se marie
malgré lui; démarche de sa bru auprès
de lui, XIX, 2 18.
, * Parcourir.^ C'est visiter rapidement,
XVI, 194.
Pardon des offenses. — Cette vertu mo-
rale est d'une grande âme, II, 87.
* Pardonner. — C'est remettre le châ-
timent, promettre l'oubli d'une faute,
XVI, 194.
* Paréas, Perréas ou Parias. — On dé-
signe ainsi, dans TUindoustan, une
classe d'hommes séparée de toutes les
autres, et l'objet de leur mépris, XVI,
105. — Quelque abjects qu'ils soient,
ils prétendent à la supériorité sur les
Scriperes. 196. — Nom odieux qno
Ton donne à ces derniers, à Surate,
ibid.
Paresse. — Mauvaise passion ; elle rend
méchante la créature qui en est affec-
tée, I, 31.
Paris (le diacre). — Illuminé, enterré
au cimetière Saint-Médard, église du
faubourg Saint-Marcel. Farces que les
convulsionnaires, stimulés par l'abbé
Bécheran, jouent sur sa tombe, 1, 15U.
— Guérison miraculeuse de Philippe
Sergent, 151.
* Parler» — Manifester ses pensées par
les sons articulés delà voix, XVI, 196.
— Acceptions différentes de ce mot,
ibid.
Parménide, philosophe éléatique. — Sin-
gularité de sa doctrine, III, 257. —
A Zenon pour disciple, ibid. — Ses
entretiens avec Socrate, ibid. — • Sa
doctrine et sa vie, XIV, 398 ; XVI. 196.
* Parménidéenne (Philosophie), ou Phi-
losophie de Parnuénide, XVI, 196. —
Doctrine de Parménide, ibid. — Prin-
cipes établis par Platon dans son dia-
logue le Parménide, 197-198. — La
philosophie de Parménide est res-
taurée, au XVI* siècle, par le philo-
sophe napolitain Telesius, 199. —
Notice sur la vie de ce dernier, ibid,
— Principes de sa physique, 200-202.
* Parole. —Mot articule qui indique un
objet, une idée, XVI, 202.
* Paroi» enfantine. — Ce que Ton ap-
pelle par ce mot, XVI, 203.
Parr (Thomas).-- Exemple de longévité ;
sa vie écrite par Harvey, IX, 30b.
Parrains. — Nom des témoins obligés
des enrôlements, 1, 191, alinéa 6.
Parrocel (Charles). — £xpose au Salon
de 1759 un mauvais tableau d^Agar
chassée par Abraham, X, 101. — Fai-
blesse de son tableau de V Adoration
des RoiSf exposé au Salon de 1761,
141. — Comparé à Vien, ibid. — Idée
choquante dans son tableau de VAdo-
ratijHf ibid. — La Sainte Trinité
qu'il expose au Salon de 1763, mau-
vais tableau, 220. — Expose, au Salon
de 1765, deux tableaux : Céphale qui
se réconcilie avec Procris ; Procris
tué par Céphale; anecdote à ce sujet,
341. ^ Jésus-Christ sur la montagne
des Oliviers, et une Esquisse que ce
peintre expose au Salon de 1767,
deux mauvais tableaux^ XI, 263-S6I.
— Talent nul, 307. — Ne se relève
pas au Salon de 1771 , par son Assomp-
tion de la sainte \ ierge, 518. — La
Pêche miraculeuse qu*il expose en
1781 est une esquisse sans effet ,
XII, 55.
Par sis (Religion des). — Ses ministres
se divisent en cinq ordres, XVIf, 316.
— Les Parsis sont divisés en deux
sectes^ animées Tune contre Tautre du
zèle le plus furieux, 317. — Résultat
de leur dispute sur le penon, ibid. —
Anquetil en profite pour s'instruire
et se procurer les ouvrages qui lui
manquent, ibid.-- Voyez Zeno-âvesta
et Perses (Philosophie des).
Parterre (le). — Est le seul endroit où
les larmes de Thomme vertueux et du
méchant soient confondues, VII, 313.
* Particulier. — Qui concerne Veapècs
ou l'individu, emplois de ce mot, XVI,
203.
* Partir. — Différentes acceptions de
ce mot, XVI, 203.
* Partisan. — Celui qui a embrassé le
parti de quelqu'un ou de quelque
chose, XVI, 204.
Partwanf, 1,219, alinéa 11.
* Parvenir. — Arriver au lieu où l'on
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ET ANALYTIQUE.
371
»e proposait d*aller; emploi de ce mot,
XVI, 20k
Pascal (Blaigé), Janséniste célèbre. —
Avait de la droiture, mais il était peu-
reux et crédule, I. 131. — A eu pour
maîtres des hommes qui n*étaient pas
dignes d'être ses disciples, ibid. —
iinc de ses pensées sur la religion,
167. — Avait trouvé plusieurs propo-
sitions d*£uclide à PAgc où Ton
appelle un cercle un rond, une ligne
une barre, III, 454.
PasQuiEa {Pierre), peintre en miniature.
— Expose au Salon de 1769 un Por*
trait de Diderot, peint sur émail,
d*aprè8ll'»* Therboucbe, XI. 440, 450.
— Expose au Salon de 1771 : Portrait
du Roi (non ressemblant) ; Portrait en
émail de if"** la Dauphine (ressem-
blance sans àme); Portrait de Vb/-
taire, peint à Ferney (sans caractère) ;
Portrait de M, Cochin; Portraits : de
!#•»• Telluson, de 3f"« Nertw, de
Lyon; de Jf™* Dugas de Bois-Saint^
Just, de Lyon ; et M. et de 3f"'« Ter-
rasse, de Lyon. Ce peintre a de la lé-
gèreté et de la finesse dans le pinceau ;
mais il est froid, 507.— N'expose rien
qui vaille au Salon de 1781, XII, 4b.
* Pasquin. — Sutue mutilée, à Rome,
XVI, 205. — Origine de son nom,
ibid. — A Marforio pour interlocu-
teur, ibid, — Remontrances faites par
an courtisan à Adrien VI, qui voulait
faire disparaître cette statue, ibid,
* Pasquinades, — Nom que Ton donne,
à Rome, aux épigrammes et aux bons
mots, XVI, i05.
Passage de la mer Rouge, I, 200, alinéa
35.
* Passager. — Qui passe vite, qui ne
dure qu*un instant, XVI, 206.
' Passant. — Acceptions diverses do ce
mot, XVI, 200.
* Passe-droits. — Dans quelles circon-
stances les princes les commettent,
XVI, 206. — RésultaU de semblables
injustices, 207.
* Passionner, passionné. — Acceptions
diverses de ces mots, XVI, 221.
Passions. — Celles relatives à Tintérèt
privé, telles que Tamour de la vie.
le ressentiment des injures, Tamour
des femmes et des autres plaisirs dos
sens, etc., renfermées dans de cer-
taines bornes, ne sont, par elles-
mêmes, i)i injurieuses à la société, ni
contraires à la venu morale, I, 101.
— L*excès seul les rend vicieuses,
t6t^. — Celles qui rendent Thomme
vicieux sont pour lui autant do tour-
ments^ 120. — Elles sont dans la
constitution de Thomme un élément
dont on ne peut dire ni trop do bien
ni trop de mal, 127. — Il en est qui
élèvent TAtne aux grandes choses,
ibid. — Sobres, elles font les hommes
communs, ibid. — Amorties, elles
dégradent les hommes extr.iordi-
naireft, 12K. — Fortes, mais réglées
par une juste harmonie qui les met
à Tunisson, elles sont un présent do
la nature, ibid. — Se proposer leur
ruine, c'est le comble de la folie, ibid.
— Sont des effets du tempérament,
II, 202. — N'en a pas qui veut, 293.
— Il est rare qu*on n'ait pas une
passion dominante, 379. — Elles
détruisent plus de préjugés que la
philosophie, VU, ItiO. — Étude phy-
siologique des passions, IX, 351. —
Volonté, liberté, ibid. — De la suc-
cession des passions diverses dans la
même passion, 352. — Des idées des
passions et des maux physiques, 351.
— Corre8|>ondance des idées avec le
mouvement des organes, t6id.
* Penchants, désirs et aversions poussés
à un certain de^ré de vivacité, XVI,
207. — Comment sont les maladies
de Tàme, ibil. — Le plaisir et
la peino sont les pivots sur lesquels
roulent toutos nos afTf étions connues
sous le nom d'inclinations et de pas*
sions, 208 — Ils sont liés Intimement
aux passions et naissent de sources
que Ton peut réduire aux quatre
suivantes: I** Les plaisirs etl*^ p«ines
des sens, ibid. -^ 2<* Les plaisirs de
Tesprit ou de Timagi nation, ibid. —
3<* Les plaisirs ou les peines résultant
^e notre perfection ou de notre im-
perfection, 210. — 4* Les plaisirs ou
les peines trouvés dans le bonheur et
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372
TABLE GÉNÉRALE
le malheur d*autrui, 211. — Les sen-
timents qui nous portent vers les
biens utiles peuvent se réduire sous
trois chefs, 212. — L'admiration est
la première et la plus simple de nos
passions, 214. — Peut-on mettre la
joie et la tristesse au rang des pas-
sions, ibid. — L'inquiétude, passion
mixte qui nous fait souvent prévenir
le mal et perdre le bien, 215. —
Diverses passions que produisent la
joie et la tristesse, ibid, — En quoi
l'amour de soi-même diffère de
l'amour-propre, 216. — Ce sont les
passions qui mettent tout en mouve-
ment, 217. — Elles ont toutes une
sorte de douceur qui les justifie à
elles-mêmes, 219. — Excitent dans
le corps, et surtout dans le cerveau,
tous les mouvements utiles à leur
conservation, 220. — La passion nous
fait abuser de tout, ibid,
Pasieur {Louis], chimiste. — Adversaire
des partisans de l'hétcrogenèse ou gé-
nération spontanée, II, 58.
Patagons. — Bougainvillc, qui les a vus
à la Terre de Feu, a i-éduit à leur
juste valeur les exagérations des voya-
geurs touchant leur Uille colossale,
II, 201, 211.
• Patience. — Vertu qui nous fait sup-
porter un mal qu'on ne saurait empê-
cher, XVI, 221. — On peut réduire à
quatre classes les maux dont notre
vie est traversée, ibid.
Patriarches. — Voyez Officiers géné-
raux, I, 195, alinéa 23. — Platon,
dans le Timée et le Critias, établit
que ce sont les mêmes hommes que
les habitants de l'Atlantide, et que
cette contrée n'est pas autre que la
Palestine des Israélites, IX, 225, 226.
Patrice {François), philosophe pytha-
goréo-platonico-cal)alistique. — Réduit
son système au platonisme pur, XVf,
542. Profite des idées de Télésius
sur la réforme de la philosophie par-
roénidéenne, 543. — Eut pour amie
Tarquinia Molza, t6Mi.
Paul (saint). — Voyez Cordonnier ex-
gentilhomme.
Paul (saint), citoyen romain, né à
Tarse. Il porta d'abord le nom de Saul
— Ce qu'il écrivait aux Thessaloni-
ciens, I, 486. ~ Pharisien, de la tribu
de Benjamin, il respirait le carnage
des disciples de Jésus-Christ lorsque,
frappé d'une lumière soudaine sur le
chemin de Damas, il se convertit et
devint l'apôtre de l'Évangile* X, 282.
— Ce sujet a fourni à Deshays le
sujet de l'un de ses meilleurs ta-
bleaux, ibid. — Cet apôtre, cessa d'être
philosophe lorsqu'il devint un prédi-
cateur, XV, 288.
Paul III (Dorghèse), pape. — Pro-
mulgue, en 1540, la bulle d'institu-
tion des Jésuites, XV, 274. — Borne
à soixante le nombre des profès, 275.
Paclifie, seconde femme de^énèque. —
Veut mourir avec son mari, proscrit.
111,142. ^
Paulut {Antoine'Bené Voter d'Aocex-
SON, marquis de). — Ce qu'il a dit
dans les notes jointes au catalogue
de sa bibliothèque {aujourd'hui Bi-
bliothèque de V Arsenal) , au sujet de
l'ouvrage de Diderot, de V Interpréta-
tion de la Nature y II, 5. — Note de
son catalogue au sujet de H*"* de
Puisieux, IX, 77.
Pausias de Sictone. célèbre peintre grec,
élève de Pamphyle. — Acquit une
grande réputation dans la peinture
dite encaustique, dont il donna des
leçons, X, 50.
Pavillon, évêque d'Aleth. — Se déclare
contre le formulaire d'Alexandre,
VII, 2U1.
Pays-Bas. — Voyez Hollande.
Pays-Bas autrichiens. — Recettes et
dépenses de ce pays, XVII, 458. —
Population et agriculture, 459. —
Manufactures et fabriques, 462. —
Navigation, 463. — Droits d'entrées,
de sorties et autres , 465. — Juris-
prudence et procédure, ibid, — Com-
paraison de la jurisprudence des
faillites en Angleterre, 465. — Le
luxe, 466. — Science du commerce,
467. — Absurdité dans l'administra-
tion des Pays-Bas autrichiens, iM. —
Valeur du florin de Brabant, 468.
Péché originel, 1, 201, alinéa 38. —Nom
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ET ANALYTIQUE.
373
que lui donnait Ninon de Lenclos,
i(>4. — Son châtiment, juste à Tégard
d^Adam, l*est-il pour les générations
à venir? II, 08.
* Pécune, — Saint Augustin en a fait une
dinnité réelle des Itomains, malgré
Jarcnal, qui devait être mieux ren-
seigné que lui, XVI, 222.
* Pêdaliens. — Peuples anciens des In-
' des, XVI, 222.
* Peine» — Sensation qui rend notre
existence désagréable, XVI, 222.
Peiws à venir, I, 212-213, alinéa 03.
Peines et des Délits {Traité des) , ou-
vrage de Beccaria. — Voyez Beccaria.
Peines et Plaisirs. — Les peines pro-
fondes et les plaisirs violents sont
muets, VIII, 386. — Le plaisir et la
peine sont les pivots sur lesquels
routent toutes nos affections connues
sous le nom de passions, XVI, 208.—
Voyez * Passions,
Peintre {le) amoureux de son modèUf
opéra-comique. — Voyez Duni.
Peintres (les). — En quoi ils pourraient
être très-utiles aux acteurs, VJI, 335.
— Ceux qui ne sont pas physiono-
mistes sont de pauvres peintres, X,
481. — C*est à eux quUl appartient
d'éterniser les grandes et belles ac-
tions, d'honorer la vertu malheureuse
«t de flétrir le vice, 502. — Le travail
du peintre d'histoire, infiniment plus
difficile que celui du peintre de
genre, 504. — Point de grands pein-
tres qui n'aient su faire le portrait :
témoin Raphaël, Rubens, Le Sueur,
yan Dyck, 507. — Pourquoi le pein-
tre est communément un mauvais
portraitiste, XI, i52, 153. — Doivent
réunir à une imagination grande
et forte, un pinceau ferme, sûr et
facile, XII, 88. — - Sont encore plus
sujets au plagiat que les littérateurs,
103.
Peinture {la), poème didactique en trois
chants, par Le Mierre, XIII, 78. —
Examen de cet ouvrage, 79.
^ Peinture en cire {Histoire et secret de
la) ou de Vencauslique des Anciens,
X, 43. — Diderot, auteur de ce traité,
le publie en gardant l'anonyme, 45.
— Des essais d'application sont faits
par Bachelier et par le comte de Cay-
lus, 46.
Peinture et Sculpture. — Il est plus
difficile de bien juger de la sculpture
que de la peinture, X, 418. — Ce qui
constitue la belle peinture, 482. — Il
faut qu'elle ait des mœurs, 501. —
Des différents genres , 507. — De
l'art de draper, ibid, — Antagonisme
des peintres de genre et des peintres
d'histoire, ibid. — Distinction à éta-
blir dans la classification des peintres
de genre, 508. — De la peinture et
de la sculpture en portrait, 500, 510.
Comme la poésie dramatique, la
peinture a ses trois unités, XII, 89.
Peinture de genre, — Elle a sa loi.
XII, 98.
Pèlerines. — Dangers d'une mauvaise
rencontre qu'elles courent parfois dans
VAllée des épines, 1, 198, alinéa 29.
PéLissoN {Paul Foxtanibr). — Voltaire
le considère comme un hypocrite
ambitieux, sans honneur et sans pro-
bité, VI, 353. — Cède à M. de Chy-
niac le manuscrit d'une partie inédite
de VHistoire des Celtes de Pelloutier,
son onclo, 433.
Pellecrin (l'abbé). — Vers sur sa cu-
lotte, cités avec admiration par l'abbé
de Canaye, VI, 305.
Pklloutibr {Simon), historien français.
— Auteur d'une Histoire des Celtes,
imprimée à La Haye en 1740 ; réim-
primée, plus correcte, à Paris, en
1771, par les soins de Cbyniac de la
Bastide, VI, 433.
PÉLOPiDAs, célèbre général thébain, I,
210, alinéa 59. — Sa belle sentence
au lit de mort, III, 69.
Penchants. — En morale, les penchants
intéressés peuvent devenir essentiels
à la vertu, I, 72. — Dénaturés, ils
sont le comble de la misère, 78. —
Cas dans lesquels ils deviennent nui-
sibles tout ensemble à la créature et
au bien général, 102. — Sont la pas-
sion dominante des tyrans, 114.
• Pénétration, — Facilité dans l'esprit
de saisir promptement et sans fatigue
les choses les plus difficiles, XVI, 223.
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374
TABLE GÉNÉRALE
Pénétrer. — Terme relatif à Taction
d'un corps qui sMiisinue avec peine
dans rintérieurd*un autre, XVI, 223.
* Pénible. — Qui se fait avec peine,
XVI, 223.
Pensée. — Modifiée par Tétat physique
de l'individu, le tour qaVlle prend
dans la maladie devient un guide
pour le pronostic du médecin, 11,379.—
Est volontaire et involontaire, IX, 351 .
^ Pensées, morceau inédit, IV, 32.
Pensées bizarres sur le dessin^ X, 461.
^ Pensées détachées sur la peinture, la
sculpture, l'architecture et la poésie,
pour faire suite aux Salons, XII, 73.
^ Pensées philosophiques, 1, 123. — No-
tice préliminaiixî, 125. — Diderot
compose, en l'espace de trois jours,
cet ouvrage destiné à subvenir aux
besoins de M"** de Puisieux, qui en
tire cinquante louis, ibid. — Un ar-
rêt du Parlement, en date du 7 Juil-
let 1750, condamne le petit volume
au feu, ibid. — Elles reparaissent, en
1757, sous le titre d'Étrennes aux
esprits forts, ibid. — Sont traduites
en plusieurs langues, ihid. — Don-
nent lieu à de nombreuses contro-
verses, suscitées par le P. Senemandi
jésuite, Tabbé Ilharat de La Chambre,
Palissot, etc., 120.
• Addition aux Pensées philosophiques,
publiée en 1770. — Dans le recut'il
publié à Londres {Amsterdam) 1770,
par ^aigeon, cette Addition porte le
titre de Pensées sur la religion, 158.
« Pensées sur Vinterprétalion de la na-
ture. — Diderot compose cet ou-
vrage en 1754, pour repondre à une
demande d*argent que lui fait M'"« de
Puisieux, sa maîtresse, I, xlii. — No-
tice de M. Âssézat sur cet ouvrage,
II, 3. — Remarques du marquis de
Paulmy, 5. — Jugement de M. Da-
miron touchant la marche de Tesprit
philosophique de Diderot, 0^ — L'au-
teur, aux jeunes gens qui sedisposent
à rétude de la philosophie naturelle,
7. — Diderot no suit dans cet ou-
vrage d*antre ordre que la succession
de ses pensées, 9.
Pensions (les], ouxièmc essai do l'an-
neau magique de Cucufa, IV, 232. —
Placard do convocation affiché par
ordre de Mangogul, 23 i. — Séance
d'examen du droit des veuves postu-
lantes, 235, 236. — Conséquences de
cet examen, 237.
Pentimenti. — Mot dont les Italiens se
servent pour parler des corrections
qu*i|n maître fait à ses premières
idées, XII, 123. — Ceux de Rem-
brandt ont enflé son œuvre de plu-
sieurs volumes in-folio, ibid.
Percelus, peintre hollandais. — Bxé-
cute, en une seule journée, une nia-
rine qui enlève tous les suffrages^
. XII, 128.
Perceptions. — Plusieurs nécessaires
la fois; sinon, impossible de nusou-
ner et de discourir, I, 370.
PEBDICCA9, général d^Alexandre. —
Épouse Cléopàtre, sœur de celoi-ci,
II, 4Ôλ.
' Perdre. — Cest le corrélatif de con-
server, XVI, 223.
^ Père de famille {le), comédie en cinq
actes et en prose, VII, 169. — Im-
primé en 1758, représenté, ponr la
première fois, en 1760, sur le héàtre
de Marseille, et, le 18 février 1761,
sur celui de la Comédie-Française,
171. — Acteurs qui ont créé les P6les
de cette pièce, ibid. — Lettres de
Voltaire au sujet de cet ouvrage, 173.
— Est repris en 1769, ibid. — Son
effet sur la marclie générale du
théâtre, 173. — Dénoncé par Préron
comme plagiat d*une comédie de Gol-
doni, 174. — Goldoni réfute lui-môme
cette accusation, 175, 176. — Obtient
un succès complet à la reprise du
10 août 1769 à Paris, 177. — A un
succès de larmes à Naples en 1773,
ibid. — Sifflé à Paris en 1811 ; compte
rendu de cette réaction par Geoffroy»
critique du Journal de t Empire,
ibid. — Remis au thé&une en 1835,
est applaudi, 178. — Distribution des
rôles à cette époque, ibid. — Traduit
en italien, en anglais, en allemand»
en russe, ibid. — Remarquable dédi*
cace de cet ouvrage à la princesse do
Nassau-Sarrebruck, 179.^ Genre dans
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ET ANALYTIQUE.
375
lequel cette pièce est écrite, 303. —
Analyse ou esquisse de cet ouvrage,
conçu selon la poétique d'Aristote,
323-326. ~ Manière dont ce drame a
été composé, 336. — Succès obtenu,
Vlir, 401. — Diderot annonce, dans
une lettre à M'>" Volland, un grand
bruit à la Comédie-Française à Toc-
canon de cette pièce, XIX, 312. —
Détails sur sa représentation, 31 i. —
Antres détails, 315, 320. — Scène
sanglante qui arrive à la dernière re-
présentation, 323.
PÉRéGRiN, philosophe cynique. — Quelle
est la plus louable action de sa vie,
XIV, 266.
PéiiKCBE {{JcLc^b-Rodrigue Peseiba, dit),
premier instituteur des sourds-muets,
cité, I, 403. — Succès de sa méthode
sur le ftls de M. d'Étavigny, directeur
ëea fermes de la Rochelle, XIV, 4il .
Pères de VÈglise. — Ce qu'ils font, ne
voulant pas se servir des principes
de Cicéron, I, 148.
^ Pères {les) malheureux, tragédie
bourgeoise, en prose et en un acte,
VIII, 18. — Diderot a emprunté Tidée
.et en partie la conduite de ce drame
à Salomon Gessner, 20.
• Perfection. — Définition métaphy-
sique de ce mot, XVI, 224. — liaison
déterminante de U perfection, t6td.
— Toute perfection a ses règles, 225.
• Perfectionner. —Corriger ses défauts,
avancer vers la perfection, XVI, 226.
— Exemples de l'emploi grammatical
de ce mot, ibid,
• Perfide, Per/Wie.— Est un mensonge
de toute la personne, d'après La
Bruyère, XVI, 227.
PÉRiA^DRE, un des sept sages de la Grèce.
— Ce titre lui est reité malgré les
attaques dont il a clé Tohjet, XV, 62.
— Meurt âgé de quatre-vingts ans, 63.
Péricarde. — Enveloppe cellulaire du
cœur, IX, 289. — Ses utiles fonctions,
ibid, — Plus fort dans les animaux
privés de diaphragme, ibid,
PÉBiCLfcs, célèbre Athénien. — Suit le
conseil d'Alcibiode, son neveu, dans
la guerre du Péloponcse, II, 475.
PÉaifiNON {Nicolas),— Les gouaches que
ce peintre expose en 1775 ne sont
pas sans mérite, XU, 20. — A Texpo-
sition de 1781, ses gouaches se re-
commandent par des effets harmo-
nieux et des détails bien naturels, 49.
n Péril {le) du moment, poésie, IX, 64.
Périnihienne {la), comédie de Ménandre,
dont Térence a transporté IMntrigue
dans l'Andrienne, Vil, 317. — Voyez
' VAndrienne,
• Péripatéticienne ^Philosophie). — La
proscription de la docu-ine d'Aristote
marqua la date de ses progrès peu*
dant les xiii* et xiv* siècles, XV, 301.
— Prend alors le nom de Scolastique^
302. — Donne naissance au droit ca-
nonique, monstrueux assemblage de
théologie et de philosophie, ibid. —
De la vie d'Aristote, XVI, 227. — De
la logique d'Aristote, t&i'd. — De la
philosophie naturelle d'Aristote, 232.
— Principes de sa psychologie, 237.
— Sa métophysique, 240. — - De l'a-
théisme d'Aristote, voyez i4ns£otê/wm«.
— Principes de la morale ou de la
philosophie pratique d'Aristote, 243.
— Ses successeurs, 243. — Principes
de physique de Straton, 247. — Des
philosophes récents aristotélico-sco-
lastiques, 250. — Des philosophes qui
ont suivi la véritable philosophie
d'Aristote, 252.
' Périr. — Acception de ce mot, XVI,
253.
PÉRo\.\E. — Événements que cette ville
rappelle à Diderot, XVII, 471.
• Perpétuer. — Rendre durable, XVI,
253.
" Perplexe, Perplexité. — État de l'es-
prit incertain, XVI, 253.
Perrault, exempt de police. — Son
rapport sur Diderot au lieutenant de
police, XX, 122.
pERnoN (cardinal du). — Anecdote sur
lui, III, 22/ (note).
Perroneau {Jean-Baptiste), peintre et
graveur, élève de Natoire et de Lau-
rent Cars. — Se montre d'abord avec
distinction comme pastelliste, et passe
bientôt inaperçu, X, 204,203. — Parmi
ses portraits exposes au Salon de
1765, il s'en rencontre un qu'on peut
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376
TABLE GÉNÉRALE
regarder, 310. -— Anecdote relative à
UQ portrait du peintre La Tour, qu'il
consentit à faire en 1750, portrait qui
se voit aujourd'hui an musée de Sainte
Quentin, XI, 152.— Expose, au Salon
de 1767, un Portrait de femme bien
traité dans plusieurs parties, 155. —
Ses portraits sont généralement faits
avec esprit, ibid. — Jugement sur cet
artiste, 306.
Perronet [Jean-Bodolphe), célèbre ingé-
nieur des ponts et chaussées. — Di-
derot se trouve avec lui à la Comédie,
XIX, 315. — Il est très-malade, 318.
— Diderot dioe chez lui, 320.
• Persécuter, Persécuteur et Persécu-
tion^ XVI, 251. — La religion chré-
tienne persécutée par le* empereurs
romains, ibid, — A peine commence-
t-elle à respirer que l'Église pereécute
à son tour, ibid. — La persécution,
contraire à la douceur évangélique,
n'est pas moins opposée à la raison
et à la saine politique, 255.
Persée, philosophe stoïcien, disciple de
Zenon, XVII, 221. — Se laisse sur-
prendre dans TAcro-Corinthe, qui
était confié à sa garde, 225. —Quel
fut son disciple, ibid.
• Perses {Philosophie des), XVI, 250. —
De Zoroastre, 257. — Sa vie, ibid.,
258 — Des Guèbres, ibid. — Des
livres attribués à Zoroastre, 259. —
Le Zond n'est point un ouvrage de
Zoroastre, i6iU— Voyez Zexd-Avesta.
— Des oracles de Zoroastre, ibid. —
Du mago Hystaspe, 260. — D'Osranès
ou d'Otanès, ibid, — Du mot mage,
ibid. — De l'origine du magianisme,
ibid. — Du caractère du mage, ibid.
— Des classes des mages, ibid.^ Des
devoirs des mages, 261 . — Des sectes
des mages, ibid. — De leur philoso-
phie, 262. — Des dieux des Perses,
ibid. — Principes du système de Zo-
roastre, 263. — Ce que contient le
Sadder^ livre sacré, 265. — Des dieux
et des temples des Perses, ibid. —
Abrégé des prétendus oracles de Zo-
roastrd, 266. — Philosophie morale
des Perses, 208.
Persiflo, membre de l'Académie de
Banza, IV, 163. — Son avis sur le
langage dos bfjoux, ibid.
* Persister. — C'est demeurer ferme,
dans le même état d'âme, d*esprit et
de corps, XVI, 269.
* Personnage. — Acceptions de ce mot.
XVI, 269.
* PersiULsion. — Définition grammati-
cale de ce mot, XVi, 269.
Pertinax, empereur romain. — Son
élection à l'empire donne lieu à de
grandes manifestations de joie, VI,
336. — Fragment de Lampride sur
ce sujet, traduit par Diderot, ibid.
* Pervers, Pervertir, Perversion, Per-
versité. — Termes relatifs à la cor-
ruption de l'esprit ou du cœur au
dernier degré, XV7, 269.
Pesanteur, — Expérience d'une boule
suspendue par un 61; ce t|«i'«ik>
prouve, II, 70. — En quoi elle diffère
de la force d'inertie, ibid.
* Peser les malades. — Ancienne cou-
tume, en Angleterre, de peser les en-
fants malades au tombeau de quelque
saint pour les guérir, XVI, 270.
Petao (le Père), jésuite. — Son livre
Rationarium temporum, le meilleur
sur cette matière, III, 494. — Ses sup-
positions en matière de chronologie
sacrée, XIV, 181.
Petit (l'abbé), curé du Mont-Chaavct ,
en Basse-Normandie, V, 496. — Auteur
d'une ti-agédie, David et Betsabé, ibid.
— Manière dont il démontre combien
il est facile de conduire une pièce de
théâtre, tfoirf.— Conduite inconvenante
de J.-J. Rousseau à son égard, ibid.
PBTrr {Antoine), docteur en médedae.
— Lettre à Diderot en réponse à une
question d'anatomie et de physiolo-
gie, IX, 242.
* Petit. — Terme corrélatif et opposé
de grand, XVI, 270. — Se prend au
simple et au figuré, ibid.
* Petitesse, XIV, 271. — Voyez * Petit.
PETrroT {Jean). — Notice sur ce célèbre
peintre en émail, XIV, 411.
Petits-Maîtres. — Jeunes habitués de
l'Allée des fleurs. — Leur portrait, I,
238, alinéa il.
* Définition de ce mot, X\\ 270 —
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ET ANALYTIQUE.
377
Opinion de Voltaire ftur les petits
maîtres, 271. — Mot de Séoèquc sur
ceux de Borne, ibid.
Pbochet (Jacques). — Public, en 1799,
le Dictionnaire universel de géogra-
phie commerçante t rédigé sur les
matériaux fournis par Tabbé Morellet,
VI, 393. — Compte rendu du pro-
spectus de cet ouvrage, annoncé
trente ans avant sa publication ,
ibid.
Peuple, — Il faut que sa vie soit simple
et frugale, H, 477. — Plus il est oc-
cupé, moins il est factieux, ibid. —
Moyen de Tappauvrir, en se donnant
les apparences de le protéger, ibid.
— Il faut lui permettre la satire et la
plainte, ibid, — Pourquoi il aime à
parler, et court aux exécutions, VI,
180. — Est avide de spectacles, ibid.
— Est terrible en sa fureur; mais
elle ne dure pas, ibid, — Sa misère
Ta rendu compatissant, ibid.
Peuple de Dieu, — Entraîné par Moise,
I, 200, alinéa 35.
Petbilhe (Bernard), célèbre médecin
français. — Auteur d'une Histoire de
la chirurgie, citée avec éloges, III,
337. — Ce qu'il rapporte dans cet
ouvrage sur Textirpation de la ma-
trice, IX, 393. — Compte rendu de
cette Histoire, commencée par Dujar-
din, IX, 470-476. — Son éloge do
Galien est un modèle de grftce et
d*élégancc, 47 i.
Pbzay ( A lexandre - Frédéric - Jacques
Masso?!, marquis de). — N*cst point
l'auteur d*un morceau éloquent inséré
dans son Éloge de Fénelon; ce mor-
ceau lui a été fourni par Diderot, IV,
105. — Traducteur médiocre de Ca-
tulle et de Tibulle, VI, 42i.
Phalaris, tyran d*Agrigente. — Zenon
engage la Jeunesse à se délivrer de
son joug, XIV, 399. -— L«s Agrigen-
tins, indignés, se soulèvent brusque-
ment et assomment de pierres le tyran,
ibid.
Phanias de LesB05, philosophe péripa-
téticien, XVI, 249.
Pharaon, roi d*Égypte, père de Sésos-
tris. — Est englouti avec son armée
dans les eaux de la mer Rouge, I,
201, alinéa 35.
Pharisiens, secte juive. — Leur origine,
XV, 341. — Leur doctrine, 342. —
Leurs mœurs, 343. — Le Talmud les
partage en sept ordres, ibid.
Phi^dime. — Nom d'une femme galante,
retirée avec Agénor dans TAlléc des
fleurs, 1, 2iO-2H, alinéa 17, 18, 10,
20.
Pfl^DON d'Élis, disciple et ami de So-
crate. — Sa doctrine fut celle de sou
maître, XV, 65.
Phèdre, fabuliste latin. — Ses fables
n'ont eu d'abord qu'une publicité res-
treinte, m, 352.
PnéiviCR, veuve d'un pacha dans les
Bijoux indiscrets. — Ce que dit son
bijou lorsqu'elle sollicite une pension,
IV, 235.
* Phéniciens (Philosophie des), XVI,
271. — Philosophes renommés qui
appartiennent à ces peuples, 272. —
Système de cosmogonie de Sancho-
niaton, ibid. — L'esprit du commerce
est contraire à la philosophie; en
effet, que demande un commerçant
qui descend sur un rivage inconnu?
273.
Phénomènes trompeurs, II, 42. — Ixuri
causes ; manière de les étudier, 43.
PHéRéciDE, philosophe grec né à Scyros.
— Fut le maître de Pythagore, XVI,
493. — Est le premier qui ait entre-
tenu les Grecs de l'immortalité do
l'Ame, ibid. — Comment commençait
son ouvrage sur l'origine des choses,
ibid,
Phidias. — La Vénus de Lemnos est le
seul ouvrage auquel ce célèbre sculp-
teur ait osé mettre son nom, XIII, 41.
Phiudor (Ff. 'André Danican, dit), cé-
lèbre compositeur, non moins célèbre
joueur d'échecs, V, 387. — Ce que le
chevalier de Jaucourt rapporte de lui
au mot ÉCHECS de V Encyclopédie, 388.
— Auteur de la musique d*Emelinde,
opéra de Poinsinet, VIII, 450.— Rend
visite à Diderot. Ce qu'il lui dit de
sa flUe, XIX, 338. — Diderot lui écrit
pour le dissuader de jouer aux échecs,
XX, 79.
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378
TABLE GÉNÉRALE
Philippe II, dit AugiuU, roi de France.
— Pan pour la Terre-Sain to avec Ri-
chard Cœur de Lion, roi d'Angleterre,
XIV, 247. — Henire en France, ibid.
PHII4PP3 (miss), célèbre courtisane. —
Comment elle répare sa fortune en
écrivant ses mémoires, XVIII, 526.
PuiLOCTÈTB. — Beauté de son discours à
Néoptolème, qui lui rend les flèches
d'Hercule, VllI, 405, 4()6.
Pbilduujs, philosophe pythagoricien. —
Principes de aa doctrine, XVI, 523.
Philon, philosophe juif.— Ce qu'il rap-
porte de la secte des Esséuiens, XV,
330.
PiHLOPON (/•on), grammairien d'Alexan-
drie, l'aa des écrivains du v' siècle
qui tonmmA Tèro de la philosophie
platoniooHMrîgéirioo-aiexaiidriiie, XIT,
298.
Philosophe sans le savoir {le), comédie
de Sedaine. — De la première repré-
sentation de cette pièce, VIII, 352. —
Cet ouvrage obtient un éclatant succès
à la troisième représentation, 383.
Philosophes {les), comédie do Palissot,
représentée pour la première fois le
2 mai 1760, IV, 473; V, 176.— Voyez
Palissot.
Philosophes, — Habitués de l'Allée des
marronniers, I, 215.— Gens graves et
sérieux; raisonneurs de profession,
leurs qualités, ibid, — Rôle du phi-
losophe dans la société, III, 248.—
Le philosophe doit pouvoir dire : Je
ne serai point esclave, 250.
' 11 n'y a rien qui coûte moins à acqué-
rir que le nom de philosophe, XVI,
273. — Caractère du philosophe, 274
et suiv.
Philosophie. -^EWe est aussi éloignée do
l'impiété que la religion du fana-
tisme, 1, 9. — Moyen de la rendre
recommandable aux yeux du vulgaire,
II, 19. — Les faits sont sa véritable
richesse, ibid. — Elle est de deux
sortes, expérimentale et rationnelle,
20. — L'une a les yeux bandés et
marche en tâtonnant, l'autre observe
et se recueille, afin de se former un
flambeau, ibid, — Esquisse de la phy-
sique expérimentale, 21.— La philoso-
phie expérimentale, étude innocente,
ne demande aucune préparation de
r&me, ï2. — La philosophie n'anéantit
pas rhomme, III, 182. — Sônèque en
offre la preuve, ibid.^ Sa définition,
211. — Elle est la vraie noblesse; elle
donne des aïeux, 222. — N'est point
une science de mois, Sénèque le dé-
montre, 250. — Lettre XCIV de Sé-
nèque sur l'union de la philosophie
parénétique, ou de préceptes, avec U
philosophie dogmatique, 262.
Ce mot, d'après son élymologie, signi-
fie amour de la sagesse, XVI, 278. —
Origine et différentes acceptions de ce
terme, ibid, à 283. — Sens et défini-
tion de la philosophie, 283 à 287. —
Est une science encore très-imparfaite«
et qui ne sera Jamais complète; pwv-
quoi , ibid. — Un vrai philosophe ne
voit point par les yeax d*aatrai; le
contraire est cependant un ussge uni-
versel : raisons qu'en apporte le Père
Malebranche, 288-291.
Philosophie posUive (la). — Naméros
de cette revue contenant Diderot chez^
lui, comédie par M. U. Stupuy, XX,
146.
PiiiL0XÈ?iE.— Nom d'un déiste; prend part
à une discussion, en assemblée géné-
rale, entre Pyrrhoniens, Athées, Déis-
tes, Spinosistes, Sceptiques et FanCt-
rons, I, 228,229, 230, 231, 232, aU-
néa 31, 35, 38, 39, 40, 43, 45, etc.
Philoxène, écrivain grec. — A savam-
ment traité la matière des songes,
IV, 305.
Phlipot, concierge de l'Académie de
peinture. — Son nom diversement
orthographié, X, 413. — Signale à l'at^
teotion de Diderot quatre tableaux de
Restent fils, revenu de Rome en 1765,
ibid, — Introduit Didexot au Salon
de 1775, XII, 3.
Phocio.'v. — Homme d'État et général
athénien; insulté par la populace
d'Athènes, III, 330.
Phocyude, poète gnomiqoe, né à Hilet,
XV, 63. — Eut une grande influence
sur le gouvernement de son pays, ibid.
PuoTius. — L'honneur de relever les
lettres et la philosophie en Orient au
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ET ANALYTIQUE.
379
IX* siècle étaU réservé à ce savant,
deux fois nommé patriarche de Cens-
tantiDople, et deux fois dépose, XV,
299. — Fut le précepteur de Tempe-
reur Léon lo Sage, ibid.
Physionomie, — Mot sans signification
pour r&veugle-né, I, 288. — On se la
compose quelquefois à soi-même;
exemples cités en preuve, X, 480. —
Ce qu'on appelle la physionomie,
XVI, 91.
* Est Texpression du caractère et celle
du tempérament, XVI, 292.
Physique. — Esquisse de cette science
au point do vue expérimental, II, 21.
— Son étude devrait être le partage
des hommes riches, 22. — Ses résul-
Uts, 23. — L'étude en est utile,
agréable et facile, 111, 461. — Est, en
petit, une imitation des grands phé-
nomènes de la nature, ibid,
• Picmhes, — Nom sous lequel les In-
diens de la côUt de Cumana (Amé-
rique) désignaient leurs prêtres, XVI,
292. — Leurs principales divinités,
ibid* — En quoi consistait leur mé-
decine, ibid,
PiBRAc [pui DU Faur, seigueur de). —
Sou célèbre quatrain sur la calomnie,
souvent cité par le grand Condé, III,
13. — Ce magistrat a fait une exécra-
ble apologie de la Saiot-Barthélemy,
403.
FicaNi, compositeur italien. — Son pa-
rallèle avec Gluck donne lieu à des
querelles entre les partisans de la
musique allemande et ceux do la mu-
sique italienne, XII, 135.
Pic db la Mibandolb {Jean) y célèbre sa-
vant italien. — Professe la philoso-
phie de Platon, XVI, 336. — F^ le
père du système pythagoréo-plato-
nico-cabaliste ; ses sectateurs, 531.
PiCART {Etienne), célèbre graveur. —
Le tableau de Nicolas Poussin , les
Philistins frappés de la peste^ qui se
voit au Musée du Louvre, a été très-
bien gravé par cet artiste, XI, 171.
PiCBON, Jésuite sacrilège, XV, 280.
T Pièce et le Prologue {la)^ou Celui qui
les sert tous et qui n*en contente au-
cun, comédie en un acte, Vlil, 60. »
— C«tle pièce est celle dont Meis>
ter a parlé dans son écrit intitulé
Attx mânrn de Diderot^ où il lui
donne pour titre : Esi^ bon? est-il
méchant? 71.
Pièces relatives à VarresUUion de Di^
d9roi9m 1749, XX, 121.
Pièces fBlatwet à VErtcyclopédie, XX,
426.
PicRQUfN {Jean), Jésalte, curé de Chàtel
(Ardennes). — Auteur de Disssrta^
lions physico-théologiques sur la oon*
ception de la vierge Marie,, IV, 38.
PiERRB (saint). — Voyez Vendeur ]>b
MARéB, I, 204.
Pierre {Jean- Baptiste-Marie)^ cheva-
lier de Tordre de Saint-Michel, pre-
mier peintre du duc d'Orléans, pro-
fesseur à l'Académie de peinture. —
Expose au Salon de 1761 une Des-
cente de croiXy X, 113. — Une Fuite
en Egypte, 115. — La Décollation de
saint Jean-Baptiste^ ibid. — Le Ju-
gement de Paris, 116. — Ce dernier
tableau pour le roi de Prusse. Toutes
compositions d'une grande médio-
crité, 117. — Verte remontrance que
Diderot lui adres:4e, 175. — Prend
pour sujet d'un de ses tableaux du
{jalon de 1763 : Mercure amoureux
qui change en pierre Aglaure, qui N'
loignait de sa sœur Hersé; détes-
table composition, 176. — Ses autres
tableaux exposés au même Salon :
une Scène du massacre des Inno-
cents; V Harmonie; une Bacchante
endormie, n'ont aucun mérite, 177.
— H ne faut plus compter Pierre
parmi nos bons artistes, ibid. — ^*en-
voic rien au Salon de 1767, et dé-
clare qu'il n'exposera plus, XI, 4. —
Admonestation que lui adresse Dide-
rot sur sa jalousie envers Doyen,
177. — Sa coupole de Saint-Roch lui
assigne une place parmi les grands
peintres, 323.
Pierre l'Hermite, chef de la première
croisade. — Comment il la suscite,
XIV, 214. — A la tête de quatre-
vingt mille brigands, il marche sur
Constantinople, où il arrive ayant
perdu les trois quarts de son armée»
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380
TABLE GÉNÉRALE '
245. — Prend pour renforto des va-
gabonds italiens et allemands qu'il
trouve devant Constantinople, ibid. —
Passe au delà du Bosphore, ibid, —
Soliman, Soudan de Nicée, anéantit
son armée, ibid.
Pierre d*Apono, ou d'Abano, philosophe
scolastique, XVI f, 103.
Pierre d'Kspagne, ou Jeax XXI, pape. —
Fut philosophe avant d'être pape;
entendait la médecine. XVII, 100.
Pierre de Assiac, théologien du xiv* siè-
cle, défenseur de rimipaculce-Con-
cepUon,XViI, 108.
Pierre DE Taren taise, ou Innocent V,
philosophe scolastique; élu pape eu
1284, XVII. 103.
Pierre le Cruel, roi de Castille. —
Comparé à Néron pour ses scanda-
leux mariages, III, 100.
Pierre I**", dit le Grand, czar de Rus-
sie. — Bannit, en 1723, les Jésuites
dans toute retendue de ses États,
XV, 280. — Anecdote sur son voyage
à Amsterdam, XVII, 454. — Tra-
vailla sur les chantiers de Saardam,
455.
Pierre III, empereur de Russie. — On
est convaincu, en Russie comme en
Europe, que sa mort a été violente,
XVII, 488.
Piétistes. — Leur folle manie, justement
appréciée par saint Augustin, I, 38,
30, à la note.
PiGAFETTA {Francisco- Antonio), voya-
geur italien. — A parlé avec exagéra-
tion de la taille colossale des Pata-
gons, 11,201.
PiGALLE (J.-B.), sculpteur célèbre. —
N'envoie rien au Salon de 1761, X,
145. — Nom qu'on lui donnait à
Rome, 42G. — Mis en paraflèle avec
Falconet, ibid, — Son mot d'admira-
tion à la vue du Pygtnalion de Falco-
net, 427. — Son rival lui rend la pa-
reille à l'exposition du Monument de
Beims, au Louvre, ibid. — Défaut de
ce monument, 500. — Donne sa nièce
en mariage à Mouchy, son élève.
Deux anecdotes à ce sujet, XI, 362.
— N'expose rien au Salon de 1767,
348. — Reste stupéfait à la vue de la
BaignetUB d'Allegrain,8on beau-frère,
351. —Oblige l'Académie à couron-
ner Bloitte, son élève, 377. — Désa-
gréments qu'il s'attire par celte in-
justice, 378. — Son Portrait^ peint
par M™» Roslin, 513. — Ce que Vol-
taire disait au sujet de sa statue, qui
se voit aujourd'hui à l'entrée de la
bibliothèque de l'Institut, XII, 68. —
Son Tombeau du niaréchal d'Har-
courte à Notre-Dame, cité comme
exemple du galimatias en sculpture,
124t — te qu'il disait de la difficulté
du portrait, 130. — Bouchardon le
nomme pour lui succéder, XIII, 44.
— Remarque sur son Mercure. 45.
— Ce que raconte M. Walferdin, à
propos de sa statue de Louis XV,
XVIII, 156. — Ce que disait Pigalle à
Le Moyne, à propos de son élève
Hoitte, 207. — Lettre que Diderot lui
envoie au sujet du mausolée du ma-
réchal de Saxe, XIX, 430. — Auteur
d'un buste en bronze de Diderot,
XX, 111.
PiGfON {Marie- Anne-Victoire), lectrice
de la princesse Henri de Prusse, \1,
3, 70. — Auteur du Mécaniste phUo-
sophe, ibid. — Élève du mathémati-
cien Prémonval, devient l'épouse de
son maître, ibid. — Diderot lui dédie
ses Mémoires sur différents sujets de
mathématiques, IX, 79.
Pigeon blanc (/e), conte de Diderot. —
Cet ouvrage, que Diderot t^crivait
en 1749 et que la police faisait re-
chercher alors, n'a point été im-
primé, I, xnv. — C'est le même que
l'Oiseau blanc. Voyez ce mot.
Pigeons. — Pourquoi ils ont la voix
enrhumée et rauque, IV, 389.
Piles {Boger de), homme de lettres et
peintre; traducteur du poôme latin
de Dufresnoy, intitulé de Arte gra-
phica, XIII, 78.
PiLLAiN DE Val do Fresne (M«»«). —
Diderot écrit à M*^ Necker pour la
lui recommander, XX, 80.
PiLLOT, acteur de l'Opéra. — Mot plai-
sant, mais de mauvais goût, que lui
adresse Sophie Arnould, VIII, 358 et
420. — Cité, XI, 66.
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ET ANALYTIQUE.
381
Pi.xDAm, célèbre poôte lyrique thébain.
— Cité, ■ I, 210, alinéa 59. — Pour-
qaoi SCS imitateurs sont, en général
plais et froids, II, 331. — Pour,
quelles raisons ses pommes sont diffi-
ciles, XVI, 293.
' Pindarique. — Se dit, en poésie,
d'une ode à rimiution de celles do
Pindare, XVI, 293. — Par quoi se
distingue le style pindarique, ibid, —
Raisons pour lesquelles les poCmes
de Pindare sont difficiles, ibid. et
294,
Pijno {Jsaac), juif portugais. — Son
aTenture à Utrecht avec une courti-
sane charmante, V, 479. — Suites de
cette aventure, ibid. — A affaire au
bailli do La Haye, XVII, 405. — Ce
que lui coûte le libertinage. 416.
' Piquant. — Qui a une pointe aiguë,
XVI, 294. — Acceptions de co mot au
figuré, ibid.
• Pire, — Degré comparatif du mau-
vais, XVJ, 294.
PiRON {Alexis). — Mot plaisant qu'il
adresse à Robe de Beauves, après
avoir entendu la lecture de son poëmé
sur la Vérole, V, 402. — Sa conver-
sation avec Tabbé Vatry, VI, 192. —
Maltraité par Voltaire, 353. — Aven-
ture de sa jeun^se chez le commis-
saire de police La Fosse, X, 385-386.—
Son mot plaisant sur l'aventure du
prince de Beauffremont, XIX, 92.
PisiSTRATE, tyran d'Athènes.— Fonda la
première bibliothèque de la Grèce,
XIII, 443. — On lui doit l'obligation
d'avoir rassemblé en un seul volume
les ouvrages d'Homère, ibid.
PisoN [C.'CalpurniuS'Piso), personnage
consulaire.— Fabius Romanus, intime
ami de Lucain, fils de Mêla, les accuse
tous de complot contre Néron, JII, 22.
— Devient le chef d'une conjuration
formée à Rome contre Néron, 137. —
La conspiration échoue par l'indiscré-
tion d'Épicharis, ibid.
Pifié.— Sentiment naturel donné comme
appui de la raison, IV, 102. — Ce
sentiment concourt à la conservation
mutuelle de toute l'espèce, 103. —
Dans l'état de nature, elle tient lieu
de lois, de mœurs et de vertu, 10V*
* Pitoyable. — Qui est digne de pitié,
XVI, 294.
PiTTAccs, de Lesbos, un des Sept Sages
de la Grèce, XV, 61. — Affranchit sa
patrie, ibid. — Sa vie, 62.
Placet des libraires de V Encyclopédie au
comte d'Argenson, XIII, 111.
Plagiat. — En peinture, rien de plus
commun et de plus difficile à recon-
naître, X, 392. — Possible en scul|>-
tare, il demeure rarement ignore,
424. — N'est ni aussi facile à prati-
quer, ni aussi facile à sauver qu'en
peinture, ibid. — Moyen assuré de le
découvrir, XI, 4. — Les peintres y
sont encore plus sujets que les litté-
rateurs, XII, 103. — Les plagiaires
ont pour habitude de décrier le maitro
et le tableau qu'ils ont copié, ibid.
Plaies d'Egypte, I, 200-201, alinéa 35.
Plaisir. — Les plaisirs de l'esprit préfé-
rables à ceux du corps, I, 79. — En
quoi consistent les satisfactions intel-
lectuelles, ibid. — Marque certaine do
la supériorité du plaisir intellectuel,
80. — Il n'en est point de plus grand
que celui causé par une noble et ver-
tueuse action, SI. — L'exercice des
affections sociales est une source des
voluptés intellectuelles, 82. — Rien
de plus doux que les plaisirs de par-
ticipation, 83. — Plaisirs du corps et
des sens sont peu de chose, 94. —
Plaisirs des sens, plaisirs de l'esprit,
tous dépendent des affections sociales,
95.
* Sentiment de l'àme qui nous rend
heureux, du moins pendant tout lo
temps que nous le goûtons, XVI, 295.
— Différents genres de plaisir :
i*» Agrément attaché à ce qui exerce
les organes du corps sans les affaiblir,
ibid. — 2'' Les plaisirs de l'esprit,
297. — 3° Ceux du cœur, ibid. —
4*» Plaisir attaché à l'accomplissement
des devoirs envers Dieu, 298. — Il y
a encore le plaisir qui naît de l'ac-
complissement de nos devoirs envers
nous-mêmes, 299. — Les plaisirs de
l'âme l'emportent-ils sur cenx des
sens? 300. — Comment les plaisirs
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382
TABLE GÉNÉRALE
de l'esprit et du cœur sont supérieurs |
à ceux du corps, ibid, — Parmi les |
plaisirs, il y en t qui sont tels par i
leur jouissance que leur privation
n*e»t point douleur ; exemples, 302.
Plaisir et douleur, — Principes des ac-
tions des hommes, II, 310.
Plaisirs et Peines,— Les plaisirs violents
et \e* peines profondes soni toujours
muets, VIII, 3X6.
Plan et du dialogue {du), VII, 310. (Yoy.
Sommaire, p. 302.)
Plan {du) de la tragèd e et du plan de
la comédie, Vil, 327 et suiv. — (Voy.
Sommaire, p. 302.)— D'un diveriisse-
ment domestique, VIII, 59. — D'une
eomédio intitulée le Train du monde,
2i5,'i5d. » Des Deux Amis, drame,
257. — De Madame de Linan ou
l'Honnête Femme, comédie, 201. — Du
àlari libertin puni, divertissement,
265.
^ Plan d'une Université pour legouver-
nement de Russie, III, 400. — Quatre
facultés en cf»nstitueot Tcssence, 422.
— Voyez Université, — Plan général
do renseignement d'une Université,
448 à 450. — Plan réduit de l'ensei-
gnement d'une Université, 451. —
1. Faculté des arts, 452. » ii. Faculté
de médecine, 497. — m. Faculté de
droit, 505. — iv. Faculté de théologie,
510. — La police générale et la police
particulière J'un collège, 520. — Le
manuscrit do cet ouvrage conservé
par une sœur de Nalgeon, V, 3b2.
* Plastique, Nature plastique, — Prin-
cipe que quelques philosophes pré-
tendent servir à former les corps or-
ganisés, At qui est différent de la vie
de* animaux, XVI, 302-306. - L'ac-
tiv'té vitale des natures plastiques
n'est accompagnée d'aucun sentiment
clair et exprès ; raisons alléj<uées pour
jusiifi^r cette liypoihèse, 306-307. —
Objections principales à cotte hypo-
thè^e, 308, 311. — Réponses à Bayle,
qui demandait si Dieu pourrait faire
une nature aveugle qui éc- ivlt tout un
poème sans le savoir, ibid,
Platon. — Aspects divers sous lesquels
il considérait la Divinité, I, 165. —
Nous appelons Verbe ce qu*il appelait
>ÔYoc, ibid, — Son buste orne le ves-
tibule du philosophe Cléobule, 178.
— Ses ouvrages, trop profonds, III,
^81. — Sa conversation avec Mango-
gul, dans la région des Hypothèses,
IV, 257. — Idée que se forme M.Baer,
& la lecture de son Tintée et de son
Crilias, de l'identité des habitants de
l'Atlantide et des patriarches, IX,
225 et suiv. — Voyez Baer et Atlan-
tide. — A écrit deux dialogues sur
le beau : le Phèdre et le Grand Bip-
pias, X, 6. — Ce qui manque à la
perfection de ces dialogues, 23. —
Fonde la secte académique, XV, 65.
— A bien connu la nature divine, 292.
— Croyait au commerce des anges
avec les filles des hommes, ibid. —
Principes que Platon établit dans un
dialogue intitulé le Parménide, XYI,
197. — Notice sur lui, 312-317. —
Sa philosophie, ibid, — Sa dialectique,
318. — Philosophie contemplative de
Platon, sa théologie, 320. — Sa phy-
sique, 321. — Sa psychologie, 322. —
Morale de Platon, 323. — Sa politique,
325. — Ses successeurs, 326.
* Platonisme ou Philosophie de Platon,
— Secte sortie de l'ccole de Socrate,
XVI, 312. — Vie dé Platon, 312-317.
— De la philosophie de Platon, 317.
— De la dialectique de Platon, 318.
— De la philosophie contemplative de
Platon, et premièrement de sa théo-
logie, 320. — De la physique de Pla-
ton, 321. — De r&me selon Platon ou
de sa psychologie, 322. — De la phi-
losophie pratique de Platon, et pre-
mièrement de sa morale, 323. — De
la politique de Platon, 325. — De ses
successeurs, 326. — De l'Académie
première ou ancienne, ou des vrab
platoniciens, ibid. — De l'Académie
moyenne, 330. — Principes de la phi-
losophie d'Arccsilas, 3i2.— De TAca-
dcmie nouvelle, ou troisième, qua-
trième et cinquième, 333.— Principes
de Caméade, 334.
Plèvre, — Membrane simple, qui re-
couvre les poumons, IX, 288.
Pline le Naturaliste ou V Ancien. — A
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ET ANALYTIQUE.
383
fait Tapologie de Sénèque, llf, 157.—
Passages divers dans lesquels il parle
de la peinture en cire (Encaustique)
chez les Anciens, X, 49-50. — Juge-
ment injuste de Falcocet sur Pline,
XVIII, 113. — Observations de Diderot
sur la critique de Pline par Falconet,
159.
PtOTin, philosophe néo-platonicien. —
Sa vie par Porphyre, son condisciple
et son ami, XIV, 319. — Se rend à
Rome à r&ge de quarante ans, et y
professe publiquement VécUctisme
pendant dix ans, 320. ~ Effets pro-
digieux de son éloquence, 321. — Fut
honoré de Tamitié de Tempereor Ga-
lien et de sa femme Salonine, ibid. —
Sa rencontre avec Porphyre an pro-
montoire de Lilybée, 393.
PujCHB (l'abbé). — Ses ouvrages, 7*^»-
toire du Ciel et le SpecUicle de la
nature, cités avec éloge, III, 491. »
Comment Jugé par frère Jacques,
jardinier des Chartreux, pour ce quMl
a écrit sur le jardinage, IV, S3. —
Fait naître la divination, chex les
Égyptiens» de Toubli des symboles
dont on se servait pour annoncer les
devoirs et les obligations, XIV, 291. —
Qu*arriverait-il du SpecUicle de la
nature dont chaque partie serait ju-
gée par un frère Jacques du métier?
ibid. ^ Ce quMl dit de l'ophiomancie,
XVI, 169. — Son système sur Tori-
gine de Tidolàtrie, 359-366.
^ Poésie dramatique (de la), oavrage
de Diderot, adressé à Grimm, VII,
299. — Sommaires où Ton trouve
rexposition des différente genres dra-
matiques, 301. — De la comédie sé-
rieuse, 308. — D*une sorte de drame
moral, 313. — D'une sorte de drame
philosophique, 314. — Des drames
simples et des drames composés,
316. — Du drame burlesque, 318. —
Du plan et du dialogue, 310. — De
l'esquisse, 322. —Des incidente, 326.
^ Du plan de la tragédie et du plan
de la comédie, 327. — De l'intérêt,
340. *- De rexposition, 346. — Des
caractères, 347. — De la division de
TtACtion et des ac^s, 354. — Des
entr'actes, 356. — Des scènes, 360. —
Du ton, 362. — Des mœurs, 369. —
De la décoration, 373. — Des vète-
mente, 375. —De la pantomime, 377.
— Des auteurs et des critiques, 387 .
Poésie lyrique. — Remarques sur ce
sujet, VII, 157-165.
Poésie rhylhmique. — Dissertotion sur
ce sujet par Bouchaud; compte rendu
de cet ouvrage, VI, 33i.
1 Poésies diverses de Diderot, IX, 1. —
Le Code Denis, 3. — Complainte sur
les Embarras de la royauté, 5. —
Vers sur le mémo sujet, 7. — Les
Êleuihéromanes, dithyrambe, 9. —
La poste de Kônijsberg à Memel, 20.
Le Trajet de la Duina sur la glace,
28. — Hymne à VAmitié, 32. — Chant
lyrique, 36. — Traduction libre de
la première satire d'Horace, 42. —
Imitation de Tode d'Horace Audi-
vere, Lyce^ 45. — Iroitetion de la sa-
tire d'Horace Olim truncus eram^ 47.
— Sunces irrégulières pour un pre-
mier jour de Tan, 48. — Charade à
M"** de Prunevaux, 50. — Vers pour
un jour defôte : Saint-François, 53. —
Mon portrait et mou horoscope, 56.
— Vers aux femmes, 59. — Chanson
dans le goût de la romance, 60. —
Épltre à Boisard, 63. — Le péril du
moment, 65. — Le marchand de loto,
66. — Impromptu fait au jeu, 68. —
Le Borgne, épigramme, 69. — Tra-
duction d'un sonnet de Crudeli, 70.
Poésies pastorales, suivies de la Voix
de la nature, poëme; des Lettres de
Saifwille à Sophie, et d'autres pièces
en vers et en prose, par M. Léonard.
— Critique de ce recueil, VI, 417.
Poète et Orateur. — On naît poète» on
devient orateur; examen de cette
maxime, IL 342. — Conditions à
remplir pour être un grand poëte,
III, 443, 444. — Histoire du poète de
Pondichéry, VI, 43-45.- Sa fonction;
combien il diffère du versificateur,
VII, 332. — Ne doit pas s'abandonner
à toute la fougue de son imagination,
334. — Marcho qu'il doit suivre en
travaillant, 335.
Poëtes. — Leur action et leur réaction
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384
TABLE GÉNÉRALE
réciproques sur le statuaire ou le
peintre, X, 490. — Exemples con-
cluants tirés do Tantiquité païenne,
tbid.
Poétiques (les quatre). — Ce qu*en lit-
térature on désigne sous ce titre, VJ,
ICO.
PoiLLY (Nicolas àe), célèbre dessinateur
et graveur. — Remarque sur sa gra-
vure du tableau d'Esthef et Assuérus
de Nicolas Poussin, X, 128.
Poils, — Naissent de la peau môme et
du tissu cellulaire, IX, 301. — Ils
exhalent, ils excrètent, ibid,
PomsiNET [A ntoine - A lexandre - Henri),
auteur dramatique ; cité comme para-
site, V, 431. — Se fait protestant pour
devenir précepteur du prince royal de
Prusse, 450. — Ce que Jean Monet
et Favart ont écrit à ce sujet, ibid. —
Sa comédie U Cercle est applaudie à
Paris, VI, 383. — Donne, en 1707,
l'opéra d'Ernelinde, musique de Phi-
lidor, VIII, 459.
PoiRET (Pierre), savant théologien lor-
rain. — Appartient à la secte des
théosophes, XVII, 207. — A quelle
circonstance on lui doit ses Cogita^
tiones rationales de Deo, anima et
malo, ibid.
Poissonnier {Pierre), savant médecin.
— Bougaiuville, dans la relation de
son Voyage autour du monde, assure
qu'il a dû le salut de son équipage à
l'usage de Teau de mer distillée sui-
vant sa méthode. II, 202.
Poitrine. — Organes qu'elle l'enferme :
Thymus, Poumon, Diaphragme, IX,
304.— Côtes, Trachée-artère, 305. —
Larynx, 307. — Description de cha-
que organe et de ses fonctions.
PoiVRB [Pierre), voyageur français. —
Suivant lui, il est facile de conquérir
la Chine et de changer la forme de
son gouvernement, II, 327. — Exa-
men de cette double proposition, 328,
PoLéMON^ philosophe platonicien. —
Notice sur lui, XVI, 329.
* Poli, Civil, Honnête, Affable, Gra-
cieux. — Acceptions de ces mots,
XVI, 336.
Police. — Nasse dont les fils imper-
ceptibles enveloppent souvent les
gens les plus honnêtes, XIX, 486.
PoLiGNAc (cardinal Melchior de). — Son
apostrophe à un orang-outang, II,
190. — Auteur de VAnti-LMcrèce, VI,
442.
* Politesse. — Ne s'apprend point sans
une disposiiion naturelle, XVI, 337.
— Ce qui doit faire croire que la po-
litesse tire son origine de la vertu,
339. — S'exerce plus fréquemment
avec les indifférents qu'avec les amis,
ibid.
* Politique. — Philosophie qui enseigne
h se conduire avec prudence, à la
tête d'un État ou d'une famille, XVI,
340. — Auteurs qui se sont rendus
les plus célèbres par leurs ouvrages
sur la politique : Jean Bodin, ses ou-
vrages, 340-342. — Ba1thaz.ar Gracian,
342. — Trajan Boccalin, 343. — Nico-
las Machiavel, t6ic(., ses ouvrages, 344.
— Voyez Machiavélisme. — Auteurs
et ouvrages antimachiavélistes les
plus remarquables, 345-316.
* Politique, Grâce. — L'usage a fixé les
différentes acceptions de ce mot, XVI,
346. — Ce qu'on entend par faire
grâce, ibid. — Par faire des grâces^
347. — Biens et malheurs que les
grâces peuvent produire, 348-349.
1 Politiqite des Souverains. — Ses prin-
cipes traduits en maximes, II, 457-
502. — Fragments politiques, IV, 41.
Pologne. — Le partage de ce royaume,
en 1772, a été une insulte à l'espèce
humaine, III, 264.
* Polyandrie. — État d'une femme qui
a plusieurs maris, XVI, 340. — Est
une coutume encore plus impardon-
nable que la polygamie ; pourquoi,
ibid. — Existe chez les Malabares,
350.
PoLYBB, affranchi de Claude. — Notice
sur un écrit que Sénèquo lui adressa.
III, 345-353. — Il est douteux que
cet écrit soit de Sénèque, 352.
POLYDORE, jeune Athénien; l'un des
principaux personnages du roman de
l'abbé Barthélémy, Carite et Polydore,
V, 491.
PoLYCNOTB, peintre grec. — Pline le
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ET ANALYTIQUE.
985
I^ataralîste le place parmi les peintres i
à Tcncaustique, antérieurs à Aristide
et à Praxitèle, X, 50. — Diderot fait
à Falconet la description de son
tableau, diaprés Pausanias, XVI il,
428 et suiv. — Réflexions qui tendent
à prouver que ce tableau n'est point
rouTrage dMn art naissant, 133 et
• suiv. — Suites do ces réflexions. Ré-
pliques de Falconct, 190. — Liste des
sottises de Diderot, et des inadver-
tances de Falconet, 209.
Polymétis. — Titre d'un ouvrage anglais
sur les beaux-arts, XllI, 37. — Ce que
rbabile auteur de cet ouvrage s'est
proposé de démontrer, mérite d'être
connu, ilnd.
Polythéisme. — En quoi il consiste, 1, 21 .
— Est une opinion qui suppose la plu-
ralité des dieui, XVI, 350. — Excès
dans lesquels sont tombés ses secta-
teurs, ibid. — Origine de l'idolâtrie
d'après les athées, 351. — Sentiment
de Newton sur le môme sujet, 352. —
Culte rendu aux astres, 354-359. —
Culte rendu à des hommes déiflés
après leur mort, 360-363. — Système
de Pluche, qui prétend que les divi-
nités égyptiennes n'ont jamais existé,
364-366. — Le polythéisme, considéré
en lui-même, est contraire à la raison,
367. — Ce que les plus sages des
anciens pensaient du polythéisme,
370-379. — Réponse à une objection
de Bayle, qui prétend que le poly-
théisme est aussi pernicieux à la
société que l'athéisme, 381 et suiv.
PoMMEKATi (M"*« de La). — Son histoire
arec le marquis des Arcis, VI, 111. —
— Vengeance qu'elle médite, 127. —
Précoptes de conduite qu'elle trace à
la d'Aisnon, 131. — Met en jeu ses
grands ressorts, 134. — Ses questions
insidieuses au marquis, 138. — Elle
prépare une seconde entrevue, 145.
— Adresse dont elle use pour irriter
la passion du marquis, 146. — Fait
appeler le marquis le lendemain de
son mariage, 155. — Le marquis ré-
pond à l'invitation. Discours que lui
tient M*"* de La Pommerayc, 156. —
Sa conduite Justiflée, 102.
XX.
PoMMTEi (l'abbé), conseiller au Parle-
ment de Paris, membre honoraire de
l'Académie de peinture et de sculpture.
— Ce qui lui arriva lors de la distri-
bution des prix pour l'année 1767, XI,
377. — Achète le tableau de Chardin,
les Récompenses accordées aux Arts,
répétition, exposée au Salon de 1769,
du même sujet peint pour l'impéra-
trice de Russie, 408. — Comment le
traitent les élèves de l'Académie de
sculpture, XVIII, 208.
PoMPADODR (Jeanne^Antoinette Poisson,
dame Ls^ioaMAND d'Étiolés, marquise
de), désignée sous le nom de Mirzoza
dans les Bijoux indiscrets, IV, 137.
— Accorde une récompense à M"« de
La Chaux, pour son roman intitulé
les Trois Favorites, V, 330. — Nou-
velle gratification à la même, au même
sujet, 331. — Voyez MinzozA. — Pro-
tectrice des arts, elle aimait Carie Van
Loo, Cochin, le graveur Guay, X, 245.
— Meurt au moment où on la croyait
hors de péril, 246. — Qu'est-il resté
de cette femme, qui a épuisé la France
d'hommes et d'argent? Réponse à cette
question, ibid. — Sa naïve exclama-
tion après avoir lu quelques articles
de VEncyclopédie, XIII, 123. — Lettre
à elle adressée, attribuée à Diderot, et
dont l'auteur est le comte Barbé-
Marbois, XX, 100.
* Pompe. — Définition de ce mot, XVI,
382.
PoMPéE. — Mentait maladroitement, II,
46.5.— Sa visite à Posidonius, 111,225.
PoMPiGNAN (Lepranc de). — Coups de
fouet qu'il s'attire de Voltaire, XIX,
77. — Voyez Lkfranc de Pompig^iax.
PoMPONiDS MéLA, auteur à consulter pour
l'étude de sa géographie ancienne, III,
494.
PoNÇOL (l'abbé). — Auteur anonyme
d'une Vie de Sénèque, publiée en 1776,
m, 114.
Ponctuation. — Il y a peu de différence
entre Tart de bien lire et celui de
bien ponctuer, XIV, 445.
PoNDicHÉRY. — Histoire d'un poëte de
Pondichéry, VI, 43.
PoNiATOWSKi {Stanislas- Auguste), der-
25
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386
TABLE GÉNÉRALE
nier roi do Pologne. — Comment il
pouvait arrêter le mouvement révo-
lutionnaire de son pays, II, 4i9.
Pont-de-Veyle, neveu do M'"" de Ten-
cin. — Réputé son collaborateur dans
la composition des Mémoires du
comte de Comminges^ X, t286.
Pope, pointe anglais. — Â dit une absur-
dité en niant le mal, II, 85. — Des-
cription, tirée de son Essai sur
l'homme, sur Torigine du culte rendu
aux hommes, XVI, 362.
• Poplicairif Populicain^ Poblicainf Pw-
blicain^ manichéens , XVI , 382. —
En 1198, leur chef, nommé Terrie,
est convaincu d*héré«iie et brûlé; ré-
fleAions à ce sujet, ibid., 383. -
PoppÉE {Sabina-Poppœa) , impératrice
romaine. — Accorde ses premières
faveurs au pantomime Mnester, III,
40. — Suilius l'accuse d'adultère avec
Valérius, 41. — Noue une intrigue
avec ISéron, 100. — Épouse Rufus
Grispinus, chevalier romain, 101. —
Entretient un commerce de galanterie
avec Othon, alors favori de Néron et
depuis empereur, qui Tenlève et ré-
ponse, ibid, — Se montre éprise des
charmes de Néron, et emploie auprès
de lui toutes les ruses d'une courti-
sane consommée, ibid. — Omçoit le
projet d'amener le divorce d*Octavie
et d'épouser Néron, 102. — Ses ma-
chinations contre Agrippine, ibid, —
Devient la concubine de Néron, ibid,
— Ses statues sont renversées, 127,
128. — Obtient d'Anicet qu'il se dé-
nonce coupable d'adultère avec Octa-
vie, ibid. — Fait exiler et mettre à
mort Octavie, 129. — La douceur
de ses traits masquait une àme
atroce; c'était une furie sous le
visage des Grâces, ibid. — Sa mort,
136.
* Populaires..— Ceux que l'on nomme
ainsi, XVI, 383.
PoRi^.E {Charles)^ savant jésuite, profes-
seur de rliélorique au collège Louis-
le-Graud. — Jugement qu'il portait
sur le récit do Théramène dans la
Phèdre de Racine, I, 383. — Homme
d'esprit et de goût, 384. -- Voltaire '
ne voyait en lui qa*ua insipide rhé-
teur, VI, 333.
Poaés {Gilbert de la), philosophe sco-
lastique, XVII, 94.
PoRPHTBE, philosophe néo-platonicien.
— Écrit la Vie de Plotin, son con-
disciple et son ami, XIV, 319. —
Pourquoi sou récit mérite peu de
créance, ibid. — Sa naissance, 233 ans
après Jésus-Christ, 322. — Son apos-
tasie, ibid, — Étudie à Athènes sous
Longin, ibid, — Vient à Rome, àT&ge
de vingt ans, pour étudier la philoso-
phie soua Plotin, ibid. — Sa rencon-
tre avec Plotin au promontoire de
Lilybéo , 323. — Exposé des prin-
cipes de la philosophie morale éclec-
tique recueilli dans ses ouvrage,
376, 317.
PoBT-RoYAL. — En 1709, la basse ja-
lousie des jésuites détruit cette mai-
son, sanctuaire du jansénisme, XV^
280.
Porter, ministre d'Angleterre en Tur-
quie. — Voyez Bergier.
Porteurs d'eau. — Prêtres juifs, I, 202,
alinéa 40.
Portier des Chartreux (le) y ouvrage
obscène, V, 429.
^ Portrait (mon) et mon Horoscope,
poésie, IX, 56.
Portraits et Bustes de Diderot. — Voyer
Iconographie.
PosiDONios D'ApANéE, philosophe stoï-
cien, visité par Pompée à son retour
de Syrie, III, 225. — Ses idées sur
l'état social dans les siècles de l'homme
innocent, 261. — Exerça à Rhodes les
fonctions de magistrat, XVII, 228. ~
Eut son neveu pour successeur, ibid.
* Possible et Possibilité, — Acceptions
de ces mots, XVI, 382.
^ Poste (la) de Kœnigsberg à Memet,.
poésie inédite, IX, 20.
* Postérité. — Collection des hommes
qui viendront après nous, XVI, 3S4.
Pot au noir. — Allusion à certaine pro>
position de saint Augustin, I, 205,
alinéa 46.
PoTAMON, philosophe d'Alexandrie. —
Fonde, à la fin du ii* siècle, la pre-
mière école éclectique, XIV, 314. —
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ET ANALYTIQUE.
387
Ce qu*on sait de son histoire, 315-316.
PoucBET {Félix- Archimède), naturaliste,
défenseur convaincu de VHétéroge-
nèse ou génération spontanée^ II, 5K.
Podlet-Malassis {Ai*ouste), éditeur dis-
tingué. — Abandonne à M. Assézat le
fruit de ses recherches sur Diderot, 11,
VI. — Restitue à Diderot la pater-
nité d*une brochure intéressante sur
la Querelle des Bouffons, Xll, liO. —
Attribue au marquis d'Argens la pa-
ternité du roman Thérèse philosophe,
ix, 97.
PooLLE (l'abbé), célèbre prédicateur, IX,
366,
PooLTiEB (M.). — Voyez Dubocq.
Poumon, — Description de cet organe,
IX, 306. — Un lobe peut se pourrir
et Tautre rester sain, protégé par le
védiastin, ibid, — Tout animal qui
a un poumon et deux ventricules au
cœur a le cang chaud, ibid.
PocBCHOT {Edme), — Auteur d'un livre
intitulé Institutiones Philosophicœ ,
ouvrage peu utile^ I, 11.
Pourquoi (le), ou fAmi des Artistes^
intéressante critique du Salon de
1781, Xll, 57.
PoossiN (Sicolas), — Son tableau des
Bergers d'Arcadie^ eiemple de con-
trastes habilement ménagés, VU, Hb'S.
— Beautés de son tableau du Déluge,
X, 388. — Ce tableau, gravé par Au-
dran, se voit actuellement au Louvre,
ibid. — Faute capitale de son tableau
de Jupiter qui séduU Calisto, 497. — -
Remarques sur la Manne et le Juge-
ment de Salomon, tableaux de ce
maître conservés au Louvre, XL 41.
-^ Sublime et touchant dans ses
Bergers d'Arcadie^ 16L — Conservé
au Louvre, ce tableau a souvent été
gravé, ibid. — Ses Philistins frappés
de la peste (au Louvre), ont été gra-
vés par Kt. Picard, 171.— Remarque
sur son Testament d'Eudamidas^ XI J,
102. — Réponse au reproche qu'on
lui a fait de copier Tantique, 115. —
Rapportait des campagnes voisines du
Tibre des cailloux, de la mousse, des
fleui-s, etc.; à quelle intention, 131.
— Ce qu'lldisaitde Raphaël, Xllï, 38.
• Pouvoir. — DéflDiUon de ce mot en
droit naturel et en politique, XVI,
385. — Quelque illimité que soit lo
pouvoir des souverains, il ne leur
permet jamais de violer les lois, 386.
Pradis (l'abbé de), né en 1720àCastel-
Sarrasin, mort en 1782. — Soutient,
en Sorbonne, le 18 novembre 1751,
une thèse qui fait scandale, I, 431
Censuré par l'archevêque de Paris,
cet ouvrage est condamné au feu par
le Parlement, ibid, — Diderot s'en
fait l'apologiste, 432. — Auteur de
l'article Certitude dans VEncyclopé^
dte* ibid. — Décrété de prise de corps,
il s'enfuit à Berlin où, sur la recom-
mandation de d'Alembert, il devient
lecteur du roi de Prusse, ibid. — In-
terné à Magdebourg, il y meurt con-
verti, 433. — Propositions extraites
de sa thèse, 435. — Réponse à l'm-
struction pastorale de Mo' de Caylus,
évoque d'Auxerre, 441-484.— Compte
rendu de son opinion sur la Chrono^
logie sacrée, XIV, 169-172.
• Prassat. — Palais du roi de Siam,
XVI, 380.
* Pratiquer, — Acception grammaticale
de ce mot, XVI, 387.
Praxitèle , sculpteur célèbre de l'anti-
quité, né dans la grande Grèce. —
Ses deux Vénus, celle de Cnide (nue)
et celle de Cos (di-apée), sont rangées
parmi ses chefs-d'œuvi-e; Cos acheta
la seconde, qui n'eut point de répuU-
tion ; Cnide fut célèbre à jamais par
lapremièi-e, XIII^ 38.
• Préadamite. — Nom que l'on donne
aux habitants de la terre présumés
antérieurs à Adam, XVI, 387. — Idée
générale du système de La Pereyro
sur ce sujet, ibid,, 388. — La Pereyre
n'en est pas le premier inventeur
389.
Préambules des éiiits. — Réflexions sur
ce sujet, III, 264. — Erreur de Sé-
nèque, sur cette matière, ibid,
* Précaution, — Acception de ce mot,
XVI, 389.
* Prédêux. — Qui est d'un grand prix
XVI, 389.
Précurseurs (les) de la critique mo^
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388
TABLE GÉNÉRALE
dême, — Diderot^ par A. Philibert-
Sou pé. — Cette étude témoigne d*UQ
ardent esprit de justice, XX, 145.
Prédécesseurs, lisez les Premiers
Papes, I, 106, alinéa 24.
* Prédestinât iens. — Ceux qui admettent
la doctrine de la prédestination abso-
lue, XVi, 390. ^ Historique de cette
hérésie, ibid, — Remarques du car-
dinal Noria, 301.
Prédicateurs. — Le plus souvent, tout
leur mérite so réduit à répéter ce
que mille ont dit avant eux, I, 108,
alinéa 20.
Prédilection. — Noc sauvé du déluge,
I, 201, alinéa 38.
* Définition de ce mot, XVI, 301.
PneissLBR {VcUentin-Daniel), graveur.—
Cause de Tinfériorité dans laquelle il
tombe après avoir été au premier
rang, X, 320.
Préjugés. — En est-il dans lesquels il
soit important d*entretenir le peuple?
réponse à cette question, I, 182. —
Engendrés par les prêtres, ils ont
engendré les guerres, 183. — Ils du-
reront tant qu*il y aura des prêtres,
ibid, — Sont fondés, pour la plupart,
sur la faiblesse de nos organes, Tim-
perfection de nos instruments, et la
brièveté de notre vie, II, 55. — Les
axiomes de la sagesse populaire, pré-
jugés pour la plupart, appellent le
sévère examen du philosophe, ibid.
— Comment ils naissent, comment ils
8*établissent, et comment ils cessent,
288. — Moyens de les déraciner, ibid.
^ Préliminaire au Voyage en Hollande.
— Des moyens de voyager utilement,
XVU, 365-368.
Prémontrés. — Histoire de Richard,
jeune moine de cet ordre, VI, 182. —
Saint ^orbert en fut le fondateur,
ibid. — Époque de leur établissement,
ibid. — Beur politique singulière, ibid.
P#éiiOi\VAL ou PaéMONTVAL {Pierre Le
Guay), de TAcadémie de Berlin. ^
Ses aventures avec son élève. M"" Pi-
geon, VI, 70. — Voyez Pigeon.
' Prémolion physique. — N^est autre
chose que le concours immédiat de
Dieu avec la créature, XVI, 391. —
On distingue deux sortes de préme-
tions, 302. — Sources différentes d*où
les Thomistes tirent sa nécessité, ibid.
— Raisons qu'ils allèguent en sa faveur.
ibid., 303 et suiv. — Démonstration
tendant à prouva que le système de
la prémotion physique est coatrairc
à la liberté, 306-308.
* Préoccupation. — Ote à l'esprit, selon
Malebrancbe, ce qu*on appelle le sens
commun, XVI, 308. — Se rencontre
dans les commentateurs; pourquoi,
300. — Pourquoi les inventeurs de
nouveaux systèmes sont sujets à la
préoccupation, ibid. — Trait admira-
ble de la comédie du Tartuffe, où Mo-
lière peint la préoccupation d*Orgon
contre tous les gens de bien, pour
avoir été dupé par un hypocrite, 400.
* Prescience. — On appelle ainsi tonte
connaissance de Tavenir, XVI, 401.
— Examen philosophique de cette
(acuité, 401-405.
' Présomption. — Résulte du désir
excessif de se faire estimer des autres
hommes, XVI, 405. — Contrairement
k ce que Ton croit, le présomptueux
ne s*estime pas assez ; pourquoi, ibid.
* Présomptueux. — Définition gram-
maticale de ce mot, XVI, 406.
* Pressentir. — C'est être sous cette
espèce de pénétration ou de pusilla-
nimité qui nous faitespérerou craindre
un événement possible, mais éloigné,
XVI, 406.
Prêtre. — Lorsqu'il favorise une innova-
tion, elle est mauvaise ; bonne au con-
traire s'il s'y oppose, II, 484. — Rival
dangereux du souverain, III, 490. ~
Sujet équivoque, 510. — Est in-
tolérant et cruel, 511. — Le plus per-
nicieux des scandales est celui quil
donne, ibid. — Le bon prêtre est né-
cessairement ou saint ou hypocrite,
t&td.— Son maintien doit être grave,
sa figure imposante, ses moeurs aus-
tères, 512. •- Sera paisible s'il est
stipendié par l'État, 517. —Motifs de
le conserver, ibid, — Moyens d'en ré-
duire le nombre, IV, 33. — Son em-'
ploi, 35.— Rôle odieux d'un mauvais
prêtre, VI, 148-140. — Anecdotes sur
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ET ANALYTIQUE.
389
un prêtre géomètre disant la messe,
XIX, 139.
Prêtres ou Guides, — L'intérêt les a
engendrés ; ils ont engendré les pré-
jugés, 1, 183. — Il y en aura tant
qu'il y aura de l'intérêt à Têtre, ibid,
— Ils sont toujours ce qu'ils étaient
au temps do Paul, dans Éphèse,
ibid. — Leur corps très-nombreux
forme une espèce d'état-major, 195.
— Sont intolérants et cruels, III,
511.
* Qui l'on désigne sous ce nom, XVI,
406. — Leur origine, ibid. — Com-
ment ils établirent et assurèrent leur
empire, 407. — Degrés par lesquels
les prêtres du paganisme ont élevé
lenr puissance, 408. — Les prêtres de
l'imposture n'ont pas seuls abusé du
pouvoir que leur ministère leur don-
nait ; ce qu'on a vu de prêtres de l'Évan-
gile, ibid., 409.
Preuves.— Il en est de différents ordres,
II, 81 . — Physiques et mathématiques,
elles doivent passer avant les preuves
morales, ibid. — Ces dernières domi-
nent les morales, ibid, — Les preuves
historiques ont produit toutes les
fausses religions, ibid.
' Prévaloir. — Définition grammaticale,
XVI, 409.
Pb^ville (P.-L. Dobus, dit), célèbre
acteur comique. — Ses remarquables
débuts en 1753, dans le Mercure ga-
lant, V, 416,— Entre en querelle
avec Mole, et Cait interrompre les re-
présentations du Fils naturel de Di-
derot, VII, 8.
PaéviLLB (M"*'), femme du précédent.
— Actrice de peu de talent; inter-
rompt le cours des représentations du
Fils naturel, VII, 8. — Joue le rôle
de Cécile dans le Père de Famille,
XIX, 461. — Qualités qu'elle apporte
sur la scène, ibid.
Pbévost (i4nt.-Fr. Prévost d'ExiLES, dit
l'abbé). — Sa traduction des romans
de Richardson ( Clarisse Harlotoe,
Grandisson, Paméla), V, 218. —
Auteur du roman intitulé Cléveland,
^ VI, 43.— Mot critique sur cet ouvrage,
ibid. — Puissants eff'ets de ses romans
le Doyen de Killerine, VHomme de
qualité, Cléveland, VII, 313.
Prévost (B.-L.). — Grave, en 1772, le
Frontispice de V Encyclopédie, dessiné
en 1765 parCocbin, X, 448.
Prévôt (M.). — Son histoire avoc
M"' Basse, danseuse de l'Opéra, XIX,
227.
Pretlaspb. — Mot d'une basse flatterie,
qu'il adresse à Cambyse, roi de Perse,
III, 287.
Priam, dernier roi de Troie. — Gran-
deur et simplicité de ses discours dans
Homère, VU, 339-340.
PaiCHARi», anatomiste anglais. — Ses
remarques sur le volume des cerveaux
actuels, comparés à ceux d'une époque
antérieure, II, 138, à la note.
Prière, II, 01. — Profession de foi de
Diderot, III, 297. — Prière du philo-
sophe musulman, XIX, 141.
Prince, — Diderot désigne sous ce nom
Dieu, chef de l'empire dont nous
sommes les sujets, 1, 190, 191, 192.
* Principes (premiers), — Ce qu'on en-
tend par premiers principes, XVI, 409.
— On en distingue de deux sortes, ibid.
— Ils ont des marques caractéristiques
et déterminées, 410. — Ce que les
philosophes entendent par premier
principe de connaissance, ibid. » Ce
premier principe peut être considéré
de deux manières différentes, 411 -^
Conditions exigées du premier prin-
cipe de la philosophie, 412. — Des-
cartes n'a jamais cru que l'enthymème i
Je pense, donc je suis, fût le premier
principe de toute connaissance philo-
sophique; son explication à ce sujet,
ibid.
1 Principes d'harmonie. — Voyex Bé-
MBTZRIÉDER.
^ Principesdelapolitiquedessouverains,
II, 457. — Notice préliminaire 459.
Principe* de philosophie morale.-^ Ou-
vrage attribué à Diderot, XX, 98. —
La paternité en a été restituée à Etienne
Beaumont, ibid,
^ Principes philosophiques sur la ma-
tière et le mouvement, II, 64, — A
quelle occasion cet ouvrage fut com-
posé, ibid.
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390
TABLE GÉNÉRALE
Principes philosophiques. — Compte
rendu d*une compilation anonyme pu-
bliée sous ce titre, IV, 97-99.
PrisquCf pliilosophe éclectique, ami et
condisciple de Maxime. — Regardait
la théurgie comme la lionte de IVcIec-
tisme, XIV, 332. — Sa vie retirée lui
épargne les* persécutions dirigées
contre les éclectiques, ibid.
Privilège. — Tout privilège accordé par
le souverain est une atteinte à la
liberté générale, II, 471. — Comment
les imprimeurs obtinrent un privilège
exclusif pour leur entreprise, XVIII,
15. — Dans quelles conditions était
délivré le privilège aux libraires, 20.
— Influence des privilèges sur l'im-
primerie, la librairie et la littérature,
28. — A quoi on proportionne la durée
du privilège de librairie, 39.
* Distinction utile et honorable dont
jouissent seuls certains membres de
la société, XVI, 413. — Il y en a de
deux sortes, ibid,, 414. — Utilité de
ne conserver que les privilèges qui
auraient des vues utiles au prince et
au public, 415. — Inconvénients qui
Omissent de leurs abus, 416. ~ Ce que
Ton entend par privilège exclusir,
417. — Leur origine, ibid. — On peut
considérer comme telles les maîtrises
les plus ordinaires, 418. — Leurs in-
convénients, 419.
Privilégiés, écrivains de la Bible. —
Les anciens, I, 191 . — Les modernes,
201. — Noé eauvédu déluge, ibid.
Probabilités. — Science d'un immense
usage dans les affaires de la vie, III,
456. — Observations de Diderot sur le
calcul des probabilités de d'Alem-
bert, IX, 292 et suiv.
Probité. — Devoir de tous; la nation
qui en fait Téloge dans un particu-
lier, est dépravée, II, 398.
* Est un attachement à toutes les vertus
civiles, XVI, 420. — Bxamen philo-
sophique de cette qualité, 420423.
Proclos. — Le plus fou de tous les
philosophes éclectiques, XIV, 3i0. —
Ses excentricités, ibid. — Marinus,
son disciple, lui succède, ibid.
PaocctéiDS. — Habileté de ce Romain,
qui persuade le peuple de la disparition
miraculeuse de Romulus, monté aux
deux, I, 148.
* Production. — Définition grammati-
cale de ce mot, XVI, 423.
* Produire. — Terme relatif de la cause
à l'effet, XVI, 423.
Professeur de rhétorique, lisez SAirr
AuGosTin, 1, 205, alinéa 45.
Professeurs. — Leur situation dans les
universités d'Allemagne, III, 426. —
Ceux de chaque faculté forment un
corps particulier, 427.
* Proie. — Pâture des animaux ravis-
sants et carnassiers; se dit au simple
et au figuré, XVI, 424.
^ Projets de tapisserie^ XIII, 10.
^ Projets de tombeau pour le Dauphin,
XIII, 72 , et XIX, 219, 220, 223, 225.
1 Promenade (la) du Sceptique. —
Diderot a composé cet ouvrage en 1 747,
1, 173. — Curieuses particularité qui
en ont empêché l'impression durant
la vie de l'auteur, ibid. — Le manus-
scrit passe successivement do la bi-
bliothèque de M. Berryer, lieutenant
de police, qui l'avait fait saisir, dans
celle de M. de Lamoignon, ibitU —
Dans cet ouvrage, Tauteur donne aux
divers personnages qu'il met en scène
des noms et des qualités dont le lec-
teur trouve la cl«»f, page 251. — Notice
sur cet ouvrage, 173. — Discours pré-
liminaire, 177. — Cette promenade
est divisée en trois allées, 189. —
I. VA liée des épines. Elle est gou-
vernée par un être inconnu, qu'on
suppose sage, éclairé, plein de ten-
dresse pour ses si^ets, 190. — L'ex-
périence a démontré que ceux qui se
disent inspirés de lui ont été et
seront toujours des visionnaires ou
des fourbes, ibid. — ii. VAllée des
marronniers ^ séjour tranquille, qui
ressemble à l'ancienne Académie, 215
à 235. — m. V Allée des fleurs, 236
à 250.
* Promesse. — Définition de ce mot,
XVI, 42 i. — Toute promesse, quand
elle est sérieuse, attire nn devoir
d'équité, ibid. — Ce qu'on appelle pro- ^
messe n'est souvent qu'un désir, 425.
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ET ANALYTIQUE.
391
— Défauts à éviter au sujet des pro-
messes, 426.
PtOH^TH^B, fils de Japhet. — Pcrson-
Dsge important de la philosophie fa-
buleuse des Grecs, XV, 47. — Opi-
nions diverses sur son existence, 48.
* Promettre. — Définition grammati-
cale de ce mot , XV], 426.
* Promission. — Ne se dit guère que
du pajTs que Dieu promit à Abraham
et à sa postérité, XVI, 427.
' Propagation de l'Évangile {Société
pour la). — Société établie dans la
Grande-Bretagne, XVI, 427. — Point
important que les missionnaires de-
vraient bien concevoir, ibid,
' Prophète, Prophétie» — Ce terme a
plus d'une signification dans PÉcri-
Core sainte et dans les auteurs, XVI,
427. — Prophète signifie une personne
spécialement éclairée, 428. — Pro-
phétie se prend pour une connais-
sance surnaturelle des choses cachées,
4^. — On entend par prophète un
homme que Dieu fait parler, t6id. —
Est celui qui porte la parole au nom
d'un autre, 430. — On appelle ainsi
les poètes et les chantres, 431. — Le
mot prophète a été appliqué à ce qui
était éclatant, merveilleux, 432. —
On a donné le nom de prophétie à
nne sage prévoyance, ibid, — Signifie
aussi prédiction certaine des choses
futures, 433.
^ Prophète (au Petit) de Boehmisch-
broJa^ au grand prophète Monet^
SALCT,XII, 152-156.
Prophètes, I, 103, alinéa 9, où ils sont
nommés Officiers généraux.
• Proposition. — Est la première par-
tie, ou comme Texorde du poCme,
XVI, 434. — Kxamen de son emploi
dans Vlliade^ dans VOdyssée^ et dans
VÉnéid9f ibid. et suiv.
' Propriété (Métaphysique). — Ce que
les philosophes ont coutume d'appe-
ler ainsi, XVI, 437-439.
* Propriété (Droit naturel et politique).
— Est le droit que chacun des indi-
vidus dont une société civile est com-
posée a sur les biens qu'il a acquis
légitimement, XVI, 430.
Prosélyte. — Son langage touchant la
révélation, II, 82. — Sa manière de
croire en Dieu, ibid. — Ses idées sur
le culte à rendre à la Divinité, 83. —
Ne pouvant connaître l'&me, il n'ea
parle pas, 84. — Dans le doute où il
est, il élève son esprit à l'Être su-
prême, ibid.
Prospectus d*un ouvrage périodique qui
attra pour titre : « Encyclopédie mi-
liuire. » — Critique de ce projet, VI,
386.
^ Prospectus de l'Encyclopédie^ XIII,
129. — Explication détaillée du sys-
tème des connaissances humaines,
145.
" Prostituée, Prostitution^ terme relatif
à la débauche vénérienne, XVI, 440.
— Application de ces mots aux cri-
tiques qui prostituent leurs plumes à
l'argent, à la faveur, an mensonge,
ibid.
PaoTAGORAS, philosophe éléatique, XIV,
406. — Disciple de prédilection de
Démocrite, qui le tira de la condition
de portefaix, ibid. — A écrit, sur la
nature des dieux, un livre qui lui mé-
rite le nom d'impie, ibid. — Ses ou-
vrages furent recherchés, brûlés et
lus, ibid. — Ce qu'on connaît de sa
philosophie n'a rien de particulier,
ibid.
* Protalique. — Terme de poésie grec-
que et latine, XVI, 440.
* Protection. — Ce qu'on entend par
ce mot en droit naturel et politique,
XVI, 441.
Protestants. — Déserteurs de l'Allée des
épines, I, 204, alinéa 44.
* Provenir. — Venir de, naître, tenir
son origine, XVI, 442.
Proverbes dramatiques. — Voyez CAa^
MONTELLE.
Providence. — Analyse du traité de
Séuèque sur ce sujet, III, 294-298.
* Définition métaphysique de ce mot,
XVI, 442. — En niant la Providence,
les épicuriens dogmatisaient plus con-
séquemment que ceux qui la recon-
naissaient, 444. — Raison qui aurait
dû empêcher les anciens philo^phes
d'admettre une providence, 446. —
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392
TABLE GÉNÉRALE
Quelle était Tespèce de providence
que croyaient les philosophes théistes,
447. — Tous le» peuples policés re-
connaissent une providence, 449. —
Si nous pouvions méconnaître la pro-
vidence, nous la reconnaîtrions en
nous, 451. — On la reconnaît aussi
dans la nature, 454. — Dans Tamour
d'un sexe pour Taatre, des pères pour
leurs enfants, 455.
Proxénète, — Dans toutes les cours il
y a plus de faveur à se promettre du
métier de proxénète que des fonctions
de grand ministre, III, 125. — Ma-
nière dont le neveu de Rameau s'ac-
quittait de cet emploi, V, 405-407.
* Prudence. — Ce qu*eUe est, XVJ, 462.
— Règles de prudence à observer par
rapport à soi ou aux autres, 463, 464.
— Principes de Socrate sur la pru-
dence domestique, XVII, 162. — Ses
principes sur la prudence politique,
ibid.
Prudes, — Leur langage, I, 247, 248 ,
alinéa 56.
* Acception de ce mot, XVI, 402.
Prunbvaox (M"»« de), fllle de M"* de
Meaux. — Diderot lui rend visite du-
rant son séjour à Bourbon ne-les-
Bains, V, 263. — Le conte de Dide-
rot, les Deux Amis de Bourbonne, lui
est attribué, ibid. — Charade en vers
que lui adresse Diderot, IX, 50. —
Lettre écrite par elle, XVII, 330. —
Haladie qui occasionne son séjour à
Bourbonne, 333. — Sa façon d'agir
avec M. de Foissy, XX, 16.— Diderot
se plaint d'être traité légèrement par
elle, 17. — Si elle s'en va, il la per-
dra sans regret ; si elle revient, il la
recevra avec transport, ibid, — En
hâtant la déclaration de M. de Foissy,
Diderot comptait qu'elle ferait une
réponse claire qui finirait tout, 19.
— Grimm a beau plaider pour elle,
il ne mettra jamais son cœur à l'aise;
pourquoi, 25.
P5aum«5. » Vieilles chansons fort belles,
I, 194, alinéa 18.
* Psychologie. — Partie de la philoso-
phie qui uaitedel'àme humaine, XVI,
464. — Fournit des principes à di-
verses autres parties de la philosophie,
au droit naturel, à la théologie nato-
relle, à la philosophie pratique, et à
la logique, 465.
ProLÉMés. — Auteur à consulter pour
l'étude de la géographie andenne,
^111,494.
ProiiMÉE LàGos, l'un des généraux
d'Alexandre le Grand. — Entre en
Judée, a'empare de Jérusalem, et en-
lève du pays cent mille Juifo qu'il
transporte en Ég>'pte, XV, 329.
Ptolémée PHiLAiiELrHE, roi d'Egypte. —
Rend la liberté aux Juifs réfugiés à
Alexandrie, XV, 329.
ProLénéB Phiscon, prince d'Egypte. —
Sa passion d'enrichir la bibliothèque
d'Alexandrie, XIII, 441.
• Publicains. — Fermiers des impto
chex les Romains, XVI, 465. — A qui
on a encore donné ce nom, 406.
Publicaiion {la) de la Paix en 4749. —
Tableau de Domont le Bomain^ figure
au Salon de 1761, X, 108.
Pucelage. — Comment Jacques le Fata-
liste perdit le sien, VI, S04.
Pudeur. — Sa cause première, II, 243.
* Puérilité, — Action ou discours d'eo-
fant, XVI, 466.
PtPFENDORP (Samuel, baron de). — • Son
livre de Jure nalurœ et gentium, tra-
duit, par Barbeyrac, sous le titre :
Les Devoirs de Vhomme et du citoyen^
cité avec éloge, et recommandé, III,
492, 506. •— Distinction dans cet ou-
vrage, qui peut Jeter beaucoup de
trouble dans une société civile, XIY,
192.
PtGET {Pierre), artiste et ingénieur, cé-
lèbre surtout comme sculpteur. —
Anecdote relative à une statue de
Louis XIV, que la ville de Marseille
lui avait d'abord demandée, X, 440.
— Mot malheureux de Louis XIV sur
son Milon de CroUme, XIII, 44. —
Veut briser ce chef-d'œuvre, ibid.
PuisiEox (Madeleine d'AasAirr de), maî-
tresse de Diderot. — Va lui rendre
visite en 1749, durant sa ciqitivité à
Vincennes, I, xliv. — Diderot la sur-
prend en promenade à Champigoy
avec un nouvel amant, ibid. — Dans
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ET ANALYTIQUE.
39a
le dessein de l'obliger, Diderot traduit
YEêsai sur le mérite et la vertu de
Sbaftesbury, dont elle retire cinquante
louis, xLii. — Pour satisfaire à une
nouvelle exigence de sa part, Diderot
écrit dans Tespace de trois jours ses
Pensées philosophiques, qu'elle vend
également cinquante louis, ibid. et
125. — Les Bijoux indiscrets, roman
que Diderot composa en quinze jours,
lui rapportent encore cinquante louis,
•Wd.— Les Pensées surVinterprétation
de la Nature lui procurent un nouvel
avantage, ibid. — Diderot lui adresse
PÉpitre dédicatoire des Bijoux indis'
crets sons le nom de Zima qu'elle a
dans le roman, IV, 130. — C'est lors
du premier voyage de sa femme à
Langres, que Diderot contracte sa
liaison avec elle, XVIII, 340. — Pièce
de vers dont elle est l'auteur, sur le
bruit de l'embastillemcnt de Diderot,
XX, 125.
' Puissance — Différents sens dans
lesquels se prend ce mot, XVI, 466.
— En quoi consiste celle d'un État,
467. — C'est de l'esprit dont un sou-
verain sait animer ses peuples que
dépend sa vraie puissance, 468.
Puissance temporelle et puissance spiri^
tuelle, — Réunies dans une seule
main, elles offrent une situation pleine
de dangers, II, 280.
PuLLETif (Robert), théologien anglais.—
Ce qu'on remarque dans ses ouvrages,
XVII, 04.
Punitions. — Leur équitable distribu-
tion, digue contre les complots des
méchants, I, 55. — Le théiste admet
les peines à venir, 60.
* Puritains. — Partisans d'une secte de
la religion protestante, en Angleterre,
XVI, 460. — Historique de cette secte,
ibid. à 471.
Pyramides d'Egypte.— Conjectures sur
leur construction, XIV, 385. — Peu-
vent être regardées comme les Bibles
de l'Egypte qui, à cette époque, n'avait
point encore d'écriture, ibid. — Sont
des monuments durables de la pru-
dence de ce peuple, 386.
I^RBHO?!, philosophe grec de la secte
Éléatique, né à Élée. » Ses premiers
maîtres, XVI, 472. — Ne retient de
ses maîtres que ce qui favorise son
penchant naturel ; comment il débute*
ibid, — Sa suprême tranquillité d'&me
étonnait Épicure, 473. — Meurt à
quatre* vingt-dix ans; les Athéniens
lui élèvent une statue, ibid. — Ses
différents sectateurs, ibid., 474.
* Pyrrhonienne ou Sceptique {Philoso^
phie), XVI, 471.— Notice sur Pyrrhon,
472. — Différents secuteurs de cette
philosophie, 473-474. — Principes et
doctrine du sceptique, 475-482. —
Cette philosophie lait peu de progrès
à Rome, 483.— Renaît au xvi« siècle,
ses nouveaux sectateurs : François
Sanchez, 483. — François La Mothe-
le-Vayer, 484.— Huet, ibid.— Michel
Montaigne, 485.— Bayle, 486 et suiv.
— Conclusion de cet article, 401.
Ptthagorb, célèbre philosophe grec. —
Fondateur de la secte Samienne. Ses
sectateurs, XV, 66. — Fut élevé par
Phérécide, XVI, 403.— 11 n'admettait
pas dans son école toutes sortes d'au-
diteurs, 403. — Notice sur sa vie, 404.
— Comment il professait, 495. — Il
ne nous reste presque aucun monu-
ment de sa doctrine, 406. — Son
arithmétique, 407.— Sa musique, 408.
— Sa géométrie, 400.— Son astrono-
mie, ibid. — De sa philosophie en
général, 500. — Sa philosophie pra-
tique, 502. — Sa philosophie théoré-
tique, 506. — Sa théologie, ibid. —
Sa médecine, 511. — Ses disciples et
ses sectateurs, 512.
* PythagorismeyOu Philosophie de P y tha^
gore, XVI, 402. — S'appelle d'abord
Italique ; d'où elle tire ce nom, ibid.
— Étude sur Pythagore, 40W06. —
Principes généraux du pythagorisme,
407. — Arithmétique de Pythagore,
ibid. — Musique de Pythagore, 408.
— Sa géométrie, 400. — Son astro-
nomie, ibid. — De la philosophie de
Pythagore en général, 500. — Philo-
sophie pratique, 502. — Philosophie
théorétique, 506. — Théologie de Py-
thagore, ibid. — De la médecine de
Pythagore, 511. — Disciples et sec-
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394
tateurs de Pythagore, 512. — ï-e py-
thagorisme fut professé deux cents ans
de suite; quelles furent les causes de
son extinction, 513. — Principes phi-
losophiques d'Empédocle, 515-517. —
Principes philosophiques d*Épicanne,
518-520. — Principes d'Aitîhy tas, 522.
— Du pythagorisme renouvelé, 524.
— Restauration de cette philosophie,
ibid. et suiv. — Principes philoso-
phiques d'Apollonius de Thyane, 527-
529.— De la philosophie pythagoréo-
platonico-cabalistique, 530. — Philo-
sophes qui lui ont donné quelque
crédit, 531 et suiv. — Principes de
François-Georges, le Vénitien, 53V. —
Principes de la philosophie occulte^
536-542. — Sectateurs anglais du
py thagoréo-platonico-cahalisme, 544 .
Qualités. — Dans la physique expéri-
mentale, les qualités sont générales
ou particulières, II, 21. — Qualités
occultes dans la philosophie occulte,
XVI, 537.
QoEiROS {PedrO'Fernandez de) , célèbre
navigateur portugais. — Fait, en
1606, la découverte de Taiti, II, 218.
*", Qu'enpeiuez-vota? Conte allégorique,
composé à la même époque que les
Bijoux indiscrets ^ VOiseau blanc et la
Promenade du Sceptique, IV, 443. —
Erreur de M"'* d'Ëpinay qui, dans
ses MémohêS, fait de ce conte une
improvisation qu'elle attribue à J.-J.
Rousseau, ibid. — Cet ouvrage est-il
bien de Diderot? ibid,
QvÉKhKù (Joseph-Maiie), bibliographe.
-^ attribue à un écrivain nommé
Randon, un drame intitulé VHuma-
nitè, ouïe Tableau de l'Indigence, indû-
ment inséré dans le recueil des
OKuvres de Diderot, publié k Londres
en 1773, Vil, 6. — Il attribue les
Zélindiens à une demoiselle Fauque
ou Falques, XVII, 478.
•Querelle des anciens et des modernes,
IV, 296.
Querelle des Bouffons, XII, 137. -^ Di-
ÏABLE GÉNÉRALE
deroty prend une part active, 139.—
Écrit trois brochures relatives à ce
sujet: r% 143-151; 2% 152-156;
3% 157.
QuBSNAT {François de) , célèbre écono-
miste et médecin. -^ A droit aux plus
grands éloges comme auteur princi-
pal de la science économique, IV,
81-82. — Cité comme habile chirur-
• gien, IX, 214.
QuBSNEL (Pasquier), célèbre oratorien.
— Son livre intitulé Réflexions mo-
raies sur le Nouveau-Testament est
anathématisé par la bulle Unigenitus,
publiée à Rome le 8 septembre 1713,
XV, 261. — On donna alors à ses dé-
fenseurs le nom de jansénistes, ibid.
Questions naturelles (les). — Examen de
cet ouvrage de Sénèque, dédié à Né-
ron, III, 358.
Qi evBRDO {François - Marie - Isidore) ,
dessinateur et graveur. — Ses vignet-
tes pour l'édition originale des 0£ii-
vres de Dorât contribuent à sauver
ce livre de l'oubli, Vi, 415.
Quiétistes. — Donnent des leçons de
catalepsie à leurs dévotes, IX, 423. —
Dut qu'ils se proposent, ibid. — Arri-
vent à leurs fins par degrés, 4i4. —
Au lu* siècle de l'ère chrétienne,
la Chine est envahie par une secte de
ce nom, XIV, 128.
QuiNAULT (Philippe). — Déprécié par
Boileau, relevé par Voltaire, VI, 353.
— Poète toujours tendre, facile et
souvent élevé, VU, 152.
QuiNAULT-DuFRBSNE {Abraham-.Alexis),
acteur remarquable du Théâtre-Fran-
çais. — Diderot envie son talent. Vil,
108. — Ce qui lui arriva en jouant le
rôle de Sévère dans lu tragédie de
Polyeucte, VIII, 353 et 387. — Orgueil-
leux par caractère , il représentait
merveilleusement Vorgueilleux, ibid.
— Jouait admirablement Orosmane,
ibid. — Était d'une perfection sans
égale dans le Préjugé à la mode,
ibid. et sn.
Quinquertion. — Nom donné chez
Grecs à ceux qui prétendaient exceller
dans tous les exercices de la gymnas-
tique, I, 363.
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ET ANALYTIQUE.
395
QnjiTANO (don) , inquisiteur, évèque de
Pbareal e. — Est éloigné de son siège
par le roi d*Rspagne Charles III,
VI, 471. — Obtient son rappel à la
suite de soumissions réitérées, ibid,
QttxnuEn {M, Fabius-Quintilianus) ,
célèbre rhéteur. — Remarque sur le
jugement quMl porte des œuvres de
Sénèquc, III, 188. — Son jugement
opposé à celui de Saint-Èv remont,
267, 268. — Réfutation de ses objec-
tions contre Sénèque, 360. — Manque
de franchise dans sa critique, 370. —
Ce quHl dit de l'emploi du temps
donné à Tétude, 524, 525.
Quiproquo. — La vie en est un com-
posé, VI, 60. — La justice n'en est
pas exempte, 64.
Quiproquo {le) , comédie en un acte
par l'acteur Mole. — Lue et reçue,
cette pièce, jouée en 1781, n'obtint
qa'un médiocre succès, VIII, 511. —
— Elle n'a point été imprimée : l'a-
nalyse minutieuse qu'en fait Diderot,
d'après le manuscrit, a un intérêt
spécial, ibid. — C'est, dit le critique
un joli petit rien, 515.
• Quotidien, Journalier, — Termes syno-
nymes qui ont, selon leurétymologie,
la même signiflcation, mais ne s'em-
ploient pas indifTéremment; exemples,
XVI, 515.
R
Rabatius Maurds, savant écrivain chré-
tien du IX* siècle, XV, 300.
Rabelais (Franpoîj). — Cité 1, 195, ali-
néa 21 ; II, 355.
RABiaïus iCaiut), poète latin. — Beau
mot qu'il met dans la bouche d'An-
toine mourant, III^ 307.
Rabrouer. — Vieux mot; sa significa-
tion, VI, 105.
BabiUinade, — Ce mot, forgé par Dide-
rot, suffit à nous donner son opinion
sur l'Histoire amoureuse des Gaules,
III, 347.
Bachbl {Elisabeth Racket Félix), cé-
lèbre tragédienne — Sa retraite pré-
maturée (en 1855, à Tàge de 34 ans),
VIII, 138.
Rachitisme, — Étendant la capacité du
crâne outre mesure, il repd précoce
l'intelligence des enfants. II, '323.
RACirvB {Jean), — Avait du génie, mais
ne passait pas pour être bon, V,395. —
Comment il est jugé par Diderot, 397.
Racinb (Loui'j), fils du précédent. —
Voltaire le relègue parmi les poètes
médiocres, VI, 353.
Radicaux, — Importance d'une mé-
thode qui conduirait au moyen de les
discerner, XIV, 435. — Marche à
suivre dans cette recherche, ibid.
Raison, — La raison seule fait des
croyants, I, ir»2. — Quand on y re-
nonce on n'a plus de guide, 150. —
Est incompatible avec la foi, ibid. —
Celle de l'homme lui fait mépriser
également le baptême et la circonci-
sion, 163. — La perception des rap-
ports est un des premiers pas de la
raison, 405. — Tout a sa raison
suffisante, 406. — Los déclarations de
certains théologiens contre elle font
injure à la religion, 418. — Est le
creuset qui sépare la vérité d'avec
l'erreur, II, 96. — Elle rectifie quel-
quefois le jugement rapide de la sen-
sibilité ; elle en appelle, X, 521).
* Notions diversesque l'on peut se former
de ce mot, XVII, 3-4. — Bornes qui se
trouvent entre la foi et la raison, 5-6.
Raison d'Etat, — Question à étudier
dans Tacite, qui la nomme les For-
faits de la domination. III, 483.
Raison perfectionnée, — Moyen em-
ployé dans ce but, I, 190, alinéi 1.
* Raisonnement, ^- Est un enchaîne-
ment de jugements qui dépendent les
uns des autres, XVII, t>-ll.
Raisonner, Discourir. — Cest comparer
plusieurs idées, I, 370. — Nécessité, à
cet effet, d'avoir plusieurs perceptions
à la fois, ibid.
Raisonneur (le). » En quoi il diffère
do l'homme raisonnable, XII, 79.
Rambouillet (l'hôtel de), centre de a
société polie au xvii* siècle, XIV, 520.
— Noms des personnages qui l'aban-
donnent pour aller augmenter la so-
ciété et écouter les leçons de Vépicu-
riênne (Ninon de rEnclos), ibid.
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396
TABLE GÉNÉRALE
Rameau {Claude)^ frère du célèbre mu-
sicien, et père du héros du roman
satirique de Diderot intitulé le Ne-
veu de Rameau, — Elait organiste et
apothicaire à Dijon, V, 403.
Rameau {Jean-Philippe), célèbre compo-
siteur français. ~ Son premier succès
véritable est Topera d'Hippolyte et
Aride, joue en 1738, IV, 174. — Ses
ouvrages font négliger ceux de Lulli,
V, 300. — Son neveu le dit fort
égoïste, 392. — La découverte do- la
basse fondamentale, son plus beau
titre de gloire, 421.— Voyez Okémifa-
soLAsiuTLTCT. — Principe duquel ce sa-
vant musicien est parti dans sa Géné-
ration harmonique, IX, 114, 115.
1 Rameau {le Neveu de), sat-re dialo-
guée. — Ouvrage écrit en 1762 ; revu
en 1773 ; publié pour la première fois
en français en 1823, V, 359.— Notice
préliminaire par M. Assézat, 351. —
^*est connu d'abord que par une tra-
duction de Gœthe, faite en 1804, 362.
— Voyez, Goethe, Schiller, de Saur,
SAINT-GENlàS, BrIÈRE.
^ Rameau (/ean-Franpow), héros du ro-
man intitulé le Neveu de Rameau.
— Note de Mercier sur ce personnage,
V, 381. — Note de Gazette, 382. — A
composé sur lui-même un poème in-
titulé la Raméide, 383. — Sa bio-
graphie, 384. — Le peintre Meisso-
nier a faitdelui un portrait de fantai-
sie fort original, 385. —Son portrait
physique et moral par Diderot, 388.
— Sa rencontre avec Diderot au café
de la Régence, 390. — Son portrait par
lui-môme, 391. — Apologiste de tous
les vices, 39U. — Envieux et jaloux de
de la gloire de son oncle, 398. — Plai-
sant soliloque mimé et chanté, 399.—
Fait, de lui-même, un étrange pané-
gyrique, 400. — Parasite du financier
Rertin, il se fait mettre à la porte :
récit de sa mésaventure, 402. — Fait
une scène de proxénète, 405-407. —
Musicien, il reprend son rôle, 408-
411. — Sa vie durant quatre ans de
ménage, 413. — Développe son sys-
tème particulier d*éducation pour les
jeunes filles, 414. — Se fait maître
d'accompagnement sans en rien savoir,
416. — Manière dont il donnait ses
leçons, ibid. et suiv. — Une fois
connu, il change de méthode et gagne
à peu près honnêtement son argent,
421. — Ce qu'il dit de la voix de la
conscience et de Thonneur, lorsque
les boyaux parlent, 422. — Quelle
sera sa conduite s'il devient riche,
ibid. — Trouvant son bonheur dans le
vice, il y demeure, 427, 428. — Con-
sent à être abject, mais ne veut pas
être hypocrite, 429. — Ce qu'il nomme
sa dignité 430. — Tableau d'inté-
rieur ; son rôle de fou chez le finan-
cier Bertin et la llus, 430. — Atti-
tudes de son invention, 433-435. —
Ses impertinentes appréciations du u-
lent de la Dangeville et de la Clairon,
qu'il met au-dessous de la petite Hus,
437, 438. — Jugement qu'il porte sur
lui-même et sur divers personnages
de sa société chez Bertin, 439. — Son
aventure avec l'abbé de La Porte, 444,
445. — Quelles étaient les charges de
son emploi de souteneur de M*^*' Hus,
447. — Critique qu'il fait de la réu-
nion des parasites composant la société
Bertin-Uus, 449-151. — Fait le récit
de l'histoire du renégat d'Avignon,
454-456. — Ce qu'il pense de Lulli, de
Campra, de Destouches, de Mouret, et
même de son c/rer oncle, 460. — Chante
avec passion différents airs des opéras
deDuni, 463. — Ditavec une précision,
une vérité et une chaleur incroyables
les plus beaux morceaux des Lamen-
tations de Jomelli, 464. — Manière
comique dont il contrefaisait les dif-
férents instruments, ibid, — Son état
d'épuisement après un pareil exer-
cice, 465. — Ses idées sur la poésie
lyrique, 466. — Ses réflexions sur
Duni, 467. — A un fils qu'il aime ; il
n'en fera pas un musicien; ses rai-
sons, 471. — Fait le tableau do sa vie
passée, 478. — Raconte la plaisante
histoire du juif d'Utrecht, 479.
— Joue admirablement une scène de
pantomime, 482. — Ce qu'il pense
des hommes en général, 483. — Fait
le portrait de sa femme, qu'il a per-
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ET ANALYTIQUE.
397
due, qu'il regrette et pour cause, 486.
Haméide (la), poème en cinq chants. —
Autobiographie do Jean-François Ra-
meau, V, 382, 383.
Raméide (la Nouvelle), poème do Ca-
zotto. "— Espièglerie de ce poète en
(areur* du plaisant personnage que
Diderot a peint dans le Neveu de
Rameau, V, 383.
Ramponeao (Jean), fameux cabareticr de
la basse Courtille. — Tenait aux Per-
cherons la guinguette du Tambour
royal, V, 176. — Son curieux enga-
gement et son procès avec Gaulier
dit Gaudon, entrepreneur de specta-
cle forain, ibid.
Ramsat {Allan de), peintre du roi d*An-
gleterre. — Ses réflexions, adressées
à Diderot, sur le Traité des délits et
des peines de Beccaria, IV, 52. — Di-
derot dîne avec lui chez les Van Loo,
XIX, 174.— Notice sur lui, i6fd. (note).
Rauçokihèkes {Leclerc de), personnage
do conte /es Deux Amis de Bour^
bonne, V, 272. — Ses procès avec
H. Fourmont, conseiller au présidial
de Chaumont, ibid, — Fâcheuse ren-
contre quHl fait en revenant de la
chasse, 273.
Raxdoii de BoissBT, receveur général
des finances. — Choisit Diderot pour
précepteur de ses enfants, I, xxxiir.
— Avantages attachés à cette posi-
tion, ibid, — Après trois mois de
cette existence, Diderot demande à se
retirer, ibid, — Les offres les plus
séduisantes ne peuvent le retenir,
ibid. — Dans le Salon de 1767, Dide-
rot en parle comme d*un amateur
original et distingué, xxxiv. — Le ca-
talogue de la bibliothèque dramatique
de M. de Soleinnelui attribue Zamtr,
tragédie bourgeoise en trois actes et
vers dissyllabiques, VII, 6. — Grand
amateur de tableaux, refuse, au Salon
de 1767, Texposition d*un paysage
que Loutherbourg a fait pour lui,
XI, 274. — Son caractère, ibid,
Raphaël (Sanzio). — Caractère de ses
compositions. Vil, 406. — 11 n'y a pas
eu peut-être un plus grand poète que
ce savant artiste, X, 515. — Juge-
ment d'une femme du peuple sur
deux de ses tableaux, XII, 89. -^ Di-
derot a vu de lui un dessin représen-
tant Joseph expliquant son songe à
ses frères; beau sujet qu'il propose, 99.
Rapson, géomètre anglais. — Ce qu'il
dit de la manière d'être de Dieu par
rapport à l'univers, I, 294.
Rasés, ou Al-Uasb ou Aobobècre, célè-
bre médecin arabe, XVII, 42. — Ce
que Arnauld de Villeneuve disait do
lui, 43.
Rasis {Ibrin Al-Chaiil), philosophe et
médecin musulman. — Notice sur sa
vie, XVII, 50.
Raucocrt {Marie-Antoinetle Sadce-
botte), tragédienne. — Ses débuts,
VIII, 337. —A offert le prodige d'une
actrice, qui, à dix-sept ans, s'est
montrée capable des rêles de Mo-
nime, de Didon, de Pulchérie et
d'Hermione, 377.
Raumeb (Fr.), écrivain allemand. —
Auteur de Diderot und seine Werke,
XX, 142.
Ravauo, jésuite, confesseur de Ferdi-
nand VI, roi d'Espagne, VI, 467. —
Ses odieuses menées contre le Péru-
vien don Pablo Olavidès, oydor do
Lima, ibid.
Ravaillac (François), assassine Henri IV,
XV, 279. — Les Jésuites restent sous
le soupçon d'avoir dirigé sa main, ibid,
Ravennes-Fontainb (curé de). — Plai-
sante aventure dont il est le héros,
Wll, 331. — Comment il plaisante
le philosophe qu'il a gagné au jeu»
332.
Ratnal {GuilL'Thom,-Fr,) —VHistoire
philosophique et politique de la décou-
verte et du commerce des deux Indes,
qui a fait sa réputation, est, en
grande partie, l'ouvrage de Diderot,
I, xvii; III, 393; IV, 107. — Copie
les fragments que Diderot lui fournit,
et en brûle ensuite les minutes, XX,
103, 104.
Réadmor. — Ce célèbre physicien fait,
sur un aveugle-né, l'opération de la
cauracte, I, 279. — Refuse d'ad-
mettre Diderot, comme témoin ; mais
il admet M*"' Dupré de Saint-Maur^
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398
TABLE GÉNÉRALE
ibid, — Sa découverte du pocen»
hermaphrodite, II, 18. — Ce quil
rapporte de la copulatioa du lapin
avec la poule, mis en doute par
Hallep, 188. — Son Traité des Insectes
cité, IX, 373. — Ses observations sur
la manière de convertir le fer forgé
en acier, XIII, 193-194.
^ Béceplion d'un philosophe. — Voyez
Introduction aux grands principes.
Recette à tous maux. — Manière de
s'en servir à Tusage des enca»5m (les
confesseurs), 1, 199, alinéa 3.
RéchabUes. — Sectaires juifs, XV, 346.
1 Recherches philosophiques sur l'ori'
gine et la nature du beau, X, 5-42.
Recherches sur les beautés de la pein-
ture. — Ouvrage traduit de l'anglais
de Webh, par Bergier, XIII, 33-39.
Recherches sur Vorigine du despotisme
oriental. — Ouvrage de Boulanger,
dédié par son auteur à Helvétius, VI,
345. — Dangers auxquels Teût exposé
cet ouvrage, si une mort prématurée
ne l'avait ravi à la fureur des intolé-
rants, ibid.
Recherches sur le style {des)j par Becca-
ria. — Appréciation de Diderot sur
cet ouvrage, IV, 00.
Recherches sur les Ruines d'Hercula-
num, — Voyez FouGEnoiixDe Bonoaroi.
RécipRoco. — Pei*sonnage des Bijoux
indiscrets ; membre de Tacadémie des
sciences de Banza. — Son raisonne-
ment, IV, 103.
Récompenses. — Leur équitable distri-
bution , moyen sûr d'attacher les
hommes à la vertu, I, 55. — L'ap-
probation publique en fait l'avantage,
56. — Le théiste admet les récpm-
penses à venir, 60.
Réconciliations. — Entre souverains et
factieux, lor9que les haines ont éclaté,
toutes les réconciliations sont faussea,
II, 462.
Recrues singulières. — Dissidentes, ma-
nière dont le vice-roi (le Pape) en
use avec elles, 1, 196, alinéa 2i.
Recteur. — Nom donné en Allemagne
au chef suprême de l'Université, III,
425. — llang distingué qu'il occupe
dans l'État, ibid.
Recueils philosophiques et littéraires
de la Société typographique de
BomlUm {sur les). — Examen cri-
tiqua des pièces renfermées dans le
RecuêU de Vannée 4769, IV, 73. —
— 1° Fragments sw le sort de laphir
losophie chei Us Romains, 'psir M. Ro-
binet, ibid. — 2« Apothéose d'Ho-
mère, par M. Ca&tilbOD , 74. —
3<> Projet pour diminuer le nombre
des auteurs, par M. Robinet, 73. —
4*^ Extrait des Transactions phUoso-
phiques sur le serpent à sonnettes, par
M. Robinet, ibid. — 5° Parallèle de
Virgile et de Lucain, par M. CasUlbou,
76. — 6'» Éloge de Plutarqtês. par
M. Castilhon, ibid.
5 Réflexions sur la cohésion des corps,
et les phénomènes qui s'y rapportent,
IX, 183.
Réflexions sur la jalousie, pour servir
de commentaires aux ouvrages de
Voltaire, brochure de Ch.-G. Le Roy,
attribuée à tort à Diderot, XX, 99.
5 Réflexions sur un ouvrage publié à
V occasion de la renonciation volon-
taire de Rousseau au droit de citoyen
de Genève, IV, 70.
^ Réflexions sur le livre de l'Esprit,
ouvrage d'Helvétius, II, 267-274.
1 Réflexions sur Térence, V, 228 et
suiv. — Jugement de M. Villemain
sur cet écrit, ibid. — Voyez TénESKE.
^ Réflexions sur Vode, VI, 412.
Réfutation du Dialogue sur le commerce
des blés^ par l'abbé Morellei. — Sen-
timent de Diderot sur cet ouvnge,
XX, 8. — Comme censeur, il ne voit
rien qui doive en empêcher Timpres-
sion, 10.
^ Réfutation de Vouvrage d* Helvétius.
intitulé de l'Homme, H, 275. — Cet
ouvrage, comparé aux Essais de Mon-
taigne, 29Q.
RéGAMEY (Frédéric)^ graveur. — Auteur
de la gravure du buste de Diderot
par Houdon, appartenant à la ville
de Langres, XX, 111.
• Regarder. — C'est faire usage de ses
yeux, XVII, 11. — Exemples de nom-
breuses acceptions simples et figu-
rées, ibid.
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ET ANALYTIQUE.
39^
Regixo.x, abbé de Prum. — Écrivain
chrétien da ix« siècle, XV, 300.
Règles (les). — Ont fait de Tart une
routine, XII, 76. — Ont servi à
ibommc ordinaire, ont nui à l'homme
de génie, 77.
Regmaolt, membre de rAcadcmie de
peiuture et de sculpture. — A gravé
une collection de planches sur la bo-
tanique, VI, 373.
• Regrets sur ma vieille robe de chambre,
ou Avis à ceux qui ont plus de goût
que de fortune, IV, 1 . — Notice de
M. Assézat, 3. — Avis au lecteur mis
en tète de la première édition, 5.
Régulus, tragédie de Dorât. — Diderot
trace à Tauteur un plan différent de
celui qull a suivi, VIII, 443-448.
RfcoLcs {M,'Atilius), général romain.
— Simplicité et force du discours qu'il
adresse au Sénat et au peuple romain
pour les dissuader de rechange des
captifs, VIII, 355-356.
Behauis. — Ce que les peintres enten-
dent par ce mot, XII, 111.
Reins, Vessie, Urine, — Remarques phy-
siologiques sur ce sujet, IX, 390.
1 Religieuse (/a), roman historique, V,
1-210. — Notice préliminaire par
M. Âssézat, 3. — Composé en 1760,
cet ouvrage n*a été imprimé qu'en
1796, t6td. — Ses nombreuses édi-
tions, 4. — Traduit en allemand, en
anglais, en espagnol, ibid. — Ce chef-
d'œuvre, fidèle peinture de la vie des
cloîtres, ne peut être touché sans perdre
000 partie de sa valeur, ibid, — Appré-
ciation de ce livre par la Décade phi-
losophique, 5, et par Jean Devaines,
dans deux recueils différents, 6. —
Date de la composition de l'ouvrage
rendue certaine par une lettre de
l'auteur à M^^*" Volland, 10.
Un événement arrivé au couvent de
Longchamp, en 1757 ou 1758, a donné
à Diderot l'idée de ce roman, qui prend
ainsi un caractère historique. —
Voyez Simonin {Marie-Suzanne).
Religion (la). -^ Bien entendue, elle
élève les vertus morales, I, 9. — Dif-
fère essentiellement du fanatisme,
ibid, — Considérée en général, on la
regarde communément comme la
compagne inséparable de la vertu,
17. — De nombreux exemples contre-
disent cette opinion, ibid. -— A-t-elle
une influence sur la probité, 18. —
Est puissante à consterner le vice et
à rassurer la vertu, 54. — Peut être
poussée trop loin, 71 .— Ne commande
pas une abnégation totale des soins
d'ici-bas, ibid,— Caractères distinctif»
d'une religion vraie, 161. — Celle de
Jésus-Christ, annoncée par des igno-
rants, a fait les premiers chrétiens ;
préchée aujourd'hui par ides savant((
et des docteurs, elle ne fait que des
incrédules, lt)2. — Est un sujet sacré
auquel il n'est pas permis de toucher,
181. — Suffisance de la religion na^
turelle, 260. — La meilleure est celle
qui s'accorde le mieux avec la bonté,
et la justice de Dieu, 264. — - Tous les
hommes admettent sa bonté, 265. —
Parallèle entro la religion naturelle et
la religion révélée, 266 à 269. — Pré-
férable à toutes les autres, la religion
naturelle ne peut faire que du bien
et jamais de mal, 270.— A rencontre
de la religion révélée, elle n'a pas
coûté une larme au genre humain,
ibid, — On peut dire avec raison que
toutes les religions du monde ne sont
que des sectes de la religion naturelle,
271. — Est la seule subsisunte, ibid,
— Démonstration de sa vérité, 272. —
Soumis à ses lois, les hommes ne for-
meraient qu'une société de frères,
273. — Elle se persuade et ne se
commande pas, 487.— Maximes d'Ori-
gène et de Minucius Félix à ce sujet,
ibid, — Distinction entre celle de Jé-
sus-Christ et celle du prêtre, II, 4i8.
— Elle crée et perpétue la plus vio-
lente antipathie entre les nations, 512.
— Elle fait les fous les plus dangereux,
513.— Elle peutchangerde forme, mais
elle ne périt jamais, IV, 34, 35. —
Elle ne consiste pas à décorer des
temples ; devoirs qu'elle nous prescrit,
XVI, 186. — N'est point du ressort
du magistrat; pourquoi, XVII, 146
et suiv.
Religion chrétienne. — On peut l'appeler
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dOO
TABLB GÉNÉRALE
la Philosophie par gxcellence, XV, 287.
Religionnaires, — Peu d'accord qui
existe entre ceux de la religion révé-
lée, I, 271.
«f Remarques sur la tragédie du Siège de
Calais, de M. du Belloy, Vllf, 452.
Bbmbratidt {Paul), peintre célèbre de
recelé hollandais^e. — Caractère par-
ticulier de son genre de peinture, X,
482. — Exemple pris de sa Résurrec-
tion de Lazare, iWd.—Son Ganymède
est ignoble, XII, 106. — Ce qu*il au-
rait dû écrire au bas de toutes ses
compositions, 109. — Ses Pentimenti
ont enflé son œuvre de plusieurs vo-
lumes^ 123.
RÉHOND DE SAiirrE-ALBniE {Pierre), lit-
térateur. — Note de Grimm sur cet
écrivain, VIII, 358.
RéMOND DE Saint-Mard. — Cité, II, 360.
— Auteur des Nouveaux Dialogues
des Dieux, ou Réflexions sur les pas-
sions, VI, 307. — Espièglerie que lui
fait Tabbé de Canaye, chez M'"« Geof-
frin, ibid.
Remords, — Il en est de plusieurs na-
tures, II, 304.— Celui du scélérat, ibid,
Rendei-vous général, lisez Vautre monde,
1,191,193, alinéa 5, 10.
Renégat d'Avignon (le). — Son histoire,
V, 454-456.
Renoo (Antoine), élève de Vien et de
Pierre, peintre du roi de Pologne. —
Ses tableaux au Salon de 1767 : Jésus-
Christ, à l'âge de douse ans, conver-
sant avec les docteurs de la loi, XI ,
325. — Une Esquisse, des Études de
têtes, 334. — Auteur d'une tragédie
intitulée Térée et Philomèle, com-
posée à Tocca^ion d*un défl porté à
Le Mierre, et jouée avec succès au
Théâtre-Français, 335. — Passe ina-
perçu au Salon de 1769, 447. — Di-
derot n*a pas décrit ses tableaux ex-
posés en 1771,522.— La Présentation
au temple et V Annonciation, quMl
expose au Salon de 1775, mauvais
rêve après un trop bon souper,
XII, 23. — Auteur d'un Éloge de
Le Prince, 41 . — Envoi au Salon de
1781 deux tableaux d*un mérite con-
testé, 43.
Renooard (4.-0, jurisconsulte, auteur
d'un Traité des droits d'auteur. —
Cite dans cet ouvrage un travail de
Diderot sur la librairie, XVIII, 3.
Renvois. — Note de Naigeon sur Tusftge
qu'on peut en faire, XV, 287.
Répétitions théâtrales. — Pourquoi on
doit les multiplier, VIII, 376.
Repoussoirs, — Le peintre habile doit
les mépriser. Ce sont des intermé-
diaires postiches, des chevilles, des
boucho-trous, X, 479. — Teniers en
a fait la plus forte et la meilleure sa-
tire, XII, 100.
• Représentants, — Ce que sont les
représenunts d'une nation, XVII, 11.
— Les représentants dans un État
démocratique, 12. — Dans une mo-
narchie absolue, le souverain est le
seul représentant, ibid. — Les repré-
sentants dans les monarchies tempé-
rées ; exemples tirés de l'Angleterre,
de la Suède, de l'Allemagne, de la
France, ibid. — Pourquoi dans les
monarchies modernes ce sont les
nobles, les grands, qui sont investis
du droit exclusif de représenter les
nations, 13 et suiv. — Les Éuts des-
potiques comme la Turquie ne peu-
vent avoir de représentants, 16. —
Il est de l'intérêt du souverain que
sa nation soit représentée; pourquoi,
17. — Les représentants supposent
des constituants de qui leur pouvoir
est émané, 21.
Requête présentée au Parlement de Gre-
noble, — Réflexions sur le duel i
l'occasion de cette brochure, VI, 390.
Resnel du Bellay (Xnhhé Jean-François
du). — Ses trois souhaits accomplis,
X,386.
Respiration. — BAanière dont elle
s'opère, IX, 306. — Variétés qu'elle
peut éprouver, ses maladies, ibid.
RBssécuiER (M. de), chevalier de Malte,
auteur du Discours sur la satire des
Philosophes et de VÉpttre de Satan à
Voltaire, — Mis à la Bastille; pour-
quoi, XVIII, 459. — Voir la note de
la page 460.
Ressemblance.-^ Complète, elle n'existe
pas dans l'espèce humaine, VII, 391.
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ET ANALYTIQUE.
&0i
— Chaque indifida se modifie et dif-
fère de loi-même aux différentes pé-
riodes de la yie, ibid» — L*àme même
est sujette à des révolutions analo-
gues, ibid,
Rnsentiment (le). — Passion fort diffé-
rente de la crainte est, dans un degré
modéré, nécessaire à notre sûreté et
utile à notre conservation, I, 104.
Kntaurant. — Portrait de Thôtesse du
premier restaurant ouvert à Paris,
XIX, 230. ~ Origine de ce mot et de
ce genre d'établissements, ibid. (note).
— Diderot a pris un goût infini pour
le restaurant, S54.
Restip db la BsBTo?n«E {Nicol<u-Edme).
— Dit, dans la Philosophie de M. Ni-
colas, que des expériences en tout
genre ont été faites à Postdam par
Frédéric II, pour le mélange des
espèces, II, 188.
Rbstoot {Jean). — Trois tableaux de ce
peintre exposés au Salon de 1759 :
une Annonciation; un Aman sortant
iu palais d'Assuérus, et une Purifi-
cation de la Vierge; tableaux médio-
cres, X, 92. — Peint à Tàge de quatre-
Tingts ans et expose au Salon de 1763
un Orphée descendu aux enfers pour
demander Eurydice. Examen de cette
grande et belle composition, 164. »
Au même Salon : le Repas donné
VfU' Assuérus aux gratuis de son
royaume, grande composition, faible
de couleur, 166. — Un troisième ta-
bleau : r Évanouissement d'Esther, se
fait remarquer par sa faiblesse de
composition, de couleur et de carac-
tère, ibid. — Son portrait peint par
U Tour, XI, 411.
Besiodt {Jean-Bernard)^ neveu du pré-
cédent. — Revenu de Rome en 1765,
il expose, dans les salles de T Acadé-
mie, quatre tableaux, parmi lesquels
son morceau de réception, X, 413. —
Description analytique de cette der-
nière composition, ibid. et suiv. —
Des quatre tableaux précédents, trois
figurent à l'Exposition de 1767, savoir :
les Plaisirs d'Anacréon, Diogéne
demandant Vaumône à une statue, un
taint Bruno, XI, 301-303. ^ Talent
xz.
encore indécis, il faut attendre, 307.
— La Présentation au Temple au
moment où Siméon prononce le Nnn'*
dimittis, qu'il envoie au Salon de 1771,
trop vaste machine au-dessus de ses
forces, 508-510. — Ses autres tableaux
du môme Salon, mauvais, 511.
^Résultat d*une conversalion sur les
égards que Von doit aux rangs et
aux dignités de la société, IV, 13.
• Résurrection. — Ce qu'elle est, XVII,
22. — Elle peut être pour un temps
ou perpétuelle, ibid. — Le dogme de
la résurrection des morts est commun
aux juifs et aux chrétiens, ibid. —
Quel sera la nature des corps res-
suscites, 23. — Ce que sera la résur-
rection des enfants, 24. — Les chré-
tiens croient la résurrection du
même corps identique; objections que
les philosophes opposent à cette opi-
nion, 25-26.
Rétablissement de l'impôt dans son
ordre naturel (du). — Voyei Boes-
NIKR DB LoaHES.
Réticences maladroites. — Exemple pris
d'une édition de la Religieuse, pu-
bliée, en 1856, par M. Génin, V, 4.
Retraite du philosophe Cléobule, I, 178.
Retraite du Sage. — Analyse d'un traité
de Sénèque sur ce sujet, III, 322-
326.
Rbtz {Pierre de Gondt, cardinal de). —
Sa laideur n'empêche pas ses succès
auprès des femmes de la cour, II, 461;
III, 71.
Reochlin ou Capnion, philosophe suisse.
— Notice sur sa vio, XVI, 531-533.—
Professa la philosophie pythagoreo-
platonico-cabalistique, 533.
1 Rêve {le) de d'Alembert. — Dialogue
entre d'Alembert, Bordeu et M^^* de
Lespinasse, II, 101. — Notice préli-
minaire, 103. — Relation historique
de la destruction du manuscrit auto-
graphe; sauvé de Toubli par une copie
du temps, 104. — Diderot annonce
cet ouvrage à M"« Volland, XIX, 318.
Rêves. — Ce qu'ils sont, comment ils se
produisent, IV, 303. — L'état des fous
n'est qu'un rêve continu, 301. —
Remarques physiologiques sur cet état
26
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402
TABLE GÉNÉRALE
de ranîmaî^ IX, 36i. — Leur affinité
avec le délire et la folie, 362.
Béve {h) de Maogogul, IV, 255-259.
Béoe (le) de Uirzoïa, IV, 2^3-298.
Béveillons, — Ce que les artistes peintres
appellent de ce nom, XII, 1(U.
Bévélation, — L*auteur de VEssai sur
le mérite et la vertu proteste de son
respect religieux et de sa vénération
profonde pour les mystères qu^elle a
transmis, 1, 15. — La religion de Con-
fucius exceptée, il y a autant de ré-
vélations sur la terre qu*ii y a do re-
ligions, II, 83.— Toutes se prétendent
fondées sur des preuves incontestables,
ibid.
Révéler. — Ce n*est pas assex que de
révéler; il faut encore que la révéla-
tion soit entière et claire, II, 38. —
Reproche adressé aux grands maitres
en général pour Tobscorité calculée
quMIs ont souvent laissée dans leurs
ouvrages, ibid.
Révolutions. — Les prodiges sont rares
sous les règnes heureux; les grandes
révolutions ont des signes précurseurs,
m, 169. — On touche, en France, à
«ne crise qui aboutira à Tesclavage
•u à la liberté, XX, 28.
Rbt. — Nom du propriétaire du café de
la Régence, V, 387.
Retmer (M"**), Alsacienne d*une remar-
quable beauté. — Ses amours avec
Tanié, V, 313. — Tanié s*en sépare
par dévouement, et va à Saint-Do-
mingue tenter la fortune à son inten-
tion, 314. — Sa conduite durant les
neuf à dix ans d*exil de Tanié, 315.
— Courtisane artificieuse et avare,
elle pousse Tanié à aller lui chercher
la fortune dans une expédition loin-
taine, 317.
Ronald (H.).— La Revue des cours lit-
téraires contient la Jeunesse de Diderot
et de Rousseau, XX, 145.
Rhadahanti, législateur des Cretois,
*XV, 58. — Minos son frère lui suc-
cède, 59.
Rhythme (le). — Ce qu*il faut entendre
par ce mot, XI, 268. — Exemples du
rhythme bien pratiqué, 269. — Est
une sorte de chant, une espèce de
musique, sans laquelle on n'écrit ni
en vers ni en prose, 276. — C'est un
. instrument à mille cordes, sous les
doigts du génie, ibid.— Sa puissance,
331.
RiBALUBB, syndic de la Sorbonne, XI,
364.
RiCARic. — Voyez Houdaro de Lamottx.
Ricci {Laurent), général des jésuites. ~
De Bonneval, officier français au ser-
vice de l'Espagne au Paraguay, s'em-
pare d'un plan d'opérations envoyé
à ses coreligionnaires pour le succès
d'un complot contre le gouvernement
central, VI, 466. — Altamirano, pro-
cureur général de l'ordre eu Espagne,
autorisé à se rendre près de lui, est
arrêté en route; ses papiers sont sai-
sis, et les crimes de la société sont
prouvés, 465. — Meurt en prison au
ch&teau Saint-Ange, 464. — Caracdoli,
et, de nos jours Ch. Sainte-Foy, ont
écrit sa vie, ibid,
Ricciou (le Père), jésuite italien. —
Auteur du iVout;el Àlmageste, traité
d'astronomie, XDI, 284.
RiccoBONi (Marie-Jeanne Laboeas de
MéziiiaEs, dame) , auteur de romans
estimés. — Actrice médiocre, malgré
ses efforts et une étude intelligente
de ses rôles, II, 332. — Sa lettre à
Diderot sur le Père de famille. Vil,
395 et suiv. -^ Réponse de Diderot»
397-460. — Ses ouvrages, ses talents,
ses malheurs, VIU, 410, 411. — Son
élégante traduction de diverses pièces
du thé&tre anglais, 465. — Ce qui la
désole, XIX, 03.
RiccoBoifi (Antoine-François), auteur
et acteur. — Son ouvrage, Intitalé dt
la Réformation du théâtre, cité par
Grimm, VIII, 358. — Traite avec Ré-
mondde Sainte-Albine la grave ques-
tion de la sensibilité théâtrale, 410.
Richard, habile constractenr d'orgues
d'Allemagne, cité, IX, 161 ,
Richard (l'abbé). — Sa Description his-
torique de l Italie, publiée en 1766,
ouvrage sans mérite, XI, 221, 222.
Richard. — Prémontré novice, secré-
taire du marquis des Ards, VI, 182.
— Sa famille s'oppose à ce qu'il s'en-
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ET ANALYTIQUE.
/i05
gage par des Yœax, tbtd. — S*attache
à l'abbé de Tordre, 183.— Est institué
commissaire dans une information
contre le P. Hudson, supérieur d'une
maison de prémontrés^ 185. — Hudson
Pattire dans un piège, 187, 188. —
Est arrêté, et conduit en prison, 190.
— Rendu à la liberté il rentre dans
le monde, 191. — Sa rencontre avec
le P. Hudson, ibid, — Leur curieux
entretien, 192.
RiCBARD CoEUR-DB-LioN, roi d'Angleterre.
— Passe en Terre-Sainte avec Phi-
lippe-Auguste, roi de France, XIV,
247. — Philippe revient en France ;
Richard battu, abandonne la croisade,
et il est fkit prisonnier en repassant
en Allemagne, ibid,
R1CHARD50N (5am{iel),romancier anglais,
V, 211. — Son Éloge, 212. — Carac-
tère distinctif de ses ouvrages, 213 —
A mis en action tout ce que Montaigne,
Charron, La Rochefoucauld et Nicole
ont mis en maximes, ibid. — Possède
au suprême degré Tart de semer dans
les cœurs des germes de vertu, 214.
— Sait merveilleusement faire parler
aux passions leur vrai langage, 215. —
Estime due à ses ouvrages, 216. ~
Réponse à ceux qui l'accusent de lon-
gueurs, 217. — Effet produit par une
lecture de ses ouvrages faite en com-
mun, 219. — Est le peintre accompli
de la nature, 221. — Sait tirer un
admirable parti de la pantomime de
ses personnages, VII, 380.
Richelieu (cardinal de). — Idée qui donne
le plus beau caractère à son tombeau
dans l'église de la Sorbonne, XIII, 9.
BiCHEUCD {L.'F.'Armand du Plessis,
duc de), maréchal de France. — Figure
dans les Bijoux indiscrets sous le nom
de Séuv, IV, 138. — Ses aventures
galantes, 219. — Ses idées sur le siège
de Pâme, 247. — Une conversation
avec Louis XV et M™« de Pompadour,
265. — Jugement sur les compositions
dramatiques, 285. — Voyez SéLiu.
Richesses. — De leurs avantages et de
lears inconvénients, dialogue, IV, 475
et suiv. — Constituent une dette cn-
Tcrs le pauvre, ibid.
Rire (le). — Est la pierre de touche du
goût, de la Justice et de la bonté, IV,
468. — L'idée de nuisible suffit à l'ar-
rêter, 470. — Réflexions sur ce sujet,
471. — Pourquoi le méchant ne rit
jamais, 472. — Les mélancoliques et
les amant8 sourient, 473.
Ris (le), synonyme de Rire. — Celui qui
résulte d'un chatouillement prolongé
devient un tourment, 1, 108. — Il y a
dans cette sensation un point où le
plaisir finit et où la fureur commence,
ibid. — Les penchants dénaturés pro-
duisent le même effet, ibid.
RivARD {Dominique'François)^ mathé-
maticien. — Ses efforts pour intro-
duire dans les écoles publiques l'étude
du droit civil et du droit des gens
échouent devant l'opposition de la
Faculté de droit, II, 452. — Cité avec
éloge par Diderot, son élève, III, 436.
Rivière, jeune écrivain sans talent et
sans pain. — Présente à Diderot une
satire amère de sa personne et de ses
ouvrages, I, xlvu. — Noble conduite
de Diderot dans cette rencontre, xlviii.
— Odieuse ingratitude de Rivière,
xLix. — Son histoire complétée par
celle des démarches de Diderot, en sa
faveur, auprès d'un riche théologal,
son frère, VIII, 384, 385. — Il est
l'interlocuteur de Diderot dans Lut et
Moij XVII, 478. — Ouvrages dont il
est présumé être l'auteur, ibid. —
Diderot fait allusion à lui dans une
lettre à Falconet,'XVIlI, 271.
Rivière, théologal, frère du précédent,
I, xLVii; VIII, 384, 385.
Robe blanche, symbole d'innocence, I,
192 et suiv., 202, 203, 212, alinéa 7,
40, 4 i, 63.
RoBé DE Beauveset. — Auteur d'un
poëme sur la Vérole; mot de Piron
après avoir entendu la lecture de
l'ouvrage, V, 402. — Cité par Palissot
dans la Dunciadej ibid. — Ses lec-
tures graveleuses dans les réunions de
M»» Hus, 441.
Robert (Hubert). — Courte note bio-
graphique sur cet artiste, XI, 218. -^
Son œuvre a été gravée par Saint-Non,
Chàtelin, Janinet^ Léonard, Martini,
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m
TABLE GÉNÉRALE
Maugain, Le Veau, et par lui-même,
ibid. — Ses nombreux tableaux expo-
sés au Salon de 1767, mentionnés et
décrits aux pages ci-après indiquées :
I. Un grand Paysage dans le goût des
campagnes d^Ikilie,^3\ — ii et m.
Un Pont sous lequel on découvre les
campagnes de Sabine à quarante
lieues de Rome, et les Ruines du
fameux portique du temple de Bal-
bec^ à Héliopolis, 226; — iv. Ruines
d*un arc de triomphe et autres monu'
ments, 227 ; — v. Une Grande Galerie
éclairée du fond, 228; ^ vi. Inté'
rieur d'une galerie ruinée, 231; —
vu. Une Petite Ruine, 232; — vui. Un
Grand Escalier, 234; — ix. Une
Cascade tombant entre deux ter-
rasses, et une Vue de la Vigne-Ma'
dame, à Rome, 235 ; — \. La Cour
d'un palais romain, 236; — xi. Port
de Rome (tableau conservé au Louvre
sous le n° 484. Gravé dans VHistoire
des Peintres), 237; — xii. Écurie et
Magasin d foin, peints d'après nature,
à llome, 238; ce morceau, un des
meilleurs de Tartiste, a été peint en
une demi-Journée! 240. — xiii. Une
Cuisine italienne, 241 ; — xiv. EsquiS'
seSf 245; — XV- XXII. Huit tableaux de
Ruines, 247-215. — Mis en parallèle
avec Machy, sa grande supériorité,
256.» Grand artiste, excellent peintre
de ruines, 307. — Quatorze ubleaux
envoyés à l'exposition de 1769 ont
tous de Teffet, de la verve, et sont
très-précieux, 429, 430. — Ceux, au
nombre de neuf, qu*il envoie au Salon
de 1771 se distinguent par les mômes
qualités ; leur description, 494-496. —
Le Salon de 1781 reçoit de lui cinq
tableaux, et neuf fort beaux dessins,
XII, 45, 46.
Robert {Nicolas), peintre. — Ses ma-
gnifiques miniatures de plantes et
d'animaux, peintes sur vélin pour
Gaston d'Orléans, sont léguées par
ce prince au roi Louis XIV, XIII,
472.
RoBBKT (docteur). — Ce qu'il dit à pro-
pos de la grosseur et de la grandeur
de l'honune, XVII, 444. — Son opi-
nion sur les Hottentotes, 415. — Ce
qu'il raconte à Diderot, sur une
question de médecine que lui fait
celui-ci, ibid, — Ce qu'il dit de la
torpille, 447.
RoBBBT, théosophe du xvii* siècle, X\n,
258.
RoBBBT d'ârbrissbl, fondateur et pre-
mier abbé de l'abbaye de Fontevraulu
— Genre de pénitence qu'il s'imposait
pour mettre sa chasteté à l'épreuve,
XIX, 253 (note).
Robin (7.-B.-C/.). — Ce peintre, agréé
depuis 1772, expose au Salon de 1775
la Fureur d'Atys, et un autre mau-
vais tableau : les Enfants de M. le
maréchal de Mouchy, jouant avec des
raisins, XII, 25. •— Conseils que lui
donne le peintre Saint-Quentin, ibid.
— A l'exposition de 1781, détestable
de tout point, 56.
RoBiNBT. — Examen critique de divers
de ses ouvrages, IV, 73-77. — Remar-
ques sur une traduction de Tanglais,
relative à la condition humaine com-
parée à celle des animaux, 94-96.
RocHEBBONB, commissaire de police. ^
Reçoit, du lieutenant-général d*Ar-
genson, l'ordre d'arrêter Diderot et de
le conduire à Vincennes, I, xuu. —
Cet ordre est exécuté le 24 juillet 1749,
ibid.
Rochon de Chabannbs. — Auteur du
Jaloux, pièce dans laquelle l'acteur
Mole fit prouve d'un prodigieux ta-
lent, VIII, 346.
Romea {OlaUs). célèbre astronome da-
nois. — Ses belles découvertes sur la
vitesse de la lumière, II, 309.
RoBTTfERS, graveur en médailles. — Ses
Médailles et Jetons, envoyés au Salon
de 1765, indignes d'attention, X, 450.
— Se relève à l'exposition de 1771,
546.
Roi, — Ce qu'est un roi, suivant Fré-
déric II, roi de Prusse, II,4S3. — Roi.
même quand il dort, ibid, — Le sup-
plice public d'un roi change l'esprit
d'une nation pour jamais, 488.
Roland de La Porte. — Expose, au Sa-
lon de 1761, un Crucifix peint en
bronze dont on fait cas, X, 144. — Ses
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ET ANALYTIQUE.
tableaux de fruits sont d*une grande
vérité et d*un beau flni, ibid, — Ex-
pose, au Salon de 1763, un bas-relief
d'un effet surprenant, mais dont la
facile exécution 6te tout le mérite,
205. — Comparé à Chardin, 338. —
Expose, au Salon de 1765, un Mé'
daillon du /?ot, ibid. — Plusieurs Ta-
bleaux de genre, 339. — Au Salon de
1767, il expose un Crucifix en bronze
sur un fond de velours^ trompe-l'œil
d'un effet merveilleux, XI, 316. —
Expose, au même Salon, des fruits et
des portraits; les fruits sont beaux,
les portraits sont mauvais, ibid, — Ce
peintre ne manque pas de couleur,
il peut aller loin, ibid, — Talent esti-
mable, 306. — Le Désordre Sun car
\ÀMt^ qu'il expose au Salon de 1769,
a des parties bien rendues, 424. —
Ses divers tableaux, au Salon de 1771,
sont d'une touche facile, 491.
Round Gibbal, copiste ordinaire do
Diderot. — Lettre dans laquelle ce-
lui-ci prie Meister de le lui envoyer,
XX, 85.
RoLLiN {Charles), — Son Traité des
Études ne vaut pas les Institutions
oratoires de Quintilien, et son His^
toire ancienne ne le place pas sur la
ligne de Thucydide, de Xénophon,
d'Hérodote, de Tite-Live et de César,
ni, 190. — Est à une grande dis-
tance de Yoluire, de Hume et de
Robertson, ibid, — Recteur de l'Uni-
versité de Paris, quel est, sous son
administration, l'esprit dominant de
l'instruction publique, 431. — N'est
pour Voltaire qu'un bon pédagogue,
VI, 354.
Romains, — Ils avaient un caractère
féroce qu'ils tenaient de l'habitude
dos combats du cirque, III, 325. —
Rome ancienne ressemblait à une
grande boucherie où l'on donnait le-
çon d'inhumanité, 326. — En littéra-
ture ils ont été nos précepteurs, 477.
— Leurs bibliothèques, XIII, 414.
• Bomains (Philosophie des Étrusques
et des Romains), XVII, 27-34.
* Bomance. — DéQnition de ce mot,
XVII, 34. — Modèles de récit, ibid.;
h05
— de description, ibid, ; — de déli-
catesse et de vérité, 35 ; — de poésie,
de peinture, de force, de pathétique
et de rhythme, ibid,
RoMANO^ brigand sicilien. — Lieutenant,
ami et confident du chef de bande
TesUlunga, V, 267. — Beau trait
d'amitié pour son chef, ibid.
RoMANZOFF, général russe, que l'histo-
rien Karamsin nomme le Turenne
russe, — Est comblé de gloire et de
richesses par l'impératrice Catherine,
II, 445.
RoHiLLY, célèbre horioger, cité, II, 320.
RoHiLLT (Jean-Edme de), pasteur. —
Diderot le recommande à Falconet,
XVIir, 321.
RoMULUS. — Frappé de la foudre ou mas-
sacré par les sénateurs, il disparaît
d'entre les Romains, I, 148. — Le
peuple murmure; Proculéius l'apaise
par son habileté, en venant annoncer
que le prince n'est pas mort, qu'il
est monté aux cieux, où il est assis
à la droite de Jupiter, ibid, — Le
peuple croit le fait; on dresse des
autels à Romulus, 149. — Bientôt,
plus de mille personnes attestent
l'avoir vu s'élever dans les airs, au
milieu des éclairs et au bruit du ton-
nerre, ibid,
Roosi, ou Li-LAO-KiuM, encore nommé
Lao-lah, roi philosophe chinois, ne
504 ans avant Jésus-Christ, XIV,
125. — Conte ridicule touchant sa
naissance, ibid,
Rose-Croix {Société des).— Par qui elle
fu* fondée, XVII, 257. — Quelle était
la philosophie do ses membres, 268.
RosBNKRAPïz {Karl), savant critique
allemand. — Son jugement touchant
les idées religieuses de Diderot, I, 7 .
— Cite le rêve de Mangogul, dans les
Bijoux indiscrets, comme un chef-
d'œuvre, IV, 135. — Attribue, mais
sans preuve, à Diderot un premier
ouvrage dramatique intitulé VHuma"
nité, ou le Tableau de Vindigence,
VII, 5. — Auteur d'un ouvrage inti-
tulé DideroVs Leben und Werke,
XX, 143.
Rosière de Salency {la), opéra-co:nique
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doe
TABLE GÉNÉRALE
en trois actes, par Favart, représenté
en 1769. — Analyse de cet ouvrage,
VUr, 483-487.
RosLiN \^Marie'Suzanne Girocst, dame).
— Expose, au Salon de 1771, un bon
Portraity fort ressemblant, du sculp-
teur Ptgalle : on y voit encore d'elle
plusieurs portraits d*une touche fine,
et digne de son habile maître La
Tour ; on remarque, entre tous« celui
de Vabbé Le Monnier, XI, 513. — Re-
çue à PAcadémie en 1772, elle meurt
Tannée suivante à T&ge de trente-
cinq ans, ibid. — Comment elle agit
après les éloges de Dumont donnés à
run de ses pastels, XVIII, 323.
RosLiN, peintre suédois. — Son Portrait
du roi (Louis XV), reçu à VHôiel de
ville^ exposé au Salon de 1761, est la
meilleure satire possible de nos
usages, de nos perruques, et de nos
ajustements, X, 135. — A la même
exposition figure un Portrait de
M. de Marigny, directeur des Acadé-
mies de peinture, de sculpture et
d'architecture ; tableau d'un mauvais
eflfet, ibid, — Un Portrait de Boucher
et celui de sa femme^ cités avec éloge,
136. — Bon portraitiste ; il expose,
au Salon de 1763, le Portrait de la
comtesse d'Egmont^ fille du maréchal
de Richelieu, ^205 — Expose, au Sa-
lon de 1 765, un tableau représentant
M. de La Rochefoucauld arrivant à sa
terre où il est reçu par sa famille,
316. — Description de cette triste et
sotte composition, 317 et suiv. —
Greuze devait traiter ce sujet; Wate-
let et M. de Mangny ont fait choisir
Roslin, qui, pour cette croûte, a reçu
quinze mille francs, 318. — Dne Tête
de jeune fille^ peinte avec les nou-
veaux pastels préparés à Thuile, 320.
— Divers portraits, parmi lesquels
M^* Adélaide et Af"« Victoire, tous
mauvais, 321. — Expose, au Salon de
1767, un Portrait de femme en désha^
billé^ bien traité dans plusieurs par-
ties ; et un Portrait de Mctrmontel,
d'un mauvais effet quoique ressem-
blant, XI, 155, 156. — Bon portrai-
tiste, 306. — Au Salon de 1769, ses
portraits de V Archevêque de Reims y
du ministre Berlin, du chevalier Gen-
nings, de l'abbé Gougenot, et divers
morceaux de genre, n'ajoutent rien à
sa réputation, 417-419. — Le tableau
de Gustave, roi de Suède, dans son
cabinet d'éttuiet envoyé au Salon de
1771, admirable quant au faire, pi-
toyable quant à la mise en scène,
483, 484. — Ses portraîu exposés au
Salon de 1781 laissent beaucoup à
désirer XII, 41.
RossET {Joseph)y connu sous le nom dn
sculpteur de SainP-Claude, — Auteur
d'un buste de Diderot, XX, 111.
Rossi (Prospeszia de). Tune des femmes
artistes les plus remarquables de
l'Italie, XI, 457.
Rossignol, célèbre calligraphe. — On
lui doit l'article Écriture de VEncy-
clopédie, XI, 56.
Rotterdam, ville de Hollande. — Ce
qu'on raconte de la tour de la grande
église; Érasme y possède une statue,
XVir, 457.
RoDBAUD (Pierre-Joseph-Andréy abbé),
économiste puis littérateur. — La
hardiesse de ses Représentations aux
magistrats ne lui fera pas obtenir un
bénéfice, IV, 82.
RoDELLB (GwUaume-François), savant
chimiste né le 15 septembre 1703 &
Mathieu, près Caen, mort à Passy le
3 août 1770. — Notice sur sa vie et
ses ouvrages, par Diderot, Vï, 405-410.
— Reprend les expériences de Bec-
cari sur le gluten, IX, 255. — Ses ex-
périences sur le cobalt, XIII, 66.
Rouelle (Hilaire-Marie), — Succède à
son frère en qualité de démonstrateur
de chimie au Jardin du Roi, VI, 410.
Rouelle (M'^<'), fille de Guillaume-
François. — Épouse, en 1771, Jean
Darcet, élève de son père, VI, 409.
RociLLé DO CocDRAT, directeur des
finances. — Lègue au roi Louis XV,
pour sa bibliothèque, un précieux
manuscrit, XIII, 475.
RoDiLLé (Antoine -Louis), comte de
JocT, ministre des affaires étrangères..
— Diderot annonce sa mort à
M"« VolUnd, XIX, 52.
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ET ANALYTIQUE,
W
Roc fixé (M*"'}, femme de l'intendant de
GbmoBpagne. — Comment elle YÎent
sa aeeoors des malheureux de Bour-
bonne, XVII, 343.
RouQOBT, peintre français, né à Genève.
— Son jugement, en ce qui regarde
la peinture en émail, fait autorité,
xrv, 412. — Ce qu'il a dit de PeU-
tot, de Zink, etc., ibid, — Ses beaux
portraits, ibicL
BocssBAc {Jean'Baptiste). — Diderot
s'autorise de la préface de ses œuvres
pour justifier le cynisme de quelques
pages de Jacques le FakUUte, VI, 222.
— Jugement de Voltaire sur une
partie de ses ouvrages, 354.
RocssBAtj {Jean- Jacques). — Son juge-
ment sur Diderot vu à la distance de
quelques siècles, I, xxiii. — Né pour
le sophisme, la vérité s'évanouit entre
ses mains, II, 2Ô2. — Vise plus à
éblouir qu'à éclairer, ibid. — Helvé-
tios ne croit pas qu'un seul de ses
ouvrages aille à la postérité, ibid. —
Comparé à Helvétius par Diderot, 316,
317. — Est la première dupe de ses
sophismes, 412. — Sortie motivée
contre son caractère et ses ConfeS'
sions, m, 91 et suiv. — Une prédic-
tion de Diderot à son égard s'accom-
plit, 96. — Ses contradictions, 97.
— Doit à Sénèque la plupart des idées
philosophiques et des principes de
morale et de politique qu'on a le plus
loués dans ses écrits, 196. — L'his-
toire de sa vie domestique a été écrite,
-mais supprimée, par Diderot, 405. —
Sa renonciation au droit de citoyen
de Genève, IV, 70. — De son aveu,
Diderot lui a fourni un assez grand
nombre de morceaux insérés dans ses
écrits, 100. — Ce qu'il écrivait à ce
sujet en 1770 au comte de Saint-Ger-
main, ibid. — Rend à Diderot le Z>w-
cours sur l'inégalité des conditions,
dans son entier, 101. — Son inconve-
nante sortie contre l'abbé Petit, curé
du Mont-Chauvet, en Basse-Norman-
die, V, 496. — Ses sophismes excitent
la colère do Voltaire, VI, 354. — Est
un fanatique dans son genre, X, 417.
— Paris est le seul endroit qu'il voie
dans sa solitude, ibid, — Est le para-
doxe incarné; sa vie n'est qu'un tissu
de contradictions avec ses principes,
ibid. — Vers de Marmontel pour son
portrait peint en 1753 par La Tour,
484. — Jugé comme musicien^
XII, 138. — Ce que Diderot écrit de
lui à Falconet, XVIII, 269. — Com-
ment il remercie M»« Diderot, qui le
retint souvent à dîner pendant la dé-
tention de son mari, 3il. — Vacarme
que cause à Genève sa Profession de
foi du vicaire savoyard, XIX, 81. —
Jugement sur cette Profession^ 82. —
Réflexions de Diderot an sujet de son
arrivée à Paris, 21 0, — Lettre que
Diderot lui adresse, 438. ^ Autre
lettre, 440. — Autre lettre dans la-
quelle Diderot lui reproche son injus-
tice et son indifférence, 441, 442. — .
Autre lettre dans laquelle il l'engage
à accompagner M"»« d'Épi nay à Genève,
443. — Autre lettre. Diderot est tou-
jours son ami. Pourquoi il lui a donné
conseil. 11 croit avoir encore le droit
do lui dire ce qu'il lui vient en pen-
sée, 444, 445. — Jugement que
Diderot porte sur lui dans une lettre
à Grimm, 4*8. — Horreur qu*il lui
inspire, 449. — Lettre à Naigeon sur
lui, 466.
RoDSSELOT (X.), traducteur des Dia-
logues et de l* Amphithéâtre de VÊter-
nelle Providence, ouvrages de Vanini,
1,131.
RoDSSfEn (l'abbé Pierre- Jnseph\ auteur
d'un Mémoire sur la musique des an-'
cietts. — Examen de cet ouvrage, IX,
443-450. — Ce qu'il dit au sujet 'de
l'ancienneté de la connaissance de
l'octave chromatique, XII, 232.
RoovET {Jean). — Bourgeois de Paris,
inventeur du flottage des bois do
chauffage, XIII, 484.
Roux {Augustin), savant médecin et
chimiste distingué; auteur du Journal
de Médecine. — Sa mort ont l'objet
des regrets de Diderot, XF, 368.
Roy (P.-Ch.), poôte satirique. — Est
rudement traité par Voltaire, VI,
353.
RoYLLET, célèbre callîgraphe, cité, XI, 56,
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m
TABLE GÉNÉRALE
llOToo (l'abbé Thomas-Marie) ^ rédac-
teur da Journal de Monsieur. — At-
taque Diderot avec violence à Tocca-
sion de son Essai sur Us règnes de
Claude et de Néron, 111, 4. — Blar-
montel le traite à ce sujet d'insolent
personnage, 389.
RoziïiKaAiiz (Karl) y critique allemand.
— VoyeS ROSENKRANZ.
RuBBNS {P. 'Paul) y célèbre peintre fla-
mand. — Le mélange des êtres allé-
goriques et des êtres réels défigure
une partie de ses compositions, X,
500, 516. — Faisait un cas infini des
artistes anciens, qu'il n'imita Jamais,
XII, 414.
RuFos CRfePiRus, chevalier romain, mari
de Poppée, III, 101.
RoFUiDs Crispinus, fils d'Othon et de
Poppée. — Est noyé par ordre de
Néron, III, 136.
RuLHiiERES {Claude-Carloman de), litté-
rateur, auteur des Anecdotes sur les
Révolutioûs de Russie et de V Histoire
de l'anarchie de Pohgne, ouvrages
qui ne parurent qu'après sa mort. —
Était un des habitués de la société de
Sophie Arnould, VI, 312, 313. — Ses
aventures galantes, ibid, — Jugement
sur ses ouvrages, ibid. — Sa satire
sur l'Inutilité des Discours n'obtient
pas de l'Académie française le prix
qu'elle méritait, en 1767, XI, 374. —
Scène plaisante et vive, entre Mar-
montel et Chamfort, à l'occasion de
cette injustice, 375. — La princesse
Dashkoff avait quelque envie de le
voir, XVII, 492. — Ce que Diderot
écrit à son sujet dans une lettre à
Falconet, XVIII, 255, 297.
Russie. — État des études en ce pays,
m, 415.
SAARDAïf, ville de Hollande. ^ Descrip-
tion de cette ville, XVII, 455. — Est
un des chantiers de la Hollande ;
Pierre I" y a travaillé , ibid. — Cos-
tume des femmes, 456.
Sâbatier de Castres (Antoine),'^ Voyez
Trois Siècles de la littérature.
Sabbat.-^ Manière dont les Juifs le célé-
braient à Jour fixe chaque semaine,
I, 202, alinéa 40.
Sablier {Charles)^ littérateur. — Son
livre intitulé Variétés sérieuses et,
amusantes^ publié en 1769 et souvent
réimprimé, VI, 362. — Examen criti-
que de cet ouvrage, ibid. — Comment
il le jugeait lui-même, 365.
Sablons (des), pseudonyme de l'abbé
Chaudou. — Voyez Cbaodo?! et De-
LANDDIE.
Sabran (la comtesse de), maltresse de
Philippe d'Orléans, régent. — Anec-
dotes plaisantes, XI, 54, 55.
Sadi ou Saadi, célèbre poète persan. —
Beau mot de commisération qu'il rap-
porte, II, 408.— Auteur du poème in-
titulé le GuUstan ou le Rosier, IV,
483. — Eiorde de ce poème, traduit
par Diderot, ibid. ; XVII, 77. — Haxi-
mes générales qui servent de prélimi-
naires à l'abrégé de son Rosarium, 79.
Sadder. — Ouvrage où la doctrine zo-
roastrique est exposée, XVI, 265-
Saducéens , secte juive. — Leur origine
XV, 331. — Leur doctrine, 333. —
Leurs mœurs, 337.
Sages de la Grèce (les sept).— Ce qu'on
entendait par ce mot, XV, 59. — On
est d'accord sur le nombre; mais on
varie sur les personnages, ibid. —
Notices sur Thalés, Solon, Chilon,
PlTTACOS, BlAS, CLéOBDLB et PÉRUR-
DRE ; voyez ces noms.
Sagesse. — Réflexions sur celle des hom-
mes qui n'ont plus le moyen d'ôtce
fous, XIX, 253. — Confession de Di-
derot à ce sujet; ibid.
Saint-Agbin (Augustin de), dessinatenr
et graveur célèbre. — Auteur de la
gravure d'un profil de Diderot, dessine
par Greuze , XX, 116. — Est aussi
l'auteur de l'eau-forte Charles Pane-
kouicke aux éditeurs de l Encyclopédie,
119. — Médaillons que contient cette
eau-forte, ibid.
Saint-Aobin (M"»* de). — Diderot la
rencontre au Grandval, XVIII, 394.
Saint-Barthélémy (massacre de la). —
Note sur les écrivains apologistes de
cette exécrable journée« III, 403-403.
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ET ANALYTIQUE.
m
SAiifT - Gh AHOND {Claire -Marie - Maza -
rille, marquise de la Viioville de).
— Auteur des Amants sans le savoir,
comédie; compte reodu de cet ou-
▼rage, VIII, 492-501.
Sai^t-Evrcmond {Ch,'Marguêrite de
Saint-Dents, seigneur de). — A légè-
ronaentparlé de Sénèque, qu*il n'avait
pas la, 111, 260.— Ce que cet épicurien
sensuel et bel esprit disait du philo-
sophe et de lui-même, ibid, — N'a été
qae l'écho de Dion, de Xipbilin et de
Suilius, ibid. — Diderot explique
l'apostrophe qu'il vient de lui adres-
ser, 270. — Voltaire a bien senti sa fai-
blesse, VI, 354. -— Tient école d'épi-
curéisme à Londres : quels furent ses
principaux disciples, XIV, 520. —
Anecdote plaisante à son sujet, XVIII,
501. — Gomment elle est reçue par
M"« d'Holbach et M"» d'Aine, sa
mère, ibid.
Sadit-Fargeao (M. de), conseiller au
Parlement. — Est le Juge de Taffaire
du garçon épicier et du colporteur
Lécuyer, XIX« 298. — Anecdote à son
sujet, ibid.
SAiNT-FLOserrriN {Phélypeatix db la Vril-
uÈRB, comte de) ^ Histoire de son
intendant et d'une pâtissière de la rue
de l'Université, VI, 90 et suiv. — Voyez
VaiLLifeRB (de la).
SAiNT-GENite {Léonce de), écrivain com-
pilateur. — Tente, avec son collabo-
rateur le vicomte de Saur, de faire
passer leur traduction du iVei>ett de
Hameau pour le véritable original de
de Diderot, V, 304. — Ge genre de
fraude était dans ses habitudes, ibid,
Saixt-Gbrvain ^le comte de), aventu-
rier célèbre. — Rousseau (J.-J.) lui
adresse, en 1770, une lettre dans la-
quelle il reconnaît la coopération de
Diderot, IV, 100.
SAiNT-LAVBKaT ( H.'Fratiçois marquis
de). — Sa lettre à J.-J. Rousseau à
l'occasion de sa querelle avec Diderot,
III, 8. — Remarques sur son poème
Lm Saisons, V, 239 et soiv. — Ge
qui lui manque pour être vraiment
poète, 240, 249, 250. — Ses Contes,
257. — Ses Pièces fugitives, 258. —
Ses Fables orientales^, 259. - Son
conte les Deux Amis donne à Diderot
l'idée des Deux Amis de Bourbonne,
203. — Fait exécuter par Le Prince
les dessins de son poème de9 Saisons,
XI, 7i. ^ Ge poète est harmonieux,
mais il est monotone, XIII, 90. —
Ge que Diderot écrit de lui à Mu« Vol-
land , XVni, 409. — Huitain exquis
fait par M'"« d'Houdetot à l'occasion
de son départ, 410. — Sa visite à la
Ghevrette, 451. — Mot charmant de
lui, XIX, 210.
Saint-Marc (Colins de). — Visite que
lui fait Diderot ; à quel sujet, XIX,
151. — Gomment il est reçu, 152.
Saint-SIard {Rémond de) , littérateur
français, cité II, 360. — Anecdote sur
lui et l'abbé de Ganaye, VI, 307.
Saint-Norbert (le. Père Félicien de),
carme déchaux. — Se Joint à l'abbé
Bertliior, pour ruiner le projet de
Deparcieux concernant les eaux de
Paris, IX, 441.
Saint-Ouin (le chevalier de), personnage
épisodique du roman Jacques le Fa-'
taliste, VI, 220. » Gonduit le maître
de Jacques chez Tusurier Le Brun,
227. » Jacques le soupçonne d'in-
telligence avec une bande d'escrocs,
230. ^ Sa conduite tortueuse, 239-
243. — Jacques persiste à ne voir en
lui qu'un fripon, 244. — Rèle inf&me
qu'il Joue pour tromper son ami, 240.
— Fait l'aveu de sa perfidie et de sa
trahison, 247-248. — Obtient un gé-
néreux pardon , 249. — Jugement
qu'il porte sur lui-môme, sur Agathe
sa complice, et sur toute la famille
d'Agathe, ibid. — Entre dans une
nouvelle iutrigue , 250. — Guet-
apens qu'il prépare, 25t2 et suiv. —
Son infâme conduite est démasqué*),
272. — Est le père de l'enfant d'Aga-
the, mis^ au compte du maître de
Jacques et élevé à ses frais, 273, 274.
— Va avec Agathe voir son enfant
chez le père nourricier ; s'y trouve en
présence de Jacques et de son maître;
on met l'épée à la main, il est tué,
282. — Agathe se désespère; le maî-
tre de Jacques prend la fuite, et
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410
TABLE GÉNÉRALE
Jacqoes est conduit en prison, ibid,
Saiht-Puhab, gouverneur de Québec.—
Aventures de bob flli, VI, 455.
Saivt-Pibrrb {Charles'lréné€ Castbl de),
dU Vabbé de Saint'Pierre, — Analyse
d*un mémoire de cet homme de bien
sur les Avantages du mariage des
prêtres, XIV, 55.
Saipit - QuETTix {Jacques - Philippe -Jo'
seph), peintre, élève de Boucher, XII,
2. — Ses entretiens avec Diderot sur
le Salon de 1775, 4-25. — Critique
amèrement les ubleaux de Halle, 4 ;
de Vien, 5; de Lngrence, 8 ; se moque
des compositions d^Amédée Van Loo,
ibid. — N'est pas moins malveillant
à regard de Lépicié, 9-11. —N'épar-
gne pas Brenet, 12. — Loue, non
sans rectriction, Chardin, 13. — En-
rage de n'avoir que des éloges à don-
ner à Vernet, dont il a tant à se
plaindre, 14. -^ Est tout admiration
pour Lépicié, 15. — Drouais, il fau-
drait n'en rien dire, 16. — De Francis-
que Millet; ses Paysages bons à en-
voyer au Pont-Notre-Dame, ibid. —
Machy, Belle ngé , Guérin, Robert,
nommés en passant, 17.
Saint-Réal {César Vichard, abbé de),
historien. — Le roman d'Épicharis,
que Diderot attribue à cet auteur, est
de Le NoWe, III, 366. — Tout ce que
cet ingénieux et élégant écrivain a
dit de Sénèque est destitué de preu-
ves, ibid. — Sa Conjuration des Es-
pagnols contre Venise, chef-d'œ uvre
de pathétique, VIII, 430.
Saint- Vi'«iCBNT {Grégoire de), savant géo-
mètre. — Ses travaux infructueux
pour résoudre le problème de la qua-
drature du cercle, II, 348.
Sainte-Bbcve (C.-A.), illustre critique.—
Comment il Juge les lettres à M"« Vol-
land, XVIII, 348. — Passages consa-
crés à Diderot dans ses Premiers Lun-
disy XX, 144.
SAiirrE-BEovB {Jacqws de), professeur
de théologie à la Sorbonne. — Son
ouvrage intitulé Décisions de cas de
conscience, recommandé, III, 516.
Saintb-Christine, supérieure du couvent
de Longchamp, V, 43. — Prend en
aversion toutes les favorites de la
mère de Moni, qui l'avait précédée,
ibid. — Introduit dans la aiaitOQ une
règle et une discipline de tous points
opposée à celle qu'on y suivait avant
elle, ibid. — Sœur Suzanne- Simonin,
{la Religieuse), lui est particulière -
mont antipathique, 44-45. — Soup-
çonne cette religieuse d'entretenir une
correspondance au dehors, la &it
épier, ne découvre rien, et, en déses-
poir de cause, l'interroge sur l'emploi
du papier qu'elle a reçu, 50-52. —
Fait enfermer Suzanne dans un ca-
chot infect, 53. — Lui rend la liberté
après trois Jours de sévices, ibid. —
Exige d'elle le serment de garder le
secret sur les faits qui précèdent, 54.
— Tempère sa cruauté, 59. — Est
informée, par acte juridique, de la de-
mande faite par Suzanne en résiliation
de ses vœux, 61. — Sa conduite dans
cette circonstance, 62-67. — Fait su-
bir à Suzanne de nouvelles et atroces
persécutions, 72, 73. — Donne avis à
M. Hébert, grand-vicaire de l'arche-
vêque de Paris, du désordre de la mai-
son, ibid. — M. Hébert annonce sa
prochaine visite, ibid. — Dans Pat-
tente de cette visite, les favorites de
Sainte-Christine redoublent de cruauté
à regard de Suzanne Simonin, 75. —
La visite a lieu, sœur Suzanne est
interrogée, 78-85. — M. Hébert, ac-
compagné de deux jeunes ecclésiasti-
ques et de la supérieure, se rendent k
la cellule de Suzanne, 85. — M. Hé-
bert interroge la supérieure, qu'il dé-
clare indigne de ses fonctions, 86.
Sainte-Croix (le baron de), IV, 118.
Sainte-Eotropb. — Voyez Arpajon (cou-
vent d').
Sainte-Marie (le couvent de). — Suzanne
Simonin {la Religieuse) est d'abord
conduite dans cette maison V, 13.
Sainval à Rose, épître, VI, 436. — Con-
seil à l'auteur de cette pièce, ibid.
Saisons {les), poème de Saint-Lambert.
— Voyez ce nom.
Salade de pissenlits sans huile, en usage
chez les Juifs au temps de la P&que,
I, 202, alinéa 40.
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ET ANALYTIQUE.
ai
Salcces {Jacques-Barthélémy) y litté-
rateur. — Cinq volumes qu'il publie
en 1812 sous le titre de deuxième par-
tie de la Correspondance de Grtmm,
sont presque en entier l'ouvrage de
Diderot^ I, xi.
Salica. — A des vapeurs; ce que dit
son bijou, IV, 217.
SaHve. — Excitants qui la produisent
IX, 302.
Sallifji (l'abbé Claude)^ philologue
français, garde de la Bibliothèque du
roi. — Aide de tous ses moyens les
recherches de Diderot pour VEncy^
clopédie, \m, 139. — Fait entrer
dans la Bibliothèque du roi un grand
nombre d'ouvraget» achetés à la vente
de Colbert, 473. — On ne rencontre
guère que lui chez M*"« Diderot,
XVIII, 341 . — Notice sur lui, 444
(note).
Salujste. — Plan d'éducation qu'il
attribue à Marins, rapproché de
celui adopté par Catherine II pour la
maison des cadets russes, II, 474. —
A fait en quelques lignes l'histoire de
tontes les nations, 501. — Affecte des
mots surannés, III, 483. — Est un
grand peintre; son style est rapide et
serré, ibid. — Paroles remarquables
qu'il met dans la bouche de Marius,
ibid, — Dernier philosophe cynique,
XIV, 266.
1 Salons. — Ceux de Diderot cités
avec éloge par Suard et M*"* Necker,
VIII, 391. — Notice préliminaire par
M. Asséiat, X, 87. — Exposition
de 1759, 91-103. — Exposition de
1761, 107-150. — Récapitulation de
ce remarquable Salon, 151-150. —
Exposition de 1763, 159-226. — Ex-
position de 1765; notice préliminaire,
229. — Description des ouvrages ex-
posés, 233-454. — Essai sur la pein-
ture, suite du Salon de 1765, 455-
520. — Exposition de 1767, le tome XI
en entier. — Raison de la pauvreté
de ce Salon, 4. — Nécessité de
rendre obligatoires les envois à cha-
que exposition, 6. — Satire contre le
luxe, 89. — État actuel de l'École
française, 305. — Les sculpteurs, 347.
— Les graveurs, 362. — Les deux
Académies, 374. — Exposition de
1769; pauvre Salon ! 385. — Exposi-
tion de 1771, envoi à Grimm, 465. ~
Entretien entre Diderot et le peintre
Saint-Quentin sur celui de 1775, XIÎ,
3-25. — Exposition de 1781 : Pein-
ture, 31-64 ; — Sculpture, 65-70 ; —
Dessins, 71.
Salvertb {Eusèbe)y auteur d un Éloge
de Dideroty lu à l'Institut en l'an VIII.
— Attribue à cet écrivain l'honneur
d'avoir fourni a Haûy, à l'abbé de
L'Épce et à Sicard, la première idée
de leurs travaux philanthropiques en
faveur des sourds-muets et des aveu-
gles-nés, I, 346. — Anecdote qu'il
raconte au sujet du Père de famille.
Vil, 178. —Lui et sa femme font des
avances et des cajoleries à Diderot,
XIX, 319. —Leurs portraits, 327.
Salvien, prêtre de Marseille. ^ Sa tolé-
rance envers les sectateurs des pre-
mières hérésies, I, 488.
Samodco, personnage des Bijoux indis-
crets. — L'auteur a-t-il voulu dési-
gner sous ce nom le maréchal de
Villars ou bien Villeroy? IV, 218.
Sammonicos {Qmntus-Serenus)y précep-
teur de l'empereur Gordien. — Lègue
à son élève la magnifique bibliothè-
que qu'il tenait de son père, XIII, 446.
SAMolfcDE. — Anecdote d'une saltim-
banque, II, 254.
Samuel, magistrat, prêtre et prophète
des Juifs. — Coupe le roi Agag par
morceaux, III, 511. — Par eut, le
prêtre ne s'est jamais dessaisi de la
hacho du sacrificateur, ibid.
Sanchez (le docteur). — Premier mé-
decin de la czarine, juif de religion
et Portugais d'origine; son portrait^
XVIII, 532.
Sanchez, jésuite, casuiste. — Étranges
combinaisons de débauches qu'il ré-
solvait en latin, XIV, 36.
Sanchoniaton, philosophe phénicien. —
Son système de cosmogonie, XVI, 272.
Sang {cruor). — Sa proportion dans
le corps humain, IX, 291. — Exemple
extraordinaire de l'abondance d'une
perte périodique, et simulunément
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kVl
TABLE GÉNÉRALE
quasi quotidienne, supportée par une
fille de Pise, ibid. — Ses propriétés,
son analyse comparée dans Tétat de
santé et dans les maladies, 292. —
Ses éléments constitutifs diflTérents,
cause de la diversité des tempéra-
ments, ibid.
Sanlecqde {Jacques de), imprimeur, gra-
veur et fondeur encaractèreSjXIV, 27.
Sanlecque {Jacques 11 de), fils du pré-
cédent. — Digne collaborateur et suc-
cesseur de son père, était en 1614 le
seul graveur en caractères qu'on eût à
Paris, XIV, 27.
SANTEnRB {Jean'Baptiste)y peintre dis-
tingué, XI, 523. — Cet artiste, dont
le coloris est si tendre et si vrai,
n'employait que cinq couleurs, XII,
112.
Sarisberi {Jean de), philosophe scola-
stique ; notice sur sa vie, XVII, 95.
Sarrasin (/.-Fr.), poète normand, né
près de Caen en 1003, mort en 1054.
— Citation empruntée à ce pofite pour
établir la signification du vieux mot
duire, VI, 119.
* Sarrasins ou Arabes {philosophie
des), XVII. 35. — Voyez Arabes. —
Son historique, 36, 40. — Le maho-
métismo est divisé en plus de soixante-
dix sectes; quelle en est la cause, 40.
— Principaux philosophes musulmans,
ibid. et suiv. — Ce qu'il faut savoir
pour se faire une idée du droit maho-
métan, 47. — Autres philosophes
moins célèbres que les précédents,
mais qui se sont fait remarquer dans
les siècles qui ont suivi la fondation
du mahométisme, 51. — Conclusion
de cet article, 52. — Théologie natu-
relle des Sarrasins, 53. — Leur doc-
trine sur les anges et sur Tàme, 58. —
Leur physique et leur métaphysique,
59. — Physique et métaphysique de
Thophaîl, 61. — Philosophie morale
des Sarrasins, 75. — Préceptes de
rislamisme, 76. — Exorde du Rasa-
rium de Saadi, 77. — Maximes géné-
rales de la morale des Sarrasins, 79.
— Leur sagesse parabolique, 83. —
Leurs fables, ibid. — Conversation
au Grand val, sur l'histoire de la phi-
losophie des Sarrasins, XVIII, 418. —
Comment elle est entrecoupée par les
interlocuteurs, 418 et suiv. — Dévots
orientaux; le saint vertige, 428. —
Dogmes du saint prophète. Pratiques
prescrites par lui aux muaulmans,
ibid. — Maximes, proverbes et fables
des Sarrasins, 429.
Sarrasins d'Égtptb. — Leurs mœurs et
coutumes rapportées par le voyageur
allemand Baumgarten, I, 45 (note).
Sartinb (M. de), lieutenant général de
police. — Fait prévenir Diderot qu'un
certain M. de Glénat, qu'il admet en
confiance, est un espion, I, xlvii. —
Exhone Diderot à travailler pour le
théâtre, VIII, 401. — La protection
secrète qu'il accorde à Diderot permet
à celui-ci de continuer l'impression de
VEncyclopédie, XIU, 121. -> Note
sévère qui semble émaner de lui sur
la Lettre sur le commerce de la li^
brairie, XVIII, 6. — Conversation que
Diderot a avec lui, à propos de l'espion
Glénat, XIX, 131. ~ L'arrêt que Sar-
tine provoque dans l'afliaire du garçon
apotliicaire et du colporteur Lécuyer
soulève l'indignation générale, 284.
— Lettre que Diderot lui adresse
pour lui demander protection et jus-
tice pour le joaillier Belle, 463. —
Autre lettre de Diderot sur les pré-
tentions des libraires de VEncych-
pédie^ XX, 6. — Autre lettre sur
l'abbé Morellet et sa RéfuUUion du
Dialogw» sur le commerce des grains,
8. — Autre lettre sur l'auteur du
Satirique, et critique de cette comédie,
10. — Sartine remplace M. de la
Vrillière comme lieutenant de police;
cet événement va favoriser le projet
de refaire VEncyclopédie, 65, 67.
Satan. — Ministre de la colère de Dieu,
I, 185. — Les dévots se font volon-
tiers les ministres du démon, ibid.
— Son histoire a fourni des milliers
de volumes, 213, alinéa 65. — Forme
hideuse qu'on lui donne, ibid. — Sa
toute-puissance et son dernier rôle,
214.
Satire contre le luxe, imitation de
Perse, XI, 80.
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ET ANALYTIQUE.
[|13
Satirique {le), comédie attribuée à Pa-
lissot. •— Sentiment de Diderot sur
Paateur, et critique de la pièce, XX,
11,12.
Satisfactions. — Les satisfactions de
Tesprit sont préférables aux plaisirs
du corps; elles consistent surtout
dans Texercice des affections sociales,
1,79.
Sacl. — Voyez Paul (saint).
SàURDERSON {Nicolas)y aveugle-né, de
la province d*York (né en 1682, mort
en 1739). — Inventeur d'une machine
qui lui servait pour les calculs algé-
briques et pour la description des
figures rectilignes, I, 295. — Ses
Éléments d'algèbre, 300. — Sa mé-
thode d'enseignement, 301. — Donne
des leçons publiques, 302. —Justesse
de ses idées sur Tin fi ni, 305. -^ Son
exemple prouve que le tact peut deve-
nir plus délicat que la vue, ihid, —
Privé non-seulement de la vue, mais
de l'organe, il voyait par la peau,
306. — Son entretien sur l'existence
de Dieu avec le ministre protestant
Holmes, 307. — Ses idées sur la for-
mation de l'univers, 308, 311. — Sa
vie écrite par le docteur Incliff, son
disciple, 312. ~ Récit de ses derniers
moments, ihid. — Marié en 1713 à
H*'* Dickens, il laisse en mourant un
fils et une fille, ibid. ~ Réflexions sur
le sentiment de Saunderson, XIX,
419-422.
Sads {Joseph'Benri, vicomte de), maître
des requêtes. — Publie, en 1821, le
Neveu de Rameau, qu'il présente
comme un ouvrage inédit de Diderot,
V, 363. — C'était une traduction de
la traduction allemande de ce dia-
logue, faite en 1804 par Goethe, ibid, —
La fraude est découverte par la publi-
cation du texte authentique faite par
M. Brière dans son édition des OEuvres
complètes de Diderot, ibid. — Une
controverse sérieuse s'engage à ce
sujet, 36*.
Saurin {Bernard-Joseph), auteur drama-
tique. — Auteur de Beverley, tragé-
die bourgeoise imitée de l'anglais,
VII, 413. — Analyse de son Spar^
tacus, XVIIÏ, 436. — Ses lettres ; sa
déclaration à M"»« d'Ëpinay, 458. —
Il consulte Diderot sur le plan d'une
pièce, 474. — Est amoureux de
M"* d'Épinay. Ses manières d'être,
XIX, 37. — Sa dispute avec Diderot
et Helvétius; sur quel sujet, 40. —
Ses contradictions sur le môme sujet,
41 • — Jugement sur lui, 48.
Sadtblbt et Paulin. — Ont édité les
œuvres de Diderot, en 1830, I, xvii.
— Jeudy-Dugour vend à Paulin les
manuscrits de Diderot qu'il a en sa
possession, XVIII, 351.
Sauterbad de Marst. — Voyez Marst.
Saovage {Piat-Joseph) , peintre, élève
de Renier Malaine et de Geeraerts. —
Trois tableaux qu'il expose au Salon
de 1781 sont d'une grande vérité et
d'une belle couleur, XJI, 62, 63.
Sauvages {Hommes), — Pourquoi ils
sont cruels, II, 202. — Innocents et
doux partout où rien no menace leur
repos et leur tranquillité, 211. — Essai
sur leur caractère, VI, 454. — Leur
vie plus courte que celle de l'homme
policé, 457.
Sadvecr {Joseph), géomètre français. —
Ses remarquables expériences sur la
détermination des sons ont puissam-
ment contribué aux progrès de la
science musicale, IX, 119. — Compte
rendu de ses travaux par Pontenelle,
120-131.
SAuviG?iY (M. de). — Auteur d'une Mort
de Socrate, jouée en 1763 à la Comé-
die-Française, Vil, 316. — Cette pièce,
en trois actes et en prose, ne réalise
qu'incomplètement la belle esquisse
de ce sujet, que Di derot a tracée dans
son Traité de la poésie dramatique,
ibid,
Savage {Richard), poète anglais, fils
adultérin de lo rd Rivers et de la com-
tesse Macclesfleld. — Son attachante
histoire traduite par Le Tourneur, IX,
451.
Savart-Desbrolons [Jacques), — Auteur
d'un Dictionnaire universel de com-
merce, d'histoire naturelle, d'arts et
métiers, VI, 393.
Savary {Philémon-Louis), — Publie, en
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TABLE GÉNÉRALE
1723, le Dictionnaire préparé par Sa-
var>' Desbrulons, ton frère, VI, 393.
Savilli (George)^ marquis d*HALirAx.
— Motif qui lui faisait dire que les
Français étaient inférieurs aux Anglais,
II, 200.
Savon, — Synonymes : Absolution, Dis-
penses^ etc. Les lieutenants du prince
en tiennent magasin au rabais, 1,196,
alinéa 24, 25.
Saxe-Gotha (le prince de). — Visite
Paris en 1768. Grimm rend compte de
son voyage, XI, 381-382. — Se fait
présenter à Diderot sous le nom de
M. Ehrlicb, jeune Suisse, ibid»
* Scandaleux. — Définition gramma-
ticale et exemples de remploi do ce
mot, XVU, 84.
ScARGiL, bachelier de TUniversité de
Cambridge. — Est poursuivi pour
avoir inséré quelques propositions de
la doctrine de Hobbes dans une thèse,
et Hobbes est impliqué dans cette
affaire, XV, 101.
Scène, — Le poëte ne peut commencer
une scène sMl nUmagine pas Taction
et le mouvement du personnage qu*il
introduit, VII, 300. — Ce que Ton
entend par scènes composées; elles
sont, ou parlées, ou pantomimes et
parlées, ou toutes pantomimes, 361.
(Voy. Sommaire, p. 303.)
Scepticisme (le). — Ne convient pas à
tout le monde, I, 137. — Suppose un
examen profond et désintéressé, ibid,
— Est le premier pas vers la vérité,
140. — Un semi-Bcepticisme est la
marque d*un esprit faible, 141. —
Les dévots se déchaînent k tort contre
les sceptiques, ibid, — Le doute ap-
pelle l'examen, et Texamen conduit
à la découverte de la vérité, ibid, —
Son inévitable raison d'être, 154. —
Philosophie professée par Pyrrhon
XVI, 472. — Ce qu'est le scepticisme,
474. — Avec quoi il ne faut pas le
confondre, 477. — Cette philosophie
fit peu de progrès à Rome, 483. —
Elle n*eut jamais de plus redoutable
adversaire que Bayle, 486.
* Scepticisme Qi Sceptiques , — Sc^tici^
secte d'anciens philosophes qui avaient
Pyrrhon pour dMC, XVU, 84.— Vojci
* Pyrrhonienm». — Leurs différents
noms, ibid. — Leur p^lMophie, 85-
87.
Sceptiques,^ Leur cri de gii«fTO> I, fi9^
alinéa 11. — Leur conclusion eo philiH
Sophie, XVI, 472.— Principes da «cep-
tique, 475. — Il ne définit point mn
assentiment, 477.— Il admet le mov-
vement, 480. — Il compte dans U so-
ciété, 481.— Il est sans passion, 482.
— Les sceptiques ne retenaient leur
doute que dans la spéculation, XVII,
85. — La fin qu'ils se proposaient,
ibid, — En quoi ils diffèrent des aca-
démiciens de la nouvelle acad é mie,
ibid,, 86.
Sceptre, — Sa signification actuelle dans
la main de celui qui le porte, II, 470.
ScuBVELiNG, village hollandais, sitaé près
de la Haye, XVII, 418.— Usages des
pécheurs de ce village, 449.
ScHiLLEB {J.'Fréd.'Christophe), célèbre
poète allemand. — Communique i
Gœthe le manuscrit encore inédit et
resté inconnu d'un dialogue de Di-
derot intitulé le Neveu de Rameau,
V, 302. — Gœthe traduit l'ouvrage,
qu'il publie en 1804, 363. — Sa dei^
nière lettre à Goethe, datée du 24 avril
1805, est consacrée à l'examen des
notes du traducteur sur le Neveu de
Rameau, ibid, — Mçurt peu de jours
après, ibid, — A traduit, en 1785, sous
le titre Vengeance ijtune femme, l'é-
pisode de M"** de La Pommeraye du
Jacques le Fataliste de Diderot, VI, 3.
ScHiSTRE (M.). — Son habileté à jouer
de la mandore, XVII], 508.
ScBOBEBT, musicien allemand, cité XII,
180, 338.
SCHULLEMBERG DE Wl. ^ TB a TH OB a (M.),
Suisse, du canton de Zurich. —
Exemple extraordinaire de guérison
qu'il a offert, après être demeuré sans
connaissance durant six semaines. II,
162. — A laissé un ouvrage d'histoire
naturelle, 163.
Science, — Pourquoi on la cultive, II,
11 — Pourquoi on l'abandonne, 12.
-^ Son temple est situé au sommet
d'un roc escarpé, III, 432. — Les
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ET ANALYTIQUE.
415
sciences sont filles, les unes de la né-
cessité ou du besoin, les autres do
l^aisance, peut-être même de la pa-
resse, 518.
ScioppiDs (Gaspard)^ philosophe stoï-
cien moderne, XVII, *230.
• Scolastiques (Philosophie des), XVil,
87. — Origine du mot Scoktstique
. ibid. — Les premiers scolastiques ne
furent pas des honimes tout à fait
inutiles, 88. — Origine de la théo-
logie scolastique, 88. ~ Le règne
de la philosophie scolastique peut se
distribuei* en trois périodes, 89. —
Philosophes qui se sont distingués
dans la première période, 89 et suiv.
— Philosophes qui se sont distingués
dans la deuxième période, 97 et suiv.
— Principes philosophiques de Bo-
naventure le Franciscain, 98. —
Philosophes qui se sont distingués
dans la troisième période, 105 et suiv.
— Résultats de la philosophie scolas-
tique, i09.
Scoliastes (les). — Leurs charitables
occupations, lY, 297.
ScoT {Jean Duns), philosophe scolas-
tique. — Chef de la secte des Sco-
tisies, XVn, 102. — Passe pour avoir
introduit dans TÉglise l'opinion de Tim-
maculée conception de la Vierge, ibid,
Scott {Jean), savant moine irlandais.
— Écrivain chrétien du i\* siècle,
XV, 300.
Scriperes. — Classe de l'Inde encore
plus abjecte que les Parias, XVI, 19tS.
— Nom qu'on lui donne à Surate, ibid.
* Scythes, Thraces, et Gètes {Philoso-
phie des), XVII, 110. — Ils ont joui
d'un bonheur que les peuples de la
Grèce n'ont pas connu; pourquoi,
ibid» — Philosophes et législateurs
Scythes, 111-113.
Sectaires. — Ce sont des déistes héré-
tiques, I, 168. — Toutes les religions
du monde ne sont que des sectes de
la religion naturelle, 271.
Sectes philosophiques des Grecs. —
Leurs fondateurs, renseignement
qu'elles professaient, XV, 65.
Sectes religieuses du Japon, XV, 268.
Seccndus V Athénien, surnommé Epiu-
rus ou la Cheville de bois, philosophe
pythagoricien. -^ Ses principes philo-
sophiques, XVI, 529.
Sbdainb {Michel- Jean), auteur dramati-
que. — Son Philosophe sans le savoir
chancelle à la première représenta-
tion ; à la seconde, son succès va aux
nues, VIII, 352. — Son exclamation
à la vue de Diderot venu pour le
complimenter, ibid. et 383. — Auteur
de Maillard ou Paris sauvé, tragédie
en cinq actes et en prose, non repré-
sentée, ibid. — Ce qu'il eût été, s'il
n*eût pas voulu rester maçon, 384. —
Retouche, en 1773, Emelinde, opéra
de Poinsinet, musique de Philidor,
459. — Mot heureux qu'il met dans
la bouche d'une jeune fille échappée
du couvent, X, 393. — N'était point
plagiaire, t6<d.— Éloge de sa pièce du
Philosophe sans le savotr, XIX, 212,
360.
Segrais {Jean Regnault de). » Sa nul-
lité reconnue par Voltaire, VI, 354.
Ségdier (le chancelier), célèbre homme
d'État. — Étend le privilège de la
librairie, XVIII, 19.
SéccR (M. de). — Est blessé et fait pri-
sonnier par le prince héréditaire,
sous les murs de Wesel, en 1760;
générosité de l'un et de l'autre,
XIX, 6.
SéGDY (l'abbé Joseph). — Appréciation
du Panégurique de saint Louis, qui
lui ouvre ht porte de l'Académie, XI,
327.
Seigneur de la paroisse, lisez Pharaon,
I, 200, alinéa 35.
Séjour du prince. — C'est le rendez-
vous où nous allons tous, I, 191,
alinéa 5.
SÈLiu. — Nom donné au Maréchal de
Richelieu dans les Bijoux indiscrets,
IV, 138. — Histoire de ses voyages,
315. — Compliment que lui adresse
Mirzoza (M"* de Pompadour), 318. —
Résumé de sa vie galante, 319. — Sa
première liaison avec Emilie, sa cou-
sine, 320. — Se perfectionne à Tu-
nis avec Elvire, femme d'un corsaire,
ibid. — Passe à Lisbonne à bord d'un
b&timent marchand; dona Velina,
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k\&
TABLE GÉNÉRALE
femme du capitaine, coDtinue son édu-
cation, 321. — Arrive à Madrid où la
belle Oropexa 8*empare de lui, 322. —
La prudence l'oblige à quitter l'Espa-
gne, ibid, — Rentre en France, ibid.
— Singulières questions que lui font
les dames de la cour, 323 . — Il ne
compte plus ses nombreux succès,
ibid.— A Londres comme à Parisien
s*aime, on se quitte, on renoue pour
se quitter encore, ibid. — En Hol-
lande, les femmes de condition exi-
gent un siège en règle, 324. — Mêmes
difficultés en Allemagne, ibid, — Iab
Italiennes sont plus faciles ; elles ont
de Joyeuses recettes qui leur sont
particulières, 325. — Après ce récit,
qui embrasse quatre années, Sélim,
rentré en France, fait son début à
Paris, ibid. — Une soirée au Palais-
Royal, ibid, — Rendez-vous pour le
lendemain chez la Duchesse Astérie,
326. — Comment finit Taventurc,
327. — Continuation de ses histoires
galantes^ 332-330. — Se marie; suite
de son histoire, 341. — Séduit Cyda-
lise, qui meurt assassinée par Osta-
luk, son mari, 342-347. — S'attache
à Fulvia, dont il garantit la vertu et
la fidélité, 348. — - Propose à Mango-
gul de faire sur Fulvia l'essai de l'an-
neau magique, 349. — Rendez-vous
est pris pour la périlleuse épreuve,
351. ~ Révélations inattendues, 352,
353. — Rupture de cette intrigue qui
fut pour Sélim la dernière, ibid.
' Semi-Pêlagiens oudemi-Pélagiens. —
Secte d^hérétiques, XVil, 113.— Leur
doctrine, ibid. à 115.
Semi-Scepticisme. — Marque d'un es-
prit faible, I, 141. — Décèle un rai-
sonneur pusillanime, ibid.
SendosivisteSt secte des Japonais. —
Son unique priacipe est qu'il faut
pratiquer la vertu, XV, 271. — Sa
morale, ibid. — Eut beaucoup à souf-
frir de la persécution des chrétiens,
272.
SéNéciON, joune Romain d'une rare
beauté, favori de Néron, III, 72.
Sbnemadd (le Père), jésuite, auteur
d'un opuKule intitulé Pensées philO'
sophiques d*un citoyen de Mimt-
martre^ I, 126.
StfnfcQCB, le Rhéteur^ père de Sénèqoe
le Philosophe. — Était de l'ordre des
chevaliers, lil, 16. — Doué d'une
prodigieuse mémoire, il pouvait ré-
péter jusqu'à deux mille mota, sans
suite, prononcés une seule fois en sa
présence, ibid. — Ses ouvrages en
partie perdus, ibid* — Sa plaisante
apostrophe au professeur en éloquence
Cestius, ibid. — Sa réflexion sensée
sur la dignité de l'art oratoire, 17. —
Était cité parmi les bons décUma-
teurs, ibid. — Parie avec arantage
d'Anneus Mêla, son fils, 22, 23. —
Juste Lipse dit qu'il a été le maître
en éloquence de son fils le philo-
sophe, 24.
SÉNÈQUB {Lucius Annesus). — Diderot
traite un peu durement ce philosophe,
I, 118 (note). ~ Naissance et famille
de Sénèque, III, 15. — Son père se
distingua par ses ouvrages, 16. —
Helvia, sa mère, était Espagnole, 17. —
Sous le règne d'Auguste, sa famille
vient s'établir à Rome, 18. — Il était
d'une constitution délicate, 19. — Ca-
liguU, jaloux de son talent, est tenté
de le faire mourir ; sa mauvaise santé
le protège, 20. — Ses études conti-
nues achèvent de détruire sa santé,
ibid. — Avait un grand respect pour
Gallion, son frère aîné, 21 . — A parié
et entendu parler la langue latine
dans sa plus grande pureté, 23. —
Quitte le barreau et se livre à la phi-
losophie, 24. — Se lie avec les per-
sonnages de son temps les plus re-
nommés, 25. — Cite avec éloge le
stoïcien Attale, le pythagorisant So-
cion, l'éclectique Pabianus Papirius et
Démétrius le Cynique, 26. — Blotif de
cet éloge, 27. — Était stoïcien mitigé,
28. — Sur les instances de son père,
il rentre au barreau, 29. — Le quitte
de nouveau pour donner des leçons
publiques de philosophie, 30. — Est
fait préteur, 31. — Admis dans l'in-
timité de Britannicus, 38. — Sa perte
est résolue par Messaline, ibid. ^
Accusé d'adultère avec Julie, il est
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ET ANALYTIQUE.
417
envoyé en exil, 39. — Agrippioe ob-
tient son rappel, et lai fait décerner
la, prétiire, 48. — Ses occupations du-
rant les huit années de son exil en
Corse, 49 — Difficultés de sa position
k l'avènement de Néron, 51. — Com-
pose pour Néron Toraison funèbre de
Claude, 55. — Son portrait tracé par
Tacite, 63. — Est nommé consul, 04.
— L'instituteur devient ministre; les
difficultés de sa position redoublent,
65. — Ses écrits, sa vie et sa mort
sont d'un sage, 66. — Pensée qui le
retient à la cour de Néron, 08. —
Durant cinq ans il a emmuselé l'ani-
mal féroce, 69. — Favorise par pru-
dence Tamour de Néron pour Acte,
72. — Défense de sa conduite dans
cette rencontre, 76. — Son refus de
contribuer au meurtre d*Agrippine,
109. — Est loué par Tacite, ibid. —
Il veut mourir à son poste; admira-
ble résolution, 110. — Examen sé-
rieux de sa conduite, 111. — Com-
paré à Papinien, 112. — Il est faux
qu'il ait consenti au meurtre d' Agrip-
pioe, 1 19. — A eu toutes les sortes de
courage, 130. — Était encore à la cour
lors de l'incendie de Rome, ibid. —
Demande sa retraite, 132. — Son en-
tretien avec Néron, 133. — Réponse
hypocrite de Néror, 134. — Obtient
sa retraite, 135. — Prévoit sa pro-
scription, 136. — Ne vit plus que de
fruits et d'eau, ibid. — On l'implique
sans preuves dans la conjuration de
Pison, 131). — Silvanus, tribun de
cohorte, lui annonce sa proscription,
140. — Demande les tablettes de son
testament; on les lui refuse, ibid» —
Pauline, sa femme, veut mourir avec
lui, 142. — On leur ouvre les veines,
ibid, — Ses derniers moments ; seul
il succombe, ibid, — Avait été marié
deux fois, 146.— Ce qu'il dit d'Hel-
yia, sa première femme, ibid. — Son
immense richesse, 148. — Calomnié
par l'historien Xiphilin, 149. — Vers
de Juvénal sur sa libéralité, 155. —
Réponse aux reproches adressés à sa
conduite, 174 et suiv. — Mal jugé par
Diderot dans sa jeunesse, 176. —
XX.
Comparé par Dryden à Plutarque,
179. — Jugement de Quintilien sur
sa personne et ses écrits, 188. — Di-
versement jueé comme homme et
comme écrivain, 190. — Ses détrac-
teurs s'autorisent de Suilius, un in-
fime délateur; ses partisans invo-
quent en sa faveur le témoignage du
vertueux Tacite, 191. — Tous les
bustes qu'on a de lui sont mauvais ;
sa véritable image est dans ses écrits,
192. — Ses poèmes, ses tragédies, ses
discours oratoires ont été perdus,
1U3. — Est un écrivain de beaucoup
d'esprit plutôt que de grand goût, 194.
— L'antiquité ne nous a point trans-
mis de cours de morale aussi étendu
que le sien, 195. — Ses Lettres à
LuciliuSy au nombre de cent vingt-
quatre, 201. — Loué par saint Jé-
rôme pour la sainteté de sa vie, 214.
— La Mettrie, auteur de VAnti-Sé'
nèque, a parlé de sa doctrine sans la
connaître, 217. — Analyse et examen
de ses ouvrages : Consolation à
Marciay 276. — Dé la Colère, 281.
— De la Clémence, 289. -^ De la
Providence, 294. — Des Bienfaits,
299. — De la Tranquillité de Idme,
308. -^ De la Vie heureuse, 312. —
De la Retraite du sage, 32 i. —
Consolation à Helvia^ 327. — De
la Brièveté de la vie, 332. — "^De
la Constance du sage, 341. — Con-
solation à Polybe, 3i5. — Fraj-
ment, 354. —Les Épigrammes, 355.
— UApocoloquintose, 356. — Les
Questions naturelles, 358. — Scène
de morale, 363. — Son apologie,
371 à 379.
Sens {les cinq). — Supposition singu-
lière d'un homme distribué en autant
de parties pensantes que nous avons
de sens, I, 399. — Ce qui arriverait
pour chaque individu, ibid, et suiv.
— Sont la source de toutes nos con-
naissances, II, 50. — Ceux d'un seul
individu ne peuvent tout connaître^
51 . — C'est manquer au genre hu-
main que de vouloir tout observer
indistinctement, ibid, — Nécessité
d* admettre leur témoignage, 87. —
27
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!il8
TABLE GÉNÉRALE
La concentration de leurs opérations
en an centte commun engendre la
mémoire, 169. — Dans chaque indi-
Tidu, le sens qui prédomine constitue
son individuaUlé, iW. — Effets quMIs
peuvent ressentir dTune cause acci-
dentelle, 296^. — Nouvel examen de
rhomme composé de la réunion des
cinq animaux imparfaits, 334-335. —
L'image de la vertu arrive mieux par
les yeux que par Teutendement, III,
260. — Raphaël est aussi éloquent
sur la toile, que Bossuet dans la
chaire, t6ti. — Tous ne sont qu'un
toucher, mais chacun d'eux touche à
sa manière, VII, 162. — Étude phy-
siologique des cinq sens : le toucher,
IX, 330. — Le goût, 338. — L'odo-
rat, 339.— L'ouie, 340.— La vw, 341.
— Chimère d'un sixième sens pour
juger du beau, XIX, 259.
Sens internes. — Entendement, IX, 346.
»- De l'origine du sensorium com-
mune, 349. — Des sens en général,
ibid» — Sensations, 350.
Sensations. — Étude physiologique de
ces manières d'être de l'&me, IX, 355.
* Examen métaphysique de leur im-
pression sur r&me ; leur distinction
des idées, XVII, 115, 127.
Sensibilité. — En est-il une artificielle?
VllI, 392. — Ce qu'il faut entendre
p&r ce mot, pris dans sa véritable
acception, 393.— Celle du comédien,
398. — N'est ni la base du caractère,
ni la raison du succès du comédien,
400. — Ses inconvénients et ses dan-
gers, 408, 415. — Est de toutes les
qualités de l'&me ta plus focile à con-
trefaire, 418. — Celle de Diderot aug-
mente avec r&ge, XIX, 352.
Sbnsier (Alfred). — On lui doit la
communication bienveillante d'une
lettre inédite de Diderot à l'abbé Le
Monnier, XIX, 372. — On lui doit
aussi celle de quelques billets à
Suard, 500.
• Sentiment. —En matière de religion,
c'est le sentiment dominant qui dé-
termine l'état de l'individu, I, 22. —
Quiconque voit dans Tunivers moins
d'ordre que de hasard et de confusion.
est plus athée qae théiste^ ibid. —
Quiconque y aperçoit des traces plos
distinctes d'un mauvais génie que
d'un bon, est moins théiste que dé-
moniste, ibid.
* Sentiment intime. — Définition et exa-
men métaphysique de ce mot, XVII,
127, 130.
SéRAPHm (le Père), feuillant, coofeaaeor
de M"** Simonin, mère de Soxaane
(te Religieuse ), V, 13. — Se rend au
couvent de Sainte-Marie pour engager
Suzanne & prendre l'habit, ibicL —
Révèle à Suzanne l'irrégularité de sa
naissance, 26. — M** Simonin, au lit
de mort, lui confie une lettre et cin-
quante louis à remettre à sa fille
Suzanne, religieuse à Longchamp, 42.
Sérénité (la). — N'habite que dans
l'âme de l'homme de bien ; il fait
nuit dans celle du méchant, XII, 86.
SéaËPios , ami de Sénèque. — Rèle
singulier de ce personnage à la cour
de Néron, III, 72. — Sa conduite ne
peut-elle pas être Justifiée? t6tcl. —
Pleuré par Sénèque, 238. — Sénèque
lui adresse son Traité de la constance
du sage, 341 .
Sergent {PhiHppe). — Sa guérison mi-
raculeuse sur la tombe du diacre
P&ris, 1,151.
Serinettes ambulantes, lisez Directeurs
de nonnains, I, 200. — Leurs occupa-
tions, ibid.
Serpent à sonnettes. — Dissertation de
M. Robinet sur ce reptile dangereux,
IV, 75.
Servan (Joseph-Michel'Ântoine), avocat
général au parlement de Grenoble à
l'âge de vingt-sept ans. — L'altération
de sa santé le force de quitter sa
charge avant trente ans ; éloge de ce
magistrat, VI, 388.
Sbrvandoni (J.'Jérdme), célèbre peintre
décorateur. — On cite avec éloge ses
décors pour l'opéra d'Armide, I, 229,
alinéa 33. — Son art tel qu'il suflfiiait
à remplir une salle de spectateurs,
VIII, 463.— Son goût excessif pour la
dissipation, X, 304. — Expose au Sa-
lon de 1765 deux Dessus de porte du
plus bel effet, ibid* — Expose encore
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ET ANALYTIQUE.
619
au même Salon deux petits tableaux
de Ruines antiques, 308.
Servir. — C'est la dernière des condi-
tions, II, 429. .
Sbtb, troisième fils d*Adam. — Dieu
lait revivre en lui toutes les qualités
d*Abel, XIII, 303. — La philosophie
antédiluvienne en fait un grand astro-
nome^ i^td.— L'historien Josèphe fiUt
un grand éloge des connaissances de
ses enfants, ibid. — Mofse est muet
mu sujet de la science que Josèphe lui
attribue, 304.
Sbvin (François) , philologue français.
— Est chargé de dresser, conjointe-
ment avec Tabbé Fourmont; le cata-
logue de la bibliothèque turque à
CoDstantinople , XIII, 474. — Suite
donnée à sa mission, ibid*
Sexe féminin. — Ses avantages^ 1, 191,
alinéa 7.
Sextus Empiricus, médecin et philoso-
phe grec. — Fait d'énergiques décla-
mations contre l'astrologie judiciaire,
XIV, 81.
Sbxtios {Quintua). — Examen quotidien
de sa conduite qu'il faisait à la fin de
chaque journée, m, 287. -^ Exemple
cité par Sénèque, ibid. — Fonde une
secte philosophique qui est un com-
posé de stoicisme et de pythagorisme,
XVI, 525. — Quels furent ses disci-
ples, .^26. — Le centon des maximes
qui portent son nom n'est pas de lui,
ibid,
S'Gravesande {Guillaume-Jacob)^ savant
hollandais. — Voltaire mettait en
doute sa croyance en Dieu, VI, 353.
Shaptesbury (Ant. Ashlet- Cooper,
comte de) écrivain anglais. — Diderot
traduit ou plutôt imite son Essai sur
le mérite et la vertu, I, 7. — Ne peut
supporter la confusion qu'on fait en
anglais des termes de déiste et de
théiste, 13. ^ Établit avec la plus
grande exactitude l'opposition du
théisme à Vathéisme^ 14. — Sa pro-
fession de foi comme théiste.^ ibid.^ 15,
— Son respect et sa vénération pour
les mystères révélés, ibid. — Ses
idées sur le beau, X, 20. — Défauts
de son système, 23, 2i.
Shakespeare, célèbre poète dramatique
anglais. — Sa tragédie d'Hamlet offre
un dangereux mélange de tragique et
de burlesque, VII, 137. — Admiration
de Diderot pour lui, XIX, 405.
^ Shérif {le). — En 1760, Diderot fait
connaître le projet d'une tr\gédie
bourgeoise qui aura pour titre le
Shérif, VIII, 3. — Grimm reporte k,
l'année 1757 le plan de cet ouvrage,
4. — Ce plan, 5-15. — Détails com-
plémentaires du plan, 395, .^196.
SiAKA ou XÉKiA, neuvième incarnation
de Wisthnou, que les Japonais ado-
rent comme un dieu, XV, 269.
SiBÉRiNE. — Son mariage avec l'aga Gha-
zour est rompu, IV, 156. — Son
bijou a parlé, 157.
Sibylle de Delphes, — Moïse ne lui cé-
dait en rien pour le don de rendre
des oracles, I, 202, alinéa 40.
SiCARD (Hoch-Ambroise Cocdrron, abbé).
— Instituteur des sourds-muets; cité,
1,346.
Siècles. — Ce qui fait les grands siècles,
XUI, 37.
Siège de Calais (le), tragédie de Du
Belloy. — Remarques sur cette pièce,
VJII, 452.
Siège de Lille. — Belle réponse d'un
soldat au maréchal de Boufflers, lors
du siège de cette ville en 1708, II.
309.
SiGGE, prince scythe qui prit le nom
d'Oim, dont il était le pontife ; con-
quérant et législateur des peuples du
nord de l'Europe, XVI, 156.
Signe de croix. — Puissance surnatu-
relle de ce geste symbolique, I, ttl3,
alinéa 64.
Signes institués, 1, 191, alinéa 7.
1 S'il est plus aisé de faire une belle
action qu'une belle page, morceau
inédit, ni, 535, 539.
SiLATSA (/u/ta), fille du consul Appius-
Julius Silanus.— Visite Agrippino tom-
bée en disgrâce, pour jouir de son
humiliation, III, 83. —Suscite contre
elle des délateurs, ibid. — Ses griefs
contre Agrippine, ibid.
SiLANDS {ÂppiuS'Julius), consul romain,
beau-père de Messaline. — Son^refus
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[|20
TABLE GÉNÉRALE
de répondre à la passion criminelle
de cette femme lui coûte la vie, 111,
40.
SiLANUS {L'Junius), fils du précédent.
— Est fiancé à Octaviê, fille de
Claude, III, 4Ô. — Agrippine lo fait
accuser dMnceste avec Junia Calvina,
sa sœur, ibid. ^ Le projet de ma-
riage est rompu; Silanus se donne
la mort, ibid.
SiLics. — Répudie Silana, sa femme,
et épouse publiquement Messalinc,
femme de l'empereur Claude, III, 31,
37. — Cérémonie de ses noces, 43.
— Claude le fait arrêter, ibid. —
Claude visite sa maison, quil trouve
remplie de meubles précieux, récom-
pense honteuse de son déshonneur,
44.
SiLVA (y.-i9.), savant médecin. — Com-
ment il guérit, comme par enchante-
ment, les vapeurs et les maux de
nerfs dont les femmes de Bordeaux
se disaient tourmentées, II, 257.
SiLVÉHU [Gonzalès), jésuite espagnol.
~ Est supplicié, en 1560, au Mono-
motapa, comme espion du roi de
■ Portugal et de la Compagnie de
Jésus, XV, 278.
SiMÉON (saint), le Slylite, I, 129.
SiMéoN Ben Jochaî, ou Jochaîdbs, célèbre
docteur juif. — S*applique à Tétude de
la philosophie cabaliste, XV, 368. —
Histoire abrégée de sa vie, 309,371.
SiMiON, femme dMntrigues. — Rôle que
lui fait jouer le prémontré Hudson
pour se tirer d'un mauvais pas, VI,
188.
Simon, dit le Magicien. — Ce Samari-
tain tient une grande place dans This-
toire des Juifs, XV, 324 et suiv.
Simon, sculpteur. — Comment on Ta
dégoûté de la Russie, XVIII, 227. —
Diderot le recommande à Falconet,
afin de lui faire recouvrer ce qui lui
est dû, du gouvernement de Timpé-
ratrice, 266. — Mauvaise nouvelle à
annoncer à Simon au sujet de sa
créance, 284, 286.
Simon, philosophe grec. — Discip!e de
Socrate, XVII, 165. — Quelle était sa
profession, ibid.
Simon de Tocrnai, philosophe scolastique.
— Circonstance qui fit regarder sa mort
comme un châtiment de son impiété,
XVII, 103.
Simonin, avocat; père, suivant la loi, de
Suzanne {la Religieuse).— Cette &aîàni
excuse son défaut de tendresse k son
égard par la peiysée qu'elle lui sup-
pose de rirrégularité de sa naissance,
V, 12. — Prend toutes les précautions
possibles pour ôt^r à Suzanne les droits
de sa naissance légale, 28. — Obtient
de Suzanne le consentement de se
faire religieuse, 32. — La fait con-
duire à Tabbaye de Longchamp, 33.
— Sa mort, 41.
Simonin (M"**), mère de Suzanne (la Be-
ligieuse). — Sa conduite odieuse à re-
gard de sa fille, V, 23-24. — Donne
au Père Séraphin TautorisatioD d'ex-
pliquer à Suzanne les motifs de sa
sévérité, 26. — Son entretien avec
Suzanne après les révélations du Père
Séraphin, 28-29. — - Ses aveav ses
supplications, 30-31. — Se refuse à
un nouvel entretien, ibid. — Dn billet
de sa fille, tombé aux mains de M*"* Si-
monin, fait que Suzanne est conduite
au couvent de Longchamp, 33. —
Assiste à la cérémonie des vœux pro-
noncés par sa fille, 40. — Meurt dans
la même année, 41. — Le Père Séra-
phin, son directeur, reçoit à ses der-
niers moments une lettre d'adieu et
cinquante louis pour être remis à
Suzanne, 42.
Simonin {Marie- Suxanne)^ religieuse de
Longchamp qui réclamait juridique-
ment contre ses vœux, V, 178. — In-
téresse le marquis de Croismare, qui,
sans la connaître, sollicite en sa faveur,
ibid. — Perd le procès dans lequel
elle réclamait juridiquement contre
ses vœux, ibid. — Diderot fabrique
sous sou nom une série de lettres
adressées au marquis de Croismare^
qui les prend au sérieux, d'où le
roman de la Religieuse, 179. — Lettres
apocryphes et réponses authentiques,
180, 204.
Héroïne du roman la Religibcsb. —
Suzanne passe successivement sous le
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ET ANALYTIQUE.
1*21
despotisme de cioq supérienres, dont
Tune est artificieuse, la seconde enthou-
siaste, la troisième féroce, la quatrième
dissolue, et la dernière superstitieuse,
V, 6.— Sa famille, sa naissance, V, i 1 -1 2.
— Est mise au couvent de Sainte-
Marie, 13. — Sa mère la fait inviter k
prendre Thabit, ibid. — Se laisse per-
suader par les caresses de la supé-
rieure, 14. — L'évoque d'AIep lui
donne Thabit, 15. — Son noviciat, Ift.
— Les persécutions pour sa pro-
fession commencent, 19. — Feint de
céder à la volonté de ses parents, 20.
— Jour est pris pour la cérémonie
des vœux, 21. — Nuit terrible qui la
précède, ibid. — Réunion à l'église,
22. — Répond aux questions qui lui
8ont adressées par M. Thierry, chan-
celier de l'Université, ibid. — Scène
tumultueuse qui s'ensuit; on la re-
conduit à sa cellule, où on renferme
«eus clef, 23. — Un mois après, elle
«8t rendue à ses parents, ibid.— Elle
y demeure six mois dans la plus dure
et la plus humiliante captivité, 24.—
^ plaintes au Père Séraphin, son
confesseur et celui de sa mère, 25. —
Elle apprend de lui rirréj^ularité de
^ naissance, 26. — Demande à sa
mère un entretien secret, 28. — Dé-
tails à ce sujet, 29. — La venue de
M. Simonin rompt la conférence, 31.
— Demande, dès le lendemain, une
nouvelle entrevue qui lui est refusée;
elle écrit, t&id.— M. Simonin lui fait
risite, et obtient son consentement
d'entrer dans un couvent, 32. — Est
conduite à Loogchamp, 33. ~ Séance
plaisante d'introduction, 34.— M*"* de
Moni, supéi ieure de cette maison, la
prend en amitié, 35. — Prend l'habit,
36. — Fait sans dégoût ses deux
années de noviciat, ibid. — Admi-
ï^ble conduite de !!■• de Moni,
37-38. — Prononce des vœux
8*ns avoir conscience de ce qu'elle
fait : elle est religieuse, 40. — Perd
^Qs Tannée même de ses vœux sa
mère, le mari de sa mère et la digne
sœor de Moni, 41. — N'a jamais su
ni le nom de son père, ni l'histoire de
sa naissance, 42. — ^ Sa mère étant
morte, le Père Séraphin lui remet
de sa part une lettre et le reste des
économies qu'elle a faites à son inten-
tion, ibid. — SœurSainte-Christine suc-
cède à la mère de Moni comme supé-
rieure de Longchamp, i3. — Suzanne
devient un objet d'aversion pour la su-
périeure : ses actes les plus innocents
et les plus raisonnables sont taxés do
rébellion, 44. — On s'attache à lui
rendre la vie de plus en plus dure, 45.
— Détails navrants des mauvais trai-
tements qu'on lui fait subir, ibid. —
Tombe dans l'abattement, le chagrin
et la mélancolie, 46.— A des pensées
de suicide, ibid. — Pourquoi elle les
abandonne, 47. — Songe à faire rési-
lier ses vœux, ibid. — Devenue sus-
pecte d'entretenir une correspondance
au dehors, elle est soumise à une sur-
veillance incessante, 48. — Une de
ses compagnes, sœur Ursule, seconde
son projet, 56. — M. Manouri, cé-
lèbre avocat, parentd'Ursule, se charge
de sa cause, 60. — A la signification
de l'acte Juridique,la supérieure Sainte-
Christine, effrayée, interpelle vivement
Suzanne sur sa résolution, 61 , 66. —
Sa demande fait du bruit dans le
monde, 67. — Est de nouveau livrée
aux traitements les plus inhumains,
68, 73. — Est dénoncée à l'archevêque
de Paris, qui fait visiter la maison par
son grand-vicaire M. Hébert, 73. —
Dans l'attente de cette visite, on la
soumet à la torture, 75, 78. —Au jour
annoncé la visite du grand-vicaire a
lieu; il se fait présenter sœur Suzanne,
qu'il interroge, 8i. — L'archidiacre,
édifié, la congédie et interroge la su-
périeure, 85. — Son procès se pour-
suit, 86. — Elle le perd, 89. — Re-
çoit la visite de son avocat, 92. —
M. Manouri lui propose de la faire
changer de maison, ibid. — Les per-
sécutions à son égard recommencent,
94. — Sœur Ursule lui prodigue dea
marques de dévouement, 96. — Tombe
malade, ibid. — Les soins du docteur
Bouvard la rendent à la santé, 98. —
Son amie tombe malade et meurt,
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622
TABLE GÉNÉRALE
100, iOi. » Le grand-vicaire fait une
nouvelle visite à Longchamp, et lui
annonce que M. Manouri a obtenu
qu'elle soit transférée au couvent de
Sainte-Eutrope, près d'Arpajon, 102.
— Est conduite dans cette maison,
105. — La supérieure lui fait le plus
bienveillant accueil, 107.— Soins mi-
nutieux apportés par la supérieure à
son installation, 109. — Le premier
soir, la supérieure vient à son désha-
biller, 110. — Sœur Thérèse est ja-
louse de Suzanne, 114. — Leur con-
versation, 115. — La tendresse que la
supérieure a conçue pour Suzanne
croit de jour en jour, 120. — Gomment
elle le lui prouve, ibid. et suiv. —
Questions de sœur Thérèse à Suzanne,
123. — Nouvelles preuves de tendresse
de la supérieure ; entretiens entre eMe
et Suzanne, 124 et suiv. — Une nuit,
Suzanne reçoit la visite de la supé-
rieure; quelles en sont les suites, 131
et suiv.— Elle intente aux religieuses
de Longchamp un procès en restitu-
tion de dot, et le perd, 141. — La supé-
rieure lui défend d*aller à confesse; elle
y va cependant sur les instances du P.
Lemoine auprès de la supérieure,145.
— Rencontre de Suzanne et de la su-
périeure dans réglise, où Suzanne
passe la nuit d*après Tordre du P. Le-
moine, 147 et suiv. — Conseils que
lui donne dom Morel, le nouveau direc-
teur, 156. — Leur conversation, 157
et suiv. — Suzanne s*évade du couvent,
166. — Se recommande au marquis
de Croismare, 170.
SiNDon.— Voyez Gredins. — Son mariage
avec Haria, IV, 228. — Suite d'aven-
tures singulières, 220 et suiv.
Singularité, — Son privilège, IV, 415.
SiNSON fM.). — Donne, en 1771, sous le
titre de Soliloques ou Entretiens avec
«oi-m^m«, une traduction de Touvrage
de milord Shaftesbury, intitulé le So-
liloque ou Avis à un auteur, III, 193.
Sintoïstes, — L'une des sectes du Ja-
pon. Sa croyance religieuse, XV, 269.
SKEawm, jésuite anglais. — Décapité en
1581 pour avoir conspiré contre Eli-
sabeth, reine d'Angleterre, XV, 287.
SLBKiHAOSEff, fille d'un médecin de Co-
logne, belle courtisane de La Haye.—
Anecdote à son si^et, XVII, 404.
Slodtz (Hené'Michel), — Notice sur cet
habile sculpteur, mort en 1765, année
dans laquelle il avait exposé un Buste
â^lphiginie et le Mausolée de Longuet,
curé de Saint-Sulpice, X, 439. — On
vante de lui le Tombeau du marquis
Caponiy à Florence, 440. — Ses Bas-
reliefs du portail de Saint Sulpice
méritent d'être remarqués, ibid,
Sunn (Adam)^ philosophe et écono-
miste écossais. — Erreurs de son sys-
tème de philosophie morale, XI, 25.
Sntders (François)^ peintre flamand, né
à Anvers. — Son tableau du San-
glier^ qui 80 voit à Dusseldorf, est un
chef-d'œuvre, XII, 122.
Sobriété. — Ses avantages, I, 109.
Société, — Le bonheur des individus
est sa fin principale, I, 65. — La*- na-
ture a rendu à cet eifet l'intérôt par-
ticulier inséparable de l'intérêt géné-
ral, 66. — L'homme insociable est un
pervers, 67. — Égards qu'elle doit
aux rangs et aux dignités; conversa-
tion sur ce sujet, IV, 13 et suiv. —
Comment toutes lesconditionss'entre-
dévorent, V, 421. — Ce qu'elle est à
vrai dire, 444, et XI, 152.
* Démonstration tendant à prouver que
l'homme a été créé pour vivre en so-
ciété, XVII, 130,133. — Sentiment
auquel les moralistes ont donné le
nom de sociabilité, 134. — Aventure
arrivée à Chartes XII, 135. — Obli-
gations imposées par U société à ses
membres, 136 et suiv. — Les ^ïces
qui font tort au particulier sont per-
nicieux à la société, 140. — Preuves
fournies par l'ivresse et l'incontinence
140-141. — Des devoirs envers la so-
ciété, 143 et suiv. — En institnantla
société ci vile, les hommes ont renoncé
à leur liberté naturelle, et se sont
soumis à l'empire du souverain civile
145. — La doctrine et la morale, qui
constituent ce que l'on appelle en gé-
néral la religion^ne sont point du res-
sort du magistrat ; pourquoi 1 146. —
Circonstances qui ont contribué à Aûre
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ET ANALYTIQUE.
&23
-croire que les soins du magistrat s'é-
tendaient naturellement à la religion,
ibid, et suiv.-<Bnt final de la société
religieuse, 149-150.* — Conclusion de
l'anicle : la société religieuse n*a
aucun pouvoir coactif semblable k
celui qui est entre les mains de la so-
ciété civile, 450-151.
SocïN (Lélio), hérésiarque célèbre, 1,185.
SoaiATB, dit U ScholcuUquê.— Ce quMl
dit au sujet de Tassassinat de la cé-
lèbre Hypathie, XIV, 344.
SociATB, philosophe grec — Sa prodi-
gieuse habitude de considérer les
hommes et de peser les circonstances;
ce qu*il appelait son démon familier^
lui donnait une étonnante supériorité
de Jugement, II, 24. — Sa religion
• durera jusqu'à la fin des temps, 81.
— Fermeté de son caractère, 345. —
Un mot sur sa mort, VI, 78. — Es-
4aisse dramatique de ses derniers
instante, VII, 381, 384. — Sa vie,
XVII, 151, 158. — Sessentimente sur
la divinité, 158. — Ses sentiments sur
les esprits, 159. — Ses sentiments sur
rame, ibid. — Principes de sa philo-
sophie morale, ibid. — Ses principes
sur la prudence domestique, 163. —
Ses principes sur la prudence politi-
que, ibid. — Ce que font ses disciples
après sa mort, 163.
* Socratique (Philosopkie) ou HisUnre
d€ la Philosophie de Socrate, XVII,
151,166. — Vie de Socrate, 152,158.
— Sentiments de Socrate sur la di-
vinité, ibid, -^ Sentiments de Socrate
sur Tâme, sur les esprits; ses princi-
pes de philosophie morale, 159 et
suiv. — Ses principes de prudence
domestique et de prudence politique,
462. — Ses disciples, 163 et suiv. —
Principes philosophiques de Cébès
exposés dans son dialogue intitulé le
7afr/eau, 105.
Soldat. — Le souverain maître du sol-
dat est maître de la finance, 11, 473.
^ Est notre défenseur pendant la
guerre, notre ennemi en temps de
paix, 483. — Réponse d*un soldat
l&che à Auguste, 489.
Soldait. — Singulière manière dont on
les enrôle, I, 191. — Leurs devoirs,
192.~Leur Soliloque leur habillement,
leurs occupations, leur croyance, 194.
— Tous les enrôlés se trouvent d*abord
dans le sentier des épines, ibid,
SoLBi.MVE (SI. de). ~ Le caUlogue de sa
bibliothèque dramatique, rédigé par
le bibliophile Jacob {Paul Lacroix)^
cité. VII, 6.
SoLiGNAC {Mélanie de). — Traits remar-
quables de la vie de cette intéressante
aveugle-née, I, 334. — Sa vie racon-
tée par M™* de Blacy, sa mère, ibid.
et suiv. — Passionnée pour la musi-
que ; ce qu'elle en disait, 335.
Soliloque. — Didejot raconte qu*il s*est
habitué de longue mainàTart du soli-
loque, VII, 320. — Avantage qu*on
retire de cet examen secret, 321.
Soliloque {le)^ou Avis àunAtUeur^^ ou-
vrage de milord Shaftesbury, ti'aduit
en français par Sinson, III, 193.
Soliman, Soudan de Mcée. — Anéantit
Tarmée des Croisés que Pierre TEr-
mite a conduite sous les mursdecette
ville, XIV, 245.
SoLiMENA (Francesco), peintre napoli-
tain. — Le Musée du Louvre a doux
tableaux de cet habile artiste, XI,
326, 327.
SoLON. — L'un des Sept Sages de la
Grèce, XV, 59. — Il descendait de
Codrus, dernier roi d'Athènes, ibid.
— Sa vie, 60. — Sa philosophie, 6L
— Meurt en Chypre à l'âge de quatre-
vingts ans, ibid.
SommeU. — Étude physiologique de cet
état de l'animal, IX, 361.
Somptuosité. — Combien elle est per-
nicieuse au corps; quels sacrifices
elle exige pour sa satisfaction, L, 107..
Sotu — Ce que c'est par rapport à nous ,
IX, 87. — Sa propagation n'est pas
instantanée, ibid. — Ne parcourt un
espace déterminé que dans un temps
fini, ibid. ^ Sa vitesse est constante
et son nouvement uniforme, ibid. —
Sa vitesse peut être exprimée en
chiffres, ibid. — Son origine et ses
espèces, ibid. — Ce qui fait les sons
graves ou aigus, 98. — Tous les sons
sensibles ou appréciables soat com-
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h2k
TABLE GÉNÉRALE
pris dans un intervalle de huit octaves,
suivant les expériences d*Eu]er, 99.
— Distinction des sons, 192. — Pro-
blème de la plus grande vitesse d*uoe
corde, 198. — La force puisante
étant donnée, trouver le plus grand
écart de la corde, 1 12. — Le bruit est
un, le son est composé, 114. — Cher-
cher le son d*une flûte dont la Ion*
gueur et la capacité soient données,
125. — Observations de M. Sauveur,
126. — Manière de fixer le son, ibid,
SongM, — La divination par les songes,
science importante, était fort cultivée
il y a deux mille ans, IV, 395. — Voyez
Béves,
SoPATRB , philosophe néo-platonicien ,
disciple de Jamblique. — Sa fin tra-
gique racontée par Eunape, XIV, 326.
SoPHtB ET ZéLiDB OU les Deitx Dévotes,
— Voyez Z^LiDB.
Sophiste, — Ce mot n'avait point, au
temps de Sénèque, Tacception défa-
vorable qu*oo y attache aujourd'hui,
111,17.
SOPHOCLB, poète grec. — Les tragédies
de Corneille lui feraient honneur, I,
428. — Est simple et grand, III, 481.
SoRBOVi {Robert)^ philosophe scolastique
— Par qui il s'est immortalisé, XVII
193.
SoRANDs, médecin. — Pourquoi il ne
met pas la matrice au nombre des or-
ganes principaux du corps, IX, 393.
— Son secret pour reconnaître si une
femme est stérile ou féconde, 394.
SoRLiÈRBS (M. et M™* de). — Leurs por-
traito, XIX, 332.
SoRNiN, vicaire de Saint-Roch. — Est
désigné pour faire le sermon de prise
d'habit de Suzanne Simonin {la Re^
ligieiise) au couvent de Sainte-Mario,
à Paris, V, 21. — Suzanne remarque
que, dans son long sermon, il n'y a
pas un mot qui ne soit à contre-sens,
en ce qui la concerne, 22.
SosiPATRA. — Curieuse initiation de
cette femme célèbre aux mystères de
Véclectisme, XIV, 329.
SonoN, philosophe romain. — Quelle
fut sa doctrine, XVI, 526.
SoDBBTRAïf (M. BoRBL de). — La pré-
sente édition lui est redevable d'une
lettre inédite de Diderot au docteur
Daumont, XX, 87.
ScorirLOT {Jacques-Germain) t architecte.
— Son projet d'une statue de Louis XV
pour la ville de Reims est rejeté,
XIII, 27-28.
^ Sourds et Muets {Lettre sur les)^ I,
343-428.
Sous-GouverneurSy 1, 196, alinéa 25. —
Voyez Êvéques.
Souverain, — Le faible pense ce que
le fort exécute, II, 477. — Exemples
réduits en maximes tirées de la Poli-
tique de Frédéric II, roi de Prusse;
maximes lxxiii à cxxi, 475 à 481. —
Son plus dangereux ennemi, 439.
* Souverains, — Sont ceux à qui la vo-
lonté des peuples a conféré le pouvoir
nécessaire pour gouverner la société,
XVII, 166. — Dans l'état de nature,
l'homme n'en connaît point, ibitU —
La société ne s'est choisi des souve-
rains que pour veiller plus efficacement
à son bonheur et à sa conservation,
167. — Circonstances qui ont déter-
miné certains peuples à limiter les
pouvoirs de leurs gouvernants, 168. —
Obligations des souverains à l'égard
de leurs sujets, 169. -— Erreur funeste
dans laquelle ils ne tombent que trop
communément, 179.
Spahis, 1, 196, alinéa 26.
SparUtcuSf tragédie de Saurio. — Cri-
tique qu'en fait Diderot, XVIII, 436.
Spectacles, — Effets du spectacle des
Anciens, VII, 129. — Anecdote sur
une de nos salles de spectacle, 122.—
Les attaquer par leurs abus, c'est
s'élever contre tout genre dlnatruc-
tion publique; tout ce qu'on a dit
à ce sujet est sans justice et sans vé-
rité, 369.
Spéculations utiles et maximes instruc-
tives. » Examen de cet ouvrage de
M. de Bignicourt, IV, 90. — Voyez
BlGNICODRT.
Spbrber {JtUes)^ théosophe allemand,
XVII, 257.
Speosippe, philosophe platonicien. —
Notice sur lui, XVI, 326.
Sphérus le Borysthénite^ philosophe
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ET ANALYTIQUE.
h25
stolcion. — Disciple de Zenon ; modi-
fia ce principe des stoïciens que le
sage n'opinait jamais, XVII, 2^.
Sphincter. — Nom donné à divers mus-
cles annéliformes, IX, 323. — État
habituel de celui de Turètre et de
celui de l'anus, ibid. — Effets de la
lâcheté et de la Joie immodérée sur
ces deux muscles, 324.
Spinosa (Benoit ou Bénédict)^ philo-
sophe panthéiste, I, 218, alinéa 7. —
A souvent jeté Talarme dans TAllée
des épines (les chrétiens), ibid. —
Ses idées touchant la liberté, XV,
480.
• Spinosa {Philosophie de) ,X\U, 170.—
Spinosa est le premier qui ait réduit
Tathéisme en système , ibid. — Le
dogme de Tàme du monde est, dans
le fond, le sien, 171. — Analyse de
son TrcUlé théologico-politiqttet 172.
— Dans son second ouvrage sur la
morale, il plonge le lecteur au sein
de Tathéisme, 173. — Personne n*a
combattu le spinosisme avec autant
d*avantage que ne Ta fait Bayle, ibid.
— Exposé de la doctrine de Spinosa ;
raisonnements que Bayle lui oppose,
174 et suiv. — Nouveaux coups portés
par Bayle, que les spinosistes n'ont
pu parer, 187 et suiv. — La défini-
tion de Spinosa sur le fini et l'infini
n'est pas juste ; pourquoi, 194. — Les
raisonnements sur Tinflni ne sont pas
plus justes, 195. — Ses axiomes ne
sont pas moins faux que ses d<^fini-
tiens ; exemples, 196. — Examen des
propositions de son système, 197 et
suiv. — Le principe sur lequel il
s'appuie est obscur et incompréhensi-
ble; quel est ce principe de son sys-
tème, 201. — Raisons dont on peut
encore se servir pour renverser ce
système, 202 et suiv.
Spinosistes^ les sectateurs de Spinosa. —
— Habitants de TAllée des marron-
niers, dans la Promenade du sceptiqwt
I, 218, alinéa 7. — Leurs étranges
visions, ibid. — Comment on doit
raisonner avec un spinosiste, XVII,
189.
Spizblai, pharmacien allemand. — Le
célèbre chimiste Guillaume Rouelle
fait ses premières études dans son
officine, VI, 4U6.
Spleen , vapeurs qui affectent les An-
glais. — Explication de cette maladie
par l'Écossais Hoop, XVIII, 530.^ Ce
qu'en dit d'Holbach, XIX, 183 et
suiv. — Voyez Suicide.
Squilaci (le marquis de), artisan sici-
lien, devenu seigneur espagnol. —
Augmente les droits du fisc espagnol
pour les possessions d'Amérique, VI,
462. — Les jésuites s'emparent de
cette circonstance pour exciter une
révolte contre la métropole, ibid» —
Squilaci cause, en 1766 et 1767, une
horrible disette par l'accaparement
des grains, 463. — Provoque une
émeute par des vexations ridicules,
ibid. — Les jésuites prennent part à
la révolte, ibid. — Sa maison est li-
vrée au pillage , il s'enfuit vers l'Ita-
lie, 464.
Staal (M">« de).— Est enfermée à la Bas-
tille avec la duchesse du Maine, sa
maîtresse, à l'occasion de la conjura-
tion du prince de Cellamare, H, 255.
— Ce qu'elle fit en apprenant que la
duchesse avait tout avoué, ibid.
Stahl {Georges-Ernest) , célèbre méde-
cin allemand. — Cause présumée de
l'obscurité qu'on remarque dans ses
ouvrages, II, 38. — Ses Trecenta ,
difficiles à comprendre, même pour
les gens de l'art, 390. — Quel-
ques-uns de ses ouvrage? ont été tra-
duits par le baron d'Holbach, ibid. —
Sa doctrine sur l'âme humaine, IX,
378.
1 Stances irrégulières pour un premier
jour de l'an, poésie, IX, 48.
Stances sur Vindustrie. — Petit ou-
vrage de poésie d'un mérite réel, VI,
437.
Stanyan {Temple), auteur anglais d'une
Histoire de la Grèce. — Diderot a
donné de cet ouvrage une traduction
qui ne pouvait être comprise dans
ses œuvres, I, xv. — Cette traduction,
imprimée pour la première fois en
1743, k Paris, a été réimprimée à
Londres en 1773, m»
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Z|26
TABLE GÉNÉRALE
n Statue {sur la) de Louis XV, de TÉcoIo
militaire, par Le Moyne; morceau
inédit, XllI, 76.
Statue {la) de Diderot, — Conférences
de la mairie du III'' arrondissement
de la ville de Paris^ par M. Hippolyte
Stupuy, XX, 143.
Stérilité de la femme. — Voyez Ail. —
Était en opprobre chez les Juifs, XIV,
504.
Sterkb (Laurent)^ célèbre écrivain an-
glais. — Mauvais modèle à suivre,
VI, 5. — Est rempli de longueurs.
ibid. — A souvent été accusé de pla-
giat, 6. — Son Voyage sentimental a
fait école, 7. — Manière dont il envi-
sageait la vie future, 195. — Dante et
Diderot ont reproduit sa pensée sur ce
sujet, ibid. — Passage de son TVi»-
tram Shandy argué de plagiat, 284.
Stésichore, poète grec auquel on attri-
bue Torigin^ de la palinodie, XVI,
190.
Sticoti {Antonio-Fabio), acteur. — Tra^
ducteur d^une brochure intitulée Gar-
rick ou les Acteurs anglais^ VIII, 343.
Stilpon, philosophe stoïcien de Mégare.
— Son impassibilité tenait de la féro-
cité, III, 344. — Notice sur loi, XVI,
113.
* Stoicisme, ou Secte stoïcienne, ou Zéno-
nisme, — Origine de cette secte, XVII,
205. — Vie de Zenon, ibid. — D*o^
elle tira son nqfn de stoicienne, 206.
— Principes généraux de la philoso-
phie stoïcienne, 208. — Logique des
stoïciens, ibid* — Leur physiologie,
212, 218. — Leur anthropologie, 218.
— Principes de leur philosophie mo-
rale, 219. — Disciples et sectateurs de
Zenon, 224 et suiv. — Restaurateurs
de la philosophie stoicienne parmi les
modernes, 228.
Strabon. — Auteur à consulter pour
rétude de la géographie ancienne, III,
494.
Strange (Sir Bobert)^ graveur anglais,
admis, en 1764, dans l'Académie de
Paris avec le titre d'agréé. — Expose
au Salon de 1765 ses gravures, la
Justice et la Mansuétude^ d'après Ra-
phaël, X, 453, — Au Salon de 1767,
ses gravures ne font aucune sensation,
XI, 307.
Straton, philosopho péripatétiden. —
Ses principes philosophiques, XVI,
246-247.
Stroconoff (le comte de). — Diderot
reconnaît que ce personnage mérite
tout le bien que lui en a dir Falconet.
XVIII, 327.
Stupot [M. Hippolyte), — Auteur des
Conférences de la mairie du Ut* ar^
rondissement de la ville de Paris ; la
Statue de Diderot, XX, 143; et de la
comédie en deux actes Ckes Diderot,
146.
Style. «- Simple, clair, sans figure, sans
mouvement, sans verve, sans couleur:
c'est celui de d*Alembert, et da géo-
mètre; large, majestueux, harmo-
nieux, abondant, noble, plein d*ima-
ges : c'est celui de Buffon ; un troi-
sième est véhément , il touche , il
trouble, il agite, il incline à la ten-
dresse, à l'indignation, il élève ou
calme les passions : c'est celui de
Rousseau, II, 339. — Rien n*est plus
rare que le style : là où il n'y a point
de fond, il ne peut y en avoir, V, 335.
— Quand le style est bon, il n'y a
point de mot oisif, 236. — Comparai-
son tirée du texte de Virgile et de sa
traduction par l'abbé Desfontaines,t6ù/.
SoARD {J.'B. -Antoine) f littérateur. —
Mot sanglant qu'il adresse à Tabbé
Morellet, VI, 396. — A parlé avec
éloge des Salons de Diderot, VIII,
391. — Brouillerie dont il parait avoir
été la cause, XIX, 78. — Sa canrer-
sation avec Diderot, aux Tuileries^
79 ~ Autre conversation, 92. — Mot
de lui au président de Montesquieu
sur la confession, 134. — Il obtient,
avec l'abbé Arnaud, la rédaction de
la Gazette de France, 140. — Son
mariage. Son caractère, 217. — Il
décric la baronne d'Holbach dans
l'esprit de son ami Digeon, XJX, 258.
— Diderot lui envoie une lettre
de réprimande. A quelle occasion,
271. — Lettre inédite de Diderot à
lui adressée, 473. — Autre lettre ioé-
dite, 500.
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ET ANALYTIQUE.
427
Siiblime. — Quels sujets le font naître,
XI, 146.
* Subvenir, — Acception grammaticale
de ce mot, XVII, 231.
SuéToiiB, biographe latin. — Cité, III,
20, 27, 31, 33, 45, 52, 59, 131,132,
170, 171, 172,174.
Suffisance {de la), de la religion natu-
relle, I, 259. — Notice préliminaire,
260. — Cet ouvrage de Diderot, attribué
%tort à VauFonargues, 260.
Suicide. — Moyen efficace employé par
les magistrats de Milet pour arrêter,
chez les femmes, le penchant au sui-
cide, II, 257. — Ses causes princi-
pales, III, 241. — Celui de Thomme
de bien est un crime de lèse-société,
253. — Voyez Spleen et Vie,
* Ce qu*il est et ce qu'on entend ordi-
nairement par ce mot, XVII, 231. —
La moralité du suicide est contre la
loi de la nature, et pourquoi, ibid, —
Des différents cas dans lesquels le
suicide est permis, 232. — Ce qu'on
entend par suicide indirect, 233. —
Le suicide a toujours été un sujet do
contestation parmi les anciens philo-
sophes, 234. — Il n'est point défendu
dans rÉcriture sainte, d'après le
docteur Donne, ibid. -^ Exemple d'un
suicide mémorable à Londres, 237.
SmuDS, amant de Messaline. — Con-
"^^^tribue à l'exil de Sénèque par Claude,
- III, 39. — Se fait le dénonciateur de
tous ceux qui, ayant dédaigné les
faveurs de Messaline, ont encouru sa
haine, 41. — Notice sur ce misérable
détracteur do Sénèque, 86 et suiv. —
Cité, 152, 153, 371.
ScissBT {Richard), philosophe scolasti-
que. — Mérite d'être nommé parmi
les inventeurs de l'algèbre, XVII, 106.
— Suivit la philosophie d'Aristote,
107. — Traite, dans son Calculateur,
de l'intensité et de la rémission, ibid.
Suite deV Apologie de Vabbé de Prades,
en réponse à l'instruction pastorale
de révêque d'Auxerre (Ch. de Caylus),
I, 429. — Notice préliminaire, 431.—
Avertissement de l'auteur, 439.
SoLAMBK. — Non donné au cardinal
Fleury dans les Bijoux indiscrets ;
on annonce.sa mort, IV, 375. — Son
caractère, ibid. — Ce qui arrive à son
oraison funèbre, 376.
SuNNi. — Notable chinois, neveu de Con-
fucius ; événement remarquable de sa
vie, IX, 467, 468.
Superstitieux. -^ Co qu'ils sont dans
la société, VI, 368. — Le superstitieux
est nécessairement fanatique, ibid. —
C'est l'être le moins touché du vrai,
du bon et du beau ; il a la vue trou-
ble, VII, 389.
Superstition (la). — Est plus injurieuse à
Dieu que l'athéisme, 1, 130. — Ce que
dit Plutarque à ce sujet, ibid. — Le
Dieu du superstitieux est un être
d'imagination, ibid, et III, 490. — Est
une des passions propres à l'espèce
humaine, VI, 368. ^
Supplément au voyage de Bougainville^
II, 193. — Notice préliminaire, 195.
— Jugement sur cet écrit, 196-197.
— Cette histoire cTune nation, ou pour
mieux dire d*une famille, ne peut être
l'objet d'une analyse; il faut la lire
en enUer, 195 à 250.
Sur la princesse Dashkoff.^ XVil, 487.
ScjssY (M. de).— Ce qu'on lui écrit de
Lisbonne à propos des jésuites du
Portugal, XVIIl, 410.
SiivÉE (Joseph-Benoit), élève de Bache-
lier. — Expose, au Salon de 1781, une
Vestale qui rallume le feu sacré, com-
position froide ; un tableau allégorique
sur la Liberté accordée aux ar^,com-
positioii agréable,mais d'un faible effet;
une Visitation de la Sainte Vierge,
diversement jugée , Xli, 50-51.
Suzanne {la chaste), sujet de tableau. —
Traité par Carie Van Loo, X, 242. —
Par de Troy, 244. — Par un grand
nombre d'artistes, ibid. — Par Bour-
don, avec une grande supériorité, 245.
— Dans un tableau de Lagrenée, ex-
posé en 1767, XI, 54.
Suzanne. — Ses amours avec Jacques
le Fataliste, VI, 212.
Sdzanne Saulibr. — Voyez Simonin {Marie
Suzanne).
Swift {Jonathan,) auteur des Voyages de
Gulliver. — Jugement qu'il porte sur
AsGiL, TiNDAL et ToLAND, déistos ou
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428
TABLE GÉNÉRALE
renégats incrédules , ses contempo-
rains, I, 15. — Le caractère philoso-
phique de ses ouvrages n*est pas sans
avoir des dangers pour l*autcur, 185.
— Parmi les auteurs de sa nationa-
lité, personne n*a eu de Thumour à
un plus haut point que lui, XV, 147.
SvLLA. — Son indigence cause de sa for-
tune ; elle le rendit audacieui, 11,461.
^y/vair», opéra-comique do Marmontel.
— Sujet emprunté à VÈrcute de Sa-
lomon Gessner, VIII, 20.
Sylvestre II, pape; d'abord archevêque
de Reims sous le nom de Gerbert,
XV, 301.
Sylvia et Molhésof, nouvelle publiée
par Dorât à la suite de son drame les
Deux Reines. — Grimm dit que Dorât
a pris ce sujet à Diderot, VIII, 4.
Sylvie^ tragédie en un acte et en prose,
par Landois. — Ouvrage cité par Di-
derot, VII, 6.
Symétrie.'^ Ce qui la constitue, I, 405.
— Dans les tableaux, la symétrie ne
convient qu'aux grandes masses d'ar-
chitecture, X, 367. — Est bannie de
tous les genres de peinture, XII, 80.
Synésius^ évèque de Ptolémals. — Lettre
admirable de modestie, qu'il adresse
à son frère, XV, Î95. — Ses ouvrages
se trouvent recueillis dans la Biblio-
thèque des Pères de rÊglise^ 298. —
Quoique infecté de platonisme, il fut
revêtu de la dignité épiscopale, en rai-
son de la sainteté de ses mœurs, ibid.
Syn-mo. — C'est avec lui que commence
l'histoire du Japon, XV, 266.
Synonymes français {les)., ouvrage de
Tabbé Girard. — Sont un chef d'œu-
vre original de finesse, de bon goût
et de morale, III, 407. — La conti-
nuation de cet ouvrage serait bien
digne de quelque membre de l'Acadé-
mie, XIII, 269. — Observations sur ces
nuances d'expression qu'on rencontre
dans toutes les langues, XIV, 447.
Système figuré des connaissances hu-
maines. — Arbre du chancelier Bacon,
XIII, 165.
Système général de la connaissance hu-
maine, suivant le chancelier Bacon,
XIII, 160.
Système de la nature (/«), ouvrage
publié en 1770, sous le pseudonyme
de Mirabaud, parle baron d'Holbach.
— Est en grande partie l'œuvre de
Diderot, I, xvii ; II, 398.
Système de lecture (Nouveau) applica-
ble à toutes les langues. — Analyse
de cette méthode ; son résulut, VI, 435.
Systèmes de musique des anciens peuples.
— Examen d'un mémoire de l'abbé
Roussier sur ce sujet, IX, 443.
Tabernacle. — Mofse y renferme la loi
écrite {le Décalogue}^ I, 202.
Table Isiaque. — Une des antiquités
égyptiennes les plus remarquables
qui existent encore; histoire de sa
conservation, XIV, 394.
Tableaux sur le théâtre. — En quoi iln
diffèrent des coups de théâtre, VII, 94.
Tableaux. — Du caractère que doivent
avoir ceux dont on décore les temples,
X, 390. — Ceux d'un mérite réel ac-
quièrent avec le temps une immense
valeur, XI, 5. — Les Boucher,
J. Vemet, Casanove, Loutherfoour^,
Chardin, Corrége donnés en exemple,
ibid. —Le dédain, que certains ama-
teurs affichent pour la peinture histo-
rique , provoque la décadence de
l'art, 8. — Se tenir aux sujets hon-
nêtes, les tableaux licencieux ne du-
rent pas; que sont devenues les in-
fAmes et belles estampes de Jnles le
Romain, d'après Arétin? 189. — Avis
aux artistes jaloux de leur réputa-
tion, ibid. — Idée d'une loterie de
tableaux par souscription, 278. —
Erreur de Webb touchant les sujets
religieux, 344.
Tables de la Loi. — Voyez Décalogue.
Tablier {Prendre ou Quitter le), termes
de convention entre Grimm et Dide-
rot. — Leur signification, IV, S4.
Tabooreac , ou mieux Tabouiot
(Etienne), seigneur des Accords, au-
teur d'un livre fort original, intitulé
les Escraignes dijonnaises, et d'un
autre, non moins plaisant, ayant
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ET ANALYTIQUE.
429
pour titre : lei Touches et Bigarrures
du seigneur des Accords, I, 163. —
Le Tu es Petrus, etc., cité comme un
calembour digne de lui, ibid, —
Passage cité de son livre des Bigar-
rures sur rétymologie du mot Es-
craignes, V!, 1 18. — Curieuse inven-
tion de cet écrivain pour apprendre
au lecteur qu'il est Tauteur du livre
des Bigarrures, publié anonyme, ibid.
Tabocrot {Jehan), onde du précédent.
— Ses ouvrages, VI, 118.
Tache noire. — Péché originel, I, 201.
— Moyen employé pour l'effacer, 202.
— Voyez Péché originel,
TAcrTE, historien latin. — Est celui de
tous les auteurs que l^s p9nseurs
estiment le plus, I, 302. — Diderot
le bl&me d'avoir loué le poète Lucain,
III, 20. — Tacite parle d'une manière
équivoque d'Annœus Mêla, père de Lu-
cain, 21. — Cité, III, 21, 22, 23, 25,
35, 41,42, 43, 44, 46, 48, 49, .51,
52, 53, 58, 59, 61, 62, 63, li. — Por-
trait qu'il fait d'un stoïcien hypocrite,
77. — Sénèque est son héros, 79, —
Son récit des miracles de Vespasien,
262-203. — Est un homme de génie,
536. — Est le Rembrandt de la litté-
rature, XII, 105
Tact. -— Il y a un tact moral qui
s'étend à tout et que le méchant n'a
point, VU, 126.
Taîti ou Otahiti, l'une des îles de la
Société. — Bougainville y aborde, II,
203. — Effets de sa prise de posses-
sion, ibid. — Fête de l'émancipation
des sexes, 230. — L'état de courti-
sane y est fort honoré, IV, 197.
Talents {les) considérés dans leurs rap-
ports avec la société et le bonheur. —
Pièce de vers de La Harpe, VI, 421.
— Examen de cet ouvrage, couronné
par l'Académie française, ibid.
Talmud. — Ancien recueil des lois, des
coutumes et des traditions juives,
XV, 360. — Quels en furent les au-
teurs, ibid. — Jugements divers
portés sur cet ouvrage, 362.
Tauponnbt (l'abbé), pseudonyme de
Voltaire. — C'est sous ce nom que le
grand écrivain publia, en 1769, les
Lettres d*Amabed, VI, 366. —Compte
rendu de cet ouvrage, ibid.
Tancrède, tragédie de Voltaire. —
M'^* Clairon joue mal k la première
représentation, XVIII, 482. — Cri-
tique de cette pièce, XIX, 456. —
Pathétique auquel atteint M'^' Clairon
dans son rôle, 457.
Tanié. — Cité, II, 249. — Histoire de
ce personnage, V, 313. — Son amour
pour la belle Alsacienne, M"*« Rey-
mer, t6td. — L'abandonne par dévoue-
ment et part pour Saint-Domingue,
314. — Entre au Conseil souverain
du Cap, et revient en France après
une séparation de neuf à dix ans, ibid.
— Ses envois annuels d'argent à
M'"« Re^mer et ses présents au re-
tour, ibid. — M. de Maurcpas, mi-
nistre de la marine, le désigne pour
un poste de confiance, 316. — L'ar-
tiflcieuse Reymer l'oblige à accepter,
317. — H part, arrive à Saint-Péters-
bourg, où il meurt au bout de trois
jours, ibid.
Tanzaï et Néadarné, histoire japonaise,
d'abord publiée sous le titre de VÊcu-
moire, — Cette satire du cardinal de
Rohan, delà Constitution Unigenitus,
et de la duchesse du Maine, motive
l'emprisonnement de Crébillon le fils,
son auteur, I, 237, alinéa 7.
Tapisseries des Gobelins. — Un Portrait
du roi, d'après le tableau de Michel
Van Loo, exposé au Salon de 1763, y
laisse une foule de spectateurs con-
vaincus qu'ils voient un morceau de
peinture, X, 225. — Au Salon
de 1769, la môme illusion se produit
en voyant les Portraits du roi et de
la reine, XI, 458. — Description de
six projets conçus et proposés par
Grimm et Diderot, XllI, 10, 12.
Taraval {Hugues). — Expose, au Salon
de 1765, une Apothéose de saint
Augustin, tableau bien dans quelques
détails, mal dans l'ensemble, X, 411.
— Une Vénus et Adonis, ibid. — Une
Génoise qui s'est endormie sur son
ouvrage, une Académie, plusieurs
Têtes, le tout d'une grande médio-
crité, 412. — Son tableau de Vénus
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430
TABLE GÉNÉRALE
H A d omiê testai l'admiration du
comte de Creuti, XI» 95^-96. ^ Le
Repas de TankUê^ tableau que cet
artiste expose au Salon de 1707, eai
un exemple complet du défaut d'unité,
298-299. — Ses autres tableaux, au
même Salon, sont : Vénus et Adonis,
299; — Une Jeune fille agaçant son
chien devant un miroir, ibid.; — Une
Tête de Bacchante , ibid.; — Hercule
enfant étouffant des serpents, 300. —
Bon peintre, et dont le talent en à
peu près ce qu'il sera, 307. — Le
Triomphe de Bacchus, qu'il envoie au
Salon de 1709, est aujourd'hui placé
au Louvre, dans la galerie d'Apollon,
436. — N'expose pas en 1771,532. —
Une Assomption de la Vierge, qu'il
expose en 1775, tableau sans effet,
mal composé, mal colorié, XII, 18. —
Six tableaux qu'il expose au Salon
de 1781, tous mauvais, 40.
Targbt. — Diderot prie l'abbé Le Mon-
nier de solliciter auprds de lui pour
Vallet de Fayolle, XIX, 373.
Tarquin l'Ancien, cinquième roi de
Rome. — Croit à la science des au-
gures, et se déclare leur protecteur,
1, 147. — Fait élever une statue au
devin Navius, ibid,
Tartini (Joseph), musicien célèbre. —
Compose dans un songe le morceau
remarquable connu j sous le nom de
Sonate du Diable, 11,452.
Tartuffe (le), comédie de Molière, citée
comme exemple de l'inutilité de l'ex-
position dans la comédie, VII, 340. —
Dans toute pièce bien conduite, l'ex-
position se fait à mesure que le drame
s'accomplit, ibid.
Taschereau (Jules- Antoine), littérateur.
— Insère, dans la Revue rétrospective
de 1834, le texte définitif de la comé-
die de Diderot intitulée Est-il bon ?
Est-il méchant? VIII, 137. — Juge-
ment qu'il porte sur cet ouvrage, 142-
143. — Anecdote qu'il rapporte au
sujet de l'acteur Mole, 346. — Est
chargé par MM. Sautelet et Paulin de
surveiller l'impression de leur édition
des OEuvres de Diderot, XVIII, 351.
— Est interrompu dans cette publia 1
cation, et prie BL A. Chaude de la
terminer, ibid.
Tasse (le), poète iulien. — Endroit de
ta Jérusalem qui ne le cède en rien
aoxvu* livre dlIoQière, I, 424.
Tastb (doiB LomU la), bénédictin. —
Cité I, 439. — Note kMgr»|ihiqae sar
cet évoque, VI, 268.
Tatien, philosophe platonicâeii da
II* siècle. — Devenu disciple
de Saint-Justin, il embrasse le cbris-
tianisme, XV, 291. — Sa doctrine^
mêlée de philosophie orientale et égyp-
tienne, le fait rejeter comme héréti-
que, 292. — Système de cette hérésie
dite des encratites ou des émanations,
ibid,
Tatlor (Brook), géomètre anglais. —
Sa solution du problème des vibra-
tions, IX, 87. — Cette solutioo re-
pose sur deux faits d'expériences, 88.
— Deux axes étant donnés, décrire sa
courbe musicale, 92. — Cas où ses
formules sont bonnes, 97.
Télémaque. — Citation empruntée à cet
ouvrage, comme preuve de la facilité
avec laquelle le romancier produit
l'illusion, si difficile pour le poète
dramatique, VII, 331 .
TéL^siDs (Bernardinus), philosophe na-
politain. — Notice sur lui, XVI, 199.
— Principes de sa physique, 200.
Témoins, — Leur diversité, leur valeur,
III, 465.
Tempérament, — Source des bons oa
mauvais penchants de l'homme, 1,30.
— Son influence sur tous les actes de
la vie humaine, 86. — Les affecdons
sociales le modifient, 87. — La reli-
gion lui est favorable ou contraire
selon l'emploi qu'on en fait, ibid. —
Son influence sur le caractère, II,
385. ^
Tempérance. — Ses avantages, I, 109.
Temple du bonheur (le), titre d'un ou-
vrage de Dreux du Radier, VI, 438.
— La boutade de Diderot ne s'applique
probablement pas à ce livre, t6À2.
(note).
TBfiaN (Ctaudine-Alexandrine GuéaiN
de), mère de d'Alembert, II, 109. —
C'est elle, croit-on, que Diderot nomme
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ET ANALYTIQUE,
&31
Tbélis dans les Bijoux indiscrets, IV,
218, 222. — Auteur des Mémoires du
comte de Comminges', avait eu pour
collaborateur d'Argental et Pont de
Vejle, ses neveux, dans la composition
de ce roman, X, 286.
Tendresse maternelle . — Elle a des bor-
nes prescrites, au delà desquelles elle
dégénère en vice, I, 31.
TéNiERS {David) le Jeune. — Les ta-
bleaux de cepeintre peuvent être mis
sur des toiles de la plus grande di-
mension, XI, 460. — Rend la nature
telle qu'elle est, ibid, — Ordonnance
toujours vraie du nombre prodigieux
de figures qu'il emploie dans ses Ker-
messes, XII, 97. — A iîedt la satire la
meilleure et la plus forte des repous-
soirs, 100. — La naïveté de ses com-
positions les sauve du dédain, 122.
• Tenir. — Acceptions diverses de ce
mot, XVII, 237.
Terburg (Gérard), peintre hollandais.—
Son tableau Vlnstruction paternelle,
admirablement gravé par Georges
Wille, est représenté à l'exposition de
1767, XI, 365.
TÉRENCB, poète comique latin. — Ré-
flexions sur cet écrivain, V, 228 et
5i4i(;. — Jugement de M. Villemain
sur l'écrit de Diderot, ibid, — Esclave
du sénateur Terentius Lucanus, Té-
rence fut un des plus beaux génies
de Rome, ibid. — Ce qui lui arriva
lorsqu'il alla présenter son Andrienne
à l'édile Acilius, 230. — Toutesses co-
médies applaudies, ibid. — Erreur de
Montaigne à son égard, 231. — Tout
l'honneur de ses comédies lui appar-
tient sans partage, 232. — Est le pre-
mier des poètes comiques pour les
mœurs, ibid. — Parfait modèle à sui-
vre, 234. — C'est une tâche hardie
que la traduction de ses œuvres, 235.
— Cicéron et Quintilien trouvent en
lui toutes les délicatesses de la langue
latine, ibid, — Colman, auteur co-
mique anglais a donné, en 1735, une
très-bonne traduction de son théâtre,
237. — Sa pièce intitulée VHécyre,
caractérise le genre sérieux qui man-
que à notre théâtre, VJI, 135, — Dé-
faut de son Héautontimoruménos,\^,
317. — Voyez V Andrienne. — Est uni-
que dans ses récits, 367. — A des
audaces que nos préjugés repoussent,
ibid.
1 Térentia, tragédie. — Plan de cet ou-
vrage, VIII, 285-336.
Temate, l'une des îles Moluques. —
Singulier culte de ses habitants dans
les temps anciens, 1, 160.
Terre. — Ce qu'elle est suivant Buffon,
II, 27. — Conjectures proposées par
Diderot, ibid.
TeiTe promise. — Le conducteur de
ceux qui devaient l'occuper (Moïse)
les abandonne, 1, 203. — Recomman*
dation qu'il fait avant de s'éloigner,
ibid.
Tbrtollten, docteur de l'Église. — A
loué l'éclatante piété de Sénèque, III,
187. — Erreurs dans lesquelles il est
tombé touchant la nature divine, XV,
293.
Testalunga, brigand sicilien, V, 267.
Testament {Ancien). — Voyez Bible.
Testament {Nouveau). — Voyez Évan-
gile.
Testament du curé Meslier, — Voyez
Bon Sens {le).
Testament d'Eudamidas (le), tableau de
Nicolas Poussin, XI, 304. — Descrip-
tion de ce tableau, XII, 102.
Tête. — Son examen physiologique, IX,
308.
Thabit, philosophe musulman, XV1I,41.
Thalès, l'un des Sept Sages de la Grèce,
XV, 59. — Fut le fondateur de la secte
ionique, ibid. et 64. — Mérita entre
tous d'être appelé philosophe, ibid.
— Suite de ses successeurs, ibid. —
Aristote le dit auteur de VHylopa^
thianisme, XV, 148. — Cicéron, Dio-
gèno Laerce et Clément d'Alexandrie
réfutent l'opinion d'Aristote, 149. ^
Notice sur sa vie et exposé de sa doc-
trine, 244-252.
Thamyrts, poète grec, né en Thrace,
disciple de Linus, XV, 49. — Suc-
cède à Musée dans l'histoire fabu-
leuse, 54.
Théâtrale {action).— Son imperfection»
VII, 95.
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/i32
TABLE GÉNÉRALE
Théâtre. — Des tableaux et des coupt
de ihé&tre, VII, 94. — Paris n'avait,
en 1757, que trois théâtres, 124.
Théâtre anglais, — Compte rendu d'un
volume de ce théâtre, traduit par
par M"»» Riccoboni, VIII, 465.
Thébains. — Voyez Ménippe.
The Gamester. — Voyez Joueur (le).
Théisme, — Est le fondement de toute
religion, I. 14. — 11 favorise la vertu,
52.
Théiste. — En quoi il diffère du déiste,
I. 13, — Il croit en Dieu et est près
d*admettre la révélation, ihid, — En
anglais le mot theist désigne indis-
tinctement déiste et théiste, ibid. —
Cette confusion révolte milord Shaf-
tesbury, qui ne peut souffrir qu*on
donne à une troupe dMmpies le nom
de théistes, le plus auguste de tous
les noms, ibid,, 14. — Le théiste
n'est pas encore chrétien, mais il est
sur la voie pour le devenir, ibid. —
Sa croyance, 2L — Est fortement
persuadé de la prééminence d'un Être
tout-puissant, 52. — Ses motifs d*es-
pérance d'une vie à venir, 00, à la
note.
TuéLts, personnage des Bijoux indis-
crets, présumé M*"* de Tencin, IV,
218. — Mangogul lui fait visite, ibid.
— Subit l'essai de l'anneau magique;
ses indiscrétions, 210. — Avoue et
confesse Zermounzald, Cacil, Jékia,
Almanoum, Jasub, Séliin, Manzora,
Neréskim, ibid. — Tout cela pendant
que Sambuco, sonmari (M"* de Ten-
cin n'ayant pas été mariée, l'auteur
a-t-il voulu par ce moyen se défen-
dre de toute application?) eniièromeot
occupé des détails de la guerre, ne
soupçonne nullement sa trahison, 220.
— Suite non interrompue de ses
aventui-es et de ses scandaleuses ré-
vélations, 221-22-2.
Thème et Version. — Note de M. Guizot
sur ce sujet, III, 474. — Leur étude
simultanée est obligatoire pour arri-
ver à la connaissance d*une langue,
478.
TnéiiisEUL DE Saint - Hyacinthe. —
Voyez CORDORNIER.
' Théocratie. — Ce que l'on nomme
ainsi, XVII, 238. — Le peuple hé-
breux nous fournit le seul exemple
d'une vraie théocratie, ibid. — Peu-
ples divers chez qui elle a été établie,
2i0. — Premier gouvernement que
les nations aient adopté, 241.
Théocritf, po€te grec. — Place distin-
guée qu'il occupe dans l'estime de Di-
derot, XII, 75.
THéOGNis, poéie goomique, né à Mé*
gare, XV, 63. — Eut une grande in-
fluence sur le gouvernement de Thè-
bes, ibid.
Théologie. — En quelles limites peut
se renfermer son étude, III, 513. —
Ouvrages à consulter, ibid. — Il fact
deux chaires de théologie dogma-
tique, 514. — Enseignement de cha-
que professeur, 515.
Théologie en QuenouilU {la), ou la
Femme docteur, comédie du Père
Bougeant, V, 372 — Cet ouvrage a
fourni à Palis^^ot l'idée de sa comédie
des Philosophes, ibid. et 440.
Théologiens (les).— Sont impuissants
à accorder le dogme des peines éter-
nelles avec la miséricorde inflnie de
Dieu, I, 165. — Définition du théolo-
gien, 159. — Sont ennemis de la
plaisanterie, 186. — Voyez Cierge,
Guides, Prêtres.
THéoPHiLB, évoque d'Antiorhe. — En
quelle circonstance ce philosophe pla-
tonicien se convertit au christianisme,
XV, 292. — Sa conformité d'idées
avec Platon dans l'interprétation du
mot Xoyoc, ibid. — Consacre le ma-
riage de Synésius, et le fait évèque de
Ptoléinaïs, 296, 298.
Th^ophraste, philosophe péripatéticien,
successeur d'Aristôte, XVI, 245. —
Ses principes philosophiques, ibid. —
Meurt à l'&ge de quatre-vingt-cinq
ans, 246.
TnéopHRASTE, La BauTènB, MouèaE. —
Excellents livres; meilleurs qu'on ne
pense; mais qui sait les lire? V, 442.
— Ce qu'on y recherche et ce qu'on
en retire, tbid., 413.
* Tliéosophes {Philosophie des). — Ils se
prétendent éclairés par un principe
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ET ANALYTIQUE.
iS3
intérieur suniatarel et divin, XVII,
942. — Un mot sar les pressenti-
ments, ibid, et suiv. — Les théoso-
pbes ont tous été chimistes; s'appe-
laient les philostfphês par le feu, 244.
~~ Principaux sectateurs de leur doc*
trine, ibid. et suiv. — Principaux
axiomes de la doctrine de Paracelse,
249 et suiv. — Principes de Boehmius,
25A. — Principes de la philosophie
de Van Helmont, 259 et suiv. — Les
théosophes ne devaient leur pénétra-
tion extraordinaire qu*à quelque dé-
rangement périodique de la machine,
265. — Quelle était la philosophie de
la société des Rose-Croix, 208. —
ConciusioB de cet article, ibid.
Thérapeutes. — Nom donné à une secte
de ^ifs Esséniens. — Leur vie con-
templative écrite par Philon, XV,
352. — Considérés par Ëusèbe, par
saint Jérôme et le P. Montfaucon,
comme les premiers instituteurs de
la vie monastique, ibid.
Tberoouche (Anne-Dorothée Lisiewska,
damq), peintre du roi de Prusse. —
Son tableau de CiéopAire fait Tadmi-
ration de Diderot, XI, 95. — Expose,
au Salon (le 1767, son tableau de ré-
ception à TAcadémie de France
comme peintre de genre. Description
de ce médiocre morceau, conservé au
Louvre sous le numéro 576 de TÉcole
française, 256. — Un tableau de Ju-
piter métamorphosé en Pan, qui sur-
prend Antiope endormie, qu'elle avait
préparé pour ce Salon, est refusé par
le comité, 258,259. — Service que Di-
derot lui rend à cette occasion, ibid.
^ Les portraits qu'elle expose au
même Salon sont froids et sans autre
mérite que la ressemblance, celui de
Diderot excepté, qui est d'un faire
remarquable, 260. — Plaisante anec-
dote touchant ce dernier, ibid. — Se
< montre ingrate k Tégard de Diderot,
262. — Cette indigne Prussienne a la
tête folle et le cœur dépravé, 263. —
Jugement sur sa personne et son ta-
lent, 307. — Il faut compter comme
ses meilleurs tableaux une Femme
de distinction qui secourt la peinture
découragée, et un Grand Seigneur qui
ne dédaignepas d'entrer dans la chau-
mière d'un malheureux, envoyés ano-
nymes à l'Exposition de 1767, 344. —
Ce que Diderot écrit à son sujet dans
une lettre à Falconet, XYIII, 254-284.
— Diderot écrit à W^ Volland que
cette femme le rendra fou, XIX, 296.
— Elle est partie pour Bruxelles, 302.
— Mauvais état de ses affaires, 305. —
Auteur d'une miniature de Diderot,
XX, 415.
TnéaisB (sainte). — Cause de son exal-
Ution, 11, 256.
TnéakSE (sœur), religieuse du couvent
Sainte-Eutroped'ArpaJon, V,112.— Ses
alarmes à l'arrivée de Suzanne Simo-
nin ( la Religieuse), 113 et suiv. —
Discours que lui tient la supérieure,
116. — Son entrée extravagante chez la
supérieure, 118. — Ses aveux mC^lcs de
réticences, 11 9. — Ses questions à Su-
zanne au sujet d'une longue visite chez
la supérieure, 123. —Surprend la su-
périeure en visite nocturne chez Su-
zanne, 134. — La supérieure entre chez
elle, et y passe le reste de la nuit, 135.
Thérèse philosophe. — Écrit attribué à
Diderot, XX, 97. — Autres auteurs à
qui Ton attribue la paternité du cet
. ouvrage, ibid.
Thèse de Vabbé de Brades. — Suspecte
en raison des liaisons du soutenant
avec les auteurs de VEnclyclopédie,
I, 445. — Est considérée par ses ad-
versaires comme le résultat d*un com-
plot, ibid. — Apologie de cette thèse ,
442-484.
TuiA, jeune Taîtienne. — Sa rencontre
avec le P. Lavaisse, aumônier de la
frégate la Boudeuse, II, 221.
Thibaut, comte de Champagne. — Part
pour la Terre-Sainte, d'où il revient
laissant prisonniers les chevaliers qui
l'avaient accompagné, XIV, 2i9.
TniBtts ( baron Crozat de), amateur de
tableaux. — A sa mort, Diderot est
choisi pour expert de la vent*; de son
cabinet à l'impératrice Catherine II,
VIII, 391. — Comment est composé
son cabinet, combien il coûte à l'impé-
ratrice, XVIII, 328.
28
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434
TABLE GÉNÉRALE
TaiiuoT, ami de Voltaire. — Son carac-
tère, XIX, 35.
Thivyt, village de la Haute-Marne, situé
entre Chaumont et Langres, V, 282.
— Ce qui arriva à Didier Diderot, père
du philosophe, à la mort du curé de
ce village, tftid.— Découverte d'un tes-
tament qui déshérite ses pauvres pa-
rents et institue légataire universel
Frémin, riche libraire de Paris, 283.
Thocrai, philosophe persan.— Sa vie et
sa mort, XVJI, 44,45.
ThoMAs ( Antoine-Léonard ). — De son
Essai sur les femmes, JI, 251. — At-
tachait le plus grand prix à la consi-
dération publique, 307. — Sumomque
lui donnait Ducis, ibid, — L*homme
de lettres le plus éloquent, Tàme la
plus flèro et la plat digne ; dépassait
souvent la mesure, soit dans l'éloge,
soit dans le blâme, VI, 310.— Lettre
de Diderot à Suard sur son Éloge du
Dauphin, 347. — Son portrait peint
par Duplessis est d'une remarqua-
ble beauté, XII, 42, 43. — Il va
<ïommencer son Csar Pierre, poème
épique, XVIII, 103. — Désespoir que
lui cause l'indiscrétion du baron
d'Holbach, au sujet de son Éloge de
DescarUSy XIX, 15i.
Thomas d'Aquin, philosophe scolastique.
— Professa la philosophie d'Aristote,
XVII, 97.— Fondateur du Thomismey
08.
THOMAsius(/acau05),philoIogueallemand.
— Leibnitz devient son disciple, XV,
437. — Ne doit point être oublié
parmi les réformateurs de la philoso-
phie, XVII, 268. — Quels furent ses
professeurs, 260. — Études auxquelles
il se livre, ibid. — S'attire des haines
sourdes par sa liberté de penser, 270.
— Ouvre une école à Halle, qui de-
vient très-fréquentée, 271. — Ce qu'il
expose dans ses différents ouvrages, t6û/.
— Devint théosophe, 273. — Fut un
homme aussi estimable par ses vertus
que par ses talents, ibid. — Où et
quand il mourut, 300.
* Thomasius {philosophie de)^ XVII» 268.
— Principes généraux de cette philo-
sophie, 273.— Principes de la logique I
de Thomasius, 281 • — Principes de sa
pneumatologie, 285. — Principe» de
sa morale, 285.— Principes de sa ju-
risprudence divine, 290.
Thomistes, philosophes de la secte de
Thomas d'Aquln.— Ont toujours sou-
tenu le système de la prémotion, XVI,
392. — Pour quelles raisons, ibid,
TaoMsoN (James) poète anglais.— Auteur
des Nuits d'Young, ouvrage traduit
par Le Tourneur, IX, 451.
ThophaIl, philosophe musulman né à
Séville, XVII, 46.— Admet les quatre
qualités des péripatéticiens, 60. — Sa
physique et sa métaphysique, 61.
Thob, divinité Scandinave, fils d*Odin
etdeFrigga, XVI, 157.
Thou {Christophe de), premier président
au parlement de Paris. — Excuse le
massacre de la Saint^Barthélemy, DI^
118.
Thts {Antoine de) , philologue hollan-
dais. — Auteur à consulter pour la
connaissance de la législation de l'an-
tiquité, III, 506.
TisiSaB, empereur romain. — Examen
du l'ègne de ce tyran, 1, 118. — Fait
violer par le bourreau la fille de
Séjan, et appelle cela respecter la
loi, II, 469. — Traits distincUfe de son
caractère, 473. — Réponse judicieuse
qu'il fait au Sénat, 475.— Sa position
après la révolte de l'Illyrie, semblable
à celle de Catherine de Russie api^s
la révolution, 484. — Se joue aoda-
cieusement des lois, 50O. — Garde le
silence dans le Sénat discutant des
questions qui Tintéressaient, ibid. —
Défend par un sage édit l'usage du
baiser de cérémoniey que les Romains
se donnaient tous les Jours, à leur
première rencontre, III, 145, et IX,
473.
TiGBLUN {Sofenius Tigellinus), favori et
ministre de Néron. — Mêla lui laisse
par son testament de grandes sommes
pour assurer le reste de ses richesses
à ses héritiers légitimes, III, 22.
TiMéB le LocrieHf philosophe pythago-
ricien, XVI, 530.
TnfocsATB, philosophe grec. — Son ex.
slamition à la vue d'un spectacle
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ET ANALYTIQUE.
435
d'où la sévérité de son caractère
l'avait toujours éloigné, VII, 104, ^05.
Timon, misanthrope grec. — Les dispu-
tes de Xénophane de Colophone avec
les philosophes de son temps ont
servi d'aliment à sa mauvaise hu-
meur, XIV, 390. — Disciple de So-
crate. Jugement sur lui, XVII, 166.
TmoN le PfUiasiên, philosophe scepti-
que, soctateur du Pyrrhonisme. —
Notice sur lui, XVI, 474.
Tpsdal {Matthieu) fameux déiste anglais.
— Jugement porté sur ce ministre
protestant, soit comme écrivain, soit
comme philosophe^ par Swift, Fau-
teur de Gulliver^ I, 15.
Ti\TORET (Jacques Robusti, dit le). ^
.Bianière dont cet artiste célëhre pei-
gnait, XII, 105.
Tirades. — Très-applaudies dans les
pièces de théâtre, elles sont souvent du
plus mauvais goût, VII, 106.
TiBÉsus. — Personnage mythologique du
poème de Blalfilàtre, Narcisse dans
Nie de Vénus, VI, 355, 356, 357, 358,
359, 360.
TiUDATE î*% roi d'Arménie. — Vient à
Rome demander la protection de
Néron, III, 63. — Insolente réponse de
l'empereur, ibid. et 64.
Tissu cellulaire, ^ Sa composition, ses
fonctions, IX, 280, 281. — Toute
nutrition tend à Tengendrer, ibid,
Trra-LivB. — Est uu bel et majestueux
écrivain, mais n'est pas un homme de
génie, III, 536.
Tocane^ I, 219, alinéa 10. — Ce mot est
synonyme de Caprice, Boutade, Fan-
taisie, etc.
Toilette, — Principale occupation des
habitués de l'Allée des Fleurs, I, 238,
aUnéa 11.
ToiHARD, fermier général ; renommé pour
son avarice, VIII, 389. — Anecdote
tirée du Journal de Barbier, ibid, —
C'était un avare, mais ce n'était pas
fAvare, ibid.
ToLAND (7.), célèbre incrédule irlandais,
d'abord catholique. — Swift, l'ingé-
nieux auteur des Voyages de Gulliver,
le qualifie d'homme décrié dans son
Église, et de misérable écrivain, 1, 15
Tolérance. — Celle du Dauphin, père
de Louis XVI, XIX, 210.
Tombeau des préjugés (le\ titre donné
par le marquis d'Argenson à un ou-
vrage resté inconnu que Diderot au-
rait écrit en 1749 : il est probable-
ment question de la Promenade d*un
sceptique, 1, 278.
Tombeau de la Sorbonne, — Écrit attri-
bué à Voltaire et désavoué par lui, I,
431. — Cet opuscule renferme des
détails circonstanciés sur les per-
sécutions dirigées contre l'abbé de
Prades, ibid, — Citation empruntée à
ce livre, 446.
Ton, — Il y a dans le drame un ton
propre à chaque caractère, VII, 362
et suiv. (Voyez Sommaire, p. 304.)
TooKB {William). — Auteur anglais
qui traduit la discussion de Diderot
et de Falconet sur le souci de l'im-
mortalité, et la fait paraître à Londres,
XVIII, 81.
TopiNAMBOus. — Récit de Baumgarten
sur les mœurs et coutumes de ce
peuple sauvage, I, 45, à la note.
* Torture ou Question. — Quel est son
but, XVil, 301. — Ce qu'elle est en
Angleterre et en France, ibid. — Ma-
nière dont elle se donne, ibid, — Est,
d'après La Bruyère, une invention
sûre pour perdre un innocent à la
complexion faible, et sauver un cou-
pable robuste, ibid.
Toucher. — Voyez Sens.
Toucher (le). — Est le plus profond et le
plus philosophe de nos sons, I, 352,
353. — Est plus fort que la vue, IX,
301. — Sa sensibilité explique le cas
des chiennes qui allaitent des chats,
ibid. — Divers exemples à l'appui de
ce fait, ibid. — Étude physiologique
de ce sens, 336-338.
TouRNBMiNE (le P. de), jésuite. — Ses
scandaleux sermons prêches en 1730,
à Caen, XV, 280.
TooRNBoa {Pierre Lb), littérateur fran-
çais. — Éloge de ses traductions des
NtUts d' Young et de la Vie de Savage^
IX, 451.
TooRNBcx [Maurice), bibliophile. —
Fournit à M. Assézat d'utiles rensoi-
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636
TABLE GÉNÉRALE
gnements relatifs à Diderot, I, vi. —
Seconde M. Assézat dans la publica-
tion de la présente édition, XVII, 1.
— Continue Tœuvre après la mort de
M. Assézat, ibid, — Ce qu'il se pro-
pose de faire pour la correspondance
de Diderot, ibidU — Ne négligera rien
pour que le complément de cette
édition soit digne de Thomme qui l*a
entreprise, 2. — Auteur des Amours
de Diderot, XX, 143.
Toussaint {François-Vincent), littéra-
teur. — Partage avec Diderot et
Eidous la traduction du Dictionnaire
universel de médecine du docteur an-
glais James {Robert), J, xl; XIII, 110,
TotsTAm, marquis de Liiiery, VI, 381*
ToDTiN {Jean), orfèvre de Châteaudin. —
Ajoute en 1632 de grands perfection-
nements à la peinture sur émail,
XIV, 409. ,
ToxARis, philosophe et législateur scythe.
— Eut en Grèce la réputation de
grand médecin, XVII, 112.
Traduction de l'allemand en français
de diverses œuvres composées en vers
et en prose, par M. Jacobi. — Critique
de cet ouvrage, VI, 424.
^ Traduction d'un sonnet de Crudeli,
IX, 70.
^ Traduction libre du commencement
de la première satire d'Horace, IX, 42.
Traductions, — Un poëte ne peut être
traduit par un autre pôete, I, 376. —
Exemples pris d'Homère, de Virgile,
de Pétrone, de Boileau , de La
Motte, etc., 377 à 3^0.
Tragédie domestique ou bourgeoise,
Difficultés attachées à ce genre de
composition, VII, 332. — Ne doit pas
R*ccrirc en vers, ibid. — La tragédie
appartient plus spécialement au génie
républicain, et la comédie, gaie sur-
tout, au caractère monarchique, 370.
— La vraie tragédie est encore à
trouver, VIII, 355 et 405.
Trahison, — Vice négatif, penchant dé-
nature, I, 46.
1 Train du monde {le), comédie, plan
de cet ouvrage, VIII, 245.
Traité des couleurs pour la peinture
à Vémail et sur porcehine^ ouvrage
posthume de Montamy^ XIII, 48.
Traité des délits et des peines, par Bec-
caria. — ^^otes de Diderot sur cet
ouvrage, IV, 63-60.
Traité du mélodrame, par le chevalier
de Chastellux. — Lettre au sujet de
cet ouvrage, VIII, 506.
Traité d'harmonie, ouvrage de Bemetz-
rieder. ^ Diderot Ta mis au net ; c*est
un bel et charmant ouvrage, XX, 21 .
— Voyez Bemetzrieder.
Trajan, empereur romain. — Fait
réloge des cinq premières années du
règne de Néron, III, 60. — Fonde la
bibliothèque Ulpienne, XIII, 445.
^ Trajet de la Duina sur la glace,
poésie, IX, 28,
Tranquillité de Vàme. — Extrait analy-
tique du Traité de Sénèque sur ce su-
jet, III, 308-311.
Transformisme, — Théorie moderne, II,
58.
Transpiration cutanée, — Elle est in-
sensible ; ce n'est pas de la sueur, IX,
293.
Transposition des organes. — Exemple
cité du charpentier J.-B. Macé, mort
k la Charité de Paris, II, 149.
TranssubstanticUion (la), mystère, I,
182.— Elle établit, au moyen du ban-
deau (la Foi), que trois personnes
n'en font qu'une, 203.
Tremblay {Abraham), naturaliste suisse.
— Ses curieuses expériences sur les
polypes d'eau douce, IX, 255.
TnBMBLEr {Ambroise)^ naturaliste. — Sa
découverte du polype d'eau douce, II,
18.
Trefnella. — Nom d'une plante aqua-
tique, que ses singulières propriétés
ont fait envisager comme une transi-
tion du règne végétal au règne ani-
mal, IX, 259. — Description de ses
mouvements cxtraordinah'es, 260-262.
Trempe de l'acier. — Description du
procédé connu sous le nom de trente
en paquet, U, 37. — Voyez ' Acier.
Tressan {Elisabeth de Lavbrgtib, comte
de), auteur de Tarticle Parade de
V Encyclopédie, M, 382. — Manière
dont il apprécie Palissot dans cet ar-
ticle, ibid.
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ET ANALYTIQUE.
437
Trévoux {Journal de)^ feuille dévouée
aux Jésuites, XV, 284.
Tbévodx {les Journalistes de). — Intul-
teot périodiquement Diderot; réponses
à leurs attaques dirigées, en avril
1751, contre la Lettre sur les sourds et
muets, I, 411-428.
Trinité. — Platon considère la divinité
sous trois aspects : la Bonté, la Sagesse
et la Puissance; voilà la Triniié des
chrétiens, I, IftS. — On demande si
rinitiation la plus complète à ce mys-
tère pent rendre un homme meilleur
citoyen, 182. — Ce qu'elle est, 203,
Tbiptolèmb, police les villes d'Éleusinc,
XV, 58.
Tristram»Shandy, roman de Sterne, VI,
5. — Diderot s'est montré bien supé-
rieur dans la situation qu'il emprunte
à cet ouvrage pour l'introduire dans
Jacques le Fataliste, 7.
^ Trois Chapitres {les), ou la Vision de la
nuit du mardi gras, XII, 157-170.
Trois Poèmes (les), par M. G*-D.-C. —
Critique de cet ouvrage, VI, 411.
Trois Siècles de la littérature française
(les), ouvrage de l'abbé Sabatier do
Castres, V, 399. — La date de publi-
cation de ce livre (1772) sert à fixer
celle de la révision définitive que Di-
derot fit du Seveu de Rameau, ibid.
Tbofichin (Jean-Robert)^ jurisconsulte
genevois. — Sa brochure intitulée
Lettres écrites de la campagne pro-
voque la réponse de J.-J. Rousseau
sous le titre de Lettres de la mon^
tagne, IV, 72.
TaoNcaiN (Théodore) y célèbre médecin.
— Passait pour charlatan, VI, 112. —
Anecdote sur ses ordonnances, 113.
— Ses expériences sur l'inoculation,
IX, 208.
Troqwurs (les), opéra-comique de Dau-
vergne, V, 487.
Troupes auxiliaires, lisez Chartreux,
Missionnaires, Moines, Capucins, In-
quisiteurs, 1, 197, 198.
Troupes séparées, lisez Docteurs, 1, 197.
XfiCBLET (l'abbé Nicolas -Charles-Jo-
seph), SLMiQwc d'Essais de littérature et
de morale, — Se montre, comme ses
devanciers, pénétré d'un profond mé-
pris pour l'espèce humaine, IV, 90.
Tbodaine (Daniel-Charles) y conseiller
au Parlement, intendant d'Auvergne.
— La Faculté de droit de Paris fait
exécuter, par le sculpteur Le Moyne,
son buste en marbre, XI, 348.
Trodainb de Montigny (Jean-Charles-
P^7f6erf).— Traduit, pour le théâtre
particulier du duc d'Ayen, à Saint-
Germain - en - Laye , le drame de
Leasing, Miss Sara Sampson, VII, 17.
— Diderot lui envoie, en 1762, un
projet de préface pour sa traduction
de Leasing, VIII, 434.
TiBALcaiN, fils de Lamech. — Ne peut
être mis au rang des grands philoso-
phes pour avoir trouvé l'art de tra-
vailler le fer et l'airain, XIII, 304.
ToLL (Jethro), agronome anglais. ~~ Son
ouvrage sur l'agriculture a été le mo-
dèle du Traité de la culture des
terres de Duhamel du Monceau, XIII,
256.
ToRCS (les). — Récit de Baumgarten sur
les mœurs de ce peuple, I, 45 (note).
— Gardent fidèlement les pactes Ju-
rés, II, 497. — Observations sur
leurs mœurs, leurs lois, par M. Por-
ter^ IV, 78. — Leurs bibliothèques,
XIII, 453.
ToRENNB (Henri de la Tour d'Auver-
gne, vicomte de), maréchal de France.
— Fait singulier qu'on trouve ra-
conté dans sa Vie écrite par Ramsay,
I, 162. — Louis XIV fait déposer ses
restes dans les tombeaux de Saint-
Denis, II, 445.
ToRGOT (Anne-Robert- Jacques), célèbre
ministre. — Auteur d'un édit pour
le rétablissement de la liberté du
commerce des grains, II, 352. — Ce qu'il
disait à Diderot apologiste de Sénèque,
III, 70. — Motifs qui lui firent gar-
der le célibat, 323.
TuRPiN, auteur d'une Histoire civile
et MEturelle du roycMme de Siam. —
Examen de cet ouvrage publié en
1771, et supprimé par arrêt du con-
seil, VI, 420.
TcRRETiN, citoyen de Genève, théologien
protestant. — Preuves nombreuses
qu'il apporte pour montrer la liberté
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43B
TABLE GÉNÉRALE
comme prérogative de Tbomme, XV,
478, 479.
ToRSELiN, jésuite. — Son apologie de la
Saint-Barthélémy, lU, 402, 403.
Tyrannie, — Elle imprime un caractère
de bassesse à toutes sortes de produc-
tions, III, 24. — La langue môme n^est
pas à couvert de son influence, ibid.
Tyrans. — Leur condition malheureuse,
III, 84. — Ne peuvent se confier ni
dans les gens de bien, qulls éloignent,
ni dans les méchants, qui leur res*
tent, ibid. — Sont les plus misérables
des hommes, 292.
* Ce que les Grecs entendaient par le
mot turannos^ XVII, 302. -— Il n'est
point do flcau plus funeste qu*un ty-
ran, ibid* — Rien n'est plus étonnant
qu*un tyran qui meurt dans son lit, 303.
u
Ubbon (Emmius), philologue hollandais.
— Auteur à consulter pour la connais-
sance de la législation de la Grèce
ancienne, III, 506.
U'Kim. — Nom donné au recueil des
plus belles maximes de rois de la
Chine Koo, Xumet Yu, XIV, 125.—
Est en Chine le monument littéraire
le plus saint, le plus sacré, le plus
authentique et le plus respecté, ibid,
* Uléma, — Nom que les Turcs don-
nent à leur clergé, XVII, 303.
Uniforme, I, i91, alinéa 7.
Unigenittts (bulle). — Voyez Bulle et
Jansénisme.
Unité, — En peinture, il faut que le su-
jet soit un, X, 497. — Nicolas Pous-
sin a manqué à cette règle dans son
tableau de Jupiter qui séduit Calisto^
ibid. — Rien n'est beau dans les arts
d'imitation sans unité, XII, 80. —
Son origine, ibid. — En quoi elle dif-
fère de l'uniformité, ibid.
Unités {les trois). — Lois difficiles à
observer, mais très-sensées, VII, 87.
— Étude et remarque à ce sujet, 88.
Univers. — Sa constitution, bonne ou
mauvaise, 1 , 20. — Conséquences de
ce principe, ibid.
Université, — Détails sur les universi-
tés d'Allemagne, liF, 424. — Nom
donné au chef suprême de l'Univer-
sité ; mode de son élection, 425. —
Composition du conseil universitaire,
ibid, — Droits qu'elle confère aux
candidats qui ont subi ses examens,
426. — Qu*est-ce qu'une Université,
433.— État de celle de France, fondée
par Charlemagne, 434. — Son état
actuel, 435. — Faculté des arts, ibid.
— Faculté de droit, 437. — Faculté
de théologie, 438. — Faculté de mé-
decine, ibid, — Plan pour rétablisse-
ment d'une nouvelle Université, 439.
— Ordre des études, 442 et suiv. —
Ce que doit être son chef, 520.
Uranie. — Nom donné à M"« Le Gen-
dre par Diderot dans ses Lettres à
mademoiselle Volland,
Urbain VIII (Barberini) , pape. — Pro-
scrit, en 1649, VAugustinus de Cor-
neille Jansénius, XV, 257.
URéMiFASOLASiuTDTOT (Rameau)^ fiameux
compositeur, né à Dijon en 1683,
mort en 1764. — La jeunesse et les
virtuoses le plaçaient an premier
rang, et fort au-dessus de son rival
devenu vieux, IV, 171.
Ursuli (sœur). — Digne religieuse du
couvent de Longchamp, amie de Su-
zanne Simonin {la Religieuse)^ V, 49.
— Aide Suzanne dans la poursuite
qu'elle veut tenter pour la résiliation
de ses vœux, ibid. et 55. — Son ami-
tié et son dévouement pour Suzanne,
96. — Tombe sérieusement malade,
99. — Ses derniers moments, 100. —
Sa mort, 101. — Était parente de
M. Manouri, le généreux défenseur
de Suzanne, 103.
Usuriers. — Histoire de leurs tours ha-
bituels, VI, 227 et suiv. — Le bro-
canteur Lebrun, intérieur de son ha-
bitation, 227. — Merval, 228. — Four-
geot, J6f(i— M*^« Bridoie, marchande à
la toilette, 233.— Leur conduite avec
le maître de Jacques, 234 et suiv.
Utmiutsol (LuUt), musicien célèbre, né
à Florence en 1633, mort en 1687. —
Les gens do goût, jeunes on vieux, en
faisaient grand cas; les ignorants et
les barbons tenaient pour lui, IV, 171,
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ET ANALYTIQUE.
43»
Otrecht, ville de Hollande. — Ce qu'a
de .remarquable Téglise Sainte-Marie,
XVII, 454.
Vaisstaux, Artères, Veines.-^ Descrip-
tion anatomiqne de cet cylindres
membraneux; dont Tensemble con-
stitue le système général de la circu-
lation, IX, 205-ti97. — Vaisseaux du
chyle, 297. 299.
Vaisseatix lymphatiques. — Organes de
la circulation, très-€ontracti]cs et très-
irritables, IX, 293. — ComBuniquent
avec les artères et les veines, et por-
tent un fluide particulier, ibid. —
Sont le chemin commun de la lym-
phe et du chyle, ibid.
Valade (J^n), — Parmi les portraits
que ce peintre expose au Salon de
1763, on remarque celui de M. Loriot,
ingénieur mécanicien, inventeur d*un
procédé de fixatiou du pastel, X,
205. — Trois portraits qu'il expose
au Salon de 1765 ne méritent aucune
attention, 321. — Une Allégorie en
Vhonneur du maréchal de Belle-tsle,
qu'il expose au Salon de 1767, choque
les yeux, XY, 156. — Jugement sur
son talent ; nui; 306. — Ses portaits
exposés en 1781, vrais et d'une bonne
couleur, XII, 43.
Valencie!snbs, ville de France. — Pos-
sède une mauvaise statue de Louis XV,
XVII, 470. — Ce que Diderot y re-
marque, ibid.
Valentiniens (les), hérétiques du m'
siècle, XV, 289.
Valérien, Père capucin, cité, 1, 476.
Valets, — Quel rôle ils doivent avoir
dans la comédie, VII, 90.
Vallater {Anne), dame Costbr. — Ex-
pose au Salon de 1771 : des Instru-
ments de mtésique militaire, une
Jeune Arabe en pied, une Jatte et un
Morceau de pain, des Fruits et des
Légumes, divers Morceaux d* histoire
naturelle, un bas-relief imité : Jeux
d'enfants, un Panier de prunes, un
Lapin, Ses deux tableaux de récep-
tion à TAcadémie, Tun représentant
les Attributs de la Peinture, la Sculp-
ture et l'Architecture, et l'autre des
Instruments de musique militaire, -^
tous ces tableaux sont de véritables
chefs-d'œuvre dans leur genre, XI,
511-513. — Reçue académicienne à
r&ge de vingt-cinq ans, ibid. —
A l'exposition de 1775, elle soutient
sa réputation, XII, 19. — Les ta-
bleaux qu'elle expose en 1781 sont
relativement faibles, 47.
Vallet de Fatolle, fils de M"» de Blacy
et neveu de • Sophie Volland, XVIII,
313. — Discours qu'il tient à Diderot
à l'âge de vingt-deux ans, XIX, 373.
— Passe à Cayenne avec une paco-
tille qu'on lui fait. Intelligence qu'il
déploie; ses aventures ; son indigence
respectée de ses créanciers ; ses mé-
moires sur l'amélioration de la colo-
nie, 374. — Se concilie la plus haute
estime du gouverneur. S'épuise de
travail dans le cabinet de M. de Fied-
mond, 375. -~ Jugement que ses
ennemis portent sur lui, ibid.
Valyire (M. do), auteur d'un livre
intitulé Dieu et f Homme. — Exa-
men de cet ouvrage, IV, 92.
Valton (Charles), statuaire. — Auteur
d'une statuette de Diderot, XX, 112.
Vabcbrugh (le chevalier), Anglais, auteur
de comédies fort plaisantes, V, 237. —
Ses qualités et ses défauts comme
écrivain, ibid.
Vanderveld, particulier hollandais. —
Anecdote à son sujet, XV]I,404.
Vandeul (Marie ' Angélique Diderot,
marquise de), fille du philosophe. —
Notice sur l'histoire de la vie et des
ouvrages de son père, I, xxv. — Née
en 1753, xxvii. — Pourquoi Diderot
ne veut point encore la marier, XVIII,
265. — Son esprit précoce ; conver-
sations que son père a aVec elle, XIX,
4>, 307, 321.
Vaneck, envoyé liégeois au Salon de
1767. — Sa plaisante querelle au
sujet d'un tableau de Brenet, XI, 266.
Van Helmont (Jean-Baptiste), célèbre
médecin flamand. — Appartient à la
R^cte des théosophes, XVII, 259. —
Principes de sa philosophie, ibid.
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/liO
TABLE GÉNÉRALE
Van Helmont (François-Mercure) y fils du
précédent. — Acquit aussi une grande
réputation dans la médecine ; devint
un ardent théosophe, XVII, 267.
Vamini (Lucilio), philosophe, né en 1585
à Torozano, brûlé vif à Toulouse eu
1619, I, 131. — Condamné comme
athée, il n'était guère qu*un sceptique,
ibid. — Ses Dialogues et son Amphi-
théâtre de l'Êternelie Providence
prouvent qu*il a été sacrifié à une
haine théologique, ibid.
Va!i Loo (Carie). — Son tableau exposé
au Salon de 1759, Jason et Médée^
mauvais de tout point; au même Sa-
lon ses Baigneuses ne sont pas sans
mérite, X, 93. — Au Salon de 1761,
sa Madelaine dans le désert est un
tableau très-agréable, 109. — Une
Lecture^ sujet peint pour M*»* Geof-
frin, mérite d'être remarqué comme
une bonne toile, 110.~ La Première
Offrande à l'Amour, joli sujet, mal
rendu, 111. — Le Salon de 1763 a
deux tableaux de ce maître : les Grâ-
ces enchaînées par l'Amour^ grande
et mauvaise composition, 161; et
y Aine dm amours qui fait faire V exer-
cice à ses cadets : ce tableau, peint
pour M. de Marigny, est mauvais de
couleur, et Pidée en est maussadu,
163.— Sa mort, le 15 juillet 1765,
237 et 254. — Laisse douxe ubleanx
qui figurent à Texposition de cette
même année : Augtiste fait fermer
le temple de Janus, tableau inachevé
et terminé par IjOuîs - Blichel Van
Loo, son neveu, 238. — Les Grâces,
210. — La Chaste Suzanne, 242.
^ Les Arts suppliants, 245. —
Esquisses pour la chapelle de
Saint-Grégoire aux Invalides, 247.
-— Remarque sur son faire, 249. —
Erreur touchant sa manière de mode-
ler, 251. — Une Vestale, 252. —
Étude de la tête d'un ange, 253.
— Précis historique sur sa naissance,
son éducation eS ses premiers maî-
tres, ibid. et suiv. — Épouse la fille du
musicien Somis, 254. — Est reçu à
TAcadémie; devient professeur, cor^
don de Saint-Michel, premier peintre
du roi, directeur de TÉcole de pein-
ture, ibid* — Parmi ses tableaux de
cabinet, on vante une Résurrection,
«on Allégorie des Parques, sa Conver-
sation espagnole, un Concert ^instru-
ments, et, parmi ses travaux publics,
on distingue son Saint Charles Bor-
romée communiant les pestiférés, et
sa Prédication de saint Augustin,
ibid. — Son portrait peint par Michel
Van Loo, son neveu, 255. — KoUcc
par Diderot, XIII, 70, 71.
Vaw Loo {Charles- A médée-PhUippé).—Le
Baptême de Jésus-Christ, la Guéri-
son miraculeuse de scUnt Boch, deux
Familles de satyres; de ces quatre ta-
bleaux, exposés au Salon de 1701, les
deux de la mythologie païenne sont
excellents, X, 126. — Son Saint Oo-
nùnique préchant devant le pape Ho-
norius ///, exposé au Salon de 1763,
n'est pas un tableau sans mérite, X,
192. — Son ScUnt Thomas inspiré du
Saint-Esprit dans la composition de
ses ouvrages manque d'harmonie
dans la couleur : il est terne, sec et
froid, ibid. — Cet artiste est le plus
faU)le de sa Camille, 193. — Expose,
au Salon de 1769, un Portrait du roi
de Prusse, en pied , et un tableau de
VHymen allumant son flambeau à
celui de VAmour, XI, 407. — Quatre
tableaux qu'il expose en 1775 sont
l'objet d'injustes critiques du peintre
Saint-Quentin, XII, 8. — Sujets de
ces tableaux destinés à être exécutes
en tapisserie, ibid. — Examen crhî^e
de trois tableaux qu'il expose en 1781 ,
33. — Ce que Diderot dit de lui dans
une lettre à Falconet, XVHI, 251. —
Diderot annonce sa mort à M^ Vol-
land, XIX, 158.
Van Loo {Jules-César- Denis), fils de
Carie. — Expose, au Salon de 1771.
un tableau de VénUs et l'Amour cou-
ronné par les Grâces, mauvais dans le
détail et dans l'ensemble, XI, 477.
— Deux autres tableaux : une Itâ^M-
rience de physique et deux bons por-
traits, 479.
Van Loo {LouiS'àÊichel). — Notice sur
ce peintre célèbre, VI, 405. ~ A sa
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ET ANALYTIQUE.
m
mort, arrivée le 20 mars 1771, le
nombre des élèves de l'École fran-
çaise à Rome est réduit de siiàdcux,
410. ~ Expose, au Salon de 1759, le
Portrait du m<iréchal d^Estrées et
celui de Madame de Pompadour, X,
91-9S.^Au Salon de 1761 on remarque
son Portrait du Boi, beau, bien peifât
et très*ressemblant, 107. — Quitte la
cour d*Espagne à laquelle il était atta-
ché, 167. — Ce grand artiste expose,
au Salon de 1763, son Portrait, ac-
compagné de sa soeur ^ et travaillant
au portrait de son père, toile remar-
quable, 168. — Termine le tableau
d* Auguste faisant fermer le temple de
Janus, encore inachevé k la mort de
Carie Van Loo, son oncle, 238. — Au
Salon de 1 775, parmi les beaux portraits
quMl expose, on remarque celui de
Carie; son oncle, 255. — Faitles por-
traits d*hommes largement et les des-
sine bien ; pour ceux de femmes, il
est lourd et sans finesse de ton, 236.
— Expose, BU Salon de 1767, deux
ovales représentant la Peinture et la
Sculpture, XI, 18.— Au môme Sillon
beaucoup de portraits parmi lesquels
on remarque : le Cardinal de Choi-
seul, très-beau, 20. — L*abbé de Bre-
teuil, très-ressemblant, ibid, — Dide-
rot, qualités et défauts de ce portrait,
ibid,; XIX, 263, et XX, 114. —
La Princesse de Chimay et le che-
valier de Fitz-James son frère, XI, 23.
— Cochin, 24. — Un petit Jeune
Homme, habillé à Tancienne mode
d* Angleterre ; très-beau morceau, tout
à fait la manière de Van Dyck, ibid.
— Remarques sur cet artiste, ibid. —
Jugement sur son talent, 305. — Le
Concert espagnol, quil expose au Sa-
lon de 1767, est un très-beau tableau,
344. — Expose, au Salon de 1760, les
Portraits de M, et AP^* de Marigny,
390; une AllemcMde jouant de la
harpe, une Espagnole jouant de la
guitare, 391 ; VÊducation de V Amour,
392; une Femme représentant l'E-
tude et plusieurs portraits parmi les-
quels ceux de Joseph Vernet et de
Ménageot^ 393. —Tableau que le
prince Galitzin lui commande pour
l'impératrice, XVIII, 130. —11 a deux
Vandermeulen que Diderot veut lui
acheter pour Timpéiatrice, 321. —
Liste des reproductions du portrait de
Diderot dont il est Tauteur, XX, 114.
Van Spabndonck (Girard), célèbre pein-
tre de fleurs. — Expose, au Salon de
1781, un tableau représentant un Vase
sculpté en bas-reliefetrempli de fleurs
et de fruitSy se détachant sur un fond
d'architecture, XII, 54. — Curieuse
anecdote du jeune duc d'Enghien à
la vue de ce remarquable tableau,
ibid. — A la môme exposition : Qua-
tre dessins de fleurs et de fruits, peinu
k la gouache et à Taquarelle, parfaite
de tons points, 55.
Vapeurs. — Indisposition particulière
aux femmes, spirituellement nommée
Anarchie du cerveau par M"* de Les-
pinasso, II, 163.— Anecdote à ce sujet
racontée par Bordeu, 164. — Autre
exemple d'une guérison radicale, 165.
— Maladie fort à la mode parmi les
femmes du grand monde au temps de
Louis XV, IV, 216.— Mangogul visite
les plus célèbres qui en soient
atteintes : Salica, Arsinoé, etc., 217. —
Anecdotes sur les vapeurs, IX, 426.
Varad^, recteur du collège des jésuites
k Paris. — Excite Pierre Barrière à
assassiner Henri IV, XV, 279.
Variétés sérieuses eit amusantes, titre
d*un ouvrage de Charles Sablier, VI,
362. — Jugement qu'il portait lui-
môme sur son livre, 365*
VASsé, sculpteur. — Expose, au Salon de
1758, viw Nymphe de grandeur natu-
relle. Ce marbre se fait remarquer par
de grandes vérités de détail, X, 102.
Huit ou dix morceaux qu'il expose
au Salon de 1761 n'ont rien qui les
recommande, 146. — Il faut cepen-
dant reconnaître que le Buste du Père
Le Cointe, la ^ymphe qui se regarde
dans l'eau, etc., ne sont pas sans mé-
rite, ibid.— Une Femme pleurant sur-
une urne qu'elle couvre de sa draperie
figure avec distinction au Salon de
1763. Ce marbre, destiné au tombeau
de la princesse GaliUin, soutien-
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462
TABLE GÉNÉRALE
drait la comparaison avec le tombeau
du cardinal de Bichelieu, par Girar-
don,223. — La figure de \tk Piété, du
même Girardon, qui, dans l'église
Saint-Gervais de Paris, décore le tom-
beau du chancelier Séguier, peut éga-
lement lui être comparée, 224. — Son
Portrait de Pasterat au Salon de
1765, est très-bien modelé, 433.— Une
Tête d'enfant et une statue de la Co-
médie, au môme Salon, morceaux mé-
diocres, i6ki. — Au Salon de 1767, on
remarque une Minerve, XI, 352. —
Une petite Comédie^ une Nymphe en-
dormie, le Portrait, en bas-relief, de
^impératrice Elisabeth de Russie, un
médaillon du Comte de Cayltts, 353.
»- Souffle à Pajou FentrepHie du
tombeau du roi Stanislas, 450. —
Divers dessins et modèles pour ce
tombeau, en cours d'exécution, figu-
rent à Texposition de 1771, 533, 534.
Vastou. ~ L'Être des êtres dans la
théologie des peuples du Malabar,
XVI, 42.
Vatri (l'abbé) . — Sa conversation avec
Piron, VI, 102.
VAUCANS09, célèbre mécanicien. —
Anecdote sur sa jeunesse, II, 283. —
Conteste à d*Alembert la pension va-
cante par la mort de Clairaut, XIX,
175.
VAUGoyoN (Antoine'Paul'Jacques ni
QuÉLEtf, duc de), précepteur du dau-
phin, petit-fils de Louis XV. — Fait
exécuter par Lagrenée un mauvais
tableau des derniers moments de la
vie de son élève, XI, 71-72.
Vai'qublin {Nicolas), sieur des Yve-
TBAUx, poète normand. — Mort avant
la fondation de V Académie des Arca-
diens, il auraitété bien digne de cette
aimable société, XIII, 320.
Vadvenargdbs. — On lui attribuait l'o-
puscule de Diderot intitulée la Suffi-
sance de la religion naturelle, 1, 260.
Vauxcelles (y. Bourlet, abbé de). —On
lui doit la conservation de l'ouvrage
de Diderot ayant pour titre : Supplé-
ment au voyage de Botigainville, II,
106. — Circonstances dans lesquelles
il le publie, i&ûl. — Un sermon le fait
exclure de la société de M^ de L'£s-
pinasse, ibid, — Ce ifail disait des
deux contes de Diderot les Deux Amis
de Bourbonne et VEnlretien «fi»
père et de ses enfants, insérés au aii-
lieu des Idylles de Gessner, V, 264.
VébA. — Livre sacré dans lequel est
renfermé tout ce qui concerne la reli-
' gion des bramiues, XVI, 40. — Le
Véda n'ordonne l'adoration que des
dieux subalternes, 43.
Vèdes {les Quatre). — Livres qui con-
tiennent la dpctrine des Parsis, XVII,
318. — Noms donnés à chacun d'eux,
ibid.
Végétauœ. — Étude physiologique sur
les végétaux, IX, 255.
Vélin, — Bulles, brefs, indulgences,
actes de saint Pierre et saint Paul, I,
204.
Vendeur de marée, lisez Pierre (saint).
— Ses actes comme apôtre, I, 204.
Vendidad-scUé. —Un des livres de Zo-
roastre, XVII, 310. — Ce qu'il con-
tient, ibid, •* Est un dialogue divisé
en vingt^deux chapitres, 320.
Venil et Monnet, chimistes qui ont bit
l'analyse des eaux de Bourbonne. ~
Caractère du premier, XVII, 341. —
Conformité do leurs rapports, 342.
Vengeance, — Effets de cette passion, I,
105. — Ses peines sont cruelles, ibid,
Venise {carnaval de), XIX, 123.
Venise préservée, tragédie d'Otway. —
Mélange à éviter du tragique et du
burlesque, VII, 137. — Voyez Otwat.
Vénus aux belles fesses. — Sutue an-
tique, dont une copie décore l'un des
bosquets du jardin de Versailles, XI,
100. — Pourquoi sans cesse bar-
bouillée d'inscriptions infâmes^ ibid.
Ver, — L'homme no raisonne pas nueux
que lui, I, 220, alinéa 37.
Verwer, chirurgien, professeur d'ana-
tomie et de physiologie, IX, 240.
Vérité, — La présenter à de certaines
gens, c'est introduire un rayon de lu-
mière dans un nid de hiboux, il ne
sert qu'à blesser leurs yeux et à exci-
ter leurs cris, I, 181. — Mot dugœt,
228, alinéa 31 . — Est sans cesse con-
fondue dans l'histoire avec l'erreur,
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ET ANALYTIQUE.
Aâa
II, 06. — Ses avantages sont éternels,
177. — Manière dont le philosophe
procède pour arriver à sa découverte,
371-372. — On la persécute, mais on
ne la méprise pas; on la craint, 446.
— Son empire est étemel, ihid,
* Définition et examen de ce mot en lo-
gique, XVII, 304-310.
Viatri (la), ouvrage anonyme. — Voyez
Besgour.
Vérité {le Livre de), — Voyez Vernbt
(Claude-Joseph) .
Vérité dans le vin (/a), comédie de
Collé, VI, 248.
Vernet (Claude-Joseph)^ célèbre peintre
français, né à Avignon le 14 août
1714, mort à Paris le 4 décembre
1789. — Fait mention, dans son Livre
de véritéf de deux tableaux qu*il a
peints pour Diderot, IV, 6. — Une
magnifique Tempête de ce peintre cé-
lèbre orne le cabinet de Diderot;
description de ce tableau, 11. — Les
Marines quMl expose au Salon de
1759 sont toutes admirables, X, 00.
— Deux Vues de Bayonne, qu'il avait
exposées au Salon de 1761, font au-
jourd'hui partie de la Galerie du Lou-
vre, 134. — Perfection de ses tableaux
du Salon de 1763, parmi lesquels :
la Nuit par un clair de lune, une
Vue du port de Roche fort, une
Vue du port de la Rochelle, 202-
203. — Exécute pour M"»" Geoffrin
un tableau médiocre, la Bergère des
Alpes, sujet tiré des Contes moraux
de Marmontel, 203. — Le Bas
et Cochin gravent de concert ses
ports de mer, 204. — Beauté de ses
tableaux, au nombre de vingt-cinq,
réunis h l'Exposition de 1765, et parmi
lesquels on remarque : le Port de
X>i>pp0 (aujourd'hui au Louvre n*> 606),
312. ~ Lm Quatre Parties du- jour ^
313. — Deux Vws de Nogent-sur-
Seine^ ibid. — Un Naufrage et un
Paysage^ ibid. — Un Naufrage au
clair de la lune, 314. — Une Marine
au coucher du soleil, ibid. — Sept
petits paysages parmi lesquels pas
un médiocre, le plus faible est en-
core beau, ibid. ^ Comparé à Claude
le Lorrain, 315. — A fait, durant soi»
séjour à rÉcole de Rome, pour se don-
ner habit, veste et culotte, un paysage
vendu, en 1767, au prix de 1,000 écus
(au vrai 3,915 livres), XI, 5 et 141.—
Ce qu'il disait aux élèves de l'École
occupés de la caricature, 11. — Des-
cription détaillée de sept paysages
qu'il envoie au Salon de 1767, 99 et
suiv. — Joignait la plus grande mo-
destie au plus grand talent, 143. —
Jugement qu'il portait sur lui-même,
ibid, — Homme excellent dans toutes^
les parties delà peinture, 306. — Exé-
cute pour le banquier Laborde huit
grands tableaux que celui-ci refuse^
de faire figurer à l'Exposition de 1709,
385. — Son Portrait par Louis Michel
Van Loo, 303. — Une Tempête et un
Brouillard, qu'il expose au Salon de
1769, sont d'un faire précieux et d'une
extrême vérité, 415. — Curieuse anec-
dote au sujet d'un Clair de lune que
Diderot avait d'abord mal jugé, 416.—
Critique rétrospective d'un tableau
qu'il a peint pour Diderot, 417. —
Cinq marines qu'il expose au Saloa
de 1771 , autant de chefs-d'œuvre,
482, 483. — Son exposition de 1775
excite la colère de Saint-Quentin» qui
ne peut y trouver matière à critique,.
XII, 13, 14. — Ses tableaux au Salon
de 1781, tous très-beaux, 40, 41. —
Jugement qu'il porte sur lui-môme,
128. — Comment il doit tout soa
temps à M. do U Borde, XVllI, 301.
Vernet {Antoine-Charles- Horace) t flU
du précédent. — Encore enfant (1767 ;
il avait alors neuf ans), se distinguait
parmi les faiseurs de pointes. Celle
qu'il fit à la vue de deux tableaux de
Halle, XI, 26.
Vérole. — Discussion entre médecins et
chirurgiens sur le droit qu'ont les uns
ou les autres de s'attribuer le traite-
ment de cette maladie, IX, 215.
Vérole {petite), — Voyez Inoculation.
Vers. — L'alexandrin trop nombreux et
trop noble pour le dialogue, VIII, 406.
— Celui de dix syllabes, trop futile
et trop léger, ibid.
^ Vers après avoir été deux fois roi
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m
TABLE GÉNÉRALE
de la fève, poésie iaédite, IX, 7.
5 Vers envoyés au nom d'une femme à
un François le jour de sa fête, poésie,
IX, 53.
5 Vers aux femmes, poésie, IX, 58.
Vers à soie, — Questions entre an
déiste et un athée à leur sujet, 1, 232,
233, alinéa 43 et 45.
VEtSAC. — Nom d*ua administrateur
d'hôpiUl, IV, 404.
Version et Thème, — Voyex Thème.
Vert (rabbé). — Voyex Fortia.
Vertu. — Ce que c*est que la vertu mo-
rale, I, 12. — Point de vertu sans la
croyance en Dieu, 18. — Point de
vertu morale, point de mérite sans
quelques notions claires et distinctes
du bien général, 35. — Dépend d*une
connaissance de la justice et d*unc
fermeté de raison capables de nous
diriger dans nos affections, 38. — Se
partage en degrés inégaux chez les
hommes, 40. — Ce qui suffit pour
l'anéantir ou l'énerver, 41. — Ce qui
contribue à accroître et k forUfler ses
principes, 42. — Est la plus attrayante
de toutes les beautés, la beauté par
excellence, 121. — Est le chemin as-
suré du bonheur, II, 88. — Plus elle
estrare, pl«« on a de vénération pour
elle, 390. — - Bile meurt de froid et
de faim, mais on la loue, ibid. —
Oelle d'un siècle est-elle la môme que
celle d'un autre, III, 73. — Celle de
la cour ressemble-t-elle à celle d'un
cloître? ibid. — Elle songe au devoir
et oublie la vie, 111. — Songe à la
vie lorsque le devoir l'ordonne, ibid.
— Ne s'obtient pas sans eflbrt, 250.
— Est un élan continuel de l'&me vers
sa céleste origine, 254. — Exposons
des tableaux de vertu, il se trouvera
des copistes, 260. — Fait la vie heu-
reuse; sans elle, point de bonheur,
312. — On s'y attache encore plus
par les sacrifices qu'on lui fait que
par les charmes qu'on lui trouve, VII,
69. — L'ennui de tout ce qui amuse
la multitude est la suite d'un goût réel
pour la vertu, 126. — Est le goût de
Tordre dans les choses morales, 127.
— Celle d'un particulier peut se sou-
tenir sans appui, il n'en est pas de
même de celle d'un peuple, 183. —
Elle est tout, la vie n'est rieD, 181. —
Est la seule habitude que l'on puisse
contracter sans crainte pour l'avenir,
ibid. — Chacun la définit à sa ma-
nière; discussion sur ce sujet, XI, 121.
— Avantages de la vertu, XIX, 434.
— Son apologie, 447.
Vertueux. — Qui mérite le nom d*homD»e
vertueux? I, 64.
VEsauB (M*"* de). — Son cabinet et sa
bibliothèque ont eu une grande répu-
tation, IV, 266.
Verve, — Térence en a peu, V, 233. —
L'écrivain qui possède cette qualité
dédaigne les sentiers connus, 234.
Vespasibn, empereur romain. — Ses
miracles racontés par Tacite, III, 262,
263.
Vêtements (des). — Le faste gâte tout,
VII, 375. ~ La comédie veut être
jouée en déshabillé, ibid. — Plus les
genres sont sérieux, plus il faut de
sévérité dans les vêtements, ibid. -^
Le luxe déployé pour la représenta-
tion de VOrpheUn de la Chine, tra-
gédie de Voltaire, a été à cet ouvrage
une partie de son effet, 376. (Voyez
Sommaire^ p. 304.)
Vbvenault, peintre en miniature. ^
— Expose au Salon de 1703, X, 196.
— Son Apothéose du prince de Condé,
qu'il expose au Salon de 1767, n'est
qu'une froide et mauvaise miniature,
XI, 154. — Artiste nul, 306. — L'ils-
noncicUion à la Sainte Vierge^ minia-
ture envoyée au Saloa de 1771, saoi
valeur, 485.
Vice. — Ainsi que la vertu, il dispose
de la conduite de l'homme, I, 40. —
L'homme parfaitement vicieux, pres-
que aussi rare que l'homme parfaite-
ment vertueux, 41. — Son origine, 64.
— Est contraire aux vrais intérêts de
la créature, 119. — L'excuser est
l'extrême de la bassesse, II, 398. -
A des avantages évidents dans les
sociétés corrompues, in, 252.
Vice-roi, lisez Pape, 1, 195. — Son mode
d'existence, 196. — Sa manière arec
les opposants, ibid.
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ET ANALYTIQUE.
445
ViCTOiBE (M''*), nom que Diderot donne
àM'^ Coilot dans ses Lettres à FaU
conei.
Vie. — Est quelquefois un malheur, I,
102. — Son amour excessif est con-
traire aux intérêts et au bonheur do
la créature, 103, lOi. — Sa durée
moyenne, plus longue chez les peuples
policés que chez les nations sauvages,
11, 411. — Celle de l'homme de bien,
toujours trop courte, III, 253. — Abré-
gée par le mauvais emploi qu'on en
fait, 322. — Dialogues sur ses plaisirs
et ses peinesV IV, 449. — Les misères
répétée» la rendent amère et insup-
portable, 458. — Le dégoût de la vie
est faux, et n'existe que dans une tête
dérangée ou mal organisée, 460.
Vie du cardinal d'Ossat^ par M"" d'Âr-
con ville. — Examen critique de cet
ouvrage, IX, 453.
Vie et mort, — Sans la vie nulle dis-
tinction entre l'homme vivant et son
cadavre, IX, 274. — Chaque organe a
sa vie propre, ihid, — Mort successive
de l'animal, ibid.
Vie heureuse (de la). — Examen ana-
lytique d'un Traité de Sénèque sur ce
sujet, III, 312.
Vie illuminative. — Son charme et ses
douceurs, I, 224, alinéa 21.
Vieillard ou Vielard, directeur des eaux
de Passy. — Un des nombreux amants
de M*^" H us, actrice de la Comédie-
Française et concubine de Bertin, tré-
sorier des parties casuolles, chez qui
Hameau (le neveu) avait fait quelque
temps le métier de parasite, V, 403. —
Son aventure avec M^« Hus, XIX, 4*.
ViEN (Marw-Josep^).— Exécute en 1755,
pour M. le comte de Caylus, une tôto
de Minerve peinte à V encaustique ,
X, 49. — Le Salon de 1759 reçoit de
cet artiste : la Piscine miraculeuse,
grande et estimable composition ;
Jésus-Christ rompant le pain à ses
disciples; Saint Pierre à qui Jésus
' demande sHl Vaime ; la Musique, 95.
— Une Résurrection de Lazare, 90.
— Mot plaisant de Sophie (M^^« Vol-
land) à la vue du malade de ce ta-
bleau, i6td.— Ce peintre a une grande
sagesse dans ses compositions, où il
parait s'être proposé Le Sueur pour
modèle, 120. — Expose au Salon de
1761 : Zéphyre et Ftore, morceau de
plafond, ibid. — Psyché et VAmour
endormi, 121. — Une Jeune Grecque
qui orne un vase de bronze avec une
guirlande de fleurs, ibid. — Une
Uébé, la Musique, un Saint Germain
qui donne une médaille à sainte
Geneviève encore enfant, ibid. (Ce ta-
bleau se voit dans l'église Saint-Louis
de Versailles.) Il est peu de tableaux,
au Salon de 1761, où il y ait autant
à louer, 122. — Les tableaux qu'il
expose en 1763 sont tous du môme
genre : presque tous ont un mérite
égal, il n'y a qu'un seul éloge à en
faire, 177. — On serait bien embar-
rassé de choisir entre sa Marchande
à la toilette, sa Bouquetière, sa
Femme qui sort du bain, sa Prétresse
qui brûle de l'encens sur un trépied,
la Femme qui arrose des fleurs, la
Proserpine qui en orne le buste
de Cérès, sa mère, et VOfp'ande au
temple de Vénus; tout cela sent la
manière antique, 178.— Son tableau
dQ Marc'Aurèle faisant distribuer au
peuple du pain et des médicaments
dans un temps de peste et de famine,
exposé au Salon de 1765, est sans
chaleur et sans verve -, il manque de
poésie et d'imagination , 270-271. —
Exécute pour une des chapelles de
l'église de Saint-Roch et expose, au
Salon de 1767 , saint Denis prét:hant
la foi en France, XI, 29. — Descrip-
tion de cette grande et belle compo-
sition, t6/d. et suiv. — Vien et Doyen,
comparés, l'un à Lucrèce, l'autre à Vir^
gilc, 33. — Sa manière de grouper,
comparée à celle du Poussin dans ses
tableaux de la Manne et du Jugement
de Salomon, 41. — César débarquant
à Cadix, où il trouve dans le temple
d'Hercule la statue d'Alexandre, com-
position insigniûante, 43-45. — Saint
Grégoire, pape. Qualités et défauts de
ce tableau qui ne pourrait soutenir la
comparaison avec le Saint Bruno, de
Rubens, 45-47. — Mis en place à
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hb&
TABLE GÉNÉRALE
Saint^Roch, son tableau de Saint Dé-
nis fnréchant la foi subit plusieurs
retouches, 180. — Est, pour le tech-
nique , le premier peintre de TÉcole
française de son temps, 305. — Ta-
bleau qu'il exécute pour Timpératrice
de Russie , 347. — Ce Ubieau est
froidement accueilli à Saint-Péters-
bourg, 398. — Envoie k TExposition
de 1760 un seul tableau, Vlnaugu-
ration de la statue de Louis XV,
destiné pour THôtel de ville, ibid. —
Ses tableaux de Saint Thibault^ de la
Madeleinêy de Vénw blessée par Dh-
mèdey k TExposition de 1775, sont
vivement critiqués par Saint-Quen-
tin, XII, 4-6. — Examen critique du
tableau de Briséis emmenée de la tente
d'Achille, exposé au Salon de 1781 ,
29-30. — Il y a un tableau de lui k
Saint-Roch, XVIII, 300. — Descrip-
tion du tableau que lui a commandé
le prince Gaiitzin pour l'impératrice,
301.
ViEN (11*"').— Expose au Salon de 1759
des tableaux d'histoire naturelle d'un
mérite réel, X, 100. — Peint à mer-
veille les oiseaux, les insectes et les
fleurs, ibid, — Au Salon de 1763, son
Èmouchet qui terrasse un petit oi-
MOtf, et ses Deux Pigeons qui se bai-
sent touchent à la perfection, 206.—
Ses bouquets sont ajustés avec élé-
gance et goût, ibid. — Un Pigeon qui
couve et trois autres miniatures qu'elle
expose au Salon de 1765 sont d'une
finesse et d'un précieux qui arrêtent
et font plaisir, 323.— Quatre tableaux
qu'elle envoie an Salon de 1767 sont
d'une remarquable perfection, XI,
157-158. — Jugeme nt sur son talent,
306.
Vigneron (Angélique)^ mère de Diderot,
I, XXXIX (note).
ViGiiBRON (le chanoine), oncle de Dide-
rot. — Quel était son caractère, V,
302.
VioNOLLBS (M. de), colonel d'une troupe
légère. — Reçoit une blessure mor-
telle, XIX, 52.
ViLLBMAiN, écrivain français. — Juge-
ment qu'il porte sur Diderot dans son
Tableau de la littérature ou xvnf
siicU, V, 228.
ViLLEMORiBR (Lb Gendre 8e), fermier
général, gendre du financier Bouret.—
Caractère de ses réunions littéraires^
V, 440. — C'est dans cette société qoe
Palissot conçoit le plan de sa comédie
des Philosophes, ibid.
VILLB3SEUVE (M. de). — Son caractère;
portrait de sa femme, XIX, 290.
ViLLEJiEuvB ( Vallet dc ). — Sa visite
à la Chevrette, XVIII, 453, 454, 455.
ViLLBffBOYE (M"** de), sœur de Naigeon,
V, 361. — Sa lettre à M"»« de Van-
deul, au sujet des manuscrits de Di-
derot, en partie inédits, qu'elle pos-
sède, 362. ~ A sa mort, en 1819, ces
manuscrits sont achetés par M. Brière,
ibid.
Ville - Sbrib (M. de). — Son tableau
le Fils puni, acquis en 1820 par le
Musée du Louvre, a été gravé par
Robert Gaillard, X, 354.
ViLLiERS (M. de) ou Charlot, avocat. —
Note sur lui, XVUÏ, 302.
Vingbrt (François-André), peintre, élève
de l'École des protégés. — Concourt
pour le prix proposé en 1767, ayant
pour sujet le Triomphe de David
après la défaite du Philistin Goliath^
XI, 376. — Ayant obtenu la couronne,
il est porté en triomphe par ses ca-
marades, qui le déposent à la pension,
377. — Critique de son tableau le
Combat des Romains et des Sabins
interrompu par les femmes Sodiiies,
exposés en 1781, XII, 57, 58.— Com-
ment Diderot Juge 1 Académie, qui a
couronné Vincent, XVill, 297.
Vinbt (A). — Consacre un chapitre à
Diderot dans son Histoire de la lit-
térature française au xvm* siècle,
XX, 144.
ViNicios. — Meurt empoisonné ; son cri-
me est d'avoir dédaigné les faveurs
de Messaline, III, 40. — Chef d'une
conspiration formée à Bénévent contre
Néron, 137.
Viol (le). — Peine dont il était puni sous
le règne de MangoguI, IV, 237. —
Histoire du Jeune Kersael et de la vio-
dicaUve Eatmé, 238-243.
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ET ANALYTIQUE.
hhl
Virfifnama^ histoire de la missioa de
Viraf» dans la religion de Zoroastre,
XVII, 325.
Vision héatifiqu9, 1, ^26, alinéa 27.
Vision de Charles Palissot (la), pam-
phlet de rahbé Moreilet, V, 377.
^ Vision de Mangogul, prince du Congo.
— Chapitre omis dans les premières
éditions des Bijoux indiscrets, IV, 183.
VissEN (M. de).— Ce que Diderot dit de
lui à M»»« Volland, XVIIi, 519, 527.
Visspered, second livre du Vendidady de
la doctrine de Zoroastre, XVII, 324.
VrmrGaT, on plut6t Villib, médecin
prussien, XIX, 324.
VoiMOT (GuUlaume),^ Son Portrait de
M, Gilbert de Voisins^ exposé au Salon
de 1761, est cité avec éloges, X, 131.
— Ses tableaux an Salon de 1763,
n'attirent point l'attention de Diderot,
206. — Expose au Salon de 1767 un
Tableau de famille, mauvais, et plu-
sieurs portraits sous le même nu-
méro, parmi lesquels celui de VAbbé
de Pontigny, plat et sale, et celui du
libraire Cailleau, assez ressemblant
mais toujours mauvais, XI, 163. —
Talent nul, 306. — Les portraits qu'il
expose en 1771, mauvais, sans vigueur,
pires qu'au pont Notre-Dame, 487.
VoiSBRON (l'abbé de) .— Sa fine plai-
santerie à l'audition du Don Carlos,
du marquis de Ximénès, X, 392. —
Il se défend d'être l'auteur du conte
Tant mieux pour elle, XVIII, 523.
Voix et Parole,^ Comment elle se pro-
duit, IX, 307.— Ses modifications, 308.
— Nature de ses organes, tdtd.— Cor-
respondance de la voix avec les or-
ganes de la génération, ibid, — Les
maladies qui attaquent les parties gé-
nitales affectent aussi les organes de
la voix, ibid. — La voix est le plus
beau des instruments, XII, 235. —
Son étendue ordinaire n'excède pas
une octave et trois notes, 238.— On en
distingue sept sortes, ibid, — Des si-
gnes de convention appelés clefs, 239.
* Volage. — Acceptions diverses de ce
mot, XVn, 310.
VoLP.— Sa doctrine sur l'ontologie, XVI.
166.
I VoHères,— Couvent de filles, l, 200.
VoLLARD (Jean-Nicolas), père de Sophie
Volland, XVIII, 342.
Volland (M»«), épouse du précédent. —
Diderot, dans ses Lettres à modemot-
selle Volland, lui donne le nom de
Morphyse.
VoLLARD (M'^* Sophie), amie de Diderot,
citée par M""* de Vandeul, I, lx. —
Diderot lui annonce qu'il a fait un
nouveau dialogue entre d'Alembert
et loi, II, 103. — En 1769, Diderot
l'informe de la reprise du Père de
famille, VII, 172. — Indices qui per-
mettent d'établir la date à laquelle
commencèrent les relations de Diderot
avec la famille Volland, XVIII, 3i2
A quelle famille Sophie appartenait,
ibid. — Ce que Diderot écrit à Falco-
net au sujet de son amour pour elle,
344. — On n'a pu retrouver ses por-
traits, t6td. — Elle était spirituelle, in-
struite, 345. — Épitre que lui envoie
Grimm avec l'ouvrage de Boulanger,
345, 346. — Lettres que Diderot lui
écrit, 352. — Voyei 1 Lettres à made»
moiselle Volland.
Volonté divine, — Difficulté où l'on est
pour la mettre d'accord chez un Dieu
en trois personnes, I, 165.
Volonté humaine. — Celle de l'individu
est ambuUtoire ; la volonté générale
(origine des lois) est permanente, II,
442.
VoLTAiRB {François-Marie Aiodet de).
— Ce grand écrivain trouvait une
double erreur dans le titre des Pen^
sées raisonnables de Formey, I, 125.
— Sa mort a laissé un vide immense
dans presque tous les genres de litté-
rature, III, 253. — Son éloge comme
écrivain et comme homme privé, 342,
343. — A sa mort, les critiques le
traitent d'/dole à la mode, 395. — Sa
statue, exécutée par Pigalle en 1770,
est placée dans une des salles de l'In-
stitut, ibid. — Son buste est à c6té
de celui de Molière dans la galerie des
séances de l'Académie française, ibid .
— Le roi de Prusse Frédéric II, étant
au camp de Scliatziar, a composé son
éloge, ibid, — L'Impératrice Cathermc
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as
TABLE GÉNÉRALE
de Russie acquiert sa bibliothèque, 396.
—Propose de substituer le mot imp<i$8e
au mot grossier cul-de-sac, VI, 88. —
Examea critique d*un pamphlet du
pseudonyme Dbs Sablons (l'abbé Ghau-
DON) dirigé contre lui, 351. — Re-
proches que lui adresse Tauteur de
cette diatribe, 352-354. — Publie
sous le pseudonyme Tamponet le ro-
man intitulé Lettres (f ^ma&e(/,306. —
Compte rendu de cet ouvrage, 307. —
Publie, en 1769, sous le nom de l'abbé
Big... VHistoire du Parlement de Pa-
ris; Examen de cet ouvrage, 402-
404. — Ses lettres à Thiriot, à d'Ar-
gental, à Damilaville, à M^^^d'Epinay,
au sujet du Père de Famille de Di-
derot, VII, 172. — Veut prendre occa-
sion du succès de cette pièce pour
faire entrer Diderot à l'Académie, ibid,
— Louis XV s'oppose à la réalisation
de ce vœu, ibid. — Sa lettre à Palissot
au su|et de la dédicace du Père de
Famille à madame la princesse de
Nassau-Sarrebruck, 1 79. — Son excla-
mation d'admiration en entendant
la Clairon dans une de ses pièces,
VIII, 393. — Analyse de sa tragédie les
Guèbrest 455. — Publication anonyme
de cette pièce qu'il veut faire attribuer
à Desmahis, 456. — Le seul homme
dont le goût soit resté pur et intact
au milieu des barbares, X, 320. — >
Devient généreux et gai, à l'âge où les
autres deviennent avares et tristes,
ibid, — Réflexions de Diderot en ré-
ponse à Falconet sur la critique de
Voltaire, XVIU, 168. — Il vient de
faire ses p&ques, 265. — Sa pièce
de vers les /( faut, 433. —Analyse
de Tancrèdet 447. — Ce que sont
les Facéties que Voltaire a fait im-
primer à Genève, 523. — Voltaire
se plaint à Grimm du silence de
Diderot, XIX, 24. — Diderot se trouve
dans la nécessité de lui envoyer
ses observations sur Tancrède, 35.
— Voltaire plaide pour les Calas, 97.
— Plaisant éloge qu'il fait de Crébil-
lon. Jugement de Diderot sur lui, 100.
— Moyen qu'il aurait dû employer dans
la défense des Calas, 141. — Trait
qu'il décoche à La Bletterie, 274. —
Sa fable le ASarseillais et le Lion est
charmante, 296. — Diderot reçoit sa
comédie le Dépositaire, 317. — Lettre
de Voltaire à Diderot pour le remercier
de lui avoir envoyé la Lettre 9ur les
Aveuglés, 419 (note). — Réponse de
Diderot à cette lettre, ibid. — Lettre de
Diderot en réponse à la proposition de
Voltaire de publier VEncyclùpédie à
l'étranger, 451. — Autre lettre pour
l'engager à envoyer ses articles, 453.
— Antre lettre dans laquelle il
lui dbmmunique ses observations sur
Tancréde, 456. — Autre lettre sur U
représentation du Père de Famille, 461 .
— Autre lettre par laquelle Diderot
l'informe du tirage de V Encyclopédie.
Supériorité de la philosophie. Son admi-
ration pour Shakespeare, 465. •*- Autre
lettre de Diderot en réponse à Voltaire,
qui lui conseillait d'éviter les persé-
cutions du Parlement et de fuir à l'é-
tranger, 485 et suiv. — Jugemwatque
Diderot porte sur Voltaire dans une
lettre à Naigeon, XX, 72.
Volupté. — Il est faux qu'elle consiste
uniquement dans la satisfaction des
sens, 1, 106. — Toutes les ressource* de
l'opulence incapables de fournir à
notre esprit un bonheur uniforme et
consunt, ibid. — Le volupteux se Cait
tort à lui-même, 107. — La volupté a
des limites qu'elle ne peut franchir
sans danger, 108. — La nature déter-
mine ces limites, 109. — Ce mot mal
entendu a rendu Épicure odieux, 111,
316.
VoDQOEft (Robert), habile peintre en
émail, XIV, 409.
1 Voyage à Bourbonne et à Langres,
XVII, 326-361. — Voyez BOiRBoinB et
Langres.
1 Voyage de Hollande, XVII, 363471.
— Voyez Hollande.
Voyage en Italie, par Cochin. — Exa-
men de cet ouvrage, traité didactique
' de peinture, XIII, 12-15.
Voyctge {Second) de Jacques le F€UalistÊ
et son maître, ouvrage attribué à tort
à Diderot, VI, 8; XX, 100.
Voyages. — Réflexions sur ce sujet,
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ET ANALYTIQUE.
ftW
XI, 218. — Des moyens de voyager
atilement, XVIÎ, 373.
Vrai (le). — Rien ne prévaut contre
lui, VII, 307. — Ce qu'au théâtre on
appelle être vrai, VIII, 373.
* Vraisemblance, — Ce qu'en dit le
P. Buffier par rapport k la vérité,
XVII, 310. — Dans quelles occasions
on peut appeler la chose vraisem-
blable, 311. — Circonstances qui rap-
prochent la vraisemblance du vrai
d*autant plus qu'elles se rencontrent
davantage, 312. — Circonstances qui
rendent vraisemblable ce qui nous est
rapporté, 313. — L'usage le plus na-
turel et le plus général du vraisem-
blable et de suppléer pour le vrai, 314.
VaiLLifeat (duc de la). — Diderot lui
écrit pour une malheureuse que le
duc a abandonnée, I, u — Succès de
cette lettre, XIX, 280.— VoyexSAiWT-
Florb^tin.
Vue, — Étude physiologique de ce sens,
IX, 341-316. — Voyez Sens.
w
Waillt {Charles de), architecte. —
Expose, au Salon de 1771, treize des-
sins d'architecture, décrits, XI, 516-
5i7._Au salon de 1781, ses dessins
se font remarquer par la composition
et produisent de l'effet, XIl, 48.
Walckinaer {Cfiarles-Athanase, baron
de). — Attribue à Diderot l'écrit pu-
blié, en 1 768, sous le titre Lettre de
Thrasibule à Leucippe, IV, 118. —
De nombreuses autorités au contraire
s'accordent pour reconnaître Fréret
comme l'auteur de cet ouvrage, ibid.
WALFBRDi!i(^ippolyte), l'uu des éditeurs
des Œuvres de Diderot (1821). —
A publié, en 1856, dans la Revue de
Paris, plusieurs Salons encore iné-
dits, I, Lxvi. — Ses recherches à
Saint-Roch touchant l'Inhumation de
Diderot dans cette église, demeurées
sans résultat, ibid. — Extrait de
V Avertissement mis en t^te du Salon
de 1771, dont il a été le premier édi-
teur, XI, 46 K — Note sur les terres
T
cuites du sculpteur Houdon, 543. —
Il insère, dans les Mémoires et oU'
vrages inédits, treize lettres de Diderot
à Falconet, XVI JI, 70. — Erreur que
commet Diderot d'après lui dans la
description du tableau de Polygnote,
137 (note). —Ce qu'il raconte à propos
de la statue de Louis XV, de Pigalle,
156.
Walpolb {H,)y secrétaire d'ambassade
anglais. — Diderot l'amène à lui faire
des excuses parce qu'il avait mal parlé
de la France, XVU, 491.
Wandalbbrt, hagiographe du ix* siècle,
XV, 300.
Watelbt (M.). — Comment il est élu à
l'Académie française, XIX, 39, 41.
Watelbt {Claude-Henri)^ receveur-gé-
néral des finances, peintre amateur.
— Son portrait, par Greuze, exposé
au Salon de 1765, est terne, X, 349.
— Ce portrait, gravé par Lempereur,
figure au Salon de 1767, XI, 365. —
Auteur d'un poème intitulé PArt de
peindre. Réflexions sur cet ouvrage,
XIII, 16-26. — A été imité par Le
Mierre, 78. — Ce poète est instruit,
mais il est froid, 96.
Wbbb, écrivain anglais. »- Se« idées
erronées touchant les sujets de ta-
bleaux tirés des livres saints ou du
martyrologe, XI, 344. — Extraits de
son ouvrage intitulé Recherches sur
les beautés de la peinture, XIII, 33-39.
Wbigbl ( Valentin ) , théosophe du
xv« siècle, XVII, 257. — Leibnitz lui
reproche un peu de spinosisme, 258.
Wbnfridb {Paulé) ou plus exactement
Waunkçaidb {Paul)^ souvent appelé
Paul Diacre.— Figure avec distinction
parmi les écrivains de la fln du
VIII* siècle, XV, 300.
Wbssbl {Jean-Gansfort)^ philosophe sco-
lastique. — Fut d'abord scotiste, puis
occamiste, XVII, 109.
Wbtlbii {Jean-Baptiste), peintre en
émail. — Expose, au Salon de 1781,
les Portraits de Gustave-Adolphe, de
Turenne et de Catinat; beaux émaux,
touché» avec esprit, et d'une couleur
vigoureuse, XII, 50.
Wbyiiacht (M.). — Personnage qui se
29
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450
TABLE GÉNÉRALE
charge é*aae leUre de Diderot pour
Falconet, XVIII, 324.
Whiston ( William), théologien et ma-
thématicien anglais. — Ses idées sur
le Chaos, bien différentes du langage
de Moïse, ne peuyent être considérées
que comme des songes, XIV, 00.
WiCBBtLiT, auteur comique anglais.
— Ses qualités et ses défauts comme
écrivain, V, 237.
WiBLAND (Chritlophe-MarlirC), célèbre
écrivain allemand. ^ Jugement sur
son poème Us Grâces, traduit par
Junker, VI, 426. — Le fragment inti-
tulé Psyché et les Grâces n'est rien,
du moins en traduction, 427.
WiLKts (io^Ji), célèbre patriote anglais.
— Ce qu'il dit unjourau chefalier de
Cbastellux, grand faiseur de pointes,
XI, 26. — Son amour pour une cour-
tisane de Naples ; comment il eu est
récompensé; sa conduite généreuse
envers eUe,XiX, 202 et suiv.—Let-
tre de Diderot, qui le complimente
sur son élection an parlement anglais,
498.
WiLLB (Jeam-Georges), célèbre graveur
allemand. — Ses ouvrages exposésau
Salon de 1761 contribuent à soutenir
sa grande réputation, X, U9. — Ses
gravures, la Liseuse, d'après Gérard
Dow, et le JeuM Joueur d'instrumetUs,
d'après Sehalken; exposées au Salon
de 1762, sont les seules qui se soient
fait remarquer, 225. —Est le premier
graveur de l'Académie; cause de sa
supériorité, 320. — Son Portrait peint
parGreuxe, 351.— Est le seul graveur
qui sache allier la fermeté avec le
moelleux du burin ; on remarque, au
Salon de 1765, ses Musiciens ambu-
lants, 450.— V Instruction paternelle
d'après Terburg, et VObservateur dis-
trait^ d'après Mieris sont des planches
précieuses, XI, 365. — Les O/fres ré-
ciproques, estampe, d'après le tableau
de M. Diétricy, qui se lait remarquer
à l'exposition de 1771, 546.
WiLLB {Pierre- Alexandre)^ peintre de
talent, Als du précédent. — Expose,
au Salon de 1 l%i,UDûuble Récompense
i'jt mérite, taUeau médiocre» XU, 53.
WiRCKBLMAN!! {Jean), auteur de VBu-
toire de Vartchei les Anciens. —Son
enthousiasme eu faisait nne sorte de
fanatique dans son genre, X, 417.—
Note de Grimm sur cet écrivain, ibid.
— Meurt assassiné àTrieste, le 3 juin
1768, ibid, — Son Histoire de lart,
traduite en 1706 par Sellius, a été ré-
digée par Robinet; Hubert en adonné
une nouvelle traduction en 1781, tra-
duction revue et corrigée (1790^1 et
1802) par Jansen,t6td.
WoLFF {Jean-Chrétien^ baron de), célè-
bre philosophe allemand. — Manière
dont il caractérise le beau dans sa
Psychologie ou Traité de Pâme, X»
7. — Rien de plus exact sar la logi-
que que les principes et les règles de
cet écrivain, XV, 531 .
WooLSTON {Thomas)y écrivain anglais.
— Cité, I, 185.
WoaoNsoFF, chancelier russe. — Sa ré-
ponse à la proposition de faire asseoir
le comte OrlolT sur le trène ; conseils
qu'il donne à l'impératrice Catherine
à ce sujet, XVII, 489.
WoDVESMANS {Philippe), peintre hollan-
dais. — La composition de cet artiste
est poétique, XI, 400. — Comment il
faut acheter ses tableaux, ibid.
X
XA!fTHOi. — Nom d'un athée, désigné
pour faire partie d'une assemblée gé-
nérale composée de Pyrrhoniens, de
Déistes, de Spinosistes, de Sceptiques
et de Fanfarons, I, 228r
Xantipfs, femme de Socrate. ^ Son at-
titude au moment suprême, VII, 381,
38*2. — Ses humeurs capricieuses
donnent un long exercice à la philoso-
phie de son époux, XVII, 155. — Con-
versation dans laquelle Socrate exhorte
Lamproche, son fils, à honorer sa mère
Xantippe malgré ses défauts, ibid.
XAYwa {François), l'un des premiers
JésuiAas, compagnon d'Ignace de
Loy«la» — Les mer? eiUes de sa sais-
«ton an Japon et aux Uides, mises en
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ET ANALYTIQUE.
451
doDte p«r Acoftta, son contemporain,
XV, 274.
XtoiA. ^ Voyex Siaka?
XénociUTB, philosophe platonicien* —
Notice inr loi, XVJ, 327-329.
XinopHAin, philosophe éléatique, XIV,
394. — Il tt'eat point de maître, 395.
— Notice de sa longue existence, ibid.
et suiT. — Fondateur de la secte
Éléatique; quels furent ses plus célè-
bres disciples, XV, 66.
X^c^iopiioii, médecin de Rome. — Achève
Tempoisonnemeot de Claude com-
mencé par Locuste, III, 53.
XéfiorBOii, philosophe, général, et histo-
rien grec. — Son livre VÊconomique;
ouvrage à étendre et à approprier aux
temps modernes, III, 494. ~ Ce
qu'il raconte sur les sacrifices faits à
Diane Âgretère, XIII, 265. — Com-
ment il devint le disciple de Socrate,
XVII, 163.
Xi-HoAM-n ou Y-WaiiG-Ti, empereur de
la Chine. — Jaloux de ses prédéces-
seurs, ennemi des sarants, oppresseur
de ses sujets; ce prince, qui régna
trois siècles environ après celui de
Confudus, fait brûler tous les livres
quil peut recueillir, XIV, 127. — Fait
périr dans les flammes ou dans les
flots tous les savants de son empire;
et proscrit Tétnde des lettres sous les
peines les plus sévères, ibkL — A fait
bâtir la grande muraille de Chine,
XIX, 12. — Sa logique, 13.
XiHBiifts (AuffusUn-Louis, marquis de),
auteur d*une tragédie intitulée Don
Carlos, VUI, 430. — Analyse de cette
pièce refusée par les comédiens, ibid,
et suiv. — L'auteur en appelle
devant le public, ibid. — Cet ouvrage
n'est pas sans mérite i on y voit un
grand talent pour la versification;
mais le sujet est acr-dessus du génie
du poète, 438* — Fine réponse que lui
fait Tabbé de Voisenon à la lecture
de Don Carlos, X, 392.
XiPHiLUf (Jsan), historien grec, neveu
du patriarche de Constantinople. —
Calomnie la mémoire de Sénèque, III,
150. — Auteur bizarre, abréviateur
infidèle de Dion Cassius, 371.
Yo, fils de Kang-hi, empereur de la
Chine, IX, 467. — Beau trait de sa
vie, 468.
YvETEAcx (Vadqcelifi dos). — Voyex
Vaoqoeli?!.
YvoN (Claude) t théologien français, né
à Mamers le 15 avril 1714, mort à
Paris en 1791. — Auteur des articles
Ame, Athée, Dieu, dans VEncydo-
pédie; est exilé comme ami de Tabbé
de Prades, I, 433.— Ce que rapportent
à ce sujet, le marquis d*Argenson, à
la date du 12 février 1752, et Barbier,
dans son Journal (Janvier 1752), 433.
— Comment Diderot apprécie sa lo-
gique et sa métaphysique dans V Ency-
clopédie, XX, 132.
Y-Wa]i«-ti, empereur chinois. — Voyez
Xl-HOAM-TI.
Zabibm. — Nom donné à une secte phi-
losophique d*Arabes, adorateurs des
astres, XIII, 318.
ZACHAaiB le Scolaslique, philosophe
chrétien du v» siècle, XV, 298.
ZaId-Aga. — Directeur d'une im"pri-
merie turque, établie en 1727 à Con-
suntinople, XIII, 473. — Demandes
que lui adresse l'abbé Bignon en
faveur de fa BibUothèque du roi,
ibid. et 471.
ZaIdb. — Ce que dit son bijou, IV, 66.
Zaleugos, législatcnr grec. — Ses talents
et son caractère, XV, 57. — Fait sur
lui-môme la rigoureuse application de
SCS lois, 58.
Zamir, tragédie bourgeoise en trois
actes, en vers dissyllabiques, par
M. R"* (Randon de Boissetî), VII, 6.
Zamolus, philosophe et législateur gète.
-^ Fondateur de la philosophie chez
les Scythes, XVII, 112.
Zamoba (révoque de). — Osma, récollet
espagnol, le présente au roi Charles III,
comme le candidat le plus digne do
la place d'inquisiteur général, VI, 471.
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432
TABLE GÉNÉRALE
— Le roi le nomme, il refuse; motive
son refus. Le monarque, intimidé,
révoque son édit de 1760; Zamora
accepte, et l'Inquisition, plus féroce
que Jamais, renaît de sa cendre,
ibid, — Don Pablo Olavidès devient
sa première victime, 472.
ZéGRis, courtisan de Mangogul. — Sa
conversation avec Mirzoza, IV, 156.
ZÉLAis, ou le Bijou suffoqué, IV, 214. —
— Son aventure fait que les femmes
renoncent aux muselières, 216.
Zélés (les). — Dans toute religion le zèle
rétrécit le cœur et Tesprit ; il constitue
la bigoterie, tandis que la vraie piété
Tagrandit, I, 53.
ZÈLiDB et Sophie, ou les Deux Dévotes
des Bijoux indiscrets, IV, 208. -—
Leurs alarmes, ibid. — Appellent à
leur secours le bijoutier Frénicol,
fabricant de muselières, 211.— Leur
plaisante conversation avec cet indus-
triel, ibid. — Lui font une com-
mande, 212. — Zélide essaye la muse-
lière de son choix; elle se trouve de
moitié trop petite, 214. — Inconso-
lable, elle prend son bramine en aver-
sion, quitte son époux et s*en ferme
dans un couvent, ibid, — Sophie lève
le masque et court les aventures du
grand monde, ibid.
Zélindiens (les)» — Ouvrage attribué par
Diderot à son interlocuteur anonyme
danf Lut et Moi. — Ce qu*en dit
Grimro, XVII, 478, 483.
ZiuiaIdb, dame de la cour. — Confirme
le malheur d*Âlcine, dont le bijou a
parlé, IV, 157. — Blalheur terrible,
dit-elle, puiique si les b^oux parlent
il faut renoncer à la galanterie, ibid.
Zémire et Axor^ opéra de Grétry. —
— Anecdote relative à une situation in-
diquée par Diderot, V, 459, 460.
Zend-Avesta, livre qui contient la reli-
gion des Parais (Persans). — Cet ou-
vrage ne nous est connu que par les
tramux de Tinfatigable Aoquetil du
Perron, XI. — Est attribué, à Zoroas-
tre, XVI,259.
* Zend-Avesta, — But de cet article
dans V Encyclopédie, XVII, 316. —
Tous les ouvrages de Zoroastro sont
compris sous ce nom ; leur analyse,
ibid, à 326.
Zéno {Apostoh), 'poète-lyrique italien,
VIII, 458.
ZéNOCLès. — Nom d'un Pyrrhonien, dé- '
signé pour faire partie d*uDe assem-
blée composée d'Athées, de Déistes,
de Spinosistes, de Sceptiques et de
Fanfarons, I, 228, 231, 232.
Zfnovy fondateur du stoïcisme. — Belle
maxime de ce philosophe, I, 352. ^
Dans son école, Sénèque a le rang de
saint Paul dans l'Église chrétienoe.
III, 187. — Un amalgame de philo-
sophie et de théologie a fait, de s(^
disciples, des moulins à sophisme^*
et des bluteurs de mots, 222. — Son
étrange doctrine, 257. — Sa vertu
ombrageuse est celle d*un anachorète,
315. — Il n'est pas de doctrine plus
éloignée de la nature que la sienne,
316. — Réponse de Diogène à sa né-
gation du mouvement, VII, 308. —
Sa doctrine, composée de pythago-
risme, de platonisme, d'héraclitisme
et de cynisme, fut le résultat de ses
voyages, XIV, 305. — Disciple de
Parménide, philosophe éclectique,
308. — Sa vie, diversement racontée,
est remplie d'incertitudes, 399. -^
Grand dialecticien, il n*eut point
d'autre métaphysique que celle de
Xénophane, et sa physique fut celle
de Parménide, 400. — Devient le chef
du stoïcisme, XV, 65. — Ses nom-
breux sectateurs, ibid, et suiv. —
Passe pour le fondateur de la logique
ou dialectique, 526. — Sa vie, XVD,
205. — Ce qu'est sa doctrine, 207. —
Ses disciples et successeurs, 224.
ZENON DE Tiasi, philosophe stoïcien,
successeur de Chrysippe, XVII, 227.
Zbnoviopf (M. et M*»* de). — Caractères
de ces personnages, XVin, 331.
ZiPHiRiNB. — Aveux de son b^ou, lY,
161.
ZBRMOONtAlD. — Persounago des Bijoux
indiscret, l'un des nombreux amanu
de THéus (!!«• de Tencin?) IV, 219.
— Ses exploits, ibid,
ZiGCEZAGUE, premier secrétaire de Han-
gogul. — Sa disgrâce, IV, 254.
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ET ANALYTIQUE
45a
ZiMA. — Pseudonyme sous lequel Dide-
rot adresse à M*"* de Puisieux Tépitre
dédicatoire des Bijoux indiscrets, IV,
139. — Cette épitre, ibid.
Ziméo. — Conte de Saint-Lambert, V,
258. — Cet ouvrage donne ouverture
à une contestation entre l'auteur et
Marmontel, ibid,
Zjnk, peintre suédois. — S'est distingué
dans Tart de la peinture sur ém»i) ;
XIV, 412. — Son éloge par M. Rou-
quet, ibid,
Zinzolin {le), jeu frivole et moral. —
Analyse de cette brochure de Luneau
de Boisjermain, auteur-libraire, VI,
380, 381.
ZiRziPHiLS, jeune novice du couvent où
Sélim s'introduit. — Leçons que lui
donne celui-ci, IV, 334.
ZoB^iDB. — Son bijou fait à son mari le
récit prodigieux de ses aventures, IV,
271.
ZoïLE^ critique grec. — Caligula, jaloux
du talent de Sénèquecomme Zoîle Ta
été d'Homère, lui est comparé, III, io.
ZoROASTRB. — Ce nom désigne-t-il une
personne ou une secte ? XVI, 257. —
Vie de Zoroastre, 257.— Des livres qui
lui sont attribués, 250. — Des oracles
de Zoroastre, 259. — Principes de son
système, 263.— Abrégé des prétendus
oracles de Zoroastre, 266. — Les sec-
tateurs modernes de l'ancienne doc-
trine de Zoroastre se divisent en cinq
ordres, XVII, 316.— De quoi traite ce
qui reste des ouvrages de Zoroastre,
318... Ce que demande Zoroastre à
Ormusddans un jeschts, 325.
Zoroastre, opéra de Cahusac, mis en
musique par Rameau, 1, 409.
ZuLÉiMAW, amant de Zaîde.— Mangogul
envie son bonheur, IV, 366, 367.
ZwwcLB {Ulric)y 1, 185.
UN DB LA TABLE GÉNÉRALR ET ANALYTIQUE.
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TABLE
DU TOME VINGTIKMK.
COKnESPONDANGE GÉNÉRALE.
Pages.
XLIV. A Tabbé Gayet de Sansale. — Pari», l"»^ août 1768. (Inédite) . . 1
XLV. Au môme. — Paris, le 28 août i768. (Inédite) 3
XLVl. A M"« Legendre. —Août 1769
XLVII. -A Sartîne. — 13 octobre 1769 6
XLVill. A Luneau de BoiBJermain. (1770) ... 7
XLIX. -A Sartine. — Paris, 10 mars 1770 8
L. Au môme. — Juin 1770 ^ 10
U. A Grimm. — Juin 1770 13
LU. Au même. — 15 octobi*e 1770. (Inédite) 14
LUI. Au môme. — Au Grandval, 21 octobre 1770 16
LiV. Au môme. — Au Grand val, 2 novembre 1770 19
LV. Au même. — Au Grandval, 10 novembre 1770 23
LVI, A la princesse Dasbkoff. — Paris, 3 avril 1771 26
LVII. A Briasson et à Le Breton. — 31 août 1771 29
LVII bis. A M'»«M***. — Novembre 1771 35
LVIII. A la princesse Dasbkoff. — Pétersbourg, 24 décembre 1773. . . 39
UX. A la môme. — Pétersbourg, 25 janvier 1774 43
LX. Au comte de Munich. — 31 janvier 1774. (Inédite) 45
LXI. Au docteur Clerc. — La Haye, 8 avril 1774. (Inédite) 48
UCII. A M"» Diderot. — La Haye, 9 avril 1774 51
LXni. A M. M**' à Paris. — La Haye, 9 avril 1774 57
LXIV. Au général Betzky. — La Haye, 9 juin 1774 (Inédite) 59
LXV. Au même. — La Haye, 15 juin 1774. (Inédite) 61
LXVI. Au docteur Clerc. — La Haye, 15 juin 1774. (Inédite) 6ft
LXVII. ANeckep. — 12 juin 1775 68
LXV III. A Beaumarchais. — Sèvres, 5 août 1777 71
LXIX. A Naigeon 72
LXX. A Desessarts. — 28 octobre 1778 74
LXXI. Au prince Galiuin. — 9 octobre 1780 74
LXXII. A M°>«Neckor. —Paris, 1«' mars 1781 (Inédite) 76
LXXIIL A Catherine n. — Paris , 25 août 1781 78
LXXIY. A Philidor. —Paris, 10 avril 1782. 79
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456 TABLE.
Pag«s.
LXXV. A M-'Necker.— (Inédite) 80
LXXVf. Au chevalier de Langeac. (Inédite) R2
LXXVII. A L.-S. Mercier. (Inédite) S3
LXXVill. A M"»» Neckep. (Inédite) »4
LXXIX. A Meister 8a
LXXX. A**\ (Inédite) 85
LXXXI. A***. (Inédite) 86
LXXXIL A Damilaville. (Inédite) 86
LXXXin. Au docteur Daumunt. -> Paris, 8 janvier 1755. (Inédite) 87
LXXXIV. Au prince Galitzin. — Le jour de Sainte Catherine (Inédite^ . . 87
LXXXV. Au général Betzky. — La Haye, 21 mars 1774. (Inédite) 88
LXXXVI. A Emmanuel Bach. (Inédite) 91
APPENDICES.
OTICB PRI^.LIlIlIfAinE 05
I. Bibliographie :
I. Écrits apocryphes 97
II. Écrits perdus ou détruits 102
IL Iconographie :
I. Bustes, statuettes, médaillons 100
II. Peintures à Fhuile, miniatures, dessins 113
m. Estampes d*après Toriginal et de fantaisie 117
IV. Représentations de Diderot avec d*autres personnages . 118
V. Caricatures et allégories 120
III. DoCimENTS DIVERS :
I. Pièces relatives à Tarrestation de Diderot en 1749. . . 121
11* Pièces relatives à V Encyclopédie :
Dialogue entre un colporteur et Diderot, dans la boutique
d*un libraire, sur le Dictionnaire de V Encyclopédie, . 126
Extrait d*nn mémoire présenté en 1768 à M. le chance-
lier, par MM'**, libraires à Paris, pour obtenir la per-
mission de faire une nouvelle édition de V Encyclo-
pédie en France 1 29
m. Diderot peint par ses contemporains :
Un monologue dans la rue 131
Extrait des Mélanges de d^Escherny 136
IV. Principaux écrits relatifs à la personne et aux œuvres
de Diderot :
Livres et brochures 1 H
Articles ou chapitres consacres à Diderot Ii3
Romans et pièces de thé&tre 145
Table giênéralb et analytique • . . . . 147
FIN DE la table DO TOME VINOTlèHE.
PARIS. — Impr. J. CLAYE. — a. QUAXTIX et C*, rue Saint-BenoSt. — [2137J
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