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Full text of "Oeuvres complètes de Diderot, revues sur les éditions originales, comprenant ce qui a été publié à diverses époques et les manuscrits inédits, conservés à la Bibliothèque de l'Ermitage, notices, notes, table analytique. Étude sur Diderot et le mouvement philosophique au XVIIIe siècle"

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3756/. JLC QK€)/\ 



HARVARD COLLEGE 
LIBRARY 




FROM THE FUND OF 

CHARLES MINOT 

CLASS OF 1828 




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(EUVRKS COMPLÈTES 



DE 



D I D E ROT 



CORRESPONDANCE GÉNÉRALE 

V 

II 



APPENDICES 



TABLE GÉNÉRALE ET A!«ALTTIQIIB 



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AKCIENNK MAISON J. CLAYE 
PAUIS. - IMPRIMEKIE A. QUANTIN KT G»« 

liDE SAINT-àENOIT 



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ŒUVRES COMPLÈTES 



DE 



DIDEROT 

REVUES SUR LES ÉDITIONS ORIGINALES 

> COMPRENANT CX QDI A ÈJÈ PUBLIÉ A DIVER8B8 ÉP0QUB8 

BT LES MANUSCRITS INEDITS 
COMSBRViS A LA BIDLIOTHÈQUK DM L'BRMITAOK 



NOTICES, NOTES, TABLE ANALYTIQUE 

ÉTUDE SUR DIDEROT 

PAR 

J. ASSÉZAT ET MAURICE j;OURNEUX 

TOME VINGTIÈME 




t PARIS 

6ARNIER FKÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS 

tt« RDI DES SAINTS-PkUBS, 6 

1877 



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ifô-^/^^ôjjcr)^ f\ 



HARV/.P.O 

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r^ 



CORRESPONDANCE GÉNÉRALE 

(FIN) 



XLIV 

A l'abbé GAYET de SANSALE9 

COnSIILLBft AO PABLBMBNT ET DOCTEUR DB LA MAISOH DE SORBONNB. 

Parii, ce 1*' août 1768. 

Monsieur» 

11 est de la dernière importance pour votre cliente qu'elle 
soit promptement jugée : elle n'est pas en état de supporter plus 
longtemps les dépenses du séjour de Paris. 

Je ne puis, sans manquer àThumanité et à la justice, m'em* 
pêcher de vous représenter : 

!• Que les prétendues spoliations dont elle est accusée et 
dont elle s'est rendue suspecte ne peuvent jamais l'indem- 
niser de la fatigue qu'elle a supportée dans la maison, des soins 
qu'elle a pris de son père et de sa mère, de la servitude dans 
laquelle elle a vécu pendant de longues années, d'un concours 
continu à conserver et augmenter le bien de la maison avec les 
parents, des dépenses qu'on faisait pour réparer les extrava- 
gances de ses frères, des insultes qu'elle a reçues, des peines 
qu'elle a souffertes de leur part. Elle aurait été cent fois mieux 
récompensée et cent fois moins malheureuse si elle eût été la 
senante et non la fille de la maison. 

2^ Que si l'on accordait à ses frères l'indemnité qu'ils deman- 
dent et qu'elle perdit son procès, elle serait absolument ruinée. 
Il est bien dur d'avoir servi toute sa vie, de n'avoir commis 
XX. 4 



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2 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

d'autre faute que celles auxquelles la férocité de ses frères la 
contraignait et de tomber dans la misère. 

3^ Que ses frères lui ont fait un tort réel en faisant saisir 
mal à propos des marchandises qui sont restées sur son compte. 
C'est, ce me semble, au saisissant à répondre des suites d'une 
saisie mal faite. 

â® Que les violences qu'elle a essuyées de ses frères, brisant 
les portes pendant la nuit et s'introduisant chez elle, doivent 
entrer en considération, soit pour excuser les démarches incon- 
sidérées de leur sœur, soit pour apprécier la sorte d'indemnité 
qui leur est due. 

5* Que sur la connaissance que j'ai des pauvres ménages 
des ouvriers de province, je ne saurais vous dire le peu de 
valeur des spoliations possibles, fussent-elles réelles et démon- 
trées. 

6* Que rayant interrogée moi-même sur des draps et autres 
guenilles, en un mot sur la circonstance qui parait la charger 
davantage, elle y a satisfait avec beaucoup d'ingénuité et de 
vraisemblance. Elle nomme ceux à qui ces effets appartien- 
nent, et elle en motive l'emprunt par la nature de la maladie 
de sa mère, qui exigeait plus de linge qu'il n'y en avait à la 
maison. 

7<> Que moi qui connais un peu ce que c'est que le linge des 
ouvriers de province, je puis vous assurer qu'on n'en ferait pas 
ici des torchons de cuisine. Imaginez qu'une fille portait sur ses 
bras quatre paires de ces draps. 

8"" Que, quoique la maladie de sa mère e&t été dispendieuse 
et longue, il se trouve plus de bien à sa mort qu'il n'y en avait 
à la mort du mari. 

9<> Que cette fille se trouve dans la position la plus effroyable ; 
que si elle perd son procès, elle sera réduite à la dernière 
extrémité, et que si elle le gagne, elle sera forcée de s'expa- 
trier, à moins qu'elle ne veuille s'exposer à périr de la main 
de ses frères. 

10" Que ses frères ont leur talent et que l'unique ressource 
de la sœur est d'entrer au service. 

11" Qu'il ne lui restera pas seulement l'honneur intact, parce 
que la moindre indemnité l'accuse de vol. 

12" Que s'il y a des cas où interdum pœnajusto juri recidity 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. S 

c'en est un que celui-ci. Quoi I des méchants, des hommes 
iojastes, me forceront à des fautes inconsidérées et ils se ser- 
viront ensuite de ces fautes pour me ruiner et me déshonorer I 
Cela est bien dur. 

Voilà, monsieur, les réflexions que je me suis permises de 
puis ma première lettre et à laquelle je joins celle-ci. 

Je suis, avec respect, etc., etc. 



XLV 

AU MÊME. 

Paris, ce 28 août 1768. 

Monsieur, 

J'ai rhonneur de vous réitérer que dans l'affaire de la demoi- 
selle Desgrey et de ses frères, je suis de la plus rigoureuse im- 
partialité; mais comme cette qualité ne suffit pas pour être juste 
et que je ne me consolerais pas d'avoir induit un juge en 
erreur, quand même j'aurais été de la meilleure foi du monde, 
pour plus de sûreté je me suis adressé aux hommes de ma 
ville les plus honnêtes, les plus éclairés, et j'ai eu la satisfaction 
de voir que leur récit s'accordait exactement avec ce que j'avais 
pris la liberté devons écrire. En voici le résumé. 11 n'y a jamais 
eu de domestique dans la maison des père et mère. C'est cette 
fille qui en a fait les fonctions pénibles depuis qu'elle est au 
monde, et tant qu'ils ont vécu, leur équité l'en avait indemnisée 
par un petit commerce qu'ils autorisaient ; voilà l'origine de ce 
misérable pécule si envié par les frères; voilà la cause de ces 
dépôts chez différents particuliers, dépôts qui ont changé autant 
de fois qu'ils ont été ou soupçonnés ou découverts par les frères 
dont on redoutait les violences et le ressentiment. Tandis 
que la fille passait sa vie et épuisait sa santé à seconder les 
efforts des père et mère pour faire le bien de la maison, elle 
était ruinée par la débauche, la dissipation et les extravageances 
des frères ; ils étaient sans mœurs ; ils se faisaient des affaires 
fâcheuses; ils s'enrôlèrent; et c'était toujours aux dépens de la 
maison qu'ils se tiraient d'affaire. Pour les encourager à leur 



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4- CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

métier, le père, chez qui ils travaillaient, leur payait l'ouvrage 
qu'ils faisaient comme à des compagnons de boutique, et leur 
sœur, qui avait sur les bras toute la charge de la maison, n'en a 
jamais perçu aucun salaire. S'il y avait eu un état fidèle des 
dépenses faites pour la fille et pour les frères et qu'à la mort du 
père on eût fait le partage de la succession, de manière qu'ils 
eussent été tous égalisés, il ne serait rien resté pour les frères. 
Ceux-ci ont un bon métier qui peut les soutenir convenablement. 
Leur sœur n'a rien, pas môme de la santé, et si elle a le mal- 
heur de succomber dans ce procès, elle n'a d'autres ressources 
que d'entrer en service. Elle aura été condamnée toute sa vie 
à la domesticité : domestique de ses père et mère tant qu'ils 
ont vécu, domestique chez des étrangers après leur mort. Met- 
tez-vous pour un moment, monsieur, à la place des parents et 
jugez de leur intention, ou plutôt gardez celle de juge rempli 
d'intégrité et de commisération comme vous l'êtes et daignez 
seulement écouter ce que des parents, qui étaient la probité 
même, vous diront du fond de leur cercueil en faveur d'une 
enfant dont ils n'ont jamais eu que de la satisfaction et qui n'en 
fut jamais récompensée. Si j'avais à plaider sa cause, je ne man- 
querais pas de faire parler ici ces parents ; vous les entendriez et 
vous seriez ému de leur discours. Mais mon dessein n'est pas de 
vous toucher. Je me suis simplement proposé de vous dire la 
vérité. Il y a sans doute de l'indiscrétion dans quelques-unes des 
demandes de la demoiselle Desgrey; mais c'est l'injustice, c'est la 
violence de ses frères qui l'ont occasionnée. Il y a du louche dans 
son mémoire et dans ses réponses; mais c'est sa pusillanimité, 
son inexpérience, les mauvais conseils des gens d'affaires qui l'ont 
empêchée de dire franchement la vérité qui l'aurait bien mieux 
servie que tous leurs détours. Ils ont cru qu'il fallait opposer 
mensonge à mensonge. Les pauvres gens! ils ne savent pas 
encore toute la force de la vérité. Les démarches en apparence 
les plus suspectes se réduisent à rien quand on a le courage 
de les avouer e t d'en exposer les véritables motifs. 

Ce qui achève de montrer la demoiselle Desgrey sous un coup 
d'œil peu favorable, c'est l'imposibilité de donner à ses réponses 
une force juridique en les appuyant par des témoignages étran- 
gers. Comment des étrangers auraient-ils osé témoigner pour elle 
lorsqu'elle avait peine à trouver des gens de bien qui s'occupas- 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 5 

sent pour elle et des juges qui osassent prononcer en sa faveur? 
Soyez très-assuré, monsieur, .que la juste terreur qu'on avait 
conçue du ressentiment des frères a mené toute cette affaire en 
province, et que la dissimulation habituelle des avocats et pro- 
cureurs lui a fait prendre un tout à fait mauvais tour à Paris. 
Monsieur, que vous êtes à plaindre, destiné à prononcer sur 
Thonneur, la fortune et la vie des citoyens et à ne presque 
jamais entendre la vérité! Il faudrait presque aussi souvent faire 
justice des avocats que des parties. Toute ma vie, je regretterai 
de n'avoir pas embrassé cette profession. Je n'aurais peut-être 
pas montré au Palais un grand orateur, mais j'y aurais certai- 
nement montré un homme véridique. 

En un mot, monsieur, toutes ces prétendues spoliations ne 
sont rien, mais rien du tout; toutes les preuves qu'on en 
apporte, que des fausses apparences fondées sur les démarches 
secrètes d'une enfant qui cherchait à sauver le peu de guenilles 
qui lui appartenaient et qui restaient à la maison, après la mort 
de sa mère. Son état indigent ne le prouve que trop ; d'ailleurs 
elle a de la religion, des sentiments et de la probité, qualités 
qui répondent d'elle et dont les frères sont mal pourvus. Je l'ai 
tenue ici sur la sellette. Je l'ai interrogée, tournée, retournée ; 
et la seule objection que j'ai eu à lui faire, c'est de n'avoir pas 
répondu à ses juges comme elle me répondait. Si les frères 
Desgrey succombent, comme je me le promettrais si je pouvais 
donner à leur chef la même conscience que j'ai, ils resteront 
dans leur état, et ils y seront bien s'ils reviennent de leurs folies. 
Si le jugement est défavorable à leur sœur, elle est ruinée et 
réduite à l'indigence. Que diraient ses père et mère s'il était 
possible de les ramener à la vie et de leur montrer le seul 
enfant qu'ils eussent raison de chérir écrasé, dépouillé et 
condamné à la hart et à la servitude ! 

Je ne sais si j'ai l'honneur de vous être connu; mais les pre- 
miers magistrats de ce pays-ci, des prélats même, aussi distin- 
gués dans l'Église par leurs vertus que par leur dignité, vous 
attesteraient que dans une affaire de la plus grande importance 
et qui me serait personnelle, rien au monde ne me détermine- 
rait à m'écarter de la vérité. Il faut défendre ses opinions par 
ses mœurs; et moins les opinions sont populaires, plus il im- 
porte que les mœurs soient irrépréhensibles. Des colonnes de 



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6 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

rÉglise» dont j'ai l'honneur d'approcher, ont quelquefois juré sur 
ma seule parole. Je n'ose me flatter d'obtenir de vous le même 
degré de confiance; croyez, monsieur, que je me trompe, mais 
ne croyez pas que je mente. 

Je suis avec un profond respect, etc. 

La Destruction des Jésuites n'est pas de moi; elle est, je 
crois, d'un ami* qui sera trop flatté de vous Toffrir, 



XLVI 

A MADEMOISELLE LEGENDRE*. 

Août Mm. 

Mademoiselle, j'ai l'honneur de vous saluer et de vous prier 
de donner au porteur un bel exemplaire de Perse : c'est pour 
un ami, souscripteur de Térence. Je vous remercie de l'exem- 
plaire broché que vous avez eu la bonté de m'envoyer. 

Si vous écrivez au cher abbé, joignez mes douceurs aux 
vôtres ; cela ne gâtera rien. 

Je suis avec respect, mademoiselle, votre très-humble et 
très-obéissant serviteur. 



XLVII 

A SARTINE'. 



i3 octobre 1769. 



Monsieur, 



J*ai mille remerciements à vous faire : notre édition va son 
train et nous ne serons pas mutilés. Nous paraîtrons comme 



i. D*Alembert. Voir plus haut la lettre où Diderot le remercie de lui avoir 
envoyé cette brochure. 

2. Nièce de M"< Volland ; elle épousa peu après M. Digeon. 

3. Publiée, ainsi que la suivante, dans la LettrQ de M, Luneau de Boisjermmn 
d M. Diderot et Réponses d la lettre adressée aux sieurs Briasson et Le Breton, 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 7 

Dieu nous a faits ; et c'est la chose la plus honnête et» comme 
la suite vous le prouvera, la chose en même temps la plus in- 
différente. Je vous Tai dit cent fois, monsieur, et je vous ai 
toujours dit vrai, la plus belle page n'entrera jamais en compa- 
raison, à mes yeux, avec votre satisfaction. 

Mais j'ai à vous parler d'une bien autre chose. Quoi ! les 
libraires prétendent que nous ne pouvons faire imprimer nos 
ouvrages à nos frais et dépens ; que quand le roi et son mi- 
nistre nous en auront accordé la permission, il faudra qu'ils 
soient les dépositaires de notre bien ; que quand nous leur 
aurons confié nos livres à vendre, ils en mettront l'argent dans 
leur poche, nous payeront en livres de leurs fonds et feront 
ensuite saisir chez nous ces livres; que nous n'aurons pas la 
liberté de nous adresser à des commerçants de province ; que 
DOS amis, qui sont au loin, n'auront pas celle de s'adresser à 
nous ! Jamais cela ne sera, et nous espérons que vous ferez 
bonne et prompte justice de ces prétentions aussi ridicules 
qu'elles sont injustes. Je n'insiste pas là-dessub, car je sais 
que vous nous estimez un peu plus que ces gens dont nous 
faisons la fortune, et qui nous ont condamnés à mâcher des 
feuilles de laurier. N'est-il pas bien étrange que j'aie travaillé 
trente ans pour les associés de Y Encyclopédie ; que ma vie 
soit passée, qu'il leur reste deux millions et que je n'aie pas 
un sol ? A les entendre, je suis trop heureux d'avoir vécu. J'ai 
l'hiTûneur, etc. 



XLVIII 

A LUNEAU DE BOISJERHAIN. 



1770. 



Je suis tout aussi embarrassé que vous, monsieur, pour 
avoir les Dialogues sur les grains^; la distribution en est em- 

par M. Diderot, i" décembre 1771, in-4«, 32 p. imp. Simon; cette lettre fut por- 
tée à Sartine par Laneau, qui eut Pimpudence d'a?oaer qu*il en avait auparavant 
gardé copie. 

1. Dialogue sur le commerce des blés (par Galiani). Londres (Paris, Merlin), 
1770, iQ-8. 



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8 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

pêchée, sans qu'on puisse deviner pourquoi. J'ai fait ce que 
j'ai pu pour en pourvoir mes amis, sans y réussir. J'avais un 
exemplaire de présent, et cet exemplaire court la ville et les 
champs. Voyez Merlin, c'est lui qui a le livre. J'ai une bien 
autre grâce à vous demander que vous ne me refuserez certai- 
nement pas : c'est de ne point faire mention dans vos Mémoires 
des sept derniers volumes de V Encyclopédie charpentés. Le fait 
ne peut être su que par moi. Il est étranger à votre affaire. Je 
pense encore avoir des démêlés d'intérêts avec les associés. 
Cela pourrait les irriter et m'embarrasser. Ainsi j'attends de 
vous cette marque d'estime que je saurai bien vous rendre 
dans l'occasion. Si c'était un fait qui pût servir au fond de 
votre procès, je me garderais bien de vous en demander la 
suppression. Cette demande serait injuste. Je vous salue et 
vous embrasse de tout mon cœur. Si je puis me procurer les 
Dialogues^ si mon exemplaire me revient, vous l'aurez sur-le- 
champ. Vale iterum et litiga fortiter. 



XLIX 



Paris, ce 10 mars 1770. 



Monsieur, 



Vous désirez savoir mon sentiment sur l'ouvrage que vous 
avez bien voulu me confier, et que je vous renvoie*. Le voici : 
Je le trouve dur, sec, plein d'humeur et pauvre d'idées. L'au- 
teur ne me paraît ni assez pourvu d'expérience, ni assez fort 
de raisons pour briser son adversaire comme il se l'est prorais. 
Il le calomnie en plusieurs endroits; il affecte de ne pas l'en- 
tendre, ou il ne l'entend pas en quelques autres. Ses réponses 



i. Cette lettre, publiée sans nom de destinataire dans les Mélanges de Fayolle, 
est certainement adressée à Sartine, qui prenait volon^ers Diderot comme cen- 
seur ainsi que le prouvent la fin même de cette lettre et la suivante. 

2. 11 s'agit de l'ouvrage qui a pour titre : Réfutatian du Dialogue sur le 
commerce des blés, par Morellet, 1770, in-8. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 9 

aux principaux arguments qu'il attaque ne sont pas aussi victo- 
rieuses qu'il l'imagine; il y en a auxquels il ne répond point du 
tout. Il disjoint les idées; il aperçoit fort bien les inconvé- 
nients des vues de l'auteur, il n'aperçoit pas les inconvénients 
des siennes. Il attribue au chevalier ce que la vérité du dia- 
logue exigeait qu'on mît dans la bouche de ses interlocuteurs, 
et il lui en fait un crime ou un ridicule. Tout cela est mal, et 
je vous proteste qu'à la place de l'abbé Galiani, je ne serais 
affligé de cette critique que parce que je me serais peut-être 
flatté d'un ton et d'un procédé plus honnêtes. Le caractère du 
réfutateur en sera un peu plus barbouillé; on n'en aura pas 
plus haute opinion de sa suffisance, et la question n'en sera 
pas plus éclaircie. Les dialogues conserveront toute la faveur 
qu'ils ont obtenue, et l'ouvrage dont il s'agit n'aura qu'aug- 
menté le nombre des ouvrages économiques qu'on ne lit plus. 
La lutte contre un homme de génie qui connaît le mondeet les 
hommes, le cœur humain, la nature de la société, l'action et la 
réaction des ressorts opposés qui la composent, la force de 
l'intérêt, la pente des esprits, la violence des passions, les 
vices des différents gouvernements, l'influence des plus petites 
causes, et les contre-coups des moindres effets dans une grande 
machine, est une lutte périlleuse, comme M. Turgot le sa- 
vait bien, et comme M. l'abbé Morellet l'aura prouvé, après 
M. l'abbé Beaudeau, M. Dupont et M. de La Rivière. 
r abbé Galiani n'a pas besoin, pour paraître grand, que 
M. l'abbé Morellet se mesure avec lui. Le seul parti que la cri- 
tique pourrait tirer de son travail, ce serait d'en faire une bonne 
lettre qu'il enverrait à celui qu'il appelait à Paris son ami. Il y 
aurait dans ce sacrifice moins à perdre qu'à gagner; car cet 
ouvrage passera sans faire la moindre sensation, malgré le 
nom et la célébrité de l'auteur, à qui il n'en restera qu'un petit 
vernis d'homme noir. Après s'être donné une entorse à un pied 
dans l'affaire de la Compagnie des Indes, il ne faudrait pas s'en 
donner une à l'autre pied dans celle des blés ; car c'est sous 
peine de ne pouvoir plus marcher. Si l'abbé Morellet avait 
ceint le tablier dans la boutique de M. de Mirabeau, et qu'il 
eût été personnellement offensé, qu'aurait-il fait de pis ? Je ne 
voudrais prendre ce ton amer qu'avec mon ennemi, encore ne 
serait-ce qu'en représailles. Je vois avec chagrin que les 



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10 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

hommes de lettres font moins de cas de leur caractère moral 
que de leur talent littéraire. Cette réfutation nuira beaucoup à 
M. Tabbé Morellet, qui ne doit s'attendre ni à l'indulgence du 
public, ni à celle de ses amis ; et c'est ce que je me ferais un 
devoir de lui dire, si je pouvais m'en expliquer avec lui sans 
manquer à la confiance dont vous m'honorez. Je lui com- 
muniquerais aussi quelques endroits des lettres de l'abbé Ga- 
liani dont il n'aurait rien de mieux à faire que de justifier la 
bonne opinion. Voici, monsieur, comment le charmant Napoli- 
tain en parle dans la dernière que j'ai reçue : « Le cher abbé 
Morellet raisonne comme sa tête le mène ; mais il agit par 
principes; ce qui fait que je l'aime de tout mon cœur, bien 
que ma tète n'aille pas comme la sienne, et que lui, de son 
côté, m'aime à la folie, bien qu'il me croie machiavellino. Au 
reste, son âme^ qui est bonne, entraînera sa tète; il finira par 
ne pas me répondre, et par m'aimer davantage. » D'où vous 
conclurez que le petit machiavéliste italien s'entend un peu 
mieux en procédés que le philosophe français ; mais, toute ré- 
flexion faite, je me persuade que l'abbé Morellet ne publiera 
pas ses guenillons recousus. Quoi qu'il en soit, comme censeur, 
je n'y vois rien qui doive en empêcher l'impression, sans même 
en excepter quelques paragraphes dont un examinateur précé- 
dent parait s'être effarouché. Les économistes de profession 
sont bien d'une autre hardiesse, et la liberté, jointe au courage 
qu'ils ont de tout dire, est, à mon sens, un des principaux 
avantages de leur école. Je suis avec respect, etc. 



AU MÊME. 

Juin i770. 

Monsieur, j'ai fait ce que vous m'avez ordonné; mais, pour 
remplir votre objet, il a fallu me montrer un peu, et exposer ce 
que j'avais ouï dire de la pièce*, afin d'en faire parler les autres. 

1. Comédie de Palissot, en trois actes et en vers, et dont le premier titre est 
le Satirique, L'auteur avait composé cette pièce dans le plus grand secret ; il avait 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 11 

Il m'a paru qu'on prenait la chose assez froidement : quand on 
a embrassé un élat, il en faut savoir supporter les dégoûts. H 
leur a été impossible de conceToir une haute opinion du talent 
d'un homme malhonnête ; car celui-là est malhonnête qui ca- 
lomnie publiquement, et qui dévoue, autant qu'il dépend de lui, 
à la haine générale de bons citoyens. Au reste, votre condes- 
cendance sur ce point sera toujours regardée comme une né- 
cessité à laquelle vous n'aurez pu vous soustraire. Ils savent 
tous qu'ils ont mérité quelque considération de votre part, et 
ils redoutent plus pour vous les réflexions d'un public impartial 
que, pour eux, la méchanceté d un poète. Ce que vous pensez 
vous-même de la licence que cet exemple pourrait introduire 
ne leur a point échappé. Quant à moi, qui n'ai pas la peau fort 
tendre, et qui serais plus honteux d'un défaut que j'aurais que 
de cent vices que je n'aurais pas, et qui me seraient injuste- 
ment reprochés, je vous réitère que si j'avais été le censeur 
du Saliriquey j'aurais souri à toutes ces injures, n'en aurais 
fait effacer aucune, et les aurais regardées comme des coups 
d'épingle plus douloureux à la longue pour l'auteur que pour 
moi. Cet homme, quel qu'il soit, croit n'avoir aiguisé qu'un 
couteau à deux tranchants : il s'est trompé, il y en a trois; et le 
tranchant qui coupe de son côté le blessera plus grièvement 
qu'il ne pense. Quelle est la morale de sa comédie? c'est qu'il 
faut fermer sa porte à tout homme d'esprit sans principes et 
sans probilé. On la lui appliquera, et le sort qui l'attend est 
le mépris et une demeure à côté de P...*, 

Je ne crois pas que la pièce soit de ce dernier ; on n'est pas 
un infâme assez intrépide pour se jouer soi-même et pour faire 
trophée de sa scélératesse. Si c'est M. de Rulhières, coupable de 
la même indignité que t^..., il est plus vil que lui, puisqu'il 
s'en cache. 

Au reste, monsieur, si l'auteur croit que quelques vers 
heureux suffisent pour soutenir un ouvrage dramatique, il en 



même fait répandre que c'était une satire violente contre lui. Le maréchal de 
Richelieu protégeait Fauteur ; cependant le secret transpira, et le jour mftme où 
TouTrage devait être représenté, un ordre de M. de Sartine le fit supprimer. (Br.) 
i. Diderot était encore alors dans Terreur commune, puisqu'il inclinait à regar- 
der PalisAot comme étranger à cette pièce que, depuis, cet auteur a avouée et 
défiendae avec chaleur. (Br.) 



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12 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

est encore à VA^ B, C du métier. Le sien est sans verve, sans 
génie, sans intérêt. Son Oronte est plat; ce n'est qu'une mince 
copie deTOrgon de Molière dans le Tartuffe. Son Dorante au- 
rait de belles et bonnes choses à dire qui le caractériseraient ; 
mais l'auteur ne pouvait les trouver ni dans son cœur, ni dans 
son esprit : et ce personnage, prétendu philosophe, n'est pas 
même de l'étoffe d'un homme du monde. Le Satirique^ faible 
contre-partie du Méchant de Gresset, n'en a ni la grâce ni la 
légèreté. Julie est une fille mal élevée qui conspire avec sa 
soubrette, bassement, et contre toute délicatesse d'une per- 
sonne de son état, pour attirer le satirique dans un piège. Le 
satirique, qui se fie à ces deux femmes, est un sot. Dorante, 
qui souffre patiemment devant lui un coquin, qui a composé 
et mis sur son compte un libelle contre un tuteur honnête dont 
il aime la pupille, est un lâche. Cela est sans mouvement et 
sans chaleur, et tous ces personnages ne semblent agir que 
pour prouver que toute idée d'honnêteté est étrangère à l'au- 
teur. Aussi suis-je persuadé qu'il y a tout à perdre pour lui, 
et qu'il ne lui restera que l'ignominie d'avoir fait des tirades 
contre des gens de bien ; ce qui ne sera pas compensé par le 
très-mince et très passager succès d'une très-médiocre pièce. 
Je plains cet homme de déchirer ceux dont les conseils lui ap- 
prenaient peut-être à tirer un meilleur parti de son talent. Il 
ne tardera pas à dire, comme M. P..., qu'il n'est pas trop sûr 
d'être bien aise d'avoir fait cette pièce. Du moins, faudrait-il 
que sa satire fût gaie; mais elle est triste, et l'auteur ne sait 
pas le secret de nuire avec succès. 

Il ne m'appartient pas, monsieur, de vous donner des con- 
seils ; mais, si vous pouvez faire en sorte qu'il ne soit pas dit 
qu'on ait deux fois, avec votre permission, insulté en public 
ceux de vos concitoyens qu'on honore dans toutes les parties 
de l'Europe, dont les ouvrages sont dévorés de près et au loin, 
que les étrangers révèrent, appellent et récompensent, qu'on 
citera, et qui concourront à la gloire du nom français quand 
vous ne serez plus, ni eux son plus; que les voyageurs se font 
un devoir de visiter à présent qu'ils sont, et qu'ils se font hon- 
neur d'avoir connus lorsqu'ils sont de retour dans leur patrie, 
je crois, monsieur, que vous ferez sagement. Il ne faut pas que 
des polissons fassent une tache à la plus belle magistrature, 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 13 

ni que la postérité, qui est toujours juste, reverse sur vous 
une petite portion du blâme qui devrait résider tout entier sur 
eux. Pourquoi leur serait-il permis de vous associer à leurs 
forfaits? 

Les philosopties ne sont rien aujourd'hui, mais ils au- 
ront leur tour; on parlera d'eux, on fera l'histoire des persé- 
cutions qu'ils ont essuyées, de la manière indigne et plate dont 
ils ont été traités sur les théâtres publics; et si l'on vous 
nomme dans cette histoire, comme il n'en faut pas douter, il 
faut que ce soit avec éloge. Voilà mon avis, monsieur, et le 
voilà avec toute la franchise que vous attendez de moi ; je 
crains qae ces rimailleurs-là ne soient moins les ennemis des 
philosophes que les vôtres. 
Je suis avec respect, etc. 



LI 



Juin 1770. 

Monsieur le maître de la boutique du Houx toujours verty 
vous rétractez-vous quelquefois ? Eh bien ! en voici une belle 
occasion. Dites, s'il vous plaît, à toutes vos augustes pratiques 
que c'est très-mal à propos que vous avez attribué l'incognito à 
la traduction des Nuits dCYoung par M. Le Tourneur. Dites, sur 
ma parole, que cette traduction, pleine d'harmonie et de la plus 
grande richesse d'expression, une des plus difficiles à faire en 
toute langue, est une des mieux faites dans la nôtre. L'édition 
en a été épuisée en quatre mois, et l'on travaille à la seconde ; 



1. Grimm, en insérantcette lettre dansjion «ordinaire» du 15 juin 1770, l*a fait 
précéder de la note que voici : « L*autre jour, en rentrant dans mon atelier, j'ap- 
pris que CatoD Diderot y était ?ena pendant nion absence et qu*il avait porté des 
jeux indiscrets sur une de mes feuilles précédentes. Je trouvai sur ma table la 
réprîaiande suivante dont ma conscience ne me permet pas de supprimer une 
syllabe et que je ferai môme graver sur une table d'airain qui sera suspendue 
dans ma boutique pour me rappeler sans cesse la misère de mon métier. » 



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H CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

dites encore cela, car cela est vrai. Ajoutez qu'elle a été lue par 
nos petits-maitres et nos petites-maîtresses, et que ce n'est pas 
sans un mérite rare qu'on fait lire des jérémiades à un peuple 
frivole et gai. Vous n'ignorez pas que la gloire qu'un auteur 
retire de son travail est la portion de son honoraire qu'il prise 
le plus; et voilà que vous en dépouillez M. Le Tourneur! et c'est 
vous qu'on appelle le juste par excellence ! C'est vous qui com- 
mettez de pareilles iniquités I Mais le libraire Bleuet, qui s'est 
chargé de l'ouvrage, qui en a avancé les frais et l'honoraire à 
l'auteur, que vous a-t-il fait? Ternir la réputation d'un homme! 
sceller autant qu'il est en soi la porte d'un commerçant ! Ah ! 
monsieur Grimm , monsieur Grimm I votre conscience s'est 
chargée d'un pesant fardeau ; et il n'y a qu'un moyen de s'en 
soulager, c'est de rendre incessamment à M. Le Tourneur la jus- 
tice que vous lui devez. Si vous rentriez en vous-même ce soir, 
lorsque vous serez de retour de la Comédie-Italienne, où vous 
vous êtes laissé entraîner par M"' de Forbach, lorsque les sons 
de Grétry ne retentiront plus dans vos oreilles, et que votre ima- 
gination ne s'occupera plus du jeu de l'inimitable Caillot, 
loi'sque tout étant en silence autour de vous, vous serez en état 
d'entendre la voix de votre conscience dans toute sa force, vous 
sentirez que vous faites un métier diablement scabreux pour 
une âme timorée. 



LU 

AU MÊME^ 

î5 octobre 1770. 

Tâchez d'entendre ce petit logogriphe. 

Je vous avais écrit hier, mon ami ; j'allai porter ma lettre 
à votre porte, où elle n'arriva pas. On en exigea la lecture. 
On jura que, quoi qu'elle contînt, on ne s'en offenserait pas ; 
on s'en offensa, et elle fut déchirée. 

1. Inédite. Communiquée par M. Dubrunfaut. Co « petit logogriphe », comme 
rappelle avec raison Diderot, a trait à sa passion momentanée pour M"' de Pru- 
neyauz. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 15 

Réjouissez-vous ; je touche au moment de ma liberté, de 
remploi de mon temps et d'un nouvel ordre de vie. 

Je me suis bien tâté ; je ne souffre point; je ne souffrirai point. 

Je jurerais qu elle fait son malheur; mais je l'en ai prévenue; 
et me voilà quitte envers elle et envers moi. J'en ai aussi parlé 
fortement à l'homme. 

L'homme simple et doux m'a achevé sa confession depuis 
Gloria Patri jusqu'à Amen. Sur le billet qu'on lui avait écrit, il. 
est accouru ; il a fait sa déclaration ; il a pleuré, on lui a permis 
les assiduités, aux conditions accoutumées qu'il serait bien sage, 
bien tranquille, et le reste; il a promis, comme de raison, et 
puis vous devinez comme on est sûr de soi et de lui I... mais 
on est donc enfant toute la vie? 

C'est un plaisir comme je les encourage l'un à aller à toutes 
jambes vers l'autre, l'autre à aller à toutes jambes vers l'un, et 
comme ils y vont ! 

Et notre amie, à ce mot : « Mais il a des désirs... — Des 
désirs... des désirs... — Et oui, madame... — Ce n'est pas là 
notre arrangement...» Et puis la satisfaction qui perce par tous 
les points du visage... et puis votre ami qui en fait la remarque 
et qui le dit. 

Si tout cela n'est pas à bonne fin avant quinze jours, le phi- 
losophe y perdra son latin. 

Autre chose plus honnête (peut-être) et plus sûre. Il faut 
que j'aille là pourtant. Une éclipse subite marquerait. Il ne faut 
pas que je gêne. Et puis, moi philosophe, pourquoi ne venez-» 
vous pas me voir? Venez me voir. C'est l'enfant chéri qui parle 
ainsi. Est-ce pour moi? Est-ce pour la mère? 

Si vous étiez bien sûr de moi, comme vous ririez ! 

Soyez-en sûr. Je ne suis ni injuste, ni fou; et peut-être, 
un jour vous prouverai-je que je serais l'un et l'autre. 

Je me vois expliqué. Je laisse l'amitié dans toute son éten- 
due; mais je veux absolument la restitution de mon temps; on 
s'y oppose ; et l'on vous accepte pour juge. On imagine que 
apparemment vous me sacrifierez à des égards, à des bien- 
séances et cœtera. Je crois, mon ami, que vous n'en ferez rien. Je 
vous conjure de vous expliquer nettement et fortement là-des- 
sus. Je veux avoir aussi ma chaise de paille ; et je l'ai priée 
plaisamment de me l'envoyer. 



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16 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

J'y dînai hier avec rhomme, comme vous pensez bien, et je 
fus fou à ravir, et je vous jure sans effort. 

Bonjour. Je ferai tout mon possible pour vous voir encore 
une fois, dussé-je aller à la Briche. 

Vestimenta suspendi mani deo, 

Et. ce qu'il y a d'heureux, c'est que j'en suis à mon dernier 
voyage. 



LUI 

AU MÊME. 

Au Grandval, 21 octobre 1770. 

Vous êtes, mon ami, très-fin, très-délié, mais pour cette fois 
je crois que je vois mieux que vous, parce que j'ai sur le nez 
d'autres besicles que les vôtres. 

J'aime mieux la croire inconstante que malhonnête. Voyez 
M. l'Écuyer* s'installer entre la mère et la fille à Bourbonne; 
toutes les deux, convaincues qu'il en voulait à l'une ou à l'autre, 
cependant appeler ses visites; le retenir à souper tous les jours; 
retarder son retour, le mener à Vandœuvre où il n'est pas 
connu ; à Châlons où il ne l'est pas davantage ; lui permettre 
à Paris une cour assidue, accepter de lui et voiture et gibier 
dont j'ai mangé par parenthèse et que j'ai trouvé bon, attendre 
une déclaration, arranger une présentation au Louvre ; accor- 
der la permission d'écrire et par conséquent s'engager à ré- 
pondre, etc. 

Oh 1 ma foi, mon ami, si l'on a bien résolu de refuser à cet 
homme-là ce qu'il est aussi encouragé à demander, vous avoue- 
rez qu'on s'expose de gaieté de cœur à le rendre profondément 
malheureux ; est-ce là le rôle qui convient à une femme aussi 
franche, aussi bonne, aussi honnête que notre amie * ? 

Et mon bonheur et ma tranquillité, que deviennent-ils dans 

1. M. de Foissy, écuyer du duc de Chartres. V. le Voyage à Bourbonne. 

2. M"'» de Prunevaux. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE, 17 

le courant de cette menée? Si Ton avait projeté de me rendre 
fou, dites-moi ce qu'on pourrait faire de mieux 7 

Et son bonheur et sa tranquillité, que deviendront-ils, 
lorsqu'elle aura sous les yeux le spectacle assidu d'un malheu- 
reux qu'elle aura fait? Se donne-t-on ce passe-temps-là à l'âge 
de quarante-cinq ans? 

Une femme qui ne veut pas aimer, et qui n'en a pas assez 
des visites journalières qu'on est libre de lui rendre chez elle, 
et qui s'arrange pour voir un homme dont elle est éperdument 
aimée trois fois la semaine dans une autre maison ; et cette 
fenune-là en use bien^ et cette femme-là connaît le fond de 
son cœur? et cette femme-là garde quelque mesure avec son 
ami? 

Convenez, mon ami, que je suis au moins traité trës-légëre- 
ment, convenez qu'il n'y a dans cette coûduite pas une ombre 
de délicatesse. Convenez qu'à ma place vous sentiriez comme 
moi. Convenez que vous en seriez bien autrement blessé que 
moi. Y a-t-il d'autres règles pour une femme que pour une 
maltresse ? Si votre femme se comportait ainsi, ne lui en diriez- 
vous pas un mot? Puisque l'étude et la pratique de la justice 
ont été le travail de votre vie, soyez juste. 

Elle est sûre d'elle-même? Et qui le sait? 

Quand elle serait sûre d'elle-même, n'a-t-elle aucun ména- 
gement à garder avec moi? Je ne souffre point; je ne souffrirai 
pas ; mais qui est-ce qui le lui a dit? 

Y a-t-il une conduite pour les femmes et une conduite pour 
les hommes? Que penserait-elle, que penseriez-vous de moi, si 
j'étais aimé d'une autre et queje me permisse toutcequ elleafait? 

Je ne vous parle ainsi, ni pour la dépriser à vos yeux, ni 
pour exhaler mon ressentiment. Je n'en ai point ; je suis tran- 
quille, je suis heureux et je n'ai que faire de la solitude pour 
sentir le prix de la liberté qu on me rend. 

Si elle s'en va, je la perdrai sans regret; si elle revient, je 
la recevrai avec transport. 

Qu'elle s'en aille ou qu'elle me reste, je m'occuperai sincère- 
ment de son bonheur ; l'estime que je faisais d'elle n'en sera 
point altérée, et je lui conserverai tout mon attachement. 

J'ai bien peur que vous ne me voyez ni l'un ni l'autre tel 
que je suis. Je n'ai aucun mérite à cette belle résignation. Elle 

XX. % 



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18 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

ne me coûte rien ; mais rien du tout. Si je lui causais le moindre 
chagrin, ce serait méchanceté pure; car ni l'amour-propre ni 
le cœur ne sont oflensés. 

Je vous répéterai ce que je lui ai écrit. Je sais ce que je 
souhaite ; je sais ce qui est honnête ; mais je sais tout aussi bien 
ce qui n'est pas libre. 

Je demande deux choses qu'on ne saurait me refuser sans 
tyrannie : la jouissance d'un bien que vous avez tant de fois 
regretté, de mon temps ; et la liberté de m'éloigner, quand il 
me plaira, d'un spectacle assidu qui pourrait finir par me tour- 
menter; et c'est autant pour elle que pour moi que j'insiste 
sur ce point; car si j'avais de la peine, elle la partagerait 
assurément. 

Elle s'imagine que je vais chez vous verser un fiel dont 
mon âme est trop pleine ; vous m'obligerez de la détromper sur 
ce point. 

Je suis arrivé ici tout à temps pour prévenir une aventure 
très-fâcheuse. Je vous parlerai de cela quand nous nous ver- 
rons. 

Je n'ai point remis votre billet au Baron et pour cause. 

J'ai été malade à mourir pendant deux jours^ j'en suis quitte; 
et je me porte comme ci-devant. 

J'avais pensé comme vous que l'atrocité du prêtre * ôtait tout 
le pathétique de l'histoire de Félix. Envoyez-moi une copie de 
cette histoire et de celle d*Olivier^ et ce que vous me deman- 
dez sera fait ; mais dépêchez- vous. 

Je viens de recevoir une lettre d'elle où je lis : « Que votre 
travail ne soit point troublé par l'idée d'une peine qui n'existe 
encore que dans votre tête » ; et ailleurs : a Personne n'a encore 
le droit de tracasser mon âme. » Ou je ne sais pas lire, ou ce 
n'est pas le langage d'une femme sûre d'elle ; je n'entends rien 
de rien, ou cela signifie: Attendez. 

Il est vrai que j'ai mené mon écuyer à toutes jambes, et 
j'aurais bien fait, si l'on avait su lui faire la réponse nette, ferme 
et tranchée qu'on devait lui faire, que j'espérais qu'on lui ferait 
et qu'on aurait dictée à une autre. 

On prétend être sage; mais je suis bien assuré qu'on juge- 

1. Dans les Deux Amis de Bourbonne. Voir t. V, p. 263. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 19 

nit autrement de sa voisine, et qu'on ne balaiicerait pas à dire 
qa'eàle est fausse et folle. 

Je puis me taire sur un rival ; mais si j'en parle, je dirai ce 
que j'en pense, surtout si j'en pense bien. 

Sans moi cela ne serait pas an^ivé? Et c'est vous qui la faites 
parier ainsi 7 N'est-elle pas à présent maîtresse des événements? 

Bonjour, mon ami, bientôt je n'aimerai vraiment que vous, 
et je n'en serai pas fftché. 



LIV 

AU MÊME. 

Au Grand val, le 2 novembre 1770. 

Je réponds en poste à VOS deux lettres; mais, au fait, vous 
m'entendrez. Il n'y a point de malhonnêteté à exposer un 
galant homme à toutes les suites d'une passion malheureuse? Je 
n'entends pas cela. Quand j'ai hâté la déclaration de ce galant 
homme, j'ai présumé qu'elle y ferait une réponse claire, nette, 
franche, bien décidée, bien tranchée, qui finirait tout, et je suis 
coupable d'en avoir eu trop bonnA opinion? Et parce qu'elle 
n'a pas fait son rôle, le mien est mauvais, et je me suis rendu 
garant des événements? Allez, saint prophète, vous avez com- 
mis quelque grand crime, et le Seigneur a fait descendre sur 
vous l'esprit de vertige; et elle a quarante-cinq ans, et elle ne 
connaît ni l'amour, ni ses ombrages ! Et elle ne voit pas qu'elle 
joue le jeu le plus funeste au bonheur de quatre personnes ; j'y 
mets le vôtre, car si je deviens fou, la tête vous en tournera. Il 
n'y a donc qu'à dire à un homme : Je vous aime y je ri aime que 
vousy et se conduire après cela à sa fantaisie? On le fait périr, 
mon ami, à coups d'épingle ; la vie se passe en bouderies, en 
querelles, en raccommodements suivis de nouvelles querelles ; 
et puis il faut donc que je partage tous les amusements que ce 
monsieur lui offrira? Il y a là dedans je ne sais quoi de vil, de 
bas, de perfide qui ne me va pas. Chacun a sa façon de sentir, 
voilà la mienne, je lui ai écrit tout cela; c'est me perdre bien 



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20 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

sûrement; mais je ne souffre point, je ne souffrirai pas, et tout 
sera bien. Mais, mon ami, je sais bien ce qu'elle prétend; reste 
à savoir s'il y a l'ombre de sens commun dans ses prétentions. 
Je ne vais point là pour le plaisir de voir M. l'écuyer; s'il s'in- 
terpose à l'avenir, comme il l'a fait pendant un mois, et comme 
on l'a autorisé à faire pendant dix ans, il vaut mieux que je 
reste chez moi. Aimée de cet homme, amoureux d'elle et fou 
comme trenle-six fous, c'est son expresion, il vous paraît bien 
de s'être assurée de sa société trois fois la semaine au Louvre ? 
Allez, vous pensez mieux que vous ne dites, et vous ne pouvez 
vous dissimuler qu'à moins d'être une bûche, on doit être 
blessé de ce manque de délicatesse et d'égards. Que me parlez- 
vous de bonne foi? On voit dans son âme que j'y suis seul 
encore; cela se peut; mais n'y voit-elle pas qu'elle me manque 
à tous égards, et qu'une pareille conduite de ma part la bles- 
serait. Vous êtes étonné qu'elle m'ait répété vos encore^ vos 
suppositions, vos craintes, etc. ; elle a bien fait pis, c'est que 
folle ou sage, fidèle ou infidèle, heureuse ou malheureuse, 
traîtresse ou trahie, il faut que je reste à côté d'elle. C'est qu'en 
protestant qu'elle se porte bien, elle conçoit qu'elle peut deve- 
nir malade, sans s'apercevoir que cette espèce de maladie est 
fort avancée, quand on craint de la prendre; et voilà les propos 
et les procédés d'une femme qui n'est ni légère, ni fausse, ni 
idiote! Dites-moi donc ce qu'elle est. Quand on reprend la 
liberté, je n'ai aucun besoin de traiter pour recouvrer la mienne ? 
Cela vous plaît à dire. Je ne veux pas qu'on m'accuse de 
n'avoir pas fait ce que j'ai promis. Et ce sens qui doit me gui- 
der, vous verrez qu'il m'avertira à temps? Je ferai comme 
on fait, je lanternerai, l'amour-propre s'en mêlera, et je serai 
plus à plaindre que les punis. Je sacrifiais mon temps, mon 
repos, ma vie ; cela vaut bien peu de chose, si l'on ne sait pas, 
sans que je m'en mêle, être honnête de soi-même, et me débar- 
rasser tout au moins d'un importun. Qu'on garde celui qu'on a 
apparemment de bonnes raisons déménager, j'y consens; mais 
qu'on me laisse en repos et que je fasse de moi tout ce qu'il 
me plaira. Quant à la destinée de mon temps et de ma per- 
sonne, je vous promets bien que votre prophète radote sur ce 
point. La saison du besoin est bien loin, et ma nullité est un 
oracle plus sûr que le vôtre. Je ne sais ce que votre billet au 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 21 

Baron contient, je vous le remettrai cacheté; mais il m'a semblé, 
pir quelques mots de M"* d'Aine qu'il croit juste, qu'on sait ici 
que nous nous écrivons. Je ne vous ai rien dit du roi de Polo- 
gne, parce que, quand il s'agit de sa mat^resse, c'est une belle 
foutue guenille qu'un roi. Je penserai à votre roi, quand mon 
âme m'en aura laissé le loisir. Oui, vraiment, j'ai le cœur dur 
comme un caillou; cela est au point que, quand je me lève le 
matin, je crois qu'on m'a volé pendant la nuit celui que j'avais, 
et qu'on m'en a donné un autre, et je n'en suis pas plus content, 
car je tenais beaucoup au mien. J'espère le retrouver auprès de 
vous. On m'a envoyé le papier de Félix; mais on aurait bien 
fait d'y joindre celui à! Olivier que j'avais demandé, afin de don- 
ner aux deux contes un peu d'unité. N'importe, je me passerai 
de celui qui me manque, et je ferai de mon mieux. Ma santé 
serait naauvaise, si cela se pouvait; je me porte bien, malgré 
moi; car je ne me soucie plus de moi. Je fais ici un travail im- 
mense, et en même temps deux ou trois indigestions les unes 
sur les autres. Je n'aurai parlé que pour m' affranchir des petites 
servitudes et disposer plus entièrement de mes journées. J'ai 
rais au net le Traité d* harmonie de Bemetzrieder; c'est, si je 
ne me trompe, un bel et charmant ouvrage. Si vous pouviez y 
donner un coup d œil avant qu'on ne l'imprimât, cela serait 
bien; mais je n'ose l'espérer; vous avez tout gâté avec votre 
bribe louée et puis non louée. J'ai donné mes trois fêtes au 
Baron; comment diable voulez-vous à présent que je les retire, 
lorsqu'on en a fait presque des feur de joie? Je crains bien, 
mon ami, que je ne sois tenté de rester où je fais le bien, où 
j'ai établi le repos; cela vaut mieux que d'aller chercher de la 
peine à Parisoù je ne reparaîtrai qu'à la Saint-Martin. Envoyez, 
s'il vous plaît, de la musique à ma fille, et si vous m'écrivez 
encore, ce que je désire beaucoup, dites-moi qu'elle se porte 
bien. Bon gré, mal gré, vous partagerez avec elle la portion de 
tendresse qu'on me restituera moitié par moitié; je crève de 
nouvelles à vous apprendre. J'ai reçu dans la maison une lettre 
que j'ai gardée pour vous la montrer; vous verrez par là com- 
bien il importait que j'arrivasse et combien il importe peut-être 
que je reste. Tâchez de faire entendre cela à notre amie. Je vou- 
drais que ce foutu musicien de Bâle fût au fond de la rivière. Je 
fais tout si négligemment, que j'allais oublier de vous dire 



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22 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

qu'on est furieuse de trois ou quatre lettres que j*ai écrites d'ici. 
Qu'avez-vous donc mis dans ces lettres, direz-vous? Rien, mon 
ami, que de la raison, de Thonnêteté et de la tendresse. 
J'ai demandé qu'on vous envoyât la dernière, parce qu'on en a 
appelé à votre tribunal. Si on le fait, vous prononcerez. Si on 
ne le fait pas, comme je le présume, vous ignorerez cela ; enten- 
dez-vous ? Bonjour, portez-vous bien. Aimez-moi, car il est 
affreux de n'être aimé de personne. J'étais heureux et tranquille, 
sa dernière lettre m'a fait un mal incroyable. Je suis sûr qu'il 
n'y paraîtra plus demain, après ou après ; mais voilà toujours ma 
tête dérangée; et ne fût-ce que pour quelques jours, c'est trop. 
J'en ai besoin ici. Je me mettrai demain matin à Félix; ce sera 
une affaire faite dans la matinée. Oh ! la sotte chose que la vie I 
Hier je le prouvais au Baron au point de s'aller noyer, si l'élo- 
quence et la vertu avaient encore quelque pouvoir sur nous. A 
propos, l'abbé Morellet nous est venu avec le récit de ses trente-six 
infortunes, c'était à crever de rire ; c'était la jérémiade la plus 
vile, la plus intéressée et la plus naturelle que vous puissiez 
imaginer, et cela sans que le Jérémie s'en doutât. 11 m'a laissé 
son ouvrage contre l'abbé*; je ne l'ai pas encore ouvert; mais 
je me suis promis de lui en dire mon avis bien serré. Je vais 
me coucher. On épie ici mes veillées à la diminution de ma 
bougie, et l'on m'en fait des querelles très -sérieuses. La belle- 
mère et les enfants m'aiment d'instinct. Le Baron parait vive- 
ment touché de me posséder. Quant à sa femme, je le suis vive- 
ment de la marque de confiance qu'elle m'a donnée. La négo-: 
dation en question est venue tout au travers d'une autre 
beaucoup plus grave. Celle-ci est finie ; il ne tiendra qu'à elle 
que l'autre le soit incessamment. 
Bonsoir, mon ami. 

i. Galiani. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 23 
LV 

AU MÊME. 

m 

Aa Grandval, 10 novembre 1770. 

11 faut pourtant, mon ami, que je cause encore une fois avec 
vous avant de quitter ce Grandval, dont les habitants auraient 
certainement été malheureux comme des chiens (non pas les 
chiens de M"*" d'Aine), si, par le temps qu'il fait, je les avais 
abandonnés à la discrétion du mattre de la maison.... Mais il 
m'apporte le soir ses chiffons ; le matin il vient voir si je m'en 
suis occupé; nous en causons et d'autres choses. Il me laisse; il 
va fumer sa pipe; c'est tout juste le moment où sa femme s'en- 
ferme pour étudier, où la belle-mère est à sa toilette ou à la 
cuisine, l'instituteur et les enfants à leur tâche... Ainsi, il ne 
peut avoir de l'humeur que contre lui-même, et cette humeur 
n'est point du tout déplacée. L'heure du dîner sonne ; nous 
dînons. Si je vois ses enfants menacés de quelques moulinets, 
je me jette tout au travers, et cela dure moins. Au sortir de 
table nous faisons une partie de billard; nous philosophons, 
c'est-à-dire que nous ergotons jusqu'à cinq heures, temps où 
chacun se retire. A sept heures et demie, je leur fais la chouette 
à lui et à Lagrange; je perds et tout va bien. Notre souper n'est 
pas orageux, parce qu'il est court ; nous achevons notre partie 
après souper; les femmes, éparses, dorment sur des fauteuils; si 
nous sommes tristes, nous ne tardons pas à nous retirer; nous 
ne nous couchons tard que quand nous sommes gais, et il n'y a 
pas de mal à cela. J'ai fait votre commission ; il fallait qu'on s'at- 
tendît à quelque chose de votre part, puisque la belle-mère est 
montée chez moi, pour savoir si dans mes paquets il n'y avait 
rien pour sa fille. Je remettrai votre billet à mon enfant, lundi 
soir ou matin, selon l'heure à laquelle nous partirons d'ici; si 
nous arrivons à temps, je pourrai bien aller prendre place à côté 
de la chaise prophétique et sacrée ; cependant n'y comptez pas 
trop. Rassurez-vous sur la santé de mon corps et sur celle démon 
&me; la maison entière est en fort bon état. Pour Dieu, croyez à 



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24 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

ce que je vous dis, et n'en rabattez pas un iota. J'ai pris d'inadver- 
tance une indigestion de pain; c'est la pire de toutes; j'en ai eu 
l'estomac dérangé pendant quatre ou cinq jours. J'ai, en dépit de 
la maîtresse de la maison, suivi, le reste du séjour, un régime 
si sévère qu'il n'y a plus paru. J'ai travaillé comme un forçat; 
Barthe m'a envoyé sa comédie de /j Femme jalouse ] tout en 
la lisant pour l'auteur, j*en ai fait une petite analyse pour vous. 
Si vous étiez aussi un peu curieux de mon sentiment sur Tou- 
vi'age de l'abbé Panurge, je vous donnerais la lettre que je lui 
ai préparée. Enfin, mon ami, il est rare que J3 sois tout à fait 
content de l'emploi de mon temps, lorsqu'il n'y a pas une ligne 
dont vous puissiez tirer votre profit, et qui vous fasse une 
petite économie de travail. Il faut bien que je vous dédom- 
mage des distractions que vous causent mes affaires de cœur. Je 
voussure, mon ami, que jusqu'à présent le tour tout au moins 
équivoque qu'elles ont pris ne m'a pas donné une heure d'in- 
quiétude. Si vous avez été en souci sur la chaleur que vous 
avez pu remarquer dans quelques endroits de mes lettres, ne 
l'imputez qu'à l'impatience de vous voir pallier, excuser, défen- 
dre, affaiblir, contre le témoignage de votre conscience, une 
conduite qui n'était susceptible d'aucune couleur favorable. Je 
n'y vais pas, moi, par quatre chemins; lorsqu'il s'agira de chas- 
ser mon ami ou un indifférent, je ne serai jamais embarrassé du 
choix; mais passons, cela n'eût été ni honnête, ni poli; mais la 
politesse, l'honnêteté exigeaient-elles qu'on permît de venir tous 
les jours et à toute heure, comme on l'a fait; de se prêter à une 
correspondance penda)\t l'absence; d'introduire dans la société 
du Louvre? Dites-moi un peu ce qu'on [pouvait faire de mieux 
pour déranger une autre tête que la mienne? Je vous le dis et 
vous le répète; j'aimerais bien mieux qu'il y eût une passion bien 
formée, si elle n'y est pas, que les motifs secrets qu'on ne 
s'avoue pas parce qu'on en rougirait, et qui n'en déierminent 
pas moins à des procédés qu'on trouverait abominables dans sa 
voisine. Je ne saurais souffrir ces foutues balances-là, où les 
actions d'autrui pèsent comme du 'plomb, et où les nôtres sont 
légères comme des plumes. Et puis, u mes amis, restez-moi; 
vous suffisez au bonheur de ma vie ; entre vous, je défie lé des- 
tin de m'attaquer ». Et puis il se trouve un beau jour que tout 
cela n'est que du verbiage. Homme équitable, j'avais sacrifié à 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 25 

cette femme-là tout mon avoir, qui est de quelque prix appa- 
remment, puisque cette perte a fait souvent le sujet de vos 
doléances; croyez-vous qu'il y eût du trop dans ce qu'elle avait 
à mettre là contre? Vous avez beau plaider pour elle, vous ne 
changerez ni mon opinion ni la sienne ; vous ne mettrez jamais 
son cœur à Taise; soyez sûr qu'elle est mécontente d'elle-même, 
et si mécontente que, quoique j'aie fait l'impossible pour la 
tranquilliser, l'encourager, la rassurer sur mon estime, sur mon 
amitié, sur mon repos, en mettant les choses au pis aller, je 
n'ai encore pu y réussir. C'est qu'il ne faut pas se donner pour 
merveilleuse quand on ne l'est pas ; c'est que quand on vient à 
découvrir qu'on n'est ni pis ni mieux que les autres, il faut tout 
doucement baisser la tête, et dire comme je ne sais quelle 
femme disait à son mai*i la première nuit de ses noces : Hé 
bien^ monsieur^ vlàquesi; comme vlà qu'est ; et s'épargner à ^oi- 
même et à un galant homme qui n'y met pas la moindre impor- 
tance, tous ces efforts inutiles pour trouver et faire trouver ses 
patins aussi hauts qu'on les croyait. J'ignore ce que l'avenir me 
prépare; mais, pardieu, s'il m'arrive quelques-uns de ces essais 
scabreux où je sois forcé d'en déchanter sur mon compte, hé, 
pardieu, j'en déchanterai bien franchement ; et atten Jez-vous 
que je dirai comme l'abbé de La Porte : Je me croyais quelque 
chose; mais f ai découvert que Je n étais qu'un plat bougre ^ 
comme un autre. Ce ne sera sûrement pas encore pour cette 
fois-ci. Imaginez que je lui écrivais d'ici : « Si vous vous trou- 
vez entre le désir et le scrupule, appelez-moi vite, et je me 
joindrai au désir pour prouver au scrupule qu'il n*esl qu'un 
sot», et ainsi du reste. Bonsoir, mon ami, aimez-moi bien, 
vous; car c'est sur cette infidélité-là que je n'entendrais pas 
raison. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 



LVI 

k LA PRINCESSE DASHKOFF^ 

Paris, le 3 avril 1771. 

Madame, 

Le cîel sait les reproches que vous devez m'avoir faits. Je 
vous entends d'ici vous écrier : « Non-seulement il avait promis 
de ni'écrire^ mais encore il paraissait jaloux de garder une place 
dans mon souvenir; et voici trois mois passés sans qu'une seule 
ligne soit tombée de sa plume. » Et M"" Caminski aussi, qui 
peut-être aurait eu bonne envie de glisser un mot en ma faveur, 
n'était que les apparences sont si fort contre moi, n'aura-t-elle 
pas perdu de la bonne opinion qu'elle entretenait à l'égard de 
ma nation et mis à son compte une faute dont je suis seul cou- 
pable? Si le philosophe Diderot est surpris en flagrant délit 
d'inconstance, de légèreté; s'il prodigue les promesses et 
semble ne les faire que pour y manquer, quelle opinion, dira- 
t-elle, pourra- t-on se former des autres? On peut remarquer 
que c'est là le sophisme particulier à tous ceux qui ont été 
déçus en amour ou en amitié. Si quelqu'un nous a trompés, il 
n'y a plus de fonds à faire sur les amis; si quelqu'un a joué à 
notre égard un rôle de fausseté, adieu les amours. Eh bien, 
madame, en dépit de mon silence, je suis toujours le même; 
tôujoui-s rempli de dévouement et de respect pour vous, mais 
toujours^ hélas! le plus occupé des hommes. J'en ai agi avec 
vous, princesse, exactement comme j'ai agi avec mon père, ma 
mère, mon frère, ma sœur, que j'aime tous de tout mon cœur, 
et auxquels je n'ai jamais donné signe de vie, excepté dans les 
occasions où j'avais la bonne fortune de leur être de quelque 
utilité. Montrez-moi seulement, madame, en quoi je pourrai 
m'employer pour vous, et vous apprendrez alors de quelle scru- 
puleuse exactitude je suis capable. 

1. Publiée dans les Mémoires de laprincessef traduct. A. des Essarts, t. IV, 
avec deux autres lettres datées de SaiDt-Pétersbourg qu*0D trouvera plus loin. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. ' 27 

Je dois cependant vous faire quelques excuses, en laissant 
i part les bons ou mauvais penchants de mon caractère. Ce 
qu'il y a de certain, c'est que nous avons tous été malades, 
le père, la mère et l'enfant. Depuis deux mois passés nous 
plongeons chaque matin dans un bain chaud cet enfant pour 
lequel ma tendresse est sans bornes. J'ose vous parler de ces 
affections, à vous qui m'avez révélé par votre bonté que ce qui 
m'intéresse profondément ne vous est pas tout à fait indifférent. 

M. Maurice vient de m'apprendre que vous m'avez fait l'hon- 
neur de m'écrire. Je vous déclare sur l'honneur, princesse, 
qu'aucune lettre de vous ne m'est parvenue. 

Si j'étais sûr que ce que je suis en train d'écrire ne dût pas 
tomber en d'autres mains que celles auxquelles je le destine, 
je pourrais vous dire qu'un avocat général a chassé les Jésuites 
de Bretagne. Ces hommes remuants et vindicatifs ont mis de 
leur côté le gouverneur de la province; ce gouverneur est un 
grand homme violent, déterminé, despotique; ce grand homme 
a jeté en prison l'avocat général. Le parlement de la province 
défend son magistrat, et voilà l'affaire portée devant le parle- 
ment de la capitale; le parlement de la capitale appelle la ven- 
geance sur le représentant de la cour, et la cour, avec une 
chaleur égale, défend son représentant. Tandis que se roule ce 
plaisant échevèau, le maître' prend pour son compte une maî- 
tresse; le premier ministre nomme un magistrat à la place de 
chancelier, immédiatement ce chancelier travaille à renverser le 
ministre, et il y réussit. Ledit chancelier prend en main la 
cause du représentant de la cour; et comme il ne voit pas 
d'autre moyen de soustraire son protégé à la rigueur des lois 
que de renverser le parlement de la capitale, il soumet audit 
parlement un édit qu'il est sûr que celui-ci repoussera. 

En effet, l'édit est rejeté, et le parlement de la capitale est 
dissous; les charges des magistrats qui le composaient sont 
annulées; et ce qui formait les attributions de ce parlement est 
maintenant divisé en un certain nombre de petites cours de 
judîcature. 

Cet événement a produit une grande émotion paoni tous les 
ordres de l'État.^ Les princes font des remontrances, les autres 

i . Le Roi. 



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28 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

tribunaux des remontrances, toute la noblesse des remontrances ; 
on n'en finit plus avec les remontrances. Les têtes s'échauffent; 
ce feu se répand par degrés, les principes de liberté et d'in- 
dépendance, autrefois cachés dans le cœur de quelques gens 
qui pensent, s'établissent à présent et sont ouvertement avoués. 

Chaque siècle a son esprit qui le caractérise. L'esprit du 
nôtre semble être celui de la liberté. La première attaque contre 
la superstition a été violente, sans mesure. Une fois que les 
hommes ont osé d'une manière quelconque donner l'assaut à la 
barrière de la religion, cette barrière la plus formidable qui 
existe comme la plus respectée, il est impossible de s'arrêter. 
Dès qu'ils ont tourné des regards menaçants contre la majesté 
du ciel, ils ne manqueront pas le moment d'après de les diriger 
contre la souveraineté de la terre. Le câble qui tient et com- 
prime l'humanité est formé de deux cordes; l'une ne peut 
céder sans que l'autre vienne à rompre. 

Telle est notre position présente; et qui peut dire où cela 
nous conduira? Si la cour revient sur ses pas, ses adversaires 
apprendront à estimer leur force, et c'est ce qui ne pourrait 
arriver sans amener de graves conséquences. Nous touchons à 
une crise qui aboutira à l'esclavage ou à la liberté; si c'est à 
l'esclavage, ce sera un esclavage semblable à celui qui existe au 
Maroc ou à Constantinople. Si tous les parlements sont dissous, 
et la France inondée de petits tribunaux composés de magis- 
trats sans conscience comme sans autorité, et révocables au 
premier signe de leur maître, adieu tout privilège des états 
divers formant un principe correctif qui empêche la monarchie 
de dégénérer en despotisme. Si le mouvement qui aujourd'hui 
fait chanceler la constitution avait eu lieu avant l'expulsion des 
Jésuites, l'affaire pourrait être terminée; tous les tribunaux eus- 
sent été remplis en un clin d'oeil de leurs affiliés et adhérents, 
et nous serions tombés dans une espèce de théocratie; d'où il 
suit qu'en moins d'un siècle nous eussions rétrogradé vei's un 
état de barbarie la plus absolue. On ne permettrait plus d'écrire, 
nous n'oserions même plus penser ; bientôt il deviendrait impos- 
sible de lire; car auteurs, livres et lecteurs seraient également 
proscrits. 

Au-dessus de la portée de nos facultés de divination il existe 
certaines possibilités. C'est la circonstance même qui les déve- 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE, 29 

loppe. Pour ma part, je proteste que dans un autre temps je 
n'eusse jamais conçu les idées que je suis capable aujourd'hui 
de nourrir. Il est mille fois plus facile, j'en suis persuadé, pour 
un peuple éclairé de retourner à la barbarie que pour un peuple 
barbare d'avancer d'un seul pas vers la civilisation. Il semble 
en vérité que toute chose, le bien comme le mal^ ait son temps 
de maturité. Quand le bien atteint son point de perfection, il 
cmnmence à tourner au mal; quand le mal est complet, il s'élève 
vers le bien. Mais au fait, princesse, je ne sais trop pourquoi 
je vous parle de sujets comme ceux-là que vous devez entendre 
discuter autour de vous avec plus de liberté et de force. Non, je 
n'ai jamais oublié la promesse que je vous ai faite. Je prie 
M"* Caminski d'agréer l'expression de mon respect. Celui que 
je vous offre, madame, est aussi sincère que profond. 



LVII 

A BRIA8S0N ET 



Ce 31 août 1771. 



Je n'ai point lu le Mémoire de M. Luneau^ messieurs, et je 
ne le lirai point, parce que j'ai mieux à faire; mais je vois par 
votre réponse qu'il vous reproche d'avoir imprimé VEncyclo- 
pidie en un plus grand nombre de volumes que vous n'auriez dû. 
Et où M. Luneau a-t-il pris que le nombre de volumes dépendît 
de vous? Le nombre des volumes d'un ouvrage dépend de 
l'étendue du manuscrit, et l'étendue du manuscrit, de l'objet 
et de la manière de le traiter, toutes choses qui ne concernent 
que l'auteur, qui est concis ou diffus. M. Luneau n'ignore pas 
plus que moi qu'on ne se donne pas le talent de bien écrire. Si 
X Encyclopédie a des vices, ce n'est pas votre faute; c'est la 
mienne. 

Les chicanes qu'il vous fait sur le choix du caractère et sur 



1. Imprimée à la suite du Mémoire pour Us libraires associés à TËncyclo- 
pédie contre le siewr LtMeau de Boisjermain, Imp. Le Breton, in-4^ 74 p. 



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30 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

la longueur de la page ne me semblent pas mieux fondées. Je 
n'entends rien aux engagements qu'on vous suppose avec le 
public. Que m'importaient à moi ces engagements? J'ai de- 
mandé le caractère qui me convenait. J'ai fixé ma page à ma 
volonté. J'ai voulu que mon édition fût à ma fantaisie. 11 n'est 
point d'auteur qui n'ait cette sorte d'autorité, et qui ne consulte 
sur le caractère et la page son goût particulier, la nature de 
son ouvrage, et l'espèce de lecteurs qu'il se promet. M. Luneau, 
qui a fait imprimer, et qui s'est promis des lecteurs, ne l'ignore 
pas. 

■ Que vous vous fussiez décidés obscurément ou nettement 
pour le petit romain^ je veux le cicèro. Si M. Luneau n'exerce 
pas ce despotisme-là, c'est son affaire ; mais je vois qu'il vous 
suppose une importance avec moi qu'assurément son libraire ne 
prend pas avec lui. 

Prétendre que le prospectus n'est pas en cicérOy c'est une 
chose à dire aux Quinze-Vingts. La partie du prospectus que 
j'ai voulu qu'on prît pour modèle de l'ouvrage est en cicéro : 
et M. Luneau était le seul homme qui pût s'y méprendre de 
bonne fei. 

Que vous ayez pris ou non pris aux compas la longueur de 
la ligne, et que votre page dût être de soixante-quatorze ou de 
soixante -dix-sept lignes, le fait est qu'à la révision de la pre- 
mière épreuve, j'ai dit : Ma page est bien ; je ne la veux ni plus 
longue ni plus courte, et qu'en renvoyant la feuille, j'ai écrit au 
bas : Corrigez et tirez ; comme c'est l'usage. 

Voici bien une autre vision. Quoi ! messieurs, parce qu'à 
l'origine de l'entreprise je ne prévoyais ni ne pouvais prévoir 
que l'ouvrage dût aller au delà de dix volumes, il ne vous était 
pas libre d'en exécuter davantage? mais tous les jours un ou- 
vrage fournit plus ou moins de volumes que l'auteur n'en avait 
annoncés au public, sans qu'on se soit encore avisé de s'en 
prendre au libraire. C'est bien assez du risque de garder l'ou- 
vrage en piles, si le public est mécontent. Nous faisons imprimer, 
M. Luneau ou moi; c'est moi, si vous voulez, qui fournis la 
copie. Le libraire trouve que mon bavardage chasse beaucoup 
et s'en plaint. Qu'en arrive-t-il ? Je l'écoute ou je ne l'écoute 
pas, selon qu'il m'en prend envie. 11 insiste ; je lui propose de 
laisser l'ouvrage. 11 revient à la charge et m'importune ; je le 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 31 

prie le plus honnêtement que je peux de sortir de mon cabinet; 
et son unique ressource est de continuer à ma discrétion une 
entreprise dans laquelle il s'est engagé, sans savoir où je le 
conduirais. M. Luneau qui, en qualité d'amphibie,^ connaît et le 
rôle d'auteur et celui de libraire, ne niera pas que la chose ne 
se fasse ainsi. 

Si vous vous êtes bien trouvés de V Encyclopédie en dix-sept 
volumes, je m'en réjouis ; mais je vous déclare que, sans les 
persécutions qui détachèrent la plupart de nos auxiliaires, 
Âf. Luneau aurait beaucoup plus beau jeu avec vous, ou plutôt 
avec moi; car, bon gré, malgré, vous en auriez imprimé vingt- 
quatre. 

Avec le beau zèle dont on était épris en province, à Paris, 
dans toutes les contrées de l'Europe policée, de contribuer à 
cette énorme entreprise, il était impossible de savoir jusqu'où 
nous irions. Fallait-il jeter au feu tous ces matériaux ? M. Lu- 
neau répondra : Pourquoi non 7 M. Luneau l'aurait fait, sans 
doute, à ma place. Mais je ne vois pas qu'il faille punir le 
libraire de ma pusillanimité, ni de quel droit on exigerait de 
moi le courage de M. Luneau. Chacun a ses lumières et ses prin- 
cipes ; et l'un fera sans conséquence ce qu'un autre rougirait 
d'oser. 

Quant à la loi qu'il vous impose de renfermer toute la ma- 
tière dans le nombre de volumes annoncés, ou de distribuer 
l'excédant pour rien, on ne répond pas à cela, messieurs ; on 
en rit. 

Lorsque nous annonçâmes que VEncyclopédie n'aurait pas 
moins de huit volumes et de six cents planches, qu'est-ce que 
cela signifiait? Qu'alors nous étions possesseurs du fonds de huit 
volumes de discours et de six cents dessins au moins; et c'était 
la vérité. Mais qu'est-ce qu'il y a de commun enti-e cette annonce 
et la querelle qu'on vous fait? II y aurait eu moins huit volumes 
qu'on aurait pu vous en demander raison ; il y en aurait eu 
cinquante que vous n'auriez pas été plus responsables de ce for- 
fait. Il fallait bien que vous crussiez aveuglément ce que nous 
vous disions ; il fallait bien que vous allassiez comme je vous 
menais ; et je préviens tout libraire auquel je puis avoir affaire 
à l'avenir que je n'en userai pas autrement avec lui. Puisse-t-il 
ne s'en pas trouver plus mal que vous 1 



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32 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

On ne me soupçonnera pas d'avoir consumé, de propos déli- 
béré, vingt-cinq à vingt -six ans de ma vie à un travail ingrat 
et périlleux, dont il aurait dépendu de moi de voir la fin dix ou 
douze ans plus tôt. En abrégant le temps et l'ouvrage, j'aurais 
bien abrégé vos peines et les miennes. 

En supprimant de V Encyclopédie les choses redondantes, en 
y suppléant les choses omises ou tronquées, et en aspirant à un 
degré de perfection facile à concevoir, impossible à atteindre, 
l'ouvrage aurait eu cinq à six volumes de plus. Une preuve 
sans réplique, c'est qu'à présent on travaille à des suppléments. 
On m'a dit que M. Luneau était da nombre des coopérateurs ; 
j'ai peine à le croire. 

11 ne fallait pas dire dans votre Mémoire qu'il était contraire 
à la perfection de l'ouvrage de fixer le nombre des volumes ; il 
fallait dire que la demande en était absurde. Avec les secours 
journaliers des surnuméraires qui se présentaient de tous les 
coins du royaume, par intérêt pour une entreprise à laquelle 
un homme d'un mérite transcendant et deux honnêtes gens 
s'étaient consacrés, était-il possible d'en apprécier l'étendue? 
Sans vouloir offenser M. Luneau, ni douter de ses forces, je crois 
sincèrement qu'il y aurait été tout aussi embarrassé que moi, 11 
ne faut donc clabauder contre personne d'un avantage ou d'un 
inconvénient inévitable et moins encore contre les libraires que 
contre l'éditeur. Je hais toutes disputes ; j'en suis las ; mais il 
serait bien malhonnête à moi de me tenir clos et couvert dans 
une circonstance où l'ignorance des faits, et non la méchanceté 
(car M. Luneau n'est pas méchant), se prévaut contre vous des 
fautes que j'ai pu faire, moitié par insuffisance, moitié par 
nécessité, pour en imposer à la justice et vous tourmenter. 

Vous vous êtes prêtés, dites-vous, de la meilleure grâce à 
tout ce que nous avons exigé pour le mieux ; et vous avez bien 
fait: Sans cela, croyez-vous que nous eussions continué? 

Quant à la partie des arts et des planches qui me concerne 
seul, je suis fâché que vous vous soyez mêlés de me défendre. 
J'ai fait faire les dessins comme il m'a plu. J'ai étendu ou res- 
serré les objets comme il m'a plu. Votre unique affaire a été de 
payer les travailleurs que j'occupais, et j'aurais trouvé fort 
mauvais que vous prissiez un autre soin, quand vous l'auriez 
pu ou voulu. Le libraire est l'homme à l'argent, et c'est bien 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRA LE. 33 

assez. L'auteur et le libraire sont à deux de jeu : si celui-ci 
paye comme il veut, en revanche il ne sait pas ce qu'il 
achète. 

Si M. Luneau se fût adressé à moi, et qu'il m'eût demandé 
la raison de la prétendue profusion qui règne dans nos plan- 
ches, je lui aurais montré, et, comme il est homme de grand 
sens, il aurait conçu que je ne n'avais accordé à aucun art que 
la quotité très-rigoureuse de figures qu'il exigeait ; que ce 
n'était ni lui ni moi, mais l'artiste qu'il en fallait croire sur ce 
point ; que l'Académie des sciences, qui s'y entend aussi bien 
que lui et un peu mieux que moi, emploie cent planches où 
nous n'en employons pas vingt ; que le rhinocéros est dessiné 
sur une échelle qui suffit pour le reconnaître ; que ce n'est pas 
l'usage de l'examiner au microscope ; que la puce est de sa 
grandeur microscopique ; que cette figure est imitée d'un des 
plus célèbres observateurs du siècle ; que sous un volume mille 
fois, dix mille fois exagéré, il y a encore des parties qui échap- 
pent à la vue ; que la plaisanterie sur ce point serait d'une 
ignorance et d'une bêtise impardonnables ; que si l'on a quelque 
reproche à nous faire , ce n'est pas d'avoir supposé dans les 
ateliers des manœuvres ou des instruments qui n'y sont pas, 
mais d'avoir omis ou peu détaillé ceux qui y sont ; et M. Lu- 
neau m'aurait remercié de ma leçon, parce qu'on en peut 
recevoir sur ce qu'on ne sait pas, et qu'on est obligé à celui 
qui nous instruit, quelque supérieur qu'on lui soit d'ailleurs 
en histoire, en littérature, en philosophie, en tout autre 
genre. 

Quant à l'affaire de M. de Réaumur, je la lui aurais expli- 
quée de manière à le satisfaire : je lui aurais dit que nous 
n'avions pas employé une seule figure de Réaumur; et un homme 
de bien tel que lui se laissant aller à la confiance par le sen- 
timent intérieur qu'il en mérite et qu'il serait injuste d'en 
refuser à un autre homme de bien, jamais M. Luneau n'aurait 
pu s'empêcher de me croire. J'aurais ensuite appelé à l'appui 
de sa candeur naturelle l'attestation des commissaires même de 
l'Académie, à qui nos dessins furent présentés dans le temps, 
qui ont approuvé nos planches jusqu'à ce jour, et dont le té- 
moignage pourrait, je crois, contre-balancer l'accusation de 
H. Luneau^ quelque poids qu'on lui donnât. Il y a dans le com- 
XX. 3 



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34 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

mencement de cette longue phrase je ne sais quoi d'incorrect 
et d'entortillé; mais je n'ai pas le temps de m'expliquer plus 
nettement. 

Un autre fait sur lequel je défie qui que ce soit de me con- 
tredire, sans en excepter M. Luneau, c'est d'avoir été moi-même 
dans les divers ateliers de Paris; d'avoir envoyé dans les plus 
importantes manufactures du royaume ; d'en avoir quelquefois 
appelé les ouvriers; d'avoir fait construire sous mes yeux, et 
tendre chez moi leurs métiers. Si M. Luneau a le secret d'expli- 
quer et de faire dessiner les manœuvres et les instruments de 
la papeterie de Montargis, par exemple, ou des manufactures de 
Lyon, et cela sans les avoir vus, moi, je ne l'ai pas. 

Je me flatte peut-être; mais je pense qu'après un quart 
d'heure d'entretien avec M. Luneau sur les différents points de 
son Mémoire, le zèle de la vérité qui le consume m'aurait se- 
condé, qu'il se serait tu de plusieurs choses dont il ne doute 
aucunement, quoiqu'elles soient fausses, et qu'il aurait parlé 
plus correctement des autres. Quoi qu'il en soit, je me suis 
témoin à moi-même d'avoir fait pour le mieux, en un mot, tout 
ce qu'il était en mon pouvoir de faire, privé des conseils et du 
secret de M. Luneau. 

Dix lois dans votre Mémoire vous répétez que c'est moi qui 
ai fait dessiner ; que c'est moi qui ai approuvé les planches. Et à 
qui appartenait-il donc, messieurs, de prendre ce soin? j'ai 
ordonné ; vous avez bien payé, on n'a plus rien à vous dire. 
Soit en éloge, soit en blâme, le reste me regarde. 

Vous exhortez M. Luneau à s'informer du prix des plan- 
ches de l'Académie; j'ajouterai: et de leur nombre. N'en déplaise 
à M. Luneau, l'Académie répète les objets d'un art à un autre, 
et fait bien. Rien ne serait plus ridicule qu'un forgeron, par- 
courant la description et les figures de son art, n'y trouvât pas 
son marteau, et fût obligé de l'aller chercher dans les planches 
d'un autre atelier. M. Luneau sait beaucoup; mais il ne sait pas 
tout, ni moi non plus ; et j'oserais presque assurer que l'Aca- 
démie en sait plus que nous deux ensemble. 

Je n'entends rien à son bouquiniste d'estampes ; il pourrait 
très-bien[se faire que ce bouquiniste ne fût que dans sa tête ; au 
risque de traiter sérieusement un persiflage, je proteste que je 
n'ai jamais acquis, ni par cette voie, ni par une autre, aucune 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 85 

estampe dont je me sois servi ; et Ton me croira, parce qu'on 
me connaît. 

Si M. Luneau a dît qu'une autorité respectable m'avait con- 
stitué médiateur entre lui et le syndic de la communauté dans 
l'affaire de la saisie S il a dit une vérité; mais si par hasard il 
avait entendu ma médiation à l'affaire de YEncyclopédiCy il 
aurait dit un mensonge impudent dont un homme moins 
scrupuleux encore que M. Luneau ne pourrait être soupçonné. 

A juger du fond de cette affaire pai- la lecture de votre Mé- 
moire, le seul que je connaisse et que je veuille connaître, 
je vois bien de quoi m'adresser une bonne ou mauvaise critique, 
mais non de quoi vous faire un procès. Aussi n*entends-je rien 
au procédé de M. Luneau, qui passe pour un homme doux, 
simple, droit et surtout pacifique. 

J'avoue qu'il est affligeant, messieui*s, après quarante à cin- 
quante ans d'une probité reconnue dans son commerce et récom- 
pensée par des fonctions distinguées dans son corps et dans la 
société, de se voir tout à coup accusé de malversation et de 
mauvaise foi; j'avoue qu'il est triste, après une vingtaine 
d'années de persécutions que j*ai bien partagées, d'être troublé 
dans la jouissance d'une fortune que vous avez méritée par votre 
travail ; mais une autre position plus fâcheuse encore que la 
vôtre, ce serait d'avoir perdu son honneur et gardé son édition ; 
et cela n'est pas sans exemple. 

Je suis très-parfaitement, messieurs, etc. 



LVJJ 

A MADAME M. 



Novembre 1771. 



Vous permettez donc, madame, qu'on ajoute quelques mots 
au jugement que vous venez de porter de Y Éloge de Fénelon 
par M. de La Harpe, et je vais user de la permission. 

i. L*affaire de la saisie a été définitirement jugée le 30 jan?ièr 1770, et il n*y 
eo a point d*appel. {NoU des librair0s,) 

3. Dans la Correspondance de GHoun (ooveinbre 1771)^ cette lettre est précé- 
dée de ceUe de M"* M***. Ne serait-ce pM M*"* de Meaux? 



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36 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

Relisez, et vous sentirez combien il y a peu de ressort au 
fond de cette âme. La déclamation d'un morceau, quel qu il 
soit, est l'image et l'expression du génie qui l'a composé : il 
commande à ma voix, il dicte mes accents, il les affaiblit, il les 
enQe, il les ralentit, il les suspend, il les accélère. Jamais, dans 
le cours de cet éloge, on n'est tenté d'élever le ton, de l'abais- 
ser, de se laisser emporter, de s'arrêter pour reprendre ha- 
leine; jamais on n'est hors de soi, parce que l'orateur n'est 
jamais hors de lui. Ohl pour l'art de le posséder, il le possède, 
et me le laisse au suprême degré. Aucune variété marquée 
dans le ton de celui qui déclame ce discours; donc, aucune va- 
riété dans les sentiments, dans les pensées, dans les mouve- 
ments. Il n'en est pas ainsi de Démosthène, de Cicéron, de 
Bossuet, de Massillon,même de Fléchier, phrasier et périodiste 
comme M. de La Harpe, mais qui a des moments de chaleur 
que M. de La Harpe n'a pas et n'aura jamais. 

Je n'effacerai point votre ^loge, bonne amie, parce que 
j'aime à louer; mais je me garderai bien d'être de votre avis. 
M. de La Harpe a du nombre dans le style, de la clarté, de la 
pureté dans l'expression, de la hardiesse dans les idées, de la 
gravité, du jugement, de la force, de la sagesse; mais il n'est 
point éloquent et ne le sera jamais. C'est une tête froide; il a 
des pensées, il a de l'oreille, mais point d'entrailles, point 
d'âme. Il coule, mais il ne bouillonne pas; il n'arrache point sa 
rive, et n'entraîne avec lui ni les arbres, ni les hommes, ni 
leurs habitations. Il ne trouble, n'abat, ne renverse, ne con- 
fond point ; il me laisse aussi tranquille que lui ; je vais où il me 
mène; comme dans un jour serein, lorsque le lit de la rivière 
est calme, j'arrive à Saint-Cloud en batelet ou par la galiote. 

Qu'il s'instruise, qu'il serre son style, qu'il apprenne à le 
varier, qu'il écrive l'histoire ; mais qu'il ne monte jamais dans 
la tribune aux harangués. La femme de Marc-Antoine n'aurait 
point coupé la langue et les mains à celui-ci. 

Son ton est partout celui de l'exorde ; il va toujours aussi 
compassé dans sa marche, également symétrisé dans ses idées, 
jamais ni plus froid ni plus chaud. Il ne réveille aucune pas- 
sion, ni le mépris, ni la haine, ni l'indignation, ni la pitié; et, 
s'il vous a touchée jusqu'aux larmes, c'est que vous avez l'âme 
sensible et tendre. 



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eORRÉSPONDANCE GÉNÉRALE. 37 

Thomas et La Harpe sont les revers Tun de l'autre ; le pre- 
mier met tout en montagnes, celui-ci met tout en plaines. Cet 
homme sait penser et écrire ; mais je vous dis, madame, qu'il 
ne sent rien et qu'il n'éprouve pas le moindre tourment. 

Je le vois à son bureau ; il a devant lui la vie de son héros, 
il la suit pas à pas ; à chaque ligne de l'histoire il écrit sa ligne 
oratoire ; il s'achemine de ligne en ligne jusqu'à ce qu'il soit à 
la fin de son discours; coulant, faible, nombreux et doux 
comme Isocrate, mais bien moins plein, bien moins penseur, 
bien moins délicat que l'Athénien. vous, Carnéade! ô vous, 
Cicéron ! que diriez-vous de cet éloge ? Je ne t'interroge pas, 
toi qui évoquais les mânes de Marathon. 

Cela est fort beau; mais j'ai peine à aller jusqu'au bout; 
cela me berce. 

Revenez sur l'endroit où il réveille du sommeil de la mort 
les générations passées, pour en obtenir l'éloge du maître et 
du disciple. A ce début, vous vous attendez à quelque chose de 
grand, et c'est la montagne en travail. 

Pour Dieu, mon amie, abandonnez-moi les poètes et les 
orateui-s : c'est mon affaire. J'ai pensé envoyer votre analyse 
sans correctif. Est-ce là de l'éloquence? C'est à peine le ton 
d'une lettre ; encore ne faudrait-il pas l'avoir écrite dans un 
premier moment d'émotion. Jamais Fénelon ne m'est présent ; 
j'en suis toujours à cent ans : c'est le sublime du Raynaldisme 
mitigé, et puis c'est tout. Si l'abbé Raynal avait eu un peu 
moins d'abondance et un peu plus de goût, M. de La Harpe et 
lui seraient sur la môme ligne. 

Eh oui, mon ami, tout ce que tu dis du Télémaque est 
vrai ; mais c'est ton goût et non ton cœur muet qui l'a dicté ; si 
tu avais senti l'épisode de Philoctète, tu aurais bien autrement 
parlé. Et x'est ainsi que tu sais peindre le fanatisme, maudit 
phrasier 1 Le fanatisme, cette sombre fureur qui s'est allumée 
dans l'âme de l'homme à la torche des enfers, et qui le pro- 
mène l'œil égaré, le poignard à la main, cherchant le sein de 
sou semblable pour en faire couler le sang et la vie aux yeux de 
leur père commun. 

Jamais une exclamation ni sur les vertus, ni sur les ser- 
vices, ni sur les disgrâces de son héros. \\ raconte, et puis 
quoi encore ? il raconte. Raconte donc, puisque c'est ta manie 



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38 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

de raconter; jette au moule tes phrases Tune après l'autre, 
comme le fondeur y a jeté, comme le compositeur a arrangé les 
lettres de ton discours. Un homme qui avait quelquefois de 
l'éloquence et de la chaleur me disait : u Je ne crois pas en 
Dieu, mais les six lignes de La Harpe contre l'athéisme sont 
les seules que je voudrais avoir faites » ; et je pense comme cet 
homme, non que je croie ces lignes vraies, mais parce qu'elles 
sont éloquentes; encore l'orateur n'a-t-il rencontré que la hioitié 
de l'idée. Avant de dire que l'athéisme ne rendait justice qu'au 
méchant qu'il anéantissait, fallait-il lui reprocher d'affliger 
l'homme de bien qu'il privait de sa récompense? 

Sans doute, il faut être vrai et dans l'éloge et dans l'histoire ; 
mais, historien ou orateur, il ne faut être ni monotone, ni froid. 

« Je n'use point, dit M. de La Harpe, du droit des pané- 
gyristes. » Eh! de par tous les diables, je le sens bien, et c'est 
ce dont je me plains. 

Et vous avez le front de me louer cela, vous, l'abbé Arnaud, 
vous qui m'effrayez toujours du frémissement sourd et profond 
du volcan ou des éclats de la tempête; vous qui me faites 
toujours attendre avec effroi ce qui sortira des flancs de cette 
nuée obscure qui s'avance sur ma tête I Abandonnez cette amé- 
nité élégante et paisible aux mânes froides des gens de la cour, 
et à la délicatesse mince et fluette de votre collègue*. 

Je vous atteste ici, lecteurs, tous tant que vous êtes, soyez 
vrais; et dites-moi si l'on n'est pas toujours le maître de 
quitter cet éloge, de recevoir une visite, de faire un whist, de 
se mettre à table et de le reprendre, et si cela fera passer une 
nuit sans dormir. 

Dieu soit loué ! voilà donc encore une demi-page qui aurait 
été vraiment du ton véhément de l'orateur, si l'on n'y avait pas 
mis bon ordre par les antithèses, et le nombre déplacé : c'est 
la peinture de nos misères sur la fin du règne de Louis XIV. 

Encore une fois, cet homme a du nombre, de l'éloquence, 
du style, de la raison, de la sagesse; mais rien ne lui bat au 
dessous de la mamelle gauche. Il devrait se mettre pour quel- 
ques années à l'école de Jean-Jacques. 

L'auteur dira qu'il a choisi ce genre d'écrire tranquille 

1. Saard, qui partageait avec l'abbé Arnaud le privilège de la Gazette de France. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 39 

pour conformer son éloquence au caractère de son héros; mais 
M. de La Harpe n'est jamais plus violent, et vous verrez que, 
pour louer convenablement Fénelon, il fallait s'interdire tout 
mouvement oratoire. 



LVIII 

A LA PRINCESSE DASHKOFF. 

Pétenbourg, 24 décembre 1773. 

Madame, 

Rien n'est plus vrai. Je suis réellement à Pétersbourg. J'ai 
fait huit ou neuf cents lieues à soixante ans ; me voilà loin de 
ma femme, de ma fille, de mes parents, de mes amis et con- 
naissances ; tout cela pour rendre hommage à une grande sou- 
veraine, ma bienfaitrice! Que diriez-vous de moi? Que j'ai bien 
fait? Votre réponse, j'en suis sûr, sera celle d'une femme qui a 
du cœur, de la sensibilité et, par-dessus tout, une large dose de 
cette qualité sans laquelle on ne doit jamais espérer de sortir 
de la médiocrité en rien, et qui s'appelle V enthousiasme. Cepen- 
dant j'ai deux fois risqué ma vie dans le voyage, bien que, lors- 
que nous nous séparons de ceux que nous aimons et de ceux 
qui nous aiment, la vie ne doive pas compter pour beaucoup ! 
Peut-être, au retour, ne serai-je pas capable de me targuer de 
la même intrépidité. 

J'ai eu l'honneur d'approcher Sa Majesté Impériale aussi 
souvent que je pouvais le désirer ; plus souvent peut-être que 
je n'eusse osé l'espérer. Je l'ai trouvée telle que vous me l'aviez 
peinte à Paris : l'âme de Brutus avec les charmes de Cléopâtre. 
Si elle est grande sur le trône, ses attraits, comme femme, au- 
raient fait tourner la tête à des milliers de gens. Personne ne 
connaît mieux qu'elle l'art de mettre tout le monde à son aise. 

Pardonnez-moi, madame; j'oubliais que j'ai été témoin 
aussi de votre habileté à cet égard. Là où il n'y a rien, abso- 
lument rien, ou bien là où il y a quelque chose seulement, ce 
quelque chose ne manque jamais d'acquérir une certaine valeur 
aVec l'impératrice ou avec vous. Vous n'avez pas oublié sans 



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iO CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

doute avec quelle liberté vous me permettiez de vous parler 
dans la rue de Grenelle. Eh bien, je jouis de la même liberté 
dans le palais de Sa Majesté Impériale. On m'y permet de dire 
tout ce qui me passe par la tête; des choses sages peut-être 
quand je me crois fou, et peut-être très-folles quand je me 
crois sage. Les idées qu'on transplante de Paris à Pétersbourg 
prennent, c'est certain, une couleur différente. 

Votre nom s'est présenté souvent dans notre conversation; 
et, si c'était pour moi un plaisir de le prononcer, je dois dire 
aussi franchement qu'il a toujours été entendu avec satisfaction. 
Néanmoins, avouerai-je la vérité? Trois délicieuses heures, si 
bien employées tous les trois jours, m'eussent laissé abondam- 
ment de loisir, si l'étude et les alternatives de santé et d'indis- 
position m'avaient sauvé de l'ennui. Il faut toujours ou que 
j'occupe mes pensées ou que je sois dans un état de souffrance; 
je trouve moins désagréable de souffrir que de bâiller. 

Mais permettez-moi de vous demander, madame, ce que 
vous faites? Et M"* Caminski ? Elle vous est, je gage, toujours 
chère, et vous êtes également l'objet de son affection. Si le même 
sentiment de tendresse vous unit comme autrefois, n ai-je pas 
le droit de vous dire heureuse? vos enfants aussi complètent-ils 
votre bonheur? répondent-ils à vos soins maternels? occupent- 
ils et remplissent-ils votre temps? seront-ils un jour dignes de 
vous? 

Pourquoi ne venez-vous pas voir ces choses de vos propres 
yeux? J'entends d'ici cette réponse : « Telle était bien mon in- 
tention ; mais une misérable machine, hors d'état de supporter 
les fatigues du voyage, et accablée par le froid sous une pelisse 
du poids de cinquante livres; éraillée, tordue, frissonnante, 
véritable objet de compassion; chancelante, ridée et réduite 
tout au plus à la moitié de ses dimensions, m'avertit de la ma- 
nière la plus impérieuse et la plus douloureuse aussi que cette 
entreprise est impossible. » Ayez pitié de moi, madame, mais ne 
me grondez pas. Recevez l'expression de mon parfait respect, 
et offrez-en autant, de ma part, à M"" Gaminski. Conservez-moi 
votre estime, puisque vous avez bien voulu me l'accorder. Si 
nonobstant le dédain avec lequel vous traitez mon pays (et que 
je dois par politique vous pardonner, car ma vanité se console 
par l'idée d'avoir à pardonner quelque chose aux êtres que leur 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. ftl 

perfection a élevés au-dessus de la sphère commune), si vous 
daignez m'honorer de quelques-unes de vos commissions, croyez 
qu'elles seront très-poncluellement remplies. 

Falconet, son élève et moi, nous parlons souvent de vous ; 
et si vous pouviez nous entendre, je crois bien que vous ne 
seriez pas fâchée contre nous. C'est là qu'on dit volontiers la 
vérité lorsque ailleurs on garde le silence. Permettez-moi cepen- 
dant de faire une exception en faveur du cabinet de Sa Majesté 
Impériale. Je puis vous assurer positivement que le mensonge 
n'entre pas en ce lieu quand le philosophe s'y trouve. 

Le porteur de cette lettre est un honnête homme avec qui 
vous pourrez causer en sûreté et tout à fait à votre aise. Son 
respect pour vous, fondé sur une juste appréciation de votre 
caractère, est parfaitement sincère. Donnez-moi carte blanche 
pour tout ce que je dis de lui, et n'hésitez pas à croire tout ce 
qu'il vous dira de moi; et alors, madame, permettez-moi de 
prendre votre main et de la presser très-cordialement. 

Si je vous demandais une faveur, ne suis-je pas certain 
d'avance que vous auriez grand plaisir à me l'accorder? Je vous 
prie donc de joindre vos sollicitations à celles de M. de Naris- 
kin pour obtenir d'un M. de Demidofr(qui, soit dit en passant, 
professe sur le compte du peuple français une opinion à peu 
près aussi flatteuse que la vôtre, mais qui a bien voulu faire une 
exception en ma faveur, parce que la politesse ordonne toujours 
qu'on épargne les gens présents), pour obtenir de ce M. de Demi- 
doff certains échantillons d'histoire naturelle qu'il possède, fos- 
siles, minéraux, coquillages, etc. Bien qu'un peu bilieux et 
insociable, ce M. de Demidoff est un très-digne homme, et il ne 
sera pas nécessaire de le presser beaucoup sur un point où il 
s'est engagé déjà ; d'autant plus qu'il est lié par la réception toute 
obligeante que lui a faite M. Daubenton, au cabinet d'Histoire 
naturelle. Veuillez aussi le prier de faire étiqueter les échantil- 
lons dont il me fera présent. 

Je ne néglige aucun effort pour m'instruire ici, et il y a deux 
moyens d'y réussir : le premier, c'est d'interroger toujours quand 
on ignore les choses, et d'interroger les gens qui peuvent vous 
renseigner, et c'est ainsi qu'on acquiert quelque connaissance 
de la vérité; le second, c'est de chasser la folie qui a pris pos- 
session de votre cerveau ; car une fois la fantaisie mise dehors, 



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62 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

vous fermez la porte et Tempôchez de rentrer jamais. Je parle, 
vous le voyez, comme si j'étais réellement près de vous, juste 
comme j'avais l'habitude de le faire, tandis que vous vous teniez 
debout, le coude appuyé sur le chambranle de la cheminée, et 
examinant ma physionomie pour découvrir si j'étais sincère ou 
à quel point je l'étais. Si alors vous pouviez lire tout le respect, 
tout le dévouement, toute l'estime que vous m'inspiriez, vous 
n'avez rien de plus à chercher; rien n'est changé, madame; les 
mêmes sentiments continuent d'être aisés à lire, et jamais ils 
ne seront effacés. 
Je suis, etc. 

P.-6'. Je vous envoie en même temps que cette lettre un 
petit catalogue des principaux échantillons que je désire obte- 
nir; si M. de Demidoff était tenté d'étendre jusque-là sa géné- 
rosité, il n'y aurait pas lieu à la contenir. A propos, madame, 
vous écriviez des vers; je puis en écrire aussi; mais les vôtres 
sont toujours délicieux, les miens ne le sont que quelquefois. 
Vous pouvez les adapter à votre voix, et votre musique vocale 
est toujours tendre, variée, touchante, j'oserai même dire volup- 
tueuse. Pour ma part, je puis sentir tout ce mérite, mais je ne 
le possède pas. Combien vous êtes heureuse, princesse, d'être 
née musicienne! La musique est le plus puissant de tous lés 
beaux-arts. Son influence, comme celle de l'amour, s'augmente 
par le plaisir qu'elle donne, et peut-être plus encore par les 
consolations qu'elle procure. Une certaine M"* de Borosdin, qui 
chante avec beaucoup de goût et une très-jolie voix, m'a promis 
quelques airs nationaux; mais je crains qu'elle ne soit trop 
évaporée; trop admirée, trop éprise peut-être d'admiration, trop 
indolente par le fait pour songer à tenir sa parole. Je ne dois 
pas compter, madame, parmi ces promesses certains airs de 
vous, aussi populaires que les airs de salon, avec des paroles 
russes écrites en dessous et avec un accompagnement de vos 
grâces noté comme le permet la chose et sans lequel, à la dis- 
tance de neuf cents lieues, il y aurait quelque difficulté à faire 
sentir toute leur beauté. Comme j'abuse de votre bienveillance ! 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 43 



Madame, 



LIX 

 LA MÊME. 

Saint-Pétereboorg, 25 janvier 1774. 



Je n'hésite pas à accepter toutes les choses affectueuses, 
jolies, flatteuses et agréables que vous avez eu la bonté de m'a- 
dresser, et je ne suis pas trop désireux non plus de m'enquérir 
si elles sont méritées ou non ; mais il y a du côté gauche cer- 
tain organe qui m'assure que jamais vous n'aurez à rétracter de 
telles expressions. Il n'y a en ce monde que trois choses qui 
puissent vraiment rendre un homme méprisable : un amour 
ardent des richesses, des honneurs et de la vie. Pour moi, il y 
a tant de choses dont je puis aisément me passer, qu'il ne m'en 
coûte pas de mépriser les richesses. Un morceau de pain, noir 
ou blanc peu importe, un pot d'eau claire, quelques livres, un 
ami, et de temps en temps les charmes d'un petit entretien 
féminin; voilà, avec une conscience tranquille, tout ce qu'il me 
faut. Les honneurs qui n'amènent pas avec eux des devoirs sont 
de purs badinages créés tout exprès pour amuser de grands en- 
fants.* L'âge n'est plus pour moi où ces choses-là pouvaient me 
plaire, quoique, à la vérité, en jetant un regard en arrière sur 
le passé, je ne me rappelle pas le moment où elles ont pu avoir 
pour moi beaucoup d'attrait. Quand les fonctions qu'elles impo- 
sent sont importantes, le cas est différent. Ah! madame, quel 
glorieux compagnon que le plus honoré des saints, le Sacro-Saint 
Far Mente! 

Dès qu'on s'est voué à ce culte, on jouit d'une félicité com- 
plète ; car qui peut être plus heureux que celui qui ne fait que 
ce qui lui plaît? Vous pouvez donc, sans reproche, prendre une 
heure ou deux de plus de sommeil, car cette licence ne com- 
promet le bonheur de personne. Et quant à la vie, je vous dé- 
clare que je quitterais la mienne aussi aisément que je verserais 
un verre de vin de Champagne, ne fût-ce que pour fermer la 



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l\k CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

bouche à quiconque oserait contredire une telle assertion. Ce- 
pendant, soit que je précipite le finale de cette lourde et insi- 
pide farce qu'on appelle la vie, soit que j'en attende patiemment 
la conclusion, mettez-moi toujours, madame, au nombre de 
vos plus dévoués serviteurs. 

Je suis sur le point de quitter Pétersbourg. Si mes services 
à Paris peuvent être de la moindre utilité et si vous hésitez à en 
user, je pourrai ne considérer que comme une expression de 
vos lèvres l'estime dont vous m'honorez; et, dans ce cas, j'en 
serai fâché pour l'un et l'autre. Mais figurez-vous dans quelle 
position je me trouve. Il y a un paresseux garçon de fils qui est 
venu de Paris à Pétersbourg et qui m'entraîne vers une femme 
qui me jettera dans le délire sitôt que je m'approcherai d'elle; 
vers quelques pestes d'enfants qui me donneront fort à faire 
pour m'accommodera leurs folies ; vers des amis qui, dix contre 
un, m'imposeront un mois de peine pourun seul jour de plaisir; 
vers des connaissances qui chanteront, riront, pousseront des 
cris de joie ; comme si ma présence, dont ils se sont merveilleu- 
sement bien passés, était essentielle à leur bonheur; vers mes 
concitoyens, dont une moitié se couche accablée sous sa ruine 
et l'autre moitié au désespoir, jusqu'à ce qu'elle se lève pour 
contempler ce spectacle. 

Pourquoi alors ne pas rester là où vous vous trouvez si 
bien pour le moment? me direz-vous tout naturellement; ou 
pourquoi ne pas venir à Moscou où je puis vous offrir le repos, 
vous offrir la société dans laquelle vous causeriez en pleine con- 
fiance et tout à l'aise, vous offrir aussi votre idole adorée le 
Sacro-Saint Far Niente^ vous offrir enfin le bonheur tout fa- 
çonné, tout taillé selon votre fantaisie? Pourquoi, madame? 
Parce que je suis un fou, et que votre sagesse, la mienne et la 
sagesse de tout le monde consiste à sentir que c'est folie que de 
chercher les circonstances, d'y rêver et d'en devenir encore la 
dupe. 

Adieu, madame, il m'est si délicieux de me croire l'objet de 
votre amitié que j'ai résolu de conserver cette croyance. J'ai eu 
l'honneur de voir le comte votre frère, et je l'attends; nous 
avons à parler ensemble d'une de vos commissions qui est bien 
digne qu'on y prenne garde. Elle sera exécutée ; vous pouvez 
en être certaine ; mais je ne puis dire si ce sera avec succès. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. hb 

J'ose vous prier de favoriser le porteur de cette lettre de 
tous les moments de loisir que vous pourrez lui accorder. Il se 
nomme Grillon, et il n'est pas indigne du nom qu'il porte. C'est 
d'un de ses ancêtres que Henri IV, son souverain et son ami, 
disait : u Voilà Thomme le plus brave de tout mon royaume. » 
11 va à Moscou pour voir la princesse Dashkoff, et il profitera 
de l'occasion pour visiter la ville. Il a conçu à mon égard la 
même opinion favorable que vous m'avez fait l'honneur de 
m' exprimer, et rien ne saurait plus l'enchanter que d'entendre 
mon éloge de votre bouche. Enchantez-le, princesse, le plus 
possible. Il croira tout ce que vous lui direz, et il s'en revien- 
dra si plein de vous qu'il me rendra au centuple la même sa- 
tisfaction que vous lui aurez donnée. Je n'ai pas besoin de dire 
un mot de l'esprit éclairé et du jugement du comte de Grillon. 
Bientôt vous serez à même de vous former une opinion sur ces 
points : votre opinion sera d'accord avec la mienne pour lui 
rendre justice ; mais elle lui fera certainement beaucoup plus 
d'honneur. Il pourrait venir un moment où vous l'aimeriez et 
l'estimeriez infiniment plus que la personne qui le recommande 
à votre attention. J'espère donc seulement qu'il ne restera pas 
assez longtemps pour vous en fournir la possibilité. 

Je suis, madame, avec un profond respect, votre très- 
humble et très-obéissant serviteur. 



LX 

AU COMTE DE MU^'ICH^ 

Le 31 Janvier 1774. 

Monsieur le comte. 

Voilà les principales questions sur lesquelles je vous supplie 
de m'instruire. Quand vous m'aurez appris ce que vous en savez, 
personne n'en saura plus que moi. Pardonnez cette importunité 

1. Inédite. Commoniquée par M. Etienne Charavay. Le comte de Munich a 
publié : Ébauche pour donner une idée de la forme du gouvernement de l'empire 
de Russie^ Copenhague, 1774, in-12. Les questions que Diderot lui adressait 



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46 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

à un étranger qui voudrait bien ne pas s'en retourner tout à 
fait ignorant. Songez que je serai assailli d'interrogations, et 
qu'il faudra pourtant satisfaire à quelques-unes. Si vous aviez 
écrit quelque chose sur l'administration politique, civile, mili- 
taire, etc., et que vous m'estimassiez assez pour me confier vos 
réflexions, je vous jure que je n'aurai aucune répugnance à me 
parer de vos plumes. 
Je suis, etc. 



Questions renvoyées par Sa Majesté Impériale à M. le comte 
de Munich. 

1. A combien peut s'évaluer la production annuelle en grains 
de toute la Russie? Cela se sait-il? 

2. A combien peut s'évaluer le produit annuel du chanvre 
et du lin, année commune? 

3. Quelle quantité l'étranger en tire-t-il? 

4. Sur les détails du tabac, renvoyé à M. le comte de Mu- 
nich. 

5. Quel était le prix du bail de la douane en 1749? 

6. Quelle quantité de chaque sorte de bois sort-il annuel- 
lement des forêts de Russie? 

7. Sur la poix, le goudron et le brai, renvoyé à M. le comte 
de Munich. 

8. Ce qu'il pourra savoir sur la production, la manière de 
recueillir, le transport et la rente de la rhubarbe. 

9. Quelle est la quantité de chevaux tirés de l'étranger, 
année commune? 

10. Ce qu'il saura sur le commerce du miel et de la cire. 

éemblent indiquer le projet de faire[pour la Russie ce quH a fait pour la Hollande. 
Faut-il croire, comme le dit M. Depping, que l*étot peu satisfaisant de Tempire 
en 1774 Tait détourné de son projet? 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 47 

11. La quantité de l'exportation annuelle des poteries et des 
cuirs. Celle des cuirs verts est-elle permise? 

12. La population approchée de l'empire, de Pétersbourg, 
de Moscou, des principales villes de l'empire. 

13. Je lui serai bien obligé de me débrouiller le dédale du 
commerce des eaux-de-vie. 

14. Quelle quantité d'huile tirée de l'étranger, année com- 
mune? 

15. A combien s'évalue l'exportation du poisson et du ca- 
viar, année commune? 

16. Quel est le rapport du salaire du journalier au prix des 
denrées nécessaires ou combien un ouvrier journalier pourrait- 
il acheter de pain avec son salaire? 

Ce c[ue vaut la livre du pain qu'il mange. 

17. Que paye-t-on pour avoir le droit d'exercer librement 
son métier de tailleur, de perruquier, etc., et à qui ce droit se 
paye-t-il? 

18. Saurait-on à peu près le nombre des métiers-battants 
de l'empire? 

19. Où sont les fabriques de savon? 

20. Y a-t-il plusieurs manufactures de glaces? 

Où en est celle qui a été établie par Pierre le Grand? 

21. A-t-on des métiers à bas? 

22. Quel est le salaire des matelots? Quel est le fret? 

Quel est le cabotage de port à port? Emploi^-t-il beaucoup 
de navires? 

23. Y a-t*il quelques banques ou compagnies d'assurances? 
Quel est le cours dans les temps de paix? 

Y a>t-il quelques usages de jurisprudence sur ce point? 



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48 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

24. Sa Majesté Impériale prie (oui, prie) M. le comte de Mu- 
nicli de tâcher de me trouver un tableau le plus complet qu'il 
se pourra : des poids et mesure, longueur, largeur et profon- 
deur, itinéraires, de solide, de fluide, etc. 

25. Même prière pour les monnaies (autre tableau). Les 
espèces d'or et d'argent, leur titre ou grain de fin. 

26. Quel est le revenu total de l'empire? 

27. Quelle est la dette publique? 
23. Pour combien de papier? 

29. Comment et où se fait l'échange des espèces étrangères? 
Y a-t-il des changeurs en titre et privilégiés? 

30. Les tributaires de la couronne payent-ils en argent ou 
en denrées? 

Si en denrées, que deviennent-elles? 



LXI 

AU DOCTEUR CLERC*. 

A U Haye, ce 8 avril 1774. 

Monsieur et cher docteur, 

Je viens de recevoir votre charmante lettre. Je n'ai le temps 
que d'y répondre deux mots. 

Nous avons fait le voyage le plus heureux ; des soirées et des 
matinées très-froides, des journées de printemps, et des routes 
préparées tout exprès. Vous connaissez ces bâtons mis les uns 
à côté des autres et qui forment les grands chemins. Eh bien ! 
la Providence, qui aime ses bons serviteurs, avait l'attention de 
les couvrir toutes les nuits d'un matelas de duvet, de l'épais- 
seur d'un bon pied et demi. 

1. luédite. Communiquée par M. le baron de Boyer de Sainte-Suzanne. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 49 

Tout cela ne nous a pas empêché de briser deux ou trois 
voitures. Nous avons fait gaiement sept cents lieues en vingt- 
deux jours. 

A Hambourg, nous avons fait partir nos bagages par un 
chariot de poste pour Amsterdam, d*oii ils ne nous parviendront 
à La Haye que sous deux ou trois jours. C'est alors que je mets 
les fers au feu, et que je m'occupe de votre affaire, comme 
j'attendrais de votre amitié qu'elle s'occupât de la mienne. Je 
suis encore à trois mois de mon pays, ou je n'en suis plus qu'à 
huit jours; c'est selon que je trouverai le libraire hollandais 
plus ou moins arabe. 

Dites, je vous prie, à M. le général que, de ses trois condi- 
tions, la plus difficile à remplir est celle où il m'impose la 
dure loi de parler de lui avec l'économie qu'il exige. H fau- 
dra que je me tienne à deux mains. Je me conformerai pour- 
tant à ses intentions. 

Quant à l'article des gouvernements, il y aurait bien de la 
folie à parler mal de celui d'un pays où l'on se propose de 
passer le reste de sa vie ; sans compter que je suis bon Français, 
nullement frondeur, et que la nature de Touvrage ne comporte 
que des textes généraux, comme Monarchie^ Oligarchiey Ans- 
tocraliey Démocratie ^ etc., textes sur lesquels on peut prêcher 
à sa fantaisie, et cela, sans offenser ni se compromettre. 

L'affaire des religions est purement historique. J'en char* 
gérai un habile docteur de Sorbonne que j'empêcherai d'être ni 
fou, ni iutoléraut, ni atroce, ni plat. 

En lui présentant mon respect, vous aurez la bonté de lui 
lire ce paragraphe de mon billet, de le remercier du mot obli- 
geant qu'il a écrit de moi au prince de Galitzin, et de l'assurer 
de ma reconnaissance et de mon éternelle vénération. 

Si M"* Anastasia voulait vous permettre, de l'embrasser pour 
moi, mais comme je l'embrassais lorsque nous étions en gaieté, 
dans le cou, entendez-vous, docteur, à côté de l'oreille, parce 
que cela fait plaisir; cette commission ne vous chagrinerait pas, 
n'est-ce pas ? je vous la donne doue avec la permission de 
M™' Clerc. 

Ne me laissez pas oublier de M. le comte de Munich. Toutes 
les fois que je voudrai me faire une juste image de la sagesse, 
de la modération, de la raison, je penserai à lui. 

XX. U 



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50 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

J'accepte les baisers sterling de M"® Clerc, à condition que 
ce ne soit pas un don gratuit, et que je m'acquitterai tôt ou 
tard avec elle en même monnaie, ou que vous payerez Sonica 
pour moi ; mais n'y mettez rien de plus, parce que cela fait 
mal. 

Mais, mon cher docteur, savez-vous qu'arrivé à Riga, il 
faisait le plus beau temps et le plus beau ciel ; savez- vous que 
nous n'avions aucune garantie de la Providence que ce beau 
temps et ce beau ciel dureraient? 

Savez- vous qu'un délai de vingt-quatre heures pouvait nous 
attirer deux mois de retard, des peines infinies et des dangers 
sans nombre? Savez-vous que les glaces delà Douïna s'ébran- 
laient sous les pas de nos chevaux; savez-vous qu'elles étaient 
entr'ouvertes de tous côtés ; savez-vous que ce passage est un 
des plus grands dangers que j'aie jamais courus? 

Bonjour, monsieur et très-aimable docteur, ne me grondez 
pas de ne vous avoir point fait d'adieux; je n'en ai fait à au- 
cun de ceux que j'aimais. 

Lorsque vous verrez M. Devrain, témoignez-lui toute l'es- 
time que son esprit, son talent, son caractère honnête, doux 
et charmant, m'ont inspirée ; chargez-le de mon respect pour 
M. Durand. 

Ne m'oubliez pas auprès de M"® et de AP Lafont, et de 
leurs charmantes élèves que je respecte toutes. 

S'il y a quelques honnêtes gens qui me veuillent du bien et 
que je ne me rappelle pas, ayez la bonté d'y suppléer. Je ratifie 
tout ce que vous leui' direz de ma part. 

J'attendrai, avec votre envoi, ou celui de M. le général, par 
les premiers vaisseaux, toutes les choses que vous me pro- 
mettez; n'y manquez pas, monsieur et cher docteur, je n'ai pas 
la moindre pudeur avec vous. J'accepte tout. 

Bonjour, bonjour, monsieur et cher docteur, je vous em- 
brasse, vous et madame, conjointement et séparément. 

J'écrirai à M. le général Betzky l'ordinaire prochain. 

Et monsieur le vice-chancelier donc? Est-ce que vous ne 
lui direz rien de moi? C'est un des hommes les plus honnêtes 
et les plus aimables, non pas de la Russie seulement, mais du 
monde entier policé. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 51 



LXII 



La Haye, co 9 avril 177i. 

Chère amie, je suis arrivé à La Haye le 5 de ce mois, après 
avoir fait environ sept cents lieues en vingt-deux jours. Le prince 
et la princesse m'attendaient avec impatience et m'ont reçu avec 
les démonstrations de l'amitié la plus vraie et la plus touchante. 
Dans quatre jours d'ici je serais à côté de toi, si la fantaisie m'en 
prenait un peu sérieusement ; mais Sa Majesté Impériale m'a 
chargé de publier ici les statuts d'un grand nombre d'établisse- 
ments qu'elle a formés pour le bonheur de ses sujets, et il faut 
s'acquitter de cette commission. Si le libraire hollandais est un 
arabe, comme il a coutume d'être, je pars incessamment pour 
Paris. Si je peux l'amener à quelque condition raisonnable, je 
reste. Je ne sais pas encore à quoi m'en tenir sur les frais de 
mon retour. J'attendrai, pour m'en expliquer avec mon conduc- 
teur, qu'il ait fait en Hollande sa tournée et qu'il revienne à La 
Haye. 

La veille de mon départ de Pctersbourg, Sa Majesté Impériale 
me fit remettre trois sacs de mille roubles chacun. J'allai chez 
notre ministre à sa cour échanger cet argent du pays contre un 
billet payable en France. L'escompte, qui est très-fort, surtout 
dans ce moment, à Pétersbourg, a réduit ces trois mille roubles 
à douze mille six cents livres de notre monnaie. Si je prends sur 
cette somme la valeur d'une plaque en émaîl et de deux 
tableaux dont j'ai fait présent à l'impératrice, les frais 
de mon retour et les présents qu'il est honnête que nous fas- 
sions aux Nariskin, qui ont eu tant de bontés pour moi, qui 
m'ont traité comme un de leurs frères, et qui m'ont logé, nourri, 
défrayé de tout pendant cinq mois, il nous restera cinq à 

1. Publiée dans les Mélanges de la Société des bibliophiles français, t. II, 
1822-I82i, par M. H. de Chateaugirôn, qui tenaitla copie de cette lettre de M. Gail- 
lard, chargé d'affaires de France en Hollande et depuis garde du dépôt de^ archives 
de» affaires étrangères. D en existe un tirage à part. 



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52 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

six mille francs, peut-être même un peu moins; mais je ne 
saurais me persuader que ce soit tout ce que nous avons à atten- 
dre d'une souveraine qui est la générosité même; pour laquelle 
j'ai fait, dans un âge assez avancé, plus de quinze cents lieues, 
qui n'a pas dédaigné un présent, et pour laquelle j'ai travaillé 
de toutes les manières possibles, presque nuit et jour, pendant 
cinq mois de temps : aussi mon conducteur m'a-t-il insinué le 
contraire. Quand les choses resteraient comme elles sont, je 
n'aurais pas à me plaindre. Elle m'a si généreusement traité 
auparavant, qu'il n'y aurait qu'une avidité insatiable qui m'en 
ferait exiger davantage; cependant il faut attendre, et même 
assez longtemps, avant que de rien prononcer. Elle sait 
que ses dons ne m'ont pas enrichi, et je suis sûr qu'elle a 
de l'estime, j'oserais même dire de l'amitié pour moi. Je lui 
avais autrefois proposé de refaire Y Encyclopédie pour elle; 
elle est revenue d'elle-même sur ce projet qui lui plaisait, car 
tout ce qui a un caractère de grandeur l'entraîne. Après avoir 
discuté avec elle ce qui concerne sa gloire, elle m'a renvoyé par 
devant un de ses ministres pour la chose d'intérêt. Tout s'est 
arrangé entre ce ministre et moi ; et au moment où je t'écris, ce 
ministre me fait dire qu'incessamment il me fera passer les 
fonds pour aller en avant. Ces fonds seront très-considérables. 
11 ne s'agit pas moins que de quarante mille roubles, ou deux 
cent mille francs, dont nous aurions la rente en tout d'abord et 
ensuite en partie, à peu près pendant six ans ; c'est-à-dire envii'on 
dix mille francs pendant quinze mois, cinq mille francs pendant 
les quinze mois suivants, etc., ce qui, joint à notre revenu cou- 
rant, arrangerait très-bien nos affaires. Mais il faut garder un pro- 
fond silence là-dessus : premièrement, parce que la chose, quoi- 
que vraisemblable, n'estpassûre; secondement, c'est que, quand 
les fonds seraient amvés, et que la chose serait sûre, il faudrait 
encore s'en taire à cause de nos enfants qui nous tourmente- 
raient pour avoir de nous des fonds qu'il faudrait regarder 
comme un dépôt sacré, et pour plusieurs autres raisons qui te 
viendi'ont sans que jeté les .dise. Ainsi, bonne amie, prépare-toi 
incessamment à déménager. Je t'avertirai lorsqu'il en sera 
temps, afin que tu trouves un loçement dans un quartier qui 
s'arrange avec cette affaire. Cette fois-ci, cette Encyclopédie me 
vaudra quelque chose et ne me causera aucun chagrin; car 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 53 

je travaillerai pour une cour étrangère, et sous la protection 
d'une souveraine. Le ministère de France n'y verra que la gloire 
et l'intérêt de la nation, et j'emploierai utilement pour toi, pour 
nos enfants, les dernières années de ma vie. 

Outre mes petits présents et mon travail de Pétersbourg, 
Sa Majesté m'a honoréd'une multitude de commissions parmi les- 
quelles il y en a plusieurs qui disposeront de mon talent et de 
mon temps. En vérité, plus j'y pense, et moins je puis me per- 
suader que cette souveraine, qui est si grande en tout, me cède 
l'avantage sur elle dans cette occasion; car il faut que tu saches 
que c'est moi-même qui lui ai lié les mains et qui ai arrêté sa 
bienfaisance. Tu me demanderas pourquoi j'en ai usé de cette 
manière, et je vais te le dire. A peine fus-je arrivé à Péters- 
bourg, que des gueux écrivirent de Paris, et d'autres gueux 
répétèrent à Pétersbourg, que, sous prétexte de venir remercier 
des premiers bienfaits, j'en venais solliciter de nouveaux : cela 
me blessa, et à l'instant je me dis à moi-même: 11 faut que je 
ferme la bouche à cette canaille-là. Lors donc que j'allai prendre 
congé de Sa Majesté Impériale, je lui portai une espèce de suppli- 
que dans laquelle je lui disais que je la priais instamment, et cela 
sous peine de flétrir mon cœur, de ne rien ajouter, mais rien 
du tout, à ses premières grâces. Elle m'en demanda la raison, 
comme je m'y attendais. « C'est, lui répondis-je, pour vos sujets 
et pour mes compatriotes, pour vos sujets, à qui je ne veux pas 
laisser croire ce qu'ils ont eu la bassesse de m'insinuer, que ce 
n'était pas la reconnaissance, mais un motif secret d'intérêt 
qui avait occasionné mon voyage; j'ai à cœur de les détromper 
là-dessus, et il faut que Votre Majesté ait la bonté de me secon- 
der; pour mes compatriotes, auprès desquels je veux conserver 
mon franc-parler ; il ne faut pas lorsque je leur dirai la vérité 
de Votre Majesté qu'ils croient entendre la voix de la reconnais- 
sance qui est toujours suspecte. lime sera plus doux, lorsque je 
ferai l'éloge de vos grandes qualités, d'en être cru, que d'avoir 
plus d'argent.» Elle me répliqua: « Êtes-vous riche? — Non, ma- 
dame, lui dis-je ; mais je suis content, ce qui vaut mieux. — 
Que ferai-je donc pour vous? — Beaucoup de choses; première- 
ment. Sa Majesté, qui ne voudrait pas m'ôter pour deux ou trois 
ans l'existence que je lui dois, acquittera les dépenses de mon 
voyage, de mon séjour et de mon retour, observant qu'un phi- 



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54 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

losophe ne voyage pas en grand seigneur» ; et elle me répondit : 
« Combien voulez-vous ? — Je crois que quinze cents roubles me 
suffiront. — Je vous en donnerai trois mille. — Secondement, 
Votre Majesté m'accordera une bagatelle qui tire tout son prix 
d'avoir été à son usage. — J'y consens, mais dites-moi quelle est 
la bagatelle que vous désirez. » Je lui répondis : « Votre tasse et 
votre soucoupe. — Non, cela se casserait et vous en auriez du cha- 
grin ; je penserai à autre chose. — Troisièmement, de m'accorder 
un de vos officiers qui me reconduise et me remette sain et sauf 
dans mon foyer, ou plutôt à La Haye où je passerai trois mois pour 
le service de Votre Majesté. — Cela sera fait. — Quatrièmement, 
de recourir à Votre Majesté en cas que je vinsse à être ruiné par 
les opérations du gouvernement, ou par quelque autre accident.» 
Elle me répondit à cet article : « Mon ami (ce sont ses mots), 
comptez sur moi, vous me trouverez en toute occasion, en tout 
temps.» Tu penses bien que cette bonté me fit pleurer à chaudes 
larmes, et elle presque aussi. Cette soirée fut de la plus grande 
douceur pour tous les deux : elle le dit à Grimm qu'elle vit 
après moi. Elle ajouta : « Mais vous partez donc incessamment? 
— Si Votre Majesté le permet. « Mais au lieu de vous en retour- 
ner, que ne faites-vous venir toute votre famille? — Hélas! 
madame, lui dis-je, ma femme est âgée et très-valétudinaire, 
et j'ai une belle-sœur qui touche à la quatre-vingtaîne.» Elle ne 
répliqua rien à cela. « Quand partez-vous? — Lorsque la sai- 
son le permettra. — Ne me faites point d'adieux, parce que les 
adieux chagrinent.» Aussitôt elle ordonna une voiture à l'anglaise 
toute neuve, où je pourrais être assis ou couché comme dans 
un lit, et pourvut à tout ce qui tenait à la sûreté et à la com- 
modité de mon voyage. Elle chercha parmi les officiers celui 
qui me convenait le mieux. Elle nomma pour me conduire un 
galant homme plein d'honnêteté, de connaissances et d'esprit. 
Je suis tenté de lui faire présent de ma montre, qu'en penses-tu? 
Il n'y a sorte d'attentions que cet homme, qui est du collège au 
bureau des colonies et de la chancellerie du prince Orlow, n'ait 
eues pour moi. Dis-moi ton avis là-dessus, je ferai ce que tu 
me conseilleras; ainsi, réponse sur-le-champ. La veille de mon 
départ, elle dit à Grimm : « Je suis enchantée, j'ai enfin décou- 
vert, à force d'y rêver, quelque chose qui aura été à mon usage, 
et qui fera plaisir à Diderot. » 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 55 

Le jour dé mon départ, le matin, elle parut au milieu de sa 
cour avec une bague au doigt. Elle appela un de ses chambel- 
lans, et tii*ant cette bague de son doigt, elle dit à cet oflicier : 
H Tenez, prenez cette bague et portez-la de ma part à M. Dide- 
rot ; dites-lui que je l'ai portée. C'est une bagatelle comme il 
me Ta demandée, mais je suis sûre que cette bagatelle lui fera 
plaisir. » Cette bague était une pierre gravée, et cette pierre 
gravée était son portrait. Il faut que tu saches que quand je lui 
eus demandé la bagatelle à son usage, et nommé sa tasse et sa 
soucoupe, j'ajoutai : Ou une pierre gravée. Elle répliqua : « Je 
n'en avais qu'une belle, et je l'ai donnée au prince Orlow. » Je 
lui répondis : « II n'y a qu'à la redemander. — Je ne redemande 
jamais ce que j'ai donné. — Quoi! madame, vous avez de ces 
scrupules-là entre amis ? « Elle sourit. Tiens, ma femme, j'ai 
peine à te continuer cette conversation, car je sens que mon 
âme s'embarrasse. Cette femme-là est aussi bonne qu'elle est 
grande ; car il faut que tu saches que le prince Orlow a été son 
favori : au reste elle avait fait un excellent choix, car c'est un 
homme plein d'élévation et il n'y a que ses quatre frères qui le 
vaillent ; ce sont eux qui l'ont mise sur le trône. 

Voilà, ma bonne, comment on cause avec l'impératrice de 
Russie, et cette conversation que je viens de te rendre res- 
semble aux soixante autres qui l'avaient précédée. 

Cette belle voiture qu'elle avait ordonnée s'est rompue à 
Mittau , c'est-à-dîre à environ deux cent trente lieues de 
Pétersbourg. 

A présent, ma bonne, tu sais tout. Ne brûle pas cette lettre. 
Écoute, si je donne ma montre à mon conducteur, elle le saura; 
et d'ailleurs elle me sert si peu, et j'ai pensé en faire présent à 
M. de Nariskin. A présent tu sais tout, qu'en penses-tu? Crois-tu 
que Sa Majesté Impériale s'en tienne strictement aux articles de 
notre traité, et ne fasse plus rien pour moi? 

Avant de lui présenter cette supplique, où je mettais moi- 
même des bornes à sa bienfaisance, comme elle pouvait être 
mésinterprétée, et masquer une vue intéressée sous de beaux 
dehors, je la montrai à Grîmm et à deux ou trois honnêtes gens, 
les suppliant instamment de m'en dire leur avis ; tous me dirent 
unanimement qu'elle était de la délicatesse la plus touchante, 
et qu'elle ne prêtait, par aucun côté, à une mauvaise interpré- 



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50 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

tation : en conséquence je ne balançai pas à la lui lire et à la 
lui présenter. Comme c'était en effet mes véritables sentiments, 
la lecture que j'en fis acheva de lui donner le caractère de la 
vérité, et Sa Majesté Impériale en fut tout à fait touchée. 

Le baron de Noltken» ministre de Suède à Pétersbourg, un 
de ceux que j'avais consultés, viat quelques jours après savoir 
comment la supplique avait pris. « Fort bien», lui dis-je.Ilme 
répondit : « J'étais sûr de son effet.» Et il ajouta : «Vous avez fait 
votre devoir en très-galant homme, en homme parfaitement 
désintéressé, et je suis bien sûr que l'impératrice fera le sien. 
— Mais, monsieur le baron.... — J'entends, vous avez parlé 
très-sérieusement à l'impératrice; ce que vous lui avez dit, c'est 
ce que vous pensez réellement ; mais il est impossible qu'elle 
vous prenne au mot. Elle a été frappée de vos raisons parce 
qu'elles sont bonnes. Elle ne voudra pas ôter au bien que vous 
direz d'elle le caractère de la vérité ; mais quand vous aurez 
parlé, elle agira. C'est ce que je ferais à sa place, et ce qu'elle 
fera : ainsi elle différera plus ou moins les marques de sa bien- 
faisance, mais elles viendront, n'en doutez pas; car je la connais, 
cela est tout à fait selon sa manière de faire. » 

Ma bonne, que le ministre de Suède ait rencontré ou non, je 
te jure que cela m'importe peu ; je suis content de moi, et je 
serai toujours content d'elle. Nous lui devons tout ; quoi que 
j'aie fait et que je fasse, je demeurerai toujours en reste. Voilà 
tout ce que je vois, et je ne verrai jamais autrement, ni toi non 
plus, car je te connais. 

Adieu, ma bonne, je t'embrasse de tout mon cœur; salue 
tout le monde de ma part. 

11 est bien décidé que mon retour ne me coûtera rien, et que 
mon conducteur a eu ordre de l'impératrice de faire toutes les 
dépenses du voyage, jH de ne rien recevoir de moi. Cela m'a 
fait plaisir sans me surprendre; je reconnais bien la souveraine 
à ce généreux procédé. 



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CORHESPONDANCE GÉNÉRALE. 57 
LXIII 

A M. M***, A PARIS*. 

La Haye, ce avril 1774. 

Mon ami, après avoir fait quinze cents lieues et la moitié de 
cette tournée en vingt-deux jours, me voilà à La Haye depuis le 
5 de ce mois, jouissant d'une très-bonne santé et moins fatigué 
que je ne l'étais après une de nos promenades. Je vous parle 
dans l'exacte vérité. Ah ! mon ami, le beau voyage que j'ai fait! 
la grande, l'extraordinaire femme que j'ai vue I Vous ne direz pas 
que je suis payé pour en parler ainsi, car je n'ai rien voulu 
d'elle. J'ai donné la loi sur cet article à la souveraine la plus des- 
pote qu'il y ait en Europe. J'ai voulu fermer la bouche aux malveil- 
lants de son empire qui disaient que j'étais venu solliciter de 
nouvelles grâces sous prétexte de remercier des anciennes et avoir 
mon franc-parler avec vous, gens incrédules de Paris. Lorsque je 
vous louerai cette femme, ce sera bien l'éloge fait par la vérité 
et non par la reconnaissance, toujours un peu suspecte d'exagé- 
ration. Écoutez, mon ami : voici en quatre mots l'histoire de 
mon voyage. J'ai eu quarante-cinq jours de beau temps pour 
aller. J'arrive. Je suis présenté à Sa Majesté et j'obtiens l'entrée 
de son cabinet tous les jours seul à seule. Je suis comblé de ses 
bontés ; tous les seigneurs de la cour m'accablent de politesses, 
cela va sans dire. Le terme de mon séjour arrive; je lui, demande 
mon congé; elle me l'accorde avec peine ; je lui demande pour 
toute grâce de satisfaire aux dépenses de mon voyage, de mon 
séjour et de mon retour ; je lui en dis les raisons, et elle les ap- 
prouve, parce qu'elles lui paraissent honnêtes et sortir d'une 
âme vraie et désintéressée; je lui demande une bagatelle dont 
tout le prix soit d'avoir été à son usage ; elle me la promet, et 
ht veille de mon départ, elle a la complaisance de porter à mon 
doigt une pierre gravée; c'est son portrait. Je lui demande un 
de ses officiers qui me remette sain et sauf où je désirerai ; et elle 
ordonne elle-même tout ce qui peut faire la commodité et la 

1. Publiée sans nom de destinataire dans Tédition BeUn 



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58 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

sûreté de mon retour. Je pars le 5 mars, au milieu d'un dégel, 
et j*ai trente jours d'une saison qui n'aurait pas été plus favo- 
rable, quand elle aurait été faite à mes ordi'es. A quelques 
verstes de Pétersbourg, l'hiver se remontre, des neiges tombent, 
les chemins se durcissent, et les terribles claies dont ils sont 
faits se couvrent de matelas de duvet sur lesquels nous glissons 
plus de deux cents lieues. La Courlande, cette énorme fondrière, 
m'offre la plus belle route, une grande glace sur laquelle la neige 
affermit le pas des chevaux; le reste du voyage, des matinées et 
des soirées d'un bal d'hiver, et entre ces matinées et ces soi- 
rées, des jours d'une chaleur de printemps et môme d*été. C'est 
ainsi que j'arrive à La Haye en moins de temps que les courriers 
n'en emploient dans la belle saison. Cependant, mon ami, nous 
avons laissé en chemin quatre voitures fracassées. J'ai pensé me 
perdre dans les glaces à Riga, et me fracasser un bras et une 
épaule dans un bac, pendant la nuit, à Mittau. En allant, j'ai 
fait deux maladies, l'une à Dresbourg, l'autre à Nerva ; deux 
inflammations d'entrailles. J'ai eu deux fois la néva à Péters- 
bourg. La néva est la diarrhée que donnent les eaux de cette 
rivière, comme les eaux de la Seine à Paris ; quelques jours 
avant mon départ, une violente attaque de poitrine dont on a 
cru que je mourrais, et qui s'est dissipée presque aussi prompte- 
ment qu'elle est venue. Mon ami, c'est ici le pays des grands 
phénomènes, tant au physique qu'au moral ; sans vouloir en 
trop dire de bien, soyez sûr que celui qui y apporte des talents 
et des mœurs y trouve une récompense très-convenable. La 
plupart des Français qui y sont se déchirent et se haïssent, se 
font mépriser et rendent la nation méprisable ; c'est la plus 
indigne racaille que vous puissiez imaginer. Mais nous jaserons 
de tout cela à notre aise. Mais quand? Peut-être avant quinze 
jours; peut-être pas avant trois mois. Je suis chargé de publier 
les statuts des différents établissements que Sa Majesté a formés 
pour l'utilité de ses sujets. Si le libraire hollandais est un juif, 
un arabe, comme à son ordinaire, je pars pour Paris; et si je 
puis l'amener à des conditions à peu près raisonnables, je reste. 
Mais j'oubliais de vous parler d'un de mes plaisirs les plus vifs, 
c'est d'avoir embrassé un matin M. le comte de Crillon et M. le 
prince de Salm. Si vous saviez ce que produit la présence d'un 
compatriote qu'on aime qu'on estime, et qu'on retrouve subite- 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 59 

ment à sept ou huit cents lieues de sa patrie : et Grimm dont je 
me sépare à Paris, incertains si nous ne nous reverrons jamais, 
qui parcourt un arc de cercle dont Textrémité se termine à 
Pétersbourg, tandis qu'à Tinsu Tun de l'autre, je parcours un 
arc de cercle opposé qui aboutit au même endroit sous le pôle ! 
Avec quelle violence on se précipite entre les bras Tun de l'autre ! 
On est bien longtemps à se serrer, à se quitter, à se reprendre, 
à se serrer encore, sans pouvoir parler. Ce voyage est plein de 
particularités inattendues et délicieuses. J'ai beaucoup travaillé 
en allant, infiniment pendant mon séjour, peu en revenant. Je 
vous voyais tous, dès le premier pas, à l'extrémité de ma route, 
et cette douce idée n'en laissait arriver aucune autre, etc. 



LXIV 

AU GÉNÉRAL BETZKY*. 

A La Haye, ce 9 juin 1774. 

Monsieur le Général, 

Vous auriez grande raison de vous plaindre si je laissais 
partir un voyageur d'à côté de nous sans vous donner un signe 
de vie. Grâce aux bontés du prince de Galitzin, je souffre moins 
de la prolongation de mon exil; je laisse crier ma femme, mes 
enfants, mes amis et mes connaissances et je m'occupe sans 
cesse de l'édition de votre ouvrage. L'imprimeur hollandais a 
pris enfin le mors aux dents et va aussi bien qu'on peut l'exiger 
d'une grosse et vieille rosse poussive. Nous sommes à peu près 
à la moitié de notre tâche, cela aura du succès et beaucoup, je 
vous en réponds ; nous faisons deux éditions à la fois ; une in-Â** 
avec tout le faste typographique; une en in-8 ou in-12 simple 
et que tout amateur pourra se procurer à peu de frais. 

J'ai fait usage de votre note sur l'inexactitude des gazetiers 

i. Inédite. Communiquée par M. le baron de Boyer de Sainte-Suzanne. 



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60 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

qui ont parlé et si mal parlé de la médaille que le sénat vous a 
décernée. 

Je vous ai envoyé un petit livret dont tous les paragraphes 
peuvent entrer dans le catéchisme moral que Sa Majesté Impé- 
riale désire. 

Vous recevrez incessamment deux exemplaires de l'ouvrage 
de l'abbé Raynal qui a déjà paru en France et qui doit paraître 
incessamment ici. Cette nouvelle édition est divisée par chapitres, 
augmentée de cartes géographiques, et d'un volume de plus. 

J'ai entre les mains un billet de mille écus, payables à l'or- 
dre du docteur Clerc au commencement de Tannée prochaine; 
tâchez de le déterminer à m'instruire sur ce qu'il veut que je 
fasse de ce billet. 

Je ne vous dis rien du reste de vos commissions, ni de celles 
de M. le comte de Munich, et pas davantage de celles de Sa 
Majesté Impériale ; pour m'en acquitter à votre gré et au mien, 
il faut que je sois en France. 

En buvant ici la santé de M. le vice-chancelier, nous buvons 
aussi la vôtre ; et nous nous flattons quelquefois que vous en 
faites autant de votre côté. 

N'oubliez pas, monsieur le général, de renouveler à Sa Ma- 
jipsté Impériale les témoignages de mon respect, de mon entier 
dévouement et de la reconnaissance éternelle que je lui dois 
pour toutes les bontés dont elle a bien voulu m'honorer. Je ne 
voudrais pas pour tout ce que je possède n'avoir pas fait le 
voyage de Pétersbourg. J'ai tant écrit de cette grande et digne 
. souveraine, depuis que je suis ici, que quand la fin de votre ou- 
vrage me permettra de revoir mon pays et les miens, il ne me 
restera plus qu'à retourner de toutes les façons que mon cœur 
ih 'inspirera ce que j'en ai dit. Je me trompe, avec un peu de 
mémoire, je retrouverai encore beaucoup de traits qui me seront 
échappés, et je ne serai de longtemps dans le cas de me répéter. 
Envoyez-moi bien scrupuleusement toutes les choses que 
vous m'avez promises ; surtout n'oubliez aucune de celles qui 
peuvent attester à mes compatriotes l'excellence de l'éducation 
que vous donnez à vos jeunes demoiselles, et leurs succès 
étonnants en tout genre. Songez que j'aurai à persuader des 
gens qui par mille raisons ne seront pas fort disposés à m'en 
croire, quoique j'aie pris toutes précautions pour les empêcher 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 61 

de détourner mon éloge de l'exacte vérité, et de l'imputer à la 
reconnaissance et à la vénalité. 

Présentez mon respect à M"* et M"* Lafont et à leurs très- 
aimables élèves. Je garde très-précieusement les leçons dont 
elles m'ont honoré avant mon départ. 

J'attends des dessins que je puisse joindre à ces lettres. 

J'embrasse de tout mon cœur, si toutefois ils veulent bien 
me le permettre, et M. le comte de Munich, et M. le vice-chan- 
celier et M"* Anastasia, et M"* Clerc et le docteur; qui sait si 
la fantaisie de vous aller voir ne me reprendra pas quelque 
jour? Je ne crains plus la fatigue des voyages; je suis réconcilié 
avec votre climat; et vous m'avez toas diablement gâté par votre 
indulgence; quand je dis tous, vous pensez bien que je n'en 
excepte pas Sa Majesté Impériale. 

Portez-vous bien ; je ne connais rien dans ce monde dont un 
homme qui a pour soi l'attestation du censeur que la nature a 
placé au-dessous de la mamelle gauche puisse se laisser affecter 
jusqu'à un certain point. Faites le bien; faites-le avec cette 
merveilleuse opiniâtreté que le ciel vous a donnée, ayez bon ap- 
pétit; buvez, mangez et dormez bien, jusqu'à ce que le dernier 
sommeil vienne fermer les yeux d'un excellent citoyen, et donner 
des regrets à sa nation. Monsieur le général, il faut être mort 
pour obtenir justice des vivants, cela est fâcheux; mais comme 
tous les hommes distingués ont subi ce sort, vous aurez la 
bonté de vous y soumettre. 

Je suis, etc. 



LXV 



A La Haye, ce 15 juin 1774. 

Monsieur le général, 

Votre édition va son train. Vous avez reçu l'esquisse du petit 
catéchisme moral. Vous recevrez incessamment la nouvelle 

1. Inédite. Communiquée par M. le baron de Boycr de Sainte-Suzanne. 



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62 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

édition de l'ouvrage de Tabbé Raynal ; et voici la réponse de 
M"* Biherou à la proposition que je lui ai faite de passer en 
Russie. Je vous supplie de communiquer cette réponse à Sa 
Majesté Impériale. 

M'** Biberon sera très-flattée de contribuer, pour sa petite 
part, à la perfection des établissements ordonnés par une sou- 
veraine qui honore le trône et son sexe, et qui n'a pas dédaigné 
de jeter les yeux sur elle. Ce sont les mots mômes de M"* Biberon. 
Elle fera partir tous ses ouvrages par la mer. Pour elle, il lui 
est impossible d'aller autrement que par terre ; elle a cinquante- 
cinq ans; elle commence à devenir vieillotte; sa santé a beau- 
coup souffert de la continuité de ses travaux. Elle a fait deux 
fois le voyage d'Angleterre , et chaque traversée a pensé lui coûter 
la vie. Ce n'est ni pusillanimité ni délicatesse; elle ne balan- 
cerait pas à s'embarquer à Rouen, sans les expériences fâcheuses 
qu'elle a par devers elle. 

Elle s'engage : 1° A démontrer l'anatomie à vos jeunes de- 
moiselles, sur ses pièces ; 

2° A dresser des maîtresses qui puissent, quand elle n'y sera 
plus, en former d'autres et continuer les démonstrations anato- 
miques dans la maison aussi parfaitement qu'elle, et cela tant 
qu'il y aura des élèves; 

5* S'il se trouve un sujet de quelque sexe qu'il soit, avec 
le talent et le goût nécessaires pour la copier, l'égaler, la 
surpasser même, à le former, à l'instruire, à ne lui rien celer 
de sa manière d'opérer; ce qui ajouterait une nouvelle occu- 
pation très-singulière et très-intéressante à la multiplicité 
de celles que vous présentez à l'inclination naturelle de vos 
demoiselles ; 

4° Elle ne met aucun prix à ses pièces anatomiques, qui sont 
en très-grand nombre ; ce qu'elle en exécutera à Pétersbourg 
d'année en année fera suite avec sa collection. Le tout restera 
dans la maison, et elle n'a pas le moindre souci sur le sort qu'il 
plaira à Sa Majesté Impériale de lui faire; 

5** Elle n'est pas plus inquiète de l'honoraire qu'il plaira à 
Sa Majesté Impériale d'attacher soit aux leçons qu'elle donnera 
aux jeunes demoiselles, soit à la peine qu'elle prendra pour for- 
mer des maîtresses et pour instruire un sujet aux procédés de 
son art; 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 63 

6*» M"* Biberon a de la noblesse dans Tâme, beaucoup de 
douceur, les mœurs les plus pures ; des lumières même rares parmi 
les hommes; en un mot toutes les qualités qui peuvent assurer 
la satisfaction de Sa Majesté Impériale, la vôtre et la sienne. 
Trouvez seulement le moyen de la faire arriver; c'est tout ce 
qu'elle ose demander ; et, malgré la modicité de sa fortune, c'est 
avec une sorte de répugnance qu'elle hasarde cette demande; 
mais songez que c'est une fille et qu'elle ne peut guère s'exposer 
à faire une aussi longue route sans une femme de chambre et 
sans un valet. Lorsque vous aurez pourvu à la bienséance et à 
la sûreté, vous aurez fait tout ce qu'elle exige. 

J'attendrai la décision de Sa Majesté Impériale pour la faire 
passer à M"* Biberon, qui partage avec le reste de ma nation 
l'emhousiasme pour Sa Majesté Impériale et qui serait désolée 
que, la négociation entamée venant à manquer, elle fût privée 
de voir un être qui se voit si rarement, un souverain digne de 
l'être. Quand je parle du reste de ma nation, j'entends les hon- 
nêtes gens, ceux qui sentent et qui pensent, et qui ne sont pas 
à quatre cents lieues de Paris. 

Et puis, monsieur le général, venons à la dernièie lettre 
dont vous m'avez honoré. 

J'ai frissonné en passant la Douîna^? De par tous les diables, 
on frissonnerait à moins. Des glaces crevassées de tous côtés ; 
un fracas enragé à chaque tour de roue dekt voiture pesante ; de 
l'eau qui jaillit de droite et de gauche ; un pont de cristal qui 
s'enfonce et qui se relève en craquant. Rangés tous autour d'une 
table bien servie, assis sur des coussins bien mollets, vous en 
parlez tout à votre aise. xM. Bala* vous dh'a si je suis une poule 
mouillée, llysse s'étoupa les oreilles et se fît attacher au mât 
de son vaisseau. S'il eût été plus brave que moi sur la Douïna, 
j'aurais eu plus de confiance en ma sagesse qu'il n'en eut en la 
sienne, aux environs de la demeure des Sirènes. Chacun a son 
côté faible. Le héros grec eut peur de manquer de fidélité à sa 
Pénélope; et moi, j'ai eu peur d'être noyé et de ne plus revoir 
la mienne. L'adultère est certainement un grand péché; mais 



1. V. dans les Poésies diverses, t. IX, p. 28, le Passage de la Douïna sur la 
olace, 

2. Chargé par TimpéraU-ice d'accompagner Diderot jusqu'en Hollande. 



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64 CORRESPONDANCE GENERALE. 

j'aimerais mieux l'avoir commis dix fois que d'être noyé une 
seule. 

Eh bien ! monsieur le général, nous encyclopédiserons donc, 
et je puis prendre mes mesures en conséquence de vos ordres. 
Cela sera fait. Je vous croyais bien convaincu de la gloire qui en 
résulterait pour Sa Majesté Impériale, mais pas assez de l'avan- 
tage qui en reviendrait à vos établissements, et j'étais incertain 
sur le dernier parti que vous prendriez. 

Je ne vous dissimulerai pas qu'il m'est doux de penser que 
ceux qui ont tout mis en œuvre pour m' empêcher de faire une 
grande et belle chose en auront pourtant le démenti; que ces 
barbares qui s'appellent policés par excellence grinceront les 
dents lorsque je pourrai vous livrer le plus beau manuscrit qui 
ait jamais existé et qui existera jamais; que la Russie leur enlè- 
vera l'honneur de l'avoir produit et qu'il ne leur restera que la 
honte de leurs anciennes persécutions. 

madame (c'est à Sa Majesté Impériale que je m'adresse), 
ô monsieur le général, la belle et digne vengeance que vous me 
faites entrevoir! 

Je travaillerai pour vos{)ropFes enfants, dont je n'ai pas eu 
l'esprit d'accroître le nombre d'un seul, comme s'ils m'apparte- 
naient tous; et vous pouvez compter que je ne gaspillerai pas 
une obole de leur patrimoine. 

Je recevrai avec satisfaction le diplôme de leur maison, et je 
m'en tiendrai toujours honoré. 

Les assurances de votre estime me sont infmiment chères. 
Je présente mon respect à toute l'aimable et honnête société 
qui a la bonté de se ressouvenir de moi. 

Que Dieu garde M"® Anastasia de l'ennui et du Napolitain. 
Je présente mes très-humbles civilités à toutes ces demoi- 
selles et à leurs dignes maîtresses. 

En quelque coin du monde que je sois, j'y révère M. le 
vice-chancelier et M. le comte de Munich. 

Si M. le général avait quelque pitié d'une bonne sexagénaire, 
il me ferait toucher les fonds qu'il m'annonce au commencement 
de septembre et soulagerait la bonne femme des embarras d'un 
déménagement à faire dans la mauvaise saison; cependant il 
est le maître de négliger cette petite considération qui n'est que 
d'un bon mari. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE 65 

M. le général sait aussi bien que moi comment on té- 
moigne son respect, son hommage et sa reconnaissance à une 
souveraine bienfaisante; ainsi j'espère qu'il aura la bonté de 
prendre ce soin pour moi, sans que je sois obligé de l'en 
remercier. 

J'aurai donc les dessins I j'aurai donc celui de la machine 
au rocher! et des pierres! Tout cela me fait grand plaisir. 

C'est M. de Sartine, notre lieutenant de police, qui succède 
à M. de La Vrillière. L'exécution de notre projet n'en sera que 
plus facile ; M. de Sartine n'est pas mon protecteur, c'est mon 
anû de trente-cinq ans; il m'a écrit deux fois pendant mon 
absence de France; une fois ici, une fois à Pétersbourg; il est 
tolérant autant qu'il peut Tôtre. 

Je vous avais prédit, monsieur le général, qu'à peine notre 
projet aurait transpiré, que ceux qui s'occupent à présent des 
réhnpressions en seraient alarmés, et me feraient des proposi- 
tions. La chose est arrivée. Je n'ai pas daigné leur répondre ; 
car il est bien décidé dans ma tête que, si je ne refais pas YEn^ 
qfclopédie pour vous, je ne veux plus entendre parler de cet 
ouvrage, à quelque condition que ce puisse être. Ou vous l'au- 
rez telle que je la conçois, ou elle leur restera telle qu'elle est, 
telle qu'ils l'ont voulue. Elle n'est encore que trop bien pour 
ceite canaille-là. Il ne leur faut que des hommes et des ouvra- 
ges médiocres ; et à juger de leur état à venir par les premiers 
symptômes de leur récente maladie, j'espère qu'ils n'en man- 
queront pas. 

Je suis, avec respect, monsieur le général, etc. 

J'ai fait l'usage convenable de votre note sur la médaille * ; 
je n'oublierai jamais rien de ce qui pourra vous être agréable. 

1. V. t. m, p. 413. 



XX. 



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66 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 



LXVI 

AU DOCTEUR' CLERC*. 

A La Haye, ce 15 juin 1174. 

Il faut, monsieur et cher docteur, que je vous fasse une 
histoire ou un conte. Un galant homme de notre pays eut deux 
procès à la fois; l'un avec sa femme qui l'accusait d'impuissance, 
l'autre avec une maîtresse qui l'accusait de lui avoir fait un en- 
fant; il disait : Je ne saurais les perdre tous deux. Si j'ai fait 
un enfant à ma maltresse, je ne suis pas impuissant et ma 
femme en aura un pied de nez. Si je suis impuissant, je n'ai pas 
fait un enfant à ma maltresse, et celle-ci en aura le nez camus. 
Point du tout, il perdit ses deux procès, parce qu'on les jugea 
l'un après l'autre. Cela vous paraît bien ridicule; eh bien! c'est 
ce qui vient de m'arriver tout à l'heure à moi-même avec un 
auteur et un libraire à qui j'avais vendu le manuscrit de l'auteur. 
Je disais : Si le libraire est mécontent, l'auteur sera satisfait ; et 
si l'auteur n'est pas satisfait, le libraire sera content. Point du 
tout. Ils me chantent pouille tous deux. 

Je vous proteste, docteur, que j'ai fait de mon mieux ; vous 
ne pensez pas qu'il est ici d'usage de ne rien payer; vous ne 
pensez pas que je n'aurais pas eu un écu de plus à Paris, et 
qu'on vous y aurait mis en capilotade. Votre manuscrit est 
fourré de lignes qu'aucun censeur royal n'aurait osé vous passer. 
Ainsi, madame Clerc, dites à votre mari qu'il se taise et qu'il 
me laisse en repos. 

Je n'enverrai point votre billet à M. de Matinfort ; il est plus 
sûr, il me semble, de le confier à Grimm, que nous attendons 
d'un jour à l'autre, que de le risquer par la poste. 

C'est Rey qui se charge de vous expédier votre ballot d'exem- 
plaires, et qui s'en acquittera mieux que moi. Je ferai, du 
reste, ce que vous me prescrirez. 

1. Inédite. Communiquée par M. le baron de Boyer de Sainte-Suzanne. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 67 

Comment I vrai I Y Encyclopédie est une affaire décidée ! 
PiMntde mauvaise plaisanterie, docteur, s'il vous plaît; quoi! 
je ne mourrai pas sans avoir (ait encore une bonne action et 
refait un grand ouvrage ; une bonne action, en dotant, pour 
ma part, un établissement élevé pour l'humanité ; refait un 
grand ouvrage^ en le conformant au plan sur lequel il avait été 
projeté ; je ne mourrai pas sans m'être bien dignement vengé 
de la méchanceté de mes ennemis; je ne mourrai pas sans avoir 
élevé un obélisque sur lequel on lise : « A l'honneur des Russes 
et de leur souveraine et à la honte de qui il appartiendrai » je 
ne mourrai pas sans avoir imprimé sur la terre quelques traces 
que le temps n'effacera pasi J'y mettrai les quinze dernières 
années de ma vie ; mais, à votre avis, qu'ai-je à faire de 
mieux? 

J'étais en train, lorsque j'ai reçu votre lettre, de préparer 
une édition complète de mes ouvrages; j'ai tout laissé là. Ces 
deux entreprises ne peuvent aller ensemble; faisons YEncyclo- 
pidiey et laissons à quelque bonne âme le soin de rassembler 
mes guenilles, quand je serai mort. 

A présent que j'y réfléchis plus sérieusement, la circon- 
spection de M. le général ne me surprend plus. L'affaire 
d'mtérêt ne pouvait pas être aussi claire pour lui que celle 
d'utilité et de gloire pour la souveraine. Il s'est donné le 
temps d'entendre et de me connaître. Les grands sont si sujets 
à rencontrer des fripons qu'ils se méfient des honnêtes gens. Si 
nous avions été dix ou douze ans à leur place, nous nous mé- 
fierions comme eux. 

M. de Sartine, je ne dis pas mon protecteur, mais mon ami 
de trente ans, remplace M. de La Vrilliëre; jugez comme cela 
faciliterait ma besogne, si elle était sujette à difficultés. 

Renouvelez les assurances de dévouement et de respect de 
ma part à MM. Durand, De Lacy et de Noltken. 

L'édition va son train; nous gémissons sous deux presses, 
l'une à Amsterdam, l'autre ici. J'y mets tout ce que je sais. 
Maudit arabe que vous êtes, qui toisez l'amitié sur l'importance 
des services, faites-vous couper le prépuce, et puis judaïsez, et 
jurez après cela tant qu'il vous plaira* 

Mon respect à tous les dignes commensaux de la table 
ronde. 



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68 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

Je vais sonder mes coopérateurs ; et je ne tarderai pas à 
vous en rendre compte. 

Je vous dirais bien quelques nouvelles publiques, mais le 
lendemain détruit l'ouvrage du jour ou de la veille. 

Je vous embrasse, j'embrasse M"*' Clerc et le petit ourson 
blanc ; s'il vous vient quelque mot bien saugrenu et bien doux, 
adressez-le de ma part à M"* Anastasia. 

Mais, dites-moi, ne pouvez- vous pas engager M. le géné- 
ral à m' expédier les fonds qu'il m'a promis, plutôt au com- 
mencement qu'à la fin de septembre? Cela fait la différence 
de trois mois et peut-être de six pour mes arrangements. Les 
grands seigneurs, qui n'ont l'embarras de rien, ne savent pas 
ce que c'est qu'un déménagement, et un déménagement dsms 
la mauvaise saison. 

Le prince Orloff m'a promis des minéraux, j'ai laissé un petit 
catalogue à M. le vice-chancelier. Ce sont tous de fort honnêtes 
gens; mais ces honnêtes gens-là ont tant d'affaires, comme 
de boire, manger et dormir, dans toutes les combinaisons pos- 
sibles I 

J'ai écrit, il y a quelques jours, à le M. vice-chancelier un 
petit billet pantagruélique. C'est style d'ancien welche. Peut- 
être n'y entendra-t-il rien. 

J'attends mes malles et tous vos envois ; n'oubliez pas la 
suite des anecdotes polonaises. Adieu, mon cher docteur : lors- 
que la mélancolie vous prendra, faites-vous dire à l'oreille, 
deux ou trois fois de suite, par M"* Clerc, le soir et le matin, 
la formule mais bien articulée. 



LXVII 

A NEGKER. 



12 juin 1775. 

Je ne suis pas un de ceux qui vous doivent le moins de 
reconnaissance pour le bel ouvrage que vous venez de publier *• Je 

i. D$ la législation et du commercé des grains, 1775, in-S. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE, 69 

mVi pas mémoire d'avoir jamais fait une lecture qui m'ait autant 
intéressé; je n'en excepte pas même V Éloge de Marc-Aurèle. 
Il faut convenir qu'il y a des plaisirs bien doux, et qui sont à 
bon prix. Huit jours de bonheur continu, et cela à moins de 
frais qu'il ne m'en eût coûté pour deux livres de pain par jour! 
L'équité restituera au frontispice un titre que la modestie en a 
supprimé; c'est la défense de la nation contre les nations rivales, 
c'est l'apologie du travail contre l'oisiveté, et de l'indigence 
contre la richesse. Cette cause pouvait être défendue par de 
bonnes ou de mauvsdses raisons ; mais il était difficile de s'en 
proposer une plus auguste, et, de quelque manière que l'on s'en 
tirât, on était sûr d'en remporter le renom d'honnête homme et 
de bon citoyen. On s'installait encore parnïi les hommes de 
génie, lorsqu'on y montrait de la profondeur, de l'éloquence et 
de la finesse comme il vous est arrivé. J'ai plus de mérite que 
vous ne pensez peut-être à vous rendre toute cette justice; car 
avec un odorat un peu délicat, on croit s'apercevoir que vous 
ne faites pas grand cas de la philosophie et des lettres. Je n'ai 
garde de mettre sur la même ligne un chapitre de Nicole ou 
de Montaigne, VIphigénie de Racine ou le Misanthrope de Mo- 
lière avec un Traité des subsistance de première nécessité; vous 
conviendrez que le plaisir que ces premiers ouvrages nous cau- 
sent n'est pas sans utilité, et qu'il ne finira jamais. On dit : 
Vivre, et philosopher ensuite ; je dis tout au contraire : Philo- 
sopher d'abord, et vivre après, si l'on peut. Peut-être eussiez- 
vous moins rabaissé ces sublimes leçons de morale qui ne s'a- 
dressent qu'à la portion opulente, oisive et corrompue de la 
société, si vous eussiez considéré l'influence bonne ou mauvaise, 
mais nécessaire, des mœurs des citoyens distingués sur la mul- 
titude qui les environne et qui les imite sans presque s'en aper- 
cevoir. L'opinion, ce mobile dont vous connaissez toute la force 
pour le bien et pour le mal, n'est à son origine que l'effet d'un 
petit nombre d'hommes qui parlent après avoir pensé, et qui 
forment sans cesse, en différents points de la société, des centres 
d'instructions d'où les erreurs et les vérités raisonnées gagnent 
de proche en proche, jusqu'aux derniers confins de la cité, où 
elles s'établissent comme des articles de foi. Là tout l'appareil 
de nos discours s'est évanoui, il n'en reste que le dernier mot. 
Nos écrits n'opèrent que sur une certaine classe de citoyens, nos 



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70 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

discours sur toutes ; c'est la glace devant laquelle rhomme qui 
respire a passé. Le peuple sait qu'il faut que le blé soit à bon 
marché, parce qu'il gagne peu, et qu'il a 'grand'faim ; mais il 
ignore et il ignorera toujours les moyens difficiles de concilier 
les vicissitudes des récoltes avec son besoin qui ne varie point. 
Qui est-ce qui décidera la querelle des économistes et de leurs 
adversaires? La raison. Et où est la raison? Dans les hommes 
d'État? Assurément elle y est en puissance, mais ceux qui 
croient tout savoir n'ont guère la tentation de s'instruire. Dans 
le peuple? 11 n'a malheureusement pas le temps de la cultiver, 
de l'étendre et de s'en servir. Dans les gens du monde? Quand 
ils se résoudraient à vous sacrifier l'impérieuse frivolité de leurs 
distractions, ils ne vous entendraient pas. L'intérêt remue et 
déplace trop les gens d'affaires pour en espérer la lecture suivie 
d'un ouvrage qui demande de la tenue. A qui vous êtes-vous 
donc adressé? Qui est-ce qui parlera de votre travail et en parlera 
dignement? Qui est-ce qui en assurera le mérite et en accéléra 
le fruit? C'est celui dont la fonction habituelle est de méditer, 
celui dont la lampe éclairait vos pages pendant la nuit, tandis 
que le reste des citoyens dormait autour de lui, épuisés par la 
fatigue des travaux ou des plaisirs; c'est l'homme de lettres, 
le littérateur, le philosophe. Songez que les ouvrages que nous 
feuilletons le moins, avec le plus de négligence et de partialité, 
ce sont ceux de nos collègues. La chose dont on parle le plus 
est celle qu'on sait le moins, et cela n'est pas si extravagant 
qu'on croirait bien ; on se tait naturellement de ce qu'on croit 
avoir approfondi. Quoi qu'il en soit, nous sommes ce petit nom- 
bre de tètes qui, placées sur le cou du grand animal, traînent 
après elles la multitude aveugle de ses queues. Vous êtes, dit- 
on, menacé d'une grêle de réponses. Je m'en réjouis; et vous 
aussi, n'est-ce pas? Je suis bien impatient et bien curieux de 
voir comment l'école se démêlera d'objections qui m'ont paru 
tout à fait insolubles. Je n'aurai pas tout le plaisir que je me 
promets si l'abbé Morellet n'est pas un de vos antagonistes. On 
prétendait, il y a quelques jours, que deux hommes ne pouvaient 
disputer publiquement sur la même question sans finir par s'ai- 
grir, s'injurier et se haïr, et qu'ils n'avaient rien de plus sage à 
faire que d'éviter ce terrible conflit de l'amour-propre, s'ils 
voulaient continuer de s'estimer et de s'aimer. Sans trop pré- 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 71 

sumer de moi, c'est une tâche que je croirais d'autant moins au- 
dessus de mes forces, que l'expérience journalière m'apprend 
que le sarcasme et l'injure réussissent moins aujourd'hui que 
jamais. Je vous ai lu avec toute l'attention dont je suis capable. 
Je ne vous dissimulerai pas que je vous ai trouvé de temps en 
teaips difficile à entendre, mais il est vraisemblable que c'est 
plutôt ma faute que la vôtre. Celui qui lit un ouvrage sans y 
trouver un terme impropre, un tour de phrase obscur ou inu* 
site, ou l'entend supérieurement, ou ne l'entend point du tout ; 
supérieurement, puisqu'il peut subitement et sans effort rectifier 
l'inexactitude de l'expression ; point du tout, puisque, ne sentant 
point ce défaut, la vue de l'auteur lui échappe. Il y a bien aussi 
quelques points sur lesquels je ne suis pas de votre avis ; mais, 
pour un endroit souligné, il est resté des vingt pages de suite 
intactes, et où on lirait à la marge de mon exemplaire : Je vou- 
drais bien savoir ce qu'ils diront à cela. 



LXVIII 



 BEÂUMABCHâIS. 



A Sèfres, ce 5 août 1777. 

Vous voilà donc, monsieur, à la tête d'une insurgence* 
des poètes dramatiques contre les comédiens. Vous savez quel 
est votre objet et quelle sera votre marche; vous avez un 
comité, des syndics, des assemblées et des délibérations. Je 
n'ai participé à aucune de ces choses, et il me serait impossible 
de participer à celles qui suivront. Je passe ma vie à la cam- 
pagne, presque aussi étranger aux affaires de la ville qu'oublié 
de ses habitants. Permettez que je m'en tienne à faire des 
vœux pour votre succès. Tandis que vous combattrez, je tien- 

i. Allusion à ce qa*on appelait alors Vinsurg$nce des Américains, dont Beau- 
marchais se mêlait arec la môme vivacité et au même moment que de Tinsur- 
gence des auteurs. (Note de M. de Loménie, qui a publié cettel ettre dans son grand 
travail sur Beaumarchais, et Ta, en outre, confiée à G. Bourdia qui en a donné 
un fac-similé dans VAtUographe,) 



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72 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

(Irai mes bras élevés vers le ciel, sur la montagne de Meudon. 
Puissent les littérateurs qui se livreront au théâtre vous devoir 
leur indépendance! mais, à vous parler vrai, je crains bien qu'il 
ne soit plus difficile de venir à bout d'une troupe de comédiens 
que d'un parlement. Le ridicule n'aura pas ici la même force. 
N'importe, votre tentative n'en sera ni moins jilste, ni moins 
honnête. Je vous salué, et vous embrasse. Vous connaissez depuis 
longtemps les sentiments d'estime avec lesquels je suis, mon- 
sieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur. 



LXIX 



A NAIGEON*. 



Cet homme* dites-vous, est né jaloux de toute espèce de 
mérite. Sa manie de tout temps a été de rabaisser, de déchirer 
ceux qui avaient quelque droit à notre estime. Soit; mais qu'est- 
ce que cela fait? Est-on un sot, parce que cet homme l'a dit? 
Non. Qu'en arrive-t-il? Le cri public s'élève en faveur du mérite 
rabaissé, déchiré, et il ne reste au censeur injuste que le titre 
d'envieux et de jaloux. 

Cet homme, dites-vous, est ingrat. Son bienfaiteur est-il 
tombé dans la disgrâce, il lui tourne le dos, et se hâte d*aller 
encenser l'idole du moment. Soit; mais qu'est-ce que cela fait? 
En méprise-t-on moins l'idole et son encenseur? Non. Qu'en 
arrive-t-il? On dit peut-être de l'homme disgracié qu'il avait 
mal placé sa faveur, et de l'autre, qu'il est un ingrat. 

Cet homme, dites-vous, a fait l'apologie d'un vizir dont les 
opérations écrasaient les particuliers, sans soulager l'empire. 
Soit ; mais qu'est-ce que cela fait ? Le peuple en est-il plus 
opprimé, et le vizir moins digne du mortier d'Amurat? Non. Et 

1. Publiée, comme la lettre à M"* Diderot/ dans les Mélanges de la Société des 
Bibliophiles français (t. V, 1827), par M. H. de Chateaugiron, qui tenait Torigioal 
(tans date ni signature) de M*"* Dufour de Villeneuve, sœur de Naigeon. H en 
existe un tirage à part. 

2 Voltaire. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 73 

que dit-on du vizir? On dit en soupirant qu'il est toujours en 
faveur, et Ton attend. Et de son apologiste? que c'est un lâche 
ou un insensé. 

Mais ce jaloux est un octogénaire qui tint toute sa vie son 
fouet levé sur les tyrans, les fanatiques, et les autres grands 
malfaiteurs de ce monde. 

Mais cet ingrat, constant ami de l'humanité, a quelquefois 
secouru le malheureux dans sa détresse, et vengé l'innocence 
opprimée. 

Mais cet insensé a introduit la philosophie de Locke et de 
Newton dans sa patrie, attaqué les préjugés les plus révérés 
sur la scène, prêché la liberté de penser, inspiré l'esprit de 
tolérance, soutenu le bon goût expirant, fait plusieurs actions 
louables, et une multitude d'excellents ouvrages. Son nom est 
en honneur dans toutes les contrées et durera dans tous les 
siècles. 

Hé bien, à l'âge de soixante et dix-huit ans, il vint en fan- 
taisie à cet homme tout couvert de lauriers de se jeter dans 
un tas de boue; et vous croyez qu'il est bien d'aller lui sauter 
à deux pieds sur le ventre, et de l'enfoncer dans la fange, jus- 
qu'à ce qu'il disparaisse ! Ah ! monsieur, ce n'est pas là votre 
dernier moi. 

Un jour cet homme sera bien grand, et ses détracteurs bien 
petits. 

Pour moi, si j'avais l'éponge qui pût le nettoyer, j'irais lui 
tendre la main, je le tirerais de son bourbier, et le nettoierais. 
J'en userais à son égard comme l'antiquaire avec un bronze 
souillé. Je le décrasserais avec le plus grand ménagement pour 
la délicatesse du travail et des formes précieuses. Je lui resti- 
tuerais son éclat, et je l'exposerais pur à votre admiration. 

Bonjour, nous penserons diversement, mais nous ne nous 
en aimerons pas moins. 

£ facera ogn'uno al suo senno. 



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7/i CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

* 

LXX 

A DESESSARTSS 

28 octobre 1778. 

\ous avez, monsieur, des droits à mon estime comme acteur, 
et à mon amitié comme compatriote' ; je désire de vous servir. 
On dit que vous faites à merveille le rôle du commandeur dans 
le Père de Famille^ et je n'ai pas de peine à le croire. Vous 
pouvez donc le solliciter en mon nom, au premier comité. 
Représentez que mon ouvrage ne m'a jamais rien rendu; et que 
si l'on veut m'accorderune marque de reconnaissance à laquelle 
je serai très-sensible, on vous accordera, à vous, monsieur, la 
croix du sire d'Auvilé. J'espère que mon cher fils Mole et le bon 
père Brizard voudront bien s'employer en votre faveur. Saluez- 
les de ma part, monsieur le commandeur. Quoique vous soyez 
un fort méchant homme sur la scène, je sais que vous êtes un 
fort galant homme dans la société, et j'embrasse de tout mon 
cœur celui qui a mieux aimé amuser et instruire ses concitoyens 
que de les ruiner '. 

LXXI 

AU PRINCE GALITZIN*. 

Ce 9 octobre 1780. 

Mon Prince, 

J* ai confié à un galant homme, appelé M. Deudon, échevin de 
Malines, la dernière partie de vos oiseaux, avec les deux plan- 

1. Archives de la Cotnédie-Française. Publiée dans la Rwue rétroipwimy 
2« série, t. VII, p. 485. 

2. Denis Dechanet, dit Desessarts, né à Langres en 1737, mort en 1793, excel- 
lait dans les financiers^ les manteaux et les grimes. Son embonpoint servait de 
motif à des plaisanteries citées un peu parto ut. 

3. Pour faire comprendre ce dernier trait, il sufQt de rappeler que Desessarts 
avait été procureur avant d*ôtre comédien. Il paraît que la gaieté du mot plut à 
celui auquel il était adressé^ car on le trouve gravé au bas du portrait qu'on fit de 
lui lorsque son talent l'eut rendu tout à fait célèbre. On y lit: « J*aime mieux 
faire rire les hommes que de les ruiner. » (Note de M. Taschereau.) 

4. Publiée par M. Cournault dans son étude sur Falconet et Ifarie-Anne Goliot. 
Gazette des Beaux-Arts, t. Il, 2« période, 1869, p. 117-141. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 75 

cbes qui vous manquaient. Il y a huit ou dix jours que ces 
deux rouleaux étaient à Biiixelles, et vous devez maintenant en 
être en possession. 

J'ai relu ma correspondance avec Falconet, sur une mauvaise 
copie qu'il m'envoya de Pétersbourg, il y a dix ou douze ans. 
Celte copie est si défectueuse en plusieurs endroits qu'on ne 
les entend pas. Il y a ajouté je ne sais combien de chosespendant 
qu'il était en Russie. Je n'assurerais pas, mais je la soupçonne 
d'être incomplète en quelques autres. Nous sommes si pauvres, 
si mesquins, si guenilleux, si négligés, si ennuyeux et si diffus 
partout que cela fait pitié. Cela est plein d'endroits où nous 
nous tutoyons; et ce ton, qui peut passer dans un ouvrage ma- 
nuscrit, est du plus mauvais goût dans un ouvrage imprimé. De 
mon côté, tandis que Falconet faisait ses additions, je faisais 
les miennes ; quand on écrit au courant de la plume, tout ce 
qui peut être dit sur une question, ou ne vient pas, ou ne se 
dit pas comme il devrait être dit. Il, y a parmi ses additions des 
choses auxquelles on peut faire une bonne réponse; parmi les 
miennes, il y en a sans doute auxquelles il ne manquerait pas 
de répliquer. Cet ouvrage, vaille que vaille, n'appartient pas à 
Falconet ni à moi, mais à tous les deux, et ne peut honnêtement 
paraître que du consentement de l'un et de l'autre. Il y a déjà 
pourtant eu une infidélité de commise. Je ne sais à qui il a 
confié notre manuscrit, mais on en a fait une traduction anglaise. 
S'il avait pensé qu'en permettant à l'ouvrage de sortir de ses 
mains il disposait du bien d' autrui et s'exposait à cet incon- 
vénient, je crois qu'il aurait été plus circonspect. On peut con- 
fier sa bourse à qui l'on veut, mais on ne remet à personne la 
bourse d'un autre. Ce n'est pas ainsi que j'en ai usé, bien que 
je n'eusse pas trop mauvaise opinion ni de ma cause ni de 
mon plaidoyer, et qu'on m'en eût souvent demandé communi- 
cation. Enfin, mon princ^, on ne trouve pas mauvais qu'un 
homme se promène chez lui en robe de chambre et en bonnet 
de nuit ; mais il faut être décemment dans les rues, en visite, 
dans une ^lise, en public. Que Falconet publie ses lettres, si 
elles peuvent paraître sans copier les miennes, j'y consens. Pour 
celles-ci je m'y oppose formellement. J'ai promis à M"** Falco- 
net de les relire, de les châtier sévèrement, d'y ajouter avec 
la dernière bonne foi ce que je peux alléguer en ma faveur, ce 



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76 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

qu'on peut m' objecter et d'envoyer ensuite ma copie à Falconet, 
à la condition que mes lettres du moins resteront telles que je 
lesaui*ai faites; et je suis bien résolu à tenir parole. Mais quand 
me mettrai-je à ce travail et quand en sortirai-je? Je ne saurais 
faire aucune réponse précise là-dessus. Certainement je ne lais- 
serai pas sur le métier une besogne importante dont je suis 
maintenant occupé, pour entreprendre celle-là. 

On n'écrit pas comme on fait des ourlets et des idées ne se 
reprennent pas quand elles sont coupées, comme on renoue des 
bouts de fil. Je serais bien aise que nous paraissions tous deui 
avec quelque décence. Voilà mon avis, que je vous supplie de 
faire passer à Falconet, en lui envoyant cette lettre, dans 
laquelle, avec un peu de justice, il ne trouvera rien, je crois, 
qui puisse lui déplaire. Il aurait à se plaindre de moi, si je 
publiais cette correspondance sans sa participation, j'aurais à 
me plaindre de lui si elle devenait publique sans la mienne. Il 
fait imprimer ses œuvres en Suisse, à la bonne heure; mais cet 
œuvre-ci n'est ni le sien ni le mien. Si nous n'existions plus ni 
l'un ni l'autre, celui qui en deviendrait possesseur en userait 
comme il lui plairait. D'ailleurs, cet ouvrage, après que nous y 
aurons mis la main tous les deux, peut également paraître à 
Paris et à Lausanne; il n'y a rien qui puisse effaroucher un 
censeur. 

Je suis avec respect, mon prince, etc. 



LXXII 

A MADAME NECKER^ 

A Paris, ce 1*'inftn 1781. 

Madame, 

Je ne sais si c'est à vous ou à M. Thomas que je dois 
la nouvelle édition de VHospice; mais, pour ne manquer ni à 
l'un ni à l'autre, permettez que je vous remercie tous les deux. 

1. Inédite. Communiquée par M. le duc Albert de firoglie. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 77 

J'ai désiré Y Hospice, afin de le joindre au Compte rendu et de 
renfermer dans un même volume les deux ouvrages les plus 
intéressants que j'aie jamais lus et que je puisse jamais lire ^ J'ai 
vu dans l'un la justice, la vérité, le courage, la dignité, la raison, 
le génie, employer toutes leurs forces pour réprimer la tyrannie 
des honmies puissants, et dans l'autre la bienfaisance et la pitié 
tendre leurs mains secourables à la partie de l'espèce humaine 
la plus à plaindre, les malades indigents. 

Le Compte rendu apprend aux souverains à se préparer un 
règne glorieux, et à leurs ministres à justifier aux peuples leur 
gestion. V Hospice enseigne leurs devoirs à tous les fondateurs 
et directeurs d'hôpitaux, grandes leçons qui resteront longtemps 
infructueuses; mais ceux qui les ont données marcheront sur 
la terre au milieu de l'admiration et des éloges de leurs con- 
temporains, et n'en mériteront pas moins, de leur vivant ou 
après leur mort, un monument commun où l'on nous montre- 
rait l'un instruisant les maîtres du monde, et l'autre relevant le 
pauvre abattu. Voilà, madame, ce que je pense, avec tous les 
citoyens honnêtes, de ces deux productions. S'il arrivait toutefois 
qu'on vous dît que je suis resté muet devant quelques malheu- 
reux personnages en qui le sentiment de l'honneur fût étouffé 
ou ne poignlt jamais, et qui auraient eu l'imprudence de les 
attaquer , croyez-le, l'indignation et le mépris, lorsqu'ils sont 
profonds, se manifestent, mais ils ne parlent pas, et je suis per- 
suadé qu'il est des circonstances où ce n'est pas honorer digne- 
ment la vertu que d'en prendre la défense. 

Je suis, avec respect, etc. 



1. li s*agit du règlemeat de l*hôpiul qui porte le nom de M™* Necker ; Hos- 
ptce de charUé, institution, règles et usages de cette maison. Imp. royale, 1780, 
io-4<», et du fameux Compte rendu présenté au roi au mois de janvier i78U P&r 
Necker. Imp. royale^ 1781, iD-4°. 



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78 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 



LXXIII 

A CATHERINE 11^ 

Paris, ce 25 août 1781. 

Madame, les mots les plus simples de Votre Majesté Impé- 
riale ne sont pas de nature à se laisser oublier par Thomme doué 
d*un sens ordinaire qui a eu le bonheur de vous approcher et 
de les entendre. Je me souviens qu'entre les motifs qu'elle em- 
ployait pour m'attacher à sa personne, elle me disait que le 
courant des affaires journalières consumait tout son temps, et 
qu'en me fixant auprès d'elle, elle m'occuperait à méditer sur 
différents textes relatifs à la législation. Malgré la profonde con- 
naissance qu'elle a des talents et des esprits, je crois sincère- 
ment et j'oserai lui dire qu elle avait trop bonne opinion de moi, 
et que la tâche qu'elle se proposait de m'imposer aurait exigé 
tout le génie d'un Montesquieu. Quel autre que cet homme était 
capable de concevoir une idée digne de la réflexion de Cathe- 
rine II ? Mais il n'est plus, ce Montesquieu, et son successeur 
se fera attendre longtemps. Que pensera donc de moi Votre 
Majesté Impériale, si, au défaut d'un penseur aussi rare, j'avais 
la témérité de lui proposer un sujet autant au-dessus de moi 
qu'au-dessous de l'auteur de votre bréviaire*? C'est un jeune 
homme ; il a des parents honnêtes, et il n'est pas sans ressources. 
Rien ne l'attache à son pays, ni passions, ni intérêts. 11 désire 
d'être utile; il a profondément étudié nos lois, nos usages, 
nos coutumes, les progrès successifs de notre civilisation ; il a 
le sens juste, le caractère doux et simple, des mœurs pures, des 
lumières sans prétention; avec de la modestie, les connais- 
sances qu'une souveraine qui songe la nuit et le jour au bonheur 

1. Cette lettre accompagnait les premiers cahiers de : De la MonarcfUe françaiiê 
et de ses loiSy par Pierre Cbabrit, conseiller au conseil souverain de Bouillon, et 
avocat au Parlement de Paris. Bouillon et Paris, 1,783-85, 2 y. iu-8. Elle est 
imprimée en tôte du second volume. 

2. C'est ainsi que Catherine appelait le livre de VEsprit des lois, (Br.) 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 79 

de ses sujets ne saurait manquer d'ambitionner. Pour qu'elle 
jugeât elle-même de son talent, il m'a permis de mettre sous 
ses yeux les premiers cahiers d'un ouvrage auquel il a été 
conduit par les études de la profession d'avocat. Si elle daignait 
l'appeler, il irait sans faste, il reviendrait comme il serait allé, 
et il aurait trop de vanité, s'il était humilié de n'avoir pas su 
répondre aux vues de Votre Majesté Impériale. Il est et je suis 
à ses ordres. Que je serais satisfait si j'avais trouvé par hasard 
une occasion de lui témoigner ma reconnaissance ! 

C'est avec ce sentiment qui ne pourrait s'affaiblir que dans 
une âme ingi-ate, et avec le plus profond respect, que je suis et 
serai toute ma vie, de Votre Majesté Impériale, etc. 



LXXIV 

A PHILIDOR*. 



Paris, ce 10 avril 1782. 



Je ne suis pas surpris, monsieur, qu'en Angleterre toutes les 
portes soient fermées à un grand musicien, et soient ouvertes 
à un fameux joueur d'échecs ; nous ne sommes guère plus rai- 
sonnables ici que là. Vous conviendrez cependant que la répu- 
tation du Calabrais n'égalera jamais celle de Pergolèse. Si vous 
avez fait les trois parties sans voir, sans que l'intérêt s'en 
inêlât, tant pis : je serais plus disposé à vous pardonner ces 
essais périlleux si vous eussiez gagné ^ les faire cinq ou six cents 
guinées; mais risquer sa raison et son talent pour rien, cela ne 
se conçoit pas. Au reste, j'en ai parlé à M. de Légal, et voici sa 
réponse : « Quand j'étais jeune, je m'avisai de jouer une seule 
partie d'échecs sans avoir les yeux sur le damier ; et à la fin 
de cette partie, je me trouvai la tête si fatiguée, que ce fut 
la première et la dernière fois de ma vie. Il y a de la folie à 



1. Reprodaite {;par M. Ed. Foumier dans les Chroniques et Légendes des rues 
de Paris, cette lettre, dont l'autographe appartenait au fils de Philidor, a d'abord 
été publiée dans une brochure, Réponse à la soirée d* Ermites^ 1838, in-8. 



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«0 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

courir le hasard de devenir fou par vanité. » Et quand vous 
aurez perdu votre talent, les Anglais viendront-ils au secours de 
votre famille ? Et ne croyez pas, monsieur, que ce qui ne vous 
est pas encore arrivé ne vous arrivera pas. Croyez-moi, faites- 
nous d'excellente musique, faites-nous-en pendant longtemps, 
et ne vous exposez pas davantage à devenir ce que tant de gens 
que nous méprisons sont nés. On dirait de vous tout au plus : 
Le voilà, ce Philidor, il n'est plus rien, il a perdu tout ce qu'il 
était à remuer sur un damier des petits morceaux de bois, i 
Je vous souhaite du bonheur et de la santé. Encore si l'on 
mourait en sortant d'un pareil eifort ; mais songez, monsieur, 
que vous seriez peut-être pendant une vingtaine d'années un 
sujet de pitié ; et ne vaut-il pas mieux être, pendant le même 
intervalle de temps, un objet d'admiration ? 

Je suis avec l'estime et l'amitié que vous connaissez, etc. 



LXXV 

a madame necker^ 

Madame, 

C'est moi. Je ne suis pas mort et, quand je serais mort, je 
crois que les plaintes des malheureux remueraient mes cendres 
au fond du tombeau. Voici une lettre d'un homme qui n'est pas 
trop personnel et qui sera encore pleine de je. Je jouis d'une 
santé meilleure qu'on ne l'a à mon âge ; toutes les passions 
qui tourmentent m'ont laissé, en s'en allant, une fureur d'étude 
telle que je l'éprouvais à trente ans. J'ai une femme honnête 
que j'aime et à qui je suis cher, car qui grondera-t-elle quand 
je n'y serai plus ? S'il y eut jamais un père heureux, c'est moi. 
J'ai tout juste la fortune qu'il me faut tant que j'aurai des yeux 
pour me passer de bougie, et ma femme pour monter et des- 
cendre d'un quatrième étage ; mes amis ont pour moi et j'ai 

i. Inédite. Communiquée par M. Benjamia Fillon. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 81 

pour eux une tendresse que trente ans d'habitude ont laissée dans 
toute sa fraîcheur. Eh bien, direz-vous, avec tout cela que 
manque-t-il donc à votre bonheur? Ce qu'il y manque? Ou une 
âme insensible, ou le coffre-fort d'un roi, et d'un roi dont les 
affaires ne soient pas dérangées. Avec une âme insensible ou je 
n'entendrais pas la plainte de celui qui souffre, ou je ne souf* 
frirais pas en l'entendant; avec le coffre-fort, je lui jetterais de 
l'or à poignée, et j'en ferais un reconnaissant ou un ingrat, à sa 
discrétion. Mais, faute de ces deux ressources, ma vie est pleine 
d'amertume. Je donne tout ce que j'ai aux indigents de toute 
espèce qui s'adressent à moi, argent, temps, idées; mais je suis 
si pauvre, relativement à la masse de l'indigence, qu'après avoir 
tout donné la veille, il ne me reste rien le lendemain que la 
douleur de mon impuissance. 

Voilà un long préambule pour vous prier, madame, d'ac- 
corder un de ces matins un moment d'audience à une femme à 
qui vous avez fait l'honneur d'écrire et qui me désole. Elle m'est 
venue voir avec son mari; ils voulaient passer tous deux à 
Pétersbourg ; je les en ai empêchés, car c'est un pays où il ne 
faut pas aller quand on n'y est pas appelé; ils m'ont montré vos 
lettres. Je me suis engagé à vous écrire en leur faveur. Je le 
fais; et si j'ai jamais désiré d'être utile, c'est dans ce moment. 
Les lèvres de cette femme tremblaient; elle ne savait ce qu'elle 
disait; elle ne savait ce qu'elle voulait dire; je n'ai jamais 
éprouvé plus fortement l'effet de l'éloquence, de la modestie, 
de la honte, de la pudeur et du désordre que ces sentiments 
jettent dans le discours. Si vous craignez que cette femme vous 
intéresse, ne la voyez pas ; mais voyez-la. Elle s'appelle Pillain 
de Val du Fresne. Vous ne la verrez pas, vous ne l'écouterez 
pas sans émotion ; et s'il est possible de faire quelque chose 
pour elle et pour son mari, je suis sûr que vous vous en félici- 
terez. Elle est jeune, elle est d'une figure agréable; elle a 
quelque talent. Je ne vous conjurerai pas par la crainte que la 
misère ne dispose d'elle; je crois qu'elle mourrait plutôt de faim 
que de cesser d'être honnête ; mais elle' n'en est que plus digne 
de vous intéresser. Songez, madame, que la Providence vous a 
fait naître pour son apologie. C'était son dessein lorsqu'elle vous 
prit par la main et qu'elle vous conduisit au rang où vous êtes 
élevée. Elle vous plaça sur la hauteur afin que votre œil em- 

XX. 6 



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82 . CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

brassât une plus grande partie de Tespace sur lequel elle a 
distribué les malheureux. C'est un assez beau rôle. Je vis à la 
campagne. J'y vis seul ; c'est là que j'abrège les jours et que 
j'allonge les années; le travail est la cause de ces deux effets 
qui semblent opposés. Le jour est bien long pour celm qui n'a 
rien à faire ; et Tannée bien longue pour celui qui a beaucoup 
fait. Puissiez-vous, entre le premier janvier et le dernier dé- 
cembre, intercaler trois cent soixante-cinq bonnes actions I Gela 
serait bien au-dessus de trois cent soixante belles pages. Je 
voulais vous écrire trois lignes et voilà bientôt quatre pages ; et 
cela me rappelle un temps qui n'est pas éloigné où je me pro- 
posais de ravir à M"* Necker trois minutes et où je lui ravissais 
trois heures ; mais j'ai là sur ma table un certain philosophe 
ancien, homme dur, stoïcien de son métier, qui m'avertit de 
finir et de n'être pas indiscret. 

Je suis avec respect, madame, etc. 



LXXVI 

AU CHEVALIER DE LANGEAC^ 

Samedi. 

Monsieur le chevalier, 

Je vous prie de vous rappeler la parole que vous m'avez 
donnée. Notre position devient tout à fait fâcheuse. Acquérez 
deux belles choses et qui s'embelliront tous les jours en vous 
montrant un acte de bienfaisance. Lorsque je cède à un autre 
le mérite d'une bonne œuvre, c'est toujours un sacrifice que je 
fais. Si vous pouvez, faites. Si vous ne pouvez pas, après vous 
être endetté cinquante fois pour le vice, endettez-vous une fois 
pour la vertu. Jugez de notre misère par la vivacité de mes 
sollicitations. Ce que je vous dis d'un autre, je ne rougirais pas 
de vous le dire pour moi. Je vous aime pour votre caractère ; je 

1 . Inédite. Collection de feu M. Rathory. La suscription porte : A Monsieur, 
Monsieur le chevalier de Langeac, rue d'Anjou, faubourg Saint^Honoré, dans la 
maison ci-devant occupée par M^* de Coaslin. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 83 

vous estime pour votre esprit et vos talents ; faîtes que je vous 
révère pour votre bienfaisance. 11 y a près de quarante ans que 
je connais l'honnête et habile artiste pour lequel j'intercède. Je 
vous confie sous le secret (car un mot suffit pour gâter la meil- 
leure action) que cet artiste me coûte plus de deux cents louis. 
Je l'ai fait travailler pour moi toutes les fois qu'il manquait 
d'ouvrage. Je ne vais jamais chez lui sans me rappeler le mot 
de Socrate qui disait que l'avare était celui qui craint d'avoir 
un ami pauvre. Bonjour, monsieur le chevalier; je vous salue 
et je vous embrasse. 

Les quinze jours de répit que vous m'avez demandés sont 
expirés. 



LXXVII 

A L. S. MERCIER*, 



Lundi. 



Je n'ai pu, monsieur et cher confrère, répondre plus tôt à 
votre billet. J'ai passé l'année tout entière à la campagne avec 
moi seul en assez mauvaise compagnie d'abord, mais sans cesse 
occupé du soin de la rendre meilleure. Je suis arrivé hier au 
sou-, afin d'embrasser ma femme, mes enfants et pelits-enfants, 
et arranger quelques petites aflaires domestiques. J'y retourne 
ce soir; et ne croyez pas que je sois insensible au plaisir de voir 
une femme qui réunit les qualités dont l'éloge de chacune sé- 
parée suffirait à la plupart de celles que nous voyons et que 
nous estimons ; mais il y a des devoirs à remplir de préférence 
à tous ; celle qui m'abandonne la jouissance, fort au-dessus de 
la propriété, de ses bâtiments, de ses chevaux, de ses jardins 
est malade ; on ne m'a laissé revenir à la ville qu'à la condition 
que je ne lui ravirais qu'un très-court intervalle. Je vais mé- 
diter avec Sénèque, dont j'ai commencé la lecture, les grandes 
leçons de la vie et les pratiquer à côté d'une bonne amie. Je 

1. Inédite. CoUection d*autog. de la bibUothèque Victor Cousin. La suscripUon 
porte : A Monsieur, Monsieur Mercier, rue des Noyers* Maison de M, Hébert* 



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84 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

vais faire ce que vous feriez à ma place. On ne saurait avoir tous 
les bonheurs en même temps. Présentez mes respects à madame 
la comtesse. Témoignez-lui mon regret. Je vous charge de me 
dégager auprès d'elle. Parlez-lui littérature, philosophie, hon- 
neur, vertu, et quand elle vous aura écouté, elle sera bien 
dédommagée de ce que j'aurais pu lui dire. Contmuez, monsieur 
et cher confrère, à faire des ouvrages qui nous rendent meil- 
leurs, qui redressent nos têtes tantôt frivoles, tantôt fausses et 
méchantes, et qui exercent nos amis à la sensibilité qui conduit 
toujours à la bienfaisance, et soyez sûr d'être toujours heureux 
vous-même par l'utile emploi de votre temps et de vos talents. 
Je vous salue et vous embrasse de tout mon cœur. 



LXXVIII 

A MADAME NECKER^ 

La jeune personne qui aura l'honneur de présenter ce billet 
à M"»* Necker mérite tous les sentiments d'humanité par ses 
mœurs, son courage et son infortune. Elle m'a été recommandée 
par deux femmes trèç-honnêtes qui n'accordent pas légèrement 
leur suffrage. Elle a un nom et des parents. Elle est tombée 
tout à coup dans la misère, et la ferme résolution de n'en sortir 
que par des moyens dont elle n'ait pas à rougir la déterminera 
à tout. Conserver ses mœurs et remplir ses devoirs quels qu'ils 
soient, voilà son projet. Il n'y a de honteux pour elle que le 
vice. Cette manière de penser est bien propre à intéresser en sa 
faveur M'"* Necker, que je supplie d'agréer mon respect. 

1. Inédite. Communiquée par M. Etienne Charavaj. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 85 



LXXIX 



Ce mercredi au soir. 

J'ai l'honneur de saluer M. Meisier. Je n'oserais pas l'inviter 
à faire une course aussi énorme que celle de la rue Neuve- 
Luxembourg à la rue Taranne quand il se porterait bien ; à plus 
forte raison s'il était indisposé ; mais je lui serais infiniment 
obligé de m' envoyer M. Roland, demain ou après-demain dans 
la matinée ; après midi, il risquerait de ne pas me trouver. 

Je lui présente mes souhaits de nouvel an ; repos et santé, 
deux choses excellentes prises ensemble et qui ne valent pas 
grande monnaie séparées. 



LXXX 

A *** 1 

A • 

Il VOUS parait que je ne pense pas refuser ; oh ! par Dieu, 
vous n'y entendez guère. Je n'ai point l'honneur de connaître 
M"« Fontaine. Je ne sais pas juger d'une autre pièce qu'un autre 
lit. Je suis occupé ici. Je ne me porte pas bien. Je fuis les gens 
que je n'ai jamais vus et, vous le savez, je ne vais où je n'ai 
jamais été que comme un chien qu'on fesse. La vie intime me 
plaît plus qu'elle ne m'a jamais plu. Loin d'accroître mes con- 
naissances, s'il dépendait de moi, j'en ferais une grande réforme. 
Bref, si on veut vous confier la pièce un de ces soirs pour deux 
heures, je la lirai, à tète reposée, et j'écrirai tout ce que j'en 
penserai. Bonjour. Tirez-moi de là sans blesser personne. 



i. Le fac-similé de ce billet a été publié dans la GalerU française, 1822^ 
3 Yol. in-i'». n 8*agit de Roland Girbal, le copiste ordinaire de Diderot. 
2. Inédite. Collection Dabaud-Laribière. 



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86 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 



LXXXI 



La bienfaisance est toujours récompensée. 

Je vous salue, je vous embrasse et vous souhaite du repos 
et de la santé, du repos sans lequel on ne jouit guère de la 
santé ; de la santé sans laquelle on ne jouit point du repos; un 
bon lit et une bonne conscience. 



LXXXII 

A DAMILAVILLE*. 

Je vous prie, mon ami, de recevoir de ma part la personne 
qui vous remettra ce billet et de lui procurer la lecture des 
deux nouvelles pièces de Calas sans se déplacer. C'est une lec- 
ture dont on ne se proposera pas un mauvais usage, soyez-en 
sûr. Je vous embrasse et vous salue. 



1. Inédite. Communiquée par M. Alfred Sensier. 

2. Ce billet inédit nous a été communiqué trop tard pour être placé à sa dat« 
approximative, vers 1762. Il porte la suscription suivante : 

A Monsieur^ Monsieur d'AmilaviUe, à l'hôtel de Clermont-Tonnerre, quai det 
Miramionnes^ et au-dessus, en sens inverse, cette adresse qui était sans doute 
celle du domicile privé de Damilaville : Rue Saint-Louis dans Vile, la 2»»* portt 
cochère, après la rue de la Femme 'Sans-Téte. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 87 

LXXXIIl 

AU DOCTEUR DAUMONT*. 

A Paris, ce 8 janvier 1755. 

Monsieur, 

Voulez-vous recevoir mes souhaits de nouvel an ? Ils sont des 
plus sincères. Joignez-y les assurances très-vraies de mon dé- 
vouement. J'ai eu la visite de Thonnête et habile ecclésiastique 
que vous avez eu la bonté de m' adresser. Je souhaite qu'il soit 
aussi content de moi que je le suis de lui. Je ferai tout ce qui 
sera en mon pouvoir pour le servir ; il suffit qu'il soit de vos amis. 

Notre quatrième volume à* Encyclopédie est tout prêt. Appre- 
nez-moi seulement par quelle commodité vous désirez qu'on 
vous le fasse parvenir, vous l'aurez sur-le-champ. J'attends tous 
les jours de votre bonté pour moi et de votre attachement à 
notre ouvrage la suite de B et la lettre F. Ce seront de bonnes 
étrennes à me faire. 

Je suis, avec la considération la plus, respectueuse et le dé- 
vouement le plus entier, etc., etc. 



LXXXIV 

AU PRINCE GALITZIN*, 

Le jour de Sainte-Catherine. 

Mon prince, 
Après avoir souffert pendant dix jours de suite, j'avais quelque 

i. Inédite. Communiquée, par M. Borel de Soubcyran, trop tard pour figurer à 
sa place chronologique. La suscription porte : A Monsieur, Monsieur Daumon, 
docteur en médecine de la Faculté de Médecine et professeur dans l'Université de 
Vaknce, en Dauphiné, A Valence, en Dauphiné. 

2. Cette lettre et la suivante ont été récemment retrouvées aux Archives de 
VÊtat, à Moscou. Destinées à figurer dans le Recueil de la Société historique russe, 
elles sont Jusqu'à ce jour inédites. 



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^8 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

espérance que mon mal finirait, et que je pourrais profiter de 
l'honneur que vous me faites; mais j'ai compté sans mon hôte, 
et cet hôte est une colique, qui me serre les entrailles, et qui 
ne me paraît pas encore disposée à déloger. Je voudrais bien 
qu'elle fût aussi lasse de moi que je le suis d'elle, car elle s'op- 
pose à tout ce qui m'aurait été agréable. Sa Majesté Impériale 
avait eu la bonté de me proposer une niche à Tsîirskoé-Gélo, et 
la niche est restée sans le saint. 

J'ai manqué trois ou quatre fois à M. le général Betzky : Je 
m'étais proposé d'aller hier au soir lui faire ma cour un moment. 
La colique maudite ne me Ta pas accordé. 

Je m'étais engagé d'aller célébrer aujourd'hui chez M. le vice- 
chancelier la naissance d'une grande souveraine, et la colique 
opiniâtre ne me le permet pas davantage. Je supplie Votre Excel 
lence de me plaindre et de me pardonner. 

Je suis avec dévouement et respect, etc. 



LXXXV 

AU GÉNÉRAL BETZKY*. 

U Haye, ce 21 mars 1774. 

Mon prince. 

Permettez que je joigne un petit mot pantagruélique à la 
lettre du prince Galitzin : premièrement, selon la Bible sainte de 
ce nom, il faut faire tout le bien qu'on peut; tâcher de réussir; 
quand on a réussi, s'en réjouir et boire frais avec ses amis. Se- 
condement, en cas de non succès, se signer, en disant de cœur 
et d'esprit la dive formule : Ce faisant , bonne digestion , doux 
sommeil et vie douce, longue et honorée, toutes choses que vous 
méritez autant que personne , et qui vous adviendroient, si, soh- 
et matin, récitez dévotieusement les trois versets : 1. Facere ofpr 
cium suum taliter qualiter; — 2. Sinere vivere mundum quomodb 

1. Voici le billet « pantagruélique » dont il est question p. G8. 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 89 

vull; — 3, Semper benediceri de Domino priori. L'efficace de 
ces trois sacro-saints versets est d'assurer prédestination, et 
arrondir le dévot pantagruéliste à vue d'œil, tenir œil clair, teint 
frais, pituite douce, sperme loyal et mirifiquement titillant, 
chose qui n'est pas à mépriser, comme le cher docteur vous le 
certifiera et assurera, et ce, soit dit en commémoration de cer- 
taines cènes, faites à huis clos chez certain général, un peu 
rebours à doctrine saine et pantagruélique, avec certaine de- 
moiselle, qui seroit parfaitement dans les vrais principes, sans 
certaines lubies napolitaines, qui pourroient venir à crise fâ- 
cheuse, si ladite demoiselle n'y met ordre, comme tristesse, béte 
noire, défaillance de gaieté et d'originalité, que Dieu lui garde 
en toute plénitude et sans déclin jusqu'à la fin de ses jours. 
Or, ce n'est pas tout. Je n'oublierai ni l'un, ni l'autre catafalque, 
afin que puissiez à son aspect vous ramentevoir plus aisément 
de certains mots pantagruéliques qu'on dit aux uns et autres, 
le lendemain qu'ils ont bien fait les fous : MemeniQ quiapulvis 
es et in pulverem reverteris; lesquels dits mots avertissent tout 
bon entendeur d'arrouser ladite poussière de bonne purée sep- 
tembrale, et d'en déposer, en attendant, quelques molécules en 
urnes vivifiantes et de forme ovale, afin que le tout ne tombe 
en non valeur et ne périsse. Ce n'est pas encore tout : Je n'ou- 
blierai pas non plus certaine tête d'Emperesse d'Orient, qui, si 
belle et si grande iût-elle, ne fut ni si grande, ni si belle que 
celle qui se fait admirer de près et au loin , et aimer de tout 
ceux qui la voyent et l'ont vue. Or, quand aurez l'honneur d'ap- 
procher d'elle, si lui disiez un mot bien respectueux de votre 
serviteur, peut-être l'entendroit-elle gracieusement. Je ne sais 
si les Welches pleurent ou rient ; mais je sais qu'ils ont beau 
texte pour jaser, et qu'ils s'en acquittent ;tous à ravir, comme 
sçavent bien faire, car ils sont tous grands et jolis jaseurs de 
leur métier, depuis le plus petit d'iceux jusqu'au plus grand; et 
pourvu qu'ils jasent, sont doux beaux Agnus Dei, et si fait-on 
d'eux tout ce qu'on veut, a-t-on fait depuis quinze à seize cents 
aos, et ainsi fera-t-on à tout jamais, ce qui n'en est pas mieux. 
En attendant, je pantagruélise ici, et tiens le nez haut pour sçavoir 
d'où vient le vent, et comme il soufflera. Or, pantagruéliser, sa- 
vez ce que c'est : c'est boire, manger et dormir dans toutes les 



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90 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

combinaisons possibles, ce qu'on appelle Vie de roi; et puis, ce 
li'est pas encore tout. Une diable de Sibylle, qui quelquefois vaut 
mieux et quelquefois aussi ne vaut la Siby lie de Panzoust, dont il est 
fait mention au grand livre : Des dits et gestes par excellence^ 
s'est-elle pas mis en tête de chamarrer notre prince à la guise 
des autres ; et voilà qu'elle en écrit à certain seigneur, à qui 
ils n'ont pas tout ôté, puisqu'ils lui ont laissé quelques centaines 
d'aulnes de vieux ruban. Or, de ce ruban on lui en a promis plus 
de trois aulnes et un quart, à condition que la très-grande Em- 
peresse, qui en a elle de bien plus beau, permettroit que celui 
notre Prince acceptât de l'autre , en attendant du sien qui est 
vraiment plus beau. Or, appuyez loyamment et fermement la 
susdite permission , et ce pour raison valable que je vais vous 
déduire, et que je vous supplie de ne point prendre en facétie, 
parce qu'en dépit du ton, c'est chose sérieuse. Notre Prince, 
comme vous sçavez, est grandement pourvu de vertus, un peu 
chichement de pécune, et j'aurois fort à cœur qu'il économisât 
beaucoup sur ce peu de pécune : ce à quoi nous aideroient gran- 
dement les susdites trois aulnes et un quart de ruban, en nous 
dispensant d'oripeaux, d'or, de galons et autres luxuriences, 
qui vous vuident à merveille une poche, tant profonde soit-elle. 
Or, par vertu de cettui magique ruban, irions si simplement que 
ceux qui font journellement venir de France, par la diligence 
de Bruxelles, de la rue Au-Fer, ou de la Petite-Rue, force tissus, 
larges, les uns de trois doigts, les autres de quatre, et qui s'en 
embordurent comme estampes ou comme tableaux, et marchent 
très-fièrement, quand une fois ils sont ainsi embordurés. Veuillez 
faire tout le possible vôtre, pour que nous soyons dispensés de 
la susdite ruineuse bordure, et allions en gros drap, peluche, 
camelot, et autres étoffes de commun aloi, sans qu'on en glose 
ou qu'on nous prenne pour des je ne sais qui , en disant que 
ressemblons à je ne sais quoi. 

Sérieusement, mon Prince, pour quitter ce ton de maître 
François Rabelais , tout ridiculemont que je vous aie présenté 
ce motif, il n'en est pas moins solide. Avec un cordon qui nous 
distingue, nous avons la liberté de nous vêtir aussi simplement 
qu'il nous plaît , et le Prince est malheureusement si borné 
dans sa dépense, qu'il est forcé de regarder à tout. Vous avez 



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CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 91 

bien aussi quelques engagements à remplir avec moi : Je me 
flatte que vous ne les aurez pas mis en oubli. Oserais-je vous 
prier de présenter mon respect aux aimables convives de M. le 
général , et d'accepter celui , avec lequel je suis et serai fort 
profondément toute ma vie, mon Prince, etc., etc. 



LXXXVI 

A EMMANUEL BACH K 

Je suis Français. Je m'appelle Diderot. Je jouis de quelque 
considération dans mon pays comme homme de lettres; je suis 
l'auteur de quelques pièces de théâtre, parmi lesquelles /e 
Père de famille ne vous sera peut-être pas inconnu. Je viens 
de Pétersbourg en robe de chambre et sans une pelisse, en poste 

1. Ce curieux billet nous est communiqué, au dernier moment, par M. le baron 
F. de Marescot, qui Ta extrait pour nous d'un Recueil inédit de nouvelles à la main 
adressées, du 2 janvier au 25 juillet 1774, à un sieur Bidaut, a écuyer, huissier de 
la chambre du Roi, rue de Marly, à Versailles ». W est précédé des lignes suivantes : 

«Le fameux Diderot, qui a voyagé en Russie pendant quelque temps, est ac- 
tuellement à la Haye. Ce philosophe, en passant à Hambourg, a envoyé deux lettres 
à M. Bach, maître de chapelle de cette ville ; Tune d'elles nous a paru si bonne 
que nous n'avons pu nous refuser au plaisir de la transcrire ici. » 

M. de Marescot veut bien emprunter pour nous au m^me Recueil le passage suivant, 
daté du 27 janvier 1774, qui se termine par un quatrain fort galamment tourné : 

« M. Diderot, Tun des chefs les plus célèbres des philosophes de notre siècle, a 
échappé à la maladie dangereuse qu'il a essuyée à Neufch&tel [La Haye]; 
il se porte actuellement très-bien. Il s'est rendu auprèsde l'impératrice de Russie, 
qui a donné des ordres pour qu'il fût défrayé dans toute sa route. On assure qu'il 
est occupé à la composition de quelques pièces de théâtre pour le couvent des 
Dames nobles ; il parviendra peut-être à naturaliser son Fils naturel qui n'a pu 
l'être parmi nous, et il est même possible que le Moscovite épouse ce genre 
convulsif de drame qui déchire les âmes pour donner du sentiment. M. Diderot 
& fait, en se promenant dans le palais de Timpératrice de Russie, Fimpromptu 
que Ton va transcrire et Ton n'oubliera pas que ce philosophe et ses sectateurs ont 
toujours ou en horreur tout ce qui pouvait être suspect do flatterie : 



Ils sont bien vastes, ces palais, 
Mais ils le seraient davantage, 
S'il fallait y placer l'image 
De tous les heureux qu'elle a faits. 



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92 CORRESPONDANCE GÉNÉRALE. 

et sans aucun vêtement, sans cela je n'aurais pas manqué 
d'aller voir un homme aussi célèbre. Je le prie de m'envoyer 
quelques sonates pour le clavecin s'il en a de manuscrites et qui 
n'aient point encore été publiées ; il aura la bonté d'y attacher 
un prix que je remettrai à la personne qui m'apportera ces 
sonates de sa part. La seule observation qu'il me permettra de 
lui faire, c'est que j'ai plus de réputation que de fortune, con- 
formité malheureuse qui m'est commune avec la plupart des 
hommes de génie sans y avoir le même titre. 

Je suis, etc. 



FIN DE LA CORRESPONDANCE GÉNÉRALE 
ET DES OEUVRES COMPLÈTES DE DIDEROT. 



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APPENDICES 



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NOTICE PRÉLIMINAIRE 



La mort n'a pas permis à M. Assézat d'écrire l'étude sur Diderot et le 
mouvement philosophique du xviir siècle qui devait clore cette édition. 
Il en avait ébauché quelques lignes à peine et tracé sur un feuillet le 
sommaire que nous reproduisons ici. 

I. Famille. Enfance et première jeunesse. II. Diderot à Paris. Années 
d'épreuves. Son mariage. III. Liaisons, amitiés. Premiers essais litté- 
raires. IV. V Encyclopédie, Grimm. Société d'Holbach. V. Vente de sa 
bibliothèque. Mariage de sa fille. Voyage à Pétersbourg. VI. Séjour à 
Pétersbourg et en Hollande. Retour et repos. VII. Repos relatif. Société 
Necker. Travaux des derniers temps. Projets. VIII. La maladie. La mort. 
Les jugements. IX. Bibliographie. X. Iconographie. 

Telle qu'il Pavait conçue, cette étude eût été le développement des 
phases de la vie du philosophe que les Mémoires de M*"* de Vandeul et 
les diverses notices préliminaires ont déjà fait connaître au lecteur. La 
bibliographie des œuvres qui lui appartiennent en propre a été égale- 
ment indiquée dans chacune de ces introductions. Il restait à établir 
celle des livres apocryphes et des écrits perdus ; Tun de ces chapitres 
épargnera quelques méprises ; l'autre contribuera peut-être un jour 
à faire découvrir ce qui nous a échappé. Le second appendice est la 
liste de tous les portraits que nous avons pu voir ou qui nous ont été 
signalés. Cest un travail pénible et pour lequel nous réclamons l'indul- 
gence des amateurs. Nous ne nous sommes pas astreint à donner en 
millimètres la hauteur et la largeur des portraits décrits, mais nous 
souhaitons que nos descriptions soient assez claires pour éviter toute 
méprise. 



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■piOTIGE PRÉLIMINAIRE. 

ô.e P^^^^^s justiGcatives, nous réunissons un certain 

Euô»>^^2^^^^ents V>iographiques, empruntés, les uns aux contem- 

«om^^^ ^^ autres à. <l«s aroliives particulières, et nous y joignons la 

^oralns, '^^ ^.^paax écrits consacrés au philosophe. Ce sont là des maté- 

Xlstedespn ^^^.g^^j^e impartiale et complète de Diderot qui reste à 

x-iaux powr viendrait prendre rang à côté des grands travaux contem- 

f aire et q^^ voltaire, Rousseau, Montesquieu et Beaumarchais. 

porains sur ^on 



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BIBLIOGRAPHIE 



1. — ÉCRITS APOCRYPHES. 



Thérèse philosophe. 

Seul entre tous ses contemporains, l'avocat Barbier attribue à 
Diderot ce roman allusionnel au procès du P. Girard et de M"« de La 
Cadière. 

« On a arrêté aussi M. Diderot, homme d'esprit et de belles-lettres, 
que Ton soupçonne d'être l'auteur d'une brochure qui a paru sous le 
nom de Thérèse la philosophe, qui contient l'histoire du père Girard, 
jésuite, et de la demoiselle La Cadière à Aix en Provence, qui a fait tant 
de bruit. Dans ce livre, qui est charmant, très-bien écrit, il y a des 
conversations sur la religion naturelle de la dernière force et très- 
dangereuses. On l'accuse d'autres livres de cette espèce, comme les 
Pensées philosophiques. » {Journal, juin 17Zi9, éd. Charpentier, t. IV, 
p. 377.) 

Thérèse philosophe serait, dit Ant.-Alex. Barbier, d'après une note 
de Tabbé Sépher, de d'Arles de Montigny, commissaire des guerres, à 
qui ce livre aurait valu huit mois de Bastille ; mais M. Poulet-Malassis, 
excellent juge en ces délicates questions de paternité littéraire, le donne 
au marquis d'Argens, et il appuie sa supposition d'abord sur le témoi- 
gnage de de Sade, qui put connaître d'Argens à Aix vers 1769, ensuite 
sur UQ passage des Mémoires même du marquis, dont le père était pro- 
cureur général au parlement d'Aix lors de cette mystérieuse affaire, et 
qui se vante d'en avoir vu « les procédures les plus cachées. > M. Bégin 
{Biographie de la Moselle) et d'après lui Quérard et Auguis attribuent 
sans preuves Thérèse philosophe au baron Th. H. de Tschudy, né à Metz 
en 1724, mort à Paris en 1769. 

Histoire d'Ema. Paris, s. d. (1752), 2 parties in-12. 
Formey attribue à Diderot cette allégorie sur l'âme (E/na) dont la 
XX. 7 



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98 APPENDICES. 

première partie serait, selon Barbier, de Cl. de Thyard, marquis de 
Bissy, et la seconde de Julien Busson. J.-P, Moet en aurait été réditeur. 

Principes de philosophie morale. Genève, V« Cramer, 1754, 
in-8. 

Dans la notice préliminaire de YEssai sur le mérite et la verlu^ 
M. Assézat a rappelé que Barbier, sur le témoignage de Senebier [Hist. 
littéraire de Genève, t. III, p. 92), a restitué à Etienne Beaum ont ce 
livre attribué par La Harpe à Diderot et réimprimé dans la Collection 
des œuvres du philosophe éditée par Marc-Michel Rey (1773, 5 v. in-8.) 

Code de la nature ou le véritable esprit de ses loiSj de loui 
temps négligé ou méconnu... Partout, chez le vrai sage, 1755, 
in-12. 

Barbier a démontré victorieusement que ce livre, également réim- 
primé par Rey dans la môme Collection et dont La Harpe a surtout usé 
pour calomnier Diderot, était de Morelly, né, dit-on, à Vitry-le-Fran- 
çois. (Voir Nouveau supplément au cours de littérature de La Harpe, 
1823, in-8% p. 371.) 

L Hymen réformateur des abus du mariage^ ou le code con- 
jugal. Dans l'univers, 1756, in-12; ifcid, 1764, in-12. 

a L'épftre au genre humain placée en tête de ce livre est signée 
Dirrag, dit Barbier, ce qui serait Tanagramme de Girard. » Nous 
n'avons pu voir aucun exemplaire de cet ouvrage. 

Mémoire pour Abraham Chaumeix^ contre les prétendus 
philosophes Diderot et d'Alembert, ou Bé filiation par faits au- 
thentiques des calomnies qu*on répand tous les jours contre les 
citoyens zélés qui ont eu le courage de relever les erreurs dan- 
gereuses de /'Encyclopédie. Amsterdam, 1759, in-12. 

Barbier, dans son Supplément à la Correspondance de Grimm, affir- 
mait, sur la foi de Morellet, que Diderot était l'auteur de cette brochure, 
attribuée dans la première édition du Dictionnaire des Anonymes à 
Morellet lui-même; dans la table de la deuxième édition, cette attribu- 
tion à Morellet est reproduite, mais comme douteuse. Il est probable, 
disent MM. Billard, que ce mémoire n'est ni de Diderot ni de Morellet. 
Après ravoir lu, nous nous prononçons sans hésiter pour la négative ; 
une œuvre aussi médiocre, dont tout le sel est cet emploi du style 
biblique mis à la mode par Grimm, n'est ni du philosophe, ni de Tabbé, 
qui a souvent montré du trait et de la verve. 



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APPENDICES. 99 

Lettre au R. P. Berthier sur le matérialisme. Genève, 
[Paris], 1759, in-12. 

Bien qu'elle soit de l'abbé G. F. Coyer, cette lettre a été réimprimée 
dans \9i Collection complète des œuvres philosophiqiies de Diderot, de 
Rey, et La Harpe Ta citée comme étant de celui-ci ; Barbier observe qu'il 
l'a sans doute confondue avec les deux lettres au P. Berthier qui sont 
bien réellement de Diderot (Voir t. XIII). L'opuscule de l'abbé Coyer a 
été reproduit au t. 1 de ses Œuvres complètes, 1782, 7 vol. in-12. 

Justification de plusieurs articles du Dictionnaire encyclo- 
pédique ou Préjugés légitimes contre Abraham-Joseph de Chau- 
meix. Bruxelles, et se vend à Lille, chez Panckouke, 1760, in-12. 

Cet écrit de l'abbé de Montlinot, imprimé d'abord en 1759 sous le 
titre de : Préjugés légitimes contre cettx d^ Abraham Chaumeix, a été 
imprimé au t. IV de la Collection des œuvres, etc., de Diderot, éditée 
par Rey. 

De Féducation publique. Amsterdam, 1763, in-12, avec 
cette épigraphe : Populus sapiensy gens magna. 

La France littéraire de 1769 attribue à Diderot ce livre, dont Barbier 
disait en 1806 : c La moitié de cet ouvrage paraît écrite par un philo- 
sophe, et l'autre moitié par un janséniste. » Plus tard il relevait sur un 
exemplaire une note manuscrite qui le donnait à J.-B.-L. Crévier, et il 
ajoutait : t Le caractère connu de ce professeur rend cette note très- 
vraisemblable. I» 

Œuvres morales de Diderot contenant son Traité de l'Ami- 
tié et celui des Passions. Francfort, 1770, in-12. 

Ces deux traités sont de M">« Thiroux d'Arconville. 

Réflexions sur la jalousie pour servir de commentaires aux 
derniers ouvrages de Voltaire. Amsterdam, 1772, in-8. 

Ch.-Georges Le Roy osa, dans cette brochure, prendre la défense 
de Montesquieu, de Buffon, et surtout d'Helvétius, son ami, contre Vol- 
taire, qui lui répondit par quelques pages très-vives (voir Sur un écrit 
anonyme dans ses Mélanges), sans savoir d'abord le nom réel de son 
adversaire. « On m'écrit que Diderot est l'auteur d'un libelle contre 
moi, intitulé Réflexions sur la jalousie. Je n'en crois rien. Je Taime et 
je l'estime trop pour le soupçonner un moment. » (Lettre àd'Alembert, 
22 avril 1772.) Et le 17 mai suivant, en remerciant Diderot d'une lettre 
qui nous est inconnue, il se félicitait de l'occasion que lui procurait 
Le Roy de réitérer au philosophe ses sentiments de « respectueuse 
estime », 



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100 APPENDICES. 

Jules et Sophie ou le Fils naturel. 

M. Assézat a décrit (Notice préliminaire de Jacques le Fataliste) les 
deux éditions, possédées par M. fiégis, de ce roman aussi rare sous ce 
titre que sous celui de quelques exemplaires : Le Chartreux. Depuis, 
M. Ch. Mebl a trouvé l'édition originale intitulée : Le Fils natureL A 
Genève et se trouve à Paris, chez Buisson, rue HautefeuîUe, hôtel de 
Coetlosquet, n'» 20, 1789, 2 vol. in-18 de vi-252 et de 268 p. Môme épi- 
graphe que- sur les éditions postérieures : « Attache quelqu' attention au 
sujet, au style si peu que rien. Montaigne. » 

L'exemplaire de M. Gh. Mehl a le môme frontispice aux deux tomes, bien 
que celui du premier porte dans le double trait carré, t. II. Sur le seuil 
d'une porte une femme, coiffée d'un chapeau très-élevé, soutient une 
jeune fille évanouie; au fond, des arbres et une église. Signé, au bas, 
à droite : Blanchard. 

Second voyage de Jacques le Fataliste et son maître^ de Di- 
derot« A Versailles, chez Locard; à Paris, chez les marchands de 
nouveautés, an XII-1803, in-18. 

La construction, à dessein ambiguë, de ce titre pourrait laisser un 
doute dans l'esprit du lecteur s'il n'allait pas plus loin que la première 
page. Dans la notice citée plus haut, M. Assézat a parlé du Second 
voyage qu'il ne connaissait que par la mention du catalogue de la vente 
de M. Gh. Monselet. Nous avons pu nous le procurer plus tard, etTattri- 
bution d'une pareille rapsodie à Diderot ne supporte pas plus l'examen 
que celle de Jules et Sophie. 

Le Diable au café. 

Ce dialogue signé Diderot a paru dans la Revue germanique, t. XXIX 
(1" juin 1864); il a été réimprimé en tôle d'un petit livre de son véri- 
table auteur, M. Louis Ménard. {Les Rêveries d'un païen mystique^ 
Lemerre, 1876, in-16). 

Un livre plusieurs fois réimprimé au siècle dernier, les Lettres de 
jl/mo la marquise de Pompadour^ attribué à GréblUon fils et plus vrai- 
semblablement au comte Barbé-Marbois, renferme une lettre de Dide- 
rot à la favorite et la réponse de celle-ci, au sujet des persécutions de 
V Encyclopédie. Malgré la méfiance légitime que doit inspirer toute 
pièce insérée dans une œuvre aussi déterminément apocryphe, nous 
sommes tenté de croire que Barbé-Marbois a travaillé sur des docu- 
ments authentiques; ou bien, il faut avouer que jamais pastiche du 
style et des pensées de Diderot n'a été plus habile; le lecteur en 
jugera : 

« Paris, 1753. 
« Madame, 
« J'ai été surpris de ne pouvoir pénétrer chez vous dans un moment 
où j'étais sûr que vous voyiez du monde. Vous ne nous avez pas accou- 



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APPENDICES. 101 

tumés à cette rigueur, aussi n*en suis-je point rebuté. M-»» la prin- 
cesse de B*** vous a déjà dit de quelle nature est le service que nous 
espérons de vous. Je n'ai point voulu qu'elle vous sollicitât, et je me 
contenterai de vous rappeler en peu de mots ce qu'elle vous a dit. 

t Une société d'hommes laborieux et qui n'ont d'autres prétentions 
que celle d'être utiles à leurs semblables consacrent plusieurs années 
i la rédaction d'un ouvrage qui doit être le dépôt des connaissances 
humaines. Tout ce qu'il y a de plus honnête et de plus instruit dans 
toutes les classes de la société contribue avec empressement à cet 
important travail. Tous les coopérateurs montrent à l'envi un zèle dont 
ils ne se doutent pas qu'on puisse jamais leur faire un crime. Ils n'am- 
bitionnent rien. Plusieurs même d'entre eux se cachent sous le voile 
modeste de l'anonyme et leur désintéressement va jusqu'à dédaigner la 
gloire qui leur revient de leurs travaux et qui est le seul salaire digne 
de la vertu. L'édifice s'élève et l'Europe l'admire. Tout à coup il est atta- 
qué par d'obscurs persécuteurs qui lui portent des coups d'autant plus 
dangereux que les ouvriers dédaignent, par une fierté peut-être outrée, 
de repousser leurs insultes. Cependant, on commence à taxer notre 
modération de faiblesse, 11 faut nous justifier, mais avec une grande 
circonspection. Nous craignons d'avoir un parti, si nous prenons la 
peine de nous défendre trop publiquement. 

« Nous ne voulons point de défenseurs, nous ne voulons que des 
juges. Soyez le nôtre, madame, et soyez en même temps notre avocat 
si vous trouvez que cela convienne, et rien ne me paraît plus convena- 
ble. La vérité et la philosophie n'auront plus d'adversaires, si l'esprit 
et la beauté se chargent de les défendre. » 

En reproduisant cette lettre et la réponse de M™» de Pompadour, 
Tauteur des Mémoires du baron de Grimm (183/i, 2 vol. in-8), Dufey 
de l'Yonne, ajoute : 

c Le petit madrigal qui termine cette lettre la dépare, et il n'avait 
pas dépendu de l'auteur qu'elle ne finît plus digùement. Cette phrase 
fat substituée à celle qu'il avait d'abord écrite et il avait cédé aux 
instances de quelques-uns de ses collaborateurs auxquels il devait plus 
que des égards. » 



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402 APPENDICES. 



II. — ÉCRITS PERDUS OU DÉTRUITS. 



M. Louis Barbier avait remis à M. Assézat copie de la note suivante, 
évidemment écrite par son père au sortir de l'entrevue que M"« Du- 
four de Villeneuve, sœur de Naigeon, avait sollicitée de M"* de Van 
*deul. (Voir t. V, p. 322.) 

« Le mardi 17 décembre 1816, M"* de Vandeul, née Diderot, m'a dit 
que la peur des révolutionnaires lui avait fait brûler en 4792 toute la 
correspondance de son père et de Grimm avec Timpératrice de Russie. 

« Elle ne sait pas ce qu'est devenu le manuscrit original de la Pra- 
menade du sceptique dont M. Naigeon avait une copie. 

« Elle possède ceux de la Religieuse et de Jacques le Fataliste^ 
ainsi que plusieurs autres ouvrages de son père plus ou moins avan- 
cés; elle a aussi les correspondances de son père avecM"« Volland, 
avec le baron d'Holbach, avec M"* d'Épinay. 

« Diderot a écrit tous les griefs de J.-J. Rousseau contre lui avec 
ses réponses. 

« M"» de Vandeul possède, en outre, une copie très-nette de tous 
les ouvrages de son père et de la correspondance de Grimm, faite par 
un sieur Guibard [Girbal], copiste de Grimm; c'est une collection d'en- 
viron ^0 vol. in-^°. 

a A la mort de Diderot, ses principaux amis remirent à M"" de 
Vandeul toutes les lettres qu'ils avaient reçues de son père. M. Nai- 
geon fut le seul qui garda ce qu'il possédait, soit en lettres, soit en ma- 
nuscrits, soit en copies de manuscrits; il a publié les quinze volumes 
des Œuvres de Diderot sans en prévenir M"*" de Vandeul et sans lui 
en envoyer un exemplaire. 

« MM. Malouet et de Saint-Lambert ont fourni des morceaux à l'abbé 
Raynal. Cet abbé avait l'attention de copier ce que lui fournissait Di- 
derot et de brûler ensuite les minutes. | 

« M"" de Vandeul et Sedaine ont été très-liées avec M"* d'Épinay» 
pendant les quinze dernières années de sa vie. M™« de Belzunce, petite- 
fille de M"« d'Épinay, est morte, il y a environ deux ans, dans sa terre 
de Varennes, près Château-Thierry. 

« Une des filles de M*"* de Belzunce est mariée à M. de Causans. 

« Diderot a donné à M, d'Arcet tous ses manuscrits relatifs à la 
chimie. 

a Le fils de M™» de Vandeul a été secrétaire d'ambassade à Berlin, 
sous l'Empire, i 

La lecture de cette note, précieuse et exacte comme toutes celles 
qu'a laissées le savant bibliographe, révèle des lacunes aujourd'hui en- 
core imparfaitement comblées. 

Si la Promenade du sceptique est connue depuis 1830, en revanche 



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ilPPENDICES. "^^ 103 

rexposé des griefs de Diderot contre Rousseau, les correspondances 
avec Catherine, d'Holbach, M"»* d'Épinay ne nous sont point parvenus; 
et le soin môme qu'on avait pris de les rassembler si exactement nous 
prive des fragments qui en auraient subsisté , sans des soins moins 
jaloux . Il y a plus : la correspondance avec M"* Volland aurait, dit-on^ 
comporté jadis cinq cent quarante-six lellres; nous devons ajouter que 
cette tradition, fort plausible lorsque Ton constate les desiderata évi- 
dents du texte de 1830, n'est pas autrement établie, et qu'aucun souve- 
nir n'en a été gardé dans la famille qui aurait été la dépositaire de 
ce trésor sous la Restauration. 

Était-ce à ces lettres, était-ce à la réfutation des attaques de 
J.-J. Rousseau qu'Auguis faisait allusion quand il reprochait à M*"* de 
Vandeul de priver le public des Mémoires laissés par son père ainsi que 
d'une Logique, or ouvrage qui renferme, dit-on, tant de choses neuves 
et qui doit faire faire un pas nouveau à la science du raisonnement^? » 

Rien ne nous paraît plus vraisemblable que la réponse de Diderot à 
Rousseau (beaucoup plus développée sans doute que le fameux passage 
de Y Essai sur Sënéque), et rien de moins certain que l'existence de 
Mémoires dont aucun contemporain n'aurait eu connaissance, à com- 
mencer par Grimm. 

Quant aux ouvrages « plus ou moins avancés » dont parle Barbier, 
nous supposons, à moins que nous ne nous trompions sur le sens de 
l'épithète, qu'il s'agit de la Réfutation de VHomme, et surtout des Élé^ 
ments de physiologie. Peut-être aussi la Logique dont Auguis réclame 
la publication n'est-elle que la réfutation du livre d'Helvétius. 

S'il est vrai que Raynal brûlât tous les autographes des fragments 
que Diderot lui fournissait et que celui-ci ait marqué, sur un exem- 
plaire aujourd'hui inconnu, tout ce qui dans V Histoire philosophique 
lui appartenait en propre, un témoignage, venu d'un ennemi, il est vrai, 
nous donne ce détail curieux : 

a M. le prince de Gonzague-Gastiglione racontait, il y a quelques 
jours, qu'étant allé voir Diderot avec M. Bailly, actuellement maire de 
Paris, ils lui trouvèrent les yeux allumés et cet air prophétique qui 
semblaient annoncer l'enthousiasme d'un travail actuel. Il leur dit en 
riant qu'il faisait du Raynal, que Tabbé s'était adressé à lui au moment 
de faire une seconde édition. Ces messieurs crurent qu'il était honnête 
de garder le secret. Ils se le promirent mutuellement et M. le prince 
de Gonzague ajoutait qu'il n'eût jamais raconté cette anecdote si la 
conduite de Raynal ne le remplissait d'indignation. 11 y a peu d'hommes 
de lettres, surtout de ceux qui ont connu et fréquenté Diderot, qui ne 
reconnaissent sa manière en vingt endroits de VHistoire philosophique. 
On sait particulièrement que l'éloge d'Élisa Draperest de lui. Élisa était 
une Anglaise-Indienne, nommée Elisabeth Draper, femme aimable, inté- 
ressante et follement admiratrice du prétendu talent de l'abbé Ravnal. 

i. Conseils du trône donnés par Frédéric II et publiés par P.R. Augui» , Pari». 
18i3, iû-8. P. xix de la Préface envoyée de Berlin, 



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104 APPENDICES. 

Que penser d'un écrivain qui confie à une plume étrangère le soin de 
peindre la personne qu'il dit avoir le plus aimée* ?... » 

Nous avons peine à croire que ce long et déclamatoire éloge d'Élisa 
Draper soit du philosophe*. Il a bien tous les caractères d'une interca- 
lation, et il se place, d'une façon très-inattendue, entre divers rensei- 
gnements commerciaux sur les comptoirs d'Anjinga et de Cochin ; mais 
c'est là une amplification échappée à la plume de quelque médiocre sec- 
tateur de Rousseau et non une page de Diderot, chez qui un trait juste 
ou ému corrige toujours l'enflure du style. Si, au contraire, il est bien 
l'auteur de ce dithyrambe en prose et si sa part de collaboration s'est 
réduite à quelques morceaux du même ordre, ces complaisances n'ajou- 
tent rien à sa gloire. 

Une perte assurément plus regrettable est celle d'un opuscule dont 
les seuls Mémoires de Bachaumont nous apprennent à la fois l'existence 
et la destruction : 

« M. Diderot, ne pouvant résister aux sollicitations de l'impératrice 
de Russie, se dispose enfin à se rendre auprès de cette souveraine, mais 
pour lui présenter ses hommages seulement et dans l'espoir de revenir 
bientôt dans sa patrie. Il doit aller d'abord en Hollande, où l'on espère 
qu'il fera valoir les manuscrits croustilleux qu'il pourrait conserver 
dans son portefeuille. On est fâché qu'il ait brûlé une certaine lettre 
sur l'athéisme qu'il avait écrite à M"" Clairon, et dont celle-ci, effrayée 
d'être qualifiée disciple d'une pareille doctrine, exigea le sacrifice. Il 
jeta le manuscrit au feu devant elle, mais on ne doute pas qu'il n'en 
ait conservé une copie'. » 

En 18/i6, la Littérature française contemporaine, de MM. Louandre 
et Bourquelot, annonçait la publication prochaine, dans la Presse^ par 
les soins de J.-G. Chaudesaigues, d'une quinzaine de lettres inédites de 
Diderot, de diverses lettres de Dubucq et de la duchesse de Choiseul, 
ainsi que celle d'un manuscrit relatif au séjour de Rousseau en Dau- 
phiné. Chaudesaigues mourut le 26 janvier 18/i7, et son successeur au 
feuilleton du Courrier français. M, F. T. Claudon, signalait en ces ter- 
mes le travail dont il avait eu connaissance : 

« Chaudesaigues s'occupait dans son cabinet de deux ouvrages ou 
a plutôt de deux projets d'ouvrages. L'un regardait une monographie 
a de Diderot dont une quinzaine de lettres inédites lui était tombée 
ce entre les mains. Nous devons dire qu'ayant lu avec lui ces lettres, 
« nous n'y avons trouvé que les fragments de plusieurs correspon- 
« dances particulières où ni le philosophe ni l'homme ne se montrent 
«r sous un aspect nouveau. Néanmoins, Chaudesaigues s'était livré à 
a beaucoup de recherches et d'études, et leur avait même donné un 

i. G, r. Raynal démasqué ou Lettres sur la vie et les ouvrages de cet écrivain, 
S.I., 1791, in-8. 

2. Voyez 1. 1, p. 318-320 de V Histoire philosophique du commerce dans les fndes, 
Genève, Pellet, 1780, 4 vol. in-4. 

3. Mémoires secrets y 2i avril 1773. 



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APPENDICES. 105 

« commentaire qui peut avoir son prix. C'est, du moins, ce qu'on doit 
f induire des quelques paroles de M. Jules Janin, qui a prononcé sur 
<r la tombe de notre ami une allocution simple et émouvante. » 

Janin et M. Jules Sandeau avaient assisté à Tagonie de Chaudesaigaes 
et présidé aux derniers devoirs; après sa mort, le premier réunit les 
papiers qui composaient à peu près tout l'héritage du critique et les 
adressa à sa mère à Vezzolano, près de Turin. Les lettres de Diderot 
firent sans doute partie de l'envoi, car aucun des contemporains ou 
des compatriotes de Cbaudesaignes n'a pu nous renseigner sur leur 
sort. M. Claudon se souvient seulement qu'elles avaient été achetées 
en 1830 par Paulin, qui les avait jugées trop peu intéressantes pour les 
faire figurer dans sa publication. M. Auguste Ducoin, qui a imprimé sur 
le manuscrit autographe de Gaspard Bovier le journal du séjour de 
Rousseau en Dauphiné ^ promis par Chaudesaîgues, M. H. Gariel, 
M. de Girardin, M. de la Fizelière ne savent rien de plus. 

Mais une erreur a la vie dure. Les quelques lettres possédées par 
Chaudesaigues se transformèrent sous la plume de M. Ph. Audebrand en 
un commentaire général des œuvres de Diderot, et, en applaudissant à 
ridée émise par VAihenœum, mais non suivie d'exécution, de rassem- 
bler la correspondance de Diderot*, il ajouta que cet exemplaire 
annoté appartenait à M. Jules Janin et qu'il tenait le fait de lui-môme. 
Douze ans plus tard, cette affirmation, restée alors sans réponse, fut 
répétée dans une intéressante étude sur Chaudesaigues' et valut à 
M. Audebrand, ou plutôt aux lecteurs de la Remie de Paris, une char- 
mante lettre où Janin niait positivement l'existence de cet exemplaire : 
«... Chaudesaigues, en vrai bohémien, semait là tousses livres; 
le respect lui manquait de ces chers et doux compagnons. » 

11 est une autre série de lettres de Diderot qui semble également 
à jamais perdue. Les archives de la Comédie-Française en auraient 
possédé une trentaine et les auraient prêtées, vers 1844, à un homme 
de lettres, mort peu après, sans que la famille de celui-ci en ait 
effectué la restitution. A cette époque, les archives de ce théâtre, récem- 
ment explorées et classées (sous l'administration de M. Léon Guillard), 
étaient en plein désordre ; il n'y avait ni rangement, ni estampilles, 
ni catalogue. Les lettres ont pu disparaître pour toute autre cause. 
Quel que soit leur sort, elles ne se sont pas retrouvées dans les papiers 
de M. Ch. Labitte, à qui elles auraient été communiquées; M. H. Labitte, 
député, a bien voulu faire à cet égard des recherches que l'absence de 
toute marque de propriété officielle sur ces lettres ne rendait point 
offensantes pour la mémoire de son frère. Une seule d'entre elles nous 
a été conservée par M. Taschereau : c'est le billet à Desessarts qu'on 
a lu plus haut. 

Les catalogues des ventes d'autographes, l'Amateur d'autographes 

^' Trois mois de la vie de J,-J, Bousseau, Paris. 1852, in-8. 

2. SonVAthenœiim français des 17 et 31 décembre 1853 et du 28 janvier 1854. 

3. Voir la Revue de Paris, 1805, t. IX, p. 506, et t. X, p. 105. 



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106 APPENDICES. 

fondé par MM. J. et G. Gharavay, la bibliographie de ces catalogues et 
la nomenclature des pièces passées dans les ventes, publiées dans cette 
précieuse revue, nous ont fourni les indications qui vont suivre. 

Les deux premières concernent deux manuscrits; le premier a figuré 
à une vente faite par M. Nepveu, libraire, de papiers provenant de 
MM. Bertin, Titzingh et Philibert (28-31 mars 1832): 

Morellet au baron d'Holbach. Sur Vexisience de Dieu, 12 p. petit 
in-Z(<* avec la réponse autographe de Naigeon écrite au nom de 
d'Holbach et annotée par Diderot, Zi3 p. in-4*'; le tout inédit. (Le cata- 
logue contient aussi une copie de la main de Naigeon du Rêve de 
d'Alemberl, présenté comme étant l'œuvre même de Naigeon '.) 

Le second est le plan d'une tragédie sur le siège de Calais dont il 
parle dans une lettre à M*'* Volland (30 septembre 1760); il a passé 
dans les ventes Pixérécourt (18^0) et Dolomieu (18/i3). 

Voici maintenant la liste des lettres vendues publiquement et que 
nous n'avons pu nous procurer : 

— Billet de quatre lignes a. s., Paris, 1*' novembre 1750. (Vente 
/?. Merlin, 181, n /|2). 

— L. a. s. 1 p. in-/i» ; Paris, 12 avril 1755. A un collaborateur de 
V Encyclopédie (De Brosses) : Il lui demande des nouvelles de son Histoire 
des voyages aux terres australes. Qui aura l'œil sur cet ouvrage en 
l'absence de M. de Buffon? Il s'excuse de n'avoir encore pu lire son 
article sur les étymologies. « Voilà, dit-il, faisant allusion à Y Ency- 
clopédie, où l'on en est réduit quand on a sur lefe bras un ouvrage 
qu'il faut toujours porter.» (Ventes Succi^ 1863, n« 279, et L. de Relier, 
1868, n" 37.) Cette lettre fait suite à celle de janvier 1755 communiquée 
par M. Boutron-Charlard. 

— L. a. s. 1 p. in-4« ; 23 avril 1757. A un écrivain ami de M"« Clai- 
ron (Marmontel). Il a lu ses deux articles Grand et Grandeur et il les 
trouve pensés avec hardiesse et écrits avec force. Il verra avec 
d'Alembert s'il n'y a rien là qui puisse compromettre son repos et son 
avenir. Il refuse les entrées à la Comédie-Française que lui offre 
M^'* Clairon. « Mais, ajoute-t-il, il faut que vous lui demandiez pour moi 
autre chose que j'accepterai volontiers et que je serai bien aise de lui 
devoir. ...» (Vente P.-J, Desforges, 1872, n<> /|2.) 

— L. a, s. 3. p. in-8; 1764. Au marquis delà Viéville: 

« Monsieur, la question sur le plaisir que vous me proposez appar- 
tient de droit à l'Académie française dont je ne suis ni ne serai 
jamais. ...» (Vente Th. Villenave, 1865). 

— L. a, s. 1 p. in-4<> ; 27 avril 1765. A un ministre. L'impossibilité 
de pourvoir à Téducation de sa fille l'a conduit à dépouiller l'homme 
de lettres et à céder à l'impératrice de Russie sa bibliothèque. Il 



1. Le n<^ 41 du catalogue des livres vendus après le décès de M*"* Dufour de 
Villeneuve était un exemplaire de V Éloge de La Fontaine, par Naigeon (Bouillon, 
1775, in-8), avec des observations manuscrites de Diderot. 



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APPENDICES. 107 

demande Tautorisation du roi pour accepter la pension de cent pistoles 
que Catherine lui a faite. (Vente J. Charavay, 18^7, n<> i35.) 

— Déclaration a. s. ; S/A de p. in-8. 5 avril 1781. Il consent à ce que 
Panckouke se serve des articles de V Encyclopédie pour les faire réviser 
et corriger par Naigeon, notamment les articles de philosophie. (Vente 
R...y, 1863, n» 285.) 

— L. a. s. 1 p. in-8; i\ avril 1781. A Augustin de Saint-Aubin. 
Relative à réchange d'un ouvrage de sa composition contre une Vénus 
Anadyomène gravée par Saint-Aubin (pour la Diiser talion de Tabbé de 

, La Ghau). (Vente Laverdet, 485/i, n« 190.) 

^ — Un billet a. s. (3 sept. 1781 et une lettre autogr., à Gîrbal, 

celle-ci relative à la £opie d'un de ses ouvrages. (Vente Lassabalhie, 

1872, no 55.) 

— L. a. s., 1/i octobre 4783. A Girbal. Il le prie de lui remettre ses 
deux manuscrits la Religieuse et la Réfutation d'IIelvétius (Charon, 
43/i7, n*136.) 

— L. a. s. à Capperonnier. (Vente Châteaugiron, 1851, n» 165.) La 
lettre à Kaigeon vendue sous le même numéro est sans doute celle que 
M. de Châteaugiron a publiée. (Voir plus haut, p. 72.) 

L. a. s. A M*"*--', sur Taimable invitation à dîner qu'elle lui a faite 
à son retour des eaux de Spa. (Vente Laverdet^ 1851, n^ 171, et 
Lamoiireux, 1855, n" 192.) 

— L. aut. s. 1/2 p. in-4s sans date. Sur uçe visite qu'il doit faire à 
Faîconet; motif. (Vente Renouard, 1855, n» 235.) 

— L. a. s. 1 p. petit in-Zj*». Ce qu'il voulait dire sur Hésiode n'est 
rien; c'est que l'exorde de sa théogonie est un très-grand morceau de 
poésie, ce qui est aussitôt dit que senti, a Mais je voulais traduire ce 
morceau, ce qui n'est pas tout à fait aisé. Ce qui me piquait dans ce 
travail d'une matinée, car il ne faut pas plus de temps, c'est qu'aucun 

/boëte n'a peut-être fait depuis ce vieil Hésiode un plus bel éloge des 
Ifnuses. » (Vente Laverdet, 1856, n" 202.) 

— L. a. s. 3//i de p. in-8. (Vente Charavay, 1856, n** 203.) 

— L. a. s. 1 p. in-/|^ (Vente Charavay, 1858, n° 228.) 
Ces deux pièces ne sont pas autrement décrites. - 

V Amateur d'autographes (16 avril 1865) renferme cette note, proba- 
blement copiée dans un journal et qui avait de quoi exciter notre 
curiosité : 

« On annonce que, dans une vente de livres après décès, quia eulieu 
à Saint-Sébastien la semaine dernière, un exemplaire des Lettres juives, 
adjugé à 7 réaux (1 fr. 75), s'est trouvé contenir 52 lettres inédites de 
Voltaire, Diderot, d'Alembert. Un amateur de Bayonne, averti sur- 
le-champ, a donné, dit-on, deux mille fr. de ce trésor autographique. » 
M. Julien Vinson, qui habite Bayonne, voulut bien, après la communi- 
cation de cette note, faire chez les divers amateurs de la ville et des 
environs des démarches qui n'eurent pas plus de résultat qu'un avis 
Inséré dans un journal local. 



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108 APPENDICES. 

Mais les autographes catalogués depuis cinquante ans, ou conservés 
dans des dépôts publics, ne représentent pas la moitié des lettres que 
Diderot a dû écrire; quand môme plus d'un passage ne Teût pas prouvé, 
il était clair que la préparation de V Encyclopédie devait entraîner 
une correspondance énorme et que la retraite de d'Alembert avait 
laissé de bonne heure à Diderot cette besogne, en surcroît de toutes 
celles qu'il avait acceptées. Aussi nous sommes- nous efforcé de retrouver 
les descendants de ses collaborateurs et de ses amis, et nous devons 
reconnaître que ces investigations ont été presque toujours inutiles. 
Plusieurs d'entre eux, comme Raynal, Georges Le Roy, Cochin, sont 
morts sans postérité directe ; les volumes de correspondances formés 
par Galiani n'ont pas encore été retrouvés; parfois enfin, les petits-fils ou 
les petits-neveux des hommes du xviii" siècle ne veulent rien commu- 
niquer de ce qui serait en contradiction avçc les opinions religieuses 
qu'ils affichent; d'autres enfin, comme ceux de Buffon, d'Élie de Beau- 
mont et de Morellet, ne possèdent réellement rien et nous ne pouvons, 
à notre grand regret, les remercier que de l'empressement qu'ils ont 
mis à vouloir nous satisfaire. 



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II 



ICONOGRAPHIE 



I. — BUSTES, STATUETTES, MÉDAILLONS. 



Bustes par M"« Col lot. 

Le premier fut modelé peu avant le départ de Falconet et de son 
élève pour la Russie. Il en a existé des exemplaires en terre cuite, 
exécutés à Sèvres (où Falconet était directeur des travaux), ainsi que 
le prouvent les passages suivants des lettres adressées au sculpteur : 

• Nos deux bustes (le sien et celui du prince Galitzin) sont revenus 
de la manufacture, celui de Damilaville cuit à merveille, celui de 
Grimm avec un coup de feu sur le front et sur le nez. MademoiseNb« 
j'ai le front et le nez rouges, mais cela n'empêche pas que ce ne soit 
très-beau, très-ressemblant, très-fin, plus que je ne suis, et tout aussi 
vivant. Mon ami dit que j'ai l'air d'un homme que le génie va saisir et 
qui va partir de chaleur. Celui du prince Galitzin ressemble peut-être 
davantage, mais le mien est plus beau. La retraite qu'il a faite au four 
lui a donné un air de légèreté étonnant ^. » Et plus loin ' : « Tous nos 
portraits ont réussi, excepté le mien qui est revenu du four avec un 
nez rouge. Mademoiselle Collot, vous ferez croire à la postérité que 
j'aimais le vin. » 

Gr&ce à Tobligeance de M. Champfleury, chef des collections de la 
manufacture de Sèvres, nous avons pu voir un buste en terre cuite du 
philosophe qui, malgré l'absence de signature, est vraisemblablement 
le modèle même de celui de M'*« Collot. La ressemblance avec le pre- 
mier buste de Houdon est frappante; le regard a le même rayonnement 
et les détails du visage et du vêtement largement échancré au col déno- 

i. V. tome XVIII, p. 2ly. 
t. V. tome XVIII, p. 242. 



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110 APPENDICES. 

tent une main fort habile. Sur le socle est tracée légèrement au pinceau 
la date de 1793» mais c'est celle de l'exécution en biscuit de ce modèle; 
les registres de la maaufacture indiquent, en effet, que des exemplaires 
de cette pâte des bustes de Voltaire, Rousseau, Descartes et Diderot, 
furent commandés à cette date. Ceux de Diderot et de Descartes ont 
figuré à la vente après décès de M^ Philippe Lenoir (187/i) ; ils sont 
présentement en Angleterre. M. Sari possède un autre exemplaire (bis- 
cuit) de Tœuvre de M*^« Collot. 

Mais où sont les terres cuites appartenant à Griiun et à Damila- 
ville? 

Les divers catalogues du Musée des monuments français d* Alexandre 
Lenoir mentionnent « un buste de Diderot; terre cuite de Collet 
(sic). j> Nous ignorons ce qu'il est devenu lors de la dispersion du 
Musée; mais un inventaire conservé aux Archives prouve que c'était 
bien l'exemplaire offert à Grimm et saisi chez lui en 479Î. 

Le second buste a été exécuté en marbre blanc à Saint-Pétersbourg. 
Il est daté de 1772 et figure dans une des embrasures de la galerie du 
rez-de-chaussée de l'Ermitage consacrée aux dessins. M. Howyn de 
Tranchère a bien voulu nous en communiquer une photographie, 
excellente en soi, mais qui donne une idée assez peu avantageuse de 
de cette œuvre. 

Buste en marbre par Falconet. 

Détruit par l'artiste quand il eut vu celui de son élève, M"« Collot. 
Voir t. xr, p. 22. 

Buste en marbre par Houdon. Salon de 1771. 

« Trè^-ressemblant », dit le modèle, et c'est tout. 

Ce n'est pas assez, car il n'y a aucune exagération à regarder ce 
buste comme l'un des chefs-d'œuvre de l'artiste, et môme de la sculp- 
ture moderne. Les contemporains ne s'y étaient pas trompés et le con- 
tinuateur de Bachauraont, Pidanzat de Mairobert, caractérise en quelques 
lignes excellentes l'impression des connaisseurs : 

« Ce n'est pas sûrement de l'avis de M. Diderot que son buste s'est 
trouvé en si mauvaisse compagnie *. Aussi semble-t-il faire bande à 
part et renier ses camarades. Quoique les grands traits de sa tête à 
médaille fournissent au ciseau, et que l'artiste ait toute la liberté de 
s'étendre tfur une pareille physionomie, exactement prononcée dans 
ses différentes parties, on doit louer le feu, l'expression que M. Houdon 
a su mettre dans son ouvrage et l'enthousiasme du brûlant auteur des 
Bijoux indiscrets semble avoir gagné l'artiste dont les autres ouvrages 
n'annoncent pas un caractère chaud et ardent *. » 

1. L'auteur veut parler des bustes de M. et M"*« Bignon et de celui de M"» de 
Mailly. 

2. Mémoires secrets, t. XIII, p. 101. 



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APPENDICES. 111 

La terre cuite de ce buste appartient à M. "Walferdin, qui en a fait 
exécuter des réductions en galvanoplastie et en plâtre; le marbre est 
chez M. Albert de Vandeul, au-dessous du portrait de Michel Van Loo. 

Blste en marbre parHoudon. Salon de 1773, 

Non porté au catalogue. C'est celui qui appartient aujourd'hui à la 
ville de Langres et que M. Assézat avait fait photographier. 11 a été 
gravé par M. Frédéric Régamey, d'une pointe brillante et ferme. 

M°^ de Vandeul raconte dans quelles circonstances un exemplaire 
de ce buste fut envoyé par son père à sa ville natale. Voir 1. 1, p. 59. 

Buste en marbre par Houdon, signé et daté 1775. 

Exécuté à la prière et sans doute aux frais de M. Robineau de 
Bougon, admirateur du philosophe qui ne nous est pas autrement 
connu, ce buste fut offert en 1838 par M. Robineau, membre de la 
chambre des députés, à Louis-Philippe, qui le fit placer à Versailles. Il 
ornait l'appartement du président de l'Assemblée quand M. Eud. Soulié 
nous mît à même de le voir. Le marbre est sali de petites taches, prin- 
cipalement sur le front; le sourire est beau, mais le modèle a vieilli. 
On sait combien le voyage de Russie l'avait fatigué. 

Houdon a encore exposé, en 1789, une tête en marbre « de petite 
proportion » du philosophe. Nous Ignorons si c'était une œuvre origi- 
nale ou la réduction de l'un de ces trois bustes. 

Buste en bronze par Pigalle. 

M. Tarbé (La vie et les oeuvres de J.-B. Pigalle, p.î38), dit avoir fait 
des recherches infi*uctueuses au sujet de ce buste et suppose que c*est 
celui qui est conservé à Versailles. Il appartient à M. Alfred de Van- 
deul. 

Tête presque chauve, nez aquilin très-fort. Les épaules sont cou- 
vertes par les revers d'une pelisse (sans doute celle que Catherine avait 
offerte au philosophe). Derrière sont gravés ces mots : En 1777, Diderot, 
par Pigalle, son compère, tous deux âgés de 63 ans. 

Buste par Rosset, signé sur le piédestal. 

M. Alfred de Vandeul a acheté dans une vente récente un exemplaire 
très-mutilé de ce buste, vendu comme celui d'un philonophe. C'est, 
malgré ses défectuosités, une œuvre charmante. Le sourire et le regard 
sont surtout remarquables. Un manteau drapé est jeté sur les épaules. 

Joseph Rosset, né à Saint-Claude (Jura) en 1706, mort en 1786, connu 
sous le nom du Sculpteur de Saint-Claude, étudia sans maître; son 
œuvre la plus remarquée est un buste de Voltaire que se disputèrent 
ses correspondants et ses disciples. 



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112 APPENDICES. 

Buste par Auguste Préault. 
Détruit par l'auteur. 

Buste en marbre par Joseph Lescorné. Foyer du Théâtre- 
Français, 

Sur Tune des faces du socle, on lit : Fait par Joseph Lescorné et 
donné par lui à la Comédie-Française en 4853. 

« Pourquoi, disait le Figaro du 49 juin 4864, le buste de Diderot 
est-il relégué dans un couloir et pourquoi n'est-il pas placé dans le 
salon carré du foyer où celui de Pirou a une place d'honneur ?» Et le 
questionneur anonyme ajoutait que cet ostracisme était peut-être une 
vengeance contre l'auteur du Paradoxe sur le comédien. 

MÉDAILLE EN BRONZE par Domard. Musée de Sèvres. 

Gravée au trait par Normand fils dans la Galerie métallique des 
grands hommes français. Paris, 1825, in-/i'». Emblèmes des sciences. 
Au-dessous de la tablette cette note : « La famille de Diderot a bien 
voulu fournir les matériaux d'après lesquels on a gravé la médaille d'un 
des hommes qui ont le plus honoré et servi l'humanité. » 

MÉDAILLE EN CIRE. (Anonymc.) Musée de Sèvres. 

On lit au revers de cette cire encadrée dans un médaillon de plâtre 
ces mots grossièrement gravés à la pointe : 
Didero 
\entos 
An 40 

Statuette par M. Charles Valton. 

Au moment où nous achevons ce travail, nous sommes heureux de 
signaler cette statuette dont nous avons vu l'ébauche et qui aura, 
nous l'espérons, un grand succès. 

M. Valton a représenté Diderot debout, tenant une plume, la tête 
nue, le col à l'aise; c'est là le causeur de chaque jour et non l'inspiré 
dont Houdon a immortalisé l'image. L'œuvre de M. Valton, qui n'est 
point achevée au moment où s'imprime ce volume, pourra, par ses 
dimensions et par son sujet, prendre place à côté des statuettes de 
Voltaire et de Rousseau, ornement obligé du cabinet d'un libéral sous 
la Restauration et que l'on retrouve encore dans tant de familles. 



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APPENDICES. 113 



II. — PEINTURES A L'HUILE, MINIATURES, DESSINS. 

Portrait a l'huile par Garand. 

Deux lignes de Diderot, à propos de l'œuvre de Michel Van Loo, ont 
fait la célébrité de ce portrait, qui a été gravé trois fois : c Je n'ai ja- 
c mais été bien fait que par un pauvre diable appelé Garand, qui m*at- 
a trapa, comme il arrive à un sot de dire un bon mot. Celui qui voit 
f mon portrait par Garand me voit. Ecco il vero Pulcinella. » 

La peinture originale, destinée à Grimm, est inconnue, mais la 
famille de Vandeul conserve un desiin à kt mine de plomb, non signé, 
de forme ovale, que Garand a fait d'après ce portrait. 

C'est à la Chevrette, en 1760, qu'il fut peint, lorsque Diderot, blessé 
au pied par sa chute près de l'étang des Cygnes, dut garder la chambre 
quelques jours. La description qu'il en donne (v. t. XVIII, p. /i37) est 
de tout point conforme à la gravure de Chenu, copiée depuis par 
BIM. Rajon et Delaunojr. 

M. Assézat, en décrivant ce portrait (t. XI, p. 22), a fait remarquer 
que le distique manuscrit, signé par le La Fontaine du xvin* siècle^ 
que porte l'épreuve de M. Walferdin, pourrait être de Le Monnier. 

L'eau-forte de M. Rajon avait été gravée en 1869 pour une édition 
de la Religietue qui devait paraître à Bruxelles; mais la planche a été 
égarée et il n'en a été tiré que quelques épreuves avant toutes lettres. 

La gravure sur acier de M. Delannoy est celle qui orne le tome I*'' 
de cette édition. 

Portrait par M"* Chevalier, 

Exposition de la jeunesse, les jours de la grande et de la petite 
Fête-Dieu, place Dauphine. 

M. Bellier de La Chavignerie a publié [Revue universelle des arts, 
t. XIX, p. 38] un travail très-complet sur cet humble salon en plein 
vent où les jeunes artistes, qui n'appartenaient ni à l'Académie de Saint- 
Luc, ni à l'Académie royale,' faisaient leur début quand le temps le per- 
mettait. Un passage de ^Observateur littéraire que nous allons citer 
révélait à M. de La Chavignerie un portrait du philosophe, exposé en 
1761 : « Le portrait de M. Diderot peint et exposé par M''« Le Chevalier 
a été un de ceux qu'on a examinés avec le plus d'attention. Chacun a 
jugé du plus ou moins de ressemblance d'après l'image différente restée 
dans la mémoire de chaque spectateur. En général, et en comptant jes 
voix, on aurait pu prononcer en faveur de la jeune artiste. Ce n'est pas 
un léger succès d'avoir soutenu un examen que la célébrité àa modèle 
devait rendre plus rigoureux ^ » 

1. VObservaUur làtéraire, 1761, t. 111^ p. 125-129. Observations de la Société 
d'amateurs sur les tableaux exposés à la place Dauphine, 

XX. 8 



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114 APPENDICES. 

Un passage des lettres à M"* VolIaDd confirme notre supposition ; i) 
lui écrit de la Chevrette en septembre 1760 : 

« Il nous est venu quelques virtuoses, entre autres M. de La Live. Mon 
portrait était sur le chevalet; ils en ont tous parlé comme d'une très- 
belle chose, et pour la ressemblance, et pour la position, et pour le 
dessin, et pour la couleur, et pour la vie. Cependant la sœur ainée de 
celle qui l'a peint était debout dans un coin et pleurait de joie des 
éloges qu'on donnait à sa cadette. » 

Plus haut, Diderot a appelé Jeannette « celle qui chante, qui peint 
et qui joue du clavecin comme un ange ». 

Dans une étude récente sur J.-B. Huêt ^ M. A. Genevay a publié 
les actes de baptême de deux enfants de ce peintre, qui avait épousé la 
fille de Jean-François Chevalier, peintre de TAcadémie de Saint-Luc, 
élève de Raoux ; et sur le second de ces actes, la marraine est repré- 
sentée par D*'" /eann^-Geneviève-Rosalie Chevalier, fille de Jean-Fran- 
çois Chevalier, directeur de FAcadémie de Saint--Luc. 

Si Ton veut tenir compte de la négligence avec laquelle on écrivait 
les noms propres au siècle dernier, on conviendra qu'il est permis de 
voir Fauteur du portrait de Diderot dans cette jeune fille appelée Che- 
valier sur les actes officiels et Lechevalier par le seul abbé de La Porte 

Portrait a l'huile par Michel Van Loo. 

Le plus connu, sinon le meilleur, des portraits du philosophe. On se 
rappelle ce qull en a dit dans le Salon de 1767 (v. t. XI, p. 20} et dans 
une lettre à M»« Volland (v. t. XIX, p. 263). 

Assis de face, le visage un peu tourné vers la gauche, la plume à la 
main, un cahier sur la table, il semble interrompre son travail pour 
répondre à une question. Les yeux sont vifs, le teint est rose, Ten- 
semble considérablement rajeuni. Aussi la critique du modèle lui-même 
est-elle parfaitement juste : il faut relire cette page célèbre, Tune des 
plus heureuses des Salons. 

Le portrait de Michel Yan Loo est conservé aujourd'hui par 
M. Albert de Vandeul, qui possède également Técritolre placée à côté du 
manuscrit. 

Nous en connaissons les reproductions suivantes : 

— En couleur. De face. Cheveux grisonnants, habit de velours gris. 
Gravé par P. M. Alix. A Paris, chez Drouhin^ éditeur, rue Christine, S; 
imp. chez lui par le citoyen Béchet. 

— Gravé par David, élève de M. Le Bas, chez M. Le Bas, graveur et 
pensionnaire du Roi. En gros caractères : D. Diderot, de TAcadémie 
des sciences de Berlin. 

— Riche encadrement. Derrière le philosophe une bibliothèque où 
Ton voit des tomes de V Encyclopédie. — Tablette. (Blanche dans le 
premier état). Qravé parB. L. Henriquez. 

i. VÀrt, U Vlll, p. 12». 



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APPENDICES. 115 

— Pour les Idylles de Gessner. (Éd. A. Renouard. Tablette blanche, 
grise et avec lettres). Gravé par A. de Saint-Aubin. 

— Gravé sur acier par Hopwood, d'après G. Van Loo (sic). Plus bas : 
Publié par Lami-Denozan. 

Destiné, en eflet, à la Colleclion des portraits des Français célèbres 
par leurs actions ou leurs écrits, etc., Paris, Lami-Denozan et Firmin 
Didot, 1828, in-8, ce portrait de Diderot fait partie d'une 2* série restée 
inachevée. 

On trouve encore dans le commerce des épreuves très-fatiguées 
de cette planche et sans le nom de Lami-Denozan. 

^ De profil à g. Tablette blanche. Signé : F. Bovinet* 

Le portrait de Michel Van Loo a encore été gravé en contre-épreuve : 

— Ovale, au pointillé. Signé : Fr. Zolt, f. 96. 
Très-jolie et très-rare pièce. 

— Le même entouré d'un trait octogone. Signé à dr.: F. V. Bollinger, 
et au-dessous du nom de Diderot : Zurickau, b, d, Gebr, Schumann. 

— Le même entouré d'un trait ovale. Profil à dr. Dessiné d'après le 
dessin original de Van Loo du cabinet de M. Marron et gravé par 
Ambroise Tardieu. Au-dessous : D. Diderot, littérateur et philosophe... 
1712. 

— De trois quarts, à dr., gr. sur bois, dans le Dictionnaire de bio^ 
graphie, etc , etc., orné de 120 portraits. Aimé André, 183A, 4 vol. gr. 
in-8. 

Portrait a l'huile (par François-Hubert Drouais.) Chez 
M. Alfred de VandeuK 

Diderot est assis à sa table de travail, la plume à la main; il est vêtu 
d'un superbe habic de velours rouge d'où sort le jabot de sa chemise; 
il porte perruque. Quelques légères éraillures déparent cette toile 
remarquable, sur laquelle nous ne connaissons aucun document con- 
temporain ; elle n'est point signée, mais l*attribution de son possesseur, 
fin amateur des choses d'art, est très-vraisemblable. 

Miniature par M"** Therbouche. 

En buste, de trois quarts à dr., l'épaule droite nue, un manteau 
drapé sur l'épaule gauche. Noms et dates de naissance et de mort de 
Diderot. 

Gravée par Bertonnier pour l'édition de 1821, cette miniature fut- 
depuis offerte par M. Brière à M. Guizot. 

— La même, gravée par Goulu. Au-dessous la date : 1823 et Tins- 
criptionde l'édition Brière. 

Grande ébauche a l'huile par Fragonard (?) 
M. Walferdin considère cette ébauche de son peintre favori comme 



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116 APPENDICES. 

une esquisse du philosophe; il la conserve à Nice et nous n'en connais- 
sons qu'une copie moderne, faisant partie de son cabinet à Paris, sur 
laquelle il serait imprudent de se prononcer. 

Dessin ao crayon noir rehaussé de blanc par Greuze. Chez 
M- Walferdin, 

C'est ce dessin maintes fois gravé dont Grimm raconte ainsi This- 
toire : 

€ Une femme observiat l'autre jour à M. Diderot qu'il était heureux 
en choses délicates qui s'adressaient à lui comme on dit que la balle va 
au joueur. Le philosophe était il y a quelque temps chez Greuze; celui- 
ci le fit asseoir et tira son profil. Le philosophe s'attendait toujours à 
recevoir du peintre ce profil eu présent; cependant ce profil avait dis- 
paru de l'atelier de l'artiste sans arriver dans le cabinet du philosophe. 
Enfin, un beau matin, celui-ci reçoit le dessin et la planche gravée 
d'après ce dessin et les cent premières épreuves tirées. Greuze a mis 
au bas de l'estampe tout simplement Diderot* Elle a été gravée par 
Saint-Aubin et c'est un chef-d'œuvre de gravure. C'est dommage que 
la ressemblance et la physionomie n'y soient -point du tout Un certain 
barbouilleur de la place Dauphine, nommé Garand, a fait pour moi un 
profil cent fois plus ressemblant. On demanda l'autre jour pourquoi les 
peintres d'histoire réussissaient si peu dans le portrait? Pierre répondit: 
C'est parce que c'est trop difficile *. » 

Nous en connaissons les reproductions suivantes : 
y — Par S. Gaucher. Profil à dr. Tablette portant les prénom et nom 
du modèle. Dans le premier état la tablette est blanche. 

— Par Augustin de Saint-Aubin : Profil à gauche. Premier état, sans 
date. Signé des deux noms du peintre et du graveur. 

Deuxième état, J.-B. Greuze delin., Augustin de Saint-Aubin sculp. 
1766. Se vend chez l'auteur, rue des Mathurins, au petit hôtel deCluny. 

— D'après la gravure originale qui se trouve chez M. de Saint-Aubin. 
Peint par Greuze ; gravé par Dupin fils. Encadrement de fleurs. Sur la 
tablette : Diderot; chez Esnauts et Rapilly. 

— Médaillon ovale entouré de palmes. Profil à gauche. Sur la cein- 
ture du médaillon : Diderot, de l'Académie de Berlin, né à Langres. 
J.-B. Greuze del., Duhamel se. A Paris, chez Bligny, cour du Manège, 
aux Thuileries. Au-dessous ce quatrain : 

Les Arts et la Raison lui doivent leurs hommages ; 
D'étendre leur Empire il fut le plus jaloux. 
On les retrouverait dans ses nombreux Ouvrages, 
S*ils disparaissaient d*entre nous. 

— Trait carré. Profil à dr., gravé au trait. Greuze pinxit. Landoo 
direxit. Pour une Histoire de France. 

1. Grimm. Correspondance lUtéraire^ 15 janvier 1707. 



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APPENDICES. 117 

— Profil à g., col découvert. Fourrures. Au-dessous : Diderot, 
diaprés Greuze. H. Grevedon deh Lith. de Demarne. 

— De trois quarts à g. Maurin del. Lith. de Delpech. 

^ Profil à g. Dessin sur isbo do E. Ronjat, gravé par Hildebrand, 
Dans V Histoire de France racontée à mes petits-enfants, par M. Guizot, 
t. V, p. 267. 

HiNUTURE d'après le dessin de Greuze. 

— Elle orne le couvercle d'une bonbonnière sur le cercle d'or de 
laquelle sont gravés ces mots : 

« Portrait de Diderot donné par lui-même en 1778 à M. Collard de 
ViUers-Hellon. » 

Appartient à M. Albert de Yandeul. 

M. Alfred de Yandeul possède une autre curiosité : une tasse et une 
soucoupe en porcelaine de Sèvres, à fond brun, signées de Vincent (2000) . 
Le fond de la soucoupe est orné d'un médaillon en grisaille de Diderot 
d'après Greuze, et dans le marli des cartouches contiennent ces mots : 
Arts, métiersj science. 

Dessin a la mine de plomb par C.-N. Cochin, 

Profil à droite, perruque, jabot. Encadrement surmonté d*un nœud 
de rubans. 

L'original ne nous est pas connu, mais il a été gravé par L. J. 
Cathelin. 



m. — ESTAMPES D'APRÈS L'ORIGINAL 
ET DE FANTAISIE. 

— De profil à dr. Perruque frisée. Encadrement de fleurs. Tablette : 
C. F. (sic) Diderot, de l'Académie de Berlin, né à Langres et mort à 
Paris en juillet ilSU, Binet del.. Le Beau se. 

— De profil à dr. Tablette (blanche dans le 1«' état) : D. Diderot. 
Aubry del., J. B. M. Dupréel se. 

En tête de la Religieuse, Paris, Moller et Mongie, an Vlï (1799), 
2 V. in-8. 

— De profil à d. dans un ovale. Large cravate. Gr. au pointillé. Signé 
à la pointe : Jac. Chailly. Au-dessous, en caractères anglais : D. Diderot. 

En tête du Diderotiana de Cousin d'Avalonj 1810, in-18. 

— De face dans un ovale. Sans lettres. Fleuron du titre de la Reli-^ 
gieuse, Paris, chez les marchands de nouveautés, 4832, in-48. 

— Médaillon rond. Profil à g. Perruque à catogan, jabot. Eau-forte. 
Sur la même planche le profil du cardinal de Bernis, celui d'un jeune 

homme et celui d'une femme (à peine esquissé). 



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H8 APPENDICES. 

Cette planche a servi dans la publication récente de l'œuvre original 
de Vivant-Denon. M. A. de la Fizelière, qui a rédigé la notice et le cata- 
logue de cet œuvre, a eu sous les yeux une épreuve accompagnée d'une 
note portant que ce croquis avart été fait d'après nature par Denon, 
quand il était secrétaire d'ambassade à Saint-Pétersbourg. Sans une 
affirmation aussi précise, on pourrait croire à une erreur d'attribution, 
car le maigre profil et la bouche pincée du personnage gravé par 
Denon rappellent beaucoup plus d'Alembert que Diderot. 

— De trois quarts à droite. Double trait carré. A g., Devéria del. 
Au m., Couché fils se. 

— De profil à gauche. Tête nue, large cravate. Signé : A. Néraudain. 
Au m., en gros caractères : Diderot. A g., A. Fayard, éditeur. A dr., Imp. 
Frick aîné. Lithographie. 

— Profil à g. Large cravate. Tablette blanche. J. Pauquet se. 

— Médaillon ovale dans un trait carré. Profil à dr. signé dans la 
marge du trait carré : P. Ad. Varin resU. En dehors du t. c. : Diderot, 
en lettres blanches. 

— Eau-forte. Médaillon suspendu par un clou. Profil à dr. Table où 
reposent des volumes de V Encyclopédie^ une plume et une feuille dé- 
roulée sur laquelle on lit ces vers : 

Indulgent aux humains, à soi-même sévère, 
Bon époux, bon ami, bon citoyen, bon père. 
Il éclaira le monde, il combattit Terreur; 
Son pinceau fut hardi, sa morale fut pure; 
Vrai dans tous ses tableaux, il peignit la nature, 
Et la peignit diaprés son cœur. 

L'épreuve du Cabinet des Estampes porte cette signature manus- 
crite : Victor Toulongeon del. et sculp, 

— De face, assis à une table. Devéria del., Simonet a!né seul. 
A Paris, chez Janet. 



IV. — REPRÉSENTATIONS DE DIDEROT 
AVEC D'AUTRES PERSONNAGES. 

Diderot et Grimm en conversation, par Carmontelle. Gouache. 

M. Alfred de Vandeul a bien voulu nous montrer cette gouache 
appartenant à une personne de sa famille. 

Diderot, vêtu de noir et coiffé d'une perruque, est assis de profil à 
gauche; sa main droite caresse le menton de Grimm, appuyé sur 
la chaise de Diderot. Grimm est vêtu d'un habit de satin gris brodé 



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APPENDICES. 119 

d'or et d*une culotte noire. Ses cheveux poudrés sont noués par un 
catogan. 

Derrière le cadre est collée une note d'une vieille écriture qui nous 
apprend qu'à la prière de M"* d'Épinay, Garmontelle, après avoir peint 
cette gouache, en fit deux copies, Tune pour cette dame, l'autre pour 
M^ de Vandeul. Cest celle que nous avons eue sous les yeux. 

A Texposition du Corps législatif (1874), sous le n<> 4053, figurait a 
même scène désignée comme un pastel et appartenant à M. de Langs« 
dorff, officier d'ordonnance du maréchal de Mac-Mahon. Nous n'avons 
pu savoir si c'était l'original de Carmontelle ou la copie appartenant à 
M-« d'Épinay. 

La lectlre chez Diderot, par M. Meissonier. Peinture à 
l'huile. 

Ce tableau, qui a figuré aux Expositions universelles de 4855 et 
de 4 867, a passé dans les ventes Morny et Paul Demidoff. 

n n'a pas été gravé, mais la photographie qu'en a faite M. Bingham 
est dans le commerce. 

Dans une bibliothèque dont les rayons sont chargés de ces bro- 
chures à couvertures bariolées, aussi chères aux bibliophiles qu'aux 
peintres, Diderot, assis à une petite table et à demi renversé sur son 
fauteuil, lit un manuscrit qu'écoutent cinq amis dans des attitudes dif- 
férentes : d'Alembert, appuyé contre un paravent qui cache une partie 
de la bibliothèque, Helvétius adossé à une de ces chaises au dossier 
ovale, si fort à la mode alors, et d'Holbach absorbé par l'attention qu'il 
prête au lecteur. Nous ne savons quels sont les deux autres person- 
nages que M. Meissonier a voulu représenter. 

CHARLES VA?1CK0DCKE AUX AUTEURS DE L^E^CYCLOPÉDIE. 

Eau-forte in-folio dessinée et gravée par Augustin de Saint-Aubin. 

Les médaillons de d'Alembert et de Diderot (profil à g. d'après 
Greuze) superposés sont soutenus par une tablette portant l'inscription 
qui sert de titre à la planche et encadrés de deux rangées de médaillons 
disposés dans l'ordre suivant : 

Voltaire. Buflbn. 

Rousseau. Necker. 

J.-M. Daubenton. Vicq-d'Azyr. 

J.-B. La Marck. Thouin. 

A. Mongez. Roland de La Platière. 

Caritat de Condorcet. Marmontel. 

Dumarsais. Gaillard. 

Au-dessus de la tablette six autres médaillons dont les noms sont à 
peine lisibles : Watelet, etc. 

Il est à remarquer que cette planche, l'une des plus belles de 
l'œuvre d'A. de Saint-Aubin, réunit les noms des collaborateurs de la 



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120 APPENDICES. 

première Encyclopédie à ceux des collaborateurs de V Encyclopédie 
méthodique. Ch. Panckouke avait tenu sans doute à honorer d*un même 
remerciement les initiateurs et leurs émules. 

— De profil à g. en regard de Lavater. Tête nue, traits fort accentués. 
Eau-forte, signée à dr. Ballard sculp, 

— De profil à g. (d'après Greuze et A. de Saint-Aubinj dans un mé- 
daillon au-dessous de Mably, de Condillac, d'Helvétius, de Barthélémy 
et de RaynaL G. P^ Marillier, del., N. Ponce se. 

Planche 50 du recueil gravé intitulé : Les illustres Français. Paris, 
4786, in-folio. 

— De profil à droite dans l'estampe : Chambre du cœur de Voltaire, 
dessinée par Duché d'après nature, au château de Ferney, en 4784, 
gravée par Née. H est le plus près de la fenêtre à gauche, entre ceux 
du prince de Gonti et de la marquise de Villette. 

Diderot et Catherine IL E. Ronjat del., Hildebrand se. 
Guizot, Y Histoire de France racontée à mes petits-enfants^ 
U V, p, 273. 

Diderot, en bas de soie roulés, en habit galonné, s'avance vers 
Catherine, la couronne en tête. 
Composition absolument comique. 



V. — CARICATURES ET ALLÉGORIES, 



Chose singulière, Diderot ne semble avoir été pris à partie qu'une 
seule fois par les caricaturistes, dans l'estampe dont Victor Hugo a 
parlé OVilliam Shakespeare, éd. ln-42, p. 202) et que M. Assézat a 
décrite (t. I, p. /i3). Le Cabinet des Estampes en possède une épreuve i 
toutes marges; le médaillon y est entouré d'un trait carré ornementé 
et surmonté d'un cartouche assez gracieux représentant un arbre brisé 
par l'orage. Dans l'intérieur du trait carré, on lit : 

Encyclopédie, etc. 

Première édition revue et corrigée 

(Ici la vignette). 

Par un Franciscain. 

Dextra latet pungitque stylo dum lœva flagellât. 



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III 
DOCUMENTS DIVERS 



I 

PIÈCES RELATIVES A L'ARRESTATION DE DIDEROT 

EN 1749. 

Dans la notice préliminaire des articles de Y Encyclopédie^ 
M. Assézat a déjà fait usage du très curieux et très-rare livre 
de J. Delort : Histoire de la détention des philosophes et des gens 
tle lettres à la Bastille et à Vincennes. Il se proposait de lui em- 
prunter, pour la biographie de Diderot, les pièces relatives à 
son arrestation même. Nous les donnons ici, telles que Delort 
les a publiées, car il se contente de dire qu'il les a copiées à la 
Bibliothèque du Roi sans ajouter aucun indice qui permette de 
les consulter à nouveau. 

Tout d'abord, voici la dénonciation du curé de Saint-Médard, 
Pierre Hardy. Selon Delort, elle aurait été envoyée eu juin 1747 
au lieutenant de police : 

Diderot, homme sans qualité, demeurant avec sa femme chez le 
sieur Guillotte, exempt du prévost de Tîle, est un jeune homme qui 
fait le bel esprit et trophée d'impiété. 11 est l'auteur de plusieurs livres 
de philosophie, où il attaque la religion. Ses discours, dans la conver- 
sation, sont semblables à ses ouvrages. Il en compose un actuellement 
fort dangereux. 11 s'est vanté d*en avoir composé un qui a été condamné 
au feu, par le Parlement, il y a deux ans. I-.e sieur Guillotte n'ignore 
point la conduite et les sentiments de Diderot. Gomme il s'est marié à 
Tinsçu de son père, il n'ose retourner à Langres. 

En même temps, un exempt adressait au même magistrat 



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122 lAPPENDïCES. 

ce rapport, dont le style et les sentiments pieux ne le cèdent en 
rien à la petite note de Pierre Hardy : 

Du 20 Juin 1747. 
Monsieur, 

Tai rhonneur de vous rendre compte quil m'a été donné avis que 
le nommé Diderot est auteur d'un ouvrage que Ton m'a dit avoir pour 
titre : Lettre ou amusement philosophique, qui fut condamné par le 
Parlement, il y a deux ans, à être brûlé en même temps qu'un autre 
ouvrage ayant pour titre : Lettre philosophique sur Vimmarlalilé de 
rdme. 

Ce misérable Diderot est encore après à finir un ouvrage qu'il y a 
un an qu'il est après, dans le même goût de ceux dont je viens d*avoir 
rhonneur de vous parler. C'est un homme très-dangereux, et qui parle 
des saints mystères de notre religion avec mépris ; qui corrompt les 
mœurs et qui dit que, lorsqu'il viendra au dernier moment de sa vie, 
faudra bien qu'il fasse comme les autres, qu'il se confessera et qu'il 
recevra ce que nous apelons notre Dieu, et sy il le fait, ce ne sera 
point par devoir, que ce ne sera que par raport à sa famille, de crainte 
qu'on ne leur reproche qu'il est mort sans religion. 

L'on m'a* assuré que Ton trouvera chez lui nombre de manuscrits 
imprimés dans le même genre. 

Il demeure rue Mouftard, chez le sieur Guillotte, exempt du prévost 
de lisle, à main droite en montant, au premier. 

Perrault. 

M. Berryer se contenta d'écrire en marge du rapport de 
Perrault la note suivante : 

Je n*ay point de preuve qu'il soit l'autheur de l'ouvrage condamné 
par le Parlement, que le rapport de Perrault et la lettre du curé de 
Saint-Médard. 

Il est probable néanmoins que Diderot fut dès ce moment 
surveillé de près, et, deux ans plus tard, M. Berryer procéda 
lui-même à l'interrogatoire qu'on va lire : 

Interrogatoire de l'ordre du Roi, fait par nous, Nicolas-René Berryer, 
chevalier, conseiller du Roi en ses conseils, maître des requêtes ordi- 
naires de son hôtel, lieutenant-général de police de la ville, prévôté et 
vicomte de Paris, commissaire du Roi en cette partie. 

Au sieur Diderot, prisonnier de l'ordre du Roi au donjon de Vin- 
cennes. 

Du jeudi, trente-un juillet mil sept cent quarante-neuf de relevée, 
dans la salle du conseil du donjon de Vincennes, après serment fait par 
le répondant de dire et répondre vérité. 



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APPENDICES. 123 

Interrogé de ses nom, surnoms, âge, qualité, païs, demeure, profes- 
sion et religion : 

A dit se nommer Denis Diderot, natif de Langres, âgé de trente-six 
ans *, demeurant â Paris, lorsqu'il a été arrêté, rue Vieille-Estrapade, 
paroisse de Saint-Étienne-du-Mont, de la religion catholique, aposto- 
lique et romaine *. 

Interrogé sMl n'a pas composé un ouvrage intitulé : Lettres sur les 
aeeugUs à t'usage de ceux qui voient : 
' A répondu que non. 

Interrogé par qui il a fait imprimer le dit ouvrage : 

A répondu qu'il n'a point fait imprimer le dit ouvrage. 

Interrogé s'il n'en a pas vendu ou donné le manuscrit à quelqu'un : 

A répondu que non. 

Interrogé s'il sçait le nom de Tauteur du dit ouvrage : 

A répondu qu'il n'en sçait rien. 

Interrogé s'il n'a pas eu en sa possession le dit ouvrage en manus- 
crit avant qu'il fût imprimé : 

A répondu qu'il n'a point eu ce manuscrit en sa possession avant et 
après qu'il a été imprimé. 

Interrogé s'il n'a pas donné ou envoyé à diflférentes personnes des 
exemplaires du dit ouvrage : 

A répondu qu'il n'en a donné ni envoyé à personne. 

Interrogé s'il n'a pas composé un ouvrage, qui a paru il y a environ 
deux ans, intitulé : les Bijoux enchantés ^ : 

A dit que non. 

Interrogé s'il n'en a pas vendu ou donné le manuscrit à quelqu'un 
pour l'imprimer ou autre usage : 

A répondu que non. 

Interrogé s'il n'a pas composé un ouvrage, qui a paru il y a plusieurs 
années, intitulé : Pensées philosophiques : 

A répondu que non. 

Interrogé s'il connoît l'auteur du dit ouvrage : 

A répondu qu'il ne le connoît pas. 

Interrogé s'il n'a pas composé un ouvrage intitulé : Le Sceptique ou 
l'Allée des idées : 

A dit que oui. 

Interrogé où est le manuscrit du dit ouvrage : 

A dit qu'il n'existe plus et qu'il est brûlé ^. 

1. Moyenne taille et la physionomie assez décente; garçon plein d*esprit, 
mais extrêmement dangereux. {Note de la police,) 

2. 11 logeait chez un tapissier. 

3. On voulait dire Bijoux indiscrets. (J. Delort.) 

4. Une note qui nous a été communiquée par le savant M. Van Praet, et qu'il 
tenait de l'exempt de robe courte d'Hémery, porte : « Diderot a fait VAUée des 
idées, qu'il a chez lui, en manuscrit, et il a promis de ne point faire imprimer cet 
ouvrage. • (J. Delort.) 



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126 APPENDICES. 

Interrogé sMl n'a pas composé un ouvrage intitulé : l'Oiseau blanc, 
conte bleu : 

A répondu que non. 

Interrogé s'il n'a pas du moins travaillé à corriger le dit ouvrage : 

A répondu que non. 

Lecture faite au répondant du présent interrogatoire, a dit que les 
réponses qu'il y a faites contiennent vérité, y a persisté et a signé. 

Berryer. 
Diderot. 

On connaît les requêtes motivées présentées par les libraires 
de V Encyclopédie à d' Argenson. Delortnousaégalement consené 
la supplique de Diderot lui-même, apostillée par le gouverneur 
de Vincennes et par le lieutenant de police : 

A Vincennes, le ... septembre 1749. 

Je joins ici une note, monsieur, que le sieur Diderot me vient d'en- 
voier pour vous faire passer; j'en profite pour vous assurer que personne 
n'est plus parfaitement que j'ay Thonneur d'être, monsieur, votre très- 
humble et très-obéissant serviteur. 

Marquis Ghastellet. 

Voici la note : 

« Le sieur Diderot, détenu de l'ordre du Roi au château de Vincennes 
depuis le mois de juillet, demande sa liberté; 

« Observe qu'il est l'éditeur de V Encyclopédie, ouvrage de longue 
haleine, qui comporte des détails infinis, auxquels il ne peut vaquer, 
étant retenu prisonnier; 

« Promet de ne rien faire à l'avenir qui puisse être contraire en la 
moindre chose à la religion et aux bonnes mœurs. » 

Note mise au bas de la feuille par M. Berryer : 

« Si M. le comte d'Argenson juge qu'y ait suffisamment fait péni- 
tence de ses intempérances d'esprit, il est supplié de faire expédier 
l'ordre du Roi pour sa liberté. » 



Enfin, voici, à titre de simple curiosité, des vers de M"** de 
Puisieux, recueillis par Delort, sur le bruit qui s'était répandu 
de son embastillement à cause d'un libelle intitulé le Paler 
qu'on lui attribuait et que ne mentionnent ni Barbier ni Quérard. 



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APPENDICES. 125 

Us donneront la mesure du talent de M"* de Puisieux, lorsque 
ce n'était pas Diderot qui tenait la plume : 

Quand tout Paris à la Bastille 
Me met avec acharnement, 

Je repose, mon cher V , 

Dans mon lit fort tranquîUeme nt. 

Jamais d'une coupable audace 
A ma muse je n'ai permis 
Contre des personnes en place 
De décocher des traits hardis. 



De Tamour et de la folie 
Je fais mon occupation; 
Je mêle la philosophie 
A leur douce distraction. 

Dans une profonde ignorance 
De ce qui concerne TÉtat, 
J'impose aux amis le silence 
Sur les querelles du Sénat 

Une affaire si relevée, 



N'est point du tout de mon ressort; 
Je jase au risque d'avoir tort. 

J'honore mon Roi, ma patrie, 
Je m'en fis toujours un devoir. 
Je vis à Tabri de l'envie. 
Et sans redouter le pouvoir. 

Je n'ai rien reçu de personne. 
Et mon sort est indépendant; 
Mais la loi de l'honneur m'ordonne 
D'avoir des égards pour le rang. 

Dans un ministre respectable. 
J'adore un mérite éclatant; 
Et s'il eût été moins aimable 
Jamais je n'eusse, un seul instant. 



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126 APPENDICES. 

Aux dépens de mon caractère, 
Offert à cet homnae éminent, 
De rhommage le plus sincère, 
Le véritable et pur encens. 



Mais rassure-toi, cher V , 

Je jouirai d^on grand bonheur, 
Si, n'habitant pas la Bastille, 
Tu me renfermes dans ton cœur. 



Il 
PIÈGES RELATIVES A UENCYCLOPÉDIE. 

I 

DIALOGUE ENTRE UN COLPORTEUR ET DIDEROT DANS 

LA BOUTIQUE D*UN LIBRAIRE SUR LE Dictionnaire de 
r Encyclopédie ^ 

LE COLPORTEUR. 

J'apporte le premier volume 
Du dictionnaire nouveau. 
11 sort, comme on dit, de l'enclume; 
On Ta fait à coups de marteau. 
Son poids m^ôterait le courage 
D'en être souvent le porteur. 
Malheur à ce coquin d'ouvrage 
S'il pèse autant à son lecteur! 
Les auteurs ont sué sans doute 
Les premiers en le composant. 
Comme eux, je sue à grosse goutte : 
Suera-t-on moins en le lisant? 

DIDEROT. 

Colporteur, il fait beau t'entendre 
Railler ainsi mes écrits! 

i. Extrait des Pièces historiques et satiriques recueillies par te marquis de 
Paulmy, vol. CXXXUl bis, p. 94 (Bibl. de TArsenal). — M. Assézat avait cité, 
diaprés Clément, les huit premiers vers de cette pièce, dont M. Ch. Vatel nous ti 
depuis, signalé le texte intégral dans Timmense fatras des stromates de Paoloy* 



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APPENDICES. 127 

LE COLPORTEUR. 

Puisque mon métier est d'en vendre. 
N'en puis-je pas marquer le prix? 

LE LIBRAIRE. 

Grains d'offenser par ce langage 
Un écrivain de grand renom : 
Monsieur a eu part à Touvrage. 

LE COLPORTEUR. 

Je le crois donc d'un certain bon. 

Je connais monsieur par un livre i 

Fort utile à lui comme à moi, 

Et qui, par bonheur, nous fit vivre 

Tous deux longtemps aux frais du Roi. 

Je ne blâme ici que la forme 

Et, par ma foi, j'en suis fâché. 

Cet écrit, sans sa masse énorme. 

Pourrait être un écrln caché. 

Si sa taille était plus petite. 

J'en répandrais incognito. 

Car il a, dit-on, le mérite 

De ce qu'on vend sous le manteau. 

J'y voudrais pourtant une chose, 

Cest qu'il eût été défendu. 

Pour cela seul, sans autre cause, 

U serait alors bien vendu. 

Mais, malgré ma note critique, 

11 pourrait être débité. 

Dans lui, Yaulorilé publique 

N'est pas l'article respecté». 

DIDEROT. 

L'insolent! Je perds patience. 

LE LIBRAIRE. 

Ehl monsieur, un peu de douceur! 
Servez-vous de votre science : 
Vous êtes si bon confiseur'! 



^" Lettre d'un aveugle qui fit mettre Diderot à Vincennes, en 1749. {Note du 

*• L'ftrticle Autorité a pensé faire supprimer le dictionnaire. {Note du temps.) 
^- 11 ftat voir Tarticle Abricot du dictionnaire, très-déplacé. (Note du temps.) 



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128 APPENDICES. 

DIDEROT. 

Son audace a de quoi surprendre. 

LE COLPORTEUR. 

Point du tout, mais je suis sans fard 
Et jamais je n*ai pu comprendre 
Tout ce que vous dites sur I*art ^ 

DIDEROT. i 

II faut enfin que je Fassomme I 

LE COLPORTEUR. 

Monsieur, rappelez vos vertus. 
Vous vous échauffez là tout comme 
S'il s'agissait du prospectus*. 

DIDEROT. 

Ne puis-je le rouer à Taise! 

LE COLPORTEUR. 

Pour le coup, je ne dis plus mot. 
L'âme ' chez vous est trop mauvaise : 
Vous me traiteriez comme Scot\ 

1. L'article Art, dont Tauteur a fait parade, est presque partout iDintelligible, 
de plus tituiuit mot pour mot du chancelier Bacon dans ce qu*il y a de mieux. Sll 
eût donné la traduction pure et simple de cet auteur, il eût été bien supérieur 
{Note du temps,) 

2. Diderot eut une querelle avec le P. Berthier; il y mit beaucoup d'aigreor. 
et ajouta à sa mauvaise cause la honte d*être reconnu plagiaire. {Note du temps,) 

3. L'article Ame, qui devait être de ceux auxquels il devait le plus s'attacher, 
est très-mal fait. (Note du temps,) 

4. A Tarticlo d'Aristote, il a fort maltraité Jean Duos, surnommé Scot, et ne 
lui a pas rendu Justice. {Note du temps.) 



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APPENDICES. 129 



111 



Extrait d'ln mémoire présenté en 1768 a monsieur le chan- 
celier, PAR MM***, LIBRAIRES DE PaRIS, POUR OBTENIR LA PERMIS- 
SION DE FAIRE UNE NOUVELLE ÉDITION DE h' Encyclopédie EN 
France*. 

Cet extrait n'est point étranger à la cause que je viens de 
traiter ; il doit servir à démontrer que le public ne pouvait 
manquer d'être la dupe de cette entreprise, puisqu'on lui en a 
toujours donné une idée différente de celle qu'il devait en 
prendre. En plaçant ici ce morceau, je n'ai pas eu envie défaire 
lasalire ni la critique du Dictionnaire encyclopédique j j'ai voulu 
mettre tout le monde à portée de connaître, par le témoignage 
de M. Diderot, comment et par où VEncyclopédie méritait en 
1768 les éloges qu'il lui a prodigués en 1750. Afin qu'on puisse 
la comparer à tout instant au jugement que ce grand homme en 
porte actuellement, j'ai placé en notes les endroits du prospec- 
tus de VEncyclopédie qui ont le plus de rapport avpc le mémoire 
dont il est ici question ". J'entre en matière. 

Les libraires qui ont présenté ce mémoire à M. le chancelier 
lui rendent compte des raisons qui doivent le déterminer à per- 
mettre qu'on fasse une nouvelle édition de ce dictionnaire en 
France, lis répètent ce que le sieur Diderot leur a dit à ce su- 
jet. 11 faut se rappeler qu'on lit dans le prospectus que VEncy^ 
clopédie n'était pas un ouvrage à faire : 

a Notre dessein a été de la purger de tous les défauts insépa- 
rables d'une première tentative... de réparer les bévues, les er- 

1. Les factums de Luneaa de BoisjermaiQ noas ont déjà fourni trois lettres 
qui y étaient enfouies. Nous en extrayons encore la conversation que voici, et 
celle que Luneau eut avec le philosophe lors des premiers bienfaits de Catherine. 
Il va sans dire que nous ne nous portons point garant de Texactitude absolue des 
réflexions et Jugements qu*il lui impute. Les opinions de Diderot sur son œuvre 
et sur ses collaborateurs sont au moins fort vraisemblables, car il se dissimulait 
moins que personne les imperfections d*une telle entreprise. Quant à son entre- 
tien avec Luneau dans la rue, c'est un croquis amusant qui pourrait prendre 
place à côté de celui de Garât. 

2. Nous les supprimons. 

XX. » 



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130 APPENDICES. 

reurs, les omissions... Pour cet effet il nous importait de bien 
connaître les défauts de X Encyclopédie-^ et qui est-ce qui pou- 
vait mieux nous en instruire que celui qui a consumé vingt- 
cinq ans de sa vie à cet énorme travail ? Nous l'avons vu, nous 
l'avons interrogé, et voici la réponse de cet homme, encore plus 
estimé et plus estimable par son amour pour le bien que par 
aucune de ses qualités personnelles : 

« L'imperfection de V Encyclopédie^ nous a-t-il dit, a pris 
(( sa source dans un grand nombre de causes diverses. 

« On n'eut pas le temps d'être scrupuleux sur le choix des 
«travailleurs. Parmi quelques hommes excellents, il yen eut de 
«faibles, de médiocres et de tout à fait mauvais. De là cette bi- 
«garrure dans l'ouvrage où Ton trouve une ébauche d'écolier à 
« côté d'un morceau de main de maître ; une sottise voisine d'une 
«chose sublime, une page écrite avec force, pureté, chaleur, ju- 
«gement, raison, élégance, au verso d'une page pauvre, mes- 
«quine, plate et misérable. 

« Les uns, travaillant sans honoraires, par pur attachement 
«pour les éditeurs et par goût pour l'ouvrage, perdirent bientôt 
a leur première ferveur ;d'autres, mal récompensés, nous en don- 
« nèrent, comme on dit, pour notre argent...; il y en eut qui re- 
« mirent toute leur besogne à des espèces de Tartares, qui s'en 
« chargèrent pour la moitié du prix qu'ils en avaient reçu. 

« Les articles communs à différentes matières ne furent 
«point faits, précisément parce qu'ils devaient l'être par plu- 
« sieurs ; on se les renvoyait l'un à l'autre. 11 y eut une race dé- 
« testable de travailleurs qui, ne sachant rien, et qui se piquant 
«de savoir tout, brouillèrent tout, gâtèrent tout, mettant leur 
«énorme faucille dans la moisson des autres. 

« L'Encyclopédie fut un gouffre, où ces espèces de chLffon- 
«niers jetèrent pêle-mêle une infinité de choses mal vues, mal 
«digérées, bonnes, mauvaises, détestables, vraies, fausses, 
«incertaines, et toujours incohérentes et disparates. 

« L'art de faire des renvois supposé un jugement bien pré- 
«cis... L'on négligea de remplir les renvois qui appartenaient 
«à la partie même dont on était chargé... On trouve souvent 
«une réfutation à l'endroit où l'on allait chercher unepreuve... 
« 11 n'y eut aucune correspondance rigoureuse entre le discours 
«et les figures... Pour parer à ce défaut, on se jeta dansées 



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APPENDICES, 131 

«longues explications qui précèdent les arts dans nos volumes 
«de planches. Combien demachines inintelligibles, faute de 
«lettres qui en désignent les parties! La modicité des honoraires 
«jeta les éditeurs et les travailleurs dans le découragement. 

« Voila, continua l'éditeur, les causes d'imperfections que 
a vous avez à prévenir et les défauts que vous avez à corriger. » 
C'est avec cette sincérité qu'il s'est expliqué avec nous; voici 
les conseils qu'il nous a donnés : 

« Choisissez les meilleurs esprits... fixez un temps à 
chaque travailleur... Si leur écriture est trèsnfnauvaise, qu'ils 
fassent, eux ou vous-mêmes, la dépense d'une copie; votre édi- 
tion en deviendra infiniment moins fautive, et Ton n'y trouvera 
pas, comme dans la précédente, des noms estropiés et des 
phrases tronquées qui manquent de sens. 

« N'ayez qu'un éditeur, cela est essentiel... Quoique je sois 
peut-être, entre tant d'hommes de lettres, le meilleur éditeur 
que vous puissiez prendre, prenez-en un autre, parce que je 
suis suspect, parce que j'ai des ennemis, parce que je ne me 
résoudi-ai jamais à être ni faux ni plat, parce qu'entre la plati- 
tude et la hardiesse il y a une ligne très-étroite, sur laquelle je 
n'ai pas la certitude de marcher sans broncher, etc., etc. » 

Après nous avoir entretenu des causes générales des 
défauts de V Encyclopédie, il parcourut rapidement chaque 
partie et nous en marqua les défauts. 

f Les mathématiques... ne pouvaient guère tomber en de 
meilleures mains qu'en celles de M. ****. Cependant, j'ai 
souvent entendu accuser sa physique d'être un peu maigre. 
Ajoutez qu'il s'en est reposé pour la géométrie élémentaire et 
l'arithmétique sur *** *, qui s'est débarrassé de cette tache un 
peu lestement. L'histoire naturelle : il y a beaucoup à ajouter 
au règne végétal ; la partie physique de ce règne a été fort 
négligée... Minéralogie et métallurgie, ces deux branches sont 
tout à fait défectueuses... elles demandent d'être soigneusement 
retouchées : M. *** ' a fait comme tous les autres auxiliaires, il a 
travaillé sans plan; d'ailleurs, sans cesse occupé à réparer 



1. D'Alembert. 

2. L'abbé de La Chapelle. 

3. Malouin. 



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132 APPENDICES. 

les âneries de notre mauvais chimiste ****, il a été forcé à tout 
moment de déplacer les matières qui ne se trouvent pas où elles 
doivent être. La chimie est détestable... La médecine, la matière 
médicale et la pharmacie..., est pauvre... L'anatomie et la phy- 
siologie', je ne dis pas à refaire, mais à faire... La logique, la 
métaphysique et la morale ', ne sont qu'un plagiat continuel 
de... La théologie n'est ni bien bonne, ni bien mauvaise; 
elle est de ****. L'histoire et la mythologie... il y a quelques 
généralités sur l'histoire; je ne sais ni par qui ni comment 
elles sont faites. 

tt Quant à l'histoire ancienne et moderne de la philo- 
sophie, dont je me suis chargé, ce n'est pas la partie hon- 
teuse de V Encyclopédie; elle est à revoir, à rectifier : p^tit 
travail... Les belles-lettres, la poésie, l'art oratoire et la cri- 
tique : ces parties sont de M. ***• qui les a faites faiblement... 
La peinture, la sculpture, la gravure* à refaire... L'architec- 
ture ^, mauvaise et à refaire en entier... La danse *, et tout ce 
qui tient au théâtre lyrique, à revoir et à compléter... La 
musique de ***•, à revoir et à compléter... La géographie ", 
mauvaise dans les deux premiers volumes, d'une étendue 
effroyable dans tous les volumes suivants, à corriger et à res- 
serrer... Le blason", pauvre science, pauvrement faite; elle 
est aussi maigre dans le discours que bouiBe dans les planches. 

« La marine de M.*** " : les planches en sont assez bonnes, 
le discours en est mesquin. Les arts mécaniques, à perfectionner 
et à compléter, surtout à rapporter le discours aux planches, 
ce qui n'a pas presque été fait, et à faire rentrer dans le dis- 
cours les explications qui sont à la tête des planches. €'est moi 



1. Venel. 

2. Par le docteur Tarin. 

3. Par Tabbé Yvon. 

4. L*abbéMaIlet. 

5. Marmontel. 

6. Landois. 

7. Blondel. 

8. Par Cahusac. 

9. J.-J. Rousseau. 

10. Par BeUin, Desmareat et Yaugondy 

11. ParEidous. 

12. BelUo. 



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APPENDICES. 133 

qui m'en suis chargé, et je sais bien ce qui reste à y faire, ce 
qui n'est pas petite besogne. 

« Le jardinage et l'hydraulique, de feu M. ****, à revoir 
avec soin, sinon à refaire... L'horlogerie et les instruments 
astronomiques*, à revoir en entier... Coupe des pierres, mes- 
quine et de discours et de figures... quoique faite par notre 
dessinateur *** '. Voilà ce que je pense des parties principales 
de Y Encyclopédie j et ma critique est faite sine ira et studio 
quorum causas procul habeo. J'oubliais de dire qu'il y a en 
tout genre au moins quatre volumes in-folio du ****, dont il y a 
très-peu de choses à conserver. 11 n'en peut rester que la 
nomenclature... Les pèches de terre n'ont presque point été 
faites... » — Voilà ce que M. Diderot nous a dit. 



1. D'ArgenviUe. 

2. Par J.-B. Le Roy. 

3. Goussier. 

4. Saos doute VEncyclopé^ de Chambers. 



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^^ APPENDICES. 



III 
DIDEROT PEINT PAR SES CONTEMPORAINS. 



I 

I. — UN MONOLOGUE DANS LA RUE. 

« — Je me trouvai* avec un prince russe, aussi agréable par 
son esprit que par la douce sensibilité de son âme. La nature 
ne lui a rien refusé de ce qui fait les grands hommes... J'étais 
vêtu, comme vous me voyez, avec un habit brun; j'avais une 
perruque fort simple, du linge uni, un bâton à la main... J'étais 
dans tout mon costume*. 

« Les gens de lettres, me dit-il, sont-ils bien récompensés 
en France?... — J'ai travaillé toute ma vie, j'ai fait Y Encyclo- 
pédie et le Fils naturel; je n'ai pas un sol... J'ai une fille déjà 
grande; elle est d'une jolie figure. Je lui ai donné des talents 
et les connaissances que ma fortune a pu comporter. Son âge 
me fait penser à l'établir. Je serai obligé de vendre ma biblio- 
thèque pour lui faire une dot. Je me séparerai avec peine de 
mes livres. Il faut un état à ma fille; je sacrifierai tout pour y 
réussir ^ 

i, Cest Diderot qui parle. 

2. M. Diderot me fit ce récit d*ua air fort affectueux ; il dandinait la tète tantôt 
sur une épaule et tantôt sur Tautre. 

Je ne suis point dans Tusage de couper mes phrases par des lignes de points. 
Tout ce morceau est censé être de la composition de M. Diderot, c^est au moins 
son récit : j'ai cru pour cela devoir imiter sa manière d'écrire et mettre à toutes 
mes phrases des points... beaucoup de points... Le lecteur sentira mieux ce qae 
ce savant a voulu nie dire et ce que j'ai dû lui répondre. M. Diderot prétend que 
les points imprimés entre les phrases augmentent le volume du discours et donnent 
beaucoup do caractère à nos idées : voyez le Fils naturel, etc., etc. Si vous 
ôtiez les points qui coupent les parties du dialogue, vous le réduiriez à rien 
(L. de B.) 

3. Ce savant racontait ceci d'un ton triste et langoureux. Personne n'entend 
mieux que lui la pantomime du récit. (L. de B.) 



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APPENDICES. 135 

« Le prince russe écouta ce récit; il en fut ému... II écrivit 
â l'impératrice de Russie : (t II y a en France un homme de 
« lettres qui a acquis beaucoup de célébrité; il est si pauvre, si 
«pauvre, qu'il est obligé de vendre ses livres pour marier sa 
« ûlle qui est fort jolie. i> L'impératrice aime à faire le bien. 
Voyez la délicatesse qu'elle y met. 

a Le prince russe vint un jour s'informer du prix de ma 
bibliothèque. Je la portai à 15,000 livres ^ Une heure après, 
on m'apporta cette somme. Je me disposais à me séparer pour 
jamais de mes livres. « Aon, me dit-il, cela ne sera pas *. 
L'impératrice, ma souveraine, vous prie d'être son bibliothé- 
caire en France ; elle souhaite même que vous acceptiez à ce 
titre une pension de 1,000 livres. Elle ne veut pas que vous 
employiez rien de cette somme à augmenter la bibliothèque 
qu'elle vous confie, » J'acceptai la pension '• 

c( J'écrivis à l'impératrice de Russie une lettre de remer- 
ciement; j'en reçus de nouveaux témoignages de sa protec- 
tion. 

« Un an se passa... je ne fus point payé. Six mois s'écou- 
lèrent encore... Je me crus tout à fait oublié. Enfin je reçus 
une lettre de l'impératrice elle-même... Elle s'excusait d'avoir 
oublié de me faire payer les 1,000 livres de ma pension. 
« Gomme je ne veux pas que vous essuyiez jamais un pareil 
« retard, j'ai donné ordre qu'on vous les payât cinquante années 
iidCavance. » Ce sont ses paroles. On m'apporta 50,000 livres. 
On les mit /d, là^ là^. 

« — N'est-il pas vrai (me disiez-vous) que l'histoire n'offre 
aucun exemple d'une pareille munificence? — Vous avez raison; 
mais avouez qu'il n'y a jamais eu que vous parmi les gens de 
lettres qui ayez su tirer un aussi bon parti de l'affectation avec 
laquelle vous répétez sans cesse que vous n'avez pas un sou ? — 

1. M. Diderot chuchota ses mots à Toreille, comme s*il avait craint qu*on eût 
entendu qu'il avait porté sa bibliothèque à un trop haut prix. (L. de B.) 

2. Tout ce qui est ici en italique se prononce avec dignité. (L. de B.) 

3. Ces trois paroles se disent vite et à roreille. Je me rappelle qu*en les pro- 
férant, M. Diderot s'élevait sur ses pieds, se penchait sur moi et me regardait d*un 
air fin ; il appréhendait sans doute que je ne sentisse pas ce trait de caractère et 
qu'il avait pris la balle au bond. (L. de B.) 

4: n y a dans le fond du cabinet de M. Diderot une armoire ou bibliothèque 
au pied de laquelle ce savant prétend qu'on déposa Targent. (L. de B.) 



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136 APPENDICES. 

Entre nous (me disiez- vous), cela est vrai. J'ai gagné plus de 
200,000 livres avec les libraires de l'Europe *... A propos, 
ôtes-vous en voiture? — Oui. — Où allez-vous? — Rue Saint- 
Honoré. — Voulez-vous me jeter chez M. Le Pot d'Auteuil? Je 
vais y placer quelques rouleaux de louis dont je suis chargé'. 
— Très-volontiers. » Je vous y conduisis. En courant les rues, 
vous me disiez : « L impératrice de Russie est une grande 
princesse. Comme elle domie * / Mais si je n'avais pas dit que 
j'étais lin misérable, on ne m'aurait pas payé 65,000 livres 
pour une bibliothèque qui valait tout au plus 2,000 écus... Les 
grands hommes ne font le bien que comme on a l'esprit de le 
leur faire faire. C'est un talent de savoir les tromper pour une 
si bonne fin. » 



II 



Diderot était à la tète des diners philosophiques du baron 
d'Holbach, dont le baron lui-même faisait parfaitement les 
honneurs par son esprit, ses connaissances et ses saillies. 
D'Alembert présidait les dîners du mercredi de M*"* GeofFrin; 
c'est là où je l'ai vu pour la première fois en 1762. 
M""* Geoffrin a marqué dans le xviii* siècle par sa maison qui 
était devenue le point de réunion des étrangers distingués et 

i. Ceci le dit comme une confidence à l*orcille. (L. de B.) 
S. Ce fut le Jour de Saint-André, 17G9, que je conduisis M. Diderot cliez ce 
notaire. (L. de B.) 

3. n ne faut que connaître Penthousiasme de M. Diderot pour deviner la 
manière dont ceci fut prononcé. (L. de B.) 

4. D*Escheruy était un compatriote et un disciple de Rousseau. 11 a longuement 
conté ses promenades et ses entretiens avec Jean-Jacques au tome III de ses 
Mélanges de littérature, d'histoire, etc. Bien que ce livre ait eu deux éditions, il 
est devenu fort rare; c*eût été un motif suffisant pour lui emprunter les 
anecdotes qu*on va lire, si ce témoignage sympathique, venant d*un familier de 
Rousseau, n*eût pas suffi pour nous déterminer à cette citation. 



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APPENDICKS. 137 

de tout ce que la ville et la cour avaient de plus instruit et de 
plus poli, gens de lettres, philosophes, principaux artistes, 
grands seigneurs et leurs femmes. On ne parvient point à former 
une pareille réunion sans mérite, et M'^'Geoffrin en avait : peu 
d'instruction, mais de l'esprit naturel, l'usage du monde, un 
genre de brusquerie qu'elle s'était fait, qui lui réussissait et 
lui allait à merveille ; le tout couronné par une fortune consi- 
dérable. 

Diderot n'allait point chez M"»* Geoffrin; elle craignait sa 
pétulance, la hardiesse de ses opinions, soutenue, quand il 
était monté, par une éloquence fougueuse et entraînante. 

Je Tai vu quelquefois dans d'autres circonstances avoir le 
sentiment de ses forces, s'exhaler sur lui-même ; il était sujet 
alors à des boutades d'amour-propre tout à fait piquantes, 
parce qu'elles contrastaient avec sa bonhommie ordinaire; 
d'autres fois, cet amour-propre n'était que naïf, et en voici un 
trait : Bitaubé lui envoie un exemplaire de son Iliade et lui en 
fait hommage; Diderot, à quelques jours de là, rencontre 
Bitaubé, le remercie de son cadeau, et, au milieu de l'effusion 
de sa reconnaissance : Lapins grande marque j lui dit-il, que je 
puisse vous donner du prix que f attache au présent que vota 
avez bien voulu me faire, <fest de vous envoyer votre exemplaire 
à Berlin^ tout couvert de noies marginales de ma main. J'ai 
retenu ce trait, parce qu'il se passait en présence d'un amour- 
propre qui n'avait ni la même naïveté, ni le même fondement, 
et que je jugeais d'autant plus vif qu'il n'osait se montrer. 
Bitaubé mourait d'envie, en me le racontant, de me dii^e : « Je 
suis tenté de lui rendre la pareille et de lui renvoyer, de Berlin 
l'exemplaire que je tiens de lui de la Vie de Sénèque, avec des 
bordures marginales et critiques de ma façon. » 

... A la manière dont, après son retour de Russie, j'ai 
entendu plusieurs fois Diderot chanter en poète les vertus de 
Catherine, ses grandes qualités, je pense qu'il aurait fort bien 
traduit Homère, autant du moins que la langue française peut 
le permettre... 

Diderot était très-reconnaissant des bontés dont l'avait 
honoré fimpératrice ; elle formait le fond de ses récits sur la 
Russie, de see observations et d'un grand nombre d'anecdotes 
intéressantes. Je ne les rapporterai pas, parce qu'il est possible 



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138 APPENDICES. 

qu'il les ait consignés dans quelques mémoires que je ne con- 
nais pas, publiés ou inédits, car je n'ai pas lu tous les ouvrages 
de Diderot... 

... Diderot n'a guère pu faire mention du billet assez curieux 
que l'impératrice écrivait à son sujet à M"* Geoffrin. En voici la 
teneur.: a Votre Diderot est un homme bien extraordinaire; 
je ne me tire pas de mes entretiens avec lui sans avoir les 
cuisses meurtries et toutes noires; j'ai été obligé de mettre une 
table entre lui et moi pour me mettre, moi et mes membres, à 
l'abri de sa gesticulation. » Cette gesticulation était si connue 
qu'on l'accusait de s'emparer à table des bras de ses deux voi- 
sins, de ne cesser de parler et de n'en pas moins manger du 
plus grand appétit. 

Pour bien connaître Diderot et le juger, il fallait le voir chez 
Pigalle (le Phidias des temps modernes) où, pendant plusieurs 
années, nous avons eu un dîner de fondation le vendredi et où, 
ni lui ni moi, n'avons jamais manqué ; l'abbé Raynal y venait 
souvent ; Cochin, La Tour y étaient assidus et plusieurs savants 
et artistes célèbres, chevaliers de Saint-Michel, tels que Perronet, 
etc. Là, Diderot était véritablement lui-même, il y était ce que 
la nature l'avait fait, aimable, simple et bon ; il laissait à la 
porte le manteau philosophique que chaque fois qu'il paraissait 
dans un certain monde il allait emprunter à la friperie encyclo- 
pédique. Ce sont (par la liberté dont on y jouissait) les plus 
agréables dîners que j'ai faits k Paris : j'y ai suivi Diderot jus- 
qu'en 1783, que je quittai Paris, et je crois qu'il est mort Tan- 
née suivante. Tout au travers des disputes et des discussions 
littéraires et philosophiques il engageait avec ces artistes dis- 
tingués des conversations sur les arts pleines du plus grand in- 
térêt. Diderot, qui les avait décrits dans l'AVicyc/o/^^diV, parlait 
pertinemment de tous, excepté de celui de la musique qu'il vou- 
lait cependant se piquer de connaître et à laquelle il n'enten- 
dait rien. C'était apparemment pour justifier cette prétention que 
je me souviens qu'il nous racontait avec complaisance la pro- 
tection qu'il avait accordée à un fort bon musicien, nommé 
Bemetzrieder. 

Ce Bemetzrieder paraît un jour chez lui (car ce qui fait 
honneur à Diderot, c'est qu'il lui tombait souvent des nues des 
gens à talent qui ne savaient que devenir à Paris et qui cher- 



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APPENDICES. 139 

chaient fortune; ils s'adressaient à lui sur sa réputation de bonté 
et d'obligeance), ce Bemetzrieder donc, se présente à lui un 
jour et lui peint Tembarras où il se trouve. « Que pourrai-je 
entreprendre ici, monsieur? — Quels sont vos talents? — 
Monsieur, je sais bien le droit. — Après? — Je pourrais enseigner 
la géographie et l'histoire. — Cela pourrait vous mener à cinq 
cents livres de rente après vingt ans de travaux. — Monsieur, 
je possède très-bien les mathématiques élémentaires. — Même 
inconvénient, les choses utiles ne sont pas payées dans ce pays. 
— Enfin, monsieur, pour dernièi-e ressource, je vous dirai que 
je touche du clavecin, que je suis ou plutôt que je serais très-fort 
pour l'exécution en travaillant seulement six mois et de plua 
que je suis très-bon harmoniste. — Eh ! que ne parliez-vous ? 
Eh bien ! je vous donne la table et cinq cents livres d'appoin- 
tements, pour donner des leçons régulièrement à ma fille ; dis- 
posez d'ailleurs du reste de votre temps comme vous le jugerez 
à propos et le tout pour vous prouver que, dans ce pays, moi 
à la tête, nous n'avons pas le sens commun. )> 

«Avant que je l'oublie, il faut que je relève ici une erreur 
qui, à la vérité, n'est pas d'une grande importance. Dans toutes 
les éditions des œuvres de J.-J. Rousseau, vous trouverez que 
le jugement que Diderot portait de la l\ouvelle Héloîse était 
contenu tout entier dans le mot Feuillet. 11 est étonnant que 
personne n'ait aperçu ni relevé cette expression de Feuillet qui 
ne signifie rien ; c'est Feuillu qu'il faut. Diderot n'a pu dire à 
Rousseau que comme il me l'a dit à moi (raisonnant avec lui 
sur le mérite de divers écrivains). Feuillu et non Feuillet qui 
n'a point de sens. Feuillu : trop verbeux. C'est comme de Lin- 
guet, à qui je trouvais de la verve et du feu dans ses premiers 
ouvrages : Feu de tourbe^ me disait-il. 11 avait quelquefois de 
ces expressions énergiques et pittoresques... 

Quoique malade il ne manquait pas les vendredis et je l'ai 
vu arriver crachant le sang et travaillé de l'asthme. Il avait 
conservé à côté de sa tête sensiblement affaiblie dans ses der^ 
nières années, une grande fermeté de caractère. 

« J'étais né, nous disait-il froidement, pour vivre cent ans. 
Les uns disent que j'ai abusé, moi, je dirai que je n'ai fait 
qu'user. Je ne jette point sur le passé les yeux de l'affliction. 
Je n'ai pas de regret, car j'ai plus vécu en cinquante ans que 



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UO APPENDICES. 

ceux qui atteignent le siècle. Je me suis affranchi de la gène, des 
privations, j'ai vécu pour le bonheur et je ne l'ai jamais pleine- 
ment goûté que dans les orgies que nous faisions chez Landes^ 
où je jouissais avec excès de tous les plaisirs que nous y ras- 
semblions, plaisirs des sens et plaisirs de l'esprit, dans des 
conversations vives, animées, avec deux ou trois de mes amis, 
au milieu des plus excellents vins et des plus jolies femmes. Je 
rentrais à nuit chez moi, à moitié ivre, je la passais entière à 
travailler et jamais je ne me sentais plus de verve et de facilité. 
« Conviens, Diderot (me disait un jour M. de Montmorin), con- 
« viens que tu n'es un impie que parce que tu es un libertin. — 
« Croyez-vous donc, monseigneur, que je le sois à propos de 
bottes ? » 

«Il nous contait qu'il avait été voir d'Alembert vaporeux, ma- 
lade et souffrant cruellement de la pierre, qu'il se dissimulait 
à lui-même. « D'Alembert, lui dit-il, vous ne vivez plus que ' 
(( pour la douleur ; moi, je suis nul, quand vous voudrez, nous 
« finirons: qu'avons-nous' de mieux & faire ? — Non, non, répon- 
« dit d'Alembert, tant que je pourrai, je vivrai. » 

(c ... DeGrimm, dit Rousseau, nous n'en parlerons pas, tout 
ce que j'en dirais serait suspect, parce que c'est le seul homme 
que j'aie pu haïr. » Ce même Grimm, l'objet de la haine et du 
mépris de Rousseau, on aurait pu pour lui parodier en sens in- 
verse le viclrix causa diis pîacuity sed vicia Caloni^ et dire : 
Grimm eut le bonheur de réussir auprès de Catherine^ d'aiti- 
rer son estime^ mais déplut à Jean^Jacques. C'est à Diderot 
qu'il a dû sa renommée, son avancement, sa grande fortune et 
surtout sa bonne fortune de Russie. On sait qu'il avait été 
question autrefois de d'Alembert, pour être l'instituteur du 
grand-duc, place considérable et lucrative qu'il refusa. M"* de 
Ribas, favorite de l'impératrice, me contait à Pétersbourg que 
Diderot, à ce sujet, allait criant partout avec ce ton d'enthou- 
siasme qu'il prenait souvent et jusque dans les appartements 
de l'impératrice qu'il remplissait de ses clameurs : 

« D'Alembert n'était pasl'hommequ'U fallait pour cette place, 
ce n'est pas d'Alembert qu'il fallait appeler, c'est Grimm I c'est 
Grimm ! voilà le seul homme capable, c'est mon ami Grimm ! » 

1. Fameux traitear de ce temps-là. ("NoU de d'Eichemy,) 



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APPENDICES. Ul 



IV 



PRINCIPAUX ÉCRITS RELATIFS A LA PERSONNE 
ET AUX ŒUVRES DE DIDEROT. 



LIVRES ET BROCHURES. 

Aux mânes de Diderot. Londres, et se trouve à Paris, chez 
Volland, 1788, in-lS. 

Cet opuscule de J.-H. Meister a été réimprimé sous le titre de : A la 
mémoire de Dideroi^d^ns le tome II de ses Mélanges de philosophie, etc., 
Genève et Paris, 1822, 2 vol., in-8«, et sous son titre primitif au 
tome l*^ de cette édition. 

La paternité indiscutable de Thommage de Meister a pourtant 
été contestée. Sur un exemplaire de Tédition originale que nous avons 
eu sous les yeux, une note anonyme le donnait à un M. Voury ou 
Goory, de Langres, attribution au moins inattendue. 

Éloge philosophique de Denys (sic) Diderot^ par Eusèbe 
Salverte, lu à l'Institut national, le 7 thermidor, an VIII. A Paris, 
chez Surosne, libraire, an IX. In-8. 

Diderotiana ou Recueil d^anecdotes^ bons mots^ plaisante^ 
rieSy et pensées de Denis Diderot^ suivi de quelques morceaux 
inédits de ce célèbre encyclopédiste^ par Cousin d'Avalon. A 
Paris, chez l'éditeur, 1810, in-18. 

Nouvelle édition, Lebel et Guitel, 1811, in-18. 

Mémoires historiques et philosophiques sur la vie et les ou- 
vrages de Denis Diderot^ par J.-A.Naigeon, de l'Institut. A Pa- 
ris, chez J.-L.-J. Brière, 1821, in-8. 

Quelques exemplaires en grand papier. 

Le manuscrit de ce travail, « écrit avec une emphase bien opposée 



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U2 APPENDICES. 

au genre biographique », disait le judicieux Barbier, qui en avait eu 
communication, fut acheté à la vente de M"»* Dufour de Villeneuve par 
M. Brière. De concert avec M. Walferdin, il le publia comme complé- 
ment de l'édition qu'ils venaient d'achever. Malgré les suppressions 
importantes que la prudence des éditeurs y avait pratiquées, le livre 
n'en fut pas moins dénoncé par la presse cléricale de la Restauration 
et, après sa saisie, valut à M. Brière 500 francs d'amende, pour outrages 
à la morale publique et religieuse. 

Une édition, enfin complète, des Mémoires de Naigeou devait 
paraître il y a quelques années; ce projet semble abandonné. 

Mémoires pour servir à l'histoire de la vie et des ouvrages 
de Diderot, par M'"« de Vandeul, sa fille. Paris, Sautelet, 1830, 
in-8. 

La majeure partie de ce tirage fut broché en tête du tome l'r des 
Mémoires, correspondances, etc., inédits. Aussi est-il fort rare. 

Fr. Raumer. Diderot und seine Werke. Berlin, 1843, in-â". 

Etudes sur la Philosophie du xviii* siècle. — Diderot^ par 
Ernest Bersot. Paris, librairie philosophique de Ladrange, 1851, 
in-18. 

Travail réimprimé dans les Éludes sur le xviii* siècle, de l'auteur. 
Paris, Aug. Durand, 1855, 2 vol. in-12. 

Mémoire sur Diderot, par M. Damiron, lu à l'Académie des 
Sciences morales et politiques. Panckoucke, s. d., in-8, et 
1852; in-8. 

Réimprimé dans les Mémoires pour servir à l'histoire de la philo- 
sophie au XVIII' siècle, de l'auteur. Paris, Ladrange, 1858, 3 vol. in-8. 

L Esprit de Diderot. Maximes^ pensées^ fragments. Extraits 
de ses ouvrages, par Charles Joliet. Précédé de l'histoire de Di- 
derot, par M™* de Vandeul, sa fille, et suivi des jugements por- 
tés sur Diderot par divers. Bruxelles, Méline, Gans et G»«. (Col- 
lection Hetzel), s. d. [1858], in-32. 

Louis AssELiNE. Diderot et le xix« siècle. Conférences de 
la rue delà Paix. Mars 1865. Paris, L. Marpon, 1866, 



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APPENDICES. 143 

DideroVs Leben und Werke^ von Karl Rosonkranz. Lei\>zig, 
F.-A. Brockhaus, 1866, 2 vol. in-8. 

Conférences de la mairie du 3'"* arrondissement de la 
Txllede Paris. — II. La statue de Diderot, ^psiT Hippolyte Stupuy. 
Paris, typ. Morris père et fils, 1871, in-8. 

Extrait du Recueil des conférences de la mairie du 3^' arrondisse- 
ment. 

Élude nouvelle sur Denis Diderot y r encyclopédiste du 
xviu* siècle. Extrait inédit du Grand Dictionnaire universel 
du XIX* siècle, par Pierre Larousse. Paris, imprimerie du Grand- 
Dictionnaire, 1871, gr. in-S. 

Albert Collignon. Diderot^ sa vie et ses œuvres. Paris, li- 
brairie de la Bibliothèque démocratique, 1875, in-18. 

C. Avezac-Lavigne. Diderot et la société du baron dHol^ 
hach. Étude sur le xviii* siècle. 1713-1784. Paris, Ernest Le- 
roux, 1875, in-8. 

Diderot et Fréron, documents sur les rivalités littéraires au 
ivra' siècle, publiés avec des notes par Etienne Charavay, ar- 
chiviste-paléographe. A Paris, chez Alph. Lemerre, 1875, in-8. 

Tirage à part de la Revue des documents historiques. 

Les Amours de Diderot, par Maurice Tourneux. Paris, imp. 
A. Quantin, 1876, gr. in-8. 

Extrait à 40 exemplaires sur papier teinté, et à 10 sur papier vergé, 
d'ane partie de la notice préliminaire des Lettres à M^^ Volland. 



II 

ARTICLES ou CHAPITRES CONSACRÉS A DIDEROT. 

Des hommes célèbres de France au xviii* siècle et de 
Vétat de la littérature et des arts à la même époque, par 
M. Goethe, traduit de l'allemand par MM. de Saur et de Saint- 
Genis. Paris, A. A. Renouard 1823, iD-8. 

P. 53-75, Diderot et le Neveu de Rameau. 



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m APPENDICES. 

Lerminier (E.) De l'influence de la philosophie du xvni' 
siècle sur la législation et la sociabilité du xix« siècle. Paiis, 
1833, in-8. 

Un chapitre est consacré à Diderot. 

Sainte-Beuve. Premiers Lundis^ t. I, p. 372-383. 

Deux articles sur la publication des Mémoires, correspondances, etc., 
M. Jules Troubat, en les réimprimant, a fait remarquer que le début 
de ces deux articles avait été reproduit par Tauteur dans une étude 
postérieure : Portraits littéraires, t. T', p. 251. 

Causeries du lundi, t. III, p. 293-313. 

Sainte-Beuve a maintes fois parlé incidemment de la personne et 
des œuvres du philosophe. 

Œuvres choisies de Diderot^ précédées de sa ri>, par F. 
Génin. Paris, Didot, 1847, 2 v. in-12. 

La longue et parfois très-injuste notice de Génin a été réimprimée 
intégralement dans la Nouvelle Biographie générale. 

Gazette de Champ fleury^ 1856, in-32, n° du 1*»* décembre. 

Est-^l bon? est-il méchante Lettre à M, le ministre d'État, 
M. Assézat (t. VIII, p. 138) a rappelé, d'après M. Ghampfleury, et 
en complétant sur certains points son récit, les circonstances curieuses 
par suite desquelles la comédie de Diderot faillit être jouée, au 
Thé&tre-Français, sous la direction de M. Arsène Houssaye, et comment 
elle en fut définitivement écartée. 

La Lettre de M. Ghampfleury a été réimprimée dans le Réalisme, 
Lévy, 1857, in-18. 

Les Encyclopédistes^ leurs travaux y leurs doctrines et leur 
influence^ par Pascal Duprat. Paris, Librairie internationale, 
1866, in-12. 

Histoire des Idées morales et politiques en France au xviii' 
siècle j par M. Jules Barni. Paris, Germer-Baillière, 1867, 2 v. 
în-12. 

T. II, p. 303-388, quatre leçons professées à TAcadémie de Genève 
sur Diderot. 

Histoire de la Littérature française au xviii* siècle^ par 
A. Vinet. Deuxième édition. Paris, Sandoz et Fischbacher, s. d. 



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APPENDICES. U5 

Tome If, p. 129-1/iO, un chapitre sur Diderot. 

Revue contemporaine^ t.LV (15 et 31 janvier 1867.) 

Les Précurseurs de la critique moderne. Diderot, par A. Phi- 
libert-Soupé. 

Écrite à propos des travaux de MM. Rosenkranz, L. Asseline et 
J. Bami, cette étude, qui n'a pas été, croyons-nous, publiée en volume, 
n'apporte point de documents nouveaux pour la biographie du philo- 
sophe; mais elle témoigne d'une parfaite connaissance du sujet et d'un 
ardent esprit de justice. 

Revue des cours littéraires^ t. V. La jeunesse de Diderot et 
de Rousseau^ par M. H. Reynald. 



m 

ROMANS ET PIÈCES DE THEATRE. 



Gbnlis (i\i"* de). Les Dîners du baron d Holbach^ dans les- 
quels se trouvent rassemblés sous leurs noms une partie des 
gens de la cour et des littérateurs les plus remarquables du 
xnu* siècle. Paris, 1822, in-8. 

Diderot se trouve mis en scène, on devine aisément avec quelle 
partialité, dans cette insipide production. 

Claodon (F.-T). Le baron d'Holbach. Paris, 1835, 2 vol. 
in-8. 

Diderot est un des personnages de ce roman intéressant. 

La fin dun monde et du neveu de Rameau, par M. Jules Ja- 
nin. Paris, Collection HeUel, E. Dentu, libraire, 1861, in-18. 

Delumone (Érasme). (Pseudonyme de M. J. Desoer). La 
Veille du Déluge. Liège, J. Desoer, 1862, in-32. 

Ce roman est, paraît-il, imité de la pièce allemande que M. Brach- 
vogel a tirée du Neveu de Rameau, 

Le Mariage de Diderot, par Charles Joliet. 

10 



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146 APPENDICES. 

Nouvelle faisant partie des Romans microscopiques de l'auteur 
(i866, in-18), et réimprimée, en 1873, dans un journal, le Magasin 
illustré. 

Une Journée de Diderot^ comédie en un acte, en prose, par 
MM. Michel Carré et Raymond Deslandes. Paris, Michel Lévy, 
1868, in-18. 

Représentée au Gymnase, en 1868. 

La Philosophie positive^ Revue. N*** de septembre-octobre, 
novembre-décembre 1875. 

Chez Diderot^ comédie en deux actes, en vers, par M. Hip- 
polyte Stupuy. 

Il en a été fait un tirage à part à quinze exemplaires précédé de : 
Un mol à propos du Chez Diderot de M. Slupuy^ par M. Littré. 

Cette comédie, reçue à TOdéon en février 1868 et acceptée sans 
difficultés par la censure impériale, fut reléguée par le théâtre même 
dans les cartons; mais en 187/i, au moment où M. Stupuy réclamait un 
dédit, rodéon lui offrit de mettre aussitôt sa pièce en répétition. L*au- 
teur craignit le veto de la censure cléricale à la veille de la représen- 
tation, et se décida à faire imprimer son œuvre. 

Cette pièce, qui met en scène Diderot, son frère, sa femme et sa 
fille. Rameau, Rousseau, d'Holbach, Naigeon, d'Alembert, Georges 
Le Roy, le prince Galitzin, M. de Vandeul, M"»* d'Épinay et Voltaire 
même, a été l'objet d'une conférence de M. Eugène Noël, à Rouen 
(8 janvier 1877). 



FIN DES APPENDICES 



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TABLE 



r r 



GENERALE ET ANALYTIQUE 



OBS MATIÈRES 



CONTENUES DANS LES ŒUVRES DE DIDEROT. 



jYo<a. — Les chiffres romains indiquent les Tolomes, les chiffres arabes les pages. — 
L'astérisqae *, ayant an article, indique que cet article provient de l'EMychpédie. — Le 
signa % appelé en typographie patte de mouelu, a été employé pour indiquer les titres de 
chaque ouvrage de Diderot. 

Abbés, — Corps nombreux ; leurs attri- 
butions, I, 196, alinéa 2r$. 

Abbon (Constantin) j théologien et chro- 
niqueur du X* siècle, XV, 301 . 

Abd^rame ou Abdoolraman IU, roi de 
Gordoue. — Anecdote sur ce prince, 
II, 439, 440. 

^ Abdication du roi de la Fève. — Voy. 
Eleuthéromanes. 

Abeilles. — Questions philosophiques au 
sujet de ces insectes, I, 232, alinéa 
43, et 233, alinéa 47. 

Abel, fils d*Adam, tué par Gain boo 
frère. — Dieu le fait revivre dans la 
personne de Seth, XIII, 303. 

ABéLARD, philosophe scolastique. — Sa 
vie, ses amours avecHéioîse, XVII, 90, 
91. — Persécutions qu*il eut à subir. 
Violences de saint Bernard contre 
lui, 92, 93, 91. 

Abbn-Ezra, écrivain juif du xu" siècle. 
— Fut un des plus grands hommea 
de son^ temps, XV, 372. — Notice 
sur sa vie, 373. — D'où il tire l'éty- 
mologie du mot nabi (prophète), XVI, 
428. 

*Abibns, peuples de Scythie ou de 



*A. Première lettre de Talphabet.— Dé- 
signe une proposition générale affir- 
mative, XIII, 179. — Est employé, 
comme signe des passions, dans les 
anciens dialectes grecs, ibid. » De l'u- 
sage qu'en font les différents peuples 
de TEurope, ibid, 

Aaron, frère de Moïse, qui l'élève au 
souverain sacerdoce, rendu hérédi- 
taire dans sa famille, I, 203. ^ Ré- 
volte des lévites Dathan et Abiron à 
ce si^et, ibid,, alinéa 40. 

Abâbis, philosophe scythe, XVII, 111. 
— Son TOUTAge en Grèce et en Italie. 
Pythagore lui apprend la physique 
et la théologtei ibid. 

kBBkDiE{ Jacques \ célèbre ministre et 
théologien protestant. — Diderot a lu 
son Traité de la vérité de la reli- 
gion chrétienne sans y trouver les 
preuves annoncées, I, 153. — Auteur 
à consulter, III, 492. — Écrivain mé- 
diocre selon Voltaire, VI, 351. 



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j 



m 



TABLE GÉNÉRALE 



Tlirace, renommés pour leur vie aus- 
tère ; Tertullien en fait mention; 
Strabon loue la pureté de leurs 
mœurs; XIII,180. 

Abiron, lévite séditieux. — Voyez Aaron. 

Ablancourt (Pbrrot d*) , traducteur élé- 
gant de Lucien, etc. — On lui doit 
rintroduction du mot rabrouer dans 
la langue française, VI, 105. — Choisi 
par Colbert pour écrire l'histoire de 
Louis XIV : le roi le refuse pqur cause 
de religion, ibid. 

* Abominable. —Valeur de cette expres- 

sion et de ses synonymes, Détes- 
table, Exécrable, XIII, 180. 

Abraham. — Dieu lui ordonne d'immoler 
son fils Isaac, I, 202. — Son obéis- 
sance est récompensée par la gr&ce 
de l'innocent, ibid., alinéas 38, 39 

Absolution, — Voyez Savon. 

' Absolution. — Kst en conséquence 
d'une faute ou d'un péché, et con- 
cerne proprement Tétat du coupable, 
XIII, 181. — Synonymes : Pardon, 
Rémission^ ibid. — Valeurs différentes 
de ces expressions, ibid. 

* Absorbant, terme de médecine, XIII, 

181. 
'Absorber^ Engloutir, synonymes; 
XIII, 181. 

* Abstinence des Pythagoriciens. — Ils 
ne mangeaient ni chair ni poisson, 
XIII, 182. —Cette abstinence de tout 
ce qui avait eu vie était une suite de 
la métempsycose, ibid. — Pythagore 
s'abstenait également des fèves, de la 
mauve, du vin, etc., ibid. 

Abstractions. — Terme do psychologie 
et de logique, II, 179. — Ce sont des 
ellipses destinées à rendre le langage 
plus commode et plus rapide, 180. 

* Abstraits {Termes). — Leur valeur en 
logique, XHI, 182. 

Abus de pouvoir, — Est lié au pouvoir, 
comme l'effet à la cause ; exemples, 
II, 389. 

' Académicien, Académiste. — Ce qui 
distingue ces qualifications, XIII, 183. 

Académie. — Pourquoi les académies 
étouffent lef jWÉni\^ de génie, II, 
3i7. — Ce qfi» Mt être ce corps de 
savants, Il|,519-**llécitsatiriqued*ane 



séance de l'Académie de Bansa {Paris), 
IV, 162-164. — Suite de cette séance, 
165. — Sa flh tumultueuse, 166. — 
Est un établissement particulier sou- 
mis à des conditions spéciales d'ad- 
mission, IX, 222. — Injustice de 
l'Académie française à l'égard de 
Rulhières lors du concours de 1767, 
XI, 374, et XVIII, 297. — Comment 
Diderot traite les membres de l'Aca- 
démie, à cette occasion, dans une . 
lettre à M"« Volland, XIX, 273. 
ACADéMiR. — Lieu choisi par Platon, à 
Athènes, pour professer sa philoso- 
phie, XVI, 313. 
Académie ancienne, secte de philoso- 
phes qui suivaient la doctrine de Pla- 
ton et de Socrate. — Les habitués 
do V Allée des m<irronniers leur res- 
semblent, I, 215, alinéa 1. — L*aca- 
I demie ancienne était composée de 
! vrais platoniciens: philosophes qui 
I lui appartiennent, XVI, 326. 
Académie moyenne. — En quoi elle 
diffère de l'Académie ancienne, XVI, 
326. — Philosophes qui lui appar- 
tiennent, 330. 
Académie nouvelle. — Fondée par Car- 
I néade et Clitomaque, XVI, 326. — Phi- 
I losophes qui lui appartiennent, 333. 
I Académie de la Crusca, — Son célèbre 
I vocabulaire, XIV, 446. 
Académie de peinture. — Sa conduite 
honteuse et ses injustices dans la dis- 
tribution des prix de Tannée 1767, 
XI. 376. — Décerne à Moitte, élève 
de Pigalle, le prix de sculpture que, 
d'une voix unanime, la partie saine 
de l'Académie et tous les élèves attri- 
buaient à René Millot, élève de Le 
Moyne, 377. — Scènes tumultueuses 
que cause cette injustice, ibid. — 
Fait casser tous les bas-reliefs du 
concours, afin qu'il ne reste aucune 
preuve contre elle, 378. — Suites de 
cette affaire, 380. — Diderot la ra- 
conte à Falconet, XVIII, 297.— Il écrit à 
M°* Volland comment cette Académie 
se déshonore, XIX, 274. — Scènes et 
scandale à cette occasion, 275 et suif. 
Académies juives, — La plus ancienae, 
celle de Nahardea, ost érigée en 



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ET ANALYTIQUE. , 



U9 



Tan 220 ou 23Q, par le rabbin Samuel, 
XV, 356. — En 278, la ville de Sora, 
sur TEuphrate, ouvre la sienne, 357. 

— Le rabbin Chasda vint, en 290, 
diriger celle de Pumdebita en Méso- 
potamie, ifeid— L'an 373, il s'en érigea 
deux nouvelles, et, à la fln du dixième 
siècle, il s'en éleva une où l'on comp- 
tait neuf mille juifs, ibid. 

Acajou et Zirphile, roman de Duclos, 
fort goûté dans l'allée des fleurs, I, 
237, alinéa 7. 

• Acalipse, poisson peu connu, dont 
parle Athénée, XIII, 183. 

• AcAPOLCO, ville et port du Mexique. 

— Son commerce, XIII, 183. 

• AcABA ou AcARAi, ville de l'Amérique 
méridionale (Paraguay), bàiie par les 
Jésuites, XIII, i8i. — Faisait, au com- 
mencement du xviii* siècle, un trafic 
consid<^rable des marchandises d'Eu- 
rope contre des nègres, ibid, — Le 
prix d'un nègre ne dépassait pas 
quatre-vingt-dix livres, ibid. — Les 
Anglais, les Hollandais et les Danois 
y ont formé des établissements, ibid, 

• Acaricabaj plante du Brésil employée 
en médecine , XIII, 184. 

• Acarnan^ poisson de mer. — Athénée, 
Rondelet et Aldrovande le décrivent, 
XIII, 184. 

• AcakUepsie, — Arcésilas ea fut le 
premier défenseur: exposition de ses 
idées, XIII, 184. 

Acer., prélat anglais, écrivain chrétien 
du vu" siècle, XV, 300. 

• Accès : Avoir accès, Aborder, Appro- 
cher. — De l'emploi de ces expres- 
sions* comme synonymes, XIII, 185. 

Accessoires, «— Comment les peintres 
sont conduits dans le choix de leurs 
accessoires, X, 494. — Nos archi- 
tectes, sans génie, ne savent ce que 
c'est que les idées accessoires, 406. 
— Le moindre accessoire snperflu nuit 
à l'expression, 504.— Trop multipliés 
dans un tableau ils indiquent la pau- 
vreté d'idées, ce sont des bouche-trous, 
XII, 102. — C'est un grand art 
de savoir les négliger, 130. — Trop 
soignés, ils rompent la subordination, 
il)id, — Il est plus permis de les 



négliger dans les grandes composi- 
tions que dans les petites, 131. 

Accident, — Définition de ce mot en 
peinture, XII, 130. 

Accord. — En quoi consiste celui d'un 
tableau, XII, 131. 

Accordée (!') de village, tableau de 
Greuze, figure à l'Exposition de l'Cl , 
X, 151. — Gravé par FlipaiH en 1770, 
ce tableau se voit aujourd'hui au 
Louvre, n» 2t)0 de l'École française, 
ibid, 

* Accoucheuse. — Dangers fréquents 
de son emploi , XIII, 185. — Exem- 
ples rapportés par Diderot, témoin 
oculaire, 186. 

AcÉRONiA, suivante d'Agrippine. — Est 
assommée à coups de rames et de crocs, 
dans l'attentat de Baies, III, 105. 

Achille, II, 309. — Pourquoi on admire 
son caractère, 392. 

* AcHOR, le dieu des mouches. — Les 
. habitants de Cyrène lui sacriflaiont, 

au dire de Pline, XIII, 186. 

* Acier (Métallurgie.)— Sa préparation, 
ses usages; auteurs qui en ont traité^ 
XIII, 187. 

* Acmella, plante de Tlle de Ceylan. — 
La vertu qu'on lui attribue de guérir 
la pierre en la dissolvant a rendu 
l'acmella célèbre, XIII, 212. — Sa 
culture et sa préparation, 213. 

* A cognitionibus^ désignation d'une 
charge importante à la cour des em- 
pereurs romains, XIII, 177. 

* AçoRES, nom de neuf lies de l'Amé- 
rique. — Possession des {Portu- 
gais, XIII, 214. — Leurs productions, 
articles qu'on y importe ibid. 

* Acbrus, plante dont il existe plusieurs 
variétés décrites. — Son emploi en 
médecine, XIII, 214, 215. 

AcosTA {Joseph), jésuite espagnol. — Met 
en doute les conversions merveilleuses 
attribuées au jésuite Xavier, envoyé 
par Loyola au Japon et aux Indes, 
XV, 274. 

* Acousmatiqties , nom d'une certaine 
classe des disciples de Pythagorc, 
Xlir, 215. 

AcoutisqtM. — Ses principes généraux, 
IX, 83. 



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150 



TABLE GÉNÉRALE 



* AcridophageSy peuples d*Éthiopie qui 
86 nourrissaient de sauterelles, XUI, 
210. — Leur vie était courte, ils 
mouraient de vers ailés qui s'engen- 
draient dans leur corps, ibid. — Pline 
met aussi des Acridophages dans le 
pays des Parthes, et saint Jérôme 
les place dans la Lybie, ibid. 

* Acrimonie^ Acreté^ synonymes, terme 
scientifique, Xlil, 217. 

* Acrimonie, terme de chimie. — En 
quoi elle consiste, XIII, 217. 

Acre f affranchie romaine. — Néron se 
prend de fantaisie pour elle, III, 72. — 
Discours, suggéré par Sénèque, qu'elle 
tient pour détourner Néron de sa pas- 
sion incestueuse pour Agrippine, 104. 

Actes, — Parties' constitutives d'un 
drame, VII, 354. — Règles de conven- 
tion auxquelles ils sont soumis, 355. 
— Le premier acte d'un drame en est 
peut-ôtre la portion la plus difficile, 
ibid. 

Acteur,— he geste, la pantomime, sont 
choses que le poôte a souvent raison 
de lui abandonner, sll a du talent, 
VII, 105. — Quel doit être le travail 
de toute sa vie, 107. — Si la fureur 
d'être applaudi le domine il exagère; 
le vice de son action se répand sur 
l'action d'un autre, ibid. — A quel 
âge on est grand comédien, VIII, 351 
et376. — Influence perfide d'un médio- 
cre partenaire sur un excellent comé- 
dien, 375. — L'auteur n'est palb profon- 
dément pénétré do son rôle comme on 
le suppose; ébauches de scènes en 
exemple, 377 et suiv. 

Action. — Nécessaire à la conservation 
de l'individu. Sans le mouvement et 
l'exercice, le corps languit, I, 95. — 
En physique, ne pas la confondre avec 
la masse, II, 67. 

Actions. — Toutes celles que l'huma- 
nité proscrit seront toujours des hor- 
reurs, en dépit des coutumes barbares, 
des lois capricieuses et des faux cultes 
qui les auront ordonnées, I, 30. — 
Celles qui ne partent point des affec- 
tions naturelles ou des passions d^un 
animal ne sont point une action de 
cet animal, 69, 



I Action et des actes (division de l*), dans 
la poésie dramatique, VII, 354.— Voy. 
sommaire^ p. 303. 

I * A cura amicorum. — Formule em- 

I ployée dans les inscriptions sépul- 
crales, XIII, 178. 

I * Adœquat, terme de logique et de 
métaphysique. — Exemples de son 
emploi, XUI, 218. 
Adam. — Sa création, I, ÎOI. — Eve, sa 
femme, lui (ait faire un mauvais 
repas qui imprime une tache noire à 

I tous ses descendants, ibid, alinéa 38. 

I * Cet homme, le premier de tous, a-t-il 
été philosophe? XIII, 299. —Suivant 
Hornius et les docteurs juifs, on ne 
peut en douter, ibid, — Leurs rai- 
sonnements à ce sujet, 300. — Carac- 
tère de sa sagesse avant sa chute, 
ibid, » Fables nombreuses que les 
talmudistes débitent sur sa personne 
et sur sa création, XV, 392. 
Adam {Nicolas-Sébastien), sculpteur. 

— Expose au Salon de 1763 un 
Protnéthée attaché à un rocher et 
qu'un aigle dévore; morceau difficile 
à bien juger, X, 223. — Au Salon 
de 1765, il expose un mauvais 
groupé de Polyphème, 435. 

Adanson {Michei), célèbre naturaliste. 

— Ses observations sur les OscUlaires, 
et en particulier'sur une plante aqua- 
tique appeléella Tremella, IX, 259. 

^ Addition aux Pensées philosophiques, 
I, 157-170. 

^ Addition à la LeUre sur les aveugles, 
l, 331-342. 

1 Additions pour servir d'éclaicissement 
à quelques endroits de la Lettre sur 
les sourds-muets, I, 395-428. 

Adblhard, abbé de Corbie, cousin de 
Charlemagne. — Se fait remarquer 
parmi les écrivains chrétiens du ix* 
siècle, XV, 300. 

Adelphes (les), comédie de Térence. — 
Citée en exemple du mauvais effet des 
contrastes de caractères, VII, 350. 

• Adeptes, nom donné à ceux qui s'ef- 
forçaient de transformer les métaux 
en or et de trouver un remède uni- 
versel, XIII, 218. — Ce que Paracebe 
dit d'eux, ibid. 



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ET ANALYTIQUE. 



151 



Adhelme, prélat anglais, écrivain chré- 
tien da vii< siècle, XV, 300. 

* AdhérmU, synonymes: Attaché^ An- 
nexé, — Exemples de remploi gram- 
matical de ces mots, XIII, 218, 210. 

^ Adieux (fim vieillard taUien à Bou- 
0aitirf//0, U,213 à 218. 

* Admettre, synonyme > Recevoir, XIII, 
219. 

' Admiration» — Sentiment moral 
qu*excite en nous la présence d*un 
objet, quel qu*il soit, intellectuel ou 
physique, auquel nous attachons quel- 
que perfection, XIII, 220. 

* Ador on Adorea. — Gâteaux employés 
dans les sacrifices des païens, XIII, 
221. 

* Adoration. — Acceptions diverses de 
ce mot, son étymologie, XIII, 221. 

' Adorer, — Signification littérale et 
étymologie de ce mot, XIII, 222. — 
Emploi des verbes adorer, honorer, 
révérer, pour le culte religieux et pour 
le culte civil, distinctions à faire, 223. 

' Adoucir, synonyme : Mitiger, — Dif- 
férence entre ces deux termes, XIII, 
224. 

* Adrackne, plante commune dans la 
Candie, sur les montagnes de Leuce , 
Xni, 224. 

' Adragant, suc gommeux produit d'une 
plante commune en Crète. — Son 
analyse, son emploi , XIII, 225. 

* AnaAMBLECH, faux dieu des Sépharrai- 
mites, peuple d*Assyrie. — Son culte, 
Xni,226. 

" AnBAMDS, dieu particulier à la ville 
d*Adram, en Sicile, XIII, 226. 

' ADRAsn, nymphe nourrice de Jupiter 
dans l'antre de Dicté, XIH, 226. 

* AoBASTic ou AoRASTiE, divinité nom- 
mée Némésis par Hésiode, XIII, 226. 
— .Nom d'une ville de la Troade, ibid, 

' Adresse, Souplesse, Finesse, Ruse, 
Artifice^ considérés comme syno- 
nymes, Xin, 226. 

Adul-Hussein-Essophi, philosophe mu- 
sulman et savant astronome, XVII, 42. 

Adultère^ II, 233. — N*est point un 
acte repréhenslble chez les Taltiens, 
ibid. 

* iEdei. — Signification de ce mot chei 



les anciens Romains, XIII, 226. 
iE^BAs Gaibos, philosophe platonicien. 

— Chrétien du v« siècle, XV, 298. — 
Professait la doctrine des émanations, 
ibid. 

* yEs, jEsculanus, Mres, nom de la di- 
vinité qui présidait à la fabrication 
des monnaies. — Manière dont les 
païens la représentaient, XIII, 227. 

* jEs ustum, ou Cuivre 6r<Ué.— Sa pré- 
paration, XIII, 227. 

Affabilité. — Pourquoi elle rend le mé- 
rite supportable, II, 396. 

* Affaissement, maladie. — Remarques 
de Boerhaave sur ce sujet, XIII, 227. 

* Affectation, Afféterie. — En quoi con- 
sistent ces défauts ; en quoi ils dif- 
fèrent, XIII, 228. 

Affectation des grands maîtres. — Ce 
que Diderot définit ainsi, II, 38. 

Affections. — Toute aff'ection qui a pour 
objet un bien imaginaire est vicieuse 
en elle-même, I, 28. — On n*est pas 
vertueux quand on agit par intérêt, 
29. — Rons ou mauvais, les penchants 
de rhomme ont leur source dans son 
tempérament actuel, 30. — L'excès 
de certaines affections, même parmi 
les plus louables, dégénère en vice, 31. 
— Tout ce qui part d'une mauvaise af- 
fection est mauvais, inique et blâma- 
ble, 36. — Naturelles, elles sont le fonde- 
ment de la société, 38.— Toute action 
qui ne procède point des affections 
naturelles ou des passions de l'animal 
n'est point une action de l'animal, 69. 

— Trois espèces d'affections détermi- 
nent ranimai dans ses actions, 70. — 
Les affections sociales peuvent être 
trop fortes, les affections intéressées 
trop faibles, ibid. — Elles sont, dans 
la constitution animale, ce que les 
cordes sont sur un instrument de mu- 
sique, 75. — ^ Celles des animaux ont 
une constante réguUrité, qu'on ne 
rencontre pas dans l'espèce hu- 
maine, 76. — Le principal moyen 
d'être bien avec soi, c'est d'avoir les 
affections sociales entières et éner- 
giques, 78.— Preuves de cette proposi- 
tion, ibid, et suiv. — Sont la source 
des plaisirs intellectuels, 79. — Seules, 



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152 



TABLE GÉNÉRALE 



les affections sociales procurent la 
tranquillité d^esprit, 88. — Elles con- 
tribuent à rendre agréable et doux 
l'examen de soi-même, 89. — Qui- 
conque jouit de rintégrité des affec- 
tions sociales possède cette satisfac- 
tion intérieure qui fait tout le bon- 
: heur de la vie, 93. — Sans elles, les 
plaisirs des sens, ainsi que les plaisirs 
de Tesprit, sont dépourvus de force 
et de vigueur, 95. — Naturelles et 
sociales, elles font le bonheur de 
rhomme; dénaturées, elles le rendent 
souverainement malheureux, 118. — 
Exemples tirés de l'histoire, ibid. 

* Examen physiologique de cet état de 
l'âme, \llïv228. 

* Affinité, terme de Jurisprudence, XIII, 
23U. — Est différent de consanguinité, 
ibid. — Est un empêchement au 
mariage suivant les canonistes mo- 
dernes, ibid. — Décisions du concile 
de Latran à ce sujet, 231. 

* Affliction, Chagrin, Peine, synony- 
mes; nuances expliquées par des 
exemples, XIII, 231. 

* Afrique, Tune des parties du monde. 
— Son étendue, XIII, 231. — On ne 
commerce guère que sur ses côtes, 
ilfid, — N*est pas encore bien connue 
à rintérieur, ibid, 

Agac, roi des Amalécites, coupé en 
morceaux par Samuel, III, 511. — Le 
prêtre conserve par état la hache du 
sacrificateur, ibid. 

' Agaric^ médicament. — Purgatif fort 
estimé des anciens; aujourd'hui aban- 
donné, XIII, 232. 

AcATHE («œur), religieuse du couvent 
Sainte-Eutrope d'ArpaJon, V. 116. — 
Favorite délaissée de la supérieure en 
faveur de sœur Thérèse, dont le crédit 
baisse à son tour à la venue de sœur 
Suzanne Simonin {la Religieuse)^ 
ibid 

* AgathyrseSy peuple de la Sarmatie. — 
Hérodote, saint Jérôme et Virgile en 
font mention, XIII, 234. 

* Agaty, arbre du Malabar. — Sa des- 

* cription, ses propriétés médicinales, 
XIII, 234,235. 

* Aye. — Les quatre &ges mythologiques, 



allégorie trèft-instractive, XIII, 235. 

— Les temps historiques ou âges du 
monde, leur division, 236. 

AGéftoR, nom d'un courtisan retiré arec 
Phédime dans l'allée des fleurs, 1, 240, 
alinéa 16. 

* Aglibolus, dieu des Palmjrréniens, qui 
adoraient le soleil sous ce nom, XIII, 
236. — Gomment ils le représen- 
taient, ibid, 

' Agneau, petit delà brebis et du bélier. 

— Soins à lui donner, XIII, 237. — 
Usage de sa peau, 238. — Les variétés , 
de Perse et de Tartane, fournissent 
des fourrures estimées, 239. 

* Agnel ou Aignel, ancienne monnaie 
d'or, frappée sous saint Louis, XUI, 
239. — Sa valeur, ibid. — Ceux du 
roi Jean, de Gharlos VI et de 
Charles VU étaient de poids et de 
valeur différents, ibid. 

* Agnelins, terme de mégisserie. — Ses 
différentes acceptions, XIII, 239. 

* Agnus Scythicus. — Histoire de cette 
plante merveilleuse, XIII, 239. — 
Origine des contes auxquels elle a 
donné lieu, ibid, et 240. — Le mer- 
veilleux de cette plante réduh à sa 
Juste valeur, 241. 

* Agréable, Gracieux. — Emploi gram- 
matical de ce mot, XIII, 243. 

Agriculture. — Source de toute richesae, 
III, 491. 

* Est le premier, le plus utile, le plus 
étendu et peut-être le plus essentiel 
de tous les arts, XIII, 2i3. — Son 
histoire générale, 244-265. 

Agrippa {Corneille)^ philosophe psrtha- 
goreo-platonico-cabalistique. — Notice 
sur lui, XVI, 535.*— Professe U phi- 
losophie occulte. — Principes de cette 
philosophie, 536 et suiv. 

Aghippine, fille de Germanicus, épouse 
en premières noces de Domitius £no- 
barbus , dont elle eut Néron. — Es 
mariée en secondes noces à l'empereur 
Claude, son oncle, III, 46. — Projette 
le mariage de Néron avec Octavie, fille 
de Claude, ibid. — Elle n'a pas en- 
core le titre d'impératrice, mais elle en 
exerce l'autorité, tfrtd. — Son portrait 
politique, 47. — Fait ado]4er Néron 



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ET ANALYTIQUE. 



153 



»a préjudice de Britannîcus, ibid. — 
Fait rappeler Sénèque d*exil, 48. — 
Se propose de le corrompre, ibid. 

— Bntre en lutte avec Burrhus et 
Sénèque, 63. — S'aliène Tesprit de 
son fils pris de passion pour Acte, 72. 

— Ses imprudences et son ambition 
causent sa perte, 76. — Sous l'in- 
fluence de Pallas, son amant et son 
confident, elle reçoit de mauvaise 
grâce une parqre que Néron lui 
envoie, 79. — Elle se répand en me- 
naces et en invectives contre Tempe- 
reur, 80. — Néron se trouble et fuit 
empoisonner Britannicus, alors âgé de 
quatorze ans, ibid, — Se rapproche 
d'Octavie et médite des projets de 
vengeance, 82. — Néron la relègue 
dans un palais, où il ne la visite plus 
qu^entouré de centurions, 83. — Sa 
demeure devient déserte, ibid, — Julia 
Silana, qui avait eu à se plaindre 
d*elle, la fait accuser par deux déla- 
teurs, ibid. — Néron ordonne sa 
mort, 84. — Sénèque et Burrtius sont 
chargés d'instruire contre elle et 
do rinterrogor, ibid. — Fière réponse 
qu'elle leur adresse, 85. — Elle de- 
mande à voir son fils, elle le voit : ses 
délateurs sont châtiés, ses amis ré- 
compensés, ibid, — La paix s'établit 
un moment entre elle et Néron, iOO. 

— Poppée s'occupe de la rendre 
odieuse et suspecte, lOl. — Son com- 
merce incestueux avec Néron attesté 
par Suétone, 103. — Poppée triomphe, 
iU4. — Néron évite toute entrevue avec 
Agrippine dont la mort est résol uo, ibid. 

— L'affranchi Anicet, préfet de la flotte 
de Misène, en dirige les préparatifs 
auxquels il donne l'apparence d'une 
fête, ibid, — Néron lui écrit les lettres 
les plus tendres et les plus séduisantes 
pour l'attirer dans le piège; il la 
reçoit à Baies, ibid, — Elle entre 
dans • le vaisseau préparé pour sa 
mort, 105. ~ Le mécanisme infernal 
manque son effet; elle échappe en se 
jetant à la mer, ibid. — Elle est 
recueillie et conduite à sa maison de 
campagne, 106. — Dissimule ses 
sentiments dans une lettre à Néron, 



ibid. — Sa mort est de nouveau ré- 
solue, ibid. ^ Sénèque et Burrhus 
refusent do concourir à cet attentat ; 
Anicet se charge de le mettre inexé- 
cution, ibid. ~ Elle se refuse à croire 
que Néron ait ordonné un parri- 
cide, 115. — Le centurion Oloaritus 
tire son glaive et la fVappe dans son 
lit, 116. — Néron couronne son forfait 
en venant contempler son cadavre, 
ibid, — Le Sénat et les grands de 
Borne instituent des fêtes annuelles 
en mémoire de sa mort, et le Jour de 
sa naissance est écrit dans les fastes 
entre les jours funestes, 117. 

* Agrotère, — Nom donné à Diane par 
les Athéniens, XIII, 265. 

* Aguaxima, — Plante du Brésil et des 
lies de l'Amérique méridionale, XIII, 
265. 

' Aguiate ou Aguée. — Pourquoi les 
Grecs donnaient cette épithète à 
Apollon, XIII, 266. 

Abu bii-Ebn-Anb.il, fondateur d'une secte 
musulmane reconnue pour orthodoxe, 
XV, 74.— L'hérésie de ce chef fit grand • 
bruit vers le milieu du ix* siècle, 75. 

— Voyez HANBALITB. 

Aïeux, — Quels sont ceux dignes d'être 
enviés, III, 222. 

* Aijle, — Pourquoi les païens con- 
sacrèrent cet oiseau à Jupiter, XIII, 
226. 

Ail — Hippocrate, Seranus, les mé- 
decins du moyen âge, et ceux de la 
renaissance recommandaient cette 
plante h l'effet de reconnaître si une 
femme était stérile ou féconde, IX, 304. 

— Mode d'emploi, ibid, — N'a plus 
de partisans aujourd'hui, ibid, 

AiNB (M. d') fils, désigné dans les lettres 
de Diderot par mon fUs ; sa conduite 
impertinente avec M"'» de C, XVIIÏ, 
M6. — Comment Diderot Juge cette 
dame, XIX, 17. — Portrait de 
M"" d'Aine la jeune, 248. 

AiNK (M"" d'), femme d'un maître 
des requêtes, mère de M"« d'Holbach. 

— Propriétaire du Grandval; son ca- 
ractère, XVIII, 394. — Comment elle 
estropie tous les noms, 426. — Son 
aventure burlesque avec M. Le Roy, 



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ibk 



TABLE GÉNÉRALE 



515. — Son dialogue avec aon gendre, 
d*HoIbach sur le Grand-Lama, 516. 

— Elle est plus folle que Jamais, 
XIX, 245. —Devenue esprit fort, 201. 

— Singulière conversation avec elle, 
262. 

Aine (Basile-Geneviève -Suianne)^ pre- 
mière femme du baron d*Hoibacli, III, 
277. — Rousseau, dans ses Confes- 
sions, parle d'une lettre que Diderot 
lui écrivit à Toccasion de sa mort, ibid. 

Aine {Charlotte-Suianne) , sœur de la 
précédente, devient, à la mort de 
celle-ci, la seconde femme du baron 
d*Uolbach, III. 277. 

Air, — L*air est le véhicule du son, 
IX, 86. — Son mode d'action sur 
Toreille, ibid. — Mémoire sur sa ré- 
sistance au mouvement des pendules, 
168 etsuiv. 

* Les Grecs en faisaient une divinité, 
XIU,266. 

* i4ïr. Manières, considérés grammati- 
calement, XIII, 267. 

AiSNON (M** d*), personnage épisodiquo 
- du roman Jacques le Fataliste,\l^ 127. 

— M*"* de La Pommeraye, voulant se 
venger de l'abandon du marquis des 
Arcis, jette les yeux sur cette femme et 
sur sa fille, 128. — Promet à M*"' de 
La Pommeraye do la seconder dans 
ses projets, i6ûi.— Reçoit de M™* de La 
Pommeraye un précis de la conduite 
qu'elle et sa fille auront à tenir, 130. 

— Une première entrevue avec le 
marquis au Jardin du Roi, 135. — Sa 
conduite durant Tintrigue qui a pour 
dénoùment le mariage de sa fille avec 
le marquis des Arcis, 136-156. — 
Le marquislui écrit; elle quitte rhôtcl, 
se retire dans un couvent où elle 
meurt, 157. 

AisNOBi (M))*" d*), fille de la précédente 
VI, li7. —Métier infâme que sa mère 
lui fait embrasser, 128. — Entre dans 
une conspiration ourdie par M"** de 
La Pommeraye contre le marquis des 
Arcis> ibid, — Plan de la conduite à 
tenir, tracé par M"** de La Pommeraye, 
131. — Une première entrevue avec 
le marquis au Jardin du Roi, 135. — 
Sa conduite dans cette rencontre, 136. 



I — Son portrait au physique et au 
! moral par M** de La Pommeraye, 137- 
139.— Un dîner cheiM«« de La Pom- 
meraye ; piège préparé contre le mar- 
quis pour une seconde entrevue, 146. 

— M''* Duquènoi (c'est le véritable 
I nom de famille de M^^* d*Aisnon), 

se montre plus séduisante que jamais, 
147. — Son confesaenr, corrompu 
par le marquis des Arcis, travaille à 
sa perte, 148, 140. — Renvoie un 
premier cadeau offert par le marquis, 
150. — En refuse un second, 151. — 
Est épousée, 155. — La nuit des 
noces te passe bien, ibid. — Le len- 
demain une lettre de M"** de La 
Pommeraye amène d'affreuses révéla- 
tions, 156.— Ses paroles au marquis, 
informé de son infamie, ibid^ — 
Anéantie, privée de sentiments, elle 
est portée dans son appartement, 157. 

— Sou mari disparaît durant quinze 
jours, ibid. — De retour, il la fait 
appeler, 158. — Son attitude, set 
larmes et ses paroles touchent le 
cœur du marquis; il pardonne, 159. 

— Retirée durant trois ans dans les 
terres du marquis, elle fut un e femme 
accomplie, ibid, 

* Aius-LoctUitM. — Nom sous lequel 
les Romains honoraient le dieu de la 
parole, XIII, 267. — Ce que Cicéron 
rapporte de cette singulière divinité 
au deuxième livre de la Divina- 
tion, ibid. 

Ajax. — Étude sur VAjax d*Homère 
comparé à VAjax deLongin,!, 417-427. 

— Discussion à ce sujet entre Diderot 
et le Jésuite Berthier, II, 437. 

* AL — Signification de cette particule 
dans la langue arabe, XIII, 260. — 
Elle entre dans la compositioQ de 
plusieurs mots français, ibid. 

Alainville (H. d*). — Sa conversatioii 

avec Diderot, V, 179. 
' Alarme. — Voyex Allarme. 

* Albadara. — Nom donné par les 
Arabes à Tos sésamoide delà première 
phalange du gros orteil , XIII, 269. — 
Trois anecdotes (un conte et deux 
faits véritables) qui ae rapporteat à 
cet os, 270. 



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ET ANALYTIQUE. 



155 



Albaii B (l*). — Remarque sur soa tableau 
la Saison^ X, 112. 

Albbbt ls Gkand, philosophe scolas- 
tiqne. — Professa la philosophie d*A- 
ristote, XVII, 97. — Il s'occupa des 
mathématiques et de la mécanique, 
ibid. 

Albbrti (Dominique)^ musicien italien. 

— Cité, XII, 302, 321. 
Albigeois, Vaudois, Bons Hommes , 

Manichéens; sectes hérétiques. — 
Croisades religieuses entreprises contre 
elles, XIV, 250, 251. 

Alcibiade, célèbre général et homme 
d'État athénien. — Conseille la guerre 
du Péloponèse à Pédclès, son oncle, 
n, 473. 

Alciive, dame de la cour. — Mangogul 
fait sur elle le premier essai de Tan- 
neau mystérieux de Cucufa, IV, 152. 

— Son bijou parle; ce qu*il dit, 153. 

— Avantages qu'elle rotire de cette 
ayentnre, 154. 

Alciphron ou le Petit Philosophe, ou- 
vrage de Berkeley, évêque de Cloyne, 
m, 257. 

AucMéoN, philosophe pythagoricien. — 
Son système, XVI, 522. 

ALCMéoN, spinosiste, I, 228, 220; ali- 
néas 31, 37. 

Alcoran, — Voyez Koran, 

ALcm?c, archevêque d*York; Tun des 
instituteurs et le favori de Charle- 
magne, XV, 300. ~ Savant écrivain 
chrétien du viu* siècle, ibid, 

Alctphbo?!, nom d'un écrivain grec ; 
l'auteur de la Promenade du sceptiqtie 
le prend pour arbitre, 1, 186. 

* Alecto, une des trois Furies. — Son 
nom, qui répond à celui de VEnvie, 
est tout à l'avantage de la théologie 
païenne, XIII, 270, 271. 

Alembert {Jean Lerond d*), — Son en- 
tretien avec Diderot, II, 105. — 
Histoire de la formation de son être 
dans le sein de sa mère, 109. — 
Se dit sceptique; Diderot le juge 
dogmatique oscillant, et compare son 
irrésolution à celle de l'âne de Buri- 
dao, 120. -- Est un écrivain délicat et 
hardi, III, 157. — Comparé à Con- 
dorcet, 158. — Sa brochure iSur la 



destruction des Jésuites produit un 
grand effet, VI, 475. — Examen^ par 
Diderot, de deux mémoires de mathé- 
matiques qu'il a composés : l'un Sur 
les probabilités, IX, 192-206; le se- 
cond, sur Vlnoculaiionj 207-212.— Ses 
judicieuses remarques sur la musique 
dans le Discours préliminaire du 
Dictionnaire encyclopédique^ X, 30. — 
Sa lettre du 28 janvier 1758 à Vol- 
taire, au si^et de VEncyclopédie, XIII, 
120. — Refuse de continuer sa colla- 
boration à cet ouvrage, 121. — Partie 
de cet ouvrage qu'il revendique comme 
sienne, 125. — Sa conversation avec 
Diderot à propos de V Encyclopédie, 
XVIII, 400. — Il prononce, à la clô- 
ture de l'Académie française, un dis- 
cours sur la poésie, 441. — Comment 
Diderot juge du procédé de d'Alem- 
bert envers La Condamine, à propos de 
son mémoire sur l'/nocttki/ton, XIX, 36. 

— Sa maladie, 160.— Il obtient toutes 
les voix de l'Académie des sciences 
pour la pension qu'avait Clairaut, 175. 

— Ce qu'il n'a pas considéré en quit- 
tout VEncyclopédie, 452. — Lettre de 
Diderot pour le complimenter sur sa 
brochure Sur la Destruction des 
Jésuites, 472. •— Il lui fait part de la 
vente de sa bibliothèque à l'impérar 
trice de Russie, ibid, — Refuse la 
place de précepteur du grand duc de 
Russie; n'est pas l'homme qu'il faut 
pour cette place, XX, 40. 

Alexandre {Jean), l'un des trois jésuites 
qui, en 1758, attentèrent aux jours du 
roi de Portugal Joseph I«% XV, 281. 

Alexandre de Halbs, théologien anglais, 
cité I, 197, alinéa 27. 

Alexandre le Grand. — Prévenu d'une 
grande estime pour les Chaldéens, il 
ne tarde pas à les mépriser dès 
qu'Anaxarque lui a fait connaître toute 
la vanité de l'astrologie judiciaire, 
XIV ,81. — Comble de faveurs le 
philosophe d'Abdère, 407. — Supérieur 
en politique à Aristote, son précep- 
teur, XV, 67. — H&te les progrès de 
la philosophie en Grèce, 68.— Peuple 
de Juifs la ville d'Alexandrie, 328,329. 

* Alexandrin, — Épithète qui désigne 



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156 



TABLE GÉNÉRALE 



dans la poésie française la sorte de 
vers affectée principalement aux 
grandes compositions, XIII, 271. — 
Sa structure, ibid. — Pourquoi ainsi 
nommé, ibid. 

Alexinus ou Eubulide, philosophe grec 
de la secte Mégarique, XVI, 1 lî. 

Al-Farabe, philosophe musulman. — 
Savie, XVII, 41. 

Alfred le Grand, roi" d'Angleterre. — 
L*histoire le place au rang des oshér 
utilesà rhumanité, XV, 301. —La 
science lui a les mêmes obligations 
en Angleterre qu*à Charlemagne en 
France, ibid. 

Algarotti (le comte François)^ célèbre 
écrivain italien. — Sur son livre II 
Congresso de Citera (PAssemblée de 
Cjthère), VI, 319. 

Algazel, philosophe musulman, de la 
secte des Assharitcs, XVII, 46. 

Algèbre. — Ce n'est qu'une arithmé- 
tique plus générale - que celle des 
nombres, III, 453. 

Alibeg, officier de Mangogul. — Sa dis- 
pute avec Nasses, IV, 329. — Com- 
ment le sulun vide leur différend, 
330. 

* Alica. — Espèce de nourriture dont il 
est beaucoup parlé dans les Anciens, 
XII î, 272. — Auteurs qui en ont 
parlé, ibid. 

* Aliments, — Étude intéressante sur 
ce sujet, XIII, 273-278. 

Alkindi, philosophe musulman, XVII, 
40. — Fut éclectique en religion, t6td. 

* AUarme ou Alarme: Terreur, Effroi, 
Frayeur, Épouvante, Crainte, Peur, 
Appréhension, termes qui désignent 
tous des mouvements de l'âme occa- 
sionnés par l'apparence ou par la vue 
du danger, XIII, 278. — Examen des 
nuances qui existent entre ces diver- 
ses expressions, 279. 

1 Allées. Divisions delà Promenade du 
sceptique : 1° V Allée des épineiy 
I, 189 il 214; — 2° V Allée des mar- 
ronniers, 215 à 235; — 3^ V Allée des 
fleurs, 236 à 250. — L'Allée des 
épines perd une partie de ses habi- 
tants par la désertion et le carnage 
des protestants, 204. — Les prome- 



neurs de l'Allée des marronniers ont 
une grande ressemblance avec l'Aca- 
démie ancienne, 215. — L'Allée des 
fleurs est le séjour de la galanterie 
et des plaisirs, 237. 

* Allées de jardin. — Problème de visîoo, 
XIII, 279-282. 

Allégorie. — Le symbole en peinture est 
toujours froid, et l'on ne peut saaver 
ce défaut du genre allégorique que 
par la sublimité de l'idée^ XI, 51, et 

XII, 84. 

Allegrain (Christophe-Gabriel)^ sculp- 
teur. — Expose au Salon> de 1767 une 
statue d'une Baigneuse, XJ, 350. — 
Ce marbre est mis par les artistes et 
par les amateurs sur la même ligne 
que le Mercure de Pigalle, 351. — 
Expose, au Salon de 1769, deux bas- 
reliefs : le Sommeil et le Matin^ 
454. — Ce que Diderot écrit de lai à 
Falconet, XVIII, 264. 

* Allemands. — Le nom de ce peuple a 
un grand nombre d'étymologies , 

XIII, 282. — Leur peu d'importance 
sous Clovifi, ibid, 

Alliamet {Jacques), graveur, élève de 
Le Bas. — Rien à remarquer parmi les 
pièces qu'il expose au Salon de 1765, 
X, 452. — Au Salon de 1767, ses gra- 
vures ne font aucune sensation, XI, 
367. 

* Allusion. — Elle ne doit Jamais être 
tirée que de sujets connus, XIII, 292. 

* Abnagesle. — Nom d'un ouvrage fa- 
meux composé par Ptolomée, XIII, 283. 
— Son auteur vivait sous Biarc-Aurèle. 
ibid. — Cet ouvrage, écrit originaire- 
ment en grec, a été traduit de Tarabe 
en latin vers l'an 1230 de l'ère chré- 
tienne, ibid, 

Almamocn (le calife). — Fait traduire 
TAlmageste en arabe, XIII, 283. — 
Fait revivre les sciences chez 1^ 
Arabes, 452. 

Almanza (bataille d*). — Ce qui arriva 
dans cette bataille gagnée par le ma- 
réchal de Berwick, VI, 392. 

Almanza (don Joseph), célèbre négociant 
de Madrid, entre dans une associa- 
tion commerciale avec le Péruvien 
don Pablo Olavidès ayant maison à 



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ET ANALYTIQUE. 



157 



Lima, et Miguel Gigon, fixé tempo- 

raîremeot k Paris, VI, 468. 
ÂL>iA?fzoR (le calife). — Appelle Averroés 

à sa coar, XVIl, 48. — Pourquoi il le 

dépouille de ses biens et Texile, ibid. 

— A quelle oocasiou il le rappelle 

auprès de lui, ibid. 
Almoada?!, fils de Melec-Sala, sondan 

d*£gypte, défait Tarmée de suint 

Louis à la bataille de la Massoure , 

XI V, 250. — Meurt assassiné par ses 

gardes, ibid. 
Aloysia. — Mauvais livre écrit en latin, 

souvent réimprimé et traduit, IV, 319. 
AiJ»HA?iE, fille d'un robin.— Son histoire, 

ses aventures avec le sénateur Hip- 
poman^s, IV, 268. 

• Alph^b, fleuve d'Éiide. — Erreur des 
anciens sur son cours, XIU, 28i. 

Alphonse X, roi de Castille.— Peut figu- 
rer parmi les scolastiques de la se- 
conde époque, XVII, 105. — A fait 
progresser Tastronomie, ibid, 

* Alrunes, — Nom donné par les anciens 
Germains à certaines petites figures do 
bois, dont ils faisaient leurs dieux 
lares, XIII, 2Si. •— Histoire de cette 
étrange superstition, ibid, — On dit 
que la folie des Alrunes subsiste en- 
core parmi le peuple de la Basse-Alle- 
magne, chez les Danois et chez les 
Suédois, 285. 

Altamibano {U Pire), procureur général 
de Tordre des Jésuites. — Sollicite de la 
cour d'Espagne, après un complot ré- 
cent, la permission de passer à Rome, 
M, 46 i. — Les papiers saisis dans 
ses caisses établissent la conviction 
du crime de la Société, 465. 
Ama;*d^ peintre. — Expose, au Salon de 
1765, un tableau d'Argus et Mercure^ 
ouvrage médiocre, X, 237. — Critique 
de ce tableau, 393. — Ses toiles ex- 
posées au môme Salon : La Famille 
de Darius, 39 i. — Joseph vendu par 
ses frèresy ibid. — Tancrède pansé 
par Herminie, 395. — Armide et Re- 
naud, ibid. — Cambyse furieux tue 
le dieu Apis, esquisse, ibid. — Psam- 
méticus fait des libations à Vulcain, 
esquisse, ibid. — Magon répand 
au milieu du Sénat de Carthage 



les anneaux des chevaliers ro- 
mains qui ont péri à la bataille de 
Cannes, esquisse, 396. — Soliman // 
fait déshabUler des esclaves euro- 
péennes; porté au livret de 1767, ce 
tableau n'a pas été exposé, XI, 294. 
— N'envoie au Salon que quelques 
mauvais dessins, décrits, 295. — Ta- 
lent nul, 307. — Après sa mort, ar- 
rivée en 1769, le Salon de celte année 
admet son tableau de Magon, frère 
d'Annibal, Aont l'esquisse avait figuré 
au Salon de 1765 (tome X, 390), 432. 
• Amant, Amoureux, — Distinction 
grammaticale entre ces mots, XIII, 
285. 
Amants sans le savoir (les), comédie 
en trois actes et en prose, parla mar- 
quise de Saint-Chamond. — Analyse 
de cet ouvrage, Vlil, 492-501. 
Amateurs. — Race maudite en peinture ; 
gens qui décident à tort et à travers 
des réputations, XI, 7. — Leur ma- 
nière d'être à legard des artistes, 
ibid. — Sont le fléau de l'art, 8. 
I Amauri, roi de Jérusalem, XIV, 246. 
j Amazones. — Signification de ce nom 
I dans l'idiome oriental, IX, 231. 
I A mbassadeur de France à Pétersbourg. 
— Pourquoi Diderot conseille à Fal- 
I conet de peu fréquenter sa maison, 
I XVlIi, 218. 

I Ambassadeurs. Lisez Apôtres et Êvan- 
gélistes, l, 203, alinéa 44. 
Ambassadeurs. — Diderot remet à l'im- 
pératrice Catherine de Uussie une note 
confidentielle sur les moyens de les 
rendre utiles, III, 510. — Cette note 
est encore inconnue, ibid. 
Ambitieux. — Les plus dangereux sont 
les grands pauvres et obérés, II, 461. 
Ambition. — Désordres causés par cette 
passion, I, 110. — Elle engendre les 
soupçons et les jalousies, 111. 
Ambroise (saint). — Est accusé de maté- 
.rialismepar Voltaire, VI, 351. — Sa 
statue par Falcooet, X, 428. 
Ame. — Peu de gens se sont occupés de 
l'anatomiser : c'est un art que per- 
sonne ne rougit d'ignorer, I, 67. — 
Avantagesà retirer de son étude, 69. — 
Elle a des exercices qui lui sont pro- 



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158 



TABLE GÉNÉRALE 



près et nécessaires pour la maintenir 
en état de santé, 96. — Les affec- 
tions sociales sont le plus salutaire 
de ces exercices, 97, 98. — C'est un 
tableau mouvant, 369. — Ne connais- 
sant pas son essence, comment savoir 
si elle est immortelle, II, 8i. — Celle 
des bêtes réside dans le sens domi- 
nant particulier à Tespèce, 323. — 
Dîsaartation métaphysique de Mir- 
soia sur ot sujet, IV, 244. — Sa pre- 
mière réfiideace, 345. ^ Cette rési- 
dence varie dans Dsii^iice et dans la 
jeunesse, 346. — ObjectioM» 247. — 
Arguments de Mirzoza en ùnwog de 
son système de T&me voyagensa, ^48l 

— Idée originale de chaque individu 
réduit à T&me qui le caractérise, 
249, 250. — Étude physiologique de 
ce ressort de l'humanité, IX, 377. — 
Doctrines de Marat et de Stahl à ce 
sujet, 378. — Doctrine des musul- 
mans sur l'âme, XVII, 58. — Senti- 
ment de Socrate sur Tàme, 159. 

Ame du monde^ II, 48. 

ÀMéLiDS, philosophe néo-platonicien. — 
Devient, en 246, disciple de Plotin. 
XIV, 322. — Ses nombreux ouvrages 
ont servi à réconcilier Porphyre avec 
Véclectisme de Plotin, ibid. 

Amelot de la Houssaie {Nicolas), — 
Donne, en 1697, la meilleure édition 
des Lettres du cardinal d^Ossat^ IX, 
453. 

• Amenthès, — Ce que ce terme signi- 
fiait chez les Égyptiens et chez les 
Grecs, XIII, 285. 

' Amenuiser y Allégir^ Aiguiser. — Ter- 
mes communs à presque tous les 
arts mécaniques; exemples de leur 
emploi , XIII, 286. 

Américains. — Vœux et conseils en leur 
faveur, III, 324. — Leur goût anti- 
physique, VI, 452. 

Ahida, divinité du Japon, XV, 267. — | 
Un temple lui est élevé, sa statue y ' 
opère des miracles, ibid. — Migration ' 
de son âme par métempsycose, 269. | 

— Est considéré par les disciples de 
Xékia comme le dieu suprême des ' 
demeures heureuses, 270. 

Aminé. — Comment son bijou met fin à 



un différend survenu entre deux offi- 
ciers de la cour de Mangogul, IV, 
330,331. 
^ Amis de Bourbonne {les Deux).— A 
quelle occcasion Diderot composa ce 
conte, V, 263. — Olivier et Félix 
(c'est le nom des deux amis); leur 

intéressante histoire, 265-278 Deux 

lettres de Diderot, adressées à Grimm, 
donnent à penser que ce conte a subi 
divers remaniements, 275. — L'atro- 
cité du prêtre ôte tout le pathétique 
de l'histoire de Félix, XX, 18. — Di- 
derot a reçu le papier de Félix^ mais 
il aurait bien voulu recevoir celui 
d'Ofivi>r, afin de donner aux deux 
contes un peu d'unité, 21. 

* Amitiés — > Divinisée par les Anciens, 
n*a au cependant chez eux ni temples, 
ni aatela, 1III« 286. — Dans son ou- 
vrage des Dims» du paganisme, Lilio 
Geraldi prétefid qu'on la sculptsit 
sous la figure d*aiie jeune femme, 
ibid. 

Amitiés. — Jugement qu'oa peut porter 
de leur sincérité, I, 241. — Exemples, 
242-250. 

Ammonius Saccas, philosophe d'Alexan- 
drie, disciple et successeur de PoUk- 
mon. — Continue l'enseignement de la 
philosophie éclectique sous le règne 
de Commode , XIV, 316. — Son apos- 
tasie, ibid. — Ce qu'il disait à ses 
disciples, 317. — Ses leçons mêlées 
de théolog^ et de philosophie font 
dégénérer Véclectisme en une théurgie 
abominable, 318. 

* Amour ou Cupidon, dieu du paga- 
nisme.— Sa naissance a été racontée 
en cent manières différentes, et on IVi 
représenté sous cent formes diverses, 
qui lui conviennentégalement presque 
toutes, XIII, 286. 

Amours de Diderot (/m), par M. Maa- 
rice Tourneux, XX, 143. 

Amour j^/o^ontgue.— Histoire d'Hilas et 
d'Iphis, IV, 371-375. 

Amour^propre (1'). — Est grand contem- 
plateur de lui-même, I, 89. — Ses 
ravages, 224, alinéa 21. — A l'Intérêt 
pour mobile , 226 , alinéa 28. — 
S'exerce k différents degrés^ II, 3S5. 



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ET ANALYTIQUE. 



159 



AmouÊTs (Allée des (le«m). — Agénor et 
Phédime, I, 240, alinéa 16. 

Armmrs et p9nchatUs dénaturés, le der- 
nier degré de la cormption réfléchie, 
I, 115. 

Amphion, célèbre musicien grec.- — 
Adoucit les moeors des Thébains, 
XV, 54. — Ajoute trois cordes à la 
lyre d'Orphée, ibid, 

* Amphithéâtre. — Étyroologie de ce 
mot, XIII, ?87. — Les Latins le nom- 
maient risorium. — Description de 
plusieurs monuments de ce genre, 288 
et suiv. 

' Ampoule, Tase en usage chez les Ro- 
mains, Xni, 200. -- Ce nom a été 
donné à nne fiole que l'on conserve 
dans réglise Saint-Remy de Reims, 
t6tc<. 

Amry {Amrou'ben-el^Ass)^ général des 
Sarrasins, incendie la bibliothèque 
d*Aleiandrie sur Tordre du calife 
Omar, XIII, 442. — Fait distribuer 
les livres dans les bains publics de 
la ville, où ils servirent au chauffage 
pendant six mois, ibid, 

Amsterdam, ville de Hollande. — Diderot 
la trouve infecte, XVI 1,451. — Ses re- 
venus, sa population, 452. — Des- 
cription de cette ville, ibid. — Anec- 
dote sur le czar Pierre I"^ à propos 
de son voyage dans cette ville, 45i. 

Amulette de Pascal» — Ce que le psycho- 
logiste Lélut pense de cet écrit mys- 
tique, II, 2 i. 

Amtisemenls de société, suite des PrO' 
verbes dramatiques de Carmontelle. — 
Première Suite; critique de cet ou- 
vrage, Vllf, 488.— Seconde Suite, 490. 

Amusements poétiques, recueil d'épi- 
très, de madrigaux, de fables et do 
contes, publiés en 17G9, par M. Le- 
gier, VI, 371. — Jugement sur cet 
ouvrage, iuid. 

Amtot {le Père), jésuite, astrologue et 
missionnaire à Pékin, VI, 397. — Sa 
traduction de VÈloge de la ville de 
Moukden^ pofime composé par Tempe- 
reur Kien-Long,. est publiée par M. de 
Guignes; compte rendu de cet ou- 
vrage, 398. 

AiucHARsis, philosophe scythe. -» Sob- 



stHoé à Pêtimaén^ comme Tnn dea 
Sept Sages^ par les Grecs «OMaïUs du 
despotisme et de la tyrannie^ XV, 50. 

— Notice sur lui, XVII, 111. 

* Anacris. — Nom d'un des quatre dieux 
familiers que les Égyptiens du paga- 
nisme croyaient attachés à la garde de 
chaque personne dès le moment de sa 
naissance, XIII, 291 . 

AiiAcnto?!. — Les ouvrages de ce poète 
font partie de la bibliothèque de 
l'Allée des fleurs, I, 337, alinéa 7. 

* Anadyomène. — Nom d'un tableau 
peint par Apelle, représentant Vénus 
sortant des eauic, XIII^ 291. — > Auguste 
VskytMt fait placer dans le temple de 
César, la partie inférieure subit des 
altérations, et il ne se trouva per- 
sonne qui os&t tenter de lo retoucher, 
ibid. 

* Anœtis, Anetis^ Anaitis.— Divinité 
paleûne, adorée jadis par les Lydiens^ 
les Arméniens et les Perses, XIII, 

291. -- Histoire de son culte, 292 

Question que fait Auguste à un sol- 
dat qui s*était enrichi des débris de sa 
statue, ibid, — Réponse du soldat, ibid. 

* Anagramme, — Transposition des let- 
tre|8 d'un nom avec un arrangement, 
ou combinaison de ces mêmes lettres 
pour en former un ou plusieurs au- 
tres qui aient un sens différent, XUU 

292. — Règles de ce jeu d'esprit, ibid. 

— Histoire et exemples de cet amu- 
sement chez les anciens et chez les 
modernes, ibid, — Anagramme numé- 
rale, ou chronogramme, exemple tiré 
du distique de Godart sur la naissance 
de Louis XIV, ibid. 

Analogies, — Le physicien doit s'en 
méfier, sous peine d'erreur, II, 50. 

* Anapadom^né.— Nom d'une fontaine de 
Dodone. Singularités racontées par 
Pline, XIII, 294, 295. 

* Anaphonèse, — Exercice de la voix par 
le chant. Des avantages qu'on peut en 
tirer pour la santé , XIII, 295. 

* Anarchie, — En quoi consiste ce dé- 
sordre dans un État, XIII^ 295. 

AiiATOLiis, évèque de Laodicée an m* 
siècle ; sa doctrine tenait du péripaté- 
tisme, XV, 294. 



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160 



TABLE GÉNÉRALE 



Anatomie. — Avantages à retirer de 
cette science pour arriver à la connais- 
sance de Dieu, I, 233, alinéa 47. — 
Les: entraves mises à son étude nui- 
sent aux progrès de l*art de guérir, 
III, 335, 336. — Question d*anatomie, 
IX, 239. 

ÂNAXAiiORAS, philosophe ionique, né à 
Clazomène. — Arrête les progrès de l'a- 
thc4sme, XV, 148. — Disciple d'Anaxi- 
mène, 248. — Notice sur sa vie, ibid. 

— Accusé dMmpiété, il est sauvé par 
réloquence de Périclès, 240. — Se re- 
tire à Lampsaque après trente ans 
d'enseignement do la philosophie à 
Athènes, ibid. — Se laisse mourir de 
faim, ibid. 

Anaxarque d*Abdêrb, philosophe éléa- 
tique, XIV, 407. — Plus fameux par la 
licence de ses mœurs que par ses ou- 
vrages , ibid. — Favori d'Alexandre le 
Grand, il s'occupa à le corrompre, 
ibid. — Nicocéron, tyran de Hle de 
Chypre, le fait piler dans un mortier, 
t6td. 

Anaxilaus de Laiiisse, philosophe pytha- 
goricien. — Se fit exiler, XVI, 524. 

A^jAXiMAPiDRB, Tun des athées de l'anti- 
que Grèce, XV, 148. — On lui attri- 
bue l'introduction de VHylopathia- 
nisme, ibid. — Disciple de Thaïes de 
Milet, philosophe de la secte Ionique, 
il continue son enseignement; sa doc- 
trine, 246. — Sa cosmogonie, 247. 

ApiAXiMèNB, disciple d'Anaximandre. — 
Adopte les opinions de son maître, 
XV, 247. — N'a laissé de sa morale 
que quelques sentences décousues, ibid. 

* Ancien, Vieux, Antiqtte. — Expres- 
sions qui enchérissent toutes les unes 
sur les autres, XIII, 295. 

Ancietis et modernes (dispute sur les). 

— La querelle finit k l'avantage des 
premiers, IV, 296, 297. 

Anciens (Artistes). — Pourquoi ceux de 
nos jours n'arriveront jamais à les 
égaler, XI, 14. — Leur manière de 
procéder dans la recherche de la 
beauté, 15. — Leur supériorité résulte 
des lois inviolables de la Nature, qui 
ne fait rien par saut, 16. 

ANDAé {Yves-Marie, dit le Père), phi- 



I losophe et théologien. — Son EtseU sur 
le beau est un bon ouvrage auquel il 
' ne manque qu'un chapitre pour fttre 
excellent, X, 17. — Exposition de son 
système, 18-20. — Le seul desidera- 
I tum que laisse son ouvrage, 24. 
, ANDRiBtx, littérateur français. — Com- 
I ment il s'exprime, dans la Décade 
philosophique, au sujet de Jacques 
le Fataliste, VI, 5. 
* Androgynes. — Hommes de la fable, 
' XIII, 296. ~- Beaucoup de. rabbins 
I prétendent qu'Adam fut crée andro- 
I gyne, homme d'un côté, femme de 
l'autre ; qu'il était ainsi composé de 
I deux corps que Dieu ne fit que sépa- 
rer, ibid. — Mentionnés dans le Ban- 
quet de Platon, ibid. 
Andronic, tragédie de Campistron, joaée 

avec succès, VIII, 430. 
^ Anecdote de Pétersbourg y V, 501. 
AwoE* (Frère), carme déchaussé. — Visi- 
tes que Diderot lui rend, I, xxxiv. — 
Avances d'argent qu'il faii à Diderot 
dans un but intéressé, xxxv. — Sa 
fureur en apprenant que Diderot s'est 
moqué de lui, xxxvi. — Se venge, ibid. 

— Son portrait ; ses succès comme pré- 
dicateur et comme confesseur, VI, 48. 

— Les vieux carmes, qu*ii humilie, 
résolvent sa perte, 49. — Suite de 
cette intrigue, 51. — Meurt dans le 
tremblement de terre de Lisbonne, 
ibid. 

Anges y êtres supérieurs. — Leur rôle 
dans la philosophie antédiluvienne, 
XII, 298 et suiv. — Leur origine, 
leur nature, leurs fonctions, d'après 
la théologie juive, XV, 387, 388. 

— Doctrine des musulmans à leur 
sujet, XMI, 58. 

Angilbert. — Disciple d'Alcuin, se fait 
remarquer parmi les écrivains du ix* 
siècle, XV, 300. 

Angiviller {Charles 'Claude L.4BtLLAR- 
UERiE, comte d'), directeur général 
des bâtiments. — Diderot, à son retour 
de Russie, lui rapporte des échantil- 
lons de marbres de Sibérie, I, liv. 

Angleterre. — Cause de sa puissance, 
II, 422. 

Anglais. — Observations du baron d'Hol- 



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ET ANALYTIQUE 



161 



bach sur les moran, le caractère, etc., 
des Anglais, XIX, 179, 182'. 

AiiGDiLLAftD (1*), nom plaisant sous le- 
quel Voltaire désignait le célèbre na- 
turaliste anglais Needbam, II, 131. 

AmcBT. — Affranchi, instrument des 
crimes de Néron; fait les préparatifs 
de la mort d'Agrippine, III, 104. ^ 
Ce que Néron dit en parlant de ce mi- 
sérable, 107. 

Animaux. — Offerts en preuve de la 
nécessité de Taction , du mouTement 
et de l'exercice pour la conserraUon 
de la santé, I, 96. — Leur physiologie. 
IX. 262. 

Annales de PÉducatUm, journal litté- 
raire, rédigé en 1813 et 1814 par 
M. Guizot. — On y trouve un extrait 
du Plan dhme Université pour le 
gout?emement de Russie ^ III, 411. 

Anneau magique du génie Cucufa, — 
Sa puissance merveilleuse, IV, 148. 

— Sitôt qu'il le possède, Mangogul 
{Louis XV) est tenté d'en faire le pre- 
mier essai sur la favorite (Mirzoza, 
M""* de Pompadour), 149. — Il re- 
nonce à ceUe délicate épreuve, 150. 

— Une première épreuve est faite sur 
Alcine, 152. — Second essai, les Au- 
tels , 156. — Troisième essai, le Petit 
souper, 159. — Quatrième essai, VÊ- 
cho, 166. — Cinquième essai, le Jeu, 
170. — Sixième essai, VOpéra de 
Banza, 174. — Tableau d'un comique 
singulier produit sur la scène par 
l'effet du magique anneau, 176. — 
Histoire des deux dévotes {Zélide et 
Sophie), 208. — Septième essai, le 
Bijou suffoqué, 214.— Huitième essai, 
les Vapeurs, 216. — Neuvième essai, 
Thélis {Èf^ de Tencin?), 218. — 
Dixième essai, les Gredins^ 227. — 
Onzième essai, les Pensions, 232. — 
Douzième essai, le Viol, question de 
droit, 237. — Treizième essai , la Pe- 
tite Jument, 'i^Z. — Quatorzième essai, 
le Bijou muet, 259. — Quinzième 
essai, Alphane, 267. — Seizième essai, 
les Petits-Maitres , 270. — Dix-sep- 
tième essai, la Comédie, 276. — Dix- 
huitième et dix-neuvième essais, Gir- 
giro Ventortillé, 289. — Rôvo de Mir« 

XX. 



xoza, 293. — l^ngt et unième et vingt- 
deuxième essais, Fricamone et CaUi- 
piga, 2p8. — Vingt-troisième essai, 
Fanni, 306. — Vinpt- quatrième et 
vingt-cinquième essais. Bal masqiié 
et suite du Bal masqué, 328. — Vingt- 
rîxième essai, le Bijou voyageur, 336. 

— Vingt-septième essa:, Fulvia, 350. 

— Vingt-huitième essai , Olympia, 361 . 

— Vingt-neuvième essai, Zuléiman et 
ZcUde, 366. — Trentième et dernier 
essai, Mirzoza, 375. 

ANfficBRis, philosophe grec, de la secte 
Cyrénalque. — Sa doctrine, XIV, 272. 

AuQCETiL-DupBnaoFi {Abraham - Hyacin- 
the), auteur d'un Voyage dans VInde, 
II, 206. —On lui doit la connaissance 
des livres sacrés des Parses {Perses), 
ibid. — Note biographique ^ur cet in- 
fatigable voyageur, XI, 219. — Trouve, 
à Surate, les Parsis divisés en deux 
sectes, XVII, 317. — Proflte de leur 
division pour se procurer les ouvrages 
qui lui manquent , 317. — Comment 
il se procure les quatre Vèdes, 318. ^- 
Son opinion sur la façon dont Zoroas- 
tre composa la loi, 319. 

* Aiisico, royaume d'Afrique. — Ses ha- 
bitants sont anthropophages, et le 
grand Macaco (c'est le nom du roi) 
entretient des boucheries publiques de 
chair humaine, XIII, 297. 

* Antédiluvienne (philosophie). — Exposé 

de cette doctrine, XIII, 298. 

Anthropophagie. — Sa cause et son ori- 
gine, présumée très-ancienne, II, 210. 

Anti' Lucrèce (1*), ou Discours sur le 
bonheur, par Offray de La Mettrie, 
ouvrage cité, III, 217. 

Antipater de Tarse, philosophe stoïcien, 
XVII, 227. 

* Antipathie, Haine, Aversion, Répu- 
gnance. — De l'emploi de ces mots, 
qui ne sont pas synonymes, XIU^ 
304. 

Antique {de V), XII, 114-118. 

Antiquité (1') dévoilée, ouvrage d'Ant. 
Boulanger, VI, 346. 

Antiquités égyptiennes. •— La plupart des 

livres qui en ont parlé ont dispara 

dans l'incendie de la bibliothèque 

d'Alexandrie, XIV, 393. — Jugement 

11 



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162 



TABLE GÉNÉRALE 



d*Eusèbe sur les fragments échappés 
à la destruction , ibid. et 394. — La 
Table Isiaque, Tune de ces antiquités, 
la plus remarquable, existe encore: 
histoire de sa conservation, ibid, 

AivTiSTHÈNE, philosophe grec, fondateur 
de la secte des Cyniques, XIV, 253 
et suiv. — Ne professe que la morale, 
XV, 65. — Ses principaux sectateurs, 
ibid. 

AifTONiA, mère de Tempereur Claude. — 
Ce qu'elle disait en parlant de son 
fils, m, 31, 32. 

* Antrustiont, — Nom donné chez les 
Germains aux volontaires qui suivaient 
les princes dans leurs entreprises, 
XIII, 30i. — Tacite les désigne par le 
nom de compagnons; nos premiers 
historiens les appellent leudes ; depuis 
ils ont été nommés vassaux et sei- 
gneurs, 305. — Ce qu'ils étaient en 
réalité, t&ki. 

* A^iUBis, divinité païenne de lÉgypte, 

XIII, 305. — Présumée le même dieu 
que le Mercure des Grecs, ibid. — 
Aventure de Pauline, dame romaine, 
et du jeune chevalier Mundus, qui 
amène la ruine du temple dlsis sous 
Tibère, ibid.—Sh statue est jetée dam 
le Tibre, ibid. — Les empereurs et les 
grands de Rome se plurent longtemps 
à se métamorphoser en Anubis, 306. 

— Son culte sous les derniers hiéro- 
phantes, XIV, 388. 

Anvbrs, ville des Pays-Bas. — Est située 

sur l'Escaut, XVJI, 468. 
Anvillc (J.-B. Bourguignon d'), célèbre 

géographe. — Ses ouvrages sont à 

consulter, III, 494. 

* Aorasie. — Étymologie de ce mot, 
XIII, 306. 

AoTouROG. — Nom d'un Taftien que Bon- 
gainville amena en France en 1769, 
II, 211. — Politesse qu'il se dispose 
à faire à la première Européenne 
qu'il aborde, ibid. — Atteint de nos- 
talgie, il soupire après son pays, ibid. 

— Bougainville pourvoit aux frais de 
son retour, 212. — Son entretien avec 
l'aumônier de l'équipage de fa Bou- 
deuse, à son arrivée dans l'île, "219. — 
Fait au P. Laraisse (c'est le nom de 



l'aumônier) les honneurs de sa femme 
et de ses" filles, 220. — Remercie La- 
vaisse de sa bonne conduite avec Tbia, 
la plus jeune, 222. — Suite de Ten- 
tretien, i6id. 
Apblle. — La grâce était la qualité 
propre de ce grand peintre entre tous 
les artistes anciens, XIII, 37. — Per- 
sonne n'osa achever sa Vénus, dont il 
n'avait peint que la tête et la gorge, 
f6fV/.— Ce que Pline rapporte de lui, 42. 

* Apex, bonnet à l'usage des Flamines 
et des Saliens. — Étymologie de ce 
nom selon Servius, XIII, 306. 

* Aphace. — Localité de la Palestine, 
entre Biblos et PersépoUs, où Vénus 
était adorée sous le nom de Vénus 
aphacite, XIII, 306.— Ce que Zoziroe 
raconte du culte qu'on lui rendait, 
ibid. 

* Aphacile. — Surnom de Vénus , XIII, 
306. 

* Aphractes. — Navires des ancie nsà 
un seul rang de rames, XIII, 307. 

* Apis. — Divinité célèbre des Égyptiens, 
XIII, 307.— Conditions e\igées dans le 
taureau sacré, 308. —Cérémonies pour 
sa réception à Memphis, ibid. — Était 
consulté comme un oracle, 309. 

^ Apocoloqwntose ( T ) ou te Métamor- 
phose de Claude en citrouiUe. — Satire 
faussement attribuée à Sénèque, III, 
356. 

Apollodorb de Phalère, philosophe grec, 
ami de Socrate. — Reste près de lui 
j usqu'à ses derniers moments, VII, 384. 

Apollonius Cmnos, philosophe grec, de 
la secte Mégarique, XVI, 112. 

Apollonius de Thyane, philosophe py- 
thagoricien.— Ce qu'il fit pour ébran- 
ler la foi des miracles apostoliques, 
XV, 369. — Les philosophes éclecti- 
ques de l'école d'Alexandrie n'ont rien 
omis pour l'opposer avec avantage à 
Jésus-Christ, XVI, 526. — Ses principes 
philosophiques, 527. 

1 Apologie de l'abbé de Prades (Suite 
de 1'). — H. Meister, secrétaire de 
Grlmm, affirme que cet écrit remar- 
quable a été composé par Diderot dans 
l'espace de quelques jours, I, xvi. — 
Édition originale, Berlin {Paris), 1752, 



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ET ANALYTIQUE. 



165 



4^. — Notice préliminaire, par M. Aa- 
sezat, 431. 

Apostats. — Voyez Déserteurs^ I, 192^ 
alinéas 8 et 9. 

Apôtres, oa nommés Ambassadeurs, 
1, 203. — Ne furent point des philo- 
sophes, mais des inspirés, XV, 288. 

* Apparence, Extérieur, Dehors. — Sens 
grammatical de ces expressions, XIII, 

309. 

* Apparition, Vision. — Distinction 
grammaticale entre ces deux termes , 
Xin, 309, 310. 

* Appas, Attraits, Charmes, — Syno- 
nymes qni n*ont point de singulier 
qaand on les emploie pour marquer le 
pouvoir de la beauté, XIII, 310. 

Appelants (les). — Nom donné aux par- 
tisans du P. Quesnel, I, 4U. 

* Appeler, Nommer. — Synonymes, 
XIII, 310, 311. 

Appendices aux OEuvres complètes de 
Diderot, XX, 93. — Notice prélimi- 
naire, 95. — Bibliographie, 97. — 
Écrits apocryphes, ibid. — Écrits per- 
dus ou détruits, 102. — Iconographie, 
109. — Bustes, statuettes, médaillons, 
ibiâ. — Peintures k Thuile , minia- 
tures, dessins, 113. — Estampes d'a- 
près IViginal, et do fantaisie, 117. 
— Représentations de Diderot avec 
d^aatres personnages, 118. — Cari- 
catures et allégories, 120. — Docu- 
ments divers, 121. — Pièces rela- 
tives à Tarrestation de Diderot en 1749, 
ibid. — Pièces relatives à l'Encyclopé- 
die, 126. — Diderot peint par ses 
contemporains, 134. — Principaux 
écrits relatifs à la personne et aux 
œuvres de Diderot, 141. 

ApploMidUssemenls, — Ceux que le poète 
dramatique doit se proposer d'obtenip^ 
Vn, 314. 

* Apprendre, Étudier, s'Instruire. — 
Sens grammatical de ces mots en tant 
que synonymes, XIII, 310. 

Apulée, auteur latin. — Est celui qui, 
dans son livre de Deo Socratis^ nous 
parle le plus clairement de la doc- 
trine des mânes, XVI, 60. 

Aqcaviva {Claude), Napolitain, cinquième 
général des Jésuites.^ Rend son des- 



potisme illimité et permanent, XV, 275 

* Aqueduc. — Les aqueducs de toute 
espèce étaient une des merveilles de 
Rome anticpie, XIII, 311. — Le Père 
Bernard de Montfaucon en a donné 
une intéressante description, 312. 

* Arabes (État de la philosophie chez les 

anciens), XIII, 314-321. — Voyez Sar- 
rasins. — Leurs bibliothèques, 452. 

Aranda (don Abarcade Bolea, comte d*), 
diplomate espagnol. — Le roi Char- 
les III le nomme président du conseil 
de Castille, VI, 464. — Est chargé de 
rechercher les causes d*une émeute 
tendant au renversement du gouver- 
nement, ibid. — L'enquête établit que 
les Jésuites ont été les promoteurs de 
la révolte, ibid. — Sa conduite habile 
pour arriver k une certitude complète, 
ibid.— Sa conviction établie, il ob- 
tient du roi redit d*expulsion des Jé- 
suites, 465. 

Araynes (Jean^FrançoiS'Marie d'). — 
Expose au Salon de 1781 une Sainte 
Famille, plagiat partiel, XII, 61. 

* Arboribonses, prêtres du Japon. — 
Leurs mœurs et coutumes, XIII, 32i. 

* Arbre. — Chez les païens certains 
arbres étaient consacrés à des divini- 
tés. Choix de quelques exemples, XIII, 
324. — Ces consécrations ont souvent 
contribué à embellir la poésie des an- 
ciens, 325. 

* Arc de triomphe, XIII, 325-328. 

* Arcadiens. — Nom d'une société dé 
savants établie à Rome en 1690. — 
Son objet; pourquoi ainsi nommée, 
XIII, 328, 329. 

Arget (d'). — Voyez Daucet. 

Argésilausoû ARcésiLAs, philosophe grec, 
fondateur de l'Académie moyenne. — 
Fut le premier défenseur de Tacata- 
lepsie, XIII, 184. — Notice sur lui, 
XVI, 330. — Principes de sa philoso- 
phie, 332. 

Archélaus de MiLET, philosopho grec, 
successeur d*Anaximandre dans l'école 
Ionique. — Sa doctrine, XV, 251. — 
Fut le maître de Socrate, avec qui 
s'éteignit dans l'antiquité la secte Io- 
nique, qui devait renaître 2,000 ans 
aprèsi ibid., et XVII, 151. 



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TABLE GÉNÉRALE 



Archevêque, — Grand dignitaire de l'Al- 
lée de$ épines, I, 19((, alinéa 23. — 
Prend la qualité de lieutenant du 
prince, ibid. 

ARCHiMtoB, célèbre géomètre, II, 13, 348. 

Architecture. — Réflexions »ur cet art, 
X, 510. — La peinture et la sculpture 
lui doivent leur origine et leur pro- 
grès, 511. — En revanche, elle doit 
sa perfection aux arts qu*elle a (ait 
r.altre, 512. — En quoi consiste tout 
l'art de Tarcbitecte, ibid, ^ Étude sur 
Saint-Pierre de Rome, ibid. — La 
connaissance de cet art trop négligée 
par ceux qui dirigent Tadministration, 
XIII, 27. — Inconvénients de cet état 
de choses, ibid. — N*est point un art 
borné, 28. 

' Archontes. — Magistrats, préteurs ou 
gouverneurs de Tancienne Athènes, 
XIII , 330. — Leur mode d*élection, 
leurs fonctions, etc., ibid,, 332. 

ÂncHTTAs, philosophe pythagoricien, né 
à Tarente. — Quels furent ses dis- 
ciples, XVI, 521.— SUmmorUlisa dans 
la mécanique, ibid, — Comment il 
mourut, t6td. — Ses principes, 522. 

Aacis (le marquis des). — Voyez Aisnon, 
(M"* d*j. — Moyen qu'il emploie 
pour séduire M"« d*Aisnon, VI, 148. 

— Basarde un premier présent, on 
le lui renvoie, 150. — Un second 
éprouve le môme sort, 151 . — Son 
désespoir, 152. — Son mariage, 155. 

— Révélation que lui fait M"** de La 
Pommeraye le lendemain du Jour 
de ses noces, 156. 

Arclais de Montamt (d*). — Voyez Mon- 
tant. 

Abconvillb {Marie-Geneviàve^Charlotte 
d'ABLus, dame d*), femme savante. — 
Donne, en 1771, une Vie du cardinal 
d'Ossat, Compte rendu de cet ouvrage, 
IX, 453. — Ce que M"* de Blot di- 
sait de son style, 455. — Auteur des 
OEuvres morales de Diderot, con-- 
tenant son traité de P Amitié et celui 
des Passions, ouvrage attribué à tort 
à Diderot, XX, 99. 

* Abcy, gros village de Bourgogne, dans 
TAuxerrois. — Description des grottes 
qui Tout rendu célèbre, XIII, 332-333„ 



Ardents (le miracle des). — Fait arrivé 
en l'an 1129,sous le règne de Louis VI. 
— Ce fléau, qui cessa tout à coup, par 
l'intercession de sainte Geneviève, a 
fourni au peintre Doyen le sujet d'un 
grand et beau tableau qui se Toit au- 
jourd'hui à Saint-Roch, XI, 29, 179. 

* Aréopaob, sénat d'Athènes. — Sa com- 
position , ses fonctions, XIII , 337-339. 

Ar^Me, célèbre médecin grec Praticien 
hardi, écrivain élégant. — Ses travaux, 
analysés par Peyrilhe, méritent d'être 
connus, IX, 473. — La phrénésie, l'o- 
poplexie^ le tétanos, Vépilepsie, sont 
décrits dans cet auteur avec une mer- 
veilleuse exactitude, et traités avec la 
même vigueur, ibid, — Rien de mieux 
que sa description de la lèpre, ibid, 

Anirm (Pierre). — Fait peindre par 
Jules Romain des tableaux licencieux, 
sur lesquels il compose ses aonneu 
obscènes, XI, 189. — Pourquoi les 
chefs-d'œuvre du peintre devaient 
être promptement détruits, ibid, 

* Argata (Chevaliers de I*) ou Chevaliers 
du Dévidoir, XIII, 339. — Leurs insi- 
gnes, ibid. — Cet espèce d'ordre finit 
avec le règne de Louis d'Anjou, ibd, 

Argbns (marquis d'). — M. Poulet-Ua- 
lassis lui attribue la paternité du 
roman Thérèse philosophe, XX, 97. 

Argenson (ifarie-Ptarre Voter, comted*), 
lieutenant- général de police. — Fait 
arrêter Diderot le 29 juillet 1749, 1, 
XLiii, et 277. — Conduit à Vincennes, 
' l'auteur de la Lettre sur les aveugles 
y reste enfermé pendant cent jours, 
ibid. — Cause de cet acte de rigueur, 
ibid. — Ce qu^l dit, suivant le journal 
de Barbier, au sujet de la censure et 
de la condamnation de la Thèse de 
l'abbé de Prades, 433. — Placet que 
lui adressent les libraires de l'^ncy- 
clopédie au sujet de la détention de 
Diderot à Vincennes, XIII, 111. — 
Nouvelles représentations des libraires 
sur le même sujet, ibid, et suit. — Son 
zèle pour la Bibliothèque du roi, 476. 
— Supplique que Diderot lui adresse 
pour demander sa liberté, XX, 124. 

Argenson {Antoine' René Voter d^. — 
Voyez Paouit. 



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ET ANALYTIQUE. 



165 



* ArgeiU. — Son histoire comme espèce 
minérale, comme marchandise, et sa 
▼aleur comme signe monétaire, XIII, 
339-359* — Argent dans notre langue 
est nn terme générique sous lequel 
sont comprises toutes les espèces de 
signes de la richesse ajrant cours dans 
le commerce, 353. 

Atei]iTAL(l6 comte d*), neveu de Mp^ de 
Tencio, réputé son collaborateur dans 
les compositions des Mémoirêt du 
comte de Comminges, X, 286. •— Ce 
que lai répond Voltaire, à propos de 
Calas, XIX, 97 (note). 

Argillan, ou le FancUisme des Croisades, 
tragédie. — Voyex ForUaine-Malherbe, 

ÂaiMATCK, divinité des Perses. — Est Tau- 
teur du mal, XVI, 263. 

ÂiiiSTE. — Pseudonyme que prend Dide* 
rot dans la Promenade du Sceptique, 
I, 181. — Ses entretiens avec Cleo- 
baie, 182 et suiv. ^ Son interlocuteur 
reut le dissuader d'écrire sur la reli- 
gion, 183 et suiv. — Alcyphron, jeune 
sceptique, lui conseille de faire im- 
primer ses ouvrages en Prusse, 186^ 
187. — Circonstances de sa vie racon- 
tées par lui-même, VII, 390-394. 

AaiSTiDE. — Sa religion sera de tous les 
temps; pourquoi. II, 81. 

AaiSTippB. — Philosophe grec, fondateur 
de la secte Cyrénalque, XIV, 268. — 
Sa vie et sa doctrine, 269-274. 

A«STO!«. ^ Philosophe péripatétiden, 
successeur de Lycon, XVI, 247. 

AaisTon db Chio. — Philosophe stoïcien, 
disciple de Zenon , XVII, 225. — Innova 
plusieurs choses dans le stoïcisme, 
225. — Quel fut son disciple, ibid* 

Abistophane, poète comique grec. — 
Est un farceur original, VII, 319. — Un 
pareil auteur est précieux pour le gou- 
vernement, sMl sait remployer, ibid. 

AaisTOTE, célèbre philosophe grec. Le 
premier qui ait réduit le raisonne- 
ment en art — Ses idées singulières 
sur le brigandage, II, 396. — Sa poé- 
tique doit être étudiée et suivie, VII, 
322. — Sa poétique s'applique à tous 
les genres dramatiques, 323. — Fon- 
dateur du péripatétisme, XV, 66. — 
— Ses nombreux sectateurs, ibid. — 



Sa doctrine proscrite devient la phi- 
losophie régnante des xiii* et xiv« siècles 
entiers { 301. — De la vie d'Aris- 
tote, XVI, 227.— De la logique d'Aris- 
tote, 227^232. — De la philosophie 
naturelle d*Aristote, 232. — Principes 
de la psychologie d'Aristote , 237. -» 
Méuphysique d'Aristote, 240. — De 
rathéisme d'Aristote (voyez Aristoté" 
lûtné), 242. —Principes de la morale 
ou de la philosophie pratique d'Aris- 
tote, 243. — Des successeurs d'Aris- 
tote, 245. — Philosophes récents aris- 
totélico-scolastiques, 250. — Disciples 
d'Aristote chez les Franciscains, 251.— 
Chez les Jésuites, ibid. — Philosophes 
qui ont suivi la véritable philosophie 
d'Aristote, 25:2. — Aristote pénètre les 
secrets de la politique à la cour de 
Philippe, 340. — Ce qu'il pensait sur 
la Providence, 447. 

* Arisfotélisme. — Philosophie d'Aris- 
tote. — \ oyez Péripatéticienne (Philo- 
sophie). 

AaiSTOxfcNB, philosophe et musicien grec 
—Auteur des Éléments harmoniques; 
n'admettait pourjuge en musique que 
l'oreille, et rejetait les calculs mathé- 
matiques de Pythagore. La méthode 
qu'il regardait comme fausse n'était 
que défectueuse, IX, 85. — Aristoxène 
et Pythagore se trompaient également 
par l'exagération de leur doctrine, 86. 

Arithmétique. — Il est donné à tous de 
l'apprendre, III, 452. — Son ensei- 
gnement appartient aux études pri- 
maires, 453. — Plus facile à apprendre 
que la lecture , ibid. — Exemples di- 
vers d'enfants phénomènes, 454. 

Armée. — Sa résidence, I, 193, alinéa 
iO. — Voyez Rendez^vous général. — 
Partout où le citoyen est soldat, il 
ne faut point d'armée, II, 416. 

Armide. — Opéra de Quinault, dont le 
peintre Servandoni fit les magnifiques 
décors, 1,229, alinéa 33. — Est lechef- 
d'œuvre de Lulli, XII, 154. 

Arnaud (Franco»), abbé de Grandchamp. 
— Son discours de réception à l'Aca- 
démie des inscriptions et belles-lettres, 
VI, 423. — Il obtient avec Suard le privi- 
lège de la GazetU de France, XIX, 14 P 



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165 



TABLE GÉNÉRALE 



Arnaold (Antoine)^ célèbre théologien. 
— Soutient que les cinq propositions 
condamnées comme extraites do VAu- 
gustinus de Jansénius ne sont point 
dans ce livre, XV, 260 — En 1656, la 
Sorbonne censure lesLef(re5 (fiirnauM 
à un duc et pair (le duc de Luynes) 
ibid, — Lettres et censure qui ont pro- 
duit les Provinciales de Pascal, ibid, 

Arnacld, évêque d'Angers, frère du pré- 
cédent. — Se déclare contre le for- 
mulaire d'Alexandre VII, et le signe 
ensuite par transaction, XV, 261, 262. 

Arnaolo de Villenbuvb, célèbre alchi- 
miste français. — Abandonne la sco- 
lastique pour étudier la philosophie 
naturelle. L'ignorance stupide et ja- 
louse ne répargne pas. Il se retire en 
Sicile, XVII, 104. 

ArnobB) apologiste de la religion chré- 
tienne, né vers le milieu du iii^ siècle, 

- eut Lactance pour disciple, XV, 294. 

Arnool {René), — Perfectionne, en 1506, 
rinvention de Jean Rouvet pour le 
flottage des bois, XIII, 481. 

AR3I0DLD {Sophie)^ actrice de TOpéra, 
célèbre par ses bons mots. — Sa liai- 
son avec le comte de Lauraguais, V, 
416. — Passe au financier Bertin, 
t6td. — Levesque de Burigny raconte 
à Diderot ses plaisanteries cyniques, 
et ses mots ingénus et délicats, VI, 
312. — Quels gens fréquentent sa 
maison, ibid, -^ Rulhièros est l'un des 
plus assidus, 313. — Une de ses plai- 

' santés excentricités rapportée par 
Grimm, VIII, 358 et 420. ^ Comment 
Diderot apprécie son Jeu dans le rôle 
de Colette du Devin du village^ XVIII, 
413. — Sa conversation avec M™« Por- 
tail sur son attachement pour le comte 
de Lauraguais, XIX, 49. — Elle quitte 
le comte de Lauraguais, 63. — Lettre 
curieuse qu'elle lui écrit, 64 (note). 

— Elle s'arrange avec M. Bertin, ibid, 

— Ce que Diderot pense d'elle à propos 
de la lettre d'excuses du comte de Lau- 

' raguais, 75. 

Arpajoiv (couvent d'). Une religieuse et 

la tourière de ce couvent se présen- 
' tent à l'abbaye de Longchamp pour 

se faire remettre sœur Suzanne Simo- 



nin {la Religieuse),\, 105. — Portrait 
de la supérieure de cette maison, ibid, 

— Tableau de la vie intérieure qu'on 
y mène , 106. — Curieuse séance 
d'introduction, 108. — Tableau de 
mœurs, 110. — Scènes de déprara- 
tion de la supérieure, 124, 134. — 
Tableau d'une réunion d'kprës-midi 
chez la supérieure, 136-139. — Le 
Père Lemoine, directeur spirituel de 
la maison, s'y rend à la Pentee6te, 
i43. _ii éclaire Suzanne Simonin sor 
la coupable et dangereuse amitié de U 
supérieure, 145. 

1 Arrêt rendu à Vamphithéàlre d» 
l'Opéra sur la plainte du parterre 
intervenant dans la querelle des deux 
Coins, XII, 143-151. 

ARsinoé , femme du grand monde , 
sujette à des vapeurs d'un plaisant 
caractère, IV, 217. — Mangogul fait sur 
elle l'essai de l'anneau magique, ibid. 

* Art, terme abstrait et méUpbysique. 

— Étude sur ce sujet, XIH, 360-373. 
Art {V), —Ses productions seront com- 
munes, imparfaites et faibles, tant 
qu'on ne visera pas à une imitation 
rigoureuse de la nature, II, 35. — La 
nature est lente dans ses moyens; l'art 
prétend la contrefaire en un moment, 
ibid, — Chaque art à ses avantages; 
tous ne sont qu'une imitation, mais 
chaque art imite d'une manière qui 
lui est propre, VII, 162. 

Art de peindre {V), poème de Watelet.— 
Examen critique de cet ouvrage, XIII, 
16. — Du dessin, 17. — De la cou- 
leur, 19. — Des proportions, 22. — De 
l'ensemble, ibid, — Du mouvement et 
du repos des figures, 24. ^- De la 
beauté, ibid. — De la grâce, t6i<i. — 
De l'harmonie de la lumière et. des 
couleurs, 25. — De l'efifet, ibid, — De 
l'expression et des passions, ibid. 

Art de peindre sur émail (l*), Xllf , 50-75. 

Art dramatique. —Nous parlons trop dans 
nos drames, VII, 104. — Des différents 
genres. Du genre sérieux, 135. — Ses 
avantages, 136. — Du genre tragique 
et du genre comique, ibid. — L« genre 
comique est des espèces, le genre tra- 
gique est des individus, 138. — Erreur 



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ET ANALYTIQUE. 



167 



cemmiioe à ceux qui ont écrit de cet 
art, 3il. — Une de ses parties les 
plus importantes et une des plus dif- 
ficiles est de cacher cet art, U49. ~ 
Réflexions sur ce sujet, VIII, 339-3h0. 

An po^ique. — Celui de Boileau est Tou- 
vrage d*uD maître qui cherche à 
donner le précepte et Texemple à son 
disciple\ VU, 3i3. — Celui d*Horace 
est d'un poète qui parie à des poôtes, 
ibid. — La Poétique d*Aristote établit 
des principes généraux, et est propre 
à tous les genres dramatiques, 323. — 
Ce qui manque à son avancement, 335. 

Art poétique d* Horace (1*) mis en ordre 
par J.-L. Le Bel, avocat. —Jugement 
de Diderot sur ce triste travail, VI, 381. 

Art* d'imitation, — Prodigieux résultats 
qu^on pourrait en obtenir pour le bon- 
heur de rhumanité, VII, 313. 

Artères. — Leurs fonctions communes, 
IX, 287, 295. — Voyex Cœur. 

^ Artisan * Artiste. — Noms par les- 
quels on désigne des ouvriers de 
mérite différent, XIII, 373. 

Artistes. — Conseil donné à ceux qui sont 
jaloux de la durée de leurs ouvrages, 
XI, 189. 

* Aschariouns ou Aschariens^ disciples 

d*Asshari, un des plus célèbres doc- 
teurs d*entre les musulmans.^ Exposé 
de leur doctrine , XIII, 373. 
AsuKOW {Catharina-Romanofna , prin- 
cesse d*), — Voyex Dashropp. 

* ^italiçuet.— Exposé de leur philosophie 

en général. Tous sont ou mahométans, 
ou païens ou chrétiens. La secte de 
Mahomet est la plus nombreuse; le 
peu de chrétiens qu'on y trouve sont 
schismatiques; XIII, 374-383. 

' Assaisonnement^ terme de cuisine. — 
Art de procurer des indigestions, a dit 
un savant médecin, XIII, 383. — Hip- 
pocrate conseille les assaisonnements 
simples, t6td. 

AssELfXB (Lotits), littérateur, conseiller 
municipal de Paris. — On lui doit la 
communication officieuse de plusieurs 
ouvrages inédits de Diderot, dont copie 
a été faite en 1856 à la Bibliothèque 
impériale de l'Ermitage à Saint-Pé- 
tersbourg, par IL Léon Godard, I, vi. 



^ Fait, en 1865, une intéressante 

conférence sur Diderot et le xix* siècle, 

V, 212, et XX, 142. —Ce qu'il dit de 

Tenthousiasme, V, 212. 
AssBLiNBAO (Ch.). — Publie en 1862 une 

édition, revue et corrigée, du Neveu 

de Rameau^ V, 380. 
Assemblée de Cythère (I*), par le comte 

Algarotti. — Examen rapide de cet 

ouvrage, VI, 319. 

* Assez, Suffisamment jVLXxKnc^ entre ces 
deux synonymes de quantité, XIII, 384. 

AssézAT [Jules). — Annote etput>Iie la pré- 
sente édition jusqu'au tome XV inclusi- 
vement. Les éditeurs, en déplorant sa 
mort et en rendant hommage à sa 
mémoire, annoncent que l'édition sera 
terminée par M. Maurice Tourneux, 
XVII, 1. 

AssflARi OU EscHiARi, philosopho musul- 
man, chef de la secte des Assharites; 
XVII, 41.— Principes de sa doctrine, 
elle fait des progrès rapides, 42. 

Assharites^ secte de philosophes musul- 
mans, XVII, 42. — Voyez Aschariouns, 

* Assoupissement^ état de l'animal dans 

lequel ses actions volontaires parais- 
sent éteintes, XIII, 385. — Exemples 
extraordinaires d'assoupissement pro- 
longé, 386. 

* Assuré, Sûr, Certain. — Exemples du 
bon emploi de ces synonymes, XIII , 367 • 

' Assurer, Affirmer, Confirmer. — Valeur 
relative de ces mots, XIII, 387. 

AsTéaiB (la duchesse); ce nom cache Sophto 
Arnould. — Suite de son rendez-vous 
à Selim (le maréchal de Richelieu alors 
&gé de dix-huit ans), IV, 326. 

AsTO, jeune Taîtienne, II, 320. 

Astrologie judiciaire. — Sa naissance 
chez les Chaldéens, XIV, 80. — Char- 
latanisme de cette prétendue science, 
81. — Son empire extraordinaire chez 
tous les peuples de l'Orient, ibid. 

Astronomie. ^Les progrès de cette science 
sont l'indice le plus marqué de l'é- 
tendue de l'esprit humain, III, 450. 

A^ROC (J.), célèbre médecin, IX, 218. 

Atavisme. — Nom donné à certains phé- 
nomènes de la génération, II, 150. 

Athan ASK (saint) . — Sa tolérance reli- 
gieuse, I, 488. 



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168 



TABLE GÉNÉRALE 



Athanor. — Nom d*uD appareil employé 
par les alchimistes, III, 463. 

Ath^b. — Ce qae c'est qa*un athée, 1, SI . 
^ Soa raisonnement ponr prouver 
qnUl n'y a pas de Dien, 131 à 134. — 
Trois classes d'athées : les vrmis^ les 
sceptiqtieSy les fanfarons, 136. — Il 
faut plaindre les premiers, prier pour 
les seconds, et détester les derniers: 
ils sont faux, ibid. — La probité de 
l'athée repose sur de mauvais fonde- 
ments, 137. — Ses idées, sa conduite, 
217. ^ Il n^appartient qu'à l'honnête 
homme d'être d'athée, II, 61 ; III, 297. 

— Les athées prétendent que le culte 
rendu aux hommes après leur mort est 
la première source de Pidolàtrie, XVI, 
351. — Ce qu'ils en concluent, ibid. 

Athéisme. — Peut-on dire quil exclut toute 
probité, I, 18. *- En quoi il consiste, 
21.— Seul, il exclut toute religion, 22. 

— Ne paraît avoir aucune influence 
diamétralement contraire à la pureté 
du sentiment naturel de la droiture et 
do l'injustice, 45. — Il laisse la pro- 
bité sans appui, 58 (note 2) .^11 pousse 
à la dépravation, 50. — Son origine, 
100. — L'athéisme pratique n'est 
guère que sur le trône, II, 401 (maxime 
du roi de Prusse Frédéric II). — Peut 
être la doctrine d*une petite école, 
jamais celle d'une nation civilisée, 
111, 517. — L'athéisme a aussi ses par- 
tisans dans le Malabar, XV], 42. 

ATHéiiAGoaAS, philosophe platonicien, 
ou plutôt éclectique.— Sa manière d'en- 
tendre le mot Xoyo; , après avoir em- 
brassé le christianisme, XV, 202. 

ATHrios, nom d'un athée, ami d'un scep- 
tique qu'il rencontre dans V Allée des 
mcuronniers^ 1, 227, alinéa 3L — 
Est désigné pour représenter sa secte 
dans une assemblée religieuse, 228. 

— Ses raisonnements, 229, 230, 232, 
233. — • Ce qui lui arrive pendant la 
réunion, 235, alinéa 56. 

Atlantide^ vaste continent, qui, selon 
les traditions antiques conservées par 
Platon (dans le Timée et le Critias) 
était situé dans l'Océan Atlantique, en 
face des Colonnes d'Hercule. —Lettre 
sur cette contrée et ses habitants que 



M. Baer, dans son Euai historique 
et critique sur les Atlantides, consi- 
dère comme éunt la Palestine au 
temps des patriarches, IX, 225. — La 
conformité du récit de Moïse et de 
celui de Platon donne un grand poids 
à l'opinion de M. Baer, 233. 

Atlantiques (les), le même peuple, selon 
M. Baer, que les Hébreux, IX, 226. 

Atlas, premier chef des Atlantides, 
selon Diodore de Sicile, IX, 226. — 
Cet Atlas, dit M. Baer, n'est autre 
que Jacob, ibid. 

Atlas, roi de Bfauritanie, changé en mon- 
tagne selon la fable. — La fiction qui 
lui fait porter le ciel sur ses épaules 
dépassée en absurdité, I, 218, alinéa?. 

Atome. — Un atome remue le monde, 
II, 67. 

Atbiba, liseï Akibas. — Savant rabbin, 
auteur du livre de la Création, Phi- 
losophe cabalistique. Abrégé de sa vie, 
XV, 367. — Se jette dans le parti du 
faux Messie Barcho-Chebas, 368. — 
Saisi par les troupes de l'empereur 
Adrien, il est mis à mort avec vingt- 
quatre mille disciples de sa doctrine, 
ibid, — Les Juifs lui donnent de 
grands éloges comme écrivain véridi- 
que, ibid. 

* Attachement, Attache, Dévouement.— 

Emploi grammatical de ces expres- 
sions, Xllf, 387. 

* Attacher, Lier. — Distinction entre ces 

deux termes, XIII, 387-388. 
Attaignant (l'abbé de 1'). — Voyei Lat- 

TAlGlfANT. 

Attalus, philosophe stoïcien, cité par. 
Sénèque, III, 250. 

Attalus P% roi de Pergame, fondateur 
de la célèbre bibliothèque de ce nom, 
XIII, 442. 

Attention. — Trop fortement concentrée 
sur un point, elle peut être nuisible, 
II, 377. 

*AttenUon, Exactitude, Vigilance.— Cbs 
expressions marquent différentes ma- 
nières dont l'àme s'occupe d'un objet; 
XIII, 388. 

* A tténuer. Broyer, Pulvériser. — Emploi 

intelligent de ces expressions, XIII, 
388. 



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ET ANALYTIQUE. 



169 



Amcos. — Son buste orne le vestibule 
de la maison de Cléohule, 1, 178. 

^ Ah Petit Prophète de Boehmischbroda, 
ou grand prophète Monet, etc., salut, 
XU, i5S-i56. 

A%tjs Mânes de Diderot , opuscule de 
Ifeister^ compris dans la présente 
édition,!, IX. — Notice préliminaire, xi. 
— Notes, XX. — La paternité de cet 
ouvrage a été contestée à Meister, XX, 
141. 

AcBeBTni (M.), auteur d'une Êttuie cri' 
tique stÂT les rapports supposés entrs 
Sénèque et saint PatU ; ouvrage cité, 
Ul, 194. 

AcBBaTOT, bourgeois d*0rléans. — Anec- 
dote sur un soufflet qu'il donne à 
titre d'aumône, VI, Cl. 

AuBRY {Etienne)^ peintre de portraits. — 
Ceux qu'il expose en 1771, entre les- 
quels celui de Jeaurat, accusent un 
beau talent, XI, 531. — V Amour 
paternel, qu'il expose au Salon de 
1775, est travaillé scrupuleusement, 

XII, ^; sa Bonne Femme qui tire des 
cartes est un très-bon tableau; sa 
Bergère des Alpes est charmante; 
son Petit Garçon qm demande pardon 
â sa mère, délicieux, 25. — Les 
Adieux de Coriolan à sa mère, tableau 
exposé en 1781, plus agréable de loin 
que de près, n'est cependant pas sans 
effet, 49. 

• Audace, Hardiesse, Effronterie, — 
Exemples de l'emploi grammatical de 
ces différents termes, XIII, 388. 

AoDRAii {Gérard ou Girard), célèbre gra- 
veur, X, 191. ^ Entre ses ouvrages, 
recommandés comme objet d'étude, 
ne pas négliger la Vérité portée par 
le Temps, X, 442. 

• Augmenter, Agrandir. — Applications 
différentes de ces mots, XIII, 389. 

• Augmenter, Croître, —L'un se fait par 
développement, l'autre par addition, 

XIII, 389. 

AcGcis {Pierre^Bené)^ littérateur; publie, 
dans ses BévélcUions indiscrètes du 
xvni* siècle, un portrait de Diderot 
par Garand reproduit, I, xxi. 

Augures, — Tarquin l'Ancien, cinquième 
roi de Rome, croit à leur science et 



se déclare leur protecteur, I, 147. — 
Lactance, Denys d'Halicarnasse et 
saint Augustin attestent la vérité du 
fait merveilleux qui fonda leur puis- 
sance, ibid, 

Augustin (AureliuS'Augustinus)^ appelé 
généralement saint Augustin, évèque 
d'Hippone, auteur de la Cité de Dieu. 
Ce qu'il dit des piétistes, \, 38, 39.— 
Est appelé un ancien professeur de 
rhétorique, 205, alinéa 45. — Sa tolé- 
rance religieuse, 488. — Était un 
pauvre anatomiste, IX, 321. — Écri- 
vain chrétien du iv* siècle, fut d'abord 
manichéen, XV, 295-300. 

Aulu-Gbllb, célèbre grammairien ; au- 
teur des Nuits attiques^ voir dans cet 
ouvrage le discours du médecin Favo- 
rin, III, 95. — Ce qu'il raconte d'un 
certain Paulus jouant le rôle d* Electre 
dans la tragédie d*Euripide, VIII, 422. 

* Aurore, déesse du paganisme. — Son 
histoire mythologique, XllI, 389. 

* Aurum musicum, préparation chi- 
mique. — Procédé pour l'obtenir, XIII, 
390. — Autre manière d'opérer pour 
faire Vargentum musicum, 391. 

* Austère, Sévère, Bude, — Vaustérité 
est dans les mœurs ; la sévérité dansles 
principes; la rudesse dans la con- 
duite, XIII, 391. 

AuUurs et des Critiques (des). VII, 387. 

(Voy. Sommaire^ p. 305). 
Auteurs Grecs : Hérodote, — Thucydide, 

— Isocrate, — Platon, — Xénophon, 

— Épictète, — Plutarque, — Démos- 
thène, — Polybe, — Diodore de 
Sicile, — Denys d'Halicarnasse, — 
Phi Ion, — Josèphe, — Appieo, — Dio- 
gène de Laérce, — Poiyen, — Pausa- 
nias,— Philostrate,— Dion Cassius,— 
Hérodien, — Zozime, — Procope, — 
Agathias, — ^Elien, — Jugement 
sur le caractère des écrits de ces pro- 
sateurs, III, 479-480. — Appré- 
ciation des poètes : — Homère, — 
Hésiode, — Pindare, — Sophocle, — 
Euripide, — Eschyle, 481. — Aristo- 
phane, — Théocrite, — Bien, — Mos- 
chus, — Callimaque, 48i. 

Auteurs Latins : Cicéron, — César, — 
Salluste, — Cornélius Népos, — Tite- 



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170 



TABLE GÉNÉRALE 



Live,— Velléius Paterculus.— Valère- 
Maxime, — Sénèque, — Pomponius 
Mêla, — Columelle, — Quinte-Curce, 

— Pline le naturaliste, — Tacite, — 
Quintilien, — Frontin, — Végèce, — 
Pline le Jeune, — Florus, — Suétone, 
Justin, — Trogue Pompée, prosa- 
teurs ; et Virgile, — Horace,—- Ovide, 

— Catulle,— Tibulle, — Properce, — 
Juvénal, — Martial, — Pétrone, 
poCtes I Appréciation du caractère et 
du mérite de leurs ouvrages, II î, 482, 
à 481. 

Auteurs sacrés, I, 200, alinéa 34. 
Autorité, — Elle éblouit les hommes et 

excite violemment leur envie; chacun 

y aspire, H, 461. 
' Autorité, Pouvoir, Puissance, Empire. 

— Distinctions établies entre ces mots 
par l'abbé Girard dans ses Synonymes, 
XIII, 3U1. 

* Autorité politique, — Définition de ce 
mot, Xfll, 392. 

* Autorité dans les discours et dans les 
écrits. — Ce qu'on entend par là, 
XIII, 400. 

ADVEncNE (Antoine d') ou Dauvbrghb, 
musicien français. — Fait représenter, 
en 1753, les Troqueurs, opéra- 
comique, V, 487. 

AuxERRE (Charles de Caylus, évoque d'). 

— Voy. Caylus. 

* Avaler. — Singularités physiologiques 
relatives à la déglutition d'objets dan- 
gereux, Xin, 401. 

* Avanie, Outrage, Affront, Insulte. — 
Termes relatifs k la nature des pro- 
cédés d*un homme envers un autre. 
Nuances à observer dans leur emploi, 
XIII, 402. 

* Avantage, Profit, Utilité.— Termes re- 
latifs au bien-être que nous retirons 
des choses extérieures; leur emploi 
Judicieux, XIII, 403. 

Avare. — Plus cruel à lui-même qu'au 
genre humain, l'avare est la propre 
victime de ta passion, 1, 110. — Causes 
de son inquiétude que rien n'apaise, 
ibid. — Avare et misérable, mots 
synonymes, ibid. — Ne peut rieo pro- 
duire de grand, VII, 389. 

Avarice, fléau de la créature,!, 110. — 



Ce vice do connaît point de digues, 
ibid. — Est plus particulièrement le- 
vice des vieillards; il y a cependant 
des exemples d'enfants avares, II, 313. 

— L'éducation, même la plus sévère, 
corrige rarement ce malheureux pen- 
chant de la nature, ibid. — Rapetisse 
l'esprit et rétrécit le cœur, VII, 389. 

AvED {Jacques- André-Joseph), peintre. 

— Le Portrait du maréchal de Cler- 
mont'Tonnerre, qu'il expose au Sakra 
de 1759, est fort beau, X, 98. 

AvBLLANÉ^DA (Alonjo-Femondttz d'), au- 
teur d'une suite de Don Quichotte; 
note biographique sur cet auteur, 
VI, 68. 

AvBNPAS, médecin musulman. — Sa phi- 
losophie le rendit suspect, XVII, 45. 

* Aventure, Événement, Accident. — 
Termes relatifs aux choses passées ou 
considérées comme telles. Peuvent 
rarement être employés comme syno- 
nymes, XIII, 403. 

Aventure d'un chapelier de Langres, 
conte moral, V, 293 et suiv. 

Aventures de Pyrrhus. — Notice critique 
sur un ouvrage portant ce titre, et 
dont le manuscrit fut trouvé à la mort 
de Fénelon, parmi ses papiers, IX, 462. 

AvENzoAR, médecin et philosophe musul- 
man, XVII, 45. — Quels furent ses 
disciples, ibid, 

AvERDT {Clément-CharleS'François de 
r), contrôleur général des finances. — 
Accorde une pension de deux mille 
livres à l'abbé Coyer pour ses ouvrages : 
la Noblesse commerçante, et Chinki, 
VI, 294. — Est relevé de sa charge. — 
Comment et par qui sa retraite lui est 
notifiée, XIX, 282. — Sa pension. 
Chanson sur lui, 293. 

AvERROBS, célèbre philosophe et médecin 
arabe. Moïse Maimonides devient son 
disciple, XV, 374. — Notice sur sa 
vie, XVII, 46. — Fut de la secte des 
Assharites, 47. — - Homme sobre, 
laborieux et Juste, 48. — Son tystème 
particulier de religion, 49. 

Aveugle (lisex Dévot). Conversation entre 
cet habitant de V Allée des épines et 
un promeneur de V Allée des marrtm- 



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ET ANALYTIQUE. 



171 



mers, I, 220 et suiv.^ alinéas 14, 15, 
16 à 30. 
1 Aveugles, Lettre aur ce sujet, I, 279. 

— Hilmer, oculiste prussien, fait l'o- 
pération de la cataracte, 280. — L'a- 
veugle-né du Pttiseaux, ibid. — Ses 
habitudes d'ordre, ibid. — Comment 
il juge du beau, 281. — Sa défi- 
nition d'un miroir, ibid. — Ne connaît 
les objets que par le toucher, 282. — 
Idée qu'il se forme des yeux, tbid, — 
Manière dont il enfile les aiguilles les 
plus ténues, 284. — Sa mémoire 
extraordinaire des sons lui fait recon- 
naître les personnes à la voix, ibid. — 
Se trouve inférieur aux voyants à cer* 
tains égards, mais leur supérieur sous 
d'autres rappoi*ts, 285. — Sa réponse 
à la question : S'il serait content de 
jouir de la yuQlibid. — La délicatesse 
des sens de l'ouie, du toucher, du 
goût et de l'odorat, est des plus 
remarquables en sa personne, 286. — 
Ses idées sur les vices et les vertus, 

288. — Les aveugles, n'étant affectés 
que par la plainte, .peuvent être 
soupçonnés, en général, d'inhumanité, 

289. — Leur morale diffère essentiel- 
lement de la nôtre, ibid. — Notre 
métaphysique ne s'accorde pas mieux, 
ibid. — Comment l'aveugle-né se 
forme-t-il des idées des figures? 290. 

— Les sensations qu'ils prennent par 
le toucher sont le moule de toutes 
leurs idées, 293. — Opinions diverses 
de Molineux, de Locke et deCondillac, 
sur les sensations qu'éprouverait l'a- 
veugle-né qui recouvrerait la vue, 
314, 315. — Marche et progrès des 
idées et des sensations à la suite d'une 
opération qui a rendu la vue, 317. — 
Addition à la lettre sur les aveugles : 
Histoire intéressante de M"* de Soli- 
goac, 331 à 342. 

Atezac-Lavigmb (C.)« auteur d'un ouvrage 
intitulé : Diderot et la Société du 
baron d'Holbach, XVIII, 345. — Ses 
suppositions, ibid. 

AviCERfiB, célèbre médechi arabe. — Sa 
vie, XVil, 43. — Sa mort, 44. 

AviMé. - Fléau de la créature, 1, 110. 

* Avis, Sentiment, Opinion, — Termes 



s3monyroe8,en ce qu'ils désignent tous 
un Jugement de l'esprit, XIII, 403. 

* Avis, Avertissement, Conseil.— Termes 

synonymes, en ce qu'ils sont tous les 
trois relatifs à l'instruction des autres, 
XIII, 404. 

^ Avis à un jeune poëte, VIII, 443. — 
Voyez DoRAT. 

Avocats. — De la rémunération due à 
leurs services, III, 41, 42. 

Axiomes. — Ceux qu'on regarde comme le 
bon sens des nations ne doivent point 
être acceptés sans examen, II, 55. 

AïENdeduc d'), avaità Saint-Germain un 
tbé&tre particulier, sur lequel il iouait 
lui-môme ainsi que sa fille, la com- 
tesse de Tcssé, VII, 17. 

* Asabe-Kaberi, — Supplice que les mé- 
chants souffrent sous la tombe, selon 
la superstition mahométane, Xllf, 404. 

' Azarecah, hérétiques musulmans. — 
Leur histoire, XIII, 404-405. 



B 



* Baaras, nom d'un lieu et d'une plante 

du Liban. — Curieuses rôveries débi- 
tées par l'historien Josèphe sur cette 
plante que les Arabes appellent Vherbe 
d'or, XIII, 405. 

* Babel. — Note sur la ville et la tour do 
ce nom, XIII, 406. — Circonstances 
dans lesquelles le desseiu insensé de 
cette tour fut conçu, XIV, 177. 

Babeuf {François- Noël), cité, V, 4. 

Babdti, libraire. — Son portrait peint par 
Greuze, son gendre, est d'une remar- 
quable beauté, X, 142. 

Baboti (M"*'), fille du précédent, femme 
du peintre Greuze. — Son portrait en 
vestale est d'un petit caractère, X, 
142. ^ Anecdote de sa jeunesse comme 
fille de libraire, 349. — Au Salon 
de 1765, figure un autre Portrait de 
M"» Greuze enceinte, 350. 

Bacbuc, mot hébreu, VI, 224. — Sa signi- 
fication, ibid, — Quels ont été ses 
sectateurs les plus distingués, ibid. — 
Platon et Jean-Jacques Rousseau dé- 
clarés faux frères, ibid, — Bacbuc, 
autrement dit la Gourde, la Bou- 
teille, a eu ses temples, ibid. 



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172 



TABLE GÉNÉRALE 



* Bacchionites, sectes de philosophes 

peu connus, XIII, 407. 
Bach {J»athSébastien), célèbre musicien. 

— Cité, XII, 302, 321. 

Bach ( Charles - Philippe - EmmaniMl ), 
musicien Allemand, deuxième fils du 
précédent, auteur de VEssai sur Vart 
de toucher du clavecin; cité XII, 289, 
302, 321. — Lettre que Diderot lui 
écrit, XX, 91. 

Bachblicr (Jean-Jacques) , habile peintre 
de fleurs. — Fait, en 1749, un tableau 
en cire : Flore et Zéphire, sujet tiré de 
la fable. — Histoire de ce premier 
essai d*un nouveau genre de peinture, 
racontée par lui-même, X, 48. — Fait 
sur toile, par suite d*un défi, un 
second tableau à Vencaustique, 52. — 
Description de son procédé, ^3. — 
BCanière dont il préparait ses toiles 
pour la peinture en cire, 55. — Son 
troisième tableau, représentant des 
fleurs dans un vase de porcelaine, 
proave que s'il n*a pas retrouvé la 
véritable peinture encaustique des 
Anciens, il s*en est fort approché, 56. 

— Réponse que lai font deux chimistes 
dont Tun était de l'Académie, 60. — 
Ses persévérants essais pour arriver à 
éviter l'emploi de Tessence de téré- 
benthine dans la peinture en tableaux, 
61. — Obtient le résultat désiré, 66. 

— Communique son secret à M. Odiot, 
67. — Description des tableaux exé- 
cutés, par ce peintre, à la cire et au 
feu ou à Vinustion, 68. — Expose, au 
Salon de 1759, un tableau de la Hésur- 
rectiony peint à la cire, mauvaise com- 
position, 99. — 11 y a dans la tôte de 
ce peintre des liens qui garrottent son 
imagination, 133. — Expose, au Salon 
de 1761, les Amusements de Venfance, 
tableau empreint d'une exagération 
qui tient de la bacchanale, ibid. — Un 
Milan de Cr atone,, toile prétentieuse 
et mauvaise, ibid. — La Fable du che^ 
val et du loup, réduction de son grand 
tableau en encaustique, reproduction 
bien réussie, 131. — On Chat d'An- 
gora, bonne physionomie traîtresse, 
ibid.— Une Descente de croix, esquisse 
de mérite, ibid. — Trois tableaux qu'il 



expose au Salon de 1763, bons à en- 
voyer au pont Notre-Dame : Le Pacte 
de famille ; Les Alliances de la 
France; La Mort d^Abel, 196. — 
Remarquable beauté de l'une des 
esquisses de ce dernier tableau, 197. — 
Le Salon de 1765 reçoit de lui cinq 
tableaux : i. La Charité romaine, ou 
Cimon dans la prison, allaité par sa 
fille (ce tableau est actuellement au 
Louvre, n» 4 de l'École française), 290. 

— II. Un Enfant endormi, 293. — iii. 
Des Fruits, ibid. — nr. Des Fleurs, 
291. — V. Un tableau peint avec de 
nouveaux poLstels préparés à l'huile, 

' ibid,— N'envoie rien au Salon de 1767, 
et ne veut plus exposer, XI, 4. — 
Avait cependant peint pour ce Salon 
une Psyché enievée du rocher par les 
Zéphirs, 96. — Fonde, en 1766, l'École 
gratuite de dessin, ibid. — Jugement 
sur son Ulent, 306. 

BvcHBR (Geor^M-Fr^rtc), médecin fran- 
çais; renommé pour le traitement de 
l'hydropisie. — Donne des soins à Dide- 
rot, I, LVI. 

* Bachoteurs* — Bateliers établis sur les 
ports de Paris. Police qui les régit, 
XÏII, 407. 

Bacon (François), célèbre philosophe 
anglais. — Ses Cogitata et Visa de 
interpretatione naturœ fournissent à 
Diderot l'idée des Pensées sur T/ntor- 
prétation de la nature, II, 3. — 
Diderot reconnaît lui devoir le Système 
figuré des connaissances humaines, 
qu'il a placé en tête de V Encyclopédie, 
XIII, 133, 134. —Observations sur sa 
division des sciences, 159-164. — Re- 
production de son arbre philosophique, 
105. — A été le fondateur de l'éclec- 
tisme moderne, XIV, 306. 

Bacon (Boger)^ moine et savant anglais. — 
Philosophe scolastique appartenant à 
la deuxième période de cette philoeo- 
phie. — Estun des génies les plus sur- 
prenants que la nature ait produits, 
XVII, 100. —Étudie la nature; pro- 
grès qu'il fait dans la physique expé- 
rimentale, ibid. — Ses conjectures, 101 . 

— Accusation portée contre lui, ibid 
Bacquevillb (M. de). — Incendie de son 



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ET ANALYTIQUE. 



173 



hôte), 800 indifléreDce à ce stOet. — 
Sa condnite étrange; son caractère; 
868 folies; son avarice* XVIII, 300 et 
soir. 

Bacolabd (Arnaud). — Voyez Darnaud. 

Baer ou Baeheb {Jean-Christian'Félix) ; 
érudit allemand, aumônier de la cha- 
pelle royale de Suède à Paris, IX, 
223. — Doit à la lecture du Timée et 
du Critias de Platon Tidée qu'il 8*est 
formée sur Tidentité des habitants de 
l'Atlantide et des patriarches, ibid. 
— Objections faites à son système, 
228. — Pour lui le sort des Atlaoti- 
des rebelles fut le même que celui 
des Israélites corrompus ; d'où la con- 
clusion que, sous ces noms différents, 
il ne faut voir qu'un seul peuple, 233. 

Bag6b (le baron de) , noble allemand ; 
amateur passionné de musique. — Ses 
concerts à Paris étaient très-suivis, 
V, 418, 419. 

Bahman JeschL « Espèce de prophétie. 
Ce qu'y voit Zoroastre, XVII, 325. 

Baillet. — Remarque de ce pieux écri- 
vain, III, 123. 

Bala.— Nom d'un personnage distingué 
que l'impératrice de Russie donna à 
Diderot pour raccompagner dans son 
retour de Pétersbourg à Paris, I, liv. 

Balance. — Étendard des Pyrrboniens , 
avec ces mots pour devise : Que sais- 
ie? 1, 217, alinéa 4. 

* Batanriers.— Nom d'une corporation 
d'ouvriers soumis à la juridiction 
de la cour des monnaies, XIII, 408. 

Baléchod {Jean-Joseph'Nicolas),— Qua- 
lités et défauts de la gravure de cet 
habile artiste, X, 445. ^ Sa mort, 
ibid. — On recherche de lui : les 
Baigneuses,, le Calme et la Tempête, 
d'après Joseph Vemet; la Sainte 
Geneviève, d'après Carie Van Loo, et 
un Portrait d'Auguste, roi de Pologne, 
!6td. 

Bal masqué, 0tm<tf.— Vingt-quatrième 
et vingtHïinquième essais de l'anneau 
magique, IV, 328 et suiv, 

* BaUade. — Genre de poésie dans lequel 
ont excellé Clément Marot et La Fon- 
taine, XIII, 408, 409. 

* Balcie {Etienne), savant historiogra- 



phe. — Ses manuscrits, au nombre de 

plus de mille, sont achetés par l'abbé 

Bignon pour la Bibliothèque du roi« 

XIII, 472. 
Bandeau. ^ Symbole de la Foi, 1, 192, 

202, 203, 211, 212; alinéas 7, 8, 9, 

40, 44, 02, 03. 
Banians, secte de race indienne encore 

subsistante malgré sa dispersion, 

II, 97. 

Ban iBR (l'abbé). ^ Son ouvrage principal : 
La Mulhologie et les Fables eœpli^ 
quées par fhistoire, cité avec éloge, 

III, 494. 

Banza, nom par lequel Diderot désigne 
Pabis dans les Bijoux indiscrets, IV, 
138. — État de son Académie des 
sciences, 102. 

Baptême^ cérémonie religieuse. — La rai- 
son de l'homme lui fait mépriser le 
baptême, I, 163. — Comment il s'ac- 
complit, 191, alinéa 6; IV, 446.— 
A quoi il engage, 447. — Où il con- 
duit, ibid. — Ce qu'on trouve au bout 
du voyage, 448. 

* Baptes (les), ou Plongeurs, comédie de 
Cratinus, XIII, 409. 

Baqooy (Jean-Charles), graveur, X, 191. 
Barbarie, — Sens philosophique de ce 

mot, I, 9. 
Barbe. — Son origine présumée, 

IX, 309. 
BABBi-BfARBOis (comte). — Lettre de 

Diderot à la marquise de Pompadour, 

dont il est l'auteur, XX, 100. 

* Barbeliots ou Barboriens, secte de 
Gnostiques. — Leur extravagante doc- 
trine, XIII, 409. 

Barbbo du Bodrg (Jacques)^ médecin- 
botaniste. — Traducteur anonyme des 
Lettres d'un fermier de Pensylvanie, 
ouvrage de Dickinson, IV, 86. 

Barbeyrag (Jean), traducteur et com- 
mentateur de Puffendorf.— Son traité 
des Devoirs de Vhomme et du citoyen 
cité avec éloge et recommandé, III, 
492, 506. 

Barbibb (Antoine- Alexandre), savant 
bibliographe. — Réfute les calomnies 
de La Harpe contre Diderot, III, 6. — 
Combat les attaques de Ginguené au 
sujet d'une note de Diderot contre 



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iîi 



TABLE GÉNÉRALE 



J.-J; RoasMMi^ 7. — On trouve, dans 
son Dictionnaire dâs anonymes, la 
liste des onvrases waïquels donna 
naissance la Thèse de Tabbé dePrades, 
481. — A qui il attribue le roinaii 
Thérèse philosophé, XX, 07. 

Barbier {!Amis), fils du précédent. — 
Remet à M. Assczat une note écrite 
par son père, qui révèle dan» les 
œuvres de Diderot des lacunes encore 
imparfaitement comblées, XX, H'2. 

Barbier {Edmond-Jean-François), avo- 
cat, né' à Paris en 1689, mort dans la 
môme ville en 1771. — Ce qu'il rap- 
porte dans son Journal au sujet da 
scandale causé par la Thèse de Tabbé 
de Prades, I, 433. — Il attribue à 
Diderot le roman Thérèse philosophe, 
XX, 97. 

Barbier d'Aucoort (Jean), avocat au 
Parlement de Paris. — Notice sur cet 
auteur des Sentiments de Cléanthe, 
critique ingénieuse des Entretiens 
d'Ariste et d'Eugène, du P. Bouhours, 
XV, 414. 

Barcho-Chbbas, faux Messie. — Est sou- 
tenu dans son imposture par le doc- 
teur cabaliste Atriba, XV, 368. 

Barclay {Jean), écrivain anglais. — 
Danger d'imiter son indépendance, 
I, 185. 

Barda ou Bardas, patrice d*Orient, au 
IX* siècle, établit des écoles et stipen- 
die des maîtres afln de faire cesser 
rignorance du siècle précédent, 
XV, 299. 

Bardin (Jean). — Expose, au Salon 
de 1781, une Adoration des Mages , 
tableau assez bien composé, XII, 58. 

* Bardocucullus ou Bardaicus cucullus, 
— Selon Casaubon, c'était une partie 
du vêtement des Gaulois de Langres 
et de Saintes, XIII, 410. 

Baron [Michel Botrom, dit), acteur cé- 
lèbre. — Diderot le nomme Orgogli 
dans les Bijoux indiscrets, IV, 277. — 
Une aventure galante de ce comé- 
dien auteur, 278. — Jouait à soixante 
ans passés, et avec un grand succès , 
le Comte d^Essex, Xipharès, Britan- 
nicus, etc., VIII , 351 et 376. 

Ba!<ri {Jules), —A professé quatre leçons 



sur Diderot dans son Histoire des 

idées morales^ et politiques en France 

au xviir siècle, XX, 144. 
Barnivell ou le Marchand de Londres, 

tragédie bourgeoise de Lillo, cHée en 

exemple, VII, 05. 
Baron d'Holbach (le), par F. T. Glaudon. 

— Diderot est Tun des personnages 

de ce roman, XX, 145. 

* Barques.— Hiatdtr^ de la diversité des 
matières employées pour leur cons- 
truction, dans les premiers âges du 
monde et par les différents peuples, 
XIII, 410. 

Barré, jeune paysanne déguisée ea 
homme, au service de H. de Bour- 
naud pendant le voyage de Bougain- 
ville. — Ce qui lui arrive au cours de 
ce voyage, IJ, 205, 219. 

Barrière (Jean-FrcMçois), — Fait con- 
naître, en 1828, les Mémoires de M"** de 
Vandeul (Marie-Angélique Diderot) 
sur la vie de son père, I, xxvii. — Le 
manuscrit de cet ouvrage avait circulé 
à Paris dès 1787, ibid. 

Barrière {Pierre) , soldat Orléanais. — Est 
armé en 1593, par le P. Varadé, rec- 
teur des jésuites à Paris, à Teffet 
d'assassiner Henri IV, XV, 279. 

Barry (M*"* du), mal tresse de Louis XV. 
• — Un mot d'elle, II, 387. — Son ori- 
gine et sa fortune, citées comme un 
singulier exemple dé la destinée des 
femmes, XIX, 408. 

Barthe. — Lit à Diderot une comédie 
qui le fait rire, XIX, 151. — Critique 
de cette comédie, 208. 

• Barthélemites, ordre de clercs sécu- 
liers, fondé par Barthélemi Uobzauzer, 
XIII, 412. — Leurs constitutions ont 
été approuvées par le pape Inno- 
cent XI, ibid. 

BARTHéLEMY (l'abbé), auteur du Voyage 
d'Anacharsis. — Fait paraître, en 
1760, un roman intitulé Les Amours 
de Carite et de Polydore, V, 491. — 
Analyse de ce pastiche composé poar 
l'éducation du jeune Castanier d'Au- 
riac, ibid. 

Barthrouhbrri, bramine célèbre parmi 
les Malabares, XVI, 46. — Sa doctrine 
et sa morale, 47-49, 



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ET ANALYTIQUE. 



175 



* Bas, terme employé comme le corré- 
Utif de Haut, XllI, 412. 

Basse (M'^*), danseuse de l'Opéra.— Son 

histoire avec M. Pi-évot, XIX, 227. 
Basseportb (Bl"*j, élève de Robert. 

— Peintre de fleurs et d'animaux, 
attachée au Jardin du Roi, XI, 306. 

* Bassesse, Abjection, termes synony- 
mes. — Discussion à ce sujet, XIII, 41 3. 

— Ces termes semblent avoir été 
inventés des hommes injustes dans le 
sein du bonheur, 414. 

Basset des Rosiehs (Gilles)^ auteur de 

VÀtUi-Vénus physiqtie, II, 5. 
Bastille. — Bien nourri, bien couché, 

on y meurt de chagrin; pourquoi, 

11,440. 
' BataHley Combat, Action: valeur de 

chacun de ces termes, XIII, 415. 
BcUailles» — Les tableaux de ce genre ont 

un droit incontestable à Tindulgence, 

XII, 97. — Les mœurs anciennes, plus 
poétiques et plus pittorasques que 
les nôtres, étaient plus favorables à 
Tartiste, ibid. 

BatailUm notr. — Jésuites', I, 198, 109; 
alinéas 28, 30. 

Bâtard léoilimé (le), ou le Triomphe du 
CMnique Uirmoyant, avec un examen 
du Ftls naturel de M. Diderot; pam- 
phlet imprimé en 1757, à Amsterdam, 
VII, 10. 

* Bâton. ^ Divers emplois de ce mot, 

XIII, 415. 

' Bâton (en histoire). — Remarques sur 
ce sujet, XllI, 416-418. 

* Bâton (en mythologie). — De Vaitgural 
et du pastoral, XIII, 418, 419. 

* Batte, instrument commun à un grand 
nombre d'ouvriers, XIII, 420. 

Batteux (l'abbé CAar/e*).— Son ouvrage 
les Beaux- Arts réduits à un même 
principe provoque la réponse de 
Diderot connue sous le titre : Lettre 
sur les sourds et muets, etc., I, 345. 

— Conseils donnés par Diderot pour 
le perfectionnement du livre des 
Beauo>Arts, 385. — Diderot appelait 
cet onvrage un livre acéphale, ibid. 
et 111,486. — Qualifié d'hypocrite par 
le parasite. Rameau, V, 440. — Ce qui 
ipanque à son Traité des BeauoO'Arts 



pour le rendre excellent, X, 17. — 
Son aversion pour la philosophie et 
les philosophes modernes, XIV, 529. 

• Battre, Frapper /synonymes, XllI, 420. 

* Baucis et PHiLéMON. Couto mytholo- 
gique, différemment traité par Prier, 
Swift et La Fontaine, XIII, 420, 421. 

Baudrad (rabbé Nicolas), économiste. 

— Examen des tomes V à VIII de ses 
Éphémérides du citoyen, IV, 80-85. 

Baudelaire (C/iar/e3). — Lettre à H. Hos- 
tein au sujet de la comédie de Diderot: 
Est-il bon? est-il méchant? VIII, 140. 

— Réponse de H. Hostein, 141. 
Baudouin (Pierre-Antoine) , peintre en 

miniature et à la gouache. — Reçu à 
TAcadémie de peinture en 1761, X, 
150. — Expose au Salon de cette 
môme année plusieurs jolis tableaux, 
ibid. — Au Salon de 1763, son Prêtre 
catéchisant des jeunes filles, papier 
d'éventail, et sa Phryné accusée d'im- 
piété devant les Aréopagistes, méri- 
tent attention, quoiqu'on puisse 
soupçonner que Boucher, le beau- 
père de l'exposant, ne soit pas étranger 
à ce qu'ils ont de bien, 206, 207. — 
Bon garçon, un peu libertin, 332. — 
La Paysanne querellée par sa mère 
et le Cueilleur de cerises, qu'il expose 
au Salon de 1765. attirent particuliè- 
rement l'attention de toutes les jeunes 
filles, ibid. — Ses autres tableaux à 
cette exposition : i. Le Confessionnal, 
que l'archevêque a fait retirer; ii. La 
Fille éconduite; m. Une Idylle galante; 
IV. Le Lever; v. La Fille qui reconr 
natt son enfant à Notre-Dame parmi 
les enfants trouvés, ou la Force du 
sang; se recommandent à des titres 
divers, 333-336. — On y remarque 
encore des minicUures et des por/rai(s, 
joliment peints, et an Silène porté par 
des Satyres, tableau auquel il man- 
que. . . (Énigme à deviner), 337.— Cet 
artiste, qui s'est fait le peintre et le 
prédicatt^ur des mauvaises mœurs, 
des petites-maisons et des gros finan- 
ciers libertins, expose, an Salon de 
1767, une série de gouaches de mau- 
vais g')ût, parmi lesquelles : Le cou- 
cher de la Mariée, XI, 188. — Dans ce 



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176 



TABLE GÉNÉRALE 



tableau, qui a été graré par Simonet, 
tout est faux, ibid, — Ce peintre de 
boudoir choisit mal son sujet ou son 
instant, 189. — Il parait ignorer que 
les sujets honnêtes assurent seul la 
durée des ouvrages, t6t<f. — Le Senti- 
ment de VAmour et de la Nature 
cédant à la nécessité, encore un mau- 
vais tableau, 192. — Huit miniatures 
représentant la Vie de la Vierge, imi- 
tation de Boucher ; ce n*est pas du 
Baudouin pur, i94. — N*entend rien à 
la convenance, manque de tact, i95. 
—Talent médiocre, 306.— Ses tableaux 
à rexposition de 1769 rappellent trop 
ceux de son beau-père, 424, 425. — 
A traité, dans Phryné traînée devant 
V Aréopage, un sujet au-dessus de ses 
forces, XII, 92. — Est mort épuisé de 
débauches, ibid. — Ce que pense Di- 
derot de son Enfant trouvé, X VIII, i48. 

Baudouin, frère de Godefroy de Bouillon, 
se joint à lui pour la première croi- 
sade, XIV, 246. — S*empare d*Edesse, 
ibid, — Règne dans Jérusalem après 
Godefh>y, ibid. 

Baudouin, comte de Flandre, rassemble 
une armée pour la croisade, XIV, 247. 
— Commence son expédition par une 
irruption contre les chrétiens de la 
Dalniatie, ibid* — Prend et saccage 
Constantinople, ibid, — Est élu empe- 
reur ; son règne est de courte durée, 
ibid. 

Bauffremont (prince de).— Son aventure 
avec un garde-suisse, XIX, 92. 

Bauhin {Gaspard), médecin suisse.— Son 
Traité des hermaphrodites, ouvrage à 
consulter, IX, 421. 

Baumann, dit aussi le docteur cPErlang, 
pseudonyme adopté par Bfaupertuis 
pour la publication de son livre inti- 
tulé : Dissertatio inauguralis meta- 
physica, etc. — Reproduit en 1754, 
sous le titre d^Esiai sur la fonction 
des êtres organisés, et en 1768 (1756), 
sous celui de : Système de la nature, 
II, 16 et 45. — Voyei BIaupbrtuis. — 
En quoi son système pouvait être 
amélioré, 49. — Alternativement loué 
et dénigré par Voltaire, VI, 353. 

Baume.^ Sainteshuilès, 1, 196, alinéa 25. 



Baumgarten {Martin), voyageur alle- 
mand.— Ce qu*il rapporte des mœurs 
et coutumes des Topinambons et des 
Turcs d'Asie au iv« siècle, 1, 45, à la 
note. 

Baybr, philosophe. — Peut être regardé 
comme le disciple de Coménius, XVI, 
130. — Ouvrage qu'on a de lui, ibid. 

— Analyse de son système philoso- 
phique, ibid, etsuiv. 

Bayle (Pierre), célèbre critique — Dan- 
ger d'imiter son indépendance, 1, 185. 

— Exemple d'exaltation religieuse rap- 
porté dans ses Pensées sur la comète 
de 1680, II, 257. — Ce qu'il dit de la 
secte des Stoïciens, III, 28. — Cité, 
32, 62. — Sa judicieuse remarque sur 
un ouvrage de Fannius, 161. — Com- 
ment il juge les athées, les déistes et 
les superstitieux au point de vue 
social, 490. — Pourquoi une partie de 
son dictionnaire a perdu tout intérêt, 

XIV, 425. — Son raisonnement tou- 
chant la liberté de l'âme humaine, 

XV, 499 et suiv. — Jugement sur le 
filanichéisme ; examen de cette doc- 
trine, XVI, 65-90. Bayle estime le 
polythéisme pernicieux à la société, 

XVI, 380. - NoUce sur lui, 486491. 

— Comment il combat la doctrine de 
Spinosa, XVII, 174. — Ce qu'il oppose 
à ceux qui prétendent qu'il n'a pas 
compris cette doctrine, 187. 

Baton ou Bajon (M"<), célèbre musi- 
cienne. — Diderot mène deux Anglais 
entendre de la musique chez elle, 
XIX, 267. — Il la réconcilie avec 
Bemetzrieder, 338. 

* Béatitude, Bonhmtr, Félicité, termes 
relatifs à la condition d'un être qui 
pense et qui sent, XIII, 421. — De 
leur emploi, ibid. 

Béats, — Occupent le sentier des épines, 
le montrent aux passants, mais ne le 
suivent pas, 1, 195. 

* Beau, yolt. —De l'emploi Krammatic&l 
de ces mots par opposition l'un à 
l'autre, XIII, 421. 

* Beau (Métaphysique). — Article extrait 
de V Encyclopédie. Voyez tome X, pages 
5 à 42, où cet article est imprime 
sous le titre : Recherches philoscphi' 



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ET ANALYTIQUE 



177 



ques sttr Vorigine et la nature du 
beau, — Le beau est une des choses 
dont on parle le plus parmi les 
hommes, et une de celles qu*on con- 
naît le moins, 5. — Platon a écrit 
deux dialogues sur ce sujet, 6. — 
Idées de saint Augustin sur cet objet 
important, ibid. — Manière dont 
Wolff le caractérise dans sa Psycho- 
logie, 7. — Sa définition par Crousaz, 
ibid, — Système de Hutcheson, 8-17. 
— Ti^aité du P. André sur ce sujet, 
ibid, et 20. — En quoi il consiste 
selon Shaftesbury, ibid. — Traité 
spécial de Diderot sur ce sujet, 24-42. 

• Bectucoup, Plusieurs. — Nuance entre 
ces termes de quantité, XIII, 422. 

BEàUFORT {Jacques- A n toine) . — Ce pei ntre 
expose, au Salon de 1767, une Fla- 
gellation, un tableau d*Animdux; 
ensemble, deux mauvais tableaux, XI, 
335, 336. — Son Christ expirant sur 
la crotx, qu*il expose au Salon de 
1769, ira à Pondichéry pour le compte 
de la Compagnie des Indes, 448. — 
Compte rendu de son tableau de ré- 
ception exposé au Salon de 1771 : 
Brutus et Collatin jurent de venger la 
mort de Lucrèce et de chasser les 
Tarquinsy 514-516. — Vlncrédultté 
de saint Thomas; Madeleine au 
désert; Deux Femmes grecques, au 
Salon de 1775, accusent un sensible 
progrès, XII, 20. — La Mort de 
Bayard, qu'il expose en 1781, est 
d'une composition et d'une couleur 
agréables, 47. 

Beauharcbais {P. 'Auguste Caron de). — 
Est présenté à Diderot par Gudin de 
la Brenellerie, son ami, et, comme 
lui, fils d'un horloger, VIII, 516. — 
Voyez GcDix. — Letti'e que Diderot 
lui écrit, dans laquelle il fait des 
vœux pour le succès de Vinsurgence 
des poètes? dramatiques contre les 
comédiens, XX, 71. 

BEAGMO^iT {Christophe de), archevêque 
de Paris. — Accorde, à la demande de 
Diderot, une bourse pour un neveu 
de Damilaville, I, lxi. — Ce que Di- 
derot lui dit en prenant congé à la 
fin d'une longue visite, lxii. 



Beadmont {^/i> de).— Moyens qu'il aurait 
dû employer dans la défense des Calas, 
XIX, 141. 

Beacmont {Etienne), auteur du livre 
intitulé Principes de philosophie mo- 
rale^ ouvrage faussement attribué à 
Diderot par La Harpe, I, 6; XX, 98. 

Beacsobre {Isaac) , savant ministre 
protestant. — Son Histoire du Mani- 
chéisme ouvrage à consulter, XV, 178. 

Beauté. — Recherches sur les opinions 
différentes que les hommes ont sur 
ce sujet, X, 35-41. — Module idéal 
que le plus habile portraitiste est 
incapable de produire, m^me en pre- 
nant pour modèle la plus belle fcmmo 
connue, XI, 9.— Système adopté par 
les Anciens pour obtenir ce modèle 
idéal qui ne se rencontre pas dans 
la Nature, 12. — Elle n'a qu'une 
forme, XII, 125. — Rien n'est beau 
que le vrai, ibid, 

* Ce sentiment n'est pas l'objet de tous 
les sens, XIII, 423. — Il n'y a ni beau 
ni laid pour l'odorat et le goût, ibid. 

Bbacv ARLBT {Jacques- Firmin), graveur.— 
Son travail est large et facile, X, 452. 

— VOffrande à Vénus, d'après Vien, 
qu'il expose au Salon de 1765, n'a 
rien de la finesse et du dessin du 
tableau, ibid. — Au même Salon deux 
dessins, d'après Van Loo, la Conver^ 
sation espagnole et la Lecture, qu'il 
doit mettre sur cuivre, sont mous et 
ne reproduisent pas le caractère des 
originaux, t&td. — Expose, en 1767, les 
Portraits du comte d'Artois et de 
Madame, d'après Drouais, et des des- 
sins d'après La Hire et Teniers, XI, 
366, 367. 

* BeauXy adjectif pris substantivement. 

— Sa signification chez les Anglais, 
Xlïï,422. 

Beaux-Arts. — Ne font pas les bonnes 
mœurs; ils n'en sont que le vernis, 
III, 469. —Pour en bien juger, il faut 
réunir plusieurs qualités rares, VII, 
115. — Conditions indispensables à 
remplir pour leur avancement» X, 
150. 

Beauzbb (Aïco/a*), grammairien. — Sa 
Grammaire française manque de 
12 



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178 



TABLE GÉNÉRALE 



clarté dans le discours, et de goût 
dans le choix des exemples, III, 4G7. 

Beccari {Jacques-Barthélémy), médecin 
de Bologne. — Fait, en 1742, la décou- 
verte du gluten, IX, 255. 

Beccaria [César Bonesano, marquis de). 

— Observations de Diderot sur son 
Traité dss délits et des peines^ IV, 51. 

— Réflexions de Ramsay sur cet ou- 
vrage, 52. ^ Examen de son ouvrage 
intitulé : Recherches sur le style, 60. 

— Remarques de l*abbé Baudeau sur 
le discours qu*il prononça lorsqu'il 
prit possession de la chaire d'économie 
politique à Bfilan, 81. — Reproches 
qui lui sont adressés, ibid, 

Beda. — Ecrivain ecclésiastique anglais 
du vu* siècle, XV, 300. 

BÉCHERAN(rabbé). — Farce qu'il joue sur 
le tombeau du diacre Paris, I, 151. 

Becker, chimiste allemand. — Ce qu'il 
disait des physiciens, III, 463. 

■ BÉDOUINS. — Peuples d'A.rabie, qui vi- 
vent toujours dans les déserts et sous 
les tentes, XIII, 423. — Leurs mœurs 
et coutumes, ibid, 

Beeghey (Frédéric 'Guillaume)^ capi- 
taine de vaisseau de la marine royale 
d'Angleterre. — Visite, en 1826, l'Ile 
des Lanciers, qu'il trouve entièrement 
déserte, II, 'i02. — Cette petite île, 
découverte, eu 1768, par Bougainville, 
était alors habitée, ibid. 

Beecke, musicien allemand. — Cité, XII, 
321. 

* Belbuch et Zeombuch, divinités des 
Vandales, XIII, 424. — Voir Mani- 
chéisme, 

Belidor {Bernard Forest de), savant 
général, et non moins célèbre mathé- 
maticien. — Donne une remarquable 
approbation aux Mémoires de mathé- 
matiques de Diderot, IX, 77. 

Beun, libraire-éditeur. — Édite lesœuvres 
de Diderot en 1818, 1, v. 

Bèlisaire^ roman philosophique de Mar- 
montel, cité XI, 305. — Condamné 
par la Sorbonnc, ibid. 

BéLiSE. — Fausse amie, I, 241 k 245. — 
Ses manœuvres, alinéas 22 à 47. 

Bell {Charles)., célèbre physiologiste an- 
glais, — Ses importantes découvertes 



sur les fonctions différentes des 
nerfs, suivant l'attache de leurs ra- 
cines, IX, 328. 

Belle {Clément - Louis - Marie - Anne)^ 
peintre d'histoire. — Reçoit k sa cam- 
pagne de Sèvres Diderot malade, et 
lui prodigue ses soins, I, lyii. — Le 
livret du Salon de 1767 mentionne de 
cet artiste un Archange saint Michel, 
vainqueur des anges rebelles. Ce ta- 
bleau n'a pas été exposé, XI, 95. — 
Sujet trop au-dessus des forces de 
l'artiste, ibid. — Jugement sur son 
talent, 306. — Deux tableaux : le 
Combat de Saint-Michel et Psyché et 
l'Amour endormi, qu'il envoie au 
Salon de 1771, mauvais, 470, 477. 

Bellengé (Michel-Bruno), peintre de lé- 
gumes, de fleurs, de fruits, et victime 
de Chardin. — Expose au Salon de 
1763, X, 214. — Ses tableaux de 
fleurs et de fruits exposés en 1 765, à 
envoyer chez Tremblin au pont 
Notre-Dame, 3H. — Se relève au 
Salon de 1767, où l'on remarque un 
grand tableau de fleurs et de fruits ; 
un Vase en bronze, un Vase en terre 
cuite, XI, 196, 197. — Ce peintre 
n'est pas sans mérite, 307. — Le ta- 
bleau de Fruits qu'il expose au Sa- 
lon de 1769 est indigne de ses aines, 
427. — Une Corbeille de fleurs et un 
Vase contenant des Fleurs, qu'il ex- 
pose on 1771, ont un mérite réel, 492. 
— Un tableau de fleurs qu'il expose 
en 1775, mauvais, XII, 17. 

Belles-lettres. — Dansson plan d'une uni- 
versité pour le gouvernement de Rus- 
sie, Diderot explique pourquoi il en 
relègue l'étude dans un rang fort 
éloigné, III, 469. 

Belloy (P. Laur. Biiirbttb de), auteur 
tragique. — Remarque sur sa pièce U 
Siège de Calais, VIII, 452. — M. le 
duc de Charost, gouverneur de Ca- 
lais, fait exécuter son Apothéose par 
le peintre Jollain, et reproduit ce ta- 
bleau par la gravure, qu'il confie à 
Lempereur, XI, 365. — Grande co- 
lère de Diderot à ce sujet, 636. 

BéLDS. ~ Rôle de cette divinité dan» 
la cosmogonie des CUaldé^ns, XiV,78. 



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ET ANALYTIQUE 



179 



Bbmbo {Pierre), célèbre cardinal et lit- 
térateur. — On lui doit la conservation 
de la Table Itiaque, Tune des anti- 
quités égyptiennes les plus remar- 
quables, XIV, 394. 

BEUETzaiEDER, musicograplie français . ~ 
Une conversation avec Diderot, V, 
470. — Part considérable quMl faut 
attribuer à Diderot dans l'ouvrago 
portant le titre de Leçon$ de clavecin 
et Principes d*harmonie, publié en 
1771, sous son nom, XII, 173. — Pu- 
blie, en 17 iC, un Traité de musique 
qu'il dédie au duc de Chartres, 174. 

— Ingénieuse dédicace de ses Leçons 
de clavecin à la fille de Diderot, 523, 
524. ^ Compte rendu de Texcellence 
de son mode d'enseignement, 5*25. 

— On ne rencontre guère que lui 
chez M""» Diderot, XVIII, 341. — 
Diderot le réconcilie avec M^'* Bayon, 

XIX, 338. — Diderot met au net son 
Traité d!' harmonie, XX, 21. — Com- 
ment Diderot l'accueille et le donne 
pour maître de clavecin à sa fille, 

XX, 138. 

Bénédictins, I, 190, alinéa 29. — Pré- 
sentent une requête au roi pour être 
sécularisés, XIX, 162. — Cette re- 
quête donne lieu à une foule de fa- 
céties, 103 (note). 

• Bénéfice, Gain, Profit, Lucre, Émolu- 
ment, — Termes de grammaire, exem- 
ples de leur emploi, XI 11, 425. 

Bénéfice héréditaire. — Celui que Moïse, 
accorde à Aaron, son frère, et à ses 
descendants, I, 203, alinéa 41. 

* Bénin, Bénigne. — De l'emploi de cet 
adjectif au propre et au figuré , XIII, 
i25. 

Benoit XIV (Lamfterfmr,' pape. — En 
1755, l'abbé Galiani lui envoie une 
Dissertation sur l'Histoire naturelle 
du Vésuve ; cet ouvrage n'a pas été im- 
primé, VI, 441. — Ce qu'il disait des 
Jésuites, XV, 27 i. 

Be^TiNK {Charles) et Be'^tink (comte de 
Rhoone). — Diderot les rencontre à la 
Haye; physionomie de ces deux per- 
sonnages, XIX, 343. 

Benzi, jésuite italien. — Suscite la secte 
des Mamillaires, XV, 280. 



Béquilles, I, 204. — Lisez Grâce (la). 

BéRARO. — Comment Diderot se trouve 
compromis par les letires do recom- 
mandation qu'il donne à Bérard et à 
ses amis, XVIII, 218, 226. 

BéRENMR DE TocRS, théologîen, disciple 
de Fulbert, XV, 301. 

Berger. —Vieux berger ou Moïse, 1,200, 
alinéa 35; 201, alinéa 36; 203, 
alinéa 41. 

Bergier, docteur de Sorbonne, censeur 
des pièces de théâtre, V, 401. 

Bergibr {Claude François), avocat, frère 
du précédent. — Compte rendu de sa 
traduction de l'ouvrage anglais de 
Porter, intitulé : Observations sur 
la religion, les lois, le gouvernement 
et les mvurs des Turcs, IV, 78. —. 
Auteur d'une traduction de l'ouvrage 
de Webb, ayant pour titre : Becherches 
sur les beautés de la peinture et sur 
le mérite des plus célèbres peintres, 
XIII, 33. — Extraits de cet ouvrage, 
34-39. 

BéRiGARD {Cl. Guii.LERiiBT de), philoso- 
phe. — S'attache à Catherine de Lor- 
raine, XV, 252. — Professe à Pa- 
doue, ibid, — Son ouvrage principal 
intitulé : Cursus Pisani, n'est pas 
sans mérite, ibid. — Ressuscite peu 
à peu l'Ion isme, ibid, — Est accusé, 
après sa mort, d'irréligion et d'a- 
théisme, ibid. — A laissé des dialo- 
gues où il s'est personnifié sous le 
nom d'Aristée, ibid. 

Berkeley {Georges), philosophe et théo- 
logien, évêque de Cloyne. — Perfection 
avec laquelle il a exposé le système 
des Idéalistes dans ses Dialogues en' 
tre fiylas et PhilonoUs, I, 304, 305. 
— Niait l'existence matérielle des 
corps, II, 118. — Paradoxe de cet 
écrivain, III, 237. 

Bernard (saint). — Choisi par le pape 
Eugène III, il proche la seconde croi- 
sade, XIV, 216. — Insuccès de cette 
expédition dans laquelle il avait en- 
traîné soixante-dix mille Français 
conduits par Louis le Jeune , pareil 
nombre d'Allemands ayant à leur tète 
Conrad III, et environ cent soixante 
mille hommes recrutés par Frédéric 



V 



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180 



TABLE GÉNÉRALE 



Barberousso, ibid. — Comment il 
persécute Âbélard, XVII, 93. 

Bernard (5amii6{), banquier de LouisXIV 
et de Louis XV. — Laisse en mou- 
rant une fortune évaluée à 33 mil- 
lions, V, 408. 

Bernardins, I, 107, alinéa 28. 

Bbrnibr (François), célèbre voyageur et 
philosophe épicurien. — Ce qu'il rap- 
porte des peuples de TAsie, XIII, 375. 

Bernis (FrançoiS'Joachim Pierre de), 
cardinal- poëte. — Ses dîners, à six sous 
par tête, avec le jeune Diderot, comme 
lui élève du collège d'Harcourt, I, 
XXXI. — Remarque sur le discours 
qu'il prononça à l'Académie française 
pour la réception de M. de Bissy, 
382. — Diderot explique et désavoue 
ce qu'il a dit au sujet de ce discours, 
sur un renseignement inexact, 397. 

BÉRosB, historien chaldéen. — Cos- 
mogonie de sa nation, XIV, 78, 83. 
— Ce qu'on doit penser de sa Chro- 
nologie sacrée , 106. — Imposture 
manifeste de ses mémoires, ibid. 
Bbrnoulli {Jacques), savant mathéma- 
ticien. — Donne la solution d'un grand 
nombre de problèmes, regardés avant 
lui comme insolubles, II, 346. — Ce 
qu'il pense de l'art des probabilités, 
352. 
Bernodlli (Daniel), médecin, neveu du 
précédent. — Ses importantes remar- 
ques sur l'inoculation, IX, 208, 209. 
Berryer (Nicolas-René), lieutenant de 
police. — Ses questions à M™* Dide- 
rot sur les ouvrages de son mari, I, 
XLiii. — Elle le renvoie à M. d'Ar- 
genson, xliy. — Retient dans sa bi- 
bliothèque le manuscrit de la Prome- 
nade du sceptique, qu'il a fait saisir 
sur la personne de Diderot, au mo- 
ment de l'enfermer à Vincennes, I, 
173. — Recherche inutilement, en 
1748, le manuscrit du conto intitulé : 
VOiseau blanc, IV, 380. — Note qu'il 
écrit en marge du rapport de Per- 
rault sur Diderot, XX, 122. — Inter- 
rogatoire qu'il fait subir à Diderot, 
ibid. — Note qu'il ajoute au bas 
d'une supplique de Diderot à d'Ar- 
genson, 124. 



Berrcbr (Pierre-François), sculpteur. — 
Expose, au Salon de 1765, Cléobis et 
Biton, bas-relief d'une grande beauté, 
X, 438. — Un Vase de marbre, orné 
d'un bas-relief d'enfants qui jouent 
avec un cep de vigne, petit chef-d'œu- 
vre, 439. — Projet d'un tombeau, 
œuvre d'un beau caractère, ibid. — 
Expose, au Salon de 1767, une Annon- 
ciation, bas-relief ; ouvrage commun 
dans toutes ses parties, XI, 358. — 
Une Hébé, 359. — Un BusU en terre 
cuite, ibid. — Deux Portraits en mé- 
daillon, qu'il expose en 1769, figures 
hideuses, indignes du marbre, 457. 
— Une statue de la Fidélité, qu'il ex- 
pose en 1771 , est très-belle dans 
toutes ses parties, 538. — Au même 
Salon, sa Sainte Hélène se fait égale- 
ment remarquer, ainsi que son Pro- 
jet de mausolée du comte d'Hcwcourt^ 
539 — Expose, en 1781, le modèle 
en pl&tre d'une statue qu'il nomme 
La Force; le buste en marbre de 
Aéricault-Destouches pour le foyer de 
la Comédie-Française, et des modèles 
en pl&tre représentant la Foi et la 
Charité; XII, 66, 67. 

Bbrrdyer (Joseph-lsaac), jésuite. — Tra- 
vestit en roman VHistoire du peuple 
de Dieu, XV, 280. — Fait parler aux 
patriarches la langue de la galanterie 
et du libertinage, ibid. 

Bersot (Ernest), auteur d*un ouvrage 
intitulé : Études sur la philosophie du 
TYin* siècle. Diderot, XX, 142. 

Berthellemy (Jean-Simon). — Expose, au 
Salon de 1781, un tableau représen- 
tant : Apollon ordonnant au Sommetl 
et à la Mort de porter le corps de 
Sarpédon en Lydie. C'est le morceau 
de réception de l'artiste, XII, 54. 

Berthier (Guillaume-François), jésuite. 

— Lettre que Diderot lui adresse 
au si:yet de sa critique du Prospectus 
de V Encyclopédie, XIII, 165. — Se- 
conde lettre du môme, 168. — Apolo- 
giste des casuistes relâchés, XIV, 38. 

— Sa querelle avec Diderot, XIX, 425. 
BERTHiER](rabbé Joseph- Etienne). — Au- 
teur d'un projet de pompe publique 
pour fournir de l'eau de Seine à la 



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ET ANALYTIQUE 



181 



Tille de Paris, IX, 441. — Ce projet 
n'est pas mis à exécution, celui de 
Deparcieux, approuvé par l'Académie, 
éunt adopté par le gouvernement, 
ibid. 
BtBTTS {Henri'Léonard'Jean'Baptiste)y 
contrôleur général des finances, tréso- 
rier des parties casuelles. —Sa liaison 
avec M"* Hus, actrice de la Comédie- 
Française, V, 403. — Est supplanté 
par Vieillard, ou plutôt Vielard, fils 
du directeur des eaux de Passy^ ibid. 

— S'attache à Sophie Arnouid, 416. 

— Anecdote d'alcôve avec M"« Hus, 
^^^» — Comment il découvre ses liai- 
sons avec M. Vielard, XIX, 43, 4i. — 
Suites de cette découverte, 46. — 11 
s'arrange avec M"* Arnouid ; paie les 
dettes de M"« Hus, 64. 

Bbrthv, lieutenant-général de police. — 
Est chargé de veiller à l'exécution de 
Tarrét du conseil d'État qui révoque 
le privilège accordé pour VEncyclo- 
Védie, XIII, H9, 120. 

Berti?) (Exupère- Joseph), célèbre anato- 
miste. — Ses belles découvertes sur la 
formation du lait, II, 5i. 

Bertrand, fils du comte de Toulouse. — 
Prend part à la première croisade, et 
s'établit dans Tripoli, XIV, 246. 

Be nwiCK{Jacqug8 Fitz-James, duc de) 
maréchal de Frabce. — Ce qui lui 
donna le gain de la bataille d'Al- 
manza, VI, 392. 

• Besançon, ville de France. — Histoire 
merveilleuse d'une grotte située à cinq 
lieues de cette ville, réduite à sa juste 
valeur, XIII, 425-427. 

Bescour (le comte de), auteur anonyme 
d'un ouvrage intitulé : la Vérité, ou 
les Mystères du christianisme appro- 
fondis radicalement. — Diderot rend 
compte de cette extravagante produc- 
tion, IV, 37, 38. 

* Besoin. — Examen philosophique de ce 
sentiment, XIII, 427. 

' Besoin, Nécessité, Indigence, Pau- 
vreté. Disette, — Nuances délicates de 
ces différents étaUi, XIII, 428. 

• Béte, Animal, Brute, — Valeur gram- 
maticale de ces expressions employées 

en vue de l'homme, XIII, 428, 430. 



BBTHLéEU. — L'historien Josèphe n'a rien 
dit touchant le massacre des enfants 
de cette ville ordonné par Héi*ode, I, 
211, alinéa 60. 

Betzky {le nénéi'at), ministre des arts 
en Russie. — Son ouvrage sur l'éta- 
de l'iristruction en donne une idée 
exacte, II, 451. — Catherine II lui 
fait décerner, en 1771, par le sé- 
nat, une récompense nationale pour 
son dévouement à l'éducation publi- 
que, III, 413,414. — Une page de Di- 
derot sur la partie de son ouvrage 
relative aux exercices des cadets rus- 
ses, 5i5. — Discours qu'il tint à l'im- 
pératrice quelques jours après l'avé- 
nement de celle-ci au trône, XVII, 
488. — A-t-il envoyé prendre Falconet 
à la frontière comme il l'avait promis- 
XVIII, 214. — Reproches qu'il fait à 
Diderot, 220. — Lettre que Diderot 
lui écrit sur Falconet, 479, et sur le 
traité de celui-ci pour la statue de 
Pierre I", 481. — Lettre que Diderot 
lui écrit, dans laquelle il exprime 
toute sa reconnaissance pour les 
bienfaits de l'impératrice, 493 etsuiv. 

— Billet pantagruélique que Diderot 
lui envoie, XX, 88. 

* Beurre, — De sa préparation et de son 
usage chez les peuples anciens^ XIII, 
430. — Les Romains no s'en servaient 
qu'en remède, jamais en aliment, 431. 

— Scockius le recommande pour 
blanchir les dents, ibid, — Les an- 
ciens chrétiens d'Egypte s'en ser- 
vaient dans leurs lampes au lieu 
d'huile, ibid, 

Beverley, tragédie bourgeoise, imitée de 
l'anglais par Saurin. — L'acteur Mole 
fit à Paris le succès de cette pièce. 
VII, 413-415. 

Bezoot {Etienne) , célèbre mathématicien . 

— Se donne tout entier à la solu- 
tion générale des équations de tous 
les degrés, II, 376. 

BiAs, philosophe grec, né à Priène. — 
Notice sur sa vie, XV, 62. 

Bible , l'Écriture sainte {l'Ancien et 
le Nouveau Testament), — Le déiste 
n'admet pas la divinité de ces deux 
volumes, I, 190, alinéa 3. —Ses rai- 



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182 



TABLE GÉNÉRALE 



sons de douter, 191, alinéa 4; 202, 
alinéa 40. — Éditions diverses de ce 
livre, m, 513. 

• Sous ce mot, Diderot offre le plan 
d*un traité destiné à renfermer tout ce 
qu*on peut désirer sur les questions pré- 
liminaires de la Bible, XIII, 431, 436. 

• fiiMomatif.— Blanière dont La Bruyère 
a peint ce caractère original, XIII, 
436, 437. 

Bibliographie des Œuvres de Diderot, 
Écrits apocryphes, XX, 97. — Écrits 
perdus, 102. 

Bibliothécaires (premiers) de la Biblio- 
thèque du roi {Bibliothèque natio- 
nale) : Guillaume Budé , Pierre du 
Chastel, Montdoré, Jacques Amyot, 
Jacques-Auguste de Thou, XIII, 467; 
— François de Thou, Jérôme Bignon, 
468; — Nicolas Colbert, 469; — 
L'abbé de Louvois, 470; — L*abbé 
Bignon, 472, 

• Bibliothèque. — Signification de ce mot, 
selon le sens littéral, XIII, 437. — 
Il n'y en avait point avant le temps 
de Moïse, ibid. — Ses écrits, recueil- 
lis après sa mort, furent le commen- 
cement de la première bibliothèque, 
ibid. — Douze copies en furent faites, 
une pour chaque tribu, 438. — Mal- 
monides assure que Moise en fit faire 
une treizième copie pour les Lévites, 
ibid. — Josué et les prophètes y ajou- 
tent leurs écrits, ibid. — Cet ensem- 
ble constitue ce qu'on appelle la Bi- 
bliothèque sacrée, qu'on gardait dans 
le temple, ibid. — Chaque juif en 
avait une, 439. — Après la disper- 
sion des Juifs, les Chaldéens et les 
Égyptiens formèrent des dépôts de 
livres, 440. — {Voyez Calisthènes. — 
Les plus nombreuses et les mieux 
choisies étaient celles des Égyptiens, 
ibid. — Le roi Osymandias, fonda- 
teur de la première, fait écrire sur le 
frontispice ces mots î Le Trésor des 
remèdes de Vâme, ibid. — Celle de 
Memphis (aujourd'hui le Grand- 
Caire) , déposée dans le temple de 
Vulcain, renfermait, selon Naucratès, 
les manuscrits de VIliade et do 
VOdyssée, 441. ^ La plus grande et 



la plus magnifique de TÉgypte étai 
alors celle des Ptolémée à Alexandrie, 
ibid. — Ses aecroissements progres- 
sifs, ibid. — Moyen employé par le 
roi Ptolémée Phiscon, pour obtenir 
des Athéniens les originaux des tra- 
gédies d'Eschyle, de Sophocle et 
d'Euripide, ibid. — Cette magnifique 
bibliothèque est en partie détruite 
dans l'embrasement de la flotte par 
Jules César (49 ans av. J.-C.), 442. 
— Des débris de cette bibliothèque et 
de ceux de la bibliothèque des rois de 
Pergame, donnés par Antoine à Cléo- 
pàtre, on forme la bibliothèque du 
Sérapion, ibid. — Tantôt pillée, tan- 
tôt rétablie sous les empereurs ro- 
mains, la bibliothèque d'Alexandiie 
est enfin détruite, l'an 650 de J.-C, 
par Amry, général des Sarrazins, sur 
un ordre du calife Omar, ibid. — 
Ses 11 vres, distribués dans les bains 
publics de la ville, suffisent à les 
chauffer pendant six mois, ibid. — 
Diodore de Sicile parle d'une biblio- 
thèque considérable à Suze , en 
Perse, 443. — Les Lacédémoniens 
n'avaient point de livres, ibid. — 
Pisistrato fonda la première biblio- 
thèque chez les Athéniens; on lui 
doit l'obligation d'avoir réuni en un 
seul volume les ouvrages d'Homère, 
ibid. — Zwinger a parlé d'une bi- 
bliothèque de Cnidos, qui fut brûlée 
par l'ordre d'Hippocrate , 444. — 
Cléarque, tyran d'Héraclée, fonda une 
bibliothèque dans cette ville, ibid. — 
Apamée avait une bibliothèque célè- 
bre, ibid, — Les Grecs avaient peu 
de livres, les anciens Romains en 
avaient encore bien moins, ibid. — 
Rome avait des bibliothèques sa- 
crées: elles regardaient la religion et 
dépendaient entièrement des pontifes 
et des augures, ibid. — Si chez les 
Romains les bibliothèques publiques 
étaient rares, les bibliothèques par- 
ticulières existaient en grand nombre. 
On cite celle donnée par le Sénat à 
la famille de Régulus après la prise 
de Carthage,i6td. — Celle de Persée 
roi do Macédoine, que Paul-Emile, 



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ET ANALYTIQUE 



183 



rainquear distribua à ses enfants, 
ibid, — Celles de Vairon, de Cict^ron, 
de Lucullus, de César, d'Auguste, de 
Vespasien, et, la plus magnifique de 
toutes, celle de Trajan quMl appella 
de son propre nom la Bibliothèque 
ulpienne, 445. — Rome avait encore 
alors une bibliothèque considérable 
fondée par Sammonicus, précepteur 
de Gordien, ibid. — Les premiers 
chrétiens brûlent tous les livres quf 
n'ont point de rapport à la religion, 
446. — Us conservent seulement dans 
leurs^églises l^ Ancien et le Nouveau 
Testament et les Actes des Martyrs, 
ibid, — Rendus au repos, ils son- 
gent à former des bibliothèques , 
parmi lesquelles on doit citer celles 
de Saint Jérôme et de Georges, évo- 
que d'Alexandrie, celle de Césarée, 
fondée par Jules TAfricain, et aug- 
mentée par Eusèbe, celle d'Hippone 
dont parle saint Augustin, celle d'An- 
tioche, que l'empereur Jovien, pour 
plaire à sa femme, fit détruire, ibid. 

— Eusèbe atteste que presque toutes 
les bibliothèques formées par les 
chrétiens furent brûlées ou détruites 
par Dioctétien, ibid. — Les bibliothè- 
ques citées dans la suite de cet article 
et qui furent fondées après l'afl'ermis- 
sement du christianisme, sont celles 
de : Constantin le Grande augmentée 
par Théodose le Jeune, 447; de 
l'Isle-Barbe^ créée par Charleroy ; de 
Pulde^ par le roi Pépin ; d* York^ par 
Egbert; de Saint- Alban^ par Gau- 
thier, 448; d'Oxford, appelée Bod- 
léienne;de Constantinople, par Con- 
stantin Porphyrogénète, sauvée de la 
destruction par Mahomet II, 449 ; du 
Sérail, commencée par le sultan Sé- 
lim ; comment elle est composée, 450. 

— On ne fait plus guère de cas dans 
le Levant des manuscrits g^ecs, ibid. 

— De la nécessité d'étudier imposée 
aux Chinois, il s'ensuit que de riches 
bibliothèques doivent avoir été for- 
mées en Chine, ibid. — Chingius ou 
Xius ordonne que tous les livres 
du royaume soient brûles, ibid. — 
Dne femme sauve les ouvrages de 



Mencius et de Confucius, ibid, — 
Bibliothèques qui existent sur le 
mont Lingumen et dans le temple de 
Venchung, 451 . — Le JUpon possède 
plusieurs belles bibliothèques, celle, 
par exemple, de la ville de Narad,t6td. 

— La bibliothèque du monastère de 
Sainte-Croix, sur le mont Amara en 
Ethiopie, dépasse tout ce que nous 
avons dit, ibid. — Elle doit son ori- 
gine à la reine de Saba qui visita 
Salomon, ibid. — Personnages en- 
voyé» par Grégoire XIII pour la vi- 
siter, ibid. — Livres qu'elle possède; 
ibid, — Le calife Almamoun, vers le 
x« siècle, est le premier qui fait re- 
vivre les sciences chez les Arabes, 
452. — Le roi Manzor fonde plu- 
sieurs bibliothèques publiques au 
Maroc, ibid. — Comment est compo- 
sée la bibliothèque de Fez, ibid. — 
Ce qu'on voit à celle de Gaza, ibid. — 
Damas possède aussi une biblio- 
thèque, ibid. — La ville d'Ardwiil, 
en Perso, possédait anciennement 
une très-belle bibliothèque, 153. — 
Les chrétiens grecs possèdent nombre 
de bibliothèques qui ne contiennent 
que des manuscrits, ibid. — C'est 
dans le traité du P. Possevin, inti- 
tulé ! Apparatus sacer, et dans la 
relation du voyage de l'abbé Sevin à 
Constantinople qu'on peut s'instruire 
sur les manuscrits grecs existant en 
France, en Italie, en Allemagne, à 
Constantinople et en Grèce, ibid. 

Bibliothèques publiques ou particu- 
lières les plus considérables de l'Eu- 
rope : La bibliothèque de l'Université 
de Copenhague, 454. -— Celle fondée 
à Stockholm par la reine Christine; 
curiosités qu'elle contient, ibid. — 
Celles de Vilna et de Cracovie, ibid. 

— Celle de Pétersbourg, fondée par 
Pierre F"", ibid. — Celle de Peterhof, 
ibid. — Celles des Pays-Bas. Par 
quoi celle d'Amsterdam, laisse à dé- 
sirer, ibid. — Leyde possède deux 
bibliothèques; celle de l'Univer- 
sité est fort estimée par ses manus- 
crits ; par qui elle a été augmentée, 
455. — Bibliothèques de l'Allemagne, 



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m 



TABLE GÉNÉRALE 



ibid. — Curiosités que contient celle 
du roi de Prusse, à Berlin, ibid. 

— Celle deTempereur, à Vienne, 436. 

— Bibliothèque de Saint-Marc, à Ve- 
nise. Évangile que Ton y conserve, 
ibid. — Padoue est plein de biblio- 
thèques, ibid, — Celle de Feirare est 
magnifique, ibid, — Ce que contien- 
nent celles des Dominicains à Bolo- 
gne, ibid., et à Naples, 457. — La 
bibliothèque Saint-Ambroise de Mi- 
lan n*est inférieure à aucune de celles 
dont nous avons parlé; pourquoi, 
ibid. — La bibliothèque du duc de 
Mantoue est comptée pour une des 
plus curieuses du monde, ibid. — 
Celle de Florence contient tout ce 
qu*il y a de plus curieux, de plus 
brillant et de plus instructif ; pré- 
cieux manuscrit qui se conserve à la 
chapelle de la cour, ibid. — Florence 
compte deux bibliothèques, ibid. — 
Celle de Pise, ibid. — Par quoi la biblio- 
thèque de Turin est très-curieuse, 458. 
— Bibliothèque du Vatican, son histori- 
que, ibid. — h.lle est divisée en trois 
parties, ibid. — Ouvrages rares et 
anciens qu'elle contient, 459. — Au- 
tres bibliothèques do Rome, ibid. — 
La bibliothèque de TEscurial est la 
plus considérable d'Espagne, 460. — 
Ses ornements; portraits que Ton y 
remarque, ibid. — Possède près de 
trois mille manuscrits dont Hottinger 
a donné le catalogue, ibid, — Fu- 
brûlée^en 1670, ibid, — Cordoue pos- 
sédait une magnifique bibliothèque 
fondée par les Maures, ibid. — Au- 
tres bibliothèques fondées en Espa- 
gne, 461. — Celle d'Alcala; autres 
bibliothèques de particuliers en Es- 
pagne, ibid. — Les bibliothèques de 
France, 461. ~ Celles des monastères, 
462. — . Les plus célèbres bibliothè- 
ques des derniers temps, ibid. — Les 
bibliothèques publiques, 463. — Les 
bibliothèques particulières, ibid. — 
Celle de M. Falconet est infiniment 
précieuse ; pourquoi, i6icl. — Celle de 
M. Boze ; par quoi elle est riche et 
recommandable, 464. — La Biblio- 
thèque du roi (Biblioihèqw natio- 



nale)\ son his orique, ibid. et suiv. 
Bibliothèque de C Ermitage y à Saint- 
Pétersbourg. — Les nombreux ma- 
nuscrits de Voltaire et de Diderot, 
longtemps conservés dans cette bi- 
bliothèque, en ont été enlevés et se 
trouvent aujourd'hui réunis dans la 
Bibliothèque publique, I, lxviii. — Le 
nombre des volumes manuscrits con- 
servés de Diderot s'élève à ttente- 
deux, ibid. 

• Btc7te, symbole de Junon conservatrice, 
XIII, 476. 

• Bien (homme de), homme d^konneur^ 
honnête homme. — Emploi grammatical 
de ces qualifications, XIII, 476, 477. 

• Bien, Très, Fort. — De remploi de ces 
termes, que les grammairiens appel- 
lent le superlatif, XIII, 477. 

Bien-être. — Chaque créature a un 
bien-être qui lui est propre, I, ^. 

Bienfaisance. — Elle garde le souverain 
pendant le jour, III, S92. 

Bienfaits. — Portent intérêt au fond d'un 
cœur reconnaissant, 111,254.— Analyse 
du Traité de Sénèque sur ce sujet, 299, 
307. — Les bienfaits réciproques cimen- 
tent les amitiés réfléchies, V, 265. 

• Bienséance. — En quoi elle consiste en 
morale, XllI, 477. 

' Bière ou Bierre, boisson faite avec des 
grains farineux, XIII, 478.— Son usage 
a passé de l'Egypte dans les autres 
cont)rées du monde, ibid. — Elle fut 
d'abord connue sous le nom de boisson 
pélusienne, ibid. — L'empereur Ju- 
lien, gouverneur des Gaules, en a fait 
mention, ibid. — Strabon en a parlé; 
ainsi qu'Aristote, Théophraste, Es- 
chyle et Sophocle, ibid. — Les Espa- 
gnols en faisaient usage au temps de 
Polybe, ibid. 

• Bigarrure, Diversité, Variété, Diffé- 
rence. — Termes qui supposent plura- 
lité de choses comparées entre elles, 
XIII, 479. 

BiG?iicouRT (^t mon de). — Examen de 
son ouvrage intitulé : SpéctUations 
utiles et Maximes instructives, lY, 
90. — D'où vient son profond mépris 
pour l'espèce humaine , ibid, 

BiGNON (l'abbé /«an-Paul). — Est nommé, 



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ET ANALYTIQUE. 



185 



en i718, bibliothécaire du roi, en 
remplacemeat de l'abbé de Louvois* 
décédé, XIII, 472. —Obtient, en 1724, 
le transfert de la Bibliothèque du roi, à 
rhôtel de Nevers, rue de Richelieu, 
iM. — S'adresse à Zaïd Aga, directeur 
de rimprimerie turque, établie en 
1727 à Constantinople, pour avoir les 
livres qui sortiront de cet établis- 
sement, 473. — Fait venir des Indes 
un grand nombre d'ouvrages, 475. 

Bigoterie. — Ce qui la constitue, 
I, 53 (note.) 

BieaE. — Nom d'un habile charron ; his- 
toire de son fils et de Justine, Vi, 
201 et suiv. — Rôle de Jacques dans 
cette aventure, 204. — Comment finit 
l'histoire, 209. 

Biberon {Marie-Catherine)^ femme ana- 
tomiste. — Confectionnait en cire des 
pièces d'anatomie d'une rare perfec- 
tion, n, 148, IX, 240. — CondiUons 
auxquelles elle s'engage à passer en 
Russie et à y faire parvenir ses pièces 
d'anatomie, XX, 62. 

1 Bijoux indiscrets (les), roman, IV, 
I3i-— Notice préliminaire, 133. — 
Jugement porté sur cet ouvrage par 
M. Mézières, ibid, — Comment Dide- 
rot appréciait cet écart de sa jeunesse, 
134. — Le Béve de Mangogul (cha- 
pitre XXXII de ce roman), cité comme 
un chef-d'œuvre, 135. — Éditions di- 
verses de ce roman, itnd. — Descrip- 
tion du frontispice allégorique et des 
six vignettes de la seconde édition, 

136. — Opinions de Clément, de Pa- 
lissot et de La Harpe sur cet ouvrage, 

137. — L'écho, 168. — Expérience 
des thermomètres, 191, 195. — Voyez 
Anneau magique. 

BiLLABB, caissier général de la Poste. — 
Fait, en 1769, une banqueroute frau- 
duleuse de plusieurs millions, VIII, 
389. — Affichait la plus haute dévo- 
tion et était intime de l'abbé Grizel, 
sous-pénitencier de l'Église de Paris, 
ibid, — Mis au pilori, il ré ite les 
psaumes de la pénitence pendant les 
deux heures de carcan qu'il subit, 
ibid. — C'était un tartufe, mais ce 
n'était pas le Tartuffe^ ibid. 



BiRGHAM {Joseph), ministre anglican. — 
Son livre des Origines ecclésiastiques, 
cité avec éloge, III, 516. 

BioN ingénieur et opticien. — Auteur 
d'un Traité des globes, III, 460. 

BissBi (le docteur). — Un des interlocu- 
teurs de V Entretien d'un père avec ses 
enfants', V, 284. 

BissY (le comte de), membre de l'Aca- 
démie française. — Envoie au marquis 
de Ximènes pour Diderot une tragé- 
die anglaise intitulée VExtravagance 
fatale. Analyse de cette pièce, XVIII, 
478. 

BiTACBé (P. Jérémie), — Insuffisance de 
sa traduction d'Homère pour faire con- 
naître ce grand poète, XI, 4. — Fait 
hommage à Diderot d'un exemplaire 
de son Iliade; comment celui-ci ex- 
prime sa reconnaissance, XX, 137. 

• Biiarre, Fantasque, Capricieux, Quin- 
teux. Bourru. — Termes de gram- 
maire qui marquent tous un défaut 
dans l'humeur ou dans l'esprit, XIII, 
479. — Exemples de leur bon emploi, 
ibid. 

Blacy (M"»'' de), sœur de M'^* Sophie 
Volland, mère de M"* Mélanie de So- 
lignac-Blacy, aveugle-née, I, 334. — 
Fait à Diderot l'intéressant récit des 
étonnantes facultés de sa fille, ibid. 
— C'est chez elle que Diderot devient 
amoureux de M"« Volland, XVIII, 343. 

Blanc {Charles), auteur d'une Histoire 
des peintres. — A donné dans cet ou- 
vrage, une gravure sur bois de la 
Charité romaine, tableau de Bachelier, 
actuellement au Louvre, n° 4 de l'é- 
cole française, X, 290. —Dans le môme 
ouvrage, le Miracle des ardents, ta- 
bleau de Doyen, qui se voit à Saint- 
Roch, a été reproduit par la gravure, 
XI, 164. 

Blarc {Louis), historien. — Ce qu'il rap- 
porte sur la vie des cloîtres, V, 5. 

Blanche de Boorbon, femme de Pierre 
le Cruel, roi de Castille. — Son sort 
comparé à celui d'Octavic, femme de 
Néron, III, 100. 

Blin (l'abbé), docteur de Sorbonne. — 
Exhorte Suzanne Simonin {la Reli" 
gieuse) à prendre l'habit, V, 15. 



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186 



TABLE GÉNÉRALE 



Blocdloccs, devin. — Mangogul le fait 
appeler ponr expliquer le songe de 
Mirzoza, IV, 298. — La favorite^ui fait 
le récit de son rêve, 301. — Expose 
sa théorie des songes, 303. — Ex- 
plique pourquoi il n*est pas nécessaire 
qu*un traducteur entende une langue 
pour la traduire, 305. 

Bldet, libraire. — Publie, en 1771, l'ou- 
vrage de Bemetzrieder ayant pour 
titre : Leçons de clavecin et Principes 
d'harmonie, XII, 171. 

BoBADiLLA, jésuite, un des compagnons 
dlgnace de Loyola.— Est chassé d'Al- 
lemagne, en 1547, pour avoir écrit con- 
tre V Intérim d'Augsbourg, XV, 278. 

BoccACB. — Son buste couronné de myrtes 
contribue à l'ornement de VAUée des 
Fleurs, I, 237, aiinéa 7. 

BoccALiN Çrrajan)-^ écrivain romain. — 
Son inclination, qui le porte à la satire, 
se découvre de bonne heure, XVI, 343. 

— Il s'élève contre les têtes couron- 
nées et surtout contre l'Espagne. Sur- 
nom que sa sagacité lui mérite, ibid* 

— Auteur de divers ouvrages sur la 
Politique, ibid. 

Boom (Jean), publiciste. — Ce quMl rap- 
porte dans sa Démonomanie touchant 
les sorciers qui font la ligature^ malé- 
fice qu'on nomme nouer V aiguillette, 
XV, 514. — NoUce sur lui, XVI, 340. 

— Ce qu'il rapporte d'après Tertul- 
lien à propos du suicide, XVII, 236. 

BoËCE {Manlius - Torquatus - Severinu»), 
homme d'État et philosophe chrétien 
du Y* siècle, XV, 298. — Les sciences, 
les lettres et la philosophie déclinent 
parmi les chrétiens de l'Orient, et s'é- 
teignent pour ainsi dire avec lui, 299. 

BoËHHiDS, théosophe allemand. — Prin- 
cipes qu'il s'était faits, XVII, 258. — 
Ses principaux sectateurs, ibid, 

BoéuoND, fils de Robert Guiscard. — Mé- 
content de sa fortune en Europe, va 
en Asie en chercher une plus digne 
de son courage, XIV, 245. — L'un 
des chefs de la première croisade, il 
s'empare du pays d'Antioche, 246. 

BoERHAAVE {Hermann)^ célèbre médecin. 

— Moyen ingénieux dont il use pour 
arrêter une épidémie d'H;y8térie, II, 



257. — Auteur du remarqpiable ou- 
vrage intitulé : InstUtUion(ts medieœ^ 
IX, 215. — Sa pensée sur l'union des 
connaissances médicales et chirurgi- 
cales dans un même individu, 219. — 
Événement qui le détermine à suivre 
l'étude de la médecine, XVII, 434. 

BoESNiER DE LoRMBS, économiste. — 

Son ouvrage sur l'impôt, interdit en 

France, est publié k l'étranger, IV, 39. 

— Note sur le caractère et le mérite 

de cet écrivain, 40, 82, 85. 

BoHOLA, jésuite du collège de Pinsk, en 
Lithuanie. — Billet singulier quil 
laisse en mourant, II, 522. 

* BoH^ifiETfS. — Nom donné, vers 1427, 
des vagabonds qui faisaient profession 
de dire la bonne aventure» Xin, 479. 

— Leur origine et la suite de leu 
histoire, 480. 

* Bohitis, prêtres d'une lie d'Amérique. 

— Leurs fonctions, XIII, 480. 
BoiLEAu {Nicolas), — Ce poète est un maî- 
tre qui donne le précepte et l'exemple 
à son disciple, VII, 322. 

Boii.EAD (M"*). — Satire indécente qu'elle 
hasarde s«r M*"* Calas. Caractère de 
cette demoiselle, XIX, 166. — Com- 
bien il est essentiel à une femme de 
s'attacher à un homme de sens^ ibid, 

* Bois. — Deux grandes acceptions de 
ce terme en économie rustique, XIII, 
481. — De chauffage, 483. — Inviai- 
tion de Jean Rouvet à l'effet d^assurer 
l'approvisionnement de Paris, 4S4. 

* Bois de vie. — Pratique superstitieuse 
des Juifs pour de petits b&tons qu'ils 
nomment ainsi, XIII, 485. 

* Bois sacrés. — Lieux destinés au culte 
des dieux du paganisme, XIII, 485. 

BoiSARD (J.-F.), fabuliste. Note sur deux 
poètes de ce nom (oncle et neveu). — 
On ignore auquel des deux Diderot a 
adressé VÊpHre en vers, IX, 63. 

* Boisson. — Nom donné à tout fluide 
destiné k réparer nos forces, XJH, 
486. — Hérodote attribue ht longoevie 
des Éthiopiens k l'usage del'eau pare, 
ibid. 

BoiTEAD (Pat^, éditeur des Mémoires 
de M^'^d'Epinay (1865). —Ce qu'il dit 
au sujet du conte de Diderot : Qu'en 



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ET ANALYTIQUE 



187 



pensez-vous? attribué k J.-J. Rous- 
seau, II, 524 et IV, 443. 

Boiteux. — Sont les inBrmes les mieux 
préparés à l'action miraculeuse, 
I, 151 (note). 

BoizoT {Antoine) . — Au Salon de 1 761 , ce 
peintre expose un Télémaque chez Ca- 
typsoy composition ridicule, X, 131. 

— ËBvoie, au Salon de 1763, un Èier- 
eure conversant avec Argus, pitoyable 
composition; des Enfants qui reçoi- 
vent les récompenses dues à leurs 
talents ; des Récompenses accordées 
au métier de la guerre; une figure 
de la Sculpture^ ensemble quatre ta- 
bleaux à enroyer au pont Notre- 
Dame, 196. — Ses tableaux des 
Grâces qui enchatnent V Amour, et de 
Mars et l'Amour disptUant sur le 
pouvoir de leurs armes, à l'Exposi- 
tion de 1765, mauvaises compositions ; 
la dernière est une plate parodie d'A- 
nacréon, 309. —L'0(iora*, VOiOe, deux 
mauvais tableaux du Salon de 1771, 
485. 

BoizoT {Louis-Simon), fils du précédent. 

— Expose, au Salon de 1781, un buste 
en marbre de la Reine Marie-Antoi- 
nette, XII, 69. —. Au même Salon : 
le Baptême de Jésus-Christ par saint 
Jean, bas-relief en plâtre, ibid. 

BoriAVEirrcaE le Franciscain, philosophe 
scolastlque de la seconde période. — 
Principes de sa philo.^ophie, XVII, 98. 

Bonheur, — Il dépend de l'économie des 
affections naturelles, I, 93. ^ Ce 
qu'il faut faire pour y arriver, II, 
345. — Est une machine où il y a tou- 
jours à refaire, 431. 

' Bonheur, Prospérité, termes relatifs à 
l'état d'un être qui pense et qui sent, 
XIII, 486. 

* Bonne déesse, — Nom donné à Dryade, 
femme de Faune, roi d'Italie, XIII, 
487. — Cérémonies instituées en son 
honneur, ibid, 

BoiiNBT {Charles), naturaliste, II, 18. — 
Est le premier qui ait fait connaître 
la reproduction singulière du puceron, 
ibid. 

BoxNEVAL (de), officier français au ser- 
vice de l'Espagne au Paraguay, Vf, 



460. — Fait parvenir au soi Char- 
les III des papiers dénonçant un 
complot contre le gouvernement, ibid, 

* BoxosiENS OU BoNosiAQOBS, nom d'une 
secte que Bonose, évèque de Macé- 
doine, renouvela au iv* siècle, XIII, 
488. — Sont condamnés par le pape 
Gélase, ibUL 

* Bon sens, qualité métaphysique. — 
Sa mesure, XIII, 488. 

Bon sens (le) , ouvrage du baron d'Hol- 
bach, II, 398. 

Bonté, — En quoi elle consiste, I, Si, 
30. — Elle a sa source dans le tempé- 
rament, 31. 

BoRACK, nom de la jument de Mahomet. 
— Ce qu'en dit le savant orientaliste 
d'Herbelot IV, 489. 

BoRDRO {Théophile), célèbre médecin. — 
Son entretien avec M'*" deL'Espinasse 
au sujet d'un Rêve de d'Alembert, U, 
122-181. — Fait une singulière cita- 
tion d'Horace, f83. 

BoRDiER, peintre en émail. — S'associe 
aux travaux du célèbre Petitot, son 
beau-frère, XIV, 410, 411. 

BoRGiA {François de), troisième général 
des jésuites. — Sa prédiction sur la 
destinée de cet ordre, XV, 283. 

5 Borgne (le), épigramme, IX, C9. 

* Bornes, Tefmes, Limites, — Termes 
tous relatifs à l'étendue finie, XIII, 489. 

BoROSDiiv (M'"* de), dame russe qui a 
promis à Diderot quelques airs natio- 
naux. — Pourquoi il ne compte pas 
sur ses promesses, XX, 42. 

BoRRicHius {Oluf Q}! OluUs), savant da- 
nois. — Ce qu'il rapporte touchant la 
chimie des Égyptiens n'est que le 
délire d'un érudit, XIV, 391. 

BoRROMÉE (Frédertc), cardinal.— Chasse, 
en 1604, les jésuites du collège do 
Bréda,XV, 279. — Sa grande clémence 
dans cette circonstance, ibid, 

BossD {René le), religieux génovéfain. — 
Auteur d'un Traité du poëme épique, 
cité, VI, ICO. — Son opinion sur 
VIliade et sur VOdyssée, XVI, 158, 
150. — Ce que doit contenir la pro- 
position d'un poème, 434. 

BossiiT (l'abLé), géomètre célèbre. — A 
apporté la plus grande impartialité 



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188 



TABLE GÉNÉRALE 



dans la dispute du calcul difTércntiel 
entre Newton et Leibnitz, XV, 442, 
(note). 

Botanique (la), mise à la portée de tout 
le monde. — Prospectus pour cette pu- 
blication proposée par M. Regnault, 
de l'Académie de peinture et de sculp- 
ture, VI, 375. 

BoTKNTLYT, célèbrc chirurgien, XI, 425. 

BoucHARDON [Edme), — Son morceau 
d'Ulysse qui évoque l'ombre de Tiré- 
sias proposé comme modèle, X, 140, 
et XI, 19. — Ne fournit rien au Salon 
de 1761, X, 145. — Meurt à Paris, le 
27 juillet 1762 (et non en 17b5, 
comme le rapporte Diderot), 237. — 
Fait, pour M"»» de Pompadour, une 
statue de VAmour, marbre admirable 
qui se voit aujourd'hui au Louvre et 
dont il existe une répétition à Trianon, 
246. — Anecdote relative à la rivalité 
qui s*éleva, en 1754, entre Bouchardon 
et Laurent Guyard,' sculpteur chau 
montais, élève de TÉcoIe de Rome 
441. — Observations sur la sculpture 
et sur cet artiste, XIII, 40. — Son 
éloge par le comte de Caylus, ibid. 
— Notice sur sa vie et ses ouvrages, 
42. — Exécute le tonlbeau du pape 
Clément XI, 44. — La ville de Paris 
récompense noblement ses travaux de 
la Fontaine de la rue de Grenelle; la 
délibération des échevins à ce sujet 
est un morceau à lire, ibid, — Date 
précise de sa mort, ibid. — Ne peut 
achever son monument de la place 
Louis XV, et nomme Pigallc pour suc- 
céder à son travail, ibid. — Critique 
de son Amour qui se fait un arc de 
la massue d^ Hercule, 45. — Mot d'un 
plaisant écrit sur un exemplaire de 
son éloge par le comte de Caylus, 47. 

BoDCiiADD, de TAcadémie des Inscrip- 
tions; l'un des collaborateurs de VEn- 
cyclopédie. — Examen de sa Disser^ 
talion sur la poésie rhythmique, VI, 
334. — Ses réflexions lorsqu'il assiste 
à un mariage, XIX, 228. 

Boucher (l'abbé), fondateur aujourd'hui 
fort ignoré des Nouvelles ecclésias- 
tiques, II, 51. 

Boucher [François), peintre et graveur, 



nommé, I, 238, alinéa 11. — Sa petite 
Nativité, exposée au Salon de 1759, 
charmant tableau, malgré la fausseté 
du coloris, X, 102. — Ses Pastorales 
et Paysages exposés au Salon de 1 761, 
sont des chefs-d'œuvre d'imagination, 
d'effet, de magie et de facilité, 112. — 
Personne n'entend comme lui l'art 
de la lumière et des ombres, 113. — 
Cet artiste est en peinture ce que 
l'Arioste est eu poésie, ibid. — Expose, 
au Salon de 1763 deux tableaux : 
Le Sommeil de l'Enfant Jésus et une 
Bergerie, 171. — Examen critique de 
son faire, 172. — La dépravation de 
ses mœurs produit en lui la dégra- 
dation du goût, de la couleur, de la 
composition, etc., etc., 256.— Expose, 
au Salon de 1765 : Jupiter trans- 
formé en Diane pour surprendre 
Calisto, 258. — Angélique et Médor, 
259. — Un petit tableau de Philippe 
d'Orléans, ^62. — Neuf Pastorales, 
tableaux qui tous accusent la perte du 
talent. Le livret fait encore mention 
d'un Paysage où Von voit un moulw 
à eau que le critique n'a pas pu 
découvrir, 261. — Est toujours vicieux 
et n'attache jamais, 501. — Ne veot 
plus exposer au Salon, XI, 4. — A 
peint sa femme toute nue, 260. — 
Envoie au Salon de 1769 une Marche 
de Bohémiens et une Caravane, 3S7. 
— Plaisant dialogue à l'occasion de 
ces deux ubleaux, 388, 389. 
* Boucher. — Cette profession ne parait 
pas avoir été exercée chez les Grecs, 
au moins du temps d'Agamemnon, 
XIII, 489. — Ce qu'elle était à Rome, 
sous le règne de Néron, 490. — La 
police des Romains, touchant la bou- 
cherie, passe dans les Gaules avec 
leur domination, ibid. — Origine et 
organisation du corps des bouchers 
en France, 491. — La première bou- 
cherie de Paris, située au parvis 
Notre-Dame, ibid. — Les meurtres 
commis par Caboche, en 1416, la font 
supprimer, 492. — Un édit, de 1418, 
rétablit la grande bouclierie de la 
porte de Paris, ibid. — L'accroisse- 
ment de la population amène succei- 



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ET ANALYTIQUE 



189 



siveroeot la création de nouveaux 
établissements, ihid. — L'autorité les 
réunit en un seul corps soumis à des 
règlements de police, 493-497. 

Bouchers on Sacrificateurs, — Ils étaient 
chargés de la circoncision, I, 202, 
alinéa 40. 

Bouehe^Trous. — Voyez Accessoires, 

BooDOT (Fabbé). — Diderot le rencontre 
aux eaux de Bourbon ne, XVII, 352. 

BorpFLcis (le chevalier). — Bouts-rimés 
dont il est l'auteur, XIX, 221. 

BozGAmyiLhE {Louis-Antoine),^^ Notice 
sur ce célèbre voyageur, II, 195. — 
Témoin de Texpulsion des jésuites du 
Paraguay; ce qu'il en rapporte, 201. 

— Jugement sur son voyage, 208. — 
Singularités qu'il rapporte, sans les 
expliquer, 209. — Adieux que lui 
adresse un vieillard taitien au moment 
de son départ, 213. — Bougainville 
n'en fait pas mention dans sa rela- 
tion, 218. 

BocGEANT [Guillaume ' Hyacinthe], jé- 
suite. — Auteur d'une comédie intitu- 
lée la Femme docteur on la Théologie 
en quenouille^ V, 372. — Cotte pièce, 
dirigée contre les jansénistes, a fourni 
k Palissot ridée de sa comédie des 
Philosophes, 440. 

BocGCEE {Pierre), savant hydrographe. 

— Singularité de la nature qu'il at- 
teste, II, 520. 

BocLA^GER {Antoine -Nicolas), écrivain 
du x>iir siècle, né à Paris le 11 no- 
vembre 1722, mort en 17.59. — Notice 
sur cet auteur, VI, 339. — Accom- 
pagne le baron de Thiers à l'armée 
en qualité d'ingénieur, 340. — Entre 
dans les ponts et chaussées en 1745^ 
ibiil. — Est envoyé en Champagne, 
en Lorraine et en Bourgogne, pour y 
exécuter des travaux publics, ibid, — 
Construit le pont de Vaucouleurs, 
passage de la France en Lorraine, 
ibid. — Une grave maladie l'empêche 
i'achever celui de Foulai n, près Lan- 
gres, ibid. — Son fâcheux état de santé 
l'oblige à solliciter sa retraite, 341. — 
Il l'obtient avec une distinction parti- 
culière, ibid, — Meurt bientôt après, 
&gé de 37 amt seulement, le 16 sep- 



tembre 1759, ibid. — Son étroite liai- 
son avec Diderot, ibid. — Avait une 
grande ressemblance avec Socrate, 
tel que le représentent les pierres an- 
tiques, ibid. — Se plaisait aux entre- 
tiens do philosophie, d'histoire et 
d'érudition, 3i2. — Est auteur d'une 
Vie d* Alexandre, restée inédit**, 345. 

— A laissé, manuscrits^ un grand 
nombre d'ouvrages restés inédits, et 
entre autres un Dictionnaire en trois 
volumes in-folio, entièrement écrit de 
sa main, ibid, — Naigeon pense que 
ce manuscrit a été acquis par une 
bibliothèque publique de Leyde ou 
d'Amsterdam^ 340. 

* Boulanger, — Cette profession était 
inconnue aux Anciens, XIII, 498. — 
Les pains des premiers temps n'avaient 
rien de commun avec les nôtres, ibid, 

— Des boulangeries publiques sont 
établies à Home sous Auguste : leur 
organisation, 499. — A Paris, le corps 
des boulangers reçoit ses premiers 
règlements sous saint Louis, 503. — 
Leurs statuts, 50 i, 505. 

BouLDDC {Simon), chimiste français. — A 
fourni aux Mémoires de l'Académie 
des sciences une série importante de 
remarques sur les purgatifs en général, 
et sur Vagaric en particulier (voir le 
mot " Agaric), XIII, 232 et suiv. 

Boule {André-Charles), ébéniste célèbre, 
VI, 210. — Notice sur sa vie et ses 
travaux par M. Ch. Asselineau, ibid. 

Boundschesch, ou le livre de l'éternité 
dans lu religion de Zoroastre, XVII, 
325. — Ce qu'il contient, ibid, 

BouNiEiJ (Jl/c/wi- honoré), élève de Pierre. 
— Expose, au Salon de 1767, son ta- 
bleau de réception le Jugement de 
ifieto, XI, 336 —Manière particulière 
à cet artiste pour la formation de ses 
groupes, 341. — Au Salon de 1769, 
son Enfant endormi sous la garde 
d'un chien a été beaucoup regardé, 
quoique... 448, 449. — Onze tableaux 
au Salon de 1771, tous insigniflants 
ou mauvais, 523-525. — Jugement 
sur cet artiste par Saint -Quentin, 
XII, 24. — Expose, au Salon de 1775, 
Pan lié par des nymphes, tableau 



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190 



TABLE GÉNÉRALE 



assez piquant d*Q(ret, ibid. 

BouRBONNE. Époque du voyage de Diderot 
à Bourbon ne, XVII. 333. — Le père 
de Diderot fit deux voyages à Bour- 
bonne J50ur se guérir, succès du pre- 
mier, 334. — Peu de succès du second, 
ibid. — Digression sentimentale de 
Diderot sur son père, sa mère, son 
frère et sa sœur, ibid. — Description 
de la fontaine ou puits de Bourboooe, 
330. — Qualités et propriétés de ses 
eaux, 337. — Trois manières de les 
prendre, 338. — Saison des eaux, sa 
durée, 339. — Effet produit par le 
bain, ibid, — Régime pendant Pusage 
des eaux; odeur des eaux, 3 M). — 
Boue des bains, 341. — Analyse des 
eaux, 3(2. — Dépensa qu'y font les 
malades. Pourquoi les habitants n*en 
sont pas plus riches, 345. — Tristesse 
du séjour de Bourbonne, ibid, — Les 
vœux de Diderot pour le rendre plus 
supportable ont été en partie accom- 
plis, 340. — Projet du doyen d'Is, ibid. 
— Pourquoi il n'a pu réussir, 347.— 
Système sur les eaux thermales en 
général, ibid, — Réflexions à ce sujet, 
ibid, — La découverte des sources de 
Bourbonne attribuée aux cochons, 
3i9. — Incendie de Bourbonne en 
1717, 349. — Ancien temple gaulois, 
inscription, ibid. — Eaux thermales 
portant le nom do Bourbon en plu- 
sieurs lieux, 350. — Etymologie de ce 
nom, ibid^ — Restes d'une voie ro- 
maine, ibid. — Ancien bassin de cons- 
truction romaine, 351. — Fontaines 
salantes. Appartements pavés en mo- 
saïque de faïence. Carrière de gypse, 
ibid, — Produits de l'établissement 
des eaux, 352. 

Bourdon {Sébastien). ^^ Son tableau de la 
Cluiste Suzanne, du cabinet du baron 
d'Holbach, comparé à celui de Carie 
Van Loo, exposé en 1765, X, 245. 

Bocret, financier célèbre par son im- 
mense fortune et ses excentricités, V, 
433. — Histoires du Petit Chien et du 
Uvre de la Félicité (c'était un volume 
in-folic, portant pour titre : le Vrai 
Bonheur), ibid. et 43 i.— Sa prodiga- 
lité, sa ruine, sx mort, 435. — Le 



neveu de Raine«a en parle avec admi- 
ration, 453. 

* Bourg, — Origine de ce mot, Xlll,.506. 
— Su signification historique nocieaoe 
et moderne, ibid, 

* Bourgeois , Citoyen , Habitant, — 
Termes raletifs à la résidence que 
l'on fait dans un lieu, XIII, 506. 

BouRLET (J.). — Voyez Vauxcblles. 

BouRNAUD (le chevalier de), enseigne de 
vaisseau. Compagnon de Bougainvillc 
dans son voyage autour du monde, 
II, 205. — Histoire de son domestique 
Barré, ibid, 

• Bourreau. — Le dernier officier de jus- 
tice, ayant charge d'exécuter les cri- 
minels, XIII, 507. 

Bourreaux, I, 198; lisez Inquisiteurs, 
alinéa 28. 

Bourru ^ien/aMani(le), comédie de Gol- 
doni. — Remarque sur le dénoûmeot 
de cette pièce, VI, 106. 

Bourses. — Doivent être mises au con- 
cours public, ou n'être accordées qu'à 
un mérite constaté pai* un examen ri- 
goureux, III, 525. 

• Bout, Extrémité, Fin, — Termes re- 
latifs à retendue; leur emploi, XIII. 
507. 

Boutron-Chirlaid, communique deai 
lettres de Diderot à de Brosses et à 
Voltaire, XIX, 429, 461. 

Bouvard [Michel-Philippe , médecin du 
couvent de Longchamp où sœur Su- 
zanne (la Religieuse) est retenue, V^ 
98. — Cité, XI, 154. 

Bouvet ( Joachim ), jésuite mission- 
naire, apporte, en 1697, quarante-neaf 
volumes chinois offert à Louis XIV' 
par Pempereur Kang-hi, XllI, 471. 

BooviLLON (ll'"*^),personnage monstrueux 
du Roman comique de Scarron, — 
Courir après le volume de Jf"»* Bou- 
villon veut dire devenir grosse comnie 
M— Bouvillon,V, 431. 

BoYBR, évêque de Mirepoix. — L*un des 
plus acharnés ennemis des jansé- 
nistes, VI, 185. — Précepteur du 
Dauphin, père de Louis XV; obtient, 
après la mort de Fleury, la feuille 
des bénéfices, ibid. 

— BoYER DE Sainte-Suzanne (baron de) 



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ET A.NALYTIQUE 



191 



Autorise, sar la recommandation de 
M. Ch.-L. Livet, la reproduction de 
onatre lettres de Diderot : une au 
docteur Clerc, XX, 48; — une au 
général Betzky, 59 ; — une autre au 
môme, 61 ; — une lettre au docteur 
Clerc, 66. 
' Bracelet, — Ornement que les Grecs et 
les Romains portaient au bras^ XIH, 
507, — Ils étaient pour toutes sortes 
de conditions : les hommes en por- 
taient ainsi que les femmes, ibid. — 
Les femmes seules en font usage parmi 
nous aujourd'hui, 508. 

* BiucHMANBs, gymnosophistes ou phi- 
losophes indiens. — Histoire de cette 
secte, qui subsiste encore en Orient, 
sous le nom de Bramènes ou Bra- 
mines, XIII, 508, 509. — Voyez Bra- 
Mi^BS. — Leurs mœurs et coutumes, 
XV, 200. — Les plus célèbres dont 
rhistoire ait conservé le nom, 201. 

Bbadlbt, astronome anglais. — On lui 

doit la découverte de Vaberration de 

la lumière, II, 11. 
Brama, Birava ou Biiuma. — Divinité 

indienne dont se prétendent issus 

les Bramines, XVI, 39. 
Bramhall, évéque de Derry. — llobbes 

eut ooe querelle philosophique avec 

lui, XV, 99. 

* Bramiices, ou Bramènes, ou Bramins, ou 

Bbamers, secte de philosophes in- 
diens, appelés anciennement Brach- 
maubs. — Leurs constitutions et leur 
culte, XIII, 510, 511. — Ils se pré- 
tendent issus de Brama, XVI, 39. 

Brandbs (J, -Charles) , auteur et acteur 
allemand. — Ce que lui dit le libraire 
Voss en lui donnant le Théâtre de 
Diderot traduit par Lcssing, VII, 173. 

Braittômb {Pierre de Bouideillb^, sei- 
gneur de). — M'"«dePompadour,dans 
un moment de mauvaise humeur, fait 
ironiquement l'éloge de son livre des 
Damês galantes, et engage Louis XV 
à se nourrir de cette édifiante lecture, 
IV, 264. 

Br(we,— Le brave est circonspect, 1, 104. 

* Bravimre, Vakur, Cour âge ^Cœur, In- 

trépidité. — Termes qui désignent 
tous, mais à un degré différent, Téut 



de Tâme k la vue du danger, XIII, 511. 

BRésECF (Guillaume de). — Citations em- 
pruntées à sa traduction de la Phar- 
sale de Lucain, XIII, 80. 

* Breland. jeu de cartes. — Son attrait, 
ses dangers, XIII, 512. ~~ La police 
le défend sous les peines les plus sé- 
vères, ibid. ■ 

Brenet (iVtco/ai-Cwy). — Expose, au Sa- 
lon de 1763, une Adoration des Rois, 
tableau qui n'est pas sans mérite, X, 
213. — Au même Salon : Saint Denis 
près d'être martyrisé, composition 
estimable, 214. — Expose, au Salon 
de 1765 : le Baptême de Jésus-Christ 
par saint Jean, 362. — U Amour ca- 
ressant sa mère pour ravoir ses 
armes^ 361. — A la pratique de tous 
les curés, de village, XI, 265. — Son 
tableau du Christ et la Samaritaine, 
ibid, — Au Salon de 1767, son Christ 
sur la montagne des Oliviers donne 
lieu à une provocation plaisante, 266. 

— Sa misère, cause de sa médiocrité, 
ibid. — Annulé par l'indigence, 307. 

— Se relève au Salon de 1769 par 
trois morceaux assez bien touchés, 
433, 434. — Le Salon de 1771 avait 
de cet artiste sept mauvais tableaux ; 
décrits, 502-505. — Ses tableaux expo- 
sés en 1775, sévèrement Jugés par 
Saint-Quentin, XII, 11-13. — L'expo- 
sition de 1781 reçoit de cet artiste 
quatre mauvais tableaux, 36, 37. 

Brbt (Antoine), — Auteur de VOrpheline 
ou le Faux généreux, pièce Jouée 
sans succès en 1758, V, 377.— Devient 
l'un des parasites de M*'* Hus, 439. 

— Intéressant épisode de sa comédie 
le Faux généreux, VU, 310, 311. 

BRiA?iT, jésuite décapité, en 1581, pour 
avoir conspiré contre Elisabeth, reine 
d'Angleterre, XV, 278. 

Briard [Gabriel). — Ce peintre expose au 
Salon de 1761 le Passage des âmes 
du Purgatoire au Ciel, X, 144. — Ce 
qu'il aurait fallu pour se tirer d'un 
pareil sujet, 145. — Envoie six mau- 
vais tableaux au Salon de 1765 : i. La 
Résurrection de Jésus-Christ, 359; — 
II. Le Samaritain, 300; — m. Une 
Sainte Famille, ibid.; — iv. Psyché 



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192 



TABLE GÉNÉRALE 



abandonnée, ihid.\ — v. La Rencontre 
de Psyché et du Pécheur, 361 ; — vi. 
Le Devin du village, 332 . — L'expo- 
sition de 1769 reçoit de ce peintre 
une Naissance de Vénus , une Mort 
d'Adonis et une Madeleine pénitente; 
trois mauvais tableaux, XI, 433. — 
Diderot rétracte son jugement en ce 
qui touche la Naissance de Vénus : 
motif de cette contradiction, 435. — 
N'expose pas au Salon de 1711, 532. 

Briasson, libraire. — Lettre que Diderot 
lui adresse, I, 397. — Cité, V, 395. — 
Lettre que Diderot lui adresse, dans 
laquelle il critique le reproche de 
Luneau d'avoir dépassé pour V Ency- 
clopédie le nombre de volumes an- 
noncé, XX, 29. — Comment Diderot 
répond à la prétendue profusion de 
planches alléguée par Luneau, 33. 

BniDAN (Charles-Antoine) , sculpteur — 
Expose, au Salon de 1765, un Saint 
Barthélémy sur le point d'être écorché ; 
ce groupe est très-beau, X, 437. — 
Son Portrait, peint par Durameau, 
XI, 3i8. — Expose, en 1781, une 
statue de Vulcain présentant les armes 
qu'il a forgées, XII, 66. 

Bridoib (M^^*"), marchande à la toilette, 

— Intelligences qu'elle entretient avec 
des brocanteurs et des usuriers, VI, 
233. — Voyez Usuriers. 

BiiiBNNB. — Voyez Jean db Bribnnb. 

Brière (J.-L.-J.), bibliophile.— Éditeur 
des OEuvres de Diderot, 22 volumes, 
publiées en 1821; communique ■ à 
M. Assézat des morceaux inédits re- 
cueillis depuis, I, VI. — Lettre à 
Gœthc au sujet du Neveu de Rameau, 
V, 364. — Réponse de Goethe, 366. 

— Pièces de la contestation qui s'éleva 
au sujet de cet ouvrage, défiguré dans 
une traduction présentée, par M.\I. do 
Saur et Saint^eniès, comme texte 
authentique de Diderot, 367-370. — 
Lettreau rédacteur du Corsaire, 371 . — 
Possède presque tous les autographes 
des lettres de Diderot k l'abbé Le 
Monnier, XIX, 357. 

BniEOS {Antoine), est envoyé en Ethiopie, 
par le pape Grégoire XIII, pour visiter 
l'immense bibliothèque du monastère 



de la Saint3-Croix, XIII, 451. — Ori- 
gine de cette bibliothèque renfermant 
plus de dix millions de volumes, ibid. 

* Brièveté de la vie, analyse d*an traité 
de Sénèque sur ce sujet, III, 332-340. 
— Ce traité est fprt beau; Diderot en 
recommande \bl lecture, 340. 

Brigandage. — Est mis, par Aristote, 
dans la classe des différentes espèces 
de chasse, II, 396. 

* Brill<int, Lustre, Éclat. — Signifi- 
cation différente de ces termes pris 
au propre et au physique, ou bien dans 
un sens métaphorique, XIII, 512. 

Briséis, II, 309, 392. 

Britannicus, fils de Claude et de Messa- 
line. — Admet dans son intimité Sé- 
nèque le philosophe, III, 38. -^ Agiip- 
pine oblige Claude à adopter Néron à 
son préjudice, 47. — Brouillée avec 
Néron devenu empereur, Agrippiae 
le proclame l'héritier légitime du 
trône, 80. — Il touchait alors à sa 
quatorzième année; Néron le fait em- 
poisonner dans un repas, t6i<i. 

Brizard [ Jean-Baptiste Britard, dit), 
acteur distingué de la Gômédie-Cran- 
çaise. — Ce comédien, galant homme, 
honora singulièrement sa profession, 
VIII, 300. — Reçoit deux soufflets de 
de M"*" Hus, pourquoi, XÏX, 57. — 
Comment il joue dans le Philosophe 
sans le savoir, 360. — Rôle qu'il 
joue dans le Père de famUte^ 461 . 

Broca {Paul), anatomiste. — Ses remar- 
ques relatives à l'augmentation du 
volume du cerveau chez les modernes, 
H, 138. 

* Brochure. — Nom donné en librairie à 
un imprimé de mince volume, XIII, 
512. — Inconvénients attachés à la 
frivolité de ce genre d'écrits, 513. 

Brogue {Albert, duc de). — La présente 
édition lui est redevable d'une lettre 
de Diderot k M"»» Necker, XX, 76. 

BR0CLiB(la maréchale de). — Son entre- 
tien avec Diderot, sous le nom de 
Crudeli, II, 507. 

Bboglie (comte de). — Réponse de Di- 
derot à une mauvaise plaisanterie de 
ce personnage, I, un. 

Bbon, taxateur des postes, et inspec- 



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ET ANALYTIQUE. 



193 



leur général du bureau de départ, 
XVTII, 221,239. — Ce quilui arrive uo 
soir en cabriolet avec Diderot et une 
dame, XIX, 234. — Son humeur au 
jeu, 244. 

Brosses {Charles de), premier président 
au Parlement de Bourgogne. — Au- 
teur d'un livre intitulé : Traité de la 
formation mécanique des langues et 
des principes physiques de VEtymolO' 
gie, ouvrage d*un excellent esprit, 
m, 466. — Sa tentative de restituer 
le texte de Salluste, VI, 226. — Plai- 
sante anecdote de sa jeunesse, XI, 
246.— Lettre (inédite) que Diderot lui 
adresse pour le remercier de son 
manuscrit sur la matière étymolo- 
gique, XIX, 429. 

hKormK(ysA)hé Gabriel), — Auteur d'un 
Examende Vapologie de l'abbé de 
Prades, I, 437. 

Broo (Charles-Henri Fbtdeau de), XI, 
531. 

BaRROOBooBOD.— Nom que Diderot donne 
àFrey de Neuville, dans les Btjoux tn- 
discretSj à l'occasion de l'oraison fu- 
nèbre du cardinal Fleury, IV, 376. 

BaucKER {Jean-Jacques)y historien al- 
lemand. — Ce qu'il rapporte dans 
son Histoire critique de la philoso- 
phie, au sujet de l'assassinat de la 
célèbre Hypatie, philosophe éclec- 
tique, XIV, 344. — Son Histoire, ou- 
Trage à consulter touchant les rêve- 
ries de Véclectisme théologique, 375, 
378. — Ses remarques touchant les 
rêveries d'Hésiode, XV, 56. 

• Brûler. — Chez les Grecs et . les Ro- 
mains, c'était une coutume presque 
générale de brûler les morts, XIII, 
513. — Cette coutume dura jusqu'au 
temps de Théodose, ibid» 

• Brut. — Emploi de ce terme comme 
l'opposé de travaillé^ XIII, 513. 

BmcTé DE LoiRBLLB (l'abbé). — Traducteur 
du Joueur^ tragédie bourgeoise d'Ed- 
ward Moore, Vil, 413. — Sa traduc- 
tion, estimée et recherchée, est ac- 
compagnée d'un prologue fait et pro- 
noncé par Garrick, 414. 

Bruxelles, ville des Pays-Bas. -* Sa po- 
pulation en 1745, XVII, 460. — Ren- 

XX. 



contres de Diderot dans cette ville, 
469. 

* Bûchers, — Amas de bois sur lesquels 
les Anciens brûlaient leurs morts, 
XIII, 514. — Comment on les étei- 
gnait, 515. 

BocoDRT {Louis- Philibert de). — Le 
Gentilhomme bienfaisant, le Juge 
de village, et la ConsultcUion re- 
doutée, que cet artiste expose en 1781, 
sont trois fort jolis tableaux, XII, 62. 

BuDbA ou Xbhia, sage par excellence, 
regardé par les Indiens comme le plus 
grand philosophe qui eût jamais exis- 
té, XIII, 377. -- Son histoire, 378 et 
suiv. — Sa doctrine, 379. — Dogmes 
secrets qu'il révèle à ses disciples à 
son heure dernière, 380. — Son sys- 
tème donne naissance à une secte fa- 
meuse parmi les Japonais, ibid. — 
Sa doctrine n'a pas été inconnue aux 
Juifs modernes, 381. — Son origine, 
382. — Fonde la secte des Hylobiens, 
XV, 201. 

BudsoUstes, l'une des sectes du Japon. 

— Leur religion, leur cult8i XV, 260. 
BcFPiER {Claude, dit le Père), savant 

jésuite. — Ses Principes du raisonne^ 
ment sont une excellente logique, 
XV, 531. — Éloge de son Cours des 
sciences et de l'agrément de son style, 
ibid. [— Ce qu'il dit de la vérité, 
XVII, 310. 
BuFFON {Leclerc de), célèbre naturaliste. 

— Son opinion sur la péroraison 
4e VApologie de Vabbé de Prades, I, 
482. — Vérité énoncée dans son His- 
toire naturelle,, touchant les mathé- 
maticiens, II, 9, 10. — Renvois à 
cet ouvrage, 15, 16, au Discours sur 
la génération, 17. — Sa théorie de la 
terre, 27. — Ce qui caractérise son 
style, 339. — Son aventure avec lo 
président de Brosses, XI, 216 Por- 
trait de sa femme, XIX, 30. — Diderot 
aime les homlnes qui, comme BuflTon, 
ont confiance en leurs talents, 39. 

Bulles. -^ y oy^z Ve7m.— Bulle Unigeni- 
ttif, impertinente production introduiet 
en 1713 parles Jésuites; maux qu'elle 
a produits, XV, 280. 

BoRiDAN.— Philosophe scolastique, XVII» 
13 



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194 



TABLE GÉNÉRALE 



107. * Sophisme de position qu'il 
propose k ses disciples de figure 
agréable, ibid, 

BoRiGNT (Jean Levisqob de), historien, 
auteur de V Examen critique des apo- 
logistes de la religion chrétienne , ou- 
vrage attribué k Fréret, VI, 3i3. — 
Curieuse anecdote rapportée en preuve 
de son érudition, 314. 

BoRLAMAQUi (J.-J.)i moralisto. — Ses Élé- 
ments du droit naturel, cités et re- 
commandés, III, 492, 506. 

Bdrnet (Gilbert), évèque de Salisbury. 
— Leibnitz démontre l'inexactitude des 
vues dans un projet de réunion de 
rÉglise anglicane avec TÉglise luthé- 
rienne, XV, 448. 

BuR\ET (Thomas), philosophe et savant 
anglais. — Ses études, ses voyages, 
XVI, 126. — Ouvrage qu'il publie k 
son retour, 127. — Analyse de son 
système, ibid. 

BoKRHus (Afranius), préfet de Rome^ 
gouverneur de Néron. — Son trop 
d'attachement à la vie en fait un 
mauvais gouverneur, II, 463. — Est 
nommé commandant de la garde pré- 
torienne, 111,48. —'Arrête lejsang prôt 
à couler dans Home, 61.— Son emploi 
le rendait maître de toute Tltalie, 62. 

— Son portrait tracé par Tacite, ibii. 

— Forme Néron à l'art militaire, ibid. 

— Était-il à sa place k la cour de 
Claude 7 64. — Ses préoccupations 
après qu'il eut démêlé le caractère 
atroce de son élève, 68. — Raisonne- 
ments des sophistes sur la pensée qui 
le retient à la cour, 69. — Comment 
il faut l'envisager, 70. — Est menacé 
de perdre le commandement de la 
garde prétorienne, 84. — Sénèque 
prend avecf succès sa défense, ibid, — 
Interroge Agrippine, accusée de cons- 
piration, ibid, -^ Accusé à son tour, 
il est absous, 86. — Refuse de con- 
tribuer au meutre d' Agrippine ; ses 
belles paroles k ce sujet, 106. — De- 
vait-il tuer Néron? 107. — S'il reste 
à son poste, c'est par dévouement 
pour la chose publique; il n'était pas 
sûr de sortir du palais^ 11. — Sa 

. mort, ibid. 



Boar (Richard de), évoque do Duriiam^ 
chancelier d'Angleterre, auteur d'un 
traité intitulé Philobibliony sur le 
choix des livres et la manière d& 
former une bibliothèque, XII f, 448. 

• Buste. — Question relative à la forme 
donnée àcet objet d'art. XIII, 515, 516. 

* But, Vue, Dessein. — De l'emploi de 
ces termes relatifs à la conduite dHin 
être pensant, XIII, 516. 

BuzBNVAL (Choart de), évoque d'Amiens. 

— Se déclare contre la formulaire 
d'Alexandre VII, XV, 261. 

Btron (John), navigateur et amiral an- 
glais, explore la Patagonie en 1764. 

— Ce qu'il dit de la taille colossale 
des Patagons est fbrt exagéré, II, 201. 



Cabale. — Doctrine secrète des Juifs, at- 
tribuée au rabbin Akiba et à Siméon 
Jochaîdes, son disciple XV, 368, et 
suivantes. 

* Cabinet d'histoire naturelle. — Sa for- 
mation, son objet, l'ordre qui doit y 
régner, XIV, 1. — Soins apponés à 
l'établissement de celui de Paris par 
Daubenton, 3. 

Cabochi (Simonet), boucher de Paris^ 
— Les^ meurtres qu'il commet sous le 
règne de Charles VI amènent la sup- 
pression de la grande boucherie de 
la Porte de Paris, XIU, 492. 

* Cacher, Dissimuler, Déguiser. — Ter- 
mes relatifs k la conduite, XIV, 4. 

Cacouacs. — Sobriquet inventé par l'a- 
vocat J.-N . Moreau pour désigner les 
Encyclopédistes, XIII, 117. — Dide- 
rot donne Texplication de ce mot 
dans une lettre à M"« Volland, XIX, 
48. 

* Cadavres. —• Avantages à retirer de 
leur ouverture pour les progrès de la 
médecine, XIV, 5. 

Cadbt (Louis-Claude), chimiste. — Ses 
expériences sur le cobalt, xm, 68. 

Cadets russes, — Note sur leurs exer- 
cices et leur éducation, III, 545. 

CADièRB (M"« Catherine La). ^ Séduito 



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ET ANALYTIQUE. 



195 



par le P. Girard, jésuite, son confes- 

sear, XV, 280. 
Cadmds, roi de Phénicie. — Élève des 

autels dans Thèbes, XV, 45. 
Cafés. — Lieu de rencontre des habitués 

de VAllée des fleurs, I, 236, alinéas 

3,4. 
Caffakelli, Napolitain, castrat, chanteur 

merveilleux. — Mot de caractère de 

Daubenton an sujet de cet homme 

incomplet, VI, 309. 
GAPnBRi {Jean- Jacques), — Expose, au 

Salon de 1161, un buste de Rameau de 

la plus parfaite ressemblance, X, 147. 

— Ce buste, qui était an foyer de 
rOpéra, a été détruit dans Tincendie 
du 28 octobre 1873, ibid.^ Expose, au 
Salon de 1763, le buste du Prince de 
Condé, et celui du poète Piron, 225. 

— Les Bustes de LuUi et de Rameau, 
qu*il expose au Salon de 1705, ne sont 
remarqués que parce qu'ils représen- 
tent deux hommes célèbres, 435. — 
Son Triton, mauvais, ibid* — Une fi- 
gure de VInnocence, exposée au Sa- 
lon de 1767, n'a point le caractère 
qui lui conviendrait; c'est néanmoins 
un morceau précieux dont il ne faut 
que changer le nom, XI, 357. — La 
Vestale de Tarpéia, et V Amitié qui 
pleure sur un tombeau, au môme Sa- 
lon, font le plus grand honneur à 
Tartiste, ibid, — Un Portrait du 
peintre Halle et un Portrait du mé- 
decin Borie complètent cette exposi- 
tion digne d'éloges, 358. — Réflexions 
sur sa figure de V Innocence^ 301. — 
Envoie à TExposition de 1769 trois 
marbres de peu de mérite, 465. — 
Les bustes de QuinauU, Lulli et Ra- 
meau, destinés au foyer de TOpéra, 
et qui figurent au Salon de 1771, 
sont fort bien, 535. — Un marbre, 
une statue en pierre, pour THôtel des 
Monnaies, et un groupe en terre cuite, 
sont d*un mérite secondaire, 536. — 
Expose, en 1781, les bustes de Mo- 
Uère, Mesmer et M^ Luzi, XII, 66. 

Cages. — Lisez Monastères de filles, I, 

200, alinéa 32. 
• Cagots ou Capots. — Nom donné en 

Béam à des familles qu'on prétend 



descendues des Visigoths, XIV, 5. -^ 
Singulières particularités de leur 
existence, 0. 
Cahusac {Louis de), auteur dramatique. 

— Le quatrième acte de son opéra de 
Zoroastre fournit à Rameau une de 
ses plus belles inspirations, I, 409. 

Caillot, Tun des meilleurs acteurs de la 
Comédie italienne. — Grimm le met- 
tait au-dessus de Le Kain, V, 277. — 
Homme de bien, il honorait singuliè- 
rement sa profession, VIII, 399. — 
Ce qui lui arriva dans une représen- 
tation du Déserteur, 4i2. 

Caîn. — Hornius fait de lui le fondateur 
d'une secte de philosophie, XIJI, 302. 

— De ce qu'il bâtit une ville, et qu'il 
inventa des instruments pour labou- 
rer la terre^ peut-on raisonnablement 
conclure qu'il fût philosophe? ibid. 

Calanus, brame. — Fait dresser un bûcher 
et se brûle devant Alexandre, XV, 201. 

— Le roi de Macédoine, touché de cet 
héroïsme, institue des fêtes en son 
honneur, ibid. 

Calas {Jean). — Réhabilitation de sa 
mémoire, V, 426. — Combien Diderot 
estime ce grand acte de la vie do 
Voltaire, ibid. — Ce que Diderot écrit 
k W^* VoUand sur l'affaire des Calas, 
XIX, 97. — Moyens qui auraient dû 
être employés dans la défense de cette 
affaire par Élie de Beaumont ou par 
Voltaire, 141 . — Comment le projet de 
souscription pour les Calas est arrêté, 
168. 

Calcul infinitésimal. — Difficultés qu'il 
rencontre à sa découverte, II, 347. 

Calcul des probabilités. — Intéressant 
Mémoire sur ce sujet, publié pour la 
première fois en 1875 sur le manus- 
crit autographe de Diderot, apparte- 
nant à M. Brière, IX, 76, 192. 

Calp, personnage hollandais de Saar- 
dam. — Anecdote sur lui, XVII, 450. 

* Calicut ou Calécut, ville desIndes. — 
Mœurs singulières de ses habitants. 
XJV, 6. 

Caugcla, empereur romain. — Sa vie 
offre de monstrueux exemples de sa 
cruauté, 1, 115, à la note. — Jaloux 
du talent de Sénèque, il projette sa 



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196 



TABLE GÉNÉRALE 



mort; une courtisane Tempôche de se 
souiller de ce crime, III, 20. 
Ca/ist«, tragédie de Colardeau. — Obser- 
vations sur quelques passages de cette 
pièce, XIX, 29. 
Callet. — Expose au Salon de 1781 le 
Printemps^ tableau destiné à décorer 
la Galerie d'Apollon ; c'est une belle 
composition, XII, 51 . — Un Hercule 
sur le bûchei' ; un Portrait de M. de 
Vergennes^^^.—Deux Cariatides, ibid. 
C^LLiPiGA. — Énigme à deviner, IV, 300. 
CALLisTHèNES, philosophe grec, disciple 
et petit-neveu d'Aristote. — Lui envoie, 
après la prise de Babylone par 
Alexandre, un recueil d'observations 
astronomiques comprenant une pé- 
riode de dix-neuf cents ans, XIII, 440. 
— Admis à la cour d'Alexandre le 
Grand; il suit ce prince dans ses 
expéditions, XIV, 82.— Envoie à Aris- 
tote des notes qu'il a trouvées à Baby- 
lone sur la prétendue antiquité des 
Chaldéens, ibid. 
Callot {Jacques)^ peintre , dessinateur 
et graveur en taille-douce. — Sa supé- 
riorité à traiter les petits sujets le 
pose en modèle, X, 442. 
Calomnie, — Disparaît à la mort de 
l'homme obscur ; la célébrité la porte 
jusqu'aux siècles à venir, III, 13. — 
Les blessures qu'elle fait guérissent, 
la cicatrice reste, ibid. — Célèbre 
quatrain de Pibrac sur ce sujet, VI, 
13. 
* Les Athéniens ont révéré cette forme 
hideuse du mensonge, XIV, 6. — Ce 
vice a fourni au célèbre Apelle le sujet 
d'un admirable tableau, ibid. 
Calvin. — Prend le nom d'Alcuinns, ana- 
gramme de Calvinus, XIII, 293. 
Calvina (/u»ta), sœur de Junius Sila- 
nus. — Est accusée d'inceste par le 
censeur Vitellius, III, 46. — Est exi- 
lée, ibid, 
Calzolaio (le), c'est-à-dire le Cordon- 
nier, de Messine. — Histoire morale, 
V, 303 et suiv. — Épisode de VEntre- 
tien d'un père avec ses enfants, ibid. 
Cambrai. — Ce que cette ville rappelle 

àpiderot, XVII, 470. 
Camdiski {fi}^'), amie et compagne de 



la princesse Dashkoff. — Elle aime la 
France et les Français, XVII, 487. 
CamoufletSy I, 196, alinéa 24. 
Camper, médecin hollandais. — Comment 
il guérit les maladies des poumons, 
XVII, 379. — Ce qu'il dit de l'élé- 
phant, 447. — Ce qu'il démontre chez 
les oiseaux de proie, ibid. — Con- 
naissait parfaitement les physiono- 
mies nationales, ibid. — Son opinion 
sur la cause des accouchements dou- 
loureux, 448. 
Campian (Edmond), jésuite anglais, dé- 
capité, en 1581, pour avoir conspiré 
contre Elisabeth, reine d'Angleterre, 
XV, 278. 
Campistron (Jean). — Sa tragédie d'ilii- 

dronic jouée avec succès, VIII, 430. 
Caiipo-Florès (le marquis de). — Est ar- 
rêté comme complice des Jésuites 
dans un complot contre le gouverne- 
ment espagnol, VI, 464. — Ses aveax 
ne laissent aucun doute sur la parti- 
cipation des Jésuites dans le com- 
plot, ibid. 
Campra {André), compositeur de musi- 
que, cité V, 460. 
* Cttnal artificiel. — Les premiers habi- 
tants de la terre en ont reconnu l'uti- 
lité, XIV, 7. — Ceux inutilement 
tentés par Cléopàtre, Soliman U, Dé- 
métrius, Jules César, Caligula, Né- 
ron, etc., ibid. -^ Ceux exécutés en 
France, 8. 
Canaye (Etienne, abbé de), de l'Acadé- 
mie des inscriptions et belles-lettrei, 
V, 487.— Son éloge par Dacier, ibid.— 
Ami de d'AIembert, il était passionné 
pour le théâtre, tfcwi. —Anecdote à son 
sujet, VI, 304, 305. — Sa satire et 
ses espiègleries, chex M«« Geoffrin, 
contre Rémond de Saint-Mard, 307. 
Gang-hi, empereur de la Chine, IX, 467. 
— Fut sage comme Marc-Aurèle et 
despote à l'égal de Louis XIV, ibid. 
* Canicule. — Superstition des Romains 
pour en écarter l'influence, XIV, 9, 10. 
Canne à bec de corbin, I, 196. — C'est 
la crosse, insigne des évoques, qui 
prennent la qualité de lieutenant du 
Christ, et que le pape appelle ses 
valets, ibid., alinéa 25. 



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ET ANALYTIQUE. 



197 



Canné invisible. — Voy. Grâce suffisante 
^Gràce efficace, 1,204, 205, alinéa 45. 

Caro oa Ca?ios (Melchior), évèque et 
théologieD espagnol. -— Son livre des 
Lieux ttiéologiques a conservé de la 
répatatioD, III, 517. 

* Canon. — Signification et emploi de ce 
mot en théologie, XIV, 10. — Celui 
de la Bible n'a pas été le môme en 
tout temps, ibid. — Quel a été celui 
des Juifs, H. — De quels livres était 
composé le canon des Écritures di- 
TÎnes chez les Juifs, 16. — Énuméra- 
tion de ces livres selon saint Jérôme, 
17; selon saint Épiphane,saipt Cyrille; 
saint Hilaire , Méliton, Bellarmin , 18. 

— Esdras est présumé Fauteur du 
canon des livres sacrés, 19. — Le 
canon qui fixe k vingt-deux le nombre 
des livres divins de l'Ancien Testa- 
ment a été suivi jusqu'au concile de 
Carthage, qui l'augmenta beaucoup, 
20.* Le concile de Trente l'augmenta 
de nouveau, ibid. 

* Cahopb. — Dieu des Égyptiens, dont 
Suidas raconte l'origine, XIV, 21. 

Canos Jcltus. — Sa réponse à Caligula, 
venant lui annoncer qu'il a donné 
l'ordre de son supplice, III, 300. — 
Sa fin toute philosophique, 310. 

Capblla (Martianus-iMineuS'Pelix), cé- 
lèbre encyclopédiste. — Ce qu'il a dit 
des accents et des tons, considérés 
comme langue de la nature et modèle 
du musicien, XI, 136.— Cité, XV, 299. 

* Caprotine, — Surnom que les anciens 
Romains donnaient à Junon et aux 
nones de Juillet, XIV, 21. —Origine 
de la fête de ce nom racontée par Plu- 
tarque et Macrobe, 22. 

* Capuchon, — Querelles auxquelles cet 
espèce de vêtement donna lieu entre 
plusieurs ordres religieux, XIV, 22, 23. 

Capucins. — Troupe auxiliaire des évo- 
ques, 1, 197. — Leur costume, leurs 
mœurs, leurs occupations, 198, alinéa 
28. 

* Capurions, officiers de police de Rome 
ancienne et moderne. — Leurs fonc- 
Uons, XIV, 23, 24. 

Caiacaijla, empereur romain.— Son en- 

- tretîen avec Papinien, III, 112. — Fait 



mettre à mort ce courageux juriscon- 
sulte, 113. 

Garaccioli {Dominique, marquis de), 
ambassadeur de Naples à Paris. — 
Curieuse anecdote qu'il raconte sur 
un poète dramatique napolitain, 
VIII, 409. 

Caractère. — Celui des Français tou- 
jours le même pour les étrangers ; rai- 
sons de ce phénomène, II, 382. — 
Chaque individu a le sien, 384. — 
Son changement, symptôme de ma- 
ladie, 385. — Effet de l'organisa- 
tion, 410. — Chacun a sa langue qu'il 
faut interpréter par le caractère, XIX, 
438. 

Caractères (des). — Les situations les 
décident; bien dessinés, ils font lo 
succès d'un ouvrage dramatique, VII, 
347. (Voyez Sommaire, p. 302.) 

T Caractères incertains. — Consultation 
à différentes personnes sur un même 
fait, morceau inédit, IV, 17. 

* Caractères d*imprimerie. — Histoire 
abrégée de leur invention et de leur 
perfectionnement, XIV, 24-28. 

* Caraïbes ou Cainibalbs, sauvages in- 

sulaires de l'Amérique. — Leurs. 

croyances et leurs mœurs, XIV, 28, 29. 
Caraïtes, secte juive qui s'est perpétuée 

en Pologne et dans la Lithuanic, XV,. 

337. — Leur origine, ibid. — Leur 

doctrine, 339. 
Caravan (M. de). — Enlève un camp^ 

aux ennemis, XIX, 52. 
Cardah {Jérôme)^ savant du xvi* siècle^ 

— Ce que Diderot dit de Timpudcnto 

confession qu'il a faite de ses vices 

est interprété comme se rapportant à 

J.-J. Rousseau, III, 91. — Cité, XIV, 

306. 
Careshe (PhUippe), mauvais peintre. — 
Élève de Coypel , expose, au Salon de 
1767, des Tableaux d'animaux, dé- 
testables; un Repos; un Amour; une 
Mère qui fait jouer son enfant, à 
envoyer au Pont-Neuf, XI, 335. — Au 
même Salon, il a des dessins coloriés 
et lavés qui sont charmants, ibid. — 
Les morceaux que cet artiste expose 
au Salon de 1769 se font remarquer 
par la pureté du dessin ; la misère le 



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198 



TABLE GÉNÉRALE 



condamne à la médiocrité, 447, 4i8. 
— Cet artiste affecte le coloris de 
Loutlierbourg ; huit tableaux qu*il 
expose en 1771 permettent d'espérer 
mieux, 522, 523. — La Nymphe Menthe 
métamorphosée, qu*il expose en 1775, 
est un tableau sans harmonie, XII, 23. 
Caricatures et allégories. — Diderot n'a 
été pris qu'une seule fois à partie 
par les caricaturistes, XX, 120. — 
Voyez Diderot fouetté, 
CARin ET PoLTDORB, roman ] de Pabbé 
Barthélémy.— Analyse de cet ouvrage 
par Diderot, V, 491-500. 
CAnL05 (don), fils de Philippe V et 
d'Elisabeth Farnèse, roi de Naples, 
VI, 458. — Monte sur le trône d'Es- 
pagne en 1759, sous le nom de 
, Charles Ifl, ibid. — Son aversion 
pour les jésuites éclate à l'occasion 
. de la canonisation de don Juan de 
Palafox, qu'il fait solliciter à Rome, 
ibid. — Est assailli à son avènement 
; par les plaintes des gouverneurs et des 
négociants de l'Amérique contre les 
Jésuites, 459. — Ses griefs personnels 
à l'égard de cette société turbulente, 
, ibid. ^ Droits de la couronne sur les 
possessions de cette société en Améri- 
que, 462. — Deux révoltes, fomentées 
par les jésuites, le déterminent à les 
chasser de ses États, 405. — Le pape 
Clément XIII lui écrit des lettres vio- 
lentes à ce sujet ; il répond qu'il veut 
être le maître chez lui, ibid. — Révo- 
que l'édit qu'il avait donné en 1700; 
et rétablit l'Inquisition plus féroce 
qu'elle n'avait jamais été, 471. — 
Voyez Charles III. 
Garlowitz {Aloïse- Christine, baronne 
de), femme auteur. — Lettres de Goethe 
k Schiller et de Schiller k Gœthe, 
empruntées k sa traduction de leur 
correspondance, V,373, 374, 375. 
Carmes.— Utilité de leur emploi, IV, 197. 
Carmontelle, littérateur estimé et peintre 
amateur. ~~ On voit de lui, au cabinet 
des estampes de la Bibliothèque na- 
tionale, deux portraits (charges) en 
pied du célèbre Rameau, V, 4<)4. — 
Compte rendu de sept nouveaux Pro- 
verbes dramatiques qu'il publie en 



1770, VIII, 488. — Examen d'une nou- 
velle série de sept antres Proverbes. 
490. — Auteur d'une gouache repré- 
sentant Diderot et Grimm en conver^ 
sation, XX, 118. 

Carnéade, philosophe grec. — Fondateur 
de l'Académie nouvelle, XVI, 326. — 
Notice sur lui, 333. ^ Quels sont ses 
principes, 334. 

Carnivores, — Leur physiologie, IX, 266. 

* Carpée, — Nom d'une danse instituée 
en Thessalie, XIV, 29. 

Carrache {Annibal). — Jugement d'une 
femme du peuple sur son tableau de 
VEnfant du Hilence, XII, 90. 

Carré de Montgeron, conseiller au Parie- 
ment. — Convulsion naire outré, dédie 
au roi son ouvrage intitulé : La Vérité 
des mircLcles opérés par l'intercession 
de M. de P&ris, I, 150. — Faisait 
profession de matérialisme avant sa 
conversion, 151. 

* Carrosse^ voiture d'invention française, 

XIV, 29. — Peu nombreux d'abord 
ils se multiplient sous les règnes de 
Louis XIII, de Louis XIV et de 
Louis XV, 30. — En imitation de ces 
voitures, réservées aux grands et aux 
riches, un particulier nommé Sauvage 
établit des voitures publiques qu'il 
nomme Fiacres, 31. 
Carter (M.), savant antiquaire anglais, 
auteur d'un Voyage de Gibraltar à 
Malaga.-^ A vu en Espagne des mo- 
numents élevés à la mémoire de Sé- 
nèque, III, 192. ~ On en rencontre à 
Mescania, k Cordoue, ibid. 

* Cartes.— Jeux de différentes sortes; les 
uns de hasard, les autres de combi- 
naison, XIV, 32. — Histoire de leur 
origine, par le P. Ilénestrier, jésuite, 
ibid. — Il ne parait aucun vestige de 
cartes avant l'an 1392, date de la 
démence de Charles VI, 33. 

' Carton. — Terme d'imprimerie^ de li- 
brairie, de brochure et de reliure, 
XIV, 34. 

* Cas de conscience.-^ Qu'est-ce, en mo- 
rale, qu'un cas de conscience? Examen 
do cette question, XIV, 35. 

Casanove (Frcmçois). peintre de bataille, 
né à Londres de parents vénitiens. — 



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ET ANALYTIQUE. 



199 



Expose, aa Salon de 1761, un grand 
€t beau tableau de bataille, et divers 
petits tableaux de paysages, dignes de 
Salvator Rosa, X, 149. — Est un 
homme k imagination, un grand co- 
loriste, une tête chaude et hardie, un 
bon poète, un grand peintre, 150. — 
Ses tableaux exposés au Salon de 1763 
sont fort inférieurs à ceux du Salon 
précédent, 219. — Cause assignée k 
cette infériorité, ibid, — Les tableaux 
que ce grand peintre expose au Salon 
de 1765, sont : i. Une Marche (Tarmétf 
326- — II. Une Bataille, 330; — m. 
Une autre Bataille, ibid ; — iv. Un 
Cavalier espagnol^ 331. ~ Huit ta- 
bleaux de cet habile artiste figurent 
au Salon de 1767, XI, 181. — l Un 
XjOoaUer espagnol, vêtu à Vancienne 
mode, 182; — ii. Une Batailley ibid; 

— m. Une Petite Bataille et son pen- 
dant, 183;— IV et V. Deux Paysages 
avec figures, ibid. — vi. Un Maréchal 
ferrant, 184; — vu. Un CabarH, 185; 

— yni. Un Cavalier rajustant sa 
hotte, 186. — Cet artiste est vraiment 
un bon peintre de batailles, mais ce 
genre est ingrat, 181, 186. — Dialogue 
an sujet de ses ouvrages, 191, 192. — 
Lettre de Diderot k Grimm sur le 
môme sujet, 197, 199. — Occupe un 
rang distingué comme paysagiste et 
peintre de batailles, 306. ~ Diverses 
anecdotes de sa vie, 422. ~ Au Salon 
ée 1769 on ne se lasse pas d*admirer 
ses : Deux sujets de chasse; un Grand 
paysage et trois petits, ibid. — Mis en 
parallèle avec Loutherbourg, 423. — 
Le Premier des trois combats de Fri- 
bourg, en 164i, commandé par le duc 
4'Enghien, tableau exposé en 1771, 
décrit et jugé, 488, 489, — La Bataille 
de Lens {1648) par M. le prince de 
Condé, ces deux tableaux sont actuel- 
lement au Louvre, 490. — Deux 
paysages, 491. — Quatre tableaux de 
ce maître, exposés en 1781, se font 
remarquer entre ceux du même genre, 
Xn, 44, 45. — Entreprend un tableau 
ponr le prince de Galitzin; prix d« ce 
tableau, XVIII, 30a. * Sa femme est 
jolie, XIX, 322. 



Casaque blanche. — Symbole de l'inno- 
cence, très-bien porté par les femms, 
1, 192, alinéa 7. 

Cascade de Saint-Cloud* —Jolie chose; 
on pouvait en faire une belle qui 
aurait coûté moitié moins, XII, 103. 

Gasnbdi (le P.), jésuite. — Langage que 
Jésus tiendra, selon lui, lors du juge- 
ment dernier, I, 472. 

Cassiodorb (Aurélius), ministre de 
Théodoric, roides Gotbs. — Se retire 
dans un monastère et y fonde une 
bibliotlièque, XIII, 447. — Homme 
d'État et écrivain latin du y* siècle, 
XV, 299. 

* Castalie, fontaine de la Phocide. — 
Vertus attribuées à ses eaux, XIV, 36. 

Castanibr d'Auriac. — L'abbé Barthélé- 
my, son précepteur, compose pour son 
éducation un petit roman qu'il-publie 
sous le titre : Les Amours de Carite 
et de Polydore, V, 491 . — Analyse de 
cet ouvrage, ibid, k 500. 

CàSTEL {LouiS'Bertr and), physicien fran- 
çais de l'ordre des jésuites, inventeur 
du Clavecin oculaire, I, 356, 357. — 
Idées d'un sourd-muet à la vue de 
cette machine, ibid, — Emploi comique - 
de cet ingénieux instrument, IV, 203. 
—Cité, 305. — Lettre que Diderot lui 
écrit pour le prier de vider le diffé- 
rend qui s'est élevé entre lui et le P. Ber- 
thier,XIX, 425. —Autre lettre, 426.- 

GASTiLLOfi ou Gastilhon {Jean-Louis) 
— Note critique sur son Apothéose 
d'Homère, IV, 74.— Jugement sur son 
Parallèle de Virgile et de Lucain, 
76. — Sa traduction de divers traités 
de Plutarque, bonne à lire, 77. 

Castration. — Moyen curatif employé 
contre la lèpre chez les peuples de 
l'antiquité, IX, 473. — La castration 
est fort ancienne ; comment elle s'exé- 
cute, XV, 129-130. 

Castries (M. de). — Affaire entre M. de 
Gastries et le prince héréditaire, sous 
les murs de Wesel, en 1760; géné- 
rosité du prince héréditaire et de 
M. de Ségur,XIX,6. —Est grièvement 
blessé, 145. 

• Casuiste, — Qu'est-ce qu'un casuiste ? 
Réponse à cette question, XIV, 36. 



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200 



TABLE GÉNÉRALE 



Coiuistes. — Rigides, I, 199, alinéa 7. 
— Bel&chés, 200, même alinéa. 

Catalepsie. — Manière dont cette mala- 
die se produit, IX, 423. — Dans quel 
but les quiétistes en donnent des leçons 
à leurs dévotes, ibid. — Extrême per- 
fection de cet état, 424. 

• Cathédrale. — Origine de ce nom, 
XIV, 39. 

Catherine II, impératrice de Russie. — 
Sa conduite dans la guerre de l'Autriche 
contre la République française, II, 
478. — Fait exécuter par Vien un ta- 
bleau dont Diderot a conçu l'idée, XI, 
347. — Son acclamation commence par 
quatre officiers aux gardes, XVII, 48^. 
^ Discours que lui tient le général 
Betzky, ibid. •— Ce qu'elle écrivait à 
M"* Geoffrin à propos de Falconet, 
XVIII, 82. — Ce qu'elle écrivait à Fal- 
conet, à propos de la statue de Pierre le 
Grand, 83. — Comment elle accueille 
Diderot k Pétersbourg, XÏX, 347. — 
Son caractère, 348. — Liberté dont Di- 
derot a joui auprès d'elle, ibid. — Lettre 
de Diderot au général Betzky dans 
laquelle il exprime toute sa recon- 
naissance pour les bienfaits de l'im- 
pératrice, 493 et suiv. — Sa générosité 
envers Diderot, XX, 51. — Le projet 
de refaire VEncyclopédie lui plaît 
beaucoup, 52. — Supplique que Di- 
derot lui adresse pour la prier de ne 
rien ajouter à ses premières gr&ces, 
53. — Sa conversation avec Diderot à 
ce sujet, ibid. — Présent qu'elle fait 
au philosophe ; sa conversation avec 
lui à ce propos, 55. — Lettre que Di- 
derot lui écrit pour lui recommander 
Pierre Chabrit, 78. — Ce qu'elle écri- 
vait à M"»* Geoffrin à propos de la 
gesticulation de Diderot, 138. 

Catholiques. — Les pays catholiques 
ont profité du reflet des lumières des 
pays protestants, III, 416. 

Catch {Marcus Porcius)^ surnommé le 
Censeur. — Jugement- de Frédéric ïl, 
roi de Prusse, sur ce vertueux ci- 
toyen, II, 491. — Son sage propos à 
Qo jeune débauché, III, 75. — A laissé 
sur la terre le modèle impérissable de 
l'homme vertueux, 262. 



* Caucase (Mythologie et Géographie). 

— Remarque philosophique au sujet 
de cette chaîne de montagnes, XIV, 39. 

Caulbt, évêquede Paniers. — Se déclare 

contre le formulaire, XV, 261. 
Caukies (Jean des), curé de Pemay. 

— Auteur d'une ode religieuse à la 
louange du massacre de la Saint-Bar- 
thélémy, III, 402. 

Causes (les). » Elles ont un enchaîne- 
ment sans limites. II, 52. ~ L'inter- 
prète de la nature en tire des conclu- 
sions abstraites et générales, qui échap- 
pent au simple observateur, 53. 

Causes finales. »- La recherche de ces 
causes est contraire à la véritable 
science, II, 53. — Preuves à l'appui 
de cette affirmation, 51. 

Causes et effets. — Réflexions sur ce 
sujet, VI, 264, 265. 

Cavagnole (le). — Jeu de hasard fort à la 
mode au temps de Louis XV, 1, 236 et 
247 ; IV, 152. 

Cavalleri {Bonaventure), géomètre ita- 
lien, inventeur de la Méthode des ir- 
divisibles. — Idée première du calcu- 
différenUel, X, 477. 

Cavbyiiac (Jean Novi de), prieur de Cu- 
biérètes. — Auteur d'une .4po/ogt> de 
Louis XIV et de son Conseil sur la 
révocation de l'édit de Nantes (note), 
I, 489 et d'une Apologie de la Saint- 
Barthélémy, III, 402. 

Cayeox, sculpteur; collectionneur d*œu- 
vres d'art. — Sa réponse à Diderot, qui 
veut lui acheter sa riche collection, 
XVIII, 249. 

Caylds {Anne-Claude' Philippe f comto 
de), archéologue. — Artiste-amateur 
en peinture, sculpture et gravure; 
adresse à Pantiqnaire Paciaudi une 
lettre injurieuse contre Diderot, X,45. 
-* Présente k l'Académie une Tête de 
Minerve exécutée à la peinture en 
cire, et se fait considérer comme 
ayant retrouvé le secret de VEncaus- 
tique des anciens, 49. — Un tableau 
de Flore et Zéphire, exécuté par Ba- 
chelier, d'après son procédé, prouve 
que la découverte reste k faire, 51.— 
Sa mort, 237. — Inscription proposée 
par Diderot pour son tombeau à Saint- 



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ET ANALYTIQUE. 



201 



Germain -rAuxerrois, 440. — Son 
Éloge de Bouchardon, XIII, 40. — 
Mot d*un plaisant snr cet éloge, 47. 

— Ce qu*il avait à faire pour faire 
valoir Polygnote, dans son onn^e, 
XVIII, 128. — Son épiUphe, 251. 

CàTLUs (Charles de), évèque d'Auxerre. 

— Son instruction pastorale contre la 
thèse soutenue en Sorbonne le 18 no- 
vembre 1751 par Tabbé de Prades, 
I, 431. — Réponse que Diderot fait à 
cette instruction, sous le titre de : 
0(>serv€Uions, etc., 441. — Discussion 
divisée en dix-huit chapitres , 442 à 
484. 

Gazotib (Jacques), écrivain dfjooais. — 
Sa notice sur Jean-François Rameau, 
son compatriote, V, 382. — Compose, 
pour assister son ami, un poëme inti- 
tulé: La iVotiw/teflam^irfe, 383. —Ori- 
gine du procès qu*il intente aux 
jésuites, XIX, 98 (note). 

CÉBès , philosophe grec , disciple de So- 
crate. — Reçoit les derniers regards de 
son maître, VII, 384. — Principes 
philosophiques de son dialogue le 
Tableau, XVII, 165. 

^ Ceci n'est pas un conte, V, 300.— Aver- 
tissement de Tauteur, 311. — Amours 
de l'Alsacienne M"* Reymer et de 
Tanié, 313. — Amours de M"* de La 
Chaux et de Gardeil, 319. 

CéCROPS, fondateur d'Athènes . — Y 
répand le culte de Jupiter, XV, 45. 

* Ceil€m, Zeylan ou Ceylon, île consi- 
dérable d'Asie, possession des Hol- 
landais, XIV, 40. — Mœurs, productions 
et commerce, ibid. 

* Ceinture, partie du vêtement. — Son 
usage chez les peuples anciens et mo- 
dernes, XIV, 40. 

* Ceinture de virginité, — En quoi celle 
" dés modernes diffère de celle des 

anciens, XIV, 42. 
CtïÂhi, époux de la vertueuse Églé, IV, 
260. — Des rapports mensongers 
éveillent sa Jalousie, 261. — Il exile 
£glé dans ses terres, ibid. — A la 
demande de Mirzoza, Églé est soumise 
à l'essai de l'anneau magique, et son 
• innocence est reconnue, 2C2. — L'heu- 
reux Célébi la ramène à la cour, 263. 



Célébrité. — Elle dépend beaucoup du 
moment où l'on paraît sur la scène 
du monde^XI, 427. 

* Céleusme. — Cri à l'usage des gens de 
mer, chez les Grecs et chez les Ro- 
mains, XIV, 42. 

" Célibat. —Attentat contrôla nature, IF, 
80. — Son histoire abrégée, XIV, 42 
et suiv. — De cet état considéré en 
lui-même: i^ eu égard d l'espèce hU" 
maine, 49-51 ; 2^ eu égard à la société 
en général, 51 ; 3^ eu égard à la sa- 
ciété chrétienne, 52-54. — Avantage 
du mariage des prêtres, 55. — Moyens 
de rendre aux ecclésiastiques la liberté 
du mariage, 56. — Objections et ré- 
ponses à ce sujet, 57. — Du célibat 
motMstique, 58. 

Gbllahius (Christophorus), érudit alle- 
mand. — Auteur à consulter pour la 
géographie ancienne, III, 494. 

* Cendres. — Restes des corps morts 
brûlés, selon l'usage des anciens; 
manière dont se faisait l'opération, 
XIV, 59. 

Cénie, pièce dramatique en cinq actes 
et en prose, par M*"' de Graffigny. — 
Diderot citait ce drame comme l'un 
des modèles ayant précédé son théâtre, 
VII, 6. 

* Centaures, monstres de la fable, moi- 
tié hommes et moitié chevaux, XIV, 
60. — Leur histoire, ibid. et suiv. 

* Centon^ pièce de vers d'un genre 
particulier, XIV, 61. — Ausone a 
donné les règles de sa composition, 
ibid. — La vie de Jésus-Christ a été 
écrite en centons tirés de Virgile par 
Proba Falconia, 62. 

* Cependant, Pourtant, Néanmoins, 
Toutefois. — Nuances établies entre 
ces synonymes par Tabbé Girard, 
XIV, 62, 63. 

* Cérames. — Vases déterre cuite dont 
les Anciens se servaient dans les re- 
pas, XIV, 63. 

* Cerbère. — Nom que les poètes ont 
donné au chien gardien des enfers, 
XIV, 63. — Fables qu'ils racontent à 
son sujet, ibid. 

Cercle (le), ou la Soirée à la mode, co- 
médie de Poinsinet. — Est applaudie h 



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202 



TABLE GÉNÉRALE 



Paris ; celle de Palissot sous le même 
titre est sifflée à Nancy, VI, 383. 
Cercle (le), comédie de Palissot, re- 
présentée à Nancy en 1755. — Parut 
alors sous le titre : les Originaux, 
VI, 383. 

* Cérémonies. — Démonstrations exté- 
rieures et symboliques de la police 
ou du culte d'une société, XIV, 64. 
— Étude sur ce sujet, 64, 65. 

^ Certitude. — Examen de cette qualité 
du jugement, en logique, en méta- 
physique et en morale, XIV, 66. — 
£n quoi elle diffère de l'évidence, 
ibid. 

Cbrutti {Joseph- Anloinê'Joachim), jé- 
suite. — A publié, dans une Lettre sur 
quelques passages des Confessio?«s, 
les détails de la conduite inconve- 
nante de Rousseau à Tégard de Tabbé 
Petit, curé du Mont-Chauyet, V, 
496. 

Cervantes {Michel de), auteur de Don 
Quichotte, I, 214, alinéa 65. — Son 
histoire de Sancho, qui se fustige 
pour désenchanter Dulcinée, 224, ali- 
néa 22. 

Cerveau, — Organe particulier auquel 
cinq témoins ^les sens) font leur rap- 
port, II, 318. — Dans un cerveau 
malade , le bon état des sens ne cor- 
rige pas rorgane, 320. — Cet organe 
est le seul qui donne. à l'homme la 
conscience complète et durable de son 
existence, 337. — Il compare les rap- 
ports ;faits par les sens, 361 . — La 
migraine, 365. — La folie, 366. — 
Ses parties constituantes : le corps 
calleux, la moelle allongée, IX, 309, 
310. — Les nerfs, 311. — Ses sensa- 
tions, 312, 316. 

* Cesser, Discontinuer, Finir. — Syno- 
nymes relatifs à la durée d'une ac- 
Uon, XIV, 71. 

* Ceste. — Ceinture mystérieuse dont Ti- 
magination d*Homère a fait présent à 
Vénus, XIV, 71. — Ses effets mer- 
veilleux, ibid. 

* C'est pourquoi, Ainsi, — Termes rela- 
tifs à la liaison d*un jugement de Tes- 
prit avec un autre jugement, XIV, 71. 

Cbvallos (don), général espagnol. ~ Est 



envoyé au Paraguay par Charles III, 
roi d'Espagne; s'empare du pays dont 
il a mission de chasser les Jésuites, 
VI, 460. — Se laisse corrompre, ibid. 

Chaba^on {Michel-Paul-Guy de), poôte, 
membre de l'Académie des inscrip- 
tions et belles-lettres, né à Saint- 
Domingue ; auteur de plusieurs tra- 
gédies jouées sans grand succès, VI, 
417, 418. 

Chabrit {Pierre), avocat, auteur d'an 
traité intitulé : De la Monarchie fran- 
çaise et de ses lois. — Diderot le recom- 
mande à l'impératrice Catherine II, 
XX, 78. 

* Chagrin, — Système des stoïciens 
touchant ce mouvement de Tàme, 
XIV, 72. 

Chaîne des êtres. ^Envisagée depuis la 
molécule jusqu'à l'homme, IX, 334. 

* Chair, — Les Pythagoriciens n'en 
mangeaient point, XIV, 73. — Les Hé- 
breux s'abstenaient de celle de cer- 
tains animaux, 74. — Il est des 
peuples sauvages qui n'ont aucune 
répugnance pour la chair humaine; 
non-seulement ils mangent leurs en- 
nemis, mais aussi leurs amis tués à 
la guerre ; et môme, par respect, leurs 
pères devenus vieux, ibid, 

* Chair et Viande, considérés comme 
synonymes, XIV, 73. 

* Chair (Hist. anc. et mod.). — Les py- 
thagoriciens n'en mangeaient pas, XIV, 
73. — Les Hébreux s'abstenaient de la 
chair de certains animaux, 74. — Cer- 
tains peuples sauvages n'ont aucune 
répugnance pour la chair humaine, 
ibid. 

Chaise, ministre protestant hollandais. — 
Ce qu'il dit en plein auditoire, XVII, 
441. 

* Chaise de Sanctorius. — Machine in- 
ventée par le médecin Sanctorius, 
XIV, 74. — Vice de cet instrument, 75, 

Chalcidius, philosophe éclectique da 
m* siècle. — Son christianisme est 
demeuré fort suspect, XV, 295. 

* Chaldéens, — Les plus anciens peuples 
de l'Orient qui se soient appliqués à 
la philosophie, XIV, 75. — N*étaient, 
selon les Égyptiens, qu'une colonie 



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ET ANALYTIQUE, 



203 



venue d*Égypte, ibid. — Ont été les 
aatears des premières observations 
astronomiques, ibid. — Causes de 
l'obscurité de leur histoire, 76. — In- 
troduisent sous le nom fameux de 
Zoroastre (le premier), un grand 
nombre d*ouvrages inventés par Tim- 
posture, ibid. — Étaient en grande 
considération parmi les Babyloniens, 
77. — Leur doctrine touchant la divi- 
nité, ibid. — Leur cosmogonie, 78. — 
Leur enseignement public, 80. — Ont 
été les inventeurs de Tastrologie Ju- 
diciaire, ibid. — Vanité de cette 
science prétendue, 81. — Leur igno- 
rance en astronomie, qu'ils culti- 
vaient cependant avec beaucoup de 
soin, ibid, — Avaient la prétention 
d*êtfe les plus anciens peuples du 
monde, 8i. — Leurs ridicules sup- 
putations à ce sujet, ibid. 
' Chaleur. — Sentiment particulier qui 
porte les animaux de la môme es- 
pèce, mais de sexe différent, à se 
rapprocher Tun de l'autre, XIV, 84. 
Challi (Michel-Ange-Charles)^ peintre 
d'histoire. -^ Saint Hippolyte dans la 
prison ; Lucrèce présentant le poi- 
gnard à Brutus ; un Domine non 
sum dignus : trois compositions mé- 
diocres de cetartistc, figurent au Sa- 
lon de 1759, X, 97. —Expose au Salon 
de 1761, trois tableaux : Cléopàtre 
expirante ; Socrate sur le point de 
boire la ciguë ; un Guerrier qui 
raconte ses aventures. Le Socrate, 
placé dans un coin obscur du Salon, 
mérite d'être remarqué, 128. — 
Verte sortie contre ce peintre qui 
expose au Salon de 1763 : La mort 
^Hercule; Milon de Crotone, la 
main prise dans un arbre et dévoré 
par un lion ; Vénus endormie ; Es' 
ther évanouie aux pieds d'Assuérus, 
195. — Un tableau d'Hector repro» 
chant d Paris sa lâcheté, est une des 
plus grandes sottises qu*on ait Jamais 
faites en peinture, 295. 
Challe (Stmon), sculpteur, frère du pré- 
cédent — Expose, an Salon de 1761, 
le Jeune Turenne endormi sur l'affût 
d^un canon ; le Berger Forbas qui 



détache <Fnn arbre Œdipe enfant ; 
un Bacchus nouvellement né et sous- 
trait par Mercure à U Jalousie de Ju- 
non, tous morceaux estioMibles, X, 
147. — Une Vierge, qu'il expose au 
Salon de 1763, est noble et vraie, 2^ 
— Expose, au Salon de 1765, un 
Buste de M. FlonceU et deux figures 
couchées : Le Feu et VEau, 436. — 
Sa mort, ibid. — La Chaire de Saint- 
Roch est l'œuvre de cet artiste, 
XIII, 4. 
Gbambers (Éphraim) , encyclopédiste an- 
glais, XIII, 131, — Blanière dont il 
a composé son ouvrage, ibid. — Ses 
imperfections, 132. 
Champ de bataille. — Ce qu'il repré- 
sente, II, 408. 
Cham p EAUX (Giii7/aume des). — Philoso- 
phe scolastique. Notice sur lui , 
XVII, 89. 
Champpledry, littérateur.— Fait, en 1851 , 
d'inutiles démarches pour obtenir de 
la Comédie-Française l'examen et, par 
suite, la représentation d'Est-il bon ? 
Est-il méchant? comédie de Diderot, 
VIII, 138; XX, 144. 
Ghampfort (Sébastien-Roch Nicolas, dit), 
littérateur et poète. — Scène plaisante 
entre cet auteur et Marmontel, XI, 
375. — Comparé à un petit ballon 
dont une piqûre d'épingle fait soitir 
un vent violent, ibid. — Diderot ra- 
conte à M"« Volland, la scène entre 
Champfort et Maraiontel, XIX, 273. 
Cbampio?!, manufacturier au Mans. — 
Épouse M^'" deMalleville, I,xxxvii. — 
Sa ruine, sa mort, ibid. 
Champion (Marie de Maleville, veuve). 
— Veuve et sans ressources, elle vient 
s'établir à Paris, avec sa fille &gée de 
trois ans, I, xxxvii. — Mst son en- 
fant au couvent dos Miramiones, ibid. 
Champion {Anne- Antoinette) ^ÛMe despré- 
côdeuts, épouse de Diderot. — Élevée 
8u couvent des Miramiones, elle en 
sort à l'âge de seize ans, I, xxxvii. — 
Pendant dix ou douze ans, elle se 
livre avec sa mère à un commerce 
do dentelle et de lingerie, ibid. — 
Grande, belle, pieuse ot sage, elle re- 
fuse souvent d'enchaîner sa liberté. 



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204 



TABLE GÉNÉRALE 



XXXVIII. — Ses premières entrevues 
avec Diderot, ibid, — Diderot par- 
vient à rendre ses assiduités agréa- 
bles, tôtcf. — Le rôle de Saint-Albin 
dans le Père de famille, tableau 
du commencement de leur liaison, 
ibid. — Attaquée par la calomnie, xu 

— Diderot renvoie à Langres dans sa 
famille, ibid. — Après trois mois, elle 
revient à Paris, heureuse de Taccueil 
paternel qu*elle a reçu, ibid. — La 
liaison irrégulière de son mari avec 
M"»* de Puisieux apporte le trouble 
dans son intérieur, xui. — Lettre 
que Diderot lui envoie de la Haye 
pour lui annoncer son retour de Pé- 
tersbourg. Il lui fait part des généro- 
sités de rimpératrice, de son projet 
de refaire l'Encyclopédie, de sa sup- 
plique ; dor sa conversation avec rim- 
pératrice à Toccasion de cette suppli- 
que; du présent qu*elle lui fait, et de 
sa conversation avec le baron do 
NoUken, XX, 51-56. 

• Chance, Bonheur, synonymes, XIV, 84. 

• Change. — Action ou convention par 
laquelle on cède une chose pour une 
autre, XIV, 85. 

• Changement, Variation, Variété. — De 
remploi de ces synonymes, XIV, 85. 

^ Chanson dans le goût de la romance, 

IX, 60. 
Chansons. — Voyez Psaumes. 
Chant. ^^Qu''estr<e qu*un chant? V, 458. 

— Sa définition, ibid. — Quel est son 
modèle ? 459. — r Qui chante bien, 
doit savoir bien réciter, 400. — Note 
de Grétry sur ce sujet, ibid. — Sa 
définition par Bemetzrieder, XII, 186. 

• Division littéraire d*un poème, XIV, 86. 

— S'entend, dans Tancienne poésie, 
de plusieurs sortes de pièces de vers, 
dont Marot offre des exemples, 87. 

1 Chant lyrique, morceau inédit, IX, 36. 

• Chaos. — Signification de ce mot en 
mythologie, XIV, 88. — Ce que les 
philosophes ont entendu par là, ibid. 

^ — Celui de Moïse, le seul raison- 
nable, 90. 

Chappb (rabbé). — Est envoyé en Sibérie 
pour y faire des observations. Ré- 
flexions à ce sujet, XIX, 19. 



* Char, nom commun à diverses es- 
pèces de voitures. — Dans le présent 
article il ne 8*agit que des voitures 
traînées avec magnificence, XIV, 93. 
— Les chars anciens étaient à deux 
ou à quatre roues, 04. — Quel en fut 
l'inventeur? ibid. — Description de 
plusieurs variétés, 95-98. 
1 Charade. — A madame de Prune- 
vaux. — Grimm donne cette poésie 
sous le titre de Cfief-d'œuvre des 
charades, IX, 50. 
CHkiiA\Kr{Gabrie[)etCB.Knk\\Y(Etienne)j 
archivistes paléographes. — Ont bieo- 
veillamment communiqué les rensei- 
gnements les plus utiles à la présente 
édition, XIX, 415. — Lettres commu- 
niquées par M. Etienne Cbaravay, 455; 
XX, 45, 84. — Publie une brochure 
intitulée : Diderot et Fréron, docu- 
ments sur les rivalités littéraires au 
xviii» siècle, 113. 
Chardin (Jean-Baptiste-Siméon). — Un 
Retour de chasse ; des Pt^ce* de gibier: 
nn Jeune Élève qui dessine \ une FUle 
qui fait de la tapisserie; deux petits 
tableaux de Fruits : ces tableaux, qu'il 
expose au Salon de 1759, sont peints 
avec art, et seront un jour recherchés, 
X, 97, 98. — Le Salon de 1761 a de 
lui : un Bénédicité; des Animaux ; des 
Vanneaux; une Gouvernante avec des 
enfants. Il offre toujours une imita- 
tion très-fidèle de la nature, avec le 
faire qui lui est propre, X, 1Î9. — 
Est un homme d'esprit, et personne 
ne parle mieux que lui de peintore^ 
130. — A de l'originalité dans son 
genre, ibid. — Ses petits tableaux 
exposés au Salon de 1763 sont d*irae 
vérité à tromper les yeux, 194. — Ce 
qu'il disait à Grimm et & Diderot, 
éunt au Salon de 1765, S3I. — Con- 
sidérait l'éducation du peintre conmte 
la plus longue et la plus pénible de 
toutes, ibid. — Notice sur cet artiste, 
299. — Expose au Salon de 1765 : 
i. Les Attributs des scie*ices, 900; 
II. Les Attributs des arts, 301; 
m. Los Attributs de la musique, ibid.; 
IV. V. VI. Rafraîchissements, ibid. ; 
vu. Une Corbeille de raisins^ 39^^ 



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ET ANALYTIQUE. 



205 



VIII. Un Panier de prunes f ibid. 
— Deux tableaux qu*il expose au Sa- 
lon de 1767 représentent des Instru- 
ments de mmsique, deux chefs-d'œu- 
vre, XI, 97. — Excellent peintre de 
genre, mais il 8*cn va, 306. — Cet ar- 
Uste, le maître à tous pour Tharmonie, 
expose au Salon de 1769 huit jolis 
tableaux, décrits 408-411. — En sa 
qualité de directeur de TExposition, il 
joue un tour pendable à Greuze, 445. — 
Le bas-relief qu*il expose au Salon de 
1711, et trois Têtes d'étude au pastel 
sont d'un effet magique, 481. — Mot 
de son fils à plusieurs élèves en ad- 
mirant un tableau de Rubcns, XVIII, 
155. 

* Charge. — Sens de cette expression 
soit en peinture, soit en littérature, 
XIV, 98. 

* Charge, Fardeau, Poids, Faix. — Ter- 
mes tous relatifs à Timpression des 
corps sur nous, et à l'action opposée 
de nos forces sur eux, soit pour sou- 
tenir, soit pour vaincre leur pesan- 
teur, XIV, 98. — Transporié du sim- 
ple au figuré, ce mot emporte souvent 
avec lui une idée de contrainte, ibid. 

* CHARiDorfes, surnom sous lequel Mer- 
cure était adoré dans Tlle de Samos. 

— Singulière anecdote de son culte, 
XIV, 99. 

* Charité, terme do morale chrétienne, 
XiV, 100. — Question qui a excité 
bien des disputes, ibid. — Est par- 
faite ou imparfaite; ses degrés, 101. 

— Des différentes acceptions de ce 
mot, 106. 

* C/iartototi«rie. —Acceptions générales 
de ce titre, XIV, 106. — En quoi le 
pédant diffère du charlatan, 107. 

Cbarlkm AGKE, roi de France. — Biblio- 
thèques qu*il fonde en France et en Al- 
lemagne, XIII, 448. — Sous son règne, 
la science abattue se relève, XV, 300. 

— Des écoles qu'il forma est sortie 
la science qui nous éclaire aujour- 
d'hui, ibid. 

Charles III, roi d'Espagne. — Les pre- 
miers actes de son règne tendent à ré- 
primer le pouvoir illimité de l'Inquisi- 
tion, VI, 459. — Éloigne de son siège 



Quintano, évoque de Pharsale, cou- 
pable d'abus de pouvoir, 471. — 
Donne la place d'inquisiteur général 
à révêque de Zamora, qui fait mine 
de la refuser, en motivant son refus« 
ibid. — Intimidé par les menaces do 
Zamora, il révoque son édit de 1760 ; 
Zamora accepte, et l'Inquisition, plus 
féroce que jamais, renaît de sa cenr 
dre, 472. — Voyez Carlos (don). 

CuARLES Vf roi de France. — C'est à lui 
que l'on doit les premiers fondements 
de la Bibliothèque du roi, XIII, 46i. 

Charles Panckotike aux éditeurs de 
l'Encyclopédie. — Eau-forte dessinée et 
gravée par Augustin de Saint-Aubin, 
XX, 119. — Réunit les noms des 
collaborateurs de VEncyclopédie à 
ceux des collaborateurs de VEncyclo* 
pédie méthodique, ibid. 

* Charme, Enchantement, Sort. — Syno- 
nymes; termes qui tous emportent 
l'idée d'une force magique, XIV, 107. 

* Charon ou Caron. — Nom donné au 
batelier chargé de passer les morts 
surl'Achéron, XIV, 107. 

Charondas, législateur et moraliste grec, 
né k Catane. — Ses lois sages profitè- 
rent à l'Italie et à la Sicile, XV, 58. 

Chartier {Pierre), habile peintre de 
fleurs sur émail, XIV, 409. 

Chartreux et autres moines, I, 197, 
198, alinéa 28. 

* C/ia««.— Signification de ce terme pris 
dans un sens général, XIV, 108. •« 
Est un des plus anciens exercices de 
l'homme, ibid. — Occupation pros- 
crite dans le livre de Moïse, divinisée 
dans la théologie paienne, ibid. — 
Son origine, 109. — • Exercice d'au- 
tant plus commun dans tous les siè- 
cles et chez toutes les nations que 
leur civilisation a été moins avancée, 
ibid. — Celle des Anciens, ibid. 

Chastellux (Franpois-yean, marquis de). 
Son livre de la Félicité publique, cité 
avec éloge, II, 431. — Lettre de Di- 
derot au sujet de ses Observations 
sur le Traité du mélodrame, VIII, 
506 à 511. — Son Essai sur l'union 
de la poésie et de la musique donne 
lieu à une controverse sérieuse, ibid. 



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206 



TABLE GÉNÉRALE 



— Combien il compte de principes 
différents de Teffet des beaux-arts, 
508. — Avait un penchant marqué à 
faire des pointes, XI, 26. 
Chastelldx (lechevalierde). — Son aven- 
ture avec un officier exclu de son ré^ 
giment. Sa générosité avec lui, XlX, 
270. 

• Chasteté. — Vertu morale, par laquelle 
nous modérons les désirs déréglés de 
la chair, XIV, ill . ^ Ne pas la con- 
fondre avec la continence, 112. — 
Lois étroites que lui impose la reli- 
gion chrétienne, ibid, 

• Chat. — Les Égyptiens le révéraient 
comme un Dieu, XIV, H2. — Exem- 
ples de superstition de ce peuple rap- 
portés par Hérodote, 112, 113. 

Chatelet {Bernard marquis du), gou- 
verneur de Vincen nés*— Comble Dide- 
rot do bontés pendant sa captivité, I, 
XLiv. — Lettre (inédite) que lui 
adresse Diderot pour rentrer en pos- 
session des observations sur V Histoire 
naturelle qu'il a écrites pendant sa 
captivité, XIX, 422. 

Chatham {William Pirr, comte de). — 
Remarque sur une expression dont il 
s*e8t servi dans le Parlement, VI, 
210, 211. 

" Châtiment et Peine, — Ternies géné- 
raux désignant les moyens de sévé- 
rité en usage pour la répression des 
fautes envers la société, XIV, 113. 

Châtiments. ~ Ce que les châtiments ré- 
veillent dans rhonnôte homme et le 
scélérat ; leur effet est le môme dans 
les familles que dans la société, I, 57. 

Cbaudbsaigcbs (J.-G.)t littérateur fran- 
çais. — Préparait, avant de mourir, la 
publication d*une quinsaine de lettrea 
de Diderot, XX, 104. — On ignore 
ce qu'elles sont devenues, 105. 

Chaudon (l'abbé dom Louis Mabol) , 
biographe. —Auteur d'un Dictionnaire 
historique fait en société avec Delan- 
dine, lil, 366. — Fait à Diderot le re- 
proche d'avoir été le défenseur et 
Tapologiste de Sénèque, 367. — Pu- 
blie, sous le pseudonyme de Des Sa- 
BL0?fs, un pamphlet contre Voltaire, 
ayant pour titre : Les Grands Hommes 



vengés, VI, 351 . — Examen critique 
de cet ouvrage, 351 à 354. 

' Chauderons de Dodonê, — Description 
qu*en fait Etienne de Byzance, XIV, 
115. — Les auteurs et les critiques 
seraient très-bien représentés par cet 
emblème de l'antiquité, t6ûf. 

Chadlieo (rabbéde).— Vol taire avait du 

goût pour sa morale épicurienne, et 
sa poésie facile et charmante, VI, 353. 
— Ce qui lui fait dire la nature, 
IX, 269. 

Chaumeiz {Abraham). — Auteur d^nn 
ouvrage intitulé : Préjugés légitimes 
contre l'Encyclopédie, XÏII, 121. -- 
Extraits de ce pamphlet, ibid. 

Chausse-trappes et chevaux de frise, 
1, 190, alinéa 31. — Obstacles inven- 
tés par des casuistes rigides, ibid. 

* Chavarigtes^ hérétiques mahométaos, 
XIV, 114. — En quoi consistent leurs 
contestations, ibid. 

Chaeocr (/'oga).— Pourquoi il rompt son 

futur mariage avec Sibérine, IV, 157. 

Chef-d'œuvre d'un inconnu (le). — Voyex 

CORDONIHBII. 

' Chemin, Houtê^ Voie (synonymes).— 
Termes relatifs à l'action de voyager, 
XIV, 115. — Exemples de leur em- 
ploi, 115, 116. 

* C^miiu». ^L'histoire ne laisse aucune 
trace de l'établissement et de la police 
des grands chemins avant les beaux 
jours de la Grèce, XIV, 116. —Le Sé- 
nat d'Athènes y veillait; Lacédé- 
mone, Thèbes et d'autres États en 
confiaient le soin à des hommes im- 
portants, ibid. — Les Carthaginois 
firent les premières routes pa- 
vées, tbid. — Les Romains, solvant 
cet exemple, construisirent la Voie 
Appienmê, ibid. ~ Viennent ensuite 
de nombreuses constructions détail- 
lées 117 à 121. 

CuéNiER (André), poète français. — Son 
jugement sur La Harpe, III, 6. 

. Chercheurs, hérétiques nommés par 
Stoup dans son traité de la Beli' 
gion des Hollandais. — Prétendent 
que la religion de Jésus-Christ n'es^ 
professée dans sa pureté dans aucune 
église du christianisme, XIV, ISI. — 



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ET ANALYTIQUE. 



207 



SoDt, dans la religion chrétienne, ce 
que les sceptiques sont en philoso- 
phie, ibid. 

Chenu, graveur. — A gravé un portrait 
de Diderot par Garand, Xî, 2i (note). 

CEiwiA (Caiitt»), tribun. — Fait assassi- 
ner Comonia, femme de Caligula, III, 
32. — Claude le fait mettre à mort, 
33. 

Choron (M.), employé à la Biblio- 
thèque de l'Arsenal. — Fait connaître, 
en 4829, la lettre jusqu'alors inédite 
de Diderot sur les Atlantiques et 
VAtlantidê, IX, 225. 

* Chersydrê^ petit serpent amphibie 
dont Celse, Acétius, et d*autres na- 
toralistes, ont parlé, d'une manière in- 
complète, XIV, 121. 

Chbseldcv (lKi//tam), chirurgien an- 
glais. — Ses bellfi^ expériences sur un 
aveugle-né, I, 318. 

Chestcrfibld (mylord). — Auteur d'une 
plaisanterie dont le président de Mon- 
tesquieu est l'objtjt lors de son séjour 
à Venise, XIX, 124. 

Chevalier (!é^*^ Jeanne) ^ peintre. — Au- 
teur d'un portrait de Diderot, XX, 113. 

Chevallier (docteur), chirurgien de 
fiourbonne. — Ce qu'il a assuré à Di- 
derot sur les eaux de Bourbonne, XVII, 
310. — Jugement de Diderot sur lui. 
352. 

Chez Diderot^ comédie de M. Hippo- 
Ijrte Stupuy, XX, 146. — Personnages 
que cette comédie met en scène, 
ibid. 

CAt>ns. —Les petites gensen onttoujours, 
VI, 177. — Chacun a le sien dans 
Tordre social, 178. — Lors de la con- 
quête de l'Amérique, les dogues que 
la cour d'Espagne faisait dresser et 
exercer à déchirer les Américains, 
étaient enrôlés et recevaient une solde 
du gouvernement, 452. 

Chilon, Lacédémonien, un des Sept Sa^ 
ges de la Grèce. — Homme juste par 
excellence, XV, 61. — Ses mots d'un 
laconisme remarquable, ibid, — Meurt 
de joie, ibid. 

Cm MÈNE. — Voyez Xihènbs. 

Chimie, — L'une des sciences les phis 
essentielles à connaître, 111, 463^ — 



Auxiliaire indispensable des arts 
mécaniques, ibid. 

Chinki, — Histoire cochinchi noise, com- 
posée par l'abbé Coyer à la demand» 
du contrôleur général des finances 
de l'Averdy, VI, 294. 

Chinois. — Pourquoi les moeurs et les lois 
se maintiennent telles chez ce peuple, 
11,327. — Observations sur ce peuple, 
IV, 45. — Nation sans enthousiasme^ 
l'état des sciences y demeure statioo- 
naire, 47 . — Anecdote rapportée comme 
preuve de la friponnerie du marchand 
chinois, ibid, — Leurs romans mon- 
trent que, chez eux, il n*y a pas plus 
de Justice que de probité, ibid, — La 
surabondance de la population rend 
les sciences stationnaires en Chine, 
48. — Les bibliothèques eu Chine. 
XIII, 450. 

* Peuple supérieur à toutes les nations 
de l'Asie, XIV, 12*2. — Diversement 
jugé par les savants et les mission- 
naires qui l'ont visité, ibid. — Ses 
annales sont publiées pour la pre- 
mière fois à Paris, en 1687, ibid, 

— Fohi, fondateur de cet empire, 
régnait 2954 ans avant Jésus-Christ, 
123. —On ignore si les Chinois étaient 
alors idolâtres, athées ou déistes, 1 25. — 
Avec Confucius, le troisième âge de phi- 
losophie commence pour ce peuple, 126. 

— Du dixième et du onzième siècle date 
le commencement delà philosophie du 
moyen âge en Chine, 128. — Exposé 
des principes de cette philosophie^ 
129-139. — Observations générales 
sur cette nation, 140 et suiv. — In- 
certitude de leur chronologie, 167, — 
Sont sortis des plaines du Sennaar^ 
ibid. — Les enfants, chez ce peuple, 
rendent d'extrêmes honneurs à leurs 
parents, XVI, 90. — Conversation 
sur les Chinois; anecdotes sur un 
empereur de la Chine, XVUI, 464. — 
Diderot ne croit point à tout ce. qu'on 
raconte des Chinois, 465. — • Objec- 
tions et doutes des Chinois à l'égard 
du christianisme, seule religion pros- 
crite chez eux, 466. — L'illustration 
remonte et ne descend Jamais chez 
eux, 479. — Ils ignorent ce que c'est 



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208 



TABLE GÉNÉRALE 



que la promenade^ 499. — • Friponne- 
rie des marchands chinois, ibid. — 
Dans leurs peintures, les Chinois ne 
cherchent pas à prendre la nature 
pour modèle, ibid. — Maître des cé- 
rémonies, donné à tout étranger qui 
débarque à Canton, 533. — Pourquoi 
les Chinois ont eu beaucoup plus de 
bons rois et de bons ministres que 
de mauvais, XIX, H. — Anecdotes 
curieuses à ce sujet, 12. — Un empe- 
reur fait brûler tous les livres, ex- 
cepté ceux d'agriculture, d'architec- 
ture et de médecine, 13. 

Chirurgie. — L'histoire de cette science, 
commencée par Dujardin, est con- 
tinuée par Peyrilhe, IX, 470» — 
Compte rendu de cet ouvrage, ibid. k 
476. 

Chirurgiens, — Lettres sur les troubles 
qui, en 1748, divisaient la médecine 
et la chirurgie, IX, 213. — Nécessité 
de leur union en un même corps 
avec les médecins, 217. 

Choffard (Pierre-Philippe). — Sa gra- 
vure du tableau de Baudoin La Fille 
querellée par sa mère, a été souvent 
copiée, X, 334. 

Choisevl {Etienne-François de). — Éloge 
de ce ministre qui, en 1764, signa 
l'ordre de suppression des Jésuites, 
II, 99. — La protection secrète dont 
il couvre Diderot permet à l'écrivain 
de poursuivre l'impression des dix 
derniers volumes de V Encyclopédie, 

XIII, 121. — La vente de ses tableaux 
monte à un prix exorbitant XVIII, 
328. 

• Choisir, F aire choix, Élire, Opter, Pré- 
férer. — Remarques sur ces termes 
considérés comme synonymes, XIV, 
141. 

CiiORiBR (Mcolas)^ avocat. — Auteur de 
dialogues obscènes, qu'il publia sous 
les faux noms d^Aloysia (Louise Sigce 
de Tolède) et de Meursius^ IV, 319. 

' Chose. — De l'emploi de ce mot, 

XIV, 142. 

Chotensky. — Accompagne Diderot lors 
de son voyage à Saint-Pétersbourg, 
XVIII, 293. — Caractère de ce per- 
sonnage, 307. 



Chrétien. — Diderot est un chrétien 
parce qu'il est raisonnable de l'être, 
I, \b'i. — Conséquences morales du 
dogme chrétien, 168, 169. 

Chrétiens. — Voyez Christ et Christia- 
nisme, ou Allée des épines, I, 189 à 
214. — Ils brûlèrent d'abord tous les 
livres qui n'avaient pas trait à la reli- 
gion, XIII, 4iG. 

Christ. — Sa venue annoncée, I, 203, 
alinéa 4i. 

Christian VII, roi de Danemark. — Son 
voyage à Paris; comment il y est 
accueilli; son aflabilité; ses autres 
qualités, XIX, 294. — On l'ennuie à 
Paris de spectacles, 299. — Finesse 
dans ses réponses, 300. 

Christianisme. — Il n'a plus besoin des 
révélations, des prodiges, et des mis- 
sions extraordinaires pour se soute- 
nir et se propager, 1, 142. — Si on ne 
l'eût point embarrassé d'une inftnité 
do superstitions, les hommes ne se 
seraient point querellés après l'avoir 
admis, 183. — Ne se propage que 
lentement après la mort de son au* 
teur, 206. — Donne lieu à une mul- 
titude de ténèbres et de difficultés, 
269. — Exemples donnés, 270. 

* Religion qui reconnaît Jésus-Christ 
pour son auteur, XIV, 143. — Se gar- 
der de le confondre avec les diverses 
sectes de philosophie: en quoi il ea 
diffère, ibid. — Comment on doit l'en- 
visager, tM.— Ses fondements divins, 
ibid. — Confusion de l'impiété en sa 
présence, 147. — Le célibat considéré 
dans la société chrétienne, ibid, — Le 
christianisme proscrit le luxe comme no 
abus des dons de la Providence, 149. 

— Permet cependant les dépenses à 
proportion de l'inégalité des fortuues, 
151. — N'est point tel que le figurent 
certains rigoristes, ibid. — Reproches 
qu'on lui adresse en vue de le rendre 
odieux, 152. — En quoi consiste son 
intolérance, ibid. — Ce que prouvent 
les guerres qu'il a eu à soutenir, 153. 

— Culte révélé, il suffit à effacer les 
doutes de la raison humaine, 155. ~ 
Favoriser ses progrès sera un bico 
véritable dans tous les pays et dans 



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ET ANALYTIQUE 



209 



tous les temps, 156. — Comparé à 
d'autres religions encore existantes, 
dont il n*a ni les défauts ni les in- 
convénients, ibid, — Ses avantages 
énnmérés par Montesquieu, 457, 158. 

— Est de toutes les religions celle qui 
conserve le mieux les mœurs, ibid, 

— Comment il se répandit autrefois 
dans Tempire romain, 159. 

Christianisme dévoilé (le), ouvrage du 
baron d'Holbach. — Est condamné par 
un arrêt qui envoie un garçon apo- 
thicaire et un colporteur aux galères, 

* XIX, 283. 

Cheisti^îe, reine de Suède. — L'Acadé- 
mie des Arcadiens fondée à Rome la 
choisit pour protectrice, XIII, 328. — 
Curiosités que Ton remarque dans la 
Bibliothèque qu'elle fonda à Stock- 
holm, 454. 

* Chronique, — Histoire succincte où les 
faits sont rapidement passés en re- 
vue, XIV, 161. — Examen de celles 
des Égyptiens, des Juifs, de Moise, 
des Samaritains, etc., 162, 163. 

Chronologie, — Étude nécessaire, m, 
403. — Ouvrages à consulter, 491. 

* Chronologie sacrée. — Ce qu'on en- 
tend par celle despremiers temps, XIV, 
163. — Compte rendu de la Thèse de 
l'abbé de Prades sur ce sujet, 169-172. 

— Étude approfondie des différents 
textes, 173-186. 

Chronomètre. — Utilité d'un bon instru- 
ment de ce genre, IX, 165. — Vice 
de tous ceux proposés jusqu'à présent, 
166. 

CoRTSABiTics, philosophe néo-platonicien. 

— L'un des plus violents théurgistes 
de la secte Éclectique, XIV, 329. — 
Un des précepteurs de Julien VApos- 
UU, ibid, — L'empereur, n'ayant pu 
l'attirer à sa cour, lui accorde le pon- 
tificat de Lydie, 333. » Julien morti 
il se retire à Athènes où, à l'&ge de 
quatre-vingts ans, il termine sa sage 
existence, ibid, 

Cbatsippe de Tabse, philosophe stoïcien . 

— Sa réponse touchant l'origine du 
mal, XVI, 81.— Étaitun homme d'un 
esprit prompt et subtil; avait une 
grande opinion de lui-même,XVJI,227 

XX. 



Chyle, — Voyez Vaisseatuc lymphati- 
qttes. 

Chig?iiac de la Bastide du Cladx {Pierre)^ 
avocat au Parlement. — Donne, en 
1771, une nouvelle édition fort aug- 
mentée de VHistoire des Celtes, par 
Pelloutier; cet ouvrage est très-estimé, 
VI, 433. 

CiciaoN. — Définition qu'il donne de l'in- 
tégrité morale, 1, 13. — Ce que lui dit 
le superstitieux Quintus, 147. — Son 
buste orne le vestibule de la maison 
du philosophe Cléobule, 178. — L'in- 
version qui commence son Oraison 
pour Marcellus^ sujet d'une intéres- 
sante discussion sur cette forme ora- 
toire, 363 et suiv. — Convient-il de 
mettre sous les yeux d'un enfant ses 
Lettres à Atticus, à Brutus, à César, à 
Caton ? III, 485. — • Ce qu'il répond à 
l'objection de Quintus contre son pyr- 
rhonisme à propos de Vaugural (voyez 
Bâton), XIII, 418. 

Cigogne ou Sigogne, médecin tant soit 
peu charlatan, IV, 154. 

CiNciNNATus (Quintius), sénateur romain. 

— Les députés du Sénat chargés de lui 
annoncer sa nomination à la dicta- 
ture le trouvent labourant son champ, 
Xin, 244. 

1 Cinq -Mars et Derville, dialogue, 
IV, 463. 

CiRCiNO (l'attractionnaire). — Nom sous 
lequel Diderot désigne Newton dans 
les Bijoux indiscrets, IV, 138. — 
Fonde la secte des attractionnaires, 
162. » Sa philosophie comparée à 
celle de Descartes, 163. 

Circonciiion.^lA raison de l'homme la 
lui fait mépriser, 1, 163. — Loi imposée 
par l'Ancien Testament, 191, alinéa 7. 

— Était, pour les Juifs, ce qu'est le 
baptême dans la loi nouvelle, 202, 
alinéa 40. — Était d'un usage très- 
ancien chez les Hébreux, XV, 129. 

* Circonstance, Conjoncture. — Relation 
de ces termes, XIV, 187. 

Circumincession, — Terme de théologie 
par lequel on entend exprimer l'exis- 
tence des trois personnes de la Trinité 
les unes dans les autres, I, 203, 204, 
alinéa 44. 



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210 



TABLE GÉNÉRALE 



Cire. — Voyez Peinture. — Médaillon en 
cire représentant Diderot, au musée 
de Sèvres, XX, 112. 

' Cité. — Signification politique de ce 
mot, XIV, i87. — Ce quMl désignait 
anciennement, 189. — Son emploi au 
temps présent, ibid. 

• Citoyen, — Celui qui est membre d'une 
société libre de plusieurs familles, qui 
partage les droits de cette société et 
jouit de ses franchises, XIV, 189. — 
On en distingue deux sortes : les 
originaires et les naturalisés, 190.— 
Les Athéniens étaient très-réservés à 
accorder cette qualité, ibid. — Ce 
qu'il fallait à Rome pour constituer 
un véritable citoyen, 191. — L'égalité 
de prétentions et de fortunes entre les 
citoyens est un élément de tranquillité 
pour l'État, 193. 

Clair-obscur. — Ce qu'il faut entendre 
par ce terme en peinture, X, 474. — 
Perfection de Loutherbourg et de Jo- 
seph Vt rnet dans l'entente de ces ef- 
fets de lumière, 475,476. — L'étude des 
règles de la perspective, premier pas 
vers l'intelligence du clair-obscur, 477. 

Clairaut (Alexis -Claude), savant géo- 
mètre. — L'une des colonnes d'Hercule 
de la science. II, 11. — Notice sur sa 
vie et ses ouvrages, VI, 473. — Sa 
passion pour M'"* de Fourqueux, 474. 

Clairon {Claire-Joséphine Lbyris de Ijl 
TcDE, connue sous le nom de M^^'), 
célèbre actrice, V, 417, 437.— Apporte 
une notable amélioration dans le cos- 
tume théâtral, VII, 376. — Caractère 
de la perfection de son jeu, VIII, 346 
et 3C6. — Devenue grande comédienne, 
était un automate à ses débuts, 352 
et 377. — Exclamation de Voltaire en 
Tétatendant dans une de ses pièces, 
354 et 392. — Étonnement de Diderot 
la voyant chez elle pour la première 
fois, 373. — Le Kain, par méchanceté, 
la rendait mauvaise ou médiocre à 
discrétion ; de représailles, elle l'expo- 
sait quelquefois aux sifflets, 375. — 
Sa retraite du thé&tre, 377. — Elle 
joue mal à la première représentation 
de Tancrède.Wlll, 482.— PathéUque 
auquel elle atteint dans cette môme 



pièce, XIX, 457. — Diderot brûle une 
lettre sur l'athéisme, qu'il lui avait 
écrite, XX, 104. 
Clarisse Harlowef roman de Richardson. 

— L'intérêt et le charme de cet ou- 
vrage dérobentl'artde l'autear, V,221. 

— Il n'y a pas une lettre où l'on ne 
puisse trouver deux ou trois textes de 
morale à discuter, XIX, 47. 

Clabib {Samuêt), théologien anglais. 

— Son Traité de lexistence de Dieu, 
recommandé, III, 491. — Ses disputes 
métaphysiques avec LeibniU, XV, 418. 

* Clarté. — Terme examiné au simple 
et au figuré, XIV, 193. 

Claodb, empereur romain. — Tableau 
des premières années de sa vie, 111, 31 
et suiv. — Sa stupidité, 32. — Est 
proclamé empereur, sa conduite dans 
cette circonstance, ibid. — Fait mourir 
Chéréa, l'assassin de Caligula, 33. — 
Rappelle de l'exil les deux sœurs do 
CaliguU, 34. — Heureux commence- 
ments de son règne, ibid, — Il passe 
bientôt à une foule d'actions atroces, 
35. — Malheureux dans le choix de 
ses femmes, il se laisse subjuguer par 
Messaline, 36. — N'est rien sur le 
trône, il le sait, il l'avoue, et arrive 
au dernier degré de l'avilissemeat, 
ibidn — Signe le contrat de mariage 
de Messaline, sa femme, avec Silius, 
son amant, 37. — Abruti, il perd la 
raison, ibid. — Envoie en exil Sénèque 
faussement accusé d'adultère avec 
Julie, 39. — La dissolution règne 
dans son palais, 40. — Fait arrêter 
Messaline et Silius, 43. — Défère les 
honneurs de la questure à Narcisse, 
son favori, qui a ordonné la mort de 
Messaline, 45. — Reste impassible en 
apprenant cet événement, et con- 
tinue son repas, ibid. — Vkes de son 
administration, tdid.— Épouse Agrip- 
pine, fille de Germanicus, 46. — 
Adopte Néron, au préjudice de Bri- 
tannicus, 47. — Livre Britannicus aux 
créatures d'Agrippine, ibid, — Donne 
des marques de repentir de son ma- 
riage avec Agrippine, et sur l'adoption 
de Néron, 52. — Dicte un testament, 
ibid. — Est empoisonné par Locuste, 



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ET ANALYTIQUE 



«ecoDdée da médecin Xénophon, 53. 

— Agrippine cache sa mort et prépare 
la proclamation de Néron, ibid. — Ses 
qualités et ses défauts, 54. — Néron 
prononce son oraison funèbre, com- 
posée par Sénèque, 55. 

CtADDB Le Lorrain, célèbre paysagiste. 

— Joseph Vemet lui est comparé, X, 
315. 

Clavecin des couleurs. — Son applica- 
tion à la parure, IV, 203 et suiv. — 
Voyez Castil (le Père). 

CLÉAiiTfle, philosophe stoïcien. — Suc- 
cesseur de Zenon. Notice sur sa vie, 
XVII, 226. 

Clêuithis, jeane recluse. — Confession 
de son bijou, IV, 161. 

Clef. — Les Bijoux indiscrets sont un 
lirre à clef, IV, 137. — Cette clef n'a 
point été donnée par l'auteur et, à l'ex- 
ception de quelques noms rapportés 
page 438, les rapprochements qu'on 
peut faire manquent de certitude. 

5 Clef de la Promenade du Sceptique, 
I, 151-257. 

Clefs, — Noms donnés en musique à des 
signes de convention, XII, 239-241. 

Clémence, — Sénèque écrit sur ce sujet 
un traité qu'il adresse à Néron, III, 289. 

— Analyse de cet ouvrage, 290 à 293. 
Clément^ surnommé le Scot ou VHiber- 

nieti, savant écrivain du ix* siècle, que 
Charlemagne fit venir à sa cour, 
XV, 300. 

Clément III, pape.— Remue l'Europe, au 
bruit des victoires de Saladin, et fait 
prêcher une nouvelle croisade (la 

. troisième), XIV, 246. 

CLÉuon VlII(i4l(2o6ramitnt),i>ape.— Ce 
qu'il dit, en 1597, aux congrégations 
des jésuites de auxiliis, au sujet de 
leur doctrine sur la gr&c«, XV, 279. 

Clément XI, pape. — Élu membre de l'A- 
cadémie des Arcadiens à Rome sous 
le nom pastoral d'Alnano Melleo, XIII, 
329. 

CLéHENT (frère), mauvais prêtre fixé à 
La Lampedouse, lie déserte de la mer 
d'Afrique. — Sa vie, ses mœurs, ses 
deux cultes (mahométan ou chrétien), 
suivant les circonstances, VII, 109. 

Clémrit (saint), Tun des premiers papes 



211 

(le second ou le troisième).— Ce qu'il 
pensait du libre arbitre accordé à 
l'homme, I, 489. 

Clament (saint) d'Alexandrie, docteur 
de l'Église. — Sa définition du philo- 
sophe, XV, 287. — Élève du stoïcien 
Pantœnus, il a toujours conservé 
quelque chose du pythagoricien et de 
l'éclectique, 293. 

Clément {Pierre), littérateur genevois, 
auteur des Cinq années littéraires. 
— Extrait de cet ouvrage relatif à un 
nouvel orgue préconisé par Diderot, 
IX, 77. — Jugement favorable qu'il 
porte au sujet des premiers volumes 
de V Encyclopédie, XIII, 1 1 4. — Change 
sensiblement de langage, 115. 

Clément de Ris {Dominique), procureur 
à Paris. — Le jeune Diderot passe 
deux ans dans son étude, où il ne fait 
rien, I, xxxii. 

Cléobulb, philosophe retiré du monde, 
personnage de la Promenade du 
Sceptique, I, 178. — Son portrait et 
sa vie, tbid. — Il a des amis, et il sait 
les conserver, 179. — Variété de ses 
entretiens, ibid. — Sa philosophie lui 
est propre, 180. — Donne à son inter- 
locuteur Ariste (Diderot) le conseil de 
n'écrire ni sur la religion, ni contre 
les préjugés répandus dans la so- 
ciété, ISl. 

Cléobdlb de LiNDB, Tuu des Sept Sages 
de la Grèce, XV, 62. — Note sur sa 
vie, ibid. 

Clbbc (le docteur). — Lettre que Diderot 
lui adresse dans laquelle il lui fait la 
relation de son retour de Pétersbourg, 
XX, 48. — Ses recommandations à di- 
verses personnes, 49. — Autre lettre 
dans laquelle il lui marque la satis- 
faction qu'il éprouve de refaire VEn- 
cyclopédie, 66. 

Clergé Qe).-^ Corps très-nombreux qui, 
sous le nom de Guides^ forme une es- 
pèce d'état-major, I, 195, alinéa 23. — 
Érigé en conseil de guerre, se montre 
impitoyable, 220, alinéa 13. — En 
Espagne, le haut clergé, savant et 
respectable ; le bas clergé, ignorant et 
vil, III, 512. 

Clérion {Jacques), sculpteur de mé- 



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242 



TABLE GÉNÉRALE 



diocre talent. — Fait au rabais une 
statue équestre de Louis XIV, que la 
ville de Marseille avait d*abord de- 
mandée au Puget, X, 440. 

Clérisseao (Charles-Louis) y peintre et 
architecte. — Expose au Salon de 1775 
des Compositions d'architecture dans 
le style ancien; ce sont des gouaches 
d*une touche lourde et sans esprit, 
XII, 19. 

Clbriiont d^âmboise (BI. de). — Diderot 
apprend sa mort à M''' Volland, 
XIX, 52. 

Cléveland, roman de Tabbé Prévost. — 
Mot critique sur cet ouvrage, VI, 43. 

Clicqdot, secrétaire de la ville de Reims. 
— Couplet dont il est l'auteur, et 
qui sert dUnscription à la statue de 
Louis XV, XIII, 32. 

Climat. — Il influe sur les esprits comme 
sur les corps, II, 321. — Preuves ap- 
portées, ibid, — 11 influe môme;iur 
rétat politique du pays, ibid, 

Clincha^it, collaborateur du comte de 
Lauraguais pour sa Clytemnestref 
XIX, 48.— Note qui lui conteste cette 
qualité, ibid. 

Clinohaque, philosophie grec de la secte 
Mégarique. — Est le premier qui fit 
des axiomes, XVI, 112. 

Clitomaqub, philosophe carthaginois. — 
Fut tout à Tait pyrrhonien ; à quoi il 
compare la dialectique, XVI, 335. 

Cloaques de Borne, ou aqueducs sou- 
terrains. — Étaient comptés parmi ses 
merveilles, XIII, 314. — Pline en a 
parlé avec admiration, ibid. 

* Cloche. — Instrument de métal, dont 
on tire un son par la percussion, XIV, 
194. — Ancienneté de son origine, 
ibid. — Date de leur usage dans nos 
églises, 195. — Cérémonie du bap- 
tême, 196. 

Clodius {PubliuS'Appitis) , tribun ro- 
main . — La xcvu^ lettre de Sénèque, 
sur le jugement de ce libertin, met 
dans tout son jour la dépravation 
romaine, III, 270. 
Cldvier ou plutôt Clower {Philippe), 
célèbre géographe. — Ses ouvrages 
utiles à consulter, lU, 494. 
GoASLiN (M™« de). — Diderot évite un 



tôt e-à- tête qu'il devait avoir avec elle 
Gr&ce à quoi, XIX, 302, 304. 

Cobalt, substance minérale dont on tire' 
le bleu employé dans la peinture sur 
émail. — Recherches des chimistes sur 
cette matière, XIII, 66 et suiv. 

CocHiN, avocat célèbre du commencement 
du xviii* siècle; aujourd'hui fort né- 
gligé, I, 181. 

CocBiN {Charles-Nicolas)^ célèbre des- 
sinateur et graveur. — Expose, au Salon 
de 1761, un magnifique dessin au 
crayon rouge de Lycurgue blessé dans 
une sédition, X, 148. •— Grave, en 
1763, les ports de mer de Joseph Ver- 
net Homme de bonne compagnie, il 
fait des plaisanteries, des soupers 
agréables, et néglige son talent, 204. 

— M™« de Pompadour a été sa bienfoi- 
trice, 245. ~ Expose , au Salon de 
1765, le dessin destiné à servir pour 
la gravure du Frontispice du livre de 
l'Encyclopédie, morceau gravé, en 
1772, par B.-L. Prévost, 448. — Des- 
cription de ce dessin, ibid. — D'au- 
tres dessins, qu'il expose au même 
Salon, sont d'un grand mérite, ibid. 

— Expose quatre estampes d^ Ports 
de France de Vernet, gravées en so- 
ciété avec Le Bas, 450. — Ses dessins 
pour VHistoire de France du prési- 
dent Hénault, XI, 362. — Vice de ses 
compositions, 362. ^ Expose au Sa- 
lon de 1767 le Dessin d^une école de 
modèle , sans perspective, 364. — Deux 
Ports de France, d'après Vemet, 
gravés en société avec Le Bas, ibid. 

— Ce qui lui arriva en 1767 à Pocca-^ 
sion d'upe injustice de l'Académie 
dans la distribution du prix de sculp- 
ture, 378. — Défauts de ses Des- 
sins allégoriques sur les règnes des 
rois de France, 458. — Les dessins 
qu'il expose en 1771 auraient exigé 
une sérieuse révision, 544, .545. — 
Expose, en 1781, V Enlèvement des 
Sàbines, dessin fait avec esprit, et 
les Nymphes de Calypso, charmants 
dessins pour VÊmile de J.-J. Rous- 
seau, XII, 71 . — Remarques sur son 
Voyage en Italie, XIII, 12-15. — Ses 
vignettes pour le poôme la Peinture 



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ET ANALYTIQUE 



213 



de Le Mierre, sont des tableani de 
. maître, 96. — Critique de son es- 
tampe pour le livre de Thomas : Es- 
sai sur les femmes^ XIII, 404-106. — 
Idée de Cochin que Diderot commu- 
nique à Falconet, XVIII, 249. — Ce 
qu*il disait aux élèves, lors des trou- 
bla occasionnés par la distribution 
des prix de TAcadémie de peinture, 
298. — Le bas-relief de Moitte lui a 
paru le meilleur, 299. — Ce que Di- 
derot lui écrit à propos du silence 
qu'il garde avec Falconet,',300. — Ce 
qu*il écrit à Diderot sur les projets de 
monument pour le tombeau du Dau- 
phin, XIX, 224. — Auteur d'un por- 
trait de Diderot, dessiné à la mine de 
plomb, XX, 417. 

Code Denis (le), pièce de vers im- 
provisée par Diderot, IX, 3. 
Code de la Naiure, — Dernier chapitre 
du Système de la Nature par le baron 
d'Holbach, IV, 107-117. 
Code de ta Nature (le). — Cet ouvrage, 
faussement attribué à Diderot, est de 
Morelly,!, 6;XX,98. 
Code des nations, — Combien il serait 
court, si on le conformait à celui de 
la nature, II, 246. 
Codes. — Testaments ancien et nouveau, 

I, 190, 192, 200, 201, 223. 
Coi>iiiiH>, arnspice. — Erguebzed (Louis 
XIV), rappelle à la cour pour avoir Tho- 
roecope de Mangogul (Louis XV), IV, 
143. — Sa mort, 318. 
COLiDS-AimELiANDs, médecin latin. — Ses 
travaux, analysés par Peyrilhe dans 
VHistoire de la chirurgie^ méritent 
d*ètre connus, IX, 473. — Ses ou- 
vrages, monument historique, offrent 
un excellent précis de la médecine 
ancienne, 474. 
CoBsoniA, femme de Tempereur Caius 
Caligula. — Est mise à mort, sur Tordre 
du tribun Cassius Chéréa, par le cen- 
turion Lupus, III, 32. 
Coeur ti Artères. — Leurs fonctions, IX, 
285, 288. — Tous les animaux n'ont 
pas un cœur, 289. — Description ana- 
tomique et physiologique de cet or- 
gane, 290, 291. 
GoBTLosQUBT (M. de), ancien évèque de 



Limoges. — Comment il fut élu à l'A- 
cadémie française, XIX, 39, et 41 à la 
note. 

CoGÉ, professeur au collège Mazarin, 
auteur de diatribes contre le Bélisaire, 
deMarmontel, XI, 304. 

Cohésion des corps, — Réflexions sur la 
manière dont les Newtoniens l'expli- 
quent, ainsi que les autres phéno- 
mènes qui s'y rapportent, IX, 183. 

Coin de la Beine, — Nom donné aux 
partisans de la musique italienne, 
XII, 137. 

Coin du Roi. — Qualification des partisans 
de la musique française, XII, 138. — 
Epigramme de Diderot au sujet du 
différend élevé entre les deux Coins, 
141, 142. 

CoLABDEAo, auteur dramatique. — Obser- 
vations sur quelques passages de Ca- 
tiste^ tragédie dont il est Tauteur, 
XIX, 29.— Portrait de Colardeau, 33. 

CoLEBRT, ministre de Louis XIV. — Avait 
une passion extraordinaire pour les 
livres, XIll, 469. ^ La Bibliothèque 
du roi lui est redevable des acquisi- 
tions les plus importantes, ibid. — 
Éteblit des [correspondances dans 
toutes les cours de l'Europe et procure 
ainsi à la Bibliothèque des trésors de 
toute espèce, 470. 

Colère. — Mauvaise passion ; elle rend 
méchante la créature qui en est af- 
fectée, I, 31. — On peut cependant la 
considérer, à certains égards, comme 
utile, 104. — Ses suites el ses effets, 
105. — Ses diverses formes, ibid, — 
Est une maladie de tempérament qui 
fait le malheur de l'individu qui s'y 
livre, 106. — Il faut connaître cette 
passion, III, 281. — Sénèque a écrit 
sur ce sujet un traité adressé à Ju* 
nius Gallion,un de ses frères, ibid, — 
Il s'y montre grand moraliste, excel- 
lent raisonneur, et peintre sublime, 
i6id.— La colère est une courte folie, 
un délire passager, 282. — Les ani- 
maux en sont dépourvus, ibid. — 
S'il fallait se fâcher contre le mé- 
chant, on se mettrait souvent en co- 
lère contre soi-même, 283. — Elle 
diffère de la cruauté, 285. — L'éprou- 



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2\ti 



TABLE GÉNÉRALE 



Yor est un supplice ; l'étouffer est un 
tourment, 288. 

Colibri, sénateur taîtien. — Histoire de 
son mariage déclaré impossible, IV, 199. 

CoLiNEs (Simon de), graveur et fondeur 
en caractères. —Gravait, en 1480, des 
caractèresromains tels que ceux que 
nous avons aujourd'hui, XIV, 26. 

Collé {Charles).^ Sa versification et ses 
chansons lui ont mérité le titre d'é- 
crivain original, II, 331. — Sa comé- 
die, la Vérité dans le vin ou les Dé- 
sagréments de la galanterie, citée 
avec éloge, VI, 248. — Compte qu'il 
rend de la première représentation 
du Fils naturel de Diderot, VII, 8. 

Collège. — Quelle doit en être l'organisa- 
tion, III, 521. — Ses fonctionnaires 
et leurs attributions, ibid. — Emploi 
du temps d'une journée de collège, 
523. — Vacances, 524. — Age d'ad- 
mission, 525. — Bourses, ibid. — Des 
maîtres, 529. 

CoLLiGNON (Albert), auteur de Diderot, 
sa vie et ses œuvres, XX, 143. 

CoLLiN. — Homme de confiance et dis- 
tributeur des grâces secrètes de 
M™' de Pompadour, V, 331 . — Ca- 
ractère de ce personnage, XVUI, 253. 

— Ce qu'il devait faire pour faire 
passer ses vapeurs, 29i. — Sa déli- 
catesse, 294. 

CollindbVermont, peintre. — Expose au 
Salon de 1759 une mauvaise Adora- 
tion des rois, X, 94. 

Cdllot (&!'*• Marie-Anne) ; Diderot et 
Grimm l'appellent, dans leurs lettres. 
Mademoiselle Victoire, -^ Élève et 
belle-fille de Falconet; fait, en 1772, 
un buste magistral de Diderot, I, 
Lxviii. — Ce beau marbre est con- 
servé à la Bibliothèque de l'Ermitage 
À Saint-Pétersbourg, ibid, — Trait de 
franchise et de courage de Falconet à 
la vue de l'ouvrage de sa bru, XI, 23. 

— Bustes dont elle est l'auteur, XVIII, 
82. — Diderot lui donne des nou- 
velles de son père 215. ~ Compli- 
mentsquelui fait Diderot, 226. — Dide- 
rot se félicite de ses succès, 237. — Ce 
que Diderot dit lors d'une visite à son 
atelier de la rue d'Anjou, 2i7. — En- 



couragements qu'il lui donne, 263^ 
282. — Il veut que Falconet lasse le 
bonheur de M"« Collot, 292. — Di- 
derot a placé le frère de W^* Collot 
comme apprenti chez l'imprimeur Le 
Breton, 307. — Compliments qu'il lui 
fait sur son frère, 322. — Il la félicite 
sur ses pl&tres, 323. — Caractère de 
son frère, 325. — On trouve singu- 
lier que Falconet lui ait confié l'exé- 
cution de la tète de sa statue, 335. 
— Bustes de Diderot dont elle est 
l'auteur, XX, 109. 

CoLMAN (George)^ auteur comique an- 
glais. — A donné en 1755 une très- 
bonne traduction, en anglais, de Té- 
rence, V, 237. — Sa comédie : la 
Femme jalouse,' bien traduite par 
M"«Riccoboni, VIII, 466. 

Colhbnarès (Diego de), historien espa- 
gnol. — Ce qu'il rapporte de l'immense 
aqueduc de Ségovie, XIII, 313. 

Colonel, — Voyez Christ. 

Colonnelle (la) Qualification donnée 

d'un commun accord à la secte qui 
triomphera dans une assemblée d'a- 
thées, de déistes, de pyrrhonieos, de 
spinosistes, de sceptiques et de fanfa- 
rons, I, 227, alinéa 31. 

Colonne (Gille)y ermite de Saint-Augos- 
tin. —Théologien et philosophe scolas- 
tique; Philippe le Hardi lui confie 
l'éducation de son fils, XVU, 102. — 
On lui donne le titre de docteur très- 
fondé, ibid. 

Coloris, — Réflexions sur ce sujet et sur 
le Clair-obscur, XII, 105. — De la 
Dégradation, des Teintes et des Demi- 
TeinteSy 108. — Les Anciens n'ont 
employé quequatre couIeurs,l 12. — La 
multiplicité des couleurs entraine le 
désaccord d'un tableau, ibid. 

Cohédib-Française. — Les archives de ce 
théâtre possédaient une trentaine de 
lettres de Diderot. Comment ces let- 
tres ont disparu, XX, 105. 

Comédie.— Elle a pour objet d'exprimer 
les sentiments et les mœurs. Exem- 
ple tiré de Térence, I, 46, note 2. 

Comédie sérieuse (de la), VU, 308. (Yoy. 
sotnmaire^ p. 301.) 

Comédien — Ce qu'il faut ôtrepourméri- 



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ET ANALYTIQUE 



215 



ter le titre de grand comédien, VIII, 
397. — En quoi consiste sa sensibi- 
lité, 398. — Comment on embrasse 
cette profession, ibid. — Ses quali- 
tés et ses défauts, 399. — Pourquoi 
les grands comédiens sont rares, 400. 

— Influence quils pourraient exercer 
sur le bon goût et sur les mœurs, ibid, 

— Ce qui les rend excellents, 423. 

* Motifs de la considération qui est due 
au comédien, XIV, 196. 

CoM^ics (Jean-Amos)^ philosophe né 
en Moravie. — Notice sur lui, XVI, 129. 

CoMiNBS {Philippe de).— Réponse que lui 
fit un chartreux, à la vue du tombeau 
de Jehan Galéas, à Pavie, III, 123. 

Commentateurs. — R6Ie de ces érudits à 
regard des auteurs, 1, 233, alinéa46.— 
Leurs maUdroites opérations, IV, 297. 

* Condition quMls ont à remplir pour 
être uUles, XIV, 190. 

Commercé. — LesEoropéensont un goût 
prononcé pour les spécuUttions com- 
merciales, IV, 42. — Une guerre en- 
tre différentes nations commerçantes 
est un incendie nuisible à toutes, ibid. 

— Du commerce en Hollande, XVII, 
406. — C'est par le commerce que 
les grandes fortunes se forment, 408. 

— Conditions nécessaires pour que le 
commerce soit florissant dans ce 
payst 400. 

Commerce des grains. — Grave question 
dont se sont occupés Galiani, Morel- 
let, Turgot, Necker, Linguet, Mallet 
du Pan, II, 352. 

' Commettre. — Significations diverse» 
de ce mot, XIV, 196. 

' Commiliton, soldat d*une môme cen- 
turie : il revient à notre mot camarade, 
XIV, 196. 

Comminge. — Tomber comme une com- 
minge, c'est-à-dire comme une bombe 
de gros calibre, V, 433. 

Commode, empereur romain. — Scènes 
tumultueuses qui suivirent son trépas, 
III, 56. — Fragment remarquable de 
sa F»f écrite par Lampride; passage 
traduit par Diderot, VI, 336, 338. 

Communion. — Voyez Eucharistie et 
Transsubstantiation. 
Compagnie des Indes, — Voyez Indes. 



• Compendium. — Terme à Tusage des 
écoles de philosophie, XIV, 197. 

Compère Matthieu (le) ou Us Bigarrures 
de Vesprit humain. — Note bibliogra- 
phique sur cet ouvrage de rat>bé Du- 
laurens, faussement attribué à Diderot, 
VI, 283. 

CompilaHurs. — Leurs ridicules occupa- 
tions, IV, 207. 

1 Complainte en rondeau de Denis y roi 
de la fève^ sur les embarras de la 
royauté^ IX, 5. 

Complices.— Les grands criminels, pour 
s'assurer de leur discrétion, songent 
toujours à s'en défaire, II, 470, 471. 

' Compliqué. ~ De l'emploi de ce terme, 
XIV, 197. 

Composition (de la) dans les arts, ou du 
choix des sujets, XII, 80. — Réflexions 
sur cette partie importante de la 
peinture, 81-104. 

' Qualités qu'elle exige pour être bonne, 
XIV, 197. — Lois auxquelles elle est 
soumise, 198-202. 

Compte rendu présenté au roi au mois 
de janvier 178 f, par Necker. — Appré- 
ciation de cet ouvrage, XX, 77. 

Comte {Auguste)^ mathématicien, phi- 
losophe ; fondateur de la doctrine du 
positivisme. — Considère V Interpréter 
tion de la nature comme le plus im- 
portant des ouvrages de Diderot, II, 4. 

CoMDS, pseudonyme du prestidigitateur 
Lbdrd, aïeul de Ledru-Rollin, H, 343. 

Conception, — Organes qui en remplis- 
sent les fonctions, IX, 401. 

Concile de Tolède. — Ses principes de 
tolérance, I, 489. 

• Conclamation. —Signal en usage chez 
les Romains, XIV, 204. 

Concubines, III, 100. 

CoNDé (le grand). — Citait souvent le fa- 
meux quatrain de Pibrac sur la ca- 
lomnie, III, 13. 

CoNDiLLAC (Etienne Bopwot de), célèbre 
philosophe.— Son opinion sur les sen- 
sations des aveugles-nés qui recou- 
vreraient la vue, I, 305 et 315. — Ses 
ouvrages : VEssai sur l'origine des 
connaissances humaines^ et son ex- 
cellent Traité des systèmes méritent 
d'être lus, ibid. — Son examen des 



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216 



TABLE GÉNÉRALE 



expériences du célèbre chirurgien 
Chéselden, 319. — Son Abrégé de 
l*hî8toire universelle, et ses Éléments 
du commerce considéré relativement 
au gouvernement, ouTra^e à étudier, 
m, 494. — Ses idées sur Torigine et 
les progrès de la divination chez les 
peuples anciens, XIV, 29K-296. — 
Son livre intitulé: Essai sur l'origine 
des connaissances humaines rappelle 
le système de Locke, mais extrême- 
ment perfectionné, XV, 531. 

Conditions sociales. — Toutes peuvent 
fournir des sujets de pièces dramati- 
ques, VII, 150, 151. ^ Il faut aujour- 
d'hui que la condition devienne l'ob- 
jet principal,et que le caractère De soit 
que Taccessoire, ibid. 

CoNDORCET {Ant.'Nicolas OknnAr^ mar- 
quis de) comparé comme écrivain à 
d'Alembert, III, 157, 158. 

* Conduite, — Acceptions diverses de ce 
mot, XIV, 205. 

Confesseurs, — Voyez Encaissés, 

* Confiance, — Définition générale de ce 
mot pris au simple et au figuré, XIV, 
205. 

* Confidence. ^ Effet de l'opinion favo- 
rable de la discrétion, XIV, 205. 

* Conformité, — Ce que ce terme a de 
commun avec rf5fen»6{ancf, et en quoi 
il en diffère, XIV, 205. 

CoNFDCiDs. — Sagesse de sa religion, II, 
83. — Comment ses ouvrages échap- 
pèrent à la destruction générale des 
livres ordonnée par Chingius, ou 

. Xius, empereur de la Chine (200 ans 
avant Jésus-Christ), XIII, 450. — 
Sa naissance miraculeuse, XIV, 126. 
— Avec lui commence l'étude de la 
métaphysique, ibid, — Quitte la cour 
pour instituer une école de philoso- 
phie morale, ibid, — Sa mémoire et 
ses écrits sont en grande vénération, 
ibid, — Les honneurs que les Chinois 
lui rendent encore aujourd'hui ont ex- 
cité entre nos missionnaires les contes- 
tations les plus vives, ibid, — Culte 
qu'on lui rend, ibid, — Trois siècles 
après sa mort, ses ouvrages proscrits 
par l'empereur Xi-Hoam-ti ne sont 
qu'en partie sauvés de la destruction. 



127. — Sa morale supérieure à sa 

méuphysique, 130. — A dos temples 

au Japon, XV, 266. — Le culte qu'on 

lui rend diffère peu des honneurs 

divins, ibid, 
' Confus. — De ce mot emptojré au 

simple ou au figuré, XIV, 206. 
Congo (le). — Nom sous lequel il est 

parlé de la France dans les Bijoux 

indiscrets, IV, 138. 
Co.^GRÈVB, poète anglais. — Ses grandes 

qualités et ses défauts comme auteur 

comique, V, 237. 

* Conjecture.'- Opinion ou jugement sur 
une chose cachée ou inconnue, d'après 
des indices ou de simples apparences, 
XIV, 206. 

* Conjoncture, — Situation produite par 
un concours d'événements, XIV, 206. 

— Voyez ' Circonstance, 
Connaissances du monde, — Voyez Eaos. 

* Connexion, Connexité. — Différence 
entre ces deux expressions, XIV, 207, 
208. 

Conrad, philosophe scolastique alle- 
mand. — Joignit l'étude de la morale 
à celle de la physique, XVK, 105. 

Conscience, — Acceptions diverses de ce 
mot, I, 89. — Religieuse, 90. — Est 
un attribut de toute créature sensible 
ibid. — Celle du méchant le tient eo 
crainte continuelle, ibid. — En man- 
quer, c'est être souverainement misé- 
rable, 91. — Est un présent du Créa- 
teur, II, 96. 

Conseil de guerre, I, 198; lisez Inquisi- 
tion. 

* Consentement, Agrément, Permission, 

— Nuances à obi^erver dans l'emploi 
de ces synonymes, XIV, 208. 

* Consentement, acte de l'entendement. 

— Formes diverses sous lesquelles il 
se produit, XIV, 208, 209. 

* Conséquence, terme de logique, XIV, 
209. 

* Conséquent (le) , proposition qu'on in- 
fère des prémisses d'un raisonnement; 
exemples, XIV, 209. 

* Conservation. — Une des lois princi- 
pales de la nature, XIV, 210. 

* CoNSEVios ou GoNSivios.,— Dieu du pa- 
ganisme, dont la fonction consistait ^ 



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ET ANALYTIQUE 



217 



présider à la conception des hommes, 
XIV, 210,211. 
Considération publique. ^- Thomas en 
faisait le plus grand cas, 11,307. — Di- 
derot la tient aussi en grande estime, 
U>id. — Celle qu*un souverain fait ar- 
river à son sujet est la plus douce 
récompense du service rendu, 308. 
^ ConsoltUion d Helvia. — Voyez Helvia. 
^ Consolation à Polybe^ fragment attri- 
bué à Sénèque, lil, 345-353. — Dion 
Cassius affirme que cet écrit n'existe 
plus, 345. — Raison de douter que 
cet ouvrage soit de Sénèque, 352. 
' Consolation, — Terme de rhétorique, 
par lequel on désigne un discours ou 
un écrit ayant pour objet de modérer 
la douleur ou la peine de quelqu'un, 
XIV, 211. — L'ode de Malherbe àDu- 
perrier citée en exemple, ibid. 
' Consolation. — Cérémonie des mani- 
chéens albigeois ; en quoi consistait 
cette pratique superstitieuse, XIV, 21 1 , 
212. 
Constance, — Erreur et vanité de deux 
enfants qui s'ignorent eux-mêmes, II, 
242. 

' Qualité morale ; ce qui la caractérise, 

XIV, 212. 

^ Constance du sage. — Analyse d'un 

traité de Sénèque sur ce sujet, III, 

341-344. 

Co:isTAifTiN. — Mesures habiles qu'il 

prend contre le paganisme, IV, 35. 
' Consternation, — Ce qui la produit, 

XrV, 212. 
Consubstcmtiation (la). — La connais- 
sance de ce mystère est-elle nécessaire 
à faire un bon citoyen ? 1, 182. 
' Consul. — Nom donné, dans l'histoire 
ancienne, à l'un des deux magistrats 
revêtus de la principale autorité, dans 
la république romaine, après l'ex- 
pulsion de Tarquin le Superbe, XIV, 
212. — Suite de l'histoire de cette di- 
gnité, 213-217. 

* Consumer et Consommer, — Ces deux 
verbes ont un substantif qui leur est 
commun : consommation^ XIV, 218. 

• Con^e.— Récit fabuleux, XIV, 218. 
Contes, — Il en existo trois sortes : le 

merveilleux , à la manière d'Homère, 



de Virgile, du Tasse; le plaisant, ^ 
la façon de La Fontaine, de Vergicr, 
de l'Arioste, d'Hamilton; Vkistorique^ 
tel que les Nouvelles de Scarron, de 
Cervantes, de Marmontel, V, 276. 

* Contemporain. — Celui qui est du 
même temps. Cet adjectif est fré- 
quemment employé substantivement, 
XIV, 218. 

* Contenance, habitude du corps. — Cha- 
que état en a une qui lui est propre, 
XIV, 218, 219. 

* Contention. — Expression métaphysi- 
que, XIV, 219. 

* Conte^ture, — De l'emploi de ce mot, 
XIV, 219. 

Continence (la). — Est un vice, n, 86. — 
Ce qui la distingue de la chasteté, ibid, 

* Vertu morale en tant qu'elle est le 
fruit d'une victoii'e remportée sur 
soi-même, XIV, 219. 

' Continuel, — Terme relatif aux actions 
de l'homme et aux phénomènes de la 
nature, XIV, 220. 

' Continuer, — Emplois divers de ce 
verbe, XIV, 220. 

* Contradiction. — Se dit en morale des 
choses opposées entre elles, XIV, 
221. 

Contrainte (la). — Ses effets. Elle fait 
l'homme hypocrite s'il est faible; 
martyr, s'il est courageux, I, 485. — 
Voyez * Intolérance. — Ses moyens sont 
impies, 486. 

Contraste, en littérature. -»- Quel est le 
véritable, celui à observer dans une 
composition dramatique, VII, 348. — 
Plus un genre est sérieux, moins il 
admet le contraste; il est rare dans 
la tragédie, 351. — N'est pas néces- 
saire dans les comédies de caractère; 
est au moins superflu dans les autres, 
•6id.— Térence, Plaute etMolière l'ont 
employé à des degi'és différents, ibid. 

— Celui des caractères ne se supporte 
pas dans l'épique, 352. — Doit être 
abandonné au farceur, ibid, — La poé- 
sie épique et Tode s'accommodent 
très-bien du contraste de sentiment et 
d'images; exemples tirés de V Iliade, de 
Lucrèce, d'Helvétius, de Buflbn, 353. 

— Mal entendu en peinture, il conduit 



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218 



TABLE GÉNÉRALE 



au maniéré, X, 466. — Le technique 
a peut-être embelli quelques compo- 
sitions en peinture; mais, à coup sûr, 
il en a gâté beaucoup, XII, 04. 
"* Contre. — Préposition qui marque ou 
proximité ou opposition, XIV, 221. 

* Controverse. — Conditions qu'elle doit 
remplir pour produire de bons effets, 
XIV, 221. 

* Con vena6/e. — Ce mot n*a point conve- 
nance pour substantif; la convenance 
est entre les choses, le convenable est 
dans les actions, XIV, 221. 

* Convenance. — Définition de ce mot 
par des exemples, XIV, 221. 

Conversations de Gœthe. — Extrait de cet 
ouvrage, traduction de M. Delerot. 
Fragment sur le JV«veu de Rameau, 
V, 375. 

* Conversion, — Manière dont les théo- 
logiens envisagent ce changement, 
XIV, 222. 

* Conviction. — Connaissance fondée 
sur des preuves évidentes, XIV, 223. — 
£n quoi elle diffère de la persuasion, 
ibid. 

" Convoi. — Transport d'un corps mort, 
de la maison au lieu de sépulture. 
Manière dont s'accomplissait cette cé- 
rémonie chez les Grecs et leaRomains, 
XIV, 223, 22 i. 

Convulsionnaires. — Ce que La Conda- 
.mine raconte à leur sujet, II, 254. — 
Miracle du jour de la Saint-Jean 1759, 
raconté par Dudoyer de Gastel, 255. 
— L'improvisatrice prussienne Kars- 
chin, ibid. — Récit d'une de leurs 
assemblées, IV, 466. 

* Coopérateur, — Signification de ce 
terme et de ses dérivés, XIV, 224. 

* Cooptation. — Mode particulier d'as- 
sociation, XIV, 225. 

Copernic. — La vérité de son système 
du monde, prouvée par l'invention des 
lunettes, XVI, 65. 

* Cophte ou Copte. — Nom donné aux 
chrétiens d'Egypte, de la secte des 
jacobites, ou monophysites, XIV, 225 . 

' Copie. — Sens grammatical rigoureux 
de ce mot, XIV, 227. 

* Copie. — : Emploi de ce mot on peinture , 
XIV, 227. 



* Copieusementy Abondamment, Beau- 
coup, ^ien, adverbe de quantité, XIV, 
228. 

Copule, terme de logique, XIV, 229. 
' Coq. — Symbole de la vigilance chez 

les païens, XIV, 229. 
Coquetterie. — Questions sur ce sujet, 

II, 242. — Ce qui fait une coqueUe 
complète, 256. 

* Ce qui caractérise ce défaut, XIV, 229. 
Coquettes. — Leur manège, I, 248, ali- 
néas 57 et suiv. 

Cordeliers. ^- Comment on les recrute. 
Utilité de leur emploi, IV, 197. 

* Heligieux de l'ordre de saint Fran- 
çois d'Assise. — Ont renoncé les pre- 
miers à la propriété de toutes posses- 
sions temporelles, XIV, 229. — Cet 
ordre a eu ses hommes illustres, 230. 

Cordes, — Examen d'un principe de mé- 
canique sur leur tension, IX, 153-157. 

Cordonnier êx-ga/UiUiomme, llseï PacL 
(saint). — Ses prédications, L, 2M, 
205, alinéa 45. 

CoRDo:vNiBR (Hyacinthe), qui prit le nom 
de Thémiseul de Saint-Hyadnthe. — 
Auteur du Chef-d^ œuvre d*unincotmu. 
publie cette excellente et érudite face 
tie sous le pseudonyme du docteur 
Chrysostome Mathanasius, I, 376. 

CoRDus {Autus-Cremutius), sénateur et 
historien romain. — Se donne la mort 
pour se soustraire à la haine de S^an, 

III, 276. — Ses ouvrages, condamnés 
au feu, ont été conservés par Marda, 
sa fille, ibid. 

* Cornaristes, nom donné aux disciples 
de Théodore Cornhert, enthousiaste, 
hérétique et sectaire des États de 
Hollande. — Doctrine de leur maître, 

XIV, 230. 

Corneille (Pw/t«). — Personne n'a pos- 
sédé l'art du dialogue au même degré 
que ce poète, VII, 364. — Exemple 
pris de Cinna, ibid. 

Cornélius Népos, historien latin. — 
Digne du siècle d'Auguste, m, 483. 

Cornet, syndic de la Faculté de théolo- 
gie. — Tire de VAugustinus de Jansé- 
nius cinq propositions qu'il défère à 
la Sorbonne, laquelle les condamne, 

XV, 257. 



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ET ANALYTIQUE 



219 



CoRKHERT. — Voyez Cornaristes. 
Corporati ns. — Diderot voudrait leur 

abolissement, XVJII, 7. 
Corps calleux, — Son emploi, I, 226 

alinéa 27. 
' Correct, — Signification de ce terme, 

en littérature, XIV, 231. 

• Correctif» — Valeur grammaticale de 
ce mot, XIV, 231. 

CoBRiGE {Antonio Allegri, dit le), — 
Différence qui existe entre sa Made- 
leine et colle de Van Loo, X, 111. 
—Anecdote sur ce grand peintre, XI, 5. 
— Quand il excelle, cet artiste est 
digne d'Athènes, XIII, 37. 

* Corrélatif, Terme didactique ; exemples 

de son emploi, XIV, 232. 

* Corrélationt relation réciproque entre 
deux choses, XIV, 232, 233. 

• Correspondance générale de Diderot^ 
Fragment inédit d'une lettre à la prin- 
cesse Dashkoff, 111,535.— Notice préli- 
minaire sur la correspondance de Di- 
derot, XIX, 415. — Lettre de Voltaire 
à Diderot pour le remercier de lui avoir 
env(^é U Lettresurles Aveugles, XIX, 
419 (note). — i. Réponse de Diderot à 
cette lettre. Réflexions sur le sentiment 
de Saunderson, 419-422. — n. Lettre 
(inédite) de Diderot à Bernard du 
Chàtelet pour loi redemander les 
observations sur VHistoire naturelle, 
qu'il a écrites pendant sa captivité à 
Vincennes, 422. — in. Lettre (inédite) 
à Jaocourt à propos de V Encyclopédie, 

' 423. — lY. Lettre à Formey pour re- 
mercier de rhonneur qu'on lui a fait 
de le nommer membre de l'Académie 
de Berlin, 424.^ v. Lettre au P. Castel 
pour le prier de juger le différend qui 
s'est élevé entre Diderot et le P. Ber- 
thier, de la compagnie de Jésus, 425. 
— VI. Autre lettre au même, 426. — 

VII. Lettre à La G)ndamine pour lui 
demander deux brochures, 427. — 

VIII. Lettre adressée à M""' de •*" sur 
l'épithète ou le titre qu'on peut lui 
donner, 428. — ix. Lettre (inédite) 
au président de Brosses, pour le re- 
mercier de son manuscrit sur la 
niA^re étyi^ologique, 429.— x. Lettre 
à Pigalle sur le mausolée du maréchal 



de Saxe, 430. « xr. Lettre à Landois^ 
en réponse à différents sujets, 4^2. — 
Reproches de Diderot à propos d'un 
manuscrit que Landois lui avait donné 
à reviser et à imprimer, 4J3. — Avan-- 
tages de la vertu, 434. ^ Le mot 
liberté est un mot vide de sens, 435. 
— Ne rien reprocher aux autres, ne 
se repentir de rien : voilà les pre* 
miers pas vers la sagesse, 436. — 
Diderot l'engage à laisser les jéré- 
miades de cOté, 437. — Chacun a sa 
langue qu'il faut interpréter par le 
caractère, 438. — xii. Lettre à J.-J. 
Rousseau pour l'engager à venir s'en- 
tretenir avec Diderot sur son ou» 
vrage, 439. — xrii. Autre lettre au 
même pour l'informer que, sur son 
refus de venir à Paris, Diderot lui 
rendra visite à l'Ermitage, 440. — 
XIV. Autre lettre au même. Diderot 
lui reproche son injustice. Il craint . 
que les biens les plus doux lui soien 
devenus indifférents, 441, 442. — xv. 
Autre lettre au même. Diderot l'en- 
gage à accompagner M"** d'Épinay à 
Genève, 4i3. — xvi. Autre lettre au 
même. Diderot est toujours son ami. 
11 a préféré lui donner un conseil 
qu'il ne suivrait pas que de manquer 
à en donner un qu'il devrait suivre, 
444. — N'est-il pas toujours assez son 
ami pour avoir le droit de lui dire tout 
ce qu'il lui vient en pensée, 445. — 
XVII. Lettre à Grimm. Jugement sur 
J.-J. Rousseau, 446. — Horreur qu'il 
lui inspire, 447. — xviii. Lettre à 
M. N*" à Genève, dans laquelle il fait 
l'apologie de la vertu, 447. ^ xix. 
Lettre à Grimm à Genève, sur diffé- 
rents sujets, 449. — xx. Lettre à 
Voltaire au sujet de V Encyclopédie, 
Le projet de l'achever en pays étranger 
est une chimère. Abandonner l'ou- 
vrage, c'est tourner le dos sur la 
brèche. Ce que d'Alembert n'a pas con- 
sidéré en abandonnant l'Encyclopédie, 
452. — Il faut être utile aux hommes, 
on doit compte de ses talents, ibid^ 

— XXI. Autre lettre au même pour 
l'engager à envoyer ses articles, 453. 

— xxu. Lettre à l'abbé de La Porte et 



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220 



TABLE GÉNÉRALE 



à Bfarmontel pour reconnaître que 
Deleyre et Forbonnais n'ont pas eu 
part à l'édition du Père de famille 
ni à celle du Véritable Ami, de 
Goldoni, 45i. — xxiii. Lettre (iné- 
dite) à Malesherbes dans laquelle il 
proteste qu'il n'est pas Tauteur du 
Mémoire pour, Abraham Chaumeix 
455. — XXIV. Lettre ( inédite ) au 
même, dans laquelle il répudie la 
paternité d'une préface de la comédie 
des Philosoplies tout en protestant de 
son mépris pour cette comédie, 455. 
^ XXV. Lettre à Voltaire dans la- 
quelle il lui communique ses obser- 
Tations sur Tancrède, 456. — Aven- 
ture scandaleuse qui avilit les gens de 
lettres provoquée par Palissot, 459. 
— Diderot admire VHisloire univer- 
selle, ibid, — XXVI. Lettre (inédite) 
au même sur la représentation du 
Père de famille, 461. — xxvii. Lettre 
(inédite) à Sartine pour lui demander 
•a protection et sa Justice pour le 
joaillier Belle, 463. — xxviu. Lettre 
(inédite) à Voltaire. Diderot Tinforme 
que VEncyclopédie s'imprime, 463. — 
Supériorité de la philosophie, 464. — 
Son admiration pour Shakespeare, 
465. — XXIX. Lettre à Naigeon. Ce 
qu'un Genevois d'esprit et de délica- 
tesse dirait à Rousseau, 466. — xxx. 
Lettre à Le Breton pour lui faire des 
reproches sur la façon dont il a mu- 
tilé la partie philosophique de VEn- 
cyclopédie. Conséquences que cet acte 
aura pour lui , 467-473. — xxxi. 
Lettre à d'Alembert. Diderot lui fait 
son compliment sur la brochure Sur 
la destruction des jésuites. Il lui fait 
part de la vente de sa bibliothèque à 
l'impératrice de Russie, et des bontés 
de cette souveraine, 472. — xxxii. 
Lettre (inédite) à Suard,473.— xxxiii. 
Lettre à Grimm. Diderot lui écrit 
l'impression que lui a produite la pre- 
mière représentation du Philosophe 
sans le savoir, 474. ~ xxxiv. Lettre 
à Damilaville. Diderot a reçu sa dis- 
sertation sur les moines, 476. ^ Son 
opinion sur la religion chrétienne, 
477. — Réflexions sur l'amour, 478. — 



XXXV. Lettre au général Betzky sur 
Falconet et son traité pour la statue 
de Pierre I*', 479 et suiv. — xxxvi. 
Lettre à Voltaire, qui lui conseillait 
d'éviter les persécutions du Parlement 
et de fuir à l'étranger, 485 et suiv. 

— XXXVII. Lettre de Fenouillot de 
Falbaire à Garrick pour le prier de 
traduire VHonnéle criminel et de l'ac- 
commoder au thé&tre anglais, 488. — 
xxxviu. Lettre de Diderot à Garrick 
pour lui recommander Fenouillot, 49U. 
~- xxxix. Lettre (inédite) de Diderot à 
l'Académie des Beaux-Arts à Péters- 
bourg. Termes dans lesquels il pose 
sa candidature à cette Académie, 49i. 

— XL. Lettre au général -Betzky, dans 
laquelle il exprime toute sa 'recon- 
naissance pour les bienfaits de l'im- 
pératrice, 493 et suiv. — xu. Lettre 
à John Wilkes pour le complimenter 
sur son élection au Parlement anglais, 
498. — XLii. Lettre (inédite) à Suard, 
500. — xuii. Lettre (inédite) à l'abbé 
Gayet de Sansale dans laquelle il jus- 
tifie la fille Desgrey, 500. — xuv. 
Autre lettre au même, sur le même 
sujet. Nouveaux moyens de justifica- 
tion qu'il présente en faveur de la 
fllle Desgrey, XX, i. — xlv. Autre 
lettre sur le même sujet, 3. — xlvi. 
Lettre à M"« Le Gendre, 6. — xlvii. 
Lettre à M. de Sartine, sur les pré- 
tentions injustes et ridicules des li- 
braires de VEncyclopédie , ibid. — 
XLVUi. Lettre à Luueau de Boisjer- 
roain; Diderot ne peut se procurer 
les Dialogues sur les grains, dont U 
distribution est empochée, 7. — H le 
prie de ne point faire meotioa dans 
ses mémoires des sept derniers vo- 
lumes de VEncyclopédie, 8. — xux. 
Lettre à M. de Sartine. SenXimeut 
de Diderot sur la Réfutation du Dia- 
logue sur le commerce des blés, de 
l'abbé Morellet, 8. — Celui-ci ne doit 
pas s'attendre à l'indulgence du public 
ni à celle de ses amis. Jugement sor 
lui par l'abbé Galiani, 10.» — l. Autrv 
lettre au même. Sentiment de Diderot 
sur l'auteur du Satirique, 10. — Cri- 
tique de cette comédie, 13. — u. 



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ET ANALYTIQUE 



221 



Lettre à Grimm pour le prier de 
rendre justice à M. Le Tourneur pour 
sa traduction des Nuits d'Young^ 13. 

— LU. Autre lettre au même, 14. 

— LUI. Autre lettre au môme, sur la 
façon d'agir de M*» de Prunevaux 
avec M. de Poissy, 16. — H se plaint 
d*ètre traité très-légèrement par elle, 
17. — Si elle s'en va, il la perdra sans 
r^ret; si elle revient il la recevra 
avec transport, ibtd. — Il demande 
deux choses qu*on ne saurait lui re- 
fuser sans tyrannie, 18. — Dans les 
Deux Amis de Bourbonne, Tatrocité 
du prêtre 6te tout le pathétique de 
rhistoire de Félix, 18. — nv. Autre 
lettre à Grimm, au même sujet. 

— S'il a b&té la déclaration de 
M. de'Foissy, c'est qu'il présumait 
qu'elle y ferait une réponse claire qui 
finirait tout, 19. — Puisque M"« de 
Prunevaux reprend sa liberté, Diderot 
n'a pas besoin de traiter pour recou- 
vrer la sienne, 20. — Pourquoi il no 
lui a rien dit du roi de Pologne, 21. 
— 11 a mis au net le Traité d'har- 
monie de Bemetzrieder, c'est un bel 
et charmant ouvrage, 21. — Comment 
il qualifie les jérémiades de l'abbé 
Morellet, 22. — lv. Autre lettre au 
même. Genre de vie qu'on mène au 
Graadval, 23. — Le tour équivoque 
que ses affaires de cœur ont pris ne 
loi a pas donné une heure d'inquié- 
tude, 24. — Grimm a beau plaider 
pour M™' de Prunevaux, il ne chan- 
gera pas l'opinion de celle-ci, ni celle 
de Diderot. Pourquoi , 25. — lvl Lettre 
de Diderot à la princesse DashlcofT. Il 
s'excuse d*être resté trois mois sans 
lui écrire un mot, 26. — En dépit do 
son silence, il est toujours le môme, 
c'est-à-dire rempli de dévouement et 
de respect pour elle, ibid. — Un 
avocat général a chassé les jésuites de 
Bretagne, 27.^ Suites de cette aff'aire, 
ibid. — Chaque siècle a son esprit 
cpii le caractérise; l'esprit du nôtre 
semble être celui de la liberté, 28. — 
On touche à une crise qui abou- 
tira à l'esclavage ou à la liberté, ibid, 
— 11 est plus facile pour un peuple 



éclairé de retourner à la barbarie que 
pour un peuple barbare d'avancer 
d'un seul pas dans la civilisation, 29. 
— lvii. Lettre à Briasson et k 
Le Breton. Diderot n'a point lu le 
mémoire de Luneau, qui reproche 
à ces Hbraires d'avoir dépassé, pour 
VEncyclopédie, le nombre de volumes 
annoncé; pourquoi il ne le lira point.» 
ibid. — Les chicanes qu'il fait sur le 
choix du caractère et la longueur de 
la page ne sont pas fondées; pourquoi, 
30. — Pourquoi V Encyclopédie n'a 
pas fait plus de 17 volumes, 31. — 
Avec les secours journaliers des sur- 
numéraires, il n'était pas possible de 
mesurer l'étendue d'un pareil ouvrage, 
32. — Quant à la partie des arts et aux 
planches, Diderot a fait faire les des- 
sins comme il lui a plu, ibid, — 
Comment il répond à la prétendue 
profusion des planches, 33. — Il n'a 
pas employé une seule figure de 
Réaumur, ibid, — Fait, à propos des 
planches, sur lequel Diderot défle qui 
que ce soit de le contredire, 34. — 
A juger du fond de cette affaire, il ne 
voit pas de quoi faire un procès aux 
éditeurs de V Encyclopédie, 3b, — lvii bis. 
Lettre à M*"* M..., dans laquelle il 
juge V Éloge de Fénelon de La Harpe, 
ibid. — Lviii. Lettre à la princesse 
Dashkoff. Il est à Pétersbourg auprès 
de la souveraine, qu'il a l'honneur 
d'approcher aussi souvent qu'il peut 
le désirer, 39. — Liberté de parler 
qu'il a auprès d'elle, ibid, — Il prie la 
princesse de joindre ses sollicitations 
à celles de M. de Nariskin pour obtenir 
de M. de Demidoff des échantillons 
d'histoire naturelle, 41. — Moyens 
qu'il emploie pour s'instruire, ibid. — 
11 félicite la princesse de pouvoir 
adapter à sa voix les vers qu'elle écrit, 

42. — Pourquoi il ne compte pas trop 
sur les promesses de M*"* de Borosdin, 
ibid, — Lix. Autre lettre à la même. 
Il ne lui en coûte pas de mépriser les 
richesses et les honneurs; pourquoi, 

43. — Comment on jouit d'une félicité 
complète dès qu'on s'est voué au culte 
du far niente^ ibid, — Il est sur le 



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222 



TABLE GÉNÉRALE 



point de qaitter Pétersbourg; position 
dans laquelle il se trouvera à son 
retour à Paris. 44. — Il recommande 
à l'attention de la princesse le comte 
de Grillon, porteur de sa lettre, 45. — 
Lx. Lettre au comte de Munich. 
Questions d'économie politique sur 
Tempire de Russie, qu'il lui envoie 
au nom de Timpératrice Catherine, 
45. — Lxi, Lettre au docteur Clerc. 
Son retour de Pétersbourg s'est heu- 
reusement effectué, 48. — Ses recom- 
mandations à diverses personnes, 49. 

— Lxii. Lettre de Diderot à sa femme. 
Il est arrivé, le 5 avril i774, à 
La Haye, où il séjournera quelque 
temps pour publier les statuts d*un 
grand nombre d*établissements fon- 
dés par rimpératrice de Russie, 51. 

— Générosité de rimpératrice; pré- 
sents que lui fait Diderot, ibid* — 
Les princes de Nariskin Pont traité 
comme un de leurs frères, ibid. — 
Projet de refaire V Encyclopédie «ous 
les auspices de l'impératrice, 5"2. — 
Diderot, dans une supplique, prie ins- 
tamment l'impératrice de ne rien 
ajouter à ses nouvelles gr&ces; pour- 
quoi, 53. — Sa convention avec l'im- 
pératrice à ce sujet, ibid. — Présent 
qu'elle lui fait le jour de son départ, 
55. — Conversation à ce sujet, ibid, 

— Ce que lui disent Grimm et deux 
ou trois personnes à qui il montre sa 
supplique à rimpératrice, ibid, — Sa 
conversation avec le baron de Noltken 
à ce sujet, 56. — lxiii. Lettre à 
M. M***. Diderot fait Thistorique de 
son voyage et de son séjour à Pé- 
tersbourg; de la gracieuseté et de la 
générosité de l'impératrice à son 
égard ; des incidents de son retour à 
La Haye, 57, 58. — La plupart des 
Français résidant à Saint-Pétersbourg 
se déchirent entre eux et rendent leur 
nation méprisable. Personnages qu'il 
a eu le plaisir d'embrasser dans cette 
ville, 58, 59. — lxiv. Lettre (iné- 
dite) au général Betzky sur son séjour 
à la Haye où il surveille l'impression 
de documents publiés par les ordres 
de llmpératrice, 59. — Il le charge de 



renouveler & celle-ci les témoignages 
de son respect, 00. — lxv. Autre 
lettre (inédite) au même, dans laquelle 
il donne la réponse de M*'* Biheroa & 
la proposition qui a été faite à celle- 
ci de passer en Russie, 61. — Il » 
frissonné en passant la Douîna, mais 
on frissonnerait à moins; pourquoi, 
63. — Réflexions sur le projet de 
publier à nouveau V Encyclopédie sous 
les auspices de l'impératrice, 64. — 
Ce qui rendra l'exécution de ce projet 
facile, 65. — lxvi. Lettre (inédite] au 
docteur Clerc. Conte au sujet de la 
vente d'un manuscrit, 06. — Le projet 
de refaire VEncyclopédie est une 
affaire décidée; satisfaction qu'il en 
éprouve, 67. — Pourquoi la circons- 
pection du général Beizky sur ce projet 
ne le surprend plus, ibid, — Il serait 
heureux que celui-ci lui expédiât les 
fonds qu'il lui a promis, au commen- 
cement de septemLre, 68. — lxvii. 
lettre à Necker sur son ouvrage De 
la législation et dû commerce des 
grains, 68. — lxviii. Lettre à Beau- 
marchais dans laquelle il fait des 
vœux pour le succès de Vinsurgencê 
des poètes dramatiques contre les co- 
médiens, 71. — Lxix. Lettre à Nai- 
geon. Son jugement sur Voltaire, li, 
— Lxx. Lettre à Desessarts, témoi- 
gnage d'estime qu'il lui donne, 74. — 
Lxxi. Lettre au prince Galitzin, dans 
laquelle Diderot se plaint de ce que 
sa correspondance avec Falconet a été 
traduite en anglais; pourquoi, 74.— 
Il a promis de la relire, de la châtier, 
et d'y ajouter ce qu'il peut alléguer 
en sa faveur, mais il ne saurait dire 
quand il pourra se mettre à ce travail, 
75.— Lxxii. Lettre (inédite) à M"« Nec- 
ker pour la remercier de la nouvelle 
édition de V Hospice ; son appréciation 
sur cet ouvrage et sur le Compte 
rendu^ 76, 77. -^ lxxiii. Lettre à 
l'impératrice Catherine II, pour lui 
recommander Pieri-e Chabrit, qui étu- 
dierait auprès d'elle les différents 
textes relatifs à la législation, 78. — 
Lxxiv. Lettre à Philidor pour le dis- 
suader de jouer aux échecs, 79. — 



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ET ANALYTIQUE 



223 



Liiv. Lettre (inédite) à M"" Necker, 
dans laquelle il (ait Texposé de soq 
boDhenr, 80. -» Ce qui lui manque, 81 . 
— Il la prie d*accorder un moment 
d'audience à M""* Pillain de Val du 
Fresne, ihid, — Il l'engage à remplir 
le rôle que la ProTidence lui a donné, 
ilnd. — Lxxyi. Lettre (inédite) au 
cheyalier de Langcac pour l'engager 
à acheter une œuvre d'art dont l'au- 
teur est dans le besoin, 82. — lixtii. 
Lettre (inédite) à M. L.-S. Mercier, 
83. — LxxTiii. Lettre (inédite) à 
M"** Necker, pour lui recommander 
une jeune personne , 84. — lxxix. 
Lettre à Meister, pour le prier de lui 
envoyer Roland Girbal, son copiste, 
85.— Lxxx. Lettre (inédite) à —.Rai- 
sons qui Tempèchent de sortir de 
chez lui ; mais si l'on veut lui confier 
la pièce, il l'examinera à tète reposée, 

85. — Lxxxi. Lettre (inédite) à ***, 

86. — Lxxxii. Lettre (inédite^ à Da- 
milaville, ibid, — lxxxiii. Lettre (iné- 
dite) au docteur Daumont, relative à 
ses articles de V Encyclopédie, 87. — 
LxxxiY. Lettre (inédite) au prince Ga- 
litdn. La colique l'empêche d'aller 
fêter chez lui la Sainte-Catherine, 
ihid. — Lxxxv. Lettre (inédite) au gé- 
néral Betzky, en style rabelaisien, 88. 
— Lxxxvi. Lettre (inédite) à Emma- 
nuel Bach ; il le prie de lui envoyer 
quelques sonates inédites pour le cla- 
vecin, 91. 

Correspondance de Grimm, — Raynal 
fut le premier rédacteur de cet ou- 
vrage; Grimm en prit la suite; il fut 
enfin confié à H. Meister, I, xi. 

• Corrompre, — Sens de cette expres- 
rion employée au figuré, XIV, 233. 

• Corruption publique. — Ses deux sour- 
ces, XIV, 233. 

CoRT,(J?tf»ri de), artiste hollandais, agréé 
de l'Académie et peintre de S. A. S. 
le prince de Condé. — Les Vues de 
Chantilly et du Château de Berny^ 
près Péronne, qu'il expose au Salon 
de 1781, sont d'agréables tableaux, 
XII, 58, 59. 

CossABT (l'abbé), curé de Saint-Remy, à 
Dieppe.— Était organiste comme Bau- 



douin était peintre, XI, 193, 194. 

CosTE {Pierre) y traducteur des ouvrages 
de Locke, de Newion, de Shaftesbury; 
annotateur des Essais de Montaigne, 
II, 15. 

CosTER (M»"«). — Voyez Vallayer. 

Costume, — Rien de plus mesquin, de 
plus barbare et de plus mauvais goût 
que l'accoutrement français, XI, 215. 
— Il suffirait d'assujettir la peinture 
et la sculpture à notre costume pour 
perdre ces deux arts, 217. — L'art 
doit le laisser de côté quand il est 
mesquin, XII, 126. 

* Cotbet, — Discours par lequel les 
Imans commençaient leur prière du 
vendredi, à l'exemple de Mahomet, 
XIV, 233. 

* CoTEREwx, Catharis, Courriers, Rou- 
tiers, branche de la secte des Pétro- 
busions ; soldats aventuriers révoltés 
sous le règne de Louis VII. — Plus 
de sept mille d'entre eux furent ex- 
terminés dans le Berry^IV, 234,235. 

* Coterie, — Emplois divers de ce terme 
emprunté des associations de com- 
merce subalternes, XIV, 235. 

* Cottabe, amusement singulier, men- 
tionné par Athénée, XIV, 235. -» En 
quoi il CDUsistait, ibid, 

* Cotytlées, — Mystères de la déesse de 
la débauche, XIV, 236. — Manière 
dont ils se célébraient, ibid. 

* Couler, verbe neutre. — Ce qu'il mar- 
que, XIV, 236. 

Couleur (la), donne la vie aux êtres ; 
c'est le souffle divin qui les anime, X, 
468. — 11 y a peu de grands coloristes, 
ibid. — MotiÉB de cette pénurie, 470. 

— Quel est le grand coloriste? 471. 

— Ce qui fait le désespoir du grand 
coloriste, du peintre de portraits en 
particulier, 473. — Celle de la pas- 
sion: peut-on reproduire ses nuances 
dans la colère, par exemple ? ibid, — 
Les ombres ont aussi leurs couleurs, 
479. 

Couicttr*.— L'art de donnera la peinture 
des couleurs durables est presque en- 
core à trouver, X, 76. — Examen des 
causes de l'altération souvent très- 
rapide des tableaux, 77. —Distinction 



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224 



TABLE GÉNÉRALE 



établie par l'art cd Couleurs amies et 
en Couleurs ennemies, XII, 87. — 
Leur multiplicité entraîne le désac- 
cord d'un tableau, 1 12. 
Coupables ,— S&voir en créer, ressource 
des mauvais ministres pour perdre les 
gens de bien, II, 464. 

• Coupon. —'Espèce de toile d'ortie qui 
se fait en Chine, XIV, 236. 

• Cour, lieu habité par un souverain.— 
Sa définition par Montesquieu, XIV, 
237. 

CouRAJOD {M -L.). — Son livre intitulé 
l'École royale des élèves protégés ren- 
ferme d'intéressants renseignements 
sur l'École gratuite de dessin fondée, 
en 1766, par le peintre Bachelier, XI, 
96. 

CounNAULT {Charles), conservateur du 
musée Lorrain. — Retrouve vingt- 
deux lettres inédites de Diderot à 
Falconet, qu'il publie en 1866-67 
dars la Revue moderne, XVIII, 79. — 
Public le contrat du prince de Galit- 
zin et de Fulconct, 82. 

• Courses du Cirque. — Manière dont 
elles se faisaient, XIV, 237. 

• Court, terme relatif à l'étendue et la 
durée, XIV, 238. 

• Court Amoureuse, — Espèce de société 
instituée au temps de Charles VII, 
XIV, 239. 

CooRT DE Gebblin {Antoîne). — Son ou- 
vrage le Monde primitif, demeuré ina- 
chevé, est une grammaire universelle, 
III, 466. 

Courtisane, — État très -respectable et 
tr^s-honoré à Taîti, IV, 197. — Cel- 
les de la Grèce et de Rome, bien dif- 
férentes de celles des temps modernes, 
V, 230. — Sous le climat brûlant de 
la Grèce, l'état de courtisane n'était 
point avili, XIII, 38. 

Courtisans. — Ont une physionomie de 
parade et de circonstance, III, 54. — 
Comparés par Sénèque à des insectes 
dégoûtants, 262. — Ce qu'ils sont en 
réalité, VIII, 397. , 

Courtois (iVicokw-il mire), peintre émail- 
leur. — Paraît pour la première fois 

^ au Salon de 1771, XI, 530. 

CousLN. (/w/tfs).— Suppose, dans la Revue 



universelle des arts, t. XI, que Di- 
derot fut simplement inhumé sous 
une deà dalles de la Chapelle de la 
Vierge, à Saint-Roch, I, lxvi. 

Cousin ( Victor)^ célèbre écrivain. — A 
discuté les doctrines de Shaftes- 
bury dans son livre de la Philosophie 
écossaise, I, 7. — Réponses inédites 
de Diderot à Jaucourt et à Mercier, 
que fournit sa bibliothèque aux 
éditeurs de la présente édition, XIX, 
423. 

Cousins. — Le maître de Jacques croit en 
démontrer l'utilité en les comparant 
à des chirurgiens ailés, VI, 263. — 
Réponse de Jacques à cette plaisante- 
rie, ibid. 

CousToo, le fils (Guillaume). — Exécnte, 
en 1769, une mauvaise statue de Vé- 
nus dont les jambes sont de la plus 
grande beauté, XI, 459. — Un Mars. 
qu'il envoie à l'exposition de cette 
même année, est trop mauvais pour 
en dire du mal, ibid. — Expose, eo 
1769, dans son atelier, le modèle du 
tombeau du Dauphin, qu'il devra exé- 
cuter en marbre pour l'église do Sens, 
XIII, 75. 

• Coutume, floôiforfe. — Termes relatifs 
à des états auxquels notre àme ne 
parvient qu'avec le temps, XIV» 239. 

Couvent d*Arpajon. — Voyez Arpajo^i. 

Couvents. — Sont-ils essentiels à la re- 
construction d'un Étot? V, 87. — Exa- 
men de cette question, ibid. — La vie 
claustrale est d'un fanatique ou d'un 
hypocrite, 88. 

Couvents. — Voyei Troupes auxiliaires, 
Cages, Volières, 

* Couvert, à Couvert, à VAbri. — Syno- 
nymes. Exemples do leur emploi, XIV, 
2&0. 

CoTBR (Gahriel'François, abbé), auteur 
d'une Lettre au P. Berthier sur le 
matérialisme, faussement attribuée à 
Diderot par La Harpe, I, 0; XX 99. 
— Obtient du contrôleur général de 
L'Averdy une pension de deux mille 
livres, pour ses petits ouvrages : ta 
Noblesse commerçante (1756.) etChink 
(1768), VI, 293, 294. — Auteur pré- 
sumé du volume publié en 1760 sous 



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ET ANALYTIQUE 



225 



le titre : LeUre aux Académiciens du 
royaume, 372. — Le Discours sur la 
Satire des philosophes est de lui, 
XVm,524. 

CoivEh (Charles-Antoine).^ Cet artiste, 
décoré du titre de premier peintre du 
roi, a été un des plus mauvais pein- 
tres de rAcadémie, X, 320. — Con- 
seil quMl donnait aux artistes, XII, 
115. 

CoTSEVOx {Antoine)y sculpteur. —Remar- 
ques sur sa statue du Flûteur, placée, 
en 1870, dans Tune des salles de la 
sculpture moderne, au Louvre, XII, 
133. 

CozEiTB. — On adecet artiste habile une 
tapisserie exécutée d'après le portrait 
du Roi peint par Michel Van Loo en 
1760, X, 107. — Cette tapisserie est à 
Versailles, n<» 2207, i6id.— Au Salon de 
1765, il expose \b Portrait de Paris de 
Montmartel, d'après le pastel de La 
Tour, et un' médaillon de la Peinture, 
d'après Van Loo, deux morceaux im- 
possibles à discerner, tableau ou ta- 
pisserie, 453. 

Cbamer, libraire de Genève. — Diderot 
prend sa défense dans une conversa- 
tion chez le libraire Le Breton, XIX, 
71. 

Cramer {Guillaume), célèbre violoniste 
allemand ; cité, XII, 338. 

Crampe. — Causes de cette contraction 
spasmodique de la fibre musculaire, 
IX, 324. — Idée sur la formation de 
ce phénomène, 333. — Sa cause pro- 
bable, ibid. 

Crantor, philosophe platonicien et poète 
dramatique; aperçu de sa doctrine, 
XVI, 330. 

* Crapule. — Débauche habituelle, sans 
choix et sans modération, XIV, 240. 

— Est l'opposé de la volupté, ibid. 

• Cratères. — Nom donné à certains 
vases des Anciens, XIV, 240. 

CRATès DE Thèbes, philosophe cynique. 

— Sa vertu lui mérite la considéra- 
tion la plus haute dans Athènes, XIV, 
164. — Il inspire une passion violente 
à Hipparchia, qu'il épouse, ibid. 

Cbatès, philosophe platonicien. — Sa pa- 
rité de goûts et de sentiments avec 

XX. 



Polémon, son maître et son ami,XVI} 
330. 

Cratinos, poète satirique athénien. — 
Meurt victime de sa hardiesse, Xllf, 
409. 

Créature. — Chaque créature a un intérêt 
privé, un bien-être qui lui est propre, 
I, 23. — Sa condition relative aux 
autres êtres est bonne ou mauvaise, 
24. — La connaissance de cette con- 
dition donne moyen de la juger, ibid. 

— Son examen sous différents points 
de vue, ibid. — Elle appartient à des 
systèmes divers, 25. — Les êtres 
d'un système, sacrifiés à des êtres d'un 
autre système, contribuent à Tordre 
général, ibid. — Il y aurait témérité à 
dire qu'un être est absolument mau- 
vais, à moins d'être en mesure de dé- 
montrer qu'il n'est bon dans aucun 
système, 27. — Ce qui fait la créa- 
ture bonne ou mauvaise, 31. — Ce qui 
la rend malheureuse, 101. 

Crébillon {Claufie-Prosper Jolyot de). 

— Vers supprimés dans sa tragé- 
die de Catilina, II, 253, 254. — 
Critique de cet écrivain au xxxix* 
chapitre des Bijoux indiscrets, où il 
est nommé Girgiro l'Entortillé, IV, 
289, 292. — Auteur du roman les 
Égarements du cœur et de Vesprit, 
336. 

CaéBiLLON le fils. — Son roman l'^cu- 
moire, réimprimé sous le titre de Tan- 
laï et Néadarnéy le fait enfermer à la 
Bastille, I, 237, alinéa 7 et note 1. 

* Crédit, — Signification de ce mot en 
morale, XIV, 240. 

* Crédulité.— Est le défaut d'un homme 
d'esprit, I, 140. 

* Faiblesse d'esprit, XIV, 241. — Est un 
vice favorable au mensonge, 242. 

Crescence, philosophe grec de l'école 
cynique. — Son caractère, XIV, 
266. — Persécute saint Justin et 
Tatien, platoniciens convertis au chris- 
tianisme, XV, 291 . 

Creutz {Gustave-Philippe, comte de), 
ministre de Gustave III, roi de Suède, 
IV, 14. — Admirateur passionné de 
VAdonis de Taraval, XI, U5, 96. 

Crevier (J.-B.-L.), auteur présumé de 
15 



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226 



TABLE GÉNÉRALE 



VÈducation publique^ ouvrage attribué 
à tort à Diderot, XX, 99. 

Cri de guerre des Sceptiques, I, 219, 
alinéa 11. 

Cri (le) de la nature, — Sara le fait en- 
tendre quand elle parle du sacrifice 
demandé à Abraham, VI, 304. ~ 
Comment il échappe à Fontenclle, 
ibid. — Difficile à trouver dans les 
arts d*imitation, ibid. 

Crts de caractère, VI, 306, 307. — 
Mots attribuée àTanatomiste Ferrein, 
ibid, — Mot de métier d*un sculpteur 
agonisant, ibid. — Celui du géomètre 
qui lit Vlphigénie de Racine, et jette 
le livre en disant : Qu'est-^e que cela 
prouve? 308. — Celui du médecin 
Thierry retrouvant la pituite vitrée, 
ibid. — Celui d*Qn roi à des officiers 
qui ont abandonné un poste où ils au- 
raient tous péri sans aucun avantage: 
Est-ce que vous êtes faits pour autre 
chose que pour mourir? etc., etc., 
ibid. et suiv. — Celui de Daubenton, 
entendant le castrat GafTarelli, 309. — 
Celui de la bégueule, ibid, ^ Celui 
de Maret, qui lui sauve la vie, III, 
362, et VI, 310. 

Crillon (le comte de). — Porteur d*une 
lettre de Diderot pour la princesse 
Dashkoff. Dans quels termes Diderot 
le recommande à cette princesse, XX, 
45. 

Crime. — Il a pour ennemis tous ceux 
quMl alarme, I, 42. — Il est le pre- 
nûer bourreau du coupable, 91. 

Critias, grand-père de Platon. — Raconte 
à son petit-fils l'histoire de TAtlantide 
et de ses habitants, c'est-à-dire, sous 
des noms différents, celle de la Pa- 
lestine et des patriarches, IX, 226. 
— Critias tenait cette, histoire de son 
grand-père, qui lui-même la tenait de 
Selon, son oncle, ibid. — Pour arri- 
ver à Platon, cette tradition avait passé 
par six générations, ibid. 

Critique (la). — En quoi elle consiste, III, 
465. — Autorités sur lesquelles elle 
s'appuie, ibid. — Difficultés qui rac- 
compagnent, X, 177. — On peut dire 
d'elle ce que Malherbe disait de la 
mort : i Tout est soumis à sa loi, »'236. 



— Son rôle dans les arts, XIL, 78, 7^. 
Critiques (les). — Petits hommes dont les 

dents sont aignCs et les ongles fort 
longs, IV, 296. — Pourquoi ils sont 
presque tous camus, ibid, — A quelle 
ressemblance ils sont faits, VII, 387. 

— Vanité de leur rôle, ibid. — Voyei 
Auteurs {des) et des Critiques. 

Critics, fameux athée. — Son aveu sur 
le premier culte rendu à des créatu- 
res, XVI, 355. 

Critolaos db Phasélide, philosophe pé- 
ripatéticien. — Dieu, selon loi, n*est 
qu'une portion très-subtile d'éther; 
la perfection normale de la vie con- 
siste à s'assujettir aux lois de la na- 
ture, XIV, 248. 

Criton, disciple et ami de Socrate, reste 
près de lui Jusqu'à ses derniers mo- 
ments, VII, 384 et XVII, 164. 

Criton. — Portrait d'un faux ami, 1, 24 1 
et suiv., alinéas 23 et suiv. 

* Croire. — Sens métaphysique de ce 
mot, XIV, 242. 

* Croisades. — Origine de ces guerres 
entreprises par les chrétiens, XIV, 243. 

— Époque à laquelle l'enthouBiasme 
pour ces expéditions éclata dans toute 
sa force, 244. — Détails sur la pre- 
mière croisade conduite par Pierre 
l'Ermite, ibid. — Marche heareose 
d'une nouvelle armée commandée par 
Godefroi de Bouillon, 243. — Seconde 
croisade prêchée par saint Bernard, 
ses fâcheux résultats, 246. — Au bruit 
des victoires de Saladin, le pape Gé- 
ment III fait prêcher -une nouvelle 
croisade (la troisième), ibid. — La 
quatrième est entreprise par Philippe 
Auguste et Richard Cœur de Lion, 
247. — La cinquième, par saint Louis, 
249. — La sixième et dernière par le 
même, 250. 

Croismare {M arc 'Antoine- Nicolas, mai^ 
quis de).— Notice sur ce gentilhomme 
normand, V, 8, 9. — Suzanne Simo- 
nin {la Religieuse) lui adresse l'his- 
toire de sa vie (pages li à 471 de 
ce tome V). — A véritablement écrit 
les lettres auxquelles il est fait renvoi, 
175. — Quant aux lettres attribuées 
à la Religieuse et à M*"* Bladin, eues 



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ET ANALYTIQUE. 



227 



sont Tœuvre de Diderot, à l'excep- 
tioQ de quelques lignes foaraios par 
Griimn et M*"* d'Épinay, ses compli- 
ces dans la plaisanterie faite à leur 
ami commun, ibid. — Son portrait, 
176J77. — Ses lettres à M«»«Moreau- 
Hadin, pour être remises à sœur Su- 
zanne Simonin (Diderot), 183, 188, 
189, 193, 195, 199, 202. - LMntérôt 
toujours, croissant qu*il prend à Tin- 
fortunée Suzanne doit cesser; sa 
mort étant le seul moyen d*en finir, 
l'auteur de la plaisanterie en fait usage, 
201. 
Crouzaz (Jean-Pierre de), philosophe et 
mathématicien suisse. — Ses ouvrages 
recommandas , III , 466. — Manière 
défectueuse dont il caractérise le beau, 
X, 7. — Erreurs de sa thèse sur ce su- 
jet, 23. — Défenseur do la liberté d'in- 
différence de Pâme humaine, XV, 506. 

— Remarques sur son livre intitulé 
Observations critiques sur l'Abrégé 
de la logique de M. Wolf, 530. 

CaoDBLi (Thomas), poète italien. — Dide- 
rot s'est servi de son nom pour le 
Dialogue qu'il a composé sous le titre 
Entretien d'un philosophe avec la 
maréchale de *'% II, 507, et IX, 70. 

— Sonnet pour les noces d'une dame 
milanaise, traduit par Diderot, ibid. 

* Cuba^ étrange divinité des Romains, 
XIV, 252. 

GrésiBios DB Ghalcis, philosophe cy- 
nique. — Sut plaire aux grands sans 
se prostituer, XIV, 265. 

GiJCUFA (le génie), personnification du re- 
pentir et de la retraite du monde, IV, 
138. — Évoqué par le sultan Blango- 
gul (Louis XV), il lui remet l'anneau 
magique qui fera parler les indiscrètes 
de la cour, 148. — Mangogul est tenté 
d'en faire l'essai sur Mirzoza (M™* de 
Pompadour), qui proteste, 149. — 
Ravid'uncpremièreépreuve,llangoguI 
le remercie, 156. — Après trente essais 
réussis, Mangogul se met en oraison, 
évoque Gucufa, et lui rend le mysté- 
rieux anneau, 378. 

CoDwoRTu, théiste anglais, cité, I, 131. 

Cul-de-sac, nom ' donné en français à 
l'anyi-portti^ des Latins. — Remarques 



de Voltaire sur cette expression gros- 
sière, VI, 88. 
Culte. — Mourir pour un culte dont on 
connaîtrait la fausseté serait d'un en- 
ragé, 1, 142. — Mourir pour un culte 
faux, mais qu'on croit vrai, mais dont 
on n'a pas de preuves, est d'un fana- 
tique, ibid, — Le vrai martyr est celui 
qui meurt pour un culte dont la vérité 
lui est démontrée, ibid, 

* Cura., l'Inquiétude, déesse qui a for- 
mé l'homme, XIV, 252. 

Curetés. — Mot hébreu qui signifie dis- 
trict, famille, IX, 233. 

GrefeLB. — Le couvre-chef des archevê- 
ques emprunté à celui des sacrifica- 
teurs de cette déesse, I, 196, alinéa 
25. 

GYCfx>paiLE, nom donné, dans \q^ Bijoux 
indiscrets, à un insulaire des contrées 
visitées par Bougainville, IV, 192. — 
Fait le récit des cérémonies religieuses 
de son pays (Toiti), 193. — Expériences 
pour la validité des mariages, 195 et 
suiv. 

Gydalise, épouse du colonel de spahis 
OsUluk, IV, 342. — Gomment Sétim 
la séduit, 342, 347. — Elle meurt as- 
sassinée par son mari, ibid. 

* Cyniques , secte de philosophes an- 
ciens. — Histoire de cette secte, XIV, 
252-267. 

• Cynocéphale^ animal fabuleux, révéré 
par les Égyptiens, XIV, 267. — Voyez 
* Anubis. 

Gy\03argb. — Lieu, hors des murs 
d'Athènes, où Antisthèoc, fondateur 
de la secte Gynique, s'établit et donna 
ses premières leçons, XIV, 252. 

• Cyphonisme. ^Kom donné à un tour- 
ment auquel les premiers martyrs 
ont été fréquemment exposés, XIV, 
267. — Fragment de Suidas sur ce su- 
Jet, 268. 

Gtpria, ou le Bijou voyageur. — Mangogul 
fait sur elle le vingt-sixième essai de 
l'anneau magique, XIV, 336. — Son 
portrait, 337. — Histoire de ses voya- 
ges au Maroc, en France, en Angle- 
terre, ibid. ; en Autriche, en Italie, en 
Espagne, 338, 339; aux Indes, à Gons- 
tantinople, 340. -^N'étant plus bonne 



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228 



TABLE GÉNÉRALE 



à rien, elle vient à la cour d'Ergaebzed 
où elle prend un époux, ibid. 

• Cyrénaïque (secte). — Fondée à Cy- 
rène, ville d'Afrique, parAristippe, elle 
se répand dans la Grèce, XIV, ^268. 

Cyrille (saint). — Traité d'une façon peu 
respectueuse par Voltaire, VI, 352. — 
Ce quMl dit aux chrétien» dans sa 
quatrième catéchèse, XIV, 18. 

CYTHfeRE. —La bibliothèque de IM W(îe dcf 
fleurs se compose de ses archives, I, 
237, linéa 7. 

CzenpiiscHEW, personnage russe, II, 290. 



Dacier [André). — Lit en séance publique 
de TAcadémie VÊloge de l'abbé Ca^ 
naye, V, 487. 

Daguesseao (Pabbé). — Placé à la tète de 
la librairie, comment il procède dans 
la concession des privilèges, XVI II, 26. 

Damascène (Jean), — Conserve dans le 
monastère le péripatétisme qu'il a 
„r<»fes8é dans le monde, XV, 298. — 
Les scolastiqnes peuvent le regarder 
comme le fondateur de leur école, ibid. 

Damascius, philosophe éclectique, XIV, 
340. — enseignait à Athènes lorsque 
Justinien fit fermer les écoles païennes, 
ibid, — Portrait qu'en a laissé Pho- 
tius, ibid. 

Dames de la cour dont les bijoux ont 
été éprouvés, IV, 152 et suivantes : 
I. Alcinc, 152. — ii. Sîbérine, 157. 

— m. Monima, 158. — iv. Husseim, 
400. — v. Cléanthis, jeune recluse, 161. 

— VI. Zéphirine, ibid. — vu. Flora, 
{l^id. — viii. Une présidente, une 
marquise, une dévote, dames ayant 
tabouret chez la reine, 167. — ix. 
Céphise, ibid. — x. Ismène, sa lon- 
gue conversation, 168. — xi. La 
Joueuse Manille, 171 ; ses curieuses ré- 
vélations, 172. — XII. Fatmé, ques- 
tion de droit, 237. — xiii. La petite 
jument, 253. — xiv. Églé ou le bijou 
muet, 259. — xv. Alphane, 267. — 
xvi. Les dames des petits maîtres, 
270. — XV II. Les comédiennes, 276. 

- xviii et XIX. Sphéroïde l'Aplatie 



et Girgiro l'Entortillé, 289. — xi, 
XXI et XXII. Fricamone et Callipiga, 
2U8. — XXIII. Fanny, 306. — xxiv 
et XXV, au bal masqué et à la suite 
du bal, 328. — xxvl Cypria, ou le 
bijou voyageur, 336. — xxvn. Fal- 
via, 350. — XXVIII. Olympia, 301. 

— XXIX. Zuléiman etZaide. — xxx. 
Mirzoza, 375. 

D AMIENS {Robert -François). — Est 
l'instrument des Jésuites dans sa ten- 
tative d'assassinat sur la personne de 
Louis XV, XV, 281. 

Damilavillb {Etienne-Noèl), directeur 
du vingtième à Paris, connu surtout 
par sa correspondance avec Voltaire, 
I, Lxi. — A été l'un des collabora- 
teurs de V Encyclopédie^ ibid. — Il se 
sert du cachet du contrôleur général 
des finances pour faire parvenir, fran- 
ches de port, toutes les lettres de ses 
amis, XVIII, 440. — Il sert ainsi la 
correspondance de Diderot avec son 
amie, ibid. — Récit d'un souper chez 
lui; ce qui en est la suite, 447. — 
Diderot dîne encore avec lui; son ca- 
ractère, XIX, 25, 71 . — Désespoir 
de sa femme, lors de la mort d'ane 
petite fille, 94, 95. — Caractère de sa 
mère, 181. — Auteur du pamphlet 
intitulé VHonnéteté théologique^ ^64. 

— Sa maladie, 266. — Son affaiblis- 
sement, 269. — Singulière conversa- 
tion chez lui, 279. — Son état em- 
pire, 280. — Nouvelle crise; ses 
glandes et humeurs, 282, 296. — Il 
est moribond, 302. — Lettre que Di- 
derot lui écrit sur divers sujets, 476. 
-- Autre lettre de Diderot, XX, 86. 

Damiron {Jean-Philibert)^ philosophe 
français. — Son jugement sur Diderot, 
I, 7. — Trouve dans le livre de Vin- 
terprétation de la nature des traces 
d'une croyance en Dieu et en i'&me 
humaine, II, 6. — Auteur d'an Mé- 
moire sur Diderot^ XX, 142. 

Damis. — Nom d'un pyrrhonien désigné 
pour représenter sa secte dans une 
assemblée religieuse, I, 228, alinéa 
31. — Prend la parole, 230, alinéa 38. 

• Damnation. — Examen de ce dogme 
religieux, XIV, 274. 



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ET ANALYTIQUE 



220 



Daxacs, roi d*Argos. — Était Égyptien 
d*origine, XV, 45. 

Dajsda'vis, célèbre philosophe indien de 
la secte des gymnosophistes. — Ses 
paroles à Alexandre, XV, 20i. 

Dakdr<-Bardofi, littérateur français. — 
Auteur d'une Histoire universelle re- 
lative aux arts de peindre et de 
sculpter, XVII, 497. — Critique de 
cet ouvrage, ibid. 

Dahet {Thérèse)^ femme de Montbailli^ 
bourgeois de Saint-Omer, mis à mort 
comme parricide, et reconnu inno- 
cent deux ans après, VJ, 431. — Sur 
un mauvais poème fait à ce sujet, 
ibid. 

Dangevillb {Marie- Anne Botot, dite 
M"«), célèbre actrice du Théâtre- 
Français, où elle tenait les rôles de 
soabrette, V, 436. — Était remplie 
d'attraits sur la scène, VIII, 398. 

Dambl (le Père), historien. — Comment 
il est jugé par Voltaire, VI, 353. 

Danse (la). — Cet art d'imitation attend 
un homme de génie, VII, 157. — 
Elle est à la pantomime comme la 
poésie est à la prose, comme la décla- 
mation naturelle est au chant C'est 
une pantomime mesurée, 158. — Une 
danse est un poëme, ibid, — Sujet 
donné en exemple, 159, 101. 

Danse merveilleuse, I, 204, alinéa 44. 

Datfe AuGHiBRi, poët3 italien, auteur 
de la Divina Commedia. — Idée de la 
vie à venir, prise dans le chant intitulé 
Purgatorio, VI, 195. — Sterne et Di- 
derot l'ont reproduite, ibid, 

Da?izbl {Jérôme). — A gravé le beau ta- 
bleau de Fragonard : Le grand-pré- 
tre Corésus qui s'immole pour sauver 
Callirhoé, X, 396. — Ce tableau se 
voit aujourd'hui au Musée du Louvre, 
sous le n« 208, ibid. 

DAncET {Jean) y célèbre chimiste; Dide- 
rot, à son retour de Russie (1774), lui 
rapporte une caisse d'échantillons de 
mines, I, liv. — Auteur de notes sa- 
vantes sur les Questions naturelles 
de Sénèque, III, 12. — Épouse, en 
1771, la fille de Guillaume Rouelle, 
fton maître, VI, 409. — Ses expé- 
riences pour l'emploi du cobalt ap- 



pliqué, à la peinture de la porcelaine, 
XIII, 68. 

Dardanus, opéra de La Bruèrc, mis en 
musique par Rameau, IV, 175. 

DARNAUD-BACDLAan, auteur des Délasse- 
ments d'un homme sensible. — Para- 
site assidu du financier Bertin , V, 
431, 432. 

Daschkow ou Dashkoff {Catherina Ro- 
manofna, princesse), citée I, xxii. — 
Fragment inédit d'une lettre que 
Diderot lui a écrite, III, 535. — 
Notice que Diderot écrit sur elle, 
XVII, 487. — Grande admiratrice de 
IMmpéi-atrice , 487. ^ Emploi de son 
temps, ibid. — Sa démarche auprès 
de Catherine aussitôt après la mort 
de l'impératrice Elisabeth, 489. — 
Son portrait, son caractère, 490. — 
Sa condescendance pour son amie 
M^'* Caminski, son jugement sur 
Paoli, 491. — Elle a paru à Diderot 
ennemie de la galanterie, 492. — 
Raisons de sa dii^gr&ce, 493. — Elle 
promet à Diderot de ne pas l'oublier, 
494.— Diderot lui fait sa cour, XVIII, 
323. — Lettre que Diderot lui envoie 
dans laquelle il s'excuse d'êt.e resté 
trois mois sans lui écrire un mot, 
XX, 20. — Il lui apprend que les jé- 
suites ont été chassés de Bretagne, et 
lui fait part des suites de cette affaire. 

— Considérations philosophiques sur 
l'état des esprits en France. On 
touche à une crise qui aboutira à 
l'esclavage ou à la liberté, 28. — 
Autre lettre dans laquelle il lui ap- 
prend qu'il est à Pétersbourg auprès 
de la souveraine, 39. — Liberté de 
parler qu'il a auprès d'elle, ibid. — 
Il prie la princesse do solliciter pour 
lui de M. de Dcmidoff des échantil- 
lons d'histoire naturelle, 41. — Il la 
félicite de pouvoir adapter à sa voix 
les vers qu'elle écrit, 42. — Pourquoi 
il ne compte pas sur les promesses 
de M"»« de Borosdin, ibid. ■— Autre 
lettre dans laquelle il lui dit pour- 
quoi il ne lui en coûte pas de mépri- 
ser les richesses et les honneurs, 43. 

— Comment on jouit d'une félicité 
parfaite dès qu'on s'est voué au culte 



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230 



TABLE GÉNÉRALE 



du far niente^ ibid, — 11 est sur le 
point de quitter Pétersbourg; position 
dans laquelle il se trouvera à son re- 
tour à Paris, 44. — Il recommande à 
Tattention de la princesse le comte de 
Grillon, porteur de sa lettre, 45. 

DAf HAN, lévite. — Est englouti miracu- 
leusement en punition de sa révolte 
contre Moïse et Aaron, I, 203, ali- 
néa 41. 

Daubenton (L.-J.-ifar»>}, naturaliste. — 
Mot de caractère qu*il répond à Di- 
derot, qui le questionnait au sujet du 
chanteur castrat Caffarelli, Vi, 309. 

— Garde et démonstrateur du cabinet 
du roi, au Jardin des Plantes, XIV, 3. 

Dauberval, mauvais comédien. — Rôle 
qu*il Joue dans Taventure de M^'*' Hus 
avecBrizard, XIX, 57. 

DAUDé DE JossAN, auteur d'une brochure 
intitulée : Uttrê de M. Raphaël le 
jeune à un de ses amis^ XVII, 500. 

Dacmont (Arnulphe), savant médecin 
dauphinois. — Diderot attend des pa- 
piers de lui, XVIII, 396.— Lettre par 
laquelle Diderot le remercie de ses ar- 
ticles et en demande d'autres, XX, 87. 

Dauphin (monseigneur le), père des rois 
Louis XVÏ, Louis XVIII et Charles X. 

— Son éloge par Thomas, VI, 347. — 
Projets pour son tombeau; ces pro- 
jets, au nombre de cinq, demandés par 
M. de Marigny au dessinateur Co- 
chin, sont de Diderot, à qui celui-ci 
s'est adressé XIII, 72, 74. — Aucun 
n'a été exécuté, 75. — Sa mort, XIX, 
209. — Ses grandes connaissances. 
Son esprit tolérant, 210. — Projets 
de monument pour son tombeau, 
219, 225. 

Dau VERONE , auteur des Troqueurt , 
opéra-comique, V, 487. 

Davesnb, auteur des Jardiniers^ opéra- 
comique représenté en 1771 sur le 
théâtre de la Comédie-Italienne, 
VIII, 502. 

David {Jacques-Louis), peintre devenu 
célèbre. — Élève de Vien ; se produit 
pour la première fois, comme expo- 
sant, au Salon de 1775, XII, 63. — 
Son Bélisaire reconnu par un soldat; 
la Peste de Saint-Roch; les Funé^ 



railles de PatrocU, esquisse ; le Por- 
trait du comte de Potocki; Une 
Femme allaitant son enfant, Troi^ 
Figures académiques^ belles, bien 
dessinées et d'un grand effet, 65. 

Daviel (Jacques), célèbre chirurgieD- 
oculiste français, I, 333. — Cu- 
rieuse anecdote relative à ropération 
de la cataracte qu'il fait à un forgeron 
aveugle depuis ving-dnq ans, t&td. 

Débauche. — Ce goût trop vif pour les 
plaisirs des sens emporte avec lai 
l'idée de société, I, 9i. — Ses excès 
si communs dans les grandes villes, 
presque inconnus dans les petites, 97. 

Décalogue, commandements de Dieu, 1, 
202. — Moïse l'enferme dans le Ta- 
bernacle, ibid, alinéa 40. 

* Décasyllabique ^ nom qu*il faudrait 
donner à nos vers de dix syllabes, et 
qu'on devrait écrire dixsyUabique, 
XIV, 275. 

• Décence, qualité morale. — Elle varie 
d'un siècle à un autre chez le même 
peuple; et d'un lieu de la terre à un 
autre lieu, chez les différents peuples, 
XIV, 275. 

Déclamateurs. — Ce mot n'avait point au 
temps de Sénèque Tacception défa- 
vorable qu'on y attache aujourd'hui. 

III, 17. — La déclamation était une 
espèce d'apprentissage à l'éloqaeuce, 
ibid. 

Déclamation. — Elle est le modèle vi- 
vant du chant, V, 450. 

Décoration (de la). — Combien souvent 
elle laisse à désirer. Vil, 373. — Ce 
que doit être la peinture théâtrale, 
374. (Voy. Sommaire^ p. 304). 

Défense de mon oncle (la), titre d'une bro- 
chure de Voltaire. — Motifs d'excuse 
de la prétendue grossièreté reprochée 
aux premiers chapitres de cet écrit, 
XI, 56. 

DEFRéMERT {Charlss), orientaliste fran- 
çais. — Sa traduction du poème de 
Sadi, Gulistan ou le Parterre des 
roses ^ comparée à celle de Diderot, 

IV, 483, 491. 

Dégraisseur. — Synonymes : Confes- 
seurs, Casuistes, Encaissés, Foulons, 
I, 198, 199, 205. 



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ET ANALYTIQUE 



231 



Déiste. — Ne pas le confondre avec le 
Théiste^ I, 13. — Il croit en Dieu, 
mais il nie toute révélation, ibid, et 
137. — Sa manière de raisonner pour 
prouver Texcellence de sa religion, 
155. — N*a jamais vu son souverain, 
190, alinéa 3. — N*admet pas la di- 
Tinité de deux gros volumes {V Ancien 
et le Nouveau Testament)^ expression 
de ses volontés, 191, alinéa 4. — Rè- 
gle sa conduite par sa croyance, 217, 
alinéa 6. — Les déistes sont en grand 
nombre en Angleterre, XIX, 185. 

Dejocx {Claude), sculpteur. — Expose, 
en 1781, une Statue du maréchal de 
Catinat, XII, 70. 

Dblabosdb (vicomte Henri), — Docu- 
ments qu* il a bien voulu communiquer 
aux éditeurs de la présente édition, 
XUI, 114 (note). 

Delaiwuib (Antoinô'François) ^ biogra^ 
phe. — Reproche à Diderot d*avoir été 
le défenseur et Tapologiste de Séné- 
que, III, 367. — Voyez Chaudon. 

• Délateurs. — Leur origine, leurs pre- 
miers actes; le mobile de leur con- 
duite, XIV, 275. ~ Les bons princes 
n*ont point eu de délateurs à leurs 
gages, 276. 

Delannot, graveur. — a gravé le portrait 
de Diderot qui orne la présente édi- 
tion, d*après la gravure de Chenu, 
XX, 113. 

ï>ELEYtiE{Alexandre)^ apologiste enthou- 
siaste de J.-J. Rousseau, III, 94. 

Delft, ville de Hollande. — Par quoi elle 
est remarquable, XVII, 454. 

* Délicat. — Emploi de cet adjectif, au 
simple et au figuré, XIV, 276. 

* Délicieux, terme propre à Torgane du 
goût, XIV, 277. — Le suave extrême 
est le délicieux des odeurs, ibid. — 
Tableau du repos délicieux, ibid. 

• Délié, — Des diverses acceptions de ce 
mot, au simple et au figuré, XIV, 278. 

Delislb de Sales (J.-B. Isoard, dit), au- 
teur d'une Lettre de Brutus, sur les 
chars anciens et modernes, IX, 466. 
— Compte rendu de ce livre, au titre 
ambitieux, ibid. à 469. 

Délits et peines {Traite des), ouvrage de 
fieccaria. — Voyex Beccaria. 



* Délivrer, Affranchir. — Synonymes, 

XIV, 278. 
Delphes. — Le trépied de la Sibylle et le 

Tabernacle do Moise comparés, I, 202, 

alinéa 40. 
Delrio {M arc- Antoine), savant jésuite. 

— Comment il définit la divination 
dans ses Disquisitiones magicœ, XIV, 
290. — Ce quMl dit des sorciers qui 
pratiquent la ligature, XV, 514. 

Déluge, I, 201, alinéa 38. 

Déluge universel. — Éloquente descrip- 
tion de cette terrible catastrophe par 
Sénèque, lil, 365. — Remarque sur le 
tableau du Poussin, représentant ce 
sujet. X, 388. 

Demarteao, dessinateur. — On lui doit 
le perfectionnement de la gravure au 
crayon inventée par un nommé Fran- 
çois, X, 447. — La mort du Dauphin, 
d'après Cochin; la Justice protêt 
géant les Arts, d'après Caravage; 
Notre-Seigneur au tombeau, d'après 
Cortone, que cet habile graveur ex-r 
pose au Salon de 1767, sont de vrais 
dessins au crayon, XI, 367. — Il faut 
en dire autant d'une suite de gravu- 
res qu'il donne au même Salon, ibid. 

— Conserve sa supériorité à l'exposi- 
tion de 1771,546. 

Démétrios de Phalère, philosophe péri- 
patéticien. — Chargé de l'adpiinistra- 
tion d'Athènes, XVI, 249. — Recon- 
naissance des Athéniens, ibid. — Sa 
mort, 250. 

Demétrius le CyniqfAe, philosophe ro • 
main, cité avec éloge par Sénèqu 
III, 26. — Sa belle réponse à un en- 
voyé de Caligula, ibid. — Mot remar- 
quable à un affranchi enorgueilli de 
sa fortune, ibid. — Vespasien punit 
de l'exil ses propos injurieux; ce châ- 
timent ne le rend pas plus réservé, 
27. — Son exclamation en présence 
d'un habile pantomime, VII, 105. 

Demidoff (prince de). — Diderot sollicite 
la princesse Dashkoff de lui faire ob- 
tenir de ce personnage certains échan- 
tillons d'histoire naturelle, XX, 41. 

Démocratie. — Ce qui la constitue, VI, 
447. — Ne convient en général qu'à 
un petit Etat, ibid. 



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232 



TABLE GÉNÉRALE 



IXirocRiTE, philosophe éléatique, XIV, 
400. — PerfectiouBa la philosophie 
corpusculaire de Leucippe, Bon maî- 
tre, 401. — Notice abrégée sur sa 
vie et SCS travaux, 402. — Son entre- 
trevue avec Hippocrate, 403. — Sa 
Logique, ibid. — Sa Physiologie, 
ibid. — Sa Théologie, 405. — Sa Jfo- 
rale, ibid, 
* ^«woflforÉ^on (Mythologie). — Cosmogo- 
nie emblématique de la création, XIV, 
278, 279. 
Démon de Socrate (le). — Opinion du 
psychologisteLelutsurce sujet, 11,24. 
— Opinion de Diderot sur le môme 
sujet, XVIÏ, 242. 
Démons. — Êtres supérieurs, de natare 
vicieuse, ï, 21.— Ont-ils des connais- 
sances philosophiques, XIII, Ï99. — 
On donne trois origines différentes aux 
démons dans la théologie juive, XV, 
380. 
DéMONAx , philosophe cynique. — Put 
servir de modèle à tous les philo- 
sophes, XIV, 266. — Fut écouté et 
respecté pendant sa vie, ibid. 
Démonisme, croyance à une intelligence 
capricieuse qui gouverne le monde, I, 
21. — Le dcmoniste peut avoir un 
culte, 22. — Il y a des nations entiè- 
res qui adorent un diable à qui la 
frayeur seule porte leurs prières, ibid. 
et 23. 
Démophon, tragédie lyrique de Métastase, 
prise pour exemple des ressources of- 
fertes par la pantomime dramatique, 
VIII, 460-462. 
Dbmours {Pierre), célèbre chirurgien- 
oculiste. — Son portrait par le pastel- 
liste de La Tour est un beau mor- 
ceau de peinture, XI, 151. 
Dbnis (M"'«) , nièce de Voltaire. — 
Lettre que lui adresse Timpératrice 
Catherine de Russie, III, 396. — Re- . 
çoit des mains de Grimm des fourrures 
magnifiques que lui envoie la grande 
souveraine, ibid. 
Denis l'Àréopagite, philosophe platoni- 
cien.— Ferme l'ère de la doctrine des 
émanations, XV, 298. 
Denise. — Sa mère lui recommande de 
soigner Jacques VI 168. — Ses 



amours avec Jacques, 276-2S0, 283- 
285. — Elle épouse celui-ci, 286. 
DfeifOiv, auteur d'une comédie intitulée 
Julie ou le Bon Père. — Critique de 
cette pièce, VIII, 477. 
• Dénonciateur, Accusateur, Délateur. 
— Synonymes; de leur emploi, XIV, 
279. 
Dénonciation aux honnêtes gens, diatribe 
publiée, en 1769, par Palissot, Vï, 
382. 
Dents d*Halicarnassb, historien. — Il 
faut lire son Traité sur Tart déplacer 
les mots, VI, 425.— Règles qu'il pres- 
crit au sujet de la prononciation, 
XIV, 443. 
Dbparcieux (Antoine) , mathématicien 
célèbre. — Diderot cite avec éloge son 
traité de Gnomomque, III, 460.— Au- 
teur d'un Traité des probabilUés de 
la vie humaine, dont la formule gé- 
nérale et les tables sont de Diderot, 
ibid. — Ses Mémoires sur la possibilité 
et la facilité d*am9ner auprès de l'Es- 
trapade de Paris les eaux de la rivière 
d'Yvette sont approuvés par TAcadé- 
mie des sciences, IX, 4il. — L'abbé 
Benhier, et le Père Félicien de Saint- 
Norbert, carme déchaux, s*unissent 
pour ruiner son projet, en accusant 
les eaux de l'Yvette d'insuffisance et 
de mauvaise qualité, ibid. 
Dépit amoureux (le), comédie de Mo- 
lière. — Plaisante anecdote sur une 
représentation de la troisième scène 
du quatrième acte de cet ouvrage 
VIII, 378. ' 
Dbpping (GeorgeS'Bemard)y érudit fran- 
çais d'origine allemande. — Ce qu'il 
dit de l'écrit de Meister intitulé: 
Aux Mânes de Diderot, I, xii.— Com- 
ment il a connu la Notice que M^^'de 
Vandeul a consacrée à la mémoire de 
son père, xxvii. 
Dépravation, Perversité. — Misérable 
état qu'elles traînent à leur suite, I, 
67. — En quoi consistent ces vices, 
119. 
• Député y Ambassadeur y Envoyé. — 
Nuances qui distinguent ces qualifi- 
cations, XIV, 279. 
Deruam, savant théologien anglais, au- 



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ET ANALYTIQUE 



233 



tear d*ouTrago8 cités, XV, 47b, à la 
note. 
DcEHAM {Guillautne). — Ses expériences 

sur la marche du son, IX, 87. 
Desbbossbs, agent de change. — Perd son 
crédit, et se donne la mort, XI, 420, 
421. — Son dernier entretien avec 
Diderot, ibid. — Son élévation, sa vie 
et sa chute, 425, 426. 
Descasps {Jean-Baptiste), élève de 
Coypel. — Cet artiste peint gris, est 
lourd et sans vérité, X, 340. — Avait 
trois tableaux au Salon de 1765 : Un 
Jeune Homme qui dessine; un Élève 
qui modèle; une Petite Fille qui 
' donni à manger à son oiseau^ ibid. — 
Ce dernier est aujourd'hui au Louvre, 
sous le n<^ 161, ibid, — Est auteur de 
Touvrage intitulé : Vies des peintres 
flamands, allemands et hollandais, 
ibid. — Garde Tanonyme pour les 
tableaux qu*il envoie au Salon de 
1767; tous mauvais, XI, 342-344. 
Descartbs {René}, célèbre géomètre. — 
Les dévots Font damné, 1, 153.— Rap- 
porte dans sa Dioptrique les phéno- 
mènes de la vue à ceux du toucher, 
283. — Invente l'application de Tal- 
gèbre à la géonoétrie, II, 368. — Son 
ouvrage de la Méthode, recommandé, 
III, 466. — Se trouve désigné dans 
les Bijoux indiscrets, sous le nom de 
Vorticose Olibri, IV, 138. — Le Père 
Mersenne^ son condisciple et son ami, 
le met en correspondance avec Hobbcs, 
XV, 98. — Conformité des idées mé- 
taphysiques des deux philosophes sur 
r&mo humaine, ibid. — Sa méthode a 
donné naissance à la logiqiie, dite 
VArt de penser, 528. — Sa philoso- 
phie comparée à celle de Locke, 529. 
Deschahps (Dom), bénédictin.^ Ses let- 
tres sur VEsprit du siècle, ouvrage 
détestable, VI, 308, 369. 
Deschamps (M"*), actrice de l'Opéra- 
Coroique, puis de la Comédie-Ita- 
lienne, rôle qu'elle joue dans le 
monde, V, 421. — Se vante, à trente 
ans, d'avoir déjà dissipé deux millions, 
XVIII, 526. 
Déserteurs, lisez Apostats^ I, 192, ali- 
néa 8. 



Desessarts {Denis Dechajiet, dit), co- 
médien français, ancien procureur. — 
Lettre que Diderot lui écrit, XX, 74. 

Desfontaines (l'abbé P.-François), cri- 
tique violent.— Voltaire le traîne dans 
le ruisseau, VI, 353. — Virgile a ré- 
sisté à sa traduction lourde et pe- 
sante, 424.— Ce qu'il dit à l'abbé de 
La Porte touchant le talent dramatique 
de Diderot, VII, 17. — Insuffisance 
de sa traduction de Virgile pour faire 
connaître ce poCte, XI, 4, 108. 

Desforges (la), fille entretenue. — Com- 
ment elle se comporte avec Diderot, 
XIX, 85. 

Desgla:«ds. — Histoire de ses amours et 
de son emplâtre, VI, 256.— Une scène 
de jalousîe, l'œuf cassé, le soufflet... 
tenu pour reçu, 260. — La réconci- 
liation impossible, ibid. — L'emplâ- 
tre, 261 . — Un premier duel, ibid. — 
Un second duel, ibid. — Fin de cette 
aventure, ibid, 

Desgrby (M"»). — Accusée par ses frères 
d'avoir distrait des objets mobiliers 
de la succession de leurs parents. Di- 
derot présente sa justification à l'abbé 
Gayet de Sansale dans trois lettres : 
lal^, XIX, 500; la 2«, XX, 1; la 
3% 3. 

Deshats {Jean-Baptiste), dit le Romain. 

— Le Martyre de saint André, que ce 
peintre expose au Salon de 1759, cité 
avec éloge, X, 100. — Hector exposé 
sur les rives du Scamandre, et une 
Marche de voyageurs dans les mon- 
tagnes, tableaux de la même exposi- 
tion, sont d'un mérite fort inégal, 
ibid, — Premier peintre de la nation, 
il a plus de chaleur et de génie que 
Vien, et ne le cède aucunement à 
Van Loo pour le dessin et la couleur, 
122. — Son tableau de Saint André, 
peint pour l'église de ce nom à Bouon, 
se voit aujourd'hui au ^usée de cette 
ville; il a été gravé par Parizeau, ibid. 

— Ses tabloaux de Saint Victor, de 
Saint Benoit, de Saint Pierre déli- 
vré de la prison, une Sainte Anne 
faisant lire la Vierge, et di*s Cara- 
vanes dans le genre de Boucher, figu- 
rent avec distinction au Salon de 



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234 



TABLE GÉNÉRALE 



1761, 133 à 126. — Est le plus grand 
peintre dVglisc du temps présent, 183, 

— Son Mariage de la Vierge est la 
plus vaste et la plus belle composi- 
tion du Salon de 1703, ibid, — Au 
même Salon, la Chasteté de Joseph. 
tableau d*un grand mérite, 185. — 
Description de ce chef-d'œuvre, 186. 

— On voit encore à ce Salon une 
Résurrection de Lazare, sans numéro 
et sans nom d*artiste, mais qu'on sait 
être de Deshays; ce tableau a des par- 
ties bien traitées, 189. — Meurt à Pa- 
ris le 10 février 1765; né libertin, il 
est mort victime du plaisir, 237, 282. 
— > Ses dernières productions exposées 
au Salon de 1765 sont faibles; elles 
témoignent de Tétat misérable de sa 
santé au moment où il s'occupait des 
six tableaux suivants : i. La Conver- 
sion de saint Paul, 282. — ii. Saint 
Jérôme écrivant sur la mort^ 283. — 
III. Achille, près d'être submergé par 
le Scamandre et le Simoïs, est secouru 
par Junon et par Vulcain, 28i. — iv. 
Jupiter et Antiope, 285. — v. VÊtude, 
ibid. — Lé comte de Comminges à 
l'abbaye de la Trappe (esquisse), et 
Ar té mise au tombeau de Mausole 
(autre esquisse), 286. — Notice abré- 
gée sur sa vie et ses ouvragées, 288. 

— Meurt à trente-cinq ans épuisé de 
débauches, 100, et Xll, 93 

Deshats, dit le Jeune^ frère du précé- 
dent. — C'était un peintre sans talent; 
deux tètes qu'il expose au Salon de 
1765 ont été retouchées par son 
frère, X, 237, 385. — Les portraits 
qu'il expose au Salon de 1767 sont 
détestables, XI, 289. — Talent nul, 
307. — Encore plus nul à l'Exposi- 
tion de 1760, 446. — Les Portraits de 
VEvéque de Poitiers, de !/■"« de la 
Popelinière, et plusieurs autres, à 
l'Exposition de 1771 , sont d'une 
grande faiblesse, 518. 

Déshonneur. — Il est dans l'opinion des 
hommes : l'innocence est en nous, 
III, il i. 

Dbslandes {André-François Bourread), 
de l'Académie de Berlin, auteur de 
VHistoire critique de la philosophie, 



xni,301.— Suivant lui, cette science 
est née avec le monde, ibid. — Réfu- 
tation de cette opinion, ibid. 

Desmahis {Joseph- François- Edouard m 
CoRSEMBLEu), l'uu des plus aimables 
élèves de Voltaire qui, dans une pré- 
face mise en tôte des Guèbres^ tragé- 
die non représentée, lui attribue cet 
ouvrage, VIII, 456. 

Desmarets {Nicolas), physicien, aateor 
de savantes Notes sur les questions 
naturelles de Se nèque, cité avec élogo, 
III, 12. — Devait être envoyé en Si- 
bérie pour faire des observations, et 
est remplacé pour ce voyage par 
l'abbé Chappe, XIX, 19. — Conseils 
que lui donne Diderot, 20. 

Desnoyers (J.), membre de l'Instilut. 
— On lui doit la communication bien- 
veillante d'une lettre inédite de Dide- 
rot k l'abbé Le Monnier, XIX, 373. 

DESPAUTfcRE (/fan), grammairien. — Di- 
derot l'appelle à son aide dans une 
question de grammaire, VI, 297. 

Desportbs {François), peintre de fruits 
et d'animaux ; cité, X, 136. 

Desportes (iVicofew), neveu et élève du 
précédent.— Expose au Salon de 1761 
divers tableaux : un Chiên^ blanc; 
des Déjeuners; du Gibier et des 
Fruits, tous peu dignes d*attentioo, 
X, 136. —Les tableaux de fruits qu'il 
envoie au Salon de 1763 ne lui méri- 
tent d'autre mention que celle de 
victime de Chardin, 204. ^ Deux U- 
blcaux qu*il expose au Salon de 1765, 
l'un d'animaux, l'autre de fruits, ac- 
cusent un léger progrès, 321 . — Une 
Cuisine, au Salon de 1771, morceau 
d'un bon effet en général, XI, 485. 

Despote. — Ce qu'il fait en abrutissant 
ses sujets, II, 397. 

Desroches (h chevalier).— Son histoire, 
V, 336. — Son aventure avec M«« de 
La Carlière, 339 et suiv. — Beçoit le 
surnom de Desroches-le-Brodequin, 
340. — Motif de ce plaisant surnom, 
ibid. — Devient l'époux de M"»* La 
Carlière, 343. — Après deux ans d'un 
bonheur sans mélange, il s'engage 
dans une intrigue, 34i, 345. — 11 
trahit ses serments; l'intrigue est dé- 



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ET ANALYTIQUE 



235 



couYcrle, ibid. — Noble conduite de 
M™* Desroches dans cette grave cir- 
constance, a46. — Tableau dUnté- 
rieur, réunion de famille et d^amis, 
347. — M"* de La Carlière se sépare 
de lai et reprend son nom de veu?e, 
350. — Inconséquence du jugement 
public prononçant sur cette histoire 
sans en connaître toutes les particu- 
larités intimes, 356. 

Dessouvi, néologisme introduit dans la 
langue française par Diderot, III, 208. 
— M. Littré écrit désouci^ et traduit : 
manque de souci, ibid. 

Dbstlx (le), ^~ Nous croyons le conduire; 
mais c'est toujours lui qui nous mène, 
VI, 37. 

Destoochis, ex-oratorien. — Diderot fait 
sa connaissance chez Le Breton, XVill, 
481, — Cest en sa compagnie que 
Diderot se blesse au pied, ibid. 

0ESTOocHEs-CAfio!<i (le chovalier), père 
de d'Alembert. — Nommé le militaire 
La Touche, dans r£ntre<t>M entre d*A' 
lembert et Diderot, H, 100. 

DeuiL (le curé de). — Tactqu*il possède, 
IV, 20. — Combien il est cher à ses 
paroissiens, XIX, 260. 

^ DeiAX amis (les), drame. — Plan de cet 
ouvrage, VIII, 257. 

Devaikbs {Jean), littérateur français, 
premier commis des finances. — - Son 
compte rendu, dans les Nouvelles po- 
litiques du 6 brumaire an V, du ro- 
man intitulé : la Religieuse, V, 6 et 
suiv • — Pourquoi Diderot renonce à ' 
Tavertir de la mort de M. de Pro- 
priac, XVII, 353. — Portraiu do De- 
vaines et de sa femme, XIX, 328. 

Développante du cercle. — Examen de 
cette question mathématique, IX, 132- 
152. 

Devin du village (le), opéra de J.-J. 
Rousseau, représenté pour la pre- 
mière foison 1753. — Compte rendu 
de cet ouvrage, XII, 157-170. 

Devoirs de Vhomtne. — En quoi ils con- 
sistent II, 85. 

Devoirs du soldat, — A quoi ils se rédui- 
sent, 1, 192, alinéa 8. 

Mvot, Dévots. — Partout où ce mot se 
prend en mauvaise part, il faut en- 



tendre, comme dans La Bruyère, et 
La Rochefoucauld, Faux dévots, 1, 18. 

— Entendent mal leur intérêt, quand 
ils se déchaînent contre le scepti- 
cisme, 141. — Ont damné Descartes, 
Montaigne, Locke et Bayle ; ils en 
damneront bien d*autres, Diderot com- 
pris, 153. — N'entendent pas raille- 
rie, 185. — Plaisante histoire de deux 
dévotes, IV, 208-214. 

Dévots. — Habitués de V Allée des épines 
dans Itf Promenade du sceptique, I, 
189-214. 

* Dexicréonlique (Mythologie). — Sur- 
nom de Vénus. Anecdotes y relatives, 
XÏV, 279, 280. 

Diable. — Voyez Enchanteur. 

Diable au café (le). — Dialogue signé 
Diderot et dont le véritable auteur 
est M. Louis Ménard, XX, 100. 

DiAGORAS, philosophe grec, de la secte 
Éléatique. — Particularités de sa vie, 
XIV, 407. — Sa façon de penser le fait 
surnommer l'Athée, ibid. — Donne 
do bonnes lois aux Mantinéens, ibid. 

— Meurt à Corinthe, ibid. 
Dialogue. — Voyez Plan {du) et du Dia- 
logue. 

Dialogue entre un colporteur et Diderot 
dans la boutique d'un libraire, sur le 
Dictionnaire de TEncyclopédie ; extrait 
des Pièces historiques et satiriques 
recueillies par le marqu't de Paulmy, 
XX, 126. 

^ Dialogues. — Introduction aux grands 
principes, ou réception d'un philoso- 
phe, II, 71. — Entretien entre d'AIem- 
bert et Diderot, 101. — Supplément 
au voyago do Bougainville, ou dialo- 
gue entre A et B, 193. — Entretien 
d'un philosophe avec la maréchale 
de ••*, 503. — La marquise de Glaye 
et Saint-Alban, IV, 449. — Cinq-Mars 
et Derville, 463. — Mon père et moi, 
475. — Entretien d'un père avec ses 
enfants, on du danger de se mettre 
au-dessus des lois, V, 279-308. — 
Ceci n'est pas un conte, 309-332. — 
Sur l'inconséquence du jugement 
public sur nos actions particulières, 
335-357. — Lui et moi, entretien de 
Diderot avec Rivière, XVII, 481. 



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236 



TABLE GÉNÉRALE 



Dialogues sur le commerce des blés; 
ouvrage de l'abbé Galiani, VI, 4i0. — 
Sentimi nt de Diderot sur la Héfuta- 
tion de ces dialogues par Tabbé Mo- 
rellet, XX, 8. 

• Diane (Mythologie).— Notice, XIV, 280. 

Diaphragme. — Grand rôle que cette 
membrane nerveuse joue dans les sen- 
sations de l'homme, II, 337.— Iji tête 
fait les hommes sages, le diaphragme 
les hommes compatissants et moraux, 
338. — Sa position anatomique, IX, 
289. — Sert d'appui au coeur, ibid, — 
N'existe pas dans tous les animaux, 
ibid. — Description de cet org.ine, 306. 

DicPARQUE, philosophe péripatcticicn. — 
Ses principes philosophiques, XVI, 248. 

DicÉNEUs, philosophe scythe, XVII, 113. 

DicKiNsoN, avocat à Philadelphie, auteur 
des Lettres d'un fermier de PensyU 
vanie, IV, 80. — Pleines de raison, 
de simplicité et d'éloquence, ces lettres 
ont eu quarante éditions à Londres 
eu moins d'une année, ibid, 

DiCKONs (M"*), fille du recteur de Box- 
worth, dans la contrée de Cambridge, 
1, 3i2. — De cette union deux enfants, 
un flia et une fille, ibid. 

^ * Dictionnaire encyclopédique ou Re- 
cueil des principaux articles de gram- 
maire, de philosophie et de morale 
fournis par Diderot pour VEncyclo^ 
pédie, ouvrage en 28 volumes in-fol., 
1751-1772. — Cette partie i-emplit dans 
la présente édition des OEuvres de 
Diderot les tomes XIII, p. 107 à la 
fin, XIV, XV, XVI et XVII, jusqu'à la 
p. 320. — Tous les articles renfer- 
més dans ces volumes sont mention- 
nés à la Table générale, où ils sont 
précédés d'un astérisque. 

La pensée de cette publication appar- 
tient aux liitraires Le Breton et Brias- 
son, XIII, 109. — Un premier projet, 
simple traduction de VEncyclopélie de 
Chambers, avorte, ibid. — Repris par 
l'abbé Gua de Mal vos , ce nouvel 
essai n'a pas de suite, ibid. — En 1745, 
le chancelier d'Agucsseau désigne Di- 
derot comme éditeur principal de 
l'ouvrage projeté, 110. — Histoire des 
entraves apportées à son exécution 



dès le début de l'entreprise, ibid. — 
Réclamations des libraires intéressés 
au comte d'Argenson, 1 1 1 -H3. — Suite 
ininterrompue de persécutions, 114- 
126. — Éditions diverses de cet ou- 
vrage, 127. — Compte rendu du choix 
des articles reproduits dans la pré- 
sente édition, 127, 1*28. — Prospectus 
de cet ouvrage, 129-158. — Voyer 
' Encyclopédie. 
Diderot {Denis). — Sa naissance. État de 
son père. Le jeune Diderot d^tiné à 
l'état ecclésiastique. Profonde sensi- 
bilité qu'il montre dès son enfance. 
I, XXIX. — Il étudie chei les jésuites. 
Ses succès. Particularité à ce sujets 
XXX. — Sa vivacité. Son goût pour 
la chasse. Il quitte ses études pour 
l'état de son père. Los reprend au 
bout de cinq jours. Séduit par les 
jésuites, il se détermine à quitter U 
maison paternelle, ibid. — Son père le 
conduit à Paris, et le place au collège 
d'Harcourt, xxxi. — Service qu'il y 
rend à un de ses camarades, ibid, — 
Il s'y lie avec l'abbé de Bcrnis. ibid. 
— Son séjour de deux ans chez un 
procureur, xxxii. — Son avidité à 
s'instruire. Sa réponse sur le choix 
d'un eut. Il sort de chex le procureur 
et prend un cabinet garni. Son genre 
de vie. Ses ressources pécuniaires, 
ibid. et xxxiii. — Il entre en qualité 
de précepteur chez un financier. Com- 
ment il remplit ses fonctions pendant 
ti^ois mois, ibid. — Il quitte le finan- 
cier et reprend son cabinet garni. Vie 
qu'il y mène. Sa liaison avec un moine 
du couvent des carmes déchaussés, 
XXXIV. — Par quelle ruse il en tire 
de l'argent, xxxv. — Comment il 
passe un mardi gras, xxxvii. — 
Époque à laquelle il fait connaissance 
do M*'' Champion. Comment se fait 
cette connaissance, ibid, et suiv. — 
Voyage de Diderot chez son père. Son 
prompt retour à Paris. Son mariage 
avec M"« Champion, xxxix. — 11 
l'oblige à quitter l'état qu'elle faisait. 
Pourquoi. Son nouveau genre de vie. 
Ses travaux littéraires lui donnent un 
peu d'aisance, XL. — Il conçoit le projet 



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ET ANALYTIQUE 



237 



de V Encyclopédie, Son traité avec les 
libraires. Son désintéressement, xu. 

— II onvoie sa femme chez son père. 
Dans quelle vue. Comment M"** Diderot 
est reçue, ibid, — Comment elle se 
fait aimer de la famille de son mari. 
Liaison de Diderot avec M™* de Pui- 
sieux, ibid, — Les chagrins qu*éprouve 
M*"* Diderot ne l'empêchent point de 
remplir ses devoirs de mère et 
d'épouse, XLii. — Ouvrages que Di- 
derot compose et vend pour satisfaire 
aux demandes d'argent de M""* de Pui- 
sieux, ibid, — Il travaille à Tapologie 
de la Thèse de l'abbé de Prades, ibid. 

— Est conduit à Vincennes. Pourquoi, 
XLiii. — Son séjour et ses occupa- 
tions dans cette prison, xliv et suiv. 

— Sa rupture avec M*"* do Puisieux. 
Inquiétudes et tourments que lui 
cause V Encyclopédie. Chagrin que lui 
donne le libraire Le Breton. Autre 
chagrin que lui donne d'Alembert, 
XLV. — Ouvrage enlevé par un 
e.Yempt, et cru perdu, xlvi. — Repré- 
sentation du Père de famille, ibid. — 
Enfants de Diderot morts en bas-àge, 
ibid, — Sa liaison avec M"* Volland. 
Sa facilité à secourir tous ceux qui 
avaient besoin do sa bourse, de ses 
talents et de ses démarches, xlvii. — 
Anecdotes curieuses à ce sujet, ibid, et 
suiv. — Son goût pour la dépense, 
pour le jeu. Ses fantaisies, li. — Il 
travaille pour des corps, pour des ma- 
gistrats. Vend sa bibliothèque à Tim- 
pératrice de Russie, ibid, — En reçoit 
cinquante mille francs pour cinquante 
ans. Va en Russie, lu. — S*y brouille 
avec Falconet; pourquoi. Comment il 
est traité par le prince de ^ariskin 
ibid. — Et par l'impératrice, lui. — 
Ses ouvrages depuis son retour de 
Russie. Altération de sa santé, uv. — 
Sa maladie, lv et suiv. — Comment 
il reçoit le curé de Saint-Sulpice, lvi. 

— Il va s'établir à Sèvres. Vient ha- 
biter un superbe logement rue 
Richelieu, lvii. — Sa mort. Son en- 
terrement. Ouverture de son corps. 
Sœurs de Diderot. Son frère chanoine 
de Langres. Caractère de cet ecclé- 



siastique, Lviii. — Pourquoi lés deux 
frères ne purent jamais être réconci- 
liés, Lix. — Buste de Diderot envoyé 
par lui à la ville de Langi*es, ibid. — Il 
est refusé à l'Académie par le roi. Sa 
douleur à la mort de M»* Volland. Sa 
dévotion passagère, lx. — Ses liai- 
sons avec Rousseau. Sujet de leur 
brouillerie difficile h expliquer, lxi. 

— Mœurs de Diderot, ibid. — Ses pa- 
roles à M. de Beaumont, archevêque 
de Paris, ibid, — Détails biographiques 
sur sa descendance, lxiii. — Reçoit 
avec les plus grands égards, et la plus 
parfaite convenance, en 17X3, les vi- 
sites de M. Faydit de Tersac, curé de 
Saint-Sulpicc, sa paroisse, lxv. — Son 
buste, par M"»* Collot, élève de Fal- 
conet, est une œuvre magistrale, 
LWiii. — Comment il a traduit, ou 
plutôt imité, V Essai sur le mérite et 
la vertu de niylord Shaftesbury, 16. 

— Sa profession de foi, 153. — Lettre 
à l'abbé Diderot, son frère, sur l'into- 
lérance religieuse, 485-490. — Son peu 
d'aptitude pour la danse, II, 333. — 
Apprend facilement l'escrime, ibid. — 
Dédie à Naigeon, son ami, VEssai sur 
les règnes de Claude et de Néron, III, 
9. — Disposition de son esprit au 
temps où il écrivait cet ouvrage, ibid, 

— Réponse à ceux qui ont trouvé 
dans cet écrit une allusion à J.-J. 
Rousseau, 91 et suiv. — Son admira- 
tion enthousiaste pour Sénèque, 371* 

— Marmontel explique comment Di- 
derot a été conduit à écrire la Vie de 
Sénèque^ 398. — Jugement qu'il porte 
sur lui-même, 400, 401. — Fait des 
Grecs, des Latins, de Moïse et dos 
prophètes, de fréquentes lectures, 478. 

— Ses procédés ordinaires de travail, 
IV, 3. — A eu une part considérable 
dans les premitrs succès de J.-J. 
Rousseau , 100-104. — Sa croyance 
touchant la vie à venir. VI, 195. — 
Réponse à ceux qui lui reprochent de 
débiter des contes obscènes, 221. — 
Produit pour sa justification un pas- 
sage imité de Montaigne, 222, 223. — 
Lettre à l'abbé Galiani sur une ode 
d'Horace, 289. — Ruses d'écolier qu'il 



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238 



TABLE GÉNÉRALE 



employait avec succès, 298. — Chaque 
homme à son analogue animal, 303. 

— Lettre à Naigeon sur un passage de 
la première satire du second livre 
d'Horace, 303-316. — Lettre au baron 
d*IIolbach sur Boulanger, 3:^, — Pu- 
blie, en 1757, son premier ouvrage 
dramatique, le Fils naturel, VII, 3: 

— La pièce est représentée pour la 
première fois en 1771, ibid. — Une 
querelle étant survenue entre les 
acteurs, Diderot &*oppose à une seconde 
représentation et retire la pièce du 
théâtre, 8. — Fait imprimer, en 1758, 
sa comédie le Père de famille, 171. — 
Cette pièce est représentée pour la 
première fois à Marseille en 1761, et 
la même année à Paris, ibid. — Cet 
ouvrage éprouve des alternatives de 
succès et de froid accueil, 162-178.— 
Fait ranalyso de sa pièce, 323326. — 
Quelques circonstances de sa vie, ra- 
contées par lui-même sous le nom 
d'Ariste, 390-394.;— Lettre à M"'" Ric- 
coboni, 397-409. — Ses observations 
sur une brochure intitulée : Garrick 
ou les Acteurs anglais, VIII, 343. — 
Publie le Paradoxe sur le comédien, 
361, — M. de Sartine l'exhorte à com- 
poser pour le théâtre des pièces dans 
le genre du Père de famille, 401. — 
Avait de nombreux ennemis. Origine 
de tant de haines, 402. — Une visite 
chez la Clairon, 403. — Anecdote d'a- 
telier chez Pigalle, 415, — Conseils à 
Dorât, sur la manière de traiter le 
sujet tragique de Régutus, 4i3. — Le 
but de son voyage en Champagne en 
juillet 1770, XVII, 329. — Il va à 
Bourbonne le 10 août 1770, 333. — 
Maladie singulière qui nécessite le 
voyage de son père à Bourbonne, 334, 

— Hommage filial qu'il rend k ses 
parents, ibid. — Malades qu'il ren- 
contre à Bourbonne, 343. — Effet que 
produit sur lui son séjour à Bour- 
bonne, 317. — Danger qu'il y court 
de passer pour un homme abomi- 
nable, 353.— Il habite à La Haye chez 
le prince Galitzin, 443. — Anecdotes 
qu'on lui raconte dans cette ville, 441. 

— Ce u'il raconte sur deux étrangers, 



mari et femme, qu'il rencontre 
cotte ville, 448. — Rencontre le baron 
de Gleichen en Hollande, 451. — Ce 
qu'il apprend d'un marchand de vin 
hollandais k Bruxelles, 469. — Sa con- 
versation avec une Anglaise dans la 
voiture de Bruxelles, 469. — Aventure 
d'une jeune fille qui passait des den- 
telles en fraude à la douane de Gue- 
verin (Quiévrain), ibid. — Son dialogue 
avec Rivière dans Lui et moi, 481. -^ 
Il a rendu plusieurs visites à la prin- 
cesse Dashkoff, 487. — Il amène à 
lui faire excuse H. Walpole qui avait 
mal parlé de la France, 492. — Ins- 
criptions qu'il propose pour la statue 
do Pierre le Grand, XVIII, 82. — U 
réception que lui faitFalconet à Péters- 
bourg le blesse plus que le rejet do 
ses deux inscriptions, 83. — Quand 
sa rupture éclate avec Falconet, ibid. 

— Sa correspondance avec Falconet 
(voy. Lettres à Falconet). 87. — Sa 
correspondance avec M.'** Volland 
(voy. Lettres à A/"" Volland), 353. - 
Sa correspondance avec l'abbé Le 
Monnier (voyez Lettres à fabbé Le 
Monnier), XIX, 359. — Sa correspon- 
dance avec M"« Jodin (voyez Lettres 
à J/"*^ Jodin), 379. — Sa correspon- 
dance avec divers (voyez Correspon- 
dance Générale), 419. — Pièces rela- 
tives à son arrestation, XX, 121. 

— Pièces relatives à V Encyclopédie. 
126. — Diderot peint par ses contem- 
porains, 134. — Principaux écrits 
relatifs k sa personne et à ses œu- 
vres, 141. 

Diderot (M**), épouse du philosophe. 

— Voyez CHKUPiony Anne-Antoinette. 
Diderot {Denis- Laurent), troisième en- 

faut de Diderot. — Tombe sur les mar- 
ches de l'église quand on le présente 
au baptême, et meurt des suites de 
cette chute, I, xlvii, lxiv, 
Diderot (Didier), coutelier à Langres, 
père du philosophe, homme de beau- 
coup de fermeté dans le caractère 
et fort habile dans son métier, I, xxii. 

— Conduit à Paris son fils Denis, qu'il 
fait entrer comme pensionnaire au 
collège d'Harcourt, xxx. — Reste 



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ET ANALYTIQUE 



239 



durant qBinze joars à Paris, dans le 
seul but de s*assarer des dispositions 
de son fils, xxii. — Écrit à M. Clé- 
ment de Ris, procureur, pour qu*il 
dirige son fils dans Tétude du droit 
et des lois, xxxii. — Après deux 
ans, informé par M. Clément de Ris 
de l'inutilité de ses soins, il intime 
à son fils Tordre de rentrer dans la 
maison paternelle, ibid, — Habile dans 
Tari de fabriquer des instruments de 
chirurgie, il n*aurait à aucun prix 
consenti k en faire un défectueux, II, 
413. — Grimm lui rend visite en 
mars 1759, V, 280. — Un entretien 
avec ses enfants, 281-308. — Il fait 
deux fois le voyage de Bourbonne pour 
une maladie singulière, XVII, 334. 
— Ce qu*il répond k ses enfants et à 
ses amis, qui ne peuvent lui faire 
prendre un verre d'eau de plus qu'il 
n'en sont le besoin, ibid. — Suites de 
son second voyagea Bourbonne, ibid. 

DiDEBOT {Maris- Angélique), fille du 
philosophe. — Voyez Vandecl. 

DiDEBOT (l'abbé), frère puîné du philo- 
sophe; élève des jésuites, I, lviii. — 
Intolérant, il se brouille avec toute sa 
famille, ibid, — A néanmoins de 
grandes qualités, lix. — Unique 
marque d'amitié qu'il ait donnée à 
M"** do Vandeul, sa nièce, ibid, — Re- 
fuse d'assister à une fête donnée par 
le maire et les échevins de la ville de 
Langres pour l'installation du busto 
de son frère dans une salle de l'hôtel 
de ville, lx. — Lettre que lui adresse 
son frère en 1745, 9. — Autre lettre 
du même, en date du 29 décembre 
1760, sur rin tolérance , 48^490. — 
Son caractère, XVIII, 3Ôi. 

DiDEaoT (M*^*), sœur du philosophe. — 
Son caractère d'après M"'" de Van- 
deul^ I, Lviii. — Son caractère, d'ar 
près Diderot, XVIII, 364. 

Diderot et Catherine 11, gravure appar- 
tenant à V Histoire de France racontée 
à mes petits ' enfants, de Guizot, 
XX, 120. 

Diderot et Fréron, documents sur les 
rivalités littéraires au xviii* siècle, 
publiés par Etienne Charavay, XX, 143. 



Diderot et Grimm en conversation, 
gouache, par Carmontelle, XX, 118. 

Diderot et la société du baron d'Hol- 
bach, Étude sur le xviii* siècle, par 
Avezac-Lavigne, XX, 143. 

Diderot et le xix" siècle, conférences de 
M. Louis AsseUne, XX, 142. 

Diderot fouetté, — Inscription mise au 
bas d'une estampe que M. Victor Hugo 
considère comme l'œuvre de la police 
du temps (1752), I, 431; XX, 120. 

Diderot peint par ses contemporains, 
XX, 134. 

Diderot, sa vie et ses œuvres, par 
Albert Collignon, XX, 143. 

Diderot' s Leben und IVerke, par Karl 
Rosenkranz, XX, 143. 

Diderot und seine Werke, par François 
Raumer, XX, 142. 

Diderotiana, ou Recueil d'anecdotes, 
bons mots, plaisanteries, et pensées de 
Denis Diderot, suivi de quelques mor- 
ceaux inédits de ce célèbre encyclopé- 
diste, par Cousin d'Avalon, XX, 141. 

DiDYiiE d'Albxandrib, célèbro grammai- 
rien. — Philosophe chrétien, sut très- 
bien séparer d'Aristote et de Platon 
ce qu'ils avaient de faux et de vrai, 
XV, 295. 

DiECMAN. — Auteur d'un ouvrage sur le 
naturalisme de Bodin, XVI, 341 . 

DiESKAu (baron de). — Reconnaissance 
qu'un sauvage lui témoigne, VI, 455, 
— Ami. intime du maréchal de Saxe, 
XIX, 3. — Comment il fut blessé au 
Canada dans un combat contre un 
corps d'Anglais et de sauvages Iroquois, 
5. — Traitsd'humanité et de générosité 
de général envers un général, et de 
soldat envers un soldat, 6. — Com- 
ment il échappe à la fureur des Iro- 
quois, 7. — 11 a servi longtemps sous 
le maréchal de Saxe, 9. 

DiETREY {Christian-Guillaume-Emest)^ 
peintre allemand. — Wille, habile 
graveur, expose, en 1771, une belle 
estampe d'après son tableau les Offres 
réciproques ^ XI, 546. 

Dieu. — Nom donné d'un consentement 
unanime à TÊtre tout-puissant qui 
gouverne le monde, I, 21. — Com- 
ment sa connaissance opère sur les 



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240 



TABLE GÉNÉRALE 



hommes, 51 . — Ne pas dire de cer- 
taines gens qu'ils le craignent, mais 
bien qu'ils en ont peur, 129. — Il ne 
le faut imaginer ni trop bon ni mé- 
chant, 130. — La superstition lui est 
plus injurieuse que Tathéisme, ibid. 
— Raisonnement de Tathée contre son 
existence, 131 . — Qu'est-ce que Dieu? 
138. — A cette question qu'on fait 
aux enfants, les philosophes ont bien 
de la peine à repondre, ibid. — On 
nous parle trop tôt de lui, on n'insiste 
pas assez sur sa présence, ibid, — On 
a fait du Dieu des chrétiens un père 
qui fait grand cas de ses pommes et 
fort peu de ses enfants, 160. — Que 
fera-t-il à ceux qui n'ont pas entendu 
parler de son fils? Punira-t-il dos sourds 
de n'avoir pas entendu? 161. —Le Dieu 
de l'hostie dévoré par les mites sur son 
autel ! 162.— On a fait mourir Dieu, 
pour apaiser DieUy mot excellent du ba- 
ron de La Hontan,gentilhomme gascon, 
164. — Prière que Diderot lui adresse, 
II, 61. — Seule manière dont il ait 
jamais parlé aux hommes, 82. — Ne 
peut avoir besoin des hommages de 
l'homme, 83. — Ce qu'il est dans la doc- 
trine des Sarrasins, XVJI, .53. — Sen- 
timents de Socrate sur la Divinité, 
158. — Ce qu'est Dieu dans la physio- 
logie des stoïciens, 212. — Ce qu'il est 
dans leur philosophie morale, 210. — 
Opinion de Diderot au sujet de l'exis- 
tence de Dieu, XVIU, 512. 

Dieu et Vhomme^ par M. de Valmire. — 
Analyse de cet ouvrage, IV, 92. 

• Dieux. — S'entend des faux Dieux des 
Gentils, qui tous étaient des créatures 
auxquelles on rendait les honneurs 
dus à la divinité. XIV, 281. — Re- 
marques sur la valeur de cette quali- 
fication chez les Grecs et les Latins, 
ibid. 

DiGEON (M.). — Conversation de Didorot 
avec M'"" Le Gendre, à son sujet, 
XIX, 236. — Décrie la baronne d'Hol- 
bach dans l'esprit de M"'* Le Gendre, 
258. — Jugement de Diderot sur lui, 
259. 

DiNADx {Arthur-Martin), littérateur 
français. — Son histoire des Sociétés 



badines, galantes et littéraires^ citée 
par M. Assézat, V, 9. 

DiocLÉTiEN, empereur ronudn. — L'abbé 
Chaudon reproche à Voltaire de l'avoir 
ménagé, par haine pour le christia- 
nisme, VI, 352. 

DiODORE. — Philosophe péripatéticien, 
succède à CritoUtûs, dans le Lycée, 
XVI, 248. — La première période de 
l'école péripatéticienne finità lui,i6(d. 

DioDORE Cronos. — Philosophe grec, de 
la secte Mégarique, XVI, 112. — Ce qui 
le fait mourir de travail et de chagrin, 
ibid. — A cinq filles qui se rendent 
célèbres par leur sagesse et leur habi- 
leté dans la dialectique, ibid. — Sec- 
tateur de la physique atomique, ibid. 

DiODORE DE Sicile, historien grec. — At- 
tribue à Osymandias, roi d'Egypte, la 
création de la première bibliothèque 
publique, sur le frontispice de laquelle 
il fit écrire ces mots: Trésor des Re^ 
mèdes de l'âme, XIII, 440. 

DiOGBNB Labrce, écrivalu grec. — Propos 
de Diogène le Cynique, rapporté par 
lui, m, 40. — A donné dans la Vie de Ze- 
non un abrégé de la dialectique stoï- 
cienne, XV, 526. — Chimères et sub- 
tilités qu'on y rencontre, ibid. 

DiOGÈNB VApolloniate, philosophe grec, 
successeur d'Anaximandre dans l'école 
Ionique. — Son enseignement est con- 
forme à celui de son maître, XV, 250. 

DioGfeNE le Babylonien, philosophe stoï- 
cien, — Ce qui lui arrive un jour qu'il 
parle de la colère, XVII, 227. 

DroGÈNE le Cynique, philosophe grec. — 
Comment il devient le disciple d'An- 
tisthène, XIV, 259. — Notice sur sa 
vie, ibid. et suiv.— Il meurt à quatre- 
vingt-dix ans, 260. — Principes fon- 
damentaux de sa doctrine, ibid. — 
Quelques-uns de ses bons mots, 262. 

Dion, rhéteur et historien grec. — Qté. 
III, 27, 31, 32. 33, 35, 39, 40, 58, 59, 
80. — A suivi Suilius dans ses im- 
putations calomnieuses contre Sénè- 
que, 88, 89.— Opinion de Montaigne sur 
cet écrivain, 120. — A diffamé Sénè- 
que et Burrhus, 124, 149. — Crévier 
le nomme l'éternel calomniateur de 
tous les Romains vertueux, 150 et 



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ET ANALYTIQUE. 



241 



37 J. — Exerce sous trois règnes lo 
métier d^intrigant, de courtisan et de 
flatteur, 150. — Note sur sa vie et 
ses ouvrages par Naigeon, ibid. — Ses 
incroyables contradictions, 151. — 
Affirme que l'écrit de Sénèque (la 
Consolation à Polybe) ne subsiste plus 
337. 

Dionée attrape-mouches. — Plante de la 
Caroline ; curieuse propriété qui la 
caractérise, IX, 257. 

DioFHANTBS, mathématicien d'Alexandrie, 
1,400. 

Diphile^ nom d'un sceptique désigné 
pour représenter sa secte dans une 
as8embl<^e religieuse, I, 228, alinéa 
31. — Mission qu'il reçoit, 230, ali- 
néa 39. 

Directeurs de Nonnains. — Voyez Seri- 
nettes ambulantes. 

^ Discours d'un philosophe à un roi, 
fragment inédit, IV, 33. 

^ Discours sur l'inégalité des condi- 
tions. — De l'aveu de J.-J. Rousseau, 
ce discours, publié sous son nom, est, 
en entier, l'ouvrage de Diderot, IV, 101 . 

* Discrétion. — Do la véritable acception 
de ce terme en morale, XIV, 283. 

• Disert. — Valeur de cette épithète, 
XIV, 28:i. 

Disgrâce. — Publier soi-même celle qui 
TOUS atteint, acte de prudence, II, 
465. 

' Disparate. — Il n'y a point de dispa- 
rates sans inégalité, XIV, 283. 

• Disparité, Iné^alité^ Différence. — 
Termes synonymes, XIV, 283, 284. 

Dispense. — Toute dispense accordée par 
le souverain est une infraction à la 
loi, II, 471. 

Dispenses. — Voyez Savon^ Indulgence, 
Vélin. 

* Dissertation* — Ce qui la constitue , 
XIV, 284. 

Dissertations.— Sur la Poésie rhythmi- 
que, parBouchaud, VI, 334. — Sur Ésope 
le fabuliste ; sur Èlie ; sur Enoch ; sur 
Saint Pierre, par Boulanger, existent, 
manuscrites et n'ont point été impri- 
mées : celles du même auteur sur 
Saint Roch et Sainte Geneviève, ont 
été égarées, 346. 

XX. 



Dissonances. — L'harmonie oratoire a 
les siennes, aussi bien que l'harmonie 
musicale, I, 407. — Leur rôle en 
musique, XII, 323. 

* Distinction. — Source féconde de dis- 
putes entre les métaphysiciens, XIV, 
284, 286. 

Distinction des objets, II, 50. 

* Distraction. — Libertinage de l'esprit, 
XIV, 286, 287. 

1 Dithyrambe. — Remarques sur ce 

genre de poésie, IX, 9. — Les Êleu- 

théromanes, 12. 
^ Diversité et étendue de Vesprit, IV, 20 

(fragment inédit). 
^ Diversité de nos jugements, fragment 

inédit, IV, 22. 

* Divination. — Art prétendu de connaître 

l'avenir par des moyens superstitieux, 
XIV, 287. — L'Écriture en cite neuf 
espèces; en quoi elles consistaient, 
ibid. — Les Juifs en étaient infectés, 
288. — Se répandit en Grèce et chez 
les Romains , ibid. — Idées de Con- 
dillac sur l'origine et les progrès de 
la divination, 291 à 296. 

Divorce. — Question superficiellement 
traitée par Helvétius, II, 411.— Diffi- 
cultés qu'il fait naître, ibid, 

Djemchid, quatrième roi de la dynastie 
des Parsis. — Fut le premier qui vit 
l'Être suprême face à face, XVII, 320. 

Documents divers. — Pièces relatives à 
l'arrestation de Diderot en 1749, XX, 
121. — Pièces relatives à V Encyclo- 
pédie, 126. — Diderot peint par ses 
contemporains, 134. — Principaux 
écrits relatifs à la personne et aux 
œuvres de Diderot, 141. 

DoDVELi., savant anglais. — Chaudon re- 
proche à Voltaire d'avoir exalté son 
incrédulité, VI, 352. 

Dogme. — Un gouvernement sage doit 
sévir contre l'annonce de tout dogme 
en opposition avec la religion domi- 
nante, 1, 143. — Ce que Diderot pense 
du dogme chrétien, 168. 

DouARD, graveur français. — Auteur d'une 
médaille en bronze de Diderot, XX, 
112. 

DoMrnA, tante de Néron.— VoyezLEPioA. 

Don Carlos, tragédie du marquis de 
46 



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2{|2 



TABLE GÉNÉRALE 



Xîmènes, Vin, 430. — Examen de 

cette pièce, refusée par les comédiens ; 

jouée sur un théâtre particulier, ifeid., 

431 et suiv. — Cet ouvrage n'est 

pas sans mérite; mais le sujet est 

au-dessus du génie de l'auteur, 438. 

^ Don Pabh OlavidèSy précis historique 

rédigé sur des mémoires fournis par un 

Espagnol, VI, 467. — Voyez Jarecnt ; 

OLAViDfes ; Osma; Ravaoo ; Zamora. 

Donne (docteur), savant théologien an- 

' glais. — Prouve dans un ouvrage que 

l'Écriture ne défend point le suicide, 

XVII, 234, 236, 237. 

Dons gratuits, — Moyen proposé contre 

la domination du clergé, IV, 34. 
J>ofLk^ {Claude-Joseph). — Compte rendu 
de ses Idylles de Saint-Cyr, VI, 415. — 
Le luxe qu'il met dans la publication de 
ses Œuvres cause sa ruine , ibid. — 
Publie, à la suite de son drame les 
Deux Reines, une nouvelle intitulée i 
Sylvia et Molhésof, sujet pris à Di- 
derot, VIII, 4. — Avis que lui donne 
Diderot sur la manière de traiter le 
sujet de Régulus comme tragédie, 
443-448. — Examen de son ÊpHre 
de Barnevelt à Truman, 449-451. 
DoRTiDirs, pseudonyme de Diderot, in- 
venté par Palissot dans sa comédie 
des Philosophes, IV, 473. 
DosrrHte, magicien de Samarie. — Son 

histoire, XV, 326 etsuiv. 

DoDiNA ou DciNA, rivière de Russie que 

Diderot dut traverser lors de son 

retour de Pétersbourg. — Réflexions 

au sujet de son passage, XX, 63. — 

Voyez Trajet de la Duina, IX, 28. 

Doute (le). — En matière de religion, 

loin d'être acte d'Impiété, doit être r^ 

gardé comme acte de sagesse, s'il 

naît de la crainte de déplaire à Dieu, 

1, 158. — Maximes à l'appui, 159. 

Dow {Gérard), peintre hollandais. — Son 

tableau le Saltimbanque, qui se voit 

à Dusseldorf, est un chef-d'œuvre, 

XII, 122, 123. — Dans sa vieillesse, 

son école est tenue par Mylius, jeune 

artiste d'un grand talent, 131. 

Doyen (Gabriel-François). — Expose, au 

Salon de 1759, une Mort de Virginie, 

composition immense où il y a de 



très-belles choses, X, 101. — S«s au- 
tres tableaux, k la même exposition, 
et, entre autres, sa Fête au Dieu des 
Jardins, n'ont pas le même mérite, 
102. — Artiste d'un grand avenir, si 
la vanité ne le perd pas, ibid, — Le 
Combat de Diomède et d'Ènée, qu'il 
expose en 1761, est une des plus 
grandes compositions du Salon. Juge- 
ment de cet ouvrage, 138. — La 
Jeune Indienne de Tangiaor, au même 
Salon, ne manque pas de charmes, et 
son tableau VEspérance qui nourrit 
V Amour est médiocre, 141. — Ses 
premiers succès marqués par le /«- 
gement d'Appius Claudius, scène im- 
mense; Diomède qui blesse VénuSy 
autre scène immense; Une BacchO" 
nale, sujet d'ivresse exécuté ayec 
force et chaleur, 216. — Examen dé- 
taillé de son tableau (TAndromaque 
éplorée devant Ulysse, qui fait arra- 
cher de ses bras son fils Astyanax, 
exposé au Salon de 1763, 217-219. — 
Obtient, en 1765, du duc de Choiseul 
l'agrément de faire les tableaux de la 
chapelle Saint-Grégoire aux Invalides, 
à la place de feu Carie Van Loo, 
252. — Son tableau de VÊpidémie des 
ardents, destiné à l'église de Saint- 
Roch, partage avec le ScUnt Denis pré- 
chant la foi, tableau de Yien, ayant la 
même destination, les suffrages du 
public, XI, 29. — Description de 
cette grande composition du Salon de 
1767, que l'on trouve gravée dans 
VHistoire des peintres, de M. Charles 
Blanc, 164. — Qualités et défaute de 
ce tableau, que le public a regardé 
comme le plus beau morceau du Sa- 
lon, 177 et suiv. — Mis en place à 
Saint-Roch, ce tableau a été retouché 
par l'artiste, 179. — Est destiné à 
occuper une grande place dans l'École 
française, 180. — Jugement sur son 
talent, 306. — Expose, au Salon de 
1781, Mars vaincu par Minerve; étude 
critique de ce tableau, XII, 33, 34. 
Dragon, législateur athénien. — Recueille 
les sages institutions de Triptolème, 
auxquelles son humeur féroce i^oate 
des lois de sang, XV, 58. 



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ET. ANALYTIQUE. 



2hZ 



Dramatique {art), — Obeenrations sur 
cet art, VII, 344. — Voyex Art dro- 
fiuUiquê. 

Drame moral (A^nne sorte de), VII, 313. 

— Drame philosophique (d*ane sorte 
de). La mort de Socrate, sujet pro- 
posé en exemple, 314. — Drames 
simplet et drames composés^ 316. — 
Drame burlesque^ 318. (Voyez Som- 
maires f p. 301.) 

* Dranses. — Anciens peuples de la 
Thrace. Leurs OKBurs et coutumes, 
XIV, 296. 

Drbox do Radier (Jean-François). — 
Son livre intitulé le Temple du bon- 
heur, cité, VI, 438. 

Droit canonique, — Son origine, XV, 303. 

— Monstre né de son mélange avec 
la théologie scolasUque et la philoso- 
phie, ibid. 

Droit des gens. — Il cesse au moment de 

la guerre ; maxime de Frédéric II, roi 

de Prusse, II, 4d0. 
Droit mahométan.— Ce qu'il faut savoir 

pour se faire une idée de ce qu*il est, 

XVII, 47. 
Droit naturel, — Est restreint par le 

droit civil, II, 490. 

* Raison première de la justice : obliga- 
tion de rendre k chacun ce qui lui 
appartient. — Examen de ce grave 
sujet, XIV, 296-301. 

Droit romain, — Est la source des vrais 
principes sur tous les contrats, III, 
506. — Importance de son étude, tfrtd. 

Droiture. — Ce qui la caractérise, I, 36. 

DaooAis (Hubert). Ses portraits exposés 
au Salon de 1759, visages de plâtre, 
X, 100. — Le Jeune Élève, qu'il ex- 
pose au Salon de 1761, est un petit 
chef-d'œuvre, 137. — Parmi ses por- 
traits, au même Salon, on remarque 
celui de M. et de Mm« de Buffon, ibid, 

— Excelle à peindre les petits enfant^:» 
Ses tableaux du Salon de 1763 méri- 
tent d*étre remarqués, 206. — Auteur 
d*un portrait de Diderot, XX, 115. 

Dbouais [Henrir François) t flls du pré- 
cédent; portraitiste. — Expose au 
Salon de 1761 un Portrait du petit 
Fox, le plus jeune des fils de mylord 
Holland, que Diderol désigne sous le 



nom du Petit Anglais, X, 137, 325. — 
Les portraits qu'il expose au Salon 
de 1765 ne sont que le vermillon le 
plus précieux, artistement couché sur 
la craie la plus fine et la plus blan- 
che, 324, 32.5. — Au même Salon, 
son Jeune Homme (le marquis de la 
Jamaïque, fils du duc de Berwick), 
vêtu à Vespagnote, et jouant de la 
mandore, est charmant de caractère, 
d'ajustement et de visage , ibid, — 
Ses portraits, exposés au Salon de 
1767, sont fort mauvais, XI, 160. — 
Toujours élégant et blafard, 306. — 
Expose, sous un môme numéro, au 
Salon de 1769, le Portrait de laprin- 
cesse de Carignan, celui de V Arche- 
vêque de Rouen, celui de M^* de Lan» 
geac, puis deux Portraits de M"** du 
Barry, Tun en homme, l'autre en 
femme, 419. — Tous ces tableaux 
diversement jugés, 420. — Les por- 

• traits qu'il expose en 1771 sont géné- 
ralement bien traités, 487. — Trois 
portraits au Salon de 1775, mauvais, 
XH, 16. 

• DruseSt peuples de la Palestine. — Se 
disent chrétiens, XIV, 301. — On les 
croit Français d'origine , ibid, — 
Leurs mœurs et coutumes, ibid, 

Drtdem, célèbre poète anglais. — Auteur 
d'un parallèle de Plutarque et de Sé- 
nèque, cité, III, 179 (note). 

DoBié, peintre en émail, XIV, 409. 

DcBos (l'abbé Jean-Baptiste). —Ses Ré' 
flexions critiques sur la poésie et la 
peinture, ouvrage à consulter, III, 486. 

DuBODRG, médecin. — Exemples tirés de 
sa pratique sur les avantages de l'u- 
nion des connaissances médicales et 
chirurgicales, IX, 215, 216. 

DoBRUNPALT, chlmiste français. Amateur 
d'autographes ; communique à M. As- 
sézat une copie de la Religieuse, V, 
10. — Possède, en autographe de Di- 
derot, la version du dithyrambe les 
Eleuthéromanes, telle qu'elle a été 
imprimée dans la Décade philoso- 
phique (30 fructidor an IV), IX, 9. — 
Remet à M. Assézat diverses lettres 
inédites de Diderot à Suard, XIX, 473 ; 
et k Grimm, XX, 14. 



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2W 



TABLE GÉNÉRALE 



DcBCCQ, colon de Saint-Domingue, com- 
mis de la marine sous le ministère de 
M. de Clioiseul, duc de Prasiin, VI, 
417. — Ses éminentes qualités, 418. 

— Diderot en a fait un des person- 
nages de sa comédie Est-il bon? Est- 
il méchant? sous le nom de M. Poul- 
tier, VIII, 143. 

Ddchelas (Baymond)^ conseiller au Par- 
lement de Grenoble : accusé, décrété 
de prise de corps et contumax, est 
condamné à mort pour assassinat, VI, 
390. — Contumax, il est roué en ef- 
figie, 391. 

Ducis {Jean-François), poète tragique.— 
Examen de sa tragédie iVHamlet, re- 
présentée pour la première fois le 
30 septembre i7G9, VIII, 471-476. 

Ddclos (Charles Pineau), historiographe 
de Franco. — Auteur du roman Acajou 
et Zirphile, I, 237, alinéa 7. — Ses 
Confessions du comte de *'*, IV, 336. 

— Ses judicieuses remarques sur Tin- 
vention de récriture, XIV, 38i. — 
Ses notes touchant Teuphonie, méri- 
tent d*être consultées, 442. — Dide- 
rot espère que Duclos laissera des mé- 
moires dignes des choses extraordi- 
naires qui se sont passées de son 
temps, XV, 94. 

DiCLOS (M»^«), célèbre actrice. — Son 
apostrophe au parterre, qui riait à la 
première représentation d'Inès de Cas- 
tro, tragédie d*Houdart de La Motte, 
VIII, 352 et 387. 

DocLos (M"*'*). — Prend soin de Damila- 
ville malade, XIX, 270. — Visite que 
lui rend Diderot, 335. 

DoDOTER DB Gastel. — Scèue dès con- 
yulsionnaires de Saint-Médard rap- 
portée par lui. II, 254, 255. 

Duels. — Proscrits par la loi, ils sont 
moins fréquents, mais néanmoins ils 
restent dans les mœurs, VI, 390. — 
Moyen de les prévenir, 391.— Exemple 
de Tefficacité du moyen proposé, 392. 

DorooART (Pierre).— Note sur ce célèbre 
chirurgien, VI, 23. 

DcFRESNOT (Charles- Alphonse), peintre 
et poète. — Son poème intitulé de i4r(e 
graphica, publié après sa mort par 
Mignard, traduit en prose par Roger 



de Piles, sous le titre : VArt de la 
Peinture^ est imité par Le BUerre, 
XIII, 78. 

Duhamel du Monceau (Henri-Louis), cé- 
lèbre agronome français. — Son por- 
trait par Moitte, et son caractère, 
XI, 360. — Sa traduction du Traité 
de la culture des terres de 4'agronome 
anglais Tull, XIII, 256 et suiv. 

Duire^ vieux mot. — Employé par Sarra- 
sin ; sa signification, VI, 419. 

DuJARDiN, membre du collège de chirur- 
gie de Paris. — Entreprend VHistoire 
de la chirurgie^ dont il publie un 
premier volume en 1774, IX, 470. 

— A sa mort, Peyrilhe est chargé 
de la continuation de Touvrage, itÀd. 

hvLkvuENS (V&hhé Henri-Joseph)^ auteur 
du livre intitulé : le Compère Mat- 
thieu ou les Bigarrures de Vesprit 
humain, VI, 283. — Meurt dans une 
maison de détention, t6i(f. 

DcMARSAis (César Chesnbau), grammai- 
rien philosophe. — Personne n*a mieux 
connu que lui la métaphysique de la 
grammaire, I, 414. — Son livre des 
Tropes est rempli d'excellentes obser- 
vations communes à toutes les lan- 
gues, III, 466. — Auteur de Tartide 
Construction dans V Encyclopédie, 470. 

DuyESML (M"*), célèbre tragédienne. — 
Sa manière de noter le rôle de Clytem- 
nestre dans ïlphigénie de Racine^ 
VII, 163. — Caractère distinctif de 
son talent, VIII, 347 et 367. — Bien 
différente de M'^* Clairon sa rivale, 
ibid. 

DuMOLARD (M.). — Ne se presse pas de re- 
mettre les fonds qu'on attend de lui, 
XIX, 396. — Peu de cas que Diderot 
fait de lui. Pourquoi, 397. 

DuMONT (Jean-Jacques)^ dit le Romain, 
peintre français. — Expose, au Salon 
de 1761, son tableau de la Publicatiom 
de la Paix en 1749; critique de cette 
composition, mélange d*ètres réels et 
d*ètres allégoriques, X, 108. 

DuMONT (Edme), sculpteur français. — 
Expose au Salon de 1769 une statue 
en marbre, qui représente Milon de 
Crotone essayant ses forces, XI, 456. 

— Cette statue est aujourd'hui placéeaa 



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ET ANALYTIQUE. 



245 



Musée du Louvre, sculpture moderne, 
n<» 293. — Expose, en 1771, un groupe 
représentant Diane, conduite par VA- 
mour auprès (VEndymion^ 538. 

Danciade (la) ou la Guerre des sots, 
poëme satirique de Palissot, VI, 382. 

DoNi {Egide^Romuald)^ compositeur na- 
politain. — Approuvé par Rameau (le 
neveu), V, 458. — Son opéra-comique 
le Peintre amoureux de son modèle 
est le point de départ d'une révolu- 
tion musicale, 461. — Ses partitions 
de Vile des Fous, du Maréchal fer^ 
rant, de la Plaideuse^ citées avec 
éloge, 463. — Modifications que subit 
son talent, 489. — Accompagne Gol- 
doni dans une visite à Diderot, Yll, 
174. — Opère le rapprochement des 
deux écrivains, 176. 

DoPATY (J.-B. Mercier), avocat général 
au Parlement de Bordeaux. — Remar- 
ques sur sa défense d*une veuve, accu- 
sée d'avoir forfait après Tan du deuil, 
VI, 388. — Ce qui arrive à sa femme 
à la dernière représentation du Père 
de famille. Sa visite à Diderot, XIX, 
323. — Notice sur lui, 324 (note). 

Dupes, — On peut en faire et Tètre de 
soi-même, sans cesser d'être de bonne 
foi. II, 309. 

î>vPLissts{Joseph'Siffrein), peintre fran- 
çais. Se distingue surtout dans le 
genre des portraits. — Expose, au 
Salon de 1769, ceux de Vabbé Arnaud, 
de l'avocat Gerbier, de M. Le Ras-de- 
Michel, tous très-beaux, XI, 449. — 
Ses portraits du marquis de l'Hôpital 
et de Caf/ieri, au Salon de 1771, doi- 
vent lui ouvrir les portes de l'Acadé- 
mie, 525, 526. — Les Portraits d'Al^ 
Ugrain, de Vabbé de Véri, exposés en 
1775, sont admirables; celui de Gluck 
n'a pas un mérite égal, XII, 21. — Au 
Salon de 1781, ses portraits sont, 
comme à l'ordinaire, fort beaux, 
mais le plus étonnant de tous est celui 
de l'académicien Thomas, 42, 43. 

• Dttp/ic£i«. — Marque distinctive du mé- 
chant qui affecte toutes les démonstra- 
tions de l'homme de bien, XIV, 302. 

Dupont de Nemours, économiste. — Rem- 
place Diderot pour Iccompte rendu des 



expositions des ouvrages d'art aux Sa- 
lons de 1773, 1777, et 1779, X, 87. — 
Le manuscrit de ce collaborateur de 
Grimm appartient aujourd'hui (1877) 
àM.Walferdin, ibid. 

Ddprat (Pascal). — Auteur d'un ouvrage 
intitulé : les Encyclopédistej, leurs 
travaux, leurs doctrines et leur tn- 
fluence, XX, 144. 

DoPRé DE Saint-Madr ( M"** ), femme 
d'un maître des comptes. — Parvient, 
par son crédit sur le lieutenant-géné- 
ral de police, le comte d'Argenson, à 
(aire enfermer, en 1749, Diderot à 
Vincennes, I, 277. — Une plaisanterie 
de l'auteur de la Lettre sur les aveugles 
motive cet abus de pouvoir, ibid, 

DoQuÉNOi (M"*etM"«). — Personnage» 
du roman Jacques le Fataliste j où 
elles sont fréquemment désignées 
sous le nom de d'AiSNO.M. — Voyez Aïs- 
nom (M"« d'). 

DuQUESNOi (François), surnommé Fran^ 
çois Flamand, célèbre sculpteur belge. 

— Sa réponse à un amateur qui le re- 
gardait travailler, VIII, 366, et XI, 223. 

DuRAMBAU (LouiS'Jean-Jacques), peintre 
français. — Artiste de grande espé- 
rance, XI, 307. — Expose au Salon de 
1767 : le Triomphe de la Justice ^ 
309 , — Le Martyre de saint Cyr et de 
sainte Julitle, 313. — Saint François 
de Sales agonisant, ibid. — Une 
Sainte Famille, 316 — Un Portrait 
de Bridan, sculpteur du roi, 318. — 
Deux Têtes d'enfants, un petit Joueur 
de basson, une Dormeuse qui tient son 
chat, une Tête de vieillard, 319. — 
Des dessins, savoir : une Salpétrerie, 
une Chute des anges rebelles, 320. — 
Une Esquisse de bataille, deux Têtes 
d'enfants, 321. — Une Figure acadé- 
mique, une Esquisse de femme assise, 
322. — Saint-Quentin fait une criti- 
que passionnée de trois tableaux qu'il 
expose en 1775, XII, 21, 22. 

Durand, peintre du duc d'Orléans. — On 
a de cet artiste le premier Traité de 
Vart de peindre sur émail, XIII, 50. 

— Déplorable fragilité de ses ouvrages 
si parfaits, XIV, 412. — Description 
d'un de ses tableaux, ibid. 



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246 



TABLE GÉNÉRALE 



Duras (le dac de). — Promène le roi de 
Danemark dans Paris, XIX, 294. — 
Quatrain sur lui, 299. 

DuREAU (A.)i bibliographe, I, vi. 

DussAULx {Jean), littérateur.-— Entretient 
Diderot sur les Confessions de J.-J. 
Rousseau encore inédites, III, 92. 

DovBRGBii DB Haobannb {Jean), abbé de 
Saint^yran.— Amène en France Cor- 
neille Jansénius rendu célèbre par son 
ouvrage intitulé Augustinus, XV, 256. 

DuYiyiER (P. Simon-Benjamin) y grayeur 
en médailles.— Parmi celles en grand 
nombre qu'il expose au Salon do 1 7C5, 
on peut prendre V Inauguration de 
la statue de Louis XV, à Paris; 
VAmbassadeur turc présentant ses 
lettres de créance; le Buste de la 
princesse Troubetzkot, avec son revers; 
son Tombeau environné de cyprès, ^i 
envoyer le reste à la mitraille, X, 452. 

Ddvoisin {Jean-Baptiste), évèqMQ de Nan- 
tes. — Son ouvrage de V Autorité des 
livres du Nouveau Testament contre 
les incrédules, recommandé, III, 513. 



E 



Eau bénite. — Sa vertu miraculeuse, I, 
213, alinéa 01. 

Eaux-Fortes. — Les connaisseurs en 
peinture font grand cas de ce genre 
de gravure, et ils ont raison, XII, 113. 
— Pourquoi elles plaisent souvent 
plus que les morceaux terminés au 
burin, 125. — Eau-forte représentant 
Diderot, XX, 118. — Eau-forte de 
Saint-Aubin, Charles Panckouke aux 
éditeurs de l'Encyclopédie, compre- 
nant les médaillons des collaborateurs 
de l'Encyclopédie, 119. 
Ecart. — Des différentes acceptions do 
ce mot, XIV, 302. 

• Écarter, Éloigner, Séparer, — Action 
mécanique, XIV, 303. 

• Ecclésiarque. — Dénomination an- 
cienne d'une charge analogue à celle 
de nos margnilliers, XIV, 303. 

EcBARu. — Diderot mène deux Anglais 
entendre de la musique chez lui, 
XIX, 266. 



* Éclairé, Clairvoyant.^ Termes rela- 
tifs aux lumières de l'esprit, XIV, 303. 

* Éclectisme. — Ce qu'il faut entendre 
par ce mot, XIV, 304. — N'a point été 
une philosophie nouvelle, 305. — Ne 
pas le confondre avec le syncrétisme, 
306. — Sa manière de procéder, 307. 

— Cette philosophie, aussi ancienne 
que le monde, ne prit un nom et ne 
forma une secte que vers la finda se- 
cond siècle, ibid. — Tableau général 
de cette philosophie, 308-314. — Son 
histoire, 314-351. — Principes de la 
dialectique des éclectiques, 351-354. 

— Principes de leur métaphysique, 
354-359. — Principes de leur psycho- 
logie, 359-364. — Principes de leur 
cosmologie, 364-368.~De la théologie 
éclectique, 368-375. — De la théogo- 
nie, 375-378. 

École Française: Sculpture, Peinture, 
Architecture. ^ Son état en 1767, XI, 
305. — Anecdotes relatives à la distri- 
bution des prix de l'Académie de pein- 
ture, en cette même année 1767, 376 
et suiv. 

Écoles de VÊpicuréisme.—ApTè^ plus de 
mille ans d'oubli, elles renaissent à 
la voix de Pierre Gassendi, XIV, 525. 

— La première s'ouvre dans la maison 
de Ninon de Lenclos, 526. — Bemier, 
Chapelle et Molière la transfèrent à 
Auteuil, ibid. — L'école de Neuilly suc- 
cède à cette dernière, t&id.— Viennent 
ensuite celles d'Anet, du Temple, de 
Saint-Maur et de Sceaux, 527. 

Écoles publiques.-'hQVir objet, III, 444. 

— On y entre ignorant, on en sort 
écolier, 445.— On a atteint le but si l'on 
en remporte de bons éléments, ibid. 

— Il y en a deux sortes : les petites^ 
ouvertes à tous les enfontsdu peuple; 
les secondaires, ou collèges de l'Uni- 
versité, 530. 

Écoliers. — Les meilleurs sont commu- 
nément ceux qui donnent le moins de 
peine au maître, II, 297. 

* Économie rustique.^Son importance, 
XIV, 378. 

JËconomùte^.—Ceuxde la nouvelle école, 
fondée par Quesnay, parlent avec une 
liberté inconnue avant eux, IV, 82. 



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ET ANALYTIQUE. 



247 



Ecorché, tenne de peintare. — Motif 
qu^on a de l'étudier, X, 463. 

ÉCOSSAIS (les montagnards). — Gomment 
ils 88 contiennent dans leurs repas, 
lorsquMIs rappellent leurs Yieilles que- 
rella et se disent des propos inju- 
rieux. Leur générosité envers le Pré- 
tendant, XIX, 8. 

EcpHANTB, philosophe pythagoricien. — 
Son système philosophique, XVI, 512. 

Êcraignes ou Escraignes, — Vieux mot 
dont la signification est veillées de vil^ 
loge; son étymologie d*après Etienne 
Taboureau, VI, 118. 

Écrits apocryphes de Diderot, XX, 97. 

Écrits perdus ou détruits, de Diderot, 
XX, 102. 

Écriture (P). — Cet art est la peinture 
de la Toix, XIV, 384.— Les Égyptiens 
ne Tont point connu, 385. 

Ecriture SmrUe.-^Son caractère, 1, 145. 
— Son empreinte divine n*est pas 
telle qu'elle soit absolument indépen- 
dante du témoignage des auteurs pro- 
fanes, ibid. 

Écrivcùn, — Ce qu'il doit toujours avoir 
en vue quand il prend la plume, VII, 
310. ^ Conduite à teoir par celui qui 
veut assurer à ses ouvrages un charmo 
éternel, XIV, 432. 

Écrivains chrétiens. — Noms de ceux, 
en petit nombre qui, du vu'"* au xu""* 
siècle, s'efforcèrent de secouer le joug 
de la barbarie, et de relever la science 
abaUue, XV, 300 et suiv. 

EoBUKCK. — Nom commun à une famille 
de graveurs belges ; Gérard, le plus cé- 
lèbre, mourut à Paris en 1707; iVico- 
las, son fils, mort en 1730, a laissé des 
estampes estimées ; de Jean, oncle du 
précédent, en cite surtout le Déluge 
d'après Véronèse; Gaspard, frère 
dernier né de Jean et de Gérard, sou- 
vent confondu avec celui-ci parce que, 
comme lui, il signait G. Eoeunck, n'a- 
vait ni la pureté, ni la vigueur de la 
taille de celui qui avait été son maî- 
tre. Les ouvrages de Gérard recom- 
mandés comme objet d'étude, X, 442. 

Énisius DE Cappadoce. — Étudie la philo- 
sophie dans Athènes, XIV, 327. -^ 
Passe en Syrie où il se lie d'amitié 



avec le néo-platonicien Jamblique, 328. 

— Épouvanté par les persécutions 
exercées contre les philosophes, il 
veut se retirer d'entre les hommes, 
ibid. — Ses disciples parviennent à 
le retenir, ibid. — Établit à Pergame 
nne école éclectique, ibid. — L'empe- 
reur Julien le consulte, l'honore de 
son amitié, et le comble de présents, 
ibid. — Ses éminentes qualités, ibid. 

— Professe la philosophie jusque dans 
l'âge le plus avancé, ibid. 

* Éditeur. — Qualités essentielles à cette 
profession, XIV, 378, 379. 

Éducation. — Celle de Teofance déter- 
mine la croyance religieuse, 1, 1C3. -^ 
Kn quoi consiste son importance, II, 
374, 375.— Elle améliore les dons de la 
nature, 408. — Celle des princes, 
449. — Publique et domestique com- 
parées, 450. — Celle des courtisans, 
453. — Pourquoi elle demeure station- 
naire, 454. — Lettre sur ce sujet à 
M»* de Forbach, III, 540. 

^ Éducation des Rois, morceau extrait 
d'un Éloge de Fénelon par M. de Pé- 
xay. — Ce morceau a été fourni au pa- 
négyriste par Diderot, IV, 105, 106. 

Éducation publique (do 1'). — Ouvrage 
attribué à tort à Diderot, XX, 99. -^ 
Pourquoi Crevier en est vraisembla- 
blement l'auteur, ibid. 

* Efféminé. — De l'acception de ce mot 
dans les langues anciennes orientales, 
XIV, 380. 

E/fetf. — Point d'effet sans cause, II , 
52. — Us s'enchaînent sans qu'on 
puisse leur assigner de limites natu- 
relles, 53. 

Égards. — Ceux que l'on doit aux rangs 
et dignités de la société, IV, 13. 

EcBERT, prélat anglo-saxon. -^ Écrivain 
chréUen du viy* siècle, XV, 300. 

ÉGiNHASo, secrétaire de Charlemagne. — 
Occupe un rang distingué parmi les 
écrivains du ix* siècle, XV, 300. 

ÉGLé, ou le bijou muet, IV, 259. — Sa 
sagesse et ses grandes qualités sont 
calomniées, 260. — Célébi, son mari, 
l'exile dans ses terres, 261. — Son 
innocence est révélée par le pouvoir 
de l'anneaa.magique, 262, — Son mari 



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248 



TABLE GÉNÉRALE 



la rappelle et la présente à la cour, 
263. — La calomnie se donne de 
nouveau carrière, ibid. 

Église. — Il n*y a pas de passage dans 
les Écritures dont elle ne puisse faire 
dans l'avenir ce qu'il lui plaira, 1, 163. 

ÉGLISE Saint-Roch. — Observations sur 
ce monument de Paris, XIII, 3-9. 

Égotistes, classe de philosophes qui ne 
reconnaissent d'autre vérité que celle 
de leur existence propre. — Leur cu- 
rieuse doctrine, I, 218, 219, alinéas 
8,9. 

• ÉGYPTIENS Absurdité de leur culte, 

dérendu par des ministres éclairés, I, 
152. 

* Leur histoire est en général un chaos, 
XIV, 380. — En ont imposé sur leur 
origine, ibid. — Eurent un gouverne- 
ment longtemps avant que d*aToir 
connu aucune écriture, ibid, — L'in- 
telligence de l'hiéroglyphe, confiée 
aux seuls prêtres, s'étaut perdue, 
l'histoire des temps primitifs, inscrite 
sur les monuments , devint , pour 
eux-mêmes, une énigme, 381. — 
Moïse, Orphée, Linus, Platon, Pytha- 
gore, Démocrite, Thaïes, etc., ont été 
les disciples de leurs prêtres, ibid. — 
Leur situation religieuse et politique 
après l'invasion d'Alexandre, 382. — 
Causes du peu de certitude de leur 
histoire, ibid. et suiv. — Ancienneté 
de l'institution de Tordre de leurs 
prêtres, 386. — Causes naturelles de 
leur penchant à la superstition, 387. 

— Toute leur science se trouvait ren- 
fermée dans les quarante-deux volu- 
mes de Mercure Trismégiste, 390. — 
Leurs idées touchant la création, 391. 

— Matérialistes d'abord, ils furent 
successivement déistes, platoniciens, 
manichéens, 392. 

Ehrlich (M.). — Voyez Saxe-Gotha. 

EiDODS {Antoine), littérateur. — Partage 
avec Diderot la traduction du Diction- 
naire universel de médecine du doc- 
teur anglais James (Bobert), I, xl. 

EiSEN {Charles), peintre, graveur et 
dessinateur. — Ses vignettes pour les 
OEuvres de Dorât font encore recher- 
cher ce livre, VI, 415. 



* ÉléaUque, secte philosophique fondée 
par Xénophane de Colophone, Xï\\ 
394. — Son histoire, 395. 

Électricité. — Conjectures sur ce phéno- 
mène, II, 27. — Expériences à faire 
sur la matière électrique, 28, 29. 

^ Éléments de physiologie, titre d'an 
volume ia-4® de notes de Diderot 
conservé à la Bibliothèqae de TErmi- 
tage de Saint-Pétersbourg, IX, 235. — 
Caractère de ces notes, '238. — Jfe- 
langes et Réflexions tw la physiolo- 
gie : aversion ; colère ; Jalousie ; envie ; 
430. — Désespoir; hardiesse; intrépi- 
dité; assurance; confiance; résolution; 
courage, 431. — Education; philoso- 
piiie; analogie; influence de la briè- 
veté du temps sur les travaux des 
hommes, 435. — Métamorphoses; phy- 
sionomie, beauté et difformité, 436. 
— Sur les intolérants, 437. — Aven- 
gles, fluides, impressions, 438. — 
Êtres organisés; froid; réflexion; habi- 
tude; nécessité; colère; ne pas allai- 
ter, 439. — Fluide nerveux, 440. 

^ Éléments du système général du 
monde, par M. Lasnière, IX, 464, 
465. — Examen de ce rêve d^un 
homme d'esprit, ibid. 

Éléonore de Guien?ib, femme da roi 
Louis VII. — Notice de Naigeon sur 
cette femme impudique, III, 123. 

^ Éleuthéromanes (les) ou les Furieux 
de la liberlé, dithyrambe, IX, 9. — 
Note de Rœderer sur cette pièce de 
vers, ibui. — Cette pièce n*a été im- 
primée et connue qu'en 179.\ 10. 

ÉLIE, célèbre prophète juif. — Ses appa- 
ritions à Slméon Jochaides, docteur 
juif, auteur du livre du Zohar, XV, 
369. 

Éloge de la ville de Moukden et de ses 
environs, poôme chinois traduit par 
le P. Amyot, jésuite, et publié par 
M. de Guignes. — Analyse de cet ou- 
vrage, VI, 397. 

Éloge de Fénelon, par La Harpe. — Dide- 
rot, qui faisait peu de cas du talent 
de l'auteur, a donné de publics éloges 
à cet ouvrage, I, 6. — Jugement qu'il 
porte sur cet ouvrage dans une lettre 
à M"* M*", XX, 35. 



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ET ANALYTIQUE. 



2i9 



■ Éloge de Rickardson,-~ Fut l'ouvrage 
d*une matinée, d*après Meistcr, I, xvi. 
— Examea critique de cet éloge par 
M. Assézat, V, 211, 212. 

Éloge du Dauphin^ par Thomas. — 
Lettre de Diderot à Suard au^sajot de 
cet ouvrage, Vr, 347. 

Éloge philosophique de Denis Diderot^ 
par Eusèbe Salvcrte, I, 346; XX, 141. 

Éloquence. — ' Pourquoi elle d<^génère, 
80US les gouvernements despotiques, 
n, 385. — Ne peut durer que chez les 
peuples libres, III, 24. — Conditions 
nécessaires au développement de la 
Téritable éloquence, X, 159. — La 
perte de la liberté la détruit; la 
tyrannie enfante les déclamateurs, 
160. 

Elzhcimer {Àdam\ peintre allemand 
connu sous le nom d'ÂoAM ne Franc- 
FoaT. — Artiste que son immense ta- 
lent n'a pas préservé de la pauvreté, 
XII, 104. 

Émail (Exposition abrégée de l'art de 
peindre sur 1'), XIII, 50 et suiv. 

• Émail, branche de l'art du verrier. — 
Histoire de cet art, XIV, 407-413. — 
Premiers artistes qui s'y firent remar- 
qocr : Dubié, Morliëre, Robert You- 
quer, Pierre Chartier, 409. — Grand 
crédit qu'il obtint, t6td. — Pourquoi 
les grands peintres en ce genre se- 
ront toujours rares, ibid. — Appel aux 
chimistes pour la recherche des cou- 
leurs, 410. 

Embaucheurs. — Leur conduite, I, 193, 
alinéa 10. 

* Embrasé. — Acception grammaticale de 
ce mot, XIV, 413. 

Emmert (M. L.), inspecteur de l'École 
des ponts et chaussées. — Renseigne- 
ment communiqué par lui sur H. Le 
Gendre, XVIII, 313. 

Empédocle, philosophe pythagoricien.— 
Fit des choses surprenantes. Ce qu'on 
dit de lui, XVI, 513. — Son système 
philosophique, 515, 517. 

Emplâtre. — Anecdote à ce sujet, VI, 
255. — Voyez Dssgla?ids. 

Emploi. — A quoi il s'étend dans la phy- 
sique expérimentale, II, 21. 

" Emporter.— De l'emploi de ce terme 



au simple et au figuré, au physique et 
au moral, XIV, 414. 

• Empreintey terme d'art, XIV, 414. 
Encaissés, lisez Confesseurs.— Leur re« 

cette à tous maux, 1, 198, 109, alinéas 
29, 30. 

Encauitique,— Voyez Peinture en cire. 

Enchanteur.—he diable, 1, 213.— Moyen 
employé pour le mettre en fuite, t6id., 
alinéa 64. — Forme sous laquelle on 
le représente, ibid., alinéa 05. — 
Sort réservé à ceux qui l'auront 
écouté. 214. 

" Encourir.— Verbe actif, qui se prend 
toujours^ en mauvaise part, XIV, 414. 

* Encyclopédie. — Signification de ce 
mot, XIV, 414. — But de cette entre- 
prise par Diderot, 415. — Ne peut Ctre 
l'ouvrage d'un seul homme, ibid. — 
Exposé des difficultés d'un pareil tra- 
vail, 416 et suiv.— Par quelle réunion 
d'hommes (gens de lettres et artistes 
de tous genres), on peut l'exécuter, 
420. — Un tel ouvrage no s'ordonne 
point, le gouvernement ne doit pas 
s'en mêler, 42 1. — Exige une prompte 
exécution, sous peine de n'ôtre que le 
dictionnaire d'un siècle passé, 425 et 
guiv. — De la double fortune réservée 
à la publication actuelle, 4*28. — Con- 
ditions nécessaires pour sa plus 
grande perfection, ibid. et suiv. — 
Exposé de la méthode suivie pour la 
rédaction des articles, 450-503. — 
Cet ouvrage jouit do moins de liberté 
que ceux de Montesquieu ou de Rous- 
seau, XVIII, 4. — Inquiétude de Di- 
derot sur l'arrêt du conseil qui sus- 
pend l'entreprise de VEncyclopédie 
(lettre à M"« Voliand), 389-391. — 
Conversation de Diderot avec d'Alem- 
bert au sujet de VEncyclopédie, 400. 
— Diderot annonce la fin de l'^ncy- 
clepédie k M"» Voliand, XIX, 167. — 
Il se débarrasse de l'édition de VEn- 
cyclopédie, Comment, 319. — Préven- 
tions injustes et ridicules des libraires 
de VEncyclopédie, XX, 7. — Projet de 
refaire VEncyclopédie sous les aus- 
pices de l'impératrice de Russie, 52, 
64, 05, 67. — Pièces relatives à VEn- 
cyclopédie^ 126. — Causes des imper- 



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250 



TABLE GÉNÉRALE 



fections de VEncyclopédie dévoilées 
par Diderot, 130. — Recommandfr- 
tioDS pour parer aux défauts d*une 
nouvelle édition, 131. — Lacunes et 
défauts signalés dans la première 
Encyclopédie, ibid. 

Encyclopédie méthodique. — Immense 
recueil en 166 volumes in-4^ de texte et 
6,439 planches, dont la publiration a 
duré cinquante ans (1782.1832), XIII, 
127. — Diderot ne put en voir que 
le débat; mais il y tient sa place, 
ibid. 

Encyclopédie militaire. — Note sur cet 
ouvrage projeté, VJ,386. 

Encyclopédistes. — Sobriquet inventé 
contre eux par Tavocat J.-N. Moreau, 
XIII, 117. — Eau-forte réunissant les 
portraits de tous les collaborateurs de 
VEncyclopédie, XX, 119. 

Encyclopédistes (les), leurs travattx, 
leurs doctrines et leur inflttence, par 
Pascal Duprat, XX, 141. 

Ênergié.—Son excès tourmente, XT, 219, 

— Elle bout quelquefois au cœur de 
rbomme, 221 . 

• Enfance de Jésus-Christ (ailes de 1'). 

— Note historique sur cette congréga- 
tion fondée en 1657 par un chanoine 
de Toulouse, XIV, 503.— Cet institut 
est cassé par Louis XIV, ibid. 

Enfant (P) prodigue^ comédie de Vol- 
taire.— Diderot s'adresse à Pauteur ne 
rappelant la première scène du troi- 
sième acte, VII, 120. 

Enfants.^ Qu'est-ce que Dieu? Question 
qu'on ^dresse aux enfants et à laquelle 
les philosophes ont bien de la peine 
à répondre, I, 138. — On leur parle 
trop tôt de cet Être suprême, et oo 
n'insiste pas assez sur sa présence, ibid, 

— Ingénieux moyen que les nourrices 
emploient pour exercer leur mémoire, 
318. 

* (Histoire ancienne.) Ck)ndition des 
enfants dans l'antiquité, XIV, 504.— 
Chez les Juifs, t&td. — Chez les Grecs, 
505. — Chez les Romains, ibid. 

— Chez les Germains, 506. — Leur 
éducation physique au temps et à la 
cour de Charlemagne^ ibid. 

Enfer. — Otez à un chrétien la crainte 



de l'enfer, vons lui ôterez sa croyance, 
1,160. 
Enfer. — Beautés du chant de la Divine 
Comédie du Dante intitulé V Enfer ^ VI, 
195. 

* Enfoncer. — Acception grammaticale 
de ce mot; différence entre creuser et 
enfoncer, XIV, 507. 

Engastrimuthes. — Nom que la Mani- 
monbanda (la reine) donne aux femmes 
dont les bijoux savent parler, IV, 
170. 

Entendement.— Cette faculté de l'âme a 
ses yeux, 1,32.— Elle aaassi ses 
préjugés, II, 20. — Organe de la imi- 
son, il établit et conserve IT mmuM e 
entre les sens, 323. — Étade phyai»- 
logique de cette faculté, IX, 372. — 
Raisonnement, jugement, logique, vo- 
lonté, 374. — UberU, 375. — Habi- 
tude, instinct, 376. 

Enthousiasme. — Ce qui le fait naître, 
Vn, 103. — Manièredont il s'annonce 
ibid. —Le peintre de genre a le sien, 
XII, 88. — Il est de deux sortes : l'un 
d'âme, l'autre de métier, ibid. 

* Mouvement violent de l'âme, état 
voisin de la folie, XIV, 322. — Prend 
mille formes diverses, 323. — Ses vi- 
sions, ibid^ 

Enthousitiste,-' Différent du martjrr qui 
attend la mort, l'enthousiaste y court, 
1, 142. 

Entr* actes (des). — Partie essentielle 
d'un drame. Ce qu'ils doivent être, 
VII, 356. (voy. Sommaire, p. 303.) 

Entrées et Sorties (des). — Règles à ob- 
server au théâtre, VII, 355. 

^ Entretien d'un père avec ses enfants, 
ou du Danger de se mettre au-dessus 
des lois, V, 279. — Comment et 
quand cet ouvrage fut publié pour la 
première fols, 264. 

^ Entretien d*un phUosi^he avec la ma- 
réchate de '•• (Broglie), II, 503.— No- 
tice préliminaire, 505. — Cet opuscnle 
de Diderot est inséré d'abord dans la 
Correspondance secrète de Bldtra, ibid. 
— AUribué â Thomas Crudeli, il est 
publié de nouveau dans un volume de 
Pensées philosophiques imprimé â 
Amsterdam, t&td. — L'abbé de Vaux- 



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ET ANALYTIQUE. 



251 



celles le fait réimprimer, en i796, 
daos ses Opuscules philosophiques et 
liUéraires, 500. 
^ Entretien entre d^Alembert et Diderot, 

— L'auteur annonce la composition de 
cet ouvrage, II, 130. — Jugement 
qull en porte, ibid* 

^ Suite inédite de cet Entretien, 182, à 
491. 

^ Entretiens sur le fils nature/.— Intro- 
duction, VII, 85. — Dorval et mol. 
Premier entretien, 87 . — La loi des trois 
unités difficile à observer, mais sen- 
sée, ibid* — Intrigues de valets et de sou- 
brettes, moyen sûr d'anéantir Tintérét, 
90. — Caractère de Constance expliqué 
et justifié, 91, 92. — Second entretien, 
102. — Idées sur les passions, leur ac- 
cent, la déclamation, la pantomime, 
i03. — Il est des endroits qu*il fkut 
presque abandonner à Facteur, 105. 

— Les tiradeSf ramage opposé à la 
véritable voix delà passion, 106. — Le 
rôle d*André devait, à son avis, avoir 
plus de développement, 110, 111. — 
Importance d*nne vaste scène, 1 1 i. — 
Ce qu'il faudrait pour changer la face 
du genre dramatique, 115. — Lascène 
des Euménides d*EschyIe donnée 
comme exemple, ibid, — Des scènes 
alternativement muettes et parlées, 
116. — Indication d*un progrès pos- 
sible, exemple emprunté à la vie do- 
mestique et commune, 117. — Sylvie 
ou le Jaloux, tragédie de Paul Lau- 
dois citée comme modèle à suivre, 

119. — Invocation à Voltaire comme 
fondateur de la tragédie bourgeoise, 

120. — Des causes do la déca- 
dence de Part théÀtral et des moyens 
de le relever, 121-132.— Troisième 
entretien, iZA, ~-L*Hécyre deTérence, 
cité comme exemple du genre sérieux 
à^ntroduire au théâtre, 135. — Avan- 
tages de ce genre, 136. — La tragi- 
comédie ne peut être qu'un mauvais 
genre, 137. — La farce, la parade et 
la parodie ne sont pas des genres, 
ibid. — Le genre sérieux a sa poétique. 
ibid. » Canevas de quelques scènes 
da Fils naturel écrites dans les trois 
genres, 141-145. — Ces scènes dé- 



montrent que la tragédie domestique 
est encore à naître, 146. — Des ac- 
tions qu'il faut représenter, de celles 
qui doivent être récitées, 147. ^ Jus- 
qu'à présent le caractère a été l'objet 
principal de la comédie et la conditioa 
n'a été que l'accessoire ; dans la .co- 
médie bourgeoise, le contraire devra 
avoir lieu, 150. — Le genre burlesque 
et le genre merveilleux n'ont point de 
poétique et n'en peuvent avoir, 152. 

— Les dieux du paganisme ont été 
laits à la ressemblance de l'homme, 
154. — La théogonie païenne n'est 
autre chose que la personnification 
des vices, des vertus et grands phénomè- 
nes de la nature, 155. 

Entretiens. — De J)iderot et d'un philo- 
sopha) de ses amis, 1, 178. — D'un 
athée et d'un chrétien, 206. — De 
philosophes de différentes sectes, 228. 
De deux faux amanU, 239, 240. 

— D'un faux ami et d'une fausse 
amie, 241. — D'une fausse amie et 
d'un jeune homme, 244. — De deux 
connaissances du monde, 245. — 
D'un philosophe et d'une femme ga- 
lante, 247 . — De Diderot avec R i vière, 
XVII, 481. 

Ent;t«.— Mauvaise passion ; elle rend mé- 
chante la créature qui en est afl^ectée, 
I, 31. — Celle qui naît de la prospé- 
rité d'autrui est basse et dénaturée, 
113. —Sentiment inconnu à la jeu- 
nesse, II, 386. — Diderot ne l'a ja- 
mais éprouvé, ibid. 

ÉoupiLB , charlatan. — Son avis aux 
dames, IV, 191. 

Épaminondas, général thébain, cité, I, 
210, alinéa 59. — Beau trait qui ter- 
mine sa vie, 355. 

ÉpAPHaoDiTE, affranchi, secrétaire de 
Néron. — Aide celui-ci à mourir, III, 
171. 

Ép4b (l'abbé de H.— Voyez L'Épéb. 

Éperon ou Grain cornu.— Observations 
sur cette maladie du froment et du 
seigle, IX, 258. 

1 Êphémérides du Citoyen.-- Analyse 
des tomes V à VIII de ce recueil, IV, 80. 

• Èphéméries. — Groupes ou familles de 
prêtres des Juifs, XIV, 507. 



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232 



TABLE GÉNÉRALE 



piCARME DE Cos, philosophe pythago- 
ricien.— Sa vie, XVI, 517. — Son sys- 
tème philosophique, 518. 

ÉpiCHAnis, courtisane romaine. — Son 
entretien avec Sénèque est une pure 
fiction, m, 366. 

Épictête, philosophe stoïcien. — Mot 
remarquable qu'il dit en parlant de 
lui-môme, VU, 388. 

Épicure, philosophe grec. — Sa raison de 
ne point aimer les jugements popu- 
laires, III, 210. — Sa vertu est celle 
d*un homme du monde, 315. — Ce 
fut un héros di^guisc on femme, 316. 

— Sa doctrine sur les atomes a été le 
perfectionnement de la philosophie 
éléatique, XIV, 400. — Différences 
principales entre sa philosophie et 
celle de Leucippe, 401. — Sa nais- 
sance, sa famille et sa vie, 522, 523. 

— Ses derniers moments, 525. — 
Quel fut son enseignement, XV, 66. 

— Ses nombreux sectateurs, ibid. 

' Ëpicuréisme ou Épicurisww.— Philoso- 
phie née de la secte Éléatique, XIV, 
508. — Doctrine mal comprise et fort 
calomniée, ibicU — lixposé de cette 
doctrine par Épicure même, ibid, à 
522. — Sort d*un oubli do plus de 
mille ans au commencement du 
xvii* siècle, 525. 

Êpigrammes. — Les petits ouvrages que 
Sénèque a composés sous ce titre, 
durant son exil en Corse, ont peu de 
mérite, III, 355. 

Épi M EN IDE, Cretois.— L*un des fondateurs 
de la philosophie fabuleuse des Grecs, 
XV, 50. — Seconde Solon dans le 
choix de lois qu'il donne aux Athé- 
niens, ibid. — Ce qu'on doit penser 
de son long sommeil, ibid, 

Épinay {[A)uise'Flor$nce'Pétronille de 
LA LivK d*). — A donné dans ses Mé- 
moires d'intéressants détails sur le 
marquis de Croismare, le bienfaiteur 
de Suzanne Simonin {la Religieuse), 
V, 8. — C'est chez elle que s'est 
ourdie la trame de l'ingénieux roman 
de Diderot, 175. — Ce qu'elle rapporte 
au sujet du succès de vente du Fils 
naturel^ VII, 6. — Son séjour avec 
Grimm et Diderot à la Chevrette. Vie 



qu'ils y mènent, XVIII, 449. — Oq y 
fait son portrait, 453, 458. — Décla- 
ration que lui fait Saurin, 458. — Sa 
réponse à une observation de Diderot, 
ibid, — Pourquoi elle est un pea 
fâchée contre Grimm, 459. — Son 
portrait achevé. Comment elle est 
représentée, 401. 

^ ÊpHre à Boisard, IX, 63. 

• Épreuve, Essai, Expérience. ^De rem- 
ploi de ces termes, tous relatifs à la 
manière dont nous acquérons la con- 
naissance des objets, XIV, 528. 

Équité,^ Cq qui la caractérise dans les 
actions, I, 36. 

ÉRASME {Didier ou D«irrf).— Dit qu'en 
lisant Sénèque comme un auteur 
païen, on le trouve chrétien, lil, 187. 
— Peu s'en faut qu'il ne s'écrie saint 
Sénèque, 188, 180. — En quoi, suivant 
lui, la langue de Sénèque différait de 
celle de Cicéron, 231. — Son Éloge 
de la Folie, cité XI, 320. 

ÊRASTB OU le Grondeur, caractère in- 
quiet et mécontent, XV, 68, 69. — 
Voyez • Grondeur. 

£/*pot.— Observations sur cette maladie 
des céréales, IX, 257. 

Erguebzkd. — Nom sous lequel Diderot 
désigne Louis XIV dans les Bijoux 
indiscrets, IV, 137. — Est maintes 
fois nommé Kanoqloc, 138. — Sélim 
(le maréchal de Richelieu) fait à Mir- 
xoza (M'"* de Pompadour) le récit 
des événements prodigieux de son 
règne, 355. 

Ericbira (les comtes d'), seigneurs por- 
tugais.— Font à la Bibliolhèque duroi 
le don de livres imprimés eu leur 
langue, XIII, 473. 

ÉRiPHiLB. — Son tête-à-tête avec le co- 
médien Orgogli, IV, 278. 
Erloin, moine breton. — Prêche la croi- 
sa le et entraîne à sa suite une multi- 
tude de ses compatriotes, XIV, 247. 
Ernelinde^ opéra de Poinsinet, repré- 
senté en 1707; musique de Philidor; 
corrigé par Sedaine, en i773, VIII, 
459. — Ce que prouve le succès de 
cette pièce en faveur de la mu- 
sique, 509. 
Ernesti (docteur). Allemand d'un mérite 



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ET ANALYTIQUE. 



253 



éniînent que Diderot recommande à 
rim'pératricc Catherine comme plus 
capable que qui que'ce soit de dresser 
un plan d^ôducation, III, 416 (note). 

Ébos.— Nom d'un honnête homme dupe, 
I, 245, alinéa 47, et 246, alinéa 48. 

Erreur, — Celle de fait ne produit point 
de vice, pourquoi, I, 37. — Celle dé 
droit, au contraire, ibid, 

EscHEA.\T (d*), auteur des Mélangés de 
littérature, d'histoire^ «fc— Extrait de 
cet ouvrage; anecdotes sur Diderot et 
son entourage, XX, 136. 

EscniNE, philosophe .grec. — Comment 
il devient le disciple do Socratc, 
XVII, 164. 

EscHTLE. — Est épique et gigantesque, 
m, 481. — Sublime lorsqu'il exorcise 
Oreste, qu*il réveille les £uménides, 
ibid. 

Esdavê {V) africain, comédie de Té- 
rence. — Sa perfection, V, 235. 

Esclaves.'-Ce que c'était qu'un esclave 
chez les Grecs et chez les Romains, 
V, 229. — Térence, Phèdre, Cœcilius, 
Epictète, ont été esclaves, ibid. — 
N'avaient rien de commun avec la 
valetaille d'une grande maison, 230. 

Ésope, poète grec, XV, 63. — Son in- 
fluence sur le gouvernement, ibid» 

Espagne. — Émeutes suscitées par les 
jésuites, VI, 463. — D'Aranda obtient 
l'expulsion des jésuites de toutes les 
possessions espagnoles, 465. — l'In- 
quisition fait dégrader et enfermer 
le Péruvien don Pablo Olavidès, 472. 

Espagnols. — Réflexions de Diderot sur 
les cruautés exercées par eux en Amé- 
rique, VI, 451. 

Espèce, — Épithète redoutable, qui 
marque la médiocrité et le dernier 
degré du mépris, V, 460. — Un grand 
vaurien est un grand vaurien , mais 
n'est point une espèce^ ibid. 

Espièglerie.-- Passion fâcheuse de Ten- 
laoce, I, 114. 

EspKiT [Jacques), de l'Académie fran- 
çaise. — Auteur de VArt de connaître 
les hommes et de la Fausseté des ver- 
tu* humaines^ VI, 353.— Voltaire n'a 
que du dédain ponr son livre, ibid. 

Esprit {lé livre de V), ouvrage philoso- 



phique pabllé par Helvéti us. --Diderot 
en a fourni les plus belles pages, I, 
XVII. — Réflexions sur cet ouvrage, 

II, 267-274. 

Esprit, — Ses satisfactions préférables 
aux plaisirs du corps, T, 79.— Kxemples 
qui le prouvent, ibid, — Ses plaisirs 
importent plus au bonheur que les 
plaisirs corporels, ibid, — Qu'est-ce 
que l'esprit en lui-môme? II, 333, — 
Examen de cette question, 331-337. 

— Ce qui le rend ou juste ou faux, 
343, 344. — Comment on l'éclairé, 

III, 542. — D'où dérive son étendue 
513. — Différence qu'il y a entre l'es- 
prit et le génie, VII, 363. 

Esprit de corps, — Le clergé, la noblesse, 
la magistrature, chaque classe a le 
sien, VI, 310. — Les membres isolés 
peuvent devenir vils et rampants; le 
corps garde sa dignité, ibid, — Les 
remontrances de nos parlements en 
offrent la preuve, ibid. 

Esprit {V)de Diderot ; maximes , pensées, 
fragments, extraits de ses ouvrages, 
par Ch. Joliet, XX, 142. 

Esprits (les), qualité de l'âme. — Entre 
eux ils se prêtent l'oreille, 1, 32. — 

— Ont leur critique à qui rien n'é- 
chappe, ibid. — Sont pourvus d'une 
grande sensibilité, t5id.— Sentiments 
do Socratesur les esprits, XVII, 159. 

Esquisse (de 1'), VU, 322. (Voy. Som- 
maire, p. 302). — Esquisse du P^e de 
famille, 325. 

Esquisses. — Pourquoi une belle esquisse 
nous plaît plus qu'un beau tableau, 
XI, 245. — La passion ne fait que des 
esquisses, 254. 

^ Essai sur la Peinture, pour faire suite 
au Salon de 1765, X, 454-520. 

Notice préliminaire par M. Assézat, 
457. — Extrait de la Décade philoso- 
phique, ibid. — Jugement deNaigeon 
sur cet ouvrage, 458. — Sentiment 
exprimé par Gœthe dans sa corres- 
pondance avec Schiller, 459. 

Division de l'ouvrage en sept cha- 
pitres. I. Pensées sur le dessin, 461 . — 
II. Idées sur la couleur, 468. — m. 
Intelligence du clair-obscur, 474. — 

IV, Examen du clair-obscur, 480. — 



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254 



TABLE GÉNÉRALE 



V. Ce que tout le inond*? sait sur l'ex- 
pression, et quelque chose que tout 
le monde ne sait pas, 484. — vi. Pa- 
ragraphe sur la composition, 496. 

— vil. Un mot sur l'architecture, 
510. 

^ Essai sur le mérite et la vertu, onYn^ 
traduit ou plutôt imitation libre du 
livre de Shaftesbury intitulé : A n in- 
quiry conceming virtute and mérite, I, 
i à 121. Notice préliminaire, 5. — 
Dédicace, 9. — Discours préliminaire, 
11. —Livre premier, première partie, 
section première, 17. — Section se- 
conde, 20. — Seconde partie, pre- 
mière section, 23.— Seconde section, 
28. — Troisième section, 32. — Qua- 
trième section, 39. — Troisième par- 
tie, première section, 41. — Premier 
effet: priver la créature du sentiment 
naturel d'injustice et d'équité, 42. — 
Seconde section ; second effet: Dépra- 
ver le sentiment naturel de la droiture 
et de l'injustice, 44. — Troisième 
section; troisième effet: Révolter les 
affections contre le sentiment naturel 
de droiture et d'injustice, 49, — Livre 
SECOND. Première partie t première 
section, 64. — Seconde section, 66. 

— Troisième section, 69. — Seconde 
partie, première section, 78. — Seconde 
section, iOi. — Troisième section, 113. 

— Conclusion, 119. 

Essai sur les règnes de Claude et de 
JVrfron, 111,1. — Notice préliminaire, 3. 

— Avertissement de l'édition Brière 
(1821), ibid. — Jugement de liarmon- 
tel sur cet ouvrage, 4. — La Harpe, 
Geoffroy, Grosier, Roy ou, Fréron, se 
déchaînent avec violence contre l'au- 
teur, ibid, 5.— Dédicace àNaigeon, 9. 

— Cet ouvrage est l'objet de critiques 
violentes et même d'injures adressées 
à l'auteur, 379. — Réponse àving-sept 
objections tirées du Journal de Paris, 
de VAnnée littéraire et du Journal de 
littérature, de l'abbé Grosier, 381 à 
405. — Conclusion à tirer do toutes 
ces critiques, 406, 407. 

Essais de Vanneau de Cucufa, — Voyez 

Anneau magique. 
Essais de Montaigne, — Cet ouvragecom- 



paré au livré de VHomme par Helvé- 
tius, II, 290. 

Esséniens, — Sectaires dont Torigine est 
inconnue, XV, 346. — Leur histoire 
racontée par Josèphe, ibid. — Philon 
en parle à peu près comme Josèphe, 
351. 

EssERKPH-EssACBALi, pbilosophe musul- 
man, né en Sicile, XVII, 44. — Est 
connu et protégé du comte Roger, 
ibid, — Se défait de ses biens, ibid. 

Estampes représentant Diderot, d'après 
l'original et de fantaisie, XX, 117. 

Esther et Assuèru», tableau de Nicolas 
Poussin. — Remarque sur la gravure 
qui en a été faite par Poilly, X, 128. — 
Noble pose d'Ësther dans ce tableau, 
266. 

1 Est'il-bon? Est-il méchant? ou la 
Pièce et le Prologue, comédie en un 
acte, publiée par la Société des Bi- 
bliophiles, I, VI ; VIII, 69-133. - 
Le même ouvrage, en quatre actes, 
sous le titre définitif : Est^l bon? Est- 
il méchant ? ou VOf/icieux persifleur, 
ou celui qui les sert tous, et qui n'en 
contente aucun, 135-244. 

Estomac, — Étude physiologique des 
fonctions de cet organe, IX, 380. — Ses 
annexes: Vésicule du fiel ; Péritoine, 
383. — Omentum ou épiploon; hâte; 
Pancréas; Foie, 384. 

État-major. Lisez, Clergé, Prêtres,^ etc. 
1, 195, alinéa 23. 

Éternité des peines, » Proposition supé- 
rieure et non contraire & la ndsoDi 
suivant Pascal et Nicole. Blasphème 
suivant Diderot, 1, 159. — Désaccord de 
ce dogme, avec celui de la miséricorde 
infinie de Dieu, 165. — Nulle propor- 
tion entre l'offense et le chàtimeot, 
ibid, — L'introduction de ce dogme est 
due à l'ignorance d'un hébraîste, 167. 

* Éthiopiens, — L'histoire de leur philo- 
sophie n'est pas moins incertaine que 
celle des Égyptiens, XIV, 530. — Leor 
philosophie morale était un ainas 
d'énigmes et de symboles, 533. 

Ètonnement, — Quelle en est la source, 
II, 15. 

• Acceptions diverses de ce mot, XIV, 
534. 



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ET ANALYTIQUE. 



255 



És>8i, philosophe magulman. — Le Tar- 
tare Holac met à sac Tes, sa patrie, et 
devieot son protecteor dans la suite, 
XVII, 50. ^ Reproche que lui font 
les mahométaos, ibid. 

* Étouffer, — De l'emploi de ce verbe au 
simple et au figuré, XIV, 534. 

' Étourdù — Des divers emplois de ce 
terme, XIV, 534. 

Être suprême, — Voyez Difo. 

^ Étrennes aux esprits forts. — Voyez 
Pensées philosophiques. 

' Étroit, — Terme relatif à la dimension 
d'an corps, XIV, 534. — S'emploie au 
moral et au physique, ibid, 

Etti (M*** d'). — Prétend qu'on est trop 
distrait pour bien s'aimer, XVIII, 496. 
—Ses amours avec le chevalier de Va- 
lory. Portrait de cette demoiselle. Ré- 
tleiioDs \ leur sujet, 527. 

Étvde nouvelle sur Denis Diderot, l'En- 
cyelopédiste du iviii* siècle. Extrait 
inédit du Grand Dictionnaire universel 
du xn* siècle, par Pierre Larousse, 
XX, 143. 

Études sur la philosophie du xviii* 
siècle. Diderot.-^ Ouvrage de M. Ernest 
Bersot, XX, 142. 

Etudes. — Leur état en Russie et en Al- 
lemagne, Iir, 415. ~ Direction à leur 
imprimer, 416 — Sont partagées en 
six ou sept classes dans les gymnasia 
ou écoles secondaires, 419. — Moyens 
d'encouragements employés 420. — 
En quoi consiste l'enseignement public 
de ces écoles, 421. — Ce qu'il devrait 
être, ibid. — Utilité des bourses et 
des stipendia ou pensions universi^ 
taires, 422. 

EoBouDE, le Milésien^ philosophe grec de 
la secte Mégarique, XVI, 11 1. — Avait 
pris Aristote en aversion, ibid, — Dif- 
férents sophismes parvenus jusqu'à 
nous dont il est l'inventeur, ibid. 

Eucharistie, 1, 204, aUnéa 44. 

EccuDB DB BléGARE, philosophe socrati- 
que.— Se livre particulièrement à l'é- 
tude des mathématiques, XV, 65. — 
Ses principaux sectateurs, ibid. — 
Déguisement qu'il revêt pour venir 
prendre les leçonsdeSocrate,XVI,110. 
— Se livre aux sectateurs de l'Éléa- 



tisme; réflexion de Socrate à ce si^et, 
ibid. — Ce qu'il dit dans une argu- 
mentation, 111. — Sa réponse sur ce 
que sont les dieux, ibid, 

Eudamidas {le Testament d'), tableau 
de Nicolas Poussin, cité, VII, 385. 

EcDÈME, philosophe péripatéticien. — 
Ajoute quelque chose à la logique 
d'Aristote, XVI, 249. 

EuDOXE DE Cnide, philoRopho pythago- 
ricien. — Enthousiasme avec lequel il 
se livre à l'étude de la nature, XVI, 
523. — Perfectionne l'astronomie: 
invention qu'on lui attribue, 524. 

EccfeNB m, pape. — Choisit Saint-Ber- 
nard, son ancien maître, pour prêcher 
la seconde croisade, XIV, 2i6. 

EoLBR {Léonard), —Il résulte de ses ex- 
périences que tous les sons sensibles 
et appréciables sont compris entre 
huit octaves, IX, 99. — Sa manière 
d'expliquer les effets de la structure des 
flûtes est un beau morceau de physi- 
que, 115. 

EcMfeNBs II, roi de Pergame. — Contri- 
bue à la fondation de la célèbre biblio- 
thèque de cette ville, XIII, 442. 

Ednape, médecin, auteur d'un ouvrage 
intitulé Vie des Philosophes. — Ce qu'il 
raconte touchant Sopatre, philosophe 
éclectique, XIV, 326. — Était le mé- 
decin de l'éclectique Chrysanthius, 
334. — Son séjour à Athènes ; ses 
voyages en Egypte et dans toutes les 
contrées où il espère acquérir de 
nouvelles connaissances, 338. — * 

Eunuque (f), comédie de Térence, V, 
235. — Beautés du rôle de Phédria, 
ibidy — Cette pièce offre de nombreu- 
ses scènes de passion, VII, 3i9. — 
Scènes que l'on pourrait attaquer, 367. 

Eunuques. — Histoire d'un eunuque mar- 
chand d'esclaves, çt d'un Marseillais, 
VIII, 509; 

Ecphante, philosophe grec de la secte 
Mégarique; précepteur du roi Antigone. 
Compose un ouvrage sur l'art de régner, 
approuvé des bons esprits, XVI, 112. 
Euphonie, — Loi puissante de la pronon- 
ciation, XIV, 441. — Elle tend sans 
cesse à approcher les hommes d'une 
mêine prononciation, ibid, — N'est 



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256 



TABLE GÉNÉRALE 



pas observée par les Allemands, les 
Anglais, les Italiens, les Français, qui 
tous prononcent diversement les vers 
d*Homèie et de Virgile, ibid, — Vice 
particulier de la prononciation an- 
glaise, 443. 

EupHRAxon, sUtuaire et peintre grec. — 
Son Paris, injustement critiqué par 
Falconct, XII, 117. 

Euripide. — Est facile et clair, III, 481. 

— Admirable emploi qu'il fait de la 
pantomime, VU, 380. 

EusfeBE, évoque de Césarée. — Témoigne 
du goût des Phéniciens pour la for- 
mation de leurs bibliothèques publi- 
ques, XllI, 440. — Jugement qu'il 
porte sur les fragments des Antiqui- 
tés Égyptiennes recueillis par Mané- 
thon, XIV, 39;i. — Ce qui manque à 
son livre de la Préparation évangéli- 
que pour le rendre incomparable, XV, 
21)5. — Ce qu'il rapporte des Juifs 
transportés en Egypte, 329. 

EiisÈBE DE MiNbB, philosopbc éclectique* 

— L'empereur Julien, son disciple* 
abandonne son enseignement, XIV^ 
329. 

EusTATHE, philosophe éclectique, disci- 
ple do Jamblique et d*Edésiu8, XIV, 
328. 

Edstachb de Saint-Pierre, notable bour- 
geois de Calais, rendu célèbre par 
son dévouement lorsque cette ville 
fut prise par Edouard III, roi d'Angle- 
terre, VIII, 452. — Son grand caractère 
mal représenté dans la tragédie de 
de Belloy, ibid, 

Êvangélistes. — C'est une impudence 
sans exemple de citer leur conformité, 
I, 164. — I, 203, où ils sont nommés 
Ambassadeurs. 

Évangiles. — Faiblesse des preuves qu'on 
apporte pour en démontrer la vérité, 
I, 161. — Dans les premiers siècles 
du christianisme, il y en avait soixante, 
on en a rejeté cinquante-six pour 
raison de puérilité, 167. — Le cygne 
de Léda et les petites flammes de 
Castor et Pollux nous font rire, et nous 
admettons sérieusement la colombe et 
les langues de feu de l'Évangile, ibid, 

ÈvE. — Fait un mauvais repas, qui im- 



prime une tache noire à tous ses des 
cendants, I, 201 , alinéa 38. 

Évéques. — Sous-gouverneurs ; ils pren- 
nent la qualité de lieutenants da 
Christ ; le pape les appelle ses valets, 
1,190, alinéa 25. 

Évidence. — On est forcé de l'apercevoir 
où elle e^t, I, 160. 

^ Évidence (sur 1'), fragment inédit, IV, 
30. 

ExéctUions publiques. — Pourquoi le peu- 
ple y retourne. II, 408. 

Exercice. — Dtile au c(Trps, il est essen- 
tiel à la sant<3 de l'&me, 1, 97. 

Existence. — Ce qu'elle embrasse dans la 
physique expérimentale, II, 21. 

Expérience (l'). — Mère féconde du pro- 
grès, IV, 258. 

Expériences (l'art des). — Méthode à sui- 
vre indiquée par Franklin, II, 39. — 
L'insuccès des premiers essais ne doit 
point décourager, 40. — Nécessité de 
les répéter, 41 . 

^ Expériences intéressantes de Darcet, 
sur le diamant, à la demande de l'em- 
pereur François l" et du grand-duc de 
Toscane, IX, 456. — Ces expériences 
sont renouvelées, dans le laboratoire 
de Rouelle, en présence d*une assemblée 
nombreuse de hauts personnages et de 
savants distingués, 457. — Résultats 
obtenus, 458-461. 

Exposition (de V) . — Ce que doit être 
cette partie du drame, Vil, 346. (Voy. 
Sommaire, p. 303). 

Expositions publiques. — Leur utilité au 
point de vue de l'art et de rintérëtdes 
artistes, XI, 6. 

Expression. — Ce que tout le monde ne 
sait pas sur ce sujet, on peinture, X, 
484 et suiv. — Ce qui la rend faible 
ou fausse, 486. — Chaque eut de U 
vie a son caractère propre et son ex- 
pression, ibid. — L'artiste qui n'a pas 
ce sentiment n'a rien de mieux à 
faire qu'à jeter ses pinceaux dans le 
feu, 489. — Comment elle se fortifie^ 
494. — Elle exige une imagination 
forte, une verve brûlante, 504. 

Extrait d'un mémoire présenté en 4769 
à M. le Chancelier y par A/Jlf* '*, librai- 
res de PariSf pour obtenir de faire 



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ET ANALYTIQUE. 



257 



une nomeîle édition de TEncyclopédie 
en France, XX, 129. 



Fabiaiscs {Papirius), rhéteur et philo- 
sophe romain.— Cité avec éloge par 
Sénèque, III, 26. 

Fabius Romanus, ami du poète Lucain. 

— Contrefait des lettres qui accusent 
lléla de complicité avec Pison dans 
un complot contre Néron, III, 22. 

5 Fables sarraziriês^ traduites du per- 
san, IV, 485, 486, 487. 

Fabre d^Êglantine, auteur du Philinte 
de Molière, VII, 350. 

" Face. — Terme d'astrologie judiciaire 
et de divination, XV, i. 
Fâcheux,— Terme qui s*applique aux 
personnes et aux choses, XV, 2. 

Faculté de Droit, — Curieux usage suivi 
en Allemagne de soumettre à ses pro- 
fesseurs, sous des noms supposés, les 
pièces des procès les plus importants, 
III, 427. — État de celle de France, 
437. 

Faculté de Médecine,— Lsl meilleure des 
quatre; elle laisse néanmoins beau- 
coup à désirer, III, 438, 439. 

Faculté de Théologie, — Est une école 
dMncrédulité, III, 438. 

• Fagot. — Usage bizarre adopté en signe 
de pénitence publique, XV, 2. 

• Faible et Faiblesse,— De la diflférence 
qui existe entre ces expressions, XV, 
2,3. 

• Faim, Appétit. — Synonymes, XV, 3. 

Fainéantise. — Ne borne pas ses in- 
fluences au corps; elle déprave les 
organes, amortit les plaisirs sensuels, 
et cause les ravages de Tesprit, I, 112. 

— Elle ruine le tempérament, ibid. 

• Fort.— Terme difficile à définir, XV, 3. 
Faits. — Tous les peuples ont des faits 

auxquels, pour être merveilleux, il 
ne manque que d'être vrais, I, 148. — 
Les faits dont on appuie les religions 
sont andons et merveilleux, 161. 
Falconet {Camille), médecin distingué. 

— Forme une riche bibliothèque, IX, 
218. — Son buste par Falconet, X, 146. 

XX. 



^ Pourquoi sa bibliothèque pourrait 
être mise au rang des bibliothèques 
publiques, XIII, 463. 
Faixonet [Etienne-Maurice)^ célèbre sta- 
tuaire. — Appelé en Russie par Timpé- 
ratrice Catherine, Diderot devient le 
négociateur des conditions de son 
voyage, I, lïi. — Presse Diderot de 
venir à Saint-Pétersbourg, ibid, — 
Met si peu d'empressement à le rece- 
voir que Diderot se brouille avec lui, 
ibid. — AflTectait une grande indiffé- 
rence pour la gloire, II, 108. — Expose 
au Salon de 1761 un Buste du médecin 
Falconet, très-ressemblant, X, 146. — 
Une statue de la Mélancolie, une Pe~ 
tite Fille qui cache Varc de VAmour, 
ibid, — Deux Groupes de Femmes, 
plâtres à exécuter en argent par Ger- 
main, l'habile ciseleur, tôtrf.— Expose, 
au Salon de 1763, un groupe de 
marbre représentant Pygmalion aux 
pieds de sa statue au moment où elle 
s* anime; description de ce groupe 
précieux, admirable dans toutes seg 
parties, 221-223. — Son éloge, 426.— 
Son parallèle avec Pigalle, ibid. — 
Marbres qu'il expose au Salon de 1 765 : 
Une figure de femme assise, 427.— Une 
Statue de saint Ambroise dans le 
moment de son insolente apostrophe 
à Théodose, 428. — Un bas- relief 
d'Alexandre cédant Campaspe, une de 
ses concubines, au peintre Apelle, 429. 
— La Douce Mélancolie, statue debout, 
430. — L'Amitié ^ statue debout : mor- 
ceau plein d'âme et de sentiment, 432. 
— Brise son Buste de Diderot com- 
mandé par M™« Geoffrin, en voyant 
celui qu'avait fait M"' Collot, son 
élève, XI, 22 ; XX, 1 10.— Sa généreuse 
proposition en faveur de l'clève Millot, 
victime d'une injustice de l'Académie. 
379. — Retire de l'exposition pour le 
concours des élèves de 1767 un tableau 
présenté par son fils, 381. — Pensée 
de Diderot touchant son indifférence 
pour la gloire, XII, 112. — S'est injus- 
tement moqué du Paris du sculpteur 
grec Euphanor ; remarque de Diderot 
à ce sujet, 117. — Ses statues du roi 
David et du prophète Isaïe à Saint- 



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258 



TABLE GÉNÉRALE 



Roch, XIII, 6. — Fait faire plusieurs 
doubles de sa correspondance avec 
Diderot et écrit un avertissement, 

XVIII, 80. — Époque de sa rupture 
avec Diderot, 83. —Lettres que Diderot 
lui écrit. Voyez, Lettres à Falconei. 
— Lettre que Diderot écrit au général 
Betzky sur Falconet et le traité de 
celui-ci pour la statue de Pierre T*", 

XIX, 479 et suiv. 

Fanatiques {les), — Dans les sciences et 
dans les arts sont plaisants et éton- 
nout quelquefois, X, 417. — Jean- 
Jacques Rousseau est do ce nombre, 
et Winckelmann aussi, ibid. 

Fanatisme. — Du fanatisme à lai)arba« 
rie il n*y a quMn pas, I, 9. — lia ses 
martyrs comme la vraie religion, 151. 
an'Chin (les).— Secte d*Épicuriens fort 
répandue en Chine au v* siècle de 
rère chrétienne, XIV, 428. 

Fanfarons, — Hommes sans fixité dans 
les idées, I, 219. — Leur philosophie, 
ihid.^ alinéas 9, 10. — Sont détestés 
des sages, ibid. 

Fanni. — Mangogul se rend chez elle pour 
y faire un essai de Tanneau magique, 
IV, 306.-— Son portrait, iWd.— Alonzo, 
son mari, était d'humeur facile, ibid. 

— Indiscrétion de son bijou, 307. — 
Un curieux entretien avec Amisadar, 
308. — Morale en action, 312. — Autre 
entretien avec Marsupha; même aven- 
ture, même dénoûment, 314. 

* Fantaisie. — Passion d'un moment; ses 
effets, XV, 6. 

" Fantôme. — Nom donné à des images ou 
à des êtres corporels que nous voyons 
hors de nous et qui n'y sont pas, XV, 
7. — Origine des songes, ibid. 

Fantômes. — Ils effrayent plus que 
les objets les plus terribles connus, 
VI, 392. 

Farfadi, médecin de la vaporeuse Salica. 

— Impuissance de son art, IV, 217. 
• Faste. — Causes et effets de cette mar- 
que affectée des actions humaines, 
XV, 7, 8. 

Fathé. — Manière dont elle se venge d'un 
amant infidèle, IV, 237. — Visitée par 
des matrones, l'accusation de viol 
qu'elle porte contre Kersael est con- 



innée, 238. — Est soumise à l'épreuv» 
de l'anneau magique» 241. — Révéla- 
tions, ibid. — L'innocence de Kersael 
est reconnue, 242. — Est condamnée 
comme calomniatrice au supplice du 
cadenas, 243. — Est enfermée dans 
une maison de force, avec les ma- 
trones qui avaient prononcé en faveur 
de l'accusation, ibid. 

FikOQDE ou Falqobs (M^*), sœur du 
peintre Pillement. — Quérard lui attri- 
bue ht paternité des Zélindiens, XVII, 
478. 

Fausse Délicatesse (la), comédie de 
M. Kelly, traduite de l'anglais par 
M«»« Riccoboni, VIII, 465. 

Faux Généreux (/a), comédie de Brct, 
V, 377, 439. — Épisode intéressant 
de cette pièce, VII, 310, 311. 

Favart {Charles- Simon) ^ auteur co« 
mîque. — Fait représenter, en 1 760, son 
opérarcomique la Rosière de ScUency, 
VIII, 483. — Analyse de cet ouvrage, 
484-487. 

Favorin, médecin du premier ùède de 
l'ère chrétienne; — Son opinion sur 
l'allaitement de l'enfant par sa mère, 
III, 95. 

Favoris du vice-roi, ou Amis de'la cour 
de Rome, I, 196^ alinéa 24. 

Favorites. — Voyez Maîtresses. 

Favrat {Antoine de), chevalier de BfaHe^, 
membre de l'Académie de peinture. 
— Expose, au Salon de 1763, une co- 
pie de Vlntérieur de Véglise de Saint- 
Jean de Malte ornée de plafonds peints 
par le Calabrèse; c'est un morceau 
d'un travail immense, X, 220. — Au 
même Salon : Sa Famille maltaise et 
ses Femmes maltaises de différents 
états, et qui se font visite^ sont deux 
mauvais tableaux, ibid.—k\i Salon de 
1771, son tableau d^nne Aiuiience don- 
née par le Grand-Seigneur à M. le 
Chevalier de Saint-Priest a de l'effet, 
de la couleur, et le mérite de l'exac- 
titude, XI, 487. 

Fatiht de Terssac (han- Joseph) ^ curé 
de Saint-Sulpice. — Ses visites en 
1783, à Diderot alors son paroissien, 
accueillies avec beaucoup d'égards,. 

I, LW. 



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ET ANALYTIQUE. 



259 



Fécondité de la Femme, — Voyez Ail. 

FÉLIX, l'un des héros du conte les Deux 
Amis de Bourbonne^ V, 265. — Son 
histoire racontée par M. Aubert, 268. 

— Comment il apprend lamortd'Oli- 
Tîer, son ami, 270. — Effets de cette 
révélation, ibid, — Entre au service 
de M. de Rançon nières en qualité de 
garde-chasse, 272. — Son attachement 
à son maître lui devient fatal, 273. 

— Mis en prison, il doit la liberté à 
la passion dont la fille du geôlier s*est 
prise pour lai, ibid, — Passe en 
Prusse, où il sert dans le régiment 
des gardes, ibid. — La môme histoire 
racontée par M. Papin, curé de Sainte- 
Marie à Bourbonne, 274. 

Femme docteur (Za), ou la Théologie en 
quenotUlle, comédie du P. Bougeant. 

— Voyez Théologie enquenoui lie. 
Femme jalouse (to), comédie de Colman, 

poète anglais. — Note sur Télégante 
traduction do cette pièce par M"** Ri c- 
coboni, VIII, 466. 
M" Femmes (sur les), — Morceau écrit au 
'*' siyet de VEssai sur les femmes par 
Thomas, II, 251. — La soumission 
forcée devient pour elles un supplice» 
252. — Ce qui les caractérise selon 
saint Jérôme, 253. — L'orgueil est 
plus leur vice que celui de Thommo, 
254. — Elles ont plus d*instinct que 
nous, 260. — Avis aui mères sur les 
dangers auxquels sont exposées leurs 
filles, 261. — Ce qu'il y a de piquant 
dans la passion d'une femme dévote, 
XIX, 123. 
Femmes galantes, — Elles donnent le 
ton dans V Allée des Fleurs, I, 238, 
alinéa 10 ~Leur manière d'être, 248, 
alinéa 58 et suiv. 
Fenel (l'abbé), érudit de l'Académie des 
Inscriptions. — Auteur d'un Plan sys- 
tématique de la religion et des dogmes 
des anciens Gaulois, VI, 307. 
FéNELON. — Son Traité de l'existence de 
Dieu, recommandé, III, 49i. — Plai- 
santé par Voltaire sur ses idées quié- 
tistes et sur son attachement à M*^* de 
Guyon, VI, 352. — Citation empruntée 
à son Télémaque, VII, 331. 
Fenouuxot de Falbaire.— Note intéres- 



sante de cet écrivain au sujet des 
modiques honoraires accordés à Dide- 
rot comme éditeur de VEîicyclopédiey 
XIII, 125. -— Lettre qu'il adresse à 
Garrick pour le prier de traduire V Hon- 
nête Criminel^ et de l'accommoder au 
théâtre anglais, XIX, 488. -- Lettre 
que Diderot adresse à Garrick pour 
lui recommander Fenouiliot, 400. 

Ferdinand VJ, i*oi d'Espagne. — ^Le clergé 
prend sur son esprit un' ascendant 
sans bornes, VI, 467. ■— Suit aveuglé- 
ment les conseils du jésuite Ravage, 
son confesseur, ibid. 

Fermât, savant géomètre. — Créateur du 
Calcul des probabilités. II, 13. — Ce 
qu'il disait au sujet d'une démonstra- 
tion d'Archimède, 351. 

* Fermeté et Constance, synonymes, 
XV, 8,9. 

Fermier. ■— Voyez Jéthro. 

Fermière (de La).— Diderot craint que la 
la liaison de Falconct avec ce person- 
nage ne finisse mal, XVIII, 260. — 
Son amitié pour M. Nicolal, 282. — 
Sa réserve ne le surprend point, 284. 

— Fable qu'il raconte dans un dîner 
que lui et son ami offrent à Diderot, 
XIX, 74. 

Fermiers généraux, — Font parade de 
leur fortune ; leurs prédécesseurs 
étaient plus adroits, XIX, 281. 

* Féroce, — Épithète que l'homme a in- 
ventée pour désigner, dans quelques 
animaux, une disposition naturelle à 
l'attaquer, 5CV, 9. 

Ferrand, grave magistrat anglais, auteur 
d'un petit recueil de pièces libres, 
plusieurs fois imprimé, X, 502. 

Ferrein (Antoine), médecin, anatomiste 
célèbre. — Nie la découverte de Bertin 
sur la formation du lait, II, 54. — 
Mots de caractère qu'on lui attribue^ 
VI, 306, 307. 

Fesche {CharleS'FéliX'Pierré), volon- 
taire sur la frégate française la Bou- 
deuse, commandée par Bougainville 
dans son Voyage autour du monde. 

— La bibliothèque du Muséum de 
Paris conserve un manuscrit inédit 
(1875) contenant une curieuse rela- 
tion de ce voyageur-amateur, II, 197 



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260 



TABLE GÉNÉRALE 



fgu, — II est impossible d'imaginer le 
fou en repos, II, 66. — L'adoration 
du feu tenait de celle des astres, XVI, 
358. 

* Fiacre. — Nom donné à un genre de 
voiture publique établi vers 1650 par 
un nommé Sauvage, XIV, 31. — Rè- 
glements de police qui les régissent, 
32. 

Fibre (la).— Est en physiologie ce que la 
ligne est en mathématiques, IX, 276. 
— Sa nature» ses éléments, 277. — 
Sa formation,278. — Laflbre simple, 
la fibrille, la fibre musculeuse, 279. 

Fibrine végétale. — Substance grasse et 
filamenteuse que les chimistes Du- 
mas et Cahour» ont tirée du gluten, 
IX, 255. 

FiciN (Marsilej, philosophe florentin.— 
Professe la philosophie platonicienne ; 
ses disciples; sa traduction de Platon, 
XVI, 336. 

Fidélité. — Rare phénomène dans bien 
des contrées, chimère à Taiti,II, 242. 

FiEDMOî^D (M. de).— S'atteche Vallet de 
Fayolle en qualité de secrétaire, XIX, 
374. _ N'a garde de se priver des 
services d'un homme intelligent et 
vertueux tel que celui-ci, 375. 

* Figuier de Navius, — Préjugé popu- 
laire atuché à cet arbre, XV, 9. — 
Différent du Figuier ruminai, ibid. 

* Figuier ruminai. — Arbre sacré sous 
lequel on découvrit la louve qui allai- 
tait Rémus et Romulus, XV, 9. 

FiLLON (Benjamin). — Donne communi- 
cation d'une lettre inédite de Diderot 
à. M*»» Necker, XX, 80. 

1 Fils naturel (le) ou les Épreuves de 
la vertu, comédie de Diderot, VII, 1 . — 
Imprimée en 1757, représentée pour 
la première fois en 1771, 3. — Notice 
préliminaire de M. Âssézat, 5. — Son 
grand succès de vente, 7. — Grimm 
en fait un éloge dithyrambique, ibid. 
— Est vivement critiqué par Palissot, 
et défendu par Lessing, ibid. — Su- 
bit l'épreuve de la représentation, le 
6 septembre 1771, sur les instences 
de Mole, ibid.—Est retiré du théâtre, 
par suite d'une querelle survenue en- 
tre MoIé et M™* Préville, ibid. — Ju- 



gement passionné de Collé sur cet ou- 
vrage, 8. — Comment il est apprécié par 
La Harpe, 9. — Pamphlets nés à son 
occasion, 10. — Dénoncé par Fréroo 
comme plagiat du Véritable Ami (il 
Vero Amico) de Goldoni, ibid.— Re- 
mis au théâtre en 1771, ibid. — Ac- 
teurs qui jouèrent dans cette reprise, 
ibid. — Succès attesté par les re- 
cettes, ibid. — A été traduit en alle- 
mand, en anglais, en espagnol, ibid. 
— Victorieusement défendu contre l'ac- 
cusation de plagiat portée par l'abbé 
de La Porte, 11-18. — P&tsage de cette 
pièce qui aigrit J.-J. Rousseau contre 
Diderot, 66. — Ce que l'auteur s'est 
proposé en écrivant cette pièce, 308. 
— Parallèle entre cette pièce et le 
Véritable Ami de Goldoni, 337. 

* Fin. — Raison morale, XV, 10. 

* Fin.— Terme relatif à commencement^ 
XV, 9. 

Fin (la) d'un monde et du neveu de Ra- 
meau, par J. Janin, V, 386; XX, 145. 

FiRMiCDs Materncs (JtUius). — Écrivain 
chrétien du iv* siècle, XV, 299. 

FiTEAU (&l^^'), fille d'un maître des 
comptes. — Refuse, au pied de l'autel, 
le mari qu'elle allait épouser ; pour- 
quoi, XIX, 228. 

FiTZ- James (M. le duc de). — Reçoit le 
commandement du Languedoc, XIX, 
52. 

Flaminia (dona).— Courtisane de Naples; 
sa conduite avec son amant, M. Wilkes, 
XIX, 203 et suiv. 

Flamsted, astronome anglais. — Ses ex- 
périences sur la propagation du son, 
IX, 87. 

* Fléchir, verbe neutre. — Ses acceptions 
diverses, XV, 10. — Devient verbe 
actif au moral, ibid. 

Flers (M. le marquis de).— La présente 
édition lui est redevable de trois 
lettres de Diderot à l'abbé Gayet de 
Sansale, XIX, 500; XX, 1, 3. 

Fleury (le cardinal).— Voyez Sdlamec. 

Flecrt (l'abbé C/atwfe), sous-précepteur 
des enfants de France. — Ses deui 
Catéchismes historiques, livres à con- 
sulter, m, 492. 

FuPART {Jean- Jacques)^ graveur. — Sa 



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ET ANALYTIQUE. 



261 



gravure de V Accordée de village de 
Greoze, X, 151. — A gravé la Jeune 
Pille qui pleure son oiseau morty ta- 
bleau de Grcuze, 343. — N'envoie 
rieo qui vaille au Salon de i765, 450. 

— Expose, au Sulou de 1767, deux 
gravures d*après Greuze, le Paraly^ 
tiquê et la Jeune Fille qui pleure son 
oiseau, planches mal réussies, XI, 365. 

FtipOT, concierge de TAcadémie de 
peinture. — Voyez Polipot. 

Flora, jeune novice. — L'indiscrétion de 
son bijou la fait condamner à deux mois 
de prière et de discipline, IV, 102. 

* Flore, nymphe des lies Fortunées. — 
Les Grecs l'appelaient Chloris, XV, 10. 

— Culte que divers peuples lui ren- 
daient, ibid. ' 

Flou, terme de peinture. — Quelles sont 
les exigences do ce genre, X, 409. 

Floart (M.), personnage écossais.— Dis- 
pute un gi*and titre et une grande 
fortune à un enfant supposé; ré- 
flexions à ce sujet, XIX, 208. 

Flûtes. —Effets de leur structure expli- 
qués par Euler, IX, 115.— Leur lon- 
gueur et leur ouverture étant données, 
trouver la force de l'inspiration pour 
que rinstrument fasse des sauts, 116. 

— D'où dépend la force du son, 118. 
Fo.— Divinité des Bramines, XIII, 510. 
FoB. — Fondateur d'une secte religieuse 

très-répandue en Chine, XIV, 128. 

Fo-Hi. — Fondateur de l'empire de la 
Chine; époque présumée de son 
règne, XIV, 123. — Récits fabuleux 
sur ce prince, 124. — Transmet à ses 
successeurs sa manière de philosopher, 
ibid, — Fut aussi le premier législa- 
teur des Japonais, XV, 265. — Ma- 
nière dont on le représente, ibid. — 
Date erronée de sa vie, ibid. 

Foi (la). — Voyez Bandeau. 

Foi (la). — De l'aveu des personnes les 
plus religieuses, elle a ses moments 
de défaillance, 1, 21, — Il y en a au- 
tant d'espèces qu'il y a de religions 
au monde, 168. — N'est qu'une cré- 
dulité superstitieuse, II, 78. 

* Foiriao^ ou Foqueux, — Nom d'une 

secte de Japonais, XV, 11.— Doctrine 
de Xaca, fondateur de cette secte, ibid. 



FoissY (M. de), ccuyer de M. le duc de 
Chartres. — Son caractère, XIX, 335. 

— Comment il est traité par M"« do 
Prunevaux et M** de Meaux, XX» 
16, 19. 

FoNCBMAGNE {Etienne de).— AfiBrme 
avoir vu manuscrit, de la main de Fré- 
ret, l'écrit publié sous le titœ : Lettre 
deThrasibule à Leucippe, IV, 118. 

* Fondation. — Examen de l'utilité et 
plus encore des inconvénients des fon- 
dations^ au point de vue de la politique 
et du droit naturel, XV, 12 et suiv. 

Fontaine, sculpteur. — Il s'attribue deux 
têtes de M"« Collol, XVIII, 271. —Di- 
derot revient bien disposé sur lui; 
pourquoi, 296. 

Fontaine des Bertins {Alexis)^ célèbre 
géomètre. — L'un des fondateurs de la 
science. II, 11. — Ses idées ont be- 
soin de rencontrer des hommes qui 
les comprennent, 372. — Perfection- 
ner le calcul intégral était son occu- 
pation favorite, 376. 

Fontaine-Malherbb (Jean)t poôte nor- 
mand. — Auteur d'une Épitre sur les 
pauvres^ VllI, 468. — Phrase curieuse 
de cette épitre, ibid, — Auteur d'une 
tragédie en cinq actes et en vers, in- 
titulée : Argillan^ ou le Fanatisme 
des Croisades^ ibid. — Examen do 
cette pièce, 469, 470. 

Fontana (Félix) j savant italien. — Notice 
sur lui, IX, 258 (note). — Regarde 
la Tremella, plante aquatique, comme 
le passage du règne végétal au règne 
animal, 259. 

Fontenelle (le Bouter ou le Bovier de), 
savant littérateur. — Sa gracieuse ré- 
ponse à la duchesse du Maine, II, 
;i55. — Sagesse avec laquelle il échap- 
pait aux traits de l'envie, III, 320. 

— Modèle à suivre, 330. — lutére»- 
sant paragraphe de son Histoire de 
l'Académie sur les expériences do 
M. Sauveur pour la détermination 
des sons, IX, 119-131. — Note de 
Naigeon sur son excellent Éloge de 
Leibnits, XV, 451. — Le discours 
qu'il tient sur le mépris de l'immor- 
talité fait peine aux gens qui l'enten- 
dent, XVIII, 120. 



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262 



TABLE GÉNÉRALE 



FoRBACH {M"*' de). — Voyez ^ Lettre à 

Madame^ etc. 
FoRBONNAis (M. de). — Lettre adressée à 

M. de Malesherbes ; à quel propos, 

XIX, 454. 
Force d'inertie. — En quoi elle diffère de 

la pesanteur, II, 70. 

* Fordicidies, fôtes instituées par Numa, 
XV, 21 . — Leurs causes et leurs ef- 
fets, 22. 

* Forfait. — • Ce qui le caractérise, XV, 
22.— En quoi il diffère de la faute et 
du crimey ibid. 

* Formalistes.— Ce qui les caractérise, 
XV, 23. 

Formation des êtres. — Nos idées à ce 
sujet sont incomplètes, II, 149. 

* Formai.— Signification de cet adjectif, 
XV, 23. 

FoRMEY {J. -Samuel).— Une plaisanterie 
de Voltaire tire de Toubli sa réfutation 
des Pensées philosophiques, 1, 125. — 
Fait à Diderot le généreux abandon 
des travaux qu'il avait exécutés pour 
un dictionnaire encyclopédique, XIII, 
138. — Lettre de Diderot pour re- 
mercier de l'honneur qu'on lui a fait 
en le nommant membre de TAcadémie 
de Berlin, XIX, 424. 

Formicaléo (apologue du), XVII, 481. 

Fornication, II, 233. — N'est point un 
acte répréhensible chez les Taîtiens, 
ibid. 
FoRTiA {Vdhhénne-Bernard de), sur- 
nommé Vahhé Vert. — Aventure qui 
lui valut ce surnom, XI^ 474. 

FoRTi-GuERRA OU FoRTE-GuERRi, auteur 
du poème Ricciardetto. — Note biogra- 
phique sur cet écrivain^ VI, 68. — 
Cité, 199. 

* Fortuit. — Terme commun dans la 
langue; vide de sens dans la nature, 
XV, 24. 

* Fortune, déesse fort en honneur chez 
les Grecs et les Romains, XV, 24. — 
Manière dont ils la représentaient, 
ibid, — Les auteurs grecs et latins 
l'ont célébrée à l'envi, 25. 

* Fossoyeurs, — Les mêmes hommes 
qu'on appelait autrefois fossaires^ XV, 
27. — Pourquoi on leur donne le nom 
de corbeaux, ibid, — Les quakers ne 



cèdent point cet emploi à des merce- 
naires, ibid. 

Fou, — Rameau (le neveu) a porté le talent 
de faire le fou aussi loin que possible, 
V, 433. — 11 n'y a pas, dit ce Rameau, 
de meilleur rôle auprès des grands, 
443. — Ceux de bonne espèce sont 
rares, 447. 

FoDGEROux DE BoNDAROi, de rAcadéoûe 
des sciences. — Remarques critiques 
sur sou livre intitulé: Aac/ierc/ies sur 
les ruines d'Herculanum, VI, 378, 379. 

FooLD (Achille), ministre d'État de la 
maison de l'empereur. — Tenait, en 
1854, le Théâtre-Français sous sa dé- 
pendance, VIII, 140. — Contribue 
au refus de la pièce de Diderot inti- 
tulée : Est-il bon? Est-il méchant? 
ibid. 

Fottiorw.— Synonymes :Ca5ttWte», Con- 
fesseurs, DégraisseurSy Encaissés, 1, 
108, 199, 205. 

FouRGEOT (Matthieu dej, brocanteur.— 
Courtier d'usure, VI, 229. — Son 
portrait, ibid. — Est signalé conmie 
inscrit sur le livre rouge (Registre 
de la police), 232. — Exige dix louis 
de commission pour le rôle d'entre- 
metteur qu'il a joué, 233. 

Fourmis. — Comparaison entre leur 
raisonnement et celui de l'homme, 
touchant l'ordre de l'univers, I, 229, 
alinéa 36. 

FouRMONT. — Conseiller au présidial de 
Chaumont, V, 272. — Ses procès avec 
M. de Rançonnières, son voisin de 
campagne, ibid. 

FouRiiONT (JÉiiennej, orientaliste français. 
—Est chargé de dresser, conjointement 
avec l'abbé Sevin, le catalogue de la 
bibliothèque turque à Constantinople, 
XIII, 474. — Résultats de sa niission, 
ibid et suiv. 

FooRNiER (P.-Simon), habile fondeur et 
graveur en caractères, XIV, 26. — 
Son Traité historique et pratique sur 
l'origine de l'imprimerie mérite d'être 
consulté, ibid, 

* Fournir. — Des différents sens de ce 
verbeacUf, XV, 27. 

* Fragilité. — Expression employée figu* 
rément, XV, 27. 



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ET ANALYTIQUE. 



263 



^ Fragments échappés du portefêtUlle 
d'un philosophe, VI, 444-457. — Sur 
les cruautés exercées par les Espa- 
gnols en Amérique, 451 . — Sur le 
goût antiphysique des Américains, 
452. — Sur l'anthropophagie, 453. — 
Essai sur le caractère de Tbomme 
sauvage, 454. 

* Fragments politiques, IV, 41. — Sur 
les Chinois, 45. — Des mines, 48. 

1 Fragments sur divers sujete. — S'il 
est plus aisé de faire une belle action 
qu'une belle page ? III, 535. — Sur 
les exercices des cadets russes, 545. . 

FnAGONARD (Jsan-Honoré) , — Diderot 
indique un sujet de tableau conve- 
nable à son talent, VI, 194. — A son 
retour de Rome, en 1765, ce peintre, 
élève de Chardin et de Boucher, 
expose trois tableaux i i. Le Grand- 
Prêtre Corésus s*immole pour sauver 

' Callirhoé, X, 396. — (Ce tableau est 
aujourd'hui au Louvre sous le n° 208.) 
Il a été gravé par J. Danzel , ibid. — 
L* Antre de Platon (rêve de Diderot 
au sujet de ce tableau), 397-406. — 
II. Un Paysage, 407. — m. L'Absence 
des père et mère mise à profit, 408. 
~ Reçu par acclamation à l'Académie 
sur la présentation de Corésus et Cal- 
lirhoé, 409. — Expose au Salon de 
1767 un tableau représentant des 
Groupes d'enfants dans le ciel ; une 
Tête de vieillard^ et plusieurs dessins, 
le tout mauvais, XI, 296. — A fait 
un beau tableau, en fera-t-il un se- 
cond? XI, 307. — Auteur d'une es- 
quisse de Diderot, XX, 115. 

* Fraîcheur. — Sensation physique, XV, 
28. 

Francin (Claude-Clair), sculpteur. —Ex- 
pose, au Salon de 1767, un Christ à la 
colonne^ son morceau de réception à 
l'Académie, XI, 362. — Cette statue 
est aujourd'hui au Louvre, Sculp- 
ture moderne, n*» 291, ibid, 

Fraxcisqob Millet, petit-fils du peintre 
anversois du même nom. — Expose, au 
Salon de 1761, un Saint Roch pour 
l'église Saint-Louis de Versailles, X, 
130. — Un Repos de la Vierge et plu- 
sieurs paysages que leur mauvaise 



place ne permet pas d'apercevoir, ibid. 
— Le Salon de 1763 reçoit de cet ar- 
tiste deux paysages, à envoyer au 
Pont-Notre-Dame, 196. — Envoie au 
Salon de 1765 un paysage où sainte 
Geneviève reçoit la bénédiction de 
saint Germain, des Paysages et des 
Têtes en pastel, tableaux tous mau- 
vais, 308. — A l'exposition de 1767, 
sa Fuite en Egypte, ses Disciples al' 
lant à EmmaUs, sa Samaritaine, sont 
de la plus désolante médiocrité, XI, 
149. — Ce qu'il expose au Salon de 
1769 ne mérite pas d'ôtre remarqué, 
414. — Envoie au Salon de 1771, 
trois mauvais paysages, 484, 485. — 
Ses paysages au Salon de 1775, à en- 
voyer au Pont-Notre-Dame, XII, 16. 
François, dessinateur. — Voyez De- 
marte a c. 
François I**", roi de France. — Comment 
il augmente la bibliothèque de Fon- 
tainebleau, Xlll, 466. — Sa passion 
pour les manuscrits grecs, ibid, — 
Crée la charge de bibliothécaire en 
chef, 467. 
Franklin {Benjamin). — Proposé comme 
modèle à suivre dans l'art expéri- 
mental, II, 39. — A l'exemple de 
Sextîus, il recommande à chacun 
l'examen quotidien de sa conscience : 
ce qu'il appelle faire sa caisse le 
soir, III, 287. 
Frapper, — Éviter le geste, il est aussi 
dangereux que le coup, II, 466. — Si 
on frappe, frapper juste, ibid, 
Frédéric T'", dit Barberousse, empereur 
d'Allemagne. — Suit, à la seconde croi- 
sade, l'empereur Conrad 111, son on- 
cle, XIV, 246. — Rentre dans ses 
États après avoir été défait, ibid, — 
Part à la tète de cent cinquante mille 
hommes pour la troisième croisade, 
247. — Obtient de grands avantages 
sur les Grecs et les Musulmans, ibid, 
— Sa mort, ibid, — Son armée, sous 
la conduite du duc de Souabe, son 
fils, se joint à celle de Lusignan, 
ibid, 
FaÉDéRiG II, empereur d'Allemagne: — 
Épouse Yolande, fille de Jean de 
Brienne, qui lui apporte en dot ses 



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264 



TABLE GÉNÉRALE 



droits au royaume de Jérusalem, XIV, 
248. — Son habile conduite dans cette 
conjoncture^ 249. 
Frédéric II, roi de Prusse. — Alcy- 
phron, jeune sceptique, conseille à 
Ariste (Diderot) de faire imprimer 
dans ses États la Promenade du scep- 
iiquey I, i86, 187. ~ Maxime gouver- 
nementale qu'il émet dans un dis- 
cours à l'Académie de Berlin, II, 381. 

— Diderot la condamne, ibid, — Ses 
mépris ont irrité tous les écrivains 
de l'Allemagne, 412. — Maximes 
politiques à son usage (LXXXIII à 
CCXXIV) 477 à 502. — Compose, au 
camp de Schatzlar, un Éloge de Vol- 
taire, III, 395. — Sa conduite et sa 
valeur ont longtemps soutenu les ef- 
forts réunis des plus grandes puissances 
de l'Europe, VI, 322. ~ Éloge de ses 
poésies publiées sous le titre d'OEu- 
vret du philosophe de Sans-Souci, 
ibid, — Son portrait en pied, peint 
par Amédée Van Loo, XI, 407. — Sa 
lettre au marquis d'Argeos fait grand 
bruit, XVIII, 486. — Trait de péné- 
tration et de Justice de ce prince, 
XIX, 134. 

" Frêle. — Vraie acception de ce mot, 
XV, 29. 

Fremin, riche libraire de Paris. — Un 
testament du curé de Thivet l'insti- 
tue légataire univei*sel, V, 283. — 
Cruels embarras que la découverte de 
cette pièce cause au père de Diderot, 
ibid, et suiv. — Portrait de cet héri- 
tier avide, que la misère des héritiers 
du sang ne touche pas, 292. 

FaéNicoL. — Nom comique donné au 
bijoutier La Frenaye dans les Bijoux 
indiscrets, IV, 210. — Son entrevue 
avec deux dévotes, 211. — Reçoit une 
commande de deux muselières, 212. 

— S'en va, et revient avec des ma- 
chines de différentes grandeurs, 213. 

— Zélide et Sophie (c'est le nom 
des deux dévotes) font leur choix, 
ibid. 
Frère Jean des Entommeurbs, I, 195, 

alinéa 21. 
Frères-Chapeaux, —Voyez Accessoires, 
FaÉAON (E lie Catherine), Journaliste; 



fondateur de V Année LitUraire. — 
Voltaire l'a mis en scène, sous le nom 
de Wasp, dans VÊcossaise, III, 389. 

— A fait de la critique \in triste et 
plat métier, X, 177. 

Fréron (Louis-StanisUis), flls du précé- 
dent. Journaliste, continuateur de 
VAnnée littéraire. — Diderot répond 
aux attaques qu'il a dirigées contre 
V Essai sur les règnes de Claude et de 
Néron, III, 388. — Était un critique 
ignorant et sans bonne foi, 389. — 
Parasite assidu du financier Bertin et 
de sa maltresse la comédienne M*'' 
Hus,V, 431. 

FREsroN, enchanteur chez le duc de 
Médoc. — Sa hideuse ressemblance 
avec le diable, I, 213, alinéa 65. 

' Freya ou Frigga, une des principales 
divinités des anciens Saxons, XV, 29. 
—Manière dont elle était représentée, 
ibid, 

FaicAMONB, dévote d'une vie édifiante. — 
Mangogul fait en vain l'essai de l'an- 
neau magique sur son bijou, IV, 299. 

— Elle parle par la bouche ;étrangeté 
de son langage, ibid. 

• Frivolité — Ce qui la caractérise, XV. 

29. — Remède efficace contre ce 
défaut, 30. 

^ Frontières de Virginie,— Extrait de la 
Gazette de France, XVII, 503. 

FflON Tiif ( Sextus - Julius - Frontinus ) , 
consul ronaain. — Directeur des aque- 
ducs sous l'empereur Nerva, a laissé 
dans l'ouvrage intitulé : De aquœ du- 
cibus urbis Romœ une intéressante 
description de ces immenses travaux, 
XIII, 313. 

Frdchbt (UrsuU'Nicole), femme de 
Jean-François Rameau. — Son por- 
trait par son mari, V, 480. 

• Fugitif, — Terme qui se prend soit ad- 
jectivement soit substantivement, XV, 
30. 

• Fugitives (Pièces).— Caractère et desti- 
née de ces petits ouvrages, XV, 31. 

Fulbert, évêque de Chartres, Tan des 
rares écrivains du xi* siècle, XV, 
301. 

FoLviA, maltresse de Sélim, IV, 348. — 
Révélations inattendues de sonbgou, 



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ET ANALYTIQUE. 



265 



352. — Sa rupture avec Sélim, 353. 

* Funeste, —Idée attachée à cet adjectif, 
XV, 31. 

• Furewr. — De racceptioo de ce terme 
tant au singulier qu*au pluriel, XV, 
31, 32. 

' Futile. — Se dit des personnes et des 
choses, XV, 32. 

• Futile. — Nom donné par les païens à 
un yase employé dans le culte de Vé- 
nus, XV, 32. 

* Futurition. — Terme de théologie qui 
a foit dire bien des sottises, XV, 32. 



Gabaus, jeune officier du régiment de 
Sélim. — Ce que fait sa maîtresse 
pour Tempècher de partir en cam- 
pagne, IV, 362. 

Gaicnat { Louis ' Jean) y bibliophile et 
amateur de tableaux. — Tentatives de 
Diderot pour acquérir ses collections, 
XVIII, 253. — Opinion de Diderot 
sur les connaissances de Gaignat, 267. 
— Acquisitions qu*il fait pour le 
compte de Timpératrice de Russie, à 
la vente Gaignat, 306, 308. 

* Gaillard, — Acceptions diverses de 
ce mot; il est de peu d'usage, et ne 
peut être que rarement employé avec 
goût, XV, 33. 

Gatne {la) et le Coutelet, fable, VI, 119. 

Galactophages, peuple imaginaire. — 
Comment Jupiter le forma, II, 401. 

Galanterie. — Questions sur ce sujet, 
II, 242. — Dangers qui raccompa- 
gnent, 261. 

* Des diverses acceptions que comporte 
ce mot en morale, XV, 33, 31. 

Galba {Servius-Sulpitius) , empereur 
romain. — Ce qu'il disait à Pison, 
II, 489. 

Galette. — Celle sans levain, ni beurre, 
ni sel, en usage chez les Juifs, I, 202. 

Gauani (l'abbé Ferdinand)^ érudit na- 
politain. — Diderot le prend pour 
juge dans une discussion grammati- 
cale, élevée entre lui et Naigeon au 
sujet d'une ode d'Horace, VI, 289. — 
A son avis, Diderot et Naigeon se trom- 



pent, 301. — Ses explications à ce su- 
jet, ibid. — Notice sur lui, 440. — 
Ses ouvrages, 411. — Ce qu'il rap- 
porte d'une représentation du Père de 
/amt7/0,joué à Naples en 1773, VII, 
177. — Curieuse anecdote sur un 
poôte dramatique napolitain, VIII, 
409. — Pense, avec Webb, que les 
sujets tirés des livres saints ou du 
martyrologe ne peuvent jamais four- 
nir un bon tableau, XI, 344. — En 
quoi il déplaît à Diderot, XVIII, 459. 

— Sa fécondité en mots et traits plai- 
sants ; histoire du Porto-Sacro, 472. 

— Sa fable du rossignol et du coucou, 
509. — Son portrait; il raconte une 
anecdote de deux moines et de deux 
filles, XIX, 30. — Autres anecdotes 
plaisantes, 37, 139. — Son opinion 
contre l'exportation des grains et 
contre la faveur accordée à l'agricul- 
ture, 298. — Son opinion sur Tibère, 
Néron et Caligula, 299. — Il explique 
et démontre la vérité de son opinion 
contre l'exportation des grains, 307. 

— L'ouvrage de Morellet contre les 
Dialogues de Galiani est plein d'amer- 
tume, 339. — Jugement que porte 
Galiani sur Morellet, XX, 10. 

GALiLéE, créateur de la philosophie ex- 
périmentale. — Ses remarquables 
découvertes, II, 309. 

Galimatias. — Existe en peinture aussi 
bien qu'en poésie, XII, 124. — On le 
rencontre aussi en sculpture, témoin 
le Tombeau du maréchal d^Harcourt 
à Notre-Dame, par Pigalle, ibid. 

Galitzin (Dimitri- Mikhaïlovitch), am- 
bassadeur de Russie. — Achète, au nom 
de sa souveraine, la bibliothèque de 
Diderot, i; li. — Ambassadeur à la 
Haye, il y reçoit durant plusieurs 
mois Diderot revenant de la cour de 
Russie, Liv. — Le livre De Vhomme^ 
par Helvétius, est publié par ses soins, 
II, 265. — Son entretien avec Dide- 
rot sur diversesj questions relatives à 
la peinture, XI, 40. — Apprend aux 
Hollandais à manger le maquereau, 
XVII, 418. — Diderot habite chez lui 
à La Haye, 443. •— Diderotlui présente 
FalcoQCt pour l'entreprise de la statue 



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266 



TABLE GÉNÉRALE 



de Pierre I", XVIII, 82. — Le prince 
Gaiitzia fait des progrès considérables 
dans la connaissance des beaux-arts, 
238. — Il juge à propos d'observer 
par apostille à une de ses lettres au 
général Betzky que la pension de Di- 
derot est de 100 livres, 243. — Tra- 
vaille à mettre en russe la vie des pein- 
tres français, italiens, allemands, etc.i 

251. — Diderot déplore son départ, 

252. — Le prince Galitzin est marié, 
et va aux eaux d'Aix-la-Chapelle, 300. 

— 11 a demandé pour l'impératrice 
un tableau à chacun de nos bous ar- 
tistes, 301. — 'Embarras du prince, 
305. — Il a appris à Diderot que Fal- 
conet a fait une œuvre sublime, 318. 

— Son amour pour une belle dame, 
XIX, 235, 249. — Sa simplicité, 250. 

— Son départ^ 286. — Vient d'obte- 
nir l'ambassade de La Haye, 325. — 
Ses progrès dans les beaux-arts, 350. 

— Lettre que Diderot lui adresse au 
sujet de Svi correspondance avec Fal- 
conet, XX, 74. — Auti*e lettre de Di- 
derot; la colique l'empêclie d'aller 
fêter la Sainte -Catherine chez le 
prince, 87. 

Galitzin (la princesse do), femme du 
précédent. — Ce qui lui arriva à une 
représentation du Déserteur^ joué par 
Caillot, VIII, 412. — Diderot reçoit 
une lettre d'elle; bizarrerie de cette 
lettre, XIX, 267. — Caractère de 
cette princesse, 342. — Sa manière 
de vivre à La Haye, 350. 

Gallet, chansonnier. — Notice sur cet 
épicier-poôte, VI, 225. — Mot plaisant 
de Panard, son ami, en parlant de sa 
mort, ibid. 

Gallion {IdarctiS'Novatus, surnommé 
Junius), frère de Sénèque le philo- 
sophe. — Sa belle réponse, en qua- 
lité de proconsul d'Achaïe, aux Juifs 
qui demandaient la condamnation de 
saint Paul, III, 18. — Avait la flat- 
terie en horreur, 363. 

Gasialiel, docteur juif, l'un des accu- 
sateurs de Jésus-Christ devant Pilatc, 
XV, 358. — Il appartenait à la classe 
des docteurs appelés princes de la 
captivité^ ibid. 



Garamoxd {Claude), célèbre graveur et 
fondeur en caractères, XIV, 26. — 
Exécute, par ordre de François I'% le* 
types qui ont tant fait d'honneur à 
Robert Etienne, 27. 

Garaxd, peintre peu connu. — K fait 
de Diderot un portrait fort ressem- 
blant (Diderot avait alors cinquante- 
quatre ans), XI, 22, et XX, 113. — 
Ce portrait, que Grimm a fait graver 
par Chenu, et qu'il ne communiquait 
pas, a été distribué avec le t. IX, mais 
doit figurer au 1. 1" de la présente édi- 
tion. — • Fait le portrait de M"* d'Épi- 
nay à la Chevrette, XVIII, 453. 

Gabat {Dominique'Joseph). — Son récit 
d'une entrevue avec Diderot, I, xxi. — 
Ce que, dans ses Mémoires histori- 
ques, il dit de la société du baron 
d'Holbach, III, 386. — PubUe, dans 
le Mercure du 15 février 1779, une 
lettre sur le caractère de Diderot, 392. 

— Auteur d'un Éloge de Suger^ ibid, 

— A fait de Diderot une agréable ca- 
ricature dont le modèle se déclare 
satisfait, ibid. 

Gardeil. — Note sur ce personnage. H, 
249. — Affreuse conduite de cet 
homme atroce envers M'** de La 
Chaux, V, 318. — De commuae'; 
études amènent qne grande intimité 
entre lui et Diderot, qui habite dans 
son voisinage, 319. — Portrait phy- 
sique de ce monstre d'ingratitude, 
320. — Le comte d'Hérouville, lieu- 
tenant général, l'associe à ses sa- 
vants travaux, 321. — Sa santé s'al- 
tère, ibid. — Afin d'alléger sa tâche, 
l'héroïque M^'<* de La Chaux apprend 
l'hébreu et accomplit des prodiges de 
savoir, ibid. — Pour prix de tant de 
travaux il abandonne l'infortunée qui 
lui a tout sacrifié, 322. — Meurt i 
l'âge de quatre-vingt-deux ans, 331 .— 
Ouvrage que l'on a de lui, ibid. 

Garengeot (Croissant de), chirurgien, 
IX, 215. 

Garnet {Henri), jésuite anglais. — Un 
des auteurs de la conspiration des 
poudres (1605), est mis à mort, XV, 27^. 

Garnison, — Voyez Bendes^ous gé- 
néral. 



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ET ANALYTIQUE. 



267 



Garo, nom d'un personnage du Pédant 
jouéy de Cyrano de Bergerac. ^ La 
Fontaine en a fait le héros de sa fable 
U Gland et la CitrouilU, VI, 263. 

Gabrick. (David), célèbre comédien an- 
glais. — Grands effets de sa panto- 
mime, VII, 402. — La perfection de 
son jeu dans le Joueur, drame d'Ed- 
ward Moore, a fait à Londres le grand 
succès de cette pièce, 415. — Disait 
que tel acteur qui sait rendre parfai* 
tement une scène de Shakespeare ne 
connaît pas le premier accent de la 
déclamation d'une scène de Racine, 
VIII, 344, 364.— Son visage manifeste 
instantanément les passions les plus 
différentes, 352 et 382. — Jouait avec 
une égale perfection la comédie et la 
tragédie, ibid. — Pourquoi, selon lui, 
il était devenu un grand comédien, 
396. — Comment, à son avis, un ac- 
teur s'élève au-dessus du médiocre, XI, 
16. — Ce qu'il disait des vers de Ra- 
cine, XIX, 396. — Lettre que Fenouil- 
lot lui adresse pour le prier de tra- 
duire V Honnête Criminel et de l'accom- 
moder au théâtre anglais, 488. — 
Diderot, dans une autre lettre, lui 
recommande Fenouillot, 490. 

^ Garrick, ou les Acteurs anglais. — 
Observations sur une brochure por- 
tant ce titre, VIII, 339. — Notice pré- 
liminaire, 341. 

Gaschon (M.). — Jugement de Diderot 
sur lui, XVIII, 451, 525. — Sa pre- 
mière visite à !!•"• Le Gendre, 521.— 
Légèreté avec laquelle il fait des ser- 
ments, XIX, 165. — Comment M™« 
Le Gendre fait des serments, et désire 
et reçoit ceux de Gaschon, 166. 

Gassendi (Pierre), philosophe français. 

— Son erreur sur la propagation du 
son dans certaines circonstances, IX, 
87. — Notice sur ce savant qui fut en 
France le restaurateur de la philoso^ 
phie dkÉpicure, XIV, 525. — Eut pour 
disciples ou pour sectateurs les per- 
sonnages les plus illustres de son 
temps, 526. — Noms des hommes 
extraordinaires et des femmes célèbres 
qui fréquentèrent ses écoles, 526, 527. 

— Se lie avec Hobbes à Paris, XV, 95. 



Gaston. — Voyez Orléans. 

Gataker. — Philosophe stoïcien mo- 
derne ; homme profond, mais il a des 
préjuges, XVII, 230. 

Gatti, médecin, professeur à Pise. —Cu- 
rieuse constatation pratique touchant 
les avantages ou les inconvénients de 
la médecine, III, 496. — Son opinion 
sur la belle ordonnance du Paraly- 
tique de Greuze, X, 210. — Sa conversa- 
tion sur les charmes du séjour de l'Ita- 
lie; remarque sur la dévotion d'une 
femme (jui se jette entre les bras de 
son amant, XIX, 123. — Anecdote sur 
un sénateur de Venise, 124. — Autre, 
sur une plaisanterie faite par milord 
Chesterfield au président de Montes- 
quieu, ibid. — Succès que l'inocula- 
tion obtient dans son petit hôpital, 
301. 

Gauchat {Gabriel), abbé, chanoine de la 
cathédrale de Langres. — Cet abbé, 
objet des plaisanteries de Voltaire, 
VIII, 203 (note), négocie, sans succès, 
un rapprochement entre Denis Diderot 
et l'abbé, son frère, I, li\. 

Gacssin (Jeanne-Catherine), célèbre ac- 
trice de la Comédie-Française. — Ex- 
cellait encore dans la Pupille de Fa- 
gan, à l'âge de cinquante ans, VIII, 
351 et 376. — Sa beauté séduisait 
Diderot, 398. 

GayetdeSansalb (l'abbé), conseiller au 
Parlement. — Lettre (inédite) que 
Diderot lui écrit pour justifier la fille 
Desgrey, XIX, 501. — Autre lettre 
(inédite) de Diderot à lui adressée sur 
le môme sujet; nouveaux moyens 
qu'il présente pour la justification de 
cette fille, XX, 1. — Autre lettre (iné- 
dite) sur le môme sujet, 3. 

Gazette de France, — Journal dont la 
rédaction fut confiée en 1763, parle 
gouvernement à Arnaud et à Suard, 
II, 157, et XIX, 140. 

* Géhenne. — Terme de l'Écriture tiré 
de l'hébreu, sa signification, XV, 34. 

Géliote, célèbre chanteur de l'Opéra, 
très-recherché des dames, IV, liO — 

Voyez JÉLIOTTE. 

Geh (le docteur).— Son caractère; aven- 
ture de son cheval, XIX, 246. 



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268 



TABLE GÉNÉRALE 



Gémare {là)j recueil des lois et traditions 
juives, compose au second siècle de 
rère chrétienne par Rab et Samuel^ 
XV, 300. 

Getvdron, célèbre oculiste, I, Îî24. — 
Impromptu de Voltaire dans une visite 
qu*il lui lit à Auteuil, ibid., à la note. 

Genèse, citée, XIV, 92.— Aucun système 
de physique ne doit contredire les 
vérités qu'elle nous enseigne, ibid, 

Genève. — Réflexions sur l'ouvrage pu- 
blié par les citoyens et bourgeois de 
cette ville, à l'occasion de la renoncia- 
tion de J.-J. Rousseau au droit de ci- 
toyen, IV, 70. 

Gekgis-Khan. — Son irruption en Asie; 
il anéantit presque entièrement les 
Croisés, XIV, 249. 

^ Génie (sur le), fragment inédit. — Sa 
manière d'opérer, IV, 20, 27. 

Génie. — En quelque langue que ce soit, 
l'ouvrage que le génie soutient ne tombe 
Jamais, I, 392. — L'homme de génie 
est toujours rare, II, 290. — Il n'est 
pas l'efTet du hasard, 292. — Se ma- 
nifeste plus aisément sous les bons 
gouvernements, 342. — Attire forte- 
ment à lui tout ce qui se trouve dans 
la sphère de son activité, 411. — Ce 
qui le caractérise, III, 274.— -Est plus 
rare que la lionté et la vertu, 536. — 
Différence qu'il y a entre l'esprit et 
le génie, VJI, 363.— Il est de tous les 
temps, mais parfois il sommeille, ibid. 
— A quels caractères le i*econnalt-on? 
XI, 427. — Ke connaît point de règles , 
XIV, 425. 

• En quoi il consiste, XV, 35. — Est 
un pur don de la nature, 37. — Le 
goût en est souvent séparé, ibid, 

Génin [François). — Raconte, dans sa 
Vie de Diderot, une anecdote sur Nai- 
geon, I, 7, note. — Publie, en 1856, 
une édition de la Religieuse de Dide- 
rot, citée comme un exemple de réti- 
cences maladroites, V, 4. — Publie^ 
en 1847, Œuvrer choisies de Diderot, 
précédées de sa vie, XX, 144. 

Génération, — Étude physiologique de 
cet acte de la vie humaine, IX, 394- 
408.— Cas extraordinaire de grossesse 
d'un soldat, ibid, et 409. — Autre 



exemple d'une grossesse non moins 
singulière constatée en 1 755, par Louis, 
secrétaire de l'Académie de chirurgie, 
410. — Germes préexistants, 411. — 
Fœtus, 412. — Monstre?, 418. — Ses 
maladies, 421. — Hermaphrodites, 
ibid. — Maladies héréditaires, 422. — 
Catalepsie, 423. 

Gb:^lis (M"" de). — Auteur des Diners 
du baron d'Holbach, dans lesquels se 
trouvent rassemblés sous leurs noms 
une partie des gens de la cour et des 
littérateurs les plus remarquables du 
XVI ii« siècle, XX, 145. 

Genres dramatiques (des), VJI, 307. — 
Voy. Sommaire, p. 301. 

Gens de lettres. — On les corrompt à 
peu de frais, II, 477. 

Gbopfrin {Marie-Thérèse Rodet, dame). 

— Opère secrètement le déménage- 
ment de Diderot, IV, 5. — Détails sur 
le mobilier qu'elle substitue à l'an- 
cien, 6-12. — Mot caractéristique de 
sa bienfaisance, VI, 301. — L^honnète 
et savant Levesque de Burigny était 
admis dans son intimité, 313. — Fait 
exécuter par Joseph Vernet la Ber- 
gère des Alpes, sujet tiré des contes 
moraux de Marmontel, X, 203. — Fait 
affubler, après coup, d'une perruque 
le buste de Diderot, par Falconet; ce- 
lui-ci le brise, XI, 23. — Prend en 
grippe le tableau de la Mère bien- 
aimée de Greuze, 443. — Contribue 
par de grands sacrifices d'argent à 
l'aclrèvement de V Encyclopédie, XIII, 
121. — Par quoi ses visites à M"« Di- 
derot se distinguent, XVIII, 341. — 
Mot plaisant fait sur elle par Greoze, 
460. — Sa mise noble et simple, 508. 

— Ce qu'elle répond à l'abbé Follet, 
à l'occasion d'une visite où l'ennui la 
gagne, XIX, 80. — Diderot se plaint 
d'elle dans une lettre à M"* Volland, 
239. — Discussion d'intérôt entre cette 
dame et M. de ***, 289. — Son ongiue 
et sa fortune citées comme un singu- 
lier exemple de la destinée des femmes, 
408. — Elle a marqué dans le xviu* 
siècle par sa maison ; pourquoi Dide- 
rot n'allait point chez elle, XX, 136, 
137. 



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ET ANALYTIQUE 



269 



Geoffroy (/u/idn-Lcm»), critique ; rédac- 
teur de V Année littéraire. — II publie 
des articles d'une violence extrême 
contre Diderot, auteur de VEssai sur 
les règnes de Claude et de Néron, III, 
5. — néponse de Diderot, 383, 389. — 
Son compte rendu de la reprise du 
Père de Famille, en 1811, VII, 177. 

Gboffrot, le cadet — Son procédé gé- 
néral pour Tanalyse des viandes peut 
se distribuer en quatre parties, XIII, 
274. 

Géographie, — Ne point faire des études 
séparées de la géographie ancienne et 
de la géographie moderne, III, 493. — 
Ouvrages à consulter, 491. 

Géologie, — Moyen de donner de l'at- 
trait à l'étude de cette science, III, 
493. 

Géométrie, — Être géomètre, ou savoir 
la géométrie sont deux choses très- 
diverses, 111,452. — Est la meilleure 
et la plus simple de toutes les logiques, 
451. — Est Tantidoto de la supersti- 
tion, ibid, — Est la boussole d'un bon 
esprit et le frein de Timagination, 455. 
— Sa formule finale, 45C. — L'esprit 
géométrique est le môme que l'esprit 
juste, 542. 

GisoRGES {François) le Vénitien, philo- 
sophe pythagoréo-platonico-cabalis- 
tique du xvi« siècle, XVI, 533. — Ses 
principes, 531. 

Gerbeht. — Voyez Sylvestre II. 

Germes préexistants, — Examen decctte 
grave question, II, 110; IX, 4tl. 

Gersofi (/ean), théologien, XV, 301. 

Geryon. — Homme d'une force extraor- 
dinaire, dont les poëtes ont fait un 
géant à trois corps, I, 204, alinéa 41. 

GESSTiER (Salomon)^ écrivain suisse. — 
Demande à Diderot quelques-uns de 
ses opuscules pour les insérer dans 
une édition nouvelle de ses Contes 
moraux, V, 261. — Examen de son 
poème la Mort d'Abel, M, 324. — 
Son drame intitulé Éraste donne à 
Diderot le sujet des Pére^ malheureux, 
tragédie en un acte et en prose, VIII, 
20. — Le Sylvain, opéra-comique de 
Marmontel, est un emprunt fait k 
VÊraste, ibid. 



Geste symbolique. — Lisez Signe de 
croix, I, 213. — Son pouvoir, tôid., 
alinéas G4, 65. 

Geste (le). — • Il détermine l'intonation, 
et réciproquement, VII, 107. —- Il est 
facile de l'écrire; quant à l'intonation, 
elle ne peut se noter, 108. 

Gestes. — Exemples de leur éloquence, 
I, 354, 355. — Diderot, à la comédie, 
jugeait du talent des acteurs par la 
vérité de leurs gestes ; manière dont 
il faisait cette étude, 359. — Lb 
Sage, devenu sourd, allait à la repré- 
sentation de ses pièces, les écoutant 
naturellement à la manière de Dide- 
rot, 360. 

Gibert {Joseph'Balthazar), historien.-^ 
Ses savantes remarques sur la chro- 
nologie de Babylone et des Égyptiens, 
XIV, 105. — Preuve de la vérité de 
ses calculs, 166. 

Giffart, libraire. — Éditeur d'un ou- 
vrage auquel Diderot fait allusion, I, 
184. 

GiGOii (don Miguel), chevalier de Saint- 
Jacques. — Forme une société de 
commerce avec Don Pablo Olavidès, 
VI, 468. — L'association prospère, 
ibid. — Doa Pablo étant devenu odieux 
à rioquisition est indignement traité, 
471. — - Obtient à prix d'argent la 
mainlevée des biens, la réhabilitation 
et la liberté de Don Pablo, 472. 

GiNGUENé ( Pierre-Louis ), littérateur 
français. — Publie, en 1791, un livre 
ayant pour titre Lettres sur les Con- 
fessions de J.'J. Rousseau, 111, 7. — 
Prend parti dans cet ouvrage pour le 
Genevois contre Diderot, 8. 

GiORGioxE (le). -- Ce peintre, grand co- 
loriste, tirait toutes ses carnations de 
quatre couleurs principales, XII, 112. 

Girard (l'abbé), grammairien distingué, 
auteur d'un excellent livre intitulé : 
la Justesse de la langue française, ou 
les Différentes Significations des mots 
qui passent pour synonymes. —Livre 
réimprimé, en 1736, sous le titre de 
Synonymes français, 111, 467. — La 
continuation de cet ouvrage serait 
bien digne de quoique membre de 
l'Académie, XIII, 2t)9. 



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270 



TABLE GÉNÉRALE 



Girard (Jean-Bapttste) ^jésuïtQ français^ 

— Corrupteur de la belle Catherine 
Cadière, XV, 280. — Comment il 
échappe à un supplice mérité, ibid, 

GiRARDO.N {François), Tun des plus cé- 
lèbres sculpteurs français. — Perfec- 
tion de sa figure de la Piété an tom- 
beau du chancelier Séguier dans l'é- 
glise Saint-Gervais de Paris, X, 224. 

GiRGiRO l'Entortillé. — Voyez Crébil- 

LON. 

GiRODST (Marie- Suzanne), — Voyez 

ROSLIN. 

GiVRi (M. de).— Obtient le privilège de 
placer des carrosses dans les carre- 
fours, et de les louer à Theure ou à la 
journée, XIV, 31. 

Glacer, — Signification de ce mot, em- 
ployé comme terme d'art en peinture 
X, 160. — Graves inconvénients atta- 
chés à ce procédé, ibid. 

Gland (le) et la Citrouille, fable de La 
Fontaine, VI, 263. 

Glandes. — Il y a trois sortes de glan- 
des, IX, 299. — Sécrétions qu'elles 
produisent, 300. — Ont des anères, 
des veines, des nerfs et des valvules, 
301. 

Glande pinéale. — Son emploi, I, 22(5 , 
alinéa 27. 

Gleichen {Henri- Charles, baron de), 
ministre de Danemark en France. — 
Donne de grands éloges à Vassé pour 
son tombeau du roi Stanislas, XI, 459. 

— Bl&me fortement une statue de 
Vénus, eiécutée, en 1769, par Guil- 
laume Coustou le fils, pour le roi de 
Prusse, ibid. — Diderot le rencontre 
en Hollande, XVII, 451. — Il accom- 
pagne Diderot à Marly, 353. — Sympa- 
thie entre eux, 354.— Diner chez lui, 
XIX, 186. — Ce qu'il raconte d'une 
comédie espagnole, ibid, — Sa ré- 
ponse à une étourdie, 270. 

Glénat (M. de), espion de police. — 
M. de Sartines informe Diderot du 
rôle ordinaire de cet individu qu'il 
admet en confiance, I, xlvii. — Com- 
ment il s'introduit chez Diderot et le 
trompe, XIX, 130. 

Gloire. — Son temple est situé au som- 
met d'un roc escarpé, III, 432. — La 



gloire littéraire, fondement de toutes 
les antres, 468. 

* Glorieux, — Appréciation morale de 
ce caractère, XV, 41. 

Gluck, compositeur allemand. — Son 
parallèle avec Piccini donne lieu à 
des disputes entre les partisans de la 
musique allemande et ceux de la 
musique italienne, XII, 135. 

Gluten. — Découverte de cette sub- 
stance, faite en 1742 par Beccari, mé- 
decin de Bologne, IX, 255. — Proprié- 
tés de ce produit, 256. — Compositioa 
du gluten do la fibre animale^ 277. 
— On le retrouve conservé dans les os 
des momies après deux mille ans écou- 
lés, ibid, — Varie suivant les âges et 
les tempéraments, ibid, — Analyse 
chimique de cette substance, 278 . 

Gnostiques, philosophes orientaux. — 
Exposé de leur doctrine, XVI, 172- 
177. — Voyez Barbeliots et Orientale 
{philosophie), 

Godard (Léon).— Confie à M. Aseézat les 
copies de divers ouvrages de Diderot, 
réunis par lui-même, et collationnés 
sur les manuscrits originaux conser- 
vés à la Bibliothèque impériale de 
l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, I, 
VI. — Auteur d'un livre plein de do- 
cuments précieux, ayant pour titre : 
Pétersbonrg et Moscou, souvenirs du 
couronnement d'un tsar, M. Godard 
a décrit en détail le palais de TErmi- 
tage et ses collections, lxvii, Lxvur. 

Godefroi de Bouillon. — Traverse la 
Hongrie à la tête des Croisés qu'il 
I conduit à la conquête des lieux saints, 
XIV, 245. — Passe à Nicée la revue 
des sept cent mille hommes qui com- 
posent son armée, ibid, — Bat Soli- 
man, Soudan de Nicée, en deux ren- 
contres différentes, ibid. — S'empare 
de Jérusalem, ibid, — Commande 
dans cette ville, ibid, 

Godbscal, prédicateur allemand. — Veut 
jouer le rôle de Pierre PHermite et 
subit le même sort : les aventuriers 
qui l'ont suivi sont massacrés en 
Hongrie, XIV, 245. 

Goeschen, libraire allemand. — Publie, 
en 1804, une traduction de la satire 



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ET ANALYTIQUE 



271 



de Diderot ayant pour titre : Le Neveu 
de Rameau, V, 362. — Particularités 
relatÎTes à cette publication racontées 
par Goethe, le traducteur, 363 et suiv. 
GcETHE {Jean^Wolfgano), célèbre écri- 
vain allemand. — Ce qu'il raconte 
dans ses Mémoires^ touchant les Deux 
Amis de Bourbonne, conte de Dide- 
rot, V, 264. — Publie, en 1804, une 
traduction du roman satirique de Di- 
derot, ayant pour titre : le Neveu de 
Rameau^ 362. — Schiller, qui lui 
avait communiqué le tçxte original, 
le félicite sur son travail, 363. — A 
la mort de Schiller (mai 1805) on 
perd la trace du manuscrit autographe 
de Diderot, ibid. ^ Prend part à une 
controverse sérieuse , qui s'élève, en 
1821, au sujet d'une prétendue dé- 
couverte de ce manuscrit, dont 
M. le vicomte de Saur donne , 
dit-il, une édition, 364. —Lettre que 
M. Brière, éditeur des OEuvres com- 
plètes de Diderot^ lui adresse à l'occa- 
sion de cette fraude littéraire, ibid,— 
Sa réponse à M. Brière, 366. — Ses 
judicieuses réflexions sur le danger 
des publications controuvées, ibid, — 
Lettres à Schiller, 373, 374. — Son 
jugement sur l'ouvrage de Diderot, 
375. — Sa lettre du 7 avril 1780, à 
Merck, au sujet de Jacques le Fata- 
liste, VI, 7, 8. 
Gois (Ètienne'René'Adrien), sculpteur, 
élève de Michel-Ange Slodtz. — Ex- 
pose au Salon de 1767 le modèle en 
plâtre d'un groupe d'Aristée désespéré 
de la perte de ses abeilles, XI, 359.—- 
Un Buste en terre cuite, 360. — Une 
Image de la douleur, marbre diverse- 
ment jugé, et des Dessins lavés au 
bistre et à Vencre de Chine, d'un faire 
remarquable, sublimes et tout à fait 
d'un grand goût, ibid. — Le Saint 
Bruno en mé^UUion\ que cet artiste 
expose en 1769, est un morceau de 
maître de premier ordre, 457. — Ex- 
pose, en 1771, Iq Portrait du docteur 
Bellot, très-ressemblant, et plusieurs 
dessins, 539. 
GoLDONi {Charles), pofite comique ita- 
lien. — Auteur de VEnfant d'Arle- 



quin perdu et retrouvé, pièce qui le 
fit appeler à Paris, V, 477. — Remar- 
que sur le dénoùment de sa comédie 
le Bourru bienfaisant, VI, 106. — 
Diderot est méchamment accusé par 
Fréron de plagiat pour une imitation 
de sa comédie // Vero Amico, passée 
dans le Fils naturel. Vil, 11. — Pa- 
rallèle des deux ouvrages, par l'abbé 
de La Porte^ où la fausseté de l'accu- 
sation est démontrée, ibid. à 18. — 
Réfute lui-même la mensongère accu- 
sation de Fréron, 175, 176. 

Concourt (E. et J. do).— Leur livre inti- 
tulé : Sophie Arnould , donne sur 
cette comédienne des détails intéres- 
sants, VI, 312. 

Go?iDOiN (M™*^).— Dîne avec Diderot au 
Grandval ; mots plaisants de celui-ci. 
qui la font rire, XVIII, 462. 

GoR, fondeur de l'Arsenal. — Diderot 
le recommande à Falconet pour la 
fonte de sa statue, XVIII, 313. — Il 
se réjouit de ce que Falconet s'est dé- 
cidé à s'assurer le concours de cet 
homme, 327. 

Gordon, personnage anglais que Dide- 
rot rencontre à la Haye. — Ce qu'il 
dit des Hottentotfl, XVII, 445. — Ce 
qu'il dirait de Kolb, et de l'abbé La- 
caille, 146. 

GocDAR {Ange), auteur d'un ouvrage in- 
titulé : les Intérêts de la France mal 
entendus, ~ Jugement de Diderot sur 
ce personnage, XVIII, 480. 

GouFFiER (marquis de). — Fait des pro- 
positions folles à M"« d'Oligny ; l'en- 
lève ; estenfermé, XIX, 227. 

GouGENOT (l'abbé), conseiller au grand 
conseil. — Un des inspirateurs habi- 
tuels de^Greuze et de Pigalle, X, 451 . 

Goujon {Jean), célèbre sculpteur. — 
Éloge de ses Naïades pour la fon- 
taine des Innocents, XI, 19. 

Gousse. — Histoire de ce singulier per- 
sonnage, VI, 69.— Sa morale, 71. — 
Son procès, son incarcération, sa 
servante, 90. 

GoussiER, dessinateur. — Diderot, dé- 
tenu à Vincennes, le fait venir pour 
travailler avec lui aux dessins de 
V Encyclopédie, XIII, 113. — Lespre- 



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272 



TABLE GÉNÉRALE 



miers essais démontrent Timpossibi- 
lité (l*une exécution satisfaisante, en 
présence des entraves que Ton éprouve, 
ibid. 
Goût. — st le plus superstitieux et le 
plus inconstant de nos sens, I, 352. 

— Voyez Sens, — Cet organe est le 
dernier qui s'éteigne chez Thomme, 
IX, 338. 

Goût^ au figuré. — Définition de cette 
faculté acquise par Texpérience, X, 
5i9. — Ne se rencontre jamais dans 
les tableaux flamands, XII, 75. — A 
ses caprices, 76. — Le bon est aussi 
vieux que le monde, ibid. 

Gouvernement, — Sujet sacré auquel il 
n*est pas prudent de toucher, I, 181. 

— Quel serait le plus heureux gouver- 
nement? Examen de cette question, 
VI, 448-450. 

Gotwerneur en chef, — Voyez Diec. — 
Aucun de ses sujets ne l'a vu, I, 193, 
alinéa 3. 

Gouverneurs, — Lisez Archevêques^ I, 
196, alinéa 25. 

GoYEN (Jean-yo^epA Van), célèbre paysa- 
giste hollandais. — Caractère distinc- 
tif de son talent, XII, 127. 

Grâce, — De la grâce, de la négligence 
et de la simplicité dans les beaux- 
arts, XII, 119-121. 

Grâce, — Voyez Canne invisible. 

Grâce suffisante. — Ce qu'il faut en- 
tendre par ces mots, I, 206. — Elle 
se rencontre dans la religion natu- 
relle, ibid. 

Grâces {les) et Psyché, poème de Wie- 
land, traduit par Junker. — Examen 
de cet ouvrage, VI, 426. 

Gracian {Balthazar)y jésuite espagnol. 

— Ses ouvrages, XVI, 342. 
Graffignt {Françoise d'IssEMBOcac- 

d'Happoncourt, dame de). — Diderot 
cite son drame de Génie comme Tun 
des modèles de son théâtre, VII, 6. 

Grain cornu. — Voyez Éperon. 

Graisse. — Bôle de cette humeur dans 
l'organisation animale et dans celle de 
Thomme en particulier, IX, 282-285. 

Grambt (lord). — Anecdote sur ce per- 
sonnage, XVII, 443. 

Grammaire générale raisonnée, — Son 



utiUté, m, 465. — Elle donne la clef 
des autres; celui qui la possède peut 
apprendre promptement quelque lan- 
gue particulière que ce soit, ibid, — 
Celle de Port-Royal n*est qu'un essai 
superficiel. C'est encore un ouvrage à 
faire, 466. — Sans elle, un dictionnaire 
de langue manque de fondement, XIV, 
4i6. 

Grandisson, roman de Richardson. — 
La variété des caractères, la force des 
évéï^ements, et la conduite de tout 
l'ouvrage en font < un chef-d'œuvre, V, 
222.— Beautés de l'épisode de Clémen- 
tine, 226. 

Grands. — Égards qu'on doit au rang 
qu'ils occupent dans la société, IV, 13. 

— Pourquoi l'homme de lettres doit 
préférer la société de ses égaux à la 
leur, 15. 

Grands Critiques de la littérature. — 
Voyez Gueux. 

Grands Écrivains de la France. — Com- 
parés à ce qu'Athènes et Rome ont pro- 
duit de plus beau, I, 428. — Racine 
à Euripide ; Corneille à Sophocle ; 
la Henriade de Voltaire, à V Iliade et 
à VÉnéide ; Molière à Plante et à Té- 
rence ; Ésope et Phèdre à La Fon- 
taine ; Bourdaloue et Bossuet à Dé- 
mosthènc; La Bruyère àThéophraste; 
Montesquieu à Platon, etc., t6td. 

Grands Hommes vengés (les)^ ouvrage 
de l'abbé Chaudon sous le pseudo- 
nyme de Des tablons. — Critique de 
cet ouvrage et de son auteur, VI, 351. 

Grandval, comédien français. — Com- 
ment il joue dans le Philosophe sans 
le savoir, XIX, 360. 

Grandval (le), propriété du baron d'Hol- 
bach. — Notice sur ce château, XVHI, 
393 (note). 

* Grave, et Gravité — Ce qui caracté- 
rise l'homme grave et la gravité, XV, 
43. — En quoi la gravité diffère de 
la décence et de la dignité, 44. 

* Graveurs en caractères d'tmpniiwrie. 

— Par une injustice remarquable, les 
noms des plus habiles artistes en ce 
genre sont peu connus dans la répu- 
blique des lettres, XIV, 25. 

Gravlna {J.' Vincent), célèbre juriscon- 



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ET ANALYTIQUE. 



273 



solte. — Fondo avec quelques amis 
rAcadémie des Arcadiens à Rome, et 
rédige, en 1696, les lois, au nombre 
de dix, qui eu font la règle sous le 
protectorat de la reine Chrisiine de 
Su^e, XIII, 328. 

Gravure. — Il y a divers genres de gra- 
Ture, et chaque graveur a son faire 
particulier, X, 441. — Moyen de se 
connaître promptement en gravure, 
442. — Estampes remarquables à 
prendre comme objet d'étude : i. le 
Portrait du maréchal d'Harcourt, dit 
le Cadet à la perle, gravé par Masson ; 
II. les Pèlerins d*ÊmmaUs<, par le m^me; 
Jii. la Vérité portée par le Temps, 
de Gérard Audran, et pour les petits 
sujets, Callot, La Belle, ibid, — Les 
Grecs n^ont point connu la gravure 
sur cuivre, 443. — Étude sur les diffé- 
rents procédés de gravure en taille- 
douce, ibid, — Les peintres jaloux de 
leur gloire ne doivent pas perdre de 
vue le graveur, 44i. — La gravure 
tue le peintre qui n'est pas coloriste, 
ibid. — Traducteur du peintre, le gra- 
veur doit montrer le talent et le st} le 
de son original, ibid, — Divers genres 
de gravure : en losange, en carré, 
serrée, lJlche,à l'eau-fone, à la pointe 
sèche, 445. — Ce qu'on distingue tou- 
jours dans une gravure bien faite, 
4i6. — Gravure noire et dans le genre 
du crayon, 447. 

Gravure en médailles, — La gloire des 
souverains est intéressée à l'encoura- 
ger, X, 447. 

Grecs, — Dans Athènes, les jeunes gens 
donnaient presque tous dix à douze 
ans à l'étude de la musique, I, 409. — 
De leur éducation musicale résultait 
l'enthousiasme pour un morceau su- 
blime, ibid. — Ils ont été les précep- 
teurs des Romains, III, 477. — Leurs 
bibliothèques, XIII, 443. 

' Grecs (Philosophie des). — Leur his- 
toire rapportée à trois époques prin- 
cipales, XV, 44. — l'ocelle des temps 
anciens, philosophie fabuleuse, 45. -^ 
2° Celle du temps de la législation, 
philosophie politique^ 57. — Celle du 
temps des écoles, philosophie sectaire, 

xz. 



63. » De la secte Ionique, 6*. — Du 
Socratisme, 05. — Du Cyrénaisme, 
ibid. — DaMégarisme, ibid. — De 
la secte Eliaque et Erétriaque, ibid, 

— Du Platonisme , ibid. — Du Cy- 
nisme, ibid, — Du Stoïcisme, ibid* 

— Du Péripatétisme , 66. — De la 
secte Samienne, ibid. — De la secte 
Eléatique^ ibid. — De Vnéraclilisme^ 
ibid. — De V Epicuréisme, ibid. — Du 
Pyrrhonisme ou Scepticisrne , ibid,-^ 
Le pyrrhonisme, fin dernière de leur 
philosophie, 07. 

Gredins, autrement Chiens, IV, 227. — 
Histoire d'Haria et de ses quatre 
chiens, 228. 

GftéooRT, célèbre médecin écossais. — 
Comment il baptisait les enfants dans 
le sein de leur mère, XVIII, 490. 

GftéTRY {André-Emest'Modeste), célèbre 
compositeur. — Consulte Diderot sur 
un passage de sa belle partition de 
Zémire et Azor, V, 459. 

Grbuze (J.-B.). — Sa vanité, V, 397. — 
Ses tableaux au Salon de 1759 sont 
de médiocre valeur, X, 101. — Les 
tableaux qu'il expose au Salon de 
1701 sont : un Portrait de M. le dau- 
phin; le Portrait de Babuti, son 
beau-père ; une Petite Blanchis- 
seuse; son Portrait, par lui-môme; 
le Portrait de 3/™* Greuze en ves- 
tale; une Marchande de marrons: 
un Berger; le Paralytique secouru 
par ses enfants; le Fermier incen- 
diéy dessin; un Enfant qui boude; 
une Petite Fille qui se repose sur 
sa chaise; tous méritent une atten- 
tion particulière, 142-144. — Son 
tableau dun Père qui vient de payer 
la dot de sa fille, connu sous le 
nom de V Accordée de village, 151. 

— Cette charmante composition, com- 
mandée à Greuze par M. de Boisset 
qui la céda à M. de Marigny, a été 
gravée par J.-J. Flipart, et fait partie 
de la Galerie du Louvre, ibid, — Des- 
cription de ce tableau, 152-155. — 
Le Paralytique secouru par ses en- 
fants, désigné, dans le livret de 1 703, 
sous le nom de la Piété filiale, fait 
aujourd'hui partie de la collection de 

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274 



TABLE GÉNÉRALE 



rErmitage à Saint-Pétersbourg, 207. 
— Description de ce tableau, 208- 
210. — Le Salon de 1763 a de lui : 
Portrait de Jf. le duc de Char- 
tres; Portrait de Mademoiselle; Por^ 
trait de M. le comte de Lupé; Por- 
trait de if"" de Pange; Portrait 
de M^^ Creuse; remarquable per- 
fection de ce dernier, 212. — S'est 
fait peintre et prédicateur de bonnes 
mœurs, 336. — Remarques au sujet 
de ce peintre, 341. — Expose, au Sa- 
lon de 1765, un grand nombre de 
morceaux, quelques-uns médiocres, 
plusieurs bons, beaucoup d'excellents, 
342. — Les treize principaux sont : 
I. La Jeune Fille qui pleure son oiseau 
mort, 343 ; tableau gravé par J.-J. Fli- 
part. — A peint deux fois ce même 
sujet, mais d'une manière différente, 
345. — II. VEnfant gâté, 347. — m. 
Une Tête de fille, 348. — iv. Une 
Petite Fille qui tient un capucin de 
bois^ ibid. — v. Une Tête en pastel, 
349. — Vf. Le Portrait de M, Wa- 
telet, ibid. — vu. Un Portrait de 
Madame Creuse; anecdote de sa jeu- 
nesse, ibid. — VIII. Autres portraits de 
Madame Creuse, 350. — ix. Portrait 
du graveur Wille,3bi, — x. La Mère 
bien-aimée, ibid. » Étude sur ce ta- 
bleau, 352, 353. — XI, Le Fils in- 
grat, esquisse, 35i. — Ce tableau, 
plus connu sous le nom de la Malé- 
diction paternelle^ est maintenant au 
Louvre, ibid. — xu. Le Mauvais Fils 
puni; description de cette sublime es- 
quisse, 356, 357. — xïii. Les Se- 
vreuses^ esquisse digne d*Ostade, 359. 
— Description de son tableau des 
Êtrennes de M'^* de Crammont à 
M. de Choiseul (non exposé), 415, 
416. — N'envole rien au Salon de 
1767, et ne veut plus exposer, XI, 4. 
~ Cet artiste, supérieur dans son 
genre, dessine, imagine, colorie, a le 
faire et l'idée, 308.— Salon de 1769: 
Septime Sévère reproche à son fils 
Caracalla d*avoir attenté à sa vie, 
438. —Critique de ce tableau, 4tl, et 
XVIII, 249. — La Mère bien-aimée, 
anecdote relative à cet ouvrage, 443. ' 



— Une Jeune Fille à la fenêtre, ibid. 
~ Une Jeune Fille en prière à l'autel 
de Vamour, ibid. — One Petite Fille 
en camisole, ibid. — Dn Portrait du 
prince de Saxe-Gotha, 444. — Le 
Portrait du peintre Jeawat, ibid. — 
Des dessins d'une beauté exquise, 4i5. 

— N'expose pas en 1771, 532. — Ce 
que Diderot dit de lui dans une lettre 
à Fàlconet,XVIII, 247.— Son amour- 
propre, 249. — Terrible soufflet quil 
vient de recevoir, 317. — Mot plai- 
sant de ce peintre contre H"** Geof- 
frin, 469. — Vent être reçu par aes 
confrères comme peintre d'histoire, 
et est reçu comme peintre de genre, 
XIX, 326. — Dessine le profil de Dide- 
rot, XX, 1 16. — Reproductions de ce 
dessin, ibid. — Miniature d'après ce 
dessin, 117. 

Griffbt (le P.), Jésuite. — Réponse qui 
lui est faite à une longue lamentation 
sur la sévérité dont on usait envers 
sa société, XIX, 123. 
Grimblot (Paui).— a édité les Souvenirs 
du baron de Gleichen, XVIll, 354. 
GRiim {Frédérie-Melchior, baron de), 
critique célèbre. — La Correspon- 
dance littéraire publiée sous son 
nom es(, en grande partie, l'ouvrage 
de ses amis, I, xi. — Met Diderot en 
relations avec le prince de Galitzin, 
ambassadeur de Russie, u. — Solli- 
cite de l'Impératrice, et obtient pour 
Diderot un logement plus convenable 
que celui qu'il occupe, lvii. — Son 
attaque contre Bougainville, au sujet 
des Patagons, II, 195. — Ses re- 
marques et ses notes sur le poème 
les Saisons de Saint-Lambert, 239, 
243, 247, 218, 250, 252, 254-258. — 
Note sur la famille de Diderot extraite 
de sa Correspondance, 280. — Pré- 
face annexe de la Religieuse, tirée de 
sa Correspondance de l'année 1770, 
V, 175. — Ce qu'il raconte de sa plai- 
santerie concertée avec Diderot, à 
l'égard du marquis de Croismare, 176. 
.— Ce qu'il dit de Palissot et de sa 
comédie des Philosophes, ibid, — 
Compte rendu de la première repré- 
sentation du Fils naturel, VII, 7. — 



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ET ANALYTIQUE. 



275 



Son Jugement sur la Mort de Socrate, 
de Voltaire, 316. — Diderot lui fait 
honneur de set connaissances en 
peinture et en sculpture, X, 233. — 
UAnlre de Platon, sujet d'un dia- 
logue entre Grimm et Diderot, 390 et 
soiY. — Lettre de Diderot relatire au 
Salon de {767, XI, 3-18. — Diderot 
fait son éloge dans une lettre qu*il 
écrit àFalconet, XVIII, 237. --Grimm 
accompagne la princesse d'Armstadt 
qui se dirige vers Pétersbonrg, 330. 

— ÉpUre, accompagnée de Touvrage 
de Boulanger, qu*il envoie à Sophie 
Volland, 345, 346. — Il avait la mi- 
nute de plusieurs des ouvrages de Di- 
derot^ 349. — Il eut à sa disposition 
les copies des lettres adressées à 
W^ Volland par Diderot, 3^0. — Joie 
qu*éprouTe Diderot en revoyant 
Grimm, 397. — Son séjour avec Di- 
derot et M'»* d'Épinay à la Che- 
vrette. Vie qu'ils y mènent, 449. — 
On y fait son portrait, 453. — Pour- 
quoi il indispose M""*" d*É pi nay contre 
lui, 459. — Sa dispute avec M. Le 
Roi sur le génie qui crée et sur la 
méthode qui ordonne, 509. — Titres 
que Diderot lui donne, XIX, 52](note). 

— Jugement de Diderot sur sa con- 
duite, 93. — Il se rend en toute 
bâte en Westphalie auprès de son 
ami M. de Castries, grièvement blessé, 
145. — Pourquoi il se brouille avec 
Diderot, 296. — Comment ils se rac- 
commodeot, 305. — Son retour, son 
rendez-vous chez Diderot; agréments 
quMl a retirés de son voyage, 328. — 
Lettre que Diderot lui écrit dans la- 
quelle il lui peint l*horreur que 
Rousseau lui inspire, 448. •— Autre 
lettre sur différents sujets, 449. — 
Autre lettre dans laquelle Diderot lui 
écrit son impression an lendemain de 
la première représentation du PfUlO' 
tophe $ang 1$ tavoir^ 475. — Autre 
lettre dans laquelle Diderot le prie de 
rendre Justice à M. Le Tourneur pour 
sa traduction desNuittd^Young, XX, 
13. — Antre lettre de Diderot, 14.— 
— Autre lettre sur la façon d*agir do 
M"« de Prunevaux avec M. de Foissy, 



16. — Autre lettre sur le même «ii}et, 
19. — Ce que Diderot a présusié en 
hâtant la déclaration de M. de 
Foissy, ibid. — Comment il oriHqoe 
la condoitê de H"* de Pranevaux,20. 
— Comment il qualifie les Jéréniades 
de Pabbé Morellet, 22. -^ Antre let- 
tre dans laquelle Diderot poi«t le 
genre de vie au Grand val, 23. — Le 
tour équivoque que ses affaires de 
cœur ont pris ne lui demie anciiae 
inquiétude, 24. » Quoi que Grimm 
dise en faveur do M*"* de Pruneivaux, 
il ne mettra Jamais son cœur à Taise ; 
pourquoi, 25. — C'est à Diderot que 
Grimm a dû son avancement, sa 
Ijonne fortune en Russie, 140. 

Gniseaip. — Effrayé du récit des avien- 
tures racontées par le bijou de Zobéide, 
sa femme, il prend la fuite en se bou- 
chant les oreilles, IV, 271. , 

Grizel (rabbé), faux dévot, sous-péni- 
toncier de TÉglise de Paris. — Com- 
promis comme complice dans ht ban- 
queroute fhiuduleuse de Billard, cais- 
sier général de la Poste, VIII, 389. — 
Cétait un tartufe, mais ce n*était pas 
le Tartuffe, ibid. 

* Grondeur, — Espèce d*homme inqnib. 
et mécontent qui exhale sa mau- 
vaise humeur en paroles, XV, ,"68. 

Ghosibr (rabbé J.-B.), continuateur do 
VAnnée littéraire après la mort de 
Fréron. — Se déchaîne avec rioleoce, 
dans le Journal de littérature, contre 
Diderot, auteur de V Essai sur les ré- 
gnes de Claude et de Néron, m, 4.— 
Réponses de Diderot à ses attaques, 
74, 381 à 407. 

Grossesses (cas rares de) extraordinidres 
et contre nature, IX, 408, 410. 

Gaoi-TooMAs, célèbre arracheur de éeats, 
Xf, 29.1. 

Gr.onos {Hugues de Gaoor), savant 
hollandais. — Approuve la réponse 
de Gallien aux Juifs qui demandaient 
la condamnation de saint Paul, III, 
18. — Voltaire a traité son ouvrage 
de VeritcUe rel^nis chrisHanœ de 
pauvre petit livre, VI, 352. 

Grottes d'Arcy. — Beautés de la nature, 
qu'on voit dans cette localité de la 



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276 



TABLE GÉNÉRALE 



Bourgogne, II, 36. — Diderot les pro- 
pose comme exemple dont Tart pour- 
rait tirer profit, ibid. 

Groupes. — Remarques sur la manière 
de les disposer en peinture et en 
sculpture, XI, 42, 338, 339. — Doi- 
vent se lier dans toute la composi- 
tion, comme chaque figure dans le 
groupe, XII, 99. — Procédé de Carie 
Van Loo pour éclairer les siens, ibid. 

GuA DE Malves {Jean-Paul de), mathé- 
maticien. — Bizarreries de ce profond 
géomètre, XI, 125. — Ses ouvrages 
cités, ibid* — Conseille au\ libraires 
éditeurs de VEncyclopédie de suivre 
un plan différent de celui de Cham- 
bers, XIII, 109. 

Guaniguèles. — Philosophes du Mala- 
bar ; à quoi ils passent leur vie, XVI, 41. 

GoAV, graveur on pierre fines. — Avait 
son touret chez M'*** de Pompadoiir, 
X, 2i5. 

GiDiN DE LA Brenellerib {Paul-Phi- 
/tppe), membre associé de Tlnstitut. — 
Anecdote qu'il nous a conservée sur 
le Père de famille de Diderot, VII, 
178. —Auteur d'une tragédie intitulée 
lothaire II ou le tioyaume de France 
en interdit, VllI, 516. — La première 
édition de cette pièce, imprimée en 
1767, est brûlée à Rome en 1768; 
ibid, _ Réimprimée en 1777 avec 
l'indication : A Rome, de Viinprimerie 
du Vatican, ibid, — Une troisième 
édition, sous la date de 1801, fut en- 
levée comme par miracle, ibid, — 
Beau trait de reconnaissance et do 
modestie de cet écrivain, qui devint 
l'ami de Diderot auquel il fait connaî- 
tre Beaumarchais, 517. 

GufeBREs, sectateurs de Zoroastre. — Leur 
dispersion ne les a point anéantis en 
tant que nation, II, 97. — On les ren- 
contre près d'Ispahan, XVI, 258. 

Guèbres (les) ou la Tolérance, tragédie 
non représentée de Voltaire, VIII, 455. 
— Quand elle est imprimée pour la pre- 
mière fois, 456. — But de l'auteur en 
composant cet ouvrage, ibid. — Préface 
dans laquelle Voltaire attribue la pièce 
à feu Desmahis, Tua de ses plus ai- 
mables élèves, ibid, — Curieux ca- 



I ractère de la dédicace des libraires 
I éditeurs à Voltaire, 457. 
. GviMEAV DE MoNTBéLiARD, jcune cièTe 
I du collège d'Harcourt. — Soutient 
I avec éclat, à l'&ge de seize ans, une 
i thèse sur les calculs intégral et diffé- 
rentiel, 111, 453. 
GoERCHT {Claude-Louis de Regmer, 
comte de). — Note biographique sur 
cet officier, VI, 121. — Aventure qui 
lui arrive au Jeu, 123. — Suites de 
cette aventure, ibid. 
GuéaiN. — Les petits tableaux que ce 
peintre expose au Salon de 1761 ne 
méritent aucune mention, X, 144. — 
Au Salon tie 1765 : ses Dessineuses; 
une Femme qui fait danser un chien; 
une Ècolière; un Ange qui conduit 
un enfant au ciel, quatre maurais 
tableaux, 359. — Ses miniatures et 
ses petits tableaux à l'huile, d*après 
l'école d'Italie, exposés au Salon de 
1767, ne méritent pas d'être décrits, 
non plus que les morceaux de son 
invention, XI, 218. — Talent nul, 
307. — Quatre tableaux à Texposition 
de 1769, mauvais, 429. — Diderot 
néglige de parler des petits tableaux 
qu'il envoie au Salon de 1771, dans la 
crainte, dit-il, de se tromper dans son 
jugement, 49i. — Le Lever et le Cou- 
cher du Soleil, au Salon de 1775, sont 
de jolies choses, XII, 17. — Plusieurs 
tableaux qu'il expose en 1781 ne sont 
pas irréprochables, 46. 
Gué lisons singulières^ IX, 425. — De 
la jalousie, de l'amour, de la dou- 
leur, ibid. — D<'S vapeurs, 426. — 
Celle du chevalier de Louville, rap- 
portée par Maupertuis, ibid. 
Guerres. — Engendrées par les préju- 
gés, elles dureront tant qu'il y en aura, 
I, 183. — Sont le fruit de la dépra- 
vation des hommes ; leurs tristea ré- 
sultats, XVI, 187. 
Gueux, — Qualification commune don- 
née par Rameau (le neveu) aux feuil- 
listes de V Avant-Coureur (Meiis?iierdi 
Querix>n) La Combe et la Dixverib; 
les Petites Af^hes (de Querlon et 
Tablé Aubert); V Année littéraire 
(FRéRON); l'Observateur (Tabbé De 



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ET ANALYTIQUE. 



277 



LA PoRTB); le Censeur hebdomadaire 
(Chaumeiy et d'AQcmj, V, 44i. — 
Ceux d'entre eux qui se détestent se 
réconcilient à la gamelle, ibid. 

Guide {Guido Reni, dit le). — La colère 
de son Saint Micnel est aussi noble, 
aussi belle que la douleur du Lao- 
coon, XII, 118. 

Guidés. — User Prêtres, I, 195. 

GoiFFRET (G.) Remarques qu'il fait 

dans le Traité des droits d'auteur de 
M. Benouard, XVIII, é. — Retrouve 
le manuscrit de la Lettre sur le com- 
merce de la librairie, ibid. 

GoiG!«ARD (Jean), jésuite. — Auteur d'é- 
crits apologétiques de l'assassinat de 
Henri IV; est conduit à la Grève le 
7 janvier 4595, XV, 279. 

GciGiVES {Joseph de), orientaliste. — 
Publie VÊloge de la ville de Mouk- 
den, poëme de l'empereur Kien-Long, 
traduit du chinois par le P. Amyot, 
jésuite missionnaire, VI, 397. 

GniMARD {Marie-Madeleine), dame Des- 
pRÉAox. —Type accompli de la comé- 
dienne facile et fastueuse, V, 421. 
— Diderot évite un tôte-à-tôte avec 
M*"' de Coaslin, grâce à son indiscré- 
tion, XIX, 302. — Comment il la con- 
naît, 301. 

GciMONDDBL.% ToocHB.— Foyw Latooche. 

Gt'izoT (François), historien.— Publie, 
dans les Annales de VÈducation, la 
première partie d'un ouvrage de Di- 
derot intitulé : Plan d'une Université 
pour le gouvernement de Russie, III, 
411, 412. — Est en désaccord avec 
Diderot, 474, 493. 

1 Gulistan (le), ou le Rosier du poète 
Sctdi. — Analyse et extrait de cet ou- 
vrage, IV, 483. — Signification du 
mot persan Gulistan, ibid. — Pre- 
mière fable, 485. — Deuxième fable, 
486. — Troisième fable, t6td.— Qua- 
trième fable, 487. 

Gi'MiLLA, missionnaire jésuite. — Dis- 
cours qu'il rapporte d'une Indienne 
d&^ rives de l'Orénoque, II, 258, 259. 

GcsHHA^iN {Gilles), théosophe allemand, 
XVII, 257. 

Gustave III, roi de Suède. — Manière 
dont Diderot se proposait d'accueillir 



! la visite de ce souverain, IV, 13. -^ 
Sa réponse à des félicitations sur ses 
glorieux succès, XVI, 189. 

GuTTBMBBRG {Jean), gentilhomme alle- 
mand. — Invente, vers 1410, les ca- 
ractères mobiles en bois, XIV, 25. — 
Quel était avant lui l'étot de l'impri- 
merie, ibid. 

GuYARD {Laurent), sculpteur chaumon- 
tais. — Ëlève de Bouchardon, qui de- 
vient jaloux de son talent, X, 441. -— 
Présente à l'Académie, en 1767, un 
Mars au repos, que son rival fait re- 
fuser, XI, 339. — Son caractère, 
XVIII, 265. 

GoToii {Jeanne Bouvier de Lauothr, 
dame), célèbre quiétiste, auteur du 
livre des Torrents. — Son exaltation 
tenait de l'hystérie, II, 256.— Voltaire 
plaisante de l'attachement de Fénclon 
pour sa personne et pour ses idées 
quiétistes, VI, 352. 

Gymnasia. — Écoles de l'Allemagne, 
destinées aux enfants de h\ noblesse 
et des citoyens aisés du tiers état, III, 
418, 419. — Leur organisation, ibid. 

— L'instruction y est publique et gra- 
tuite, t6td.— Ce qu'on y apprend, 420. 

Gymnosophistes.— Voyez Brachmanes. 

— Reconnaissaient un Dieu unique, 
mais corporel, XV, 201. — Dans leur 
philosophie morale, tout était grand 
et élevé, 202. — Exposé de leurs prin- 
cipes, ibid. 



H 



* habitation. — Sens grammatical de ce 
mot, XV, 70. 

Habitude (l'). ~ Celle de la vertu est la 
seule que l'on puisse contracter sans 
crainte pour l'avenir, VII, 184. — Elle 
nous captive, et devient une loi, 307. 

— Elle fixe l'ordre des sensations et 
l'ordre des actions, IX, 376. 

* Acception morale de cette expression, 

XV, 70. 
Haine. — Entre souverains et factieux, 
lorsque les haines out éclaté, toutes 
les réconciliations sontfausses, II, 462. 

— Renfermée, elle est plus dangereuse 
que la haine ouVerte, 477. 



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278 



TABLE GÉNÉRALE 



Examen philosophique de ce senti- 
mont, XV, 72. 

* Haire, vêtement.— Son usage, XV, 75. 

Halbs {A lexojndre de), célèbre théologien. 
— Eut pour disciples Thomas d*A- 
quin et Bonaventure^XVII, 95. — Sur- 
nommé le Docteur irréfragahle, ibid. 

Hall { Pierr&'Adolphe), miniaturiste 
suédois. — Élève d*Eckard et de Rei- 
chard, peintres allemands, XI, 450. 

— Patronné on France par Roslin, 
son compatriote, il y devient le 
peintre de la famille royale, ibid. 

— Eipose, au Salon de 1760, une 
suite de portraits de cette famille, 
ibid. — La Tour et Vernet le tiennent 
en grande estime, 451. — Anecdote 
curieuse de sa vie d^artiste, 452. — A 
été le Van Dyck de la miniature, 526. 

— Bxpose au Salon de 1775 les Por- 
traits du peintre Robert et de Vabbé 
de Saint-Nom, d^une grande perfec- 
tioo, XII, 24. — Ses miniatures de la 
Princesse de Lamballey de la Famille 
â$ M. le comte de Schouwalof, et de 
Lally-ToUendal, au Salon de 1 781 , son t 
ftnt belles, 55. 

Wâujé (Ao<rQ. — Imitateur du coloris de 
Boucher; ce peintre expose au Salon 
de 1750 un tableau des Dangers de 
Vamour et du vin, toile sans valeur, 
Xr05. — Ses tableaux des Génies de la 
Priésie, de ^Histoire, de la Physique 
et de l'Astronomie, exposés au Salon 
de 1761, n'ont aucun mérite, 118. — 
Ce professeur est sans géoic, ibid. — 
Son Saint Vincent de Paule qui prêche 
figure au môme Salon; appréciation 
de ce mauvais tableau, 110. — Ce 
taUeau appartient à Téglise Saint- 
Louit de Versailles, t6td.— Son tableau 
àHAbraham recevant les anges qui 
annoncent à Sara qu'elle sera mère 
d^un fils; sa Vierge avec VEnfant 
Jésus; ses deux petites Pastorales; 
son Abondance; son Combat d^ Her- 
cule et d*Achéloiis, exposés au Salon de 
i763, toutes compositions misérables, 
174. — Parmi ses tableaux, exposés 
au Salon de 1765 : Trajan descendant 
d» cheveU pour entendre la plainte 
d'une pauvre femme, 264. — Hippo- 



mène et AtalanU, 267. — VÊduca- 
tion des riches, esquisse^ 260. — L' édu- 
cation des pauvres, esquisse, ibid. — Un 
seul, la Course d^ Hippomine et d^A- 
talante, a un mérite réel, 268. — Au 
Salon de 1767, ce peintre expot^e deux 
tableaux : Minerve conduisant la Peux 
à V Hôtel de Ville, XI, 26; les Enfants 
de Scilurus, 28. — Notre costume dis- 
gracieux, cause principale des défauts 
du tableau de la Paix, 217. — Juge- 
ment sur son talent, 305. — Son u- 
bleau d'Ulysse qui reconnaît Achille 
au milieu des filles de Lycomède, en- 
voyé au Salon de 1760, est, malgré ses 
défauts, un des meilleurs de l^exposi- 
tion, 30.5.— Expose au Salon de 1771 
un Silène dans sa grotte, tableau des- 
tiné à être exécuté en tapisserie aux 
Gobelins, et une Adoration des ber- 
gers, 466, 467. — Le Christ qui foit 
approcher de lui les petits enfants pour 
les bénir, au Salon de 1775, mauTais, 
XII, 4. 

Halles {Albert de).— Met en doute la 
réalité de la copulation du lapin avec 
la poule, affirmée par Réaumur,II,188. 

Hallbt (Edmond), astronome anglais. 
•— Ses expériences sur la propagation 
du son, IX, 87. 

*■ HAMBiLiENS, une des quatre sectes an- 
ciennes du mahométisme, XV, 73. 

Hamlet, tragédie de Shakespeare. — 
BléUnge dangereux à imiter de tra- 
gique et de burlesque, VII, 137. 

Hamlet, tragédie do Ducis, représentée, 
pour la première fois, le 30 septembre 
1760. — Examen de cette pièce imitée 
de Shakespeare, VIII, 471. 

* Hiimoii, surnom donné à Jupiter, qui, 
sous ce titre, était prindpalemeot 
adoré en Lybie, XV, 73. — Manière 
dont il rendait ses réponses quand on 
allait le consulter, 74. — Ce qa*ildit 
à Alexandre le Gi'and au rédt de 
Quinte-Curce, ibid. 

* HANBALm, nom d*une des quatre sectes 
reconnues pour orthodoxes dans le 
mahométisme, XV, 74. 

* Har. — Superstition encore existante 
chei les Indiens, XV, 75. — Ce qui 
doit arrif er aux sectateurs de Bfaho- 



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ET ANALYTIQUE. 



279 



met lors de la dernière incarnation de 
cette personne divine, ibid. 

' Hardi. — Des difTérentes acceptions 
de ce mot tant au simple qa*aa figuré, 
XV, 75. 

Hakdodih (2e Père /«an), Jésuite. — 
Auteur de VApoloQxe d^Hotnèrêy où il 
explique le dessein de VIliade et de la 
Théomythohgie^ IV, 305. — Dit avoir 
retrouvé la situation du Paradis ter- 
restre; ses Paradoxes littéraires, 
cités comme une rêverie, ibid,— Pro- 
fond dans rhifttoire, chimérique dans 
les sentiments; sceptique aussi ridi- 
cule qu*impie, il affectait les opinions 
les plus bizarres, XV, 280. 

Haedoci?! (M.), nom d'un personnage 
qu*on retrouve dans les deux rema- 
niements de la comédie de Diderot 
inUtnlée Est-il bon? Est-il méchant? 
YIII, 71 et 14i. — Sous ce nom il est 
impossible de ne pas reconnaître Fau- 
teur même, 71. 

HABDOom DB PéaiFtxB, auteur d*une Vie 
de Benri /K. — Cité XIII, 396-398. 

Habdt (Pterrtf}, curédeSaint-Médard. — 
Sa dénonciation de Diderot au lieute- 
nant de police, XX, 121. 

Habm. —Voyez Gredins.Son mariage 
avec un cadet de Gascogne, IV, 228. 
— Suite d'aventures singulières, 
229. 

Habum, ville de Hollande. — Diderot la 
trouve très-jolie, XVII, 450. — Usage 
relatif aux accouchements, ibid, — Di- 
derot lait plusieurs fois le voyage de 
Harlem avec le baron de Gleichen, 451 . 

Harmonie, — Musicale, oratoire, dis- 
sonances, I, 407. — Dans le langage 
elle fait peinture, VI, 425. — Sans 
elle, la pensée la plus rare reste sans 
effet, ibid. — Est en peinture ce que 
le nombre est en poésie, XI, 437. 

* Des diverses acceptions de ce mot, 
XV, 70. 

Habpagos, satrape mède. — Mot de basse 
flatterie à Astyage, l'assassin de son 
fils, III, 287. 

Hartz.— Les ouvriers qui exploitent les 
mines de cette contrée atteignent ra- 
rement l'âge de trente ans, H, 430. 

Habvbt, célèbre médecin anglais. —Ses 



expériences et son opinion sur la gé- 
nération, IX, 397, 398. 

Haut {Valentin), fondateur de l'institu- 
tion des Jeunes aveugles, I, 346. — 
La première idée de ses philanthro- 
piques travaux, attribuée à Diderot 
par Eusèbe Sal verte, ibid, 

Havane (la), ville d'Amérique. — Tombe 
au pouvoir de l'Angleterre sous le règne 
du roi d'Espagne Charles III, VI, 461. 

— Les jésuites en prennent occasion 
pour fomenter une révolte, ibid, 

HéatUoniimoruménos (1') ou VEnnemi 
de lui-même, comédie de Térence. ^- 
Offre un mélange do comique et de 
tragique, VII, 138. — Motifs d'éviter 
ce défaut, ibid. — Cette pièce, à 
double intrigue, exigeait tout le génie 
du poète pour réussir, 317. — Vérité 
du rôle de Clinia, 369. — Voyez L'An- 
drienne. 

* Hebdomadaire, — Jugement sur les 
publications de ce genre, XV, 76, 77. 

Hébebt, grand vicaire de l'archevêque 
de Pans, V, 73. — La supérieure du 
couvent de Longchamp lui donne avis 
du grave désordre de la maison, ibid. 

— Voulant s'assurer par lui-même de 
la réalité des faits, il fera une visite 
au couvent, ibid, — Tortures prélimi- 
naires que l'on fait subir à Suzanne 
Simonin {la Religieuse)^ en prévision 
de cette visite, 74-78. — Vient à 
Longchamp, y célèbre la messe, et 
procède à un minutieux examen de 
Suzanne, 79-84. — Congédie Suzanne 
et passe à l'interrogatoire de la supé- 
rieure, 85. — Déclare cette femme in- 
digne de ses fonctions, 86. — Fait 
une nouvelle visite à la communauté. 
102. — Annonce à Suzanne qu'elle va 
changer de couvent, ibid, — Se fait 
renseigner sur la conduite qu'on a 
tenue à son égard depuis la perte de 
son procès, 103.— Ordonne à Suzanne 
de ne pas voir son avocat M. Manouri, 
et de lui envoyer, sans les ouvrir^ les 
lettres qu'il lui pourrait écrire, 104. — 
Assiste à la réception de Suzanne au 
couvent d*ArpaJon, et fait son éloge, 107. 

* HébraUant, — De l'emploi grammati- 
cal de ce mot, XV, 77. 



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280 



TABLE GÉNÉRALE 



* HébraMsme, — Manière de parler par- 
ticulière à la langue hébraïque, XV, 77. 

Hécyre (F), comédie de Térence. — 
— Est une pièce du genre sérieux , 
genre à créer chez nous. Vil, 135. — 
Voyez L*Andriênne, 

Hbineccids {Jean-Théophile), juriscon- 
sulte allemand. — Auteur à consulter 
sur la législation romaine, III, 5()G. 

Heinsios (Daniel), philosophe stoïcien 
moderne, XVil, 230. 

Heister (Laurent), chirurgien. — Ses 
ouvrages recommandés, IX, 215. 

* Helas, inteijectioG de plainte, de re- 
pentir, de douleur, XV, 77. 

HéLOîSE, nièce du chanoine Fulbert. — 
Ses amoursavec Abélard, XVII, 01, 93. 

Helvétius {Claude-Adrien), — Diderot 
inspirateur, sinon collaborateur, de son 
livre de l'Esprit , rend compte de 
cet ouvrage, II, 267-274. — Son livre 
de VHomme est également réfuté par 
Diderot, 275. — Croyant faire le por- 
trait de rhomme, Uelvétius a fait le 
sien propre, 312. — Les ennuis que 
lui cause la publication de son livre 
de l'Espril lui font dire: «Taimerais 
mieux mourir que d'écrire encore 
une ligne. » Il oublie ce serment, 
et prépare son livre de V Homme, 313, 
314. — Homme d'esprit, il n'a point 
de génie, 341. — Diderot casse le pre- 
mier jugement que, sur le manuscrit, 
il a porté du livre deVHomme, et il en 
recommande la lecture, 358. — Com- 
paré à Nicole, à Montaigne et à Char- 
ron, 394, 39.*i. — Le chapitre \ de 
son livre de VHomme manque de re- 
tenue, 435. — Se trompe avec Longin 
et Boileau sur un passage d'Homère, 
437. — Beau génie, grand penseur et 
très-honnôte homme, aimait tendre- 
mont ses compagnons d'étude, 445 — 
Analogie de ses opinions avec celles 
de Locke, 455, — A réfuté avec force 
et précision quelques-uns des para- 
doxes de J.-J. Rousseau, III, 197. — 
Pourquoi il vit malheureux à sa belle 
terre de Voré, XVII, 3i4. — Ses paro- 
les aux jésuites qui sont venus lui 

. rendre visite à Toccasion de la mala- 
die de sa femme, XIX, 29. — Sa dis- 



pute avec Diderot et Saurin. A quel 
sujet, 41. — Ses contradictions sur le 
même sujet, 42. — Il revient de Lon- 
dres passionné pour les Anglais, 187. 
Helvia, mère de Sénèque le philosophe. 

— Était d'origine espagnole, lU, 17. 

— Analyse d*une lettre que Sénèque, 
exilé en Corse, lui adresse sous le ti- 
tre de Con^ofaiion, 327-331. 

* Hématites, — Hérétiques dont il est 
parlé dans les Stromates de saint 
Clément d'Alexandrie, XV, 77. 

HiMERY (d'), exempt de police. — Opère 
en 1747, sur l'ordre du lieutenant de 
police Berryer, la saisie du manuscrit 
de l'ouvrage auquel Diderot a donné 
pour titre ta Promenade du Sceptique, 
1, 173. — Cet agent, spécialement 
chargé de la police de la librairie, a 
laissé un curieux journal de ses 
hauts faits, ibid. — Le manuscrit de 
ce journal est conservé à la Biblio- 
thèque nationale, ibid. 

Hbnckel {Jean-Frédéric)^ naturaliste al- 
lemand. — Ses expériences sur le co- 
balt, XIII, 67. 

* Hennir, cri du cheval. — Différente 
dans l'état de santé ou de maladie, 
cette voix de l'animal doit être cta - 
diéc, XV, 77, 78. 

Henri IV, roi de France. — Son dis- 
cours à l'assemblée des notables, en 
1596, Xni, 396 et suiv. ~ Ses pa- 
roles aux évèques, après la vérification 
de l'édit de Nantes, 398. — Langage 
qu'il tient au parlement, qui était 
venu lui faire des remontrances au 
sujet de cet édit, 399. — Fait trans- 
porter la bibliothèque de Fontaine- 
bleau au collège de Clermont, à Paris, 
468. 

Henri de Prcssb (le prince), troisième 
fils du roi Frédéric-Guillaume. — 
f^it remettre à Caillard, ministre plé- 
nipotentiaire de la République fran- 
çaise, le manuscrit de Jacques le Fa- 
taliste, VI, 4. — Sa lettre à l'Institut, 
ibid. — Conjectures sur la manière dont 
ce manuscrit est tombé entre ses 
mains, ibid. 

* Benriads (la),poeme épique de Voltaire. 

— Jugement sur cet ouvrage, XV, 78. 



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ET ANALYTIQUE. 



281 



Henriette, parade et farce en prose 
mêlée de vaudevilles. — Critique de 
cet ouvrage, VIII, 454. 

HéitACUDB Di Pont, philosophe aristQté- 
licieD, X\l, 240. 

HERACLITE, philosophe grec, né à Éphèse, 
professa la logique, la métaphysique, 
la théologie et la morale, XV, 60. — 
Voyez Héracliiisme, 

* Hémclitisme , ou philosophie d'Hera- 
clite, — Naissance, éd|icaUod et vie 
d'Heraclite, XV, 78 et suiv. — Sa lo- 
gique, 80. — Sa physique, 81. — Sa 
morale, 83. — A eu parmi ses disci- 
ples Platon et Hippocrate, t6td. — De 
la physique d*Hippocrate, 8i. 

HiaAOLT, lieutenant de police. — Ré- 
ponse que lui foit un aveugle qu*il me- 
naçait du cachot, I, 286. 

HeasELOT (Barthélémy d*), orientaliste. 
— Ce qu*il raconte touchant la |ument 
de Mahomet, IV, 489. 

Hkbe.v<iius, philosophe éclectique. — Ce 
que Ton sait de lui, XIV, 318. 

Hérésies. ~ Elles sont nécessaires; 
saint Paul Ta dit. II, 350. 

HÉRiLLEOBCAiTHAGB^philosophe stoïcien, 
XVII, 225. — Sacrifice qu'il fait pour 
devenir le disciple de Zenon, 226. 

HebmanKisirbick, hérétique matérialiste 
brûlé à la Haye, XVII, 440. 

Hermaphrodites, — Sur ces monstres 
de la génération, consulter Touvrage 
de Gaspard Bauhin, IX, 421. 

Hebiiqso (rubbé). — Est arrêté comme 
complice des Jésuites dans un com- 
plot contre le gouvernement espagnol, 
VI, 464. — Ses aveux ne laissent au- 
cun doute sur la participation des jé- 
suites dans le complot, ibid, 

*Hermès ou Hermeas, philosophe éclec- 
tique. — Son enseignement, ses dis- 
ciples, XIV, 339. 

HEBMfcs Trismégiste, OU IIbruès, ou 
Mercure, ou Theot, ou Thovt, ou 
Thoot, XIV, 383 et suiv. 

Héroïsme. — D'où il naît, II, 367. 

* Qualité morale, XV, 85. 

Héros, — On en trouve partout. — 
Exemples cités, II, 409.— Voyez Mar- 
. tyrs. 
HÉRooviLLE {Antoine de Riccoaiit, comte 



d*], lieutenant général. — Auteur du 
Traité des Légions, donné sous le 
nom du maréchal de Saxe, V, 310. — 
Son mariage inégal (il avait épousé 
une charmante créature appelée Lo- 
lotte) Tempècha d'arriver au minis- 
tère sous Louis XV, ibid, — A fourni 
des articles intéressants pour VEncy- 
clopédie^ ibid, — Jaloux d'accélérer 
Tachèvement de son Traité des Lé^ 
aionSf il excédait de fatigue ses coo- 
pérateurs, 321. 
HésioDE, célèbre po€te grec, contempo- 
rain et rival d'Homère, XV, 53. — Les 
particularités de sa vie sont incer- 
taines, ibid, — Analyse de sa théo- 
gonie, ibid, — Réflexion que fait naître 
la lecture de son poëme ayant pour 
titre des Jours et des Travaux, 56. 

* Hésitation. — Mouvement de l'àme, 

XV, 86. — S'entend aussi de l'incer- 
titude des mouvements du corps, ibid. 

* Hibrides, — Signification de ce mot, 
XV, 87. — Voyei Hybride. 

* Hideux. — De l'emploi de ce mot, 
XV, 87. 

* Hiéracites, — Hérétiques anciens 
dont Hiéracas fut le chef, XV, 87. — 
Doctrine de cette secte répandue en 
Egypte, ibid, 

* Hiérarchie, — Ce qu'il faut entendre 
par ce mot dans Thistoire de l'Église, 
XV, 88. 

Hiérarchie ecclésiastique. — Voyez 

Êtat-major. 
HtéROCLÈs, philosophe platonicien. — 

Professe la philosophie Alcxandrine 

dans Athènes, XIV, 339. 
HiLAiRE (saint). — Sh tolérance et ses 

moyens de conviction en matière de 

religion, I, 489. 
HiLAS. — Origine de son infortune, IV, 

371. — Ses diverses aventures, ibid. 

et suiv. — Sa rencontre avec Iphis, 

374. — Suites de cette rencontre, 375. 
HiLMER, oculiste prussien. — Fait en 

1749 l'opération de la cataracte à la 

fille de Simoneau, I, 280. 
Hlncmar , archevêque de Reims. — Écri- 
vain chrétien du ix* siècle, XV, 300. 
Hipparchia, sœur du philosophe Mé- 

trocle. — Éprise d'une violente passion 



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282 



TABLE GÉNÉRALE 



pour datés de Thèbes, philosophe 
cynique, XIll. 264. — Comment elle 
l'épouse, ifri'd.— Devient, dit-on, aussi 
indécente que son mari; mais ce que 
]*on raconte n*a pas Tombre de la 
vraisemblance, ibid. 

HiPPOCRATB DE Chio, mathématicien 
grec, II, 400. 

HipPOcnATB, le père de la médecine, né 
à Cos. — Ses Aphorismes, III, 335 — 
Avait des connaissances en pharmacie, 
IX, 216. — ÉUit médecin et chirur- 
gien, 217.— Son premier aphorisme, 
221. — Étrange appel à sa science au 
cas de grossesse d*une courtisane cé- 
lèbre par la beauté de sa taille, XIII, 
38. — Sa physique, XV, 84. 

Hippolyte et Aricie, opéra de Rameau, 
Joué en 1738. — A été son premier 
vrai succès, IV, 174. 

HippoiiAiffes (le sénateur). — Ses aven- 
tures galantes avec Astérie, Phénice 
et Alphane, IV, 268. 

HiPPON DE Rhégiuii, philosophe pytha- 
goricien. — Considère le froid ou 
Teau, et la chaleur ou le feu, comme 
les premiers principes, XVI, 512. 

* HippoNE, déesse des chevaux et des 
écuries, XV, 03. — Contes absurdes 
nés du culte qu*on lui rendait, ibid, 

HiRAGu, médecin (MontaanatT), IV, 225. 

Histoire des Celtes^ par M. Pelloutier. 
— M. Chyniac, avocat au parlement, 
publie, en 1771, une édition plus 
complète de cet ouvrage, VI, 433. 

Histoire de la chirurgie par Peyrilhe,— 
Compte rendu de cet ouvrage, IX, 
470-476. 

Histoire civile et naturelle du royaume 

deSiam, par M. Turpin, VI, 420 

Cet ouvrage a été supprimé par arrêt 
du conseil, ibid. 

Histoire de la Grèce, — Diderot donne, 
en 1741, une traduction de cet ou- 
vrage de Temple Sta?itan, I, xl. 

Histoire du capitaine de Jacques le Fa- 
taliste, VI, 53 et suiv., 64. 

^ Histoire de la Peinture en cire, — 
Avertissement de Naigeon sur cet ou- 
vrage, X, 45. — Ce traité devait pa- 
raître, en 1755, dans Y Encyclopédie 
Botrs le titre Encaustique ; Diderot le 



sacrifia et donna la préférence à Tar- 
ticle de M. Monnoye, qui a la plus 
grande ressemblance avec le sien, 46. 
^ Histoire de la vie domestique de 
Jean-Jacques Rousseau , ouvrage de 
Diderot, qu*il déclare avoir supprimé, 

III, 405. 

Histoire d'Êma^ écrit apocryphe attri- 
bué à Diderot, XX, 07. 

Histoire de Richard Savage, — Eiamen 
critique d$ cet ouvrage, traduit de 
Tanglais par Le Tourneur, IX, 451. 

Histoire du roi de Bohême et de ses 
sept châteaux^ roman humoristique 
de Charles Nodier, VI, 7. 

Histoire philosophique et politique des 
deux Indes, — Durant deux années 
entières, Diderot s*est occupé de cet 
ouvrage publié par Tabbé Raynal, I, 
XVII. — L*exactitud6 de ce fait est at- 
testée par Henri Bleister, écrivain 
suisse, secrétaire de Grimm, ibid. 

IV, 107. — L'abbé Raynal copie les 
morceaux que Diderot lui fournit, et 
en brûle les minutes, XX, 103, 104. 

Histoire du parlement de Paris. — 
Examen critique de cet ouvrage, pu- 
blié en 1769 sous le nom de Tabbé 
Big...,et qui e»t de Voltaire, VI, 402. 

Histoire de Pierre le Grande par Vol- 
taire. — Critique de cet ouvrage par 
Diderot, XVIII, 517. 

Histoire de la Russie depuis l'an 962 
jusqu'en 4054, traduite du russe en 
allemand et de Tallemand en fran- 
çais. —[.Critique de cet ouvrage, XVII, 
4d5. 

Histoire universelle traUée relativement 
aux arts de peindre et de sculpter, 
ou Tableaux d'histoire. — Critique de 
cet ouvrage, XVII, 497. 

Histoire de la littérature française au 
xviii" siècle, par A. Vinet. — Cet ou- 
vrage contient un chapitre sur Dide- 
rot, XX, 144. 

Histoire des idées morales H politiques 
en France au xvm* siècle, par M. Jt- 
les Barni, ouvrage qui contient quatre 
leçons professées sur Diderot, XX, 144. 

Histoire de la détention des philoso' 
phes et des gens de lettres à la Bas» 
tille et à Vincennes, par J. Delort. — 



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ET ANALYTIQUE. 



283 



Pièces reUtives à rarrettation de Di- 
derot extraiteB de cet ouvrage, XIII, 
ili, et XX, 121 etsoiv. 

Histoire naturelle. — Utilité et intérêt 
de son étude, III, 461. — Elle intro- 
duit à la chimie, 403. 

Historiens sacrés. — Leurs écrits n*ont 
pas ce caractère divin qui seul pour- 
rait eflacer le témoignage des auteurs 
profanes j 1, 145. — Raisons de dou- 
ter, 146. 

* Historiographe, — Signification spé- 
ciale et restreinte de ce mot, XV, 93. 

* Historique. — De remploi de cette 
expression, XV, 94. 

HoBsis {Thomas)^ philosophe anglais. — 
Ses grandes qualités, quoique athée, 
I, 59, à la note. — Son Traité de la 
nature humaine a devancé les affir- 
mations de Locke, II, 296. — A ter- 
miné ce sublime ouvrage par des 
visions étranges, superstitieuses et 
folles, 301. — Avait peur des fan- 
tômes et des démons, 443. — Définit 
la religion une superstition autorisée 
par U loi, III, 490. — Son Traité d*> 
ta nature humaine, déjà recommandé, 
491. — Son livre des Devoirs de 
Vhomme et du citoyen ^ ouvrage à 
étudier, 492. — Abrégé de sa vie, 
XV, 94 et suiv. — Principes élémen- 
taires et g<^néraux de sa philosophie, 
102.^ Meurt, en 1679, âgé de quatre- 
vingt-dix ans, ibid. — Son caractère, 
121. — Sa philosophie est Tinversede 
celle de J.-J. Rousseau, 122. — Son 
Traité de la Nature humaine bien 
supérieur aux écrits de La Bruyère et 
de La Rochefoucauld, 124.— Ses idées 
touchant la liberté, 480. 

' Hobbisme. — Cet article de VEn- 
cyckfpédie est divisé en deux par- 
ties : Première partie, vie de Hobbes, 
XV, 94 et suiv. — Deuxième partie, 
principes fondamentaux de sa philo- 
sophie, 102 et suiv, 

HoBZAOKiB {Barthélemi)^ fondateur de 
Tordre des BarthélemUeSy XIII, 412. 

HocQUET (M*»*). — Sa manière de re- 
présenter Vénus yudique en fait la 
plus déshonnète créature possible, 
X,24i. 



HoFFMAN, jurisconsulte allemand. — 
Auteur à consulter sur la législation 
romaine, III, 506. 

* Hofmanistes. — Hérétiques qui pré- 
tendent que Jésus-Christ s*est fait 
chair de lui-même, XV, 124. 

HoGARTH (Guillaume), peintre anglais. 

— Démenti que Diderot lui donne 

X, 303. — Auteur d'un livre ayant 
pour titre t Analyss de la beauté, 

XI, 340, 350. 

HoLAC, chef tartare. — Met à sac la 
ville de Cos, XVII, 51. — Protecteur 
du philosophe Étosi, ibid. — Fut un 
homme doux, ami des sciences et des 
savants, ibid. 

HoLBACB (Paul-Thiry ^ baron d*). — 
Notice sur sa vie et ses ouvrages, III, 
386, 387. — Sa Morale universelle^ 
spécialement recommandée pour les 
études en Russie, 491. — Lettre que 
Diderot lui adresse sur la mort de 
Boulanger, VI, 339. — Peinture char- 
mante et vraie de la société qu'il réu- 
nissait, X, 379. — Trait de généro- 
sité de cet homme do bien en faveur 
du peintre Oudry, XI, 6. — Diderot, 
dans ses lettres à M"« Volland, ne le 
désigne presque jamais que par son 
titre, XVIII, 354 (note). — Accom- 
pagne Diderot à Marly. Son caractère, 
son portrait, 354. — Conseils et ré- 
flexions à ce sujet, ibid. — Séjour de 
Diderot chez le Baron, au Grandval; 
comment il y vit ; ses occupations, ses 
loisirs, 393. ^ Dialogue du baron d'Hol- 
bach avec M"*" d'Aine, sa belle-mère, 
sur les excréments du grand Lama, 516. 

— Ses paroles ironiques après la lecture 
d'une vingtaine de pages de VHittoire 
universelle, 527. — Il fait lire à Diderot 
une horrible anecdote sur Sha- 
Sesi I*' de Perse, 533. — Son excla- 
mation ironique sur le beau moral, 
534. — Son retour en France après 
un voyage en Angleterre. Ce qu*il 
pense de ce pays, XIX, 179, 182. — 
Son excellent procédé envers Ko- 
haut, 246. — Conversation de Diderot 
et de M**** Le Gendre sur M>»* d'Hol- 
bach, 258. 

' Hollande. — Description de ce pays. 



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TABLE GÉNÉRALE 



XVII, 369-380. — Son histoire 381. 

— Son organisation politique et 
gouvernementale, 382. — Dos fonc- 
tions du greffier nommé par les États 
généraux, 384. — De la composition 
du Conseil d^État, ibid. — Attribu- 
tions de la Chambre des comptes et 
du haut conseil de guerre, 385. — 
La députation à l'armée , ibid, — 
Comment est composé le conseil des 
bourgmestres. Ce qu'est un commet- 
tant, 386. — Du stathoudérat, ibid, 

— Politique de la Hollande, 390. — 
Forces de ce pays, 392. — Ses im- 
pôts, 393. — Milice, marine et colo- 
nies, 394. — Organisation de l'ami- 
rauté, 395. — Ce que sont payés les 
hommes de mer, 395-396. — Ce que 
sont les colons hollandais, 398. — La 
noblesse, 399. — La magistrature, 
ibid. — Comment se rend la justice, 

400. — Attributions de la chambre 
de désolation, de la cour des rixes, 
de la Chambre du gratis pro Deo^ 

401. — Le notariat, 402. — De quel- 
ques lois, ibid. — Les maisons de 
force, la police, 403. — Comment se 
fait la police à Amsterdam, 405. — 
Du commerce en Hollande, 406. — 
Caractère général du Hollandais. 410. 

— Condition des étrangers, 411. — 
Des manufactures de Hollande, ibid. 

— Des mœurs de ce pays, 414-418. — 
De réconomiedomestiqne, 418. — Dé- 
pense d'une maison particulière, 420. 

— Des domestiques, 421. — Des li- 
queurs spiritucuses et autres denrées, 
42'2. — Coutumes et usages divers des 
Hollandais, 424. » De l'éducation 
chez ce peuple, 426. — Savants qui 
ont illustré le pays, 427. — La comé- 
die, le concert, 429. — La peinture, 
la sculpture et l'architecture, 430. — 
De la religion, ibid. — Les juifs en 
Hollande, 431. — Du gouvernement 
ecclésiastique, 433. — Comment est 
composé le clergé protestant, 436. — 
Comment la religion est pratiquée, 
437. — Les hôpitaux sont peu nom- 
breux, 438. — Comment on procède 
aux inhumations, ibid. — Ce que di- 
sent les Hollandais de Batavia lors- 



qu'ils apprennent la mort de leurs 
parents, amis ou associés, 439. — 
Malgré la diversité des cultes, la na- 
tion ne fait qu'un mémo corps dril, 
4i0. — Ce que sont les Clopes et les 
Béguinages^ 442. — Voyage dans 
quelques villes de Hollande : la Haye. 
443. — Scheveling, 448. — Leyde, 
Harlem, 450. — Amsterdam, 451 . — 
Dolfl, Utrecht, 454. — Saardam, 455, 

— Rotterdam, 457 . 

Holmes {Gervaise), ministre protestant 
anglais. — ^Son entretien avec Saun- 
derson sur l'existence de Dieu, I, 
307 à 311. 

Homère. — Remarques sur le discours 
d'Ajax, I, 378, 379, 417, 418. — Gran- 
deur et simplicité des discours qu'il 
met dans la bouche de Priam aux ge- 
noux d'Achille, VII, 340.— Exemples 
de l'art avec lequel il arrive à porter 
dans l'âme des sensations extrêmes 
et opposées, 352. — Les sujets qu'il 
fournira à la peinture seront toujours 
grands, XII, 82. — Théologien, phi- 
losophe et poète, il écrivait environ 
900 ans avant l'ère chrétienne, XV, 56. 

Homme. — Sons l'autorité des lois, et 
avec le secours do la religion, il vit 
d'une façon moins conforme à sa na- 
ture que ne font les animaux, I, 76. 

— Exemples cités, 77. — A été créé 
pour vivre en société, 90. — Funestes 
effets de son isolement, 100. — Triste 
condition du coupable, 11 7. — Formule 
à employer pour la confection de tou- 
tes pièces d'un homme secundum or- 
Um, II, 109, 110. — Est perfecUble, 
tandis que l'animal ne l'est pas ; rai- 
son de cette différence, 321. — Est-il 
bon ou méchant en naissant? 406. — 
Rien de si rare qu'un homme tout & 
fait méchant, si ce n'est peut-être un 
homme tout à fait bon, VII, 150. — A 
dans sa nature deux principes oppo- 
sés: ramour-propreetlablenvelllance, 
181. — Examen physiologique de 
l'homme, IX, 270-276. — Faire de 
l'homme un centre commun auquel 
tout vient aboutir, tel est le but de 
VEncyclopédie, XIV, 453. 

* Semblable aux animaux par ce qu'il a 



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ETJ^NALYTIQUE. 



285 



de matériel, XV, 124. — Son histoire 
commencée après le moment de sa 
naissance, et continuée durant toute 
U darée de sa vie, 125-136. — Table 
des probabilités de la ?ie humaine, 
137-138. — En politique, Thomme 
vaut par le nombre et constitue Tune 
des véritables richesses de TÉtaf, 
138. 
Homme cmx qiMranU écus (P), roman 
de Voltaire. — Est associé à la con- 
damnation du Christianisme dévoilé, 
XIX, 281. — Quel ressentiment en 
est la cause, ibid, 
Hommed*Êt<U.— Celvii qui CTvânt de per- 
dre sa place n*osera jamais de grandes 
choses, m, 243. 
Homoousious (1*), mot grec qui signifie 
de même substance; danger de le 
confondre avec le mot ô|ioiou<jto;, em- 
ployé par les Arions, I, 185. 
Honnêteté théologique, ouvrage dirigé 
contre Cogé, Riballier, etc. - Quel en 
est le véritable auteur, XIX, 26i. 
Honneurs. — Monnaie qui hausse et 

qui baisse, II, 422 . 
' Honoraires, Appointements, Gages, — 
Acceptions différentes de ces termes, 
XV, IM). 
UoNTA.^ (le baron de la), gentilhomme 
gascon. — Son mot plaisant sur la mort 
du Christ, I, 164. 
HoocKB {Luce- Joseph), docteur de Sor- 
bonne, professeur de philosophie, 
écrivain d*origine anglaise. — Son 
livre des Principes de la Religion, etc., 
recommandé comme un modèle de 
théologie dogmatique, III, 515. - 
Hoop (M.), chirurgien écossais. — 11 phi- 
losophe avec Diderot et d'Holbach au 
Granaval, XVIII, 406. — Sa promenade 
avec Diderot au Grandval ; leur entre- 
tien politique, 487 . — Histoire de la 
famille Hoop, 488.-11 HndÏQ la méde- 
cine, voyage, fait le commerce, 489. — 
Anecdote polissonne, 490. — Sa con- 
versation avec le baron d*Holbach sur 
ce qui serait arrivé à l'Europe si le 
Concile de Trente avait permis le 
mariage des prêtres, 492. —Comment 
il fut trompé par un commerçant 
chinois, 409* — Son avis sur Tanéan- 



tissement, 511. — Diderot s'attache 
de plus en plus à U. Hoop. Pourquoi, 
526. — Comment Hoop explique le 
spleen anglais, 530. — Il défend avec 
beaucoup de vigueur les formalités 
chinoises, 533. — Décrit une tempête 
qu'il essuya, .XIX, 5. -»• Ce qu*il dit 
des montagnards écossais, 8. — Ce 
quUl raconte encore des Chinois, 11, — 
Ses boutades, 24. 

* Hôpital. — Signification primitive de 
ce mot, XV, 140. — Vues générales sur 
la manière de rendre les hôpitaux di- 
gnes de leur fin, 141. 

Horace, poète latin cité par le médecin 
Bordeu, II, 183. — Diderot lui em- 
prunte répigraphe de son Dialogue 
(Sufnilément au Voyage de Bougain- 
ville)^ 193. — Ses occupations à la 
campagne, 434. — Sa fable du Rat de 
ville et du Rat des champs, III, 352. 
— Interprète des dieux, il ne pardonne 
pas la médiocrité aux poètes VI, 41. 

— Lettre de Diderot à Tabbé Galiani 
sur la manière dont il faut traduire 
la sixième ode de son troisième livre, 
289. — Lettre h Naigeon sur un pas- 
sage de la première satire de son 
second livre, 303. — Manière dont il 
critique le caractère de Ménédème 
dans VHéautontimoruménos de Té- 
rence, VU, 139. — Homme de génie 
qui parle en poète à des poètes, 322. 

— Prescrit la modestie et la simplicité 
dans la proposition, XV f, 435. 

HoRN, en latin Hoa^tos {George), histo- 
rien et géographe allemand. — Juge- 
ment qu'il porte sur la science d'A- 
dam, soit avant, soit après sa chute, 
XIII, 302. — Voit dans Cala le fonda- 
teur d'une secte de philosophie, 303. 

HoRNius (docteur). — Son raisonnement 
sur la question de savoir si Adam, le 
premier homme, a été philosophe, 
XIII, 299. 

^ Horoscope (mon) envoyé à M'"^ de 
M***, poésie, IX, 56. 

Hospice de charité, institutions, régies 
et usages de cette maison, par M™* 
Necker. — Appréciation de cet ou- 
vrage, XX, 76. 

HosTEiN {Hippolyte), littérateur. — Di- 



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286 



TABLE GÉNÉRALE 



rectear du théâtre do la Galté en 
1854, VIII, liO. — Lettre que lui 
écrit Charles Baudelaire pour renga- 
ger à faire représenter la comédie 
inédite de Diderot Est-Ubon? Est-il 
méchant ? ibid. — Sa réponse à Bau- 
delaire, 141. 

* Hostilités, — L*humanité n'en permet 
pas de toutes les espèces, XV, 143. — 
Il y a de ces actions qn^aucun motif 
ne peut excuser, ibid, 

* Eôtel-Dieu, — Le plus étendu, le plus 
nombreux, le pliis riche et le plus ef- 
frayant des hôpitaux de Paris au 
xvii"« siècle, XV, 144. 

Bôtesse du Grand^$rf {V). — Son por- 
trait, VI, 124. — Ses aventures 125, 
126. -^ Élevée à Saint-Cyr, elle se 
refuse à raconter les incidents qui 
Tont conduite à l'auberge qu'elle tient, 
133. — Sentence arbitrale qu'elle pro- 
nonce dans un différend entre Jacques 
le Fataliste et son maître, 1 73. 

HomNTOTS. — Ce qu'en raconte un 
Anglais à Diderot, XVII, 445. — Opi- 
nion du docteur Robert, ibid. — Ils se 
frottent avec de la graisse, 446. 

* Houams ou HoucÀne^ secte mahomé- 
tane. — Lot particulière qui la régit, 
XV, 145. 

HotiDARD DB La Mottb {Antoine), — 
Diderot peint son caractère sous le 
nom de Ricaric dans les Bijoux ti- 
discrets, IV, 280 et suiv. — Son opi- 
nion sur les censeurs, les glossateurs, 
les commentateurs et les éditeurs 
d 'œuvres posthumes, 288. — M™* de 
Pompadour lui fait obtenir une pen- 
sion sur la cassette du Roi, ibid, —• 
Anecdote relative à la première repré- 
sentation de sa tragédie d'Inès de 
Castro, VIII, 352. 

HouDETOT {Sophie db la Livb db Bbllb- 
6ARDB d*). — Son rèle dans une querelle 
survenue entre J.-J. Rousseau et Di- 
derot, III, 8. — Est une femme pleine 
d'âme et de sensibilité, XVIII, 409.- 
Huitain qu'elle fait au moment du 
départ de Saint-Lambert, 410. — Sa 
visite à la Chevrette, 451, 470. 

HouDON {Jean- Antoine), — Diderot en- 
voie à la ville do Langies son buste 



en bronze exécuté par cet habile su- 
tuaJre, I, ux. — La ville loi adresse 
un souvenir, auquel il répond par le 
don des plâtres du buste coulé en 
bronze, lx. — Expose, au Salon de 
1771, un modèle de grandeur natu- 
relle d'une statue de Morphée, XI, 
542; les Portraits de M. et Jf— 
Bignon ; le Portrait de Diderot ; 
le Portrait de M"»* de Mailly .-une 
Tête d Alexandre^ médaillon d^un 
beau caractère, 543. — Note de 
M. Walferdin sur les terres cuites de 
ce grand artiste, ibid, — Expose , en 
1781, une magnifique statue en mar- 
bre du maréchal de TourviKe, repré- 
senté au moment où il va livrer le 
combat de la Hogue, XII, 67. — A la 
même exposition, il envoie: i^ la 
Statue de Ko/totre, qui décore aujour- 
d'hui le vestibule du Théâtre-Français ; 
2^ un très-bon Portrait, buste en 
marbre du médecin Tronekin ; 3* un 
joli buste d'enfant, 68, 69. — Auteur 
de bustes en marbre de Diderot, XX, 
110,111. 

HooEL { Jean- Pierre- Louis- Laurent)^ 
élève de Casanova. — Les tableaux à 
l'huile et â gouache qn*il expose aa 
Salon de 1781 offrent de l'Intérêt, \n, 
56, 57. 

• Houris, — Créatures privilégiées des- 
tinées aux plaisirs des fidèles croyants 
dans le paradis de Mahomet, XV, 145. 

HoussATB {Arsène)^ littérateur, ex-direc- 
teur du Théâtre-Français. — M. Champ- 
fleury lui remet le manuscrit d'une 
comédie inédite de Diderot intitulée : 
Est4l bon? Est-il méchant? VIII, 138. 
— Après trois ans de séjour dans les 
cartons du théâtre, l'ouvrage est sou- 
mis â l'examen de M. Eugène Laugier, 
qui rend un avis favorable, ibid. — 
Refuse la pièce par le motif qu'elle 
est en quatre actes^et que cette (orme 
n'est pas dans les habitudes du théâ- 
tre, ibid, 

HouTEViLLB (l'abbé), autenr de la 
Religion prouvée par les faits, VI, 
352. 

Houx Toojooas vert (M. du). — Nom 
plaisant sous lequel Diderot désignait 



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ET ANALYTIQUE. 



287 



quelquefois Grirom, son ami, X, 238; 
XI, 17. 

HowYx DB TsANCHiniB. — Les éditeurs 
de la présente édition reçoivent de lui 
U copie des manuscrits déposés à la 
Bibliothèque de l*Ermitage, XVII, 474. 
— Lettre inédite de Diderot qu*il 
communique, XIX, 402. 

Honso^ (le Père), supérieur d*uoe maison 
de prémontrés. — Ses aventures, VI, 
1)<3 et suiT. — Abuse de son minis- 
tère de confesseur pour corrompre 
une jeune fille qu*il enlève, 184. — 
Va chex des filles de Joie, où il est 
surpris par le guet, 185. — Adresse 
avec laquelle il se tire de cette affaire, 
ibid, — Est dénoncé au général de 
Pordre; une information est dirigée 
contre lui, ibid, —Danger quil court, 
186. — Trame odieuse qu'il ourdit, do 
concert avec une Jeune fille qu*il a sé- 
duite, pour perdre Iqb deux commis- 
saires-informateurs, ibid. — Déjoue 
ceux qui avaient mission d'éclairer sa 
conduite, ibid. — Attire Richard dans 
un piégc, 187,188. — Le fait arrêter et 
conduire en prison, 190. — Rôle hypo- 
crite qu'il jouQ pour obtenir son êlar- 
giasement, ibid, — Sa rencontre avec 
Richard devenu libre, 101. — Leur 
curieux entretien, 192. 

UoB (J.-P.).— Six tableaux de genre, que 
cet artiste expose au Salon de 1781, 
sont fort Jolis, quoique les figures 
soient généralement mal dessinées, 
XII, 60,61. 

* Huée, cri d'improhation, XV, 145. 

HcRT {Jean- Baptiste) y dessinateur, pein- 
tre, graveur, élève de Le Prince, 
né au Louvre. — Débute, en 1769, 
par renvoi an Salon de quinze ta- ' 
blecuix d* animaux; tout cela discor- 
dant et sans harmonie, XI, 437. — Le 
Salon de 1771 reçoit de lui sept ta- 
bleaux de genre; décrits 506, 507. — 
Cet artiste a du talent et est laborieux ; 
cependant il lui reste fort à faire 
pour égaler Desportes et Oudry, ibid, 
— Son tableau de réception, exposé 
en 1775 dans la galerie d'Apollon, est 
d'un mérite inappréciable, XII, 19. — 
Il y a des choses à louer dans le 



paysage qnil expose en 1781, 46. 
HcET {P,'Ùaniel), évoque d'Avraoches. 

— Diderot a lu son Traité philoso' 
phique de la faiblesse de Vesprit Au- 
main, sans en tirer des preuves con- 
cluantes en faveur du christianisme, 
I, 153. — Le jugement de Voltaire 
sur cet ouvrage, critiqué par M. des 
Sablons (l'abbé Chaudon), VI, 352. 

— Inclina de bonne heure an scepti- 
cisme, XVI, 485. 

Hutx (d'). — Quatre bas-reliefs de ce 
sculpteur, exposés au Salon de 1761, 
et représentant Huit Vertus qui por- 
tent des guirlandes, sont de grand 
goût, X, 148. — Expose, au Salon de 
1765, une mauvaise statue de saint 
Augustin^ 436. — Exclamation indis- 
crète d'un artiste en passant devant 
ce marbre, ibid, — Envoie à l'exposi- 
tion de 1760 une Vénus qui demanile 
des armes pour son fils, modèle sans 
valeur, 456. — Son envoi au Salon 
de 1771 comporte quatre numéros, et 
mérite d'être remarqué, 537. 

HoGO (Victor), — Son erreur relative à 
l'incarcération de Diderot à Vincennes, 
I, 431. — Ce qu'il dit de la compli- 
cité des faiseurs do satires ou de ca- 
ricatures avec la police, ibid, — Con- 
sidère l'estampo de Diderot fotietté 
comme une preuve du fait, ibid. 

HuGUBS, frère de Philippe I", roi de 
France. — Passe on Asie à la tête de 
trois cent mille hommes, Allemands 
et Italiens, XIV, 246. — Est battu par 
Soliman, ibid. ~~ Sa mort, ibid. 

Huiles. — Voyez Baume. 

Humanité (H ou le Tableau de Vindi- 
gencey triste drame, par un aveugle 
tartare. — Cette pièce, qui a été im- 
primée quatre ans après le Fils na- 
turel, a été faussement attribuée à 
Diderot, VII, 3. — Insérée dans le 
recueil de ses œuvres publié à Londres 
en 1773, elle en a toujours été rejetée 
depuis, 6. — Quérard l'attribue à un 
écrivain nommé Randon, ibid. 

* Humanité, ^ Qualité morale, XV, 
145. — Sa manière d'être, 116. 

* Humble, — Se dit des personnes et 
des choses, XV, 146. 



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288 



TABLE GÉNÉRALE 



HuMBOLDT [Alexandre de). — Note sur 
le travail incessant de la nature, II, 
57. — Conclusions qu'on pourrait en 
tirer, si la foi et la révélation ne s'y 
opposaient pas, 58. 

• Humeur. — Nom donné aux différents 
états de Tàme, XV, 140. 

• Humilité, qualité morale, XV, 146. — 
Ce qui la caractérise, ses causes et 
ses effeU, 147. 

Humilité (1'). — Est mensonge ; il faut 
s'estimer pour être estimable, II, 86. 

' Humour, — Mot anglais employé 
pour désigner une plaisanterie origi- 
r.ale, XV, 147. 

Hus [Jean), hérésiarque brûlé vif à 
Constance en 1415, I, 185. 

Hos ( Adélaïde- Louise-Pauline), dLCtrxce 
du Théâtre -Français. — A pour 
amant le contrôleur général des fi- 
nances Bertin, auquel elle donne pour 
successeur Vieillard, le fils du direc- 
teur des Eaux de Passy, V, 403. — 
Ce que Rameau (le neveu) dit à sou 
sujet, 40 i. — Sans-façon dont elle 
usait avec Bertin, 437. — Blanièrc 
dont le parasite Rameau se conduit 
auprès d'elle, ibid. — Anecdote d'al- 
côve entre elle et Bertin, 452. — Di- 
derot raconte à M"« Volland son 
aventure avec Vieillard, XIX, 43. — 
Notice sur elle, ibid, (note).— Suites 
de son aventure, 46. — Scène avec Bri- 
zard, 57. — Elle tire une grosse somme 
de Bertin pour payer ses dettes, 64. 

HussBiM, officier de la cour de Mango- 
gul. — Sa fureur en entendant ce que 
dit le bijou de sa femme, IV, 160. 

HuTCHBSON {François), moraliste irlan- 
dais. — Son livre intitulé : Philoso- 
phiœ moralis Institutio compendia- 
ria^ cité et recommandé, III, 492. — 
Manière dont ce célèbre professeur 
caractérise le beau, X, 8 et suiv. — 
— Son système, plus singulier que 
vrai, se recommande cependant par 
un grand nombre d'observations dé- 
licates, 17, 23. — Erreur de son sys- 
tème de philosophie morale, XI, 25. 

HuTiN, directeur de l'Académie de pein- 
ture de S. A. l'Électeur de Saxe 

Envole au Salon de 17G& un tableau 



des plus médiocres représentant deox 
Servantes saxonnes, XI, 414. 
Hybride, ou Ybride, — Véritable signi- 
fication de ce mot, III, 15. — Voyez 
* Hibrides. 

* Hylopalhianisme, espèce d^athéisme 
philosophique, XV, 148. — Tbalès, 
accusé par Aristote d'être l'auteur de 
cette opinion, est défendu par Cicé- 
ron, Diogène Ladrce, Clément d'A- 
lexandrie, ibid. 

Hymen {V), réformateur des abus du 
maf'iag9, ou le Code conjugal, ou- 
vrage attribué à Diderot, XX, 98. 

^ Hymne à l'amitié, pour être c/usnté 
et récité dans son temple, poésie iné- 
dite, IX, 32. 

Hypase, philosophe pythagoricien. — 
Ce qu'il dit du feu, XVI, 523. 

Htpatib, fille de Théon, mathématicien 
d'Alexandrie. — Rang diHingué qu'elle 
occupe parmi les philosophes éclecti- 
ques, XIV, 341. —Son éducation en 
fit un prodige, ibid, — Personne aussi 
bien qu'elle n'a possédé Aristote et 
Platon, ibid, — En elle se trouvaient 
réunies toutes les perfections, ibid. — 
Comment la considération dont elle 
jouissait devint l'occasion de sa perte, 
ibid, -^ Meurt assassinée par une 
troupe de scélérats qui l'entraînent 
dans l'église d'Alexandrie appelée la 
Césarée, 314. — Sa mort rouvre de 
déshonneur le •)atriarche d*AJexan- 
dric, et marque la fin de la secte 
éclectique, tbid. 

Hypocrisie, — Vertu sacerdotale, III, 511. 

Hypocrite, — Souvent on le rencontre 
enveloppé du vêtement sacerdotal, 
m, 77. — Molière en a donné le par- 
fait modèle dans Tartuffe, ibid. — 
L'hypocrite a le cœur faux, VII, 389. 

* Définition de ce caractère, XV, 150. — 
Portrait d'un hypocrite, ibid. 

Hypostase, Union hypostatique, — Ll- 
nitiaiiou à ces mystères de la théolo- 
gie est-elle nécessaire pour faire on 
bon citoyen? 1, 182. — Le Christ n'a 
rien dit de pareil, 183. 

Hypothèses. — Moyens proposés pour 
leur étude, II, 45 et suiv. — Exem- 
ple pris de la génération, 47. 



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ET ANALYTIQUE. 



289 



Byslérie. — RaTages de cette maladie 
particulière à la femme, II, 255. — 
M"* GuyoD, aainte Thérèse, citées 
c^mme exemples, 256. — Moyen em- 
ployé par Boerhaave pour couper 
court à une épidémie hystérique, 257. 



1 



UacHA, célèbre philosophe indien de la 
secte des Gymnosophistes. — Tout ce 
qa*on raconte de lui est fabuleux, XV, 
2(H. 

IcBTiAs, philosophe grec, de la secte 
Méganqne, XVI, 113. 

leonogrttphie. — Bustes, statuettes, mé- 
daillons de Diderot, XX, 109. — Pein- 
tures à l'huile, miniatures, dessins, 
113. — Estampes d'après l'original, 
et de fantaisie, 117. — Représenta- 
tions de Diderot avec d'autres person- 
nages, 118. •— Caricatures et allégo- 
ries, 120. 

Idéalistes. -^ Système de ces philoso- 
phes, I, 304. 

Idée pkUonique. — Prix que les femmes 
devraient mettre à leurs faveurs, II, 
293. 

Idées. — Celles de Diderot sur la cou- 
laor, X, 468. — La peinture a été le 
preoûer moyen de leur transmission, 
XIV, 433.— L'Écriture vint plus tard, 
ibid. — Des avantages et des défauts 
de chaque mode, 434. — Nous avons 
plus d'idées que de moU; consé- 
quences de ce fait, XII, 77. 

^ Idées accessoires, fragment inédit, IV^ 
28. — Confusion qu'elles causent, 29. 

* Identité, Judicieux emploi de cette 
expression métaphysique, XV, 151. 

Idiaqubz, Jésuite espagnol. — Dirige, à 
Villa-Gracia, une imprimerie d'où sor- 
tent des écrits hostiles à la France, 
VI, 459.— Charles m, roi d'Espagne, 
informé de ce fait, supprime l'établis- 
sement, ibid. 

' Idiot. — Ce qui le constitue, XV, 152. 
— En quoi il diffère de Tinibécile, 
ibid. 

Idiotismes. — Signification de ce mot, 
V, 419. — Le stylo de Fontenelle four- 

XX. 



mille d^idiotismes français, ibid. — Il 
y a des idiotismes de métier, il y en 
a de moraux, ibid* — Les plus com* 
muns,420. — Les exceptions à la con- 
science générale sont des idiotismes 
moraux nommés par quelques-uns 
tour du bâton, 421. — Nos galli- 
cismes sont autant d'idiotismes, 
XIV, 4i6. 

Idolâtrie. — Quelle en est la première 
source d'après les athées, XVT, 351. 
— Opinion de Newton sur l'origine de 
l'idol&trie, 352. — Système de l'abbé 
Pluche sur le même si^et, 359. — 
L'idol&trie communique aux hommes 
les défauts des dieux, 366. 

iDOMis, lisez JoDés, 1, 209, alinéa 56. 

loDMésNS, lisez Juifs, I, 209, alinéa 56. 

Idylles de Saint-Cyr, poème de Dorât. — 
Compte rendu de cet ouvrage, imprimé 
avec un luxe qui en fait le seul mé- 
rite, VI, 415. 

Ippland (Auguste-Guillaume), auteur et 
acteur allemand. — Accorde dans ses 
Mémoires une grande place aux drames 
de Diderot, VII, 173. 

* Ignominie, dégradation morale. — Ce 
qui la produit, XV, 153. 

Ignorance. — Doux oreiller pour une 
tète bien faite, I, 139. — Est moins 
éloignée de la vérité que le préjugé, 
354. — Est le partage de l'esclavage 
et du sauvage, III, 429. 

* Ce qui la constitue en métaphysique, 
XV, 153. — Causes dont elle dérive, 
154. — En morale, ce défaut diffère 
de l'erreur, 155. 

Ile des Lanciers, dans l'archipel de Po- 
motou. — Bougainville, qui la décou- 
vrit en 1768, la trouva habitée; en 
1826, le capitaine anglais Becchey la 
visite et la trouve déserte, II, 202. 

* Iliade. — Le plus parfait des poèmes 
d'Homère, XV, 157. — Court examen 
de cet ouvrage, 158 et suiv. 

* IlUsps, terme de théologie. — Espèce 
d'extase contemplative; ses effets, XV, 
160. 

* Illicite. — Ce qui est défendu par la 
loi, XV, 160. 

* Illimité. — Terme relatif au temps, 

à l'espace, à la puissance, XV, 160 

19 



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290 



TA.BLE GÉNÉRALE 



niOikm (!*)• — But commao du pofite 
dramatique et du romancier, VII, 330. 

* — Comment on parvient à la pro- 
duire, ibid. 

* Comment on Tobtienl, XV, 161. 

// Vero Amico (le Véritable Ami), co 
môdie de Goldoni. — L*autcnr a fondu 
dans cette farce en trois actes des carac- 
tères de VAvarêdti Molière, Vil, 317. 

* Imaginaire. — Pourquoi ce mot ne 
s'oppose point à réel, XV, 162. 

Imagination, — Ce qui la constitue et 
la caractérise, VII, 333. — Comment 
on arrive à en faire rapplication,t6t(i. 

— Étude physiologique de cette fa- 
culté de Tesprit, IX, 363. — Extase, 
ibid, •— Force d*une imagée ou d'une 
idép, 365. — Qualité commune avec 
le jugement, elle lui est presque op- 
posée, XI, 131. — Ne crée rien, elle 
imite, compose, combine, exagère, 
agrandit, rapetisse, s'occupe de res- 
semblances, ibid. — Est la qualité 
dominante du poète, ibid, 

* De son pouvoir sur les femmes en- 
ceintes, XV, 162. —Suite d'exemples 
à ce sujet, 163-16^. 

IiiBERT (Barthélémy) . — Son po€me en 
quatre chants, le Jugement de Paris, 
n'est recherché aujourd'hui que pour 
la gravure, VI, 4J4. 

* Imitation, — Représentation artificielle 
d'un objet; est toujours un effet de 
l'art, XV, 168. 

Imitation de la nature. — Exemple tiré 
de trois arts : la poésie, la peinture 
et la musique, I, 386 et suiv. — Une 
femme mourante : le peintre montre 
la chose même; le poète et le musi- 
cien emploient des hiéroglyphes, 387. 

^ Imitation de Vodê d'Horace, poésie, 
IX, 45. 

^ ImiteUion de la satire d'Horace, 

. poésie inédite, IX, 47. 

* Immatérialisme ou Spiritiia^/fe.— Opi- 

nion métaphysique de ceux qui ad- 
mettent dans la nature deux substances 
essentiellement différentes, XV, 169. 

— Dissertation sur ce sujet, ibid, — 
Opinion d'Anaxagoras, 169; de Platon, 
171 ; de Cicéron, ibid.; d'Origëne, 
171; de Tertullien, ibid.; de saint 



Jusan,176; de Tatien, t6id.; denint 
Clément d'Alexandrie, 177 ; de Lac- 
tance, ibid,; d'Amobe, etc., etc., ibid, 
— Époque à laquelle la pure spiri- 
tualité de Dieu fut comiue, 179. 

* Immobile. — Emploi de ce mot au 
simple et au figuré, XV, 183. 

* Immonde, expression inventée par le 
préjugé, XV, 183. 

* Immortalité, — Réflexions y relatives, 
XV, 183.— Si cette espèce de vie qu'on 
s'efforce d'acquérir dans la mémoire 
des hommes est une chimère, c'est la 
chimère des grandes âmes, 184. 

Immortalilé [^tmUiment de t) Voyex 

• Lettres à Falconet, 

* Impardonnable, — Plus sévères dans 
leurs jugemenu que Dieu même, les 
hommes n'ont point de pardon pour 
certaines actions, XV, 185. 

* Imparfait, — Ce à quoi il manque 
quelque chose, XV, 185. 

* Impartial et Impartialité, — Qualité 
morale aussi esssntielle que rare, 
XV, 185. 

Impasse, — Note de Voltaire sur l'em- 
ploi de ce mot, qu'il veut (aire prétra- 
loir en remplacement du mot grossier 
cul-de-saCyVAngiportus des Romains, 
VI, 88. 

* Impassible, Impiusibilité. — Attributs 
de la divinité, XV, 186. — L'enthou- 
siasme et le fanatisme peuvent pro- 
duire Vimpassibilité, ibid, 

* Imperceptible. — De l'emploi de ce 
mot au simple et au figuré, XV, 186. 

* Impérieux. — Se dit de l'homme, du 
caractère, du geste et du ton, XV, 187. 

' Impérissable, — Presque tou8 les an- 
ciens philosophes ont dit de la ma- 
tière qu'elle était impérissable^ XV, 
187. 

Impie, Impiété. — Qu'est-ce qu'un im- 
pie ? Tout le monde l'est-il, on pei^ 
sonne? I, 141. -- Le doute, en ma- 
tière de religion, n'est point un acte 
d'impiété, 158. 

* Importance, terme relatif à la ndeor 
d'un objet, XV, 188. — D%mportatice 
on a fait important^ qui se prend i 
peu près dans \a même sens, ibid. 

* Imposant, a^].; Imposer^ v. act — 



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ET ANALYTIQUE. 



291 



Termes qai s'appliquent aux per- 
sonnes et aux choses, XV, 189. 

* Imposture. — Manière dont elle se 
produit, XV, 189. 

Impôts, — Projet et réflexions sur ce 
sujet, IV, 481. 

* Impression, —Acceptions diverses de 

ce mot, XV. 190. 
Imprimerie. — Sur quels ouvrages por- 
tèrent ses essais, XVIII, 9. — Ce 
qu'il arrivait aux Estienne, aux Mo- 
rel, et autres habiles imprimeurs, 12. 

• — Gomment les imprimeurs obtin- 
rent un privilège exclusif pour leur 
commerce, 15. — Nouvelles représen- 
tations de rimprimerie sur les limites 
d^on privilège, 16. — Époque à la- 
quelle l'imprimerie s'établit àParis, 7 1 . 

• Improbation, — Exemples donnés 
pour fixer la véritable acception de ce 
root, XV, 190. 

Impromptu (1')— A un caractère que la 

chose préparée ne prendra jamais, 

VII, 377. 
^ Impromptu fait au jeu, extrait de la 

Correspondance de Grimm, IX, 68. 
' Impuni, Impunité, Impunément. — 

L'impunité encourage au crime, XV, 

190. 191. 

• Impureté. — Terme générique qui, en 
morale, comprend tous les dérègle- 
ments qui ont rapport aux plaisirs 
charnels, XV, 191. — La religion des 
païens était remplie de divinités qui 
favorisaient Vimpuretéy 192. — Ex- 
traits de la Cité de Dieu de saint Au- 
gustin sur ce sujet, ibid. 

• Inadvertance. — Un des défauts de 
l'enfance, XV, 193. 

Incarnation. — Pensées diverses sur ce 
sujet. 1, 167. — happrochement entre 
le cygne de Lcda et la colombe de 
l'Évangile, ibid. 

Incas (les) ou la Destruction de Vem" 
pire du Pérou, poème en prose, de 
Marmontel, V, 258. — Cet ourrage 
donne lieu à une contestation entre 
Marmontel et Saint-Lambert, auteur 
de Ziméo, ibid. 

Incendie de Lyon. — Sénèque fait le 
récit de ce terrible événement dans 
sa XCl« lettre à LuciUus, III, 261. 



Incendie de Rome, III. 130. — Néron, 
specUteur du haut de la tour de Mé- 
cène, en habit de thé&tre, chante 
l'embrasement de Troie, 131. 

Inceste, II, 233. 234. — Ne blesse en 
rien la nature ; est en honneur chez 
les Taltiens. ibid. 

Inchlip ( William), disciple de l'aveugle- 
né Saunderson; écrit la vie de son 
maître, I. 312. — Récit qu'il fait de 
ses derniers moments, ibid. 

Incidents (Des). — Le poète doit être 
difficile dans leur choix, et sobre dans 
leur usage, VII. 326. (Voy. Sommaire^ 
p. 302). 

* /ncoant^î.— Nom d'une société littéraire 
établie à Venise; sa devise. XV, 193. 

* /ncom»iod«. — Tout ce qui nous gène, 
XV, 193. 

* Incompréhensible. — Valeur méta- 
physique de ce mot, XV. 193. 

* inconnu. —Adjectif qui se joint tou- 
jours à quelque chose qu'on connaît, 
XV, 194 

* Inconséquence, Inconséquent. — Dé- 
faut qui se rencontre dans les idées, 
dans le discours et dans les actions, 
XV. 194. 

^ Inconséquence du jugement public 
{sur V) de nos actions particulières, 
V, 333. — Histoire de madame de La 
Carlière et du chevalier Desrocbes, 
335-357. 

' Inconsidéré. — Se dit des personnes 
et des choses, XV, 194. 

* Inconstance. — Effet moral sujet à 
des appréciations diverses. XV, 195. 

Incontinence. — Comment ce vice est 
opposé au bonheur de la société, 
XVIÏ, 140. 

Incrédule. — Questions embarrassan- 
tes qu'il fait touchant la divinité des 
livres sacrés. I. 154. — Comment on 
y répond, t6td. 

Incrédulité. •— Elle est, a dit Diderot 
mourant, le premier pas vers la phi- 
losophie, I. Lvii. — Elle est quelque- 
fois le vice d'un sot, 140. 

* Incroyable. — Expression souvent 
hyperbolique, XV, 195. 

Incuriosité. — Doux oreiller, disait 
Montaigne, 1, 139. 



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292 



TABLE GÉNÉRALE 



* Indécent. — Tout ce qui est contre le 
devoir, la bienséance et l'honnêteté, 
XV, 196. 

* Indécis. — Adjectif qui se prend 
quclquerois substantivement, XV, 197. 

* Indépendance. — Pierre philosophale 
de Torgueil humain ; chimère après 
laquelle Tamour-propre court en aveu- 
gle, XV, 197. 

Indes {Compagnie des). •— Caricatures 
et plaisanteries dont elle est Tobjet, 
XI, 448 (note). — Grand bruit à 
cette compagnie; à quelle occasion, 
XIX, 312. ^ Elle est anéantie, 314. 

Indes galantes (les), opéra de Rameau, 
V, 398. 

* Indiens. — Histoire de leur philoso- 
phie, XV, 200-203. — Leurs philoso- 
phes partagés en trois sectes : les 
Brachmanes, les Gymnosophistes et 
les Pramnes, 200. 

* Indifférence. — État particulier de 
r&me, XV, 203. — Sources diverses 
d*où elle procède, ibid, 

* Indigent, — Classe d*hommes incon- 
nue chez les sauvages, XV, 204. 

* Indignation, — Sentiment mêlé de 
mépris et de colère, XV, 204. 

* Indiscret. — Comment on peut Tètre, 
XV, 204, 205. • 

* Indispensable. — De remploi de ce 
mot, XV, 205. 

* Indissoluble. — Réflexions sur cette 
qualification appliquée au lien conju- 
gal, XV, 205. 

* Indistinct. — Ce qu*on doit enten- 
dre par ce mot, XV, 205. 

* Indocile, Indocilité. — Les peuples 
sauvages sont d*un naturel indocile^ 
XV, lOQ. — L'indocilité naît ou de To- 
piniàtreté, ou de Torgueil, ou de la 
sottise, ibid. — La sottise des maî- 
tres fait souvent Vindocilité des en- 
fants, ibid. 

Indolence. — Passion léthargique, 
amour désordonné du repos, qui dé- 
courage r&me et engourdit Tes- 
prit, I, 111. — La fainéantise dé- 
prave les organes, 112. — Est une 
source intarissable de chagrins, ibid. 

* En morale, privation de sensibilité 

morale, XV, 206. 



Indolent. — Inutile à lui-même, il 8*ex- 
pose à manquer dans le besoin de 
secours étrangers, I, 112. 

* Induction^ terme de logique. — Dis- 
sertation sur la valeur de cette ma- 
nière de raisonner, XV, 206-216. 

* Indulgence. — Disposition morale qui 
caractérise la vertu éclairée, XV, 216. 

Inégalité des richesses. — Comment 
elle pourrait devenir la base de la fé- 
licité publique, II, 417. -^ Les moyens 
de la prévenir proposés par Helvé- 
tius : Diderot les désapprouve, 419. 

Inès de Castro, tragédie d*Hondart de 
La Motte. — Anecdote relative à la 
première représentation de cette 
pièce, VIII, 352. 

Infibulation. — Conséquences de cette 
opération cruelle et bizarre. II, 210.— 
Palingénésie funeste, ibid. 

* Infidélité. — Idée attachée à ce mot 
en morale, XV, 217. 

• Infortune. — Ce qui la caractérise, 
XV, 218. 

^ Infortunée {V) ou les Suites d'une 
grande passion. — Plan d'une tragé- 
die sous ce titre, VIII, 337. 

" Ingénieux. — Se dit des personnes et 
des choses, XV, 219. 

• Ingénuité^ qualité de r&me. — L'in- 
nocence la produit, XV, 219. — En 
quoi elle diffère de la naïveté, ibid. 

Ingrat. — Un souverain le doit être 
souvent, s'il vent éviter d'être fuble, 
II, 471. 

Ingratitude. — Vice purement négatif, 
I, 116. — D'où elle dérive, ibid. 

• Inhumanité. — Vice qui fait sorUr 
rhomme de son espèce, XV, 219. 

• Injure et Tort. — Synonymes? XV, 
220. 

' Inné. — Il n'y a d'inné que la faculté 
de sentir et de penser, XV, 220. 

* Innocence. — Assemblage de tontes 
les vertus, exclusion de tous les vices, 
XV, 220. 

Innocence baptismale. — Voyex l?o6# 
blanche. 

IffiiocBRT X, pape. — Sa bulle au sujet 
des cinq propositions attribuées & 
Jansénius, XV, 260. — Son bref de 
1654 pour le même objet, ibid. 



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ET ANALYTIQUE. 



293 



Innovations religieuses. — Sont à crain- 
dre dans un goavernement , I, 143. 

— Opinion de l'empereur Julien sur 
le danger qu'elles offrent, tbid. 

n Inoculation (/'). — Examen d'un mé- 
moire de d'Alembert sur ce sujet, IX, 
207. — Obstacles qu'elle rencontre 
dans les villes, XIX, 293. — Succès 
qu'elle obtient dans le petit hôpi- 
tal de Gatti, 301. 

* /nguféttMie.—Agiution morale; causes 
diverses qui la produisent, XV, 221. 

Inquisiteurs^ 1,198, où ils sont appelés 
les archers et les bourreaux de l'ar- 
mée, aUnéa 28. 

Inquisition. — Conseil de guerre, I, 
198, alinéa 28. 

Inquisition d'Espagne. — Charles III 
réduit son autorité, VI, 470. — Com- 
ment elle renaît plus féroce que Ja- 
mais, 471. 

* Insensé. — Épithète injurieuse qui 
s'applique à deux sortes d'hommes i 
XV, 221. 

* Insensibilité. — Ses effets en morale, 
XV,221. — Elle fait des monstres, 222. 

* Inséparable, — Il n'y a rien d'insépa- 
rable dans la nature, XV, 224. 

* Insertion de la petite vérole (vaccine). 

— Découverte admirable due à 
Edouard Jenner, célèbre médecin an- 
glais, XV, 224. 

* Insigne. — Se dit des personnes et des 
choses, et se prend tantôt en bonne, 
tantôt en mauvaise part, XV, 221. 

* Insinuant. — Se dit des personnes et 
des choses, XV, 225. 

* Insolent, — Traits distinctifs de ce 
caractère, XV, 225. 

Inspirés. — Fourbes ou visionnaires 
pour la plupart, 1, 190, alinéa 4. 

* Instabilité. — Terme de grammaire ; 
de son emploi, XV, 226. 

Instinct. — Ce qu'il est, IX, 329. — 
Détruit par notre éducation, nous ne 
pouvons le connaître, 377. — Est plus 
éveillé dans le sauvage, ibid. — Con- 
versation sur ce mot, XIX, 116. 

* Cet article, dans V Encyclopédie y n'est 
pas de Diderot, mais de Georges Le- 
roy, lieutenant des chasses au parc 
de Versailles, XV, 226 (note). 



Instruction. — Elle donne à l'homme de 
la dignité, III, 429. — Elle adoucit les 
caractères, éclaire sur les devoirs, 
etc. , ibid. 

Instruction pastorale de Mgr révéqtte 
d^Auocerre^ etc., au sujet de la Thèse 
de l'abbé de PradeS) I, 441. 

Instruction pMique. — Des auteurs qui 
ont écrit sur cette matière, III , 430. 

— L'enseignement n'est point arbi- 
traire, c'est une chose difficile, 431. 

— De l'ordre des études, 442. — Objet 
d'une école publique, 444. — Diffé- 
rence de l'ordre des études dans une 
école ou dans un ouvrage, 446. — 
Plan général de renseignement d'une 
université, 448, 449. — Plan réduit, 
450. — Pour les quatre facultés, voyez 
la table du tome III, 548-550. 

^ Instructions pour les élèves dans Vart 
de la critique moderne^ tirées de la 
pratique des grands mattres^ ouvrage 
dont Diderot n'a conservé qu'un ar- 
ticle, III, 405. 

Insuffisance. — Avouer son insuffi- 
sance, grande leçon à donner, II, 15. 

— Avantages qu'on retire de cet aveu, 
ibid» 

* Insupportable. — Se dit des personnes 
et des choses, XV, 226. 

* Intègre, Intégrité. — Qualité princi- 
pale du juge, de l'arbitre et du sou- 
verain, XV, 226. — Des diverses accep- 
tions de ces mots, 227. 

Intégrité. — Ce qu'il faut entendre par 
ce mot, I, 13. — Définition de l'inté- 
grité morale, ibid.— Cicéron l'a bien 
définie, ibid.-— Ce qui la constitue, 
64. 

Intellect. — Propriété de l'âme, com- 
mune à l'homme et à la bête, XV, 
227. — Celui de la bète est borné, 
celui de l'homme ne l'est pas, ibid. 
Intellectuel. — Acceptions diverses de 
cet adjectif, XV, 227. — Ce mot s'em- 
ploie dans un sens opposé à maté- 
riel, ibid» 

Intelligence. — Helvétius réduit toutes 
les fonctions intellectuelles à la sensi- 
bilité, II, 267. 

* Exemples des diverses acceptions de 
ce moi , XV, 228. 



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29& 



TABLE GÉNÉRALE 



Intempérance.^ Ses effets, 1, 106, i07. 

Intendant, — Eistcire de Tinteodant de 
M. de Saint-Florentin et de la pâtis- 
sière de la rue de TUniversité, VI, 
07 et suiv. 

* Intention. — Caractères qu*eile peut 
revêtir, XV, 228 , 229. 

Intérêt. — Il a engendré les prêtres, I, 
183.— Ce mot, mal compris, a excité 
le murmure des hypocrites et des 
ignorants contre La Rochefoucauld et 
contre Helvétius, III, 316. 

Intérêt (en littérature). — D*où il naît, 
VII, 340. — Ce qui le soutient, ibid. 
et suiv. (Voy. Sommaire^ p. 302.) 

* Acceptions diverses de ce mot, en 
morale, \V, 229; en littérature, 232. 

* Intérieur^ terme de grammaire dont le 
corrélatif est extérieur, XV, 233. — 
De remploi de ces mots au physique 
et aa moral , ibid, 

* Intermède. — Poème burlesque ou 
comique, composé pour être mis en 
musique, XV, 233. — La France a 
peu d'ouvrages de ce genre, l'Italie 
en a une infinité, ibid. 

* Interne, — Réflexion sur la difficulté 
de déterminer la différence entre tn/e- 
rieur et interne, XV, 234. 

^ Interprétation de la nature. — Voyex 
Pensées sur l'interprétation. 

* Interruption, figure -de rhétorique. — 
Racine en a fait un heureux^ emploi 
dans Andromaque, XV, 231. 

Intestins, Rate, Pancréas, et Péritoine. 
— Remarques physiologiques sur ces 
organes, IX, 385. — Intestins grêles, 
386. — Gros intestins, 387. — Rate, 
ibid. — Pancréas, 388. — Péritoine, 
389. 

Intieri {Barthélemy),homme de.lettres 
toscan, géomètre, mécanicien de pre- 
mier ordre. — Invente une étuve à 
blé, Yl, 440. — L'abbé Galiani fait 
connaître cette utile machine par un 
ouvrage qu'il publie sous le nom de 
l'inventeur, 441. 

* Intimider. — Émouvoir l'âme, XV, 
23i. 

Intolérance. — Blâmée par le Christ, I, 
182. — Ses moyens d'action sont im- 
pies, 486. — £lle soumet le prince 



au prêtre, II, 448. — Elle est Tapa- 
nage du prêtre, III, 511. 

* Définition morale de ce mot, XV, 235. 

— Deux sortes d*intolérance, Tecclé- 
siastique et la civile, ibid. — Recueil 
de pensées sur ce sujet, ibid. à 240. 

* Intolérant. — Lintolérant est presque 
toujours un homme sans religion, XV, 
2i0. 

Intonation. — Elle détermine le geste, 
et réciproquement, VII, 107. 

* Intrépidité.^ Force ektraordinaire de 

l'âme ; ce qui la caractérise, XV, 240. 

— Moyen de la redoubler, ibid. 

* Intrigue. — Ressource des âmes faibles 
et vicieuses, XV, 241. 

^ Introduction aux grands principes, II, 
71. — Avertissement de Naigeon, 73. 

— Dialogue entre trois personnages : 
un^sage, un prosélyte et un parrain, 
75 à 79. — Second dialogue : Le Pro- 
sélyte répondant par lui-même, 80 à 
88. — Examen de ce second dialogue, 
89 à 93. — Réponse de Diderot à cet 
examen, 94 à 99. 

Inustion de la peinture en cire. — Des- 
cription de ce procédé, X, 65. — Ses 
précieux résultais, 60. 

* Invariable. — S'emploie au physique 
et au moral, XV, 241. 

IifVACx (Mayuow d'). — Nommé contrô- 
leur général ; sa première opération, 
XIX, 281. — Calembour sur lui, 282. 

— Son premier projet Avec quels 
personnages il est lié, 290. 

Inventeurs. —Pourquoi nous les admi- 
rons, II, 348. 

Inversions. — Condillac et Du Harsaîs 
ont traité cette matière, I, 349. — 
L'abbé Ratteux l'ayant aussi traitée, 
c'est â lui que Diderot adresse une 
réponse sur ce sujet, ibid, — L*étude 
de la formation des langues est indis- 
pensable à l'examen proposé, t6td. — 
Manière dont elles se sont introduites 
dans les langues, 351. — Celles que 
nous employons aujourd'hui en grec 
et en latin n'auraient pas eu cours an 
temps de Cicéron et de Démosthène ; 
nos discours grecs et latins sont du 
français habillé à l'antique, 361. — 
Remarque sur celle de Cicéron an 



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ET ANALYTIQUE. 



295 



commencement de VOraison powr 
MarcêUus, 364 et suiv. — Cette ques- 
tion est compliquée, 369. — La langue 
française est celle qui en a le moins, 
371. 
■ Invincible. — Anecdote au sujet de ce 
mot employé comme épitbète, XV, 2 il. 

* Inviolable. — Ce qui ne sera point 
Tîolé, ou qui ne le doit point être, 
XV. 241. 

' Invisible, — Ce qui échappe à la vue, 
XV, 241. 

* Involontaire. — Ce à quoi la Yolonté 

n*a point en de part, XV, 242. 

* lomque (secte), école philosophique 

fondée par Thaïes de Milet, XV, 24'i. 

— Histoire et doctrine de cette secte, 

243-252. 
Iphigénie en Tauride, tragédie de Gui- 

mond de La Touche, VII, 322. — Ob- 

seryations sur cet ouvrage, VIII, 427. 
IpBis. — Comment elle rencontre Hilas, 

IV, 374. — Suites de cette rencontre, 

375. 
' Irascible, terme de philosophie sco- 

lastique, XV, 252. 
IsiNéE, philosophe chrétien du ii* siècle, 

XV, 293. 
' Irréconciliable. — Terme relatif à des 

passions odieuses, XV, 253. 
' Irréligieux. — Terme de grammaire 

encore peu usité dans son acception 

générale, XV, 254. 

* Irrésolution— État fâcheux de T&me, 
XV. 254. 

• Irrévérence. — De l'emploi de ce mot, 

XV, 254. 
IsAàc, fils d'Abraham et de Sara. — 

Épouse Rébecca; détails sur son his- 
toire, I, 202. 
IsEC, veuve d'un lieutenant général de 

l'armée de Mangogul. — Sollicite une 

pension de celui-ci, IV, 234. — Ce que 

dit son bijou, ibid. 
lsiiK>BB DE SiviLLE (Bispalensis), célèbre 

prélat espagnol, écrivain chrétien du 

vu* siècle, XV, 300. 
Isis, divinité des Égyptiens. — Doctrine 

de ses prêtres, XIV, 388. — C'était la 

lune, 391. 
ISMfeNB. — Elle n'est pas inquiète sur 

ce que dira son bijou, ÏV, 167. — Sa 



conversation avec celui-ci, 168 et suiv. 
• Isolé, Isoler. — Sens grammatical de 

ces mou, XV;255. 
Italie.— Pourquoi un voyage dans cette 

contrée est si utile aux artistes, XI, 

241. 
Ivresse. — Comment ce défaut est opposé 

au bonheur de la société, XVII, 140. 
Izeschné^ second livre du Vendidad- 

salé, — Ce qu'y recommande Zoroastre, 

XVII, 223. 

J 

Jaback, — Signification de ce mot, 

VI, 33. 
Jacob, patriarche hébreu, second fils 
d'Isaac et de Rébecca. — Sa vie tant 
soit peu légère, I, 202, alinéa 39. 
Jacoei {Jean-George)^ chanoine d*Hal- 
berstadt. — Jugement sur une traduc- 
tion de ses œuvres, VI, 424. — Pofite 
généralement admiré en Allemagne, 
combien il a perdu en passant dans 
notre langue, ifttd. — Son poème ly- 
rique intitulé r£(ûe« est sans intérêt, 
iHd, 
Jacques II, roi d'Angleterre. — Son at- 
tachement au culte de l'Église ro- 
maine amène des troubles sérieux 
dans le royaume, VIII, 5. 
^ Jacques le Fataliste et son maître^ 
roman écrit en 1773, imprimé pour 
la première fois en 1796, VI, 1. — 
Notice préliminaire par M. Assézat, 
3. — Publié d'après une copie of- 
ferte par le prince Henri de Prusse à 
l'Institut de France, ibid. — Éditions 
diverses qui en ont été faites, ibid^ 

Ses principaux épisodes : Le porte- 
balle, 33 et suiv. — Javotte, 36. — 
Frère Ange, 48. — MM. Le Pelletier 
et Aubertot, 60, 61. — Le capitaine 
de Jacques, 64 et passim. — Gousse, 
69. — Prémonval et W^' Pigeon, 70. 
— Le cheval du bourreau, 76. — Ni- 
cole et l'hôtesse du Grand-Cerf, 94. — 
Le pâtissier de la rue de l'Université, 
96.— Le marquis des ArciselM"' de la 
Pommeraye, Hl et suiv. — La 
Gaine et le Coutelet, fable 119. — 
M. de Guerchy, 121. — M"»« et 



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296 



TABLE GÉNÉRALE 



M*>« d'Aisnon , M"' de La Pomme- 
raye et ie marquis des Arcis, 127 et 
Bui?. — Jacques et Denise, 167, 197. 

— Comment Jacques perd son pu- 
celage, 198, 200.— Histoire de Bigre, 
de Justine et de Jacques, 201 et suiv. 

— Ses amours avec Suzanne, 211; 
avec Marguerite, 213. —Histoire d'un 
petit bossu paillard, 218-221. — Le 
passe-temps de Jacques en voyage 
quand il ne parle pas, 223-224. — 
Amours de son maître : histoire d*Aga- 
the, des usuriers et du chevalier Saint- 
Ouin, 226-235.— Histoire de Desglands 
et de son empl&tre, 255-261. — Le che- 
val retrouvé, 267. — '*Suite de Thistoire 
d*Agathe, 269 et suiv. — Suite des 
amours de Jacques et Denise, 276- 
280. — Est jeté en prison, 282. — 
Rendu à la liberté, il est enrôlé dans 
la troupe de Mandrin, 286. — Sauve 
du pillage le château de Desglands 
attaqué par les Mandrins, ibid, — 
Là il retrouve son maître, et aussi 
Denise quil épouse, ibid, — Ses ré- 
flexions philosophiques sur les consé- 
quences possibles de cette conclusion 
de ses amours, 287. 

Jaddds, souverain sacrificateur, chef des 
Rabbinistes ou Tradition naires, XV, 
338, — Fait un miracle en présence 
d'Alexandre le Grand, ibid. 

* Jakctes ou Yakutbs, nation tartare, 
païenne, de la Sibérie orientale; no- 
tice, XV, 255. 

Jal (A.), littérateur français, né à Lyon 
en 1791. — Son injuste partialité au 
sujet des mémoires de M "•" de Van- 
deul sur Diderot, I, xxvii, xxxix. — 
A réuni, dans son Dictionnaire cri- 
tique ^ nombre d*actes authentiques 
sur Diderot et sa famille, lxiu. — 
Extraits de ces actes, ibid. et lxiv. 

Jalousie, — Sentiment injuste; consé- 
quence de nos fausses mœurs, 11,243. 

* Passion cruelle et mesquine, XV, 256. 
Jaloux (/e), comédie de Hochon de Cha- 

bannes. — Anecdote relative au pro- 
digieux talent de l'acteur Mole dans 
cette pièce, VIII, 316. 
Jambuque, philosophe néo-platonicien. 
— One des lumières principales de 



rÉcole d'Alexandrie, XIV, 324. — M 
de parents illustres, il eut pour insti- 
tuteur Anatolius, 325. — Professa 
une philosophie mystique, ibid. — A 
beaucoup écrit; a laissé une Vie de 
Pythagore, une Exposition des mys- 
tères égyptiens, etc. , etc. — Sa mort 
en Tan 333 de Tëre chrétienne, ibid, 

— Son exposé de la philosophie morale 
des éclectiques, 376 et suiv. 

James {Robert), médecin anglais ; anieur 
d'un Dictionnaire universel de mé- 
decine , ouvrage traduit en français 
par Diderot en société avec Eidous et 
Toussaint, I, xl. 

Janin {Jules-Gabriel)^ célèbre critique. 

— A essayé de continuer Tœuvre de 
Diderot, dans un livre intitulé : La 
Fin d'un monde et du Neveu de Ra- 
meau, V, 386. — Comment il montre 
Diderot, dans ses relations avec 
M"« Volland, XVIII, 348. 

Jakkowitz db Jsszknisce (M"« la ba- 
ronne), petite-fille de Falconct. — 
Lègue à la ville de Nancy des papiers 
venant de son grand-père, XVIII, 79. 

— Avait brûlé des autographes de Di- 
derot, et les copies des réponses de 
Falconet, 80. 

Jannaccone (Dominique), grand-maître 
des hautes-œuvres à Naples. — Une 
plaisanterie poétique de Tabbé Ga- 
liani, &gé de vingt ans, nous a con- 
servé son nom, VI, 441. 

* Jansénisme, — Dispute religieuse née 
à Toccasion d'un ouvrage de Corné- 
lius Jansénius, XV, 256. — Histoire 
abrégée de cette querelle, 257-264. 

* Janséniste. — îiom donné au xviii« siè- 
cle à un objet de mode à l'usage des 
femmes modestes, XV, 264. 

Jansénistes. — Secte de gens austères, 

leur doctrine, 1, 199, alinéa 31. 
Jansénios {Corneille), évoque d'Ypres. 

— Fait ses premières études à Utrecht 
et à Louvain, XV, 256. — Amené i 
Bayonne, par le célèbre Du Verger 
de Hauranne, abbé de Saint-Cyran, il 
y passe douze ans en qualité de prin- 
cipal du collège, ibid. — Rentre i 
Louvain, y prend le bonnet de doc- 
teur, 257. — Est nommé à Tévèché 



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d'YprOT, ibidL — Meurt de la peste, en 
1638, ibid. — Laisse par son testa- 
ment à quelques amis le soin de pu- 
blier le livre intitulé : VAugustinus, 
aaquel 11 avait travaillé pendant tingt 
ans, ibid. — L*ouvrage est publié en 
1640 à Lonvain, ibid, — Histoire des 
disputes religieuses que cette publi- 
cation suscite, ibid. à 264. 
Japbet D*AiiiiémB (dom), J, 196, ali- 
néa 35. 

* Japonais. — Possèdent plusieurs belles 
bibliothèques, XIII, 451. — Doivent 
aux Chinois toutes les connaissances 
philosophiques, politiques et supers- 
titieuses quMls ont eues avant que les 
Portugais aient abordé chez eux, W, 
264. — François Xavier, jésuite, en- 
voyé par Ignace de Loyola, va au Japon 
en 1549 prêcher la foi chrétienne; 
cet apôtre maladroit y rend sa reli- 
gion odieuse, ibid. — Ont sur Tanti- 
quité de leur origine les mêmes idées 
fabuleuses que les Chinois, 265. — 
Leur histoire, écrite par le célèbre 
Kempfer, mérite d*ètre lue, ibid. — 
Extraits de cet ouvrage, 265-272. 

Jardiniers {les), opéra-comique de Da- 
vesoe, représenté, en 1771, sur le 
théâtre de la comédie italienne, VIII, 
5i)2. — Analyse de cette pièce, ibid. 
à 505. 

• Jargon, — Des diverses acceptions de 
ce mot, XV, 272. 

Jaococrt (le chevalier de). — Après la 
retraite de d'Alembert, redouble d'ac- 
tivité dans son concours à la rédac- 
tion des dix derniers volumes de TEn- 
cyclopédie, Xlll, 120; XIX, 24, 35. 
— Lettre (inédite) que Diderot lui 
adresse à propos de Y Encyclopédie, 
423. 

JiUBECNT (don Domtipo), Espagnol d*nne 
grande opulence et d'un mérite re- 
connu. — Se porte garant du Péru- 
vien don Pablo Olavidès, qu'il fait 
mettre en liberté, VI, 468. 

Javotte. — Histoire plaisante, VI, 36. 

Jeaw (saint). — Apôtre et évangéliste ; 
cité, I, 210, alinéa 59. 

Jean, frère de Jacques le Fataliste, son 
histoire, VI, 47 et suiv. — Meurt 



ET ANALYTIQUE. 297 

dans le tremblement de terre de Lis- 
bonne, 51. 

ban III, roi de Portugal. — Prince zélô 
pour la propagation du christianisme, 
s'adresse à Ignace de Loyola pour por- 
ter au Japon et aux Indes la connais- 
sance de l'Évangile, XV, 274. 

Jean de Briennb, roi de Jérusalem. — 
Son armée, ayant reçu d'Europe des 
renforts considérables, réunit cent 
mille hommes devant Ptolé maïs, XIV, 
218. — Fait prisonnier à Damiette 
par Meledin, qui le garde en otage, 
ibid. — Rendu à la liberté, il donne 
sa fille à l'empereur Frédéric II avec 
ses droits an royaume de Jérusalem, 
ibid. 

Jean le Rond. — Voyez d'Alembert. 

Jbaurat {Etienne). — Expose au Salon 
de 1759 divers tableaux de peu de 
mérite : des Musulmans qui conver- 
sent; des Femmes du sérail qui Ira- 
vaillent; une Pastorale ; un Jardinier 
avec sa jardinière. Ce peintre a le 
coloris de Boucher, mais sans ses 
grâces, sans son feu, sans sa finesse, 
X, 9i. — Le Songe de Joseph, qu'il 
expose au Salon de 1761, n'est anu-e 
chose qu'un homme endormi au-des- 
sous des pieds d'un ange, 114. — Était 
autrefois le Vadé delà peinture, 173. 
— Les Citrons de Javotte, qu'il expose 
au Salon de 1763, réclament l'indul- 
gence pour ses cheveux gris et sa main 
tremblante, 173. — Trois tableaux 
qu'il envoie au Salon de 1769 sont 
dépourvus de tout mérite, XI, 394. — 
Son portrait peint par Greuze, 444. 

* JéHovA, nom de Dieu dans la langue 
hébraïque, XV, 273. — Origine de ce 
mot, ibid. 

J^mottb {Pierre), célèbre chanteur. — 
Crée, en 1753, le rôle de Colin, dans 
le Devin du village, de J.-J. Rousseau, 
XII, 163. 

Jenner (£(ioi«ard), célèbre médecin an- 
glais, auteur de la découverte de la 
vaccine, XV, 224. 

JéROiiE (saint). — Ce qu'il disait aux 
hérésiarques de son temps, touchant 
les femmes, II, 253. 

Je rcsalem. " Rome, au temps du Christ 



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298 



TABLE GÉNÉRALE 



y entretenait une nombreuse garni- 
son, I, '209, alinéa 56. 
Jésuites (les). — Séductions quMls em- 
ploient pour attirer à eux le jeune 
Diderot, I, xxx. — Troupe auxiliaire, 
1, 197, 198, alinéas 28, 29. — Ils inven- 
tent des pantoufles de duvet et des 
mitaines de velours (une dévotion ai- 
sée), 200, alinéa 31.— Leur expulsion 
du Paraguay, en 1768, rapportée par 
Bougainville, II, 201. — Leur con- 
duite en cette contrée, 210. — Pour- 
quoi cette société a produit peu de 
grands hommes, 291. — Leur doc- 
trine favorisait le larcin, 423. — De 
leur gouvernement, ibid, — Leur 
maxime touchant la calomnie, III, 13. 

— Sont chassés d'Espagne, VI, 458. — 
Charles III, qui les connaît, a résolu 
de mettre un terme à leurs intrigues, 
460. — Ils prêchent la révolte, 461 . 

— Leurs complots sont découverts, et 
leur expulsion du Paraguay est réso- 
lue, 465. — L'ordre est exécuté, ibid. 

* Leur compagnie, fondée en 1538 par 
Ignace de Loyola, éprouve d'abord 
quelques difficultés à s'établir, XV, 
273. — Obtiennent, en 1540, la bulle 
du pape Paul III, qui institue leur 
ordre, 274. — Benoit XIV les appelait 
les Janissaires du Saint-Siège, ibid. — 
Organisation et accroissements illi- 
mités de Tordre, 275. — Leur réponse 
à cette question : Qu'est-ce qu'un jé- 
suite? 276. — Leur régime gouverne- 
mental, t6tc(. — Prérogatives du géné- 
ral, ibid, — Un article de leur con- 
stitution les rend, par serment, espions 
et délateurs les uns des autres, 278. 

— Immense et rapide développement 
de leurs établissements, ibid.— Abrégé 
chronologique de leur histoire^ depuis 
la fondation de l'ordre Jusqu'à l'arrêt 
du parlement de Paris (6 août 1762) 

. qui supprime cette société dangereuse, 
ibid. et suiv. — Bannis d'Anvers en 
1578, pour s'être refusés à la pacifica- 
tion de Gand, ibid, —Trois des leurs 
sont mis à mort, en 1581, pour avoir 
conspiré contre Elisabeth d'Angleterre, 
ibid. — Dans le cours du règne de 
cette grande souveraine, ils trament 



cinq conspirations contre sa vie, ibid. 

— En 1588, ils animent la ligue fornnée 
en France contre Henri III, ibid, — 
Sont chassés de Hollande en 1598, 
279. — En 1601, Frédéric Borrocnée 
les chasse du collège de Bréda, ibid, 

— En 1605, Oldecorn et Garnet, jé- 
suites anglais, sont mis à mort comme 
auteurs de la conspiration des pou- 
dres, ibid. — En 1606, ils sont chas- 
sés de l*État de Venise, ibid. — En 
1610, Ravaillac, dont ils ont dirigé la 
main, assassine Henri IV, ibid. — 
Dans la même année, Mariana, jésnite 
espagnol, publie, sous le titre de 17a- 
stitution du prince, l'apologîe du 
meurtre des rois, ibid, — En 1618, ils 
sont chassés de Bohème, ibid. — En 
1619, ils sont bannis de Moravie, ibid, 

— En 1631, ils ensanglantent le Ja- 
pon, ibid. — Eu 1641, ils allument 
en Europe la querelle absurde du jan- 
sénisme, 280. — Indignée de leur 
dépravation et de leur rapacité, Bfalte, 
on 1643, les rejette loin d'elle, HAd. 

— En 1646, ils fontàSéville une ban- 
queroute considérable, ibid. — En 
1 709, leur basse jalousie détruit Port- 
Royal, ibid. — En 1723, Pierre le 
Grand les bannit de ses États, ibid. 

— En 1755, ceux du Paraguay orga- 
nisent une révolution, ibid. — L'atten- 
tat parricide commis en 1757 sur la 
.personne de Louis XV est l'œuvre de 
leur protégé, 281. — En 1758, trois 
des leurs : Malagrida, Matos et Alexan- 
dre, assassinent Jos€phI*% roi de Por- 
tugal, ibid. — En 1759, ils sont chas- 
sés de la domination portugaise, ibid, 

— En 1 761 , les tribunaux français décla- 
rent leur société solidaire de la banque- 
route du P. La Valette, supérieur des 
missions à la Martinique, ibid. — Les 
révélations que ce procès amène dé- 
terminent l'extinction de l'ordre en 
France, ibid. — Il n'est sorte de doc- 
trines perverses que cette société n'ait 
enseignées, ibid. — Lire, dans les As" 
sériions, l'arrêt du Pariement de 
Paris, publié le 6 août 1762, la liste 
infamante des condamnations qu'ils 
ont subies à tous les tribunaux da 



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ET ANALYTIQUE. 



299 



monde chrétien, 282. — Prédiction 
de François de Borgia, leur troisième 
général, toucliant les causes de la des- 
traction de Tordre, 283. — Examen des 
faits qui ont précipité leur chute, 284- 
286. — Note de Naigoon sur la ma- 
nière dont Diderot a voulu envelopper 
sa pensée dans cet article de doctrine 
exotérique, 287.— Ils sont détruits en 
Portugal. A quelle occasion, XVIII, 
410. — Conversation de deux jésuites 
avec Helvétius, qu'ils visitent lors de 
la maladie de sa femme, XIX, 29. 

— Trois d'entre eux sont condamnés 
et brûlés en Portugal, 66. — Expulsion 
de France de cette société. Réflexions 
sur son esprit, 98. — Les jésuites 
sont chassés de Bretagne par un avocat 
général; suites de cette afliaire, XX, 
27 et suiv. 

JÉsus-CnaiST. — Voyez Christ. 

Jéscs- Christ. — Étant Dieu, se prie 
lui-même sur le mont des Oliviers, I , 
16 i. — Tenté par le diable, conte 
digne des Mille et une Nuits, 167. — 
Sa belle morale, 183. 

* Fondateur de la religion chrétienne, 
XV, 287. — Ne fut point un philo- 
sophe; ce fut un Dieu, ibid, — Le 
platonisme a été la doctrine philoso- 
phique de ses premiers disciples, 290. 

— Saint Justin fut des premiers phi- 
losophes qui embrassèrent la doc- 
trine évangélique, 291. 

JéxHRO. — Prince du pays de Madian; 
accueille Moïse poursuivi pour le 
meurtre d'un Egyptien, I, 200, alinéa 
35. 

• Jeu. — Ses efl*ets, XV, 302. — Ré- 
flenions sur les joueurs, XIX, 24 i. 

Jeudt-Dugodr , homme de lettres fran- 
çais naturalisé russe. — A eu entre 
les mains un ensemble d'œuvres qui 
semblaient à jamais perdues, XVilI, 
350. — Extrait d'une lettre adressée 
par lui à Beuchot , à propos des ma- 
nuscrits de Diderot, 351. 

Jeux trayens. — Institués par Énée, à la 
descente en Italie, sont introduits 
dans Albe par Ascagne, III, 52. — Ils 
passent à Rome, où ils se perpétuent 
sous les empereurs , t6td. — Néron, 



encore enfant, les préside sous le 
titre de Prince de la jeunesse, ibid. 

* Joaniles, — Nom donné au v« siècle 
aux disciples de saint Jean Chrysos- 
tome, demeurés dans sa communion 
après son exil, XV, 302. 

JocHANAïf, célèbre docteur juif , collec- 
teur du Talmud de Jérusalem, XV, 
360. 

JoDiFi (M^**), comédienne. — Intérêt que 
Diderot prend à elle, XIX, 318. — 
Elle est décrétée de prise de corps, et 
mise en prison. Pourquoi, ibid. — 
Notice sur elle, 370. — Lettres que 
Diderot lui écrit, 381. — Voyee 
^ Lettres à nuidemoiselle Jodin, 

JoDiif (Pierre) y horloger. — Collabora^ 
teur de Diderot kVEncyclopédie^ XIX, 
379. 

Jogiguèles. — Espèces de philosophes 
du Malabar; leur manière de vivre, 
XVI, 41. 

JoHNSo?! (le général). — Sauve Dieskau 
de la fureur des Iroquois, XIX, 7. 

Jouet {Charles). — Auteur d'un ou- 
vrage intitulé V Esprit de Diderot^ 
TïMximes, pensées, fragments. Ex- 
traits de ses ouvrages, XX, 142, et 
d'une nouvelle intitulée l« if aridffe de 
Diderot, 145. 

JoLLAiif, peintre , élève do Pierre. — 
Expose, au Salon do 1767, trois mau- 
vais tableaux, désignés comme suit 
au livret : V Amour enchatné par les 
Grâces, XI, 303; — Bélisaire, ibid.; 
— un Ermite, 305. — Le tableau de 
Bélisaireest en partie un plagiat. 304$ 
ce qui n'est pas d'emprunt est nul, 
ibid. — A Bélisaire, chanté par Mar- 
montel, proscrit par la Sorbonne, il 
ne manquait que d'être peint par 
Jollain, 305. — Talent absolument 
nul, 307. — Le Befuge, grande toile 
qu'il expose au Salon de 1769, est 
tellement au-dessus de ses autres 
ouvrages que Diderot doute qu'il en 
soit l'auteur, 446, 447. — VEntrée 
de Jésus-Christ dans Jérusalem, et 
trois autres tableaux qu'il expose au 
Salon de 1771, ensemble quatre mau- 
vais ouvrages, 519-521. — Au Salon 
de 1775« nulle mention, XII, 20. — 



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300 



TABLE GÉNÉRALE 



Trois tableaux exposés au Salon de 
1781 ae présentent absolument rien 
de bon, 48, 49. 

JoLT DR Flburt {Omer), avocat général 
au Parlement de Paris. — Son réqui- 
sitoire contre V Encyclopédie ^ XIII, 
117. — Fait révoquer le privilège ac- 
cordé pour limpression de cet ouvrage , 
118, 119. 

JoMELLi [Nicolo)^ compositeur célèbre. 

— Effet prodigieux produit par Ra- 
meau (le neveu) , chantant divers 
fragments des Lamentations de Jéré- 
mie^ mottet de sa composition, V, 46i. 

JoNAS. — Comment serait traité celui 
qui voudrait Jouer son r6le parmi 
nous, I, 144. 

JoxcooRT {Elie de), écrivain français 
réfugié en Hollande. — Donne, en 
1756, une traduction des Eléments 
d'algèbre de Taveugle-né Saunder- 
son, 1,300. 

* Joques, — Brahmines du royaume de 
Narsingue, XV, 302. 

* JoRDANus BnuNus. — Histoire de sa 
philosophie et de sa vie, XV, 302. — 
Brûlé vif, le 17 février 1600, dans le 
champ de Flore, à Rome, 30.<. — Ses 
écrits sont très-rares et la lecture en 
est pénible, ibid. — Axiomes princi- 
paux de sa philosophie, 303-308. — 
Remarques générales sur ses idées, 
308-310. 

Joseph {Jacques- Philippe). — Voyez 
Saint-Quentin. 

Joseph, fils de Jacob, I, 202, alinéa 39. 

Joseph I*% roi de Portugal, assassiné en 
1758 à la suite d*un complot formé 
et conduit par les jésuites Malagrida, 
Matos et Alexandre, XV, 281. 

JosfepHE, rhistorien des Juifs. — Qu*a- 
t-il dit ou pensé de Jésus-Christ, I, 

210. — Altérations faites à son texte, 

211. — N'a rien dit touchant le mas- 
sacre des enfants de Bethléem, or- 
donné par Hérode , i&tVf., alinéa 60. 

— Son ouvrage les Antiquités judaï- 
ques^ cité, III, 32, 33. — Parle avec 
éloge des connaissances que les en- 
fants de Seth avaient acquises avant 
le déluge, XIII, 303. 

Jouer. — Considérations morales et 



mathématiques sur le Jeu, XV, 310, 
311. 
Joueur (ie), comédie de Dufresny ; citée, 

I, XXXV. 

Joueur (le) {the Gamester)^ tragcdie-dr»- 
me d*Ëdtvard Moore. — Notice sur cet 
ouvrage, VII, 413. — Le BeoerUy, de 
Saurin, est une amplification de ce 
drame plutôt qu'une imitatioo do 
Marchand de Londres^ de Lillo, auquel 
on Ta comparé, ibid, — En 1760, Di- 
derot traduit cette pièce qu'il destine 
au théâtre français, ibid. — D'Ar- 
gental en obtient la lecture; Touvragc 
n'est pas reçu, et Diderot le laisse 
dans Toubli, ibid. — Iropriaié pour 
la première fois en 1819, et de nou- 
veau dans cette édition des OEuvrts 
complètes de Diderot ^ Ail -^Ib. 

* Jouissance. — Sensation produite par 
la plus auguste et la plus générale des 
passions, XV, 312, 313. — {Remarque 
de M. Jean Devaines sur la déUca- 
tesse avec laquelle Diderot a traité ce 
sujet dans TEncyclopédie, V, 7.) 

* Journalier. — Ouvrier qui travaille 
de sed mains, et que Ton paye au 
jour la journée, XV, 314. 

Journaliste. — Son portrait moral, III, 
405. 

" Qualités qu'il doit avoi^ XV, 314, 315. 

Journée {une) chez Diderot, comédie de 
MM. Michel Carré et Raymond Oes- 
landes, XX,146. 

' Journén de la Saint-Barthélémy (21 
août 1572), date à jamais exécrable, 
a eu pour apologistes : Caveyrac, prieur 
de Cubiérètes; Jean des Caurres, 
curé de Pernay; le P. Turselin, jé- 
suite; Guy de Pibrac, l'auteur des 
Quatrains, III, 402, 403; XV, 316. 

Journée du Collège {la). — Son emploi, 
III, 522, 523. 

Jodvenct, jésuite. — A osé, dans l'his- 
toire qu'il a écrite de son ordre, 
mettre au rang des martyrs les assas- 
sins des rois, XV, 280. — Son ouvrage 
condamné au feu,i6t(l. 

JouvBNET {Jean), peintre d'histoire, élève 
de Lebrun. — Éloge de sa Résurrec- 
tion de Lazare, tableau d abord placé 
à Saint-Nicolas-des-Champs, XII, 91. 



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ET ANALYTIQUE. 



301 



— Ce tableau est aujourd'hui au musée 
du Louvre, ibid. — Réflexions de Di- 
derot sur sa manière jaune, dans une 
lettre à Falconet, XVIII, 169. 

JoviEii, empereur romain. — Pour com- 
plaire à sa femme, il fait détruire la 
magnifique bibliothèque d'Antioche, 
XIII, 446. 

JuDA, illustre docteur juif, surnommé U 
Saint, XV, 357. — Doit sa grande ré- 
putation au liyre appelé Misnah,^t9; 
voyez ce mot. 

* Judaïsme, religion des Juifs, XV, 316. ~ 
Était autrefois partagé en plusieurs 
sectes, ibid. — N*en compte plus que 
deux maintenant : les carOi^ qui 
n'admettent pas d'autre loi que celle 
de Moïse, eiXearabbins qui y joignent 
les traditions du Talmud, ibid, 

JoDAs, Galiléen, I, 210, alinéa 59. 

* Judicieux, terme de grammaire, XV, 

317. 

Jugement, — Se rencontre rarement a?ec 
une grande mémoire, I, 370. — II 
suppose la comparaison de deux idées, 
II, 300. — A des qualités communes 
et presque opposées à l'imagination, 
XI, 131. — Il observe, compare et ne 
cherche que des différences, ibid. — 
Est la qualité dominante du philo- 
sophe, ibid.i— Le critique, qui a pour 
mission de remarquer les défauts, a 
besoin d'un grand jugement, 132. 

Jugement de Paris ;Junon et Ganymède ; 
Aurore et Céphale, trois vieilles 
fables traitées d'un ton grivois et li- 
bertin ; ouvrage de mauvais goût, VI, 
434. — Ce livre, de Barthélémy Im- 
bert, est encore recherché pour les 
Kravnres, ibid. 

Juif éCUtrecht {îe), histoire plaisante, V, 
479. — Voyez Piirro. 

Jdifs. — Ne reconnaissent pas leur roi, 
1, 190, alinéa 4. — Moïse les conduit 
vers la Terre promise, 203, alinéa 42. 

— Continuant de méconnaître le 
Christ, alinéa 44. ~ Pourquoi ils ont 
subsisté comme nation, II, 97. — Ne 
sont pas le seul peuple qui ait survécu 
à sa dispersion; les Guèbres et les 
Banians sont dans le môme cas, ibid. 

— Les juifs en Hollande, XVII, 431. 



* Juifs {Philosophu des), XV, 318-400. 

— Nous n'analyserons point ici l'his- 
toire de cette nation, la plus ancienne 
que nous connaissions : il faut lire 
l'article dont voici les divisions : 

t. Philosophie des Juifs depuis le 
retour de la captivité de Babylone jus- 
qu'à la ruine de Jérusalem, 319. — 
II. Histoire des Samaritains, 320. 

— m. Doctrine des Samaritains , 
322.— IV. Colonie des Juifs en Egypte, 
328. — v. Secte des Saducéens, 331. 

— Vf. Doctrine des Saducéens, 333. — 
VII. Moeurs des Saducéens, 337. — viii. 
Origine des Caraïtes, ibid. — ix. Doc- 
trine des CaraXtes, 339. — x. Secte 
des Pharisiens f 341. — xi. Doctrine 
des Pharisiens, 342. — xii. Mœurs des 
Pharisiens, 345. — xiii. Origine des 
Esséniens, 346. — xrv. Histoire des 
Esséniens, ibid. — xv. Des Théra- 
peutes, 351 . — XVI. Origine du Talmud 
et de la Gémare, 360. — xvii. Juge- 
ments sur le Talmud, 362. — xvin. Des 
grands hommes qut ont fleuri chez les 
Juifs dans le xii*' stècle, 371. — 
XII. De la Philosophie exotérique des 
Juifs, 378. — XX. Idée que les Juifs 
ont de la Divinité, ibid. — xxi. Sen- 
timent des Juifs sur la Providence et 
sur la liberté, 381. — xxii. Sentie 
ment des Juifs sur la création du 
monde, 384. — xxiti. Sentiments des 
Juifs sur les anges et les démons, sur 
Vàme et sur le premier homme, 386. 

— XXIV. Dogmes des péripatéticiens 
cuioptés par les Juifs ^ 397. 

Jules Romain {Julio Pipi)^ célèbre peintre 
de l'école italienne, élève de Raphaél. 

— Déshonore son talent en peignant 
pour Arétin des sujets licencieux, sur 
lesquels ce poète fit ses trop célèbres 
sonnets, XI, 189. — Pourquoi ces in- 
fâmes et belles estampes ont été vouées 
à une prompte destruction, tbid. 

Jules et Sophie, ou le Fils naturel, ro- 
man faussement attribué à Diderot, 
VI, 6. — Quelques exemplaires d'un 
deuxième tirage ont paru sous le titre : 
le Chartreux, ibid.; XX, 100. 

JouART. — Ce peintre expose, au Salon 
de 1761, des Paysages dont on ne dit 



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302 



TABLE GÉNÉRALE 



rien, X. 137. — Les tableaax qull 
expose au Salon de 1765, peints pour 
M. de La Ferté, intendant des menus, 
ne méritent pas d'autre mention, 325, 
326. — Trois paysages, qu'il expose 
au Salon de 1767, parmi lesquels une 
Fuite en Egypte, ne valent pas la 
peine d'être décrits, XI, ICO- 162. — 
Talent nul, 306. — Trois paysages au 
Salon de 1781, très-mau?ais, XII, 44. 
Jdub, la plus jeune fille de Germanicus 
et d'Agrippine, sœur de Caligula. — 
Reparaît à la cour de Claude, III, 38. 

— Sa perte est résolue par Bfessaline, 
ibid. — Est accusée d'adultère avec 
Sénèque, 30. — Est enlevée à Pinsu 
de Tempereur, envoyée en exil et mi se 
à mort, ibid. 

Julie, ou le Bon Père, comédie en trois 
acles et en prose, représentée, en 
1769, à la Comédie -Française. — 
Compte rendu de cet ouvrage, VIII, 
477-482. 

Julien (l'empereur). — Fragment d'un 
édit de ce prince touchant le christia- 
nisme, I, 143. — On peut lui repro- 
cher le paganisme, mais non l'apos- 
tasie, 144. — Le choix malheureux 
qu'il fit, dans un âge avancé, en 
faveur du culte de ses aïeux, fut le 
résultat de son éducation, ibid. — Ses 
ouvrages qui nous sont parvenus ne 
nuisent point à la vérité du christia- 
nisme: ils sont simplement désavan- 
tageux à quelques chrétiens de son 
temps, 145. — Voltaire en a fait un 
très-bel éloge, VI, 352. — Fonde deux 
bibliothèques : une àConstantinople, 
l'autre à Antioche; paroles qu'il fait 
graver sur leurs frontons, XIII, 4i7. 

— Étudie la philosophie éclectique 
sous Édésius, sous Eusèbe de Minde, 
qu'il quitte pour se livrer à l'ensei- 
gnement de Maxime d'Éphèse et de 
Chrisantius, XIV, 329. — Se fait ac- 
compagner par Maxime dans son expé- 
dition de Perse, 330. — Sa mort, ibid. 

— Notice sur cet homme extraordi- 
naire que l'on a nommé le fléau du 
christianisme, et l'honneur de Véclec- 
tisme, 334-337. 

Jduen {Pierre), sculpteur. — Expose, 



ea 1781, «ae figure d'Érigone, ea 
marbre, et une Tête de Vestale, XII, 
69. — Le musée du Louvre conserve 
de cet élève de G. Coustou la figure 
du GUidiateur tnourant, marbre qoi 
lui valut le titre d'Académicien, ibid, 
JcLiBNiiB (M. de], amateur de tableaux. 

— La vente de sa belle collectioo, 
faite à sa mort en 1767, a produit 
beaucoup plus qu'elle n'avait coûté, 
XI, 5. 

Jdllibn {Adolphe). — Jugement qu'il 
porte sur Diderot, V, 4S9. — Auteur 
de l'ouvrage intitulé : La Musique et 
les Philosophes au xviii« siècle, XJI, 
138. — Son jugement sur les philoso- 
phes qui composaient le Coiit de la 
Reine, ibid. 

Jument {la Petite). — Treizième essai de 
l'anneau magique, IV, 253. 

JuNKER {Georges-Adam), professeur de 
langue allemande à l'École militaire. 

— Examende sa traduction du poème 
de Wieland : Les Or Aces et Psyché, 
VI. 426. 

Jurisconsultes. — Mauvais politiques, 
II, 502. 

Juste et Iniutte. — Le sentiment d'in- 
justice ou d'équité nous est aussi 
naturel que nos affections ; il est 
inné, I, 43. 

' Termes d'un sens vague, XV, 400. 

Juste de TiBéniAOE. — Ce qu'il a ra- 
conté touchant le Christ, I, 210, ali- 
néa 59. 

JosTE-LiPSE, savant philologue hollan- 
dais cité, III, 2i. — Jugement qu'il 
porte sur la Consolntion à Belma^ de 
Scnôque, 224, 225. — Doute que le 
fragment intitulé la Consolation à 
Polybe, soit de Sénèque, 3*7, a48.— 
Ebt un des restaurateurs de la philo- 
sophie stoïcienne, XVII, 228. — S» 
vie, ibid. 

Juste (de), chimiste. — Ses expériences 
sur le cobalt, XIII, 69. 

Justice, — C'est la fidélité à tenir les 
conventions établies, II, 85. — Va- 
riant selon les pays, elle ne f»eut être 
antre chose que l'observation des 
lois, 86. — Réponse à la précédente 
remarque , 93. » On doit toujours la 



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ET ANALYTIQUE. 



303 



pratiquer, 461. — Son exercice est le 
lien le plus sûr pour attacher le peu- 
ple, 478. — E lie doit 6tre prompte, 
ibkL — Est la première vertu de celui 
qui commande, VU, 183. 

hutification de plusietirs articles du 
Dictionnaire encyclopédique, ou Pré- 
jugés légitimes conirs Abr(iham CAati- 
msix, écrit de Tabbé Montlioot, attri- 
bué à Diderot, XX, 09. 

JcsTiN (saint), philosophe et martyr au 
u* siècle. — Après avoir été stoïcien, 
péripatéticien, pythagoricien et pla- 
tooirieD, se convertit au christia- 
Disme, XV, 291. — Ce qu*il pensait 
des anges, ibid* 

Jcsn?iiEii, empereur d^Orient. — Ses 
violences à Tégard des Samaritains, 
désapprouvées par tous les hommes 
sages, 1, 489. — La haine qu*il porte 
aux philosophes amène la ruine des 
lettres, XV, 299. 

JpfÉJiAL, poète satirique latin. — Cé- 
1 bre la libéralité de Sénèque, 111,155. 

iovET {Htigues -Alexis), docteur en mé- 
decine, médecin de l'hôpital mili- 
taire de Bourbon ne. — Soigne M"»« de 
Prunevaux et le père do Diderot, 
XVII, 33 i. — Jugement de Diderot 
«or lui, 352. 



Kaio-Morts ou Gaiomard. — Nom du 
premier homme, dans la religion de 
Zoroastre, XVII, 326. 

^anuchatkaf province de Russie. — 
^ habitants sont de la plus grande 
iodastrie à se faire des vêtements; 
pourquoi, II, 395. 

lU?ioou)D. — Nom que Diderot donne 
à Louis XIV, dans les Bijoux indis- 
crets, — Ce qu'a été son règne, IV, 
355. 

Karsch ou Karschin, improvisatrice 
pnissienne ; type de la femme hysté- 
rique, II, 255. 

J^ïtRc, archevêque de Dublin. — Ma- 
nière dont il envisage la liberté de 
ï'ime humaine, XV, 506. 

*^B.LT (Hugues)^ auteur irlandais. — 



M*"* Riccoboni donne, en 1769, 
une élégante traduction de sa comé- 
die la Fausse Délicatesse, VIII, 465. 
Kempfee {Engelbert), célèbre voyageur 
allemand. — Ce qu'il rapporte sur 
Vagnus scythicus, XIII, 240. — Ses 
conjectures sur rorigine de la divi- 
nité indienne Xekia, 382. — Son His- 
toire du Japon tient un rang distingué 
parmi les meilleurs livres, XV, 265. 

— Ce qu*il rapporte au sujet de la 
ligature^ maléfice en usage à Macas- 
sar, à Java, à Siam, etc., 515. 

Kermesses, — Signiflcation de ce mot, 
XII, 96. — Ce qu'on remarque dans 
les Kermesses de Teniers, 97. — Les 
tableaux de ce peintre en offrent une 
fidèle représentation, XVII, 417. 

KcasACL. — Jeune homme do naissance» 
est accusé de viol, IV, 2 17. — Con- 
séquences légales de ce crime, ibid. — 
Les indiscrétions du bijou de Fatmé, 
son accusatrice, établissent son inno- 
cence, 242. — Récompenses que lui 
accorda Mangogul, ibid. 

Keyser, médecin hollandais, cité, X, 
298; XI, 260. 

KiBN-LoNG, empereur do la Chine et 
de la Tartatic. — Compte rendu de 
son poème intitulé : Éloge de la ville 
de Moukden et de ses environs, traduit 
du chinois par le P. Amyot, VI, 397. 

— Ses maximes de gouvernement, 
398. — Est auteur d'une ode sur le 
thé, composition remplie de verve, 
de grâce, de sentiment, de sagesse et 
dégoût, 401. 

Kihg (le pasteur). — Ce que Diderot 
écrit de lui à Falconet, XVIII, 288. — 
Pourquoi Diderot lui lavera U tète, 
309. — Jugement que porte Dide- 
rot sur lui, 314. 

* King. — Nom donné par les Chinois 
à cinq livrer qu'ils vénèrent comme 
sacrés, XV, 403. —Chaque livre a son 
nom particulier, 404. — Confucius a 
fait une compilation du quatrième et 
du cinquièooe, 405. 

Kniphergen (François Van), paysagiste 
de l'École flamande. — Caractère dis- 
tinctif de son talent, XII, 127. 

Knoueii^s. — Ce qu'il rapporte du doc- 



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ZOk 



TABLE GÉNÉRALE 



teur juif Siméon Jochaîdes, dont il a 
publié les ouvrages, XV, 369. 

Knox {Jean), célèbre prédicateur écos- 
sais. — S'élève avec fureur contre la 
reine Marie-Stuart, XVI, 4ft9. 

KoBOTE, philosophe japonais de la secte 
de Xéhia, XV, 260. — ÉUblit la 
doctrine ésotérique et exotérique de 
Fohi, 267. — Les Japonais lui élèvent 
le Fakubasi, ou temple du Cheval 
blanc ^ qui subsiste encore, ibid. 

Kœrnbr {Chrétien-Godefrotjy littérateur 
allemand. — Quinze jours avant sa 
mort, Schiller lui adresse une intéres- 
sante lettre sur le Neveu de Rameau 
dont Goethe achève la traduction, V, 
375. 

KoHAUT, célèbre joueur de luth. — 
Excellent procédé de d'Holbach à son 
égard, XIX, 246. — Est conduit par 
sa curiosité maligne au concert donné 
à Toccasion de la fôte de Diderot. Ce 
qu'il y comptait faire, 338. 

Koran (le), ou Alcoran^ contient toute 
la religion des Turcs, IV, 78.' — Livre 
sacré des musulmans; fut d'abord le 
seul livre, XVII, 37. — Est interprété 
dans divers sens, 39. — Cité dans 
une conversation de Diderot sur les 
Sarrasins, au Grandval, XVIII, 421. 



Labat (le Père). — Ce qu'il raconte 
dans une description de U Sicile, 
V,303. 

La Belle (Alexis-Simon) , peintre et 
Rraveur. — Ses petits sujets de gra- 
vure, modèles à étudier, X, 442, 443. 

* Labeur.-^ De l'emploi de ce mot, qui 
commence à vieillir, XV, 405. 

Labiemds {Titus)^ tribun du peuple. — 
Stratagème dont il use à Pharsale, 
11,501. 

La Bletterib (Pabbé J,'Ph,'René de), 
oratorien, auteur d'une traduction de 
Tacite. — Cité XI, 108. — Trait que 
Voltaire lui décoche, XIX, 274. 

Laborde (de), banquier de la cour. — 
Fait exécuter huit grands tableaux par 
Joseph Vernet, XI, 385. — Refuse 



l'envoi de ces tableaux au Salon 
de 1760, où ils devaient figurer, 386. 

— Se figure qu'on paye avec de l'ar- 
gent tout ce qu'on doit à un artiste, 
XVIII, 317. 

• Laborieux. — Sous le joug du despo- 
tisme les peuples cessent d'être labo- 
rieux, XV, 406. 

" Labourage ou Agriculture. — Art fort 
honoré chez les anciens, XV, 406. — 
Noms do familles romaines rendues 
célèbres par les travaux des champs, 
407. 

* Laboureur. — On ignore l'importance 
de cet état si l'on y atuche desidées de 
grossièreté, d'indigence et de mépris, 
XV, 407. — Devoir d'un gouverneur 
éclairé à son égard, 408. 

La BaufeRE (X***), auteur de Dardanus^ 
opéra mis en musique par Rameau, 
IV, 175. 

La Bruyère {Jean de), cité avec élog^ 
1, 11 ; III, 226. — PortraiUste habile, 
XII, 316. 

La CARLièRE (M"« de), citée, II, 249. — 
Son aventure avec le chevalier Des- 
roches, V, 339 et suiv. — Ses procès 
avec les héritiers de son mari, ibkL 

— Épouse Desrochos,343. — Devenue 
mère, elle remplit scrupuleusement 
tous les devoirs de la maternité, 34 i. 

— Desroches s'engage dans une in- 
trigue, 34 i, 345. — L'intrigue est 
découverte; noble conduite de ma- 
dame Desroches, 346. — Suites de 
cette découverte, 347 et suiv. — Vit 
séparée de Desroches et reprend son 
nom de veuve, 350. — Sa mort, 354. 

La Chalotais (Loms-René Caradeuc de), 
procureur général au Pariement de 
Bretagne. — Passage dté de son cé- 
lèbre Mémoire contre les Jésuites, 
XV, 282 — Auteur d'un Essai d: édu- 
cation nationale, XVII, 360. — N'a 
fait, dans cet ouvrage, rien qui vaille. 
Pourquoi, ibid. 

La Chambre (FrançoûlLHARATde), théo- 
logien français. — Son Traité de la 
véritable religion, ouvrage à consul- 
ter, 1, 21. — Ce qu'il dit derathéisme 
spéculatif négatif, 50. 

La Chau (l'abbé GiiAon de), blbliothé- 



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ET ANALYTIQUE 



305 



caÎTC du duc d'Orléans. — Auteur d'une 
Dissertationsur Us attributs de Vénus, 
XII, 127 (note). — Diderot le ren- 
contre chez M™* Bouchard, XIX, 337. 

— Notice sur lui, ibid. (note). 

La Chaux (M"« de), auteur d'une traduc- 
tion des Essais sur tentendement 
humain, de Hume, I, 396. — Diderot 
lui adresse sa Lettre sur les sourds et 
muets, 398 et suiv. — Traduit le Ban- 
quet de Xénophon, qu'elle se propose 
de comparer avec celui de Platon, 410. 

— Sa passion pour Gardeil ; son his- 
toire et ses malheurs, V, 318 et suiv. 

— Prodiges de travail et do science 
qu'elle accomplit pour alléger la tAche 
de son indigne amant, 321. — Soins 
assidus que lui rend le docteur Le Ca- 
mus, ibid. — Obtient de Diderot une 
démarche en sa faveur auprès de Gar- 
deil; insuccès de cette tentative, 
322-327. — Sa traduction des Essais sur 
rentendement humain, revue par Di- 
derot, est imprimée en Hollande; elle 
est bien accueillie du public, 328. — 
Le docteur Le Camus se prend de 
passion pour elle, ibid. — Manière 
dont elle y répond, 329. — Ecrit un 
roman intitulé les Trois Favorites, 
ibid. — Fait à M°" de Pompadour 
l'envoi du manuscrit, 330. — Suites 
inespérées de cette démarche délicate, 
iWd. — Sa mort, 331. 

Lâche. — Estimer la vie plus qu'elle ne 
vaut, c'est être lâche, I, 102. — Le 
lilcheest malheureux, 103. — Le mau- 
vais chrétien qualifié lâche, 192, ali- 
néa 8. 

La Chétardie {Joachim- Jacques Trotti 
de), diplomate français; cité, Vf, 352. 

La Co?iDA¥iNB, célèbre voyageur. — Ce 
qu'il a dit de la taille extraordinaire 
des Patagons ; démenti par Bougain- 
ville, II, 201, 211. — Devenu sourd à 
Quito, XIX, 36. — On lui objecte 
cette infirmité pour ne pas le recevoir 
à l'Académie, ibid. — Lettre que Di- 
derot lui écrit pour le prier de lui pro- 
curer deux brochures, 427. 

Lactancb , écrivain chrétien , né eu 
Afrique. — Avait en haine toutes les 
sectes philosophiques, XV, 294. — 

XX. 



Refusait à Socratc et à Platon le mé- 
rite d'avoir dit d'eux-mêmes quelque 
chose de bien, ibid. — Ses ouvrages, 
précieux d'ailleurs, sont défigurés par 
un grand nombre de puérilités, 295. 

Lactdb de Cyrènb, philosophe grec. — 
Professe la doctrine d'Arcésilas, XVI, 
333. 

Ladvocat {Jean- Baptiste), biographe, 
bibliothécaire de la Sorbonne. — Son 
discours au sujet d'un projet du garde 
des sceaux Machault, II, 426. — Au« 
tcur d'une grammaire hébraiquo 
recommandée, III, 514. 

La Ferté (M. de), intendant des menus- 
plaisirs. — Son admiration pour le 
talent du paysagiste Juliart, X, 326. 

La FoNTAiNB. — Son buste, couronné de 
myrtes, concourt à l'ornoment de la 
bibliothèque de VAllée des fleurs, 
I, 237, alinéa 7. — Ses contes y figu- 
rent avec honneur, ibid. — Notice sur 
lui, X, 332. — Ses descendants ob- 
tiennent le privilège de ses Fables, 
XVIII, 26. 

La Fosse, commissaire de police, frère 
de l'auteur do Manlius. — Plaisante 
réponse que lui fait Alexis Piron, 
X, 386. 

La Fosse {Antoine de), sieur d'AcBiG^iv, 
auteur de Manlius. — Sa traduction 
d'Anacréon n'est pas dépourvue de 
charmes, VI, 424. 

Li Frbnayb, bijoutier. — Voyez Fré- 

MCOL. 

La Grange (N,), traducteur des OEuvres 
deSénèque le philosophe. — Son éloge, 
III, 12. — Notes de Naigeon sur le 
mérite do cette traduction, 212, 33i. 
— Sa traduction do Lucrèce n'est 
qu*une copie sans couleur, sans force 
et sans vie, 478. 

Lagrknée {Louis- Jean^François), peintre 
surnommé VAlbane Français. — 
Une Assomption , Vénus aux forges 
de Lemnos, V Enlèvement de Céphale 
par Aurore , un Jugement de Paris , 
un Satyre qui s'amuse de la flûte de 
Pan, et plusieurs petits tableaux 
figurent au Salon de 1759, X, 96. — 
Ses progrès, 180. — Sa Suzanne 
surprise au bain par les deux v/«i7- 

20 



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306 



TABLE GÉNÉRALE 



letrdSy exposée au Salon de 1763, le 
place en première ligne, 180. — Au 
même Salon dix autres tableaux : 
V Aurore qui quitte la couche du vieux 
Titon, médiocre composition; la 
Douce Captivité, bon tableau ; le Mas- 
sacre des Innocents^ on y remarque 
de beaux groupes ; Josué, combattant 
contre les Amorrhéens', commande 
au soleil de s'arrêter et remporte 
une victoire complète , œuvre impar- 
faite; la Mort de César, mauvaise 
ébauche; Servius Tullius jeté du 
haut des degrés du Capitole et assas- 
siné par les ordres de Tarquin; un 
Christ en croix^ mauvais dessin à la 
sanguine, 181, 182. — Deux petits 
tableaux de Vierge; ils ont la douceur 
charmante et le moelleux du pinceau 
du Guide, 183. — Surprenants pro- 
grès quMl a faits dans son art, 272. 

— Expose quatorze tableaux au Salon 
de 1765. : i. Saint Ambroise pré- 
sentant à Dieu la lettre de Théodose, 
après la victoire de'jcet empereur sur 
les ennemis de la religion, 273. — 
H. L'Apothéose de saint Louis, ibid. 

— III. Diane et Endymion, 27i. — 

IV. La Justice et la Clémence^ 275. — 

V. La Bonté et la Générosité, ihid, — 

VI. Le Sacrifice de Jephté, 276. — vu 
à X . Quatre tableaux de la Vierge^ 278. 

— XI. Le Retour d'Abraham au pays 
de Chanaan, 279. — xii. La Charité 
romaine, ibid, — xiii. La Madeleine, 
28t. — XIV. Saint Pierre pleurant sur 
son péché, ibid. — Ce qui manque à 
cet artiste pour le rendre parfait, 282.— 
Peint, pour le boudoir d'un financier, 
quatre tat)leaux : la Vérité, la Vertu, 
\h Justice et la^ Religion; causes de leur 
médiocrité, XI, 8. — Son épigraphe, 

47. — Expose, au Salon de 1767, 
quatre tableaux de même grandeur, 
représentant les quatre états : le 
Peuple, le Clergé, la Robe et VEpée, 

48. — I. L'Épée, ou Bellone présen- 
tant à Mars les rênes de ses chevaux; 
ibid.; — ii. La Robe, ou la Justice 
que l'Innocence désarme, et à qui la 
Prudence applaudit, 49; — m. Le 
Clergé ou la Religion qui converse 



avec la Vérité, 50; — iv. Le Tiers 
État ou V Agriculture et le Commerce 
qui amènent Vdbondance, 52. — En- 
voie au même Salon les tableaux 
suivants : le Chaste Joseph, .53. — 
La Chaste Suzanne, 54. — L'Amour 
rémouleur, 56. — Jupiter et Junon, 
sur le mon^ Ida, endormis par Mor- 
phée, 58. — Mercure, Bersé et 
Aglaure jalouse de sa sœur^ 60. — 
Persée, après avoir délivré^ Andro- 
mède, 61. — Le Retour d'Ulysse et 
de Télémaque auprès de Pénélope, 
63. — Diderot rétracte ce qu'il avait 
dit de lui en 1763 et 1765. (Voyez 
tome X, pages 180, 183,272.)— Tou- 
jours au môme Salon : Renaud et 
Arnùde, 65. — La Poésie et la Philo- 
sophie, 66. — Une Baigneuse, 67. — 
La Tête de Pompée présentée d César, 
68. — Le Dauphin mourant r^oit 
la couronne de Vimmortatité, que lui 
présente le duc de Bourgogne, 71. — 
Critique sur ce tableau d'abordde- 
mandé k Greuze, et confié en fin de 
compte à Lagrenée par le duc de La 
Vauguyon, précepteur du prince, 
72. — Entretien de Diderot avec 
Naigeon à Toccasion de ces dix-sept 
tableaux que Lagrenée a produits en 
deux ans, 78. — Jugement sur son 
talent, 305. — Vingt-cinq nouveaux 
tableaux, qu'il envoie au Salon de 1760, 
sont décrits et jugés, 398-406. — La 
fécondité de cet artiste est telle qull 
envoie au Salon de 1771 dix-huit ta- 
bleaux; décrits et jugés, 468-475. — 
Diane et Endymion, la Fidélité, 
Armide désespérée de n'avoir pu se 
venger de Renaud, tableaux du Salon 
de 1775, vivement critiqués par 
Saint-Quentin, XII, 7, 8. — Examen 
critique de treize tableaux envoyés au 
Salon de 1781, 37-39. 
LAGhEsÉE {Jean- Jacques\ dit le Jeune. — 
Élève de son frère, académicien, pro- 
fesseur à la manufacture de Sèvres. — 
Expose, au Salon de 1771, Saint Paul 
prêchant dans VAréopage, XI, 526; 

— La Présentation au Temple, 528 ; 

— Un Jeune homme faisant une liba- 
tion à Bacchus, un Satyre jouant 



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ET ANALYTIQUE. 



307 



avec un enfant, 529; — Une esquisse 
et plusieurs deMtn^^ 530. — Au Salon 
de il 7 5, il ex pose VBiver, son tableau 
de réception ; l'Homme placé entre le 
vice et la vertu, mauvais ; et de fort 
belles esquisses sur papier bleu-, 
XII, 2*2. — examen critique de onze 
tableaux qu*il expose en 1781, 30-33. 

La Harpe, {J. -François de), critique et 
polygraphe. — Devenu Tennemi des 
philosophes, il s*achame particu- 
lièrement contre Diderot, I, 6. — Lui 
attribue de mauvais livres dont il 
'est pas l'auteur, ibid, — Diderot 
loue publiquement son Éloge de 
Fénelon, ibid., et II, 386, 387. — Ses 
ouvrages peu estimés, ibid. — Calom- 
nie la mémoire de Diderot, auteur 
de V Essai sur les règnes de Claude et 
de Néron, III, 5, 6, 407. —Fait re- 
présenter, en 1770, son drame de 
Mélaniê, V, 175. — Jugement de son 
Éloge de Fénelon dans une lettre à 
»!"• M., XX, 35. 

La Haye. — Diderot y habite chez le 
prince Galitzin,XVII. 442. — Popula- 
tion de cette ville, ibid, — Ce que 
Diderot y entend raconter à un An- 
glais, 443. 

La Uike( Philippe de), savant géomètre. 
— Sa curieuse découverte eu faisant 
répure du dôme de Saint-Pierre de 
Rome, X, 519. — Qui est-ce qui in- 
spira cette courbe à Michel-Ange , 
ibid. 

La Hoxtan, gentilhomme gascon. — 
Son mot excellent sur Dieu, qui fait 
mourir Dieu pour apaiser Dieu, 1, 164. 

• Laideur. — Ce qui la détermine, 
XV, 410. 

Lainez, général des Jésuites. — Son 
pouvoir despotique et permanent, 
XV, 275. 

Lairesse. — Procédé employé par ce 
peintre pour se rendre compte de la 
manière d*éclairer ses groupes, XII, 
99. — Idée singulière de cet artiste, 
101. — Ce qu*il entend par seconde 
couleur, 108. — Ce maître était plus 
Jaloux de la perpétuité de son art que 
de sa propre réputation, 113. — Pro- 
cédés de sa magie pratique, ibid. — 



On a de lui plusieurs tableaux pré- 
cieux par leur beaxité, mais si obscurs, 
que personne n'a pu encore en expU- 
quer le sujet, 124. 

Lala!^db {Joseph'Gérôme Lb Français 
de), célèbre géomètre. — Achève VBis- 
toire des mathématiques de Montucla, 
V, 319. 

La Livb de Jully {Ange-Laurent de). 
— Note biographique sur ce peintre 
amateur, X, 49. — Ce qui Ta rendu 
fou furieux, XVIII, 247. — Diderot 
voudrait que l'on achetât, pour l'im- 
pératrice, le cabinet de ce person- 
nage, 308. 

Lallemano, médecin, professeur de la 
faculté de MontpelUer. — Sa défini- 
tion de l'amour,!, 106. 

Lama [le Grand). — Dialogue entre 
d'Holbach et sa belle-mère sur les 
excréments du Grand-Lama, XVIII, 
516. 

Lamarck {J 'B.-P.-Antoine de Monet, 
chevalier de), naturaliste. — Ce qu'il 
dit dans sa Philosophie soologique, 
II, 137. 

La Mare {Pf^ilibert de), érudit français. 

— A sa mort, l'abbé Bigoon fait ache- 
ter ses manuscrits pour la Bibliothèque 
du roi, XIII, 472. 

La Marre (l'abbé de), auteur des paroles 
de Titon et V Aurore^ opéra du com- 
positeur Mondonvilîe, XII, 147. — 
Son caractère; sa vie riante, XIX, 22. 

— Sa fin tragique, 23 (note). 
Lamartine {Alphonse de), poôte célèbre. 

— Son poôme la Mort de Socrate se 
rapproche beaucoup de la sublime 
esquisse tracée par Diderot, VII, 310. 

Lambert {Joseph-Suel), bourgeois de la 
ville de Romans. — Fait décréter do 
prise de corps, et condamner par le 
parlement de Grenoble Reymond Du- 
chelas, conseiller audit parlement, 
convaincu d'assassinat, VI, 390. — 
Duchelas, contumax, est roué en effi- 
gie, 391. 

La Mbttrie (Offray de), auteur de Va nti- 
Sènèque. — A parlé de la doctrine du 
philosophe sans la connaître, III, 217. 

— Son Traité du bonheur, ouvrage 
d'un écrivain qui n'a pas les pre- 



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308 



TABLE GÉNÉRALE 



mières idées d'une saine morale, ibtd. 
— Diversement jilgé par Diderot, Fré- 
déric II, M. Assézat, 218, à la note. — 
Voltaire en a fait un éloge qui ne tire 
pas à conséquence, ibid. — Frédéric II 
a composé eu sa faveur un Éloge quMl 
a fait lire à l'Académie de Berlin, 
ibid, — Est mort victime de son in- 
tempérance et de sa folie, ibid. 

Lamoignon (le chancelier de). — Voyez 
Malesherbes. 

La Morlière {Charles -Jacques-Louis- 
Auguste db La Rochettb, chevalier 
de). — Auteur à* Angola, histoire 
indienne ; chef de cahale (Usez de 
claque) au théâtre ; est parfaitement 
peint dans le Neveu de Rameau comme 
le type du faux brave, V, 428. — 
M. Adolphe Rochas lui consacre une 
notice dans la Biographie du Dau- 
phinéf et Bionselet le fait figurer dans 
les Oubliés et les Délaissés^ ibid, 

Lamothe-lb-Vaver (François), auteur 
d'Orasius Tubero et de VHexaméron 
rustique. — Jugement de Voltaire sur 
cet écrivain, VI, 353. — Ses principes 
philosophiques, XVI, 484. 

Lamottb. — Voyez Houdard de Lamoite. 

Lampedouse (la), petite Ile déserte de la 
mer d'Afrique. — Détails curieux sur 
cet Ilot, situé à cgalo distance de la 
côte de Tunis et de Tile de Malte, VII, 
108, 109. 

Lampride {,€liuS'Lampridius), historien 
latin, cité, III, .56. — Remarquable 
fragment de sa Vie de Commode tra- 
duit par Diderot, VI, 336-338. 

Lam'prochb, llls de Socrate et de Xan- 
tippc. — Conversation dans laquelle 
Socrate Texhorte à honorer sa mère, 
malgré les défauts de celle-ci, XVII, 
155. 

Lanciers (l'Ile des), dans l'archipel 
Pomotou. — Bougainville la découvre 
en 17o8, et s'étonne de la trouver habi- 
tée; Beechey la visite en 1826, elle est 
complètement déserte, II, 202. — 
Causes diverses possibles de cette dé- 
population, 210. 
Landes, fameux traiteur chez qui Dide- 
rot faisait des parties, XX, 140. 
Landois (PatiQ, auteur présumé d'une 



tragédie en un acte et en prose, inti- 
tulée Sylvie ou le Jaloux ^ VII, 6. — 
Diderot citait cette pièce comme mo- 
dèle du théâtre de l'avenir, 119. — 
Lettre que Diderot lui envoie pour 
répoudre à différents sujets, XIX, 
432. 

VAndrienne, comédie de Térence. — 
Art dont l'auteur a fait preuve dans la 
conduite de cet ouvrage, VII, 317. — 
En transportant l'intrigue de la Périn- 
thienne de Ménandre dans sa pièce, 
Térence a fait une pièce composée, 
ibid, — Pourquoi le rôle de Pamphiie 
parait faible, 369. 

Lanfranc, archevêque de Cantorbery, 
abbé de Saint-Étienne. — Un des rares 
savants du xi« siècle, XV, 301. 

Langeag (le chevalier Sabatin de). — 
L'Académie française couronne ane 
mauvaise pièce de vers de cet écrivain, 
XI,. 374 ; XVni, 297. — Dialogue à ce 
sujet, entre Chamfort et Marmontel, 
XI, 375. — Vers que l'on a faits à 
propos de sa pièce de poésie, XIX, 279. 

— Lettre (inédite) que Diderot lui écrit 
pour l'engager à acheter une œuvre 
d'art dont l'auteur est dans le besoin, 
XX, 82. 

* Langres, ville de France. — Était, au 
temps de Jules César, la métropole du 
peuple appelé Lingones, XV, 411. 

— Notice sur ses révolutions, ses an- 
tiquités, ses hommes illustres, etc., 
412-414. — Situation de cette ville. 
XVII, 355. — Antiquités que l'on 
trouve dans les environs, 356. — Son 
histoire, ibid. — Son commerce, 358. 

— État de l'agriculture aux environs 
358. — Promenades de Langres, 359. 

— Situation de l'instruction publique 
dans cette ville, 359. — Vieille pro- 
phétie sur Langres, 360. — État sani- 
taire de la ville et des alentours, 361. 

Langues, — L'étude de leur formation, 
indispensable pour bien traiter la ma- 
tière des inversions, I, 349, 362. ~ 
La langue française est celle qui a le 
moins d'inversions, 371. — C'est celle ! 
de la vérité, ibid, — Elle est faite 
pour instruire, c'est la langue du sage, 
372. — Désavantages des langues à In- 



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ET ANALYTIQUE. 



309 



versions, ibid. — Toutes ont passé 
par trois états : naissance, formation, 
perfection, ibid. — A force de raffiner, 
nous avons appauvri la nôtre, 388. — 
'Sénèqoe dit que, de son temps Ja lan- 
gue latine s*était appauvrie, III, 240. 
II conviendrait d*en remettre Tétude 
au sortir des écoles, 470, 471. — Ma- 
nière de les étiuHer, 473. — De la 
version et du thème, 474. — Comment 
les langues s'enrichissent, XIV, 437. 

— Conditions nécessaires pour les 
rendre fixes, 445. 

Langue française, — Admirable dans 
les choses miles, elle sait se prêter 
aux choses agréables, I, 392. — Prend 
tons les caractères avec succès ; grands 
écrivains cités comme exemples, ibid, 

— Sa connaissance parfaite est le 
fondement de toute science , XIV, 429. 

— Un idiome commun à tous les 
peuples rendrait la science univer- 
selle, ibid, et 430. — Pour chaque 
peuple, son idiome est le symbole 
d'une multitude de choses hétéro- 
gènes, ibid. 

Langue franque. — Son imperfection, I, 
302. — A pour base un italien cor- 
rompu, ibid. 

La?igcet, curé de Saint-Sulpice. — I-e 
plus grand charlatan de son état et de 
son siècle, X, 440. — Beauté do son 
mausolée dû au ciseau de René- 
Michel Slodtz, ibid. 

• Langueur, — De l'acception morale 
de ce mot, XV, 414. 

La Noue {Jein SAUvé, dit). — Auteur de 
la tragédie de Mahomet //, VII, 147. 

— Scène de cette pièce citée comme 
exemple de ce qu*il faut représenter, 
ibid. 

Lanterne sourde, — Vision béatifique 
qui se passe dans la glande pinéale, 
ou dans le corps calleux, I, 226, ali- 
néa 27. 

Laocoov, belle statue antique grecque. 

— Pourquoi la jambe raccourcie est 
plus longue que Tautre, X, 422. — 
Ce qui caractérise la beauté de ce 
groupe, et spécialement celle de Lao- 
coon, 488. — Vu par la gauche, ce 
groupe si simple, si beau, parait 



maussade, et c*est pourtant jusqu'à 
présont le plus beau morceau de 
sculpture connu, 510. 

* Lao-Kion. — Nom donné, en Chine, 
à une secte qui Ta pris du nom de 
son fondateur, XV, 414. — Histoire 
de ce personnage, 415. 

La PéREYRE {Isaac de), — Écrit un livre 
où il prouve l'existence des préada- 
mites, XVI, 387. — Idée générale de 
son système, ibid, 

La Pkyro?îie {Fr, de), premier chirur- 
gien de Louis XV ; cité II, 153. 

La Pommbrate. — Voyez Pommbrate. 

La Porte (l'abbé Joseph de), grand com- 
pilateur; rédacteur de l'Observateur 
littéraire. — Cause la mésaventure 
de Rameau chez le financier Bertin, 
V, 444. — Défend victorieusement 
Diderot accusé de plagiat, VII, 11,18. 

— Raconte l'aventure de la petite 
Hus, XIX, 43. — Lettre que Diderot 
lui écrit, 454. 

* Laquais, hommes à gages, leurs fonc- 
tions, XV, 415. — Le luxe les a mul- 
tipliés, 416. — Sont une plaie sociale, 
ibid. 

Larcher (Pierre-Henri), érudit. — Au- 
teur d'une réfutation de l'ouvrage de 
Voltaire intitulé Philosophie de f his- 
toire, XI, 50. — Note sur cet écrivain 
et sur sa traduction d'Hérodote, XII, 
127. 

La Rivière (Le Mercier de), conseiller 
au Parlement. •» Diderot annonce à 
Falconet le départ de ce personnage 
pour Sainte Pétersbourg ; son caractère, 
XVIII, 236. — Ce que Diderot répond 
à Falconet à propos d'un factum contre 
M. de La Rivière, 257. —Diderot dés- 
approuve toujours la conduite de Fal- 
conet à l'égard de ce personnage, 272. 

— Ce qu'il répond aux allégations de 
Falconet sur M. de La Rivière, 280. — 
Reproches à Falconet, 287. —Diderot 
ne s'explique pas la rivalité qui existe 
entre Falconet et M. de La Rivière, 
291. — Capacités administratives de 
ce dernier, 293. 

La Rochefoucauld {François VI, duc de), 
auteur du livre des Ma cimes. — Ré- 
tracte noblement l'injure faite à Séné 



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310 



TABLE GÉNÉRALE 



que par ses trois premiers éditeurs, 
III, 160. — Courtisan Janséniste; 
calomniateur de la nature humaine, 
XII, 316. 
La Rochepouca dld ( L ouis-A leocandre de) . 

— A fourni au peintre Rosi in le sujet 
d'un tableau de famille. — Description 
de cette maussade composition, X, 
316. — Sa belle conduite pendant la 
disette de 1757 pouvait fournir à 
Greuze une réunion de portraits d*un 
tout autre mérite, 318. — Idée de la 
composition qu'il proposait, i6rd. 

Larousse [Pierre), auteur d'une Étude 
nouvelle sur Denis Diderot, Vencyclo- 
pédiste du xviii» siècle, XX, 143. 

Latouche [Guimond de), auteur d'Iphi- 
génie en Tauride, VII, 322. — Obser- 
vations sur cette pièce, VIII, 427. 

La Tour (Maurice-Quentin de), peintre 
en pastel. — Refuse d'exposer au 
Salon de 1759, par suite de la mau- 
vaise place accordée à ses portraits, 
X, 98. — Expose, au Salon de 1761, 
le portrait du vieux Crébillon et celui 
de M. Laideguive, notaire ; ces beaux 
pastels ajoutent beaucoup à sa répu- 
tation, 130. — Ses portraits du Prince 
Clément^ de la Princesse Christine de 
Saxe, du Dauphin et surtout du cé- 
lèbre sculpteur le Moyne, exposés au 
Salon de 1 763, sont d'une remarquable 
beauté, 197. — Originalité de son ca- 
ractère, ibid, — - Ne va à la cour que 
pour dire aux grands leur vérité, ibid. 

— Avait une grande admiration pour 
' le peintre Mengs, 198. — Son por- 
trait de J.-J. Rousseau est une belle 
chose, ce pouvait être un chef-d'œuvre; 
ce qu'on aurait dû y trouver à cet 
eflfet 483. — N'envoie rien au Salon 
de 1 ?67, et ne veut plus exposer, XI, 
4. — A un technique qui lui est 
propre, 98. -- Déplorable fragilité de 
ses chefs-d'œuvre, ibid, — Beauté de 
•es portraits de l'oculiste Demours, 
de l'abbé de Lattaignant, 151. — Sa 
manière de peindre, ibid, — Ses por- 
traits peints par lui-même et celui 
peint par Perroneau, 152. — Excel- 
lent pastelliste. Grand magicien, 306. 

— Abandonne, ou du moins néglige 



son art et se livre à l^tude da latin, 
411. — Diderot, lui faisant visite eu 
1760, le trouve occupé à peindre un 
second portrait de Restent, dont il 
veut honorer la mémoire, ibid. — Son 
entretien avec Diderot dans cette ren- 
contre, 412. 

LaTOUR de FRANQUEVaLB (M*«). — An- 

teur de Jean-Jacques Rousseau vengé 
par son amie, brochure citée, III, 198. 

Lattaignant (l'abbé Gabriel-Charles de]. 
— Son portrait par le pastelliste de La 
Tour fait l'admirati on ^oérale, XI , 1 51 . 

Lacgieb (Eugène). — Son rapport favo- 
rable à la représentation de E$t-il 
bon?Est'U méchant? VIII, 139. 

Laugibr (l'abbé Marc-Antoine). — Ré- 
ponse de Diderot à son ouvrage pos- 
thume intitulé : Manière de bien 
juger dam les ouvrages de peinture, 
XIII,98-101.— Notice sur cet écrirain, 
102-103. 

Lauraguais [Louti-Léon-Félicité^ dac de 
Brancas, comte do). — Jaloux des as- 
siduités du prince d'Hénin auprès de 
Sophie Arnould, sa maîtresse, il rompt 
avec elle, V, 416. — Chimiste distin- 
gué, il fait revivre Part du porcelai- 
nier, ibid. -^ Ce que Diderot écrit de 
lui à ralconet,XVIlI, 268. —Accident 
arrivé à sa femme, XIX, 32. — Sa tra- 
gédie do Clytemnestre lue à Diderot, 
48. — Son départ pour Genève. Sen 
amour-propre excessif, 53. — Son ca- 
ractère singulier. Anecdote de deux 
jeunes chimistes, 60. — Il est aban- 
donné par M'^ Arnould, 63. — Son 
retour de Genève. Sa ridicule vanité. 
Satire sur la désertion de M*** Ar- 
nould, 68. •» Sa lettre d'excuse à cette 
demoiselle, 75. 

Laurent de CRéMOicB, — Est envoyé en 
Ethiopie par le pape Grégoire XIU pour 
visiter la bibliothèque du monastère 
de la Sainte-Croix, XIII, 451. — Ori- 
gine de cette bibliothèque, renfermant 
plus de dix millions de volumes, ibid. 

Lavaissb (le Père) , cordelior. — Aam6- 
nier de La Boudeuse, commandée par 
Bougainville, II, 219. — Son entretien 
avec le Taltien Orou, 220 et suiv. — 
Épreuve délicate à laquelle il se trouve 



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ET ANALYTIQUE. 



Ml 



soumis, 222. — Manière dont il s*en 
tire, ibid. — Curieuses questions du 
Taftien sur le célibat des moines, des 
prêtres et des religieuses, 238, 239. 

— Sa religion et son état ne Tem- 
pêchent pas de supporter avec succès 
trois nouyelles épreuves, iind. — Au 
moment de cpiitter l*lle, il se plaint 
de la brièveté de son séjour, 240. — 
Moine en France, sauvage dans Taiti : 
modèle à imiter, 249. 

La Valettr (l® P^^) , jésuite, supérieur 
des missions à la Martinique. — Fait 
une banqueroute considérable. La so- 
ciété entière est reconnue solidaire, et 
condamnée à payer les dettes, XV, 281. 

— Cette affaire amène l'extinction de 
la société en France, ihid, 

Lavatbr, célèbre phrénologiste. — Ce 
qu'il croyait reconnaître dans la phy- 
sionomie de Diderot, I, xiv. — Son 
éloge par Meister, xx. 

Layerdt. — Voyez Averdt. 

La VaiLufeRB (Ph^lipeaux de). — Voyez 
SAiirr-FLORENTin. 

Le Babbieh {Jeari'JacqtieS' François), 
dit VAiné. ^Emprunte au po6me des 
Mois de Roucher le sujet du tableau 
iê Siège de Calais^ qu'il expose au 
Salon de 1781, XII, 59. — Envoie au 
même Salon trois autres tableaux de 
peu de mérite, 60. 

Lb Bas (Jacques^PhUippe)^ graveur de 
talent, mais libertin. — Plus amou- 
reux de l'argent que de son art, X, 204. 

— A gravé le tableau de Le Prince 
représentant la Vue d*une partie de 
Pétersbourg, 373.— Cet artiste a porté 
un coup mortel à la bonne gravure, 
par une manière qui lui est propre, 
dont l'effet est séduisant, et que ses 
élèves s'efforcent inutilement d'imiter, 
449. — Expose, au Salon de 1765, 
quatre estampes do la troisième suite 
des Ports de France, de Vemet, gra- 
vées en société avec Cochin, ibid. — 
Avait été élève d'Hérisset, ibid. — 
Continue avec Cochin la suite àes Ports 
de France de Vernet, qu'il expose au 
Salon de 1767, Xï, 364. — Les es- 
tampes que cet habile graveur expose 
en 1771 sont admirables, 545, 546. 



— Comment Diderot apprécie Le Bas 
dans une lettre àFalconct, XVIII, 248. 

Le Bel, avocat. —Jugement sur son Art 
poétique d'Horace, mis en ordre, 
VI, 38i. — Auteur d'un Traité' d'édu- 
cation et de divers ouvrages cités, 385. 

Le Bel (Antoine). — Ce peintre expose, au 
Salon de 1761, un Soleil couchant, 
peint à la manière de Claude Lorrain, 
X, 132. — Une Petite Chapelle sur le 
chemin de Conflans et un Intérieur 
de village, tableaux faibles, unis, lé- 
chés, ibid. — Ses paysages. A la vue 
de ceux qu'il expose au Salon de 1765, 
on se demande comment Chardin, 
Vernet et Loutherbourg ne font pas 
tomber les pinceaux de la main de cet 
artiste, 309. — Les paysages qu'il ex- 
pose au Salon de 1767, on les voit, il se 
peut qu'on les regarde, mais on ne les 
considère pas, XI, 153, 154. — Artiste 
nul, 306. — Son envoi au Salon de 
1769 ne mérite aucune attention, 414. 

Le Blanc de Guillrt (l'abbé Antoine). 

— Sa tenue ordinaire dans les réu- 
nions littéraires, V, 4i0. — Ne peut 
arriver à l'Académie malgré la protec- 
tion de M"»" de Pompadour, 476. 

Le Brcton. — Imprimeur de VEncyclO' 
pédie ; corrige à sa façon les ouvrages 
de Diderot, I, xliu, et XIII, 12i.— 
Est présumé avoir fourni à Diderot 
les matériaux de sa Lettre sur le com- 
merce de la librairie, XVill, 6. 

— Donne des soirées bruyantes. Di- 
derot y prend la défense du libraire 
Cramer de Genève, XIX, 71. — 
Plaintes de Diderot contre lui, 167. — 
Lettre de Diderot qui lui fait des re- 
proches de la façon dont il a mutilé la 
partie philosophique de VEncyclopé- 
die, 467-472.— Lettre que Diderot lui 
adresse, dans laquelle il critique le 
reproche de Luneau d'avoir dépassé, 
pour V Encyclopédie, le nombre de 
volumes annoncé, XX, 29. — Comment 
il repond à la prétendue profusion des 
planches, alléguée par Luneau, 33. 

Le Breton (M"*), femme du précédent, 

— Son caractère, XIX, 58. — Sa ré- 
ponse singulière à Diderot sur la cause 
de ses inégalités, 59, 68. 



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312 



TABLE GÉNÉRALE 



Le Brun, brocanteur. — Son histoire et 
celle de ses compères, VI, 227. — Le 
chevalier de Saint-Ouin lui présente le 
maître de Jacques, ibid. 

Le CaiIus {Antoine) f médecin. — Secourt 
dans son indigence et console dans 
ses peinesrinfortunéeM"''dc LaChaux, 
victime do l'infâme Gaideil, V, 321 . — 
Seprend de passion pour sa cliente,328. 
— Déclaration de M*'<^ de LaCliaux à ce 
sujet, 329. — Cet homme de bien a 
laissé de nombreux souvenirs de bien- 
faisance, 330. — On a de lui un grand 
nombre d*ouvragos de médecine et de 
littérature, ibid, — Cité, IX, 427. 

LecUrg {Jean)^ célèbre critique, 111,466. 
— Sa Logique, formée sur le plan et d'a- 
près le livre de Locke, de lutellectu 
liumano^ préférable à toutes les pré- 
cédentes, XV, 530. 

Le Clerc de Montmerct, avocat au Par- 
lement de Paris. — Savant d'une 
grande distinction ; son dédain extra- 
ordinaire de la plus modeste aisance, 
XI, 265. 

Le Cointe (le Père), jésuite, auteur des 
Mémoires sur. la Chine, cité, I, 480. 

Le Comte (Félix), sculpteur. — Envoie 
à TExpositioa de 1769 plusieurs 
marbres d'un grand mérite, XI, 457.— 
Expose, en 1771, OEdipe détaché par 
un berger de l'arbre où il avait été 
exposé, groupe en marbre qui se voit 
aujourd'hui au Louvre, Sculpture mo- 
derne, n" 303 ter, 539. — Une esquisse 
d'une bacchanale d'enfants, les Sept 
Sacrements, très-beaux bas-reliefs en 
terre cuite, 5i0. — Le Triomphe de 
Terpsichore, esquisse d*un beau bas- 
relief exécuté pour M"« Guimard, 541. 
— Expose en 1781 deux figures en 
talc représentant : l'une la Justice, 
l'autre la Prudence, et un Portrait 
en médaillon du cardinal de La Roche- 
foucauld, XII, 67. 

' Leçon. — Action d'instruire ; ce que 
sont généralement les leçons, et ce 
qu'elles devraient être, XV, 416, 417. 

1 Leçons de clavecin, et Principes d'har- 
monie, par Bemetzrieder, XII, 171- 
524.* — Diderot met cet ouvrage en 
état d'être publié, 525-534. 



Lecture, — Système de lecture proposé 
par Diderot, III, 10. — Nouveau Sus- 
tème applicable à toutes les langues, 
proposé par un jeune ecclésiastique^ 
VI, 435. 

Lecture (la) chez Diderot, peintare à 
l'huile par Meissonier, XX, 1 19 . 

Li^Gi'TER, colporteur. — Condamné à 
cinq ans de galères; comment et 
pourquoi; détails à ce sujet, XIX, 283. 

— Nom de son juge ; anecdote à son 
sujet, 298. 

Leczinska (Marie) y reine de France, 
femme de Louis XV, IV, 138. — Voyex 

BfA7<Il]IONBA!SDA. 

Lbfibvre, médecin à Paris. — Lettre, à 
lui adressée, au sujet de la grossesse 
contre nature d'un soldat, IX, 408. 

Lefranc de Poupignan (le marquis). — 
S'attire les sarcasmes de Voltaire, VIj 
353. 

LécAL, célèbre joueur d'échecs, V, 387. 

Legendre de ViLLEMORiEfi. — Voyex 

VlLLBIlORtEN. 

Le Gendre, inspecteur général des ponts 
et chaussées, marié à une sœur de 
Sophie Volland, XVIII, 342. — Était 
un fin amateur en choses d'art, 343. 

Le Gendre (M'"*), épouse du précédent, 
sœur de M"« Volland, XVIII, 312. — 
Voyez Lettres à Mademoiselle VoUaiid, 
dans lesquelles Diderot l'appelle tantôt 
M'"'' Le Gendre, tantôt Uranie, 

Le Gendre (M^'") fille de la précédente. 

— Lettre que Diderot lui écrit, XX, 6. 

* Légèreté, — Ce mot a deun sens en 
morale, XV, 417. 

LéGiER (Piètre), littérateur. — Voyer 
Amusements poétiques, 

* Législateur. —Personnage politique; 
sa mission, XV, 417. — Ses devoirs, 
ses moyens d'action, 418-436. 

" Législation. — La meilleure est celle 

qui est la plus simple et la plus coj- 

forme à la nature, XV, 436. 
Législation (de la) et du Commerce des 

grains, ouvrage de Necker. — Lettre 

que Diderot adresse à Necker au sujet 

de cet ouvrage, XX, 68. 
Lehuann (Jean-Gottlob), minéralogiste 

allemand. — Ses expériences sur lo 

cobalt, XIII, 68. 



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ET ANALYTIQUE. 



3t3 



* LeUmUxiarnsmê, on philosophie de 
Leib?iiz, XV, 43 j. — Notice sur la 
vie et les ouvrages de ce savant uni- 
versel, 437. — Analyse succincte de sa 
philosophie, 451-472. 

l£iKtu {Godefroi-Guillaumê, baron de), 
savant universel dont on écrit à tort 
le nom avec un t (Lbibnitz). ^ Par- 
tage avec Newton la gloire de la 
dôconverte du calcul différentiel II, 
38. »- Son amour pour la science 
suffisait à remplir sa vie entière, 
310-311. — Les femmes, les dignités, 
les richesses, tous les biens physiques, 
ne pouvaient le tenter, 312. — Son 
livre intitulé Essais de Théodicée 
témoigne de son génie supérieur, 348. 
— Fait l'application des signes h 
Talgèbre, 368. — Notice sur sa vie et 
ses ouvrages, XV, 430 et suiv. — Note 
de Naigcon sur la querelle qui s*éleva 
entre Leibnitz et Newton, k Toccasion 
de la découverte du calcul différentiel, 
442-447. — Grandeur et sublimité de 
ses écrits, qui n*ont jamais été réunis 
en corps d'ouvrages, 472-473. — Son 
système touchant la liberté de l'âme 
humaine, 502-503. — Entre en dispute 
avec Bayle au sujet du manichéisme, 
XVI, 72 et suiv. 

Le Kaw {Henri- Louis), célèbre tragé- 
dien. — Supérieur à Quinault-Du- 
fresne dans le rôle d'Orosmaoe, quoi- 
qu'il n'eût aucun de ses avantages 
extérieurs, VIII, 353. — Sur la scène 
il paraissait beau, 373. 

LÉLCT {Louis-Francisque), — Ce que ce 
savant physiologiste dit du Démon de 
Socrate et de V Amulette de Pascal, II 
24. 

Lemaitrb de Clavi llb {Charles François 
Nicolcu)» — Moraliste français, cité 
pour les nombreuses éditions de son 
Traité du vrai mérite, ouvrage au- 
jourd'hui complètement oublié, VI, 
362, et XI, 294. 

Le filAORE (la), célèbre cantatrice de 
l'Opéra (1727-1750), IV, 175. 

LEMiBaRB (M"«), célèbre cantatrice — 
Épouse, en 1762, le chanteur Larrivée, 
son camarade à l'Opéra, V, 416. 

Ls BliBRRB {Antoine-Marin) t poCte, 



auteur de la Peinture, pofime didac- 
tique en trois chants. — Examen de 
cet ouvrage, XIII, 78.97. — Ce poôte 
a de la chaleur, mais il est inégal et 
barbare, 96. — Sa prose ne prévient 
pas en faveur de sa poésie, ibid. 
Lemoine (le Père), cordelier. — Confes- 
seur ordinaire au couvent de Sainte- 
Eutrope, [à Arpajon, V, 142. — Sou 
portrait, 143. — La supérieure le 
traite d*homme ridicule, ibid. — Au 
tribunal de la pénitence, il interroge 
Suaanne Simonin {la Religieuse), et 
lui enjoint d'éviter les caresses de la 
supérieure, qu'il compare à Satan, 145. 

— Est traité de visionnaire par l'in- 
digne supérieure, 150. — Cesse ses 
fonctions de directeur à Sainto-Eu- 
trope, 151. 

Le Mo?inier (l'abbé Guillaume- Antoine), 

— Manière dont il traduit un passage 
de VEunuque deTércnce, I, 46,47. — 
Notice sur lui, XIX, 355. — Lettres 
que Diderot lui adresse, 360-376. — 
Voyez 1 Lettres à l'abbé Le Monnier, 

Le MoiNiER {P.-Ch,), astronome français. 

— Il fut le maître de Lalande, II, 11. 
Le Moyme {Jean-Baptiste), sculpteur. — 

Expose, au Salon de 1761, cinq bustes : 
Madame de Pompadour ; Mademoi- 
selle Clairon; une Jeune Fille: ces 
trois premiers sans valeur; ceux de 
Crébillon et de Ilestout ne sont pas 
sans mérite, X, 145. — Expose, au 
Salon de 1763, trois bustes: le Roi, 
la Comtesse de Brionne, le peintre La 
Tour, 225. — Fait bien le portrait; 
c'est son seul mérite, 424. — Les 
bustes de la Comtesse de Brionns, do 
la Marquise de Gléon et de Garrick, 
qu'il envoie k l'Exposition de 1765, 
peuvent être regardés, 425. — Expose, 
au Salon de 1767, les Bustes de M, de 
Trudaine, XI, 348; de Montesquieu^ 
do Gerbier, marbres, inférieurs aux 
terres cuites qu'il envoie à fa même 
Exposition, 319. — Envoie, au Salon 
do 1769, le buste en marbre du chan* 
celier Maupeou, le père, et celui de 
la comtesse d*Egmont, 453-532. — 
Envoie au Salon do 1771 le buste de 
là. Comtesse jTEgmont, qui était au 



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314 



TABLE GÉNÉRALE 



dernier Salon, une Jêune Fille reprrf- 
sentant la Crainte, et quelques Têtes, 
532, 533. — Observation sur sa statue 
de Louis XV, élevée dans une des cours 
de rÉcole militaire, XIJ, 05, et XIII, 
76. — Sentiment d'amitié qu'il porte h 
Falconet, XVIII, 222. — Ce que lui 
fait le difTérend de Falconet et de 
M. de La Rivière, 272. — Il Joue 
un plat rôle dans Taffaire do Pélève 
Moitte, 297-298. 
LiMPEREcn {Simon). — Expose, au Salon 
de 1765, trois gravures d'après Carie 
Van Loo, Pierre et Watelet, X, 452. 

— Un Portrait de Watelet d'après 
le dessin de Cochin, et V Apothéose de 
M. de Belloy d'après un tableau'de 
Jollain, que cet artiste expose, au 
Salon de 1 767 ; deux gravures, la pre- 
mière assez bien, l'autre mauvaise de 
tout point, XI, 365-366. — Son ouvrage 
sur la fonderie, XVIII, 326. 

Lenpant. — Expose, au Salon de 1761, 
deux dessins représentant les Batailles 
de Lawfeld et de Fontenoy, X, 131. 

— Ces tableaux sont aujourd'hui au 
musée de Versailles, ibid. 

LE>GLeT DO Fres^ot (l'abbé). — Son 
Introduction à l'Histoire, ouvrage 
classique recommandé, III, 494. 

Le Noble. — Auteur du roman d'Épi- 
charis, faussement attribué à Saint- 
Béal, III, 366. 

Lb Nûtrb {André), célèbre dessinateur 
de Jardins, VI, 411. 

LÉDB VI, le Sage et le Philosophe,' em' 
pereur d'Orient. — A pour maître le 
savant Photius, XV, 299. — A passé 
pour un des hommes les plus instruits 
de son temps, ibid, — Liste des sa- 
vants qui ont illustré son règne, ibid, 

LéoiiABD (Nicolas -Germain), pofite et 
romancier, né à la Guadeloupe. — 
Compte rendu de plusieurs de tes 
ouvrages, VI, 417. 

Le Paige. — Diderot se plaint que Fal- 
conet ne lui réponde rien sur ce per- 
sonnage, XVIII, 304. 

L'Épfe {Charles-Michel, abbé de), fon- 
dateur de l'Institution des sourds- 
muets, cité, I, 346. 

Lb Pelletier, bourgeois d'Orléans. — 



Anecdote sur cet homme charitable, 
VI, 60. — Diversement jugé par les 
pauvres et par les riches, 61. 
Lépicié {Michel- Nicolas-Bernard), — 
Expose, au Salon de 1765, les trois 
mauvais tableaux suivants : i. La 
Descente de Guillaume le Conquéramt 
en Angleterre, X, 387 ; — ii. Jésus- 
Christ baptisé par scUnt Jean, 389; 

— III Saint Crépin et saint Crépinien 
distribuant leur bien aux pauvres. 
391. — Son Saint Crépin est un pla- 
giat, il appartient à Le Sueur, 392. 

— Au Salon de 1767, cet artiste 
expose : Un Christ faisant approcher 
les enfants qu*on lui présenté, XI, 
289. — La Conversion de saint Paul, 
291. — Un Tableau de famille, 292. 

— Étrange engouement du public pour 
cette mautaise toile, ibid. — Pauvre 
artiste, 307. •— Appréciation de huit 
mauvais tableaux qu'il expose au 
Salon de 1769, 434. ^Treixo tableaux 
envoyés i l'Exposition de 1771 tcci- 
sent quelque progrès, 479-481. — Cri- 
tique malveillante de SaintrQuentin 
sur cinq tableaux exposés au Salon 
de 177.5, XII, 9-11. —Six tableaux 
exposés en 1781 n'ont rien qui les 
recommande, 34-36. 

LépiDA {Domitia)^ petite-nièce d* Au- 
guste, sœur de Domitius et tante de 
Néron. — Sa rivalité contre Agrippine 
cause sa perte, III, 53. — Accusée de 
sortilège, elle est condanmée et mise 
à mort, ibid. 

LfcpRE. — Arétée, célèbre médecin grec, 
a fait de cette hideuse maladie la plus 
remarquable description, IX, 473. — 
Peyrilhe, dans son Histoire de la Chi- 
rurgie, donne d'intéressants détails 
sur les moyens employés pour la com- 
battre, ibid, 

Lb Prince {Jean^Baptiste). — Débute 
avec distinction au Salon de 1765, où 
il expose les quinze tableaux suivants : 

I. Vue d'une partie de Pétersbourg; 
tableau gravé par Le Bas, X, 373 ; — 

II. Parti de troupes cosaques revenant 
d'un pillage, 37 i; — m. Préparaiifs 
pour le départ dune horde, ibid. ; — 
IV. Pastorale rtuse^ 375; ^- \. La 



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ET ANALYTIQUE. 



315 



Péché aux environs de Saint- Péter $' 
bourg, 376; — vi. Quelques Pay- 
sans qui se disposent à passer un 
froc, ibid. ; — v:i. Vue d'un pont de la 
miie de Nerva, ibid. ; — viii. Halte de 
Tariares, 377; — ix. Manière de 
voyager en hiver, ibid. ;— x. Halte de 
Paysans en été, 378; — xi. /^ Ber- 
ceau pour les enfants, 380; — 
XII. Vlntériewr d'une chambre de 
paysan russe, 381 ; — xni. Vue d'un 
moulin dans la Livonie, 382; — 
XIV. Un Paysage, avec figures vêtues 
en différentes vMdes, ibid. ; — xv. Le 
Baptême russe, 383. — Détails sur ce 
tableau et sur la cérémonie, ibid. ~ 
Agréé par l'Académie à son retour de 
Russie, il on devient bientôt membre 
sur la présentation de ce tableau du 
Baptême, 384. — Fait pour Saint- 
Lambert les dessins du poôme des 
Saisons, XI, 72. •— Le Salon de 1767 
ne renferme pas moins de quinze ta- 
bleaux désignés ci-après, et décrits aux 
pages indiquées : i. Une Fille couronne 
de fleurs son berger pt»ur prix de ses 
chansons, 200; — ii. On ne saurait 
penser à tout, 201 ; — m. La Bonne 
Aventure, 202; — iv. Le Berceau ou 
le Réveil des petits enfants, 203; — 
V. UOiseau retrouvé, 206; — vi. Le Mu- 
sicien champêtre, ibid. ; — vii-viii. Une 
Fille charge une vieille de remettre 
une lettre^ et pour pendant, tin Jeune 
Homme récompense le sèle de la 
vieille, 209; — }x. Une Jeune Fille 
endormie surprise par son père et sa 
wére,210; — x. Une autre Bonne Aven- 
ture, 212; — xi. Un Concert, ibid.; — 
XII. Le Caback, ou espèce de guin- 
guette aux environs de Moscou, 214; 
— XIII. Portrait d'une jeune fille quit- 
tant les jouets de Venfance pour se 
livrer à Vélude, ibid. ; — xiv. Portrait 
d*une femme qui brode au tambour, 
ibid.; — XV. Portrait d'une fille qui 
vient de recevoir une lettre et un bou- 
quet, ibid. — Ce qui contribue à faire 
le charme de ses tableaux, 215. — Cet 
artiste fait beaucoup ; il n*est pas sans 
talent; mais il faut attendre, 307. ~ 
Ses tableaux du Salonde 1769 sont de 



la plus grande médiocrité, 429. «- 
Vingt-neuf estampes, gravées par un 
procédé de son invention, figurent 
honorablement à cette Exposition, 
ibid. — On remarque de lui à l'expo- 
sition de 1771 : Un Médecin y un Géo- 
mètre, Vlntérieur d'un cabaret. Plu- 
sieurs femmes au bain, le Portrait 
d'un enfant, une Suite debambochades, 
et en6n plusieurs Estampes gravées 
par son procédé, 492-494.— Un Avare, 
un Jaloux, un Nécromancien, VEocté- 
rieur d'un cabaret de village, une 
Vite diaprés nature, ensemble cinq 
tableaux de l'Exposition de 1775, font 
l'objet de l'admiration de l'atrabilaire 
Saint-Quentin, XII, 14, 16. — Sa 
mort, 41. — Le Salon de 1781 reçoit 
l'envoi posthume de plusieurs jolis 
tableaux de cet artiste, 4t-42. 

Le Ques\ot. — Voyez Duqcesnot. 

Lerminibr (E.), auteur de Ylnfluence de 
la Philosophie du xviii* siècle sur 
la législation et la sociabilité du 
xi\« siècle. — Consacre dans cet ou- 
vrage un chapitre à Diderot, XX, 143. 

Lb Roi {Julien). — Note biographiqne 
sur cet horloger célèbre, VI, 33. 

Le Romaiti (M.), auteur d'articles sur les 
sucres dans V Encyclopédie, cité dans 
les Lettres à Af »• Volland, XIX, 256. 

Le Rouge (l'abbé), ancien syndic de la 
Sorbonne. — De la conformité de son 
sentiment avec celui exprimé dans la 
Thèse de l'abbé de Prades, I, 439. 

Leroux de Liîicy (Adrien-Jean-Victor)^ 
archéologue. — Auteur du Livre des 
proverbes français, cité, VI, 389. 

Le Roy {C h. -Georges), collaborateur à 
V Encyclopédie. — Sa, visite au Grand- 
val, XVni, 500. — A quoi Diderot le 
compare dans sa retraite des Loges, 
500. — Danger pour les jeunes pay- 
sannes qui l'approchent, 501. — Une 
seule fois malheureux en amour; dia- 
logue à ce sujet, 507. — Sa dispute 
avec Grimm sur le génie qui crée 
et la méthode qui ordonne, 509. — 
Son aventure burlesque avec madame 
d'Aine, 515. — Il boude toujours ma- 
dame de.. ., XIX, 78. — Auteur d'un 
libelle intitulé Réflexions sur la ja^ 



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3î6 



TABLE GÉNÉRALE 



lou$ie pour servir de commentaires 
aux ouvrages de Voltaire, attribué à 
tort à Diderot, XX, 99. 
Le Sage, auteur de Gil-Blas, du Diable 
boiteux^ du Bachelier de Salamanque, 
de Turcaretf et d'un grand nombre 
de pièces de théâtre, 1, 360. — Devenu 
extrêmement sourd dans sa vieillesse, 
il allait néanmoins au théâtre â la 
représentation de ses pièces; ses re- 
marques k ce sujet, ibid. — Était père 
derexcollent acteur Montmény, ibid, 

— Meurt en 1747, chez un autre de 
ses fils, chanoine à Boulogne-snr-Mer, 
VIII, 417. — Voyez Gestes. 

LcscoRNÉ (Joseph), sculpteur. — Auteur 
d*un buste de Diderot, XX, 112. 

Lese-Schreib und Rechen-Schuien. — Ce 
sont les écoles primaires de TAlle- 
magne, III, 416. — Ce qu'on y en- 
seigne, et ce qu*on peut en tirer do 
bon, 417. 

L'EspiNASSB (M"« de). — Son entretien 
avec le médecin Bordcu au sujet d*un 
Rêve de d\Alembert dont elle a re- 
cueilli quelques paroles confuses^ II, 
122-181. — Suite de cet entretien, 
182-191. - Interdit son salon k Tabbé 
Bourlet de Vauxcelles, 196. 

Lessing (Gotthold'Ephraim), littérateur 
allemand. — Ses judicieuses remarques 
sur le chapitre xxxviii des Bijoux in- 
discrets, IV, 279. — Attribue â tort à 
Diderot un drame intitulé VHumanité, 
ou le Tableau de V Indigence, VU, 5, 6. 

— Répond aux remarques malveil- 
lantes de Palissot sur le Fils naturel, 
7. — Son drame Miss Sara Samp- 
son, traduit par Trudaine de Montigny, 
est joué, à Saint-Germa*yi-en-Layo, 
sur le théâtre particulier du duc 
d*Ayeo, 17. — Réfuie une remarque 
de Diderot sur le caractère de Méné- 
dème dans VHéautontimoruménos de 
ïérence, 139, 140 Traduit en alle- 
mand le Père de famille do Diderot, 
175. — Sa réponse à une critique de 
Palissot touchant le titre du Fils na- 
turel, 338. 

* Leste. — Acceptions diverses de ce 

mot, XV, 473. 
Le StEiR (Eustache), peintre célèbre- 



Beauté des tableaux du Martyre de 
saint Gervais et de saint Protais, qui 
décorent l'église Saint-Gervais de Pa- 
ris, X, 191. — Un de ces tableaux, 
retiré de Téglise, est actuellement au 
Louvre (n** 520); il a été gravé par 
Gérard Audran et par Baquoy, ibid. 

— Son tableau de saint Bruno eœpt- 
rant, peint pour le cloître des Char- 
treux, et qui se voit mainteuant au 
Musée du Louvre, cite avec éloge, 
XII, 91. 

Le Tourneur. — Auteur d*une traduction 
de \* Histoire de Savage, IX, 451. — Sa 
traduction des Nuits d'Young est 
pleine d'harmonie, et de hi plus grande 
richesse d'expression, XX, 13. 

^ Lettre à madame la comtesse de Far- 
bach, sur 1 éducation de? enfants, III, 
540. 

^ Lettre à M, Vabbè Galiani, sur la 
sixième ode du troisième livre d'Ho- 
race, VI, 289. — Diderot le fait juge 
entre lui et Naigeon sur la manière 
de traduire Vimmeritus du premier 
vers; immeritus qu'il faut rapporter à 
majorum et non pas à delicta, 290 

— Motifs en faveur de son interpré- 
tation ;*291 -302. 

^ Lettre à M**% sur l'abbé Galiani^ VI, 
440. 

Lettre au P. Berthier sur le matéria- 
lisme. — Cet ouvrage, faussement 
attribué à Diderot, par La Harpe, est 
de l'abbé Coyer, I, 6; XX, 99. 

Lettre aux Académiciens du royaume. 

— Compte rendu de cet écrit anonyme, 
présumé de l'abbé Coyer, VI, 372. 

Lettre de Barnevelt à Truman, héroîde 
de Dorât. — Examen critique de cet 
ouvrage, VllI, 449. 

Lettre de Brutus sur les chars anciens 
et modernes, ouvrage de Delisle de - 
Sales. — Examen critique, IX, 466. 

Lettre de madame Riccoboni à Diderot, 
dans laquelle elle critique le Père ie 
famille, VII, 395. 

LettU de M. de Ramsay à Diderot sur le 
Traité des délits et des peines, IV, 51. 

Lettre de M, Raphaël le Jeune à un de 
ses amis, etc. — Analyse de cette bro- 
chure, XVII, 500. — Comment les 



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ET ANALYTIQUE 



317 



]>ei a trés paresseux y sont traités, 501. 

1 Lettre d*un citoyen zélé, à M. D***, 
maître en chirurgie, IX, 213. 

^ Lettre historique et politique adressée à 
un mcigistrat sur le commerce de la 
librairie, XVJII, 3 à 75. — Voyez Li- 
brairie, 

•, Lettre sur Boulanger ^ adressée au 
baron d'Holbach, Vf, 339. — Note do 
Naigeon, ibid, — Imprimée pour la 
première fois en tète de V Antiquité 
dévoilée, édition de 1766, in- 4*», ibid, 
— Voyez BocL%NGeR. 

1 Lettre sur la résistance de Vair au 
mouvement des pendules, IX, 168. 

* Lettre sur les Atlantiques et VAtlan 
tide, IX, 2*25. — Date de-sa première 
publication, ibid. 

^ Lettre sur les aveugles à l'usage de 
ceux qui voient, I, 275. — Cet ouvrage, 
composé et publié en 1749, motive 
Tarrestation de Diderot qui, conduit à 
Vincennes, y resta captif durant cent 
jours, xLif, xuii, et 277. — Diderot 
adresse cette lettre à M"* de Puisieux, 
sa maîtresse, 279. 

^ Lettre sur les sourds et muets, à 
V usage de ceux qui entendent et qui 
parlent, I, 343. — Notice prélimi- 
naire, 345. — Objet de cette lettre, 
340. — Curieuse anecdote sur un 
muet de naissance témoin d'une partie 
d'échecs, 356. — Résumé analytique 
de cette lettre, 389-391.— Remarques 
du journaliste de Trévoux sur cette 
lettre, 411. 

Lettres apostoliques, — îiom donné aux 
nombreuses bulles des papes en fa- 
veur des jésuites, XV, 274. — Éten- 
due des pouvoirs et des privilèges 
qu'elles leur accordaient, ibid, 

^ Lettres à Falconet. — Notice préli- 
minaire, XVllI, 79. — Diderot lui 
fiiit des reproches sur l'indifTérence 
qu'il montre pour les suffrages de la 
postérité, 85. — Reflexions à ce su- 
jet, 86. — L'éloge des contemporains 
n'est jamais pur; il n'y a que celui 
de la postérité qui le soit, 88. — Il 
n'y a point do plaisir senti qui soit 
chimérique; preuves, ibid,-— Les grands 
noms sont à l'abri des ravages du 



temps. La poste et l'imprimerie ren- 
dent la lumière de l'esprit impéris- 
sable, 89.^ Quel est le sentiment qui 
rend capable de grandes choies, t6i>/. 

— Quelle espèce d'immortalité est au 
pouvoir de quelques hommes, 90. — 
Philosophie meurtrière de Falconef, 
ibid, — Réfutation de ses sophismes 
concernant son indifférence prétendue 
pour les suffrages de la postérité, 91 . 

— A quoi tendent le sentiment de 
l'immortalité et le désir de s'illustrer, 
preuves, 94 — Falconet répond quel- 
quefois à ses propres objections, ibid, 

— L'insuffisance et la paresse mépri- 
sent seules les suffrages des temps à 
vtnir, 94. — La postérité n'est point 
un rCve, 99. — Contradiction de Fal- 
conet, ibid. — On n'est ni fou, ni in- 
sensé d'espérer que la postérité nous 
rendra justice, 100. — Le jugement 
de la postérité est la seule consolation 
de l'homme en mille circonstances 
malheureuses, 102. — L'émulation se 
proportionne secrètement au temps, 
la durée, au nombre des témoins, 103. 

— Le sentiment de l'immortalité, le 
respect de la postérité, n'excluent au- 
cune sorte d'émulation, ibid, — Exem- 
ple de Thomas composant son poCme 
épique sur le czar, ibid. — De Mil- 
ton cherchant un imprimeur pour 
faire la première édition de son 
poôme, 105. — Différence du juge- 
ipent que nous portons des vivants, et 
de celui que nous portons des morts, 
106. — Falconet est un ingrat envers ses 
contemporains, ou en contradiction 
avec lui-môme. L'ambition qui porte 
ses vues au delà du temps présent ne 
peut jamais être attaquée, ibid. — So- 
crate oubliant la cause de sa vie pour 
plaider celle de l'honneur des Athé- 
niens, est un (temple de la force du 
sentiment de l'immortalité, 107. — Ce 
n'est pointa Homère poète que Platon 
et d'autres sages ont refusé leur hom- 
mage, mais à Homère théologien, 109. 

— La voix des zoiles n'est pas celle 
de la postérité, ibid, — L'idée du pré- 
sent et celle de l'avenir sont insépa- 
rables. La force de la dernière varie 



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318 



TABLE GÉNÉRALE 



comme toutes les autres idées ; elle se 
développe davantage dans les beaux 
siècles des nations, 110. — Réponse à 
une obj«jCtion de Falconet, tirée de 
Toxomple d'une femme enivrée du 
plaisir de savoir qu'on la voit belle où 
elle n'est pas, ibid. — Quels sont les 
témoinsqui déposent du talent de Phi- 
dias, d'Apelles, d'Agasias, 111. — Ce 
que prouve l'objection tirée des bons 
ouvrages détruits et des mauvais épar- 
gnés par le temps, 112.— Malgré soi, 
on prend intérêt à sou siècle, ibid, — 
C'est une plaisanterie cruelle et in- 
juste que de réduire tout le mérite du 
Jupiter de Phidias à sa taille colos- 
sale, 113. — Contradictions de Falco- 
nét; son jugement injuste sur Pline, 
ibid, — Le pressentiment de l'avenir 
et la jouissance anticipée des éloges 
do la postérité sont naturels au grand 
homme. Preuve qu'en donne Falconet 
lui-même, 115. — Falconet a assisté 
à son oraison funèbre, et ne l'a pas 
entendue sans plaisir, 118. — Ce qu'il 
dit de son mépris pour la postérité 
ne peut être cru de personne, 119. — 
Le discours que Fontenelle tint un 
jour sur le même sujet fit peine à 
ceux qui Tentendirent, et personne 
n'y crut, 120. — Le génie n'est pas la 
cause unique des grandes choses, ibid. 

— Les hommes extraordinaires qui se 
suffisent pleinement à eux-mêmes 
n'existent pas, 121. — Pourquoi 
élève-t-on des monuments à ceux qui 
ne sont plus, ibid. •» Les peines et 
les plaisirs réels ou physiques ne sont 
presque rien ; les peines et les plai- 
sirs d'opinion sont sans nombre, 123. 

— Comment Falconet va au delà de 
son propre système, 124. — Conclu- 
sion, 125. — Les vérités de senti- 
ment sont plus itiébranlables dans 
notre àme que les vérités de démons- 
tration rigoureuse, ibid, — Comment 
Diderot apprécie la réponse de Falco- 
net, 126. — Description du tableau de 
Polygnote, d'après Pausanias, 128. — 
Réflexions sur ce tableau, qui ten- 
dent à prouver qu'il n'est point l'ou- 
vrage d'un art naissant, 133 et suiv. 



— Réponse de Diderot à Falconet sar 
ses observations touchant le senti- 
ment de l'immortalité, 141. — Nou- 
velles observations de Falconet sar 
cette réponse, 142. — Différence des 
syllogismes de l'orateur et du philo- 
sophe, ibid, — Il s'agit de savoir si le 
sentiment de l'immortalité est utile, 
et si b respect de la postérité peut 
jamais être nuisible, 14). — Ré- 
flexions sur l'examen, par Falconet, du 
Jupiter olympien de Phidias, 156. — 
Sur sa critique de Pline^ 159. — Sur 
sa critique de Voltaire, 168. — Snr la 
manière jaune de Jonvenet, critiquée 
par Falconet, 160. — Reprise de Di- 
derot sur le sentiment de l'immorta- 
lité; réplique de Falconet, 171. — 
Nouvelles idées que Diderot jette dans 
la dispute ; elles seraient tontes sans 
vérité si le sentiment de l'immortalité 
n'est que chimère, 178. — Reprisé de 
la discussion sur le tableau de Poly- 
gnote. Répliques de Falconet, 190. 

— Listes des sottises de Diderot et des 
inadvertances de Falconet, 209. — 
Diderot demande à Falconet des détails 
sur son voyage et son arrivée à Pé- 
tersbourgy 215. — Il rappelle à Fal- 
conet et à M^'* CoUot que ce serait 
une injure cruelle pour lui qne de les 
voir s'adresser à d'autres pour un ser- 
vice qu'il pourrait leur rendre, 216. 

— Il engage Falconet à peu fréquen- 
ter l'ambassadeur de France. Pour- 
quoi, 218. — Détails sur des bustes 
exécutés parM'i* Collet, 219.— Lettre 
de Diderot sur différents sujets, ibid. 

— 11 reproche encore à Falconet son 
mépris pour l'immortalité ; il lui op- 
pose l'impératrice de Russie, 223. — 
Il compte le revoir, 225. — Trait qu'il 
faut transmettre à la postérité, f6id. 

— Il attend impatiemmeat nae lettre 
dn général Betzky ; pourquoi, 226. — 
Comment on a dégoûté Simon de la 
Russie et des Russes, 227. — Pour- 
quoi Diderot n'a pas montré d'em- 
pressement à rinvitation de Falconet 
de célébrer l'impératrice dans quelque 
petit ouvrage, 228. — Projet d'un vo- 
cabulaire pour Tnsage du peuple russe, 



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ET ANALYTIQUE 



319 



ibîd. — Diderot dom&Dde à Falconet 
des nouvelles de sa statue de Pierre P', 
2i9. — Jugement sur Timpératrice 
de Russie, 230. — Il a la certitude de 
revoir Falconet, 231. — Raisons qu'il 
donne pour la confection d'un voca- 
bulaire, 232. — Il annonce à Falconet 
Tarrivée prochaine de Le Mercier de 
La Rivière, conseiller au Parlement^ 
236. -i- Éloge de celui-ci, ibid, — Éloge 
de Grimm, 237. — Diderot donne k 
Falconet des nouvelles de sa famille, 
238. — Autres nouvelles qu'il lui ap- 
prend, ibid. — Il compte revoir Falco- 
net et remercier l'impératrice, 240. — 
11 félicite Falconet d'avoir traité hon- 
nêtement Voltaire, 241. — Il a obtenu 
iO titre d'académicien, 242. — Raisons 
qui retardent son voyage, 244.-^Amour 
qu'il a toujours pour M"* Volland, 
ibid. — il a encore quatre volumes 
do V Encyclopédie à terminer, 216. — 
Détails sur Greuze, €hardin, Baudouin, 
247, 248.— Le Bas est un fripon, i&id. 

— Détails sur Gochin, Greuze, 249.— 
Sur le Sepiime Sévère de celui-ci, et 
autres oeuvres, 250. — Critique des 
docteurs de Sorbonne, 251. — Épita- 
pbe du comte de Caylus, 251. — Di- 
derot se plaint de la goutte, 252. — Sa 
séparation avec le prince Galitzin, ibid. 

— Ses tentatives pour acquérir les col- 
lections de Gaignat, 253. — Il a reçu 
le manuecrit de sa dispute avec Falco- 
net sur le sentiment de l'immortalité. 
Il va revoir cette dispute, 254. — Son 
avis à Rulhières sur l'ouvrage de celui- 
ci, 255. — Il a reçu le buste de l'im- 
pératrice, 256. — Il est scandalisé du 
factum contre M. de La Rivière, 257. 

— Jugement sur ce personnage, 258.— 
Diderot craint que la liaison de Fal- 
conet avec M. de La Fermière ne finisse 
mal, 260. — Ce qu'il dit des critiques, 
ibid. — Il consent k ce que leur dis- 
pute sur l'immortalité soit imprimée, 
mais pas à Pétersbourg ; pourcfuoi, 261 . 

— Conseils qu'il donne à M"* CoUot, 
263.— L'intolérance dn gouvernement 
s'accroît de jour en jour, 265. — Pour- 
quoi il no veut pas encore marier sa 
fille, ibid. — Il engage Falconet à lire 



le mémoire de Simon, 267. ^ Autre 
lettre sur divers sujets, 268. — Com- 
ment il juge J.-J. Rousseau, 269. — 
Conduite que Falconet doit tenir en 
face des prétentions de Fontaine, 271. 

— Il persiste à désapprouver la con- 
duite de Falconet à l'égard de M. de 
La Rivière, 272. — Encore un mot 
sur M. de La Rivière, ibid, — Tout 
ce qui se fera bien se fera d'après ses 
principes, 274. — Réponse sur diffé- 
rents sujets, 276. — Ce que Diderot 
répond aux allégations de Falconet 
sur M. de La Rivière, 280-281. — U 
est touché de l'amitié de M. de La 
Fermière et de M. de Nicolai, 282. — 
Encouragements à M'^* CoUoi^ibid, — 
Conseils qu'il donne à Falconet et à 
Ml»* Collet, 283. — La réserve de 
M. de La Fermière ne le surprend 
point , 284. — Comment il juge 
j|nic Therbouche, ibid. — Reproches k 
Falconet à propos de M. de La Rivière, 
287. — Ce qu'il écrit du pasteur 
Kiog, 288. — Falconet est le Jean- 
Jacques de la sculpture, 289. — Di- 
4erot ne s'explique pas la rivalité de 
Falconet et de M. de La Rivière, 291. 

— il veut que Falconet fasse le bon- 
heur de M»« CoUot, 292. — Ce qu'il 
répond sur les capacités administra- 
tives de M. de La Rivière, 293. — 
Délicatesse de M. Collin, 294. — Ce 
qu'il répond à Falconet qui se plaint 
des contrefaçons de ses ouvrages, 295. 

— Il revient bien disposé pour Fon- 
taine, pourquoi, 296. — Deux de nos 
académies viennent de se mettre dans 
la boue, 297-V98. — Résultat de l'in- 
justice de l'Académie de peinture, 
299. — Description du bas -relief de 
Millot, que l'Académie n'a pas cou- 
ronné, ibid. — Description de quatre 
grands tableaux d'histoire qui sont au 
Salon de cette année (1768), 300. — Le 
prince de Galitzin a demandé pour 
l'impératrice un tableau à chacun de 
nos bons artistes, 301. — Note sur 
M. de Villiers ou Chariot, 302. — Ce 
qui s'est passé à l'Académie de pein- 
ture le samedi qui a suivi la distribu- 
tion des prix, 303. — Diderot recom- 



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320 



TABLE GÉNÉRALE 



mande à Falconet un jeune homme 
qui part pour Pétersbourg, 304. — Ce 
qu*il répond à Falconet sur Casanove, 
305. — Ce que Diderot a acheté à la 
vente Gaignat pourTimpératrice, 306. 

— Comment on veut ruiner le crédit 
de l'impératrice, 308. — Il voudrait 
que Ton achetât pour celle-ci le cabi- 
net de M. de La Live, 308. — Précau- 
tions que le climat exige pour la con- 
servation des statues, 310. — Diderot 
se plaint de ne pas avoir de réponse à 
ses lettres, ibid, — Il est charmé que 
Falconet ait conservé des duplicatas 
de ses lettres, 311. — Il a vu la sta- 
tue de Falconet, des Invalides, 312.— 
Jugement qu'il porte sur le pasteur 
King, 314. — Il engage toujours Hm- 
pératrice à acheter le cabinet de M. de 
La Live, 31 i. — Autre lettre sur di- 
vers sujets, ibid. — Falconet ne doit 
pas abandonner la fonte de sa statue 
à un homme sans expérience, 316. — 
Le Moyne, chargé de reproduire Dide- 
rot en marbre, lui promet un masque 
que celui-ci enverra à Pétersbourg, 
ibid, — Le Salon est mesquin oette 
année (1760), 317. — Le prince de 
Galitzin apprend à Diderot que Fal- 
conet a fait une œuvre sublime, 318. 

— Diderot a trouvé deux beaux Van- 
dermeulen pour Timpératrice, 319. — 
Il recommande M. de Romilly à Fal- 
conet, 320. — Détails sur les deux 
Vandermculen, 321. — Il donne à 
M"* Collot des nouvelles de son frère, 
322. — 11 a eu l'honneur de faire sa 
coar à la princesse DashkofT, 323. — 
Il félicite M"' Collot sur ses plâtres, 
ibid, — Encouragements à M"* Collot, 
324. — Diderot a vu trois brochures 
de Falconet, 324. — Caractère du frère 
de M"« Collot, 3-25. — Nouveaux ta- 
bleaux que Diderot envoie pour Tim- 
pératrice, 325. — Diderot est profon- 
dément offensé d'une lettre de Falco- 
net, 326. — Il félicite Falconet d'avoir 
appelé Gor pour assurer le succès de 
son travail, 327. — Ce qu'il dit du 
comte Strogonoff, 327. — - Diderot vient 
de faire l'acquisition de la galerie du 
baron de Thiers pour l'impératrice, 



328. — La vente des Ublcaux de M. de 
Choiseul monte à un prix exorbitant, 
ibid, — Sentiments d'amitié que Dide- 
rot renouvelle à Falconet, 329. — Di- 
derot ne sera pas content qu*ll n'aille 
s'établir à Pétersbourg, près de Falco- 
net, ibid. — Il le prie de recevoir 
M. Levesque, 330. — Il va partir de- 
main pour la Haye et de là pour Pé* 
tersbourg, ibid, — Le prince Nariskia 
a souhaité voyager avec lui, 331 . — Ce 
qu'il écrit à Falconet à propos de Boa- 
chardoh, 332. — De rhabillement en 
matière d'art, 333. — DescriptioD du 
cheval de Marc-Aurèle, 334. — On 
trouve singulier que Falconet ait confié 
à Mil* Collot l'exécution de la tète de 
sa statue, 335. 
^ Lettres à tnademoiseUe VoHa¥ui. — 
Notice préliminaire, XVIII, 339. — 
Diderot fait à M"*" Volland le récit de 
sa partie de Bfarly, 354. — Il lui en- 
voie la lettre de Rousseau à d'Alem- 
bert sur les spectacles, 356. — Son 
horreur pour le vice, 357. — Ses 
plaintes coqtre la sœur de sa mai- 
tresse, 358. — Il lui parle de sa ten- 
dresse et de la mort de son père, 
360. — L'entretient de ses affaires 
domestiques, 362. — Tout ce que 
Sophie lui a dit de M**** Le Gendre 
l'intéresse vivement, 363. — Du ca- 
ractère de son frère et de sa sœur, 
364. — Patrimoine que laisse leur 
père, 364. — Il s'apitoie sur la ma- 
ladie de l'enfant de M'"* Le Gendre. 
367. — Description d'un bosquet aux 
environs de Langres, 368. — H se 
félicite d'avoir rapproché son frère 
et sa [sœur, 370. — Son inquiétude 
sur Grimm, ibid, — 11 se plaint de 
ne pas recevoir de lettres de son 
amie, et de la vie tumultueuse qu'il 
est obligé de mener à Langres, ibid. 
— Sa joie do la lettre qu'il vient 
de recevoir de Grimm. Souvenirs et 
reconnaissance de ses anciens condis- 
ciples, 3îl. — Diderot rend compte 
à son amie de la manière dont il a 
arrangé les affaires entre son frère et 
sa sœur, et comment il a fondé la 
paix domestique, 373.^ Caractère des 



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ET ANALYTIQUE 



321 



Laogrois, 376. — Caractère partica- 
lier de Diderot, ibid. — Sa mélancolie 
caasée par Taffaire des partages, 377. 

— Détails sur la maladie et la mort 
de son père. ibid. — Scène attendris- 
sante après la signature des partages, 
378. — Brouillerie entre le frère de 
Diderot et sa sœur. Comment il par- , 
vient à les rapprocher, 379. — Scènes 
d*adieux, 381. — Description de Vi- 
gnory. Route de Provenchère, 382. — 
St^jour à Guémont, 383. — Aventure 
d'une marquise à Langres, 385. — 
Arrivée de Diderot à Isle, chez 
M"* Volland. Description de ce séjour, 
386. — Entretiens avec cette dame, 
389. — 11 répond aux lettres de 
M"* Yolland, 300. — Son inquiétude 
surTarrêldu Conseil qui suspendp'en- 
trcprise de V Encyclopédie, 389, 391.— 
Son séjour au Grandval, terre du haron 
d'Holbach ; comment il y vit ; ses occu- 
pations; ses loisirs, 393 et suiv. — 
bon ennui et son chagrin de ne pas 
être avec son amie, 396. — Sa joie en 
revoyant Grimm, 397. — Lettres ou 
billets d*amour à son amie, 399. — 

— Conversation de Diderot avec d'A- 
lembert au sujet de V Encyclopédie, 
400. — Ses réflexions sur Topinion que 
les hommes ont de la vertu, 403. — 
La constance lui parait la plus difficile 
et la plus rare des vertus de Thomme, 
404. — Diderot est tourmenté d'in- 
quiétude de ne pas recevoir de lettre 
de son amie, 405. — Projet de finances 
qui lui est soumis, 406. — Paradoxe 
soutenu par lui, en présence de l'Écos- 
sais Hoop et de M"*« d'Aine, sur l'éter- 
nité de Texistence des êtres vivants, 
407. — Application qu'il en fait à son 
amie et à lui, 409. — Nouvelle lettre 
où il peint ses tourments et ses in- 
quiétudes, 411. — Il est enfin tranquil- 
lisé par une lettre de M'^* Volland, 
412. — Son avis sur le jeu de M^*" So- 
phie Amould dans le rôle de Colette 
du Devin du village, 413. — Il prédit 
à son amie que sa sœur se perdra par 
son commerce de lettres, 414. — Dé- 
tails sur la vie qu'il mène au Grand- 
val, 415. — Promenade sur les bords 

XX. 



de la Marne, 417. — Conversation sur 
l'histoire de la philosophie chez les 
Sarrasins; comment elle est entre- 
coupée par les interlocuteurs, 418 et 
suiv. — Diderot préfère la douce folie 
que lui inspire son amie à toute la 
sagesse des nations, 429. — Réflexions 
philosophiques. A quelle occasion, 430 
et suiv. -^ Mauvaise digestion. Mélan- 
colie causée par le silence de son 
amie, 432. — Les II faut, vers en- 
voyés à sa maîtresse, 433. — Ses 
craintes de ne plus être aimé. Sur 
quoi fondées, 434. — Ses plaintes à 
son amie, 435. —Son analyse du Spar^ 
tacus de Saurin, 436. — Raconte les 
tracasseries d'auteur qu'il a à essuyer, 

437. — Se plaint encore de ne pou- 
voir voir son amie, 438. — Rend 
compte de l'impression que lui a faite 
le jeu du comte Oginski sur la harpe, 

438. — Prend des arrangements avec 
son amie pour assurer leur correspon- 
dance, 440. — Lui parle d'un enfant 
de cinq ans qui est un prodige par le 
savoir et l'intelligence, 441. — D'un 
discours de d'AIembcrt sur la poésie. 
D'une épitre de Satan et de Voltaire, 
ibid, — Il envoie VÈpitre du Diable 
et Tancrède à M"* Volland, 443. — Lui 

' donne des conseils sur la conduite 
qu'elle doit tenir avec sa mère, ibid, — 
Cherche à lui faire supporter leur sépa- 
ration momentanée, 445. — Ce qu'il 
pense et juge des Métamorphoses 
d'Ovide, 446. — Récit d'un souper chez 
Damilaville. Indigestion qui en est la 
suite, 447. — Envoi du Discours sur 
la satire des Philosophes, 448. — Projet 
de raccommoder le Joueur, ibid. — 
Séjour à la Chevrette. Comment 
Diderot y vit avec Grimm et M"'« d'Épi- 
nay, 449. — Son opinion sur VÊpitre 
du Diable, 451. — M. de Saint-Lam- 
bert etM™« d'Houdetot à la Chevrette, 
ibid, — Fête et foire à la Chevrette, 
452. — Scène de salon, 453. — Emploi 
de la journée, ibid, — Conversation 
entre Diderot et M. de Villeneuve sur 
M"" Volland et ses filles. Soirée, 454. 
— Famille d'Épinay, 455. — Accident 
arrivé à Diderot, 457. — On fait son 

21 



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322 



TABLE GENERALE 



portrait et celui de M""* d'Épinay, 
ibid, — Lettres de Saurin. Déclaration 
à M*"* d'I^pinay. Comment elle est 
reçue. Sa réponse à une observation 
de Diderot, 458. — Bons mots de 
celui-ci, 460. — Son portrait achevé 
attire des éloges au peintre, 462.— 11 va 
au Grandvalavec M""* d'Épinay. Quelle 
compagnie il y trouve, 463. — Les 
filles de M™» d'Holbach, ibid. — Con- 
versatirn sur les Chinois. Anecdoctes 
sur un empereur de la Chine, 464. — 
Diderot ne croit point à tout ce qu'on 
raconte de ce peuple, 405. — Beauté 
du portrait de Diderot. Comment il est 
représenté. A qui il est destiné, ibid. 
— Ce que Diderot a oublié de dire sur 
les Chinois dans sa dernière lettre, 
466. — Sentiments de Diderot pour 
la sœur de son amie, 467. — Ré- 
flexions et conversation sur la nature 
humaine et sur la destinée différente 
des sots et des gens d'esprit, 468. — 
Idée particulière que Diderot s'est 
formée de l'esprit et du caractère de 
son amie et de fa sœur, 469. — Mot 
plaisant du peintre Greuze contre 
M"»* Geoffrin. Diderot le tourne en 
sens contraire contre M™* Le Gendre, 
ibid, — Séjour à la Chevrette, 470. 

— Saurin consulte Diderot sur le plan 
d'une pièce. Celui-ci le renverse et en 
fait un autre. Quel en est le sujet, 
4"i3. — Promenade avec M""* d'Épi- 
nay, Grimm et M™* d'Houdetot* 474. 

— Le curé de la Chevrette, 4*; 6. — 
Anecdotes qu'il raconte sur des amants 
malheureux, ibid.^ L'Extravagance 
fatale^ tragédie anglaise, 478. — Les 
Intérêts de la France mat entendus, 
réflexions sur cet ouvTage, 480. — La 
f)lle de Diderot malade. Réponses dures 
de M"»« Diderot aux questions les plus 
obligeantes. Dîner avec Grimm, ibid, 

— Chute de Diderot dans la rue des 
Prouvaires, 481. — Il prie Sophie de 
prêcher l'i ndulgence à sa sœur, 482. 

— Réflexions philosophiques et amou- 
reuses, ibid, — Départ projeté pour 
le Grandval, 484, — Soupers chez 
Damilaville, ibid. — M"* Diderot va 
mieux, 485. — Accueil fait à Diderot 



au Grandval, 486. — Dialogue av^: 
M"*" d'Holbach, 487. — Promenade 
et entretien politique avec Hoop, 
487. — Entretien avec Gaschon sur 
M"»« Volland et ses deux filles, 491. 

— Réflexions sur le gouvernement sa- 
cerdotal, à la suite d'une conversation 
de Hoop avec le baron d'Holbach, 
492. —Orgueil des Jésuites, .souverain» 
et pontifes du Paraguay, 495. — Autres 
réflexions sur la corruption des mœurs, 
ibid. — Sur celles d'autrefois et sur 
celles du jour, 496. — Sur les pas- 
sions fortes, 497. — Sur le rapport 
entre la dévotion et la tendresse, 498. 

— Privilèges des prêtres en certains 
pays, 498. — Encore un mot sur les 
Chinois, 499.— Histoire du petit chien 
Pouf, îj02. — Diderot loue son amie 
de la promptitude avec laquelle elle 
a démêlé l'injustice d'un arrangement 
qu'on lui proposait. Ses réflexions et 
ses conseils à cette occasion, 504 et 
suiv. — Récit d'une journée au 
Grandval. Noms des personnages de 
la société, 507. — Dîner. Le Roy une 
seule fois malheureux en amoor. Dia- 
logue à ce sujet, ibid. — M"« Geof- 
frin. Sa mise noble et simple. 
M. Schistre jouant de la mandorc à 
ravir, 508. — Dispute entre Grimm 
et Le Roy sur le génie qui crée et sur 
la méthode qui ordonne, 509. — Fable 
de l'abbé Galiani à ce sujet, ibid. 

— Son talent supérieur pour la 
déliter, 511. — Pourquoi les anciens 
ont dit que le cygne chante mélodieu- 
sement en mourant. Horreur que nous 
avons tous pour Tanéantissement. 
Son liment contraire de Hoop à cet 
égard, ibid. — Anecdote de Diderot à 
cette occasion, 512. — Entretien sur 
l'existence d'un Dieu. Opinion de Di- 
derot à ce sujet, ibid. — Trait rap- 
porté d'après Leibniz, 513. — Sin- 
gulières transitions dans la conver- 
sation quand la compagnie est un peu 
nombreuse, ibid. — Aventure bur- 
lesque entre M"** d'Aine et Le Roy, 
.515. — Conduite impertinente de 
M. d'Aine fils avec une dame, M6. 

— Le baron d'Holbach raconte à sa 



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ET ANALYTIQUE. 



323 



belle-mère l'histoire des excréments 
du grand Lama. Dialogue entfe eux, 
ibid. — Histoirt de Pierre le Grand, 
par Voltaire, 517. — Critique qu'en 
fait Diderot, ibid. — Nouveaux con- 
seils de celui-ci à son amie sur son 
Affaire avec Vissen, 519. — Il ne sait 
pas la langue froide et vide qu'on 
parle aux indifférents. Se représente 
le plaisir qu'aura son amie quand elle 
recevra son paquet de lettres, 521. — 
C'est un peu la faute des femmes si 
les hommes sont aimables [sans être 
honnêtes, 522. — Réflexions sur le 
<;aractère de M™« Le Gendre à l'occa- 
sion de la mort de M. Marson qui 
l'aimait, 523. — Conte de l'abbé de 
Voiscnon. Facéties de Voltaire. Vision 
de Palissot. Ce qu'est devenue sa co- 
médie des Philosophes, 523. — De 
qui est le Discours sur la satire des 
philosophes. Nouveaux conseils à 
Sophie sur ses affaires d'intérêt, 
524. — Réflexions sur M. Marson et 
M»« Le Gendre, ibid, — Caractère de 
M. Gaschon, 525. —Diderot s'attache 
de plus en plus à M. Hoop. Pour- 
quoi, 526. — Anecdote sur la courti- 
sane anglaise miss Philipps, ibid, 

— M"* d'Ette, ibid, — Peinture d'une 
espèce d'hommes qu'on appelle hon- 
nêtes gens, 527. — Diderot con- 
seille à Sophie de fuir à Pékin ou à 
Avignon, 528. — L'hypocrisie habi- 

' tnelle étouffe le cri do la conscience, 
tWd.— Coquetterie de M*"* Le Gendre, 
520. — Explication du spleen anglais, 
par M. Hoop, 530. '— Diderot aime 
les vents violents, la pluie, la tem- 
pête, 531. — Tibulle sentait comme 
lai, avec quelque différence pourtant, 
ibid. — A qui le ciel qui se fond en 
«au est-il favorable? ibid, — Secret 
pour gagner au jeu. M"™* Le Gen- 
dre supposée entre les deux vieilles 
momies, M. Hoop et le docteur San- 
chex, 532-533. — Diderot ennemi des 
formalités chinoises. Pourquoi, ibii. 

— Comment il passe son temps au 
Grandval, 535. — Idée folle qui le fait 
toujours rire, * 36. — Son départ du 
Grandval. Adieux touchants, \l\, 1. 



— Amitié de M"« d'Holbach pour lui, 
ibid, — Son retour à Paris. Il re- 
trouve toute sa famille malade, 2. — 
Ses occupations, ibid, — Portrait de 
l'abbé Marin. Scène de fantaisie, 3. 

— Dicskau, ami du maréchal de Saxe. 
Marchais, jeune marin, ibid, — Pro- 
menade avec lui et M. Hoop, 5. — 
Visite au Grandval. Conversation in- 
téressante, ibid. — Retour do Diderot 
à Paris, 14. — Exemple d'amour de 
la part d'un chien, ibid. — Réflexions 
sur VIphigénie de Racine, 15. — Ré- 
ponse à quelques articles des lettres 
de Sophie, 16. — Voyage de Tabbé 
Chappe en Sibérie, 19. —Conseil de 
Diderot à Desmarets, qui devait faire 
ce voyage, 20. — Anecdote d'un amant 
qui sollicitait les faveurs de sk mai- 
tresse. A quelle occasion, 20-21. — 
Bouffées de résignation de Diderot. 
Exemple d'un homme constamment 
résigné par tempérament, 22. — 
La Confession de Voltaire^ 23. — 
Voltaire se plaint à Grimm du silence 
de Diderot, 24. — Son irritabilité, ibid. 

— Diderot se plaint de ses collègues 
de V Encyclopédie, Travail immense du 
chevalier de Jaucourt, ibid. — Bouta- 
des de l'Écossais Hoop, ibid. — Folies 
de M"»* d'Aine. Originalité du baron 
d'Holbach. Marivaudage de Diderot. 
Dîner avec Damilaville. Son caractère, 
25. — Conseil à Uranie (M-"» Le 
Gendre). Qu'est-ce que la sensibilité? 
Pourquoi les parents doivent excuser 
les fautes de leurs enfants, 26. — Les 
gens du monde n'ont point d'honneur. 
Pourquoi, 27. — 11 blâme Sophie de 
quelques débauches de table. Se plaint 
d'être indisposé, 28. — Sa flile An- 
gélique s'est arraché un ongle du gros 
orteil, ibid. — Étrange procédé de sa 
sœur, (6tcl. — Réflexions sur la pièce de 
Caliste, de Colardeau, 29. — Esclaves 
chrétiens qui recouvrent leur liberté. 
Comment, 30. — Anecdote plaisante 
dedeux moines ctdedeux jeunes filles, 
racontée par Tabbé Galiani, 30. — 
Visite à M>^« Boileau, 32. — Arrivée do 
M"** de Solignac, 33. — Rencontre 
avec Colardeau. Son portrait, ibid. — 



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324 



TABLE GÉNÉRALE 



Rencontre avec Saurin, ilnd. — Obser- 
vations sur un vers de la tragédie de 
Calistef 34. — La retraite et le silence 
nécessaire aux amants, ibid, — Dide- 
rot obligé d'écrire à Voltaire, et de lui 
envoyer ses observations sur Tancrède, 
35. — II se plaint de la lenteur de ses 
collègues de V Encyclopédie, ibid, — 
II se félicite de ce que son amie a le 
caractère un peu baroque, ibid. — Il 
83 désespère des injustices qu*on fait 
à La Condamine, 36. — Et du pro- 
cédé do d'Alembert envers lui, ibid, 

— Prend la défense de Grimm auprès 
de Bl*"* d*Épinay. Anecdote plaisante 
de Tabbé Galiani, 37. — Sa mauvaise 
humeur contre son frère Tabbc. Visite 
que lui fait Buffon. Diderot aime les 
hoiAnes qui ont, comme Buflfon, une 
grande confiance en leurs talents, 39. 

— Nouvelles brouilleries à Toccasion 
de V Encyclopédie. Joie de Diderot au 
sujet de son Père de famille, joué à 
Marseille, 40. — Ses remerciements à 
Voltaire, ibid. — Sa dispute avec Hel- 
vétius et Saurin, en présence de trois 
dames. Sur quel sujet, 41. — Leurs 
contradictions sans s'en apercevoir, 
disant ensuite les choses les plus 
fortes en faveur du sentiment qu'ils 
ont combattu, 42. — Sa tristesse à 
roccasion de sa fille, ibid. — Autre 
sujet de peine pour V Encyclopédie, 
43. — Scène fâcheuse, ibid. — Ses 
réflexions sur l'enterrement et le tes- 
tament de Clarisse, héroïne du roman 
de Richardson, conformes à celles de 
son amie, 47. — Il gronde Uranie de 
ce qu'elle ne ménage pas sa santé, 
ibid, — Travaille pour Grimm sur les 
tableaux exposés au Salon, ibid, — 
Explique à Sophie ce que c'est que les 
Cacouacs et Briocfut. Loue les beaux 
vers de la tragédie de Clytemnêstre, 
par le comte de Lauraguais, 48.— 
Réflexions sur le roman de Clarisse, 
49. — Jugement, 50. — Sur la con- 
duite de Sophie envers sa mère, ibid. 

— Sur le caractère d'Uranle, 51. — 
Sur l'ignorance, ibid. — Plaintes]contre 
Grimm. A quelle occasion, 52. — Nou- 
velles de la cour, ibid, — Il prie ses 



amies de se défaire incessamment de 
la diarge de lieutenant-général cri- 
minel de l'univers, qu'elles s'étaient 
arrogée après la lecture de Clarisse, 
54. — Nouveaux travaux pour Grimm, 
56. — Quels sentiments la lecture de 
l'histoire lui inspire, 57. — Son nou- 
vel arrangement avec les libraires. Son 
projet de vendre sa bibliothèque. ibi(L 

— Son séjour à Massy, avec le libraire 
Le Breton et sa femme. Caractère de 
cette dame, 58. — Singulière réponse 
qu'elle fait à Diderot sur la cause de 
ses inégalités, 59. — Travail pénible 
auquel Diderot se livre, 60. — Ses 
idées sur le vrai bonheur. Ses projets 
pour sa fille, 61. — Ses réflexions sur 
les bienfaiteurs et les ingrats, ibid. — 
Sur les libertins, et le faible des femmes 
pour eux, 62. — Ses questions à une 
petite veuve qui vint dîner chez lui. 
Réponse de la petite veuve qui fait 
rire à gorge déployée la dévote 
M"^ Diderot, 65. — Récit d'un dîner 
donné chez lui pour le jour de sa tète. 
Compliment et bouquet de sa fille, 66. 

— Chansons écossaises et autres mor- 
ceaux promis à Sophie, 67. — Bulle 
d'excommunication lancée contre les 
encyclopédistes, 68. — Anecdote sur 
un avocat consulté par un fripon, 
ibid. — Petites fêtes données par 
M"* Diderot, 70. — Soirées bruyantes 
chez le libraire Le Breton, 71. — Di- 
derot y prend la défense de Cramer, 
libraire de Genève, t6tcl. — Son inquié- 
tude sur la santé de sa fille, 72. — 
Diner avec deux petits Allemands. 
Leur innocence, leur esprit, leur can- 
deur. Fables qu'ils racontent, 73. — 
Dîners aux Champs-Elysées, chez 
Montamy, 76. — Son indisposition, 
ibid. — Scène attendrissante à l'in- 
stallation de la statue du roi de Dane- 
mark, racontée par un Français. En- 
thousiasme de Diderot, 78. — Sa devise 
est d'aimer, ou faire le bien, 81. — 
i)ispositions de sa fille pour le clave- 
cin. Fête de M"" Diderot, 84. — Aven- 
tures qui arrivent à Diderot dans sa 
jeunesse, et qui lui inspirent du dé- 
goût pour certaines femmes, 85. — 



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ET ANALYTIQUE. 



325 



Son apologie pour les passions^ortes, 
87. — Portrait d*une dame de sa con- 
naissance, ibid, — Cas de conscience 
proposé h Sophie, 88, 89. — Nouvel 
arrangement avec ses libraires. Sa 
sœur séparée d'avec son frère Tabbé, 
90. — Il attend toujours VHorace en 
question, ibid, — Talents naturels de 
safîllc. Sa mauvaise éducation, 01. — 
Peinture de la demeure d'un pauvre 
diable, ibid, — Mot plaisant de Piron 
sur l'aventure du prince de Beauffre- 
mont, 9i. — Conversation avec Suard, 
ibid. — Bonne action, et bien faite,;93. 
—Désolation deM"»«Riccoboni au sujet 
des satires qu*on fait sur elle et sur 
ses ouvrages, ibid. — Désespoir 
d*une mère de la perte de son 
enfant, 9A, 05. — Passage de Métas- 
tase qui peint fortement la tendresse 
des mères, 06. — Conseils à Uranie, 
ibid» — Affaire des Calas, plaidéo 
par Voltaire, 07. — Expulsion des 
Jésuites. Réflexions sur Tésprit de 
cette société, 08. — Jugement sur 
Voltaire, 100. — Diderot entre deux in- 
firmeries, ibid. — Affaire proposée par 
Tabbé Ray nal , manq uée, 1 1 . — Carac- 
tère de M™« de •", 102. — Pourquoi 
la beauté dans la vieillesse est plus 
commune chez les hommes que chez 
les femmes, ibid. — Quelle équité il 
faut attendre de tout le monde. Tra- 
ductions do Diderot, 101. — Ouvrage 
sur l'institution publique, 105. — 
Comment on peut instruire et former 
les enfants en jouant avec eux, 106. — 
Bonne action d'un petit garçon, 107. — 
Réflexions à ce sujet, ibid. — Quels 
époux étaient dignes des trois filles de 
M*"* VoUand, 108. — Incendie chez 
cette dame. Inquiétude de Diderot, 

109. — Il ebvoie à Sophie son éloge 
de Richardson, et lui souhaite sa fête, 

110. — Lui parle encore de Tincendie, 
et de ses inquiétudes pour elle, 111. — 
Ses travaux, 112. — Il demande à 
Sophie un état un peu exagéré de la 
perte que lui a faite l'incendie, afin 
de sollicitar pour elle une réduction 
de son vingtième, ibid, — Objections 
aux réponses qu'on lui a faites sur le 



cas de conscience qu'il a proposé, 113. 

— Singulière requête d'un amant à sa 
maîtresse. Consentement plus singu- 
lier de la maîtresse, 115. — Conver- 
sation sur Vinstinct et sur les prin- 
cipes du goût, 116. — Reproches à 
Uranie sur son indifférence pour sa 
santé, 121. — Récit d'un voyage à la 
Briche. Description de ce lieu, 122. — 
Conversation entre Damilaville 
Grimm, l'abbé Raynal, le docteur 
Gatti et Diderot, ibid. — Charmes 
du séjour de4'Italie, 123. — Carnaval 
de Venise, ibid. — Anecdotes, 124 et 
suiv. — Plaintes de Diderot concernant 
lime volland, ibid. — Il annonce à 
Sophie le succès presque assuré de sa 
négociation pour la réduction de son 
vingtième, 129. — Se plaint de l'hu- 
meur de sa femme, ibid. — Informe 
son amie qu'il va s'occuper de l'édu- 
cation de sa fille, 130. — Lui rend 
compte d'un espion qu'il recevait 
depuis longtemps chez lui sans dé- 
fiance, ibid, — Se plaint des fantai- 
sies d'une malade quMl soigne, 133. 

— Parle de certaines circonstances do 
la vie, qui nous rendent plus ou 
moins superstitieux. Se cite pour 

• exemple, ibid. — Réponse do Marl- 
borough à Montesquieu, et de Mon- 
tesquieu à une Anglaise, 134. — Mot 
de Montesquieu à Suard sur la con- 
fession; réponse de Suard, ibid. — 
Trait de générosité du roi de Prusse, 
ibid. — Description des jardins et 
des appartements de Marly, 135. 

— Pourquoi plus la vie est remplie, 
moins on y est attaché, 136. — 
Il est résolu à ne plus attendre les 
lettres de son amie à certains jours 
marqués. Pourquoi, 137. — Construc- 
tion de la place de Reims et d'un 
canal, 138. — Ce qu'est le présent 
de la nature que l'on appelle la vie, 
ibid, — Anecdote d'une dame ma- 
lade d'un certain mal, 130. — Autre 
anecdote d'un prêtre géomètre disant 
la messe, ibid. — Journées de Diderot 
à Paris, 140. — Ses espérances sur la 
révolution que produira V Encyclopédie 
sur les esprits, ibid. — Prière du phi- 



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326 



TABLE GÉNÉRALE 



losophe musulman, 1 4L — Réduction 
du vingtième obtenue, ibid. — Moyens 
qui, selon Diderot, auraient dû étro 
employés dans la défense de Calas 
par Élie de Beaumont ou par Vol- 
taire, 14L — Maladie: de sa femme. 
Danger qu'elle a couru, 143. — H se 
plaint à Sophie de ce qu'acné ne lui 
apprend rien de ce qu'elle doit 
faire, et le laisse deviner. Ses souhaits 
pour elle, 144. — Il n'ose prononcer 
sur les suites de la maladie de sa 
femme, 144. — Prend tout le soin do 
ses affaires domestiques, surtout celui 
de l'éducation de sa fille, 14d. — Rend 
compte des offres brillantes qui lui 
ont été faites de la part de l'impéra- 
trice de Russie, ibid, — Loue et cri- 
tiquR le Commentaire de Voltaire sur 
le Cinna de Corneille, 146. — Mesures 
prises pour que la Correspondance de 
Grimm ne souffre point de son ab- 
sence, ibid, — Réflexions mélanco- 
liques sur la vie, ibid. — Diderot 
invite son amie à un concert, 147. — 
Lui fait de tendres reproches. A quelle 
occasion, 14S. — Se plaint de la mul- 
titude de ses occupations, 149. — 
Diner projeté avec ses amies, 150. — 
Doux souvenir de la table verte, ibid* 

— Réflexions sur le mélange de biens 
et de maux dont la vie est semée, 
ibid, — Doléances sur le déménage- 
ment de ses amies, 151. — Visite chez 
M. Colin de Saint-Marc. A quel sujet. 
ibid, — Comment il en est reçu, 152. — 
Diderot rappelle à cette occasion une 
scène qu'il eût bien voulu renouveler, 
ibid. — Chagrin et tourment que lui 
cause l'indiscrétion du baron d'Hol- 
bach, 154. — Et la Neuvaine de 
Cythère, poôme de Marmontel, 155. 

— Beau rêve qu'il fait et dont il pro- 
pose la réalisation à Sophie, 156. — 
Son indisposition, 157. — Sciatique de 
M'"* Diderot. Friction ordonnée, ibid,, 
et exécutée par sa servante et par son 
mari, 158. — Entrevue avec la prin- 
cesse de Nassau-Sarrebruck, ibid. — 
Portrait et caractère de cette prin- 
cesse, ibid. — Rétablissement de la 
sauté de Diderot, ibid. — Fin de 



Tentreprise de V Encyclopédie, Ce 
qu'elle a valu à Diderot, 159. — 
Comment il faut élever les gar- 
çons, ibid. — Dîner au Luxemboorg, 
donné par Damilaville, 161. — Du- 
reté d'un carme, ibid. — Conversa- 
tion avec un autre moine sur le sen- 
timent de l'amour paternel, ibid* — 
Sur le célibat, et sur la requête des 
bénédictins, pourôtre sécularisés, 162. 
— Pourquoi le récit d'une bonne ac- 
tion nous est agréable, 163. — Pour- 
quoi et à qui il ne Test pas toujours, 
if)id, — Deux réflexions sur Télo- 
quence, ibid. — Miroir magique dé- 
siré. Pourquoi, 164. — Puis rejeté^ 
ibid. — Conversations charmantes^ 
165. — M. Gaschon et W^ Le Gen- 
dre, ibid. — Conseil de Diderot contre 
l'acquisition que M. Le Gendre veut 
faire d'une maison, 167. — Fin pro- 
chaine de V Encyclopédie f ibid, — Ar- 
rangement fait à la satisfaction de Di- 
derot, îbid. — Ses plaintes contre le 
libraire Le Breton, ibid. — Projet de 
souscription pour les Calas, arrêté, 
168. — Mot de Diderot à l'occasion 
de M™* Necker, 170. — Aventure de 
flacre, ibid. — Méfiance et crainte de 
Diderot à l'occasion de M"** Le Gen- 
dre, 171. — Ses petites peines. Sa 
prédiction accomplie au sujet de l'ac- 
quisition d'une maison, 172. — Sa 
réponse à M. Legrand à cette occa- 
sion, ibid. — Dîner chez M. Gas- 
chon, 173. —Chez les Van Loo. Ren- 
contre du peintre anglais Ramsay, 

174. — 11 blâme la conduite politique 
de M*"* Le Gendre envers son tenant, 

175. ^ Instruit son amie de l'emploi 
qu'il a fait de l'argent qu'il a reçu de 
rimpératrice de Russie, 176. — Ses 
conversations avec lasoftur de Sophie, 
sur les suites que doit avoir la ré- 
ponse j'evot» aime aussi d'une femme 
mariée à un homme qui a osé lui 
dire je vous aime, 177. — Diner avec 
la mère de Damilaville. Caractère de 
cette dame, âgée de quatre-vingts ans, 
181. — Anecdote d'un avare attaqué 
par des voleurs, ibid. — Conversa- 
tion sur les mœurs et le caractère des 



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ET ANALYTIQUE 



327 



Anglais, 182. — Leurs missionnaires. 
Anecdotes à ce sujet, 18 i. — Les déis- 
tes en grand nombre en Angleterre, 
i85. — Diner chez le baron de Glei- 
chen, 180. — Analyse d'une comédie 
sainte eâpagnole, ibid, — Dîners chez 
la sœur de Sophie. Conduite qu*y tient 
M. de Neurond,187. — Réflexions sur 
diverses affaires, 188. ^ Sur la re- 
tndte, Tétude et le travail auxquels Di- 
derot s*est livré depuis quelque temps, 
190. — Effet extraordinaire qu*a causé 
sur lui un musicien merveilleux, 193. 

— Aventure singulière d'une dame 
aimée tour à tour par deux hommes 
honnêtes, 194. — Il rend compte d'un 
ouvrage qu'il a entrepris d'après quel- 
ques plaisanteries do Falconet, 200. 

— Son goût pour la solitude, t&td. — 
Amour de M. Wilkes pour une cour- 
tisane de Naples. Comment il en 
est récompensé. Sa conduite gé- 
néreuse envers elle, 202. — Malade 
guéri à la Charité, malgré le père in« 
firmier, 20 i. — Triste^état d'un amant 
désespéré, 205, 206. ~ Critique d'un 
opéra-comique de Marmontel, 207. — 
D'une comédie et d'une tragédie, 208. 

— D'une traduction. Mémoire d'un 
Écossais au sujet d'un enfant supposé, 
ibid, — Mort du Dauphin, père de 
Louis XVL Sa patience héroïque. 
Ses qualités, 209. — Ses grandes 
connaissances. Son esprit tolérant, 
210. — Arrivée de Rousseau à Paris. 
Réflexions à son sujet, ibid, — Mot 
charmant de M. de Saint-Lambert, 
210. — Le Philosophe sans le savoir, 
comédie de Sodaine. — Succès de cette 
pièce, 212. — Éloge qu'en fait Dide- 
rot, ibid, — Conversation avec M™» Le 
Gendre, 213. — Indisposition de cette 
dame, 216. — Tracasserie domestique 
qu'elle s'attire par son étourderie, 
ibid. — Mariage de Suard. — Ré- 
flexions à cette occasion,2l7. — Aven- 
ture singulière arrivée k l'amant déses- 
péré dont il est parlé plus haut, 218. 

— Diderot est chargé du projet de tom- 
beau que le roi a ordonné pour le Dau- 
phin. Premier projet, 219.— Deuxième 
projet, 220. — Troisième projet, ibid. 



» Vers de l'abbé de Boufflers, 221. — 
Réflexions sur les trois projets de mo- 
numents, 223. — Quatrième projet, 
225. — Cinquième projet, ibid. — 
Dialogue entre un cardinal et un es- 
pion, 226. — Histoire de M'^* Basse, 
danseuse de l'Opéra, et de M. Prevot, 

227. — Histoire du marquis de Gouf- 
fler et de M'»* d'Oligny, ibid, — 
État de la santé de la sœur de Sophie, 

228. — Récit de Diderot sur ses occu- 
pations, 229. — Conversation curieuse 
avec M*»* Le Gendre, 230. — Son 
voyage à Sainte-Périne de Chaillot, 
231. — Sa conversation avec M'"'' Le 
Gendre, au siget de Digeon, 236. 

— Il se plaint de l'injustice de ses 
amis, et fait une sortie contre l'amitié, 
237. — Est ramené à ses amis. Dîne 
avec eux, 238. — Dispute sur un prin- 
cipe de peinture, ibid, — Il se plaint 
de M«* Geoffrin, 239. — Des sollici- 
tations que lui fait Falconet d'aller 
en Russie, 240. — Et de la perte des 
avantages qu'il croyait tirer du don 
de l'impératrice de Russie, ibid. — 
Discussion sur les beaux-arts, 242. — 
M"**' Le Gendre n'a que des idées 
d'amour dans la tête, et point de sen- 
timents dans le cœur, 24 i. — Petite 
querelle de Diderot avec Naigeon, ibid. 

— Humeur au jeu. Opinion d'une 
fille sur les passions sérieuses, 241. 

— Séjour à Grandval, 245. — Folie de 
M">* d'Aine, 24». ~ Repas au Grand- 
val, 246. — Envoi de livres philo- 
sophiques, ibid. — Souhait de Di- 
derot sur le christianisme, 247. — 
Son amour scrupuleux. Portrait de 
M*"» d'Aine la jeune, 248. — Simplicité 
du prince Galitzin, 250. — Maison 
et jardins de M.d'Ormessond'Amboilc, 

251. — Vie qu'on mène au Grandval, 

252. — Coquetterie perdue de M"»* Le 
Gendre, ibid. — Réflexions sur la 
sagesse des hommes qui n'ont plus les 
moyensd'ôtre fous, 253. —Confession 
de Diderot à ce sujet, ibid. — Carac- 
tère de chacun des membres de la 
société de Diderot, 255. ^ Visite à 
M"« Le Gendre, 257. — Conversation 
sur la baronne d'Holbach, 258. — 



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328 



TABLE GÉNÉRALE 



Chimère d*un sixième sens donné 
par la nature pour juger du bon et 
du beau, 259. — Conversation avec 
M*"* de Blacy, 260. — M'»^ d'Aine 
devenue esprit fort, 261. — Singulière 
conversation avec elle, 262. — Envoi 
du portrait de Diderot par Michel Van 
Loo. Critique qu*en fait M"»* Diderot, 
263. — Diderot au concert des Tuile- 
ries. Mène deux Anglais chez Eckard. 
Belle musique qu'il y entend, 266. — 
Puis chez M"« Hayon. Reçoit une lettre 
de la princesse Gaiitzin. Bizarrerie de 
cette lettre, 267 . — Écrit à M. de Saint- 
Florentin. A quelle occasion, 268. — 
Son assiduité auprès de Damilaville 
malade, 269. — Sa maison devient 
un petit hôpital, 270. — Sa lettre de 
réprimande à Suard. A quelle occa- 
sion, 271. — Ses matinées, 272. — 
Son humeur contre les quarante de 
l'Académie, qu'il appelle des oies, 273. 
— Scène assez vive entre Marmontel 
et Chamfort, ibid, — Trait décoché 
par Voltaire à La Bletterie, 274. — 
L'Académie de peinture se déshonore 
par son Jugement. Détails à ce sujet, 
ibid. — Trait singulier de Falconet, 
277. — Succès de la lettre à M. de 
Saint-Florentin, 280.— Ce qu'il arrive 
à un garçon apothicaire, acheteur de 
deux exemplaires du Christianisme 
dévoilé, 283. — Indisposition de Di- 
derot et de sa femme, 285.— Celui-ci 
se plaint de ne pas recevoir de lettre 
de M"« VoUand, 287. — Il se plaint 
des procédés d'un parent de cette de- 
moiselle. Ses menaces contre lui, 289. 

— Rendez-vous mystérieux avec une 
dame. Lettres à cette occasion, 290. 

— Bouquet offert à M"»* Diderot. Fête 
et souper, 292. — Le rendez-vous à 
Vincennes, 294. — Brouilleric avec 
Grimm à l'occasion du prince de 
Saxe-Gotha, 296. — Diderot se plaint 
de n'avoir pas de nouvelles d'un pa- 
quet qu'il a envoyé, 297. — Dîner 
avec le baron d'Holbach et l'abbé 
Galiani. Entretien sur l'exportation 
des grains et sur l'agriculture, 298. 
— Remarque singulière sur la reli- 
gion de Jésus-Christ, 299. — M'"*Ther- 



boucbe, en route pour Bruxelles 
302. — Description du jardinet de 
la rue Saint-Thomas-du- Louvre, 303. 

— D'où Diderot connaît M"« Gui- 
mard, 304. — Raccommodement avec 
Grimm. Rencontre avec un jeune 
prince étranger. Diderot trompe les 
trompeurs, 305. — Mauvais état de^ 
affaires de M"* Therbouche, ibid, — 
Amitié de Diderot pour sa fille. Esprit 
précoce de celle-ci, 306. — Son entre- 
tien avec son père, 307. — Dîner re- 
fusé, 308. — Diderot annonce à 
M^^* VoUand plusieurs ouvrage» philo- 
sophiques de la composition de d'Hol- 
bach. Ses plaisanteries à ce sujet, ibid. 

— Lui fait part de ses occupations et 
des reproches qui lui viennent de 
tous côtés, 309. — Morceau de Diderot 
à l'occasion du poème de Narcisse, 
311. — Grand bruit à la Compagnie 
des Indes, et à U Comédie-Française. 
A quelle occasion, 312. — ReprésenU- 
tion du Père de famille ; détoils à ce 
sujet, 314. — La Compagnie des Indes 
anéantie, ibid. — M"** Diderot va à la 
représentation du Père de famille^ 
316. — Emotions quelle y éprouve, 
ibid. — Travaux de Diderot, ibid. — 
Il reçoit une comédie de Voltaire inti- 
tulée le Dépositaire, 317. — Sa con- 
versation avec sa fille au sujet de la 
coifl'ure appelée calèche, ibid, — Son 
dialogue intitulé le Rêve d'Alembert, 
318. — Ses deux voyages chez. M. 
et M"»« de Salverte, 319. — Il se dé- 
barrasse de l'édition de VEncyclopè- 
die, et congédie Panckoucke. Gom- 
ment, ibid. — Continuation des succès 
du Père de famille, 320. — Dîner à 
Neuilly, ibid. — Travaux do Diderot, 
ibid. — Ses promenades et entretiens 
avec sa fille, 321. — Dîner singulier 

'avec deux moines, ibid. — Aventure 
à la dernière représentation du Père 
de famille. Visite de l'avocat général 
Dupaty, 323. — Diderot aspire ardem- 
ment après le retour de Grimm, 325. 
— Portrait de M. et de M'"« de Sal- 
verte, de M. et de M"'* do Vaisnes, 
327. — Retour de Grimm. Son 
rendez-vous chez Diderot. Agréments 



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ET ANALYTIQUE. 



329 



qu*il a retirés de son voyage, 328. — 
Séjour de Diderot au Grandval, 330. 

— Son projet d'y passer Thiver, ibid. 

— Projet d'amener les eaux de la ri- 
vière d'Yvette au haut de T Estrapade, 
ibiiL — Voyage de Diderot à Bourbon ne- 
les-Baias, avec Grimm. — Portrait 
de M. et de M"** de Sorlières, 332. — 
Description de Bourboone, ibid. — 
Diderot revoit sa sœur à Langres. Son 
projet d*aller à Isle voir M*^« Volland 
et sa mère, 333. — Son voyage et son 
séjour à Chàlons, chez M"" Duclos. 
Comment il y est reçu. Compagnie 
qu'il y trouve 335. — Son retour à 
Paris. Dans quel état il s'y trouve, 
330. — Sa visite à M. et M*"» Digeon 
et à M"** Bouchard. Arrangement pour 
des papillons. Voyagea la Briche, 337. 

— Concert et grand souper le jour 
de sa fête, 338. — Visite de Philidor, 
ibid. — Partie au Grandval. Indigestion 
de Diderot, 330. -^ Ses occupations, 
ibid. — Jugement sur l'ouvrage de 
l'abbé Morellet contre les Dialogues de 
l'abbé Galiani, ibid. — Second voyage 
au Grandval. Retour à Paris. Inquié- 
tudes et souffrances de Diderot, 340. 

— Danger qu'il court d'être brûlé, 
341. — Voyage à La Haye. Caractère 
des Hollandais, 342. — Caractère de la 
princesse Galitzin, ibid, — Les doux 
Bentink, 343. — Diderot va en Russie 
avec M. de Nariskin, chambellan de 
l'impératrice, 341. — Ses adieux à 
M'^ Volland et à ses autres amies, 344. 

— Lettre datée de Pétersbourg, 345. 

— Retour à la Haye, 346. — Récit 
de dangers qu'il a courus, ibid. — 
Comment l'impératrice l'a accueilli et 
traité. Grâces qu'il en a obtenues, 347. 

— Caractère de cette princesse. Li- 
berté dont Diderot a joui auprès 
d'elle, ibid. — Il refuse de passer à 
Berlin, quoique le roi de Prusse l'y 
ait invité, 350. — Coliques et mal de 
poitrine que lui a causés la rigueur 
du froid, ibid. — Sa manière de vivre 
à La Haye avec la princesse Galitzin, 
ibid. — Son projet 'de vie pour les 
dix années qu'il peut encore espérer, 
351 . — Sa sensibilité augmentée avec 



l'âge, 352. — Son prochain retour à 
Paris. Collection qu'il porte à M"^« Bou- 
chard. Baisers qu'elle lui vaudra, ibid. 
1 Lettres d Vabbé Le Monnier, XIX, 
353. — Notice préliminaire, 355. — 
Diderot le prie de lui rendre un ser- 
vice. Conseils qu'il donne à l'abbé Le 
Monnier à la An de sa lettre, 359. — 
Critique du Philosophe sans le savoir, 
ibid. — Comment Brizard et Grandval 
jouent dans cette pièce, 300. — Ob- 
servations sur un Dialogue sur la 
raison humaine de Le Monnier, 361. 

— Conseils à Le Monnier, 304. — 
Témoignage d'amitié, 365. — Diderot 
lui demande une copie de l'Oiseau 
plumé, et le Muphti qu'il voudrait 
envoyer à l'impératrice de Russie, 
3C0. — 11 lui retourne ses Adelphes 
corrigés, ibid. — Invitation à venir 
passer une journée à la campagne, 
367. — Diderot ne lui renverra ses 
comédies qu'après les avoir lues, 368. 

— Il lui promet de faire tout ce 
qu'il pourra pour empêcher Sartine 
de faire une injustice, 309. — Il a be- 
soin de lui parler de sa position do- 
mestique, ibid. — Invitation à dîner, 
370. -- Une indisposition de Sedaine 
fait renvoyer ce dîner à un autre jour, 
i^. — Il a reçu de nouvelles épreuves 
du Perse^ de Le Monnier, ibid. — 
Conseil qu'il lui demande, 371. — 
Diderot lui envoie un mémoire pour 
le président de Maupeou. Objet de ce 
mémoire, 371.— Réflexion sur Rous- 
seau, 372. — Diderot prie Le Meunier 
de revenir au plus tôt auprès de lui 
et de leurs amis, ibid. — Il le prie de 
solliciter Target pour Vallet de Fayolle, 
373. — Mérites de celui-ci, 374, 375. 

1 Lettres à 3f"« Jodin, XIX, 377. — No- 
tice préliminaire, 379. — Conseils que 
Diderot donne à M"« Jodin, 381. — 
Il a reconnu en elle une grande qua- 
lité, 382. — Conseils sur l'art drama- 
tique, ibid. — La mère de M"* Jodin 
est la plus infortunée créature que 
Diderot connaisse. Pourquoi, 383. — 
Réflexions sévères de celui-ci, 384. — 
A propos de quoi Diderot est bien aise 
do voir que M''*' Jodin a conservé sou 



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330 



TABLE GÉNÉRALE 



honnêteté et sa sensibilité. Nouveaux 
conseils, 385. — Nouveaux conseils sur 
Tart dramatique, 386, 387. — Autres 
conseils, 389. — Caractère de la mère 
de M"* Jodin, 391. — Succès de Tac- 
trice qui succède à M'^' Clairon, 391, 
— Diderot reproche à M"* Jodin de 
se laisser aller sur la scène à un ba- 
lancement de corps très-déplaisant, 
393. — Il la félicite et la complimente 
de la résolution qu'elle a de placer 
une somme à fonds perdu, 39 i. — Il 
lui demande si elle a résolu de passer 
à Saint-Pétersbourg dans la troupe de 
rimpératrice de Russie, 395. — Ce 
que disait Garrick des vers de Racine, 
396. — Ce n'est pas assez d'être grande 
actrice, il faut encore être honnête 
femme, 396. — Diderot est rassuré 
de l'avenir par le bon emploi qu'elle 
fait de son argent, 397. — Conditions 
qu'on lui propose pour le service de 
l'impératrice de Russie, 398. — Com- 
montDiderot juge son indiscrétion, 400. 

— Deux amants qui s'adressent des 
propos grossiers s^avilissent tous deux, 
ibid. — Sa mère a gagné son procès. 
Contre qui , 401. -* Conseils sur sa 
liaison avec son amant, 402. — Obser- 
vations de Diderot à propos de la pen- 
sion qu'elle fait à sa mère, 403. — 
Conseils de Diderot sur la conduite 
qn'elle doit tenir avec ton amant, 405. 

— Il est heureux de la manière dont 
elle en use avec sa mère, 406. — Con- 
duite de son oncle envers celle-ci, ibid, 

— Il engage l'oncle à avoir pitié de la 
nièce, 407. — Il félicite M'^' Jodin 
do jouir d'un revenu dont rien ne 
peut la priver, 408. — Compare sa si- 
tuation actuelle avec le passé, lors- 
qu'elle avait quatorze ans, tbid. —Cite 
dans le même cas la fortune do M"*® 
GeofTrin, ibid. , et celle de M™" du Barry, 
409^— Conseils que Diderot lui donne, 
410. — Il la félicite du succès de son 
début à Bordeaux, ibid. — il l'informe 
que toutes ses affaires sont dans le 
meilleur ordre, 411. — Nouveaux con- 
seils, 412. 

1 Lettres à divers, —Voyez Correspon- 
dance générale. 



1 Lettres de D iderot qui ne font point 
partie de la Correspondance générale . 

— A son frère, I, 9. — Sur les Aveu- 
gle«, 275. — Sur les Sourds-Muets, 
343. — A son frère, 485. — A ll™«la 
comtesse de Forbacb, III, 540. — A 
M. de Ramsay, peintre du roi 'd'An- 
gleterre, IV, 52. —A M. l'abbé Ga- 
liani, sur la sixième ode du troisième 
livre d'Horace, VI, 289. — A Naigeon, 
sur la première satire du second livre 
d'Horace, 303-316. —Au baron d*HoI- 
bach , sur Boulanger , 339. — A 
M. X***, sur l'abbé Galiani, 440-143. 

— A la princesse de Nassau-Sarre- 
bruck, VII, 178. — Au s«jet d'un 
écrit du marquis de Chastelluii, VUI, 
500. — A Grimm, en lui adressant 
le salon de 1767, XI, 3-18.— A Grimm, 
au sujet du peintre Casanove, 197. 

— Au P. Berthier, jésuite, sur le Pros- 
pectus de l'Encyclopédie, XIII, 165. 

— Au môme, 168. — Lettres à Fal- 
conet, XVIII, 77 à 335. — Lettres à 
M»" Volland, 354 à XIX, 352. — 
Lettres à l'abbé Le Monnier, 353 à 

. 375. — Lettres à M"" Jodin, 377 à 412. 

Lettres de Dilerot^ vendues publique- 
ment, que les éditeurs de la présente 
édition n'ont pu se procurer, XX, 106. 

Lettres d'Amabed. — Roman de Voltaire 
publié en 1769, sous le pseudonyme 
de l'abbé Tamponet, VI, 366.— 
Compte rendu de cet ouvrage, 367. 

Lettres de Sénèque. —Au nombre de cent 
vingt-quatre, toutes sont admirables, 
11(, 275. — Elles sont trop pleines, 
trop substantielles, pour être lues 
sans interruption, ibid. 

Lettres d'un fermier de Pensylvanieaux 
habitants de f Amérique méridionale 
{sur les). — Remarques sur cet ou- 
vrage de Dickinson, traduit par Bari)eu 
du Bourg, IV, 86. 

Lettres écrites de la campagne. — Ou- 
vrage de J. -Robert Tronchin, juris- 
consulte genevois, IV, 72. 

Lettres sur Vesprit dU'Siècle. — Ouvrage 
publié, en 1769, par dom Deschamps. 
bénédictin, VI, 368. — Œuvre détes- 
table d'un jeune fanatique, 369. 

Levasseos (11"*). — Maîtresse de J.-J. 



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ET ANALYTIQUE. 



331 



Roosseau; depuis, sa femme, I, lxi. 

Liccippi, philosophe éléatique, XIV, 
400. — Peut être regardé comme le 
fondateur de la philosophie corpus- 
culaire, ibid. — En quoi il diffère 
d*Épicure, 401. 

Le>allois {Jul$s). — Rapprochement 
injurieux qu*ilfait entre Diderot et un 
personnage d'un reman d'Alph. Dau- 
det, XVIII, 340. 

Levasseir (Jean-Charles), graveur. — 
Expose, au Salon de 1771, Diane et 
Endymion, d'après J.-B. Van Loo, 
XI, 547. — Cette planche estsonmor^ 
ceau de réception à l'Académie, ibid, 

LévESQUE (M.). — Diderot le charge d'une 
lettre pour Falconet, XVIII, 330. — 
Caractère de ce person uage, qui va rem- 
plir une place de gouverneur à l'hôtel 
des Cadets, à Pétershourg, 330. 

LeVESQUEDB BlRlGNY. — VoyCZ BCBIGNY. 

• Liaison. — Sens métaphysique de ce 
mot, XV, 473. — La plus intime de 
toutes est celle de la cause avec l'ef- 
fet, 475. 

LiBA.xius, philosophe stoïcien. — Reçoit 
dMis son école de Nicomédie l'empe- 
reur Julien, qui la fréquente malgré 
la défense de l'empereur Constance, 

XIV, 335. 

' Liberté. — Étude sur cette Taculté de 
lame, sans laquelle les hommes ne 
seraient que de purs automates, XV, 
478-508. — La liberté est un mot vide 
de sens, XIX, 435. 

• Liberté naturelle, — Droit donné par 
la nature à tous les hommes, XV, 508. 

* Liberté civile. — Ce qui la constitue, 

XV, 500. 

* Libertinage, — Habitude que la mo- 
rale condamne, XV, 510. 

Libertins, — Habitués de l'Allée des 
tleurs, I, 219, alinéa 9, 10. 

Librairie {Commerce de la), — En 
quoi consiste un fonds de librairie, 
XVIII, 10. — Résultats de la contre- 
façon, 12, 14. — Dans quelles condi- 
tions était délivré le privilège, 20. — 
— Lettres patentes qui défendent 
d'imprimer un livre sans le privilège 
du roi, 22.— Contestations de différents 
libraires, 24. — C'est un paradoxe 



d'avancer qu*il n'y a que les privi- 
lèges qui puissent soutenir la librai- 
rie, 28. — Le libraire peut tirer d*un 
ouvrage qui lui appartient tel parti 
qu'il lui conviendra, 30. — Connais- 
sances de Diderot sur la librairie, 33. 
— Par la concurrence les livres de- 
viendront communs, mais faits d'une 
façon misérable, 35. — Quel sera l'ef- 
fet de Tabolition des privilèges de 
librairie, 40. — Un auteur ne connaît 
pas la valeur de son premier ouvrage, 
47. — Les productions littéraires sont 
insaisissables, 48. — Comment on 
peut obtenir la réimpression d'ou- 
vrages importants, 53. — Nature des 
échanges du libraire français avec le 
libraire étranger, 50. — Vœux de Di- 
derot sur le commerce de la librairie, 
5S et Buiv. — Il est impossible d'in- 
tereepter les livres dangereux à la 
frontière, 61. — Il est utile pour les 
lettres et la librairie de multiplier les 
permissions tacites à l'infini, 06. — 
Origine des colporteurs, 71 et suiv.— 
Concessions qui devraient être faites 
aux libraires, 74, 75. 

• Librairie. — Note sommaire sur ce 
genre de commerce, XV, 511-512. 

• Licence, — De la signification gram- 
maticale, littéraire et morale de ce 
mot, XV, 512. 

• Ligature. — - État d'impuissance véné- 
rienne causée par quelque charme ou 
maléfice, XV, 514. — Auteurs qui ont 
traité de cette matière : Dolrio, Bodin, 
514; Kempfer, 515; Marshal, 516. — 
Citation de Montaigne sur ce sujet, 
516-518. 

LiG!<iAC (l'abbé Joseph-Adrien Lelargb 
de), autour des Lettres (dix) à un 
Américain sur r Histoire naturelle de 
Buffon et sur les Observations micros- 
copiques de Needham, II, 51. 

LiLLO {George) , auteur dramatique 
anglais. — Il créa la tragédie bour- 
geoise, et précéda Diderot en ce genre. 
Sa tragédie de Barnwell ou VAp- 
prenti de Londres ^ citée, VII, 95. — 
Ce môme ouvrage cité sous le titre : 
le Marchand de Londres, 413. — 
Dorât fait de la principale situation 



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332 



TABLE GÉNÉRALE 



de cette pièce le sujet d'une héroîde 

médiocre, Vlll, 449. 
LiNN/Eus. — Singulier raisonnement de 

ce naturaliste méthodiste, 11, 44-45. 
LiNscHERiNG, géomètre allemand. — Son 

ingénieuse méthode d'enseignement, 

II, 403. 

LiNus, llléologien, philosophe, poCte, 
musicien, XV, 49. — Fut l'inventeur 
du vers lyrique ut de l'art de fller les 
intestins des animaux, ibid, — Eut 
pour disciples Hercule, Thamiris et 
Orphée, ibid. — Tué par Hercule, 
ibid. 

Lio.NNAis (la), danseuse de l'Opéra, I, 
Lxi. — Comment Diderot se guérit 
de son amour pour elle, XV 111, 340. 

LioTARD {Jean-Êtienne), célèbre peintre 
en émail, XIV, 412. 

LiTTRÉ {MaximUien-Paul-Èmile), phi- 
lologue. — Comment il écrit et traduit 
le mot dessouci, néologisme introduit 
en français par Diderot, 111, t!08. 

LiviLLA, sœur de l'empereur Claude, 

III, 3i. 

Livre rouge (le). — Non donné au 
Registre de la police, M, 232. 

Livres classiques. — Pour la Faculté des 
arts^ première classe, 111, 457. — Se- 
conde classe, 458. — Troisième classe, 
459. — Quatrième classe, 401, 402. — 
Cinquième classe, 403. — Sixième 
classe, 404, 400. — Septième classe, 
407. — Huitième classe, 408. — Au- 
teurs Grecs, 479. — Auteurs Latins 
482. — Sont presque tous à faire, 
532. — Pourquoi ils sont si rares, 
ibid. — C'est une tâche à proposer à 
tous les savants, 533. 

Livres inspirés. — Ils renfernient deux 
morales, 11, 517. — Voyez Déistes, 

LocATELLi, célèbre violoniste, V, 409. 

Locke {Jean) y philosophe anglais. — ' 
Damné par les dévots, I, 153. — Son 
opinion sur les aveugles-nés qui re- 
couvreraient la vue, 314. — Me qu'il 
y ait une liaison essentielle entre la 
vue et le Juger, 315. — Sa manière 
de juger, mise en regard de celle de 
l'aveugle-né Saunderson, 320. — Attri- 
bue les idées aux organes des sens, ïi^ 
295.— Vanité de ses principes, 207. 



* Notice sur sa vie, ses ouvrages, et sa 
philosophie, XV, 519 à 524. — Ses 
ouvrages sur l'entendement humain 
tendent à perfectionner la logique, 528. 
— Sa philosophie, comparée à celle de 
Descartes et de Malebranche, 529. 

Locuste, empoisonneuse romaine — 
Fournit à Néron le poison qui fait 
périr Claude et Britannicus, III, 53. 
-^Elle tient école et fait des élèves de 
son art, 81 . 

Log\n, chef de la nation des Schawan- 
ches. — Discpurs qu'il tient à lord 

• Dunmore, gouverneur de la Virginie, 
XVil, 503. 

• Logique. — Art de penser juste, III, 
404 et XV, 524.— Se nomme souvent 
dialectique^ et quelquefois art cano- 
niquey 525. — Manière dont Bacon la 
divise, ibid. — Causes du discrédit 
dans lequel elle est tombée, ibitL — 
Zenon d'Elés en fut le fondateur, 526. 
—Se relève de son abaissement sous 
Descartes, 528. — Ses progrès dus aux 
ouvrages de Locke, de Malebraochc, 
de Crousaz, du père Buffier,de M. Le- 
clerc, de M. Wolff, ibid., 531. — La 
logique est-elle une science? Est-elle 
un art? Képonse à ces questions, 
536. 

Logique (fa), ouvrage perdu dont Dide- 
rot serait l'auteur, XX, 103. 

' Loi naturelle. — Est l'ordre éternel 
et immuable qui doit servir de règle 
à nos actions, XVI, 1. — Est fondée 
sur la distinction essentielle entre le 
bien et le mal moral, 3. — Il est im- 
possible de la méconnaître, ibid. 

Lois. — Leur origine, II, 396. — Danger 
de se mettre au-dessus d'elles, V, 279. 
— Sont de deux sortes, 394. — Les 
unes d'une équité et d'une généralité 
abolue; les autres, bizarres, ne doivent 
leur sanction qu'à l'aveuglement ou à 
la nécessité des circonstances, ibid. 

• Loisir. — Temps vide que nos devoirs 
nous laissent, XVI, 3. 

LoLLiA {Paulina). — Agrippine l'oblige 
à se tuer, parce qu'elle lui a disputé 
la main de Claude, III, 46, 47 . 

Lolotte. — Nom d'une femme de basse 
extraction , mariée au comte d'Hcrou- 



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ET ANALYTIQUE. 



333 



ville, V, 319. — Cette mésalliance a de 
fâcheuses conséquences pour Tavan- 
cement du comte, ibid. 

Loubard {Pierre) , célèbre théologien 
scolastique. — Fut chargé de Téduca- 
tion des enfants de France, XVII, 94. 

loMONOSOFF. — A traduit en français une 
Histoire de la Russie, XVII, 495. — 
Pourquoi Diderot le trouve un peu 
superstitieux, ibid, 

Longchampj couvent de femmesTprès 
Paris. — Suzanne Simonin {la Beli- 
gieusè) est conduite dans cette maison 
après sa sortie du couvent de Sainte- 
Marie, V, 33. — La Le Maure de l'O- 
péra avait fait profession dans ce cou- 
vent, ibid. — Relevée de ses vœux, 
elle y allait chaque année les mer- 
credi, jeudi et vendredi de la semaine 
sainte pour la célébration des offices 
chantés par les chœurs de l'Opéra, ibid. 

LoKGiif (Denis), célèbre rhéteur. — Son 
Traité du Sublime^ ouvrage à consul- 
ter, III, 486. — Ses conseils aux ora- 
teurs, XII, 85. — Philosophe de la 
secte éclectique, il excelle surtout 
dans les lettres, XIV, 318. — Précep- 
teur de Zénobie, reine de Palmyre, 
ibid. — Est mis à mort par ordre de 
Tempereur Aurélien, ibid, — Sa fer- 
meté au moment suprême, ibid. 

LoBioT {Antoine- Joseph), ingénieur-mé- 
canicien; inventeur de VArt de fixer 
la peinture au pastel sans en altérer 
Véclat ni la frakheur. — Son portrait 
peint par Jean Valade, dont moitié est 
fixée par son procédé, figure au Salon 
de 1763, X, 205. 

LossmKO, dessinateur russe. — Diderot 
'regrette de ne Tavoir pas connu, X VIII, 
335. — Ce que Falconet dit de lui, 
336 (note). 

Lothaire II, ou le royaume de France 
en interdit, tragédie de Gndin de la 
Brenellerie. — Cette pièce, imprimée 
en 1767, brûlée à Rome en 1768, est 
réimprimée en 1777 avec cette inscrip- 
tion : A Rome, de l'imprimerie du 
Vatican, VIII, 510. 

LocANDRE {Charles). — Erreur de ce lit- 
térateur touchant Pinfluence qu'il 
attribue au roman de Diderot, la Reli^ 



gieusey sur le décret du 27 février 
1790 portant suppression des cou- 
vents, V, 3. 

• Louange. — C'est le discours, l'écrit 
ou l'action, par lesquels on relève le 
mérite de quelqu'un ou de quelque 
chose, XVI, 4. 

• Louer, — C'est témoigner qu'on pense 
avantageusement, XVI, 4. 

LoDis VII, dit le Jeune, roi de France. 

— Entreprend la seconde croisade à 
la persuasion de saint Bernard, XIV, 
216. — Battu par les Turcs près de 
Laodicée, il rentre en France, ibid, — 
Répudie sa fo;nme, qu'il avait emmenée 
en Palestine, pour cause d'inconduite 
pendant le voyage, ibid. 

Louis IX ou SAINT Louis, roi de France, 

— Ce qu'il aurait été, suivant Fré- 
déric II, roi de Prusse, s'il eût vécu 
de son temps, II, 491. — Part pour la 
Terre-Sainte, avec sa femme, ses trois 
frères et leurs épouses, XIV, 249. — 
Presque toute la chevalerie de France 
le suit, ibid. — Marche contre Melec- 
Sala, Soudan d'Egypte, ibid. — Une 
partie de son armée périt de maladie ; 
l'autre est défaite à la Massourc, 250. 

— Le comte d'Artois, son frère puîné, 
est tué et saint Louis est fait prison- 
nier avec ses deux autres frères, ibid. 
— 11 se rachète ; sa rançon payée, il 
demeure quatre ans en Palestine, 
visite Nazareth, et revient en France 
avec le dessein de former une autre 
croisade, ibid. — Celle-ci, entreprise 
pour l'extirpation des infidèles, est 
dirigée sur Tunis. Malheureuse dès 
Id début, elle se termine par la mort 
du roi, ibid. 

LoDis XII, roi de France. — S'applique, 
pendant tout son règne, à augmenter 
la bibliothèque de Blois, qu'il réunit 
à la couronne, XIII, 466. 

Louis XIV, roi de France. — Est désigné 
sous le nom d'ËRGUEBZEO, dans les 
Bijoux indiscrets, IV, 137.— Est par- 
fois aussi nommé Kanoglou, 138. — 
Appelle à la cour l'aruspice Codindo, 
pour avoir l'horoscope de son fils, 143, 

— Trouve le Puget trop cher pour 
l'employer à l'avenir ; mot malheureux 



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33/i 



TABLE GÉNÉRALE 



dit à l'occasion de l*adiniralle Milon 
de Crotone^ exécuté par cet artiste, 
XIH, 44. 

Locis XV, roi de France. — Figure» dans 
les Bijoux indisirets, sous le nom de 
Mangogul : pour le rôle qu'il y rem- 
plit, voyez ce nom. — Premières an- 
nées de son règne, IV, 144. — Éloigne 
du ministère le comte d'Hérouvillo, 
pour canse d'un mariage inégal, V, 
3i9. _ Ce qu*il trouve à Croix-Fon- 
taine lors d'une visite qu'il fait au 
financier Bouret, 453. — S'oppose à 
Padmission de Diderot à l'Académie 
française, VII, 172. — Sa statue par 
Le Moyne est élevée dans la cour de 
la chapelle de l'École militaire, XIII, 
76-77. 

Louis DB France, fils de I^uis XV et 
de Marie Leczinska. — Voyez Dao- 
PHin (monseigneur le). 

Louis {Antoine). — Note sur ce célèbre 
chirurgien, Vï, 23. — Cité, XI, 260.— 
Constate, en 1755, la grossesse d'une 
femme anélytroîde, IX, 410. — Mal- 
gré l'authenticité du fait, le Parle- 
ment condamne la thèse soutenue à 
ce sujet, ibid. (note). 

LouTHERBOURG {Philippe- JacQUês) , — A 
l'âge de vingt-deux ans, cet artiste 
expose, au Salon de 1763, un grand 
nombre de paysages d'un faire mer- 
veilleux, X, 198. — Comme peintre 
d'animaux, il se place d'emblée au 
premier rang, ibid. — Comparé à 
Berghem et Carie Vernet, il a la fraî- 
cheur du premier et toutes les quali- 
tés du second, 190. — Expose, au Sa- 
lon de 1765: un Rendez-vous de 
chasse^ 366. — Matinée après la pluie, 
309. — Un Orage au soleil couchant^ 
ibid. — Une Caravane, 370. — Des 
Voleurs attaquant des voyageurs, '31 \. 

— Les mômes Voleurs pris et conduits 
par des cavaliers^ ibid. — Plusieurs 
tableaux de Paysage, ibid. — Une 
Nuit, son plus beau morceau, 372. 

— Deux délicieux petits paysages : le 
Point du jour au printemps et le Cou- 
cher du Soleil en automne, ibid. — 
Tout ce qu'il fait est de réminiscence ; 
il copie WouwermansetBerghem^XI, 



83. — Ses compositions exposées au 
Salon de 1767 embrassent quatre 
classes : des bataillf's, des marines 
et des tempêtes, des paysages, des des- 
sins, 270. — Description de dix-huit 
tableaux de cette exposition, 271-388. 

— Ce peintre a un talent prodigieux, 
287. — Grand, très-grand artiste, 307. 

— Mis en parallèle avec Casanove, 423. 

— Les quatorze tableaax qu'il envoie 
au Salon de 1709 sont tous fort 
beaux ; il n'y a que du plusau moins, 
431, 432. — Description de vingt-un 
tableaux de ce maître, exposés en 
177i, tous d'un grand mérite, 497-502. 

LouviLLE {Jacques-Eugène h* AhUonviiXE, 
chevalier de) ^- Resté muet et sans 
connaissance durant quarante heures, 
Maupertuis le fait parler au dernier 
moment de sa vie, IX, 426. 

Louvois {Camille lb Tellibr, abbé de). 

— Réunit, en 1684, les charges de 
mattre et de garde de la librairie, 
XllI, 470. 

LovELACE. — L'un des personnages de 
Clarisse Harlowe, roman de Richard- 
son, V, 222. — Offre l'assemblage des 
qualités les plus rares et des vices les 
plus odieux, ibid. 

Loyola {Ignace de), fondateur de l'ordre 
des Jésuites, XV, 273. — Se décore 
du titre de chevalier de Jésus-iChrist 
et de la Vierge Marie, ibid. — Est 
choisi par Jean III, roi de Portugal, 
pour porter la connaissance de l'Évan- 
gile aux Japonais et aux Indiens, 274. 

• Lubrique, Lubricité. — Termes qui 
désignent un penchant excessif dans 
l'homme pour les femmes, et dans U 
femme pour les hommes, XVI, 5. 

LucAiN, poète latin. — Fils d'Annapus 
Mêla, et neveu de Sénèque le philo- 
sophe; loué par Tacite, III, 20. — Se 
rend méprisable par ses délations 
contre sa mère, 21. — A fait plus de 
honte aux siens par son crime que 
d'honneur par ses vers, ibid, — Di- 
derot le méprise et ne veut plus le 
lire, 137. 

LuciLius, chevalier romain. — Ami et 
élève de Sénèque dans la philosophie 
stoïcienne, UI, 201. — Analyse de 



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ET ANALYTIQUE 



333 



cent vingt-quatre lettres queiSénèque 
lai a écrites, 201-275. — Diderot coa- 
sidère cette correspoudance comme 
un cours complet de morale, 201. 

LccRècE, célèbre poète et philosophe 
latîQ. — Son beau poème de la Na* 
turey cité, VII, 352. 

^ Lui et Moi, dialogue entre Diderot et 
Rivière, XVII, 475-485. 

LcLLi (Jean-Baptiste) y musicien célèbre. 

— Voyez Utiiidtsol. 

Luminaire des églises. — Pourquoi il 
n*y a guère d'apparence qu'on le sup- 
prime, XVI, 185. — On pourrait en 
économiser les trois quarts, t&icl. — 
A combien se monterait pour le pays 
répargne réalisée ainsi, t6/d. — Que de 
bien à faire avec cette économie, 186. 

Lcudberg {Gustave) , pastelliste. — 
Expose au Salon de 1767 un portrait 
du baron de Breteuil, XI, 150. 

Luneau de Doisjermain, auteur-libraire. 

— Remarques sur sa brochure le Zin^ 
solin, VI, 380. — S*appuie sur le témoi- 
gnage de Diderot pour attaquer en 
restitution de souscriptions les li- 
braires-éditeurs de V Encyclopédie y 
XIII, 124. — Lettre que Diderot lui 
adresse, XX, 7. — Diderot, dans une 
lettre à Briasson et à Le Breton, cri- 
tique le reproche de Luneau d'avoir 
imprimé VEncyclopédie en plus de 
volumes qu'il n'en avait été annoncé, 
29. »- Comment Diderot répond à 
la prétendue profusion des planches-, 
alléguée par Luneau, 33. — Conver- 
saiion de Luneau et de Diderot, 134. 

Lunules, terme de géométrie. — Pro- 
blème résolu par Hippocrate de Chio, 
II, 400. 

Lupus, centurion romain. — Égorge 
Csesonia, femme de Caligula, sur 
Tordre de Cassius Chéréa, III, 32. — 
Après la mère il tue la flile, ibid. 

LcsiGNAN (Gui de), roi de Jérusalem. — 
HïH-che contre Saladin, est vaincu et 
fait prisonnier, XIV, 246. — Recouvre 
la liberté au bout d'un an, ibid, 

Luther (Martin), ci!é,I, 185.— Fut un 
vrai syncrétiste en matière de reli- 
gion ; épithète que Diderot lui donne, 
XVI, 306. 



Luxe. -^ Sa définition, II, 414. 
' Cause première du luxe, XVI, 5. — 
Il a été de tout temps le sujet des dé- 
clamations des moralistes, ibid, — 
Éloges que quelques politiques en 
font, 6. — Les censeurs du luxe sont 
contredits par les faits, 7 et suiv. — 
Les passions qui mènent au luxe ne 
sont pas les seules nécessaires; elles 
doivent s'allier à l'ambition, l'amour, 
la gloire, l'honneur, 14 et suiv. — La 
première opération pour remettre le 
luxe duns l'ordre, c'est le soulagement 
des campagnes, 29. 
Luxure, lua^urieux, — Aimer le sexe et 
les autres plaisirs dos sens avec excès, 
c'est être luxurieux, I, 102. — Il est 
une luxur» d'un ordre supérieur, 
celle-ci a ses limites que la créature 
ne peut franchir sans danger, 108. 
Lycon, philosophe pcripatéticien. — Eut 
un talent particulier pour instruire 
les jeunes gens, XVI, 247. 
Lyccrgce. — Ses lois incompatibles avec 
un grand État et avec un État commer- 
çant, II, 442. — Assujettit le peuple 
l^rec à une espèce de règle monas- 
tique, XV, 58. — Il n'écrivit point ses 
lois, devenues le sujet des chants de 
Tyrtée et de Terpandre, ibid. 
Lymphe. '— Voyez Vaisseaux lympha^ 

tiques. 
Lysippe, célèbre peintre grec, de l'école 
d'Égine. — La signature de ses ta- 
bleaux indiquait qu'ils étaient peints 
à V Encaustique, X, 50. 



M 



Mably (l'abbé de). — Agresseur des 
principes de M. de La Rivière, XVIII, 
275. 

* Macariens. — Temps où le consul 
Macarius fut envoyé par l'empereur 
Constance, pour ramener les Dona- 
tistos dans le sein de l'Église, XVI, 30. 

Macbeth, tragédie de Shakespeare. — 
Belle situation de cette pièce, I, 354, 
355. 

Macclesfield (Anne)^ mère coupable du 



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336 



TABLE GÉNÉRALE 



malheureux Savage. — Nommé à tort 
Aîanlesfield, IX, 452. 

* Macération. — Douleur corporelle 
qu*on se procure dans rintention de 
plaire à la Divinité, XVI, 30. 

* Mâcher, — Briser et moudre les ali- 
ments souB les dents pendant un 
temps convenable, XVI, 31. 

Machiavel {Xicolas), fameux politique 
florentin. — Notices sur sa vie, XVI, 
32, 343. — Ses ouvrages, 33, 344. 

* Machiavélisme. — Politique détestable 
ou art de tyranniser dont Machiavel a 
répandu les principes, XVI, 32. 

* Machiavéliste.— Uomme qui suit dans 
sa conduite les principes de Machia- 
vel, XVI, 33. — Les antimachiavc- 
listes, 345. 

* Machinal, — Ce que la machine exé- 
cute d'elle-même, sans aucune parti- 
cipation de notre volonté, XVI, 33. — 
Exemples qui distinguent le mouve- 
ment machinal du Mouvement libre 
ou volontaire, 34. 

Machy (de). — Ce peintre expose, au 
Salon do 1761, V Intérieur de V église 
de Sainte-Geneviève et une Vue du 
Péristyle du Louvre, morceaux dont 
le sujet intéresse, X, 136. — De lui 
au même Salon, Vlntérieur d'un 
Temple et deux petits tableaux de 
Ruines, 137. — Expose, au Salon 
de 1763, cinq tableaux : Vlntérieur de 
l'église de la Madeleine ; le Péristyle 
du Louvre, du côté de la rue Fromen- 
tcau; deux Ruines {k la gouache) de /a 
Foire Saint-Germain incendiée; 17n- 
stallation de la statue de Louis XV; 
les quatre premiers ne sont pas sans 
mérite, 214, 215. — Parallèle entre 
cet artiste et Servandoni, 323. — 
Examen critique de cinq 'tableaux 
quMl envoie au Salon de 1765: i. Le 
Portail de Sainte-Geneviève le jour 
que le roi en posa la première pierre ; 
II. La Colonnade du Louvre; m. Le 
Passage sous le péristyle du Louvre 
du côté de la rue Fromenteau; iv. La 
Construction de la nouvelle Halle; 
V. Des RuineSf ce dernier, vrai tableau 
de lanterne magique, 324. — Quatre 
tableaux, représentant divers monu- 



ments de Paris, qa*il envoie au Salon 
de 1767, décrits, XI, 158, 160. — Ré- 
flexions sur cet artiste, mis en paral- 
lèle avec Robert, 256. — Son talent 
spécial, 306. — Ses tableaux au Salon 
de 1771 ont toujours le mérite qu'on 
leur connaît, 486. — Au Salon de 1775, 
il se montre in rérieur à lui-même, 
XII, 17. — Se relève au Salon 
de 1781, 42. 

Macklin, comédien anglais. — Préten- 
dait que les impressions qui subju- 
guent le comédien, et le soumettent au 
poète, lui sont très-nuisibles, VIII, 
421. — Sa rivalité avec Garrick, ibid, 
(note). 

Macoco Qe Grand). — Souverain da 
royaume d*Ansico, en Afrique, XIII, 
297. — On tue deux cents hommes 
par jour pour alimenter sa table, 
ibid, 

Macrobe (Aurelius), philosophe plato- 
nicien, écrivain latin du v* siècle, 

XV, 299. 

^ Madame de Linan, ou V Honnête 
Femme, comédie. — Plan de cet ou- 
vrage, VIII, 201. 

Madim (M**). — Voyez Moreac-Madde. 

Mage, — Signifie adorateur ou pr^rt 
du feu, XVI, 260. — De l'origine du 
magianisme; du caractère du mage; 
des classes des mages, ibi± — Des 
devoirs des mages; de leurs sectes, 
261. — De leur philosophie, 262. 

Magie. — Ce qu'elle est dans la philo- 
sophie occulte, XVI, 536. — Est un 
art sacré, 540. 

Maginville (rabbé de). — Dépensait to- 
lontiers vingt louis pour donner à 
dîner, et volait an petit écu au jeu, 
XI, 127. — Raison de cette bizar- 
rerie, ibid. 

* Magistrat, — Quel fut le premier 
magistrat, XVI, 35. — Ce que ce 
nom signifie dans notre langue, 36. 
— Vertus essentielles au magistrat, 
ibid, 

• Magistrature. — L'exercice d'une des 
plus nobles fonctions de l'humanité, 

XVI, 37. — On peut aussi entendre, 
par ce mot, le corps des magistrats 
d'un État, ibid. 



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ET ANALYTIQUE. 



337 



* Ma^anime. -* Définition morale de 
ce mot, XVI, 37. 

Magnétisme. — Conjeetares tor ce phé 
Domène, II, 27. 

* Magnifique. » Définition gramaiati- 

cale de ce mot, XVI, 38. 
Mago^i (M.), directeur de la Compi^nie 
des Indes, neveu de Mavpertuit. — 
Son caractère, XVIII, 534. 

Mahomit, prophète célèbre, fondateur 
de rislamisme. — Était environné 
dldolàtres, de zabieni, de Jaifs et de 
chrétietts, XVII, 37. — Peut être con- 
sidéré comme le plus grand ennemi 
de la raison humaine, ibid. — Com- 
ment il établit sa doctrine, 75. 

Mahomékms. — L'esprit d'intolérance 
qui les anime se conçoit, I, 182. — 
Une religion de paix et d'amour ne 
peut les imiter, ibid. — Voyez Sarra- 
tins et Arabes. 

Mailleeois ( Yves-Marie^ comte de), gé- 
néral français. — Est condamné 
comme calomniateur à l'occasion 
d'un Mémoire contre le maréchal 
d'Estrées, II, 454.— Est décrété d'ac- 
cosation par l'Assemblée nationale 
(179i), ibid. — Meurt à Liège, ihid. 

Maîmonides {Moïse), fils de Malmon, cé- 
lèbre rabbin, né à Cordoue en 1131, 
XV, 373. — Histoire de sa vie, 374- 
390. 

MAras {Anne-Louise db Boosbon, du- 
chesse du). — Est enfermée à la Bas- 
tille, à l'occasion delà conjuration du 
prince de Cellamare, II, 255. — Fait 
les aveux les plus complets, ibid. 

* Maintien, — Définition grammaticale 
de ce mot, XVI, 38. 

Maitre, — Les élèves qu'ils ont formés 
fournissent un moyen sûr de les ju- 
ger, 111,529. — Quelles doivent être 
leurs qualités, ibid, — Leurs fautes 
ne doivent jamais être traitées légère- 
meot, 530. — Manière d'enseigner, 
Wl. — Stipendiés par l'État, ils doi- 
vent encore avoir l'assurance d'une 
pension viagère après un certain nom- 
bre d'années de bons services, ibid. 

Goitres et valets. — Réflexion sur ce 
«"jet, VI, 107. 

Maîtresses des princw.— Effets de leur 
XX. 



empire, III, 71. — Les courtisans per- 
vers se pressent autour d'elles, ibid. 

— L'empire du souverain, moins ty- 
rannique et moins capricieux que le 
leur, ibid. — On peot sans conséquence 
déshonorer une nation par la perte 
d'une bataille, mais non adresser un 
mot ou un geste de mépris À une fa- 
vorite, 125. 

Majores. » De la valeur réelle de ce 
mot latin, VI, 292 et suiv. 

Makalby (M'»^), auteur d'une Histoire 
d'Angleterre. — Citée par Helvétius, 
qui l'appelle Caton de Londres^ II, 
365. 

llAKAaTT (l'abbé). — Son talent comme 
conteur le fait rechercher dans le 
monde, II, 300. 

Mal (le). — Son origine; son existence 
est une suite nécessaire dos lois de la 
nature, II, 85. — Un monde sans mal 
ne se peut concevoir, ibid. — Il vient 
ou de Dieu qui nous éprouve, ou du 
diable qui nous tente, V, 20. 

• Malabares {philosophie des), XVI, 38. 

— Leur religion, leurs prêtres, 39.— 
Théologie des peuples du Malabar, 42. 

— Physique de ces peuples, 46. — 
Leur morale, ibid. 

Malacarnb (Kt'ncen/), chirurgien italien, 
l'un des fondateurs de l'anatomie 
comparée, IX, 314. — Ses études re- 
marquables sur le cerveau, ibid. 

BlALàCHi, célèbre casuiste musulman, 
XVII, 47. 

Malade. — Histoire plaisante d'un ma- 
lade guéri à la Charité, malgré le père 
infirmier, XIX, 204. 

* Maladroit , Maladresse. — Se disent 
du peu d'aptitude aux exercices du 
corps, aux affaires, XVI, 49. 

llALAGaiDA {Gabriel), jésuite portugais. 

— Forme et conduit le complot contre 
la vie de Joseph !•', roi de Portugal, 

XV, 281. 

' Màie. — Terme qui désigne, dans 
toutes les espèces d'animaux, le sexe 
de l'homme dans l'espèce humaine, 

XVI, 49. — Acception de ce mot au 
figuré, ibid. 

Malbbra!<ighe {Nicolas)^ philosophe et 
théologien. — Son livre de la Rechtr^ 
22 



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538 



TABLE GÉNÉRALE 



ch$ d$ la Vérité tend à perrectionner 
la logique, XV, 528. — Sa philosophie 
comparée à celle de Locke, 529. — 
Son immense talent a servi à établir 
la réputation de Descartes, ibid. — 
Notice sur lui; sa philosophie, XVI, 
49-53. — Ce qu'il proore à propos 
dn raisonnement^ XVII, 7. 

* Malebranchisme^ oo Phiioêc^^ de 
Malebranche, XVI, 49-53. 

* Malédiction, — Définition grammati- 
cale de ce mot, XVI, 53. — Terme de 
jurisprudence, 51. 

* Maléfice, — Sorte de magie ou sorcel- 
lerie, XVI, 54. — L*œil a toujours été 
regardé comme le siège ou Torgane 
du maléfice, 55. — Le maléfice ne 
s'envoie que par une personne irritée, 
50. — Ce que les démonographes en- 
tendent par maléfice, 57. 

Maleshbrbbs {Chrétien-Guillaume La- 
MOiG!<soif de). » ÂTertit Diderot qu'il 
va donner l'ordre d'enlever ses papiers 
et ses cartons, et en reçoit la moitié 
chez lui pour en prévenir la saisie, I, 
XLV. — Donne une face nouvelle à la 
librairie, XV, 512. — Lettre (inédite) 
de Diderot qui lui proteste n'être pas 
l'auteur du Mémoire pour Abraham 
Chaumeix, XÏX, 455. — Autre lettre 
inédite, dans laquelle Diderot répudie 
la paternité d'une brochure intitulée 
Préface de la Comédie des philoso- 
phes, tout en protestant de son mé- 
pris pour cette comédie, 455. 

* Malfaisant. — Terme de grammaire 
et de morale, XVI, 57. 

Malfilatrb {Jacques'Charles de Ci.ii«- 
CHAMP de), po^îte ignoré de son vivant. 
— Compte rendu critique de son 
poôme Narcisse dans Vile de Vénus, 
VI, 355. — Notice sur sa vie malheu- 
reuse et sa fin prématurée, 361. — 
Cité, XIII, 97. — Diderot apprend à 
M"* Volland qu'il a fait une pièce de 
poésie à l'occasion du Narcisse^ XIX, 
311. 

Malherbe (François de), po€te.— Beau- 
tés de l'ode qu'il adresse à Louis XIII 
pour l'exhorter à la conquête de La 
Rochelle, VI, 413. 

Malheur, — 11 resserre les liens de 



l'amitié, V, 278. — A pour effet de 
rapprocher les hommes, VII, 95. 
Malice, maliffmté.-^ Penchants vicieux; 
ce qui les caractérise, I, 77. — Pas- 
sions dénaturées, 113. 

* Malice, — Disposition à nuire, mais 
avec plus de finesse que de force, XVI, 
57. 

* Maligmité. — Malice secrète et pro- 
fonde, ?^VI, 58. 

* Malintentionné, — Se dit de celui qui 
a le dessein de nuire, XVI, 58. 

Malobt, un des médecins de Diderot, 

I, LVI. 

Malfigbi {Marcel), savant médecia. — 
Ses travaux anatomiquesetses obser- 
vations ont plus servi à ébranler le 
matérialisme que tous les raisonne- 
ments de la métaphjTsique, I, 133. 

* Malveillance et Malveillant. — Emploi 
de ces termes, XVI, 58. 

Malves(Giia de). — Voyex Gda m Halves. 

Malvbs ( M*"* de ), femme du mathé- 
maticien Gua de Malves. — Diderot 
lui dédie sa comédie intitulée la Pièce 
et le Prologue, VIII, 73. 

Malviixb {Marie de), grand-mère mater- 
nelle de M"»* de Vandeul. — Vojcx 
GoAMPioR {Marie, veuve). 

Mamiet [Claudien), écrivain chrétien du 
V siècle, XV, 298. 

Mandbvillb {Jean de), célèbre voyageur 
anglais. — Auteur de la Fable des 
Abeilles; sa philosophie, IV, 102, 103. 

— Cité, X, 299. 

* Mânes. — Divinités domestiques des 
anciens païens, XVI, 59. — Diverses 
étymologies de ce mot, ibid, — Ce 
qu'Apulée dit de la doctrine des mânes 
dans son livre de Deo Socratis, 60. 

MANès, philosophe d'origine perse. ~ 
Fondateur du Manichéisme, XVI, 61. 

BIangogdl. — Nom sous lequel le roi 
Louis XV est désigné dans les Bijotix 
indisci^s, IV, 137. — Reçoit du génie 
Cucufa un anneau magique, 148. — 
Éprouve la tentation d'en faire Tessai 
sur Mirzoza (Bf"*de Pompadour), 149. 

— La favorite obtient l'abandon de 
cette idée, 150. — Fait successivement, 
et toujours avec succès, trente essais, 
152, 156, 159. 166, 170, 175, 214,216, 



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ET ANALYTIQUE. 



329 



218, 227, 232, 237, 253,259,267,270, 
276, 289, 293, 298, 306,328, 350, 361, 
366, 375. ~ Échantilloa de fa morale, 
223. — Ldea où il place Tàme de la 
remme, 224. — Sa définition des fem- 
mes, 225. — Son rè?e, ou voyage dans 
la région des bypothèsps, 255. — Se 
fait expUqaer, par ronéirocritique 
Bloculocas, un songe extraordinaire, 
302. ~ Assiste au récit de VOiseau 
blanc, conte bleu, 416. 

Manichéeng, — Que deviennent-ils avec 
la nécessité prétendue de leurs prin- 
cipes, I, 27 (note). — Le dogme des 
Manichéens est Téponge de toutes les 
religions, XVI, 66. 

• Manichéisme. — Secte d'hérétiques fon- 
dée par un certain Manès, Perse de 
nation, XVI, 61 . ->- Le dogme des deux 
principes est le fond de leur doctrine; 
il est beaucoup plus ancien que Ma- 
nès, 62 et sui7.— Quelques-unes des 
raisons qu*on peut opposer au mani- 
chéisme, 05-90. 

Manière (la). — Son origine en pein- 
ture, X, 464. — Vice contracté à l'Aca- 
démie, t6û2. — Comment on peut Té- 
Tiler, 465. — Elle vient du maître, de 
racadémie,de récole;il n'y en aurait 
ni dans le dessin, ni dans la couleur, 
si l'on imitait scrupuleusement la na- 
ture, 467. — Dissertation sur ce dé- 
Vut, XI, 368. ~ Est un vice commun 
a tous les beaux-arts, 369. — Se dit 
en bonne et en mauvaise part, 370. 

— Il y a une manière nationale, t6fd. 

— Elle influe sur toutes les parties 
de la peinture, 371. — . Consiste k 
s'écarter des convenances, 372. — Se 
fait remarquer dans tout ce qui est 
romanesque, 373. — Est dans les 
beanx-^utace que l'hypocrisie est dans 
les mœurs, XH, 121. 

Manière de bien juger dans les ouvrages 
de peinture, ouvrage posthume de 
l'abbé Langier. — Critique de cet ou- 
vrage, XIII, 98. 

* Manières. — Usages établis pour 
rendre plus doux le commerce des 
hommes entre eux, XVI, 90. — 
En quoi elles consistent pour la plu- 
part, 91. — Doivent exprimer le 



respect des inférieurs à l'égard des 
snpérieurs, 92. — Doivent changer 
selon les différentes formes de gou- 
vernement, ibid. — Peuples chez qui 
les manières étaient mises au rang des 
lois, 91. — Doivent être un des objets 
de l'éducation, 95. — Pourquoi elles 
survivent aux mœurs, 96. 

* Manières, Façons^ — Emploi de ces 
synonymes, XVI, 96. 

Manille, effrénée brelandière de la cour 
de la Manimonbanda, IV, 170. — 
Mangogul fait sur elle l'essai de l'an- 
neau magique, 171. — Tout en elle 
parle Jeu, ibid. — Suite de ses révé- 
lations, 172, 173. 

BIanimonbanda. — Nom qui, dans les 
Bijoux indiscrets^ désigne la reine , 
femme de Louis XV, IV, 138. 

Manourt, avocat. — Prend connaissance 
de la demande en résiliation de vœux 
formée par Suzanne Simonin (laReli^ 
gieuse)^ V, 60. — Après une visite à 
Longchamp, il se charge de sa cause, 
ibid. — S'applique à protéger sa 
cliente contre les persécutions du 
couvent, 67. — Ne peut conférer avec 
Suzanne, 74. — Le procès se suit, un 
premier mémoire fait peu de sensa- 
tion, 86. ~ Publie un second mé- 
moire qui produit plus d'effet, 89. — 
Écrit à Suzanne une lettre qu^elle n'a 
pas lue au moment où il vient la 
visiter, 02. — Le procès perdu, il 
off^e à Suzanne la continuation de ses 
services, ibid. — S'offre à la faire 
changer de maison, 94. — Ses démar- 
ches sont couronnées de succès, 102. 
— Se présente à Longchamp, où il 
n'est pas reçu, 10^.— Écrit à Suzanne 
le lendemain ; sa lettre, sans avoir été 
ouverte, est envoyée au grand-vicaire 
M. Hébert, ibid. — Assiste avec 
M. Hébert à la scandaleuse séance 
d'introduction de sœur Suzanne au 
couvent d'Arpajon, 109. 
' Manstwpration ou Manustupration. — 
Étymologie de ce nom et de ses syno- 
nymes Mastupration et Masturtion, 
XVI, 96. — L'action représentée par 
ce mot est aussi appelée onania et 
onanisme, ibid. — Examen physiolo- 



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iho 



TABLE GÉNÉRALE 



gique ftervant à prouver qu'elle u'est 
point un mal en médecine, 97-08. — 
Il est rare que ceux qui la pratiquent 
ne tombent pas dans l'excès, ibid, — 
Maladies qui en résultent, ibid. à 100. 

— Observations sur les accidents 
qu'entraîne cette funeste passion, iOO. 
104. — Réflexions pratiques sur le 
traitement ordinaire des maladies pro- 
voquées par la manstupration, i04, 
105. 

Maquignons. — En fait de chevaux tous 
les hommes sont maquignons, VI, 46. 

— En quoi ne le sont-ils pas 7 ibid. 

* Marabout ou Marbouts, — Nom que 
les Mahométans donnent à des prê- 
tres, XVI, 105. — DiiTërent peu des 
autres hommes, mais sont facilement 
reconnaissables à leur air hypocrite et 

' réservé^ 106. — Ne se marient qu'entre 
eux, ibid, — Vénération du peuple 
pour eux, ibid. — Leur commerce, 
106, 107. 

Marat {Jean'Paul)^ médecin. — Er- 
reurs de son ouvrage intitulé De 
VHomme ou de Vinfluence de lame 
sur le corps, IX, 378. (Ce personnage 
est le môme que le fameux déma- 
gogue connu sous ce nom. 

Mabc (saint), évangéliste, principal co- 
lon de l'Allée des épines. — Sa con- 
versation avec Ménippe, I, 208, 210 et 
suiv. — Ménippe, peu satisfait de ses 
discours, se retire de l'Allée des 
épines, et le laisse haranguer sa 
recrue et travailler à peupler son 
allée, ibid. 

MARC-Ai)RàLE. — Traduction d'une de 
ses pensées, par M. de Joly, I, 166. 

Marcel, célèbre maître de danse, III, 
432. — Cité, X, 241,489. — Manie- 
rait ses élèves, XI, 372. — Était le 
plus insipide modèle qu'un acteur eût 
pu choisir, 373. 

1 Marchand de loto Oe)« Êtrennes aux 
dames, poésie, IX, 66. 

Marchais, Jeune marin, XIX, 3. — 
Vieilli par la fatigue. Description de 
la vie qu'on mène sur mer, 4. 

Marcia, fille de l'historien Cremutius 
Cordus. — Sauve du bûcher les ou- 
vrages de sou père dont Séjan avait 



fait ordonner la destruction, UI, 276. 

— Son éloge par Sénèque, ibid. 
Maréchal (mylord). — Gomment il ju- 
geait J.-J. Rousseau dans sa querelle 
avec Diderot, III, 7. 

Marbscot (M. le baron de). — Commu- 
nique un curieux billet adressé par 
Diderot à Emmanuel Bach, XX, 91. 

— Cette communication est accom- 
pagnée de l'extrait d'un recueil inédit 
de nouvelles à la main, terminé par 
un quatrain attribué à Diderot, ibid. 

Marporio. — Statue, à Rome, à qui les 
satiriques font donner la réplique à 
Pasquin, XVI, 205. 

Maiigraff {André^igismond)^ chimiste 
allemand. — Ses expériences sur le 
cobalt, XIII, 68. 

Margcbritb. — Ses amours avec Jacques, 
VI, 213. 

^ Mari libertin puni (te), divertisse- 
ment. — Plan de cet ouvrage, VIII, 
265-284. 

Mariage. — Dette que chacun doit payer 
à la société. II, 80. — Suite de ques- 
tions sur ce sujet, 241. — Ce qui en 
fait une source de dépravation^ 24^1. 

Mariage (te) de Diderot, nouvelle par 
Ch. Joliet, XX, 145. 

M\RiAi<iA {Jean) y Jésuite espagnol. ~ 
Publie en 1610, après l'assassinat de 
Henri IV par Ravaillac, sous le titre 
d^lnstitution du Prince, une apologie 
du meurtre des rois, XV, Ï79. 

Marianne, ou les Aventures delà com' 
tesse de ***, roman de Marivaux, I, 
2:n, alinéa 7. 

MARiB-THéRBSB d'Autricbe, XI, 347. 

Marignt {Abel'François Poissosi, mar- 
quis de Mbnars de ). — Achète de 
M. de Boisset le tableau de Greuze 
connu sous le nom de l'Accordée de 
Village, X, 151. — Cette channinte 
composition, gravée par J.-J. Flîpart, 
fait aHjourd'hui partie de la G«lene 
du Louvre, sous le n9 260 de FÉcole 
française, ibid. — Commande à Carie 
Van Loo son tableau des Arts «Mp- 
pliants, 245. — Ce tableau Rllégo- 
rique aétéfait en l'honneur de M"^ de 
Pompadour, sœur de Marigny, ibid. 

Marilubr {dément-Pierre), dessinateur- 



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ET ANALYTIQUE. 



341 



graveur. — Ses belles vignettes pour 
les OEuvrêi de Dorât foat encore 
rechercher cet ouvrage, VI, 415. 
Mabi^ (Pabbé). —Son portrait; scène 

de fanuisie, XDC, 3. 
MaaifiDs, philosophe éclectique. — Suc- 
cède à Proclus, XIV, 340. — A pour 
disciples Hégias, Isidore et Zénodote, 
ibid, 
MAajcs (Cona), général romain. — 
Paroles remarquables que Salluste 
met dans sa bouche, III, 483. 
H&aivAOx (P. Carlbt db Chambur de), 
auteur des romans le Paysan par- 
venu et la Vie de Marianne. — Cité, 
I, 237, alinéa 7. — Pourquoi les An- 
glais estiment beaucoup ses ouvrages, 
302. — Cité, IV, 336. 
Mablt. — Voyage de Diderot à ce lieu ; 
description qu'il en fait, XVIII, 353 
et soiT. — Autre description des 
Jardins et des appartements de 
Marly, XIX, 135. 
Mabiiontel {Jean- François). — Son 
opinion sur Sénèque et ses écrits, 
m, 229. — Embrasse la cause de 
Diderot contre les critiques violentes 
de rabbé Grosier, 382 à 405. — Fait 
reloge de Naigeon, 404. — Une con- 
testation s'élève entre Saint-Lambert 
et lui à Toccasion du poème intitulé 
les Incas, V, 258. — Mot sanglant 
qu*il adresse à Tabbé Morellet, VI, 
390. — Emprunte à YÊraste de Sa- 
lomon Gessner le sujet de son opéra 
comique Sylvain^ VIII, 20. — Son 
apostrophe à Diderot au sujet de Se- 
daine^ 383. — Réforme ses idées 
premières sur la musique dramatique, 
509. — Mot de Voltaire sur sa tragé- 
die de Denys le Tyran, XI, il9. — 
Son Portrait peint par Perroneau, 
155. — Jugement sur sa poétique, 
173. — Jugement sur son Bélisaire, 
roman philosophique, 305. — Son 
poème la Neuvaine de Cythère cité 
avec éloge, 333. — Son plaisant dia- 
logue avec Chamfort, 375 et XIX, 
273. — Son Bélisaire, beau sujet 
manqué, XVIII, 238. — Son inquié- 
tude au sujet de la Neuvaine de Cy- 
thère, XIX, 155. — Critique de son 



opéra-comique la Bergère des Alpes ^ 
207. — Il reçoit une lettre et un 
beau présent du fils de la reine de 
Suède t Toccasion de son Bélisairef 
264. — Et un compliment de la part 
de l'empereur et de l'impératrice 
d'Allemagne, ibid, — Sa dispute avec 
deux évèques, 265. — Lettre que 
Diderot lui écrit, 45». 

^ MAaQOISBDBCLATB(la) etSAIIfT-ALBAIf« 

dialogue, IV, 449. 

Marraine, — Témoin obligé d'un enrô- 
lement, I, 191, alinéa 6. 

Mabsais (du). — Voyei Dcmabsais. 

Marsy (Saotebbao de), éditeur de VAU 
manach des Muses^ III, 69. 

BlARST (François-Marie de), littéra- 
teur. — Son poème intituté Pictura 
Carmen, imité par Le Mierre, XÏIl, 78. 

Martul, poète laiin. — Nous lui devons 
la connaissance d'une foule de mots, 
de traits historiques, d'anecdotes et 
d'usages, qu'on ne trouve point ail- 
leurs, III, 258. 

Mastin. — Trois tobleaux de cet artiste 
exposés au Salon de 1771, mauvais, 
XI, 530, 5J1. — Une Madeleine mou- 
rante, une Famille espagnole, qu'il 
envoie au Salon de 1775, sont sans 
dessin et sans couleur, XII, 21. — 
Au Salon de 1 781 , son Sacrifice d'Iphi- 
génie, quelque mérite de composition 
et puis c'est tout, 55. — De mauvais 
portraits, 56. 

Martyrs, — Le vrai martyr attend la 
mort, 1, 142. — Ce qui les fait, 1, 206, 
alinéa 48* 

* Massacre. — Emploi de ce terme de 
grammaire, XVI, 107. 

Massacre des Innocents. — Maladresse 
des historiens juifs à ce sujet, I, 211, 
aUnéa 60. 

Massabd (Jean). — A gravé sous le nom 
de la Voluptuetise un portrait de 
if«« Grouse (M"« Babuti), peint par 
son mari, X, 351. 

Masse. — En physique, ne pas la con- 
fondre avec l'action, II, 6. 

Masson {Antoine), célèbre graveur. — 
Son beau Portrait du Maréchal 
d*Harcourt, dit le Cadet à la perle, 
d'après Nicolas Mignard, et son 



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342 



TABLE GÉNÉRALE 



estampe les Pèlerin d*EmmaUs, mo- 
dèles à étudier, X, 442. 

Matadors, — Titre donné à certains 
princes maltraités par les -papes, I, 
196, alinéa 24. 

McUhéfnatiques, — Voyez 1 Mémoires 
sur différents sujets de mathéma- 
tiques. 

Mathos ou Matos {Jean)^ jésuite portu- 
gais. — L*un des complices de Tassas- 
sinat de Joseph V, roi de Portugal, 
XV, 281. 

Matière, -^ Elle est divisée en ma- 
tière morte et en matière vivante. 
Suite de questions intéressantes sur 
ce sujet, II, 58, 59. — Ce quMl faut 
pour la mettre en mouvement, 6. — 
La supposer indifférente au mouve- 
ment et au repos, e^est n*avoir pas des 
idées nettes de la résistance, 6i. — 
Erreurs des philosophes à ce sujet, 
65, 69. 

Matrice, — Étude physiologique de cet 
organe, IX, 391. — N'est point un 
organe essentiel à la vie de la femme, 
393, 472. 

Uatter {Jacques), historien et philo- 
sophe. — A donné dans son livre le 
Mysticisme en France au temps de 
Fénelon, une intéressante étude sur 
le quiétisme et sur M"" Guyon, II, 256. 

BIaty (Matthieu)^ savant médecin an- 
glais, secrétaire de la Société royale 
de Londres. — A été induit en erreur 
touchant les Patagons, 201. 

Maupeoo (René-Nicolas), chancelier de 
France. — Son impopularité, II, 380. 
— Son éloge par Voltaire, V, 398. 

Madpbrtuis. — Voyez Badman?!. 

Maqpertdis, auteur du Système de la 
Nature, qu'il publie d'abord en latin 
sous le pseudonjrme d'un professeur 
d'Erlangen, II, 5 à 15. — Baumann 
était le pseudonyme adopté pour l'édi- 
tion latine, 16. — Objet et analyse 
de son remarquable ouvrage, 45-48. 
Examen des conséquences de son 
système, 49. — Ce qu'il dit au che- 
valier de LouviUe, moribond, frappé 
d'apoplexie, pour l'obliger à parler, 
IX, 426. — Obtient réponse et gagne 
son pari, ibid. 



Maubepas {Jean- Frédéric PHéLVPEAux, 
comte de). — Présente au roi Louis XV 
un mémoire sur le commerce avec les 
colonies anglaises, V, 315. — Son zèle 
pour les intérêts de la Bibliothèque du 
roi, XIU, 474. — On lui doit l'éta- 
blissement de l'école des jeunes élèves 
de langues, instruits à Constantinople 
aux dépens du roi, 475. 

Maxime d'Éphèse, philosophe éclec- 
tique. — Un des précepteurs de l'em- 
pereur Julien, XIV, 329. >- Il eut 
Édésius pour maître, 330. — Il était 
savant, et ses connaissances Tariées 
fournissaient un aliment inépuisable 
à son enthousiasme, ibid. — Accom- 
pagne Julien dans son expédition de 
Perse, ibid. — La mort de l'empereur 
le fait tomber dans un état déplo- 
rable, ibid. — Valentinien et Valeus 
le font charger de chaînes, ibid. — 
Son innocence reconnue, il est rendu 
à la liberté, ibid. — Est condamné à 
une amende que sa pauvreté Teoi- 
pêche de payer, ibid. — Est relégué 
dans le fond de l'Asie, où de plus 
grands malheurs l'attendent, ibid. — 
A peine arrivé au lieu de son exil, il 
est emprisonné et livré aux plus cruels 
traitements, ibid, — Lassé de vivre, 
il ^demande du poison à sa femme 
qui, avant de le lui présenter, en 
prend la plus grande partie et meurt 
sous ses yeux, ibid, — Il sunit par 
les soins d'Éléarque, préfet d'Asie, 
331. — Rentre à Constantinople, ibid. 

— Sa fin tragique, ibid. 
Maximes. — Il n'est guère de maxi- 
mes de morale dont on ne puisée 
faire un aphorisme, et réciproque- 
ment, VI, 262. 

BIayenne {Charles de Lorraine, duc de). 

— Stratagème dont il use aux portes 
de Hantes , n, 501. 

Maynox dInvaux. — Voyex In vaux. 

Matot, célèbre joueur d'échecs, V, 387. 

Mead (docteur), célèbre médecin an- 
glais. — Gomment il guérit un An- 
glais hypocondriaque, XVII, 337. 

Meacx (M"** de). — Diderot lui rend 
visite à Bourbon ne-les-Bains, V, 263. 

— Charade en vers que Diderot 



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ET ANALYTIQUE. 



3&3 



adresse à M>' de Prunevaax, sa fille, 
IX, 50. 

Méchanceté. — Elle a sa source dans le 
tempérament, I^ 31. 

Méchant. — Étranger aux affections 
sociales, le méchant est incapable do 
juger les plaisirs qu'elles causent, 
1, 80. — Sa conscience le tient en 
crainte continuelle, 90. — Tourments 
qu'endure Tétre pervers qui ne peut 
se cacher, I, 117. — Il mérite toute 
l'aversion du genre humain, ibid, 

— Ses affections dénaturées le ren- 
dent souverainement malheureux, 
ibid. — S'il est athée, il est Juge et 
partie, II, 61. — Il ne rit jamais; 
pourquoi, IV, 472. 

Meckbl (J.'Fréd.), anatomiste alle- 
mand. — Ses expériences réitérées 
sur le cerveau, IX, 317. 

• Méconnaissable^ Méconnaissance , Mé- 
connaissant^ Méconnaître. — Accep- 
tions diverses de ces termes, XVI, 107. 

' Mécontent, Mécontente, Mécontenté^ 
Mécontentement. — Termes relatifs à 
rimpression pénible que notre con- 
duite laisse dans l'esprit des autres, 
XVI, 107. 

Médecine. — Lettre sur les troubles 
qui, en 1718, divisaient la médecine 
et la chirurgie, IX, 213. — Son état 
en Grèce au temps d'Hippocrate, 220. 

— Les remèdes, souvent plus nuisibles 
que salutaires, 427. 

Médecins. — Avantages à retirer de 
leur triple connaissance en médecine, 
en chirurgie et eh pharmacie, IX, 216. 

— Nécessité de leur union dans un 
même corps avec les chirurgiens, 217. 

— Où se trouvent les grands méde- 
cins, 428. 

MÉnés, tragédie perdue de Sénèque, 
in, 35i. 

Médiastin. — Ligament des poumons, 
formé par la réunion des deux sacs 
elliptiques de la plèvre, IX, 289. 

— Son utilité, 306. 

* Médisance, — Elle est permise et 
quelquefois nécessaire, XVI, 108. 

— Ce qu'on entend communément 
par ce mot, ibid. 

' Méditation. — Opération de l'esprit 



qui s'applique fortement à quelque 
objet, XVI, 108. 
UÉhoc (le duc de). » Freston, son en- 
chanteur, comparé au diable, I, 214. 

* Méfiance. — û'ainte habituelle d'être 
trompé, XVI, 109. 

* Mégarique {secte). — Euclide de Mé- 
gare en fut le fondateur, XVI, 110. 
— Principaux philosophes de cette 
secte, 110 à 114. 

Mbinièbes (J.'B.'F. Dureï de), prési- 
dent de chambre. — Sa conduite avec 
un procureur au Parlement; scène 
curieuse, XIX, l.')2. — Notice sur lui, 
ibid. (note). 

Meissonibr, peintre français. — A inti- 
tulé un de ses tableaux le Neveu 
de Rameau, V, 385. — Description 
de cette toile, exposée en 1860 dans 
un local privé, et, en 1867, à l'Expo- 
sition universelle, ibid. — Est l'au- 
teur d'une peinture à Thuile : La 
Lecture chei Diderot, XX, 119. 

Meister {Jacques-Henri), littérateur 
suisse. — Secrétaire de Grimm, le 
supplée souvent dans la rédaction de 
la Correspondance littéraire, I, xi. — 
A vécu dans la familiarité de Diderot, 
ibid, — Sa brochure : Aux mânes de 
Diderot, xiii-xxiii. — Son Éloge 
de Lavater, xx. — Cite avec éloge 
le discours d'un vieillard dans le 
Supplément au voyage de Bougain^ 
ville, II, 197. — Ses réflexions sur 
l'effet produit par les ouvrages dra- 
matiques de Diderot, VII, 173. — 
Lettre que Diderot lui écrit pour le 
prier de lui envoyer Roland, son 
copiste, XX, 85. 

MéLà {Annœus), père du poète Lucain. 
— Tacite en parle d'une manière équi- 
voque, m, 21. — Fabius Romanus, 
au moyen de lettres contrefaites, l'en- 
veloppe dans un complot contre Néron, 
22. — Se fait couper les veines pour 
échapper au tyran, ibid. — Laisse, 
par son testament, des sommes consi- 
dérables à Tigellin, favori de Néron, 
ibid. — Sénèque le Rhéteur, son père, 
en parle avec avantage, 23. 
MéLAMPB, théologien, philosophe, poëte 
et médecin grec de l'époque fabuleuse. 



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m 



TABLE GÉNÉRALE 



— On lui élève des temples après sa 
mort, XV, 54, 55. 

Mélancolie, habitude de tempérament, 
qui porte à laméditotion, II, 354,355. 

* Sentiment habituel de notre imper- 
fection, XVI, 114. 

Mélanges de littérature, ^histoire, etc., 
par d*E8cherny. — Extrait de cet ou- 
vrage, XX, 136. 

Mélanie, drame de La Harpe. — Cet 
auteur en dut sans doute Tidée à la 
Beliffieuse de Diderot, V, 5. — Re- 
marque au sujet du silence que cet 
auteur a gardé sur le roman de Dide- 
rot la Religieuse, 175, 176. 

Mblec-Sala, Soudan d*Égypte. — Saint 
Louis marche contre lui à la Mas- 
soure, XIV, 2*9,250. 

Mblbdir ou Malbk K4MBL, soudau 
d'Egypte. — Recouvre Damiette sur 
les croisés, XIV, 248. -. Fait prison- 
nier Jean de Brienne, roi de Jérusa- 
lem, qu*il garde en otage, ibi<L 

MtfLissB, philosophe éléatique, né à Sa- 
mos.— A écrit un ouvrage intitulé De 
VÊtre et delà Nature,lilV, 398, 399. 

Mbllini, graveur. — Expose au Salon 
de 1765, artiste médiocre, X, 452. — 
Au Salon de 1767, il expose un por- 
trait, d'après feu Alard, dit le livret, 
XI, 366. 

1 Mélodrame (Lettre sur le Traité du), 
VllI, 506-510. — Voyes Chastbllox. 

Mblo:! {Jean-François), économiste fran- 
çais, secrétaire du Régent.— Voltaire 
en faisait grand cas, IV, 81. — Est 
le premier qui ait remué les matières 
économiques; sans lui peut-être cette 
science serait encore à naître, 82. 

Melot (Anicet), garde des manuscrits 
de la Bibliothèque du rot.^ Éminents 
services rendus par ce savant, XIII, 
473. 

Membranes, — Comment elles se pro- 
duisent, IX, 281. 

Mémoire. —Cette faculté, très-dévelop- 
pée, va rarement avec le Jugement, I, 
370. — Elle peut nuire à la comparai- 
son tranquille des idées, ibid, — En 
quoi elle consiste, II, 112-113. — Elle 
conserve en nous la conscience du 
moi, 160. — Effets singuliers de la 



maladie à son encontre, 161-163. — 
Elle ne réside qu'en un endroit, 
centre commun de toutes les sensa- 
tions, 168. — Sa définition selon Bor- 
deu, 169. — Étude physiologique de 
cette faculté, IX, 366. — Son empire 
sur la raison, 369. 

Mémoire contenant le projet d^une pompe 
publique, etc.— Examen de cette bro- 
chure, IX, 441. 

Mémoire pour Abraham Chaummx 
contre les prétendus philosopha» Didê- 
rot et d*Alembert, ou BéfiUatiom, etc., 
brochure attribuée Untèt à Diderot, 
tont6t à Morellet, XX, 98. — Pour- 
quoi l'on doit se prononcer pour la 
négative, ibid. 

Mémoire sur Diderot, par M. Damiroo, 
XX, 142. 

Mémoires historiques et philosophiques 
sur la vie et les ouvrages de Denis 
Diderot. — Le manuscrit autographe 
de cet ouvrage de Naigeon, contcrvé 
par M™* de Villeneuve sa sœur, est 
acheté à la vente de sa bibliothèque, 
par M. Brière, Ubraire, qui le publie 
en 1821, V, 362. — Cité, XX, 141. 

Mémoires pour servir à l'histoire de la 
vie et des ouvrages de Diderot, par 
M"** de Vandoul, sa fille, I, ixv; 
XX, 142. 

n Mémoires sur différents sujets de 
mathématiques, IX, 73. — Notice pré- 
liminaire, 75. — Remarque intéres- 
sante sur la première édition d'une 
partie de ces mémoires publiée en 
1748, t6td, — Premier mémoire : 
Principes généraux d'acoustique, 83. 
— Second mémoire : Nouveau compas, 
examen de la développante du cercle, 
132. — Troisième mémoire : Examen 
d'un principe de mécanique sur la 
tension des cordes, 153.— Quatrième 
mémoire : Projet d'un nouvel oiigue, 
i^O-iQl. —Cinqwèmemémoire : Lettre 
sur la résistance de l'air au mouve- 
ment des pendules, 168-181. — Con- 
clusion des cinq mémoires, 182. — 
Réflexions sur une diflSculté proposée 
contre la manière dont les Newtoniens 
expliquent la cohésion des corps et 
les autres phénomènes qui s'y rap- 



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ET ANALYTIQUE. 



32i5 



portent, f 83-191.— Note sur aa mé- 
moire de d'AIembert concernant le 
cilcal des probabiUtés, 192-306. — 
Eumen d'on écrit de d*Alembert sur 
rinocalation, 207. 
Mimoiru sur la vie, lê$ miracles, et 
i*hiHoire de Jésus-Christ. — Livre 
supposé, ], 206, à la note. 

* Menace, aigne extérieur de la colère 
ou du ressentiment, XVI, 115. — Ce 
terme est employé métaphoriquement 
en cent manières différentes; exemple^ 

Hi!UGE0T (Françots-Guitlaume), élève 
d'Augustin, de Deshays, de Bovcher 
et de Vien. — Expose au Salon de 
1781 : Léonard de Vinci expirant dans 
ks bras de François 7*^, grande et 
belle composition, XII, 52. — Au 
même Salon, V Étude qtâ veut arrêter 
le Temps, morceau de réception de cet 
artiste, 53. — Vesquisse de Léonard 
de Vinci appartient auJonrd*hui à 
M. Wairerdin,t&td. 

MÉiuiYDas, fkax Messie^ disciple de Si- 
mon le Magicien, XV, 327. — Se disait 
envoyé de Dieu, ibid. 

lUiuaD {Louis). — Anteur du Diable au 
ca/e,dialogue signé Diderot^ XX, 100. 

Mbkicics, philosophe chinois. — Le plus 
célèbre de sa nation après Confucius, 
XIV, 127. — A la réputation de Tavoir 
emporté en subtilité et en éloquence 
sur Conrucius, mais de ne l'avoir point 
égalé p2ir rinnocence des mœurs, la 
droiture du cœur et la modestie des 
discours, ibid. 

* Menée, — Pratique secrète et artifi- 
cieuse, XVI, 115. 

MÉNESTKiEm (Claude-François) jésuite. 
^ A donne, dans sa Bibliothèque cu' 
rieuse et instructive^ une intéressante 
histoire du jeu de cartes, XIV, 32. 

^àiSHis {Antoine-Raphaël), célèbre pein- 
tre allemand. — Est attaché À la cour 
d'Espagne en qualité de premier 
peintre du roi Charles III, X, 198. ^ 
Deux de ses pastels : VInnocence sous 
la figure d'une jeune fille qui caresse 
un agneau, et le Plaisir sous la figure 
d'un jeune garçon, sont l'objet de Tad- 
nairation de La Tonr, i6i(2.— Sa Cour- 



tisane athénienne et son PhUosophe 
sto^icien sont également des pastels 
d'une grande beauté, ibid. — Causes 
de la supériorité qu'il a acquise et 
conservée dans son art, 320. 

Meng-Tseo, philosophe chinois, nommé 
par nos anciens missionnaires BIencios. 
— Voyex ce nom. 

HéNippE, philosophe cyniqnev — Plus 
recommandable pour sa manière d'é- 
crire que pour sa philosophie, XIV, 
265. — Quelle Ait la cause de sa 
mort, ibid. 

MAntppe, philosophe thébain, habitué de 
l'Allée des marronniers, I, 206. — Son 
entrelien avec ceux qui ont planté 
l'Allée des épines (les chrétiens), 
ibid.. et suiv. — Invite Marc à lui 
raconter les merveilles de son maître, 
208. — Applaudit À sa morale, qu'il 
ne trouve pas nouvelle, ibid. — S'é- 
tonne de l'ignorance dans laquelle il 
se trouve des prodiges qui ont éclaté 
durant trois ou quatre ans sans que 
Rome en ait été informée, 209. — Peu 
satisfait de la réplique de Marc, il 
sort de l'Allée des épines, 210. 

Mensonge. — Ses avantages sont d'un 
moment, II, 177. — Celui qui dîne et 
soupe du mensonge n'aime pas celui 
qui prêche la vérité, III, 77. — Il est 
toujours nuisible, VII, 180. 

* Mensonge officieux. — Anecdote qui le 
jusUfle, XVI, 116. 

Mentagre. — Sorte de dartre hideuse du 
menton, IX, 473. — Devenue conta- 
gieuse, sous le règne de Tibère, ce 
prince défend, par un édit, le baiser 
de cérémonie en usage chez les Ro- 
mains, ibid. 

Mention. — Témoignage ou rapport 
par écrit ou de vive voix, XVI, 116. 

* Mépris. — Ce terme se traduit par 
insolence, hauteur ou fierté^ se- 
lon qu'il a pour objet nos supé- 
rieurs, nos inférieurs ou nos égaux, 
XVI, 117. 

Méprise d^Arras{la), ou Affaire du sieur 
Montbailly, —y oyei Montbailli. 

Méprises {les)^ comédie en un acte. — 
Compte rendu incomplet de cette 
pièce, VIII, 516. 



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346 



TABLE GÉNÉRALE 



* Mercenaire, — Acceptions de ce root, 
\VI, 117. — D*après Hacbiavel, les 
peuples sont corrompus sans res- 
source dès qu'ils sont obligés d'entre- 
tenir des soldats mercenmreSy ibid. 

Mbbcier {L,^ébastien)^ auteur du To- 
bleau de Paris. — Fait dans cet ou- 
vrage le portrait du Neveu de Ra- 
meau, V, 381. — Lettre que Diderot 
lui écrit, XX, 83. 

Merck (Jean-Henri)^ littérateur alle- 
mand. — Lettre que Goethe lui 
adresse au sujet de Jacques le Fata- 
liste, VI, 7. 

Mercure Trismégiste. — Troisième fon- 
dateur de la sagesse des Égyptiens, 
qui Font adoré sous le nom d*Hermès 
Trismégiste, XIV, 383. — Ses livres, 
formant quarante-deux volumes, ren- 
fermaient toute la science des Égyp- 
tiens, 390. — La plupart de ses li- 
vres ont disparu dans Tincendie de 
la bibliothèque d'Alexandrie, 303. 

Mères. — Avis aux mères sur les dan- 
gers auxquels sont exposées leurs 
filles, II, 261. 

MéaiGAOLT (M^^*). — A eu entre les 
mains une copie de la Promenade du 
Sceptique, 1, 173. 

MérUe (le). — D'où il dépend, I, 38. 

MsasEfiNB (le Père Marin). — Ce qu'il 
pensait de la propagation du son : er- 
reur consignée dans son ouvrage inti- 
tulé : Harmonie universelle conte- 
nant la théorie et la pratique de la 
musiqusy IX, 87. — Condisciple de 
Descartes,, il le met en rapport avec 
Hobbes, XV, 08. 

Mbrval, brocanteur, courtier d'usure, 
VI, 230. — Le maître de Jacques est 
conduitchex lui par le chevalier Saint- 
Ouin et ses acolytes, tbid. — Fait le 
métier d'entremetteur, 231. — Dis- 
cours quil tient à l'emprunteur, 232. 
— Est dénoncé poor ses friponneries, 
236.— L'affaire n'a pas de suites, 237. 

Mbschu et Mescoine. — Personnages 
qui, dans la religion de Zoroastre, 
correspondent à Adam et Eve dans la 
Bible, XVII, 326. 

Hbssaline {Valérie), impératrice ro- 
maine. — Épouse publiquement le 



Romain Silius, III, 31, 37. — Résout 
la perte de Julie et de Sénèque, 38. — 
Cérémonie de set noces avec Silius, 
43. — Claude, instruit de son forfait, 
la fait arrêter, ibid, —Est ramenée au 
palais impérial dans un tombereau, 
ibid. — S*enfuit dans le Jardin de 
Lucullus, où Narcisse, au nom de 
Claude, laCait mettre à mort, et laisse 
s n cadavre à Lépida, sa mère, 45. 

Messe. — Voyex Eucharistie^ ou Trans- 
substantiation. 

Métamorphoses d'Ovide. — Comment 
Diderot les Juge, XVUI, 446. 

Métaphysiciens. — Seuls auteurs aux- 
quels il soit permis d'être obscurs, II, 
30. 

Métaphysique. — Toutes ses billevesées 
ne valent pas un argument ad homi- 
fiem, 1, 132. — Elle a moins fait pour 
ébranler l'athéisme que n'ont fait les 
ouvrages de Malpighi, de Newton, etc., 
1, 133. — Elle fait tout au plus des 
sceptiques, t6td. 

MiTASTAsio ou lliTASTASi, célèbre poète 
italien. — Ses tragédies lyriques ont 
inspiré les grands compositeurs, VIII, 
458. — Passage de ce poète qui peint 
fortement la tendresse des mères, XIX, 
06. 

" Métempsycose. — Les Indiens, les 
Perses, et en général tous les Orien- 
taux, l'admettaient comme un dogme 
particulier, XVI, 118. — Ce dogme 
souffrit trois espèces de révolutions, 
ibid. — Embarras des Juifs qui ad- 
mettent la métempsycose comme 
moyen de résurrection, XVII, 23. 

Méthode. — Dans bien des circonstances, 
elle gène l'esprit et captive la mémoire 
en pure perte, VI, 375. — ËxceU«ite 
dans les choses de raisonnement, elle 
est mauvaise dans celles de nomen- 
clature, 376. — Elle naît quand il n'y 
a plus de génie» XI, 132. 

Méthodistes (les). — Sont, de tous les 
philosophes, les plus entêtés, II, 44. 
— Preuve tirée dn raisonnement du 
naturaliste Unneus, 44, 45. 

Métra, Journaliste. — Insère, dans la 
CorrMpofwIaiiC0 secrète, sous la date 
du 10 Janvier 1776, des notes écrites 



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ET ANALYTIQUE. 



347 



par Diderot à la marge d*une traduc- 
tion de Tacite, II, 459. ~ Ces notes 
sont aujourd'hui publiées dans les 
Œuvres sous le titre de Principes de 
k politique des Souverains, 461-502. 
— losôre dans le même Journal, à la 
date du 23 juillet 1776, VErUretien 
d^un philosophe (Diderot) avec la ma- 
rêchale de*** (Br.^glie); dans cette éui- 
tion des OEuvres, 505-528. 

MéTRocLB. philosophe cynique, XIV, 26i. 

HiTROiiAX. — Lalettrexciii, de Sénèquc 
à Lacilius sur la mort de ce philo- 
sophe, citée avec éloge, m, 261. 

Ueqisius {Joan), pseudonyme de Nicolas 
Chobieb, avocat au parlement de Gre- 
noble. — Son buste, couronné de 
myrtes, contribue à Tornement de 
l'Allée des fleurs, I, 237, alinéa 7. 

Michel - Ange ( Buonarotti ) peintre , 
sculpteur et architecte do premier 
ordre. — Qui a pu lui inspirer la 
courbe de son dôme de Saint-Pierre 
de Rome, X, 519. 

Michel le jecnb, empereur d*Orient. — 
Tente de relever le culte des lettres 
et de k philosophie, entièrement né- 
gligées durant tout le viit* siècle, XV, 
299. 

MiEsis (Franjj), célèbre peintre hollan- 
dais. — Son tableau VObservateur 
distrait est représenté, au Salon de 
1767, par la belle gravure de Georges 
WUle,XI, 365. 

MiG?iAiu> {Nicolas)^ peintre. — Son 
Portrait du maréchal d'Harcourt 
connu sous le nom du Cadet à la 
perle, gravé par Masson, mérite d'être 
élndié pour la hardiesse du burin, 
X,442. 

MiGNOT, Statuaire. — Expose au Salon 
de 1759 un remarquable buste de 
Diane, X, 103. — Une Bacchante 
^ormie, qu'il expose au Salon 
de 1761, est placée, d'une voix una- 
nime, par tous les statuaires au rang 
des antiques, 224. — Rien de cet 
artiste au Salon de 1763; Diderot 
révèle à son sujet une manœuvre en 
usage parmi les sculpteurs, ibid, — Le 
Salon de 1765 reçoit de lui un bas- 
relief représentant une Naïade vue 



par le dos^ 437. — Ce joli bas-relief 
a été exécuté en pierre, de grandeur 
naturelle, à la fontaine des Hau- 
driettes, au Marais, ibid. 

MiLET et MiL<siBNNES.— Manière dont 
les magistrats de Milet répriment la 
fureur du suicide, II, 257. 

Millet {Francisque) y paysagiste. — 
Voyez Faancisqcib Millet. 

MiLLOT {René)^ sculpteur, élève de Le 
Moyne. — Une flagrante injustice 
de l'Académie le prive, en 170 , du 
prix auquel il avait droit, XI, 377. — 
Scènes tumultueuses à cette occasion, 
378. — Description déuillée de son 
bas-relief, que l'Académie fait mettre 
en morceaux, ainsi que tous ceux du 
concours, voulant par ce moyen 
anéantir la preuve de son injustice, 
ibid. et 379. — Falconet s'offre géné- 
reusement à lui venir en aide, 380.— 
Sa belle réponse aux propositions que 
Diderot lui fait au nom du maître, 
ibid, — Comment Diderot juge l'Aca- 
démie de peinture à propos de son 
injustice au détriment de Millot, 
XVllI, 297. — Ce que celui-ci répond 
à Diderot après la proposition de 
Falconet, 208. — Description de son 
bas-relief, 299. 

Millot (l'abbé). — Son Abrégé de VHis- 
toire de France, recommandé comme 
un livre bien conçu, bien écrit, sage 
et hardi, III, 494. 

Milon de Crotone essayant ses forces, 
statue, en marbre, du sculpteur 

. Edme Dcmont, exposée au Salon de 
1709, XI, 456. — Cette figure est 
aujourdliui placée au Musée du Lou- 
vre, Sculpture moderne, n° 293, ibid. 

Milton (John) , célèbre poêle anglais, 
cité I, 213, alinéa 65. — Reproche 
qu'on lui fait au sujet du démon, tbid. 

MiNBavE, déesse de la Sagesse et des 
Arts. — Remplit le rôle de guide 
dans le rêve ingénieux de Mirzoza, 
IV, 293. 

Mines, — De leur exploitation, IV, 48. 
— Ont un côté séduisant, mais le 
rêvera est affreux, 40. — Les travaux 
qu'elles exigent démontrent que l'ori- 
gine du monde doit être reculée biea 



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3&8 



TABLE GÉNÉRALE 



au delà de Tantiquité connue, 50. 

MiNOs, roi de Crète, législateur des Cre- 
tois, frère et successeur de Rhada- 
mante, XV, 59. 

Minotaure (le). — Sacriâces que les 
Athéniens avaient coutume de faire à 
ce monstre, V, 493. 

MiNUTius-FéLix, orateur latin. — Ses 
maximes touchant lareligion^I, 487. — 
Ses pensées contre l'intolérance, XV, 
237. 

Miracles. — Ce n'est point par des 
miracles qu'il faut juger de la mis- 
sion d'un homme, I, 1 43. — Tous les 
peuples ont des miracles dans leur 
histoire, 148. — Avec eux on dé- 
montre tout, mais on ne prouve rien, 
ibid. — Inutiles pour démontrer la 
vérité d'une religion, 149. — Ceux 
qui en voient y sont résolus d'a- 
vance, 151. — La raison seule fait 
des croyants, 152. — Prouver l'Évan- 
gile par un miracle, c'est prouver 
une absurdité par une chose contre 
nature, 161. — Pourquoi ceux de 
Jésus- Christ sont-ils vrais, et ceux 
d*Esculape, d'Apollonius de Tyane et 
de Mahomet sont-ils faux? ibid. — 
Ceux de Jésus-Christ n'ont pu con- 
vertir le peuple Juif, 162. ^ Ceux de 
Vespasien racontés par Tacite, III, 
262, 263. 

Miroir (te), Journal littéraire. — Son 
compte rendu, dans le n® du 5 fé- 
vrier 1822, d*une traduction du Meveu 
de Rameau, qu'il accepte comme l'œu- 
vre originale de Diderot, V, 167. 

MinzozA. — Nom sous lequel M">* de' 
Pompadour figure dans les Bijoux 
indiscrets, IV, 137, 145. — Elle pos- 
sédait au souverain degré l'art de 
bien raconter, ibid. -^ Avait peu de 
tempérament, ibid. — Se trouvait 
vieille à vingt-deux ans, 146. — Pro- 
pose au sultan (Mangogul ou Louis XV) 
do le distraire par le récit des aven- 
tures galantes de sa cour, ibid. — 
Mangogul lui révèle le don d'un 
anneau magique que lui a fait le génie 
Cucufa, 150. — Ses terreurs à cette 
nouvelle, ibid. — Obtient du sultan 
la promesse qu'il n'en fera pas l'essai 



sur elle, 151. — Éprouve un grand tro«i« 
ble après une première épreuve faite 
sur Alcine, 155. — Demande inutile- 
ment à Mangogul qu'il renonce à l'em- 
ploi de l'anneau diabolique, tbûi. — 
Sa métaphysique, 243. — Disserte 
sur l'âme, 244. — Prend part à un 
grave entretien sur les lettres, 279. 

— Ses idées sur le tbé&tre, 284. — 
Rôve dans lequel Minerve lui fait vmr 
les bustes d'Homère, de Virgile, de 
Pindare, d'Horace, de Socrate, de 
Platon, d'Anacréon, de La Motte, de 
Voltaire, 293-295. — Demande à Blo- 
culocus l'explication d'un songe, 3C1. 

— Se fait raconter YOiseau blanc, 
conte bleu, 381-441. 

Misanthrope. — Le genre humain lui 
est à charge, I, 115. — La haine est 
toujours son premier mouvemcnt,t6td. 

Misanthrope (te), comédie de Molière. 

— La première scène de cet oa\-rage 
est un chef-d'œuvre, malgré lindé- 
cision où se trouve le spectateur sur 
le personnage principal, VU, 350. 

Misanthropie. — Maladie du tempé- 
rament; elle est quelquefois épidé- 
mique, 1, 115. — On peut la regarder 
comme le revers de l'hospitalité, ibid. 
» C'est un penchant dénaturé, ibid. 

^ Miscellanéa artistiques, XIII, 1-104. 

— Voyez la table des matières du 
tome XUI. 

^ Miscellanéa dramatiques, VDI, 428. 

— Voyez la table des matières du 
tome VIII. 

*, MisceUanéa littéraires, VI, 317. — 
Voir la table des matières du tome VI. 

^ Miscellanéa philosophiques, le tome IV, 
en entier. — Voyez la Table des mO" 
tières du tome IV. 

* Misérable. — Sens divers de cette 
expression, XVI, 119. 

Misère. ^Ennemie redoutable de la pro- 
bité, ni, 491. 

* État de l'homme misérable, XVI, 119. 
Misnah. — Nom donné par Juda, son 

auteur, au recueil du droit civil et 
canonique des Juifs, XV, 358. — 
Époque à laquelle fut composé cet 
important ouvrage, qu'il ne faat pas 
confondre avec le Talmud, 359. 



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ET ANALYTIQUE. 



3/i9 



Missionnaires, 1, 197, alinéa 23.— Point 
important quMls devraient bien con- 
eeroir, XVI, 437. — Anecdotes sur les 
missionnaires anglais, XIX, 184. 

Mitaines (U vslours. — Invention des 
Jésuites, faite en opposition de la rigi- 
dité des Jansénistes, I, 200, alinéa 31. 

MrratAs.— Divinitédes Perses, XVI, ^2. 

Mttn, — Ornement de la tête des évo- 
ques et des abbés dans les cérémo- 
nies religieuses, I, 196, alinéa 23. 

MiTRESKi. — Chargé par Timpératrice 
de Russie de former une troupe de 
comédiens, XIX, 397. — A chargé 
Diderot de demander à M"* Jodin sMl 
peut compter sur elle, et à quelles 
conditions, 39S. 

Mode (la). — En fait de modes, ce sont 
les fous qui font la loi et Timposent 
aux sages ; les courtisanes- la donnent 
aux honnêtes femmes, IV, 207. 

MoDÈLB.— Son usage est indispensable; 
partout où il. est honteux d*en servir, 
Tartiste peintre ou sculpteur fera ra- 
rement do belles choses, XII, 114. 

MoDkLE HoiiNÉrB (le), sujet de Ubieau 
demandé par Greuxe, indiqué par 
Diderot, exécuté par Baudouin et 
gravé par Moreau le Jeune, IX, 74. 

110DéBATiO!«. — Pour faire son éloge et 
relever son excellence, il suffit de 
considérer les désordres de Pambi- 
lion, I, 111. 

Modes ATos, philosophe pythagoricien. 
- Vécut sous Néron, XVI, 526. 

* Modicité, Modique. — Terme relatif 
àU quantité, XVI, 119. 

* ModificcUion , Modifier , Modificatif, 
Modifiable. — Différentes acceptions 
de ces mots, XVI, 119. 

Mœurs. — La science des mœurs faisait 
la partie principale de la philosophie 
des Anciens, I, 11. 

* Actions libres des hommes, naturelles 
ou acquises, bonnes ou mauvaises, 
susceptibles de règle et de direction, 
XVI, 120. — Motifs de leur variété 
chez les divers peuples, ibid. 

Mœurs (des) dans la poésie dramatique, 

VU, 369. (Voy. Sommaire, p. 304.) 
Moines, ï, 197, 108, alinéa 28, 29. — 
: Leur r6le au xviii* siècle, II, 99. — 



Conversation avec un moine sur le 
sentiment de Tamour paternel, XIX^ 
161. — Dtner singulier de Diderot 
avec deux moines, 321. 
^ Moïsade {la).— Notice de M. Assézat, 
sur ce morceau attribué à Diderot, IV, 
118. — La création, 119. — La chute 
d'Adam. 120. — Le déluge, ibid. — 
Noé, t6tcl. — Cham, maudit, 121. — Les 
patriarches, ibid. — Abraham, ibid. 

— Isaac et Jacob, ibid. — EsaQ, 122. 

— Moïse, ibid. — Pharaon et les 
plaies de TÈgypte, 123. — - La fuite 
d*Égypte, 12i. — Le passage de la 
mer Rouge, ibid. — Le Décalogue^ 
ibid. — Dathan et Abiron, 125. — 
L*Égypte anéantie, 126. — Impréca- 
tion contre Moïse, ibid. — Réflexions 
et réplique, 127. 

MoISB. — L'autorité de ses écrits com- 
parée à celle des historiens profanes, 
1, 145. — Mauvais tours qu*il joue à 
Pharaon, roi d'Egypte, 201. — En- 
ferme le Décalogue dans le tabernacle, 
202. ~ Fait Aaron, son frère, pontife 
héréditaire, 203. — On murmure, il 
anéantit les rebelles, ibid. — Se met 
en marche pour la Terre promise, 
abandonne ceux qu'il y conduisait^ 
non sans leur faire des recommanda- 
tions, et va mourir de faim dans une 
caverne, ibid, — Manière dont il re- 
présente notre globe au commencement 
de son histoire {la Genèse), XIV, 89. 

MoissY (M. de), auteur de différents 
ouvrages. — Se charge d'une lettre 
de Diderot pour Falconet, XVIII, 329. 

MoiTTE ( Pierre- Etienne ) , graveur. — 
Le Donneur de sérénade, qu'il expose 
au Salon de 1765, mauvais, X, 450. — 
La Paresseuse d'après Greuze, sup- 
portable, 451. — De 1722-1780, a 
gravé principalement d'après La Tour 
et Restent, ibid. — Expose, an Salon 
de 1767, un Portrait de Duhamel du 
Monceau, XI, 366. — Expose en 
1771 un Portrait de feu Hestout, 5i7. 

MoiTTc, sculpteur, élève de l'Ecole des 
protégés, XI, 376. — Pigalle, son 
maître, force l'Académie à lui adjuger 
le prfa de l'année 1767, qu'il ne mé- 
ritoit MO, 377. — Scènes tumultuou- 



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350 



TABLE GÉNÉRALE 



ses occasionnées par cette injustice, 
ibid, — Honteux de son élection, il 
est un mois entier tans entrer à la 
pension, 381. — Ne pas inférer de 
cette histoire que Moitte ne fut pas 
un bon élève, ibid, — Diderot raconte 
cette histoire à Falconet, XVllI, 297. 

MoivRB {Abraham)^ mathématicien. — 
Le livre d« la doctrine des chances 
{The Doctrine of chances) est ton 
principal ouvrage, II, 352. — Ami de 
Newton, il fat choisi comme un des 
Juges de la dispute entre celui-ci et 
Leiboitx sur la priorité de la décou- 
verte du calcul infinitésimal, ibid. 

MoKiRis, philosophe japonais. — An- 
nonce la doctrine d*uu dieu ordonna- 
teur du monde et protecteur des hom- 
mes, sous le nom d*Amida, XV, 267. 

Mâle. — Conjectures sur cette masse 
informe qui s*engendre dans la ma- 
trice de la femme, II, 25-27. 

MoLK, acteur célèbre. — Sa querelle 
avec Fréville et sa femme au sujet de 
Fils naturel de Diderot, fait inter- 
rompre la représentation de cet ou- 
vrage, VII, 8.— Fait, à Paris, le suc- 
cès du Beverley de Saurin, 415. — 
Anecdote de métier relative à son jeu, 
VIII, 346. — Était un automate à ses 
débuts, 352 et 377. — Auteur d une 
comédie demeurée inédite, ayant pour 
titre le Quiproqtw, 511. — Eiamen 
critique de cette pièce, ibid. k 515. 

Molécule, — Toute molécule est animée 
de trois sortes d'actions, II, 68. 

MoLiJtRB {Jean-Baptiste PoQUBLiivde).— 
Sa comédie de V imposteur {Tartuffe), 
citée comme exemple de l'inutilité de 
l'exposition, Vil, 346. — Cette pièce 
oflTre la preuve que, dans un ouvrage 
bien conduit, Pexpositioa se fait à 
mesure que le drame s'accomplit, 
ibid. — Est souvent inimitable ; ses 
Femmes savantes font tomber la 
plume des mains, 366. — Adresse 
dont il use dans Tartuffe, ibid. et 
XVI, 400. 

MoLiRA (Aoum), jésuite espagnol. — 
— Publie, en 1588, ses pernicieuses 
rêveries, XV, 279. 

M oLiNEux. — Son opinion sur les sen- 



sations des aveugles-nés qui recou- 
vreraient la vue, I, 311. — expé- 
rience qu'il propose à ce snjet, ibid. 

— Locke partage son avis, ibid. 
M.QUA (Tarquinia), femme érudite du 

xvi* siècle. — Fut l'amie de François 
Patrice, XVI, 543. 

* Momerie, — Emplois divers do ce 
terme, XVI, 121. 

1 Mon Père et Moi, dialogue, IV, 475. 

Monastères de fUles, I, 200, où ils sont 
appelés Cages. 

Monde matériel (le). — Résultat du jet 
fortuit des atomes, suivant les athées, 
I, 135. ~ Discussion de cette idée, 
136. — Sujet traité dans la Prome- 
nade du Sceptique, 177-250. — Ce 
qu'il peut être, II, 48. — Considéré 
sous certains points de vue, il paraît 
bien vieux; à beaucoup d'égards, au 
contraire, la terre ne semble habitée 
que d'hier, 60. 

Mo:«DONviLLE {Jean-Joseph de), dit Cas- 
SA!«BA, compositeur de musique, au- 
teur de l'opéra Titon et V Aurore^ XII, 
147. 

Mo?iBT (/«an), auteur et directeur dra- 
matique. ->- Auteur des Mystifications 
de Poinsinet, V, 450. 

Mo:«i (de), prêtre, curé de Langres. — 
Subit l'opération de la pierre, sans 
manifester la moindre douleur, II, 
166, 167. 

MoNi (M'"* de), supérieure de l'abbaye de 
Lonchamp. — Entre en charge au 
moment de l'admission de Suxanne 
Simonin [la Religieuse) dans cette 
maison, V, 35. — Son éloge, ibid. — 
Sa belle conduite pendant les deux 
années du noviciat de sœur Suxanne, 
36-40. ~ Sa mort, 41. 

MoNiMA, dame de la cour de Maogogul. 

— Prétend ne pas craindre que son 
bijou i>arle, IV, 158. — Ce que dit ce 
dernier, ibid. 

MoNNBT (Charles). — Premier prix de 
l'Académie en 1753, agréé en 1765; il 
expose, au Salon de cette année, un 
Saint Augustin écrivant ses confes- 
sions^ mauvais tableau, X, 410. — Un 
Christ expirant sur la croix, et 
un petit tableau de l'ilmottr, non 



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ET ANALYTIQUE, 



351 



moÎQS mauvais, ilnd. — Une Made- 
leine en méditation, qoMl expose au 
Salon de 1767; tableaa à envoyer 
chez Tremblin, au pont Notre-Dame, 

XI, 297. ~ Artiste sans talent, 307. 
— Cinq tableaux qu'il expose au Salon 
de 1771, tous de la plus grande mé- 
diocrité, 518, 510. — Toujours agréé, 
jamais académicien, expose en 1775, 
Borée et Orythie, deux mauvais dessus 
do porte, XII, 23. — Vénus sortant 
du bain, et les Portraits qu*il expose 
en 1781 ne méritent pas qu'on s'y 
arrête, 55. 

Mohnote. — Diderot lui abandonne 
Tarticle Encaustique de VEncyclopé- 
die, que lui-même avait préparé, X^ 
A». 

Monologue, — Son rôle dans le drame, 
VII, 368. 

MoKOT {Martin-Claude)^ sculpteur, élève 
de Vassé. — Expose au Salon de 1760 
un Amour décochant ses traits^ mo- 
dèle en plâtre, mauvais; une Jardi- 
nière grecque^ modèle en plâtre de 
bon style; une bonne Tête de Bac- 
chante en marbre ; un Portrait 
de Vavocat Target^ marbre de gran- 
deur naturelle, XI, 458. — Envoie à 
l'Exposition de 1771 : le Génie du 
jfrintemps qui enchatne de fleurs un 
signe du zodiaque; le Portrait en 
marbre de Af"^« la marquise de 
Ségur ; le Portrait du sculpteur 
Vassé, 542. — Expose, en 1781, une 
Jardinière^ en marbre; une Tête de 
r Amour ; une Tête de Faune, une 
Tête de Bacchante; deux figures en 
marbre: Psyché visitant l* Amour, 

XII, 70. 

Monstres humains. — Exemples cites 
par le médecin Bordeu, II, 147, 148. 

— Causes qui les produisent, ibid. — 
Leur formation dépend de la prédo- 
minance d'nn sexe sur l'autre, 150. 

— Conformations héréditaires, IX, 
418. 

Montaigne (Michel de). — Ce qu'il rap- 
porte touchant la perte de plusieurs 
livres des Histoires de Tacite, 1, 0, 10. 

— Jugement sur les athées, 10, à la 
note. ~ Donne aux Pyrrhoniens un 



étendard avec la devise : Que sais-je? 
217. — Son grand art à prouver, 11, 
272. — Son livre des Essais comparé 
au livre de VBomme par Helvétius, 
200. — Jugement qu'il porte de l'his- 
torien Dion, III, 120. — Traite d'im- 
pertinentes les accusations de Dion 
contre Sénèque, 187. — Est le bré- 
viaire des honnêtes içeos, 235. -- Son 
éloge comme écrivain, t'M. — Son 
estime pour Sénèque et ses ouvrages, 
372-373. — Est un des sectateurs du 
pyrrfaonisme, XVI, 485. 

MoNTAMT (OtViier-Franpo»d'ARCLAisde), 
savant français, auteur d*un Traité 
de la peinture sur émail, V, 416. — 
Diderot a été, en 1765, l'éditeur de 
cet ouvrage, X, 60. — Voit chez lo 
duc d'Orléans un tableau peint à 
VEncaustique par le procédé do Ba- 
chelier dont il découvre le secret, 
66, 67. ~ Partie de son Traité des cou- 
leurs pour la peinture sur émail, qui 
appartient en propre à Diderot, XIII, 
48-60. — Son goût pour les sciences 
et les arts, XVIII, 300. — Son carac- 
tère, son genre d'esprit, XIX, 130. 

MoirrBAiLLT, bourgeois de Saint-Omer. 
~ Mis à mort comme parricide, VI, 
428. — Son innocence est reconnue, 
ainsi que celle de sa femme, après 
deux ans; leur procès en réhabilita- 
tion, ibid, 

MoT^sraRON ( Fougbrbt de ). ~ Ses ou- 
vrages, son portrait, VI, 304. — Ma- 
nière dont il sentait la musique de 
Lulli, 305. 

Montesquieu (Charles de Secondât, ba- 
ron de), auteur de VEspnt des lois, 
cité, I, 185. — Voltaire lui a refusé 
le génie, VI, 353. — Plaisanterie que 
lui fait myldrd Chesterfleld, lors de 
son séjour à Venise, XIX, 124 et suiv. 
— Réponse que lui fait le fameux 
Marlborough, 134.— Son mot àSuard 
sur la confession, ibid* 

' MoNTFAUGON. — Gibct autrofois fa- 
meux, XVI, 121. ~ Épigramme de, 
Marotsurla mort de Semblançay, ibid, 

MoNTFAGCON (le Père Bernard de), au- 
teur de l'Àn^ttt^ expliquée, — A 
donné dans lo quatrième volume de 



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352 



TABLE GÉNÉRALE 



cet ouvrage uoe remarquable descrip- 
tion des immenws aqueducs de Rome, 
XUL 312. 
MoTiTCBRON. — Voyex CAaaé de Mont- 

GERON. 

MoNTLi?iOT (abbé de). — Auteur de la 
Justification de plusieurs articles du 
Dictionnaire Encyclopédique, ou Pré- 
jugés légitimes contre Abraham Chau- 
meiXn ouvrage attribué à tort à Dide- 
rot, XX, 99. 

MoNTuéidY (Louis-André de), comédien 
célèbre, fils de La Sage, Tauteur de Gil 
Blas, etc., I, 360. ~ Un des hommes 
les plus estimables qui aient exercé 
Tartdu comédien, VIII, 354. — Jouait 
avec uo égal succès tous les rûles de 
son répertoire dont il se donnait le 
masque, ibid. et 392. — Cet acteur, 
qui était la candeur et Thonnêteté 
môme, Jouait supérieurement le rôle 
de Tartuffe, 417. — Mort subitement, 
ibid. 

MoNTMOREFiCY (lo baroH de). — Reçoit 
le commandement de Bourgogne, XIX, 
52. 

MoNTMoniN (de), évéque de Langres. ~ 
L*abbé Diderot, frère putné du philo- 
sophe, lui demeure attaché pendant 
toute sa vie, I, lix. 

Montre. — Son mécanisme comparé à 
celui du monde, 1, 229, alinéa 33. 

MoMTucLA (J, -Etienne)^ savant mathé- 
maticien. — Ce quMl dit de Gi-égoire 
de Saint- Vincent recherchant la so- 
lution du problème de la quadrature 
du cercle, II, 348. — Auteur de VHis- 
toire des mathématiques, V, 319. — 
Est appelé, par le lieutenant général 
comte d*Hérouville, pour concourir à 
une Histoire générale de la guerre 
dans tous les siècles et chez toutes les 
nations, ibid. — Son Histoire des 
mathématiques est achevée par le géo- 
mètre Lalande, ibid, 

n Monument sur la place de Reims* — 
Nom donné à une belle statue de 
Louis XV due au ciseau de Pigallo, 
XIII, 29. — Défaut considérable dans 
les détails de ce monument, 30. — 
Il y a dans cette composition des pen- 

V Bées justes et grandes, mais Texpres- 



sion n'en est pas une, 31. •— Note sur 
llnscription qui décore cet ouvrage, 
ibid. 

MootE (Edward)^ auteur du Joueur {tke 
Gamester), tragédie-drame en prose, 
VII, 120. — Cette pièce, longtemps 
attribuée à Lillo, a été traduite et ar- 
rangée pour la scène française par 
Diderot, ibid. — Voyez 1 Joueur (ie), 
VII, 413. 

Morale (la), ou Science des meeurs. — 
Faisait la partie principale de la phi- 
losophie des anciens, 1, 11. — Nous 
la traitons avec moins d*égards, 12.— 
Dans V Essai sur le mérite et la vertu, 
traduit de l'anglais de mylord Sbaf- 
tesbury, ce s^Jet est examiné avec 
soin, ibid. — Il n'est question dans 
cet Essai que de la vertu morale, 
ibid. 

Mora'e tmiverseUe (ia), ou les Devoirs 
de V homme fondés sur la nature, par 
le baron d'Holbach; ouvrage cité, III, 
181. — S'il y en a une, où la cheiv 
cher, où la trouver? VI, 444. — Tout 
système de morale qui tend à éloigner 
l'homme de l'homme est mauvais, 
VII, 182. 

MoEAMERB, savant arabe. — Invenu les 
caractères arabes, XVII, 36. — Qtc 
dans une coqversation sur les Sarra- 
sins chez le baron d'Holbach, XVIII, 
419. 

Mo^kno (Sauveur-François). — Méde- 
cin et chirurgien, également distingué 
dans l'une et l'autre branche de Tan 
de guérir, IX, 219. 

1 Morceau de Diderot inséré dans le 
Discours sur l'inégalité des conditions 
parmi les hommes^ de J.-J. Rous- 
seau, IV, 100. 

MoREAc (J.-N.). — Fait adopter, pour 
désigner les Encyck)pe(iû(e<, le sobri- 
quet de Cacouacs, XIII, 117. — Voyez 
Cacouacs. 

MoREAu le Jeune (Jean-Michet)^ dessi- 
nateur célèbre. — Figure pour la pre- 
mière fois au Salon de 1781, où il 
expose : Cérémonie du sacre de 
Louis XVI; Arrivée de J.-J. Bous- 
seau au séjour des grands hommes, 
dessins spirituels et bien composés. 



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ET ANALYTIQUE. 



S53 



xn, 71. — Ses tètes aa pastel, an 
même Salon, ni belles ni bien peintes, 
ibid. 

HaitEAc-lfADiN (M"**), femme d*an offi- 
dfir retiré à Versailles. — Consent 
à recevoir sons son couvert toutes les 
lettres timbrées de Caen que le mar- 
quis de Croismare écrit, croit-il, à 
sœur Suzanne Simonin (la Religieuse)^ 
V, i83. — Ces lettres sont remises h 
Diderot, ibid. — Diderot et Grimm 
osent de son nom et de sa confiance 
pour entretenir Terreur du marquis 
de Croismare, 185, 187, 190, 193, 196, 
200, 201,202. 

MoREL (dom). — Remplace le Père Le- 
moine comme directeur spirituel du 
couvent Sainte-Eutrope à Arpajon, V, 

155. — Se fait raconter par Suzanne 
Simonin (la Religietue) les événe- 
ments de sa vie, ibid. — Confesseur 
de Suzanne, elle était sa confidente, 

156. — Tous deux étaient entrés en 
religion par contrainte, ibid. — De- 
meurait sur la réserve en parlant de 
la supérieure, 157. — Approuve Té- 
loignement que le Père Lemoine lui a 
inspiré pour la supérieure, 158. — 
Se refuse à donner aucune explication 
à ce sujet, 159. — Nomme folie Tétat 
dans lequel la supérieure est tom- 
bée, t6î^. — Est persécuté par ses su- 
périeurs, 166. — Persuade Suzanne 
Simonin de se sauver du couvent, ibid, 

MoRELLET (l*abbé). — Rédt d'une visite 
quMl fit, en 1752, à Tabbé de Prades, 
1,434.— Son pamphlet intitulé la Vi- 
sion de Charles Palissot, V, 377. — 
Publie, en 1770, le Prospectus â!un 
dictionnaire du commerce, VI, 393. — 
Exameu de ce projet, t&ûl.— Mot plai- 
sant sur ce projet, quMl n*exécute pus, 
tMd. — Cède les matériaux qu'il a 
recueillis à Peuchet, qui publie le Dic- 
tionnaire universel de géographie 
commerçante, ibid. — Mots sanglants 
deSuard et de Marmontel à son égard, 
396. — Est nommé secrétaire du bu- 
reau du commerce; son caractère, 
XJX, 290. — 11 iait un mémoire con- 
tre la Compagnie des Indes, 312, 314. 
— Son ouvrage contre les dialogues 



de l'abbé Galiani est plein d'amer- 
tume, 339. — Sentiment de Diderot 
sur sa Réfutation du Dialogue sur le 
commerce des blés, XX, 8. — Juge- 
ment de l'abbé Galiani sur lui, 10. — 
Comment Diderot qualifie ses Jéré- 
miades, 22. 

MoRBLLT, écrivain politique et socia- 
liste. — Est l'auteur du Code de la 
Nature, ouvrage faussement attribué 
à Diderot par U Harpe, 1, 6; XX, 98. 

MoRCT, mousquetaire. — Sa plaisante 
aventure au sujet d'un tableau de 
Brenet, XI, 266. 

MoRLièRB, peintre en émail, XIV, 409. 

MoRPHTSB. — Diderot, dans ses Lettres 
à Mademoiselle Volland, donne ce 
nom à M"** Volland, mère de Sophie 
Volland. 

Mort. — L'enfant y court les yeux 
fermés; l'homme est stationnaire ; le 
vieillard y arrive le dos tourné, IX, 
276. — C'est une impolitesse cruelle 
que de parler de la mort devant un 
vieillard, ibid. 

Mort d^Abel (/a), poème de Gessner. — 
i xamen de cet ouvrage, VI, 324. 

Mort de Socrate (la)^ drame en trois 
actes et en prose. — Voyez Sadvignt. 
Voltaire a traité ce sujet sans succès, 
VII, 316. — M. de Lamartine s'est 
plus rapproché de la sublime esquisse 
de Diderot, ibid. — Cette esquisse 
conforme à l'histoire, 381-384. 

Mortifications. — Leur utilité, I, 224, 
alinéas 21, 22. 

* Mosaique et Chrétienne (Philosophie). 
— Son origine, XVI, 122. — Cette 
espèce de philosophie n'était pas nou- 
velle, 123.— Ceux qui l'ont embrassée 
se sont contentés d'éclairer quelques 
points de l'Écriture par les découvertes 
des philosophes; quel en a été le ré- 
sultat, ibid. k 124. — Auteurs divers 
qui ont traité de cette philosophie 
dans leurs ouvrages, ibid. et suiv. — 
Analyse du système de Thomas Bur- 
net, 127. — Analyse de celui de Bayer, 
130. — Ce qu'il s'ensuit de l'examen 
des systèmes de ces diflérents écri- 
vains, 131. — Hypothèse de Moïse, 
selon Coménius, ibid.et suiv. — Note 
23 



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35(i 



TABLE GÉNÉRALE 



de Naigeon sur cet article de l^Ency- 
clopédUf 134. 

M03HB1M {Joieph-Lam'Mt de), savant 
théologien de Lubeck. — 8a traduc- 
tion des Originêg êcclésiattkiues de 
Bingbam, préférable à Toriginal an- 
glais, m, 516. — Ses divers ouvrages 
à consulter, ibid. 

Mot du guet, I, 103, alinéa 0, et 228, 
alinéa 31. 

* Motif, — Définition grammaticale de 
ce terme, XVI« 134. 

Mots techniques, ^ La connaissance de 
la valeur de ces mots est un moyen 
assuré de (aire des progrès dans une 
Juste appréciation des tableaux, XII, 
113. 

MoucHT {Louis- Philippe)^ sculpteur. — 
Expose, au Salon de 1767, le Repos 
d^un Berger, modèle en plâtre, XI, 
361. — Deux Enfants et deux Médail- 
lons, 362. — Demande à Pigalle, son 
maître, de lui donner sa nièce en 
mariage; réponse de Pigalle, ibid, » 
Envoie à Texposition de 1769 le 
marbre du Repos du Berger, dont le 
plâtre a figuré au Salon précédent, 
456. — Ce marbre se voit aa Louvre, 
Sculpture moderne, n«292,t6icl.— Son 
envoi au Salon de 1771 consiste en 
divers modèles de décoration pour 
TEcole militaire, 538. — * Expose, 
en 1781, le modèle en plâtre d'une 
statue du Duc de Montausier, gouver- 
neur des enfonts de France, XII, 66. 

MouKDBN, ville de la Chine. — Examen 
de VÊloge de cette ville, poème com- 
posé par Tempereur Kien-Long, VI, 
397. 

Moulin (M.). — La présente édition lui 
est redevable d'une lettre de Diderot 
à Sanine, XIX, 462. 

Mouton. " Ce qu'on entend par ce mot 
en politique, II, 464. — Les cours en 
sont pleines, ibid. 

Mouvement. ^ Nécessahre à la santé, I, 
111. — D'où naît celui delà matière, 
II, 66. — Des mouvements volontaires 
et involontaires, IX, 326. — Du mou- 
vement animal, 327. — Du mouve- 
ment et de la vie propres à un organe, 
329. — De l'instinct animal, ibid. — 



L'existence d'une âme est-elle Indis- 
pensable au mouvement et à la vie de 
l'homme 7 ibid. — Du mouvement in- 
volontaire, 330. 
Muet de convention. — Parti que l'on 
pourrait tirer d'un pareil personnage 
pour l'étude de la formation des lan- 
gues, I, 351. — Son rèle devrait dif- 
férer de la pantomime ordinaire, 352. 

— Expériences proposées , 353 et 
suiv. 

* Multitude. — Grand nombre d'objets 
rassemblés, XYI, 137. — Se dit des 
personnes et des choses ; exemples de 
son emploi, ibici. 

MuRica {Christophe BcacHAan, comte 
de), général, d'origine allemande, au 
service de la Russie. — Sa remarquable 
fidéUté à Pierre lU , II, 467. — Lettre 
que lui écrit Diderot^ dans laquelle il 
le prie de répondre à . différentes 
questions économiques sur la Russie, 
XX, 45. 

* Munificence, — Libéralité royale; 
emploi de ce terme, XVI, 137. 

MoKALT (Ed. de), conservateur de la 
Bibliothèque impériale de l'Ermitage 
à Saint-Pétersbourg. — Transmet à 
M. Assézat le catalogue raisonné des 
manuscrits de Diderot, conservés à 
l'Ermitage, IX, 453. 

MoRBT {MarC'Antotne-François)^ savant 
littérateur. — Curieuse anecdote sur 
sa merveilleuse guérison, in, 362, 363. 

— Son panégyrique de Charles IX, 
dans lequel il fait l'éloge de la 
Saint-Barthélémy, a flétri son nom, 
ibid. — Annotateur célèbre des au- 
teurs latins, 370. — Mot de caractère 
qui lui sauve la vie, VI, 310. 

Muscles. — Organes soumis à l'action 
des nerfs, IX, 321. — Effets de U 
lâcheté sur le sphincter de l'anos, 
323; de la joie immodérée sur le 
sphincter de la vessie, 324. — Déno- 
mination des différentes parties dont 
un muscle se compose, ibid. — Con- 
sidérations physiologiques sur leur 
action, 325. 

Mdséi, poète lyrique, natif d'Athènes, 
disciple d'Orphée, XV, 54. — Le 
poème intitulé Iféro et Léandre lui a 



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ET ANALYTIQUE. 



355 



été faaaseineot attribaé, Urid, — > 
Betaooap dViateon Msurent qull n*a 
Jamais existé, t6td. 

Mia$lière. — Bfachine inventée par le 
bijoutier Frénicol, IV, 210. ~ Voyex 
Fréniool. 

Mm^uê» ^ Jugement de M"' de Soli- 
goac, qui la considère comme le plus 
fiolent et le premier des beaux-arts, 
I, 335. — Expressive et délicieuse 
dans le silence de la nuit, 336. — 
Toachant tableau de ses effets sur 
U^ de Solignac, ibid. — Il y a, en 
musique, deux styles , l'un simple et 
l'antre figuré, VU, 162. — VIphigénie 
de Racine fournirait à un musicien 
de génie des morceaux sur leaquels il 
pourrait déployer à son choix toute 
l'énergie et tonte la richesse de 
chaque style, 163-165. — Serait-elle 
soumise aux caprices des peuples, à 
la diversité des lieux et à la révolu- 
tion des temps? IX, 83. ^ Elle a des 
principes invariables et une théorie, 
85. — Son objet et sa fin, 86. — Du 
son en général et des espèces de sons, 
87-08. — De Toreille? ce qu*on entend 
en musique par une octave, une ««- 
conde, une iUrce, une quarte, etc., 
99, 100. — Du son considéré comme 
fort ou faible, 102. — De la force du 
«on, 107. — De la seconde espèce de 
son, 113. — De la troisième espèce 
de son, 115. — Système des sauts, 119. 
~ Expériences à faire, 123. — De la 
fixation du son, 126. — Querelle des 
Bouffons (Gluckistes et Piccinistes), 
XII, 137. 

Mossrr-PATHAT ( V.'D.) — Auteur d'une 
Bistoire de la vie et des ottvrages de 
J'-J» RoussecM, — Sa notice sur le 
médecin Th. Tronchin, VI, 112. 

MvniBL, musicien, cité, XII, 302, 321. 

Mtuos, écrivain allemand. — Publie, 
en 1702, une traduction du roman de 
IMderot, intitulé Jacques le Fataliste, 
VI, 3. — Dans sa préface, il qualifie 
^original : Tune des pièces les plus 
précieuses de la succession littéraire 
non imprimée de l'auteur, tbtd. — 
Le manuscrit qu'il reçut en commu- 
nication lui fut confié sous la pro- 



messe solennelle de ne pas publier le 
texte français, ibid, 

Myuvs, Jeune peintre, élève de Gérard 
Dow. .- Meurt victime de l'atrocité 
des Prussiens, XII, 132. 

Mvsoii, philosophe grec. — Substitué à 
Périandre, comme l'un des Sept 
Sages, par les Grecs, ennemis du 
despotisme et de la tyrannie, XV, 
50. — Ses qualités disdnctives, ibid. 

Mystère (le). — Rien n'est plus con- 
traire au progrès des connaissances, 
X, 47, — Principes de Diderot sur 
ce sujet, ibid. 

Mystères. — Choses merveilleuses 
qu'on ne voit point avec les yeux, et 
que la Foi oblige à croire, I, 192 , 
alinéa 9. L'impossibilité de les com- 
prendre n'est pas une raison suffi- 
sante pour les rejeter, II, 92. 

Mythologie. — Nécessité de son étudo, 
III, 403,-- Ouvrages à consulter, 494. 



N 



Nabi, mot hébreu qui répond à celui 
de prophète. — Racine de ce mot ; 
étymologie qu'en donne Aben-Exra, 
XVI, 428. 

NABucHonoiiofiOB, roi des Chaldéens. — 
Fait la conquête de TÉgypte, XV, 
328. — Chasse de ses nouveaux États 
les Juifs réfugiés, ibid. 

NaUf. — Ce que c*est que le naïf dans 
les beaux-arts, XII, 121. — La nal* 
veté est de tous les états, 122. 

Naioiom {Jacques- André). — Accusé 
d'avoir altéré le texte de son édition 
des OEuvres de Diderot, a, au con- 
traire, été un éditeur consciencieux 
et honnête, I, v. — Sa conduite pré- 
sumée dans la publication de V Addi- 
tion auoD Pensées philosophiques de 
Diderot, 157. — Éditeur du Recunl 
philosophique publié à Londres (Am- 
sterdam, 1770), il y a d'abord in- 
séré cette Addition sous le titre de 
Pensées sur la Religion, 158. — Aver- 
tissement qu*il met en tète de Vin- 
troduction aux grands principes, ou- 
vrage posthume de Diderot, II, 73. — 



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356 



TABLE GÉNÉRALE 



Extrait de son Ayertissement publié 
en tète de la première édition des 
Principes de politique des souverains^ 
459. — Diderot lui dédie son Essai 
sur les règnes de Claude et de Néron^ 
m, 9. — Sa Préface de la traduction 
de Sénèque par Lagrange, citée avec 
éloge, 346. — Renseignements qu'il 
donne sur les habitudes de travail de 
Diderot, IV, 3. — ÂYertissement 
. pour la Lettre de M. de Ramsay sur 
le Traité des déUts et des peines 
de Beccaria, 51. — Fait connaître 
comme étant de Diderot un morceau 
éloquent sur Fénelon, jusqu'alors 
attribué à Pezay, 105. — Son Aver- 
tissement pour la Suite de la Reli- 
gieuse, V, 200. — Entre en discussion 
avec Diderot sur un passage de la 
sixième ode du troisième livre d'Ho- 
race, YI, 289. — La question est 
soumise à l'abbé Galiani, 290-302. — 
Lettre que Diderot lui adresse sur un 
passage de la première satire du se- 
cond livre d'Horace, 303-314. — Ce 
que Diderot appelait son tic, 315. — 
Explique pourquoi le Salon de 1765, 
publié dans l'édition- des OEuvres 
complètes de Diderot de 1798, diffère 
beaucoup de ce même Salon publié 
en l'an V par Buisson, X, 230. — Son 
entretien avec Diderot au sujet du 
peintre Lagrenée, XI, 78 et suiv, — 
A passé, comme Socrate, de l'atelier 
des beaux-arts dans l'école de la 

• philosophie, 70. — Il est muet dans 
ses Mémoires sur la liaison de Dide- 
rot avec M»>« VoUaod, XVUI, 350. — 
Diderot rend compte à M"* Volland 
d'une petite querelle qu'il a avec lui, 
XIX, 243. — Lettre que Diderot lui 
écrit sur J.-J. Rousseau, 466. — Autre 
lettre sur Voltaire, XX, 72. 

• iVa^tre. — Venir au monde, XVI, 138. 
NAacès. — Portrait d'un homme faux, 

- I, 246, 247, alinéa 48 et suiv. 
NAacissB, affranchi et favori de l'empe- 
reur Claude. — Seconde Messaline 
dans sa vengeance contre les dédains 
d'Appius Silanus, III, 37. — Ordonne 

' la mort de Messaline, devenue la 
femme de Silius, 44. — Claude lui 



défère les honneurs de la quesftare, 
45. — Jeté dans un cachot par ordrv 
d'Agrippine, il se donne la mort, 61. 

Narcisse dans Vile de Vénus, poëme de 
llalfllàtre. — Compte rendu de cet 
ouvrage, VI, 355. 

NAaisam (M. de ) , prince russe. — 
Accompagne, en 1773, Diderot qoi, 
sur les instances de Falcooeti en- 
treprend un voyage à Saint-Péters- 
bourg, I, ur. — Reçoit dans sa mai- 
son, et environne des soins les plus 
obligeants Diderot, que la froide ré- 
ception de Falconet a vivemeot 
blessé, ibid. — Ce prince ^ i^ix- 
la-Chapelle , et Diderot a souhaité 
voyager avec lui, XVIH, 331. — Ils 
sont tous deux sur la roule de Pé- 
tersbourg, XIX, 314. 

Nasiroddin di Tds, philosophe musul- 
man. — Présida sur toutes les écoles 
du Blogol, XVn, 51. 

NASSAO-SARassaucK (la princesse de). — 
Diderot lui dédie son Père de famUlej 
Vn, 179. — Lettre de Voltaire A Pa- 
Ussot au s^Jet de cette dédicace, ibid. 

— Diderot invite Grimm à lui faire 
l'envoi du Salon de 1767, XI, 18. — 
Son entrevue avec Diderot, XIX, 158. 

— Portrait et caractère de cette prin- 
cesse, ibid, 

NASsfcs, oflScier de Mangogul. — Sa dis- 
pute avec un autre officier, IV, Zm. 

— Comment le sultan vide leur dif- 
férend, 390« 

* Natal. — Se dit du temps ou du lien 
de la naissance; exemples, XVI, 139. 

• Natif, — Terme relatif au lieu où 
l'on a pris naissance, XVI, 139. — Si 
distinction du mot né^ ibid. 

Nattibr (Jean-Marc). — Ce peintre ex- 
pose, au Salon de 1759, une VestaU; 
ce tableau est un contre-sens, X, 91* 

— Expose, au Salon de 1761, un maa- 
vais Portrait de feu Vlnfantf, 117.- 
Ce tableau est actuellement à Ver- 
sailles, n« 3875 du Catalogue de 
BL Eudore Soulié, tdûi.— Expose trois 
tableaux au Salon de 1763: VAutew 
avec sa famille; un Chinois tenaU 
une flèche ; une Indienne. Le portrait 
de sa famille est flou, c'est-à-dire fai- 



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ET ANALYTIQUE. 



357 



ble et léché; tout cela n'a aucun mé- 
rite, 174. 
* Naturaliste. — Acceptions de ce 

terme. XVI, 140. 
Noliirs (la). — M'est qa'uQ seul et yaste 
système que tous les êtres composent, 
], 26. — Elle est opiniâtre et lente 
dtns ses opérations, 11, 35. — Est 
le résultat général de la combinaison 
des éléments, 56. -^ Â-t-elle toujours 

: été telle que noua la voyons, n'est- 
elle pas sans cesse à l'ouvrage? 57.— 
Remarques de A. de Humboldt à ce 
sujet ; conclusions à en tirer, 58. — 
Rien en elle ne se &it par saut, 372. 
— Écoutons sa voix ; elle ne se con- 
tredit jamais, IV, liO. — Elle n'a 
point fait d'esclaves, VII, 182. —Ne 
lait rien dlncorrect, c'est-à-dire d'in- 
conséqnenty X, 461. — Est une; et il 
n'y a qu'une bonne manière de l'imi- 
ter, XII, 128. 

Natwre de VhomfM. — Elle est opi- 
niâtre. I, 44. — Elle s'afflige et s'ir- 
rite sous le jong« ibidU — La coutume 
et l'éducation se réunissent quelque- 
fois pour dépraver le sentiment natu- 
rel de la droiture et de l'injustice, 
t6td. — Exemples tirés des différents 
systèmes concernant la divinité, 45. 

' Naturel. — Acceptions de ce terme en 
métaphysique, XVI, 140-143. 

NAocBATès, orateur grec — Parlant de 
la bibliothèque déposée à Memphis, 
dans le temple de Vulcain, il accuse 
Homère d'y avoir volé VIliade et 
\'0év8$ée, XIU, 441. 

ÏUosiwiAîiès, philosophe grec. — Pré- 
tendait que l'on ne peut non plus dé- 
montrer l'existence que la non-exis- 
tence des êtres, ni, 257. 

NmaiB (Marguerite, reine de). — Son 
bnste couronné de myrtes fait l'orne- 
ment de la bibliothèque de l'Allée 
*»fleurs, 1,237, alinéa 7. 

ÎÏAviDs (ilccwf), augure romain, con- 
temporain de Tarquin l'Ancien, cin- 
quième roi de Rome, 1, 147. — Fait 
merveilleux de sa science, confirmé 
P^^ Lactance, Denys d'Halicarnasse, 
«t saint Augustin, Und. — Les écri- 
vains profanes le confirment égale- 



ment, ibid. — Les Pères de l'Église, 
ne pouvant nier le fait, ont attribué 
son art au diable, 148. — Cité, XV, 1>. 

* Néant, Rien ou Négation. — Emploi 
de ces termes qui sont synonymes, 
XVI, 143. 

* Nécessaire. — En métaphysique, ce 
dont le contnùre est impossible et 
implique contradiction, XVI, 143. 

* Nécessitant. — En théologie, terme 
dogmatique qui contraint et qui ôte 
la liberté, XVI, 144. 

Néceuité.-^ Ne jamais l'attendre ; mais 
la prévoir et la prévenir, II, 468. — 
Quand elle simpose, il est trop tard, 
ibid. — Celle des événements est 
égale sur tout; il. faut savoir coura- 
geusement s'y soumettre, VII, 183. 

* C'est en général ce qui rend le con- 
traire d'une chose impossible, XVI, 
144. — Différentes acceptions de ce 
terme, ibid. et suiv. 

Nbckbr (M.), directeur général des fi- 
nances, cité, Vni, 383. — Comment 
il répond au mémoire de Tabbé Mo- 
rellet contre la Compagnie des Indes, 
XIX, 315. — Lettre que Diderot lui 
adresse au sujet de son ouvrage De la 
Législation et du Commerce des 
grains, XX, 08. 

Nbckbr (Suxan.'M Cbubcuod db laNassb, 
dame), fondatrice de l'hôpital de Pa- 
ris qui porte son nom. — Vœu ex- 
primé par Diderot pour ajouter à l'u- 
tilité de sa généreuse fondation, III, 
337. ^ Femme d'une grande finesse 
de goût; elle a parlé avec éloge des 
5alon« de Diderot, VIII, 391.— Désire 
vivement voir Diderot chez elle, XIX, 
1 70. — Ses courtisans ; son caractère ; 
mot de Diderot à son sujet, ibid. — 
Lettre que Diderot lui adresse pour la 
remercier de sa nouvelle édition de 
VHospice, XX, 76. — Autre lettre 
pour lui recomnsanderM"^ PiUain de 
Val du Fresne« 80. — Autre lettre 
pour lui recommander une jeune per- 
sonne, 84. 
Needham (John Tuberville), naturaliste 
anglais. — Collaborateur de Buffon, 
II, 51. — Pourquoi VolUire l'avait 
surnommé VÀnguillard, 131. — Ses 



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358 



TABLE GÉNÉRALE 



travaux anatomîques le font accuser 
de matérialigme, IX, 437. 

NéLéB, philosophe grec. ^' Vend à Pto- 
lomée II, roi d*Égypte, les manascrito 
d'Âristote, de Théophraste, qui pas- 
sent à la bibliothèque d'Alexandrie, 
XIII, 4il. 

NéMésios, évoque d'Emèse, en Syrie. — 
Philosophe chrétien du v* siècle, l'un 
des derniers adeptes de la doctrine 
des émanations, XV, S98. 

Nemrod, petit-fils de Cham. — G*est à 
lui que Ton attribue le projet de la 
tour de Babel, XIII, 40tf. — Fut un 
grand chasseur aux yeux du Seigneur, 
qui le rejeta, XIV, 108. 

Néologismes, — Manière dont ils s'in- 
troduisent dans une langue, XIV, 
426. 

NéRBSTOB. — Nom d'un sceptique, I, 
228, 330, alinéas 31,38. 

Nerfs. — Sont toujours dans un état 
d*éréthisme, IX, 310. — Tous émanent 
du cervelet, ibicL — Leur atonie cause 
la stupidité, leur éréthisme exagéré 
engendre là folie, 317. — Nulle sen- 
sation sans leur intervention, 318. — 
En quoi consiste l'ensemble du sys- 
tème nerveux, ibid. — Suite de 
questions à résoudre sur ce si^et, 
319. — Du fiuide nerveux, 320. — 
Vitesse extraordinaire de sa marche, 

321 . — Sont les organes de la sensa- 
tion et du mouvement, ibid, — Exa- 
men physiologique de leurs fonctions, 

322, 323 — Deux natures de nerfs, 
les uns président au mouvement, les 
autres au sentiment seul, 328. — 
Leur état après une secousse violente, 
333. 

NéaoN, empereur romain.— Ce monstre, 
caractérisé par les actes de sa vie: 
il fait périr BriUnnicus son frère, 
Agrippine sa mère, sa femme Octavie, 
sa seconde femme Poppée, Antonia sa 
belle-sœur, le consul Vestinus, Rufus 
Crispinus son beau-flls, et ses insti- 
tuteurs Sénèque et Burrhus, auxquels 
il faut ajouter une multitude de crimes 
de toute espèce, I, 118. — Visions 
eflTrayantes dont 11 est sans cesse 
assiégé, ibid, — La luxure est la seule 



diversion qu*il trouve à ses tour- 
menta, ibid. — Agrippine, sa mère, 
le fait adopter par Claude au pr^o- 
dice de Britannicus, m, 47. — Preod 
la robe virile avant l'âge, 52. — Est 
nonmié Prince de la Jeunesse, ibid. — 
Est proclamé empereur, 53. — Pro- 
nonce Toraison funèbre de Claude, 
55. — Fait son entrée au Sénat, 58. 
^ Expose son plan d'administration, 
ibid. ^ Trajan a fait l'éloge des cinq 
premières années de son règne, 60. 

— Était né méchant, 61. — Son inso- 
lente réponse à Tiridate, roi d'Ar- 
ménie, 63. — Répudie Octovie, et se 
prend de fantaisie pour Acte, une 
affranchie, 72-75. — Sa mère, con- 
seillée par Pallas, son amant et son 
confident, se sépare de lui, 76. — 
Les menaces d*Agrippine troublent son 
esprit, 80. — Fait empmsonner Bri- 
tannicus, ibid. — Rend un édit pour 
excuser la précipitation des funé- 
railles de son frère, 81. — Relègue 
sa mère dans un palais, où il ne la 
visite plus qu'entouré de centurions, 
83. — Deux délateurs lui annoncent 
un projet de révolution conduit par 
Agrippine, en faveur de Rubellius 
Plautus, issu d*Augu8te, ibid. — 
« Qu'elle périsse! » dit-il, 84. — 
Désigne Sénèque et Burrhus pour 
instruire et interroger contre Agrip- 
pine, ibid, — Demandé par sa mère, 
il la voit; les délateurs sont chittés 
et les amis d'Agrippine récompensés, 
85. — Donne l'exemple d'une nuit de 
débauche et de pillage dans Rome, 86. 

— Est vivement repoussé par le séna- 
teur Montanus, qui a l'étourderie de 
le reconnaître, et qu*il force à se 
donner la mort, ibid, — Trêve de 
courte durée entre lui et sa mère, 
100. — Poppée le séduit et ^eotralB^ 
et )i*attache à lui rendre Agrippine 
odieuse et suspecte, 101. — Suétone 
atteste sa passion incestueuse pour sa 
mère, 103. — Discours qu'Acte lui 
adresse à ce sujet, ibid, — Évite dé- 
sormais toute entrevue secrète avec 
Agrippine, dont la perte est résolue, 
104. — Charge l'affranchi Anket des 



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ET ANALYTIQUE. 



359 



préparatifs de Mt BMrt, ihid. — Écrit 
à sa mère les lettres les ptas tendres 
poar Tattirer à Baies durant les fêtes 
de Gérés, ibid, — Sa conduite odieuse 
dans cette rencontre, i05. — La ter- 
reur s'empare de lui à la nouTelle 
qae 1^ mécanisme infernal a manqué 
son eflét, 106. — H mande Sénèque et 
Burrhus, qui refusent le r61e d'assas- 
sins qu'Ànicet accepte, f6tcl. — Sa 
lettre au Sénat, 117. — Sa rentrée 
dans Rome, ViO, — Se montre en 
public sor un char qu'il conduit» et 
monte sur la scène, 129. — Avilit les 
familles romaines, ibid, — Ses ma- 
riages infâmes, 127. — Fait périr, à 
l'ftge de yingt ans, Octavie, fiinsse- 
ment accusée d'adultère, 129. — In- 
cendie Rome, 131. — Son entretien 
avec Sénèque demandant sa retraite, 
133, 134. — Embrasse traltrensement 
Sénèque, 135. — Suit le cours de ses 
forfaits, 136. — Deux con|urations se 
forment contre lui : celle de PIson à 
Rome, celle de Vinidus à Béoévent, 
137. — Il découvre la coi^uration de 
Pison, elle échoue, 169. — Les con- 
jurés périssent tons, t6td. ~ Vindex, 
propréteur des Gaules, excite un sou- 
lèvement contre lui, 170. — Perd la 
raison, et demande du poison; veut 
fuir, y renonce, songe à demander 
gr&ce, se couche, ses gardes l'ont 
abandonné, etc. Le Sénat l'a déclaré 
traître à la patrie, on le cherche pour 
le conduire au supplice; à l'aide 
d^Êpaphrodite, son secrétaire, il s'en- 
fonce un poignard dans la gorge; le 
monstre n'est plus, 171. — Singula- 
rité surprenante de son caractère, il 
supportait avec patience l'injure et la 
satire, 172, 173. — Faisait avec faci- 
lité des vers médiocres, 174. 

Neofomi» (M. de). — Conduite qu'il tient 
à un dtner ches la sœur de M"" Vol- 
land, XIX, 1»7. 

Nevko de hàMEKv (le). — Voyez Rambau. 

^ N0veu dé Ramêou (1$). — Dialogue 
posthume de Diderot, Y, 359^ — 
D'abord connu ptœ la traduction alle- 
mande, foiU\en 1804, par Gcethe, 302. 
— Ensuite par une traduction de 



cette traduction, présentée, en 1821, 
par le vicomte de Saur comme le véri- 
table original, 364. — Curieuse con- 
troverse soulevée par la publication 
du texte authentique, tdûi., 386. 

Nbwto:« (haac). — En cachant «es dé- 
couvertes, il a Uissé à Leibnitz le droit 
de partager avec lui la gloire de l'in- 
vention du calcul différentiel, II, 38. 
— Cause présumée de l'obscurité qu'on 
remarque dans ses Principes matké* 
matiques, ibid. — Fait l'appUcaUon 
des signes à l'algèbre, 368. — Désl- 
gné sous le nom de Cibcino l'Attrac- 
tionnaire dans les Bijoux indiscrets 
IV, 138. — Ses principes sur la résis- 
tance de l'air au mouvement des pen- 
dules, IX, 168. — Mémoire sur ce 
sujet, 169-182. — Raison de préfé- 
reooe à accorder à sa chronologie, XII, 
91. — Son sentiment sur l'origine de 
l'idolâtrie, XVI, 352. 

Nex, — Origine des nez plats, IV, 387. 

* Ngombos. — Prêtres imposteurs des 
peuples idolâtres du Congo, XVI, 146. 

* Niais. .— Se dit de quelqu'un qui 
ignore les usages les plus communs 
do la société, XVI, 146. 

NicoLAl (M. de).— Son amiUé touchante 
pour U. de La Fermière, XVIII, 282.— 
Fable qu'il raconte dans un dîner que 
lui et son ami oflhent à Diderot, XIX, 
74. 

NiBWLAND, ministre protesUnt hollan- 
dais. — Voulait faire établir des cen- 
seurs d'ouvrages en Hollande, XVII, 
441. 

* Nigro-mantie. — Ce mot slgniae à la 
lettre divination noire; son étymolo- 
gie, XVI, 147. 

NiNoa DB l'Enclos. — Nom qu'elle don- 
nait au péché originel, 1, 164..— Son 
portrait et ses morars, VI, 256. — 
i>ratique et professe la morale d'Épi- 
cure, XIV, 526. — Rassemblait, dans 
ses salons de la rue des Toumelles» 
l'élite de la cour et de la ville, ibid. 

NiSASD (Charles).^ Publie une lettre 4o 
Meister à Suard au sujet de la Cor- 
respondance de Grimm, I, xi. 

NiVBENAis (Jules MANCiNi-MArASiNi, duc 
de). — In0uence d'une conversation ' 



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S60 



TABLE GÉNÉRALE 



qu'il eut à Trianon en présence de 
Louis XV, sur le sort de VEncyclopé- 
die, XIII, i21, 122. — Rend visite an 
Dauphin, et est surpris de lui voir lire 
les ouvrages philosophiques de Hume, 

XIX, 209. 

NizOLiDs {Marhu), savant littérateur et 
philosophe du xvi* siècle, né à Ber- 
selio. — Leibnitz se rend en 1670 
éditeur d'un de ses ouvrages, XV, 441. 

NoAiLLBS (le cardinal de), archevêque de 
Paris.— Rallume Tincendie mal éteint 
par la paix de Clément IX, XV, 203. 

Noblesse, — Récompense d*un service 
ou marque d'une laveur accordée par 
le souverain, II, 444. — Cette dis- 
tinction ne remonte pas plus haut que 
le gouvernement féodal, ibid. 

Noblesse commerçante {la), titre d'un 
ouvrage de l'abbé Coyer, composé à la 
demande du contrôleur général des 
finances de L'Averdy, VI, 295. 

Noal (M"»» de). — Diderot la rencontre 
aux eaux de Bourbonne, XVII, 343. 
» Est la voisine d'Helvétius. Ce 
qu'elle apprend à Diderot touchant la 
vie de ce philosophe à sa campagne, 
344. 

Nodier (Charles)^ littérateur français. 
— Â fait, dans son Histoire du roi de 
Bohême et de ses sept châteaux, de 
légers emprunte à Sterne, VI, 7. 

• Noctambule et Noctambulisme, — 
Étymologie de ces mote, XVI, 147. — 
Ces dénominations sont moins exactes 
et moins usitées que somnambule, 
gomnan^ulisme, 148.— On peut être 
attaqué de somnambulisme pendant 
le jour ; exemple, t^iel. 

NoDiN (la), maltresse de danse à Saint- 
Pétersbourg. — Anecdote à son sujet, 
V,501. 

Noé. — Est mis en réserve pour repeu- 
pler le monde, I, 201, alinéa 38. 

NoLTKEN (le baron de), ministre de 
Suède à Pétersbourg. — Sa Conversa- 
tion avec Diderot, au sujet de la sup- 
pUque que celui-ci adresse à l'impé- 
ratrice Catherine pour la prier de 
mettre des homes à sa bienfaisance, 

XX, 56. 

* Nommer» — Désigner une chose par 



son nom, ou l'appeler par le nom qui 
la désigne, XVI, 148. — Autres sigiii- 
fications de ce terme, ibid. 

* Nonchalance, Paresse, Négligence^ 
Indolence, Mollesse, Faiblesse d'orga- 
nisation» — Acceptions et emplois de 
ces mou, XVI, 148. 

Nonnains, — Oiseaux, tons femelle, 
qui habitent de grandes volières (cou- 
vente); leurs occupations, I^ 200, 
alinéa 32. 

NoNNOTTB (Donat), — Simple meation 
du nom de ce peintre, comme expo- 
sant au Salon de 1765, X, 309. — 
Élève de Lemoine, il dirigeait à Lyon 
une école gratuite de dessin, lorsque 
en 1741, il fut nommé académicien, 
ibid. ^ 

NoRBsaT (saint), fondateur de l'ordre 
des Prémontrés, VI, 180. — Politique 
singulière de cet ordre, 182. 

Noais (cardinal). — Ses observations à 
propos de Thérésie des prédestirneb- 
tiens, XVI, 391. 

1 Notes écrites de la main d'im som^e- 

' rain {Fnt^iMC II, roi de Prusse) à la 
marge de Tacite ^ II, 450. 

1 Notice sur La Fontaine, VI, 232. 

1 Notice sur Clairaut, — Cet article 
n'est qu'en partie de Diderot, VI, 473. 

1 Notice sur Carie Van Loo, XUI, 70. 

^ Notices sur le peintre Michel Van Loo 
et le chimisU Rouelle, VI, 405. 

* Nourrice. — Femme qui donne à 
téter à un enfant, XVI, 140. — Con- 
ditions nécessaires à une bonne nour- 
rice, ibid. — Si les mères nourris- 
saient leurs enfants, ceux-ci seraient 
plus forte, plus vigoureux, 150. — La> 
mère d'un enfant, quoique moins 
bonne nourrice, est encore préfé- 
rable à une étrangère, 151. — Loi, en 
Turquie, qui favorise l'allaitement des 
enfante par leur mère, ibid. 

NovBRRB {Jean-Georges), chorégraphe 
célèbre, auteur des Lettres sur la 
danse et les balUts, V, 482. 

Noviciat. — C'est le temps le plus doux 
de la vie monastique, V, 16. — Une 
mère des novices met tous ses soins 
à séduire par son indulgence, t6ùf. 

• iVii. — Qui n'est couvert d'aucan vô- 



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ET ANALYTIQUE. 



361 



tement, XVI, 151. — Exemples de 
remploi de ce mot, ibid. 

Nuages, — Comment ils se forment et 
comment ils se dissipent, V, 335. 

Ndch, soldat morave. — Offre le cas 
extraordinaire d*une grossesse contre 
nature, IX, 408. — Extrait d'une 
lettre à ce sujet adressée au docteur 
LefebTre, à Paris, ibid. — La Gazette 
d^8 Deux-Ponts, année 1775, n^ xxvi, 
explique comment cet homme avait 
engendré, 409. 

* Nuire, -^ Cest apporter an dommage 
ou un obstacle, XVI, 151. —Exemples 
de remploi de ce terme, ibid. 

Nuisible (le). — Fait rire lorsqu'il ne 
l'emporte pas sur le défaut, IV, 471. 
— Est toujours ridée principale et 
permanente du méchant, 472. 





' Obiissance, — Devoir le plus indis- 
pensable des sujets, XVI, 152. — 
Elle ne doit point être aveugle; exem- 
ples remarquables de désobéissance 
légitime, ibid. 

'Objecter. — Cest montrer le faux 
d'un raisonnement par la raison con- 
traire qu*on y oppose, XVI, 153. 

* Obscène. — Se dit de tout ce qui est 
contraire à la pudeur, XVI, 153. 

' Obscur. — Privé de lumière. XVI, 
153. 

* Obscurité. — C'est la dénomination 
d'une chose obscure, XVI, 153. 

^ Observations sur la sculpture et sur 

Bowihardon, XIU, 40-47. 
1 Observations sur la division des 

sciences du chancelier Bacon, XIII, 

150-164. 
1 Observations sur Vextraitque le jour^ 

fuilisle de Trévoux a fait de la Lettre 

sur les sourds et muets, I, 411. 
1 0bservations sur Vlphigénie en Tau- 

n(ie, tragédie de Goimond de La 

Touche, Vni, 427. 
^ Observations sur les Saisons , poème 

de Saint-Lambert. — Voyez Sat^- 

Umnnr. 
^ Observations sur Vinstruction pasto- 



rale de Ifk' Vévéque d^Auxerre, I, 
441. 

^ Observations sur la religion, les lois, 
le gouvernement et les mœurs des 
Turcs (sur /et), morceau inédit, IV, 
78. — Voyez BiaoïEa et PonTsa. 

Observations sur le Fils naturel. — 
Article de l'abbé de La Porte, tiré de 
VObservateur littéraire, VII, 11-18. 

^ Observations sur Véglise de Saint- 

. Roch, morceau inédit, XIII, 3. 

Obstacles. — Physiques ou m<»tiux, il 
faut s'attendre à en rencontrer; con* 
duite à tenir quand ils se présentent, 
II, 51. 

* Obstination. — Volonté permanenle 
de faire quelque chose de déraison- 
nable, XVI, 154. 

* Obtenir. — Terme relatif à solliciter, 
XVI, 154. 

* Obvier. — C'est prévenir, empocher, 
aller au-devant, XVI, 154. 

Ogcam , cordelier anglais. — Chef de la 
secte des Nominaux, XIV, 286. — 
Philosophe scolastique, disciple de 
Scot, est surnommé le Docteur singu- 
lier et invincible, XVII, 106. — Ses 
querelles avec les papes Bonifiace et 
Jean XXH, ibid. — A écrit sur Ui logi- 
que, la physique et la théologie, ibid. 

* Occation, — Moment propre pour 
agir ou parler avec succès, XVI, 154. 

* Occurrence, — Terme synonyme à 
conjonctwre, XVI, 154. 

OcBLLDS, philosophe pythagoricien. — 
Principes de sa doctrine, XVI, 518. 

OcTAviE, fille de Claude et sœur do 
Britannicus. ^' Quoique fiancée à 
Silanus, Agrippine lui fait épouser 
Néron, III, 46. — Halgré ses aimables 
qualités, Néron la répudie, 72. — 
Britannicus étant mort, Agrippine se 
rapproche d'elle, 82. — Poppée veut 
amener son divorce, 102.-<*Est accu- 
sée d'adultère, 127. — Est exilée en 
Campanie, et bientôt rappelée, 128. 
-^ L'accusation d'adultère est re- 
prise, ibid. — Est réléguée dans 111e 
de Pandataria ; condamnée à mourir , 
on lui ouvre les veines; sa tète, sé- 
parée de son corps, est présentée à 
Poppée, 129. 



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362 



TABLE GÉNÉRALE 



<J(de, — Réflexions sur ce sajet, VI, 412. 

* Odieux, — Digne do haine, XVI« i54. 

— Voyei H(Une. 

* Oom, Othen ou VoDB?r. — Le plus 
grand des dieux dans la mythologie 
de* anciens Celtes, XVI, i55. — Dans 
le principe, c*est un prince scythe de 
ce nom qui vient conquérir leur 
pays, 156. — Histoire de ce conqué- 
rant, t6td. — 8a mort, ibid. — Qua- 
lifications qui lui sont données dans 
la mythologie conservée par les Islan- 
dais, 157. — Déesse qu*on lui donne 
pour femme, ibid. — Culte qui lui 
était rendu, ibid, 

0%i0T. — Le peintre Bachelier lui com- 
munique son secret sur la peinture 
en être, X, 67. — Devient fort habile 
dans la naanœuvre délicate de l'imu- 
Hon, ibid, 

Odon, abbé de Clany. — Célèbre écri- 
vain du X? siècle, XV, 301. 

Odorat, — Le plus voluptueux de nos 
sens, I, 352. — Voyez Sens. — Exa- 
men physiologique de ce sens, IX, 
339. ' 

* Odysiée, — Po6me épique d*Homère, 
dans lequel celui-ci décrit les aven- 
tures d'Ulysse, XVI, 158. — But de 
VOdyesée, d*après le P. Le Bossu, 
ibid, et suiv. — Voyez Iliade. 

OBiL — Cet organe est susceptible do 
slnstrnire, I, 320. <— Le toucher 
contribue à son éducation , ibid, et 
323. — Est le plus superficiel do tous 
nos sens, 352. — Physiologie de 
rœil, IX, 341. — Cet organe a tou- 
jours été considéré comme le siège on 
l'organe du maléfice, XVI, 55. 

Œuvres choisies de Diderot, précédées 
' de sa Vt0,par F. Génin, XX, 144. 

•OEuwres morales de Diderot, eonteiMUit 
son Traité de V Amitié et criui des 
Passions^ ouvrage attribué à tort à 
Diderot, XX, 09. 

* Ofavai, — Sorte de petite boite très- 
vénérée des pèlerins Japonais, XVI, 
160. — Signification de ce mot, ibid, 

* Offense, Offenser, Offenseur, Offensé. 

— Définitions de ces mots, XVI, 160. 
** Officiers généraux, — Patriarches et 

prophètes, I^ 195, alinéa 23. 



Officiers subalternes, — Arcberèqnes^ 
évèques, I, 196, alinéa 25. 

* QT/Icteiia;.— Qui a le caractère bienfai- 
sant, et est toujours disposé à rendre 
de bons offices, JC VI, 161. 

0«rNSKi {Michel'Casimir, comte), géné- 
ral de Lithuanie. — Impression que 
son jeu sur la harpe produit à Diderot, 
XVIII, 438. 

* Oh. — Inteijection; exemples de son 
emploi, XVI, 161. 

* Oindre.— Enduire d*huile ou de qnd- 
que autre substance, grasse et molle, 
XVI, 162. — Origine de cette cou- 
tume, tdtd. 

^ Oiseau blamc (1*), conte bleu, IV, 
379 — Composé vers 1748, ce conte 
fut alors Tobjet des recherches du 
lieutenant de police Berryer, 380. — 
Imprimé pour la première fus en 
1798, ibid. — L*allégorie de cette dé- 
bauche d'esprit ne permet pas d'en 
faire l'analyse ; il laut lire le conte en 
entier, 381-441.— Voyez Pigeon Maac. 

Oiseaux de proie, — Leur organisation 
particulière* IX, 235, 236. 

Oisif. — La demeure de l'homme oisif 
est un sépulcre, III, 255. 

Oisiveté. — Elle engendre la débauche, 
et produit tous les désordres imagina- 
bles, I, 97. — Est contraire à une 
machine vivante, IV, 328. 

Okam. — Voyez Occam. 

OLAViDès (don Pablo), Péruvieii, oydor 
{conseiller d*EttU) à Lima. — Sa loyale 
conduite à la suite du tremblensent 
de terre de 1748-1749 est désapprouvée 
par le clergé péruvien, qui le dénonce 
à Madrid, VI, 467. — Le Jésuite 
Ravage, confesseur du roi Ferdi- 
nand VI, le présente à son maître 
comme un impie, un scélérat digne 
du dernier supplice, ibid, — Est 
mandé à Madrid pour y rendre compte 
de sa gestion, ibid, — Obéit à cet 
appel I mais à peine arrivé il est Jeté 
en prison et soumis aux plus indignes 
traitements, 468. — Est mia en 
liberté sous cautSon, ibid* — Épouse 
à Leganez dona Isabel de Los Rios, 
déjà deux fois veuve, ibid. -f- Mia, par 
cette union « en posseasion é*une 



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ET ANALYTIQUE. 



S6S 



îmmenie fortune, il fait recoonattre 
son innocence et rentre dans tous ses 
droits, ibid, — Forme une société de 
commerce avec Miguel Gigon, fixé à 
Paris, et Joseph Almanza, résidant à 
Madrid, ibid. — L'association ayant 
prospéré, il tient un grand état de 
maison, ibid. — Fait chaque année 
on Toyage à Paris, d*où il rapporte 
ce quil a recoeilli d'intéressant, 469. 

— Traduit en vers espagnols Mérope 
et Zc^re, tragédies de Voltaire, et fait 
représenter ces ouvrages par des ac- 
teurs à ses gages, sur un théâtre con- 
struit dans son hôtel, ibid, *— Met en 
espagnol et ùài entendre chei lui 
des opéras<^omiques de Grétry, de 
Duni, etc., ibid. — Les familles ca- 
tholiques suisses quil a laissées 
s*implanter dans la Sierra-Morena 
conjurent sa perte* 470. — Zamora, 
nommé inquisiteur par le roi 
Charles III, en fait sa première vic- 
time, 47i. — On visite sa bibliothèque 
et ses manuscrits : on y trouve les 
OEuvret de Montesquieu, de Voltaire, 
de Jean- Jacques, le Dictionnaire de 
Bayle et VEncydopédie, etc.; il est 
traîné dans les prisons; ses biens 
sont conflsqués; est condamné à faire 
amende honorable et à être pendu. 

— Sa sentence est deux fois com- 
muée, et enfin, à prix d'argent, il 
obtient la mainlevée de ses biens, 
sa réhabilitation et la liberté. 

Oldbcobn (Hall ou), jésuite anglais. ^ 
L'un des auteurs de la conspiration 
des poudres (1605); est mis à mort, 
XV, 279. 

Ounai {le Vorticosé). — Nom sous 
lequel Diderot désigne Descartes dans 
les Bijoux indiscrets, IV, 138. — Fon- 
dateur de la secte des Vorticoses (du 
système des tourbillons), 162. — Sa 
philosophie comparée à celle de New- 
ton, 163. 

* Oligarchie^ Oligarchique.^DéAtAtion 
de ces mots, XVI, 162. — Le gouver- 
nement, chex les Romains, a plusieurs 
fois dégénéré en oligarchie^ ibid. 

OuoNY (U^* d'). — Refuse les proposi- 
tions que lui fait le marquis de Gouf- 



fier; est enlevée par lui ; suite de cette 
affaire, XIX, 227. 

OuvsT (l'abbé d'), V, 440. 

Olivibb. — > L'un des héros do conte les 
Deux Amis de Baurbonne, V, 265. » 
Son étroite amitié avec FéUx, 266. — 
Sa mort, 267. 

OuviBS ou Oujvica {Michel-Bcurthé' 
lemy)^ peintre du prince de Conti. — 
Expose, au Salon de 1767, quatre 
tableaux t le Massacre des innocents, 
XI, 323. — Un Portrait; une Femme 
savante, 324. — Une Famille espor- 
gnole, 325. ^ D'après le livret, il y 
avait encore k ce Salon plusieurs por- 
traits d'Olirier que Diderot n'a pas 
décrits, ibid, — Talent estimable. 
Ne tient pas au Salon de 1760 les 
promesses de la précédente exposi- 
tion, 447. — Expose, en 1771, sept 
tableaux dans le goût de Watteau et 
non dans sa manière; a besoin d'étu- 
dier beaucoup les grands maîtres, 
521. 

Oltmfu. — Sacrifice auquel elle se ré- 
signe pour empêcher son amant de 
partir en campagne, IV, 362, 363. 

Omas (Abou-Hafssah Ibn-^il-Kallab), 
second calife des Musulmans. — Donne 
à Amry (AMaou-Baii-ËL-Ass), général 
des Sarrasins, l'ordre de brûler la 
bibliothèque d'Alexandrie, XUI, 442. 

Ombre de RaphaMl (1*) à son neveu 
Raphaël ; analyse de cette brochure, 
XVn, 502. 

* Omphalomantie. — Dirination qui se 
faisait par le moyen du cordon ombi- 
lical, XVI, 162. — Étymologie de ce 
mot, 163. — Art des omphalomantes ; 
son absurdité, ibid. 

Onctions huileuses, — Leurs avantages 

hygiéniques, IX, 262. 
Onéirocritique. — Celui qui déchiffre 

les songes, IV, 301. — Bloculocus 

occupe cet emploi à la cour de Man- 

gogul, ibid. 
Oflisicain, philosophe cynique. — 

Comment il devint le disciple de 

Diogène, XIV, 263. 

* Onomanciê ou Onomamancie, ou Ono* 
matonuMcie. — Divination par les 
noms, XVI, 163. —Le mot ofiomancte 



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36& 



TABLE GÉNÉRALE 



devrait platôt signifier divination par 
les ânes, ihid. — Était fort en usage 
chez les anciens, t6tcl. — C'est une oI>- 
servation fréquente dans Tbistoire que 
les grands empires ont été détruits sous 
des princes portant le même nom que 
ceux qui les avaient fondés; exem- 
ples, 164. — Une des règles de Tono- 
mancie chei les pythagoriciens, 165. 

— Exemples de différents présages 
rapportes à ce genre de divination, idid. 

* Ontologie, — C*est la science de l'être 
considéré en tant qu'être, XVI, 166. 

— Descartes proscrit les termes onto- 
logiques de la philosophie scolastique : 
conséquences, ibid, — Cette science 
prend une autre face entre les 
mains des philosophes modernes, 167. 

— Comment on peut définir l'onto- 
logie naturelle, 168. 

Opéra, Théâtres. — Établissements de 
VAllée des Fleurs, h Wi. 

Opéra-Comique, — Du Peintre amou- 
reux de son modèle, ouvrage de Duni, 
date l'introduction de ce genre de 
spectacle, V, 461. — La pièce d'Eme- 
linde, opéra de Poinsinet (1767), cor- 
rigée par Sedaine (1773), mise en 
musique par Philidor, marque le pro- 
grès de l'art et en prédit le durable 
succès, VIII, 459. 

* OpMomancie, — Divination par les 
serpents, XVI, 168. — Était fort en 
usage chez les anciens, îMd.— Expli- 
cation que donne Pluche sur l'origine 
de cette divination, 169. — Les 
Prylles, peuple d'Afrique, avaient la 
coutume d'exposer leurs enfants aux 
serpents pour savoir slls étaient légi- 
times ou adultérins, ibid. 

Opinion. — Ce qu'est celle d'un homme, 
1,22. 

Opinions. — Voyez VEntretien des Phi- 
losophes et V Allée des marronniers, 
1, 215 à 235. 

* Opposer.^ Former un obsUcle, XVI, 
470. — Exemples de l'emploi de ce 
mot, ibid. 

* QppresMiir, Opprimer.— Terme relatif 
au mauvais usage de la puissance, 
XVI, 170. — Qpprra^iofi a un sens 
relatif à l'économie animale, ibid. 



* Oppression. — Définition de ce mot en 
morale et en politique, XVI, 170. 

* Opprobre.— C'est le mépris de la so- 
ciété dans laquelle on est, XVI, 171. 

* Opulence^ Opulent. — Termes qui dési- 
gnent la grande richesse, on c^ui 
qui la possède, XVI, 171. 

Opuscules philosophiques et littéraires. 
recueil publié par Tabbé de Vauxcelles, 
II, 196. — Ouvrages de Diderot qu'on 
y trouve insérés, ibid. et 506. 

Oraison de saint Julien. — Ce qu'on 
entend par cette locution, XIX, 24S 
(note). 

Oraison fïmèbre. — La première qu'on 
entendit à Rome (ut celle de Junius 
Brutus, prononcée par Publias Valé- 
rius Publicola, m, 56. — Souvent 
avilie depuis son institution, mieux 
vaudrait qu'elle n'eût jamais été 
inventée, ibid. 

OacoTOMB, nom donné, par La Mettrie, 
au docteur Ferrein, IV, 161. — Son 
opinion sur une question délicate, 165. 
177. — Siège qu'il assigne à l'Anoe 
chez les femmes, 225. 

* Ordonner. — Diverses accotions de 
ce mot, XVI, 171. 

Organes. — Lenr état sain ou maladif 
est le thermomètre de l'esprit, H, 
406. ^ Tous ont leur poison, leur 
miasme qui les afliecte, IX, 331. — 
On les accoutume à tout, ibid. — 
Des organes des sens, ibid. — Leur 
vie particulière, ibid. — Leurs sym- 
pathies, 332. .— Considérés comme 
des animaux, ibid. — Les prescrip- 
tions du médecin faites en vue de 
cette idée, 333. — Comment ils pren- 
nent des habitudes, 334. — Nos vices 
et nos vertus sont dans leur dépen- 
dance, tbtd. — Chaque organe a son 
plaisir et sa douleur particulière, 
335. 

Organis(Uion. — Diderot la considère 
comme la base de la morale indivi- 
duelle, XI, 124. — Propre à chaque 
espèce, 335. 

Orcocu. — Voyez Bakou. 

Orgue d'Allemagne. — Travaux de Di- 
derot pour le perfectionnement de 
cet instrument, IX, 77. — Mémoire 



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ET ANALYTIQUE. 



365 



. sur ce sajet^ 156-167. ^ Avantages 
de rinstrumeot proposé, 162. — In- 
ooDvénienu qu*il présente, 164. — 
Observations sur le chronomètre, 
165. 

OroueU. — Mauvaise passion ; elle rend 
méchante la créature qui en est affec- 
tée, 1,31. 

OaiBAZB. — Nom d*un spinosiste dési- 
gné pour fidre partie de rassemblée 
générale des philosophes, I, 228, 229, 
233,234. 

.' Orientale (Philosophie) , XVI, 172. — 
Origine des gnostiques, ibid. — Pour- 
quoi ces philosophes prirent ce nom, 
173. — Écrivains que Ton peut qua- 
lifier ainsi, ibid. — Époque à laquelle 
les philosophes orientaux prirent le 
nom de gnosHgues^ ibid. -^ Reproche 
qu'ils font à Platon, 174. — On recon- 
naît à travers leur système des vesti- 
ges du pytliagorico-platonisme, ibid^ 

— En quoi consistait le système de 
. théologie des gnostiques, 175 et suiv. 

OaiGkNE, philosophe néo-platonicien. — 
Disciple d*Ammonius Saccas; divul- 
gue le secret do la philosophie éclec- 
tique, XIV, 319. — Cet Origène n'est 
point celui des chrétiens, ibid. 

OaiofcNE, célèbre docteur de TÉglise au 
ii« siècle. — Ses maximes sur la re- 
ligion, I, 487. — N*a pas eu , dit Vol- 
taire, des idées bien nettes de la 
spiritualité, VI, 352. — Axiomes prin- 
cipaux de sa philosophie, XV, 293 ; 
XVI, 118. 

* Origénistes. •— Anciens hérétiques , 
XVI, 177. — Ce que la modestie per- 
met de dire de leur doctrine, tbid. — 
Étaient, suivant Thistoire ecclésias- 
tique, les sectateurs d*Origène, 178. 

— Vorigénisme fut adopté principa- 
lement par les moines d'Egypte et de 
Nitrie; bizarrerie de leurs opinions, 
ibid. 

* Originaire, — Qui a pris son origine 
en quelque endroit, XVI, 178. 

OriginaL — Ce qu*on doit entendre par 
ce mot en littérature, n, 331. — 
Collé, Rabelais, Aristophane, Mo- 
lière, Shakespeare sont des écrivains 
originaux, ibid. 



* Acceptions de ce mot en peinture, 
XVI, 179. 

* Originalité, — > Blanière d'exécuter 
une chose commune, d'une manière 
singulière et distinguée, XVI, 179. 

* Originatix, Écrits. — Différents sens 
dans lesquels ces termes peuvent se 
prendre, XVI, 178-179. 

* Origine, — Commencement, nais- 
sance, germe, principe de quelque 
chose, XVI, 179. 

Orléaiis (Jean- Baptiste -- Gaston, duc 
d^.^ Fait, en 1660, le legs au roi de 
plusieurs volumes de plantes et 
d'animaux, miniatures magnifiques 
de NicoUs Robert, XUI, 472. 

OsLÉATis (Loms-Philippe, 4* duc d*) 
(1752-1785).— Diderot, qui a conçu le 
projet du Père de famille, songe à 
mettre cet ouvrage sous sa protection, 
VII, 167. 

Orloff (Grigor-Grigorievich), prince 
russe. — Manière dont Diderot juge 
de son caractère, III, 535. — Amant 
de l'impératrice Catherine; ce qu'il 
se promettait après la mort de 
Pierre III , XVU, 489. 

Orhbsson d'Amboilb (M. d'). — Dide- 
rot décrit sa maison et ses jardins. 
Son projetd'embellis8ement,XIX,251. 

OsMusD. — Divinité de la doctrine des 
Parsis, XVII, 320. — Ce qu'il raconte 
à Zoroastre dans le Vendidad, ibid* 

* Ornement, — Ce qui sert à parer 
une chose, XVI, 180. 

OnosMADE, ou Horsmidas. — Divinité 
des Perses; est l'auteur du bien, XVI, 
263. 

OaoN. — Voyez Aorooaoo. 

Orphée. — Personnage de la philoso- 
phie fabuleuse des Grecs, est, selon 
la mythologie, un chantre ou poète 
de la Thrace, XV, 49. — Disciple de 
Linus, ibid, — Aristote et Cicéron 
prétendent qu'il n'y a Jamais eu 
d'Orphée, ibid. —Toute l'antiquité 
atteste son existence, tbid. — Son 
histoire selon la fable, ibid, à 54. 

Orphelin de ta Chine (<'), tragédie de 
Voltaire. — Mauvais effet du luxe des 
costumes déployé pour la représenta- 
tion de cet ouvrage, VII, 375, 376. 



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366 



TABLE GÉNÉRALE 



Orpheline (V), ou le Faux Généreux, 
comédie de Bret. — Episode remar- 
quable de cette pièce, VII, 310, 311. 

Orthographe. -^ Des moyens simples 
et raisonnes de diminuer les imper- 
fections de l*orthographe fhmçaise, 
VI, 432. 

* Osés. — Le premier des douze petits 
prophètes, XVI, ISO. — II est pattié- 
tique, court, vif et sentencieux, ibid. 

Osiais, dieu d*Égypte. — Doctrine des 
prêtres attachés à son culte, XIV, 
388. — C'était le soleil, 391. 

OsMA (le Père), récollet espagnol. — 
Homme avare, ignorant, hypocrite, 
envieux, la sentine de Ions les vices ; 
se met à la tète des furieux qui 
conspirent la perte de Don Pablo Ola- 
vidès, oydor de Uma, VI, 470. — Sol- 
licite la place d'inquisiteur général, 

471. — Fait offrir cette place à 
révèque de Zamora qui, d*accord avec 
lui, doit la refuser, f6t(i. — Ses intri- 
gues amènent Charles III à révoquer 
redit de 1760, et à rendre Tlnquisi- 
tion plus féroce que Jamais, ibid, — 
Fftit arrêter don Pablo Olavidès, qui, 
convaincu d'esprit philosophique, est 
soumis aux plus indignes traitements, 

472. — Vend aux amis de Don Pablo 
sa réhabiliution et sa Ubcrté, iôûf . 

OssAT {Àmemd, cardinal d'). — Sa vie 
par M«« d'Arconville, IX, 453. — Ses 
Lettres, dont la meilleure édition a 
été donnée en 1697 par Amelot de La 
Houssaie, sont un ouvrage classique 
pour les diplomates, ibid. 

OsTALOK, colonel de spahis. — Sélim 
devient amoureux de sa femme, IV, 
342. — Son duel avec Sélim, 346. — 
Comment il traite sa femme, 347. 

OsTMANDus, roi d'Egypte, le premier 
qui fonda une bibliothèque, XIII, 
440. 

Othon (MarcuS'Salvius). — D'abord 
favori de Néron, à qui il cède sa 
femme Poppée, III, 72. — Il avait 
enlevé cette femme à Rufus Crinpinus, 
chevalier romain, 101. — Manège 
qu'il emploie de concert avec elle 
pour exciter l'amour de Néron, 102. 

Othon, savant chroniqueur, évèque de 



Freisingen.— Regarde Senèque moins 
comme un philosophe païen que 
comme un chrétien, III, 187. 

Otwat, poète tragique anglais. — Sa 
Venise préservée, mélange de tragique 
et de burlesque, rapprochement dan- 
gereux, VII, 137. 

Oubli, — Terme relatif à la mémoire, 
XVI, 180. 

* Oublier. — Perdre la mémoÎTe, XVI, 
181. — Exemples de remploi de ce 
mot, ibid. 

OuDRT {JacqueS'Charles), fils de Jean- 
Baptiste Oudry, le célèbre peintre 
d'animaux. — Expose, an Salon 
de 1761, un Retour de chasse, et un 
Chat sauvage pris au piège, X, 132. 
— Anecdote relative à sa Cfdenne, 
vendue an baron d'Holbach, XT, 0. 

Ouïe (1*). — Est le plus orgueilleux de 
nos sens, I, 352. — Voyei Sens. — 
Description de cet organe, IX, 339- 
340. 

Ouvrages faussement attribués à Dide^ 
rot, l, 6.— Voyex Écrits apocryphes, 
XX, 97. 

Ouvroir (1*). — Chant perdu du poCme 
de Vert-Vert, de Oresset, VI, 3. — 
Démarches faites à ce sujet par Iln- 
stitiit da Fraace auprès du prince 
Henri de Prusse, ibid. — Lettre d« 
prince, 4. 

OvBRLAET. — Personnage d'Anvers qui 
copiait les tableaux de Téniers à la 
plume, XVII, 430. 

Oxford (l'Académie on Ecole d*). — 
Fondée par Alfred le Grand, XV, 301. 



Paciauih (PaolO'Maria), savant anti- 
quaire italien. — Lettre que loi écrit 
le comte de Gaylus au suje^ d\ine 
brochure de Diderot, X, 45. 

• Pacification. — Action de rétablir la 
paix et la tranquillité dans un État, 
XVI, 181. — Êdits de pacification 
rendus en France pour pacifier les 
troubles de religion, ibid. — Édit de 
pacification dit Êdit de Nantes, 182. 
— Les protestants se sont plaints 



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ET ANALYTIQUE. 



367 



a?ec amertame de ta rérocation, ibid, 

— n est certain qu'on a violé à leur 
égard la foi des traités, 183. — Dan* 
eer imminent poor l*Êtat d'ôtie di- 
visé par deux cultes opposés; mais 
esl-ce ane raison pour exterminer les 
adhérente à l'un des deux, t6û2. 

* Pacifique* — Qui aime la paix ; em- 

plois de ce mot, XVI, 181. 

PaooMB (saint). — Instituteur de la règle 
des Cénobites, 1, 130. — Ce que cette 
règle a d'antisocial, ibid, 

Pamlla (Jtfaria), maltresse, puis femme 
de Pierre le Cruel, roi de Castille. — 
Son histoire offir« une sorte de con- 
formité avec celle de Poppée dans son 
union avec Néron, III, iOO. 

* Pain bénit, — Pain que l'on bénit, le 
dimanche, à la messe paroissiale, XVI, 
184. — Origine de cet usage, ibid. — 
Ce pain, dans les grandes villes, a été 
remplacé par du g&teau, ibid, — Ce 
que cet usage dispendieux coûte au 
pays tous les ans, 185. — Raison de 
s'épargner cette dépense, ibid. — Le 
préjugé et la coutume empêchent de 
supprimer le luminsire dans les égli- 
ses, mais on pourrait épargner les 
trois quarts de ce qui se prodigue au- 
jourd'hui, ibid. — Perte annuelle pour 
le royaume résultant des deux usages 
du pain bénit et du luminaire, ibid, 

— Combien de misérables à soulager 
avec tant de sommes prodiguées sans 
fruit et sans nécessité, 186. 

* Pain conjuré. — Pain d'épreuve, fait 
de farine d'orge, que l'on donnait à 
manger à un criminel non convaincu, 
XVI, 186. 

* Paix. — C'est la tranquillité dont une 
société politique Jouit, XVI, 187. — 
La guerre est une maladie violente du 
corps politique; il n'est en santé que 
lorsqu'il Jouit de la paix, t^Mi. — Les 
passions aveugjte» des princes, allu- 
mées ou eacretenues par des minis- 
tres o« des guerriers ambitieux, ont 
eu en tous temps les effets les plus 
funestes pour l'humanité, 188. — 
Dans les empires établis par les armes, 
les princes ou ministres paciQques 
sont exposés aux censures et au ridi- 



cule, ibid, — Réponse de Gustave II] 
à ce qu'on lui disait de ses glorieux 
succès, 189. 

Patj; (la) de Clémeni IX. — Ce qu'on 
appelle de ce nom, XV, 262. — Lln- 
cendie, mal éteint, se rallume sous le 
cardinal de Noailles, archevêque de 
Paris, 263. 

Pajod {Augustin)^ statuaire. — Expose, 
au Salon de 1759, un remarquable 
BustêdêLê JtfoyiM.X, 102.— N'expose 
rien, au Salon de 1761, qu'on puisse 
comparer au buste de l'exposition de 
1759; on y remarque néanmoins un 
Ang$ d'un très-beau caractère , et 
Deux Portraits en terre cuite, 147. — 
Le Portrait du Maréchal de Cler^ 
mont'Tonnerre, qu'il expose au Salon 
de 1765, mauvais, 433. — Au même 
Salon : le Portrait de M. de La Live, 
froid et plat, 434. — Lo Modèle de 
saint François de Sales, lourd et 
maussade; que deviendra cette es- 
quisse à l'exécution ? ibid, — Un Bé^ 
niUer, pauvre de forme, ibid, — Un 
Tombeau, dessin sans caractère, ibid. 
— Une Bacchante qui tient le petit 
Bacchus, mauvais groupe, ibid. '-La 
Leçon cmatomiqtAe, dessin ; enlevez le 
cadavre, mettez à sa place un grand 
turbot et vous aurez une estampe 
toute prête pour une édition do Juvé- 
nal, 435. — Au Salon de 1767, ses 
Bustes de la famille royale, de celui 
du Maréchal de Clermont-Tonnerre, 
ses Enfants de M. de Voifer, son 
Btutede M, de Sainscey, ses figures 
de la Magnificence et de la Sagesse; 
tout cela est d'une insupportable mé- 
diocrité, XI, 354. — Expose à ce 
même Salon un Dessin de la mort de 
Pélopidas, Cette composition ne peut 
soutenir la comparaison avec le Tes^ 
tament d!Eudamidas du Poussin, 355. 
~ Son amour désordonné de l'argent 
a écrasé son talent, 356. — Le Tom^ 
beau du roi Stanislas de Pologne, un 
Amour domin€Ueur des éléments, et 
quatre grandes figures , Mars, la 
Prudence, la Libéralité et Apollon, 
composent son envoi au Salon de 
1769, 454,— Vassé lui sou fiflentre-l'e 



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368 



TABLE GÉNÉRALE 



prise du tombeau du roi Stanislai, 
459. — Les divers morceaux qu'il ex- 
pose au 'Salon de 1771, sont tous 
d*une belle exécution, 534, 535. — 
Expose, en 1781, une Statue de Biaise 
Pascal et un Buste de Grétry, XII, 
65. 

Palafox (don Juan de) , prélat espa- 
gnol, VI, 458. — Don Carlos, roi de 
Naples, fait solliciter à Rome la cano- 
nisation de ce savant et pieux évèque, 
mort en Amérique martyr de la per- 
sécution des Jésuites, ibid, 

Palavicini (le cardinal), secrétaire d*É- 
tat du pape Clément XIII ; nonce à 
Madrid près du roi Charles III. — 
Est mortellement frappé par Tordre 
d'expulsion des Jésuites de TEspagne 
et des Indes, VI, 465. 

* Pâle, Pâleur. — Acceptions de ces 
mots, XVI, 189. 

* Palinodie, — Discours par lequel on 
rétracte ce que Ton avait avancé pré- 
cédemment, XVI, 189. — Étymologie 
de ce mot, 190. — Son origine, ibid. 

— Palinodie attribuée à Orphée, ibid, 
Palissot db Montenot (Charles). — 

Jugement passionné de cet écrivain 
sur la traduction de VEssai sur le 
mérite et la vertu, par Diderot, I, 8. 

— Fait représenter, le 2 mal 1700, 
sa comédie les Philosophes, IV, 473 ; 
V, 176. — Tirade injurieuse de cette 
pièce, dirigée contre Diderot, ibid. — 
Ses calomnies touchant Helvétius, 
d*Alembert et Duclos, ibid. — Conti- 
nue dans la Dunciade , poème sati- 
rique, ses injurieuses attaques contre 
les philosophes, ibid. — L*abbé Blo- 
rellet lui répond par un pamphlet 
intitulé la Vision de Charles Palis- 
sot^ V, 377. — Jugement de Goethe 
sur sa personne et ses écrits, et plus 
particulièrement sur ses comédies 
le Cercle et les Philosophes, 378, 
379. — Jugement que, selon Dide- 
rot, il doit porter sur lui-même, 401. 
— Devient le parasite de M'^« Hus, mal- 
tresse du financier Bertin après la 
chute de sa Zarès, 439. — Doit au 
P. Bougeant la scène du colporteur 
dans les Philosophes, 440. — Ne 



manquait pas de talent à faire lefoa, 
443. — Rôle infime quil se donoe 
dans sa comédie de VBomme danoé- 
reux, 451. — Rameau (le nvttn) 
Tadmire comme le parfait modèle de 
l'être abject et méprisable, 453. — 
Est traité, comme il le mérite, par 
le comte de Tressan , dans Tarticle 
Parade de VEncyclopiédie, VI, 38S.- 
Revendique la comédie le Cercle et 
accuse Poinslnet de plagiat, ibid. — 
La pièce de Poinslnet, composée à li 
suite d*un défi, est applaudie à Ptris; 
celle de Palissot est sifflée à Niocy, 
383.— Lettre que lui écrit Voltaire sa 
sujet de la dédicace du Père de fa- 
milU, de Diderot, Vn, 179.- Ce qu'il 
dit au sujet du titre du Fils fuUur^, 
337. — Réponse de Lessing à ss re- 
marque, 338. — Ce qu'est deveoae a 
comédie des Philosophes, XV11I,5Î3. 

— Il est Tauteur du Satiriqw. Sen- 
timent de Diderot sur rauteur de 
ceue comédie, XX, 11. — Critique 
de cette pièce, 12. 

Pallas, affranchi de Claude. — H la» 
fait épouser Agrippine et adopter 
Néron, IH, 46. — Amaot d*Agrippioe, 
ose proposer une loi contre les femmes 
qui s'abandonneraient à des esclates, 
51. — La loi passe, on lui décerne U 
préture avec une gratiBcation de 
quinze millions de sesterces, 52. - 
Est disgracié, 79. — Amaot et confi- 
dent d'Agrippine, 80. — Accusé de 
conspiration, il est absous, 86. — Si 
mort, 137. 

Palli. — Jeune Taîtienne, II, ^' " 
Le P. Lavaisse lui rend le même 8e^ 
vice que celui quHl a déjà rendu à» 
sœur, 239. 

PAMiLA, romande Richardson. — W»» 
simple, moins étendu, moins intrigué 
que Gran^son et que Claris» Bsf- 
lowe; est, comme ceux-ci, une muTre 
de génie, V, 222. 

♦ Pammilies ou Pamylies. — Fêtes «» 
rhonneur d'Osiris, XVI, 190. - 1^ 
origine, 191. 

Pamphilb, peintre grec, maître d'Apelles- 

— Peignit à Tencaustique, et donni 
, des leçons de cette manière, X, 50. 



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ET ANALYTIQUE. 



369 



Pamphlets. — Ceux publiés contre 
V Encyclopédie, XIII, i2L 

• Pan. — Dieu des bergers, des chas- 
seurs, et des habitants des champs, 
XVI, 191. — yistoire et culte de 
cette divinité, ibid, et suiv. 

Parah d ( Charles - François) , poôte- 
cbansonnier. — Ce qu'il dit à Mar- 
roontel au sujet de la mort du chan- 
sonnier Gallet, son ami, VI, 225. 

Paxckolcke, libraire, éditeur de V Ency- 
clopédie méthodique. — Diderot l'au- 
torise à se servir de ses articles de 
philosophie, XIII, 127. — Ces articles 
forment, dans cette immense collec- 
tion, trois volumes in-i", sous le 
titre de Philosophie ancienne et mo- 
derne, ibid. — Diderot le congédie, 
XIX, 319, 320. 

Pandours. — Voyez Capucins, 

PA.1ÉTIUS DE Rhodes, philosophe stoï- 
cien. — Sa réponse touchant Tamour 
du sage, III, 274. — Fut plus attaché 
à ia pratique du stoïcisme qu*à ses 
dogmes, XVII, 227. — Quels hommes 
il eut pour disciples, 228. 

Pa5i?i (le comte), personnage russe. — 
Son intimité avec la princesse Dash« 
koff était suspectée, XVII, 492. 

Pantomime (de la), VII, 377. — C'est 
une portion du drame, 378. — 
Exemple pris de VAndrienne de 
Térence, ibid. — Autre exemple tiré 
de l'Héautontimoruménos du môme 
auteur, 379. — Il faut l'écrire, toutes 
les fois qu'elle fait tableau, ibid. — 
Molière n'a pas dédaigné de l'écrire, 
380. — Térence, Plaute et Aristo- 
phane, ne l'ayant pas indiquée, ont 
souvent embarrassé les plus habiles 
interprètes, ibid. — Richardson en a 
habilement fait usage, ibid. — (Voyez 
Sommaire, p. 30i.) 

^ Pantomime dramatique. — Essai sur 
ce nouveau genre de spectacle, VIII, 
458. — C'est une langue commune à 
toutes les nations, 459. — Exemple 
tiré du Démnphon deMétastase,46i ,462 

Pape (le), nom donné par les chré- 
tiens au chef de l'Église. — Détails 
sur ses prérogatives et ses fonctions, 
I, 195, 190, alinéa 21, 25. 

XX. 



* Papegai, — Espèce d'oiseau en bois 
qui sert de but pour l'exercice de 
l'arquebuse, XVI, 193. — Avantage 
qu'il y aurait à supprimer cet exer- 
cice, ibid. — Les avantages faits aux 
rois de l'arquebuse pourraient être . 
convertis en un prix annuel en fa- 
veur dos laboureurs les plus labo- 
rieux et les plus habiles, 19i. 

Papin {Denis). — Ses découvertes en 
physique ont établi l'hétérogénéité de 
la matière, II, 68. 

Papin, docteur en théologie, curé de 
Sainte-Marie à Bourbonne, V, 274. — 
Lettre qu'il écrit, en désaccord avec 
M. le subdélégué Aubert, au sujet 
d'Ollivier et Félix {les Deux Amis de 
Bourbonne), ibid. 

Papinien {J^milius Papinianus), le pre- 
mier jurisconsulte de l'antiquité, 
comparé à Sénèque, III, 112. — Sa 
mort héroïque, 113, 377, 378. 

Pàque^ cérémonie religieuse des Juifs, 
I, 202, alinéa 40. 

Paracblsb {Philippe 'Auréolus- Théo- 
phrasie Paracblsb Boubart de Ho- 
bbnheim), célèbre médecin suisse. — 
Appartient à la secte des théosophes, 
XVII, 244. — Sa vie, 245. — Fut un 
homme d'un mérite éclatant et d'une 
vanité prodigieuse, 2(7. — Quels 
furent ses disciples, 248. — Princi- 
paux axiomes de sa doctrine, ibid. et 
suiv. 

« Paradoxe sur le comédien, texte de 
1773, VIII, 330. — Notice prélimi- 
naire, 341. — Le même ouvrage, 
revu vers 1778, publié pour la pre- 
mière fois en 1830, 361. 

' Paraître. — Se montrer, se manifes- 
ter ; emplois de ce mot, XVI, 194. 

Paralytique {le) secouru par ses enfants, 
tableau de Greuze. — Figure à l'Ex- 
position de 1763, X, 143. — Descrip- 
tion touchante de ce tableau, que 
Didbrot appelle de la morale en 
peinture, 207, 208. — Fait aujour- 
d'hui partie de la collection de l'Er- 
mitage à Saint-Pétersbourg, 207. 

Parallèle de la condition et des facultés 
de l'homme avec la condition et les 
facultés des autres animaux. — Re- 

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370 



TABLE GÉNÉRALE 



marques sur cet ouvrage, traduit de 
l'anglais par M. Robinet, IV, 94. 
Pebcevai. (M. de). — Son fils se marie 
malgré lui; démarche de sa bru auprès 
de lui, XIX, 2 18. 
, * Parcourir.^ C'est visiter rapidement, 

XVI, 194. 
Pardon des offenses. — Cette vertu mo- 
rale est d'une grande âme, II, 87. 

* Pardonner. — C'est remettre le châ- 
timent, promettre l'oubli d'une faute, 
XVI, 194. 

* Paréas, Perréas ou Parias. — On dé- 
signe ainsi, dans TUindoustan, une 
classe d'hommes séparée de toutes les 
autres, et l'objet de leur mépris, XVI, 
105. — Quelque abjects qu'ils soient, 
ils prétendent à la supériorité sur les 
Scriperes. 196. — Nom odieux qno 
Ton donne à ces derniers, à Surate, 
ibid. 

Paresse. — Mauvaise passion ; elle rend 
méchante la créature qui en est affec- 
tée, I, 31. 

Paris (le diacre). — Illuminé, enterré 
au cimetière Saint-Médard, église du 
faubourg Saint-Marcel. Farces que les 
convulsionnaires, stimulés par l'abbé 
Bécheran, jouent sur sa tombe, 1, 15U. 

— Guérison miraculeuse de Philippe 
Sergent, 151. 

* Parler» — Manifester ses pensées par 
les sons articulés delà voix, XVI, 196. 

— Acceptions différentes de ce mot, 
ibid. 

Parménide, philosophe éléatique. — Sin- 
gularité de sa doctrine, III, 257. — 
A Zenon pour disciple, ibid. — Ses 
entretiens avec Socrate, ibid. — • Sa 
doctrine et sa vie, XIV, 398 ; XVI. 196. 

* Parménidéenne (Philosophie), ou Phi- 
losophie de Parnuénide, XVI, 196. — 
Doctrine de Parménide, ibid. — Prin- 
cipes établis par Platon dans son dia- 
logue le Parménide, 197-198. — La 
philosophie de Parménide est res- 
taurée, au XVI* siècle, par le philo- 
sophe napolitain Telesius, 199. — 
Notice sur la vie de ce dernier, ibid, 

— Principes de sa physique, 200-202. 

* Parole. —Mot articule qui indique un 
objet, une idée, XVI, 202. 



* Paroi» enfantine. — Ce que Ton ap- 
pelle par ce mot, XVI, 203. 

Parr (Thomas).-- Exemple de longévité ; 
sa vie écrite par Harvey, IX, 30b. 

Parrains. — Nom des témoins obligés 
des enrôlements, 1, 191, alinéa 6. 

Parrocel (Charles). — £xpose au Salon 
de 1759 un mauvais tableau d^Agar 
chassée par Abraham, X, 101. — Fai- 
blesse de son tableau de V Adoration 
des RoiSf exposé au Salon de 1761, 
141. — Comparé à Vien, ibid. — Idée 
choquante dans son tableau de VAdo- 
ratijHf ibid. — La Sainte Trinité 
qu'il expose au Salon de 1763, mau- 
vais tableau, 220. — Expose, au Salon 
de 1765, deux tableaux : Céphale qui 
se réconcilie avec Procris ; Procris 
tué par Céphale; anecdote à ce sujet, 
341. ^ Jésus-Christ sur la montagne 
des Oliviers, et une Esquisse que ce 
peintre expose au Salon de 1767, 
deux mauvais tableaux^ XI, 263-S6I. 

— Talent nul, 307. — Ne se relève 
pas au Salon de 1771 , par son Assomp- 
tion de la sainte \ ierge, 518. — La 
Pêche miraculeuse qu*il expose en 
1781 est une esquisse sans effet , 
XII, 55. 

Par sis (Religion des). — Ses ministres 
se divisent en cinq ordres, XVIf, 316. 

— Les Parsis sont divisés en deux 
sectes^ animées Tune contre Tautre du 
zèle le plus furieux, 317. — Résultat 
de leur dispute sur le penon, ibid. — 
Anquetil en profite pour s'instruire 
et se procurer les ouvrages qui lui 
manquent, ibid.-- Voyez Zeno-âvesta 
et Perses (Philosophie des). 

Parterre (le). — Est le seul endroit où 
les larmes de Thomme vertueux et du 
méchant soient confondues, VII, 313. 

* Particulier. — Qui concerne Veapècs 
ou l'individu, emplois de ce mot, XVI, 
203. 

* Partir. — Différentes acceptions de 
ce mot, XVI, 203. 

* Partisan. — Celui qui a embrassé le 
parti de quelqu'un ou de quelque 
chose, XVI, 204. 

Partwanf, 1,219, alinéa 11. 

* Parvenir. — Arriver au lieu où l'on 



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ET ANALYTIQUE. 



371 



»e proposait d*aller; emploi de ce mot, 
XVI, 20k 

Pascal (Blaigé), Janséniste célèbre. — 
Avait de la droiture, mais il était peu- 
reux et crédule, I. 131. — A eu pour 
maîtres des hommes qui n*étaient pas 
dignes d'être ses disciples, ibid. — 
iinc de ses pensées sur la religion, 
167. — Avait trouvé plusieurs propo- 
sitions d*£uclide à PAgc où Ton 
appelle un cercle un rond, une ligne 
une barre, III, 454. 

PasQuiEa {Pierre), peintre en miniature. 

— Expose au Salon de 1769 un Por* 
trait de Diderot, peint sur émail, 
d*aprè8ll'»* Therboucbe, XI. 440, 450. 

— Expose au Salon de 1771 : Portrait 
du Roi (non ressemblant) ; Portrait en 
émail de if"** la Dauphine (ressem- 
blance sans àme); Portrait de Vb/- 
taire, peint à Ferney (sans caractère) ; 
Portrait de M, Cochin; Portraits : de 
!#•»• Telluson, de 3f"« Nertw, de 
Lyon; de Jf™* Dugas de Bois-Saint^ 
Just, de Lyon ; et M. et de 3f"'« Ter- 
rasse, de Lyon. Ce peintre a de la lé- 
gèreté et de la finesse dans le pinceau ; 
mais il est froid, 507.— N'expose rien 
qui vaille au Salon de 1781, XII, 4b. 

* Pasquin. — Sutue mutilée, à Rome, 
XVI, 205. — Origine de son nom, 
ibid. — A Marforio pour interlocu- 
teur, ibid, — Remontrances faites par 
an courtisan à Adrien VI, qui voulait 
faire disparaître cette statue, ibid, 

* Pasquinades, — Nom que Ton donne, 
à Rome, aux épigrammes et aux bons 
mots, XVI, i05. 

Passage de la mer Rouge, I, 200, alinéa 
35. 

* Passager. — Qui passe vite, qui ne 
dure qu*un instant, XVI, 206. 

' Passant. — Acceptions diverses do ce 
mot, XVI, 200. 

* Passe-droits. — Dans quelles circon- 
stances les princes les commettent, 
XVI, 206. — RésultaU de semblables 
injustices, 207. 

* Passionner, passionné. — Acceptions 
diverses de ces mots, XVI, 221. 

Passions. — Celles relatives à Tintérèt 
privé, telles que Tamour de la vie. 



le ressentiment des injures, Tamour 
des femmes et des autres plaisirs dos 
sens, etc., renfermées dans de cer- 
taines bornes, ne sont, par elles- 
mêmes, i)i injurieuses à la société, ni 
contraires à la venu morale, I, 101. 

— L*excès seul les rend vicieuses, 
t6t^. — Celles qui rendent Thomme 
vicieux sont pour lui autant do tour- 
ments^ 120. — Elles sont dans la 
constitution de Thomme un élément 
dont on ne peut dire ni trop do bien 
ni trop de mal, 127. — Il en est qui 
élèvent TAtne aux grandes choses, 
ibid. — Sobres, elles font les hommes 
communs, ibid. — Amorties, elles 
dégradent les hommes extr.iordi- 
naireft, 12K. — Fortes, mais réglées 
par une juste harmonie qui les met 
à Tunisson, elles sont un présent do 
la nature, ibid. — Se proposer leur 
ruine, c'est le comble de la folie, ibid. 

— Sont des effets du tempérament, 
II, 202. — N'en a pas qui veut, 293. 

— Il est rare qu*on n'ait pas une 
passion dominante, 379. — Elles 
détruisent plus de préjugés que la 
philosophie, VU, ItiO. — Étude phy- 
siologique des passions, IX, 351. — 
Volonté, liberté, ibid. — De la suc- 
cession des passions diverses dans la 
même passion, 352. — Des idées des 
passions et des maux physiques, 351. 

— Corre8|>ondance des idées avec le 
mouvement des organes, t6id. 

* Penchants, désirs et aversions poussés 
à un certain de^ré de vivacité, XVI, 
207. — Comment sont les maladies 
de Tàme, ibil. — Le plaisir et 
la peino sont les pivots sur lesquels 
roulent toutos nos afTf étions connues 
sous le nom d'inclinations et de pas* 
sions, 208 — Ils sont liés Intimement 
aux passions et naissent de sources 
que Ton peut réduire aux quatre 
suivantes: I** Les plaisirs etl*^ p«ines 
des sens, ibid. -^ 2<* Les plaisirs de 
Tesprit ou de Timagi nation, ibid. — 
3<* Les plaisirs ou les peines résultant 
^e notre perfection ou de notre im- 
perfection, 210. — 4* Les plaisirs ou 
les peines trouvés dans le bonheur et 



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372 



TABLE GÉNÉRALE 



le malheur d*autrui, 211. — Les sen- 
timents qui nous portent vers les 
biens utiles peuvent se réduire sous 
trois chefs, 212. — L'admiration est 
la première et la plus simple de nos 
passions, 214. — Peut-on mettre la 
joie et la tristesse au rang des pas- 
sions, ibid. — L'inquiétude, passion 
mixte qui nous fait souvent prévenir 
le mal et perdre le bien, 215. — 
Diverses passions que produisent la 
joie et la tristesse, ibid, — En quoi 
l'amour de soi-même diffère de 
l'amour-propre, 216. — Ce sont les 
passions qui mettent tout en mouve- 
ment, 217. — Elles ont toutes une 
sorte de douceur qui les justifie à 
elles-mêmes, 219. — Excitent dans 
le corps, et surtout dans le cerveau, 
tous les mouvements utiles à leur 
conservation, 220. — La passion nous 
fait abuser de tout, ibid, 

Pasieur {Louis], chimiste. — Adversaire 
des partisans de l'hétcrogenèse ou gé- 
nération spontanée, II, 58. 

Patagons. — Bougainvillc, qui les a vus 
à la Terre de Feu, a i-éduit à leur 
juste valeur les exagérations des voya- 
geurs touchant leur Uille colossale, 
II, 201, 211. 

• Patience. — Vertu qui nous fait sup- 
porter un mal qu'on ne saurait empê- 
cher, XVI, 221. — On peut réduire à 
quatre classes les maux dont notre 
vie est traversée, ibid. 

Patriarches. — Voyez Officiers géné- 
raux, I, 195, alinéa 23. — Platon, 
dans le Timée et le Critias, établit 
que ce sont les mêmes hommes que 
les habitants de l'Atlantide, et que 
cette contrée n'est pas autre que la 
Palestine des Israélites, IX, 225, 226. 

Patrice {François), philosophe pytha- 
goréo-platonico-cal)alistique. — Réduit 
son système au platonisme pur, XVf, 

542. Profite des idées de Télésius 

sur la réforme de la philosophie par- 
roénidéenne, 543. — Eut pour amie 
Tarquinia Molza, t6Mi. 

Paul (saint). — Voyez Cordonnier ex- 
gentilhomme. 

Paul (saint), citoyen romain, né à 



Tarse. Il porta d'abord le nom de Saul 

— Ce qu'il écrivait aux Thessaloni- 
ciens, I, 486. ~ Pharisien, de la tribu 
de Benjamin, il respirait le carnage 
des disciples de Jésus-Christ lorsque, 
frappé d'une lumière soudaine sur le 
chemin de Damas, il se convertit et 
devint l'apôtre de l'Évangile* X, 282. 

— Ce sujet a fourni à Deshays le 
sujet de l'un de ses meilleurs ta- 
bleaux, ibid. — Cet apôtre, cessa d'être 
philosophe lorsqu'il devint un prédi- 
cateur, XV, 288. 

Paul III (Dorghèse), pape. — Pro- 
mulgue, en 1540, la bulle d'institu- 
tion des Jésuites, XV, 274. — Borne 
à soixante le nombre des profès, 275. 

Paclifie, seconde femme de^énèque. — 
Veut mourir avec son mari, proscrit. 
111,142. ^ 

Paulut {Antoine'Bené Voter d'Aocex- 
SON, marquis de). — Ce qu'il a dit 
dans les notes jointes au catalogue 
de sa bibliothèque {aujourd'hui Bi- 
bliothèque de V Arsenal) , au sujet de 
l'ouvrage de Diderot, de V Interpréta- 
tion de la Nature y II, 5. — Note de 
son catalogue au sujet de H*"* de 
Puisieux, IX, 77. 

Pausias de Sictone. célèbre peintre grec, 
élève de Pamphyle. — Acquit une 
grande réputation dans la peinture 
dite encaustique, dont il donna des 
leçons, X, 50. 

Pavillon, évêque d'Aleth. — Se déclare 
contre le formulaire d'Alexandre, 
VII, 2U1. 

Pays-Bas. — Voyez Hollande. 

Pays-Bas autrichiens. — Recettes et 
dépenses de ce pays, XVII, 458. — 
Population et agriculture, 459. — 
Manufactures et fabriques, 462. — 
Navigation, 463. — Droits d'entrées, 
de sorties et autres , 465. — Juris- 
prudence et procédure, ibid, — Com- 
paraison de la jurisprudence des 
faillites en Angleterre, 465. — Le 
luxe, 466. — Science du commerce, 
467. — Absurdité dans l'administra- 
tion des Pays-Bas autrichiens, iM. — 
Valeur du florin de Brabant, 468. 

Péché originel, 1, 201, alinéa 38. —Nom 



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ET ANALYTIQUE. 



373 



que lui donnait Ninon de Lenclos, 
i(>4. — Son châtiment, juste à Tégard 
d^Adam, l*est-il pour les générations 
à venir? II, 08. 

* Pécune, — Saint Augustin en a fait une 
dinnité réelle des Itomains, malgré 
Jarcnal, qui devait être mieux ren- 
seigné que lui, XVI, 222. 

* Pêdaliens. — Peuples anciens des In- 
' des, XVI, 222. 

* Peine» — Sensation qui rend notre 
existence désagréable, XVI, 222. 

Peiws à venir, I, 212-213, alinéa 03. 

Peines et des Délits {Traité des) , ou- 
vrage de Beccaria. — Voyez Beccaria. 

Peines et Plaisirs. — Les peines pro- 
fondes et les plaisirs violents sont 
muets, VIII, 386. — Le plaisir et la 
peine sont les pivots sur lesquels 
routent toutes nos affections connues 
sous le nom de passions, XVI, 208.— 
Voyez * Passions, 

Peintre {le) amoureux de son modèUf 
opéra-comique. — Voyez Duni. 

Peintres (les). — En quoi ils pourraient 
être très-utiles aux acteurs, VJI, 335. 
— Ceux qui ne sont pas physiono- 
mistes sont de pauvres peintres, X, 
481. — C*est à eux quUl appartient 
d'éterniser les grandes et belles ac- 
tions, d'honorer la vertu malheureuse 
«t de flétrir le vice, 502. — Le travail 
du peintre d'histoire, infiniment plus 
difficile que celui du peintre de 
genre, 504. — Point de grands pein- 
tres qui n'aient su faire le portrait : 
témoin Raphaël, Rubens, Le Sueur, 
yan Dyck, 507. — Pourquoi le pein- 
tre est communément un mauvais 
portraitiste, XI, i52, 153. — Doivent 
réunir à une imagination grande 
et forte, un pinceau ferme, sûr et 
facile, XII, 88. — - Sont encore plus 
sujets au plagiat que les littérateurs, 
103. 
Peinture {la), poème didactique en trois 
chants, par Le Mierre, XIII, 78. — 
Examen de cet ouvrage, 79. 
^ Peinture en cire {Histoire et secret de 
la) ou de Vencauslique des Anciens, 
X, 43. — Diderot, auteur de ce traité, 
le publie en gardant l'anonyme, 45. 



— Des essais d'application sont faits 
par Bachelier et par le comte de Cay- 
lus, 46. 
Peinture et Sculpture. — Il est plus 
difficile de bien juger de la sculpture 
que de la peinture, X, 418. — Ce qui 
constitue la belle peinture, 482. — Il 
faut qu'elle ait des mœurs, 501. — 
Des différents genres , 507. — De 
l'art de draper, ibid, — Antagonisme 
des peintres de genre et des peintres 
d'histoire, ibid. — Distinction à éta- 
blir dans la classification des peintres 
de genre, 508. — De la peinture et 
de la sculpture en portrait, 500, 510. 
Comme la poésie dramatique, la 
peinture a ses trois unités, XII, 89. 

Peinture de genre, — Elle a sa loi. 
XII, 98. 

Pèlerines. — Dangers d'une mauvaise 
rencontre qu'elles courent parfois dans 
VAllée des épines, 1, 198, alinéa 29. 

PéLissoN {Paul Foxtanibr). — Voltaire 
le considère comme un hypocrite 
ambitieux, sans honneur et sans pro- 
bité, VI, 353. — Cède à M. de Chy- 
niac le manuscrit d'une partie inédite 
de VHistoire des Celtes de Pelloutier, 
son onclo, 433. 

Pellecrin (l'abbé). — Vers sur sa cu- 
lotte, cités avec admiration par l'abbé 
de Canaye, VI, 305. 

Pklloutibr {Simon), historien français. 
— Auteur d'une Histoire des Celtes, 
imprimée à La Haye en 1740 ; réim- 
primée, plus correcte, à Paris, en 
1771, par les soins de Cbyniac de la 
Bastide, VI, 433. 

PÉLOPiDAs, célèbre général thébain, I, 
210, alinéa 59. — Sa belle sentence 
au lit de mort, III, 69. 

Penchants. — En morale, les penchants 
intéressés peuvent devenir essentiels 
à la vertu, I, 72. — Dénaturés, ils 
sont le comble de la misère, 78. — 
Cas dans lesquels ils deviennent nui- 
sibles tout ensemble à la créature et 
au bien général, 102. — Sont la pas- 
sion dominante des tyrans, 114. 

• Pénétration, — Facilité dans l'esprit 
de saisir promptement et sans fatigue 
les choses les plus difficiles, XVI, 223. 



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374 



TABLE GÉNÉRALE 



Pénétrer. — Terme relatif à Taction 

d'un corps qui sMiisinue avec peine 

dans rintérieurd*un autre, XVI, 223. 

* Pénible. — Qui se fait avec peine, 

XVI, 223. 
Pensée. — Modifiée par Tétat physique 
de l'individu, le tour qaVlle prend 
dans la maladie devient un guide 
pour le pronostic du médecin, 11,379.— 
Est volontaire et involontaire, IX, 351 . 
^ Pensées, morceau inédit, IV, 32. 
Pensées bizarres sur le dessin^ X, 461. 
^ Pensées détachées sur la peinture, la 
sculpture, l'architecture et la poésie, 
pour faire suite aux Salons, XII, 73. 
^ Pensées philosophiques, 1, 123. — No- 
tice préliminaiixî, 125. — Diderot 
compose, en l'espace de trois jours, 
cet ouvrage destiné à subvenir aux 
besoins de M"** de Puisieux, qui en 
tire cinquante louis, ibid. — Un ar- 
rêt du Parlement, en date du 7 Juil- 
let 1750, condamne le petit volume 
au feu, ibid. — Elles reparaissent, en 
1757, sous le titre d'Étrennes aux 
esprits forts, ibid. — Sont traduites 
en plusieurs langues, ihid. — Don- 
nent lieu à de nombreuses contro- 
verses, suscitées par le P. Senemandi 
jésuite, Tabbé Ilharat de La Chambre, 
Palissot, etc., 120. 
• Addition aux Pensées philosophiques, 
publiée en 1770. — Dans le recut'il 
publié à Londres {Amsterdam) 1770, 
par ^aigeon, cette Addition porte le 
titre de Pensées sur la religion, 158. 
« Pensées sur Vinterprétalion de la na- 
ture. — Diderot compose cet ou- 
vrage en 1754, pour repondre à une 
demande d*argent que lui fait M'"« de 
Puisieux, sa maîtresse, I, xlii. — No- 
tice de M. Âssézat sur cet ouvrage, 
II, 3. — Remarques du marquis de 
Paulmy, 5. — Jugement de M. Da- 
miron touchant la marche de Tesprit 
philosophique de Diderot, 0^ — L'au- 
teur, aux jeunes gens qui sedisposent 
à rétude de la philosophie naturelle, 
7. — Diderot no suit dans cet ou- 
vrage d*antre ordre que la succession 
de ses pensées, 9. 
Pensions (les], ouxièmc essai do l'an- 



neau magique de Cucufa, IV, 232. — 
Placard do convocation affiché par 
ordre de Mangogul, 23 i. — Séance 
d'examen du droit des veuves postu- 
lantes, 235, 236. — Conséquences de 
cet examen, 237. 
Pentimenti. — Mot dont les Italiens se 
servent pour parler des corrections 
qu*i|n maître fait à ses premières 
idées, XII, 123. — Ceux de Rem- 
brandt ont enflé son œuvre de plu- 
sieurs volumes in-folio, ibid. 
Percelus, peintre hollandais. — Bxé- 
cute, en une seule journée, une nia- 
rine qui enlève tous les suffrages^ 
. XII, 128. 

Perceptions. — Plusieurs nécessaires 
la fois; sinon, impossible de nusou- 
ner et de discourir, I, 370. 
PEBDICCA9, général d^Alexandre. — 
Épouse Cléopàtre, sœur de celoi-ci, 
II, 4Ôλ. 
' Perdre. — Cest le corrélatif de con- 
server, XVI, 223. 
^ Père de famille {le), comédie en cinq 
actes et en prose, VII, 169. — Im- 
primé en 1758, représenté, ponr la 
première fois, en 1760, sur le héàtre 
de Marseille, et, le 18 février 1761, 
sur celui de la Comédie-Française, 
171. — Acteurs qui ont créé les P6les 
de cette pièce, ibid. — Lettres de 
Voltaire au sujet de cet ouvrage, 173. 
— Est repris en 1769, ibid. — Son 
effet sur la marclie générale du 
théâtre, 173. — Dénoncé par Préron 
comme plagiat d*une comédie de Gol- 
doni, 174. — Goldoni réfute lui-môme 
cette accusation, 175, 176. — Obtient 
un succès complet à la reprise du 
10 août 1769 à Paris, 177. — A un 
succès de larmes à Naples en 1773, 
ibid. — Sifflé à Paris en 1811 ; compte 
rendu de cette réaction par Geoffroy» 
critique du Journal de t Empire, 
ibid. — Remis au thé&une en 1835, 
est applaudi, 178. — Distribution des 
rôles à cette époque, ibid. — Traduit 
en italien, en anglais, en allemand» 
en russe, ibid. — Remarquable dédi* 
cace de cet ouvrage à la princesse do 
Nassau-Sarrebruck, 179.^ Genre dans 



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ET ANALYTIQUE. 



375 



lequel cette pièce est écrite, 303. — 
Analyse ou esquisse de cet ouvrage, 
conçu selon la poétique d'Aristote, 
323-326. ~ Manière dont ce drame a 
été composé, 336. — Succès obtenu, 
Vlir, 401. — Diderot annonce, dans 
une lettre à M'>" Volland, un grand 
bruit à la Comédie-Française à Toc- 
canon de cette pièce, XIX, 312. — 
Détails sur sa représentation, 31 i. — 
Antres détails, 315, 320. — Scène 
sanglante qui arrive à la dernière re- 
présentation, 323. 

PÉRéGRiN, philosophe cynique. — Quelle 
est la plus louable action de sa vie, 
XIV, 266. 

PéiiKCBE {{JcLc^b-Rodrigue Peseiba, dit), 
premier instituteur des sourds-muets, 
cité, I, 403. — Succès de sa méthode 
sur le ftls de M. d'Étavigny, directeur 
ëea fermes de la Rochelle, XIV, 4il . 

Pères de VÈglise. — Ce qu'ils font, ne 
voulant pas se servir des principes 
de Cicéron, I, 148. 

^ Pères {les) malheureux, tragédie 
bourgeoise, en prose et en un acte, 
VIII, 18. — Diderot a emprunté Tidée 
.et en partie la conduite de ce drame 
à Salomon Gessner, 20. 

• Perfection. — Définition métaphy- 
sique de ce mot, XVI, 224. — liaison 
déterminante de U perfection, t6td. 

— Toute perfection a ses règles, 225. 

• Perfectionner. —Corriger ses défauts, 
avancer vers la perfection, XVI, 226. 

— Exemples de l'emploi grammatical 
de ce mot, ibid, 

• Perfide, Per/Wie.— Est un mensonge 
de toute la personne, d'après La 
Bruyère, XVI, 227. 

PÉRiA^DRE, un des sept sages de la Grèce. 

— Ce titre lui est reité malgré les 
attaques dont il a clé Tohjet, XV, 62. 

— Meurt âgé de quatre-vingts ans, 63. 
Péricarde. — Enveloppe cellulaire du 

cœur, IX, 289. — Ses utiles fonctions, 
ibid, — Plus fort dans les animaux 
privés de diaphragme, ibid, 

PÉBiCLfcs, célèbre Athénien. — Suit le 
conseil d'Alcibiode, son neveu, dans 
la guerre du Péloponcse, II, 475. 

PÉaifiNON {Nicolas),— Les gouaches que 



ce peintre expose en 1775 ne sont 
pas sans mérite, XU, 20. — A Texpo- 
sition de 1781, ses gouaches se re- 
commandent par des effets harmo- 
nieux et des détails bien naturels, 49. 

n Péril {le) du moment, poésie, IX, 64. 

Périnihienne {la), comédie de Ménandre, 
dont Térence a transporté IMntrigue 
dans l'Andrienne, Vil, 317. — Voyez 

' VAndrienne, 

• Péripatéticienne ^Philosophie). — La 
proscription de la docu-ine d'Aristote 
marqua la date de ses progrès peu* 
dant les xiii* et xiv* siècles, XV, 301. 

— Prend alors le nom de Scolastique^ 
302. — Donne naissance au droit ca- 
nonique, monstrueux assemblage de 
théologie et de philosophie, ibid. — 
De la vie d'Aristote, XVI, 227. — De 
la logique d'Aristote, t&i'd. — De la 
philosophie naturelle d'Aristote, 232. 

— Principes de sa psychologie, 237. 

— Sa métophysique, 240. — - De l'a- 
théisme d'Aristote, voyez i4ns£otê/wm«. 

— Principes de la morale ou de la 
philosophie pratique d'Aristote, 243. 

— Ses successeurs, 243. — Principes 
de physique de Straton, 247. — Des 
philosophes récents aristotélico-sco- 
lastiques, 250. — Des philosophes qui 
ont suivi la véritable philosophie 
d'Aristote, 252. 

' Périr. — Acception de ce mot, XVI, 
253. 

PÉRo\.\E. — Événements que cette ville 
rappelle à Diderot, XVII, 471. 

• Perpétuer. — Rendre durable, XVI, 
253. 

" Perplexe, Perplexité. — État de l'es- 
prit incertain, XVI, 253. 

Perrault, exempt de police. — Son 
rapport sur Diderot au lieutenant de 
police, XX, 122. 

pERnoN (cardinal du). — Anecdote sur 
lui, III, 22/ (note). 

Perroneau {Jean-Baptiste), peintre et 
graveur, élève de Natoire et de Lau- 
rent Cars. — Se montre d'abord avec 
distinction comme pastelliste, et passe 
bientôt inaperçu, X, 204,203. — Parmi 
ses portraits exposes au Salon de 
1765, il s'en rencontre un qu'on peut 



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376 



TABLE GÉNÉRALE 



regarder, 310. -— Anecdote relative à 
UQ portrait du peintre La Tour, qu'il 
consentit à faire en 1750, portrait qui 
se voit aujourd'hui an musée de Sainte 
Quentin, XI, 152.— Expose, au Salon 
de 1767, un Portrait de femme bien 
traité dans plusieurs parties, 155. — 
Ses portraits sont généralement faits 
avec esprit, ibid. — Jugement sur cet 
artiste, 306. 
Perronet [Jean-Bodolphe), célèbre ingé- 
nieur des ponts et chaussées. — Di- 
derot se trouve avec lui à la Comédie, 
XIX, 315. — Il est très-malade, 318. 

— Diderot dioe chez lui, 320. 

• Persécuter, Persécuteur et Persécu- 
tion^ XVI, 251. — La religion chré- 
tienne persécutée par le* empereurs 
romains, ibid, — A peine commence- 
t-elle à respirer que l'Église pereécute 
à son tour, ibid. — La persécution, 
contraire à la douceur évangélique, 
n'est pas moins opposée à la raison 
et à la saine politique, 255. 

Persée, philosophe stoïcien, disciple de 
Zenon, XVII, 221. — Se laisse sur- 
prendre dans TAcro-Corinthe, qui 
était confié à sa garde, 225. —Quel 
fut son disciple, ibid. 

• Perses {Philosophie des), XVI, 250. — 
De Zoroastre, 257. — Sa vie, ibid., 
258 — Des Guèbres, ibid. — Des 
livres attribués à Zoroastre, 259. — 
Le Zond n'est point un ouvrage de 
Zoroastre, i6iU— Voyez Zexd-Avesta. 

— Des oracles de Zoroastre, ibid. — 
Du mago Hystaspe, 260. — D'Osranès 
ou d'Otanès, ibid, — Du mot mage, 
ibid. — De l'origine du magianisme, 
ibid. — Du caractère du mage, ibid. 

— Des classes des mages, ibid.^ Des 
devoirs des mages, 261 . — Des sectes 
des mages, ibid. — De leur philoso- 
phie, 262. — Des dieux des Perses, 
ibid. — Principes du système de Zo- 
roastre, 263. — Ce que contient le 
Sadder^ livre sacré, 265. — Des dieux 
et des temples des Perses, ibid. — 
Abrégé des prétendus oracles de Zo- 
roastrd, 266. — Philosophie morale 
des Perses, 208. 

Persiflo, membre de l'Académie de 



Banza, IV, 163. — Son avis sur le 
langage dos bfjoux, ibid. 

* Persister. — C'est demeurer ferme, 
dans le même état d'âme, d*esprit et 
de corps, XVI, 269. 

* Personnage. — Acceptions de ce mot. 
XVI, 269. 

* PersiULsion. — Définition grammati- 
cale de ce mot, XVi, 269. 

Pertinax, empereur romain. — Son 
élection à l'empire donne lieu à de 
grandes manifestations de joie, VI, 
336. — Fragment de Lampride sur 
ce sujet, traduit par Diderot, ibid. 

* Pervers, Pervertir, Perversion, Per- 
versité. — Termes relatifs à la cor- 
ruption de l'esprit ou du cœur au 
dernier degré, XV7, 269. 

Pesanteur, — Expérience d'une boule 
suspendue par un 61; ce t|«i'«ik> 
prouve, II, 70. — En quoi elle diffère 
de la force d'inertie, ibid. 

* Peser les malades. — Ancienne cou- 
tume, en Angleterre, de peser les en- 
fants malades au tombeau de quelque 
saint pour les guérir, XVI, 270. 

Petao (le Père), jésuite. — Son livre 
Rationarium temporum, le meilleur 
sur cette matière, III, 494. — Ses sup- 
positions en matière de chronologie 
sacrée, XIV, 181. 

Petit (l'abbé), curé du Mont-Chaavct , 
en Basse-Normandie, V, 496. — Auteur 
d'une ti-agédie, David et Betsabé, ibid. 

— Manière dont il démontre combien 
il est facile de conduire une pièce de 
théâtre, tfoirf.— Conduite inconvenante 
de J.-J. Rousseau à son égard, ibid. 

PBTrr {Antoine), docteur en médedae. 

— Lettre à Diderot en réponse à une 
question d'anatomie et de physiolo- 
gie, IX, 242. 

* Petit. — Terme corrélatif et opposé 
de grand, XVI, 270. — Se prend au 
simple et au figuré, ibid. 

* Petitesse, XIV, 271. — Voyez * Petit. 
PETrroT {Jean). — Notice sur ce célèbre 

peintre en émail, XIV, 411. 
Petits-Maîtres. — Jeunes habitués de 
l'Allée des fleurs. — Leur portrait, I, 
238, alinéa il. 

* Définition de ce mot, X\\ 270 — 



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ET ANALYTIQUE. 



377 



Opinion de Voltaire ftur les petits 
maîtres, 271. — Mot de Séoèquc sur 
ceux de Borne, ibid. 

Pbochet (Jacques). — Public, en 1799, 
le Dictionnaire universel de géogra- 
phie commerçante t rédigé sur les 
matériaux fournis par Tabbé Morellet, 
VI, 393. — Compte rendu du pro- 
spectus de cet ouvrage, annoncé 
trente ans avant sa publication , 
ibid. 

Peuple, — Il faut que sa vie soit simple 
et frugale, H, 477. — Plus il est oc- 
cupé, moins il est factieux, ibid. — 
Moyen de Tappauvrir, en se donnant 
les apparences de le protéger, ibid. 

— Il faut lui permettre la satire et la 
plainte, ibid, — Pourquoi il aime à 
parler, et court aux exécutions, VI, 
180. — Est avide de spectacles, ibid. 

— Est terrible en sa fureur; mais 
elle ne dure pas, ibid, — Sa misère 
Ta rendu compatissant, ibid. 

Peuple de Dieu, — Entraîné par Moise, 
I, 200, alinéa 35. 

Petbilhe (Bernard), célèbre médecin 
français. — Auteur d'une Histoire de 
la chirurgie, citée avec éloges, III, 
337. — Ce qu'il rapporte dans cet 
ouvrage sur Textirpation de la ma- 
trice, IX, 393. — Compte rendu de 
cette Histoire, commencée par Dujar- 
din, IX, 470-476. — Son éloge do 
Galien est un modèle de grftce et 
d*élégancc, 47 i. 

Pbzay ( A lexandre - Frédéric - Jacques 
Masso?!, marquis de). — N*cst point 
l'auteur d*un morceau éloquent inséré 
dans son Éloge de Fénelon; ce mor- 
ceau lui a été fourni par Diderot, IV, 
105. — Traducteur médiocre de Ca- 
tulle et de Tibulle, VI, 42i. 

Phalaris, tyran d*Agrigente. — Zenon 
engage la Jeunesse à se délivrer de 
son joug, XIV, 399. -— L«s Agrigen- 
tins, indignés, se soulèvent brusque- 
ment et assomment de pierres le tyran, 
ibid. 

Phanias de LesB05, philosophe péripa- 
téticien, XVI, 249. 

Pharaon, roi d*Égypte, père de Sésos- 
tris. — Est englouti avec son armée 



dans les eaux de la mer Rouge, I, 
201, alinéa 35. 

Pharisiens, secte juive. — Leur origine, 
XV, 341. — Leur doctrine, 342. — 
Leurs mœurs, 343. — Le Talmud les 
partage en sept ordres, ibid. 

Phi^dime. — Nom d'une femme galante, 
retirée avec Agénor dans TAlléc des 
fleurs, 1, 2iO-2H, alinéa 17, 18, 10, 
20. 

Pfl^DON d'Élis, disciple et ami de So- 
crate. — Sa doctrine fut celle de sou 
maître, XV, 65. 

Phèdre, fabuliste latin. — Ses fables 
n'ont eu d'abord qu'une publicité res- 
treinte, m, 352. 

PnéiviCR, veuve d'un pacha dans les 
Bijoux indiscrets. — Ce que dit son 
bijou lorsqu'elle sollicite une pension, 
IV, 235. 

* Phéniciens (Philosophie des), XVI, 
271. — Philosophes renommés qui 
appartiennent à ces peuples, 272. — 
Système de cosmogonie de Sancho- 
niaton, ibid. — L'esprit du commerce 
est contraire à la philosophie; en 
effet, que demande un commerçant 
qui descend sur un rivage inconnu? 
273. 

Phénomènes trompeurs, II, 42. — Ixuri 
causes ; manière de les étudier, 43. 

PHéRéciDE, philosophe grec né à Scyros. 

— Fut le maître de Pythagore, XVI, 
493. — Est le premier qui ait entre- 
tenu les Grecs de l'immortalité do 
l'Ame, ibid. — Comment commençait 
son ouvrage sur l'origine des choses, 
ibid, 

Phidias. — La Vénus de Lemnos est le 
seul ouvrage auquel ce célèbre sculp- 
teur ait osé mettre son nom, XIII, 41. 

Phiudor (Ff. 'André Danican, dit), cé- 
lèbre compositeur, non moins célèbre 
joueur d'échecs, V, 387. — Ce que le 
chevalier de Jaucourt rapporte de lui 
au mot ÉCHECS de V Encyclopédie, 388. 

— Auteur de la musique d*Emelinde, 
opéra de Poinsinet, VIII, 450.— Rend 
visite à Diderot. Ce qu'il lui dit de 
sa flUe, XIX, 338. — Diderot lui écrit 
pour le dissuader de jouer aux échecs, 
XX, 79. 



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378 



TABLE GÉNÉRALE 



Philippe II, dit AugiuU, roi de France. 
— Pan pour la Terre-Sain to avec Ri- 
chard Cœur de Lion, roi d'Angleterre, 
XIV, 247. — Henire en France, ibid. 

PHII4PP3 (miss), célèbre courtisane. — 
Comment elle répare sa fortune en 
écrivant ses mémoires, XVIII, 526. 

PuiLOCTÈTB. — Beauté de son discours à 
Néoptolème, qui lui rend les flèches 
d'Hercule, VllI, 405, 4()6. 

Pbilduujs, philosophe pythagoricien. — 
Principes de aa doctrine, XVI, 523. 

Philon, philosophe juif.— Ce qu'il rap- 
porte de la secte des Esséuiens, XV, 
330. 

PiHLOPON (/•on), grammairien d'Alexan- 
drie, l'aa des écrivains du v' siècle 
qui tonmmA Tèro de la philosophie 
platoniooHMrîgéirioo-aiexaiidriiie, XIT, 
298. 

Philosophe sans le savoir {le), comédie 
de Sedaine. — De la première repré- 
sentation de cette pièce, VIII, 352. — 
Cet ouvrage obtient un éclatant succès 
à la troisième représentation, 383. 

Philosophes {les), comédie do Palissot, 
représentée pour la première fois le 
2 mai 1760, IV, 473; V, 176.— Voyez 
Palissot. 

Philosophes, — Habitués de l'Allée des 
marronniers, I, 215.— Gens graves et 
sérieux; raisonneurs de profession, 
leurs qualités, ibid, — Rôle du phi- 
losophe dans la société, III, 248.— 
Le philosophe doit pouvoir dire : Je 
ne serai point esclave, 250. 

' 11 n'y a rien qui coûte moins à acqué- 
rir que le nom de philosophe, XVI, 
273. — Caractère du philosophe, 274 
et suiv. 

Philosophie. -^EWe est aussi éloignée do 
l'impiété que la religion du fana- 
tisme, 1, 9. — Moyen de la rendre 
recommandable aux yeux du vulgaire, 
II, 19. — Les faits sont sa véritable 
richesse, ibid. — Elle est de deux 
sortes, expérimentale et rationnelle, 
20. — L'une a les yeux bandés et 
marche en tâtonnant, l'autre observe 
et se recueille, afin de se former un 
flambeau, ibid, — Esquisse de la phy- 
sique expérimentale, 21.— La philoso- 



phie expérimentale, étude innocente, 
ne demande aucune préparation de 
r&me, ï2. — La philosophie n'anéantit 
pas rhomme, III, 182. — Sônèque en 
offre la preuve, ibid.^ Sa définition, 
211. — Elle est la vraie noblesse; elle 
donne des aïeux, 222. — N'est point 
une science de mois, Sénèque le dé- 
montre, 250. — Lettre XCIV de Sé- 
nèque sur l'union de la philosophie 
parénétique, ou de préceptes, avec U 
philosophie dogmatique, 262. 
Ce mot, d'après son élymologie, signi- 
fie amour de la sagesse, XVI, 278. — 
Origine et différentes acceptions de ce 
terme, ibid, à 283. — Sens et défini- 
tion de la philosophie, 283 à 287. — 
Est une science encore très-imparfaite« 
et qui ne sera Jamais complète; pwv- 
quoi , ibid. — Un vrai philosophe ne 
voit point par les yeax d*aatrai; le 
contraire est cependant un ussge uni- 
versel : raisons qu'en apporte le Père 
Malebranche, 288-291. 

Philosophie posUive (la). — Naméros 
de cette revue contenant Diderot chez^ 
lui, comédie par M. U. Stupuy, XX, 
146. 

PiiiL0XÈ?iE.— Nom d'un déiste; prend part 
à une discussion, en assemblée géné- 
rale, entre Pyrrhoniens, Athées, Déis- 
tes, Spinosistes, Sceptiques et FanCt- 
rons, I, 228,229, 230, 231, 232, aU- 
néa 31, 35, 38, 39, 40, 43, 45, etc. 

Philoxène, écrivain grec. — A savam- 
ment traité la matière des songes, 
IV, 305. 

Phlipot, concierge de l'Académie de 
peinture. — Son nom diversement 
orthographié, X, 413. — Signale à l'at^ 
teotion de Diderot quatre tableaux de 
Restent fils, revenu de Rome en 1765, 
ibid, — Introduit Didexot au Salon 
de 1775, XII, 3. 

Phocio.'v. — Homme d'État et général 
athénien; insulté par la populace 
d'Athènes, III, 330. 

Phocyude, poète gnomiqoe, né à Hilet, 
XV, 63. — Eut une grande influence 
sur le gouvernement de son pays, ibid. 

PuoTius. — L'honneur de relever les 
lettres et la philosophie en Orient au 



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ET ANALYTIQUE. 



379 



IX* siècle étaU réservé à ce savant, 
deux fois nommé patriarche de Cens- 
tantiDople, et deux fois dépose, XV, 
299. — Fut le précepteur de Tempe- 
reur Léon lo Sage, ibid. 
Physionomie, — Mot sans signification 
pour r&veugle-né, I, 288. — On se la 
compose quelquefois à soi-même; 
exemples cités en preuve, X, 480. — 
Ce qu'on appelle la physionomie, 
XVI, 91. 

* Est Texpression du caractère et celle 
du tempérament, XVI, 292. 

Physique. — Esquisse de cette science 
au point do vue expérimental, II, 21. 
— Son étude devrait être le partage 
des hommes riches, 22. — Ses résul- 
Uts, 23. — L'étude en est utile, 
agréable et facile, 111, 461. — Est, en 
petit, une imitation des grands phé- 
nomènes de la nature, ibid, 

• Picmhes, — Nom sous lequel les In- 

diens de la côUt de Cumana (Amé- 
rique) désignaient leurs prêtres, XVI, 
292. — Leurs principales divinités, 
ibid* — En quoi consistait leur mé- 
decine, ibid, 

PiBRAc [pui DU Faur, seigueur de). — 
Sou célèbre quatrain sur la calomnie, 
souvent cité par le grand Condé, III, 
13. — Ce magistrat a fait une exécra- 
ble apologie de la Saiot-Barthélemy, 
403. 

FicaNi, compositeur italien. — Son pa- 
rallèle avec Gluck donne lieu à des 
querelles entre les partisans de la 
musique allemande et ceux do la mu- 
sique italienne, XII, 135. 

Pic db la Mibandolb {Jean) y célèbre sa- 
vant italien. — Professe la philoso- 
phie de Platon, XVI, 336. — F^ le 
père du système pythagoréo-plato- 
nico-cabaliste ; ses sectateurs, 531. 

PiCART {Etienne), célèbre graveur. — 
Le tableau de Nicolas Poussin , les 
Philistins frappés de la peste^ qui se 
voit au Musée du Louvre, a été très- 
bien gravé par cet artiste, XI, 171. 

PiCBON, Jésuite sacrilège, XV, 280. 

T Pièce et le Prologue {la)^ou Celui qui 
les sert tous et qui n*en contente au- 
cun, comédie en un acte, Vlil, 60. » 



— C«tle pièce est celle dont Meis> 
ter a parlé dans son écrit intitulé 
Attx mânrn de Diderot^ où il lui 
donne pour titre : Esi^ bon? est-il 
méchant? 71. 

Pièces relatives à VarresUUion de Di^ 
d9roi9m 1749, XX, 121. 

Pièces fBlatwet à VErtcyclopédie, XX, 
426. 

PicRQUfN {Jean), Jésalte, curé de Chàtel 
(Ardennes). — Auteur de Disssrta^ 
lions physico-théologiques sur la oon* 
ception de la vierge Marie,, IV, 38. 

PiERRB (saint). — Voyez Vendeur ]>b 
MARéB, I, 204. 

Pierre {Jean- Baptiste-Marie)^ cheva- 
lier de Tordre de Saint-Michel, pre- 
mier peintre du duc d'Orléans, pro- 
fesseur à l'Académie de peinture. — 
Expose au Salon de 1761 une Des- 
cente de croiXy X, 113. — Une Fuite 
en Egypte, 115. — La Décollation de 
saint Jean-Baptiste^ ibid. — Le Ju- 
gement de Paris, 116. — Ce dernier 
tableau pour le roi de Prusse. Toutes 
compositions d'une grande médio- 
crité, 117. — Verte remontrance que 
Diderot lui adres:4e, 175. — Prend 
pour sujet d'un de ses tableaux du 
{jalon de 1763 : Mercure amoureux 
qui change en pierre Aglaure, qui N' 
loignait de sa sœur Hersé; détes- 
table composition, 176. — Ses autres 
tableaux exposés au même Salon : 
une Scène du massacre des Inno- 
cents; V Harmonie; une Bacchante 
endormie, n'ont aucun mérite, 177. 
— H ne faut plus compter Pierre 
parmi nos bons artistes, ibid. — ^*en- 
voic rien au Salon de 1767, et dé- 
clare qu'il n'exposera plus, XI, 4. — 
Admonestation que lui adresse Dide- 
rot sur sa jalousie envers Doyen, 
177. — Sa coupole de Saint-Roch lui 
assigne une place parmi les grands 
peintres, 323. 

Pierre l'Hermite, chef de la première 
croisade. — Comment il la suscite, 
XIV, 214. — A la tête de quatre- 
vingt mille brigands, il marche sur 
Constantinople, où il arrive ayant 
perdu les trois quarts de son armée» 



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380 



TABLE GÉNÉRALE ' 



245. — Prend pour renforto des va- 
gabonds italiens et allemands qu'il 
trouve devant Constantinople, ibid. — 
Passe au delà du Bosphore, ibid, — 
Soliman, Soudan de Nicée, anéantit 
son armée, ibid. 

Pierre d*Apono, ou d'Abano, philosophe 
scolastique, XVI f, 103. 

Pierre d'Kspagne, ou Jeax XXI, pape. — 
Fut philosophe avant d'être pape; 
entendait la médecine. XVII, 100. 

Pierre de Assiac, théologien du xiv* siè- 
cle, défenseur de rimipaculce-Con- 
cepUon,XViI, 108. 

Pierre DE Taren taise, ou Innocent V, 
philosophe scolastique; élu pape eu 
1284, XVII. 103. 

Pierre le Cruel, roi de Castille. — 
Comparé à Néron pour ses scanda- 
leux mariages, III, 100. 

Pierre I**", dit le Grand, czar de Rus- 
sie. — Bannit, en 1723, les Jésuites 
dans toute retendue de ses États, 
XV, 280. — Anecdote sur son voyage 
à Amsterdam, XVII, 454. — Tra- 
vailla sur les chantiers de Saardam, 
455. 

Pierre III, empereur de Russie. — On 
est convaincu, en Russie comme en 
Europe, que sa mort a été violente, 
XVII, 488. 

Piétistes. — Leur folle manie, justement 
appréciée par saint Augustin, I, 38, 
30, à la note. 

PiGAFETTA {Francisco- Antonio), voya- 
geur italien. — A parlé avec exagéra- 
tion de la taille colossale des Pata- 
gons, 11,201. 

PiGALLE (J.-B.), sculpteur célèbre. — 
N'envoie rien au Salon de 1761, X, 
145. — Nom qu'on lui donnait à 
Rome, 42G. — Mis en paraflèle avec 
Falconet, ibid, — Son mot d'admira- 
tion à la vue du Pygtnalion de Falco- 
net, 427. — Son rival lui rend la pa- 
reille à l'exposition du Monument de 
Beims, au Louvre, ibid. — Défaut de 
ce monument, 500. — Donne sa nièce 
en mariage à Mouchy, son élève. 
Deux anecdotes à ce sujet, XI, 362. 
— N'expose rien au Salon de 1767, 
348. — Reste stupéfait à la vue de la 



BaignetUB d'Allegrain,8on beau-frère, 
351. —Oblige l'Académie à couron- 
ner Bloitte, son élève, 377. — Désa- 
gréments qu'il s'attire par celte in- 
justice, 378. — Son Portrait^ peint 
par M™» Roslin, 513. — Ce que Vol- 
taire disait au sujet de sa statue, qui 
se voit aujourd'hui à l'entrée de la 
bibliothèque de l'Institut, XII, 68. — 
Son Tombeau du niaréchal d'Har- 
courte à Notre-Dame, cité comme 
exemple du galimatias en sculpture, 
124t — te qu'il disait de la difficulté 
du portrait, 130. — Bouchardon le 
nomme pour lui succéder, XIII, 44. 

— Remarque sur son Mercure. 45. 

— Ce que raconte M. Walferdin, à 
propos de sa statue de Louis XV, 
XVIII, 156. — Ce que disait Pigalle à 
Le Moyne, à propos de son élève 
Hoitte, 207. — Lettre que Diderot lui 
envoie au sujet du mausolée du ma- 
réchal de Saxe, XIX, 430. — Auteur 
d'un buste en bronze de Diderot, 
XX, 111. 

PiGfON {Marie- Anne-Victoire), lectrice 
de la princesse Henri de Prusse, \1, 
3, 70. — Auteur du Mécaniste phUo- 
sophe, ibid. — Élève du mathémati- 
cien Prémonval, devient l'épouse de 
son maître, ibid. — Diderot lui dédie 
ses Mémoires sur différents sujets de 
mathématiques, IX, 79. 

Pigeon blanc (/e), conte de Diderot. — 
Cet ouvrage, que Diderot t^crivait 
en 1749 et que la police faisait re- 
chercher alors, n'a point été im- 
primé, I, xnv. — C'est le même que 
l'Oiseau blanc. Voyez ce mot. 

Pigeons. — Pourquoi ils ont la voix 
enrhumée et rauque, IV, 389. 

Piles {Boger de), homme de lettres et 
peintre; traducteur du poôme latin 
de Dufresnoy, intitulé de Arte gra- 
phica, XIII, 78. 

PiLLAiN DE Val do Fresne (M«»«). — 
Diderot écrit à M*^ Necker pour la 
lui recommander, XX, 80. 

PiLLOT, acteur de l'Opéra. — Mot plai- 
sant, mais de mauvais goût, que lui 
adresse Sophie Arnould, VIII, 358 et 
420. — Cité, XI, 66. 



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ET ANALYTIQUE. 



381 



Pi.xDAm, célèbre poôte lyrique thébain. 

— Cité, ■ I, 210, alinéa 59. — Pour- 
qaoi SCS imitateurs sont, en général 

plais et froids, II, 331. — Pour, 
quelles raisons ses pommes sont diffi- 
ciles, XVI, 293. 

' Pindarique. — Se dit, en poésie, 
d'une ode à rimiution de celles do 
Pindare, XVI, 293. — Par quoi se 

distingue le style pindarique, ibid, — 

Raisons pour lesquelles les poCmes 
de Pindare sont difficiles, ibid. et 
294, 

Pijno {Jsaac), juif portugais. — Son 
aTenture à Utrecht avec une courti- 
sane charmante, V, 479. — Suites de 
cette aventure, ibid. — A affaire au 
bailli do La Haye, XVII, 405. — Ce 
que lui coûte le libertinage. 416. 

' Piquant. — Qui a une pointe aiguë, 
XVI, 294. — Acceptions de co mot au 
figuré, ibid. 

• Pire, — Degré comparatif du mau- 
vais, XVJ, 294. 

PiRON {Alexis). — Mot plaisant qu'il 
adresse à Robe de Beauves, après 
avoir entendu la lecture de son poëmé 
sur la Vérole, V, 402. — Sa conver- 
sation avec Tabbé Vatry, VI, 192. — 
Maltraité par Voltaire, 353. — Aven- 
ture de sa jeun^se chez le commis- 
saire de police La Fosse, X, 385-386.— 
Son mot plaisant sur l'aventure du 
prince de Beauffremont, XIX, 92. 

PisiSTRATE, tyran d'Athènes.— Fonda la 
première bibliothèque de la Grèce, 
XIII, 443. — On lui doit l'obligation 
d'avoir rassemblé en un seul volume 
les ouvrages d'Homère, ibid. 

PisoN [C.'CalpurniuS'Piso), personnage 
consulaire.— Fabius Romanus, intime 
ami de Lucain, fils de Mêla, les accuse 
tous de complot contre Néron, JII, 22. 
— Devient le chef d'une conjuration 
formée à Rome contre Néron, 137. — 
La conspiration échoue par l'indiscré- 
tion d'Épicharis, ibid. 

Pifié.— Sentiment naturel donné comme 
appui de la raison, IV, 102. — Ce 
sentiment concourt à la conservation 
mutuelle de toute l'espèce, 103. — 
Dans l'état de nature, elle tient lieu 



de lois, de mœurs et de vertu, 10V* 

* Pitoyable. — Qui est digne de pitié, 
XVI, 294. 

PiTTAccs, de Lesbos, un des Sept Sages 
de la Grèce, XV, 61. — Affranchit sa 
patrie, ibid. — Sa vie, 62. 

Placet des libraires de V Encyclopédie au 
comte d'Argenson, XIII, 111. 

Plagiat. — En peinture, rien de plus 
commun et de plus difficile à recon- 
naître, X, 392. — Possible en scul|>- 
tare, il demeure rarement ignore, 
424. — N'est ni aussi facile à prati- 
quer, ni aussi facile à sauver qu'en 
peinture, ibid. — Moyen assuré de le 
découvrir, XI, 4. — Les peintres y 
sont encore plus sujets que les litté- 
rateurs, XII, 103. — Les plagiaires 
ont pour habitude de décrier le maitro 
et le tableau qu'ils ont copié, ibid. 

Plaies d'Egypte, I, 200-201, alinéa 35. 

Plaisir. — Les plaisirs de l'esprit préfé- 
rables à ceux du corps, I, 79. — En 
quoi consistent les satisfactions intel- 
lectuelles, ibid. — Marque certaine do 
la supériorité du plaisir intellectuel, 
80. — Il n'en est point de plus grand 
que celui causé par une noble et ver- 
tueuse action, SI. — L'exercice des 
affections sociales est une source des 
voluptés intellectuelles, 82. — Rien 
de plus doux que les plaisirs de par- 
ticipation, 83. — Plaisirs du corps et 
des sens sont peu de chose, 94. — 
Plaisirs des sens, plaisirs de l'esprit, 
tous dépendent des affections sociales, 
95. 

* Sentiment de l'àme qui nous rend 
heureux, du moins pendant tout lo 
temps que nous le goûtons, XVI, 295. 
— Différents genres de plaisir : 
i*» Agrément attaché à ce qui exerce 
les organes du corps sans les affaiblir, 
ibid. — 2'' Les plaisirs de l'esprit, 
297. — 3° Ceux du cœur, ibid. — 
4*» Plaisir attaché à l'accomplissement 
des devoirs envers Dieu, 298. — Il y 
a encore le plaisir qui naît de l'ac- 
complissement de nos devoirs envers 
nous-mêmes, 299. — Les plaisirs de 
l'âme l'emportent-ils sur cenx des 
sens? 300. — Comment les plaisirs 



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382 



TABLE GÉNÉRALE 



de l'esprit et du cœur sont supérieurs | 
à ceux du corps, ibid, — Parmi les | 
plaisirs, il y en t qui sont tels par i 
leur jouissance que leur privation 
n*e»t point douleur ; exemples, 302. 

Plaisir et douleur, — Principes des ac- 
tions des hommes, II, 310. 

Plaisirs et Peines,— Les plaisirs violents 
et \e* peines profondes soni toujours 
muets, VIII, 3X6. 

Plan et du dialogue {du), VII, 310. (Yoy. 
Sommaire, p. 302.) 

Plan {du) de la tragèd e et du plan de 
la comédie, Vil, 327 et suiv. — (Voy. 
Sommaire, p. 302.)— D'un diveriisse- 
ment domestique, VIII, 59. — D'une 
eomédio intitulée le Train du monde, 
2i5,'i5d. » Des Deux Amis, drame, 
257. — De Madame de Linan ou 
l'Honnête Femme, comédie, 201. — Du 
àlari libertin puni, divertissement, 
265. 

^ Plan d'une Université pour legouver- 
nement de Russie, III, 400. — Quatre 
facultés en cf»nstitueot Tcssence, 422. 
— Voyez Université, — Plan général 
do renseignement d'une Université, 
448 à 450. — Plan réduit de l'ensei- 
gnement d'une Université, 451. — 
1. Faculté des arts, 452. » ii. Faculté 
de médecine, 497. — m. Faculté de 
droit, 505. — iv. Faculté de théologie, 
510. — La police générale et la police 
particulière J'un collège, 520. — Le 
manuscrit do cet ouvrage conservé 
par une sœur de Nalgeon, V, 3b2. 

* Plastique, Nature plastique, — Prin- 
cipe que quelques philosophes pré- 
tendent servir à former les corps or- 
ganisés, At qui est différent de la vie 
de* animaux, XVI, 302-306. - L'ac- 
tiv'té vitale des natures plastiques 
n'est accompagnée d'aucun sentiment 
clair et exprès ; raisons alléj<uées pour 
jusiifi^r cette liypoihèse, 306-307. — 
Objections principales à cotte hypo- 
thè^e, 308, 311. — Réponses à Bayle, 
qui demandait si Dieu pourrait faire 
une nature aveugle qui éc- ivlt tout un 
poème sans le savoir, ibid, 

Platon. — Aspects divers sous lesquels 
il considérait la Divinité, I, 165. — 



Nous appelons Verbe ce qu*il appelait 
>ÔYoc, ibid, — Son buste orne le ves- 
tibule du philosophe Cléobule, 178. 

— Ses ouvrages, trop profonds, III, 
^81. — Sa conversation avec Mango- 
gul, dans la région des Hypothèses, 
IV, 257. — Idée que se forme M.Baer, 
& la lecture de son Tintée et de son 
Crilias, de l'identité des habitants de 
l'Atlantide et des patriarches, IX, 
225 et suiv. — Voyez Baer et Atlan- 
tide. — A écrit deux dialogues sur 
le beau : le Phèdre et le Grand Bip- 
pias, X, 6. — Ce qui manque à la 
perfection de ces dialogues, 23. — 
Fonde la secte académique, XV, 65. 

— A bien connu la nature divine, 292. 

— Croyait au commerce des anges 
avec les filles des hommes, ibid. — 
Principes que Platon établit dans un 
dialogue intitulé le Parménide, XYI, 
197. — Notice sur lui, 312-317. — 
Sa philosophie, ibid, — Sa dialectique, 
318. — Philosophie contemplative de 
Platon, sa théologie, 320. — Sa phy- 
sique, 321. — Sa psychologie, 322. — 
Morale de Platon, 323. — Sa politique, 
325. — Ses successeurs, 326. 

* Platonisme ou Philosophie de Platon, 

— Secte sortie de l'ccole de Socrate, 
XVI, 312. — Vie dé Platon, 312-317. 

— De la philosophie de Platon, 317. 

— De la dialectique de Platon, 318. 

— De la philosophie contemplative de 
Platon, et premièrement de sa théo- 
logie, 320. — De la physique de Pla- 
ton, 321. — De r&me selon Platon ou 
de sa psychologie, 322. — De la phi- 
losophie pratique de Platon, et pre- 
mièrement de sa morale, 323. — De 
la politique de Platon, 325. — De ses 
successeurs, 326. — De l'Académie 
première ou ancienne, ou des vrab 
platoniciens, ibid. — De l'Académie 
moyenne, 330. — Principes de la phi- 
losophie d'Arccsilas, 3i2.— De TAca- 
dcmie nouvelle, ou troisième, qua- 
trième et cinquième, 333.— Principes 
de Caméade, 334. 

Plèvre, — Membrane simple, qui re- 
couvre les poumons, IX, 288. 
Pline le Naturaliste ou V Ancien. — A 



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ET ANALYTIQUE. 



383 



fait Tapologie de Sénèque, llf, 157.— 
Passages divers dans lesquels il parle 
de la peinture en cire (Encaustique) 
chez les Anciens, X, 49-50. — Juge- 
ment injuste de Falcocet sur Pline, 
XVIII, 113. — Observations de Diderot 
sur la critique de Pline par Falconet, 
159. 
PtOTin, philosophe néo-platonicien. — 
Sa vie par Porphyre, son condisciple 
et son ami, XIV, 319. — Se rend à 
Rome à r&ge de quarante ans, et y 
professe publiquement VécUctisme 
pendant dix ans, 320. ~ Effets pro- 
digieux de son éloquence, 321. — Fut 
honoré de Tamitié de Tempereor Ga- 
lien et de sa femme Salonine, ibid. — 
Sa rencontre avec Porphyre an pro- 
montoire de Lilybée, 393. 
PujCHB (l'abbé). — Ses ouvrages, 7*^»- 
toire du Ciel et le SpecUicle de la 
nature, cités avec éloge, III, 491. » 
Comment Jugé par frère Jacques, 
jardinier des Chartreux, pour ce quMl 
a écrit sur le jardinage, IV, S3. — 
Fait naître la divination, chex les 
Égyptiens» de Toubli des symboles 
dont on se servait pour annoncer les 
devoirs et les obligations, XIV, 291. — 
Qu*arriverait-il du SpecUicle de la 
nature dont chaque partie serait ju- 
gée par un frère Jacques du métier? 
ibid. ^ Ce quMl dit de l'ophiomancie, 
XVI, 169. — Son système sur Tori- 
gine de Tidolàtrie, 359-366. 
^ Poésie dramatique (de la), oavrage 
de Diderot, adressé à Grimm, VII, 
299. — Sommaires où Ton trouve 
rexposition des différente genres dra- 
matiques, 301. — De la comédie sé- 
rieuse, 308. — D*une sorte de drame 
moral, 313. — D'une sorte de drame 
philosophique, 314. — Des drames 
simples et des drames composés, 
316. — Du drame burlesque, 318. — 
Du plan et du dialogue, 310. — De 
l'esquisse, 322. —Des incidente, 326. 
^ Du plan de la tragédie et du plan 
de la comédie, 327. — De l'intérêt, 
340. *- De rexposition, 346. — Des 
caractères, 347. — De la division de 
TtACtion et des ac^s, 354. — Des 



entr'actes, 356. — Des scènes, 360. — 
Du ton, 362. — Des mœurs, 369. — 
De la décoration, 373. — Des vète- 
mente, 375. —De la pantomime, 377. 

— Des auteurs et des critiques, 387 . 
Poésie lyrique. — Remarques sur ce 

sujet, VII, 157-165. 

Poésie rhylhmique. — Dissertotion sur 
ce sujet par Bouchaud; compte rendu 
de cet ouvrage, VI, 33i. 

1 Poésies diverses de Diderot, IX, 1. — 
Le Code Denis, 3. — Complainte sur 
les Embarras de la royauté, 5. — 
Vers sur le mémo sujet, 7. — Les 
Êleuihéromanes, dithyrambe, 9. — 
La poste de Kônijsberg à Memel, 20. 
Le Trajet de la Duina sur la glace, 
28. — Hymne à VAmitié, 32. — Chant 
lyrique, 36. — Traduction libre de 
la première satire d'Horace, 42. — 
Imitation de Tode d'Horace Audi- 
vere, Lyce^ 45. — Iroitetion de la sa- 
tire d'Horace Olim truncus eram^ 47. 

— Sunces irrégulières pour un pre- 
mier jour de Tan, 48. — Charade à 
M"** de Prunevaux, 50. — Vers pour 
un jour defôte : Saint-François, 53. — 
Mon portrait et mou horoscope, 56. 

— Vers aux femmes, 59. — Chanson 
dans le goût de la romance, 60. — 
Épltre à Boisard, 63. — Le péril du 
moment, 65. — Le marchand de loto, 
66. — Impromptu fait au jeu, 68. — 
Le Borgne, épigramme, 69. — Tra- 
duction d'un sonnet de Crudeli, 70. 

Poésies pastorales, suivies de la Voix 
de la nature, poëme; des Lettres de 
Saifwille à Sophie, et d'autres pièces 
en vers et en prose, par M. Léonard. 

— Critique de ce recueil, VI, 417. 
Poète et Orateur. — On naît poète» on 

devient orateur; examen de cette 
maxime, IL 342. — Conditions à 
remplir pour être un grand poëte, 
III, 443, 444. — Histoire du poète de 
Pondichéry, VI, 43-45.- Sa fonction; 
combien il diffère du versificateur, 
VII, 332. — Ne doit pas s'abandonner 
à toute la fougue de son imagination, 
334. — Marcho qu'il doit suivre en 
travaillant, 335. 
Poëtes. — Leur action et leur réaction 



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384 



TABLE GÉNÉRALE 



réciproques sur le statuaire ou le 
peintre, X, 490. — Exemples con- 
cluants tirés do Tantiquité païenne, 
tbid. 

Poétiques (les quatre). — Ce qu*en lit- 
térature on désigne sous ce titre, VJ, 
ICO. 

PoiLLY (Nicolas àe), célèbre dessinateur 
et graveur. — Remarque sur sa gra- 
vure du tableau d'Esthef et Assuérus 
de Nicolas Poussin, X, 128. 

Poils, — Naissent de la peau môme et 
du tissu cellulaire, IX, 301. — Ils 
exhalent, ils excrètent, ibid, 

PomsiNET [A ntoine - A lexandre - Henri), 
auteur dramatique ; cité comme para- 
site, V, 431. — Se fait protestant pour 
devenir précepteur du prince royal de 
Prusse, 450. — Ce que Jean Monet 
et Favart ont écrit à ce sujet, ibid. — 
Sa comédie U Cercle est applaudie à 
Paris, VI, 383. — Donne, en 1707, 
l'opéra d'Ernelinde, musique de Phi- 
lidor, VIII, 459. 

PoiRET (Pierre), savant théologien lor- 
rain. — Appartient à la secte des 
théosophes, XVII, 207. — A quelle 
circonstance on lui doit ses Cogita^ 
tiones rationales de Deo, anima et 
malo, ibid. 

Poissonnier {Pierre), savant médecin. 
— Bougaiuville, dans la relation de 
son Voyage autour du monde, assure 
qu'il a dû le salut de son équipage à 
l'usage de Teau de mer distillée sui- 
vant sa méthode. II, 202. 

Poitrine. — Organes qu'elle l'enferme : 
Thymus, Poumon, Diaphragme, IX, 
304.— Côtes, Trachée-artère, 305. — 
Larynx, 307. — Description de cha- 
que organe et de ses fonctions. 

PoiVRB [Pierre), voyageur français. — 
Suivant lui, il est facile de conquérir 
la Chine et de changer la forme de 
son gouvernement, II, 327. — Exa- 
men de cette double proposition, 328, 

PoLéMON^ philosophe platonicien. — 
Notice sur lui, XVI, 329. 

* Poli, Civil, Honnête, Affable, Gra- 
cieux. — Acceptions de ces mots, 
XVI, 336. 

Police. — Nasse dont les fils imper- 



ceptibles enveloppent souvent les 
gens les plus honnêtes, XIX, 486. 
PoLiGNAc (cardinal Melchior de). — Son 
apostrophe à un orang-outang, II, 
190. — Auteur de VAnti-LMcrèce, VI, 
442. 

* Politesse. — Ne s'apprend point sans 
une disposiiion naturelle, XVI, 337. 

— Ce qui doit faire croire que la po- 
litesse tire son origine de la vertu, 

339. — S'exerce plus fréquemment 
avec les indifférents qu'avec les amis, 
ibid. 

* Politique. — Philosophie qui enseigne 
h se conduire avec prudence, à la 
tête d'un État ou d'une famille, XVI, 

340. — Auteurs qui se sont rendus 
les plus célèbres par leurs ouvrages 
sur la politique : Jean Bodin, ses ou- 
vrages, 340-342. — Ba1thaz.ar Gracian, 
342. — Trajan Boccalin, 343. — Nico- 
las Machiavel, t6ic(., ses ouvrages, 344. 

— Voyez Machiavélisme. — Auteurs 
et ouvrages antimachiavélistes les 
plus remarquables, 345-316. 

* Politique, Grâce. — L'usage a fixé les 
différentes acceptions de ce mot, XVI, 

346. — Ce qu'on entend par faire 
grâce, ibid. — Par faire des grâces^ 

347. — Biens et malheurs que les 
grâces peuvent produire, 348-349. 

1 Politiqite des Souverains. — Ses prin- 
cipes traduits en maximes, II, 457- 
502. — Fragments politiques, IV, 41. 

Pologne. — Le partage de ce royaume, 
en 1772, a été une insulte à l'espèce 
humaine, III, 264. 

* Polyandrie. — État d'une femme qui 
a plusieurs maris, XVI, 340. — Est 
une coutume encore plus impardon- 
nable que la polygamie ; pourquoi, 
ibid. — Existe chez les Malabares, 
350. 

PoLYBB, affranchi de Claude. — Notice 
sur un écrit que Sénèquo lui adressa. 
III, 345-353. — Il est douteux que 
cet écrit soit de Sénèque, 352. 

POLYDORE, jeune Athénien; l'un des 
principaux personnages du roman de 
l'abbé Barthélémy, Carite et Polydore, 
V, 491. 

PoLYCNOTB, peintre grec. — Pline le 



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ET ANALYTIQUE. 



985 



I^ataralîste le place parmi les peintres i 
à Tcncaustique, antérieurs à Aristide 
et à Praxitèle, X, 50. — Diderot fait 
à Falconet la description de son 
tableau, diaprés Pausanias, XVI il, 
428 et suiv. — Réflexions qui tendent 
à prouver que ce tableau n'est point 
rouTrage dMn art naissant, 133 et 

• suiv. — Suites do ces réflexions. Ré- 
pliques de Falconct, 190. — Liste des 
sottises de Diderot, et des inadver- 
tances de Falconet, 209. 

Polymétis. — Titre d'un ouvrage anglais 
sur les beaux-arts, XllI, 37. — Ce que 
rbabile auteur de cet ouvrage s'est 
proposé de démontrer, mérite d'être 
connu, ilnd. 

Polythéisme. — En quoi il consiste, 1, 21 . 
— Est une opinion qui suppose la plu- 
ralité des dieui, XVI, 350. — Excès 
dans lesquels sont tombés ses secta- 
teurs, ibid. — Origine de l'idolâtrie 
d'après les athées, 351. — Sentiment 
de Newton sur le môme sujet, 352. — 
Culte rendu aux astres, 354-359. — 
Culte rendu à des hommes déiflés 
après leur mort, 360-363. — Système 
de Pluche, qui prétend que les divi- 
nités égyptiennes n'ont jamais existé, 
364-366. — Le polythéisme, considéré 
en lui-même, est contraire à la raison, 
367. — Ce que les plus sages des 
anciens pensaient du polythéisme, 
370-379. — Réponse à une objection 
de Bayle, qui prétend que le poly- 
théisme est aussi pernicieux à la 
société que l'athéisme, 381 et suiv. 

PoMMEKATi (M"*« de La). — Son histoire 
arec le marquis des Arcis, VI, 111. — 

— Vengeance qu'elle médite, 127. — 
Précoptes de conduite qu'elle trace à 
la d'Aisnon, 131. — Met en jeu ses 
grands ressorts, 134. — Ses questions 
insidieuses au marquis, 138. — Elle 
prépare une seconde entrevue, 145. 

— Adresse dont elle use pour irriter 
la passion du marquis, 146. — Fait 
appeler le marquis le lendemain de 
son mariage, 155. — Le marquis ré- 
pond à l'invitation. Discours que lui 
tient M*"* de La Pommerayc, 156. — 
Sa conduite Justiflée, 102. 

XX. 



PoMMTEi (l'abbé), conseiller au Parle- 
ment de Paris, membre honoraire de 
l'Académie de peinture et de sculpture. 
— Ce qui lui arriva lors de la distri- 
bution des prix pour l'année 1767, XI, 
377. — Achète le tableau de Chardin, 
les Récompenses accordées aux Arts, 
répétition, exposée au Salon de 1769, 
du même sujet peint pour l'impéra- 
trice de Russie, 408. — Comment le 
traitent les élèves de l'Académie de 
sculpture, XVIII, 208. 

PoMPADODR (Jeanne^Antoinette Poisson, 
dame Ls^ioaMAND d'Étiolés, marquise 
de), désignée sous le nom de Mirzoza 
dans les Bijoux indiscrets, IV, 137. 

— Accorde une récompense à M"« de 
La Chaux, pour son roman intitulé 
les Trois Favorites, V, 330. — Nou- 
velle gratification à la même, au même 
sujet, 331. — Voyez MinzozA. — Pro- 
tectrice des arts, elle aimait Carie Van 
Loo, Cochin, le graveur Guay, X, 245. 

— Meurt au moment où on la croyait 
hors de péril, 246. — Qu'est-il resté 
de cette femme, qui a épuisé la France 
d'hommes et d'argent? Réponse à cette 
question, ibid. — Sa naïve exclama- 
tion après avoir lu quelques articles 
de VEncyclopédie, XIII, 123. — Lettre 
à elle adressée, attribuée à Diderot, et 
dont l'auteur est le comte Barbé- 
Marbois, XX, 100. 

* Pompe. — Définition de ce mot, XVI, 

382. 
PoMPéE. — Mentait maladroitement, II, 

46.5.— Sa visite à Posidonius, 111,225. 
PoMPiGNAN (Lepranc de). — Coups de 

fouet qu'il s'attire de Voltaire, XIX, 

77. — Voyez Lkfranc de Pompig^iax. 
PoMPONiDS MéLA, auteur à consulter pour 

l'étude de sa géographie ancienne, III, 

494. 
PoNÇOL (l'abbé). — Auteur anonyme 

d'une Vie de Sénèque, publiée en 1776, 

m, 114. 
Ponctuation. — Il y a peu de différence 

entre Tart de bien lire et celui de 

bien ponctuer, XIV, 445. 
PoNDicHÉRY. — Histoire d'un poëte de 

Pondichéry, VI, 43. 
PoNiATOWSKi {Stanislas- Auguste), der- 

25 



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386 



TABLE GÉNÉRALE 



nier roi do Pologne. — Comment il 
pouvait arrêter le mouvement révo- 
lutionnaire de son pays, II, 4i9. 

Pont-de-Veyle, neveu do M'"" de Ten- 
cin. — Réputé son collaborateur dans 
la composition des Mémoires du 
comte de Comminges^ X, t286. 

Pope, pointe anglais. — Â dit une absur- 
dité en niant le mal, II, 85. — Des- 
cription, tirée de son Essai sur 
l'homme, sur Torigine du culte rendu 
aux hommes, XVI, 362. 

• Poplicairif Populicain^ Poblicainf Pw- 
blicain^ manichéens , XVI , 382. — 
En 1198, leur chef, nommé Terrie, 
est convaincu d*héré«iie et brûlé; ré- 
fleAions à ce sujet, ibid., 383. - 

PoppÉE {Sabina-Poppœa) , impératrice 
romaine. — Accorde ses premières 
faveurs au pantomime Mnester, III, 
40. — Suilius l'accuse d'adultère avec 
Valérius, 41. — Noue une intrigue 
avec ISéron, 100. — Épouse Rufus 
Grispinus, chevalier romain, 101. — 
Entretient un commerce de galanterie 
avec Othon, alors favori de Néron et 
depuis empereur, qui Tenlève et ré- 
ponse, ibid, — Se montre éprise des 
charmes de Néron, et emploie auprès 
de lui toutes les ruses d'une courti- 
sane consommée, ibid. — Omçoit le 
projet d'amener le divorce d*Octavie 
et d'épouser Néron, 102. — Ses ma- 
chinations contre Agrippine, ibid, — 
Devient la concubine de Néron, ibid, 
— Ses statues sont renversées, 127, 
128. — Obtient d'Anicet qu'il se dé- 
nonce coupable d'adultère avec Octa- 
vie, ibid. — Fait exiler et mettre à 
mort Octavie, 129. — La douceur 
de ses traits masquait une àme 
atroce; c'était une furie sous le 
visage des Grâces, ibid. — Sa mort, 
136. 

* Populaires..— Ceux que l'on nomme 
ainsi, XVI, 383. 

PoRi^.E {Charles)^ savant jésuite, profes- 
seur de rliélorique au collège Louis- 
le-Graud. — Jugement qu'il portait 
sur le récit do Théramène dans la 
Phèdre de Racine, I, 383. — Homme 
d'esprit et de goût, 384. -- Voltaire ' 



ne voyait en lui qa*ua insipide rhé- 
teur, VI, 333. 

Poaés {Gilbert de la), philosophe sco- 
lastique, XVII, 94. 

PoRPHTBE, philosophe néo-platonicien. 
— Écrit la Vie de Plotin, son con- 
disciple et son ami, XIV, 319. — 
Pourquoi sou récit mérite peu de 
créance, ibid. — Sa naissance, 233 ans 
après Jésus-Christ, 322. — Son apos- 
tasie, ibid, — Étudie à Athènes sous 
Longin, ibid, — Vient à Rome, àT&ge 
de vingt ans, pour étudier la philoso- 
phie soua Plotin, ibid. — Sa rencon- 
tre avec Plotin au promontoire de 
Lilybéo , 323. — Exposé des prin- 
cipes de la philosophie morale éclec- 
tique recueilli dans ses ouvrage, 
376, 317. 

PoBT-RoYAL. — En 1709, la basse ja- 
lousie des jésuites détruit cette mai- 
son, sanctuaire du jansénisme, XV^ 
280. 

Porter, ministre d'Angleterre en Tur- 
quie. — Voyez Bergier. 

Porteurs d'eau. — Prêtres juifs, I, 202, 
alinéa 40. 

Portier des Chartreux (le) y ouvrage 
obscène, V, 429. 

^ Portrait (mon) et mon Horoscope, 
poésie, IX, 56. 

Portraits et Bustes de Diderot. — Voyer 
Iconographie. 

PosiDONios D'ApANéE, philosophe stoï- 
cien, visité par Pompée à son retour 
de Syrie, III, 225. — Ses idées sur 
l'état social dans les siècles de l'homme 
innocent, 261. — Exerça à Rhodes les 
fonctions de magistrat, XVII, 228. ~ 
Eut son neveu pour successeur, ibid. 

* Possible et Possibilité, — Acceptions 
de ces mots, XVI, 382. 

^ Poste (la) de Kœnigsberg à Memet,. 
poésie inédite, IX, 20. 

* Postérité. — Collection des hommes 
qui viendront après nous, XVI, 3S4. 

Pot au noir. — Allusion à certaine pro> 
position de saint Augustin, I, 205, 
alinéa 46. 

PoTAMON, philosophe d'Alexandrie. — 
Fonde, à la fin du ii* siècle, la pre- 
mière école éclectique, XIV, 314. — 



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ET ANALYTIQUE. 



387 



Ce qu*on sait de son histoire, 315-316. 

PoucBET {Félix- Archimède), naturaliste, 
défenseur convaincu de VHétéroge- 
nèse ou génération spontanée^ II, 5K. 

Podlet-Malassis {Ai*ouste), éditeur dis- 
tingué. — Abandonne à M. Assézat le 
fruit de ses recherches sur Diderot, 11, 
VI. — Restitue à Diderot la pater- 
nité d*une brochure intéressante sur 
la Querelle des Bouffons, Xll, liO. — 
Attribue au marquis d'Argens la pa- 
ternité du roman Thérèse philosophe, 
ix, 97. 

PooLLE (l'abbé), célèbre prédicateur, IX, 
366, 

PooLTiEB (M.). — Voyez Dubocq. 

Poumon, — Description de cet organe, 

IX, 306. — Un lobe peut se pourrir 
et Tautre rester sain, protégé par le 
védiastin, ibid, — Tout animal qui 
a un poumon et deux ventricules au 
cœur a le cang chaud, ibid. 

PocBCHOT {Edme), — Auteur d'un livre 
intitulé Institutiones Philosophicœ , 
ouvrage peu utile^ I, 11. 

Pourquoi (le), ou fAmi des Artistes^ 
intéressante critique du Salon de 
1781, Xll, 57. 

PoossiN (Sicolas), — Son tableau des 
Bergers d'Arcadie^ eiemple de con- 
trastes habilement ménagés, VU, Hb'S. 

— Beautés de son tableau du Déluge, 

X, 388. — Ce tableau, gravé par Au- 
dran, se voit actuellement au Louvre, 
ibid. — Faute capitale de son tableau 
de Jupiter qui séduU Calisto, 497. — - 
Remarques sur la Manne et le Juge- 
ment de Salomon, tableaux de ce 
maître conservés au Louvre, XL 41. 
-^ Sublime et touchant dans ses 
Bergers d'Arcadie^ 16L — Conservé 
au Louvre, ce tableau a souvent été 
gravé, ibid. — Ses Philistins frappés 
de la peste (au Louvre), ont été gra- 
vés par Kt. Picard, 171.— Remarque 
sur son Testament d'Eudamidas^ XI J, 
102. — Réponse au reproche qu'on 
lui a fait de copier Tantique, 115. — 
Rapportait des campagnes voisines du 
Tibre des cailloux, de la mousse, des 
fleui-s, etc.; à quelle intention, 131. 

— Ce qu'lldisaitde Raphaël, Xllï, 38. 



• Pouvoir. — DéflDiUon de ce mot en 
droit naturel et en politique, XVI, 
385. — Quelque illimité que soit lo 
pouvoir des souverains, il ne leur 
permet jamais de violer les lois, 386. 

Pradis (l'abbé de), né en 1720àCastel- 
Sarrasin, mort en 1782. — Soutient, 
en Sorbonne, le 18 novembre 1751, 

une thèse qui fait scandale, I, 431 

Censuré par l'archevêque de Paris, 
cet ouvrage est condamné au feu par 
le Parlement, ibid, — Diderot s'en 
fait l'apologiste, 432. — Auteur de 
l'article Certitude dans VEncyclopé^ 
dte* ibid. — Décrété de prise de corps, 
il s'enfuit à Berlin où, sur la recom- 
mandation de d'Alembert, il devient 
lecteur du roi de Prusse, ibid. — In- 
terné à Magdebourg, il y meurt con- 
verti, 433. — Propositions extraites 
de sa thèse, 435. — Réponse à l'm- 
struction pastorale de Mo' de Caylus, 
évoque d'Auxerre, 441-484.— Compte 
rendu de son opinion sur la Chrono^ 
logie sacrée, XIV, 169-172. 

• Prassat. — Palais du roi de Siam, 
XVI, 380. 

* Pratiquer, — Acception grammaticale 
de ce mot, XVI, 387. 

Praxitèle , sculpteur célèbre de l'anti- 
quité, né dans la grande Grèce. — 
Ses deux Vénus, celle de Cnide (nue) 
et celle de Cos (di-apée), sont rangées 
parmi ses chefs-d'œuvi-e; Cos acheta 
la seconde, qui n'eut point de répuU- 
tion ; Cnide fut célèbre à jamais par 
lapremièi-e, XIII^ 38. 

• Préadamite. — Nom que l'on donne 
aux habitants de la terre présumés 
antérieurs à Adam, XVI, 387. — Idée 
générale du système de La Pereyro 
sur ce sujet, ibid,, 388. — La Pereyre 
n'en est pas le premier inventeur 
389. 

Préambules des éiiits. — Réflexions sur 
ce sujet, III, 264. — Erreur de Sé- 
nèque, sur cette matière, ibid, 

* Précaution, — Acception de ce mot, 
XVI, 389. 

* Prédêux. — Qui est d'un grand prix 
XVI, 389. 

Précurseurs (les) de la critique mo^ 



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388 



TABLE GÉNÉRALE 



dême, — Diderot^ par A. Philibert- 
Sou pé. — Cette étude témoigne d*UQ 
ardent esprit de justice, XX, 145. 
Prédécesseurs, lisez les Premiers 
Papes, I, 106, alinéa 24. 

* Prédestinât iens. — Ceux qui admettent 
la doctrine de la prédestination abso- 
lue, XVi, 390. ^ Historique de cette 
hérésie, ibid, — Remarques du car- 
dinal Noria, 301. 

Prédicateurs. — Le plus souvent, tout 
leur mérite so réduit à répéter ce 
que mille ont dit avant eux, I, 108, 
alinéa 20. 

Prédilection. — Noc sauvé du déluge, 
I, 201, alinéa 38. 

* Définition de ce mot, XVI, 301. 
PneissLBR {VcUentin-Daniel), graveur.— 

Cause de Tinfériorité dans laquelle il 
tombe après avoir été au premier 
rang, X, 320. 

Préjugés. — En est-il dans lesquels il 
soit important d*entretenir le peuple? 
réponse à cette question, I, 182. — 
Engendrés par les prêtres, ils ont 
engendré les guerres, 183. — Ils du- 
reront tant qu*il y aura des prêtres, 
ibid, — Sont fondés, pour la plupart, 
sur la faiblesse de nos organes, Tim- 
perfection de nos instruments, et la 
brièveté de notre vie, II, 55. — Les 
axiomes de la sagesse populaire, pré- 
jugés pour la plupart, appellent le 
sévère examen du philosophe, ibid. 
— Comment ils naissent, comment ils 
8*établissent, et comment ils cessent, 
288. — Moyens de les déraciner, ibid. 

^ Préliminaire au Voyage en Hollande. 
— Des moyens de voyager utilement, 
XVU, 365-368. 

Prémontrés. — Histoire de Richard, 
jeune moine de cet ordre, VI, 182. — 
Saint ^orbert en fut le fondateur, 
ibid. — Époque de leur établissement, 
ibid. — Beur politique singulière, ibid. 

P#éiiOi\VAL ou PaéMONTVAL {Pierre Le 
Guay), de TAcadémie de Berlin. ^ 
Ses aventures avec son élève. M"" Pi- 
geon, VI, 70. — Voyez Pigeon. 

' Prémolion physique. — N^est autre 
chose que le concours immédiat de 
Dieu avec la créature, XVI, 391. — 



On distingue deux sortes de préme- 
tions, 302. — Sources différentes d*où 
les Thomistes tirent sa nécessité, ibid. 

— Raisons qu'ils allèguent en sa faveur. 
ibid., 303 et suiv. — Démonstration 
tendant à prouva que le système de 
la prémotion physique est coatrairc 
à la liberté, 306-308. 

* Préoccupation. — Ote à l'esprit, selon 
Malebrancbe, ce qu*on appelle le sens 
commun, XVI, 308. — Se rencontre 
dans les commentateurs; pourquoi, 
300. — Pourquoi les inventeurs de 
nouveaux systèmes sont sujets à la 
préoccupation, ibid. — Trait admira- 
ble de la comédie du Tartuffe, où Mo- 
lière peint la préoccupation d*Orgon 
contre tous les gens de bien, pour 
avoir été dupé par un hypocrite, 400. 

* Prescience. — On appelle ainsi tonte 
connaissance de Tavenir, XVI, 401. 

— Examen philosophique de cette 
(acuité, 401-405. 

' Présomption. — Résulte du désir 
excessif de se faire estimer des autres 
hommes, XVI, 405. — Contrairement 
k ce que Ton croit, le présomptueux 
ne s*estime pas assez ; pourquoi, ibid. 

* Présomptueux. — Définition gram- 
maticale de ce mot, XVI, 406. 

* Pressentir. — C'est être sous cette 
espèce de pénétration ou de pusilla- 
nimité qui nous faitespérerou craindre 
un événement possible, mais éloigné, 
XVI, 406. 

Prêtre. — Lorsqu'il favorise une innova- 
tion, elle est mauvaise ; bonne au con- 
traire s'il s'y oppose, II, 484. — Rival 
dangereux du souverain, III, 490. ~ 
Sujet équivoque, 510. — Est in- 
tolérant et cruel, 511. — Le plus per- 
nicieux des scandales est celui quil 
donne, ibid. — Le bon prêtre est né- 
cessairement ou saint ou hypocrite, 
t&td.— Son maintien doit être grave, 
sa figure imposante, ses moeurs aus- 
tères, 512. •- Sera paisible s'il est 
stipendié par l'État, 517. —Motifs de 
le conserver, ibid, — Moyens d'en ré- 
duire le nombre, IV, 33. — Son em-' 
ploi, 35.— Rôle odieux d'un mauvais 
prêtre, VI, 148-140. — Anecdotes sur 



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ET ANALYTIQUE. 



389 



un prêtre géomètre disant la messe, 
XIX, 139. 
Prêtres ou Guides, — L'intérêt les a 
engendrés ; ils ont engendré les pré- 
jugés, 1, 183. — Il y en aura tant 
qu'il y aura de l'intérêt à Têtre, ibid, 

— Ils sont toujours ce qu'ils étaient 
au temps do Paul, dans Éphèse, 
ibid. — Leur corps très-nombreux 
forme une espèce d'état-major, 195. 

— Sont intolérants et cruels, III, 
511. 

* Qui l'on désigne sous ce nom, XVI, 
406. — Leur origine, ibid. — Com- 
ment ils établirent et assurèrent leur 
empire, 407. — Degrés par lesquels 
les prêtres du paganisme ont élevé 
lenr puissance, 408. — Les prêtres de 
l'imposture n'ont pas seuls abusé du 
pouvoir que leur ministère leur don- 
nait ; ce qu'on a vu de prêtres de l'Évan- 
gile, ibid., 409. 

Preuves.— Il en est de différents ordres, 
II, 81 . — Physiques et mathématiques, 
elles doivent passer avant les preuves 
morales, ibid. — Ces dernières domi- 
nent les morales, ibid, — Les preuves 
historiques ont produit toutes les 
fausses religions, ibid. 

' Prévaloir. — Définition grammaticale, 
XVI, 409. 

Pb^ville (P.-L. Dobus, dit), célèbre 
acteur comique. — Ses remarquables 
débuts en 1753, dans le Mercure ga- 
lant, V, 416,— Entre en querelle 
avec Mole, et Cait interrompre les re- 
présentations du Fils naturel de Di- 
derot, VII, 8. 

PaéviLLB (M"*'), femme du précédent. 

— Actrice de peu de talent; inter- 
rompt le cours des représentations du 
Fils naturel, VII, 8. — Joue le rôle 
de Cécile dans le Père de Famille, 
XIX, 461. — Qualités qu'elle apporte 
sur la scène, ibid. 

Pbévost (i4nt.-Fr. Prévost d'ExiLES, dit 
l'abbé). — Sa traduction des romans 
de Richardson ( Clarisse Harlotoe, 
Grandisson, Paméla), V, 218. — 
Auteur du roman intitulé Cléveland, 
^ VI, 43.— Mot critique sur cet ouvrage, 
ibid. — Puissants eff'ets de ses romans 



le Doyen de Killerine, VHomme de 
qualité, Cléveland, VII, 313. 

Prévost (B.-L.). — Grave, en 1772, le 
Frontispice de V Encyclopédie, dessiné 
en 1765 parCocbin, X, 448. 

Prévôt (M.). — Son histoire avoc 
M"' Basse, danseuse de l'Opéra, XIX, 
227. 

Pretlaspb. — Mot d'une basse flatterie, 
qu'il adresse à Cambyse, roi de Perse, 
III, 287. 

Priam, dernier roi de Troie. — Gran- 
deur et simplicité de ses discours dans 
Homère, VU, 339-340. 

PaiCHARi», anatomiste anglais. — Ses 
remarques sur le volume des cerveaux 
actuels, comparés à ceux d'une époque 
antérieure, II, 138, à la note. 

Prière, II, 01. — Profession de foi de 
Diderot, III, 297. — Prière du philo- 
sophe musulman, XIX, 141. 

Prince, — Diderot désigne sous ce nom 
Dieu, chef de l'empire dont nous 
sommes les sujets, 1, 190, 191, 192. 

* Principes (premiers), — Ce qu'on en- 
tend par premiers principes, XVI, 409. 
— On en distingue de deux sortes, ibid. 
— Ils ont des marques caractéristiques 
et déterminées, 410. — Ce que les 
philosophes entendent par premier 
principe de connaissance, ibid. » Ce 
premier principe peut être considéré 
de deux manières différentes, 411 -^ 
Conditions exigées du premier prin- 
cipe de la philosophie, 412. — Des- 
cartes n'a jamais cru que l'enthymème i 
Je pense, donc je suis, fût le premier 
principe de toute connaissance philo- 
sophique; son explication à ce sujet, 
ibid. 

1 Principes d'harmonie. — Voyex Bé- 

MBTZRIÉDER. 

^ Principesdelapolitiquedessouverains, 
II, 457. — Notice préliminaire 459. 

Principe* de philosophie morale.-^ Ou- 
vrage attribué à Diderot, XX, 98. — 
La paternité en a été restituée à Etienne 
Beaumont, ibid, 

^ Principes philosophiques sur la ma- 
tière et le mouvement, II, 64, — A 
quelle occasion cet ouvrage fut com- 
posé, ibid. 



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390 



TABLE GÉNÉRALE 



Principes philosophiques. — Compte 
rendu d*une compilation anonyme pu- 
bliée sous ce titre, IV, 97-99. 

PrisquCf pliilosophe éclectique, ami et 
condisciple de Maxime. — Regardait 
la théurgie comme la lionte de IVcIec- 
tisme, XIV, 332. — Sa vie retirée lui 
épargne les* persécutions dirigées 
contre les éclectiques, ibid. 

Privilège. — Tout privilège accordé par 
le souverain est une atteinte à la 
liberté générale, II, 471. — Comment 
les imprimeurs obtinrent un privilège 
exclusif pour leur entreprise, XVIII, 
15. — Dans quelles conditions était 
délivré le privilège aux libraires, 20. 
— Influence des privilèges sur l'im- 
primerie, la librairie et la littérature, 
28. — A quoi on proportionne la durée 
du privilège de librairie, 39. 

* Distinction utile et honorable dont 
jouissent seuls certains membres de 
la société, XVI, 413. — Il y en a de 
deux sortes, ibid,, 414. — Utilité de 
ne conserver que les privilèges qui 
auraient des vues utiles au prince et 
au public, 415. — Inconvénients qui 
Omissent de leurs abus, 416. ~ Ce que 
Ton entend par privilège exclusir, 
417. — Leur origine, ibid. — On peut 
considérer comme telles les maîtrises 
les plus ordinaires, 418. — Leurs in- 
convénients, 419. 

Privilégiés, écrivains de la Bible. — 
Les anciens, I, 191 . — Les modernes, 
201. — Noé eauvédu déluge, ibid. 

Probabilités. — Science d'un immense 
usage dans les affaires de la vie, III, 
456. — Observations de Diderot sur le 
calcul des probabilités de d'Alem- 
bert, IX, 292 et suiv. 

Probité. — Devoir de tous; la nation 
qui en fait Téloge dans un particu- 
lier, est dépravée, II, 398. 

* Est un attachement à toutes les vertus 
civiles, XVI, 420. — Bxamen philo- 
sophique de cette qualité, 420423. 

Proclos. — Le plus fou de tous les 
philosophes éclectiques, XIV, 3i0. — 
Ses excentricités, ibid. — Marinus, 
son disciple, lui succède, ibid. 

PaocctéiDS. — Habileté de ce Romain, 



qui persuade le peuple de la disparition 
miraculeuse de Romulus, monté aux 
deux, I, 148. 

* Production. — Définition grammati- 
cale de ce mot, XVI, 423. 

* Produire. — Terme relatif de la cause 
à l'effet, XVI, 423. 

Professeur de rhétorique, lisez SAirr 

AuGosTin, 1, 205, alinéa 45. 
Professeurs. — Leur situation dans les 

universités d'Allemagne, III, 426. — 

Ceux de chaque faculté forment un 

corps particulier, 427. 

* Proie. — Pâture des animaux ravis- 
sants et carnassiers; se dit au simple 
et au figuré, XVI, 424. 

^ Projets de tapisserie^ XIII, 10. 

^ Projets de tombeau pour le Dauphin, 
XIII, 72 , et XIX, 219, 220, 223, 225. 

1 Promenade (la) du Sceptique. — 
Diderot a composé cet ouvrage en 1 747, 
1, 173. — Curieuses particularité qui 
en ont empêché l'impression durant 
la vie de l'auteur, ibid. — Le manus- 
scrit passe successivement do la bi- 
bliothèque de M. Berryer, lieutenant 
de police, qui l'avait fait saisir, dans 
celle de M. de Lamoignon, ibitU — 
Dans cet ouvrage, Tauteur donne aux 
divers personnages qu'il met en scène 
des noms et des qualités dont le lec- 
teur trouve la cl«»f, page 251. — Notice 
sur cet ouvrage, 173. — Discours pré- 
liminaire, 177. — Cette promenade 
est divisée en trois allées, 189. — 
I. VA liée des épines. Elle est gou- 
vernée par un être inconnu, qu'on 
suppose sage, éclairé, plein de ten- 
dresse pour ses si^ets, 190. — L'ex- 
périence a démontré que ceux qui se 
disent inspirés de lui ont été et 
seront toujours des visionnaires ou 
des fourbes, ibid. — ii. VAllée des 
marronniers ^ séjour tranquille, qui 
ressemble à l'ancienne Académie, 215 
à 235. — m. V Allée des fleurs, 236 
à 250. 

* Promesse. — Définition de ce mot, 
XVI, 42 i. — Toute promesse, quand 
elle est sérieuse, attire nn devoir 
d'équité, ibid. — Ce qu'on appelle pro- ^ 
messe n'est souvent qu'un désir, 425. 



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ET ANALYTIQUE. 



391 



— Défauts à éviter au sujet des pro- 
messes, 426. 
PtOH^TH^B, fils de Japhet. — Pcrson- 
Dsge important de la philosophie fa- 
buleuse des Grecs, XV, 47. — Opi- 
nions diverses sur son existence, 48. 

* Promettre. — Définition grammati- 
cale de ce mot , XV], 426. 

* Promission. — Ne se dit guère que 
du pajTs que Dieu promit à Abraham 
et à sa postérité, XVI, 427. 

' Propagation de l'Évangile {Société 
pour la). — Société établie dans la 
Grande-Bretagne, XVI, 427. — Point 
important que les missionnaires de- 
vraient bien concevoir, ibid, 
' Prophète, Prophétie» — Ce terme a 
plus d'une signification dans PÉcri- 
Core sainte et dans les auteurs, XVI, 
427. — Prophète signifie une personne 
spécialement éclairée, 428. — Pro- 
phétie se prend pour une connais- 
sance surnaturelle des choses cachées, 
4^. — On entend par prophète un 
homme que Dieu fait parler, t6id. — 
Est celui qui porte la parole au nom 
d'un autre, 430. — On appelle ainsi 
les poètes et les chantres, 431. — Le 
mot prophète a été appliqué à ce qui 
était éclatant, merveilleux, 432. — 
On a donné le nom de prophétie à 
nne sage prévoyance, ibid, — Signifie 
aussi prédiction certaine des choses 
futures, 433. 

^ Prophète (au Petit) de Boehmisch- 
broJa^ au grand prophète Monet^ 
SALCT,XII, 152-156. 

Prophètes, I, 103, alinéa 9, où ils sont 
nommés Officiers généraux. 

• Proposition. — Est la première par- 
tie, ou comme Texorde du poCme, 
XVI, 434. — Kxamen de son emploi 
dans Vlliade^ dans VOdyssée^ et dans 
VÉnéid9f ibid. et suiv. 

' Propriété (Métaphysique). — Ce que 
les philosophes ont coutume d'appe- 
ler ainsi, XVI, 437-439. 

* Propriété (Droit naturel et politique). 
— Est le droit que chacun des indi- 
vidus dont une société civile est com- 
posée a sur les biens qu'il a acquis 
légitimement, XVI, 430. 



Prosélyte. — Son langage touchant la 
révélation, II, 82. — Sa manière de 
croire en Dieu, ibid. — Ses idées sur 
le culte à rendre à la Divinité, 83. — 
Ne pouvant connaître l'&me, il n'ea 
parle pas, 84. — Dans le doute où il 
est, il élève son esprit à l'Être su- 
prême, ibid. 

Prospectus d*un ouvrage périodique qui 
attra pour titre : « Encyclopédie mi- 
liuire. » — Critique de ce projet, VI, 
386. 

^ Prospectus de l'Encyclopédie^ XIII, 
129. — Explication détaillée du sys- 
tème des connaissances humaines, 
145. 

" Prostituée, Prostitution^ terme relatif 
à la débauche vénérienne, XVI, 440. 
— Application de ces mots aux cri- 
tiques qui prostituent leurs plumes à 
l'argent, à la faveur, an mensonge, 
ibid. 

PaoTAGORAS, philosophe éléatique, XIV, 
406. — Disciple de prédilection de 
Démocrite, qui le tira de la condition 
de portefaix, ibid. — A écrit, sur la 
nature des dieux, un livre qui lui mé- 
rite le nom d'impie, ibid. — Ses ou- 
vrages furent recherchés, brûlés et 
lus, ibid. — Ce qu'on connaît de sa 
philosophie n'a rien de particulier, 
ibid. 

* Protalique. — Terme de poésie grec- 
que et latine, XVI, 440. 

* Protection. — Ce qu'on entend par 
ce mot en droit naturel et politique, 
XVI, 441. 

Protestants. — Déserteurs de l'Allée des 
épines, I, 204, alinéa 44. 

* Provenir. — Venir de, naître, tenir 
son origine, XVI, 442. 

Proverbes dramatiques. — Voyez CAa^ 

MONTELLE. 

Providence. — Analyse du traité de 
Séuèque sur ce sujet, III, 294-298. 

* Définition métaphysique de ce mot, 
XVI, 442. — En niant la Providence, 
les épicuriens dogmatisaient plus con- 
séquemment que ceux qui la recon- 
naissaient, 444. — Raison qui aurait 
dû empêcher les anciens philo^phes 
d'admettre une providence, 446. — 



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392 



TABLE GÉNÉRALE 



Quelle était Tespèce de providence 
que croyaient les philosophes théistes, 
447. — Tous le» peuples policés re- 
connaissent une providence, 449. — 
Si nous pouvions méconnaître la pro- 
vidence, nous la reconnaîtrions en 
nous, 451. — On la reconnaît aussi 
dans la nature, 454. — Dans Tamour 
d'un sexe pour Taatre, des pères pour 
leurs enfants, 455. 
Proxénète, — Dans toutes les cours il 
y a plus de faveur à se promettre du 
métier de proxénète que des fonctions 
de grand ministre, III, 125. — Ma- 
nière dont le neveu de Rameau s'ac- 
quittait de cet emploi, V, 405-407. 

* Prudence. — Ce qu*eUe est, XVJ, 462. 

— Règles de prudence à observer par 
rapport à soi ou aux autres, 463, 464. 

— Principes de Socrate sur la pru- 
dence domestique, XVII, 162. — Ses 
principes sur la prudence politique, 
ibid. 

Prudes, — Leur langage, I, 247, 248 , 
alinéa 56. 

* Acception de ce mot, XVI, 402. 
Prunbvaox (M"»« de), fllle de M"* de 

Meaux. — Diderot lui rend visite du- 
rant son séjour à Bourbon ne-les- 
Bains, V, 263. — Le conte de Dide- 
rot, les Deux Amis de Bourbonne, lui 
est attribué, ibid. — Charade en vers 
que lui adresse Diderot, IX, 50. — 
Lettre écrite par elle, XVII, 330. — 
Haladie qui occasionne son séjour à 
Bourbonne, 333. — Sa façon d'agir 
avec M. de Foissy, XX, 16.— Diderot 
se plaint d'être traité légèrement par 
elle, 17. — Si elle s'en va, il la per- 
dra sans regret ; si elle revient, il la 
recevra avec transport, ibid, — En 
hâtant la déclaration de M. de Foissy, 
Diderot comptait qu'elle ferait une 
réponse claire qui finirait tout, 19. 
— Grimm a beau plaider pour elle, 
il ne mettra jamais son cœur à l'aise; 
pourquoi, 25. 
P5aum«5. » Vieilles chansons fort belles, 
I, 194, alinéa 18. 

* Psychologie. — Partie de la philoso- 
phie qui uaitedel'àme humaine, XVI, 
464. — Fournit des principes à di- 



verses autres parties de la philosophie, 
au droit naturel, à la théologie nato- 
relle, à la philosophie pratique, et à 
la logique, 465. 

ProLÉMés. — Auteur à consulter pour 
l'étude de la géographie andenne, 
^111,494. 

ProiiMÉE LàGos, l'un des généraux 
d'Alexandre le Grand. — Entre en 
Judée, a'empare de Jérusalem, et en- 
lève du pays cent mille Juifo qu'il 
transporte en Ég>'pte, XV, 329. 

Ptolémée PHiLAiiELrHE, roi d'Egypte. — 
Rend la liberté aux Juifs réfugiés à 
Alexandrie, XV, 329. 

ProLénéB Phiscon, prince d'Egypte. — 
Sa passion d'enrichir la bibliothèque 
d'Alexandrie, XIII, 441. 

• Publicains. — Fermiers des impto 
chex les Romains, XVI, 465. — A qui 
on a encore donné ce nom, 406. 

Publicaiion {la) de la Paix en 4749. — 
Tableau de Domont le Bomain^ figure 
au Salon de 1761, X, 108. 

Pucelage. — Comment Jacques le Fata- 
liste perdit le sien, VI, S04. 

Pudeur. — Sa cause première, II, 243. 

* Puérilité, — Action ou discours d'eo- 
fant, XVI, 466. 

PtPFENDORP (Samuel, baron de). — • Son 
livre de Jure nalurœ et gentium, tra- 
duit, par Barbeyrac, sous le titre : 
Les Devoirs de Vhomme et du citoyen^ 
cité avec éloge, et recommandé, III, 
492, 506. •— Distinction dans cet ou- 
vrage, qui peut Jeter beaucoup de 
trouble dans une société civile, XIY, 
192. 

PtGET {Pierre), artiste et ingénieur, cé- 
lèbre surtout comme sculpteur. — 
Anecdote relative à une statue de 
Louis XIV, que la ville de Marseille 
lui avait d'abord demandée, X, 440. 
— Mot malheureux de Louis XIV sur 
son Milon de CroUme, XIII, 44. — 
Veut briser ce chef-d'œuvre, ibid. 

PuisiEox (Madeleine d'AasAirr de), maî- 
tresse de Diderot. — Va lui rendre 
visite en 1749, durant sa ciqitivité à 
Vincennes, I, xliv. — Diderot la sur- 
prend en promenade à Champigoy 
avec un nouvel amant, ibid. — Dans 



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ET ANALYTIQUE. 



39a 



le dessein de l'obliger, Diderot traduit 
YEêsai sur le mérite et la vertu de 
Sbaftesbury, dont elle retire cinquante 
louis, xLii. — Pour satisfaire à une 
nouvelle exigence de sa part, Diderot 
écrit dans Tespace de trois jours ses 
Pensées philosophiques, qu'elle vend 
également cinquante louis, ibid. et 
125. — Les Bijoux indiscrets, roman 
que Diderot composa en quinze jours, 
lui rapportent encore cinquante louis, 
•Wd.— Les Pensées surVinterprétation 
de la Nature lui procurent un nouvel 
avantage, ibid. — Diderot lui adresse 
PÉpitre dédicatoire des Bijoux indis' 
crets sons le nom de Zima qu'elle a 
dans le roman, IV, 130. — C'est lors 
du premier voyage de sa femme à 
Langres, que Diderot contracte sa 
liaison avec elle, XVIII, 340. — Pièce 
de vers dont elle est l'auteur, sur le 
bruit de l'embastillemcnt de Diderot, 
XX, 125. 
' Puissance — Différents sens dans 
lesquels se prend ce mot, XVI, 466. 
— En quoi consiste celle d'un État, 
467. — C'est de l'esprit dont un sou- 
verain sait animer ses peuples que 
dépend sa vraie puissance, 468. 
Puissance temporelle et puissance spiri^ 
tuelle, — Réunies dans une seule 
main, elles offrent une situation pleine 
de dangers, II, 280. 
PuLLETif (Robert), théologien anglais.— 
Ce qu'on remarque dans ses ouvrages, 
XVII, 04. 
Punitions. — Leur équitable distribu- 
tion, digue contre les complots des 
méchants, I, 55. — Le théiste admet 
les peines à venir, 60. 
* Puritains. — Partisans d'une secte de 
la religion protestante, en Angleterre, 
XVI, 460. — Historique de cette secte, 
ibid. à 471. 
Pyramides d'Egypte.— Conjectures sur 
leur construction, XIV, 385. — Peu- 
vent être regardées comme les Bibles 
de l'Egypte qui, à cette époque, n'avait 
point encore d'écriture, ibid. — Sont 
des monuments durables de la pru- 
dence de ce peuple, 386. 
I^RBHO?!, philosophe grec de la secte 



Éléatique, né à Élée. » Ses premiers 
maîtres, XVI, 472. — Ne retient de 
ses maîtres que ce qui favorise son 
penchant naturel ; comment il débute* 
ibid, — Sa suprême tranquillité d'&me 
étonnait Épicure, 473. — Meurt à 
quatre* vingt-dix ans; les Athéniens 
lui élèvent une statue, ibid. — Ses 
différents sectateurs, ibid., 474. 

* Pyrrhonienne ou Sceptique {Philoso^ 
phie), XVI, 471.— Notice sur Pyrrhon, 
472. — Différents secuteurs de cette 
philosophie, 473-474. — Principes et 
doctrine du sceptique, 475-482. — 
Cette philosophie lait peu de progrès 
à Rome, 483.— Renaît au xvi« siècle, 
ses nouveaux sectateurs : François 
Sanchez, 483. — François La Mothe- 
le-Vayer, 484.— Huet, ibid.— Michel 
Montaigne, 485.— Bayle, 486 et suiv. 

— Conclusion de cet article, 401. 
Ptthagorb, célèbre philosophe grec. — 

Fondateur de la secte Samienne. Ses 
sectateurs, XV, 66. — Fut élevé par 
Phérécide, XVI, 403.— 11 n'admettait 
pas dans son école toutes sortes d'au- 
diteurs, 403. — Notice sur sa vie, 404. 

— Comment il professait, 495. — Il 
ne nous reste presque aucun monu- 
ment de sa doctrine, 406. — Son 
arithmétique, 407.— Sa musique, 408. 

— Sa géométrie, 400.— Son astrono- 
mie, ibid. — De sa philosophie en 
général, 500. — Sa philosophie pra- 
tique, 502. — Sa philosophie théoré- 
tique, 506. — Sa théologie, ibid. — 
Sa médecine, 511. — Ses disciples et 
ses sectateurs, 512. 

* PythagorismeyOu Philosophie de P y tha^ 

gore, XVI, 402. — S'appelle d'abord 
Italique ; d'où elle tire ce nom, ibid. 

— Étude sur Pythagore, 40W06. — 
Principes généraux du pythagorisme, 
407. — Arithmétique de Pythagore, 
ibid. — Musique de Pythagore, 408. 

— Sa géométrie, 400. — Son astro- 
nomie, ibid. — De la philosophie de 
Pythagore en général, 500. — Philo- 
sophie pratique, 502. — Philosophie 
théorétique, 506. — Théologie de Py- 
thagore, ibid. — De la médecine de 
Pythagore, 511. — Disciples et sec- 



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394 

tateurs de Pythagore, 512. — ï-e py- 
thagorisme fut professé deux cents ans 
de suite; quelles furent les causes de 
son extinction, 513. — Principes phi- 
losophiques d'Empédocle, 515-517. — 
Principes philosophiques d*Épicanne, 
518-520. — Principes d'Aitîhy tas, 522. 

— Du pythagorisme renouvelé, 524. 

— Restauration de cette philosophie, 
ibid. et suiv. — Principes philoso- 
phiques d'Apollonius de Thyane, 527- 
529.— De la philosophie pythagoréo- 
platonico-cabalistique, 530. — Philo- 
sophes qui lui ont donné quelque 
crédit, 531 et suiv. — Principes de 
François-Georges, le Vénitien, 53V. — 
Principes de la philosophie occulte^ 
536-542. — Sectateurs anglais du 
py thagoréo-platonico-cahalisme, 544 . 



Qualités. — Dans la physique expéri- 
mentale, les qualités sont générales 
ou particulières, II, 21. — Qualités 
occultes dans la philosophie occulte, 
XVI, 537. 

QoEiROS {PedrO'Fernandez de) , célèbre 
navigateur portugais. — Fait, en 
1606, la découverte de Taiti, II, 218. 

*", Qu'enpeiuez-vota? Conte allégorique, 
composé à la même époque que les 
Bijoux indiscrets ^ VOiseau blanc et la 
Promenade du Sceptique, IV, 443. — 
Erreur de M"'* d'Ëpinay qui, dans 
ses MémohêS, fait de ce conte une 
improvisation qu'elle attribue à J.-J. 
Rousseau, ibid. — Cet ouvrage est-il 
bien de Diderot? ibid, 

QvÉKhKù (Joseph-Maiie), bibliographe. 
-^ attribue à un écrivain nommé 
Randon, un drame intitulé VHuma- 
nitè, ouïe Tableau de l'Indigence, indû- 
ment inséré dans le recueil des 
OKuvres de Diderot, publié k Londres 
en 1773, Vil, 6. — Il attribue les 
Zélindiens à une demoiselle Fauque 
ou Falques, XVII, 478. 

•Querelle des anciens et des modernes, 
IV, 296. 

Querelle des Bouffons, XII, 137. -^ Di- 



ÏABLE GÉNÉRALE 



deroty prend une part active, 139.— 
Écrit trois brochures relatives à ce 
sujet: r% 143-151; 2% 152-156; 
3% 157. 

QuBSNAT {François de) , célèbre écono- 
miste et médecin. -^ A droit aux plus 
grands éloges comme auteur princi- 
pal de la science économique, IV, 
81-82. — Cité comme habile chirur- 

• gien, IX, 214. 

QuBSNEL (Pasquier), célèbre oratorien. 

— Son livre intitulé Réflexions mo- 
raies sur le Nouveau-Testament est 
anathématisé par la bulle Unigenitus, 
publiée à Rome le 8 septembre 1713, 
XV, 261. — On donna alors à ses dé- 
fenseurs le nom de jansénistes, ibid. 

Questions naturelles (les). — Examen de 
cet ouvrage de Sénèque, dédié à Né- 
ron, III, 358. 

Qi evBRDO {François - Marie - Isidore) , 
dessinateur et graveur. — Ses vignet- 
tes pour l'édition originale des 0£ii- 
vres de Dorât contribuent à sauver 
ce livre de l'oubli, Vi, 415. 

Quiétistes. — Donnent des leçons de 
catalepsie à leurs dévotes, IX, 423. — 
Dut qu'ils se proposent, ibid. — Arri- 
vent à leurs fins par degrés, 4i4. — 
Au lu* siècle de l'ère chrétienne, 
la Chine est envahie par une secte de 
ce nom, XIV, 128. 

QuiNAULT (Philippe). — Déprécié par 
Boileau, relevé par Voltaire, VI, 353. 

— Poète toujours tendre, facile et 
souvent élevé, VU, 152. 

QuiNAULT-DuFRBSNE {Abraham-.Alexis), 
acteur remarquable du Théâtre-Fran- 
çais. — Diderot envie son talent. Vil, 
108. — Ce qui lui arriva en jouant le 
rôle de Sévère dans lu tragédie de 
Polyeucte, VIII, 353 et 387. — Orgueil- 
leux par caractère , il représentait 
merveilleusement Vorgueilleux, ibid. 

— Jouait admirablement Orosmane, 
ibid. — Était d'une perfection sans 
égale dans le Préjugé à la mode, 
ibid. et sn. 

Quinquertion. — Nom donné chez 
Grecs à ceux qui prétendaient exceller 
dans tous les exercices de la gymnas- 
tique, I, 363. 



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ET ANALYTIQUE. 



395 



QnjiTANO (don) , inquisiteur, évèque de 
Pbareal e. — Est éloigné de son siège 
par le roi d*Rspagne Charles III, 
VI, 471. — Obtient son rappel à la 
suite de soumissions réitérées, ibid, 

QttxnuEn {M, Fabius-Quintilianus) , 
célèbre rhéteur. — Remarque sur le 
jugement quMl porte des œuvres de 
Sénèquc, III, 188. — Son jugement 
opposé à celui de Saint-Èv remont, 
267, 268. — Réfutation de ses objec- 
tions contre Sénèque, 360. — Manque 
de franchise dans sa critique, 370. — 
Ce quHl dit de l'emploi du temps 
donné à Tétude, 524, 525. 

Quiproquo. — La vie en est un com- 
posé, VI, 60. — La justice n'en est 
pas exempte, 64. 

Quiproquo {le) , comédie en un acte 
par l'acteur Mole. — Lue et reçue, 
cette pièce, jouée en 1781, n'obtint 
qa'un médiocre succès, VIII, 511. — 
— Elle n'a point été imprimée : l'a- 
nalyse minutieuse qu'en fait Diderot, 
d'après le manuscrit, a un intérêt 
spécial, ibid. — C'est, dit le critique 
un joli petit rien, 515. 

• Quotidien, Journalier, — Termes syno- 
nymes qui ont, selon leurétymologie, 
la même signiflcation, mais ne s'em- 
ploient pas indifTéremment; exemples, 
XVI, 515. 



R 



Rabatius Maurds, savant écrivain chré- 
tien du IX* siècle, XV, 300. 

Rabelais (Franpoîj). — Cité 1, 195, ali- 
néa 21 ; II, 355. 

RABiaïus iCaiut), poète latin. — Beau 
mot qu'il met dans la bouche d'An- 
toine mourant, III^ 307. 

Rabrouer. — Vieux mot; sa significa- 
tion, VI, 105. 

BabiUinade, — Ce mot, forgé par Dide- 
rot, suffit à nous donner son opinion 
sur l'Histoire amoureuse des Gaules, 
III, 347. 

Bachbl {Elisabeth Racket Félix), cé- 
lèbre tragédienne — Sa retraite pré- 
maturée (en 1855, à Tàge de 34 ans), 
VIII, 138. 



Rachitisme, — Étendant la capacité du 
crâne outre mesure, il repd précoce 
l'intelligence des enfants. II, '323. 

RACirvB {Jean), — Avait du génie, mais 
ne passait pas pour être bon, V,395. — 
Comment il est jugé par Diderot, 397. 

Racinb (Loui'j), fils du précédent. — 
Voltaire le relègue parmi les poètes 
médiocres, VI, 353. 

Radicaux, — Importance d'une mé- 
thode qui conduirait au moyen de les 
discerner, XIV, 435. — Marche à 
suivre dans cette recherche, ibid. 

Raison, — La raison seule fait des 
croyants, I, ir»2. — Quand on y re- 
nonce on n'a plus de guide, 150. — 
Est incompatible avec la foi, ibid. — 
Celle de l'homme lui fait mépriser 
également le baptême et la circonci- 
sion, 163. — La perception des rap- 
ports est un des premiers pas de la 
raison, 405. — Tout a sa raison 
suffisante, 406. — Los déclarations de 
certains théologiens contre elle font 
injure à la religion, 418. — Est le 
creuset qui sépare la vérité d'avec 
l'erreur, II, 96. — Elle rectifie quel- 
quefois le jugement rapide de la sen- 
sibilité ; elle en appelle, X, 521). 

* Notions diversesque l'on peut se former 
de ce mot, XVII, 3-4. — Bornes qui se 
trouvent entre la foi et la raison, 5-6. 

Raison d'Etat, — Question à étudier 
dans Tacite, qui la nomme les For- 
faits de la domination. III, 483. 

Raison perfectionnée, — Moyen em- 
ployé dans ce but, I, 190, alinéi 1. 

* Raisonnement, ^- Est un enchaîne- 
ment de jugements qui dépendent les 
uns des autres, XVII, t>-ll. 

Raisonner, Discourir. — Cest comparer 
plusieurs idées, I, 370. — Nécessité, à 
cet effet, d'avoir plusieurs perceptions 
à la fois, ibid. 

Raisonneur (le). » En quoi il diffère 
do l'homme raisonnable, XII, 79. 

Rambouillet (l'hôtel de), centre de a 
société polie au xvii* siècle, XIV, 520. 
— Noms des personnages qui l'aban- 
donnent pour aller augmenter la so- 
ciété et écouter les leçons de Vépicu- 
riênne (Ninon de rEnclos), ibid. 



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396 



TABLE GÉNÉRALE 



Rameau {Claude)^ frère du célèbre mu- 
sicien, et père du héros du roman 
satirique de Diderot intitulé le Ne- 
veu de Rameau, — Elait organiste et 
apothicaire à Dijon, V, 403. 

Rameau {Jean-Philippe), célèbre compo- 
siteur français. ~ Son premier succès 
véritable est Topera d'Hippolyte et 
Aride, joue en 1738, IV, 174. — Ses 
ouvrages font négliger ceux de Lulli, 
V, 300. — Son neveu le dit fort 
égoïste, 392. — La découverte do- la 
basse fondamentale, son plus beau 
titre de gloire, 421.— Voyez Okémifa- 
soLAsiuTLTCT. — Principe duquel ce sa- 
vant musicien est parti dans sa Géné- 
ration harmonique, IX, 114, 115. 

1 Rameau {le Neveu de), sat-re dialo- 
guée. — Ouvrage écrit en 1762 ; revu 
en 1773 ; publié pour la première fois 
en français en 1823, V, 359.— Notice 
préliminaire par M. Assézat, 351. — 
^*est connu d'abord que par une tra- 
duction de Gœthe, faite en 1804, 362. 

— Voyez, Goethe, Schiller, de Saur, 

SAINT-GENlàS, BrIÈRE. 

^ Rameau (/ean-Franpow), héros du ro- 
man intitulé le Neveu de Rameau. 

— Note de Mercier sur ce personnage, 
V, 381. — Note de Gazette, 382. — A 
composé sur lui-même un poème in- 
titulé la Raméide, 383. — Sa bio- 
graphie, 384. — Le peintre Meisso- 
nier a faitdelui un portrait de fantai- 
sie fort original, 385. —Son portrait 
physique et moral par Diderot, 388. 

— Sa rencontre avec Diderot au café 
de la Régence, 390. — Son portrait par 
lui-môme, 391. — Apologiste de tous 
les vices, 39U. — Envieux et jaloux de 
de la gloire de son oncle, 398. — Plai- 
sant soliloque mimé et chanté, 399.— 
Fait, de lui-même, un étrange pané- 
gyrique, 400. — Parasite du financier 
Rertin, il se fait mettre à la porte : 
récit de sa mésaventure, 402. — Fait 
une scène de proxénète, 405-407. — 
Musicien, il reprend son rôle, 408- 
411. — Sa vie durant quatre ans de 
ménage, 413. — Développe son sys- 
tème particulier d*éducation pour les 
jeunes filles, 414. — Se fait maître 



d'accompagnement sans en rien savoir, 
416. — Manière dont il donnait ses 
leçons, ibid. et suiv. — Une fois 
connu, il change de méthode et gagne 
à peu près honnêtement son argent, 
421. — Ce qu'il dit de la voix de la 
conscience et de Thonneur, lorsque 
les boyaux parlent, 422. — Quelle 
sera sa conduite s'il devient riche, 
ibid. — Trouvant son bonheur dans le 
vice, il y demeure, 427, 428. — Con- 
sent à être abject, mais ne veut pas 
être hypocrite, 429. — Ce qu'il nomme 
sa dignité 430. — Tableau d'inté- 
rieur ; son rôle de fou chez le finan- 
cier Bertin et la llus, 430. — Atti- 
tudes de son invention, 433-435. — 
Ses impertinentes appréciations du u- 
lent de la Dangeville et de la Clairon, 
qu'il met au-dessous de la petite Hus, 
437, 438. — Jugement qu'il porte sur 
lui-même et sur divers personnages 
de sa société chez Bertin, 439. — Son 
aventure avec l'abbé de La Porte, 444, 
445. — Quelles étaient les charges de 
son emploi de souteneur de M*^*' Hus, 
447. — Critique qu'il fait de la réu- 
nion des parasites composant la société 
Bertin-Uus, 449-151. — Fait le récit 
de l'histoire du renégat d'Avignon, 
454-456. — Ce qu'il pense de Lulli, de 
Campra, de Destouches, de Mouret, et 
même de son c/rer oncle, 460. — Chante 
avec passion différents airs des opéras 
deDuni, 463. — Ditavec une précision, 
une vérité et une chaleur incroyables 
les plus beaux morceaux des Lamen- 
tations de Jomelli, 464. — Manière 
comique dont il contrefaisait les dif- 
férents instruments, ibid, — Son état 
d'épuisement après un pareil exer- 
cice, 465. — Ses idées sur la poésie 
lyrique, 466. — Ses réflexions sur 
Duni, 467. — A un fils qu'il aime ; il 
n'en fera pas un musicien; ses rai- 
sons, 471. — Fait le tableau do sa vie 
passée, 478. — Raconte la plaisante 
histoire du juif d'Utrecht, 479. 
— Joue admirablement une scène de 
pantomime, 482. — Ce qu'il pense 
des hommes en général, 483. — Fait 
le portrait de sa femme, qu'il a per- 



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ET ANALYTIQUE. 



397 



due, qu'il regrette et pour cause, 486. 

Haméide (la), poème en cinq chants. — 
Autobiographie do Jean-François Ra- 
meau, V, 382, 383. 

Raméide (la Nouvelle), poème do Ca- 
zotto. "— Espièglerie de ce poète en 
(areur* du plaisant personnage que 
Diderot a peint dans le Neveu de 
Rameau, V, 383. 

Ramponeao (Jean), fameux cabareticr de 
la basse Courtille. — Tenait aux Per- 
cherons la guinguette du Tambour 
royal, V, 176. — Son curieux enga- 
gement et son procès avec Gaulier 
dit Gaudon, entrepreneur de specta- 
cle forain, ibid. 

Ramsat {Allan de), peintre du roi d*An- 
gleterre. — Ses réflexions, adressées 
à Diderot, sur le Traité des délits et 
des peines de Beccaria, IV, 52. — Di- 
derot dîne avec lui chez les Van Loo, 
XIX, 174.— Notice sur lui, i6fd. (note). 

Rauçokihèkes {Leclerc de), personnage 
do conte /es Deux Amis de Bour^ 
bonne, V, 272. — Ses procès avec 
H. Fourmont, conseiller au présidial 
de Chaumont, ibid, — Fâcheuse ren- 
contre quHl fait en revenant de la 
chasse, 273. 

Raxdoii de BoissBT, receveur général 
des finances. — Choisit Diderot pour 
précepteur de ses enfants, I, xxxiir. 
— Avantages attachés à cette posi- 
tion, ibid, — Après trois mois de 
cette existence, Diderot demande à se 
retirer, ibid, — Les offres les plus 
séduisantes ne peuvent le retenir, 
ibid. — Dans le Salon de 1767, Dide- 
rot en parle comme d*un amateur 
original et distingué, xxxiv. — Le ca- 
talogue de la bibliothèque dramatique 
de M. de Soleinnelui attribue Zamtr, 
tragédie bourgeoise en trois actes et 
vers dissyllabiques, VII, 6. — Grand 
amateur de tableaux, refuse, au Salon 
de 1767, Texposition d*un paysage 
que Loutherbourg a fait pour lui, 
XI, 274. — Son caractère, ibid, 

Raphaël (Sanzio). — Caractère de ses 
compositions. Vil, 406. — 11 n'y a pas 
eu peut-être un plus grand poète que 
ce savant artiste, X, 515. — Juge- 



ment d'une femme du peuple sur 
deux de ses tableaux, XII, 89. -^ Di- 
derot a vu de lui un dessin représen- 
tant Joseph expliquant son songe à 
ses frères; beau sujet qu'il propose, 99. 

Rapson, géomètre anglais. — Ce qu'il 
dit de la manière d'être de Dieu par 
rapport à l'univers, I, 294. 

Rasés, ou Al-Uasb ou Aobobècre, célè- 
bre médecin arabe, XVII, 42. — Ce 
que Arnauld de Villeneuve disait do 
lui, 43. 

Rasis {Ibrin Al-Chaiil), philosophe et 
médecin musulman. — Notice sur sa 
vie, XVII, 50. 

Raucocrt {Marie-Antoinetle Sadce- 
botte), tragédienne. — Ses débuts, 
VIII, 337. —A offert le prodige d'une 
actrice, qui, à dix-sept ans, s'est 
montrée capable des rêles de Mo- 
nime, de Didon, de Pulchérie et 
d'Hermione, 377. 

Raumeb (Fr.), écrivain allemand. — 
Auteur de Diderot und seine Werke, 
XX, 142. 

Ravauo, jésuite, confesseur de Ferdi- 
nand VI, roi d'Espagne, VI, 467. — 
Ses odieuses menées contre le Péru- 
vien don Pablo Olavidès, oydor do 
Lima, ibid. 

Ravaillac (François), assassine Henri IV, 
XV, 279. — Les Jésuites restent sous 
le soupçon d'avoir dirigé sa main, ibid, 

Ravennes-Fontainb (curé de). — Plai- 
sante aventure dont il est le héros, 
Wll, 331. — Comment il plaisante 
le philosophe qu'il a gagné au jeu» 
332. 

Ratnal {GuilL'Thom,-Fr,) —VHistoire 
philosophique et politique de la décou- 
verte et du commerce des deux Indes, 
qui a fait sa réputation, est, en 
grande partie, l'ouvrage de Diderot, 
I, xvii; III, 393; IV, 107. — Copie 
les fragments que Diderot lui fournit, 
et en brûle ensuite les minutes, XX, 
103, 104. 

Réadmor. — Ce célèbre physicien fait, 
sur un aveugle-né, l'opération de la 
cauracte, I, 279. — Refuse d'ad- 
mettre Diderot, comme témoin ; mais 
il admet M*"' Dupré de Saint-Maur^ 



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398 



TABLE GÉNÉRALE 



ibid, — Sa découverte du pocen» 
hermaphrodite, II, 18. — Ce quil 
rapporte de la copulatioa du lapin 
avec la poule, mis en doute par 
Hallep, 188. — Son Traité des Insectes 
cité, IX, 373. — Ses observations sur 
la manière de convertir le fer forgé 
en acier, XIII, 193-194. 

^ Béceplion d'un philosophe. — Voyez 
Introduction aux grands principes. 

Recette à tous maux. — Manière de 
s'en servir à Tusage des enca»5m (les 
confesseurs), 1, 199, alinéa 3. 

RéchabUes. — Sectaires juifs, XV, 346. 

1 Recherches philosophiques sur l'ori' 
gine et la nature du beau, X, 5-42. 

Recherches sur les beautés de la pein- 
ture. — Ouvrage traduit de l'anglais 
de Webh, par Bergier, XIII, 33-39. 

Recherches sur Vorigine du despotisme 
oriental. — Ouvrage de Boulanger, 
dédié par son auteur à Helvétius, VI, 
345. — Dangers auxquels Teût exposé 
cet ouvrage, si une mort prématurée 
ne l'avait ravi à la fureur des intolé- 
rants, ibid. 

Recherches sur le style {des)j par Becca- 
ria. — Appréciation de Diderot sur 
cet ouvrage, IV, 00. 

Recherches sur les Ruines d'Hercula- 
num, — Voyez FouGEnoiixDe Bonoaroi. 

RécipRoco. — Pei*sonnage des Bijoux 
indiscrets ; membre de Tacadémie des 
sciences de Banza. — Son raisonne- 
ment, IV, 103. 

Récompenses. — Leur équitable distri- 
bution , moyen sûr d'attacher les 
hommes à la vertu, I, 55. — L'ap- 
probation publique en fait l'avantage, 
56. — Le théiste admet les récpm- 
penses à venir, 60. 

Réconciliations. — Entre souverains et 
factieux, lor9que les haines ont éclaté, 
toutes les réconciliations sont faussea, 
II, 462. 

Recrues singulières. — Dissidentes, ma- 
nière dont le vice-roi (le Pape) en 
use avec elles, 1, 196, alinéa 2i. 

Recteur. — Nom donné en Allemagne 
au chef suprême de l'Université, III, 
425. — llang distingué qu'il occupe 
dans l'État, ibid. 



Recueils philosophiques et littéraires 
de la Société typographique de 
BomlUm {sur les). — Examen cri- 
tiqua des pièces renfermées dans le 
RecuêU de Vannée 4769, IV, 73. — 
— 1° Fragments sw le sort de laphir 
losophie chei Us Romains, 'psir M. Ro- 
binet, ibid. — 2« Apothéose d'Ho- 
mère, par M. Ca&tilbOD , 74. — 
3<> Projet pour diminuer le nombre 
des auteurs, par M. Robinet, 73. — 
4*^ Extrait des Transactions phUoso- 
phiques sur le serpent à sonnettes, par 
M. Robinet, ibid. — 5° Parallèle de 
Virgile et de Lucain, par M. CasUlbou, 
76. — 6'» Éloge de Plutarqtês. par 
M. Castilhon, ibid. 

5 Réflexions sur la cohésion des corps, 
et les phénomènes qui s'y rapportent, 
IX, 183. 

Réflexions sur la jalousie, pour servir 
de commentaires aux ouvrages de 
Voltaire, brochure de Ch.-G. Le Roy, 
attribuée à tort à Diderot, XX, 99. 

5 Réflexions sur un ouvrage publié à 
V occasion de la renonciation volon- 
taire de Rousseau au droit de citoyen 
de Genève, IV, 70. 

^ Réflexions sur le livre de l'Esprit, 
ouvrage d'Helvétius, II, 267-274. 

1 Réflexions sur Térence, V, 228 et 
suiv. — Jugement de M. Villemain 
sur cet écrit, ibid. — Voyez TénESKE. 

^ Réflexions sur Vode, VI, 412. 

Réfutation du Dialogue sur le commerce 
des blés^ par l'abbé Morellei. — Sen- 
timent de Diderot sur cet ouvnge, 
XX, 8. — Comme censeur, il ne voit 
rien qui doive en empêcher Timpres- 
sion, 10. 

^ Réfutation de Vouvrage d* Helvétius. 
intitulé de l'Homme, H, 275. — Cet 
ouvrage, comparé aux Essais de Mon- 
taigne, 29Q. 

RéGAMEY (Frédéric)^ graveur. — Auteur 
de la gravure du buste de Diderot 
par Houdon, appartenant à la ville 
de Langres, XX, 111. 

• Regarder. — C'est faire usage de ses 
yeux, XVII, 11. — Exemples de nom- 
breuses acceptions simples et figu- 
rées, ibid. 



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ET ANALYTIQUE. 



39^ 



Regixo.x, abbé de Prum. — Écrivain 
chrétien da ix« siècle, XV, 300. 

Règles (les). — Ont fait de Tart une 
routine, XII, 76. — Ont servi à 
ibommc ordinaire, ont nui à l'homme 
de génie, 77. 

Regmaolt, membre de rAcadcmie de 
peiuture et de sculpture. — A gravé 
une collection de planches sur la bo- 
tanique, VI, 373. 

• Regrets sur ma vieille robe de chambre, 
ou Avis à ceux qui ont plus de goût 
que de fortune, IV, 1 . — Notice de 
M. Assézat, 3. — Avis au lecteur mis 
en tète de la première édition, 5. 

Régulus, tragédie de Dorât. — Diderot 
trace à Tauteur un plan différent de 
celui qull a suivi, VIII, 443-448. 

RfcoLcs {M,'Atilius), général romain. 
— Simplicité et force du discours qu'il 
adresse au Sénat et au peuple romain 
pour les dissuader de rechange des 
captifs, VIII, 355-356. 

Behauis. — Ce que les peintres enten- 
dent par ce mot, XII, 111. 

Reins, Vessie, Urine, — Remarques phy- 
siologiques sur ce sujet, IX, 390. 

1 Religieuse (/a), roman historique, V, 
1-210. — Notice préliminaire par 
M. Âssézat, 3. — Composé en 1760, 
cet ouvrage n*a été imprimé qu'en 
1796, t6td. — Ses nombreuses édi- 
tions, 4. — Traduit en allemand, en 
anglais, en espagnol, ibid. — Ce chef- 
d'œuvre, fidèle peinture de la vie des 
cloîtres, ne peut être touché sans perdre 
000 partie de sa valeur, ibid, — Appré- 
ciation de ce livre par la Décade phi- 
losophique, 5, et par Jean Devaines, 
dans deux recueils différents, 6. — 
Date de la composition de l'ouvrage 
rendue certaine par une lettre de 
l'auteur à M^^*" Volland, 10. 

Un événement arrivé au couvent de 
Longchamp, en 1757 ou 1758, a donné 
à Diderot l'idée de ce roman, qui prend 
ainsi un caractère historique. — 
Voyez Simonin {Marie-Suzanne). 

Religion (la). -^ Bien entendue, elle 
élève les vertus morales, I, 9. — Dif- 
fère essentiellement du fanatisme, 
ibid, — Considérée en général, on la 



regarde communément comme la 
compagne inséparable de la vertu, 
17. — De nombreux exemples contre- 
disent cette opinion, ibid. -— A-t-elle 
une influence sur la probité, 18. — 
Est puissante à consterner le vice et 
à rassurer la vertu, 54. — Peut être 
poussée trop loin, 71 .— Ne commande 
pas une abnégation totale des soins 
d'ici-bas, ibid,— Caractères distinctif» 
d'une religion vraie, 161. — Celle de 
Jésus-Christ, annoncée par des igno- 
rants, a fait les premiers chrétiens ; 
préchée aujourd'hui par ides savant(( 
et des docteurs, elle ne fait que des 
incrédules, lt)2. — Est un sujet sacré 
auquel il n'est pas permis de toucher, 
181. — Suffisance de la religion na^ 
turelle, 260. — La meilleure est celle 
qui s'accorde le mieux avec la bonté, 
et la justice de Dieu, 264. — - Tous les 
hommes admettent sa bonté, 265. — 
Parallèle entro la religion naturelle et 
la religion révélée, 266 à 269. — Pré- 
férable à toutes les autres, la religion 
naturelle ne peut faire que du bien 
et jamais de mal, 270.— A rencontre 
de la religion révélée, elle n'a pas 
coûté une larme au genre humain, 
ibid, — On peut dire avec raison que 
toutes les religions du monde ne sont 
que des sectes de la religion naturelle, 
271. — Est la seule subsisunte, ibid, 

— Démonstration de sa vérité, 272. — 
Soumis à ses lois, les hommes ne for- 
meraient qu'une société de frères, 
273. — Elle se persuade et ne se 
commande pas, 487.— Maximes d'Ori- 
gène et de Minucius Félix à ce sujet, 
ibid, — Distinction entre celle de Jé- 
sus-Christ et celle du prêtre, II, 4i8. 

— Elle crée et perpétue la plus vio- 
lente antipathie entre les nations, 512. 

— Elle fait les fous les plus dangereux, 
513.— Elle peutchangerde forme, mais 
elle ne périt jamais, IV, 34, 35. — 
Elle ne consiste pas à décorer des 
temples ; devoirs qu'elle nous prescrit, 
XVI, 186. — N'est point du ressort 
du magistrat; pourquoi, XVII, 146 
et suiv. 

Religion chrétienne. — On peut l'appeler 



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dOO 



TABLB GÉNÉRALE 



la Philosophie par gxcellence, XV, 287. 
Religionnaires, — Peu d'accord qui 
existe entre ceux de la religion révé- 
lée, I, 271. 

«f Remarques sur la tragédie du Siège de 
Calais, de M. du Belloy, Vllf, 452. 

Bbmbratidt {Paul), peintre célèbre de 
recelé hollandais^e. — Caractère par- 
ticulier de son genre de peinture, X, 
482. — Exemple pris de sa Résurrec- 
tion de Lazare, iWd.—Son Ganymède 
est ignoble, XII, 106. — Ce qu*il au- 
rait dû écrire au bas de toutes ses 
compositions, 109. — Ses Pentimenti 
ont enflé son œuvre de plusieurs vo- 
lumes^ 123. 

RÉHOND DE SAiirrE-ALBniE {Pierre), lit- 
térateur. — Note de Grimm sur cet 
écrivain, VIII, 358. 

RéMOND DE Saint-Mard. — Cité, II, 360. 
— Auteur des Nouveaux Dialogues 
des Dieux, ou Réflexions sur les pas- 
sions, VI, 307. — Espièglerie que lui 
fait Tabbé de Canaye, chez M'"« Geof- 
frin, ibid. 

Remords, — Il en est de plusieurs na- 
tures, II, 304.— Celui du scélérat, ibid, 

Rendei-vous général, lisez Vautre monde, 
1,191,193, alinéa 5, 10. 

Renégat d'Avignon (le). — Son histoire, 
V, 454-456. 

Renoo (Antoine), élève de Vien et de 
Pierre, peintre du roi de Pologne. — 
Ses tableaux au Salon de 1767 : Jésus- 
Christ, à l'âge de douse ans, conver- 
sant avec les docteurs de la loi, XI , 
325. — Une Esquisse, des Études de 
têtes, 334. — Auteur d'une tragédie 
intitulée Térée et Philomèle, com- 
posée à Tocca^ion d*un défl porté à 
Le Mierre, et jouée avec succès au 
Théâtre-Français, 335. — Passe ina- 
perçu au Salon de 1769, 447. — Di- 
derot n*a pas décrit ses tableaux ex- 
posés en 1771,522.— La Présentation 
au temple et V Annonciation, quMl 
expose au Salon de 1775, mauvais 
rêve après un trop bon souper, 
XII, 23. — Auteur d'un Éloge de 
Le Prince, 41 . — Envoi au Salon de 
1781 deux tableaux d*un mérite con- 
testé, 43. 



Renooard (4.-0, jurisconsulte, auteur 
d'un Traité des droits d'auteur. — 
Cite dans cet ouvrage un travail de 
Diderot sur la librairie, XVIII, 3. 

Renvois. — Note de Naigeon sur Tusftge 
qu'on peut en faire, XV, 287. 

Répétitions théâtrales. — Pourquoi on 
doit les multiplier, VIII, 376. 

Repoussoirs, — Le peintre habile doit 
les mépriser. Ce sont des intermé- 
diaires postiches, des chevilles, des 
boucho-trous, X, 479. — Teniers en 
a fait la plus forte et la meilleure sa- 
tire, XII, 100. 

• Représentants, — Ce que sont les 
représenunts d'une nation, XVII, 11. 
— Les représentants dans un État 
démocratique, 12. — Dans une mo- 
narchie absolue, le souverain est le 
seul représentant, ibid. — Les repré- 
sentants dans les monarchies tempé- 
rées ; exemples tirés de l'Angleterre, 
de la Suède, de l'Allemagne, de la 
France, ibid. — Pourquoi dans les 
monarchies modernes ce sont les 
nobles, les grands, qui sont investis 
du droit exclusif de représenter les 
nations, 13 et suiv. — Les Éuts des- 
potiques comme la Turquie ne peu- 
vent avoir de représentants, 16. — 
Il est de l'intérêt du souverain que 
sa nation soit représentée; pourquoi, 
17. — Les représentants supposent 
des constituants de qui leur pouvoir 
est émané, 21. 
Requête présentée au Parlement de Gre- 
noble, — Réflexions sur le duel i 
l'occasion de cette brochure, VI, 390. 
Resnel du Bellay (Xnhhé Jean-François 
du). — Ses trois souhaits accomplis, 
X,386. 
Respiration. — BAanière dont elle 
s'opère, IX, 306. — Variétés qu'elle 
peut éprouver, ses maladies, ibid. 
RBssécuiER (M. de), chevalier de Malte, 
auteur du Discours sur la satire des 
Philosophes et de VÉpttre de Satan à 
Voltaire, — Mis à la Bastille; pour- 
quoi, XVIII, 459. — Voir la note de 
la page 460. 
Ressemblance.-^ Complète, elle n'existe 
pas dans l'espèce humaine, VII, 391. 



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ET ANALYTIQUE. 



&0i 



— Chaque indifida se modifie et dif- 
fère de loi-même aux différentes pé- 
riodes de la yie, ibid» — L*àme même 
est sujette à des révolutions analo- 
gues, ibid, 

Rnsentiment (le). — Passion fort diffé- 
rente de la crainte est, dans un degré 
modéré, nécessaire à notre sûreté et 
utile à notre conservation, I, 104. 

Kntaurant. — Portrait de Thôtesse du 
premier restaurant ouvert à Paris, 
XIX, 230. ~ Origine de ce mot et de 
ce genre d'établissements, ibid. (note). 

— Diderot a pris un goût infini pour 
le restaurant, S54. 

Restip db la BsBTo?n«E {Nicol<u-Edme). 

— Dit, dans la Philosophie de M. Ni- 
colas, que des expériences en tout 
genre ont été faites à Postdam par 
Frédéric II, pour le mélange des 
espèces, II, 188. 

Rbstoot {Jean). — Trois tableaux de ce 
peintre exposés au Salon de 1759 : 
une Annonciation; un Aman sortant 
iu palais d'Assuérus, et une Purifi- 
cation de la Vierge; tableaux médio- 
cres, X, 92. — Peint à Tàge de quatre- 
Tingts ans et expose au Salon de 1763 
un Orphée descendu aux enfers pour 
demander Eurydice. Examen de cette 
grande et belle composition, 164. » 
Au même Salon : le Repas donné 
VfU' Assuérus aux gratuis de son 
royaume, grande composition, faible 
de couleur, 166. — Un troisième ta- 
bleau : r Évanouissement d'Esther, se 
fait remarquer par sa faiblesse de 
composition, de couleur et de carac- 
tère, ibid. — Son portrait peint par 
U Tour, XI, 411. 

Besiodt {Jean-Bernard)^ neveu du pré- 
cédent. — Revenu de Rome en 1765, 
il expose, dans les salles de T Acadé- 
mie, quatre tableaux, parmi lesquels 
son morceau de réception, X, 413. — 
Description analytique de cette der- 
nière composition, ibid. et suiv. — 
Des quatre tableaux précédents, trois 
figurent à l'Exposition de 1767, savoir : 
les Plaisirs d'Anacréon, Diogéne 
demandant Vaumône à une statue, un 
taint Bruno, XI, 301-303. ^ Talent 

xz. 



encore indécis, il faut attendre, 307. 

— La Présentation au Temple au 
moment où Siméon prononce le Nnn'* 
dimittis, qu'il envoie au Salon de 1771, 
trop vaste machine au-dessus de ses 
forces, 508-510. — Ses autres tableaux 
du môme Salon, mauvais, 511. 

^Résultat d*une conversalion sur les 
égards que Von doit aux rangs et 
aux dignités de la société, IV, 13. 

• Résurrection. — Ce qu'elle est, XVII, 
22. — Elle peut être pour un temps 
ou perpétuelle, ibid. — Le dogme de 
la résurrection des morts est commun 
aux juifs et aux chrétiens, ibid. — 
Quel sera la nature des corps res- 
suscites, 23. — Ce que sera la résur- 
rection des enfants, 24. — Les chré- 
tiens croient la résurrection du 
même corps identique; objections que 
les philosophes opposent à cette opi- 
nion, 25-26. 

Rétablissement de l'impôt dans son 
ordre naturel (du). — Voyei Boes- 

NIKR DB LoaHES. 

Réticences maladroites. — Exemple pris 
d'une édition de la Religieuse, pu- 
bliée, en 1856, par M. Génin, V, 4. 

Retraite du philosophe Cléobule, I, 178. 

Retraite du Sage. — Analyse d'un traité 
de Sénèque sur ce sujet, III, 322- 
326. 

Rbtz {Pierre de Gondt, cardinal de). — 
Sa laideur n'empêche pas ses succès 
auprès des femmes de la cour, II, 461; 
III, 71. 

Reochlin ou Capnion, philosophe suisse. 

— Notice sur sa vio, XVI, 531-533.— 
Professa la philosophie pythagoreo- 
platonico-cabalistique, 533. 

1 Rêve {le) de d'Alembert. — Dialogue 
entre d'Alembert, Bordeu et M^^* de 
Lespinasse, II, 101. — Notice préli- 
minaire, 103. — Relation historique 
de la destruction du manuscrit auto- 
graphe; sauvé de Toubli par une copie 
du temps, 104. — Diderot annonce 
cet ouvrage à M"« Volland, XIX, 318. 

Rêves. — Ce qu'ils sont, comment ils se 
produisent, IV, 303. — L'état des fous 
n'est qu'un rêve continu, 301. — 
Remarques physiologiques sur cet état 

26 



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402 



TABLE GÉNÉRALE 



de ranîmaî^ IX, 36i. — Leur affinité 
avec le délire et la folie, 362. 

Béve {h) de Maogogul, IV, 255-259. 

Béoe (le) de Uirzoïa, IV, 2^3-298. 

Béveillons, — Ce que les artistes peintres 
appellent de ce nom, XII, 1(U. 

Bévélation, — L*auteur de VEssai sur 
le mérite et la vertu proteste de son 
respect religieux et de sa vénération 
profonde pour les mystères qu^elle a 
transmis, 1, 15. — La religion de Con- 
fucius exceptée, il y a autant de ré- 
vélations sur la terre qu*ii y a do re- 
ligions, II, 83.— Toutes se prétendent 
fondées sur des preuves incontestables, 
ibid. 

Révéler. — Ce n*est pas assex que de 
révéler; il faut encore que la révéla- 
tion soit entière et claire, II, 38. — 
Reproche adressé aux grands maitres 
en général pour Tobscorité calculée 
quMIs ont souvent laissée dans leurs 
ouvrages, ibid. 

Révolutions. — Les prodiges sont rares 
sous les règnes heureux; les grandes 
révolutions ont des signes précurseurs, 
m, 169. — On touche, en France, à 
«ne crise qui aboutira à Tesclavage 
•u à la liberté, XX, 28. 

Rbt. — Nom du propriétaire du café de 
la Régence, V, 387. 

Retmer (M"**), Alsacienne d*une remar- 
quable beauté. — Ses amours avec 
Tanié, V, 313. — Tanié s*en sépare 
par dévouement, et va à Saint-Do- 
mingue tenter la fortune à son inten- 
tion, 314. — Sa conduite durant les 
neuf à dix ans d*exil de Tanié, 315. 
— Courtisane artificieuse et avare, 
elle pousse Tanié à aller lui chercher 
la fortune dans une expédition loin- 
taine, 317. 

Ronald (H.).— La Revue des cours lit- 
téraires contient la Jeunesse de Diderot 
et de Rousseau, XX, 145. 

Rhadahanti, législateur des Cretois, 

*XV, 58. — Minos son frère lui suc- 
cède, 59. 
Rhythme (le). — Ce qu*il faut entendre 
par ce mot, XI, 268. — Exemples du 
rhythme bien pratiqué, 269. — Est 
une sorte de chant, une espèce de 



musique, sans laquelle on n'écrit ni 
en vers ni en prose, 276. — C'est un 

. instrument à mille cordes, sous les 
doigts du génie, ibid.— Sa puissance, 
331. 

RiBALUBB, syndic de la Sorbonne, XI, 
364. 

RiCARic. — Voyez Houdaro de Lamottx. 

Ricci {Laurent), général des jésuites. ~ 
De Bonneval, officier français au ser- 
vice de l'Espagne au Paraguay, s'em- 
pare d'un plan d'opérations envoyé 
à ses coreligionnaires pour le succès 
d'un complot contre le gouvernement 
central, VI, 466. — Altamirano, pro- 
cureur général de l'ordre eu Espagne, 
autorisé à se rendre près de lui, est 
arrêté en route; ses papiers sont sai- 
sis, et les crimes de la société sont 
prouvés, 465. — Meurt en prison au 
ch&teau Saint-Ange, 464. — Caracdoli, 
et, de nos jours Ch. Sainte-Foy, ont 
écrit sa vie, ibid, 

Ricciou (le Père), jésuite italien. — 
Auteur du iVout;el Àlmageste, traité 
d'astronomie, XDI, 284. 

RiccoBONi (Marie-Jeanne Laboeas de 
MéziiiaEs, dame) , auteur de romans 
estimés. — Actrice médiocre, malgré 
ses efforts et une étude intelligente 
de ses rôles, II, 332. — Sa lettre à 
Diderot sur le Père de famille. Vil, 
395 et suiv. -^ Réponse de Diderot» 
397-460. — Ses ouvrages, ses talents, 
ses malheurs, VIU, 410, 411. — Son 
élégante traduction de diverses pièces 
du thé&tre anglais, 465. — Ce qui la 
désole, XIX, 03. 

RiccoBoifi (Antoine-François), auteur 
et acteur. — Son ouvrage, Intitalé dt 
la Réformation du théâtre, cité par 
Grimm, VIII, 358. — Traite avec Ré- 
mondde Sainte-Albine la grave ques- 
tion de la sensibilité théâtrale, 410. 

Richard, habile constractenr d'orgues 
d'Allemagne, cité, IX, 161 , 

Richard (l'abbé). — Sa Description his- 
torique de l Italie, publiée en 1766, 
ouvrage sans mérite, XI, 221, 222. 
Richard. — Prémontré novice, secré- 
taire du marquis des Ards, VI, 182. 
— Sa famille s'oppose à ce qu'il s'en- 



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ET ANALYTIQUE. 



/i05 



gage par des Yœax, tbtd. — S*attache 
à l'abbé de Tordre, 183.— Est institué 
commissaire dans une information 
contre le P. Hudson, supérieur d'une 
maison de prémontrés^ 185. — Hudson 
Pattire dans un piège, 187, 188. — 
Est arrêté, et conduit en prison, 190. 

— Rendu à la liberté il rentre dans 
le monde, 191. — Sa rencontre avec 
le P. Hudson, ibid, — Leur curieux 
entretien, 192. 

RiCBARD CoEUR-DB-LioN, roi d'Angleterre. 

— Passe en Terre-Sainte avec Phi- 
lippe-Auguste, roi de France, XIV, 
247. — Philippe revient en France ; 
Richard battu, abandonne la croisade, 
et il est fkit prisonnier en repassant 
en Allemagne, ibid, 

R1CHARD50N (5am{iel),romancier anglais, 
V, 211. — Son Éloge, 212. — Carac- 
tère distinctif de ses ouvrages, 213 — 
A mis en action tout ce que Montaigne, 
Charron, La Rochefoucauld et Nicole 
ont mis en maximes, ibid. — Possède 
au suprême degré Tart de semer dans 
les cœurs des germes de vertu, 214. 

— Sait merveilleusement faire parler 
aux passions leur vrai langage, 215. — 
Estime due à ses ouvrages, 216. ~ 
Réponse à ceux qui l'accusent de lon- 
gueurs, 217. — Effet produit par une 
lecture de ses ouvrages faite en com- 
mun, 219. — Est le peintre accompli 
de la nature, 221. — Sait tirer un 
admirable parti de la pantomime de 
ses personnages, VII, 380. 

Richelieu (cardinal de). — Idée qui donne 
le plus beau caractère à son tombeau 
dans l'église de la Sorbonne, XIII, 9. 

BiCHEUCD {L.'F.'Armand du Plessis, 
duc de), maréchal de France. — Figure 
dans les Bijoux indiscrets sous le nom 
de Séuv, IV, 138. — Ses aventures 
galantes, 219. — Ses idées sur le siège 
de Pâme, 247. — Une conversation 
avec Louis XV et M™« de Pompadour, 
265. — Jugement sur les compositions 
dramatiques, 285. — Voyez SéLiu. 
Richesses. — De leurs avantages et de 
lears inconvénients, dialogue, IV, 475 
et suiv. — Constituent une dette cn- 
Tcrs le pauvre, ibid. 



Rire (le). — Est la pierre de touche du 
goût, de la Justice et de la bonté, IV, 
468. — L'idée de nuisible suffit à l'ar- 
rêter, 470. — Réflexions sur ce sujet, 
471. — Pourquoi le méchant ne rit 
jamais, 472. — Les mélancoliques et 
les amant8 sourient, 473. 

Ris (le), synonyme de Rire. — Celui qui 
résulte d'un chatouillement prolongé 
devient un tourment, 1, 108. — Il y a 
dans cette sensation un point où le 
plaisir finit et où la fureur commence, 
ibid. — Les penchants dénaturés pro- 
duisent le même effet, ibid. 

RivARD {Dominique'François)^ mathé- 
maticien. — Ses efforts pour intro- 
duire dans les écoles publiques l'étude 
du droit civil et du droit des gens 
échouent devant l'opposition de la 
Faculté de droit, II, 452. — Cité avec 
éloge par Diderot, son élève, III, 436. 

Rivière, jeune écrivain sans talent et 
sans pain. — Présente à Diderot une 
satire amère de sa personne et de ses 
ouvrages, I, xlvu. — Noble conduite 
de Diderot dans cette rencontre, xlviii. 
— Odieuse ingratitude de Rivière, 
xLix. — Son histoire complétée par 
celle des démarches de Diderot, en sa 
faveur, auprès d'un riche théologal, 
son frère, VIII, 384, 385. — Il est 
l'interlocuteur de Diderot dans Lut et 
Moij XVII, 478. — Ouvrages dont il 
est présumé être l'auteur, ibid. — 
Diderot fait allusion à lui dans une 
lettre à Falconet,'XVIlI, 271. 

Rivière, théologal, frère du précédent, 
I, xLVii; VIII, 384, 385. 

Robe blanche, symbole d'innocence, I, 
192 et suiv., 202, 203, 212, alinéa 7, 
40, 4 i, 63. 

RoBé DE Beauveset. — Auteur d'un 
poëme sur la Vérole; mot de Piron 
après avoir entendu la lecture de 
l'ouvrage, V, 402. — Cité par Palissot 
dans la Dunciadej ibid. — Ses lec- 
tures graveleuses dans les réunions de 
M»» Hus, 441. 

Robert (Hubert). — Courte note bio- 
graphique sur cet artiste, XI, 218. -^ 
Son œuvre a été gravée par Saint-Non, 
Chàtelin, Janinet^ Léonard, Martini, 



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m 



TABLE GÉNÉRALE 



Maugain, Le Veau, et par lui-même, 
ibid. — Ses nombreux tableaux expo- 
sés au Salon de 1767, mentionnés et 
décrits aux pages ci-après indiquées : 
I. Un grand Paysage dans le goût des 
campagnes d^Ikilie,^3\ — ii et m. 
Un Pont sous lequel on découvre les 
campagnes de Sabine à quarante 
lieues de Rome, et les Ruines du 
fameux portique du temple de Bal- 
bec^ à Héliopolis, 226; — iv. Ruines 
d*un arc de triomphe et autres monu' 
ments, 227 ; — v. Une Grande Galerie 
éclairée du fond, 228; ^ vi. Inté' 
rieur d'une galerie ruinée, 231; — 
vu. Une Petite Ruine, 232; — vui. Un 
Grand Escalier, 234; — ix. Une 
Cascade tombant entre deux ter- 
rasses, et une Vue de la Vigne-Ma' 
dame, à Rome, 235 ; — \. La Cour 
d'un palais romain, 236; — xi. Port 
de Rome (tableau conservé au Louvre 
sous le n° 484. Gravé dans VHistoire 
des Peintres), 237; — xii. Écurie et 
Magasin d foin, peints d'après nature, 
à llome, 238; ce morceau, un des 
meilleurs de Tartiste, a été peint en 
une demi-Journée! 240. — xiii. Une 
Cuisine italienne, 241 ; — xiv. EsquiS' 
seSf 245; — XV- XXII. Huit tableaux de 
Ruines, 247-215. — Mis en parallèle 
avec Machy, sa grande supériorité, 
256.» Grand artiste, excellent peintre 
de ruines, 307. — Quatorze ubleaux 
envoyés à l'exposition de 1769 ont 
tous de Teffet, de la verve, et sont 
très-précieux, 429, 430. — Ceux, au 
nombre de neuf, qu*il envoie au Salon 
de 1771 se distinguent par les mômes 
qualités ; leur description, 494-496. — 
Le Salon de 1781 reçoit de lui cinq 
tableaux, et neuf fort beaux dessins, 
XII, 45, 46. 

Robert {Nicolas), peintre. — Ses ma- 
gnifiques miniatures de plantes et 
d'animaux, peintes sur vélin pour 
Gaston d'Orléans, sont léguées par 
ce prince au roi Louis XIV, XIII, 
472. 

RoBBKT (docteur). — Ce qu'il dit à pro- 
pos de la grosseur et de la grandeur 
de l'honune, XVII, 444. — Son opi- 



nion sur les Hottentotes, 415. — Ce 
qu'il raconte à Diderot, sur une 
question de médecine que lui fait 
celui-ci, ibid, — Ce qu'il dit de la 
torpille, 447. 

RoBBBT, théosophe du xvii* siècle, X\n, 
258. 

RoBBBT d'ârbrissbl, fondateur et pre- 
mier abbé de l'abbaye de Fontevraulu 

— Genre de pénitence qu'il s'imposait 
pour mettre sa chasteté à l'épreuve, 
XIX, 253 (note). 

Robin (7.-B.-C/.). — Ce peintre, agréé 
depuis 1772, expose au Salon de 1775 
la Fureur d'Atys, et un autre mau- 
vais tableau : les Enfants de M. le 
maréchal de Mouchy, jouant avec des 
raisins, XII, 25. •— Conseils que lui 
donne le peintre Saint-Quentin, ibid. 

— A l'exposition de 1781, détestable 
de tout point, 56. 

RoBiNBT. — Examen critique de divers 
de ses ouvrages, IV, 73-77. — Remar- 
ques sur une traduction de Tanglais, 
relative à la condition humaine com- 
parée à celle des animaux, 94-96. 

RocHEBBONB, commissaire de police. ^ 
Reçoit, du lieutenant-général d*Ar- 
genson, l'ordre d'arrêter Diderot et de 
le conduire à Vincennes, I, xuu. — 
Cet ordre est exécuté le 24 juillet 1749, 
ibid. 

Rochon de Chabannbs. — Auteur du 
Jaloux, pièce dans laquelle l'acteur 
Mole fit prouve d'un prodigieux ta- 
lent, VIII, 346. 

Romea {OlaUs). célèbre astronome da- 
nois. — Ses belles découvertes sur la 
vitesse de la lumière, II, 309. 

RoBTTfERS, graveur en médailles. — Ses 
Médailles et Jetons, envoyés au Salon 
de 1765, indignes d'attention, X, 450. 

— Se relève à l'exposition de 1771, 
546. 

Roi, — Ce qu'est un roi, suivant Fré- 
déric II, roi de Prusse, II,4S3. — Roi. 
même quand il dort, ibid, — Le sup- 
plice public d'un roi change l'esprit 
d'une nation pour jamais, 488. 

Roland de La Porte. — Expose, au Sa- 
lon de 1761, un Crucifix peint en 
bronze dont on fait cas, X, 144. — Ses 



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ET ANALYTIQUE. 

tableaux de fruits sont d*une grande 
vérité et d*un beau flni, ibid, — Ex- 
pose, au Salon de 1763, un bas-relief 
d'un effet surprenant, mais dont la 
facile exécution 6te tout le mérite, 
205. — Comparé à Chardin, 338. — 
Expose, au Salon de 1765, un Mé' 
daillon du /?ot, ibid. — Plusieurs Ta- 
bleaux de genre, 339. — Au Salon de 
1767, il expose un Crucifix en bronze 
sur un fond de velours^ trompe-l'œil 
d'un effet merveilleux, XI, 316. — 
Expose, au même Salon, des fruits et 
des portraits; les fruits sont beaux, 
les portraits sont mauvais, ibid, — Ce 
peintre ne manque pas de couleur, 
il peut aller loin, ibid, — Talent esti- 
mable, 306. — Le Désordre Sun car 
\ÀMt^ qu'il expose au Salon de 1769, 
a des parties bien rendues, 424. — 
Ses divers tableaux, au Salon de 1771, 
sont d'une touche facile, 491. 

Round Gibbal, copiste ordinaire do 
Diderot. — Lettre dans laquelle ce- 
lui-ci prie Meister de le lui envoyer, 
XX, 85. 

RoLLiN {Charles), — Son Traité des 
Études ne vaut pas les Institutions 
oratoires de Quintilien, et son His^ 
toire ancienne ne le place pas sur la 
ligne de Thucydide, de Xénophon, 
d'Hérodote, de Tite-Live et de César, 
ni, 190. — Est à une grande dis- 
tance de Yoluire, de Hume et de 
Robertson, ibid, — Recteur de l'Uni- 
versité de Paris, quel est, sous son 
administration, l'esprit dominant de 
l'instruction publique, 431. — N'est 
pour Voltaire qu'un bon pédagogue, 
VI, 354. 

Romains, — Ils avaient un caractère 
féroce qu'ils tenaient de l'habitude 
dos combats du cirque, III, 325. — 
Rome ancienne ressemblait à une 
grande boucherie où l'on donnait le- 
çon d'inhumanité, 326. — En littéra- 
ture ils ont été nos précepteurs, 477. 
— Leurs bibliothèques, XIII, 414. 

• Bomains (Philosophie des Étrusques 
et des Romains), XVII, 27-34. 

* Bomance. — DéQnition de ce mot, 
XVII, 34. — Modèles de récit, ibid.; 



h05 

— de description, ibid, ; — de déli- 
catesse et de vérité, 35 ; — de poésie, 
de peinture, de force, de pathétique 
et de rhythme, ibid, 

RoMANO^ brigand sicilien. — Lieutenant, 
ami et confident du chef de bande 
TesUlunga, V, 267. — Beau trait 
d'amitié pour son chef, ibid. 

RoMANZOFF, général russe, que l'histo- 
rien Karamsin nomme le Turenne 
russe, — Est comblé de gloire et de 
richesses par l'impératrice Catherine, 
II, 445. 

RoHiLLY, célèbre horioger, cité, II, 320. 

RoHiLLT (Jean-Edme de), pasteur. — 
Diderot le recommande à Falconet, 
XVIir, 321. 

RoMULUS. — Frappé de la foudre ou mas- 
sacré par les sénateurs, il disparaît 
d'entre les Romains, I, 148. — Le 
peuple murmure; Proculéius l'apaise 
par son habileté, en venant annoncer 
que le prince n'est pas mort, qu'il 
est monté aux cieux, où il est assis 
à la droite de Jupiter, ibid, — Le 
peuple croit le fait; on dresse des 
autels à Romulus, 149. — Bientôt, 
plus de mille personnes attestent 
l'avoir vu s'élever dans les airs, au 
milieu des éclairs et au bruit du ton- 
nerre, ibid, 

Roosi, ou Li-LAO-KiuM, encore nommé 
Lao-lah, roi philosophe chinois, ne 
504 ans avant Jésus-Christ, XIV, 
125. — Conte ridicule touchant sa 
naissance, ibid, 

Rose-Croix {Société des).— Par qui elle 
fu* fondée, XVII, 257. — Quelle était 
la philosophie do ses membres, 268. 

RosBNKRAPïz {Karl), savant critique 
allemand. — Son jugement touchant 
les idées religieuses de Diderot, I, 7 . 
— Cite le rêve de Mangogul, dans les 
Bijoux indiscrets, comme un chef- 
d'œuvre, IV, 135. — Attribue, mais 
sans preuve, à Diderot un premier 
ouvrage dramatique intitulé VHuma" 
nité, ou le Tableau de Vindigence, 
VII, 5. — Auteur d'un ouvrage inti- 
tulé DideroVs Leben und Werke, 
XX, 143. 

Rosière de Salency {la), opéra-co:nique 



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TABLE GÉNÉRALE 



en trois actes, par Favart, représenté 
en 1769. — Analyse de cet ouvrage, 
VUr, 483-487. 
RosLiN \^Marie'Suzanne Girocst, dame). 

— Expose, au Salon de 1771, un bon 
Portraity fort ressemblant, du sculp- 
teur Ptgalle : on y voit encore d'elle 
plusieurs portraits d*une touche fine, 
et digne de son habile maître La 
Tour ; on remarque, entre tous« celui 
de Vabbé Le Monnier, XI, 513. — Re- 
çue à PAcadémie en 1772, elle meurt 
Tannée suivante à T&ge de trente- 
cinq ans, ibid. — Comment elle agit 
après les éloges de Dumont donnés à 
run de ses pastels, XVIII, 323. 

RosLiN, peintre suédois. — Son Portrait 
du roi (Louis XV), reçu à VHôiel de 
ville^ exposé au Salon de 1761, est la 
meilleure satire possible de nos 
usages, de nos perruques, et de nos 
ajustements, X, 135. — A la même 
exposition figure un Portrait de 
M. de Marigny, directeur des Acadé- 
mies de peinture, de sculpture et 
d'architecture ; tableau d'un mauvais 
eflfet, ibid, — Un Portrait de Boucher 
et celui de sa femme^ cités avec éloge, 
136. — Bon portraitiste ; il expose, 
au Salon de 1763, le Portrait de la 
comtesse d'Egmont^ fille du maréchal 
de Richelieu, ^205 — Expose, au Sa- 
lon de 1 765, un tableau représentant 
M. de La Rochefoucauld arrivant à sa 
terre où il est reçu par sa famille, 
316. — Description de cette triste et 
sotte composition, 317 et suiv. — 
Greuze devait traiter ce sujet; Wate- 
let et M. de Mangny ont fait choisir 
Roslin, qui, pour cette croûte, a reçu 
quinze mille francs, 318. — Dne Tête 
de jeune fille^ peinte avec les nou- 
veaux pastels préparés à Thuile, 320. 

— Divers portraits, parmi lesquels 
M^* Adélaide et Af"« Victoire, tous 
mauvais, 321. — Expose, au Salon de 
1767, un Portrait de femme en désha^ 
billé^ bien traité dans plusieurs par- 
ties ; et un Portrait de Mctrmontel, 
d'un mauvais effet quoique ressem- 
blant, XI, 155, 156. — Bon portrai- 
tiste, 306. — Au Salon de 1769, ses 



portraits de V Archevêque de Reims y 
du ministre Berlin, du chevalier Gen- 
nings, de l'abbé Gougenot, et divers 
morceaux de genre, n'ajoutent rien à 
sa réputation, 417-419. — Le tableau 
de Gustave, roi de Suède, dans son 
cabinet d'éttuiet envoyé au Salon de 
1771, admirable quant au faire, pi- 
toyable quant à la mise en scène, 
483, 484. — Ses portraîu exposés au 
Salon de 1781 laissent beaucoup à 
désirer XII, 41. 

RossET {Joseph)y connu sous le nom dn 
sculpteur de SainP-Claude, — Auteur 
d'un buste de Diderot, XX, 111. 

Rossi (Prospeszia de). Tune des femmes 
artistes les plus remarquables de 
l'Italie, XI, 457. 

Rossignol, célèbre calligraphe. — On 
lui doit l'article Écriture de VEncy- 
clopédie, XI, 56. 

Rotterdam, ville de Hollande. — Ce 
qu'on raconte de la tour de la grande 
église; Érasme y possède une statue, 
XVir, 457. 

RoDBAUD (Pierre-Joseph-Andréy abbé), 
économiste puis littérateur. — La 
hardiesse de ses Représentations aux 
magistrats ne lui fera pas obtenir un 
bénéfice, IV, 82. 

RoDELLB (GwUaume-François), savant 
chimiste né le 15 septembre 1703 & 
Mathieu, près Caen, mort à Passy le 
3 août 1770. — Notice sur sa vie et 
ses ouvrages, par Diderot, Vï, 405-410. 

— Reprend les expériences de Bec- 
cari sur le gluten, IX, 255. — Ses ex- 
périences sur le cobalt, XIII, 66. 

Rouelle (Hilaire-Marie), — Succède à 
son frère en qualité de démonstrateur 
de chimie au Jardin du Roi, VI, 410. 

Rouelle (M'^<'), fille de Guillaume- 
François. — Épouse, en 1771, Jean 
Darcet, élève de son père, VI, 409. 

RociLLé DO CocDRAT, directeur des 
finances. — Lègue au roi Louis XV, 
pour sa bibliothèque, un précieux 
manuscrit, XIII, 475. 

RoDiLLé (Antoine -Louis), comte de 
JocT, ministre des affaires étrangères.. 

— Diderot annonce sa mort à 
M"« VolUnd, XIX, 52. 



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ET ANALYTIQUE, 



W 



Roc fixé (M*"'}, femme de l'intendant de 
GbmoBpagne. — Comment elle YÎent 
sa aeeoors des malheureux de Bour- 
bonne, XVII, 343. 

RouQOBT, peintre français, né à Genève. 

— Son jugement, en ce qui regarde 
la peinture en émail, fait autorité, 
xrv, 412. — Ce qu'il a dit de PeU- 
tot, de Zink, etc., ibid, — Ses beaux 
portraits, ibicL 

BocssBAc {Jean'Baptiste). — Diderot 
s'autorise de la préface de ses œuvres 
pour justifier le cynisme de quelques 
pages de Jacques le FakUUte, VI, 222. 

— Jugement de Voltaire sur une 
partie de ses ouvrages, 354. 

RocssBAtj {Jean- Jacques). — Son juge- 
ment sur Diderot vu à la distance de 
quelques siècles, I, xxiii. — Né pour 
le sophisme, la vérité s'évanouit entre 
ses mains, II, 2Ô2. — Vise plus à 
éblouir qu'à éclairer, ibid. — Helvé- 
tios ne croit pas qu'un seul de ses 
ouvrages aille à la postérité, ibid. — 
Comparé à Helvétius par Diderot, 316, 
317. — Est la première dupe de ses 
sophismes, 412. — Sortie motivée 
contre son caractère et ses ConfeS' 
sions, m, 91 et suiv. — Une prédic- 
tion de Diderot à son égard s'accom- 
plit, 96. — Ses contradictions, 97. 

— Doit à Sénèque la plupart des idées 
philosophiques et des principes de 
morale et de politique qu'on a le plus 
loués dans ses écrits, 196. — L'his- 
toire de sa vie domestique a été écrite, 
-mais supprimée, par Diderot, 405. — 
Sa renonciation au droit de citoyen 
de Genève, IV, 70. — De son aveu, 
Diderot lui a fourni un assez grand 
nombre de morceaux insérés dans ses 
écrits, 100. — Ce qu'il écrivait à ce 
sujet en 1770 au comte de Saint-Ger- 
main, ibid. — Rend à Diderot le Z>w- 
cours sur l'inégalité des conditions, 
dans son entier, 101. — Son inconve- 
nante sortie contre l'abbé Petit, curé 
du Mont-Chauvet, en Basse-Norman- 
die, V, 496. — Ses sophismes excitent 
la colère do Voltaire, VI, 354. — Est 
un fanatique dans son genre, X, 417. 

— Paris est le seul endroit qu'il voie 



dans sa solitude, ibid, — Est le para- 
doxe incarné; sa vie n'est qu'un tissu 
de contradictions avec ses principes, 
ibid. — Vers de Marmontel pour son 
portrait peint en 1753 par La Tour, 
484. — Jugé comme musicien^ 
XII, 138. — Ce que Diderot écrit de 
lui à Falconet, XVIII, 269. — Com- 
ment il remercie M»« Diderot, qui le 
retint souvent à dîner pendant la dé- 
tention de son mari, 3il. — Vacarme 
que cause à Genève sa Profession de 
foi du vicaire savoyard, XIX, 81. — 
Jugement sur cette Profession^ 82. — 
Réflexions de Diderot an sujet de son 
arrivée à Paris, 21 0, — Lettre que 
Diderot lui adresse, 438. ^ Autre 
lettre, 440. — Autre lettre dans la- 
quelle Diderot lui reproche son injus- 
tice et son indifférence, 441, 442. — . 
Autre lettre dans laquelle il l'engage 
à accompagner M"»« d'Épi nay à Genève, 
443. — Autre lettre. Diderot est tou- 
jours son ami. Pourquoi il lui a donné 
conseil. 11 croit avoir encore le droit 
do lui dire ce qu'il lui vient en pen- 
sée, 444, 445. — Jugement que 
Diderot porte sur lui dans une lettre 
à Grimm, 4*8. — Horreur qu*il lui 
inspire, 449. — Lettre à Naigeon sur 
lui, 466. 

RoDSSELOT (X.), traducteur des Dia- 
logues et de l* Amphithéâtre de VÊter- 
nelle Providence, ouvrages de Vanini, 
1,131. 

RoDSSfEn (l'abbé Pierre- Jnseph\ auteur 
d'un Mémoire sur la musique des an-' 
cietts. — Examen de cet ouvrage, IX, 
443-450. — Ce qu'il dit au sujet 'de 
l'ancienneté de la connaissance de 
l'octave chromatique, XII, 232. 

RoovET {Jean). — Bourgeois de Paris, 
inventeur du flottage des bois do 
chauffage, XIII, 484. 

Roux {Augustin), savant médecin et 
chimiste distingué; auteur du Journal 
de Médecine. — Sa mort ont l'objet 
des regrets de Diderot, XF, 368. 

Roy (P.-Ch.), poôte satirique. — Est 
rudement traité par Voltaire, VI, 
353. 

RoYLLET, célèbre callîgraphe, cité, XI, 56, 



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TABLE GÉNÉRALE 



llOToo (l'abbé Thomas-Marie) ^ rédac- 
teur da Journal de Monsieur. — At- 
taque Diderot avec violence à Tocca- 
sion de son Essai sur Us règnes de 
Claude et de Néron, 111, 4. — Blar- 
montel le traite à ce sujet d'insolent 
personnage, 389. 

RoziïiKaAiiz (Karl) y critique allemand. 

— VoyeS ROSENKRANZ. 

RuBBNS {P. 'Paul) y célèbre peintre fla- 
mand. — Le mélange des êtres allé- 
goriques et des êtres réels défigure 
une partie de ses compositions, X, 
500, 516. — Faisait un cas infini des 
artistes anciens, qu'il n'imita Jamais, 
XII, 414. 

RuFos CRfePiRus, chevalier romain, mari 
de Poppée, III, 101. 

RoFUiDs Crispinus, fils d'Othon et de 
Poppée. — Est noyé par ordre de 
Néron, III, 136. 

RuLHiiERES {Claude-Carloman de), litté- 
rateur, auteur des Anecdotes sur les 
Révolutioûs de Russie et de V Histoire 
de l'anarchie de Pohgne, ouvrages 
qui ne parurent qu'après sa mort. — 
Était un des habitués de la société de 
Sophie Arnould, VI, 312, 313. — Ses 
aventures galantes, ibid, — Jugement 
sur ses ouvrages, ibid. — Sa satire 
sur l'Inutilité des Discours n'obtient 
pas de l'Académie française le prix 
qu'elle méritait, en 1767, XI, 374. — 
Scène plaisante et vive, entre Mar- 
montel et Chamfort, à l'occasion de 
cette injustice, 375. — La princesse 
Dashkoff avait quelque envie de le 
voir, XVII, 492. — Ce que Diderot 
écrit à son sujet dans une lettre à 
Falconet, XVIII, 255, 297. 

Russie. — État des études en ce pays, 
m, 415. 



SAARDAïf, ville de Hollande. ^ Descrip- 
tion de cette ville, XVII, 455. — Est 
un des chantiers de la Hollande ; 
Pierre I" y a travaillé , ibid. — Cos- 
tume des femmes, 456. 

Sâbatier de Castres (Antoine),'^ Voyez 
Trois Siècles de la littérature. 



Sabbat.-^ Manière dont les Juifs le célé- 
braient à Jour fixe chaque semaine, 
I, 202, alinéa 40. 

Sablier {Charles)^ littérateur. — Son 
livre intitulé Variétés sérieuses et, 
amusantes^ publié en 1769 et souvent 
réimprimé, VI, 362. — Examen criti- 
que de cet ouvrage, ibid. — Comment 
il le jugeait lui-même, 365. 

Sablons (des), pseudonyme de l'abbé 
Chaudou. — Voyez Cbaodo?! et De- 

LANDDIE. 

Sabran (la comtesse de), maltresse de 
Philippe d'Orléans, régent. — Anec- 
dotes plaisantes, XI, 54, 55. 

Sadi ou Saadi, célèbre poète persan. — 
Beau mot de commisération qu'il rap- 
porte, II, 408.— Auteur du poème in- 
titulé le GuUstan ou le Rosier, IV, 
483. — Eiorde de ce poème, traduit 
par Diderot, ibid. ; XVII, 77. — Haxi- 
mes générales qui servent de prélimi- 
naires à l'abrégé de son Rosarium, 79. 

Sadder. — Ouvrage où la doctrine zo- 
roastrique est exposée, XVI, 265- 

Saducéens , secte juive. — Leur origine 
XV, 331. — Leur doctrine, 333. — 
Leurs mœurs, 337. 

Sages de la Grèce (les sept).— Ce qu'on 
entendait par ce mot, XV, 59. — On 
est d'accord sur le nombre; mais on 
varie sur les personnages, ibid. — 
Notices sur Thalés, Solon, Chilon, 

PlTTACOS, BlAS, CLéOBDLB et PÉRUR- 

DRE ; voyez ces noms. 

Sagesse. — Réflexions sur celle des hom- 
mes qui n'ont plus le moyen d'ôtce 
fous, XIX, 253. — Confession de Di- 
derot à ce sujet; ibid. 

Saint-Agbin (Augustin de), dessinatenr 
et graveur célèbre. — Auteur de la 
gravure d'un profil de Diderot, dessine 
par Greuze , XX, 116. — Est aussi 
l'auteur de l'eau-forte Charles Pane- 
kouicke aux éditeurs de l Encyclopédie, 
119. — Médaillons que contient cette 
eau-forte, ibid. 

Saint-Aobin (M"»* de). — Diderot la 
rencontre au Grandval, XVIII, 394. 

Saint-Barthélémy (massacre de la). — 
Note sur les écrivains apologistes de 
cette exécrable journée« III, 403-403. 



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ET ANALYTIQUE. 



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SAiifT - Gh AHOND {Claire -Marie - Maza - 
rille, marquise de la Viioville de). 
— Auteur des Amants sans le savoir, 
comédie; compte reodu de cet ou- 
▼rage, VIII, 492-501. 

Sai^t-Evrcmond {Ch,'Marguêrite de 
Saint-Dents, seigneur de). — A légè- 
ronaentparlé de Sénèque, qu*il n'avait 
pas la, 111, 260.— Ce que cet épicurien 
sensuel et bel esprit disait du philo- 
sophe et de lui-même, ibid, — N'a été 
qae l'écho de Dion, de Xipbilin et de 
Suilius, ibid. — Diderot explique 
l'apostrophe qu'il vient de lui adres- 
ser, 270. — Voltaire a bien senti sa fai- 
blesse, VI, 354. -— Tient école d'épi- 
curéisme à Londres : quels furent ses 
principaux disciples, XIV, 520. — 
Anecdote plaisante à son sujet, XVIII, 
501. — Gomment elle est reçue par 
M"« d'Holbach et M"» d'Aine, sa 
mère, ibid. 

Sadit-Fargeao (M. de), conseiller au 
Parlement. — Est le Juge de Taffaire 
du garçon épicier et du colporteur 
Lécuyer, XIX« 298. — Anecdote à son 
sujet, ibid. 

SAiNT-FLOserrriN {Phélypeatix db la Vril- 
uÈRB, comte de) ^ Histoire de son 
intendant et d'une pâtissière de la rue 
de l'Université, VI, 90 et suiv. — Voyez 
VaiLLifeRB (de la). 

SAiNT-GENite {Léonce de), écrivain com- 
pilateur. — Tente, avec son collabo- 
rateur le vicomte de Saur, de faire 
passer leur traduction du iVei>ett de 
Hameau pour le véritable original de 
de Diderot, V, 304. — Ge genre de 
fraude était dans ses habitudes, ibid, 

Saixt-Gbrvain ^le comte de), aventu- 
rier célèbre. — Rousseau (J.-J.) lui 
adresse, en 1770, une lettre dans la- 
quelle il reconnaît la coopération de 
Diderot, IV, 100. 

SAiNT-LAVBKaT ( H.'Fratiçois marquis 
de). — Sa lettre à J.-J. Rousseau à 
l'occasion de sa querelle avec Diderot, 
III, 8. — Remarques sur son poème 
Lm Saisons, V, 239 et soiv. — Ge 
qui lui manque pour être vraiment 
poète, 240, 249, 250. — Ses Contes, 
257. — Ses Pièces fugitives, 258. — 



Ses Fables orientales^, 259. - Son 
conte les Deux Amis donne à Diderot 
l'idée des Deux Amis de Bourbonne, 
203. — Fait exécuter par Le Prince 
les dessins de son poème de9 Saisons, 
XI, 7i. ^ Ge poète est harmonieux, 
mais il est monotone, XIII, 90. — 
Ge que Diderot écrit de lui à Mu« Vol- 
land , XVni, 409. — Huitain exquis 
fait par M'"« d'Houdetot à l'occasion 
de son départ, 410. — Sa visite à la 
Ghevrette, 451. — Mot charmant de 
lui, XIX, 210. 

Saint-Marc (Colins de). — Visite que 
lui fait Diderot ; à quel sujet, XIX, 
151. — Gomment il est reçu, 152. 

Saint-SIard {Rémond de) , littérateur 
français, cité II, 360. — Anecdote sur 
lui et l'abbé de Ganaye, VI, 307. 

Saint-Norbert (le. Père Félicien de), 
carme déchaux. — Se Joint à l'abbé 
Bertliior, pour ruiner le projet de 
Deparcieux concernant les eaux de 
Paris, IX, 441. 

Saint-Ouin (le chevalier de), personnage 
épisodique du roman Jacques le Fa-' 
taliste, VI, 220. » Gonduit le maître 
de Jacques chez Tusurier Le Brun, 
227. » Jacques le soupçonne d'in- 
telligence avec une bande d'escrocs, 
230. ^ Sa conduite tortueuse, 239- 
243. — Jacques persiste à ne voir en 
lui qu'un fripon, 244. — Rèle inf&me 
qu'il Joue pour tromper son ami, 240. 

— Fait l'aveu de sa perfidie et de sa 
trahison, 247-248. — Obtient un gé- 
néreux pardon , 249. — Jugement 
qu'il porte sur lui-môme, sur Agathe 
sa complice, et sur toute la famille 
d'Agathe, ibid. — Entre dans une 
nouvelle iutrigue , 250. — Guet- 
apens qu'il prépare, 25t2 et suiv. — 
Son infâme conduite est démasqué*), 
272. — Est le père de l'enfant d'Aga- 
the, mis^ au compte du maître de 
Jacques et élevé à ses frais, 273, 274. 

— Va avec Agathe voir son enfant 
chez le père nourricier ; s'y trouve en 
présence de Jacques et de son maître; 
on met l'épée à la main, il est tué, 
282. — Agathe se désespère; le maî- 
tre de Jacques prend la fuite, et 



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410 



TABLE GÉNÉRALE 



Jacqoes est conduit en prison, ibid, 

Saiht-Puhab, gouverneur de Québec.— 
Aventures de bob flli, VI, 455. 

Saivt-Pibrrb {Charles'lréné€ Castbl de), 
dU Vabbé de Saint'Pierre, — Analyse 
d*un mémoire de cet homme de bien 
sur les Avantages du mariage des 
prêtres, XIV, 55. 

Saipit - QuETTix {Jacques - Philippe -Jo' 
seph), peintre, élève de Boucher, XII, 
2. — Ses entretiens avec Diderot sur 
le Salon de 1775, 4-25. — Critique 
amèrement les ubleaux de Halle, 4 ; 
de Vien, 5; de Lngrence, 8 ; se moque 
des compositions d^Amédée Van Loo, 
ibid. — N'est pas moins malveillant 
à regard de Lépicié, 9-11. —N'épar- 
gne pas Brenet, 12. — Loue, non 
sans rectriction, Chardin, 13. — En- 
rage de n'avoir que des éloges à don- 
ner à Vernet, dont il a tant à se 
plaindre, 14. -^ Est tout admiration 
pour Lépicié, 15. — Drouais, il fau- 
drait n'en rien dire, 16. — De Francis- 
que Millet; ses Paysages bons à en- 
voyer au Pont-Notre-Dame, ibid. — 
Machy, Belle ngé , Guérin, Robert, 
nommés en passant, 17. 

Saint-Réal {César Vichard, abbé de), 
historien. — Le roman d'Épicharis, 
que Diderot attribue à cet auteur, est 
de Le NoWe, III, 366. — Tout ce que 
cet ingénieux et élégant écrivain a 
dit de Sénèque est destitué de preu- 
ves, ibid. — Sa Conjuration des Es- 
pagnols contre Venise, chef-d'œ uvre 
de pathétique, VIII, 430. 

Saint- Vi'«iCBNT {Grégoire de), savant géo- 
mètre. — Ses travaux infructueux 
pour résoudre le problème de la qua- 
drature du cercle, II, 348. 

Sainte-Bbcve (C.-A.), illustre critique.— 
Comment il Juge les lettres à M"« Vol- 
land, XVIII, 348. — Passages consa- 
crés à Diderot dans ses Premiers Lun- 
disy XX, 144. 

SAiirrE-BEovB {Jacqws de), professeur 
de théologie à la Sorbonne. — Son 
ouvrage intitulé Décisions de cas de 
conscience, recommandé, III, 516. 

Saintb-Christine, supérieure du couvent 
de Longchamp, V, 43. — Prend en 



aversion toutes les favorites de la 
mère de Moni, qui l'avait précédée, 
ibid. — Introduit dans la aiaitOQ une 
règle et une discipline de tous points 
opposée à celle qu'on y suivait avant 
elle, ibid. — Sœur Suzanne- Simonin, 
{la Religieuse), lui est particulière - 
mont antipathique, 44-45. — Soup- 
çonne cette religieuse d'entretenir une 
correspondance au dehors, la &it 
épier, ne découvre rien, et, en déses- 
poir de cause, l'interroge sur l'emploi 
du papier qu'elle a reçu, 50-52. — 
Fait enfermer Suzanne dans un ca- 
chot infect, 53. — Lui rend la liberté 
après trois Jours de sévices, ibid. — 
Exige d'elle le serment de garder le 
secret sur les faits qui précèdent, 54. 

— Tempère sa cruauté, 59. — Est 
informée, par acte juridique, de la de- 
mande faite par Suzanne en résiliation 
de ses vœux, 61. — Sa conduite dans 
cette circonstance, 62-67. — Fait su- 
bir à Suzanne de nouvelles et atroces 
persécutions, 72, 73. — Donne avis à 
M. Hébert, grand-vicaire de l'arche- 
vêque de Paris, du désordre de la mai- 
son, ibid. — M. Hébert annonce sa 
prochaine visite, ibid. — Dans Pat- 
tente de cette visite, les favorites de 
Sainte-Christine redoublent de cruauté 
à regard de Suzanne Simonin, 75. — 
La visite a lieu, sœur Suzanne est 
interrogée, 78-85. — M. Hébert, ac- 
compagné de deux jeunes ecclésiasti- 
ques et de la supérieure, se rendent k 
la cellule de Suzanne, 85. — M. Hé- 
bert interroge la supérieure, qu'il dé- 
clare indigne de ses fonctions, 86. 

Sainte-Croix (le baron de), IV, 118. 

Sainte-Eotropb. — Voyez Arpajon (cou- 
vent d'). 

Sainte-Marie (le couvent de). — Suzanne 
Simonin {la Religieuse) est d'abord 
conduite dans cette maison V, 13. 

Sainval à Rose, épître, VI, 436. — Con- 
seil à l'auteur de cette pièce, ibid. 

Saisons {les), poème de Saint-Lambert. 

— Voyez ce nom. 

Salade de pissenlits sans huile, en usage 
chez les Juifs au temps de la P&que, 
I, 202, alinéa 40. 



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ET ANALYTIQUE. 



ai 



Salcces {Jacques-Barthélémy) y litté- 
rateur. — Cinq volumes qu'il publie 
en 1812 sous le titre de deuxième par- 
tie de la Correspondance de Grtmm, 
sont presque en entier l'ouvrage de 
Diderot^ I, xi. 

Salica. — A des vapeurs; ce que dit 
son bijou, IV, 217. 

SaHve. — Excitants qui la produisent 
IX, 302. 

Sallifji (l'abbé Claude)^ philologue 
français, garde de la Bibliothèque du 
roi. — Aide de tous ses moyens les 
recherches de Diderot pour VEncy^ 
clopédie, \m, 139. — Fait entrer 
dans la Bibliothèque du roi un grand 
nombre d'ouvraget» achetés à la vente 
de Colbert, 473. — On ne rencontre 
guère que lui chez M*"« Diderot, 
XVIII, 341 . — Notice sur lui, 444 
(note). 

Salujste. — Plan d'éducation qu'il 
attribue à Marins, rapproché de 
celui adopté par Catherine II pour la 
maison des cadets russes, II, 474. — 
A fait en quelques lignes l'histoire de 
tontes les nations, 501. — Affecte des 
mots surannés, III, 483. — Est un 
grand peintre; son style est rapide et 
serré, ibid. — Paroles remarquables 
qu'il met dans la bouche de Marius, 
ibid, — Dernier philosophe cynique, 
XIV, 266. 

1 Salons. — Ceux de Diderot cités 
avec éloge par Suard et M*"* Necker, 
VIII, 391. — Notice préliminaire par 
M. Asséiat, X, 87. — Exposition 
de 1759, 91-103. — Exposition de 
1761, 107-150. — Récapitulation de 
ce remarquable Salon, 151-150. — 
Exposition de 1763, 159-226. — Ex- 
position de 1765; notice préliminaire, 
229. — Description des ouvrages ex- 
posés, 233-454. — Essai sur la pein- 
ture, suite du Salon de 1765, 455- 
520. — Exposition de 1767, le tome XI 
en entier. — Raison de la pauvreté 
de ce Salon, 4. — Nécessité de 
rendre obligatoires les envois à cha- 
que exposition, 6. — Satire contre le 
luxe, 89. — État actuel de l'École 
française, 305. — Les sculpteurs, 347. 



— Les graveurs, 362. — Les deux 
Académies, 374. — Exposition de 
1769; pauvre Salon ! 385. — Exposi- 
tion de 1771, envoi à Grimm, 465. ~ 
Entretien entre Diderot et le peintre 
Saint-Quentin sur celui de 1775, XIÎ, 
3-25. — Exposition de 1781 : Pein- 
ture, 31-64 ; — Sculpture, 65-70 ; — 
Dessins, 71. 

Salvertb {Eusèbe)y auteur d un Éloge 
de Dideroty lu à l'Institut en l'an VIII. 

— Attribue à cet écrivain l'honneur 
d'avoir fourni a Haûy, à l'abbé de 
L'Épce et à Sicard, la première idée 
de leurs travaux philanthropiques en 
faveur des sourds-muets et des aveu- 
gles-nés, I, 346. — Anecdote qu'il 
raconte au sujet du Père de famille. 
Vil, 178. —Lui et sa femme font des 
avances et des cajoleries à Diderot, 
XIX, 319. —Leurs portraits, 327. 

Salvien, prêtre de Marseille. ^ Sa tolé- 
rance envers les sectateurs des pre- 
mières hérésies, I, 488. 

Samodco, personnage des Bijoux indis- 
crets. — L'auteur a-t-il voulu dési- 
gner sous ce nom le maréchal de 
Villars ou bien Villeroy? IV, 218. 

Sammonicos {Qmntus-Serenus)y précep- 
teur de l'empereur Gordien. — Lègue 
à son élève la magnifique bibliothè- 
que qu'il tenait de son père, XIII, 446. 

SAMolfcDE. — Anecdote d'une saltim- 
banque, II, 254. 

Samuel, magistrat, prêtre et prophète 
des Juifs. — Coupe le roi Agag par 
morceaux, III, 511. — Par eut, le 
prêtre ne s'est jamais dessaisi de la 
hacho du sacrificateur, ibid. 

Sanchez (le docteur). — Premier mé- 
decin de la czarine, juif de religion 
et Portugais d'origine; son portrait^ 
XVIII, 532. 

Sanchez, jésuite, casuiste. — Étranges 
combinaisons de débauches qu'il ré- 
solvait en latin, XIV, 36. 

Sanchoniaton, philosophe phénicien. — 
Son système de cosmogonie, XVI, 272. 

Sang {cruor). — Sa proportion dans 
le corps humain, IX, 291. — Exemple 
extraordinaire de l'abondance d'une 
perte périodique, et simulunément 



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kVl 



TABLE GÉNÉRALE 



quasi quotidienne, supportée par une 
fille de Pise, ibid. — Ses propriétés, 
son analyse comparée dans Tétat de 
santé et dans les maladies, 292. — 
Ses éléments constitutifs diflTérents, 
cause de la diversité des tempéra- 
ments, ibid. 

Sanlecqde {Jacques de), imprimeur, gra- 
veur et fondeur encaractèreSjXIV, 27. 

Sanlecque {Jacques 11 de), fils du pré- 
cédent. — Digne collaborateur et suc- 
cesseur de son père, était en 1614 le 
seul graveur en caractères qu'on eût à 
Paris, XIV, 27. 

SANTEnRB {Jean'Baptiste)y peintre dis- 
tingué, XI, 523. — Cet artiste, dont 
le coloris est si tendre et si vrai, 
n'employait que cinq couleurs, XII, 
112. 

Sarisberi {Jean de), philosophe scola- 
stique ; notice sur sa vie, XVII, 95. 

Sarrasin (/.-Fr.), poète normand, né 
près de Caen en 1003, mort en 1054. 

— Citation empruntée à ce pofite pour 
établir la signification du vieux mot 
duire, VI, 119. 

* Sarrasins ou Arabes {philosophie 
des), XVII. 35. — Voyez Arabes. — 
Son historique, 36, 40. — Le maho- 
métismo est divisé en plus de soixante- 
dix sectes; quelle en est la cause, 40. 

— Principaux philosophes musulmans, 
ibid. et suiv. — Ce qu'il faut savoir 
pour se faire une idée du droit maho- 
métan, 47. — Autres philosophes 
moins célèbres que les précédents, 
mais qui se sont fait remarquer dans 
les siècles qui ont suivi la fondation 
du mahométisme, 51. — Conclusion 
de cet article, 52. — Théologie natu- 
relle des Sarrasins, 53. — Leur doc- 
trine sur les anges et sur Tàme, 58. — 
Leur physique et leur métaphysique, 
59. — Physique et métaphysique de 
Thophaîl, 61. — Philosophie morale 
des Sarrasins, 75. — Préceptes de 
rislamisme, 76. — Exorde du Rasa- 
rium de Saadi, 77. — Maximes géné- 
rales de la morale des Sarrasins, 79. 

— Leur sagesse parabolique, 83. — 
Leurs fables, ibid. — Conversation 
au Grand val, sur l'histoire de la phi- 



losophie des Sarrasins, XVIII, 418. — 
Comment elle est entrecoupée par les 
interlocuteurs, 418 et suiv. — Dévots 
orientaux; le saint vertige, 428. — 
Dogmes du saint prophète. Pratiques 
prescrites par lui aux muaulmans, 
ibid. — Maximes, proverbes et fables 
des Sarrasins, 429. 

Sarrasins d'Égtptb. — Leurs mœurs et 
coutumes rapportées par le voyageur 
allemand Baumgarten, I, 45 (note). 

Sartinb (M. de), lieutenant général de 
police. — Fait prévenir Diderot qu'un 
certain M. de Glénat, qu'il admet en 
confiance, est un espion, I, xlvii. — 
Exhone Diderot à travailler pour le 
théâtre, VIII, 401. — La protection 
secrète qu'il accorde à Diderot permet 
à celui-ci de continuer l'impression de 
VEncyclopédie, XIU, 121. -> Note 
sévère qui semble émaner de lui sur 
la Lettre sur le commerce de la li^ 
brairie, XVIII, 6. — Conversation que 
Diderot a avec lui, à propos de l'espion 
Glénat, XIX, 131. ~ L'arrêt que Sar- 
tine provoque dans l'afliaire du garçon 
apotliicaire et du colporteur Lécuyer 
soulève l'indignation générale, 284. 

— Lettre que Diderot lui adresse 
pour lui demander protection et jus- 
tice pour le joaillier Belle, 463. — 
Autre lettre de Diderot sur les pré- 
tentions des libraires de VEncych- 
pédie^ XX, 6. — Autre lettre sur 
l'abbé Morellet et sa RéfuUUion du 
Dialogw» sur le commerce des grains, 
8. — Autre lettre sur l'auteur du 
Satirique, et critique de cette comédie, 
10. — Sartine remplace M. de la 
Vrillière comme lieutenant de police; 
cet événement va favoriser le projet 
de refaire VEncyclopédie, 65, 67. 

Satan. — Ministre de la colère de Dieu, 
I, 185. — Les dévots se font volon- 
tiers les ministres du démon, ibid. 

— Son histoire a fourni des milliers 
de volumes, 213, alinéa 65. — Forme 
hideuse qu'on lui donne, ibid. — Sa 
toute-puissance et son dernier rôle, 
214. 

Satire contre le luxe, imitation de 
Perse, XI, 80. 



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ET ANALYTIQUE. 



[|13 



Satirique {le), comédie attribuée à Pa- 
lissot. •— Sentiment de Diderot sur 
Paateur, et critique de la pièce, XX, 
11,12. 
Satisfactions. — Les satisfactions de 
Tesprit sont préférables aux plaisirs 
du corps; elles consistent surtout 
dans Texercice des affections sociales, 
1,79. 
Sacl. — Voyez Paul (saint). 
SàURDERSON {Nicolas)y aveugle-né, de 
la province d*York (né en 1682, mort 
en 1739). — Inventeur d'une machine 
qui lui servait pour les calculs algé- 
briques et pour la description des 
figures rectilignes, I, 295. — Ses 
Éléments d'algèbre, 300. — Sa mé- 
thode d'enseignement, 301. — Donne 
des leçons publiques, 302. —Justesse 
de ses idées sur Tin fi ni, 305. -^ Son 
exemple prouve que le tact peut deve- 
nir plus délicat que la vue, ihid, — 
Privé non-seulement de la vue, mais 
de l'organe, il voyait par la peau, 
306. — Son entretien sur l'existence 
de Dieu avec le ministre protestant 
Holmes, 307. — Ses idées sur la for- 
mation de l'univers, 308, 311. — Sa 
vie écrite par le docteur Incliff, son 
disciple, 312. ~ Récit de ses derniers 
moments, ihid. — Marié en 1713 à 
H*'* Dickens, il laisse en mourant un 
fils et une fille, ibid. ~ Réflexions sur 
le sentiment de Saunderson, XIX, 
419-422. 
Sads {Joseph'Benri, vicomte de), maître 
des requêtes. — Publie, en 1821, le 
Neveu de Rameau, qu'il présente 
comme un ouvrage inédit de Diderot, 
V, 363. — C'était une traduction de 
la traduction allemande de ce dia- 
logue, faite en 1804 par Goethe, ibid, — 
La fraude est découverte par la publi- 
cation du texte authentique faite par 
M. Brière dans son édition des OEuvres 
complètes de Diderot, ibid. — Une 
controverse sérieuse s'engage à ce 
sujet, 36*. 
Saurin {Bernard-Joseph), auteur drama- 
tique. — Auteur de Beverley, tragé- 
die bourgeoise imitée de l'anglais, 
VII, 413. — Analyse de son Spar^ 



tacus, XVIIÏ, 436. — Ses lettres ; sa 
déclaration à M"»« d'Ëpinay, 458. — 
Il consulte Diderot sur le plan d'une 
pièce, 474. — Est amoureux de 
M"* d'Épinay. Ses manières d'être, 
XIX, 37. — Sa dispute avec Diderot 
et Helvétius; sur quel sujet, 40. — 
Ses contradictions sur le môme sujet, 
41 • — Jugement sur lui, 48. 

Sadtblbt et Paulin. — Ont édité les 
œuvres de Diderot, en 1830, I, xvii. 
— Jeudy-Dugour vend à Paulin les 
manuscrits de Diderot qu'il a en sa 
possession, XVIII, 351. 

Sauterbad de Marst. — Voyez Marst. 

Saovage {Piat-Joseph) , peintre, élève 
de Renier Malaine et de Geeraerts. — 
Trois tableaux qu'il expose au Salon 
de 1781 sont d'une grande vérité et 
d'une belle couleur, XJI, 62, 63. 

Sauvages {Hommes), — Pourquoi ils 
sont cruels, II, 202. — Innocents et 
doux partout où rien no menace leur 
repos et leur tranquillité, 211. — Essai 
sur leur caractère, VI, 454. — Leur 
vie plus courte que celle de l'homme 
policé, 457. 

Sadvecr {Joseph), géomètre français. — 
Ses remarquables expériences sur la 
détermination des sons ont puissam- 
ment contribué aux progrès de la 
science musicale, IX, 119. — Compte 
rendu de ses travaux par Pontenelle, 
120-131. 

SAuviG?iY (M. de). — Auteur d'une Mort 
de Socrate, jouée en 1763 à la Comé- 
die-Française, Vil, 316. — Cette pièce, 
en trois actes et en prose, ne réalise 
qu'incomplètement la belle esquisse 
de ce sujet, que Di derot a tracée dans 
son Traité de la poésie dramatique, 
ibid, 

Savage {Richard), poète anglais, fils 
adultérin de lo rd Rivers et de la com- 
tesse Macclesfleld. — Son attachante 
histoire traduite par Le Tourneur, IX, 
451. 

Savart-Desbrolons [Jacques), — Auteur 
d'un Dictionnaire universel de com- 
merce, d'histoire naturelle, d'arts et 
métiers, VI, 393. 

Savary {Philémon-Louis), — Publie, en 



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TABLE GÉNÉRALE 



1723, le Dictionnaire préparé par Sa- 
var>' Desbrulons, ton frère, VI, 393. 
Savilli (George)^ marquis d*HALirAx. 

— Motif qui lui faisait dire que les 
Français étaient inférieurs aux Anglais, 
II, 200. 

Savon, — Synonymes : Absolution, Dis- 
penses^ etc. Les lieutenants du prince 
en tiennent magasin au rabais, 1,196, 
alinéa 24, 25. 

Saxe-Gotha (le prince de). — Visite 
Paris en 1768. Grimm rend compte de 
son voyage, XI, 381-382. — Se fait 
présenter à Diderot sous le nom de 
M. Ehrlicb, jeune Suisse, ibid» 

* Scandaleux. — Définition gramma- 
ticale et exemples de remploi do ce 
mot, XVU, 84. 

ScARGiL, bachelier de TUniversité de 
Cambridge. — Est poursuivi pour 
avoir inséré quelques propositions de 
la doctrine de Hobbes dans une thèse, 
et Hobbes est impliqué dans cette 
affaire, XV, 101. 

Scène, — Le poëte ne peut commencer 
une scène sMl nUmagine pas Taction 
et le mouvement du personnage qu*il 
introduit, VII, 300. — Ce que Ton 
entend par scènes composées; elles 
sont, ou parlées, ou pantomimes et 
parlées, ou toutes pantomimes, 361. 
(Voy. Sommaire, p. 303.) 

Scepticisme (le). — Ne convient pas à 
tout le monde, I, 137. — Suppose un 
examen profond et désintéressé, ibid, 

— Est le premier pas vers la vérité, 
140. — Un semi-Bcepticisme est la 
marque d*un esprit faible, 141. — 
Les dévots se déchaînent k tort contre 
les sceptiques, ibid, — Le doute ap- 
pelle l'examen, et Texamen conduit 
à la découverte de la vérité, ibid, — 
Son inévitable raison d'être, 154. — 
Philosophie professée par Pyrrhon 
XVI, 472. — Ce qu'est le scepticisme, 
474. — Avec quoi il ne faut pas le 
confondre, 477. — Cette philosophie 
fit peu de progrès à Rome, 483. — 
Elle n*eut jamais de plus redoutable 
adversaire que Bayle, 486. 

* Scepticisme Qi Sceptiques , — Sc^tici^ 
secte d'anciens philosophes qui avaient 



Pyrrhon pour dMC, XVU, 84.— Vojci 
* Pyrrhonienm». — Leurs différents 
noms, ibid. — Leur p^lMophie, 85- 
87. 

Sceptiques,^ Leur cri de gii«fTO> I, fi9^ 
alinéa 11. — Leur conclusion eo philiH 
Sophie, XVI, 472.— Principes da «cep- 
tique, 475. — Il ne définit point mn 
assentiment, 477.— Il admet le mov- 
vement, 480. — Il compte dans U so- 
ciété, 481.— Il est sans passion, 482. 
— Les sceptiques ne retenaient leur 
doute que dans la spéculation, XVII, 
85. — La fin qu'ils se proposaient, 
ibid, — En quoi ils diffèrent des aca- 
démiciens de la nouvelle acad é mie, 
ibid,, 86. 

Sceptre, — Sa signification actuelle dans 
la main de celui qui le porte, II, 470. 

ScuBVELiNG, village hollandais, sitaé près 
de la Haye, XVII, 418.— Usages des 
pécheurs de ce village, 449. 

ScHiLLEB {J.'Fréd.'Christophe), célèbre 
poète allemand. — Communique i 
Gœthe le manuscrit encore inédit et 
resté inconnu d'un dialogue de Di- 
derot intitulé le Neveu de Rameau, 
V, 302. — Gœthe traduit l'ouvrage, 
qu'il publie en 1804, 363. — Sa dei^ 
nière lettre à Goethe, datée du 24 avril 
1805, est consacrée à l'examen des 
notes du traducteur sur le Neveu de 
Rameau, ibid, — Mçurt peu de jours 
après, ibid, — A traduit, en 1785, sous 
le titre Vengeance ijtune femme, l'é- 
pisode de M"** de La Pommeraye du 
Jacques le Fataliste de Diderot, VI, 3. 

ScHiSTRE (M.). — Son habileté à jouer 
de la mandore, XVII], 508. 

ScBOBEBT, musicien allemand, cité XII, 
180, 338. 

SCHULLEMBERG DE Wl. ^ TB a TH OB a (M.), 

Suisse, du canton de Zurich. — 
Exemple extraordinaire de guérison 
qu'il a offert, après être demeuré sans 
connaissance durant six semaines. II, 
162. — A laissé un ouvrage d'histoire 
naturelle, 163. 
Science, — Pourquoi on la cultive, II, 
11 — Pourquoi on l'abandonne, 12. 
-^ Son temple est situé au sommet 
d'un roc escarpé, III, 432. — Les 



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ET ANALYTIQUE. 



415 



sciences sont filles, les unes de la né- 
cessité ou du besoin, les autres do 
l^aisance, peut-être même de la pa- 
resse, 518. 
ScioppiDs (Gaspard)^ philosophe stoï- 
cien moderne, XVII, *230. 

• Scolastiques (Philosophie des), XVil, 
87. — Origine du mot Scoktstique 

. ibid. — Les premiers scolastiques ne 
furent pas des honimes tout à fait 
inutiles, 88. — Origine de la théo- 
logie scolastique, 88. ~ Le règne 
de la philosophie scolastique peut se 
distribuei* en trois périodes, 89. — 
Philosophes qui se sont distingués 
dans la première période, 89 et suiv. 

— Philosophes qui se sont distingués 
dans la deuxième période, 97 et suiv. 

— Principes philosophiques de Bo- 
naventure le Franciscain, 98. — 
Philosophes qui se sont distingués 
dans la troisième période, 105 et suiv. 

— Résultats de la philosophie scolas- 
tique, i09. 

Scoliastes (les). — Leurs charitables 
occupations, lY, 297. 

ScoT {Jean Duns), philosophe scolas- 
tique. — Chef de la secte des Sco- 
tisies, XVn, 102. — Passe pour avoir 
introduit dans TÉglise l'opinion de Tim- 
maculée conception de la Vierge, ibid, 

Scott {Jean), savant moine irlandais. 

— Écrivain chrétien du i\* siècle, 
XV, 300. 

Scriperes. — Classe de l'Inde encore 
plus abjecte que les Parias, XVI, 19tS. 
— Nom qu'on lui donne à Surate, ibid. 

* Scythes, Thraces, et Gètes {Philoso- 
phie des), XVII, 110. — Ils ont joui 
d'un bonheur que les peuples de la 
Grèce n'ont pas connu; pourquoi, 
ibid» — Philosophes et législateurs 
Scythes, 111-113. 

Sectaires. — Ce sont des déistes héré- 
tiques, I, 168. — Toutes les religions 
du monde ne sont que des sectes de 
la religion naturelle, 271. 

Sectes philosophiques des Grecs. — 
Leurs fondateurs, renseignement 
qu'elles professaient, XV, 65. 

Sectes religieuses du Japon, XV, 268. 

Seccndus V Athénien, surnommé Epiu- 



rus ou la Cheville de bois, philosophe 
pythagoricien. -^ Ses principes philo- 
sophiques, XVI, 529. 

Sbdainb {Michel- Jean), auteur dramati- 
que. — Son Philosophe sans le savoir 
chancelle à la première représenta- 
tion ; à la seconde, son succès va aux 
nues, VIII, 352. — Son exclamation 
à la vue de Diderot venu pour le 
complimenter, ibid. et 383. — Auteur 
de Maillard ou Paris sauvé, tragédie 
en cinq actes et en prose, non repré- 
sentée, ibid. — Ce qu'il eût été, s'il 
n*eût pas voulu rester maçon, 384. — 
Retouche, en 1773, Emelinde, opéra 
de Poinsinet, musique de Philidor, 
459. — Mot heureux qu'il met dans 
la bouche d'une jeune fille échappée 
du couvent, X, 393. — N'était point 
plagiaire, t6<d.— Éloge de sa pièce du 
Philosophe sans le savotr, XIX, 212, 
360. 

Segrais {Jean Regnault de). » Sa nul- 
lité reconnue par Voltaire, VI, 354. 

Ségdier (le chancelier), célèbre homme 
d'État. — Étend le privilège de la 
librairie, XVIII, 19. 

SéccR (M. de). — Est blessé et fait pri- 
sonnier par le prince héréditaire, 
sous les murs de Wesel, en 1760; 
générosité de l'un et de l'autre, 
XIX, 6. 

SéGDY (l'abbé Joseph). — Appréciation 
du Panégurique de saint Louis, qui 
lui ouvre ht porte de l'Académie, XI, 
327. 

Seigneur de la paroisse, lisez Pharaon, 
I, 200, alinéa 35. 

Séjour du prince. — C'est le rendez- 
vous où nous allons tous, I, 191, 
alinéa 5. 

SÈLiu. — Nom donné au Maréchal de 
Richelieu dans les Bijoux indiscrets, 
IV, 138. — Histoire de ses voyages, 
315. — Compliment que lui adresse 
Mirzoza (M"* de Pompadour), 318. — 
Résumé de sa vie galante, 319. — Sa 
première liaison avec Emilie, sa cou- 
sine, 320. — Se perfectionne à Tu- 
nis avec Elvire, femme d'un corsaire, 
ibid. — Passe à Lisbonne à bord d'un 
b&timent marchand; dona Velina, 



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TABLE GÉNÉRALE 



femme du capitaine, coDtinue son édu- 
cation, 321. — Arrive à Madrid où la 
belle Oropexa 8*empare de lui, 322. — 
La prudence l'oblige à quitter l'Espa- 
gne, ibid, — Rentre en France, ibid. 
— Singulières questions que lui font 
les dames de la cour, 323 . — Il ne 
compte plus ses nombreux succès, 
ibid.— A Londres comme à Parisien 
s*aime, on se quitte, on renoue pour 
se quitter encore, ibid. — En Hol- 
lande, les femmes de condition exi- 
gent un siège en règle, 324. — Mêmes 
difficultés en Allemagne, ibid, — Iab 
Italiennes sont plus faciles ; elles ont 
de Joyeuses recettes qui leur sont 
particulières, 325. — Après ce récit, 
qui embrasse quatre années, Sélim, 
rentré en France, fait son début à 
Paris, ibid. — Une soirée au Palais- 
Royal, ibid, — Rendez-vous pour le 
lendemain chez la Duchesse Astérie, 

326. — Comment finit Taventurc, 

327. — Continuation de ses histoires 
galantes^ 332-330. — Se marie; suite 
de son histoire, 341. — Séduit Cyda- 
lise, qui meurt assassinée par Osta- 
luk, son mari, 342-347. — S'attache 
à Fulvia, dont il garantit la vertu et 
la fidélité, 348. — - Propose à Mango- 
gul de faire sur Fulvia l'essai de l'an- 
neau magique, 349. — Rendez-vous 
est pris pour la périlleuse épreuve, 
351. ~ Révélations inattendues, 352, 
353. — Rupture de cette intrigue qui 
fut pour Sélim la dernière, ibid. 

' Semi-Pêlagiens oudemi-Pélagiens. — 
Secte d^hérétiques, XVil, 113.— Leur 
doctrine, ibid. à 115. 

Semi-Scepticisme. — Marque d'un es- 
prit faible, I, 141. — Décèle un rai- 
sonneur pusillanime, ibid. 

SendosivisteSt secte des Japonais. — 
Son unique priacipe est qu'il faut 
pratiquer la vertu, XV, 271. — Sa 
morale, ibid. — Eut beaucoup à souf- 
frir de la persécution des chrétiens, 
272. 

SéNéciON, joune Romain d'une rare 
beauté, favori de Néron, III, 72. 

Sbnemadd (le Père), jésuite, auteur 
d'un opuKule intitulé Pensées philO' 



sophiques d*un citoyen de Mimt- 
martre^ I, 126. 

StfnfcQCB, le Rhéteur^ père de Sénèqoe 
le Philosophe. — Était de l'ordre des 
chevaliers, lil, 16. — Doué d'une 
prodigieuse mémoire, il pouvait ré- 
péter jusqu'à deux mille mota, sans 
suite, prononcés une seule fois en sa 
présence, ibid. — Ses ouvrages en 
partie perdus, ibid* — Sa plaisante 
apostrophe au professeur en éloquence 
Cestius, ibid. — Sa réflexion sensée 
sur la dignité de l'art oratoire, 17. — 
Était cité parmi les bons décUma- 
teurs, ibid. — Parie avec arantage 
d'Anneus Mêla, son fils, 22, 23. — 
Juste Lipse dit qu'il a été le maître 
en éloquence de son fils le philo- 
sophe, 24. 

SÉNÈQUB {Lucius Annesus). — Diderot 
traite un peu durement ce philosophe, 
I, 118 (note). ~ Naissance et famille 
de Sénèque, III, 15. — Son père se 
distingua par ses ouvrages, 16. — 
Helvia, sa mère, était Espagnole, 17. — 
Sous le règne d'Auguste, sa famille 
vient s'établir à Rome, 18. — Il était 
d'une constitution délicate, 19. — Ca- 
liguU, jaloux de son talent, est tenté 
de le faire mourir ; sa mauvaise santé 
le protège, 20. — Ses études conti- 
nues achèvent de détruire sa santé, 
ibid. — Avait un grand respect pour 
Gallion, son frère aîné, 21 . — A parié 
et entendu parler la langue latine 
dans sa plus grande pureté, 23. — 
Quitte le barreau et se livre à la phi- 
losophie, 24. — Se lie avec les per- 
sonnages de son temps les plus re- 
nommés, 25. — Cite avec éloge le 
stoïcien Attale, le pythagorisant So- 
cion, l'éclectique Pabianus Papirius et 
Démétrius le Cynique, 26. — Blotif de 
cet éloge, 27. — Était stoïcien mitigé, 
28. — Sur les instances de son père, 
il rentre au barreau, 29. — Le quitte 
de nouveau pour donner des leçons 
publiques de philosophie, 30. — Est 
fait préteur, 31. — Admis dans l'in- 
timité de Britannicus, 38. — Sa perte 
est résolue par Messaline, ibid. ^ 
Accusé d'adultère avec Julie, il est 



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ET ANALYTIQUE. 



417 



envoyé en exil, 39. — Agrippioe ob- 
tient son rappel, et lai fait décerner 
la, prétiire, 48. — Ses occupations du- 
rant les huit années de son exil en 
Corse, 49 — Difficultés de sa position 
k l'avènement de Néron, 51. — Com- 
pose pour Néron Toraison funèbre de 
Claude, 55. — Son portrait tracé par 
Tacite, 63. — Est nommé consul, 04. 
— L'instituteur devient ministre; les 
difficultés de sa position redoublent, 
65. — Ses écrits, sa vie et sa mort 
sont d'un sage, 66. — Pensée qui le 
retient à la cour de Néron, 08. — 
Durant cinq ans il a emmuselé l'ani- 
mal féroce, 69. — Favorise par pru- 
dence Tamour de Néron pour Acte, 
72. — Défense de sa conduite dans 
cette rencontre, 76. — Son refus de 
contribuer au meurtre d*Agrippine, 
109. — Est loué par Tacite, ibid. — 
Il veut mourir à son poste; admira- 
ble résolution, 110. — Examen sé- 
rieux de sa conduite, 111. — Com- 
paré à Papinien, 112. — Il est faux 
qu'il ait consenti au meurtre d' Agrip- 
pioe, 1 19. — A eu toutes les sortes de 
courage, 130. — Était encore à la cour 
lors de l'incendie de Rome, ibid. — 
Demande sa retraite, 132. — Son en- 
tretien avec Néron, 133. — Réponse 
hypocrite de Néror, 134. — Obtient 
sa retraite, 135. — Prévoit sa pro- 
scription, 136. — Ne vit plus que de 
fruits et d'eau, ibid. — On l'implique 
sans preuves dans la conjuration de 
Pison, 131). — Silvanus, tribun de 
cohorte, lui annonce sa proscription, 
140. — Demande les tablettes de son 
testament; on les lui refuse, ibid» — 
Pauline, sa femme, veut mourir avec 
lui, 142. — On leur ouvre les veines, 
ibid, — Ses derniers moments ; seul 
il succombe, ibid, — Avait été marié 
deux fois, 146.— Ce qu'il dit d'Hel- 
yia, sa première femme, ibid. — Son 
immense richesse, 148. — Calomnié 
par l'historien Xiphilin, 149. — Vers 
de Juvénal sur sa libéralité, 155. — 
Réponse aux reproches adressés à sa 
conduite, 174 et suiv. — Mal jugé par 
Diderot dans sa jeunesse, 176. — 

XX. 



Comparé par Dryden à Plutarque, 
179. — Jugement de Quintilien sur 
sa personne et ses écrits, 188. — Di- 
versement jueé comme homme et 
comme écrivain, 190. — Ses détrac- 
teurs s'autorisent de Suilius, un in- 
fime délateur; ses partisans invo- 
quent en sa faveur le témoignage du 
vertueux Tacite, 191. — Tous les 
bustes qu'on a de lui sont mauvais ; 
sa véritable image est dans ses écrits, 
192. — Ses poèmes, ses tragédies, ses 
discours oratoires ont été perdus, 
1U3. — Est un écrivain de beaucoup 
d'esprit plutôt que de grand goût, 194. 

— L'antiquité ne nous a point trans- 
mis de cours de morale aussi étendu 
que le sien, 195. — Ses Lettres à 
LuciliuSy au nombre de cent vingt- 
quatre, 201. — Loué par saint Jé- 
rôme pour la sainteté de sa vie, 214. 

— La Mettrie, auteur de VAnti-Sé' 
nèque, a parlé de sa doctrine sans la 
connaître, 217. — Analyse et examen 
de ses ouvrages : Consolation à 
Marciay 276. — Dé la Colère, 281. 

— De la Clémence, 289. -^ De la 
Providence, 294. — Des Bienfaits, 
299. — De la Tranquillité de Idme, 
308. -^ De la Vie heureuse, 312. — 
De la Retraite du sage, 32 i. — 
Consolation à Helvia^ 327. — De 
la Brièveté de la vie, 332. — "^De 
la Constance du sage, 341. — Con- 
solation à Polybe, 3i5. — Fraj- 
ment, 354. —Les Épigrammes, 355. 

— UApocoloquintose, 356. — Les 
Questions naturelles, 358. — Scène 
de morale, 363. — Son apologie, 
371 à 379. 

Sens {les cinq). — Supposition singu- 
lière d'un homme distribué en autant 
de parties pensantes que nous avons 
de sens, I, 399. — Ce qui arriverait 
pour chaque individu, ibid, et suiv. 

— Sont la source de toutes nos con- 
naissances, II, 50. — Ceux d'un seul 
individu ne peuvent tout connaître^ 
51 . — C'est manquer au genre hu- 
main que de vouloir tout observer 
indistinctement, ibid, — Nécessité 
d* admettre leur témoignage, 87. — 

27 



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TABLE GÉNÉRALE 



La concentration de leurs opérations 
en an centte commun engendre la 
mémoire, 169. — Dans chaque indi- 
Tidu, le sens qui prédomine constitue 
son individuaUlé, iW. — Effets quMIs 
peuvent ressentir dTune cause acci- 
dentelle, 296^. — Nouvel examen de 
rhomme composé de la réunion des 
cinq animaux imparfaits, 334-335. — 
L'image de la vertu arrive mieux par 
les yeux que par Teutendement, III, 
260. — Raphaël est aussi éloquent 
sur la toile, que Bossuet dans la 
chaire, t6ti. — Tous ne sont qu'un 
toucher, mais chacun d'eux touche à 
sa manière, VII, 162. — Étude phy- 
siologique des cinq sens : le toucher, 
IX, 330. — Le goût, 338. — L'odo- 
rat, 339.— L'ouie, 340.— La vw, 341. 
— Chimère d'un sixième sens pour 
juger du beau, XIX, 259. 

Sens internes. — Entendement, IX, 346. 
»- De l'origine du sensorium com- 
mune, 349. — Des sens en général, 
ibid» — Sensations, 350. 

Sensations. — Étude physiologique de 
ces manières d'être de l'&me, IX, 355. 

* Examen métaphysique de leur im- 
pression sur r&me ; leur distinction 
des idées, XVII, 115, 127. 

Sensibilité. — En est-il une artificielle? 
VllI, 392. — Ce qu'il faut entendre 
p&r ce mot, pris dans sa véritable 
acception, 393.— Celle du comédien, 
398. — N'est ni la base du caractère, 
ni la raison du succès du comédien, 
400. — Ses inconvénients et ses dan- 
gers, 408, 415. — Est de toutes les 
qualités de l'&me ta plus focile à con- 
trefaire, 418. — Celle de Diderot aug- 
mente avec r&ge, XIX, 352. 

Sbnsier (Alfred). — On lui doit la 
communication bienveillante d'une 
lettre inédite de Diderot à l'abbé Le 
Monnier, XIX, 372. — On lui doit 
aussi celle de quelques billets à 
Suard, 500. 

• Sentiment. —En matière de religion, 
c'est le sentiment dominant qui dé- 
termine l'état de l'individu, I, 22. — 
Quiconque voit dans Tunivers moins 
d'ordre que de hasard et de confusion. 



est plus athée qae théiste^ ibid. — 
Quiconque y aperçoit des traces plos 
distinctes d'un mauvais génie que 
d'un bon, est moins théiste que dé- 
moniste, ibid. 

* Sentiment intime. — Définition et exa- 
men métaphysique de ce mot, XVII, 
127, 130. 

SéRAPHm (le Père), feuillant, coofeaaeor 
de M"** Simonin, mère de Soxaane 
(te Religieuse ), V, 13. — Se rend au 
couvent de Sainte-Marie pour engager 
Suzanne & prendre l'habit, ibicL — 
Révèle à Suzanne l'irrégularité de sa 
naissance, 26. — M** Simonin, au lit 
de mort, lui confie une lettre et cin- 
quante louis à remettre à sa fille 
Suzanne, religieuse à Longchamp, 42. 

Sérénité (la). — N'habite que dans 
l'âme de l'homme de bien ; il fait 
nuit dans celle du méchant, XII, 86. 

SéaËPios , ami de Sénèque. — Rèle 
singulier de ce personnage à la cour 
de Néron, III, 72. — Sa conduite ne 
peut-elle pas être Justifiée? t6tcl. — 
Pleuré par Sénèque, 238. — Sénèque 
lui adresse son Traité de la constance 
du sage, 341 . 

Sergent {PhiHppe). — Sa guérison mi- 
raculeuse sur la tombe du diacre 
P&ris, 1,151. 

Serinettes ambulantes, lisez Directeurs 
de nonnains, I, 200. — Leurs occupa- 
tions, ibid. 

Serpent à sonnettes. — Dissertation de 
M. Robinet sur ce reptile dangereux, 
IV, 75. 

Servan (Joseph-Michel'Ântoine), avocat 
général au parlement de Grenoble à 
l'âge de vingt-sept ans. — L'altération 
de sa santé le force de quitter sa 
charge avant trente ans ; éloge de ce 
magistrat, VI, 388. 

Sbrvandoni (J.'Jérdme), célèbre peintre 
décorateur. — On cite avec éloge ses 
décors pour l'opéra d'Armide, I, 229, 
alinéa 33. — Son art tel qu'il suflfiiait 
à remplir une salle de spectateurs, 
VIII, 463.— Son goût excessif pour la 
dissipation, X, 304. — Expose au Sa- 
lon de 1765 deux Dessus de porte du 
plus bel effet, ibid* — Expose encore 



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ET ANALYTIQUE. 



619 



au même Salon deux petits tableaux 
de Ruines antiques, 308. 

Servir. — C'est la dernière des condi- 
tions, II, 429. . 

Sbtb, troisième fils d*Adam. — Dieu 
lait revivre en lui toutes les qualités 
d*Abel, XIII, 303. — La philosophie 
antédiluvienne en fait un grand astro- 
nome^ i^td.— L'historien Josèphe fiUt 
un grand éloge des connaissances de 
ses enfants, ibid. — Mofse est muet 
mu sujet de la science que Josèphe lui 
attribue, 304. 

Sbvin (François) , philologue français. 
— Est chargé de dresser, conjointe- 
ment avec Tabbé Fourmont; le cata- 
logue de la bibliothèque turque à 
CoDstantinople , XIII, 474. — Suite 
donnée à sa mission, ibid* 

Sexe féminin. — Ses avantages^ 1, 191, 
alinéa 7. 

Sextus Empiricus, médecin et philoso- 
phe grec. — Fait d'énergiques décla- 
mations contre l'astrologie judiciaire, 
XIV, 81. 

Sbxtios {Quintua). — Examen quotidien 
de sa conduite qu'il faisait à la fin de 
chaque journée, m, 287. -^ Exemple 
cité par Sénèque, ibid. — Fonde une 
secte philosophique qui est un com- 
posé de stoicisme et de pythagorisme, 
XVI, 525. — Quels furent ses disci- 
ples, .^26. — Le centon des maximes 
qui portent son nom n'est pas de lui, 
ibid, 

S'Gravesande {Guillaume-Jacob)^ savant 
hollandais. — Voltaire mettait en 
doute sa croyance en Dieu, VI, 353. 

Shaptesbury (Ant. Ashlet- Cooper, 
comte de) écrivain anglais. — Diderot 
traduit ou plutôt imite son Essai sur 
le mérite et la vertu, I, 7. — Ne peut 
supporter la confusion qu'on fait en 
anglais des termes de déiste et de 
théiste, 13. ^ Établit avec la plus 
grande exactitude l'opposition du 
théisme à Vathéisme^ 14. — Sa pro- 
fession de foi comme théiste.^ ibid.^ 15, 
— Son respect et sa vénération pour 
les mystères révélés, ibid. — Ses 
idées sur le beau, X, 20. — Défauts 
de son système, 23, 2i. 



Shakespeare, célèbre poète dramatique 
anglais. — Sa tragédie d'Hamlet offre 
un dangereux mélange de tragique et 
de burlesque, VII, 137. — Admiration 
de Diderot pour lui, XIX, 405. 

^ Shérif {le). — En 1760, Diderot fait 
connaître le projet d'une tr\gédie 
bourgeoise qui aura pour titre le 
Shérif, VIII, 3. — Grimm reporte k, 
l'année 1757 le plan de cet ouvrage, 
4. — Ce plan, 5-15. — Détails com- 
plémentaires du plan, 395, .^196. 

SiAKA ou XÉKiA, neuvième incarnation 
de Wisthnou, que les Japonais ado- 
rent comme un dieu, XV, 269. 

SiBÉRiNE. — Son mariage avec l'aga Gha- 
zour est rompu, IV, 156. — Son 
bijou a parlé, 157. 

Sibylle de Delphes, — Moïse ne lui cé- 
dait en rien pour le don de rendre 
des oracles, I, 202, alinéa 40. 

SiCARD (Hoch-Ambroise Cocdrron, abbé). 
— Instituteur des sourds-muets; cité, 
1,346. 

Siècles. — Ce qui fait les grands siècles, 
XUI, 37. 

Siège de Calais (le), tragédie de Du 
Belloy. — Remarques sur cette pièce, 
VJII, 452. 

Siège de Lille. — Belle réponse d'un 
soldat au maréchal de Boufflers, lors 
du siège de cette ville en 1708, II. 
309. 

SiGGE, prince scythe qui prit le nom 
d'Oim, dont il était le pontife ; con- 
quérant et législateur des peuples du 
nord de l'Europe, XVI, 156. 

Signe de croix. — Puissance surnatu- 
relle de ce geste symbolique, I, ttl3, 
alinéa 64. 

Signes institués, 1, 191, alinéa 7. 

1 S'il est plus aisé de faire une belle 
action qu'une belle page, morceau 
inédit, ni, 535, 539. 

SiLATSA (/u/ta), fille du consul Appius- 
Julius Silanus.— Visite Agrippino tom- 
bée en disgrâce, pour jouir de son 
humiliation, III, 83. —Suscite contre 
elle des délateurs, ibid. — Ses griefs 
contre Agrippine, ibid. 

SiLANDS {ÂppiuS'Julius), consul romain, 
beau-père de Messaline. — Son^refus 



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[|20 



TABLE GÉNÉRALE 



de répondre à la passion criminelle 
de cette femme lui coûte la vie, 111, 
40. 
SiLANUS {L'Junius), fils du précédent. 

— Est fiancé à Octaviê, fille de 
Claude, III, 4Ô. — Agrippine lo fait 
accuser dMnceste avec Junia Calvina, 
sa sœur, ibid. ^ Le projet de ma- 
riage est rompu; Silanus se donne 
la mort, ibid. 

SiLics. — Répudie Silana, sa femme, 
et épouse publiquement Messalinc, 
femme de l'empereur Claude, III, 31, 
37. — Cérémonie de ses noces, 43. 

— Claude le fait arrêter, ibid. — 
Claude visite sa maison, quil trouve 
remplie de meubles précieux, récom- 
pense honteuse de son déshonneur, 
44. 

SiLVA (y.-i9.), savant médecin. — Com- 
ment il guérit, comme par enchante- 
ment, les vapeurs et les maux de 
nerfs dont les femmes de Bordeaux 
se disaient tourmentées, II, 257. 

SiLVÉHU [Gonzalès), jésuite espagnol. 

~ Est supplicié, en 1560, au Mono- 

motapa, comme espion du roi de 

■ Portugal et de la Compagnie de 

Jésus, XV, 278. 

SiMÉON (saint), le Slylite, I, 129. 

SiMéoN Ben Jochaî, ou Jochaîdbs, célèbre 
docteur juif. — S*applique à Tétude de 
la philosophie cabaliste, XV, 368. — 
Histoire abrégée de sa vie, 309,371. 

SiMiON, femme dMntrigues. — Rôle que 
lui fait jouer le prémontré Hudson 
pour se tirer d'un mauvais pas, VI, 
188. 

Simon, dit le Magicien. — Ce Samari- 
tain tient une grande place dans This- 
toire des Juifs, XV, 324 et suiv. 

Simon, sculpteur. — Comment on Ta 
dégoûté de la Russie, XVIII, 227. — 
Diderot le recommande à Falconet, 
afin de lui faire recouvrer ce qui lui 
est dû, du gouvernement de Timpé- 
ratrice, 266. — Mauvaise nouvelle à 
annoncer à Simon au sujet de sa 
créance, 284, 286. 

Simon, philosophe grec. — Discip!e de 
Socrate, XVII, 165. — Quelle était sa 
profession, ibid. 



Simon de Tocrnai, philosophe scolastique. 

— Circonstance qui fit regarder sa mort 
comme un châtiment de son impiété, 
XVII, 103. 

Simonin, avocat; père, suivant la loi, de 
Suzanne {la Religieuse).— Cette &aîàni 
excuse son défaut de tendresse k son 
égard par la peiysée qu'elle lui sup- 
pose de rirrégularité de sa naissance, 
V, 12. — Prend toutes les précautions 
possibles pour ôt^r à Suzanne les droits 
de sa naissance légale, 28. — Obtient 
de Suzanne le consentement de se 
faire religieuse, 32. — La fait con- 
duire à Tabbaye de Longchamp, 33. 

— Sa mort, 41. 

Simonin (M"**), mère de Suzanne (la Be- 
ligieuse). — Sa conduite odieuse à re- 
gard de sa fille, V, 23-24. — Donne 
au Père Séraphin TautorisatioD d'ex- 
pliquer à Suzanne les motifs de sa 
sévérité, 26. — Son entretien avec 
Suzanne après les révélations du Père 
Séraphin, 28-29. — - Ses aveav ses 
supplications, 30-31. — Se refuse à 
un nouvel entretien, ibid. — Dn billet 
de sa fille, tombé aux mains de M*"* Si- 
monin, fait que Suzanne est conduite 
au couvent de Longchamp, 33. — 
Assiste à la cérémonie des vœux pro- 
noncés par sa fille, 40. — Meurt dans 
la même année, 41. — Le Père Séra- 
phin, son directeur, reçoit à ses der- 
niers moments une lettre d'adieu et 
cinquante louis pour être remis à 
Suzanne, 42. 

Simonin {Marie- Suxanne)^ religieuse de 
Longchamp qui réclamait juridique- 
ment contre ses vœux, V, 178. — In- 
téresse le marquis de Croismare, qui, 
sans la connaître, sollicite en sa faveur, 
ibid. — Perd le procès dans lequel 
elle réclamait juridiquement contre 
ses vœux, ibid. — Diderot fabrique 
sous sou nom une série de lettres 
adressées au marquis de Croismare^ 
qui les prend au sérieux, d'où le 
roman de la Religieuse, 179. — Lettres 
apocryphes et réponses authentiques, 
180, 204. 

Héroïne du roman la Religibcsb. — 
Suzanne passe successivement sous le 



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ET ANALYTIQUE. 



1*21 



despotisme de cioq supérienres, dont 
Tune est artificieuse, la seconde enthou- 
siaste, la troisième féroce, la quatrième 
dissolue, et la dernière superstitieuse, 
V, 6.— Sa famille, sa naissance, V, i 1 -1 2. 

— Est mise au couvent de Sainte- 
Marie, 13. — Sa mère la fait inviter k 
prendre Thabit, ibid. — Se laisse per- 
suader par les caresses de la supé- 
rieure, 14. — L'évoque d'AIep lui 
donne Thabit, 15. — Son noviciat, Ift. 

— Les persécutions pour sa pro- 
fession commencent, 19. — Feint de 
céder à la volonté de ses parents, 20. 

— Jour est pris pour la cérémonie 
des vœux, 21. — Nuit terrible qui la 
précède, ibid. — Réunion à l'église, 
22. — Répond aux questions qui lui 
8ont adressées par M. Thierry, chan- 
celier de l'Université, ibid. — Scène 
tumultueuse qui s'ensuit; on la re- 
conduit à sa cellule, où on renferme 
«eus clef, 23. — Un mois après, elle 
«8t rendue à ses parents, ibid.— Elle 
y demeure six mois dans la plus dure 
et la plus humiliante captivité, 24.— 
^ plaintes au Père Séraphin, son 
confesseur et celui de sa mère, 25. — 
Elle apprend de lui rirréj^ularité de 
^ naissance, 26. — Demande à sa 
mère un entretien secret, 28. — Dé- 
tails à ce sujet, 29. — La venue de 
M. Simonin rompt la conférence, 31. 

— Demande, dès le lendemain, une 
nouvelle entrevue qui lui est refusée; 
elle écrit, t&id.— M. Simonin lui fait 
risite, et obtient son consentement 
d'entrer dans un couvent, 32. — Est 
conduite à Loogchamp, 33. ~ Séance 
plaisante d'introduction, 34.— M*"* de 
Moni, supéi ieure de cette maison, la 
prend en amitié, 35. — Prend l'habit, 
36. — Fait sans dégoût ses deux 
années de noviciat, ibid. — Admi- 
ï^ble conduite de !!■• de Moni, 
37-38. — Prononce des vœux 
8*ns avoir conscience de ce qu'elle 
fait : elle est religieuse, 40. — Perd 
^Qs Tannée même de ses vœux sa 
mère, le mari de sa mère et la digne 
sœor de Moni, 41. — N'a jamais su 
ni le nom de son père, ni l'histoire de 



sa naissance, 42. — ^ Sa mère étant 
morte, le Père Séraphin lui remet 
de sa part une lettre et le reste des 
économies qu'elle a faites à son inten- 
tion, ibid. — SœurSainte-Christine suc- 
cède à la mère de Moni comme supé- 
rieure de Longchamp, i3. — Suzanne 
devient un objet d'aversion pour la su- 
périeure : ses actes les plus innocents 
et les plus raisonnables sont taxés do 
rébellion, 44. — On s'attache à lui 
rendre la vie de plus en plus dure, 45. 
— Détails navrants des mauvais trai- 
tements qu'on lui fait subir, ibid. — 
Tombe dans l'abattement, le chagrin 
et la mélancolie, 46.— A des pensées 
de suicide, ibid. — Pourquoi elle les 
abandonne, 47. — Songe à faire rési- 
lier ses vœux, ibid. — Devenue sus- 
pecte d'entretenir une correspondance 
au dehors, elle est soumise à une sur- 
veillance incessante, 48. — Une de 
ses compagnes, sœur Ursule, seconde 
son projet, 56. — M. Manouri, cé- 
lèbre avocat, parentd'Ursule, se charge 
de sa cause, 60. — A la signification 
de l'acte Juridique,la supérieure Sainte- 
Christine, effrayée, interpelle vivement 
Suzanne sur sa résolution, 61 , 66. — 
Sa demande fait du bruit dans le 
monde, 67. — Est de nouveau livrée 
aux traitements les plus inhumains, 
68, 73. — Est dénoncée à l'archevêque 
de Paris, qui fait visiter la maison par 
son grand-vicaire M. Hébert, 73. — 
Dans l'attente de cette visite, on la 
soumet à la torture, 75, 78. —Au jour 
annoncé la visite du grand-vicaire a 
lieu; il se fait présenter sœur Suzanne, 
qu'il interroge, 8i. — L'archidiacre, 
édifié, la congédie et interroge la su- 
périeure, 85. — Son procès se pour- 
suit, 86. — Elle le perd, 89. — Re- 
çoit la visite de son avocat, 92. — 
M. Manouri lui propose de la faire 
changer de maison, ibid. — Les per- 
sécutions à son égard recommencent, 
94. — Sœur Ursule lui prodigue dea 
marques de dévouement, 96. — Tombe 
malade, ibid. — Les soins du docteur 
Bouvard la rendent à la santé, 98. — 
Son amie tombe malade et meurt, 



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622 



TABLE GÉNÉRALE 



100, iOi. » Le grand-vicaire fait une 
nouvelle visite à Longchamp, et lui 
annonce que M. Manouri a obtenu 
qu'elle soit transférée au couvent de 
Sainte-Eutrope, près d'Arpajon, 102. 

— Est conduite dans cette maison, 
105. — La supérieure lui fait le plus 
bienveillant accueil, 107.— Soins mi- 
nutieux apportés par la supérieure à 
son installation, 109. — Le premier 
soir, la supérieure vient à son désha- 
biller, 110. — Sœur Thérèse est ja- 
louse de Suzanne, 114. — Leur con- 
versation, 115. — La tendresse que la 
supérieure a conçue pour Suzanne 
croit de jour en jour, 120. — Gomment 
elle le lui prouve, ibid. et suiv. — 
Questions de sœur Thérèse à Suzanne, 
123. — Nouvelles preuves de tendresse 
de la supérieure ; entretiens entre eMe 
et Suzanne, 124 et suiv. — Une nuit, 
Suzanne reçoit la visite de la supé- 
rieure; quelles en sont les suites, 131 
et suiv.— Elle intente aux religieuses 
de Longchamp un procès en restitu- 
tion de dot, et le perd, 141. — La supé- 
rieure lui défend d*aller à confesse; elle 
y va cependant sur les instances du P. 
Lemoine auprès de la supérieure,145. 

— Rencontre de Suzanne et de la su- 
périeure dans réglise, où Suzanne 
passe la nuit d*après Tordre du P. Le- 
moine, 147 et suiv. — Conseils que 
lui donne dom Morel, le nouveau direc- 
teur, 156. — Leur conversation, 157 
et suiv. — Suzanne s*évade du couvent, 
166. — Se recommande au marquis 
de Croismare, 170. 

SiNDon.— Voyez Gredins. — Son mariage 
avec Haria, IV, 228. — Suite d'aven- 
tures singulières, 220 et suiv. 

Singularité, — Son privilège, IV, 415. 

SiNSON fM.). — Donne, en 1771, sous le 
titre de Soliloques ou Entretiens avec 
«oi-m^m«, une traduction de Touvrage 
de milord Shaftesbury, intitulé le So- 
liloque ou Avis à un auteur, III, 193. 

Sintoïstes, — L'une des sectes du Ja- 
pon. Sa croyance religieuse, XV, 269. 

SKEawm, jésuite anglais. — Décapité en 
1581 pour avoir conspiré contre Eli- 
sabeth, reine d'Angleterre, XV, 287. 



SLBKiHAOSEff, fille d'un médecin de Co- 
logne, belle courtisane de La Haye.— 
Anecdote à son si^et, XVII, 404. 

Slodtz (Hené'Michel), — Notice sur cet 
habile sculpteur, mort en 1765, année 
dans laquelle il avait exposé un Buste 
â^lphiginie et le Mausolée de Longuet, 
curé de Saint-Sulpice, X, 439. — On 
vante de lui le Tombeau du marquis 
Caponiy à Florence, 440. — Ses Bas- 
reliefs du portail de Saint Sulpice 
méritent d'être remarqués, ibid, 

Sunn (Adam)^ philosophe et écono- 
miste écossais. — Erreurs de son sys- 
tème de philosophie morale, XI, 25. 

Sntders (François)^ peintre flamand, né 
à Anvers. — Son tableau du San- 
glier^ qui 80 voit à Dusseldorf, est un 
chef-d'œuvre, XII, 122. 

Sobriété. — Ses avantages, I, 109. 

Société, — Le bonheur des individus 
est sa fin principale, I, 65. — La*- na- 
ture a rendu à cet eifet l'intérôt par- 
ticulier inséparable de l'intérêt géné- 
ral, 66. — L'homme insociable est un 
pervers, 67. — Égards qu'elle doit 
aux rangs et aux dignités; conversa- 
tion sur ce sujet, IV, 13 et suiv. — 
Comment toutes lesconditionss'entre- 
dévorent, V, 421. — Ce qu'elle est à 
vrai dire, 444, et XI, 152. 

* Démonstration tendant à prouver que 
l'homme a été créé pour vivre en so- 
ciété, XVII, 130,133. — Sentiment 
auquel les moralistes ont donné le 
nom de sociabilité, 134. — Aventure 
arrivée à Chartes XII, 135. — Obli- 
gations imposées par U société à ses 
membres, 136 et suiv. — Les ^ïces 
qui font tort au particulier sont per- 
nicieux à la société, 140. — Preuves 
fournies par l'ivresse et l'incontinence 
140-141. — Des devoirs envers la so- 
ciété, 143 et suiv. — En institnantla 
société ci vile, les hommes ont renoncé 
à leur liberté naturelle, et se sont 
soumis à l'empire du souverain civile 
145. — La doctrine et la morale, qui 
constituent ce que l'on appelle en gé- 
néral la religion^ne sont point du res- 
sort du magistrat ; pourquoi 1 146. — 
Circonstances qui ont contribué à Aûre 



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ET ANALYTIQUE. 



&23 



-croire que les soins du magistrat s'é- 
tendaient naturellement à la religion, 
ibid, et suiv.-<Bnt final de la société 
religieuse, 149-150.* — Conclusion de 
l'anicle : la société religieuse n*a 
aucun pouvoir coactif semblable k 
celui qui est entre les mains de la so- 
ciété civile, 450-151. 

SocïN (Lélio), hérésiarque célèbre, 1,185. 

SoaiATB, dit U ScholcuUquê.— Ce quMl 
dit au sujet de Tassassinat de la cé- 
lèbre Hypathie, XIV, 344. 

SociATB, philosophe grec — Sa prodi- 
gieuse habitude de considérer les 
hommes et de peser les circonstances; 
ce qu*il appelait son démon familier^ 
lui donnait une étonnante supériorité 
de Jugement, II, 24. — Sa religion 

• durera jusqu'à la fin des temps, 81. 

— Fermeté de son caractère, 345. — 
Un mot sur sa mort, VI, 78. — Es- 
4aisse dramatique de ses derniers 
instante, VII, 381, 384. — Sa vie, 
XVII, 151, 158. — Sessentimente sur 
la divinité, 158. — Ses sentiments sur 
les esprits, 159. — Ses sentiments sur 
rame, ibid. — Principes de sa philo- 
sophie morale, ibid. — Ses principes 
sur la prudence domestique, 163. — 
Ses principes sur la prudence politi- 
que, ibid. — Ce que font ses disciples 
après sa mort, 163. 

* Socratique (Philosopkie) ou HisUnre 
d€ la Philosophie de Socrate, XVII, 
151,166. — Vie de Socrate, 152,158. 

— Sentiments de Socrate sur la di- 
vinité, ibid, -^ Sentiments de Socrate 
sur Tâme, sur les esprits; ses princi- 
pes de philosophie morale, 159 et 
suiv. — Ses principes de prudence 
domestique et de prudence politique, 
462. — Ses disciples, 163 et suiv. — 
Principes philosophiques de Cébès 
exposés dans son dialogue intitulé le 
7afr/eau, 105. 

Soldat. — Le souverain maître du sol- 
dat est maître de la finance, 11, 473. 
^ Est notre défenseur pendant la 
guerre, notre ennemi en temps de 
paix, 483. — Réponse d*un soldat 
l&che à Auguste, 489. 

Soldait. — Singulière manière dont on 



les enrôle, I, 191. — Leurs devoirs, 
192.~Leur Soliloque leur habillement, 
leurs occupations, leur croyance, 194. 

— Tous les enrôlés se trouvent d*abord 
dans le sentier des épines, ibid, 

SoLBi.MVE (SI. de). ~ Le caUlogue de sa 
bibliothèque dramatique, rédigé par 
le bibliophile Jacob {Paul Lacroix)^ 
cité. VII, 6. 

SoLiGNAC {Mélanie de). — Traits remar- 
quables de la vie de cette intéressante 
aveugle-née, I, 334. — Sa vie racon- 
tée par M™* de Blacy, sa mère, ibid. 
et suiv. — Passionnée pour la musi- 
que ; ce qu'elle en disait, 335. 

Soliloque. — Didejot raconte qu*il s*est 
habitué de longue mainàTart du soli- 
loque, VII, 320. — Avantage qu*on 
retire de cet examen secret, 321. 
Soliloque {le)^ou Avis àunAtUeur^^ ou- 
vrage de milord Shaftesbury, ti'aduit 
en français par Sinson, III, 193. 

Soliman, Soudan de Mcée. — Anéantit 
Tarmée des Croisés que Pierre TEr- 
mite a conduite sous les mursdecette 
ville, XIV, 245. 

SoLiMENA (Francesco), peintre napoli- 
tain. — Le Musée du Louvre a doux 
tableaux de cet habile artiste, XI, 
326, 327. 

SoLON. — L'un des Sept Sages de la 
Grèce, XV, 59. — Il descendait de 
Codrus, dernier roi d'Athènes, ibid. 

— Sa vie, 60. — Sa philosophie, 6L 

— Meurt en Chypre à l'âge de quatre- 
vingts ans, ibid. 

SommeU. — Étude physiologique de cet 
état de l'animal, IX, 361. 

Somptuosité. — Combien elle est per- 
nicieuse au corps; quels sacrifices 
elle exige pour sa satisfaction, L, 107.. 

Sotu — Ce que c'est par rapport à nous , 
IX, 87. — Sa propagation n'est pas 
instantanée, ibid. — Ne parcourt un 
espace déterminé que dans un temps 
fini, ibid. ^ Sa vitesse est constante 
et son nouvement uniforme, ibid. — 
Sa vitesse peut être exprimée en 
chiffres, ibid. — Son origine et ses 
espèces, ibid. — Ce qui fait les sons 
graves ou aigus, 98. — Tous les sons 
sensibles ou appréciables soat com- 



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TABLE GÉNÉRALE 



pris dans un intervalle de huit octaves, 
suivant les expériences d*Eu]er, 99. 

— Distinction des sons, 192. — Pro- 
blème de la plus grande vitesse d*uoe 
corde, 198. — La force puisante 
étant donnée, trouver le plus grand 
écart de la corde, 1 12. — Le bruit est 
un, le son est composé, 114. — Cher- 
cher le son d*une flûte dont la Ion* 
gueur et la capacité soient données, 

125. — Observations de M. Sauveur, 

126. — Manière de fixer le son, ibid, 
SongM, — La divination par les songes, 

science importante, était fort cultivée 
il y a deux mille ans, IV, 395. — Voyez 
Béves, 

SoPATRB , philosophe néo-platonicien , 
disciple de Jamblique. — Sa fin tra- 
gique racontée par Eunape, XIV, 326. 

SoPHtB ET ZéLiDB OU les Deitx Dévotes, 

— Voyez Z^LiDB. 

Sophiste, — Ce mot n'avait point, au 
temps de Sénèque, Tacception défa- 
vorable qu*oo y attache aujourd'hui, 
111,17. 

SOPHOCLB, poète grec. — Les tragédies 
de Corneille lui feraient honneur, I, 
428. — Est simple et grand, III, 481. 

SoRBOVi {Robert)^ philosophe scolastique 

— Par qui il s'est immortalisé, XVII 
193. 

SoRANDs, médecin. — Pourquoi il ne 
met pas la matrice au nombre des or- 
ganes principaux du corps, IX, 393. 

— Son secret pour reconnaître si une 
femme est stérile ou féconde, 394. 

SoRLiÈRBS (M. et M™* de). — Leurs por- 
traito, XIX, 332. 

SoRNiN, vicaire de Saint-Roch. — Est 
désigné pour faire le sermon de prise 
d'habit de Suzanne Simonin {la Re^ 
ligieiise) au couvent de Sainte-Mario, 
à Paris, V, 21. — Suzanne remarque 
que, dans son long sermon, il n'y a 
pas un mot qui ne soit à contre-sens, 
en ce qui la concerne, 22. 

SosiPATRA. — Curieuse initiation de 
cette femme célèbre aux mystères de 
Véclectisme, XIV, 329. 

SonoN, philosophe romain. — Quelle 
fut sa doctrine, XVI, 526. 

SoDBBTRAïf (M. BoRBL de). — La pré- 



sente édition lui est redevable d'une 
lettre inédite de Diderot au docteur 
Daumont, XX, 87. 

ScorirLOT {Jacques-Germain) t architecte. 
— Son projet d'une statue de Louis XV 
pour la ville de Reims est rejeté, 
XIII, 27-28. 

^ Sourds et Muets {Lettre sur les)^ I, 
343-428. 

Sous-GouverneurSy 1, 196, alinéa 25. — 
Voyez Êvéques. 

Souverain, — Le faible pense ce que 
le fort exécute, II, 477. — Exemples 
réduits en maximes tirées de la Poli- 
tique de Frédéric II, roi de Prusse; 
maximes lxxiii à cxxi, 475 à 481. — 
Son plus dangereux ennemi, 439. 

* Souverains, — Sont ceux à qui la vo- 
lonté des peuples a conféré le pouvoir 
nécessaire pour gouverner la société, 
XVII, 166. — Dans l'état de nature, 
l'homme n'en connaît point, ibitU — 
La société ne s'est choisi des souve- 
rains que pour veiller plus efficacement 
à son bonheur et à sa conservation, 
167. — Circonstances qui ont déter- 
miné certains peuples à limiter les 
pouvoirs de leurs gouvernants, 168. — 
Obligations des souverains à l'égard 
de leurs sujets, 169. -— Erreur funeste 
dans laquelle ils ne tombent que trop 
communément, 179. 

Spahis, 1, 196, alinéa 26. 

SparUtcuSf tragédie de Saurio. — Cri- 
tique qu'en fait Diderot, XVIII, 436. 

Spectacles, — Effets du spectacle des 
Anciens, VII, 129. — Anecdote sur 
une de nos salles de spectacle, 122.— 
Les attaquer par leurs abus, c'est 
s'élever contre tout genre dlnatruc- 
tion publique; tout ce qu'on a dit 
à ce sujet est sans justice et sans vé- 
rité, 369. 

Spéculations utiles et maximes instruc- 
tives. » Examen de cet ouvrage de 
M. de Bignicourt, IV, 90. — Voyez 

BlGNICODRT. 

Spbrber {JtUes)^ théosophe allemand, 

XVII, 257. 
Speosippe, philosophe platonicien. — 

Notice sur lui, XVI, 326. 
Sphérus le Borysthénite^ philosophe 



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ET ANALYTIQUE. 



h25 



stolcion. — Disciple de Zenon ; modi- 
fia ce principe des stoïciens que le 
sage n'opinait jamais, XVII, 2^. 

Sphincter. — Nom donné à divers mus- 
cles annéliformes, IX, 323. — État 
habituel de celui de Turètre et de 
celui de l'anus, ibid. — Effets de la 
lâcheté et de la Joie immodérée sur 
ces deux muscles, 324. 

Spinosa (Benoit ou Bénédict)^ philo- 
sophe panthéiste, I, 218, alinéa 7. — 
A souvent jeté Talarme dans TAllée 
des épines (les chrétiens), ibid. — 
Ses idées touchant la liberté, XV, 
480. 

• Spinosa {Philosophie de) ,X\U, 170.— 
Spinosa est le premier qui ait réduit 
Tathéisme en système , ibid. — Le 
dogme de Tàme du monde est, dans 
le fond, le sien, 171. — Analyse de 
son TrcUlé théologico-politiqttet 172. 

— Dans son second ouvrage sur la 
morale, il plonge le lecteur au sein 
de Tathéisme, 173. — Personne n*a 
combattu le spinosisme avec autant 
d*avantage que ne Ta fait Bayle, ibid. 

— Exposé de la doctrine de Spinosa ; 
raisonnements que Bayle lui oppose, 
174 et suiv. — Nouveaux coups portés 
par Bayle, que les spinosistes n'ont 
pu parer, 187 et suiv. — La défini- 
tion de Spinosa sur le fini et l'infini 
n'est pas juste ; pourquoi, 194. — Les 
raisonnements sur Tinflni ne sont pas 
plus justes, 195. — Ses axiomes ne 
sont pas moins faux que ses d<^fini- 
tiens ; exemples, 196. — Examen des 
propositions de son système, 197 et 
suiv. — Le principe sur lequel il 
s'appuie est obscur et incompréhensi- 
ble; quel est ce principe de son sys- 
tème, 201. — Raisons dont on peut 
encore se servir pour renverser ce 
système, 202 et suiv. 

Spinosistes^ les sectateurs de Spinosa. — 

— Habitants de TAllée des marron- 
niers, dans la Promenade du sceptiqwt 
I, 218, alinéa 7. — Leurs étranges 
visions, ibid. — Comment on doit 
raisonner avec un spinosiste, XVII, 
189. 

Spizblai, pharmacien allemand. — Le 



célèbre chimiste Guillaume Rouelle 
fait ses premières études dans son 
officine, VI, 4U6. 

Spleen , vapeurs qui affectent les An- 
glais. — Explication de cette maladie 
par l'Écossais Hoop, XVIII, 530.^ Ce 
qu'en dit d'Holbach, XIX, 183 et 
suiv. — Voyez Suicide. 

Squilaci (le marquis de), artisan sici- 
lien, devenu seigneur espagnol. — 
Augmente les droits du fisc espagnol 
pour les possessions d'Amérique, VI, 
462. — Les jésuites s'emparent de 
cette circonstance pour exciter une 
révolte contre la métropole, ibid» — 
Squilaci cause, en 1766 et 1767, une 
horrible disette par l'accaparement 
des grains, 463. — Provoque une 
émeute par des vexations ridicules, 
ibid. — Les jésuites prennent part à 
la révolte, ibid. — Sa maison est li- 
vrée au pillage , il s'enfuit vers l'Ita- 
lie, 464. 

Staal (M">« de).— Est enfermée à la Bas- 
tille avec la duchesse du Maine, sa 
maîtresse, à l'occasion de la conjura- 
tion du prince de Cellamare, H, 255. 
— Ce qu'elle fit en apprenant que la 
duchesse avait tout avoué, ibid. 

Stahl {Georges-Ernest) , célèbre méde- 
cin allemand. — Cause présumée de 
l'obscurité qu'on remarque dans ses 
ouvrages, II, 38. — Ses Trecenta , 
difficiles à comprendre, même pour 
les gens de l'art, 390. — Quel- 
ques-uns de ses ouvrage? ont été tra- 
duits par le baron d'Holbach, ibid. — 
Sa doctrine sur l'âme humaine, IX, 

378. 
1 Stances irrégulières pour un premier 

jour de l'an, poésie, IX, 48. 

Stances sur Vindustrie. — Petit ou- 
vrage de poésie d'un mérite réel, VI, 
437. 

Stanyan {Temple), auteur anglais d'une 
Histoire de la Grèce. — Diderot a 
donné de cet ouvrage une traduction 
qui ne pouvait être comprise dans 
ses œuvres, I, xv. — Cette traduction, 
imprimée pour la première fois en 
1743, k Paris, a été réimprimée à 
Londres en 1773, m» 



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Z|26 



TABLE GÉNÉRALE 



n Statue {sur la) de Louis XV, de TÉcoIo 
militaire, par Le Moyne; morceau 
inédit, XllI, 76. 

Statue {la) de Diderot, — Conférences 
de la mairie du III'' arrondissement 
de la ville de Paris^ par M. Hippolyte 
Stupuy, XX, 143. 

Stérilité de la femme. — Voyez Ail. — 
Était en opprobre chez les Juifs, XIV, 
504. 

Sterkb (Laurent)^ célèbre écrivain an- 
glais. — Mauvais modèle à suivre, 
VI, 5. — Est rempli de longueurs. 
ibid. — A souvent été accusé de pla- 
giat, 6. — Son Voyage sentimental a 
fait école, 7. — Manière dont il envi- 
sageait la vie future, 195. — Dante et 
Diderot ont reproduit sa pensée sur ce 
sujet, ibid. — Passage de son TVi»- 
tram Shandy argué de plagiat, 284. 

Stésichore, poète grec auquel on attri- 
bue Torigin^ de la palinodie, XVI, 
190. 

Sticoti {Antonio-Fabio), acteur. — Tra^ 
ducteur d^une brochure intitulée Gar- 
rick ou les Acteurs anglais^ VIII, 343. 

Stilpon, philosophe stoïcien de Mégare. 

— Son impassibilité tenait de la féro- 
cité, III, 344. — Notice sur loi, XVI, 
113. 

* Stoicisme, ou Secte stoïcienne, ou Zéno- 
nisme, — Origine de cette secte, XVII, 
205. — Vie de Zenon, ibid. — D*o^ 
elle tira son nqfn de stoicienne, 206. 

— Principes généraux de la philoso- 
phie stoïcienne, 208. — Logique des 
stoïciens, ibid* — Leur physiologie, 
212, 218. — Leur anthropologie, 218. 

— Principes de leur philosophie mo- 
rale, 219. — Disciples et sectateurs de 
Zenon, 224 et suiv. — Restaurateurs 
de la philosophie stoicienne parmi les 
modernes, 228. 

Strabon. — Auteur à consulter pour 
rétude de la géographie ancienne, III, 
494. 

Strange (Sir Bobert)^ graveur anglais, 
admis, en 1764, dans l'Académie de 
Paris avec le titre d'agréé. — Expose 
au Salon de 1765 ses gravures, la 
Justice et la Mansuétude^ d'après Ra- 
phaël, X, 453, — Au Salon de 1767, 



ses gravures ne font aucune sensation, 
XI, 307. 

Straton, philosopho péripatétiden. — 
Ses principes philosophiques, XVI, 
246-247. 

Stroconoff (le comte de). — Diderot 
reconnaît que ce personnage mérite 
tout le bien que lui en a dir Falconet. 
XVIII, 327. 

Stupot [M. Hippolyte), — Auteur des 
Conférences de la mairie du Ut* ar^ 
rondissement de la ville de Paris ; la 
Statue de Diderot, XX, 143; et de la 
comédie en deux actes Ckes Diderot, 
146. 

Style. «- Simple, clair, sans figure, sans 
mouvement, sans verve, sans couleur: 
c'est celui de d*Alembert, et da géo- 
mètre; large, majestueux, harmo- 
nieux, abondant, noble, plein d*ima- 
ges : c'est celui de Buffon ; un troi- 
sième est véhément , il touche , il 
trouble, il agite, il incline à la ten- 
dresse, à l'indignation, il élève ou 
calme les passions : c'est celui de 
Rousseau, II, 339. — Rien n*est plus 
rare que le style : là où il n'y a point 
de fond, il ne peut y en avoir, V, 335. 

— Quand le style est bon, il n'y a 
point de mot oisif, 236. — Comparai- 
son tirée du texte de Virgile et de sa 
traduction par l'abbé Desfontaines,t6ù/. 

SoARD {J.'B. -Antoine) f littérateur. — 
Mot sanglant qu'il adresse à Tabbé 
Morellet, VI, 396. — A parlé avec 
éloge des Salons de Diderot, VIII, 
391. — Brouillerie dont il parait avoir 
été la cause, XIX, 78. — Sa canrer- 
sation avec Diderot, aux Tuileries^ 
79 ~ Autre conversation, 92. — Mot 
de lui au président de Montesquieu 
sur la confession, 134. — Il obtient, 
avec l'abbé Arnaud, la rédaction de 
la Gazette de France, 140. — Son 
mariage. Son caractère, 217. — Il 
décric la baronne d'Holbach dans 
l'esprit de son ami Digeon, XJX, 258. 

— Diderot lui envoie une lettre 
de réprimande. A quelle occasion, 
271. — Lettre inédite de Diderot à 
lui adressée, 473. — Autre lettre ioé- 
dite, 500. 



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ET ANALYTIQUE. 



427 



Siiblime. — Quels sujets le font naître, 
XI, 146. 

* Subvenir, — Acception grammaticale 
de ce mot, XVII, 231. 

SuéToiiB, biographe latin. — Cité, III, 
20, 27, 31, 33, 45, 52, 59, 131,132, 
170, 171, 172,174. 

Suffisance {de la), de la religion natu- 
relle, I, 259. — Notice préliminaire, 
260. — Cet ouvrage de Diderot, attribué 
%tort à VauFonargues, 260. 

Suicide. — Moyen efficace employé par 
les magistrats de Milet pour arrêter, 
chez les femmes, le penchant au sui- 
cide, II, 257. — Ses causes princi- 
pales, III, 241. — Celui de Thomme 
de bien est un crime de lèse-société, 
253. — Voyez Spleen et Vie, 

* Ce qu*il est et ce qu'on entend ordi- 
nairement par ce mot, XVII, 231. — 
La moralité du suicide est contre la 
loi de la nature, et pourquoi, ibid, — 
Des différents cas dans lesquels le 
suicide est permis, 232. — Ce qu'on 
entend par suicide indirect, 233. — 
Le suicide a toujours été un sujet do 
contestation parmi les anciens philo- 
sophes, 234. — Il n'est point défendu 
dans rÉcriture sainte, d'après le 
docteur Donne, ibid. -^ Exemple d'un 
suicide mémorable à Londres, 237. 

SmuDS, amant de Messaline. — Con- 
"^^^tribue à l'exil de Sénèque par Claude, 

- III, 39. — Se fait le dénonciateur de 
tous ceux qui, ayant dédaigné les 
faveurs de Messaline, ont encouru sa 
haine, 41. — Notice sur ce misérable 
détracteur do Sénèque, 86 et suiv. — 
Cité, 152, 153, 371. 

ScissBT {Richard), philosophe scolasti- 
que. — Mérite d'être nommé parmi 
les inventeurs de l'algèbre, XVII, 106. 
— Suivit la philosophie d'Aristote, 
107. — Traite, dans son Calculateur, 
de l'intensité et de la rémission, ibid. 
Suite deV Apologie de Vabbé de Prades, 
en réponse à l'instruction pastorale 
de révêque d'Auxerre (Ch. de Caylus), 
I, 429. — Notice préliminaire, 431.— 
Avertissement de l'auteur, 439. 

SoLAMBK. — Non donné au cardinal 
Fleury dans les Bijoux indiscrets ; 



on annonce.sa mort, IV, 375. — Son 
caractère, ibid. — Ce qui arrive à son 
oraison funèbre, 376. 

SuNNi. — Notable chinois, neveu de Con- 
fucius ; événement remarquable de sa 
vie, IX, 467, 468. 

Superstitieux. -^ Co qu'ils sont dans 
la société, VI, 368. — Le superstitieux 
est nécessairement fanatique, ibid. — 
C'est l'être le moins touché du vrai, 
du bon et du beau ; il a la vue trou- 
ble, VII, 389. 

Superstition (la). — Est plus injurieuse à 
Dieu que l'athéisme, 1, 130. — Ce que 
dit Plutarque à ce sujet, ibid. — Le 
Dieu du superstitieux est un être 
d'imagination, ibid, et III, 490. — Est 
une des passions propres à l'espèce 
humaine, VI, 368. ^ 

Supplément au voyage de Bougainville^ 
II, 193. — Notice préliminaire, 195. 

— Jugement sur cet écrit, 196-197. 

— Cette histoire cTune nation, ou pour 
mieux dire d*une famille, ne peut être 
l'objet d'une analyse; il faut la lire 
en enUer, 195 à 250. 

Sur la princesse Dashkoff.^ XVil, 487. 

ScjssY (M. de).— Ce qu'on lui écrit de 
Lisbonne à propos des jésuites du 
Portugal, XVIIl, 410. 

SiivÉE (Joseph-Benoit), élève de Bache- 
lier. — Expose, au Salon de 1781, une 
Vestale qui rallume le feu sacré, com- 
position froide ; un tableau allégorique 
sur la Liberté accordée aux ar^,com- 
positioii agréable,mais d'un faible effet; 
une Visitation de la Sainte Vierge, 
diversement jugée , Xli, 50-51. 

Suzanne {la chaste), sujet de tableau. — 
Traité par Carie Van Loo, X, 242. — 
Par de Troy, 244. — Par un grand 
nombre d'artistes, ibid. — Par Bour- 
don, avec une grande supériorité, 245. 

— Dans un tableau de Lagrenée, ex- 
posé en 1767, XI, 54. 

Suzanne. — Ses amours avec Jacques 

le Fataliste, VI, 212. 
Sdzanne Saulibr. — Voyez Simonin {Marie 

Suzanne). 
Swift {Jonathan,) auteur des Voyages de 

Gulliver. — Jugement qu'il porte sur 

AsGiL, TiNDAL et ToLAND, déistos ou 



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428 



TABLE GÉNÉRALE 



renégats incrédules , ses contempo- 
rains, I, 15. — Le caractère philoso- 
phique de ses ouvrages n*est pas sans 
avoir des dangers pour l*autcur, 185. 

— Parmi les auteurs de sa nationa- 
lité, personne n*a eu de Thumour à 
un plus haut point que lui, XV, 147. 

SvLLA. — Son indigence cause de sa for- 
tune ; elle le rendit audacieui, 11,461. 
^y/vair», opéra-comique do Marmontel. 

— Sujet emprunté à VÈrcute de Sa- 
lomon Gessner, VIII, 20. 

Sylvestre II, pape; d'abord archevêque 
de Reims sous le nom de Gerbert, 
XV, 301. 

Sylvia et Molhésof, nouvelle publiée 
par Dorât à la suite de son drame les 
Deux Reines. — Grimm dit que Dorât 
a pris ce sujet à Diderot, VIII, 4. 

Sylvie^ tragédie en un acte et en prose, 
par Landois. — Ouvrage cité par Di- 
derot, VII, 6. 

Symétrie.'^ Ce qui la constitue, I, 405. 

— Dans les tableaux, la symétrie ne 
convient qu'aux grandes masses d'ar- 
chitecture, X, 367. — Est bannie de 
tous les genres de peinture, XII, 80. 

Synésius^ évèque de Ptolémals. — Lettre 
admirable de modestie, qu'il adresse 
à son frère, XV, Î95. — Ses ouvrages 
se trouvent recueillis dans la Biblio- 
thèque des Pères de rÊglise^ 298. — 
Quoique infecté de platonisme, il fut 
revêtu de la dignité épiscopale, en rai- 
son de la sainteté de ses mœurs, ibid. 

Syn-mo. — C'est avec lui que commence 
l'histoire du Japon, XV, 266. 

Synonymes français {les)., ouvrage de 
Tabbé Girard. — Sont un chef d'œu- 
vre original de finesse, de bon goût 
et de morale, III, 407. — La conti- 
nuation de cet ouvrage serait bien 
digne de quelque membre de l'Acadé- 
mie, XIII, 269. — Observations sur ces 
nuances d'expression qu'on rencontre 
dans toutes les langues, XIV, 447. 

Système figuré des connaissances hu- 
maines. — Arbre du chancelier Bacon, 
XIII, 165. 

Système général de la connaissance hu- 
maine, suivant le chancelier Bacon, 
XIII, 160. 



Système de la nature (/«), ouvrage 
publié en 1770, sous le pseudonyme 
de Mirabaud, parle baron d'Holbach. 

— Est en grande partie l'œuvre de 
Diderot, I, xvii ; II, 398. 

Système de lecture (Nouveau) applica- 
ble à toutes les langues. — Analyse 
de cette méthode ; son résulut, VI, 435. 

Systèmes de musique des anciens peuples. 

— Examen d'un mémoire de l'abbé 
Roussier sur ce sujet, IX, 443. 



Tabernacle. — Mofse y renferme la loi 
écrite {le Décalogue}^ I, 202. 

Table Isiaque. — Une des antiquités 
égyptiennes les plus remarquables 
qui existent encore; histoire de sa 
conservation, XIV, 394. 

Tableaux sur le théâtre. — En quoi iln 
diffèrent des coups de théâtre, VII, 94. 

Tableaux. — Du caractère que doivent 
avoir ceux dont on décore les temples, 
X, 390. — Ceux d'un mérite réel ac- 
quièrent avec le temps une immense 
valeur, XI, 5. — Les Boucher, 
J. Vemet, Casanove, Loutherfoour^, 
Chardin, Corrége donnés en exemple, 
ibid. —Le dédain, que certains ama- 
teurs affichent pour la peinture histo- 
rique , provoque la décadence de 
l'art, 8. — Se tenir aux sujets hon- 
nêtes, les tableaux licencieux ne du- 
rent pas; que sont devenues les in- 
fAmes et belles estampes de Jnles le 
Romain, d'après Arétin? 189. — Avis 
aux artistes jaloux de leur réputa- 
tion, ibid. — Idée d'une loterie de 
tableaux par souscription, 278. — 
Erreur de Webb touchant les sujets 
religieux, 344. 

Tables de la Loi. — Voyez Décalogue. 

Tablier {Prendre ou Quitter le), termes 
de convention entre Grimm et Dide- 
rot. — Leur signification, IV, S4. 

Tabooreac , ou mieux Tabouiot 
(Etienne), seigneur des Accords, au- 
teur d'un livre fort original, intitulé 
les Escraignes dijonnaises, et d'un 
autre, non moins plaisant, ayant 



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ET ANALYTIQUE. 



429 



pour titre : lei Touches et Bigarrures 
du seigneur des Accords, I, 163. — 
Le Tu es Petrus, etc., cité comme un 
calembour digne de lui, ibid, — 
Passage cité de son livre des Bigar- 
rures sur rétymologie du mot Es- 
craignes, V!, 1 18. — Curieuse inven- 
tion de cet écrivain pour apprendre 
au lecteur qu'il est Tauteur du livre 
des Bigarrures, publié anonyme, ibid. 
Tabocrot {Jehan), onde du précédent. 

— Ses ouvrages, VI, 118. 

Tache noire. — Péché originel, I, 201. 

— Moyen employé pour l'effacer, 202. 

— Voyez Péché originel, 

TAcrTE, historien latin. — Est celui de 
tous les auteurs que l^s p9nseurs 
estiment le plus, I, 302. — Diderot 
le bl&me d'avoir loué le poète Lucain, 
III, 20. — Tacite parle d'une manière 
équivoque d'Annœus Mêla, père de Lu- 
cain, 21. — Cité, III, 21, 22, 23, 25, 
35, 41,42, 43, 44, 46, 48, 49, .51, 
52, 53, 58, 59, 61, 62, 63, li. — Por- 
trait qu'il fait d'un stoïcien hypocrite, 
77. — Sénèque est son héros, 79, — 
Son récit des miracles de Vespasien, 
262-203. — Est un homme de génie, 
536. — Est le Rembrandt de la litté- 
rature, XII, 105 
Tact. -— Il y a un tact moral qui 
s'étend à tout et que le méchant n'a 
point, VU, 126. 
Taîti ou Otahiti, l'une des îles de la 
Société. — Bougainville y aborde, II, 
203. — Effets de sa prise de posses- 
sion, ibid. — Fête de l'émancipation 
des sexes, 230. — L'état de courti- 
sane y est fort honoré, IV, 197. 
Talents {les) considérés dans leurs rap- 
ports avec la société et le bonheur. — 
Pièce de vers de La Harpe, VI, 421. 
— Examen de cet ouvrage, couronné 
par l'Académie française, ibid. 
Talmud. — Ancien recueil des lois, des 
coutumes et des traditions juives, 
XV, 360. — Quels en furent les au- 
teurs, ibid. — Jugements divers 
portés sur cet ouvrage, 362. 
Tauponnbt (l'abbé), pseudonyme de 
Voltaire. — C'est sous ce nom que le 
grand écrivain publia, en 1769, les 



Lettres d*Amabed, VI, 366. —Compte 
rendu de cet ouvrage, ibid. 
Tancrède, tragédie de Voltaire. — 
M'^* Clairon joue mal k la première 
représentation, XVIII, 482. — Cri- 
tique de cette pièce, XIX, 456. — 
Pathétique auquel atteint M'^' Clairon 
dans son rôle, 457. 
Tanié. — Cité, II, 249. — Histoire de 
ce personnage, V, 313. — Son amour 
pour la belle Alsacienne, M"*« Rey- 
mer, t6td. — L'abandonne par dévoue- 
ment et part pour Saint-Domingue, 
314. — Entre au Conseil souverain 
du Cap, et revient en France après 
une séparation de neuf à dix ans, ibid. 
— Ses envois annuels d'argent à 
M'"« Re^mer et ses présents au re- 
tour, ibid. — M. de Maurcpas, mi- 
nistre de la marine, le désigne pour 
un poste de confiance, 316. — L'ar- 
tiflcieuse Reymer l'oblige à accepter, 
317. — H part, arrive à Saint-Péters- 
bourg, où il meurt au bout de trois 
jours, ibid. 
Tanzaï et Néadarné, histoire japonaise, 
d'abord publiée sous le titre de VÊcu- 
moire, — Cette satire du cardinal de 
Rohan, delà Constitution Unigenitus, 
et de la duchesse du Maine, motive 
l'emprisonnement de Crébillon le fils, 
son auteur, I, 237, alinéa 7. 
Tapisseries des Gobelins. — Un Portrait 
du roi, d'après le tableau de Michel 
Van Loo, exposé au Salon de 1763, y 
laisse une foule de spectateurs con- 
vaincus qu'ils voient un morceau de 
peinture, X, 225. — Au Salon 
de 1769, la môme illusion se produit 
en voyant les Portraits du roi et de 
la reine, XI, 458. — Description de 
six projets conçus et proposés par 
Grimm et Diderot, XllI, 10, 12. 
Taraval {Hugues). — Expose, au Salon 
de 1765, une Apothéose de saint 
Augustin, tableau bien dans quelques 
détails, mal dans l'ensemble, X, 411. 
— Une Vénus et Adonis, ibid. — Une 
Génoise qui s'est endormie sur son 
ouvrage, une Académie, plusieurs 
Têtes, le tout d'une grande médio- 
crité, 412. — Son tableau de Vénus 



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430 



TABLE GÉNÉRALE 



H A d omiê testai l'admiration du 
comte de Creuti, XI» 95^-96. ^ Le 
Repas de TankUê^ tableau que cet 
artiste expose au Salon de 1707, eai 
un exemple complet du défaut d'unité, 
298-299. — Ses autres tableaux, au 
même Salon, sont : Vénus et Adonis, 
299; — Une Jeune fille agaçant son 
chien devant un miroir, ibid.; — Une 
Tête de Bacchante , ibid.; — Hercule 
enfant étouffant des serpents, 300. — 
Bon peintre, et dont le talent en à 
peu près ce qu'il sera, 307. — Le 
Triomphe de Bacchus, qu'il envoie au 
Salon de 1709, est aujourd'hui placé 
au Louvre, dans la galerie d'Apollon, 
436. — N'expose pas en 1771,532. — 
Une Assomption de la Vierge, qu'il 
expose en 1775, tableau sans effet, 
mal composé, mal colorié, XII, 18. — 
Six tableaux qu'il expose au Salon 
de 1781, tous mauvais, 40. 

Targbt. — Diderot prie l'abbé Le Mon- 
nier de solliciter auprds de lui pour 
Vallet de Fayolle, XIX, 373. 

Tarquin l'Ancien, cinquième roi de 
Rome. — Croit à la science des au- 
gures, et se déclare leur protecteur, 
1, 147. — Fait élever une statue au 
devin Navius, ibid, 

Tartini (Joseph), musicien célèbre. — 
Compose dans un songe le morceau 
remarquable connu j sous le nom de 
Sonate du Diable, 11,452. 

Tartuffe (le), comédie de Molière, citée 
comme exemple de l'inutilité de l'ex- 
position dans la comédie, VII, 340. — 
Dans toute pièce bien conduite, l'ex- 
position se fait à mesure que le drame 
s'accomplit, ibid. 

Taschereau (Jules- Antoine), littérateur. 

— Insère, dans la Revue rétrospective 
de 1834, le texte définitif de la comé- 
die de Diderot intitulée Est-il bon ? 
Est-il méchant? VIII, 137. — Juge- 
ment qu'il porte sur cet ouvrage, 142- 
143. — Anecdote qu'il rapporte au 
sujet de l'acteur Mole, 346. — Est 
chargé par MM. Sautelet et Paulin de 
surveiller l'impression de leur édition 
des OEuvres de Diderot, XVIII, 351. 

— Est interrompu dans cette publia 1 



cation, et prie BL A. Chaude de la 
terminer, ibid. 

Tasse (le), poète iulien. — Endroit de 
ta Jérusalem qui ne le cède en rien 
aoxvu* livre dlIoQière, I, 424. 

Tastb (doiB LomU la), bénédictin. — 
Cité I, 439. — Note kMgr»|ihiqae sar 
cet évoque, VI, 268. 

Tatien, philosophe platonicâeii da 
II* siècle. — Devenu disciple 
de Saint-Justin, il embrasse le cbris- 
tianisme, XV, 291. — Sa doctrine^ 
mêlée de philosophie orientale et égyp- 
tienne, le fait rejeter comme héréti- 
que, 292. — Système de cette hérésie 
dite des encratites ou des émanations, 
ibid, 

Tatlor (Brook), géomètre anglais. — 
Sa solution du problème des vibra- 
tions, IX, 87. — Cette solutioo re- 
pose sur deux faits d'expériences, 88. 

— Deux axes étant donnés, décrire sa 
courbe musicale, 92. — Cas où ses 
formules sont bonnes, 97. 

Télémaque. — Citation empruntée à cet 
ouvrage, comme preuve de la facilité 
avec laquelle le romancier produit 
l'illusion, si difficile pour le poète 
dramatique, VII, 331 . 

TéL^siDs (Bernardinus), philosophe na- 
politain. — Notice sur lui, XVI, 199. 

— Principes de sa physique, 200. 
Témoins, — Leur diversité, leur valeur, 

III, 465. 
Tempérament, — Source des bons oa 
mauvais penchants de l'homme, 1,30. 

— Son influence sur tous les actes de 
la vie humaine, 86. — Les affecdons 
sociales le modifient, 87. — La reli- 
gion lui est favorable ou contraire 
selon l'emploi qu'on en fait, ibid. — 
Son influence sur le caractère, II, 
385. ^ 

Tempérance. — Ses avantages, I, 109. 
Temple du bonheur (le), titre d'un ou- 
vrage de Dreux du Radier, VI, 438. 

— La boutade de Diderot ne s'applique 
probablement pas à ce livre, t6À2. 
(note). 

TBfiaN (Ctaudine-Alexandrine GuéaiN 
de), mère de d'Alembert, II, 109. — 
C'est elle, croit-on, que Diderot nomme 



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ET ANALYTIQUE, 



&31 



Tbélis dans les Bijoux indiscrets, IV, 
218, 222. — Auteur des Mémoires du 
comte de Comminges', avait eu pour 
collaborateur d'Argental et Pont de 
Vejle, ses neveux, dans la composition 
de ce roman, X, 286. 

Tendresse maternelle . — Elle a des bor- 
nes prescrites, au delà desquelles elle 
dégénère en vice, I, 31. 

TéNiERS {David) le Jeune. — Les ta- 
bleaux de cepeintre peuvent être mis 
sur des toiles de la plus grande di- 
mension, XI, 460. — Rend la nature 
telle qu'elle est, ibid, — Ordonnance 
toujours vraie du nombre prodigieux 
de figures qu'il emploie dans ses Ker- 
messes, XII, 97. — A iîedt la satire la 
meilleure et la plus forte des repous- 
soirs, 100. — La naïveté de ses com- 
positions les sauve du dédain, 122. 

• Tenir. — Acceptions diverses de ce 
mot, XVII, 237. 

Terburg (Gérard), peintre hollandais.— 
Son tableau Vlnstruction paternelle, 
admirablement gravé par Georges 
Wille, est représenté à l'exposition de 
1767, XI, 365. 

TÉRENCB, poète comique latin. — Ré- 
flexions sur cet écrivain, V, 228 et 
5i4i(;. — Jugement de M. Villemain 
sur l'écrit de Diderot, ibid, — Esclave 
du sénateur Terentius Lucanus, Té- 
rence fut un des plus beaux génies 
de Rome, ibid. — Ce qui lui arriva 
lorsqu'il alla présenter son Andrienne 
à l'édile Acilius, 230. — Toutesses co- 
médies applaudies, ibid. — Erreur de 
Montaigne à son égard, 231. — Tout 
l'honneur de ses comédies lui appar- 
tient sans partage, 232. — Est le pre- 
mier des poètes comiques pour les 
mœurs, ibid. — Parfait modèle à sui- 
vre, 234. — C'est une tâche hardie 
que la traduction de ses œuvres, 235. 
— Cicéron et Quintilien trouvent en 
lui toutes les délicatesses de la langue 
latine, ibid, — Colman, auteur co- 
mique anglais a donné, en 1735, une 
très-bonne traduction de son théâtre, 
237. — Sa pièce intitulée VHécyre, 
caractérise le genre sérieux qui man- 
que à notre théâtre, VJI, 135, — Dé- 



faut de son Héautontimoruménos,\^, 
317. — Voyez V Andrienne. — Est uni- 
que dans ses récits, 367. — A des 
audaces que nos préjugés repoussent, 
ibid. 

1 Térentia, tragédie. — Plan de cet ou- 
vrage, VIII, 285-336. 

Temate, l'une des îles Moluques. — 
Singulier culte de ses habitants dans 
les temps anciens, 1, 160. 

Terre. — Ce qu'elle est suivant Buffon, 
II, 27. — Conjectures proposées par 
Diderot, ibid. 

TeiTe promise. — Le conducteur de 
ceux qui devaient l'occuper (Moïse) 
les abandonne, 1, 203. — Recomman* 
dation qu'il fait avant de s'éloigner, 
ibid. 

Tbrtollten, docteur de l'Église. — A 
loué l'éclatante piété de Sénèque, III, 
187. — Erreurs dans lesquelles il est 
tombé touchant la nature divine, XV, 
293. 

Testalunga, brigand sicilien, V, 267. 

Testament {Ancien). — Voyez Bible. 

Testament {Nouveau). — Voyez Évan- 
gile. 

Testament du curé Meslier, — Voyez 
Bon Sens {le). 

Testament d'Eudamidas (le), tableau de 
Nicolas Poussin, XI, 304. — Descrip- 
tion de ce tableau, XII, 102. 

Tête. — Son examen physiologique, IX, 
308. 

Thabit, philosophe musulman, XV1I,41. 

Thalès, l'un des Sept Sages de la Grèce, 
XV, 59. — Fut le fondateur de la secte 
ionique, ibid. et 64. — Mérita entre 
tous d'être appelé philosophe, ibid. 
— Suite de ses successeurs, ibid. — 
Aristote le dit auteur de VHylopa^ 
thianisme, XV, 148. — Cicéron, Dio- 
gèno Laerce et Clément d'Alexandrie 
réfutent l'opinion d'Aristote, 149. ^ 
Notice sur sa vie et exposé de sa doc- 
trine, 244-252. 

Thamyrts, poète grec, né en Thrace, 
disciple de Linus, XV, 49. — Suc- 
cède à Musée dans l'histoire fabu- 
leuse, 54. 

Théâtrale {action).— Son imperfection» 
VII, 95. 



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TABLE GÉNÉRALE 



Théâtre. — Des tableaux et des coupt 
de ihé&tre, VII, 94. — Paris n'avait, 
en 1757, que trois théâtres, 124. 

Théâtre anglais, — Compte rendu d'un 
volume de ce théâtre, traduit par 
par M"»» Riccoboni, VIII, 465. 

Thébains. — Voyez Ménippe. 

The Gamester. — Voyez Joueur (le). 

Théisme, — Est le fondement de toute 
religion, I. 14. — 11 favorise la vertu, 
52. 

Théiste. — En quoi il diffère du déiste, 
I. 13, — Il croit en Dieu et est près 
d*admettre la révélation, ihid, — En 
anglais le mot theist désigne indis- 
tinctement déiste et théiste, ibid. — 
Cette confusion révolte milord Shaf- 
tesbury, qui ne peut souffrir qu*on 
donne à une troupe dMmpies le nom 
de théistes, le plus auguste de tous 
les noms, ibid,, 14. — Le théiste 
n'est pas encore chrétien, mais il est 
sur la voie pour le devenir, ibid. — 
Sa croyance, 2L — Est fortement 
persuadé de la prééminence d'un Être 
tout-puissant, 52. — Ses motifs d*es- 
pérance d'une vie à venir, 00, à la 
note. 

TuéLts, personnage des Bijoux indis- 
crets, présumé M*"* de Tencin, IV, 
218. — Mangogul lui fait visite, ibid. 

— Subit l'essai de l'anneau magique; 
ses indiscrétions, 210. — Avoue et 
confesse Zermounzald, Cacil, Jékia, 
Almanoum, Jasub, Séliin, Manzora, 
Neréskim, ibid. — Tout cela pendant 
que Sambuco, sonmari (M"* de Ten- 
cin n'ayant pas été mariée, l'auteur 
a-t-il voulu par ce moyen se défen- 
dre de toute application?) eniièromeot 
occupé des détails de la guerre, ne 
soupçonne nullement sa trahison, 220. 

— Suite non interrompue de ses 
aventui-es et de ses scandaleuses ré- 
vélations, 221-22-2. 

Thème et Version. — Note de M. Guizot 
sur ce sujet, III, 474. — Leur étude 
simultanée est obligatoire pour arri- 
ver à la connaissance d*une langue, 
478. 

TnéiiisEUL DE Saint - Hyacinthe. — 

Voyez CORDORNIER. 



' Théocratie. — Ce que l'on nomme 
ainsi, XVII, 238. — Le peuple hé- 
breux nous fournit le seul exemple 
d'une vraie théocratie, ibid. — Peu- 
ples divers chez qui elle a été établie, 
2i0. — Premier gouvernement que 
les nations aient adopté, 241. 

Théocritf, po€te grec. — Place distin- 
guée qu'il occupe dans l'estime de Di- 
derot, XII, 75. 

THéOGNis, poéie goomique, né à Mé* 
gare, XV, 63. — Eut une grande in- 
fluence sur le gouvernement de Thè- 
bes, ibid. 

Théologie. — En quelles limites peut 
se renfermer son étude, III, 513. — 
Ouvrages à consulter, ibid. — Il fact 
deux chaires de théologie dogma- 
tique, 514. — Enseignement de cha- 
que professeur, 515. 

Théologie en QuenouilU {la), ou la 
Femme docteur, comédie du Père 
Bougeant, V, 372 — Cet ouvrage a 
fourni à Palis^^ot l'idée de sa comédie 
des Philosophes, ibid. et 440. 

Théologiens (les).— Sont impuissants 
à accorder le dogme des peines éter- 
nelles avec la miséricorde inflnie de 
Dieu, I, 165. — Définition du théolo- 
gien, 159. — Sont ennemis de la 
plaisanterie, 186. — Voyez Cierge, 
Guides, Prêtres. 

THéoPHiLB, évoque d'Antiorhe. — En 
quelle circonstance ce philosophe pla- 
tonicien se convertit au christianisme, 
XV, 292. — Sa conformité d'idées 
avec Platon dans l'interprétation du 
mot Xoyoc, ibid. — Consacre le ma- 
riage de Synésius, et le fait évèque de 
Ptoléinaïs, 296, 298. 

Th^ophraste, philosophe péripatéticien, 
successeur d'Aristôte, XVI, 245. — 
Ses principes philosophiques, ibid. — 
Meurt à l'&ge de quatre-vingt-cinq 
ans, 246. 

TnéopHRASTE, La BauTènB, MouèaE. — 
Excellents livres; meilleurs qu'on ne 
pense; mais qui sait les lire? V, 442. 
— Ce qu'on y recherche et ce qu'on 
en retire, tbid., 413. 

* Tliéosophes {Philosophie des). — Ils se 
prétendent éclairés par un principe 



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ET ANALYTIQUE. 



iS3 



intérieur suniatarel et divin, XVII, 
942. — Un mot sar les pressenti- 
ments, ibid, et suiv. — Les théoso- 
pbes ont tous été chimistes; s'appe- 
laient les philostfphês par le feu, 244. 
~~ Principaux sectateurs de leur doc* 
trine, ibid. et suiv. — Principaux 
axiomes de la doctrine de Paracelse, 
249 et suiv. — Principes de Boehmius, 
25A. — Principes de la philosophie 
de Van Helmont, 259 et suiv. — Les 
théosophes ne devaient leur pénétra- 
tion extraordinaire qu*à quelque dé- 
rangement périodique de la machine, 
265. — Quelle était la philosophie de 
la société des Rose-Croix, 208. — 
ConciusioB de cet article, ibid. 

Thérapeutes. — Nom donné à une secte 
de ^ifs Esséniens. — Leur vie con- 
templative écrite par Philon, XV, 
352. — Considérés par Ëusèbe, par 
saint Jérôme et le P. Montfaucon, 
comme les premiers instituteurs de 
la vie monastique, ibid. 

Tberoouche (Anne-Dorothée Lisiewska, 
damq), peintre du roi de Prusse. — 
Son tableau de CiéopAire fait Tadmi- 
ration de Diderot, XI, 95. — Expose, 
au Salon (le 1767, son tableau de ré- 
ception à TAcadémie de France 
comme peintre de genre. Description 
de ce médiocre morceau, conservé au 
Louvre sous le numéro 576 de TÉcole 
française, 256. — Un tableau de Ju- 
piter métamorphosé en Pan, qui sur- 
prend Antiope endormie, qu'elle avait 
préparé pour ce Salon, est refusé par 
le comité, 258,259. — Service que Di- 
derot lui rend à cette occasion, ibid. 
^ Les portraits qu'elle expose au 
même Salon sont froids et sans autre 
mérite que la ressemblance, celui de 
Diderot excepté, qui est d'un faire 
remarquable, 260. — Plaisante anec- 
dote touchant ce dernier, ibid. — Se 

< montre ingrate k Tégard de Diderot, 
262. — Cette indigne Prussienne a la 
tête folle et le cœur dépravé, 263. — 
Jugement sur sa personne et son ta- 
lent, 307. — Il faut compter comme 
ses meilleurs tableaux une Femme 
de distinction qui secourt la peinture 



découragée, et un Grand Seigneur qui 
ne dédaignepas d'entrer dans la chau- 
mière d'un malheureux, envoyés ano- 
nymes à l'Exposition de 1767, 344. — 
Ce que Diderot écrit à son sujet dans 
une lettre à Falconet, XYIII, 254-284. 

— Diderot écrit à W^ Volland que 
cette femme le rendra fou, XIX, 296. 

— Elle est partie pour Bruxelles, 302. 

— Mauvais état de ses affaires, 305. — 
Auteur d'une miniature de Diderot, 
XX, 415. 

TnéaisB (sainte). — Cause de son exal- 
Ution, 11, 256. 

TnéakSE (sœur), religieuse du couvent 
Sainte-Eutroped'ArpaJon, V,112.— Ses 
alarmes à l'arrivée de Suzanne Simo- 
nin ( la Religieuse), 113 et suiv. — 
Discours que lui tient la supérieure, 
116. — Son entrée extravagante chez la 
supérieure, 118. — Ses aveux mC^lcs de 
réticences, 11 9. — Ses questions à Su- 
zanne au sujet d'une longue visite chez 
la supérieure, 123. —Surprend la su- 
périeure en visite nocturne chez Su- 
zanne, 134. — La supérieure entre chez 
elle, et y passe le reste de la nuit, 135. 

Thérèse philosophe. — Écrit attribué à 
Diderot, XX, 97. — Autres auteurs à 
qui Ton attribue la paternité du cet 

. ouvrage, ibid. 

Thèse de Vabbé de Brades. — Suspecte 
en raison des liaisons du soutenant 
avec les auteurs de VEnclyclopédie, 
I, 445. — Est considérée par ses ad- 
versaires comme le résultat d*un com- 
plot, ibid. — Apologie de cette thèse , 
442-484. 

TuiA, jeune Taîtienne. — Sa rencontre 
avec le P. Lavaisse, aumônier de la 
frégate la Boudeuse, II, 221. 

Thibaut, comte de Champagne. — Part 
pour la Terre-Sainte, d'où il revient 
laissant prisonniers les chevaliers qui 
l'avaient accompagné, XIV, 2i9. 

TniBtts ( baron Crozat de), amateur de 
tableaux. — A sa mort, Diderot est 
choisi pour expert de la vent*; de son 
cabinet à l'impératrice Catherine II, 
VIII, 391. — Comment est composé 
son cabinet, combien il coûte à l'impé- 
ratrice, XVIII, 328. 

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434 



TABLE GÉNÉRALE 



TaiiuoT, ami de Voltaire. — Son carac- 
tère, XIX, 35. 

Thivyt, village de la Haute-Marne, situé 
entre Chaumont et Langres, V, 282. 

— Ce qui arriva à Didier Diderot, père 
du philosophe, à la mort du curé de 
ce village, tftid.— Découverte d'un tes- 
tament qui déshérite ses pauvres pa- 
rents et institue légataire universel 
Frémin, riche libraire de Paris, 283. 

Thocrai, philosophe persan.— Sa vie et 
sa mort, XVJI, 44,45. 

ThoMAs ( Antoine-Léonard ). — De son 
Essai sur les femmes, JI, 251. — At- 
tachait le plus grand prix à la consi- 
dération publique, 307. — Sumomque 
lui donnait Ducis, ibid, — L*homme 
de lettres le plus éloquent, Tàme la 
plus flèro et la plat digne ; dépassait 
souvent la mesure, soit dans l'éloge, 
soit dans le blâme, VI, 310.— Lettre 
de Diderot à Suard sur son Éloge du 
Dauphin, 347. — Son portrait peint 
par Duplessis est d'une remarqua- 
ble beauté, XII, 42, 43. — Il va 
<ïommencer son Csar Pierre, poème 
épique, XVIII, 103. — Désespoir que 
lui cause l'indiscrétion du baron 
d'Holbach, au sujet de son Éloge de 
DescarUSy XIX, 15i. 

Thomas d'Aquin, philosophe scolastique. 

— Professa la philosophie d'Aristote, 
XVII, 97.— Fondateur du Thomismey 
08. 

THOMAsius(/acau05),philoIogueallemand. 

— Leibnitz devient son disciple, XV, 
437. — Ne doit point être oublié 
parmi les réformateurs de la philoso- 
phie, XVII, 268. — Quels furent ses 
professeurs, 260. — Études auxquelles 
il se livre, ibid. — S'attire des haines 
sourdes par sa liberté de penser, 270. 

— Ouvre une école à Halle, qui de- 
vient très-fréquentée, 271. — Ce qu'il 
expose dans ses différents ouvrages, t6û/. 

— Devint théosophe, 273. — Fut un 
homme aussi estimable par ses vertus 
que par ses talents, ibid. — Où et 
quand il mourut, 300. 

* Thomasius {philosophie de)^ XVII» 268. 

— Principes généraux de cette philo- 
sophie, 273.— Principes de la logique I 



de Thomasius, 281 • — Principes de sa 
pneumatologie, 285. — Principe» de 
sa morale, 285.— Principes de sa ju- 
risprudence divine, 290. 

Thomistes, philosophes de la secte de 
Thomas d'Aquln.— Ont toujours sou- 
tenu le système de la prémotion, XVI, 
392. — Pour quelles raisons, ibid, 

TaoMsoN (James) poète anglais.— Auteur 
des Nuits d'Young, ouvrage traduit 
par Le Tourneur, IX, 451. 

ThophaIl, philosophe musulman né à 
Séville, XVII, 46.— Admet les quatre 
qualités des péripatéticiens, 60. — Sa 
physique et sa métaphysique, 61. 

Thob, divinité Scandinave, fils d*Odin 
etdeFrigga, XVI, 157. 

Thou {Christophe de), premier président 
au parlement de Paris. — Excuse le 
massacre de la Saint^Barthélemy, DI^ 
118. 

Thts {Antoine de) , philologue hollan- 
dais. — Auteur à consulter pour la 
connaissance de la législation de l'an- 
tiquité, III, 506. 

TisiSaB, empereur romain. — Examen 
du l'ègne de ce tyran, 1, 118. — Fait 
violer par le bourreau la fille de 
Séjan, et appelle cela respecter la 
loi, II, 469. — Traits distincUfe de son 
caractère, 473. — Réponse judicieuse 
qu'il fait au Sénat, 475.— Sa position 
après la révolte de l'Illyrie, semblable 
à celle de Catherine de Russie api^s 
la révolution, 484. — Se joue aoda- 
cieusement des lois, 50O. — Garde le 
silence dans le Sénat discutant des 
questions qui Tintéressaient, ibid. — 
Défend par un sage édit l'usage du 
baiser de cérémoniey que les Romains 
se donnaient tous les Jours, à leur 
première rencontre, III, 145, et IX, 
473. 

TiGBLUN {Sofenius Tigellinus), favori et 
ministre de Néron. — Mêla lui laisse 
par son testament de grandes sommes 
pour assurer le reste de ses richesses 
à ses héritiers légitimes, III, 22. 

TiMéB le LocrieHf philosophe pythago- 
ricien, XVI, 530. 

TnfocsATB, philosophe grec. — Son ex. 
slamition à la vue d'un spectacle 



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ET ANALYTIQUE. 



435 



d'où la sévérité de son caractère 
l'avait toujours éloigné, VII, 104, ^05. 

Timon, misanthrope grec. — Les dispu- 
tes de Xénophane de Colophone avec 
les philosophes de son temps ont 
servi d'aliment à sa mauvaise hu- 
meur, XIV, 390. — Disciple de So- 
crate. Jugement sur lui, XVII, 166. 

TmoN le PfUiasiên, philosophe scepti- 
que, soctateur du Pyrrhonisme. — 
Notice sur lui, XVI, 474. 

Tpsdal {Matthieu) fameux déiste anglais. 
— Jugement porté sur ce ministre 
protestant, soit comme écrivain, soit 
comme philosophe^ par Swift, Fau- 
teur de Gulliver^ I, 15. 

Ti\TORET (Jacques Robusti, dit le). ^ 
.Bianière dont cet artiste célëhre pei- 
gnait, XII, 105. 

Tirades. — Très-applaudies dans les 
pièces de théâtre, elles sont souvent du 
plus mauvais goût, VII, 106. 

TiBÉsus. — Personnage mythologique du 
poème de Blalfilàtre, Narcisse dans 
Nie de Vénus, VI, 355, 356, 357, 358, 
359, 360. 

TiUDATE î*% roi d'Arménie. — Vient à 
Rome demander la protection de 
Néron, III, 63. — Insolente réponse de 
l'empereur, ibid. et 64. 

Tissu cellulaire, ^ Sa composition, ses 
fonctions, IX, 280, 281. — Toute 
nutrition tend à Tengendrer, ibid, 

Trra-LivB. — Est uu bel et majestueux 
écrivain, mais n'est pas un homme de 
génie, III, 536. 

Tocane^ I, 219, alinéa 10. — Ce mot est 
synonyme de Caprice, Boutade, Fan- 
taisie, etc. 

Toilette, — Principale occupation des 
habitués de l'Allée des Fleurs, I, 238, 
aUnéa 11. 

ToiHARD, fermier général ; renommé pour 
son avarice, VIII, 389. — Anecdote 
tirée du Journal de Barbier, ibid, — 
C'était un avare, mais ce n'était pas 
fAvare, ibid. 

ToLAND (7.), célèbre incrédule irlandais, 
d'abord catholique. — Swift, l'ingé- 
nieux auteur des Voyages de Gulliver, 
le qualifie d'homme décrié dans son 
Église, et de misérable écrivain, 1, 15 



Tolérance. — Celle du Dauphin, père 
de Louis XVI, XIX, 210. 

Tombeau des préjugés (le\ titre donné 
par le marquis d'Argenson à un ou- 
vrage resté inconnu que Diderot au- 
rait écrit en 1749 : il est probable- 
ment question de la Promenade d*un 
sceptique, 1, 278. 

Tombeau de la Sorbonne, — Écrit attri- 
bué à Voltaire et désavoué par lui, I, 
431. — Cet opuscule renferme des 
détails circonstanciés sur les per- 
sécutions dirigées contre l'abbé de 
Prades, ibid, — Citation empruntée à 
ce livre, 446. 

Ton, — Il y a dans le drame un ton 
propre à chaque caractère, VII, 362 
et suiv. (Voyez Sommaire, p. 304.) 

TooKB {William). — Auteur anglais 
qui traduit la discussion de Diderot 
et de Falconet sur le souci de l'im- 
mortalité, et la fait paraître à Londres, 
XVIII, 81. 

TopiNAMBOus. — Récit de Baumgarten 
sur les mœurs et coutumes de ce 
peuple sauvage, I, 45, à la note. 

* Torture ou Question. — Quel est son 
but, XVil, 301. — Ce qu'elle est en 
Angleterre et en France, ibid. — Ma- 
nière dont elle se donne, ibid, — Est, 
d'après La Bruyère, une invention 
sûre pour perdre un innocent à la 
complexion faible, et sauver un cou- 
pable robuste, ibid. 

Toucher. — Voyez Sens. 

Toucher (le). — Est le plus profond et le 
plus philosophe de nos sons, I, 352, 
353. — Est plus fort que la vue, IX, 
301. — Sa sensibilité explique le cas 
des chiennes qui allaitent des chats, 
ibid. — Divers exemples à l'appui de 
ce fait, ibid. — Étude physiologique 
de ce sens, 336-338. 

TouRNBMiNE (le P. de), jésuite. — Ses 
scandaleux sermons prêches en 1730, 
à Caen, XV, 280. 

TooRNBoa {Pierre Lb), littérateur fran- 
çais. — Éloge de ses traductions des 
NtUts d' Young et de la Vie de Savage^ 
IX, 451. 

TooRNBcx [Maurice), bibliophile. — 
Fournit à M. Assézat d'utiles rensoi- 



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636 



TABLE GÉNÉRALE 



gnements relatifs à Diderot, I, vi. — 
Seconde M. Assézat dans la publica- 
tion de la présente édition, XVII, 1. 

— Continue Tœuvre après la mort de 
M. Assézat, ibid, — Ce qu'il se pro- 
pose de faire pour la correspondance 
de Diderot, ibidU — Ne négligera rien 
pour que le complément de cette 
édition soit digne de Thomme qui l*a 
entreprise, 2. — Auteur des Amours 
de Diderot, XX, 143. 

Toussaint {François-Vincent), littéra- 
teur. — Partage avec Diderot et 
Eidous la traduction du Dictionnaire 
universel de médecine du docteur an- 
glais James {Robert), J, xl; XIII, 110, 

TotsTAm, marquis de Liiiery, VI, 381* 

ToDTiN {Jean), orfèvre de Châteaudin. — 
Ajoute en 1632 de grands perfection- 
nements à la peinture sur émail, 
XIV, 409. , 

ToxARis, philosophe et législateur scythe. 

— Eut en Grèce la réputation de 
grand médecin, XVII, 112. 

Traduction de l'allemand en français 
de diverses œuvres composées en vers 
et en prose, par M. Jacobi. — Critique 
de cet ouvrage, VI, 424. 

^ Traduction d'un sonnet de Crudeli, 
IX, 70. 

^ Traduction libre du commencement 
de la première satire d'Horace, IX, 42. 

Traductions, — Un poëte ne peut être 
traduit par un autre pôete, I, 376. — 
Exemples pris d'Homère, de Virgile, 
de Pétrone, de Boileau , de La 
Motte, etc., 377 à 3^0. 

Tragédie domestique ou bourgeoise, 

Difficultés attachées à ce genre de 
composition, VII, 332. — Ne doit pas 
R*ccrirc en vers, ibid. — La tragédie 
appartient plus spécialement au génie 
républicain, et la comédie, gaie sur- 
tout, au caractère monarchique, 370. 

— La vraie tragédie est encore à 
trouver, VIII, 355 et 405. 

Trahison, — Vice négatif, penchant dé- 
nature, I, 46. 

1 Train du monde {le), comédie, plan 
de cet ouvrage, VIII, 245. 

Traité des couleurs pour la peinture 
à Vémail et sur porcehine^ ouvrage 



posthume de Montamy^ XIII, 48. 
Traité des délits et des peines, par Bec- 

caria. — ^^otes de Diderot sur cet 

ouvrage, IV, 63-60. 
Traité du mélodrame, par le chevalier 

de Chastellux. — Lettre au sujet de 

cet ouvrage, VIII, 506. 
Traité d'harmonie, ouvrage de Bemetz- 

rieder. ^ Diderot Ta mis au net ; c*est 

un bel et charmant ouvrage, XX, 21 . 

— Voyez Bemetzrieder. 

Trajan, empereur romain. — Fait 
réloge des cinq premières années du 
règne de Néron, III, 60. — Fonde la 
bibliothèque Ulpienne, XIII, 445. 

^ Trajet de la Duina sur la glace, 
poésie, IX, 28, 

Tranquillité de Vàme. — Extrait analy- 
tique du Traité de Sénèque sur ce su- 
jet, III, 308-311. 

Transformisme, — Théorie moderne, II, 
58. 

Transpiration cutanée, — Elle est in- 
sensible ; ce n'est pas de la sueur, IX, 
293. 

Transposition des organes. — Exemple 
cité du charpentier J.-B. Macé, mort 
k la Charité de Paris, II, 149. 

TranssubstanticUion (la), mystère, I, 
182.— Elle établit, au moyen du ban- 
deau (la Foi), que trois personnes 
n'en font qu'une, 203. 

Tremblay {Abraham), naturaliste suisse. 

— Ses curieuses expériences sur les 
polypes d'eau douce, IX, 255. 

TnBMBLEr {Ambroise)^ naturaliste. — Sa 
découverte du polype d'eau douce, II, 
18. 

Trefnella. — Nom d'une plante aqua- 
tique, que ses singulières propriétés 
ont fait envisager comme une transi- 
tion du règne végétal au règne ani- 
mal, IX, 259. — Description de ses 
mouvements cxtraordinah'es, 260-262. 

Trempe de l'acier. — Description du 
procédé connu sous le nom de trente 
en paquet, U, 37. — Voyez ' Acier. 

Tressan {Elisabeth de Lavbrgtib, comte 
de), auteur de Tarticle Parade de 
V Encyclopédie, M, 382. — Manière 
dont il apprécie Palissot dans cet ar- 
ticle, ibid. 



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ET ANALYTIQUE. 



437 



Trévoux {Journal de)^ feuille dévouée 
aux Jésuites, XV, 284. 

Tbévodx {les Journalistes de). — Intul- 
teot périodiquement Diderot; réponses 
à leurs attaques dirigées, en avril 
1751, contre la Lettre sur les sourds et 
muets, I, 411-428. 

Trinité. — Platon considère la divinité 
sous trois aspects : la Bonté, la Sagesse 
et la Puissance; voilà la Triniié des 
chrétiens, I, IftS. — On demande si 
rinitiation la plus complète à ce mys- 
tère pent rendre un homme meilleur 
citoyen, 182. — Ce qu'elle est, 203, 

Tbiptolèmb, police les villes d'Éleusinc, 
XV, 58. 

Tristram»Shandy, roman de Sterne, VI, 
5. — Diderot s'est montré bien supé- 
rieur dans la situation qu'il emprunte 
à cet ouvrage pour l'introduire dans 
Jacques le Fataliste, 7. 

^ Trois Chapitres {les), ou la Vision de la 
nuit du mardi gras, XII, 157-170. 

Trois Poèmes (les), par M. G*-D.-C. — 
Critique de cet ouvrage, VI, 411. 

Trois Siècles de la littérature française 
(les), ouvrage de l'abbé Sabatier do 
Castres, V, 399. — La date de publi- 
cation de ce livre (1772) sert à fixer 
celle de la révision définitive que Di- 
derot fit du Seveu de Rameau, ibid. 

Tbofichin (Jean-Robert)^ jurisconsulte 
genevois. — Sa brochure intitulée 
Lettres écrites de la campagne pro- 
voque la réponse de J.-J. Rousseau 
sous le titre de Lettres de la mon^ 
tagne, IV, 72. 

TaoNcaiN (Théodore) y célèbre médecin. 

— Passait pour charlatan, VI, 112. — 
Anecdote sur ses ordonnances, 113. 

— Ses expériences sur l'inoculation, 
IX, 208. 

Troqwurs (les), opéra-comique de Dau- 
vergne, V, 487. 

Troupes auxiliaires, lisez Chartreux, 
Missionnaires, Moines, Capucins, In- 
quisiteurs, 1, 197, 198. 

Troupes séparées, lisez Docteurs, 1, 197. 

XfiCBLET (l'abbé Nicolas -Charles-Jo- 
seph), SLMiQwc d'Essais de littérature et 
de morale, — Se montre, comme ses 
devanciers, pénétré d'un profond mé- 



pris pour l'espèce humaine, IV, 90. 

Tbodaine (Daniel-Charles) y conseiller 

au Parlement, intendant d'Auvergne. 

— La Faculté de droit de Paris fait 
exécuter, par le sculpteur Le Moyne, 
son buste en marbre, XI, 348. 

Trodainb de Montigny (Jean-Charles- 
P^7f6erf).— Traduit, pour le théâtre 
particulier du duc d'Ayen, à Saint- 
Germain - en - Laye , le drame de 
Leasing, Miss Sara Sampson, VII, 17. 

— Diderot lui envoie, en 1762, un 
projet de préface pour sa traduction 
de Leasing, VIII, 434. 

TiBALcaiN, fils de Lamech. — Ne peut 
être mis au rang des grands philoso- 
phes pour avoir trouvé l'art de tra- 
vailler le fer et l'airain, XIII, 304. 

ToLL (Jethro), agronome anglais. ~~ Son 
ouvrage sur l'agriculture a été le mo- 
dèle du Traité de la culture des 
terres de Duhamel du Monceau, XIII, 
256. 

ToRCS (les). — Récit de Baumgarten sur 
les mœurs de ce peuple, I, 45 (note). 

— Gardent fidèlement les pactes Ju- 
rés, II, 497. — Observations sur 
leurs mœurs, leurs lois, par M. Por- 
ter^ IV, 78. — Leurs bibliothèques, 
XIII, 453. 

ToRENNB (Henri de la Tour d'Auver- 
gne, vicomte de), maréchal de France. 

— Fait singulier qu'on trouve ra- 
conté dans sa Vie écrite par Ramsay, 
I, 162. — Louis XIV fait déposer ses 
restes dans les tombeaux de Saint- 
Denis, II, 445. 

ToRGOT (Anne-Robert- Jacques), célèbre 
ministre. — Auteur d'un édit pour 
le rétablissement de la liberté du 
commerce des grains, II, 352. — Ce qu'il 
disait à Diderot apologiste de Sénèque, 
III, 70. — Motifs qui lui firent gar- 
der le célibat, 323. 

TuRPiN, auteur d'une Histoire civile 
et MEturelle du roycMme de Siam. — 
Examen de cet ouvrage publié en 
1771, et supprimé par arrêt du con- 
seil, VI, 420. 

TcRRETiN, citoyen de Genève, théologien 
protestant. — Preuves nombreuses 
qu'il apporte pour montrer la liberté 



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43B 



TABLE GÉNÉRALE 



comme prérogative de Tbomme, XV, 
478, 479. 

ToRSELiN, jésuite. — Son apologie de la 
Saint-Barthélémy, lU, 402, 403. 

Tyrannie, — Elle imprime un caractère 
de bassesse à toutes sortes de produc- 
tions, III, 24. — La langue môme n^est 
pas à couvert de son influence, ibid. 

Tyrans. — Leur condition malheureuse, 
III, 84. — Ne peuvent se confier ni 
dans les gens de bien, qulls éloignent, 
ni dans les méchants, qui leur res* 
tent, ibid. — Sont les plus misérables 
des hommes, 292. 

* Ce que les Grecs entendaient par le 
mot turannos^ XVII, 302. -— Il n'est 
point do flcau plus funeste qu*un ty- 
ran, ibid* — Rien n'est plus étonnant 
qu*un tyran qui meurt dans son lit, 303. 



u 



Ubbon (Emmius), philologue hollandais. 

— Auteur à consulter pour la connais- 
sance de la législation de la Grèce 
ancienne, III, 506. 

U'Kim. — Nom donné au recueil des 
plus belles maximes de rois de la 
Chine Koo, Xumet Yu, XIV, 125.— 
Est en Chine le monument littéraire 
le plus saint, le plus sacré, le plus 
authentique et le plus respecté, ibid, 

* Uléma, — Nom que les Turcs don- 
nent à leur clergé, XVII, 303. 

Uniforme, I, i91, alinéa 7. 

Unigenittts (bulle). — Voyez Bulle et 
Jansénisme. 

Unité, — En peinture, il faut que le su- 
jet soit un, X, 497. — Nicolas Pous- 
sin a manqué à cette règle dans son 
tableau de Jupiter qui séduit Calisto^ 
ibid. — Rien n'est beau dans les arts 
d'imitation sans unité, XII, 80. — 
Son origine, ibid. — En quoi elle dif- 
fère de l'uniformité, ibid. 

Unités {les trois). — Lois difficiles à 
observer, mais très-sensées, VII, 87. 

— Étude et remarque à ce sujet, 88. 
Univers. — Sa constitution, bonne ou 

mauvaise, 1 , 20. — Conséquences de 
ce principe, ibid. 
Université, — Détails sur les universi- 



tés d'Allemagne, liF, 424. — Nom 
donné au chef suprême de l'Univer- 
sité ; mode de son élection, 425. — 
Composition du conseil universitaire, 
ibid, — Droits qu'elle confère aux 
candidats qui ont subi ses examens, 
426. — Qu*est-ce qu'une Université, 
433.— État de celle de France, fondée 
par Charlemagne, 434. — Son état 
actuel, 435. — Faculté des arts, ibid. 

— Faculté de droit, 437. — Faculté 
de théologie, 438. — Faculté de mé- 
decine, ibid, — Plan pour rétablisse- 
ment d'une nouvelle Université, 439. 

— Ordre des études, 442 et suiv. — 
Ce que doit être son chef, 520. 

Uranie. — Nom donné à M"« Le Gen- 
dre par Diderot dans ses Lettres à 
mademoiselle Volland, 

Urbain VIII (Barberini) , pape. — Pro- 
scrit, en 1649, VAugustinus de Cor- 
neille Jansénius, XV, 257. 

URéMiFASOLASiuTDTOT (Rameau)^ fiameux 
compositeur, né à Dijon en 1683, 
mort en 1764. — La jeunesse et les 
virtuoses le plaçaient an premier 
rang, et fort au-dessus de son rival 
devenu vieux, IV, 171. 

Ursuli (sœur). — Digne religieuse du 
couvent de Longchamp, amie de Su- 
zanne Simonin {la Religieuse)^ V, 49. 

— Aide Suzanne dans la poursuite 
qu'elle veut tenter pour la résiliation 
de ses vœux, ibid. et 55. — Son ami- 
tié et son dévouement pour Suzanne, 
96. — Tombe sérieusement malade, 
99. — Ses derniers moments, 100. — 
Sa mort, 101. — Était parente de 
M. Manouri, le généreux défenseur 
de Suzanne, 103. 

Usuriers. — Histoire de leurs tours ha- 
bituels, VI, 227 et suiv. — Le bro- 
canteur Lebrun, intérieur de son ha- 
bitation, 227. — Merval, 228. — Four- 
geot, J6f(i— M*^« Bridoie, marchande à 
la toilette, 233.— Leur conduite avec 
le maître de Jacques, 234 et suiv. 

Utmiutsol (LuUt), musicien célèbre, né 
à Florence en 1633, mort en 1687. — 
Les gens do goût, jeunes on vieux, en 
faisaient grand cas; les ignorants et 
les barbons tenaient pour lui, IV, 171, 



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ET ANALYTIQUE. 



43» 



Otrecht, ville de Hollande. — Ce qu'a 
de .remarquable Téglise Sainte-Marie, 
XVII, 454. 



Vaisstaux, Artères, Veines.-^ Descrip- 
tion anatomiqne de cet cylindres 
membraneux; dont Tensemble con- 
stitue le système général de la circu- 
lation, IX, 205-ti97. — Vaisseaux du 
chyle, 297. 299. 

Vaisseatix lymphatiques. — Organes de 
la circulation, très-€ontracti]cs et très- 
irritables, IX, 293. — ComBuniquent 
avec les artères et les veines, et por- 
tent un fluide particulier, ibid. — 
Sont le chemin commun de la lym- 
phe et du chyle, ibid. 

Valade (J^n), — Parmi les portraits 
que ce peintre expose au Salon de 
1763, on remarque celui de M. Loriot, 
ingénieur mécanicien, inventeur d*un 
procédé de fixatiou du pastel, X, 
205. — Trois portraits qu'il expose 
au Salon de 1765 ne méritent aucune 
attention, 321. — Une Allégorie en 
Vhonneur du maréchal de Belle-tsle, 
qu'il expose au Salon de 1767, choque 
les yeux, XY, 156. — Jugement sur 
son talent ; nui; 306. — Ses portaits 
exposés en 1781, vrais et d'une bonne 
couleur, XII, 43. 

Valencie!snbs, ville de France. — Pos- 
sède une mauvaise statue de Louis XV, 
XVII, 470. — Ce que Diderot y re- 
marque, ibid. 

Valentiniens (les), hérétiques du m' 
siècle, XV, 289. 

Valérien, Père capucin, cité, 1, 476. 

Valets, — Quel rôle ils doivent avoir 
dans la comédie, VII, 90. 

Vallater {Anne), dame Costbr. — Ex- 
pose au Salon de 1771 : des Instru- 
ments de mtésique militaire, une 
Jeune Arabe en pied, une Jatte et un 
Morceau de pain, des Fruits et des 
Légumes, divers Morceaux d* histoire 
naturelle, un bas-relief imité : Jeux 
d'enfants, un Panier de prunes, un 
Lapin, Ses deux tableaux de récep- 
tion à TAcadémie, Tun représentant 



les Attributs de la Peinture, la Sculp- 
ture et l'Architecture, et l'autre des 
Instruments de musique militaire, -^ 
tous ces tableaux sont de véritables 
chefs-d'œuvre dans leur genre, XI, 
511-513. — Reçue académicienne à 
r&ge de vingt-cinq ans, ibid. — 
A l'exposition de 1775, elle soutient 
sa réputation, XII, 19. — Les ta- 
bleaux qu'elle expose en 1781 sont 
relativement faibles, 47. 

Vallet de Fatolle, fils de M"» de Blacy 
et neveu de • Sophie Volland, XVIII, 
313. — Discours qu'il tient à Diderot 
à l'âge de vingt-deux ans, XIX, 373. 
— Passe à Cayenne avec une paco- 
tille qu'on lui fait. Intelligence qu'il 
déploie; ses aventures ; son indigence 
respectée de ses créanciers ; ses mé- 
moires sur l'amélioration de la colo- 
nie, 374. — Se concilie la plus haute 
estime du gouverneur. S'épuise de 
travail dans le cabinet de M. de Fied- 
mond, 375. -~ Jugement que ses 
ennemis portent sur lui, ibid. 

Valyire (M. do), auteur d'un livre 
intitulé Dieu et f Homme. — Exa- 
men de cet ouvrage, IV, 92. 

Valton (Charles), statuaire. — Auteur 
d'une statuette de Diderot, XX, 112. 

Vabcbrugh (le chevalier), Anglais, auteur 
de comédies fort plaisantes, V, 237. — 
Ses qualités et ses défauts comme 
écrivain, ibid. 

Vanderveld, particulier hollandais. — 
Anecdote à son sujet, XV]I,404. 

Vandeul (Marie ' Angélique Diderot, 
marquise de), fille du philosophe. — 
Notice sur l'histoire de la vie et des 
ouvrages de son père, I, xxv. — Née 
en 1753, xxvii. — Pourquoi Diderot 
ne veut point encore la marier, XVIII, 
265. — Son esprit précoce ; conver- 
sations que son père a aVec elle, XIX, 
4>, 307, 321. 

Vaneck, envoyé liégeois au Salon de 
1767. — Sa plaisante querelle au 
sujet d'un tableau de Brenet, XI, 266. 

Van Helmont (Jean-Baptiste), célèbre 
médecin flamand. — Appartient à la 
R^cte des théosophes, XVII, 259. — 
Principes de sa philosophie, ibid. 



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/liO 



TABLE GÉNÉRALE 



Van Helmont (François-Mercure) y fils du 
précédent. — Acquit aussi une grande 
réputation dans la médecine ; devint 
un ardent théosophe, XVII, 267. 

Vamini (Lucilio), philosophe, né en 1585 
à Torozano, brûlé vif à Toulouse eu 
1619, I, 131. — Condamné comme 
athée, il n'était guère qu*un sceptique, 
ibid. — Ses Dialogues et son Amphi- 
théâtre de l'Êternelie Providence 
prouvent qu*il a été sacrifié à une 
haine théologique, ibid. 

Va!i Loo (Carie). — Son tableau exposé 
au Salon de 1759, Jason et Médée^ 
mauvais de tout point; au même Sa- 
lon ses Baigneuses ne sont pas sans 
mérite, X, 93. — Au Salon de 1761, 
sa Madelaine dans le désert est un 
tableau très-agréable, 109. — Une 
Lecture^ sujet peint pour M*»* Geof- 
frin, mérite d'être remarqué comme 
une bonne toile, 110.~ La Première 
Offrande à l'Amour, joli sujet, mal 
rendu, 111. — Le Salon de 1763 a 
deux tableaux de ce maître : les Grâ- 
ces enchaînées par l'Amour^ grande 
et mauvaise composition, 161; et 
y Aine dm amours qui fait faire V exer- 
cice à ses cadets : ce tableau, peint 
pour M. de Marigny, est mauvais de 
couleur, et Pidée en est maussadu, 
163.— Sa mort, le 15 juillet 1765, 
237 et 254. — Laisse douxe ubleanx 
qui figurent à Texposition de cette 
même année : Augtiste fait fermer 
le temple de Janus, tableau inachevé 
et terminé par IjOuîs - Blichel Van 
Loo, son neveu, 238. — Les Grâces, 
210. — La Chaste Suzanne, 242. 
^ Les Arts suppliants, 245. — 
Esquisses pour la chapelle de 
Saint-Grégoire aux Invalides, 247. 
-— Remarque sur son faire, 249. — 
Erreur touchant sa manière de mode- 
ler, 251. — Une Vestale, 252. — 
Étude de la tête d'un ange, 253. 
— Précis historique sur sa naissance, 
son éducation eS ses premiers maî- 
tres, ibid. et suiv. — Épouse la fille du 
musicien Somis, 254. — Est reçu à 
TAcadémie; devient professeur, cor^ 
don de Saint-Michel, premier peintre 



du roi, directeur de TÉcole de pein- 
ture, ibid* — Parmi ses tableaux de 
cabinet, on vante une Résurrection, 
«on Allégorie des Parques, sa Conver- 
sation espagnole, un Concert ^instru- 
ments, et, parmi ses travaux publics, 
on distingue son Saint Charles Bor- 
romée communiant les pestiférés, et 
sa Prédication de saint Augustin, 
ibid. — Son portrait peint par Michel 
Van Loo, son neveu, 255. — KoUcc 
par Diderot, XIII, 70, 71. 

Vaw Loo {Charles- A médée-PhUippé).—Le 
Baptême de Jésus-Christ, la Guéri- 
son miraculeuse de scUnt Boch, deux 
Familles de satyres; de ces quatre ta- 
bleaux, exposés au Salon de 1701, les 
deux de la mythologie païenne sont 
excellents, X, 126. — Son Saint Oo- 
nùnique préchant devant le pape Ho- 
norius ///, exposé au Salon de 1763, 
n'est pas un tableau sans mérite, X, 
192. — Son ScUnt Thomas inspiré du 
Saint-Esprit dans la composition de 
ses ouvrages manque d'harmonie 
dans la couleur : il est terne, sec et 
froid, ibid. — Cet artiste est le plus 
faU)le de sa Camille, 193. — Expose, 
au Salon de 1769, un Portrait du roi 
de Prusse, en pied , et un tableau de 
VHymen allumant son flambeau à 
celui de VAmour, XI, 407. — Quatre 
tableaux qu'il expose en 1775 sont 
l'objet d'injustes critiques du peintre 
Saint-Quentin, XII, 8. — Sujets de 
ces tableaux destinés à être exécutes 
en tapisserie, ibid. — Examen crhî^e 
de trois tableaux qu'il expose en 1781 , 
33. — Ce que Diderot dit de lui dans 
une lettre à Falconet, XVHI, 251. — 
Diderot annonce sa mort à M^ Vol- 
land, XIX, 158. 

Van Loo {Jules-César- Denis), fils de 
Carie. — Expose, au Salon de 1771. 
un tableau de VénUs et l'Amour cou- 
ronné par les Grâces, mauvais dans le 
détail et dans l'ensemble, XI, 477. 
— Deux autres tableaux : une Itâ^M- 
rience de physique et deux bons por- 
traits, 479. 

Van Loo {LouiS'àÊichel). — Notice sur 
ce peintre célèbre, VI, 405. ~ A sa 



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ET ANALYTIQUE. 



m 



mort, arrivée le 20 mars 1771, le 
nombre des élèves de l'École fran- 
çaise à Rome est réduit de siiàdcux, 
410. ~ Expose, au Salon de 1759, le 
Portrait du m<iréchal d^Estrées et 
celui de Madame de Pompadour, X, 
91-9S.^Au Salon de 1761 on remarque 
son Portrait du Boi, beau, bien peifât 
et très*ressemblant, 107. — Quitte la 
cour d*Espagne à laquelle il était atta- 
ché, 167. — Ce grand artiste expose, 
au Salon de 1763, son Portrait, ac- 
compagné de sa soeur ^ et travaillant 
au portrait de son père, toile remar- 
quable, 168. — Termine le tableau 
d* Auguste faisant fermer le temple de 
Janus, encore inachevé k la mort de 
Carie Van Loo, son oncle, 238. — Au 
Salon de 1 775, parmi les beaux portraits 
quMl expose, on remarque celui de 
Carie; son oncle, 255. — Faitles por- 
traits d*hommes largement et les des- 
sine bien ; pour ceux de femmes, il 
est lourd et sans finesse de ton, 236. 

— Expose, BU Salon de 1767, deux 
ovales représentant la Peinture et la 
Sculpture, XI, 18.— Au môme Sillon 
beaucoup de portraits parmi lesquels 
on remarque : le Cardinal de Choi- 
seul, très-beau, 20. — L*abbé de Bre- 
teuil, très-ressemblant, ibid, — Dide- 
rot, qualités et défauts de ce portrait, 
ibid,; XIX, 263, et XX, 114. — 
La Princesse de Chimay et le che- 
valier de Fitz-James son frère, XI, 23. 

— Cochin, 24. — Un petit Jeune 
Homme, habillé à Tancienne mode 
d* Angleterre ; très-beau morceau, tout 
à fait la manière de Van Dyck, ibid. 

— Remarques sur cet artiste, ibid. — 
Jugement sur son talent, 305. — Le 
Concert espagnol, quil expose au Sa- 
lon de 1767, est un très-beau tableau, 
344. — Expose, au Salon de 1760, les 
Portraits de M, et AP^* de Marigny, 
390; une AllemcMde jouant de la 
harpe, une Espagnole jouant de la 
guitare, 391 ; VÊducation de V Amour, 
392; une Femme représentant l'E- 
tude et plusieurs portraits parmi les- 
quels ceux de Joseph Vernet et de 
Ménageot^ 393. —Tableau que le 



prince Galitzin lui commande pour 
l'impératrice, XVIII, 130. —11 a deux 
Vandermeulen que Diderot veut lui 
acheter pour Timpéiatrice, 321. — 
Liste des reproductions du portrait de 
Diderot dont il est Tauteur, XX, 114. 
Van Spabndonck (Girard), célèbre pein- 
tre de fleurs. — Expose, au Salon de 
1781, un tableau représentant un Vase 
sculpté en bas-reliefetrempli de fleurs 
et de fruitSy se détachant sur un fond 
d'architecture, XII, 54. — Curieuse 
anecdote du jeune duc d'Enghien à 
la vue de ce remarquable tableau, 
ibid. — A la môme exposition : Qua- 
tre dessins de fleurs et de fruits, peinu 
k la gouache et à Taquarelle, parfaite 
de tons points, 55. 

Vapeurs. — Indisposition particulière 
aux femmes, spirituellement nommée 
Anarchie du cerveau par M"* de Les- 
pinasso, II, 163.— Anecdote à ce sujet 
racontée par Bordeu, 164. — Autre 
exemple d'une guérison radicale, 165. 
— Maladie fort à la mode parmi les 
femmes du grand monde au temps de 
Louis XV, IV, 216.— Mangogul visite 
les plus célèbres qui en soient 
atteintes : Salica, Arsinoé, etc., 217. — 
Anecdotes sur les vapeurs, IX, 426. 

Varad^, recteur du collège des jésuites 
k Paris. — Excite Pierre Barrière à 
assassiner Henri IV, XV, 279. 

Variétés sérieuses eit amusantes, titre 
d*un ouvrage de Charles Sablier, VI, 
362. — Jugement qu'il portait lui- 
môme sur son livre, 365* 

VASsé, sculpteur. — Expose, au Salon de 
1758, viw Nymphe de grandeur natu- 
relle. Ce marbre se fait remarquer par 
de grandes vérités de détail, X, 102. 

Huit ou dix morceaux qu'il expose 

au Salon de 1761 n'ont rien qui les 
recommande, 146. — Il faut cepen- 
dant reconnaître que le Buste du Père 
Le Cointe, la ^ymphe qui se regarde 
dans l'eau, etc., ne sont pas sans mé- 
rite, ibid.— Une Femme pleurant sur- 
une urne qu'elle couvre de sa draperie 
figure avec distinction au Salon de 
1763. Ce marbre, destiné au tombeau 
de la princesse GaliUin, soutien- 



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462 



TABLE GÉNÉRALE 



drait la comparaison avec le tombeau 
du cardinal de Bichelieu, par Girar- 
don,223. — La figure de \tk Piété, du 
même Girardon, qui, dans l'église 
Saint-Gervais de Paris, décore le tom- 
beau du chancelier Séguier, peut éga- 
lement lui être comparée, 224. — Son 
Portrait de Pasterat au Salon de 
1765, est très-bien modelé, 433.— Une 
Tête d'enfant et une statue de la Co- 
médie, au môme Salon, morceaux mé- 
diocres, i6ki. — Au Salon de 1767, on 
remarque une Minerve, XI, 352. — 
Une petite Comédie^ une Nymphe en- 
dormie, le Portrait, en bas-relief, de 
^impératrice Elisabeth de Russie, un 
médaillon du Comte de Cayltts, 353. 
»- Souffle à Pajou FentrepHie du 
tombeau du roi Stanislas, 450. — 
Divers dessins et modèles pour ce 
tombeau, en cours d'exécution, figu- 
rent à Texposition de 1771, 533, 534. 

Vastou. ~ L'Être des êtres dans la 
théologie des peuples du Malabar, 
XVI, 42. 

Vatri (l'abbé) . — Sa conversation avec 
Piron, VI, 102. 

VAUCANS09, célèbre mécanicien. — 
Anecdote sur sa jeunesse, II, 283. — 
Conteste à d*Alembert la pension va- 
cante par la mort de Clairaut, XIX, 
175. 

VAUGoyoN (Antoine'Paul'Jacques ni 
QuÉLEtf, duc de), précepteur du dau- 
phin, petit-fils de Louis XV. — Fait 
exécuter par Lagrenée un mauvais 
tableau des derniers moments de la 
vie de son élève, XI, 71-72. 

Vai'qublin {Nicolas), sieur des Yve- 
TBAUx, poète normand. — Mort avant 
la fondation de V Académie des Arca- 
diens, il auraitété bien digne de cette 
aimable société, XIII, 320. 

Vadvenargdbs. — On lui attribuait l'o- 
puscule de Diderot intitulée la Suffi- 
sance de la religion naturelle, 1, 260. 

Vauxcelles (y. Bourlet, abbé de). —On 
lui doit la conservation de l'ouvrage 
de Diderot ayant pour titre : Supplé- 
ment au voyage de Botigainville, II, 
106. — Circonstances dans lesquelles 
il le publie, i&ûl. — Un sermon le fait 



exclure de la société de M^ de L'£s- 
pinasse, ibid, — Ce ifail disait des 
deux contes de Diderot les Deux Amis 
de Bourbonne et VEnlretien «fi» 
père et de ses enfants, insérés au aii- 
lieu des Idylles de Gessner, V, 264. 

VébA. — Livre sacré dans lequel est 
renfermé tout ce qui concerne la reli- 

' gion des bramiues, XVI, 40. — Le 
Véda n'ordonne l'adoration que des 
dieux subalternes, 43. 

Vèdes {les Quatre). — Livres qui con- 
tiennent la dpctrine des Parsis, XVII, 
318. — Noms donnés à chacun d'eux, 
ibid. 

Végétauœ. — Étude physiologique sur 
les végétaux, IX, 255. 

Vélin, — Bulles, brefs, indulgences, 
actes de saint Pierre et saint Paul, I, 
204. 

Vendeur de marée, lisez Pierre (saint). 
— Ses actes comme apôtre, I, 204. 

Vendidad-scUé. —Un des livres de Zo- 
roastre, XVII, 310. — Ce qu'il con- 
tient, ibid, •* Est un dialogue divisé 
en vingt^deux chapitres, 320. 

Venil et Monnet, chimistes qui ont bit 
l'analyse des eaux de Bourbonne. ~ 
Caractère du premier, XVII, 341. — 
Conformité do leurs rapports, 342. 

Vengeance, — Effets de cette passion, I, 
105. — Ses peines sont cruelles, ibid, 

Venise {carnaval de), XIX, 123. 

Venise préservée, tragédie d'Otway. — 
Mélange à éviter du tragique et du 
burlesque, VII, 137. — Voyez Otwat. 

Vénus aux belles fesses. — Sutue an- 
tique, dont une copie décore l'un des 
bosquets du jardin de Versailles, XI, 
100. — Pourquoi sans cesse bar- 
bouillée d'inscriptions infâmes^ ibid. 

Ver, — L'homme no raisonne pas nueux 
que lui, I, 220, alinéa 37. 

Verwer, chirurgien, professeur d'ana- 
tomie et de physiologie, IX, 240. 

Vérité, — La présenter à de certaines 
gens, c'est introduire un rayon de lu- 
mière dans un nid de hiboux, il ne 
sert qu'à blesser leurs yeux et à exci- 
ter leurs cris, I, 181. — Mot dugœt, 
228, alinéa 31 . — Est sans cesse con- 
fondue dans l'histoire avec l'erreur, 



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ET ANALYTIQUE. 



Aâa 



II, 06. — Ses avantages sont éternels, 
177. — Manière dont le philosophe 
procède pour arriver à sa découverte, 
371-372. — On la persécute, mais on 
ne la méprise pas; on la craint, 446. 

— Son empire est étemel, ihid, 

* Définition et examen de ce mot en lo- 
gique, XVII, 304-310. 

Viatri (la), ouvrage anonyme. — Voyez 
Besgour. 

Vérité {le Livre de), — Voyez Vernbt 
(Claude-Joseph) . 

Vérité dans le vin (/a), comédie de 
Collé, VI, 248. 

Vernet (Claude-Joseph)^ célèbre peintre 
français, né à Avignon le 14 août 
1714, mort à Paris le 4 décembre 
1789. — Fait mention, dans son Livre 
de véritéf de deux tableaux qu*il a 
peints pour Diderot, IV, 6. — Une 
magnifique Tempête de ce peintre cé- 
lèbre orne le cabinet de Diderot; 
description de ce tableau, 11. — Les 
Marines quMl expose au Salon de 
1759 sont toutes admirables, X, 00. 

— Deux Vues de Bayonne, qu'il avait 
exposées au Salon de 1761, font au- 
jourd'hui partie de la Galerie du Lou- 
vre, 134. — Perfection de ses tableaux 
du Salon de 1763, parmi lesquels : 
la Nuit par un clair de lune, une 
Vue du port de Roche fort, une 
Vue du port de la Rochelle, 202- 
203. — Exécute pour M"»" Geoffrin 
un tableau médiocre, la Bergère des 
Alpes, sujet tiré des Contes moraux 
de Marmontel, 203. — Le Bas 
et Cochin gravent de concert ses 
ports de mer, 204. — Beauté de ses 
tableaux, au nombre de vingt-cinq, 
réunis h l'Exposition de 1765, et parmi 
lesquels on remarque : le Port de 
X>i>pp0 (aujourd'hui au Louvre n*> 606), 

312. ~ Lm Quatre Parties du- jour ^ 

313. — Deux Vws de Nogent-sur- 
Seine^ ibid. — Un Naufrage et un 
Paysage^ ibid. — Un Naufrage au 
clair de la lune, 314. — Une Marine 
au coucher du soleil, ibid. — Sept 
petits paysages parmi lesquels pas 
un médiocre, le plus faible est en- 
core beau, ibid. ^ Comparé à Claude 



le Lorrain, 315. — A fait, durant soi» 
séjour à rÉcole de Rome, pour se don- 
ner habit, veste et culotte, un paysage 
vendu, en 1767, au prix de 1,000 écus 
(au vrai 3,915 livres), XI, 5 et 141.— 
Ce qu'il disait aux élèves de l'École 
occupés de la caricature, 11. — Des- 
cription détaillée de sept paysages 
qu'il envoie au Salon de 1767, 99 et 
suiv. — Joignait la plus grande mo- 
destie au plus grand talent, 143. — 
Jugement qu'il portait sur lui-même, 
ibid, — Homme excellent dans toutes^ 
les parties delà peinture, 306. — Exé- 
cute pour le banquier Laborde huit 
grands tableaux que celui-ci refuse^ 
de faire figurer à l'Exposition de 1709, 
385. — Son Portrait par Louis Michel 
Van Loo, 303. — Une Tempête et un 
Brouillard, qu'il expose au Salon de 
1769, sont d'un faire précieux et d'une 
extrême vérité, 415. — Curieuse anec- 
dote au sujet d'un Clair de lune que 
Diderot avait d'abord mal jugé, 416.— 
Critique rétrospective d'un tableau 
qu'il a peint pour Diderot, 417. — 
Cinq marines qu'il expose au Saloa 
de 1771 , autant de chefs-d'œuvre, 
482, 483. — Son exposition de 1775 
excite la colère de Saint-Quentin» qui 
ne peut y trouver matière à critique,. 
XII, 13, 14. — Ses tableaux au Salon 
de 1781, tous très-beaux, 40, 41. — 
Jugement qu'il porte sur lui-môme, 
128. — Comment il doit tout soa 
temps à M. do U Borde, XVllI, 301. 

Vernet {Antoine-Charles- Horace) t flU 
du précédent. — Encore enfant (1767 ; 
il avait alors neuf ans), se distinguait 
parmi les faiseurs de pointes. Celle 
qu'il fit à la vue de deux tableaux de 
Halle, XI, 26. 

Vérole. — Discussion entre médecins et 
chirurgiens sur le droit qu'ont les uns 
ou les autres de s'attribuer le traite- 
ment de cette maladie, IX, 215. 

Vérole {petite), — Voyez Inoculation. 

Vers. — L'alexandrin trop nombreux et 
trop noble pour le dialogue, VIII, 406. 
— Celui de dix syllabes, trop futile 
et trop léger, ibid. 

^ Vers après avoir été deux fois roi 



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m 



TABLE GÉNÉRALE 



de la fève, poésie iaédite, IX, 7. 

5 Vers envoyés au nom d'une femme à 
un François le jour de sa fête, poésie, 
IX, 53. 

5 Vers aux femmes, poésie, IX, 58. 

Vers à soie, — Questions entre an 
déiste et un athée à leur sujet, 1, 232, 
233, alinéa 43 et 45. 

VEtSAC. — Nom d*ua administrateur 
d'hôpiUl, IV, 404. 

Version et Thème, — Voyex Thème. 

Vert (rabbé). — Voyex Fortia. 

Vertu. — Ce que c*est que la vertu mo- 
rale, I, 12. — Point de vertu sans la 
croyance en Dieu, 18. — Point de 
vertu morale, point de mérite sans 
quelques notions claires et distinctes 
du bien général, 35. — Dépend d*une 
connaissance de la justice et d*unc 
fermeté de raison capables de nous 
diriger dans nos affections, 38. — Se 
partage en degrés inégaux chez les 
hommes, 40. — Ce qui suffit pour 
l'anéantir ou l'énerver, 41. — Ce qui 
contribue à accroître et k forUfler ses 
principes, 42. — Est la plus attrayante 
de toutes les beautés, la beauté par 
excellence, 121. — Est le chemin as- 
suré du bonheur, II, 88. — Plus elle 
estrare, pl«« on a de vénération pour 
elle, 390. — - Bile meurt de froid et 
de faim, mais on la loue, ibid. — 
Oelle d'un siècle est-elle la môme que 
celle d'un autre, III, 73. — Celle de 
la cour ressemble-t-elle à celle d'un 
cloître? ibid. — Elle songe au devoir 
et oublie la vie, 111. — Songe à la 
vie lorsque le devoir l'ordonne, ibid. 

— Ne s'obtient pas sans eflbrt, 250. 

— Est un élan continuel de l'&me vers 
sa céleste origine, 254. — Exposons 
des tableaux de vertu, il se trouvera 
des copistes, 260. — Fait la vie heu- 
reuse; sans elle, point de bonheur, 
312. — On s'y attache encore plus 
par les sacrifices qu'on lui fait que 
par les charmes qu'on lui trouve, VII, 
69. — L'ennui de tout ce qui amuse 
la multitude est la suite d'un goût réel 
pour la vertu, 126. — Est le goût de 
Tordre dans les choses morales, 127. 

— Celle d'un particulier peut se sou- 



tenir sans appui, il n'en est pas de 
même de celle d'un peuple, 183. — 
Elle est tout, la vie n'est rieD, 181. — 
Est la seule habitude que l'on puisse 
contracter sans crainte pour l'avenir, 
ibid. — Chacun la définit à sa ma- 
nière; discussion sur ce sujet, XI, 121. 

— Avantages de la vertu, XIX, 434. 

— Son apologie, 447. 

Vertueux. — Qui mérite le nom d*homD»e 
vertueux? I, 64. 

VEsauB (M*"* de). — Son cabinet et sa 
bibliothèque ont eu une grande répu- 
tation, IV, 266. 

Verve, — Térence en a peu, V, 233. — 
L'écrivain qui possède cette qualité 
dédaigne les sentiers connus, 234. 

Vespasibn, empereur romain. — Ses 
miracles racontés par Tacite, III, 262, 
263. 

Vêtements (des). — Le faste gâte tout, 
VII, 375. ~ La comédie veut être 
jouée en déshabillé, ibid. — Plus les 
genres sont sérieux, plus il faut de 
sévérité dans les vêtements, ibid. -^ 
Le luxe déployé pour la représenta- 
tion de VOrpheUn de la Chine, tra- 
gédie de Voltaire, a été à cet ouvrage 
une partie de son effet, 376. (Voyez 
Sommaire^ p. 304.) 

Vbvenault, peintre en miniature. ^ 

— Expose au Salon de 1703, X, 196. 

— Son Apothéose du prince de Condé, 
qu'il expose au Salon de 1767, n'est 
qu'une froide et mauvaise miniature, 
XI, 154. — Artiste nul, 306. — L'ils- 
noncicUion à la Sainte Vierge^ minia- 
ture envoyée au Saloa de 1771, saoi 
valeur, 485. 

Vice. — Ainsi que la vertu, il dispose 
de la conduite de l'homme, I, 40. — 
L'homme parfaitement vicieux, pres- 
que aussi rare que l'homme parfaite- 
ment vertueux, 41. — Son origine, 64. 

— Est contraire aux vrais intérêts de 
la créature, 119. — L'excuser est 
l'extrême de la bassesse, II, 398. - 
A des avantages évidents dans les 
sociétés corrompues, in, 252. 

Vice-roi, lisez Pape, 1, 195. — Son mode 
d'existence, 196. — Sa manière arec 
les opposants, ibid. 



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ET ANALYTIQUE. 



445 



ViCTOiBE (M''*), nom que Diderot donne 
àM'^ Coilot dans ses Lettres à FaU 
conei. 

Vie. — Est quelquefois un malheur, I, 
102. — Son amour excessif est con- 
traire aux intérêts et au bonheur do 
la créature, 103, lOi. — Sa durée 
moyenne, plus longue chez les peuples 
policés que chez les nations sauvages, 
11, 411. — Celle de l'homme de bien, 
toujours trop courte, III, 253. — Abré- 
gée par le mauvais emploi qu'on en 
fait, 322. — Dialogues sur ses plaisirs 
et ses peinesV IV, 449. — Les misères 
répétée» la rendent amère et insup- 
portable, 458. — Le dégoût de la vie 
est faux, et n'existe que dans une tête 
dérangée ou mal organisée, 460. 

Vie du cardinal d'Ossat^ par M"" d'Âr- 
con ville. — Examen critique de cet 
ouvrage, IX, 453. 

Vie et mort, — Sans la vie nulle dis- 
tinction entre l'homme vivant et son 
cadavre, IX, 274. — Chaque organe a 
sa vie propre, ihid, — Mort successive 
de l'animal, ibid. 

Vie heureuse (de la). — Examen ana- 
lytique d'un Traité de Sénèque sur ce 
sujet, III, 312. 

Vie illuminative. — Son charme et ses 
douceurs, I, 224, alinéa 21. 

Vieillard ou Vielard, directeur des eaux 
de Passy. — Un des nombreux amants 
de M*^" H us, actrice de la Comédie- 
Française et concubine de Bertin, tré- 
sorier des parties casuolles, chez qui 
Hameau (le neveu) avait fait quelque 
temps le métier de parasite, V, 403. — 
Son aventure avec M^« Hus, XIX, 4*. 

ViEN (Marw-Josep^).— Exécute en 1755, 
pour M. le comte de Caylus, une tôto 
de Minerve peinte à V encaustique , 
X, 49. — Le Salon de 1759 reçoit de 
cet artiste : la Piscine miraculeuse, 
grande et estimable composition ; 
Jésus-Christ rompant le pain à ses 
disciples; Saint Pierre à qui Jésus 

' demande sHl Vaime ; la Musique, 95. 

— Une Résurrection de Lazare, 90. 

— Mot plaisant de Sophie (M^^« Vol- 
land) à la vue du malade de ce ta- 
bleau, i6td.— Ce peintre a une grande 



sagesse dans ses compositions, où il 
parait s'être proposé Le Sueur pour 
modèle, 120. — Expose au Salon de 
1761 : Zéphyre et Ftore, morceau de 
plafond, ibid. — Psyché et VAmour 
endormi, 121. — Une Jeune Grecque 
qui orne un vase de bronze avec une 
guirlande de fleurs, ibid. — Une 
Uébé, la Musique, un Saint Germain 
qui donne une médaille à sainte 
Geneviève encore enfant, ibid. (Ce ta- 
bleau se voit dans l'église Saint-Louis 
de Versailles.) Il est peu de tableaux, 
au Salon de 1761, où il y ait autant 
à louer, 122. — Les tableaux qu'il 
expose en 1763 sont tous du môme 
genre : presque tous ont un mérite 
égal, il n'y a qu'un seul éloge à en 
faire, 177. — On serait bien embar- 
rassé de choisir entre sa Marchande 
à la toilette, sa Bouquetière, sa 
Femme qui sort du bain, sa Prétresse 
qui brûle de l'encens sur un trépied, 
la Femme qui arrose des fleurs, la 
Proserpine qui en orne le buste 
de Cérès, sa mère, et VOfp'ande au 
temple de Vénus; tout cela sent la 
manière antique, 178.— Son tableau 
dQ Marc'Aurèle faisant distribuer au 
peuple du pain et des médicaments 
dans un temps de peste et de famine, 
exposé au Salon de 1765, est sans 
chaleur et sans verve -, il manque de 
poésie et d'imagination , 270-271. — 
Exécute pour une des chapelles de 
l'église de Saint-Roch et expose, au 
Salon de 1767 , saint Denis prét:hant 
la foi en France, XI, 29. — Descrip- 
tion de cette grande et belle compo- 
sition, t6/d. et suiv. — Vien et Doyen, 
comparés, l'un à Lucrèce, l'autre à Vir^ 
gilc, 33. — Sa manière de grouper, 
comparée à celle du Poussin dans ses 
tableaux de la Manne et du Jugement 
de Salomon, 41. — César débarquant 
à Cadix, où il trouve dans le temple 
d'Hercule la statue d'Alexandre, com- 
position insigniûante, 43-45. — Saint 
Grégoire, pape. Qualités et défauts de 
ce tableau qui ne pourrait soutenir la 
comparaison avec le Saint Bruno, de 
Rubens, 45-47. — Mis en place à 



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hb& 



TABLE GÉNÉRALE 



Saint^Roch, son tableau de Saint Dé- 
nis fnréchant la foi subit plusieurs 
retouches, 180. — Est, pour le tech- 
nique , le premier peintre de TÉcole 
française de son temps, 305. — Ta- 
bleau qu'il exécute pour Timpératrice 
de Russie , 347. — Ce Ubieau est 
froidement accueilli à Saint-Péters- 
bourg, 398. — Envoie k TExposition 
de 1760 un seul tableau, Vlnaugu- 
ration de la statue de Louis XV, 
destiné pour THôtel de ville, ibid. — 
Ses tableaux de Saint Thibault^ de la 
Madeleinêy de Vénw blessée par Dh- 
mèdey k TExposition de 1775, sont 
vivement critiqués par Saint-Quen- 
tin, XII, 4-6. — Examen critique du 
tableau de Briséis emmenée de la tente 
d'Achille, exposé au Salon de 1781 , 
29-30. — Il y a un tableau de lui k 
Saint-Roch, XVIII, 300. — Descrip- 
tion du tableau que lui a commandé 
le prince Gaiitzin pour l'impératrice, 
301. 

ViEN (11*"').— Expose au Salon de 1759 
des tableaux d'histoire naturelle d'un 
mérite réel, X, 100. — Peint à mer- 
veille les oiseaux, les insectes et les 
fleurs, ibid, — Au Salon de 1763, son 
Èmouchet qui terrasse un petit oi- 
MOtf, et ses Deux Pigeons qui se bai- 
sent touchent à la perfection, 206.— 
Ses bouquets sont ajustés avec élé- 
gance et goût, ibid. — Un Pigeon qui 
couve et trois autres miniatures qu'elle 
expose au Salon de 1765 sont d'une 
finesse et d'un précieux qui arrêtent 
et font plaisir, 323.— Quatre tableaux 
qu'elle envoie an Salon de 1767 sont 
d'une remarquable perfection, XI, 
157-158. — Jugeme nt sur son talent, 
306. 

Vigneron (Angélique)^ mère de Diderot, 
I, XXXIX (note). 

ViGiiBRON (le chanoine), oncle de Dide- 
rot. — Quel était son caractère, V, 
302. 

VioNOLLBS (M. de), colonel d'une troupe 
légère. — Reçoit une blessure mor- 
telle, XIX, 52. 

ViLLBMAiN, écrivain français. — Juge- 
ment qu'il porte sur Diderot dans son 



Tableau de la littérature ou xvnf 
siicU, V, 228. 

ViLLEMORiBR (Lb Gendre 8e), fermier 
général, gendre du financier Bouret.— 
Caractère de ses réunions littéraires^ 
V, 440. — C'est dans cette société qoe 
Palissot conçoit le plan de sa comédie 
des Philosophes, ibid. 

VILLB3SEUVE (M. de). — Son caractère; 
portrait de sa femme, XIX, 290. 

ViLLEJiEuvB ( Vallet dc ). — Sa visite 
à la Chevrette, XVIII, 453, 454, 455. 

ViLLBffBOYE (M"** de), sœur de Naigeon, 
V, 361. — Sa lettre à M"»« de Van- 
deul, au sujet des manuscrits de Di- 
derot, en partie inédits, qu'elle pos- 
sède, 362. ~ A sa mort, en 1819, ces 
manuscrits sont achetés par M. Brière, 
ibid. 

Ville - Sbrib (M. de). — Son tableau 
le Fils puni, acquis en 1820 par le 
Musée du Louvre, a été gravé par 
Robert Gaillard, X, 354. 

ViLLiERS (M. de) ou Charlot, avocat. — 
Note sur lui, XVUÏ, 302. 

Vingbrt (François-André), peintre, élève 
de l'École des protégés. — Concourt 
pour le prix proposé en 1767, ayant 
pour sujet le Triomphe de David 
après la défaite du Philistin Goliath^ 
XI, 376. — Ayant obtenu la couronne, 
il est porté en triomphe par ses ca- 
marades, qui le déposent à la pension, 
377. — Critique de son tableau le 
Combat des Romains et des Sabins 
interrompu par les femmes Sodiiies, 
exposés en 1781, XII, 57, 58.— Com- 
ment Diderot Juge 1 Académie, qui a 
couronné Vincent, XVill, 297. 

Vinbt (A). — Consacre un chapitre à 
Diderot dans son Histoire de la lit- 
térature française au xvm* siècle, 
XX, 144. 

ViNicios. — Meurt empoisonné ; son cri- 
me est d'avoir dédaigné les faveurs 
de Messaline, III, 40. — Chef d'une 
conspiration formée à Bénévent contre 
Néron, 137. 

Viol (le). — Peine dont il était puni sous 
le règne de MangoguI, IV, 237. — 
Histoire du Jeune Kersael et de la vio- 
dicaUve Eatmé, 238-243. 



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ET ANALYTIQUE. 



hhl 



Virfifnama^ histoire de la missioa de 
Viraf» dans la religion de Zoroastre, 
XVII, 325. 

Vision héatifiqu9, 1, ^26, alinéa 27. 

Vision de Charles Palissot (la), pam- 
phlet de rahbé Moreilet, V, 377. 

^ Vision de Mangogul, prince du Congo. 

— Chapitre omis dans les premières 
éditions des Bijoux indiscrets, IV, 183. 

VissEN (M. de).— Ce que Diderot dit de 
lui à M»»« Volland, XVIIi, 519, 527. 

Visspered, second livre du Vendidady de 
la doctrine de Zoroastre, XVII, 324. 

VrmrGaT, on plut6t Villib, médecin 
prussien, XIX, 324. 

VoiMOT (GuUlaume),^ Son Portrait de 
M, Gilbert de Voisins^ exposé au Salon 
de 1761, est cité avec éloges, X, 131. 

— Ses tableaux an Salon de 1763, 
n'attirent point l'attention de Diderot, 
206. — Expose au Salon de 1767 un 
Tableau de famille, mauvais, et plu- 
sieurs portraits sous le même nu- 
méro, parmi lesquels celui de VAbbé 
de Pontigny, plat et sale, et celui du 

libraire Cailleau, assez ressemblant 
mais toujours mauvais, XI, 163. — 
Talent nul, 306. — Les portraits qu'il 
expose en 1771, mauvais, sans vigueur, 
pires qu'au pont Notre-Dame, 487. 

VoiSBRON (l'abbé de) .— Sa fine plai- 
santerie à l'audition du Don Carlos, 
du marquis de Ximénès, X, 392. — 
Il se défend d'être l'auteur du conte 
Tant mieux pour elle, XVIII, 523. 

Voix et Parole,^ Comment elle se pro- 
duit, IX, 307.— Ses modifications, 308. 

— Nature de ses organes, tdtd.— Cor- 
respondance de la voix avec les or- 
ganes de la génération, ibid, — Les 
maladies qui attaquent les parties gé- 
nitales affectent aussi les organes de 
la voix, ibid. — La voix est le plus 
beau des instruments, XII, 235. — 
Son étendue ordinaire n'excède pas 
une octave et trois notes, 238.— On en 
distingue sept sortes, ibid, — Des si- 
gnes de convention appelés clefs, 239. 

* Volage. — Acceptions diverses de ce 

mot, XVn, 310. 
VoLP.— Sa doctrine sur l'ontologie, XVI. 

166. 



I VoHères,— Couvent de filles, l, 200. 

VoLLARD (Jean-Nicolas), père de Sophie 
Volland, XVIII, 342. 

Volland (M»«), épouse du précédent. — 
Diderot, dans ses Lettres à modemot- 
selle Volland, lui donne le nom de 
Morphyse. 

VoLLARD (M'^* Sophie), amie de Diderot, 
citée par M""* de Vandeul, I, lx. — 
Diderot lui annonce qu'il a fait un 
nouveau dialogue entre d'Alembert 
et loi, II, 103. — En 1769, Diderot 
l'informe de la reprise du Père de 
famille, VII, 172. — Indices qui per- 
mettent d'établir la date à laquelle 
commencèrent les relations de Diderot 

avec la famille Volland, XVIII, 3i2 

A quelle famille Sophie appartenait, 
ibid. — Ce que Diderot écrit à Falco- 
net au sujet de son amour pour elle, 

344. — On n'a pu retrouver ses por- 
traits, t6td. — Elle était spirituelle, in- 
struite, 345. — Épitre que lui envoie 
Grimm avec l'ouvrage de Boulanger, 

345, 346. — Lettres que Diderot lui 
écrit, 352. — Voyei 1 Lettres à made» 
moiselle Volland. 

Volonté divine, — Difficulté où l'on est 
pour la mettre d'accord chez un Dieu 
en trois personnes, I, 165. 

Volonté humaine. — Celle de l'individu 
est ambuUtoire ; la volonté générale 
(origine des lois) est permanente, II, 
442. 

VoLTAiRB {François-Marie Aiodet de). 

— Ce grand écrivain trouvait une 
double erreur dans le titre des Pen^ 
sées raisonnables de Formey, I, 125. 

— Sa mort a laissé un vide immense 
dans presque tous les genres de litté- 
rature, III, 253. — Son éloge comme 
écrivain et comme homme privé, 342, 
343. — A sa mort, les critiques le 
traitent d'/dole à la mode, 395. — Sa 
statue, exécutée par Pigalle en 1770, 
est placée dans une des salles de l'In- 
stitut, ibid. — Son buste est à c6té 
de celui de Molière dans la galerie des 
séances de l'Académie française, ibid . 

— Le roi de Prusse Frédéric II, étant 
au camp de Scliatziar, a composé son 
éloge, ibid, — L'Impératrice Cathermc 



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as 



TABLE GÉNÉRALE 



de Russie acquiert sa bibliothèque, 396. 
—Propose de substituer le mot imp<i$8e 
au mot grossier cul-de-sac, VI, 88. — 
Examea critique d*un pamphlet du 
pseudonyme Dbs Sablons (l'abbé Ghau- 
DON) dirigé contre lui, 351. — Re- 
proches que lui adresse Tauteur de 
cette diatribe, 352-354. — Publie 
sous le pseudonyme Tamponet le ro- 
man intitulé Lettres (f ^ma&e(/,306. — 
Compte rendu de cet ouvrage, 307. — 
Publie, en 1769, sous le nom de l'abbé 
Big... VHistoire du Parlement de Pa- 
ris; Examen de cet ouvrage, 402- 
404. — Ses lettres à Thiriot, à d'Ar- 
gental, à Damilaville, à M^^^d'Epinay, 
au sujet du Père de Famille de Di- 
derot, VII, 172. — Veut prendre occa- 
sion du succès de cette pièce pour 
faire entrer Diderot à l'Académie, ibid, 

— Louis XV s'oppose à la réalisation 
de ce vœu, ibid. — Sa lettre à Palissot 
au su|et de la dédicace du Père de 
Famille à madame la princesse de 
Nassau-Sarrebruck, 1 79. — Son excla- 
mation d'admiration en entendant 
la Clairon dans une de ses pièces, 
VIII, 393. — Analyse de sa tragédie les 
Guèbrest 455. — Publication anonyme 
de cette pièce qu'il veut faire attribuer 
à Desmahis, 456. — Le seul homme 
dont le goût soit resté pur et intact 
au milieu des barbares, X, 320. — > 
Devient généreux et gai, à l'âge où les 
autres deviennent avares et tristes, 
ibid, — Réflexions de Diderot en ré- 
ponse à Falconet sur la critique de 
Voltaire, XVIU, 168. — Il vient de 
faire ses p&ques, 265. — Sa pièce 
de vers les /( faut, 433. —Analyse 
de Tancrèdet 447. — Ce que sont 
les Facéties que Voltaire a fait im- 
primer à Genève, 523. — Voltaire 
se plaint à Grimm du silence de 
Diderot, XIX, 24. — Diderot se trouve 
dans la nécessité de lui envoyer 
ses observations sur Tancrède, 35. 

— Voltaire plaide pour les Calas, 97. 

— Plaisant éloge qu'il fait de Crébil- 
lon. Jugement de Diderot sur lui, 100. 
— Moyen qu'il aurait dû employer dans 
la défense des Calas, 141. — Trait 



qu'il décoche à La Bletterie, 274. — 
Sa fable le ASarseillais et le Lion est 
charmante, 296. — Diderot reçoit sa 
comédie le Dépositaire, 317. — Lettre 
de Voltaire à Diderot pour le remercier 
de lui avoir envoyé la Lettre 9ur les 
Aveuglés, 419 (note). — Réponse de 
Diderot à cette lettre, ibid. — Lettre de 
Diderot en réponse à la proposition de 
Voltaire de publier VEncyclùpédie à 
l'étranger, 451. — Autre lettre pour 
l'engager à envoyer ses articles, 453. 

— Antre lettre dans laquelle il 
lui dbmmunique ses observations sur 
Tancréde, 456. — Autre lettre sur U 
représentation du Père de Famille, 461 . 

— Autre lettre par laquelle Diderot 
l'informe du tirage de V Encyclopédie. 
Supériorité de la philosophie. Son admi- 
ration pour Shakespeare, 465. •*- Autre 
lettre de Diderot en réponse à Voltaire, 
qui lui conseillait d'éviter les persé- 
cutions du Parlement et de fuir à l'é- 
tranger, 485 et suiv. — Jugemwatque 
Diderot porte sur Voltaire dans une 
lettre à Naigeon, XX, 72. 

Volupté. — Il est faux qu'elle consiste 
uniquement dans la satisfaction des 
sens, 1, 106. — Toutes les ressource* de 
l'opulence incapables de fournir à 
notre esprit un bonheur uniforme et 
consunt, ibid. — Le volupteux se Cait 
tort à lui-même, 107. — La volupté a 
des limites qu'elle ne peut franchir 
sans danger, 108. — La nature déter- 
mine ces limites, 109. — Ce mot mal 
entendu a rendu Épicure odieux, 111, 
316. 

VoDQOEft (Robert), habile peintre en 
émail, XIV, 409. 

1 Voyage à Bourbonne et à Langres, 
XVII, 326-361. — Voyez BOiRBoinB et 
Langres. 

1 Voyage de Hollande, XVII, 363471. 
— Voyez Hollande. 

Voyage en Italie, par Cochin. — Exa- 
men de cet ouvrage, traité didactique 
' de peinture, XIII, 12-15. 

Voyctge {Second) de Jacques le F€UalistÊ 
et son maître, ouvrage attribué à tort 
à Diderot, VI, 8; XX, 100. 

Voyages. — Réflexions sur ce sujet, 



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ET ANALYTIQUE. 



ftW 



XI, 218. — Des moyens de voyager 
atilement, XVIÎ, 373. 

Vrai (le). — Rien ne prévaut contre 
lui, VII, 307. — Ce qu'au théâtre on 
appelle être vrai, VIII, 373. 

* Vraisemblance, — Ce qu'en dit le 
P. Buffier par rapport k la vérité, 
XVII, 310. — Dans quelles occasions 
on peut appeler la chose vraisem- 
blable, 311. — Circonstances qui rap- 
prochent la vraisemblance du vrai 
d*autant plus qu'elles se rencontrent 
davantage, 312. — Circonstances qui 
rendent vraisemblable ce qui nous est 
rapporté, 313. — L'usage le plus na- 
turel et le plus général du vraisem- 
blable et de suppléer pour le vrai, 314. 

VaiLLifeat (duc de la). — Diderot lui 
écrit pour une malheureuse que le 
duc a abandonnée, I, u — Succès de 
cette lettre, XIX, 280.— VoyexSAiWT- 
Florb^tin. 

Vue, — Étude physiologique de ce sens, 
IX, 341-316. — Voyez Sens. 



w 

Waillt {Charles de), architecte. — 
Expose, au Salon de 1771, treize des- 
sins d'architecture, décrits, XI, 516- 
5i7._Au salon de 1781, ses dessins 
se font remarquer par la composition 
et produisent de l'effet, XIl, 48. 

Walckinaer {Cfiarles-Athanase, baron 
de). — Attribue à Diderot l'écrit pu- 
blié, en 1 768, sous le titre Lettre de 
Thrasibule à Leucippe, IV, 118. — 
De nombreuses autorités au contraire 
s'accordent pour reconnaître Fréret 
comme l'auteur de cet ouvrage, ibid. 

WALFBRDi!i(^ippolyte), l'uu des éditeurs 
des Œuvres de Diderot (1821). — 
A publié, en 1856, dans la Revue de 
Paris, plusieurs Salons encore iné- 
dits, I, Lxvi. — Ses recherches à 
Saint-Roch touchant l'Inhumation de 
Diderot dans cette église, demeurées 
sans résultat, ibid. — Extrait de 
V Avertissement mis en t^te du Salon 
de 1771, dont il a été le premier édi- 
teur, XI, 46 K — Note sur les terres 

T 



cuites du sculpteur Houdon, 543. — 
Il insère, dans les Mémoires et oU' 
vrages inédits, treize lettres de Diderot 
à Falconet, XVI JI, 70. — Erreur que 
commet Diderot d'après lui dans la 
description du tableau de Polygnote, 
137 (note). —Ce qu'il raconte à propos 
de la statue de Louis XV, de Pigalle, 
156. 

Walpolb {H,)y secrétaire d'ambassade 
anglais. — Diderot l'amène à lui faire 
des excuses parce qu'il avait mal parlé 
de la France, XVU, 491. 

Wandalbbrt, hagiographe du ix* siècle, 
XV, 300. 

Watelbt (M.). — Comment il est élu à 
l'Académie française, XIX, 39, 41. 

Watelbt {Claude-Henri)^ receveur-gé- 
néral des finances, peintre amateur. 

— Son portrait, par Greuze, exposé 
au Salon de 1765, est terne, X, 349. 

— Ce portrait, gravé par Lempereur, 
figure au Salon de 1767, XI, 365. — 
Auteur d'un poème intitulé PArt de 
peindre. Réflexions sur cet ouvrage, 
XIII, 16-26. — A été imité par Le 
Mierre, 78. — Ce poète est instruit, 
mais il est froid, 96. 

Wbbb, écrivain anglais. »- Se« idées 
erronées touchant les sujets de ta- 
bleaux tirés des livres saints ou du 
martyrologe, XI, 344. — Extraits de 
son ouvrage intitulé Recherches sur 
les beautés de la peinture, XIII, 33-39. 

Wbigbl ( Valentin ) , théosophe du 
xv« siècle, XVII, 257. — Leibnitz lui 
reproche un peu de spinosisme, 258. 

Wbnfridb {Paulé) ou plus exactement 
Waunkçaidb {Paul)^ souvent appelé 
Paul Diacre.— Figure avec distinction 
parmi les écrivains de la fln du 
VIII* siècle, XV, 300. 

Wbssbl {Jean-Gansfort)^ philosophe sco- 
lastique. — Fut d'abord scotiste, puis 
occamiste, XVII, 109. 

Wbtlbii {Jean-Baptiste), peintre en 
émail. — Expose, au Salon de 1781, 
les Portraits de Gustave-Adolphe, de 
Turenne et de Catinat; beaux émaux, 
touché» avec esprit, et d'une couleur 
vigoureuse, XII, 50. 
Wbyiiacht (M.). — Personnage qui se 

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450 



TABLE GÉNÉRALE 



charge é*aae leUre de Diderot pour 
Falconet, XVIII, 324. 

Whiston ( William), théologien et ma- 
thématicien anglais. — Ses idées sur 
le Chaos, bien différentes du langage 
de Moïse, ne peuyent être considérées 
que comme des songes, XIV, 00. 

WiCBBtLiT, auteur comique anglais. 

— Ses qualités et ses défauts comme 
écrivain, V, 237. 

WiBLAND (Chritlophe-MarlirC), célèbre 
écrivain allemand. ^ Jugement sur 
son poème Us Grâces, traduit par 
Junker, VI, 426. — Le fragment inti- 
tulé Psyché et les Grâces n'est rien, 
du moins en traduction, 427. 

WiLKts (io^Ji), célèbre patriote anglais. 

— Ce qu'il dit unjourau chefalier de 
Cbastellux, grand faiseur de pointes, 
XI, 26. — Son amour pour une cour- 
tisane de Naples ; comment il eu est 
récompensé; sa conduite généreuse 
envers eUe,XiX, 202 et suiv.—Let- 
tre de Diderot, qui le complimente 
sur son élection an parlement anglais, 
498. 

WiLLB (Jeam-Georges), célèbre graveur 
allemand. — Ses ouvrages exposésau 
Salon de 1761 contribuent à soutenir 
sa grande réputation, X, U9. — Ses 
gravures, la Liseuse, d'après Gérard 
Dow, et le JeuM Joueur d'instrumetUs, 
d'après Sehalken; exposées au Salon 
de 1762, sont les seules qui se soient 
fait remarquer, 225. —Est le premier 
graveur de l'Académie; cause de sa 
supériorité, 320. — Son Portrait peint 
parGreuxe, 351.— Est le seul graveur 
qui sache allier la fermeté avec le 
moelleux du burin ; on remarque, au 
Salon de 1765, ses Musiciens ambu- 
lants, 450.— V Instruction paternelle 
d'après Terburg, et VObservateur dis- 
trait^ d'après Mieris sont des planches 
précieuses, XI, 365. — Les O/fres ré- 
ciproques, estampe, d'après le tableau 
de M. Diétricy, qui se lait remarquer 
à l'exposition de 1771, 546. 
WiLLB {Pierre- Alexandre)^ peintre de 
talent, Als du précédent. — Expose, 
au Salon de 1 l%i,UDûuble Récompense 
i'jt mérite, taUeau médiocre» XU, 53. 



WiRCKBLMAN!! {Jean), auteur de VBu- 
toire de Vartchei les Anciens. —Son 
enthousiasme eu faisait nne sorte de 
fanatique dans son genre, X, 417.— 
Note de Grimm sur cet écrivain, ibid. 

— Meurt assassiné àTrieste, le 3 juin 
1768, ibid, — Son Histoire de lart, 
traduite en 1706 par Sellius, a été ré- 
digée par Robinet; Hubert en adonné 
une nouvelle traduction en 1781, tra- 
duction revue et corrigée (1790^1 et 
1802) par Jansen,t6td. 

WoLFF {Jean-Chrétien^ baron de), célè- 
bre philosophe allemand. — Manière 
dont il caractérise le beau dans sa 
Psychologie ou Traité de Pâme, X» 
7. — Rien de plus exact sar la logi- 
que que les principes et les règles de 
cet écrivain, XV, 531 . 

WooLSTON {Thomas)y écrivain anglais. 

— Cité, I, 185. 

WoaoNsoFF, chancelier russe. — Sa ré- 
ponse à la proposition de faire asseoir 
le comte OrlolT sur le trène ; conseils 
qu'il donne à l'impératrice Catherine 
à ce sujet, XVII, 489. 

WoDVESMANS {Philippe), peintre hollan- 
dais. — La composition de cet artiste 
est poétique, XI, 400. — Comment il 
faut acheter ses tableaux, ibid. 



X 



XA!fTHOi. — Nom d'un athée, désigné 
pour faire partie d'une assemblée gé- 
nérale composée de Pyrrhoniens, de 
Déistes, de Spinosistes, de Sceptiques 
et de Fanfarons, I, 228r 

Xantipfs, femme de Socrate. ^ Son at- 
titude au moment suprême, VII, 381, 
38*2. — Ses humeurs capricieuses 
donnent un long exercice à la philoso- 
phie de son époux, XVII, 155. — Con- 
versation dans laquelle Socrate exhorte 
Lamproche, son fils, à honorer sa mère 
Xantippe malgré ses défauts, ibid. 

XAYwa {François), l'un des premiers 
JésuiAas, compagnon d'Ignace de 
Loy«la» — Les mer? eiUes de sa sais- 
«ton an Japon et aux Uides, mises en 



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ET ANALYTIQUE. 



451 



doDte p«r Acoftta, son contemporain, 
XV, 274. 

XtoiA. ^ Voyex Siaka? 

XénociUTB, philosophe platonicien* — 
Notice inr loi, XVJ, 327-329. 

XinopHAin, philosophe éléatique, XIV, 
394. — Il tt'eat point de maître, 395. 
— Notice de sa longue existence, ibid. 
et suiT. — Fondateur de la secte 
Éléatique; quels furent ses plus célè- 
bres disciples, XV, 66. 

X^c^iopiioii, médecin de Rome. — Achève 
Tempoisonnemeot de Claude com- 
mencé par Locuste, III, 53. 

XéfiorBOii, philosophe, général, et histo- 
rien grec. — Son livre VÊconomique; 
ouvrage à étendre et à approprier aux 
temps modernes, III, 494. ~ Ce 
qu'il raconte sur les sacrifices faits à 
Diane Âgretère, XIII, 265. — Com- 
ment il devint le disciple de Socrate, 
XVII, 163. 

Xi-HoAM-n ou Y-WaiiG-Ti, empereur de 
la Chine. — Jaloux de ses prédéces- 
seurs, ennemi des sarants, oppresseur 
de ses sujets; ce prince, qui régna 
trois siècles environ après celui de 
Confudus, fait brûler tous les livres 
quil peut recueillir, XIV, 127. — Fait 
périr dans les flammes ou dans les 
flots tous les savants de son empire; 
et proscrit Tétnde des lettres sous les 
peines les plus sévères, ibkL — A fait 
bâtir la grande muraille de Chine, 
XIX, 12. — Sa logique, 13. 

XiHBiifts (AuffusUn-Louis, marquis de), 
auteur d*une tragédie intitulée Don 
Carlos, VUI, 430. — Analyse de cette 
pièce refusée par les comédiens, ibid, 
et suiv. — L'auteur en appelle 
devant le public, ibid. — Cet ouvrage 
n'est pas sans mérite i on y voit un 
grand talent pour la versification; 
mais le sujet est acr-dessus du génie 
du poète, 438* — Fine réponse que lui 
fait Tabbé de Voisenon à la lecture 
de Don Carlos, X, 392. 

XiPHiLUf (Jsan), historien grec, neveu 
du patriarche de Constantinople. — 
Calomnie la mémoire de Sénèque, III, 
150. — Auteur bizarre, abréviateur 
infidèle de Dion Cassius, 371. 



Yo, fils de Kang-hi, empereur de la 
Chine, IX, 467. — Beau trait de sa 
vie, 468. 

YvETEAcx (Vadqcelifi dos). — Voyex 
Vaoqoeli?!. 

YvoN (Claude) t théologien français, né 
à Mamers le 15 avril 1714, mort à 
Paris en 1791. — Auteur des articles 
Ame, Athée, Dieu, dans VEncydo- 
pédie; est exilé comme ami de Tabbé 
de Prades, I, 433.— Ce que rapportent 
à ce sujet, le marquis d*Argenson, à 
la date du 12 février 1752, et Barbier, 
dans son Journal (Janvier 1752), 433. 
— Comment Diderot apprécie sa lo- 
gique et sa métaphysique dans V Ency- 
clopédie, XX, 132. 

Y-Wa]i«-ti, empereur chinois. — Voyez 

Xl-HOAM-TI. 



Zabibm. — Nom donné à une secte phi- 
losophique d*Arabes, adorateurs des 
astres, XIII, 318. 

ZACHAaiB le Scolaslique, philosophe 
chrétien du v» siècle, XV, 298. 

ZaId-Aga. — Directeur d'une im"pri- 
merie turque, établie en 1727 à Con- 
suntinople, XIII, 473. — Demandes 
que lui adresse l'abbé Bignon en 
faveur de fa BibUothèque du roi, 
ibid. et 471. 

ZaIdb. — Ce que dit son bijou, IV, 66. 

Zaleugos, législatcnr grec. — Ses talents 
et son caractère, XV, 57. — Fait sur 
lui-môme la rigoureuse application de 
SCS lois, 58. 

Zamir, tragédie bourgeoise en trois 
actes, en vers dissyllabiques, par 
M. R"* (Randon de Boissetî), VII, 6. 

Zamolus, philosophe et législateur gète. 
-^ Fondateur de la philosophie chez 
les Scythes, XVII, 112. 

Zamoba (révoque de). — Osma, récollet 
espagnol, le présente au roi Charles III, 
comme le candidat le plus digne do 
la place d'inquisiteur général, VI, 471. 



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432 



TABLE GÉNÉRALE 



— Le roi le nomme, il refuse; motive 
son refus. Le monarque, intimidé, 
révoque son édit de 1760; Zamora 
accepte, et l'Inquisition, plus féroce 
que Jamais, renaît de sa cendre, 
ibid, — Don Pablo Olavidès devient 
sa première victime, 472. 

ZéGRis, courtisan de Mangogul. — Sa 
conversation avec Mirzoza, IV, 156. 

ZÉLAis, ou le Bijou suffoqué, IV, 214. — 

— Son aventure fait que les femmes 
renoncent aux muselières, 216. 

Zélés (les). — Dans toute religion le zèle 
rétrécit le cœur et Tesprit ; il constitue 
la bigoterie, tandis que la vraie piété 
Tagrandit, I, 53. 

ZÈLiDB et Sophie, ou les Deux Dévotes 
des Bijoux indiscrets, IV, 208. -— 
Leurs alarmes, ibid. — Appellent à 
leur secours le bijoutier Frénicol, 
fabricant de muselières, 211.— Leur 
plaisante conversation avec cet indus- 
triel, ibid. — Lui font une com- 
mande, 212. — Zélide essaye la muse- 
lière de son choix; elle se trouve de 
moitié trop petite, 214. — Inconso- 
lable, elle prend son bramine en aver- 
sion, quitte son époux et s*en ferme 
dans un couvent, ibid, — Sophie lève 
le masque et court les aventures du 
grand monde, ibid. 

Zélindiens (les)» — Ouvrage attribué par 
Diderot à son interlocuteur anonyme 
danf Lut et Moi. — Ce qu*en dit 
Grimro, XVII, 478, 483. 

ZiuiaIdb, dame de la cour. — Confirme 
le malheur d*Âlcine, dont le bijou a 
parlé, IV, 157. — Blalheur terrible, 
dit-elle, puiique si les b^oux parlent 
il faut renoncer à la galanterie, ibid. 

Zémire et Axor^ opéra de Grétry. — 

— Anecdote relative à une situation in- 
diquée par Diderot, V, 459, 460. 

Zend-Avesta, livre qui contient la reli- 
gion des Parais (Persans). — Cet ou- 
vrage ne nous est connu que par les 
tramux de Tinfatigable Aoquetil du 
Perron, XI. — Est attribué, à Zoroas- 
tre, XVI,259. 

* Zend-Avesta, — But de cet article 
dans V Encyclopédie, XVII, 316. — 
Tous les ouvrages de Zoroastro sont 



compris sous ce nom ; leur analyse, 
ibid, à 326. 

Zéno {Apostoh), 'poète-lyrique italien, 
VIII, 458. 

ZéNOCLès. — Nom d'un Pyrrhonien, dé- ' 
signé pour faire partie d*uDe assem- 
blée composée d'Athées, de Déistes, 
de Spinosistes, de Sceptiques et de 
Fanfarons, I, 228, 231, 232. 

Zfnovy fondateur du stoïcisme. — Belle 
maxime de ce philosophe, I, 352. ^ 
Dans son école, Sénèque a le rang de 
saint Paul dans l'Église chrétienoe. 
III, 187. — Un amalgame de philo- 
sophie et de théologie a fait, de s(^ 
disciples, des moulins à sophisme^* 
et des bluteurs de mots, 222. — Son 
étrange doctrine, 257. — Sa vertu 
ombrageuse est celle d*un anachorète, 

315. — Il n'est pas de doctrine plus 
éloignée de la nature que la sienne, 

316. — Réponse de Diogène à sa né- 
gation du mouvement, VII, 308. — 
Sa doctrine, composée de pythago- 
risme, de platonisme, d'héraclitisme 
et de cynisme, fut le résultat de ses 
voyages, XIV, 305. — Disciple de 
Parménide, philosophe éclectique, 
308. — Sa vie, diversement racontée, 
est remplie d'incertitudes, 399. -^ 
Grand dialecticien, il n*eut point 
d'autre métaphysique que celle de 
Xénophane, et sa physique fut celle 
de Parménide, 400. — Devient le chef 
du stoïcisme, XV, 65. — Ses nom- 
breux sectateurs, ibid, et suiv. — 
Passe pour le fondateur de la logique 
ou dialectique, 526. — Sa vie, XVD, 
205. — Ce qu'est sa doctrine, 207. — 
Ses disciples et successeurs, 224. 

ZENON DE Tiasi, philosophe stoïcien, 

successeur de Chrysippe, XVII, 227. 
Zbnoviopf (M. et M*»* de). — Caractères 

de ces personnages, XVin, 331. 
ZiPHiRiNB. — Aveux de son b^ou, lY, 

161. 
ZBRMOONtAlD. — Persounago des Bijoux 

indiscret, l'un des nombreux amanu 

de THéus (!!«• de Tencin?) IV, 219. 

— Ses exploits, ibid, 
ZiGCEZAGUE, premier secrétaire de Han- 

gogul. — Sa disgrâce, IV, 254. 



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ET ANALYTIQUE 



45a 



ZiMA. — Pseudonyme sous lequel Dide- 
rot adresse à M*"* de Puisieux Tépitre 
dédicatoire des Bijoux indiscrets, IV, 
139. — Cette épitre, ibid. 

Ziméo. — Conte de Saint-Lambert, V, 
258. — Cet ouvrage donne ouverture 
à une contestation entre l'auteur et 
Marmontel, ibid, 

Zjnk, peintre suédois. — S'est distingué 
dans Tart de la peinture sur ém»i) ; 
XIV, 412. — Son éloge par M. Rou- 
quet, ibid, 

Zinzolin {le), jeu frivole et moral. — 
Analyse de cette brochure de Luneau 
de Boisjermain, auteur-libraire, VI, 
380, 381. 

ZiRziPHiLS, jeune novice du couvent où 
Sélim s'introduit. — Leçons que lui 
donne celui-ci, IV, 334. 

ZoB^iDB. — Son bijou fait à son mari le 
récit prodigieux de ses aventures, IV, 
271. 



ZoïLE^ critique grec. — Caligula, jaloux 
du talent de Sénèquecomme Zoîle Ta 
été d'Homère, lui est comparé, III, io. 

ZoROASTRB. — Ce nom désigne-t-il une 
personne ou une secte ? XVI, 257. — 
Vie de Zoroastre, 257.— Des livres qui 
lui sont attribués, 250. — Des oracles 
de Zoroastre, 259. — Principes de son 
système, 263.— Abrégé des prétendus 
oracles de Zoroastre, 266. — Les sec- 
tateurs modernes de l'ancienne doc- 
trine de Zoroastre se divisent en cinq 
ordres, XVII, 316.— De quoi traite ce 
qui reste des ouvrages de Zoroastre, 
318... Ce que demande Zoroastre à 
Ormusddans un jeschts, 325. 

Zoroastre, opéra de Cahusac, mis en 
musique par Rameau, 1, 409. 

ZuLÉiMAW, amant de Zaîde.— Mangogul 
envie son bonheur, IV, 366, 367. 

ZwwcLB {Ulric)y 1, 185. 



UN DB LA TABLE GÉNÉRALR ET ANALYTIQUE. 



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TABLE 



DU TOME VINGTIKMK. 



COKnESPONDANGE GÉNÉRALE. 



Pages. 

XLIV. A Tabbé Gayet de Sansale. — Pari», l"»^ août 1768. (Inédite) . . 1 

XLV. Au môme. — Paris, le 28 août i768. (Inédite) 3 

XLVl. A M"« Legendre. —Août 1769 

XLVII. -A Sartîne. — 13 octobre 1769 6 

XLVill. A Luneau de BoiBJermain. (1770) ... 7 

XLIX. -A Sartine. — Paris, 10 mars 1770 8 

L. Au môme. — Juin 1770 ^ 10 

U. A Grimm. — Juin 1770 13 

LU. Au même. — 15 octobi*e 1770. (Inédite) 14 

LUI. Au môme. — Au Grandval, 21 octobre 1770 16 

LiV. Au môme. — Au Grand val, 2 novembre 1770 19 

LV. Au même. — Au Grandval, 10 novembre 1770 23 

LVI, A la princesse Dasbkoff. — Paris, 3 avril 1771 26 

LVII. A Briasson et à Le Breton. — 31 août 1771 29 

LVII bis. A M'»«M***. — Novembre 1771 35 

LVIII. A la princesse Dasbkoff. — Pétersbourg, 24 décembre 1773. . . 39 

UX. A la môme. — Pétersbourg, 25 janvier 1774 43 

LX. Au comte de Munich. — 31 janvier 1774. (Inédite) 45 

LXI. Au docteur Clerc. — La Haye, 8 avril 1774. (Inédite) 48 

UCII. A M"» Diderot. — La Haye, 9 avril 1774 51 

LXni. A M. M**' à Paris. — La Haye, 9 avril 1774 57 

LXIV. Au général Betzky. — La Haye, 9 juin 1774 (Inédite) 59 

LXV. Au même. — La Haye, 15 juin 1774. (Inédite) 61 

LXVI. Au docteur Clerc. — La Haye, 15 juin 1774. (Inédite) 6ft 

LXVII. ANeckep. — 12 juin 1775 68 

LXV III. A Beaumarchais. — Sèvres, 5 août 1777 71 

LXIX. A Naigeon 72 

LXX. A Desessarts. — 28 octobre 1778 74 

LXXI. Au prince Galiuin. — 9 octobre 1780 74 

LXXII. A M°>«Neckor. —Paris, 1«' mars 1781 (Inédite) 76 

LXXIIL A Catherine n. — Paris , 25 août 1781 78 

LXXIY. A Philidor. —Paris, 10 avril 1782. 79 



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456 TABLE. 

Pag«s. 

LXXV. A M-'Necker.— (Inédite) 80 

LXXVf. Au chevalier de Langeac. (Inédite) R2 

LXXVII. A L.-S. Mercier. (Inédite) S3 

LXXVill. A M"»» Neckep. (Inédite) »4 

LXXIX. A Meister 8a 

LXXX. A**\ (Inédite) 85 

LXXXI. A***. (Inédite) 86 

LXXXIL A Damilaville. (Inédite) 86 

LXXXin. Au docteur Daumunt. -> Paris, 8 janvier 1755. (Inédite) 87 

LXXXIV. Au prince Galitzin. — Le jour de Sainte Catherine (Inédite^ . . 87 

LXXXV. Au général Betzky. — La Haye, 21 mars 1774. (Inédite) 88 

LXXXVI. A Emmanuel Bach. (Inédite) 91 



APPENDICES. 



OTICB PRI^.LIlIlIfAinE 05 

I. Bibliographie : 

I. Écrits apocryphes 97 

II. Écrits perdus ou détruits 102 

IL Iconographie : 

I. Bustes, statuettes, médaillons 100 

II. Peintures à Fhuile, miniatures, dessins 113 

m. Estampes d*après Toriginal et de fantaisie 117 

IV. Représentations de Diderot avec d*autres personnages . 118 

V. Caricatures et allégories 120 

III. DoCimENTS DIVERS : 

I. Pièces relatives à Tarrestation de Diderot en 1749. . . 121 
11* Pièces relatives à V Encyclopédie : 

Dialogue entre un colporteur et Diderot, dans la boutique 

d*un libraire, sur le Dictionnaire de V Encyclopédie, . 126 
Extrait d*nn mémoire présenté en 1768 à M. le chance- 
lier, par MM'**, libraires à Paris, pour obtenir la per- 
mission de faire une nouvelle édition de V Encyclo- 
pédie en France 1 29 

m. Diderot peint par ses contemporains : 

Un monologue dans la rue 131 

Extrait des Mélanges de d^Escherny 136 

IV. Principaux écrits relatifs à la personne et aux œuvres 
de Diderot : 

Livres et brochures 1 H 

Articles ou chapitres consacres à Diderot Ii3 

Romans et pièces de thé&tre 145 

Table giênéralb et analytique • . . . . 147 



FIN DE la table DO TOME VINOTlèHE. 



PARIS. — Impr. J. CLAYE. — a. QUAXTIX et C*, rue Saint-BenoSt. — [2137J 



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