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Full text of "Revue des revues; bibliographie analytique, des articles de périodiques relatifs à l'antiquité classique"

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PUBLICATIONS   D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A  L'ANTIQtJITÉ  CLASSIQUE 


Dix-neuvième  Année 
FASCICULES    PUBLIÉS    EN    1894    -  ^Ç 


Rédacteur  en  chef  :  Louis  DuvAU 


R.  DE  PDiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  1. 


2. 

634411 


REVUE  DES  REVUES 


PUBLICATIONS    D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A   L'ANTIQUITÉ   CLASSIQUE 


FASCICULES    PUBLIES    EN    1894 


ALLEMAGNE 


Rédacteur  général  :  Henri  Lkbèqve. 


Archiv  fur  lateinische   Lexikographie  und  Grammatik,  t.    VIII, 

fasc.  4.  Traces    de  latin   gaulois  dans  Marcellus  Empiricus  [Paul  Geyer]. 
Cet  anteur  est  très  intéressant  pour  les  romanistes  ;  car  il  nous  a  seul 
attesté  :  acucula,  allaclare,  clauellus,  experimentatus,  reniculus  ;  il  pré- 
sente les  mots   rares  :    stloppus,   cerasium ,  ficatum,    gastrum,    malina,  5 
nitidus  "  pur  ",  nitidare,   peclinare,   testura,  focus   "  feu  ",  geniculum 
)ssum.  Il  faut  noter  surtout  des  mots  celtiques  encore  usités  eu  fronçais  : 
|urmus,  "  corme  "  ;  cadiuus,  accensus  =  accessus,  glus,  berula,  cardo, 
Juercinus    (avec   Tert.  1  fois),   pomum;  sablo,   mansio,    criblare,  carmi- 
lare,  deintus.  On   peut  ajouter,  comme  gallicisme,    quomodo    temporel,  lu 
)'autres  particularités  se  retrouvent  dans  Silvia  :  le  réfléchi  par  le  passif, 
lera  "  le  soir  ",  pisinnus.  ^  L'expression  de  la  réciprocité  eu  latin  gaulois 
fP.  Geyer].  Le  plus   ancien  exemple  de  cette  expression  par  un  composé 
îrerbal  du  type  "  ils  s'entr'aiment  "  se  trouve  dans  la  partie  ancienne  des 
)rmulae  salicae  Merkelianae  :  interdonare  ;  mais  interdonatio,  qui  en  est  15 
^ré,  est  beaucoup  plus  fréquent.  %  Colligere  =  tollere  fC.  Weyman].  Se 
)uve  peut-être  dans  les  Récognitions  clémentines.  ^  Nouveaux  proverbes 
itins  [A.  Sonny].   Une  expression,  pour  être  proverbiale,  ne  doit  pas  seu- 
ïment  être  employée  par  le  peuple;  elle  doit  porter  une  marque  particu-  • 
^ère,  être  en  quelque  sorte  une  citation  d'une  personne  d'ailleurs  indéter-  20 
linée.  Proverbes  ou  expressions  proverbiales  portant  sur  les  mots  aequus, 
limus,  Antiphates,   Aeropagus,  aureus,  auris,    Automedon,    Gappadox, 
itina,  centurie,  cicur,  cimex,  Gincinnatus,  cogitatio,  corium,  culina,  dens, 
^eus,  dignus,  domeslicus,  epicitharisma,  Eridanus,  facere,  Helicon,  Hyper- 
"  )rei,  infidus,  intellegere,  luppiter,  Lapithae,  latro,  libertas,    Machaon,  25 
laius,  mare,  Megaera,  Menelaus,  mentum,  Midas,  ministrator,  mortuus 
los,    nauis,    nota,    ornamentum,    Paestum,   palus,   patella,  paupertas, 


4  ALLEMAGNE. 

Pelasgus,  persona,  pes,  Philippicae,  Polyphemus,  pomum,  posse,  Pyrrha, 
Pylhagoras,  rex,  sapientia,  Sardanapalus,  Seriphos,  soins,  stellio,  stran- 
gnlari,  Sortis,  tabula,  Tappo,  tenere,  Thersiles,  tigris,  toga,  ungms, 
iircealim,  urceus,  Vulcanus.  ^  Analogies  étrusques  des  africismes  lalms  ; 

e  Saulurnus  [12.  LattesJ.  1»  Noms  en  -osus.  Ce  sont,  des  hypocorisliques. 
Naturellement  ils  se  rencontrent  plutôt  au  féminin  (cp.  pater  et  maler- 
cula,  pueri  et  puellnc).  Ces  noms  sont  dérivés  aussi  bien  de  surnoms  que 
de  prénoms.  1"  Noms  en  -ita  :  Laulnita;  Nerasia  et  Neratia  latins  sont  des 
doublets  comparables  à  Gnialisa  et  GaialiOa.  3°  Noms  en  -ica  :  eanicu, 

10  Velicu.  4»  Noms  en  -icius  :  Larice,  ceri/u.  Duouiralicius,  quinquennalicius, 
etc.  ont  des  parallèles  étrusques.  4°  Formes  eu  -alis.  Les  noms  en  -al 
sont  très  connus  ;  le  sufïi.ve  est  plus  répandu  en  étrusque  qu'en  latin  ; 
mais  il  est  très  important  également  en  latin  vulgaire  et  africain.  En 
F.trurie,  les  noms  en  -usa,  -asa,    esa,  -isa  sont  très  fréquents  ;  l'Élrurie 

15  latine  ne  connaît  qu'uu  nom  en  -osa  ;  l'Afrique  a  de  nombreuses  forma- 
tions en  -osa.  11  faut  donc  admettre  que  les  noms  latins  en  -osus  ont  aidé 
à  sauver  les  noms  eu  -usa  (-osa)  étrusques  en  Afrique,  mais  n'ont  pu 
avoir  la  même  enicacitô  aux  portes  de  Rome  et  n'ont  pas  rendu  le  môme 
service  aux  suffixes  -asa,  -esa,  -isa  qui  n'ont  aucun  correspondant  latin. 

20  Les  mots  centenarium  et  cupa  (cupula)  ont  des  analogies  en  étrusque.  — 
Saeturnus,  eh  regard  de  Saturnus,  est  latino-étrusque  ;  cp.  Baebius  et 
Cnaeus  en  regard  de  Babius  et  Gnaus,  AEsculapius  et  'AaxXr,7cio(;.  De  même 
Sateurnus  ;  cp.  Partiunus  et  Partuuus,  Tincuntnal  et  Tucuntines',  Epeur 

'  et  Epiur.  ^  Anxicia  [G.  Schepps].  La  glose  GGL,  II,  506,  34  doit  être  lue 

25  «  Angitia  meretrix  »,  elle  a  été  tirée  des  vieilles  explications  de  Boèce  et 
s'explique  par  une  confusion  d'annotateur  superficiel.  î  Lupana  [A.  Sonny]. 
Se  trouve  peut-être  dans  S.  Jér.,Ep.  117,7  où  il  faudrait  lire  :  «  lupanarum 
arte  ».  1  La  traduction  latine  du  livre  de  Sirach  [Pli-  Thielmanu].  Gette 
traduction  serait  de  la  première  moitié  du  m»  s.  Il  faut  ajouter  à  la  liste 

30  des  traductions  d'origine  africaine,  celle  de  l'épître  de  S.  Jacques  dans  le 
Corbciensis  IP,  les  fragments  des  Proverbes  du  Vindob.  954,  etla  traduction 
des  lettres  pseudo-igualiennes.  Praeses  =  -^lYoyiAevo;  désigne  un  provincial. 
Les  bébraïsmes  ne  sont  pas  une  preuve  d'africité;  car  ils  peuvent  venir  de 
la    traduction   grecque   que   le   traducteur    latin   avait   sous    les   yeux. 

35  Sont  seulement  preuves  certaines  d'origine  africaine  :  substantifs  com- 
posés avec  in-privatif  (ineruditio,  inhouoratio),  pênes  local,  nam  advcrsatif, 
des  mots  qui  ne  se  rencontrent  que  chez  les  Africains.  Il  faut  y  ajouter  les 
mots  d'origine  africaine  qui  se  répandent  ensuite  (depuis  la  Un  du  m»  s.) 
dans  les  autres  provinces.  H  faut  ajouter  :  1"  que  nombre  de  particularités 

40  appartiennent  au  latin  archaïque  ;  2»  que  le  latin  de  Pétrone  a  beaucoup 
de  rapports  avec  le  latin  africain  ;  3»  que  des  analçgies  semblables  se 
constatent  avec  le  latin  d'Espagne,  et  40  avec  le  latin  de  l'Italie  du  nord. 
De  plus,  ce  latin  africain  contient  des  éléments  grecs.  Tous  ces  caractères 
sont  réunis  dans  la  traduction  en  question  :  son  origine  africaine  ne  fait 

46  donc  pas  de  doute.  —  Observations  sur  les  détails  de  la  langue.  H  Supe- 
ruacaneus,  supcruacuus,  superuacuaneus  [Ed.  WolfninJ.  Les  trois  mots 
sont  attestés  :  le  premier  est  considéré  comme  seul  correct  par  Varron,  le 
deuxième  est  employé  par  les  poètes  dactyliques,  le  troisième  est  attesté 
par  quelques  mss.  de  Salluste  et  du  de  natura  deorum.  1[  Arcesso,  accesso 

50  [Kd.  Wôininl.  Les  deux  formes  donnent  lieu  à  des  allitérations  (Plante, 
Truc.  130  et  Most.  50y).  \  Les  étymologies  des  grammairiens  latins  [Ed.  Wolf- 
Uinj.  Théories  relatives  à  la  phonétique  et  qui  se  groupent  sous  les  chefs  : 
commutatio,  additio,  demplio,  tralalio  (métathèse),  productio,  corruptio. 


I 


ARCHIV  FUR  LATEINISCHE  LEXIKOGRAPHIE  UND  GRAMMATIK. 

^^  Mélanges.  Le  jeu  de  mots  "  onus...  honor  "  [C.  Blûmlein].  Dans  ce  jeu 
de  mots  de  Varron,  il  faut  écrire  :  "onus  est  onos  "  ;  l'aspiration  était 
morte.  If  'ApaioTtwywv  [W.  Schmitz].  Doit  être  rétabli  dans  la  glose 
en  regard  de  malibarbius.  f  Duplex.  Lisae.  Terres  [G.  Iloppe].  Le 
premier,  quoique  dans  Horace,  n'est  pas  d'un  latin  très  sûr  ;  le  deuxième  s 
désigne  les  grosses  veines  de  la  gorge  dans  Donat,  qui  pouvait  être  un 
africain  ;  torres,  qui  ne  doit  pas  être  admis  dans  Lucrèce  et  ne  se  trouve 
peut-être  que  dans  Manilius  une  fois  et  par  correction,  désigne  un  tison, 
comme  le  prouvent  les  gloses.  ^  Naama  :  décor.  Ridiculus  |E.  Riess].  Le 
premier  est  un  mot  sémitique,  le  deuxième  est  employé  par  Firmicus  lo 
Maternus  au  sens  de  "  contrefait  ".  1[  Ruribus  [J.  Denk].  Se  trouve  encore 
dans  Prise,  perieg.  32  :  ainsi  jusqu'à  présent  seulement  chez  des  Africains. 
%  Vessillum,  nexillum  [M.  Ihui].  Le  plus  ancien  exemple  est  une  inscription 
d'un  légionnaire  bolonais  trouvée  à  Cologne  et  qui  n'est  pas  postérieure  au 
temps  de  Néron. ^Restutus[  J.DéjàsignaléparSchucliardt.^Surles  actesde  15 
Perpétue  (G.  W<eyman>].  Beneficio  avec  le  génitif=propter  est  d'un  latin  très 
authentique  et  ne  peut  servir  à  prouver  l'origine  punique  de  la  pièce. 
^  Beneficio,  merito  [Ed.  Wolfïlin].  L'emploi  prépositionnel  de  ces  deux 
mots  s'explique  par  une  personnification;  le  gén.  linit  par  être  un  mot 
désignant  un  désagrément,  au  ii«  s.  pour  beneficio,  dans  Tacite  pour  20 
mérite.  ^  Auris,  auricula  [Ed.  Wolfflin].  La  statistique  prouve  que  auricula 
est  employé  par  Marcellis  Empiricus  pour  éviter  les  formes  disyllabiques 
et  obscures  phonétiquement  de  auris.  ^  Exemplare  [Ed.  WolfflinJ.  Le  mot 
qui  est  dû  à  l'Itala,  se  retrouve  dans  TerluUien,  adu.  nat.,  1,S.  USaluator, 
saluare  ;  mediator,  mediare,  medianle  [Ed.  Wolfflin].  De  saluus,  les  25 
Romains  n'avaient  rien  dérivé  parce  qu'ils  avaient  d'autres  moyens  d'ex- 
primer leurs  idées.  Les  chrétiens  durent  créer  salualor  pour  désigner  le 
Christ,  grâce  à  saluare  qui  devait  déjà  exister  dans  la  langue  populaire. 
L'histoire  de  mediator  est  analogue.  Médian  te  s'est  développé  dans  la 
langue  ecclésiastique  au  sens  local  et  temporel,  et  a  pris  en  même  temps,  30 
peut-être  sous  l'influence  de  «  medicante  »  le  sens  de  «  moyennant  ». 
If  Périphrases  avec  «  tempus  »  ;  franc.  «  mitan  »[Ed.  Wolfflin].  Le  français 
qui  a  formé  les  périphrases  printemps,  matin  (matulinum  tempus),  hiver  a 
été  précédé  parle  latin  ancien  pour  longo  tempore  (dès  Catulle),  nuUo  et 
ullo  tempore  (bell.  hisp.),  mullo  t.  (CIL.  X,  3344),  magno  t.  (Pétrone),  paruo  35 
t.  (Martial),  uuo  t.  (Cic.  Phil.),  quanto  t.  (bibl.),  plurimo  t.,  omni  t.  (b. 
hisp.),  medio  t.  (Gypr.).  Ce  dernier  a  donné  «  mitan  »  avec  un  passage  du 
temps  au  lieu  dont  ilico  est  un  exemple  inverse.  %  Ennius  et  le  bellum 
hispanionse  [Ed.  Wolfflin].  Le  meilleur  texte  serait  celui  de  la  classe  du 
Riccard.  511  (xi«  s.).  Il  y  a  deux  citations  d'Ennius  ;  on  peut  en  ajouter  une  40 
troisième  et  tel  récit  décèle  l'imitation  du  poète.  ^  Perna,  esp.  pierna  [Ed. 
Wolfflin].  Le  mot  doit  être  d'origine  nubienne,  sens  du  mot:  compernis 
(({ui  a  les  jambes  en  X);  perniones.  1[î  Bibliographie  (1893).  J.  M.  Sro- 
W.VSSER,  Lalcinisck-Deutsches  Schulwôrterbuch  [0.  II.].  Bon,  %  IL  Mhusel, 
Lexicon  Caesavianum  [  ].  Il  manque  à  cet  excellent  ouvrage  une  liste  des  45 
mots  évités  par  César.  ^  A.  Grehf,  Lexicon  Tacileum  [  ].  Ne  mentionne 
aucune  conjecture  et  enregistre  ainsi  des  oiira^,  comme  propoUuere,  pro- 
pter  causal  (une  fois  dans  T.)  ;  il  faut  lire  sans  doute  pro  dans  ce  dernier 
cas  (Hist.  1,  63).  ^  L.  Jkkp,  Zur  Ceschichte  dev  Lehre  von  den  Redetheilen  bei 
den  lateinischen  grammalikcrn.  [A.  Funck].  Répertoire  commode,  f  Fr.  NiE-  50 
LANDER,  Der  faktitive  Dativ  bei  lateinischen  Prosaikern  iind  Dichtern  [  ].  Com- 
prend seulement  les  lettres  A  à  I.  ^  Joh.  Dresgher,  Solebat  oder  Solitus  est? 
Ein  Beilrag  zur  lateinischen  Tempuslehre  [    ].  Conclut   à  la  règle  suivante  : 


6  ALLEMAGNE. 

4  Si  la  répétition  d'une  action  doit  êtru  présentée  comme  sans  exception, 
on  emploie  le  parfait  ;  si  la  répétition  est  indiquée  sans  ([u'on  songe  aux 
exceptions,  ou  si  ces  exceptions  sont  nécessairement  présentes  à  la  pensée, 
on  emploie  l'imparfait   ».  %   Guil.   Merten,  De  particularum  copulalivarum 

à'apud  vctcres  Romanorum  scriptores  usu  [  ].  Surtout  sur  Varron,  Gornuficius 
et  Gicéron.  ^  Joh.  Babl,  De  epistularum  latinarum  formulis  [  ].  Très  instruc- 
tif. If  Alfr.  HabiGH,  Obseruationes  de  negalionum  alîquot  usu  Plautino  [  J.  Fondé 
sur  la  collation  de  l'Ambrosianus  de  Studemund.  ^  Ilenr.  Fkustell,  De 
comparationibus  Lucretianis  [    ].  Noté  pour  un  chapitre  sur  la  forme  des 

10  "comparaisons.  Tf  Benno  Linderbatjer,  De  uerbovum  mutualorum  et  peregri- 
norum  apud  Ciceroncm  usu  et  compensalione  [  \.  Etudie  les  œuvres  de  philo- 
sophie et  de  rhétorique.  1  Wern.  Muller,  De  Caesaris  quod  ferlur  belli  Africi 
recensione  [<  Wolfflin  >].  Prouve  l'importance  de  la  famille  italienne. 
^  Alfr.  KUNZE,  Sallustiana,  â  IJcft  {fore,  futurum  esse,  foret,  forent,  essem)  [    ]. 

15  Très  minutieux,  presque  trop  complet,  mais  très  important.  ^  Garl  Gers- 
TBNBERG,  Ueber  die  Reden  bei  Sallusl  [  ].  Traite  de  la  technique  des  discours 
au  point  de  vue  de  la  rhétorique  ancienne.  ^  Ilerm.  Wentzel,  De  infmitiui 
apud  luslinum  usu  [  ].  Gherche  à  dater  l'écrivain  d'après  son  style  ;  insufli- 
sant.  H  Berrnh.  Seiler,  De  sermone  Minuciano  [    ].  Peu  sûr.  ^   G.    IIammer, 

20  Beilriige  zu  den  19  grôsseren  quintilianischen  'Deklamalionen  \  ].  Propose  des 
bases  plus  sûres  pour  rétablissement  du  texte.  \  Joh.  B.  Ullrich,  De 
Saluiani  scripturae  sacrae  uersionibus  [H.  Linke].  Très  utile.  ^  Lud.  Men- 
delssohn,  m.  Tullii  Ciceronis  epistularum  lîbri  XVI  [  ].  Base  importante. 
1[  Bern.  Kûbler,  C.  lulii  Caesaris  commentarii,  1  [    ].  Donne  un   texte  très 

25  renouvelé,  t  Bert.  MaURENBRECHER,  Sallusti  Crispi  historiarum  reliquiae  [  ]. 
Réalise  un  progrès  sur  Dietsch,  grâce  aux  nouveaux  fragments,  à  l'index 
et  aux  conjectures.  ^  Car.  Ziwsa,  Optali  Mileuitani  libri  VU  [  ].  Texte 
établi  pour  plusieurs  siècles.  \  Fr.  Weihrich,  Die  Bibelexcerple  de  diuinis 
scripturis  und  die  Itala  des  Auguslinus  [    J.    Prouve   la   non-authenticité  de 

30  l'ouvrage.  ^  V.  Henr.  Friedel,  De  scriplis  Caelii  Aurelianensis  Methodi  Sic- 
censisl  ].  Bons  prolégomènes  d'une  édition  nécessaire.  *i\\  Nécrologie. 
Rud.  Schôll  [Ed.  Wolfflin].  ^^  Plan  pour  la  confection  d'un  Thésaurus 
linguae  lalinae  présenté  par  les  délégués  de  la  conférence  de  Berlin  à  l'ac- 
ceptation des  cinq  Académies  allemandes. 

35  iflf  Tome  IX,  fasc.  1.  Anciens  et  nouveaux  devoirs  de  Thésaurus  linguae 
latinae  [Ed.  Wolfflin].  Pour  les  formes,  il  faudra  donner  toutes  les  variantes 
qui  peuvent  avoir  de  l'intérêt  ou  de  la  vraisemblance  :  besta,  menetrix  (a 
maneado,  dit  Nonius),  meletrix  (cf.  pèlerin),  lupa,  lupana,  lupanaria,  cardus 
et  cardo.  Il  faut  aussi  considérer  la  flexion;  le  Thésaurus  doit  être  le 

40  magasin  où  des  formes  en  -uiri  devront  être  déposées,  en  attendant  qu'on 
puisse  en  tirer  parti  pour  un  catalogue  scientifique.  La  prosodie  de  beaucoup 
de  mots  est  à  rectifier;  ainsi  temere  est  un  tribraque  (toujours  élidéchez 
les  poètes  dactyliques)'.  L'étymologie  est  généralement  insuffisam.  indiquée. 
II  ne   suffit  pas  de  rapprocher  rôsa  de  p6Sov,  mais  il  faut  noter  l'intermé- 

45  diaire  direct  poSéa,  adj.  l'ém.  dont  le  substantif  est  sous-entcndu.  Enfln,  il 
faut  suivre  le  développement  historique  des  sens  et  déterminer  les  milieux 
dans  lesquels  les  mots  sont  employés.  ^  Tresuiri,  treuiri  [Ed.  Wolfflin]. 
Dans  Plante,  Gicéron,  Tite  Live,  on  trouve  tresuiri;  treuiii  devait  être  la 
prononciation  populaire;  triumuiri  est  postérieur  et  analogique.  %  Le  sub- 

60  jonctif  présent  dans  la  phrase  conditionnelle  IH.  BlaseJ.  H  s'agit  seulement 

1.  Cette  "  découverte  "  est  depuis  longtemps  consignée  dans  le  Thésaurus  linguae 
poeticae  de  Quicherat  (1836).  P.  L. 


ARCHIV   FUR   LATEINISCHE  LEXIKOGRAPHIE  UND   GRAMMATIK.         7 

ici  des  deux  principaux  types;  si  sit...  sit,  si  sit...  est  ou  erit.  La  préoccu- 
pation du  grec  a  égaré  les  grammairiens  qui  s'en  sont  occupés.  De  la  sta- 
tistique, il  résulte  que  l'emploi  de  l'indicatif  ou  du  subjonctif  à  la  propo- 
sition principale  est  surtout  une  question  de  date;  le  type  si  sit...  sit  a 
perdu  graduellement  du  terrain  au  profit  du  type  si  sit...  est.  On  peut  con-  s 
sidérer  comme  vraisemblable  que  le  type  si  sit...  sit  était  mort  dans 
la  langue  du  peuple  à  l'époque  classique.  H  Génitif,  accusatif  et  nominatif 
absolus  [Ed.  Wolfflin].  Le  génitif  absolu  est  un  hellénisme  qui  se  rencontre 
le  plus  souvent  avec  le  part,  présent  grec.  Ex,  dans  le  Cantabrig.  de  S.  Luc, 
le  Laudianus  des  Actes,  Clément,  Irénée.  Le  génitif  sg.  est  plus  rare,  10 
quoique  déjà  dans  le  bell.  Hisp.  L'accus.  absolu  doit  son  origine  à  l'assour- 
dissement de  m  flnale;  ce  barbarisme  est  déjà  dans  Lucifer.  Le  nominatif 
absolu  est  fréquent  dans  les  actes  de  martyrs.  ^  Les  commencements  de 
l'usage  indépendant  du  participe  futur  actif  [G.  LandgrafJ.  Les  exemples, 
très  rares  avant  Tite-Live,  forment  trois  groupes  :  Le  participe  employé  16 
adjectivement,  le  participe  employé  comme  un  pur  participe,  le  participe 
employé  pour  indiquer  le  but  et  équivalant  plus  ou  moins  à  un  supin  ou  à 
une  proposition  au  subjonctif  dépendant  de  ut  ou  de  qui.  Au  premier 
groupe,  entendu  d'une  façon  étro.ite,  n'appartient  que  futurus,  très  employé 
par  Cic.  Les  poètes  y  ont  ajouté  uenturus  (Cic.  1  fois),  moriturus  (depuis  20 
Ennius,  Cic.  remplace  par  une  périphrase  avec  mortalis).  Le  deuxième 
emploi  se  rencontre  d'abord  dans  les  lettres  de  Cicéron  :  acturus  opposé  à 
agens;  il  devient  plus  fréquent  dans  Salluste.  Le  troisième  emploi  appa- 
raît d'abord  dans  un  discours  de  G.  Gracchus;  Cicéron  le  présente  une  fois 
avec  "  adest  "  qui  n'est  qu'un  "  est  "  renforcé;  mais  "  adest  "  conduit  à  25 
employer  "  uenit  "  dans  la  même  tournure;  c'est  ce  que  fait  Salluste,  qui 
donne  droit  de  cité  à  la  construction  dans  le  style  historique.  L'auteur  du 
bellum  africum  est  ensuite  le  seul  qui  l'admette  avant  Tite-Live.  Asinius 
Pollion  crée  l'ablatif  absolu  avec  participe  futur.  Ainsi  Salluste  a  joué  un 
rôle  important  dans  cette  histoire;  il  a  été  conduit  à  développer  l'usage  en  30 
question  sous  l'influence  des  auteurs  grecs,  quoique  ce  ne  soit  pas  du  tout 
un  hellénisme,  t  Itoria  [G.  Weyman].  Se  trouve  dans  Optât  L  1,  P-  3,  7 
Ziwsa,  mais  perdu  dans  l'apparat  (leçon  du  plus  ancien  ms.,  le  Petropoli- 
tanus).  ^  Vernum  tempus  [G.  Weyman].  Dans  s.  Aug.,  Gen.  ad  litt.  imperf., 
XIII,  p.  ''i87,  20  Zycha,  employé  au  sg.,  c'est-à-dire  un  nombre  où  la  péri-  35 
phrase  ne  peut  être  excusée  par  l'absence  de  plur.  (uera)  comme  chez  Ter- 
tuliien.  ^  Sur  le  Corpus  glossariorum  [C.  Weyman].  Coïncidence  entre  la 
définition  de  catus  donnée  par  s.  Aug.,  de  Gen.  ad  litt.,  XII,  18,  p.  467,  4  et 
G.  G.  L.  IV,  491,  43.  1[  Sur  les  proverbes  et  les  expressions  proverbiales  des 
Romains  [A.  Sonny].  Abdera,  accipiter,  Achilles,  adamas,aequus,  aer,  Africa,  <o 
Alcinous,  alienus,  alter,  altus,  amare,  amicitia,  amicus,  amor,  amussis, 
andabata,  anguilla,  animus,  annus,  Anticyra,  anus,  Apicius,  aquila,  aranea. 
Argus,  Aristarchus,  articulus,  as,  asinus,  Aspendius,  Atticus,  audire,  auris, 
aurum,  auspicium,  auarus,  auis,  beneflcium,  bucca,  caelum,  calcare,  cal- 
culus,  calx,  Campania,  canis,  cantilena,  caput.  Car,  Gato,  censorius,  Cha-  45 
rybdis,  cicada,  Circe,  clauis,  cliuus,  coleus,  coUyrium,  colophon,  columba, 
coucha,  concordia,  conscientia,  consuetudo,  consulere,  cornix,  cornu, 
Crassus,  Greta,  Croesus,  crus,  cucurbita,  cunabula,  cuueus,  cuniculus,  cutis, 
cycnus,  dens,  deus,  diccre,  dies,  digitus,  discere,  docere,  domus,  duo,  egere, 
elleborus,  Endymion,  equus,  euentus,  expertus,  faba,  Fabricius,  facere,  so 
faciès,  fama,  ferrum,  ferula,  fluctus,  flumen,  fons,  forluna,  frons,  fucus, 
fulmen,  gallina,  gladius,  glis,  gloria,  Graecus,  habere,  hamus,  Hannibal, 
harena,  harpyia,  Hercules,  Hippolytus,  hirudo,  horno,  honos,  Hybla,  hydra, 


8  ALLEMAGNE. 

Hyme-tlus,  ignis,  iucubare,  ladi,  iniuria,  iiiuidia,  iocus,  lones,  ira,  luno, 
luppiter,  labor,  labrum,  labyrinthus,  lac,  lacus,  lapis,  latine,  lex,  licet, 
lilium,  liiiea,  litlerae,  lorus,  Lucretia,  lupus,  lutuin,  Lynceus,  maguus, 
inalum,  manus,  mediocritas,  médius,  mel,  Mercurius,  meliri,  Midas,  miluus, 

6  Minerua,  mons,  mors,  mos,  mu,  mulier,  mulio,  mus.  Musa,  musca,  nasci, 
uassa,  nasus,  natura,  nauis,  nebula,  Neptuuus,  Nestor,  nimis,  nix,  nodus, 
iioscere,  nouerca,  nux,  Oceanus,  oculus,  odisse,  omnis,  opéra,  opicus,  oratio, 
Orcus,  Orestes,  Pactolus,  palinodia,  par,  paries,  pauo,  pera,  Pcrsa,  pes,  Pha- 
laris,  phoenix,  Phryx,  pictura,  pictus,  piper,  piscis,  pistrinum,  plumbeus, 

10  portus,  posse,  Priamus,  Proteus,  puluis,  puluisculus,  pumex,  punctum, 
Punicus,  Pythagoras,  rarus,  regnum,  res,  rex,  Romanus,  rosa,  Sabiua, 
sagitta,  sapere,  saxum,  scintilla,  senectus,  senex,  Sibylla,  sidus,  silex,  silua, 
Siren,  solus,  Sparta,  sperare.  Stentor,  stilus,  stimulus,  stipes,  studium, 
subsellium,  summus,  supra,  sursum,  tacere,  Tiigus ,  Tanaquil,  Tantalus, 

15  terra,  testudo,  Thyle,  timere,  Titius,  triuium,  tuba,  umbra,  unguis,  unus, 
urceus,  uarietas,  uas,  uelle,  uenter,  uentus.  Venus,  uerbum,  ueritas,  ueruex, 
uipera,  uir,  uita,  uitium,  uituperare,  uiuere,  uiuus,  uox,  uulnus.  ^  Satra- 
picus  [Ed.  Wôlfflin].  A  propos  d'une  conjectarc  proposée  au  texte  de 
la  lettre  d'Auguste  à  Mécène  pour   obtenir  qu'il  laisse  Horace    devenir 

20  secrétaire  du  prince.  If  La  traduction  latine  de  la  lettre  de  Clément  aux 
Corinthiens  [Ed.  Wôlfflin].  On  reconnaît  dans  cette  traduction  l'exactitude 
minutieuse,  la  tenacitas  uerborum,  qui  était  le  caractère  de  l'itala.  Les 
mots  grecs  sont  souvent  latinisés.  L'auteur  essaie  de  rendre  le  mot  grec 
par  un  mot  latin  de  même  racine,  de  là  un  certain  nombre  d'inexactitudes. 

25  Pour  la  syntaxe,  même  effort  de  conserver  les  constructions  grecques.  La 
difliculté  de  reproduire  les  composés  latins  conduit  à  les  traduire  par  des 
expressions  complexes.  Il  résulte  d'ailleurs  des  nombreux  contresens  que 
la  langue  mère  de  l'auteur  de  cette  traduction  était  le  latin.  Mais  sa  langue 
a  un  caractère  vulgaire  prononcé.  Corrections  de  texte.  Les  récits  relatifs  à 

30  Raab  et  au  phénix  ont  été  un  peu  plus  librement  traduits  et  ont  subi 
quelques  interpolations.  La  langue  et  les  citations  bibliques  conduisent  à 
abaisser  la  date  de  cette  traduction  jusqu'au  temps  de  TertuUien.  On  ne 
peut  guère  dire  où  et  pour  qui  le  travail  a  été  fait;  on  doit  cependant 
remarquer  que  Rome  y  avait  plus   d'intérêt  que   Carthage.  %  Le  génitif 

35  d'estimation  et  l'ablatif  de  prix  [Ed.  Wôlfflin].  Valere  avec  l'ablatif  de  prix 
se  trouve  déjà  dans  Plante,  mais  est  évité  par  les  écrivains  classiques.  Caro 
veut  dire  "  trop  cher  ".  Dignus  indiquant  la  valeur  est  propre  aux  juris- 
consultes. Les  confusions  entre  les  deux  cas  sont  nombreuses  et  anciennes, 
et,  par  les  adverbes,  le  choix  est  fait  surtout  au  point  de  vue  des  formes, 

40  sans  différence  de  sens.  ^  Le  «  Telo  incessens  »  de  Polyclète  [Ed.  Wôlffllin]. 
Le  texte  de  Pline,  N.  H.  34,  55  «  nudum  talo  incessentem  »  a  été  l'objet  de 
diverses  corrections  ou  interprétations.  Il  faut  partir  du  sens  du  verbe 
incessere.  Le  mot  est  très  jeune  :  une  f.  dans  Virgile,  repris  par  Ovide» 
introduit  dans  la  prose  par  Tite-Live;  c'est  un  simple  transitif,  tandis  que 

45  arcessere,  le  modèle,  est  un  factitif.  Dans  des  phrases  de  Tite-Live  ou  de 
Salluste  comme  "  timor  patres  incessit  ",  il  est  probable  que  nous  avons 
affaire  à  ce  verbe,  non  au  parfait  de  incedere,  quoique  en  disent  les  gram- 
mairiens latins.  Car,  on  ne  trouve  jamais  dans  ces  formules  le  prés,  histo- 
rique ou  l'imparfait;  Tacite  est  le  premier  à  n'avoir  plus  compris  l'expres- 

50  sion  et  à  nous  fournir  de  ces  exemples.  On  voit  dès  lors  que  incessere  est 
un  intensif  de  incedere.  Les  compléments  d'instrument  sont  saxis,  sagittis, 
iaculis.  Le  glossaire  Abauus  maior  donne  le  sens  :  petere  iactu.  Or,  c'est 
bien  celui  que  le  verbe  a  uni  par  prendre,  l'incessens  combattant  toujours 


ARCHIV  FUR   LATEINISCHE  LEXIKOGRAPHIE  UND   GRAMMATIK. 

d'une  certaine  dislance.  Il  faut  donc  lire  "  telo  incessens  ".  ^  Actio  [Hôlzl  et 
WôH'flin].  Le  mot  apparaît  en  prose  depuis  GornuOcius;  en  poésie,  que  chez 
Sidoine  Apollinaire  et  chez  les  poètes  postérieurs.  Le  véritable  substantif 
de  agere  est  actus.  Actio  ne  désigne  pas  quelque  chose  de  sensible;  le  sens 
s'est  développé  sous  l'influence  de  la  philosophie.  Suivant  l'auteur,  le  mot  5 
prend  des  significations  de  circonstance  :  "  l'action  "  oratoire,  le  jeu  et  la 
déclamation  de  l'acteur,  l'action  de  grâces,  Taction  officielle  et  publique 
(d'un  magistrat);  l'attitude  au  sénat  et  à  l'assemblée,  par  suite,  le  discours; 
la  fonction  ou  son  exercice  (depuis  le  v»  s.  ap.  J.-C);  l'action  juridique  avec 
toutes  ses  variétés.  If  Accessa-accessum  [Ed.  Wôlfflin].  Accessa,  accessibilis,  lo 
accessibiliter,  accessum  sont  d'époque  tardive.  Accessio  est  un  mot  de  la 
prose  (et  de  Plante).  Accessito  se  trouve  dans  fg.  de  Caton.  t  Obuersatio 
[Max  Bonnet].  Se  lit  dans  Sénèque,  ep.  88,  26,  à  propos  des  astres.  ^^ 
Mélanges.  Obsidium  =  praesidium,  subsidium  [W.  lleraeusj  ?  Ces  deux 
derniers  mots,  précédés  de  lanquam  dans  Fcstus,  ne  sout  pas  l'explication  15 
du  premier,  mais  des  exemples  d'une  formation  analogue;  cp.  contagio  et 
contagium.  If  GoUigere  =  tollere  [W.  Ileraeus].  Nouveaux  ex.  dans  Népo- 
tianus,  Pseudo-Victor,  les  déclamations  de  Quintilien.  ^  LL  dans  corco- 
dillus  [L.  llavet].  Dans  les  mots  empruntés  du  grec,  -illus  est  très  légitime 
pour  -iXoç.  L  latine  avait  deux  timbres  1°  li,  11,  2»  la  lo,  etc,  Is,  It;  après  20 
voyelle  longue,  1  se  dédoublait  et  le  dédoublement  était  exprimé  dans 
l'écriture  quand  on  avait  1'  "1„  n»  1.  Or  c'était  cette  "1„  seule  que  con- 
naissait le  grec.  ^  Procedere  =  proferri  [G.  Weyman].  Usage  liturgique  qui 
se  constate  dans  l'itin.  d'Antonin,  des  ordines,  et  peut-être  même  dans 
Apulée.  If  Addenda  lexicis  [G.  Weyman].  D'après  les  apocryphes  publiées  25 
par  James,  T.  a.  S.,  II,  n»  3.  ^  Supcruacuaneus  [W.  Schmitz].  Dans  les 
notes  tironiennes.  ^  Les  parfaits  amai  et  venui  [Ed.  WolfflinJ.  Le  parfait 
en  -ai  est  attesté  par  un  acte  de  160  après  J.-G.  (Bruns,  p.  261)  et  un  texte 
de  Probus,  G.  L.,  IV,  182,  11.  Le  parfait  en  -ui  dans  lambui,  stridui,  a  été 
introduit  dans  ces  verbes  pour  amener  une  distinction  avec  les  présents  30 
lambo,  strido.  If  Le  bétacisme  (Sali.,  Gat.  ijl,  27)  [Ed.  Wôlfflin].  Lire  : 
exempla  ex  nouis  orta,  au  lieu  de  ex  bonis.  Le  bétacisme  a  souvent  pour 
conséquence  une  deuxième  faute,  tif  Bibliographie.  iSWi.  Fr.  Fûgner, 
Lexicon  Liuianum,  VI  [  ].  Trop  minutieux  ;  des  inutilités.  %  G.  Gotz, 
Corpus  glossariorum  latinorum,  V  f  ].  Précieux.  ^  K.  Sghmidt,  Die  Grûndc  35 
des  Bedeutungswandels  [0.  II.].  Première  tentative  de  classitication  complète. 

I  W.  DeeCKE,  Jafiresberichtc  ilber  die  lat.  Grammalik  u.  Syntax  fiir  1885-1892 
[  ].  Les  étymologies  devraient  être  classées  par  ordre  alphabétique  des 
mots.  ^  M.  Uammer,  Die  lokalt  Verbreilung  frûheslen  romanischer  Laulwand- 
lungen  im  alten  Italien  [  ].  Tentative  méritoire  malgré  le  manque  de  maté-  4(J 
riaux.  ^[  S.  Landguaf,  Beilruge  zw  lat.  Kasussyntax  [  ].  Sur  le  gén.  et 
l'abl.  de  prix,  refert  et  interest.  ^  J.  Egli,  die  Ilyperbel  in  dcn  Komodien  des 
Plaulus  u.  in  Ciceros  Briefen  an  Atticus  {Schluss)  [  ].  Sur  les  noms  propres  et 
indices  aux  trois  programmes  <cf.  R.  d.  R.,  XVII,  9,  53  >.  1  H.  Keil, 
Commentarius  in  Catonis  de  agri  cultura  librum  [  ].  Surtout  littéraire  et  cri-  4î» 
tique.  If  A.  Rhodius,  De  syntaxi  Planciana  [L.  BergmiiUer].  Traite  de  la  pro- 
position simple.  If  Fr.  Sghmidinger,   Untersuchungen  iiber  Floi'us  f     ].   Utile. 

II  G.  BrûNNEUT,  Sprachgebvauch  des  Diclys  Cretensis,  I  f  ].  Intéressant.  % 
S.  Clenienlis  Romani  ad  Corinlhios  epistulae  uersio  latina  antiqnissima,  éd.  G. 
MORIN  [J.  Haussleiter].  Très  important.  %  lulii  Finnici  Materai  matheseos  iiO 
libri  VIII,  rec.  G.  SiTTL  f  ].  Rendra  service.  ^  Fr.  Weihrigh,  Anguslini 
spéculum  [  J.  H  faut  se  servir  exclusivement  de  cette  éd.,  parue  en  1887.  ^f 
L.  Aureli  Augustini  de  Genesi  ad  litleram,  ex  rec.  J.  Zygha  [Ph.  Thielmann]. 


10  ALLEMAGNE. 

L'ouvrage  contient  des  données  intéressantes  pour  le  grammairien,  f 
S.  BerGKR,  Histoire  de  la  Vulgale  pendant  les  premiers  siècles  du  moyen-âge  ; 
Id.,  Notice  sur  quelques  textes  latins  inédits  de  l'ancien  testament  [l'ii.  Tliiel- 
mann].  Le  premier  livre  est  d'une  lecture  attachante  et  forme  un  bon 
6  chapitre  de  l'histoire  de  la  Vulgate  ;  la  brochure  est  un  recueil  des  textes 
préhiéronymiens  que  B.  a  rencontrés  sur  sa  route.  1[  G.  Fock,  Catalogus 
dissertationum  philologicarum  cldsslcarum  [    ]. 

^If  2»  fasc.  Contribution  au  lexique  de  Plante  [F.  Léo].  Il  faut  lire  aruina 
(Poen.  1016),  calones  (ib.,  1108),  conspicitur  (Cure.  5)02),  liedytium  (Ps.  188), 
10  inertla  (Merc,  29);  sur  pipulum,  prope  seulement  local,  prostibilis,  uallum 
à  corriger  en  bellum  (Cas.  851).  ^  Emere  af  [L.  Ilavet].   Cette  forme  de  la 
préposition  a  pu  se  conserver  dans  quelques  locutions  toutes  faites,  notam- 
ment Capt,  34,  111,  4o3.  ^  Naevius,  Apulée,  les  scolies  de  Cicéron  dans  les 
glossaires  [G.  LandgrafJ.  Une  i)artie  des  gloses  du  t.  V,  du  Vaticauus  et 
15  du  Cassinensis,  doivent  remonter  à  Festus,  probablement  par  un  inter- 
médiaire antérieur  à  Paul  Diacre.   On  a  ainsi  un   contrôle  précieux  pour 
des  textes  de  Naevius  conims  d'ailleurs  ainsi  que  pour  Apulée  et  pour  les 
scolies  de  Gronov.  f  Sescenti,  mille,  centum,   Irecenti  employés  comme 
chiffres  ronds  ou  indéterminés  [Ed.  Wolfflin].  Il  y  a  lieu  de  distinguer  les 
20  deux  emplois.   Sescenti  indéterminé  appartient  au  latin  familier  de  la 
comédie  et  du  genre  épistolaire,  se  rencontre  très  peu  chez  les  bons  au- 
teurs, tend  à  disparaître  après  Cicéron  et  ne  subsiste  plus  dans  le  latin 
des  derniers  siècles  que  sous  forme  de  réminiscence  httéraire.  Mille  s'est 
substitué    graduellement    à    l'expression   italique    sous   l'influence   des 
,25  modèles  grecs  (nûpia,  les  Latins  n'ayant  pas  de  mot  pour  10000);   d'abord 
employé   dans   la    littérature    de    traduction    (théâtre)    et     en    poésie, 
le  mot,  pris  dans  ce  sens,  apparaît  en  prose  dans  la  rhétorique  à  Ileren- 
nius,  les  lettres  de  Cicéron,  Tite-Live,  etc.  Quingenti  paraît  être  un  suppléant 
de  mille.  Centum  confond  en  lui  le  chiffre  rond  et  le  chiffre  indéterminé  ; 
30  très  employé  par  Virgile.  Ducenti,  trecenti  sont  plus  rares.  —  Article  ses- 
centi du  futur  Thésaurus.  ^  Aedeolum  [J.   Leite  de  Vasconcellos].  Attesté 
par  une  inscr.  de  Lisbonne  et  Querolus,  2,  1.  1[  La   sémantique  [0.  Iley]. 
Directions  générales  avec  exemples.  ^  Complément  du  dictionnaire  latin  à 
l'aide  des  notes  tironiennes  [Ferd.  Ruess].  Liste  des  mots  nouveaux  que 
35  les  notes  tironiennes  ont  conservés.  ^  lurgia,  iuria  [Max  Ihm].  La  chute 
de  g  devant  e  ou  i  est  fréquente  dans  le  latin  des  bas  temps;   iurgia  est 
dans  une  inscr.  de  Cherchell.  %  Ala  (scuti)  [Edm.  Ilauler].  Sur  T.  Live,  XL 
41,  18.  ^  Les  parties  européennes  du  Sirach  latin  [Ph.    Thielmann].  Elles 
appartiennent  à  deux  auteurs  différents  :  1»  laus  patrum  =  c.  /i^-.SO;   2»  le 
40  prologue.  Caractères  de  leur  langue.  ^  L'ellipse  de  «  nauis»  [Ed.  Wolfflin]. 
L'ellipse  appartient  à  la  langue  familière  et  n'a  pénétré  que  graduellement 
dans  la  littérature.  1  Aclio  [Ed.  Wolfflin].  <v.  le  n»  précédent>.  Emploi 
juridique  etliturgique.^  Carduus,  cardus,  cardo  [Ed.  Wolfflin].  La  deuxième 
forme  est  attestée   par  l'excerpteur  de  Charisius  ;  la  deuxième,  par  les 
45  gloses  botaniques.  1[1[  Mélanges.  Siluiae  peregrinalio  ad  loca  sancta  [P. 
Geyer].  Nouvelles  preuves  de  l'origine  gauloise.^  Orum  =ora  [  P.  Geyer].  Dans 
l'Itinéraire  d'Antonin.  f  'EdOîw,  -rpwY<»)  [J.  Haussleiterj.  Dans  les  évangiles,, 
le  premier   est   presque  exclusivement  employé  par  les  synoptiques,  le 
second  exclusivement  par  S.  Jean  ;  Barnabe  et  Hermas  n'ont  que  Tpwyeiv. 
eo  \  Notulae  ad  glossas  nominum   [J.   van   d.  Vlielj.  Corrections  de  texte, 
f  Praemiscuus  =  promiscuus  [Ad.  Funck].  La  confusion   est  ancienne   et 
confirmée  par  d'autres  exemples.  1[  "  D"  signe  de  l'ablatif  dans  Tite-Live 
^IR.jEhwaldjr'Dans  la  citation  d'up  vieux  texte,  XXII,  10,  4  :  quod.  ^  Nequi- 


BERLINER   PHILOLOGISCHE  WOGHENSGHRIFT.  11 

qiiam  avec  négation  [R.  EhwaldJ.  Aj.  aux  ex.  cités,  Verg.  Aen.  VI,  118. 
t  Gallaria  (R.  EhwaldJ.  Doit  être  identique  au  gallaris  du  v.  46  du  poème 
du  cod.  8084  ;  cf.  Gyprien,  éd.  l'eiper,  p.  227,  v.  21.  ^  Auriga  [R.  Ehwald]. 
Vient  de  aurï-rëga.  1[  Gonstitutus  =  xaOeCTTwç,  wv  dans  Gyprien  [G.  Goetz]. 
Exemples  tirés  des  écrits  authentiques.  If  EfTuIcit,  eft'ulsit  IW.  Schmitz].  5 
Rapprochement  entre  Apul.  met.  2,  21  et  CNT.  72,  i^.  ^  LL  dans  culleus 
|L.  Havet].  Notation  propre  après  voyelle  longue  ;  gr.  y.ov\e6Q  ;  coleus  vient 
peut-être  du  temps  où  ou  était  encore  prononcé  ô  et  colii  est  régulier. 
%%  Bibliographie,  1894.  O.  Gradenwitz,  B.  Kûbler,  E.  Th.  Sghulze, 
Vocabularium  inrisprudent iae  Homanae  f  ].  H  s'agit  de  la  jurisprudence  10 
classi(jue  :  Digestes,  Gaius,  Ulpien,  Plautus.  Les  citations  sont  pour  la  pre- 
mière fois  rapportées  à  leurs  véritables  auteurs.  ^  Neue  et  Wagener, 
Formenlehre  der  lat.  Sprache  [  ].  Traite  du  verbe.  ^  W.  Mkyer-Lubke, 
Gramniatik  der  roman.  Sprachen,  II,  Formenlehre  [G-rJ.  Utile.  ^  G.  SCHULZE, 
Orthographica  [R.  Thurneysen].  Montre  les  altérations  de  l'orthographe  15 
latine  due  aux  rapprochements  faits  par  les  humanistes  avec  le  grec. 
If  Gust.  Ryhiner,  de  Deminuliuis  Plaulinis  Terentianisque  [  ].  Fondé  sur  la 
grande  édition  de  Plante.  ^  II.  Degering,  Beitràge  zur  hist.  Syntax  der  lat. 
Spi'ache  [A.  Funk].  Sur  l'ordre  des  propositions  et  du  régime,  et  l'origine 
des  adverbes  en  -im.  ^  II.  Blase,  Geschichte  des  Plusquamperfekt  im  Lateinis-  20 
chen  [  J.  Doit  être  pris  pour  modèle.  ^  Gerundii  et  gerundiui  apud  Plautum 
e<  (7yp>'ia)ju»i  «sum  comparauit  R.  IIerkenrath  [  ].  Sûr.  %  Es.  Lalin,  De 
particularum  comparatiuarum  usu  apud  Terentium  [  ].  Gompilation  peu 
intelligente,  f  W.  J.  Snellman,  De  gerundiis  orationiim  Ciceronis  [F.  Gus- 
tafsson].  Surtout  statistique.  ^  Joh.  Jôhring,  De  parlicularum  ut,  ne,  quin,  25 
quominus  apud  Senecam  philosophum  ui  et  usu  [  ].  Bon  dépouillement. 
*{\  Jos.  SoRN,  Ueber  den  Gebrauch  der  Prâpositionen  hei  Justinus  [  ].  Soigné  et 
en  progrès.  ^  Ad.  Demmler,  Ûber  den  Verfasser  der  unter  Cypia^^s  nomen 
ûberlicf.  Traktale  de  bono  pudicitiae  f  ].  Partisan  de  Novatien.  ^G.  GÛNTHER, 
De  Claudiani  com,paralionibus  [  ].  Bon.  \  E.  Grupe,  Zur  Latinitàt  Justinians  30 
[  J.  Important.  ^  Fr.  Max,  Incerti  auctoris  de  ratione  dicendi  ad  C.  Herennium 
[  ].  Utile.  \  H.  Meusel,  Caesaris  belli  gnllici  libri  VU  [  ].  Renouvelle  la 
critique.^  J.  W.  Begk,  C.  Plinii  Secundi  librovum  dubii  sermonis  VIII  reli- 
quiae  [  J.  Utile  ;  il  manque  un  index.  %  Amb.  Amelli,  Un  antichissimo 
codice  biblico  latino  purpweo;  tre  Documenti  inediti  rclalivi  allô  scisma  Diosco-  35 
rtmio  (530)  [E.  W.|.  Sur  l'Itala.  If  Ç.  Wotke,  Eucherii  Opéra,  I  [  ].  Fondé 
sur  d'anciens  mss.  ^  G.  de  IIartel,  Paulini  Nolani  opéra  [  ].  Première 
édition  critique.  If  Val.  Rose,  Theodori  Prisciani  Euporiston  libri  III  fP.  Geyer]. 
D'un  haut  intérêt  grammatical.  ^  P.  Vetïer,  Der  apokryphe  dritte  Korinlher- 
brief  [C-  WeymannJ.  Reproduit  les  deux  traductions  latines,  dont  la  langue  40 
est  très  intéressante.  ^  C.  Goetz,  Die  Busslehre  Cyprians  [  ].  A  noter  les 
études  sur  haeresis  et  schisma,  episcopus,  praepositus,  papa.  ^  John  Ries, 
Was  isi  Syniax?  [H.].  "  La  sciencede  la  liaison  des  mots.  "^1f  Nécrologie. 
H.  Nettlcship  [R.  EUis].  If  IL  Keil  f    ].  Paul  Lejay. 

Berliner  philologische  "Wochenschrift,  14«  année,  1894,  janv.  1.  Arthur  4S 
LUDWICH,  Adnotationimi  criticarum  ad  scholia  in  Ilomeri  Iliaderh  Genovensia 
pars  II  et  commentatio  Quantitàtszeiclien  in  den  àltesten  Iliashandschriften  ins- 
cripla  fP.  Egenolfl'l.  Attire  justement  l'attention  sur  des  points  trop  négli- 
gés. ^  H.  L.  Ebeung,  a  Siudy  in  the  sources  of  the  Messeniaca  of  Pausanias 
fll.  HitzigJ.  Des  résultats  contestables  mais  de  la  méthode  et  de  la  clarté.  60 
^  Claudii  Claudiani  carmina  rec.  Theod  Birt  [E.  Gustafsson].  Éloges.  ^ 
Julius  Lange,  Etude  sur  la  représentation  de  la  figure  humaine  dans  l'art  pri- 
mitif jusqu'à  Vart  grec  du  3*  s.  av.  J.  C.,  en  danois  avec  un  résumé  en  fran- 


12  ALLEMAGNE. 

çais  |A.  Furtwanglcr].  Beaucoup  de  choses  neuves  et  importantes.  ^  Franz 
von  Sghwakz,  Alexanders  des  Grossen  Feldzûge  in  Turkcslan  [G.  IlerLzberg]. 
Très  utile  à  l'explication  d'Arrien  et  de  Q.  Curce.  ^  Uberto  Pedroli,  Roma 
e  la  Gallia  Cisalpina  dal  2Mô  al  44   a.    C.   [II.    Schiller].    Éclaircit  quelques 

B  points  de  détail,  f  Carton,  La  lex  Hadriana  et  son  commentaire  par  le  procu- 
rator  Patroclus  [Joh.  Schmidt].  Ne  méritait  peut-être  pas  d'être  réimprimé. 
^  F.  SCHBERT,  Zur  mehrfachen  pràfixalen  Zusammenselzung  im,  Griechischen 
jF.  StolzJ.  Du  soin.  ^  P.  Paulsen,  Ueber  die  gegenwàrlige  Loge  des  hôheren 
Schulwesens  in  Preusscn  [G.  Nohle].  Mérite  d'être  signalé.  tH  6  janv.  Max 

10  R.  von  Karajan,  Ueber  den  Bau  dcr  liecilativparlien  der  griechischen  Tra- 
giker  und  den  Prolog  im  Sophokleischen  ^jas  [Wecklein].  Tout  ne  peut  pas  être 
accepté.  ^  Martin  Wohlrab,  PlUons  Staat.  Erstcs  Buch  lOlto  Apelt]'.  Ne 
marque  pas  un  progrès  sur  Stallbaum.  ^  Johaanes  Draseke,  Apollinaris 
von  Laodicea,  sein  Lehen  und  seine  Schriftcn,  nebst  eiuem  Anhaug  :   Apolli- 

15  narii  Laodiceni  quae  supersunt  dogmatica  [Adolf  llilgenfeld].  Éloges.  ^ 
O.  LOTTiGH,  Statiu's  Trosigedicht  an  den  Claudius  Etrnscus  [Ileinrich  Millier]. 
De  l'habileté.  1[  Félix  Robiou,  La  question  des  mythes  [P.  Steuding].  Tout 
n'est  pas  clair.  ^  Abbé  Fourrière,  Revue  d''exégcse  mythologique  fil.  Steu- 
ding]. Annonce  ironique.  1[  Ernst  Gurtius,   Die  Stadlgesc/nchte  von   Alhen. 

20  Mit  einer  Uebersicht  der  Schriftquellen  von  Arthur  Milchhôfer  [Chr. 
Bolger].  Marque  un  point  important  dans  l'histoire  d'Athènes.  %  A.  Mau, 
Fiihrer  durch  Pompeji  [F.  von  Duhnj.  Grands  éloges.  ^  A.  H.  Allgroft  and 
W.  F.  M ASON,  The  tutorial  history  of  Rome  [H.  Schiller].  Sans  importance 
scientifique.  If  G.   Roy,   Les  Féliaux  du  peuple  romain  [II.  Schiller].  Bonne 

26  réunion  de  matériaux,  f  Eduard  Steidle,  Bas  Soldastentcstament  [G.  Baron]. 
Quelques  erreurs.  ^^  13  jr.  A.  W.  Verrall,  The  Choephori  of  Aeschylus 
[Wecklein].  Mérite  en  somme  d'être  recommandé.  ^  Lucian  Mûller,  Q. 
Horatii  Flacci  sermonum  et  epistularum  libri.  2.  Episteln  (M.  Hertz].  Souhaite 
une  bonne  lin  à  cette  œuvre  im|)ortante.  \  Guhl  und  Kôner,  Leben  der 

30  Griechen  und  Ramer,  6  Autl.  herausg.  von  Rich.  Engklmakn  [R.].  Amélioré. 
^f  Monuments  grecs  publiés  par  l'Assoc.  pour  l'enc.  des  et.  gr.  en  France,  n°'  19- 
20  [A.  Furtwangler].  Gonteste  les  explications  de  IloUeaux.  %  G.  Anger- 
MANN,  Beitrdge  sur  griechischen  Onomatologie  [Fr.  Stolz].  Bon.  f  J.  ROTH- 
FUGHS,  Beitràge  zur  Mcth.odik  des  altspi-achlichen  Unlerrichts  [G-  Nohle].  Très 

36  intéressant.  If  Nouvelle  explication  de  Thuc.  2,  15  [Chr.  B.].  Gherche  à 
montrer,  d'après  les  nouvelles  fouilles,  que  Th.  a  voulu  indiquer  dans  ce 
passage  que  la  vieille  ville  était  au  nord.  ^Tf  20  jr.  Fr.  Gauer,  Philoias, 
Kleilos  und  Kallisthenes  [G.  Ilertzbergj.  Soigné,  mais  souvent  contestable.  ^ 
Carlo  BORROMEO,  Del  concelto  délie  Gcorgiche  di  Virgilio  |A.  Zingerle].  Rien  de 

40  nouveau.  If  J.  M.  StowasSEU,  Lexikalisch-Kritischcs  aus  l'orphyrio  [Z.  Ada- 
mek].  Intéressant.  ^  Xenia  Auslriaca.  1.  Vindobona  von  W.  KuBiTSGHKK.  8. 
Fundkarte  von  Aquileia  von  II.  Maioniga  [G.  WoUrj.  Éloges.  ^  Paul  lUuT- 
WIG,  Die  griechischen  Meisterschalen  der  Bliitezeit  des  slrengen  rotfîgurigen  Stiles 
[A.  Furtwangler].    Long  article   favorable   dont   la   fin    est   au    n°    sui- 

45  vant.  If  Niccolô  PersiGHETTI,  Viaggio  archeologico  sulla  via  Salaria  nel 
cirdondario  di  Ciltaducale  [Joli.  Schmidtj.  Bon.  ^  G.  Sghnbideb,  Hellenische 
WcU-  und  fjibensanschauungen  in  ihrer  Dedeulung  fiir  den  gymnasiakn 
Unterricht  j  Leunhardj.  Mérite  d'être  lu.  ^  Fr.  Paulsen,  Wesen  und  gcschichl- 
liche  Enlvoickehing  der  deittschcn  Universilàlen  [G.  Nohle  j  Intéressant.  ^^  27  jr. 

50  Leopold  Eysert,  Rliesus  im  Liclile  des  Euripidischen  Sprachgebrauches.  2. 
Voces  Euripidcac;  —  John  C.  Rolke,  The  tragédie  lihesus  [Wecklein j.  Abou- 
tissent à  des  résultats  contradictoires,  t  Bic  Hkim,  Incantamenia  magica 
Graeca  Lalina  fil.  LewyJ.  Précieux.  ^  7".   Macci  Plauli  comoediae.  Rec.   Fr. 


BERLINER  PHILOLOGISCHE  WOGHENSCHRIFT.  13 

RiTSCHELius.  4.  A.  Mostellaria,  edilio  altéra  a  Fr.  Schoell  recognila 
[F.  Skutsch].  Œuvre  ries  plus  méritoires.  ^  Georges  Perrot  et  Charles 
Chipiez,  Histoire  de  PArt  dans  CAntiqiiilé.  6.  La  Grèce  primitive,  l'art  mycé- 
nien fChr.  B.J.  Indispensable.  *i  Wililem  Nestlé,  Funde  antiker  Mûnoen  im 
Konigreich  WUrltemberg  |F.  Ilaug]  Utile.  %  II.  F.  IIitztg,  Die  Stellung  Kaiser  5 
Hadrians  in  romisclien  Rechtsgeschiclilc  [M.  VoigtJ.  Résultat  peu  justifié.  *i 
H.  SCHMIDT,  De  duali  Graecorum  et  emorienle  et  reviviscenle  [Fr.  Stoiz].  Très 
bon.  \  Deux  épigrammes  récenuuent  découvertes  |R.  Reitzenstein].  Resti- 
tution de  deux  épigrammes  dont  les  fragments  se  trouvent  dans  le  n»  49 
du  tome  2  des  papyrus  Flinders  Pétrie.  1[î  3  fév.  Gotifried  Vogrinz, /)«•  10 
homerischc  Gcbrauch  der  Parlikel  d.  El  mit  dem  Indikativ  und  Ueberblich 
liber  die  Forraen  der  Bedingungssîitzc  bei  Homer  [R.  PeppmùUer].  Éloges. 
^  Max  CONSBRUCH,  De  veterum  uspl  TrotToi^aToç  doclrina  [P.  Egenolff].  Mérite 
d'être  loué.  ^  Aug.  BurGkhardt,  Iliei^ocUs  Synecdemns ;  accertunt  fragmenta 
apud  Gonstantinum  Porphyrogennetum  servata  et  nomina  urbium  mutata  15 
(H.  GelzerJ.  Bon.  %  James  II.  Kirkland,  Horace  satires  and  epistles  editedon 
the  basis  of  Kiesslings  édition  [M.  Hertz].  Soigné.  T[  L.  I'reud'homme, 
M.  Tidlii  Ciceronis  de  imperio  Cn.  Pompei  ad  Quiriles  oratio  [Fr.  Millier].  Satis- 
fera les  exigences  qu'on  peut  avoir  en  Belgique.  ^  H.  Nissen,  Griechische 
und  romische  Métrologie  [Fr.  Ilultsch].  Des  changements  importants.  K  Hein- 20 
rich  Brunn,  Griechische  Kunstgeschichlc.  B.  1  [A.  Milchhoefer].  Excellent.  ^^ 
10  fév.  Alois  RZACH,  Zur  àltesten  Ueberlieferung  der  Erga  des  Hesiodos  [R.  Pepp- 
miiller].  Utile.  ^  Supplementum  Aristotelicum .  II,  2.  Alexandri  Aphrodisiensis 
praeter  comrnentaria  scripta  minora.  Quaestiones.  De  fato.  De  mixtione  éd.  Ivo 
Bruns  [M.  Vailles].  Important.  ^  Ant.  Zingerle,  T.  Livi  ab  urbe  condita'i& 
Hbri.  VI,  1,  libr.  36-38  [FiignerJ.  Recommandable  surtout  pour  la  sûreté  de 
l'appareil  critique.  ^  A.  Grosvenor  Hopkins,  Tacilus.  The  Agricola  and  Ger- 
mania  edited  ou  the  basis  of  Draegors  Agricola  and  Schweizer-Sidlers  Ger- 
mania  [K.  NiemeyerJ.  Intéressants  en  ce  qu'ils  montrent  l'influence  de  la 
science  allemande.  i[  Albert  Howard,  The  AyX<5î  or  Tibia  [Cari  v.  Jan].  Des  30 
résultats  nouveaux.  ^  Hugo  Wingkler,  Altorientalische  Forschungen  [P.  Jen- 
sen].  Mérite  en  somme  d'être  recommandé.  ^  W.  Ihne,  Romische  Geschichie. 
1  Bd,  2  Aufl.  [S.  Schiller].  Succès  mérité.  1I1[  17  fév.  Nick.  Kaufmann,  Die 
leologische  N a tur philosophie  des  Aristoleles  und  ihre  Dedeutung  in  der  Gegenwart 
|F.  Duemmler].  Des  réserves.  ^  L.  Goetzeler,  Animadversiones  in  Dionysii  ^^ 
Halicarnassensis  Anliquitales  Romanas,  1  [Karl  JacobyJ.  Un  soin  étonnant.  ^ 
l'iutarch's  Romane  Questions.  Translated  by  Philemon  IIolland,  now  agaiu 
edited  by  F.  B.  Jevons  [Ed.  Kurtz],  Intéressant.  *i  Adolphus  Gregorius,  De 
M.  Annaei  Lucani  Pharsaliae  tropis  [Cari  Ilosius].  Très  complet.  ^  Richard 
WuenSGH,  De  Tacili  Germaniae  codicibus  germanicis  [K.  Niemeyer].  Utile.  ^  40 
Ilermann  Peter,  Die  Scriptores  historiae  Augustae[M.  Petschenig].  Excellent. 
1[  J.  K.  KoPHiNioTES,  'IdTopta  ToC  "Apyouç  [Chr.  B.].  Ne  donne  pas  toujours  ce 
qu'on  attend,  donne  quelquefois  ce  qu'on  n'attend  pas.  %  Hugo  Wingkler, 
Geschichie  Babyloniens  und  Assyriens  [C.  Lehmann].  Très  long  article  dont  la 
suite  est  aux  deux  n"  suivants;  l'ouvrage  sera  utile  aux  savants  compé- 45 
tents,  mais  il  ne  peut  être  recommandé  comme  manuel.  %  Alois  Ribgl, 
Stilfragen-Grundlegungen  zu  einer  Geschichte  der  Ornamentik  [F.  Diimmler]. 
Original.  ^  J.  La  Roghe,  Beitràge  zur  Griechischen  Grammatik.  Heft  1 
[G.  Meyer].  Abus  de  statistique.  Ht  24  fév.  Evelyn  Abbott,  Herodotus  books 
5  and  6  [H.  Stein].  Des  choses  personnelles.  ^  Fr.  von  Jan,  De  Callimacho  5C 
Homeri  interprète  [Art.  Ludwich].  N'omet  rien  d'essentiel,  f  H.  A.  IIolden, 
Flutarch's  life  of  Demosthenes  [Ed.  Kurtz].  Utile.  ^  Analecta  graeco-latina.  Phi- 
lologis Vindobouiae  congregatis  obtulerunt  Gollegae  Cracovienses  et  Leopo- 


14  ALLEMAGNE. 

litani  [A.  LudwichJ.  Analyse.  ^  T.  Macci  Plauli  comoediae  ex  rec.  Georgii 
GoETz  et  Frédéric!  Schoell.  Fasc.  1  :  Amphritrionem,  Asinariam,  Aulula- 
riam  complecteus  [F.  Skutsch].  Rendra  des  services.  %  A.  Pisghinger,  De 
arbitris  Atheniensium  publicis  |  V.  Thumser].  Fait  avec  inlelligeucc.  %  A.  Ka- 
5  RAGIANNIDES.  Die  Nichleuklidische  Géométrie  vom  Alterlum  bis  zw  Gegenwart 
[S.  Giinlher].  Paradoxal. T[  DuC0URTiEUX,Le  cimetière  gallo-romain,  mérovingien 
et    carlovingien    de    la   Courtine   à    Limoges   |Joh.   Schraidt].    luléressaut.  % 
A.  DyrOfk,  Geschichle  des  Pronomen  rejlcximim  [Fr.  Stolz].  Excellent,  mais 
il  manque  un  index.  ^  Sur  Horace,  Satires  1,  5,  50  (L.  MiillerJ.  Il  faut  peut- 
10  être  écrire  Fontei.  ^\  3  mrs.  Hugo,  Rabe,  Syriani  in  Hermogenem  commen- 
taria.  2.  Gommentarium  in  librum  uepl  crxàaswv  [G.  HammerJ.  Mérite  notre 
reconnaissance.  %  A.  Zingerle,  Titi-Livi  ab  urbe  condiia.  Libri  2t-24,  3.  Fiir 
den  Schulg.  bearb.  von  P.  Albrecht  [FûgnerJ.  Ce  n'est  pas  encore  l'édition 
pour  les  classes  que  l'on  est  en  droit  d'attendre.  ^  Friedel,  De  scripUs 
15  Caelii  Aureliani  methodici  Siccensis  [G.  Ilelinreich].  Soigné,  mais  pas  de  résul- 
tats  nouveaux.  %  Th.  Reinach,  Les  origines  du  bimétallisme  fFr.   HultschJ. 
Inacceptable.  ^  Franz  Frohligh,  Lebensbilder  berUhmler  Feldherren  des  Alter- 
tums.  1.  Die  Romer.  1.  Feldherrntum  im  alten  Rom.  2.  Gniius  Pompejus.  3, 
Quintus  Sertorius  [II.  Schiller].  Bon  ouvrage  de  vulgarisation,  t  Em.  Espé- 
20  RANDIEU,  Revue  des  publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  chrétienne, 
année  1892  [Joh.  Schmidt].  Pourrait  être  plus  complet.  ^  II.  Lugkenbagh, 
Abbildungen  zur  alten  Geschichte  fiir  die  oberen  Klassen  hôhcrer  Lehranstalten 
[    .].  Recommandé.  ^   Georg  Ebkrs,   Die  hellenistischen  Bildnisse  aus  dem 
Faijum  [F.  K.].  Pénétrant.  ^  Gustav  Meyer,  Essays  und  Studien  zur  Sprach- 
25  geschichte  und  Volkskunde  [K.  Krumbacher].  Doit  se  trouver  dans  toutes  les 
bibliothèques,  li^   10  mrs.   J.   de   Arnim,    Dionis  Prusaeensis,   quem   vocant 
Chrysostomum,  quae  exstant  omnia   [P.  Wendland].  Le  texte  aurait  pu  être 
encore  plus  amélioré.  %  W.  Y.  Fausset,  Cicero,  Orationes  Caesarianae.  Vro 
Marcello.  Pro  Ligario.  Pro  rege  Deiotaro  [Franz   Miiller].  Bien  disposé  pour 
30  les  classes.  ^  M.  ManitiuS,  Analeklen  zur  Geschichte  des  Horaz  im  Mittelalter 
[M.  Hertz].  Travail  extraordinaire.  ^  G.  G.  BB.vns,  Fontes  iuris  Ltomani  antiqui. 
Ed.  sexta  cura  Theodori  Mommseni  et  Ottoni  Gradenwitz  [O.  Geib].  Éloges, 
f  J.  OVERBECK,    Geschichte   der    Griechischen   Plastik,   k    Aufl.    Bd.    3   [Siltl]. 
Beaucoup  de  choses  neuves.  ^  A.  H.  Allcrokt,  History  of  Rome.  The  making 
35  of  the  monarchy  [H.  Schiller].  Bonne  exposition.  ^  The  Dabylonian  expédition 
of  the  University   of  Pensylvania.   Séries  A.   Cuneiform   Texta,  cd.   by  H.  V. 
HiLLPRRGHT  [M.  Wiuckler].  Des  choses  nouvelles,  ^  D.   Bikèlas,  La  Grèce 
byzantine  et  moderne  [K.  Krumbacher].  Intéressant.  T[  Ernst  Kalinka,  De  usu 
coniunclionum  quarumdam  apud  scriptores  Allicos  aiUiquissimos  [P.  Egenolff]. 
40  En  somme  méritoire.  ^  Les  Scholies  sur  Ljsistrata  d'Aristophane  dans  le 
codex  Leidensis  [K.  Zacher].  Description  et  collation  de  ce  ms.  important; 
le  travail  de  G.  Stein  avait  été  fait  trop  légèrement.  Fin  de  l'art,  au  n" 
suivant,  f^  17  mrs.  Alf.  Goodwin,  Hymni  Ilomerici  [Art.  Liidwich].  Marque 
un  progrès.  ^  N.  Wegklein,  Aeschyli  fabulae.  Partis  1.  Auclarium   :   Frag- 
45  monta;  Partis  II  Auctarium  :  Appendix  propagala  fil.  Stadtmiiller].  Com- 
plète un  ouvrage  indispensable.  If  Georg  Wkntzei.,  De  gvammaticis  graecis 
quaestiones  selectae.  1.  'E7itxXr,«T£t;  sive  de  dcorum  cognominibus  per  gram- 
maticorurn  graeeornm  scripta  dispcrsis  [P.  Egenolfl'].  Séduisant  mais  inac- 
ceptable.  ^    F.   Falbreght,    De   tertio   Andriae   exitu    quem   exhibuit   codex 
60  Erlangensis    [A.    Greifeld].    Soigné    et  approfondi.   %  Werner   Muller,  De 
Caesaris  quod  ferlur  Relit  Africi  recensione  (H.  Meuselj.  Bon  travail  de  débu- 
tant, If  .lulius   Bklogh,    Griechische   Geschichte,  1    [llolm].  Long  article  en 
somme  favorable.  ^  Giuseppe  GOZZA-Luzi,  Sopra  quattro  epigrafi  dei  Camdei 


BERLINER   PHILOLOGISCHE  WOCHENSCHRIFT.  15 

a  Bolscna  [Joh.  Schmidt].  Analyse.  1[1[  24  mrs.  Aemilius  de  Geyso,  Studia 
Thcognidea  [R.  PeppmùUer].  Estimable  comme  travail  de  débutant.  ^ 
Joannes  Graeven,  Comuti  artis  rhetoricae  epitome  [P.  Egenolff].  Très 
important  pour  l'histoire  de  la  rhétorique.  ^  R.  Sabbadini,  Il  commento 
de  Donato  a  Terenzio  [Rie.  Biitlner].  Des  résultats  nouveaux.  ^  T.  Im-  5 
HOOF-Blumer,  PortrdlkiJpfe  auf  Rômischen  Munzen  der  Republik  und  der 
Kaiserzeit  [R.  WeilJ.  2'  édition,  succès  mérité.  ^  G.  Mutzbauer,  Die 
Grundlagen  der  griechischen  Tempuslchre  und  der  Ilomerischc  Tempusgebrauch 
[Fr.  Stolz].  Précieux  malgré  quelques  lacunes.  ^  Sur  la  Batrachomachia 
[Art.  Ludwich].  Discussion  sur  ce  titre.  ^  II.  G.  Lolling  [R.  Weilj.  io 
Article  nécrologique.  1[1[  31  mrs.  V.  H.  Kogk,  Ilomers  Odyssée,  1  Heft, 
Neu  bearb.  von  Gapelle  [R.  Peppmiiller].  Aurait  dû  être  plus  complè- 
tement remanié.  ^  A.  SwOBODA,  Beitrdge  zur  Beurteilung  der  unechlen  Sch- 
hisses  von  Euripides''  Iphigenie  in  Aulis  [Wecklein].  Très  méritoire.  ^  Th. 
GoMPERZ,  Aus  der  Hekale  des  Kallimachos  [Georg  KnaackJ.  Vrai  chef-d'œuvre.  16 
^  Aemilius  Wôrner,  De  Ariaetho  et  Agathyllo  fabulae  apud  Arcades  Aeneiae 
uucloribus  [W.  H.  Roscher].  Explication  qui  sera  la  bienvenue.  ^  A. 
POLASGHEK,  Gaesars  Bûrgerkrieg ,  das  bellum  Alexandrinum  und  bell.  Afri- 
canum  und  der  Codex  Vindobonensis  95  [II.  Meusel].  Utile.  ^  W.  Windelband, 
Geschichte  der  alten  Philosophie,  2  Aufl.  [F.  LortzingJ.  Quelques  changements.  20 
f  Edwin  IIatCH,  Griechentum  und  Chrislentum,  12  Hibbert-Vorlesungen 
[Ad.  Ililgenfeld].  Intéressant.  ^  Prosper  Castanier,  Histoire  de  la  Provence 
daiis  l'Antiquité  (Joh.  Schmidt].  Peut  être  utile.  ^  E.  A.  Pot8ï)i:  Ta  eîSwXa. 
rXojo-crtxYi  |A£),£Tr)  [K.  Krumbacher].  Des  parties  qui  intéressent  la  philologie. 
tif  7  av.  Fed.  Anssen,  Sobre  la  interpretacion  de  U7i  pasaje  de  la  Iliada,  de  25 
Jovis  consilio  [R.  Peppmiiller].  Analyse,  f  F.  F.  G.  Fischer,  De  deo  Aeschy- 
Ico  [Wecklein].  Quelques  observations.  ^  Friedrich  IIultsch,  Die  erzdhlen- 
den  Zeilformcn  bei  Polybios  [Th.  Biittner-Wobst|.  Épuise  le  sujet,  t  Garolus 
ZiwSA,  S.  Optalivi  Milevitani  libri  septem  [M.  Petschenig].  Œuvre  considé- 
rable. ^  Gaetano  Rizzo,  La  tavola  dei  Ginnasiarchi  a  Tauromenio  1  [V.  30 
Thumser].  Utile.  ^  Edm.  Mayer,  Untersuchungen  iiber  die  Schlacht  im  Teuto- 
burger  Walde  [G.  WolfT].  Du  mérite,  mais  le  problème  n'est  point  résolu.  ^ 
Festschrift  zur  Feier  des  fUnfzigjàhrigen  Bestehens  der  Numisinatischen  Ge- 
sellschaft  zu  Berlin  [R.  Weil].  Analyse  élogieuse  des  articles.  ^[^  14  Av. 
Jukob  La  Roche,  Homerische  Untersuchungen,  Zweites  Teil  [R.  Peppmiiller].  35 
Du  soin,  mais  des  parties  un  peu  arriérées.  ^  F.  Blass,  Die  attische  Bered- 
samkeit.  3,  I.  Demosthenes.  2.  Aufl.  [Thalheim].  Changements  assez  nom- 
breux. ^  Simon  Sepp,  Pyi^'honeische  Sludien  [Ferd.  DiimmlerJ.  Exact  et 
original.  ^  T.  M.  Neatby  and  B.  J.  Hayes,  Sallust,  Catiline  ;  —  B.  Mauren- 
BRECHER,  C.  Sallusti  Crispi  historiarum  reUiquiae,  fasc.  2,  fragmenta  ;  —  40 
Alfred  Kunze,  Sallusiiani.  2.  Der  Gebrauch  von  fore,  futurum  esse,  foret, 
forent,  essem  |J.  II.  SchmalzJ.  Éloges  pour  Maurenbrecher  et  Kunze.  If 
Georges  Doublet,  Notes  sur  les  œuvres  littéraires  de  l'empereur  Hadrien  [M. 
Hertz].  Soigné.  V  D-  Kalopotakes,  De  Tracia  provincia  Romana  [A.  Schul- 
ten].  Bon,  mais  pourrait  être  plus  complet.  ^  E.  Espérandibu,  Musée  de  45 
Périgueux.  Inscriptions  antiques  [Joh.  Schmidt].  Très  méritoire.  ^^  21  av. 
K.  F.  Ameis,  Homers  Odtjssee.  1,  2.  ch.  7-12.  9.  Aufl.  bes.  von  G.  Hentze 
[R.  Peppmiiller],  Toujours  soigné,  f  R.  Yelverton  Tyrrel,  The  Bacchae  of 
Euripides  ;  —  A.  II.  GruiGKSHANK,  Euripides  Bacchae  [Wecklein].  L'édition 
de  Tyrrel  seule  mérite  notre  attention.  %  Theod.  Gomperz,  Griechische  50 
Denker  [F.  Lortzing].  Mérite  un  succès  complet.  %  Ad.  Harnagk,  Geschichte 
der  altchristlichen  Litteratur  bis  Eusebius.  Erster  Teil  bearb.  unter  Mitwirkung 
von  Preuschen  [Ad.  Hilgenfeld].  Ouvre  une  voie  nouvelle.  ^  Josephus 


16  ALLEMAGNE. 

SCHAEFER,   Quaesliones   crilicae   et  exegeticar  ad  Silii  llalici  Punicorum  l.  1-4 
spectantes  [L.  Bauer].  Une  seule  conjecture  acceptable.  ^  E.  DOnzelmann, 
Das  romische   Strassennets  in  Norddeulschland  [G.   Wolffj.    Inacceptable.   If 
L.  CwiKLiNSKi,  Clemens  Janicius  poêla   laureatus  [Karl  Wotke].   Intéressant 
5  pour  l'histoire  de  l'iiumanlsme.  \  Lettre  de  Th.  Reinach  à  propos  de  l'art, 
de  F.  liultsh  (cf.  n"  du  3  mars)   et   réponse  de   ce  dernier.  ^   Sur  l'insc. 
C.  I.    L.  2,   3307   [M.   Rubensohnl.    Explication    et   restitution,  *i%  28  av. 
Siegfried  Reiter,  Drci-imd  vierzeiligc  Làngen  bci  Euripides  [Wecklein].  Arbi- 
traire. ^  Johannes  Ilbkrg,  Prolegomena  crilica  in  Ilipjwcralis  operum  quae 
10  feruntur    recensionem  novam    [Lôschhorn].   Solide.  If  Mart.  Heller,  Quibus 
aucloribus  Arisloteles  in  republica  Athcniensium  conscribenda  et  qua  ratione  usus 
sit  [Fried  Cauer].  Manqué.  ^  Fried.  Hultsgh,   Die  Nàherungsiverte  irrationa- 
ler  Quadratwurzeln  bei  Archimedes  [S.  Giinther].  Marque  un  progrès.  ^  Franz 
FûGNER.  Des  Cornélius  Nepos  Lebensbeschreibungen   [Gemss].  N'est   pas   bien 
15  approprié  pour  les  classes.  ^  P.  Thomas,  Le  réalisme  dans  Pétrone  [G.  Hae- 
berliu].  Fin  et  exact.   If  C.   II.   Monro,  Digesl.  47,  %  de  [unis  [O.  Geib]. 
Remplit  son  but.  ^  Theod.  Mommsen,  Abriss  des  rumischtn  Staatsrechts  [H. 
Schiller].  Modèle  de  concision  et  d'exactitude.  If  Félix  Hettner,  Die  romis- 
chen   Sleindenkmàler    des    Provinzialmuseums  zu    Trier  [F.  Hang].  Peut  être 
20  considéré  comme  un  chef-d'œuvre.  ^  Ernest  Renan,  Studies  of  religions  histoi'y 
[A.d.  Hilgenfeld].   Intéressant.  If  Martin  May,  Beitrâge  zur  Slammkunde  der 
deutschen  Sprache  nebst  iiber  die  keltogermanischen  sprachen  [F.  Skutsch].  Du  pur 
dilettantisme.  W^  mai.  John  Henry  Wright,  Ilerondaea  [0.  Grusius].  Mérite 
d'être  consulté.  \  U.  von  Wilamowitz-Môllendorff,  Aristoteles  und  Athen 
25  [Fr.  Cauer].  Long  article  favorable  dont  la  suite  est  au  n°  suivant.  ^  E.  Na- 
GEOTTE,  Histoire  de  la  littérature  latine,  3"  éd.  [II.  BenderJ.  Satisfaisant.  If  W. 
Peterson,  Corneli  Taciti  Dialogus  de  oratoribus  [G.  John].  Éloges.  ^  Anatolius 
Semenoff,  Antiquitates  iuris  publici  Cretensium  [Thumser].    Des  lacunes.  \ 
A.  BÔMER.  Des  Mùnsterischen  Humanisten  Johannes  Murmellius  Elegiarum  mora- 
30  Hum  libri  quattuor  [Karl  Wotke].  Intéressant.^  Le  corpus  des  papyrus  de  Berlin 
[Krebsj.  Long  article  dont  la  suite  se  trouve  dans  les  2n»s  suivants.^tI2  mai. 
Garl  R.  V.  HOLZiNGER,  Ein  Idyll  des  Maximus  Planudes  [Max  Schneider]. 
Poème  inédit  très  bien  édité.  ^  Otto  Jahn.  A.  Persii  Flacci  D.  Junii  Juvenalis 
Sulpiciae  saturae,  3  Aufl.  [F.  Skutsch].  Servira  de  point  de  départ  pour  les 
35  travaux  postérieurs.  If  Herm.  Wentzel,  De  infinitivi  apudJustinum  usu  [Fr. 
Riihl].  Hasardé.  ^  Alex.  Pridik,  De  Cei  insulae  rébus  [Val.  von  Schoeffer]. 
Des  plus  méritoires.  ^  Karl  Wessely,  Ein  griechischer  lleiralskontrakt  vom 
Jahre  436  n.  Chr.  [Thalheim].  Intéressant.  ^  19  mai.  Art.  Ludwigh,  Home- 
rica  [P.  Egenolff].  Beaucoup  d'éloges.  If  Joseph  Poppelreuter,  Decomoediae 
40  atticae  primordiis  particulac  duae  [F.  Dùmmler].  De  très  bonnes  choses.  \ 
K.  Thibmann,    Wôrterbv^h  zu  Xenophons  Hellenika  [R.   Grosserj.  Excellent 
ouvrage  pour  les  classes.  Tf  J.  H.  Gray.  T.  Macci  Plauti  Epidieius  ;  —  G.  A. 
M.  Fennel,  T".  Macci  Plauti  Stichus  [0.  S.].  L'ouvrage  de  F.  est  manqué. 
^    Gasimir    Morawski,     De    Latinis    rhetoribus    observationes    [Fr.    Marx]. 
46  Instructif.  ^  Leop.  Constans,  Étude  sur  la  langue  de  Tacite  [K.  Niemayer]. 
Très  soigné.  %  Max    Ohnefalsgh-Richter,   Kypros,   die  Bibel   und  Homer 
[Ed.  Meyer].  Ne  satisfait  pas  complètement,  t  Guil.  Bannier,  De  titulis 
aliquot  atticis  rationes  pecuniarum  Minervae  exhibentibus  [Val  von  Schoelfer]. 
Trop     d'hypothèses.   \   Knudtzon,  Assyrische  Gebete  an  den   Sonnengott . . . 
50  [M.  Wincklerj.  Instructif.  ^%  26  mai.   Fennel,  Pindar,   The  Olympian  and 
Pythian  Odes  [L.  Bornemann].  Nouvelle  édition  très  peu  remaniée.  ^  Jos. 
LiND,  De  dialecto  Pindarica.  1  [L.  Bofnemann].  Recommandable.  ^  Theod. 
Klett,   Sokrates    nach  den   Xenopfionlischen    Memorabilien   [F.    Diimmler]. 


BERLINER  PHILOLOGISCHE  WOCHENSCHRIPT.  17 

Explications  acceptables.  ^  AcgypHsche  Urkunden  ans  den  Kônigl.  Museen  zu 
Berlin.  Griechische  Urkunden  [Gradenwitz].  Des  choses  intéressantes.  % 
Aemilius  Baeubens,   Caliilli    Veronensis  liber.  Nova  editio  a  K.  P.  Schulzb 
curata  [L.  Traube].  De  bons  remaniements.  ^Corpus  giiossanorum  latînorum. 
5.    Placidus,   TÀber  glossarum.    Glossaria  reliqua   éd.    G.   GOHTZ    [A.    Funck].  6 
Rendra  de  grands  services.  ^  Gino  Loria,  Le  sciense  esatte  neW antica  Grecia. 
1.  I  georaetri  Greci   precursori  d'Euclide  [S.  Giinther].  Approfondi.  ^  Ag. 
Savelli,  Temislocle   dal  primo   processo  alla  sua  morte  [Holm].  Soigné.  ^  H. 
Gaebler,   Erythrae   [Val.    von   Schoeffer].    De   la  compétence.  ^  Stephan 
Cybulski,  Castra  Bomana  [R.   Schneider].  N'est  pas  assez  soigné.  \  Cari  jo 
WlED,  Praktisches  Lehrbuch  der  neugriechischen  Volkssprache,  2  Aufl.  [G.  Meyer]. 
A  recommander  avec  quelque  réserve.  Hlf  2  ju.  Albert  Serbin,  Bemerkungen 
Slrabos  uber  den   Vidkanismus  [A.  HablerJ.  Méritoire,  malgré  des  erreurs 
d'interprétation.  T[  Ivo  Bruns,  De  Dione  Chrysostomo  et  Aristotele  erilica  et 
exegetica  [Karl    Praechter].  Quelques  explications  à  noter.  ^  Flavii  Josephi  i5 
opéra  omnia.  Post  I.  Bekker  rec.  S.  Adrianus  Naber,  t.  4  ;  —  J.  A.  G .  Buchon, 
Œuvres  complètes  de  Flavius  Josèphe    [Garl    Frick].    Éloges  pour   Naber.  ^ 
Th.   SCHICHE,    M.    Tulli  Ciceronis  Laelius  de  Amicitia  [H.  Deiter].  Recom- 
mandé. ^  Art.  Graenbberg,  De  Valerio  Flacco  imitalorc  [L.  Mueller].  A  droit 
à  notre  reconnaissance.  \  Alex.  Rôhricht,  Die  Seelenlehre  des  Amobius  20 
[Sittl].  Rien  de  bien  nouveau.  ^  Victor  Thumser,  Aufgaben  eines  zukiinftigen 
griechischen   Staatsrcchtes   [ThalheimJ.    Intéressant.  ^  Ettore  de  RUGGIERO, 
L'arbitrato  pubblico   in  relazione  col  privato  presso   i  Bomani  [0.  Geib].  De 
valeur.  ^  J.  van  Vliet,  Trifolium  latinum  [M.  H.J.  Coulant.  ^  A.  Darmes- 
TETER,  La  vie  des  mots  étudiée  dans  leurs  significations  [G.  Meyer].  Éloges  de  25 
cette  ■4»  éd.  %  Sur  Virg.,  En.  2,  431-434  [L.  Millier].  Réfutation  de  Peerl- 
kamp.    ^î    9  ju.   Pauhjs  Bealencyklopàdie   der  klass.    Altertumswissenschaft, 
Neue  Bearb.  herausg.  von  Georg  Wissowa  [M.  Hertz].  Sera  accueilli  avec 
faveur.  \  Max  Mûller,  De  Seleuco  Homerico  [L.  Egenolff].  N'épuise  pas  la 
question.  ^  Cari  Deichmann,  Das  Problem  des  Baumes  in  der  griechischen  Phi~  30 
losophie   bis  Aristoteles  [F.   Diimmler].    Soigné.  ^  R.  Seeberg,  Die  Apologie 
des  Aristides  ;  —  Edgard  Hbnnecke,  Die  Apologie  des  Aristides  [Ad.  Hilgen- 
feld].  De  la  valeur,  malgré  quelques  points  faibles.  If  Carlo  Canilli,  Q. 
Orazio  Flacco,  Le  Odi,  gli  epodi  e  il  carme  secolare  [J.  Haussner].  Éd.  de 
classe.  1[  II.  F.  T.  Ringualda,   De  exercitu  Lacedaemoniorum  [Ad.    Bauer].  35 
Complet.  ^  Ant.  Vanni,  Svolgimento  slorico  del  concetto  diobligazionenel  diritto 
romano  [0.  Geib].  Quelques  fines  remarques.  \  Gio  Felice  Pighi,  Bivendica- 
sioni.  La  villa  di  Plinio  il  giovane  in  Thuscis  [Winnefeld].  Inexact.  %  Réponse 
de  J.  Beloch  à  l'art,  de  Holm,  n»  du  17  mars.  ^  Sur  les  Moralia  de  Plutarque 
[P.  Egenolff].  Compléments  à  l'éd.  Bernardakis  :  la  suite  est  aux  deux  n"»  40 
suivants,   ^f   16  ju.    L.    Bornemann,  Pindars  erste  isthmische  Ode  "  An  die 
Vaterdstadt  "  mit  einem  Vorworte  iiber  Ilellenismus  und  Einheitsschule  [H. 
Jurenka].  Donne  plus  qu'il  ne  promet.  ^  Polybii  Historiae.  Editionem  a  L. 
Dindorfio  curatam  retractavit  Theod.  Buttner-Wobst,  vol.  3  [W.  Schwarze]. 
Chaudement  recommandé.  %  Franz  Malchin,  De  aucioribus  quibusdam  qui  4S 
Posidonti  libi'os  meteorologicos  adhibuenint  [S.  Giinther].  Excellent,  f  Lucian 
Mûller,  Uber  die  Volksdichtung  der  Bomer  [H.  Bender].  Agréable  exposition. 
\  J.  GOLLING,  P.   Vergilii  Maronis  carmina  selecta  [K.  Wotke].  Bon  choix.  % 
Eduard  Meyer,  Geschichte  des  Aller lums.  2.  Geschichte  des  Abendlandes  bis 
auf  die  Perserkriege  [Holm].  Long  article  favorable,  dont  la  suite  est  au  n"  50 
suivant.  ^  Aem.  Jacobs,  Thasiaca  [L.  Biirchner].   Soigné.  1[  G.  Botti,  Il 
museo    di  Alessandina  e  gli  scavi  nelV  anno   4892  [Holm].   Utile.  ^1  23  ju. 
P.  Tannbry,  Diophanti  Alexandrini  opéra  omnia.  i  [Fr.  Hultsch].  Fait  avec 
R.  DE  PHiiiOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  2. 


18  1894.    —   ALLEMAGNE. 

méthode.  ^  Joh.  Ilberg,  Das  IHppokrales-Glossar  des  Erolianos  und  seine 
xirsprungliche  Geslalt  [L.  Cohn].  Approfondi  et  riche  en  résultats.  ^  Charles 
Graux  et  Alb.  Maktin,  Notices  sonwiaires  des  manuscrits  grecs  d'Espagne  et 
de  Portugal  [Reitzenstein].  Eloges.  1[  II.  Georgit,  Die  antike  Aeneiskrilik  im 
K  Kommentar  des  Tib.  Claudius  Donatus  fAnt.  ZingerleJ.  Utile.  ^  R.  I'kiper,  De 
Senecae  tragoediarum  lectione  vulgala  [P.  Melzer.  Peu  de  résultats.^  Curmelo 
Gali,  Studj  su  t  Priapea  e  le  loro  imitazioni  in  latino  e  in  volgare  [F.  Skutsch]. 
Rien  de  neuf,  ^  W.  Kopp,  Griechische  Staatsaltertiimer,  2  Aufl.  besorgt  von 
Victor  Thumser  [Thalheim].  Pure  vulgarisation.  ^  R.>von  Fisgheu-Benzon, 

40  AUdeutsche  Garlenfîora  [A.  Funck].  Très  intéressant.  %  Carlo  Pascal,  Saggi 
linguistici  [Bartolomae].  Sans  méthode.  1[  Oscar  Jager,  Pro  domo  |H.  Schil- 
ler]. Divers  discours  intéressants.  1[^  30  ju.  Ludwig  GwiKLiNSid,  Einige 
Bemerkungen  ùber  die  Composition  des  Sophokleischen  Philoklct  [Wecklein]. 
Analyse.  \  P.  Pierrepont  Graves,  The  Philoctetes  of  Soplwcles  [Wecklein]. 

45  Rien  d'original.  %  Alex.  Fahlnberg,  De  IlerciUe  tragico  graeco  [II.  Steuding]. 
Bon.  IT  Montagne  Rhodes  James,  The  Testament  of  Abraham  ;  —  du  même  : 
Apocrypha  anecdota  [A.  Ililgenfeldj.  Méritoire.  ^  G.  G.  GURCIO,  Studio  zu  P. 
Papinio  Stazio  [F.  Skutsch].  Bien  des  parties  faibles.  ^  G.  L.  Bertini,  Cor- 
nelii  Nepotis  Vitae  ;  —  du  même.  Commenta  aile  vite  di  Cornelio  Nepote,  i  ;  — 

30  Fumagalli,  Comelii  Nepotis  vitae  [Gemss].  Peu  de  nouveau.  H  Samuel 
Berger,  Notice  sur  quelques  textes  latins  inédits  de  l'Ancien  Testament  [G.  Ilae- 
berlin].  Paraît  très  exact.  1  0.  SocpoûXT)?,  Ta  èv  'Axpo7co),si  àyâXiiaTa  xopwv 
àpxaixïi;  t^^/vï);  [A.  Milchhôfer].  Éloges.  1[  J.  Merkel,  Ueber  die  sogenannlen 
Sepulkralmulten  [Maschke].  On  doit  toujours  remercier  l'auteur  d'avoir  abordé 

25  une  question  si  difficile.  ^  A.  Billerbegk,  Susa  [J.  V.  Prasek].  Beaucoup 
de  lecture  et  de  bon  sens.  1[  Ernst  Hasse,  Der  Dualis  in  Attischen  [G. 
MeyerJ.  Très  complet.  HH  7  jt.  Ed.  Loch,  De  titulis  Graecis  sepulcralibus  ;  — 
Ernst  Hoffmann,  Sylloge  Epigrammatum  Graecorum  quae  ante  médium 
saeculum  a.   Chr.   n.  tertium  incisa  ad  nos   pervenerunt  ;  —  J.    W.  MaGKAIL, 

30  Select  Epigrams  from  the  Greek  Anthology  [II.  Stfidtmiiller].  Rendront 
service.  ^  John  Henri  Bernard,  On  some  fragments  of  an  uncial  Ms. 
of  S.  Cyril  of  the  Alexandria  writlen  on  Papyrus  [R.  Reitzenstein].  Bon.  % 
H.  MeuSEL,  C.  Jidii  Caesaris  belli  gallici  libri  septem.  A.  Hirtii  liber  octavus 
[Rud.  Schneider].  Prendra  place  parmi  les  meilleures  éditions.  ^  Bcned. 

35  NiESE,  Geschichte  der  griech.  und  Makedon.  Stnaten  seit  der  Zeil  Schlachl  bei 
Chàronea,  erster  Teil  [G.  Ilertzberg].  Remarquable.  1[  Bruno  Sauer,  Der 
Torso  von  Belvédère  [F.  DûMMLEr].  Beaucoup  de  sagacité.  *i  Eltore  Stam- 
PINI,  Alcune  osservazioni  suUa  legenda  di  Enea  e  Didone  nella  letteratura 
Romana[lL  Steuding].  Bon  résumé.  Hî  14  jt  P.  G.   Kenyon,  Ilyperidcs,  The 

1^0  ovations  against  Athenogenes  und  P/n"h"ppides  [Thalheim].  Soigné.  ^  Scholia 
vetera  in  Nicandri  Alexipharmaca  e  codice  Gottengensi  édita.  Recensionem  ab 
Eugenio  Abel  incohatam  ad  fmem  perduxit  Rud.  Vari  [J.  Ilbert].  Ce  n'est 
pas  un  bon  service  qu'on  a  rendu  à  la  mémoire  d'Abel.lfP.  Dbttweiler, 
M.   Tullii  Ciceronis  epistulae  selcctae  [L.  Ilolzapfel].  Edition   très  bien    faite. 

45  If  Ervvin  Rohde,  Psyché,  zweite  nîilfte[A.  Milchhoefer].  Complète  une  œuvre 
remarquable.  %  G.  Busolt,  Griech'ische  Geschichte  bis  zur  Schlacht  bei  Chae- 
ronia,  i,  2«  éd.  [IIolm].  Remaniements  considérables.  %  Emile  GiOAS, 
Lettres  des  Bénédictins  de  la  congrégation  de  St-Maur,  1701-4741  [Fr.  Riihl]. 
Intéressant.  If  Le  codex  Turnaesianus  des  Lettres  de  Cicéron  à  Atticus 

BO  [Ludwig  Gurlitl].  Histoire  do  ce  ms.  ^^  28  jt.  Henri  Whil  et  Theod. 
ReinaCH,  Nouveaux  fragments  d'hymnes  avec  notation  musicale  [Karl  von  Jan]. 
Très  réussi.  ^  Paul  Natorp,  Die  Ethika  Demokritos  [F.  Lortzing].  Très  long 
article  favorable  dont  la  lin  est  au  n»  suivant.  H  Albrecht  Dieterich, 


BERLINER  PHILOLOGISCHE  WOCHENSCIIRIFT.  19 

Nekyia  [Ileinrich  Lewj].  Excellent.  IT  Arnold  Charisius,  Die  Oden  des  Q. 
Horaiius  Flnccus.  Poelische  Prosaiibersetzung  [J.  Iiaussner].  Manqué,  t  Mie 
GiTLBAUER,  Cornelii  Nepotis  Vitae  [Gemss].  Bon.  \  Gaii  Weymann,  Sliidien 
zu  Apiileius  und  seinen  Nachahmern  [G.  Haeberlin].  Bon  travail  de  critique 
verbale.  *l  Sylloge  commentalionum  quam  viro  cl.  Constanlino  Conto  obluleruni  5 
Philologi  Balavi  [Leop.  Colin].  Soigné,  érudit,  parfois  hasardé.  If   S.  GiJN- 
THER,  Abriss  der  Geschichte  der  Malhematik  und  der  Naturwissenschaften  im 
Altertum,  2  éd.  [Felix  Millier].  Instructif.  1[  J.  Morgoulieff,   Étude  critique 
sui' les  monuments  antiques  représentant  des  scènes  d"* accouchement  [F.  DûMMLBrJ. 
Recommandé.  %   Fred.  Knatz,    Quomodo  Persei   fabulam  artifices  Graeci  et  10 
Romani  tractaverint  [II.  Steuding].  Quelques  lacunes.    If  Karl  Brugmann, 
Grundriss  der  vergleichenden  Grammatik  der  indogermanischen  Sprachen.  Zw. 
Band  [Otto  Bremer].  Fin  d'une  œuvre  capitale.  ^  Adolf  Erman,  Aegyptische 
Grammatik  [W.  Spiegelberg].  Marque  une  date  dans  l'histoire  de  l'Egypto- 
logie.  If  Th.  ZiELiNSKi,  August  Nauck,  Ein  Bild  seines  ^Lebens  und  seiner  15 
Werke  [Wecklin].  Très  intéressant,  t  Sur  l'Anthologie  grecque  [M.  Ruben- 
SOhn].  Gorrections.  ^^  1 1  at.  'Iwàwrji;  'ApYuptàSr]i;,  AiopOwdet;  eî;  xà  'Aptaxo-réXouî 
IloXiTixà  [M.  Wallies].  Très  peu  de  bon.  ^  Rich,  Sghoene,  Philonis  Mecha- 
nicae  syntaxis  libri  4  et  5  [Franz  Poland].  Tient  lieu  des  éditions  antérieures. 
^  W.  M.  LiNDSAY,  The  Salurnian  Mètre  [Keller].  Très  estimable  ;  arrive,  par  20 
une  méthode  différente,  à  des  résultats  déjà  acquis  et  les  confirme.  %  J. 
A.  Thompson,  De  comparalionibus  Vergilianis  [A.   Zingerle].   Rien  de  nou- 
veau. ^  H.  NOHL,  Ciceros  Rede  far  T.  Annius  Milo  [G.    Landgraf].  Éloges. 
If  Val.  von  SCHÔFFER,  Diirgerschaft  and  Volksversammlung  in   Athen.   1.  Die 
Grundlagen  des  Staates  und  die  politische  Gliederung  der  Biirgerschaft  in  25 
Athen,  en  russe  [A.  Pridik].  Mériterait  d'être  traduit.  V  Ettore  Pais,  Storia 
d'Italia  dai  tempi  più  antichi  sino  aile  guerre  punicheA.  Storia  délia  Sicilia  et 
délia  Magna  Graecia  [Ilolm].  Mérite  d'être  chaudement  recommandé.  ^  Louis 
JOSSERAND,  Essai  sur   la  natu7-e  des  actions  qui  sancttonne^it  les  ncgotia  nova 
[J.  Baron].  Bon.  ^  Adolf  Fuutwangler,  il/e/à'/erwcrfce  cfer  griechischen  Plastik  30 
[G,  Kdrte].  Très  important.  ^  Gust.  Meyer,  Neugriechische  Studien.  1.  Ver- 
such  einer  Bibliographie  der  neugriech.  Mundarlenforschung.  2.  Die  Slavi- 
schen,    albanischen   und   rumanischen    Lehnworte  im   Neugriechischen 
[K.  Krumbacher].  Éloges.  Hlf  18  at.  G.  Fragcaroli,  Le  Odi  di  Pindaro  dichia- 
rate  e  tradotie   [L.  Bornemann].  Des  qualités,  mais  le  système  n'est  pas  35 
acceptable.  ^  E.  S.  Shugkburgh,  Herodotos  8  Urania  ;  —  9  KalHope  [J.  Sitzler]. 
Soigné.  ^  L.  P.  Roeghoelt,  Ps.  Lysiae  oratio  contra  Andocidem  [Thalheim]. 
Quelques  bonnes  observations.  ^  H.  F.  Tozer,  Sélections  from  Strabo  [A. 
Hâblerj.  Éloges.  ^  Fr.  IIilff,  Observationcs  criticae  et  exegeticae  adSiliiltalici 
Punicorum  L  5-10  pertinentes  [Lud.  Bauer.].  Très  bon.  If  Im.  David,  Herme-  40 
meumala  Vaticana  [A.  Funck].  Méritoire.  ^  J.   JaSTROW,  Jahresberichte  der 
Geschichtswissenschafi,  13  Jahrg.  1893  [L.  Biirchner].  Indispensable.  ^ Th.  Frie- 
drich, Kabiren  und  Keilinschriften  [K.  Dyroff].  N'a  pas  réellement  compris  le 
problèmequ'il  s'est  posé.^f  II.d'ARBOlSDEJUBAiNviLLE,  Lespremiers  habitants 
de  l'Europe,  2*  vol.  2»  éd.  [W.Deecke].  Éloges.  ^  Ilans  Riggauer  und  IIey,  Eine  45 
Sammlung  anliker  Miinzen  und  Medaillen  sum  Schidgebrauche  [G.  Mehlis].  Ex- 
cellent. ^  llugo SCUÙCU.À.B.UT y  Weltsprache  und  VVeî^sprac/ien  [Loschhorn].  Inté- 
ressant. ^  Sur  Euripide  et  ses  scholiastes  [P.  Egenolff].  Extraits  d'un  ms.  de 
Jérusalem  signalé  dans  le  catalogue  de  Papadopoulos-Kérameus.  ^%  2o  at. 
E.  Maass,  Arati  Phaenomena  [G.  Knaack].  Grands  éloges.  If  R.  Sagawe,  Se  im  50 
Nachsatz  bei  Herodot  [J.  Sitzler].  Explication  qui  soulève  des  objections.  ^  Wil. 
Wayte,    Demosthenes  againsl  Androlion  and  against  Timocrates,  2  éd.  [Thal- 
heim]. Quelques  lacunes  dans  cet  ouvrage  qui  a  été  en  général  bien  ac- 


20  1894.    —  ALLEMAGNE. 

cueilli.  %  Enrico  Cogchia,  GU  epigrammi  sepolcrali  dei  piti  antichi  poeti  latini 
[G.  Ilaeberlin].  Tentative  qui  ne  peut  réussir.  1[  II.  Keil,  M.   Porcii  Caionis 
de  agrîcuHura  liber  M.  Terentii  Varronis rerum  ruslicarum  libvi  1res  [<I'J.  Éloges. 
^  Rob.  NOVÀK,  M.   Tullii   Ciceronis  pro   L.   Murena  et  pro  P.   Sulla   orationcs 
6  [G.  Landgraf].  Bon.  H  Adolf  IIolm,  Griechische  Geséthichle.  Bd.  4.  L'époque 
macédonienne  et  la  conquête   romaine  [R.  WeilJ.  Fin  de  celle  œuvre  de 
valeur.  If  D.   Joseph,  Die  Palàste   des  Hovierischen  Epos  [P.].   Soigné,  t  A. 
Kalkmann,  Die  Proporlionen  des  Gesichls  in  der  griechischen  Kunsl  [A.  Furl- 
wâDgler].  Vivement  recommandé.  If  E.  Lattes,  Saggi  e  appunli  intorno  alla 
10  iscrizione  etrusca  délia  Mummia  [W.  Deecke].  Très  instructif.  ^  Contribution 
à  la  lecture  des  inscriptions  alphabétiques  de  Cypre  [W.  Bannier].  Interpré- 
tations ^f  l*""  sept.  Fr.  Johnson,  De  coniunctivi  et  optativi  usu  Exiripidco  in 
enunliatis  fînalibus  et  condicionalibus  [Wecklein].  Utile.  ^  Felice  TOCGO,  Del 
Parmenide,  del  Sofisla  e  del  Filebo  [Otto  Apelt].  Recommandé  même  aux  sa- 
is vants  allemands.  ^  G.  R.  PatON,  Plutarchi  Pytldci  dialogi  ires  [Ed.  Kurtz]. 
Bon.  ^  Waldeinar  Nissen,  Die  Diataxis  des  Michael  Attaleiales  von  4077  [Joh. 
Drâseke].  Riche  en  résultats.  %  S.  von  Raumer,  Die  Melapher  bei  Lucrez  [W. 
Pecz].  Quelques  réserves,  f  Fr.  Marx,  Incerti  auctoris  de  ratione  dicendi  ad 
C.  Ilerennium  libri  quatluor  [Ed.  Strobel].  Il  y  a  beaucoup  à  apprendre  dans 
20  ce  livre.  ^  Sur  l'anthologie  grecque   [M.    Rubensohn].  10.  Le  tombeau 
d'Irène?  1[^  8  sept.  Garl  Friel,  Quaestiones  Ilerodoteae  [Wecklein].  Combinai- 
sons ingénieuses.  ^  J.   Adam  and  A.  M.  Adam,  Platonis  Prolagoras  [Otto 
Apelt].  Du  jugement.  ^  G.  M.  Columba,  GH  studi  geografici  nel  4^  secolo  deW 
impero  Romano.  Ricerche  su  Strabone,  Mêla  e  Plinio  [A.  Habler].  Explica- 
2«  lions  acceptables  dans  l'ensemble.  ^  A.  Sghlemm,  De  fontibus  Plutarchi  com- 
mentationum  De  audiendis  poelis  et  De  Forluna  [Ed.  Kurtz].  Soigné.  ^  0.  MOR- 
GBNSTBRN,  Curae  CaluUianae  [Hugo  Magnus].  De  la  compétence.  ^  Bern. 
KuBLER,  C.  Jidii  Caesaris  cum  A.  Hirlii  aliorumque  supplemenlis   [R.  Mengej. 
Très  long  article  dont  les  conclusions  sont  défavorables.  ^  E.  von  Stern, 
30  Zur  Enlstehung  und  iirsprûnglichen  Dcdeulung  des  Ephorats  in  Sparla  [Holm]. 
Défend  justement  cette  idée  que  les  éphores  n'ont  pas  usurpé  sur  les  droits 
de  la  royauté.  ^  R.  Langiani,  Forma  urbis  Romae  [Otto  Richter].  Important. 
^  J.  G.  DroySen,  Klein  Schriflen  sur  alten  Geschichle  [G.  Ilertzberg].  Recom- 
mandé, î  Les  noms  propres  grecs  [W.  Bannier].  Conteste  l'explication  de 
3C  Sauppe.  %^  15  sept.  John  Pigkard,  The  relative  position  of  actors  and  chorus 
in  the  Greek  théâtre  of  the  fiflh   cenlury  [E.  Bodensteneir].  Très  recomman- 
dable.  \  II.  Stein,  Ilcrodotus,  livres  3,  8,  9  [J.  Sitzler].  Éloges.  ^  C.  Reh- 
DANTZ,  Demosthenes,  Neun  philippische  Reden,  8   Aufl.   bes.  von   F.    Blass 
[Thalheim].  Bon.    ^  Alb.  Dammann  De   Festo  Pseudophiloxeni   auctore   [A. 
40  Funck].  Du  soin  et  de  la  flnesse.  1[  D.  Gomparbtti,  Le  Icggi  di  Gortyna  e  le 
altre  iscrizioni  arcaice  crelesi  [W.  Larfeld].   Long  article  très  favorable.  If 
F.  CORDENONS,  ,f/n  po'  più  di  luce   sulle   origini,   idioma  c  sistema  di  scrit- 
tura  degli  Euganei-veneli  [G.  Meyer].  Le  critique  craint  que  cette  lumitre 
ne  soit  une  fausse  lumière.  ^  J.  Ries,  Was  ist  Syntax  [Fr.  Slolz].  A  lire. 
46  %^  22  sept.  H.  Jurenka,  Novae  lectiones  Pindaricae ;  —  du  môme,  Zur  Kritik 
und  Erklàrung   der  sechsten   olympischen   Ode   des  Pindars   [L.   Borncmann]. 
Intéressant.  ^  H.  C  Goodhart,   The  eighlh  book  of  Thucydides'  history   [G. 
Behrendt].  Clair  et  pratique.  %  Joh.  Panzer,  De  Mythographo  Homerico  resti- 
tuendo  [II.  Sleuding],  Jugement  sûr.  If  Preusgher,  Analecta,  kurzere  Texte 
60  sur  Geschichle  der  alten  Kirche  und  des  Kanons  [II.  Joachim].  Pratique.  \  Mar- 
tin   Schanz,    Geschichle  der   romischen   Litteratur   [M.    Hertz].    Exposition 
animée  et  attachante.  ^  Excavations  at  Megalopolis  4890-1891.  By  E.  A.  Gard- 
NBR,  w.  LORING,  G.  G.  Righards,  W.  J.  WooDHOUSE,  with  an  architectural 


BERLINER   PIIILOLOGISCHE  WOCHENSCHRIFT.  21 

description  by  R.  W.  Schultz  [A.  FurtwSngler].  L'école  anglaise  d'Athènes 
vient  de  rendre  là  un  grand  service.  ^  C.  Mehlis,  Neue  Beitràge  zur  miltel- 
rheinischer   Aller lumskunde   [F.    Ilaug].    A    consulter    avec    réserves.   %    0. 
Schwab,  IJisiorische  Suntax  der  griechischen  Komparalion  in  der  klassischen 
Liiteraïur  [Fr.  Stolz].  Éloges.  ^  Fragments  de  la  biographie  de  Lucrèce  par  5 
Suétone  [Cari  Radinger].  Examen  des  fragments  publiés  par  J.  Masson, 
Academy,  23  jn.  189').  ^1[  23  sept.  Cebelis  tabula   rec.  Garolus    Praechter 
[Fr.    Susemihl].    C'est  vraiment  la  première  édition  de   ce  texte.  ^    Fr. 
VOGEL,  Diodori  bibliolheca  hislorica,  3"  éd.,  vol   3  [Karl  Jacoby].  Le  texte  a 
été    amélioré.  ^   Fr.    IIuefener,    De    PlaïUi   comoediarum    exemplis    alticis  10 
questiones   maxime    chronologicqe    [Ilolm] .    Argumentation    bien    conduite 
et  probante.  %  G.  Frigk,  Chronica  minora.  1.  Accedunt  Ilippolyti  Romani 
fragmenta  chronologica  [IL    Gelzer].  Méritoire.  %  E.  Espérandieu,  Ins- 
criptions antiques    de   la    Coi'se   [F.    Ilaug].    Intéressant.    ^    Karl    Sartori, 
Sludien  aus  dem   Gebicte  der  griech.  Privatallertûmer.  i.  Das  koltabosspiel  der  15 
alten    Oriechen  ;   —   Christian    Bôhm,    De    Coltabo   [Fr.   Studniczka].    Long 
article  favorable  en  partie  pour  Bôhm.  %  Conrad  Brunner,  Die  Spuren  der 
romischen    Aerzle    auf   dem    Boden    der    Schweiz    [J.    Ilberg].   Instructif.    \ 
H.  Blase,  Geschichle  des  Plusquamperfekls  im  Lateinischen  [Fr.  Stolz].   Beau- 
coup de  valeur.^  Pauli  Manulii' epistulae  selectae,   éd.    M.  Fickelsgherer  20 
[L.  Geiger].  Intéressant.  %  Delphica  [A.  Furtwangler].  S'occupe  des  fouilles 
de  l'École  française.  11^  6  oct.  Félix  AtEiNSTaedt,    De  Hecataei  Milesii  frag- 
mentis  quae  ad  Hispaniam  et  Galliam  pertinent  [A.  IldblerJ.   Œuvre  de  débu- 
tant très  réussie.  ^  E.  G-  Marchant,  Thucydides  bookl  [G.  Behreudt].  Bon. 
1[  E.  T.  Merril,  Catullus  [Hugo  Magnus].  Fait  une  bonne  impression.  *^  25 
Josef  Frev,  Ciceros   ausgcwdhlle  Briefe,   5.   Aufl.    [Lud.  Gurlitt].   Éloges.  ^ 
G.  MoRiN,  Anecdota  Maredsolana.  2.  Sancti  démentis  Romani  ad  Gorinthios 
epistulae  versio  latina  antiquissima  [Ad.  HilgenfeldJ.  Découverte  et  publi- 
cation d'un  texte  important.  ^  Reinhard  Kekulé,  Ueber  einc  weibliche  Ge- 
wandstatue  aus  der  Werkstatt  der  Parthenongiebél/îguren  [Erich  Pernice].  Bon.  30 
1[  M.  Clerc,  De  rébus  Thyatirenarum  cotnmentatio  epigraphica   [L.  Biirchner]. 
Soigné.  %  J.  Roz'WADOWSKi,    Ueber  die   lateinischen   Verba  denominativa  auf 
-tare  [A.  Funcli].  Bien  fait,  f  Communication  [E.  Knoll].  Il  s'agit  d'un  ms. 
à  miniatures  de  Turin.  ^^   13  oct.  R.  G.  Jebb,   The  growth  and  influence  of 
classic  Greek  Poetry  [H.  Beader].   Très  attachant.  If  Eugen  Holzner,  Kri-  35 
tische  Studien  zu  den   Bruchstûcken   des  Euripides   [Wecklein],   Très  peu  de 
corrections    acceptables.    \    Jo.    Melber,     Dionis   Cassii  Cocceiani  historia 
romana  [U.  Ph.   Boissevain].   Malgré  des  progrès  qu'on  ne  peut  nier,  ce 
n'est  pas  là  encore  l'édition  qu'on  est  en  droit  d'attendre.  If  Diego  Rapolla, 
Vila  di  Quinto  Orazio  Flacco  [J.  Haussner].  De  là  déclamation  et  des  erreurs.  40 
^   Al.  KORNITZER,   M.    Tulli  Ciceronis   Cato    maior   de   senectute   [H.    Deiter]. 
2e    éd.  améliorée.  ^    Guilelmus   IIeraeus,    Spicilegium   criticum  in  Valerto 
Maximo  eiusque  epitomatoribus  [Fr.  Rlihl].   Quelques   bonnes  trouvailles.  ^ 
J.   OvERBECK,    Geschichle  der  griechischen  Plastik,  4    Bd.,   4»  éd.  [Sittl].   Le 
grand  ouvrage  se  trouve  ainsi  rajeuni  et  plus  que  jamais  devenu  indis-  45 
pensable,  t  J.  Baillet,  Le  papyrus  mathématique  d'Akhmûm  [Fr.  Hultsch]. 
S'est  en  somme  acquitté  avec  honneur  d'une  tâche  difficile,  t  Phil.  Meyer, 
Die  Haupturkunden  fur  die  Geschichle  der  Athosklostcr  [Karl  Neumann].   Est 
le  bienvenu.  Hlf  20  oct.   Upigrammatum  Anthologia,  vol.  3   éd.  GOUGNY  ;  — 
IL  van  ilERWKRDEN,  Studia  crilica  in  epigrammata  gracca  [H.  StadtmiillerJ.  50 
Quelques   bonnes  corrections  de  Ilerwerden.  t    A.    IL  Allgoft  and   F. 
L.   D.  RiGHARDSON,  Xenophon,  Hellenica  [J.  A.  Simon].  Bonne  édition  de 
classe.  ^  0.  E.  Schmidt,  Der  Briefvoechsel  des  M.  TuUius  Cicero  von  seinem 


22  1894.   —  ALLEMAGNE. 

Prokonsulat  in  Gilicien  bis  ziir  Gaesars  Ermordung  [J.  II.  Schmalz].  Ins^- 
tructif.  ^  Juliiis  KoCH,  Claudii  Claudiani  carmina   [F.  Gustafsson].  Rien  de 
bien  nouveau,  cependant  ne  devra  pas  être  négligé.  ^  G.  CozzA.-Luzt,  Di 
un  nuovo  papiro  ravennate  nella  bibliotheca    Valicana  [Franz  Riihl].  Trop  de 
5  pompe.  ^  Ericus  Bethk,   De  scaenicorum  ccrtaminum  victoribus  \C.  Ilaeber- 
lin].  Fin,  approfondi  et  téméraire.  ^  Monumenti  anlichi  puhblicali  per  cura 
délia  Reale  Academia  dei    Lîncei  [Fr.  Ilauser].   Éloges.  ^   E.   Gorra,    Lingue 
neolaline  [Fr.  Stolz].  Satisfaisant.  ^^  27  oct.   Rich.  Forster,  Scriplores  phy- 
siognomici  Gracci  et  Lalini  [0.  Keller].    Soin   et  critique  peu  ordinaires.  1[ 
10  Alb.  WiNTER,  Meletiiis  und  Orion  [J.  Ilberg].  Bon.  f  Hans  AGHELIS,  Acta  se. 
Nerei  et  Achillei  [Ad.  Ililgenfeld].  Éloges.  ^   R.   Reitzknstein,   Drei  Vermu- 
tungen   zur  Geschichle   der  Bômischen  LiUeralur  [M.  Hertz].   A    lire.  %  Garlo 
GiPOLLA,  Considerazionisulle  Getica  diJordanes  [Garl  Frick].  Quelques  critiques, 
^  Cari  Robert,  Die  Iliupersis  des  Pohjgnot  [Fr.  Ilauser].  Des  résultats  nou- 
15  veaux.  It  Fr.  Neue,  Formcnlehre  der  lateinisehen  Sprache.  3.    Das   Verbum. 
3.  Aufl.  bes.  von  G.  Wagener  [A.  Funck].  Le  nouvel  éditeur  a  parfaite- 
ment rempli  sa  tâche.  1[  Dietrich  Reighling.  Monumcnla  Germanica  Paeda- 
gogica.  Bd.  12.  Das  Doctrinale  des  Alexander  de  Villa-Dei  [Karl  Wotke]. 
Fait  honneur   à   la   science   allemande.  ^    Fouilles   à   Ileidenburg  près 
20  Kreimbach  dans  le  Palatinat.  ^^  3  nov.  Gustav  Eighler,  Die  Bedebilder  in 
den   Schriften  Xenophons    [Lôschhorn].  Résultats  appréciables.  ^  Alf.  IIil- 
gard,    Grammatici   Gracci,    -'i.    Theodosii   Alexandrini    canones.    Georgii 
Ghoerohosci  scholia,  Sophronii  patr.  Alexandriae  excerpta  [Art.  Ludwich]. 
D'une  valeur  sûre  et  durable.  %  G.  Sigmund,  De  coincidentia  eiusque  usu 
25  Plaulino  et  Tercntiano  [II.  Blase].   Du  soin.  ^  R.  JaGOBS,   C.   Salliisli  Crispi 
de  conjuralione  Calilinae  et  de   bello  Jugurthino  libri,  etc.  10  verb.  Aufl.  von 
Hans^iRZ  [J.   II.   Schmalz].  N'a  pas  besoin  d'être  recommandé.  \  Th. 
Stangl,  Boftiensia.  Neue  Beitrage  zurTextkritik  und  Sprache  der  Bobienser 
Giceroscholien  [II.  Gaumilz].  Très  méritoire.  ^  Erich  Pernice,  Griechische 
30  Gewichle  [R.  Weil].  Très  instructif.  ^  Ernst  Graf,    Die  Théorie  der   Akuslik 
im    griechischen   Altertum    [K.    von   Jau].    Plein    de    fines    remarques,    f 
Franz    FrÔhliCH,    Lebensbilder    der    berûhmlen     Feldherren  des   Altcrtimis. 
1.     Die     Rômer.     2.     Gains     Julius     Gaesar     [H.    Schiller].     Bon.     ^ 
J.  COZZA-Luzi,  De  Oltoboniano-Vaticanis  Graecis  codicibus  nupcr  recensitis  com.' 
35  mentatio  [Franz  Ruhlj.  Exact  et  complet.  '^  Paul  Gauer,  Die  Kunst  des  Ueber- 
setzens  [G.  Nohle].  Intéressant.  ^^  10  nov.  Benno  Diederich,  Quomodo  dei 
in   Homeri  Odyssea  cum   hominibus   commercium  faciant  [Lôschhorn].    Bien 
supérieure  à  la  masse  des  dissertations  doctorales.  ^  W.  Sghwartz,  Nach- 
klànge  praehistorischen  Volksglaubens  im  Homer  [II.  Steuding],  De  bons  prin- 
40  cipes  parfois  mal  appliqués.  T[  Otto  Grusius,  Herondae  Mimiambi  [II.  Stadt- 
miiller].  Bon.  ^  S. -G.  Owen,  Calullus.  With  the  Pervigilium  Veneris,  illustr. 
by  J.  R.  Weguelin  [Hugo  Magnus].  Édition  de  luxe.  ^  Arnold  Genthe,  De 
Lucani  codice  Erlangensi  [Garl  Ilosius].  Important  seulement  pour  l'histoire 
du   texte.  ^  H.    KOESTERS,    Quaesliones  melricac  et  prosodiacae  ad   Valcrium 
45  Flaccum  pertinentes  [L.  Millier].  Un  certain  soin  qui  n'est  pas  incompatible 
avec  des  erreurs.  If  W.  Ghrist,  Das  Theater  des  Polyklel  in  Epidauros  [Alb. 
MùUer].  L'auteur  combat  la  théorie  de  Dorpfeld  ;  très  remarquable,  f  Paul 
JÔRS,  Die  Ehegesetze  des  Augustus  [0.  Geil].  Éloges.  ^  V.  Sprunbr-Sieglin, 
Handallas  zur  Gcschichte   des   Altertums,   des  Mittelalters  und  der  Neuzeit.  1. 
BO  Atlas  antiquus  [L.  Biirchner].  Indispensable.^  Max  von  WoLi',  Lorenzo  Valla 
[G.  Wotke].  Intéressant,  ^f  17  nov.  Léon  Parmentifr,  Euripide  et  Anaxagore 
[Wecklein].  Bon.  ^  P.  Ristelhuber,  Les  Mimes  de  Ilerodas,  traduits  en  fran- 
çais [Rud.  Ilerzogj.Rien  de  scientifique.  ^  E.  Sghwartz,  Demoslhenes'  erste 


BERLINER  PHILOLOGISCHE  WOCHENSCHRIFT.  23 

Philippika  [Thalheim].  Animé  et  intéressant,  f  Paul  Lejay,  M.  AnnaH  Lucani 
de  bello  civili  liber  p7'imus  [Cari  Ilosius].  Bon.  f  Garolus  MÛLLER,  De  imagini- 
biis  similitudinibusque  quae  in  Claudiani  carminibus  inveniuntur  [F.  Gustafssonl. 
Méthodique.  ^  Scelle  lettere  di  M.  T.  Cicérone,  trad.  di  Ant.  Cesari  [Lud.  Gur- 
litt].  Rien  de  nouveau.  ^  Fr.  Aly,  Geschichle  der  rômischen  Litteralur  \\\.  5 
Benderl.  Solide.  ^  Milleilungen  iiber  rumische  Pundein  Ileddernheim.  1.  Ilerausg. 
von  dem  Vereins  flïr  Geschichte  und  Altertumskunde  zu  Frankfurt  [F.  Haug]. 
Intéressant.  ^  Hans  Prutz,  Die  Kônigliche  Alberlus-Universilât  zu  Kônigsberg 
[iM.  Hertz].  Jugement  sain  et  réfléchi.  ^^  24  nov.  B.  Apostolidés,  Élude 
critique  du  premier  chant  chorique  des  Phéniciennes  d'' Euripide  \Vfec\dQÏï\\.  Une  10 
nullité  qui  fait  l'effet  d'un  rêve.  \  Ferd.  IIorn,  Platonstudien  \0\.\,o\mm\sch]. 
Plein  de  valeur,  f  V.  Lundstrôm.  Quaestiones  Papinianae  [F.  Skutsch].  Des 
parties  faibles.  ^  II.  Nohl,  Ciceros  Reden  fiir  Q.  Ligarius  fur  den  Kônig  Deio- 
tarus  ;  —  du  môme,  Ciceros  Bede  fiir  den  Oberbcfehl  des  Cn.  Pompeius  [G.  Land- 
graf].  Éloges.  ^  Enrico  Cocchia,  Napoli  e  il  Satyricon  di  Petronio  Arbitro  15 
[C.  Ilaeberlin].  Analyse.  ^  Th.  Birt,  Eine  rumische  Litteralurgeschichte  in  fiinf 
Slunden  gesprochen  [M.  Hertz].  Tableau  attrayant  et  bien  composé,  ^  II.  Mt- 
CHELi,  La  révolution  oligarchique  des  Quatre-Cents  à  Al/iènes  et  ses  causes  [Holm]. 
Analyse,  f  G.  W.  Botsford,  The  Athenian  Constitution  [Thumser].  Soigné. 
^  Th.  RrinaCH,  Juifs  et  Grecs  devant  un  empereur  Romain  [Fr.  Krebs].  Argu-  20 
mentation  (|ni  paraît  séduisante.  If  K.  MijiiLiiPELD,  Die  Lehrevonder  Vorstel- 
Inngsverxoandstchaft  und  ihre  Anwendung  auf  den  Sprachunterrichl  [G.  Nohle]. 
Bon.  \  J.  A.  IIeikel,  Abo  Universilcls  Ldrdomshistoria  [K.  Wotke].  Intéressant. 
\  r,a  coupe  de  Phrixos  de  la  collection  Tyskiewicz  à  Rome  [P.  Hartwig]. 
Défend  Pauthenticité  de  la  coupe.  W\"  déc.  Giovanni  Selti.  Leonida  /lies- 25 
sandrino  [II,  Stadtmlïller].  Des  réserves.  ^  J.  Geffcken,  Stimmen  der  Grie- 
chcn  am  Grabe  [M.  Rubensohn].  Excellent.  ^  E.  Wetnek,  Xenophon  in  effm- 
genda  Persicae  ciHlalis  imagine  quatenus  Lacedaemoniorum  institula  expressif 
[Lôschhorn].  Travail  solide,  f  M.  Pokkowsky,  Sludien  zur  Alhenischen  Politic 
des  Aristoleles  [Val.  v.  Schocffer].  Du  mérite,  mais  trop  de  fantaisie  et  d'ima-  30 
gination.  ^  G.  Lafaye,  Catulle  et  ses  modèles  [H.  Magnus].  Eloges.  %  Fr. 
RiGHTKR  und  A.  EVERHARD,  Ciceros  JRede  fiir  den  Dichtcr  Archias.  4.  Aufl. 
bearb.  von  II.  Nohl  ;  —  W.  Fickelsckerer,  Ciceros  vierle  Bede  gegen  Vet^res 
[G.  Landgraf].  Satisfaisants.  ^  J.  Belsheim,  Acta  apostolorum  ante  Ilierony- 
mum  latine  translata  ex  codice  latino-greco  Laudiano  Oxoniensi  |C.  Ilaeberlin].  35 
¥tile.  %  Ad.  Boerner,  De  rébus  a  Graccis  inde  ab  anno  AiO  usque  ad  annum 
403  a  Chr.  n.  gestis  quaestiones  historicae  [G.  Hertzberg].  Très  soigné  et  très 
ingénieux,  t  Louis  IIavet  et  Th.  ReinaCh,  Une  ligne  de  musique  antique 
[Garl.  V.  Jan],  Explication  des  plus  douteuses.^  H.  G.  WJ-LiM^^Neugriechische 
Sludien  und  neugriechische  Dialektforschung  [II.  Moritz].  Tout  à  fait  sans  40 
valeur.  ^  Karl  IIartfki.dkr,  Philippus  Melanchthon,  Declamationes  [K.  Wotke]. 
Intéressant.  ^  R.  KluSSMANN,  Systematischcs  Verzeichnis  der  Abhandlungen 
ivelche  in  den  Schulschriften  sàmllicher  an  dem  Programmaustausche  teilneh- 
mendcn  Lehranslalten   erschienen    sind  [R.  Weil].   Soigné  et  utile.  ^^  8  déc. 

F.  W.  ScHNEiDEWiN,  Sophokles,  Elecktra,  9  Aufl.  bes.  von  Aug.  Naucic  ;  —  45 
Gustav  Wolff,  Sophokles  Eleklra,  4  Aufl.  bearb.  von  L.  Bellermann;  —  R. 

G.  Jebb,  Sophocles,  The  Eleklra  [Wecklein].  Éloges.  ^  G.  Vitelli,  /  manoscritti 
di  Palefato  ;  —  F.  WippreCHT,  Quaestiones  Palaephalae  ;  —  J.  SCHRADER, 
Palaephatea  [E.  Schwartz].  Long  article,  en  général  favorable,  dont  la  fin 
est  au  n"  suivant.  \  Ad.  Lx^gb.,  Auswahl  aus  Ciceros  Briefen  [L.  Gurlitt].  Satis-  50 
faisant.  %  Fr.  Luterbacher,  Tiii  Livi  ab  urbe  condila  liber  29  [F.  Fiigner]. 
Bon.  ^  Domenico  BaSSI,  Vepilome  di  Quintiliano  di  Francesco  Patrizi  Senese 
[Meister].  Bien  fait.  H  F.  Haverfield,  Roman  inscriptions  in  Britain,  5,  1892- 


24  1894.   —  ALLEMAGNE. 

1893  [F.  Ilaug].  Bon.  f  Cecil  Torr,  Ancient  ships  [Er.  Assmann].  Excellent 
malgré  quelques  lacunes.  ^  Ludwig  Ganter,  Die  Provinzialverwaltung  der 
Triumvit'n  [L.  Gurlitt].  Éloges.  ^  Vr.  Sckrbo,  Caratleristiche  dcl  greco  e  del 
latino  [G.  Meyer].  Sans  valeur,  ^f  Documents  égyptiens  du  musée  royal  de 
B  Berlin.  Documents  grecs  fGradenwitz].  S'occupe  du  fasc.  10  du  1. 1.  ^  Réponse 
de  C.  Mehlis  à  l'art,  de  G.  Ilaug,  cf.  n»  du  15  sep.  %\  15  déc.  F.  Cumont, 
Chroniques  Byzantines  du  ms.  H376.  Anecdota  Druxellensia  [G.  E.  Gleye].  Bon. 
\  Paul  HÔHN,  Beitrdge  zur  Auslegung  Horazischer  Oden  [J.  Hâussner].  Quelques 
explications  forcées.  ^  L.  IIervieux,  Les  fabulistes  Latins.  Avianus  et  ses 
10  imitateurs  [KellerJ.  Mine  excellente.  ^  K.  Dumon,  Ad  Vilruvii  5,  8,  Thealrum 
graecum  [W.  Dorpfeld].  Ne  fait  pas  avancer  la  question.  ^  Studi  di  sloria 
antica  pubblicati  da  G.  Beloch,  f;isc.  2  [Holn].  Fait  honneur  à  l'Université 
de  Rome.  H  K.  Baedeker,  Aegypten,  1  [— tJ.  Bon.  ^  Jacopo  Gavalli, /?e/i(jitie 
ladine  racoolie  in  Muggia  d'Jstria  |G.  Meyer].  Excellent.  ^  Eberhard  Nestlé, 
16  Bengel  als  Gelehrter  [Ad.  HilgenfeldJ.  Intéressant.  tl[  22  déc.  Dom.  Bassi, 
Sofode,  Antigo7ie  [Wecklein].  Sans  valeur  originale.  If  J.  Sitzler,  Ilerodoios, 
liv.  6  [E.  Krah].  Edition  de  classe.  1[  Ed.  Stemplinger,  Strabons  liltcrarhislo- 
rische  Notisen  [A.  Habler].  Éloges.  ^  F.  Léo,  Miscella  Ciceroniana  [L.  Gurlitt].  Fin 
et  solide.  H  J.  K.  Lord,  Livy  books  2/  an  22  [F.  Fiigner].  Fait  d'après  les  tra- 
20  vaux  allemands.  ^  Leop.  Constans  et  Paul  Girbal,  P.  Comelii  Taciti  ab 
excessu  divi  Augusti  quae  supersunt  1  [K.  Niemeyer].  Bonne  édition  de  classe. 
^  Otto  Hense,  Die  Synkrisis  in  der  Anliken  Lilteratur  |  G.  Ilaeberliu].  Esquisse 
rapide.  H  K.  Dumon,  Études  d'art  grec  [W.  DôrpfeldJ.  Long  article  dans 
lequel  le  critique  expose  sa  théorie  en  opposition  à  celle  de  Dumon.  ^ 
25  G.  Legoutere,  L'arcontat  athénien  d'après  la  ■Ko\\xz[a.  'AOrjVau.iv  [V.  Thumser]. 
Éloges.  \  M.  LaGAVA,  Istoria  di  Alena  Lucana  [Ilolm].  Bon.  ^  G.  Rethwisgh, 
Jahresberichte  ùbei'  das  hôhere  Schidwesen  [G.  Nohle].  Intéressant. 

Albert  Martin. 
Blâtter  fur  das  Gymnasial-Schulwesen,  herausgegeben  von  Bayer. 
30  Gymnasiallehrerverein.  T.  30,  1894.  1"  livr.  Sur  le  Prométhée  d'Eschyle  et 
sa  plus  récente  édition  [H.  Stadtmiiller].  Corrections  proposées  au  texte  de 
Wecklein,  qui  a  donné  3  éditions  depuis  1872.  ^  Th.  Stangl,  M.  Tullii  Cice- 
ronis  de  Oratore  libri  ires.  [Ammon].  Sage  retour  à  la  leçon  des  integri,  trop 
sacrifiés  naguère  aux  mutili  par  W.  Friedrich.  ^  Martin  Schôdel,  Laleinische 
^  Elementargrammalik   [Gebhard].  Louée;    des  réserves.  1[  F.  Bleskes  —  A. 
MÛLLER,  Elementarbuch  der  lateinischcn  Sprache,  10»  éd.   [Schiihlein]  Encore 
réduite  et  améliorée;  exemples  parfois  trop  puérils.  ^  Hanplregeln  der  grie- 
chisehen  Syntax,  zus.  v.  einem  Schulmanne,  2»  éd.  [Fried.  Zorn].  Trop  som- 
maire; des  omissions.  ^  "W.  v.  Hartel,  G.  Curlius^  Griechische  Schulgram- 
40  matik,  21°   éd.  [Id.].  Éloges  ;  observations  de  détail  et  desiderata.  ^   0. 
Benndorf-E.  Bormann,  Archàologisch-Epigraphische  Milteilungen  ans  Oester- 
reich-Ungarn  (16*  année,  tomel)  [Heinrich  Ludwig  Urlichs].  Loué;    docu- 
ments précieux  et  bien  classés.  ^  Edw.  GappS,  Vitmvius  and  the  greek  stage 
[Wilhelm  Wunderer].  Ingénieux,  mais  ne  détruit  pas  l'opinion  de  Dorpfeld, 
45  à  savoir  que  Vitruve  a  confondu  leXoyeïov  etle  Oso>,oY£tov.  ^  K.  F.,Hermanns, 
Lehrbuch  der  griechischen  Antiquitàlen,  I  bd.  Staatsaltertiimer,   6.  Aufl.   v.  V. 
Thumser  f  J.  Melber].  Loué  :  le  chapitre  sur  Athènes  a  été  mis  au  courant, 
f  Stephan  CybulSKI,  Tabulae  quibus  antiquilales  graecaeet  romanae  illustrantur 
(tafel  VI  :  Die  rômischen  Soldaten)  [Id.].  Digne  des  précédentes.  La  collection 
BO  comprendra  15  planches,  et  le  sujet  traité  dans  la  planche  VI  sera  continué 
dans  la  7*  :  observations  de  détail.  ^1[  2«  et  3»  Livr.  Sur  Lucain,  II  2G  [G. 
Weyman].  La  leçon  micantes,  donnée  comme  sienne  par  le  dernier  éditeur 
(G.  Hosius),  appartient  à  un  copiste  qui  l'a  écrite  au  dessus  de  miaaces,  et 


BLÂTTER   FUR   DAS   GYMNASIAL-SCHULWESEN.  25 

a  déjà  été  citée  par  Petschenig  eu  rapprochement  de  Paulin  de  Périgueux, 
vita  Martini  I  380.  ^  Les  manuscrits  du  De  inventione,  œuvre  de  jeunesse 
de  Cicéron.  [Ed.  Strôbel].  Le  texte  de  ce  traité  négligé  au  profit  des  autres 
ouvrages  de  rhétorique  composés  plus  tard  par  Cicéron,  repose  sur  3  mss 
du  9»  ou  10«  s.  Il  faut  en  élargir  la  base  et  répartir  les  mss  en  l"  classe  A  6 
(VHSP),  2»  classe  B  (très  nombreux  du  H"  au  13»  s.  à  subdiviser  en  deux 
groupes);  discussion  de  cette  généalogie.  U  Le  subjonctif  de  répétition  chez 
César  fj.  B.  Sturm].  Contrairement  aux  règles  établies,  César  emploie 
souvent  le  subjonctif  pour  marquer  la  répétition  d'une  action  dans  le  passé, 
et  préfère  l'indicatif  pour  une  action  qui  se  répète  dans  le  présent  :  discus-  lO 
sion  des  exemples  douteux  ou  contraires  à  la  thèse,  t  Eduard  Norden, 
Beitràge  zur  Geschichle  der  griechischen  Philosophie  [F.  Boll].  5  mémoires 
remarquables  :  à  signaler  ceux  sur  l'authenticiié  des  lettres  d'Heraclite  et 
des  cyniques,  et  sur  les  théories  philosophiques  relatives  à  la  création  de 
l'homme,  à  l'âge  d'or,  etc.  ^  Iwan  von  Mûllkr  ,  Uandbuch  der  klassischen  ^5 
Aller tumswissenschaft,  I  Bd.,2'!éd.  [Georg  Orterer].  Cette  seconde  édition  a  été 
très  sérieusement  revue,  complétée  et  mise  au  courant  depuis  1887.  ^  Goetz- 
ScHOELL,  T.  Macci  Plauti  comoediae,  fasc.  II  (Bacchides,  Caplivi,  Casina) 
[Weninger].  Éloges  :  critique  séyère  et  conservatrice.  1[  Gust.  Nordmeyer, 
De  Octaviae  fabula  [Alfons  Steinberger].  Tentative  louable  pour  éclaircir  ce  so 
problème  aussi  obscur  que  celui  du  Rhésus  :  a  voulu  prouver  que  cette 
praelexi?  fut  composée  sous  Domitien,  avant  les  annales  de  Tacite.  1[  Jos. 
FLlRitLB,  Ci''cr  Nachahmungen  des  Demoslhcnes,  Thucydidcs  und  Xenophon  in 
d^n  Reden  de:-  Romischen  Archàologie  des  Dionysius  von  Halicarnass.  [Cari 
Wunderer].  Bon,  mais  trop  enclin  à  voir  des  imitations  partout,  même  25 
dans  les  lieux  communs.  ^  K.  KrumbaChbr,  Millelgriechische  Sprichwôrter 
[Ed.  Kurtz].  Gortribution  précieuse  à  l'étude  des  proverbes  et  sentences  du 
folklore  byzantin;  n'a  pas  profité  du  recueil  de  N.  Politis;  nombreuses  obser- 
vations. 1[  Adoif  Dyroff,  Geschichle  des  Pronomen  re/lexivum  [Slapfer].  Très 
sérieux  et  d'une  érudition  très  sûre;  va  d'Homère  à  la  prose  attique;  forme  30 
le  9*  fasc.  des  contributions  à  la  syntaxe  historique  de  la  langue  grecque 
de  Marthi  Schanz,  ^  Franz  Harder,  Griechische  Formenlehre  [Id.]  Trop  sim- 
plifié; abus  de  la  concision  et  du  vague.  %  W.  Sghultz,  Werkmass  und 
Zahlcnverhàllnissegriechischer  Tempel[llvù..  Sorgel].  Polémique  contre  Dôrpfeld  ; 
très  recommandable  aux  philologues.  ^  Stephan  Cybulski,  Tabulae  quibus  36 
anliquilates  graecae  et  romanae  illuslranlur  (tafel  VIII  :  Das  rdmische  Lager, 
tafel  XI  :  Das  rômische  Haus)  [J.  MelberJ.Très  exactes  et  très  complètes;  dis- 
position et  coloration  excellentes,  f  Franz  v.  Sghwarz,  Alexander  des  Grossen 
Feldziige  in  Turkeslan  [Id.]  Excellente  étude  faite  sur  lieu,  de  la  marche 
d'Alexandre  à  travers  ces  contrées;  commentaire  utile  aux  histoires  d'Arrien  40 
et  Quinte-Curce.  1[  F.  Vollmer,  De  funerepublico  Romanorum  [Id.].  Rien  de  bien 
nouveau;  le  principal  mérite  est  d'avoir  réuni  à  peu  près  au  complet  les 
inscriptions  sur  la  matière.  ^  Andréas  Zeehe,  Lehrbuch  der  Geschichle  des 
Allertums  [Markhauser].  Loué  :  bleu  composé,  bien  au  courant,  style  per- 
sonnel ;  remarques  de  détail.  ^1f  4«  Livr.  Les  nouvelles  fouilles  de  Troie  45 
[Th.  Preger].  Rend  compte,  après  mission,  de  la  belle  découverte  de  Dôrp- 
feld :  la  Troie  homérique,  enfouie  dans  la  6»  couche,  avait  bien  réellement 
échappé  à  Schliemann.  %  Le  Serment  civique  des  Chersonésiens  [A.  Séme- 
notf].  Texte  et  trad.  de  cette  curieuse  formule,  révélée  par  une  inscr.  des 
côtes  nord  de  la  mer  Noire,  publiée  in  extenso  par  Latyschew  en  mai  1892  50 
(Bericht  d.  Berliner  Akad.),  et  déjà  en  partie  par  Contoléon  en  1891  (Kev. 
des  Et.  grecques)  ;  discussion  de  plusieurs  passages,  f  laterest  [K.  Reisert]. 
Examen  des  diverses  hypothèses  sur  la  construction  des  compléments  de 


26  1894.   —  ALLEMAGNE. 

ce  verbe  :  ellipse  de  inter.  devant  niea,  tua,  etc.  (plur.  neutr.)  et  de  ces 
deux  éléments  à  la  fois  devant  le  génitif  d'un  nom,  ellipse  de  causa  ou 
gratia  devant  mea,  tua,  etc.  (fera,  sg.),  interest  =  in  re(ra)st,  etc.  De  la 
construction  interesse  in  pugna,  on  peut  induire  comme  possible  l'ellipse 

5  de  in  re  :  interest  (in  re)  patris,  mea.  f  A  propos  d'IIesychius  s.  v.  xoXaTCTEi 
[Th.  Preger].  La  glose  yldi^ei  upoç  im  y^vati  est  éclairée  par  la  découverte  de 
Sophulis  et  Robert  ('E^ripi-  àp-/ato>,.  1892,  247  ff.)  ;  il  s'agit  d'une  opération  à 
laquelle  en  Grèce  on  soumettait  la  laine  avant  de  la  mettre  en  quenouille. 
f  Karl  BRuGMANN-Berthold  Dei.brûCK,  Grundriss   der   vei-fjleichenden    Gram- 

<0  matih  der  indoçjermanischcn  Sprachcn,  III  Bd  :  Synlax  V.  B.  Delbriick  [Adolf 
DyrolT].  Grand  éloge,  ^f  Anton  Zingkrle,  T.  Livi  ab  urbe  condita  libri 
XXXVI-XXXVIII  [G.  LandgrafJ.  Éloges  ;  le  texte  est  établi  avec  beaucoup 
de  tact  et  de  sens  critique;  passages  difficiles  signalés  à  l'appui,  f  N. 
Wecklein,  Die  Tragiidien  défi  Sophokles  zum  Schnlgebrauche  fj.  Gg.  Brambs]. 

*^  W.  donne  une  3=  éd.  d'Œdipe  roi,  et  une  2"  éd.  d'Œdipe  à  Colone  ;  toutes 
deux  excellentes,  avec  d'heureuses  corrections,  f  Otto  Crusius,  Die  Mi- 
miamben  des  Ilerondas  [Cari  Weyman].  Édition  très  sérieuse  et  très  recom- 
mandabie.  1[  Friedrich  Blass,  Die  altische  Beredsamkcil  (Demosthenes),  2Ȏd. 
[Burger].  Cette  nouvelle  édition  d'un  excellent  ouvrage  a  été  enrichie  de 

20  90  pages  et  mise  au  courant  à  l'aide  de  T'AOyivacov  TioXiTita.  ^  J.  La  Roche, 
Beilrage  zur  Griechischen  Grammatik  [J.  Haas].  Excellents  matériaux  pour 
construire  la  grammaire  grecque  que  tous  attendent  :  indispensable.  %  John 
PiGKARD,  The  relative  position  of  aclors  and  chorus  in  thc  greek  théâtre  of  the 
fifth  ceniury  [Ernst  Bodensteiner].  Très  solide  et  très  bien  informé;  plusieurs 

2S  points  discutés,  f  Mau,  Fiihrer  durch  Pomprji  [W.  Wunderer].  Très  utile, 
digne  d'être  placé  à  côté  du  guide  d'IIelbig  à  travers  les  musées  de  Rome. 
^  C.  Th.  Fischer,  Unlersuchungen  auf  dem  Gebiete  der  alten  Lànder-und  Vôl- 
kerkunde,  Ileft  I  :  De  f/annonis  Periplo  [J.  Melber].  Intéressant  et  suggestif; 
tort  d'être  écrit  en  latin.  ^^  o»  livr.  Notes  critiques  sur  TibuUe  [E.  Hailer]. 

^®  Corrections  proposées  à  'ô  passages  I,  4,  81  ;  6,  19-20;  10,  37-38;  II,  1,  34  ; 
IV,  1,  2  et  remarques.  1[  Sur  Arnobe  I,  49  [G-  Weyman].  2  exemples  (Paneg. 
lat.  m,  10  p.  110,  0  B;  Prud,  c.  Symm.  I,  208)  confirment  la  correction  pro- 
posée en  1887  :  ...  converrerent  <capillis  et  contererent>  osculis.  ^  Sie- 
BEI.IS,  POLLE,   P.  Ovidi  Nasonis  Métamorphoses.  I-IX,  lo»  éd.  [Cl.  Ilellmuthl. 

?^  Utile  aux  élèves  et  professeurs,  pour  le  commentaire;  pour  le  texte  tout 
est  à  faire,  t  MeuSer,  P.  Ovidii  Nasonis  Métamorphoses  [Id.].  Cette  5«  éd.  a 
fait  disparaître  les  défauts  signalés;  encore  quelques  reserves.  ^  Ileinrich 
BONE-Karl  Bone,  Ovid  [Id.|  Bon  :  choix  varié,  des  Métamorphoses  aux 
Epîtres;   des  réserves,  f  Fritz   u.  .Iulius   Ranke-Merklein,  Praeparalion 

*®  3W  Ovids  Metamorphosen  [M.]  Utilité  contestable.  ^  Lange,  Melhodischer 
Lehrer-Kommentar  zu  Ovids  Metamorphosen  [Id.]  Bien  adapté  à  son  but. 
%  Siegfried  Sudhaus,  Philodemi  volumina  rhctorica  [G.  Ammon]  Edition 
consciencieuse  qui  met  pour  la  première  fois  l'auteur  à  la  portée  des  philo- 
logues. If  Jul.  SoMMERBRODT,  Lucianus  [Th.  Preger]  Ce  second  fascicule  est 

•*5  bien  au  courant  comme  le  premier  :  apparat  critique  parfois  inexact  ou  en 
désaccord  avec  le  texte  ^  R.  Kûhneu-F.  Blass,  AusfUrlichc  Grammatik 
der  griechischen  Sprache  [Ad.  Byrofi"]  Excellent  :  discussion  de  quelques 
détails.  ^  Josef  Wagner,  Penlien  des  griechischen  Allerlums  [J.  Melbef"]  Des 
lacunes  ;  peu  au  courant.  t1[  f.»  et  7«  livr.  Exploration  en  1894  des  îles  de  la 

50  mer  Egée  par  l'Institut  archéologique  allemand  à  Athènes  [Otto  Stachlinj 
Rend  (;ompte  du  voyage  fait  avec  Dorpfcld  aux  îles  de  la  mer  Kgée  et  sur 
les  côtes  d'Attique  et  d'Argolide.  H  Observations  sur  la  correspondance 
entre  la  langue  et  l'esprit  des  peuples.  [Joh.  Stdckleiu]  Partant  du  principe 


blXtter  fur  das  gymnasial-schulwesen.  27 

que  la  langue  est  le  caractère   spécifique  qui  difTérencie  le  mieux  une 
nation  de  toute  autre  et  nous  renseigne  sur  son  tour  d'esprit,  étudie  la 
corrélation  entre  la  langue  et  le  génie  propre,  les  mœurs  des  Romains, 
pour  compléter  l'ouvrage  de  O.  Weise  sur  le  même  sujet.  ^  La  critique 
de    Polybe    [K.     Wunderer]    Examen     du     remaniement     de     l'édition  5 
Dindorf     par    Biittner-Wobst,     qui     aspire     à     remplacer     l'excellente 
édition   de   Ilultsch  ;  discussion  de  nombreux  passages.  ^  Le  Penlathle 
des  Grecs  [Emil  Ilenrich]  Historique  et  état  de  la  question;  ordre  des 
diverses    sortes    de   luttes,    triomphe    etc.    ^    Alfred   Kunî^e,    Sallusliana 
[Guslav   Landgrarj  Bonne   étude  sur   l'emploi  de    fore,  essem,   etc.,  qui  10 
prépare  et  fait  espérer  un  lexicon  sallustianum.  ^  IL  Meusbl,  Conjecturac 
caesarianae   [Heinrich  Schiller]  Cette  liste  extraite  du  lexicon  aujourd'hui 
terminé,  lui  sert  de  supplément;  très  précieuse  pour  la  critique  du  texte 
de  César.  1[  G.  A.  Lehmann,  De  Ciceronis  ad  Allicum  epislulis  recens,  et  emend. 
[G.   Ammon]  Travail  très  solide;  a  détruit  la  croyance  à  la  supériorité  du  16 
Mediceus,  maisn'a  pnssu  trouver  unebaseplussùre  pour  le  texte,  if  Germanus 
MORIN,  S.  démentis  Romani  ad  Corinlhios  epislulae,  versio  lat.  anliquiss.  {Ancc- 
dota  Maredsolana,  vol.  II)  [Cari  Weymanl  Version  précieuse  tirée  d'un  ms. 
de  Namur  du  H»  s.  ;  érudition  consciencieuse.  ^  IL  Ziemer-W.  Gillhau- 
SEN,  Laleinische  Schulgrammatik  —  [Gebhard]  Louée  ;  des  réserves.  ^   Adolf  20 
MtjLLER,  Sophokles'Elektra  [J.  Gg.  Brambs]  Traduction  en  vers  qui  soulève 
plus  d'une   objection.   ^   Otto   Schwab,   Historisclie  Synlax  der  griechischen 
Comparation   [Burger]    Bon;    fait   partie  de   la   collection   des  mémoires 
publiées  sous   la   direction    de    Schanz.    t   Gregorius   N.   Bkrnardakis, 
IHutarchi    Chaeronensis    Moralia     [Weiss]     Ce    U»    vol.     mérite    les    éloges  25 
des    précédents.    T[     Paul    Kretschmer,    Die   griechischen     Vascninschriften 
ihrer  Sprache  nach  unterstccht  [Herm.   Sôrgel]  Très  bon  :  complète  en  les 
remaniant   les  deux  mémoires  du  môme  auteur  sur  les  inscr.   des  vases 
attiques  et  corinthiens.   ^  Erust  Bodensteiner,  Scenische  Fragen  iibcr  den 
Ort  des  Auflretens   und  Abgehens  von  Schauspielern  und  Chor  im  griechischen  30 
Drama[i.  Melber]  Digne  du  prix  que  lui  a  décerné  l'Université  de  Miiuich; 
plusieurs  points  discutés  \  K.  Weissmann,  Die  scenischen  Auffilhrungen  der 
griechischen  Dramen  im  3.  Jahrhundert  [ Id.J.  Consciencieuse  étude  de  5  pièces 
seulement;  accessit  du  précédent  mémoire,  f  E.   Dûnzelmann,  Das  Rô- 
niische  Strassmnets  in  Norddeulschland  [M.   Rottmanner].  Bon;  reconstitue  36 
l'itinéraire  des  Romains  entre  le  Rhin  et  le  Weser  dans  leurs  guerres  avec 
les  Germains  de  9  à  16  p.  G.  UH  8«  et  9»  livr.  Fragment  d'un  nouveau  ms. 
d'Homère,  trouvé  à  Genève  ;  valeur  de  ses  variantes  [J.  Menrad].  Examen 
critique  du  dernier  des  6  fragments  trouvés  dans  les  papyrus  de  Genève 
et  publiés  par  J.  Nicole  (Rev.  de  Philol.  189/i,  Mvr.  I);  de  beaucoup  le  plus  40 
étendu,  il  comprend  A  788-848,  diffère  notablement  du  texte  reçu,  et  com- 
porte pour  plusieurs  vers  un  ou  même  deux  vers-variantes  qui  semblent 
provenir  d'une  à'xôoatç  7to).i:<7Tt-xoç.  t  Ilérondas  et  la  nouvelle  édition  de  Cru- 
sius  [H.  StadtmiillerJ.  Éloges;  texte  souvent  très  dillerent  de  celui  de  la 
première  édition  ;  plusieurs  jiassages  discutés,  t  Adolf  Lange,  Auswahl  aus  *5 
Cicei-os  Rriefen  [G.  Ammon].  Bonne  édition   classique.  ^   Ilans   Luthmer, 
Ausgew.  Briefe  Ciccros  [Id.].  Bon,  texte  et  commentaire;  objections  de  détail. 
II  Jos.  Frev,  Id.  id.  [Id.].  Bon;  des  réserves.  %  Franz  Luterbacher,   Titi 
Livii  lib.  XXIX  [Gustav  LandgrafJ.  Loué  ;  mêmes  mérites  que  les  précé- 
dents ;  réserves  de  plan  et  de  détails.  If  Wilhelm  Volbreght,  Auswahl  aus  50 
Livius  A'A7-A'.Y.Y  [J.  Reissermayer].  Loué,  texte  et  choix  ;  qqs.  desiderata.  If 
Corpus  scriptorum  ecclesiasiicorum  lalinorum  (éd.   Acad.  litter.  Caesarae    Vin- 
dobonensis)  vol.  26,  28,  29  [Cari  Weyman].  Tout  à  fait  digne  de  la  coUec- 


28  1894.    —   ALLEMAGNE. 

tion;  points  de  détails  discutés.  ^  R.  Peiper,  De   Scnecae  iragoediarum  lec- 
lione  vulgaia  (Alphons  Steinbergerj.   Bon  plaidoyer  en  faveur  des  vulgares 
qui  fournissent  des   corrections    utiles   au   Laurentianus.   ^    Fridericus 
SCHLER,  Scfiolia  Tcrentiana  fWeninger].  Très  bon  travail;   complément  in- 
6  dispensable  des  travaux  antérieurs.  ^  O.  Keller,  Lateinische  Elymologien 
[Iiaussner!-  Étymologies  neuves  et  curieuses,  mais  à  ces  articles  réunis  en 
volume  il  manque  un  lien.  ^  R.  C.  Jebb,  Ilomer,  eine  Einfuhrung  indie  llias  u. 
Odussee  [M.  Scibel).  Traduction  de  la  3«  éd.  anglaise  :  bon,  des  réserves.  ^ 
W.  DORPFELD.  Troja  1893  (Th.  Preger].  Éloges;  exposé  des  récentes  décou- 
10  vertes  archéologiques.  1[  Guhi.  u.  KoNER-Richard  Engelmann,  Lcben  der 
gricchen  u.  Rômer  fWilhelm  Wunderer].  6°  éd.,  mise  au  courant,  de  cet 
excellent  ouvrage.  %  W.   Christ,  Bas  Thcater  des  Polyklel  in  Epidauros, 
[Ernst  Bodensteiner|.  Éloges  :  prend  le  parti  de  Vitruve  contre  Dorpfeld.  ^ 
Sam  WiDE,  Lakonische  KuUe  [J.  Melber].  Loué  :  c'est  le  développement 
16  d'une  dissertation  parue  en  1888;  détails  discutés.  ^  Adolf  IIolm,  Griechi- 
sche  Gtschichie,  IV  Bd.  [Id.].  Va  de  l'époque  macédonienne  à  la  réduction 
de   la  Macédoine  en   province  romaine;  bon,  observations  de  détail,  t 
Wilhelm  Ihne,  Rômische  Geschichte,  I  Bd.   [M.  Rottmanner].   Loué  :  2»  éd. 
d'un   ouvrage  qui  reclilie  souvent  Mommsen.  f  H.  Stich,  Lehrbuch  der 
20  Geschichte,  J  Teil  :  Das  alterlum  [Markhauser].  Bon.  ^  V.    Spruner-Sieglin, 
Allas  antiquus,  [H.   ZimmererJ.  Peut  lutter  avec  celui,   toujours  bon,  de 
Kiepert.  HH  10*  et,  11*  livr.  Études  sur  Heraclite  d'Alois  Patin  [F.  Boll].  P. 
est  celui  Ijui  a  pénétré  le  plus  avant  dans  les  doctrines  de  ce  philosophe, 
le  plus  original  avant  Platon  et  Aristote  ;  dans  ces  études  la  forme  n'est 
25  malheureusement  pas  à  la  hauteur  du  fond.  ^  Sur  Homère,  Iliade  XVI,  80 
et  114-118  [A.  Spengel].  Au  v.  80,  àUà  xa\  w;  est  justiflable  au  point  de  vue 
du  sens,  de  même  au  v.  117  nfil'  aù'xw;  èv  xeipt  ;  les  corrections  sont  inu- 
tiles, t  Remarques  sur  les  satires  d'Horace  [Ilôger].  Plusieurs  vers  com- 
mentés à  propos  de  la  13»  éd.  de  l'Horace  classique  de  Kriiger.  ^  Gatilina 
30  et  l'autorité  du  Sénat  [B.  Gerathewohl].  Éclaircissement  d'un  passage  de 
Gic.  in  Cat.  I,  8,  20.  ^  Sur  l'Encrinomenos  du  sculpteur  Alcamène  [H.  L. 
Urlichs].  Véritable  sens  de  cette  épithètc   donnée  au  pentathle  d'airain 
d'Alcamène;  elle  le  distingue  des  œuvres  du  même  genre.  ^  Sur  les  Sup- 
pliantes d'Eschyle  [H.  Stadtmuller].  Corrections  proposées  à  8  passages. 
35  1[  ^milius  Baehrens-K.  P.  Sghulze,   Catulli  Vcronensis  liber  [C.  Weyman]. 
Bonne  refonte  de  l'éd.  de  1876.  ^  G.  Lafaye,  Catulle  et  ses  modèles  [Id.].  Loué; 
des  réserves.  1[  Otto  MorgensteRN,  Curae  Cattdlianae  [Id].  Utile.  ^  Otto  RlB- 
BECK,  P.   Vergilii  Maronis  Bucolica  et  Georgica  [Id.J.  L'apparat  critique  de  la 
grande  édition  a  été  réduit  et  mis  au  courant.  ^  Garl  Ganzenmuller, 
40  Beitràge  zur  Ciris  [Id.].  Côinparaison  attentive  et  concluante  avec   divers 
poèmes  d'Ovide.  ^   P.  Lejay,    Morceaux  choisis  des  Métamorphoses    d''Ovide 
[Id.].  Éloges.  ^   P.   Lejay,  M.   Annaei  Lucani  de  bello  civili  liber  primus  [Id.]. 
Loué;  le  Codex  Ashburnhamensis  est  tout  à  fait  réhabilité. IfJulius  Koch, 
Claudii  Claudiani  carmina  [Id.].  Bonne  édition  critique.  ^  Cari  HosiUS,  ^tt- 
45  sonius,  Die  Mosella  des  Decimus  Magnus  [Id.J.  Très  bon.  ^  Guilelmus  Schmitz, 
Commentarii  nolarum  lironianarum  [RuessJ.  Très  utile,  très  complet,  grand 
éloge.  ^   Hugo  Mbrguet,  Lexikon  ztt  den  philosophischen  Schriften  Ciceros 
[Th.  Stangl].  Second  volume  (faba-ovuin)  <iui  a  tous  les  mérites  des  lexiques 
antérieurs  du  môme.  ^  J.  Rappold,  Sophoklrs'  Elektra  \\\.  StadliniïUer].  Très 
50  bon  pour  les  classes;  détails  discutés,  f  Gg.  Kaibel, C/autiti  Galeni  protrep- 
liciquae  supersunt  [G.  Helmreich|.  Très  en  progrès  sur  l'édition  de  Marquardt; 
c'est  vraiment  l'œuvre  d'un  helléniste.  ^Ilugo  Rabe,  Syriani  in  llcrmogenem 
commentaria  [G.  Ammon].  En  progrès  sur  l'édition  de  Walz;  texte  amendé, 


DEUTSCHE  LITERATURZEITUNG.  29 

grâce  à  la  collation  de  nouveaux  mss.  If  Rudolf  IIkberdey,  Die  Reiscn  des 
Pausanias  in  Griechcnland  [M.  Bencker].  Très  recommandable.  ^  Gg.  Busolt, 
Griechische  Geschichte  bis  zur  Schlacht  bei  Chaironeia  [J.  Melber].  Loué,  f 
Julius  Beloch,  Griechische  Geschichte,  I  Bd.  [Id.].  Très  original.  %  Eduard 
Meyer,  Geschichte  des  Alterlums,  II  Bd.  [Id.].  Histoire  générale,  très  recom-  6 
luandable.  %  Bencdiictus  Niese,  Gesch.  Alexanders  der  Grossen  und  seiner 
Nachfolger  und  der  WeslhcUcnen  [Id.J.  Bon  manuel;  des  réserves.  ^  Friedr. 
Cauer,  Philotas,  Kleilos,  Kallisthenes  [Id.].  Bien  informé  et  concluant.  %  Hen- 
rici  Kiepert,  Formae  orbis  antiqui  [H.  Zimmerer].  Très  bon;  soutient  la 
concurrence  de  Spruner-Sieglin.  ^^  12»  livr.  Les  causes  et  conditions  du  to 
changement  de  sens  dans  les  mots  [Robert  Thomas].  Historique  de  cette 
science  nouvelle,  la  Sémasiologie  ;  exposé  de  ses  lois  et  de  ses  procédés.  ^ 
Paulus  Manutius  et  Firmicus  Maternus  [Cari  Weyman].  Dans  l'expression 
annus  scalaris  ap.  P.  Man.  ep.  LIX,  scalaris  traduit  le  grec  ■/.li\ixv.irip,  ainsi 
que  Firmicus  nous  l'apprend  en  deux  passages  de  ses  Astronomica.  ^  Ber-  45 
nardus  Kubler,  C.  Julii  Caesaris  commentarii  de  bello  gallico  [Albrecht 
KohlerJ.  La  base  du  texte  est  élargie,  car  une  place  plus  grande  a  été  faite 
aux  leçons  de  la  famille  p.  ;  plusieurs  passages  discutés.  ^  Ernst  Hoff- 
mann, Sijlloge  Epigramrnatum  Graecorum  [Th.  Pi'eger].  Loué  :  mis  au  courant 
depuis  1878,  date  du  recueil  deKaibel.  ^  Hugo  Stadtmûller,  Anihologia  29 
Graeca  epigr.  Palalina  cum  Planudea  [Id,].  Très  bon.  ^  Pauly-Wissowa, 
Realencyklopàdie  der  Klassischen  AUertumsivissenschaft  I  Bd.  (Aal-Alexandros) 
[J.  Melber].  Indispensable., ^[  F.  W.  Fischer,  Armin  und  die  Borner  [M. 
Rottmannerj.  Bon  ;  des  réserves.  Alfred  Gasg-Desfossés. 

Deutsche  Literaturzeitung  13«  année.  6  jr.  Samuel  Berger,  i/ts<otVe  de  25 
la  Vulgate  pendant  les  premiers  siècles  du  moyen  âge  (mémoire  couronné) 
[Holtzmann]  Ouvrage  d'une  application  opiniâtre  et   qui  fraie  la  voie.  % 
Sophokles,  Die  Màdchen  von  Trachis  oderdas  Problem  des  Erdengliick s,  libers. 
V.  J.   Oeri  [Mahly].  L'introduction  est  la  partie  la  plus  remarquable  de  ce 
travail;  le  commentaire  mérite  considération,  mais  la  traduction  ne  répond  30 
pas  aux  exigences  actuelles.  \  Richard  Reitzenstein,  Epigramm  u.  Skolion 
[Spiro].  Connaissance  des  matériaux,  sûreté  de  méthode,  bonheur  de  com- 
binaison,  résultats  nombreux,  se  trouvent  réunis   dans  ce  volume  qui 
éclaircit,  confirme   et  élargit  nos  idées  notamment,  sur  la  poésie  hellé- 
nique et   sur   la  poésie  hellénistique.  1f^  13  jr.  Louis  Erhardt,  Dte  £'n<s- 35 
tehung     der   hotner.    Gedichte  [Maass].   De   l'arbitraire  du   commencement 
à  la  fin;   ouvrage   manqué.  ^  Alex.  Reichardt,  Der  satumische  Vers  in 
der  rom.   Kunsldichtung    (Tir.  à  part   du  19  Supplementbd  d.  Jahrbiicher) 
[Skutsch].  Essai  malheureux  de  faire  reposer  le  saturnien  sur  la  quantité  f 
Festgabe,  Rudolf  v.  I  hering  gewidmet  von  d.  Gessener  juristischen  Fakultât  40 
[Pcscatore]   Mentionné  à  cause   de  l'art,  de  Paul  Jôrs,  Untersuchungen  zur 
Gerichlsverfassung  der  rôm.  Kaiserzeit,  analysé  par  le  critique.  ^  Das  Evan- 
gelium  u.  die  Offenbarung  Simon  Pelri  [Holtzmann]  Traduction  presque  irré- 
prochable. *i\  20  jr.  Ad.  DyrOFF,  Geschichte  des  Pronomen  reflexivum,  p.  2  : 
Die  attische  Prosa  u.  Schlussergebnisse  (Beitrage  v.  Martin  Schanz.  Fasc.  10.  46 
T.  3  Fasc.  4.)  ([Kretschmer]  Méritoire;  toutefois  réserve  du  critique  sur  le 
pronom  réfléchi  syracusain  <\>i  (ij/^v)  %  N.  Wecklein,  Ueber  die  Stoffe  u.  die 
Wirkung  der  griech.  Tragôdie  [Mekler].  Nouvelle  contribution  à  la  catharsis 
de  la  catharsis.  L'auteur  connaît  à  fond  son  sujet,  f  Guilelmus  Blesensis,  Aida 
éd.  K.  Lohmeyer  [Voigt]  Travail  soigné  et  de  valeur,  à  recommander  aux  50 
philologues  classiques  et  modernes.  \  W.  Warde  Fowler,  Julius  Cœsar  and 
Ihe   Foundation  of  Ihe  Roman  impérial  sysiem    [v.  Domaszewski].  Ouvrage 
attrayant  à  l'usage  du  grand  public,  sans  être  dépourvu  toutefois  d'une 


30  1894.   —  ALLEMAGNE. 

base  scientifique.  ^  Karl  Schumacher,  Eine  pi^àneslische  Cisie  im  Muséum  zu 
Karlsruhe  [Furtwangler].  Publication  soignée,  qqs  réserves  de  détail.  \ 
Ileinrich  "Welzhofer,  Geschichte  des  Orients  u.  Griechenlands  im  G.ten  lahr- 
hundert  v.  Chr.  [Hugo  Wincklor].   Cette  histoire,  à  l'usage   des  écoliers, 

5  s'en  tient  presque  exclusivement  aux  auteurs  classiques.  l''A6r,vaûov  TtoXixeia 
n'est  pas  même  utilisée.  Tl^  27  jr.  Ernst  Gurtius,  Gesammelle  Abhan- 
dlungen  T.  1  (pi.)  [Maass].  Articles  de  valeur  diverse,  mais  uniques 
néanmoins  dans  leur  genre,  modèles  de  recherche  et  d'exposition, 
véritables    mines  de   connaissances  ^.    G.    F.   II.    Bruchmann,   Epitheta 

10  deorum  quas  apud  poêlas  Graecos  leguntur  [Panzer].  Insuffisant  pour 
une  recherche  scientifique,  toutefois  peut  rendre  des  services  pour 
une  première  orientation.  De  l'application.  ^  John  Henry  Wright,  The 
date  ofCylon...  [Hûck]  Se  lit  avec  intérêt  ^^  3  fév.  Ludwig  IIerbst,  Zu 
Thukydides  2»  série:  livres  5-8  [W.  Schmid].  Gomme  dans  la  \"  série,  H.  fait 

15  preuve  de  réflexion  et  de  connaissance  approfondie  de  Thucydide,  mais 
il  s'en  faut  que  toutes  les  difficultés  aient  été  résolues  d'une  façon  satis- 
faisante. ^  Adolf  SCHULTEN,  De  conventibus  civium  Romanorum. . .  fKorne- 
mann].  Fait  légèrement.  %  Uppsalastudier  tillegnade  Sophus  Bugge  [Heusler]. 
Annonce  de  14  travaux  parmi  lesquels  ceux  de  Persson  et  de  Johannson 

20  concernent  la  linguistique  indoeuropéenne.  ^  Fr.  Johnson,  De  conjunctivi 
et  optalivi  usu  Euripideo  in  enuntiatis  finalibus  et  condicionalibus  [Ew.  Bruhn]. 
Du  soin,  mais  absence  d'idées  personnelles.  ^^  10  fév.  Otto  Dingeldein,  Der 
Beim  bei  den  Griechen  [SpiroJ.  Diss.  conduite  avec^oin,  toutefois  D.  aurait  pu 
rendre  son  travail  plus  facile  s'il  avait  défini  la  rime  avec  plus  de  rigueur. 

25  %  Nils  FlenSBURG,  Ueber  Ursprung  u.  Bildung  des  Pronomeîis  auto;  [P.  Gauer]. 
Diss.  disposée  avec  méthode,  qui  aboutit  à  une  hypothèse  dont  les  éléments 
sont  possibles,  mais  n'amènent  pas  à  la  vraisemblance.  V  Alexander  Fahln- 
berg,  De  Hercule  tragico  Graecorum  [Ew.  Bruhn].  Matériaux  réunis  avec  soin  ; 
en  général  F.  a  choisi  parmi  les  opinions  reçues  celles  qui  lui  paraissaient 

30  les  plus  plausibles,  sans  avoir  eu  toujours  la  main  heureuse.  ^  W.  Peterson, 
Cornelii  Taciti  dialogus  de  oratoribus,  éd.  avec  notes  crit.  et  expl.  (en  anglais) 
fPrammer].  Éloges  en  général.  ^  Emil  Jagobs,  Thasiaca  [Bethej.  Travail  de 
grande  valeur.  1[  H.  Bulle,  Die  Silène  in  der  arehaischen  Kunst  der  Griechen 
[O.  Rossbach].  Écrit  d'un  débutant,  qui  fait  preuve  de  connaissances  des 

35  monuments  et  d'indépendance  de  jugement,  mais  qui  dans  le  détail  donne 
mainte  prise  à  la  critique.  ^  Réplique  de  L.  Erhardt  à  la  critique  d'E.  Maass 
<cf.  supra  13  jr>  et  réponse  de  ce  dernier.  \^  17  fév.  La  Roche,  flomerische 
Untersuchungen.  P.  2  [Maass].  Il  est  regrettable  que  ce  qui  est  vraiment  bon 
soit  caché  par  un  amas  de  choses  inutiles  et  controuvées.  ^  C.  Plinii  Secundi 

40  Naturalis  Hisloriae  LibriSJ.  Post  L.  Jan  recog.  Garl  Mayhoff.  Vol.  3,  liv.  16-22 
[Haeberlin].  Gette  éd.  est  la  meilleure  de  celles  que  nous  ayons.  \  Paul 
BOHSR,  Die  Moira  bei  Homer  [Maass].  Progr.  qui  aurait  pu  rester  inédit  avec 
avantage.  ^^  24  fév.  Fr.  Kuhn,  Symbolae  ad  doctrinae  uspl  Sixp<îvwv  historiam 
pertinentes  [Breslauer  phil.  Abh.  16.  Fasc.  3)  [llilbergj.  Diss.  approfondie, 

45  très  méritoire.  If  Ileinrich  Welzhofer,  Sophokles'  Antigone  [Mekler].  Agréable 
à  lire,  mais  sans  portée  esthétique.  %  Walter  RobeiIt-Tornow,  De  apium 
mellisque  apud  veteres  signifxcatione  et  symbolica  et  mythàlogica  [lliibnerj.  Gîuvre 
d'un  homme  de  goût  qui  a  beaucoup  lu.  ^  Alex.  Enmann,  Zur  rom.  Kunigs- 
geschichtc  [Kornemann].  Bien  qu'on  ne  puisse  souscrire  à  tous  les  résultats 

SO  deE.,  il  faut  lui  savoir  gré  d'avoir  démontré  le  caractère  romain  de  la  légende 
de  l'origine  de  Rome.  H^  3  mars.  G.  Kaibel,  Stilu.  Text  der  izolixeia.  'AOrjvaiwv 
des  Aristotelcs  [Gomperz].  Ouvrage  de  valeur;  la  l'"  partie  qui  traite  de  la  langue 
et  du  style  de  la  tiolixiict  est  particulièrement  remarquable  pour  la  finesse 


DEUTSCHE   LITERATURZEITUNG.  31 

de  l'analyse;  qqs  réserves  cependant.  ^  M.  Tullii  Ciceronis  de  imperio  Cn. 
Pompeiad  QuivUes  oratio.  Texte  revu  et  annoté  par  L.  Preud'homme  [Stangl]. 
Travail  solide,  t  Geskel  Saloman,  Uebev  vielfarbige  u.  weisse  Marmorskulptur 
[Furtwanglerl.  Résultats  justes,  bien  que  tous  les  arguments  ne  soient  pas 
démontrés.  *{  Ilerm.  Bender,  Horaz,Homer  u.  Schiller  im  Gymnasium  |E.Von  K 
Sallwiirk].  Style  excellent.  L'étude  sur  Homère  est  inférieure  à  celle  sur 
Horace.  %*i  10  mars.  Sam  Wide,  Lakonische  Kulte  [Bethe].  Beaucoup  de 
bon.  1[  Wilhelm  Bannier,  De  tituUs  aliquol  Alticis  rationes  pecuniarum 
Minervx  exhibentibus  [E.  Richter].  Diss.  qui  se  distingue  par  la  compétence 
et  la  sagacité  de  son  auteur,  mais  dont  les  résultats  ne  dépassent  pas  un  10 
certain  degré  de  vraisemblance.  %  Cari  Gerstenberg,  Ist  Sallust  ein  Partei- 
schriftsieller?  [A.  Scliulten].  Réunit  des  appréciations  anciennes  et  nouvelles 
et  trace  un  portrait  très  net  de  la  personnalité  littéraire  de  Salluste,  qui 
a  été,  avant  tout,  un  écrivain  à  tendance.  ^  Franz  von  ScwwAWi,  Alexander 
des  Grossen  Feldzûge  in  Twkeslan  (pi.)  [E.  Lammert].  Résultats  topogra-  16 
phiques  importants.  ^^  17  mars.  J.  Arm.  Robinson,  The  Philocalia  of  Origen. 
The  text  revised,  with  a  critical  introduction  aud  indices  [Preuschen]. 
Excellent;  il  est  à  désirer  que  cette  éd.  soit  suivie  d'une  editio  major. 
^  P.  \V.  FORCHHAMMER,  Ilomer.  —  R.  G.  Jebb,  Homer,  trad.  allemande  sur 
la  3«  éd.  de  l'original  p.p.  Emma  Schlesinger  [Maass].  F.,  qui  cherche  20 
dans  les  actions  et  les  combats  des  dieux  et  des  héros  de  Vlliade  un 
substratum  physique,  poursuit  un  fantôme  au  lieu  de  la  réalité.  L'ouvrage 
de  J.  répond  bien  à  son  but,  de  mettre  les  Anglais  au  courant  des 
recherches  sur  Homère.  Le  public  allemand  ne  peut  l'accueillir  qu'avec 
des  réserves,  à  cause  des  erreurs  graves,  dont  le  critique  produit  quelques  25 
spécimens.  ^  E.  Lattes,  Saggi  e  appimli  intomo  alla  Iscrizione  Etrusca  délia 
Mummia  [Deecke].  Travail  appliqué;  l'auteur  poursuit  avec  hardiesse  et 
sagacité  la  parenté  de  l'étrusque  avec  les  dialectes  italiques.  On  ne  peut 
nier  qu'il  ne  reste  bien  des  incertitudes  et  des  obscurités,  mais  il  faut 
attendre  pour  se  prononcer.  If  D.KalapOthakes,  DeThraciaprovincia  Romana  30 
[J.  Jung;.  Diss.  appliquée,  comme  ont  coutume  d'en  produire  les  élèves 
d'O.  Ilirschfeld.  \  Société  archéologique.  Séance  du  6  février.  Winnefeld 
traite  de  la  villa  d'Hadrien  à  Tivoli  (le  Canope  qu'Hadrien  y  fit  élever  était 
romain  pour  l'ordonnance  et  la  construction,  l'ornementation  plastique  était 
dans  le  caractère  égyptien),  von  Fritze  d'un  fragment  d'albâtre  de  Nau-  36 
cratis,  Weil  du  développement  du  système  monétaire  en  Attique.  ^  Nou- 
velle réponse  de  L.  Erhardt  à  la  critique  de  Mass  <  cf.  supra  10  fév.  >. 
Réponse  de  ce  dernier  :  «  L'expérience  personnelle  que  je  viens  de  faire 
me  prouve  que  E.  est  incapable  de  comprendre  même  de  simples  textes 
d'aujourd'hui.  Pauvre  Homère!  »W  24  mars.  Byzantinische  Zeitschrift.  Hrsg.  40 
V.  Karl  Krumbacher.  Tome  2  [G.  Frey].  Grands  éloges  :  cette  publication 
répond  pleinement  aux  espérances  qu'on  avait  conçues.  ^  Paul  Degharme, 
Euripide  et  l'esprit  de  son  théâtre  [Albrecht  Dieterich].  Exposition  soignée, 
circonspecte  et  pleine  de  tact.  ^  Ulrich  von  Wilamowitz-Mollendorff, 
Aristoteles  u.  Athen.  2  vol.  [GomperzJ.  Une  des  parties  les  plus  remarquables  de  45 
ce  livre  est  l'étude  sur  la  constitution  de  Dracon,  que  l'on  ne  sera  plus  tenté, 
il  faut  l'espérer,  de  regarder  comme  une  intrusion  étrangère,  et  particu- 
lièrement les  2  derniers  chapitres  aussi  attachants  qu'instructifs.  W.  a 
écrit  sur  les  sentiments  politiques  d'Aristote  des  paroles  d'or  qui  sont 
à  méditer.  \  Ernst  Hruza,  Beilràge  stjr  Geschichte  des  griech.  u.  rôm.  Fami-  60 
lienrechtes  Fasc  1.  (Die  Ehebegrùndung  nach  attischem  Recht)  [HockJ. 
A  réussi  à  éclaircir  maints  points  obscurs  de  la  question.  %^  31  mars  Adolf 
HarnaGK.  Geschichte  der  altehristlichen  Litteratur  bis  Eusebius  P.  \.  [Friedrich 


32  1894.    —   ALLEMAGNE. 

Looss]  Annonce  élogieuse,  ^  Wilhelm  Schradrr,  Geschiclile  der  Friedrichs- 
Universilàt  zu  Halle  2  T.  fKanfmann].  Publication  remarquable,  bien  qu'on 
puisse  difierer  de  sentiments  sur  certains  points  de  détail  1  Robert 
PoHLMANN,  GcschicUte  des  anliken  Kommunismitsu.  Sozialismus.T.  i  [J.  Beloch] 

9  Est  une  des  œuvres  les  plus  remarquables  des  dernières  années  sur 
l'économie  politique  ^f  7  avr.  Philodemi  volumina  rhelorica  éd.  Siegfried 
SuDHAUS  [Thiele].  L'éditeur  s'est  acquitté  de  sa  tâche  avec  succès,  % 
Scholia  Terenliana  collegit  Friedrich  Schlee  [Dziatzko].  Triage  intelligent 
des  matériaux.   ^  Joh.  Geffcken,    Timaios'  Géographie  des  Weslens  (Philol. 

10  Untersuchungen,  Fasc.  13)  [J.  Lartsch].  Excellent  travail,  t  Blasius  Garyo- 
PHiLUS,  De  antiquis  marmoribus.  Nouvelle  éd.  [FurtwiiDglerJ.  Cet  ouvrage 
dont  réd.princeps  date  de  1743,  a  plus  d'érudition  que  de  critique.  ^^  14  avr. 
Herm.  Sghmidt,  De  duali  Grœcorum  et  emoriente  et  reviviscente  (Breslauer  phil. 
Abh.  T.  6  Fasc.  4)  [Paul  Kretschmer]  Diss.  soignée  qui  comble  en  partie 

«  une  lacune.  %  Der  Maximaltarif  des  Diodelian  hrsg.  v.  Th.  Mommsen,  erl. 
V.  H.  Blumnbr  [O.  Seeck].   Le  commentaire  ne  mérite  pas  les  mêmes 
éloges  que  le  texte.  B.  n'a  pas  le  moindre  sentiment  de  la  portée  écono- 
mique de  ce  document.   Au  point  de  vue  lexicographique  toutefois  son 
travail  est  de  haute  valeur.  \  Ph.  Ballif,  Rom.  Strasse  in  Bosnien  u.  der 
20  Hercegovina.  P.  1  (pi.)  avec  un  appendice  sur  les  inscr.  par  Karl  Partsgh 
[J.  Jung].  Eloges,  f  Société  archéologique  de  Berlin,  6  mars  1894.  Rapport 
de   R.  'Kekulé  sur  les  fouilles   de  Magnésie   du   Méandre   dirigées   par 
K.  Ilumann,  et  conférence  de  Kern  sur  le  temple  de  Zens  Sosipolis  et  sur 
l'agora  de  cette  ville.  H^I  21  avr.  Polybii  Historix.  Editionem  a  L.  Dindorf, 
25  curatamretractavitTheodorBÛTTNER-WOBST.Vol.  2  (liv.  4-8),  Vol.  3,  liv.9-19) 
[R.  V.  Scala].  On  ne  peut  qu'approuver  les  principes  critiques  de  B.-W. 
pour  la  constitution  du  texte.  Toutefois  une  éd.  de  texte  ne  suffit  pas  : 
un  écrivain  aussi  difficile  que  Polybe  devrait  être  édité  avec  commentaire. 
^  E.  BiSGHOFF,  Pvobgemena  zum  sogenannlen  Dionysius  Cala  [K.  Schenkl].  Un 
30  bon  chapitre  sur  la  critique  du  texte  ;  toutefois  les  conjectures  proposées 
sont  complètement  manquées.  If  Réponse  d'Adolf  Schulten  contre  le  compte 
rendu  de  Kornemann  <  v.  pi.  h.  3  fév.  >.  ^[^28  avr.  Syriani  in  Hermogenem 
commentaria  éd.  Hugo  Rabb,  vol.  2  [K.  Fuhr].  Mérite  les  mêmes  éloges  que  le 
t.l.<v.  R.  d.R  18,  21, 9>  Conjectures  plus  abondantes  que  dans  le  t.  1.  mais 
35  de  valeur  inégale,  t  Joh.  Ilberg,  1.  Das  Ilippokrales-Glossar  des  Erotianosu. 
seine  urspriingliche  Gestalt  (Abh.  d.  sachs.  Gesellschaft  d.  W.  Tome  14.). 
—  2.  Prolegomcna  criticain  Hippocratis  operum  qux  feruntur  recensionem  novam 
|K.  Kalbfleisch].  Sagacité  et  persévérance  couronnées  de  succès.  %  JuUus 
Beloch,  Griech.  Geschichle  T.  1.  fFriedr.  Cauer].  Prêtent  à  de  nombreuses 
*0  objections  mais  qui  ne  portent  pas  atteinte  à  la  valeur  du  livre.  1[  R.  Kekulé, 
Ueber  cine  weibliche  Gewandstatue  aus  der  Werkstalt  der  Parthcnongicbel/iguren 
(pi.)  I  Winnefeld]  Éloges.  ^  v.  Spruner-Siegun,  Handatlas  zur  Geschichle  des 
Alterlhiims...  1"  section  :  Atlas  antiquus  bearb  :  v.  Wilhelm  Sieglin  [p— ]• 
Peut  être  regardé  comme  une  création  originale,  grâce  à  l'application  et  aux 
45  connaissances  de  S.  ^fj  5  mai.  Sancti  démentis  Romani  ad  Corinthios  epistulae 
vei'sio    latina    antiquissima.    Edit.    D.   Germanus  MORIN    [0.    v.  Gebhardt]. 
Annonce    élogieuse.    H    Friedrich   Holzweissig,    Griech.    Schulgrammaiik 
[P.  Cauer]  Assez  bon,  bien  que  les  résultats  de  la  linguistique  eussent  pu 
être  mis  à  profit  dans  une  plus  large  mesure.  1  Chronica  minora  collegit 
60  Cari  Frigk,  vol.  1.  [K.  J.  Neumann].  Le  fond  de  cette  éd.  est  en  grande 
partie  le  même  que  celui  de  la  1'°  partie  des  Chronica  majora  de  Mommsen 
dont  l'éd.  du  liber  generationis  est  supérieure  à  celle  de  F.  Iflf  12  mai.  H. 
L.  Khausb,  Die  Amazonensage  [Maass].  Digne  d'attention  en  dépit  des  qqs 


DEUTSCHE  LITTÉRATURZEITUNG.  33 

réserves.  ^  Richard  Wùnsch,  -De  Taciti  Germanùv  codd.  Germanicis  [  l*rammer]. 
Travail  soigné,  latin  aisé  et  correct.  ^^  19  mai.  August.  Engelbrbcht,  Das 
Titehvesen  bei  den  spàllatein.  Epistolographen.  [Ad.  Jiilicher].  Travail  circons- 
pect, solide  et  sans  prétention,  mais  qui  n'épuise  pas  le  sujet.  H  Commenta- 
tinnes  philologn'    lenenscs.  Vol.  5.  [H.  Kiel].  Annonce.  Les  travaux  de  Dam-  5 
raann  et  de  Wessner  <cf  supra>  méritent  particulièrement  des  éloges.  % 
W.  Gemoll,  Die  lîealien  bei  Horaz.  Fasc.  3.  [K.  Schenkl].  Contribution  de 
valeur  à  l'exégèse  d'Horace  ;  les  remarques  critiques  prêtent  moins  à  l'éloge 
%  Ernst  Hruza,  Beilrdge  sur  Geschichte  des  griech.  u.  romischen  Familienrechts. 
Fasc.   2  fA.  Hocki.  Repose  comme  le  1"  vol.  sur  une  étude  approfondie  et  lO 
consciencieuse  des  sources,  ^f  26  mai.  Henri  Denifle.  Les  Universités  fran- 
raises  ati  Moyen-Age.   Avis  à  M.  Marcel  Fournier  [Keussen].    Œuvre  de  polé- 
mique acérée  et   qui  fait  justice  d'un  nombre  considérable  d'erreurs  et 
d'inexactitudes  commises    par   Fournier.   ^  Dionis  Prusxnsis  quem  vocant 
Chrgsostomum    qux   exstant   omnia  edidit...    J.    de   Arnim  fl.eop.    Cohn]   Le  15 
mérite  principal  de  cette  éd.  repose  dans  une  simplification  de  l'apparat 
critique.  A  signaler  aussi   une  série  d'observations  excellentes  et  de  con- 
jectures réussies   dues   à  Wilaraowitz.  %  M.  TulHi  Ciceronis  in   C.   Verrem 
nrationes.  Cicéron,  Verriues.  Divinatio  in  Q.  Caecilium  et  actionis  secundae 
1.  IV  et  V,  de  signis  et  de  suppliciis.  Texte  latin  et  commentaire  critique  20 
et  explicatif  par  Emile  Thomas.  Nouvelle  édition  [Th.  Stangl].  Grands 
éloges.   If    Société    archéologique.    Séance   du    13  avril.   Communications 
d'Hiller  von  Gtirtringen  sur  les  résultats  de  ses  fouilles  au  théâtre  de 
Magnésie  du  Méandre  <cf  supra  14  avr.>;  de  Heynesurle  temple  d'Artemis 
Leukophryene  célèbre  par  la  mention  de  "  Pseudodipteros"  que  lui  donne  25 
Vitruve;  de  Max  Rubensohn  qui  explique  qqs  épigrammes  de  l'Anthologie 
se  rapportant  au  tombeau  de  Magnésie  du  Méandre;  d'Adler  sur  l'autel  de 
Zeus  à  Olympie.  1^2  jn.  A.  Papadopoulos-Kerameus,   'l£po<7o),u[itTi-/Ti 
Bi6),io6ri-/.Y).  T.  2  (pi.)  [0.  V.  Gebhardt].  Ne  laisse  rien  à  désirer  sous  le 
rapport  de  la  compétence.  ^  Georg  Thiele,  Hermagoras  [FuhrJ.  Fait  avancer  30 
la  connaissance  du  sujet,  en  dépit  de  résultats  contestables,  ^f  9  jn.  Die 
Mimiamben  des  Herondas  deutsch.  v.  Otto  GruSIUS.  —  IPs  Mimiamben  iibers. 
v.  Siegfried  Mekler  [O.  Rossbach].  La  trad.  de  G.  est  supérieure;  non  que 
celle  de  M.  ne  contienne  des  parties  réussies.  ^  Friedrich  Aly,  Geschichte 
der  rôm.   Liiteratur  [M.   HerlzJ.  Éloges  tempérés  par   des  critiques.   Une  35 
seconde  éd.  est  à  désirer,  f  Chronica  minora  saec.  4.  t!,  6,  7,  ed.Theodor 
MOMMSEN.  Vol.  2,  Fasc.  1  (Mon.  Germ.  hisl.)  [K.  J.  Neumann].  Annonce. 
\  Georg  VOIGT,  Die    Wiederbelebung    des   klassischen  Alterthums.  2  T.  3«   éd. 
procurée  par  Max  Lehnerdt  ip.  h.|.  L'éditeur  s'est  acquitté  très  honorable- 
ment   de    sa    tâche.  ^^  1G  jn.   Aellere   Universilàls-Malrikeln  IL  Universitat  40 
Greifswald,  hrsg.  v.  E.  Friedlander.  T.  1. 1456-lG^i5  [Stieda].On  ne  pouvait 
mettre  cette  besogne  en  do  meilleures  mains.  %  Cari  Mutzbauer,  Die  Griind- 
lagen  der  griec/i.   Tempuslehre  u.  der  homerische  Tempusgebrauch  [Kretschmer]. 
De  l'indépendance  de  jugement,  mais  rien  d'essentieltement  neuf.  ^Alfred 
HOLDER,  AU-ceUischer  Sprachschatz.  5"  Livr,  [Hiibner].  Chaque  livraison  non-  45 
velle  témoigne  d'un  progrès  dans  la  critique.  ^  Philippe  Fabia,  Les  sources 
de  Tacite  dans  les  Histoires  et  les  Annales  [v.  DomaszewskiJ.  Fait  preuve  de 
circonspection,  d'application  et  de  connaissance  du  sujet.  || 23  jn.  Papado- 
poulos-Kerameus    'AviXsxTa    'Ispo(ioXu(j.ty.îi;    dTaxuoXoyîaç.   T.   2.   [v. 
Gebhardt].  Soin  consciencieux.  ^  Scriptores  pliysiognomici  grxci  et  latini.  rec.  80 
R.  FoRSTER.  2  vol  I  MaassJ.  Cette  édition  "  princeps  et  unica  "  est  le  fruit 
de  30  ans  de   travail.  \  Knut  Wintzell,  De   Hellenismo  Horalii  quaestiones 
nonnullx  [K.   Schenkl  j.   Annonce.  ^   H.    F.  Tozer,    Sélections    from  Strabo 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  3. 


34  1894.    —   ALLEMAGNE. 

• 

[J.  Parlschi-  Se  lit  avec  plaisir.  %  Vatikanische  Minialuren  brsg  u.  erl.  v. 
Stephan  Beissel  (pi.)  [E.  Bethe].  Excellente  exécution  artistique.  ^î  30  jn. 
Das  Doctrinale  des  Alexander  de  Villa  Dei  hrsg  v.  Dietrich  Reighling  (Mon. 
Germanise  Pfcdagogica,   T.  12)   fPaulsen].   Fait  preuve  d'une  application 

v,  consciencieuse  et  d'une  entière  possession  du  sujet.  1[  Xenien  der  41.  Ver- 
sammlung  deutscher  Philologen...  dargeboten  vom  historisch-philologisclicn 
Verein  Miinchen  [Stangl].  Annonce  de  ce  recueil  qui  contient  des  travaux 
dus  à  G.  Ammon,  M.  Graf,  A.  v.  Semennoff,  Stangl,  Zielinski,  O.  Silve- 
RIO.  \  A.  DoHRiNG,  Zu  den  griech.  u  lalein.  Konjtinktionen  der  Gleichzeitigkeit 

10  u.  der  Zeitgrenze  [P.  Cauerj.  La  pensée  fondamentale  sur  l'origine  des  phrases 
subordonnées  est  juste  ;  toutefois  l'application  qu'en  fait  D.  violente  la  syn- 
taxe homérique.  1[  flerodolus.  liooks  3  and  G  edit.  by.  E.  Abbott  [H.  Panzer], 
Ne  constitue  pas  un  progrès  sensible.  T[  Diodori  hibliolheca  Instorica.  Ed. 
primam  curavit  Imm.  Bekker,  alteram  Lud.  Dindorp,  recogn.  Fr.  Vogel. 

15  T.  3  [B.  Niese].  Éd.  supérieure  à  celle  de  B.  et  de  D.  Il  est  regrettable  que 
V.  ne  connaisse  la  tradition  et  ses  ramifications  que  de  seconde  main  et 
n'en  soit  pas  maître.  ^  A.  Karagiannides,  Die  Nichteuklidische  Géométrie  vom 
Alierihum  bis  zur  Gcgenwari  [Gerland].  K.  aurait  dû  mettre  en  œuvre  les  maté- 
riaux employés,  ff  7  jlt.  Edgar  Hennegjce,  Die  Apologie  des  Aristeides  [Garl 

20  SchmidtJ.  Essai  de  reconstruction  du  texte  tout  à  fait  réussie.  ^  Mythograp/ti 
Grœci.  I  Apollodori  BiblioLlieca.  Ed.  R.  WaGNER  [Bethe j.  En  dépit  de  toute  son 
application  W.  n'a  pu  être  à  la  hauteur  de  sa  tâche;  le  critique  ne  voit  guère 
l'utilité  de  rééditer  les  Mythographi  Grœci  de  Westermann.  ^  Franz  Zocii- 
HAUER,  Studien  su  den  Annalen  des  Tacitus  [v.  DomaszewskiJ.  Conjectures 

25  et  essais  d'interprétation  manques.  \  Alois  Rirgl,  Stilfragen  (pi.)  [Cari 
Frey|.  Excellent  livre  qui  traite  de  l'histoire  de  quelques  types  choisis  dans 
r  "  Ornamentik"  des  peuples  établis  autour  de  la  Méditerranée  depuis  les 
temps  les  plus  anciens  jusqu'au  moyen  âge,  ^  Société  archéologique. 
Séance  du  3  jn.  Essai  de  reconstruction  du  bouclier  d'Homère  par  Trende- 

30  lenburg,  qui  prête  à  des  objections  de  valeur  pédagogique  de  la  part  de 
Kekulé.  Kern  traite  longuement  d'une  inscr.  importante  relative  à  Athèna 
Leukophryene  <Cf.  supra  2G  mai>.  Kalkmann  rend  compte  des  fouilles 
de  Delphes  pour  lesquelles  Homolle  procède  avec  une  grande  prudence. 
Pomtow  traite  de  qqs  inscr.  de  Delphes;  suivant  P.  le  péan  est  des  années 

35  235-210  et  les  hymnes  de  180-130  av.  J.-C.  Hiller  v.  Gartriugen  traite  d'une 
inscr.  astronomique  trouvée  à  8  kilom.  à  l'ouest  de  Lindos.  D'après  le 
caractère  des  lettres  elle  remonterait  à  l'an  100  environ  avant  J.-C.  1[1[  14  jlt. 
Festgruss  an  Rudolf  von  Rulh...  v.  seinen  Freunden  u.  Schiilern  [A.  Ilille- 
brandl].  Beau  recueil  qui  fait  honneur  à  l'enseignement  de  R.  et  mentionné 

40  ici  à  cause  des  travaux  de  Giussani  (un  passage  de  Lucrèce),  de  Delbriick, 
Osthotr,  J.  Schmidt,  Zimmer  (linguistique),  de  L.  v.  Schrôder  et  d'A.  Weber 
(antiquité  indoeuropéenne).  1[  J.  La  Roche,  Beitràgc  zur  griech.  Grammaiik 
Fasc.  1  [Kretschmer].  Utile,  bien  qu'il  y  règne  une  aversion  peu  jusliflée 
contre  l'épigraphie.  1[Ed.  Gobel,  llomerische  BluUcr,  P.  1  et  2.  —  Fr.  v.  Jan, 

46  De  Callimacho  Homeri  into'pj'eie[Maass].  Annonce.  1[  7'.  Macci  PlautiCistellaria. 
Rec,  Fr.  Sghoell,  Accedunt  deperditarum  fabularum  fragmenta  a  Georg 
GôTZ  recensita  (Comœd.  Plautin.  T.  4,  fasc.  r>)  [P.  Langen].  La  recension 
du  texte  de  la  Cisteilaria  témoigne  d'une  grande  réserve  ;  la  constitution 
des  fragments  concorde  pour  l'essentiel  avec  celle  de  Winter.   Le  critique 

50  célèbre  avec  enthousiasme  la  grande  édition  critique  de  Piaule,  œuvre 
gigantesque  aujourd'hui  achevée.  ^  P.  Oestbye,  Die  Schrift  vom  Slaal  der 
Athener  n.  die  attische  £'p/ie6ie  (Christiania  videnskabs  selskabs  ferhandlinger 
fra  1893  Nr.  6)  [A.  Hôck].  Théorie  juste,  avec  quelques  réserves  néanmoins. 


DEUTSCHE   LITTERATURZEITUNG.  35 

^  Friedrich  Cvubr,  Phihtas,  Kleilos  Kallistenes  (20  supplementband  d.  Jahrb.) 
[Id.j.  Appréciation  assez  réussie  des  événements;  malgré  ces  efforts,  G. n'a 
pu  faire  avancer  d'un  pas  la  question  des  sources,  ^f  21  jlt.ErichBussLER, 
Religionsanschauungen  des  Enripîdes    [Ewald  Bruhn).  Manque  des  connais- 
sances indispensables.  ^  B.  ApostolidèS,  Etude  critique  du  premier  chant  5 
chorique  des  Phéniciennes  d'Euripide  [Id.].  Application  et  sagacité  indéniables, 
toutefois  résultat  manqué.  1[   Léopold  Gonstans,   Élude  sur  la  langue  de 
Tacite  [Prammeri.  Rendra  d'utiles  services.  ^  A.  Billerbkgk,  Susa,    avec 
une  introduction  de  Friedrich  Delitzsgh  (pi.)  [II.  Winckler].  On  ne  peut 
eu  vouloir  à  un  ancien  officier  de  laisser  trop  de  place  à  la  fantaisie  dans  lO 
un  domaine  où  l'hypothèse  joue  un  si  grand  rôle.  1[  D.   Bikélas,  La  Grèce 
byzantine  et  moderne  [Garl  Neumann].  IniéresèSinl.^  Monumenti  antichi  pubbli- 
cati  per  cura  délia  R.  Accademia  dei  Lincei.  Vol.  2.  (pi.).    Vol.  3  (Le  leggi   di 
Gortyna  e  le  altre  iscrizioni  arcaiche  cretesi  éd.  da  Dom.  Gomparbtti)  (pi.) 
[Ad.  Michaelis].  ^^  28jlt.  A.  Bullinger,  Aristoleles,  Metaphysik  in  Beiug  ait/"  15 
Enlstehungsweise  [E.  Wellmann].  Peu  de  bon.  %  Arthur  Grueneberg,  De 
Valerio  Flacco  imitalore  [Maass].  Assez  complet  ;  latin  peu  soigné.  ^  Agostino 
Savelli  ,    Temistocle  dal  primo  processo  alla  sua   morte  |Fr.    Gauer].   Il   est 
regrettable  que  S.  qui  a  bien  reconnu  la  différence  entre  Thucydide  et  les 
écrivains  postérieurs,  admette  le- témoignage  de  ces  derniers  pour  recons-  20 
lituer  les  événements.  \  4  août.  E.    v.   Stargk,    Paldslina  u.   Syrien  von 
Anfang  der  Geschichte  bis  zum  Siège  des  Islam  [Benzingerj.  Gomble  uue 
lacune.  ^  Alfred  v.  Gutschmid,  Kleine  Schriften  Ilrsg.  v.  Franz.  Rûhl.  T.  3, 4 
et  5  [Johannes  Toepffer].  Le  4*  T.,  consacré  à  l'histoire  et  à  la  littérature  grec- 
ques est  le  plus  important  :  il  apporte  des  matériaux  presque  entièrement  25 
neufs  que  l'éditeur  a  mis  en  œuvre  pour  l'impression  avec  beaucoup  de 
travail  et  d'abnégation.  ^   Société  archéologique.   Séance  du  3  jlt.  Koepp 
donne  communication  de  l'état  des  fouilles  d'Hissarlik,  d'après  une  lettre 
de  Doerpfeld.  E.  v.  Stern  traite  des  fouilles  récemment  exécutées  àOlbiaet 
à  Kertsch.  Winter  montre  des  reproductions  galvanoplastiques  des  coupes  30 
d'or  de   Vaphio  et  parle  des  particularités  techniques  de  ces  vases.  Com- 
munications de  Gurtius  sur  la  frise  est  du  Parlhénon,  de  Pomtow  sur  les 
fouilles  d'Homolle  à  Delphes,  de  Hiibner  sur  uue  cloche  avec  inscr.  latine 
trouvée  à  Terragone,  d'Adler  sur  une  aquarelle  peinte  à  Olympie  en  1880. 
%  Vigilio  Inama,  Filologia  classica  greca  e  latina  [MaassJ.  Manuel  à  l'usage  35 
du  grand  public  et  aussi  des  étudiants  italiens,  f^  11  août.  Theodor  Birt, 
De    Xenophontis    Commenturiorum    Socraticorum   compositione  [K.   Schenklj. 
Diss.  sagace   de    beaucoup  de    valeur.  ^  Philipp  Forghheimer  u.  Josef 
StrzygowSKI,    Die    byzantinischen    Wasserbehàlter   von    Konslantinopel    (pi). 
[G.  FreyJ.   Fait  de  main  de  maître,  tî  18  août.  S.  Silberstein,  Ueber  den  40 
Ursprung   der  im  cod.   Alexandrinus  u.    Vaticanus   des  III.    Kônigsbuches  der 
Alex.   Ueberselsmig  ûberlieferien  Textgestalt  [Kloslermann].  Recherches  bien 
conduites  <  v.  R.  d.  R.  18,  24,  29  >.  ^  Per  PerSSON,  Studien  zur  Lehrev.  der 
Wiirzelerweiterung  u.    Wurzelvariation  (Upsala    Universitets    Ârsskrift    1891 
Filosofl)  [F.  Hartmann].  Très  satisfaisante  production  du  domaine  de  la  45 
linguistique.  L'auteur  donne  à  penser  même  sur  des  points  controuvés.  f 
Victor    Hehn,    Kidturpjlanzen    u.    Hauslhiere...  G.   Auflage  neu  hrsg  v.  0. 
SCHRADER,  mit  botauischen  Beitragen  von  A.  Engler  [R.  Bethge].  Satisfait 
sous  cette  nouvelle  forme  à  toutes  les  exigences.  \  Richard  Heim,  Incan- 
tamenta  magica  grwca  latina  (19  Supplementband  d.  Jahrbùcher)  [Maass].  60 
Travail  de  l'école  de  Bonn,  savant,  utile  et  sans  prétentions.  ^  Filologische 
Biblioihek.  Kritisch-bibliographisches  Journal.    1"   année.    T.   L  janvier- 
jlt  1893  [E.   Wolter].  Bibliographie  publiée  à  Saint-Pétersbourg,  qui  sera 


36  1894.   —  ALLEMAGNE. 

bien  accueillie.  ^  Gustave  Attinger.  Essai  sur  Lycnrgue  et  ses  institutions 
[A.  H(5ck].  A  cherché,  mais  sans  succès,  à  revendiquer  au  point  de  vue 
historique  une  partie  de  la  légende.  %  J.  Brlsheim,  Acta  apostolorwn  anie 
Iliei^onymuni  latine  translata  ex  cod.  lalino-grseco  Laudiano  Oxoniensi  [Iloltz- 
5  mann].  Qqs  omissions  dans  la  transcription.  Yl  2"»  août  S.  Oplali  Milevitani 
lihri  7  ex  rec.  C.  Ziws.v  (Corpus  script,  ceci,  latin.  Vol.  26  [Bôhringer].  Ex- 
cellente éd.  critique. fTHEREIANOS,  :^iy.ypa.\j.\LOL  o-Twixviç  çtXoaoçfa;.  P.  1. 
oLpxaia.  (TToi  |E.  WoUmann].  Diss.  agréable  à  lire,  bien  au  courant,  mais  .sans 
portée  scientifique.  ^  Johann  Gustav  Droyskn,  Kleine  Sckriften  zur  alten 
10  Oeschichte.  T.  1  \R.  Weil].  Annonce  de  ces  opuscules  qui  brillent  moins  par 
la  critique  que  par  le  talent  d'exposition  où  D.  est  absolument  remarquable. 
^  Ad.  Cramer,  Uebcr  die  àlteslen  Ausgaben  von  Manilius''  AstronomicalK.  Ger- 
land]. Beaucoup  d'application,  t^  1  sept.  Erwin  Rohdr,  Psyché,  2«  moitié 
|0.  Kern].  Compte-rendu  défavorable;  le  critique  regrette  de  ne  pouvoir 
15  partager  l'enthousiasme  qui  a  accueilli  ce  volume.  *|f  Ernst  Righter,  Xeno- 
phon- S  Indien  [Tir.  à  part  du  19».  Supplementband  d.  lahrblicher  [K.  Schenklj. 
Beaucoup  de  remarques  Unes  et  ingénieuses,  mais  qu'on  ne  peut  accepter 
sans  restrictions,  ^t  8  sept.  Ernst  Gurtius,  Gcsammehe  Abhandlnngcn.  T.  2 
(pi,)   [Maas.s].  Analyse  détaillée  et  critique;  les  articles  sur  les   fouilles 
20  d'Oiympie  occupent  à  bon  droit  une  place  d'honneur  dans  le  recueil.  ^ 
Joseph  LlND,   De  dialecto  Pindarica.  P.  1.    Prolegomena  (Acta  Univ.  Lun- 
•lensis.  T.  30^  [Otto  Schroederj.  Jugement  sain  mais  timide;  latin  médiocre. 
^  Sigmund  v.  Raumer,  Die  Melapher   Ici  Lucrez  (Festschrift  d.  Universitat 
Ërlangen)  |E.  Richter].  Recherches  conduites  avec  soin  et  qui  épuisent  le 
25  sujet,  t^  15  sept.  Friedr.  Kalkner.  Symbolx  nd  hisloriam  versimm  logaoedi- 
corum  IGleditsch].  Essai  méritoire  mais  K.  opère  sur  les  matériaux  trop 
restreints;  sa  polémique  contre  Wesphal  et  Usener  provoque  souvent  la  con- 
tradition.  %  Ettore  de  Ruggiero,  L'arbitralo  pxtbblico  in  relazione  col  privalo 
presso  i  Romani  fB.  Kiibler].  Ouvrage  méthodique  et  approfondi  qui  comble 
30  heureusement   une   lacune.  ^  Cassiodori   Senatoris    Variae.    Rec.    Theodor 
MOMMSEN.  Accedunt  I.  Epistulse  Theodericianae  variae.  II.  Acta  Synhodo- 
rum  habitarum  Romse.  Ed.  Th.  Mommsen.  III.  Cassiodori  Orationum  reliquiee. 
Ed.  Lud.  Traube   (Mon.   Germ.  hist.  Auctorum  antiquissimorum.  T.   12) 
[K.  Schirren].  Œuvre  d'une  exécution  fort  difficile,  d'un  prix  inestimable. 
35  tf  22  sept.  Gymnasial-Biblioihek  hrsg.  v.  Pohlmey  u.  Hoffmann  [P.  CauerJ. 
Utile.  Collection  qui  s'enrichit  de  3  morceaux  de  valeur.  Fasc.  8.  Herm. 
SGHREYER  "  Das  Fortleben  homerischer  Gestalten  in  Goethes  DichLung  ". 
Fasc.  15.  Friedrich  Aly,  "  Horaz,  sein  Leben  u.  seine  Werke  ".  Fasc.  IG. 
Edmund  Lange  "  Thukydidesu.  sein  Geschichtswerk  ".  t  Christian  Belger, 
40  DiemykenischeLokalsagcv.  denGràbern  Agamemnonsu.der  Seinen  (pl.)|0.  KernJ 
Du  soin  ;  progrès  notable  réalisé.  %  Theodor  Klett,  Sokrates  nach  den  Xeno- 
phonlischen Memorabilien[K.  Schonkl].  Digne  d'attention.  Le  critique  proteste 
contre  l'absence  de  valeur  que  K.  attribue  aux  Mémorables.^  lamblidd  in  Nico- 
machi  arithmcticam  introdnclionem  liber.  Edidit  PiSTELLi  [W.  KroU].  Fait  avec 
45  goût  et  intelligence.  1[  August  Mau,  FUhrer  durch  Pompei  [Spiro].  Livre  indis- 
pensable au  visiteur  sérieux,  abordable  aux  profanes  et  dont  l'éloge  n'est 
plus  à  faire.  ^  Karl  SartORI,  Studien  ans  dem  Gebiet  der  griech.  Pi'ivataUerlhii- 
mer  1  (Das  Kottal)os>piel  der  alten  Griechen)  ^pl.)  [    ].  Approfondi.  %  Bruno 
RhODIUS,  Beilràgc  zur  Ubensgeschichte  dei  Michuel  Psellos  [     J.  Fait  d'après  les 
80  sources  et  utile  à  lire.  1]  Hierocles  Synecdemus.  Accedunt  fragmenta  apud 
Coustantinum    Porphyrogennetum    servata...    rec.    August    Burckhardt 
[    j  édition  qui  repose  en  partie  sur  des  mss.  nouveaux,  en  partie  sur  les 
matériaux  manuscrits  de  Wesseling,  Luc.  Holsten  et  Parthey  Hf  29  sept. 


DEUTSCHE  LITTERATURZEITUNG.  37 

Justitnis  des  Philosophen  u.  Màrlyrevs  Rcchlferligun;/  des  Christenthums  (Apol. 
1   et  2)  verdeutscht   u.   erl.  v.  H.  Vkil  [GlemenJ.    Reuuirq\ios   de  valeur. 
V.  introduit  des  changements  de  texte  fréquents  bien  qu'en  général  il 
suive  Otto,  f  A.ugust  FiGK.   Die  griech.  Personennamen   nach  ilirer  Bildung 
eiliiulert...    2"   éd.  publ.    par    Krilz   liiiCHTEL    et    August   Figk   [Maass].  5 
Excellent    livre  que  la    collaboration    de  B.    a    amélioré,  qcjs   réserves 
toutefois.    1[     Franz    Boll,    Studicn    iibev   Claudius    Ptolem:eus    (21     suppl.- 
Band  d.  lalirbùcher)  [Ideai|.    Le  critique  n'a  rien  à  objecter  aux  résultats 
de  B.  f  MoritZ  Cantor,   Vorlesungen  iiber  Geschichle  der  AlalhematikT.  i  'Von 
den  altesten  Zeiten   bis  zum  lahre  1200  n.   Chr.'  (pi.)  2«  éd.  [M.  Gurtzc].  10 
L'auteur  a  consciencieusement  utilisé  tous  les  travaux  parus  depuis  la 
\r«  édition  %^  6  oct.  Anthologia  gvseca  epigrammatum  Palalina  cum  Planudea. 
Edidit  Hugo  Stadïmûller  vol.  1  :   Palatinae  libr.  1-6  (Planudese  libr.  o-7j 
[A.  LudwichJ.  Éd.  méritoire  qui  ne  laisse  de  côté  aucun  point  essentiel. 
J>a  critique  conjecturale  appelle  qqs  réserves.  %  E.  von  Stern,  Zur  Entstc-  15 
hung  u.  ursprunglichen    Bedeittung    des   Ephorals   in    Sparla   (Berliner   Stud. 
T.  la,  fasc.  2)  [A.  Hôgk].  L'hypothèse  de  5.  ne  semble  pas  éviter  les  écueils 
auxquels  ont  échoué  les  tentatives  d'explication  antérieures.  If^  13  oct. 
G.  E.  Haas,  Der  Geist  der  Aniike  [Maassj.  Mauvais  pamphlet  d'un  fanatique 
contre  l'antiquité.  1[  C.  Juin   Cxsaris  Belli  Gallici  libri  7.  A.  Hirtii  liber  8»  20 
Rec.   Heinrich  Mbusel    I^Kiibler).   Tous  les    critiques   impartiaux   seront 
unanimes    dans   leurs  éloges  ;   même    les    purs   dévots    de  la   recension 
a    reconnaîtront   que    les   travaux    antérieurs    sont    dépassés    par   celui 
de    M.    et   qu'il    y    a    dorénavant    une   base    solide   pour    l'appréciation 
du  rapport    des   2  classes   de    mss.    H^   20  oct.    Joseph  Poppelreuter,  25 
De  comœdise  Atticx  priinordiis  parliculx  duw  [BetheJ.  Diss.   bien  supérieure 
à   la  moyenne  des  diss.  inaugurales  et  qui  donne'  des  résultats  sûrs.  ^ 
Sexti  Pylhagovici  Clitarchi  Euagrii  Poiiliei  senLentiae  ;  Epicteli  et  Moschionis  qxiBi 
feruntur  sententiae  (Gnomica  ab  Anton  Elter,  édita  L,  II.)  [O.  Hense] 
L'éditeur   s'est   acquitté   de   sa  tâche  avec  tact   et  prudence.  %%  27  oct.  30 
Gymnasial-Bibliothck  hrsg  v.  E.   Pohlmey  u.  Hugo  Hoffmann  [P.  Gauer'. 
N°  6.  E.  Wagner,  'Eine  Gerichtsverhandiung  in  Athen',  traite  sous  forme   . 
de  nouvelle  le  procès  d'Eratosthène.  —  Ernsl  Schulze,  '  Das  rôm.  Forum 
als  Mittelpunkt  des  offentlichen  Lebens'.  Substantiel  et  instructif.  N»  18 
M.   Kleemann,  'Ein    Tag  im  allen  Athen'.  Très  réussi  sous  le  rapport  de  la  3ii 
forme  qui  rappelle  le  Charikles  do   Becker.  1[  W.  Schwartz,  Nachklànge 
pràhislorischen  Volksglaubens  im  Homer  fMaass].  Le  critique  proteste  contre 
les  résultats  de  S,  et  la  méthode  de  combinaison  de  S.  If  Plutarchi  pythici 
dialogi  très.  Rec.  W.  R.  Paton  |Kroll|  Travail  de  valeur  en  dépit  de  certains 
défauts   relevés  dans  l'art.,  et  qui  constitue  un   grand  progrès  sur   les  40 
éditions  antérieures.  %  Edmund  Meyer,  Unlersuchungen  iiber  die  Schlacht  im 
Teutoburyer    Wald  [E.   Ritterling|.  Se  distingue  par  un  examen  soigné  de 
toutes  les  possibilités  qui  entrent  en  considération  et  par  une  possession 
complète    des    sources.  %   Alexander  v.  Warsberg,   Eine    Wallfahrt   nach 
Dodoud  Éd.   procurée  par  Johannes  Frisghauf  (pi.)  IL.  Pallatl.  Se  lit  avec  is 
plaisir  %^  3  nov.   Scholia  in  Aeschyli  Persas  rec.  0.  D,\hniiardt  ^Christian 
Harder]  Ne  peut  être  regardé  comme  définitif;  constitue  néanmoins  un 
progrès.    ^      IJistorische     Unlersuchungen    Ernst    Fôrslemann. . .     gewidmet 
!Lôschhorn|.    Recueil   de    II   diss.  parmi  lesquelles  nous  mentionnons  : 
Theodor  Buttner-Wobst,  'Der  daphnische   ApoUo   des  Bryaxis'.    Franz  5U 
POLAND,  'Oeffentliche  Bibliothekenin  Griechenland'.  Arthur  Lincke  'Wolag 
Bechten?'  Otto  Meltzer,  'Der  Kriegshafen  v.  Karthago  (particulièrement 
remarquable  ainsi  que  le  suivant).  Friedrich  Hultsgh,  'Das  eifte  Problem 


38  1894.   —  ALLEMAGNE. 

des  mathematischen  Papyrus  v.  Aklimin'  tî  10  uov.  C-  Th.  Mighaelis,  De 
Plutarchi  codice  inanuscripto  Matritensi  [W.  Kroll].  Travail  méritoire  qui 
attend  un  complément,  f  W.  Deegke,  Latein-Schuljrammalik  [F.  Skutsch]. 
A  louer  malgré  une  terminologie  abstruse  et  des  erreurs,  f  Rudolf  Sghu- 

5  BERT,  Gcschichte  des  Pyrvhos  |Hôckl.  La  critique  des  sources  est  particu- 
lièrement méritoire;  qqs  réserves  sur  l'interprétation  des  faits.  ^[^ 
17  nov.  Bibliotheca  hagiographica  Grsaca  [H.  UseuerJ.  Utile  publication. 
^  Siegfried  Reiter,  Drei-  u.  vicrzeitige  Làngen.  bei  Euripides.  (  Silzber. 
Wien.   Akad.  )  [Bruhn].    Inacceptable  pour    la    méthode    et    les    résul- 

10  tats.  ^  Amédée  Hauvettb,  Hérodote  historien  des  guerres  rnédiques 
(ouvr.  couronné)  [Edm.  Lainmert],  Défense  d'Hérodote  éloquente  et  habile; 
néanmoins  la  critique  d'Hérodote  n'est  pas  terminée  et  en  particulier  les 
arguments  de  Delbriick  subsistent.  ^  Garl  Neumann,  Die  Weltslelhmg  des 
bysantinischen  Reiches  vor  den  Kreuzziigen  [B.  Kiigler].    Bon  ouvrage  auquel 

16  on  peut  faire  le  reproche  d'être  traité  trop  en  essai.  Iff  2'i  nov.  Studi  iialiani 
di  filologia  classica.  T.  2  [Maass].  Les  travaux  les  plus  importants  de  cette 
collection  <  pour  le  détail  cf.  infra>  sont  ceux  de  Vitelu  "  Indice  dei 
codici  greci  Riccardiani  Magliabecchiani  et  Maruccelliani"  et  de  Fr.  Banca- 
LARi  "  Index  codicum  graecorum  bibliothecae  Casanatensis  "  f  Griechische 

2o' S tudien,  Hermann  Lepsius...  dargebracht  [Idem].  Comme  dans  les  écrits  de  ce 
genre,  du  bon  à  côté  du  médiocre  et  du  mauvais.  Le  critique  goûte  parti- 
culièrement les  contributions  d'iLBERG  sur  l'écrit  d'Hippocrate  du  nombre 
7  et  de  KocH  sur  le  Xyi^tap/ty-ov  YpajJLiJ-ateïov  et  mentionne  avec  estime  celle 
de  IlEyoENREiGH  "  Ueber  die  griech.  Berichte  v.  der  Jugend  Constantins 

25  des  Grossen"  et  de  Hildebrand  'Hspl  pûaxoç  toG  âv  Stx£>,ta'.  ^  Kronenberg, 
Ad  Apideium  Madaurensem  [FriedelJ.  Travail  de  séminaire,  appliqué  mais 
prolixe.  ^1^  !'"■  déc.  DOBSGHÛTZ,  Studien  zur  Textkritik  der  Fu/grn/a  (pi.)  [HoltZ- 
mann].  La  collation  du  Monacensis  (ancien  Ingoldstadiensis)  permettra 
de  corriger  nombre  d'erreurs  qui  se  sont  glissées  dans  l'éd,  de  Wordsworth 

30  et  White.  Il  est  regrettable  que  D.  n'ait  connu  que  trop  tard  l'histoire  de  la 
Vulgate  au  mojen  âge  par  S.  Berger.  ^  Cebetis  Tabula.  Rec.  Cari  Praeghter 
[Kroll].  Tout  à  fait  recommandable.lf  Paulus  Hildebrandt,  De  scholiis  Cice- 
ronis  Bobiensibus  jStangl].  L'existence  d'un  cinquième  scholiasle  a  convaincu 
le  critique  qui  danssadiss.  parue  en  1884  n'avait  admis  que  4  diascévasles. 

3b  Exposé  des  résultats.  \  Oskar  Gutsghe,  u.  Walther  Sghultze,  Deutsche 
Geschichte  v.  der  Urzeit  bis  zu  den  Karolingern.  T.  1  [G.  Kaufmannj.  Ouvrage 
de  valeur  qui  repose  sur  un  travail  ai)profondi.  %\  8  déc.  Max  Neumann, 
Eustalldos  als  Krilische  Quelle  fur  den  Iliastext  (2ù  Suppl.-Band  d.  Jahrbiicher) 
I  Maass].  Travail  consciencieux  qui  est  à  souhaiter  pour  l'Odyssée.  ^  Max 

40  Engelhardt,  Die  Stammzeil  der  latein.  Konjugation  [Skutsch].  Sans  préten- 
tions, bien  qu'il  fasse  une  incursion  parfois  malheureuse  dans  le  domaine 
de  la  linguistique,  f  P.  Ôstbye,  Die  Zahl  der  Biirger  von  Athen  im  5.  Jahrh. 
(Vedenskabs-Selbskabs  skrifter  1894,  n»  5)  [Hôck].  Diss.  conduite  avec 
prudence  et  application,  mais  les  matériaux  existants  ne  permettent  pas 

45  d'arriver àdesrésultatscomplètement  sûrs.  \  Paul  SAKOLOWSKi,Der  Geist  der 
Antike  [Maass].  Bon  livre  de  polémique  contre  l'ouvrage  du  même  titrede  G.-E. 
Haass,  <  v.  pi.  h.>.f^  15  déc.  G.  P.  Caspart,  Dus  Buch  Hiob  (I,  1  —  38, 16)  m 
Hieroniimus'  Uebersetzung  ausderAlexandrinischcn  Version  nacheiner St. Gal- 
lener  Ils. saec. 8. (Christiania  Vedenskabs-Selbskabs  Forhandliii{.fer  1803,  n"  4) 

60  [Baethgen].  Celte  éd.  qui  est  le  dernier  ouvrage  de  C.  coutientune  instructive 
préfaceetlareprodiictiondel'iniporLanlms.  deSt-Gall.  ^  A eschy U  fabulae cam 
lectionibiis  et  scholiis  codicis  Medicei  et  in  Agamemnonem  cod.  Florentin! 
a  Vilelll  denuo  collatis  edidit  N.  Wbgklein.  P.  1  auclarium  :  fragmenta. 


GOTTINGISCHE   GELEHRTE  ANZEIGEN.  39 

P.  2  auctarium  :  appendix  propagata  fEwald  Bruhn].  Révision  mise  au 
courant  de  l'éd.  de  la  collection  de  Nauck.  ^  Josef  Fuchs,  Der  zweite 
pumsche  Krieg...  [Ed.  Lammerl|.  [.es  idées  de  F.  ne  sont  ni  neuves  ni  con- 
vaincantes en  général.  Ton  déplaisuut  de  polémique.  |^  22  déc.  Friedrich 
Marx,  Chauvinismus  u.  Schulrtform  in  AUerlhum  [RudoU'  Lehmanu].  Inté-  s 
ressaut.  ^  Kont,  Lessing  et  l'antiquité  [H.  Bliimner].  Éloges.  ^^  29  déc. 
Festschrift  zur  HOOjàhrigen  Jubelfeier  der  vereinigten  Friedrichs-Universitàt 
Halle -Wiltenberg  dargebracht  v.  der  Latein.  Hauptschule  der  Franckeschen 
Stiftungen  [Loschhorn'.  Les  dissertations  philologiques  de  ce  recueil  se 
distinguent  particulièrement  par  la  nouveauté  des  résultats  acquis  :  Ce  lo 
sont  celles  de  Ferdinand  Bêcher,  '  de  locis  quibusdam  Taciti  annaliiam', 
Alex.  Weiske,  '  Beitrage  zur  griech.  Grammatik',  R.  Menge,  'Emendaliones 
Gaesarianae'.  ^  Erich  Pernige,  Griech.  Gewichie  [R.  Schillbach].  Excellent. 
%  George  Wiliis  BoïSFORd,  The  development  of  the  Athenian  constitution 
(Cornell  studies  n"  o  [Hôck].  Intéressant  bien  qu'il  prête  à  mainte  critique.  16 
^  Vocabularium  Jurisprudentiae  Romanae  Jussu  instituti  Savigniani  compo- 
suerunt  Otto  Gradenwitz,  Bernh.  Kûbler,  Ernst  Theodor  Sghulze  Fasc. 
1.  a,  ab,  abs-accipis  |Paul  KriigerJ.  De  haute  valeur  pour  hjs  philologues  et 
les  juristes.  H.  Lebègue. 

Gôttingische  gelehrte  Anzeigen.  Jr.  Ch.  Huit,    La  vie  et  l'œuvre  de  lo 
Platon.  T.  1  et  2.  [O.  Apelti.  Il  faut  louer  H.  de  son  érudition  et  notamment 
de  sa  connaissance  des  travaux  allemands,  mais  non  de  son  scepticisme 
exagéré.  Art.  de  controverse  (14  p.).  ^%  1  mars.  Walter  Prellwitz,  Etymo- 
logisches  Wôrterbtich  der   Griechischen  Sprache   [A.  Fick].  Ouvrage  de  valeur 
scientifique,  réussi  en  général.  20  p.  d'additions  ou  de  rectifications  du  cri-  25 
tique.  Iflf  Avr.  Georg.   Kaibel,  Slil  tt.  Text  der    IloXtxeta    'A6/)vai'wv.   [H. 
Diels!.  Beau  livre.  L'auteur  reprend  avec  quelques  modifications  les' idées 
de  K.  sur  le  style  de  la  TtoXueta  et  traite  en  détail  de  l'emploi  de  âita;  et 
Ttiç  dans  la  prose  attique  et  dans  la  Uoli-ciia..  Sans  contester  les  faiblesses 
de  style  de  ce  dernier  ouvrage,  il  nie  qu'il  ait  été  inachevé.  Tf  Otto  Eduard  30 
SCHMIDT,  Der  Briefwechsel  des  Cicero  von  seinem  Prokonsulate  in  Cilicien  bis 
zu   Caesars    Ermordung    (avec    une    réimpression  des    livres    12    et  13 
des  lettres  à  Atticus)  [Julius  Ziehen].   L'auteur  a  réussi  à  faire  avancer 
l'intelligence     des     lettres     de     Gicéron     par    une     chronologie     aussi 
exacte  que  possible  et  à  dégager  l'élément  historique  qui  y  est  contenu.  35 
Conjectures  de  valeur  diverse  mais  qui  toutes  témoignent  de  soin  et  d'un 
goût  délicat  de  combinaison,  ^f  Mai.  Urkunden,  Aegyptische  ans  den   Kgl. 
Museen  zu  Berlin.  Griech.  Urkunden.  Fasc.  1  à  3.  [Blass].  Il  y  a  une  foule  de 
choses  à  apprendre;  la  sagacité  a  aussi  de  quoi   s'exercer,  car  la  trans- 
cription des  éditeurs  (U.  Wilcken,  Fr.  Krebs  et  Paul  Viereckj  est  parfois  40 
défectueuse.  Le  critique  en  cite  un  amusant  exemple  :  où-/  ôXi'yvjv  pxâ6ï)v  lu 
h  tort  oy  7o),ty.T,v  pAô-i]^.  f  Archaeologische  Ehrengabe  der  Rom.  Quartalschrift 
zu  de  Ro&si's  70.  Geburtstage  Hrsg  v.  A.  deWAAL  (pi.)  [Gerh.  Ficker\  Recueil 
qui  contient  des  travaux  remarquables  et  mentionnés  ici  à  cause  de  l'art. 
d'Erhard  sur  la  bibliothèque  patriarcale  grecque  der  Jérusalem;  bien  qu'en  45 
partie  arriéré  il  fournit  un  complément  historique  méritoire  au  catalogue 
de  Papadopulos-Kerameus.  ^  .Tu.  Richard  Bûttner,  Porcins  Licinus  u.  der 
lillerarische  Kreis  des  Q.  Lntatius  Catulus  [E.  Norden].  Bien  que  contestable 
sur  presque  tous  les  points  de  détail,  cet  ouvrage  a  le  mérite  de  combler 
une  lacune  dans  nos  connaissances.  ^  Ulrich  Wilcken,  Tafeln  zur  dlteren  50 
Griech.  Palxographie  nach  Originalen  des  Berliner  K.  Muséums  [Blass]. 
D'une  exécution  en  général  satisfaisante.  tH  Jlt.  Ernst  Maass.  Aratea, 
Philol.  Unlersuchungen,  Fasc.  12)  [Id.J.  Aussi  intéressant  qu'instructif. 


40  1894.   —-  ALLEMAGNE. 

^1[  Août.  J.  W.  Mac  Grindle,  The  invasion  of  India  hy  Alcxander  the  Great  as 
described  by  Arrian,  Q.  Curtius,  Diodorus,  Plutarch  and  Justin  [Alfred 
Hillebrandt].  Ouvrage  d'un  amateur  destiné  à  des  amateurs.  If1[  Sept.  Her- 
mann  Keussiîn,  Die  Malrikel  dcr  Unwersildt  KÔln  1389-1559.  T.  1.  P.  1  et  2.  — 

5  Oscar  Berger-Levraui.T,  Annales  des  l'rofcsseurs  des  Académies  et  Uniwrsilés 
alsaciennes  1523-1871  (pi.)  |Luscbin  v.  Ebeugreuthl.  La  monographie  de  K.  est 
une  des  meilleures  qui  aient  paru  jusqu'à  présent,  ('.elle  de  B.-L.  a  son 
mérite  bien  qu'elle  ne  réponde  pas  aux  mêmes  exigences  que  celle  <lc  K, 
^  Greek  Papyri  in  the  British  Muséum.   Catalogue   with   texts.    Edited   by 

10  F.  G.  Kenyon  [U.  Wilcken].  Quiconque  connaît  les  dillicultés  de  la  cursive 
grecque  ne  refusera  point  ses  éloges  à  Kenyon.  Le  critique  qui  a  vu  les 
originaux  dont  il  a  pris  copie  en  1886  propose  une  série  de  lectures  recti- 
ficatives (30  p.)  1[1[  Oct.  Erich  Pernice,  Griech.  Gewichte  gesammelt,  be- 
schrieben  u.  eriautert  [H.  Nissen]  Peut  être  assuré  de  la  reconnaissance  des 

15  gens  du  métier.  11  est  regrettable  que  l'auteur  ait  commis  des  erreurs 
destinées  à  accroître  la  confusion  qui  règne  sur  ce  domaine,  ^^f  Nov. 
Samuel  Berger,  Histoire  de  la  Vulgate  pendant  les  premiers  siècles  du  moyen 
âge  (mém.  couronné)  [Peter  Corssen].  B.  a  eu  le  mérite  de  contrôler  la 
valeur  des  mss,  de  déterminer  d'une  façon  chronologique  et  géographique 

20  les  courants  de  la  tradition  manuscrite  qui  se  croisent  diversement  et  de 
traiter  avec  agrément  un  sujet  aride.  Sur  des  points  importants  le  critique 
n'est  pas  d'accord  avec  B.,  18  p.  sont  consacrées  à  exposer  ses  objections. 
^  Paul  Natorp,  Die  Elhika  des  Demokritos.  Texte  et  recherches  [v.  Arnim]. 
L'éd.  constitue  à  tous  égards  un  progrès  sur  celle  deMullach;  toutefois 

25  l'apparat  critique  est  incomplet  et  peut  égarer  le  lecteur.  Quant  aux 
résultats  de  l'étude  de  N.,  on  ne  peut  y  souscrire  sans  réserve,  f  Julius 
Beloch,  Griech.  Geschichte,  T.  1  (bis  auf  die  sophistische  Bewegung  u.  den 
Peloponnesichen  Krieg)  [Niese].  Beaucoup  de  bon,  surtout  dans  la  1"  partie, 
toutefois  la  composition  manque  de  soin  nécessaire.  B.  juge  les  autres  sévè- 

30  rement;  que  n'exerce-l-il  cette  sévérité   sur  lui-même!   ^^  Dec.  Ruflolf 

Heberdey,  Die  Reisen  des  Pausanias  in  Griechenland  (Abh.  d.  arch.  —  epigr. 

Seminars  Wien  Fasc.  10)  [Johannes  TôpfferJ.   Résultats  presque  toujours 

convaincants  et  inattaquables.  H.  Lebègue. 

Hermès,  t.  XXIX,  l"  cahier.  Epicuri  de  natura  liber  XXVIII  [Ach.  Co- 

35  sattini].  Édition  du  texte  d'après  les  copies  de  Naples  et  d'Oxford  des 
papyrus  d'IIerculanum.  Les  fragments  de  ce  livre  dont  il  n'a  pas  été  fait  de 
copie  ne  contiennent  rien  d'utile.^  Le  catalogue  des  prêtres  d'Apollon  Ere- 
thimios  iF.  Hiller  von  oartringen].  Inscription  de  Rhodes,  déjà  publiée  par 
Ross,  revue  et  estampée  en  1892.  Les  dates  extrêmes  de  ce  catalogue  sont 

40  109-108  av.  J.-C.  et  82-81  av.  J.-G.  L'expression  uavâyuptç  Ai7ravâ|xia  'A)i£ta  se 
rapporte  à  une  fête  célébrée  dans  un  mois  intercalaire  tous  les  quatre  ans  : 
Ttàvaiio?  p'.  f  De  Odysseae  codice  Caesenate  [H.  Schrader].  Ce  ms  (plut.  27, 2), 
copié  en  1311,  contient  des  scellés  absolument  sans  valeur.  Collation  de  p.  Les 
leçons  paraissent  voisines  de  celles  de  N,  qui,  étant  incomplet,  pourrait  peut- 

46  être  lui  céder  la  place  dans  l'apparat  critique.  ^  L'année  des  magistratures 
et  Tannée  du  calendrier  à  Athènes  au  v«  s.  [B.  Keil].  Elles  ne  correspondaient 
pas.  De  415  à  410,  l'entrée  en  charge  était  antérieure  au  commencement  de 
l'année.  La  date  donnée  au  sixième  discours  d'Antiphcm  est  fausse;  il  est 
probablement  antérieur  à  '»15.   L'année  des  magistratures  appartient   aux 

50  réformes  de  (Jlisthèncs  et  procède  de  son  radicalisme  décimal.  A  la  lin  du 
siècle  et  surtout  au  iv^,  un  revint  à  des  prali([ues  plus  naturelles  et  moins 
gênantes.  1[  Aratea  [G.  Kaibel].  Aratus  a  beaucoup  imité  Hésiode  :  on 
trouve  chez  lui  le  même  intérêt  pour  les  travaux  des  hommes,  des  marins 


HERMES.  41 

surloul  ;  tandis  qu'Homère  fait  des  scènes  du  bouclier  une  suite  de  récits 
épiques,  Aratus  et  Hésiode  décrivent  en  se  servant  de  formules  semblables. 
Eudoxe  est  une  source  d'Aratus.  Outre  les  citations  d'Eudoxe  par  Hip- 
])arque  recueillies  dans  les  Aratea  de  Maas,  on  doit  considérer  Vitruve  IX, 
G-7  comme  une  traduction  latine  d'Eudoxe;  cp.  fr.  d'Eudoxe  9,  10,  U,  17,  5 
If.,  18,  23,  12,  il,  12,  20,  21  (cf.  llipp.,  fr.  3,  Maas,  p.  60),  15  (cf.  16);  rappro- 
cher de  7,  1  :  Aratus,  386  sqq.,  662;  Eud.,  fr.  28;   Aratus  'M  sqq.;  de  7,  2  : 
Ar.  447,  342  sqq.,  450,  322,  326,  362;  de  7,  3  :Eud.  fr.  7.  Corrections  au  texte 
de  Vitruve  :  6,  1  :  eius  est.  collocata...  arcli,  qui...  dicitur,  et...  dedi- 
catus  ;  6,  2  :  unam  tenet  parte  slellam  ;  umerum  subiciens  Andromedae;  10 
6,  4  :  autem  eorum  (amborum?)  faciliores;  6,  5  peut-èlre:  cui  est  auctorum 
qui  (masc.  par  assimilation)  septentriones  dicuntur  iraplicatum  par  super 
eos  (ou:  superius),  <ubi>  flectilur  delphinus,  contra uolucris  rostrum  est 
proposita  lyra...  (vers  la  fin  :)  flgnrantur,  arclorumque  spinam  superando 
emnieut.  In  summo  per  caudas...  ;  6,  6  :  flexura,  pour  flexu,  mais  la  tra- 15 
duction  est  d'ailleurs  mal  faite;  vers  la  fin  :  ad  summum  caudam  (?),  pour 
ad  summum  cacumen;  7,  2  :  devant  ad  leonem  est  tombé  un  mot  comme 
llexuram  ou  torluram;  7,  3  :  serpentium  à  effacer;  subcelo  peut-être,  au 
lieu  de  esse  fuit  des  mss.  On  retrouve  même  dans  Vitruve  beaucoup  des 
erreurs  d'Eudoxe  réfutées  par  Hipparque  après  Aratus  et  rejetées  dès  lors  20 
de  l'enseignement  commun;   c'est  que    Vitruve  n'écrivait  pas  pour  les 
astronomes  et  avait  pris  le  premier  manuel  venu,  Eudoxe  étant  sans  doute 
très  connu  des  Romains,  grâce  à  l'édition  Boethos  d'Aratus  traduite  par 
Gicéron.  Enfin  7,  4  est  de  même  pris  dans  Eudoxe;  cp.   Maas,  p.  303.   Ce 
dernier  est  donc  la  source  d'Aratus;  le  poète  a  seulement  changé   l'ordre  26 
des  descriptions.  11  y  a  aussi  mis  sa  marque,  non  seulement  par  maintes 
allusions  mythologiques,  mais  aussi  par  l'expression  de  l'insuffisance   du 
bonheur  humain,  de  la  petitesse  et  delà  faiblesse  de   l'homme  en  regard 
de  la  toute-puissance  et  de  la  bonté  de  Dieu,  de  la  reconnaissance  due  à  la 
Providence  qui  crée  et  ordonne  tout  par  amour  des  hommes.  —  Le  Ttep't  30 
(Tr,fi.£tuv    n'est   pas   ionien,   il  n'est   pas   l'œuvre   do   Déraocrile,    ce    n'est 
pas   un  fragment;  enfin  Aratus  est  une  de  ses  sources.  L'auteur  écrit 
un  attique  inlluencé  par  le  grec  des  écrits  hippocratiques.  (Noter    que 
Pline  l'Ancien  XVIII  359  a  traduit  un   texte  meilleur  du  §  40).  Ce  n'est 
donc  pas  la  source  de  la  deuxième  partie  d'Aratus.  Le  poète  a  emprunté  36 
sa  matière  à  divers  auteurs,  et  entre  autres,  aux  <ï>atvô[j.£va  d'Eudoxe  ;  cp. 
Geminus,  p.  55  Pet.,  et  Vitruve  IX  p.  232  R.  et  Sextus  Empir.,  p.  728,  20  B. 
Ces  trois  auteurs  peuvent  avoir  une  source  commune  (Posidonius?).  — 
Notes  sur  les  épigrammes  d'Aratus.  ^  Sur  la  critique  d'Eusèbe  [G.  Trieber]. 
1.  La  liste  des  rois  d'Albe.  Eusèbe  prétend  donner  la  liste  de  Diodore;40 
mais  il  y  introduit,  sans  avertir,  de  notables  changements,  d'ordre,  de 
noms,  de  chiffres.  Ce  procédé  doit  mettre   en  garde  contre  sa  chronique. 
H  Scolies  de  l'ausanias  |F.  Spirol.  Publication  d'après  les  deux  Laurentiani, 
le  Riccardianus  et  trois  autres  mss.  \%  Mélanges'.  Le  tragique  Mélan- 
thos  de  Rhodes  [U.  von  Wilamowitz-Moellcndorff].  Le  poète  cité  par  Plu-  45 
tarque  vivait  vers  150  avant  J.-C.  et  était  Rhodien.  H   Epigramma  Delium 
iU.  von  Wiilamowitz-Moellendoriri.  Correction  d'une  inscript  ion  du  Bull.  cor. 
heil.  XVL  158.  1  Sur  Hérodote  111,  119  (Soph.,  Antig.,  903-913)  [Th.  Noelde]. 
Sur  les  sources  perses,  t  De  la  vie  du  poète  Ion  [U.Koehler].  Le  séjour  d'Ion 
à  Sparte  doit  être  placé  vers  440.  f  Sur  Aristote.  r.ol.  'A9r)v.,  IV  [U.  Koehler.î.  ao 
Lire  Stav  ^o-Af^z  r^  ixXr^at'a  y  Rien  à  corriger  d'après  G.  K<aibel>.  If   Sur 
Digg.  L,  XVI,  203  [A.  FunckJ.  lunctores  est  protégé  par  les  gloses;  mais 
elles  confondent  lunctores  et  unctores.  Il  est  donc  possible  de  reprendre  la 


42      .  1894.   —  ALLEMAGNE. 

correction  de   Vettori,    unctorcs,    qui   seule   semble   convenir    pour   le 
fond. 

IflT  2e  cahier.  L'époque  des  médecins  Nikias,  Erasistrale,  Métrodore  et 
Ghrysippe  [R.  Ilelm].  Pour  fixer  la  date  de  la  naissance  de  Théocrite,  il  est 
5  important  de  déterminer  l'époque  de  son  ami,  le  médecin  de  Milet,  Nikias, 
le  dédicataire  des  pièces  11  et  13;  le  ton  de  ces  deux  pièces  indique  que 
les  deux  amis  devaient  être  du  même  âge  et  jeunes;  la  pièce  28  est  posté- 
rieure. Mais  il  est  impossible  d'arriver  à  un  résultat  plus  précis  si  on 
n'étudie  les  dates  d'autres  médecins.  Le  scoliaste  met  N.  en  relation  avec 

10  Erasistrate,  élève  de  Métrodore,  élève  lui-même  de  Ghrysippe.  Métrodore 
devint  le  troisième  mari  de  Pythias,  fille  d'Aristote  vers  310.  Le  scoliaste 
qualifle  Nikias  de  (yv\i.tfoii:r]xr^<;  'Epa-TiaxpâTou,  ce  qui  ne  peut  signifier  que 
''  condisciple  ";  mais  l'expression  peut  simplement  signifier  que  N.  et  E. 
ont  suivi,  à  des  époques  ditl'érentes,  les  leçons  d'un  même  maître.  D'autre 

15  part,  les  indications  de  Celse  (Daremberg,  p.  252,  14)  et  de  Galien  (Xi,  p.  252) 
obligent  de  faire  descendre  la  naissance  de  Ghrysippâ  plus  bas  que  ne  fait 
Sn.semihl;  l'ensemble  des  textes  donnent  comme  date  390;  Métrodore,  né 
en  360,  aura  suivi  ses  leçons  vers  340,  quand  il  avait  cinquante  ans;  un 
autre  de  ses  élèves,  Aristogènes,  aura  pu  devenir,  sans  trop  de  difficultés 

20  chronologiques,  le  médecin  d'Antigone  Gonalas  (après  276);  Erasistrate  sera 
né  vers  300.  Dès  lors,  rien  ne  s'oppose  à  ce  qu'on  place  la  naissance  de 
Théocrite  entre  315  et  310.  Mais  il  faut  sacrifier  résolument  la  légende, 
rapportée  par  Plutarque  (Demetr.  38)  et  d'autres ,  qui  met  Erasistrate  en 
relation  avec  Séleucus  et  son  fils  Antiochus.  ^  De  Erasistrate  capita  selecta 

25  [R.  Fuchs].  Supplément  à  une  dissertation  inaugurale  de  Berlin,  1892. 
Deux  compositions  nous  ont  été  conservées  par  les  auteurs  postérieurs. 
Nous  savons  aussi  qu'Érasislrate  pratiquait  la  dissection  des  animaux 
et  de  l'homme;  mais  c'est  à  tort  que  Celse  l'a  accusé  d'avoir  pratiqué  aussi 
la  vivisection  des  prisonniers.  Divergences  entre  Erasistrate  et  Galien.  — 

30  Sur  le  centre  vital,  tb  ttjç  «j^ux^i?  riy£[j,ûvix6v,  placé  par  E.  dans  le  cerveau,  cf. 
Plut.,  plac.  phil.,  IV,  V,  3;  Doxogr.  gr..  Diels,  p.  391  ;  Kuehn,  Medic.  gr. 
opp.,  XIX,  315;  Tert.,  de  an.,  15;  Theodoret,  aflf.  cur.  serm.,  V,  22  (Gaisford, 
p.  198);  Eus.,  pr.  eu.,  XV,  61,  3;  Pollux,  onom.,  II,  24;  Cic,  nat.  d.,  II,  11; 
Ilarnack,  Medicinisches  aus  d.   ait.  Kirchengesch.,  p.  82.  —  Théorie  des 

35  maladies  nerveuses  dans  E.  —  La  théorie  de  la  respiration  se  retrouve  dans 
Simon  le  magicien  (Amélineau,  Gnosticisme,  44)  et  jusqu'au  moyen  âge.  — 
Doctrine  sur  les  veines  et  le  sang.  —  Organes  contenus  dans  le  ventre.  — 
Organes  de  la  génération.  —  Indications  diverses.  ^  La  lex  Hadriana  de 
rudibus  agris  [A.  Schulten].  On  a  trouvé  de  nouveaux  documents,  relatifs 

40  au  régime  des  saltus  :  CIL.  VIII,  14428  (suppl.  1),  trouvé  à  Vaga,  époque  de 
Commode;  rescrit  de  Commode,  ib.,  14451,  d'Aïn  Zaga.  L'inscription  de 
l'ara  d'Aïn  Wassel,  trouvée  et  publiée  en  1892  par  le  docteur  Carton  est  un 
troisième  texte  très  important.  La  gravure  est  pleine  de  fautes.  Commen- 
taire détaillé.  L'organisation  des  domaines  que  l'on  trouve  dans  les  consti- 

45  tutions  postconstantiniennes  remonte  à  Hadrien,  le  grand  réformateur  de 
l'économie  rurale.  If  Sur  les  scellés  de  Pausanias[R.  Reilzensteinl.  Ces  sce- 
lles, publiées  dans  le  fasc.  précédent,  se  divisent  en  deux  parties.  La  pre- 
mière sur  I,  1-5,  avec  quelques  autres  observations  isolées,  surtout  sur  V, 
7,  6,  est  l'œuvre  d'un  grammairien  byzantin,  qui  vivait  vers  900,  et  n'a  pas 

50  eu  d'autres  sources  à  nous  conservées  que  l'Etymologicum  genuinum  et 
He.sychius.  Les  notes  de  la  seconde  partie  n'ont  pas  été  écrites  beaucoup 
pins  tard  que  552,  par  Agathias  ou  quelqu'un  qui  lui  tenait  de  près  et 
pouvait  utiliser  Callimaquc.  Restitution  de  l'épigramme  alexandrine  publiée 


HERMES.  43 

en  même  temps  que  les  scolies;  il  faut  la  comparer  à  A.  P.  XVI,  204  (in- 
vention d'un  type  d'Eros  par  Praxitèle);  ici,  il  s'agit  d'Eros  dormant,  t  Les 
scolies  de  Pausanias  [U.  von  Wilamowitz-Mollendorff).  Elles  permettent  de 
rapporter  tout  un  groupe  de  mss  à  un  même  archétype,  le  ms  sur  lequel 
un  lecteur  avait  écrit  ses  remarques.  Remarques  de  détail,  surtout  à  propos  5 
des  citations  des  Aïtia  de  Callimaque  sur  Smilis,  sur  les  vainqueurs  olym- 
piques Euthymos  de  Locres  et  Astylos  de  Grotone,  et  à  propos  d'une  cita- 
tion de  Findare.  %  Inscription  d'Halicarnasse  [B.  Keil].  Publiée  Bul.  Cor. 
Hel.  IV,  295.  Étude  du  double  système  de  numération  employé  :  par  des 
initiales  et  par  des  lettres.  Ce  deruier  mode  a  été  créé  dans  la  Carie  lo 
dorienne,  probablement  à  Halicarnasse,  entre  550  et  425.  II  IléXavôç  [P.  Sten- 
gel].  Le  mot  est  un  mot  de  la  langue  du  culte  encore  n)al  expliqué.  Il  faut 
le  rapprocher  de  7ta>,ûv£tv,  pétrir  du  miel  avec  de  la  farine.  C'est  donc  une 
pâte  dans  laquelle  il  entre  du  miel.  C'est  une  offrande  surtout  usitée  à 
l'égard  des  divinités  infernales.  ^  De  rhetorico  quodam  dicendi  génère  is 
[E.  NordenJ.  Dans  Apulée,  de  deo  Socr.,  16,  il  faut  lire  avec  le  Laurentianus  î 
sunt  autem  in  posteriore  numéro,  praestanliore  longe  dignitate,  etc.  C'est 
une  façon  de  parler  conforme  aux  habitudes  de  la  rhétorique  ancienne  et 
dont  il  y  a  de  nombreux  exemples  :  Dem.,  Olynth.,  III,  15:  Theophr.,  me- 
taph.,  fr.  48  W.;  Den.,  de  comp.-uerb.,  2;  de  sublim.,  1;  Cl.  Alex.,  strom.,  20 

I,  322  P.;  Greg.  Naz.,  or.  25,  c.  7  (P.  G.,  35,  1208);  Choricius,  pro  mimis,  18. 
La  même  tournure,  abrégée,  mais  recounaissable,  se  trouve  dans  Plut., 
cons.  ad  ApoU.,  7,  p.  105  D;  Greg.  Naz.,  or.  24,  3  (P.  G.,  35,  1172);  or,  2,  33 
(P.  G.,  35,  411).  Chez  les  écrivains  latins,  Apulée  a  les  exemples  les  plus 
remarquables  :  de  mundo,  I;  de  dogm.  Plat.,  II,  1;  de  deo  Socr.,  îrpoXaXtà,  25 
p.  4,  13  Gold.  Puis  :  Min.  Fel.,  34,  6.  Le  plus  ancien  exemple  est  dans  Var- 
ron,  R.  R.,  II,  v,  1,  où  il  faut  sans  doute  garder  la  leçon  traditionnelle  :  de 
mediis  duobus  prior  quam  posterior  in  eo  prior;  cf.  aussi  Cic,  Brut.  198; 
PI.,  N.  H.,  XXVI,  10  (tiré  de  Varron].  Chez  les  poètes  grecs,  il  y  a  quelques 
ex.  :  Aesch.,  Ag.,  589;  Soph.,  El.,  929;  Eur.,  Aie,  706,  etc.  1[  Sur  les  Meta-  30 
morphoses  d'Apulée  [II.  Bliimuer].  I,  7,  p.  5,  12  :  peut-être  "  in  annos 
maciem  pestilentem  [e]  contraho  ".  I,  11  p.  7,  23  :  "  in  inuersum  "  en  le 
rapportant  à  "  humi  recidens  ".  I,  14  p.  9,  M  :  "  residunt,  ad  postes  repa- 
gula  redeunt  ";  sens  de  repagula.  I,  25,  p.  16,  25  :  "  sat  haberem  suadens  ". 

II,  4,  p.  20,  5  :  "  ut  rore  pendentes  "  :  ros  =:aqua  souvent  dans  A.  II,  16,  35 
p.  27,  24  "  paullulatim  ";  cp.  V,  20  p.  90,  10.  II,  18  p.  29,  3  :  "  cenae  lautae 
suae  interessem  ".  II,  21  p.  31,  7  :  "  suffultus  "  ou  "  effultus  ".  Dans  Quint. 
XI,  III,  98  :  "  non  iuieclo  poUice  ".  II,  24  p.  33, 2  :  "  diutino  nisu  prae  fletu". 
II,  32  p.  38,  U  :  "  caligine  obserati  ".  III,  2  p.  39,  25  :  "  denique  "  pour 

"  eiusque  ",  III,  22  p.  51,  32  :  "  per  istas  tuas  pupulas  ";  cf.  IV,  34  p.  77,  ko 
30.  IV,  13  p.  64,  28  :  "  compararat  ".  IV,  21  p.  69,  10  :  "  immortalitate  "  se 
rapporte  à  "  digno  ";  lire  "  patienti  ".  IV,  34  p.  77,  29  :  "  quid  lacrimis  inef- 
ficacibus  in  uestris  oculis  mea  lumina  foedatis?  quid  laceratis  ora  mihi 
ueneranda?  "  V,  1  p.  79.  17  :  "  etiam  "  pour  "  iam  ".  V,  3  p.  80,  14  ;  "  tan- 
quam  "  peut-être.  V,  4  p.  81,  1  :  "  noua  uita  "  pour  "  nouitas  ".  V,  9  p.  83,  4f> 
21  :  "  perstringebant  "  pour  "  perstrepebant  ".  V,  10  p.  84,  18  :  "  inlap- 
sam  "  au  lieu  de  "  collapsam  ".  V,  11  p.  85,  10  :  "  proinde  ut  maererent  ". 
VI,  3  p.  99,  25  "  gratia  uoti  ".  VI,  9  p.  102, 13  :  "  saeuissimum  cachinnum"; 
"  furenter  irati  "  :  cp.  Cic,  Att.,  VI,  i,  12.  VI,  9  p.  102,  23  "  en  ecce".  VI, 
U  p.  Wt,  9  garder  le  texte  des  mss.  VI,  15  p.  106,  23  "  et  ut  abiret  innoxia  50 
permittentes  ".  VI,  25  p.  112,  9  :  "  eximie  tundentes  ".  VL  26,  p.  113,  14  : 
'^  suum  <  asiuum  >  ".  VI,  30  p.  115,  22  :  "  an  tu  ".  VII,  1  p.  117, 10  "  fortis- 
simi,  diuitiis  ".  VII,  9  p.  122,  23  :  "  qui  quidem  eorum  ".  VII,  27  p.  127,  24  : 


44  1894.    —  ALLEMAGNE. 

"  sanare  eam  ".VII,  19  p.  128,  28  "diuUora  pour  •'  et  meliora".  VII,  21  p. 
129,  13  *'  nimis  asininum  asinam  ";  cp.  X,  13,  p.  190,  4.  VII,  22  p.  130,  1  : 
"  inuerecundum  desideriuni  ".  VII,  24  p.  131,  7  :  "  prorepit  ".  VIII, 
3  p.  13d,  22  :  "  diu  diuque  ".  VIII,  3  p.  136,  27  :  "  eu  cape  uenabuluni  ". 

h  VIII,  13  p.  144,  2  :  "  rapinis  adsuelis  ".  VIII,  16  p.  144,  27  "  iam  et"  au  lieu 
de  "  nam  et  ".  VIII,  27  p.  151,  21  :  "  deam  denique  ".  VIII,  8  p.  159,  16  : 
"  oraculis  pluribus  ".  IX,  11  p.  161,  10  :  "  peruigiles  ".  IX,  22  p.  168,  4  : 
"  sodalis  liberalitaLc  ".  IX,  27  p.  171.  7  :  "  ad  summam  plauitiem  ".  X, 
2  p.  182,  29  :  "  lauguore  siraulato  uulnus  animi  uertitur  in  corporis  uale- 

10  tudineiii  ".  X,  3  p.  183,  10  :  "  senilitcr  Iristitia  ".  X.  7  p.  18G,  29  :  "  eximie 
mentita  ad  ueritatis  ".  X,  12,  p.  189,  7  :  ''  deporlatur  ".  XI,  7  p.  209,  9  : 
"  furore  diuino  "  pour  "  sudore  nimio  ";  cp.  Cic,  diu.,  1,  66.  XI,  10  p.  211, 
24  :  "  sexlns  ferebat  amphorain  "  ;  ALIVS  vient  de  VI  VS.  XI,  29  p.  224,  7  : 
"  consuluerant  ".  ^  Sur  la  Nekyia  de  Virgile  [E.  Norden].  Dielerich,  dans 

15  sa  critique  des  ttiéories  précédemment  émise  dans  rHermès<R.  d.  r.,31, 2o>, 
1»  ne  tient  pas  compte  des  affirmations  de  Tertullieu,  qui  ne  sont  nulle- 
ment les  combinaisons  d'un  moderne;  2»  passe  sous  silence  les  con- 
damnés par  de  faux  jugements.  Le  rôle  magique  des  ywfjoi  et  des  [iiatoôivatoi 
concorde  plutôt  avec  leur  situation  infernale.  Ces  âmes  ne  subissent  d'ail- 

20  leurs  pas,  à  proprement  parler,  une  punition.  Une  autre  passage  que  le  texte 
de  Tertullieu  est  important  ;  c'est  dans  Luc,  Katapl.,  5  sq.  Pour  la  discus- 
sion d'autres  points,  cf.  la  cr.  de  l'ouvrage  de  Dieterich,  dans  les  Gôtt.  Gel. 
Anz.,  1894.  ^^  Mélanges.  Conjecture  superflue  dans  Ausoiie  [IL  Zimmer^ 
Ludus  sap.,  13  :  "  primorum  stigmata  uatum.  "  Lire  "  stemmata  "  avec  les 

25  mss.  Car  stemma  désigne  dans  l'Hisper.  faraina  une  étoile  (Rhy-s,  Rev. 
celt.  1,  348;  W.  St.,  9.  310;  Class.  auct.,  ed.  Mai,  5,  479  sqq.),  dans  la  pre- 
mière moitié  du  yi'^  s.  C'est  un  signe  critique,  c'est  l'astérisque  ;  cL  Hier.i 
ep.  112,  19  (P.  L.,  22,  928);  Aug.,  ciu.  D.,  XVIIL  43.  Ausone  joue  sur  le 
double  sens  du  mot.  ^  Palaeographicum   [B.  Keil].  lia-iç,  dans  Hés.,  K),a- 

30  Ço|j.£vioç,  et  une  abréviation  régulière  de  ^affiXeûç,  appartenant  à  une  caté- 
gorie peu  nombreuse  (ANOC,  ANOY,  0C,  0Y,  0KOG),  elle-même  fort  rare, 
car  on  ne  la  retrouve  que  sur  des  monnaies  de  Smyrne. 

1^  3e  cahier.  Le  système  du  calendrier  officiel  de  Clisthènes  [Br.  Keil].  Ce 
système  repose  sur  une  année  moyenne,  intermédiaire  entre  l'année  solaire 

35  et  l'année  lunaire.  Le  sixième  discours  d'Antiphon  est  de  425.  Depuis 
deux  ans,  Gorgias enseignait  à  Athènes.  Aussi  était-il  déjà  démodé  et  repn^- 
senle  le  plus  haut  point  de  l'éloquence  attique  autochtone.  Trente  ans  après, 
cette  vieille  éloquence  aura  vécu.  De  même,  l'année  imaginée  par  le  doc- 
trinaire Clisthènes  sera  vite  oubliée  par  la  jeune  génération  (v.  le  premier 

40  cahier).  Elle  était  en  application  depuis  ;j03.  Nombreux  tableaux  de  con- 
coriJance.  ^  Le  ôz-j-zpoi;  >,ô-,'oî  de  s.  Luc  et  les  Actes  [A.  Gercke].  Les  Actes 
forment  deux  parties.  La  première  contient  des  faits  qui  relèvent  d'un  autre 
milieu  que  s.  Paul.  La  deuxième  n'est  pas  toujours  exacte  eu  ce  qui  concerne 
cet  apôtre  :  ou  lui  fait  faire  cinq  voyages  à  Jérusalem,  au  lieu  de  trois  ;  les 

45  discours  qui  lui  sont  attribués  ne  sont  pas  toujours  conformes  à  sun  esprit. 
D'autre  part,  l'attribution  à  s.  Luc  i)araît  peu  contestable  et  conduit  à  placer 
la  composition  de  l'œuvre  dans  l'entourage  de  s.  i'aul.  De  plus,  le  récit  des 
voyages  de  s.  Paul,  faits  à  la  première  personne  et  dans  le  plus  minutieux 
détail,  donne  l'impression  d'un  journal.  Certaines  contradictions  (XV.  23-29 

50  et  XXI,  25),  certains  oublis,  comme  celui  du  voyage  en  Arabie  (Gai.,  I.  17), 
ne  peuvent  être  dus  à  l'infidélité  de  mémoire  delà  vieillesse.  Dans  la  première 
partie,  le  récit  I,  3-14,  qui  paraît  concorder  presque  textuellement  avec 
relui  du  troisième  évangile,  ue  peut  cependant  pas  être  du  même  auteur  : 


HERMES.  45 

il  est  étonnant  que  Luc  ait  raconté  deux  fois  les  mômes  faits  ;  de  plus,  les 
quarante  jours  des  Actes,  I,  3,  sont  contredits  par  la  continuité  que  l'évan- 
géliste  suppose  entre  les  faits  de  XXIV,  1-50.    Enfin,  les  actes  sont  en 
contradiction  avec  Paul,  I  Cor.,  XV,  3,   et  Tévang.,  XXIV,  46-47.  Cp.  de 
même,  Luc,  XXIV,  46,  et  A.,  I,  4  ;  III,  16,  et  I,  4;  XXIV,  44  et  I,  16  ;  XVII,  5 
20  et  I,  67  (de  plus,  Mt.,  XXIV.  36).  L'auteur  des  Actes  est  donc  un  compi- 
lateur, souvent  peu  exact,  qui  a  eu  l'évangile  de  Luc  entre  les  main?.  Le 
récit  de  voyages,  qui  est  sûrement  l'œuvre  de  s.  Luc  et  était  une  partie  de 
son  osyTEpo;  /ôyoî,  a  été  inséré  par  lui  avec  d'autres  renseignements.  La 
préface  des  Actes  a  été  mutilée  après  le  v.  2,  pour  recevoir  un  récit  de  io 
l'ascension.  Le  l'édacteur  définitif  a  ainsi  procédé  partout,  supprimant  des 
parties  importantes  de  l'ouvrage  original,  pour  y  introduire  des  interpola- 
tions. L'évangile  primitif  de  Luc  est  de  75  ou  80;  le  5cÛT£poç  Xôyo;  peut  être 
de  80-90  et  ne  contenait  guère  que  des  faits  relatifs  à  s.  Paul.  Le  compila- 
teur des  Actes,  travaillant  sur  notre  texte  actuel  de  l'évangile  et  trahissant,  15 
par  ses  contre-sens  et  ses  idées  religieuses,  une  époque  plus  récente,  est  du 
II»  s.,  vers  120  ou  130.  If  La  tradition  des  .scriptorés  historiae  Augustae 
[H.  Dessaui.  Le  Bambergensis  est  une  ancienne  copie  du  Palatinus.  Des 
plis  du  parchemin,  en  rendant  le  texte  peu  lisible,  expliquent  quelques- 
unes  de  ses  fautes  ;  dans  d'autres  cas,  des  lettres  omises  ajoutées  en  sur-  20 
charge  dans  P,  ont  été  prises  comme  les  substituts  de  celles  au-dessus 
desquelles   elles  se  trouvaient  (histoa,  P,  avec  ''  ri  "  au-dessus  de  "  o  "  ; 
de  là  "  histria  "  B)  ;  des  omissions  correspondent  à  une  ligne  de  P  ou  sont 
la  fin  d'une  page  de  P  (M.  Ant.  ph.  10,  6,  senatoribus  —  iudicandum  ;  bas 
de  page  :  Alex.  63,  2  que  omnis  —  tristius).  B  ne  comble,  d'ailleurs,  aucune  25 
lacune  de  P.  Le  Palatinus  est  en  minuscule  carolingienne  ;  seul,  le  Bamb. 
est  en  anglo-saxonne.  —  Les  mss  de  la  Renaissance  sont  de  même  des 
copies  directes  ou  indirectes  de  P.  Le  ms  Vat.  5301,  qui  a  été  la  base  de 
l'édition  princepsest  une  copie  de  P  accompagnée  de  ses  notes  marginales 
et  interlinéaires,  ainsi  que  le  prouve  Prob.  24,  2  où  une  partie  de  la  note  a  30 
passé  dans  le  texte  ;  de  plus,  le  rétablissement  d'un  ordre  meilleur  dans  le 
Vat.  et  l'éd.  pr.  n'est  que  l'application  des  indications  d'un  possesseur  de 
P  au  xiye  s.  Une  démonstration  semblable  est  possible  pour  le  Vat.  1899  et 
le  Paris.  5807.  Le  Vat.  5301   est  peut-être  une  copie  du  Paris.  5816,  de 
Pétrarque,  d'où  il  aura  pris  la  note  caractéristique  :  "  sile!  oro  "  (Nolhac^  35 
p.  262).  Le  Palatinus  peut  être  passé  des  mains  de  Pétrarque  dans  celles 
de  Coluccio  Salutati.  Il  y  a  peu  de  conséquences  à  tirer  des  faits  qui  pré- 
cèdent pour  l'établissement  même    du    texte.  —   Les  excerpta  Palatina 
dépendent  aussi  de  P.  Seul.,  les  excerpta  de  Nicolas  de  Ciis  paraissent 
indépendants.  ^  Glanures  archéologiques  [G.  Robert],  Le  bas  relief  repré-  40 
sentant  Platon  au  milieu  de  ses  disciples,  acquis  par  le  Musée  de  Berlin, 
est  une  falsification  moderne.   —  L'inscription  d'Abercius.  Le  caractère 
syncrétique  attribué  par  G.  Ficker  au  culte  de  la  Mère  phrygienne,  dans  un 
lieu  si  proche  de  son  centre,  paraît  peu  vraisemblable  même  pour  une 
basse  époque.  L.  9,  ayvopiriYÛpou?  est  impossible  :  probablement  (ruvoSÎTa;  ;  45 
1.  8,  Nîdtêiv   est  une  glose  à  supprimer;  1.  10  :  IlaOXov  ï^mw  £Tto[xovJ.  Dans 
l'ensemble,  la   copie    de   l'hagiographe    produit   une   bonne   impression; 
mais,  1.10,  IlaGXûv  ^aajesv  est  une  tentative  de  lecture;  car  cette  ligne  n'a 
pas   été   seulement    gâtée   par  la    coupure  de  la  pierre  ;  à  une  époque 
ancienne,  elle    a    été   martelée   en   haine  de   s.  Paul.  Les   six   premiers  50 
vers  du  texte  total  devaient  être  gravés  sous  la  couronne,  sur  la  face  de 
gauche,  en  réalité  le  devant  du  monument.  Il  faut  remarquer  l'addition 
imprévue  et  postérieure  du  récit  du  voyage,  gravé  par  côté,  de  façon  à 


46  1804.    —  ALLEMAGNE. 

ce  que  deux  lignes  sont  nécessaires  pour  chaque  vers  ;  il  manque  aujour- 
d'hui, dans  nos  fragments,  4  vers  ou  8  lignes  dans  cette  partie.  Enfln, 
les  trois  derniers  vers  devaient  être  derrière,  où  ces  prescriptions  rela- 
tives à  rinviolabilité  de  la  sépulture  figurent  d'ordinaire.  Donc,  trois 
5  parties,  distinctes  même  matériellement  :  1—6,  7—19  {=  26  lignes),  20—22. 
Une  date  est  fournie  par  l'inscription  d'Alexandre,  fils  d'Antoine,  de 
210,  qui  n'a  copié  que  la  1"  et  la  3«  parties.  Cette  date  ne  fournit  de  termi- 
nus ante  quem  que  pour  ces  deux  textes.  Quant  à  la  vie,  elle  est  sortie  de 
l'inscripiion  ;    tout  ce  qu'elle  y  ajoute,  y  compris  l'épiscopat,  est  pure 

10  légende  ;  l'histoire  de  la  pierre  lancée  par  le  diable  repose  même  sur  un 
contresens  fait  sur  ).a6ç.  Hirschfeld  a  repris  ce  sens  dans  une  tout  autre 
interprétation,  la  pierre  de  Pessinoiite;  mais  le  rapport  avec  le  vers  précé- 
dent échappe.  Enfln,  la  plus  grande  difficulté  de  l'hypothèse  de  Ficker  est 
dans  la  réunion  de  Zeus  et  de  la  Mère  des  dieux  ;  une  phrase  oratoire  de 

15  Julien  n'est  pas  un  argument.  —  Nouvelles  preuves  que  Damophou  de 
Messine,  l'artiste  du  temps  de  Lycosura,  doit  être  rapporté  au  temps  d'Ha- 
drien. %  Contribution  à  l'histoire  des  Séleucides  [U.  Wilcken].  Inscr.  de 
Paphos,  dans  J.  of  Hell.  St.,  IX,  229  :  lettre  d'Antiochos  Grypos  à  Ptolé- 
mée  IX  Alexandre,  roi  de  Gypre,  très  importante  pour  l'histoire  de  Séleu- 

20  cie.  ^t  Mélanges.  Les  premières  phrases  des  Annales  de  Tacite  [C.BardtJ. 
Dans  ce  début,  comme  en  d'autres  cas,  Tacite  affecte  de  ne  pas  employer 
le  mot  propre,  qui  faisait  partie  de  sa  langue  de  tous  les  jours  et  lui 
paraissait  trop  vulgaire.  Au  contraire,  Horace,  qui  n'est  pas  un  homme 
d'État,  prétend  relever  le  style  de  ses  odes  par  des  expressions  que  nous 

2.")  sommes  tentés  de  qualifier  de  prosaïques,  mais  qui  sont  de  la  langue  des 
puissants.  La  marche  des  idées  est  difficile  à  démêler,  dans  ce  début,  â 
cause  de  l'extrême  concision:  d'abord,  la  constitution  monarchique,  où. 
chaque  homme  libre  n'a  pas  la  liberté  politique;  puis  la  constitution  l'épu- 
blicaine,  fondée  sur  la  collégialité  et  la  durée  annuelle  des  charges  ;  la  pre- 

30  mière  subit  une  interruption  par  la  création  de  magistrats  supérieurs  aux 
consuls  (dictature);  la  deuxième,  par  la  prolongation  de  pouvoirs  extraor- 
dinaires (Cinna  cos,  667-670).  Enfln,  le  régime  ordinaire  était  interrompu 
par  des  magistratures  égales  au  consulat  (décemvirs),  ou  par  des  magis- 
tratures inférieures  chargées  de  la  régence  (tribuns),  ou  par  un  pouvoir 

35  monarchique,  de  fait  et  non  formulé  (triumvirs),  ou  bien  formulé  dans  une 
loi  d'exception  (Sulla,  César).  Tf  La  constitution  de  Dracon  dans  Aristote 
[Th.  ThalheimJ.  Étude  de  la  composition  et  des  détails.  Le  texte  est  authen- 
tique. Il  Les  lils  de  Pisistrate  |J.  Toepffer].  Des  deux  vûOoi  de  Pisistrate, 
Hégistrate  devint  citoyen  athénien  sous  le  nom  de  Thessalos.  Il  n'en  fui 

40  pas  de  même  de  l'autre,  lophon,  dès  lors  négligé  par  l'histoire.  *[\  Firmicus 
Maternus  [Th.  Mommsen].  D'après  I,  v,  10  et  I,  i,  7;  I,  x,  15,  l'ouvrage  a  été 
composé  entre  le  17  juillet  334  et  le  22  mai  337.  D'autre  part,  le  dédicataire, 
Sollianus,  consul  en  3ou,  est  qualifié  de  consul  désigné  1,  i,  8.  Le  procon- 
sulat d'Afrique,  mentionné  dans  les  inscriptions,  appartient  au  règne  de 

45  Constantin  1.  Il  faut  donc  admettre  que  ce  prince,  en  envoyant  LoUianus 
en  Afrique,  lui  a  laissé  entrevoir  le  consulat  ordinaire,  et  cette  désigna- 
lion  officieuse  est  mentionnée  par  flatterie.  Il  peut  se  faire  que  le  passage 
vise  les  insignes  du  consulat.  Dans  II,  xxvii,  15,  il  ne  peut  être  question 
de  LoUianus,  puisque  les  détails  donnés  sur  son  curriculum  par  les  inscr. 

60  sont  contredits  par  ce  texte.  A  partir  de  la  fin  du  me  s.,  aucun  particulier 
ne  peut  être  plusieurs  lois  consul  ordinaire.  La  seule  exception  est  C.  Ceio- 
nius  Ruflus  Volusianus,  qui  fut  consul  sous  Maxence,  en  sept.  311,  puis, 
sous  Constantin,  en  314.  Ce  personnage,  probablement  correctorCampaniae 


HERMES.  47 

en  282-283   sous   Caria    (CIL.,   X,    1G55),    préfet  de   Rome  sous  Maxence 
(28  oct.  310  —  28  cet.  311),  puis,  sous  Constantin  (8  déc.  313  — 19  août  315), 
n'a  été  une  deuxième  fois  consul  ordinaire  que  par  manière  de  réhabilita- 
tion, probablement  à  cause  de  la  situation  de  l'Afrique,  où  Volusien  avait 
été  envoyé  par  Maxence  en  qualité  de  praefectus  praetorio  (Zos.,  II,  14;  s 
Vict.,  Caes.,  XL,  18);  aussi,  dans  deux  inscr.  (CIL.,  VI,  1140  et  1707),  ne 
rappelle-t-il  pas  le  premier  consulat  conféré  par  un  "  tyran  "  (en^eur  de 
Seeck,  Symm.,  p.  CLXXIV)  ;  c'est  plus  tard  qu'il  est  qualifié  de  bis  consul 
ordinaiius,  dans  l'inscr.  de  son  fils  (CIL.,  VI,  1708).  Celui-ci,  Ceionius  Ruflus 
Albinus,  cons.  ord.  en  335  (IGVR.,  I,  p.  40),  préfet  de  la  ville  (30  déc.  335  —  ** 
10  mars   337  ;  Chr.  min.,  p.  68  M.),  qualifié  de  philosophus,  probablement 
auteur  des  ouvrages  de  dialectique,  de  géométrie  et  de  musique  attribués 
à  un  Albinus  (T,-S.,  §407, 5)  grand  frère  du  dédicataire  du  decentum  metris 
de  Servius  (T.-S.,  §  431,  4),  convient  parfaitement  aux  détails  fournis  par 
F.    M.    L'ouvrage  de  Firmicus  se  place  donc   entre  le  30  déc.  335  et  le  ^5 
22  mai  337.  ^  Sur  les  écrits  médicaux  d'Aratus  [G.  Knaackj.  Dans  la  liste 
de  Suidas,  il  faut  lire  :  Sûvôsacç  çapjiaxwv,  ©yjptaxà,  'ETctxr.Seta.  ^  Hérodote 
VI,  126  [S.  J.  Warren!.  Ce  récit  concorde  avec  une  légende  du  32»  Jàtaka  ; 
c'est  un  svayamvaro.  L'anneau  de  Polycrate  de  même  a  son  parallèle  dans 
le  n"  288  de  la  même  collection,  Macchuddânajàtaica,  qui  est  le  germe  de  20 
l'histoire  connue  du  Sakuntalâ  de  Kâlidàsa.  î  ApoUonios  de  Rhodes  et  la 
fin  de  l'Odyssée  [Ed.  MeyerJ.   ApoUonios  considérait  '\i  297  comme  la  fin 
authentique  ;  de  même   peut-être  Zénodote.    1[   La    colonie    athénienne 
d'Astakos  [Gaetano  de  Sanctisl.  Dans  Diodore,  XIl,  34,  5  au  lieu  de  AETA- 
NON,  lire  ACTAKON,  cf.  Busolt,  l\  471.  25 

1[ï  4' cahier.  Le  territorium  legionis  [A.  Schiilten].  Le  camp  et  la  ville  sont 
incompatibles.  Il  y  avait  pour  le  territorium  legionis  une  législation  et  une 
administration  révélées  par  les  inscr.  Situation  des  canabae.  If  In  Firmi- 
cum  Sittelianum  emendationum  centuriae  duae  primae  [W.  Krollb;  Fr. 
Skutsch].  Il  y  a  d'assez  nombreuses  erreurs  dans  les  collations  et  les  cita-  30 
tious  des  anciennes  éditions.  Il  semble  que  le  de  errore  profanorum  reli- 
gionum  est  du  même  auteur,  à  en  juger  par  la  ressemblance  frappante  du 
style,  entre  autres  détails.  —Lacunes  certaines,  non  indiquées  par  S.  :  21, 
32  devant  regionis  (Italicae?);  20,  7  après  ceperanl  ;  67,  19  après  fuerit  (ter- 
tio loco  eril);  113,  32  après  fuerint  (aut);  148,  20  devant  stellae  (louis?);  156,  35 
19  après  Solis  ;  166,  13  devant  uitae  (breue,  avec  "  a  „)  ;  177,  5  :  (nulla  realia 
queant)  avec  "a„;  183,  2  après  Martem  (feratur  uel  ei);  188,  15  après 
praesertim,  après  genilufa  virgule;  210,  29  après  semper  (aflfectu?).  Ponc- 
tuation à  corriger  :  67,  19  virgule  après  ceteris;  76,  20  principalis  se  rat- 
tache aux  mots  précédents;  69,  8  ex...  omnibus  fait  partie  du  premier  cha-  40 
pitre;  13,  10  vellem...  respondeas,  quid...;  33,  27  cognoscunt,  unde;  35,  14 
virgule  devant  quem;  110,  8  :  denegat.  Si...  inuentus,  ipse...  quia  (avec 
"  V  „)  ipse. . .  Cf.  86,  16;  90,  Il  ;  91,  28;  130,  8-10;  143,  24;  144,  21  ;  214,  6  (où  la 
virgule  doit  être  après  est,  non  après  loco).  Assez  souvent,  l'abl.  plur.  en 
-bus  s'est  substitué  au  gén.  sg.  en  -is  :  33,  12  igni[bu]s;  36,  6  decernenli-  45 
[bu]s;  63,13  radiationis;  223,  7  humoris;  etc.  Un  certain  nombre  de  fautes 
sont  dues  à  des  abréviation.s  particulières  à  ce  texte,  encore  usitées  dans 
le  ms  de  Montpellier  :  merc,  mart.,  uen;  etc.  —  Double  série  de  correc- 
tions. H  Dates  de  quelques  inscr.  grecques  du  ii»  s.  avant  J.-G.  [E.  Preu- 
ner].  L'inscription  rhodienne,  n.  CCGIII  est  des  environs  de  180;  le  décret  50 
delphique  de  proxénies,  BCH.  V,  388,  n»  6,  a  été  rendu  entre  141  et  133; 
sur  des  listes  d'archontes  athéniens.  ^  Recherches  sur  l'histoire  du  deuxième 
triumvirat  [J.  Kromaier].  La  paix  de  Brindes  doit  être  placée  entre  la  fin 


48  1894.    —  ALLEMAGNE. 

d'août  40  et  la  première  moitié  d'octobre.  —  Le  départ  d'Antoine,  après  la 
paix  de  Miséne  est  au  plus  tôt  d'août  39.  —  La  prise  de  Jérusalem  par 
llérode  eut  lieu  en  juillet  37.  —  La  première  dotation  de  Cléopâtre  par 
Antoine  et  par  suite  son  acceptation  comme  épouse  légitime  est  du  com- 

5  mencement  de  36.  If  Les  éléments  de  la  table  de  Pcutinger  [0.  Giinlzj.  Le 
})remier  tracé  des  routes  est  de  130-176.  La  table  n'a  pas  de  rapport  avec  la 
carte  d'Agrippa.  La  carte  utilisée  reposait  sur  les  données  de  Ptolémée. 
Dès  lors,  la  table  doit  être  de  170  environ.  La  dernière  rédaction  est  du 
iv«  s.  ^  Socrate  donné  comme  poète  :  contribution  à  Texplication  du  Phé- 

10  don  [M.  Schanz].  Platon  n'énonce  aucun  fait  précis.  Les  vers  donnés  par 
Diogène  Laërce  ne  sont  pas  authentiques.  Le  récit  de  Platon  est  un  sym- 
bole et  vise  ses  mythes;  cf.  Apol.,  21  a.  f  Siris  [J.  Belochi.  Les  prétentions 
des  Athéniens  sur  Siris  reposent  sur  une  légende,  de  même  que  sa 
fondation  par  Golophon  ou  Rhodes.  C'était  une  colonie  de  Metaponte,  du 

15  vm«  ou  vu*'  s.  Siris  avait  à  sou  tour  fondé  Pyxus.  La  destruction  de  Siris 
est  de  530/520.  Elle  fut  rebâtie  au  milieu  du  v»  s.;  mais  elle  perdit  promptc- 
ment  son  indépendance  et  devint  le  port  de  la  ville  tarentine  d'IIéraclée. 
'il  Insertions  faites  après  coup  par  Tite  Live  dans  son  histoire  IW.  Soltauj. 
Dans  le  premier  livre,  elles  doivent  provenir  d'observations  faites  à  l'au- 

20  teur  par  ses  lecteurs.  Les  principales  sont  IV,  xx,  5-1 1  (op.  IV,  xxxii)  ;  VII, 
m,  5-8  (cp.  3);  IX,  XYii-xix  (cp.  Inde,  IX,  xx,  1,  qui  n'a  rien  à  voir  avec  le 
parallèle  entre  Alexandre  le  Grand  et  les  Romains;  c'est  la  transition  d'un 
consulat  à  un  autre;  V,  xxxiii;  VIII,  24;  X,  2.  Ces  trois  dernières  pro- 
viennent d'une  source  grecque.  Rapport  de  X,  n,  3  avec  Nepos.  ^1[  Mé- 

25  langes.  Sur  Firmicus  Maternus  [Th.  Mommsen].  Collation  du  Monacensis 
pour  23,  28-28,  18  S.  Prouve  que  l'édition  de  Sittl  doit  être  remplacée  à  bref 
délai.  ^  Senèque,  de  uita  beata  [R.  ReitzensleinJ.  XIII,  2  rétablir  le  dia- 
logue :  illud  dico  :  maie  audit,  infamis  est.  —  «  Et  inmerito.  »  —  hoc  scire 
etc.  XI,  2,  de  même  :  ...   aduersario  uictus?  —  «  Quicquid...  faciet  ».  — 

30  Age,  ...sit?—  «  Nihil,  iuquil,  ...  est.  »  —  Non  uides  iterum  ...  111,4  : 
nam  uoluptalibus  et  <doloribus  spretis>  pro  illis.  XIII,  3  :  excitaus 
animum  ;  <quae  extat,  corpori  adulatur  inuitauitque>  quae...  X,  2  : 
utique  enim  <  ut  superuacuas>  admittit...  temperantia  autem,  cum 
[uoluplates]  minuat...  X,  2  :  delicias  fluentis  doit  être  placéaprès  gauden- 

35  tem.  1,  3  :  exempla  nobis.  I,  5  :  in  quibus  eos  factos  esse  praetores,  quos 
fecere,  idem,  qui  fecere,  mirantur.  V,  I  :  pecorum  et  inanimalium.  Ponc- 
tuer VIII,  3  :  paratus,  arlifex;  VIII,  4:  porrexerit;  et  illorum;  XVI,  3  :  alii, 
adstricti  alii,  district!  quoque.  ^  Sur  né)>avo;[R.  Il^rzog].  Ajouter  aux  textes 
cités,  Hérondas,  IV,  90;  cp.  Verg.,  ^n.  IV,  484;  VI,  417  sqq.  ^  'Ofiovota  ;ï:. 

40  Weyman].  Description  d'une  représentation  de  cette  déesse,  dans  un  ser- 
mon de  Severianus  de  Gabala  publié  par  Papadopulos-Kerameus,  'AvâXcXTa 
'lep.,  I,  17,  18  sqq.  (n.  149  de  l'éd.  latine  de  Pierre  Chr^'sologue  dans  P.  L. 
de  Migne).  ^  Sur  l'inventaire  de  l'argenterie  d'Amphiaraos,  à  Orope  [G. 
KnaackJ.  nupr,v  est,  d'après  Galien  IV,  247  K,  une  poignée  du  xiSoç.  ^  OùXaf 

46  [P.  Stengel].  Il  y  entrait  du  sel.  \  Un  doublet  dans  Tite  Live  [W.  Soltau]. 
XXIII,  XLViii-XXIV,  xLi;  le  premier  récit  provient  des  Annales  maximi; 
le  deuxième,  plus  exact,  d'un  des  meilleurs  annalistes.  %  L'annaliste  Tubero 
[W.  Soltau].  C'est  Lucius;  Quintus  est  lejurisconsulte.  î  Surl'Agamemnon 
d'Eschyle  [F.  BlassJ.  Sur  4.30  et  467.  Paul  Lejay. 

50  Indogermanische  Forschungen.  Bd.  3  (1893).  Heft  1-2.  L'allongement 
vocalique  du  prétérit  [Christian  Bartholomae].  |  Etymologies  néo-grecques 
[Gustav  Meyer].  %  [Ernst  Windischj.Grec  arpaxéç.  Comparable  ù  v.  irlandais 
trét  ('  troupeau  »;  à  séparer  de  fftp(.')vvj(j.t.   —   Grec  vrfi-Ji,  comparable  à 


INDOGERMANISCHE   FORSCHUNGEN.  49 

gothique  nati.  f  Osque  eituns  [R.  Seymour  Gonway].  ZvetaieCf,  Inscr. 
It.  infer.  160-163  :  eituns  a  le  sens  de  cisiarii.  Les  inscriptions  en  ques- 
tion indiquent  le  chemin  des  stations  de  fiacres.  ^  Une  inscription  archaï- 
que de  Kerkyra  [Brugmann].  Elle  se  lit  ***jç  [xe  hiaaxo  :  hidaro  est  l'aoriste 
moyen  de  t'îw.  f  Ati/.Topoç  [Félix  Solmsen].  Mot  formé  comme  Siâ-êoXo;,  5tâ-  6 
Goyo;.  Le  sens   est  «  celui  qui  donne  ».  ^^  Ileft  3-^i.  La  question  de  Vl 
Christian  Bartholomae].  Combat  la  doctrine  de  Beghtel,  Haupipi^obleme, 
p.  380,  que   le  groupe  indo-éranien  aurait  eu  primitivement  r  et  /  aux 
mêmes  places  que  les  autres  langues  indo-européennes.  ^  Etymologies 
grecques  [Karl  Brugmann].  1.  lAOJtxa  désignait  primitivement  l'inspiration,  to 
2.  irptaiva    est  pour  *Tpi-aWa,  SpïvaÇ  pour  tpt-iva$.    ©ptvay.îr)  Vient  de  ôpîvaÇ  et 
n'a  rien  à  voir  avec  a^tpa.  Tptvaxp^a  est  dû  à  unç  étymologie  populaire.  3. 
r'vEixa.  Le  verbe  èveyx-  et  le  composé  pris  pour  un  simple  èv-Etx-  (cf.  dorien 
ccV.w)  se  sont  mêlés  de  bonne  heure  :  d'où  des  formes  comme  T,v£iYxa.  Mais 
ivEstxa  (Hésychius)  montre  que  le  sentiment  de  la  composition  de  èv-eix-  15 
n'était  pas  complètement  perdu. ^  Le  thème  démonstratif  latin  ol-  [Johannes 
von  Rozwadowski].  Le  latin  ollus  est  pour  *olnus.  Cf.  l'adverbe  olli 
(Paul  Fest.  1UG,0  M.),  qui  est  identique  au  vieux  bulgare  lani  (slave  *olnî) 
«  l'année  d'avant  ».  Le  même  élément  ol  se  retrouve  dans  uls  ultra  où 
r«  est  bref.  lUe  est  peut-être  pour  *is-le,  le  deuxième  élément  étant  20 
identique  à  la  particule  slave  le.  Puis  il  y  aurait  eu  mélange  avec  les 
formes  de  ollus.  La  même  particule  le  se  retrouve  dans  ue-l.  ^  Le  parfait 
latin  sedi  [K.  Brugmann].  L'e  long  du  latin  sedi  peut  s'expliquer  par 
sëzd-  (zend  hazd-)  ou  par  sëd-  (go th.  sêtu  ra).L'osque  prusikurenta 
sûrement  un  è  ancien  ;  mais  la  question  non  douteuse  pour  lëgi,  clëpi,  25 
etc.,  reste  ouverte   pour   sëdi.  ^^  Heft.  5.   L'origine  du   degré   allongé 
iWilhelm  Streilberg].  Par  ce  mot  (Dehnstufe)  S.  entend  les  formes  comme 
latin  pës  en  regard  de  tcôm,  pëdem  (degré  normal)  et  de  zend  fra-bd-a 
(degré  zéro).  Travail  étendu  (110  pages)  qu'on  ne  peut  résumer.  «|[^  Anzei- 
ger.  Heft  1.  K.  F.  Johansson,  Beilrdge  2ur  griechischen   Sprachkunde  [Félix  30 
Solmsen].  Contient  trois  mémoires  :  i"  sur  quelques  traces  du  type  nominal 
sanscrit  asrk,  asnas  en  grec  ;  2»  sur  le  parfait  grec  en  x;  3"  sur  quelques 
thèmes  en  n  du  grec.  Le  2"'  est  le  meilleur.  Il  est  à  regretter  que  l'auteur  ne 
soit  pas  plus  sévère  pour  beaucoup  de  ses  hypothèses,  f  F.  Hultsgh,   Die    ' 
pvzàhlenden  Zeilformcn  bei  Polybios  [J.  "Wackernagel].  Nombreux  matériaux  35 
d'où  il  résulte  que  sur  ce  point  de  la  syntaxe,  Polybe  ne  se  distingue  pas 
des  écrivains  de  l'époque  classique.  ^  O.  Froehde,  Die  Anfangsgriinde  der 
rOmischen  Grammatik  [R.  Thurneysen].  Sorte  d'index  très  riche  d'une  partie 
des  sujets  traités  par  les  grammairiens  latins,  avec  citation  in  extenso  des 
principaux  passages  et  de  leurs  sources  grecques.  |  C.   Zander,  De  lege  40 
vei-si/lcationis  lalinac  snmma  et  antiquissima  [F.   Skutoch].    Zander  maintien 
dans  ce  livre  le  point  de  vue  auquel  il  se  plaçait  dans  ses  *  Versus  italici  '. 
\\  Ileft  2.  Guilelmus  Schulze,  Quaesliones  epicae  [Félix  Solmsen].  Ce  livre, 
qui  a  pour  objet  l'étude  de  l'allongement  métrique  chez  les  épiques  grecs 
et  en  particulier  chez  Homère,  unit  la  science  philologique  à  la  méthode  45 
linguistique  la  plus  pénétrante  ;  il  est  riche  en  résultats  neufs  et  intéres- 
sants. Ç  A.   Skias,  llspl  xf,?  xpYjttxf,;  SiaXÉxTou  [A.  Tliumb].  Peu  de  choses 
nouvelles;  mais  beaucoup  de  zèle  dans  la  réunion  des  textes  et  des  essais 
d'interprétation,  et  aussi  des  travaux   linguistiques  sur  le  crétois.  1[  J. 
Krall,    Die    etruskischen  Mumienbinden   des   Agvamer   Nationalmiiseums   [F.  50 
Skutschj.  Ces  bandelettes  contiennent  environ  1200  mots  ;  la  transcription 
de  K.  est  faite  avec  le  plus  grand  soin.  Le  caractère  non  indo-européen  de 
l'étrusque  est  maintenant  tout  à  fait  hors  de  doute. If^ Heft  3.  Fr.  Mistbli, 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894,  XIX,  —  4. 


50  1894.   —   ALLEMAGNE. 

Characleristïk  dcr  hauptsàchlichsten  Typen  des  Sprachbaues[G.  V.  (1.  Gabelenlzj. 
Nouvelle  édition  de  l'ouvrage  de  Steinthal.  \  K.  Brugmann,  Gru7idriss  der 
vergleichenden  Grammalik.  Indices  K.  Brugmann].  Relevé  de  quelques  lapsus 
et  rectifications  de  détail.  ^  Berthold  Delbrugk,  Vergleichende  Syntax  de»' 
5  indogermanischen  Spi'achen.  1.  Theil  [Wilhelra  StreilbergJ.  Tout  en  louant 
cet  important  ouvrage,  S.  reproche  ;\  Fauteur  l'absence  de  bibliographie  et 
le  manque  de  sûreté  dans  beaucoup  de  cas.  1[  Ermenegildo  La.  TerZa, 
Modi  e  tetnpi  formatisi  sul  lema  del  perfetlo  nelle  lingue  indo-europee  e  special- 
niente  nel  anlico  indiano  ed  iranico,  nel  greco  e  nel  latino   [F.   Skutsch].    Rien 

10  de  nouveau.  1  N.  SjôSTRAND,  In  syntaxim  Draegerianam  notationes  nonnullae 
[Garl  Weyman].  Peut  rendre  des  services,  bien  que  se  rapportant  à  la  pre- 
mière édition  de  D.  1[  Encore  'indo-germanique'  [B.  Delbriick].  Se  rallie  à 
l'opinion  de  G.  Meyer  <  R.  des  Rev.,  18,  'M,  28. >  *** 

Jahrbuch  ùber  die   Fortschritte  der  Mathematik,  1893,   t.    XXII 

15  (pour  1890).  Courts  comptes  rendus  des  ouvrages  suivants  :  Vibnna, 
Bibliographie  espagnole  de  l'histoire  des  mathématiques.  ^  Teixhira,  Sur  les 
écrits  d^histoire  des  mathématiques  publiés  en  Portugal.  ^  SUTER,  Biliographisehe 
Nûtiz  ueber  die  mal/iem,atisch-historischen  Sludien  in  der  Schiveiz  [E.].  t  BOBYNIN, 
Umriss  der  Geschichte  der  Entwickelung  der  malhematischen  Wisscnschaften  im 

20  westlichen  Europa  waehrend  der  Période  der  Aneignung  der  arabischcn  Wissen- 
schaft  [  Wi.J.  \  DiGKSTEiN,  liibliographische  Notiz  ueber  die  historisch-mathe- 
malischen  Sludien  in  Polen  [Dn.j.  ^  RONSE  Ball,  A  history  of  the  sludij  of 
mathematies  at  Cambridge  [Lp.].  ^  Guenther,  Geschichte  des  malhematischen 
Unterrichts  îin  deutschen  Mitlelalter  [Lp.].  ^  HeiberG,  Beitraege  zur  Geschichte 

25  der  Mathematik  im  Mittelnlter  [Tn.].  ^  EtSENLOHR,  Ein  mathematisches  Hand- 
buch  der  altcn  Aegypter  |Tn.].  ^  BOBYNIN,  Sur  le  pi'océdé  employé  dans  le  papy- 
rus Rhind  pour  réduire  les  fractions  en  quantièmes  [E.].  %  Loria,  H  periodo 
aureo  délia  geometria  greca  [M.].  1  Rigcardi,  Saggio  di  una  bibliographia  Eu- 
clidea,  4*   partie   [Lp.].  ^  Wertheim,    Die  Aritlimetik  und  die  Schrift  ueber 

30  Pobjgonalzahlen  des  Diophantus  von  Alexandria  uebersetzt  [Tn.].  f  Stein- 
SGHNEIDER,  Ueber  die  malhematischen  IJandschriften  der  amphnianischen 
Sammlung  [E.].  ^  Steinsghneider,  Miscellen  zur  Geschichte  der  Mathematik 
[E.].  \  GURTZE,  Kommentar  zu  dem  2'ractatus  de  numeris  datis  des  Jordanus 
Nemorarius  [Tn.].  If  Larswitz,  Geschichte  der  Atomistik  im   Mittelnlter  [M.J. 

35  \  FiNK,  Kurzer  Abriss  einer  Geschichte  der  Elementarmalhematik  [Tn.].  ^ 
S^HQ'Sa.^Geschichlliche  Darstellung  der  Zahlen  unddersieben  ersten  Rechnungs- 
arten  [Tn.].  ^  Hammond,  Euclid  and  the  associative  law  [Lp.].  %  Mansion, 
Sur  les  postulats  et  les  axiomes  d'Euclide  [Mn.].  Soutient  l'authenticité  des 
six  postulats  et  neuf  axiomes.  \  Mansion,  Analyse  des  recherches  du  P.  Sac- 

40  chéri  sur  le  postulatum  d'Euclide  [Mn.].  %  RUDIO,  Das  Problem  von  der  Qua- 
dratur  des  Zirkels  [Tn.].  ^  GantOR,  Ueber  einige  Constructionem  vnn  Lionardo  da 
Vinci  [Tn.].  Kiel,  Geschichte  der  absnluten  Masseinheiten  [Tn.].  %  Wiedkmann, 
Zur  Geschichte  der  Brennspiegel  [Mh.].  f  Wiedemann,  Zur  Geschichte  der  Lehre 
vom  Sehen  [Mh.].  %    WlEDEMANN,    Ueber  das    Sehen   durch  eine  Kugel  bei  den 

45  Arabern  [Mh.  |.  ^  GUEHNE,  Abriss  der  Geschichte  der  Electricitaet  [Tn.].  f  WOLF, 
Handbuch  der  Astronomie ,  ihrer  Geschichte  und  Litleratur  [\i.].  \  Oppert,  Un 
annuaire  astronomique  chaldéen  utilisé  par  Ptolémée  [Tn.].  ^Plummer,  Theeclipse 
of  Thaïes  [Lp.].  A  eu  lieu  en  5So.  f  Lucas,  L^astronomie  à  Babylone  [Mu.],  f 
Krasmer,  De  Manilii  qui  fcrtur  aslronomicis.  ^  EnestrOBM,  Programme  d'un 

fiO  cours  universitaire  d'histoire  des  mathématiques  [E.J.  %  BOBYNiN,  Der  heutige 
Zustand  des  Unlerrichls  der  Geschichte  der  Mathematik  et  Programm  der  Vor- 
lesungen  ueber  Geschichte  der  Mathematik  an  der  Universilael  Moskow  [Wi.].  \ 
Oxford  «  pass  »  geomelry  et  WOODALL,  How  to  teach  geometry  [Lp.J.  Remar- 


JAHRBUCH   DES   DEUTSGHEN  ARCHXlOGISCHEN  INSTITUTS.         51 

ques  critiques  sur  les  éléments  d'Eiicllde  comme  livre  de  classe  en  An- 
gleterre,   tt  1894,  t.  XXIII    (pour    1891).    Courts    comptes    rendus    des 
ouvrages  suivants  :  FavarO,  Sopra  la  parte  fatta  alla  storia  in  un  disegno  di 
Bibliographia  délie  malemaliche  [Tn.].  f  BiERBNS  DE   Haan,  Bibliographie   de 
l'histoire   des  sciences   mathématiques  aux  Pays-Bas  |'E.].  \   SteinsCHNBIDER,  5 
Miscellen  ztir  Geschichte  der  Mathematik  [E.].  ^  Steinschneider,  Ueber  die  mathe- 
matischen  Handschriften  der  amplonianischen  Sammlung   fE.].    t   Adam,  The 
nuptial  niimher  of  Platon  [Tn.].  Le  nombre  si  discuté  de  Platon  est  3600  2.  ^ 
Apollonius  Pergaeus  éd.  Hbibero  I  [Tn.].  f  Cleomedes  éd.  Ziegler   [Tn.].  \ 
lamblichi  de  communi  mathematica  scientia  liber  éd.   Fbsta  [Tn.].  ^  CURTZB,  10 
Kommentar  zu  dem  Tractatus  de  7iumeris  datis  des  Jordanus  Nemorarius  [Tn.]. 
^   Adam,  Geschichte  des    Rcchnens   und  des  Bechenunterrichts   [    ].   f   Brill, 
Streifblicke  auf  die  Geschichte  der  Géométrie  [Un.].  \  Bilfinger,  Die  Sterntafeln 
den  aegyptischen  Koenigsgraebern  von  Bibân  el  Molûk  [Tn.].   f   LUGAS,    L'astro- 
nomie à  Babylone  [Mn.].  \  Simon,  Grundzuege  des  juedischen  Kalenders  [Tn.].  15 
^  LOGKYER,  On  some  points  in  the  early  history  of  astronomy  [Lp.].  *[\  Messe- 
DAGLIA,  Sulla  uranologia  omeriea  [Tn.].  ^  Briî,  Der  mathematische  Zahlbegriff' 
imd  seine  Entwickelungsformen  [My .].  Compte-rendu  détaillé;  important  aussi 
pour  la  linguistique  et  l'histoire.  ^  Bobynin,  Programme  des  cours  de   l'his- 
toire des  mathématiques  à  Vïiniversité  de  Moscou  [E.].  ^   Halstbd,  On  the   tea-  20 
ching  of  the  history  of  mathematics  in  the  Ûniversity  of  Texas  [E.].  ^  KrbnzLIN, 
Ueber  die  Vervendung  des  geschichtlichen  Eléments  im  physikalischen  Unlerrichte 
der  hoehren  Lehranstalten  |Lg.].  IIeiberg. 

Jahrbuch  des   kaiserlich  deutschen  Archâologischen  Instituts. 
Vol.  8.  4"«  livr.  Les  peintures  de  Polygnote  à  Delphes  [R.  Schone].  Étude  25 
de  30  p.,  S.  étudie  surtout  la  Nekyia.  1.  Il  est  bien  difficile  de  savoir 
quelque  chose  de  certain  sur  l'espace  que  "l'artiste  avait  à  remplir,  sur  ses 
procédés  techniques  et  sur  la  manière  dont  il  composait  :  les  stèles  funé- 
raires attiques  peintes  et  les  vases  peints  permettent  quelques  supposi- 
tions pour  son  coloris  et  sa  composition,  mais  nous  ne  pouvons  savoir  30 
exactement   ce  qu'était  l'art  de  P.  ;  2.  Pour  représenter  la  Nekyia,  P.  s'est 
inspiré  surtout.  d'Homère  ;  3.   Places  qu'occupaient  les  figures.  ^  Splanch- 
noptes  [M.  Mayer].  SirXâfX''»  ÔTttâv  est  une  expression  courante  qu'emploie 
déjà  Homère,  Od.  20,  252  :  elle  désignait  l'acte  que  nous  voyons  représenté 
sur  les  vases  peints,  de  tenir  les  entrailles  des  victimes,  au  moyen  d'une  35 
broche,  au  dessus  d'un  brasier  ;  on  ne  les  mangeait  pas,  on  les  goûtait  : 
le  splanchnoptes  était  celui  qui  s'acquittait  de  ces  fonctions.  Pline,  34,  79, 
81,  79  et  22.43,  parle  d'une  statue  de  bronze  de  l'époque  de  Périclès  repré- 
sentant cet  acte.   En  1888,  on  a  trouvé  dans  l'Olympieion  d'Athènes  une' 
statue  en  marbre  d'éphèbe,  dans  laquelle  il  faut  voir  un  splanchnoptes,  et  40 
qui  doit  être  une  copie  du  bronze  de  Périclès.  t  La  colonne  d'Arcadius  à 
Constantinople  [J.  Strzygov^ski].  Description  et  restitution  avec  fig.  dans  le 
texte,  de  cette  colonne,  élevée  par  Arcadius,  en  403,  sur  une  colline  du  nom 
de  Xeropholos  :  elle  était  surmontée  d'une  statue  d'Arcadius  placée  par  Théo- 
dose IL  En  740,  un  tremblement  de  terre  renversa  la  statue  et  la  colonne  elle-  -45 
même  s'écroula  en  1719.  Bas-reliefs  qui  la  décoraient.  Comparaison  avec  la 
■ÉK  colonne  de  Théodose  sur  le  Taurus.  W.Vol.  9,  1"  livr.  La  base  de  la  Némésis 
^B  deRhamnonte  [L.Pallat].  Restitution  d'après  les  fragments,  trouvés  en  1890, 
^B  des  Qgures  qui  ornaient  la  base  de  cette  statue  ;  elle  a  été  décrite  par 
^H  Paus.  1,  33,  7  et 8  :  étude  sur  le  style  des  figures;  elle  paraît  être  l'œuvre  so 
^H  non  de  Phidias,   mais  de  son  élève  Agorakritos.  ^  Date  des  inscriptions 
^H  d'artistes  rhodiens  [F.  Hiller  v.  Gaerlringen].  Texte  de  plusieurs  inscr. 
^^m  donnant  des  noms  d'artistes  et  embrassant  une  période  de  200  ans  ;  l'art 


52  1894.    —    ALLEMAGNE. 

rhodien  s'est  ressenti  vivement  des  circonstances  politiques.  Loewy  croyait 
pouvoir  placer  l'époque  la  plus  florissante  entre  le  tremblement  de  terre 
de  222  et  la   bataille  de   Pydna  en   108  ;  Ililler  montre    que   beaucoup 
d'artistes  vécurent  dans  la  première  moitié  du  i"  siècle  :Mithridate  exerça 
»  une  heureuse  influence,  tandis  que  le  romain  Cassius,  an  contraire,  donna 
le  coup  de  mort  à  l'art  rhodien  en  ^i3.  Tableau  des  artistes  aux  m",  ii«  et 
I"  siècles.  ^  Laocoon  [R.  Fôrster].  Description  d'un  fragment  de  vase  où 
l'on  voit  représenté  Laocoon;  il  provient  de  Cirencesler  (Dnrocornovium).  La 
gemme,  connue  par  une  empreinte  de  1529,  sur  laquelle  nous   voyons 
10  Laocoon,  n'est  pas  antique  comme  on  l'a  cru  ;  elle  date  du   xv«  siècle,  et 
ne  peut  pas  servir  pour  la  restauration  du  groupe  du  Vatican.  ^  Héraclès 
aux  jeux  fimèbres  de   Pelias  sur  le  coffre  de  Kypselos  [F.  Studniczka). 
Héraclès  est  représenté  assis  sur  un  trône,  derrière  lui  est  un  joueur  de 
flûte  vêtu  d'une  longue  robe,  que  Pausanias  a  pris  à  tort  pour  une  femme. 
i5  Hercule  est  là  pour  veiller  sur  la  stricte  observation  des  régies  des  jeux 
par  les  concurrents,   f  Une  frise   de  taureaux  mycénienne  [F.   Hauser]. 
Cette  frise,  reproduite  par  Perrot  et  Chipiez,  6,  p.  646,  est  au  Brit.  Mus., 
ce  n'est  pas  un  liou  qui  y  est  représenté,  comme  on  l'a  cru,  mais  un  tau- 
reau. ^^  2»  livr.  La  peinture  sur  vases  attiques  d'époque  récente  [0.  Milch- 
20  hôferj.  Cet  article  est  consacré  aux  arybailes  :  liste  des  principaux  d'après 
leur  date  :  influence  de  Polygnote.  ^  Le  groupe  central  du  fronton  est  du 
Parthénon  [J.  SixJ.  Le  vide  entre  Zeus  et  Athèjia  doit  être  rempli  par  une 
Nikè,  qui  s'avance  vers  Athèna  pour  la  couronner.  ^  Contributions  sur 
Olympie  [K.  Wernicke].  Article  de  27  p.  1.  Les  autels  d'Olympie  ;  2.  L'histoire 
25  de  l'Heraion.  ^  STvXâyyva  |P.  Stengel].  En  réponse  à  Mayer  <  cf.  pi.  haut. 
4elivr.  >.  S.  dit  qu'on  mangeait  les  entrailles  des  victimes,  ff  3»  livr.  Des  têtes 
du  groupe  de  lutteurs  florentin  [Botho  Graefl.  Ce  groupe  a  été  trouvé  sans 
têtes,  il  a  été  restauré  dans  les  temps  modernes,  mais  les , têtes  qu'on  a 
mises  sur  les  corps  ont  été  placées  comme  elles  n'auraient  jamais  dû 
30  l'être,  celle  du  lutteur  d'en  haut  est  une  copie  du  groupe  des  Niobides  21)3  ; 
on  ne  peut  pas  laisser  au  lutteur  d'en  dessous  la  tête  qu'on  lui  a  donnée, 
il  faut  la  remplacer  par  celle  du  lutteur  d'en  dessus  et  do; mer  à  celui-ci 
la  tête  de  l'autre  lutteur;  ce  groupe  paraît  être  du  4»  s.,  il  ne  se  ressent  pas 
encore  de  l'influence  de  Lysippe,  mais  on  y  sent  la  tradition  de  l'école  de 
35  Scopas.^  Contributions  sur  Olympie  [K.  Weinicke]  3,  La  Proedria  etl'Hella- 
nodikeon.  If  Sur  les  représentations  illustrées  des  tables  d'Ilion  [A.  Brii- 
ningT.  Ces  reliefs  de  petite  dimension  sont  loin  d'être  achevés  ;  on  y  voit 
des  scènes  tirées  de  la  légende  de  Troie,  d'après  1' "  llias  latina",  cette 
épopée  scolaire  du  le"-  siècle,  mais  on  sent  l'imitation  d'oeuvres  de  premier 
40  ordre.  Étude  détaillée  de  plusieurs  de  ces  reliefs,  f   Sur  les  Thespiades 
iW.  Klein].  D'après  les  mss,  Pline  3^^,  7,  mentionne  comme  élant  d'Euthy- 
crate  un  groupe  de  Thespiades  :  ce  mot  n'est  pas  dans  le  Bambergensis, 
mais  dans  tous  les  autres  mss.  \%  4»  liv.   Le  Praxitèle  de  Ghoricius  [R, 
Fôrster].  Gasa  a  été  une  ville   très   florissanie  sous   l'empereur  Zenon  et 
46  ses  successeurs  jusqu'à  Justinien  ;  parmi  les  hommes  qui  ont  fait  l'orne- 
ment de  cette  cité,  il  faut  citer  Ghoricius,  dont  F.  publie  un  exercice  litté- 
raire sur  Praxitèle  et  une  de  ses  statues  d'Aphrodite,  t   Contributions  sur 
Olympie  [K.  Wei'nicke]  4,  Le  Gymnase;  5,  l'hippodrome.  H  Sur  l'explication 
historique  des  sarcophages  de  Sidon  [F.  Studniczka].  1.  L'ordre  chronolo- 
BO  gique  des  sarcophages  au  point  de  vue  de  l'histoire  de  l'art  ;  a,  les  sarco- 
phages anthropoïdes  ;  b,  les  sarcophages  grecs  avec  couvercles  en  forme 
de  fronton  :  2,  L'ordre  chronologique  dans  lequel  les  sarcophages  ont  été 
déposés  :  3,  Les  posesseurs  sidoniens  des  sarcophages  ;  a,  preuves  tirées 


JAHRBÛCHER  (nEUE)   FUR  PHILOLOGIE   UND   PAEDAGOGIK.  53 

du  résultat  des  fouilles  ;  6,  rois  de  Sidon  qui  nous  sont  connus  par 
l'histoire,  les  inscr.  ou  les  médailles  :  h,  rapports  de  ces  sarcophages  avec 
leurs  possesseurs  sidoniens.  ^  Mithradate  6  Eupator  [F.  Winter].  Descrip- 
tion d'une  tête  en  marbre  du  Louvre,  qui  doit  représenter  ce  roi.  f  La 
P&eliuménè  de  Praxitèle  [\V.  Klein].  Description  d'une  statuelle  en  bronze  5 
qui  se  trouve  à  Gassel,  et  qui  n'est  qu'une  copie  de  la  Pseliuménè  de 
Praxitèle,  qui  était  vers  328  à  Constantinople,  et  qui  disparut  dans 
l'incendie  de  cette  ville  en  532.  ^  Le  début  des  chants  cypriens  [W.  Klein]. 
Représentation  figurée  de  cette  scène  sur  un  vase  peint.  Yi  Chaque  livr. 
de  cette  Revue  contient  en  outre,  sous  le  titre  d'Archaologischer  Anzeiger,  10 
nn  supplément;  en  voici  l'analyse.  Vol.  8,  V"»  livr.  Rapport  sur  les  travaux 
de  la  ReichlimesUommission  de  nov.  1892-93.  \  Acquisitions  du  Brit. 
Muséum  en  1892.  \  Antiquités  du  couvent  de  Neuburg,  près  d'Heidelberg, 
provenant  de  la  Grèce,  de  l'Italie  et  de  la  Sicile.  \\  Complément  à  des 
mémoires  publiés  par  l'Institut.  ^^  Vol.  9,  I"  livr.  \  Les  sarcophages  de  is 
Sidon  [F.  "Winterj.  Article  de  23  p.  Cette  nécropole  comprend  7  chambres 
funéraires,  contenant  17  sarcophages,  qui  avaient  été  très  anciennement  la 
proie  des  voleurs;  ils  ont  été  transportés  à  Constantinople;  ils  sont  du 
iv®  s.  Étude  sur  qqunsde  ces  sarcophages,  dont  les  reliefs  sont  admirables. 
^  Acquisitions  des  collections  d'antiques  en  Allemagne.  Dresde.  IfH  S™»  livr.  20 
L'enseignement  dans  les  gymnases  et  l'archéologie.  Yi  3»  livr.  Aspect 
ancien  des  ruines  de  Palmyre.  ^  Acquisitions  du  Berlin.  Antiquarium,  tH 
4»  livr.  Rapport  de  la  Reichlimeskommission  de  Nov.  93  à  Dec.  94.  %  Acqui- 
sitions du  Musée  de  Dresde,  du  Brit.  Muséum.  \  Masques  et  bustes  de 
momies  de  la  haute  Egypte.  1[  Fouilles  de  Sendschirli.  ^  L'enseignement  25 
dans  les  gymnases  et  l'archéologie.  ^  Compléments  à  des  mémoires  publiés 
par  l'Institut.  %  On  trouvera  aussi  dans  cette  Revue  des  bulletins  de 
l'Institut,  le  compte  rendu  des  séances  de  la  Berliner  Archâol.  Gesellschaft 
de  Nov.  93  à  Juillet  94,  et  du  Congrès  des  anthropologistes  à  Insbruck,  une 
liste  des  ouvrages  parus  sur  l'archéologie  et  qq.  articles  nécrologiques.        30 

A.  K. 
Jahrbùcher  (Neue)  fiir    Philologie  und  Paedagogik.  T.  148  et  149 
(1893).  I   Classische  Philologie.l*  liv.  Sur  le  Panégyrique d'Isocrate  [G.  Frie- 
drich]. La  guerre  de  Chypre  qui  a  commencé  en  391  ne  s'est  pas  terminée, 
comme  le  veut  Blass,  en  385  mais  en  381  ;  mais  le  P.  dans  son  ensemble  date  35 
déjà  de  385  384.  Seuls  les  §§  122-132,  (jui  contrastent  avec  le  reste,  doivent 
être  considérés  comme  une  addition  postérieure.  L'auteur  appuie  son  dire  sur 
une  étude  des  Hellenica,  dont  la  partie  II  3,  11-V  1,  36,  qui  forme  un  tout 
indépendant,  a  été  composée  probablement  en  384.  Or  il  est  manifeste  que 
Xénophou  a  utilisé  l'ouvrage  d'Isocrate,  qui  doit  donc  avoir  été  composé  40 
avant  les  Hellenica,  comme  le  prouvent  encore  la  comparaison  entre  les 
deux  écrits  et  les  relations  d'Isocrate  avec  Agésilas,  que  Blass  a  tort  de 
nier.  Dans  un  appendice  l'auteur  démontre  que  les  Hellenica  de  Callisthène 
qui  commencent  avec  l'année  387  font  suite,  non  pasàCratippos,  comme  le 
veut  Unger,  mais  précisément  à  cette  édition  particulière  de  la  2«  partie  45 
des  Hellenica  de  Xenophon.  If  Sur  Thucydide  [H.  v.  KleistJ.  Série  d'articles 
sur  le  livre  II  de  Thucydide  et  particulièrement  sur  l'Oraison  funèbre. 
L'auteur  s'élève  contre  certaines  corrections  de  Steup  et  donne  une  nou- 
velle division  du  discours  de  Périclès.  *i  Sur  la  topographie  d'Alexandrie 
[0.  Crusius].  1.  luliopoiis-Nikopolis.  Contre  l'assertion  de  Schwarz,  Crusius  bo 
conclut  à  l'identification  de  ces  deux  villes,  situées  à  qqs.  kilom.  d'Alexan- 
drie, t  Annonce    des    Araiea    d'E-    Maass  [F.    Susemihl].   Le   recenseur 
joue  presque  sans  réserve  l'ouvrage  de  Maass  divisé  en  11  parties,  dont  les 


54  1894.   —  ALLEMAGNE.  \ 

principales  sont  la  4e  «  de  Crate  Mallota  »,  la  7*  «  Eiidoxi  Gnidii  fragmenta  ex 
Hipparcho  conlecta  »  et  la  8*=  «  de  Coo  poetarum  sodalicio  ».  Ici  Susemihl  n'est 
pas  d'accord  avec  l'auteur;  Aratos  a  composé  son  poème,  non  à  Gos  pen- 
dant sa  jeunesse,  mais  à  Athènes  après  ôtre  entré  dans  la  secte  des  Stoï- 

5  ciens,  à  qui  le  prooemium  est  dédié.  ^  L'agression  de  M.  Lepidus  et  de 
M.  Brutus  contre  la  réforme  de  SuUa  [J.  FrankeJ.  Lepidus  n'a  commencé 
ses  entreprises  contre  la  constitution  de  SuUa  qu'après  la  mort  de  celui-ci. 
Sa  première  loi  démocratique  fut  une  lex  frumentaria.  A  la  révolte  des 
habitants  de  Faesula,  il  se  rendit  auprès  des  insurgés  et  marcha  contre 

10  Rome.  Cependant  le  Sénat  parvint  à  lui  faire  poser  les  armes,  fil  jurer  aux 
deux  consuls  qu'ils  ne  se  serviraient  pas  de  leurs  armées  l'un  contre 
l'autre  et  les  envoya  dans  leurs  provinces,  Lepidus  dans  la  Gaule  Narbon- 
naisc  et  Gatulus  en  Italie.  Lepidus  ayant  néanmoins  recommencé  la  guerre 
et  cherché  à  attaquer  Rome,  il  en  fut  repoussé  par  Gatulus.  Malgré  l'asser- 

16  tion  de  Florus,  Pompée  n'assistait  pas  à  ce  combat  mais  faisait  alors  une 
campagne  victorieuse  contre  Brutus  dans  la  vallée  du  Pô.  Lepidus  s'enfuit 
en  Sardaigne  et  y  mourut,  t  t)e  la  bidens  hoslia  [A.  Nehring].  Le  mouton 
ou  le  bœuf  bidens  est  celui  qui  a  changé  les  deux  iucisives  du  milieu  de 
la  mâchoire  inférieure  et  qui  a  atteint  un  âge  de  1  1/2  à  2  ans.  11  semble 

20  que  dans  l'antiquité  cette  période  était  un  peu  plus  tardive  que  de  nos 
jours.  A  cet  âge  la  chair  de  ces  bêtes  est  parliculièrement  bonne  à  manger. 
t  Sur  le  premier  et  le  second  livre  de  Quintilien  [M.  Kinderlin].  1,  4,  7  lire  : 
Non  enim  sincère  optumum  dicimus  aut  optimum.  I,  4,  14  quiu  fordeum 
faedosque  <pronuntiabant>  pro  aspiratione.  —I,  6,  6  ut  ne  ab  eodem 

25  exemple.  —  I,  6,  30  aliaque  quae  consuetudini  serviunt.  —  1,  6,  31  Aeolica 
ratione.  —  I,  6,  33  nam  idem  patres  sunt  <  nominati  :  sit  >  et  rex  reclor.  — 
I,  7,  27  ad  pinguem  sane  sonum  qu,  o  et  i  utebantur.  —  1,  8,  6  partes  pue- 
ris  elegeris.  —  II,  1,  4  adsumptis  tôt  rivorum  <lluviori]m>  que  viribus 
(conjecture  déjà  proposée  par  K.  en  1886).  —  II,  4, 11  discernent  <et>  dic- 

30  tione  facultas  conlinget,  auditione  judicium.  —  II,  4,  30  est  comiuunis 
locus.  —  II,  4,  33  accomodanda  (conjecture  proposée  par  K.  en  1886).  —  II, 
5,  4,  cujusque  eorum  verbi  praeleclione.  ^  Sur  Valère  Maxime  [T.  Stangl] 
VIII,  10,  2  in  scaenam  déferrent.  ^  Statiana  [V.  LundstromJ  Silv.  II,  4,  9 
non  soli  célèbrent  tua  funera  cygni.  —  III,  5,  93  laudem  lites  libertatemque 

35  Menandri. 

^^  2e  liv.  Descriptions  de  combats  antéhomériques  dans  l'Iliade  [H.  Kluge]. 
L'auteur  combat  la  tendance  à  ne  voir  dans  l'Iliade  et  l'Odyssée  qu'une  seule 
et  unique  civilisation  formant  un  tout  bien  délimité.  Il  cherche  la  preuve 
des  différents  degrés  de  culture  que  trahit  l'Iliade  dans  les  passages  où  les 

40  guerriers  apparaissent  l»  sans  cuirasse.  Nombre  de  passages  ne  s'ex- 
pliquent pas  autrement,  qu'il  s'agisse  de  combats  singuliers  onde  descrip- 
tions d'armures;  2»  avec  des  casques  du  vieux  style  mycénien,  c.-à-d.  ne 
protégeant  ni  le  cou,  ni  les  oreilles,  ni  les  joues  (cf.  le  casque  décrit  K  261 
avec  la  flg.  208  dans  Schliemann's  Ansgrabungcn  de  Schuchhardt);  3°,  mais 

45  rarement  sans  jambart.  ^  Sur  une  inscription  [M.  BenckerJ.  L'inscription 
GIG  III  u.  6738  révoquée  en  doute  par  Kaibel  se  trouve  au  Musée  Civico  â 
Bologne,  salle  6.  ^  La  légende  des  Dauaïdes  [W.  Schwarz].  Rejetant  l'expli- 
cation historique  ou  égyiilienne  des  égyptologues  et  l'explication  natura- 
liste  ou    argienné  des  mythologues  comme   Preller,   l'auteur  cherche  à 

50  démontrer  par  l'examen  des  noms,  géographiques  ou  noms  de  vaisseaux, 
que  la  légende  n'est  pas  un  mythe,  mais  une  sorte  d'épopée  commerciale, 
comme  celle  des  Argonautes.  Elle  est  d'origine  argienné  et  date  d'environ 
900.  Le  récit  d'Uy glu  170  diffère  esseutiellemeut  do  celui  d'ApoUodore  (H,  1,  5) 


JAHRBÛCHER  (NEUE)   FUR  PHILOLOGIE  UND  PAEDAGOGIK.  5b 

en  ce  qu'il  ne  contient  aucun  nom  géographique,  mais  des  noms  ou  bien 
empruntés  aux  légendes  les  plus  connues  et  aux  traditions  locales  ou  bien 
des  ijoms  étrangers.  Il  trahit  ainsi  une  origine  postérieure.  If  Sur  l'Odyssée 
fW.  l'ôkel].  Y-  269,  (i.iv  se  rapporte  au  chantre.  %  Annonce  de  la  Constitution 
de  Solon  dans  1"A0.  nol.  d'Aristote  par  Bruno  Keil  |F. Gauerj.  Le  recenseur  5 
conteste  à  l'auteur  qu'Aristote  se  soit  laissé  guider  par  une  idée  préconçue 
de  l'histoire  d'Athènes  et  qu'il  ait  choisi  ses  sources  d'après  cette  tendance. 
Keil  a  tort  de  croire  qu'Aristote  ait  honoré  en  Solon  un  aristocrate  modéré. 
La  lecture  attentive  de  la  ttoX.  prouve  le  contraire,  puisque  Solon  est  l'au- 
teur des  tribunaux  populaires.  La  vérité  est  que  Pseudo-Aristote  n'avait  lo 
aucune  conviction  politique  arrêtée.  Keil  n'a  pas  su  relever  certaines 
erreurs  au  ch.  10  —  comparé  à  Plut.,  Solon,  15,  dans  la  constitution  deDra- 
con  etc.  Son  livre  cependant  contient  nombre  de  remarques  intéressantes, 
notamment  sur  le  style  1[  Sur  l'Odyssée  [W.  PôkelJ.  p  30,  ep7E(Teat  signifie 
constamment  revenir.  ^  Sur  l'auteur  du  livre  de  mortibus  persecutorum  15 
[S.  BrandtJ.  Article  de  polémique  où  est  maintenue  l'opinion  de  l'auteur 
qui  se  refuse  à  attribuer  cet  ouvrage  à  Lactance.  I.  L'auteur  devait  vivre 
de  310  à  313  à  Nicomédie  et  Lactance  était  à  cette  époque  en  Gaule.  II.  Les 
Institutions  de  Lactance  ont  paru  en  308  ou  309,  l'epitome  cinq  ou  six  ans 
plus  tard,  les  mortes  à  la  tin  de  314  ou  au  commencement  de  315.  III.  Les  20 
Institutions  ont  été  publiées  en  Gaule,  t  Fragments  d'un  manuscrit 
d'extraits  de  Macrobe  et  de  Pline  fA.  Behr].  Découverte  de  dix  feuilles  de 
parchemin  dans  les  archives  de  Cologne  (xi»  s.)  Les  extraits  de  Pline  sont 
à  peu  près  les  mêmes  que  dans  les  manuscrits  étudiés  par  Riick  (pro- 
gramme du  Ludwigs-gymnasium  à  Munich,  1888).  Us  présentent  une  23 
parenté  étroite  avec  le  ms.  S.  Dans  son  état  primitif  le  ms  devait  renfermer 
tout  le  commentaire  de  Macrobe  sur  le  Songe  de  Scipion.  t  Sur  la  traduc- 
tion de  l'Enéide  de  Schiller  [M.  Rubensohn].  Contre-sens  de  Schiller  dans 
la  première  édition  de  II,  174  et  suiv.  ^  Poésie  grecque  de  Nauck  adressée 
à  "W.  Pokel  dans  l'année  1852-53.  3o 

^%  30  liv.  TTrEpctoou  y.a-j'  'A&r,voY£vou<;  [F.  BlassJ.  Étude  du  premier  des  deux 
discours  d'Hypéride  contre  Athénogène,  découvert  récemment  sur  un 
papyrus  égyptien  par  Hevillout.  Le  discours  date  des  premières  années 
après  330.  Suit  le  texte  avec  quelques  annotations.  ^  Sur  l'Anabase  de 
Xénophon  [E.  liasse].  IV,  3.  10,  lisez  8ùo  veavfdxot.  f  Le  duel  dans  Polybe  3S 
[E.  Hasse].  Aûo  sert  de  génitif  et  datif,  ôysïv  de  génitif  seul,  pour  le  datif 
ôuffiv.  La  forme  à[Xïioïv  est  plus  fréquente,  t  Annonce  de  G.  Jorio,  Manus- 
crits inconnus  de  la  bibliothèque  de  Naples,  fasc.  I  [F.  Reuss].  Ce  premier 
fascicule  contient  le  ms.  des  Ilellenika  (X),  (commencement  du  xv«  s.), 
appartenant  à  la  classe  II,  représentée  par  G  et  F.  X  se  rattache  à  cette  ^o 
dernière  famille.  Il  n'a  pas  la  hante  valeur  que  Jorio  lui  attribue.  Suit  la 
critique  des  passages  suivants  :  I  1,31,  -4,13,  6,17,  21,  7,14,  II  3,  10  34,  III  4, 
2.  8,  5,  IV  2,10,  3,21.  8,15,  V,  1,35,  VI  1,12.  %  La  fondation  de  Tarente 
iJ.  Geffcken].  Des  deux  récits  relatifs  à  la  fondation  de  Tarente,  celui 
d'Antiochos  (Strabon,  278)  et  celui  d'Ephoros  (Strabon,  279),  le  premier  seul  45 
mérite  notre  attention  et  encore  non  sans  réserve.  La  fondation  de  Tarente 
est  en  relatioii  directe  avec  la  migration  dorienne,  sur  laquelle  ont  écrit 
récemment  Beloch  et  Wilamowitz,  le  premier  à  un  point  de  vue  négatif,  le 
second  à  un  point  de  vue  plus  positif.  Geffcken,  après  Wilamowitz,  estime 
que  la  tradition  bien  comprise  peut  servir  à  l'histoire.  Selon  lui,  la  migra-  50 
tion  des  Doriens  conquit  d'abord  Crète,  de  là  envahit  le  Péloponnèse  par 
le  sud,  et  c'est  la  population  achéenne  soumise  —  les  Ilapâcviat  d'Antio- 
chos —  qui  alla  fonder  Tarente.  1[  Sur  la  Politique  d'Aristote  [F.  Suse- 


56  1894.    —   ALLEMAGNE. 

luihl].  Réponse  à  Dummler  au  sujet  du  passage  H,  8,  1267  J^.  ^  Sur  Piaule 
J.  Lange  et  A.  Fleckeisen].  Perse  140  :  <ut>  nnmquan  hercle  hodie  hic 
prius  edis,  ne  frustra  sis.  —  Menechmes  88<i  suis  vinciri  decet  apud  mensam 
plenam  :  ita  homini  rostrum  deliges.  Captifs  912  <ita  jam>  quasi  lupus 

■;  esuris  metui  ne  in  me  etc.  Tri.  822  reducem  reddunt.  Captifs  922  quam 
te  tuo  patri  <nunc>  reducem  reddiderunt.  H.  fait  observer  que  reddux 
n'est  pas  latin  et  que  redux  vient  de  redeo  et  non  de  reduco,  mais  il  pré- 
fère pour  Capt.  922  la  leçon  de  Brix.  Il  maintient  sa  propre  leçon  pour 
Rudens  909.  %  Sur  le  Phormion  de  Térence  [A.  Fleckeisen].  368,  lire  :  abin 

10  hinc  in  crucem  ?  If  Aute  annos,  il  y  a  des  années  [G.  F.  W.  Millier].  Les 
expressions  ante  annos,  post  annis,  conlinuis  annis,  etc.,  peuvent  être 
employées  sans  adjectif  numéral.  %  Sur  l'auteur  du  livre  de  mortibus  per- 
secutorum  [S.  Brandi].  (Suite  et  fin,  voir  p.  53,  15),  IV.  La  langue  du  de 
mortibus  est  absolument  différente  de  celle  de  Lactance  et  les  expressions 

15  identiques  peuvent  s'expliquer  par  des  réminiscences  de  la  part  de 
l'auteur  des  "  mortes  ".  V.  Le  Donalus  auquel  est  dédié  le  de  mortibus  n'est 
pas  le  même  que  celui  auquel  est  dédié  le  de  ira  dei.  VI.  Le  caractère 
moral  de  Lactance  ne  se  retrouve  pas  dans  le  mortibus,  qui  est  un  pam- 
phlet inspiré  par  le  fanatisme.   Lactance   a  l'habitude  de  faire  allusion  à 

20  ses  œuvres  antérieures  :  nous  n'en  trouvons  aucune  dans  le  mortibus. 
VII.  Cet  ouvrage  a  dû  être  attribué  à  Lactance  de  très  bonne  heure.  Il 
devait  avoir  paru  sans  nom  d'auteur  ou  sous  le  nom  de  Lucius  Caecilius, 
comme  l'indique  un  manuscrit.  ^  Sur  l'IIorlensius  de  Cicéron  [T.  Stangei;. 
Dans  le  fragment  99  de  C.  P.  W.  Millier,  Gic.  Scr.,  IV,  3.  p.  326,  lire  :  vidcre 

25  acute. 

lît  4»  et 5*  livr.  L'inscription  des  intérêts  de  l'olymp.,  88,3—89,2  [G.  Unger!. 
L'inscription  attique  CIA  I  273,  où  sont  calculés  les  intérêts  dus  par  l'État 
pour  les  sommes  empruntées  aux  temples,  d'Athéna  Polias,  entre  autres, 
sert  de  bfise  à  nos  connaissances  du  calendrier  attique.  Bôckh  (Kl.  Schr., 

30  VI,  89  et  211)  a  démontré  que  de  l'ol.  88,3=426/5  à  l'ol.  89,2=423/2  il  s'est 
écoulé  1448  jours,  soit  355,  354,  384,  355.  Kubicki  (Pr.  Ratibor,  1888)  arrive 
au  chiffre  de  146'4.  Cette  dllférence  entre  les  deux  données,  toutes  deux 
également  correctes,  s'explique  par  le  fait  que  l^s  quatre  années  n'ont 
pas  dans  l'une  et  l'autre  le  même  terme.  1448  correspond  aux  quatre  années 

3b  archonlales  ;  1464,  par  contre,  s'étend  jusqu'au  17»  Ilekatombaïon  ol.  89,3, 
commencement  d'une  nouvelle  année  d'intérêts,  soit  d'une  Panathénée  à 
l'autre.  —  L'auteur  étudie  ensuite  l'inscription  par  rapport  aux  intérêts  à 
payer,  et  cela  année  par  année  et  même  prytanie  par  prytanie.  ^  Sur 
l'Anabase  de  Xénophon  [W.  Bôhme],  I,  4, 13.  Usez  çpoupapxfa;  et  non  çpo-jpia. 

40  f  Jugements  des  prosateurs  grecs  classiques  sur  la  situation  de  la  femme 
[Th.  Matthias].  L'article  fait  suite  à  une  dissertation  de  l'auteur  (Zur  Stel- 
lung  der  griechischen  Frau  in  der  classischen  Zeit,  Zittaii  1893),  où  il 
démontrait  par  l'étude  de  passages  tirés  des  poètes  classiques  grecs  que  la 
position  de  la  femme  en  Grèce  était  beaucoup  plus  favorable  qu'on  ne  lo 

45  croit  généralement.  L'examen  des  prosateurs  (Hérodote,  passim,  Xénophon 
(Banquet,  Économique,  Cyropédie),  Platon  (Les  Lois,  Phédon,  Banquet), 
Aristole  (Politique,  Nicom.  Eth.),  les  Orateurs  (Isocrate,  Ilypéride,  Isée, 
Démoslhène,  Lycurgue)  aboutit  à  la  même  conclusion.  %  I, 'ordre  des 
tragédies  dans    la    Prométhie  d'Eschyle    [E.   Busslcrj.    Contrairement   à 

50  Westphal  et  Wecklein,  Pauleiir,  reprenant  l'opinion  de  Wulcker,  aoulient 
que  l'ordn;  dos  tragédies  doit  avoir  olc  :  1.  Pr.  IIjp^ôpoç  (la  faute)  2.  Pr. 
ûeuixojTr,;  (le  châtiment)  3.  Pr.  )>-jd(i£voç  (lii  réconciliation).  Les  motifs 
sont   tirés  de   l'examen  des  iiassagcs  du  SeTiAonr,;   et  des  fragments  des 


JAHRBÛCHER  (nEUE)   FUR   PHILOLOGIE  UND   PAEDAGOGIK.  57 

deux  autres,  t  Sur  le  Philèbe  de  Platon  [O.  Apeltl.  Examen  de  16  pas- 
sages  du    Philèbe.    ^   Remarques   critiques  sur   l'histoire    de    Timoléon 
[Gh.  Claseu]  (voir  1886  et  1888).  Étude  de  l'époque,  des  causes  et  des  clauses 
du  traité  de  paix  conclu  entre  Timoléon  et  les  Carthaginois,  que  rapportent 
Diodore  (16,  82)  et  Plutarque  (Tim.,  c.  34).  Si  le  récit   de  Diodore  l'em-  5 
porte  sur  son  concurrent,  il  le  doit  non  seulement  à  Timée,  source  com- 
mune aux  deux  historiens,  mais  aussi  à  Théopompe,  inconnu  à  Phitarque. 
Timoléon  n'est  point  ce  noble  et  grand  caractère,  cette  ligure  idéale  que  Timée 
s'est  plu  à  embellir.  Sa  mission  historique  a  été  de  maintenir  l'influence 
de  la  culture  grecque  contre  l'envahissement  du  sémitisme  carthaginois  io 
%  Sur  la  cosmogonie  des  Stoïciens  [A.  Habler].  A  propos  du  passage  II,  6  de 
Gléomède  le  Stoïcien,  donné  exactement  dans  les  mss.  M  L  et  mal  repro- 
duit par  la  Vulgate,  l'auteur  rappelle  la  théorie  stoïcienne  de  la  formation 
des  éléments  en  4  cercles  concentriques,  terre,  eau,  air  et  éther,  allant  du 
centre  à  la  circonférence.  Il  ne  saurait  donc  être  question  du  ciel  comme  15 
limite  de  l'éther,  qui  ne  touche  qu'à  l'air  d'un  côté  et  au  vide  de  l'autre. 
H  Juliopolis  et  Nikopolis  [W,  Schwarz]   <cf.  R.  d.  R.17,96,  22>  Maintient 
contre    Crusius   qu'on  ne  peut  identifier  Juliopolis  avec    Nikopolis.  La 
distance  jusqu'à  Alexandrie,  le  nom  de   la  ville,  son  peu    d'importance 
parlent  contre  cette  identification.  Juliopolis  n'a  jamais  été  (ju'un  petit  20 
port  fluvial  d'Alexandrie.  ^  La  série  des  épîtres  d'Horace  du  premier  livre 
et  les  relations  entre  Horace  et  Mécènes  à  partir  de  l'an  21  [Th.  Oesterlen]. 
Horace  a  écrit  en  l'an  23  les  lettres  13,  4,  2,  5,  6,  en  l'an  22  les  lettres  19, 
17,  14,  16,  en  l'an  21  les  lettres  9,  7,  10,  3,  15,  en  l'an  20  les  lettres  20, 11,  8, 
18,12,  1.  La  crise  qui  avait  éclaté  entre  Horace  et  Mécènes  en  21   par  25 
l'absence  prolongée  du  premier(7)    n'était  pas  complètement  finie  à  la 
publication  des  épîtres  et  nous  en  retrouvons  des  échos  dans  la  dédicace. 
Nous  ne  savons  pas  si  la  crise  a  eu  un  dénouement.  Une   seule  ode  du 
iv«  livre  parle  de  lui;  c'est  la  onzième  qui  ne  nous  apprend  rien  de  certain,  t 
Sur  le  Philèbe  de  Platon  [0.  ApeltJ  49»  lisez  :  t£(xv(>[j.£vov.  ^  Les  ports  de  30 
Garthage    [R.    Oehlerl.  Article    de    polémique    contre    Cecil  Torr   (Clas- 
sical  Review  1891,  V,  6,  280-284)  qui  prétend  que  les  ports  de  Garthage 
ne  sont  point  identiques  avec  les  étangs  au  S.  de  la  colline  de  Saint- 
Louis;  mais  que  le  kothon  était  construit  en  pleine  mer  dans  le  voisinage 
de  la  langue  de  terre  qui  sépare  la  mer  du  lac  de  Tunis.  L'étude  du  texte  35 
d'Appien  et  des  lieux  prouve  :  \°  que  les  deux  étangs,  en  question  sont 
les  restes  du  port  militaire  composé  de  deux  parties;  celle  du  N.  était 
ronde,  celle  du  S.  rectangulaire;  l'entrée  primitive  était  sur  le  côté  méri- 
dional de  la  partie  rectangulaire  ;  celle  qui  fut  creusée  plus  tard  était  sur 
le  côté  oriental  de  la  partie  ronde  ;  au  milieu  de  celle-ci  était  une  île  égale-  40 
ment  ronde,  reliée  au  continent  par  une  digue  ;  2°  qu'au  sud  de  la  partie 
rectangulaire  était  le  port  extérieur,  formé  par  deux  môles  et  destiné  aux 
vaisseaux    marchands;  3°  qu'entre   les  deux  môles  se  trouvait   l'entrée 
commune  aux  deux  ports;  4»  que  les  règles  de  tous  ces  travaux  étaient 
très  reconnaissables  du  temps  de  Falbe  (1833);  en  revanche  on  ne  peut  45 
déterminer  la  digue  de  Scipion.  f  Sur  l'Hautontimorunienos  de  Térence 
[Fleckeisen],  v.  937,   lisez  ;  quid  dotis  se  dixisse  dicam  filio?  If  Sur  les 
métamorphoses  d'Ovide  [0.  Stangej,  X,  183,  lisez  :  at  illum  Dura  reper- 
cussum  subjecit  in  aëra  tellus  In  vultusque,  Hyacinthe,  lues.  XV,  364delec- 
tos  (ou  i  lectos)  macta,  mactatos  obrue  tauros.VII,  836  victorqueper  auras.  50 
%  Sur  les  manuscrits  de  Lucain  [C.   Hosius].  Etude  comparative  du  Vos- 
siauus  I  et  du  Montepessulanus  auquel  l'auteur  donne  hautement  la  pré- 
férence, malgré  la  négligence  avec  laquelle  il  a  été  écrit  et  l'obscurité  de 


58  1894.    —   ALLEMAGNE. 

plusieurs  passages.  Examen  de  120  vers  qui  offrent  des  difficultés.  Sur  ce 
nombre  la  leçon  de  M  est  préférable  dans  60  passages,  celle  deV.  dans  20. 
^  Sur  TAgricola  de  Tacite  [K.  Hachtmann].  Chap.  9,  lisez  :  amaritiem  ou 
amaritiam  au  lieu  de  avaritiam.  %  Sur  le  De  bello  gallico  de  César  |  J.  Lange]. 

H  VII,  78,  au  lieu  deexperlantur,  lisez  experi<enda  arbitr>antur.  VIII,  24,  2. 
Supprimez  cogitabant.  I.  41,  1,  lisez  inlata  au  lieu  de  innata.  III,  17,  2  lisez 
equitatum  au  lieu  de  exercitum.  III,  23,  3  lisez  auxilia  equitesque  arces- 
suntur  au  lieu  de  auxilia  ducesque  arcessuntur  et  alacritate  au  lieu  de 
auctoritale.    III,  21,   3  ajoutez  imperatur  devant  faciunt.  f  Des  sources 

10  pour  l'histoire  des  campagnes  de  Julien  contre  les  Germains  [W.  Koch]. 
Ammien  a  utilisé  un  écrit  perdu  de  Julien  sur  la  bataille  de  Strasbourg 
contrôles  AUemans  ;  Libanius  s'est,  servi  de  ce  même  écrit  ainsi  que  des 
autres  écrits  de  Julien  de  l'année  361  et  d'Oreibasios  ;  Zosime  a  puisé  dans 
ces  écrits  de  Tannée  361  et  dans  Oreibasios  (par  l'intermédiaire  d'Eunapios). 

16  11  y  avait  enfm  une  quatrième  source  qui  a  fourni  des  renseignements  à 

Ammien  et  à  Libanius.  Ce  ne  peut  être  que  Julien  ou  Magnus  Carrenus. 

t1[  6»  liv.  Monceaux  de  pierre  servant  de  monuments  de  malédiction, 

autels  d'Hormès  et  tertres   sépulcraux  en  Grèce  |B.   Schmidt].  Il   existe 

actuellement  dans  toute  la  Grèce  une  coutume  singulière  qui  consiste  à 

20  maudire  un  criminel  d'Etat  en  jetant  une  pierre  de  côté,  de  préférence 
dans  les  carrefours,  de  façon  à  en  former  un  monceau  appelé  àvàOena.  Cette 
coutume,  qui,  à  l'origine,  est  le  symbole  d'une  véritable  lapidation  et  par 
laquelle  on  voulait  remettre  le  plus  tôt  possible  le  criminel  entre  les 
mains  de  la  justice  divine,  existait  aussi  dans  l'ancienne   Grèce.  On  peut 

2s  rapprocher  ces  trophées  de  malédiction  des  tp\mia.  ou  É'pfjiay.eç,  autels 
d'Hermès,  qui  n'en  sont  en  quelque  sorte  que  le  développement,  comme 
le  témoignent  3  passages  de  Pausanias  assez  probants.  Même  la  coutume 
de  jeter  des  pierres  sur  les  tombeaux  d'hommes  morts  de  mort  violente 
descend  de  ces  monuments  de  malédiction  et  non  l'inverse,  comme  le  pré- 

30  tend  Liebrecht.  (Zur  Volkskunde,  Heilbronn  1879).  ^f  Theognidea  [R.  Pepp- 
miillerl.  I.  Loin  de  séparer  les  vers  79-83  de  83-86,  comme  le  fait  Lucas,  il 
faut  y  ajouter  encore  le  distique  précédent  pour  en  former  une  élégie.  II, 
V,  179  et  180,  il  faut  lire  y^p-f^  toi  ôijlw;  et  placer  ces  deux  vers  entre  176  et 
177.  III.  Les  vers  327  et  328  et  897-900  doivent  se  suivre,  mais  avec  la  cor- 

35  rection  au  328»  de  lUlovai.  «pépetv  en  èeéXouff'  âcpopôjv.  IV.  1103-1104  doivent  être 
reliés  à  541  et  !J42,'en  corrigeant  oXéirr,  pour  ô'aeo-sv.  ^  Sur  le  vers  586  dus 
Oiseaux  d'Aristophane  [R.  llelmj.  Maintien  pur  et  simple  du  texte  avec 
explication.  %  Sur  le  Gorgias  de  Platon  [P.  Meyer].  484»  Ypàtx|j,a-[:a  a  le  sens 
de  formules  magiques  écrites.  ^  Sur  le  roman  grec  [G.  Thiele).  L'auteur 

40  maintient  contre  E.  Rohde  son  explication  du  passage  de  Cicéron,  de  inv. 
I,  10,  27  relatif  aux  3  genres  de  récit  et  affirme  que  Cicéron  et  Cornificius 
ont  puisé  tous  deux  à  une  source  anonyme  commune.  ^[  Liste  des  manus- 
crits d'Oppien  de  Cilicie  [R.  Vâril.  En  tout  43,  dont  le  plus  important  est 
le  G.  Ambrosianus  G.  222  (xiii*  s.).  If  Sur  Manilius  [Th.  Breiter^.  Observa- 
is lions  et  conjectures  sur  diverses  leçons  du  ms.  de  la  Bibliothèque  nationale 
de  Madrid.  <[[  De  deux  lettres  de  Cicéron  à  G.  Trebonius  [W.  Sternkopf].  La 
lettre  XV,  20  doit  avoir  été  écrite  de  Rome  à  la  fm  de  l'année  708  ou  au 
commencement  de  l'année  709;  La  lettre  XV,  21  quelques  jours  auparavant 
de  la  campagne.  A  ce  moment  Trebonius  venait  de  partir  pour  l'Espagne,  f 

50  Sur  Plaute  [J.  Lange].  Stichusv.  145  Optume  doit  être  mis  dans  la  bouche 
de  Panegyris. 

Ift  7»  liv.  Idée  et  mission  de  la  littérature  [0.  Froehde].  L'auteur  critique  la 
conceplion  de  la  philologie  de  F.  A.  Wolf  et  lui  reproche  de  n'être  pas 


JAHRBÙGHER  (nEUE)   FUR   PHILOLOGIE   UND   PAEDAGOGIK.  59 

systématique  ;  l'unité  de  but  lui  fait  défaut.  Bockh  a  fait  un  pas  de  plus 
en  faisant  de  la  philologie  la  «  science  du  connu  »,  c.-à-d.  de  l'ensemble 
des  produits  de  l'esprit  humain,  et  en  l'identifiant  ainsi  avec  l'histoire  dans 
l'acception  la  plus  large  du  mot.  Cependant  lui  aussi  a  fait  erreur,  en  ne 
faisant  de  la  critique  et  de  l'herméneutique  que  la  critique  littéraire  dans  6 
le  sens  moderne  du  mot.  La  liitérulure,  en  tant  que  science,  embrasse  les 
produits  de  l'esprit  humain  de  tous  les  peuples  et  de  tous  les  temps,  pro- 
duits saisissables  par  l'écriture.  Sa  mission  est  de  connaître  l'essence  de  la 
littérature,  c.-à-d.  des  conditions  dans  lesquelles  est  née  une  œuvre  litté- 
raire. Cette  mission  s'accomplit  de  trois  manières  :  a)  par  la  reconstitution  io 
des  textes  sur  la  base  de  la  tradition  ;  b)  par  l'explication  de  la  formation 
d'une  œuvre  littéraire;  c)  par  l'examen  de  toute  la  littérature.  Le  premier 
procédé  comporte  la  recension  et  l'émendation,  le  2»  et  le  3^  l'étude  d'un 
ouvrage,  respectivement  de  la  littérature  entière,  au  point  de  vue  du 
fond,  de  la  forme  et  du  but.  Les  3  procédés  ne  sauraient  être  séparés  les  15 
uns  des  autres.  ^  Sur  l'Autigone  de  Sophocle  i  V.  PingelJ.  Vers  4  lisez,  au 
lieu  de  a-crjî,  àxïiç  ;  v,  2  à'ti  pour  ozi.  1[  La  prétendue  querelle  de  Zenon  et 
Théophraste  [H.  v.  Arnim],  L'auteur,  s'en  référant  à  son  ouvrage  «  Étude 
des  sources  de  Philon  d'Alexandrie  »,  cherche  à  démontrer  que  les  4  preuves 
invoquées  contre  l'éternité  de  l'univers,  que  l'on  trouve  dans  Ps.  Philon,  20 
Tcepi  à?6ap(TÎaç  m<j[lov,  (i.  l'inégalité  de  la  surface  terrestre,  2.  la  décrois- 
sance de  la  mer,  3.  la  dissolution  de  la  matière,  4.  la  disparition  d'espèces 
entières  d'animaux),  non  plus  que  leur  réfutation  ne  sont  tirées  d'un 
ouvrage  de  Théophraste.  Elles  n'ont  rien  de  commun  avec  Zenon.  On  ne 
saurait  prouver  cette  origine  zénonienne  des  preuves  par  la  concordance  25 
de  toutes  ou  partie  d'entre  elles  avec  celles  données  par  Lucrèce  V  235- 
415.  L'article  est  dirigé  contre  Norden  (Contributions  à  l'histoire  de  la  phi- 
losophie grecque.  Jahrb.  19.  Suppl.  440.  ^  Sur  Galien  [G.  Helmreich].  Les 
éditions  Aldine  et  de  Bâle  sont  encore  préférables  à  la  dernière  édition 
critique  de  Kùhn.  Correction  de  quelques  passages.  %^  Ad  Statii  Silvas  so 
Symbolae  [F.  Skutsch].  Les  leçons  manuscrites  que  l'on  trouve  dans 
l'exemplaire  de  la  bibliothèque  Corsini  de  l'édition  princeps  sont  de  très 
inégale  valeur.  Elles  ne  sont  pas  toutes  de  la  main  de  Politien,  et  celles 
qui  sont  de  lui  ne  sont  pas  toutes  tirées  du  Sangallensis  aujourd'hui 
perdu.  Dans  82  passages  seulement,  il  invoque  formellement  ce  témoignage,  '^^ 
probablement  dans  le  but  de  réfuter  les  leçons  de  Domitius  Galderinus.  Là 
où  le  Budensis  (Vienne)  est  eu  contradiction  avec  le  Rehdigeranus 
(Breslau),  c'est  la  leçon  du  premier  qui  est  préférable.  ^  In  Ciceronis  ora- 
tionem  Pompeianam  [F.  Briill].  §  33.  Lire  :  jam  quid  ego  Ostiense.  %  De 
l'origine  et  de  la  forme  primitive  de  laTablede  Peutinger[E.  SchwederJ.I.  On  àO 
ne  doit  pas  conclure  de  cette  carte  que  l'original  dont  elle  dérive  ait  eu  la 
forme  d'un  long  ruban  et  qu'il  ait  jamais  servi  à  un  usage  pratique,  soit  pour 
les  militaires,  soit  pour  les  voyageurs.  II.  Pour  se  faire  une  idée  positive  de 
la  forme  et  de  la  destination  de  l'original  de  la  tab.  Peut.,  il  faut  se  rap- 
porter à  d'autres  cartes  anciennes,  spécialement  à  celle  de  Julius  Honorius,  45 
dont  nous  avons  la  description.  Cette  carte  (du  iv»  siècle)  était  elliptique 
avec  l'Orient  en  haut.  Celait  une  carte  routière.  Elle  dérivait  de  la  carte 
universelle  dressée  par  les  ordres  d'Auguste.  H  Sur  les  Res  rusticae  de 
Varro  |J.  H.  Schmalz].  II,  10,  8.  Lisez  :  de  nulricatu  hoc  dico,  easdem  fere 
et  nutrices  et  matres  esse  semel.  Simul  aspicit  ad  me,  etc.  f  Sur  Tite-Live  50 
[F.  LulerbacherJ.  XXX VII,  .56,  2.  Lisez  :  de  summa  rerum  senatus  consti- 
tuit  :  Lycaoniam  oranem  et  Phrygiam  utramque  et  Mysiam  régi  assignat. 
tus»  el9«  liv.  Études  sur  la  constitution  d'Athènes  pendant  la  guerre  du 


60  189''|.    —   ALLEMAGNE. 

Péloponnèse  :  I.  Sur  les  magistrats  civils  [H.  Miiller-Striibing].  Périciés, 
Gléoii  et  Hyperbole  n'ont  pas  présidé  aux  destinées  d'Athènes  en  qualité 
de  stratèges,  mais  de  directeurs  des  finances,  magistrature  qui  existait 
déjà  au   V»  siècle.   Pour  appuyer  son  dire,  l'auteur,  s'en  référant  à  son 

b  ouvrage  "  Aristophane  et  la  critique  historique  ",  examine  à  nouveau  les 
passages  du  grand  comique  grec  ;  Chevaliers,  v.  946  et  suiv.  (passage  mal 
compris  par  Gilbert,  Contribution  à  Thistoiro  intérieure  d'Athènes),  la 
Paix,  r»7y,  et  les  Oiseaux.  Ce  préposé  aux  finances,  npQa-citrti,  était  un 
magistrat  compétent  en  matière  financière,  nommé  tous  les  quatre  ans  par 

10  le  sénat.  11  n'avait  pas  d'attributions  bien  déterminées  et  siégeait  an  bou- 
leutérion.  En  su  qualité  de  conseiller  officiel  du  sénat,  il  remplaçait,  cas 
échéant,  l'JTrKTTaTr,;,  soit  au  sénat,  soit  à  l'assemblée.  Toutes  les  fonctions 
du  sénat  (pouvoir  disciplinaire  sur  ses  membres,  surveillance  d(!  la  (lotte, 
des  cavaliers  et  des  hoplites,  des  stratèges  même,  entretien  des  relations 

iti  entre  les  états  étrangers  et  l'Assemblée  du  peuple,  conclusion  de  traités, 
etc.),  se  faisaient  par  son  intermédiaire.  Mais  ses  attributions  essentielles 
étaient  la  direction  et  le  contrôle  des  finances.  11  avait  donc  (toujours  au 
nom  du  sénat,  bien  entendu),  à  fixer  les  tributs  des  alliés,  à  alTermer  les 
péages,  à  régler  les  dépenses  du  culte,  à  faire  rentrer  les  impôts  arriérés, 

-0  etc.  Il  avait  sous  ses  ordres  un  certain  nombre  d'employés,  entre  autres 
ràvxtYpaçsû;,  qui  le  remplaçait  en  son  absence,  mais  qui  était  réélu  chaque 
année.  A  la  disgrâce  momentanée  de  Périclès  en  430,  ce  fut  Eucratès,  puis 
Lysiclès  et  enfin  Cléon  qui  furent  les  prostates  du  peuple.  L'auteur 
termine  son  article  en  comparant  celte  espèce  de  magistrature  au  "  grand 

25  pensionnaire  de  Hollande".  ^  Sur  la  Politeia  de  Pfaton  \0.  Apelt].  360  d, 
lisez  ïiXtôiajTaTo;.  473  d,  itoXiTf/.a^  au  lieu  de  uoXXat,  o34  d,  Ypâ(X(xa  OU  ypà[i[j.aT' au 
lieu  de  YpajAiià?,  I)'à8  c,  Ttâvu  y'  à'^pr,.  Tewaïa.  If  Sur  Tite-Live  |0.  KellerJ. 
XXIX,  27,  12.  Lisez  Pulchrum  promuntorium.  Beaucoup  de  fautes  de 
T.  Live  s'expliquent  par  la  chute  d'une  ou  plusieurs  lettres,  p.  c,  XXVI, 

30  30,  1,  il  faut  lire  :  in  se  gratiam  publicam  avertentes.  X,  27,  3,  Samnilibus 
Gallisque.  XXI,  4,  7,  ajoutez  eadera  devant  arma,  X,  28,  12  et  VII,  12,  14, 
lisez  vociferari.  f  Sur  Pline,  Naturalis  Historia  [E.  Dittrich  et  Fleckeisenj. 
XII,  18,  Lisez  :  tune  enim  auctor  ille  historiarum  condidit  Thurios  in 
Italia.  Cette  conjecture  est  corroborée  par  la  leçon   du   palimpseste   de 

35  Mone,  qui  porte  historiarum  (au  lieu  de  historiam  eam)  et  où  Thuris  pent 
facilemeni,  se  confondre  avec  Thurios.  ^  L'ordre  de  succession  des  5  pre- 
miers discours  du  Banquet  de  Platon  [G.  Schirlitz],  Si  l'on  est  au  clair  sur  le 
sens  général  et  l'importance  des  5  premiers  discours  du  Banquet,  il  n'en 
est  pas  de  même  de  l'ordre  de  succession  de  ces  discours.  Ni  le  schéma 

40  logique  de  Rdlscher,  ni  le  groupement  par  paires  de  Steinhart,  ni  la  loi 
esthétique  des  contrastes  de  Hug  ne  peuvent  expliquer  d'une  manière 
satisfaisante  le  plan  suivi  par  Platon  dans  l'ordonnance  des  discours. 
Chaque  orateur,  quoique  se  plaçant  à  tort  à  son  propre  point  de  vue  trop 
exclusif,  se  rapproche  cependant  de  plus  en  plus  de  la  vérité,  telle  qu'elle 

45  sera  développée' par  Socrate.  Phèdre  a  tort  de  ne  voir  dans  l'Amour  qu'un 
dieu  qui  produit  certains  effets,  mais  il  a  raison  de  dire  que  l'amour  de 
l'objet  aimé  vaut  mieux  que  celui  de  l'objet  aimant,  parce  que  cet  amour- 
là  est  plus  que  l'enthousiasme.  Le  discours  de  Pausanias  ne  saurait  être 
compris  qu'en  l'opposant  à  celui  de  Phèdre,  car,  quoi  qu'il  en  dise,  Éros 

^^  est  chez  lui  un  acte  purement  humain,  comme  le  prouvent  les  différentes 
manières  de  comprendre  l'amour  chez  les  différents  peuples,  surtout  chez  les 
Athéniens.  La  conclusion  des  deux  discours  paraît  la  même,  car  pour  l'un 
et  pour  l'autre  l'amour  doit  contribuer  au  développement  moral,  mais  chez 


JAHRBÛGHER   (nEUE)   FUR   PHILOLOGIE  UND   PAEDAGOGIK.  61 

run  ce  sens  raoral  est  un  effet  de  l'acte  divin,  chez  l'autre  il  est  le  but 
même  de  ceux  qui  aiment,  donc  l'effet  d'un  acte  tout  humain.  H  Sur 
(làXiara  dans  les  noms  de  nombre  et  les  notions  de  mesure  dans  la 
grécité  classique  [O.  Schwab].  Travail  de  statistique.  MàXtata  ne  se  ren- 
contre qu'en  prose,  jamais  chez  les  poètes.  Hérodote  et  Thucydide  surtout  B 
s'en  sont  servis,  le  premier  21  fois,  le  second  53  ;  le  premier  avec  un  adv, 
ou  une  prépos.  xf,  ou  è,-,  le  second  de  préférence  seul  et  plutôt  avant  qu'après 
le  nom  de  nombre.  Sa  signification  est  non  pas  "  tout  au  plus  "  ou  "■  tout 
au  moins  "  ou  "  exactement  "  [Vomel]  mais"  environ  ",  "  approximative- 
ment ",  sons  conforme  à  la  notion  du  superlatif  relatif.  ^  Sur  le  discours  lo 
de  Démosthène  de  la  couronne  triérarchique  [C.  Riiger].  §  4.  Il  ne  s'agit 
pas  de  deux  couronnes  [KirchhoffJ,  mais  d'une  seule,  reconnue  momenta- 
nément à  l'orateur,  en  attendant  que  la  scène  du  couronnement  ait  lieu. 
§  6,  lisez  -/î'povi  y'.  §  7,  lisez  o^t  ô'oùô'k'srt.  §  22,  lisez  w;  Tzlda-za-j.  f  Fabius 
et  Nicias  [R.  V.  Scala].  La  caractéristique  de  Fabius  Maximus  dans  T.  Live  15 
(qui  a  suivi  Cœlius  Antipater)  a  été  inspirée  pnr  celle  de  Nicias  dans  Thu- 
cydide. ^  Études  sur  la  transmission  et  la  critique  des  Métamorphoses 
d'Ovide.  [H.  Magnu.s]  <  cf.  R.  d.  R.,  16,  H6, 17>.  II.  L'archétype.  Tous  les 
mss.  complets  remontent  à  un  archétype  A  qui  présentait  déjà  qqs  fautes. 
Lire  II,  31,  ipse  loco  médius.  II,  506,  et  rapido  raptos  per  inania  vento.  III,  20 
34,  très  vibrant  linguae.VIIl,  557,  turbineo  juvenalia  flumine.  VIII,  482,  non 
obest  imitala  voluptas.  IX,  558,  lamen  ut.  X,  556,  "  libet  hac  requiescere 
tecum  "  (et  requievit)  "  humo  "  :  pressitque  et  gramen  et  ipsam.  XIII,  135, 
hebes  esse  fatetur.)  Dans  un  grand  nombre  d'autres  passages,  la  leçon 
de  A  doit  être  conservée  malgré  les  apparences  ;  (I,  320,  lire  ado-  25 
rant,  etc).  La  majorité  des  bonnes  leçons  des  manuscrits  récents,  les- 
quelles ne  se  trouvaient  pas  dans  A,  sont  des  conjectures.  Quelques-unes 
semblent  prouver  que  les  copistes  ont  eu  connaissance  de  la  recension 
dont  nous  avons  quelques  restes  dans  le  fraginentum  Bernense.  Le  frag- 
mentum  Lipsiense  est  peu  important  et  ne  présente  aucune  leçon  prou-  30 
vant  son  indépendance  à  l'égard  de  A.  Le  fragmentum  Londinense  a  été 
copié  sur  le  même  original  que  M,  tandis  que  N  est  d'un  degré  plus  éloigné. 
Les  deux  fragments  du  cod.  Vaticano-Urbinas  342  proviennent  de  A  et 
appartiennent  à  la  famille  BMN.  Un  fragment  d'un  cod.  Harleianus 
atteste  qu'au  xi«  s.  on  avait  un  texte  très  mauvais  en  comparaison  de  A  35 
et  contaminé  de  plusieurs  recensions.  Un  autre  fragment  (Paris,  12246) 
semble  de  la  môme  origine.  De  deux  fragments  que  Klein  a  ti'ouvés  dans 
lies  couvertures  de  livres,  le  premier,  qui  n'est  pas  sans  valeur,  n'est  pas 
de  la  même  famille  que  MN,  quoique  provenant  de  A.  Les  fragments  de 
Munich  n'offrent  pas  d'intérêt.  \  La  construction  lyrique  de  la  première  40 
épode  d'Horace  [E.  Schweikert].  L'idée  principale  est  contenue  dans  les 
vers  15-22.  Elle  est  préparée  par  les  quatorze  premiers  vers  et  complétée 
par  les  douze  derniers.  Chacune  de  ces  trois  parties  se  divise  en  trois. 

1[^  10"  livr.  L'ordre  de  succession  des  5  premiers  discours  du  Banquet  de 
Platon  [G.  Schirlitz].  (suite)  Eryximaque  voit  l'Amour  dans  toute  la  nature,  45 
dans  la  médecine,  comme  dans  la  musique  et  l'astronomie.  L'avantage  de 
son  discours,  malgré  ses  imperfections  logiques  et  éthiques,  exposées  tout 
d'abord  par  l'auteur,  est  d'allier  les  deux  discours  précédents.  L'Amour, 
pour  Eryximaque,  est  tout  à  la  fois  divin  et  humain.  C'est  un  élan  placé 
dans  chaque  être  par  la  divinité  et  mis  en  mouvement  par  la  volonté  so 
humaine.  Mais  l'orateur  n'indique  ni  la  cause,  ni  le  but  de  cet  élan.  Le  dis- 
cours d'Aristophane,  sous  une  forme  bizarre,  a  cependant  son  côté  sérieux. 
S'appuyant  sur  les  résultats  acquis  par  Eryximaque,  le  poète  comique  fait 


62  1894.    —  ALLEMAGNE. 

faire  un  pas  de  plus  à  la  discussion.  Il  fait  d'Eros  un  élan,  une  recherche 
de  la  perfection,  c.-à-d.  le  désir  de  compléter  son  individualité  par  une 
autre  individualité.  Mais  le  discours  d'Aristophane  est  imparfait  en  ce 
sens  qu'aucune  des  activités  d'Eros,  ni  la  reproduction,  ni  l'union  des 
5  êtres  n'atteint  cette  perfection.  ^  Sur  Hérodote  [K.  Frey].  Le  passage  V  67, 
important  pour  l'histoire  de  l'art  dramatique,  prouve  que  la  "  passion  „ 
tragique  existait  déjà  50  ans  avant  l'apparition  de  Thespis.  ^  Sur  l'Antho- 
logie grecque  [H.  StadtmiillerJ.  I.  Légende  d'Atys  VI,  218,  219,  220,  221  : 
critique  du  texte.  II.  Les  4  épigrammes  de  Méléagre  doivent  se  suivre  dans 

10  cet  ordre  :  V,  175,  187,  182,  IS-'i;  en  outre  correction  de  quelques  passages. 
III.  Etude  critique  des  épigrammes  de  Poseidippe  (V,  213)  et  d'Asklépiade 
[V,  181 ,  150).  IV.  Perses  le  Macédonien,  appelé  aussi  le  Thébain,  est  aussi  bien 
l'auteur  de  VI,  11''»  que  de  VI,  112.  V.  Comparaison  avec  critique  de  texte  de 
l'épigramme  de  Moiro  (VI,  119)  avec  celle  d'Anyie  (VII,  646),  plus  ancienne 

15  que  la  première,  t  Sur  la  Politeia  d'Aristote  et  sur  l'histoire  d'Hérodien 
[G. -M.  Sakorraphos].  Correction  de  7  passages  d'Aristote  et  de  19  d'Héro- 
dien. ^  Sur  le  duel  dans  Lucien  [E.  HasseJ.  Article  de  statistique  dont  les 
résultats  sont  :  1)  Art.  féminin  ace.  tw,  gén.  xaiv  et  toïv,  dat.  xaïv.  2)  L'ar- 
ticle accompagne  toujours  les  parties  du  corps  doubles.  3)  Sjo  reste  inva- 

20  riable  au  gén,  et  dat.  ou  se  change  en  ôuoïv,  non  Susïv.  4)  La  loi  de  concor- 
dance entre  sujet,  prédicat,  et  attribut  est  rigoureusement  suivie  par 
Lucien,  qui  emploie  donc  le  duel  comme  les  auteurs  attiques  et  peut  pas- 
ser pour  un  des  bons  maîtres  du  style  grec.  ^  Pays  disparus  de  l'antiquité 
[C  Krauth].  I.  La  frontière  Est  de  la  terre  habitée  et  l'Araxe.  L'auteur  s'eflor- 

23  cera  dans  la  suite  de  faire  la  topographie  de  pays  disparus  depuis  l'antiquité, 
comme  la  Scythie,  l'Inde  antérieure,  la  Sogdiane,  la  Bactriane,  l'Hyrcanie, 
la  Parthie  et  le  pays  des  Sères.  Mais  avant  tout  il  s'agit  de  fixer  la  fron- 
tière Est  de  la  terre  habitée  et  la  position  de  l'Araxe.  Les  légendes 
grecques,  entre  autres  les  légendes  argiennes,  d'Inachus  à  Danaiis,  celles 

30  d'Héraklès  et  celles  de  Dionysos,  les  nombreuses  expéditions  des  princes 
grecs  dont  parlent  les  poètes  homériques,  l'expédition  des  Argonautes, 
celle  des  7  chefs  et  des  Epigones,  la  guerre  de  Troie  engagent  à  chercher 
les  sources  de  la  civilisation  -égyptienne  dans  les  contrées  caucasiques  et 
à  envisager  la  côte  occidentale  de  l'Océan  caspien  comme  la  frontière  de 

33  la  terre  habitée.  La  comparaison  entre  Homère  et  Hérodote  nous  amène  à 
voir  dans  les  Ethiopiens  d'Homère,  les  Egyptiens  du  Caucase.  Le  centre 
de  cette  culture  était  Hekatompylos  en  Parthie,  la  Thèbes  aux 
100  portes  d'Homère,  auj.  Tiflis,  Les  Danaëns  n'ont  pas  d'autre  origine.  A 
cette  époque-là  l'Europe,  l'Asie  et  la  Lybie  n'étaient  pas  encore  distinctes 

-40  de  nom.  (A  suivre].  ^  In  Giceronis  epistulas  ad  Atticum  |L.  GurlittJ.  XIV, 
12,  2,  lisez  :  Quem  quidem  sui  Caesarem  salutabant,  Philippus  non,  itaque 
ne  nos  quidem,  quemquain  negant  posse  bonum  civem  (sous-entendu  eum 
ita  salutare)  t  Sur  Catulle  [R.  PaukstadtJ  61,  136,  lisez  :  sordebant  tibi 
malulae.  %  De  l'extension  du  territoire  des  Helvètes  [G.  Huboj.  César  (I, 

45  2,  5)  donne  comme  longueur  du  pays  des  Helvètes  240  milles  et  comme  lar- 
geur 180.  Ce  premier  chiffre  correspond  à  200  kilomètres  pris  à  la  distance 
du  pas  de  l'Écluse  à  Sainte-Marguerite  sur  le  Rhin.  La  largeur  mesurée  de 
Klingnau  à  Dissentis  ne  peut  être  de  180  milles  ;  à  vol  d'oiseau  elle  est  de 
74,  si  nous  supposons  que  César  mesure  les  détours  du  chemin,  on   peut 

so  admettre  qu'il  a  écrit  LXXX  qu'un  copiste  a  transformé  en  CLXXX. 
L'étendue  de  l'Helvétie  était  de  28,000  kilomètres  carrés,  ce  qui  suppose  une 
population  de  10  têtes  par  kilomètre  carré.  ^  Anciennes  et  nouvelles  obser- 
vations sur  les  -trois  premiers  livres  de  Quintilien  [M.  KiderlinJ.  I,  3,  12, 


JAHRBÙGHER  (nEUE)    FUR   PHILOLOGIE   UND   PAEDAGOGIK.  63 

l'auteur  uiaiutieul  sa  conjecture  par  laquelle  il  introduit  meus  est  après 
maxime.  1,4,10,  lisez  :  quia  "iam„  i  ut  "uiam,,  scribitur  atque  "  uos  ,, 
ut  "  tues  „  et  (au  lieu  de  at)  quae  ut  uocales. . .  nam  si  quis  pulat  (au  lieu 
de  nisi  q.  p.)  II,  11,  6,  l'auteur  maintient  sa  conjecture  quidam  plurimum 
videntur  habere  ratioais  et  donne  à  ratio,  le  même  sens  de  méthode  ^ 
qu'au  §  4.  II,  17,  30,  lisez  :  accidere  hoc  rlietorice  suo  operi;  ajoutez  :  et  dicen- 
dis  contraria  après  aut  dicenda.  II,  18,  u,  lisez  :  in  una  ex  tribus  artibus. 
II,  20,  5,  planioreboc.  II,  21,  23,  supprimez  :  paene.  III,  1,  18,  après  Theo- 
dorei,  ajoutez  :  ad  eas  se  astringunt  et  lisez  sequentium  au  lieu  de 
sequendi.  III,  3,  2-3,  supprimez  :  quarta  et  quintus.  III,  4,  6,  mettez  deux  10 
points  après  succurit  et  une  virgule  après  judicia.  III,  5,  1,  l'auteur  main- 
tient sa  conjecture  constates  lis  quae  significantur  et  ex  iis  quae  signi- 
ficant.  ^  Sur  l'originalité  des  naturales  quaestionesde  Sénèque  [A.  Nehring], 
L'auteur  se  défend  contre  M.  J.  MûUer  d'Insbruck  d'avoir  voulu  dans  deux 
programmes  de  Wolfenbuttel  sur  les  opinions  géologiques  de  Sénèque  ^^ 
(1873  et  76)  vanter  l'originalité  de  ce  philosophe.  Son  but  est  seulement  de 
montrer  l'importance  des  naturales  quaestiones  vis-à-vis  de  la  naturalis 
historia  de  Pline. 

*i\  11*  livr.  L'ordre  de  succession  des  5  premiers  discours  du  Banquet 
[C.  Schirlitz]  (suite),   Agathon  prétend  aussi,  comme  ses  prédéceseurs,  *o 
louer  ou  Éros  un  dieu  et  un  dieu  personnel,  le  meilleur  et  le  plus  beau 
de  tous.  Mais,  au  fond,  pour  lui  aussi,  l'amour  est  une  force,  un  élan,  une 
activité  tout  intérieure  et  spontanée,  comme  le  prouvent  les  épithètes  et 
les  effets  que  Torateur  lui  attribue.  Cette  activité  ne  vise  plus,  comme 
dans  le  discours  d'Aristophane,  à   l'unité  de  l'être,  mais  elle  tend  à  une  ^^ 
perfection  qui  comprend  en  elle-même  le  beau  et  dès  lors  aussi  le  bien, 
car  le  bien  n'est  qu'une   conséquence  du  beau  ou   coïncide  avec  lui.  Les 
iiualités  d'Éros  sont,   en  effet,  de  nature  éthique  et  esthétique.  Ce  beau, 
aux  yeux  d'Agathon,  se  manifeste  dans  la  production  corporelle  et  dans  la 
production  spirituelle.  Comment,  c'est  ce  que  le  discours  de  Socrate  mettra  ^^ 
en  parfaite  évidence.  Socrate  commence  par  réfuter  l'idée  principale  des 
trois  premiers  orateurs  eu  disant  que  l'Amour  n'est  ni  un  dieu  (Phèdre), 
ni  un  homme  (Pausanias),  ni  uu  Sat'iJiwv   immanent  dans  toute  la  nature 
(Eryximaque).  Contre   Aristophane,    Socrate  déclare  que   l'amour  est  un 
élan  vers  la  possession  éternelle  du  bien.  En  réponse  à  Agathon  enfin,  ^^ 
le  sixième  orateur  fait  d'Éros  une  recherche  du  bien  absolu,  du  bien  en 
soi  et  de  l'immortalité.  Ainsi  donc,  non  seulement  les  cinq  orateurs  fout 
l'éloge    de   l'Amour,    chacun    selon   son   propre    caractère,    mais   encore 
ces  cinq  discours  forment  un  tout  homogène  et  obéissent  à  un  plan  nette- 
ment déterminé.  ^   Sur  Strabon  [0.  Keller].  XIV,  650,  lire  a>  au  lieu  de  *û 
pw-î  Sur  la  syntaxe  de  Ptolémée  [F.  Hultsch].  Dans  l'Astronomie  de  Ptolé- 
mée,  publiée  par  l'abbé  Halma,  il  faut  lire,  vol,  I,  p.  421, 9-15  éê5o[jiYixo(j-ro[ji6voi(; 
et  non  iêooMxoffToï;  (xévotc  Les  fractions  s'expriment  en  grec  par  les  ordi- 
naux, excepté  Trpwxov  et  Se-jtepov  ;  de  là  vient  dans  Archimède  et  Ptolémée 
cette  forme  éêôoiiï)xo(jTô(iovov,  Enfin,  VI,  p.  408,  14,  lisez   a-o^êalri  et  non  *5 
<Ty(iêa(vot.  ^  Sur  Démosthène  [J.  Oeri].  l"  Olymthienne,  7,  lisez  xxvx'  av  et 
noa  Taux'  àv,  If  Pays  disparus  de  l'antiquité.  I,  La  frontière  Est  de  la  terre 
habitée  et  l'Araxe  [C.  Kraulh],  Suite.  Les  philosophes  ioniens  de  l'Asie- 
Mineure  aux  vu»  et  vi-  siècles  av.  J.  C.  divisaient  la  terre  en  deux  parties, 
l'Europe  au  N.,  l'Asie  (y  compris  la  Libye)  au  S.  L'Isthme  caucasique  for-  ^^ 
mait  la  séparation.  La  division  en  trois  parties  date  de  l'expédition  autour 
de  la  Libye  entreprise  pour  le  roi  d'Egypte  Necos  par  les  Phéniciens  vers  la 
fin  du  vii«  siècle.  Mais  ces  philosophes  regardaient  encore  la  rive  occiden- 


64  1894.    —   ALLEMAGNE. 

taie  de  la  Mer  Caspienne  comme  la  frontière  Est  de  la  terre  ot  n'avaient 
tiucune  idée  de  l'étendue  de  l'Europe  du  côté  Nord.  Les  provinces  les  plus 
orientales  de  l'empire  perse,  l'IIyrcanie,  la  Sogdiane  et  la  Bactriane 
(levaient  donc  êti^e  situées  en  deçà  et  non  au  delà  de  la  Mer  Caspienne. 

5  De  même  les  Massagètes  habitaient  au  N.-O.  de  cette  mer,  sur  les  bords  de 
l'Araxe.  Ce  fleuve  n'est  pas  autre  chose  que  le  Manytsch,  dont  une  partie 
(les  eaux,  au  dire  d'Aristote,  s'écoulait  dans  le  Palus  MaeoLis  et  l'autre  dans 
le  lac  Caspien.  Hérodote  le  confondait  à  tort  avec  l'Araxe  arménien,  qui  se 
jette  dans  l'extrémité  sud  de  la  mer  Caspienne,  mais  n'a  jamais  formé  la 

10  limite  entre  l'Europe  et  l'Asie.  Enfin  l'Inde,  la  dernière  contrée  habitée  à 
l'Est,  était  limitée  au  Nord  par  TAraxe-Manytsch,  à- l'Est  par  la  mer  Cas- 
pienne et  la  terre  inhabitée,  au  Sud  par  la  mer  Rouge  ou  Océan  Indien. 
^  Une  traduction  de  Paul  Diacre  tirée  de  l'anthologie  grecque  [M.  Ruben- 
sohn].  Paul  Diacre  aurait  ajouté  à  une  lettre  de  l'an  782,  adressée  à  Charle- 

1^  magne,  une  traduction  latine  d'une  épigramme  de  l'anthologie  grecque. 
Cette  traduction  a  (dans  le  ms.  de  Beauvais)  deux  vers  qui  ne  corres- 
pondent pas  au  texte  grec  ;  ces  deux  vers  ne  doivent  pas  être  authentiques. 
f  Sur  Hesychius  [H.  Lewy].  La  troisième  glose  après  xexyTrTây.aTiv  doit  se 
lire  :  v.zxv^pHubixi  •èxxetiij.fio-ôai  2.  La  première  glose  :  xuxXai^à  ôiiipa  'Ta  xv)  -/eipt 

20  é),t(T<(T>($iJieva.  3.  La  deuxième:  xux)axTi  -xatATtûXr].  4.  Au  lieu  de  y.éi.\i.\).Bi  x(x6é!;et, 
lisez  :  xa(ji|jLé<v£>i  ••Aa.blî^ei.  5.  Au  lieu  de  èvapôiv  •ÈTtaùaaxo  (txÛ),(i)v,  lisez  :  ^vapov 
ÈCTTuâaavTO  ffxûXov.  6.  Au  lieu  de  y($va,  lisez  :  -;oQo\il.  7.  Au  lieu  de  Kridû,  lisez  : 
Kw/j.  8.  Après  àppaSojv,  conservez  ayxiffTpov.  9.  Devant  àppdiêy))  ajoutez 
àppaêwTôç  et  ne  changez  rien  à  la  glose.  10.  Après  xouêYi).6ç,  lisez  :  crtiêe-j;. 

25  11.  Ne  changez  rien  à  la  glose  Y,l(jxix[t.(x,  ou,  tout  au  plus,  lisez  :  xupxév,  au 
lieu  de  xupT(5ç.  12.  Au  lieu  de  A-jaXoç,  lisez  :  Aua>,o;,î  Sur  TibuUe  (Lygdamus) 
[F.  Wilhelm].  Analyse  de  l'élégie  III,  6,  qui  prouve  que  l'auteur  n'est  pas  sans 
talent  et  que  cette  pièce  est  la  meilleure  que  nous  ayons  de  lui.  f  Sur  la  Pom- 
peiana  de  Cicéron  [V.  SternkopfJ.  Réfutation  de  la  conjecture  de  Briill  (voir 

30  plus  haut,  p.  59,  1.  38).  %  Sur  les  fables  de  Phèdre  [F.  Polie].  V,  7,  /4,  lisez  : 
notior  fauno  fuit,  et  par  fauno,  entendez  Marsyas.  1[  Sur  Pomponius  Mêla  [C. 
F.  W.  Millier].  II,  1,  5.  lisez  :  facie  Persici  ensis  adfecta  est.  III,  6,  3,  nonnisi 
dedita,  en  ajoutant  peut-être  opéra.  ^  Sur  le  Gato  major  de  Cicéron  [P.  D.  Ch. 
IlenningsJ.  §  28,  lisez  :  illud  in  voce  sublentescit.  ^  Sur  les  Métamorphoses 

35  d'Ovide  et  Germanicus  [E.  Goebel].  Met.  XV,  838,  cognata  sidéra  s'explique  par 

ce  fait  que  César  est  d'origine  divine.  Il  faut  comprendre  de  même  le  maiernis 

reddidit  astris  des  Phaenomena  de  Germanicus,  560.  ^  De  Germanico  Phaeno- 

menon  prooemio  [E.  Goebel],  v.  15.  il  faut  peut-être  lire  coeptumque  secuudes. 

•I^  12e  livr.  Sur  le  pentathle  des  Grecs  [F.  Miej.  I.  Les  5  combats  du  pen- 

w  tathle  et  les  représentations  artistiques.  L'auteur  démontre  en  l"  que  les 
représentations  artistiques  du  pentathle  se  contredisent  et  ne  prouvent 
rien  quant  aux  différents  genres  de  combat.  IL  L'ordre  de  succession  des 
5  combats.  Leceste  venait  sûrement  le  dernier,le  saut  ou  la  course  le  t",  le 
jet  du  javelot  était  4".  On  ne  saurait  se  prononcer  sûrement  pour  le  reste  ;  la 

45  physiologie  ne  donne  aucune  indication  positive.  III.  Sur  certaines  parties 
du  pentathle.  La  course  se  faisait  par  groupes  (souvent  de  4  coureurs),  puis 
isolément  pour  les  vainqueurs  de  chaque  groupe.  On  penche  à  croire  que 
dans  le  pentathle  il  s'agissait  de  la  course  simple  (ffxàSiov),  plutôt  que  de 
la  course  double  (5tau),o;).  Pour  le  saut,  on  se  servait  d'haltères  et  d'un 

50  tremplin  éloigné  de  50  pieds.  Sans  doute,  on  faisait  deux  pas  avant  le  der- 
nier saut.  On  ne  jetait  le  disque  qu'une  fois,  —  3  disques  suffisaient  aux 
concurrents.  Le  javelot,  se  jetait  le  plus  loin  possible  et  non  contre  un  but 
déterminé,  comme  on  pourrait  le   croire  d'après  Pind,  01.,  13,  93;  10,  71, 


JAHRBÛCHER   (nEUE)   FUR    PHILOLOGIE   UND   PAEDAGOGIK.  65 

Nem.,  9,  ÎJ3.   IV.  La  victoire  au  pentathle.  L'assertion  d'après  laquelle  il 
fallait  an  moins  3  victoires  partielles  pour  obtenir  la  victoire  déQnitive  ne 
repose  sur  aucune  tradition,  pas  plus  sur  le  passage  du  Schol.  rec.  d'Esch. 
Agam.,  172,  que  sur   Pollux,   III,  151.  Les  règles  de  la  lutte  au  pentathle 
sont  les  mômes  que  celles  de  la  lutte  ordinaire.  Un  seul  est  vainqueur  ;  8 
point  de  2*  ou  de  3»  prix.  La  victoire  à  la  lutte  l'emportait  sur  les  victoires 
aux   autres  combats  (tel  le  combat  mythique  dans  Philostrale,  II,  2G1), 
mais  n'équivalait  pas  à  deux  do  celles-là.  La  victoire  dérinitivo  pouvait 
aussi  être  accordée  aux  vainqueurs  dans  3  combats,  surtout  après  le  jet 
du  javelot,  qui  occupait  sans   doute  le  3"  ou  plutôt  le  4"  rang.  ^  Sur  la  iO 
Polileia  de  Platon  [K.  J.  Liebholdj.  I,  342»,  lisez  :  oWô'o-ri  3'i3'»  8iaxEt<Teai  (et 
non    ôtavoEîdOai   349'!  otot   oîaTtsp    soiy.ev.   'AXXà  xt  où  |i,éXX£t  ;  3o2'*<-  ext  [lèv  yàp  et 
non  oTt...  If  Sur   les  manuscrits  de  la  Politique  d'Aristote  [F.  Susemihl]. 
Le  nombre  des  leçons  correctes  de  la  famille  de  mss  IP,  comparativement 
à  n^,  est  dans  un  rapport  de  24  à  19  pour  le  premier  livre,  de  Oo  ou  06  16 
contre  42  ou  43  pour  le  second.  Examen  de  12  passages  où  l'auteur  main- 
tient contre  W.  L.  Neumann  la  supériorité  de  fP  sur  IR  ^  Sur  l'Auligone 
de  Sophocle  [V.  PingelJ.  La  conjecture  àxYïç  arsp  (Soph.  Antig.,  4)  remonte  à 
F.  Ast.  %  Ad  Statii  Silvas  symbolae  [F.  Skutsch  et  F.  VoUmer],  I,  2,  100. 
La  leçon  externa  est  bonne.  I,  4,  27,  il  faut  sous-entendre  addit.  I,  6,  37  et  20 
38,  lisez  :  pascat,  hanc  Annona  diem.  II,  praef.  25,  lisez  :  celeremus,  au 
lieu  de   consuleremus.   II,  1,  5,  sed  tu  comitem.  Il,  1,  64,  aque  ipso  revo- 
cabit  ad  oscula  poste.  II,  1,  67,  conservez  fateor.  II,  1,  71,  lisez  :  dum  modo, 
et  à  la  fin  du  vers   précédent,  mettez  une  virgule.  Il,  1,  193,  tergenteiu 
pectore   ceras.   II,   2,  60,   nn;î.  II,  5,  18,  totas.  II,  6,  6,  mettez  une  virgule  « 
avant  at  et  n'en  mettez  point  après  procul.  II,  7,  15,  umbra  signifie  feuil- 
lage. III,  praef.  23,  lisez  :  scis,  au  lieu  de  scit.  III,  1,  164,  lisez  :  ipse,  au 
lieu  de   ipsum.   III,  2,  82,  lisez  :  quove  n.  c.  pectore  s.  quove  q.  p.  d.  III, 
4,   75,   lisez  :  solos.  III,  5,  9,  lisez  :  intersectas.  III,  o,  45,  graias  latias  49 
quam  (quam  saevi  !)  III,  5,   lO'i,  Aenarimque  lacus.  IV,  2,  7,  qua  solvere  30 
grates.  IV,  4,  83,  tosto.  IV,  6,  47,  nec  tardus.  IV,  8,  28,  sed  juveni  lactanda 
et  virgo  parenti.  IV,  8,  54,  patrii.  V,  1,  18,  mettez  une  ponctuation  après 
aurem.  V,  1,  28,  audita  comis.  V,  1,  66,  metus  et  majora  vocassent.  V,  1, 
76,  vauamque.  V.  1,  96,  inter  missus.  en  prenant  inter  comme  prépo- 
sition placée  après   son   complément.    V.    1,   110,   gaudia  paene.    V,    1,36 
190,  quod  niteat.  V,  2,   13,   mettez  une  virgule  après  annis  et  supprimez- 
la  après  oneri.   V,  2,  123,   metas.  V,  2,   125,   ducis    indulgentia.   V,  3, 
55,   fossa,  57,  ligarem.   V,  3,    105.   afïlato   monte.  V,  3,   127.   Le  nom    de 
la    ville    est   encore    incertain  ;  lisez  :   gravidus  qua   puppe    magister. 
V,  3,  171,  domus.  %  De  deux  lettres  de  Gicéron  à  G.  Trebonius  [R.  Leyds].  40 
Gf.   pi,  h.  Contrairement  à  V.  Sternkopf,  l'auteur  croit  que  les  mots  :  qui 
Romae  erunt  n'indiquent  point  que  Gicéron  fût  alors  à  Rome  ;  il  se  désigne 
lui-même   comme  étant  provincialis  amicus.  ^  Sur  la  vie  d'Horace  par 
Suétone  [F.  Heidenhain].  Dans  la  lettre  d'Auguste  à  Mécène  que  renferme 
cette  vita,  lisez  :  Satrapica  mensa,  au  lieu  de  parasilica  mensa.  If  Sur  la  45 
table  de  Peutiger   [F.   PhilippiJ.   Contrairement  à  l'opinion  de  Schweder 
(voir  p.  59,  1.  39),  l'auteur  pense  que  l'original  de  cette   table   avait  la 
même  forme  de  rouleau  et  que  ce  n'était  pas  une  carte  géographique 
mais  une   représentation   graphique  du  réseau  des  routes  à  Pusage  des 
voyageurs.  ^  Sur  le  Ménon  de  Platon  [O.  Apelt),  98s  lisez  :  ovT'ÈTrixTOTa.  ^  50 
Sur  les  oracles  sibyllins  [A.  Rzach].  Correction  de  6  passages,  t  Le  manus- 
crit de  Salluste  de  Trêves  [T.  Opitz].  Le  fragment  de  Salluste  collalionné 
par  K.  Hamann  appartient  à  la  seconde  classe    des   manuscrits    de  ce 
R.  DE  PHILOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  5. 


66  1894.    —    ALLEMAGNE. 

auteur.   Il  se  rapproche  beaucoup  du   ms.  m.  Les  leçons   qui  lui  sont 
propres  ne  doivent  être  adoptées  qu'avec  précaution. 

1I\  T.  U9  et  150  (1894)  Pliilologie,  l"»  livr.  Idée  et  mission  de  la  littérature 
(Suite,  voir  p.  58,  1.  52)  |0.  Froehde].  L'auteur  propose  le  système  sui- 
5  vaut  pour  la  science  littéraire.  A.  Partie  générale  :  1  Encyclopédie,  2 
Histoire,  3  Méthodologie  de  la  science  littéraire.  B.  Partie  spéciale  :  I. 
Science  littéraire  pure,  1)  théorie  littéraire  (Litteraturlehre),  2  histoire 
littéraire;  II  Science  littéraire  appliquée, 3)  manifestation  de  la  littérature. 
^  Sur  les  Fastes  d'Ovide  [F.  IlarderJ.  I.  Lisez  ;  argutaque  prodit  hirundo. 

10  \  Trois  chansons  de  mendiant  chantées  en  Grèce  dans  les  processions  [R. 
Peppmiiller].  I.  Dans  l'Eiresione  d'Homère,  soit  dans  le  p(o;  'Ojii^pou,  soit 
dans  Suidas  (s.  V.  "Ojj,y)poç),  lisez  :  V.  2,  irXouTOÏ  pour  Sûvatai  et  npinoi  pour 
Tipénet  ;  V.  6,  êpTiou  (d'après  le  pt'oç)  pour  'ipmo  (Suidas)  ;  v.  7,  ajoutez  au  com- 
mencement du  vers  le  mot  rfi\)Q  ;  v.  8,  conservez  StippàSa  et  {l[jL(Atv  (pio;);  v.l3, 

15  lisez  :  Tiupvà,  Trpb;  'AudXXwvoç  àymioç  avtofjLat  <y|jL[A£>.  2  Traduction  alle- 
mande du  x£>-'8ôvi(T[ia  chanté  à  Rhodes  au  mois  de  Ba8p6[iioç  qui  correspond 
au  mois  MaifAaxTripitôv  du  calendrier  attique.  3  Kopàviaixa  du  Phénix  de 
Colophon.  Placez  les  vers  18-20  après  le  v.  7.  %  Sur  l'Enéide  de  Virgile  [E. 
Schulze].  II,  117,  lisez  :   vertistis  ad  oras;  II,  174,  ipsa  signilie  «  d'elle- 

20  lurme  ».  ^  Changement  de  significations  de  quelques  termes  s'appliquarit 
au  théâtre  grec  |W.  Christ].  Résultat  des  recherches  faites  sur  le  théâtre 
grec  par  MM.  E.  Bodensteiner  et  R.  Weissmann.  Le  théâtre  grec  du  v«  s. 
n'a  pas  eu  de  Xoyeîov  rehaussé  ;  il  n'a  eu  que  deux  TtàpoSoi,  mais  non  avw 
xai  xdcTw  TtàpoSot  ;  le  chœur  et  les  acteurs,  en  entrant  en  scène  par  le  côté, 

25  devaient  monter  pour  atteindre  l'endroit  où  ils  se  tenaient  pendant  la 
pièce,  au  moins  dans  plusieurs  pièces.  Tantôt  le  mot  Ou(iéXiQ  signifie  par 
opposition  au  mot  axrjvv^  la  place  spécialement  réservée  aux  représentations 
musicales  et  aux  chants  des  chœurs;  tantôt  il  est  employé  dans  le  même 
sens  que  av.-i\vy]  pour  désigner  la  place  où  les  drames  se  jouent.  'Op-/YicrTpa 

30  désigne  d'abord  un  endroit  diiïérent  de  la  a-xïjvvî  ou  du  Xoyeïov  ;  plus  tard  il 
est  confondu  avec  ces  mêmes  termes.  Différentes  significations  des  mots 
CTXï)vr),  TipocrxViov,  TtâpoSoi.  1[  Sur  les  satires  de  Varron  [0.  Keller]  p.  142  R. 
fr.  183  B,  lisez  :  ubi  grues  pascantur;  p.  161  R.  fr.  276  B,  quam  nautici 
cquisones  per  viam  ducerent  loro.  %  Sur  Juvénal  LO.  Keller].   L'Umbricius 

35  de  la  sat.  3  semble  être  un  personnage  réel  ;  on  a  trouvé  ce  nom  ainsi  que 
celui  d'une  Umbricia  sur  une  inscription  de  Puteoli.  If  Les  ports  de  Garthage 
[O.  Meltzer].  Polémique  contre  l'article  de  Raimund  Ôhler  (voir  p.  57,  1.  30) 
et  de  Vernaz  dans  Rev.  archéol.  <R.  d.  R.,  12,  276,  21  ;  277,  24  >.  1"  Ôhler 
admet  trois  ports  tandis  queks  auteurs  n'en  mentionnent  que  deux.  2»  Le 

40  port  marchand,  d'après  son  hypothèse,  aurait  été  complètement  sans 
défense.  3o  II  est  impossible  d'admettre  que  la  digue  de  Scipion  ait  com- 
plètement disparu.  %  Les  quinze  jours  du  passage  des  Alpes  par  Annibal. 
[F.  Lutterbacher].  Annibal  arriva  au  sommet  le  9«  jour;  il  s'y  reposa  jus- 
qu'au matin  du  11»  jour.  Un  glissement  de  terrain  le  retint  trois  jours  (et 

45  non  quatre  comme  le  veut  T.  Live).  Le  quinzième  jour,  il  arriva  au  pied  de 
la  montagne.  ^  La  composition  du  prologue  dans  l'ancienne  comédie  atti- 
que [F.  A.  Blank].  Le  prologue  de  la  comédie  s'est  développé  indépen- 
damment de  celui  de  la  tragédie  et  à  la  même  époque,  si  ce  n'est  plus  tôt. 
^  Sur  les  Einphylia  d'Appien  [K.  Niemeyer].  I,  28,  lisez  :   'O    'ATtouXriioç... 

50  -/sipoTovta;  TcpoEffTwra.  Ce  passage  signifie  :  Apulée  se  présenta  pour  un  second 
Iribunat  et  .s'arrangea  pour  que  ce  tribunat  coïncidât  avec  la  préture  de 
Glaucia,  lequel  avait  (comme  tribun)  la  présidence  dans  cette  élection 
tribunicienne.  t  Sur  la  transmission  de  la  Vita  Terenlii  dans  le  commen- 


jahrbOcher  (neue)  fur  philologie  und  paedagogik.        67 

taire  de  Donat  [R.  Biittner].  La  collation  du  codex  Dresdensis  faite  par 
Vablen  pour  Schopen  et  qui  se  trouve  dans  le  Suétone  de  Reifferscheid 
est  beaucoup  meilleure  que  celle  de  Jungmann  et  Leep  qui  se  trouve  dans 
les  opuscules  de  Ritscbl  (III,  p.  216).  ^  Sur  les  Gatilinaires  de  Cicéron  [A. 
Greef].  II  §  18,  lisez  :  imprudentissima  au  lieu  de  impudentissima  ^  Sur  5 
les  odes  d'Horace  [A,  Uppenkamp].  I,  2,  32,  Apollon  est  appelé  ici  augure 
parce  qu'il  doit  indiquer  les  moyens  par  lesquels  les  mauvais  présages 
doivent  être  détournés.  I.  7,  Dans  cette  ode  Plaucus  est  comparé  avec 
Teucer  parce  que  comme  lui  il  est  exilé  loin  de  sa  patrie  et  que  comme 
lui  il  est  accusé  d'avoir  contribué  à  la  mort  de  son  frère.  Le  sens  du  mor-  io 
ceau  est  donc  :  Tibur  est  pour  nous  le  séjour  le  plus  agréable.  Cependant 
lors  même  que  tu  ne  crois  pas  pouvoir  y  demeurer,  ne  reste  pas  toujours 
dans  la  tristesse,  mais  noie  tes  chagrins  dans  le  vin  et  console-toi  par 
l'exemple  de  Teucer  banni,  en  pensant  que  tu  peux  être  heureux  partout. 
I,  15,  IS.  carmina  dividere  «  signifie  diviser  une  poésie  en  strophes  ».  Car-  \t 
men  est  originairement  un  discours  divisé  (de  carëre,  carder). 

%*i  2"  liv.  Le  bouclier  d'Achille  et  les  fouilles  de  Mycènes   [H.  Kluge]. 
Homère  n'a  pas  eu  sous  les  yeux  de  bouclier  semblable  à  celui  qu'il  a  décrit. 
Il  est  probable  que  des  vases  phéniciens  ornés  de  figures  lui  ont  servi  de 
modèle.  Le  poète  ne  s'est  guère  fait  une  idée  bien  claire  de  la  distribution  20 
des  scènes  et  des  figures  sur  le  bouclier.  Cependant  il  faut  reconnaître  un 
certain  plan  dans  les  grandes  lignes  de  la  description  entière.  Dans  l'idée 
du  poète,  les  scènes  et  figures  des  quatre  grands  cercles  concentriques 
ont  été  en  partie  exécutées  en  travail  repoussé.  ^  Sur  le  Chrysippe  d'Euri- 
pide [V.  PingelJ.  Eur.  fr.  839,  v.  12-4.  Nauck,  Trag.   trag.  graec.  fragm.  2B 
p.  633,  lisez  :  au  v.  13,  8taxpiv(5(ievov    S'iXko-Kpôaallov  au   lieu    de  6iaxpiv6|i£vov 
ô'à'XXo  Tipô;  aXXou.  Le  fond  de  la  pensée  ne  doit  pas  son  origine  à  l'influence 
de  la  philosophie,  mais  plutôt  à  celle  d'Hésiode,  d'Eschyle  (Danaïdes,  cf. 
fr.  4^1  Nauck)  et  d'Epicharme  (apud  Plut,  consol.  ad  ApoU.  110*).  f  Sur  l'his- 
toire de  la  littérature  alexandrine  |F.  Susemihl].  i  Aratus  et  les  stoïciens.  30 
Aratus  aura  composé  son  poème  «I>aivd[i.£va  xat  AtaarKAeïa  dans  les  dernières 
années  de  son  séjour  à  Athènes.  Après  être  entré  en  rapport  avec  les  stoï- 
ciens. 2  Sur  la  iv  idylle  de  Théocrite.  11  ne  faut  pas  chercher  derrière 
Corydon  le  poète  Alexandre  l'Etolien,  ni  derrière  Battus  le  poète  Callma- 
chus.  ^  Contribution  à  la  critique  des  fastes  [R.  Th.  A.   Fruin].  I.  Les  36 
magistrats  de  l'an  374  étaient  8  tribuns  militaires  et  deux  censeurs.  II.  Les 
magistratus  suffecti  des  deux  premiers  siècles  de  la  république.  Les  fasti 
capitolini  n'indiquent  des  magistrats  suffecti  authentiques  (sauf  pour  la 
censure),  qu'à  partir  de  la  seconde  moitié  du  v»  s.  av.  J.-C  Avant  cette 
époque,  l'auteur  de  ces  fastes  a  souvent  inventé  des  magistrats  suffecti  40 
quand  il  trouvait  dans  ses  sources  deux  noms  différents.  III.  Les  années  des 
dictateurs.  Pour  arriver  à  la  solution  de  ce  problème,  il  faut  étudier  les 
sources  qui  indiquent  des  années  de  dictateur,  spécialement  Idacius.  IV. 
Les  noms  des  interrègnes  des  deux  premiers  siècles  de  la  république,  cités 
par  T.  Live,  sont  probablement  l'œuvre  d'un  falsificateur  qui  a  pris  pour  4s 
règle  de  donner  comme  tels  des  magistrats  qu'il  a  trouvés  avant  et  après 
l'interrègne.  Ce  falsiflcateur.'est  peut-être  Macer.  V.  Claudius  Drusus  dont  il 
est  question  dans  Suétone,  Tib.  c.  2,  n'est  pas  le  censeur  Ap.  Claudius  Caecus 
comme  le  croit  Mommsen,  mais  son  flls  aîné  appelé  ordinairement  Ap. 
Claudius  Rufus.  ^  Sur  les  Apomnemoneumata  de  Xénophon  [K.  J.  Liebhold].  so 
IL  3,  6,  lisez  :  7:£ipa)|j,£vov  £\Lk  àviav  oùx  Sti  ou  bien  où'/  oua);  av  6uva((jiriv  au  lieu 
de  oûx  av  6uvaî(ir)v.  1  Les  ports  de  Carthage,  fin  [O.  Meltzer].  Justification 
de  l'opinion  de  Falbe  sur  la  position  de  l'entrée  commune  des  deux  ports. 


68  1894.    —  ALLEMAGNE. 

La  mer  intérieure  et  peu  profonde  dont  parle  Polybe  (XXXIX,  3  An.)  est 
l'espace  indiqué  par  Falbe  entre  la  côte  et  la  ligne  pointée  septentrionale. 
Explication  topographique  des  opérations  du  siège  de  Scipion.  Le  cothon 
doit  avoir  compris  tous  les  ports,  aussi  bien  le  port  marchand  que  le  port 

8  de  guerre.  La  solution  définitive  de  tous  ces  problèmes  dépend  maintenant 
des  archéologues  français.  ^  Sur  T.  Live  [K.  J.  LiebholdJ.  XXI,  'Ô3,  4,  lisez  : 
non  Siciliam  agi  ac  Sardiniam.  ^  Remèdes  surnaturels  du  temps  de  Galien 
[R.  FuchsJ.  L'indication  de  ces  remèdes  ne  peut  servir  à  l'art  de  guérir, 
mais  seulement  à  l'histoire  de  la  médecine,  par  l'intermédiaire  des  philo- 

10  logues.  ^  Annonce  de  Philopatris,  conventicule  païen  du  vu"  siècle,  à 
Gonstantinople,  par  Robert  Crampe  [F.  Perle].  Solution  nouvelle  et  très 
ingénieuse  du  problème  que  pose  le  dialogue  de  Philopatris,  attribué  à 
Lucien.  Il  aurait  été  écrit  en  623  sousl'empereurlleraclius.  Il  serait  destiné 
à  combattre  les  nombreux  païens  ([ui  existaient  encore  à  Byzance. 

15  ^^  3»  livr.  Sur  la  forme  disyllabique  du  gén.  Hyi^Ioç  dans  Homère  [II. 
Dïmtzer].  D.  soutient  que  le  gén.  llr^Xéo;  peut  être  mesuré  comme  spondée 
et  réfute  surtout  les  raisons  alléguées  contre  cette  assertion  par  E.  Goebel 
dans  Neue  Jahrb.  lùr  Philol.  1891  <R.  d.  R.  10,  117,  22>.1[  E.  Mugke, 
De  consomrum  in  graeca  lingua  praeler  Asialicorum  dinleclum  aeolicam  gemina- 

20  tione  Pars,  altéra  IZiemcrj.  L'auteur  y  examine  les  consonnes  doublées 
aa,  U,  pp,  (AjA,  vv,  et  les  différentes  manières  dont  cette  assimilation  s'est 
produite,  ensuite  Ttu,  tt,  êS,  enfin  xx  et  yy,  et  les  aspirées  doublées.  ^  Sur 
la  chronologie  de  quelques  drames  attiques  [N.  ChristJ.  I.  L'apparition  du 
«  deus  ex  machina  »  n'a  lieu  que  dans  les  pièces  représentées  pendant  les 

26  2  dernières  décades  du  v»  s.  Les  tragédies,  dans  lesquelles  elle  a  été 
annoncée  par  un  acteur  ou  par  le  chœur,  sont  plus  anciennes  que  celles 
où  le  dieu  apparaît  directement.  Héraclès  et  Ion  d'Euripide  .sont  les  pièces 
les  plus  anciennes  dans  lesquelles  l'apparition  du  «  deus  ex  machina  »  ait 
lieu.  H.  Dans  les  3  dernières  décades  du  v»  s.  et  au  commencement  du 

30  IV  s.,  lascène(XoY£ïov)étaitunpeu  plus  élevée  que  l'orchestre;  on  n'y  montait 
pas  par  un  escalier,  mais  par  un  plan  incliné.  %  Sur  Apollodore  (fragm. 
Sabbaïtica)  [0.  HôferJ.  Dans  les  fragments  d'ApoUodore  publiés  par  Papado- 
poulosKerameus,  p.  16G,  lisez  :  xbv  7rp<5T£pov  aù-cvi;  avSpa  xTEtvaç  au  lieu  de 
xxe^vavToç.  U  Sur  le  poète  comique  Cratès  [F.  Hultsch).  Cratès  dans  le  vers 

36  r,iA(£XTov  èffTt  /puioO,  (jLavôâvetç,  ôxtw  [ioXoc  cité  dans  l'Ouomasticon  de  PoUux^ 
désigne  par  r,(Ai£XTov  une  pièce  de  monnaie  ayant  la  même  valeur  que 
8  oboles  attiques.  Réfutation  de  rexplicati(m  donnée  par  Th.  Reinach,  Les 
origines  du  bimétallisme,  p.  29  et  30.  ^  Sur  l'Enéide  de  Virgile  |R.  Meiss- 
nerj.   1,  390,  lisez   :   aut  cuptis  jam   respirare  videnlur.  \  Sur  la  politique 

40  d'Alexandre  le  Grand  [W.  SchwarzJ.  Contrairement  à  l'opinion  de  Grote, 
Alexandre  a  montré  dans  la  fondation  d'Alexandrie  un  grand  sens  poli- 
tique. Il  a  fondé  ainsi  un  Etat  moitié  égyptien  moitié  grec  où  ce  dernier 
élément  devait  finir  par  avoir  la  prépondérance.  Les  Ptolémées  ont  conti- 
nué sou  œuvre,  f  Études  sur  la  transmission  et  la  critique  des  Métamor- 

46  phoses  d'Ovide  [H.  Magnus].  Suite  voir  p.  01,  1.  17.  III.  La  famille  O.  Les 
mss  M  (Marcianus  Florentinus  225)  et  la  première  main  de  N  (Neapolitanus 
IV,  F,  3)  appartiennent  à  une  même  famille  O.  C'est  ce  que  prouvent  un 
certain  nombre  de  fautes  communes  et  le  fait  qu'ils  sont  incomplets  à  par- 
tir de  XIV,  838.  D'autre  part  O  présentait  en  beaucoup  de  passages  la  bonne 

50  leçon.  Aussi  les  leçons  de  O  doivent-elles  être  considérées  en  toute  pre- 
mière ligne.  Il  serait  désirable  de  trouver  un  ms.  représentant  la  famille 
opposée  d'une  manière  authentique.  H  Quoque  et  proporro  |F.  Polie].  L'ori- 
gine de  quoque  doit  être  un  redoublement  de  que  qui  a  subi  une  assimi- 


JAHRESBERICHT   VON    IWAN   MÛLLER.  69 

lation.  De  même  proporro  est  pour  porroporro.  ^  Correspondances  do  Cicé- 
ron  et  leur  diffusion  sous  Auguste  [L.  Gurlitt].  Réfutation  de  la  théorie  de 
Léo  sur  l'époque  de  la  publication  des  diverses  correspondances  de  Cicé- 
ron,  et  spécialement  pour  l'édition  de  Tiron  conten.int  toutes  les  lettres 
sauf  celles  à  Atticus.  Léo,  d'après  Biicheler,  pense  que  cette  collection  a  » 
paru  seulement  après  l'an  5'.  :  1»  parce  que  Ascanius  qui  a  composé  son 
commentaire  en  54,  ne  la  connaît  pas;  2°  parce  que  [)lusieurs  passages  sur 
le  divus  Juiius  n'auraient  pu  être  publiés  du  vivant  d'Auguste  ou  de 
Tibère.  Mais  Cornélius  Nepos  a  dû  connaître  une  collection  de  lettres  à 
Atticus  plus  considérable  que  la  nôtre,  peut-être  embrassant  19  livres  io 
(undeviginti  pour  undecimi).  D'autre  part  les  livres  XIII,  V,  VI  des  epp. 
ad  familiares  ont  été  publiés  du  vivant  même  de  Ciccron  et  d'après  son 
plan.  Les  autres  à  différentes  époques.  Ils  ne  contiennent  aucune  lettre 
postérieure  au  milieu  de  juillet  43.  Mais  pltisieurs  lettres  ad  Caesarem 
juniorem  sont  postérieures.  Les  lettres  ad  Brutum  s'arrêtent  au  27  juil-  15 
let  43.  Il  faut  en  conclure  que  les  lettres  de  Gicéron  furent  publiées  sous  le 
règne  d'Auguste  peu  après  la  bataille  d'Actium  et  que  les  lettres  des  der- 
niers temps  de  la  vie  de  Gicéron  furent  élaguées  par  égard  pour  l'empereur 
excepté  celles  qui  lui  étaient  adressées.  Le  silence  d'Ascanius  ne  prouve 
rien,  si  ce  n'est  que  les  lettres  de  Cicéron  n'étaient  pas  considérées  comme  20 
un  document  historique.  J.  Lrcoutre  et  P.  Dessoûla vy. 

Jahresbericht  ùber  die  Fortschritte  der  klassischen  Alter- 
thumswissenschaft.  21^  année.  GRIECIIIbClIE  KLASSIKER'.  Aristote 
'Aeïjvaîwv  llo).nr£{a  (1891-io  juillet  1892).  [Valerian  von  Schoffer|.  Le  rp., 
habitant  Moscou,  regrette  de  n'avoir  pu  connaître  directement  les  travaux  25 
français  parus  dans  la  Revue  de  Philologie  et  la  Revue  des  Études  grecques, 
ainsi  que  nombre  d'études  parues  dans  des  journaux  qui  n'ont  rien  de 
philologique.  Editions.  Ed.  princeps  par  F.  G.  Kbnyon.  Malgré  tout  le 
mérite  de  l'auteur,  cette  édition  n'a  déjà  plus  qu'un  intérêt  historique, 
ainsi  que  la  2«,  qui  n'est  qu'une  réimpression  où  les  fautes  typographiques  so 
ont  été  corrigées.  La  1"  édit.  du  fac-similé  du  papyrus  en  phototypie  pré- 
sentait une  erreur  d'arrangement  réparée  dans  la  seconde.  Ed.  G.  Ferrini, 
texte  et  trad.  ital.  Œuvre  méritoire  d'un  homme  qui  n'est  pas  un  philo- 
logue. Ed.  A.  A  r  A  0  C)  N I K  H  i] .  S[>éculalion  de  librairie  sans  aucune  valeur. 
Ed.  G.  Kaibel etU.de  WiLAMOvvnz-MfEi.LENDORKF.  Excellente;  la  première  35 
éd.  vraiment  critique.  Ed.  II.  van  Uerwerden  et  J.  van  Leeuwen.  Il  est 
regrettable  que  ces  éditeurs  n'aient  pas  eu  à  leur  disposition,  comme  les 
précédents,  les  communications  personnelles  de  Kenyon.  Néanmoins  leur 
œuvre  contenait  beaucoup  de  bon.  2*  éd.  Kaibel-Wilamowitz,  un  peu 
plus  conservatrice  que  la  première.  On  ne  peut  y  reprendre  qu'une  ten-  40 
dance  exagérée  à  admettre  des  lacunes.  3»  éd.  Kenyon.  Texte  beaucoup 
amélioré.  Ed.  Fr.  Blass.  Le  rp.  ne  peut  approuver  les  idées  exprimées  sur 
la  construction  métrique  des  phrases  ;  l'éd.  en  elle-même  a  des  mérites. 
Traductions.  1°  Allemandes  :  G.  Kaibel  et  A.  Kiessling,  deux  éditions, 
le  rp.  n'a  connu  que  la  seconde,  qu'il  loue  presque  sans  réserves  ;  F.  Poland,  45 
moins  agréable  à  lire  que  la  précédente,  mais  aussi  utile  au  point  de  vue 
scientifique;  Martin  Erdmann,  a  l'avantage  d'avoir  été  faite  sur  un  meil- 
leur texte  que  la  première,  mais  elle  présente  d'assez  graves  erreurs  :  II. 
IIagen,  la  première  en  date,  n'est  pas  parvenue  aurp.  2'  Françaises  ;  Théod. 

50 

1.  Table  des  rapports  :  Lyriques  grecs  (sauf  Pindare)3;  Aristote  et  les  plus  anciens 
académiciens  et  péripatéticiens  2;  Aristote,  'AOr)vattov  noXnila.  1. 


70  1894.    —   ALLEMAGNE. 

Reinach,  élégante  et  aisée;  B.  Uaussoulher,  plus  scientifique,  avec  de» 
notes  fort  instructives,  entre  autres  celles  qui  rapproclient  des  passages 
extraits  d'autres  ouvrages  d'Aristote.  3"  Anglaises  :  F.  G.  Kenyon,  tout  à 
fait  littérale,  très  exacte;  E.  Poste,  s'éloigne  souvent  du  texte  sans  profit; 
6  Th.  J.  Dynges,  n'a  pas  été  vue  du  rp.  4°  Italiennes  :  G.  Ferrini,   avec  le 
texte  cité  plus  haut;  G.  O.  Zuretti,  n'est  pas  parvenu  au  rp.  Une  trad. 
russe,  très  fidèle,  par  N.  I.  Ghoubine  (Schubin)  a  paru   dans  le  Journal 
Ministerstva  Narodiiavo  Prosvèchtchcniïa  1891.  ^  Etudes  générales.  Le 
rp.   se   borne  d'ordinaire    à    la    simple    mention  des    livres   et  des  ar- 
10  ticles  suivants»    parus  en  1891,  sauf  indication  contraire  ;  en  allemand, 
A.  Bauer  (Preuss.  Jahrbb.  et  Mùnch.  Neueste  Nachrichten),  Betge  (Gegen- 
wart),  A.  Brieger  (Unsere   Zeit),   IL   Diels  (Archiv.  f.  Gesch.  d.    Philos), 
H.    DroySEN,  VorUiufige  Bemerkungen  zu   Arisioleles    'AOrjvaiwv   TioXiTsia  (dé- 
fend,   quoi    qu'on    en    ait    dit,    l'authenticité    de    l'ouvrage),    Frankel 
15  (Zeitschr.  f.  Gesch.-Wissensch.),  Th.  Gomperz  (Deutsche  Rundschau  :  insiste 
surtout  sur  l'évolution  régulière  de  la  démocratie  athénienne),  J.  Grunzel, 
Aristotelrs  und  die   'AOrjvatwv   lïoXt-refa',   G.  Kaibel    (Nord  und   Siid),   Knoke 
(Grenzbote),  Kurze  (Westermann's  Monatshefte),  J.  Mahly  (Vom  Fels  zum 
Meer),  R.  Schœll  (Miinch.  AUg.  Zeitung  :  soutient  l'authenticité),  J.  Schvarcz 
20  (Ungar.  Rev.),  ainsi  que  d'autres  articles  dans  divers  journaux  allemands  ; 
en  français,  articles   de  Barthélémy  Saint-Hilaire  (Revue  Bleue)  et  d'un 
anonyme  (Temps  du  6  mars  91)  ;  en  anglais,   articles  dans  Times  du  19 
janv.  91,  Quarterly  Review  et  Edinburgh  Review  (ces  deux  dernières  com- 
battent l'authenticité),  et  une  élude  de  J.  II.  Wright  (Nation,  de  New- York)  ; 
25  en  italien,  articles  de  D.  Gomparetti  (Nuova  Antologia),  S.  Gavazza  (An- 
nuario  del  R.  Istituto  di  studi  superiori  in  Firenze),  G.  Ferrini  (Rendiconti 
deir   Istituto  Lombarde);  en  russe,  articles  de  D.  Belaïev  (Mémoires  de 
l'Acad.  de  Kasan),W.  Buseskul  (Revue  historique  russe),  E.  v.  Stern.  (Ann. 
de  la  Soc.  d'hist.  et  philos.  d'Odessa),  et  A.  Dbrevizki,  Sur  J"A6r)va(Mv  TtoXt- 
30  xtifx.  ^  3.  Haute  critique.  1.  Authenlici té.  Il  est  incontestable  que  le 
traité  nouvellement  découvert  est  bieu  celui  que  l'antiquité  considérait 
comme  l"Aeï)va»ov  -nolnda  d'Aristote.  Mais  il  s'est  élevé  des  contestations 
nombreuses  sur  la  question  d'authenticité.  C'est  en  Angleterre  que  des 
doutes  ont  été  exprimés  d'abord  par  F.  T.  Richards  (Academy  1891),  qui  ne 
35  s'est  pas  aperçu  que  c'est  aux  adversaires  de  l'authenticité  qu'il  couvient 
de  demander  la  preuve  de  leur  opinion.  Gette  preuve  a  été  cherchée  (Glas- 
sical  Review,  1891)  par  J.  B.  Mayor,  H.  Richards,  A.  Platt,  E.  J.  Ghinnock, 
dans  l'emploi  de  mots  non  employés  dans  les  autres  écrits  d'Aristote  ;  leur 
recherche  n'est  pas  .sans  intérêt,  mais  elle  ne  prouve  rieu.  H.  Richards  n'a 
*o  pas  eu  plus  de  succès  en  cherchant  à  affaiblir  l'autorité  de  la   tradition 
antique  sur  l'attribution  du  traité  à  Aristote.  Les  critiques  anglais  ont  été 
vivement  et  complètement  réfutés  par  Th.  Gomperz  (Sitzungsber.  d. Wiener 
Akad.  d.  Wiss.  1891).  En  Allemagne,  c'est  à  un  autre  point  de  vue  que  se 
sont    placés  J.   Schvarcz,   Aristoteles   und  die    'AÔTjvaîfov    TtoXixEta  auf  dem 
*^  Papyrus  des  British  Muséum,  Fr.  CaUER,  Hat  Aristoleks  die  Schrift  vonStaale 
der  Athener  geschrieben  ?  et  Fr.  Riihl  (Rhein.  Mus.  1891).  Les  arguments  du 
premier  ne  sauraient  être  pris  au  sérieux  ;  le  second,  après  avoir  énuméré 
de  soi-disant  difficultés  chronologiques,  des  différences  entre  la  IloXueta  et 
la  Politique,  enfin  des  faiblesses  de  rédaction,  conclut  que  le  traité  est 
fiO 

1.  Nous  ne  citerons  ordinairemer»  que  les  articles  de  revues  ou  de  journaux  non 
analysés  dans  la  Revue  des  Revues  lors  de  leur  publication. 


JAHRESBERICHT  VON   IWAN  MÛLLER.  71 

d'un  élève  d'Aristote,  composé  sous  la  direction  de  son  maître  ;  enfin  les 
critiques  de  Riihl,  qui  tendent  à  prouver  que  l'œuvre  n'est  pas  digne 
d'Aristote,  ont  donné  lieu  à  une  brillante  réfutation  de  Th.  Gomperz,  Die 
Schrifl  vont  Staatswrsen  der  Athcncr  nnd  ihr  nenestcr  Betirtheiler,  à  la(juelle 
Riihl  a  répliqué  en  exagérant  encore  sa  thèse  (Neue  Jahrb.  f.  class.  Phil.  5 
suppl.  18)  :  il  nie  absolument  que  le  traité  du  papyrus  soit  celui  que  l'on 
attribuait  à  Aristote.  En  réalité,  l'authenticité  n'est  pas  douteuse.  2.  Date. 
Kenyon  a  placé  la  composition  du  traité  entre  329  et  306.  B.  Keil,  Fr.  Cauer, 
E.  Pais  et  V.  von  Schôffer  (le  rp.)  sont  tombés  d'accord  pour  croire  qu'il 
est  antérieur  à  322.  Les  arguments  que  G.  Torr  (Athenseum,  1891)  et  II.  lO 
Weil  ont  cherchés,  l'un  dans  le  fait  qu'il  n'est  pas  question  de  itevTYipetç 
dans  le  livre,  l'autre  que  la  galère  Ammonias  est  citée,  ne  sont  pas  con- 
vaincants. Le  rp.  a  tenté  de  montrer  dans  l'introduction  de  son  ouvrage, 
Biirgerschaft  und  Volksversammlung  zu  Athen,  que  le  traité  avait  été  composé 
au  milieu  du  iv«  s.  et  n'avait  ensuite  reçu  que  quelques  additions  de  la  »5 
main  de  l'auteur.  3.  Tendance.  Le  fait  que  la  Tloliidx  est  un  écrit  pure- 
ment descriptif,  sans  vues  ni  cousidérations  philosophiques,  a  poussé  plu- 
sieurs savants  à  y  chercher  une  tendance  particulière  cachée.  C'est  ainsi 
que  P.  GaSSEL,  Von  neuem  Aristolelcs  und  seiner  Tendenz,  y  a  vu  une  critique 
voilée  de  la  forme  républicaine  et  une  apologie  de  la  monarchie.  A.  Bauku,  20 
Lilerarische  und  historische  Forschungen  zu  Arisloteles  soutient  qu'Aristote 
veut  amener  les  Athéniens  à  reconnaître  de  bon  gré  la  suprématie  macé- 
donienne. Enfin,  II.  Nissen  (Rhein.  Mus.  1892),  qui  découvre  dans  les 
passages  les  plus  clairs  d'obscures  allusions  dirigées  contre  Démosthène, 
voit  dans  la  Politique  et  les  158  noXireïai  le  programme  et  les  matériaux  25 
d'un  projet  de  législation  générale  soumis  à  Alexandre.  4.  Rapports  avec 
les  autres  ouvrages  d'Aristote.  Les  principaux  rapprochements  avec 
la  Politique  ont  été  indiqués  par  Kenyon  et  surtout  B.  HaussouUier.  Ils  font 
la  matière  d'une  dissertation  spéciale  de  P.  Meybr,  Des  Arisloteles  Poliiik 
und  die  'AOrjvat'wv  TtoXireta,  qui  cherche  à  démontrer  qu'il  n'y  a  aucune  cou-  30 
tradiction  entre  l'une  et  l'autre,  thèse  qui  n'est  pas  toujours  vraie.  5. 
Sources.  Outre  les  indications  de  \V.  B.  Newman  et  de  Th.  Reinach,  la 
question  a  été  traitée  pnr  R.  W.  Macan  (Journ.  of  hellenic  studios  1891), 
dont  la  division  prête  à  bien  des  critiiiues.  F.  Diimmler  (Hermès  1892),  qui 
cherche  dans  le  livre  l'influence  de  l"AOifivaîwv  TtoXtTsîa  de  Critias,  sans  pou-  35 
voir  mettre  ses  assertions  hors  de  doute,  G.  de  Sanctis  (Riv.  di  Filol.  1892), 
dont  les  conclusions  sur  les  ch.  22-28  ne  doivent  être  accueillies  qu'avec 
réserve.  Sur  Aristote  considéré  comme  source  des  écrivains  postérieurs,  on 
n'a  fait  que  des  recherches  insignifiantes.  6.  Interpolations  et  con- 
tradictions. Les  observations  de  R.  W.  Macan  (art.  cité),  prouvent  seii-  40 
lement  que  la  composition  du  traité  n'est  pas  excellente.  L'opinion  de  Th. 
Reinach  sur  plusieurs  interpolations  a  été  refutée  en  partie  par  W.  Buses- 
kul  dans  la  Revue  de  Philologie  russe.  Le  rp.  croit  que  certains  passages 
ont  été  ajoutés  après  coup  par  Aristote. 

^  Ouvrages  explicatifs.  Un  seul  livre  général,  celui  de  A.  Bauer,  45 
cité  plus  haut,  indispensable  à  qui  s'occupera  de  l'*A9r)vafa)v  noli-zEia..  Parmi 
les  interprétations  de  détail  présentées  dans  diverses  publications,  le  rp. 
cite  et  discute  :  H.  Diels  (Sitzungsb.  d.  preuss.  Akad.  1891)  sur  Epiménide 
de  Crète;  J.  W.  Headlam  (Class.  Review,  1892),  G.  Schultz  (Revue  de  philo- 
logie russe,  1892),  G.  Busolt  (Philologus,  1892)  sur  le  ch.  4  (Dracon);  Fr.  50 
Ilultsch  (Neue  Jahrb.  f.  Phil.  1891)  sur  le  système  monétaire  de  Phidon  ; 
U.  Kôhler  (Sitzungsb,  d.  preuss.  Akad.,  1892)  sur  le  règne  de  Pisistrate  et 
la  méthode  historique  d'Aristote;  G.   Fontana,  Aristide  nella  Costituzione 


72  1894.    —   ALLEMAGNE. 

degli  Ateniesi,  qui  accuse  à  tort  Aristote  de  partialité  contre  Aristide; 
W.  Biiseskiil  et  E.  M.  Walker  qui  sont  arrivés,  l'un  dans  Journ.  Ministers- 
tva  Narodnavo  Prosvèchtcheniïa,  l'autre  dans  Glassical  Review  à  des 
résultats  analogues  sur  l'impossibilité  d'admettre  que  Thémistocle  ait  été 

6  à  Athènes  en462-''i6l. 

%%  Aristote  et  les  plus  anciens  académiciens  et  péripatéticieus  (1886- 
1890)  [Fr.  Susemihl]  <  Suite  et  fln  du  rapport  analysé  R.  d.  R.  t.  18 > 
I.  Bywater  a  publié  dans  Arcliiv.  f.  Gescb.  d.  Philos.  1888-1890  trois  rap- 
ports sur  les  travaux  anglais  concernant  la  philosophie  ancienne  de  1886 

10  à  1888.  Le  rp.  ajoute  à  ce  qu'il  a  déjà  cité  II.  Sikbkgk,  Untersuchungen  zur 
Philosophie  der  Griechen,  2«  éd.,  et  l'art,  de  J.  Ilavet  (H.  de  Phil.  1887)  sur 
les  proverbes  d'Aristote  en  hexamètres  latins.  Alexandri  Aphrodisiensis 
pi^seler  commenlaria  scripla  minora.  De  anima  cum  manlissa,  éd.  Ivo  Bruns. 
La  «mantissa»  est  le  soi-disant  second  livre  que  d'ailleurs  Bruns  fait 

15  remonter  en  grande  partie  à  Alexandre  d'Aphrodise  lui-même.  R.  Fors- 
TER,  De  Arislotelis  qux  ferimtur  secretis  secretorum  (complété  par  un  art.  de 
Centralb.  f.  Bibliothekwesen,  1889)  mérite  des  éloges.  Le  rp.  ne  connaît 
pas  un  article  de  Gecconi  sur  le  même  sujet  dans  le  Propugnatore  ilaliano. 
G.  Endriss,  Albertus  Magnus  als  Interpret  der  Arislotelischen  Melapliysik.  Bon. 

20  Un  art.  de  F.  Dùmmler  dans  Rhein.  Mus.  1887  sur  les  travaux  historiques 
des  péripatéticiens  donne  lieu  au  rp.  de  nier  de  nouveau  que  les  TroXuerat 
d'Aristote  aient  été  de  simples  matériaux  pour  la  Politique.  Les  conclu- 
sions de  Diimmler  sont  erronées  aussi  en  ce  qui  concerne  les  vôiitjAa  êap- 
êapixâ  et  les  vd(ji.ot  attribués  à  Théophraste.  Th.  Gompurz  dans  une  bro- 

25  chure  :  Uebcr  die  Charakiere  Theophrast's  et  une  polémique  avec  O.  Ribbeck 
dans  Rh.  Mus.  1889,  semble  avoir  bien  prouvé  que  les  Caractères  ne  sont 
pas  un  extrait  d'  «  un  ou  plusieurs  »  ouvrages  de  Théophraste.  W.  Werle, 
Fis  qux  in  Theophrasleo  Characterum  libella  ofj'endunt,  quatenus  transposilione 
medela  afferenda  sit,  propose  une  douzaine   d'interversions  de  chapitres. 

30  Dans  les  comment,  philol.  en  l'honneur  de  Ribbeck,  Ewald  Bruhn  a  pro- 
posé d'écrire  chez  Théophraste,  H,  PI.  I,  17,  3  ôttoû  au  lieu  de  x6nov.  Theo- 
phrasti  de  prima  philosophia  libellus  ab  IL  USENERO  editus,  Excellent  texte 
constitué  d'après  une  nouvelle  collation  du  Parisinus.  L'ouvrage,  dans  sa 
forme  actuelle,  aurait  été  formé  par  Tyrannion,  en  réunissant  deux  petits 

35  traités  distincts.  Max.  IIaeger,  De  Theophrasli  qui  fertur  Ttept  o-yhaeimv  libro. 
Traite  la  question  à  fond  et  combat  victorieusement  les  vues  de  Bœhrae 
sur  la  compositon  et  la  date  du  traité.  G.  Ileylbut  dans  Archiv.  f.  Ge- 
schichte  der  Philosophie  1888  étudie  les  fragments  des  œuvres  morales;  un 
passage    de  cet  article,  sur  un  prétendu  fragment  de  Théophraste,  chez 

40  Gicéron,  Tusc.  5,  9,  24,  a  été  réfuté  par  A.  Gercke  dans  le  même  recueil, 
Hugo  Rabe,  De  Theophrasli  libris  uepl  Xé^eioç.  Travail  méritoire,  mais  gâté 
par  une  erreur  fondamentale  sur  la  composition  du  3»  livre  de  la  Rhéto- 
rique d'Aristote,  qu'il  attribue  à  un  ou  deux  disciples  du  maître.  En  effet, 
comme  l'a  bien  prouvé  Diels,  le  Tiepl  Xéiew;  de  Théophraste  suit  le  plan  de 

45  ce  traité  d'Aristote.  Arn.  IIUG,  Zu  den  Teslamenlen  der  griechischen  Philoso- 
phen.  Très  intéressant.  Ferd.  Dûmmler,  Akademika.  Plusieurs  passages 
concernent  Aristote,  Théophraste  et  Xénocrate. 

W  Aristote   et  les  plus   anciens   Académiciens  et  Péripaté- 
ticiens (1891)  |Fr.  Susemihl].  Emil  Wendling,  De  Peplo  Arislotelico  quxstio- 

80  nés  selecla;.  Excellent  travail  et  très  fructueux.  II.  Stkinthal,  Geschichte  der 
Sprachwissenschaft  bei  den  Griechen  und  Romern,  2*  éd.  1™  partie.  Réimpres- 
sion de  cet  ouvrage  important,  dont  les  vues  sont  si  pénétrantes.  Les 
Catégories  ont  été  étudiées  par  Alfr.  Gercke  dans  Archiv  f.Gesch.  der  Phi- 


JAHRESBERIGHT   VON    IWAN   MÛLLER.  73 

losophie  1891  et  O.  Apelt,  Beitràge  zur  Gesehichle  der  griechischen  Philoso- 
phie, le  second  moins  paradoxal  que  le  premier,  qui  attribue  le  principal  de 
la  théorie  à  Platon.  Ammonius  in  Porphyrii  Isagogen  sive  V  voces,  éd.  Adolf 
BUSSK.  Il  reste  à  l'aire  pour  l'amélioration  du  texte.  Alexandri  Aphrodisien- 
sis  in  Arislotelis  Topicovwn  libres  oclo  coin)nenlaria,ed.  Max.  Wallies.  Métho-  5 
dique  et  très  soigné.  M.  Wallies, /)ie  gyiechisdien  Ausleger  der  Arislotelischcn 
Topik.  Le  rp.  renvoie  à  son  compte-rendu  <  R.  d.  R.  17,  28,  38  >.  O.  Apelt, 
dans  les  Ueilràgc  cités,  a  traité  du  texte  et  de  l'explication   d'un  grand 
nombre  de  points  de  la  Métaphysique.  Alexandri  Aphrodisiensis  in  Aristote- 
lis  Metaphysica  commenlaria,  éd.  M.  Hayduck.  N'aurait  pas  dii  passer  sous  10 
silence  les  corrections  aux  collations  de  Brandis  faites  par  Susemihl  <  le 
rp.  >.   Arislotelis  de  anima  liber   B.  secundum  recensionem    Vaticanain  éd.  H. 
Rabk.    Rédaction  inédite    jusqu'ici    du  second   livre  de    la   Psychologie, 
formée  du  mélange  de  la  rédaction  traditionnelle  et  de  la  seconde  rédac- 
tion du  Parisinus  E,  la  première,  selon  le  rp.,  étant  la  plus  ancienne,  et  la  15 
seconde  provcTiant  des  plus  anciens  Alexandrins.  Aug.  Stapfkr,  Kritische 
Sludicn  zu  Arislolelcs'  Schrifl  vonder  Scele.  Bon  travail.  Ilans  PoPPKLRBUXKR, 
Ziir  Psychologie  des  Arisloteles,    Theophrast,   Slrato.  Corrige  et  complète  les 
recherches  faites  jus(iu'ici.  M.  Stoinschueider,  dans  Zeitschr.  der  deutschen 
morgenliindischen  Gesellschaft,  18'J1,  nous  renseigne  sur  les  Parva  Natura-  20 
lia  chez  les  Arabes.  L.   Dittmeybr  a  proposé  beaucoup  de  conjectures, 
bonnes  ou  intéressantes,  sur  l'Histoire  des  Animaux,  dans  Bliitter  f.  d. 
bayr.   Gymnasialw.   1891    et    Texlkriiisches    sur  Aristotclischcn   Tiergeschichle 
(Diss.  en  l'honneur  de  Christ).  Les  Problèmes  ont  été  étudiés  par  L.  Ferri 
(Rendiconti  dell'  Acad.  dei  Lincei  1891),  le  uepl  àTÔixwv  par  0.  Apelt,  dans  ses  25 
Beitràge,  l'Ethique  à  Nicomaque  par  P.  Seiiger  (Neue  Jahrb.  f.  Phil.),  la  Poli- 
tique par  P.  E.  Stôhr,  F,  J.  Engel,  H.  Widemann,   F.  Schmidinger  et  G. 
Vogel  dans  les  Diss.  en  l'honneur  de  Christ.  Ferd.  Dûmmler,  Prolegomena 
3U  Plalons  Sladt  und  der  platonischen  und  aristolelischen  Slaatslehre.  Dans  cet 
intéressant  travail,  Aristote  ne    vient  qu'en  troisième  ligne,  Platon  en  30 
seconde,  Euripide  en  première.  Aristote.  La  Poétique,  manuscrit   11A1,  fonds 
grec  de  la  B.  N.,  éd.  (photolitogr.)  de  H.  Omont.  Prouverait,  si  c'était  utile, 
l'extrême  exactitude  de  la  collation  de  Vahlen.  A.  O.  Prigkaro,  Aristotle 
on  the  Art  of  Pottry,  n'est  pas  connu  directement  du  rp.  qui  propose  d'ajou- 
ter etvat  après  ÔÉ  au  ch.  2o  (14G0b  3'i).  MaxSEIBEL,Zit  ^Irisio/eZeiTiepi  h:oiï)tixt);.  35 
Conjectures  sur  le  texte.  La  conjecture  de  Th.  Reinach  (Rev.  Études  gr., 
1890)  sur  Poél.  18  est  inadmissible.  W.  Deike,  Schillers  Ansichlen  iiber  die 
tragische  Kunst,  verglichen  mit  denen  des  Aristoteles.  Mérite  d'être  lu.  Fr.  LlT- 
TIG,  Andronikos  von  Rhodes.  1.    Theil.   Das  Leben  des  Andronikos  und  seine 
Anordnung  der  aristotelischen  Schriften.  Très  intéressant.  Le  second  appen-  40 
dice  contient  un  texte  inédit  d'Olympiodore  sur  la  division  des  œuvres 
d'Aristote.  Jul.  Lippert,  De  epistula  pseudoaristotelica  nepl  paaiXeiaç  commen- 
tatio.  Texte  arabe  et  trad.  latine  d'une    prétendue    lettre    d'Aristote    à 
Alexandre,  dont  l'original  était  grec,  mais  qui  ne  se  confond  pas  avec  la 
Ttapa^veatç  citée  par  Plutarque.  En  ce  qui  concerne  les  rapports  d'Héraclide  45 
de  Pont  avec  Aristote,  l'article  de  G.  von  Ilolzinger  (PhiloL  1891)  montre 
combien  Schneidewin  avait  vu  juste  sur  ce  sujet.  G.  Rodier,  La  physique  de 
Straton  de  Lampsaque.  Le  rp.  ne  connaît  ce  livre  que  par  un  compte-rendu 
de  Herr  dans  Rev.  crit.  1892. 

^If  Lyriques  grecs  (sauf  Pindare),  Poètes  bucoliques  etAntlio-50 
logie   Palatine  (1888-1891)  [J.  Sitzler].  Anthologia  bjrica  de  Bergk,  4"  éd.     . 
par  E.  HiLLBR.  Eloges.  On  ne  voit  pas  pourquoi  l'éditeur  a  employé  dans 
les  fragments  éoliens  l'esprit  rude  et  l'accentuation  attique.  A.  Biese, 


74  1894.    —   ALLEMAGNE. 

Griechischc  Lyriker  in  Auswahl  fiir  den  Schulgebrauch  hgg.  Rien  de  remar- 
quable. II.  W.  Stoix,  Anthologie  griechischer  Lyriker,  1<>  Ableil.  Elegien  und 
Epigramme.  6»  éd.  E.  Zarncke,  Die  Entslehimg  der  griechisclien  Lilteralurs- 
prachen.  Le  rp.  est  d'accord  avec  rauteur  sur  les  principes,  m;iis  fait  des 

5  réserves  sur  les  détails.  G.  O.  Zuretti,  Sui  dia\eUi  lellerari  greci.  Soutient 
avec  raison  les  droits  de  la  tradition  dans  la  constitution  du  texte  des 
Lyriques.  0.  Hoffmann,  De  mixHs  Grxcœ.  Hnguœ  dialeciis.  Ne  parle  de  la 
langue  des  Lyriques  qu'en  passant  et  avec  bon  sens.  J.  Sghaub,  De  usu 
conjeclivi  et  optativi  in  enunliatis  lyricorum  Grxcorum  secundnriis.  Bon  travail, 

10  où  l'on  regrette  pourtant  que  les  points  litigieux  ne  soient  pas  étudiés  à 
fond.  Fr.  BiRKLKiN,  Enlioickehmgsgeschichte  des  substanlivierlen  Infinilivs. 
Instructif  en  ce  qui  concerne  les  lyriques.  E.  Grosse,  Ueber  die  Naturan- 
schauung  der  allen  griechischen  und  romischen  Dichter.  L'auteur  va  trop  loin 
en  refusant  aux  poètes  antiques  le  sentiment  de  la  nature  entendu  à  la 

16  façon  moderne.  R.  R.  Hense  a  donné  des  exemples  à  propos  du  môme 
sujet  dans  Zeitschr.  f.  vergleich.  Littoralurgesch.  1887-88.  Lerp.  n'a  pas  eu 
entre  les  mains  E.  Straub,  Der  Natursinn  der  allen  Griechen.  Elegiaques. 
La  langue  de  la  vieille  lyrique  a  été  étudiée  par  A.  Fick  (Beitr.  zur  kunde 
d.  indogerm.  Spr.  1888).  II.  W.  Smyth  (Transact  of  the  Amer,  philol.  Asso- 

20  dation  1889)  a  traité  du  système  des  voyelles  dans  le  dialecte  ionien  et 
(Amer.  Journ.  of  Philol.  1891)  du  digamma  chez  les  Ioniens  après  Homère. 
Fl.  Wbigel,  Quaestiones  de  velustiorum  poelarum  elegiacorum  Grxcorum 
sermone.  Bien  fait.  A.  Polaschek,  Beitràge  zur  Erkenntnis  der  Parlikeln  «v 
und  xÉv.  Très  méritoire.  G.  II.  Muller,  De  similitudinibus  imaginibusque  apud 

28  vete7-es  poetas  elegiacos.  Incomplet  et  pas  toujours  exact  pour  ce  qui  touche 
aux  élégiaques  grecs.  Le  rp.  cite  seulement  Poètes  moralistes  de  la  Grèce  ; 
notices  et  traductions  par  Guigniaut,  Patin,  Girard,  L.  Humbert.  Mim- 
nerme.  /  frammenli,  versione  e  note  di  A.  Franco.  Rien  de  neuf. 
Xénophane.     Un   nouveau  fragment   publié  par  II.    Diels   (Archiv.  f. 

30  Gesch.  der  Philos.  1891).  Théognis.  Ch.  Gucuel  a  donné  dans  Ann.  de  la 
Fac.  des  lettres  de  Bordeaux  1889,  une  bonne  étude  sur  le  poète;  J.  Beloch 
(N.  Jahrb.  f.  Phil.  1888)  essaie  en  vain  de  prouver  que  la  patrie  de  Théognis 
était  Mégare  en  Sicile.  Fr.  Gauer,  Parteien  und  Politiker  in  Mcgara  und 
Athen.  Mégare  a  été  ruinée  par  la  concurrence  commerciale  de  Milet.  G. 

38  Studemund,  Commentalio  de  Theognideorum  memoria  libris  77ianu  scriptis 
servaia.  Montre  (comme  O.  Zuretti,  Riv.  di  Filologia  1891)  que  le  ms.  A  a 
appartenu  à  la  bibliothèque  de  l'archevêché  de  Vérone  avant  d'être  à  Paris; 
donne  une  collation  de  l'apographum  Masottianum,  une  copie  complète  du 
ms.  O,  disparu  depuis  1889,  et  traite  enfin  de  l'origine  du  premier  livre  de 

40  Théognis,  sur  laquelle  il  donne  une  hypothèse  peu  vraisemblable.  Fr. 
Gauer  dans  Philol.  1889-1891  a  donné  des  études  critiques  sur  le  texte  de 
Théognis.  M.  SCHAFER,  De  itcralis  apud  Theognidem  distichis,  voit  à  tort  dans 
les  variantes  des  distiques  répétés  en  deux  endroits  des  interpolations 
arbitraires.  J.  La  Roche,  Studien   zu   Théognis   Utile,  mais  sans  rien  de 

*8  bien  neuf.  0.  Immisch  a  voulu  démontrer  (Comment,  philol.  in  hon.  O. 
Ribbeck)  que  Xénophon  avait  écrit  réellement  un  livre  sur  Théognis.  Sa 
thèse  est  combattue  parO.  Grusius  (Rh.  Mus.  1888)  avec  raison.  Trad.  ilal. 
en  hendécasyllabes  par  A.  Arro.  Ion.  F.  Allègre,  De  lone  Chio.  Très 
soigné.   Aristote.    E.   WendlinG,    De  peplo  Aristolelico  quaesliones  sclectns. 

^  Intéressant.  Gallimaque.  R.  Reitzenstein(IIerm.  1891)  a  étudié  le  contenu 
de  l'archétype  de  nos  mss  de  Gallimaque.  Le  bulletin  de  l'Académie  de 
Cracovie  de  1890  contient  un  article  de  "Windakiewicz  sur  ces  manuscrits. 
A.  Gercke(Rh.  Mus.  1889)  examine  les  rapports  de  Gallimaque  et  de  Théo- 


JAHRESBERICHT    VON    IWAN    MULLER.  75 

crile  avec  Apollonius  de  Rhodes.  G.  Nigra  (Riv.   di  Filol.  1892  a  corrigé 
beaucoup  d'erreurs  de  l'appareil  critique  d'O.  Schneider  et  donné  des  ren- 
seignements sur  les  scholies  anciennes,  étudiées  aussi  avec  beaucoup  de 
soin  par  G.  Reinegke,  De  scholiis  Callimachcis.  Enfin  G.  Knaack  (Ilerni.  1888) 
et  E.  Maass  (Herm.  1889)  ont  traite  des  questions  relatives  aux  Attia.    G.  ^ 
Nigra  dans  son  édit.  avec  trad.  ital.  du  poème  de  Catulle  a  montré  que  le 
poète  latin  n'avait  pas  suivi  fidèlement  Calliiuaque.  Nouveaux  fragments 
publiés    par    R.   ReitZknstein,  Incdila  poetarwn  grxcorwn  fragmenta.  Liste 
critique  des  conjectures  et  remarques  publiées  par  les  auteurs  des  livres 
cités  plus  haut  et  par  Fr.  Blass  (Neue  Jahrb.  1888)  sur  Tyrtée  et  Mimnerme,  *^ 
J.  B.  Bury  (Glass.   Rev,  1891),  O.  Grusius  (Phil.  1891)  sur  Selon,  II.  Diels 
(Herm.  1888)  sur  Alexandre  d'Etolie  et  Gallimaque,  A.  Dippe(Wocli.  f.  klass. 
Phil.  1868)  et  E.  Dittrich  (Neue  Jahrb.  1890  et  1891)  sur  Gallimaque,  R.  Ellis 
(Glass.  Rev.  1891)  sur  Selon,  A.  Fick  (Beitr.  z.  kunded.  idg.  Sprachen  1888) 
sur  Euénos,  G.  Haberlin  (Philol.  1888)  sur  Gallimaque  et  (ib.  1889)  sur  Tyrtée  *^ 
et  Solou,  \V.  Ileadlam  (Journ.  of  Philology  1889)  sur  Sophocle,  II.  van  Her- 
werden  (Glass.  Rev.  1891)  sur  Selon,  E.  Ililler  (Philol.  1889)  sur  Eschyle, 
W.  Hôrschelmaun  (Neue  Jahrb.  1891)  sur  Théogais,  0.  Immisch  (Philol. 
1890)  sur  Callinos  et  Tyrtée,  II.  Jackson  (Glass.  Rev.  1891)  sur  Selon,  K. 
Kuiper  (Mnemos.  1891)  sur  Gallimaque,  J.  van  Leeuwen  (Glass.  Rev.  1881)  '^^ 
sur  Solon,  E.  Maass  (Herm.  1890)  sur  Gallimaque,  G.  E.  Marindin  (Glass. 
Rev.  1891)  sur  Solon,   A.   Mahly  (Bl.  f.   das  bayr.  Gymnasialw.   1889)  sur 
Théognis,  Platon,  Aristote,  l'épitaphe  des  guerriers  morts  à  Chéronée,  J.  B. 
Mayor  (Glass.  Rev.  -1891)  sur    Solon,  G.  G.  A.  Murray  (Philol.  1889)  sur 
Tyrtée,  Mimnerme,  Solon,  Gléobuline,  A.  Nauck  (Herm.  1889)  sur  Galli-  ^^ 
maque,  K.  Niemeyer  (Neue  Jahrb.  1891),  A.   Piccolomini  (Rivista  di  Filol. 
1892),  A.  Platt,  E.  Poste  et  Postgate  (Glass.  Rev.  1891)  sur  Solon,  Th.  Preger, 
hiscripliones  gni-cx  metricae,  sur  Théognis,  l'épitaphe  d'Eschyle,  Empédocle, 
lophon,   Astydamas,  Démosthéne,   Aristote  et    Gallimaque,  H.    Richards 
(Glass.  Rev.  1891),  II.  Stadtmiiller  (Neue  Jahrb.  1888)  sur  Esope  et  (ib.  1891)  ^^ 
sur  Platon,  A.  Sidgwick  (Glass.  Rev.  1891)  sur  Solon,  F.  Spiro  (Herm.  1888) 
sur  Gallimaque,  E.  J.  Thompson  et  R.  Y  Tyrrell  (Glass.  Rev.  1891)  sur 
Solon,    J.    Vahlen    (index    lect.  Berlin   1889-90)  sur  Gallimaque,  H.   Weil 
(Journal  des  Savants  1891)  sur  Solon,  G.  Wentzel  (Genethl.  Gottingense) 
sur  Gallimaque,  U.  de  Wilamowitz-Môllendorff,  Commenlariolum  gram-  ^^^ 
malicum  k  (progr.   Gœttingue  18^9-1890)  sur  Théognis,   W.   Wyse  (Glass. 
Rev.    1891)    sur    Solon.    \    lambographes.    Semonide  (Simonide) 
d'Amorgos.  La  poésie  sur  les  femmes  a  été  étudiés  par  R.  Opitz  dans 
Philol.  1891,  dont  les  conclusions  ne  sont  pas  adoptées  par  le  rp.  Hipponax. 
Un  fragment  inédit  publié  par  R.   Reitzenstein,   Incdila  poet.  gr.  fragm.  ^^ 
Ilèrondas.  Première  édition  par  F.  G.  Kenyon,  dans  Classical  Texts  from 
Papijri  in  the  Brilish  Muséum  et  fac-similé  du  papyrus  publié  par  le  même. 
Ed.  W.  G.  RuTHERFORD.  Ge  qu'il  a  de  bon  est  gâté  par  la  précipitation  et 
l'étourderie  de  l'éditeur.  Ed.  Fr.  Bueghbler.  Eloges.  Liste  des  nombreuses 
conjectures  présentées  sur  ce  texte.  Babrios*.  Plusieurs  édition  s  françaises  *^ 
par  L.  Feuillet,  E.  Pessonnkaux,  M.  Croiset,  A.  M.  Dksroussbaux  (2^). 
Trad.  par  L.  Feillbt.  E.  Lévêque,  Les  fables  ésopiques  de  Babrius.  Cité  seule- 
ment. 1[  Poètes  méliques.  G.  S.  Farnell,  Greek  Lyric  Poetry.  Le  texte 
est  celui  de  Bergk,  sauf  quelques  passages,  où  l'auteur  a  introduit  ses 


50 


1.  Nous  ne  croyons  pas  devoir  mentionner  de   vieilles  éditions  ou  traductions  fran- 
çaises rééditées  avec  un  nouveau  millésime  et  que  le  rp.  a  pu  croire  nouvelles. 


76  1894.   —  ALLEMAGNE. 

propres  conjectures.  Frammenti  delta  melica  greca  da  Terpandro  a  Bacchilide 
riveduti,  IradoUi  et  annotali...  rfaL.  A.  MiGHELANGELi.  1"=  partie  :  Terpandre, 
Alcman,  Sapplio,  Erinua.  2«  p.  Alcée.  3"  p.  Stésichore  et  Ibycos.  L'autour 
veut  à  la  fois  servir  la  science  et  les  commençants.  Pour  ces  derniers,  son 

5  commentaire  n'est  pas  pratique,  mais  il  témoigne  de  beaucoup  de  soin.  Le 
texte  s'eloigue  souvent  de  celui  de  Bergk.  Terpandre.  Dans  la  polémique 
à  proposdu  v6[j.oç  ô'pOtoç.lerp.  ne  se  prononce  pas.  Alcman.  R. Reitzenstein 
dans  ses  Inedita  poclavum  grxcorum  fragmenta  a  donné  deux  fr.  inédits.  Au 
fr.  7'ia  il  conjecture  :  aïoiat  y.àvepwTtotaiv  ixlôoiiaxatoy.  A  ri  OU.  "W.  R.  Paton 

10  (Class.  Review,  1890)  cherche  en  vain  à  démontrer  qu'Arion  est  un  per- 
sonnage mythique.  Poètes  de  Lesbos.  A.  Fick  soutient  (Beitrage  zur 
Kunde  der  indogerm.  Sprachen  1891)  que  la  langue  d'Alcée  et  Sappho  est  le 
dialecte  lesbien  pur,  sans  formes  homériques  ni  d'autres  dialectes.  Le  rp. 
ne  peut  approuver  les  vues  de  J.  Beloch  (Hhein.  Mus.  1890)  qui  fait  d'Alcée 

15  et  de  Sappho  des  contemporains  d'Anacréon.  Sappho.  A.  Cipollini,  Saff'o. 
Rien  de  neuf,  mais  très  soigné.  R.  Mascari,  Per  Saff'o.  La  «  Question 
Sappho  »  ne  comporte  pas  de  solution  tant  que  nos  données  seront  aussi 
incomplètes.  Le  rp.  n'a  pas  vu  D.  Naguievsky  In  quaestiones  Sapphicas 
observationes.   James   S.    EaSBY- Smith,   The  songs   of  Sappho.  Texte  grec  et 

20  trad.  en  vers  anglais.  Alcée.  Sitzler  (le  rp.)  croit  que  le  fr.  39  Bergk  est 
formé  de  deux  morceaux  rapprochés  indûment.  Il  faut  insérer  après  té-cTiÇ 
(v.  3)  les  vv.  6-7,  en  écrivant  (jif.6\v\i.oç  5a  xal  avOei  et  en  ajoutant  TeXeOoïdtv 
<sic>  avant  (j,tapwTaTat,  enfin  en  substituant  8r\  à  xac  devant  x£<pdtXav. 
L'autre  fr.  va  de  la  fin  du  v.  3  au  v.  5  incl.  et  doit  s'écrire  :  TiTepû^wv  ô'ûtto 

25  xax-/££i  Xtyupav  Ttyxvov  àolôav  TretâXota'  evi,  oTtTtoxa  ç)v6Ytov  xat  Ospo;  «J)ç  iù.zXctxol 
[j-évoç  xàFïi  (TEiptd).  R.  Rhitzenstein  (ouv.  cité)  donne  un  fr.  inédit.  Echem- 
brote.  Th.  Preger,  Inscr.  gr.  metricae  défend  la  division  en  vers  adoptée 
par  Bergk,  tandis  quîlliller  ôle  le  fr.  du  recueil  des  Lyriques.  Stésichore. 
O.   Grusius,   Slesichovos   und  die   epodische  Komposilion  in   der  gricchischen 

3Q  Lyrik  (Gomm.  in  hon.  Ribbeck.)  Étude  très  soignée.  Fr,  Hager,  Die  ge- 
schichlliche  Enivnckelung  des  Hcrakles-Mylhos.  Le  rp.  ne  peut  douter  que 
Stésichore  ait  imité  Pisandre  en  donnant  à  Héraclès  la  massue  et  la  peau 
de  lion,  Anacréon,  Simple  citation  de  G.  Pellegrino,  Anacreonte,  Studio 
critico;  A.  Franco,  Alcune  odi  di  Anacreonte  cou  7iote  (S"  éd,);  G.  O.  Zuretti, 

35  Anacreonte  ed  Anacreontei,  scelta  ad  uso  délie  scuole  con  commento;  G.  Ga- 
RINO,  Anacreonte,  scella  di  odi  purgateed  annotate;  01.  AURENGHI,  Anacreonte 
ed  Anacreontiche,  traduzionc  e  note,  trad.  en  prose;  Anacréon  et  les  poèmes 
anacréontiques,  texte  grec  avec  les  traductions  et  imitations  des  poètes  du 
XVI»  siècle   par  A.  Delboulle;  Anakreon.   Nachdichtungen  von  O.   KaySEL. 

40  Anacréontiques.  0.  Grusius  a  réfuté  (Philol.  1889)  la  tentative  de  Fr. 
Ilanssen  (ibid.  1888)  pour  rapporter  les  poèmes  21-32,  à  un  seul  auteur,  qui 
serait  aussi  celui  du  pseudo-Phocylide.  Fr.  Hanssen,  Quxstiuncula  l'seudoana- 

.  creontica  (Gomm.  in  hon.  Ribbeck.)  L'hémiambe  dériverait  d'IIérondas  : 
opinion  repoussée  par  O.  Grusius  (Philol.  1891).  [Anacreonlis]  carmina  selecta 

45  rccogn.  A.  LOMBARDi;  Odi  Anacreonliche  scelte  ed  annotate  da  A.  LOMBARD!  ; 
Anacreontee  scelte  con  pj'cfazione,  commento  e  lessico  pei  gimnasi  da  G.  Bbrto- 
LOTTi.  Simple  mention.  Appendix  Anacreontorum.  S.  Sophronii  Ana- 
creonticorum  carmen  XIV  primum  cdidit  L.  Eberhard.  Ge  texte  inédit,  sauf 
les  trois  premiers  mots,  a  été  retrouvé  dans  un  rns.  de  la  B.  N.  (lat.  3282). 

50Simonide  de  Géos,  Étude  très  attrayante  d'A.  Groiset  dans  l'Histoire 
de  la  littérature  grecque  (et  Revue  des  Études  gr,  1890).  F.  Schwenk,  Das 
Simonideische  Gcdicht  in  ['talons  l'rotagoras  und  die  Versuchc,  dasscibe  zu  rckons- 
trutren.  Tout  n'est  pas  également  digne  d'approbation.  J.  Sitzler  (le   rp.) 


JAHRESBERIGHT   VON    IWAN    MÛLLER.  77 

croit  à  une  lacune  au  milieu  de  la  4»  stroplie  et  indiqiie  comment  il  cher- 
cherait à  la  combler.  A  propos  d'un  art.    de  E.  Ililler  (Philol.  1889),  il 
déclare  qu'il  ne  saurait  se  résoudre  à  s'éloigner  de  la  tradition  au  point  de 
retirer  à  Simonide  l'Elégie  sur  Marathon.  Les  épigrammes  de  S.  sont  étu- 
diées dans  Th.  Preger,  De  epigrammatis  grxcis  meletemata  selecla  et  Inscrip-  5 
tiones  grsecae  metriae.  Judicieux  et  modéré.  L'idée  que  Simonide  aurait  fait 
lui-même  le  recueil  de  ses  épigrammes  ne  manque  pas  de  vraisemblance, 
selon  le  rp.  Conjecture  sur  le  fr.  96  par  A.  Ficlc,  dans  Beitr.  zur  Kunde  d. 
idg.  Spr.  1888.  Au  fr.  137,  U.  von  Wilamowitz-Moellendorf,  Commentario- 
lum  grammaticum  IV,  recommande  la  leçon  à.-{-/.^\i.ixoiy  du  scholiaste  de  Pin-  10 
dare  et  critique  le  texte  de  toute  l'épigramme.  Philoxène.  R.  Sghmer- 
TISGH,  De   fragmenta  quodam  Philoxeni  neglecto  (Comm.   in   hon.  Ribbeck). 
Admissible  en  partie.  Simias  de  Rhodes.  Wilamowitz-Mœllendorff 
(ouvr.  cité)  conjecture  Tiovrca  pour  u^Tvia  au  fr.  4.  Scolies.  A.  Ficli  a  con-    , 
jecturé  (Beitr.  zur  Kunde  d.  idg.  Spr.  1891)  èx  yaç  exp^i  otax'  «vSpa  Fiôriv  itXôov  18 
dans  le  scol.  13,  1.  Dans  28,  9,  le  rp.  veut  lire,   en  comparant  Euripide, 
Suppl,  279  :  itàvTEç  yiîvu  iteTCTTjwTeç  <Ci\i<fC>  toÙ(aov  <xaiAaf  \s.s  itpo(T>xuv£-jvO'  «te 
ÔETTiÔTav,   et  à  la  fin  «pwvéwvxi.  Carmina  popularia.  Dans  le  péan  des 
Chalcidiens  (Plutarque,  Flamin.  16),  le  rp.  écrirait  iieYaxysteaTàTav.  Ades- 
pota.  Un  pentamètre  inédit  est  donné  par  W.  Studemund,  progr.  Bres-  20 
la.u,  1889-90  et  un  fragment  d'hymne  inédit  par  R.  Reitzenstein,  ouvr.  cité. 
O.  Grusius  a  étudié  (Philol.  1891)  un  fragment  inélique  publié  par  W.  M. 
Ramsay,  où  le  rp.  conjecture.au  v.  1  îaivou.  ^  Bucoliques.  E.   Hiller, 
Beilràge  zur  Texlgeschichte  der  griechiscken  Bukoliker.  Etude  sur  la  traduc- 
tion manuscrite  de  Théocrite  17-23  et  25,  Moschus  1,  3  et  4,  Bion  1  et  2  et  25 
et;  vexpov  "ASwvtv,  Ph,  TribukaiT,  De  pi-overbiis  vulgaribusque  aliis  lociUionibus 
apud   biicolicos   grxcos    obviis.  Admet  trop  de  proverbes  et   de   sentences 
et  n'est    pas  toujours  au  courant.   Theocritus,  Bion   and  Moschus  rendered 
inlo  english  prose  by  A.  LaNG.  Théocrite.  II.  TraUT,   Quœstionwn  Theocri- 
tearum  part.  I-III.  Très  soigné  mais  dilTus,  traite  :  1»  du  nom  de  Théocrite  ;  30 
2»  du  surnom  Simichidas;  3»  delà  chronologie.  Il  fait  vivre  le  poète  de  308  à 
W6.  Critiques  du  rp.  J.  Mahly  dans  Biatter  f.  das  bayer.  Gymnasialchulw. 
18S9,  conjecture  10, 12  év5£xa(jLrivo;  pour  ËvSsxaTaloç,  ce  que  le  rp.  n'approuve 
pas  ;  J.  Vahlen,  progr.  Berlin  1891-1892  défend  la  vulgate  pour  12,  30  et 
17, 120.  Wilamowitz-Mœllendorff  (ouvr.  cité),  lit  14,  27,  c'yevt'  ëtto;  pour  35 
k'Y£VT4  7to6'  et  propose  des  conjectures  sur  divers  autres  passages.   Fr. 
ScilMlDT.  Florilegium  Palatinum  senlenlias  rontinens  expoetis  grxcis  coUeclas.  Un 
bon  nombre  de  vers  de  Théocrite  (4-15)  présentent  des  variantes,  quelques- 
unes  intéressantes.  L.  Genther,  Ûbe^'  Theocrit  XXV  und  Moschos  IV.  L'au- 
teur de  l'id.  25,  qui  n'est  pas  Théocrite,  imite  Homère  plus  habilement  que  40 
l'auteur  de  Moschus  4.  C.  Wintzell,  Sludia  Theocritea.  Traite  des  id.  15  et 
22  avec  un  soin  érudit.  Il  conclut,  comme  Hiller,  qu'il  faut  rétablir  partout 
dans  15  les  formes  doriennes,  dans  22  les  formes  épiques.  P.  Giles  a  publié 
des  notes  sur  Théocrite  dans  Proceedings  of  the  Cambridge  Phil.  Society, 
t.  19  et  21.  Traductions  allemande  de  Voss,  revue  par  F.  -Mertens,  ita- 45 
lienue  de  G.  MAzaoNi,  française  de  J.  Girard,  hongroise  de  E.  Remenyi, 
russe  de  A.  N.  Sirotinine.  H  Anthologie.  C.  Dilthey.  progr.  Gœttingue 
1891  et  1892,  démontre  la  nécessité  d'une  nouvelle  collation  du  Marcianus 
481  de  Planude  et  en  donne  un  spécimen  pour  le  1"  livre.  L'éd.  pnnceps 
a  été  faite  non  sur  ce  ras.,  mais  sur  une  copie  très  fautive.  L.  Sternbagh,  eo 
Anthologie    Planudex  appendix   Barberino-Vaticana.  Important.   Publie  une 
collection  de  54  épigrammes,  dont  deux  inédites,  d'après  Vatic  240  et  Bar- 
ber gr   I  123,  et  donne  d'intéressants  renseignements   sur  1  anthologie 


10 


78  1894.    —   ALLEMAGNE. 

planudéenne.  Crinagorse  Mytilemci  epigrammata  éd.  M.  RUBENSOHN.  Il  est 
regrettable  que  l'auteur  ait  coiiuu  trop  tard  G.  Giciiouius,  liom  nnd  Myii- 
lene  ;  il  eût  amélioré  grandement  ses  prolégomènes.  Le  rp.  ne  peut  admettre 
que  l'épigr.  6  soit  apocryphe  ;  de  plus  il  conjecture  4,  2  Awptaxov  pour  6ou- 
paTÎYjv;  5,  5  ocov  ÈTaïpoç  Sôpov  oTraao-'  èn\  aol  (ou  oTiac-orlv  aoi)',  9,'\  aï  xopbv  uôwp  ; 
9,  7  àvxo|iai  pour  aùxat  ;  17,  4  èxXafifïjv  ;  23,  6  TriiOe-r'  OU  Tepae-r'  au  lieu  de  xeîffex'  ; 
32,  3  un  nom  propre  au  lieude-fàp  •?)  (Tpociqç?)  ;  33,  2  'Pti[AY),  oùô'  oaaov  (i),â<fïi 
(tOIvo;  ou  plutôt  oùS'ûç  (tÙ  pX.  'P.  dô.  ;  3G,  1  v  pour  xr,;  ;  39,  4  ÔTcep  ou  oîov  p. 
oCTov  ;  41,  tJ  xal  (Tot;  42,  1  |i.v)V  p.  x^v  ;  44,  1  piyfaxï]  Tiàvxwv  svoot/Ociv^ç.  Tli.  Rei- 
NAGH,  De  Archia  poêla.  Arrive  au  même  résultat  que  Ilaupt,  dont  il  ne 
connaît  pas  le  travail,  et  regarde  21  épigrammes  comme  authentiques.  G. 
Sktti,  Studi  sulla  Antologia  graeca.  Gli  epigrammi  degli  Anlipalri.  Utile  con- 
tribution à  l'anthologie  grecque;  l'auteur  défend  la  tradition  contre  la 
critique  subjective.    II.    van    IIrrwerden,   Sludia   critica    in  epigrammata 

^^  graeca.  Diverses  conjectures  sur  l'Anthologie.  Th.  Preger,  Inscriptiones  gr. 
metricae  traite  aussi  de  plusieurs  épigrammes.  R.  IIolland,  De  Alpheo  et 
Areihusa  (comm.  in  hon.  Ribbeck),  montre  que  9,  3G2  ft  été  composé  par  un 
disciple  de  Nonnos  (Musée?)  à  la  fin  du  iv»  siècle.  Ph.  Tribukait,  (ouvr. 
cité)  propose  d'écrire  ^^x^\.  pourx^xsi  dans  9,  704,  1  en  comparant  7,  225,  1. 

^^  G.  DiLTHEY  (ouvr.  cité)  a  trouvé  dans  un  ms..de  la  B.  N.  (suppl.  690)  une 
petite  collection  d'énigmes  dont  deux  inédites.  Le  rp.  mentionne  encore 
O.  Leighsenring,  Demelris  grxcis  quwstiones  onomatologicx,  et  les  traductions 
suivantes  :  G.  TOMSON,  Sélections  from  the  greek  Anthology;  J.  W.  MaCKAIL, 
Select  epigrams    from   the   greek    Anthology;    W.    IIeadlam,   Fifty  poems   of 

^  Melenger  with  a  translation,  enfln  Carmina  e  grxca  anthologia.  Traductio 
Henrici  Bilangionii,  Pai's.  I.  Le  troisième  volume  de  VAnthologia  Palatina 
de  Didot  est  formé  par  un  appendice  d'E.  Cougny,  contenant  des  épi- 
grammes tirées  des  auteurs  anciens  et  des  inscriptions  et  rangées  en  7 
livres  conformément  au  plan  de  l'Anthologie  Palatine.  La  collection  n'est 

^^  malheureusement  ni  complète  ni  bien  éditée.  Le  rp.  propose  diverses 
conjectures  sur  ces  épigrammes.  W.  Studemund,  Ind.  lect.  Breslau  1889- 
90,  donne  une  édition  critique  des  vers  par  lesquels  Théodoret  dédiait  à 
Patricios  son  Lexiconde  Spii'itibus.  E.  LoGH,  De  titulis  grmcis  sepulcralibus  :  1» 
inscr.  antérieures  au  v*  s.  ;  2oinscr.  du  v»  s.  ;  3°  inscr.  attiques;  4»  formules 

^^  des  inscr.  attiques  usitées  dans  toute  la  Grèce.  —  A  propos  de  chacun  des 
poètes  cités,  et  de  tous  ceux  des  Lyrici  de  Bergk  et  de  l'Anthologie,  le  rp. 
donne  une  liste  complète  des  conjectures  publiées  dans  des  revues  et 
publications  d'académies  <  analysées  à  leur  ordre  dans  la  Revue  des 
Revues>.  A.  M.  D. 

"0  LATEINISGHE  GLASSIKERi.  1'.  Discours  de  Gicéron  (1890-1892) 
[G.  Landgraf].  L'ouvrage  le  plus  considérable  i)aru  dans  ces  trois  années  est 
celui  de  O.  Weissenfbls,  Ciccro  als  Schulschriftsteller,  bien  que  la  conclu- 
sion :  réduire  l'explication  des  discours  et  augmenter  celle  des  traités,  soit 
contestable;  les  élèves  s'intéressent  plus  aux  questions  philosophiques  dis- 

*^  cutées  avec  vie  et  agrément  comme  dans  le  pro  Murcna  qu'à  un  exposé 
didactique  toujours  un  peu  froid.  ^  G.  Glark,  Anecdota  Oxoniensia;  les 
codex  Goloniensis  de  Modiuset  deWilms  est  l'IIarleianus  2682;  en  exagère 

1.  Table  des  rapports  ;  1,  Discours  de  Gicéron;  2,  Horace  ;   3,  Annalistes  romains; 

"^^  4,  Scriplores  liisloriae  augustae  <  manque  h  la  table  des  Jaiiresberichlt!  >;  5,  César  ; 

6,  Virgile;  7,  OEuvies  pliilo.sophiques  de  Gicéron  ;  8,  Gaipuruius  Siculus,  Nemosmnus, 

Ansone,  Claudien.  —  lin  principe,  les  articles  de  revues,  analysés  dans  la  iiet;ue  des 

Revues,  ne  sont  pas  signalés. 


JAHRESBERICHT   VON    IWAN    MÛLLER.  79 

la  valeur.  V  Ghr.  Hhrwig,  Das  Wortspielin  Ciceros  Reden  :  la  partie  la  plus 
neuve   est    consacrée    aux    noms   propres  :  Apronius   (Verr.  3, 8^^,  23,  G2), 
Eutychus  (Pro  Rose.  46;  cp.  Sulla  Félix),  Gato  (Murena  13),    Caesar    {V. 
Sest.   132).  flT   Pro   Roscio.   Am.  P.  Dettweiler,  Untersuchungen  ûber  den 
didaklischen  Werl  cîceronîan.  Schulschriften,  I.  Conteste  à  tort  la  valeur  pôda-  ^ 
gogique  de  ce  discours,  œuvre  d'un  jeune  bomme  qui  intéressera  toujours 
les  jeunes  gens.  ^  E.  Lingke,  Ziir  Beweisfûhrung  Ciceros  in  der  Rede  fUr  S. 
R.,  dans  les  Commentationes  Fleckeisenianae ;  montre,  sans  apporter  rien  de 
nouveau,  les  faiblesses  de  l'argumentation  de  G.  Ht  Verr ine s.  A  signaler 
les  éditions  de  la  Divinatio   par  IIaghtmann  et   par   Em.   Thomas.    A.  *0 
KORNiTZER  a  publié  une  édition  scolaire  des  discours  IV  et  V,   et  des 
Texlkrilische  Demerkungen  zu  Ciceros  Reden  (pr.   de   Nicolsbourg),  où  il  faut 
citer  la  bonne  justification  de  la  conjecture  de  Jeep,  IV,  2  :  ne  in  hospitis 
quidem.  tif  De  imperioPompei.  A.  Eberhard  a  revu  l'édition  Righter 
avec  son  soin  ordinaire;  bonnes  éditions  élémentaires  de  A.  Kornitzer,  *•* 
V.  TuRRi  (ital.),  V.  Voss  (suédoise).  §  46  lire  :  a  communi,  et  l'entendre  du 
xoivdv  des  Cretois;  cf.  Verr.  II,  114,  etc.  ;  B.  Corr.  hell.  1889;  Glarlc,  Anec- 
dota,  LXI.  H  Th.  Berndt,  Krit.  Bemerkungen  zu  Griech.  u.  Rom.  Schrifslellern  : 
sur  4  et  33.  *i  Ludw.  Lahmeyer,  Studien  zur  lut.  grammalik  (pr.),  sur  l'alli- 
tération. t1[  Pro  Gluentio.  J.  Stogklein,  de /udicio /imiano  et  Fr.  Boll,  20 
ISum  Cl.  de  crimine  iudicii  corrupti  causam  dixerit,  dans   les  Comm.  philolo- 
gicae  Monacenses  :  discussion  autour  de  la  thèse  de  Bardt.  ^^  Pro  G.  Rabi- 
rio   perd.   G.  Marabelli,  Di  un  processo  politico  awenuto  negli  uUimi  lempi 
délia  repubblica  Romana  :  philosophique.   î  0.   Sghultess,  Der  Process  des 
C.  Rabirius  vom  lahre  63  v.  C,  approfondi,  tî  In  Gatilinam.  Treizième  édi-  26 
tion  Halm  par  Laubmanx  ;  édition  élémentaire  italienne  de  V.  Turri.  \ 
K.  FûsSLEiN,  Ueber  Ciceros  erste  Rede  gegen  Catilina  :  programme  très  utile 
pour  l'explication  et   qui  traite  de  la  composition   du  discours.  ^   Pro 
Murena.    Éditions  allemandes  de  J.    Strenge  (bonne);  Al.   Kornitzbr 
(sans  notes)  ;  françaises  de  L.  Mellerio  (n'est  pas  scientifique)  ;  F.  Antoine  30 
(bon,  mais  peu  original);  italienne  de  Pasdera  (même  mérite).  ^  J.  K. 
WlJGA,  de  uiris  illustribus  :  dans  les    thèses,  sur  44  et  45.  tif  Pro  Sulla. 
Edition  du  texte  par  Kornitzer.  f^  Pro  Archia.  Editions  italiennes  de 
Ad.  GiNQUiNi  (scientifique;   a  pris  beaucoup  dans  Thomas),  anglaise  de 
A.  H.  Allgroft  et  F.  G.  Plaistowe  (très  élémentaire),  flf  De  prouinciis  36 
consularibus.  Deux  progr.   de  E.  Mûller,  Ciceros  Rede  de  pr.  cous,  ins 
Deutsche  iïbersets;  et  de    Bernhard,  Ueber  C's  Rede  von  den  Konsularprovin- 
zen  :  très  intéressant  sur  la  politique  et  les  antiquités,  tl  Pro  Milone  et 
Caesarianae.  Edition  du  texte  de  Novâk,  qui  voit  des  gloses  et  des  inter- 
polations partout.  ^  Fr.  Itzinger,  Index  der  Cs  Rede  fiir  Milo  enthaltenen  Meta-  40 
phernu.  Angabe  des  Wandels  der  Wortbedeutung  :  pr.,  sur  les  verbes;  utile. 
1[  Éditions  du  Pro  Marcello  de  Ricc.  Gornalli  et  du  Pro  Deiotaro  par  le 
même,  avec  notes  italiennes  :  scientifiques,  dépendent  des  travaux  alle- 
mands ;  à  la  fin  de  la  première,  liste  d'imitations  faites  par  les  panégy- 
ristes ;  —  de  Gl.  ViGNALi  du  pro  Ligario  :  très  élémentaire  ;  —  allemande  45 
du  pro  Deiotaro  de  J.  Strenge,  bonne.  H  Édition  des  Philippiques  I,  II,  III 
par  II.  NOHL  :  complément  d'une  série  qui  fera  date  dans  la  critique,  t 
Laubmann  a  publié  dans  les  Abhandlungen  offertes  à  Ghrist  une  traduction 
grecque  de  la  quatrième  philippique,  faite  en  1554  par  Elle  Gruenperg. 
î  P.  Dkttweiler,  Untersuchungen  ûber  den  didaklischen  Wert  Ciceronianischen  50 
Schulschriften,   II,  die   Philippischen   Reden  :  très  défavorable,  surtout  à   la 
seconde.  ^  Edition  de  I,  IV  et  XIV,  par  E.  R.  GaSt  :  discussion  sur  le 
même   sujet;    bonne   d'ailleurs   pour   les   classes.  %%  Fragments.  L. 


80  1894.    —    ALLEMAGNE. 

Traubk,  0  Roma  nobilis,  c.  VIII,  rapporte  à  Sedullus  Scottus  la  composi- 
tion du  recueil  de  Giis.  ^%  Scolies.  B.  Schilling,  decodicibus  Dohiensibus  : 
les  sources,  la  langue  et  la  composition  ;  un  seul  rédacteur  qui  devait 
vivre  à  la  fin  du  iv»  s. 

5  2.  Horace  (1890-1891)  [J.  HaussnerJ.  1[1f  Editions.  Complètes  de  A.  Car- 
TBLiKR(sans  valeur  particulière*);  G.  Pozder  (recherche  des  données  chro- 
nologiques trop  précises  ;  scolaire).  Éditions  des  odes  et  épodes  de  K.  K. 
Kûster  (a  tort  de  vouloir  donner  à  toutes  les  pièces  une  portée  morale; 
commentaire  très  étendu,  surtout  sur  les  realia);  Em.  Rosknberg  (2»  éd.); 

10  KiKSSLiNG  (2*  éd.,  c'est  toujours  le  commentaire  le  plus  lin  et  le  plus  ori- 
ginal); choix  de  J.  IIuemer  (3»  éd.;  répond  à  son  but  scolaire).  E<litionsdes 
satires  et  épitres  d'ORELLi-BAiTER,  revue  par  W.  Mewes  (très  bien  revue  ; 
gagne  des  qualités  nouvelles),  de  E.  C.  Wigkham  (un  des  meilleurs  com- 
mentaires non  originaux;  très  pratique);  de  G.  T.  A.  Krûgbr,  revue  par 

15  G.  Kruger  (12*  éd.;  l'appendice  sur  les  travaux  récents  rendra  de  grands 
services);  L.  Muller  (Satires  :  beaucoup  do  conjectures;  commentaire 
plein  d'observations  grammaticales  et  métriques;  discussion  de  quelques 
explications);  R.  Sabbadini  (pratique  et  originale).  tH  Traductions 
allemandes  de  L.  Behrendt  (originale),   W.   Binder,  Creuïz    (partielle), 

20  B.  Fahland  (partielle),  J.  Karsten  (odes  et  épodes),  Leisering  (odes  III), 
Pless  (odes  III  et  IV),  G.  Bardt  (douze  satires),  A.  Bacmeister  et  O.  Kel- 
LER  (épîtres),  J.  KiPPER  (id.).  If^f  Études.  Gri tique  et  interprétation  :  A, 
Campaux,  Histoire  du  texte  d'Horace  :  incomplet.  M.  Hertz,  de  Horaiii  ope- 
rntn  exemplari  olim  Guyetiano  narratio  I  et  II  :  la  critique  de   Guyet  est  un 

26  cas  pathologique.  J.  Poiret,  Horace,  élude  psychologique  et  littéraire  :  cause- 
rie spirituelle  :  qui  intéresse  surtout  par  les  rapprochements  entre  Horace 
et  les  écrivains  français  ;  rien  de  neuf.  J.  J.  Hartman,  de  Ho7-atio  poeta  : 
point  de  vue  faux.  W.  Gilbert,  Ahgerissene  Bemerkungen  ilber  den  elhischen 
Gehalt  der  Oden  des  Horaz  :  corrige  le  travail  précédent.  Max  Schneidewin, 

30  Die  Horaziscke  Lebenweisheit  :  espèce  de  carte  des  principes  de  vie  d'Horace. 
Fr.  Gkbharu,  Gedankengang  Ilorazischer  Oden  in  dispositionneller  Uebersiclit 
ncbst  einem  krit.-exeget.  Anhang  :  très  soigne,  mais  trop  minutieux  pour  être 
utile.  SÛSSKIND,  Talmud  und  Horaz,  art.  dans  Monatsblatter  flïr  Belehrung 
liber  Judentum,  1891,  pp.  37-38  :  la  locution  stans  pede  in  uno  est  employée 

38  dans  le  Talmud  pour  caractériser  la  frivolité  d'un  païen  qui  veut  être 
initié  par  Hillel  dans  cette  situation,  par  suite  le  plus  vite  possible;  elle 
n'est  pas  hébraïque  et  a  été  empruntée  au  latin.  A.  Krawutsgke,  Quibm 
temporibus  Horatium  très  priores  carminum  libros  edidisse  uerisimillimum  est  : 
raisonnements  contestables.  Phil.  Wegener,  Zur  Methodik  des  Horas-Unter- 

40  richts  in  Prima,  II.  O.  Friedel,  Einige  Ilorazstudienin  /*»'ima,  modèle  d'expli- 
cation. ^  Métrique.  N.  Franzutti,  Pro.ipetto  melrico  dei  carmi  di  Orasio, 
m<''canique.  H.  Schiller,  Die  lyrische  Vermasse  des  Hornz,  3«  éd.  \  Passages 
isolés.  B.  BORN.  Bemerkungen  zu  einigcn  Oden  des  Horaz  mit  besonderer 
Beriiksicittigung  der  Worlstellung  :  montre  le  rôle  de  la  métrique,  surtout  de  la 

4B  césure.  G.  II.  Muller,  Beitrdge  zur  Erkldrung  u.  Kritik  des  Horaz,  pr.  qui 
complète  l'édition  de  l'auteur.  H.  Zsghau,  uber  Horaz  c.  4,  8,  pr.  Th.  Momm- 
SEN,  Commenlarium  ludornm.  saecularium.  quinlorum.  M.  Graf,  die  1!i  epode 
des  Horaz.  M.  HERTZ,  Ein  paar  Horazische  Kleinigklein,   dans  les   Comment. 

50  Woelllinianae  :  sur  epd.  8,  17  ;  13,  13  ;  s.  1,  3,  7  ;  epst.  1,  7,  5.  P.  Gh.  Hogkr, 

1.  Le  rp.  devrait  bien  ne  pas  prendre  poardes  corrections  de  texte  les  changements 
des  éditions  expurgées. 


JAHRESBERIGHT   VON   IWAN   MÛLLER.  81 

Kleine  Beilrdgc  zur  Erklurung  des  Horaz  :  sur  S.  1,  1,  18,  G9  sqq.,  92;  4,  14; 
10,  o;  G,  46;  9,  43  ;  s.  2,  2,  121  sqq.  ;  2,  6,  59,  97;  ep.  1,  2,  11  sqq.  ;  3,  32  sqq.  ; 
2,  1,  31.  Luciain  Mulleri  de  IJoralii  epislularum  II,  1,  50-6^  dispulatio  :  contre 
Kiessling. 

3.  Annalistes  romains.   (1883-1892)    [II.  Peter].  Revue  des  contribu-  6 
tions  au  texte.  ^  Ben.  NieSE,  de  annalibus  romanis  obseruationes,  pr.,  I  et  II. 

^  A.  VOLKMAU,  de  annalibus  romanis  quaesliones  :  I,  de  historia  decemuiratus, 
qiia  aelaie  confecta  sit.;  Il,  de  T.  Liiiio  fonte  Dion]] si  Ilalicarnassei  :  suit  la  pré- 
cédente dissertalion.  ^  0.  Seegk,  Die  Kalendevlafel  der  Ponlifîces  :  important 
pour  les  Annales  maximi.  ^  J.  Bader,  De  Diodori  rerum  romanarum  aucto-  io 
ribits,  sur  XI-XX.  ^f  Luigi  Cantarelli,  GH  annali  grcci  di  C.  Acilio  e  Q.  Clau- 
dio Quadrigario.  ^  J.  B.  Sturm,  Quac  ratio  intcr  tertiam  T.  Liui  decadem  et  L. 
Coeli  Antipatri  historias  intercédât  :  ingénieux,  mais  le  résultat  est  faux. 
^  Fr.  MUNZER,  De  gente  Valeria  :  détaillé.  ^  E.  Marks,  Die  Ueberliefcrung 
des  Dundesgcnossenkriegs  :  sur  Sisonna.  If  De  nombreux  matériaux  sont  dis-  15 
perses  dans  les  revues  <  voir  nos  tables  aux  mots  :  Annalistes,  Fabius  Pic- 
tor,  Cincius  Alimentus,  Acilius,  Postumius,  Gaton,  Gassius  Ilemina,  Fan- 
nius,  Coelius  Antipater,  Licinius  Macer,  Voltacilius,  ^lius  Tubero,  Scri- 
bonius  Libo>. 

4.  Scriptores  historiae  augustae  (1883-1892).  [II.   Peter].  R.  Bit- 20 
SGHOFSKY,  Kritisch-exegelischc  Studien  su  den  s.  h.  a.  ^  C.  Gotta,   Qùaestiones 
grammalicae  et  criticae  de  uitis  a  s.  h.  a.  conscriptis.  ^  A.  Gemoll,  Die  S.  h.  a. 

^  K.  Lessing,  Sludien  zu  den  S.  h.  a.  f  B.  Nihues,  de  [^ulcacii  Gallicani  uita 
Auidii  Cassii  commentatio.  ^  II.  Peter,  édition  de  1884.  ^  Id.,  Die  S.  h.  a.  ^ 
J.  Plew,  Kritische  Deitrdge  zu  den  S.  h.  a.  ^  Id.,  Quellenuntcrsuchungen  zur  25 
Gescli.  des  Kaisers  Iladrian,  sur  Spartien.  1[  W.  Sghmidt,  De  Romanorum 
impi'imis  Suetonii  arie  biographica.  "1^  Discussion  des  idées  émises  dans  ces 
travaux  et  dans  les  articles  de  revues  sur  la  date,  les  sources  et  la  compo- 
sition, la  valeur  historique,  la  langue,  le  texte. 

3.  Gésar  (1891-1892)  [II.  J.  IlellerJ.  Bellum  gallicum.  Editions  anglaises  30 
de  W.  R.  IIarper  et  H.  G.  Tolman,  rien  de  nouveau  ;  française  de  E.  Degove, 
quelques  négligences.  ^^  Bellum  civile.  Editions  anglaises  de  Peskett 
(lib.  I),  au  courant  ;  M.  Mon tgomery  (lib.  I),  élémentaire  ;  italiennes  de 
Eus.  Gazirio  et  de  Ramorino,  sans  originalité.  ^%  Écrits  exégé tiques. 
Stoffel,  Guerre  de  César  et  d'Arioviste,  mérite  la  plus  sérieuse  attention  35 
(6  pp.  de  discussion).  1[^  Art  militaire.  Fr.  Frohligh,  Das  Kriegswesen 
Caesars,  III,  2.  tH  Lexiques.    E.  G.  Sihler,.4  complète  lexicon  of  the  latintly 
ofC's  gallic  war,  dépend  de  Ilolder.  ^  A.  Proksgh,  Anleitung   zur    Vorberei- 
tung  au f  Caesars  gallischen  Krieg,  trop  élémentaire.  ^  0.  ElCHET,  Sckulwôrter- 
buch  zu  den  Comm.  des  C.  von  gall.  Krieg,  7"  éd.  ^  II.  d'Arbois  de  Jubainville,  40 
Les  Noms  gaulois  chez  César  et  Ilirtius,  important. 

6.  Virgile  (1889-1893)  [0.  Giilhling].  Éditions  des  Bucoliques  par  Stam- 
piNi  (I-V.  italien,  bon);  Fr.  Hermès  (allemand,  manqué).  ^  M.  Sonntag 
Vergil  als  bukolischer  Dichter,  questions  chronologiques  rattachées  aux 
matériaux  fournis  par  les  agrimensores.  ^  A.  Golla,  Annoiazioni  alla  Duco-  45 
lica  c  su  le  Gcorgiche,  inutile.  ^  Éditions  anglaise  de  G.  S.  Jerram  (III-IV, 
sans  valeur  propre);  italienne  de  G.  Fumaoalli  (avec  les  Bucol.  ;  texte).  ^ 
N.  Pulvermagher.  De  Oeorgicisa  rerg-tiioreh-acto/ii-,  soigné,  n'a  pu  connaître 
Wageningen.  ^  A.  Oltramare,  Elude  sur  l'épisode  d'Arislée  dans  les  Géor- 
(fiques,  élégant  et  agréable.  Yi  Éditions  latine  de  Ladewig,  revue  par  P.  so 
Deutigke  (2"  éd.,  très  améliorée);  IIeyne  et  Lanfranghius  (d'un  autre 
âge);  allemandes  de  Ladewig  et  Sghaper  (I-VI;  11»  éd.  revue  par  P.  Deu- 
licke;  la  plus  sûre  édition  manuelle);  K.  Kappes  (VII-XII,  3«  éd.,  très  soi- 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1891.  XIX.  —  6. 


82  1894.    —   ALLEMAGNE. 

gneusement  revue),  de  0.  Brosin  (III- VI,  3»  éd.,  à  juger  comme  les  précé- 
dentes), de  W.  Klougek  (2«   éd.,  sans   notes);  italienne  de  R.  Sabbadini 
(2"  éd.)  ;  anglaises  de  A.  Sidgwigk  et  de  T.  L.  Papillon   et  A.  E.   IIaigh 
(notes  trop  concises)  ;  de  E.  Benoist  (4»  tirage).  ^  R.  Sabbadini,  Stiidi  critici 
tt  suUa  Enéide.  %  K.  Baur,  Homerische  Gleichnisse  in  Vergils  ^Enéide,  I.  ^  Oskar 
Krausse,  Demerkungen  zu  einigen  Stellen  dev  jEneide,   peu   satisfaisant.   ^ 
SCHLENGER,  Erkldrende  Bemerkungen,  insignifiant.^  Paul  Weyland,  Vergils 
Deschreibiing  des  libyschen  Ilafens,  clair,  soigné,  inutile.  ^  J.  S.  Spbijer,  dans 
les  Verslagen  eu  Mededeelingen  der  K.  Akademie  von  Wetenscbappen, 
10  VII.  p.  243,  distingue  mâgalia  faubourgs  (t,  421  ;  4,  259)  de  màpaiia.  f  Id., 
Observaiiones  et  emendaliones,  sur  les  noms  en  o  et  VIII,  329.  %  A.  Cima,  La 
Rassegna  degli  Eroi  nel    libro    VI  deW  Enéide,  extrait   de   la  Biblioteca   délie 
Scuole  italiane,  t.  3;  bon  petit  écrit.  ^  J.  RÔNSTROM,  Melri  Vergiliani  recensio, 
rien  de  nouveau.  ^  F.  Ehrligh,  Mittelilalien,  Land  u.  Leute  in  der  yEn.,  com- 
15  plet.  ^  Max  Hoffmann,  Der  cod.  Medic.  pi.  XXXIX,  1  des  Vergilius.  ^  W.  P. 
MUSTARD,  The  Etijmologies  in  the  Servian  Commenlary  lo   Vcrgil.  %  K.  IIoppe, 
De   Tib  Claudio    Donato,    ALneidos   interprète,  soigné,  latin   incorrect.  ^    G. 
Lammerhirt,  De  priscorum  scriptorum  locis  a  Seruio  allatis.   f   H.    GeorGII, 
Die  antike  Aeiieiskritik  aus  den  Scholien,   utile.  ^   llorst   Kohl,    Beitràge   zur 
20  Kritik  Rahewins,  I,  die  Enllehnungen   aus  fremden    Auloren,   imitations    de 
Virgile.  If  Fr.  Seitz,  De  fixis  poelarum  lalinorum  epilhetis,  I,  latin  peu  com- 
préhensible. U  A.  Otto,   Die  geflUgelten    Worte  bei  den   Rômern,   renvoie  à 
Macrobe,  Sat.  V,  16,  6.  \  Ernst  Grosse,  Ueber  die  Naturanschauung  der  alten 
griech.  u.  vôm.  Dichter,  important.  If  Fr.  LeO,  Culex  carmen  Ve7'gilio  adscrip- 
25  tum  ;  accedit  Copa  elegia,  n'est  pas  définitif.  If  Siegfried  Lederer,  Ist   Vergil 
Verfasser  von  Culex  u.  Ciris  ?  inutile,   If  M.   RÔhrigh,    De  Culicis  potissimis 
codicibus  recte  aeslimandis,  pas  tout  à  fait  juste.  If   0.    Ribbeck,   Gesch.    der 
rom.  Dichtung,  11. 
7.  Œuvres   philosophiques   de  Gicérou  (1887-1890)  fP.  SchwenlceJ. 
30  Em.  SpanOGHE,  Emendaliones  lullianae,  mauvais.  ^  Em.  LOHSEE,  Tulliana, 
conjectures  discutables;  quatre  pages  sur  «  non  modo  non...  sed  ne  qui- 
dem  ».  ^  Lexicon  zu  den  philos.  Schriflen  C's,  von  II.  Merguet,  a  proscrit 
trop  rigoureusement  les  noms  propres.  ^  H.  Usener,  Epicurea,  étudie  dans 
sa  préface  l'usage  que  G.  fait  de  ses  sources.  ^  W.  Kahl,  Demokritsiudien, 
35  /,  Demokrit  in  C's  ph.  Schriflen,  pr.  qui  n'apprend  rien  de  neuf  sur  G-   tî 
Éditions    Giambelli   (italienne,   bonne)   et  Némethy  du  De  finibus  ;    G. 
Tisgher  et  G.  SoROF  (8«  éd.)  et  Th.  Sghighe  (soignée),  des  Tusculanes  ;  A. 
Goethe  (excellente),  du  de  natura  deorum  ;  Th.  Sghighe  (2"  éd.),  J.  Som- 
merbrodt  (lie  éd.,  bien  revue),  G.  Meissner  (3°  éd.,  sans  intérêt),  A.  Kor- 
40  nitzer  (sans  originalité),  R.  Novâk  (arbitraire),  II.  Anz  (utile,  contient  de 
nouveaux  renseignements  sur  les  mss,  notamment  sur  le  Bruxellensis  du 
x«  s.),  J.  B.  Leghatelier  (scolaire),  du  de  senectute  ;    Meissner  et  Kor- 
NiTZER  du  de  amicitia;  Kornitzer  du  de  ofliciis  ;  des  Paradoxa  et  du  som- 
nium,  par  H.  Anz  (bon)  et  par  A.  Pasdera (commentaire  un  peu  excessif). 
45'^^  P.  LanGENI  ad  nonnidlos  locos  Ciceronis  de  finibus   librorum  adnolaliones, 
précieux.  ^  L.  Reinhardt,  Die  Quellenvon  Cs  Schrift  de  deorum  nalura,  con- 
clut à  la  pluralité  des  sources  ;  méthode  contestable.  ^  S.  G.  de  Vbies, 
Exercitationes  palaeographicas  in  bibliotheca  Uniuersitalis  Lugduno-Batauae  ins- 
taurandas  indicit  S.  G.  D.   V.  ;  ineat  commentatiimcula  de  codice  Ciceronis    Cat. 
50  mai.  Ashburnhamensi  nunc  Parisino,  important.  If  A.  Otto,  Die  Interpolationen 
in  C's  Catû  maior,  dans  les  Philol.  Abhandlungen  olFertes  à  Hertz,  cherche 
à  expliquer  les  répétitions,  contradictions,  etc.   If  R.  Sabbadini,  La  crilica 
dtl  testa  del  De  Officiis  e  délie  poésie  Pseudo-Vergiliane,   n'avance  pas.  %    C. 


JAIIRESBERICHTE  DES  PIIILOLOGISGHEN  VEREINS  ZU   BERLIN.        83 

Waciismuth,  Zu  Cs  Schrift  de  republica,  dans  les  Leipziger  St.,  XI  ;  l'ouvrage 
n'était  pas  dédié  à  Quintus,  mais  probablement  à  Alticus.  ^  P.  IIartlich, 
De  exhorlationum  a  Gr.xcis  liomanisque  scriplariim  liistoria  et  indole,  peu  cri- 
tifiue. 

8.  Calpnrnius  Siculus,  Nemesianus,  Ausone,  Claudien  [0  & 
GùlhlingJ.  O.  RiBBKGK,  Clesch.  der  rum.  Didilang^  III,  résumé  sur  Galpurnius, 
Ausone,  Claudien.  ^  F.  Stahl,  De  Ausonianis  studiis  poelarum  grsecorum, 
mal  écrit.  ^  Claudii  Claudiani  carmina,  rec.  Th.  Birt,  base  durable  des 
travaux  futurs  ;  mais  le  latin  est  encore  ici  trop  peu  soigné.  ^  Fr.  Trump, 
Obserualiones  ad  genus  dicendi  Claudiani  eiusque  imilationem  Vergiliayiam  spec-  10 
tantes,  recueil  de  faits.  ^  E.  Stocker,  de  Claudiani  poetae  uclcrum  rcrum 
liomanorum  scientia,  quae  sit  et  unde  fluxerit.  Il  J.  KoGH,  De  codicibus  Cuia- 
cianis  qiiibus  in  edendo  Claudiano  Clauerius  usus  est,  soigné  et  mal  écrit.  ^ 
Th.  Birt,  Zicei  poliiische  Saliren  des  alien  nom,  douteux,  f  II  n'y  a  rien  à 
signaler  sur  Nemesianus.  Paul  Lejay.     15 

Jahresberichte  des  philologischen  Vereins  zu  Berlin  1894.  1. 
Archéologie  [R.  Engelmann].  Excavations  of  thc  american  School  of  Alhens 
at  the  Heraion  of  Argos,  1892,  1.  Résumé  des  fouilles.  ^  Ch.  Belger,  Die 
mykenische  Lokalsage  von  den  Gràbern  Agamemnons  und  der  Seinen  in  Zusam- 
menliangeder  griech.  Sagcnentwickelung .  Très  soigné.  ^  G.  H.  IIÛLSEN,  20 
Dus  Forum  Romanum.  Deux  tentatives  de  «  restauration  »  des  côtés  Sud- 
Ouest  et  Nord-Est  du  Forum.  i[  Guhl  u.  Koner,  Leben  der  Griechen  und 
Homer.  C  éd.  revue  par  R.  Engelmann.  Le  rp.  indique  les  modifica- 
tions nouvelles  et  corrige  quelques  fautes  d'impression.  %  S.  Gybulski, 
Tabulae  quibus  antiquitates  graecae  et  Romanae  illuslrantur.  Analyse.  ^  R.  25 
Ohhlbr,  Klassisches  Bilderbucli.  Critiques  légères,  notamment  sur  les  gra- 
vures. If  II.  LuGKENBAGH,  Abbildungen  zur  alten  Geschichte.  Bon.  f  0.  Benn- 
DORF  u.  E.  Bormann,  Arcliàologisch  epigraphische  Mitteilungen  aus  «  Osterreich- 
Ungarn  ».  «  C'est  une  vraie  joicdevoir  combien  l'archéologie  est  en  honneur 
eu  Autriche,  surtout  à  Vienne.  »  ^\  II.  Hagenmûller,  Ùber  den  Fûnfkampf  30 
der  Hellenen.  Résumé  favorable.  If  C.  Boehm,  De  Collabo.  Le  rp.  n'est  pas 
convaincu.  *If  0.  Benndorf,  Allgriechisches  Brol.  Bon.  ^  V.  IIehn,  Italien, 
A»  éd.  Éloge  complet  ;  ouvrage  profond,  original,  etc.  If  0.  Gilbert,  Ges- 
chichte und  Topographie  der  Stadt  Rom  in  Alterlum.  Collection  de  matériaux 
très  remarquables.  %  II.  Bender,  Rom.  und  romisches  Leben  in  Altertum,  35 
2«  éd.  Mérite  encore  plus  d'éloges  que  l'édition  précédente.  If  F.  Imhoof- 
Blumer,  Porlrùtkôpfe  auf  rômischen  Milnzen  der  Republik  und  der  Kaiserzeit, 
2»  éd.  Éloges.  ^  F.  BaUMGarten,  Kreuz  und  Quer  durch  die  Campagna.  Bon. 
î  W.  H.  ROSGHER,  Ausfûhrliches  Lexikon  der  griech.  und  riim.  Mythologie 
(suite).  On  a  plaisir  à  voir  avancer  ce  lexique.  \  G.  S.  Dolley,  The  Thyrsos  40 
of  Dionysos  and  the  Palm  Inflorescence  of  the  winged  figures  of  Assyrian  Monu- 
ments. Analyse.  ^  Ballhorn,  Der  Anleil  der  Plastik  an  der  Entslehung  der 
griech.  Gôllerwell  und  die  Athene  des  Phidias.  Pas  assez  au  courant,  f  M. 
LEIDlGH,Die  Abtskapelle  und  der  Kapitelsaal  des  ehemaligen  Cisteicienserkloslers 
Pforta.  Sera  chaudement  accueilli.  ^  E.  Curtius  u.  J.  A.  Kiepert,  Karlen  45 
von  Attica,  XX,  Tatoi,  XXI,  Salamis.  Travail  important  pour  l'élude  de 
l'histoire  grecque.  If  M.  Gollignon,  Ilandbuch  der  Archciologie,  trad.  en 
allemand  i»ar  J.  Frxeskniiahn.  Critiques  légères,  mais  qui  n'ôtent  rien  de 
sa  valeur  à  ce  livre.  %  K.*  Lange,  Die  luinstlerische  Erziehung  der  deutschen 
Jugend.  Constate  que  l'éducation  artistique  laisse  à  désirer  en  Allemagne,  50 
et  voudrait  qu'on  lui  fît  plus  de  place.  If  E.  Fischer,  Bcmerkungen  iiber  die 
Reriicksichtigimg  der  bildenden  Kunsl  im  Gymnasialunterricht.  Analyse.  ^  O. 
KOHL,  (Lier  die  Verwendung rumischer  Miinzenim  f/n^erncAr  Excellentes  idées, 


84  1894.    —  ALLEMAGNE. 

que  beaucoup  partageront,  sur  les  moyens  d'instruire  les  jeunes  gens  des 
écoles.  ^  E.  CappO,  Vilruvius  and  the  greek  Stage;  E.  Bodensteiner,  Sxnische 
Fragen  iiber  dcn  Ort  des  Auflrelens  imd  Abgehens  von  Scliaiispielern  imd  Chor 
im  griech.  Drama.  Résumés.  ^  H.  DaHN,  Szcnische  Unlersuchungen,  I.  Con- 
6  tinue  les  travaux  de  Dôrpfeld  et  do  von  Wilamowitz.  ^  A.  Mau,  Fiihrer 
durch  Pompeji.  Le  meilleur  de  tous  les  guides  publiés  jusqu'ici.  %  F. 
VOLLMER,  Laudalionum  funebrium  Romanorum  fiisloria  cl  relliquiorum  editio  ; 
de  funere  publico  Romanorum.  Intéressantes  études.  ^  G.  Castellani,  De 
milo  di  Medea  nclla  Iragedia  greca.  Soigné,  mais   incomplet.   ^   H.    Nengini, 

*0  Sul  pi'overbio  aTr'  ovou  (aTro  x°^^>  "'^^  tÛ|x6ou)  xaTaTreaeîv.  Les  trois  proverbes 
ont  le  même  sens.  Le  xo^î  ou  ovo;  est  une  coupe  en  forme  d'âne.  Peut- 
ôtre  contestable.  If  F.  Bender,  W.  Anthes,  G.  Forbagh,  Klassische  Bilder- 
mappe,  VIII-IX.  Il  est  heureux  que  la  mort  de  Bender  n'ait  pas  empêché  la 
continuation  de  cet  ouvrage. 

15  ^^  2.  Quinte  Gurce.  [M.  Schmidt].  Editions.  Le  rp.  cite  seulement  les 
trois  suivantes  :  Q.  Curli  Rup,  libri  qui  supersunt  oclo,  par  Aderev.  %  Q. 
Curli  Rufi  libri  superslites,  par  A.  Vaughelle.  \  Q.  Curli  Rufi  de  rébus  geslis 
Al.  M.  libri  supersliles,  par  G.  Delbès.  ^^  Chrestomathies.  R.  J.  F.  IIenri- 
CHSEN,    Opgaver  til  oversaeltelse  fra  lalin  paa  dansk,    samlede  af  //.    Femle 

20  Udgave,  besorgel  af  M.  Gl.  Gertz.  Suit  le  texte  de  Vogel  sauf  quelques 
passages.  ^  De  viris  illuslribus,  lat.  Lesebuch  nach  Nepos ,  Livius,  Gurtius, 
von  H.  Muller,  2*  éd.  Facilite  beaucoup  la  tâche  aux  élèves.  ^\  Critiques 
du  texte  :  très  peu  de  conjectures,  sauf  T.  J.  Drechsler  (W.  S.  f.  klass. 
Phil.  1890,  26),  qui  lit  IV,  1,  3  jam  ocius  tum;  ^  Jeep  (Zeitschr.  f.  d.  ôst. 

25  Gymn.  1890).  ^  Novâk  (id.).  H  Schiissler  (id.).  ^  O.  Riemann  (R.  de  Phil. 
1889).  If  P.  PrOHASEL,  q.  Curtii  Rufi  codicum  memoriae  emendandae  leges 
et  proponuntur  et  adhibentur.  Discussion  détaillée  de  nombreux  passages. 
^^  Lexiques  :  O.  EiCHERT,  VoUstândiges  Worterbuch  zu  dem  Gcschichtswerke 
des  Q.  Curtius  Rufus,  3"  éd.  Beaucoup  d'améliorations.   ^^   Langue   :    J. 

^^  SteinhOFF,  De  usu  nominum,  tirbium  insidarum  terrarum  Curtiano.  Peu 
nouveau,  t  M.  G.  P.  Schmidt,  ac  und  atque  vor  Konsonanten  (Fleckeisens 
Jahrb.  f.  Phil.  1889).  Des  observations  remarquables.  If  W.  Eymer,  Lutein. 
Ûbungssàtze  zur  Kasuslehre  aus  Cornélius  Nepos  und  Q.  Curliiis  Rufiis.  Griti- 
ques,  H  F.  Knoke,  Ûber  den  Gebrauch  von  plures  bel  Q.  Gurtius  Rufus 

^^  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  1891).  Bon.  ^  Weinhold,  Bemerkungen  zu  Q.  Curtius  Rufus. 
Analyse  ;  quelques  discussions.  If  RauCH,  Gerundium  und  Ge^'undivum  bei 
Curtius.  Pas  assez  étendu.  %  A.  Ludbwig,  Quomodo  Plinius  maior,  Seneca 
philosophus,  Curtius  Rufus,  Qui^itilianus ,  Cornélius,  Tacitus,  Plinius  minor  par- 
ticula  quidem  usi  sint  (Prager  philolog.  Studien  III,  1891).  Peu  important.  If 

*o  Le  rp.  énumère  ensuite  une  foule  de  travaux  ou  observations  de  détail  sur 
la  langue  de  Q.  Curce,  publiés  depuis  1874,  p.  ex.  la  Syntaxe  de  Q.  G.  dans 
la  2"  éd.  de  Vogel,  la  grammaire  de  Q.  G.  dans  l'éd.  Dosson,  etc.  Ifî  Disser- 
tations :  E.  Evers'  Kritik  des  Fraenkelschen  Bûches  (Ws.  f.  Klass.  Phil.  1884), 
très  bonne  étude.  If  M.  Gluck,  De  Tgro  ab   Alexandro  Magno    oppugnata  et 

*5  capta.  Pas  convaicant.  ^  J.  LeziUS,  De  Alexandri  Magni  expcditione  indica 
qiMcstiones.  Surtout  au  point  de  vue  historique,  t  J.  Kaerst,  Forsdnmgen  zur 
Geschichle  Alexanders  des  Grossen.  L'ouvrage  le  plus  utile  sur  ce  sujet.  %  M. 
Manitius,  zu  Gurtius  und  Velleius  (Rh.  Mus.  1893),  constate  des  réminis- 
cences du  second  chez  le  premier.  ^  E.  Klebs,  Entlehnungen  aus  Valerius 

50  (Philol.  1890).  ^  Eine  anlike  Benutzung  des  Gurtius  Ru^us  (id.  1892).  Analyse. 
^  F.J.  Drechsler,  Zu  Valerius  Maximus  und  Gurtius  Rufus  (Zeitsch  f.  d.ost. 
Gymn.  1«92).  Gité  seulement.  If  G.  Ilosius,  Lucan  und  seine  Quellen  (Rh. 
Mus.  1893).  Q.  Curce  a  été  imité  en  quelques  passages  par  Lucain.  ^  J.  K. 


JAHRESBERICHTE   DES   PHILOLOGISCHEN   VEREINS   ZU   BERLIN.      85 

Fleischmann,  Q.  Cwtius  Hufus  als  SchuUcktiire.  Le  rp.  soutient  que  Q.  Gurce 
est  bien  digne  d'être  étudié  dans  les  gymnases.  ^  A.  Sonny,  Rhagae-Thara- 
Tabae  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  1891).  Résumé.  %  G.  Castelli,  L'Elà  e  la  patria  di 
Quinio  Curzo  Rufo.  Beaucoup  de  bon.  \^  Traductions.  Le  rp.  énumère  :  P. 
Allain,  Histoire  d'Alexandre;  E.  R.  Geschichte  Alexanders  des  Grossen  von  b 
Macédonien.  ^  J.  SiEBBLiS.  Q.  Curtius  Rufiis,  3^  éd.  Pas  de  changements.  ^^ 
Contributions  diverses  :  A.  Reighe,  De  rcbus  post  Alexandri  M.  morlem 
Babylone  geslis  quacslionum  parlicula  1.  Le  rp.  signale  simplement  :J.  KOHN, 
Ephemerides  rerum  ab  Alexandro  magno  in  parlibus  Orientis  geslarum  ;  ^  R. 
SCH^ADER,  De  Alexandri  Magni  vilac  tempore  ;  ^  T.  Reinach,  un  fragment  lo 
d'un  nouvel  historien  d'Alexandre  le  Grand  (Rcv.  des  ôt.  gr.  1892);  ^  A. 
Krause  (Hermès  1888  et  1890).  Sur  l'histoire  d'Alexandre  ;  %  0.  Jager,  Ale- 
xander  der  Grosse  als  Régent  (Preuss.  Jahrb.  LXX);  ^0.  Jager,  Alexander 
der  Grosse  ;  ^  MiLLER,  Die  Alexander  geschichte  nach  Strabo,  II  ;  ^  D.  Carra- 
ROLi,  La  leggenda  di  Alessandro  Magno.  ^  F.  FûGNER,  Des  Cornélius  Nepos  Lebens-  ^5 
heschreibungen,  vermehrt  durch  eine  Vila  Alexandri  Magni.  Beaucoup  de  bon. 
%  C.  von  Morawski,  Zur  Rhetorik  bei  den  rôm.  Ilistorikern  (Zeitschs.  f.  d. 
ôsterr.  Gymn.  1893).  Analyse. 

%\  3.  Cornélius  Nepos  [G.  Gemss].  Editions:  Comelii  Nepotis  vitac,  f. 
d.  Schuigebrauch  erklart  von  W.  Martens,  3«  éd.  Très  améliorée.  ^  CorneHt  20 
Nepotis  vitae,  in  usum  scholarum  recensuit  M.  Giltbauer,  4»  éd.  Le  rp. 
indique  les  changements  apportés  à  la  précédente  édition,  f  Comelii  Nepotis 
vitae,  recensuit  C.  Fumagalli,  3!  éd.  Suit  le  texte  de  Ilalm.  %  Comelii  Nepotis 
vilae,  éd.  Bertjni.  Suit  également  Ilalm.  ^  Commenta  aile  vite  di  Cornelio 
Nipote,  di  Bertini,  I.  Bon.  If  Le  rp.  signale  seulement  :  F.  Antoine,  Cor-  25 
nelius  Nepos.  %  Gribz,  C.  N.  yitae  excellentium.  imperatorum,  ;  ^  Cornélius 
Nepos  sélect  livres,  éd.  by  II.  N.  Kingdon.  ^^  Contributions  (critique  et 
explication  du  texte),  dues  à  Lange  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  p.  848),  sur  quelques 
passages  des  Vies  ;  f  IIUGO  Muzik,  Demerkungen  zu  Weidners  Neposausgabe, 
critique  trop  négative;  H  Sur  Alticus  13,  2  et  3,  2  ;  f  Vahlen  (Hermès  30 
XXVIII),  sur  Epaminondas  1,  4,  discussion.  Ht  Dictionnaires  et  vocabu- 
laires :  Martens  und  Rieger,  Pràparation  su  Corn.  Neposl,  pour  les  6  pre- 
mières vies,  t  E.  Sghafe,  Nepos-Vocabular,  I,  4«  éd.,  par  Ortmann,  utilise 
la  9»  éd.  de  la  grammaire  d'Ellendt-Seyffert,  et  celle  de  Stegmann.  f  Id., 
III,  2»  éd.,  revue  par  E.  Ortmann.  Améliorations,  ft  Valeur  de  Corn.  Nepos  .-  35 
G,  Daichendt,  Die  Lekiiire  des  Corn.  Nepos.  Au  point  de  vue  chrétien,  f 
J.  Weissenborn,  Corn.  Nepos  in  seiner  Bedeutung  fiir  die  Unterricht.  Éloges. 
tu  Manuscrits.  Le  rp.  résume  les  recherches  de  Traube  sur  Corn.  Nepos 
dans  ses  études  sur  la  transmission  du  texte  des  écrivains  latins  (Sit- 
zungsber.  d.  philosoph.-philolog.-histor.  Klasse  der  K.  bayer.  Akad.  d.  40 
Wiss.  1891  ;  p.  409-425).  tH  Supplément  :  F.  FûGner,  Des  Cornélius  Nepos 
Lebensbeschrcibungen,  vermehrt  durch  eine  Vila  Alexandri  Magni,  I-II,  com- 
mence une  collection  qui  promet  beaucoup  de  bon.  t  Cornélius  Nepos,  Aus- 
lualU  aus  den  Lebensbeschrcibungen,  von  P.  Dotsch,  MI.  Compte-rendu  détaillé, 
favorable.  45 

Ht  ''»•  Tite  Live  [H.  J.  Miiller].  Editions  :  A.  Sghmidt, Sc/iu<cr/commen<ar 
ZU  T.  Livii  ab  urbe  condila  libri  1,  II,  XXI,  XXII;  adiunctae  sunt  partes  seleclae 
ex  libris  III,  IV,  VI.  Soigné,  mais  pas  toujours  indiscutable,  t  T.  Livi  ab  U. 
condita  libri,  von  IL  J.  MûLLER,  8"  éd.  Le  rp.  discute  plusieurs  passages, 
notamment  [],  3;  11,  2;  16,  4  ;  16,  9;  28,  2;  40,  1  ;  41,  6;  41,  9;  46,  4.  f  T.  50 
Livii  liber  XXII,  f.  d.  Schuigebrauch  erklart  von  F.  LuterbaCHER,  3»  éd.  Bonne 
édition,  f  C.  IIaupt,  Livius  Kommenlar  (livres  VI,  VII  ;  XXII).  Travail  soigné, 
mais  rapide,  quelquefois  un  peu  hétérogène,  t  T.  Livii,  lib.  XXIX,  f.  d. 


86  1894.    —  ALLEMAGNE. 

Schulgebiaucli  erkiart  von  F.  LuiERB.vGHKU.  Sait  pour  le  texte  la  petite 
édition  de  A.  Lnchs.  ^  7".  lAvi  ah  urbc  condila  Uhri,  éd.  A.  Zingerlk,  XXXVI- 
XXXVIII,  dcti.K  éditions,  raaior  et  rainor  ;  H  A.  Zingerle,  Zuv  vierlen 
Dekade  des  Livhcs.  Le   rp.  discute  plusieurs  passages,  f  W,  Vollbrecht, 

r,  Auswa/U  ans  fÀvius  XXl-XXX,  pour  les  classes.  Éloges,  f  .1.  Rappold, 
(Jhreslomalhie  aus  lalein.  Klassikem.  Indication  des  passages  choisis 
dans  T.  Live.  t  '!'•  Opitz  und  A.  Weinhomî,  Chrcslomathia  aus  Sc/irifl- 
slellern  der  sogcnn.  silbemcn  Lalimlài.  But  louable.  \  II.  GeiST.  Was  bieten 
die    anlikcn   Ilisloriker    der    modcrnen    Jurjend?   Excellent.    If    (i.    IlERGEL, 

\0  Klnssikerlekliive  xmd  Realien  ;  zur  Liviuslcklurc.  Résume.  ^  P',  Maresch, 
Die  Liviusleklure  in  der  Quinla.  Analyse  favorable,  t  II.  Breunig,  Uber 
den  Werl  und  die  l^erteilung  der  Liviuslektîlre  filr  Gymnosien.  Trouve 
utile  la  lecture  de  T.  Live  pnrcc  que  c'est  un  écrivain  naïf,  sincère,  d'un 
patriotisme  fervent.^  W.  Fbies,    Bemerkungen  z-u  den   ncuen   preussischen 

15  Lehrplanc  fiir  den  lalein.  Unlerricht.  Citation  des  passages  relatifs  à  T.  Live. 
H  A.  Ahlheim,  Zur  Sloffausioahl  in  Obersekunda,  propose  un  choix  des  livres 
I-IV  de  T.  Live.  ff  Contributions  diverses  (critique  et  explication  du  texte), 
dues  à  D.  Keller  (Zeitschr.  f.  d.  ôst.  gymn.);  ^  R.  Bitsghofsky,  lileine 
Beilràge  zur  Kritik  und  Erkldrunge  einiger  Stclleji  des  Livius,  sur  2,  30,   I  ;  2, 

20  36,  3;  22,  31,  b.  ^  B.  Krugziewicz,  Livianicm,  sur  1,  21,  A;  soli  serait  le 
génitif  de  solium;  fidei  serait  un  génitif.  ^  Contributions  éparses  de  E. 
Meycr  (Philol.  Miscellen  I),  A. A.  Howard  (Harvard  Studies  III),  E.  Ilolzer 
(Korr.-Bl.  f.  d.  Gelehrtenschr.  Wurtembergs  1893).  C  von  Morawski 
(Zeitschr.  f.  d.  osterr.  Gymn.  1893,  F.  Walter  (Bl.  f.   d.  G.S.W.  1892,  1893), 

25  W.  Ileracus  (W.S.  f.  klass.  Philol.  1893),  F.  Luterbacher(N.  Jahrb.  f.  Philol. 
1893, 1894,  sur  le  passage  des  Alpes,  par  Annibal),  J.  B.  Greenough  (Har- 
vard Studies  III),  M.  Mûller  (br.  M.),  A-  Schmidt  (W.S.  f.  klass.  Philol. 
1893),  F.  Fiigner  (Berl.  Phil.  W.S.  1893),  E.  Wolfflin  (Archiv.  f.  lat.  Lexik. 
1892,  importante  étude  sur  35,  15,  /i),  C.  Funck  (id.).  tH  Lexique,  sources, 

30  etc.  Lexicon  Livianum,  confecit  F.  FûGner,  fasc.  VI  ;  composuit  F.  Sghmidt. 
Très  soigné,  intéressant.  %  R.  BECKER,Z?i7.-/msse  des  Geschichlschreibcrs  Livius. 
Résumé.  1[  C  v.  Morawski,  Zur  Rhetorik  bei  den  rôm.  Ilistorikcrn  Livius, 
Curlius  (Zeitschr.  f.  d.  osterr.  Gymn.  1893),  montre  que  ces  historiens  ont 
subi  l'influence  des  rhéteurs.  1[  R.  v.  Scala  (Zeitschr.  f.  d.  osterr.  Gymn. 

35  1893),  influence  de  Thucydide  sur  Tile  Live.  t  Etude  du  même  sur  les  rap- 
ports entre  Tite  Live  et  Polybe  d'après  les  nouveaux  fragments  de  ce  der- 
nier. If  W.  Deecke  (Berl.  Phil.  W.  S.  1892).  T.  Live  se  souvient  des  anciens 
poètes  élégiaques.^  W.  Sollau  (Philol.  52),  sur  lesannalistesquiont  serviàT. 
Live  pouriesdécades4et5  (Pison,  Valerius  Antias,Claudius).^  A.  Voi.mark, 

40  De  annalibus  Bomanis  quaeslioncs.  Deux  bonnes  dissertations,  la  première 
sur  l'histoire  du  décemvirat,  la  seconde  sur  T.  Live  source  de  Denys 
d'Halicarnasse  f  J.  Sghell,  De  Sulpicio  Sevcro  Salhislianar,  Livinnae,  Taci- 
teae  clocutionis  imitatore.  Intéressant.  If  W.  Bogrith,  Markus  Valerius 
Ldvinus.  Bonne  étude  sur  ce  personnage  d'après  les  historiens  nncicns.  %. 

45  F.  Seiler,  Die  Behandlung  des  siltUchcn  Problems  in  Schillers  «  liampf  mit 
dem  Drachen  »,  der  Erzàhhing  bei  Livius  VIll,  7,  clc.  Très  minutieux.  ^  J. 
FuCHS,  Der  ziveite  Punische  Krieg  und  seine  Que  lien.  Discussion,  t^  Appendice. 
T.  Livii  liber  XXI,  fur  den  Schulgebrauch,  von  F.  LUTERB  VCHER,  4»  éf\\  C'est 
un  plaisir  de  voir  avec  quel  soin  et  quelle  activité  l'auteur  améliore  sans 

50  cesse  ses  textes. 

1t^  5.  Tacite  (moins  la  Germanie)  fG.  Andreson].  Éditions.  Comclii  Taciiii 
Dialogus  de  oraloribus,  by  W.  Peterson.  Très  au  courant  de  tous  les  tra- 
vaux allemands.  ^  G.  Andresen,  Dialogus  de  oraioribus.  Le  rp.  renvoie  à 


JAHRESBERICHTE  DES  PHILOLOGISCHEN   VEREINS  ZU   BERLIN.       87 

Farlicle  de  J.  Golling  (Zeitschr.  f.  d.  ôst.  Gymn.  1893).  If  Tacitus  the  Agricola 
and  Germania  hy  A.  Guosvenor-Hopkins.  Bon,  malgré  quelques  lacunes  et 
des  leçons  vieillies,  f  Comelii  Taciti  de  viln  et  movibus  Julii  Apvicolae  liber, 
éd.  de  F.  Dubnku,  revue  par  l'abbé  L.  Aubert.  Ne  répond  pas  aux  exi- 
gences modernes  ;  commentaire  insuffisant.  ^  Draeoer,  Agricola,  5»  éd.  5 
Peu  do  changements.  ^  Tacilus,  Historiés  book  I,  ediled  by  F.  G.  Plaistowe 
and  II.  J.  Matdment.  Suit  Ilalra.  %  Cornclii  Taciti  ab  excessu  Divi  Augusli 
Annaliiim  libri,  recenzione  e  note  di  E.  Garizio.  Beaucoup  à  critiquer,  f  Le 
rp.  mentionne  les  édit.  des  Annales  de  Furneaux,  de  Nipperdey,  de  Néme- 
tbys.  %^  Ouvrages  divers,  biographie,  etc.  P.  Fabia,  le  consulat  de  Tacite  lO 
(Kev.  de  Philol.,  1893),  pas  tout  à  fait  convaincant.  ^  A.  Chambalu,  die 
Anordnung  der  Begenlieitcn  des  J.  70  in  den  Historiens  des  Tacitus 
(Philol.  51),  analyse.  ^  I'.  Fabia,  Les  Sources  de  Tacite  dans  les  Histoires  et  les 
Annales.  Sujet  nouveau  pour  la  France;  grand  ouvrage  très  sérieux; 
quelques  critiques  de  détail  (article  de  \\  pages).  ^  P.  Fabia,  Thistorien  lè 
romain  (Bull,  de  Irav.  de  TUniversité  de  Lyon,  VI,  3),  résumé  favorable,  f 
G.  Baier,  Tacitus  und  Plutarch,  partage  en  général  l'opinion  de  Fabia;  pas 
assez  approfondi,  tif  Recherches  historiques.  E.  Meyer,  Untersuchungcn 
iiber  die  Schlacht  im  Teuloburger  Walde.  3  dissertations  :  analyse.  ^  E.  DuN- 
ZKLMANN,  Das  romiiche  Slrassennetz  in  Norddeutschland  (avec  3  cartes).  Gon-  20 
tieutde  nouvelles  éludes  complétant  l'ouvrage  du  même  auteur  (der  Schau- 
platz  dor  Varusschlacht).  \  V.  W.  Fischer,  Armin  und  die  Romer.  Bon  tra- 
vail. ^  1'.  JoRS,  Die  l'Jhegesetze  des  Augustus,  interprétation  des  Annales  XIII, 
28.  t  ^-  Joubin  und  T.  Reinach  (Rev.  des  études  grecques,  1893),  résume 
rapide.  ^  K.  Patsch  (Mitteilungen  des  Kais.  Deutschen  Archilol.  Inst.  Rom.,  2* 
1893),  sur  Annales  XV,  46.  ^  L.  Ilerr  (Rev.  de  Philol.,  1893),  résumé  de  l'ar- 
ticle sur  Betriacum-Jiebriacum.  %  W.  Pfitzner,  Isl  Irland  jemals  von  einem 
rôm.  lleere  betrcten  wordenf  Question  utile,  à  propos  d'Agricola,  chap,  24  : 
Agricola  aurait  tenté  une  descente  en  Irlande.  \  Le  rp.  mentionne  Ihne, 
Zur  Ehrenreltung  des  Kaisers  Tiberius;  TiBFFENBACH,  Ôrllichkeit  der  Varus-  30 
schlacht;  StamfORD,  Das  Schlachlfeld  im  Teutoburger  Walde;  0.  Kemmer, 
Arminius.  Yi  Langue.  Lexicon  Taciteum  edid.  A.  Gerber  et  A.  Greef,  XI. 
Critiques  légères  à  propos  de  quelques  détails.  ^  L.  Constans,  Étude  sur  la 
langue  de  Tacite,  compilation  des  travaux  allemands;  du  soin;  quelquefois 
des  reproches  à  faire.  1[  A.  Kunze,  Sallustiana.  IL  Rapprochements  entre  35 
divers  passages  de  Salluste  et  de  Tacite  1[  F.  Nihlander,  Der  facli- 
tive  Dativ  bei  Intein.  Prosaikern  und  Dichtern,  III.  Incomplet  en  ce  qui  con- 
cerne Tacite,  f  .1.  IL  Schmalz  (Berl.  Phil.  W.S.,  1893),  sur  Annales  VI,  17. 
î  C.  Weyman,  Studien  zu  Apuleius  und  seiuem  Nachahmern  (Miinchener 
Sitzungsberichte  II,  3),  rapprochements  d'expressions  avec  Tacite.  1[  Le  rp.  40 
mentionne  Macke,  sur  les  noms  propres  chez  Tacite;  et  A,  Ludewig,  sûr 
l'emploi  de  quidera.  \^  Gontributions  critiques  diverses  :  K.  Hachtmann 
(N.  Jahrb.  L  Philol.,  1893)  sur  Agr.  9,  change  avaritiam  en  amaritiam  ou 
amaritiem.  f  E.  Ritterling  (Westdeutsche  Zeitschr.  f.  Geschichte  und 
Kunst,  1893),  sur  la  legio  I  Adiulrix.^  G.  Hude  (Nord,  tidskr.  f.  filol.  tredie  45 
Raekkc  II,  1893).  Sur  Ann.  VI,  51.  Vi  Appendice  sur  l'éd.  du  Dialogue  des 
orateur.s  |)ar  Petersou,  et  sur  Fouvr.  de  Fabia,  les  sources  de  Tacite. 

^^  6.  Horace  [G.  Wartenberg].  Éditions  :  Q.  Horati  Flacci  sertnonum  et 
epislolarum  libri,  II,  Episteln,  mit  Anmerkungen  von  L.  MiJLLER.  Qu'on  soit  ou 
non  de  l'avis  de  M.,  on  ne  peut  que  s'intéresser  à  ses  remarques.  If  Liste  50 
d'éditions  étrangères,  ^t  Dissertations  et  traductions.  0.  Altenburg,  Winke 
zur  Schidauslegung  des  IIora2,3  dissertations  pédagogiques.  If  H.  Bender, 
Iloraz,    Uomer  und  Schiller  im  Gymnasium    considère    Horace   comme    un 


88  1894.    —   ALLEMAGNE. 

modèle  de    goût.   If  II.   Chahisius,  Die  Oden  des  Quinlus  Iforaliiis  Flaccus, 
Irad.  en  prose  poétique,  trop  mot  à  mot.  ^  \V.  Christ,  Iloraliana  (Sitzungs- 
ber.  d.  philos,  und  d.  hislor.  Kl.  d.  k.  bayer.  Ak.  d.  Wiss.,  Miinchcn,  1893). 
Peu  original;  traite  des  plus  anciennes  biographies  d'Horace;  de  la  classi- 
5  (ication  de  ses  rass.;  de  sa  métrique.  If  II.  Dùnlzer,  Gatull  und  Iloraz, 
(Philol.  LU),   résumé.  If   W.    Gbmoll,   Die  Rcalien  bei  Iloraz,  III.  Éloge,  f 
Greenough  (Harward  Studios,  IV),  sur  le  rythme  accentué  du  saphique  et 
de  l'alcaïque  chez  Horace.  If  M.  Manitius,  Analckien  sur  Gcschichie  d,:s  Iloraz 
irn  MillclaUer,  bis  1500.  Bon.  ^  L.  Muller  (BcrI.  Phil.   W.  S.,  1803)  sur  Meli.s- 
10  sus,  esclave  et  affranchi  de  Mécène.  If  T.  Oeslerlen  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  1803), 
sur  Tordre  des  Epitres  du  livre  I  d'Horace  et  les  rapports  entre  Horace  et 
Mécène  à  partir  de  l'an  21.  Critiques  de  détail.  ^  W.  Pichon(Rev.  de  Philol. 
1803),  les  mètres  lyriques  d'Horace.  Pas  nouveau,  mais  très  bien  mis  en 
œuvre.  %  F.  Semisch,  Leben  und  Dichten  des  fJoraz.  Utile  pour  les  élèves.  % 
15  K.  Staedler,  Von  Iloraz- Verdeuischurgen .   S'il  n'y  avait  pas  déjà   tant  de 
traductions  d'Horace,  ces  extraits  en  feraient  souhaiter  une  corai)lète  par 
S.  %  Calalogus  disserlalî07}wn  philologicariim  classicai'iim.  Très  pratique,  ^f 
Travaux  de  détail.  Le  rp.  énumère  les  études  de  S.  Sudlmaver,  Kritisch 
exegelisches  zu  Iloraz  und  Tacilus;  G.  Tincani  (Riv.  di  fil.,  1893),  sur  le  vers 
20alcaïque;  A.  Palmer  (Class.  Rcv.,   1893);  U.  von  Wilamowitz-Moellen- 
DORF,  De  tribus  carminibus  lalinis  commenlalio  ;  V.  TISSANi,  L'Ode  di  Archyla; 
F.  IlEUSSER,  Iloraz  Oden  III,  29,  als  Abschluss  der  erslen  drei  Bilcher  ;  H.  Mill- 
ier (Zeitschr.  f.  d.  ost.   Gymn.,  1893)  sur  H,   15,  17;   P.   Fossataro  (Riv.  di 
filol.,  1803)  sur  un  passage  du  commentaire  de  Porphyrion,  IH,  2  et  3;  K.  P. 
26  Sghulze,  Deilrdge  zur  Erkliirung  der  rôm.  Elegikcr;  3.  M.  Stowasscr  (Zeitschr. 
f.  d.  ôst.  Gymn.,  1893),  III,  4,  10;  R,  Dancker.  Die  Ode  des  Iloraz  an  Phidglc; 
F.  Gnesotto  (Attie  mem.  di  ace.  di  Padova  VIII)  sur  l'ode  III,  23.  ^  Sur  les 
Epodes  :  E.  Schweikcrt,  der  lyrische  Aufbau  der  ersten  Epode  des  Ilora- 
tius  (N.  Jahrb.  f.  Philol.  1893)  ;   E.  Riess  (Rh.  Mus.  1893)  sur  Ganidia.  If 
30  Satires  :  J.  M.  Fischer  (Zeitschr.  f.  d.  ost.  Gymn.  1893),  conjectures  d'après 
le  Monacensis  17412,  peu  probantes  ;  A.  Gercke  (Rh.  Mus.  1893)  sur  la  com- 
position de  la  première  satire  du  1.  I;  J.  Dornseiflen  (Mnemosyne  1893) 
sur  I,  1,  87,  merceris;   G.  L.  Smith  (Harward  Studies  IV)  sur  Sat.  I,  4, 
39;  O.  Schrœder  (Jahresb.  des  phil.  Ver.  1893)  sur  I,  9,  6-8;  W.  P.  Miistard 
3S  (Reprinted  from  Golorado  GoUege  Studies,  vol.  IV)  sur  Sat.  I,  10;  C.  Gristo- 
folini  (Wien.  Stud.  1893),  sur  Sat.  II,  2,  3,  5;  H.  Dittmar,  Ilorati  libri  II 
Salîram  VI  inlerpretattis  est.  ^  Epitres  :  W.  Gidionsen,  Sludien  zu  den  Lillera- 
turbriefcn  des  Iloraz,    bon;   J.    LuMk   (Rhein.    Mus.    1893  sur  les   scholies 
d'Horace;  J.  Paulseu  (Nordisk  Tidsk.  f.  Filologi  1893)  sur  Ep.  III,  3,  45  (art 
40  poét.);  A.  Prickard  (The  class.  Rev.  1893),  sur  Ep.  III,  3,  63,  seges  au  lieu 
de  palus. 

ff  7.  César.  Conjectures  critiques  sur  le  Bellum  Gallicum  |T.  Moram- 
sen].  Importante  étude  de  15  pages  à  propos  de  l'édition  d'il.  Meusel. 
«  Jusqu'ici,  dit  Mommsen,  j'avais  cru  que  le  texte  des  commentaires  sur  la 
45  guerre  des  Gaules  nous  était  parvenu  sans  trop  d'altérations;  je  suis  con- 
vaincu maintenant  que  si  ce  texte,  sans  doute  meilleur  que  celui  du  Bellum 
civile,  offre  moins  de  fautes  graves  que  celui  de  Tite-Live  ou  de  Tacite, 
c'est  qu'il  a  subi  des  corrections  arbitraires.  »  Suit  un  examen  critique  de 
104  passages  du  Bellum  gallicum.  ^Ç  Étude  critique  et  grammaticale  sur 
KO  le  Bellum  gallicum  |II.  MeuselJ.  M.  établit  la  valeur  propre  de  la  classe  de 
rass  p.  Voici  le  plan  de  ce  travail,  qui  occupe  les  153  dernières  pages  du 
Jahresberichte  de  1894.  Noms  propres  de  peuples  et  de  villes;  morpho- 
logie :  déclinaisons,  formes  casuelles,  «  substantiva  abundantia  »,  adjec- 


MITTEILUNGEN    AUS   DER   IIISTORIGHEN   LITTERATUR. 

tifs,  pronoms,  noms  de  nombre;  verbes  :  radicaux  du  présent,  du  parfait, 
parfait  actif  du  conjonctif,  de  l'infinitif,  plus-que-parfait  du  conjonctif,  par- 
faits passifs  et  déponents,  «gerundium»  et  gérondif;  adverbes;  préposi- 
tions ;  conjonctions.  Observations  relatives  à  la  Syntaxe  :  nombres  (pro- 
noms; verbe;  nombre  du  prédicat  avec  un  sujet  collectif;  genre  et  nombre  s 
du  relatif);  apposition;  accord  de  l'attribut;  syntaxe  des  cas;  emploi  de 
certains  cas  seuls  au  lieu  d'une  expression  formée  à  l'aide  d'une  préposi- 
tion; changement  entre  les  prépositions,  dans  les  deux  classes  de  rass. 
p  et  a;  place  des  prépositions;  verbe  :  formes  nominales;  participe;  ablatif 
absolu;  gerundium;  gérondif;  supin;  infinitif;  construction  de  la  propo- lo 
silion  inflnitive;  infinitif  joint  à  un  indicatif:  formes  verbales  :  emploi  des 
temps  de  l'indicatif;  présent  et  parfait  historiques;  imparfait;  plus-que- 
parfait;  emploi  des  temps  dans  les  propositions  conjonctives;  interroga- 
tion indirecte;  propositions  finales,  consécutives;  oratio  obliqua;  propo- 
sitions relatives,  conditionnelles,  causales ^  temporelles;  échanges  entre  15 
les  formes  passives  et  actives.  (Suit  une  table  des  passages  examinés,  au 
nombre  d'environ  160.)  Pascal  Monet. 

Journal  fuer  reine  und  ange-wandte  Mathematik,   1802,    t.   109.  Sur 
les  fondements  de  la  géométrie  [W.  Killing].  Les  anciens  se  sont  efforcés 
en  vain  de  bannir  le  mouvement  de  la  géométrie;  Euclide  l'admet  impli- 20 
citement.  H. 

Mitteilungen  aus  der  historischen  Litteratur  22*  année  Fasc.  1. 
Comptes  rendus  de  la  Société  historique  de  Berlin.  Séance  du  6  novembre  1893. 
Hohn  traite  des  derniers  travaux  relatifs  à  la  défaite  de  Varus  et  se  rallie 
à  l'opinion  do  Mommsen,  fondée  sur  la  découverte  de  monnaies  de  Bare-  25 
nau.  V,  Breska,  Foss,  Hirsch,  Klatt  prennent  part  au  débat  auquel  donne 
lieu  cet  exposé.  ^  Revue  des  programmes.  Ilermann  Fischer,  Ueber  einigc 
Gegenslànde  der  alten  Géographie  bei  Slrabo  als  Beitrag  zur  Geschichte  der 
alten  Géographie  (Gymn.  Wcrnigerode)  Part.  2.  [Foss].  Les  idées  de  Strabon 
relatives  aux  modifications  de  la  surface  de  la  terre  sont  le  plus  souvent  30 
justes  et  dignes  d'attention.  —  Ilugo  Liers,  Annahme  n.  Verxoeigcrung  der 
Schlacht  im  AUerium  (Gymn.  Waldenburg).  Montre  que  le  principe  de  Végèce 
d'après  lequel  le  général  ne  doit  livrer  bataille  qu'en  cas  d'absolue  néces- 
sité a  été  suivi  en  général  dans  l'antiquité.  —  August  Keseberg,  'Aptaxo- 
tD.ouç  'AOrjvafwv  7io),tTc(a  (Progymn.  Eupen).  Traduction  réussie  deschap.  1-63  35 
d'après  l'éd.  de  Blass.  —  Ilermann  Wagner,  Die  Belagerung  von  Plalacae 
(Gymn.  Doberan).  Diss.  claire  et  animée  qui  contient  une  excellente  réfu- 
tation des  attaque?  de  Miiller-Strvibing  contre  le  récit  de  Thucydide,  — 
Ludwig  IIOLLANDER,  Kutiaxa.  Historich-kritische  Beitrage  zur  Erklarung 
V.  Xenophons  Anabasis  (Domgymn.  Naumburg)  [F.  Ilirsch].  Si  le  récit  de  40 
Xénophon  contient  des  lacunes  et  des  inexactitudes  il  y  a,  par  contre,  peu 
à  prendre  dans  Ctésias  et  dans  Diodore  pour  l'améliorer.  —  Christian  Baier, 
Taciius  u.  Pluiarch  (Gymn.  Frankfurt  a.  M.).  Comme  Mommsen,  B.  pense 
que  Tacite  et  Plutarque  pour  l'histoire  de  Galba  et  d'Othon  ont  puisé  à  une 
même  source,  Vipstanus  Messalla.  —  O.  Sumpff,  Càsars  DeurteHung  seiner  45 
Offîz-iere  in  den  Kommentarien  vomgallischen  Kricge  2  P.  (Gymn.  Quedlinburg). 
1°  César  n'a  pas  eu  l'intention  de  créer  une  œuvre  historique;  2»  H  n'a  pas 
fait  preuve  d'impartialité  dans  son  appréciation  des  faits  militaires  de  ses 
lieutenants.  —  Cari  Gerstenberg,  Isl  Sallustius  cin  Partcischriftsleller  ? 
(FrJedrichs-Bealgymn.  Berlin)  Salluste  a  fait  œuvre  de  parti  contre  la  50 
noblesse.  —  Eduard  KûMPEL,  Die  Qucllen  :iur  Geschichte  des  Krieges  der 
Romer  gegen  Aniiochus  111  (Realschule  an  der  Wcidenallee,  Ilamburg)  L'ou- 
vrage de  Polybe  est  la  seule  source  d'Appien  pour  la  guerre  de  Syrie.  — 


90  1894.    —  ALLEMAGNE. 

Edmund  Meyer,  Unlersuchungen  ùbcr  die  Schlacht  itn  Teutoburger  Walde.  P.  1. 
(Luison-Gymn.  Berlin).  M.  a  fixé  la  bataille  appro.ximativement  dans  le 
milieu  d'août  de  l'an  IX  <Cf.  infrà>.  —  Joseph  Vadehs,  De  alis  exercilus 
Bornant  quales  erant  imperatorum  tcmporibus  (Realgymn.  Miinster  i.  W.) 

s  IDietrich].  Contribution  à  l'histoire  do  la  cavalerie  et  particulièrement  des 
escadrons  de  la  lettre  là  V.  —  Edwin  I'atzio,  J ohanncs Anliochcnus u.  Johan- 
ncs  Malalas  (Thoinasschule,  Leipzig).  La  chronique  a  été  composée  entre 
610  et  630.  —  Bruno  RhodiuS,  Beitràge  zur  Lehensgescliichte  u.  zu  den 
Briefen  des  Psellns  (Gymn.  Plauen    i.  V.)   Cherche  à  fixer  la  chronologie 

10  des  lettres  et  à  déterminer  les  événements  auxquels  elles  se  rapportent.  — 
Nicephori  Chrysobergœ  ad  Angelos  orationes  1res  éd.  Maxiniilian  Treu  (Frie- 
drichs-Gymn,  Breslau).  Edition  et  commentaire  historiqne.  —  A.  IIeinrich, 
Die  Chronik  des  Johannes  Sikeliota  der  Wiener  Ilofbibliotek  (Gymn.  Graz) 
[F.  Hirsch].  Description  d'un  ras  du  Vi»  s.  et  édition  de  quelques  extraits  de 

15  cette  chronique.  —  R.  Dorr,  Uebersicht  ûber  die  pràhistoriscken  Fundc  im  Sladt. 
u.  Landkreise  Elbing  (Real-Gymn.  Elbing).  Exposé  des  découvertes  de  l'époque 
d'IIallstatt  (400-300  av.  J.-Chr.)  et  de  l'époque  La-Tène  (300  av.  J.-Chr.  à 
150  après  J.-Chr.).  ^  Alfred  V.  Gutschmid,  Kleine  Schrifien  hrsg.  v.  Franz 
RiJHL  T.  3  et  4  [Schneider].  L'éditeur  mérite  tout  éloge.  \\  Fasc.  2.  Agostino 

20  S.WELLi,  Temistoclc  dal  primo  proccsso  alla  sua  morte  [Schneider].  Recherche 
condnite  avec  prudence  et  méthode  et  qui  fournit  des  résultats  à  la  chro- 
nologie. ^  Friedrich  Cauer,  Philolas,  Kleilos,  Kallisthenes  (Tir.  à  part  des 
Suppl.  Jahrb.  20)  [Id.]  Pointilleux  et  désagréable.  %  Cari  Thomas,  Melilo  t>. 
Sardes  [Wurm].  Fait  preuve  d'application  et  de  sagacité.  %  Félix  IIettnbr^ 

25  Die  rôm.  Steindenkmâler  des  Provinzialmuseums  zu  Trier.  —  Le  même,  Zu  den 
rôm.  AUerUimern  v.  Trier  u.  Umgcgend  [Ed.  Ileydenreich].  Le  1"  ouvrage 
satisfaitàdesexigences  multiples;  le  2»  n'est  pas  moins  instructif.  %  Friedrich 
Leist,  Urkundenlehre,  Katechismus  der  Diplomalik,  PalàograpUie.  2°  éd.  corri- 
gée (pi.)  [LôschhornJ.  Indispensable  aux  historiens  et  aux  archivistes.  ^ 

30  E.  FriedlaNDER,  Aellere  Universitàtsmatrikeln.  11.  Universitàt  Grcifswald.  T.  1 
[GabelJ.  D'une  valeur  inestimable  pour  l'histoire  des  sciences  et  des  inii- 
versités  en  Allemagne.  Yi  •'"asc.  3.  Jahresberichte  der  Geschicklsioissenschaft 
hrsg.  v.  J.  Jastrow  13  et  14»  années  [Rethwisch].  Quelques  desiderata.  H 
0.  Jaeger,  Wellgeschichle  2^  éd.  (pi.)  [Kocdderitz].   Éloges.  ^  Kosters,  Die 

ir,  Wiederherslellung  Israels  in  der  persischcn  Pcrioc/e  [Loschhorn].  Très  méritoire. 
1[  Gurt  Th.  Fischer,  Untersuchungen  auf  dem  Gebiel  der  alten  Lànder-u.  Vôl- 
kerkunde.  Fasc.  1  (De  Ilannonis  Carthaginiensis  Periplo)-  [Foss].  Ouvrage 
crudit  et  d'une  grande  application.  ^  Otto  Krug,  Quellenuntersuchxmg  zur 
Gescliiclite  des  jïmgeren  Dionys  [Clasen].  Jugement  sain,  résultais  acceptables 

40. en  général  bien  qu'ils  prêtent  à  la  critique  dans  le  détail.  H  Giuseppe 
StOCCHI,  Aulo  Gabinio  e  i  suai  processi  [Id.].  A  traité  toutes  les  questions  du 
sujet  avec  soin  et  compétence  mais  aussi  avec  une  prolixité  fatigante.  ^ 
Rud.  Schneider,  Légion  n.  Phalanx  [Dietrich].  Le  critique  renvoie  au  juge- 
ment d'Adolf  Bauer,  Phil.  Woch  1893  <v.  R.  d.  R.>  t  Edmund  Mever,  Un- 

45  lersuchungen  iiber  die  Schlacht  im  Teutoburger  Wald  [Id.].  L'intérêt  principal 
de  cette  diss.  est  dans  l'appréciation  au  sujet  de  DionGassius.  La  date  et  le 
lieu  de  la  bataille  restent  sujets  à  contestation  comme  auparavant.  Les 
idées  de  M.  à  ce  sujet  néanmoins  méritent  considération.  ^  Ihjzantinische 
Zeilschrift  hrsg.  v.  Karl  Krumbacher.  T.  2  [F.  Ilirschj.  Analyse  du  contenu. 

•jT  f  Paul  JORS,  Die  lieichspolitik  Kaiser  Justinians  |Idem|.  Annonce.  ^H  Fasc.  4. 
Louis  Fîrhardt,  Die  L'nlslchung  der  homerisehen  Gcdichte  |A.  WincklerJ.  Peu 
satisfaisant.  %  Alfrcil  v.  Gutscumid,  h'ieine  Schriften  hrsg.  v.  Franz  Rïjhl. 
T.  5  (Schriften  zur  rôm.   u.  millelalterlichen  Geschichte  u.   Litteratur) 


PHILOLOGUS.  91 

[Schneider |.  Grands  éloges.  ^  M.  M.vnitius,  Analektcn  sur  Geschichle  des 
[loraz  im  Miilelaller  [Winckler].  Intéressera  particulièrement  les  historiens  à 
cause  de  l'introduction  qui  est  substantielle. 

H.  Lebègue. 

Nachrichten  von  der  K.  Gesellschaft  der  "Wissenschaften  zu  Gôt-  5 
tingen.  N°  1.  Une  ollraiide  d'Eralosthènc  [Ulrich  v.  Wilamowitz-MoUeu- 
dortT).  Sous  le  nom  d'Eratosthèue  on  a  une  lettre  et  une  inscription  eu  vers 
qui  selon  l'opinion  couramment  admise   ne   seraient   pas  authentiques. 
D'après  W.-M.,  l'inscription  est  bien  d'Eratosthèue,  jnais  non  la  lettre;  elle 
accompagnait  l'objet  consacré  (un  appareil  de  construction  géométrique)  lo 
qui  se  tenait  dans  le  temple  de  Ptolémée.  Texte  de  l'iuscr.  avec  commen- 
taire technique  et  historique.  Incidemment  W.-M.  émet  avec  assurance 
rhj{)othèse  que  Eratosthèue  a  été  le  maître  de  Philopator  (21  p.).  tlT  N"  2. 
Leçons  de  Mélanchton  sur  les  '  Ofïicia  '  de  Gicéron,  1555  [Wilhelm  Meyerj. 
Le  ms.  de  Gôttingen  Codex  Luneb.  99  contient  des  explications  partielles  is 
des  Ollicia,  des  remarques  sur  le  l*'  livre  de  l'Ethique  d'Aristole,  la  tra- 
duction du  passage  de  Xénophon  sur  l'apologue  de  Prodicus  insérées  au 
milieu  de  dissertations  politiques  ou  religieuses.  ^  Aratos  de  Gos  [U.  v.  Wi- 
lamowitz-MoUendorfTj.  On  a  admis  sans  conteste  l'amitié  d'Aratos  et  de 
Théocrite.  W.-M.  trouve  forcées  les  déductions  qu'on  a  tirées  des  églogues  20 
0  et  7  (v.  95-126)  qu'il  examine  à  ce  point  de  vue.  Sans  doute  Aratos  est  une 
l)ersonne  réelle,  mais  il  n'y  a  pas  d'autre  pi'euve  pour  l'identification  avec 
le  poète  que  la  similitude  du  nom.  La  méthode  oblige  à  dire  que  l'Aralos 
de  Théocrite  est  de  Gos,  l'hôte  et  le  contemporain  de  Théocrite,  et  qu'il 
a  vécu  vers  2(30.  Il  est  extrêmement  invraisemblable  que  Théocrite  s'adresse  25 
au  poète.  11  faudrait  le  prouver,  flf  N»  3.  Sur  quelques  vers  du  palimpseste 
de  la  Cistellaria  [Friedrich  Léo].  Essai  de  restitution  des  vers  233-242,  313, 
368  et  suiv.,  450  et  457.  Henri  Lebègue. 

Philologus,  t.  LUI.  ^f  !•--  fasc.  Nouvelles  leçons  de  Philodème  [G.  Sud- 
haus].  Un  nouvel  examen  des  rouleaux  donnera  des  résultats  inespérés  à  30 
qui  pourra  y  consacrer  six  mois.  Les  copies  qui  ont  servi  à  la  rédaction 
définitive  sont  également  très  précieuses,  car  elles  donnent  le  contenu  de 
l'interligne  dont  il  n'a  pas  été  tenu  compte. à  l'impression.  Corrections  de 
passages  des  deux  premiers  livres.  ^  Rapports  de  la  République  de  Platon 
avec  le  Politique  [J.  Nusser].  Les  deux  ouvrages  sont  liés  étroitement  et  35 
découlent  du  même  principe.  Mais  dans  le  Politique  se  trouvent  des  addi- 
tions d'un  caractère  praticiue  et  mainte  vue  purement  idéale  de  la  Répu- 
blique est  atténuée  ou  sacrifiée  aux  exigences  de  la  réalité.  La  forme 
bipartite  des  classifications  y  est  particulière,  comme  l'elTorl  pour  montrer 
à  Denys  le  jeune  que  le  tyran  sage  et  juste  n'est  pas  un  tyran,  mais  pro-  40 
prement  un  roi.  ^  Sur  Aristote  [J.  Zahlfleisch].  Corrections  à   Politique 
1276  a  13-16  ;  u.  Çwwv  ysvéaewç  E  §  25  ;  A  715  a  28;    A  6  §   14,  717  b  33;    718  b 
11;  719  a  2;  727  a  32;  741  amed.;  715  a  fin;    768a  19;  768  a  22;  Metaph.  E 
1025  b  14-16;  A  1071  a  2.  ^  Études  de  critiquede  texte  sur  Polybe  [C.  Wunde- 
rcr].  A  côté  des  études  d'antiquité  inaugurées  parR.  von  Scala,  il  convient  45 
de  poursuivre  l'étude  des  mss  et  de  s'occuper  de  la  langue  de  Polybe.  I. 
Passages  où  le  texte  des  mss  doit  être  rétabli  contrairement   à  l'avis  des 
éditeurs  :  1,84,  7;  2,  47,  5;  3,  9,  7;  3,49,  9;  3,112,  9;  3,  116,  13;  4,  70,  7;  5, 
11,  1;  5,  50,  6;  5,  67,  2;  o,  68,  1;  5,  81,  3;  6,  44,  4;  12,  4a,  2;  ces  corrections 
sont  appuyées  de  considérations  grammaticales  :  àfta^sî  jamais  dans   P.,  50 
S.\i.a.xrixi  Feulement  10,  14,  13,  partout  ailleurs  àxovYiTÎ;  «[xa  v.xi  est  une  liai- 
son do  coordination,  â|xa  seul  sert  à    lier  le  participe  au  verbe;  dans  les 
derniers  livres,  P.  est  plus  sévère  dans  le  choix  de  ses  expressions  que 


92  1894.    —  ALLEMAGNE. 

dans  les  premiers;  <\ivxr,  représente  la  personne  quand  l'action  racontée 
révèle  un  état  d'âme;  dans  un  second  membre  parallèle  {...tb,...-zs.:.; 
. .  .(xÉv..  .5é.. .  ;  etc.),  P.  introduit  souvent  itâXiv.  II.  Conjectures  nouvelles, 
d'après  les  caractères  de  la  langue  et  la  marche  des  idées,  sur  1,  'H,  2; 

5  1,  76,  2;  2,  70,  2;  3,  89,  8  ;  4,  8,  9  ;  4,  73,  7  ;  5,15,  6;  5,  23,5;  7,  11,  1;  9,  4,  3; 
9,  6,  9;  10,  16,3;  11,  26,  7.  III.  Le  Florentinus,  souvent  cité,  provient  de  la 
Badia  de  Florence,  mais  il  n'est  plus  à  Florence,  mais  au  Br.  Muséum, 
add.  11728.  Il  n'y  a  à  la  Laurenticnne  qu'une  copie,  plut.  69,  9;  elle  a  été 
exécutée  eu  1435,  par  Antonius  d'Athènes.  L'original  est  daté  de  1417.  La 

10  copie  doit  être  exacte  comme  le  prouve  sa  concordance  générale  avec  les 
leçons  tirées  par  Gronov  de  l'original.  Échantillons  des  leçons  du  Lauren- 
tianus.  En  somme  il  y  a  accord  avec  le  Vaticanus.  Toute  cotte  classe  repré- 
sente un  archétype  très  ancien,  comme  le  prouve  l'absence  d't  souscrit. 
Pour  une  prochaine  édition,  une   collation   exacte  du  Londinensis  sera 

16  nécessaire.  La  deuxième  partie  du  pi.  09,  9  contient  des  extraits  des  livres 
6-17,  d'une  autre  main;  des  extraits  analogues  sont  aussi  dans  pi.  69,  21  et 
80, 13.  H  Sur  les  épodes  d'Horace  relatives  à  Canidie  [0.  Cr.]-  XVII,  53-59 
prouvent  que  la  palinodie  doit  être  mise  dans  la  bouche,  non  d'Horace, 
mais  du  senex  adulter  de  V,  57.  Alors  tout  le  cycle  de  Canidie  prend  un 

20  autre  aspect.  ^  'YTro!Avr)(jiaTto-[xoc  [U.  Wilcken].  Papyrus  du  Louvre,  pi.  XLV 
et  n»  69  Brunet  de  Presles,  édité  et  commenté.  C'est  le  journal  des  voyages 
d'inspection  d'Aurelius  Leontas,  stratège  du  district  d'Omboi.  Chaque 
colonne  comprend  un  mois,  chaque  alinéa  un  jour  et  à  la  fin  de  ceux-ci, 
on  lit  sans  doute  de  la  main  du  stratège,  le  visa  :  àvéyvwv.  Ces 'notes  sont 

25  donc  l'œuvre  d'un  secrétaire.  Le  rouleau  terminé  était  déposé  aux  archives 
d'Omboi.  Le  mot  Û7ro[ji.vyiiJ,aTia[x6ç  est  donc  un  terme  technique  dont  le  sens 
est  clair,  et  qui  est  dérivé  de  Û7to|xvr)|i.aTiÇ£<rOai  «  noter  ».  Le  mot  est  rempla- 
çable  par  u7rû[ivr)!JLa.  Tous  deux  ont  les  nuances  diverses  du  latin  commen- 
tarius.  Papyrus  analogues.  Cp.  aussi  l'inscr.  lat.  C.  I.  L.  XI,  3614,  Tous  ces 

30  exemples  appartiennent  au  iio-m»  s.  ap.  J.-C.  On  peut  en  trouver  d'autres 
plus  anciens  en  étudiant  les  auteurs  :  Polyen,  IV,  6,  2,  Pseudo-Aristeas  à 
l'hilocrale,  p.  66  éd.  Schmidt;  ceux  d'Alexandre.  Les  Acta  ou  commentarii 
des  empereurs  romains  portaient  le  titre  d'ephemerisetétaient  un  mélange 
de  journal  delà  cour  et  d'agenda.  Les  Ephémôrides  d'Alexandre  le  Grand  ont 

35  été  la  principale  source  des  mémoires  du  roi  Ptoléraée  I,  qui  sont  le  fonds 
d'Arricn.  Restitution,  pour  les  derniers  jours  d'Alexandre,  des  fragments 
de  ces  éphémérides  contenus  dans  Plutarque  et  dans  Arrien.  f  Pétrone  et 
les  glossaires  latins  [A.  Funck].  C  56,  acetabula,  leçon  confirmée  par  G.  G. 
L.  III,  22,  49;  203,26;  324,  68,  qui  les  range  avec  Ulpien  Dig.  3/j,  2,  19,  9 

40  parmi  les  uasa  argentea;  la  salière  est  de  même  dans  cette  catégorie 
(324,  56).  Les  periscelides  (compedes  du  c.  67)  étaient  d'or,  comme  l'a 
deviné  Friediander  :  C.  G.  L.  III,  22,  35;  203,  1 :  32'4,  12;  il  devait  en  être  de 
môme  des  anneaux  des  bras  :  G.  G.  L.  III,  22,  36;  202,  68;  324,  7;  324,  H; 
324,  9.  L'explication  de  FriedUlnder  sur  c.  46  et  04  est  confirmée  par  la 

4ti  glose  de  tonslrinum,  G.  G.  L.,  II,  354,  24;  III,  306,  58.  La  note  du  même, 
p.  298,  c.  66  est  aussi  assurée  par  G.  G.  L.  III,  310,  59  (lire  apaT(e)ia).  Le  sens 
de  lacliculosus  est  déterminé  par  C.  G.  L.  III,  179,40;  251,  65;  auricularius 
est  attesté  par  II,  482,  50;  III,  165,  60,  etc.;  les  formes  en  o  d'oricula,  par 
II,  139,  48.  G.  28,  lire  «  hoc  »  (représentant  la  proposition  précédente)  sutim 

50  (gén.  pi.)  popinam  esse  dicebat.  cL  Ilor.  sat.  2,  4,  62,  Gell.  15,  8,  2  d'une 
part  et  d'autre  part  Plante,  St.  64.  G.  45,  lire  «  in  lerduo  »,  cp.  tergeminus, 
icrueneflca  (Pi.  Ba.  813),  teruim  (C.  I.  L.  IX,  2476).  C.  94,  garder  opposita; 
cp.  c.  96,  Ov.  met.  2,276;  Fast.  4,  178;  Suet.  Oct.  78.  G.  74,  maledicere  Tri- 


PHILOLOGUS.  93 

malchionem,  hellénisme,  cf.  G.  G.  L.  III,  6'd,  16;  642,  18;  643,  24,  ce  qui  ne 
paraît  pas  une  traduction  mécanique  (cf.  639,  4).  ^  Supplément  sur  aceta- 
bulum  =  6*jgaçov  [0.   Gr.].   Rectification   d'un   texte  de  Cassiodore  cité 
inexactement  dans  le  t.  LII,  p.  316.  ^  Q.  Gornuficius,  contribution  à  l'his- 
toire du  parti  du  Sénat  dans  les  dernières  années  de  la  République  [F.  L.  ^ 
Ganter].  Groupement  chronologique  des  textes  relatifs  à  ce  personnage,  ami 
de  Cicéron.  Toutes  les  lettres  que  ce  dernier  lui  a  adressées  sont  dans  leur 
ordre  (epist.  XII,  20  sqq.),  excepté  22,  réunion  de  deux  lettres  :  §§  1-2,  écrite 
après  le  19  sept.  44  et  §§  3-4  écrite  entre  le  30  déc.  44  et  le  1"  jr.  43.  Tf  Sur 
l'introduction  du  culte  impérial  dans  les  provinces  de  l'Ouest  [M.  Krasche-  lo 
ninnikoffj.  Il  faut  écarter  l'idée  que  le  culte  impérial  a  été  introduit  dès  les 
premiers  temps.  La  loi  de  Narbonne  n'est  pas  antérieure  à  09  après  J.-G. 
ni  postérieure  à  126,  comme  le  prouve  l'inscr.  grecque  G.  I.  A.  III,  623,  624. 
Le  fondateur  du  culte  impérial  dans  la  Narbonaise  est  l'un  des  trois  empe- 
reurs :  Vespasien,  Domitien,  Nerva.  Les  contrées  peu  romanisées  ont  au  i'' 
contraire  reçu  le  culte  impérial  de  bonne  heure  :  les  trois  Gaules  l'avaient 
en  12  av.  J.-G.,  la  Germanie  avant  9  après  J.-G-,  laTaraconnaise  et  la  Lusi- 
tanie  le  doivent  à  Tibère,  le  temple  de  Gamulodunum  est  élevé  sous  Glande. 
Si  les  Grecs  et  les  Orientaux  devancent  encore  ces  provinces,  cela  tient  à 
leur  habitude  de  déifier  le  souverain.  La  tardive  introduction  du  culte  en  20 
Afrique,  sous  Vespasien,  confirme  la  théorie   pour  l'Occident.  Vespasien 
paraît  avoir  aussi  introduit  cette  institution  dans  la   Bétique.   Le  culte 
impérial  doit  d'ailleurs  être   distingué  du  concilium  et  pouvait  être   de 
création  plus  récente.  Rien  n'empêche  donc  de  faire  descendre  la  date  de 
la  loi  de  Narbonne,  dont  la  langue  est  plus  voisine  de  celle  des  lois  de  Sal-  26 
pensa  et  de  Malaga  que  de  celles  d'Auguste  ;  la  titulature  ne  permet  guère 
d'y  rétablir  le  nom  de  Nerva.  De  Vespasien  ou  de  Domitien,  le  plus  vrai- 
semblable est  le  premier,  lit  Mélanges.  Odyssée  IV,  481  sqq  [Rud.  Hart- 
stein].  Concerne,  non  la  terre,  mais  le  lleuve  d'Egypte.  H  Un  ms  d'Amster- 
dam des  Philippiques  du  xin«  s.  [II.  DeiterJ.  N°  77  de  la  bibl.  de  l'Uuiver-  30 
site;  de  la  famille  D  (a  b  g  t).  If  Les  gloses  de  Stace  du  ms  de  Berlin 
[H.  MayerJ.  Notes  scolaires  dues  probablement  à  un  Italien,  f  Téthys  et  le 
mollusque  de  ce  nom  L^.  Tiimpel].   Le  mollusque,  qui   s'appelait  aussi 
«  Oreille  »,  était  consacré  à  Aphrodite,  dans  le  Péloponnèse;  dans  le  nord 
il  pouvait  l'être  à  Téthys.  1[  Anticritique  aux  lettres  critiques  sur  les  35 
fausses  Sibylles  (sur  Septuaginta  Deuteron.  32,  11)  [E.  Nestlé].  Remarques 
sur  un  passage  d'un  article  de  Buresch,  du  t.  31  <R.  des  R.,  XVIII,  106, 
1  >  :  lire  èaxéuaa-s  et  £ir£Tt4Tr,(Te ;  le  premier  représente  probablement  o-xeuà- 
(Tei;  car  il  correspond  au  futur  hébreu,  temps  complexe  (présent,  imparf., 
futur),  traduit  par  les  LXX  fidèlement  par  un  futur  grec.  *o 

^t  2*  fasc.  L'origine  de  l'élégie  [Ferdinand  Diimmler].  L'ensemble  des 
données  conduit  à  supposer  que  l'élégie  a  été  d'abord  le  véhicule  d'un 
prophétisme  analogue  à  celui  des  Nebiim  de  Saul,  sans  relation  avec  un 
culte  déterminé.  Les  récits  traditionnels  ont  été  altérés  par  l'inintelligence 
de  ceux  qui  nous  les  ont  transmis.  Ge  sont  les  tribus  qualifiées  plus  tard  ^5 
d'ioniennes  qui  ont  créé  l'élégie,  de  même  que,  plus  tard,  les  Sibylles  se 
sont  montrées  chez  les  Ioniens.  Mais  ce  prophétisme  avait  un  caractère 
orgiastique.  Les  femmes  libres  qui  y  prenaient  part  étaient  nues.  La  reli- 
gion, le  culte  des  morts  et  la  patrie  ont  été  les  principales  inspirations  de 
l'élégie  à  sa  naissance.  La  tendance  de  Solon  a  été  de  restreindre  l'élément  '^^' 
féminin  dans  les  funérailles  et  d'atténuer  le  délire  des  regrets.  If  R.  Volk- 
mann  sur  la  langue  des  Sibylles  [0.  Gr.].  A  propos  d'une  assertion  vague. 
^  L'accentuation  du  choliambe  [W.   Hoerschelraann].  Ovide,  Rem.,  377-8, 


94  1894.    —  ALLEMAGNE. 

décrit  deux  espèces  d'iambes.  Cette  description  concorde  avec  la  thèse  de 
Crusius,  qu'il  avait  le  rythme  du  trimètro  ordinaire,  t  Même  sujet  |0. 
Crusius].  On  peut  ajouter  à  ce  témoignage  :  Ansone,  epist.,  XV,  31  ;  Varron, 
Bimarcus,  Nonius,  p.  229  v°  tardilas;  Babrius,  à  la  lin  des  deux  préfaces. 
5  On  peut  tirer  des  indices  d'Eupolis  (fr.  13  M.,  7'i  K.),  Rhinthondans  Héphes- 
tion,  du  traitement  de  la  fin  de  vers,  des  raétriciens  antiques.  ^  Babius  95, 
106  fO.  Cr.].  Contre  les  interprétations  de  K.  Wotke  dans  les  Wiener  Stu- 
dien  1893,  n»  2.  H  Fables  de  Babrius  sur  des  tablettes  de  cire  de  Palmyre 
[0.  Crusius].  Ces  tablettes  donnant  13  pages  écrites,  ont  été  acquises  par 

to  un  officier  de  la  marine  hollandaise  et  sont  aujourd'hui  à  Leide.  Les  7 
planchettes  formaient  un  cahier  d'école.  Il  y  a  1/j  fables,  écrites  comme  de 
la  prose,  mais  ayant  en  général  gardé  la  forme  poétique  primitive.  EUesont 
été  dictées  par  le  maître.  L'élève  y  a  entremêlé  des  mots  épiques  expli- 
qués par  le  maître.  Restitutions  et  corrections.  Le  texte  est  un  peu  abrégé, 

15  mais  nous  fait  toucher  en  général  le  sol  antique.  Il  est  possible  que  Babrius 
ait  écrit  un  grec  plus  populaire  qu'on  ne  i'a  cru  jusqu'ici.  L'écriture  dos 
tablettes  doit  être  du  m»  s.,  en  tout  cas  antérieure  à  272,  date  de  la  des- 
truction de  Palmyre.  Puisque  Babrius  était  un  thème  à  dictées,  il  faut  qu'il 
fût  assez  répandu.  Enfin  le  lieu  de  la  trouvaille  est  intéressant.  Tout  nous 

20  conduit  donc  à  admettre  que  l'auteur  était  un  Syrien  du  commencement 
du  m»  s.  C'était  aussi  devenu  l'avis  de  Gutschmid,  1[  Observations  sur  les 
hymnes  homériques  [R.  Peppmiiller].  1.  Sur  l'hymne  à  Apollon  Delien  :  103, 
136-138,  140,  162.  2.  Sur  l'hymne  à  Apollon  Pythien  :  20/i,  228,  259,  273,  314, 
334,  390,  399,  430,  4r)6,  475,  520,  532.  ^  Hésiode,  Théog.   466  [R.   Peppmiiller]. 

2.';  Lire  :  t<ô  oy'  «p'oùx  à>,ao(7xo7ttT,v  £-/£v.  ^  Sur  la  critique  des  oracles  sibyllins 
[A.  Rzach].  Réponse  aux  articles  de  Buresch  <R.  des  R.,  XVIII,  103,  41; 
106, 1>.  Sur  les  fautes  d'origine  paléographique.  Les  prétendus  égyptia- 
nismes  sont  un  trompe-l'œil.  Nombreuses  discussions  de  détail.  %  Un  pro- 
verbe grec  dan.-,  Ammien  [0.  Cr.].  XXIX,  2,  25  :  il  a  une  allure  choriarn- 

30  bique;  c'est  peut-être  un  mot  d'Alcée  ou  d'Anacréon  passé  en  proverbe,  t 
Vases  en  terre  sur  des  tombeaux  [K.  Zacher].  Le  texte  de  Properce,  cité 
par  Crusius  <R.  des  R.,  XVIII,  108,  26 >,  est  probablement  un  souvenir 
de  l'épigramme  alexandrine  ;  cf.  Anth.  palat.,  VII,  329,  455  et  353;  cp.  VII, 
452,  339.  Une  autre  allusion  se  trouve  dans  Aristophane,  Eccles.,  1108  sqq.; 

35  mais  il  est  difïiciie  de  rendre  compte  de  tous  les  détails,  notamment  du 

V.  1111.  H  Fragments  trézéniens  de  l'édit  de  Dioclétien  [II.  Bliimner]. 
Publiés  par  E.  Legrand,  Bul.  cor.  heil.,  XVII  (1893),  112  sqq.  <  R.  des  rev., 
XVIII,  243,  48>.  Les  deux  fragments  se  complètent  mutuellement,  comme 
l'a  vu  IlomoUe.  Ils  rentrent  dans  le  chap.   32  de  l'édition  nouvelle.  Etude 

40  sur  les  parfums  et  essences  mentionnées.  KawiStç  :  Diosc.  III,  155;  Galen. 

VI,  p.  549;  XII,  p.  8.  Sapo  :  Gai.  X,  p.  569  ;  Aret.,  p.  135,  2  ;  Alex.  tr.  I,  p.  2  ; 
Plin,  NH.  28,  191  ;  Matr.  16,  27.  'AqppiiviTpov  :  Diosc.  V,  130  ;  PL,  31,  101  ;  Isid., 
or.,  16,  2,  8;  Ov.  med.  fac,  73;  Mart.  14,  58;  Stat.  Siln.,  4,  9,  37;  Trebell. 
Pol.,  Gai.  6,  5;  très  employé  en  médecine.  <I>û)>).ov  (j.a>.a6âOpov  (ou  'IvSixdv)  : 

4!-.  Plut.  brut.  an.  rat.  uti  7,  p.  990  B.  ;  Geop.  6,  6,  2  ;  7,  32,  1  ;  8,  22;  =  folium  : 
Scribon.  106,  Or.  Ir.  3,  3,  69;  I.sid.  17,  9,  2;  Diosc.  1,  11  ;  Plin.,  12,  129;  13, 
14  ;  1^1,  108;  23,  93.  C'est  le  laurus  Cassia.  Nard  :  tiré  d'une  valériane  dont 
il  y  avait  plusieurs  espèces,  dont  la  meilleure  venait  de  l'Inde;  on  citait 
aussi  une  espèce  syrienne  ou  assyrienne,  de  l'Inde  en  réalité;  une  espèce 

50  celtique,  venant  des  Alpes  Ligures  et  de  l'Istrie;  cp.  PI.  NH.  XII,  42;  XIII, 
18;  XIV,  107  avec  Dioscor.  1,  6-8.  Styrax  ou  storax,  de  Syrie,  de  Pisidie,  de 
Cilicie,  de  Cypre  et  de  Crète;  le  moins  bon  dePamphylie;  surtout  employé 
en  fumigations  :  ce  ne  peut  être  une  teinture  :  Ciris  167,  lire  uncta  ;  Pespèce 


PHILOLOGUS.  95 

des  anciens  doit  être  le  styrax  ofllcinalis  (Méditerranée  orientale,  Italie, 
sud  de  la  France).  Thym  :  on  se  demande  pourquoi  celte  plante,  facile  à 
trouver  partout,  ligure  dans  le  tarif.  Safran  de  Cilicie  :  Diosc.  1,25;  PI.  Nil. 
21,  31  ;  Colom.  3,  8,  4  ;  Gai.  U,  p.  68.  Mastic,  résine  du  lentisque;  le  meilleur 
venait,  comme  aujourd'hui,  de  Chio.  Vermouth,  pour  la  médecine  et  le  '■> 
vinage  :  Gai.  10,  p.  789;  Diosc,  3,23;  PI.  23,  45.  Alumeu  scissile,  qui  en 
réalité  n'était  pas  un  alun,  mais  une  argile  sulfatée.  Arsenic,  de  Mysie.  et, 
pour  la  seconde  qualité,  du  Pont  de  la  Cappadoce  :  Diosc.  V,  120;  PI.  34, 
178  ;  Gai.  13,  p.  944,  toujours  arrhenicum  dans  Pline,  quand  il  s'agit  du 
remède.  Opopanax,  résine.  MupooiXavo;,  noix  de  ben,  fruit  de  la  moringa  ;  lo 
balanus  ou  myrobalanus  chez  les  latins.  Amomus  :  Theophr.,h.  plant.,  IX, 
7,  3  ;  Diosc,  1,  14;  PI.  12,  48  ;  c'est  peut-être  le  Cissus  vitiginea  ;  servait  de 
parfum  pour  le  corps  et  les  cheveux,  pour  les  cadavreset  pour  leur  cendre. 
Mélange  d'huile  de  rose  et  de  ben.  Huile  de  xyTipo;.  Myrrhe,  f  Sur  des  ins- 
criptions grecques.  [J.  Zingerle].  Correction  et  commentaire  des  textes  15 
publiés  Rev.  arch.  III,  xxi,  397  ;  Rev.  et.  gr.,  2,  3o  ;  Bull.  cor.  hell.,  8,  239; 
9,  502,  503  no  9;  14,  630,  n»  35;  15,  197;  602  n»  43,  605  n»  46;  Slerret  dans 
Papers  of  the  Am,  sch.  at  Ath.,  t.  2,  n»  184,236;  III,  p.  48;  Journ.  of  Ilell. 
st.  8,  387,  n»  17.  f  'OuktOcîôoiio;  [A.  Milchhœferj.  C'était  une  construction 
séparée  du  temple.  ^  Anth.  Pal.  V,  41  [P.  Sakolowski].  V,  41,  lire  à  la  lin  20 
du  V.  2  :  xa\  oj-/.  èXést.  %  Les  légendes  de  la  naissance  de  Pan  [W.  II.  Ros- 
cher].  Elles  sont,  pour  la  plupart,  d'origine  arcadienne  et  très  variées.  Les 
principales  sont  celles  du  Lycaipn  (Apollodore,  dans  scol.  à  Rhésus,  36), 
de  Cylléne  (hymn.  hom.  19,  30),  d'Hérodote  (2,  145;  cf.  Nonnos,  14,  87),  une 
deuxième  du  Lykaion  (Servius  sur  G.  1,  1,  16),  de  Mantinée  (Duris  de  25 
Samos),  une  ti'oisième  de  Lykaion  (Eschyle,  d'après  la  scol.  du  Rh.)  ;  on  le 
disait  aussi  fils  de  Cèpn  ou  0û[j.6piç,  d'Ether  et  d'Oinoë  (Tégée),  de  Zeus  et 
d'Oineis,  etc.  HH  Mélanges.  Sur  le  récit  du  voyage  de  Télémaque  dans 
rOdyssée  XVII  107-149  [Rudolf  Hartstein].  Nous  ne  l'avons  pas  tout  entier. 
ï  Odyssée  x  176  [Rud.  PeppmiillerJ.  Lire  :  oçpa  xev  fjpitv  e'rji.  f  Sur  Matron  sj 
I Max  Schneider].  Discussion  du  texte  des  fragm.  1  et  2  de  P.  Brandt.  t 
Quaestiuncula  Apuieiana  [L.  Traube].  VI,  6,  lire  quelque  chose  comme  : 
oues  ibi  nitentes  adrupes  cole  llorentes. 

\%  3"=  fasc.  Orphisme  et  outre-tombe  [A.  Milchhoefer].  Tous  les  rappro- 
chements tentés  entre  l'orphisme  et  des  œuvres  d'arts  s'expliquent  par  une  35 
source  commune,  les  croyances  populaires  ;  il  en  est  de  même  de  l'inter- 
polation de  la  nekyiâ  de  l'Odyssée.  If  Kïipûv  leii-zôztpoç  [O.  Cr.]  Addition 
d'Eustathe  à  un  texte  d'Athénée,  qui  repose  peut-être  sur  une  survivance 
byzantine  d'une  conception  antique.  ^  Némésis  et  son  rôle  à  l'égard  des 
jeux  [A.  von  TremersteiuJ.  Le  rôle  de  P'ortnne  des  combats  est  déjà  assigné  40 
à  Némésis  par  Catulle,  64,  343,  d'après  un  modèle  alexandrin  ;  de  là,  son 
identification  postérieure  avec  Niké,  son  surnom  de  uictrix,son  culte  dans 
les  camps.  Le    premier    témoignage  pour   l'hippodrome  se   trouve   dans 
Laurentius  Lydusl,  12.  Les  fouilles  d'Olympe  ont  fourni   une  attestation 
analogue  et  bien  plus  ancienne  pour  le  stade.  Des  monuments  à  la  déesse  45 
ont  été  trouvés  dans  les  théâtres  d'Athènes  et  de  Mylasa,    sans  parler  de 
dédicaces  d'acteurs.  L'arène  romaine  est  consacrée  au  môme  culte,  sous 
l'influence  des  idées  grecques;  mais  à  côté  du  groupe  Tyché-Fortuna,  se 
place  le  groupe  Artérais-Diane,  qui  entre  dans  le  cycle  de  Némésis.  De  là 
des  dédicaces  deae  Dlanae  Nemesi  Aug.  (CIL.  3,  10440)  ;  cp.  Pomp.  Mêla  2,  so 
3,  46  avec  Solin  06,  9;  cf.  Commodien,  instr.  1,  18  (Dombart  se  trompe),  le 
bas  relief  de  Teurnia  (CIL.  III,  4738),  Némésis  grâce  à  ce  syncrétisme  de- 
vient une  déesse  de  la  chasse  (CIL.  III,  1457;    V,  8135).  Avant  tout  elle 


96  1894.    —   ALLEMAGNE. 

préside  aux  jeux  sanglants  de  ramphithéâtre  ;  nous  en  avons  de  nombreux 
exemples.  Elle  préside  aussi  aux   exercices  des  amateurs,  iuuenes,  des 
municipes,  ordinairement  mis  sous  la  protection  d'Hercule  et  de  Diane. 
Nemesis  campestris  enfin  est  mise  sur  le  même  pied  que  Mars  campeslris  : 
5  cp.  CIL.  VI,  533  et  II,  /i083.  If  Aduersaria  graeca  [W.  KroUJ.  La  Théologie 
platonicienne  de  Proclus  publiée  en  1618  sur  un  ms.  de  Gottorp,  perdu,  se 
trouve  dans  des  rass  dont  aucun  n'est  plus  ancien  que  B.  N.  1813  (xiii*  s.). 
Corrections  par  conjecture.    Notes   et   corrections  sur  des    passages  des 
ouvrages  de  politique,  sur  les  hymnes  orphiques,  sur  les  papyrus  grecs, 
•<J  sur  Cornutus,  Hermès  trismégiste,  Jamblique,  Damascius.  %  Ad  Babrii 
fabulas  Paimyrenas  [0.  Cr.].  A  propos  d'un  article  do  Weil.  ^\  Sur  les  écrits 
de  rhétorique  de  Denys  d'IIalicarnasse  [tiré  des  pajîiers  de  II.  Sauppe  par  E. 
Ziebarth].  Sauppe  préparait  une  édition  et  a  noté  de  nombreuses  corrections 
retrouvées  sur  son  exemplaire.  Publication  telle  quelle  de  ces  corrections.  ^ 
15  Sophocle,  Philoct.  1149  [K.  Loschhorn].  Lire  :  çeuYE-r'oùxéT  'àTc'aùXtwv.  ^  Un 
fragment  d'Ephore  dansPolybc  [C.  Wunderer].  XH,  16.  Rentre  dans  l'ordre 
d'idées  des  fragm.  46  et  47  de  Miiller.  ^  La  date  de  la  composition  de  l'Ana- 
base  d'Arrien  [G.  E.  Gleye].  La  question  ne  peut  se  résoudre  avec  certitude 
mais  il  y  a  des  difflcultés  à  la  thèse  de  Nissen.  ^  Siméon  Selh  et  le  ras 
20  grec  B.  N.  2324  du  xvi»  s.  [Robert  Fuchs].  Liste  des  leçons  les  plus  impor- 
tantes. L'édition  Langkavel  n'a  pas  tenu  ses  promesses  et  il  faut  toujours 
recourir  à  celle  de  16S8,  publiée  à  Paris  par  Bogdanus.  1[  Le  système  stoï- 
cien de  l'aiaOriatç  et  les  nouvelles  recherches  [F.  L.  Ganter].  Article  de  polé- 
mique, dans  lequel  Bonhôffer  est  moins  discuté  que  Stein,  ^  Sur  les  hymnes 
25  delphiques  [Gr.].  Leçons  nouvelles.  ^  Les  scolies  de  Cornutus  sur  la  VI» 
satire  de  Juvénal  [W.  Iloehler].  Publiées  d'après  le  Laurentianus  52,  4,  les 
Leidenses  18  et  64,  le  B.  N.  9345.  Index  des  mots.  ^  Le  pileus  des  prêtres 
romains  et  des  affranchis  [Ernst  SanterJ.  La  lustration  de  l'esclave  aflranchi 
se  faisait  par  la  coupe  des  cheveux  et  la  uelatio  capitis.  Celle-ci  se  con- 
30  fondit,  de  même  que  dans  le  costume  des  prêtres,  avec  la  coiffure  portée 
généralement  par  les  Romains  dans  le  vieux  temps,  le  pileus.  Le  sens 
rituel  est  venu  au  pileus  du  prêtre  de  sa  matière  (ex  pelle  hostiae),  et  de  ce 
qui  l'accompagnait  toujours,  le  rameau   d'olivier  et  la  couleur  pourpre 
(tutulus  de  la  flaminica).  Au  contraire,  une  telle  déviation  n'est  pas  attestée 
35  par  les  documents  littéraires  pour  le  pileus  de  l'affranchi.  ^  MaytoSc^ç  [Cr.J. 
Désigne  un  chanteur  de  couplets  lascifs  accompagnés  de  gestes;  le  mot 
formé  comme  xt0ap<.)8($î,  etc.,  pour   (xaY[a5](o6(5i;  vient  de   (lâyaSiç   ou  (xavaS-rii;, 
dont  le  premier  emploi  est  dans  Anacréon,  en  rapport,  par  conséquent, 
avec  les  'Iwvixà  aaixa-ra.  ^  Le  crabe  de  Persée  [K.  Tiimpel],  D'après  Elien, 
40  les  Sériphiens  considèrent  une  espèce  de  crabe  comme  consacrée  à  Persée 
et  chez  eux,  cet  animal  est  tabou.  D'autre  part,  l'hydre  est  un  poulpe.  La 
lutte  du  poulpe  et  du  crabe,  observée  par  les  naturalistes,  se  retrouve  dans 
les  œuvres  d'art  du  cycle  d'Héraclès.  Les  mythographes  représentent  au 
contraire  le  crabe  comme  venant  au  secours  de  l'hydre  et  mourant  pour 
''«5  elle.  Cette  contradiction  s'explique  par  quelque  confusion  ou  par  un  chan- 
gement d'idées.  %  Nikè  et  Eos  [P.  KnappJ.  Une  série  de  vases  antiques  à 
ligures  rouges  présentent  la  poursuite  d'un  jeune  homme  portant  une  lyre 
ou  un  diptyque  par  une  déesse  ailée.  Malgré  les  inscriptions  des  vases, 
mises  au  hasard,  ce  sujet  doit  rentrer  dans  le  groupe  des  représentations 
50  de  Céphale.  1[  De  Orphicis  addendum  [W.  KroU].  Critique  de  l'article  d'IIol- 
werda  <  voir  plus  loin,  l'analyse  de  la Mnémosyne >.  t1[  Mélanges.  Sur 
Tyrtée  [O.   Imraischj.  Lire  :  OapcreïT'.  Où'tiw    Zeùç    o{A|i.a(n   Xo^ov   ôpâ.  %  Les 
¥eu5£i:txàpiA£ia  [Fr.   Susemilil].  L'existence   du    poème  bucolique  est  très 


PHILOLOGUS.  97 

douteuse;  de  même  celle  du  livre  des  rêves;  P  '0'!/oTroifa  doit  se  confondre 
avec  le  Chiron;  le  7r£p\  cp-jaôMç,  Toriginal  de  l'Epicharmus  d'EnniiiP,  est  iden- 
tique à  la  Polilie;  mais  le  fr.  dans  Diog.  Laert.,  III,  17,  doit  être  authen- 
tique et  provient  peut-être  du  prologue  d'une  comédie.  ^  Sur  Iphig.  à  Aulis 
d'Euripide  [Eug.  Holzner].  373,  1173,  1207,  86/i.  1[  Sur  les  abréviateurs  de  5' 
Valère  Maxime  [Th.  Stangll  Paris  IV,  6,  2;  p.  518,  3'i  Kempf2;  nec  =  ne 
quidera;  ex.  d'accusatif  absolu.  VIII,  1,  7  p.  560,  30  cas  d'ellipse  de  est. 
Nepot.  praef.  p.  592,  7  variation  de  modes  attestée  par  la  rime  de  flexion, 
et  optatif  absolu  pour  donner  des  raisons,  imité  de  l'optatif  indirect  grec. 
Usage  capricieux  des  prépositions;  remplacement  de  in  par  ex,  de  pro  par  11 
prae.  Paris,  1,  7,  6  p.  /j82,  2  N  de  la  marge  du  ms.  veut  dire  seulement 
«  nota  ».  Paris  IV,  H  p.  517,  5  lire  :  reseruata;  IV,  6,  1  p.  518,32  :  Mausolio, 
pour  Mausoli;  Nepot.  praef.  p.  592,  16  :  eu,  censor  pie,  teres  :  cf.  Ilor.  ep. 
2,  3,  328,  174;  sat.  2,  7,  86.  ^  Ilerondas  II,  6  [Gr.].  Lire  :  àxoiXuTov  yâp... 
[•j(x<C£>aç]  y.>.ay(Tat.  Ijj 

%^  4»  fasc.  A  propos  d'un  journal  de  grand-prêtre  romain  en  Egypte 
[F.  Krebs].  Papyrus  347  de  Berlin,  du  14  jr  171  ap.  J.-C,  qui  provient  du 
grand-prêtre  de  l'Egypte  résidant  alors  à  Memphis.  La  question  traitée  est  la 
même  que  dans  le  n»  83.  Il  s'agit  de  solliciter  l'autorisation  de  faire  circon- 
cire un  enfant,  autorisation  d'ailleurs  subordonnée  à  des  certificats  délivres  20 
par  le  stratège.  Ainsi  la  circoncision  n'est  plus  à  cette  date,  en  Egypte,  un 
usage  général;  elle  est  peut-être  limitée  à  un  état,  celui  de  prêtre.  D'autre 
part,  l'enfant  est  grand  déjà,  puisqu'on  le  conduit  à  Memphis  pour  le  pré- 
senter au  grand  prêtre.  %  Les  récits  de  la  mort  de  Julien  [G.  E.  Gleye]. 
Dans  l'ouvrage  complet  de  Malalas  se   trouvaient  mélangés  deux  récits  25 
différents  et  la  chronique  pascale,  comme  l'Oxoniensis,  porte  des  traces 
visibles  de  cette  confusion.  ^  Sources   grecques  des  livres  23-30  de  Tite 
Live  [W.  SoltauJ.  Tite  Live  utilise  régulièrement  Polybe  à  partir  de  son 
livre  30.  Toutes  les  parties  relatives  à  l'histoire  grecque,  prises  directement 
à  Polybe,  dans  les  livres  24-29,  ont  été  insérées  après  coup,  après  l'achève-  30 
ment  du  livre  29,  et  sans  grand  souci  de  les  faire  cadrer  avec  le  reste.  Tite 
Live  semble,  du  reste,  s'être  réservé  de  revenir  sur  ces  questions  dans  sa 
première  rédaction,  sauf  pour  la  bataille  de  Syracuse,  pour  laquelle  il 
avait  fait  quelques  emprunts  à  Cœlius.  En  dehors  de  là,  il  n'y  a  pas  d'ex- 
traits de  Polybe.  A  partir  de  25,  32,  jusqu'à  la  fin  de  28,  on  reconnaît  des  3J» 
morceaux  insérés  un  an  trop  tôt  et  pris  à  Polybe,  mais  indirectement,  par 
l'intermédiaire  de  Claudius  Quadrigarius.  ^  Les  communes  rurales  dans 
l'Empire    romain    [A.    Schulten].   La    véritable    organisation    municipale 
romaine  a  pour  base  la  ville;  on  n'a  pas  son  habitation  dans  les  champs^ 
Mais  le  principe  subit  de  nombreuses  exceptions  chez  les  peuples  conquis,  4Ô 
chez  qui  le  village  et  la  ferme  existaient.  Tout  groupement  qui  n'est  pas 
urbain  est  l'objet  de  cette  étude.  1.  Pag  us.  Le  mot  veut  dire  une  partie, 
cp.  pagina.  Le  pngus  est,  dans  la  campagne,  ce  que  le  uicus  est  à  la  ville. 
Il  n'est  donc  pas  un  lieu  habité.  Si  le  mot  est  appliqué  aux  villages  celti- 
ques, c'est  qu'ici,  comme  partout  les  Romains  ont  introduit  leur  termine-  48^ 
logie,  même  impropre,  pour  faire  naître  ensuite  l'organisation  qui  chez  eux 
y  correspond.  Le  pagus  est  une  division  préromaine  en  Italie,  conservée 
comme  les  mesures  -agraires  locales,  l'acnua  latine,  l'arepennis  celtique, 
le  uorsus  osque.  Mais  ce  n'est  pas  une  mesure;  c'est  le  territoire  sur  lequel 
sont  établis  des  paysans  :  1»  ayant  des  sacra  communs  daus  un  sanctuaire  50 
primitif  de  la  campagne;  2°  formant  un  groupement  social  avec  des  règle- 
ments communs,  des  édifices  servant  à  des  usages  communs,  etc.  C'est  une 
communauté  antérieure  à  la  ville.  A  l'époque  historique,  le  pagus  est 
R.  DE  PuiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  7. 


98  1894.    —   ALLEMAGNE. 

déterminé  par  la  lustratio;  mais  le  propriétaire  foncier  peut  posséder  dans 
des  pagi  différents.  Le  principal  devoir  des  pagani  est  le  culte  communi 
comme  c'est  la  principale  fonction  du  magister  pagi;  et  en  même  temps  la 
lustratio.  Les  pagani  forment  une  res  publica,  régie  par  une  lex  pagana 

»  analogue  à  la  lex  collegii.  Les  fonctions  du  magister  sont  annuelles.  Les 
pagani  ou  compagani  sont  désignés  comme  incolae  pagi,  ce  qui  les  oppose 
aux  consistentes,  comme  sont,  par  ex.,  les  cannabenses.  Ils  ont  la  person- 
nalité juridique;  une  caisse  commune,  où  sont  réunies  les  honorariae 
summae  des  diguitaires;  des  corvées,  operae.  Ils  soutiennent  des  procès, 

10  etc.  Cette  organisation  du  pagus  se  rencontre  non  seulement  en  Italie, 
mais  aussi  dans  les  pays  étrangers  où  avait  subsisté  la  vie  par  villages. 

—  2.  Vicus.  Correspond,  en  ville,  au  pagus.  Ils  ont  des  magistri,  des  quaes- 
tores,  des  decem  lecti  (conseil).  Ils  figurent  parfois  à  l'état  civil.  —  2». 
Vicus  canabarum.  Sont  désignées  comme  uicus,  les  canabae  de  la  VIII» 

15  légion  et  de  Lambèse.  —  3.  Pagus  et  ciuitas.  Dénomination  spéciale  à 
l'Afrique.  —  4.  Castellum.  Vicus  fortifié.  Fusionne  en  Afrique  avec  les 
gentes.  Fréquents  en  Espagne,  chez  les  Ligures,  les  Helvètes  et  les  Celtes. 

—  Groupements  moins  importants  :  praefectura,  forum.  %  Contributions  à 
la   littérature  alexandrine  [Anton  Baumstark].  1.   La  Fetopy^a   d'Orphée. 

20  Identiques  aux  œuvres  et  jours  orphiques.  2.  Lysimaque  d'Alexandrie. 
Vivait  entre  120  et  43  av.  J.-G.  Caractère  de  ses  œuvres.  3.  Le  temps  de 
Denys  de  Chalais  :  deuxième  siècle.  4.  Lysanias  de  Cyrène.  Ses  travaux 
d'histoire  littéraire  n'ont  rien  de  scientifique.  ^  Pindarica  [Otto  Schroeder]. 
1.   Dates.    D'après,  la   Politeia    d'Aristote.    If    Comparaisons    virgiliennes 

26  [R.  Ehwaldl.  Imitations  que  le  poète  a  faites  volontairement  reconnaissa- 
bles.  ^  Sur  la  poésie  d'énigmes  [K.  Ohlert].  Explication  des  énigmes  dans 
Pétrone  56,  58;  dans  Marcellus  empir.  XXI,  3;  Peiagonie,  VIII,  p.  39  (n»  100); 
Planude,  36-37,  242  Kurtz;  Matreas  dans  Athénée,  I,  19  d.  f^  Mélanges.  Sur 
Hérondas  [G.  KnaackJ.  Le  choix  des  noms  peut  servir  à  déterminer  l'origine 

39  du  poète.  Rapprochement  inexpliqué  entre  lier.  IV,  1-2  et  le  médecin  An- 
dromachos,  Bucol.  et  didact.  poet.,  ed  Didot,  p.  97.  ^  Encore  une  fois  la 
date  de  composition  des  histoires  de  Polybe  [Rud.  Hartstein].  Discussion 
avec  Thommen.  %  Sur  le  péan  delphique  d'Aristonoos  [Joh.  Dietl].  EùXîêavoç 
est  déjà  dans  Orphée  hymn.  54.  II,  2  lire  :  x'^wpdxoij.ov  Sàçvav. 

36  P-  L. 

Rheinisches  Muséum  fur  Philologie.  N.  S.  t.  49,  fasc.  L  La  réforme 

monétaire  de  Selon  [H.  Nissen].  Polémique  très  vive  contre  de  "Wilamowitz- 

MôUendorf  en  réponse  aux  critiques  que  ce  savant  a  adressées  à  Nissen 

pour  l'explication  que  ce  dernier  a  donnée  du  chap.  X  de  l"A6irjva^<Dv  Tzolizda. 

40  relatif  à  la  réforme  monétaire  de  Selon.  N.  reprend  l'interprétation  de  ce 
chapitre  ;  voici  ce  que  nous  apprend  de  nouveau  sur  Selon  l'homme  qui 
dans  toute  l'antiquité  a  le  mieux  connu  la  question  monétaire  :  les  mesures 
nouvelles  sont  plus  fortes  que  celles  de  Pheidon  ;  le  talent  attique  est  à 
celui  de  Pheidon  comme  21  à  20;  la  pièce  courante  était  un  statère,  non 

46  un  tétradrachme.  Des  deux  traditions,  l'une  attribuant  à  Thésée  la  création 
d'un  didrachme  avec  un  taureau  à  l'empreinte,  didrachme  que  Selon  aurait 
remplacé  par  un  tétradrachme;  l'autre  indiquant  que  le  tétradrachme  at- 
tique était  considéré  comme  un  statère,  celle-ci  est  la  seule  qui  soit  attestée 
par  des  preuves  positives.  Incidemment  N.  examine  l'erreur  d'Androtion 

60  qui  croit  que  Selon  aurait  décrété,  non  une  abolition,  mais  une  réduction 
des  dettes.  1[  Sur  les  écrits  du  mythographe  Hygin  [J.  Dietze].  Le  recueil 
des  Fables  est  du  même  auteur  que  le  traité  sur  l'Astronomie;  dans  quel 
rapport  ce  recueil  est-il  avec  l'ouvrage  sur  les  Généalogies  qu'Hygin  a  cité 


RHEINISCHES   MUSEUM    FUR    PHILOLOGIE.  99 

dans  sou  Astronomie?  Robert  a  cru  que  les  Généalogies  avaient  été  écrites 
avant  la  publication  de  l'Astronomie;  cette  explication  a  été  favorablement 
accueillie  et  TeufTel  l'a  admise.  Dietze  croit,  au  contraire,  que  les  Fables 
sont  antérieures  à  l'Astronomie  ;  ce  recueil  était  primitivement  une  partie 
des  Généalogies,  mais  une  partie  qu'il  était  facile  de  détacher.  %  Sortilèges  5 
du  feu  [Ernst  Kiihner].  Un  des  sortilèges  amoureux  les  plus  employés  dans 
1,'antiquité  est  celui  qui  vouait  au  feu  la  personne  aimée;  l'imprécation 
pouvait  avoir  les  mêmes  effets.  L'auteur  examine  un  grand  nombre  des 
formules  magiques  qui  nous  sont  parvenues;  on  prenait  d'ordinaire  une 
plante  (surtout  la  myrrhe,  la  rue,  le  laurier),  un  instrument,  un  objet  lo 
ayant  quelque  rapport  avec  la  personne  aimée  ou  lui  a^'ant  appartenu  ; 
cet  objet  devenait  un  symbole  ;  on  le  dévouait  pour  atteindre  la  personne 
maudite.  Dans  Horace,  Sat.  VIII  du  1. 1,  Ganidie  et  Sagana  ont  deux  ngures; 
l'une,  la  plus  grande,  est  de  laine  ;  l'autre,  la  plus  petite,  en  cire  ;  la  se- 
conde semble  suppléer  la  première  et  attend  la  mort  des  esclaves  ;  la  pre-  ib 
mière  est  le  démon  de  la  mort  qui  doit  châtier  la  seconde.  Ces  deux  mêmes 
figures  sont  aussi  indiquées  dans  une  formule  d'imprécation  qui  se  trouve 
sur  un  papyrus  du  Louvre,  Wessely,  1.  296-407.  Ce  texte  sert  à  expliquer 
le  passage  d'Horace  ;  il  sert  aussi  pour  la  VIIlo  églogue  de  Virgile;  au  v.  80, 
il  n'est  pas  question  de  statuettes  en  argile  et  en  cire,  mais  de  simples  so 
morceaux  d'argile  et  de  cire.  Exemples  d'imprécations  dans  Théocrile  et 
Homère.  ^  Les  petits  écrits  d'Alexandre  d'Aphrodisias  [Otto  Apelt].  M  pages 
de  conjectures  sur  le  uepl  £Î|xap(xévvi;.  %  Sur  les  sources  de  la  vie  de  Platon 
[Adolf  Busse].  B.  appelle  l'attention  sur  un  passage  jusqu'ici  trop  négligé 
de  la  Vita  Marciana  d'Arislote,  p.  428, 11  de  Rose  ;  ce  passage  donne  la  date  2S 
de  la  naissance  et  de  la  mort  de  Platon  et  d'Aristote.  B.  compare  ce  témoi- 
gnage à  ceux  déjà  connus  de  Diogène  Laerce,  Valère  Maxime,  Athénée, 
Suidas,  etc.  Il  arrive  au  résultat  suivant  :  l'Atthide  de  Philochoros  forme 
la  source  commune  de  deux  traditions  différentes  ;  l'une  va  de  Philochoros 
à  Apollodore,  d'Apollodore  d'une  part  à  Nicias,  de  l'autre  à  Eusèbe,  avec  30 
ramification  de  Nicias  à  Diogène  Laerce  et  à  Ilésychius  ;  l'autre  va  de  Phi- 
lochoros à  Andronicus,  d'Andronicus  d'une  part  à  Athénée,  de  l'autre  à 
Plolémée;  c'est  de  Ptolémée  que  dérive  la  Vita  Marciana.  Examen  des 
témoignages  de  Denys  d'IIal.,  de  Cécilius,  des  xotval  to-roptat,  des  néoplato- 
niciens. %  Sur  les  Mélanippe  d'Euripide  [R.  WlinschJ.  D'heureuses  décou-  35 
vertes  et  des  travaux  récents  nous  ont  fait  mieux  connaître  ces  deux  pièces 
d'Euripide.  Il  faut  d'abord  dire  qu'on  n'est  pas  bien  sûr  qu'Euripide  n'ait 
pas  écrit  aussi  un  Mélanippos  ;  ce  titre  se  trouve  sur  le  Marmor  Albanum, 
G.  I.  G.  6047;  et  tant  que  nos  renseignements  seront  si  rares  sur  ce  sujet, 
nous  ne  pouvons  pas  affirmer  qu'Euripide  n'a  pas  composé  un  Mélanippos  40 
et  le  poète  romain  Accius  une  Mélanippe.  Les  deux  tragédies  d'Euripide 
qui  portent  le  titre  commun  de  Mélanippe  portaient  pour  sous-titre  l'une 
(Tocp^,  l'autre  Seaiioi-n;.  Le  sujet  de  la  première  pièce  nous  est  assez  bien 
indiqué  par  Grégoire  de  Gorinthe  et  Denys  d'Haï.  Deux  scènes  peuvent 
être  établies  avec  certitude  :  le  prologue  était  récité  par  Mélanippe  elle-  45 
même  ;  il  contenait  une  de  ces  généalogies,  si  chères  à  Euripide  ;  le  dé- 
nouement consistait  dans  le  châtiment  de  Mélanippe  ;  il  était  amené  par 
la  mère  de  l'héroïne,  "Imzri ,  qui  apparaissait  comme  Oeb;  ino  [xrixavfi;  sous 
la  forme  d'une  cavale  ;  reconstitution  des  épisodes  et,  en  particulier,  de  la 
fameuse  priaiç  où  était  expliqué  le  système  du  monde.  La  Mélanippe  ô£a[j.wTi;  eo 
nous  est  moins  connue  ;  c'est  à  cette  pièce  qu'appartenait  le  fragment  publié 
en  1879;  examen  de  ce  morceau;  la  pièce  a  dû  être  écrite  avant  412;  elle 
contenait  les  exhortations  aux  colonies  béoto-éoliennes  de  se  considérer 


100  1894.    —   ALLEMAGNE. 

comme  des  colonies  adoptives  de  l'Attique,  leur  fondateur  étant  fils  adoplif 
du  héros  attique  Métapontos.  ^f  Les  Phéniciens  dans  la  mer  Kgée  [Julius 
Beloch].  Les  Phéniciens  ou  Sidoniens  ne  sont  mentionnés  que  dans  les 
chants  les  plus  récents  des  poèmes  homériques;  l'histoire  de  l'alphabet  grec 
5  ne  prouve  pas  non  plus  l'antiquité  des  rapports  des  Phéniciens  avec  les 
Grecs,  car  l'écriture  ne  fut  connue  des  Grecs  qu'assez  tard  ;  les  renseigne- 
ments fournis  par  les  documents  égyptiens  sont  trop  vagues  et  trop  obscurs. 
Quant  aux  monuments  do  Mycènes,  ceux  auxquels  on  peut  attribuer  une 
origine  phénicienne  ne  remontent  pas  plus  haut  que  l'époque  où,  d'après 

10  les  renseignements  fournis  par  l'épopée,  le  commerce  phénicien  se  répandit 
sur  la  mer  Egée,  c'est-à-dire  la  lin  du  viii*  s.  ou  le  commencement  du  vii^; 
d'ailleurs  c'est  par  terre,  et,  en  quelque  sorte,  de  main  en  main,  que  le 
transport  des  marchandises  a  dû  se  faire  ;  à  cette  époque,  l'art  de  la  navi- 
gation est  à  ses  débuts,  la  mer  était  infestée  de  pirates.  Il  est  impossible 

15  de  croire  Thucydide  qui  prétend  que  les  Phéniciens  ont  occupé  toutes  les 
côtes  de  la  Sicile;  rien  dans  les  noms  anciens  de  lieu,  dans  les  monuments 
n'indique  alors  la  présence  des  Phéniciens  en  Sicile;  il  en  est  de  même  de 
l'Italie,  qui  a  reçu  de  la  Grèce  les  mots  qui  servent  à  la  navigation,  le 
système  des  poids  et  mesures.  A  la  place  des  anciennes  erreurs,  nous 

20  devons  admettre  que  les  Phéniciens  et  les  Grecs  sont  arrivés  à  la  même 
époque  dans  la  Méditerranée  occidentale  ;  en  Italie,  en  Sicile,  au  Sud  de 
la  Gaule,  les  Hellènes  sont  arrivés  les  premiers  ;  en  Lybie,  en  Sardaigne, 
à  Tartessos,  ce  sont  les  Phéniciens.  Il  résulte  de  ce  fait  qu'au  viip  s.,  les 
Phéniciens  n'ont  pu  coloniser  les  pays  de  la  mer  Egée,  puisque  ces  pays 

25  avaient  un  excédant  de  population  et  colonisaient  eux-mêmes.  Aucun  des 
noms  de  la  mer  Egée  ne  peut  être  véritablement  rapporté  aux  langues 
sémitiques;  même  Seriphos,  Syros,  Salamis,  Abydos;  il  en  est  ainsi  des 
autres  mots,  à  l'exception  de  quelques-uns,  -xixwv,  ôô^vr],  xpu'J'^î-  La  Phénicie 
a  eu  aussi  très  peu  d'influence  sur  la  religion  grecque  ;  Aphrodite  elle- 

30  même  n'est  pas  d'origine  sémitique  ;  c'est  après  Homère  que,  dans  certains 
cultes,  quelques  usages  isolés  se  sont  introduits  en  Grèce,  et  cela  par 
l'intermédiaire  de  l'Asie-Mineure  et  de  Cypre  ;  rien  de  sûr  ne  peut  être 
tiré  des  légendes  de  Phénix,  de  Gadmus.  En  un  mot,  c'est  seulement  vers 
la  fin  du  viii«  s.  que  les  Phéniciens  sont  venus  faire  le  commerce  sur  les 

35  côtes  de  la  mer  Egée,  au  moment  où  les  Grecs  avaient  déjà  colonisé  les  îles 
et  les  côtes  de  l'Asie  Mineure.  H  De  la  science  du  style  dans  l'antiquité  à 
propos  de  la  Chrestomathie  de  Proclus  [W.  Schmid].  L'extrait  du  premier 
liyre  de  la  Chrestomathie  grammaticale  de  Proclus  que  Photius  a  transcrit 
au  cod.  239  est  plus  important  qu'on  ne  l'a  cru  pour  l'histoire  de  l'ancienne 

40  rhétorique  ;  il  y  a  cependant  à  se  demander  si  Proclus  a  pu  composer  l'ouvrage 
qu'a  lu  Photius.  Pour  résoudre  cette  question,  il  est  nécessaire  de  passer 
en  revue  les  doctrines  de  l'antiquité  sur  l'art  d'écrire.  L'auteur  examine 
la  division  en  trois  genres  de  style,  àSpév,  W/yàv,  [jléo-ov  avec  leurs  opposés 
a-/,),Yip6v  xal  è7r-op[A^vov,  tauEivdv,  àpyôv  xal  èxX£X-j|j.£vov  ;  il  indique  les  diverses 

45  définitions  qui  ont  été  données  de  ces  termes.  Au  i"  siècle  av.  J.  G.  un 
genre  nouveau  apparaît,  ràvOrip(5v  ;  d'après  Syrianus,  c'est  un  certain  Hip- 
parque  qui  aurait  le  premier  décrit  ce  genre.  Théophraste  avait  déjà  parlé 
d'une  [Atxxï)  Xé^i;  dont  il  attribuait  l'invention  à  Thrasymaque  ;  Démétrius 
introduisit  dans  la  doctrine  de  Théophraste  quelques  éléments  stoïciens; 

50  mais  il  n'avait  pas  été  le  premier  à  le  faire  ;  déjà  cet  Hipparque,  le  rhéteur 
si  peu  connu,  l'avait  fait.  Aux  derniers  siècles  de  l'antiquité  classique,  on 
marchait  à  l'unité  ;  il  n'y  a  plus  qu'un  genre,  le  style  oratoire,  comme  il 
n'y  a  plus  qu'un  écrivain,  l'orateur  ;  il  résume   et  embrasse   tous   les 


RHEINISGHES   MUSEUM   FUR   PHILOLOGIE.  KM 

genres  ;  Ilermogène,  Aelius  Aristide  ne  s'occupent  que  do  lui.  Schmid 
revient  alors  à  Proclus,  qu'il  considère  comme  le  représentant  de  la  doc- 
trine stoïcienne  sur  le  style  ;  ses  deux  traits  essentiels  sont  sa  polémique 
contre  le  genre  àvQ/]pov  et  le  maintien  des  trois  genres  des  stoïciens  ;  il  a 
écrit  avant  Ilermogène  ;  il  ne  savait  rien  de  la  doctrine  d'IIermogène  sur  5 
les  idées;  mais  il  n'a  vécu  que  très  peu  de  temps  avant  ce  rhéteur  ;  peut- 
être  doit-il  être  identifié  avec  le  maître  de  Marc-Aurèle,  Eutychius  Pro- 
culiis.  ^Mélanges.  Encore  le  fragment  d'Euripide,  933  de  Nauck  [Th.  Kock]. 
Le  fragment  n'est  pas  d'un  comique,  comme  on  l'a  prétendu.  \  Apollodore 
le  cemique,  fr'  13  k  [Th.  Kock].  Observations  critiques,  f  Sur  la  grammaire  lo 
de  Diodore.  %  Le  ms.  de  Lucien  de  Gôrlitz  [R.  Fôrster].  Les  chiffres,  qui 
sont  sur  ce  ms.  et  que  Nils  Nilén  n'a  pu  expliquer,  se  rapportent  à  la 
pagination  de  l'édition  de  Bâle  de  1563.  t  Sur  Julien  [R.  Fôrster].  Le  fr« 
publié  pir  Fr.  Cumont,  Rev.  de  Phil.  16,  161,  a  dû  avoir  été  écrit  en  362-363. 
If  De  et;  vocibulo  adnotatio  grammatica  [E.  Bruhnj.  Exemples  de  l'emploi  ib 
de  et;  dans  un  sons  indéfini.  1[  Sur  les  poésies  de  Priscien  ;  sur  Orienlius 
[M.  iManitius].  Discussion  de  sources  sur  Priscien;  conjectures  sur  Orien- 
tius.  %  Sur  Sénèqiie,  de  lianquillitate  animi  [Otto  llensej.  Remarques 
littéraires  sur  un  passage  du  chap.  à.  ^  Fartura  [F.  B.]  Observations  sur 
rinsc.  G.  L  L.  IV,  1698;  sur  Pétrone  sat.  43;  et  sur  une  insc.  de  Bonn,  20 
Ilettner,  calai,  mus.  acad.  p.  46.  f  Appendice  à  la  page  S87  du  t.  48  [Th.  Kock]. 
Lieux  où  Apollon  Kynneios  avait  un  culte  ;  p.  588,  exemples  du  mot  ôpyàç. 
ïf  Fasc.  2.  Ce  qui  dans  Artéimdore  appartient  au  peuple  [E.  Riess].  Le  voyant 
Melampus  dans  son  livre  uepl  xepàxwv  xal  avjixet'wv  disait  qu'il  n'y  avait  aucune 
différence  entre  ce  qui  arrive  le  jour  et  ce  qui  paraît  arriver  dans  les  ^5 
songes.  Il  est  curieux  d'observer  comment  certaines  traditions  se  sont 
conservées  de  l'antiquité  à  nos  jours.  R.  étudie  à  ce  point  de  vue  un  certain 
nombre  de  passages  d'Artémidore  ;  bien  souvent  des  croyances  religieuses 
du  peuple  y  sont  conservées  et  nous  devons  nous  garder  de  supposer  là  des 
emprunts  "  ab  extremis  barbaris  ".  ^  Remarques  sur  la  langue  de  Plante  30 
[E.  Norden].  1.  N.  examine  le  grand  canticum  du  Pseudolus  v.  210-224;  il 
étudie  la  dittographie  qui  se  trouve  dans  ce  passage  ainsi  que  l'emploi 
particulier  du  mot  magis;  il  les  rapproche  d'autres  passages  et  essaie  d'en 
fixer  l'époque.  2.  Explication  d'Amphitr.  prol.  38.  %  Sur  la  question  d'au- 
thencité  des  scriplores  historiae  Augustae  [Otto  Seeck].  Soutient  contre  35 
Mommsen  que  l'Histoire  Auguste  n'a  pas  été  remaniée  à  l'époque  de 
Théodose  et  qu'elle  n'a  pas  pu  être  terminée  avant  la  fin  du  iv^  s.  Il 
examine  à  ce  sujet  les  points  suivants  :  la  préfecture  du  prétoire  et  le 
Magisterium  militum  ;  le  Caesar  Grispus  ;  les  titres  de  victoire  des  empe- 
reurs; la  legio  m  felix  ;  l'argent;  le  proconsul  Giliciae.  ^  Sur  la  chrono- 40 
logie  de  l'ancienne  histoire  grecque  [Joh.  ToepfTcr].  Les  guerres  de  Mes- 
sénle.  Les  vainqueurs  olympiques  sont  presque  tous  Messéniens  depuis 
768  jusqu'en  736,  date  où  cette  suite  de  victoires  s'interrompt  brusque- 
ment; de  736  à  720,  les  vainqueurs  sont  d'Argos,  de  Corinthe,  de  Pise,  de 
Mégare;  c'est  seulement  en  720  que  se  trouve  un  nom  de  Spartiate;  il  n'y  45 
^  plus  un  seul  Messénien.  T.,  rapprochant  ce  témoignage  de  ce  que  nous 
apprennent  Tyrtée  et  Pausanias,  pense  que  la  première  guerre  de  Messénie 
a  dû  avoir  lieu  entre  740  et  720  ;  la  deuxième  éclata  vers  le  milieu  du  vu»  s., 
et,  comme  Niese  le  suppose,  elle  dura  longtemps.  2.  Les  combats  des 
Athéniens  en  Éolide.  La  chronologie  des  expéditions  athéniennes  en  Asie  50 
nous  sert  à  fixer  l'époque  de  Pittacus  et  d'Alcée.  Sur  ces  événements,  c'est 
Slrabon  XIII,  539  et  600  et  Diogène  Laerce  I,  74,  qu'il  faut  suivre  et  non 
Hérodote  V,  94,  qui  s'est  enquis  de  la  suite  des  événements  avec  un  peu 


102  1894.   —  ALLEMAGNE. 

de  nonchalance.  Cette  guerre  des  Athéniens  "contre  Mytilène  est  Texpédi- 
tion  militaire  la  plus  ancienne  que  nous  sachions  avoir  été  entreprise 
par  les   Athéniens  ;  la  légende  s'en  est  emparée  et  l'a  placée   dans    un 
passé    très    lointain.  Comme   plus  tard  les  combats  avec  Mégare,  cette 
B  lutte   se   termina  par   un   jugement  arbitral  d'une  puissance  étrangère. 
La  décision  de  Pittacus,  qui  garantissait  aux  Athéniens  la  possession  de 
Sigée,  est  de  la  fin  du  vii«  s.  ou  du  commencement  du  vi».  Le  nombre 
considérable   de   représentations   de  navires   sur  les    vases   du    Dipylon 
nous  prouve  que  les  Athéniens  n'étaient  pas  alors  si  étrangers  aux  choses 
10  maritimes;  la  plupart  de  ces  vases  sont  du  vii^-vie  s.;  il  faut  aussi  tenir 
compte  de  l'inscr.  de  Phanodicos  à  Sigée  qu'on  ne  peut  aujourd'hui  faire 
descendre  plus  bas  que  le  commencement  du  vi°  s.  La  chronologie  d'IIéro- 
doie,  défendue  par  Beloch,  reste  inacceptable.  ^  Sur  Valère  Maxime  et 
Januarius  Nepotianus  [Max  Ihm].  C  Kempf,  le  nouvel  éditeur  de  l'abrévia- 
i^  teur  de  Valère  Maxime,  Nepotianus,  a  ignoré  que  nous  avions  pour  cet 
auteur  d'autres  sources  que  le  Vaticanus  1321,  ms.  du  xiv"  s.;  le  Palatinus 
909,  écrit  entre  976  et  1025  dans  la  basse  Italie,  peut  nous  servir  à  complé- 
ter et  à  corriger  le  Vaticanus.  ^  La  fondation  de  Tjt  [Franz  Riihl].  Trogue- 
Pompée,  comme  nous  l'apprennent  les  fragments  de  Ménandre  d'Éphèse, 
20  n'indiquait  aucune  date  pour  la  fondation  de  Carthage;  il  donnait  deux 
points  fixes,  la  fondation  de  Tyr  et  celle  de  Rome.  Si  l'on  place  la  prise  de 
Troie  en  1208,  la  fondation  de  Tyr  est  de  1209;  on   compte  alors,   avec 
Ménandre,  jusqu'à  la  fondation  de  Carthage  2''i0  +  156  — 111  =385  ans,  ce 
qui  donne  l'année  824;  et  de  cette  époque  à  la  fondation  de  Rome,  il  y  a  en 
26  réalité  72  ans.  ^  Sur  la  composition  chez  Tibulle   [Ed.  Wolfflin.j  Court 
article  dans  lequel  l'auteur  veut  prouver  qu'il  ny  a  pas  eu  d'auteur  grec  ou 
latin  qui  ait  possédé  aussi  bien  que  Tibulle  l'art  de  la  composition.  ^  La 
fondation  de  Rome  des  Flaviens  [H.  Nissen.]  C'est  en  73  que  Vespasien  prit 
la  censure  avec  Titus  et  décida  la  nouvelle  fondation  de  Rome;  nous  avons 
30  là-dessus  le  récit  de  Pline,  H.  N.  iv,  63-67,  qui  est  un  des  textes  les  plus 
importants  pour  l'histoire  de  la  ville;  examen  détaillé  de  ce  passage;  c'est 
le  13  fév.  que  fut  terminé  le  tracé  du  mur  à  l'aide  d'un  sillon,  c'est-à-dire 
que  Rome  fut  fondée  par  Vespasien;  disposition,  divisions,  quartiers  de  la 
ville  :  le  Colysée,  importance  qu'il  avait  dans  les  plans  de  Flaveius.  %  Sur 
36  une  ancienne  fable  d'animaux  [0.  Grusius].  Il  s'agit  de  la  fable  que  nous 
trouvons  dans  Lucien  Fisc.  36,  p.  605  :  des  singes,  en  beau  costume,  dansent 
la  pyrrique,  très  sérieusement,  très  habilement,  jusqu'au  moment  où  un 
assistant  leur  jette  des  noix;  ils  se  précipitent  pour  les  ramasser.  Nom- 
breuses formes  sous  lesquelles  cette  fable  a  été  rapportée,  en  particulier 
40  par  Grégoire  de  Nysse,  de  prof.  Christ.  III,  p.  210  c  de  Migne  ;  proverbes 
qui  en  sont  sortis.  If  Mélanges.  Trompeur  trompé  [P.  WendlandJ.  Biich- 
mann  attribue  l'origine  de  ce  mot  à  Plotin  et  à  S.  Augustin  ;  W.  cite  de 
nombreux  exemples  antérieurs  à  ces  deux  auteurs.  ^  Sur  la  légende  de 
Méléagre  [G.  Knaack].  Discussion  sur  l'antiquité  de  la  légende  en  s'ap- 
46  puyant  sur  Mannhardt.  \  Sur  l'introduction  du  culte  d'Asclepios  à  Athènes 
[Erich  Preuner].  Examen  des  insc.  C.  J.  A.  II,  16-49  et  III,  1  add.  p.  490. 
n»  171  c.  %  Sur  la  collatio  legum  Mosaicarum  et  Romanarum  [Max  Ihm]. 
Le  Ps.  Ambrosius  ne  s'est  pas  servi  de  la  collatio  15,  3,  4,  relative  aux 
Manichéens.  ^  Ombrien  Naharknm  Naharcer,  italien  Narce;  Etr.  lat.  oSa; 
BO  [Ella  luttes].  Rapports  de  o6a;  avec  oblo,  uides  signifiant  pocula. 

^t  Fasc.  3.  La  confédération  hellénique  de  l'an  371  av.  J.  C  [II.  Swoboda]. 
L'auteur  étudie  le  passage  des  Helléniques,  G,  5,  2,  dans  lequel  Xénophon 
raconte  qu'après  Leuches,  un  congrès  d'Etats  grecs  se  réunit  pour  veiller 


RHEINISCHES   MUSEUM   FUR   PHILOLOGIE.  103 

au  maintien  de  la  paix  d'Antalcidas.  La  plupart  des  historiens  ont  attribué 
peu  d'importance  à  cet  événement.  Busolt  le  premier  l'a  examiné  avec 
soin,  mais  il  s'est  trompé  en  croyant  que  les  peuples  qui  avaient  prêté  ser- 
ment n'étaient  pas  devenus  les  alliés  des  Athéniens;  qu'ils  n'avaient  pas 
voulu  autre  chose  que  conserver  la  situation  fixée  par  Antalcidas,  que  s 
Sparte  avait  pu  ainsi  participer  à  ce  congrès.  S.  croit,  au  contraire, 
qu'Athènes  a  essayé  encore  de  reconstituer  une  symmachie  en  prenant  pour 
bases  la  symmachie  de  377.  Xénophon  naturellement  ne  dit  presque  rien 
de  ce  fait;  dans  tout  ce  qui  touche  les  rapports  entre  Athènes  et  Sparte,  il 
est  toujours  inexact  ou  incomplet  :  les  Spartiates  affectèrent  de  n'accorder  lo 
aucune  importance  à  ce  congrès.  Athènes  avait  obtenu  un  résultat  de  pre- 
mier ordre  :  elle  avait  formé  une  confédération  qui  comprenait  non  pas 
seulement  les  cités  maritimes,  mais  une  bonne  partie  des  états  du  Pélo- 
ponnèse; malheureuseuient  cette  œuvre  était  exposée  à  bien  des  dangers. 
L'auteur  étudie  ensuite  les  insc.  de  Corcyre  qui  nous  font  connaître  com-  15 
ment  une  cité  entrait  dans  la  seconde  confédération  formée  par  les  Athé- 
niens, f  Ethiopie  [Wilh.  Schwarz].  La  ville  Mulon,  nommée  par  les  grecs 
Hypathon  (Pline  6,  180),  est  identique  à  la  Moru  de  Ptolémée  4,  7,  17.  Dans 
ce  même  passage,  Fline  dit  qu'à  Zaïmines,  l.i  seconde  ville  au  S.  d'Hypa- 
thou,  on  trouvait  les  premiers  éléphants.  S.  étudie  le  mouvement  de  retraite  20 
que  l'éléphant  a  opéré  devant  l'homme  depuis  l'époque  des  Pharaons  (où 
on  le  trouvait  à  Eléphantine)  jusqu'à  Justinien.  ^  Des  inscriptions  grecques 
sur  les  monnaies  attiques  [E.  preuner].  1.  Ttixéa-rpaToç-lloaYiç  sur  les  tétra- 
dachmes  attiques.  Inscriptions  relatives  à  trois  poètes  comiques,  Timostra- 
tos,  200-150  av.  J.  G.  ;  Posés,  100  av.  J.  G.;  Ariston,  antérieur  à  l'an  ^0  av.  25 
J.  G.  2.  Les  Charités  sur  la  série  des  monnaies  attiques  EjpyxXetôïjç-'Apiapà- 
ô/jc  3.  Les  stratèges  attiques  comme  magistrats  éponymes  sur  les  monnaies 
attiques.  ^  Sur  la  topographie  du  Quirinal  [Ch.  Hiilsen].  Long  article  qui 
sert  à  annoncer  une  prochaine  publication  sur  le  sujet.  1.  Le  passage  du 
Liber  Pontif.  I,  221-222  Duchesne,  le  vicus  longus  et  l'alta  semita.  2.  Les  30 
thermes  de  Dioclétien  et  de  Gonstantin,  le  temple  de  Sérapis  de  Garacalla. 
3.  Remaniements  opérés  par  Trajan  qiiand  il  construisit  son  forum;  ladomus 
Martialis;  les  maisons  de  G.  Valerius  Vegetus  et  de  E.  Pomponius  Bassus, 
deux  célèbres  contemporains  de  Martial  ;  la  maison  de  Flavius  Sabinus.  4. 
Les  temples  du  Salut,  de  Quirinus,  de  Flora.  5.  Les  portes  du  mur  de  Ser-  35 
vins;  la  porte  qui  se  trouvait  près  du  tombeau  de  Bibulus  s'appelait  Porta 
Fontinalis.  6.  La  procession  des  Arvales  et  la  Rome  antérieure  à  Servius. 
7.  La  description  des  régions  de  Constantin  ;  le  Curiosum  et  la  Notitia,  dis- 
cussion de  ces  deux  textes.  \  Les  décrets  grecs  de  consolation  [K.  BureschJ. 
L'auteur  a  publié  dans  les  Mittkil.  de  l'Inst.  ail.  d'Athènes,  XIX,  p.  101,  une  40 
insc.  sur  laquelle  se  trouve  pour  la  première  fois  la  mention  d'un  <|/i^(pta-[xa 
7rapa[iu6riTtx(5v.  B.  étudie  diverses  inscriptions  qui  contiennent  des  décrets 
do  ce  genre.  Le  Ufoç  TtapaiiuOriTixoç  est  un  genre  littéraire  qui  a  commencé 
à  paraître  vers  le  premier  siècle  av.  J.  G.  Chaque  décret  est  rédigé  d'après 
la  même  formule  :  le  mort  a  été  enlevé  à  la  fleur  de  l'âge;  il  donnait  les  45 
pins  helles  espérances;  tous  ceux  qui  l'ont  connu  sont  inconsolables;  la 
patrie  fait  une  grande  perte  ;  puis  viennent  très  souvent,  sur  la  mort,  sur 
la  f.tçon  dont  l'homme  <loit  supporter  les  épreuves  de  la  vie,  des  pensées 
qui  nous  font  connaître  les  sentiments  des  gens  de  cette  époque  sur  ces 
graves  questions  ;  il  y  a  là,  sons  une  forme  toujours  oratoire,  un  fond  de  50 
philosophie  populaire  qu'il  est  intéressant  d'étudier.  Villes  où  des  décrets 
de  ce  genre  ont  été  trouvés.  B.  examine  ensuite  quelques  insc.  récemment 
découvertes  à  Epidaure  et  qui  concernent  T.  Statilius  Lamprias,  cf.  Cavva- 


•104  1894.    —   ALLEMAGNE. 

dias,  Fouilles  à  Epidaure  I,  p.  67.  ^  Pasparios  [H.  Usener].  Pasparios  est, 
d'après  Ilésychius,  un  nom  d'Apollon  à  Paros  et  à  Pergame.  La  racine  de 
ce  mot  est  aîtap-,  ou,  avec  changement  de  la  muette,  o-xap-;  (jTrap- se  trouve 
dans  (jTtaspstv,  "palpitare";  axap-  dans  axa-lpeiv,  "bondir'',  en  parlant  des 
5  hommes  et  des  animaux;  un  certain  nombre  de  mots  ont  été  formés  avec 
ces  racines;  ils  sont  assez  fréquents  dans  les  poètes  comiques.  Il  faut  rap- 
procher de  CCS  racines  le  latin  coruscus,  qui  existe  sous  la  forme  scoruscus 
dans  la  langue  populaire.  On  trouve  en  Allemagne,  en  Angleterre,  en 
France,  cette  croyance  que  le  soleil,  à  l'époque  oîi  il  recommence  à  vivre, 
10  c'est-à-dire  au  commencement  de  Tannée,  se  montre  sur  l'horizon  en  dan- 
sant; cette  même  légende  existait  en  Grèce;  c'est  elle  qui  a  donné  nais- 
sance à  l'antique  danse  des  épées  qu'on  trouve  en  Italie,  en  Germanie,  et, 
sous  le  nom  de  pyrrique,  en  Grèce.  Cette  danse  était  primitivement  dansée 
en  l'honneur  de  la  lumière  nouvelle  du  soleil;  se  rattachent  à  ce  mythe, 
15  les  Courètes,  les  Suapxot  ou  les  danseurs  de  Thèbcs,  les  Salii  des  Latins. 
Le  dieu  à  qui  s'appliquait  i'épilhète  pasparios  était  Asclépios,  qui,  comme 
son  père,  était  d'abord  un  dieu  de  la  lumière.  ^Mélanges.   Sur  l'Aga- 
memnon  d'Eschyle  [0.  R.].  V.  201 ,   écrire  aySà  Trspiopywi;  eu  meltant  ces 
mots  entre  parenthèses.  %  Sur  Aristophane  [O.  R.].  V.  837,  écrire  airopoXa- 
20  )7iT<^v.  \  Petite  contribution  à  l'histoire  de  la  tragédie  grecque  [Fr.  Susemihl]. 
1.  La  chronologie  du  vieux  Astydamas.  2.  Aphareus  et  Timoclès.  Le  pre- 
mier de  ces  noms  doit  être  restitué  G.  J.  A.  II,  973,  1.  11;  le  second  1.  23.  3. 
Spinlharos  d'IIéraclée.  4.  Sur  la  Vit.  Soph.  p.  128,  42  sqq.  W.  Après  Ttapà 
xet'pwvt,  il  faut  écrire  quelque  chose  comme  :  TraiSsyOefi;  •  6y])>oî  Se  rcivaÇ  ou 
,28  àvSptàç.  ^  Sur  la  légende  de  Méléagre  [G.  Knaack].  Appendice  à  l'art,  de 
Kiess,  fasc.  1.  ^  Pseudonaevianum  [H.  Diels].  Le  vers  cité  par  Ghalcédius 
Plat.  Eim.  76,  p.  143,  17  Wrobel  n'est  pas  de  Nevius;  le  nom  du  poêle  doit 
être  retiré  de  ce  passage.  ^  Sur  Tacite  [Max  Ihm].  Ann.  1,  34,  la  vraie  leçon 
"  se  que  et"  est  indiquée  par  un  sigle  dans  le  Mediceus.  ^  Une  nouvelle 
30  inscription  osque  [R.  Seymour  Conway].  Provient  de  Curti  près  de  Gapoue. 
W  Fasc.  4.  Deux  nouveaux  discours  de  Choricius  [R.  Fùrsterj.  Us  sont 
tirés  du  Matritensis  N.  101  ;  ce  sont  des  œuvres  de  la  jeunesse  du  rhéteur; 
ils  sont  moins  riches  que  les  discours  déjà  publiés  en  réminiscences  poé- 
tiques ;  l'auteur,  à  cet  âge,  semble  s'occuper  surtout  de   la  comédie  et  en 
35  particulier  de  la  nouvelle.  Ces  deux  discours  sont  des  àvTtXoytai;  un  avare 
veut  faire  épouser  à  son  fils  une  jeune  fille  riche  mais  très  laide  ;  le  jeune 
homme  a  rencontré  dans  une  fête  une  jeune  fille  très  belle,  mais  pauvre, 
il  l'aime  et  veut  l'épouser;  une  guerre  survient;  le  jeune  homme  se  dis- 
tingue et  obtient  le  droit  de  désigner  la  récompense  qu'il  veut;  il  demande 
40  à  épouser  celle  qu'il  aime  ;  discours  du  jeune  homme  ;  discours  du  père.  ^ 
Ilarpalyke  [G.  Knaach].  K.,  reprenant  une  idée  de  Crusius,  étudie  les  rap- 
ports qu'il  y  a  entre  la  Camille  de  Virgile  et  Ilarpalike  (Serv.  En.  I,  317; 
Hygin  fab.  193)  ;  il  indique  le  développement  de  la  légende  d'IIarpaiyko  et 
rapproche,  en  particulier,  un  récit  analogue  dans  Pluiarque,  ^■ie  de  Pyrrhus, 
45  3;  Justin,  17,  3.  ^  Le  ms  de  Paris.  Suppl.  grec  636.  Aneciiotamedica  graeca 
[Rob.  Fuchs].  F.  donne  une  description  détaillée  du  ms,  une  collation  du 
canon  de  Maxime  Planude  et  divers  morceaux  inédits.  ^  Le  droit  d'auteur 
et  d'éditeur  dans  l'antiquité  [K.  Dziatzko].  Rapide  indication  et  critique 
des  travaux  qui  ont  été  publiés.sur  le  sujet.  Tant  qu'un  écrit   reste  dans 
50  les  mains  de  son  auteur,  c'est  une  propriété  privée  qui  est  protégée  par 
toutes  les  lois  qui  protègent  la  propriété  ;  l'usage  en  est  interdit  à  autrui 
sans  l'autorisation  du  possesseur.  Un  auteur  peut  vendre  son  œuvre  à  un 
directeur  ou  à  un  libraire;  mais   on  ne  trouve  pas  un  soûl  exemple  du 


SITZUNGSBEHICHTE   DER   KŒNIGLICII   PREUSSICHEN   AKADEMIE.     105 

droit  concédé  par  unauteur  à  autrui  pour  l'exploitation  d'une  œuvre  litté- 
raire; une  fois  publiée,  l'œuvre  littéraire  devient  une  propriété  publique 
qui  apparlieut  à  tous  ;  la  loi  ne  protège  pas  non  plus  contre  le  plagiat.  A 
partir  de  l'époque  d'Alexandre,  l'usage  s'établit  des  dédicaces  à  un  person- 
nage riche  ou  puissant,  ce  qui  parfois  rapportait  quelque  profit  aux  auteurs.  5 
Pour  gagner  de  l'argent,  un  libraire,  quand  il  avait  acheté  une  œuvre  à  un 
auteur,  en  faisait  préparer  à  l'avance  un  certain  nombre  d'exemplaires  qu'il 
pouvait  écouler,  si  l'ouvrage  avait  du  succès,  avant  que  des  concurrents 
eussent  le  temps  d'en  faire  exécuter  d'autres  copies;  mais  l'ouvrage  une 
fois  publié,  tout  le  monde  pouvait  en  faire  des  copies  et  les  vendre  :  10 
«  oratio  publica  res  libéra  est  »  dit  Symmaque,  ep.  I.  31,  éd.  Seeck,  p.  17. 
L'empereur  Juslinien  ne  défend  pas  de  vendre  des  exemplaires  du  code, 
mais  simplement  d'employer  les  signes  dans  les  copies  qu'on  faisait  du 
code,  ces  signes  étant  une  cause  d'obscurité.  H  Sur  la  date  du  Péan  de 
Delphes  et  des  hymnes  à  Apollon  [II.  Pomtow].  L'insc.  qui  porte  le  Péan  16 
est  datée  de  l'archonte  Damocharès  ;  cet  archontat  doit  être  antérieur  à  la 
période  201-1G7  pour  laquelle  nous  connaissons  tous  les  archontes;  des 
membres  du  Conseil  qui  sontnomraés,  Antau'irosdoit  avoirétéen  fonction 
sûrement  entre  230  et  210;  Erasippos  entre  240  et  200;  la  date  du  Péan,  en 
combinant  toutes  ces  dates,  doit  se  placer  entre  235  et  210,  et  l'archontat  20 
de  Damocharès  entre  230  et  220.  Quant  aux  hymnes  à  Apollon,  il  serait 
important  (ie  savoir  s'ils  ont  été  gravés  à  Athènes  ou  à  Delphes,  si  la 
pierre  est  du  marbre  pentiiique  ou  du  calcaire  de  Delphes.  P.  croit 
que  les  pierres  étaient  placées  l'une  à  côté  de  l'autre  et  que  sur  chacune 
d'elles  était  écrit  un  hymne.  Étude  des  quatre  hymnes.  Appendice  sur  25 
l'arbre  généalogique  de  la  famille  Damocharès-Galléidas-Eucleidas.  1[  Le 
miracle  de  la  pluie  de  la  statue  de  Marc-Aurèle  [A.  v.  Domaszewski].  D, 
appuie  la  réfutation  proposée  par  Pétersen  du  prétendu  miracle  de  la  Icgio 
fulminata.  Le  miracle  représenté  sur  le  bas-relief  de  la  statue  eut  lieu  au 
commencement  de  la  guerre  non  ù  la  fin  ;  c'est  Xiphulin  qui  a  interverti  30 
l'ordre  des  événements  que  Dion  avait  très  bien  observée.  Eusèbe  et  Ter- 
tullien  s'appuient  sur  une  lettre  dont  la  fausseté  est  certaine;  elle  avait 
été  déjà  fabriquée  à  l'époque  de  Seplime  Sévère.  ^  Mélanges.  Sur  les 
Coephores  (l'Eschyle  [J.  M.  StahlJ,  Restitution  de  la  symétrie  du  morceau 
''j77-507.  \  Theopompe  [Erwin  Rohde].  La  lettre  d'Alexandre  aux  citoyens  35 
de  Ghios  (Rev.  de  Phil.  1803,  p.  188)  est  des  quatre  derniers  mois  de  l'an 
332;  Théopompe  a  dû  naître  en  376.  If  Sur  Parthenius  [E.  Rhode].  Gh.  36, 
écrire  :  téXo?  5è  aÏTa  y.al  TToxà  (it)  7:po«Tte(xévr)  6tà  X.  ^  FXwaaai  [IlugO  Rabe]. 
Extrait  du  cod.  Marcianus  gr.  433,  en  parchemin  du  xiii"  s.  ^  Sur  la  date 
du  portique  des  Athéniens  à  Delphes  [IL  Pomtow].  D'après  l'insc.  publiée  io 
parle  Bul.  de  c.  h.  XVIII,  p.  612,  l'année  490  est  le  terminus  ante  quem 
certain.  ^  Sur  Martial  2,  17  [Ch.  Iliilscn].  Discussion  topographique.  ^  Les 
impôts  gaulois  dans  Ammien  [Otto  SeeckJ.  Le  passage  16,  ?,  14  n'est  pas 
explicable;  mais  pouvons-nous  le  changer?  Albert  Mautin. 

Sitzungsberichte  der  Kœniglich  Preussichen  Akademie  der  Wis-  45 
senschaften  zu  Berlin.  1894.  11  Janv.  Les  résultats  historiques  des 
voyages  de  Bent  dans  l'Afrique  occidentale  \A..  Dillmann].  Plusieurs  pas- 
sages du  Periplus  maris  Erythraei,  d'Hérodote,  de  la  Bible  et  d'inscriptions 
grecques  sont  expliqués  par  les  observations  de  Bent.  Les  prétendus  mo- 
numents phéniciens  signalés  a  Zimbabye,  à  400  k.  environ  au  sud  de  Sofala,  50 
ont  été  construits  par  des  Sabéens  qui  cherchaient  de  l'or.  En  Abyssinie, 
M.  Bênt  a  copié  un  certain  nombre  d'inscriptions  intéressantes  pour  l'his- 
toire du  pays.  i[  18  Janv.  Testament  égyptien  de  189  apr.  J.  G.  [Th.  Momm- 


106  1894.    —  ALLEMAGNE. 

sen].  Texte  grec  et  commentaire  du  testament  de  G.  Longinus  Castor,  vé- 
téran de  la  flotte  de  Miséne.  -^  1  Févr.  Le  caractère  paien  de  l'inscription 
d'Abercius.  [G.  Ficker.]  Abercius  est  un  prêtre  de  Cybèle  qui  a  vu  à  Rome 
la  statue  de  la  déesse.  La  chaste  berger  est  Attis,  qui  est  ainsi  figuré  par 

6  le  poisson.  1[  22  Févr.  Sur  l'inscription  d'Abercius  [O.  Ilirschfeld].  Aadv 
au  vers  9  est  l'accusatif  de  Aâaç  qui  veut  dire  pierre.  ^  Une  traduction  la- 
tine nouvellement  découverte  de  la  première  lettre  de  Clément.  [A.  Har- 
nack.]  La  traduction  latine  de  la  première  lettre  de  Glément  découverte 
dans  un  manuscrit  du  xi«  siècle  de  la  bibliothèque  du  Séminaire  de  Na- 

10  mur  par  Morin  et  publiée  dans  les  Anecdota  maredsolana,  vol.  II,  1894,  est 
très  ancienne,  mais  elle  a  été  retouchée  au  moyen  âge,  à  l'époque  des  que- 
relles du  Sacerdoce  et  de  l'Empire.  1[  12  Avril.  Timagène  et  les  légendes 
sur  les  migrations  Gauloises  [0.  Ilirschfeld].  Étude  comparée  des  rensei- 
gnements fournis  par  Tite-Live,  Timagène,  Justin  et  d'autres  auteurs  sur 

16  les  Geltes  et  leurs  invasions  en  Italie.  ^  Le  papyrus  de  Genève  n»  VI 
[H.  Diels].  Planche.  Ce  papyrus  contient  deux  fragments  de  l'Iliade  A, 
788-848  et  M,  1-9.  Texte  et  remarques  critiques  (cf.  Revue  de  Philol.  1894, 
p.  104-111).  ^  Une  nouvelle  source  de  la  troisième  guerre  de  Syrie.  [U.  Kôh- 
1er.]  Un  des  papyrus  de  Fayoum  contient  un  texte  historique  racontant  la 

20  guerre  soutenue  par  Ptolémée  III  Evergèle  contre  les  rois  de  Syrie  en  247- 
246  av.  J.  pour  venger  la  mort  de  Bérénice  sa  sœur,  veuve  d'Antiochus 
Theos.  ^  Une  loi  des  habitants  d'ilium  contre  la  tyrannie  et  l'oligarchie 
[A.  Briickner].  Texte,  transcription  et  commentaire  d'une  loi  découverte  par 
V.  Mystakidis  dans  l'Église  de  S*  Jean  le  précurseur  à  Dorfe  Jenikoi  (Neo- 

26  chori).  La  forme  des  caractères  fait  dater  l'inscription  des  environs  de  276- 
275  av.  J.  G.,  c'est-à-dire  du  temps  d'Antiochus  I  Soter.  \  L'écrit  de  Sera- 
pion  de  Thmuis  contre  les  Manichéens  [A.  Brinkraann].  L'ouvrage  de  Sera- 
pioa  peut  être  reconstitué  à  l'aide  1°)  du  fragment  publié  par  Migne  P.  G. 
t.  XL,  p.  900,  2°)  d'un  morceau  anonyme  intercalé  dans  le  traité  de  Titus 

30  de  Bostra,  Migne  P.  G.  t.  XVIII  et  par  Lagarde  dans  une  version  Syriaque. 
L'ordre  véritable  est  le  suivant.  1)  Migne.  t.  XL,  900  c-921  c  xv)  àpx^.  2) 
Lagarde  IL  p.  72,  1.  29  à  75,  1.  25.,  3)  Lagarde  I.  p.  69,  I.  29  à  72',  1.  29.  4) 
Lagarde  IV,  p.  78,  1. 19  à  79  1.  37,  5)  Lacrarde  IV.  p.  78,  1.  19  à  79  1.  37,  5)  La- 
garde IV,  p.  75,  1.  25  à  78.  1,  19,  6)  Lagarde  V,  p.  79  1.  37  à  103, 1.  19,  6)  Migne 

36  t.  XL,  p.  921  c  à  924  b.  Le  désordre  actuel  vient  d'un  dérangement  dans 
les  feuillets  et  dans  les  cahiers  du  ms.  ^  21  Mai.  Le  Procès  du  Chrétien 
Apollonius  sous  Commode  [Th.  Mommsen].  Étude  juridique  sur  les  actes 
du  procès.  ^  21  Juin.  Nouvelles  études  sur  la  version  latine  de  la  première 
épitre  de  Clément  [A.  Harnack].  Voir  22  Févr.  ^  12  Juil.  Bernard  de  Gré- 

40  mone  et  la  traduction  latine  du  grec  dans  le  Digeste.  [H.  Fitting.]  Le  Ber- 
nardus  judex  de  Pise  doit  être  identifié  avec  Bernard  de  Crémone.  ^ 
19  Juil.  Les  sources  de  l'histoire  du  miracle  de  la  pluie  dans  la  campagne 
de  Marc  Aurèle  contre  les  Quades  [A.  Harnack].  Les  textes  d'Apollinaire,  de 
TertuUien  et  de  Dion  Cassius  ont  pour  source  la  lettre  perdue  de  Marc 

46  Aurèle  au  Sénat.  L'empereur  a  dû  parler  des  chrétiens  et  de  leurs  prières. 
On  croyait  en  effet  à  la  puissance  de  ce  Dieu  et  si  l'on  persécutait  les  chré- 
tiens, c'était  parce  qu'ils  ne  voulaient  pas,  en  plus  de  leur  Dieu,  adorer  les 
dieux  officiels.  Le  texte  actuel  de  la  lettre  est  un  apocryphe  refait  après 
coup.  1[  26  Juil.  Recherches  archéologiques  dans  l'Asie  mineure  occiden- 

50  laie  [E.  Fabricius].  Texte  et  commentaire  d'inscriptions  trouvées  en  Lydie, 
en  Mysie,  en  Troade  et  en  Carie.  Une  inscription  d'Antandros  mentionne 
un  Asiarque  inconnu,  Tr.  Claudius  Philopappus,  sous  Marc  Aurèle.  Appen- 
dice de  II.  Kieport.  t  1B  Oct.  La  conclusion  de  l'Agaraemnon  d'Eschyle 


SITZUNGSBERICHTE  DER  AKADEMIE   ZU   MÛNCHEN.  107 

[A.  Kirchoff].  Les  deux  derniers  vers  doivent  se  lire  :  \ir\  upoTiii^oTiç  [laTafwv 
TÔv  6t' ûXayjxaTwv  èyo)  |  xal  (tu  9-iq(to[j.jv  xpatoûvre  twvSô  6to(JLàTWv  xpoTtàç.  ^  25  Oct. 
Études  sur  l'histoire  d'Olympie  [E.  Curtius].  Influences  diverses  qui  se  sont 
successivement  exercées  sur  le  sanctuaire  et  éléments  dus  à  chacune  de 
ces  influences  dans  le  culte  et  dans  les  jeux.  ^  15  Nov.  L'augurium  pour  5 
la  fondation  des  villes  dans  Ennius  [J.  Valilen].  Commentaire  du  fragment 
d'Ennius  relatif  à  l'inauguration  de  Rome  inséré  dans  le  de  divinalione  de 
Cicéron.  Phases  successives  de  l'inauguration,  choix  du  nom  de  la  ville. 

E.  B. 

Sitzungsberichte  der  philosophisch-  philologischen  und  der  his-  \0 
torischen   classe  der  k.   b.   der  'Wissenshaften  zu  Mùnchen.  1893. 
Bd.  II.  Heft  III.  4  nov.  Etudes  sur  Apulée  et  ses  imitateurs  [G.  Weyman]. 
1/  Notes  critiques  sur  la  fable  de  Psyché,  Metamorph.  IV,  28,  29,  32,  pp.  74, 
1.  5,  13,  22,  p.  76,  1.  19,  V,  1,  p.  79,  1.  16  et  19;  V,  10,  p.  S'j,  1.  11;  V,  21,  p.  91 
1.  2;  V,  23,  p.  92,  1.  12;  V,  31,  p.  97,  1.  19;  VI,  1,  p.  98,  1.  7;  VI,  11,  p.  104,  15 
1.  11  ;  VI,  15,  p.  106,  1.  9;  VI,  19,  p.  109,  1.  6;  VI,  22,  p.  MO,  1.  23.  Notes  sur 
d'autres  passages  n'appartenant  pas  à  la  fable  :  Mot.  IV,  27,  p.  73,  1.  4  ;  VII, 
26,  p.  132,  1.  10;  XI,  1,  p.  205,  1.  17;  de  mundo  22,  p.  123,  1.  12.  2/  La  survi- 
vance d'Apulée,  catalogue   des   passages   où  l'on   trouve  une  imitation 
d'Apulée  dans  les   auteurs  suivants  :  Tertullien,  Julius  Valerius,  Zenon,  20 
Ammien  Marcellin,  Diclys.  Ausone,  Martianus  Capella,  le  roman  d'Apollo- 
nius, etc.  Les  textes  des  imitateurs  et  les  passages  imités  sont  placés  en 
regard  sur  deux  colonnes.  Le  mémoire  se  termine  par  un  index  philolo- 
gique et  littéraire.  î  Études  sur  les  suppliantes  d'Eschyle  [N.  Wecklein]. 
Recherche  des  éléments  qui  ont  formé  la  légende  des  Danaides.  Egyptos  26 
désignait  le  fleuve  du  Nil.  Les  'IxéiiSeç  faisaient  partie  d'une  trilogie   dont 
le  titre  général  était  Aavai'Seç  et  les  deux  autres  parties  étaient  intitulées  : 
0a)>a[xo7roioi  et  AîyjTCTiot.  La  scène  dans  les  Suppliantes.  Les  mss  des  Sup- 
pliantes. Le  chant  final  v.  1029  et  suiv.  %  Heft  IV.  2  déc.  Les  dates  dans 
Josèphe   [Unger].  La  date  de  la  mort  de  Vitellius  est  d'après  Josèphe   le  30 
21  avril.  Identification  des  dates  données  dans  le  de  Bello  Judaico,  d'après 
le  calendrier  macédonien. Rectification  au  texte  du  de  Bello.  IV,  11,  4,  xplx-i^ 
doit  se  lire  -r-^  I^=:TII1IH,  devenu  TPITII.  %  L'âxXoyri  de  l'atliciste  Phryni- 
chos  [R.Sch()ll].  Élude  sur  les  éditions  et  les  mss.  Passages  caractéristiques 
des  mss.  Texte  de  PèTtiToix^  de  Phrynichos,  titre  qui  est  employé  comme  syno-  3S 
nyme  d'èx),0Yr,. 

U^  1894.  Bd.  I.  Heft,  1. 13  janv.  Le  théâtre  de  Polyclète  à  Epidaiire  et  son 
influence  artistique  et  littéraire.  [Von  Christ].  (2  planches).  La  comparaison 
du  théâtre  d'Epidaure  avec  les  autres  théâtres  jette  une  vive  lumière  sur 
la  question.  La  statue  de  Thémistocle  était  placée  à  la  droite  du  spectateur,  4(i 
celle  de  Miltiade  à  la  gauche.  Deux  portes  donnaient  accès  du  dehors  dans 
les  parodoi,  et  deux  autres  du  dehors  directement  au  logeion.  Le  théâtre 
de  Polyclète,  très  bien  adapté  aux  nécessités  du  nouveau  drame,  devint  par 
la  suite  le  type  du  théâtre  grec,  if  3  mars.  Une  nouvelle  édition  du  Thé- 
saurus linguae  latinae  [Woifllin].  Dans  un  dictionnaire  latin  il  faut  noter  45 
la  différence  entre  la  langue  littéraire  et  la  langue  vulgaire,  l'apparition  et 
la  disparition  des  mots  et  les  emplois  locaux.  Sur  ces  trois  points,  le  Thé- 
saurus peut  être  tout  autre  qu'il  n'était  il  y  a  trente-cinq  ans.  Les  mss 
nous  révèlent  l'existence  de  certains  mots,  par  exemple  de  nigraster  ana- 
logue à  ceux  qui  ont  formé  blanchâtre,  verdâtre,  etc.  Quelques  mots  ont  50 
existé  avant  l'époque  où  ils  apparaissent  dans  les  textes.  Scribouius  prouve 
que  Scribo  existait  avant  Grégoire  le  Grand.  On  doit  signaler  l'emploi  local, 
par  exemple  l'Africitas,  les  composés  comme  primumlempus,  les  sujets  et 


108  1894.   —  ALLEMAGNE. 

les  objets  avec  lesquels  s'emploient  les  verbes,  les  formes  métaphoriques, 
fréquenlalives,  augmenlatives.  %  Ileft.  II.  5  mai.  Le  fragment  d'Homère 
découvert  à  Genève  et  la  valeur  de  ses  variantes  [V.  Christ].  Corrections 
proposées  à  plusieurs  passages  I,  v.  372,  39'i,  400.  (Voir  R.  de  Phil.  1894,  p. 

5  104-1  II).  ^  Ileft.  III.  5  nov.  Le  procédé  de  composition  d'Horace  et  l'epistula 
ad  Pisones.  [N.  Wecklein].  Horace  s'applique  surtout  à  l'ordre,  à  la  liaison 
et  à  l'expression  des  idées.  Ses  trois  épîtres  sont  divisées  en  deux  parties 
qui  sont  réunies  entre  elles  par  un  morceau  de  transition.  Dans  l'epistula 
ad  Pisones,  la  première  partie  va  jusqu'au  vers  219,  c'est  l'exposé  des  prin- 

10  cipes  de  la  poétique  grecque  de  Néoptolème,  la  transition  est  formée  par 
les  vers  220  à  250;  les  vers  231  à  476  contiennent  l'application  des  principes 
à  l'œuvre  d'un  Romain.  Cette  dernière  partie  est  entièrement  d'Horace. 

E.  B. 
Wochenschrift  fur  klassische  Philologie.  1894.  3  jr.  M.  Muller,  Die 

15  Wisscnscliaft  der  Sprache  [P.  Kretschmer].  Éloges  de  cette  trad.  ail.  du  2" 
vol.  %  G.  Th.  Fischer,  Untersuchungcn  auf  dem  Gebiete  der  aJten  Lànder-u. 
Vôlkerkunde  [J.  Partsch].  Grands  éloges.  %  Jam.  Wide,  Lakonische  Kulte 
[H.  SleudingJ.  Fait  avec  soin.  1[  Br.  Sauer,  Allnaxîsche  Marmorkunst  [B. 
Graef].  Appréciation  favorable.  ^  'I.  'ApvypiàSriç.  AiopOwo-ei;  eî;  xà  'AptaxoTéXo-jç 

20  HoXiTtxà.  1  [G.  V.  IlolzingerJ.  Mérite  d'attirer  l'attention.  ^  Ern.  Popp,  De 
Ciceronis  de  officiis  librorum  codicibus  Vossanio  Q  li  et  Parisino  660i  [Th. 
Schiche].  Utile.  ^  M.  IL  Morgan,  A  bibliographij  of  Persius  [C.  Ilosius].  Fait 
avec  soin.  ^  W.  Schrader,  Nachlrag  zur  fiinften  Auflage  d.  Erziehungs-u. 
Unlerrichtslchre  f.  Gymnasien  u.  Bealschule  [P.  Gauer].  Intéressant.  ^^  10  jr. 
.25  K.  Brugmann  u.  Bcrth.  DelbrûCK,  Grundriss  d.  vergleichendcn  Grammalik  d. 
indogermanischen  Sprachcn.  3.  Syntax.  1.  Th.  flI.  v.  d.  Pfordten].  Indispensa- 
ble. 1[  Ang.  Mau,  Fuhrcr  durrh  Pompeji  [H.  Belliug].  Appréciation  favorable. 
1  Fed.  HanSSEN,  Sobre  la  hilerprelacion  de  un  pasnje  de  la  Iliada  [de  Jovis 
consilio).  Id.,  Sobre  cl  ruego  de  Telis  {De  Thelidis prccibus)  [P.  Gauer].  Réserves. 

30  ^  Corpus  script,  ecclesiast.  lat.  Vol.  26,  G.  ZiWSA,  S.  Oplati  MUevilani  l.  7.  Ac- 
ced.  10  monumenta  vêlera  ad  Donatislarum  hisloriam  pertinentia  [Ad.  Jiilicher]. 
Éloges.  ^  Calalogus  dissertatiimum  philol.  c/assic.  [G.  Andresen].  Utile.  ^  Con- 
grès des  philologues  allemands  à  Vienne  à  Pâques  1893  [E.  lliibnerj.  Résumé 
en  10  articles  des  travaux  communiqués  à  ce  congrès.  ^^  17  jr.  Ett.  Cic- 

36  GOTTi,  Le  insliluzioni  pubbliche  Cretrsi  [V.  Thumser].  Au  courant  de  la  ques- 
tion. If  A.  F.  R.  Knotel,  AUanlis  u.  d.  Volk  d.  Allantpn[k.  Wiedemann].  Pas 
de  valeur  scientifique.  1[  R.  G.  Jebb,  Ilomer,  Eine  Eirifiihrung  in  d.  Ilias  u. 
Odyssée  [H.  Draheim].  Trad.  allem.  de  E.  Schlesinger.  Éloges  avec  qq.  ré- 
serves. 1  S.  V.  Raumer,  Die  Meiapher  bei  Lucrez  [Franke].  Grande  valeur.  % 

40  Th,  Schiche,  M.  T.  Ciceronis  Cato  major  de  seneclute  et  Laelius  de  amicitia 
[G.  Landgraf],  Très  pratiques,  ^  IL  Ebuling-R.  Schneider,  Schulwôrierbuch 
zu  Caesar  [E.  WolfTJ.  Éloges  :  qq.  petites  erreurs  sigualécs.  \^  24  jr.  Al. 
Enmann,  Zur  rôm.  Kônigsgeschichte  [W.  Liebenam].  Éloges.  %  N.  Wecklrin, 
Aeschyli  fabulae  cum  leclionibus    et  scholiis   cod.  Medicei   et   in   Agamemnoiiem 

46  cod.  Florcnlini,  etc.  [E.  Fehr].  Très  grands  éloges  de  cette  seconde  partie.  ^ 
H.  Stein,  llcrodoios.  2  lib.  3,  3,  lib.  8  et  9  [W.  Gemoll].  Grands  éloges.  \ 
Jos.  Ilberg,  Dus  Hippokrales-Glossar  des  Erolianos  u.  s.  wspriinglische  Ges- 
talt  [R.  Fuchs].  Éloges.  ^  Sebasle  en  Phrj'gie  [K.  Buresch]  est  une  de  ces 
villes  auxquelles  se  rapportent  les  passages  de  Suétone.  Aug.  47  "  terr  e 

50  niotu   siibversas  "  et   Dion  Cassius  54,  30.  3.  ^^  31  jr.  Jul.  Beloch,  Griech 
Geschichte  \  [A.  Ilôck].  Vivement  recommandé.  H  R.  Pkppmûller,  Variaiio- 
nenim  pseudohesiodeischen  ITeraklcsscfiildc  [A.  Gemollj.  Instructif  et  intéres- 
sant. H  WiPPRECHT,  Quacsliones  l'alurphuteae  \E.  Oder]  A  fait  faire  quclquts 


WOCHENSCHRIFT   FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIFJ.  109 

pas  à  la  question,  mais  ne  satisfait  pas  complètement  lo  réf.  ^  Fr,  Zimmer. 
Der  Test  d.  Thessalonischerbriefe  samt  Ifxtkrilischem  Apparat  u.  Kommenlar, 
Nebst  einer  Untersuchung  d.  Individualitàt  u.  d.  Vcrwandtschafl  d.  Texlzeugen  d. 
Paul.  Briefe  [J.  Drâseclce].  Très  grandes  réserves.  ^  J.  M.  Stowasser,  Phae- 
dri  Fabulae  Aesopiae  [S.  Herzog].  Éloges.  \  F.  W.  Putzgers  — A.  Baldamus,  8- 
Historischer  Schulatlas  [G.  Andresen].  Grands  éloges  de  cette  nouv.  éd.  ^ 
Hérodote  et  Heraclite  [J.  DrasekeJ.  Le  réf.  rend  compte  d'une  étude  de  A. 
Patin  :  Quellenstudien  zu  Heraklit,  qui  traite  des  rapports  d'Hérodote  et 
d'Heraclite  et  dont  il  fait  le  plus  grand  éloge,  f^  7  fév.  E.  Krause,  Die  nor- 
dische  Herkunft  der  Trojasage  bczeugt  durch  den  Krug  von  Tragliatella  [H.  D.].  10 
De  grandes  réserves.  ^  J.  Ilberg,  Prolcgomena  critica  in  Hippocratis  operiim 
quae  feruntur  recensionem  novam  fR.  Fuchs].  Ces  prolégomènes  seront  les 
bienvenus.  ^  CollaR,  The  Sevenlh  Book  of  Vergils  Aeneid.  Tetlow,  The  eighth 
Dook  of  V.  Aeneid  [K.  P.  Schulze].  Des  réserves.  ^  Fritzsghe,  Landgrafs  Lai. 
Schulgrammalik  bearbeilet  [G.  Stegmann].  Très  bon.  ^  F.  Frôhlice,  Lebens-  15 
bilder  beriihmter  Feldherren  des  Alterlums,  1.  Die  Romer.  //,  i.  i,  Feldlierrnturm 
im  allen  Rom.  2,  Cn.  Pompejus.  5.  0.  Sertorius  [A.  Hôck].  Instructif  pour 
les  élèves,  mais  devrait  être  fait  avec  plus  de  soin.  t1[  !''•  fév.  J.  L.  Ussing, 
Graesk  og  romersk  Metrik  [H.  G.].  Éloges.  ^  E.  Mucke,  De  consonarum  in 
graeca  lingua  praeter  Asiaticorum  dialeclum  Aeolicam  geminatione,  2  [P.  Krets-  20 
chmer].  Pas  au  courant  de  la  question.  ^  Th.  Klett,  Sokrates  nach  den  Xe- 
nophontischen  Memorabilien  [A.  Dôring].  Le  problème  des  Memorabilia  n'est 
pas  résolu  par  cet  ouvrage.  1[  "Wald.  Stern,  De  Moschi  et  Dionis  aeiale 
[F.  Mertens].  Contribution  de  grande  valeur.  ^  O.  Jahn  —  F.  Buecheler, 
A.  Persil  Flacci,  D.  Junii  Juvenalis,  Sulpiciae  Saturae  [J.  Tolkiehn].  Troisième  25 
éd.  améliorée.  tH  21  fév.  M,  Neumann,  Euslathios  als  krilische  Quelle  fiir  den 
lliastext  [A.  Ludwich].  Fait  avec  grand  soin,  a  une  valeur  durable.  ^  Jos. 
Werra,  Herodot,  [W.  Gemoll].  Recueil  de  morceaux  choisis  avec  goût,  mais 
inutile.  \  E.  "Worner,  De  Ariaetho  et  Agalhyllo  fabulae  apud  Arcades  Aeneiae 
auctoribus  [W.  Immerwahr].  Étude  faite  avec  soin  et  sagacité.  If  J.  Martha  30 
Ciccron,  Brutus  [C  B.].  Bonne  édition,  qui  sera  goûtée  en  Allemagne.  ^ 
M.  ManitiuS,  Analekten  zur  Geschichle  des  Iloraz  im  Millelalter  {bis  ^500) 
[M.  Ihm].  Contribution  de  valeur.  ^  L.  Bauer,  HandschrifHche  und  kriiisch- 
exegctische  Erorlerungen  zu  den  Punica  d.  Silius  Ilalicus  [C.  Hosiiis].  Réponse 
de  B.  aux  critiques  de  son  édition,  yi  28  fév.  J.  Overbegk,  Geschichle  d.  griech.  35 
Plastik.  2,  1  [H.  L.  Urlichs].  Tout  éloge  est  inutile.  ^  Em.  Maass,  Arali 
Phaenomena  [E.  Oder].  Tous  les  philologues  doivent  être  flers  de  cet  ouvrage. 
%  F.  Teetz,  Die  Kolometrie  in  den  Cantica  der  Antigone  des  Sophocles  [H.  G.]. 
Inadmissible.  \  H.  Nohl,  Ciceros  Rede  f.  d.  Dichter  Archias  [H,  Decter].  A  re- 
commander. ^  Cas.  V.  MORAWSKI,  De  rheloribus  latinis  et  zur  Rhelorik  b.  d.  40 
rôm.  Historikern  {Livius-Velleius-Curlius)  [B.  Kilbler].  Appréc.  favorable.  M. 
ne  fait  pas  grand  cas  de  la  rhétorique.  ^  V.  H.  Friedel,  De  scriptis  Caelii 
Aureliani  Meihodici  Siccensis  [R.  Fuchs].  Se  lit  facilement,  a  du  mérite. ï 
M.  Hermann,  Albrccht  von  Eyb  w.  d.  Frûhzeit  d.  deutschen  Humanismus  [G. 
Schepfs].  Ouvrage  solide  et  instructif.  If  J.  M.  Stowasser,  Lat.  deutsches.i5 
Schulwôrterbuch  [F.  Hard^^r].  Éloges.  \'i  7  mars  A.  Holm,  Griech.  Geschichle^, 
Die  griech.-makedon.  Zeit  [A.  Hdck].  Appréc.  favorable.  ^  A.  FrederkinG, 
Beilràge  zur  Krilik  u.  Exégèse  d.  Sophokleischen  Antigone  [H.  G.].  Contribution 
de  valeur.  ^  Nie.  Festa,  Considerazioni  intorno  aW  opuscolo  di  Palephato  de 
incredibilibus  [E.  Oder].  Ouvrage  iutéressant  dont  on  n'acceptera  pas  toutes  50 
les  conclusions.  If  0.  E.  Sghmidt,  Der  Briefwechsel  d.  M.  T.  Cicero  v.  seinem 
Prokonsulat  in  Cilicien  b.  z.  Cdsars  Ermordung,  nebst  e.  Neudrucke  d.  42  u. 
13  B.  d.  Briefe  an  Atlicus  [M.  RothsteinJ.  Qq.  réserves  de  détail  sur  ce  livre 


110  1894.    —    ALLEMAGNE, 

d'une  grande  valeur  qui  deviendra  un  guide  indispeïisable  à  tous  ceux  qui 
s'occuperont  de  ce  sujet.  ^  G.  Schepfs,  Pro  PriscUliano  [B.  Kiibler].  Éloges. 
H  Rud.  KluSSMANN,  Systematisches  Verzcichnis  der  Programmabhandlungen  2. 
[II.  D.].  Utile.  ^^  14  mars.  F.  Caukr,  Philotas,  Kleilos,  KaUislhenes  [J.  Kaerst]. 
5  Étude  serrée  et  soignée.  ^  J.  de  Arnim,  Dionis  l'rusaensis  quem  vocant  Chry- 
soslomiim  quae  exslant  \  (A.  Sonny].  Excellent  malgré  qq.  réserves.  H  H. 
AcHELiS,  Acla  SS.  Nerei  et  Achillei  [H.  Joachim]  Éloges.  ^  F.  SCHULZ  — 
J.  WEisvi^EiLER,  Lai.  Uebgsbuch  2  [Rademann].  Éloges.  tH  21  mars.  H.  SiE- 
VEKiNG,  Das  Seedarlehen  des  AUertums  [E.  Ziebarlh].  Intéressant,  mais  qq. 

10  réserves.  ^  Ausgrabungen  rôm.  Daureste  auf  d.  Lindenberge  b.  Kemplen  |P.  W.J. 
Résumé.  %  Ameis  —  E.  IIentze,  Ilomers  Odyssée  1,  2  [P.  Cauer].  Cette  9=  éd. 
ne  diffère  pas  sensiblement  de  la  précédente.  \  Anecdola  Oxoniensia  1,  6. 
F.  CORNWALLIS  CONYBEARE,  A  collalion  wilh  the  ancient  Ai-menian  versions  of 
Ihe  Greek  lext  of  Aristolles  Catégories,  de  interprétalione,  dimundo,  de  virlutibus 

15  et  vitiis  and  of  Porphyrys  Introduction  [Stapfer].  Fait  avec  soin.  ^  W.  Crei- 
ZENACH,  Geschichle  d.  neueren  Drainas.  4.  Miltelaller  ii.  FrUlirenaissance  [K. 
Dziatzko].  App.  favorable,  y^  28  mars.  Musée  impérial  Ottoman.  Monuments 
funéraires.  Catalogue  sommaire  et  Catalogue  des  sculptures  grecques,  romaines, 
bysantines  et  franques  [A.  Korte].  N'est  pas  un  ouvrge  de  science,  mais  a  de 

20  la  valeur.  ^  0.  Guhl  u.  Koner  —  R.  Engelmann,  Leben  d.  Griechen  u.  Ro- 
mer  [P.  Weizsacker].  Édition  revue  et  améliorée.  1[  0.  Hugo  Jurenka,  Novae 
Lecliones  Pindaricae  [C.  Haeberlin].  Éloges.  ^  G.  Stein,  Scholia  in  Ai'istophanis 
Lysisiraiam  [J.  W.].  Impression  favorable.  ^  H.  Magnus,  P.  Ovidius  Naso. 
Die  Metaphorphosen  [H.  Wintbor].  Utile.  i[  H.  Ziemer  —  W.  Gillhausen, 

25  Lat.  Schulgrammalik.  2,  Syntax.  [Fiigner].  Éloges.  1  La  question  de  l'Eiso- 
dos  [G.  Ockmichen].  Le  théâtre  grec  ancien  n'avait  pas  de  murs  de  côté; 
rapport  de  l'entrée  de  l'orchestre  et  des  rampes,  f^  4  avr.  J.  Merkel,  Ueber 
d.  sogenannten  Sepulkralmulten  [G.  Zippel].  Analyse.  1[  II.  L.  KraUSE,  Die 
Amazonensaye  kritisch  untersucht  u.  gedeutel  [IL  Steuding].  Ne  connaît  pas  la 

30  littérature  de  son  sujet,  mais  n'est  pas  sans  mérite.  ^  L.  Bornemann,  Pin- 
dars  erste  isihmische  Ode  [Ldschhorn].  Appréciation  favorable.  \  G.  Kaibel, 
Stil  u.  Text  d.  Ilo).n:efa  'AOrivattov  d.  Aristoteles  [Scheider].  Mérite  d'être  étudié. 
^  II.  VOIGES,  Cdsars  bellum  Gallicum  4-6  [J.  W.]  Éloges,  f  F,  E.  ROCKWOOD, 
Velleius  Pater culus,  liv.  2,  41-131  [W.  Hirschfelder].  Des  réserves.  \  Al.  Gold- 

35  BACHER,  Lut.  Grammatik  [A.  Priimers].  Appréc.  favorable.  \^  M  avr.  Erw. 
ROHDE,  Psyché.  Seelenkult  und  Unsterblichfceitglaube  der  Griechen  [P.  Stengel]. 
Excellent.  ^  G.  Autenrieth,  Wôrterbuch  z.  d.  homer.  Gedichten  [A.  Gemoll]. 
Ed.  encore  améliorée.  ^  Eug.  Holzner,  Krit.  Studien  z.  d.  BrUckstucken  d. 
Eiiripides  [R.  Peppmiiller].  Éloges.  ^  H.  F.  Stewart,  Boethius.  [G.  Schepfs]. 

*0  Éloges.  1[  G.  LandGRAF,  Beitràge  z.  lat.  Kasussyntax  [II.  Ziemer].  Bon.  J.  Keel- 
HOFF,  Du  rajeunissement  des  études  classique.  Id.  De  la  part  qui  dans  la  culture 
formelle  et  dans  la  culture  réelle  devrait  être  attribuée  respectivement  aux  langues 
anciennes  et  aux  langues  modernes  [0.  Weissenfels].  Le  rap.  n'admet  ^pas  les 
conclusions   de  K.  f^   18  avr.  Germ.  Morin,  Anecdola  Maredsolana.  Vol.  2. 

të  ^démentis  liomani  ad  Corinthios  epislulae  versio  latina  antiquissima  [A.  Hilgen- 
feld].  Mérite  la  reconnaissance.  ^  H.  Kogk  —  Gapelle,  Homers  Odyssée  1 
[G.  Rothe].  Des  réserves.  If  L.  IIerbst,  zu  Thukydides  B.  8  [Widmann].  Inté- 
ressant. ^  P.  IIarre,  Lat.  Schulgrammalik.  2.  Syntax  [IL  Ziemer].  Excellent. 
^  Jahresberichte  ilber  das  hôhere  Schulwesen  [0.  Weissenfels].  Sera  utile.  %^ 

50  25  avr.  Gual  Robert-Tornow,  De  apium  mellisque  apudveleres  significatione  et 
symbolica  et  mylhologica  [M.  Goldstaub].  N'a  pas  une  valeur  scientilique 
spéciale.  H  P.  Dôrwald,  Herodoi  in  Auswahl  [W.  VolbrechtJ,  Utile,  %  W. 
SCHMID,  Der  Atlicismus  in  seinen  Hauplverlrelem  vun  Dionysius  von  Halicar- 


WOGHENSGHRIFT   FUR   KLASSISGHE  PHILOLOGIE.  111 

nass  bis  aufden  zweiten  Philostratus;  3,  7,  Aehan  [Sittl].  Appréciation  favorable. 
*i  J.  H.  KiRKLAND,  Horace  salives  and  epislles  [W.  Hirschfelderl.  Répond  à  sou 
but.  If  J.  Lattmann,  u.  h.   D.   MiJLLER,   Gram.    Hulfs-u.    Uebungsbuch  f.   d. 
griech.   Unterrichi.  J.  Lattmann,  Ueber  d.  griech.  Unterrichl  [W.  Vollbrechl]. 
Éloges.  *i  G.   Stegmann,  Lat.  Schulgramm.  [A.  Prûmers].  Offre  de  grands  5 
avantages.  fl[   2    mai.   Ad.    Furtwangler,    Meilslerwerke  d.    griech.  Plaslik 
[L.  Urlicbs].  Livre  de  grande  valeur.  ^  A.  Grueneberg,  De  Valerio  Flacco 
imitatore  [Frank].  Rien  de  nouveau.  ^  Th.  Papadimitrakopoulos,  Le  poêle 
Aristophane  el  les  partisans  d'Erasme.  Iw.  Telfy,  Chronologie  w.  Topographie  d. 
griech.   Ausprache  [K.  Zochu].  Appréciation  sévère.  %  G.  Sghmitz,  Commen-  10 
larii  Notarum  Tironianarum  [R.  Fuchs].  Fait  époque.  ^  St.  CVBULSKi,  Tabtilae 
quibus  anliquitates  Graecae  et  Rom.  illustranlur,  8.  D.  rôm  Lager,  II.  D.   rôm. 
flaus  [    ].  Qq  réserves.  ^  J.  Ruthfughs,  Beitràge  z.  Methodik  d.  altsprachli^ 
chen  Unterrichls,  insbesondere  d.  latein.  [0.   Weissenfels].   Bon.  ^%  9   mai. 
L.  Erhardt,   Die  Enlslehung  d.   homer.   Gedichte  [G.   Rotlie].  Des  réserves.  16 
II    F.    RiTSGHL  —  F.    SCHOELL,   T.   Macci   Plauti   Comoediae  :  4,   3.   Persa , 
[Langrehr].  Eloges.  ^  F.  Sghroeder,  Zur  griech.  Bedeulungslehre  fli.  Ziemer]. 
Réalise  un  progrès.  ^  H.  Perthes.  Lat.  Lesebuch  et  Gramm.-etym  Volcabulaj'ium. 
H.  BUSGH,  Lat.  Ubgsb.  i  u  3.W.  Fries,  Lat.  Ubgsb.  O  LUTSGH,  Lat.  Lehr-u  Lesebuch. 
Lutsh-Stern-Kopf,  Vokabularium.  E.  LUTSGH,  Begleilworte.  E.  Wolff,  Ubgsb.  20 
[H.  Ziemer].  Eloge.  ^%  16  mai  W.  Ihne,  Rôm.  Geschichlcl  [G.  Hôck].  Utile.  1[ 
W.  P.  MuSTARD,  On  Ihe eight  Unes  usually  prcfîxed  to  Horat.  Serm.  /.  iO  [W.  H]. 
Rieu  de  neuf,  mais  bien  fait,  f  W.  M.  Lindsay,  The  salurnian  melre  [Draheim]. 
Eloges.  IT  Harriel  W.  Preston  a."  L.  Dodge.  The  private  life  of  the  Romans 
[F.  Harder].  Bon.  1[E.  Hassb,  Der  Dualis  im  Atlischen  [J.  Sitzler].  Contribution  26 
de  valeur.  ^  W.  Kovp,  Gesch.  d.  griech  Litteratur  [J.  Sitzler].  Cette  5^  édit.  due 
à  G.  H.  MûLLER  et  à  G.  F.  Hubert  est  encore  améliorée.^  K.  Feght  Griech. 
Ubsgb.  [J.  Sitzler].  Appréc.  favorable.  fJoh.  Linke,  Cithara  sacra  [H.  Draheim]. 
Éloges.  îf  23  mai.  H.  Meusel,  Caesaris  Bel.  gall  lib.  7  et  8.  [H.  J.  Muller]. 
Comprend  deux  parties,  une  éd.  de  classe,  suivie  d'un  appendice  de  R.  30 
Schneider.  Das  rôm.  Kriegswesen  zu  Caesars  seit  et  une  éd.  critique.  Éloge 
des  deux,  ^  IL  Keil.  M.  Porci  Catonis  de  agri  cultura  liber.  M.  Terenti  Varroyiis 
rerum  rusticarum  libri  très,  2,  1.  Comm.  in  Cat.  de  a.  c.  l  ;  2,  Comm.  in  Var.  lib 
[G.  W.].  Éloges  %  P.  Guiraud.  La  propriété  foncière  en  Grèce  jusqu'à  la  con- 
quête rom.  [Mitteis]  Recommandé  aux  historiens,  philologues  et  juristes.  36 
^  J.  Zycha,  Augustini  de  Genesi  libi'i  [M.  Pestchenig].  Grands  éloges  de  cette 
éd.  ^  J.  La  Roche,  Beitràge  z.  griech.  Gramm.  \.  [J.  Sitzler].  Eloge.  If  P.  Gaubr, 
Die  Kunst  d.  Uebersetzens  [R.  Busse].  Très  intéressant  et  très  utile.  ^  Keelhoff, 
La  culture  formelle  etc.  <  cf.  plus  haut>  [0.  Weissenfels].  Le  rap.  revient  sur 
ce  livre  et  combat  les  conclusions  de  l'auteur.  %^  30  mai.  Index  lecHonum  40 
quae    in    universitatc    litleraria  Frid.    Guil.    per    sem.    hib.    93-94    habebunlur 
[H.  Winlher].  Excellent.  ^  Rob.  Crampe.  Philopatris.  Eine  heidnische  Koventikel 
des  sieb.  Jahrhunderts  zu  Konstanlinopel  [H.  Landwehr].  Éloges,  f  M.  FlCKELS- 
CHEERER,  Ciceros  vierte  Rede  g.  Verres  [W.  Hirschfelder].  Répond  à  son  but. 
%  F,   LUTERBACHER,    T.  Livi  a.  U  C  lib.  29   et  lib.  30  :   F.  FûGNBR  Lexicon  46 
Livianum.  f.  5  fW.  H^raeus].  Appréc.  favorable.  L'éloge  du  Dict.  n'est  plus  à 
faire.  ^C.  Sittl.  J.  Firmici  Matemi  matheseos  lib.  8.  1.  [C.  Weymann].  Il  est  à 
désirer  que  Sittl  publie  bientôt  les  4  derniers  livres.  %  J.  Lattmann  Lat. 
Ubsgb.  f.  Quinta  :  f.  Quarta  et  f.  Tertia  [A.  Priimers].  Éloges.  If  F.  Ascherson, 
Deutscher  Universilàtskatender  2.  [    ].  Excellent,  f^  7  jn  R.FOerSTER  Scriptores  60 
physiognomici,  1  et  2  [Sittl].  Appréc.  favorable.  If  W.  Gemoll,  Die  Realien  b. 
Horaz.  3  [E.  Schneidewin].  Soin  et  érudition  vraiment  remarquables.  î  1.  E. 
Hasse,  Ueber  den  Dualis  bei  Lukianos  2,  J.  Biblbr.  Ueber  die  Echtheit  d. 


112  1894.    —   ALLEMAGNE.. 

Lukianischen   Schrift  :  De  Sallatione  [P.  SclmlzcJ.  1.    Les  conclusions   sont 
évidentes  :  2  Prouve  que  cet  écrit  n'est  pas  de  Lucien,  t  '•  E.  IIasse,  Der 
Dualis  im  AUischen;  2,  Flam.  NenCTN[,  Sul  proverbio  au  '  ovou  (aTiô  -/od;,  inà 
Tiifiêou)  xaxaTtEireîv   [L.   Cohn]  1.  Bon  :  2  Conclusions  peu  acceptables.  ^  K. 
6  KrumbaCHER,  Miltelgi'iech.  Sprichwôrler  [L.  CohnJ.  Grands  éloges.  \  J.  Latt- 
MANN-H.  D.  MiJLLER,  Griech.  Grammalik ,  1.  Formenlehre  [J.  Sitzler].  Cette 
ye  é'i.  due  à  IL  Lattmann  est  encore  améliorée.  ^  13  jn.  A.  Serbin,  Demer- 
kungen   Strabos    iiber    den    Vulkanismus     u.   Beschreibung    der    den    griechcn 
bckann'er  vulkaniichen  Gebiete  [M.  C.  P.  Schraidl].  Appréciation  favorable.  % 
10  C.  Weyman.  Sludien  zu  Apulciiis  u.  seinen  Nadiahmern  [\f.  Petsclienig'.  Très 
utile.  \    G.    GOETZ.    Corpus   glossariorum  lalin.   5.    Placidus    Librr  glnssarum 
\G.  Schepfs].  Eloges.  ^  C.  Paechtkr,  Cebeiis  Tabula  [M.  Wallies].  Très  soigné. 
^  R.  Opitz,  Das  hàusliclie  Leben  d.  Griechcn  u.  liômern  [IL  Blïunner].  Rendra 
des  services.  ^  G.  Zippel,  Dei  Heimal  d.  Kimbcrn  [M.  C.  P.  Schmidt].  Méthodicpie. 
16  If O.JÂGER,  Prodomo [0.  WeissenfelsJ. Intéressant. t1[ 20 jnB.  Maurenbrechhr. 
Salluslii  hisloriarum  reliquiae,  i.  Prolegomena  ;  2,  Fragmenta  argumentis  com- 
menlariis  appar.  crit.  instrucla,  P.  JÛRGES,  De  Sallustii  hisloriarum  reliquiis 
cap.  sel.  [Th.  OpïtzJ.  Grands  éloges.  ^  H.Nol.  Ciceros  Rede  f.  T.  Annius  Milo  [IL 
Deiter].  Très  bon.  ^  W.  Fokghhammer,  Ilomer.  Seine  Sprache,  Die  Kampfplàt:e 
20  seiiier  Heroen  u.   GôUer  in  der   Troas  [C.  Rothe].  Des  réserves.  ^  Th.  BiRT, 
Eine  rôm.  Lilteralurgeschichte  gesprochen  in  fiinf  Stunden  [O.  Weissenfels]. 
Éloges.  ^   E.   DÛNZELMANN,    Das   rom.   Slrassennets  in  Norddeulschland  [F. 
Knoke].  Des  réserves.  ^  J.  Pahvec,  Der  junge  Lateiner.  Lat.  gram.  im  kurzer 
ûbersichtlicher  Fassung  [A.  Reckzey].  Bon,  mais  trop  de  fautes  d'impression. 
^,\  Wie  sludirt  man  kl.    Philologie  u.    Geschichle  [0.  Weissenfels].  Très  mal 
écrit  :  à  refaire.  If  Les  îles  homériques  d'Ithaque,  Samè,  Dulichion,  Asteris 
[Th.  Kuruklis].  Ces  noms,  qu'Homère  emploie,  désignent  d'autres  îles  que 
celles  qu'on  croyait  jusqu'ici  :  il  n'3'  a  que  cette  manière  de  comprendre 
des  descriptions  qui  ne  cadrent  point  du  tout  avec  ce  que  nous  voyons  : 
30  ainsi  Ithaque  est  Samè.  ^^  27  ju.  F.  Cumont,  Anecdota  Druxellensia.  Chroni- 
ques bysantines  du  7ns.  H37G  [F,  IlirschJ.  Résumé.  ^  F.  Aly,  Geschichte  der 
rôm.  Litleratur  [0.  Weissenfels].  Fait  avec  soin.  \  B.  Kûbler,  C.  Jidii  Caesaris 
Commentarii  ï.  De  bello  Gall.  Éd.  maj.  et  min.  [E.  WolCFJ.  Appréc.  favorable, 
^  A.  POLASCHEK,  Caesars  Biirgerkrieg,  das  bell.  Alexandrinum  u.  bell.  Africum 
36  u.  der  cod.  Vindobonensis  [E.  WolffJ.  Résumé.  ^  IL  Nohl,  Ciceros  Rede  f.  d. 
Oberbefehl  d.  Cn  Pompejus  [IL  Deiter].  Seconde  éd.  améliorée.  %  Th.  Frie- 
drich, Kabiren  u.  Keilinschriflen  [IL  Lawy].  Intéressera  les  assyriologues  : 
qq.  réserves.  ^  J.  Lattmann  u.  IL  D.  Muller,  Griech.   Ubgsb.  i  [W.  Voll- 
brechl].  Recommandé.  ^^  4  juil.  A.  DieteriCH,  Nekyia.  Beilraege  zur  Erklae- 
40i  rang  der  neuenldeckten  Pelrusapokalypse  [W.  Drealer].  Érudition  très  solide. 
^  IL  Nohl,  Ciceros  Reden  f.  Q.  Ligarius  u.  f.  d.  Kônxg  Dejotarus  [Deiter].  Tient 
grand  compte  du  Ce  1.  Harleianus  2682.  If  F.  ZôChbauer,  Sludien  s.  d.  An- 
nalen  d.  Tacilus  [Th.  Opitz].  Pas  grande  importance,  f  J.  Spika,  De  iisu  prae- 
positionum  in  L.  Annaei  Senecae  tragoediis  [W.  GemoU].  CoUeclioii  conscien- 
45  cieuse  de  matériaux.  %  Art.  Pasdera,  Dizionario  di  anlickila  classica  3  [F. 
Ilarder].  Appréc.   favorable.  If  J.  Ries,   Was  ist  Syniax?  [P.  Kretschmer]. 
Mérite  d'attirer  l'attention.  If  J.  Lattman  u.  IL  D.  Muller,  Griech.  Gramm. 
1.  Formenlehre  [W.^Vollbrecht].  Très  bon.  1f^  11  juil.  W.  Christ,  Das  Thealer 
des  Polyclet  in  Epidauros  [G.  Oehmichen].  Éloges.  %  C.  Rothe,  Die  Dedeutung 
W  der  Widersprûche  fur  die  Homerische  Frage  [G.  Vogrinz].  Vivement  recom- 
mandé. *i  Index  leclionum  Berol.  [IL  J.  Millier].  Résumé,  éloges.  ^  G.  IIeraeus, 
Spicilegium  crilicum  in  Valerio  M  aximo  e  jusque  epilomatoribus  [Iz].  Intéressant 
et  judicieux.  If  J.  Sommbrbrodt,  Lucianusï,  \  [P.  Uhle].  Texte  excellent. 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE   PHILOLOGIE.  113 

1[  Aug.  BuRCKHARDT,  Hieroclis  Synccdcmus  [F.  Ilirsch].  Édition  faite  avec  soin. 
^  R.   Paton,  Plutarcfii  pythici  dialogi  1res  |P.  Uhie].  Très  bon.  ^  G.  N.  Brr- 
NAROAKIS,    PluUirchi  Chncroncns/s  Moralia  Y)  [P.  U.J.  Élo-zes.  ^  18  Ot  2y  juil. 
II.  Stkuding,    Griech.  u.   rihn.  Mijl/iologie  [R.  TùmpelJ.   Appréc.  favorable. 
^  A.  DiEHL,  Anonymi  Londinensis  ex  Arislcilelis  latricis  Menoniis  et  aliis  me-  G 
dicis  edogae  [R.  Fuclis].  Ouvrage  très  important.  ^[  F.  P.  Graves,  The  Phi- 
Inctetcs  of  Sophoclcs  [II.  G.J.  Pas  original,  mais  pratique.  %  B.  Apostolidés, 
Elude  critique  du  jn-emier  chant  chorique  des  Phéniciennes  d'Euripide  [U.  G.J. 
Des  réserves.  %  G.  Lafaye,  Catulle  et  ses  modèles  [K.  P.  Schulzej.  Mien  de 
nouveau,  mais  résumé  utile  aux  jeunes  philologues.  ^  O.  Morgenstern,  lo 
Curae  Catullianae  [K.  P.  Schulzej.  Analyse.  ^  G.  KrûGER,  Iloraz  Saliren  [0. 
WeissenfulsJ.  Éloges.  %  Wcrn.  MûLLER,  De  Caesaris  qiiod  ferlur  belli  Africi 
reccnsione  [E.  WollTJ.  Bonne   contribution.  ^  Jost  Winterler,   Ueber  einen 
rôin.  Landweg  am  VValcnsee  [F.  Frôhlich].  Excellent.  ^  R.  Pôhlmann,  Geschichle 
d.  antiken  Kommunismus  u.   Sozialismus  [A.  Ddring].  Très  intéressant,  très  15 
instructif.  ^^  1   août.   E.   Gurtius,   Gesammelle   Abhandlungen  1   [F.  Rùhl]. 
Éloges.  ^[  W.  Th.  SUTTHERY  a.  A.  S.  Graves,  Thuhjdides  the  Fall  of  Plalaea 
and  the  Plague  al  Alhens  [G.  Ilarder].  Pratique,  utile.  1[  K.  Saegest,  Xeno- 
phons  Ilellenilca  in  ausgcwuhlte  Abschnilten  usw.  [H.  Kruse].  Qqs   réserves. 
%  Ed.  Stemplingkr,  Strabons  lillerar-hislorische  Nolizcn  [E.  OderJ.  Résumé.  20 
%   L.  Goetzeler,   Animadversiones  in   Dionysii  llalicarnassensis    Antiquilates 
Jiomanae  2  f    ].  Résumé.  ^  Aem.  Baehrens-K.  P.   Sghulze,   CaluUi   Vero- 
nensis  liber  [B.  Schmidt].   Des  réserves.  ^  K.  IIalm-G.  Laubmann,  Cicero's 
Reden  f.  L.  Murena  u.  /".  P.  Sylta  [W.  Friedrich].  Appréc.  favorable,  t  E. 
Sghulze.  Das  rum.  Forum  [A.j.  Recommandé.  ^  Holzweissig,  Ubgsbuch  f.  d.  «5 
Unterrichtim  Lat.  [II.  Belling].  Des  réserves.  ^%  8  et  15  août.  Index  leciioniim 
Derol.  489'i,  J.  Vahlen,  Krit.  Bemerkungen  zii  Minucius  Félix  [Dombart].  Éloges. 
H  K.  Haupt,  Livius  Kommenlar.  7.  zu  B.  22  :  8.  z.  B.  G  u.  8  [E.  WolffJ.  Appréc. 
favorable,  t  J.  Lugas,  Studia  Theognidea,  [J.   Sitzler].  Critiques  de  détail. 
^  O.  CruSIUS,  Die  Mimianiben  d.  Herondas.  S.  Mekler,  Herondas  Mimiamben  30 
[F.  Spire].  Éloges  de  ces  deux  traductions.  If  A.  Hilgard,  Grammatici  Graeci  : 
4,  2  Choerobosci  scholia  in   canones  verbales  et  Sophronii  excerpla  et  Characis 
commentalio  [B.  Kûbler].  Grands  éloges.  ^  C.  Mutzbauer,  Die  Grundlagen  d. 
griech.   Tempuslehre  u.  d.   homerische  Tempusgebrauch  [II.  G.].  Des  réserves. 
*i  Aem.  J xcoas.  Thasiaca  [O.  Kern].  Excellente  introduction  pour  un  recueil  35 
(les  inscr.  de  Thasos.  ^  O.  Righter-H.  Belling,  Lalein.  Usebuch  2  [A.  Mit- 
tag].  Bon.  ^  Fouilles  à  Troie  :  détails.  \%  22  août.  A.  Fick,  Vcrgleichcndcs 
Wôrlerbuch  d.  indogernian.  Sprache.  2,  Urkeltischer  Sprachschalz  [W.  Prellwitz]. 
Celte  2e  partie  de  la  4»  éd.  de  cet  ouvrage,  revue  par  Ad.  Bezzenberger, 
A.  Fick  et  W.  Stokes,  a  pour  auteur  W.  Stokes;  elle  a  été  traduite  en  aile-  40 
mand  et  remaniée  par  A.  Bezzenberger.  Éloges.  \  J.  Bruns,  Die  griech.  Tra- 
gocdien  als  reUgionsgeschichlliche  Quelle  [SpiroJ.  A  de  la  valeur.  If  W.  VOLL- 
BUEGHT,  Livius  B.  21-30.  Auswahl  [0.  Weissenfels].  Conforme  au  nouveau 
plan  d'études,  t  E.  v.  Stern,  Zw  Enslehung  u.  wspriinglichen  Bedeutung  des 
Ephorutes  in  Sfiarla  [E.  Ziebarlhj.  Attirera  l'atteulion.  ^f  G.  iyuiJN.,  Das  kapito-  45 
Imiiche  Vcrzeichnis  d.  rum.  Triumphe  [W.  LiebemauuJ.  Utile.  If  II.  Sghmidt, 
l>ràp'iration  3u  Sophokles  Antigone  [II.  OtteJ.  Des  réserves  sur  le  but  de  ce 
livre  assez  bien  fait.  If  II.  Eighi.kr,  Variationen  ou  Tacilus  Annalen  2  [G.  An- 
dresen].  Des  reserves.  ^  P.  .Meyer,  Lehrbuch  d.  Latein.  f.  Anfànger  2  [C.  Bool- 
ticherj.  Appréc.  favorable.  1i%  2'Jaoût.  K.  Sghmidt,  Z)te  Grande  d.  Bedeulungs-  e;o 
ivaïtdc/sf R.Thomas].  Éloges,  ^f  II.  Reinhold,  Griech.  Oerllichkeiten  bei  Pindaro.<i 
[C.  Ilaeberlin].  Comble  une  lacune,  t  f  •  H-  ^^-  Blaydes,  Aristophanis  Comoe- 
diae,  n.    Vespae  [0.  Kaehler].  Rendra  de  grands  services.  ^  II.  Belling, 
R.  DE  PHU.OL.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  8. 


il4  ■  1894.    —  ALLEMAGNE. 

Quaesiiones  Tibullianae  [M.  Rolhsein].  N'arrive  pas  à  répondre  aux  objections 
qui  lui  ont  été  faites  sur  son  livre  sur  Tibulle.  t  E.  Ciccoxi,  Augusius 
[V.  Gardlhausen].  Tirage  à  part  d'un  article  du  dictionnaire  de  E.  de  Rug- 
giero;  qq,  réserves.  ^  F.Vollmeu,  De  funere  publico  Romanorum  [W.  Liebe- 
6  namj.  Bon.  \  Ad.  Langb,  Methodùchcr  Lehrer  Kommentar  zu  Ovids  Melamor- 
phosen  B.  I-o  [H.  WintherJ.  Le  rap.  ne  comprend  pas  bien  le  but  de 
cet  ouvrage.  ^  Rieder,  Vorlagen  zu  latein.  Relroverlierûbungen  [G.  Rec- 
\iZQy].  Bon.  \  Th.  Zielinski,  Aug.  Nauck  [II.  G. J.  Éloges  de  cette  biographie. 
If   Incatamenta  magica.  [W.  Dreieler].  Étude   en  4  articles  sur  diverses 

10  formules  magiques.  ^'^  5  sept.  W.  Bûghner,  Ueber  den  Ajas  d.  Sophokles 
[II.  Draheim].  Traite  de  la  composition,  des  sources  et  des  particularités, 
^  0.  CruSIUS,  llerondae  miiniambi  [Sp.J.  Éloges.  If  F.  FrôhliGH,  Lebensbilder 
berûhmter  Feldherren  dev  Alterlums.  1,  die  Borner.  %,  C.Julhis  Caesar  [A.  IldCK]. 
Qq.  réserves.^  H.  Levison,  Fasli  praelorii  inde  ab  Oclaviani  imperii  singularis 

16  inilio  usque  ad  Iladriani  exitum  [W.  Liebenam].  N'est  pas  remonté  aux 
sources.  ^  S.  Gsell,  Essai  sur  le  règne  de  l'empereur  Domitien  [J.  AsbachJ. 
Comble  une  lacune  :  intéressant.  ^  W.  Henze,  De  civitatibus  libcris  quae 
fuerunt  in  pi'ovinciis  populi  Romani  [W.  Liebenam].  Qq.  réserves.  ^  F.  RiT- 
SCHL-F.  Sghoell,  t.  Macci  PlauH  comoediae,  /«,  4  Moslellaria  [Langrehr]. 

20  Grands  éloges.  ^  S.  Gûnther,  Abriss  der  Geschichte  d.  Malhemalik  u.  d. 
Naturwissenschafl  im  Allertum  [F.  Mûller].  Beaucoup  de  science.  ^%  12  sept. 
J.  "W.  White,  Ilepi  Toù  IIsXapYixo'j  lizl  U.tpi.yùÂov(;  [M.  FrânkelJ.  Ne  croit  pas 
avec  Dôrpfeld  que  du  temps  de  Périclès  l'Acropole  était  une  forteresse,  elle 
n'était  qu'un  lepbv  x£[j.£voç.  If  J.  V.  Mûller,  tiandbuch  d.  klass.  Allerlums- 

25  wissenschafi  18«  livr.  [P.  W].  Cette  livr,  contient  le  commencement  de 
l'archéologie  de  l'art.  parK.  Sittl.  Éloges.  If  Studi  Ilaliani  di  (îlologia  dassica 
2  [  ].  Analyse.  ^  R.  Schubert,  Geschichte  des  Pyrrhus  [J.  Kaerst].  Fait  faire 
un  pas  à  la  science.  ^  E.  G.  Hardy,  Christianity  and  the  Roman  government 
[V.   Schulze].  lutéressant   et    important.  %  P.    Terenti  Afri  Phormio   rec. 

30  G.  DziATZKO,  prologum  scr.  J.  B.  Gronovius,  accedunt  imagines  :  transi, 
by.  II.  MOYAN  [II.  Draheim].  Éloges.  If  F.  Righter,  u.  G.  Eberhard,  Ciceros 
Rede  f.  d.  Dichter  Archias  [H.  Deiter].  Vivement  recommandé.  ^  Le  premier 
congrès  universel  d'archéologie  chrétienne  [  ].  Compte  rendu.  %  Vestiges 
d'une  colonie  rom.  à  Hanau.  flf  19  sept.   S.   Sepp,   Pyrrhoneische  Studien 

36  [II-  Schenkl].  De  bonnes  parties,  mais  manque  absolu  de  critique  person- 
nelle. %  Ad.  Demmler,  Ueber  den  Verfasser  der  unler  Cyprians  Namen  ueber- 
lieferten  Traktate  :  De  bono  pudicitiae,  und  :  De  Spectaculis.  [C.Weyman].  Éloges. 
^  B.  Sauer,  Der  Torso  von  Belvédère  [P.  WeizsJlcker].  A  recommander.  ^  S. 
CVEULSKI,   Tabulae,   quibus  anliquitates  graecae  el  Romanae  illustranlur  [     ]. 

40  Éloges.  î  E.  ECKSTEIN,  Lym  Germano-latina  [  ].  Bon.  %%  26  sept.  Ag.  Smith 
Lewis,  Studia  Sinailica.  1,  Catalogue  of  the  Syriac  Mss.  in  the  Convenl  of  S. 
Catharine  on  Mount  Sinai  [G.  HilgenfeldJ.  A  droit  à  la  reconnaissance  de  tous. 
%  A.  Kalkmann,  Die  Proporiioncn  des  Gesichts  in  des  griech.  Kunst  [P.  Weiz- 
silcker].  Éloges.  %  P.  Sene,  Les  Marines  de  l'antiquité  et  du  moy.-âge.  2.  Études 

46  d'architecture  navale.  Cec.  TORR,  Ancient  ships  [M.  C.  P.  Schmidt].  Approfon- 
dis et  complets,  mais  ne  satisferont  pas  les  savants  allemands.^  H.  Brl'Gh- 
MANN,  Lat.  Lesebuch  [  ].  Amélioré,  ^^f  3  oct.  Fcstchrifl  fur  Joh.  Overbeck 
[P.  Weizsîicken].  Analyse.  ^  C.  PaULI,  Altitalische  Forschungen.  2,  Eine 
vorgriech.  Inschrift  von  Lemnos  [R.  Thuriieysen].  Réserves.  ^  R.  IIkberdey, 

sa  Die  Beisen  d.  Pausanias  in  Griechenland  [W.  Immerwahr].  Éloges.  ^ 
A.  PisghinokR,  De  arbitris  Athemensium  publicis  [0.  Schullhess].  Éloges, 
quand  môme  ce  livre  n'apporte  rien  de  bien  nouveau.  %  E.  Wagner,  Eine 
Gerichtsverhandlung  in  Alhen  [    ].  Bon.  ^  Fouilles  à  Troie  ;  résultats.  If^  lOoct. 


WOCHENSGHBIPT   FUR   KLASSISCHE  PILOLOGIE.  Il5 

G.  Neumann,  Die  Weltstellung  d.  bysantin.  Beiches  [J.  Draescke].  Éloges.  ^  B. 
DiEDERiGH,  Quomodo  dei  in  Homeri  Odyssea  cum  liominibus  commercium  faciant 
[C.  Rolhe].  Des  réserves.  ^  G.  Eichlkr,  Die  Redebilder  in  d.  Schriften  Xeno- 
fhons  [F.    Reuss].  Réserves.   ^  M.    Kleemann,    Ein    Tag   im    alten    Athen 
[E.  Ziebarth].  Bon.  ^^  17  oct.  H.  Koesters,  Quaesliones  metricae  ad  yalerium  5 
Flaccum   pertinentes   [Franke].   Clair  et   sérieux,  f   Th.    Stangl,   Bobiemia 
[J.  Tolkiehu].  Contribution  de  valeur.  ^  F.  Reuss,  Isokrates  Panegyvicus  u. 
d.  kyprische  Krieg  [G.  Friederich].  Intéressant,  mais  devrait  être  un  peu  plus 
réservé  dans  ses  aflirmations.  ^  II.  Gleub.   De  homicidarum  in  Areopago 
Atheniensi  judicio    [F.  Cauer].    Réserves.  ^  K.    Peters,   Schulwôrlerbuch  zu  jo 
Ovids  sàmllichen  Dichlungen  [F.  IlarderJ.  Pratique.  %  F.  Schulz.  —  J.  Weis- 
WEILER,  Aufgabensnmnlung  3.  EinUbung  d.  lat.  Syntax  [Rademann].  Réserves. 
^^  24  oct.  F.  CORDENONS.  Un  po'  più  di  luce  sulle  origine,  idioma  e  sistema  di 
scrittura   degii  Euganei-Veneli  [J.  SittlJ.  Bien   pensé,  exempt  de  fantaisies. 
\  C.  Ganzbnmueller,  Beitraege  zur  Ciris  [M.  Sonntag].  Eloges,  f  Cas.  Mo-  15 
RAWSKi,  Pelroniania  \    ].  Mérite  d'être  lu.  ^  Th.  Opitz,  C.  Sallusli  Crispi 
Belltim   Catilinae   [E.   Wolfl'J.    Bonne  éd.   de    classe.  ^    A.    M.   A.   SCHMIDT, 
Schuler-Kommenlar  z.  T.  Lioii  a.  u.   c.  lib.  4.  2.  21.  2t  [E.  Wollf].  Réserves. 
%  D.  ReiCHLING,  Das  Doctrinale  des  Alexander  de  Villa-Dei[M.  Manitius].  Très 
bon  livre.  1[ï  31  oct.  A.  V.  Gutsghmid,  Kleine  Schriflen.  5  [A.  Wiedemann].  20 
Exegit  monumentum  aère  perennius.  ^  H.  Migheli,  La  révolution  oligar- 
chique des  Quatre  cents  à  Athènes  et  ses  causes  [F.  CauehJ.  Éloges.  ^  L.  Ganter, 
Die  Provinzialverwaltung  der  Triumvirn  [G.  Zippel].  Analyse.  ^  0.  RiBBBCK, 
P.  Vergili  Maronis  Bucolica  Georgica  [M.  Sonntag].  Nouv.  édit.  :  remarques  de 
détail.  ^  F.  Heidenhain,  Zu  den  Apologi  Aviani  [    ].  Bien  pensé.  ^  J.  SlTZ-  25 
LER,  Pràparation  su  Herodot.  B.  G  :  W.  Pàpke,  Prdpar.  Z.  Caesars  B.  G.  B. 
1-3  J.  A.   Ranke,  Prdpar.  zu  Uomers  Odyssée.  B.  10.  11,  12  [    ].  Éloges  des 
deux  premiers  ;  réserves  pour  le  troisième.  Ç  F.  Asgherson,  Deuischer 
Univet-siiàiskalender.  2  f    ].  Inutile  dc  recommander  ce  livre  indispensable. 
f  Aegypliaca  [W  Drexler].  1.  Isis-Nemesis.  2,  Ptah-IIephaistos  à  Alexan- 30 
drie.  \%  7  nov.  A.Hauvette,  Hérodote, historien  des  guerres  rnédvjues  |â.  Bauer]. 
Contient  d'excellentes  remarques  et  permettra  aux  lecteurs  français  de  se 
faire   une   idée  des   tendances  de  la  science  allemande.  ^  H.  Pistelli, 
lamblichi  in  Nicotnachi  arithmeticam  iniroductionem  liber  [F.  MiilleiJ.  Sera  bien 
accueilli.    ^    Val.    V.    SghOEFFER,    BUrgerschaft   und    Volksversammlung    von  35 
Athen.  1,  Grundlagen  des  Staates  und  Gliederung  der  Biirger  in  Athen  [J.  Lezius]. 
Éloges  de  ce  livre  écrit  en  russe.  %  P.  Lejay.  M.  Annuel  Lucani  de  bello  civili 
tib.  I.   [Franke].  Grands  éloges.  î  B.  Martiny,  Kirne  und  Girbe  [U.  C  P. 
SchmidlJ.  Contribution  à  l'histoire  du  lait  dans  l'antiquité,  écrite  avec  un 
grand  sens  historique  et  dus  connaissances  en  histoire  très  solides.  %  G.  40 
Meingast,  Lat.  iStililbung  [0.  Weissenfels].  Appréc.  favorable.  %  Aegyptiaca 
[W.  Drexler].  2.  Le  Bendideion  d'Alexandrie  n'était  pas  un  sanctuaire  de 
liendis,  mais  de  Mondes.  ^1[  14  nov.  J.  W.  Leeuwen.  Aristophunis  Vespae 
[0.  Kaehler].  Excellente  édition.  ^  Es.  Lalin,  De  parlicularum  comparativa- 
rum  usu  apud  Terentium  [O.  Plasberg].  Utile  pour  les  lexiques  de  Térence.  4g 
^  G.  B.  DraGhmann,  Skyll  og  Nemesis  hos  Aeschylus  [B,  Risberg].  Appréc. 
favorable.  1[  il.  Sghreyeu,   Dus    Fortleben   homerischer    Gestalten    in    Gocthes 
Dichtung  [II.  Morsch}.  Bon.  ^  G.  Stibr,  Schulredcn  u.  Vortràge  [G.  Weissen- 
fels]. Discours  d'un  directeur,  on  le  sent  du  reste.  V^  21  nov.  I.  IIilberg, 
Die  Geselze  der  Worlstcllung  i/u  l'entameter  des  Ovid  [II.  Magnus].  Ouvrage  fait  50 
avec  soin,  mais  dont  les  résultats  ne  sont  .pas  sûrs,  f  J.  W.  Bbgk,  C.  Plinii 
Secundi  librorun  dubii  sermonis  8  reliquiae  [O.  Froehde].  A  de  la  valeur.  ^  L. 
Martin,  Catalogue  du  Médaillier  d'Avenches  [G.  Pfeiffer].  Éloges,  f  Ghr.  IIarder, 


116  18U^I.    —    ALLEMAGNE. 

Thucydides,  Aicsgewuhlle  Abschnitle.  1.  Text.  2.  Schûlerkomment.  ;  F.  MuLLEB, 
Thucydidcs,  Die  Gesckichle  d.  l'elop.  Krieges  B  1-5.  u.  Koiumcnl.  [Widmann]. 
Éditions  de  classe,  bonnes  toutes  deux,  mais  les  élèves  préféreront  la  seconde. 
If  Matthias,  Zur  Slellung  d.  grieck.  Frau  i  d.  Klaus.  Zeit  [II.  Morsch].  Ne 
5  changera  pas  les  idées  reçues.  1|  Le  "  hageter  arma  suraens"  de  Polyclèle 
[II.  L.  Urlichs].  Explication  du  passaj^e  de  Pline.  34.  56.  Ulf  28  nov.  G.  Fried- 
rich, Q.  lloratius  Flaccm  [W.  Ilirschfelder.  Livre  intéressant  et  instructif. 
f  K.  TuGKiNG.  C.  Tacili  Germania  [U.  Zernial].  Critique  de  détails  de 
cette  8»  éd.  \  A.  Bonhôfer,  Die  Elik  des  Sloikers  Epiklel  [O.  Weissenfels]. 

10  Facilite  l'étude  de  la  philosophie  ancienne.  ^  C.  Pascal,  Il  culio  di  Apollo 
in  Roma  nel  secolo  di  Augusto  [W.  IL].  Remonte  aux  sources,  intéressant. 
^  C.  P.  BURGER,  Neue  Forschungenzur  dlteren  Geschic/Ue  Roms.  1,  Die  Bildung 
des  grossen  rôm-lat.  Bundes  (358/396-342/312)  [A.  Ilôck].  Analyse,  t  P.  Dett- 
WEILER,    Unlersuchungen    ùber  d.    didaklischen    Wert   ciceronianischer   Scfiul- 

15  schvifien.  'i.  Die  philip.  Reden  [E.  Kraelsch].  Mérite  d'être  lu  et  d'être  pris 
en  considération.  \^  5  déc.  O.  Kern,  Die  Griindungsgeschichtc  von  Magnesia 
am  Maiundros[V.  Ililler  v.  Gaertringen].  Le  texte  que  reproduit  K.  est  d'une 
iuiportance  capitale.  ^  W.  IIeadlam,  On  ediling  Aeschylus  [G.  GonradtJ.  At- 
teint son  but.  1[  E.  Pais,  Sloria  dUlalia  dai  tempi  più  anlichi  sino  aile  guerre 

20  pimiclie  \.  Sloria  délia  Sicilia  t  délia  Magna  Grecia  [B.  Lupus].  Grands  éloges. 
^  II.  Usener,  Acla  M.  Anaslasii  Persae  [J.  DraesekJ.  Excellent  travail  de 
philologie,  f  P.  Nerrlich,  Das  Dogma  vom  klassischen  Alltrlum  in  seiner 
geschichilichen  Enlioicklung  [W.  LehmannJ.  Des  réserves,  mais  in  magnis  et 
voluisse   sat  est.  \  Kaustmann-Pfaff-Schmidt,   Lut.  Lèse  -u.  Ubsgb.  [E. 

25  Kraetsch].  Réserves  de  détail.  ^%  12  déc.  Paulys  Real-Encyklopàdie  des  klass. 
AUeriums-Wisserischnfc  1  [F.  Ilardei'J.  Cette  nouv.  édition  paraît  sous  la  di- 
rection de  G.  WissowA  et  sera  la  bienvenue.  *i  G.  Fraccaroli,  Le  odi  di 
IHndaro  [G.  Haeberlin].  Appréc.  favorable.  *i\  E.  Bruhn,  Euripides,  Ipidgenie 
anf  Tauris  [K.  Buscho].  (^e  remaniement  de  l'éd.  de  Schone  et  Kôchly  est 

30  l'.iit  avec  soin  et  avec  science.  ^  B.  Maurenbregher,  Carminum  Saliarium 
reliquiae  [C.  W.].  Éloges.  ^  J.  Ovkrbeck,  Gesckichle  d.  griech.  Plaslik.  4  [2]. 
Éloges  de  celte  2»  partie  du  4«  vol.  de  cette  4°  éd.  \  Siebelis-Polle,  Wôr- 
lerbuch  zu  Ovids  Meiamorphosen  [G.  Wartenberg].  Cette  5«  éd.  est  très  bonne. 
\  Kxéava  uoTaiAoïo  [V.  Ililler  V.  Gaertringen].  Ces  mots  qui  se  trouvent  d.  une 

35  inscr.  cilée  par  Kern,  signifient  les  alluvions  du  Méandre.  tH  19  déc.  W. 
DÔRPFELD,  Troia  1803  [P.  W.].  Résultat  des  fouilles  importantes  faites  en 
1693.  f  Abhandlangen  des  Arch.  Epig.  Seminars  der  Universildl  Wien  IL  W. 
Reichel,  Ucbcr  Homerische  Waffen  [A.  Kôrte].  Montre  tout  le  profit  qu'on 
retire  pour  comprendre  les  poètes,  de  l'étude  approfondie  des  monuments. 

40  ^1  W.  WUNDERER,  Manibiae  Alexandrinae.  Eine  Sludie  zur  Gesckichle  des  vom. 
Kunslraubes  [2].  Important.  \  M.  IL  Morgan,  The  Arl  of  IJorsemanship  by 
Xenophon  [E.  PoUackJ.  Livre  bien  fait.  "1[  V.  Rose,  Theodori  Prisciani  Eupo- 
rislon  libri  1res  cum  physicorum  fragmenlo  el  addilamenlis  Rseudo-TUeodoreis 
|R.  FuchsJ.  Analyse  de  ce  livre  compact.  If  E.  Weissenborn,  Aufgaben- 

a:;  sammlung  z.  Ueberselzen  ins  Griech.  [J.  Sitzlcrj.  Ce  livre  adapte  à  l'Anabase 
on  est  à  sa  ?>'  éd.  %  E.  Baghof,  Griech.  ElemenUirbuch  [Id.].  Recommandé. 
^f*E.  ALBRECHT,  Ziir  Vereinfachung  der  griech.  Schulgram.  fid.]  Contribution 
de  valeur.  ^1^  26  déc.  IJislor.  Unlersuchungen  {  ].  Résumé  des  essais  contenus 
d.  ce  vol.  dédié  à  E.  Fôrstemann  par  la  Soc.  hisl.  de  Dresde.  ^  J.  W.  Ku- 

Sû  uiTSCHEK  u.  S.  Frankfurter,  Eiihrer  durch  Camunlum  fP.  W.].  Vivement 
i-ecommandé.  If  J.  Delamarre,  Une  dédicace  à  Ncmésis  [  ].  Résumé.  ^  P. 
Caukr,  llomers  Odyssée  1  jSittl].  Seconde  éd.  améliorée.  \  E.  Koch,  Grtech. 
Elevicnlarbuch.   A.  Kaeiii,  Griech   Ubgsb.   [.T.   Sitzler],  Qqs  réserves  pour  le 


ZKlTSCIIinFT    FUI!    DAS    GYMNASIALWFSKN.  117 

premier;  éloges  du  second,  t  F.  Ulrich,  Carmina  Academka  [F.  Ilorder]. 
Recommandé.  YH  Cette  revue  contient  en  outre  le  compte  rendu  des  séances 
de  l'Acad.  d.  inscr.  et  b.  lettres,  de  la  Prcnss.  Akad.  d.  Wissenschaften,  de 
TArch.  Gescllsch.  zu  Berlin,  du  Kais.  arch.  Institut?,  du  Congrès  d'arch. 
chrét.  à  Spalati-Salonis,  de  celui  des  historiens  allemands  à  Leipsic,  des  5 
philologues  à  Vienne  ;  les  sujets  des  Programmes  de  1893  et  O'i  ;  les  sujets 
proposés  par  l'Institut  de  France  :  dos  articles  nécrologiques  ;  des  réponses 
ou  reclilicationsàdes  articles  parus  et  enfin  le  résumé  des  articles  de  toutes 
les  revues  critiques  de  philologie  ancienne  de  l'Europe.  A.  K. 

Zeitschrift  fur  das  Gyinnasial\vesen.  l8'Ji.  Janv.  II.  Sghreyer,  Das  *0 
Fnrileben  homcrischer  Geslallen  in  Goethes  Dichlung.  S.  continue  ses  rappro- 
chements entre  Goethe  et  Homère,  études  qu'il  a  déjà  commencées  avec 
son  programme  de  Pforta  (IBS'i)  [T.  BcckerJ.  ^f  C.  IIenning,  Lateinisches 
t'inneninrluch,  fur  Qtiarta,  t;»  éd.,  revue  par  B.  GuossK.  Adapté  aux  nouveaux 
programmes  prussiens;  va  trop  loin  dans  les  études  de  stylistique,  devrait  16 
se  borner  aux  formes  [P.  Doetsch].  %  Grosse,  Latcinische  Formenlehre  fui'  dcn 
Aiifangsunln-richl.  Critiques  [R.  Schenk].  ^  E.  Zimmermann,  Ulnmgsbuch  im 
Anschluss  an  Cicero,  Sallust,  Livhis,  II.  Rendra  des  services  incontestables 
[F.    Thiimen].  ^  Xenophons   Anabasis  fiir  den   Scladgebrauch  hevausgeben  von 

E.  Bachof,  2»  éd.  Des  améliorations;  édition  utile  pour  les  classes.  [W.  Ge-  20 
moll].  ^^  Févr.-Mars.  K.  Brugmann,  Grwidriss  der  verglcichcnden  Grammatik 
der  indogermanisc/ien  Sprachen,  Indices.  Table  des   matières  très  soignée  de 
cet  immense  ouvrage  [II.  Ziemer].  ^  Rothfuchs.  Deitràge  zw  Mclhodik  des 
nllspracliHchen  Untcrrichls  insbcsondere  des  laleinischen,  3'^  éd.  I^ésumé  :  livre 
utile  pour  les  maîtres  [C.  MulT].  1[  M.  Engelhardt,  Die  Stammz-eiten  der  latein.  25 
Konjngalion.   Beaucoup    de    bon.  f  G.  Biedermann,  Lateinisches    Ubungsbuch 
fiir  die  zvjeite  Klassc  des  Gymnasiums,  ^t"  éû.  Ouvrage  bien  fait  et  bien  im- 
lirimé.  ^  M.  IIkynaCHKR,  Bcilrage  zur  zeilgetnnsscn  Behandlungen  der  laleinis- 
chen Grammaiilc  auf  slalislischer  Grimdlage.  Sera  d'un  secours  précieux  pour 
les   maîtres   [F.   Fiigner].  ^  F.  Friedersdorff,  Laleinischc  Schidgrammalik.  30 
Pour  la  forme,  ce  livre  est  au  rang  des  meilleurs  ouvrages  allemands  du 
môme  genre;  mais  pour  le  contenu,  elle  passe  après  ceux  de  llarre,  Land- 
graf,  Schmalz-Wagener  et  Ellendt-SeyfTert.  "  [G.  von  KobilinskiJ.  ^  Des  Cor- 
nélius Nepos  Lebensbeschreibungen  in  Ausivahl  bearbeitet  und  vcrmehrt  durch  einc 
Vita  Alcxandri  Magni  von  F.  FÛGNER.  Commence  une  nouvelle  collection  35 
Tcubner,  qui  promet  de  réaliser  tous  les  souhaits  [J.  Weisweiler].  ^  Samm- 
lung   lateinischer    H7id  griechischer  Schulausgaben ,  von  H.  J.  MiJLLER  und  0. 
Jager.  Cornélius  Nepos,  Auswahl  ans  den  Lebensbeschreibungen,  bearbeitet  von 

P.  DOETSGH.  Éloge  complet  [E.  Ileuer].  ^  F.  Aly,  Uoraii,  sein Lebenund seine 
Werke.  Un  peu  restreint.  ^  G.  Schneider,  Ucllenische  Weli-  Und  Lebensans-  "40 
chauungen  in  ihrer  Bedcutung  fiir  dcn  gymnasialen  Unterrichl.  Met  le  grec  à  la 
première  place;  c'est  seulement  dans  la  classe  de  première  que  le  cœur  et 
l'esprit  se  forment.  Discutable.  \  E.  Lange,  Thukydides  und  sein  Geschichts- 
iverk.  Analyse,  très  favorable  [T.  Becker].  ^  II.  Uhle,  Griechische  Schulgram- 
matik,  \»  éd.  Beaucoup  de  changements  heureux.  Le  rp  les  énumère  [P.  45 
W^eisseufels].  ^  R.  KOhner,  Ausfuhrlichc  Grammalik  der  griechischen  Sprachi 
(revue  par  F.  Blass),  tome  IL  C'est  un  parfait  compendiuin  de  la  langue 
grecque.^  W.  Kopp,  Griechische  SUtatsallerlûmer,'!'  éd.  due  aux  soins  de 
V.  THUMSERi  du  môme,  Geschichtc  der  griechischen  Lilteralnr,  Ij»  éd.  revue  par 

F.  G.  Hubert  et  G.  II.  Muller.  Quelques  lacunes,  et  aussi  des  longueurs;  50 
mais  ces  deux  livres  seront  pleins  d'intérêt  pour  les  élèves  [0.  Weissen- 
fuls].  ^  Xenophons  Anabasis  und  llcllenica  in   Auswahl,  Text  und  Kommenlar, 
herausgegeben  vou  F.  G.  Sorof,  I.  Soigné;  critiques  de  détail.  Pourquoi 


H8  1894.    —   ALLEMAGNE. 

mettre  aux  mains  des  élèves  une  Chrestomathie  de  Xénophon?  [W.  Ge- 
moU].  il^  Latinogermanismes  [O.  Storch].  Liste  d'expressions  allemandes  de 
forme  voisine  du  latin;  Fauteur  de  l'article  met  en  parallèle  les  expressions 
latines  usuelles,  p.  ex.   Advokat  et  patronus,  Klasse  'et   ordo  ou  yenus, 
5   Prinzip  et  ratio  ou  inslitulum,  etc.  ^^  Avril.  II.  Muzik,  Sloff  und  Miitel  des 
UiUcrrichls   in   dcn   kinssischen   Sprachen.    Traite    seulement    des    écrivains 
latins,  en  dépit  du  titre.  Beaucoup  à  critiquer  [G.  Muff].  ^  O.  KOblek,  La- 
teinisches  Pensum  fur  die  unterste  GymnnsiaUdasse  (sczla),  2»  éd.  Très  bon  [R. 
Blittner].  t  M.  Wktzel,  GriechischcH  Lesebuch,  fiir  Unter-und  Obertertia,  3' éd. 
10  Très  utile,  comme  le  prouve  la  rapidité  avec  laquelle  se  succèdent  les  édi- 
tions [P.  Weissensfels].  ^  J.  TÉLFy,  Chronologie  und  Topographie  der  grie- 
chischen  Aussprache.  Le  livre  ne  répond  pas  à  ce  que  le  titre  faisait  espérer. 
[H.  RÔhl].  Il  G.  Schneider,  Hellenixche  Welt-  und  Lebensanschauungen  inihrer 
Bedeutung  fur  den    gymnasialen  Unlerricht.  Se    lit   avec   plaisir    et  profit  [C. 
16  MulTJ.  t  BoiSSlER,  Ciccron  dans  la  vie  publique  et  privée  (édition  adaptée  à 
l'usage  des  écoles).  Excellent  [F.  AlyJ.  ff  Mai.  B.  Delbrûck,   Verglcichcnde 
Syntax  der  indogermanischen  Sprachen,  I.  Le  rp  regrette  que  cette  syntaxe  du 
Grundriss  ne  soit  pas  de  Brugmann  ;  elle  est  d'ailleurs  excellente.  ^  A.  Fick, 
Vergleichendes    Wôrterbuch   der  indogermanischen  Sprachen,  4«  éd.,  2"  partie, 
20  Wortschatz  der  Kellischen  Spi'acheinheit  von  Whitley  Stokes,  iibersetzt  von 
A.  Berzenberger.  Bon,  malgré  de  légères  omissions  [II.  Ziemer].  ^  Ovids 
Metamorphosen,  von  F.  IIarder.  Excellent  à  tous  les  points  de  vue  pour  les 
classes  [M.  KochJ.  %  F.  IIoltzweissiG,  Griechische  Schulgrammalik.  Analyse 
élogieuse  [P.  Weissenfels].  fl[  Juin.  F.  Fassbaender,  klcine  lateinische  Spra- 
26  chlehre    fur    Bealgxjmnasien,  Progymnasien,    Realprogymnasien,    und  àhnliche 
Ansialten.  Encore  loin  de  la  perfection  [R.   Schenk].  A.  Rieder,  Vorlagm 
sur  laleinifchen  Betrovcrlierùbungen.  Il   est   à   souhaiter  que   les   gymnases 
adoptent  ce  volume  [E.  Krah].  ^  M.   Tullii  Ciceronis  Episiulae  selcciae,  von 
P.  Dettweiler.  Éloge  [H.  Schiller].  ^  E.  Zimmermann,   Ûbimgsbuch  im  Ans- 
30  chluss  an  Ciccro,  Sallust,  Livius,  III.  Assez  bon;  poiirfait  être  plus  complet 
[F.  Thiimen].  ^^  Juill.-Août.  E.  Schulze,  Das  rômische  Forum  als  Mittelpunkt 
des  offentlichen  Lebens.  Bon  en  général;  critiques  de  détail,  notamment  au 
sujet  des  plans  [F.  FriedersdorffJ.  If  H.  Ziemer,  I.aleinische  Schulgrammalik. 
Très  bien  faite   et  utile;  devra  être   bien  accueillie  [M.   Engelhardl].  t 
36  J.  Lattmann,  liber  den  griechischen  Unlerricht  nach  den  melhodischen  Grund- 
sàlzen    der    Lehrplam.e    von     1S92;    J.     Lattmann     und     II.      D.     MÛLLER, 
grammatisches  llulfs-und  Ubungsbuch  fiir  den  gricchisclien  Unleri-icht  in  Unler- 
sekunda.    Résumé.    [P.    Weissenfels],   ^    Xenophons  Anabasis,   Auswahl,   von 
H.  WiNDEL.  Éloges  :  cette  édition  pourra  servir  aux  élèves  |W.  Geraoll].  ^ 
40  IL  SCHMIDT   und  W.  WenSCH,  EIcmcnlarbuch  der  griechischen  Sprache,  10® 
éd.  par  Gûntiier.  Bon;  mais  pas  assez  pratique  [G.  Sachse].  ^  G.  Weldig, 
griechisches  Lesebuch  fur  Tertio.  Peut  s'employer  avec  l'une  des  grammaires 
grecques  scolaires  déjà  connues,  surtout  celle  de  Franke-von  Bamberg. 
[E.  BachofJ.  ^\  Sept.  T.  Birt,  Fine  romischc  Lilteraturgeschichlc  gesprochen  in 
45  fiinf  Stunden.  Bon  point  de  vue,  travail  utile;  quelques  détails  à  reprendre 
|0.  Weissenfels].  t  E.  Wolff,  Wellers   laleinisches  Lesebuch.  aus  Herodot,  18» 
éd.;  Ubungsbuch  zum  Ûberselzcn  aus  dem  Deutschen  ins  Laleinische.  Au  nombre 
des  meilleurs  livres  de  classe;  mais  utilisables  pendant  trop  peu  de  temps 
(le  dernier  livre  à  peine  pendant  les  derniers  mois  de  la  Quarta).  [L.  Spreer]. 
60  t  F.  HOLZWEISSIG,  Ubungsbuch  fiir  den  Unlerricht  im  lateinischen,  Kursus  der 
Obertertia.  Servira  aux  élèves.  [O.  Josupeit].  ^  V.  Mûlleu,  Laleinisches  Lese- 
und  Ubungsbuch  fiir  Quarta;  —  Alphabetisch  geordnctes    Worterverzeichnis  :-u 
dem  lateinischen  Lese-und  Ûbmgsbuchç  fiir  Quarta.  Analyse;  critiques  légères 


ZEITSCHIUFT   FUR   MATHEMATIK  UND   PHYSIK.  119 

l'H.  Grossmaun].  t  J.  Lattmann  und  II.  D.  Mûller,  griechische  Grammalik 
fiir  Gymnasien,  I,  5«  édition.  Abrégé  soigné,  mais  qui  n'échappera  pas 
à  qiieliiues  critiques,  que  le  rp.  signale  en  analysant  pas  à  pas  l'ouvrage 
[P.  Weissenfcls].  ^  O.  Kohl,  Griechisches  Lese-und  Ûbungsbuck  vor  und  veben 
Xenniihovs  Anabasis,  I,  2»  éd.  Le  rp  espère  que  ce  livre  sera  employé  dans  5 
beaucoup  de  gymnases  [G.  Sachse].  11[  Oct.  Bucliners  Sammlung  lateini- 
sclier  Ubungsbiïcher,  I,  von  S.  IIerzog  und  W.  Fick;  II,  von  S.  IIkrzog 
und  G.  ScHWEizER.  Destiné  aux  gymnases  et  Lycées  du  Wiirtemberg. 
Analyse.  \  E.  Elsner  und  A.  Pfeiffer,  Ûbungsbuck  fiir  das  zweile  Jahr  des 
L'i/eùiimtoTJo/jis.Soigné;  certains  détails  pourraient  être  supprimés  [ILGross-  to 
mann].  ^  A.  Kaegi,  Griechisches  Ûbungsbuck,  I.  2»  éd.  Pas  assez  de  chan- 
geuienls  depuis  la  précédente  éd.  f  A.  Mûller,  Griechische  Schulgrammatik ; 
—  Griechisches  Lese-und  Ûbungsbuck  fiir  Unlcrlerlia.  Quelques  légères 
faiblesses,  mais  qui  n'enlèvent  pas  leur  valeur  à  ces  deux  ouvrages.  [P.  Weis- 
senlels].  \  II.  Riggauer,  und  O.  Hey,  Eine  Sammlung  antiker  Mûnzen  und  i5 
McdniUen  in  Copien  aus  unedlem  Metall  zum  Sckulgebrauch  und  fiir  Sammler. 
Excellente  idée,  qui  devra  être  mise  en  pratique  dans  nombre  de  gymnases; 
la  collection  est  considérable.  [O.  Kohl].^!^  Nov.  Der  Apostel  Paulus  in  seinem 
Gegensalze  zn  griechischer  Sitllichkeil  und  Weisheit  [P.  Salkonoski].  Étude 
destinée  à  la  classe  de  "  Prima  "  des  gymnases,  pour  la  comparaison  20 
générale  de  l'antiquité  païenne  et  du  christianisme,  tt  F.  Sghultz,  kleine 
laieiniscke  Spracklehre,  22'  éd.  Changements  excellents  [II.  Grossmann].  ^ 
II.  J.  MiJLLER  und  O.  Jager,  Lateiniscke  und  griechische  Schulausgaben  :  Thu- 
kijdides,  die  Geschichle  des  Peloponnesischen  Krieges,  von  F.  MûLLER,  IL 
Remarquable  moyen  de  travail  à  mettre  aux  mains  des  élèves  [H.  liuben-  25 
dey].  If  K.  Fecht,  Griechisches  Ûbungsbuck  fiir  Unterterlia,3^  éd.  Pa-S  toujours 
impeccable  [P.  Weissenfels].  f  G.  A.  KrûGER,  Gesckichte  der  Griecken  und 
Borner  mit  Beriicksichtigung  der  morgenlàndischen  Volker,  Analyse;  K.  s'est 
'Surtout  conformé  aux  nouveaux  programmes,  f^  Zu  Càsars  Dellum  civile 
[IL  J.  Millier].  Notes  critiques  et  explicatives  sur  42  passages  de  cet  30 
ouvrage,  ft  Dec.  IL  Meusel,  Lexicon  Caesarianum  ;  —  conjecturae  Caesaria- 
nae;  —  C.  Julii  Caesaris  belli  gallici  libri  VII ,  A.  Ilirlii  lib.  VIII  ;  —  C.  Julii 
Caesaris  belli  gallici  libri  Vil,  A.  Hirlii  lib.  VIII,  mit  einem  Anhang  :  das 
rômische  Kriegswesen  zu  CdsarsZeitvonR.  SCHNEIDER.  Long  article,  favorable; 
quelques  discussions  critiques  [W.  Nitsche].  ^  Homers  Odyssée  von  E.  Nau-  35 
MANN,  I.  (Collection  gréco-latine  de  IL  J.  Millier  et  O.  JSger).  Le  rp.  fait 
tous  ses  vœux  pour  que  cette  édition  soit  bien  accueillie.  [A.  Schimberg]. 
^^  Klassisches  Latein  [A.  Ruppersbergl.  Complète  l'étude  de  0.  Storch, 
signalée  plus  haut,  sur  les  Latinogermanismes  (v.  février-mars). 

Pascal  MONET.  40 

Zeitschrift  fur  Mathematik  und  Physik,  189.3,  t.  38,  historich-litte- 
rarische  Ablheilung.  1»  livr.  Le  5*  volume  du  catalogue  des  livres  arabes 
de  la  bibliothèque  vice-royale  au  Caire  [Suter].  Traduction  du  catalogue  des 
livres  mathématiques  avec  notices  littéraires.  ^^  2°  livr.  Suite  du  même 
article.  ^  Gerland,  Gesckichte  der  Physik  [Gantor].  Œuvre  de  vulgarisation.  45 
f  F.  MUELLER,  Zeitlafeln  zur  Geschickle  der  Mathematik,  Physik  und  Astronomie 
[Gantor].  En  somme,  mérite  confiance,  malgré  quelques  erreurs,  f  Rudio, 
Arckimedes,  Huygens,  Lambert,  Legendre,  vier  Abhandlungen  ueber  die  Kreis- 
messung  [Canlor].  Bonne  traduction,  f^  3»  livr.  Un  papyrus  mathématique 
en  grec  [Gantor].  Passe  en  revue  le  contenu  mathématique  du  papyrus  50 
d'Akhraim.  f  MichalitSCHKE,  Die  archimedische,  die  kyperbolische  und  die 
logorithmische  Spirale  [F.  Schueite].  S'occupe  aussi  de  l'histoire  des  spirales. 
^f  4»  livr.  Supplément  à  la  traduction  de  la  liste  des  mathématiciens  dans 


120  189-^.    —    ALLEMAGNE. 

Fihrist  [SuterJ.  Sur  la  clepsydre  allribiiée  à  Archimède  dans  les  sources 
arabes.  ^^  5'  livr.  Le  5»  volume  du  catalogue  des  livres  arabes  de  la  Biblio- 
thèque vice-royale  au  Caire  |Suler].  Suite.  ^  Codex  Lrïdfnsi.<  399.  i  ed<l.  Bes- 
THOUN  et  IIiuBERG  [Sulcr].  Utile,  texte  et  traduction  corrects.  W  G'  livr. 
5  HuLTSCH,  Die  N acilcrung&werthe  irvdtionaler  Quadralivurz-eln  bei  Archimedcs 
[Gantor].  L'auteur  peut  dire  avec  Archimède  :  Eupr,y.a.  \  Apollonius  éd. 
IIeiberg  [Gantor].  Bemplace  Ilalley  pour  les  livres  l-IV. 

1I1I  1894,  t.  30,  historisch-litterarische  Abtheilun<?.  1«  livr.  Un  fragment 
des  métriques  de  Héron  [P.  Tannery].  Publication  après  le  ms.  Paris,  gr. 
10  2390  d'un  fragment  de  Héron  jusqu'ici  inconnu,  avec  commentaire.  If  KuuM- 
BACHER,    Wohc7'  slamml  dus    Wovt  Ziffer?  et  Noch   einmal  das   Worl   Zi/fer 
[Gantor].  Compte  rendu,  flf  2«  livr.  Sur  la  clepsydre  et  l'astrolabe  de  Arza- 
chel  [Wittstein].  Publication,  avec  traduction  et  commentaire,  d'un  texte 
arabe  concernant  les  instruments  de  ce  savant  du  xr  siècle  à  Tolède.  ^11 
15  3<=  livr.  Suite  de  l'article  précédent.  fl[  /i«  livr.  Sur  la  mesure  du  cercle 
d'Archimède  [Hultsch].   S'occupe  des  racines  carrées  irrationnelles  chez 
Archimède.   ^   Kloock,    Krilische    Gvundlegung   der   Arilhmetik   [M.   Meycr]. 
Contient  aussi  un  chapitre  sur  les  livres  arithmétiques  des  éléments  d'Eu- 
clide;  l'auteur  critique  l'ordre  des  théorèmes,  tif  5«  livr.  Sur  la  mesure  du 
20  cercle  d'Archimède  [Hultsch].  Suite.  Sur  la  méthode  d'Apollonius  et  d'autres 
approximations.  T[  Tannery,  Recherches  sur  l'histoire  de  Vaslronomie  ancienne 
[Gantor].  Instructif;  quelquefois  l'auteur  pousse  trop  loin  ses  hypothèses, 
comme  en  attribuant  à  Apollonius  l'approximation  7r  =  3,  1416.  f  Loria, 
Le  scienze  esalte  nell'  anlica  Grecia   [Gantor].   Beaucoup   de  .soin.  ^   Loria, 
26  Dclla  varia  foriuna  di  Euclide  [Cantor].  L'auteur  soutient  avec  raison  que 
les  éléments  d'Euclide  malgré  leurs  qualités  excellentes  doivent  être  rem- 
placés comme  livre  des  classes.  \  Weissenborn,  Die  Bercchnung  des  Krci- 
sumfanges   bei  Archimcdes  und  Leonardo  l'isano   [Gantor].    Assertions   sans 
preuves.  ^^  6'  livr.  Le  prince  Baldassare  Boncompagni  Ludovisi  [Cantorj.^ 
30  Nécrologe,  qui  relève  les  mérites  du  défunt  de  l'histoire  des  mathématiques. 

J.-L.  Heiberg. 
Zeitschriit  fur  Numismatik,  t.  XIX,  livr.  4.  Contribution  à  l'histoire 
de  l'étude  de  la  numismatique,  à  l'occassion  du  50»  anniversaire  de   la 
fondation  de  la  Société  de  numismatique  de  Berlin  (lig.)  [Rudolf  Weil].  On 
35  rencontre  parmi  les  monnaies  du  Moyen-û.ge,  de  nombreuses  imitations 
des  types  antiques  :  monnaies  de  Justin  II,  Justinien  et  Anasthase,  repro- 
duites par  les  Visigoths,  les  Ostrogoths,  les  Vandales  et  les  Burgondes; 
premières    monnaies    anglo-saxonnes    empruntant    à   une    monnaie   de 
Carausius  la  louve  et  les  jumeaux;  nombreuses  imitations  de  monnaies 
40  romaines  de  basse  époque  sous  l'empereur  Henri  H  (1002-1024);  denier  de 
Worms,  au  temps  de  Henri  III  ou  Henri  IV  avec  le  buste  de  l'impératrice 
Hélène  et  la  légende  en  partie  illisible  FL.  IVL.  IIELENA  AVG  ;  denier 
autrichien  du  xn«  siècle  avec  les  deux  caplils  au  pied  d'un  trophée,  em- 
pruntés à  la  monnaie  constanlinicnne  à  la  légende  VIRTVS  EXEHCIT. 
45  Ces  émissions  avaient  lieu  près  des  anciennes  villes  romaines,  là  ou  les 
trouvailles  de  monnaies  impériales  romaines  sont  fréquentes.  Un  siècle 
plus  tard,  monnaie  de  Frédéric  H,  avec  buste  lauré  et  aigle  au  revers, 
contemporaine  de  Nicolas  Pisano,  un  des  précurseurs  de  la  Renaissance 
dans  le  Nord   de   l'Italie.   Vers  la  môme   époque,   comme  le  prouve  un 
50  document   de  1333,  commencent   les   premiei's  essais    de  collections  de 
monnaies.  Au  xv«  siècle,  d'abord  en  Italie  rclleurit,  avec  la  Renaissance, 
le  goût  pour  les  œuvres  d'art  de  ranliquité  classique  et  aussi  pour  les 
monnaies  antiques,  les  romaines  surtout,  spécialement  au  point  de  vue  des 


ZElTSCHlilFT    FUH    MUMISMATIK.  121 

portraits  qu'elles  fournissaient  ;  on  y  cherchait  le  moyen  d'identifier  les  bustes, 
statues  ou  reliefs  en  marbre,  bronzes,  pierres  gravées;  leurs  types  fournis- 
saient aussi  des  renseignements  sur  la  mythologie.  Les  premiers  travaux  de 
numismatique  furent  des  études  de  portraits,  et,  en  1517,  Andréas  Fulviiis 
publia  ses  «  lllustrium  imagines.  »  En  même  temps  on  réunissait  des  s 
collections;  l'inventaire  de  la  collection  d'Esté  (KiO^)  donne /i37  monnaies 
d'or  et  3  385  monnaies  d'argent.  L'exemple  donné  par  l'Italie  fut  suivi  au 
Nord;  dans  son  récit  de  voyage,  Hubert  Goltz  compte,  au  milieu  du 
xvi«  siècle,  plus  de  380  collections  en  Italie,  200  environ  en  France,  autant 
dans  les  Pays-Bas,  175  dans  les  conirées  rhénanes  et  le  sud  de  l'Allemagne.  io 
A  dater  du  xvi'  siècle,  l'étude  de  la  numismatique  se  développe  progressi- 
vement avec  Budacus(sous  Louis  XII),  Slrada,  Hubert  Goltz,  Cuil.  de  Choiil. 
Ezéchiel  Spanheim  (1029-1710)  ouvre  des  voies  nouvelles  à.  cette  science 
qui,  sous  son  influence,  fait  des  progrès  en  France  par  les  savants  et  les 
coU.-clionneurs  :  !>atin  (1633-1693),  Vaillant  (1032-1706),  Morel,  Barthélémy,  15 
Mionnet  (-î- I8'i2),  Lenormant  (f  1883);  en  Allemagne  :  Laurent  Beger,  en 
même  temps,  à  Vienne,  Frûlich  (1700-1733),  Khell  (I71/i-l772),  Neuman 
(174/1-1816)  et,  par  dessus  tous,  Eckel  (1737-1798);  en  Italie,  Torremuzza, 
Seslim,  Garelli,  Gavedoni,  Borghesi  ;  en  Angleterre,  Charles  Combe,  Leaké, 
AcUerraan,  William  Borrell.  Aujourd'hui  les  trois  grandes  collections  20 
publiques  sont  les  cabinets  de  Paris,  de  Londres  et  de  Berlin  ;  celui  de 
Paris,  de  beaucoup  le  plus  ancien,  l'emporte  sur  les  deux  autres.  A  mesure 
que  les  relations  avec  l'Orient  deviennent  plus  faciles  et  plus  fréquentes, 
et  que  les  expéditions  scientifiques  ou  militaires  .s'y  multiplient,  il  se  crée 
de  nouvelles  séries  et  les  anciennes  s'enricliissent  de  jour  en  jour.  25 
^  Intéressant  accessoire  sur  une  monnaie  de  Tarente  et  d'Aenus  (flg.) 
[E.  J.  Seltmann].  Dr.  Jeune  cavalier  nu,  couronnant  son  cheval;  le  cheval 
marche  au  pas,  à  gauche,  et  sa  lète  porte  un  ornement  frontal  en  forme 
de  corne.  Sous  le  cheval  un  serpent  barbu,  cornu,  qui,  s'appuyimt 
sur  le  sol  avec  l'extrémité  de  sa  queue,  décoche  un  trait,  s'enroule  deux  3) 
fois  autour  de  l'arc  et  se  tient  dans  une  situation  verticale;  tout  auprès  A. 
Derrière  le  cavalier  APISTOS.  R,  Taras  sur  le  dauphin,  à  g.,  avec  le 
trident  dans  la  main  gauche  et  la  corne  d'abondance  dans  la  droite. 
Devant  lui  <I».  A  droite,  sur  le  bord  TAPAS.  Poids,  gr.  6,V2.  —  L'intérêt  de 
ce  didrachme  de  Tarente,  non  encore  décrit,  consiste  dans  l'accessoire  :t.*> 
du  serpent.  Pour  l'expliquer  S.  propose  de  compléter  ainsi  la  légende  : 
aptirov  Tô;ov  ;  il  y  aurait  rapport  entre  la  légende  et  l'accessoire  qui  serait 
l'arc  de  Python  tueur.  On  pourrait  aussi  voir  simplement  dans  le  serpent 
le  symbole  de  la  rapidité  et  du  but  toujours  atteint.  Le  serpent,  en  tout 
cas,  n'est  pas  un  simple  serpent,  mais  le  redoutable  Python.  Quelque  forcée  40 
et  sujette  à  révision  que  cette  explication  puisse  paraître,  S.  la  préfère  à 
celle  qui  verrait  dans  cet  accessoire  la  signature  d'un  monnayer.  A  cette 
occasion  S.  s'occupe  d'autres  monnaies  de  Tarente  avec  des  accessoires 
divers  :  casque,  abeille  et  silène.  *i  Nécrologie  [IL  D.  et  B.  Pick],  J.  Dirks, 
J.  lIoITmeister,  Théodore  Stenzel,  Adolphe  Meyer,  W.  II.  Waddinglon.  .îi 
If  Compte  rendu  des  séances  de  la  Société  de  numismatique 
de  Berlin,  189'i.  Le  4  décembre  1893,  la  Société  a  célébré  le  50»  anniversaire 
de  sa  fondation  ;  cnumération  des  travaux  publiés  à  cette  occasion.  %  [WeilJ 
étudie  la  fabrication,  dans  l'antiquité,  de  fausses  monnaies  ayant  une 
âme  de  bronze  ou  do  fer.  La  peine  de  mort  était  le  châtiment  des  faussaires  so 
privés  ;  niais,  dans  des  moments  de  crise  financière,  les  états  ne  craignirent 
pas  d'avoir  recours  à  cette  fabrication  de  fausses  monnaies;  exemples: 
monnaies  d'argent  du   roi  Pausanias  (391-90  av.  J.-G.);  statères  frappés 


122  1894.    —   ALLEMAGNE. 

par  Théniistocle  comme  souverain  de  Magnésie  du  Méandre.  L'empire 
romain  étendit  son  régime  monétaire  sur  toutes  ses  possessions,  pendant 
trois  siècles,  et,  à  la  lin,  au  lieu  d'argent,  donna  du  cuivre  saucé,  f  [Weil 
et  Diinneiiberg)  présentent,  en  en  donnant  une  analyse,  les  trois  volume.s 

5   de  la  description  des  médailles  i\u  cabinet  royal.       Henry  Théuenat. 

Zeitschrift  lûr  vergleichende  Sprachforschung.  Bd.  33.  Ileft  1.  Mé- 
langes de  grammaire  grecque  [Jakob  Wnckernagel].  22.  Le  second  terme  de 
v£ox[i.oç  est  apparenté  à  x'^'t'-*';  ^c  ^^^'^  étymologique  est  "  in  ea  terra 
nouus".  —23.  W.  revient  sur  Ja  question  du  rélléchi   tniitée  par  DyroIT, 

10  même  revue,  Bd.  32.  L'w  de  l'ionitn  éwuToù  a  pris  naissance  ;m  datif:  ioX 
aùxo).  11  est  phonétiquement  irrégulier  aux  autres  cas.  Pour  la  forme  altique 
du  pronom  on  peut  se  demander  s'il  ne  s'est  pas  produit  quelque  analogie 
semblable,  ou  si,  au  contraire,  toutes  les  formes  sont  phonétiquement 
régulières,  éautoO  venant  de  'éFo-j  ajToù,  éauTÔv  de  âFà  aùiov.  Du  fait  que  la 

15  graphie  àx-lax- ponr  eaux- est  assez  fréquente  tandis  qu'on  ne  trouve  pas  àx- 
pour  aux-,  "Wackernagel  conclue  que  la  diphtongue  ad-  était  primitivement 
diirérenle,  dans  la  prononciation,  de  la  diphtongue  aj-,  l'a  étant  long  dans 
le  premier  cas,  bref  dans  le  second.  Donc  l'a  des  formes  du  pronom  réfléchi 
était  le  produit  d'une  crase  avec  la  voyelle  précédente;  il  .^emble  donc  que 

20  les  formes  attiqiies  aient  leur  point  de  départ  dans  le  génitif  et  le  datif.  Le 
thème  réfléchi  aùxaux-  du  doricn  est  proprement  un  féminin.—  Remarques 
sur  le  deiph.  ayatuxeiv.  —  Sur  l'origine  du  simple  aùxôç.  L'élément  a.-l-  n"a 
rien  à  voir  avec  la  particule  au.  On  le  retrouve  dans  aùxoxaatyvr.xdç  qui 
indique  la  parenté  maternelle  et  qu'il  faut  décomposer  en  a-j-xoxaai-Yv/ixdî 

26  (xoxaai  =  xéxouaa);  aussi  dans  aùç  (Ile.-ychius)  =  sauscr.  asu-«  vie,  souffle  ». 
—  Excursus  sur  les  diphtongues  homériques  provenant  de  voyelles  antérieu- 
rement séparées  |»ar  un  d.  —  24.  Ilot  (Pind.  Olymp.  3,  4;  Pyth.  5,  101  [95])  ne 
doit  pas  être  corrigé  en  toi  ou  eu  Ttou  (Boeckh,  Ileyne,  G.  Ilermann,  etc.); 
son  emi)loi  est  comparable  à  celui  de  tcou  et  de  itoOt  dans  Homère.  —  2o.  Le 

30  2*  sing.  impératif  du  verbe  Stôdvai  est  4  fois  SîSot  chez  Pindare.  Exemples 
montrant  que  l'optatif  est  employé  fréquemment  à  la  2»  personne  dans  un 
sens  analogue  à  celui  de  l'impératif.  —  26.  Aoristes  irréguliers  en  -ecra  : 
recherche  des  actions  analogiques  qui  ont  amené  e  au  lieu  de  r,  dans  un 
certain  nombre  de  verbes  dénoniinatifs  en  -Im.  —27.  Le  groupe  sk  devenait 

35  zf/h  à  l'époque  indo-européenne  après  aspirée  sonore.  D'autre  part,  en  grec, 
un  groupe  formé  de  o-  enlre  deux  gutturales  aboutit  à  a+  gutturale.  "Eaxa- 
xo;  est  dérivé  de  la  préposition  â|  pour  *eghz  (cf.  locrien  £-/Oôç).  B),aG-?r)|x£'iv 
s'explique  par  un  composé  (ï).a'];  +  ^w^r/,  cf.  Virgile  B.  7,  28  :  ne  uati  noceat 
mala  lingua  future.  BXa-l/  est  le  thème  faible  de  p).â6oç.  —  28.  Les  composés 

40  en  -aypoî  sont  eu  général  des  déformations  d'une  ancienne  juxtaposition 
d'un  substantif  et  de  l'adjectif  aypioç,  comme  c'est  le  cas  pour  la  plupait 
des  composés  inverses  (i7t7io7i&xa[j.oçde  mno;  Ttoxâixtoç,  etc.).  Mais  il  peut  se  pré- 
senter certains  cas  particuliers  :  ainsi  (rûaypo;  n'est  devenu  synonyme  de 
<TÙi:  «Ypioi;  que  par  suite  d'une  fausse  interprétation  des  érudits  et  des  let- 

46  très.  Nombreux  exemples  d'erreurs  de  ce  genre  dans  les  archaï.smes 
employés  par  les  Grecs  et  les  Latins  de  l'époque  classique.  —  29.  KpTfiTçyveTtv 
(Hérodote)  a  pour  premier  élément  -/prjo^- (cf.  -/priixT,;).  Le  sens  étymologique 
est  doue  «  lieu  d'asile  pour  les  débiteurs  ».  —  30.  Les  terminaisons  moyen- 
nes en  oO  ont  leur  forme  de  départ  dans  l'influitif  en  o-Qai;  l'impératif  a 

50  servi  de  transition  entre  l'inlluitif  et  la  conjugaison  finie.  ^  Ilibernica 
[Whitlek  Stokes].  Gloses  irlandaises  sur  les  Bucoliques  d'après  deux  mss 
(Paris  et  Florence),  f  Mélange.^  néo-grecs  [G.  N.  Ilaizidakisj.  1.  Étude  sur 
(lifférenles  formations  analogiques  de  la  conjugaison.  Polémique  contre 


ABfI.\NM)LUNGEN    DES    SEMINARES    DEU    UNIVEHSITÀT    WIEN.       123 

Psichari.  —  2.  Dissimilation  en  néo-grec.  ^  Mélanges  [Wilhelm  Schulze]. 

1.  La  glose  d'IIésychius  Topôvo;-  xf^pvoî.  Tapavtïvot,  se  trouve  confirmée  par 
redit  (le  Dioclétien,  texte  de  Geronthrae,  qui  donne  la  forme  TopoveuTf^;.  — 

2.  Formation  des  aoristes  sigmaliques  en  grec  :  à  propos  de  la  querelle 
entre  R.  Meisler  et  O.  Hoffmann.  —  3.  "Euepo;  dans  l'inscription  publiée  par  5 
Salomon  Reinach,  Revue  des  El.  grecq.  /i,  268-275  signifie  «  bête  à  laine  » 
c'est-à-dire,  comme  en  sanscrit  nrabhra,  en  latin  laniger,  «  bélier  ».  —  4. 
L'abrègement  des  diphtongues  et  des  longues  en  hiatus,  dans  Homère,  n'est 
pas  dû  à  l'arbitraire  du  poète,  mais  reproduit  la  prononciation  réelle  :  cela 
se  vérifie  dans  le  texte  de  la  loi  de  Gortyne,  où  l'on  trouve  [x^  écrit  |j,£  seu-  lo 
leraent  devant  voyelle.  —5.  Hercule  vocatif  chez  Perse,  Sat.  2,  12  est  une 
erreur  de  Georges.  —  G.  La  parentéc  de  (leTavâcriTiî  avec  [xerav^aTaixat  avait 
déjà  été  reconnue  par  un  glossateur  antérieur  à  Eustathe.  %  Sur  l'Appendix 
Probi  [Wilhelm  Schulze].  L'argument  tiré  par  Kiibler  de  la  forme  "  mascel" 
en  faveur  de  l'opinion  de  Gaston  P.iris  sur  l'origine  africaine  de  l'Appendix  ts 
Probi  (Archiv.  f.  lat.  Lexik.  7)  n'est  nullt-ment  probante.  H  Étymologies 
[Oskar  Wiedemann].  l.  Sanscrit  caksh,  cL  ilv-iicup.  —  2.  Avec  Wackernagel, 
Wiedemann  croit  que  pacrO.eû;  est  une  déformation  de  *paTtXoç;  le  premier 
élément  *pa<yt;  n'a  aucun  rapport  avec  pâo-ic*  pas  »,  mais  est  l'équivalentdu 
lithuanien  gimtis.  Le  sens  propre  est  «  chef  de  race,  de  famille».  Cf.  l'aile-  ^o 
mand  Kônig(v.  h.  a.  kuning)  de  kunja-  «  race  ».  —  3.  rXwada  peut  veuir  de 
*g'.ôdhia:dans  ce  cas  il  serait  à  rapprocher  du  vieil  irlandais  ad-gladur«  je 
parle  ».  ^  Sur  les  idiomata  nominatiua,  G.  G.  L.  H  537  ss.  [Wilhelm  Schulze]. 
M£<T6[xvr)  et  ix£Td8|xyi  sont  un  seul  et  même  mol;  [leTdixv»)  est  une  forme  vul- 
gaire de  la  langue  postérieure.  ***.        26 


AUTRICHE -HONG  RIE 

30 

Autriche. 
Rédacteur  général  :  Adrien  Krebs. 

Abhandlungen  des  archâologisch-epigraphischen  Seminares  der  35 
Universitât  Wien.  d"-'  livr.  La  liste  des  triomphes  romains  [('•.  Schôn]. 
Dans  cette  dissertation   de  85   p.,   S.  donne  le  texte  des  fastes  triom- 
phaux depuis  Romulus  jusqu'à  l'année  735  U.C.,  tel  qu'il  se  trouve  sur 
les  •i   pilastres  du  mur  sud  de  la  Regia;  il  fait  suivre  chaque  triomphe 
de    tous    les   passages   des    auteurs  latins  et  grecs  qui  l'ont  mentionné  40 
ou  qui  y  font  allusion,  en  en  discutant  soigneusement  Tannée.  Son  étude 
est   suivie  de  photographies  des   listes,   telles  qu'elles  existent  sur  les 
pilastres  et  de   tableaux  indiquant  comment  elles  sont  réparties  entre 
lesdits  pilastres.  ^^  ]0<^  livr.  es    voyages  de  Pausanias  eu  Grèce  [R.  He- 
berdey].   Étude  de    116   p.   qui  se  divise  en    2    parties.  L   Passages    qui  45 
prouvent  que  P.  a  bien  visité  les  pays  dont  il  parle;  témoignages  directs. 
quand  il  dit  expressément  qu'il  a  parcouru  le  pays;  indirects,  quand  on 
peut   le    conclure   de  ce  qu'il  raconte.  Itinéraires   suivis  par  Pausanias. 
A.  Péloponnèse  d'après  les  livr.  2-8;  B.  Grèce  moyenne.  La  conclusion  de 
cette  étude  est  qu'on  distingue  dans  le  Péloponnèse  trois  itinéraires  dont  50 
le  centre  est  Argos;  le  plus  étendu  part  d'Argos  pour  aller  à  Sparte, 
Gythion,  le  long  de  la  péninsule  du  Taygète  jusqu'à  Abia  et  iMessène,  Méga- 
}opulis,  Ueraia,  Olympia,  de  là  en  lî;iide,àDjme  et  le  longdelacôtc  àPatra, 


124  1894.    —    AUTRICriK-IIONGRIR. 

Aigion,  Aigcira  i)Our  Unir  eu  Argolido.  Deux  itinéraires  plus  petits  ont 
pour  objets  TArgolide  et  rArcnciio.  On  distingue  quatre  itinéraires  pareils 
pour  la  Grèce  moyenne,  deux  pour  PAttique  et  la  Héotie  et  deux  pour  la 
Phocide  et  la  Locride.  Deux  caries  sont  jointes  à  cette  étude.  \*i  11"  livr. 

5  Los  armes  homériques  [W.  Reichel].  Ëtude  de  ISO  p.  accompagnée  de 
figures  insérées  dans  le  texte.  1  Boucliers;  2  AT,-ir,ia  et  égides;  3Cnémides; 
A  Cuirasses;  5  Casques;  6  Arcs  et  manière  de  s'en  servir;  Appendice  de 
Benndorf  sur  le  Troiae  lusus  ou  Troiae  decursio,  qui  est  d'origine  italienne 
et  qui  est  une  lutte  de  vitesse  achevai  :  Iroia  ou  truia  dérive  du  vieuxlatin 

10  iruare,  et  par  suite  de  la  ressemblance  des  noms,  il  fut  confondu  plus  tard 
avec  le  nom  de  Troja.  A.  K. 

Numismatische  Zeitschrift,  t.  25,  2*  part.  jujllct-<iécembre  1893.  A  l'occa- 
sion du  jubilé  de  la  vingt-cinquième  année  du  Numismatische  Zeitschrift 
[Le  comité  de  rédaction).  Aperçu  de  ce  que  le  N.  Z.  a  publié  pendant  ses 

15  2o  premières  aimées  sur  les  diverses  branches  de  la  numismatique  :  Pour 
la  numismatique  grecque  :  travaux  de  F.  Imhoof  BUiraer,  J.  Friediander, 

A.  Lévy,   Otto  Blau,   Paul  Beckçr,  Fr.  Kenner,  P.  Cl.   Sibiljan,  v.   Sallet, 

B.  Picl<,  J.  V.  Schlosser,  A.  D.  Mordtmann,  F.  Merzbacher,  Cari  Peez,  P.  von 
Weckbccker,  II.  C.  Beichard,  Ch.  W.  Iluber,  Théodore  Mommsen.  Pour 

■10  l'Fgypte  :  travaux  do  E.  v.  Bergmann,  Ch.  W.  Iluber,  J.  Friediander, 
A.  v.  Sallet,  H.  Brngsch.  Pour  la  République  romaine  :  A.  Kliigmann, 
M.  Bahrfedt,  Dr  Cari  Samwer,  J.  Neudeck.  Pour  la  numismatique  de 
l'Empire  romain  :  Théodore  Mommsen,  Fritz  Pichler,  A.  v.  Sallet,  Eng. 
Schotl,  P.  N.  Dechaut,  Fr.  Kenner,  J.  Friediander,  A.  Tauber,  Alexandre 

-iS  Missong,  Andréas  Markl,  J.  v.  Kolb,  Otto  Voetter,  Th.  Rohde,  Fr.  Kenner, 
J.  Scholz,  Paul  Lambros.  ^  Les  monnaies  romaines  de  l'empereur  Gor- 
dien  III   et  leurs  falsifications  anticiues  (lîg.)  [Otto  Voetter].  Étude  très 

•  détaillée  de  la  chronologie  des  Antoninieiis,  depuis  la  lin  de  Garacalla 
jusqu'à  la   fin   de  Gordien  III.  En  classant   par   séries  les  monnaies  de 

ao  Maxirain  aux  deux  Gordiens,  ou  arrive  à  la  conclusion  qu'il  y  avait  à 
Rome  6  oflicincs,  désignées  d'ailleurs  par  les  chiffres  A— Z  sur  les  mon- 
naies de  Philippe.  Le  monnayage  de  Maximin  commence  au  19  mars  23o  ; 
SCS  émissions  avec  Tribunitia  polestas  II  vont  du  10  décembre  236  jusqu'à 
une  époque  peu  avancée  dans  l'année  237.  Du  27  mai  à  juillet  237,  Rome 

:j5  frappa  monnaie  aux  noms  de  Gordien  I  et  II  et  plus  tard  aux  noms  de 
Balbin  et  Pupien  auxquels  le  peuple  ajouta  Gordien  III  enfant  comme 
César.  Le  monnayage  de  Maximin  cessa  en  237;  trois  mois  après  sa  mori, 
le  1o  juillet  238,  Pupien  et  Balbin  furent  tués,  et  Gordien  III  fut  fait 
Auguste.  On  peut,  en  comparant  entre  elles  les  monnaies  de  Gordien,  h  s 

40  classer  non  seuleujent  par  officines  mais  encore  par  émissions  ;  on  peut 
aussi  distinguer  celles  qui  ne  sont  pas  de  Rome  ainsi  que  celles  qui  sont 
fausses,  et  cela  ?ans  examen  préalable  du  métal.  V.  divise  les  monnaies  de 
Gordien  111  en  sept  classes  :  1")  De  l'avènement,  2'ô  juillet  238  au  9  dé- 
cembre 238  et  trib.  pot.  II  depuis  le  10  décembre  238.  2°)  239,  Irib.  pot.  II 

>'o  3»)  Du  10  décembre  239  au  9  décembre  2'i0,  trib.  pot.  III.  et  du  10  décembio 
2'.0  au  9  décembre  2/il,  trib.  pot.  lill,  cos.  II.  4")  Du  10  déc.  2'il  tr.  pot.  V, 
COS.  II,  et  du  10  déc.  2^«2,  trib.  pot.  VI,  cos.  II.  .')«)  Monnaies  d'Antioche. 
Elles  ont  un  style  spécial  cl  olfrent  cette  particularité  qu'il  n'y  a  pas  de 
rapport  entre  le  type  et  la  légende.  On  n'en  connaît  ni  en  or  ni  en  bronze 

iii  de  cette  catégorie.  V.  donne  la  liste  «le  celles  (pi'il  connaît  ;  quant  aux 
émissions  latines  d'Antioclie  en  cuivre.  Cohen  (2*  éd.)  les  donne  sous  les 
n»'  /(96-o29.  G»)  Anloniniens  avec  busie  à  dr.  et  cuirasse  vue  de  dos;  la  lôte 
est  1res  grosse  et  la  barbe  presepie  toujours  très  distincte.  La  seule  de  ces 


WlKNER   8TUD1EN.  M'.') 

monnaies  datéo  est  de  la  5"  année  de  Gordien  ;  on  n'eu  connaît  ni  en  or  ni 
on  bronze.  Elles  forment  un  groupe  de  monnaies  si  ressemblantes  entre 
elles  cl  si  dilTércntes  des  autres  que  force  est  de  les  attribuer  à  un  autre 
atelier.  V.  pense  (}ue  c'est  Viminacium  ;  preuves  à  l'appui.  7»)  Falsidcations 
anti(iues.  Toutes  les  monnaies  précédentes  sont  légales;  il  ei  existe  un   li 
certain  nombre  qui  sont  d'un  argent  moins  pur  ou  fourrées.  Ces  monnaios 
fausses  se  divisent  en  deux  classes  :  1»  Celles  qui  sont  frappées  à  un  coin 
impérial  régulier  ;  2»  celles  qui  sont  frappées  à  un  coin  irrégulier,  privé  ou 
barbare.  \°   Droit  de  Gordien  avec  revers  d'empereurs  antérieurs;  Antoni- 
niens  de  Gordien  avec  coins  hybrides, avec  revers  d'empereurs  postérieurs;  io 
monnaies  d'empereurs  postérieurs  avec  revers  de  Gordien;  Autoniniens  frap- 
pés avec  des  coins  réguliers  sur  les  deux  faces,  mais  dont  le  métal  démontre 
la  fausseté.  2»  Celles  de  la  seconde  classe  sont  un  denier  et  des  Aaloni 
niens.^  Antoninieus  de  l'impératrice  Sulpicia  Dryantilla  (pi.  5)  (Th.  Hhode]. 
Pièce  trouvée  à  Carnuntum  et  conservée  au  Musée  de  la  Société  de  Car-  iï> 
nuntum    (Verein    Carnuntumj,   à  Deutsch-Altenburg,    dans    la    Basse - 
Autriche.  Dr.  :  SV...D...NTILLA  AVG  tète  diadémée  de  l'impératrice,  à  dr., 
posée  sur'  un  croissant  (invs,  restes  d'une  légende  de  CaracuUa).  Rvrs  : 
...ONI  REGINE,  Junon  à  g.  debout,  tenant  de  la  dr.  étendue  une  patère  et 
de  la  g.  un  long  sceptre.  La  conformité  du  style  des  monnaies  de  Sulpicia  20 
Dryantilla  et  de  Regalianus  autorise  l'opinion  qu'elle  était  la  femme  de  cet 
empereur.  R.  ajoute  une  contribution  aux  monnaies  déjà  connues  de  ces 
deux  personnages.  — Voelter  a  signalé  à  T.  des  Autoniniens  de  sa  collection, 
du  temps  de  Trajan  Dèce,  qui,  comme  la  monnaie  de  Sulpicia  Dryantilla, 
sont  des  surfrappes  de  deniers  d'empereurs  précédents.  Ce  sont  des  Antoui-  25 
niens  de  Q.  Ilerennius  Etruscus  et  de  sa  femme  Etruscilla.  La  valeur  en 
argent  des  Antoniniens  et  du  denier  était  égale;  cela  laisse  douteuse  la 
(juestion  discutée  si  l'Antoninien  valait  deux  deniers.  Les  Antoniniens  ont 
<lù  coïncider  avec  une  réduction  de  l'Auieus  ([ui,  de  45  à  la  livre,  fut  portée  à 
50.  %  C.  F.  LehManN.  Dus  allbabylonische  Mass-  iind  GetvicUls.^ijslei»,  als  Grand-  30 
iiye  dcr  miliktn   Gcwicnis-,  Mum-   und  Muassysleine  [A.  Dodektngj.  Bien  au 
courant  des  derniers  travaux.  Analyse  et  discussiou  de  qqs  unes  des  opi- 
nions de  L.,  qui  «  est  aujourd'hui  le  représentant  le  plus  autorisé  des 
éludes  fondamentales  de  métrologie  comparée.  »  %  FeMschrifi  zur  Feier  des 
fûnfziijjàhriritn  Deslehens  lier  numismaliscken  GcscllacUaftzu  Berlin  [v.  IldfkenJ.  35 
Les  travaux  consacrés  à  la  numismatique  ancienne  et  analysés  par  le  rpr, 
sont  :   Études  sur  le  droit   monétaire  antique,  par  R.   Weil.   Impériales 
d'Alexandrie  du  Cabinet  de  Berlin,  A.  v.  Sallet.  Inédites  romaines,  par  Max 
Bahrfeldl.  ^  N.  van  WerveKE.  Les  Irésoris  d'EUdbruck,  de  Reicidange  et  d'Arsdorf. 
Erust].  Le  premier   de  ces   trésors  est  composé   de    monnaies  romaines  4) 
trouvées  le  9  octobre  1SS9  dans  le  duché  de  Luxembourg,  au  nombre  de 
6>J0,  allant  de  Gordien  III  à  Galère.  Le  trésor  de  Reichiange,  trouvé  en  1893, 
également  dans  le  Luxembourg,  ne  comprend  que  des  monnaies  de  l'em- 
pereur Posthume.  Henry  Thédenat. 

Wiener  Studien  16'  an.  1"  livr.  Crili(iue  et  ex|)licalion  du  Charmides  de  45 
Platon  [A.  Goldbacherl.  Explication  des  passages  suivants  :  p.  155.  A; 
1o7  D;  158  U  et  C;  IGK  E;  ICI  B;  167  A;  171  A;  174  D;  176  B.  ^  Excerpta 
Vaticana  [L.  Slernbach].  Texte  de  16  passages  tirés  de  la  Sententiarum 
sylloge  contenue  dans  le  Cod.  Vatic.  Gr.  n.  1144  et  se  rapportant  à  Alexan- 
dre le  Grand;  28  pages  de  commentaire.  If  La  «  Consolatio  »  de  Cicéron  50 
[K.  SchenklJ.  Ce  traité  de  Cicéron  co.ni)Osé  ainsi  que  l'IIortensius  dans  les 
années  45  et  44  av.  J.-C-,  ne  nous  est  pas  parvenu;  on  en  trouve  des  rémi- 
niscences très  nombreuses  dans  le  second  discours  «  De  reditu  fratris  »  de 


126  ■    1894.    —  AUTRICHE-HONGIUE. 

S»  Ambroise,  qui  lui  a  emprunté  ses  idées  générales.  ^  Le  Neposcodox.  de 
Gôttweig  jll.  Muzik].  Rapprocheineiils  de  plu>ieurs  leçons  d'un  mss.  de 
Corn.  Nepos  du  couvent  de  bénédictins  de  (Jôttweig,  avec  le  texte  des 
autres  mss  du  même  auteur  connus  jusqu'ici  ;  sans  avoir  une  très  grande 

5  importance  il  permet  de  résoudre  plusieurs  questions  difficiles.  Descrip- 
tion du  Codex.  ^  Deux  lettres  inédites  de  S'  Augustin  [G.  Goldbacher]. 
Texte  de  ces  deux  lettres  d'iiprès  un  Cod.  du  10»  s.  de  la  Bibl.  Philipps  à 
Gheltenham  n»  2173;  la  première  est  adressée  à  un  certain  presbjtre 
Cyprianus  avec  prière  de  la  remettre  à  une  dame  romaine  nommée  Italica, 

10  la  seconde  aux  presbytres  Deogratias  et  Théodore  et  aux  diacres  Titianus 
et  Cornes,  t  Analecta  latina  [E.  Kalinka].  Leçons  tirées  de  mss  antérieurs 
au  13^  s.,  pour  les  scolies  de  Térence,  Lucien,  la  traduction  latine  de 
Josèphe,  la  Rhétorique  de  Cicéron  et  l'Ars  de  Samaragdus,  Maximinus  Vic- 
lorinus  et  Eutychôs.  ^  Études  sur  les  plus  anciens  historiens  do  la  littéra- 

15  ture  latino-chrétienne  [J.  Iluefmer].  Dans  cet  article  de  28  p.  IL  montre 
comment  S'  Jérôme  dans  son  De  viris  illustribus  s'est  inspiré  de  l'Histoire 
ecclésiastique  d'Eusèbe.  %  Mélanges.  Tragic.  graec.  fragm.  adesp.  318  N 
[K.  Schenkl].  Dans  Philon  2,  468,  13  sqq.  M.  les  mots  Ttâtra  7-^  uarpic  sont 
une  citation  d'un  tragique  grec,  f  Sur  Terentianus  Maurus  1931   sq.  [id.]. 

20  Les  4  vers  de  l'ino  de  Livius  Andronicus,  qui  se  trouvent  cités,  ont  peut- 
être  été  intercalés  à  l'époque  où  la  poésie  alexandrine  s'étant  acclimatée  à 
Rome,  on  représenta  à  nouveau  cette  pièce  en  y  introduisant  un  nouveau 
chœur.  ^  Sur  les  sentences  de  Publ.  Syrus  [id.J.  S'  Ambroise,  De  OfOciis 
1,  2,  5  emploie  en  la  modifiant  une  sentence  citée  par  Ribbeck,  App.  sent. 

86  120.  %^\  2«  livr.  Sur  les  Caractères  de  Théophraste  [R.  Miinsterberg].  Correc- 
tions proposées  pour  un  certain  nombre  de  passages.  ^  Hypéride.  Premier 
discours-contre  Athénogènes|  [P.  Vogt].  Découverte  du  papjrus  acheté  et 
publié  par  Révillout  :  c'est  le  plus  ancien  des  mss  d'IIypéride,  il  doit  dater 
du  3«  s.  av.  J.-C.  Texte  du  discours.  Commentaire  détaillé  de  ce  plaidoyer 

30  écrit  entre  328  et  323  pour  un  Athénien  qui  avait  été  trompé  dans  l'achat 
d'un  fonds  de  parfumerie.  %  Sur  la  Théogonie  d'Hésiode  [RzichJ.  Explica- 
tions et  corrections  proposées  pour  un  certain  noiubre  de  passages.  % 
Adnotatiunculae  ad  Senecae  tragoedias  [G.  Schenkl].  Rétablit  certains  pas- 
sages que  Léo  et  d'autres  éditeurs  ont  modifiés  :  en  explique   un  certain 

35  nombre,  f  Epilégomèneaux  fragments  de  Salluste  d'Orléans  [E.  Hauler].  Le 
Cod.  d'Orléans  169  (M)  donne  un  certain  nombre  de  fgments  des  Histoires 
de  Salluste.  IL  les  étudie  à  nouveau.  ^  Analecta  latina  [E.  Kalinka].  Dans 
ce  2«  article  <cf.  plus  haut>  K.  traite  d'un  Commentarius  antiquuus  ad 
species  nominis  quae  a  Prisciano  feruntur;  d'un   Dialogus  magistri    et 

40  discipuli  de  adverbiis  localibus  ;  de  l'emploi  de  la  préposition  "  in  ,,  dans 
la  basse  latinité; de  questions  de  syntaxe;  de  scolies  de  métrique.  %  Sur 
la  quantité  des  voyelles  latines  [W.  Meyer-Liibke].  Traité  de  la  quantité  des 
voyelles  dans  un  certain  nombre  de  mots,  où  Georges  s'est  trompé,  ou  ne 
s'est  pas  pas  prononcé,  puis  d'autres  mots  où  la  quantité  latine  et  la  quan- 

45  tité  romane  ne  sont  pas  la  môme.  ^  Mélanges.  Sur  les  fgments  de 
Sophocle  [E.  Ilolzner].  Corrections  proposées  pour  15  passages.  %  Les 
tablettes  de  cire  de  Palmyre  |  A.  RzachJ.  On  lit  sur  deux  de  ces  tablettes  le 
V.  347  des  Erga  d'Hésiode,  puis  immédiatement  après  le  mot  Ado'j,  qui  n'est 
pas  le  nom  de  l'élève  au(iuel  les  tablettes  appartenaient,  comme  on  l'a  cru, 

50  mais  qui  désignent  Hésiode  lui-uième.  ^  Les  tribus  des  villes  sous  l'empe- 
reur Claude  [W.  Kubitschekj.  Claude  a  réparti  les  nouveaux  citoyens  en 
deux  tribus,  les  Mauritaniens  dans  la  Quirina,  les  autres  dans  la  Claudia. 
^   Corrections  proposées  par  Aristophane,  Aves  15-10  et   Valer.  Flaccus, 


ZElTSCtiniFT   FUER   DIK   ŒSTERREICHISCIIEN    (iVMNASlEN.         127 

Argon.,  I,  GG9  sqq.  |S  SpilzerJ.  ^  Virgile,  Éuéide  6,  601  sqq.  [K.  Scheukl. 
En  compîiranl  ce  passage  avec  celui  de  S'  Ainbroise,  De  boao  mortis  7,  33, 
qui  s'en  inspire,  on  voit  qu'il  y  a  dans  les  mss  de  Virgile,  tels  qu'ils 
existent,  une  lacune  vers  le  vers  601.  H  Sur  Slace,  Sylves  3,  3,  130  [Id.]. 
Explication  de  ce  vers.  A.  K.  6 

Zeitschrift  fuer  die  oesterreichischen  Gymnasien.  Ao"  année,  l'«  livr. 
Histoire  de  la  morale  internationale  chez  les  Grecs  [S.  SpitzerJ.  Par  morale 
internationale,  S.  entend  la  morale  entre  les  peuples  de  race  grecque  et  il 
montre  par  l'histoire  et  la  littérature;  que  l'idée  ([ue  les  peuples  ont  des 
devoirs  les  uns  envers  les  autres,  se  développa  peu  à  peu  chez  les  Grecs.  ^  lo 
Sur  Horace  Od.  3,  23  [H.  MiillerJ.  Cette  ode  a  pour  but  de  montrer  l'oppo- 
sition entre  la  foi  du  paysan  honorant  les  dieux  en  toute  simplicité  et  les 
pompes  du  culte  oiïiciel.  Phidyle  est  la  première  paysanne  sabine  venue  et  non 
pas  la  vilica  du  poète  comme  on  l'a  dit.  ^  Praeco  praedicat  [J.  M.  Stowassor]. 
S.  maintient  contre  Meycr  Liibke  que  praeco  dérive  de  praedico.  ^  Lud.  15 
Herbst,  Zu  Thukydides.  2,  B.  5-8  [KalinkaJ.  Éloges.  ^  Edm.   Lange,   Thuky- 
dides  u.  sein  Geschichlswerk  [Id].  Produit  une  bonne  impression.  ^  Acgyptiscfie 
Urkunden    atis   d.  krjl.  Museen  zu    Berlin.    Grieck.   Urkunden    4-6  [    ].  Grands 
éloges.  ^  A.  Thewrewk  de  PonOR,  Cod.  Fcsti  Famesianus,  4^  labuHs  expres- 
sus  [R.  VariJ.  Éloges,  t  Th.  SïanQL,  M.  T.  Ciceronis  de  oratore   libri  très  [A.  20 
Kornitzer].  Excellent.  %  F.  Smrcka,    Quae   M.   TuUius    Cicero  de  philosophia 
mérita  sibi  paraveril  [IdJ.  N'a  pas  de  valeur  scientillque.  t  J.  M.  Stowasser» 
Das  verbum  Lare  [W.  Meyer-Lubke].  Appréciation  sévère.  "J  Programmes 
Xenia  Austriaca  [S.  Frankfurter].  Analyse  :  la  l"  partie  de  ce  recueil  con- 
tient des  articles  très  intéressants  sur  la  phil.  classique  et  l'archéol.  W  26 
2*  livr.  Herodotea  [J.  Tkac].  Explications  et  corrections  proposées  pour 
8  passages.  \  Supfle-E.  Boeckel,  A/.  7'.  Ciceronis  epistulae  selectae.  A.  LaNGB, 
AuswalU  aus  Ciceros  Driefen  [R.  G.  KukulaJ.  1.  Excellent  pour  les  professeurs, 
mais  pas  fait  pour  les  élèves;  2.  Très  bonne  éd.  de  classe.  ^  J.  M.  Sxo- 
WASSEH,  Lalein.  deiUsches  Hckulwôrlerbuch  [E.  WôllflinJ.  Cherche  à  introduire  30 
dans  l'enseignement  des   pensées  et  non    pas  seulement  des   mots.  K  V. 
ThumSKR.    A'.    F.    Utrnianns    Lehrb.    d.   griech.    Anliquit.    I.    StaalsaUerliimer 
[H.  Swoboda].  Grands  éloges  avec  qq  petites  réserves  de  détail.  \  Sijmbolae 
pragenses  [K.  SchcnklJ.  Analyse  des  15  travaux  contenus  dans  ce  recueil,  et 
dont  sept  se  rapportent  à  la  philologie.  ^  Mélanges.  B.  Bughsensghïjtz,  36 
Xenophons  Griech.  GeschiclUe  B.  1-4  [J.  GollingJ.  Éloges.  ^  Benseler-Auten- 
RiETH.  Griech.  deulsches  Schulourterbuch  [Id.J.  11  y  a  encore  des  améliorations 
à  apporter.  If  A.  Gueef,  Lexicon  Taciium,  fasc.  10  et  11   [Ig.  Prammer].  Ex- 
cellent. Ht  3«  livr.  Sur  Sophocle,  Antigone  [G.  Schneider].  D'après  Wccklein 
ce  serait  au  coryphée  qu'Antigonc  aurait  adressé  les  vers  46y  et  470,  c'est  a  *0 
Créou  qu'elle  les  dit;  S.  répartit  ensuite  les  vers  suivants  comme  suit  :  068 
Ism.;  56y  Créon;  570  Ism.;  572  An  t.;  571   et  573  Créou;  574  le  choeur;  575 
Créon;  576  le  chœur.  ^  Sophocle,  Ant.  v.  797  TrâpeÔpoi;  èv  âp^at;  [G.  H.  Mul- 
lerj.  11  faut  lire  aJvOpovo;  àp-/3(î;.  ^  Analecta  [C.  Weymau].  Étudie  les  mots 
suivants  :  incolatus,  au  lieu  de  coaliter  dans  Arnobe,  est  l'éciuivulent  du  43 
grec  Ttctpoixia;  lupanu  dans  Lactance  dans  le  sens  de  meretrix  et  dérivant 
de  lupa;  secta  a  le  sens  de  principes,  caractère;  senior  minor  dans  les  pa- 
négyriques; servator  a  le  sens  de  salvator.  t  Alb.   Rare,   Die  liedacHon  d. 
dcnioslh.  Kranzrede  [F.  Slameczka].  Recommandé.  If   Luc.   Mûller,  Saiircn 
u.  Episteln  d.  Horaz;  2,  Episleln  [A.  ZingerleJ.  Éloges.  ^  A.  Zingkrle,  T.  Livi  50 
a.  H.  c.  libri  6,  1.  lib.  36-38.  Ed.  maj.  et   njin.  |A.  M.  SchmidtJ.  Marche  de 
pair  avec  les  meilleures  éditions  de  T.  Live.  ^  E.  Sghlee,  Etgmolog.  Vocti- 
bulariimi  J.  Caesur  [A.  PolaschekJ.  Bon  djctionnaire,  mais  peu  pratique  pour 


128  1894.    —   AUTRICHK-IIONGRIE. 

les  élèves,  f  Ebei.ing-H.  Schneider,  Schulwdrterhuch  zu  Caesar  mil  besondc- 
r<f  Bcrucksichti(iung  d.  l'h)-aseolo;/ie  \  |.  M;in(iuc  d'iiiiilé.  1  Suyi-'i'EUT  u.  A. 
Fuies,  L'ilcudl  ScyfJ'crls  Lalein.  Grammaiik  [A-  Sclineidler|.  Grands  éloges  de 
celle  'Sl<^  éd.  f  II.  EiChler,  Variuliontn  zu  Tacilus  Anmilcn  i,  zu  Ihich  t 
^  fA.  SchcindlorJ.  Stva  ulilo.  If  S.  Iîekoer,  Histoire  de  la  VuUjale  pendant  les 
premiers  siècles  du  moyen  âge  [K.  Wolke].  Grands  éloges.  ^  G.  GILBERT, 
Jlandbuch  d.  (jriech.  Slaalsallerlhuuiev.  \.  Dcr  Slaut  d.  Lakedaimonier  u.  der 
Aih^iev  [II.  Swoboda].  Des  réserves.  N'est  pas  à  recommander  à  ceux  qui 
abordent  ces  éludes;  rendra  des  services  à  ceux  qui  sont  déjà  au  courant 

10  des  questions.  ^  II.  WelzhOfkr,  Geschichle  d.  Orients  u.  Griechenlands  im 
sechslen  Jahrhundert  v.  Clir.  \  J.  Des  réserves.  ^  S.  Cybulski,  Tubulae  quibus 
anUijuitates  çjr.  et  rom.  illuslr.  fj.  Jiithncr].  Recommandé.  %  II.  Luckenbach, 
Abbildungen  z.  alten  Geschichle  [E.  Kalinka'.  Utile.  1[  B.  Wohlfart,  Novum 
Teslamenlum  f/racce ;  5.  Die  Aposlelgesckichle  [J.  GoUing].  Simple  indication.  ^ 

15  A.  Lange,  Auswahl  ans  Vcrgils  Aeneis  (Id.J.  Pratique.  ^  P.  Maresch,  Die 
Liviusleclûrc  in  d.  Quinta.  G.  IlKRGEL,  ClassikcrleclUrc  u.  Rcalien.  Zur  Livius- 
lectiire  [A.  Schmidt).  1.  Mérite  d'être  lu;  2.  Éloges.  ^  R.  Stichlberger,  Zur 
Dehandlung  d.  lalein.  Stilislik  1.  Worlsellung  [S.  Rappold].  Éloges.  Yi  '''"  'ivr. 
Les  portes  du  sommeil  dans  les  enfers  de  Virgile  [R.  MaxaJ.  Il  est  certain 

20  que  les  "  geminae  Somni  portae  "de  l'Euéide  G,  S93-89G  sont  une  imitation 
d'Homère  19,  562-567,  mais  Nauck  a  tort  de  croire  qu'ils  sont  dus  à  un  inler- 
polaleur.  Idée  que  se  fait  Virgile  de  l'enfer  et  de  ses  habitants,  des  ombres 
et  des  rêves.  \  C.  Rehdantz-F.  BlaSS,  Demosthenes  neun  Philippische  Reden 
4.  [F.  Slamcczka].  Qq.  réserves  de   détail  sur  celle  8»  éd.  ^  Ad.  Dyroff, 

25  Geschichle  des  Pronomcn  refîexivum  \J.  GollingJ.  Grands  éloges.  ^  II.  Went- 
ZEL,  De  infinilivi  apudJustinnm  usu  [J.  Benesch].  Qq.  réserves.  ^  J-  M.  Sto- 
wasser,  l.<tl.  deulsehe's  Scfudiourierb  [A.  Scheindler].  Qq.  réserves,  mais  ce 
dicl.  fora  époque,  il  fait  honneur  à  son  auteur.  If  U.  v.  Wiu.amowitz- 
MÔLLENDORF,  Arisloieles  u.  Alhen  [V.  Thumser].  Très  grands  mérites,  mais 

30  W.  a  le  tort  de  ne  pas  icnir  comple  des  objcclions  el  d'être  trop  sûr  do  son 
infaillibiliié.  If  A.  Mau,  J'ïihrcr  durch  Pompeji  [J.  Seemïiller].  Excellent.  ^ 
Programmes.  A.  Piffraderi,  Dispulalio  de  Demosthenis  Philippica  i.  A. 
KlRSCHNEK,  Uebcr  die  Aeschines  Namen  Iragenden  Briefe  [F.  SlameczkaJ.  1. 
Sans  valeur  scientilique;  2.  Rien  de  nouveau,  mais  intéressant.  %i.  Lopot, 

35  lieispiele  z.  Einiibung  a.  lat.  Synlax...  gcschopft  u.  Corn.  Nepos  fJ.  PrammerJ. 
Analyse,  t  ^-  Winkler,  Die  Dillographien  in  a.  nikomachianischen  Codices 
des  Livius  2  [A.  M.  A.  Schmidt].  Fait  avec  soin  et  bien  pensé,  tlf  5«  livr.  Le 
plan  primitif  de  la  politique  d'Arislole  [J.  Zablflcisch]  Élude  de  39  pages 
divisée  on  2  articles.  Z.  montre  que  la  Politique  d'A.  était  disposée  comme 

40  les  éditions  la  donnaient  .jusqu'à  ces  derniers  temps  et  il  le  prouve  par 
l'examen  du  contenu  de  chaque  livre,  réfutant  en  passant  les  opinions  des 
autres  critiques.  ^  Ameis-Hentze,  JJomers  Odyssée.  G.  7-12;  Kogh-Capelle, 
Jlojners  Odyssée  ,  1-5;  A.  Scheindler,  Wortcrverzeichnis  z.  Ilom.  lliadis  A- A 
[G.VogrinzJ.  1.  Encoreqq.  objections;  2.  Rien  de  nouveau,  mais  bon  ;  3.  Répond 

4î,  complètement  à  son  but.  %  F.  Vogel,  Diodori  Bibliolhcca  hislorica  [K.Wolkù]. 
Appréc.  favorable. If  L.  Mendelssohn,  M.  T.  Cie.  Epist.  libri  sedecim  [A.  Kor- 
nilzerj.  Est  un  monument  de  la  sagacité  et  du  sérieux  de  la  science  alle- 
mande 1  J.  M.  StowaSSER,  Phaedri  fabxdae  Acsopiae  [K.  Wotke].  Bon.  ^  M. 
FlCKELSCUERER,  l'auli  Manutii  cpislulac  seleclae  [Id.].  Intéressant,  f  J.  KOCH, 

50  ClaudiiCUiudiadicarmina[lû.\i{\eu(ie  nouveau. If  VoiGT-Leunerdt,  Djel^iWer- 
belebung  d.  class.  Allerlh...  [id.].  Insullisant.  ^  Ag.  Savelli,  Temislocle  dal 
primo  processo  alla  sua  morte  [A.  Bauor].  Le  point  de  départ  de  la  chrono- 
logie de  l'aulcur   est   inadmissible,  «f  J.    Rothfuchs,  Ikitraege  z.  Melhod. 


ZEITSCHRIFT    FUER   DIE  OESTERREICHISCHEN   GYMNASIEN.        129 

d.  aUsprachlichen  Unlerrichles,  insbesondere  des  latein  [J.Rappold]. Chaudement 
recommandé.    ^    P.    GORSSEN,    Der   Cyprianîsche    Text    d.   Acta   apostolorum 
[K.  Wollke].  Intéressant.  ^  l'rogra  m  mes.  A.  Skoda,  Der  Froschmàusekrieg . 
Orids  Ueroide  Pénélope  Ulixi.  J.  KORBG,  Ueber  einige  Nachrichten  iiber  Herodol 
die  bisher  als  echt  belrachtel  wurden.  Ueber  die  chronologie einiger  flerodoteischen    5 
Reisen  (A.    Fischer].  1,  Réserves  sur  ces  traductions  de  latin  en  tchèque; 
2,  Appréc.  favorable.  H^  G"""  livr.  A.  Baehrens-K.  F,  Sghulze,  Calulli  Vero- 
nensis    liber,    K.    JaGOBY,    Anthologie    a.     d.    Elegikern   d.    Rômer,  I,    Catull 
[A.  ZingerleJ.    Appréc.   favorable;  2,  En  progrès  sur   la  précédente   éd. 
1  Dettweiler,  m.  t.  Ciceronis  epislulae  sclcclac:  Th.  Opitz,  C.  Sallustii  Crispi  <0 
bellum  Calilinae,  bellum  Jugurlhinum,  oraliones  et  epislulae  ex  hisloriis  excerptae, 
1.  Bellum  Calilinae    [R.   C.  Kukula].   1,  Eloges  ;  2,  Le  commentaire  laisse 
beaucoup   à    désirer.  %  J.  Lattmann,  u.   J.  D.  Mûller,  Griech.  Gramm. 
1.  Formenlehre  et  Gramm.  Uilfs-u.  Uebgsb.  F.  IIOLZWEISSIG,  Griech  Schulgram. 
A.  MÛLLER-Flensburg,  Griech.  Schulgramm.,  et  Griech  Lèse  u.  Ubgsb.  [F.  StolzJ.  15 
1,  Toujours  les  mêmes  erreurs;  2,  Répond  à  son  but,  mais  qq.  réserves; 
.'5,  Intelligemment  fait;  4,  N'est  plus  au  courant  de  la  science.  %  J.  Turoman, 
Lat.  Gramm.  1.  Formenlehre  (en  serbe)  [J.  Kirste].  A  sa  place  marquée  à  côté 
des  meilleures  gramm.  allemandes.  If  A.  Lange,  ^'r^etnisse  d.  aUsprachlichen 
Unterrichtes.  1.   Commentar  su  Ovids  Melamorphosen  1.  B.  1-5  [J.  GoUingJ.  Des  20 
réserves  sur  la  méthode.  %  F.  Gauer,  l'hilolas,  Kleilos,  Kallislhenes  Beitraege 
z.  Geschichle  Alexanders  d.   Grossen  [A.   Bauer].  Instructif.  H  J.  FuCHS,  Der 
zweite  punische  Krieg  u.  s.  Quellen  PoUjbius  u.  Livius  nach  strategisch-laktischen 
Gesichtspunkten  beleuchtel.    Die  Jahre  %19  u.  2l8  mit  Auschluss  d.  Alpenilber- 
ganges    [     ].    Eloges.     ^    Programmes  A.    PrimOziG,    Zur    Homerleclùre  26 
1.    0.  K.   Krispin.   Etym.    Uebersicht   d.  homer.  Sprache.  J.  "WiSNAR,  Griech. 
Syntax.  2,  [F.  Stolzj.  1,  Bon;  2,  Incomplet  et  plein  d'erreurs;  3,  Clair  et 
bien  fait.  %    F.  Bulic,  Die  Rede    d.  Demoslhenes  gegen  Midias    (en    croate) 
fj.     Skett].    Éloges.   ^   V.    Mattel,   D.    griech.  Lyrik  u.  d.    Verwerlhung  im 
Gxjmnasial-Unlerricht,  O.  Friedel,  Materialien  z.  Ovid  Unterrichl.  M.  MOLGIK,  30 
Proben  von  Collectaneen  z.  lat.  Clnssikcrn  (en  tchèque)  [K.  JurenkaJ.   1,  Appréc. 
favorable;  2,  Très  bon.  ^  Compte  rendu  des  séances  de  l'Eranos  Vindobo- 
nensis  pour  le  semestre  d'hiver  1893-M.tir  7*  livr.  F.  ïIa^dbr,  Auswahl  ans 
llerudot  et  Schiilercommentar  [J.   KukutschJ.  Grands  éloges  malgré  qq.  ré- 
serves. \  F.  Blass,  Dieallische  Beredsamkeit  ;  3,  1.  Demoslhenes  [F.  Slameczka].  35 
Indications  des  principales  modifications  de  celte  nouv.  éd.  ^  E.  Teza, 
La  natura  dell'uomo  di  Nemesio  e  le  vecchie  traduzioni  i?i  italiano  e  in  armenio 
[K.  I.  BurkhardJ.  A  du  mérite.  %  A.  G-rvkhbbukg,  De  Valerio  Flacco  imilalore 
[A.  ZingerleJ.  Bon.  S  K.   Brugmann,  Grundriss  d.  vergl.  Gramm.  d.  indcgerm 
sprachen;  2,   Wortbildungslehi^e  [R.  Meringer].  Éloges.^  Edm.  Meyer,  Unler-  40 
suchungen  ûb.  d.  Schlachl  im    Tcutoburgerwald  [A.  Bauer].  Le  réf.  n'accepte 
pas    les  conclusions   de   l'auteur    et   regrette   le   ton    de  sa   polémique. 
^  C.    BuNQER,  Auswahl  aus   Xenophons  IJellenika  et  Schiilercommentar,  etc.; 
Mart.  FxGKELSGHERER,  Pauli  Manutii  epislulae  seleclae  [K.  "Wotke].  1,  Dénote 
l'habileté  et  l'expérience  du  professeur;  2,  Recommandé.  ^  F.  Hintner.  45 
Der  Pflichlenslreit  der  Agamemnonskinder  in  Sophokles  Eleklra  und  seine  Lôsung, 
2  :  Déluge  de  paroles  très  fâcheux.  \  Appunti  crilici  al  teslo  délie  Trachinie 
[il.  St.  Seldmayerj.  Mérite  d'être  signalé  à  tous  ceux   qui  s'occupent  de 
Sophocle,  t    C.    Wessely.   Bemerkungen  zu  einigen  Publicationem   auf  dcm 
Gebiete  d.  aller  en  griech.  Paléographie  [W.  Weinberger].  Important  pour  ceux  60 
qui   s'occupent  de  la  critique  de  l"AOy)v.  tioX.  t  J-  N.  Fisgher,  Zu  Iloraz 
zweilem  Lileralurbrief  [F .  Hanna].  Consciencieux.  \  W.  Boguth,  M.  Valerius 
Laevinus  [A.  Bauer].  Rien  de  nouveau.  î  G.  Mair,  Res  Raelicae.  a)  der  Brenner, 
R.  DE  PHiLOL,  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  9, 


130  18i)4.    —    AUTRICHE-HONGRIE. 

Pnjrnn  ,<,.  flrradnts  II-jpr,vY].  b)  Die  Wofwsitzc  d.  Gcnauni  [  J.  I,es  affir- 
mntions  de  Tauteur  ne  .sont  pas  fondées.  ^  Soirées  indogerinaniqiies. 
Compte  rendu  de  janvier  à  mai  9/i.  tif  8  et  9«  livr.  Contribution  à  l'expli- 
cation de  rEiitliyphron  do  Platon  [SinnanJ.  Montre  par  rpiels  arguments 
5  Platon  prouve  que  xô  oo-iov  et  xb  Oeo^Oi;  ne  sont  pas  identiques,  puisque  la 
fin  du  dialogue  le  retour  à  la  délinitlon  primitive  n'est  qu'apparent  et  que 
lexooortov  se  trouve  en  réalité  bien  défini  dans  le  sens  platonicien.— 1.  Argu- 
mentation de  9  E-11  B.  2,  p.  15  B;  t  De  la  signification  fondamentale  du 
conjonctif  en  latin  [B.  KruczkiewiczJ.  Le  conjonctif  est  le  mode  du  relatif, 
Q  du  dépendant,  de  l'affirmation  relative,  lî  Le  rhythme  dans  Démosthène 
[L.  EyssertJ.  On  trouve  dans  les  Olynth,  3,  34  un  hexamètre  xal  7rapa-/p^i(Aà 
Y£  xf|V  aùxriv  o-jvxa|tv  àTiâvxwv  et  8,38  un  tétramèlre  trochaïque  xaCixa  \xy\ 
TToiEîv  a  vuv  TToiEïxE,  oy  (XYjv  àXXà  xal...  \  Supervacuanea  et  noxia  dans  Isaïe 
2,20.  [F.  Weihrich].  Ces  deux  mots  se  trouvent  dans  une  citation  d'Jsaïe 

^5  que  fait  S'  Augustin  De  cons.  evang.  1,28  n.  Vi.  ^  Explication  [J.  M.  Sto- 
wasserj.  S.  explique  un  passage  où  il  a  été  mal  comi)ris  par  H.  Zimmer 
dans  son  excellent  ouvrage  Nennius  vindicatus.  ^  G.  Eracgaroli,  Lcodidi 
Pindaro  dlchiarale  e  tradotle  [IL  Jurenka].  Éloges.  %  G.  W.  Botsford,  The 
Athenian  conslitution  [V.ThumserJ.  Recommandé.  ^  0.  Hoffmann,  JDie  griech. 

on  Dialckte  in  ihrem  hislorischen  Zusammenhange  mit  den  wichtigslen  ihrer  Quellen 
[H.  SchenklJ.  Éloges.  ^  G.  Robert  Tornow,  De  apium  melHsque  apud  veteres 
signiflcatione  et  symholica  et  mythologica  [E.  Hauler].  Fait  l'impression  d'avoir 
été  écrit  pour  le  grand  public  ;  aurait  été  plus  intéressant  si  l'auteur  avait 
été  au  courant  de  plusieurs  publications  qu'il  ne  connaît  pas.  ^  B.  Mau- 
RENBRECHER,  C.  Sallusli  Crispi  Histoi'iarum  reliquiae;  2.  Fragmenta  [E .  Hauler]. 
Réalise  un  progrès.  ^  J.  GOLLTng,  P.  Vcrgili  Maronis  carmina  selecta  [H.  St. 
Sedlmayer].  Appréciation  favorable.  ^  Livres  de  classe  pour  l'étude  du 
latin  [H.  Koziol].  Sghulz-Weisweii.er,  Ubgsb.,  1  et  2,  seront  bien  accueillis  : 
F.  Bleske-Mûllkr,  Elementarbuch,  amélioré;  Holzweissig,  Ubgsb,  gagne 
encore  en  valeur;  vivement  recommandé;  Perthes-Gillhausen,  Lesebuch 
et  Vccahularium ,  se  feront  de  nouveaux  amis;  Kûbler,  Lut.  Pensum,  en 
progrès;  Lutsch,  Lehr.  u.  Lesebuch,  2  vol.,  et  Stiîrnkopf,  Vocabularium, 
2  vul.  Lutsch  BegleiiwoH,  excellents  ;  Herzog-Fick,  Ubgsb.,  doit  subir 
qq.  changements;  Busgh-Fries,  Ubgsb.,  vivement  recommandé,  Bonnell- 
Gever  u.  Mkwes,  UbgslTicke,  rendra  des  services  ;  Hauler,  Ubgsb.  eiAnhang, 
méritent  d'attirer  l'attention;  Mbyer,  Lehrbuch  /'.  Anfànger,  des  réserves; 
Bruchmann,  Lesebuch,  des  réserves  ;  Lattmann,  Ubgsb.,  recommandé;  Bie- 
dermann,  Ubgsb.,  bon,  mais  trop  volumineux.  1[  R.  Westphal,  AUgemcine 
Mtlrik  d.  indogermanischen  u.  semilischen  Vôlkcr  auf  Grundlage  d.  vergleichenden 
Spvachwissenschaft.  G.  V.  Gabelentz,  Die  Sprachwisscnschafl.  Ihre  Aufgahen 
Melhoden  u.  bisherigen  Ergebnisse.  F.  Max  MuLLER,  Die  Wissenschaft  d.  Sprache. 
]•].  SlECKE,  Die  Liebesgeschichte  d.  ILimmels.  Unlersùchungen  zur  indogerm. 
Sagenkunde  [R.  Meringcr].  1,  Sera  utile,  mais  trop  de  fautes  d'impression  ; 
2,  Éloges  ;  3,  Éloge  de  ce  livre  traduit  en  allemand,  mais  il  n'est  pas  fait 
pour  les  commençants;  h,  Appréc.  favorable,  mais  sera  peu  utile  aux  phi- 

^^  lolof^ues  classiques.  ^  F.  Rûhl,  Kleinc  Schrtfien  von  A.  v.  Gulschmid,  3,  4,  5 
fj.  Krall].  Grands  éloges.  Tf  C.  Nigra,  Jnni  di  Callimaco  sic  Diana  e  sut 
Lavncri  di  Pallade  [K.  Wolkc].  Tout  philologue  qui  s'occupe  do  Calliraaque 
devra  avoir  recours  à  cette  traduction,  f  G.  Schimmei.pfenn:g,  Erziehliche 
Horadectiirc  [F.    IIannaJ.    Analyse.   1[    Programmes.    I,  E.    Kokorudz, 

^  Ablalivus  Localiviis  u.  Inslrumenlalis  b.  llonitr  in  fovmeller  u.  syntaklischcr 
IJcziehungc  ;  2,  J.  CzubeCK,  D.  rrste  Tiuch  d.  llias  i.  polnischer  Uebersetzung  ; 
3    CzyCZKIEWiCZ ,    Unlersùchungen   z.    zweilcn    lldlfle  d.    Odyssée  et   Belrach- 


ZEITSCIIRIFT    FUER   DIB   OESTERREIGHISCHEN    GYMNASIEN.         131 

tungcn   iibcr  Ilomers  Odyssée  ;   ^t,   N.    MazanowSKI,  Ueber   cl.  Gastfreiheit    d. 
Homerischen  Griechen;  5,   0.    Gegiow,    Quaestiones    in   Arislophanis    Vespas; 
6,   F.   Ghowanieg,    De  enunliatorum,   qi/ae   dicuntur,  subjecto    carenlium    usu 
Thucydideo  ;  7,   L.    MYSl.Ewrcz,    Die   Grabrcdcn  b.  d.  Griechen  im  class.  Alter- 
thume  ;  S,  B.  DOBRZANSKI,  Des  Q.  lloralius  Flacons   Brief  a.  d.  Pisones  in  pol-  5 
nischc  Verse  ilbcrselzt  u.  mit  e.  Einleitung  u.  rnit  cridârenden  Anmerkungen  ver- 
sehen  (polonais).  9,  L.  Kogzynski,  De  flcxura  graecorum  nominum  proprioruni 
apud  Lucilium,    Varro7\em,   Lucretium.  Vcrgilium  ;  10,  Al.  Radegki,  Qualenus 
ex  epistulis  Plinianis  UUerarum  romanarwn  status  jam  senescenlium  cognosci 
passif,  quucrilur;  11,  S.  Zaremba,  Uebcr  die  class.  Philologie  als  Lehrgegenstand  10 
i.  d.  Sdmlen  seit  d.  Zeit  d.  Renaissance  bis  a.  u.  Tage  (en  polonais)  [B.  Krucz- 
kicwicz].  1,  Appréc.  favorable,  qq.  réserves;  2, bon,  même  excellent;  3,  ont 
(le  la  valeur  ;  ^,  fait  avec  soin;  5,  éloges;  6,  exact  et  approfondi;?,  pas  assez 
approfondi,  rien  de  nouveau;  8,  bon;  9,  petites  réserves  ;  10,  est  plutôt 
un  tableau  bien  fait  de  la  vie  littéraire  à  Rome  à  cette  époque;  11,  mérite  15 
d'être  lu. 1[1,  J.PraSak,  Uebcr  Aristotelcs  Schrift  'Aôrjvatoiv   uoXcTsc'a;  2,  K. 
^TF.l'mi^XiS^yx,  EinigeWorle  iibcr  die  stoische  Philosophie.  Kaiser  Marcus-Aureli'Àsd. 
Philosoph;  Ubersetzung  ausgewàhlter  Sliicke  aus  den  Selbsbetrachlnngen  der  Kaisers; 
3,  J.  Chval,  Das  gemdlde  des  Kebes;  ^i,  J,  Novak,    Vier  antique  Standbilder  ; 
Niobe;  Laokoon  ;  Zeus  v.  Otricoli  ;  Apollo  v.  Belvédère;  5,  J.  Charvat,  Das  erste  20 
Buch  der  Lieder  des  G.  Horatius  Flaccus  ;  0,  W.  Skjvl,  Des  Einfluss  d.  ôffent- 
lichcn    Lebens    im   alten    Griechenland    auf  d.    Enlwicklung   d.    Beredsamkeit  ; 
7,  M.  MOLCIK,  Probe  v.  Collectaneen  s.  lût.  Classikern  ;  [A.  Fischer].  Tous  ces 
programmes  sont  en  tchèque.  1,  Bon;  2,  Des  réserves  ;  3,  Éloges  ;  4,  Inté- 
ressant ;  o,  Des  réserves  sur  cette  traduction  en  vers  accentués  ;  6,  Rien  25 
de  nouveau,  insuffisant  ;  7,  Recommandé.  ^1[  10™"  livr.  Encore  qq.  mots  sur 
Gicéron.  Verrlnes,  4,  2  [A.  ilornetzer].  Défend  la  correction  excellente  de 
Jeeps,  qui  a  proposé  de  lire  "  hospitis  "  au  lieu  de  "  oppidis  "  des  mss, 
et  il  s'appuie  sur  Gicéron  lui-même,  De  olf.  1-53,  où  "  fana  "  est  considéré 
comme  "  loca  communia  ".  ^  Sur  Ovide  [A.  Zingerle].  Dans  Met.,  13,  5o4,  30 
au  lieu  de  "  praedaeque  assuetus  amore  ",  lire  "  amori  ".  %  Sur  Gésar, 
B.  G.  1.  2.  4  [J.  Ililbergi.  Au  lieu  do  "  bellum  inferre  possent  ;  qua  ex  parte 
homines  bellandi  cupidi  "  etc.,  lire  "  quo  homines  etc.  ".  H  Art.  Ludwigh, 
Balrachomachiac  IJomericae  archetypon  ad  fidem  codicum  anliquissimorum  rest. 
[A.  RzachJ.  Éloges.  ^  R.   Kappes,    Vergils  Aeneide  ;  II.  et   K.  Bone,   Latein.  ^5 
Dichler.  2.  Virgil  [A.  Primosic].  1.  Nouv.  éd.  améliorée;  2.  Éloges.  ^  J.  P. 
Mahaffy,  The  Flinders  Pétrie  Papyriwith  transcriptions,  commentaries  a.  index 
f  A.  Wilhelm].   Éloges  ;  W.  propose  qq.  lectures  aux  mss.  ^  Livres  pour 
l'étude  du  latin  [II.  Koziol].  IIerzog  u.  Sghweizer,  Ubsgb.  Bon,  mais  trop 
volumineux  ;  P.  .Meyer,  Lehrb.  2.  Des  réserves  ;  Busgh-Fries,  Ubgsb.  2  et  3.  ■io 
Sont   devenus   plus  pratiques  ;    Bonnells-Mewes,  Ubgsb.   Recommandé  ; 
IlAUTZMANN,  Pfaff  U.  ScHMiuT,  Lcse-u.  Ubgsb.  2  et  3.  Appréc.  favorable; 
Perthes-Gillhausen,  Leseb.   et  Vocabularum.  Ghaudement  recommandés  ; 
H.  Meurer,  nias  latina  et  Wortschat::.  Répond  à  son  but;  IlENNiNgs-GROSSE, 
Elemcntarb.   Recommandé;    Sghmidt,    Ubgsb.   Bien  approprié  à   sou  but  ;  45 
Lattmann,  Ubsgb.  Vivement  recommandé.  %  G.  Lumbroso,  Progressi  délia 
egittologia  Greco-Romananegli  ullimi  venticinque  anni\yN.  Weinbergcr].  Éloges. 
^  Programmes.  1.  A.  SGHMIDï,  Beitràge  z.  Livianischen  Lexikographie  3.  Ge- 
brauch  von  "  contra  ";  2.  R.  StiGHLBERGER,  Zur  Behandlung  d.  lat.  SUHstik  etc.; 
3.   J.   Spandl,   Constructionsschivankungen  i.    d.    lat.  Sprache   u.    d.    Ursachen  50 
[J.  Golling].  1.  Grande  valeur  ;  2.  Éloges;  3.  Bon.  If  F.  Bulig,  Auctarium 
inscriplioniim,  quae  a  mense  Junio  a.  1888  ad  mensem  Junium  a.  180^  in  c.  r. 
muséum  archaeologicum  Salonitanum  Spalati  illatae  snnt  [J.  W.  KubitschekJ. 


132  1894.    —   AUTRICHE- HONGRIE, 

Eloges.  1[^  11«  livr.  Contribution  à  l'histoire  de  Denys  I  de  Syracuse  [J.  Rohr- 

moser].  1.  C'est  pendant  sa  3m.  guerre  contre  Carthage,  383/2,  que  Denys 

s'empara  de  Sélinonte  et  d'Agrigente.  et  à  la  conclusion  de  la  paix  de  382, 

il  dut  rendre  ses  conquêtes  d'au-delà  du  Ilalyke  ;  pour  lo  reste  on  garda 

5  le  statu  quo,  mais  non  pas  le  statu  quo  ante  lieiliim.  2.  C'est  à  tort  que 

Heloch  dit  que  cette  guerre  dura  jusqu'en  378.  ^  F.  IIolzweissig,  Gramm. 

3.  IJomevlecliire;  J.  A.  Ranke,  Pràparation  z.  H.  Odysaee,  B.  10.  11  [G.  Vogrinz], 

•1.  Utile;  2.  Bon.  ^  W.  Gemoll,  Die  Realien  b.  Horaz  [F.  Hanna].  Malgré  qq. 

réserves,  cette  3™»  livr.  a  droit  à  la  reconnaissance  de  tous  ceux  qui  s'oc- 

10  pent  d'Horace.  \  G.  Ziwsa,  Corpus  script,  ecclesiast.  Vol.  26.  S.  Optati  Mileui- 

tani  libri  7.  Accedunt  decem  monumcnta  vêlera  ad  Donalislarum  hisloriam  perti- 

nentia  [R.  C.  Kukula].  Bon.  ^   M.  Gitlbaubr,   C.  Nepolis  vilae  [J.  GoUingJ, 

Qq.  réserves.  \  F.  FuGNER,  D.  Corn.  Nep.  Lebensbeschreibung  el  Erklàvimgen  ; 

P.  DOETSGH.  Corn.  Nep.  et  Commentar ;  F.  IIarder,  Onicis  Metamorphosen  et 

15  Commentar  [Id.].  1.  Cette  éd.  laisse  peu  de  liberté  au  prof.,  mais  il  peut  s'en 
remettre  à  un  aussi  bon  guide;  2.  Utile.  \  E.  IIassk,  Dev  Dualis  im  Auischen 
fld.].  Remplit  son  but.  1[  II.  Ziemer,  Lat.  Schulgramm  [Id.j.  App,  favorable. 
f  G.  Landgraf,  Litteralurnachweise  u.  Bernerkungcn  z.  lat.  Sc/iulgram  et 
Compendium  s.  lat.  Casussyntax  [Id.].   Excellents.  %  Livres  pour  l'étude  du 

20  latin  [H.  Koziol).  V.  MÛLLER,  Lèse  u.  Ubgsb.  et  WiJrterverzeichnis.  Bons  ; 
Whller-Wolff,  Lat.  Leseb.  aus  llerodot.  Ed.  revue  qui  a  encore  plus  de 
valeur  ;  Lehmann-Detto,  Ubgstiicke  nach  Caesar.  Recommandé  ;  Holzw^eis- 
SiG,  Ubgsb.  Vivement  recommandé:  Hoffmann  u.  Votsgh,  Ubgsb.  2.  Bon; 
W.   Fries,   Ubgsb.  Très  complet;    W.   GillhauSen-Perthes,  Lat.   deutsche 

26  Worlkunde.  Excellent;  IL  Reigh,  Ubgsb.  u.  élément  Stilislik  et  Hilfsbuchtein. 
Recommandés  :  Kôpke-Kôhr,  Aufgaben.  Très  bon.  ^  L.  Gôtzeler,  Animad- 
versiones  in  Dioiiysii  Halicarnassensis  Anliquilales  Romanas  1  [  ].  Complet  et 
bien  ordonné.  ^  Programmes.  J.  Lopot,  Beispiele  z.  Einûbung  d.  lat. 
Syntax  etc.  [J.  Rappold].  Rendra  des  services.  ^  Soirées  indogerm.  à  l'univ. 

30  de  Vienne  [F.  Blocli].  Compte  rendu  très  bref.  \*i  12*  livr.  Analecta  Pindarica 
[H.  Jurenka].  Corrections  proposées  pour  un  certain  nombre  de  passages  de 
Pindare,  Olymp.,  à  l'occasion  d'une  nouvelle  édition  critique  que  J.  prépare.^ 
Analecta  [C.  WeymanJ.  Dans  ce  2^  article  <cf.  pi.  haut  2»  livr.>  W.  étudie 
les  mots  suivants  :  artificus,  dans  Cyprianus  Gallus  Exod.  20,25,  où  il  faut 

35  lire  :  artifica  ;  discedere  signiiiant  mori  ;  indignus  dans  Apulée  avec  le 
sens  de  indigné;  praeclarus  signifiant  clarior  ;  spectaculum,  synonyme  de 
l'acte  de  regarder.  %  S.  Mekler,  Ilerondas  Mimiamben  [E.  HaulerJ.  Intéres- 
sera le  grand  public  el  les  philologues.  ^  O.  Heine,  M.  T.  Ciceronis  orationes 
seleclae  14;  1,  Pro  S.  Roscio  Amerino  ;  Th.  SGHIGHE,  M.  T.  Cic.  Cato  Major  de 

40  Seneclute  ;  IIalm-G.  Laubmann,  Cic.  Ausgewdhlte  lieden.  1,  Die  Reden  f.  L.  Mu- 
rena  et  f.  P.  Sylle ;  J.  Frey,  Ausgewdhlte  Briefe  Cic;  O.  Weissenfbls,  Ciceros 
rheiorische  Schrifien  [A.  Kornitzer].  1,  Répond  aux  exigences  de  la  science 
contemporaine;  2,  Bon,  qq.  réserves;  3,  Très  bon;  4,  Grands  éloges; 
5,  Grande  valeur,  surtout  l'excellente  introduction.  ^  Éditions  de  classe  de 

45  Gicéron  [R.  C.  KukuleJ.  \.  Figkelsgherer,  Or.  in  Veri-em  4  ;  2.  H.  NOHL,  De 
imp.  Cn.  Pompei;  3.  Pro  Milone  ;  4.  Pro  Lîgario  ;  pro  Dciotaro  ;  5.  Th.  SCHICHE, 
Laelinus.  \.  Pas  fait  pour  les  élèves  ;  2-ii.  Utiles,  remarques  de  détail.  %  F. 
Stolz,  Hislor.  Gramm.  d.  lat.  Sprache  [R.  Meringer|.  Très  grands  éloges. 
^  Livres  pour  l'enseigntment  du  latin  [IL  Koziol|.  Zimmermann,  Ubgsb  : 

50  Bon  ;  Holzer,  Ubgsb  :  Recommandé  aux  jeunes  philologues  ;  Thiele,  Auf- 
gaben :  Recommandé;  Haupt,  Verbal- Ver zeichniss.  :  Devra  être  revu  ;  Harre, 
Uauplregeln  d.  l'ormenlehre  :  Très  bon  ;  Pi?RTHES-GillhauSEN,  Formenlehre  : 
Bon  ;  Pape,  Memorierverse  z.  Kasuslehre  :  Des  réserves  ;  K.  Begkbr,  Haupt- 


LISTY    FILOLOGICKÉ.  133 

regeln  d.  Syntax  :  Réserves  ;  Fasbaender,  Kl.  Sprachlehre  :  Utile  ;  Harre, 
Syntax  :  ExceWent  ;  Schultz-Wetzel,  Kl.  Sprachlehre:  Très  pratique,  f 
Meusel,  Lexicon  Caesarianum,  fasc.  18  et  19  [J.  Prammer].  Toujours  la 
iiiéme  admirable  exactitude.  A.  K. 

5 

Bohême. 

Rédacteur  général  :  Josef  Kràl. 

10 
Listy  filologické  21  (1894).  Articles  de  fond.  [Zdenëk  Vysoky].  Études 
sur  la  langue  d'Hérodote.  I.  Les  verbes  aw^c-.v  et  xpTiÇ£iv,chez  Hérodote, doivent 
être  écrits  avec  un  -.  souscrit  au  thème  du  présent.  II.  Pour  le  futur  et 
l'aoriste  le  verbe  afôÇeiv  a  le  thème  (70)-9;  il  serait  aussi  à  recommander 
d'écrire,  selon  la  meilleure  tradition  des  manuscrits  : -xp^ff£'v,-/pf,<7ai, -/prio-aç  15 
au  lieu  de  xp^t<y£i^.  ■/.P^'<'^a'>  XP^'^''*?;  m-  L'auteur  propose  Her.  II.  44  la  lec- 
ture :  xal  £V  aÙTÔ)  rio-av  atTiXai  ôûo,   r,   [iàv    ypvaox)   ànécpOou,   r,    Se    ff(iapiy6ou    ),t6ou 

/i(i7rovTos  tàç  vj/.xac,  [xéyaôo;  <  î'uat  >.  ^  [Lubor  Niederle].  Les  nouvelles  décou- 
vertes à  Troie.  L'auteur  donne  un  aperçu  des  fouilles  de  W.  Dôrpfeld 
à  Hissarlik  en  1893,  d'après  lesquelles  il  faut  chercher  les  restes  de  la  Troie  20 
d'Homère,  non  pas  dans  la  deuxième  couche  d'en  bas,  mais  dans  la  sixième. 
A  la  fin  l'auteur  donne  un  aperçu  des  différentes  couches,  rangées  selon  leur 
âge.  ^t^  Analyses  et  comptes  rendus.  Max  Collignon,  Ilandbxich  der 
gricchischen  Archaeologie  ;  S.  MVR^^Y,  Handbook  of  Greek  Archaeology.  Recom- 
mandables  [Fr.  Groh].  ^  Franz  Susemihl,  Geschichte  der  gricchischen  Litleratur  25 
in  der  Alexandrijierzeit.  Le  livre  est  loué  à  cause  des  nombreux  matériaux 
qui  s'y  trouvent,  mais  moins  pour  la  forme  et  l'élaboration  de  la  matière 
[F.  Câda].  %  Stephanus  Cybulski,  Tabulae,  quitus  anliquitales  Graecae  et 
Romanae  illustraniur.  Recommandable  [Fr.  Groh].  \  Charles  Koblîzek,  Petit 
aperçu  de  la  religio7i,  de  la  littérature  et  des  antiquités  romaines.  Tout  est  30 
extrait  d'un  ancien  livre  classique  allemand,  sans  nommer  l'original 
[Antoine  KrecarJ.  %  Jaroslav  Schulz,  Thèmes  suivis  extraits  de  Xénophon. 
Pour  la  plupart  une  compilation  d'après  des  travaux  étrangers  sans 
nommer  les  sources;  en  outre,  on  y  trouve  quelques  incorrections  [Fr. 
Krsek].  ^  Charles  Gumpfe,  Poésies  choisies  de  Q.  Horace.  Bon  livre  classique.  35 
[Fr.  Krsek].  ^  Joseph  NovAk,  Quatre  statues  antiques.  Travail  parfait  [F.  Groh]. 
%  Auguste  KrejcI,  Plutos  d'' Aristophane.  Traduction  qui  mérite  d'être  louée. 
[J.  Kràl].  1[  Edouard  StOLOVSKY,  Spécimen  d'une  traduction  des  poésies  d'Horace. 
Quelques  incorrections  métriques  s'y  sont  glissées  [J.  Krâl].  ^  Jaroslav 
StaSNY,  Les  relations  d'Athènes  avec  Alexandre  le  Grand  avant  son  expédi-  40 
tion  d'Asie  ;  Élude  sur  l'affaire  d'Harpale.  Oeuvre  qui  excelle  par  la  pro- 
fonde connaissance  des  sources  et  par  un  jugement  bien  sain  et  modéré 
[Fr.  Gâda].  ^  Fr.  Vâvra,  Aratos.  Sans  valeur  littéraire  [J.  Stâslnyj.  1[  Jean 
Vareka,  Les  combats  de  César  et  Pompée  à  Dgrrhachium  en  l'an  48.  L'auteur 
tranche  beaucoup  de  controverses  d'une  manière  indépendante  [J.Slàstny!.  45 
^  Vàclav  Skjvl,  L'influence  de  la  vie  publique  sur  le  développement  de  Vart 
oratoire.  Dissertation  écrite  avec  beaucoup  d'habileté  sans  apporter  rien  de 
nouveau  [Fr.  Grohj.  \  Antoine  Skoda,  Traduction  du  poème  pseudo-virgilien 
"  Culex  ".  Traduction  aisée  [V.  Viravsky].  ^  Jean  Konûpek,  Traduction  de 
Thucydide  If  1-34.  Louable  [Fr.  Groh].  ^  François  Ruth,  D.  Junii  Juvenalis  50 
sat.  V.  VIL  Tiaduclion  habile  et  claire  [Fr.  Snëtivy].  %  Joseph  Fughs, 
Der  zweite  punischc  Krieg  und  seine  Quellen  Polybius  und  Livius.  Le  travail 
mérite  attention,  étant  intéressant  et  indépendant  [Ant.  Krecar].  ^  Charles 


13^  1894.    —   AUTRICHE-HONGHIE. 

SvOBODA,  Parallèle  des  fables  de  Phèdre  et  d'Esope.  Bon  |Fr.  Càda].^  Fr.  KovÀu, 
Legum  Plalonicarumlibri  allerius  vindiciae.  L'auteur  tient  bien  peu  décompte 
de  la  littérature  spéciale;  il  ne  cherche  pas  môme  à  résoudre  les  problèmes 
principaux.  La  forme  laisse  aussi  beaucoup  à  désirer  [Fr.  Càda].  t  Gabriel 
SURAN,  Aperçu  de  l'histoire  de  la  littérature  romaine.  Livre  classique,  bon 
[P.  IlrubyJ.  1[  Ileinrich  Brunn,  Grieehische  KunstQcschichte.  \\  est  à  désirer  que 
cette  œuvre  sans  égale  dans  l'histoire  des  arts  soit  bientôt  achevée  [Fr.  Groh]. 


10 

Hongrie. 
Rédacteur  général  :  J.  Kont. 

15  Archaeologiai  Értesitô  (Bulletin  archéologique).  Nouv.  série.  Vol.  XIV. 
1894.  1"  fasc.  Plusieurs  articles  de  fond  sur  des  monuments  préhistoriques 
et  du  moyen  âge,  parmi  lesquels  celui  de  J.  llampel  sur  les  monuments 
chrétiens  de  la  première  partie  du  moyen  âge  en  Hongrie  (p.  23-i33).  Notices  : 
Castra  romains  à  Tokod  et  trouvailles  archéologiques  dans  les  coinitatsde 
20  Ilont  et  de  Esztergom  (Gran)  [V.  Récsey].  Les  imbrex  portent  l'inscription: 
Lucipini.  TRB.  Le  castrum  romain  mesure  du  côté  ouest  122  m.,  sud- 
est  90,  sud-ouest  130  et  nord-ouest  SO.  Sur  un  autel  votif  on  a  pu  déchiffrer 
J.  O.  M.  I  //  //  N  I  //  P  //  I  //  //  R  //  A  R  I  //  //  M  I  .  Le  castrum  se  trouve  sur 
le  chemin  qui  conduisait  d'Aquincum  à  Crumerum.  Dans  le  cimetière  on 
25  a  trouvé  plusieurs  objets  du  moyen  ûge.  ^  Monuments  de  Scarabantia 
(Sopron-Oedenburg)  [BellaJ.  Sur  l'emplacement  de  l'ancien  Hôtel-de-Ville 
on  a  trouvé  de  nombreux  monuments  parmi  lesquels  deux  marbres  avec 
les  inscriptions  suivantes  :  Scarb  (antiae)  qiiaestor  aed  (ilitius)  |  ob  hono- 
rem  duum  viratus  |  gratuitum  d  (onum)  d  (edit).  —  LLI— OBIION  j  ATUS. 
30  D  1  LD  I  ;  en  outre  plusieurs  marques  sur  des  tuiles.  %  F.  Kanitz,  Bùmische 
Sludien  in  Serbien  [Neudeck].  Important.  Ç^  2^  fasc.  Quelques  statuettes 
antiques  en  bronze  du  musée  national  à  Budapest  [V.  RécseiJ.  Description 
des  statuettes  de  Junon,  d'Apollon,  d'un  Faune  dansant,  de  Vulcain,  de 
Mercure,  d'IIerculc  et  d'une  Abundantia  ou  Fortuna;  avec  illustrations. 
35  ^  Bourg  rond  antique,  près  de  Krivadia  [Szinte].  Description  de  ce  bourg 
bien  conservé  qui  se  trouve  en  Transylvanie,  sur  la  route  de  Pétrosény. 
^  La  voie  de  Tibère  au  Bas-Danube  [Neudeck].  Description  détaillée  de  cette 
voie  qui  s'étendait  de  Viminacium  par  Gospodin  jusqu'à  Izlas  et  qu'on  a 
souvent  confondue  avec  celle  de  Trajan.  Près  de  Izlas  on  a  trouvé  uno 
40  inscription  déchiffrée  par  Mommsen  et  Domaszewski  :  Su  (b)  c  (ura)  Her- 
mogeni  p  (raefecti)  P?  Rip  (ae)  leg  (ionis)  VII  Cl  (audiae)  Parce;  ce  dernier 
mot  indique  l'endroit  où  se  trouvait  le  fort  et  la  source  d'eau  chaude. 
^  Antiquités  de  Sabaria  [KârpàtiJ.  On  a  trouvé  à  Szombathely  un  relief  haut 
de  18  cm.  représentant  Priape.  ^  Deux  villages  romains  dans  le  comitat  de 
46  Weissenbourg  [LichtneckertJ.  L'un  de  ces  villages  se  trouvait  entre  Albe- 
Royale  et  Kercsztes,  l'autre  près  de  Orond-puszta  entre  Gsôka  et  Gsàkbe- 
rény.  ^  Bericht  des  Vereins  Carnunlum  [Kuzsinszky].  Important  pour  tous 
ceux  qui  s'occupent  des  antiquités  de  la  Pannonie.  1[  Traduction  hongroise 
de  l'Ancienne  Rome  de  Lanciani  [x.  y.].  Rendra  de  grands  services.  %  Mam- 
50  pel  donne  dans  chaque  livraison  la  liste  des  objets  dont  le  musée  national 
(département  des  Antiques)-  s'enrichit,  ^f  3°  fasc.  Articles  de  fond  sur 
deux  trouvailles  de  l'âge  de  bronze  dans  le  comitat  Bihar  par  llampel,  de 
Wekerle  sur  le  lieu  du  tombeau  d'Arpad.  *i  Les  tumuli  de  Kiràlyhelmecz 


ARCHAEOLOGIAI   ÉRTESITÔ.  135 

[LehôczkyJ.  Au  nombre  de  quarante  dans  le  comitat  Bereg.  H  Konï,  Lessing 
archéologue  [Szàra^].  Bon  et  intéressant.  ^  On  a  élevé  un  petit  musée 
à  Alt-Ofen  pour  les  nombreux  monuments  trouvés  dans  les  fouilles 
d'Aquincum.  ^  La  pierre  avec  l'inscription  que  le  G.  J.  L.  a  publiée 
p.  458,  No.  3937,  avait  disparu  ;  on  vient  de  la  retrouver  et  elle  est  conservée  5 
au  lycée  d'Esztcrgora  (Gran).  Au  lieu  d'Antianus  il  faut  lire  Avitianus.  \^ 
/i»  fnsc.  Conseils  pratiques  pour  les  fouilles  systématiques  des  anciens 
ciuielièrcs  [Sôtér].  Kxpose  les  résultats  de  son  expérience  acquise  pendant 
12  ans  de  travail,  où  il  a  ouvert  iJ84  tombeaux.  \  Wosinszky  expose  le  ré- 
sultat des  fouilles  à  Alsô-Nyék,  Bella  parle  des  trouvailles  de  Babot.  ^  lo 
Fouilles  à  Csùny  et  Oroszvàr  fSôtér].  Dans  les  cimetières  on  a  trouvé 
plusieurs  tuiles  avec  inscriptions  (Legio  X  gemina  pia  fidelis,  Gohors  prima 
Asturum,  Legio  XIV  gemina  martia  victrix).  \  Les  tumuli  de  Kirâlyhel- 
raecz  [Lehoczky].  Trouvailles  faites  dans  huit  de  ces  tumuli.  f  Gongrès 
international  d'archéologie  à  Serajevo  [Ilampel].  Compte  rendu  des  travnux  i» 
présentés.  ^  Les  articles  du  Bulletin  archéologique  concernant  les  anti- 
quités préhistoriques  seront  dorénavant  traduits  en  allemand  et  paraîtront 
en  même  temps  dans  les  "  Ethnologische  Mittheilungen  "  de  Uermann. 
Cette  publication  appuyée  par  l'archiduc  Joseph  sera  envoyée  gratis  à  tous 
les  savants  compétents  de  l'étranger.  \  L'inscription  de  Sopron  fDoma-  20 
szewsky].  L'inscription  trouvée  par  Bella  peut  être  lue  :  Pro  s(alute)  imp(era- 
torum)  Diocletiani  et  Maximiani  [nob]  b(ilissiuiorum)  Caes(arum)  ex  iusso... 
Barb(ius)  Valentinus  b(ene)  f{iciarius)  co(n)  s(ularis)  inscrib(sit)  ;  elle  date 
de  292-305  après  J.-Ch.  :  elle  e&t  importante,  parce  qu'elle  montre  que  la 
Pannonie  reçut  tm  gouverneur  ''  prima  consularis  ",  si  toutefois  le  nionu-  25 
ment  fut  placé  après  la  réforme  do  Dioclétien.  ^  Inscription  à  Pannonhalma 
[Rôcsei].  Aux  trois  inscriptions  de  Pannonhalma,  la  maison-mère  des 
Bénédictins  de  la  Hongrie  (Martinsberg),  que  le  G.  I.  L,  Nos/437o,  /)380et/i390 
a  publiées,  il  faut  ajouter:  Selle  |  An.  XXX  |  L.  Attius  \  Vet.  Leg.  |  Gou...  |; 
l'inscription  est  tronquée.  If  Cimetières  à  urnes  à  Dunafoldvàr  et  la  ruine  30 
romaine  de  Paks  [Szelle].  Description  de  quelques  urnes  ;  parmi  les  ins- 
criptions des  tuiles  les  plus  nombreuses  sont  :  Co  Maximin.  et  Ofar  Maxent. 
Ar.  If  RÉCSBI,  Pannonia  ôkori  mythologiai  emlékeinek  vâzlata  (Esquisse  des 
monuments  mythologiques  trouvés  en  Pannonie)  [rs].  Utile.  ^  Aquincum 
Guide,  par  Kuzsinszky  [rs].  Bon,  rendra  des  services,  f  Gohl.  A  rômai  biro-  35 
daiom  pénzeirol  (Sur  les  monnaies  romaines)  [a.  a.].  Rien  de  nouveau.  ^ 
Manuel  d'archéologie  de  SiTTL  [Ziehen].  Des  lacunes  en  ce  qui  concerne  la 
Hongrie.  If  Travaux  de  l'Institiit  archéologique  allemand.  \%  o»  fasc.  Quel- 
ques antiquités  scylhiques  fSmirnoffJ.  Description  des  monuments  du 
unisée  do  Bucarest  classés  sous  le  titre  :  Diferite  obiccte  din  epoca  Romana.  40 
•I  Monuments  romains  à  l'église  de  Pécs  (Fiinfkirchen)  [GereczeJ.  Lors  de 
la  restauration  de  la  cathédrale,  plusieurs  monumenls  ojU  été  mis  à  jour. 
Parmi  les  inscriptions  on  peut  relever  d'après  Domaszewsky  :  ...  decurio 
missicius  alae  II  x\ravac(orum)  ann(orum)  LX  Ti(beriusj  Gl(audius)  Gossic(i)  V; 
la  pierre  provient  probablement  de  Dàlya  (Teutoburgium),  comp.  G.  I.  L.  « 
III.  n»»  3271  et  10258;  une  autre  inscription  est  publiée  dans  le  même  vo- 
lume Suppl.  10291.  L'inscription  d'un  autel  votif  qui  provient  de  Gibalis 
(Vinkovcze)  donne  :  Sacerdos  p(rovinciae)  P(annoniae)  inf(erioris)  II.  vir 
(c)ol(oniae)  Gib(aliscum)  Gellia  (no  lilio)  v.  s.  [l.  m.];  une  autre  :  Soli  invicto 
pro  sainte  (imperatoris?).  If  Vase  en  verre  de  Scarabantia  [Bella].  Description  50 
de  ce  vase  lait  par  Diceus  pour  M.  Licinius.  ^  L'umbo  de  Ilerpàly  [Sal. 
Reinach].  Parenté  de  ce  monument  avec  ceux  d'Osztropatak.  Tous  provien- 
nent de  la  Hongrie  et  l'opinion  de  Hampel  qui  les  date  du  commencement 


136  1894.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

du  IV»  siècle,  est  juste.  ^  Congrès  international  d'archéologie  à  Serajevo 
[Hampel].  Suite.  De  nombreuses  illustrations  empruntées  au  Glasnik, 
l'organe  du  Musée  de  Serajevo.  %  Th.  Sghreibeh,  Bie  alexandrinische  To- 
reutik  [h.J.  Bon.   \  S.  Rkinach.   Bronzes  figurés  de  la   Gaule  romaine  [H.  I.]. 

^  Rendra  de  grands  services.  %  F.  Cumont,  Textes  et  monuments  figurés  relatifs 
aux  mystères  de  Milhra.  Sur  les  588  inscriptions  1o7  proviennent  de  la  Dacie 
et  de  la  Pannonie.  \  Antiquités  de  Sabaria  [Kârpàti|.  Sur  un  vase  on  trouve 
l'inscription  :  Q.  G.  Timbrionis  flos  ;  dans  une  maison  romaine  on  a  dé- 
couvert une  cinquantaine   de  monnaies   qui   s'étendent  depuis  Auguste 

'^  jusqu'aux  Antonins.  j.  Kont. 

Egyetemes  Philologiai  Kozlôny.  Année  1894.  Tome  XVIII.  1er  fasc. 

Sur  le  poète  Lygdamus.  [Geyza  Némelhy]  Les  poésies  conservées  dans  le 

troisième  livre  de  Tibulle  sont  de  Lygdamus  ;  le  fond  en  est  vrai,  mais  pas 

assez  préci-5.  Nous  ne  savons  rien  du  poète.  Lygdamus  et  Neaera  qui  était 

^''  sa  femme  ou  sa  fiancée  sont  des  pseudonymes.  Ovide  a  imité  ces  élégies 
qui  sont  uniques  dans  la  poésie  erotique  des  Anciens.  Le  jeune  poète  a  de 
la  force  et  de  l'invention,  mais  il  n'est  pas  encore  maître  de  la  forme.  Uuo 
mort  prématurée  ou  toute  autre  circonstance  l'ont  empêché  d'atteindre  la 
perfection,  f  L'analogie  dans  la  formation  des  mots  néo-grecs  [Guillaume 

^^  PeczJ.  Montre  par  de  nombreux  exemples  combien  de  difficultés  on  trouve, 
par  suite  de  l'action  continue  de  l'analogie  dans  la  détermination  gramma- 
ticale de  la  langue.  On  trouve  à  peine  une  catégorie  où  les  formes  soient 
fixes.  %  Un  traducteur  d'Homère  inconnu  [Gy.  Sebestyén].  C'est  Emerich 
Simony  qui  a  traduit  en  1839  l'Odyssée  et  en  18A1  l'Iliade.  La  traduction 
est  restée  en  manuscrit  et  appartient  maintenant  à  la  Société  philologique. 
^  Aeschylos  Oresteiâja  (Traduction  rythmique  de  l'Orestie)  par  J.  Csengeri 
[J.  Hegediis].  Malgré  quelques  défauts,  digne  d'éloges.  ^  P.  Comelii  Taciti, 
Ab  excessu  divi  Augusti  (Annaliuni)  libri  I-VL  Ed.  G.  Némkthy  [R.  Vàri]. 
Bon.  H  Griechische  Denker  par  Th.  Gomperz  [llornyânszky].  Excellent.  ^ 
Lateinische  Schulgrammatik  par  Zibmer-Gillhausbn"  [Pecz].  A  recommander. 
nXa-cwvtxà  Çv)Tiî(jiaTa  par  G.  Kassai  [H.  C  Millier].  Sur  l'authenticité  des 
dialogues;  bon  style.  %  A  latin  nyelvtuni  miiszôk  (Les  termes  techniques  delà 
grammaire  latine)  par  A.  Roseth  [Pruzsinszkyj.  Peu  réussi.  1[  De  ISicolai 
hlhvanffy  Pannoni  latinitate  par  Soôs  [Jakoklovits].  Contribution  importante 
au  dictionnaire  de  la  latinité  magyare.  ^^  2*  fasc.  Sénèque  auteur  dramatique 
[J.  Hegediis].  Suite  dans  fasc.  3,  5,  6-7.  Démontre  que  les  tragédies  de 
Sénèque  sont  l'expression  de  la  philosophie  stoïcienne.  Discussion  sur 
l'âge  de  rOctavie;  elle  est  probablement  de  Lucain.  Les  raisons  pour  les- 
quelles la  tragédie  n'a  pas  pu  s'élever  bien  haut  à  Rome.  Les  pièces  faites 

*•*  Pour  la  lecture.  Caractéristique  de  chaque  tragédie;  suit  les  opinions  de 
Nisard.  f  Nominativus  cum  inflnitivo  et  Accusativus  cum  infinitivo  dans 
l'Iliade  et  l'Odyssée  fB.  Incze].  Liste  complète  de  ces  deux  constructions 
qui  sont  de  date  relativement  récente  et  ne  sont  pas  d'un  emploi  aussi  fré- 
quent chez  Homère  que  dans  les  écrivains  postérieurs  à  lui.  ^  Les  ouvrages 

*^  philologiques  en  France,  1891-1893  fJ.  Kont].  Suite  dans  fasc.  3-10.  Analyse 
des  ouvrages  suivants  :  Croiset,.  Histoire  de  la  littérature  grecque,  t.  IH  ; 
Egger,  Histoire  de  la  littérature  grecque:  SORTAIS,  Ilios  et  Iliade;  MaTjry,  De 
cantus  in  Aeschylcis  tragaediis  distribulione  ;  Degharme,  Euripide  et  l'esprit  de 
son  tliéâtre  ;  BOUGOT,  Rivalité  d'Eschine  et  de  Démosthcne;  CHAlGNET,  Histoire 
de  la  psychologie  des  Grecs,  t.  IV  et  V;  BÉNARD,  Platon,  sa  philosophie;  llurr» 
La  vie  et  l'œuvre  de  Platon:  Il k\]SS,0\m.uv.v.,  Arislote,  Constitution  d'Athènes; 
RODIER,  La  physique  de  Stralon  de  Lampsnque;  MiLHAUD,  Leçons  sur  les  ori- 
gines de  la  science  grecque  ;  DUBOIS,  Examen   de  la  géographie  de   Slrabon  : 


EGYETEMES   PHILO LOGIAI   KÔZLÔNY.  137 

PUBGH,  Saint  Jean  Chrysostome  et  les  mœurs  de  son  temps;  Batiffol,  Quaes- 
tiones  Philoslorgianae ;  Darestb,  La  science  du  droit  en  Grèce;  Dareste, 
HauSSOULLIER  et  Th.  Rkinagh,  Recueil  des  Inscriptions  juridiques  grecques; 
Pierre  Paris,  Quatenus  feminae  res  publicas  m  Asia-Minore,  Romayiis  impe- 
ranlibus,  attigerint;  Hauser,  De  Clcone  dcmagogo  ;  FuSTEL  DE  Goulanges,  5 
Nouvelles  recherches  sur  quelques  problèmes  d'histoire;  Glerg,  Les  Métèques 
Athéniens,  De  rébus  Thrjatirenorum  ;  Radet,  La  Lydie  et  le  monde  grec  au  temps 
des  Mermnades ,  De  coloniis  a  Macedonibus  in  Asiam  cis  Taurum  deductis  ; 
MONCEAUX,  La  Grèce  avant  Alexandre;  DesghampS,  La  Grèce  d'aujourd'hui; 
S.  Reinagh,  Chroniques  d'Orient,  Antiquités  du  Bosphore  Cimmérien ;  DUMONT,  10 
Mélanges  d'archéologie  et  d'épigraphic  ;  Paris,  Élalée  ;  llOMOLLE,  Comptes 
et  inventaires  des  temples  Déliens  en  l'année  %ld;  L.EGHat,  Les  sculptures  en  tuf 
de  l'Acropole  d'Athènes;  Collignon,  Histoire  de  la  sculpture  grecque;  Milliet, 
Etudes  sur  les  premières  périodes  de  la  Céramique  grecque  ;  Ravaisson, 
La  Vénus  de  Milo;  Paul  GiRARD,  La  peinture  antique;  Kont,  Lessing  archéo-  15 
logue;  BabklOn,  Catalogue  des  monnaies  grecques  de  la  Bibliothèque  nationale, 
Les  Perses  Achéménides,  Chypre  et  Phénicie  :  Mélanges  numismaliques ;  Th.  Rei- 
NACH,Les  Origines  du  bimétallisme ;Ses.'RH,  Élude  d'architecture  navale;  Joret, 
La  Rose  dans  raiitiquilé  et  au  moyen  âge  ;  Léon  Bénard,  Essai  sur  la  signifi- 
cation et  l'emploi  des  formes  verbales  en  grec  d'après  le  texte  d'IJcrodote;  BarON,  20  • 
De  Platonis  dicendi  génère,  Le  pronom  relatif  et  la  conjonction  en  grec,  et  prin- 
cipalement dans  la  langue  homérique;  BoiSAGQ,  Les  Dialectes  Doriens;  PsiCHKVily 
Études  de  philologie  néo-grecque  ;  Berger,  Histoire  de  l'écriture  dans  l'antiquité; 
COUGNY,  Extraits  des  auteurs  grecs  concernant  la  géographie  et  l'histoire  des 
Gaules,  t.  VI;  Paul  Tannery,  Diophanli  Alexandrini  Opéra  omnia  (GoUection  25 
Teubnei);  DupuiS,  Théon  de  Smyrne;  Legrand,  Le  traité  des  corps  flottants 
d'Archimède;  Weil,  Euripide,  Alceste;  COUVREUR,  Platon,  Phédon;  GUGUEL, 
Apologie  de  Socrate ;  PessONNEaUX  Lucien;  Dalmeyda,  BoiSaCQ,  Herondas; 
De  la  Ville  de  Mirmont,  Les  Argonautiqups  d'Apollonios  de  Rhodes;  Eugène 
LevÈQUE,  Les  Eables  ésopiques  de  Babrios;  Delboui.le,  Anacréon  et  les  poèmes  30 
anacrcontiques ;  OmOnt,  La  Poétique  d''Aristo!e,  Mscrit  4lH  Bibl.  nat.";  Fac- 
similés  des  plus  anciens  manuscrits  grecs  en  Onciale  et  en  Minuscide  de  la  Bibl. 
nat.  du  IV-Xll  siècles;  Demosthcnis  Codex  ï!;  Graux-Martin,  Notices  sommai- 
res des  manuscrits  §recs  d'Espagne  et  de  Portugal,  Notices  sommaires  des  manus- 
crits grecs  de  Suède.  ^  GOUMY,  Les  Latins:  Reurk,  Les  gens  de  lettres  et  leurs  35 
protecteurs  à  Pome,  De  scriptorum  ac  littfratorum  hominum  cum  Romanis  impe- 
ratoribus  inimicitiis ;  A.  GOLLIGNON,  Étude  sur  Pétrone;  Emile  Thomas, 
^envers  de  la  société  romaine  d'après  Pétrone;  Fabia,  Les  sources  de  Tacite 
dans  les  Histoires  et  les  Annales;  Rébelliau,  De  Vergilio  in  informandis 
muliebribus  quae  sunl  in  Aeneide  personis  inventore;  Campaux,  Histoire  du  texte  40 
d'Horace;  Drvaux,  Quid  vere  Romanum  lyricis  Horatii  carminibus  insit;  Gla- 
RETIE,  De  Papinii  Statii  Silnis;  Delfour,  De  nan  ationibus  quae  sunt  in  Sancti 
Augustini  scrmonibus ;  Dewaule,  Aulus  GelHus  quatenus  philosophiae  studuerit, 
DORIS'^N,  Quid  de  Clementia  senserit  L.  Annaeus  Seneca,  De  la  BroiSE,  Ma- 
merli  Claudiani  vita  eiusquc  doctrina  de  anima  /lominis;  Bkurlier, /-e  culte  i& 
impérial,  son  histoire  et  son  organisation,  depuis  Auguste  jusqu'à  Jiistinien;  De 
divinis  honoribus  quos  acceperunt  Alcxandcr  et  successorcs  eius;  BeaUDOUIN, 
Le  culte  des  empereurs  dans  les  cités  de  la  Gaule  Norbonnaise;  Lazaire,  Etudes 
sur  les  Vestales;  GUQ,  Les  Institutions  Juridiques  des  Romains  I.  vol.  Melin, 
Essai  sur  la  clientèle  romaine:  Deloume,  Les  Manieurs  d''argent  à  Rome  jusqu'à  «'0 
l'Empire  2^  éd.;  AUDIBERT,  Études  sur  l'histoire  du  droit  romain  I.  La  folie  et  la 
prodigalité;  May  et  Becker,  Précis  des  institutions  du  droit  pi'ivé  de  Rome; 
FUSTEL-JULLIAN,  Questions  historiques  :  La  Plèbe;  Fontane,  Rome  de  754  à  63 


138  1894.    —   AUTRICHE-HONGRIE. 

av.  J.  Chr.;  IlENNEBERT,  Histoire  d'Annibal.,  vol.  III.  Stoffel,  Guerre  de  Cdsar 
et  d'Arioviste  et  premières  opérations  de  César  en  Van  702,  GSELL,  Fouilles  dans 
la  Nécropole  dé  Vulci;  Gagnât,  /-Mrméc  romaine  d'Afrique  et  l'occupation  mili 
taire  de  l'Afrique  sous  les  Empereurs;  Cagnat  et  Boeswillwald,  Timgad,  une 
6  cité  africaine  sous  l'empire  romain;  CaGnat,  Lambèse;  Pallu  DE  Lessert, 
Vicaires  et  Comtes  d'Afrique  de  Dioclétien  à  l'invasion  vandale,  Nouvelles  obser- 
vations sur  les  Assemblées  provinciales  dans  l'Afrique  romaine;  "Waille,  De 
Caesareae  monumentis  quae  supcrsunt;  Cat,  Essai  sur  la  province  romaine  de 
Maurétanie  Césarienne  ;  Simaika,    Essai    sur    la   province    romaine    d'Egypte; 

10  Juli.ian,  Gallia,  Desjardins,  Géographie  historique  et  administrative  de  la 
Gaule  romaine,  vol.  IV.  Jui.LiAN,  Inscriptions  de  Bordeaux;  Bazin,  Villes  anti- 
ques :  I.  Vienne  et  Lyon  gallo-romains.  II.  Nîmes,  gallo-romain;  Camille  Jullien, 
Le  fondateur  de  Lyon;  Histoire  de  L.  Munacius  Plancus,  P^SPÉRandieu,  Inscrip- 
tions antiques  de  Lectoure  ;  Allmer  et  DiSSARD,  Inscriptions  antiques  du  Musée 

15  de  Lyon.  vol.  IV.  Le  Blant,  V Épigraphie  chrétienne  en  Gaide  et  dans  l'Afrique 
romaine  ;  IIavet,  La  prose  mclrique  de  Symmaque  et  les  origines  métriques  du 
Cursus;  d'Arbois  DE  JUBÀIN VILLE,  Les  noms  gaulois  chez  César  cl  Ilirlius; 
E.  Thomas,  Discours  de  Ciccron  contre  Veri'es,  Divinatio  in  Qu.  Caccilium; 
Martha,  Drutus  ;  DosSON,  De  bcllo  Gallico  ;  F abi\,  P.  Tercnli  Afri  Adclphoe  ; 

20  Benoist-Goelzer,  Nouveau  Dictionnaire  latin- français  ;  Bo^i^KV,  La  Philologie 
classique;  BatiffOl,  L'Abbaye  de  Rossano,  Contribution  à  l'histoire  de  la  Vati- 
cane  ;  NOLHAC,  Pétrarque  et  lliumanismc,  De  Palrum  et  medii  aevi  scriptorum 
codicibus  in  bibliotheca  Petrarcae  olim  collcctis  ;  Legrand,  Cent  dix  lettres 
grecques  de  François  Filelfc.  ^  Le  /i2«   Congrès  des  philologues  allemands  à 

25  Vienne  [Tbewrewk].'  Les  philologues  hongrois  qui  ont  pris  part  pour  la 
première  ibis  à  ce  Congrès  ont  démontré  que  la  philologie  est  bien  cultivée 
en  Hongrie.  ^%  3«  fasc.  La  question  des  traductions  en  vers  [Csengerij. 
Réponse  à  Hegediis.  ^  Gôrog  oluasô-és  gyakorlôkônyv  (Livre  de  lectures  et 
d'exercices  grecs)  par  J.  Maywald  [Gyomlay].  A  recommander.  ^  Platon  es 

30  Arisloieles  (Morceaux  choisis  de  Platon  et  d'Aristote,  traduction  hongroise 
avec  commentaire)  par  Péterfy,  Gyomlay  etALEXANDER  [llittrich].  Éloge. 
^Caractères  et  principes  de  l'œuvre  de  Thucydide  par  Serédi  [Kiss].  Bon.  1|  Les 
compléments  des  phrases  en  latin  par  Obelcz  [Bôdiss].  Faible.  1^  A«  fasc.  Les 
descriptions  des  boucliers  d'Achille  et  d'Hercule  [Jakoblovits].  Éuumère  les 

33  opinions  des  savants  qui  se  sont  occupés  de  cette  question  et  s'étend  sur 
les  motifs  des  descriptions  et  sur  leurs  rapports  avec  tout  le  poème.  Recons- 
titution du  bouclier  d'Achille.  ^  Adnotationes  in  Luciani  Peregrinum 
[llittrich].  Propose  cap.  3,  au  commencement  :  opàixa-oç  Staa/eyv^  (au  lieu 
de  TrpaypLaToç  o.)  ib.  cià  toû   yv\i.ya(7io-j   a-JXwv  (au   lieu  de  aCtwv)  chap.  4.  xa\ 

40  Aiôv'jffo;  xepauvw  que  l'édit.  Lévi  supprime  avec  raison  provient  des  mots 
oO'tw;  Aibç  xepa-JVM  qu'un  copiste  a  ajoutés.  ^  Pauhfs  Heal-Encyclopacdie  der 
class.  Aller thumswisscnschafi,  herausgegeben  von  Wissowa  [Vàri],  Indispen- 
sable. ^  Cicéron,  homme  d'État  pnr  Besse  [Tôth].  Contre  Mommsen  et  Dru- 
mann,  mais  peu  réussi.  1i^  5»  fasc.  Remarques  sur  l'édiiion  d'Horace  par 

45  Pozder  [Brassai].  Suite  dans  le  fas.  6-7.  Objections  contre  certaines  leçons. 
^  Ucrodotos  lurténeti  Kônyvci  (Traduction  d'Hérodote  livre  IV-IX)  par  Geréb 
INémethy].  Bon.  ^  Le  poème  de  Parasi)oiidylos  Zotikos  sur  la  bataille 
de  Varna  (IAVj)  par  G.  Pecz  [Néinethy].  Édition  et  commentaire  dignes 
d'éloges.  ^  Cornelii  Taciti  Dialogus  de  Oratoribus  éd.  W.  Peterson  |Pozdcr]. 

50  L'Introduction  est  excellente.  1[  Moser,  Explication  de  l'Ode  l.  20,  d'Horace. 
If  SCHMIDT,  La  balaille  de  Cannes  [BôdissJ.  Rien  de  nouveau,  mais  bons  jiour 
les  élèves.  %%  0*=  7»  fasc.  Velus  hymnarium  ecclesiasticum  Hungariae,  par 
J.  DankÙ  [Erdélyil.  Important.  If  Histoire  de  la  lillératurc  romaine  par  Lef- 


ANNALES    DE    LA   SOCIÉTÉ   ARCHÉOLOGIQUE   DE    NAMUR.  139 

FLER  [Scliinidt].  Faible.  ^  Szabô,  L'influence  du  VI»  chant  de  VÉnéïde  sur  les 
poètes  latins  [NémethyJ.  Faible.  If  Nécrologie  de  Robert  Frôhlich,  l'épigra- 
phiste  qui  a  préparé  la  géographie  de  Pancienne  Pannonie  [Hampel].  %  La 
littérature  philologique  hongroise  en  1893  [IlellebrantJ.  Liste  de  tous  les 
livres,  articles  et  notices  concernant  les  langues  et  littératures  de  tous  les  5 
peuples.  1899  numéros.  ^If  8*  fasc  Parallèle  entre  les  Anciens  elles  Modernes 
[Bartal].  Suite  dans  fasc.  9  et  10.  Énumération  des  nombreux  passages  des 
écrivains  romains  que  les  poètes  modernes,  surtout  de  la  Hongrie,  ont  tra- 
duits ou  imités  dans  leurs  œuvres.  ^  Prononciation  des  lettres  grecques  et 
latines  d'après  les  témoignages  de  Tancienne  littérature  hébraïque  |Krausz|.  10 
Suite  dans  fasc.  9  et  10.  Passe  en  revue  presque  toutes  les  lettres  et  apporte 
de  nombreux  exemples  de  transcriptions  hébraïques  à  l'appui  de  leur  pro- 
nonciation, f  Œuvres  choisies  de  Platon  (Eutyphron,  Apologie,  Criton,  Phôdon) 
Trad.  et  annotées  par  GyOMLAY  [Bôdiss].  Excellent.  ^  Eixo(7nï£VTaeT/;pt;  tïîç 
xa6-/)Y£(Tta;  Kovaxavxcvo-j   i^.  KbvToy  [G.  Pecz].  l 'i  mémoires  de  haute  valeur  15 
ofTerls  par  ses  collègues  à  Kontos.  ^^  9«  fasc.  Histoire  de  la  littérature  grecque 
par  Jebb,   trad.  par   FinâCzy,  3»  édil.   [Dôczil.  Utile.  ^  Ciceronis  oratio  de 
imperio  Gnaei  Pompei  par  RÂCZ  [Bôdiss].  Bon.  ^^  10»  fasc.  Borne  et  Carthage 
pendant  la  deuxième  guerre  punique  par  Kalgsok  [Bôdiss].  Rien  de  nouveau. 
f  Traduction    en   vers    du  ]]o  chant   de   l'Iliade   par  KoLLMANN  [Bôdiss].  Peu  20 
réussie.  ^  Matériaux  pour  l'hisloirc  de  la  guerre  du  Péloponnèse  par  KlRÂLY 
[Bôdiss].  Manqué.  J.  Kont. 


BELGIQUE 

Rédacteur  général  :  Paul  Thomas. 

Annales  du  Cercle  archéologique  de  Mons.  T.  ^3  (1892).  Découverte  30 
d'antiquités  à  Nouvelles  et  à  Asquillies.  La  villa  belgo-romaine  de  Nou- 
velles [Era.  De  la  Roche].  Découverte  d'un  aqueduc  servant  à  la  villa,  etc. 

Annales  de  la  Société  d'archéologie  de  Bruxelles.  T.  7  (1893).  Le 
pèlerinage  d'Oiympic  (Ogg.)  iCh.  Buis].  Article  de  vulgarisation.  \  La  villa 
belgo-romaine  de  Nouvelles  <suito.  Cf.  R.  des  R.  16,  193,  34-36>  [Em.  De  35 
la  Roche].  Détermine  le  parcours  de  l'aqueduc  servant  à  la  villa.  1  Fouilles 
exécutées  sur  l'emplacement  de  Carnuntum  (avec  pi.)  [J.  Presl].  Courte 
notice.  \  Les  fouilles  de  Ghcscaux  et  de  Morrens  (Suisse)  [E.  Delessert  de 
Mollins].  Découverte  do  divers  objets  datant  de  l'époque  romaine  :  mosaïque, 
ustensiles,  poteries,  etc.  Vi  T.  8  (1894).  Découverte  d'une  sépulture  belgo-  40 
romaine  à  Tillet  (prov.  de  Luxembourg)  [S.  De  Schryver].  Poteries  ;  une 
liache  de  fer. 

Annales  de  la  Société  archéologique  de  Namur.  T.  20  (1893-1894). 
Les  grands  domaines  et  les  villas  de  l'Entre-Sambre-et-Meuse  sous  l'empire 
romaiu  [AIL  Bequet].  Aux 2"  et  S»  s.  la  Belgique  méridionale  était  partagée  45 
en  domaines  plus  ou  moins  étendus,  sur  lesquels  s'élevait  la  villa  ou  ha- 
bitation du  maître  (type  :  la  villa  d'Anthée).  La  villa  urbana,la  villa  rustica 
et  les  vici.  Organisation  du  travail  :  exploitation  des  terres  et  industrie. 
Condition  des  travailleurs  :  esclaves,  colons,  affranchis.  Les  cimetières  de 
colons  et  d'esclaves  ;  objets  déposés  dans  les  tombes.  «  Tout  le  confort  de  50 
la  civilisation  romaine  se  trouvait  réuni  dans  la  villa  d'Anthée.  »  Ateliers 
pour  le  travail  du  fer  et  du  bronze.  La  vie  du  château.  Incursion  des  bar- 
fa  ires;  ruine  des  villas.  A  la  fin  du  A«  s.,  la  Belgique  méridionale  n'était 


140  1894.    —    BELGIQUE. 

plus  qu'un  désert,  f  Trouvailles  archéologiques  aux  environs  de  Namur 
[A.  Mathieu].  Cimetière  du  2*  s.  à  Malonne.  Trouvailles  à  la  Basse-Anhaive  : 
médailles  romaines,  poteries,  etc.  Tombes  belgo-romaines  à  Jambes  (urnes, 
coupes,  objets  de  bronze  et  de  fer,  etc.).  Établissements  industriels  romains 

5  à  Flawinnes  (probablement  fabrique  de  produits  céramiques  et  fourneaux 
pour  la  fonte  du  minéral  de  fer.  %  Verre  à  courses  de  chars,  de  Couvin 
(avec  flg.)  [H.  SchuermansJ.  Dans  les  sépultures  romaines  découvertes 
à  Couvin,  on  a  trouvé,  entre  autres  objets,  une  coupe  sans  pied,  envers 
sur  laquelle  4  quadriges  sont  représentés,   avec  l'inscription  :  «  Pyrame 

10  va<le>  —  Eu<ti>che  va<le>  —  Ilierax  va<le>  —  Olympe  va<lf>.  » 
Cette  coupe  peut  être  considérée  «  comme  une  des  perles  du  Musée  de 
Namur  ».  Elle  a  été  fabriquée  par  le  «  soufflage  en  moule  ».  Étude  sur  les 
autres  vases  du  même  genre.  Époque,  destination  et  provenance  des  vases 
à  auriges. -^  L'oppidum  Aluatucorum  [E.  D.  M].  Rien  ne  garantit  l'oxac- 

15  titnde  de  u3  000  prisonniers  aduatiques  mentionné  par  César. 

Bulletins  de  l'Académie  royale  des  sciences,  des  lettres  et  des 
beaux-arts  de  Belgique.  63»  année,  3»  série,  t.  25  (1893).  La  liberté  de 
conscience  à  Rome  [A.  Giron].  Étudie  la  conduite  du  gouvernement  romain 
à  l'égard  des  religions  étrangères  et  notamment  du  christianisme.  Mesures 

20  prises  contre  les  chrétiens  ;  sur  quoi  elles  étaient  fondées.  Les  persécu- 
tions. L'édit  de  tolérance.  Le  christianisme  se  fait  à  son  tour  persécuteur. 
«  La  centralisation  politique  et  administrative  devait  aboutir  à  l'unité 
religieuse  et  à  l'anéantissement  de  la  liberté  de  conscience.  »  ^*i  T.  26 
(1893).  Observations  complémentaires  sur  la  lecture  de  A.  Giron  relative  à 

25  la  liberté  de  conscience  à  Rome  [A.  Wagener].  Rectifie  les  assertions  de 
Giron  en  s'appuyant  notamment  sur  les  recherches  de  Moramsen.  Les 
croyances  des  chrétiens  étaient,  sous  l'empire,  réprimées  1»  par  la  loi 
pénale  (loi  de  majesté)  ;  2»  en  vertu  du  simple  droit  de  coercition  des 
magistrats.  Distinction,  au  point  de  vue  de  la  liberté  de  conscience,  entre 

30  les  citoyens  romains  et  les  étrangers.  Situation  particulière  des  chrétiens 
et  des  juifs.  Le  gouvernement  impérial,  si  sévère  pour  les  premiers,  se 
montra  très  tolérant  à  l'égard  des  seconds.  ^  Rapports  sur  le  mémoire  de 

■  Waltzing,  Les  corporations  d'artistes  et  d'ouvriers  à  Rome  [Wagener,  P.  Wil- 
lems  et  VanderkindereJ.  Ce  mémoire,  couronné  en  1889,  a  été  remanié  et 

35  complété  par  l'auteur.  Les  rapporteurs  en  proposent  l'impression.  Wagener 
signale  quelques  inscriptions  nouvelles  citées  par  Oehler  dans  V  «  Eranos 
Vindobonensis  ».  %^  64«  année,  t.  27  (1894).  Remarques  sur  quelques  pas- 
sages de  Térence  et  de  Sénèque  [Paul  Thomas].  I.  Sur  l'Eunuque  de 
Térence  :  défend  l'authenticité  du  v.  38  du  prologue;  au  v.  267,  lire  :  «  Sed 

40  Parmenonem  ante  ostium  hic  adstare  tristem  video  »,  interprétation  des 
vers  3H-312  et  512-514.  11.  Sur  Sénèque,  Consol.  ad  Marc.  :  Conjectures  sur 
2,  4  ;  3,  4;  5,  6;11,3;  18,  2;  20,  4  ;  21,1  ;  22,  5;  24,  3.  t  Rapports  surunmomoire 
d'Alphonse  Willems,  Notes  sur  les  Guêpes  d'Aristophane  [Wagener  et 
P.  Willems].  Conclusions  favorables  ;  Wagener  fait  de  légères  réserves. 

45  ^  Notes  sur  les  Guêpes  d'Aristophane  [Alphonse  Willems].  Eloge  de  l'édition 
de  van  Leeuwen.  Interprétation  de  aùXi^  (v.  131)  et  de  ']'£y5a|i(i(i.aÇuv  (v.  326)  ; 
placer  538  avant  529  et  530  avant  539;  interprétation  des  v.  757-759,  774, 
1060-1063,  1172,  1370,  1495.  t  T.  28  (189'i).  Rapports  sur  un  mémoire  de 
H.    Frangotte,    L'antidosis    en  droi't  athénien  [P.  Willems,  Vanderkindere, 

50  Wagener].  Conclusions  favorables,  f  Note  sur  P.  Thomas,  La  littérature 
latine  jusqu'aux  Antonins  [Wagener].  L'auteur  s'est  appliqué  à  mettre  en 
lumière  le  .caractère  original  de  la  littérature  romaine,  t  Rapports  sur  un 
mémoire  de   Gh.  COMHAIRB,  Emploi  de  l'ardoise  pour  couvrir  les  toitures  en 


I 


REVUE   DE    l'instruction    PUBLIQUE    EN    BELGIQUE.  141 

Belgique,  sous  la  domination  romaine  [Piot,  de  Ghrestret  de  Ilaaeffe,  Wagener). 
Ce  mémoire  n'apporte  rien  de  neuf.  %  Note  sur  le  2"  fascicule  des  Amcdoia 
Bruxellensia  :  Les  extraits  de  Platon  et  de  Plutarque  du  ms.  1i560-H563,  par 
L.  Parmentier  |P.  Tiiomas|.  Travail  soigné;  résultats  intéressants. 

Documents  et  rapports  de  la  Société  paléontologique  et  archéo-  5 
logique  de  Charleroi.  T.  10  (1893).  Urne  cinéraire  en  plomb  de  l'époque 
belgo-romaine  trouvée  à  Fontaine- Valraont  [D.  Van  Bastelaer].  Descrip- 
tion. II  Le  cimetière  belgo-romain  de  Gourcelle  [D.  Van  Bastelaer].  Des- 
cription de  l'emplacement  du  cimetière  et  des  objets  trouvés. 

Mémoires  couronnés  et  autres  Mémoires  publiés  par  l'Académie  lO 
royale  de  Belgique.  Collection  in-8».  T.  47  (1893).  Euripide  et  Anaxagore 
[L.  ParmenlierJ.  On  ne  peut  révoquer  en  doute  l'existence  de  relations 
entre  Euripide  et  Anaxagore,  ni  Finfluence  du  philosophe  sur  le  poète. 
L'auteur  essaie  de  déterminer  la  part  de  cette  influence  dans  les  tragédies 
d'Euripide  :  allusions  à  la  personne  d'Anaxagore,  idées  empruntées  à  celui-  15 
ci,  etc.  %  L'organisation  de  la  cité  athénienne  et  la  réforme  de  Clisthènes 
[U.  Francotte].  Résumé  des  travaux  modernes,  avec  quelques  idées  person- 
nelles, particulièrement  sur  l'exercice  des  droits  de  citoyen  et  le  rôle  res- 
pectif de  la  phratrie  et  du  dôme  après  Clisthène. 

Messager  des  sciences  historiques.  Année  189^,  De  la  propriété  fon-  20 
cière  dans  la  Grèce  ancienne  [Ad.  D.].  Analyse  du  livre  de  P.  Guiraud. 
^  Une  page  de  l'histoire  intime  de  Rome  :  la  Préture  [J.  Proost].  Résumé 
populaire. 

Muséon  (Le).  T.  12  (1893).  ÉLu'des  d'histoire  lycienne  [J.  Imbert].  Com- 
meniaire  historique  de  deux  inscriptions  bilingues.  ^^  T.  13  (1894).  G.  Ebers,  25 
Antike  Portraits  [K.  PiehlJ.  Analyse. 

Revue  belge  de  numismatique.  49»  année  (1893).  Numismatique 
d'Edesse  en  Mésopotamie,  3*  article  <cf.  R.  des  R.  17,  153,  S2>  (avec  pli.) 
[E.  BabelonJ.  Le  monnayage  royal  d'Edesse  cessa  dans  la  dernière  année  du 
régime  de  Caracalla,  pour  faire  place  au  monnayage  colonial,  à  légendes  30 
grecques.  Monnaies  de  Macrin  et  Diaduménien,  Élagabale  Alexandre 
Sévère  (à  partir  de  son  règne,  Êdesse  prend  le  titre  de  «  Métropole  »), 
Maximin,  Gordien  le  Pieux  et  Tranquilline.  Restauration  du  trône  des 
Abgars.  Fin  du  monnayage  d'Edesse.  ^If  50*  année  (1894).  Britomartis,  la 
soi-disant  Europe  sur  le  platane  de  Gortyne  (avec  pli.)  [J.  Svoronos].  La  35 
femme  figurée  sur  les  didrachmes  de  Gortyne  n'est  pas  Europe,  mais  la 
déesse  Britomartis  ;  le  prétendu  platane  est  un  chêne;  l'aigle  qui  se  trouve 
à  côté  représente  Minos-Zeus. 

Revue  de  l'Instruction  publique  en  Belgique.  T.  37  (1894).  1"  livr. 
Grammaires  et  textes  :  aôsXçs  ou  àôsXçî?  [J.  Keelhofl"].  La  plupart  des  gram-  40 
maires  donnent  la  forme  ai5el<fe,  tandis  que  dans  les  textes  on  lit  àSeXçé.  If 
A  propos  d'un  i'va  âxêaTix6v  [J.  Keelhoffj.  Emploi  d'un  tva  à  sens  consécutif 
dans  un  passage  d'Athénagore  et  dans  un  passage  de   Plutarque.  %  La 
valeur  historique  de  la  TIoXiTela  'Aô/ivacwv  d'Aristote  [J.  Frederichs].  Résume 
l'état  de  la  question.  %  Note  sur  Salluste,  Oratio  Lepidi,  1   [P.  Thomas].  46 
L'ablatif  «  melu  vesiro  »  est  un  ablatif  analogue  à  «  spe  »,  «  opinione  »,  etc., 
après   un  comparatif.  1[  L.  Parmentier,  Euripide  et  Anaxagore  [J.  Bidez]. 
Travail  savant,  ingénieux  et  original,  plein  de  remarques  neuves  et  d'aper- 
çus suggestifs.  L'auteur  a  victorieusement  démontré  qu'Euripide  est  bien 
un  disciple  d'Anaxagore.  U  G.  GURCIO,  Studio  su  P.  Papinio  Stazio  [P.  Tho-  BO 
mas].  Bonne  monographie,  témoignant  d'une  grande  sohriété  de  jugement. 
*i  F.  Nengini,  Quaestiones  Terentianae,  1  et  II  [P.  Thomas].    Les  corrections 
proposées   sont   sujettes  à   contestation.  HH   2»  livr.    Malalas  et  Corippe 


I''l2  1894.    —    15ELGIOUE. 

[P.   Cumontji.  Dans  sa  digression  sur  le  cirque  (In  laud  Justin.,  I,  3\^i  et 
suiv.),  Gorippe  s'est    inspiré  (l'un  passage  de  la  Chronique   de    Malalas 
(p.  175  éd.  Niebulir).  ^  t'cro;  et  le  génitif  [J.  Keelhofrj.  Un  exemple  incontesté 
de  cette  construction  se  trouve  dans  la  Upznozix  d'Alhénagore,  p.  3  éd. 
5  Schwartz.  ^  A  propos  d'un  passage  de   Lysias  iRuttenl.  Conserver  dans 
Lysias,  Or.,  9,  la  leçon  >£y£t  oti...  Troir.a-etv,  autorisée  par  des  exemples  ana- 
logues.    ^    P.    FÉRON,   Notions    d'accentuation    (jrecque    [L.   Preud'liomme]. 
Quelques  critiques.  ^^  3«  livr.  V.  Thumser,  Hermann's  Lehrbuch  der  grie- 
chischen  Anliquitulcn  ;  G.  BtlSOLT,  Die  oriechischenUlaats-und  Rechlsallerthumer 
10  [H.  Francotte].  L'ouvrage  de  Thumser  se  recommande  par  l'abondance  des 
renseignements,  mais  la  méthode  de  l'auteur  est  sujette  à  certaines  cri- 
tiques.  Celui  de  Busolt  se  distingue  par  la  netteté,  la  clarté,  la  préci- 
sion et  l'exactitude.  %%  4"  livr.  Quelques  mots  sur  la  grammaire  grecque  et 
la  critique  des  textes  IJ.  KeelholTJ.  Montre  par  divers  exemples  qu'on  a  seu- 
ls vent  voulu  corriger  les  textes  en  vertu  de  règles  de  syntaxe  mal  établies. 
\  Paul  Lejay,  Morceaux   choisis  des  Métamorphoses  d'Ovide;  Id.,    M.  Annaei 
Lucani  de  Bello  civili  liher  primus  [P.  Thomas].  L'édition  des  Métamorphoses 
est  un  livre  classique  fort  recommandable  ;  celle  du  premier  livre  de  Lu- 
cain  fournit,  avec  les  éléments  d'une  explication  approfondie,  des  rensei- 
20  gnements  nouveaux  sur  la  critique  du  texte,  mais  elle  porte  des  traces  de 
précipitation.  T[  Emile  Thomas,  Cicéron,   Verrines  (Divinatio  et  1.  IV-V), 
nouv.  éd.  [P.  T.].  Cet  excellent  ouvrage  n'a  fait  que  gagner  sous  sa  nouvelle 
forme.  ^  Th.  Stangl,  Bobiensia  (sur  les  .scelles  de  Cicéron)  [P.  T.].  Remar- 
quable par  la  méthode  ;  corrections  heureuses.  ^  J.  Viteau,  Élude  sur  le 
25  fjrec  du  Nouveau  Testament  :  syntaxe  des  propositions  ;  Id.,  De  Eusehii  Caesa- 
riensis  duplici  opusculo  Trspl  twv  èv  IIa),aKTT!v^  (;.apTup-/i<7àvTa)v  [F.  G.]  Le  premier 
ouvrage  sera   très  utile;  le  rp.  approuve  les  conclusions  du  second,  f If 
5"  livr.  C.  Meissner,  Petit  traité  des  synonymes  latins,  trad.  P.  Altenhovkn 
[J.  Haust].  Utile,  mais  devrait  être  remanié.  ^  G.  Anrich,  Das  anlike  Mys- 
30  terienivesen  in  seinem  Einftuss  auf  das  Christenlum  [L.  Parmentier].  Le  rp.  loue 
la  conscience,  l'érudition  et  la  prudence  de  l'auteur  ;  il  signale  quelques 
points  qui  auraient  pu  être  plus  développés.  %  U.  von  Wilamowitz-Moei.- 
LENDORFF,  Aristoteles  und  Alhen  [II.  Francotte].  L'auteur  ne  doute  jamais  de 
lui-même  et  souvent  il  affirme  plus  qu'il  ne  démontre.  Malgré  ces  défauts, 
35  son  livre  est  des  plus  instructifs.  Analyse,  mêlée  d'objections,  des  princi- 
pales questions  traitées.  ^  G.  Setti,  /  mimi  di  Eroda  ;  G.  Dalmeyda,  Les 
mimes  d'Ilérondas  ;  R.    Meister,   Die  Mimiamben  des  flerondas  ;  O.  Crusius, 
Die  Mimiamben  des  Ilerondas  ;  P.  RiSTELHUBER,  Les  inimes  de  flérodas  [Ém. 
BoisacqJ.  La  traduction  de  Setti  est  d'un  tour  aisé  et  agréable  ;  ce  qu'il  y 
40  a  de  meilleur  dans  le  travail  de  Dalmeyda,  c'est  l'introduction  ;  les  ouvrages 
de  Meister  et  de  Crusius  sont  du  plus  haut  mérite  ;  Ristelhubcr  n'est  que 
«  le  parasite  »  des  deux  philologues  allemands.  ^%  6«  livr.  Joan7iis  Siobaci 
Florilegium,  lib.  JII,  éd.  0.  IIense  [P.  Thomas].  L'éditeur  s'est  acquis  un 
titre  durable  à  la  reconnaissance  des  philologues.  \  IL  Blase,  Gcschichtc 
*î^  des  Plusquamperfekts  im  Lalcinischen  [P.  Thomas].  Bien  fait  et  intéressant. 
f  G.  Lafaye,  CaluUe  cl  ses  modèles  [P.  Thomas].  L'auteur  a  su  grouper  et 
coordonner  habilement  les  recherches  de  ses  devanciers,  et  surtout  il  a  su 
dominer  la  masse  des  détails  et  en  dégager  des  idées  générales. 

P.  Thomas. 


NOHDISK    TIDSSKRIFT    FOR    FILOLOGI.  143 

DANEMARK 

Rédacteur  général  :  Johan  Ludvio  Heiberg. 

Aarboeger  for  nordisk  Oldkyndighed,  t.  VIII,  1893.  La  plastique  des 
tombeaux  royaux  du  moyen-âge  en  Danemark  [Jul.  Lange].  Sur  le  tombeau 
du  roi  Christophe  II  est  représentée  une  scène  du  lai  d'Aristote  :  le  philo-  lo 
sophe  portant  Phyllis  sur  le  dos.  %  Les  lurs  de  l'âge  de  bronze  [A.  Hamme- 
rich].  Voir  plus  loin. 

Detkongelige  danskeVidenskabernes  Selskabs  Skrifter,  6.  Raekke, 
historisk  og  fllosofisk  Afdeling,  t.  I,  2«  liv.  1893.  Les  Yak-LungLa-bractéates 
[J.  Japetus  S.  Steenstrup].  Veut  prouver  par  des  rapprochements  très  15 
étendus  que  les  bractéates  prétendus  Scandinaves  proviennent  de  la  haute 
Asie  et  d'une  civilisation  bouddhiste.  L'animal  qui  y  est  représenté  n'est 
nullement  fantastique;  c'est  le  Yack  (bos  grunniens)  de  Thibet.  Signale 
les  conséquences  de  cette  hypothèse  pour  l'origine  des  runes. 

Kort    Udsigt  over    det    philologisk-historiske    Samfunds    Virk-  20 
somhed,  années  38-40,  1894.  L'ars  amatoria  d'Ovide  au  moyen-âge  [E.  Trojel]. 
Sur  les  traductions  et  remaniements  français  d'Ovide.  Analyse  de  Andréas 
Gapellanus  de  amore.  1[  La  paix-  de  Théramène  et  les  Trente  [H.  RaederJ. 
Défend  Théramène  contre  les  calomnies  de  Xénophon  et  de  Lysias.  Les 
Trente  étaient  une  commission  législative,  qui  avait  comme  but  la  resti-  25 
tution  de  la  uaTpto;  TioXtxeta.  ^  La  topographie  de  l'Acropole  d'après  les 
dernières  fouilles  [J.  Forchhammer].  Combat  l'hypothèse  de  Doerpfeld  sur 
la  restitution  du  temple  des  Pisislratides  ;  l'opisthodome  seul  fut  peut-être 
reconstruit  comme  dépôt  provisoire  du  trésor.  ^  L'Hermès  de  Praxitèle  sur 
une  monnaie  d'Anchialos  [A.  N.  Schwartz,  traduit  du  russe  par  Th.  Lange].  30 
Une  monnaie  de  bronze,  dont  l'article  donne  deux  reproductions,  porte  une 
copie  assez  fidèle  de  ITIermès  d'Olympie,  qui  confirme  qu'Hermès  tenait 
dans  la  main  droite  des  raisins,  et  qui  est  importante  aussi  pour  la  res- 
tauration des  jambes.  La  monnaie,  qui  porte  au  recto  la  tète  de  M.  Aurelius 
César,  se   trouve   au  muses  de  la  Société  des  antiquités  à  Odessa.  ^  La  3.5 
langue  roumaine  [K.  Sandfeld  Jensenj.  Aperçu  des  propriétés  de  cette 
langue  et  de  l'influence  qu'ont  exercée  sur  elle  les  langues  voisines. 

Mémoires  des  antiquaires  du  Nord.  1892.  Les  lurs  de  l'âge  de  bronze 
(en  français)  [A.  Hammerich].  Constate,  que  les  tons  des  lurs  répondent  à 
toutes  les  exigences  d'une  civilisation  avancée  comme  la  nôtre,  f  Systé-  40 
matisation  des  trouvailles  danoises  de  l'âge  de  fer  (en  français)  [C.  Neer- 
gaard]. 

Nordisk  Tidsskrilt  for  Filologi,  3«  série,  t.  I.  1893.  3"  livr.  Les  trois 
premiers  mimiambes  d'Hérondas  [N.  Moellerj.  Traduction  danoise.  H  Sur 
un  passage  d'Horace  (en  latin)  [Jhs.  Paulson].  Ars  poët.  vs.  45  est  une  45 
interpolation  d'un  lecteur  de  la  même  sorte  que  Catulle  XIV  vs.  24-26. 
^  Andreaa  Sunonis  fUii  Ilexaëmeron  libri  duodecim,  nunc  primum  éd.  M.  Cl. 
Gertz  [H.  Olrikj.  Excellente  édition,  qui  fait  honneur  à  la  solide  érudition 
et  au  soin  infatigable  de  l'éditeur.  ^[  Homeros'  Odijsseia  i  urval  och  samman- 
drag  med  inledning  och  foerklaringar  af  V.  Knoes  [H.  Rafn].  Morceaux  de  50 
l'Odyssée  bien  choisis  à  l'usage  des  classes,  introduction  claire  et  instruc- 
tive. \  Br.  Keil,  Die  solonische  Verfassung  in  Aristoteles  Verfassungsgeschichte 
Aihens  (V.  Blochl.  Bonne  contribution  à  l'exégèse  d'une  partie  importante 


144  1894.    —    DANEMARK. 

du  livre  d'Aristote.  ^  The  sevenlh  hook  of  the  history  of  Thucydides.  By  R.  A. 
HoLDEN  [K.  Hude].  Donne  tino  nouvelle  collation  du  cod.  Britannicus 
M,  ms.  insuffisamment  connu  jusqu'ici,  mais  qui  n'a  d'ailleurs  qu'une 
valeur  secondaire.  ^  Thucydides,  hook  II,  by  E.  G.  Marchant  \K.  IludeJ. 
6  Donne  comme  la  précédente  édition  une  nouvelle  collation  de  M.  Dans  la 
critique,  l'éditeur  suit  la  méthode  de  Rutherford,  qu'on  ne  peut  que 
désapprouver.  %%  /»«  livr.  Sur  deux  passages  de  Pindare  (en  latin)  [A.  B. 
Drachmann].  Interprétation  de  Pylh.  VIII,  55  sqq.  et  IX,  76  sqq.  Il  faut 
reconnaître  que  le  poète,  sans  rapport  à  son  thème,  a  exprimé  ses  scnti- 

10  ments  subjectifs,  ce  qui  nous  étonne,  mais  qui  s'explique  par  l'origine  de 
ce  genre  de  poésie.  ^  Sculptures  de  Parthénon  à  Copenhague  |F.  BeckeltJ. 
S'occupe  des  deux  têtes  d'un  métope  apportées  à  Copenhague  en  1088; 
elles  sont  remarquables  par  la  tentative  d'exprimer  l'émotion,  surtout  par 
la  bouche    demi-ouverte.    Étude   sur  ce  motif  dans    l'art   de    transition. 

*5  î  A.  SCHEINDLER,  Laleinische  Schulgrammalik  fuer  die  oeslerreichischcn  Gymna- 
sien  [II.  Rafn].  Simplifiée;  quelques  critiques  de  détail.  ^  R.  IIbinzk, 
Xenokrates,  [H.  Hoefi'dingl.  Autant  qu'on  en  peut  juger  d'après  le  peu  qu'on 
sait  de  lui,  la  philosophie  mystique  de  Xénocrate  a  été  d'une  grande 
importance  pour  le   développement  de  la   philosophie  dans  les  derniers 

20  siècles  de  l'antiquité.  \  Andreae  Capellani  de  amore  libri  très,  rec.  E.  Trojbl 
[II.  K.  SoeUoft-Jensen].  Bon  texte,  mais  il  reste  encore  des  problèmes  à 
résoudre.  If  O.  FrOEHDE,  Die  Anfangsgruende  der  roemischen  Grammalik[C.  i]. 
Contribution  remarquable  au  classement  des  doctrines  des  grammairiens 
romains.  ^  Herondae  Mimiambi  éd.  0.  Crusius;  et  0.  Crusius,  Unlersuchungen 

26  zu  den  Mimiamben  des  Herondas  [A.  B.  Drachmann]  (en  allemand).  Beaucoup 
d'érudition,  quelquefois  un  peu  déplacée.  Le  «  nescire  fateri  »  est  à  re- 
commander à  l'auteur.  Dans  ses  suppléments,  on  rencontre  des  fautes 
contre  la  grammaire.  Contributions  à  l'interprétation  de  I,  20,  42;  II,  44,  84; 
III,  G8,  89-92;  IV,  60,  73;  V,  41,  50;  VI,  34. 

30  ^^  T.  II.  1893-94.  1»  liv.  Sur  quelques  formes  homériques  [J.  E.  Hylén] 
(en  suédois).  Christ  a  tort  en  affirmant  que  r,r|V,  |xàvT-/-|Oç,  -^ilMt;,  iJLaxeoy|X£vov, 
StScôaw,  v^iov,  oij5dv  soient  produits  d'une  fausse  analogie  et  propres  à  l'Odyssée; 
vov  et  StSwTw  sont  légitimes,  (xâvxrjoç  douteux,  |j.a7£o-j(j.svov  et  oùSf^v  sont  dus 
à  des  considérations  purement  métriques,  -J^yiv  et  -^Dmç,  se  trouvent  aussi 

35  dans  l'Iliade.  C'est  aussi  sans  raison  que  Christ  dans  l'Iliade  veut  lire 
partout  x«iiXoç.  Discussion  des  formes  aTreto,  oou,  xpâ-rEaçs  et  des  subjonctifs 
a)>r,Tai  et  ^xpécpsTat,  qu'il  faut  retenir  avec  les  mss.  %  Sur  Cicéron,  de  divina- 
lione  [V.  ThoresenJ  (en  latin).  Corrections  d'une  trentaine  de  i)ages.  ^  Sur 
Thucydide  [K.  Hude]  (en  latin).  I,  118,  2TdvôeTbv7r($X£[iov=:Tbv7t()).£[j.ov,  ÔçèYsveTo 

40  o6e  ô  7rô)vS|xo?.  V,  45,  2,  lire  àvTiXéyoJV  au  lieu  de  àvTiXÉYEtv.  \  Gaston  Paris, 
L'altération  romane  du  c  latin  fKr.  N.]  (en  français).  On  retrouve  dans  ce 
mémoire  toutes  les  qualités  du  maître.  %  P.  Oestbye,  Die  Schrifi  vom  Siaat 
der  Athener  und  die  uttische Ephebie  [K.  Hude].  Défend  avec  succès  l'authenticité 
de  la  Ho/tTsia  'A6y)V7fwv  et  s'occupe  spécialement  de  la  transformation  de 

45  l'ephébie.  ^  H.  Stein,  Stùcke  aus  Thukydides,  deutsch  mit  Anmerkungen 
[K.  Ilude]  (en  allemand).  Traduction  de  II,  34-46  et  47-54.  Des  conjectures 
de  l'auteur  la  plupart  ont  peu  de  vraisemblance,  t  Forhandtinger  paa  dci 
fjerde  nordiskc  Filologmoede  |K.  Ilude|.  Noté.  ^  Symbolac  Pragenses  [K.  H.]. 
Noté.  H^  2"  livr.  Sur  Platon,  Criton  44  d  [C.  P.  Christensen  SchuiidtJ.  Prouve 

'M  par  un  très  grand  nombre  de  rapprochements,  que  gf|Xa  ne  doit  pas  être 
changé  en  S/]Xor.  %  Sur  Tacite  [K.  Hude|  (en  latin).  Annal.  VI,  51,  lire  pros- 
perior  au  lieu  de  prosperiore  ou  plutôt  rumore  au  lieu  de  amore.  If  Apollo- 
nius Pergaeus  éd.  Hbiberq  [H.  G.  Zenthen].  Bonne  édition  faite  avec  les 


NORDISK   TIDSSKRIFT    FOR     FILOLOGI.  145 

connaissances  nécessaires  des  mathématiques.  Les  grands  mathématiciens 
grecs  ont  encore  aujourd'hui  comme  aux  temps  de  la  renaissance  une 
v;deur  très  réelle  pour  le  mathématicien.  ^  Arisiotle's  ConsliiuHon  of  Aihens, 
by  Sandys  [K.  Ilude]  (en  anglais).  Excellent  et  riche  commentaire  qui  fait 
honneur  à   la  philologie  anglaise.   Discussion   de   quelques  passages  du  5 
texte.  ^  IIUDK,  Korlfatlet  Ilaandbog  in    den  gracske  Syntax   [II.   RafnJ.   Très 
bonne  méthode  pour  l'enseignement  du  grec.  1%  3"  livr.  Sur  Prudence 
[J.  Bergman]  (en  latin).    Cathemer.  3,  18,  lire  vera  au  lieu  de  verba,  9. 
17  pri/niplasti,  0,  TO  dissolubilis  (avec  le  meilleur  ms.),  Peristeph.  14,  63  04 
ira...  cruentus.  1[  Sur  Horace  [Johs.  Paulson]  (en  latin).  Discussion  de  Pars  ^<> 
poët.  vs.  29,  où  il  faut  ponctuer  :  qui  variare  cupit  —rem  prodigialiter  unam! 
—  ^  Pigen  fra  Aethiopien,   graesk    Roman    af  IJeliodoros,    oversat  af  Chris- 
tensen  Sghmidt  [E.  Trojel].  Traduction  danoise  du  roman  d'IIéliodore,  faite 
avec  goût  et  qui  se   lit  avec  plaisir,  aussi  vu   l'influence  qu'a  exercée 
autrefois  ce  genre  de  la  littérature  grecque  sur  les  littératures  modernes.  15 
^    Ciceronis   epislularum    hbvi  sedccim,  cd.  Mendiîlssohn  [G.   Goergensen]. 
Donne  d'une  manière  satisfaisante  les  matériaux  pour  l'établissement  du 
texte.  ^  Jebb,  Homer  [G.  Brunn].  A  recommander  chaudement  aux  étu- 
diants de  philologie;  le  chapitre  II  est  iusufTisant.  ^  Kaibel,  Siil  und  Tcxl 
der   IIo),iT£ca   'Aûvivaîwv   des  Aristoleles  [K.  Ilude]  (eu  allemand.)  La  pre-  20 
mière  partie  est  la  mieux  réussie,  riche  en  remarques  fines  et  savantes. 
Discussion  critique  de  la  seconde  partie.  %  Ussing,  Graesk  og  romersk  Metrik 
[K.  Mikkelsen].  Rendra  des  services  aux  étudiants,  bien  qu'on  ne  puisse 
partager  partout  les  vues  de  Paùteur.  ^f  4»  livr.  La  dramaturgie  d'Eschyle 
[A.  B.   Drachmann].  A  propos  du  livre   de  Righter,  Zur  Dramaturgie  des  25 
Aeschylus,  dont  il  faut  reconnaître  le  bon  sens  dans  la  critique  négative  et 
Panalysc  des  détails,  mais  à  qui  le  sens  de  Pensemble  l'ait  défaut,  l'auteur 
donne  les  lignes  fondamentales  d'une  caractéristique  du  grand  poète.  Pour 
lui,  comme  pour  Homère  et  Hérodote,  la  chose  principale  est  l'action,  les 
événements  ;    les  caractères  ne  l'intéressent  qu'en  seconde  ligne,  étant  30 
donnés  en  partie  par  le  mythe.  Généralement  il  n'y  a  pas  dans  ses  tragédies 
de  caractéristique  individuelle,  excepté  Prométhée,  dont  le  caractère  réfor- 
mateur et  progressiste  si  prononce  peut  être  utilisé  pour  la  caractéristique 
d'Eschyle  lui-môme.  Ses  conceptions  gigantesques  surpassent  de  beaucoup 
les  moyens  dramatiques,  dont  il  dispose  ;  de  là  des  disproportions,  qu'on  35 
rencontre  partout,  aussi  dans  son  langage.  D'une  part,  il  se  laisse  entraîner 
naïvement  par  le  récit  du  mythe,  d'autre  part  l'ancienne  objectivité  est  sou- 
vent croisée  par  la  réflexion  profonde  et  mûre,  qui  chez  lui  s'adjoint  sans 
difûculté  âl.'ancienne  manière  de  voir.  ^  Sur  Tacite  [K.  Ilude]  (en  latin.) 
Annal.  I,  33,  lire  iniqua  au  lieu  de  iniquae.  %  Gantor,    l^orlesungen  ueber  40 
Geschichtc  der  Malhemalik  1 ,  2»  édition  [H.  G.  Zenthen].  Excellent  manuel, 
où  sont  réunis  tous  les  faits  connus  et  tous  les  résultats  des  recherches 
modernes  ;  mais  l'auteur  n'a  pas  eu  le  temps  nécessaire  pour  pénétrer  dans 
la  pensée  des  grands  mathématiciens  grecs,  surtout  d'Apollonius,  f  Studier 
fra  Sprog-  og  Oldlidsforskning ,  udgivne  af  del  p/nlologisk-liisloriske  Sam  f  und  45 
I-III  [K.  Hude].  Compte  rendu  de  cette  oeuvre  de  vulgarisation  bien  dirigée 
par  le  président  de  la  Société  philologique. 

^11 1.  III,  1891.  1'°  et  2*  livr.  La  conduplicatio  [G.  JoergensenJ.  Quelques 
exemples  grecs  de  cette  figure  de  rhétorique.^  Sur  le  4»  mimiambe  d'Hérondas 
[J.  E.  Hylén]  (en  latin).  Discussion  d'une  dizaine  de  passages.  H  Sur  Héro-  50 
dote  [J.  L.  Heiberg]  (en  latin).  VII,  139  lire  xa^:'  à[A?6T£pa  au  lieu  de  in'  à\i<f6- 
TEpa,  171  w(jx£  au  lieu  de  'é<TZt,  VIII,  60,  1  «ixa  U  au  lieu  de  a[j.a  yâp,  88  àuô 
xo'jTwv  aÙTwv  au  lieu  de  à.  t.  ay-n^v,  IX,  55  ou  xw  au  lieu  de  où' xwi;.  Remarques 
R.  DE  l'HiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  10. 


146  1894.    —    DANEMARK. 

sur  la  contradiction  dans  Yll,  53  et  56,  sur  le  fragment  d'un  hexamètre 
dans  VIII,  26  et  sur  la  construction  xà;  oielOâ^xoLi;  y_pf^'^,  VllI,  129.  ^  Sur  Plu- 
tarquc  [Jhs  Paulson]  (en  latin).  Non  posse  suaviter  vivi  sec.  Epicurum  XIII, 
7  (1096  B)  il  faut  lire  -q  v)xw  oXox;  au  lieu  de  -q  yo\>^  o  >,adc.  ^  SamWiDK,  Lako- 
6  nisdie  Kidle  [Ghr.  Blinkenberg].  Méritoire  comme  collection  des  matériaux, 
non  seulement  pour  les  cultes  lacédémoniens,  mais  pour  la  religion  grecque 
en  général;  mais  les  raisonnements  de  l'auteur  laissent  à  désirer.  Quelques 
critiques  de  détail.  %  J.  La  Roche,  Ilomerischc.  Unlersuchungen  [V.  KnoesJ 
(en  latin).  Compte  rendu  mêlé  de  critiques.  La  partie  la  plus  intéressante 
10  est  «  un  chapitre  de  syntaxe  homérique  ».  t  M.  Neumann,  Eusiathios  als 
krilische  Quelle  fuer  den  lliastex  [V.  Knoes](en  latin).  Beaucoup  d'application. 
Contribution  utile  à  l'exploration  des  commentaires  d'Eustathios,  mais  peu 
de  nouveau.  %  L.  Jeep,  Zur  Geschichle  der  Lehre  von  den  Rcdclheilen  bei  den 
lateinischen  Grammatikcrn  [C.  J.].  Détails  intéressants.^  Pauli  Manulii  epislu- 

15  lae  selectae,  éd.  M.  Fickelscherer  [C.  J.].  n'est  pas  sans  intérêt  pour  qui 
veut  connaître  le  grand  humaniste.  T  Caesaris  commentarii  ex  rec.  B.  KuE- 
BLERi  [Jhs.  Forchhammer]  (en  latin),  La  question  de  savoir  lequel  des  deux 
groupes  des  mss  doit  être  préféré  est  encore  bien  douteuse.  Discussion  et 
corrections  d'une  série  depassages.il  FestskrifltilVilhelmThomsen  fra  Disciple 

20  [pour  la  philologie  classique  :  Jhs  Paulson].  Compte  rendu  des  sept  contri- 
butions qui  appartiennent  à  la  philologie  classique  (IIude,  Observations 
sur  Thucydide  ;  Oestrup,  Remarques  topographiques  sur  l'Anabase  de  Xéno- 
phon;  IlEiBERG,  contributions  à  la  biographie  de  George  Valla;KiNCH,  Les 
colonies  grecques  dans  la  péninsule  macédonienne;  Joergensen,  sur  l'u- 

25  sage  du  présent  en  latin;  Besthorn,  Aristote  et  les  grammairiens  arabes; 
Drachmann,  faute  et  némésis  chez  Eschyle).  If  Sur  Platon  [G.  Joergensen]. 
Apologie  22  A  lire  xaxavD.EYxxo;  au  lieu  de  xal  âv£),£Y-/.To;. 

Nyt  Tidsskrift  for  Mathematik  1893.  1"  pnrlie.   Le  développement 
des  mathématiques  et  le  progrès  de  la  culture  [    J.  Extrait  du  discours  du 

30  prof.  Lampe  à  Berlin  prononcé  en  1893.  tH  2«  partie.  Zenthen,  Forelaesning 
over  MaUieinalikens  Historié  [C.  GirclJ.  Compte  rendu  de  cette  contribution 
importante  à  l'histoire  des  mathématiques,  qu'il  faut  recommander  aux 
futurs  professeurs  de  mathématiques  dans  les  classes.  %  Codex  Leidensis 
399,  i,  edd.  Besthorn  et  Heiberg  [C.  J.].  Utile. 

36  Oversigt  over  det  kongelige  danske  Videnskabernes  Selskabs 
Forhandlinger  1893.  2^  liv.  Les  plaques  d'argent  trouvées  à  Gundestrup 
[Japetus  Sleenstrup].  L'ornementation  des  plaques  prouve  leur  provenance 
d'Asie  et  d'une  culture  bouddhiste.  Elles  n'ont  pas  formé  une  coupe,  mais 
décoré  une  colonne  dans  'un  temple  bouddhiste.  ^  Sur   la  signification 

40  traditionnelle  du  mot  géométrique  [II.  G.  Zenthen]  (eu  français.)  On  ne 
saurait  mieux  caractériser  la  distinction  établie  par  les  anciens  grecs  entre 
les  catégories  géométrique  et  arithmétique  qu'en  disant,  avec  Regiomon- 
tunus,  que  la  science  des  quantités  se  divise  en  la  géométrie  et  l'arithmé- 
tique, suivant  que  la  quantité  traitée  est  continue  ou  numérique. 

45.  *^\  1894.  2°  livr.  Développement  de  la  colonne  grecque  [G.  L.  UssiugJ  (en 
français,  avec  une  planche.)  La  colon ue  mycénienne  peut  bien  être  la  mère 
de  la  colonne  dorique;  le  changement  a  commencé  à  Mycènes  même.  L'ar- 
chitecture dorique  atteint  sa  perfection  à  Athènes  durant  le  5"  siècle,  dont 
le  goût  exquis  n'a  pas  toléré  une  décoration  de  l'échiné  puissante;  son 

50  contour  élégant  et  le  jeu  de  l'ombre  offraient  assez  de  beauté.  Quelques 
siècles  plus  tard  l'echine  est  réduite  à  une  dimension  très  faible.  L'archi- 
tecture ionique  est  indépendante  de  la  dorique,  et  elle  n'est  pas  plus  récente. 
Le  plus  ancien  chapiteau  ionique  est  celui  qu'on  a  appelé  éolien,  parce 


THE   AMERICAN   JOURNAL  OF   PHILOLOGY.  147 

qu'il  a  été  trouvé  dans  l'île  de  Lesbos  et  à  Néandrie.  Mais  cette  forme  pri- 
mitive se  réduit  successivement  à  une  forme  plus  simple.  Le  chapiteau 
ionique  do  Phigalie,  malgré  Pausanias,  date  plutôt  du  4e  siècle  que  du 
siècle  d'Ictiuus.  Le  chapiteau  corinthien  peut  bien  dater  de  la  fin  du  5"  siècle; 
ce  sont  les  Grecs,  qui  ont  introduit  celte  imitation  de  la  nature  vivante. 
On  peut  étudier  les  modifications  du  chapiteau  corinthien,  dont  le  premier 
exemple  est  celui  du  tholos  d'Épidaure  (4»  siècle),  au  gymnase  de  Ptolémée 
(3*  siècle)  et  au  temple  de  Jupiter  Olympien  à  Athènes  (2e  siècle.) 

J.  L.   IlEIBERG. 


ÉTATS-UNIS    DE  L'AMÉRIQUE   DU    NORD 

Rédacteur  général  :  J.  Keelhoff. 


10 


IB 


The  american  journal  of  philology.  Vol.  XV,  1  (n»  S7).  La  Satura 
dramatique  et  la  comédie  ancienne  à  Rome  [George  L.  Hendrickson].  Il 
y  a  un  parallélisme  bien  plus  étroit  que  Léo  ne  semble  l'avoir  pensé 
entre  T.  Live  VII.  2  et  la  Poétique  d'Aristote.  Les  Saturae  de  Livius,  la  20 
Satura  d'Euanthius  dans  le  De  Comoedia  et  la  Satura  de  Naevius  ne 
sont  que  les  désignations  romaines  d'un  genre  littéraire  analogue 
à  l'ancienne  comédie  attique.  Il  y  a  aussi  des  relations  entre  ce  que  dit 
T.  Live,  Horace  ep.  II.  \.  145-100  et  entre  Horace  et  Aristote  If.  Collation  de 
la  vieille  version  arménienne  des  Lois  de  Platon,  livres  V  et  VI  [F.  C.  Gony-  25 
beare]  suite;  cf.  R.  d.  R.  XVIII,  154.32.  If  Qui  est  l'auteur  des  deux  discours 
pour  Leptine  attribués  à  Aristide?  [J.  E.  IlarryJ.  Morelli  avait  raison  quand 
il  attribuait  ces  discours  à  Aristide.  G'est  à  tort  que  Fossen  1841  a  prétendu 
le  contraire  et  que  Schmid  admet  ses  conclusions;  l'étude  de  la  langue  le 
prouve.  K  Cic.  Tusc.  I  18-19  [Edwin  W.  Fay]  interprète  le  passage  tel  qu'il  30 
est  donné  par  les  mss,  sans  admettre  aucune  des  conjectures  proposées. 
^  Gorrigenda  à  l'édition  d'Horace  de  Wickham  [Andrev  F.  West]  liste 
d'erreurs  typographiques.  \  Comellii  Taciti  Dialogus  de  oraloribus.  A  revised  lext 
wilh  introductorif  essays  and  critical  and  explanalory  notes  by  W.  Peterson. 
Oxford  1893  [Chas.  E.  Bennett]  fait  avec  trop  de  précipitation.  ^  Plaionsiu-  35 
dien  von  Ferdinand  IIorn,  Wien  1893  et  Plaio  and  Plaionism  by  Walter 
Pater,  New  York  1893  [B.  L.  Gildersleeve].  D'après  Horn,  Zeller  a  montré 
que  la  statistique  grammaticale  ne  peut  donner  de  résultats  pour  la  classi- 
fication des  dialogues;  la  méthode  de  Schleiermacher  était  lu  bonne,  mais 
son  point  de  départ  était  faux.  Horn  propose  un  nouveau  canon  que  Gilder-  40  •, 
sleeve  ne  discute  pas;  la  question  étant  insoluble  "  the  language  is  eUisive, 
the  subject  is  elusive  and  the  aulhor  is  a  Proteus  when  he  is  not  a  mime". 
Pater  étudie  dans  Platon  plutôt  le  poète  que  le  penseur,  mais  on  ne  saurait 
séparer  le  poète  du  philosophe;  malheureusement  le  livre  est  mal  écrit  et 
l'auteur  fait  trop  souvent  mauvais  ménage  avec  la  grammaire  grecque.  45 
^  Brief  mention  [B.  L.  Gildersleeve].  The  eight  book  of  Thukydides  de  Goodhart 
n'est  heureusement  pas  influencé  par  les  théories  de  Rutherford,  mais 
l'auteur  confond  trop  souvent  avec  l'acribie  philologique  le  "  nodum  in 
scirpo  quaerere  ".  Les  Moods  and  tenses  in  New  Testament  greek  de  Burton 
laissent  à  désirer  tant  sous  le  rapport. du  plan  que  de  l'exécution.  Dans  60 
Growth  and  influence  of  classical  greck  poelry,  Jebb  a  dit  des  choses  excel- 
lentes d'une  manière  excellente,  f  Lettre  de  M.  Hazzidakis,  président  du 
Syllogue  de  Candie,  demandant  l'intervention  des  institutions  savantes  alin 


148  189''l.    —    ÉTATS-UNIS   DE    l'AMÉUIQUE   DU    NORD. 

de  parfaire  la  somme  de  10000  francs,  nécessaire  pour  mettre  en  sûreté 
l'inscriptiou  de  Gortyne.  En  échange  d'une  souscription  de  2o  livres,  un 
moulage  sera  envoyé  sans  frais  jusqu'à  Bilndisi,  Trieste,  Gênes  ou  Marseille. 
If  2  (n"  58).  Le  prohibitif  latin,  f"  partie  !II.  G.  ElmerJ.  Si  on  ne  tient 
5  pas  compte  des  lettres,  ne  avec  la  2'^»  personne  du  subjonctif  parfait  ne  se 
trouve  ni  en  poésie  ni  en  prose  pendant  la  période  Cicéronienne,  sauf  dans 
sept  passages  des  dialogues  de  Cicéron  où  règne  le  ton  de  la  conversation. 
Il  n'y  a  pas  de  raison  pour  maintenir  la  règle  que  ne  avec  le  présent  est 
employé  dans  les  défenses  générales,  tandis  que  ne  avec  le  parfait  du  sub- 

10  jonctif  s'adresse  spécialement  à  une  personne  déterminée.  En  eflet,  ne  avec 
le  présent  du  subjonctif  s'adresse  souvent  à  des  personnes  déterminées, 
tandis  que  les  défenses  générales  sont  presque  toujours  exprimées  par  la 
3""  personne,  par  exemple  ne  quis  putet,  ou  parla  périphrase cavendum est 
ne.  Cicéron  se  sert  de  préférence  de  noli  avec  l'infinitif,  ou  de  vide,  cave, 

16  quaeso,  etc.,  avec  le  présent  du  subjonctif.  |  Sur  les  archaïsmes  notés  par 
Servius  dans  son  commentaire  de  Virgile  [R.  B.  Steele].  Tenant  compte  de 
la  distinction  entre  le  "  Servius  abrégé  "  et  les  •'  Scholies  de  Daniel  " 
l'auteur  étudie  les  archaïsmes  et  les  classe  grammaticalement.  |  The  cpisile 
of  St.  James  :  the  greek  lexl,  with  introduction,  noies  and  comments  by  Joseph 

20  B.  Mayor  1802  [J.  H.  Tayer].  Bon  malgré  des  imperfections.  |  Quaesliones 
maximianae  von  Brôring  1893  [R.  Ellis]  a  le  mérite  d'attirer  l'attention  sur 
le  ms.  d'Eton,  mais  ne  fait  pas  faire  un  grand  pas  à  la  critique  de  cet  auteur. 
I  Brief  mention  [B.  L.  Gildersleevo).  Morgan  a  publié  à  Boston  une  excel- 
lente traduction  avec  notes  et  gravures  du  Traité  de  Vèquitation  de  Xénophon. 

25  H  Walter  Robert-Tornow  a  écrit  un  livre  des  plus  instructifs  De  apium 
mellisque  apud  velercs  signifîcalione  et  syinbolica  et  mythologica.  Berlin.  |  The 
Wasps  of  Arislophanes  by  Merry  a  le  tort,  comme  les  autres  éditions  de  là 
collection,  de  négliger  complètement  le  côté  artistique  du  drame;  or,  Aris- 
tophane, c'est  de  l'art,  c'est  de  la  poésie,  et  il  doit  être  interprété  comme 

30  tel.  I  Nécrologie  :  le  prochain  numéro  publiera  une  étude  sur  W.  D.  Whitney. 
m  3  (n»  59).  Biographie  de  W.  Dwight  Whitney  [Thomas  Day  Seymour]. 
I  Le  prohibitif  latin  2^  partie  [IL  G.  Elmer].  Neque  (nec)  suivi  du  parfait 
du  subjonctif.  Les  propositions  introduites  par  nec  précédé  d'une  propo- 
sition en  ut,  n'ont  jamais  dans  Cicéron  le  sens  final  comme  on  le  croit,  ce 

3B  sont  proprement  des  propositions  consécutives.  Dans  d'autres  cas  nec  et  le 
parfait  du  subjonctif  a  la  valeur  d'un  subjonctif  potentiel.  %  Corrections  et 
additions  au  lexique  de  Lewis  and  Short  [Frank  G.  Moore].  If  Notes  sur 
Plante,  Térence  et  Horace  [Andrew  F.  West].  Rudens  490  «  Hercule  »  n'est  pas 
une  allusion  à  un  mythe  perdu,  c'est  le  nom  d'un  richard.  Le  fragment 

40  75  éd.  Winter  fait  allusion  aux  opinions  politiques  de  Plante.  Le  vers  5Î2 
du  Trinumraus  est  rapproché  des  paroles  suivantes  de  Caton  citées  par 
Varrun  :  educit  obstetrix,  educat  nutrix,  instituit  paedagogus,  docel 
magister.  Le  vers  342  de  l'Heautont.  est  comparé  à  la  traduction  qu'en 
donne  Ben  Jonson  dans  son  Masque  of  Oberon.  Dans  les  Odes  1.  17.  20 

45  vitream  réunit  les  idées  de  brillant  et  de  fragile.  Du  mot  arper,  Satires  II. 
6.  79  rapprochez  Piaule,  Captifs  188.  De  l'épître  I.  I.  vers  2 ,  rapprochez 
Andrienne  V.  91.  Des  mots  dicenda  tacenda  Epîlre  7.  I.  vers  72  rapprochez 
le  fandis  tacenda  de  Martianus  Capella,  dans  le  De  Nuptiis  Philologiae  et 
Mercurii.  |  Stichus  by  G.  A.  Fennell  et  Epidicus  by  J.  H.  Gray.  Cambridge 

60  [E.  W.  Fay].  Les  manuscrits  sont  un  guide  plus  sûr  que  les  théories  de  la 
métrique,  t  Brief  mention  [B.  L.  Gildersleevej.  Dans  les  Transactions  de 
l'Am.  Phil.  Ass.  1870  p.  7.  l'éditeur  avait  introduit  le  mot  «  anticipatory  » 
en  limitant  son  application  aux  conditions  introduites  par  èâv.  Des  travaux 


CORNELL  STUDIES   IN   CLA.SSICAL  PHILOLOGY.  149 

récents,  tels  que  ceux  de  Haie  sur  l'anticipatory  subjunctive  ramènent 
la  confusion  contre  laquelle  Gildersleeve  protestait.  <  cf.  R.  d.  R.  2, 
226-227,  45  sq.  > 

^f  4  (n»  60).  Notes  critiques  sur  les  Lois  de  Platon  L.  IV-VI  [W.  R.  Paton]. 
Cherche  à  confirmer  la  valeur  attribuée  par  Conybeare  au  texte  arménien  5 
<  cf.  R.  d.   R.   XVIII.  154.  32.  >  ^  Conjectures   nouvelles  sur  le  Ciris 
[R.  Ellis].  Notes  justiflant  le   texte  préparé  par  l'auteur  pour  le  Corpus 
poetarum  latinorum  de  Postgate.  ^  Corrections  et  additions  à  la  Syntaxe 
latine  de  Schmalz  (^Wilfred   P.   MustardJ.   The  Soimds  and  inflexions  of  the 
greek  dialccts.   lonic,   by   H.   W.  Smyth  [Hanns  Oertel].  Fournit  une  base  10 
solide  à  ceux  qui    étudient  les   textes  ioniens  au  point  de  vue  critique. 
Beaucoup   do   soin  et  d'acribie.  ^   Li  odi  di  Pindaro,  dichiarate  e  Iradolte  da 
Giuseppe  FraCCAROLI.   Verona  1894.   Uber  die  Wichligkeit,  die  gegenwartigen 
Richtimgen  und  die  Aufgaben  dcv  Pindar-Studien,  von  |Hugo  JURENKA.  Wien 
1893.  Novae  leclioneu  Pindaricae.  Scripsil  Hugo  JuRENKA.  Wiener  studien  IX  16 
[B.  L.  Gildersleeve].  Savante  et  spirituelle  analyse  :  le  livre  de  Fraccaroli 
est  excellent  malgré  quelques  réserves;  Jurenka  est  de  l'école  de  Drach- 
inann,  c'est-à-rlire  de  celle  qui  constitue  un  recul  sur  les  travaux  modernes; 
on  ne   peut  louer  ses  conjectures.  |   Brief  mention  [B.  L.  Gildersleeve'. 
Inaugural  lecture  on  the  fables  of  Phaedrus  by  R.  Ellis.  Espérons  que  ce  n'est  20 
que  l'introduction  d'une  édition  qui  nous  révélera  un  Phèdre  nouveau. 
^  Il  n'y  a  pas  de  dilTérence  pour  le  sens  entre  xpoTîw  et  xp^Ttov.  D'après  les 
recherches  de  E.  B.  T.  Spencer,  on  ne  trouve  l'expression  ni  dans  Homère 
ni   dans  Hésiode.   On  la  trouve  d'abord  dans  les  poètes  lyriques  comme 
terme  de  musique,   et  bientôt  après  apparaît  l'usage  adverbial.  Dans  la  26 
poésie  lyrique,  il   est  employé  huit  fois  comme  substantif,  quatre  fois 
comme  adverbe  ;  dans  Eschyle,  huit  fois  comme  substantif,  16  fois  comme 
adverbe;  dans   Isocrale  une  fois  comme  nom,  soixante-treize  fois  comme 
adverbe;  dansEschine  dix-neuf  fois  comme  adverbe  et  dix-huit  fois  comme 
substantif.  Le  pluriel  est  si  rarement  employé  adverbialement  qu'on  peut  30 
le  négliger.  Dans  les  lyriques,  les  tragiques,  Aristophane,  Hérodote,  Thu- 
cydideet  les  orateurs,  on  trouve 228  fois  TpÔTtfp,  dont 213 cas  dansisocrate, et 
334  exemples  de  xpÔTrov,  dont  283  appartiennent  à  Isocrate  et  à  ses  succes- 
seurs. C'est  donc  l'accusatif  qui  est  préféré.  If  Les  Sélections  from  Strabo  de 
TozER  sont  bons  ;  encore  que  les  notes  sur  la  langue  soient  trop  rares  et  les  35 
extraits  un  peu  courts.  ^  Les  Studi  italiani  di  filologia  classica  sont  à  recom- 
mander. ^  Le  Vocabulariurn  lurisprudentiae  romanae  de  Gradewitz  KÛBLBR 
et  SCHULTZH  (Berlin)  mérite  une  attention  particulière.  If  I-'éditeur rapporte 
les   paroles  par  Icsquelle?,  en  1876,  il   expliquait  ce  qu'il  entendait  par 
«  anticipatory  »  et  exprime  à  nouveau  ses  regrets  de  l'usage  qu'en  a  fait  40 
M.  W.  G.  Haie.  J.  Keelhoff. 

Cornell  Studies  in  classical  Philology.  N»  3.  Le  culte  d'Asklepios 
[Alice  Walton].  Asklepios  n'est  cité  que  trois  fois  dans  l'Iliade,  et  pas  du 
tout  dans  l'Odyssée.  Postérieurement  à  Homère,  A.  se  caractérise  comme 
une  divinité  chthonienno  (les  songes,  les  serpents).  Distinctions  à  établiras 
suivant  les  temps  et  les  lieux.  —  Les  sanctuaires  d'Asklepios  :  particula- 
rités qui  les  distinguaient  des  autres  temples.  Personnel  du  temple  :  prêtres 
et  serviteurs.  Le  traitement  des  malades  dans  les  Asklepieia  était,  suivant 
les  localités,  l'afTaire  surtout  du  prêtre  ou  surtout  du  médecin  :  certains 
temples  étaient  de  véritables  hôpitaux.  Mnis  à  l'origine  l'essentiel  était  la  50 
consultation  révélée  en  songe  par  Asklepios.  —  Cérémonies  publiques  du 
culte  d'Asklepios;  rapport  de  ces  fêtes  avec  les  fêtes  d'Eleusis.  Cérémonies 
privées  :  rites  observés  par  les  malades.  —  Liste  des  épithètes  d'Asklepios 


150  189''l.    —    ÉTATS-UNIS    DE   L'AMÉRIQUK   DU    NORD. 

avec  renvois  aux  textes.  Bibliographie  (textes  et  inscriptions).  Liste  des 
localités  où  ont  été  relevées  des  traces  du  culte  d'Asklepios.  ^f  N"  /i.  La 
constitution  athénienne  [Georges  Willis  Botsford].  <  Analysé  dans  le 
"  Bulletin  bibliographique  "  de  la  Revue  de  Philologie,  t.  XIX,  p.  9^i.> 

Transactions  of  the  American  philological  Association.  Vol.  24.  I,a 
correction  scientifique  des  textes  classiques  [E.  A.  Sonnenschein].  Méthode 
applicable  à  la  critique  des  textes  :  les  exemples  sont  pris  chez  Plante, 
classiflcalion  des  mss,  usage  des  deux  recensions  et  des  témoignages  de 

<Q  grammairiens.  Utilité  de  la  métrique,  mais  danger  des  corrections  fondées 
sur  un  système  de  métrique  à  priori.  ^  Règles  de  la  recherche  étymolo- 
gique [Michel  Bréal].  Se  mettre  en  garde  contre  les  restitutions  hasardées 
de  prototypes  indo-européens  créés  de  façon  à  comprendre  tous  les  éléments 
divers  qui  se  trouvent  dans  les  formes  historiquement  constatées;  i»e  pas 

iSt  sacrifier  à  une  phonétique  trop  rigoureuse  des  rapprochements  évidents 
pour  le  sens,  qui  deviendront  évidents  pour  la  forme  par  le  progrès  môme 
de  la  phonétique.  La  méconnaissance  de  certains  suffixes  a  produit  des 
étymologies  insoutenables  comme  celle  de  .breuiler  par  breue  iter.  Un  autre 
danger  est  d'identifier  deux  mots  ayant  quelque  ressemblance  matérielle, 

20  mais  dont  le  sens,  à  peu  près  le  même  en  apparence,  est  fort  différent,  si 
on  suit  en  détail  leur  développement  sémantique.  Importance  des  mots 
empruntés  ou  des  mots  imités  d'une  langue  dans  une  autre.  ^  Un  problème 
d'apophonie  indo-européenne  [Wilhclm  StreitbergJ.  Dans  une  série  de 
formes  alternantes  de  voyelles  brèves  s'intercalent  des  formes  à  voyelles 

2&  longues  d'origine  évidemment  postérieure.  P.  ex.  :  pêd,  pôd,  à  côté  de  pëd, 
pôd.  Streitberg  explique  ces  allongements  par  la  loi  suivante  :  La  dispa- 
rition d'une  Syllabe  atone  entraîne  une  modification  de  la  syllabe  précé- 
dente, qui  devient  circonflexe  si  elle  était  longue,  longue  si  elle  était  brève. 
Nombreux   exemples,  t  L  obscur  et  l  clair  en  latin  [Ilermann  Osthoff]. 

30  el  primitif  devient  en  latin  ol  (ul)  s'il  était  suivi  immédiatement  d'un  a,  o, 
u  primitif.  Ex.  ri"  oliua  (è),atFa),  olor  (è),wpio;)  ;  2°  el  reste  devant  c,  i 
(celeber),  Le  changement  de  el  en  ol  est  postérieur  à  la  plantation  de 
l'olivier  (173  V.  C).  Ces  traitements  différents  ne  peuvent  s'expliquer  que 
par  la  nature  différente  de  /  (vélaire  ou  palatale),  suivant  les  voyelles  qui 

35  l'accompagnent.  Exemples  de  conservation  de  el  devant  i  consonne  ou 
devant  double  /  ;  changement  de  el  en  ol  {ul)  devant  toute  autre  consonne. 
Osthoff  fait  remarquer  que  la  plupart  de  ces  faits  avaient  déjà  été  étudiés 
et  expliqués  par  Louis  Ilavet,  Mém.  Soc.  Ling.,  t.  V.  f  Sur  la  morale  impli- 
cite et  la  psychologie  de  Thucydide  [Paul  Shorey].  L'idée  fondamentale  de 

40  r  «  ethical  positivisra  »  de  Thucydide,  bien  que  n'étant  exprimée  directe- 
ment nulle  part,  est  que  la  nature  humaine  reste  toujours  essentiellement 
la  même  et  qu'elle  ne  peut  être  modifiée  d'une  façon  durable  par  les 
conventions  artificielles  de  la  loi  ou  de  la  religion.  Quant  à  sou  «  intellec- 
tualism  »,  il  apparaît  dons  sa  constante  préoccupation  du  rôle  joué  dans 

45  la  vie  humaine  par  la  raison  consciente  et  calculatrice.  On  peut  retrouver 
dans  son  vocabulaire  et  dans  son  style  les  effets  de  ces  idées  maîtresses. 
Il  est  certain,  d'ailleurs,  que  la  rhétorique  du  temps  a  beaucoup  influé  sur 
lui,  et  on  ne  saurait,  d'autre  part,  lui  imputer  la  responsabilité  des  récits 
de  trahison  et  d'abus  de  la  force  que  son  sujet  môme  l'obligeait  à  traiter  ; 

50  mais  on  ne  peut  dire  que  dans  ces  récits  il  ait  montré  assez  de  pitié  ou  de 
généreuse  indignation.  ^  «  Extended  »  et  «  remote  »  délibératif  en  grec 
[William  Gardner  IlaleJ.  <Analysé  dans  le  Bulletin  bibliographique  de  la 
Revue,  octobre  \H'J[\.  >  tif  Compte  rendu  des  séances  de  l'Association  et 


I 


TRANSACTIONS   OF   THE   AMERICAN    PHILOLOGICAL   ASSOCIATION.     151 

analyse  des  communications  :  Les  prohibitions  latines  [II.  c  Elmer], 
<Amer.  Journal  of  Phi).,  15,  2  et  3.>  %  Sur  Tinterprétation  de  «  satura  » 
(T.  L.,  7,  2)  [Georges  L.  IlendricksonJ.  Comparer  American  Journal  of 
Philology,  15,  1>.  If  Solution  de  quelques  problèmes  relatifs  au  Dialogue 
des  orateurs  [Alfred  fludeman].  Le  Dialogue  ne  peut  avoir  été  écrit  sous  le  6 
règne  de  Domitien  ni  plus  tard.  ^  Sur  Plante,  Capt.  ^42  [W.  S,  Scarbo- 
rough].  "  Hoc  inuentuin  inueni  "  ne  doit  pas  être  modifié.  "  llunc  " 
désigne  Philopolemus.  ^  Démocratie  et  éducation  |  William  Gardner  Ilale]. 
Sur  l'enseignement  secondaire  et  supérieur  aux  États-Unis.  «  The  picture 
I  hâve  drawn  has  been  a  dark  one.  But...  \ve  are,  unless  signs  fail,  at  the  lO 
threshold  of  a  timo  of  rapide  advances.  »  ^  Rapports  entre  les  philosophies 
grecque  et  indienne  [Garbe].  Nombreuses  ressemblances  entre  divers  sys- 
tèmes philosophiques  grecs  et  indiens  ;  mais  on  peut  supposer  qu'il  y  a  là 
une  simple  coïncidence,  bien  que  G.  tende  à  croire  que  ces  systèmes 
viennent  de  l'Inde  par  l'intermédiaire  de  la  Perse.  Pour  le  système  de  15 
P.ythagore,  il  n'est  pas  douteux  qu'il  vienne  de  l'Inde  chez  les  Grecs  (par 
le  même  intermédiaire),  avec  des  altérations  dues  à  une  intelligence  impar- 
faite des  sources.  Il  suppose  un  substratum  qui  manque  chez  les  Grecs, 
tandis  qu'il  s'explique  parfaitement  par  la  vie  intellectuelle  de  l'Inde. 
Autre  influence  indienne  :  le  gnosticisme  et  le  néo-platonisme  (en  parti-  20 
culicr  la  conception  du  ).ôyoç  (vAc),  venue  à  une  époque  très  ancienne  de 
l'Inde  en  Grèce.  ^  Quelques  problèmes  de  la  syntaxe  grecque  [Basil 
L.  Gilderslceve].  Considérations  générales.  Abus  de  la  statistique  dans 
les  questions  de  syntaxe.  Il  ne  faut  pas  chercher  dans  le  grec  seule- 
ment une  langue,  mais  aussi  une  forme  de  littérature.  ^  Sur  les  origines  25 
des  déterrainotifs  de  racines  [Maurice  BloomfieldJ.  Ce  travail  a  pour  point 
de  Jépart  l'article  du  uième  auteur  dans  Amer.  J.  of  Phil.  vol.  12  <R. 
d.  1».,  16,  204,  3'4>.  Les  vues  ordinaires  sur  l'origine  des  déterminatifs  de 
racines  doivent  être  modifiées  ;  ils  sont  dus  moins  à  une  agglutination 
qu'à  une  assimilation  partielle  avec  des  mots  de  même  nature  séman-  30 
tique.  5  Le  langage  du  droit  [Herbert  L.  Basker].  Traite  uniquement 
de  l'anglais.  ^  Notes  critiques  sur  certains  p?ssages  de  Sophocle  (Philoc- 
tètc  et  Antigone)  [M.  L.  Earle].  Phil.  43,  lire  :  çopSr,v  èo-rtv  èïeXrjXuôwç. 
Phil.  o't-57,  lire  :  ^iXo-a-t^to-j  o-xotieïv...  SÔAoto-iv  (Gedicke)  iY.Y.lé'lzii  lôyiav  o-av 
S'  (Nauck)  èpwxaï...  o\)y\  xpuTTTÉov  (Nauck).  Phil,  567,  lire  :  vj  pour  wç.  Phil.  35 
901-90'-,  lire  :  ayeiv  vewç  'ém  ;  ...àU'  o-J  Çévov  xt  (toS  etc.).  Phil.  917,  lire  : 
o-'iiot,  xl  cpwveti;.  Phil,  991,  corr.  )iY£tv  en  eirr,.  Ant.  86,  corr.  o'ijloi  en  (Arj  (lot. 
Ant.  404,  lire  :  ov  o-ù  toûto  Spîv.  Ant.  417,  lire  :  ôtx6a;  oypavoO.  Ant.  478,  lire  : 
B-jnpmii  au  lieu  de  iv.Tiélzi.  Ant.  1002,  lire  :  p£go(pgapw|j(.£vo-jç.  If  Quelques 
suggestions  dérivées  d'une  comparaison  des  histoires  de  Thucydide  et  de  40 
Procope  [W.  II,  Parks].  Comparaison  entre  les  deux  écrivains.  ^  "  Fasti- 
giuui  "  chiz  Pline,  H.  N.,  35,  152  [Ilarold  N.  Fowler].  <Publié  dans  Ame- 
rican Journal  of  Archaelogy,  vol.  8.>  If  Sur  quelques  tablettes  de  cire  de 
la  Bibliothèque  universitaire  de  Leyde  [Harold  N.  Fowler].  Ce  sont  sept 
tablettes  provenant  de  Palrayre.  Elles  contiennent  un  vers  d'Hésiode,  et  45 
des  fables  de  Bijbrius.  %  IIspOTÉrsia  et  termes  apparentés  dans  la  Poétique 
d'Aristote  flloralio  M.  ReynoldsJ.  Critique  des  différentes  interprétations 
usuelles  de  ce  ijom.  HEptuÉTeia  n'est  pas  synonyme  de  [isTâêafft;,  ce 
dernier  étant  applicable  à  toute  action  tragique,  simple  ou  complexe, 
tandis  que  n.  n'est  applicable  qu'à  certaines  actions  complexes.  Le  mot  tt.  50 
peut  désigner  les  moyens  particuliers  de  transition  ;  la  péripétie  consiste 
en  un  acte  spécial  qui  produit  des  conséquences  imprévues  pour  l'agent  ; 
enfin,  elle  doit  exciter  la  surprise  par  son  caractère  soudain  et  par  le  rcvi- 


.152  1894.    —    FRANCE. 

rement  complet  qu'elle  produit.  %  Le  balancement  des  périodes  de  Glcéron 
[W.  B.  Owen]..  Élude  des  groupements  symétriques  d'idées  et  de  syno- 
nymes, en  particulier  dans  le  livre  I  du  De  Oralore.  %  Varron  et  Chrysippe, 
sources  de  Tacite  [Alfred  Gudeman].  Le  Dialogue  des  Orateurs  présente 

5  des  ressemblances  remarquables  avec  Ps.  Plutarque  uspl  TraiSwv  à^wy?,;, 
imité  de  Chrysippe.  Les  emprunts  de  Tacite  ont  pu  être  faits  soit  directe- 
ment à  Chrysippe,  soi  t  par  l'intermédiaire  de  Varron,  "  De  liberis  educandis  ". 
^  La  racine  indo-européenne  stâ  "  se  tenir  debout  "  en  italique  [Cari  D. 
13uckl.  Rapport  avec  les  formes  des  langues  congénères.  ^  Les  noms  grecs 

10  en  -cç,  -t'ooç  [Benjamin  Ide  WheelerJ.  Conteste  l'existence  d'un  prototype 
indo-européen  direct  pour  ce  suffixe,  qui  n'existe  qu'en  grec  et  en  latin. 
Le  point  de  départ  doit  être  cherché  dans  les  formations  du  type  sanscrit 
naptîs,  qui  lui-même  confond  différents  types  primitifs.  Le  8  du  grec  est 
peut-être  un   développement   phonétique  de  i  consonne   dans    certaines 

15  conditions  (comparer  les  Verbes  en  -tttw).  L.  D. 

University  Studies  published  by  the  University  of  Nebraska.  Vol.  1, 
n»  2  (Octobre  1888).  Sur  les  sons  et  les  flexions  du  dialecte  cypriote  [C.  E. 
Bennet].  tH  N»  à  (juillet  1892).  Sur  le  "  dikanikos  logos  "  chez  Euripide 
[James  T.  Lees].  <  Les  n»»  1  et  3  du  vol.  L  le  n"  1  du  vol.  II  (juillet  1894) 

20  ne  contiennent  aucun  article  de  philologie  classique  >.  *** 


FRANCE 

26 

Rédacteur  général  :  Henry  TiiKoiiNAT. 

Annuaire  de  l'École  pratique  des  hautes  études  (Section  des  sciences 
historiques  et  philologiques).  T.  I  (1893).   L'altération  romane  du  c  latin 

30  [Gaston  Paris].  La  prononciation  du  c  en  latin  ne  diffère  pas  de  la  pronon- 
ciation normale  de  cette  consonne,  c'est-à-dire  que  le  c  devant  e,  i  était 
l'explosive  prépalatale  sourde  simple.  On  ne  trouve  nulle  part,  avant  le 
vi"  siècle,  aucun  indice  d'un  commencement  d'altération  dans  la  pronon- 
ciation du  c  latin.  L'hypothèse  d'après  laquelle  cette  altération  aurait  com- 

35  mencé  entre  la  conquête  de  la  Sardaigne  (238  av.  J.-C.)  et  celle  de  l'Espagne 
(197  av.  J.-C.)  est  à  rejeter  comme  s'appnyant  sur  une  erreur  de  fait.  L'alté- 
ration du  c  qui  a  abouti  à  fs  ou  à  /s  dans  différents  pays  a  dû  se  produire 
indépendamment  dans  chacun  d'eux.  \  Rapport  sur  les  conférences  de 
l'année  scolaire  1891-1892. 

40  IfH  T.  II  (1894).  Notes  sur  Démosthène  [Éd.  Tournier].  Corrections  à  la 
Harangue  sur  les  affaires  de  Chcrsonèse,  ch.  12  (1.  8,  Weil),  lire  -tra-j-a  »r/£ïv 
xaxà;  ch.  13  (1.  14),  lire  16^oi  TiâvTa  xal;  ch.  18  (I.  14),  lire  è7rioC<Tav  TTjV  copav  ; 
ch.  24  (1.  17),  ouvrir  la  parenthèse  après  toÛtmv  ;  ch.  26  (I.  11)  lire  TtéOev  yàp,  «v 
oteaôe;  ch.  32  (1.  1),  lire  amov  8e  x6hz;  ch.  44  (l.  9)  et  Philipp.  IV  5  xaxwv  est 
corrompu;  ch.  50  (1.  7),  lire  -d  uox'  àva8yo|j.£0a ;  ch.  51  (l.  12)  et  Philipp.  IV  27, 
lire  o-j-re  Xé^eiv  oaiov;  ch.  71  (1.  5),  lire  outm»  yàp  t»T(.)ç...  0Ù6'  âv  eiioiye;  ch.  72 
(1.  11),  faire  permuter  eu'  èxeivo  et  k-nX  toCto.  i  Rapport  sur  les  conférences 
de  l'année  scolaire  1892-1893.  I-  D- 

Annuaire  de  la  Société  française  de  numismatique.  Année  1894. 
Janvier-février.  Nécrologie  [  ].  Waddington.  1[  Trouvailles  de  monnaies- 
Découverte  à  Gannat,  faubourg  de  Saint-Élienne,  de  80  monnaies  environ, 
presque  toutes  grands  bronzes;  la  plus  ancienne  à  l'effigie  de  Trajan,  la 
plus  récente  à  l'effigie  d'Alexandre  Sévère.  Découverte  à  Seyssel  (Ain)  d'en- 


ANNUAIRE   DE    LA    SOCIÉTÉ    DE   NUMISMATIQUE,  153 

viron  30  kilos  de  pièces   de  monnaies  parmi  lesquelles  des  impériales 
romaines. 

Ift  Mars-avril.  A  quoi  ont  servi  les  conlorniates?  [Froehner].  Après  avoir 
passé  en  revue  toutes  les  opinions  émises  jusqu'à  ce  jour,  F.  donne  la 
sienne  qui  est  nouvelle  :  Les  contorniates  sont  des  pions  de  damiers.  Argu-  5 
ments  à  l'appui.  ^  Nécrologie  \  ].  A.  do  Roucy.  ^  Trouvailles  de  monnaies. 
Découverte  à  Sousse,  Tunisie,  d'un  millier  de  pièces  d'argent  du  temps  des 
Antonins  et  de  six  pièces  d'or  à  fleur  de  coin  de  Marc  Aurèle  et  des  deux 
Faustines. 

î^  Mai-juin.  Collection  du  Musée  de  Ghiseh,  Egypte  '(fig.)  [E.  CaronJ.  En  <o 
prenant  pour  point  de  départ  le  catalogue  de  la  collection  Démétrio,  C. 
étudie  la  série  des  monnaies  alexandrines,  mentionnant  ce  qui  existe  au 
Musée  de  Ghiseh  en  comparaison  des  cabinets  d'Europe,  et  y  ajoutant  les 
dôcouvorles  que  Duthil,  conservateur  de  ce  musée,  a  eu  le  regret  de  ne 
pouvoir  acquérir.  *^  Trouvailles  de  monnaies.  Un  scaphandrier  aurait  "  dit-  15 
on  "  trouvé  dans  le  golfe  d'Athènes  une  caisse  en  fer  pleine  de  monnaies  à 
l'elligic  d'Alexandre  le  Grand.  ^  Nécrologie  [A.  d.  B.|  Billoin. 

t^  Juillet-août.  Trouvailles  de  monnaies.  Trésor  de  monnaies  gauloises  à 
Moulins,  Indre.  Dans  des  substruclions  romaines  à  Philippeville,  cachette 
renfermant  1521  monnaies  de  bronze  à  l'efïlgie  de  Constantin  le  Gr.  Dans  20 
un  jardin  au  hameau  de  Lévignie,  monnaie  fourrée  d'Octave  Auguste.  La 
plaque  d'argent  a  été  appliquée  avant  la  frappe;  il  n'y  a  pas  de  soudure  et 
cependant  les  deux  métaux  sont  si  adhérents  qu'on  se  demande  si  on  n'a 
pas  usé  d'un  procédé  analogue  à  la  galvanoplastie  moderne.  ^  Vente  de 
monnaies.  Trésor  de  36  pièces  d'or  romaines  trouvées  aux  Fins  d'Annecy.  25 
Le  Musée  d'Annecy  n'a  pas  pu,  faute  de  ressources,  acheter  cette  trouvaille 
qui  a  été  dispersée  à  l'hôtel  Drouot. 

^1[  Septembre-octobre.  A  travers  les  collections  numismatiques  du  Caire 
(fig.)  [Dutilh].  \°  12  monnaies  en  potin  de  l'empereur  Domitien.  Catalogue 
descriptif.  2°  La  déesse  Anouké.  Un  nilomètre  sous  Trajan  d'après  un  grand  30 
bronze  des  collections  G.  Dattari  du  Caire.  Étude  succincte  sur  le  culte  et 
les  attributions  de  la  déesse  Anouké  aux  époques  pharaonique,  ptoléniaïque, 
et  romaine.  ^  Trouvailles.  A  la  butte  des  Buis,  dans  la  forêt  de  Louviers, 
substructions  d'un  petit  sanctuaire  élevé  à  quelque  divinité  champêtre  et 
série  -de  monnaies  dont  la  plus  ancienne  est  de  Marc  Aurèle  et  la  plus  36 
récente  de  Constantin  le  Gr. 

^1  Novembrt  -décembre.  J.  N.  SvorONOS,  Signification  des  types  monétaires 
des  anciens  [C.  C.  C.].  S.  étudie  particulièrement  les  types  monétaires  astro- 
nomiques. Étude  intéressante  à  laquelle  on  ne  peut  reprocher  qu'un  trop 
grand  esprit  de  généralisation.  %  Trouvailles  archéologiques  et  numisma-  40 
tiques.  A  Esmans,  arrondissement  de  Montereau,  Seine-et-Marne,  tronçon 
extraordinairement  bien  conservé  de  la  voie  romaine  de  Sens  à  Lutèce 
établie  par  Agrippa;  on  a  trouvé  au  même  endroit  des  squelettes,  diverses 
antiquités  et  grand  nombre  de  monnaies.  Dans  les  fouilles  pour  la  recons- 
truction d'une  maison  près  de  Cazères-sur-l'Adour  :  une  douzaine  de  mé-  45 
dailles  anciennes  argent  et  bronze,  deux  bracelets,  deux  boucles  d'oreilles, 
une  bague;  ces  objets  sont  en  argent  et  gallo-romains;  les  monnaies  sont 
de  Valentinien,  de  Gralien  et  de  Théodose.  A  Vertilium,  entre  autres  anti- 
quités, groupe  sculpté  sur  pierre  de  3  déesses  dont  l'une  tient  un  nouveau 
né,  et  magnifique  statuette  en  bronze  de  Bacchus  enfant.  A  l'Ilot-les- Vases,  50 
près  Nalliers,  Vendée,  deux  sépultures  gallo-romaines  et  nombreuses  pièces 
d'or  et  d'argent  à  l'efOgie  de  Vcspasien.  Près  de  la  Motte-Beuvron,  Loir-et- 
Cher,  assez  nombreuse  trouvaille  de  monnaies  romaines  de  billon  et  de 


154  1894.    —    FRANCE. 

pelil  bronze  de  Gordien  III  cl  des  empereurs  des  Gaules;  dans  le  nombre 
denier  inédit  de  Salonin  frappé  avec  les  coins  d'un  aureus.  if  Nécrologie 
[G.  Ch.  Gasali].  Fabrelli,  conservalcur  du  Musée  de  Turin;  G.  B.  de  Rossi; 
La.yard.  Henry  Thédenat. 

5  Bulletin  critique  15»  année.  1"jr.  Antiquités  du  Bosphore  Cimmérien  (tSo^i) 
rééditées...  par  Salomon  Reinach  (Bibliothèque  des  monuments  ligures 
Grecs  et  Romains,  t.  3)  [E.  B.].  Publication  méritoire,  qui  sans  avoir  la 
beauté  de  Toriginai,  est  du  moins  accessible  et  d'un  format  commode. 
^  Variétés.    Un    ms.    de  l'ancienne   version   latine  du  Pasteur  d'IIermas 

iO  [Ilipp.  Delehaye].  Description  du  ms.  n»  128  du  musée  Planlin  d'Anvers. 
Ce  ms.  est  étroitement  apparenté  aux  mss.  de  Dresde  A  M  et  de  Vienne 
1217.  Tous  trois  semblent  dériver  du  même  type.  ^  Chronique.  D.  Bikélas, 
La  Grèce  I]y:;anli7ie  et  modrrne  [E.  B.].  Intéressera  tous  ceux  qui  aiment  la 
Grèce.  W  15  jr.  II.  FranCOTTE.  L'organisation  delà  cité  athénienne  et  larcforme 

15  de  Clisthènes  [E.  Deurlier].  Excellent  mémoire  qui  ^e  lit  d'un  bout  à  l'autre 
avec  intérêt,  mais  qui  ne  résoud  pas  les  difficultés  de  l'inscr.  de  Décélie. 
t  Georges  Cardon,  Aa  fondation  de  l'Université  de  Douai  [E.  Allain].  Très 
bonne  monographie.  f|  1  fév.  Walter  Lbaf,  A  companion  lo  Ihe  lliad  for 
English  rcaders  [E.   Beurlier].   Présente  plutôt  une  hypothèse  ingénieuse 

20  qu'un  système  établi  sur  des  preuves  sérieuses.  ^^  15  fév.  J.  P.  Mahaffy, 
Probkms  in  grcek  history  [Emile  Beurlier].  Livre  excellent  pour  les  jeunes 
étudiants  et  les  gens  du  monde  mais  qui  rendra  peu  de  services  aux 
hellénistes  de  profession,  parce  qu'ils  y  rencontreront  peu  de  nouveau. 
fif  1  mars.    Forschungcn  zur   Gcschichte  des  neutestamcntlichen  Kanons  u.  der 

25  ullkirchHchen  Literatur  hrsg  v.  Th.  Zahn  5»  Partie  [A.  L.].  Contient  une 
série  de  dissertations  écrites  par  Z.  sur  des  sujets  relatifs  à  l'histoire  du 
canon  du  Nouveau  Testament  et  un  travail  important  de  R.  Seeberg  sur 
l'Apologie  d'Aristide,  f  Chronique.  DeWismes.  Les  Chars  aux  diverses  époques 
[    ].  Pour  la  partie  qui  traite  de  l'antiquité  l'auteur  a  consulté  plus  souvent 

30  les  ouvrages  modernes  que  les  textes  et  les  monuments  figurés.  ^[^  15  mai. 
H.  d'Arbois  de  Jubainvillk,  Les  premiers  habitants  de  l'Europe...  2'  éd. 
Tome  2  :  Les  Indo-Européens,  suite.  Ligures,  Hellènes,  Italiotes,  Celtes 
[ErnaultJ.  Œuvre  d'érudition  pleine  de  recherches  minutieuses  et  conscien- 
cieuses. L'auteur  se  montre  à  l'aise  dans  le  domaine  de  l'histoire  et  de  la 

3S  linguistique.  %  V^ariétés.  v.  Dobsghutz,  Studien  zur  Textkritik  der  Vulyata 
[S.  B.].  Étude  faite  avec  beaucoup  de  soin  et  qui  profitera  à  la  science. 
1[^  1  jn.  Perrot  et  Chipiez,  Histoire  de  l'Art  dans  l'antiquité.  T.  6  :  La  Grèce 
primitive,  l'Art  Mycénien  (pi.)  [Emile  Beurlier].  Les  pages  relatives  aux 
caractères  de  la  sculpture  mycénienne  sont  des  meilleures  de  cet  important 

40  ouvrage.  L'illustration  comme  celle  des  vol.  précédents,  mérite  tous  les 
éloges.  ^^  15  jn.  Gh.  Huit,  La  vie  et  rœuvre  de  Platon  (ouvr.  couronné). 
2  vol.  I  Eugène  BeurlierJ.  Travail  considérable  d'une  haute  valeur  littéraire 
^  Chronique.  Th.  Reinach,  Mutuum  date  nihil  inde  sperantes  [L.  D.].  Intéres- 
sant art.  de   la  Revue  des  Études  grecques  <  cf.  infrà  >.  \  Dieterigh, 

iSNekuin,  Beilràge  zur  Erklàrung  der  neuentdecklen  Petrusapocalypse  [A.  L.]. 
A  pour  objet  d'étudier  les  rapports  du  frgment  de  l'Apocalypse  de  Pierre, 
publié  |)ar  Bouriant  avec  les  données  de  la  mythologie  grecque.  L'érudition 
de  l'auteur  est  abondante  mais  insuffisamment  digérée,  tt  1  jlt.  Morceaux 
choisis  des  Métamorphoses  d'Ovide  pp.  Paul  Le.)ay  [L.  Pautigny].  Bonne  édition 

50  qui  sera  un  excelent  instrument  de  travail  entre  les  mains  des  écoliers  et 
lies  professeurs.  ^%  15  jet.  André  Baudrili.art,  Les  divinités  de  la  Victoire 
en  Grèce  et  en  Italie  d'après  les  monuments  liguré-s  | Emile  Beurlier].  Se  lit 
avec  intérêt.  Les  problèmes  sont  posés  avec  une  connaissance  sérieuse  des 


BULLETIN  ARCHÉOLOGIQUE  DU  COMITÉ  DES  TRAVAUX  HISTORIQUES.    155 

documents  et  résolus  avec  sagacité.  1[  Aristotle's  Constitution  of  Alhens  a  revised 
text  with  critical  and  explanatory  notes  by  Edwin  Sandys.—  CLecoutere, 
l'Archonlat  Athénien  diaprés  la  Uolizda.  'AOrjvatwv  [Idem].  L'éd.  de  Sandys 
mérite  une  place  honorable  parmi  les  nombreux  travaux  parus  sur  la 
no),iT£ta;  elle  remplace  à  elle  seule  un  grand  nombre  d'entre  eux  car  S.  en  5 
a  extrait  la  substance  et  utilisé  les  résultats.  Le  travail  de  L.  est  satisfai- 
sant. ^1f  1"  sept.  Adrien  Blanchet,  Les  monnaies  grecques  [E.  Babelon]. 
Volume  fort  instructif  et  d'aspect  charmant  qui  rendra  des  services  aux 
personnes  instruites  et  aux  amateurs  d'art.  1[  Michel  Clerc,  De  rébus  Thya- 
lirenovum  commenlatio  epigraphica.  —  Du  même,  Les  métèques  alhcniens  10 
[Emile  Bcurlier].  G.  a  classé  avec  soin  les  renseignements  fournis  par  les 
documents  épigraphiques  de  Thyatire.  Le  second  ouvrage  fait  preuve  de 
conscience  et  d'une  sagacité  remarquable.^^/.  Fabii  Quiniiliani Insiitutionis 
oratoriie  liber  X.  A  revised  text  wilh  critical  and  explanatory  notes  by  W.  I'e- 
TERSON  [Paul  Lejay].  Travail  de  critique  et  d'interprétation  très  important.  16 
tî  1"  oct.  Variétés.  J.-B.  de  Rossi  [L.  Duchesne].  Art.  nécrologique,  ^f 
15  oct.  F. -II. -A.  SCRIVENER,  A  plain  Introduction  to  Ihe  crilicisni  of  the  New 
Testaments*  éd.  procurée  par  E.  Miller,  2  vol.  [Samuel  Berger].  Qïuvre  de 
première  importance,  indispensable  au  théologien  et  au  philologue.  Toute- 
fois la  partie  spécialement  dévolue  à  M.,  est  de  beaucoup  la  moins  réussie  20 
<  cf.  infra  Hermalhena>.  ^  f.es  fables  de  Phèdre,  éd.  paléographique  publiée 
d'après  le  ms.  Rosanbo  par  Ulysse  Robert  [P.  Lejay].  Travail  qui  est 
un  point  d'appui  solide  pour  les  recherches  ultérieures.  tH  l"  (léc 
H.  Meusel,  Lexicon  Csesarianum,'2  vol.  [Idem].  Est  un  modèle  du  genre  et 
un  des  meilleurs  travaux  de  la  philologie  classique  dans  notre  siècle;  véri-  25 
table  encyclopédie  césarienne  aussi  nécessaire  aux  historiens  et  aux  philo- 
logues qu'aux  critiques  et  aux  grammairiens.  |  Cari  Meissner,  Petit  traité 
de  synonymes  latins,  trad.  sur  la  4»  éd.  par  P.  Altenhoven  [Idem].  La  raison 
de  cette  publication  ne  s'explique  pas.  t1[  15  déc.  Th.  Eyck,  Saint-Quentin 
dans  Vanliquile  et  au  Moyen  Age  [André  Baudrillart].  Importants  résultats  30 
archéologiques  dus  à  la  découverte  de  vestiges  gallo-romains  mis  au  jour 
en  1892  et  1893.  Henri  Lebègue. 

Bulletin  mensuel  de  l'Académie  de  Glermont.  13«  année.  N"  loi,  fév. 
1892.  Les  sujets  et  les  personnages  de  la  Comédie  nationale  à  Rome  [Dosson]. 
Étude  littéraire  des  fragments  de  la  comcedia  togata.  D.  montre  que  cette  35 
comédie  a  touché  aux  sujets  les  plus  divers  et  représenté  les  personnages  les 
plus  variés. Elle  était  sortie  de  la  comédie  gréco-romaine  et  a  abordé  après 
elle  l'étude  des  passions  et  des  sentiments  communs  à  tous  les  hommes. 
D'autre  part,  on  y  trouve  ce  que  les  mœurs  ont  de  fugitif  et  de  changeant. 
Elle  a  pénétré  dans  les  maisons  de  la  haute  bourgeoisie  et  dans  les  inté-  40 
rieurs  les  plus  humbles;  chez  les  sévères  matrones  et  chez  les  femmes 
galantes.  Il  y  a  donc  dans  cette  comédie  un  curieux  chapitre  de  l'histoire 
des  mœurs  italiennes  au  vi*  s.  et  au  commencement  du  vn°. 

A.  Jacob. 

Bulletin  archéologique  du  comité  des  travaux  historiques  et  45 
scientifiques.  Année  1893,  n»  3.  Les  sarcophages  chrétiens  antiques  du 
Quercy  [Mommcja].  Recherche  et  description  des  sarcophages  de  cette 
région  perdus  ou  oubliés.  Plusieurs  sont  ornés  de  sujets  communs  à  l'art 
païen  et  à  l'art  chrélien.  1[  Note  sur  une  cuve  antique  en  pierre  sculptée 
découverte  à  Bordeaux  [Braquehaye].  Cette  cuve,  retrouvée  en  1892  à  Bor-  50 
dcaux,  faisait  partie  au  xvi»  siècle  de  la  collection  de  Fiorimond  de  Ray- 
mond; elle  porte  des  bas-reliefs  aujourd'hui  très  effacés.  B.  en  a  retrouvé 
d'anciennes  descriptions;  il  a  aussi  démontré  que  deux  autres  suves  sem- 


156  1894.    —   FRANCE. 

blables  ont  été  connues  à  Bordeaux;  que  les  sujets  sculptés  sur  ces  monu- 
ments peuvent  se  rapporter  au  culte  d'Esculape,  car  ils  représentent  :  1»  des 
dieux  et  des  demi-dieux;  2°  des  voyageurs  Actifs  ou  réels;  S»  Hygie  guéris- 
sant un  malade;  enfin  que  ces  trois  cuves  proviennent  probablement  des 

5  termes  antiques  de  Bordeaux.  Note  sur  des  bronzes  gallo-romains  décou- 
verts à  Vicby  [Bertrand].  1°  Petit  vase  en  bronze  orné  de  reliefs  représen- 
tant des  personnages  et  des  divinités,  particulièrement  Hercule;  ces  reliefs 
ont  été  obtenus  par  la  fonte,  dans  des  moules  en  creux  fabriqués  avec  des 
poinçons,  comme  les  moules  de  potiers;  cette  analogie  est  rendue  plus 

10  frappante  encore  par  la  découverte  à  Néris  d'un  vase  en  bronze  orné  de 
reliefs  que  B.  a  retrouves  sur  un  vase  de  Vichy  en  terre  cuite  ;  les  bron- 
ziers  se  se  servaient  donc,  pour  décorer  leurs  œuvres,  de  poinçons  sem- 
blables à  ceux  des  potiers.  2»  Pied  d'une  statue  d'homme  et  main  d'une 
statue  de  femme  trouvés  à  Vichy;  l'un  et  l'autre  en  bronze  et  de  grandeur 

15  naturelle.  ^  Note  sur  les  ruines  de  Ségermès  (plan,  figure)  [Gouderc  de 
Foulongue].  1"  Thermes  avec  salles,  bassin,  piscine  et  conduits  pour  l'eau. 
2"  Nécropole;  descriptions  de  qqs  tombes. 

f^  Année  1894.  N»  1.  [Ilamard,  Barthélémy  rptr.].  II.  a  découvert  àllermcs, 
dans  des  constructions  romaines,  une  statuette  de  Mercure,  fibules,  styles, 

20  sonnette,  le  tout  en  bronze;  exploration  d'une  caverne  avec  sépulture, 
trace  de  foyer,  silex,  poteries,  nombreux  fragments  de  charbons  1[  [L.  de 
Laigue,  Cagnat  rptr].  Épitaphe  romaine  d'un  enfant  de  cinq  ans  trouvée  à 
Cadix.  ^  Congrès  des  sociétés  savantes.  Séance  d'ouverture.  ^  [Delord,  JL,as- 
teyrie  rptr.]  Découvertes  d'antiquités  dans  la  Drôme  :  entre  Valence  et 

25  Romans,  jolie  Vénus  en  bronze;  à  Tournon,  lampe;  à  Clérieux,  bagues  et 
monnaies  romaines.  Près  Uzès  (Gard),  à  S'  Quentin-la-Poterie,  figurine  en 
terre  cuite  analogue  à  celles  que  Tudot  a  recueillies  dans  le  Bourbonnais. 
f  [Bertrand].  Découvertes  archéologiques  dans  l'Allier.  Voie  romaine  venant 
de  Lyon;  substructions;  débris  antiques  divers,  entre  autres  fragments 

30  de  verre  à  vitre  trouves  dans  les  habitations.  %  [Braquehaye].  Fragment 
de  mosaïque  trouvé  à  Carthage  et  aujourd'hui  à  Bordeaux,  chez  M.  Borné; 
il  représente  des  poissons.  ^  [Morcl]  présente  diverses  antiquités  dont 
Héron  de  Villefosse  conteste  soit  l'authenticité,  soit  l'attribution,  f  [C.  Le 
Bourg]  étudie  les  procédés  primitifs  de  fabrication  des  armes  et  des  œuvres 

35  d'art  du  bronze  dans  l'antiquité,  f  [Maître]  Ancre  en  plomb  phénicienne 
conservée  au  Musée  de  Marseille;  essai  de  restitution.  ^  [Naëf].  Fouilles  à 
Ilarfleur  sur  l'emplacement  de  deux  petits  temples  ou  sacellum  accolés, 
d'ordre  dorique.  Les  débris  ont  été  transportés  au  Musée  du  Havre.  ^ 
[Héron  de  Villefosse]  dit  que  toute  une  série  de  petits  sanctuaires  ruraux 

40  analogues  à  celui  d'Harfleur  ont  été  trouvés  et  publiés  par  la  Société 
Eduenne.  f  [Id.].  Note  sur  les  antiquités  de  provenance  étrangère  conser- 
vées au  Musée  du  Havre  :  Antiquités  égyptiennes;  vases  de  la  collection 
Gampana,  ampoules,  amphore  ornée  d'animaux  d'un  style  asiatique.  ^ 
[Voillery] .  Mémoire  sur  les  plus  anciens  moniimeuls  d'architecture  de  la 

45  région  Eduenne  :  colonne  de  Gussy  commémorative  d'une  victoire  de 
Constantin;  fontaine  Saint-Martin,  qui  semble  antique,  f  [Denis].  Spéci- 
mens des  poteries  trouvées  dans  la  nécropole  romaine  du  Kef;  les  vases 
dits  lacrymatoires  dominent;  les  biberons  sont  fréquents  dans  les  sépul- 
tures d'enfants;  toutes  les  médailles  trouvées  dans  ces  sépultures  sont 

r.o  numides,  sauf  deux  d'Antonin  le  Pieux  et  de  Lucile.  If  [Maître,  G.  Fleury, 
Richard,  Imbert,  Musset]  font  des  communications  sur  les  Chateliers. 
M.  dit  que,  situés  dans  des  endroits  inaccessibles,  ils  ont  servi  de  refuge 
du  /i"  au  12»  siècle.  F.  eu  propose  une  classification  correspondant  aux 


BULLETIN  ARCHÉOLOGIQUE  DU  COMITÉ  DKS  TRAVAUX  HISTORIQUES.     157 

périodes  préhistorique,  gauloise,  romaine  et  du  Moyen  âge.  R.  dit  que, 
en  Poitou,  les  cliâteliers  sont  gaulois  ou  romains.  I,  ne  croit  pas  qu'on 
puisse  les  classer  par  période  et,  comme  Musset,  ne  les  croit  pas  aussi 
anciens  que  le  pense  M.  %  |VauvilléJ.  Enceintes  gauloises  de  Cbâtelet 
à  Montigny  l'Engrain  (Aisne);  de  l'Étoile  (Somme),  de  Gatelis-sur-Liercourt,  6 
près  d'Abbevillc;  les  enceintes  connues  sous  le  nom  de  Cbâtelet  ont  qqf. 
une  origine  très  ancienne.  ^  [Roque-Ferrier]  appelle  l'attention  sur  les 
restes  de  l'enceinte  de  l'antique  Altimurium,  commune  de  Murviel-lez- 
Montpellier  (Hérault),  un  des  plus  vieux  spécimens  de  l'architecture  mili- 
taire en  France.  H  Séance  de  clôture  du  Congrès;  discours  du  Ministre.  ^  lO 
Programme  du  Congrès  des  Sociétés  savantes  pour  189d.  1[  [Waille,  Babelon 
rplr.]  Fouilles  de  Cherchel  :  rien  d'important  pendant  la  dernière  campagne, 
mais  l'endroit  des  fouilles  est  bien  choisi  et  on  a  de  bonnes  espérances;  en 
attendant  B.  décrit  qqs  monnaies  et  bijoux;  on  est  en  train  de  dégager  une 
belle  mosaïque,  t  [L.  Bertrand,  Héron  de  Villefosse  rptr.].  Tête  laurée  en  15 
marbre  blanc  trouvée  à  Philippeville,  probablement  Septime  Sévère;  cha- 
piteau en  marbre  blanc,  partie  d'un  moulin.  ^  [Gagnât]  rend  compte  des 
publications  faites  sous  le  patronage  et  sur  l'initiative  de  la  commission 
de  l'Afrique  du  Nord  :  Carte  de  la  Tunisie,  in-folio;  catalogue  des  Musées 
d'Alger,  de  Constantine,  d'Oran;  de  Cherchel  et  de  Lambèse,  sous  presse;  20 
étude  sur  Timgad;  basilique  de  Tébessa  en  préparation;  instruction  pour 
la  recherche  des  antiquités  dans  l'Afrique  du  Nord;  recherches  archéolo- 
giques en  Algérie.  ^  [Pitre  de  Lisle,  A.  Bertrand  rptr.].  Renseignements 
sur  les  antiquités  de  toute  époque  fournies  par  les  drainages  de  la  Loire 
dans  la  traverse  du  port  de  Nantes,  drainages  plus  profonds  que  par  le  K 
passé.  ^  Les  fouilles  de  la  place  de  l'Hôtel  de  Ville  à  Saint-Quentin,  Aisne 
[Th.  Eck].  Aperçu  sur  les  antiquités  découvertes  en  cet  endroit;  E.  en  tire 
la  conclusion  que  c'est  Saint-Quentin,  et  non  Vermand,  qui  doit  être  iden- 
tilié  avec  l'Augusta  Veromanduorum  des  itinéraires;  preuves  à  l'appui.  ^ 
Torques  en  bronze  ornés  de  figures  humaines  conservés  au  musée  de  30 
Troyes  (pi.  2)  [Le  Clert].  Description  de  deux  torques  du  musée  de  Troyes, 
à  ajouter  aux  cinq  monuments  de  ce  genre  déjà  connus.  \  Inscriptions 
inédites  de  la  province  de  Constantine  relevées  par  la  brigade  topographique 
du  Sud  algérien  [J.  Toutain].  Texte  de  lo  inscriptions  provenant  de  Hen- 
chir-Cheragrag,  Henchir-Metkides,  Henchir-Soma,  Djemma-Titaya,  Ain-  36 
Bouzzoug,  Fedj-ben-Hamed,  Henchir-Bekar,  près  de  la  Sbikra,  Henchir-bou- 
tebina.  1[  Le  mur  à  amphores  de  la  colline  Saint-Louis  à  Garthage  (pi.  3- 
4),  flg.)  [R.  P.  Delattre].  Dépôt  d'amphores  superposées,  alternant  avec  des 
couches  de  terre  et  formant  un  mur  épais  de  4  m.  40  et  haut  d'environ 
6  mètres;  D.  en  a  extrait  un  millier  d'amphores;  parmi  celles  qui  portent  40 
des  inscriptions  datées,  la  plus  ancienne  est  de  43  et  la  plus  récente  de  15 
av.  J.-C.  Textes  des  inscriptions  de  ces  amphores  :  1»  marques  consulaires, 
n»»  1-14;  2°  autres  marques,  n»»  15-24;  3°  Marques  ne  se  composant  que  de 
quelques  lettres  :  lisle  par  ordre  alphabétique,  208  n<>«  plus  13  dont  la  pre- 
mière lettre  n'a  pas  pu  être  lue;  4»  Estampilles  de  potiers,  5S  n»".  %  Les  45 
inscriptions  gauloises  de  Genouilly,  Cher  [Ch.  de  Langardière]  1"  texte  ...  os 
Virillios  |  ...  xo?  oyiptX)>iou  |  Aveouvo;  |  ettosi  |  Elvonliu  |  ieuru  Aneuno  1  Oclicno 
Luguri  1  Aneunicno.  2-  texte  :  Ruoutu.  L.  propose  de  rétablir  le  1"  texte! 
[Ocljos  Virillios  |  [At£5]to;...  etc.  Il  conclut  de  ce  texte  bilingue  que  ieuru 
signifie  fecit  et  non,  comme  on  l'a  cru  jusqu'ici,  vovit.  1[  Découverte  d'une  so 
épée  gauloise  dans  une  grévière,  à  Moy  (Aisne)  (tig.)  [Pilloy].  L'épée  est  en 
fer  avec  nervure  saillante  sur  toute  la  longueur;  la  bouterolle  est  formée 
par  deux  animaux  fantastiques  eu  forme  de  serpents.  Cette  épée  est  con- 


158  1894.    —    FRANGE. 

teniporaine  des  Gaulois  dont  on  a  retrouvé  les  sépultures  à  Marson  et  à 
Mareuil-le-Port;  cVst  la  première  arme  de  cette  époque  trouvée  en  Picar- 
die, t  Nouvelles  découvertes  à  Vienne,  Isère  et  à  Sainte-Colombe,  Rhône 
(pi.  1/j)  [Héron  de  Villefosse].  Inscriptions  trouvées  à  Vienne  :  1»  Fragment 
5  d'une  épitaphe.  2"  Frnt,Mnents  d'une  inscription  relative  à  la  construction 
d'un  aqueduc;  ce  fragment  est  une  partie  d'une  inscription  dont  un  autre 
fragrmeiit  avait  été  publié  par  Allmer  dans  les  inscriptions  de  Vienne,  sous 
le  n»  114.  Découverte  à  Sainte-Colombe  près  Vienne,  d'une  inscription 
représentant,  au  centre,  la  naissance  de  Vénus  entourée  de  6  autres  médail* 
10  Ions  représentant  des  sujets  divers;  dans  les  angles  sont  des  quadriges,  f 
Rapport  sur  une  découverte  faite  à  Brèze,  commune  de  Limony,  près  Ser- 
rières,  Ardèche  [Héron  de  Villefosse].  Mosaïque  multicolore  à  dessins 
géométriques;  débris  d'architecture;  grandes  briques  avec  la  marque  Cla- 
riana;  antefixes,  tuyaux  en  plomb,  amphore,  2  fragments  d'inscriptions. 
i5  C'est  en  ce  même  endroit  qu'on  aurait  trouvé  l'inscription  du  t.  12  du  Corp. 
inscr.  lat.,  n»  1804.  1[  Inscriptions  inédites  de  Tunisie  [GaukIerJ.  Textes 
commentés  do  72  inscriptions  provenant  de  diverses  localités  de  Tunisie  et 
de  33  marques  de  lampes.  ^  Notes  sur  quelques. inscriptions  découvertes 
récemment  à  Medjez-el-bab  et  à  Bijga  [Gaukler].  Dédicace  à  Ilonorius  et  à 
20  Théodose;  n»  1298  du  t.  8  du  Corp.  inscr.  lat.;  dédicace  à  P.  Licinius  Vale- 
rianus;  inscr.  funéraires.  ^  Les  fouilles  de  Tigzirt  [Gavault].  3  Inscrip- 
tions funéraires  et  fragments  relatifs  à  l'embellissement  d'un  temple. 

Henry  Thédenat. 
Bulletin  de  la  Société  nationale  des  antiquaires  de  France,   1804, 
25  l"  trimestre,  (Portrait)  [Prou].  Notice  nécrologique  sur  Fol  Nicard.  ^  [l'abbé 
Duchesne]  président  sortant  prononce  le  discours  d'usage  et  rend  hommage 
à  la  mémoire  des  membres  décédés  :  Dr.  Conrad  Leemans,  Jacob  Dirks, 
associés  étrangers;  A.   Bougot,  baron  Dard,  X.  Mossmann,  Rémi  Boucher 
de  Mollandon,  Aloys  Ileiss,  A.  Magen.  A.  Ricard,  D''  Pruncières,  P.  U.  de 
30  Cagny,  abbés  Sauvage  et  Eug.  Bernard,  l-].  Récamier,  associés  correspon- 
dants. ^  [Villenoisyj.  Note  sur  deux  vases,  l'un  du  musée  de  Liège,  l'autre 
du  Cabinet  de  France,  ornés  d'images  de  divinités  gauloises;  à  rapprocher 
du  chaudron  d'argent  de  Gundenstrup,  Danemark.  ^  [L.  de  LaigueJ.  Ins- 
cription funéraire  romaine  trouvée  près  de  Cadix.  1[  [CollignonJ.  Statues 
35  trouvées  à  Lycosoura,  d'où  C.  tire  la  conclusion  que  la  période  d'activité 
de   Damophon  de    Messène  doit  coïncider  non,  comme  on  l'a  dit,  avec  la 
première   moitié  du  4"  siècle,  mais  avec  le  développement  de  la  ligue 
achéenne.  ^  [Lafaye].  Rectification  au  texte  et  commentaire  étendu  d'une  ins- 
cription trouvée  en  1891  à  Thugga,  Tunisie,  et  publiée  dans  le  Bulletin  des  Anti- 
40  quaires  de  France,  1891,  p.  266.  C'est  l'épitaphe  du  professeur  Terentius 
Sabinianus.   ^  [A.  NaëfJ.  Fouilles  exécutées  sur  l'emplacement  d'un  petit 
temple  gallo-romain  auprès  de  Ilarfleur.  ^  [Maxe  Werly].  Étude  sur  des 
rondelles  romaines  en  bronze,  portant  la  marque  Bonna  ;  M.  W.  y  recon- 
naît des  plateaux  de  balances.  ^  [L.  Palustre].  Découverte  à  Tours  des  restes 
45  d'un  arc  de  triomphe  romain  dont  l'existence  était  connue  par  un  texte  du 
90  siècle.  ^  [Mimorin,  Vauvillé].  Puits  antiques  à  parois  verticales  eu  terre 
cuite  de  10  centiinètres  d'épaisseur,  f  [Michon].  Tète  d'athlète  vainqueur 
en  bronze,  d'un  très  beaii  style,  conservée  au  musée  du  Louvre.  Quoique 
inspirée   des   traditions    polyclétéeunes,    elle    semble    appartenir   à    une 
50  époque  postérieure. 

Hlf  2«  trimestre.  [Cagnat].  Inscription  inédite  de  Lambèse,  faisant  partie 
d'une  schola  et  prouvant  qu'un  détachement  de  la  légion  tertia  Augusta 
a  pris  part  à  l'expédition  mésopotamique  de  Septime  Sévère.  î  [Héron 


BULLETIN  DE  LA  SOCIÉTÉ  NATIONALE  DES  ANTIQUAIRES  DE  FRANCE.    159 

de  Villefosse].  Rectiflcatioa  au  texte  de  l'inscription  de  Philippeville  7976 
dans  le  tome  8  du  Corpus  des  inscriptions  romaines.  ^  [Miclion].  La 
mosaïque,  publiée  dans  le  fascicule  d'août  1893  du  Boletin  de  la  Sociedad 
espanoladeexcursioues,  n'est  (jne  la  copie,  faite  par  un  faussaire  d'un  bas- 
relief  antique.  ^  (Fig.)  |E.  Payard|.  Stèle  votive  romaine  trouvée  à  llip-  5 
pone.  1[  [Héron  de  VillefosseJ.  Inscription  romaine  funéraire  trouvée  à  Gieizé, 
Rhône.  ^  [A.  BlanchetJ.  Mémoire  sur  les  patères  d'argent  trouvées  à  Eze, 
Alpes-Maritimes  et  représentant  l'apothéose  d'Hercule.  ^  [Héron  de  Ville- 
fosseJ. Inscription  votive  à  Saturne  trouvée  à  Alger;  c'est  la  première  de 
cette  provenance.  ^  [Ed.  Blanc]  croit  qu'on  se  trompe  en  identifiant  Thiges  ib 
en  Tunisie,  avec  l'oasis  d'El  Oudian.  Thiges  occupait  l'emplacement  où 
la  roule  venant  de  Spéculum  s'embranchait  sur  la  grande  route  de  Gapsa 
au  Djerid,  là  même  où  B.  a  trouvé  les  inscriptions  mentionnant  le  Castel- 
lus  Thigensium.  t  [Ch.  Ravaisson  Mollien].  Le  torse  colossal  ou  buste  dit 
de  Médicis,  puis  de  Grauvelle,  puis  Jupiter  de  Versailles,  aujourd'hui  au  15 
Louvre,  dans  la  salle  des  Cariatides,  a  dû  être  exécuté  à  Rome  après  la 
soumission  delà  Grèce,  au  1"  siècle  av.  J.-C  ou  autour  de  ce  siècle.  ^  [Ch. 
Ravaisson  Mollien]  regarde  comme  douteux  le  nom  Anchirroé  donné 
à  une  gracieuse  statue  du  Louvre.  ^  [Travers].  Torques  en  or  fin  trouvé 
dans  la  province  d'Almentejo  (Portugal),  11  pèse  G27  grammes  et  vaut  20 
2800  francs.  ^  [E.  Ruelle].  Système  de  Cryptographie  grecque  attribué  au 
9"  siècle  et  que  R.  démontre  avoir  été  usité  au  4».  1  [Gte.  de  la  Sizeranne]. 
Poids  moyen  portant  la  légende  inexpliquée  COIS,  trouvé  non  loin  de 
Mureils,  Drôme.  ^  [E.  Blanc].  Inscr".  de  Tunisie  érigée  par  lacivitas  Tigensium 
à  Javolenus  Priscus,  légat  propréleur  d'Afrique  sous  Antonin.  C'est  un  ^t, 
personnage  historique  (Plin.  Epist.  VI,  15).  %  [Martha]  explique  le  système 
de  l'alphabet  cryptographique  communiqué  par  Ruelle.  ^  [J.  de  Rougé]. 
Fouilles  de  Morgan  dans  la  pyramide  de  Dahchour.  1[  [Héron  de  Ville- 
fosse].  Rectification  au  texte  de  l'inscription  de  Philippeville  du  t.  8  du 
Corpus  des  inscriptions  romaines,  n»  7984.  ^  [Gagnât].  Milliaire  tr.  dans  la  jd 
vallée  du  Lycus,  au  nom  de  Constantin  et  de  Constans,  érigé  par  Aurelius 
Priscianus,  praeses  de  la  province  du  Pont.  1[  [Abbé  Bcurlierj.  Bas-relief 
de  Ninive  qui  représente  des  assiégés  protégeant  leur  muraille  contre  les 
coups  du  bélier.  ^[Michon]  complète  les  renseignements  qu'il  a  recueillis  sur 
l'histoire  delà  frise  des  Panathénées  conservée  au  musée  du  Louvre.  %  [Gagnât].  3g 
Épitaphe  d'un  romain  originaire  d'Altiuum  trouvée  en  Arménie.  ^  [A.  de 
Barthélémy]  signale  l'opinion  de  Lièvre  d'après  laquelle  les  prétendus 
puits  funéraires  ne  seraient  que  des  latrines.  ^  [Le  Blanl]  cherche  dans 
l'antiquité  les  origines  de  la  coutume  de  ne  pas  se  marier  en  mai.  ^  (Fig.) 
[Blauchet].  Entaille  gravée  du  3»  siècle  représentant  Achille  traînant  le  40 
cadavre  d'Hector  attaché  à  son  char;  monuments  analogues.  ^  [Héron  de 
Villefosse]  signale  une  découverte  de  bijoux  en  or  à  Badajoz  (Espagne)  : 
spirales,  plaques  ovales,  bracelet.  %  [Id.].  Quelques  lettres  jusqu'ici  restées 
inaperçues  sur  l'ara  Narbonensis  permettent  à  H.  de  V.  de  conjecturer 
que  ce  monument  a  été  érigé  entre  le  13  novembre  et  le  15  décembre  de  ^tj 
l'année  12.  %  [J.  de  Rougé].  Lettres  de  Morgan  sur  les  fouilles  de  la  pyra- 
mide de  Dahchour.  ^  [Caix  de  Saint-Aymour|.  Collier  grec  en  or  trouvé  en 
Érétrie  dans  une  tombe  somptueuse  ;  sur  la  plaque  centrale,  on  lit  :  H  I  ; 
26  pendeloques  portent  chacune  une  lettre;  malheureusement,  le  cordonnet 
du  collier  étant  brisé,  les  lettres  ne  sont  pas  dans  l'ordre,  et  G.  a  j;q 
renoncé  à  reconstituer  le  texte  de  l'inscription.  %  [Héron  de  Villefosse]. 
Cachet  d'oculiste  trouvé  à  Neuville-sur-Sarthe  :  Le  nom  est  G.  Ingenuius 
Urbicus  ;  les   collyres  et  maladies   :  dioxus  ad  diathes(es)  et  dol{ores) . 


160  1894.    —   FRANGE. 

dialep{idos)  ad  aspril(udines)  ;  isocrys(um)  ad  cl(aritates).  ^  [Michon]  donne 
des  renseignements  suv  l'histoire  de  la  statue  dite  Bacchus  de  Richelieu 
et  sur  la  manière  dont  elle  est  entrée  au  Musée  du  Louvre.  %  [Ilérou  de 
Villefosse]  communique  de  la  part  de  Gaukler  deux  tètes  impériales 
5  trouvées  à  Gouraya,  l'antique  Ganugus.  Ce  sont  celles  de  Septime  Sévère 
et  de  I^ucius  Verus.  Peut-être  faisaient-elles  partie  d'un  groupe  de  statues 
de  la  domus  divina. 

^1f  3»  trimestre.  (Plan)  [Prou].  Fouilles  au  lieu  dit  la  Ville  de  Gannes, 
près  de  Châtillon-sur-Loire.    Substructions,   aqueduc  ;  parmi   les   objets 

10  trouvés  :  stylet,  épingle,  grande  quantité  de  marbres  et  de  poteries, 
quelques  monnaies,  parmi  lesquelles  un  moyen  bronze  de  Dioclétien  à  la 
légende  genio  populi  Romani.  Il  y  aurait  grand  intérêt  à  poursuivre  ces 
fouilles.  %  [E.  Babelon]  passe  en  revue  un  certain  nombre  de  monuments 
figurés  représentant  des  prêtres  d'Isis  et  conservés  dans  différentes  collec- 

15  tions.  ^  [Héron  de  Villefosse].  Cybèle  en  marbre  blanc,  haute  de  78  cent., 
trouvée  à  la  Marsa,  territoire  de  Carthage  ;  sur  le  socle  L  C  Q,  sans  doute 
les  initiales  d'un  nom.  ^  [Id.].  Bijoux  en  or  et  en  bronze,  armes,  bas-relief 
représentant  une  femme  assise  sur  un  cheval,  peut-être  Epona,  etc.,  trouvés 
à  Néris-les-Bains,  Allier.  ^  [Martha].  Découverte,  aux   environs   de  Pise, 

20  d'une  tombe  prouvant  que,  au  vi»  siècle,  Pise  se  trouvait  aux  mains  des 
Etrusques.  ^  [Mowat]  signale  au  Musée-Aquarium  d'Arcachon  une  figure 
colossale  qui  paraît  avoir  fait  partie  d'un  groupe  du  cavalier  foulant 
l'auguipède.  ^  [Gaukler].  Inscription  de  Tunisie  mentionnant  deux  pro- 
consuls d'Afrique,   Fl(avius)  Pionius  Diotimus  et   Q.  Sentius   Fabricius 

25  Julianus,  qui  n'étaient  connus  jusqu'ici  que  par  le  Code  Théodosien.  Le 
premier  texte  est  daté  de  405  ;  le  second  proconsul  gouverna  l'Afrique  de 
412  à  414.  f  [Michon].  Statue  trouvée  en  Egypte  et  acquise  par  le  Louvre. 
C'est  une  réplique  d'une  œuvre  connue  datant  de  la  plus  belle  époque  de 
l'art  grec  ;  la  statue  désignée  sous  le  nom  de  Narcisse  au  Musée  de  Berlin 

30  en  est  le  type  le  plus  connu.  L'œuvre  paraît  d'abord  polyclétéenne,  mais 
un  examen  plus  attentif  fait  penser  à  l'influence  de  Praxitèle,  influence  qui 
s'exerça  sur  les  sculpteurs  de  la  période  suivante.  L'auteur  du  prétendu 
Narcisse  doit  être  de  la  première  moitié  du  iv°  siècle,  ^  [De  la  Noë].  La 
vitrification  de  l'enceinte  de  Castel-Sarrazy,  près  Gandumas  (Dordoyne), 

35  est  due  à  des  bûchers  allumés  sur  les  parties  élevées  pour  servir  de 
signaux.  ^  [Héron  de  Villefosse].  Épitaphe,  trouvée  à  Reims,  d'un  Suessio 
nommé  Ammus.  ^  [Id.].  Rectification  au  texte  du  n»  8009,  t.  VllI  du  Corp. 
inscr.  lat.  ^  [Id.].  Cachet  d'oculisle  trouvé  dans  le  canton  de  Crémieu 
(Isère),  et  acquis  par  le  Musée  de  Lyon.  Le  nom  est  C.  Julius  Euhodus  ; 

40  les  remèdes  et  maladies  :  Basilicon,  diapsoricum,  cœnon,  tous  les  trois  ad 
claritatem,  diasmyrn(cs)  ad  aspr(itudines).  Autre  cachet  découvert  à  Orbe 
en  1853  et  conservé  au  Musée  de  Lausanne  :  1°  ...ani  ra[pidum  ad 
Z]ip(p)ltudinem  ex  ovo;  2'^  [dias]myrn(es)  a[d]...  3"  Malianus  en  grafflte.  % 
(Fig.)  [E.  Babelon].  Scorpions  en  bronze  enfouis  à  Carthage  dans  les  fonda- 

45  tions  des  maisons  comme  talismans  préservatifs  contre  ces  animaux.  ^ 
[Michon].  Note  sur  l'origine  de  deux  cuillers  en  argent  portant  des  inscrip- 
tions grecques  acquises  par  le  Louvre.  Elles  proviennent  d'un  tré.sor 
curieux  trouvé  à  Lampsaque  et  entré  en  grande  partie  au  Musée  britan- 
nique. Les  inscriptions  sont  des  sentences  des  sept  sages  de  la  Grèce. 

so  tu  ^'  trimestre.  [Héron  de  Villefosse].  Note  du  P.  Brucker  sur  des 
inscriptions  de  Syrie  :  1°  Texte  rectifié  du  n"  13G  du  t.  III  du  Corp.  inscr. 
lat.  2°  Épitaphe  d'un  périodeute,  en  grec,  trouvée  à  Telarcissus.  3"  Autre 
inscription  grecque  trouvée  à  Sour,  dans  le  Ledja,  et  relative  à  un  chef  des 


BULLETIN  DE  LA  SOCIÉTÉ  NATIONALE  DES  ANTIQUAIRES  DE  FRANCE.    161 

ÎTtTTÉwv   KoXwvctTwv.  ^  [Thédcnat].  Épitaphe  d'un  citoyen  de   Riez  mort  à 
Rome.  ^    [A.  Bertrand]  présente   le   facsimilé  galvanoplastique,  exécuté 
pour  le  Musée  de  Saint-Germain,  d'un  des  vases  de  la  célèbre  sépulture  de 
Vapbio,  près  de  Sparte.  %  [HomolleJ  fait  une  communication  sur  les  fouilles 
de  Delphes  et  présente  une  série  de  photographies  relatives  à  ces  fouilles.   5 
^  [Héron  de  VillefosseJ  présente  un  fragment  qui  complète  une  inscription 
(le  Sens  déjà  connue  et  confirme  l'opinion  de  JuUiot  que  ce  texte  était  une 
dédicace  à  G.  Caesar.  ^  [E.  Babelon].  Photographie  de  trois  statues  trouvées 
à  Sainte-Golombe-lèz-Vienne,  Isère  :   r   Une  Tutela  ;  2°  une  statue   de 
femme  gracieusement  drapée;  3°  un  Apollon?  d'un  excellent  travail.  ^  ïo 
[A.  Blanchet]    présente    une    statuette    d'Hermaphrodite    en    bronze,  de 
style  grec,   conservée  au  Cabinet  des  médailles.  ^  [Héron  de  Villefosse],  à 
cette  occasion,  signale  une  autre  statuette  d'Hermaphrodite  plus  complète 
que  la  précédente  et  permettant  de  considérer  les  statuettes  de  ce  genre 
comme   des   répliques   d'un   original    célèbre    dans    l'antiquité.   \    [Id.].  *6 
Inscription  trouvée  à   Trouven  (Finistère).  La  photographie  envoyée   ne 
permet  pas  d'en  lire  le  texte.  If  [Guerlin].  Épitaphe  de  Vittata,  Vic[torini 
fllia],  trouvée  à  Amiens.  ^  |  Villcnoisy].  Objets  antiques  autrefois  trouvés  à 
la  Buisse,  près  Grenoble  :   médaillons    en    marbre  ;   tête    d'éphèbe,   en 
marbre  ;  fragment  de  statue,  etc.  |  (Planches,  flg.)  [Héron  de  Villefosse]  20 
présente  une  statuette  en  marbre  du  Musée  du  Louvre  ;  c'est  une  Aphro- 
dite drapée,  ayant  fait  partie  d'un  groupe  d'Aphrodite  et   d'Êros.  Cette 
statue   appartient    à  une    série  dont    V.    étudie   d'autres    spécimens.   If 
[C.  Ravaisson-MoUien].   Variantes  du  type  de  la  statue  dite  an    Louvre 
Anchirrhoé.  Ces  variantes  permettent  de  mieux  préciser  la  signification  25 
primitive  des  statues  du  type  dont  il  s'agit.  ^  [Lafaye]  fait  une  communi- 
cation   sur  le  funalis,  qui  doit   être   assimilé  avec  ce  que  nos  ancêtres 
appelaient  le  flambeau,  fait  ordinairement  avec  de  la  cire  commune,  des 
résidus  de  cire   ou   de  la  résine  et  ordinairement  muni  d'une  quadruple 
mèche.  %  [Mazerolle].  Photog.'-aphie  d'une  stèle  gallo-romaine  récemment  30 
entrée  au  Musée  de  Dijon.   ^   [Thiers],  en  rapprochant  deux  fragments 
d'une  inscription  de  Narbonne ,  démontre   qu'ils  ont   appartenu  à   une 
inscription  honorifique  érigée  par  les  citoyens  de  Narbonne  à  Tibère  et  à 
Drusus,  leurs  patrons.  %  (Fig.)  [Michon].  Catalogue  des  balles  de  fronde 
conservées  au  Musée  du  Louvre.  If  [Enlart]  communique  un  curieux  docu-  35 
ment  du  xviii»  siècle  trouvé  dans  les  archives  d'un  notaire  du  baillage  de 
Ponthieu  et  donnant  la  description  de   tombes  romaines  à  incinération 
prises  pour  des  marques  de  limitation  de  seigneurie.  If  [Héron  de  Ville- 
fosse]. Renseignements  complémentaires  sur  l'inscription  de  Gleizé  com- 
muniquée plus  haut.  Elle  a  été  trouvée  au  lieu  dit  La  Chapelle  ;  qqs  recti-  40 
lications  au  texte.  ^  [Homolle],  au  nom  de  Couve,  présente  les  plans  et  les- 
photographies  des   maisons  grecques    du  ii»  siècle  av.  J.-G-,  déblayées 
dans  l'île  de  Délos.  Il  en  fait  ressortir  l'intérêt  et  indique  les  objets  d'art 
qu'on  y  a  trouvés,  dont  le  meilleur  est  une  réplique  du  Diadumène  de 
Polyclète,  plus  importante  pour  l'étude  de  ce  type  qu'aucune  de  celles  que  45 
l'on  possédait  jusqu'ici.  ^  [Batiffol]  communique,  de  la  part  de  Germer- 
Durand,  une  dédicace  à  Jupiter  Sarapis,  de  l'an  116,  qu'un  accident  vient 
de  mettre  à  découvert  sur  la  porte  du  midi  à  Jérusalem.  |  [Ruelle]  entre- 
tient la  Société  de  la  nomenclature  faite  par  Alypius  et  reproduite  en 
partie  par  Boëce  des  notes   employées  chez  les  Grecs.  Il  pense  que  le  50 
second  de  ces  auteurs  a  puisé  à  une  source  plus  ancienne  et  plus  pure 
que  le  premier  et  produit  quelques  exemples  propres  à  le  prouver.  ^ 
[Héron  de  Villefosse],  à  propos  d'une  communication  de  Babelon  (v.  plus 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  11. 


162  1894.    —    FRANCE. 

haut),  dit  que,  d'après  le  P.  Delatlre,  les  scorpions  déposés  dans  les  fon- 
dations des  maisons  romaines  de  Garthage  étaient  au  nombre  de  deux 
dans  chaque  vase,  l'un  eu  bronze,  l'autre  eu  étain.  If  (Fig.)  [A.  Blanchet] 
communique  les  dessins  d'un  clou  guostique  du  Cabinet  des  médailles  qui 
5  porte  le  mot  law,  et,  entre  autres  dessins,  une   fij,'ure  ressemblant  à  uu 
œil.  A  cette  occasion,  E.  Le  lilaut  rappelle  d'autres  monuments  représen- 
tant un  œil  percé  par  une  lauce  et  attaqué  par  plusieurs  animaux.  ^  [Id.]. 
Bronzes  inédits  du  Cabinet  des  médailles  représentant  la  déesse  Épona 
assise   sur  un  cheval.  1[  [ThédenatJ.  Moulage  d'une  brique  romaine  du 
10  Musée  de  Grenoble,  trouvée  dans  des  ruines  romaines  à  la  Suisse  (Isère), 
et  portant  une  empreinte.  Mazerolie  démontre  que  cette  empreinte  a  été 
produite,  dans  l'antiquité,  par  une  clef  imprimée  en  sens  divers  et  avec 
une  certaine  symétrie  dans  la  pâte  encore  molle  de  la  brique,  avant  la 
cuisson. 
15     Klf  Table  alphabétique  des  publications  de  l'Académie  celtique  et  de  la 
Société  des  Antiquaires  de  France,  1807  à  1829.  Table  rédigée  par  M.  Prou  ; 
elle  embrasse  les  mémoires  de  l'Académie  celtique;  les  annuaires,  bulletins 
et  mémoires  de  la  Société  des  Antiquaires  de  France.  Gros  volume  de  076  p. 
en  petit  texte  à  deux  colonnes.  Henri  Thédenat. 

20  Bulletin  des  musées.  1893.  Novembre-octobre.  Musée  de  Cannes  [Gers- 
pach].  Collection  ethnographique  et  archéologique  de  Lycklama  dont  la 
pièce  principale  est.  un  luasque  d'or  d'origine  phénicienne  ou  grecque.  1[ 
Musée  de  Gherchell  [V.  Waiile].  100  lampes  en  terre  cuite.  Inscr.  à  un  che- 
valier romain,  ancien  décurion  de  l'ala  Sebastena  Severiana,  décurion  de 
25  Cherchel.  Inscriptions  funéraires,  tabula  lusoria.        Henry  Thédenat. 

Bulletin  de  la  Société  de  l'histoire  de  Paris  et  de  l'Ile  de  France. 
21°  année.  1""  livr.  Privilège  du  roi  pour  le  journal  des  savants  [H.  0.]. 
Commencée  par  Denis  de  Salo,  avec  privilège  de  20  ans  donné  par 
Louis  XIV  le  8  août  1664,  la  publication  du  Journal  des  savants  fut  inter- 
30  rompue  dès  le  3™*  numéro;  elle  fut  reprise  en  1666  par  l'abbé  Gallois  qui, 
un  peu  plus  tard,  le  31  mai  1669,  obtenait  un  nouveau  privilège  de  12  ans 
dont  0.  donne  le  texte.  \^  3«  livr.  Assemblée  générale  annuelle.  [RozièieJ 
président,  rend  hommage  à  la  mémoire  des  membres  défunts  :  Vaney, 
Ernest  Fagnie,  Choppin,  A.  Lemercier,  Jorand,  Imbault,  Sajou,  Martj^ 
35  Michel  Perret,  Jean  Kaulek,  Julien  Ilavet,  Darcel,  Destailleur,  abbé  Eugène 
Bernard,  Maxime  du  Camp,  Alfred  Blanche.  If  [MareuseJ  lit  un  rapport  sur  les 
travaux  de  la  Société.  ^^  G'  livr.  La  librairie  de  Didier  Meheu  en  1520.  Sup- 
plément aux  cinq  librairies  parisiennes  sous  François  1"  [Ern.  CoyecqueJ. 
Inventaire  de  cette  librairie  dressé  les  21,  23  et  24  avril  1520.  Cet  inven- 
40  taire  contient  le  catalogue  des  livres  de  la  librairie,  parmi  lesquels  de 
nombreux  classiques,  t  Table  décennale  des  publications  de  la  Société, 
1884-1893.  Henry  Thédenat. 

Bulletin  monumental,  0»  série,  t.  9,  59»  de  la  collection.  1.  Guide  pour 
le  congrès  de  1894,  Charente  Inférieure  [G.  MussetJ.  Saintes  :  Arènes, 
45  thermes  de  Sainte-Saloine,  arc  de  triomphe,  murs  romains,  musée  archéo- 
logique. Arènes  de  Thénac.  La  Rochelle  :  musée  d'archéologie  fondé  en 
1872.  %  De  l'extension  de  l'archéologie  depuis  50  ans  fA.  Blommej.  Celte 
étude,  qui  échappe  à  l'analyse,  embrasse  toutes  les  branches  de  l'archéo- 
logie. 
50  ^^  2.  Le  congrès  archéologique  de  Saintes  et  de  La  Rochelle  [  ].  Séance 
d'ouverture.  Discours  de  Marsy,  président.  %  Les  noces  d'or  de  la  Société 
archéologique  de  Sens  [Bonnault  d'IIouët].  Compte  rendu  des  fêtes  et  des 
séances. 


BULLETIN  DES  SCIENCES  MATHÉMATIQUES  ET  ASTRONOMIQUES.         163 

n  3.  Nécrologie  (portraits)  [C'e  de  Marsy].  J.  de  Laurière;  Léon  Palustre. 

^1  \j.  Découvertes  archéologiques  en  Vendée  [R.  Vallette].  Découverte,  à 
rilot-les- Vases,  près  Nalliers,  Vendée,  de  deux  sépultures  gallo-romaines. 
Dans  l'une,  sur  une  buire  en  terre  jaune,  le  nom  Aumuts;  le  mobilier  con- 
sistait surtout  en  vases  en  terre  et  en  verre;  pièce  d'argent  de  Vespasien,  8 
moyen  bronze  de  Trajan. 

^t  6.  Guide  archéologique  pour  les  excursions  du  Congrès  de  Clermont- 
Ferrand  en  1895.  Le  Puy-de-Dôme  et  son  temple;  les  thermes  de  Royat.  ^ 
F.  Chaili.ou,  Les  bains  gallo-romains  du  Cléons  (2  planches)  [M.J.  Très  bonne 
description  d^s  fouilles;  ces  bains  appartenaient  à  une  villa.  10 

Henry  Thédenat. 

Bulletin  des  sciences  mathématiques  et  astronomiques,  1893. 
H.  Weissenborn,  Geschichte  der  Einfuehrung  der  jetzigen  Ziffern  in  Europa 
durch  Gerberi  [P.  Tannery].  A  le  mérite  de  mettre  pleinement  en  lumière 
que  l'abaque  à  jetons  unités  est  un  instrument  d'illettré,  celui  de  Gerbcrt  15 
fait  pour  qui  sait  lire,  mais  écrit  difflcilement.  Le  fait  que  Joseph  Sapiens 
aurait  été  un  juif  de  Barcelone,  est  élevé  à  un  haut  degré  de  probabilité. 
^Gantor,  Vorksungenuebev  Geschichte  der  Malhematik\P.  Tannery].  Quelques 
corrections.  ^  F.  Mueller,  Zeitlafeln  zur  Geschichte  der  Mathemalik,  Physik  und 
Astronomie  [P.  Tannery].  Quelques  fautes.  ^  Loria,  Nicola  Pergola  [P.  Tan-  20 
nery].  Fergola  et  l'école  napolitaine  s'occupaient  avec  succès  des  mathéma- 
ticiens grecs.  \  Diophanli  opéra  omnia,  éd.  P.  Tannery  [G.  F.].  La  lecture 
de  Diophante  est  encore  très  profitable  pour  l'enseignement  de  l'algèbre. 
Ayons  quelque  reconnaissance  pour  ceux  des  érudits  qui  ne  gardent  pas 
ces  richesses  pour  eux.  ^  Théon  de  Smyrne,  Exposition  des  connaissances  25 
mathémaliques  utiles  pour  la  lecture  de  Platon,  traduite  par  J.  DUPUIS  [P.  Tan- 
nery]. Traduction  assez  facile  à  lire  et  généralement  exacte;  quelques 
critiques.  ^  Besthorn  et  Heiberg,  Codex  Leidensis  399,1  [P.  Tannery].  Impor- 
tant pour  la  connaissance  de  la  première  version  d'Euclide  en  arabe  et  pour 
Héron.  30 

1^  1894.  G.  Loria,  Le  sciense  esatte  nelV  antica  Grecia  1  [P.  Tannery]. 
Clarté,  sens  critique,  circonspection.  Quelques  critiques  de  détail.  %  Sur  un 
fragment  inédit  des  métriques  de  Héron  d'Alexandrie  [P.  Tannery].  La 
méthode  de  Héron  alléguée  par  Entocius  sur  Archimède  p.  270  se  trouve 
référée  dans  les  prolégomènes  anonymes  à  la  syntaxe  de  Ptolémée  dans  35 
coil.  Paris  gr.  2390.  ^  P.  Tannery,  Recherches  sur  l'histoire  de  l'astronomie 
ancienne  [  J.  C'est  une  bonne  fortune  pour  tous  ceux  qu'intéresse  l'histoire 
des  sciences  que  l'apparition  d'un  livre  de  P.  Tannery.  ^  Un  théorème  des 
éléments  d'Euclide  exprimé  en  forme  très  générale  [Fedoroff].  Dans  un 
même  cercle  sont  inscrites  la  face  triangulaire  d'icosaèdre  et  la  face  penta-  40 
gonale  de  dodécaèdre,  tous  deux  corps  inscrits  dans  une  même  sphère, 
=  llypsiclès  (14e  livre  des  cléments)  p.  10.  %  Cantor,  Vorlesungen  ueber 
Geschichte  der  Mathematik  I,  2"  édition  [P.  Tannery].  Signale  les  nouveautés 
et  les  changements  les  plus  considérables.  1  M.  Maurice  Cantor  et  la  géo- 
métrie supérieure  de  l'antiquité  [H.  G.  Zenthen].  Cantor  n'ajoute  pas  à  ses  45 
autres  grands  et  incontestables  mérites  celui  d'être  assez  bon  interprète 
d'Archimède  et  d'Apollonius  pour  en  rendre  superflues  d'autres  interpréta- 
tions. Il  a  négligé  les  recherches  de  Zeuthen  sur  Apollonius,  mais  il  n'a 
nullement  fait  preuve  des  qualités  nécessaires  pour  j  uger  de  leur  valeur  histo- 
rique et  géométrique.  \  Héron  d'Alexandrie,  Les  Mécaniques  ou  l'élévateur,  par  5U 
Carra  de  Vaux  [P.  Tannery].  Édition  d'un  livre  important  de  Héron  con- 
servé en  arabe,  qui  comble  une  grave  lacune  de  notre  connaissance  de  la 
science  antique.  Analyse.  L'époque  de  Héron  doit  être  descendue  d'environ 


164  1894.    —    FRANCE. 

deux  siècles,  celle  de  Clésibios  semble  devoir  être  reculée  d'au  moins  un 
siècle.  ^  Julii  Firmici  Materni  matheseos  libri  VllI,  éd.  SiTTL  [P.  Tannery], 
Utile  pour  l'histoire  de  raslrologie,  un  chaos  qu'il  faudra  débrouiller  pour 
étendre  notre  connaissance  de  l'astronomie  antique.  Quelques  correctious 
5  du  texte.  Exemple  d'une  interprétation  singulière  de  Firmicus  de  ses 
sources  grecques  (-/pévoç  =  annus).  Heiberg. 

Comptes  Rendus  des  Séances  de  l'Académie   des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  Tome  XXII,  1894.  Jvier-Fév.  [Edm.  Le  Blant].  Tombes 
exhumées  à  Vienne  (Isère)  autour  de  l'antique  abbaye  de  Saint-Pierre  :  deux 
10  sont  intactes  et  portent  des  inscr.  relatives  à  deux  saintes  filles,  Anan- 
thailda,  nom  germanique  jusqu'alors  inconnu,  et  Gelsa.  \  [L.  Passy].  Nou- 
veaux monuments  en  porphyre  (buste  de  Maximien  Hercule  ?  et  statue 
mutilée  de  Dioclétien?)  qui,  comme  ceux  de  Venise  (murs  de  Saint-Marc) 
et  de  Rome  (colonnes  de  la  Vaticane),  provenaient  des  carrières  de  la  Basse- 
15  Egypte.  ^  fClermont-Ganncau].  Inscr.  romaine  de  Bettîr  (près  de  Jérusalem), 
qui,  après  l'insurrection  juive  de  Barcochebas,  fut  occupée  par  deux  déta- 
chements, l'un  de  la  V«  Macedonica,  l'autre  de  la  XI"  Claudia,  sous  Hadrien 
(135  p.  G.)  :  cette  inscr.  identilio  Bettîr  avec  Bethar  ou  Bether;  Eramaiis- 
Nicopolis,  pendant  stratégique  de  Bettîr,  avait  été  aussi  occupée,  d'après 
20  une  autre  inscr.  romaine,  par  un  autre  détachement  de  la  même  légion 
V»  Macedonica.  \  [H.  Weil].  Hymnes  et  fragments  trouvés  à  Delphes  :  péan 
qui  mentionne  un  détail  nouveau  de  la  légende  d'Apollon.  Morceaux  avec 
notes  de  musique,  dont  deux  fragments  formant  un  ensemble  de  37  lignes 
et  semblant  appartenir  au  même  hymne,  qui  ne  remonterait  pas  au-delà 
25  de  l'an  278  a.  G.  et  aurait  été  écrit,  d'après  Th.  Reinach,  dans  le  ton  phrygien 
chromatique.  V  [Geffroy].  Dessins  inédits,  trouvés  par  Goyau  à  la  Biblio- 
thèque impériale  de  Vienne,  et  représentant  les  ruines  romaines  de  Bordeaux 
au  XVII"  s.  Plat  d'argent,  provenant  d'un  tombeau  de  la  Russie  méridionale, 
avec  une  scène  en  repoussé  relative  aux  mystères  d'Eleusis,  comme  sur  le 
30  vase  de  Kertch,  et  une  inscr.  grecque  de  trois  lignes  :  du  même  tombeau 
on  a  retiré  divers  objets,  lampe,  lécythe,  cratère,  colliers,  etc.,  en  or  ou 
argent.  1[  [G.  Perrot].  A  l'École  d'Athènes  :  mémoire  curieux  et  documenté 
d'Ardaillon  sur  les  travaux  de  mines  antiques  du  Laurium,  où  les  recherches 
de  Boeckh  sont  complétées.  Histoire  aussi  brillante  que  solide  du  couvent 
35  grec  de  Daphné,  un  des  monuments  les  plus  curieux  du  moyen  âge  byzan- 
tin, par  Millet  :  restitution  et  étude  architecturale  et  artistique.  Les  stèles 
funéraires  à  représentations  maritimes  ont  été  fort  bien  décrites  et  classées 
par  Ghamonard,  auteur  également  d'une  étude  topographique  et  artistique 
de  la  Voie  Sacrée  d'Eleusis,  dont  5  kilomètres  ont  été  déblayés  (cénotaphe 
40  de    Pythionicé,    téménos   d'Aphrodite,  etc.).  Description,  classement  des 
Figurines  de  bronze  trouvées  sur  l'Acropole  par  de  Ridder,  curieuse  étude 
sur  l'art  du  bronzier  à  Athènes  jusqu'au  v«  siècle.  Mémoire  très  soigné  de 
Couve  sur  les  bas-reliefs  archaïques  de  Thessalie,  où  l'auteur,  après  Golli- 
gnon,  infirme  la  thèse  de  Brunn  sur  l'existence  d'une  école  de  sculpture 
46  et  de  peinture  aux  6^  et  5»  siècles  dans  le  Nord  de  la  Grèce.  ^  [Ch.  Nor- 
mand]. Fouilles  aux  arènes  de  la  rue  Monge  (Paris)  :  squelettes  provenant 
du  cimetière  des  arènes,  objets  divers  (bijoux,  fragments  d'architecture  et 
de  sculpture  dont  corniches,  chapiteaux,  très  belle  tête  de  jeune  homme, 
très  belle  tète  de  femme).  \  [Gelfroy].  Tombes  nouvelles  exhumées  dans  la 
60  nécropole  de  Gorneto  Tarquinia  :  dans  l'une  grand  dolium  avec  urne,  coupe, 
rasoir,  libules,  lance  curieuse  étudiée  par  Ilelbig.  \  [Th.  Reinach].  Identifie 
l'Alybé  homérique  avec  celle  de  Denys  le  Périégèle,  c.-à-d.  avec  l'Anda- 
lousie, célèbre  dès  l'antiquité  par  ses  mines  d'argent  ;  les  Ilalizônes,  cités 


COMPTES-RENDUS   DE    l'aCADÉMIE    DES   INSCRIPTIONS.  165 

dans  l'Iliade  comme  alliés  de  Priam,  seraient  donc  les  Espagnols.  Ce  serait 
la  plus  ancienne  mention  de  l'Espagne  dans  la  littérature  européenne.  % 
[Héron  de  VillefosseJ.  Restitution  par  de  Mcly  d'une  inscr.  latine  trouvée 
en  1863  à  Valarchapat  (Arménie);  un  détachement  d'une  légion  de  Cappa- 
doce  y  tint  garnison  en  185  p.  G.,  bien  que  l'Arménie  ne  fût  pas  province  5 
romaine  ;  l'inscr.  est  presque  contemporaine  de  la  fondation  de  Kainépolis, 
la  nouvelle  capitale  qui  remplaça  Artaxata  détruite  en  163  p.  G.  1[  [Gagnât]. 
Inscr.  lat.  trouvée  près  de  Laghouat,  qui  indique,  si  on  la  rapproche  d'une 
borne-limite  du  temps  de  Vespasien  trouvée  antérieurement  dans  les  mêmes 
parages,  la  direction  du  fossé  creusé  en  116  par  Scipion  pour  marquer  la  lo 
limite  de  la  province  romaine  d'Afrique  à  cette  époque  :  Vespasien  fit  ré- 
tablir, par  les  soins  de  Rutilius  Gallicus  et  de  Sentius  Gaecilianus,  la  limite 
çà  et  là  effacée  de  l'Africa  vêtus  et  de  l'Africa  nova.  ^[^  Mars-Avril.  [Ileuzey]. 
Inscr.  grecque,  trouvée  par  Foule  à  Saint-Côme  (près  de  Nîmes);  c'est  une 
mosaïque  signée,  qui  prouve  que  les  artisans  grecs  tenaient  une  grande  15 
place  alors  dans  la  région.  \  [KavaissonJ.  Voit  dans  le  célèbre  bas-relief  de 
Naples,  qu'il  attribue  à  Lysippe  ou  à  son  école,  non  une  visite  de  liacchus 
à  Icarius,  comme  l'a  cru  Visconti,  mais  la  légende  d'Achille  visité  par  les 
dieux  dans  l'île  que  Thétis  avait  tirée  pour  lui  du  Pont-Euxin.  ^  [Geffroy]. 
A  Palestrina,  dédicace  de  la  ville  à  Trajan,  datée  du  18  sept.  101  p.  C.  20 
A  Prima  Porta,  onze  têtes  de  marbre  semblant  provenir  de  bustes-portraits. 
^  [Edm.  Le  Blant].  Inscr.  chrétienne  de  Garthage,  trouvée  par  Delattre, 
et  qui  reproduit  avec  la  variante  de  saint  Augustin  le  dernier  verset  du 
psaume  LXXXV.  %  [L.  HavetJ.  Le  prologue  du  livre  III  de  Phèdre  se  compose 
de  deux  morceaux  distincts  d'égale  étendue  :  ils  ont  été  intervertis  par  la  2s 
permutation  accidentelle  de  deux  feuillets  consécutifs,  et  le  second  morceau 
doit  être  rendu  à  l'épilogue  du  livre  II  dont  il  est  la  conclusion.  Get  acci- 
dent révèle  que  le  ms.  en  question,  d'où  descend  le  ms.  unique  de  Rosaubo, 
avait  17  lignes  par  page,  chaque  vers  et  chaque  titre  occupant  une  ligne; 
les  capitales  rouges  du  ms.  de  Rosanbo  sont  d'utiles  points  de  repère  pour  30 
rétablir  la  distribution  par  lignes,  pages,  feuillets  et  cahiers  du  ms.  pri- 
mitif, f  [L.  Ilavet].  Le  livre  I  de  Phèdre  a  dû  être  écrit  vers  31,  mais  Séjau 
tout-puissant  en  retarda  la  publication  jusqu'en  'i3  ou  44,  sous  Claude,  où 
il  parut  en  même  temps  que  le  livre  II.  H  [L.  Ilavet].  Le  livre  I  de  Phèdre 
se  compose  uniquement  des  13  premières  fables  du  recueil  actuel;  le  reste  35 
en  est  perdu,  et  les  18  autres  doivent  être  restituées  au  livre  II.  1[  [Edm.  Le 
Blant].  Bas-relief  d'un  sarcophage  chrétien,  trouvé  à  Gacarens  (près  de 
Condom)  par  Lavergne  :  Orphée  assis,  symbolisant  le  Bon  Pasteur,  joue  de 
la  lyre  auprès  de  deux  moutons.  C'est  la  première  représentation  trouvée 
en  Gaule,  de  cette  allégorie  du  Christ,  si  fréquente  en  Italie.  %  [Glermout-  40 
Ganneau].  Plusieurs  objets  antiques  trouvés  à  Saïda  (Sidon)  par  Durighello, 
dont  :  un  titulus  de  bronze  portant  une  dédicace  grecque  Oew  à^tw,  une 
gemme  ou  sorte  de  pierre  gnostique  avec  un  orant  grossièrement  ligurj  et 
de  l'autre  côté  une  inscr.  de  5  lignes  dont  3  en  hébreu  et  2  en  grec  (Sagaw 
[îor,6ï),  une  inlaillc  avec  une  légende  gnostique  purement  grecque  et  sur  45 
l'autre  face  l'enlèvement  d'Europe,  enfin  un  lion  couché  en  bronze  massif, 
poids  qui  semble  correspondre  au  demi-sicle  faible  assyrien,  équivalent 
approximatif  de  la  drachme  grecque.  %  [Gagnai].  Mur  de  construction 
romaine  mis  à  jour  par  des  travaux  d'égout  aux  environs  du  Collège  de 
France.  \  [de  Mély].  Il  faut  restituer  à  Aristote  une  partie  du  traité  alchi-  50 
mique  que  le  ms.  latin  16142  de  la  B.  Nat.  donne  comme  étant  la  fin  du 
liv.  IV  des  Météores  :  en  dépouillant  ce  texte  des  gloses  alchimiques  qui 
l'encombrent,  on  obtient  un  chapitre  d'une  grande  élévation  d'idées  et 


166  1894.    —   FRANCE. 

d'une  haute  valeur  scientifique  sur  les  fossiles,  la  formation  des  minéraux, 
les  causes  volcaniques  et  diluviennes  des  montagnes.  ^  [L.  Havet].  Le 
vers  861  de  l'IIecyra  porte  au-dessus  de  chaque  mot  dans  le  Victorianus, 
ms.  de  Térence  du  x»  s.,  un  signe  musical;  la  métrique  prouve  d'ailleurs 

5  qu'il  appartient  au  canticuiu  et  non  au  diverbium.  ^  [Gollignon].  Un  relief 
de  bronze  ayant  décoré  une  boîte  de  miroir,  et  un  disque  votif  en  marbre 
de  basse  date,  tous  deux  au  Louvre,  représentent  Aphrodite  Pandémos  assise 
sur  un  bouc  et  escortée  de  deux  chevreaux  bondissants  ;  c'est  le  type  traité 
par  Scopas  dans  la  statue  d'Elis  que  nous  fait  connaître  une  monnaie  éléennc, 

10  et  des  répliques  d'origine  altique  autorisent  à  croire  que  c'était  aussi  celui 
de  la  statue  de  culte  d'Athènes,  tif  Mai-Juin.  IGetTroyJ.  Les  fouilles  de  Sor- 
tais à  la  Villa  Adriana  ont  rectifié  les  plans  de  Pirauesi  et  Cauina  :  le  por- 
tique du  Canope  avait  4  colonnes  et  non  12,  donc  3  entrecolonnements  au 
lieu  de  7;  il  était  d'ordre  ionique  et  non  égyptien  comme  les  vases  et  les 

15  statues.  Zangemeister  signale,  extérieurement  et  parallèlement  au  limes 
germanicus,  un  fossé  garni  de  pierres  fichées  dans  le  sol  :  ce  devait  être  la 
ligne  de  démarcation  tracée  par  les  géomètres  romains  avant  la  construc- 
tion du  mur,  analogue  à  l'antique  sulcus  primigenius.  If  [Héron  de  Ville- 
fosse].  Au  Capitole  de  Carthage,  Delattre  a  trouvé  plusieurs  sculptures  déco- 

20  ratives  du  1^'  s.  p.  C,  dont  une  Victoire  ailée  et  drapée  avec  trophée  d'armes 
romaines,  qui  porte  des  traces  évidentes  de  peinture  rouge  et  brune  :  nou- 
velle série  de  17  poids  de  plomb  ou  étain,  scarabées  de  l'époque  grecque  et 
de  l'époque  saïte,  figure  d'IIygie  en  naarbre,  cheval  en  ronde  bosse  d'un 
travail  achevé,  grands  reliefs  de  femmes  ailées  avec  cornes  d'abondance. 

25  ^  [Heuzey].  IlomoUe  annonce  les  récentes  découvertes  des  fouilles  en  cours 
à  Delphes  :  inscr.  au  Trésor  des  Béotiens,  signature  de  l'artiste  Théo- 
propos d'Egine,  lettre  du  sénat  romain  aux  habitants  de  Delphes,  bronzes 
sacrés  dont  un  oiseau  à  face  humaine  de  style  oriental  qui  est  le  plus  beau 
spécimen  du  genre.  Caryatides  du  temple  d'Apollon  probablement,  sùre- 

30  ment  reconstituées,  ainsi  que  la  frise  avec  défilé  de  chars  et  de  cavaliers, 
groupes  de  déesses,  etc.;  c'est  un  prototype  du  Parthénon.  ^  [Opperl|. 
Fragment  d'inscr.  perse  sur  brique  ;  c'est  une  prière  à  Ormazd.  ^  [GelTroy]. 
Ouverture  d'un  septième  musée  archéologique  sur  le  Caelius.  Mise  à  jour, 
près  de  Terracine,  des  substructions  du  temple  de  Jupiter  Anxur.  \  [Th. 

35  Reinach].  L'orfèvre  que  Pline  appelle  Acragas  n'a  jamais  existé  ;  c'est  le 
nom  d'Agrigente  qu'on  trouve  au  fond  de  plusieurs  coupes  en  argent  ciselé. 
^  [Héron  de  VillefosseJ.  Inscr.  latine  relevée  par  Tellier  à  Gourbata  (Tunisie)  : 
mention  nouvelle  de  Thiges,  ville  qui  subsista  peut-être  jusqii'au  5"  s.  p.  G. 
et  d'un  légat  de  Numidie  jusqu'alors  inconnu  à  l'épigraphie  africaine,  lavo- 

40  lenus  Priscus,  célèbre  jurisconsulte.  ^  [Babelon].  Curieuses  monnaies  primi- 
tives en  électrum,  trouvées  à  Samos;  de  types  variés,  elles  remontent  au  5»  s. 
a.  G.  et  sont  taillées  selon  le  système  euboïque,  qui,  originaire  de  S  mos, 
se  répandit  en  Eubée  et  de  là  dans  toute  la  Crèce.  %  [Geffroy].  A  Terracine, 
les  ex-voto  de  plomb  ofierts  à  Jupiter  d'Anxur,  qui  était  le  Jupiter  des 

45  enfants,  sont  de  petits  jouets.  Mise  à  jour  d'un  nouveau  temple  à  Sélinunle. 
^^  Juillet-août  [Oppert].  Précisant  quelques  mesures  employées  à  Ninive, 
évalue  la  canne  à  7  aunes  (9™, 'lO),  l'aune  à  l"',3''i3  et  le  pouce  à  0™,0o6  :  les 
surfaces  n'étaient  jamais  carrées,  mais  rectangulaires,  car  toute  figure 
régulière  était  réputée  funeste.  1[  [Navillej.  |Fouilles  au  temple  de  Deir-el- 

50  Bahari,  dont  la  moitié  Sud  a  été  déblayée  par  Mariette  :  dans  la  moitié 
Nord,  autel  unique  en  son  genre,  en  pierre  blanche,  au  dieu  Hasnachis,  au 
milieu  d'une  grande  cour;  chapelle  funéraire  de  Thoutmosésl,  inscriptions, 
colonnade  de  style  protodorique.  If  [Glermoat-Ganneau].  Bas  relief  en  basalte 


COMPTES-RENDUS    DE   LACADÉMIE  DES   INSCRIPTIONS.  167 

de  Soueîdâ  (Haurân)  ayant  2™  long,  sur  0ni,80  larg.  Ce  devait  être  un  linteau 
de  porte.  Il  date  de  la  basse  époque  gréco-romaine  et  figure  une  scène 
grossièrement  sculptée,  de  la  Gigantomachie  :  Héraclès  à  cheval  tuant  à 
coups  de  flèches  un  géant,  tandis  que  Zeus  arrête  le  soleil,  la  lune  et  les 
étoiles.  L'interprétation  du  monument  indique  que  Jui)iter  et  Hercule  ne  6 
sont  autres  que  Dioclétien  et  Maximien  vainqueurs  des  Barbares.  Cette 
induction  est  confirmée  par  l'existence  certaine  d'une  Maximianoupolis 
près  de  Soueîda,  et  peut-être  même  les  deux  villes  n'en  font  qu'une-  t  [Id.] 
Deux  inscr.  romaines  de  Palestine  :  une  dédicace  en  lettres  monumentales 
de  la  X'  légion  Frelensis  à  Hadrien,  sur  dalle  de  marbre  avec  un  Neptune  lo 
à  gauche  et  à  droite  une  femme  vêtue;  borne  miiliaire  d'Adjioùn  (Arabie) 
qui  révèle  que  P.  Julius  Geminius  Marcianus  était  légat  d'Arabie  dès  162, 
alors  qu'on  savait  seulement  qu'il  l'était  en  169.  1[  [Héron  de  Villefosse].  A 
Cherchel  V.  Waille  a  déblayé  une  grande  salle  flanquée  de  plusieurs  cham- 
bres latérales  :  marbres  riches  et  porphyres,  peintures  murales  d'ornement  16 
ou  avec  animaux  et  personnages,  décorations  en  relief  très  soignées,  pro- 
bablement dues  à  des  artistes  grecs.  ^  [Id.].  Fouilles  de  Gavault  à  Tigzirt 
(antique  Rusucurru)  près  de  Dellys  :  mise  à  jour  de  la  nef,  des  bas  côtés  et 
de  l'abside  de  la  basilique  chrétienne,  construite  sur  un  ancien  temple  de 
Baal-Salurne,  à  en  juger  par  les  stèles  brisées  qui  entourent  l'abside;  orne-  20 
mentation  nouvelle,  sculptures  grossières,  inscr.  très  mutilées.  Quelques 
inscr.  païennes  de  Tigzirt,  dont  une  à  Saturne.  %  [S.  Reinach].  La  cateia, 
arme  que  Virgile  qualifie  de  germanique,  est  une  ancienne  arme  celtique; 
les  barbares  de  la  Germanie  ont  hérité  de  la  civilisation  celtique,  supplan- 
tée en  Gaule  par  la  civilisation  romaine.  ^  IP.  de  Nolhac].  L'examen  du  25 
Virgile  du  Vatican,  ms.  attribué  au  4*  s.  et  contenant  à  peine  le  sixième  de 
l'œuvre  du  poète  en  75  feuillets  détachés  illustrés  de  50  miniatures,  permet 
de  restituer  par  conjecture  le  contenu  de  115  feuillets  et  les  sujets  de 
80  peintures;  à  l'origine  le  ms.  devait  compter  420  feuillets  et  245  peintures. 
^  [Gauckler].  Patère  en  argent  massif,  incrustée  d'or  trouvée  par  Gallut  à  30 
Bizerte  :  lutte  d'Apollon  et  Marsyas  finement  gravée  sur  l'or,  frise  en  relief 
sur  le  pourtour,  scènes  bachiques  ciselées  sur  les  oreilles;  c'est  une  magni- 
fique pièce  d'orfèvrerie,  de  style  hellénistique.  1[  [Maspero].  Statuette  en 
bois  dur,  d'origine  thébaine  et  d'un  travail  parfait,  d'une  prêtresse  de 
Mînou  (Toui);  acquise  par  le  Louvre.  ^  [GeR"roy].  Dessin  inédit  représentant  35 
les  bas  reliefs  qui  ornaient  le  fût  de  la  colonne  d'Arcadius  à  Constantino- 
ple;  on  n'avait  qu'un  dessin  de  ceux  de  la  colonne  de  Théodose,  t  fG.  Bois- 
sierj.  Mémoire  de  P.  Fabia  qui  précise  les  raisons  du  succès,  d'ailleurs 
attesté  par  Pline  le  Jeune,  des  ouvrages  de  Tacite  auprès  de  ses  contem- 
porains, f  [Héron  de  Villefosse].  Boucle  de  ceinturon  barbare,  ornée  de  40 
verre  rouge,  trouvée  dans  un  tombeau  près  de  la  Galle  (Algérie);  semblable 
à  celle  trouvée  près  d'IIippone,  elle  remonte  sans  doute  à  la  domination  des 
Vandales.  ^  [Menant].  Au  cours  de  ses  fouilles  en  Asie  Mineure  Chantre  a 
recueilli  par  surcroît  qqs  inscr.  grecques  et  une  inscr.  phrygienne  plus 
longue  que  celle  du  tombeau  de  Midas.  %  [Ph.  Berger].  Inscr.  bilingue,  46 
latine  et  néo-punique,  sur  un  mausolée  de  Remada  (Tripolitaine)  à  deux 
étages,  avec  pyrapide  au  sommet  et  curieux  bas-reliefs  mythologiques  sur 
les  faces;  le  défunt  a  un  double  nom,  latin  et  punique,  ses  enfants  ont  des 
noms  purement  latins,  indice  de  la  romanisation  du  pays.  ^  [A.  Bertrand]. 
La  tête  de  femme,  trouvée  à  Vienne  (Isère)  par  Leblanc,  qu'on  a  cru  long-  60 
temps  en  bois,  est  en  ivoire  bruni  par  l'action  des  tourbières  où  elle  fut 
découverte;  elle  a  été  ingénieusement  restaurée  par  A.  Maître  au  musée 
de  Saint-Germain;  c'est  une  réplique  gallo-romaine  d'une  tète  grecque 


^68  1894.    -   FRANCE. 

inconnue.  ^  [M.  Gollignon].  Fouilles  de  Delphes  dirigées  par  Homolle  Dé- 
gagement du  terre-plein  où  s'élevait  le  temple  d'Apollon,  totalement  détruit 
par  1  incendie  du  6»  s.;  il  était  périptère,  avec  six  colonnes  de  face  et  sans 
colonnade  a  l'intérieur;  aucune  trace  de  sculptures  ni  des  statues  voisines 
6  qqs  débris  d'architecture.  Tracé  de  la  Voie  Sacrée;  base  de  l'ex-voto  de 
Gelon  après  la  victoire  d'Himéra;  sculptures  précieuses,  deux  chevaux  d'un 
char  votif,  trois  femmes  dansant  autour  d'une  colonne,  etc.;  terres  cuites 
et  bronzes;  inscr.  dont  un  décret  accordant  à  Smyrne  l'àauXfa  demandée  par 
Seleucus,  etc.;  bases  du  monument  d'Aegos-Potamos,  des  statues  des  rois 

10  d  Argos,  signées  Anliphanès,  de  celles  des  Epigones.  Le  Trésor  des  Athé- 
niens restitué;  répartition  (6  sur  les  deux  façades,  9  sur  les  deux  côtés) 
des  30  métopes  exhumées  et  classées,  dont  le  style  de  transition  annonce 
la  fin  de  la  période  archaïque.  Trésor  des  Sicyoniens  découvert;  métopes 
polychromes  de  style  archaïque  primitif  (légende  des  Dioscures,  départ  de 

18  la  nef  Argo,  etc.).  Riche  Trésor  des  Siphniens  exhumé  :  temple  prostyle 
finement  décoré,  avec  frise  sculptée  de  style  iono-insulaire  (apothéose  d'Her- 
cule, épisodes  de  la  légende  troyenne,  etc.)  et  fronton  (combat  d'Hercule  et 
d'Apollon)  moitié  en  bas-relief,  moitié  en  ronde  bosse.  Diverses  sculptures 
et  poteries  dans  la  région  des  Trésors;  inscr.  nombreuses  dans  celui  des 

80  Béotiens  et  dans  celui  des  Athéniens,  dont  2  nouveaux  fragments  musicaux 
If  [Muntz].  Représentations  de  l'Ancien  Testament  dans  l'art  chrétien  pri- 
mitif, d'abord  symboliques,  puis  historiques  dès  le  4»  s.,  par  une  évolution 
naturelle  analogue  à  celle  de  l'art  païen;  l'abside  seule  était  réservée  aux 
sujets  chrétiens  empruntés  aux  Evangiles.  ^  [Oppert].  La  commune  origine 

26  des  cycles  sothiaque  et  lunaire  doit  être  reportée  au  jeudi  29  avril  julien 
(30  Janvier  grégorien)  H542  a.  C,  époque  où  Sothis  (Sirius)  fut  visible,  à  la 
faveur  d'une  éclipse  solaire,  pour  les  astronomes  de  l'île  de  Tylos  (golfe 
Persique),  berceau  de  la  civilisation  chaldéenne.  1[1f  Sept.-oct.  [Edm.  Le 
Blant].  In  principio  est  l'équivalent  de  in  Christo  dans  une  inscr.  de  la 

30  catacombe  de  Galliste,  enregistrée  par  Fabretti.  f  [H.  WeilJ.  Nouvel  hymne 
à  Apollon  (28  lignes  avec  notation  musicale)  découvert  à  Delphes,  f  [Ho- 
molle]. Inscr.  musicale  provenant  du  Trésor  des  Athéniens  avec  notation 
instrumentale;  la  poésie,  assez  banale,  date  du  second  siècle  a.  C,  comme 
la  majorité  des  inscr.  du  Trésor.  Paean  sur  dallage  de  marbre,  composé  au 

35  4«  s.  a.  C.  par  un  poète  de  Scarphée  (Locride);  il  a  98  lignes  en  2  colonnes- 
Découverte  de  plusieurs  inscr.  métriques,  de  plusieurs  sculptures  hellénis- 
tiques et  romaines,  dont  4  statues  archaïques,  etc.  Le  levé  topographique 
de  Délos,  île,  port  et  docks  est  en  voie  d'achèvement.  ^  [Homolle].  Inscr. 
peintes  en  noir  ou  rouge  sur  la  frise  du  Trésor  de  Siphnos  et  les  métopes 

40  du  Trésor  des  Athéniens  :  elles  sont  précieuses  pour  corroborer  ou  rectifier 
l'interprétation  des  sujets,  la  désignation  des  personnages,  la  répartition 
des  métopes  sur  les  quatre  faces  du  Trésor  des  Athéniens.  Le  bouclier  d'un 
géant  de  la  frise  des  Siphniens  est  signé  du  nom  de  l'artiste,  qui  était 
argien,  comme  le  prouve  la  forme  des  lettres.  If  [Ph.  Berger].  Pierre  gravée 

45  archaïque  du  nord  de  la  Syrie;  c'est  un  orant  nu,  barbu  et  ;igenouillé  avec 
une  inscr.  en  caractères  phéniciens  archaïques.  ^  [Oppert].  Deux  textes 
intéressants  pour  l'adininistralion  militaire  des  Assyriens  et  des  Perses, 
l'un  du  100$.  a  C.  répartissant  les  troupes  aux  portes  d'EUasas,  l'autre  daté  du 
11  avril  331  a.  G.  contenant  une  liste  de  7  déserteurs  et  4  morts  dont  tous  les 

50  noms  sont  assyriens,  liste  dressée  après  la  prise  de  Sippara  par  les  Perses.  If  [S. 
Reinach].  Bas-relief  de  Panticapée  (Russie  méridionale)  représentant  Artérnis, 
Apollon,  Hermès  et  Peitho;  c'est  une  œuvre  considérable  de  l'école  ionienne 
archaïque  (vers  470  a.  G.),  «jf  [Perrot]  Curieux  bas-relief  d'une  lampe  romaine 


COMPTES-RENDUS    DE    l'AGADÉMIE    DES   INSCRIPTIONS.  169 

du  début  de  l'époque  impériale,  signalé  par  Helbig  :  le  sujet  est  nouveau 
(deux  gladiateurs  pesamment  armés  à  la  manière  des  Samnitesou  hoplo- 
machi  s'élancent  l'un  contre  l'autre,  séparés  par  un  lanista),  et  le  titulus 
porte  la  signature  du  fabricant  Sabinus  Popilius,  peut-être  descendant  du 
potier  ombrien  Gains  Popilius.  ^  [HeuzeyJ.  Découverte  par  Sarzec  à  Telle  6 
(Chaldée)  de  30  000  tablettes,  vrai  dépôt  d'archives  de  la  plus  haute  antiquité 
asiatique.  ^  [Edm.  Le  BlantJ.  Découverte  près  d'Aïn-Smara  (prov.  de  Cons- 
tantine)  de  7  carrières  de  marbre  jadis  exploitées  par  les  chrétiens  de  Nu- 
midie,  condamnés  aux  mines.  ^  [A.  Bertrand].  Deux  vases  d'or  de  Vaphio 
(près  de  Sparte)  avec  épées  de  bronze  incrustées  d'or,  pierres  gravées,  etc.,  lo 
dans  une  sépulture  achéenne  remontant  à  I^jOO  ou  1200  a.  C.  :  ce  sont  des 
spécimens  remarquables  de  cette  civilisation  mycénienne  préhistorique 
dont  Homère  est  le  principal  témoin.  ^  [E.  Chantre.]  Fouilles  en  Cappadoce 
et  Cilicie  :  à  Ptérium,  textes  cunéiformes  dont  la  découverte  en  cette  région 
agrandit  singulièrement  la  zone  jusqu'alors  assignée  à  l'expansion  assyro-  ib 
babylonienne  ;  près  de  Gésarée,  mise  à  jour  de  l'antique  cité  pélasgique  de 
Kara-Euyuk,  qui  recule  ainsi  bien  au-delà  de  l'Anatolie,  les  limites  de  la 
civilisation  mycénienne.  %  [A.  Bertrand].  Le  chaudron  d'argent  doré  de 
Gundestrup  (N.  O.  du  Jutland)  a  dû  être  fabriqué  chez  les  Gimbres  aux 
abords  de  l'ère  chrétienne  ;  il  présente  des  rapprochements  curieux  avec  20 
quelques  monuments  gaulois  (arc  d'Orange,  îiutel  de  Reims).  ^  [Ch.  Diehl]. 
Inscr.  lat.  trouvée  à  Kairouan  par  Hannezo  :  c'est  le  fragment  d'une  charte 
accordée  au  6^  s.  p.  G.  par  un  empereur  d'Orient  à  un  monastère  africain 
de  Saint-Ëtienne.  Le  copiste  a  reproduit  en  caractères  cursifs  le  fac-similé 
des  mots  Sancimus  confirma  mu  s;  c'est  le  principal  intérêt  de  ce  docu-  25 
ment,  unique  sur  ce  point  dans  les  actes  de  la  chancellerie  byzantine,  t^ 
Nov.-Déc.  1  Héron  de  Villefosse].  Fouilles  de  Delattre  dans  la  nécropole  pu- 
nique voisine  du  Sérapeum  :  300  tombeaux  trouvés  à  Douïmes,  présentant 
toutes  les  variétés  de  sépultures  primitives  pour  adultes,  depuis  la  fosse 
simple  ou  dallée  jusqu'au  caveau  à  pierres  butées  formant  toit.  Lampe  30 
punique  primitive,  vases  en  terre  noires  ou  ornés,  unguentaria  travaillés 
en  faïence  ou  pâte  de  verre,  objets  d'ivoire,  d'os  ou  de  métal.  Découverte 
du  plus  grand  tombeau  punique  jusqu'alors  connu  :  2^50  long,  1>"50  large, 
l°»''i4  haut.,  à  9™  de  profondeur  du  sol  actuel,  direction  S.  0- ;  parois  et 
dallage  enduits  de  stuc,  deux  squelettes  couverts  de  poudre  brune,  vases  35 
décorés  sur  support  circulaire,  fioles,  coupes,  bijoux  en  or  dont  un  petit 
disque  avec  inscription  punique  de  5  lignes.  Plusieurs  tombeaux  voisins 
avec  moules  en  plâtre  pour  rosaces,  poteries,  coquilles,  figurines  égyp- 
tiennes, bijoux  et  pierres  précieuses  sculptées,  céramiques  dont  deux  fort 
belles  statuettes  rougeâtres  représentant,  très  finement  sculptée,  la  même  40 
déesse.  1  [Longnon].  Mention  accordée  par  la  Gommission  des  Antiquités 
de  la  France  à  Gsell  pour  ses  Recherches  archéologiques  en  Algérie  (basi- 
lique de  Sainte-Salsa,  ruines  romaines  près  de  Sétif  avec  inscr.  curieuses, 
ruines  de  Thubursicum  Nuaiidarum  et  de  Madaura  avec  300  inscr.  inédites), 
^  [HeuzeyJ.  A  propos  de  la  villa  royale  chaldéenne  de  Ghirsou  découverte  is 
par  de  Sarzec,  et  datant  de  4000  a.  G.,  établit  que  le  désert  de  Tello  avait 
été  transformé  en  forêt  de  dattiers  par  le  roi  agriculteur  Entéména  ;  on 
a  trouvé  des  pressoirs  et  des  celliers  ayant  servi,  dès  ce  temps,  à  la  fabri- 
cation du  vin  de  dattes.  ^  [L.  IlavetJ.  Note  sur  un  ms.  perdu  de  Piaule, 
en  minuscule  carolingienne,  avec  un  vers  en  capitale  rouge  au  début  de  50 
chaque  feuillet;  on  peut,  grâce  à  cette  particularité,  déterminer  le  contenu 
de  chaque  page,  et  évaluer  les  lacunes,  par  exemple  la  grande  lacune  de 
l'Amphitryon.  1[   [H.   Wallon].    Notice    sur    Alfred    Maury.  %    [HomoUe]. 


170  1894.    —    FRANCE. 

Les  fouilles  de  Delphes  <cf.  Jt.-Août,  rapport  de  Gollignon>.  f  [A. 
Bertrand].  Figurines  d'ivoire  de  la  grotte  de  Brassempouy  (Landes); 
datant  de  l'âge  du  mammouth,  elles  ressemblent  à  des  statuettes 
égyptiennes.  ^    [L.  Havet].  La   loi    de    Lachmann ,  d'après   laquelle   les 

5  poètes  latins  auraient  évité  d'élider  certains  mots  à  finale  longue  devant 
voyelle  accentuée,  est  inexacte  ;  ce  fait  n'est  qu'une  conséquence  d'autres 
lois  connues  qui  maintiennent  à  certaines  places  les  syllabes  accentuées; 
une  fois  de  plus,  on  voit  que  la  métrique  antique  ne  tenait  aucun  compte 
de  l'accent.  ^  [Cailletet].  Bacchus  enfant,  pièce  d'une  rare  beauté,  trouvée  à 

lOVertilum,  cité  gallo-romaine  près  de  Châlillon-sur-Seine,  détruite  par 
l'incendie  au  iii»  s.  de  notre  ère.  ^  [Edm.  Le  BlantJ.  Inscr.  latine, 
copiée  par  Ilelbig  sur  une  œuvre  en  marbre  trouvée  près  de  la  villa  Albani. 
^  [Couve].  Fouilles  de  Délos  :  découverte  de  plusieurs  maisons  datées  par 
les   monnaies  qu'on  y  trouva,  postérieures  à  186,  antérieures  à  la  des- 

15  truclion  de  86;  simples,  avec  une  seule  cour  pavée,  comme  les  pièces 
principales,  de  mosaïques,  elles  ont  gardé  leur  décoration  murale,  sobre 
mais  élégante;  quelques-unes  avaient  un  étage  supérieur;  belles  sculp- 
tures, dont  une  réplique  du  Diadumène  do  Polyclète.  ^  [J.  Girard].  Signale, 
dans  le  rapport  sur  les  travaux  des  Ecoles  d'Athènes  et   de  Rome  :  un 

20  Essai  de  Graillot  sur  le  culte  de  Gybèle  à  Rome,  un  important  mémoire  de 
Goyau  sur  la  tétrarchie  et  les  réformes  de  Dioclétien,  un  essai  d'Ardaillon 
sur  les  ports  antiques  de  la  Grèce,  un  mémoire  très  attachant,  de  Bour- 
guet  sur  les  comptes,  durant  25  ans,  de  la  commission  des  36  vaoTtoiot  qui, 
sous  le  contrôle  de  l'assemblée  amphyctionique,  étaient  chargés  de  veiller 

26  aux  travaux  du  temple  de  Delphes,  encore  inachevé,  ^  [Héron  de  Ville- 
fosse].  Détail  des  objets  trouvés  par  Delattre  à  Douïmes  :  01  pé,  du  vi»  s. 
a.  C.  avec,  sur  la  panse  et  dessiné  à  l'encre,  l'épisode  d'Achille  et  Troïlos; 
disque-pendeloque  en  or  avec  inscr.  microscopique  en  caractères  archaïques 
gravés  au  repoussé;  masque  de  vieillard  au  type  Sémite,  en  terre  cuite, 

30  etc.  Les  vases  peints  et  terres  cuites  sont  de  fabrication  grecque,  les 
bijoux  et  poteries  émaillées  d'industrie  phénicienne.  Découverte  d'une 
nouvelle  tombe,  à  14  m.  de  profondeur,  avec  bijoux  et  vase  à  décor  géo- 
métrique. ^  [Ph.  Berger].  L'inscr.  punique,  une  des  plus  anciennes 
connues,  du  pendant  de  collier  en  or  trouvé  à  Douïmes,  par   Delattre,  est 

35  une  invocation  à  Astarté-Pygmalion,  divinité  hermaphrodite.  Pygmalion 
était  donc  adoré  à  Garthage,  600  ans  a.  G.  If  [G.  E.  Ruelle].  Critiquant 
Alypius  à  l'aide  de  Boèce,  propose  pour  3  notes  de  remplacer,  dans  la 
notation  musicale  des  Grecs,  les  signes  d'Alypius  par  ceux  de  Boèce.  1[ 
[Oppert].  Acte  de  vente  d'un  terrain  en  6S8  a.  G.,  avec  détails  sur  le  siège 

40  et  la  famine  de  Babyione.  If  [Foucart].  Inscr.  grecque  du  début  du  iv»  s.  : 
dédicace  de  deux  chorèges  associés,  deux  fois  vainqueurs  aux  Diony- 
siaques de  401  pour  l'Œdipe  à  Golone,  puis  pour  une  comédie  perdue 
d'Aristophane  composée  entre  399  et  389;  le  partage  de  la  chorégie  n'était 
jusqu'alors  attesté  que  par  Aristote.  t  [S.  Reinach].  Les  dessins  et  empreintes 

45  de  la  célèbre  pierre  gravée  d'un  certain  Polyclète,  volée  à  Florence  au 
xviii»  s.  et  qui  représentait  Diomède  enlevant  le  Palladium,  sont  bien 
authentiques;  la  pièce  existe  encore  et  doit  être  recherchée.  %  [Héron  de 
Villefosse].  Lecoy  de  la  Marche,  étudiant  dans  le  sud  tunisien  le  tracé  de 
la  voie  romaine  de  Gabès  à  Ghadamès,  a  découvert,  à  4  kilom.  de  Tlalet, 

50  le  camp  lortiflé  de  Ra.s-el-Aïn  :  ossements,  menue  monnaie  de  bronze, 
débris  de  poterie;  inscr.  qui  apprennent  que  ce  camp,  construit  sous 
Dioclétien,  en  295,  était  occupé  par  la  cohorte  VIII  Fida  et  qu'il  doit  être 
identifié  avec  leTalalati  de  l'itinéraire  d'Antonin,  etqui  donnentde  nouveaux 


CONGRÈS   ARCHÉOLOGIQUE.  171 

renseignements  sur  les  milites  limitanei,  soldats-cultivateurs  formant  une 
sorte  de  troupe  territoriale,  construisant  les  camps  et  préposée  à  la  garde 
du  pays  dont  ils  étaient  les  colons.  Grand  tombeau  deQ.  Apuleus  Maximns 
à  El.  Amrouni,  avec  inscr.  bilingue  (latine  et  néo-punique)  et  bas-reliefs 
grossiers,  dont  deux  relatifs  à  la  légende  d'Orphée.  Trois  grands  tombeaux  5 
de  pierre,  de  style  ionique,  à  Snom.  ^  [GeffroyJ.  Villa  près  de  Pompéï,  avec 
appareil  complet  de  bains  fort  bien  conservé.       Alfred  Gasg-Desfossés. 

Congrès  archéologique  de  France,  59e  session,  tenue  à  Orléans  1892. 
SJance   d'ouverture.   [Marsy]    président,   prononce   le   discours    d'usage  : 
Précédent  congrès  tenu  à  Orléans  en  18b1  ;  travaux  de  la  Société  Française  lO 
d'Archéologie  depuis  le  congrès  précédent.  Enseignement  de  l'Archéologie, 
son  développement;  hommage  aux  membres  défunts.  1[  [Guerrier].  Mémoire 
sur  Genabum  :  1»  bibliographie  du  sujet.  2»  Interprétation  des  textes  de 
César  et  étude  de  son  itinéraire.  3»  Titres  de  Gien  à  être  l'antique  Génabum; 
titres  d'Orléans;  la  question  est  tr.inchée  en  faveur  d'Orléans.^  [Dumuys].  IB 
Découverte  dans  des  tombes  gauloises  et  gallo-romaines  de  lentilles    en 
verre  semblables    à  nos  presse-papier.    D.   pense  qu'elles  servaient   de 
polissoires  et  de  fer  à  repasser.  V  Visite  au  Musée  historique  d'Orléans  ; 
principales  antiquités  qui  y  sont  conservées  et   surtout  les    très    curieux 
bronzes  de  la  trouvaille  de  Neuvy-en-SuUias.  ^  [Abbé  Desnoyers].  De  nom-  ta 
breuses    antiquités  recueillies   dans   le  voisinage    d'Orléans,    permettent 
d'établir  que  Genabum  (aujourd'hui  Orléans)  a  succédé  à  une  ville  gauloise. 
^  [Tocilesco].  La  tour  d'Adam   Klissi  dans  la  Dombrudja  est  un  ouvrage 
romain  de  l'époque  de  Trajan,  élevé  à  l'occasion  d'une  expédition  contre  les 
peuples  du  Danube.  T.  croit  en  outre  que  ce  monument  était  près  d'une  25 
ville  aujourd'hui  disparue  qui  a  pris  le  nom  de  municipium   Tropaeum. 
\  Études  archéologiques  dans  le  Loiret.  [Desnoyers].  Aperçu  général   sur 
les  travaux  et  découvertes  dans  la  région  relatifs  à  l'archéologie  de  toutes 
les  époques,  depuis  le  congrès  précédant  de  1831.  ^  Le  préhistorique  dans 
l'Orléanais.    [Desnoycrs].   Énumération  des   localités  qui  ont  fourni    des  30 
antiquités  celtiques.  De  1870  à  1887,  les  dragages  de  la  Loire,  près   du 
Vieux-pont,  ont  fourni  332  monnaies  gauloises  dont  267  sont  carnutes  et 
divers  objets  en  bronze  parmi  lesquels  une  statue  de  Taranis.  Explorations 
de  puits  funéraires.  Liste  des  tumulus.  Monuments  romains  :  Inscription 
portant  le  nom  de  Genabum,  collier  en  fer  auquel  étaient  suspendues  des  35 
monnaies  impériales,    bague  en  or  dont    le  chaton  était  formé   par  un 
aureus  de  Perlinax  et  autre  bague  en  or  avec  pierre  gravée,  le  tout  trouvé 
au  faubourg  Saint-Vincent  à  Orléans.  Amphithéâtre  à  Bonnée  et  à  Briare- 
sur-Loire  ;  Théâtre  à  Ménestreau-en-Villette  ;  bronzes  de  Neuvy-eu-Sullias; 
thermes  de  Mont  Bourg;  cimetière  gallo-romain  de  Gléry  ;  Gien  n'est  pas  40 
Genabum  ;  grand  nombre  de  communes  ayant  fourni  des  antiquités  gallo- 
romaines.  T[  Le  cimetière  franc  de  Briarres-sur-Essone,  Loiret  (10  planches 
doubles)  |L.  DiimuysJ,   Mobilier  considérable    parmi   lequel    de  nombreux 
objets  Romains  et  des  monnaies  de  Antonin  P'austine,  mère,  Marc  Aurèle, 
Sévère  Alexandre,  Postume,  Constantin  IL  Statue  d'homme  ;  Déesse  mère-  45 
D.  attribue  comme  date  à  ce  cimetière  le  5*  siècle.  Étude  d'un  gué  de  bois 
qui  paraît  avoir  existé  dans  l'Essoum,  à  Briarres  ;  voies  romaines  :  \  Fouilles 
de  Thivers-Loche  [M.  P.  Amblard].  F'ouilles  sur  l'emplacement  d'une  villa 
antique  qui,   d'après  certains  objets  trouvés,  fut,   au    S»  siècle,  habitée 
par  un  chrétien.  Sur  un  peigne  trouvé  là  est  gravé  le  nom  Aurus  àrappro-  50 
cher  du   nom  Montaury   (Mous  Auri)  d'un   tumulus   voisin.  ^   Nécrologie 
(portraits)  [Comte  de  Marsy].  Jules  de  Laurière  et  Léon  Palustre. 

Henry  Thédenat. 


172  1894.    -    FRANCE. 

Gazette  des  Beaux-Arts,  3«  période,  t.  11,  189^i.  Janvier.  L'origine  et 
les  caractères  de  l'art  gallo-romain  (fig.)  [S.  Reinach].  Fin.  R.  continue  à 
étudier  l'influence  grecque  sur  l'art  gaulois.  Si,  malgré  cette  iiifluence,  la 
Gaule   romaine,   alors   qu'elle  était  riche,   paisible   et   même  lettrée,  est 

5  restée  si  médiocre  dans  le  domaine  de  l'art,  c'est  parce  que  les  tendances 
du  génie  national  étaient  en  contradiction  avec  les  leçons  qui  lui  venaient 
du  dehors.  En  outre,  ces  leçons  lui  étaient  données  par  desmaîtres  fatigués, 
atteints  d'une  irrémédiable  décadence  et  dont  le  goût  était  profondément 
corrompu.  Ce  fait  n'est  pas,  d'ailleurs,  particulier  à  la  Gaule. 

10  fT[  Mars.  Courrier  de  l'art  antique  (Og.)  [S.  Reinach].  Fouilles  de  Delphes, 
caractère  des  sculptures  qu'on  ne  peut  comprendre  sans  une  certaine  ini- 
tiation. Dans  les  sculptures  du  trésor  des  Athéniens,  la  sécheresse  archaïque 
est  modérée  par  une  souplesse  et  une  grâce  rares  dans  l'art  de  ce  temps. 
Exposé,  d'après  Gnrlitt,  de  l'histoire   de   la  Minerve  de  l'hidias,  qui,  vue 

15  dans  l'Acropole  parles  Goths  d'Alaric,  subsista  pendant  huit  siècles  encore 
à  Constanlinople  où  elle  fut  brisée  par  des  ivrognes  qui  s'imaginèrent 
follement  qu'elle  avait  été  érigée  en  faveur  des  nations  d'occident.  Critique 
des  idées  émises  par  Wolsters  sur  Céphisodole.  Observation  sur  un  sarco- 
phage   de    Sidon    attribué    à    Bryaxis.    Observation    sur    Damophon    et 

20  le  temps  où  il  vivait  et  quelques-unes  de  ses  œuvres.  Terre  cuite 
grecque  du  musée  de  Dresde,  représentant  un  groupe  de  deux  jeunes 
filles.  Catalogue  de  la  collection  Tyskievicz  par  Frôhner.  1[  Le  trésor  de  la 
pyramide  de  Dahchour  (Qg.)  [Al.  GayetJ.  Liste  des  bijoux  trouvés;  G. 
recherches  quelles  données  nouvelles  ils  fournissent  à  l'histoire  de  l'art  et 

26  à  l'esthétique. 

1[1[  Juillet.  Du  rôle  des  faïences  dans  l'art  égyptien  (fig.)  [AL  GayetJ.  La 
faïence  égyptienne  a  concouru  à  la  décoration  architecturale  de  l'Egypte 
antique.  Elle  n'y  a  pas  occupé,  comme  en  Assyrie  ou  dans  l'Empire  des 
Kalifes,  un  rôle  prépondérant.  Elle  n'a  pas  rempli  à  elle   seule  tout  l'in- 

30  térieur  du  palais  ou  du  temple.  De  ce  dernier,  elle  fut  rigoureusement 
bannie;  dans  le  palais,  elle  était  reléguée  au  rang  d'accessoire.  Mais  si 
restreinte  soit-elle,  la  place  qui  a  été  sienne  n'en  est  pas  moins  indéniable. 
Elle  y  a  couru  en  soubassements  et  en  frises;  elle  y  a  servi  à  l'encadrement 
des  fresques  dont  les  murs  étaient  couverts.  Elle  a  été  le  relief,   la  partie 

38  solide  d'une  ornementation  qui,  sans  elle,  eût  manqué  de  vigueur  et  de 
repoussoir;  elle  constitua  en  quelque  sorte  l'ossature  du  tableau  égyptien  : 
le  squelette  de  l'art  civil. 

T[f  Septembre,  Courrier  de  l'art  antique  (flg.)  fS.  Reinach].  Découverte 
par  Furtwaengler,  dans  les  musées  de  Dresde  et  de  Bologne,  de  répliques 

40  de  l'Athéna  Parthénos  de  Phidias.  Les  deux  statues  de  la  place  du  (Jui- 
rinaL  à  Rome,  portant  les  inscriptions  transposées  par  erreur,  d'une 
statue  à  l'autre  :  opus  Fîdiae  et  opus  PraxiteUs,  sont  des  copies  romaines 
d'originaux  en  bronze  contemporains  du  Parthénon.  Beaucoup  des  statues 
de  nos  musées  occidentaux,  considérées  comme  des    originaux  romains, 

45  sont  des  copies  d'oeuvres  grecques.  ^  La  statuette  de  la  déesse  Toui  (pi.  fig.) 

[G.    Bénédite].  Charmante  statuette,  une  des  meilleures  acquisitions  du 

Louvre.   B.   ne  croit  pas,  malgré   l'inscription,  que   celte   statue  ait  été 

faite  comme  objet  funéraire  dans  une  fabrique  de  «  regrets  éternels  ». 

^î  Décembre.  Découvertes  de  Delphes  (pi.  flg.>  [HomolleJ.l»  Description  de 

50  quelques  monuments  figurés,  H.  étudie  dans  cet  article  quelques-unes  des 
plus  belles  œuvres  d'art  trouvées  à  Delphes,  remettant  à  un  prochain 
article  les  questions  de  date  et  de  style  de  ces  monuments.  %  Nécrologie  : 
[Ary  Renan].  Léon  Palustre.  [E.  Miintz].  G.  B.  de  Ross'..    Henry  Thédenat. 


JOURNAL  DES  SAVANTS.  173 

Journal  des  Savants.  Jr.  Kekulé,  Kunigliche  Museen  zu  Berlin.  Beschrei- 
bung  der  Antiken  mit  Ausschluss  der  Pergamenischen  Fuadstùcke  (pi.).  — 
A.  II.  Smith,  A  Catalogue  of  sculpture  in  Ihe  department  of  Greek  and  Boman 
anliquitiesjBvilishMnaeum.  Vol.  1  (pi.)  |G.  Perrot],  (3«  art.  <v.   R.  d.  R.  18, 
183,  33>  dont  la  lin  est  au  n°  d'avril).  Ce  qui  fait  le  plus  d'honneur  à  S.,  5 
c'est  la  partie  consacrée  aux   sculptures  du  Parthénon;  son  travail  ser- 
vira de  point  de  départ  pour  l'étude  des  groupes  d'homraes  et  de  dieux. 
La  place  que  prennent  dans  ce  vol.,  d'ailleurs  digne  de  tout  éloge,  les 
descriptions  de  moulages  empruntés  aux  galeries  de  Munich  ou  de  Berlin, 
aurait  pu  être  mieux  employée  à  développer  davantage  l'histoire  de  la  10 
collection  et  à  fournir  des  renseignements  complets  sur  les  différents  fonds. 
Le  catalogue  des  Musées  de  Berlin  fait  grand  honneur  à  tous  les  savants 
qui  y  ont  collaboré.  Le  seul  reproche  qu'on  puisse  lui  adresser  est  qu'il  est 
trop  gros  et  trop  lourd.  En  terminant,  le  critique  fait  l'éloge  du  catalogue, 
en  cours  de  publication,  du  Cabinet  des  antiques  de  la  Bibliothèque  natio-  15 
nale.  ^^  Fév.  Alfred  et  Maurice  CrOiset,  Histoire  de  la  litlct'ature  grecque. 
Tome  troisième  (Période  attique.  Tragédie  ;  comédie  ;  genres  secondaires), 
par  Maurice  Croiset  [Jules  Girard]. /i«  et  dernier  art.  <v.  R.  d.  R.  18, 185, 11> 
Chaque  ligne  fait  sentir,  sous  la  simplicité  aisée  d'une  forme  concise,  l'étude 
directe  des  textes  et  un  examen  attentif  et  libre  des  commentaires  anciens  20 
et  moderpes.   Qqs  observations  du  critique  sur  le  chapitre  consacré  à 
Eschyle.   ^  D.  Comparetti,  Le  leggi  di  Gortyne  e  le  altre  iscrizioni  arcaiche 
cretesi  [R.  Dareste]  <v.  R.  d.  R.  18, 18G,  3>.  Monument  législatif  d'une  grande 
et  incontestable  valeur.  Au  fond  comme  en  la  forme  «  le  législateur  ne  veut 
pas  qu'on  se  fasse  justice  à  soi-même,  il  ne  se  contente  pas  de  réglementer  26 
la  mainmise  du  créancier  sur  le  débiteur,  il  l'interdit  absolument,  à  moins 
que  le  débiteur  ne  soit  condamné  par  jugement  ou  ne  se  soit  engagé  lui- 
même  par  un  acte  qui  était  probablement  un  jugement  fictif.  Il  donne  à  la 
femme  un  droit  de  succession  et  lui  assure  son  indépendance  à  l'égard  de 
son  mari  et  de  ses  enfants  ;  il  rend  à  l'épiclère  sa  liberté  ;  il  décharge  les  30 
parents  de  l'épicière  des  obligations  rigoureuses  que  leur  imposait  le  droit 
antérieur;  il  assure  l'égalité  en  imposant  une  limite  maximum  dux  dona- 
tions faites  par  un  mari  à  sa  femme,  par  un  fils  à  sa  mère,  par  un  père  à 
sa  fille  ;  il  réduit  enfin  les  droits  de  l'adopté  et  transforme  l'adoption  en 
une  sorte  de  donation  à  cause  de  mort,  limitée  et  révocable  ».  ^  Livres  35 
nouveaux.  Adolf  Dyroff,  1.  Geschichte  der  (griech.)  Pronomen-Reflexionen.  — 
2.  Die  attisclie  Prosa  u.  Schlusscrgebnisse  [IL  W<eil>]. Monographie,  la  10^  du 
recueil  de  Schanz,  tout  à  fait  digne  de  celles  qui  l'ont  précédée,  par  l'exac- 
titude des  faits  recueillis,  la  sûreté  de  la  méthode,  la  finesse  des  distinc- 
tions et  le  jour  qu'elle  y  jette,  au-delà  de  son  sujet  immédiat,  sur  les  études  40 
de  grammaire  comparée.  ^  Les  Mines  d'Hérondas.  1.  Traduction  et  notes 
(en  allem.)  par  Otto  Crusius.  —  2.  Trad.  et  notes  (en  français)  par  P.  Ris- 
TELHUBER  [Idem].  La  trad.  de  G.  est  fidèle  et  aisée,  toutefois  les  supplé- 
ments ajoutés   pour  combler  les  lacunes  du  ms.  ne  sont  pas  toujours 
heureux.  Le  vol.  de  H.  se  recommande  surtout  par  le  commentaire.  La  trad.  45 
laisse  à  désirer.  1%  Mars.  D.  G.  Hesseling,  On  waxen  tablets  with  fables  of 
Babrius  (Journal  of  Phil.  T.  12)  [Idem].  Sans  vouloir  refaire  un  travail  qui 
a  été  très  bien  et  très  judicieusement  fait  par  le  1"  éditeur,  le  critique 
cherche  à  rétablir  le  texte  des  fables,  à  en  combler  les  lacunes  et  à  corriger 
les  fautes.  8  p.  de  notes  critiques.  If  Pierre  de  Nolha.g,  Pétrarque  et  l'huma-  so 
nisme,  d'après  un  essai  de  restitution  de  sa  bibliothèque  [G.  Boissier].  «  Un 
des  grands  agréments  de  ce  livre,  c'est  qu'il  donne  beaucoup  plus  qu'il  ne 
promet.  Il  semble  que  l'auteur  n'ait  eu  d'abord  d'autre  dessein  que  de 


174  1894.    —    FRANGE. 

reconstituer  la  bibliothèque  de  Pétrarque.  On  verra  qu'il  en  a  su  tirer  des 
conséquences  bien  plus  importantes  et  qui  éclairent  l'iiistoire  de  notre 
civilisation.  »f  Livres  nouveaux.  Edouard  Bertrand,  Eludes  sur  la  peinture 
et  la  critique  d'art  dans  l'antiquité  [    ].  Histoire  de  la  peinture  antique  écrite 
6  d'après  les  textes,   d'ordinaire   bien   interprétés,  résultats  exposés  avec 
méthode  et  dans  un  style  d'une  élégante  simplicité.  ^  Jean  et  Alcibiade  .T. 
SakkÉLION,  KaTà)vOYo;  twv  -xeipoypà^wv  t-î^ç  èOvtx-?!;  ptQtoOrixv);  ty^ç  'E),).cic5o<;  (pi.) 
[II.  0<mont>].  Notices  rédigées  avec  soin,  un  peu  trop  sommaires  parfois. 
^^  Avr.  A. -Ed.  Chaignkt,  Histoire  de  la  Psychologie  des  Grecs.  T.  4  (la  Psy- 
10  chologie  de  l'Ëcole  d'Alexandrie).  Livre  !«'  (Psychologie  de  Plotin;.  —  T.  5 
livre  2  (Psychologie  des  successeurs  de  Plotin)  [Ch.  Lévêque].  (dern.  art. 
<v.  R.  des  R.  18, 186,  1>.  C  a  éclairé  d'un  jour  vif  et  tout  à  fait  nouveau  non 
seulement  l'ensemble,  mais  les  plus  lins  détails  de  la  doctrine.  «  Ce  travail 
sur  le  néo-platonisme  couronne  heureusement  son  histoire  de  la  psycho- 
16  logie  des  Grecs,  si  savante,  si  solide,  si  complète,  ([ui  est  un  véritable  mo- 
nument et  dont  jusqu'ici  l'équivalent  n'existe  dans  aucune  langue  ».^  Greck 
Papyri  in  l/ie  British  Muséum,  Catalogue  avec  Textes  et  Facsimilés  [BerthelotJ. 
L'art  est  une  série  de  remarques  sur  divers  renseignements  relatifs  à  l'his- 
toire des  sciences  contenus  dans  ces  papyrus,  par  exemple  sur  les  recettes 
20  médicales,  magiques  et  astrologiques,  recettes  connexes  avec  l'alchimie. 
1[ï  Jn.  La  collection  Barraceo  publiée  par  Frédéric  Brugkmann  avec  le  texte 
de  Giovanni  Barracgo  et  Wolfgang  Helbig  (pi.)  [G.  Perrot].  Recueil  où  sont 
reproduits  des  monuments  choisis  avec  goût  et  dont  pas  un  n'est  suspect 
ou  insignifiant.  \^  Jlt.  Livres  nouveaux.  Les  fables  de  Phèdre,  éd.   paléogra- 
25  phique  publiée  d'après  le  ms.  Rosanbo,  par  Ulysse  Robert  [    ].  Œuvre 
utile  bien  que  les  différences  signalées  par  R.  entre  le  ms.  et  les  dernières 
édd.  ne  soient  pas  toutes  de  grande  importance.  ^1[  Août.  K.  Brugmann  et 
Berthold  DelbrûGK,  Grundriss  der  vergleichenden  Grammatik  der  idg.  Sprachen. 
4  vol.  [BréalJ.  1"  art.  consacré  à  l'analyse  de  la  1"  partie  (phonétique  et 
30  morphologie)  traitée  par  B.  Tout  en  adressant  un  certain  nombre  de  critiques 
sur  les  différents  points  étudiés.  Bréal  reconnaît  la  puissance  considérable 
de  travail  de  l'auteur  et  l'énorme  quantité  de  connaissances  dont  il  fait 
preuve.  %  Victor  Bérard,  Essai  des  méthode  en  mythologie  grecque.  De  l'ori- 
gine des  cultes  arcadiens  (Bibliothèque  Éc.  de  Rome  et  d'Athènes,  fasc.  67) 
35  |G.  Perrol].  (1"  art.  dont  la  suite  est  au  n»  de  novembre).  Savante  et  pa- 
tiente recherche.  B.  fait  preuve  d'une  décision  de  pensée  et  d'une  indépen- 
dance hardie  qui  commandent  l'estime  et  provoquent  la  sympathie.  Ses 
hypothèses  et  ses  vues  peuvent  soulever  les  objections,  mais  elles  méritent 
toujours  d'être  discutées  sérieusement.  1^  Sept.  Ch.  Huit,  La  vie  et  l'œuvre 
40  de  Platon  (ouvr.  couronné),  2  vol.  [Ch.  Lévêque].  (1"  art.  dont  la  suite  est 
au  u"  d'octobre).  Travail  où  l'érudition  prédomine,  et  qu'on  ne  saurait  re- 
garder en  tout  comme  définitif,  mais  dont  le  pareil  n'existe  pas  dans  notre 
pays.  %  G.  Lafaye,  Catulle  et  ses  modèles  (art.  dont  la  lin  est  au  n"  de  nov.). 
[J.  GirardJ.  Utile  et  excellent  travail  qui  se  recommande  par  une  éttide 
45  attentive  et  complète,  des  analyses  exactes  et  des  jugements  critiques 
presque  toujours  justes.  %  A.  Allmer   et  P.  Dissard,  Musée  de  Lyon.  Ins-  « 
criptions  antiques,  5  vol.  [Camille  JuUianJ.  Beau  travail  d'histoire  nationale. 
f  Nov.  P.  RiGHTER,  Zur  Dramaturgie  des  ^schylus  [IL  WeilJ.  (Art.  dont  la 
fin  est  au  n»  de  décembre).  Weil  partage  les  admirations  de  R.,  très  sincère 
50  et  très  indépendant  dans  ses  jugements;  quant  à  ses  critiques,  il  a  à  faire 
des  réserves  sérieuses.  ^  Livres  nouveaux.  Mnnuali  lloepli.  G.  l'elzholdt,  Ma- 
nuale  del  bibliotecario ,  tradotto  sulla  3»  edizione  tedesca,  con  un'  appendice 
originale,  per  cura  di  G.  Biagi  e  G.  Fumagalli  [H.  0<mont>].  Est  plus 


MÉMOIRES    DE    LA   SOCIÉTÉ    DE    LINGUISTIQUE    DE   PARIS.  175 

qu'une  traduction  ;  ou  y  trouVera  des  renseignements  abondants  et  précieux 
sur  la  constitution  et  l'état  des  bibliothèques  italiennes.  ^  A.  Papadopoulos- 
KeraMEUS,  'kpoffoXuixttixri  BioXioÔrjXY).  Calalogue  de  mss.  grecs  conservés  dans 
les  bibliothèques  du  patriarcat  de  Jérusalem.  T.  2  (pi.)  [IdemJ.  C'est,  au  point 
de  vue  paléographique,  une  collection  autrement  importante  que  celle  des  5 
mss.  des  petits  couvents  réunis  au  patriarcat  et  décrits  dans  le  tome  1. 
f^  Dec.  Livres  nouveaux.  Deniflk  et  Châtelain,  Chartidarium  Universitatis 
l'arisiensis,  t.  3.  —  Auclarium  Chartularii  Universitatis  Paris.,  t.  1  [  ].  Le 
t.  3  où  se  trouve  la  suite  des  pièces  qui  se  rapportent  à  l'histoire  générale 
de  l'Université  de  13o0  à  1394  a  toute  la  valeur  des  premiers.  Le  1"  vol.  de  10 
l'Aiictarium  contient  le  registre  des  procureurs  de  la  nation  anglicane  de 
1333  à  1406.  Henri  Lebègue. 

Mémoires  de  la  Société  de  l'histoire  de  Paris  et  de  l'Ile  de  France 
t.  20, 1893.  La  bibliothèque  du  roi  au  début  du  règne  de  Louis  XV  [1718-1736). 
[Henri  Omont].Journal  dans  lequel  Jourdain,  secrétaire  de  Jean-Paul  Bignon,  15 
bibliothécaire  du  roi,  a  consigné,  au  jour  le  jour,  les  événements  petits  ou 
grands,  relatifs  à  l'histoire  de  la  bibliothèque;  entre  autres,  acquisitions  ou 
dons  de  manuscrits,  d'imprimés,  de  médailles,  commencé,  en  1724;  ce 
journal  s'arrête  à  l'année  173G.  Suit  le  texte  auquel  0.  a  ajouté  une  très 
bonne  table  alphabétique.  20 

Ht  T.  21, 1894.  Cinq  librairies  parisiennes  sous  François  !•'  [Ern.  Goyecque]. 
C.  donne  le  texte  d'ioventaires  de  librairies  dressé  entre  1521  et  1529,  après 
décès,  et  trouvés  par  lui  dans  un  minutier  parisien.  Les  librairies  sont  : 
Raoul  Laliseau;  Jeanne  Baillet,  femme  de  Didier  Maheu;  Jeanne  Potière, 
femme  de  Jacques  Ferrebouc;  Wolfgand  Ilopyl;  Pierre  Déau;  Louis  Royor  26 
et  Jean  Frichon.  ^  Lettres  inédites  de  Jean  Chapelain  à  P.  D.  iluet,  1658- 
lf«73.  [L.-G.  Pélissier].  Texte  de  28  lettres  conservées  dans  les  portefeuilles 
de  Rancogne  à  la  Lauren tienne  de  Florence,  formant  un  supplément  à  la 
correspondance  de  Chapelain  publiée  par  Tamizey  de  Larroque.  On 
y  trouve  nombre  de  renseignements  sur  le  mouvement  général  de  l'éru-  30 
dition  au  milieu  du  xviii»  siècle,  sur  la  vie  littéraire  à  Paris  et  les  savants 
étrangers  qui  y  étaient  en  séjour,  sur  le  groupe  des  savants  et  des  érudits 
normands.  En  appendice,  C.  donne  deux  lettres  de  Chapelain  au  libraire 
Léonard,  relatives  à  l'impression  des  suppléments  de  Tite-Live,  par 
Freinshemius.  ^  Everhard  Jabach,  collectionneur  parisien,  1693  [Vic'c  de  35 
Grouchy].  Etude  sur  cette  collection  dont  l'inventaire,  publié  en  appendice, 
contient  quelques  busqués  antiques.  Heury  Thédhnat. 

Mémoires  de  la  Société  de  Linguistique  de  Paris,  t.,VIII,fasc.  5.  La 
proposition  grecque  àiiç^Charles  Ploix].  Recueil  de  rapprochements  étymo- 
logiques et  d'exemples  tirés  d'Homère  et  des  auteurs  latins  (pour  amb,  40 
ambi).  en  vue  de  confirmer  que  le  sens  primitif  de  cette  proposition  est 
«  des  deux  côtés  »  et  non  proprement  «  autour  ».  ^  Les  noms  de  lieux  en 
-u8wv  [Jaromir  Jedhckâ].  Cet  élément  signifie  eau  et  est  une  forme  parente 
de  (iSup.  H  Aduller  [V.  Henry].  On  a  dû  dire  d'une  femme  mariée  qui  avait 
manqué  à  ses  devoirs:  ad  alterum  adiit:  d'où  par  assourdissement  (cf.  i-lico),  45 
ad-ulterum;  on  comprit  alors  adulterum  (en  un  seul  mot),  et  de  cette 
locution  fut  abstrait  le  mot  adulter  d'où  plus  tard  adultéra  et  adulterare.  ^f 
Fasc.  6.  Les  termes  de  parenté  dans  les  inscriptions  lyciennes  (pi.) 
[J.  Imbert].  ^  Varia  [Michel  Bréal].  1»  Le  nom  de  la  déesse  "Attj  signifiait 
simplement,  comme  nom  commun,  «  amende  »  (loi  de  Gortyne).  C'est  ainsi  50 
qu'il  faut  l'interpréter  dans  Hésiode,  'Ex'II.  411.  2.  Quoties,  toties,  millies 
ne  peuvent  s'expliquer  comme  le  veut  Stowasserpar  une  juxtaposition  avec 
le  participe  iens  de  ire.  Quoties  est  le  substantif  abstrait  de  quotus  (même 


176  18Ô4. 


FRANCE. 


suffixe  que  materies);  c'est  une  expression  technique  venue  de  la  langue  du 
calcul.  Les  autres  adverbes  en  ies  se. sont  développés  sur  ce  modèle. 
3.  Pronoms  soudés  à  des  prépositions  :  xaxà  =  xà -f  ^à,  (Aetâ  =  [xà  +  xâ' (cf. 
[lÉffoç),  v(^açt  =  vo?  +  (7(pi,  cf.  (lÉo-çf. /i.  Pedetentim  vient  d'une  ancienne  locution 
6  pede  tento  qui  s'est  soudée,  ;et  a  pris  la  désinence  adverbiale.  5.  Pour 
comprendre  l'expression  rected  cuncaptum,dans  une  inscription  archaïque 
de  Paieries  il  faut  rapprocher  Iliade  X  332  :  un  vœu  bien  conçu  est  celui 
qui  reçoit  son  accomplissement.  6.  Commentaire  d'une  nouvelle  inscription 
osque  (Notizie  degli  Scavi,  mai  1893)  :  remarquer  l'orthographe  kvaizstur. 
10  L.  D. 

Revue  archéologique,  1894,  janv. -février.  Découverte  du  mastaba  de 
Plah-Chepsès  dans  la  nécropole  d'Abou-Sic(pl.  1-2,  plans,  flg.)  [J.  de  Morgan]. 
M.,  en  faisant  fouiller  ce  mastaba  pris  par  Lepsius  pour  une   pyramide, 
découvrit  que  c'était  le  tombeau  d'un  certain  Plah-Chepsès  qui  vivait  sous 
15  la  roi  Sahou-râ  de  la  5»  dynastie.  Description,  plans,  inscriptions,  bas- 
reliefs  et  peintures.  1[  Les  ports   de  Carthage  (plans)  [Cecill  Torr]  T.  s'at- 
tache à  combattre  l'opinion  reçue  qui  voit  les  ports  de  Carthage  dans  deux 
étangs  communiquant  entre  eux  par  un  canal,  tandis   qu'un  autre  canal 
réunissait  le  premier  des  deux  à  la  mer.  T.  Place  le  port  extérieur  le  loug 
20  de  la  côte  orientale  du  promontoire  et  son  entrée  à  l'extrémité  méridionale, 
près  de  la  langue  de  terre,  à  l'angle  S.  E.  du  promontoire  ;  ce  port  était 
peut-être  le  Cothon  et  était  formé  par  des  jetées.  Quant  au  prétendu  port 
d'Utique,  c'était  simplement  des  thermes.^  Recueil  des  cachets  d'oculistes 
romains  [Esperandieu],  suite,  3»  Cachets  reconnus  et  non  décrits,  n»*  1-7. 
25  4°  Vases  à  collyres,  n°»  1-12.  5»  Tablettes  d'oculistes,  n"»  1-14.  ^  Une  affaire 
de  tutelle  sous  le  règne  d'Antonin  le  Pieux  [J.  NicoUe].  Fragment  de   la 
copie  du  dossier  d'une  intéressante  affaire  de  tutelle.  La  procédure  assez 
compliquée  semble  être  celle  qui  n'était  en  usage  que  quand  il  s'agissait, 
comme  dans  le  cas  présent,  de  la  famille  et  de  la  succession  d'un  citoyen 
30  romain.  N,  publie   ces  textes  intéressants  pour  l'étude  de  l'organisation 
administrative  et  judiciaire  de  l'Egypte  au  2°  siècle  et  les  commente.  %  Les 
fragments  du  Parthénon  conservés  au  Musée  du  Louvre.  [E.  Michon].  M. 
recherche  et  précise  plus  qu'on  ne  l'a   fait  jusqu'ici  la  manière  dont  ont 
été  recueillis,  rapportés  en  France  et  finalement  placés  au  Louvre  les  frag- 
35  ments  des  frises  du  Parthénon  conservés  par  ce  musée.  \  Correspondance 
d'Etrurie  (fig)    [    ]  Exposé  des  fouilles  de  Vétulonia.  \  Fouilles  exécutées 
par  Gaukler  dans  les  restes  d'une  villa  romaine  à  Oudna,  Tunisie.  Belles 
mosaïques.  %  Iwanoff  et  R.  Bohn.  Archilectonùche  Sludien.  [Çh.   Chipiez]. 
Ouvrage  rédigé  d'après  une  bonne  et  sage  méthode.  Analyse  ;  notice  sur 
40  Iwanoff. 

HII  Mars-avril.  Le  vase  au  chaudron  do  Gundestrap  (flg.)  [A.  Bertrand], 
suite.  B.  qui  a  affirmé  que  ce  vase  est  cimbre  <R.  des  R.,  p.  17,  190,  2> 
démontre  la  justesse  de  cette  appréciation  par  une  comparaison  entre  les 
représentations  figurées  sur  ce  vase,  les  bas-reliefs  de  l'arc  d'Orange  élevé 
45  à  la  suite  des  victoires  de  Marins  sur  les  Cimbres,  et  les  monnaies.  ^  Acragas 
ou  le  Pirée  pris  pour  un  homme  (pi.  7-9).  [Th.  Reinach].  Pline,  trompé  par 
un  auteur  dont  il  ne  reste  rien,  nommé  Ménandre,  a  pris  le  nom  Acragas 
pour  celui  d'un  graveur  Sicilien  ;  or  c'est  le  nom  du  dieu  d'un  llcuve  de 
Sicile,  puis  d'une  ville  qui  s'éleva  sur  les  bords  de  ce  fleuve.  ^  Apollon  de 
50  Tralles  (pi.  4).  [A  Joubin].  Cette  statue,  une  des  plus  importantes  du  Musée 
Ottoman  à  Constantinople,  est  plutôt  un  Apollon  du  type  créé  par 
Praxytèle,  qu'un  Diony.^os.  11  est  de  la  fin  du  4*  ou  du  début  du  3"=  siècle. 
C'est  .un  des  plus  beaux  échantillons  d'un  art  nouveau   et  original   (pii 


REVUE   ARCHÉOLOGIQUE.  177 

semble  propre  à  l'Asie,  où  il  naquit  peut-ôtre  du  contact  de  l'art  grec  avec 
des  populations  descendant  des  illustres  décorateurs  du  palais  de  Ninive 
et  de  Babylone.  1[  Le  Capitule  et  le  temple  de  Jiinon   Céleste  à  Carthage. 
[R.  Gagnât].   Il  y  a  eu  à  Carthage  deux  temples  distincts  et  bâtis  à  peu 
près  sur  le  même  plan  :  un  Capitole  et  un  temple  de  Tanit.  Le  Capitole  s 
peut  avoir  été  établi  sur  Byrsa,  à  côté  du  temple  d'Esculape  qui,  aussi  bien 
à  l'époque  punique  que  sous  Tempire  romain,  occupait  le  sommet  de  la 
colline.  Le  temple  de  Tanit  s'élevait  ailleurs,  soit  sur  une  hauteur,  soit  près 
du  forum.  ^  Inscriptions  grecques  de  Salonique  recueillies  au  18=  siècle  par 
J.  B.  Germain  (fig.)  [H.  Omont].  Le  manuscrit  de  Germain,  d'abord  perdu,  ^o 
a  été  retrouvé  à  la  bibliothèque  Calvet  à  Avignon.  Il  contient  qqs  notes 
numismn  tiques  et  ¥*  inscriptions  grecques  dont  0.  donne  les  textes,  t  Re- 
cueil des  Cachets  d'oculistes  romains.  [Espérandieu]  suite.  6"  Table  alpha- 
bétique des  collyres  dont  les  noms  figurent  sur  les  cachets,  avec  références 
aux  auteurs  anciens,  f  Du  mode  d'emploi  des  épées  antiques  (fig.)  [F.  de  ^^ 
Villenoisyi.  Cette  étude,  toute  de  détail,  repose  sur  la  forme  des  épées. 
If  IL  d'ARBOlS  de  Jubainville.  Les  premiers  habitants  de  l'Europe  d'aprcs  les 
écrivains  de  l'antiquité  et  les  travaux  des  linguistes.  [A.  Bertrand].  La  thèse  de 
M.  d'Arbois  peut  étonner  au  premier  abord,  mais  il  faut  s'y  habituer.  Elle  ne 
s'appuie  pas  sur  le  vide  et  fait  beaucoup  réfléchir.  Tout  historien  soucieux  20 
de  la  vérité  en  devra  désormais  tenir  grand  compte.  ^  Revue  des  publi- 
cations épigraphiques  relatives  à   l'antiquité  romaine  (fig.)  [R.   Gagnât], 
Janvier-mars. 

tif  Mai.  Juin.  Statuette  de  terre  cuite  de  la  collection  Pozzi  (pi.  10) 
[S,  Reinach].  Cette  statue  n'est  pas  une  Epona,  mais  représente  Ariane  ou  25 
une  Ménade  montée  sur  une  mule,  un  des  animaux  favoris  de  Dionysos. 
^  Encore  les  ports  de  Carthage  [G.  Torr].  Etude  toute  de  détail  dans 
laquelle  T.  défend  contre  Otto  Meltzer  les  théories  soutenues  par  lui  dans 
un  premier  article  <  V.  plus  haut,  janvier-février  >.  Il  conclut  ainsi  : 
«  Meltzer  n'a  pas  ébranlé  ma  position  et  n'a  pu  réussir  à  défendre  la  30 
sienne  ».  ^  Deux  inscriptions  métriques  d'Asie-Mineure  (fig.)  [IL  Hubert]. 
La  l'",  existant  à  Kausn,  relative  à  des  thermes  construits  autour  d'une 
source  par  un  Jovinus.  La  2%  de  Iakhoub,  près  Ilaïreddin,  est  une  épitaphe 
datée  d'après  une  ère  locale,  peut-être  inconnue  jusqu'ici  f  Etude  sur  les 
épigrammes  de  l'anthologie  palatine  qui  contiennent  la  description  d'une  35 
œuvre  d'art  \IK  Vitry].  Etude  artistique  et  littéraire  très  fouillée.  En  voici 
les  conclusions  :  En  étudiant,  par  les  auteurs  de  l'anthologie,  les  artistes 
contemporains,  nous  voyons  que,  dans  lamythologie,  les  artistes  ne  voient 
plus  que  quelque  chose  de  factice,  un  répertoire  de  sujets  où  l'esprit  litté- 
raire alexandrin  ne  leur  fait  puiser  que  de  froides  allégories.  L'esprit  40 
religieux  se  réfugie  dans  la  représentation  des  dieux  du  petit  peuple, 
Hermès,  Pan,  Priapo,  etc.  Mais  les  tendances  réalistes  infusent  à  cet  art 
un  sang  nouveau,  et,  appliqué  au  visage  humain,  ce  réalisme  engendre  le 
portrait.  C'est  le  réalisme  qui  a  empêché  l'art  romain  de  n'être  qu'une  suite 
affadie  de  la  décadence  grecque.  Catalogue  des  épigrammes  de  l'Anthologie  45 
qui  contiennent  la  description  d'une  œuvre  d'art.  ^  Recueil  des  cachets 
d'oculistes  romains,  suite  [Espérandieu].  T  Table  des  médecins  mentionnés 
sur  les  cachets.  Liste  des  médecins  oculistes  connus  par  les  inscriptions. 
^  Revue  des  publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine 
(fig.  [R.  Gagnât].  Avril-juin.  ;,o 

tt  Juillet-août.  Les  navires  sur  les  vases  du  Dipylon  (fig.)  [Cecil  Torr]. 
Ces  vases  sont  ainsi  nommés  parce  qu'ils  proviennent  des  fouilles  faites, 
en  1871  et  en  1872,  à  Athènes,  dans  l'ancien  cimetière  voisin  du  Dipylon. 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  J894.  XIX.  —  12. 


178  1894.    —   FRANCE. 

Les  fragments  portant  les  «  navires  du  Dipylon  »  sont  20  au  Louvre,  1  à 
Copenhague,  10  à  Athènes,  2  perdus  mais   publiés.   Etude  des  vaisseaux 
représentés  sur  ces  vases  et  comparaison  avec  les  vaisseaux  figurés  sur 
les  vases  ordinaires.   ^  Contribution   à  l'histoire    dos   marbres   du    Par- 
5  thénon  [Ph.  K.   LegrandJ.  A  l'aide  de  documents  d'archives  L.  rectifie  ou 
complète  quelques-uns  des  renseignements  fournis  par  Michon  sur  l'his- 
toire des  luarbres  du  Parthénon  entrés  au  Louvre.  ^  Requête  adressée  à 
un  centurion  par  des  fermiers  égyptiens  [S.  NicoleJ.  Papyrus  égyptien  de 
la  collection  de  Genève.  Texte   grec;  traduction.    Le   document   est   du 
10  11  octobre  de  l'an  207.  La  réclamation  est  adressée  au  centurion  A.  Julius 
Julianus  par  2o  fermiers,  Subatianus  Aquila  étant  préfet.  Ce  préfet  est 
connu    par  Eusèbe  comme  persécuteur  des  chrétiens  d'Alexandrie;  son 
nom  est  sur  la  stèle  de  Syène  conservée  au  Louvre  et  où  on  a  eu  tort  de 
lire  Sub  Atiano,  le  nom  est  bien  Subatianus.  ^  Recueil  des  cachets  d'ocu- 
15  listes  romains  [EspérandieuJ.  Suite  8.  et  9,  Efficacité  des  collyres  et  biblio- 
graphie générale,  t  Chronique  d'Orient  (fig.)  [S.  ReinachJ,  u»  28.  Nouvelles, 
dépouillement  des  livres  et  périodiques.  Athènes,  Pirée,  Daphni,  Eleusis, 
Altiqne,  Laurium,  Rhamnus,  Thorikos,  Décélie,  Egosthènes,  liéotie,  Copaïs, 
*  Orchomène,  Lébadée,  Delphes,  Sicyone,  Mycènes  et  le  Mycénien,  Thirynlhe, 
20  Argos,  Epidaure,  Oiympie,  Arcadie,  Mégalopolis,  Sparte,  Acarnanie,  Etolie, 
Thessalie,    Saloni(iue,  Drama,  Serres,  Edesse,    Gallipoli,    Constantinople, 
Anapa,    Chersonnèse,  lies    Eubée,  Egine,  Thasos,    Samothrace,  Lerarios, 
Ltsbos,  Samos,  Mycènes,  Paros  et  Auiiparos,  Melos,  Amorgos,  Théra,  Gos, 
Crète,  Rhodes,  Chypre,  Asie-Mineure,  Troie,  Myzie,  Pergame,  Cymé,  Lydie, 
25  Magnésie,   Trallos,  Carie,  Milet,    Ilalicarnasse,   Phrygie,    Dorylée,    Lycie, 
Pisidie,    Cappadoce,    Galatie,   Syrie    et    Palestine,    Sidon,    Damas,   Jatla, 
Jérusalem,   Assyrie  et   Babylonie,  les  Hittites,  Egypte,  T.-el-Amarna.  Les 
papyrus.  Afrique  grecque,  Musées  et  collections.  Londres,  Oxford,  Nottin- 
gam,  Russie,  Berlin,  Dresde,  Wiirzbourg,  Rome,  Boston,  Louvre.  Collections 
30  j>rivées.   Ventes.    Varia.   1[  G.  Perrot   et   Chipiez,   llisioire  de  Vari  dans 
l'antiquité,  t.  V.,  l'iirygie,  Lydie  et  Carie,  Lycie,  Perse.  T.  \1.,  La  Grèce  primitive  : 
Cari  mycénien  [Bouche  LeclerqJ.  Analyse  élogieuse,  très  étendue. 

Y{  Septembre-octobre.  Nécrologie  [Ed.  Le  BlantJ.  G.B.  de  Rossi.^La  tête 
d'ivoire  du  musée  de  Vienne,  Isère  (pi.  11-13)  [A.  Maître].  Rapport  de  M. 
36  sur  la  restauration  qu'il  a  exécutée  de  cette  belle  tête,  collret,  que  l'on  avait 
cru  en  bois.  1[  Recueil  des   cachets  d'oculistes  romains  [EspérandieuJ.  10. 
Classement  chronologique  des  cachets.  11.  Supplément.  12.  Bibliographie. 
\'.\.  Additions  et  corrections.  \  Estampilles  puniques  sur  anses  d'amphores 
trouvées    au    Belvédère,    près    Tunis  (fig.)  [U'  CartonJ.  Suite   de   marques 
40  d'amphores  trouvées  dans  des  dépôts  de  débris  d'amphores  brisées  ou  hors 
de  service.  82  n*".  \  Documents  relatifs  aux  antiques  du  C'«  de  Choiseul- 
Gouffler  [Ph.  É.  Legrand].  Ces  documents  sont  relatifs  à  la  confiscation  et 
au  transfert  à  Paris  de  la  riche  collection  du  C^°de  C.-G.  émigré.  ^  Essai  de 
reconstitution  de  l'ancre  du  Musée  d'archéologie  de  Marseille  (lig)  [L.  Magon]. 
45  A  cette  occasion  M  cherche  à  se  rendre  compte  de  la  nature  du  vaisseau 
auquel  elle  servait.  M.  la  regarde  comme  grecque.  ^  Notes  sur  le  mont 
palatin  [Betnicky].  1.  Personnages  qui  habitaient  sur  le  Palatin  au  temps 
de  la  Republique.  2.  Le  pont  jeté  par  Caligula  du  Palatin  au  temple  de 
Jupiter  Capitolin.  11  n'est  pas  prouve  qu'il  passait  sur  la  basilique  Julia.  3. 
50  Domus  Palatina  Gommodiana.  ^,  Domus  Augustana.  5,  La  destination  du 
Septizonium. 

\'^  Novembre-décembre.  Nécrologie   [Miss  Eugénie  SellersJ.  Sir  Charles 
Newton.   H   Tête  en   marbre   d'Artémis  découverte  à  Cyzique  (pi.  17-18) 


REVUE   CELTIQUE.  179 

[S.  Reinach].  Cette  tête,  aujourd'hui  au  Musée  do  Dresde,  présente  des 
rapports  assez  (Hroits  avec  les  Artéinis  de  l'école  de  Praxitèle  pour  qu'on 
puisse  lui  attribuer,  snns  trop  d'hésitation,  le  nom  de  cette  déesse.  ^ 
^  Mission  de  M.  de  Sarzec  en  Chaldée.  Huitième  campagne  de  fouilles 
[L.  Ileuzey].  Extrait  du  rapport  communiqué  à  l'Académie  des  Inscr.  et  5 
B.  L.  en  octobre  1894.  %  Notes  sur  quelques  pierres  gravées  portant  des 
signatures  d'artistes  [S.  Reinach].  Intailles  et  camées  signés  par  Arthé- 
nion,  Appolonios,  Dioscoride,  Gnaios,  Epityncanus,  Micon,  Pharnace, 
Polyclète,  Solon,  Onésimos.  ^  Revue  des  publications  épigraphiques  relatives 
à  l'antiquité  romaine  (flg.)  [R.  GagnatJ.  Juillet-décembre.  10 

Henry  Thédenat. 
Revue  celtique,  tome  I0,  fasc.  \.  Les  Celtes  en  Espagne  [H.  d'Arbois  de 
JubainvilleJ.  Suite  et  flu  <voir  R.  des  R.  18,  204,  38>.  Les  Geltici  du  Nord. 
La  Geltibérie,  étude  géographique;  les  Celtibères  du  nord,  les  Celtibères 
du  centre  et  de  l'est  ou  la  Geltibérie  de  Ptolémée  ;  les  Geltibères  de  l'ouest  15 
(Areuaci  et  Vaccaei)  ;  les  Geltibères  du   sud.  Les  Geltibères  pendant   et 
après  la  seconde  guerre  punique.  ^  Un  ancien  usage  de  réj,'-lise  celtique 
[J.  Loth].  A  l'époque  la  plus  ancienne,  au  moins  jusqu'au  commencement 
du  6*  siècle,  existait  dans  l'église  chrétienne  l'usage  d'appeler  les  femmes 
au  ministère  diaconal.  f  Sequana,  Sequani   [J.  Loth].  Ges  mots  gaulois  20 
semblent  en  contradiction  avec  la  phonétique  celtique  (il  faudrait  p  et  non 
qu).  Peut-être  faut-il  y  voir  non  un  ancien  Sequana,  mais  un  composé  : 
seco-uana  ou  secu-uana.  ^  Latin  esox  [J.  Loth].  Ge  mot  est  sûrement  em- 
prunté au  celtique  ;  Tô  du  nominatif  a  été  étendu  à  tous  les  cas  (cf.  v.  irl. 
eo,  gén.  iach.).  ^  Kassiteros  [Salomon  Reinach].  Dès  1810,  Foriia  d'Urban  25 
avait  proposé  de  dériver  le  nom  grec  de  l'étain  des  îles  Gassitérides.  ^^f 
Chronique  [H.  d'Arbois  de  Jubainville].  3.  H.  Zimmer,  Nennius  uindicatus  : 
résumé  des  conclusions  et  critiques  de  détail.  5.  Samuel  Berger,  Histoire 
de  la  Vulgate  pendant  les  premiers  siècles  du  Moyen-Age.  9.  Louis  DuCHESNE, 
Fastes  épiscopaux  de  l'ancienne   Gaule,  12.  Emil  IIÛBNER,   Monumenta  linguae  30 
ibcricae.    13.    IL    MeuSEL,  Lexicon   cacsarianum.  ^ff  Fasc.   2.  Confession  des 
péchés  attribuée  à  saint  Patrice  [Samuel  Berger].  Publiée  d'après  le  ms. 
Angers  14  (rx<-x«  s.).  If  Index  des  noms  de  lieu  anciens  et  modernes  et 
des  noms  de  personne  contenus  dans  l'article  '  Les  Celtes  en  Espagne  ' 
<v.  fasc.  1>  [Paul  Le  Nestour].  f  Nennius  retractatus  [Louis  DuchesneJ.  35 
Publication  du  texte  de  l'IIistoria  Britonum  tel  qu'il  se  présente  dans  un 
rûanuscrit  de  Chartres  (x«  siècle).  Étude  sur  les  particularités  de  ccî  texte. 
Essai  de  restitution  de  la  primitive  Ilistoria  Britonum  :  l'ouvrage  paraît 
bien  se  caractériser  comme  étant  surtout  l'abrégé  d'une  légende  de  S.  Ger- 
main. Discussion  des  opinions  de  Zimmer  (v.  pi.  h.,  Chronique,  n»  3.)  40 
L'H.  B.  a  été  composée  d'abord  dans  le  sud  du  pays  de  Galles.  Elle  fut  re- 
maniée et  augmentée  par  Nennius)  vers  l'an  800,  dans  le  nord.  ^L'Espagne 
chez  Homère  [Théodore  Reinach].  D'après  Denys  le  Périegète,  v.  335-337, 
la  colonne  d'Hercule  située  en  Europe  s'appelait  chez  les  Grecs  'AXûSyj,  et 
immédiatement  au-dessus  commençait  le  pays  de  Tartessos,  célèbre  par  45 
ses  mines  d'argent.  Ge  rapprochement  explique  les  vers,  Iliade,  2,  836-857 
où  il  est  question  des  'AXîÇwvsî  (simple  épithète  de  situation),  venus  z-r{k6^ew 
èÇ  'AXiiêTi;,  oGîv  àpY-ûpou  i<Ti\  ysvéâX-o,  et  qui  fournissent  ainsi  la  plus  ancienne 
mention  de  l'Espagne  dans  la  iittérature.  ^  Le  mirage  oriental,  par  Salomon 
Reinach  [    ].  Conteste  l'importance  réelle  des  civilisations  orientales  sur  50 
l'Occident.  ^^  Chronique  [H.  d'Arbois  de  Jubainville].  4.  A.  Blanghet, 
Mélanges  d'archéologie  gallo-romaine.  5.  Lucain,  L.  4,  p.p.  Paul  Lejay.  7.  Ins- 
cription gauloise  inédite  de  Genouilly  (Cher).  W  Fasc.  3.  Encore  Sequana 


180  >189^<.    —    FRANCE. 

[J.  LothJ.  Nouveaux  arguments  en  faveur  de  son  hypothèse  <cf.  pi,  h., 
fasc.  1>.  î  Chronique  [II.  d'Arbois  de  Jubainville].  7.  F.  Haverfield, 
Roman  Inscriplionn  in  Britain.  f^  Fasc.  't.  Eàumopas  Cnuslicus  [Salomon  Rei- 
nachj.  Descriplioii  d'un  buste  du  Musée  de  Saint-Germain  portant  l'ins- 
5  ciiption  ESVMOPAS-  CNVSTIGVSII  V  S  L  M.  L.  D. 

Revue  Critique  d'histoire  et  de  littérature,  28»  année,  Nouv-Série, 
tome  37.  \"  ir.  IS'J'i.  ZakaS,  KpiTtxal  xal  ép(A-^v£bTtxat  7tapax7)pr,(j£tç,  2.  Sophocle; 
—  du  même,   Kpfatç  Ttsp't  tciq  A.  SsjjniéXou  è/.ôô(7£(0i;  t/,;  'AvTiYdv/ji;  SoçoxXéou;  xac 

Tv^ç  A.  Bîpvapôâxr,  twv  «I>oivi<t(twv  EOptTttSoy  [My].  QueUjuos  bonnes  choses,  mais 

10  trop  d'arbitraire.  ^  Ettore  de  Ruggieuo,  L'Arhilralo  pubblico  in  rdazione  col 
pvivalo  pressa  i  Romani;  R.  LanGIANI,  Pa<;an  imd  Christian  Rom.  [R.  Gagnât]. 
Éloges.  ^^  8  jr.  Ernest  Toinan.  Les  relieurs  français  [E.  Picot].  Instructif.  ^ 
Paul  THO^f AS,  Le  rcalL-ime  de  Pétrone  fSal.  ReinachJ.  Fort  juste  à  quelques 
nuances  près.  ^1[  15  jr.  Konrad  Zagiieh,  Bie  Handschriflen  und  Classen  der 

15  ArislophanesschoHen ;  —  du  môme,  Berichl  Hier  die  auf  die  griechisclic  Komoedie 
bezuegliche  Lilleratur  von  488t  bis  4891  [Alb.  Martin].  Très  importants.  % 
W.  E.  Addis,  The  documents  of  Ihe  Hexaleuch  Iranslated  and  arrançjcd  in  chro- 
nological  orde.r;  —  G.  II.  CORNILL,  Einleilung  in  dus  Altr  Testament;  — 
G.  Niebuhr,  Geschichlc  der  hebraeischen  Zeilaller  ;  —  Graet/,  Histoire  des  Juifs, 

20  trad.  par  M.  Blogh  [M.  Vernes].  Éloges.  ^|  22  jr.  P.  Righïer,  Zur  Drama- 
turgie des  Aeschylus  [MyJ.  Bonnes  explications  quoique  parfois  un  peu  exa- 
gérées. Tf  H.  SaLADIN,  Description  des  antiquités  de  la  Régence  de  Tunis 
[R.  Gagnai].  Bien  des  choses  originales.  ^  J.  II.  Gray,  T.  Macci  IHauii  Epi- 
dicus  from  the  text  of  G.  Goetz;  —  G.  A.  M.  Fennel,  T.  Macci  Plauli  Slichus 

25  [L.].  L'éd.  Fennel  est  trop  sobre  de  renseignements.  1[  F.  Luterbagher, 
Titi  Livii  ab  urbe  condita  liber  XXIX  [E.  Thomas].  Clair  et  soigné.  \  Paul 
Feine,  Eine  vorkanonische  Uebcrlieferung  des  Lnkas  in  EvangeHum  und  Aposlel- 
geschichte;  —  E.  de  Faye,  Les  Apocalypses  juives;  —  G.  WeizSaeker,  Dos 
neue  Testament  iiberselzt  [M.  Vernes].  Éloges  en  somme.  %  A.  Belin,  Histoire 

30  de  la  Latinité  de  Conslanlinople,  2«  éd.  revue  et  continuée  par  Arsène  DU 
Chatel  [A.  Joubin].  Utile  mais  rédaction  confuse.  ^^  29  jr.  G.  Armstuong, 
Raiseil  Map  of  Palestine  [G.  C.  G.]  Excellent  ^  Festgruss  an  Rudolf  von  Rolh 
zum  Doklor-Jubilaeum  2i  Aug.  4893,  von  seinen  Preunden  und  Schiilern  [V. 
Henry].  Analyse  des  articles  du  volume.^  Prosper  Gastan)er,  La  Provence 

Zft  préhistorique  et  prolohislorique  ]\i&q\\'a.\x  (j^  s^  avant  l'ère  chrétienne  fS.  Rei- 
nach].  Bien  des  renseignements  utiles  à  côté  de  choses  très  contestables. 
^  A'.  F.  Hermanns  Lehrbuch  der  griechischen  Antiquitàtcn.  Erster  Band.  Stnatsal- 
terthûmer,  6.  Aufl.  von  Viktor  Thumser,  zweite  Abtheiluug  [Alb.  Martin]. 
Beaucoup  de  soin.  \  J.  M.  Stowasser,  l'haedri  fabulae  Acsopiae  [Em.  Tho- 

40  mas].  Manqué,  tt  ^  fôv.  Adolf  Furtwaengler,  Meisterwerke  der  Griechischen 
Plastik.  Kunstgeschichtliche  Untersuchungen  [S.  Reinach].  Long  article  de 
20  p.  élogieux.  ^^  12  f.  D.  Mallet,  Les  premiers  établissements  des  Grecs  en 
Egypte  au  7»  et  au  G»  siècles.  [Paul  Guiraud].  Modèle  de  bonne  et  sérieuse  éru- 
dition.   ^    Gaston    Paris,  Le  haut  enseignement   historique  et  philologique   en 

45  France  [P.  Lejay].  Diverses  observations,  tî  19  fév.  B.  DelbrûGK,  Vergleichende 
Synlax  der  indogermanischen  Sprachen  [V.  Henry].  Excellent.  ^  F.  H.  M. 
Blaydes,  Arislophanis  Comoediae,  10  Equités;  11  Vespae;  —  J.  van  Leeuven, 
Aristophanis  Vespae;  —  W.  W.  Merry,  Aristophancs  The  Wasps  [Alb.  Martin]. 
Éloges,  surtout  pour  J.  van  Leeuven.  \  Paul  Khisteller,  Die  italienischen 

g  Buchdrucker-  und  Ver  léger  zeichen  bis  4o2o  [E.  Picot].  Intéressant.  ^  Lettre  de 
Philippe  Berger  donnant  le  texte,  la  traduction  et  un  court  commentaire 
de  la  grande  inscription  phénicienne  de  Larnax-Lapithou.  ^^  26  f.  Raymond 
DE  Girard,  Études  de  géologie  biblique.  Le  déluge  devant  la  critique  histo- 


REVUE   CRITIQUE    d'hISTOIKE    ET    DE    LITTÉRATURE.  181 

rique  (Sal.Reiaach.J  Mérite  rallention.  ^  Ednard  Meyek,  Geschichte  des  Alter- 
thums.  2.  Geschichte  des  Abendlandes  bisauf  die  Perserkriege  [Th.  Reinach]. 
Intéressant  et  suggestif;  des  choses  contestables.  1[  F.  Hanssen,  Sobre  la 
iiiterpretacion  de  un  pasage  de  la  Iliada,  De  Jovis  Gonsilio  [My].  Analyse.  ^ 
G.  BOISSIÈRE  et  E.  ErnaULT,   Notioiis  de  prosodie  et  mélriquc  latines  [Fred.  6 
Plessis].  Mérite  d'être  recommandé  pour  les  lycées  et  collèges.^  A.  Wage- 
NER,  Ln  liberté  de  conscience  à  Rome  [P.  Lejay].  Preuve   de  la  façon  la  plus 
certaine  que  les  chrétiens  étalent  poursuivis  à  titre  de  chrétiens.  %  E. 
Nestlé.   Ein  Jubilaeum   der  lateinischen    BibcL  [P.    Lejay].    Intéressant.  \*i 
[J  mars.  L.  Herbst,  Zu  T/iukydides  Erklaerungen  und  Wiedcrherstcllungcn  ;  —  10 
V.  CaSAGRANDI,  Le  orazioni  di  Tucidide  in  rapporta  alla  loro  genidnilà  e  alla 
crilicii  dei  comtemporanei  [Am.  Ilauvettc].  Quelques  bonnes  parties  ^f  L.  Rxs- 
TELHUBER,  Les  Mimes  de  Ilcrodas  [G.  Dalmeida].  Diverses  critiques.  %  Guil. 
IlERAEUS,  SpicilegiiDn  crilicum  in  Valerio  Muximo  ejusque  epitomatoribus  ;  — 
Jud.  Leep,  Zur  Geschichte  der  Lehre  von  den  Rcdelheilen  bei  dcn  Lateinischen  15 
Grammalikern  ;    —    Rith.    BUETTNER,  Porcins  Licinus  und   der   Litterarische 
Kreis  des  Q.  Lutaiius  Calulus  [Km.    Thomas].  Intéressants.  ^  F.  Gordeoni, 
Un  po'piu  di  luce  sulle   origini,  idtoma   e  sistema   di  scrittura  degli  Euganei- 
Fent'Zi  [Michel  Bréal].  Utile  par  la  révision  des  textes.  ^  Georg.  Voigt,   Die 
Wicderbclebung  des  Classischen  Alterthums  oder  das  ersle  Jahrhundert  des  llu-  20 
manismus,  3   Aufl.    besorgt   von  Max   Lehnerdt  ;    —   G.  Voigt,  Pétrarque, 
Boccace  et  les  débuts  de    l'humanisme  en  Italie,  Traduit  sur  la  3<=  éd.  de  la 
Wiedcrbelcbung  par  A.  LE  MoNNiER  [P.  de  Nolhac].  Bons  et  utiles.  ^  Lettre 
de  P.  Gastanier  à  propo.s  de  l'art,  de  Sal.  Reinach,  n"  du  29  jr.  %1  12  mrs 
A.  Groiset  et  PetitJEAn,  Abrégé  de  g-rammatVe  grecque  [My].  Quelques  obser- 25 
valions  sur  la  morphologie.  ^  Fr.  de  Jean,  De  Callimacho  Homeri  interprète 
[My].    Bon  en  partie,  f   Pr.  Heinrich  Georgii,  Die  antike  Aeneiskritik  im 
Kommentar  des  Tiberius  Claudius  Donatns.  [Em.  Thomas].  Sera  en  somme  peu 
utile.  %  R.  Sabbauini,  Il  commenta  di  Donalo  a  Terenzia  [E.  Thomas].  L'au- 
teur est  sur  le  bon  chemin.  ^  J.  A.  Robinson  and  M.  R.  James,  The  Gospel  30 
according  to  Peter,  and  the  Révélation  to  Peter;  —  Ad.  Harnagk,  Bruchstiicke 
des  Evangeliums  und  der  Apokalijpse  des  Petrus  ;  —  A.   Sabatier,  L'Evangile 
de  Pierre  et  les  Evangiles  canoniques  ;  —  Ilans  von  Schubert,  Die  Composi- 
lion  das  Pseudopetriniscfien  Evangdien-Frugm,ents  ;  —  0.  von   Gebhart,  Das 
Evangeiium  und  die  Apokobjpse  des  Petrus  [P.  Lejay].  Éloges.  ^  Otto   Jahn,  35 
A.  Persii  Flacci  Junii  Juvenalis  Sulpiciae  salurae,  3»  éd.  par   Fr.  BUEGHELER 
[E.  Thomas].  Bon.  %  R.  Kukula  und  V.  Truebner,  Minewa,  Jahrbuch  der 
gelehrten  Welt  [A.  C.|.  Toujours  utile.  1[1[  19  mrs.  W.  Muss-Arnolt,  The     . 
Namcs  of  ihe  Assira-Babylonian  Months  and  iheir  Régents  ;  —  Seinitic  Words  in 
Grcek  and  Latin  [A.  Loisy].  Le  dernier  travail  est  bon.  \  Gabrlele  Grasso.  'iO 
Sludi  di  storia  antica  e  di  lopografia  storica  [WJ.  Bon.  f  Charles  Graux  et 
Albert  Martin,  Notices  sommaires  des  manuscrits  grecs  d'Espagne  et  de  Portugal 
[Max  Bonnet].  Appréci;ition  favorable.^  Eniil  IIuebner,  Monumenta  linguae 
ibericae  [II.  d'Arbois  de  Jubainville].  En  somme  indispensable,  f  26   mrs. 
A.  M.  ADKu,Plaionis  Prolagoras  [P.  Couvreur].  Bonne  édition  de  vulgarisation.  45 
^  Rie.  Mkister,  Die  Mimiamben  des  Ilerodas  [Am.  Ilauvette].  Étude  des  plus 
substantielles.  %  W.  Ihne.  Rômischt  Geschichte,  Zweite  Aufl.  I.  [A.  B.-L]. 
Œuvre  solide  et  bien  composée.  1[^  2  av.  E.  de  Sarzeg  et  Léon  Heuzev, 
Découvertes  en  Chaldce  [Ph.  Berger].  Très  scientiliiiuo.  \  K.  Sittl,  Klassisclie 
Kunstarchaeologie  [S.    Reinach |.   Méritoire,  malgré  de  nombreuses  imper-  50 
fections.  f  Otte  CrUSIUS,  Die  Mimiamben  des  Ilerondas,  deutsch  mit  Anleitung 
und  anmerkungen  [G.  Dalmeyda].  Autant  de  conscience  et  d'érudition  que 
de  talent.  f1[  9  av.  Maurice  Bloomi'ield,  Contributions  to  the  Interprétation  of 


182  1894.    —   FRANCE. 

the  Veda  [V.  Heury].  S'occupe  du  mythe  de  l'enlèvement  dcSôma  et  decelui 
de  Ganyméde.  %  S.  Rodoganachi,  Les  corporations  ouvrières  à  Rome  depuis 
la  chute  de  l'empire  romain  [P.  N.].  Éloges,  ^f  16  av.  Percy  E.  Newberry, 
Beni-[Iassun  [G.  Maspero].  Bon.  ^  G.  Perrot  et  Gh.  Chipiez,  Histoire  de  l'art 

i)  dans  l'antiquité.  T.  VI.  La  Grèce  primitive.  L'art  mycénien  [Sal.  Reinach], 
Magnifique  ouvrage.  \  Bern  Kuebler,  C.  Julii  Caesaris  commentarii  cum  A. 
Hirtii  Aliorumque  supplementis  [Em.  Thomas].  Méthode  très  pratique.  ^ 
Stôph.  Gybulski,  Tabulae  quibus  anliquilates  graccae  et  romanae  illusirantur 
[S.  Reinach].  Peut  rendre  dé  grands  services  à  l'enseignement.  ^^  23  av. 

10  G.  CURTius  —  von  llA.KTEL,Griechische  Schulgrammatick,  21»  éd.  |My].  Ne 
diffèrent  pas  essentiellement  de  la  18».  K  Hermann  Peter,  Die  Scriptores 
Historiae  Aicgustae  [La  Blanchère].  Le  travail  le  plus  important  sur  la  ques- 
tion. "I]^  30  av.  A.  Billerbeck,  Susa^  eine  Studie  sur  allen  Geschichte  Westa- 
sicns[(i.  Maspero].  Bon.  fGeorg.  HelmreiGH,  Claudii  Galeni  Pergameni  Scripta 

15  minora,  3  [My].  Soigné.  ^  Transactions  of  the  Cambridge  philological  Society. 
t.  3.  [P.  L.]  Explication  erronée  de  Virg.  En.  1,393-400^  Ch  Urbain,  Nicolas 
Coejfeteau ,  dominicain,  cvêque  de  Marseille  [T.  de  L.].  Très  bon  :  ^^  7  mai. 
H.  d'Arbois  de  Jubainville,  Les  premiers  habitants  de  VEurope  [Sal.  Rei- 
nach]. Très   bon.  ^1[  1-4  mai.   Revue  critique  d'histoire  et  de  littérature,  Table 

20  méthodique  des  années  iS66  à  1890  [A.  ChuquetJ.  Très  utile.  1[  IIelbig,  Guide 
dans  les  musées  d'archéologie  classique  de  Rome,  Trud.  française  par  Toutain 
[X.].  Celte  traduction,  revue  et  corrigée  par  IL,  est  en  réalité  une  édition 
nouvelle.  ^1[  21  mai.  G.  A.  Deissmann,  Die  neuteslamentliche  Formel  in  Chrisio 
Jesu;  —  E.  Grafe,  Die  paulinische  Lehre  vom  Gesetz  [A.  L.].  Observations  sur 

25  l'emploi  de  èv  avec  le  datif  et  sur  le  sens  de  v6[ioi.  ^  WissenschaftUche  Mit- 
theilungen  aus  Bosnien  und  der  Herccgovina  [J.  Kont].  Très  intéressant.  ^  Ëm. 
de  Geyso,  Sludia  Theognidea  [My].  Des  réserves.  \  L.  Dindorf  et  Th.  Buet- 
TNER-WOBsr,  Polybii  Historiae,  3  [My].  La  grande  question  est  toujours  celle 
de  l'hiatus.  %  Tpiiele,  Hermagoras  [My].  Se  lit  avec  intérêt.  \  G.  Doublet, 

30  Notes  sur  les  œuvres  littéraires  de  l'empereur  Hadrien  [G.  Lacour-Gayet].  Éru- 
dition patiente  et  bien  informée,  f  Alfred  IIolder,  Altceltischer  Sprachschatz 
[G.  Dottin].  Relevé  exact  et  complet  des  documents;  l'étymologie  laisse 
à  désirer.  ^  Karl  VolmOELLER  und  Rich.  Otto,  Kritischer  Jahresbericht  iiber 
die  Fortschrittc  der  Romanischen  Philologie  [Ferd.   Lot].  Éloges.  ^[^  28  mai. 

36  G.  GOETZ,  Corpus  glossarioruni  Latinorum,  vol.  V,  Placidus,  Liber  glossarum 
Glossaria  reliqua  [l'.  Lejay].  Bon.  ^[  B.  Maurenbregher,  C.  Sallusti  Crispi 
historiarum  reliquiae  [P.  L.].  Bien  fait.  %*[  -'i  jn.  Ém.  Baehrens,  CatuUi  vero- 
nensis  liber.  Nova  edilio  a  K.  P.  Schulze  curata  [E.  Thomas].  Très  soigné. 
^  S.  von  Raumer,  Die  Metaphcr  bei  Lucres;  Ad.  GreGORIUS,  De  M.  Annaei 

50  Lucani  Pharsaliae  tropis.  I  [P.  Lejay].  Éloges  surtout  pour  Raumer.  ^  St. 
(iSELL,  Essai  sur  le  règne  de  l'empereur  Domitien  [R.  Cagnat].  Très  bon.  %\ 
11  jn.  L.  Gantarelij,  H  Vicariato  di  Roma  [R.  C.].  Consciencieux.  ^  Sven 
Tessing,  Syntaxis  Plautina  [E.  Thomas].  Soigné.  \  Belling,  Krilische  Prole- 
gomena  zu  Tibull  [E.  Thomas].  Pas  de  progrès  appréciable.  ^  Paul  Lejay, 

45  Morceaux  choisis  des  Métamorphoses  d'Ovide  [Fr.  Plessis].  Grands  éloges. 
^[  John  TetlOW,  The  eighth  book  of  Vergifs  Aeneid ;  —  le  P.  A.  d'AlÈS,  Ciceron, 
Pro  Murena  [E.  T.].  Diverses  critiques.  ^  Victor  Cucheval,  Histoire  de  l'élo- 
quence romaine  depuis  la  mort  de  Cicéron  jusqu'à  Hadrien  [Sal.  Reinach]. 
Très  intéressant.  ^  K.  Koester,  Clemens  Alexandrinus.  Quis  dives  salveiur? ; 

5Q  —  Trw.  PreuSGHEN,  Analeeta;  Kiirsere  Texte  sur  Geschichte  der  alten  Kirche 
und  des  Kanons  [P.  Lejay].  Éloges.  *i%  In  jr.  .\dr.  Rlanghet,  Les  monnaies 
grecques  [A.  de  Barthélémy].  Bonne  vulgarisation.^  Chr.  'Qo'B.im,  De  Collabo 
[My].  Le  problème  n'est  pas  résolu.  ^  E.  éehr,  Sludia  in  oracula    Silyllina 


REVUE    GlUTIQUE    d'hISTOIHE   ET   DE    LITTÉRATURE.  183 

[My].  Intéressant.  fH  25  ju.  W.  Max  Mukller,  Asien  und  Europa  nach 
altaejiyptischen  Denkmalern  [G.  Masperoj.  Éloges.  \  Henri  Jadart,  Les 
bibliophiles  rémois,  leurs  ex-libris  et  fers  de  reliure  [T.  de  L.].  Intéressant. 

ft  Tome  38.  2-9  jt.  Excavations  at  Megalopolis,  1890-1891  b.y  E-  A.  Gardner, 
etc  ;  —  A.  G.  IlEADLAM,  Ecclesiastical  Sites  in  Isauria  [Am.  Ilauvetle].  Éloges.  5 
%    Alf.    GOODWIN,   Hymni  Homcrici  [My].   Bon.   t  A.   Waldegk,   Griechische 
Schulgrammatik  [MyJ.  Trop  abrégée.  If  W.  Schmid,  Dei-  Alticismus  [My].  Ce 
tome  III  sera  utile,  malgré  quelques  faiblesses.  ^    Philoslrali  maioris  ima- 
gines O.   Benudorlii  et  Schenkelii  consilio  et  opéra  adiuti  recensuerunt 
Seminariorum  Vindobonensium  Sodalcs  |My].  Soin  et  méthode.  ^^  lG-23  jl.  10 
Wilh.    StreitburG,   Die   Entstehimg  der  Dehnslufe  [V.  Henry].  Marque  une 
date,  malgré  une  part  trop  grande  d'arbitraire.  If  J.  La  Roche,  Homerische 
Unlcrsuchungen,  2  ;  —  du  même.  'Bcitràge  zur  griechischen  Grammatik  jMy].  Les 
résultats  ne  sont  pas  en  rapport  avec  le  travail  dépensé.  |  II.  F.  Tozer, 
Sélections  from  Strabon  [B.  Auerbach].  Bon.  ^  N.  Persichetti,  Viaggio  ur-  15 
cheologico  sulla  via  Salaria  nel  circondario  di   cittaducale  [Aug.  Audollentf. 
Utile  malgré  des  longueurs,  f^  30  jt-6  at.  G.  B.  Winer's  Grammatik  des 
Neutestamentliclien  Sprachidioms.  8  Aufl.  nen    bearb.    von  P.  W.   SCHMIEDEL 
V.    Henry].    Important    travail    de    refonte.    %   Nils    Flensburg,   Ueber 
Ursprung    und    Bildung   des    Pronomens    <x'^i6z    [My].    Discussion    très    bieu  20 
conduite,   mais    la   conviction  n'est   pas   emportée.    ^  Garl   Mutzbauer 
Die    Grundlagen   der  griechischen    Tempuslehre  und  des   homerischen  Tempus- 
gebrauch  [My].    Sérieux  et   substantiel,   un  peu  subtil.   If  G.  N.   Bernar- 
DAKIS,  Plularchi   Chaeronensis- Moralia,  vol.  5   [MyJ.    Soigné,   f  Fr.   Gauer, 
Philotas,   Kleitos,   Kallisihenes  [My].  Trop  de   travail  pour  ne  rien   acqué-  25 
rir    de    bien    nouveau.    If    E.   Maass,  Arali   Phacnomena  [My].    Vivement 
recommandé.  ^  Righter  und  Eberhabd,  Ciccro,  Pro  Archia,  4c  éd.  revue 
par  II.  Nohl;  —  H.  Nohl,  Cicero,  Pro  Archia,  Pro  Milone,  Pro  Ligario,  Pro 
Deiotaro   [E.  T.].  Édition   de   classe.  %  G.  Lafaye,  Catulle  et  ses  modèles  [E. 
Thomas].  Bon.  ^^  13-20  at.  R.  IL  Brown,  The  Fayilm  and  Lake  Mœris  [G.  Mas- 30 
pero].   Soigné.  Tf  Transactions  of   the   Cambridge  Philological  Society  fV.  H,]. 
Quatre  éludes  de  linguistique  indo-européenne.^  Max  Neumann,  iTttsto^/itos 
als  kritische  Quelle  fiir  den  Uiastext  [My].  Utile.  If  Fr.  RiTSCHL,  T.  Macci  Plaut, 
Comœdine,  IV,  4.  Cistellaria,  rec.   Fr.   Schoell;  accednnt  Fragmenta  a  G- 
GoETZ,  recensita  [P.  Lejayl.   Fait  grand  honneur  à  l'école  allemande.  If  P*  35 
Thomas,  Remarques  sur  quelques  passages  de  Térence  et  de  Scnèque  [P.  L.].  Bon. 
^  A.  G.  MUNRO,  T.  Lucreli  Cari  de  rerwn  natiira,  livre  II   trad.  par  A.  Rey- 
MOND  [L.].  Suffisant.  ^  Fr.  LuterbaCHER,  TUi  Livi   ab  urbe  coyidila  lib.  XXI; 
Ad.  M.  A.  Sghmidt,  Tite-Live,  l.  XXI-XXII  Schiilercommentar  [E.  T.].  Éloges 
pour  L.  %  L.  Gallot,  La  Pharsale  de  Lucain,  trad.  en  vers  [S.  Rcinach].  Bon.  40 
f  27  at-3  Sept.  G.  de   Arnim,    Dionis    Prusaensis  qucm  vacant  Chrysostomum 
quae  exslant  omnia  [My].  Bon.  ^f  Am.  Hauvette,  Hérodote,  historien  des  guer- 
res médiques  [S.  Reinach].   Mérite  notre  reconnaissance.  %  L.  Constans, 
Étude  sur  la  langue  de  Tacite  [P.  Thomas'.   Malgré  quelques  imperfections, 
c'est  le  trnité  le  plus  complet  qui  exisle  en  français  sur  la  langue  de  Tacite.  45 
1f^  10-17  Sept.  W.  R.  Paton,  Plutarchi  Pythici   dialogi  très   [MyJ.   Éloge.s.   ^ 
G.  WuiSSENBORN,  Titi  Livi  ab    urbe   condila    libri.   Il,   2.    2»   éd.   par    Maur- 
MiJi.LBR  |E.  T.].  Utile,  mais  confus  et  discutable,  f  K.  Jacoby,  Anthologie 
aus  den  Elegikern  der  Rômer  [E.  Thomas].  2«  éd.  augmentée,  t  R,  BonafouS, 
De  Sex.  Propertii  amoribus  et  pocsi  capita  septcm  [A.  Cartault].  Bon  sens  et  50 
sagesse.  1  H.  M.  StbphenSON,   Tacitus,  Agricola  and  Germania  [E.  T.].  Com- 
mode, tif  24   sep.-l"  OCt.  Aug.   Figk,   Die  griechischen   Personennamen  nach 
ihrer  Bildung  crklaert.  2»  éd.  par  F.   Beghtel  et  A.   FiGK   [V.  Henry].  Très 


184  1894.    —   FRANGE. 

important.  ^  J.  II.  Gray,  T.  Macci  Plauli  Asinaria  [P.  A.  L.].  Bon.  f  B. 
KuBBLER.  C.  Juin  Caesaris  Commenlarii ;  —  H.  Mkushl,  C.  Julii  Caesaris  bdli 
Gallici  libri;  —  Fr.  FUEGNER,  Des  C.  Julius  Caesar  Gallischer  Krieg  [E.  Tho- 
masj.  Éloges  pour  Kùbler  et  Meusel.  ^  Garl  Weyman,  Studien  zu  Apuleius 

&  und  semer  Nachahmern  [P.  Lejay].  Bon.  f  F.  Overbkck,  Ueber  die  Anfânge 
der  Kirchengeschichtsschreibung  [L.].  Quelques  bonnes  observations  de  détail. 
^  R.  James,  The  Testament  oj  Abraham;  du  même,  Apocrypha  anecdola.  [P.  L.]. 
Éloges.  ^T[  8-15  oct.  A.  IIoelder,  Ueber  Hom,erische  Waffen  [Sal.  Reinach]. 
Très  bon.  ^  Fr.  BlasS,  Die  attische  Beredsamkeil,  3,  Dcmosthène  [Ani.  Hau- 

10  vette].  Grands  éloges.  ^  J.  Ilberg,  Das  Ilippokrates-Glossar  des  Erolianos  und 
seine  ursprûngliche  Gestall;  —  du  même,  Prolegomena  crilica  iji  Ilippocralis 
quae  ferunlur  recensionem  novam  |My].  Donne  de  bonnes  espérances  pour  une 
édition.  ^  Spruner-Sieglin,  [land-Allas.  1.  Allas  anliquus  |R.  Gagnât].  D'un 
grand  intérêt  historique.  ^^  22  oct.  Fondation  Eugène  l'iot.  Monuments  et 

15  mémoires  publiés  par  l'Acad.  des  Insc.  et  belles-lettres  [Sal.  Reinach'. 
Analyse  des  mémoires.  *^  Transactions  of  the  American  Vhilological  Association 
[V.  Henry].  Articles  de  Bréal,  Streitberg,  Osthofl".  %  Oscar  Dahnhardï, 
Scholia  in  Aeschyli  l'ersas  [Henri  Weil].  Éloges.  ^  Gh.  Baron,  Démosthène, 
Sept  Philippiques  [An.  Hauvettej.  Œuvre  d'un   bon  helléniste  et   d'un   fin 

20  lettré.  ^  R.  Foerster,  Scriptorcs  physiognomici  graeci  et  latini  [My].  Très 
complet  et  très  soigné.  %  Otto  Grusius,  Herondae  Mimiambi  [G.  Dalmeyda]. 
Excellent.  %  Garl  Pauli,  Eiiie  vorgriechische  Inschrift  von  Lemnos  [T.].  On 
n'est  pas  près  de  s'entendre  sur  l'explication  de  ce  texte,  t  Alois  Riegl, 
Stilfragen,  Grundlegungen    zu   einer  Geschichle   der  Ornamenlik   [S.  Reinach]. 

25  Difficile  à  lire,  mais  c'est  l'œuvre  d'un  penseur.  ^^  20  oct.  G.  Le  Bon,  Les 
monuments  de  Vlnde  [A.  Barth].  D'une  haute  importance.  %  ¥v.  Delitzsgh, 
Beitràge  zur  Assyriologie;  —  A.  Laurent,  La  magie  et  la  divination  chez  les 
Chaldco- Assyriens  [A.  Loisy].  Éloges.  ^  Alb.  Jaun,  Anecdola  graeca  theologica 
[CE.  R.]  Bon.  ^  Otto  Uei^sb,  Joannis  Siobaei  Anlhologium,  t.  3  [P.  Gouvreur]. 

30  Belle  œuvre  scientifique.  ^  Alf.  von  Gutsghmid,  Kleine  Schrifien,  herausg. 
von  Fr.  RuEHL  [Am.  IlauvetleJ.  Rendra  les  plus  grands  services,^  H.  Meu- 
sel, Lexicon  Caesarianum.  Tabula  conjecturarum  [M.  D.].  Très  utile.  ^ 
Wilh.  ScHMiTZ,  Commenlarii  nolarum  Tironianarum  [P.  Lejay].  Un  des  plus 
intéressants  chapitres  de  l'histoire  de  l'écriture.  i[  Otto  Ribbeck,  I\  VergiUi 

35  Maronis  opéra  [P.  L.].  L'auteur  ne  dissimule  pas  sa  fatigue  %  lo.  G.  Orelli, 
Q.  Tloralius  Flaccus,  4'  éd.  vol.  2;  —  L.  MÛLLER,  C^.  Horatii  Flacci  sermonum 
et  epistolarum  libri;  —  Martinus  Hertz,  Q.  Horatii  Flacci  carmina;  —  W.  P. 
MUSTARD,  On  the  eight  usually  preftxed  lo  Serm.  I.  iO;  —  Paul  Gaueh,  Worl-  und 
Gedankenspielc  in  den  Oden  des  Iloiuz  ;  —  W.  Y.  Sellar,  The  Lioman  pocts  of 

40  the  Auguslean  âge;  Horace  and  the  elegic  poets  [L. j.  Appréciation  favorabh.-. 
t  G.  G.  GuRCio,  Studio  zu  P.  Papinio  Slazio  [E.  Thomas!.  Satisfaisant.^  Th. 
Stangl,  Bohiensia  [E.  T].  Utile  pour  l'étude  de  Gicéroii.^1[  ÎJ  nov.  E.  Abbott, 
Herodotus,  Book,  J5  and  6  [A.  Hauvette].  Recommandé  aux  étudiants.  ^  Th. 
MOMMSEN,  Cassiodori  Senatoris  Variae  [P.  Lejay].  Bon.  ^  G.  ZIWSA,  S.   Optali 

45  Milevilani  libri  seplem;  —  S.  Brandt,  L.  Caeli  Firmiani  Laclanti  opéra  omnia, 
2,  1  ;  —  Jos.  ZyGHA,  s.  Aureli  Augustini  de  Genesi  ad  lillei'am  libri  XII ;—  W. 
DE  IIartel,  S.  Pontii  Meropii  Paulini  A'olani  opei-a  [P.  L.  |.  Le  travail  de 
Zycha  laisse  un  peu  à  désirer.  ^  E.  von  Dobsghuetz,  Das  Kerygma  Pelri;  — 
Ilans  von  Aghelis,  Acla  ss.  Nevei  et  Achillei;  —  Sghlatter,  Der  Cronograph 

60  aus  dent,  zehnten  Jahre  Anlonius  jP.  L.].  Éloges,  f  Peter  CORSSEN,Der  Cypria- 
nische  Texl  der  Acla  Apostolorum;  —  J.  WORDSWORTH,  Novum  Testamenlum 
latine;  —  E.  von  DOBSGHLJTZ,  Studien  sur  Texlkrilik  der  Vulgala  [L.].  Bons. 
^^  12  nov.  II.  Stein,  Uerodolus,  B.  3,  5,  8-9  [A.  Hauvette].  Sera  toujours  con- 


REVUE   CRITIQUE   d'hISTOIRE    ET    DE    LITTÉRATURE.  185 

suite  avec  profil.  %  H.  De  la  Ville  de  Mirmont.  Appollonius  de  Rhodes,  et 
Virgile  [P.  L.].  De  bonnes  observations.  ^^  19  nov.  Oriental  Club  of  Phila- 
delphia.  Oriental  studies  [V.  II.].  Quelques  articles  sur  la  philologie  classique 
^  G.  M ASPRKO,  Histoire  ancienne  des  peuples  de  l'Orient.  1.  Egypte,  Chaldée 
[S.  Reinachj.  Très  important  ^  J.  Overbkgk,  Geschiclue  der  griechisckcn  Plas-  S 
tik,  h*  éd.  [H.  Lecliat].  N'est  pas  assez  renouvelé.  %  Gh.  Harder,  Thucydides, 
Aus(jewàhlte  AbsehniUe  [A.  Hauveltej.  Bon  pour  les  classes.  ^  B.  Monro,  The 
modes  of  ancient  greek  inusic  jTh.  Reinachj.  Tout  n'est  pas  inutile  dans  ce 
livre  manqué.  ^  André  BaUDRILLart,  Les  Divinités  de  la  victoire  en  Grèce  et 
en  Italie  [.\ug.  AudoUcntj.  Travail  de  valeur.  ^  Léon  Job,  Le  présent  et  ses  10 
dérives  dans  la  conjugaison  latine  [A.  Meilletl.  Bon.  %*[\  26  nov.  II.  von  Fritze, 
Die  liauchopfer  bei  den  Griechen  [S.  R.].  Soigné,  mais  on  voit  que  l'auteur  est 
un  débutant.  %  G.  Setti,  Leonida  Alessandrino  [[I.  Ouvré].    Bon.  If  II.  F.  E. 
RiNGNALDA,  De  cxercitu  iMcedaemoniorum  [A.  Ilauvette).  Hardi,  niais  inté- 
ressant. 1[ir  3  déc.  V.  BÉRARD,  De  l'origine  des  cultes  Arcadiens  [S.  Reinach].  15 
Œuvre  dans  laquelle  le  vrai  et  le  faux  sont  dangereusement  au)algamés.  ^ 
Henri  Furneaux,  Comelii  Taciti  de   Girmania   [E.   Thomas].  Bon  travail.  1[ 
Joseph  FuGHS,  Der  zweite  punische  Krieg  und  seine  Quellen  [E.  T.].  Défend  une 
cause  mauvaise.  ^0.  Morge.nstern,  Curae  catullianae  [E.  T.].  A  souvent  rai- 
son. If  J.  S.  Rkid,  m.  Tullii  Ciceronis  ProT.  Amiio  Milone  [E.  T.].  Beau  et  bon  20 
petit  livre.  *jf  Anl.  KrkuSER,  Ausgewàhlle  liriefe  des  jiingeren  Plinius  [V>.T.].  La 
première  éd.  de  ce  genre  en  Allemagne;  c'est  là  son  principal  mérite,  ft-  '1'^ 
déc.  Indogermanische  For&chungen,  Bd.  4,  herausg.  Von  K.  Brugmann,  und 
W.  Streitberg  [V.  Henri].  Volume  dédié  à  Losliieu.  f  Ag.  Savelli,  Ternis- 
tocle,  dal  primo  procesao  alla  sua  morte  [Am.   Ilauvette].  Très  soigné.  ^.   B.  25 
MaURENBRECHER,  Carminum  aaliarinm  reliquiac[P.  L.].  Constitue  un  progrès. 
^  FI.  NenCINI,  Emendalionum  Lucrctianarum  Spicilegium  [P.  L.].  Intéressant, 
f  F.  BUECHELER  et  Al.  RiESE,  Anihologia  latina.  I.  Editio  altéra  [G.  L.].  Utile. 
If  Ulysse  Robert,  Les  fables  de  Phèdre,  d'après  le  ms.  Rosanbo  fil.  O].  Une 
édition  vraiment  critique  de  Phèdre  est  désormais  possible.  ^  Die  Gynaeko-  30 
logie  des  Soraiius  von  Ephcsus,  traduit  par  II.  Lueneburg,  commentaire  par 
J.  IIuber  [R.  Fuchs].   Peut  être  chaudement  recommandé  ^  Val.   Rose, 
Thcodori    Prisciani    Emporiston    libri    tees    [P.     Lejay].     Très    important.    ^ 
Paul     KoetsGHAU,     Des     Grcgorios     Thaumaturgos     Dankrede    an     Origenes 
[P.  L.].    Très   soigné.    ^   Die    Golleslehre   des   Gregor    von   Nyssa    von    Wilh.  35 
Mever    [P.    L.].    Intéressant.    ^    G.     R.     Gregory,    Novum    Testamentum 
graece,  III,   Prolegomena  [A.  L.],   iMoges.   ^   G.   Neumann,  Die   Weltslellung 
der  Byzanlinischen    Reiches  vor   den   Kreuzzûgen   [Gh.   Diel].   Intéressant,    f^ 
17  déc.  S.   SOERENSEN,   La  place  du  sanscrit  dans    révolution  linguistique  de 
l'Inde,  en  danois,  avec  un  résumé  en  français  fV.  Henry].  Plein  de  valeur.  40 
t  G.  Robkrt-Tornow,  De  apium  mellisque  apud  veleres  significatione  et  sym- 
bolica  et  mythologica  fGh.  J.].  Gompétence  incontestable.  If   Alf.  Gudeman, 
P.  Curnelii  Taciti  Dialogas  de  oratoribus  [E.  Thomas].  Édition  très  importante. 
I  Emile  Gigas,  Lettres  des  Bénédictins  de  la    Congrég.  de  S."  Maur,    noi-l?/»! 
[T.  de  L.].  La  plupart  de  ces  lettres  sont  adressées  à  Montfaucon.  tlf  24  déc.  45 
A.  Stein,  Kalbana's  Râjantarangini  [S.    Lévi|.    Bon.  ^  Alice   Walton,    The 
cuit  of  Asklepios  [V.  Bérardl.  Pourra  rendre  quelques  bons  services.  %  Alex. 
REIGHaRDT,  Der  saturnische  Verss;  —  Th.  O.  J.  ROENSTROEM,  Aklri  Vergilia^ii 
recensio;  —  O.  DiNGELUElN,  Der  Reim  bei  den  Griechen  und  Rome  r  -,  —  Foi.  Ra- 
MORINO,  La  pronun:iia  populare  dei  versi  quanlilativi  lalini  ne.i  bassi    lempi  ed  50 
origine  délia  veraeggiatura  ritmica\V.  Lejay].  Éloges  surtout  pour  Ramorino  î 
le  travail  deDingeldein  est  manqué.  ^  E.  Beaudouin,  La  limitation  des  fonds 
de  terre  dans  ses  rapports  avec  le  droit  de  propriété  [H.  Monnier.]  Mérite  d'être 


186  1894.    —    FRANGE. 

remarqué.  ^  J.  Nicole.  U  livre  du  Préfet  ou  l'édil  de  l'empereur    Léon  le  Sage 
sur  les  corporations  de  Conslantinople  [Gli.  Diehl].  Très  intéressant, 

Albert  Martin. 
Revue  de  l'histoire  des  Religions.  T.    20,  1.  Les  Hérodes  et  le   rêve 

S  Hérodien  fA.  Réville].  Fin.  R.  étudie  les  causes  de  la  grandeur  de  la  dynastie 
hérodienne,  causes  toutes  de  circonstances,  auxquelles  ne  survécut  pas 
cette  grandeur.  Quand  les  Hérodes  ne  purent  ni  modérer  les  procurateurs 
romains  ni  garantir  aux  Romains  la  tranquillité  soumise  du  pays  juif  ils 
s'eflbudrèrent  d'eux-mêmes,  après  avoir  caressé  le  rêve  auquel  ils  étaient 

*0  inégaux,  de  finir  par  établir,  en  cas  de  chute  de  l'empire  romain,  leur 
suprématie  sur  le  monde  en  proie  à  un  désarroi  général. 

^^T.  30.  1.  Bulletin  archéologique  de  la  religion  romaine,  année  1893, 
[Aug.  AudoUent].  Aperçu  sur  les  fouilles  de  Rome  dont  les  résultats  ont  été 
très  pauvres  cette  année.  Fouilles  des  provinces  d'Italie  d'après  les  Notizie. 

*^  Catalogues  d'Helbig  et  traduction  par  Toutain.  La  Forma  urbis  Romae  de 
Lanciani.  Travaux  de  Iluelsen  sur  le  Panthéon;  il  reconnaît  que  la  rotonde 
et  toute  la  partie  des  thermes  d'Agrippa  située  au  N.  du  Panthéon  ne  sont 
pas  antérieures  à  Hadrien;  il  repousse  Topinion  de  Richler  attribuant  au 
portique  rectangulaire  une  date  plus  basse  encore.  Nouvelle  orientation  du 

'^^  Comitium  par  Iluelsen  ;  Middleton  enlève  avec  raison  à  Faustine  jeune  un 
édicule  situé  au  pied  du  Gapitole  entre  les  temples  de  Vespasien  et  de  la 
Concorde.  Recherches  sur  l'emplacement  du  temple  de  Dolichenus  ou  Do- 
locenum  sur  l'Aventin  suivant  les  uns,  sur  l'Esquilin  suivant  les  autres. 
\  G.  Perrot  et  Gh.  Chipiez,  Histoire  de  Vart  dans  l'antiquité,   t.  6.  La  Grèce 

^^  primitive,  Vart  mycénien  [P.  Paris].  Des  longueurs  et  redites  ;  qqs  opinions 
hardies  qui  laissent  en  suspens  ;  lacunes  en  ce  qui  concerne  la  religion  des 
Mycéniens.  Ces  critiques  n'empêchent  pas  que  P.  regarde  cet  ouvrage  comme 
uue  œuvre  incomparable.  \  E.  Bonavia,  The  flora  of  the  assyrian  monuments 
and  ils  outcome  [G.  d'Alviella].  B.  a  des  vues  très  sages  mais  trop  de  tcn- 

30  dauce  à  innorer  et  à  généraliser.  Ouvrage  bien  informé,  aux  déductions 
ingénieuses  et  suggestives. 

Y^  N»  2.  Bulletin  archéologique  de  la  religion  romnine  [Aug.  Audollent]. 
Fin.  Inscriptions  romaines  publiées  par  Iluelsen  :  deux  sont  des  dédicaces 
faites  par  des  Belges  et  des  Mésiens  à  leurs  dieux  indigènes.   Fouilles  de 

3S  Ferraro  sur  le  Grand  Saint-Bernard.  Poids  trouvé  dans  le  Picenum  et  por- 
tant l'inscription  llerc  Nel,  à  rapprocher  d'une  inscription  de  Rome  men- 
tionnant un  Hercules  ponderum.  Inscription  mentionnant  les  limites  du 
domaine  de  Diana  Tifatina  près  Capoue.  Obélisque  de  Bénévent  avec  hiéro- 
glyphes. \  Nécrologie  [T.  Relier].  G.  B.  de  Rossi.  Henry  Thhdenat. 

40  Revue  des  études  juives.  T.  29,  n»  Li8.  Th.  Rbinach.  Textes  d'auteurs 
grecs  et  latins  relatifs  au  judaïsme  [Th.  Reinach|.  Dans  cet  article,  R.  expose 
lui-même  avec  étendue  et  abondance  de  preuves  l'intérêt  et  l'utilité  de  ce 
volume,  et  recherche  les  causes  de  la  malveillance  des  auteurs  de  l'anti- 
quité contre  les  Juifs.  Henry  Thkdenaï. 

45  Revue  des  questions  historiques.  N"  1.  P.  Monceaux.  La  Grèce  avant 
Alexandre  [X.].  Ouvrage  dont  la  lecture  est  utile  et  profitable.  Quelques 
taches  que  X  laisse  à  de  plus  compétents  le  soin  de  signaler. 

tu  N"  2.  La  fia  du  nouvel  empire  Chaldéen  [Abbé  F.  de  Moor].  Voici  les 
solutions  que  M.  propose  aux  difiicultés  soulevées  dans  cette  étude  : 
^  1»  Après  la  défaite  et  la  capture  du  roi  Nabunaïd,  Babylone  fut  en  grande 
partie  emportée  et  occupée  par  l'armée  médo-perse  dès  l'été  de  l'an  i)39,  mais  la 
cité  ne  fut  tout  entière  aux  mains  des  conquérants  qu'au  commencement 
de  l'an  538.  2»  Le  véritable  vainqueur  de  Babylone  ne  fut  pas  Cyrus,  mais 


REVUE   ÉPIGRAPHIQUE   DU    MIDI    DE    LA    FRANCE.  187 

Gubaru.  3»  Cyrus  ne  vint  à  Babylone  qu'au  mois  d'octobre  de  l'an  539,  d'où 
il  partit  vei^s  la  fln  de  l'année,  laissant  à  Gubaru,  qu'il  créa  avant  son 
départ,  gouverneur  de  Babylone,  la  charge  de  s'emparer  du  reste  de  la  cité. 
4"  Le  Baltassar  mentionné  par  Daniel  (o)  et  Baruch  (M  et  12),  est  le  môme 
personnage  que  Bél-sar-ussur,  appelé  par  Nabunaïd  son  fils  aîné.  5»  Après  s 
la  défaite  et  la  capture  de  Nabunaïd  à  Borsippa,  son  fils  Bel-sar-ussur, 
révolté  depuis  S-'iO  contre  son  père  et  enfermé  avec  une  armée  dans  le 
quartier  royal,  refusa  la  paix  qu'avait  fait  proclamer  Cyrus  et  se  maintint 
encore,  pendant  plusieurs  mois,  dans  le  quartier  royal  de  Babylone,  même 
après  la  prise  de  plusieurs  autres  quartiers  de  la  grande  cité,  6°  Devenu  10 
roi  légitime  de  Babylone,  après  que  son  père  eut  été  vaincu  et  fait  prison- 
nier à  Borsippa  en  o39,  Bel-sar-Ussur  périt  la  nuit  du  11  adar  538,  pendant 
la  prise  du  quartier  royal  par  Gubaru.  7»  Après  la  chute  de  Babylone  et  la 
mort  de  Bel-.sar-Ussur,  Gobryas  quitta  momentanément  Babylone  et  se  rendit 
auprès  de  Cyrus.  Pendant  son  absence,  Gambyse,  fils  de  :Cyrus,  y  exerça  15 
provisoirement  la  vice-royauté  au  nom  de  son  père.  8»  Gobryas  revint 
quelques  temps  après  à  Babylone,  investi  par  Gyrus  du  titre  de  roi  de 
Babylone;  mais  il  n'occupa  le  trône  que  pendant  un  an  et  quelques  mois, 
sous  le  nom  de  Dargavesh,  depuis  environ  le  milieu  de  l'an  538  jusqu'au 
commencement  de  l'an  536.  20 

\^  N"  4.  Le  paganisme  au  milieu  du  4"  siècle  [P.  Allard].  Neutre  dans 
redit  de  Milan  313,  Gonstantin  se  montre  ouvertement  chrétien  dans 
l'édit  de  323  et  dans  ses  acles;  il  respecte  toutefois  la  liberté  de  conscience. 
En  341  Gonstance  et  son  frère  Constant  proscrivent  les  sacrifices,  les  arts 
magiques,  les  sorciers,  les  Chaldéens,  etc.  Cependant  le  paganisme  résiste  25 
longtemps.  A.  fait  une  étude  approfondie  de  la  lutte  du  paganisme  contre 
le  christianisme,  au  4'  siècle,  en  Occident  et  en  Orient.  Dans  les  deux 
parties  de  l'empire,  la  partie  la  plus  active  des  populations  des  grandes 
villes  se  donne  rapidement  au  christianisme.  Dans  les  campagnes  de  l'Oc- 
cident, la  résistance  est  plus  tenace  et  plus  longue;  en  Orient  au  contraire,  30 
les  populations  rurales  se  transforment  plus  facilement  et  plus  vite;  il  y  a 
à  ce  phénomène  plusieurs  causes,  mais  la  principale  est,  chez  les  orien- 
taux, une  souplesse  d'esprit  plus  grande,  une  plus  grande  facilité  à  s'assi- 
miler les  idées  nouvelles.  Henry  Thédenat. 

Revue  épigraphique  du  midi  de  la  France  [Allnier].  N»  73.  Noyers,  35 
Basses-Alpes.  Dédicace  à  Mars.  \  Nîmes,  Gard  :  Épitaphe  de  T.  Cornélius 
Gerialis.  ^  Saint  Gôme,  Gard  :  Signature  d'une  mosaïque  :  II-jôk;  0  Av-rto/ou 
£7rot£'.  -/aipe.  1  Floviac,  Ardèche.  Coin  de  fer  avec  la  marque,  de  lecture  incer- 
taine Licininus?  ou  Licinianus.  1[  Grenoble,  Isère  :  médaillon  représentant 
des    gladiateurs  avec  les  noms...    OSEM...,   Scorria(nus)    ou  Scortin(us);  40 
Marque  de  potier  :  Cobuertiru  m(anu).1[  Vienne  (Isère)  :  3  épitfiphes  datées 
de  l'année  après  le  consulat  de  Venantius,  485,  du  consulat  d'Agapitus,  517; 
de  l'année  après  le  consulat  d'Agapitus,  518.  If  Gleize,  Rhône  :  Épitaphe  de 
Valcria  Garina.  *i  Bourges,  Cher  :  8  inscriptions  ou  fragments  ne  donnant 
que  des  noms.  ^  Auxerre  (Yonne).  Dédicace  à  Apollon  par  le  pagus  Autes-  45 
sioduri;  épitaphe  d'un  adjutor  du   procurateur  chargé  de  l'opération  du 
recensement  dans  plusieurs  cités  de  la  Gaule  lyonnaise,  t  Gourzou,  Haute- 
Marne  :  fragment  d'épitaphe.  f  Malvésie,   Haute-Garonne,  dédicace  à  la 
divinité  pyrénéenne  Arial... 

tu  N»  74.  Auch,  Gers  :  Épitaphe  de  L.   Iulius   Helico.  t  Liéoux,  Haute.  50 
Garonne  :  Épitaphe  avec  les  noms  pyrénéens  Ilarbelex,  Bonixsus,  Hahau- 
ten.  t  Galvisson,  Gard  :  Épitaphe  du  monument  élevé  pour  lui  et  les  siens 
par  T.  Vossaticcius  Vinitor.  î  Nîmes  :  Fragment  d'un  décret  en  grec  d'une 


188  1894.  —  FRANCE. 

société  musicale  du  temps  d'Hadrien.  Divers  fragments  d'inscriptions;  épi- 
taphe  de  Terlia  lille  de  Callosa.  ^  Grenoble,  Isère  :  marques  de  potiers.  ^ 
Vienne,  Isère  :  Fragment  relatif  à  une  donation  d'eau  a'ux  habitants  de 
Vienne.   M    Ste-Golombe-lès-Vienne    (Rhône).  Mosaïque  représentant   des 

6  courses  de  char;  devant  l'un  de  ces  chars  se  lit  l'inscr.  :  CIXXVI  qu'il  faut 
peut-être  lire  c(oronas)  LXXVI.  ^  Saint  Romain  en  Galle,  Rhône  :  2  inscr. 
funéraires  dont  l'une  donne  le  nom  de  Veruco.  ^  Les  dieux  de  la  Gaule. 
Allmer  se  propose  de  donner,  par  ordre  alphabétique,  la  liste  des  divinités 
gauloises.  Considérations  générales. 

10  ^\%  No  75  :  Mourics,  Bouches-du-Rhône  :  Épilaphe  surmontée  des  bustes 
des  défunts.  ^  Marsillargues,  Hérault,  Saint-Maurice  de  Gazevieille,  Gard, 
Vienne.  Isère  :  épitaphes  et  fragments  d'épitaphes.  ^  Bourboune-les-Bains, 
Haute-Marne  :  inscription  mentionnant  un  Viennensis.  ^  Auxerre,  Yonne: 
épitaphe  d'un  sévir;  épitaphes  avec  les  noms  Carabellaet  luvimarus.  ^Lcs 

15  dieux  de  la  Gaule,  suite.  1»  Dieux  de  la  Gaule  celtique  :  Abianius;  Abia- 
nus,  associé  à  Mercure;  Abinius;  Acionna;  Accorus;  Genius  Accrus;  Mer- 
curius  Adsmerius;  Atesmerius;  Aethucolis;  Alambrima. 

If^  N»  76.  Alieins,  Houches-du-Rhône  :  Fragment  d'inscription  votive  lo... 
%  La  Roque,  Bouches-du-Rhône  :  Autel  à  Diane.  %  Lafure,  B.  du  R.  :  autel  à 

ëO  Hercule.  ^  Rognes,  B.  du  R.  sur  une  brique  :  Nestomi,  à  rectifier  probable- 
ment en  Nestoris  ou  Nestor  f(ecit).  ^  Les  dieux  de  la  Gaule.  1°  Dieux  de  la 
Gaule  Geltique,  suite  :  Adido;  Alaunius;  Albarimos;  Albiorix;  Albiorica; 
Aid.  me.,  ses;  Alisanus;  AUobrox;  Maires  Almahae;  dea  Andarta;  Mercu- 
rius  Arvernus;  Athubodua;  M.Jtronoe  Aufuniac;  Alosiocus. 

25  Henry  Thédenat. 

Revue  numismatique.  N»  1.  La  date  dp  Pheidon  |,Th.  Reinach].  En 
rapprochant  des  renseignements  fournis  par  d'autres  textes,  le  texte  de 
Pausanias  (6,  22,  2)  d'après  lesquel  Pheidon  aurait  célébré  la  8™«  olympiade, 
748  av.  J.-G.,  R.  démontre  que  Pausanias  a  raison  et  que  Pheidon  vivait  au 

30  milieu  du  8»  siècle  av.  J.-C.  ^  Télradrachme  archaïque  de  Syracuse  (fig.) 
[A.  Blanchet]  Tétradrachnje  dont  le  revers  offre  un  carré  creux  sans  type. 
C'est  peut-être  la  première  monnaie  de  Syracuse  frappée  vers  500  avant 
notre  ère.  ^  Monnaies  gauloises  recueillies  dans  la  forêt  de  Compiègne 
(pi.  î,  flg.)  [H.  de  La  TourJ.  Ces  monnaies  ont  été  trouvées  çà  et  là  dans 

35  la  forêt  pendant  les  fouilles  faites  par  ordre  de  Napoléon  III;  malheu- 
reusement, pour  aucune  on  n'a  noté  le  lieu  précis  de  la  découverte.  Cata- 
logue descriptif  de  ti7  monnaies  réparties  entre  les  peuples  suivants  : 
Ambiani,  Atrebates,  Aulerci,  Eburovices,  Bellovaci,  Garnutes,  Galalauni, 
Essai?  Louci?  Mandubii,  Medionialrici,  Meldi,  Parisii,  Rémi,  Senones,  Sil- 

40  van ec les,  Suessiones,  Veliocasses,  Veroniandui;  incertaines.  %  Nécrolo^^ie 
[Babelon  et  Drouin]  W.-II.  Waddington;  A.  Cunningharn. 

^^  N°  2.  Études  sur  les  monnaies  primitives  d'Asie-Mineure  (pi.  3) 
|E.  BabelouJ.  Doscriplion  d'un  trésor  de  monnaies  primitives  en  lectruiué, 
trouvé  dans  l'ile  de  Samos  et  acquis  par  le  cabinet  des  médailles;  3'i  n<='*; 

45  Ces  monnaies  appartiennent  au  système  appelé  communément  enboïque; 
elles  ont  lo'utes  été  frappées  à  Samos.  t  Colonia  Niniva  ou  Ninica  fW.  M. 
Ramsayi.  Il  n'y  a  pas  eu  de  Colonie  romaine  à  Ninive.  La  légende  moné- 
taire sur  laquelle  repose  celle  opinion  doit  se  lire  Ninica  Glaudiopolis; 
mais  celle  Ninica  n'est  pas  une  colonie  fondée  par  Claude  Anliochus  IV  de 

50  Comraagène,  replacé  sur  le  trône  par  Claude,  témoigna  sa  reconnaissance 
en  donnanl  à  la  ville  de  Ninica  le  noDi  de  son  bienfaiteur;  plus  lard  Domi" 
tien  transforma  Ninica  Glaudiopolis  en  colonie  avec  les  noms  Colonia 
Iulia  Augusla  F'elix  Ninica  Glaudiopolis.  R.  croit  (ju'il  faut  Identifier  celte 


REVUE    DES    ÉTUDES    GRECQUES.  189 

ville  avec  Juliosebasle,  ville  cité  par  Hiéroclès  et  dont  l'emplacement  précis 
est  encore  à  trouver,  f  Monnaies  de  deux  rois  de  la  Sogdiane  (fig.)  [E, 
Drouin].  Monnaies  trouvées  dans  le  Turkeslan  ;  la  l"'»  donne  le  nom  royal 
Bngodalo  ou  Bagoudalou;  la  lecture  de  la  seconde  est  très  hypothétique. 
D.  en  mentionne  une  troisième  de  même  provenance  et  de  môme  époque.  5 

^^  N»  3.  Études  sur  les  monnaies  primitives  d'Asie-Mineure.  2»  Chrono- 
logie des  monnaies  de  Samos  (pi.  10)  [E.  Habelon^.  Toutes  les  monnaies 
primitives  en  électrum  qui  sont  taillées  dans  le  système  dit  cnboïque  ont 
été  frappées  à  Samos.  2»  Les  monnaies  en  électrum  qui  ne  sont  pas  de  poids 
euboïviue  et  qu'on  a  jusqu'ici  attribuées  à  Samos  n'appartiennent  pas  à  <0 
cet  atelier,  (.'est  Samos  qui  a  donné  à  l'Eubée  Tétalou  dit  euboïque.  Samos 
a  commencé  à  battre  monnaie  au  moins  au. milieu  du  7«  siècle  av.  J.-C 
B.  termine  en  recherchant  au  milieu  de  quelles  circonstances  historiques 
ont  été  créés  les  difïerenls  types  de  ces  monnaies.  |  Le  Koinon  de  Syrie  et 
les  Syriaques  Arlaboriès  et  Ilérode  [E.  Bcurlicr].  Deux  textes,  qui  n'ont  pas  «5 
jusqu'ici  attiré  l'attention  des  historiens  des  Assemblées  provinciales  de 
l'empire  romain,  donnent  les  noms  du  syriaque  Artabanès  élu  à  la  suite  de 
la  réorganisation  des  jeux  olympiques  à  Antioche,  sous  Commode,  en  181 
ap.  J.-G.  et  le  nom  du  Syriaque  Ilérode,  en  l'an  30^.  ^  Monnaie  inédite  de 
Nicée  avec  I'ititio;  ppo-roTrouç  (Ijg.)  [A.  Blanchel].  Ce  type  du  cheval  ppoxoTtou;  20 
provient,  comme  première  origine,  d'une  statue  élevée  à  César,  dans  la 
ville  de  Nicée,  statue  avec  cheval  à  pied  humain.  Puis  César  fut  vite 
ideutilié  avec  le  dieu  Lunaire  de  l'Asie-Mineure,  Men.  ^  Nécrologie  [  ]. 
Albert  de  Roucy.  ^  Prix  d'adjudication  des  monnaies  grecques  de  la  collec- 
tion de  M.  Robert  Garfrae  d'Edimbourg.  26 

^t  N»  ^i.  Éclaircissements  sur  les  monnaies  des  mines  (pi.  11,  fig.)  [R.  Mo- 
watj.  M.  commence  en  établissant  qu'on  s'est  trompé  eu  affirmant  que  les 
lettres  S.  G.  font  défaut  sur  toutes  les  monnaies  minièi;es,  c'est-à-dire  sur 
les  monnaies  à  légendes  caractérisées  par  le  mot  metallum  suivi  d'un 
qualificatif  géograjihique;  on  s'est  également  trompé  eu  disant  que  toutes  30 
ces  moi'.naies  sont  du  même  module.  M.  soumet  ensuite  à  une  étude 
approfondie,  aux  points  de  vue  numismatique,  historique,  mythologique, 
géographique,  ces  monnaies  dont  on  connaît  70,  réparties  dans  les  grandes 
collections  d'Europe.  Article  étendu,  f  Un  nouveau  roi  de  Paphlagonie  (fig.) 
[Th.  ReinachJ.  Monnaie  d'un  roi  de  Paphlagonie  complètement  inconnu,  35 
Dejoiarus  Philopator,  dont  le  règne  de  36  à  31  au  plus  tard,  s'intercale 
entre  ceux  de  Castor  et  de  Philadelphe.  Henry  Thédenat. 

Revue  des  études  grecques,  t,  7,  n»  25.  De  l'expression  des  masques 
dans  les  drames  d'Eschyle  [Paul  Girard].  1"  article.  Les  documents  relatifs 
au  masque  tragique  sont  rares.  Eschyle  passait  chez  les  anciens  pour  l'in-  40 
venleur  du  masque;  mais  il  existait  avant  lui;  seulement  il  le  coloria  et 
lui  donna  l'expression  conforme  au  rôle  du  personnage  représenté.  Les 
jeux  de  physionomie  sont  décrits  dans  plusieurs  scènes  homériques.  Nom- 
breux exemples,  tirés  de  l'Iliade  et  de  l'Odyssée.  Le  rire  et  les  larmes  dans 
les  deux  poèmes.  Témoignages  postérieurs  jusqu'au  temps  d'Eschyle.  1[  45 
L'ex-volo  d'Attale  et  le  sculpteur  Epigonos  [Salomon  Reinach].  A  propos 
des  représentations  de  guerriers  gaulois,  traitées  par  A.  MichaëUs.  En 
mémoire  de  l'expulsion  des  Gaulois  et  de  leur  fixation  en  Galatie,  les 
Grecs  érigèrent  des  groupes  de  statues  en  plusieurs  lieux.  On  possède  des 
reliques  partielles  de  deux  de  ces  groupes.  Détails  historiques  sur  les  50 
groupes  découverts.  Michaëlis  a  corrigé,  avec  raison,  le  nom  de  Sigonos, 
sculpteur  d'un  de  ces  groupes  mentionné  par  Pline  et  inconnu,  d'ailleurs, 
en   Erigonos.   Cet    artiste  a    sculpté    dans   les   grandes  compositions  du 


190  1894.    —   FRANCE. 

fronton  de  Pergame,  une  Gauloise  mourante  ou  morte  avec   son  enfant 
auprès  d'elle.  Le  sculpteur  do  celui   du    Parthéuon    a   imité  Epigonos.  ^ 
Inscription  de  Cyzique  [André  Joubin].  Observations  cojuplémentaires  sur 
l'inscr.  relative  à  Antonia  Trypliaïna,  publiée  dans  la  Rev.  des  et.  gr.  (VI, 
5  p.  8).  Corrections  nouvelles.  Texte  d'une  autre  iiiscr.  contenant  une  dédicace 
de  l'ingénieur  Sacchios  à  Poséidon.  Cette  inscr.  fait  connaître  la  nature  des 
travaux  mentionnés  dans  la  1"  et  l'état  des  lieux  où  ils  durent  être  exé- 
cutés. ^  Ile  ou  presqu'île?  A  propos  de  l'inscr.  précédente  |T.  R.].  Cette 
inscr.  tranche  la  question  de  savoir  si  le  territoire  de  Cyzique  était  une  île 
10  ou  une  presqu'île.  Les   avis  des  anciens  et  des  savants  modernes   sont 
partagés.  En  réalité,  ce  territoire  fut  d'abord  une  presqu'île,  puis  coupé  par 
un  canal  vers  260  av.  J.-G  ,  il. devint  une  île,  comme  il  l'était  devenu  dès 
avant  Alexandre,  qui  fit  faire  la  jonction  au  contiuent.  Le  canal  de  260  s'en- 
sabla et  AnLonia  Tryphaïna  fit  rétablir  l'ancien  canal.  ^  Sur  les  épigrammes 
15  arithmétiques    de    l'Anthologie   palatine   [P.  TannerjJ.    Epîgr.   contenues 
dans  le  1.  XIV.  2  groupes,  l'un  sous  le  nom  de  Socrate(S),  l'autre  .sous  celui 
de  Mélrodore  (M).  Analyse  des  deux  groupes  d'après  le  ms.   384   de  Paris. 
Détails  sur  la  composition  de  ce  recueil  d'épigrammcs.  Source  de  la  réunion 
formée  par  Céphalas.  ^  Addition  au  dictionnaire  mythologique  de  Roscher 
20  [H.  de  la  Ville  de  Mirmont].  23  Additions  puisées  dans  les  Argouautiques 
d'Apollonius  de  Rhodes.  ^  Abréviations  grecques  copiées  par  Ange  Politicn 
et  publiées  dans  le  Glossaire  grec  de  Du  Cange  [Henri  OmontJ.  Parmi  les  listes 
d'abréviations  contenues  dans  le  Glossaire  grec,  les  astronomiques  ont  été 
copiées  par  Du  Cange   sur    une  liste  écrite  de   la  main    d'Ange  Politieri 
25  conservée  dans  le  ms.  français  9467  de  la  Bibliothèque  nationale,  et  repro- 
duite ici  en  phototypie.  Le  même  volume  contient  (ff.  45-52)  une  copie,  faite 
par  Du  Cange,  des  autres  listes  d'abxéviations.  Tableau  de  références  des 
listes  imprimées  d^ns  le  Glossaire,  à  ces  listes  manuscrites  avec  indication 
de  leurs  provenances.  Nomenclature  des  mots  qui,  dans  la  copie  autographe 
30  d'Ange  Politien,  sont  accompagnés  de  leur  abréviation.  Variantes  du  texte 
imprimé  par  Du  Cange.  Index  alphabétique  des  mots  abrégés  dans  la  liste 
d'Auge  Politien.  ^  Arali  phxnomena.  Recensuit...  E.  Maas  [II.  Grùbler].  Texte 
bien  établi  sur  le  Marcianus  476,  du  xu«  s.  Recension  généralement  réservée. 
Abondant  apparatus  criticus.  f  J.  Beloch,  GHcchischeGeschichte.l.  [Th.  Rei- 
36  nachj.  Livre  bien  composé  et  bien  écrit  par  un  savant  très  compétent  en 
matière  d'histoire  économique,  sociale  et  morale,  mais  trop  sceptique  en 
histoire  politique.  Il  ne  croit  pas  à  l'historicité  de  la  constitution  de  Dracon 
et  du  système  électoral  attribué  à  Selon  (dans  P'AOrivacwv  7co),iT£(a),  fables 
dont  l'acceptation  ou  le  rejet  constitue,  aux  yeux  du   rp.  le  critérium  du 
40  sens  historique.  \  Fr.  BlaSS,  Denwslhenes   (3*  vol.    de   Attische   Bcredsamkeil 
[A.  Termes].    Nouv.    édition  augmentée  et  améliorée.    Mais   l'auteur   est 
encore    trop  lidèle  à  son  hypothèse    d'eurythmie    systématique.    Le    rp. 
admet  que  le  texte  de  Démosthèue  n'est,  ni  tout  à  fait  prose  ni  tout  à  fait 
vers,  mais  s'en  réfère  au  correctif  d'Aristote,  savoir  que  la  prose  doit  être 
46  rythmée  sans  être  versifiée.  ^  Caix  db  Saint-Amour.  Noies  sur  qqs.  lécythes 
blancs  d'Ércirie  [J.  Le  Beau],  li  lécythes  publiés  ou  décrits.  L'auteur  croit  à 
tort  que  la  v.  d'Erétrie  a  eu  pour  origine  une  colonie  athénienne.  %  F.  Cauer, 
Philolas,   Kleilos,  Kallislhènes  [A.  Termes].  Analyse   et  critique  minutieuse 
desrécitsdivergeutsdes  historiens, sans  conclusions  précises .*li  Cebeiis tabula . 
50  Rec.  C.  Praeghxer  [II.  Griibler].  Pr.  est  un  éditeur  prudent,  parfois  avec 
excès,  de  cet  insupportable  opuscule.  ^   Pli.  Champault,  Les  Héros   cVlIo- 
mère.  Contribution  à  l'élude  des  origines  grecques  [E.  BabeloiiJ.  D'après  l'auteur 
les  Eolo-Achéens  ne  seraient  pas  des  étrangers,  mais  bien  une  transfor- 


REVUE  DES  ÉTUDES  GRECQUES.  191 

malion  de  la  race  préexistante.  Eloges  avec  réserves  sur  la  hardiesse  de 
certaines  assertions.  %  M.  Clerc,  De  rébus  Thyatirenorum  [Saint-Pierre]. 
Travail  établi  sur  les  112  inscr.  de  Thyatire.  Critiques  de  détail.  Etude 
claire,  méthodique,  écrite  en  bon  latin.  ^  A.  Croisbt  et  J.  Petitjean, 
Abrégé  de  grammaire  grecque  [S.  Donatj.  Répond  bien  aux  besoins  des  élèves  6 
dc4*.  Critiques.^  Dionis  Prusaensis  quem  vocanl  Chrysostomum, qune exstant omnia 
edidit,  apparatu  critico  instrux.  J.  de  Arnim  [X.].  Analyse,  principalement 
au  point  de  vue  paléographique.  Eloges.  %  Eranos  Vindobonmsis  [Aug.  Michel]. 
Analyse  des  travaux  concernant,  dans  ce  recueil,  la  philologie  et  l'archéo- 
logie grecques.  ^  G.  FoGK,  Catalogus  dissertationum  philologicariim  classîcarum  10 
[NemoJ.  Liste  de  18  000  diss.  ^  R.  IIeim,  Ineantamenta  magica  [H.  Griibler]. 
Recueil  de  formules  exclusivement  bienveillantes;  les  formules  d'impré- 
cation sont  réservées  pour  un  travail  ultérieur.  Eloges.  ^  tiérondas.  Les 
Mimiambes^  traduction  par  Em.  BoiS.vGQ.  —  Les  Mimes  de  Uérodas,  traduits 
par  P.  RiSTELHUBER  [T.  R.].  Critiques.  T[  Ilieroclis  Synecdcmus.  Rec.  Aug.  15 
BuRGKHARDT  [II.  Griibler].  Le  texte  est,  ici,  constitué  sérieusement  pour  la 
première  fois,  à  l'aide  de  11  mss.  Excellent  travail  ne  prêtant  qu'à  de  légères 
critiques.  ^  R.  G.  Jgbb,  The  rowth  and  influence  of  classical  greek  poelry  [A. 
Termes].  Éloges  avec  réserves.  La  comédie  attique  est  mentionnée  en  passant; 
Archiloque  aussi  méritait  plus  qu'une  appréciation  sommaire;  critiques  de  20 
détail.  1[  W.  JUDEIGH ,  Kleinasialische  Sludien  [Aug.  Michel].  Résultats  nou- 
veaux et  très  plausibles.  ^  Jac.  La  Roghe,  Homerische  Untersuchungen.  IL 
[R.  Armand]  Recueil  de  7  diss.  relatives  soit  au  texte,  soit  à  la  métrique 
ou  à  la  syntaxe  d'Homère.  Éloges  motivés  par  divers  exemples.  ^  G.  Legou- 
TÈRE,  L'Archontat  alhénien,  d'après  la  IloXnîia  'AO/jvafwv  [T.  R.].  La  2<=  partie  25 
est  généralement  exacte;  la  1'«  tout  à  fait  manquée.  Les  corrections  de 
l'auteur  pour  rendre  admissible  l'historicité  des  renseignements  d'Arislote 
sur  les  lois  constitutionnelles  de  Bacon  et  de  Solon  n'en  font  pas  dispa- 
raître les  contradictions,  «  C'est,  comme  on  dit,  un  cataplasme  sur  une 
jambe  de  bois.  »  L'auteur,  après  avoir  exposé  les  objections  de  la  critique,  30 
retombe  dans  l'Aristotélolatrie.  ^  A.  Lemergier,  Élude  sur  les  sources  du 
poème  Gi  de  Catulle  [P.  M.].  L'auteur  montre  plutôt  les  «  antécédents  »  que 
les  '<  sources  »  des  noces  de  Thétis  et  de  l'élée.  La  question  demeure  non 
résolue.  \  Mélcagre,  traduit  par  P.  Louys  [A.  T.].  Insulfisant.  ÎMordtmann, 
Esquisse  topog.  de  Contantinople.  Travail  exécuté  sur  la  demande  et  aux  35 
frais  du  comte  Riant  et  retrouvé  dans  ses  papiers  par  F.  de  Mély.  Éloges.  *i 
M.  Neqmann,  Euslatios  als  krit.  Quelle  fur  den  Iliastext,  etc.  [R.  Harmand]. 
Étude  tiès  précise,  minutieuse,  aboutissant  à  des  conclusions  peu  neuves. 
Liste  faite  avec  soin  des  variantes  fournies  par  Eustathe.^f  B.  Niese,  Geschichte 
der  griechischen  und  makcdonischen  Staalen  seit  der  Schlacht  bei  Chaeronea  [T.  R.J,  40 
Résumé  clair,  bien  au  courant,  mais  incomplet  en  dehors  de  l'histoire  des 
faits.  Critiques  de  détails.  ^  E.  Norden,  Beitrdge  zur  Geschichte  der  griechi- 
schen P/«»7oso/>/ae  [G.  Huit].  5diss.  importantes.  Analyse  sommaire  de  chacune 
d'elle.  Éloges.  ^  Plutarque,  Vie  de  César,  éd,  class.  par  E.  Ragon,  [M.  Egger]. 
Introduction  nette  et  très  exacte.  M.  Ragon  n'a  pas  indique  les  passages  où  45 
il  se  sépare  de  la  lecture  de  Sinlenis,  mais  le  rp.  y  supplée  au  moyen  de 
notes  fournie  par  l'auteur.  Éloges.  ^  Plutarchi  pythici  dialogi  1res.  Rec.  G. 
Paton.  [IL  Weil].  L'auteur  a  tiré  un  bon  parti  des  mss  de  ces  textes  très 
corrompus,  il  les  apprécie  et  les  classe  avec  soin,  mais  les  surfait  un  peu. 
Examen  critique  de  qqs  leçons  adoptées  ou  repoussées  par  G.  P.  *i  Plutarque,  50 
Moralia.  vol.  V.  Rec.  G.  N.  Bernardakis  [P.  Griibler].  Excellente  édition. 
Une  critique  de  détail.  î  J.  de  Prott,  Fasti  Graecorum  sacri.  P.  prior.  [Saint 
Pierre].  Recommandable.  H  A.  Sabatier,   L'Évangile   de   Saint  Pierre  et  les 


192  1894.    —   FRANGE. 

évangiles  canoniques  [A.  Termes].  L'auteur  croit  que  ce  5*  évangile  date  du 
temps  d'Adrien.  ^  Scriplores  phyaiognomici  :  Rec.  R.  FoERSTBR  [H.  Griibler]. 
Édition  excellente  à  tous  égards,  fruit  de  30  ans  de  travail,  qui  a  pour  complé- 
ment la  diss.  de  l'auteur*  Die  Physiognomonik  der  Griechen  »(1884).f  S.  Sepp, 
6  Pyrrhoneische  Sludien  [G.  IlnitJ.  Énuniération  des  points  principaux  traités 
dans  cette  diss.  L'auteur  n'a  cité  qu'une  fois  «  sauf  erreur  »  la  thèse  de  Bro- 
chard  «  Les  sceptiques  grecs  »  \  H.  Swoboda,  Ueber  den  Procès  des  Perikles  [A. 
Termes],  diss.  intéressante  fondée  en  grande  partie  sur  une  analyse  péné- 
trante de  l"AGir)va['(i)VTCo>viTcfa.^  P. Tannery.  Recherches  sur  Vhistov'e  de  l'astronomie 
10  ancienne  [Aug.  Michel].  Éloges  avec  qqs.  réserves;  exemple  de  l'utilité  que 
l'histoire   littéraire  peut   retirer   de  .ce    travail  d'histoire   mathématique, 
notamment  contre  la  véracité  des  «  Mémorables  »  attribués  à  Xénophou.  ^ 
P.  Decharme,  Euripide  et  l'cspril  de  i^on  théâtre  [T.  R.],  Eloges  sans  réserves. 
W  N»  2G.  Conférence  sur  la  musique  grecque  et  l'hymne  à  Apollon  [Th.  Rei- 
15  nach].  En  même  temps  que  la  musique  tenait  une  place  considérable  dans 
la  civilisation  des  anciens  Grecs,  c'est  celui  de  tous  les  arts  dont  il  nous 
est   resté    le  moins   de   vestiges.    Notions   relatives  à  la  polyphonie,    à 
la  rythmique.  Supériorité  de  la  musique  grecque  sur  celle  des  modernes 
au  point  de  vue  des  modes  et  des  genres.  Texte,  avec  traduction  en  nota- 
20  tion  moderne,  de   la  musique    de   l'hymne  à  Calliope,  qui   appartient  à 
l'époque  des  Antonins.  Deux  autres  hymnes,  du  môme  temps,  nous  ont  été 
conservés.  Un  papyrus  a  donné  un  fragment  mutilé  de  la  partition  d'Oreste> 
la  tragédie  d'Euripide;  l'épigraphie,  une  inscription  trouvée  sur  l'empla- 
cement de  Tralles  et,  plus  récemment,  l'Ecole  française  d'Athènes  a  décou- 
25  vert   à  Delphes  des  fragments  d'hymnes  en  l'honneur  d'Apollon.  Détails 
sur  cette  découverte,  sur  le  système  de  notation  musicale  chez  les  Grecs, 
sur  la  composition  du  double  fragment  contenant  un  grand  hymne.  Texte 
et  traduction  de  ces  fragments.  \  L'orfèvrerie  mycénienne,  à  propos  d'un 
vase  du  Dipylon;[  E.  PottierJ.  Vase  p.  p.  Perniceen  1892.  Le  support  do  ce. 
30  vase  porte  une  peinture  inexpliquée  jusqu'ici,  mais  que  Pernice  suppose 
être  d'origine  étrangère  à  l'art  grec.  Briickner  en  donne  une  explication 
provisoire  assez  singulière.  L'explication  la  plus  naturelle  résulte  d'une 
comparaison  de  cet  objet  avec  diverses  représentations  de  vases  offerts  au 
pharaon,  mais  de  provenance  évidemment  non  égyptienne.  Un  texte  hiéro- 
35  glyphique  parle  d'un   vase  «  de  travail  Kefti  »;  or  ce  dernier  mot  sert  à 
désigner  la   Phénicie.    C'est   donc   probablement  une  œuvre   d'orfèvrerie 
phénicienne  que  le  peintre  grec  a    essayé  de  reproduire  sur  le  lébès   du 
Dipylon.  Hypothèses  diverses  à  propos  de  cette  provenance.  Développement 
de  cette  thèse,  que  si  l'art  mycénien  a  un  caractère  original  et  indépen- 
4U  dant,  et  si  l'on  a  pu  voir  dans  ses  produits  comme  «  le  coup  d'essai  éton- 
nant du  génie  grec  »,  néanmoins  il  faut  distinguer  ce  qui  appartient  au 
monde  grec  proprement  dit  et  au  monde  oriental;  (lue  l'orfèvrerie  notam- 
ment semble  revenir  de  droit  aux  Phéniciens  primitifs  qui  produisaient  des 
chefs-d'œuvre  en  ce  genre  sous  le  règne  de  Thoutmès  IIL    Le  vase  du 
45  Dipylon,  qui  date  du  vm«  siècle,  nous  laisse  supposer  que  les  Grecs  de  ce 
temps  avaient  encore  pour  leurs  ouvrages  une  admiration  respectueuse,  f 
Les  festins  royaux  et  leur  portée  politique,   d'après  l'Iliade  et  l'Odyssée. 
[Félix  Moreau].  Les  repas  «homériques  »  sont  passés  en  proverbe;   ils  ont 
mérité  d'entrer  dans  le  cadre  des  institutions  contemporaines  du  Poète. 
50  On  a  voulu  établir  des  variétés  de  repas  officiels,  suivant  la  qualité   de 
celui  qui  le  donne  (repas  royaux,  repas  payés  par  le  peuple)  et  suivant  le 
degré  d'avancement   des   deux  poèmes  homériques.  L'auteur  s'attache  à 
démontrer  le  caractère  non  olliciel  du  festin  royal.  Le  repas  était  tantôt 


REVUK  DES  ÉTUDKS  GHECyCES.  i'.J3 

un  pique-nique,  tantôt  et  plus  souvent  il  était  offert  à  tour  de   rôle  par 
chacun    des   convives    liabiLuels.  Ténioignnge    à    l'appui    de   cette   thèse, 
puisés  dans  l'Iliade   et   TOdyssôe.   Réfutation   de  la   thèse  contraire.  Le 
peuple  contribuait   indirectement  aux  frais   du  banquet  donné  par  le  roi. 
Ces  frais  étaient  compris  dans  le   produit  général  des    impôts  publics.  ^\  6 
Note  sur  le  serment  des  pythagoriciens  [J.   Dupuis].  Texte  et  traduction  : 
Nat  (xà  Tov  àiAEtépa  x.r.X-  «  J'en  jure  par  celui  qui  a  transrais  dans  nos  âmes 
le  quaternaire,  source  et  racine  de  la  nature  éternelle.  »  Le  quaternaire 
mieux  expliqué  par  Sextus  Empiricus  que  par  la  généralité  des  philo- 
sophes, c'est  la  progression  1,2,  3,  4,  qui   contient   les  rapports  acous-  lO 
tiques    des  premières   consonnances  et  non   pas  une  série  de   4  choses 
comme  les  quaternaires  2  à  11  de  l'énumération  contenue  dans  Théon  de 
Sm.yrne.  %  Eschyle,  imitateur  (rilomcre  dans  les  Myrinidons,  les  Néréides, 
les  Phrygiens  [M.  Croisetl-  Dans  ces  3  pièces,  dont  il  reste  qqs.  fragments,  le 
sujet  était  emprunté  aux  plus  belles  scènes  <le  l'Iliade.  La  comparaison  de  ces  15 
tragédies  avec  rô[)0pée  homérique,  facile  pour  les  contemporains,  Test  beau- 
coup moins  pour  nous;  mais  elle  est  encore  possihh.  surtout  depuis  l'éd. 
des  fragments  d'Eschyle  donnée  par  Wecklein,  et  elle  oiTre  un  grand  inté- 
rêt. L'auteur  entreprend  cette  comparaison  en  interprétant  les  scholiastes 
et  les  travaux  de  la  critique  moilerne.  Essai  de  rec  institution  de  la  trilogie,  20 
plus  ancienne  peut-être  que  toutes  les  pièces  qui  nous  sont  parvenues.  %  Le 
lapidaire  d'Aristote  [F.  de  iMélyJ.  Les  lapidaires  sont  leslivres  où  il  est  traité 
des  pierres,  de  leur  vertu,  de  leur  utilité.  Ils  sont  scientifiques  ou  mythi- 
ques :  les  premiers,  minéralogiqucs,  géographiques  ou  médicaux  ;  les  seconds , 
magiques,   astrologiques  ou  symboliques.  Au  xni"  s.  un  traité  sur  cette  25 
matière  est  faussement  attribué  au  Philosophe;  Val.  Rose  l'a  publiée.  L'au- 
teur le  prétend  traduit  <lu   syriaque.  F.  de  M.  et  Gourel   l'ont  ideutilié 
avec  un  texte  arabe  de  Luca   ben   Sérapion  (ms.  arabe  S7G  de    la  Bibl. 
nat.).  Le  ras.  latin  1GIV2  de  la  Bibl.   nat.  contient  comme  dernier  chap, 
du  1.  A  des  Météores  d'Aristote  un  paragraphe  «  de  mineris  »,  reconstitu-  30 
tion  complète  un  peu  glosée  des  fragments,  dits  d'Aristote,  dispersés  dans 
Vincent  de  Beauvais,  paragraphe  qui  se  retrouve  au  xvi*  s.,  toujours  sous  le 
nom  d'Aristote,  dans   Alexander  Achilinus,  puis  au  xvii»,  sous  le  nom 
d'Avicenne,  dans  la  Bibliotheca  Chimica  d(î  Munget  et  dans  Gebri  Opéra. 
Les   alchimistes   puisaient  le   principe   de    leurs    idées    dans   les   écrits  35 
scientiliques  de  l'antiquité.  Texte  latin,  considéré  comme  traduction  celui 
d'Aristote  et  constitué  d'après  les  sources  précitées,   mais  dégagée  des 
gloses  alchimiques  (imprimées  eu  caractèrt-s  italiques).  Ce  texte,  à  sup- 
poser qu'ainsi  expurgé  il   soit  d'Aristote,  pouvait  être  placé  à  la  Un  du 
3»  livre,  qui,  dans   l'état    actuel,  se  termine  précisément  par  l'annonce  40 
d'une  étude  spéciale  sur  la  matière  traitée  dans  le  texte  ainsi  recosistitué, 
c'est-à-dire  sur  les  minéraux  et  les  métaux.  Du  reste,  au  xm«  s.  JofTroy 
de  Waterford  déclare   qu'il   a  «  enté   plusieurs  bonnes  choses  »   sur   les 
textes  qu'il  traduit.  Les  gloses  retranchées,  il  reste  des  aperçus  de  génie, 
des  notions  de  science  pure.  De  plus,  un  mot  grec,  é'J/yiaïc,  fréquent  chez  45 
Aristote  se  retrouve  dans  le  texte  latin   sous  [dusieurs  formes  altérées, 
indice  sinon  la  preuve  que  ce  texte  a  dû  être  d'abord  ré.Iigé  en  grec. 
Enfln,  le   ms.   arabe  1845  du  suppl.  de  la  Bibl.  nat.,  d'argument  purement 
scientifique,  contient  de  nombreuses  citations  d'Aristote,  qui  concordent 
avec  le  De  Mineris,  dépouillé  des  gloses  alchimiques.  Ce  dernier  texte  50 
serait  donc  la  traduction  latine  d'un  traité  d'Aristote  uspl  XfOwv.  ^  Léo- 
nidas    de    Crète?   [Ph.   E.   Legrand].  Plusieurs   raisons    donnent  à  croire 
que  Lykidas  et  Astakydas,  Cretois,  poètes  bucoliques,  sont  un   seul  et 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  lievues  de  1894.  XIX.  —  13. 


194  1894.    —   FRANCE. 

même  individu.  Le  nom  de  I.éonidas  est  celui  qni  convient  le  mieux. 
Le  seul  poète  de  ce  nom  dans  la  période  Alexandrine  est  L.  de  Tarentes, 
qui  a  dû  beaucoup  voyager  et  qui  parle  souvent  des  Cretois  et  des  Cre- 
toises. Il  a  peut-être  été  considéré  comme  Cretois,  de  même  qu'Apollonius, 
6  natif  d'Alexandrie,  est  appelé  Ap.  de  Rhodes.  ^  Une  ligne  de  musique 
antique  [L.  Havet  et  Th.  Reinach]  groupe  de  notes  conservé  dans  le  Victo- 
rianus  de  Térence  (D  d'Umpfenbach),  ms.  du  x*  siècle,  dernière  scène  de 
l'Hecyra,  sur  le  vers  861  :  «  Ut  unus  hominum  homo  te  vivat  nunquam  quis- 
que  blandior  ».  Ces  notes  appartiennent  au  diagramme  hypophrygien.  Le 

10  fragment  est  probablement  une  ritournelle  instrumentale.  —  Réédition, 
avec  corr.,  de  l'inscr.  musicale  de  Tralles,  publiée  par  Wessely  et  Ruelle 
dans  la  Revue  des  et.  gr.,  V,  p.  266,  et  par  Crusius  dans  le  Philologus  lu, 
p.  160.  H  Une  transposition  dans  le  traité  de  Plutarque  sur  la  psychogonie 
du  Timée  [P.  Tannery].  Les  chapp.  11  à  20  doivent  être  intercalés  chap.  30 

16  entre  les  mots  ôsytépa  et  xwv  TreptxTwv,  là  où  dans  la  vulgate  est  indiquée  une 
lacune,  f  Bulletin  archéologique  [Gh.  Diehl].  Indication  des  principales 
publications  nouvelles;  —  des  découvertes  faites  en  Atlique,  dans 
la  Grèce  du  nord,  le  Péloponnèse,  les  îles  de  la  mer  Egée,  en 
Asie-Mineure.    ^    Brunn,    H.,    Griechische    Kunslgeschichle.    I.    Die   An  fange 

20  uiid  die  àlteste  dekorative  Kunst  [Le  Beau].  Éloges  avec  réserves.  Ce 
volume  arrive  trop  tôt  ou  trop  tard.  1[  Carra  de  Vaux.  Les  mécaniqnes 
ou  l'Élévateur  de  Héron  d'Alexandrie,  publiées  pour  la  l'^  fois  sur  la  version 
arabe  de  Qostâ  ibn  Lûqâ  et  traduite  en  français  [T.  Tannery].  Publication 
d'une  importance  capitale  pour  l'histoire  de  la  mécanique  chez  les  anciens. 

25  Éloges  avec  qqs.  réserves.  %  Moritz  GantOR  ,  Vorlesungen  ûber  Geschichle 
der  Mathemalik.  I.  2»  édition  [T.].  La  meilleure  et  la  plus  complète  histoire 
delà  mathématique  grecque.  Critiques  de  détail,  avec  renvoi  aux  ouvrages 
de  P.  Tannery.  î  F.  G.  Gonybeare,  A  coUalion  with  the  ancienl  armenian 
versions  of  the  Greek  text  of  Aristolle^s  Catégories,  de  Interpretatione,  de  Mundo, 

30  de  Virtutibus  et  vitiis,  and  of  Porphyrifs  introduction  [A.  MeilletJ.  Travail  fait 
avec  autant  de  soin  que  de  compétence.  L'auteur  place  beaucoup  trop 
haut  (y  siècle),  la  date  de  ces  traductions.  ^  E.  Curtius.  Gesammelte  Abhan- 
dlungen.  I.  [X.].  Volume  principalement  consacré  aux  questions  topogra- 
phiques, toujours  rattachées  à  l'histoire  de   la  nation,  à  ses  mœurs,  à  ses 

35  Institutions,  surtout  à  son  culte.  Éloges.  ^  Dietrigh,  A.  Nckgia,  Ueitràge 
zur  Erklàrung  der  neuenldeckten  Petrusàpocalypse  [T.  R.l.  [Étude  un  peu 
dilTuse,  mais  éminemment  savante  et  suggestive.  Éloges.  %  Hauvette, 
Am.,  Hérodote,  historien  des  guerres  médirjues[M.  Croisel].  Un  des  plus  impor- 
tants ouvrages  parus  dans  ces  dernières  années  pour  l'étude  de  l'historio- 

40  graphie  grecque.  Conclusions  irréprochables.  %  Kaibel,  G.,  Stil  und  lexl  der 
IloXtTEia  'AOovaiwv  des  Aristoteles  [Kritikos].  Critiques.  ^  La  Roche,  J.,  Deitrâge 
zur  griechischen  Grammatik.  1.  [M.  E.]  L'auteur  fait  trop  bon  marché  des 
données  grammatical  s  résultant  de  l'étude  des  inscription.  Éloges.^ 
MlGHELI,  II.  La  révolution  oligarchique  des  Quatre-cents  à  Athènes  et  ses  causes 

45  [Am.  Ilauvctle].  Thèse  doctorale.  Cet  opuscule  témoigne  d'une  science  aussi 
solide  qu'étendue,  mais  laisse  du  côté  plusieurs  questions  qui  intéressent 
S'jii  sujet.  ^  OuvuÉ,  II.,  Méléagre  de  Gudara.  Thèse  de  doctorat  [T.  R.J.  Sujet 
traité  avec  beaucoup  de  savoir,  de  goût  et  de  délicatesse.  Critiques  de 
détail.  ^  Roger  Peyre,  Histoire  générale  des  Beaux-Arts  [Le  Beau].  «  Brillant 

50  résumé  ».  Critiques,  pour  la  partie  grecque,  portant  sur  la  bibliographie, 
l'ignorance  des  dernières  découvertes  importantes,  les  erreurs  de  détails, 
la  qualité  des  gravures.  *{  Rhitkr,  S.,  Drei-  und  vierzeilige  Làngen  bei 
Euripides  [T.  R.].  L'auteur  a  reconnu  exactement  les  irrégularités  appa- 


REVUE  DES  ÉTUDES  GRECQUES.  195 

rentes  du  mètre  dans  les  chœurs,  mais  n'en  a  pas  donné  la  véritable 
explication,  ce  que  tente  le  rp.  ^  Sludi  ilaliani  di  filologia  classica.  II.  [H.W.]. 
Analyse  des  travaux  relatifs  aux  éludes  grecques,  contenues  dans  ce 
volume.  —  Vitelli,  catalogue  des  mss.  grecs  de  la  Riccardiana,  de  la  Magli- 
becchiana,  de  la  Marucelliana.  —  Baccalari,  index  codd.  gr.  biblioth.  Casa-  5 
natensis.  —  Fuoch',  sur  les  inscr.  en  dialecte  ionique.  —  Tocco,  sur  le  Parmé- 
ni'le,  le  Sophiste  et  le  Philèbe.—  Piccolomini  sur  les  chevaliers  d'Aristophane. 
Nencini  sur  le  proverbe  au  'ovou  ■/.a-oi-Kzntïv.  —  Notes  de  critique  verbales 
par  Vitelli.  Qqs.  corrections  proposées  par  le  rp.  %  J.  Svoronos,  "Ex'Jsdt;... 
Rapports  sur  les  opérations  du  Musée  numismatique  -<  d'Athènes  >>  pendant  10 
l'année  1891-92  [T.  R.].  Accroissement  très  notable  de  ce  musée.  ^  T.vNOVi- 
CEANU,  C  Represenlatiunuh.. .  Représentations  plastiques  d'Apollon  jeune  et 
imberbe  [Le  Beau].  Étude  consciencieuse  d'un  débutant  bien  informé.  ^ 
WiLAMOVlTZ-MOELLENDORF,  U.  von,  Arislotcles  und  Alhen  [T.  R.].  Eloges 
avec  qqs.  réserves,  notamment  sur  l'authenticité  de  la  constitution  de  16 
Dracon,  contestée  par  le  rp. 

%\  Nr.  27-28.  Sur  un  morceau  suspect  de  l'Antigone  de  Sophocle  [Henri 
Weil].  On  considère  comme  des  interpolations  les  vers  904  ou  906  à  912  ou 
913;  quelquefois  même  les  vers  914-949.  Bien  que  ce  morceau  choque  nos 
idées,  les  vers,  moyennant  qq.  corrections  proposées,  sont  irréprochables,  20 
et  nous  n'avons  peut-être  pas  le  droit  de   les  retirer  à  Sophocle.  \  L'épi- 
gramme  grecque  de  la  stèle  de  Xanthe  [J.  ImbertJ.  Inscr.  étudiée  à  l'aide 
des  travaux  publiés  sur  cette  inscr.,  depuis  1842,  et  sur  l'examen  de  nou- 
veaux estampages.  La  seule-lecture  nouvelle  est  le  nom  de  Korris,  Qlsd'Ar- 
pagup.  Texte  et  traduction.  La  gravure  de  la  stèle  doit  appartenir  aux  def.  25 
nières  années  du  v«  s.  ou  tout  au  début  du  iv«.  *{  Sur  la  date  de  qqs.  poèmes 
de  Théocrite  et  de    Gallimaque  [Ph.  E.   Legrand].  Callimaque,   hymne  4, 
vers  95  et  sv.  allusion  à  la  Thébaïde  où  fut  reléguée  Arsinoé,  l"  femme  de 
Ptolémée  Philadelphe.  —  Théocrite,  Idylle  2(3,  vers  27-29,  allusion  probable 
à  Ptolémée  Evergète.  Cette  pièce  a  dû.  être  composée  avant  l'année  267.  —  30 
Les  Thalysies  durent  l'être  un  peu  après  l'hymne  4  ;  cet  hymne  et  l'idylle  7 
vers  les  années  261-270;  l'hymne  6;  après  273;  l'IIécaté  de  Callimaque  anté- 
rieurement à  la  querelle  de  ce  poète  et  d'Apollonius  de  Rhodes,  f  Inscriptions 
et  papyrus  grecs  d'Egypte  [A.   II.  SayceJ.  I.  Inscr.  métrique  de  34  lignes, 
trouvée  dans  le    temple  de  Kelabcheh,  restituée,  commentée  et  trad.  en  35 
français  par  Henri  Weil.  Texte  seul  de  9  inscr.  diverses.  IL  Texte  seul  de 
6  papyrus  des  111=  et  iv»  siècles  après  J.-C.  \  Un  peuple  oublié  :  Les  Ma- 
tiènes  [Th.  Reinach].  Résumé  d'un  mém.à  paraître  dans  les  actes  du  10«  con- 
grès des  Orientalistes.  Les  mentions  de  ce  peuple  dans  les  auteursclassiques 
ont  été  réunies  parG.  Rawlinson(IIeroflotus,  IV,  189  et  sv.)  mais  sans  méthode  40 
et  sans  conclusions  chronologiques.  Variations  successives  dans  l'étendue 
du  territoire  appelé  Matiène  ou  Matiane.  Primitivement  les  Matiènes  ont 
occupé  la  région  comprise  depuis  les  bords  de  l'IIalys  jusqu'aux  confins  de 
la  Lusiane;  ils  avaient  beaucoup  d'aflinité  avec  les  Paphlagoniens;  ils  ont 
eu  peut-être  des  rapports  très  anciens  avec  la  Chaklée  et  l'Assyrie,   et  45 
même  avec  les  Hittites  et  l'Egypte.  %  De  l'expression  des  masques  dans  les 
drames  d'Eschyle  [Paul  Girard].   II   :   Les  jeux  de  physionomie  dans  la 
sculpture  et  dans  la  peinture  des  Grecs  jusqu'au   temps  d'Eschyle.   La 
sculpture  ofTre  peu  de  documents,  donnant  des  représentations  étrangères 
à  toute  action  dramatique;  la  plastique,  qui  procède  par  groupes  de  per- 50 
sonnages  et  nous  fuit  assister  à  des  actions   vives,  en  procure  un  plus 
grand  nombre;  enfin,  dans  la  peinture,  connue  seulement  par  les  vases  et 
par  qqs  textes,  tout  était  action  ;  c'est  donc  la  nouvelle  source  la  plus 


196  1894.    -    FRANCE. 

plus  riche  (ic  lenseij^iieincDls.  Néanmoins  jusqu'au  v«  s.  les  peintres  sont 
impuissants  à  dramatiser  les  physionomies.  Premiers  exemples  de  peintures 
expressives.  Le  sourire  dit  éginétique.  Développement  du  portrait  dans 
l'antiquité  grecque.  C'est  à  Polygnole  qu'il  faut,  semble-t-il,  rapporter  l'in- 
5  vention  des  jeux  de  pljysionotnie.  Action  de  la  peinture  sur  la  scnlpture 
et  réciproquement,   rendue   i)lus  manifeste  par   les  dernières  trouvailles 
faites  à  Delphes.  Jeux  de  physionomie  à  constater  sur  les  frontons  d'Égine, 
au  temple  de  Zeus  à  Olyrapie,  dans  les  métopes  du  Parthénon,  sur  les 
vases  peints.   L'expression  de  l'œil,  de  la   bouche.   Progrès  do  l'expres- 
10  sion  physionomique  avec   Parrhaslos,  fin  du  v  s.  Le  caractère  ethnique 
des   ligures   bien    ren(iu    dès    les  temps  les   plus    anciens.   L'auteur  va 
maintenant  aborder  l'histoire   du    masque  dramatique.  ^  Fragment  d'un 
ms.  perdu  des  Éléments  d'Euclide,  x"^  siècle  [H.  OmontJ.  Cahier  de  huit 
feuillets  retrouvé  dans  un   recueil  formé   par  Morelli,  bibliothécaire  de 
15  Saint-Marc,  à  Venise,  et  conservé  dans  cette   bibliolhèque  (CI.  XIV,  cod. 
223).  C'est  le  texte  des  §§  71  à  86  du  livre  X  (t.  III.  210-260,  Ileiberg).  Colla- 
tion complète,  f  Rullctin  épigraphique  [Th.  Reinach].  Analyse  et  examen 
critique   des    publications  périodiques  et  autres,  relatives  à  l'épigraphie 
grecque.  ^  Bibliographie  annuelle  des  études  grecques  (1892-93-94)  [C.  E. 
20  Ruelle].^  Additions  et  corrections  [P.  Tannery].  La  transposition  proposée 
dans  le  traité  de  Plutarque  sur  la  Psychogonie  du  Tiraée  (R.  des  Et.  gr., 
VII,  p.  209)  l'avait  été  déjà  par  13.  Millier  en  1873  et,  antérieurement  par  A. 
D.  Mavrommatis  de  Corcyre  dans  une  édition  de  ce  traité  (Athènes,  1848). 

C.-E,  Ruelle. 
26     Revue  philosophique,  t.  37.  L'ancienne  et  les  nouvelles  géométries.  IL 
|J.  DelbœufJ.  Les  nouvelles  géoméiries  ont  leur  attache  dans  la  géométrie 
euclidienne.  L'espace  géométrique  ou  euclidien  diffère  essentiellement  de 
l'espace  réel.  Examen  critique  de  la  géométrie  méteuclidienne  (systèmes  de 
Lobatschewsky  et  de  Riemann).^  Gaston  Milh.\ud,  Leçons  sur  les  orifjiîies  de  la 
30  science  grecque  [Paul  Tannery].  Analyse  de  huit  leçons  faites  devant  les 
étudiants  des  Facultés  de  Montpellier,  en  grande  partie  d'après  les  travaux 
du  rp.  Réfutation  occasionnelle  parle  rp.  des  opinions  émises  par  Brochard 
dans  son  travail  intitulé  les  prétendus  sophismes  de  ZJnou  d'Elée,  et  con- 
cernant les  idées  de  ce  philosophe  sur  l'existence  du  luouvement. 
35     1IÎ  T.  33.  L'ancienne  et  les  nouvelles  géométries  |J.  Delbœuf].  3*  étude  : 
Les  postulats  réels  de  la  géométrie  euclidienne  sont  à  la  base  des  métagéo- 
niélrics.  La  métagéomôtrie   prétend   n'impliquer    aucun  postulat  ou    du 
moins  se  passer  des  postulats  de  l'ancienne  géométrie.  Réfutation,  Com- 
paraison des  délinitions  dans  Euclide  et  dans  Legendre;  leurs  divergences. 
40  Impossibilité  de  se  passer  du  postulatum  d'Euclide.  Eu  résumé,  il  y  a  une 
inlinité   de   géométries,   mais  elles   s'appuient    toutes   sur    la    géométrie 
d'Euclide.  ^--E.  Ruelle. 

Revue  de  Philologie,  de  Littérature  et  d'Histoire  anciennes.  T.  18, 
l"  livr.  Essai  sur  la  Syntaxe  des  voix  dans  le  grec  du  Nouveau  Testament 
45  |J.  Viteau].  Compare  au  point  de  vue  de  la  Syntaxe  des  voix  le  grec  judéo- 
chrétien  du  N.  T.  avec  le  grec  hébraïsant  des  Septante,  en  partant  du  grec 
classique  comme  règle.  Inlluencc  assez  fréquente  de  l'hébreu,  notamment 
dans  l'emploi  des  adjectifs  verbaux  en  -t6?.  %  Notes  latines  |P.  Lejay].  Le 
ms.  latin  7530  de  la  B.  N.  a  été  coitié  vers  779  au  Mont-Cassin.  comme  le 
60  prouve  la  comparaison  de | son  calendrier  avec  celui  de  3  autres  mss  du 
Mont-Cassin  :  c'est  un  manuel  de  grammaire,  métrique,  rhétoriciue,  métro- 
logie, comput,  probablement  rédigé  sous  la  direction  de  Paul  Diacre,  à  qui 
l'on  doit  attribuer  la  pièce  en  vers  rythmiques  qu'il  contient  sur  les  formes 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,  UE  LITTÉRATURE  ET  D'hISTOIRE  ANCIENNES.    197 

du  parfait  latin.  La  souscription  du  rns.  précité  a  été  lue  arbitrairement 
par  Usener,  qui  la  rapproche  d'une  souscription  lue  dans  certains  mss.  de 
Lucain  :  le  moine  Papulus  qui  copia  le  ms.  7530  le  25  fév.  674,  peu  après 
l'avènement  de  Thierry  lil,  ne  saurait  être  identifié  avec  le  Paul  de  Gons- 
tantinople  qui  révisa  le  texte  de  Lucain,  et  dont  Ilosius  a  cru  retrouver  la  5 
recension  dans  le  ms.  de  Montpellier.  %  Plante,  Amph.  849  [Tailliart]  Lire  : 
...  hue  <  mecum>  ab  navi...  t  Novae  commentationes  Euripideae  (pars 
posterior)  [IL  van  Ilerwerden].  Nombreuses  corrections  proposées  à  Ilippo- 
lyte,  aux  deux  Iphijjénies,  à  Ion,  au  Cyclope,  à  Médée,  Oreste,  Rhésus,  aux 
Troyennes  et  aux  Phéniciennes.  *^  Le  dessèchement  du  lac  Copaïs  par  les  10 
anciens,  et  Ps.  Aristote  Ttepi  Oa-jp-aaiVov  ày.ouaiAâxwv,  XCIX  (103)  [B.  Ilaussoul- 
lier].  Le  gigantesque  canal  souterrain  entrepris  par  Gratès,  et  dont  les 

10  puits  d'attaque  se  voient  encore  aujourd'hui,  est  clairement  mentionné, 
à  propos  d'une  chasse  au  renard,  par  le  pseudo  Aristote  :  Strabon,  qui 
nomme  Orales,  ne  dit  rien  de  ces  travaux.  \  Fragments  d'Homère  sur  15 
papyrus  d'Egypte  [J.  NicoleJ.  Ces  fragments,  au  nombre  de  6,  acquis  par  la 
Bibl.  de  Genève,  ne  sont  pas  datés  comme  la  plupart  des  textes  de  la  col- 
lection de  papyrus  dont  ils  font  partie.  Description  et  déchilTrement.  Trois 
ont  le  texte  traditionnel;  deux  s'en  écartent  sensiblement;  le  6",  fort  étendu, 
en  diffère  presque  constamment,  et  de  plus  renferme  13  vers  nouveaux  20 
sur  83,  ce  qui  fait  penser  qu'il  proviendrait  de  l'àV-SoTi;  -KolvGziyoz  déjà 
invoquée  par  Menrad  pour  expliquer  les  5  vers  nouveaux  du  fragment  de 
Dublin.  flT  2»  livr.  Le  Carmen  Saèculare  d'Horace  [A.  Waltz].  Le  procès- 
verbal  des  Jeux  séculaires  découvert  à  Rome  indique  que  les  9  premiers 
quatrains  furent  chantés  au  Palatin,  les  9  autres  au  Gapitole.  Dans  la  pre-  35 
mière  partie,  il  faut  transporter  la  strophe  4  (Rite  maturos)  qui  ne  concerne 
pas  Diane,  entre  les  strophes  7  et  8,  car  le  rituel  indique  que  cette  invoca- 
tion à  Ilithyio  doit  venir  après  la  strophe  adressée  aux  Parques  qui  devient 

la  strophe  G  :  on  a  ainsi  5  strophes  pour  invoquer  Apollon  et  Diane,  soit 
ensemble  (strophes  t,  2,  5)  soit  séparément  (stroi)hes  3,  4),  puis  3  strophes  30 
pour  les  Parques,  Ilithyie  et  la  Terre,  et  une  dernière  strophe  pourPhébus 
et  sa  sœur.  La  deuxième  partie  renferme  une  prière  à  Jupiter  et  Junon 
(V.  3G-o2)  puis  une  adresse  au  peuple  pour  lui  montrer  les  effets  de  la  pro- 
tection divine.  \  Ptolemaeus  Telmessius,  note  sur  un  passfige  de  Tile  Live 
[M.  IloUeaux].  ce  Ptolémée  de  Telmessos,  mentionné  i)ar  Liv.  XXXVII,  50,  35 
2-5  doit  être  le  lils  du  Ptolémée,  fils  de  Lysimaque,  qui  fut,  selon  une  inscr. 
trouvée  en  1889  à  Telmessos,  nommé  gouverneur  de  cette  ville  en  240  par 
Evergètes,  sans  doute  pour  prix  de  sa  défection  envers  les  Séleucides.  Si 
ce  Ptolémée  éprouva  les  bienfaits  des  Rouiains  en  189,  c'est  qu'il  fut  leur 
allié  contre  Antiochus  III  qui  avait  vengé  sur  lui  la  trahison  de  son  aïeul.  40 

11  Sur  le  Carmen  saèculare  d'Horace  [G.  Lafaye].  Réfute  l'interprétation 
donnée  à  la  ligne  147  de  l'inscr.  sur  les  Jeux  séculaires  par  Mommsen,  qui 
fait  du  poème  d'Horace  un  prosodion  chanté  en  marche  par  les  27  jeunes 
gens  et  les  27  jeunes  filles  du  Palatin  au  Gapitole  et  vice  versa.  La  strophe 
13  a  été  chantée  au  Gapitole;  il  ne  resterait  donc  que  G  strophes  pour  le  45 
retour,  et  cela  alors  que  la  distance  du  Gapitole  au  Palatin  est  considéra- 
ble. Mieux  vaut  croire  que  le  Carmen  a  été  exécuté  deux  fois  en  entier  par 

le  même  chœur,  au  Palatin  puis  an  Capitule.  Un  procédé  semblable  est 
révélé  par  une  inscr.  grecque  de  Stratonicée,  où  pendant  les  fêtes  de  Zeus  50 
et  d'Hécate,  un  chœur  de  30  jeunes  gens  chantait  un  poème  de  Sosaudros. 
If  Remeligo  [Ph.  Fabia].  L'étymologie  de  Festus,  qui  cite  deux  emplois  de 
ce  mot,  l'un  de  Plante,  l'antre  d'Afranius,  est  fausse  :  il  ne  se  rattache  pas, 
comme  rémora,  au  verbe  remorari,  mais  à  remello  (cf.  (jléàXw);  c'est  le  Re- 


198  1894.    —    FRANCE. 

tard,  l'Obstacle  personnifié,  notamment   dans  le  prologue  du  Proditus 
d'Afraniiis,  et  on  le  retrouve  dans  la  fantastique  Réméco  des  Provençaux. 
H  Sur  Théon  de  Smyrne  [P.  Tannerj].  Son  ouvrage,  dont  la  première  moitié 
a  été  révélée   en   lew   et  la  seconde  en  18''j9,  n'est  qu'une  introduction 
5  {daa.yM-(Tf)  à  Tctude  des  mathématiques.  La  première  partie,  après  la  scis- 
sion, a  été  interpolée  par  un  arrangeur  byzantin,  soit  à  l'aide  de  Nicomaque 
ou  de  Thrasyllc,  soit  à  l'aide   des   appendices  réputés  perdus  que  Théon 
avait  mis  à  la  suite  de  son  ouvrage.  Mais  toutes  les  contradictions  de  ce 
traité  ne  doivent  pas   être  imputées  à  une  interpolation,  car  Théon  lui- 
10  même  n'était  qu'un  compilateur,  et  on  ne  saurait,  sans  témérité,  corriger 
uti  passage  par  l'autre,  comme  l'a  voulu  faire  .1.  Dupuis.  ^[  Ludis  praelex- 
tam  ponere  [II.  Weil].  Le  posuit  d'Asinius  Pollion  dans  sa  lettre  à  Cicéron 
(fam.  X,  32)  s'explique  de  lui-mèuie  :  donner,  servir  une  pièce  (cf.  Ilor.  : 
fabula  quae  posci  volt  et  spectanda  reponi).  La  correction  composuit  d'Al- 
15  fred  Schoen  dans  ses  Conjectanea  critica  fausse  le  sens,  tout  autant  que 
docuit  jadis  indiqué,  mais   non  proposé  par  Boissier  (Rcv.  de  Phil.  1892, 
p.  102).  ^BabriusXXXIII(42)7et8[E.  Tournier].  Lire  :  Ilw;  yàp  à'v  xpEÎxTw,  | 
"Oç  oùôè  TiotYiv  àvaXutéa  \t.z  ytvwaxw;  ce  qui  rétablit  le  mètre  et  le  sens, 
au  lieu  de  xpeiTTov  et  d'àvaXûôtv.  ^\  Topûêeia  ou  TûpSctov,  ville  d'Acarnanie 
20  [B.  Ilaussoullier].  La  Topygeta,  jusqu'alors  inconnue,  de  la  liste  de  théarodo- 
ques  publiée  par  P.  Cavvadias  (Fouilles  d'Épidaure,  n»  243)  doit  être  iden- 
tifiée avec  le  nom  de  ville  Tûpêeiov,  qu'on  lit  dans  un  décret  des  amphic- 
tyons,  gravé  sur  un  mur  de  Delphes  et  publié  par  Wescher  en  1869  (Mém. 
de  PAcad.  des  I.  et  B.  L.  VIII,  p.  139).  Tûpêeiov  ne  serait  qu'une  variante 
25  incorrecte,  comme  en  présentent  souvent  les  inscr.  delphiques.  Plusieurs 
monnaies  d'Acarnanie,  étudiées  par  Imhoof-Blumer,  portent  au  revers  un 
grand  tau,  qui  pourrait  bien  n'être  que  l'initiale  de  Torybeia-Tyrbeion  où 
elles  auraient  été  frappées.  %  L'opus  prosodiacum  de  Micon  et  le  ms.  de 
Pans  1928  [Max  Bonnet].  Le  ms.  de  Paris,  non  consulté  par  L.  Traube, 
30  pour  son  édition  de  Micon,  offre  pour  plusieurs  des  vers  cités  des  leçons 
moins  altérées  que  les  mss  dont  il  s'est  servi.  On  y  apprend  que  le  v.  314 
est  de  Sedulius  (q.  v.  4,40).  f  Cicero,  Pro  Caelio  25;  De  Oratore  III,  199 
|L.  Ilavet].  Dans  le  passage  du  Pro  Caelio  il  faut  corriger,  avec  le  ms.  de 
Gembloux,  le  mot  pénultième  leviter    en  leniter;  mais  alors   la  fia  de 
35  la  phrase  leniter  accederet  ne  peut  subsister,  car  devant  un  tétrasyllabe 
final  de  la  forme  -  -wu,  on  ne  peut  avoir  en  règle  générale  qu'un  mot  trochée 
ou  tribraque;  corriger  accederet  en  occuparet  qui  convient  pour  la  métri- 
que, et  supprimer  plus  haut  devant  animes  ad,  leçon  des  mss.  inférieurs. 
Dans  le  passage  du  De  Oratore,  lire  lenuis  set  non  (Cf.   ms.  de  Lodi 
40  tennis  et  non)  au  lieu  de  et  tennis  non.  f  Le  sculpleur  Silanion  [J.  Dela- 
marre]   Michaelis  a  contesté,  sans  preuves  suffisantes,  le  témoignage  de 
Pline  ^XXXIV,  51)  qui  ditqueSilanionflorissait  vers  328.  Deux  décrets  athé- 
niens d'Oropos,  relatifs  aux  fêtes  amphiaraïques  de  332  et  de  329,  nous  per- 
mettent de  placer  entre  329  et  323,  date  de  la  guerre  lamiaque,  un  catalogue 
45  amphiaraïque  d'Oropos  qui  mentionne  la  double  victoire  du  célèbre  athlète 
Satyres  d'Elis,  dont  la  statue  a  pour  auteur  incontesté  Silanion.  ^  Ad  lyricos 
graecos  [H.  van  Ilerwerden].  Lire  :  Sappho.  fr.  79xal  [xoi<£poç>au  premier 
vers  et  <çoto<;  7rpo(7(5pr)v  >  àzllM  au  second.  Dans  Alcée  fr.  40  et  41  rétablir 
la  forme  éolienne  7r(i')vo)(j,£v  pour  Tîvw|xev,  et  corriger  fr.  154  y.al  xdtYixaxa  en 
50  xauâY!i.aTa  =  xaFFâ^lJ-aTa  =  xaTaFâyiJ-aTa,  xaTdtyiAaxa.  ^  Notes  d'Epigraphie  Cre- 
toise |B.  Ilaussoullier].   Dans   deux  inscr.  publiées  par  Ilalbherr  (Musée 
italiano  III,  II,  53   et  73),  l'une  de  Malla,   l'autre  de  Dréros,  on   trouve 
£(T5uo|j.£vav,  ÈYôuotxévoui;  doublets  crétois  de  ixôOw,  que  leur  obscurité  a  fait 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,  DE  LITTÉRATURE  ET  d'hISTOIRE  ANCIENNES.    199 

diversement  corriger.  Ilalbherr  traduit  (les  éphèbes  qui  chaque  année)  se 
dépouillent  de  leurs  armes;  le  sens  est  plutôt  (qui  chaque  année)  sortent 
de  Và^iloi,  c'est-à-dire  de  Téphébie  en  Crète.  %  Epitonium  ou  Epistomium 
[R.  Gagnât].  Forcelliui  admet  les  deux,  Georges  repousse  le  second.  Une 
inscr.  de  Ilenchir-Khemissa  (Tunisie)  donne  epitouio;  c'était  déjà  la  forme  6 
des  meilleurs  mss  pour  Varron,  Vitruve  etc.  Epistomium  est  donc  à  rayer 
des  dictionnaires.  %  Bull.  Bibliogr.  Gustav  Fock,  Calalogus  dissertalionum 
philohgicariun  classicarum.  P.  DE  NOLHAC,  Pétrarque  et  l'Humanisme,  d'ap'ès 
une  restitution  de  sa  bibliothèque.  G .  BoiSSlÈRE-E.EuNAULT,  Notions  de  prosodie 
et  métrique  latines.  II.  d'ARBOIS  DE  JuBAiN  VILLE,  Les  premiers  habitants  de  10 
V Europe  (t.  II  :  Les  Indo-Européens,  suite).  W.  Windelband,  Geschichte  der 
allen  Philosophie  ;  S.  GÙNTHER,  Abriss  d.  (Jesch.  d.  Malhematik  u.  d.  Natur 
loissenschaflen  in  Altertum  (dans  le  Manuel  d'Iwan  Millier).  S.  Cybulksky, 
Tabulae  quibus  antiquitates  gruecae  et  romanae  illuslranlur,  "W.  PrellwitZ 
Elymologisches  Worterbuch  des  griechischen  Sprache  Otto  Hoffmann,  Die  grie-  15 
chischtn  Diulekie,  2.  Bd  :  Der  nordachàische  Dialekt.  J.  van  Leetjwen,  En- 
chiridiuin  dictionis  epicae.  F.  JOHNSON,  De  conjunctivi  et  optativi  usa  eitripidco 
in  enuntiatis  fmalibus  et  condicionalibus,  G.  0.  Zuuetti,  Scolii  al  Pluto  ed  aile 
Ra7ie  d'Aristofane  dal  codice  Veneto  472  e  dal  cod.  Cremonese  i^329,  L,  6,  28; 
Analecla  Aristophanea.  Oresle  Nazari,  Quo  anno  Aristophanes  natus  sit  (Riv.  20 
di  Fil.  1893).  F.  P.  Graves,  The  Philoctetes  of  Sophocles.  G.  Pries,  Quaestiones 
Herodoteac.  ClasSEN-Steup,  Thucydides  III,  IV.  G.  Lucas,  Studia  Theognidea. 
M.  "Wohlrab,  Platons  ausgeiu.  Schriflen  (Pi.  Staat,  L  Buch).  J.  von  Arnim, 
Dionis  Prusacensis  quem  vocant  Chrysostomnm  quae  extant  omnia.  Sghielek- 
VOIGT,  Die  rômischen  Staats-Kriegs-  u.  Privatallertûmer  2.  Aufl.  (IV.  Bd,  2.  25 
Abt.  du  Manuel  d'Iwan  Millier).  M.  Manitius,  Gesch.  d.  christlich-lateinischen 
Poésie  bis  zur  Mitte  d.  8,  Jahrh.  P.  THOMAS,  Le  réalisme  dans  Pétrone.  MUNRO, 
Lucrèce,  liv.  II  (trad.  Reymond).  E.  Thomas,  Divinatio  in  Q.  Caecilium  (Vcr- 
rines).  A.  Riese,  Ilisloria  Apollonii  régis  Tyrii,  2°  éd.  W.  M.  G.  COLLAR, 
Mneid  VIL  G.  Lafaye,  Catulle  et  ses  modèles.  Marquardt-Iw.  Mûller-  30 
Hblmreich,  Claudïi  Galeni  Pergameni  scripta  minora,  vol.  III.  BenoiST-Dos- 
SON,  César,  Commentaires  sur  les  guerres  des  Gaules.  E.  BiSGHOFF,  Prolegomena 
zum  sogen.  Dionysius  Cato.  P.  Fabia,  Les  sources  de  Tacite  dans  les  Histoires  et 
les  Annales.  A.  DiETERiCH,  Nekyia,  Beitràge  zur  Erkl.  d.  neuentdeckten  Petrus- 
apokalypse.  J.  B.  Greenough-Tracy  Pegk,  Livy,  XXl-XXU.  W  3«  livr.  Obser-  35 
vations  sur  des  textes  d'Euripide  et  d'Eschyle  [IL  Weil].  Remarques  et  correc- 
tious  à  divers  passages  d'Hippolyle,  Medée,  Ilécube,  Electre,  Oreste,  Iphigénie 
en  Tauride,  Iléraclides,  Bacchantes,  Phéniciennes,  Suppliantes,  Ghoéphores, 
Euinénidcs.  ^  Notes  critiques  sur  le  texte  de  Tacite  [Léopold  Constans], 
Remarques  et  corrections  à  12  passages  des  Annales,  1  des  Histoires,  1  de  40 
PAgricola,  3  du  Dialogue  des  orateurs,  f  Babrius  CVII  (129),  v.  14  [Ed.  Tour- 
nier].  Lire  :  ïlxcvwv  6'o<v£>ia  pour  ÔTiota  des  mss.  \  Les  négations  dans  le 
Nouveau  Testament  [Paul  Thouvenin].  L'emploi  de  où  et  (xti  y  est  généra- 
lement conforme  à  celui  du  grec  classique  ou  postérieur.  Examen  détaillé 
des  divers  cas.  \  Plautus,  Asin.  755,  Bacch.  140,  Gapt.  597  [L.  Havet].  Lire  46 
dans  ces  trois  passages  :  Addone  <  it>?  —  Adde  :  scribas...;  Cum  Traiçintus 
sit...,  Atra  agitet  pix  apud...  ^  Virgile,  Aen.  VII,  5  ss.  [L.  Duvau].  Le  sens 
assez  obscur  de  in  noctem  est  éclairé  par  deux  expressions  sem- 
blables de  Lucrèce,  VI,  712,  874;  il  faut  comprendre  «  avec  la  nuit,  à  mesure 
que  la  nuit  s'avance,  »  de  môme  que  »  in  aestatem,  in  lucem  »  signifient  50 
«  avec  l'été,  avec  le  jour,  »  «  à  mesure  que  l'été,  le  jour,  s'avance.  »  H  Aris- 
tote,  Gonstitution  d'Athènes;  notes  sur  la  seconde  partie  [P.  Foucart]. 
Éclaircissement  et  correction  à  l'aide  des  inscr.,  de  quelques  passages  des 


200  1894.    —    FHANCE. 

chap.  /i2  (Cosmète),  /i3,  ^16,  47  (polètes).  *i  Sur  TibuUe  I,  'o,  61-66;  IV,  4,18 
[George  DoncieuxJ.  Lire  avec  le  correcteur  du  Guolferbylauus,  dans  le  pre- 
mier passage,  au  v.  65  :  Pauper  et  obslrictos  furlira  deducet  amiclus.  Rem- 
placer,   dans  le  second,    credula  par   sedula,  que  suggère   TibuUe    lui- 

5  mêniel,  4,  80.  t  De  poelicoium  Arislolcleorum  capite  ullimo  [F.  Susemihl]. 
Critique  détaillée  du  texte  de  plusieurs  passages  (14Gl''26-lA62a4, 1462"  5  sqq. 
1462*14,  1462*^1);  corrections  proposées.  ^  Cicero,  Rose.  Amer.  {[-'.  Gustafsson] 
Corrections  proposées  à  23,  64;  2'à,  80;  37,  106;  38,  110.  %  Notes  critiques  sur 
Tite  Livc  [René  Pichon].  Corrections  proposées  à  XXII  40,  24;  XXIV  24,  '6; 

10  id.  27,8;  id.  28,  li.  %  Feminc  [Paul  Lejay].  L'archaïciuc  fémur  est  attesté, 
en  regard  de  lemur,  par  Plante,  Mil.  gl.,  I,  1,27;  mais  on  n'avait  pas 
d'exemple  de  f  eminis  en  regard  de  feminis.  Une  correction  certaine  de 
Merkel,  suivi  par  Riese,  nous  en  fournit  un  dans  Ovide,  Mctam.  Xlll,  928  : 
non  apis  Inde  tulit  collectos  femine  flores  (les  mss  :  seminc  inintelli- 

is  giblo).  t  Ovide,  Metam.  VI,  201  [Georges  LafayeJ.  Les  mss  :  ite  satis  pro- 
pere  sacris...  Au  lieu  de  ite  satis,  que  Louis  Ilavet  corrige  en  insanis,  lire 
avec  Witbof  et  Korn,  suivis  par  Riese,  infectis,  suggéré  d'ailleurs  par  sacra 
infecta  du  vers  suivant;  cette  répétition  est  un  procédé  de  style  familier  à 
Ovide,  surtout,  comme  ici,  à  la  fin  d'un  discours.  Au  lieu  de  propere,  inconnu 

20  à  Ovide,  lire  procul  ite,  locution  fréquente  dans  les  Mctam.,  qui  répond  à 
relinquunt  du  vers  suivant,  et  dont  l'altération  en  propere  s'explique  assez 
bien,  paléograpbiqucment.  %  Plaulus,  Capt.  72  [Ch.  TailliartJ.  Les  mss  :  At 
ego  clio  recte  :  nam  scorlum  in  convivio.  Lire  :  At  ego  aio  (Camerarius) 
recie  <  dictum>,  nam  [scortum]  in  convivio.  ^  Plautus,  Capt.  26o  [Louis 

2^  DelaruelleJ  Les  mss  :  Quod  sciam;  si  quid  nescivi,  idnescium  Iradam  tibi. 
Les  variantes  de  J.  B.  sur  si  quid  invitent  à  lire  :  Quod  sciam;  quod  nes- 
ciumst,  id...,  correction  qui  restitue  le  sens,  sans  blesser  la  métrique,  et 
qui  a  pour  elle  la  vraisemblance  paléographique. /[  Une  dédicace  à  Néraésis 
[J.  Delamarre]  luscr.  curieuse  du  musée  du  Louvre,  qui  résume  la  concep- 

*0  lion  de  Némésis.  telle  qu'elle  est  consignée  dans  les  hymnes  orphiques.  Le 
bas-relief  qu'elle  encadre,  donne  de  Némésis  une  représentation  neuve  (elle 
écrase  un  honmie  lerrassé),  et  c'est  jusqu'ici  la  seule  trouvée  en  Attique; 
le  monument,  trouvé  au  Pirée,  a  pour  auteur  un  étranger,  sans  doute  un 
dorien  comme  l'atteste  l'inscr.,  Artémidore,  qui  l'a  consacré  à  la  suite  d'un 

35  vœu.  ^j^  Bull,  bibliogr.  Curt.  Th.  Fischer,  De  IJannonis  Carthaginicnsis  pe- 
riplo.  II.  Brunn,  Griechischc  Kunslgrscliichte,  1  Buch  :  Die  Anfilnge  u.  die  altestc 
décorative  Kunst.  B.  ApostolidkS,  Élude  critique  sur  le  premier  chant  chorique 
des  Phéniciennes  d'Euripide.  P.  RiSTELHUBKR,  Les  mimes  de  Ucrodas,  trad. 
française.  J.  Sommerbrodt,  Lucianus,  vol.  Il,  pars  1.  Flaminius  Nencini, 

40  Quaesliones  Terenlianae ;  Q.  T.  alterae.  Léopold  WINGKI.KR,  Die  Ditlographien  in 
den  nikomachianischcn  Codices  des  Livius.  Emile  TllOMAS, //cnve/'S  de  lasociclc 
romaine  d'après  l'cLronc.  L.  IIavkt,  La  Prose  métrique  de  Symmaqice  et  les  Ori- 
gines du  Ctirsus.  Carolus  I'uick,  Chronica  minora  coll.  et  emend. 

Alfred  Gasg-Desfossés. 

45  Séances  et  travaux  de  l'Académie  des  sciences  morales  et 
politiques  :  t.  41.  Le  Lysis  de  Platon  [Ch.  Huit].  Le  dialogue  donne-t-il 
un  résumé  et  un  avant-goût  de  la  doctrine  platonicienne,  ou  n'est-ce 
qu'un  tissu  de  puériles  contradictions?  La  vérité  doit  être  entre  ces  deux 
opinions  extrêmes.  Analyse  du  dialogue.  L'auteur  (probablement  ï'iaton) 

50  s'attache  avant  tout,  sinon  exclusivement,  au  rôle  négatif  de  la 
dialectique;  il  produit  les  arguments  contradictoires,  mais  ne  les  domine 
pas  comme  le  Platon  sûrement  authenticpie  le  fait  dans  les  Lois  dès  ses 
premiers  pas  dans  la  carrière.  Platon,  ce  socratique  de  génie,  a  eu  le 


CLASSICAL    REVIEW.  201 

désir  et  le  pressentiment  d'une  doctrine  plus  haute  et  mieux  assise  que 
celle  de  son  maître,  à  laquelle  il  n'est  arrivé  d'ailleurs  qu'après  ses  voyages 
en  E^'ypte  et  en  Italie.  Examen  critique  des  opinions  favorables  et  contraires 
à  l'authenticité  duLysie.  Lesanciensne  Tontpasmentionné  jusqu'à Thrasylle 
qui  l'a  compris  dans  sa  nomenclature.  Comparaison  du  Lselius  de  Cicéron 
et  des  passages  d'Arislote  relatifs  à  l'amitié  avec  le  Lysis.  Cicéron  ne 
nomme  ni  le  Dialogue  ni  Platon;  Aristote  non  plus,  mais  on  trouve  chez 
lui  plus  d'une  allusion  aux  idées  traitées  dans  le  Lysis.    C.  E.  Ruelle. 


10 


GRANDE  BRETAGNE 


Rédacteur    général    :    Henri     Lebègue.  .g 

Archaeologia  or  miscellaneous  traces  relating  to  the  antiquity.  2«  série 
t.  4;  t.  o4  1»^  part'.  Antiquités  de  l'ûgc  de  bronze  trouvées  dans  la  grotte 
de  Ileartherybuin,  comté  de  Durham  (pi.  12,  fig.)  [W.  Greenwell].  Découverte 
d'une  grotte  autrefois  habitée  et  contenant  encore  tout  son  mobilier  en  20 
bronze.  Cette  circonstance  unique  nous  permet  de  nous  rendre  compte 
des  conditions  dans  lesquelles  vivait  une  famille  à  cette  époque;  les  ha- 
bitants de  cette  grotte  auront  sans  doute  disparu  dans  une  catastrophe  im- 
prévue et  subite.  %  Instruments  et  autres  objets  en  fer  trouvés  à  Silchester 
en  l'année  18'J0.  (ûg.)  [J.  Evans].  Quelques  renseignements  sur  les  découvertes  25 
analogues.  Description  des  objets  trouvés  :  épées,  enclumes  de  diverses 
formes,  sucsdecharrucs,boitesd'cssieux,  marteaux,  pinces,  cognées,  doloires, 
ciseaux,  gouges,  couteau  à  rogner,  rabot,  limes,  lampe,  gril,  hipposandale; 
balance  en  bronze.  ^  Fouilles  sur  l'emplacement  de  la  cité  romaine  a 
Silchester  en  1893  (pi.  16-20,  flg)  [G.  E.  Fox  et  W.  H.  St  J.  Hope].  Récit  30 
détaillé  de  l'exploration  d'une  vaste  iusula,  marquée  7  sur  le  plan;  on  y 
a  trouvé  uti  vaste  monument  auquel  atlenaient  des  thermes.  On  a  exploré 
la  partie  supérieure  d'une  autre  insula  désignée  par  le  n»  9. 

Henry  Thùdenat. 

Classical  Review,  1894,  n"«  1  et  2.  Février.  La  scène  du  procès  dans 
Homère  \U.  Sidgwiclil.  La  nouvelle  interprétation  de  la  scène  du  procès 
Iliad.  XVIII,  497-508,  proposée  par  J.  II.  Lipsus,  Leipsiger  Studien,  XII  est 
inexacte,  il  faut  s'en  tenir  ù  l'ancienne.  Un  des  plaidants  affirme  avoir  payé 
le  prix  du  sang,  l'autre  nie  avoir  reçu.  %  Collation  du  ms.  de  Madrid  de 
Manilius  (M.  31.  liibl.  Nazion.)  avec  le  texte  de  Jacob,  Berlin  1846  [R.  EUis].  ^q 
Livre  111.  2-682.  ^  Remorques  sur  les  Suppliantes  d'Euripide.  [E.  C  Mar- 
chant]. V.  100,  120,  164,  248,  302,  321,  3o2,  406,  444,  469,  o55,  Uo7,  587, 
716,  878,  899,  1045,  1077,  1079.  ^.  St  Marc  dans  le  Diatessaron  [C.  Taylor]. 
La  xili;  de  Papias  est  probablement  la  première  des  concordances  des 
quatre  évangiles.  H  Note  sur  Pline  II.  N.  III,  12  [M.  Warde  Fowler].  Il  faut  4j 
lire  V  tribus  au  lieu  de  viribus.  ^  Corrections  diverses  [M.  Lamson  Earle]. 
Platon,  Protagoras  322  A.  Thucydide,  VI,  96,  2;  Euripide,  Ion  545;  Med.,  364 
et  suivants.  ^  Cicéron,  Epist.  ad.  famil.  XI,  13  [Ilaberlon].  Cette  lettre  se 
compose  de  deux  fragments  datés  l'un  du  7  mai,  l'autre  de  quelque  temps 
après  le  6  juin  29.  ^  Notes  philologiques  [F.  W.  Walker].  L'aoriste  grec.  50 

1.   Dans  la  R.  de.s  W.  de  l'aiinre  dernière  (189i),  p.  220,  ligne  29,  nu  lieu  de  :  t.  53 
l'o  partie,  lisez  :  t.  53,  2«  partie. 


202  1892.  —  GRANDE  BRETAGNE. 

Les  formes  anormales.  ^  Juvénal  IV.  116  [T.  W.  Allen]  [S.  B.  Owen]. 
Discussion  sur  la  nature  du  pont  désigné  par  Juvénal.  ^  Les  futurs  do- 
riques dans  Aristophane.  [R.  J.  Walker].  Aristophane  emploie  dans  le 
dialecte  altique  des  futurs  doriques  provenant  de  verbes  contenant  dans 

5  leur  racine  un  u  voyelle.  Discussion  des  textes  où  ces  f(jrmes  se  rencontrent. 
f  Voyelles  prolhétiques  ou  erreurs  d'écriture?  [J.  C.  Rolfe].  Dans  le  fragment 
de  redit  de  Dioclétieu  de  pretiis  rerum  veualium,  découvert  à  Pialaea  en 
1889,  on  rencontre  des  voyelles  prothétiques  destinées  à  figurer  une 
prononciation  provinciale,  f  Notes  critiques  sur  la  République  de  Platon. 

10  [H.  Richard].  Pag.  484  A,  485  E,  486  B,  487  B,  448  A,  488  G,  488  D,  489  At 
490  C,  490  D,  491  A,  491  D,  492  C,  492  E,  493  D,  494  D,  494*  E,  496  D,  498  B, 
500  A,  501  A,  501  E,  502  A,  502  D,  503  B,  504  B,  504  E,  507  D,  511  A.  1[ 
Annotations  au  Lexique  de  Lewis  et  Short.  [W.  R.  IngeJ.  Rectification  à  la 
quantité  d'un  certain  nombre  de  mots.  Corrections  et  additions  diverses. 

15  Tf  Le  délibératif  étendu  en  grec.  fW.  Gardner  Hallis).  *i  Le  délibôratif 
éloigné,  le  subjonctif  prospectif  et  l'optatif.  [E.  A.  SonnenscheinJ^  Valerius 
Flaccus  III.  20  [A.  PalmerJ.  Il  faut  lire  catervis  et  non  iacertis.  ^  Lucrèce  IV, 
741.  [A.  Palmer].  Au  lieu  d'equi  atijue,  lire  equina.  %  The  old  syriac  élément 
in  IheText  of  the  Codex  Dezae  by  F.  H.  ChaSE.  [T.  K.  AbottJ.  Chase   est  trop 

20  absolu  eu  disant  que  le  Codex  Bezae  est  une  traduction  du  Syriaque, 
Die  Grundlagen  der  griechisclien  Tempuslehve  und  der  homerische  Tempusgcbrauch, 
ein  beilrag  zur  historischen synlax  der  griechischen  Sprache  von  G.  MUTZBAUKR.' 
[D.  B.  Munro].  Collection  de  matériaux.  ^   M.  Annaei  Lucani  de  bello  civili 
libri  decern,  G.  Steinhartii  aliorum  que  copiis  usus  éd.  C.  Hosius.   [W.  E. 

25  Heitl.ind].  Excellent.  ^  Catullus,  éd.  by  E.  Tuesdell  Merrill  —  Caiullus, 
wiih  the  Pei-vigilium  Veneris  éd.  by  S.  b.  Owen  [R.  Ellis].  Le  premier  est  une 
édition  classique  bien  faite,  le  second  une  édition  de  luxe.  Ce  qu'il  y  a  de 
meilleur  dans  0,  ce  sont  les  notes  où  il  discute  les  passages  controversés. 
^   Hieroclis  Synecdemus  recens.   A.  Burchhardt.   [W.    RamsayJ.   Très   bon. 

30  ^  The  boolt  of  Enoch  Iranslaled  frorn  Dillmann's  elhiopic  iext,  rcvised  in 
accordance  wilh  elhiopic  tns,  and  with  the  Gizeh  and  olher  Greek  and  Lalin 
fragments,  by  R.  H.  CHARLES  [M.  R.  James]  Les  quelques  fautes  qui  se  sont 
glissées  dans  ce  travail  trèsdifliciledisparaîtrontfacilementdansuneseconde 
édition.  \  Hermagoras  ;  ein  Beilrag  zur  Gcschic/Ue  der  Rhetorik,  von  G.  Thiele. 

35  [A.  S.  Wilkins].  Utile  mais  discutable  sur  certains  points.  ^  Greek  Papyri  in 
theBritish  Muséum,  éd.  by  F.  G.  Kenyon].  J.  Rendel  Ilarris].  Modèle  dé  soin  et 
d'exactitude.  ^  Pindar  the  Olympian  and  Pylhian  Odes,  éd.  by  G.  A.  Fennel. 
[W.  R.  Hardie].  L'introduction  est  inégale,  mais  le  commentaire  est  bon.  ^ 
Latin  historical  inscriptions  by    Me.    N.    RUSHFORTH    |E.-G.    Hardy].   Rendra 

40  service  aux  étudiants.  ^  K.  F.  Hermanns.  Lchrbuch  der  Gricchischen  Antiqui- 
taten.  I.  Bd.  Slatlsalterliimer  &"  Aufl.  von  V.  ThumSER.  2'e  Abt.  Der  alhenische 
Staat  und  seine  Geschichle  [T.  D.  Goodell].  Le  meilleur  livre  de  ce  genre. 
Critiques  de  Détails.  ^  Das  IJippocrales  Glossar  des  Erotianos  und  seine 
urs)yriingliche  Geslall,  von  J.  IlberG.  —    Prolegomena    critica   in  JJippocralis 

ib  operum  quae  ferunlur  recensionem  novam;  scr.  J.  Ilberg  [F.  G.  Kenyon], 
Dignes  d'éloges.  1[  Der  Satumische  vers  in  der  rômische^i  Kunstdichlung,  von 
A.  Reichardt  [F. -G.  Allen].  Clair  et  méthodique.  The  Adelphoe  of  Terencc, 
by  B.  ASHMORE  [F.  Abott].  Bon.  Ç  Fasti  pi'aetorïi  inde  ab  Oclaviani  impern 
initio  usque  ad   Hadriani   exitum,   by   H.   LevisON   [E.  G.  Hardy].    Complet. 

50  L'auteur  ne  suit  pas  toujours  la  même  méthode  pour  les  références.  % 
Geschichte  der  aUcliristlichen  Litteralur  bis  ii'tiscômi-,  V.  A.  HarnaCK.  !«'«'' Th. 
Die  Uberlieferung  und  dtr  Bcsland  [H.  M.  Gwatkin].  Rien  ne  manque  à  cette 
bibliographie.    If    Zahn.    Forschungen   zur   Geschichle  des  neulcsiamcntlichen 


CLASSIGAL   REVIEW.  203 

Canons.  5'»  Teil  [J.  R.  Ilarris].  Intéressant  pour  l'étiule  de  la  chronologie 
du  Montaiiisme,  de  l'histoire  d'Abercius  de  Ilieropolis,  des  catalogues 
arméniens,  etc.  ^  Saturen  und  Episteln  des  ïlovaz  mit  Anmerkungen  von 
L.  MûLLER  [A.  S.  Wilkins].  Ne  répond  pas  à  ce  qu'on  attendait;  trop 
conservatrice.  ^Réponse  à  Mustard  sur  Horace  Satir.  I,  10[A.  S.  W.].  L'édi-  5 
tion  de  Millier,  de  18*J1,  contient  la  réponse  aux  critiques  de  M.  contre 
rautheiiticilé  de  ce  passage.  1[  Notes  archéologiques  [E.  Gardner].  Pline, 
XXXIV,  58,  oppose  la  variété  et  la  richesse  de  Myron  à  la  régularité  mono- 
tone de  l'olyclète.  —  Phidias  n'a  pas  été  élève  d'Hegias.  \  Horoscope  de 
Tan  316  après  J.  G.  [B.  P.  Grenfell|.  Texte  et  commentaire  de  l'horoscope  10 
d'Hcracleides,  né  le  2o  sept.  310,  trouvé  sur  un  papyrus  de  Fayoum.  \ 
Dinair.  Célènes-Apamce-Cibotns/dvec  uu  plan  et  deux  cartes  par  G. Webbr  [W.N. 
Ramsay].  Très  complet.  ^  Guide  du  voyageur  à  Ephèse,  par  G.  Wkber,  avec 
2  plans,  2  cartes  et  2  vues  du  temple  de  Diane  restauré  par  Adler  |\V.  M. 
RamsayJ.  Excellent.  1  Nouvelles  archéologiques  du  mois  [H.  B.  Walters].  15 
%  Sommaire  de  Périodiques.  \  Publications  nouvelles. 

^^  N"  3.  Mars.  Une  nouvelle  fonte  de  caractères  grecs  [W.  G.  Rutherford]. 
M.  Macmillan  a  rendu  un  véritable  service  aux  savants  en  créant  une 
nouvelle  série  de  caractères  grecs  dont  les  formes  sont  empruntées  surtout 
aux  papyri.  Page-spécimen.  ^  Le  problème  des  Bacchantes  [A.  W.  Ver-  20 
rail].  Le  problème  des  rapports  des  Bacchanales  avec  l'Egypte  et  avec 
Chypre  n'est  pas  résolu,  mais  il  est  mieux  posé  par  Tyrrell,  f  Saint  Jean, 
II,  20  [E.-A.  AbbottJ.  Il  s'agit  du  temple  d'Esdras  plutôt  que  du  temple  d'Hé- 
rode.  \  Hr,Yr,  -  Ilrjydcôt.  [W.  R.  Paton].  HriYi^  signifie  une  source  bouillon- 
nante par  opposition  à  xprivr,,  source  où  l'eau  coule  doucement.  ^  Les  26 
sonantes  longues  [G.  DunnJ.  T[  Propertiana  [A.  Palmer].  L,  2,2.  IL,  1,  5; 
9,43,  44;  19.  17;  23,27;  26,  23;  IlL,  1,23;  11,  5;  5,  39;  il,  39,  40;  12,  25;  14, 
19;  IV,  1,  47,  63;  IV,  8,39,  40,81,  82;  9,  22;  11,  15.  H  Notes  sur  le  Rudens 
[W.-G.  Field].  Vers  (d'après  l'édition  de  Schoell],  87-8;  139-146;  160-2;  411; 
682-5.  ^  Le  mot  grec  moderne  vepd.  [A.N.Jannarisj.vepd  est  une  modification  30 
phonétique  de  veapov.  ^7"ea;/s  and  Sludies.  Vol.  II,  n»  3.  Apocrypha  Anecdota, 
éd.  by  M.  R.  James  [E.  N.  Bennett].  Excellente  publication  de  treize  apo- 
cryphes. ^  Oullines  of  Roman  hislory  by  H.  F.  Pelham  [H.  P.  Judson].  Réim- 
pression d'un  article  de  l'Encyclopaedia  Britarnnica.  ^  Cumelii  Taciti  Dia- 
logus  de  Oraloribtis  by  W.  Peterson  [H.  Furneaux].  Excellente  édition;  35 
l'introduction  est  particulièrement  remarquable.  %  W.  M.  Lindsay.  On  the 
saturnian  mètre  [A. -S.  W^ilkins].  Très  bonne  méthode.  ^  Eusialhios  als 
kritische  Quelle  fui'  den  lliaslexl;  mit  cniem  Verzeichniss  der  Lesarten  des 
Eustathios,  von  M.  Neumann  [W.  Leaf].  Utile  pour  une  édition  critique  de 
l'Iliade,  mais  non  capital.  1[  F.  Loofs,  Studien  iiOer  die  dem  Johannes  von  40 
Damascus  sugeschricbenen  Parallelen  [A.  Robertson].  Recherches  fructueuses 
sur  l'une  des  questions  les  plus  embrouillées.  ^  De  Octouiae  fabula  scripsit 
G.  Normeyer  [J.  MooRE].  L'Octavia  fut  écrite  sous  Domitieu,  entre  81  et 
92  après  J.  G.  t  De  Ciceronis  ad  Atticum  epistulis  recensendis  et  emendandis 
scripsit  C.  A.  Lehmann  [L.  G-  PurserJ.  Etude  consciencieuse  sur  des  mss.  45 
de  France  et  d'Italie  indépendants  du  Mediceus.  %  M.  Tullii  Ciceronis  Epistu- 
larwn  libri  sedecim,  cd.  L.  Mendklssohn  [L.  G.  Purser].  Dos  corrections 
importantes.  Excellente  table  chronologiijue.  ^  Ciceron,  pro  Milone,  éd.  by 
F.  H.  Coi.sON  [W.  E.  Ileitland].  Noies  parfois  trop  succintes.  ^  Cicero,  de 
Oratore  B.  I.  Translated  into  English,  by  E.  N.  Moor  [A.  S. Wilkins].  Bonne  'M 
traduction  et  introduction  suffisante,  f  Platon  :  Sa  philosophie,  précédée 
d'un  aperçu  de  sa  vie  et  de  ses  écrits,  par  Ch.  Bénard.  —  l'iatonsiudien, 
von  F.  Horn  [R.  G.  Bury].  Le  livre  de  B.  est  excellent,  celui  de  H.  est  une 


20i  18'J4.    —    GUANDE    HHETAGNE. 

série  d'essais  sur  les  dialogues  particuliers;  la  critique  de   II.  est  des  plus 
radicales  .^  Sélections  from  early  ivrilers^  illustralives  of  church  hislorij   to  Ihe 
lime  ofConslanlinc,  hy  II.  M.Gwatkin  [E.  H.  Blakeney].  Passages  bien  choisis,  il 
faudrait  un  livre  contenant  une  introduction  et  des  notes  pour  accompa- 
6  gner  celui-ci.  ^  Livy,   B.  XXI  and  XXII  ed,   by.  J.  B.  Greenough  and.  P- 
Peck.  [M.  T.  Tatam.]  Suffisant.  *i  Parallel  verses  for  translation  into   EnrjUsh. 
and  latin,  wilh  spécial  préface  on  idioins  and  mètres  by  J.  E.  Nixon  and 
E.  II.  G.  Smith  [E.  D.  S.].  Ne  peut  servir  aux  débutants.  \  Topograi)hie  de 
Syracuse  [W.  E.  Eitland].  Remarques  sur  l'emplacement  de  Tycha.  \  Die 
10  sceniscke  Auffïihrung  der  griec/iisclien  Dramcn  des  S.  Jahhunderls  von  K.  WeiSS- 
MANN  [Ë   Capps.].  Mauvaise  méthode,  connaissance  insuffisante  de  la  lit- 
térature du  sujet.  Tf  Die  gricchisckcn  Meistcrschalcn  dcr  lilitihczcit  des  strewjcn 
rothfxgurcn  Stilcs,  von  P.  Hartwig  [Smith].  Le  plus  important  ouvrage  sur 
les  vases  peints  paru  depuis  l'Eiiphronios  de  Klein,  f  Nouvelles  archéolo- 
ip  giques  du  mois.  ^  Sommaires  de  périodiques.   ^   Publications  nouvelles. 
N»  U.  Avril.  Le  nouveau  thésaurus  linguae  latinae  [J.  E.  B.  Mayor].  Protes- 
tations contre  le  mépris  qu'on  a  pour  les  anciens  dictionnaires  do  (iesner, 
de  Scheller  et  de  Forcellini.  ^  Les  fragments  de  Genève  d'Homère  [F.  G. 
Kenyon].  11  serait  curieux  de  dater  des  fragments  et  de  savoir  s'il  y  a  eu 
2    une  recension  d'Homère  postérieure  àla  reccnsion  Alexandrinc-t  La  torture 
des  esclaves  à  Athènes   [G.   V.   Thompson].   Objections  à   la   théorie   de 
Ileadlam.  Voir  Glass.  Review,  Février  1893.  H  [J.  W.  IleadlamJ.  Réponse  au 
précèdent.  1[  Gollalion  du  ms.  de  Madrid  de  Manilius  (N.  31.  BibL  Nazion.), 
avec  le  texte  de  l'édition  Jacob.  Berlin  18/jG  [R.  EllisJ.  Livre  IV.  t  Textes 
2b  grecs  relatifs  à  l'origine  de  l'appel  à  Gésar  fA.  II.  GrecnidgeJ.  Dion  Cassius 
lait  remonter  l'origine  de  l'appel  à  Gésar  à  un  plébiscite  de  l'an  30  av.  J.-C. 
Il  n'est  pas  nécessaire  de  supposer  la  création  d'une  cour  d'appel,  institu- 
tion  anti-romaine,  mais  l'empereur    reçoit  la   provocatio  à  la    place  du 
peuple,  et  l'appellalio  est  un  pouvoir  régulier  du  magistrat.  ^  Le  subjonc- 
30  tif  prospectif  et  l'optatif  [J.  Donovan].  Observations  sur  les  théories  de  Son- 
nenschein.  1]  Gorrections  au  dictionnaire  de  Liddell  et  Scott  [W.  Wayte].  t 
Sophocle,  Trachin.  903  (R.  WhitclawJ.  H  Archilochus  Ih  (Bergk)  5-9  [A.  R. 
GookJ.  Au  lieu  de  xoXgi  S'  rfiv  v^v  opoç,  lire  r,  gû-r,v  opoç.  —  f  03  (Bergk)  1-3  [Id.]. 
Restituer  :  ot  looi  -/Ay.ioxx  orfit]  ■:('<■>  OavôvTi  l'-T'^'''^*'-  Il  Martial  II.  66  [G.  Smith]. 
35  Saevis  comis  se  rapporte  à  l'image  vue  dans  le  miroir.  If  The  Origin  of  ifie 
Lord's  supper  by  P.  Gardnkr  [J.  B.   MayorJ.  Remaniues  ingénieuses,  mais 
théorie  insoutenable,  t  Ihc  eighth  hook  ofThucydidrs  ed.  by  H.  G.  GOODHAKT 
[E.  G.  Marchant].  Benne  édition  classique.  1[  Hijmni  homerici  codicihus  dcnuu 
coUatis  rec.  A.  GoODWiN  |E.  E.  Sikes].  Bon,  mais  des  omissions.  ^  T.  Mucci 
40  Plauti  Stichus  ed.  by.  G.  A.  M.  Fehmell,— T.  .1/(JCCî  Plauti  h'pidicush'oui  thc  tcxt 
of  G.  Goetz  by  J.  H.  Gray  [W.  M.  Lindsay].  Bonnes  éditions.  Observations 
sur  la  métrique.  ^  Stil  imd  tcxt  dcr  ïlolizzia   'AOrjvaéwv  des  Arisloteles  von 
G.  KA115EL  [A.   Richards].  Utile  contribution  à  la  littérature  du  sujet,  t 
Fontes  purls  romani  anlicjui  ed.  G.  G.  BRUNS,   ed.  6"  cura  Th.   MOMMSENI   et 
45  O.    Gradenwitz    [H.  J.   Roby].    Révision  générale  et  additions  utiles.  *i 
Griechischc  Gcschichtc  von  J.  Brloch.  I"  Bd.  bis  auf  die  sophistiche  Bewe- 
gung  uud  den  peloponnesichen  Krieg  [J.  W.  Headlam|.  Style  clair  et  vigou- 
reux,  intéressant  surtout  pour  la  période  préhistorique.  H  Vsyche-Seclcn- 
cull  und  Unsterblichkeitsglaube  der  Griechen,  von  E.  ROHDK   [J.  E.   Ilarrison]. 
60  La  religion  de  Bacchus  est  l'origine  des  doctrines  spirituelles  des  mystères. 
\  Le  subjonctif  prospectif  en  grec  et  en  latin  [W.  G.  Haie].  Discussion  des 
théories  de   Sonneuschein.  \  Mei&lerwcike  der   griechischen   Plastik   von  A. 
FURTWÀNGLER  [E.  Sellers].  Longue  analyse  de  l'ouvrage,  f  Scenische  Fragen 


CLASSICAL   REVIEW.  205 

iibcf  ilcH  On  des  Aufti-eltiis  uni  Abgehrn&  von  Schauspielevn  und  Clior  im   Çfvie- 
c/nschen  Drama  von  E.  Bodknsteineu  |A.  E.  Uaigh].  La  nouvelle  théorie  de 
Dôppfeld  qui  veut  que  les  acteurs  grecs   n'aient  pas  joué  sur  une  scène 
élevée  ne  peut  être  acceptée,  f  Philnstrati  majoris  Imagines  rec.  Seminario- 
KUM  ViNDOBONKNSiu.M  SODAi.RS  [II.  B.  WaltersJ.  Important.  ^  Die  rômischen  6 
Sleindenkmàler   des   Provin:iialinuseiiins    z-u   Trier   von    F.    IIettner    [II.    B. 
Walters].  Catalogue  bien  fait  d'une  collection  importante.  ^  Sommaires  de 
Périodiques.  %  Publications  nouvelles.  ^^  N"  5.  Mai.  Les  subdivisions  de  la 
justice  particulière  dans  Arisiote  [D.  G.  RichterJ.  La  justice  particulière  se 
divise  en  justice  distributive  qui  suit  une  proportion  géométrique  et  en  10 
justice  corrective  qui  suit  une  proportion  arithmétique.  Toutes  deux  sup- 
posent une  uô/cc  qui  implique  une  justice  catallactique,  suivant  une  réci- 
procité proportionnée.  1[  Notes  critiques  sur  la  République  de  Platon  [H.  Ri- 
chards). Pag.  515  B,  515  D,  518  A,  51G  D,  518  E,  520  D,  529  C,  529  E,  530  B,  530G, 
530  E,  531  A,  533  G,  533  E,  535  A,  538  A.  ^  Le  commencement  de  Phégémonie  15 
athénienne  [S.  W.  Botsford|.  Les  Spartiates  furent  consentants  à  rétablis- 
sement de  l'hégémonie  athénienne.  Si  Aristote  dans  la  lIoXiTsta  écrit  àxovtwv 
il  est  d'avis  contraire  à  tous  les  anciens,  f  Les  Vetusiissima  Exemplaria 
d'Henry  Estienne  [E.  B.  England].  Il  n'y  a  pas  lieu  de  douter  de  l'existence 
de  ces  vetusiissima  exemplaria  quoiqu'on  n'ait  pu  les  retrouver.  If  Varia  20 
F.  K.  BallJ.  Sophocle  Trach.  1200,  120L  —  TibuUe  1, 1,  2,  il  faut  lire  magna 
et  non  mulln.  ^  Le  mot  Anasaket  [L.  IIorton-Smith|.  AvaTaxjT  =  àvéO^xs.  ^ 
Giceron.  Epist.  ad  fam.  XI,  13  [FF.  Abbolt).  Koerner  et  Schmilt  pensent  que 
cette  lettre  est  composée  de  deux  fragments,  l'un  de  D.  Brutus  à  Gicéron, 
l'autre  de  Plancus  et  D.  Brutus  au  Sénat.  ^  Tacite  German.  29  [II.  W.  Ilay-  25 
leyj.  Au   lieu   de  contemnuntur  lire  contaminantur.  ^  Gatulle  XXIX,  20 
[M,  II.  M.J.  Everett  adopte  la  leçon  d'Owen  :  Eumne  Gallia  et  timet  Britan- 
nia.  %  Xéuophon.  Ilellen  [W.  J.  Seelyej.  I,  7  (25)  il  faut  suppléer  w;  devant 
à5ty.o-3vi£;,  II,  3  (31).  Discussion  du  sens  d'àfiçoTÉpwv.  ^  Euripid.  Helena  [A.  F. 
Hort].  184-190  cijxaSov  est  inadmissible.  —  29.  tù-/-iv  et  non  x-j^n  388-9,  lire  30 
TtEKTOet;  —  578,  axI-^/af  xi  (t'  où  Seï:  xi  5'  ïxi  (raiiéaTepov ;  GOl;  810;  1535.  If  Araphi- 
truo  I,  1,  26-30  [J.  G.  Egbert  Jr.J  Numéro  =  cito.t  Notes  sur  Virgile,  Aeneid. 
2,  353  et  Eurip.  Bacchae  500  [T.  E.  Page'.  L'emploi  de  la  ligure  appelée  hys- 
teron-proteron  est  fréquent  chez  les  poètes.  ^  Aristoleles  und  Alhen  vou  U. 
von   WrLAMOwiTZ-MoELLKNDORK  [E.  M.  Walker].  Le   plus  important   des  35 
ouvrages  écrits  sur  la  IloXi-rda.  If  est  dinicile  d'admettre  que  l'auteur  de  ce 
livre  soit  Arisiote  s'il  mérite  tous  les  reproches  que  lui  fait  W-M-K  A.e  Odi 
di  Pindaro  dichiarialec  iradoUe  (la  G.  Fracg.vroli  [R.  Y.  Tyrrell[.  Fait  honneur 
à  l'/irudition  italienne.  \  Die  Griechischen   Dialekle  in  ihrcm  Instoi-ischcn  Zu- 
zanunenhange,  mil  den  wiclitigslcn  ifircv  Quellen  dargeslelU,  von  O.  HOFFMANN,  II  40 
Bd.  Dcr  Nord-achnisclie  dialekl  [A.  O.  LairdJ.  Grande  richesse  de  matériaux, 
mais  la  théorie  qui  groupe  les  dialectes  grecs  en  trois  familles  principales 
n'est  pas  encore  démontrée.  If  Lucianus  recognov.  J.  Sommhrbrodt,  vol.  I, 
p.  II,  vol.  II,  p.  I  [W.  N.  Bâtes].  Bon.  ^  De  conjunctionum  usu  apud  Manilium 
qiiacslioncs  selectae,  script.  E.  Tappertz  [R.  E.]  Utile  comrlément  des  deux  45 
traités  de  Cramer  sur  Maiiilius.  ^  The  home  life  of  Ihe  ancient  Greeks,  translat. 
from  the  German  of  IL  Blumner  by  A.  Zimmern  [W.  G.  F.  Andersen].  Utile 
malgré  quelques  erreurs  de  traduction.  ^  De  conjunclivi  et  oplntivi  usu  Euri- 
pidis  in  enunlialis  finalibus  et  condicionalibus,  scrip.  F.  JOHNSON  [W.  J.  Battle]. 
Peu  clair,  manque  d'ordre.  If  A  short  proof  that   Greek  was  the  language   of  50 
Christ,  by  Roberts  [F.  A.  Ghristic].  Cette  théorie  ne  prouve  pas  que  nous 
ayons  dans  l'Évangile  les  propres  paroles  du  ChrisL  i  Inscriptions  de  Kos  et 
d'Ualicarnasse  [W.  R.  Patou].  Kos.  1»  Décret  de  Proxénie;  2»  Fragment  de 


206  1894.    —    GRANDE   BRETAGNE. 

l'époque  impériale;  3°  Inscription  funéraire  de  Phoursion  Attale;  —  Hali- 
carnasse.  1»  Décret  eu  l'honneur  de  Diodotos  qui  a  contribué  à  la  recons- 
truction du  gymnase;  20  Fragment  d'un  décret  plus  ancien.  ^  Meisterwerke 
der  griechischen  Plasiik  von  A.  FuirrwANGLER  [E.  Sellers].  Suite  de  l'article 
5  du  numéro  précédent.  ^^  N»  G  juin.  La  frise  orientale  du  Parthénon  [G.  F.  Hill]- 
Le  groupe  central  est  occupé  à  la  préparation  d'une  cérémonie  qui  aura  lieu 
dès  que  la  procession  sera  arrivée.  Le  vêtement  que  tiennent  le  prêtre  et 
l'enfant  ne  sont  pas  le  nouveau  peplos.  ^  Portraits  des  citoyens  illustres 
de  Mitylène  [W.  Wrotli].  A  la  liste  connue  doivent  s'ajouter  les  noms  de 
'0  Julia  Procla,  de  Sextup,  de  Dada,  de  Pancratides  et  de  Leucippe.  %  Décou- 
vertes de  ruines  romaines  en  Grande  Bretagne  [F.  Ilavertield].  On  a  trouvé 
i"  à  Ghester,  une  inscription  funéraire;  2°  près  de  Neath,  une  borne  mil- 
liaire  de  Dioclétien;  3»  à  Gloucester,  une   tuile  marquée  R(es)  P(tiblica; 
G(levensium);  4»   Une  dédicace  à  Mars  Ocelus,  à  Alexandre  et  à  Julia 
16  Mammaea.   %  Grammaire   du  Lotus  [G.  Garlicli].   Texte   de  Théophrasle 
mentionnant  les  propriétés  du  Lotus  dans  ses  rapports  avec  le   Soleil. 
%  Nouvelles  archéologiques  du  mois.  ^  Publications  nouvelles.  ^  N"  C  Juin. 
Notes  critiques  sur  le  premier  livre  des  Stromates  de  Glément  d'Alexandrie. 
[J.  B.  Mayor.]  I  §  4,  7,  8,  9,  10,  11,  13,  14,  15,  17,  18,  20,  21,  22,  28,  32,  33,  34, 
20  35,  37,  38,  39,  43,  44,  45,  46,  47,  52,  56,  57,  59,  60,  67,  70,  71,  80,  81,  83,  90,  91, 
92,94,95,99,  153,  178,  180,  181.  If  Discussion  des   théories  de  Walker  sur 
l'aoriste  grec.  [J.  H.  Moultonj.  ^  De  la  méthode  de  S«  Jean  pour  marquer 
les  heures  du  jour.  [E.  A.  Abbott].   Il  n'y  a  pas  de  preuve  que  S'  Jean 
comptât  autrement  que  les  synoptiques,  c'est-à-dire  à  partir  du  lever  du 
25  soleil.  I  Theophylus  ad  Autolycum.  II.  7.  [A.  B.  Cook].  La  généalogie  est 
un  fragment  de  poésie  grecque.  Restitution  de  ce  fragment.  ^  Ad  Babrii 
fabulas  nuper  reportas.  [H.  Van  Ilervi^erden].  Restitution  de  la  fable  Yîô;  xal 
XÉwv  YeYpa|i|j.évoi;.  ^  Plant.  Gapt.  851.  [K.  P.  Harrington].  Iloraeum  signifie  : 
frais,  de  la  saison.  1,  Plaut.  Stichus,  700.  [A.  Palmer].  Il  faut  lire  jam  mica 
30  ou  mica  tu.  \  Propertiana.  [A.  Palmer].  II,  10,  21-2'i;  III,  10,  21  ;  18,  24;  20, 
22  ;  IV,  4,  13  ;  III,  21,  25.  1[  Notes  sur  Virgile.  [W.  G.  F.  Walters].  Georg.  II, 
77  et  III,  189.  Ges  passages  s'expliquent  par  un  texte  de  Symmach.  Laud. 
in  Grat.  6.  —  Virg.  Ecl.  IV,  46.  Symmach.  ibid.  9  prouve  que  talia  saecla 
est  le   régime  direct  de  currite.  If  II.  Estienne  [A.  Tilley].  Pourquoi  les 
35  Anglais  l'appellent-ils  H.   Stephens  ?  ^  Catulli  Veronensis    liber  rec.  Aem. 
Baehrens,  nova  éd.  a  K.  P.  Schulze.  [A.  E.  Housman].  Très  mauvais.  ^ 
The   Growlh  and    influence  of  classical  Greck  poetr\i  by.  R.  G.  Jebb.  [J.  W. 
Mackail].  Excellent.  If  Julii  Firmici  Matemi  matheseos   libri   VllI,    primum 
recensuit  G.  Sittl,  pars  I.  [J.  E.  B.  Mayor].  Indications  de  mots  latins  qui  ne 
40  sont  pas  dans  les  lexiques.  Il  serait  à  désirer  qu'on  fît  un  dictionnaire  du 
latin    astrologique.    If    Platon's  Staat.   Ersles  Buch    von   Marlin  Wohlrab. 
[J.   Adam].  Élémentaire.   If   Théon    de  Smyme.   Exposition   des  connaissances 
maihémaliques  utiles  pour  la  lecture  de  Platon  traduite  pour  la  première  fois 
en  fiançais  par  J.  Dupuis.  Épilogue.  Le  Nombre  de  Platon.  [J.  Adam].  Très 
45  soigné,  l'épilogue  est  la  partie  la  plus  intéressante.  ^  Corpus  Glossa7-ioru7n  lati- 
norum.  vol.  l'I.  Ilermeneumata pseudodosilheana  éd.  G.  GOKTZ.  Acceduut  Uerme- 
neumata  medicobolanica  vetustiora.  —  Vol.  V.  Placidus  liber  glossarum,  glossaria 
reliqua  éd.  G.  GOBTZ  fJ.  E.  B.  Mayor].  Très  importants,  'l  De  funere  publico 
romanorwn  scripsit  F.  Wollmer.[  W.  A.  Merrill].  L'ouvrage  le  plus  complet 
50  sur  la  question.  ^  Cebctis  Tabula  rec.  G.  Praeghter.  [J.  Adam].  Remarquable. 
^  Valerii  Probi  de  nomine  libellum  Plinii  Secundi  doctrinam  conlinere  detnons- 
tratnr  scrips.  O.  Froehde.  fW.  A.  Merrill].  La  thèse  est  bien  démontrée.  If 
Contributions  nouvelles  à  la  lexicographie  latine.  J.  E.  B.  Mayor].  Annonce 


CLASSICAL   REVIEW.  2l)7 

d'ouvrages  nouveaux.  ^  L'origine  de  la  scène.  [P.  Gardner].  Réponse  à 
l'article  de  Mayor.  ^  Réplique  [J.  B.  Mayor].  ^  Athene  Ergane.  [J.  E.  Harri- 
sonj.  Athene  Ergane  ou  Polias  Eigane  est  une  déesse  Kourotrophos,  mère 
des  fruits  et  de  l'homme,  qui  n'a  pas  la  sévérité  de  l'Athene  Parthenos.  f 
Les  ports  de  Carlhage.  [G.  Torr].  Discussion  des  théories  de  Meltzer  dans  5 
le  Jahrbiich  fur  classische  Philologie  1893,  p.  321-332.  ^  Nouvelles  archéolo- 
giques du  mois.  ^  Sommaires  de  périodiques.  ^  Publications  nouvelles. 

\%  N»  7.  Juillet.  Notes  critiques  sur  les  Slromates  de  Clément  d'Alexan- 
drie. [J.  B.  Mayor].  l.  §  70,  7(3,   81,    82,    84,    91,  93,   94,  96,  129,  tSo,  156,  loB, 
160,  164,  165,  166,  171,  176,  177,  178,  179,  181  ;  II,  §  3,  6,  8,  9,  11,  15,  17,  18,  19,  10 
21,  22,  23,  24,  26,  27,  29,  30,  31,  32,  36,  37,  38,  40,  42,  45,  51,  .52,  53,  55,  56,  59,  61, 
62,  64,  68,  77,  78,  84,  86,  87,  88,  90,  91,  92,  94,  96,  99,  101,  103,  104,  109,  119, 120, 
123,  125,  126,  127,  128,  129,  137,  143.  If  Collation  du  Ms.  de  Madrid  de  Manilius 
(M.  31,  Bibl.  Naz.)  avec  le  texte  de  Jacob,  Berlin  1846.  [R.  EUis^  Livre  V.  î 
Notes  critiques  sur  la  République  de  Platon.  [H.  Richards],  p.  546  A,  547  E,  15 
548  D,  549  C,  550  C,  551  C,  551  D,  554  E,  555  C,  556  A,  556  C,  558  A,  558  E, 
559  B,  561  E,  562  A,  567  E,  573  D,  575  A,  577  A,  577  B,  579  D,  585  A,  586  C, 
592  B.  \  Les  Bacchantes  d'Euripide.  [R.  Y.  Tyrrell].  L'existence  des  vetus- 
tissima   exempla   d'Henri    Estienne   est   plus   que  douteuse.   %  Le   mot 
êxTY)!X(5poi  ou  Ixir, [AÔp  10 1.  [II.  Sidgwickj.   Il  n'y  a  pas  lieu  de  changer  même  20 
après  la  IIo),ix£ta  le  sens  que  Liddell  et  Scolt  donnent  à  ce  mot  :  d'une 
sixièn^e   partie.   ^    La    Syvaui;   et  la  çû^i;   dans    Platon.    [R.    G.    Bury]. 
Longue  dissertation   sur   l'emploi  de  ces  deux  mots,  f  Note  sur  Virgile 
Aeneid.    V,   359    |T.   E.    Page]. .  Danais   signiûe   qu'il   avait  été   offert  à 
Neptune    par    les   Grecs.  ^  Euripide,  Médée,   160,   170.    [J.   B.  Bury].  La  25 
correction  &é[Liv  eùxxafav  Zrjvb;  8;  opxwv  avait  déjà  été  faite  par   Nauck.  ^ 
IlXeiax^pr);,  7i>,£tffrripcÇo[jLat    [J.  B.  Bury].  7t>>ït<iTïipi;o|Aai  signilie  :  j'en  appelle  à, 
et  7tX£i(Tx^pr,ç  :  qui  donne  de  l'autorité.  ^  Horace.  Epist.  I,  1,  51  [G.  Knapp]. 
Passages  de  Cicéron  et  d'Aulu-Gelle  expliquant  l'expression  sine  pulvere 
palmae.  ^  Corpus  poetarum  lalinorum  éd.  J.  P.  POSTGATE.  Fasc.  I.  [R.  Eilis].  30 
Des  fautes  d'impression.  Ce  fasc.  contient  Virgile,  Horace,  Lucrèce,  Tibulle. 
%  Anale kten   zur  Geschichle  des  lloraz  im  MilldaUer  (bis   1300)    M.  Maniyius 
[F.  A.  Ilirtzel].  Très  intéressant  pour  l'histoire  du  texte  d'Horace.  ^  Rhc- 
thores   Graeci  ex  recognitione    L.   SpENGEL.   Vol.   L,   p.  II,  éd.  G.    Hammer 
[A.  S.  Wilkins].  Bon  résumé  des  travaux  précédents.  Rien  de  neuf.  1[  The  35 
Idills  of  Theocriliis  translated  by  J.  II.  Hallard  [H.  Kynaston].  Traduction 
en  vers.  IL   emploie  souvent  des   expressions  provinciales,  f.  M.  Porcii 
Calonis  de  agricultura  liber,  M.  Terenlii  Vaii'onis    rerum  ruslicarum  libri  très; 
ex  recens.  H.  Keilii,  vol.  IL  fasc.  I.  CommentariusinCatonis  de  agricultura 
librum   [A.  S.  Wilkins].  Tout  ce  qui    regarde  le  texte  et    la  langue  est  40 
traité  avec  le    plus   grand    soin.  ^   Hislorische  studien   aus   dem  Pharmakolo- 
gischen  Instilule  der  K.  Universilàl  Dorpal.  Vol.  III.  herausggb.,  von  R.  Kobert 
[T.  AUbutt].  Utile  pour  la  connaissance  des  poisons  et  des  antidotes  chez 
les  anciens.  ^  Terlulliani  de  PraescripHone  herelicorum,  ad  Martyres;  ad  Sca- 
pulam;  by  T.  H.  Brindlky  [J.  Rendel  Ilarris].  Excellent.  1[  Le  langage  du  45 
Christ  [A.  Roberts].   Réponse  à  Christie.  [Christie]  réplique  à  Roberts.  ^ 
Notes  sur  un  fragment  de  musique  de  l'Orestes  [C.  F.  A.  Williams].  ^  Les 
entrées  de  côté  au  théâtre  grec  [E.  Capps].  Discussion  de  l'article  de  Haigh. 
Class.  Rev.  Avril.  ^  Tell  el  Amarna  by   W.   M.  Flindkrs   Pétrie  [G.  Torr]. 
Indication  de  ce  qui  intéresse  les  études  grecs  dans  cet  ouvrage.  H  Gûhl  60 
und  KÔNER,  Leben  der  Griechen    und  Humer,  6'"  Aufl.  von   R.  Engelmann 
[W.  G.  F.  Andersen],  a  été  mis  au  coixTSiul.%  Atlas  antiquus,  \on  H.  Kiepert. 
Atlas  Antiquus,  von  D.  W.  Sieglin.  —  Isl  Ireland  von  einem  rômischen  Heere 


208  1894.  —  GRANDE  BRETAGNE. 

betreten  worden?  voa  W.  Pfitner  [F.  llaverfielrl].  Critique  des  cartes  do  la 
Brelague.  Il  y  a  des  erreurs  plus  grandes  dans  Sieglin.  P.  a  tort  d'afllriner 
que  les  Romains  sont  venus  en  Irlande.  1[  Illustrations,  pour  les  l'héni- 
ciennes  d'Euripide  [IL  B.  WaltcrsJ.  Des  vases  entrés  récerainent  au 
5  British  Muséum  et  provenant  de  Mégare,  représentent  quatre  scènes  des 
Phéniciennes.  ^  Nouvelles  archéologiques  du  mois.  ^  Sommaires  de  pério- 
diques. If  Publications  nouvelles. 

^^  N»  8.  Octobre.  Conjectures  sur  Thistoire  constitulionnclle  d'Athènes, 
594-588  av.  J.-C.  [II.  Sidgwick|.  Le  mode   de  nomination  des  archontes   a 

*o  varié  pendant  cette  période.  If  Sur  les  actes  de  Xantippc  et  de  Polyxène 
[Max  Bonnet].  Corrections  proposées;  à  cette  occasion,  M.  B.  indique  com- 
ment devrait  être  faite  une  bonne  édition.^  Le  ms.  des  hymnes  homériques 
du  mont  Athos  [W.  Constantinidès].  Description  en  grec  du  ms.  ^  Elc- 
mentum  [S.  P.  PlaltnerJ.  Vient  de  al,  ol  +  mentum.  If  Opéra  et  operae   est 

•s  [J.  S.].  Hecueil  de  passages  expliquant  les  divers  sens  decesmots.^'Ey.TT)[ji(5poi 
et  £XTr)[A6pioi  [W.  Wayte].  ^  Le  mot  osque  Anazakct  fH.  S.  Conwayj.  La  lettre  S 
est  f;  il  faut  lire  anafaket,  ce  qui  ser.iit  au  latin  :inaffecit/f  Correction  [J.  P. 
MahalTy].  Dans  la  lettre  d'Aristée  à  Philokrate,  il  faut  lire,  p.  G9  nroXywpta 
etnonTToXuSwpta.  Alapage3îJlemot  éxatovrapoûpo^qui  est  un  terme  techni(iue 

20  commun  dans  les  pap.  Pétrie,  manciue  dans  Liddell  et  Scott.  ^  Plautus 
Rudens  1u0-2  éd.  Sclioell.  [E.  T.  Robson].  Le  vers  161  est  une  glose  mal 
lue.  If  L'Electre  de  Jebb  [A.  S.]  remarquable.  ^  Bdlriùje  zw  Ciris  von 
G.  Banzkn-Muli.rr.  |R.  Ellis].  Il  y  a  beaucoup  à  apprendre  dans  cette 
dissertation.  ^  Scholia  Terenliana  coll.  et  dispos.  F.  SCHi.KK.  [S.  G.  Ashmorej. 

25  Excellent  recueil  où  il  ne  manque  que  le  commentaire  de  Donat  et  les 
scolies  du  Bambinus.  \  Monumcnla  linguae  Ihericae  éd.  A  lluBNBn.  fR.  S. 
Conway].  Les  seuls  moimments  sont  les  inscriptions  recueillies  par 
Iliibner  dans  le  C.  I.  L.  If  Sludia  Lucianea  se.  P.  M.  Boldbrmann.  [A.  L. 
Fliller]     Contribution    utile   malgré   quelques    erreur.s.   %   Die  Reisen  des 

30  Pausanias  in  Gricchenland  von  R.  IlEBERDEY.  [IL  V.  Tuzerj.  Excellentes 
discussions  sur  la  topographie  de  la  Grèce.  If  Dcr  Hriefioeclisel  des  M.  Tullins 
Ciccro  von  scincn  Proconsidat  ûi  Cicilicn  bis  zit  Caesar''s  crmovderung,  nebst 
einem  Neudrucke  da  XII  und  XIII  Bûches  der  Bricfe  am  Allicus  von  0.  E.  Smidt 
fR.  V.  TyrcllJ.  Indispensable  pour  l'étude  de  la  correspondance  de  Cicéron. 

35  ^  The  Gospel  according  to  Peler,  -a  study,  by  Ihe  nnl/ior  of  supernalural  religion. 
fA.  E.  Brooko].  Sans  mérite.  ^  Tacitus,  Ihe  Agricola  and  Germania  by. 
Grosvenor  IloPKiNS.  fF.  G.  Moore].  Adaptation  des  travaux  allemands 
à  l'usage  des  Américains.  ^  Les  fables  de  Phèdre  édition  paléograpliicpie 
d'après  le  ms.  Rosanbo  par  Ulysse  Robert  [  J.  Gow).  Beau  livre,  mais  sans 

*0  grande  utilité.  ^  Syntax  of  ihe  moods  and  lenses  in  new  Testament  Greek  by 
E.  de  Witt-Barton.  [J.  IL  Thayer].  Bon  livre,  quelques  défauts  sans 
importance.  If  De  irralionalitate  studia  rglhmica  se.  IL  JUSAT;?.  [G.  B. 
Heberdey].  Essai  consciencieux  sur  un  sujet  difficile,  f  De  Lueuni  codîce 
Erlangeri.  A  Genthe.  [W.  E.  Ileitlond].  Importante  addition  à  la  littérature 

*5  de  Lucain.  f.  The  l'rivale  life  of  the  Romans,  by  IL  W.\TR«s-PRRSTOiN  and 
L.  DODGE  [W.  A.  MerillJ.  Utile  pour  les  écoliers.  \  Essai  sur  le  règne  de 
Vemperenr  Domilien  par  Stéph.  Gsell.  [F.  IL]  Complet  et  bien  composé.  ^ 
L'origine  de  la  scène  [A.  Wright].  Réplique  à  Gardner.  ^  Calimna  et  Leros. 
[W.  R.   Paton].  Etude  sur  ces  deux  îles.  ^  Sommaires  de  périodiques.  % 

50  Publications  nouvelles. 

îlf  N»  9.  Novembre.  Les  noms  descriptifs  d'animaux  en  Grèce.  [A.  B.  CookJ. 
Listes  et  commentaires  des  noms  d'animaux  qui  sont  tirés  de  la  forme 
extérieure,  f  Notes  critiques  sur  les  Slromates  de  Clément  d'Alexandrie 


OLASSIGA.L    REVIRW.  "209 

[J.  B.  Mayorj.  III  65  2,  4,  7,  8,  y,  12,  13,  10,  21,  25',  2Ô,  27,  29,  30,  31,  32,  3u,  36, 
38,  42,  43,  44,  47,  48,  50,  53,  53,  56,  57,  59,  GO,  62,  60,  67,  (ÎS,  70,  72,  74,  77,  78, 
79,  81,  82,  84,  86,  87,  89,  90,  93,  95,  96,  98,  101,  102,  103,  103,  106,  107,  108.  ^ 
Notes  sur  insputarier,  Plaut.  Gap.  550,553,555.  [E.  Whitfield  Fay].  Inspiitarier 
est  un  déponent  qui  signifie  écumer.  ^  Notes  critiques  sur  la  République  8 
de  Platon.  [II.  Richards],  pag.  598  B,  598  E,  001  D,  602  A,  602  G,  602  E,  603  G, 
604  A,  604  B,  005  C,  606  D,  607  G,  608  E,  610  A,  611  E,  612  A,  614  B,  613  D, 
616  A,  618  D,  619  D,  621  B,  621  G.  ^  La  province  de  Galatie  [S.  Cheethum]. 
Il  n'y  a  jamais  eu  de  province  appelée  Galatia.  t  'Apiiovta  et  xovo;  dans  la 
musique  gre'cque.  [J.  E.  Sandys].  Plulurque  ne  faisait  pas  de  difTérence  entre  10 
ces  mots.  ^  La  musique  de  POrestes.  [G.  Torr].  T.  conteste  quelques  trans- 
criptions de  notes  par  Williams.  ^  Note  sur  l'hymne  homérique  à  Hermès 
V,  33  [R.Y.  TyrellJ.Il  faut  lire:  TK^Osv  T(58exarovaOup[xa;  ^  Le  mot  grec  moderne 
v£p6  [A.  Thumb].  Krumbacher  a  déjà  proposé  l'élymologie  vsapôv.  ^  Eurip. 
Ion.  1276  [F.  Carter].  Au  lieu  de  olxTpoç  lire  oÎtoç.  t  Grimdriss  der  vergleichen-  16 
dcn  Grammatik  der  indogermanischen  Sprachen,  von  K.   Brugmann  und   B. 
DelbrûGK  III 'c'    Bd.   Vergleichcnde    Synlax  der   indogermanischen  Sprachen 
von  DelbrûGK  [D  B.  Monro].  Livre  de  premier  ordre.  ^  Sophoclcs,  Trachiniae. 
p.  V  of  the  Plays  and  Fragments...  by  R.  G.  Jebb  [E.  Capps].  Excellents.  ^ 
Die  Entstehung  der  Homerischen  Gedichle  von   L.  Erhardt  [W.  Leafj.  Très  80 
inégal.  Des  vues  nouvelles,  mais  l'auteur  pense  à  tort  que  ses  théories 
sont  indiscutables.  Ç  ^Extenled'  and  ^rcmole'  Deliberative  in  Greek,  by  \V.  G. 
Hale  [J.  Donovan].  H.  ne  demande  avec  raison  que  la  probabilité  pour  sa 
théorie,  mais  il  rejette  énergiquement  celle  de,  Sidgwick.  ^  G'-.schichie  der 
rômischen  Lilteratur   von  F.   Aly.  f  A.   S.  W.].    Sulïisant  pour  les  classes,  25 
grande  indépendance  de  jugomt.  ^  Studics  in  Oriental  social  Life,  and  Gleams 
from  the  East  on  the  sacred  Page,  by  H.  G.  Trambull  [T.  D.  SeymourJ.  Gorapa- 
raison  intéressante  entre  les  mœurs  de  l'E-xtrême-Oricnt  moderne,  surtout  du 
Japon,  et  les  habitudes  grecques,  f  Niccolo  Persighetti.  Viaggio  archeolo- 
gico  sulla  via  Salaria  nel  circondario  di  Cittaducale  [A.  Tilley].  Gontributioa  30 
sérieuse  à  l'étude  des  voies  romaines.  ^  The  Philocalia  of  Origen  by  J.   A. 
Robinson  [A.  Robertson].  De  grande  valeur.  %  Das  antike  Mysteriemvesen  in 
seinem  Einftuss  auf  das  Christentum,  von  G.  Anrigh  [J.  Ilutchison].    Il  n'y  a 
pas  pu  y  avoir  d'influence  directe,  mais  il  y  en  a  eu  par  l'intermédiaire  des 
alexandrins  gnostiques.  \  Gauris  et  Maurion  [P.  Hartwig].  Le  peintre  de  35 
vases  Gauris  n'a  jamais  existé,  c'est  une  mauvaise  lecture  pour  Mayptwv.  \ 
C.  Septimius,  Proconsul  d'Asie,  56-55  av.  J.-G.  [B.  V.  Ilead].  Le  nom  de  ce 
proconsul  encore  inconnu  se  trouve  sur  une  monnaie  de  Tralles.  \  Nou- 
velles archéologiques  du  mois,  ^  Nécrologie  de  W.  A.  Grecnkill  |\V.  W.J. 
Sommaires  de  périodiques.  |  Publications  nouvelles.  40 

\%  N°  10.  Décembre.  Le  droit  de  grâce  possédé  par  l'empereur  [A.  IL  J. 
Greenidge].  L'empereur  n'a  jamais  eu  le  droit  degrâce  comme  l'ont  aujourd'hui 
les  chefs  d'État.  Il  avait  le  droit  de  restitutio  sur  ses  propres  sentences  et  pro- 
bablement d'abolitio  pour  les  autres.  ^  La  durée  de  l'action  dans  la  trilogie 
d'Oreste  [T.  D.  Seymour].  D'après  Eschyle  l'action  desEumcnides  se  termine  45 
dix  jours  au  plus  après  celle  de  l'Agamemnon.  f  Zrfity  [F.  W.  Thomas].  Ge  mot 
est  employé  au  début  d'une  proposition  pour  distinguer  l'hypothèse  du  fait; 
avec  un  mot  pour  attirer  l'attention  sur  une  explication,  f  'Ey.tri!J,opot.  [E.  S. 
Thompson].  Preuves  que  les  éxxritiopot  payaient  seulement  le  sixième  de  leur 
revenu.  ^  Notes  sur  Curtius  X,  1,  19.  [P.  H.  Damsto].  Au  lieu  de  septiremis  50 
il  faut  lire  in  remis  esse.  VII  =  IN.  ^  Notes  sur  Gic.  Tusc.  1, 22,  50  [E.  W.  Fay]. 
Discussion  du  sens  du  texte.  %  Notes  sur  l'Hélène  d'Euripide  [G.  S.  Jerramj. 
V.  1135,  1138,  1247,  1353,  1453.  %  Notes  sur  trois  passages  du  Truculentus  de 
R.  DK  PHiLOi,.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  14 


210  1894.   —   GRANDE  BRETAGNE. 

Plaute.  fj.  H.  Gray].  667-8,  896  et  9152.  f   The  modes  of  anctent  Greek  musk 
by  D.  B.  MoNRO.  [H.  Stuart  Jones].  Mérite  l'attention.  ^  Historische  Syntax 
der   griechischen  Comparation  in  der  klassisehen    Litteratnr,  von   0.  SCHWAB* 
[E.  W.  Fay].  Il  est  impossible  d'admettre  avec  S.  que  toute  comparaison 
5   est  une  opposition.  ^  Die  griechischen  Personennamen   nach    ihrer  Bildung 
erklàrt  und  systemalisch  geordnet.  Von  A.  FiGK  2i»Aufl.  von  F.  Beghtbl  und 
A.  FiGK.  [F.  W.  Thomas].  Fait  avancer  la  question.  ^.  De  homicidarum  in 
areopago    atheniensi   judicio    scr.     H.    Gleue.    [W.    Wayte].    Discussion 
intéressante   de   plusieurs   passages   de   la   Uoinelx.   ^   L'histoire   de   la 
10  Philosophie   ancienne   de    Windelband.    fJ.    Bnrnet].    C'est    la   meilleure 
introduction  à  la  philosophie  grecque.  ^  The  Iliad  of  Homer  éd.  by  A.  Platt. 
[D.  B.  Monro].  Excellent.  ^  Die  attische  Beredsamkeit  IJI,  1.  Demosthenes  von 
F.  Blass.  [J.  E.  Sandys].  Indispensable    pour  l'étude   de  Demosthène.  %. 
Briefwechsel  des  Cicero  von  Sghmidt  (2«  article)  [R.  Y.  Tyrrel].  Observations 
15  sur  les  lettres  suivantes  notées  d'après  l'édition  de  Baîter.  XII,  6,  2;  9;  46; 
49,  2;  XIII,  1,  2;  2,  1  ;  4,  1  ;  17,  1  ;  20  a,  4  ;  23,  3;  33,  3;  34,  1  ;  40,  1  et  3;  42; 
46,  3;  49,  2;  51,  1  ;  t  ^'  Tullii  Ciceronis  pro  L.  Murena  oratio  ad  judices  éd.  by 
J.  H.  Freese.  [A.  S.  WJ.  Inférieure  à  celle  de  Hoitland.  %  The  Development 
of  the  Athenian  ConstittUion   by  G.   W.    BotsfORD  [I.  D.  Goodell].   Clair  et 
20  exdiCl.  ^  Dionis  Prusaeensis  quem  vocant  Chrysostomum  quae  extant  opéra  omnia 
éd.  J.  de  Arnim  [W.  R.  Paton].   Bonne  édition.  %  Augusti^ii  de  catechisandis 
rudibus,  von  A.  WoLFHARD,  21»  Ausgab.  von  G.  Kriiger  [A.  Robertson]. 
Utile.    \   Albert    Mayr.    Die   anliken  Milnzen    der    Insein    Malla,    Gozzo  und 
Panlellaria  [W.   Wroth].  Itttéressanle  monographie.  ^  Nouvelles  archéo- 
25  logiques  du  mois.  %  Sommaires  de  périodiques.  ^  Publications  nouvelles. 

E.  B. 

Hermathena  n»  20.  Les  Parva  Naturalia  d'Aristote  [John  I.  Beare].  Notes 

de  critique  et  d'exégèse  sur  une  dizaine  de  passages  du  de  Sensu  (p.  436«- 

443^    26  éd.  Bekker).  f    Hymni  Homerici  codd.    denuo  coUatis  rec.  f  Alfred 

30  GooDWiN  (pi.)  [R.  Y.  Tyrell].  Le  critique  tout  en  donnant  des  éloges  au 

savoir  de  T.  W.  Allen  qui  a  procuré  cette  édition,  blâme  la  méthode  qui 

constitue  un  recul  sur  l'éd.  de  Baumeister  ;  il  aurait  désiré  plus  d'indications 

de  lacunes  et  moins  d'obels.  Il  propose  une  série  de  conjectures  sur  les 

hymnes  à  Démèter,  à  Hermès  et  à  Apollon.  ^  Note  sur  Valerius  Flaccus  ii 

35  386  [A.  P<almer>].  Lire  terra  juvat,  bovis  (au  1.  de  jubat  brevis).^ 

S.  Berger,  Histoire  de  la  Vulgate  pendant  les  premiers  siècles  du  Moyen 

Age  (Mémoire  couronné  par  l'Institut)  [T.  K.  Abott].  Livre  qui  représente 

une  somme  considérable  de  travail,  et  indispensable  pour  l'étude  de  la 

Vulgate.  II  Plautina  [A.  PalmerJ,  Lire  (éd.  Schoell).  Cistellaria  373,  a,  b,  vos 

40  datores Bellissimi,  népotuli  senices;  405 Cum exsortis talis  crocodilinis 

crusculis.  L'auteur  donne  le  texte  des  vers  18-68  de  la  Vidularia  (éd.  Schoell), 

avec  ses  restitutions  personnelles.  Lire  :  Epidicusil,62  :  detergctur;  111,1.3^ 

poUutum  (aulieudepoUinctum)  estiii,  3.  8  deillis  suillaefiunt  sordidae. — 

Miles  II,  6.101.  Nam  uni  satis  populo  ;iii,  1.102  coriaria(au  1.  de  ceriaria).  ii,  6.104 

4»  adlimatur  (aul.  deadimatur);  iv,  5,  5  videro  (au  1.  devidere);  m,  2.  29  eculeo 

(au  lieu  de  uotio).  —  Gasina  i.l6  (109  suiv.)  r u  rei  curabo.  —  Bacchidesiv, 8.63 

Ne  supplicare  censeas<eas  >;  m,  3.82-4.  Ut  lupanaris  spectandi  mihi 

esset  major  copia.  —  Curculio  m  25-27  an  cucumere  (au  lieu  de  cum  cinere),' 

I,  2.33  potites  (au  lieu  de  potantes).  —  Pœnulus  i.  2.  12  favese  (au  lieu  de 

50  ancillee);  i,  2,  158  Garder  minnium  avec  le  ms  b  ;  ii,  45-46,  lire  A.  Ausculta. 

L.  Non  hercle  ausculto.  A.  At  sein  quomodo?  v.  2,  16,  ilja  aviast  ou  illa 

anus  est  (aul.  de  illsec  avist);  v,  4,  46.  Hau  deprecor.— Rudens  v, 2, 201etalï 

(au  1.  de  et  alii).  —  Pseudolus  ii,  4,  9  EÛpTirvi;  (et  non  eûpeTifjç)  ;  iv^  7. 44.  Cr  urâitf 


JOUnNAL  OF  PHiLOLOGY.  211 

OU  querno  (au  1.  de  curvo).  — Trinuinmusii,  4,  23-29.  Nam  Lynceum  vidi; 

III,  2,  G8  monumentum  honoris,  m,  3.  3 1  Malim  Hercle,  ut  verum  dicain,  mi  ut 
desmutuom.  —  Truculentus  i,  1,  53  inauris(au  1.  de  aurum);  ii,  1,  37  Sed  is 
calim  patrem  etiam  hac  nocte  maceriam  Per  hortum  transilivit  ad  nos  :  eum 
volo  (sans  convenire)  ;  iv,  3,  67.  Eain  dem  !  pnl  te  judicasse  pridem  istam  rem  f> 
intellego ;  o,  33< Nihili facio  tuam machaeram  :  mittemi  minarier.> Philippiari 
satiust.  t  lloratianum  [idem].  Lire Epod.  m,  17-18.  Nec  muims  umeris  ae s  t  u a n- 
tis  Herculis  inarsit  efflcacius.  If  Deux  inscriptions  inédites  [T.  K.  AbbottJ. 
La  l'e  sur  une  plaque  de  marbre  est  actuellement  à  la  bibliothèque  du 
Trinity  Collège  :  D.  M.  M.  Julio  Capitolino  Medico  Dupl  <ari  ou  icario>  JO 
Cl<assis>  pr<8etori8e  >  Misenensis  Hères,  B  <ene>  M<erenti>. 
Texte  de  la  seconde  (grecque)  qui  n'existe  que  sur  un  moulage  de 
provenance  inconnue,  f  Notes  sur  les  lettres  de  Cicéroa  [L.  C.  PurserJ. 
Description  de  8  mss,  sans  grande  valeur  pour  la  critique,  des  Epistulae 
ad  Famlliares,  qui  appartenaient  autrefois  à  sir  Thomas  Philipps  et  sont  is 
actuellement  en  la  possession  de  J.  E.  Fenwick  à  Cheltenham.  Conjectures 
de  l'auteur  sur  la  correspondance  de  Cicéron  à  Brutus.  i,  2,  2  quod  scribis 
de  seditione  quae  facta  est  in  légione  capta,  de  C.  Antonii  s<alute> 
—  in  bonam  partem  accipies  —  magis  njihi  probabatur  militum  severilas 
quam  tua  <clementia>;  i,  2,  5.  Quod  scribis  me<e>  maximo  otio  20 
exisse;  i,  3,  1.  Quales  tibi  saîpe  scripsi  consules  <  esse  >,  taies 
exstiterunt  ;  i,  4,  3,  neu  semper  primi  cuj  usque  mali  excidendi  causa  <  ea  > 
sit;  I,  4,  4  si  consul  factus  sit,  <sit>  descensurus  (avec  Ursinus  dans  un 
de  ses  mss).  i  11.  2.  Statuit  sibi  eundum  domum  quoniam  exercitum 
dimisisset;  i,  15.  9  hoc  ipsum  nimium  est  une  glose.  Lire  i,  16.  4  reponit  25 
an  pateretur  ut  esset  (au  1.  de  reponi  pateretur,  an  ut  esset);  ii,  5.  3  in 
senatu  <  ab  ipso  sénatu  > altéra,  t  Catulle  53, 14  [A.  P  <  almer>].  Admirans 
ait  ec  manusque  toUens.  ^  Notes  sur  Valerius  Flaccus  [J.  B,  Bury]. 
Conjectures  sur  les  vers  i,  398,  723,  833;  ll,  29,  30,  57,  152,  219,  227,  316,  464, 
473,  580;  m,  10,  206;  v,  39,  45.  Ç  Un  contresens  dans  Ovide  [A.  Palmer].  Dans  30 
le  vers  Héroides  i  27.  Grata  ferunt  Nymphse  pro  salvis  dona  maritis  ou 
fait  de  nymphse  un  synonyme  de  uxores.  C'est  inadmissible.  Palmer 
traduit  :  «  The  Nyniphs  receive  grateful  gifts  iu  return  for  safe  husbands.  » 

If  f  A.  SCKIVENER,  A  plain  Introduction  to  ihe  Criticism  of  the  New  Testament. 
4e  éd.  procurée  par  Edward  Miller  [J.  H.  Bernard].  Rendra  de  grands  36 
services  sous  cette  nouvelle  forme  malgré  un  certain  nombre  d'erreurs 
et  d'inexactitudes  relevées  dans  l'article.  L'éditeur  s'est  bien  acquitté  de  sa 
tâche.  ^  Propertiana  [A.  Palmer].  i,  1, 13.  lUe  etiam  py  lii  (au  lieu  de  Psylli)  ; 
I  6,  34  aspecti  (au  1.  de  accepti);  ii,  28.  11  fama  (au  1.  de  templa);  ii,  32.  13 
vergentibus  (au  1.  de  urgentibus);  m,  17,  3  et  sestus  (au  lieu  de  fastus);  40'- 

IV,  1,50  ruira  (au  1.  de  rura)  ;  m,  9,  39  arcus  (au  1.  de  arces)  ;  iv,  5,  19  vermis 
(au  1.  de  verbis)  ou  blatta  (au  1.  de  blanda)  ;  1, 20  umbrosi  —  Liris  ;  m,  15,  41 
Zese  (au  1.  de  Zethi);  ii,  23,  17  quod  se  (au  lieu  de  quod  te). 

Henri  Lebègue. 
Journal  ot  Philology  vol.  xxii,  n°  44,  Sur  la  composition  de  qqs  mss  45 
grecs  [T.  W.  Allen].  L'auteur,  après  avoir  indiqué  les  caractères  principaux 
des  mss  du  10»  et  H»  siècles,  et  dressé  un  tableau  des  mss  de  cette  époque, 
reproduits  eu  facsimilés,  donne  une  description  détaillée  du  Laurentianus 
32,  9,  qui  contient  Sophocle,  Eschyle  et  Apollonius  de  Rhodes.   D'après  lui 
deux  copistes  ont  écrit  le  texte,  et  un  troisième  (le  réviseur)  les  scholies  50  ■ 
et  les  notes  margiuales.  Le  1*'  aurait  copié  Sophocle,  Apollonius  et  le 
l""   quaternion   d'Eschylle  (folio   157)   et   le   second   le   reste    d'Eschyle. 
I-'ouvrage  d'Apollonius  a  été  donné  avant  qu'Eschyle  ne  fût  achevé  et  le 


212  1894.    —   GRANDE   BRETAGNE. 

réviseur  calculant  que  dix  quatcruious  scraieut  nécessaires  pour  ce 
dernier  a  donné  au  1"  quaternion  d'Apollonius  le  chiffre  XI.  C'est  à  lui 
qu'on  doit  le  nouveau  système  de  numérotation  des  qualernions 
d'Eschyle.  Considérations  générales  sur  les  procédés  des  copistes  de  cette 
6  époque  pour  combler  une  lacune  on  corriger  des  fautes  de  copie,  f  Texts 
and  Studies.  Contributions  lo  Bihlical  and  Palrislic  Literature.  Edited  by 
J.  Armitage  Robinson.  Vol.  ii,  n»  3  :  Apocrypha  Anccdota  by  Montague 
Rhodes  James  [John  E.  B.  Mayor].  Le  critique  loue  J.  et  donne  un  aperçu 
des  formes  et  des  constructions  de  la  «  Visio  Pauli  »  intéressantes  pour 

10  le  bas  latin  et  les  langues  romanes.  1[  Notes  de  Bentley  sur  l'Odyssée 
[Arthur  Platt].  Comprend  les  notes  critiques  sur  les  chants  e-pi  inclus.  ^ 
La  Chronologie  des  Helléniques  de  Xénophon  de  387  à  362  avant  J.-G. 
[G.  E.  Underhill].  L'auteur  distingue  2  périodes  :  la  1"  de  387—371,  la  2«  de 
371  à  362.  <  Nous  renvoyons  le  lecteur  à  cet  art.  qui  ne  se  prête  pas  à 

16  l'analyse.  >  ^  Deux  nouveaux  mss  du  British  Muséum  [F.  G.  Kenyon]. 
Le  premier  (Pap.  cglxxi)  contient  la  fin  du  3*  chant  de  l'Odyssée  (à  partir 
du  vs  283)  avec  un  petit  nompre  de  scholies.  L'écriture  du  texte  est  peut- 
être  du  plus  élégant  spécimen  connu.  Le  papyrus  n'est  pas  inférieur  au  1" 
s.  de  notre  ère  et  présente  des  variantes  véritables  mais  qui  ne  sont  ni 

■iô  nombreuses  ni  spécialement  importantes.  Les  scholies  intermarginales  sont 
d'une  petite  écriture  cursive:  les  commentateurs  Ammonius,  Apion,  Héro- 
dorus,  Zénodote  y  sont  principalement  mentionnés.  Le  2*  papyrus  (Add. 
ms  34/i73)  qui  contient  Demosthène,  (le  Falsa  Legatione  §§  11-32  est  d'une 
onciale  grêle  mais  nette:  il  est  environ  du  2«  s.  après  J.-C.   et  remonte 

26  à  une  bonne  tradition.  Texte  in  extenso  comme  pour  le  1".  ^  Sur  qqs 
passages  des  poetse  sceiiici  [Hugh  Macnaghten].  Lire  Oed.  Roi  45  ouffa;  (au 
1.  de  Çojaa;:  224-226  ne  rien  changer  et  sous-entendre  a-f]\LOLivi-zu>  après  aÙToç 
xa6'  aûxoû  :  lire  329  slSw  (au  1.  de  zl'tzoy).  —  Electre,  818  S-jvotxoç  è;  tt($(x'.  — 
Euripide,  Bacch.  243  î3wv  (au  1.  de  8'  îwv).  —  Aristoph.  Av.  337  -/«p'^*  (au  1, 

30  de  xâpta).  t  Note  sur  la  4»  PyLhique  [R.  D.  Archer-Hind].  Dans  les  vers  31, 
54  et  108  on  a  au  commencement  du  vers  une  diphthongue  au  lieu  de 
2  brèves.  L'auteur  propose  de  résoudre  la  diphthongue  de  la  manière 
suivante  : 

SéïTTv'  inoc-^yéWovzi  TiptoTOv 

35  ^6ïêo(i  à[xvàT£t  6é|XK7«7iv 

^Qqs  nouveaux  papyrus  d'Apolonopolis[B.  P.  Grenfell].  Transcription  avec 
commentaire  critique  de  3   documents  relatifs  à  la   vente  d'une  maison 

40  située  à  Apolonopolis  Magna  (aujourd'hui  Edfu).  Le  1"  (Brit.  Mus  n»  210)  est 
de  l'an  618  ou  633  mais  plutôt  de  618;  le  3»  (Brit.  Mus  n»  211)  peut  être 
placé  entre  613  et  640;  le  2^  (Brit.  Mus  n°. 210)  n'est  pas  daté,  mais  semble 
remonter  à  la  !'•  moitié  du  7e  siècle.  L'écriture,  remarquablement  élancée, 
est  de  la  semi-cursive.  ^  Collation  do  6  mss  de  l'Apocalypse  de  Saint-Jean 

46  [f  W.  H.  Simcox].  Ce  sont  les  mss  Vaticanus  1904  {u),  Ghisianus  R.  iv.  8(v), 
Corsinianus  41.  E.  37  {w),  Ghisianus  R.  v,  33  (x),  Vaticanus  370  {y\ 
Vaticanus  1190  (s).  ^  Annotations  sur  Valerius  Flaccus  [J.  P.  Postgate]. 
Le  vers  i,  143  =  Ovide  Métam.  xii,  345,  146  =  271  et  342  ibid.,  147  =  308, 
148  =  316.    Lire,    149    minus   (au  1.  de  viris),  271   inde  viae  avec   Bury; 

60  II,  236  obduntque  (au  1.  de  adduntque),  414  pars  haec  (au  lieu  de  pars  et); 
III,  121  sinistrum  au  lieu  de  ministri,  212  simul  invia,  274  consortis, 
649  actorumve  (au  1.  de  rectorumvo);  iv,  675  fallis;  v  72  puppe  sedens 
<  diras  >;  vi,  258  et  259  accepit  (avec  Baehrens)  sonipes  accepit  et  ipse 


JOURNAL   OF    HELLENIC   STUDIES.  213 

Ilibus;  vu,  333  et  334  qua  non  vis  ocius  ulla  Postifera  est,  507  et  tu 
siquid.  f  Les  extraits  de  l'Etna  à  l'Escurial  [Robinson  EUis].  Le  ms.  Q  1,  14 
du  13/14  s.  d'après  Ilartel  mérite  plus  de  considération  qu'il  n'en  rencontre 
d'ordinaire.  Les  extraits  de  l'Ema  qu'il  contient  sont  étroitement  apparentés 
avec  ceux  des  mss  Paris.  7647  et  17i)03.  f  Rectification  [E.  B.  England]  6' 
Xetou<;  cité  par  EUis  <v.  R.  des  K.,  18,  233,4  >  Iphig.  Aul.  373  est  une  faute 
pour  -/pefoui;. 

i[^  Vol.  XXIII,  n»  45.  Extraits  du  Gulex  dans  le  ms.  de  l'Escurial  [Robinson 
EUis].  Spécimen  des  levons  intéressantes.  Ces  extraits  dérivent  des  deux 
mss  de  Paris  cités  pi.  h.  f  Nouvelles  conjectures  sur  l'Etna  |IdemJ.  Colla-  lO 
tion  de  S  (Parisinus  17177)  sur  les  points  où  le  ms.  ditTère  de  la  lecture  de 
Bahrens  et  neuf  pages  do  conjectures  de  l'auteur  sur  ce  poème.  ^  Sur 
Herodas  [Idem].  Notes  critiques  en  partie  nouvelles  sur  I  à  VII.  <Nous 
renvoyons  le  lecteur  au  rapport  de  Sitzler  sur  les  Lyriques  grecs  paru 
après  cet  art.  Cf.  ci-dessus  75,  4I-45.>  Selon  Eilis,  il  est  possible  qu'Hérodas  16 
ait  vécu  entre  200-100  av.  J.-C.  ou  dans  la  première  moitié  du  i"  siècle.  ^ 
Auguste  a-t-il  créé  huit  légions  nouvelles  durant  la  révolte  de  Pannonie, 
de  6-9  après  J.  C.?  [E.-G.  Ilnrdy].  En  dépit  des  arguments  fournis  par 
Mommsen,  la  création  simultanée  de  huit  légions  paraît  hautement  impro- 
bable. Le  chiffre  des  légions  avant  la  révolte  de  Pannonie  montait  à  20 
vingt-deux  légions  ;  il  faut  encore  ajouter  aux  dix-huit  légions  existantes 
(12  -f  6,  ces  dernières  provenant  des  armées  de  Lépide  et  d'Antoine)  trois 
légions  levées  par  Auguste  en  Italie  (XVIl",  XVIII",  XIX")  et  une  par  Tibère 
en  Pannonie  (la  XX*).  t  Thucydide  et  l'expédition  de  Sicile  (pi.)  fW.  E. 
Ileitlandl.  Étude  topogrpphique  de  30  p.  concernant  le  nouveau  rempart  25 
des  Syracusains  (Thuc.  VI,  73,  §  1)  Tycha  (Cf.  pi.  h.,  Classical  Review)  et 
Neapolis,  Labdalon  et  les  axEvir),  le  7tûir),o;  des  Athéniens,  les  ouvrages  de 
contrevallation  des  Syracusains  (incidemment  IL  lit  Thuc,  VII,  7,  §  1, 
xer/oç  au  1.  de  x£i-/ouç),  la  x'^M  et  AuffiiiéXeta.  ^  Platon,  Phédon,  chap.  XLVIII 
[Colin  E.  Campbell].  Chaque  mot  du  chapitre  est  authentique  et  indis-  30 
pensable;  toute  la  comparaison,  si  on  la  comprend  dans  le  sens  indiqué 
par  C,  est  en  harmonie  avec  le  degré  de  doctrine  atteint  par  Platon  dans 
le  Phédon  et  la  République.  ^  "llôrj  et  ôo  dans  Ilomèie  [F.  W.  Thomas]. 
Après  avoir  traité  de  la  place  respective  des  deux  particules  dans  la  phrase, 
l'auteur  passe  au  sens  de  ôf\  dans  Homère,  sens  purement  temporel  :  35 
a)  deictique  'maintenant'  (no\v),b)  ?ens  auaphorique  (now).  Il  n'y  a  que 
deux  endroits  où  le  sens  temporel  est  inapplicable  :  11.  K  314-8  et  Od.  O, 
361-2.  Si  Si^  adverbe  est  conimun  dans  Homère,  ôr,  conjonction  servant  à 
unir  des  phrases  est  rare.  L'usage  de  ôr,  conjonction  est  dérivé  de  la  par- 
ticule temporelle  introduisant  un  nouveau  fait.  La  différence  de  ôy)  et  de  40 
r^àr]  est  que  r,Sï|  a  plus  de  force  et  presque  toujours  son  emploi  est  restreint 
aux  discours,  f  Sur  le  texte  du  Ta  eU  éauTov  de  Marc-Aurèle  [Gerald  H. 
Rendall].  Une  série  de  conjectures,  dont  quelques-unes  empruntées  à 
l'édition  de  Capel  Lofft,  publiée  eu  1S63  sous  le  pseudonyme  de  C-  L.  Por- 
cher, sur  les  livres  I  à  XII  (43  p.).  Henri  Lkbègue.  4S 

Journal  (the)  of  HeUenic  Studies,  t.  XIV,  part.  1.  L'hymne  <homé- 
riqut'>  à  Apollon.  Essai  sur  la  question  homérique  [A.  W.  Verrallj.  Défi- 
nilion  des  hymnes.  Analyse  de  l'hymne  à  Apollon.  Correction  au  vers  361  : 
y.al  à!J.r,v  au  licu  de  y.aT'  èiAr|V  L'auteur  de  l'hymne  ne  connaît  pas  Délos  en 
tant  que  lieu  consacré  au  dieu.  Parmi  les  mythes  relatés  dans  cet  hymne,  50 
il  y  en  a  plusieurs  qui  concernent  la  Crète  ;  les  premiers  mythes  pylhiens 
étaient  en  partie  crétois.  Cette  poésie  est  une  compilation  où  sont  entrées 
plusieurs  légendes  diverses,  dont  la  réunion  est  quelquefois  un  peu  forcée. 


214  1894.    —  GRANDE  BRETAGNE. 

des  motifs  religieux  et  politiques,  et  non  pas  littéraires,  ont  guidé  le  com- 
pilateur dans  le  choix  et  les  arrangements  des  parties  qui  composent 
l'hymne.  Si  la  question  homérique  demeure  controversée  en  ce  qui  touche 
les  deux  grands  poèmes,   elle  est  résolue  quant  à  la  composition   des 

6  hymnes,  surtout  quant  à  celle  de  l'h.  à  Apollon.  Influence  des  Pisistra- 
nides  sur  les  tendances  de  la  compilation  formée  à  leur  époque.  ^  Le 
coffre...  de  Cypsélos  [II.  Stuart  Jones].  1  pi.  La  tradition  historique,  Héro- 
dote, Plutarque  (Banquet  des  sept  Sages),  Dion  Chrysostome,  Pausanias. 
Opinions  de  leurs  commentateurs.  Discussion  sur  la  forme  du  ),àpva$  ou 

10  du  xiêwToç.  Connexilé  du  coffre  de  Cypsélos  et  de  celui  qu'on  montrait  à 
Olympie.  Construction  et  décoration  ;  inscriptions  tracées  sur  le  colTre,  en 
caractères  corinthiens  archaïques.  L'objet  lui-même  trahit  un  art  corinthien 
primitif  datant  du  commencement  du  vi»  siècle.  Il  faut  aussi  tenir  compte 
des  relations   commerciales   que  les    Grecs  ont  eues  avec  les  peuples  de 

16  l'Orient,  notamment  avec  l'Egypte  vers  le  même  temps.  Aperçu  comparatif 
sur  les  produits  de  l'art  dorien  et  de  l'art  ionien.  Rapports  du  coffre  avec 
la  Théogonie  d'Hésiode.  C'est  l'œuvre  d'un  artiste  éclectique.  Texte  et 
trad.  anglaise  des  extraits  de  Pausanias,  avec  aimotation  critique  et  com- 
mentaire exégétique.  La  planche  représente  une  restauration  complète  des 

20  scènes  figurées  sur  le  coffre.  ^  L'Adoration  des  animaux  dans  l'âge  mycé- 
nien [A.  B.  Cook].  (21  dessins).  A  propos  de  la  fresque  archaïque  décou- 
verte à  Mycènes  en  1886.  1,  Culte  de  l'âne.  2,  —  du  lion.  3,  ~  du  tau- 
reau. 4,  —  du  cerf.  5,  —  du  cheval.  6,  —  de  la  chèvre.  7,  —  du  porc. 
8,  Rapports  de  ces  cultes  avec  le  «  totémisme  »  et  le  culte  anthropomor- 

26  phique.  Conclusion  :  le  culte  des  animaux  de  l'âge  mycénien  doit  être 
considéré  comme  intermédiaire  entre  le  totémisme  et  l'anlropomorphisme  ; 
son  rituel  le  rattache  au  premier;  sa  conception  du  dieu-animal,  au 
second.  Appendice  contenant  une  série  de  notes  connexes  avec  le  sujet  et 
relatives  aux  pratiques  rituelles  et  sociales  dans  lesquelles,  après  l'âge 

30  mycénien,  le  culte  des  animaux  joue  un  rôle.  Armes  des  guerriers  et  des 
cités  portant  un  lion,  un  taureau,  un  cheval,  etc.  ^  Lécythe  d'Érétrie  avec 
la  mort  de  Priam  [E.  A.  Gardner].  1  pi.  Vase  conservé  à  l'École  britan- 
nique d'Athènes.  Figures  noires  ;  type  peu  commun  du  commencement  du 
V»  siècle.  Description  du  sujet  figuré.  Autres  vases  représentant  le  même 

35  sujet.  Style  et  lechuique.  Détails  sur  les  vases  de  provenances  et  de 
styles  autres  que  ceux  du  type  érétrien.  Description  d'un  autre  lécythe 
d'Erétrie.  ^  Choix  de  débris  de  vases  provenant  de  l'Acropole  d'Athènes. 
II  [G.  C  Richards].  3  pi.  ;  2  dessins.  Fragments  inédits  de  vases  à  peinture 
rouge.  Trois  d'entre  eux  sont  d'un  sévère  style  primitif,  un  seul  apparaît 

40  au  style  sévère  développé,  et  deux  à  la  fin  de  la  belle  époque  classique,  f 
Tête  grecque  appartenant  à  T.  Humphry  Ward  [Eugénie  Sellers].  1  pi.  ; 
3  dessins.  Belle  tête  en  marbre  bien  conservée  de  la  première  moitié  du 
v»  s.  C'est  probablement  une  tête  d'Aphrodite,  œuvre  du  même  auteur  que 
le  trône  sur  lequel  repose  la  tète  colossale  d'Aphrodite  de  Ludovisi,  attri- 

46  buée  au  sculpteur  Kalamis.  ^  Produits  de  la  fabrique  de  Polledrara  [Cecil 
Smith].  3  pi.  Ces  objets,  découverts  en  1839  dans  la  tombe  dite  grotte 
d'Isis  à  Vulci,  ont  été  mal  publiés  en  1844  par  Micali.  Vases  peints.  La 
frise  supérieure  représente  le  mythe  de  Thésée  et  du  Minotaure  ;  la  frise 
inférieure,  peut-être  Thésée  et  Ariane  qui  pince  de  la  lyre,  un  sphinx,  etc. 

50  Les  couleurs  employées,  assez  bien  conservées,  sont  le  rouge  pourpre 
foncé,  le  jaune  crème  et  le  bleu  foncé.  Rapprochements  avec  l'hydria  de 
qqs  autres  vases  analogues.  Elle  doit  remonter  au  vii«  s.  La  fabrique  de 
Polledrara  rappelle  sensiblement  celle  de  Naucratis.  K  L'Archéologie  *n 


PALAEOGRAPHIGA.L  SOCIETY.  215 

Grèce  (1893-94  [E.  A.  Gardner].  Fouilles  des  Écoles  française,  allemande, 
américaine,  britannique.  G.  E.  Ruelle. 

Numismatic  chronicle  and  Journal  oi  Numismatic  society.  1894- 
1.  Monnaies  grecques  acquises  par  le  Musée  britannique  [Warwick  Wrcth]. 
Elles  sont  au  nombre  de  403,  dont  4  en  or  et  électrum,  118,  en  argent,  5 
281  en  bronze,  les  monnaies  sont  de  :  Philippe  II  de  Macédoine;  Alexandre 
le  Grand,  Ilebrytelmis  ou  Ilebryzelmis  roi  des  Odryzae  386-5  av.  J.-C.  ; 
Corinthe?;  Locri  Opuntii;  Elis;  Pheneus  d'Arcadie  ;  Gydonia  de  Crète; 
Lappa  de  Crète;  Adramyteum  de  Misie;  Pergamum  de  Mysie;  Myrina  ; 
Ephesus  d'Ionie  ;  Phocée  d'Ionie  ;  Baris  de  Pisidie  ;  Titiopolis  d'Isaurie  ;  10 
Barce  de  Cyrénaïque. 

^^  N"  2.  Sur  quelques  monnaies  en  bronze  de  Crète  [J.  C.  Myres].  Descrip- 
tion avec  commentaire  d'une  collection  de  monnaies  trouvées  dans  les 
provinces  de  l'extrême  ouest  de  Crète  (Kissamo  et  Séliuo)  la  plupart 
à  Palaeokastro  Kissamon,  site  de  Polyrenion ,  et  à  Rhodhovani,  dans  la  16 
province  de  Sélino,  site  d'Elyros;  le  reste  dans  la  même  région.  %  A.  Blan- 
GHET,  Les  monnaies  grecques  [B.  v.  Head].  Excellent  et  très  utile;  très 
bonnes  planches. 

tu  N°  3.  Contribution  à  la  numismatique  de  Sicile  (pi.  6-8)  [A.  J.  Evans]. 
1»  Sur  la  récente  découverte  à  Lentini,  en  Sicile,  d'un  damareteion  d'un  20 
coin  nouveau.  E.,  grâce  à  cette  découverte,  répartit  les  damareteion  entre 
4  coins  différents.  2»  Place  occupée  par  les  Damareteion  dans  les  séries  de 
Syracuse.  3"  Sur  un  trésor  de  monnaies  de  Sicile  archaïques  et  de  transi- 
tion, récemment  trouvées  à  Viilabate  près  Palerme;  ce  trésor  comprenait 
des  monnaies  de  Syracuse,  Gala,  Leontinoi,  Mimera,  Akragas,   Messana,  26 
Rhegion.  E.  les  décrit  et  les  commente.  4°  Nouveaux  éclaircissements  sur 
les  fraudes  monétaires  de  Denys  :  description  d'une  monnaie  de  bronze 
blanchie,  décadrachme  d'un  coin  qui  semble  avoir  été  spécialement  gravé 
par  l'artiste  monétaire  Evaenetus;  E.  identifie  cette  monnaie  avec  le  mon- 
nayage blanchi  de  Denys,  décrit  par  Aristote.   5»  Effet  des  finances  de  30 
Denys  sur  le   système   monétaire   de  l'argent  en  Etrurie  et  à  Rome  :  le 
nummus  denarius  italique  de  la  valeur  de  10  librae  descendit  à  10  libellae. 
6°  L'omen  de  Krimisos  sur  les  monnaies  d'Herbessus  et  de  Morgantina  : 
monnaie  d'alliance  entre  ces  deux  villes,  au  type  de  l'omen  d'un  aigle  et 
d'un  serpent.  7°  Les  statères  d'or  africains  d'Agathoclès  :  monnaies  frappées  35 
en  308  sur  le  modèle  ptolémaïque,  au  temps  où   Agathocles  ayant  tué 
Ophellas,  officier  de  Ptolémee,  prit  le  commandement  de  son  contingent 
cyrénien. 

tu  N»  4.  Monnaies  grecques  inédites  et  incertaines  (pi.  13)  [J.  P.  Six], 
suite.  Etoile,  Démétrius  l'Etolique  roi  de  Macédoine  (239-229);  env.  235-233,  40 
Carystos.  Alexandre,  fils  de  Cratères,  roi  d'Eubée,  vers  250;  Sinope  Sysinas 
fils  de  Datame,  362-353  env.;  Mithridate,  dynaste  de  Clos  et  de  Caréné, 
337-302;  Gorgion,  dynaste  de  Gambreion,  399;  Anchialé  ou  Anchialos  de 
Cilicie,  6«  et  5»  siècles.  Tarsus  et  Posidium,  Autophradates,  390;  Myriandos, 
Baana,  2»  moitié  du  l'i»  siècle;  Sidon,  Bodostor,  environ  357-353.  f  Or.  E.  ** 
GaBKICI.  Topografia  e  numismalica  dclV  antica  Imera  e  di  Terme  [B.  V.  Head]. 
Bonne  étude  sur  l'histoire  d'Imera  depuis  sa  fondation.  Analyse.  La  classi- 
fication de  G.  est  très  bonne  dans  ses  grandes  lignes. 

Henry  Thédenat. 

Palaeographical  Society.  Fac-similés  of  ancient  manuscripts,  II  séries.  50 
Part.  X.  PI.  180  :  Paris,  Mus.  du  Louvre,  Papyrus  grec  n»  2.  Ce  pap.  écrit 
dans  la  1"  moitié  du  II»  s.  av.  J.-C.  contient  un  traité  de  dialectique  où 
l'on  a  recueilli  quelques  citations  de  divers  poètes  (cf.  Notices  et  Extr.  des 


216  489^1.    —   GRANDE  BRETAGNE. 

mss.  de  la  B.  N.  t.  18,  p.  77).  Trois  colonnes  d'écriture  onciale  élégante  et 
légèrement  inclinée  à  droite.  ^  PI.  1S1  :  Paris ,  Mus.  du  Louvre.  Pap.  grec 
N»  15.  Pièce  de  procédure  de  l'an  120-119  av.  J.-C.  Écriture  onciale  demi-cur- 
sive,  où  beaucoup  de  lettres  sont  liées  entre  elles  par  un  trait  horizontal  qui 

6  sert  souvent  de  trait  commun  à  deux  lettres  consécutives,  f  PI.  182  :  Brit. 
Mus.  Greek  Papyrus  CGLXXI.  Fragra.  de  l'Odyssée 'avec  quelques  scholies 
marginales  ajoutées  postérieurement.  Une  colonne  offrant  les  v.  /j57-492  du 
liv.  III.  Belle  écriture  onciale  très  soignée,  ou  Va.  est  de  forme  cursive; 
paraît  être  du  1"  siècle  de  notre  ère.  t  l'I-   183.  Brit.  Mus.  Greek  Papyrus 

10  CCLXXVI  b.  Copie  d'une  lettre  de  l'an  15  ap.  J.-C.  écrite  en  grande  onciale; 
l'influence  de  la  cursive  se  remarque  en  noujbre  de  lettres.  Les  caractères 
ont  peu  de  corps  relativement  à  leur  grandeur.  ^  Pi.  184  :  Brit.  Mus. 
Greek  Papyri  CClII  et  CCCXXXII.  Fac-sim.  de  deux  documents  dont  le 
1"  est  un  regu  daté  de  Tan  142  ap.  J.-C,  et  l'autre  un  acte  de  remboursement 

15  de  l'an  166;  tous  deux  en  écriture  cursive.  %  Pi.  185  :  Brit.  Mus.  Greek  pap. 
CCCXI.VII  (an  201).  Pièce  de  taxation  en  écriture  cursive.  If  PI.  186  :  Brit. 
Mus.  Greek  pap.  CCGLIII.  Fragm.  de  document  ofticiel  de  Pan  221  ap.  J.-C. 
écrit  en  onciale  verticale,  grêle  et  très  mêlée  de  formes  cursives.  ^  PI.  187  : 
Brit.  Mus.  greek  pap.  CCXXII.  Lettre  écrite  entre  343  et  350  ap.  J.-C,  en 

20  belle  cursive  haute  et  légèrement  penchée  à  droite;  nombre  de  lettres 
ont  déjà  la  forme  qu'elles  auront  dans  la  minuscule  f  PI.  188  :  Brit. 
Mus.  Greek  pap.  CCXXXIV.  Lettre  écrite  aux  environs  de  l'an  350  ap. 
J.-C.  Ecriture  verticale  offrant  un  mélange  complexe  de  formes  onciales, 
cursives    et    minuscules.    %    Pi.   189    :   Brit  Mus.  Greek   pap.    CCXXXVl. 

25  Lettre  en  caraclèreâ  cursifs  de  Pan  350  environ,  f  PI.  190.  Brit.  Mus. 
Pap.  CCXXIX.  Acte  de  vente  d'un  esclave,  en  latin,  de  l'an  166  ap.  J.-C. 
Ecriture  cursive  du  type  des  inscriptions  murales  de  Pompéï.  Une 
attestation  et  trois  signatures  d'écritures  différentes  et  une  souscription 
mutilée  en  grec,  où  les  chiffres  de  la  date  doivent  être  lus  de  droite  à 

30  gauche,  f  PI.  191  :  Lambeth.  Archiépiscopal  library.  Ms200.  FF.  66-112  (X«  s). 
Parchemin.  Aldhelm  archev.  de  Canlorbéry  «de  Virginitate  ».  Une  page  en 
écriture  minuscule  ronde,  belle  et  régulière.  ^  PI.  192  :  Lambeth.  Archiep. 
library.  Ms  224,  Œuvres  de  S.  Anselme  de  Cantorbéry.  Parchemin  xii»  s. 
écrit  en   partie  de  la  main  de  William  de  Malmesbury.   Une  page  sur 

3S  deux  colonnes  en  belle  minuscule.  ^  PI.  193  :  Durham.  Bibliothèque  du 
chapitre.  Ms  B.  11,  35.  Beda  «  Ilistoria  ecclesiastica  ».  Parchemin,  an 
1166  (?).  Une  colonne  en  minuscule  avec  jolie  initiale.  ^  PI.  194  :  Brit. 
Mus.  addition.  Ms.  17742.  Parchemin.  Missel  en  latin  de  l'an  1218.  Une  page 
sur  deux   colonnes  en  grosse  minuscule  avec  initiale  ornée.  ^  Pi.  195  : 

40  Lambeth.  Archiepisc.  library.  Ms  209.  Parchemin.  L'Apocalyse  de  S.  Jean, 
avec  commentaire,  en  latin,  écrit  de  deux  mains  différentes,  vers  l'an  1300. 
Une  page  sur  deux  colonnes,  avec  miniature  représentant  l'agneau  sur  la 
montagne  de  Sion,  ^  Pi.  196  :  Brit.  Mus.  Ilarley.  Ms  2901.  Cérémonie  de 
couronnement  des  rois  d'Angleterre.,  en   latin.  Parchemin,  an    1308   (?). 

45  Fac  similé  d'une  page  qui  offre  la  formule  de  serment,  en  français, 
des  rois  d'Angleterre  lors  de  leur  couronnement.  ^  PI.  197  :  Brit.  Mus. 
Slowe  Ms  12.  Bréviaire  de  Salisbury,  en  latin,  adapté  au  service  de  Norwich 
Parchemin,  écrit  entre  1322-1327.  Une  page  en  minuscules,  sur  deux 
colounes,  avec  initiale  peinte.  ^  PI.  198  :  Winchester,  Diocesan  Registry. 

50  Registre  de  William  de  Wykeham,  évoque  de  Winchester  de  1367  à  1404, 
en  latin.  La  page  reproduite,  dont  l'écriture  se  rapproche  du  type  de  celle 
des  chartes,  est  de  l'an  1379.  %  Pi.  199  :  Brit.  Mus.  Burney  Ms.  310.  Nennius 
«  Gcsta  Britonum  ».  Parchemin  écrit  par  Guillermus  du  Sliphel  on  1381  • 


PROCEEDINGS    OF    THE   SOCIETY   OF   ANTIQUARIES    OF    LONDON.    217 

Une  page  sur  deux  colonnes,  en  minuscule  carrée,  avec  initiales  ornées, 
^  PI.  200  :  Brit.  Mus.  Gotton  Ms.  Glaudius  E.  VIll.  «  Flores  historiarum  » 
de  Matthieu  de  Westminster,  avec  la«  Continuatio  chronicarum  »  d'Adam 
deMurimulhel  divers  documents  l'elatifs  à  l'iiisloire  d'Angleterre.  Parchemin 
écrit  vers  1400  pour  Henri  Spenser,  évoque  de  Norwich.  Une  page  à  deux  6 
colonnes  avec  initiale  enluminée,  t  PI.  201  :  Brit.  Mus.  Royal  Ms.  2  B.  1. 
Choix  de  psaumes  en  latin.  Parchemin  xv«  siècle.  Une  page  avec  jolies 
initiales.  ^  Pi.  202  :  Brit.  Mus.  Ilarley  Ms.  200.  Chronique  latine  de  Robert 
de  Avesbury  «  de  geslis  mirabilibus  régis  Edwardi  tertii  ».  Parchemin, 
XV»  s.  Une  page  en  petite  minuscule  du  type  de  celle  des  Chartes.  1[  PI.  203  :  io 
Brit.  Mus.  Arundel  Ms  109.  Missel,  en  latin,  avec  calendrier,  écrit  sur 
parchemin  avant  TiAG.  Une  page  en  minuscule  anglaise,  sur  deux  colonnes, 
avec  initiales  et  encadrement.  1[  PI.  204-205  :  Bril.  Mus.  Addition.  Ms  34204. 
Heures  de  la  Vierge  et  autres  offices,  en  latin,  sur  vélin,  avec  nombreuses 
miniatures  par  des  artistes  milanais  et  llamands.  Ms  exécuté  pour  Bonne  15 
de  Savoie,  veuve  de  Galéas  Marie  Slbrza,  duc  de  Milan  (f  1470).  Reproduction 
de  deux  miniatures  et  de  deux  pages  avec  encadrements  dus  à  des  artistes 
milanais;  la  1'»  miniature  représente  la  Cène;  la  2»  le  martyre  de  Saint 
André.  A.  Jacob. 

Proceedings  of  the    Society   of    Antiquaries    of  London,  session  20 
1893-189'i  (Planche)  [R.  Blair^  Autel  plus  beau  et  plus  grand  que  d'ordinaire, 
trouvé  à  une  petite  distance  au  nord  de  la  station  romaine  de  Lancester, 
Durham,  en  juillet  1893.  C'est  une  dédicace  à  la  déesse  Garmangabis  et  au 
Numcn  de  Gordien.  ^  [H.  A.  Gruber].  Découverte  de  diverses  antiquités 
à  Strood,  près  Rochcster;  Borstal,  près  Rochester;  Iladlow,  près  Tonbrige  25 
Upchurch  Marshes.  If  [Granville  Leveson  Gower].  Urne  funéraire  romaine 
trouvée  avec  6  autres  à  Stonehal,  paroisse  d'Oxted;  l'urne  contenait  une 
petite  fibule  et  une  monnaie  fruste.  ^  fFig.)  [Henri  Laver].   L.  présente 
plusieurs  lampes  romaines  trouvées  à  Colchesler  et  de  formes  tout  à  fait 
peu    ordinaires.    ^    [Id.i.   Renseignement  sur  la  vente  et  l'achat  par  le  30 
musée  de  Golchester  de  la  collection  de  G.  Joslin,  collection  d'un  grand 
intérêt  local.  %  (Fig.)  [R.  Blair].  Fragments  d'inscriptions  et  de  bas  reliefs 
trouvés    dans  la  station   romaine  de  Scgedunum   per  lineam   valli,   et 
transportés  au  Black  gale  muséum  à  Newcaslle.  f  [A.  S.  Murray].  Petite 
cloche  de  bronze  trouvée  sur  l'emplacement  de  Cabtirion  près  Thèbes,  en  36 
Béolie  et  portant  l'inscription  ni;p(p)(a;  |  KaSîpw  |  xalllaïôi^  [Walter  Money^ 
Découverte  à  Hudge  Farme,  paroisse  de  Froxield,  d'une  statue  mutilée  :  une 
Vénus  ou  une  déesse  topique  romanisée,  et  de  monnaies  romaines:  Cons- 
tance 11  en  or;  denier  de  la  République  ,  Marc-Aurèle,  en  argent;  Vespa- 
sien,  Trajan,  Gordien  111,  Postume,  Constantin  11  comme  César,  Justin  11  40 
et  Sophia,  en  bronze.  Ces  découvertes  confirment  qu'il  existait  une  station 
romaine  à  Froxfield  situé  à  3  milles  à  l'ouest  de  Hungerford.^  Protestation 
contre  la  destruction  projetée  de  l'île  de  Philae  en  Egypte,  et  le  transfert 
de  ses  monuments  dans  une  autre  île.  ^  (Fig.)[Ferguson].  Deux  inscriptions 
romaines  trouvées  à  Carlisle  :  la  l'«  est  une  dédicace  Deo  Marti  Ocelo  et  |   *5 

numini  imp.  Alexandri  Aug  |  et  lui la  2*  est  ainsi  conçue  :   Deo. 

carvii.i  |  archietus.  1[  (pi.  fig.)  [F.  Haverfieldj.  L'inscription  de  Carlisle  doit 
se  lire  :  Deo  Marti  C»celo;  conjectures  sur  ce  surnom  divin.  La  2«  inscr. 
doit  se  lire  peut-être  :  Déo  Cauti;  ln.^cription  du  Public  Muséum  de 
Cardi(r[imp]  ces  I  Diol  cleti  I  ano  1  Aug.  Henry  Thédenat.  5o 


218  1894.   —  GRÈGE. 

GRÈCE 

Rédacteur  général  :  B.  Haussoullier. 

A0HNA,  organe  de  la  Société  scientifique  d'Athènes.  T.  6,  fasc.  1.  Obser- 
vations critiques  sur  les  fragments  des  tragiques  [G.  A.  Papavassiliou].  Cor- 
rections sur  23  fragments  de  Sophocle,  53  fr.  d'Euripide,  2  fr.  de  Phrjnichus, 
to  6  d'Achaeos,  1  de  lophon,  2  de  Critias,  2  d'Astydamas,  3  de  Ghérémon, 
2  de  Théodecte,  1  de  Python,  2  de  Moschion,  2  de  Lycophrou,  2  de  Sosiphane, 
1    de    Sosithée,   i   de   Biotos,    et   sur   21    fragments   adespotes.  ^  Etude 
philologique    sur   le    Nouveau    Testament.    [B.    Antoniadis].    Depuis    le 
commencement  du  17«  s.  la  question  de  la  langue  employée  dans  le  N.  T. 
16  occupe   et   partage   en   deux    les    philologues.    Les   uns   soutiennent   et 
considèrent  comme  article  de  foi  que  cette  langue  est  pure  et  correcte  ; 
ce  sont  les  xaOapi<TTa{  (puristae).  Les  autres  (les  égpaiaTai),  faisant  abstraction 
des  visées  dogmatiques,  mais  non  moins  dépourvus  que  les  premiers  de 
l'esprit  historique,  y  découvrent  des  hébraïsmes  et  d'autres  importations 
20  étrangères.  La  vérité  est  entre  ces  deux  opinions  extrêmes  :  la  langue 
n'est  pas  identique  d'un  bout  à  l'autre  des  écrits  ôvangéliques.  Origène  et 
Denys  d'Alexandrie  en  ont  fait  la  remarque.  Pour  en  juger  sainement,  il 
faut  examiner  la  question  à  ce  triple  point  de  vue  :  quelle  était  la  langue 
parlée  et  écrite  au  temps  de  la  rédaction  de  ces  textes  ;  quels  étaient  les 
25  porte-parole    de  la  bonne  nouvelle,  quelle  éducation  avaient-ils  reçue, 
comment  apprirent-ils  à  parler  et  à  écrire  la  langue  grecque;  enfin  quelle 
influence  exercèrent  sur  la  langue  grecque  parlée  et  écrite  par  les  apôtres, 
les  nouvelles  idées  et  les  nécessités  religieuses  introduites  parla  doctrine 
évangélique.  Quant  au  premier  point,  le  langage  usité  dans  le  N.  T.  c'est 
30  la  langue  populaire  du  temps,   telle  qu'elle  se  parlait  dans   tout  l'Orient 
grec.  Examen  avec  nombreux  exemples  de  la  langue  des  Septante  et  de 
ses  rapports  avec  celle  des  Evangiles.  Les  hébraïsmes  et  autres  idiotismes 
étrangers  de  ces  textes  sont  venus  par  le  dialecte  alexandrin  des  Septante. 
La  tournure  des  idées  exprimées  dans  le  Nouveau  Testament  se  ressent  de 
35  celles  qui  circulent  dans  l'Ancien  et  par  suite  la  langue  de  celui-ci  se 
retrouve  dans  l'autre.  L'auteur  annonce  l'intention  de  poursuivre  l'étude 
détaillée  de  la  grammaire  et  de  la  lexicographie  du  N.  T.  ^  Le  genre  des 
mots  composés  de  la  langue  grecque  [G.  Tserepis].  Ces  mots  n'ont  pas 
une  désinence  propre  comme  les  adjectifs  simples  correspondants.  Les 
40  adj.  composés  ont  une  double  provenance  :  ils  dérivent  ou  d'un  substantif 
ou  d'un  adjectif  soit  pur,  soit  verbal.  Comparaisons  avec  le  sanscrit  et  le 
latin,  f  'Ap\L6^iù  et  ôpiAàîw,  auvapin^ïw  et  (Tuvop[ji.ciî;(i>  [G.  N.  Ch.]  A  propos  d'un 
passage  du  mémoire  de  Kuhnert  sur  les  phitres  magiques  chez  les  anciens. 
(Rh.  mus.  XLIX,  33  sv.)  où  la  leçon  TuvopiAâaip  d'un  papyrus  est  changée  en 
4b  (TuvapixâiY).  Les  mols  àpiAÔç,  àp(j.àCw,  auvapfjiàïo)  se  justifient  par  des  textes 
du  moyen-âge  et  par  la  langue  néo-grecque  de  certains  pays.  De  même  la 
correction  par  Nauck  de  [xav^av  en  |xati|i.ta  (Photius  p.  248,  4)  est  inutile  : 
\La.vl<x   se   dit  encore  dans    la    Grèce  continentale.  De  là  ressort   l'utilité 
de  la  connaissance  des  textes  du  moyen  âge  et  de  la  langue  moderne  pour 
50  expliquer  certaines   formes   suspectes  qu'on  rencontre   dans  les   textes 
antiques. 

f^  Fasc.  2-3.  Inscriptions  de  Chalcis  [G.  A.  Papavassiliou].  6  insc.  dont  la 
l"a  23  lignes  (inscr.  éphébique),  et  les  autres  de  1  à  4  lignes.  N»  6,  'AO-jp|it«, 


BULLETIN    DE   GORBESPONDANGE    HELLÉNIQUE.  219 

nom  qui  manque  dans  le  dictionnaire  de  Pape,  f  Observations  philologiques 
en  22  parties  [K.  S.  CondosJ.  Partie  1,  Thémistius  xxvii,  p,  332  a,  (AeTaTiotoûvTai 
lire  uly»  TtotoùvTat.  Exemples  de  la  leçon  ixé^a  pour  [Aexà  et  réciproquement. 
Partie  2,  Sur  la  rencontre  de  lôfoç  et  de  Xôyoi  dans  une  même  phrase.  Jeux 
de  mots  sur  àpx^i,  sur  les  adjectifs  devenus  noms  propres,  les  mots  à  6 
double  entente,  les  calembourgs,  etc.  qu'on  rencontre  chez  les  anciens. 
Partie  3.  Corrections  établies  sur  la  confusion  de  Ttept  avec  itapà,  à  propos 
des  locutions  uapà  ça-jXov  yiyr,<Tà!J.£voi;  (Procope,  II,  p.  167.  23  éd.  de  Bonn)  et 
Ttepl  avec  le  génitif  et  un  verbe  d'estime.  Partie  4,  xaxà  Oéav  à  lire  au  lieu 
de  {ASTà  Oéav  (Philon  d'Al.  VI,  p.  44,  éd.  de  Leipzig)  ;  autres  exx.  analogues  lo 
de  xa-â  avec  l'accusatif.  Partie  5,  xa-rà  Saî-ra  —  (isTà  ôatxa.  Sur  cette  double  leçon 
rencontrée  dans  l'Iliade  A  424.  Emploi  fréquent  de  (leToc  pour  désigner  un 
but.  KaTdt  et  (letâ  dans  les  vers  d'Homère.  Partie  6.  Kaxà  -/p^oî  (Odyssée,  A,  478). 
xaTct  avec  l'accusatif,  xaxx  opposé  à  ■Ko.pi.  Partie  7.  Ka6  r,[i.£pav  xaO'éxâdTriV  Yi[x,. 
éxâuTrjç  T,(jiépa;,  etc.  digression  sur  l'aproç  èuiowio;  du  Pater  noster.  Partie  8,  is 
Tiap  r,|X£pav  (de  deux  jours  l'un).  Autres  exx.  de  irapâ  avec  l'accusatif.  ^ 
Mélanges  [Sp.  Vassis].  Sur  Plutarque,  Thémistocle,  4,  où  [xétaUa  est  synonyme 
de  (lexaXXeta.  Sur  Properce  1,2:  lire  Littora  natives  (nativis  vulg.)  per  se 
dent  (persuadent  vulg.)  pista  lapillos  (lapillis  vulg.)  Sur  Gicéron  Har.  resp. 
29  :  lire  Aller  est  rex  iudicio  senatus  per  nos  <  non  >  pecunia  per  te  20 
appellatus,  etc. 

tf  Fasc.  4.  Observations  philologiques  [G.  S.  Gondos].  Partie  9,  exx.  de 
(ii.£9r|[j.£pav  (avec  le  sens  du  latin  interdiu).  MeO'  T||xÉpav  remplacé  par 
xaQ'  Tiiiépav  elréciproquement  dans  les  manuscrits;  vûxxwp  opposé  à  (xeô' 

TTjpLÉpav,    vuxTdç,   Sià    vuxté;,   etc.,    et    |X£6'    TjfiÉpav.    Nuxtoç    et   T,(i,épa;,    vûxTa   et  25 
T,(jiépav.    M£Oy)[jL£pio; ,    ix£9y)[JL£pivôi;,    [A£Ori(ji£pivwv,    xaOrjjiEptvwv.    ^   Gontribution    à 

l'étude  des  formes  métaphoriques  de  la  poésie  dans  ses  rapports  avec 
l'histoire  de  la  civilisation  et  avec  la  poétique  [G.  Petz]  3*  partie.  Les 
figures  métaphoriques  des  petits  poètes  tragiques  grecs  et  des  fragments 
tragiques  anonymes.  On  possède  392  fragments  de  53  poète>  tragiques  30 
secondaires  et  002  fragments  tragiques  anonymes.  Nomenclature,  avec 
exemples,  des  métaphores]  (synecdoche,  métonymie,  métaphore  par  analo- 
gie), disposées  d'après  les  objets  qui  servent  de  matière  à  ces  figures. 
^  'Ixaptaxà...  VIcarie,  on  histoire  et  description  de  Vile,  par  SXAMATIADIS  [J.  N- 
Poulianos).  Critiques  détaillées  (en  20  pages).  %  Questions  romaines,  n»  12  35 
[S.  Vassis].  11  faut  compléter  ainsi  le  texte  dans  Suétone  (César,  18);  cura 
nisi  privatus  introisset  urbem  <  futurum  esset  ut  comitia  antequam  ipse 
introisset  edicerentur  >  edictis  <  que  >  jam  comitiis  ratio  ejus  haberi 
non  posset,  coactus  est,  etc.  ^  Apollon  KpaxEavdç  [J.  Cophiniotisl.  Dessins 
et  description  d'un  haut  relief  provenant  do  la  Grèce  turque  et  portant  40 
l'inscr.  'ATtoXXoôoxo;  'Ao-xXriTtiàSou  W.-KÔXkio'vi  KpatEavw  ^apicrxVîpiov.  11  s'agit 
sans  doute  du  culte  d'Apollon  dans  la  ville  bithynienne  de  KpaxEta.  —  Cette 
épithète,  appliquée  à  Apollon,  se  rencontre  sur  qq.  anaglyphes  de  Mysie. 
\  Notes  critiques  [G.  A.  Papavassiliou].  Sur  Photius,  Lexique,  p.  430,  24. 
Tcupi  -/;pt£xat.  Lire  Tttddï)  -/P-  Sur  Aristophane,  Scholies  des  Guêpes,  289.  Lire:  45 
Atoxai  So9oxXf,î  <  xo  >  à7toxx£tvat  ir.  x.  X.  Sur  Euripide,  Scholies  d'Oreste,  73. 
Lire  :  <  xal  >  ayxol  ôoxoûffi  (Aatv£a6ai.  Sur  Aétius,  II,  7,  45;  lire  xéyxpEia  au 
lieu  de  v.ijxpn^.  1[  Actes  de  la  Société  scientifique.  G.  E.  Ruelle. 

.  Bulletin  de  Correspondance   hellénique,  t.  XVIIl.  Jv.-Jllet.  Voyage 
de  Aïdin  à  Priène,  de  Milet  à  Marmara,  de  AiVIin  à  Kapraklar  fG.  Cousin  et  50 
G,  Deschamps].  Parmi  ces  inscriptions,  noter  les  n"'6  de  Karabounar,  épita- 
phe  d'un  prêtre  de  la  0£à  S-JyxXrixo;  ;  7-9  de  Priène,  fragments  de  décrets 
honorifiques  ;  15  de  lasos,  dédicace  d'un  vainqueur  aux  Jeux  Capitoline, 


220  1894.  —  GRÈCE. 

datée  de  la  217»  ol.;  6  de  Kédréai,  dédicace  d'un  xoivdv  en  l'honneur  cî'un 
personnage  qui  a  remporté  de  nombreuses  victoires  aux  jeux.  %  Statuette 
de  bronze  de  l'Acropole  [A.  de  RidderJ.  R.  publie  une  statuette  archaïque 
d'Apollon  que  Furlwângler  a  eu  tort  de  rattacher  à  l'école  éginétique  et  qui 

5  est  uue  œuvre  attique.  f  Inscriptions  de  Phocide  et  de  Locride  [P.  Paris]. 
Noter  le  n»  i  de  Daulis,  acte  public  où  est  mentionnée  l'invitation  d'une 
femme  è-n\  Tàv  îSt'av  éaxc'av;  2,  d'IIyampolis,  acte  d'affranchissement  où  les 
dieux  sont  invoqués  comme  témoins;  une  épitaphe  de  Locride,  restituée 
plus  loin  p.  33U.  S  Relief  archaïque  de  Thasos  [Joubin].  J.  publie  un  relief 

40  du  musée  de  Gonstantinople,  où  est  représenté  un  Héraclès  très  analogue  à 
l'Héraclès  des  monnaies  de  Thasos.  L'œuvre  date  de  la  fin  du  vi«  s.  et  n'a 
aucunement  subi  l'influence  del'art  ionien.^  Inscriptions  de  Delphes.  Décrets 
et  dédicaces  |L.  CouveJ.  Les  IG  textes  se  rapportent  h  des  athlètes  et  à  des 
vainqueurs  dans  les  concours  musicaux.  Noter  le  n»  1  en  l'honneur  de 

15  l'Athénien  Gléocharès, auteur  des  hymnes  delphiques  récemment  retrouvés; 
la  date,  incertaine,  est  plutôt  voisine  du  ii»  s.  ;  n°  3  en  l'honneur  d'un  his- 
torien de  Trézène,  peut-être  Zénodolos;  n»  G  en  l'honneur  d'une  -/opo'!/a),Trpca; 
n»  7  dédicace  d'un  joueur  de  flûte  samien,  qui  après  avoir  remporté  le 
prix  olîrit  un  concert  où  fut  donné,  entre  autres,  un  fragment  des  Bacchan- 

20  tes  d'Euripide  ;  n°  9  dédicace  en  l'honneur  d'un  Athénien  qui  a  ramené  un 
trépied  de  Delphes  à  Athènes  et  a  accompagné  la  prêtresse;  n»  10  décret 
en  l'honneyr  d'un  Athénien  qui  s'est  acquitté  de  la  môme  mission;  n»  12 
décret  où  est  nommé  un  nouvel  archonte  athénien  Architimos;  n°  13  dédi- 
cace datée  de  l'archontat  de  l'empereur  Titus.  ^  Sur  la  signification  des 

25  types  monétaires  des  anciens  [J.  N.  Svoronos].  S.  s'efTorce  de  prouver  la 
signification  astronomique  d'un  très  grand  nombre  de  ces  types  (étoile, 
animal  surmonté  d'une  étoile),  notamment  sur  les  monnaies  de  Crète. 
^  Stèle  de  Dorylée  [G.  Radet  et  H.  Ouvré].  R.  et  0.  publient  une  stèle 
archaïque  d'Eski-Chéhiv,  représentant  Artémis  persique;  c'est  une  œuvre 

^^  de  l'école  ionienne  du  vi»  siècle,  t  Notes  d'Eustratiadis  sur  une  inscription 
de  Trézène  [K.  D.  Mylonas].  M.  publie  les  lectures  et  restitutions  proposées 
par  Eustratiadis  pour  l'inscription  Le  Bas-Foucart,  n"  11)7*.  f  Documents 
égyptiens  [J.  P,  MahafTy].  M.  publie  un  papyrus  du  musée  d'Alexandrie 
(déclaration  de  propriété)  et  quelques  inscriptions  d'Egypte  et  de  Nubie.  Noter 

35  le  n»  3  d'Edfou,  proscynème  de  il'Acarnanien  Lichas  .qui  est  nommé  par 
Strabon.  ^f  Remarques  sur  l'inscription  de  Kàlapcha  [J.  B.  Bury].  B.  étudie 
les  mètres  d'une  inscription  publiée  dans  l'article  précédent.^  Inscriptions 
d'Asie  Mineure  [A.  M.  Fonirier].  Noter  le  n»  4  do  Sari  beïler  où  un  person- 
nage porte  le  double  titre  de  médecin  et  prêtre  d'Asclépios.  If  G.  r.  de  l'Insti- 

*0  tut  de  Correspondance  hellénique.  Noter  une  communication  d'IIomoUe  sur  le 
théâtre  de  Délos  :  H.  publie  tous  les  textes  de  Délos  relatifs  à  la  construction 
du  théâtre  et  montre  qu'il  répond  trait  pour  trait  aux  règles  données  par  Vi- 
truve.  \^  Août-Oct.  Fouilles  de  Thespies.  Fragment  d'un  sarcophage  repré- 
sentant  les    travaux   d'Hercule  jP.   JamotJ.  Les  travaux  représentés  sont 

45  la  lutte  contre  le  sanglier  d'Erymanthe,  contre  Antée,  contre  l'amazone- 
Hippolyte,  l'hydre  de  Lerre,  Cerbère;  l'œuvre  est  antérieure  à  l'époque 
romaine.  1[  Inscriptions  de  Notion.  [J.  Charaonatd  et    E.  Legrand].  Noter 
p.  n»  i3  où  sont  nommées  plusieurs  dignitaires  du  sanctuaire  de  Glaros. 
^  Stèle  funéraire  archaïque  de  Symi  |A.  JoubinJ.  Œuvre  ionienne  de  la 

50  seconde  partie  du  vi»  s.  ^  Inscriptions  de  Delphes  |L.  Couve].  G.  publie  des 
décrets  relatifs  aux  relations  du  sanctuaire  de  Delphes  avec  les  Séleucides, 
l'Egypte  et  la  Bithynie,  du  III»  au  !=■•  siècle  av.  J.  C.  Le  n»  1  date  du  règne 
de   Séleucus  H  et  a   trait  à]  l'inviolabilité  du    sanctuaire    d'Aphrodite 


BULLETIN   DE  CORRESPONDANCE   HELLÉNIQUE.  221 

Stratonikis  et  de  la  ville  de  Smyrne  ;  le  n"  2  date  du  règne  d'Antiochus  III 
et  reconnaît  l'inviolabilité  d'Antioche  et  du  domaine  de  Zeus  Chrysaoreus 
et  d'Apollon.   Le  n»  3,  en  l'honneur  de  Séleucus  fils  de  Bithys,  hôte  des 
héores  delphiens  à  Alexandrie,  date  du  règne  de  Ptolémée  VI  ;  le  n°  4, 
en   l'honneur  de   Nicomède  III  qui  a  rendu  à  la  ville  trente  esclaves,  i» 
employés  au  service  du  temple.  Les  trésoriers  du  temple  les  afTectent  aux 
différents  services  du  sanctuaire.  ^  Fouilles  de  Gha  [A.  de  Ridder].  L'île  de 
Gha   dans  l'ancien  lac   Copaïs  a  été  fortifiée  par    les   Minyens   qui  ont 
construit  à  l'intérieur  un  grand  palais  :  R.  y  a  fait  des  fouilles,  en  a  dressé 
le  plan  et  décrit  successivement  les  murailles  et  portes,  le  palais  et  les  to 
objets  trouvés  dans  le  palais.  Il  conclut  en  rattachant  toutes  ces  constructions 
à   la   dernière  période    d'iniluence    de    l'arl    mycénien.    L'île    dépendait 
d'Orchomène    et   fut   détruite  par    Thébes.    %   Inscriptions   de   l'éparchie 
d'Almyros  [N.  G.  GiannopoulosJ.  Noter  le  n"  1,  décret  de  proxénie  deThèbes 
de  Phthiotide.  H  Sphinx  de  Chypre  [L.  Couve].  Le  sphinx,  découvert  dans  la  15 
nécropole  de  Miirion,  est  une  œuvre  de  l'école  ionienne   de  la  flu  du  vi«  s. 
f  Inscriptions  de  Lycie  [A.  S.  Diaman taras].  La  plupart  de  ces  34  inscriptions 
sont  des  inscriptions  funéraires.  Noter  le  n»  16,  dédicace  aux  Dioscures. 
f  Deux  inscriptions  du  Musée  Surutchan  [B.  Latyschew].   Noter  le  n»  i 
d'Athènes,   fragment  d'un  catalogue  de  citoyens  de  la  tribu  Ptolémaïde.  w 
^   Nouvelles   signatures    du    sculpteur   Eutychidès.    [Th.    HomoUe].    Les 
nouvelles  inscriptions  de  Délos  permettent  de  déterminer  plus  exactement 
époque  d'Eutychidès  qui  vivait  à  la  fin  du  II»  s.  ^1[  Nov.-Déc.  Un  nouvel 
hymne  à  Apollon  [H.   Weil].  W.  restitue,   publie  et  traduit  un  nouvel 
hymne  provenant  également  du  trésor  des  Athéniens  à  Delphes  :  celui-ci  26 
compte  42  lignes  sur  deux  colonnes,  dont   la   seconde  est  très  mutilée. 
La  comparaison  des  deux  hymnes  suggère  à  W.  des  corrections  au  texte 
du  premier.  %  La  musique  du  nouvel  hymne  de  Delphes  [Th.  ReinachJ. 
R.  justifie  sa  transcription  rythmique  et  mélodique,  étudie  le  caractère 
musical  du  morceau  et  indique  les  bases  de  la  restitution  des  parties  30 
manquantes  de  la  mélodie.  ^  Notes  épigraphiques  [M.  Holleaux].  II.  étudie 
des  inscriptions  relatives  aux  épistates  et  aux  àys[idv£;  rhodiens  et  propose 
des  restitutions  nouvelles  aux  inscriptions  n»  16  de  Cos  dans  le  recueil  de 
Paton-Hicks  et  n»  1  d'Amorgos  dans  le  BCII  XVI 1  p.  27o.  î  Note  sur  le 
style   égyptisani   [E.   Pottier].    Publiant  des  figurines  de  terre  cuite  du  35 
Louvre  qui  sont  de  fabrique  phénicienne  et  de  style  égyptisant,  P.  cherche 
à  déterminer  l'influence  de  la  plastique  égyptienne  sur  l'art  grec  :  le  type 
féminin,  en  grande  partie  formé  au  Vil»  siècle  ne  lui  doit  presque  rien; 
le  type  masculin  lui  doit  davantage,  mais  pas  avant  la  seconde  moitié  du 
Vile  s.  If  Voyage  dans  la  Macédoine  première  [P.   Perdrizet].  Parmi  les  40 
inscriptions,  noter  le  n»  1  d'Amphipolis,  dédicace  à  Sérapis,  Isis  et  au. roi 
Philippe  (v);  n»  2  où  sont  mentionnés  les  politarques,  qui  à  Amphipolis  sont 
d'institution  récente.  P.  place  la  ville  d'Argilos  en  Bisaltie  à  Palœo  Castro, 
à  dix  milles  env.  d'Amphipolis.  Le  n"  1  de  la  Piérie  du  Rangée  peut-être  de 
Galepsos,   est  un  cipo;   de  Zeus   Herkeios-Patrôos  et  de  Zeus  Ktésios.  ^  45 
Arné?  [A.  de  Ridder].  R.  réfute  Noack  qui  identifie  sans  raison  suffisante 
le  palseocastro  de  Ghi  et  Arné.  ^    Deux    bas-reliefs    attiques   disparus 
[P.  Wolters].  W.  publie  les  dessins  de  deiix  bas-reliefs  attiques,  faits  par 
Gell    et  conservés  au  Musée   Britannique;    Gell   les  avait  vus  à   l'église 
d'Angelokipos,  église  de  Tous  les  saints  aujourd'hui  ruinée.  ^  Décret  des  50 
orgéons    d'Amynos    [E.    Bourguet].     Décret    honorifique    d'orgéons    qui 
célébraient  le  triple  culte  d'Amynos,  d'Asclépios  et  de  Dexion.   \  Relief 
archaïque  de  Cyzique  [A.  Joubin].  J.  publie  un  relief  votif,  représentant 


22i  1894.  —  GRÈCE. 

un  homme  sur  un  char  allelé  de  deux  chevaux  :  l'œuvre  est  du  VI*  s.  et  de 
l'école  ionienne.  If  Inscriptions  grec(iues.  1.  Mégaride  et  Béotie.  11.  Imbros 
[A.  de  Ridder],  Parmi  les  inscriptions  de  Béotie,  noter  le  n»  36  d'Orchomène, 
catalogue  dont  la  première  partie  était  connue  (ClGS.  3182).  Le  n°  1 
5  d'imbros  est  une  dédicace  des  prytanes  des  cléroiiques  aux  douze  dieux, 
qui  date  de  352/1.  H  Vue  d'Athènes  en  1674  [Th.  Ilomolle].  H.  publie  un 
tableau  du  Musée  de  Chartres,  représentant  Athènes.  Le  tableau,  étant 
antérieur  à  1687,  est  certainement  l'œuvre  du  Français  J.  Carrey  qui  a 
accompagné  le  marquis  de  Nointel  à  Athènes  en  1674.  La  vue  est  prise  de 
10  la  colonnade  ionique,  dite  de  l'aqueduc  d'Hadrien.  H.  étudie  sommairement 
l'enceinte  des  murailles,  l'aspect  général  de  la  ville,  les  monuments  turcs, 
chrétiens  et  les  ruines  antiques.  1I1[  Nouvelles  et  correspondance.  Parmi 
les  inscriptions  communiquées,  noter  trois  inscriptions  du  Laurium  :  une 
borne  d'hypothèque  dotale,  inie  dédicace  à  Men,  une  borne  de  concession 
15  de  mine;  —  une  signature  du  sculpteur  pergaménien  Menas,  découverte 
à  Magnésie  du  Sypile  ;  —  une  longue  inscription  de  Mylasa  qui  sera  publiée 
de  nouveau.  B.  Haussoulher. 

Mittheilungen  des  kaiserlich  deutschen  archaeologischen  Insti- 
tuts. Athen.  Abtheilung.  —  19"  année,  f"  liv.  Fouilles  dans  le  théâtre 
20  de  Magnésie  du  Méandre  [F.  Miller,  V.  Gaertringen.  0.  Kern,W.  Doerpfeld]. 
Article  de  92  p.,  accompagné  de   4  pi.,  sur   le  résultat  des   fouilles   de 
1890-91.    A,    inscriptions.     Décrets    du    peuple    de    Magnésie,    texte    et 
commentaire;  décrets  d'États    étrangers;  bases  avec  inscr.  honorifiques; 
monuments    votifs  .et   relatifs  aux  jeux;  inscr.  architectoniques;  graffiti; 
25  inscr.  diverses.  En  tout,  63  inscr.  B,  Hermès  Tychon  :  on  le  voit  représenté 
sur  un  bloc  de  marbre,  formant  table,  avec   une  inscr.  qui   le  nomme 
comme  étant  de  Ghalcis  et  qui  donne  le  nom  de  l'artiste  Antilochos,  qui  a 
sculpté  le  relief  :  c'est  le   même  qui    est    mentionné  par  Clém.   d'Alex. 
Protrep.,  p.  64.  A.  Sylb.  et  qui  est  connu  sous  le  nom  de  Tychon;  G,   Le 
30  théâtre.  Description  et  histoire.  If  Inscr.  théâtrales  de  l'Agora  de  Magnésie 
du  Méandre  [0.  Kern].  Textes  d'un  certain  nombre  d'inscr.  datant  du  i»""  s. 
av.  J.-C.  ^  Contributions  à  l'épigraphie  et  à  la  géographie  de  la  Lydie 
[K.    Buresch.]   Texte   et    commentaire    d'une    inscription    du    v   siècle 
après  J.-G.,  provenant  d'Antioche  du  Méandre  et  célébrant  un  habitant  de 
36  cette  ville.  ^  Une  inscr.    d'Hippomédon  de  Samothrace   [M.  FrânkelJ.   Cet 
Hippomédon  était  le  représentant  en  Thrace  de  PtoléméeEvergète.  ^  Statue 
d'un  jeune  homme  couvert  de  bandelettes  [J.  ZiehenJ.  Description  de  cette 
statue  :  le  jeune  homme  porte  d'une  main  un  rouleau  de  livres,  de  l'autre 
un  alabastron.  On  ne  s'explique  pas  ce  que  signifient  les  bandelettes  dont 
40  11  est  couvert.  ^  Inscr.  d'Athènes    [Th.    Preger].  Texte   de   5  inscr.,  dont 
3  sont  des  épitaphes.^  Les  fouilles  de  l'Enneakrounos  [W.  Dorpfeld].  Dans 
ce  2e  article  D.  donne  des  détails  sur  ces  fouilles  qui  ont  mis  à  jour  ce  qui 
paraît  avoir  été  la  principale  conduite  d'eau  d'Athènes ,  les  restes  du  sanc- 
tuaire de  Dyonisos  èv  Affivatç  au  sud  de  l'Aréopage,  puis  une  sorte  d'agora 
45  d'époque    rom.    servant,    d'après   une   inscr.,   de    lieu    de  réunion,    au 
thiase  des   'léeâxxot,  et  d'autres  sanctuaires.  ^^  2*  livr.  Sur  les  sculptures 
d'Epidaure   [F.   Winter].  Timothée,  l'un  des  4    artistes  qui  ont  travaillé 
au    Mausolée    d'Halicarnasse,    s'est    acquitté    aussi    de    l'ornementation 
du  temple  d'Asklepios  à  Épidaure.  Les  sculptures  de  ce  temple  offrent  une 
60  grande  analogie  avec  la  statue  de  Léda,  connue  par  plusieurs  répliques  et 
qui  faisait  pendant  au  Ganymède  de  Léocharès.  Influence  de  T.  sur  Leocha- 
rès.  K  'ETitypaçal  è5  'EXeuaivo;  [A.  <ï>ato;i.  Texte  de  9  inscr.  avec  commen- 
taire. H  Chic  dans  l'Amphictyonie  delphienne  [A.  Nikitsky].  Dans  la  liste 


MITTHEILUNGEN  DES  DEUTSCHEN  ARCHAEOLOGISCHEN  INSTITUTS.    223 

des  hieromnemons  de  Delphes,  le  mot  Xtou  est  un  ethnique  et  non  un  nom 
de  personne,  il  faut  lire  èx  Xtou  en  deux  mots  et  non  en  un  seul.  ^  Les 
tablettes  des  héliastes  athéniens  [G.  Bruck].  Rectifie  et  complète  d'après 
les  originaux  30  inscr.  d'héliasles  déjà  connues.  ^  Inscriptions  de  l'époque 
des  Ptolémées  [M.  Strack].  Texte  de  7  inscr.  qui  se  trouvent  dans  les  musées  5 
d'Alexandrie  ou  du  Caire.  Commentaire.  ^  Aa-jpewTtxal  àp-/a{oTviTe;  [A.  Kor- 
dellas].  Étude  sur  les  mines  du  Laurion  dans  l'antiquité,  sur  les  fouilles  qui 
y  ont  été  faites,  et  les  inscr.  trouvées,  entre  autres  un  décret  des  Suniens  du 
milieu  du  4«  s.  av.  J.  C.  sur  l'établissement  d'une  nouvelle  agora.  ^  Remarques 
sur  ce  décret  et  indication  d'une  inscr.  trouvée  à  Agrésila  [P.  WoltersJ.  %  io 
Inscription  des  'l66axyoi  [S.  WideJ  Cette  inscr.  <cf.  pi.  haut>  a  été  trouvée 
entre  le  Pnyx  et  l'Aréopage,  elle  est  très  bien  conservée  et  date  du  milieu 
du  3e  s.  av.  J.  G.,  elle  est  gravée  sur  un  fragment  d'une  des  colonnes  de  la 
grande  salle  de  réunion  des  'léêax-xot,  thiase  en  l'honneur  de  Dionysos, 
dont  elle  donne  les  statuts,  qui  n'étaient  pas  nouveaux,  mais  qui  pour  une  15 
raison  ou  une  autre  étaient  tombés  dans  l'oubli,  ils  ressemblent  aux  statuts 
des  orgéons  déjà  connus,  mais  ils  sont  bien  plus  développés.  Après  qques 
considérations  générales  viennent  les  conditions  d'entrée  dans  le  thiase, 
les  devoirs  de  chaque  membre,  les  obligations  des  fonctionnaires,  les  règles 
à  observer  pendant  les  réunions  et  les  peines  à  infliger  aux  perturbateurs,  20 
la  nomination  du  trésorier,  les  funérailles  d'un  membre  du  thiase.  ^  Sur 
l'héroon  de  Gjôlbaschi-Trysa  [W.  Gurlittj.  Sur  la  paroi  sud  sont  représentés 
les  noces  de  Pirithoiis  et  le  combat  de  Thésée  contre  les  Amazones;  sur 
celle  d'ouest  la  guerre  de  Troie.  ^  Encore  l'épigramme  de  Rhéa  de  Phaistos 
[K.  Wernicke].  Il  faut  traduire  oï  ^oveàv  -jTrÉyovTai  par  «  les  parents  qui  ont  25 
leurs  enfants  sous  leur  domination,  v  Le  (iéya^eaùtia  c'est  que  Rhéa  ne  rend 
pas  ses  oracles  comme  les  autres  divinités;  mère,  elle  ne  s'occupe  que  du 
sort  des  enfants,  et  de  ceux-là  seuls  qui  ont  des  enfants  s'ils  sont  So-iot, 
celui  qui  n'a  pas  d'enfant  n'obtient,  pas  de  réponse.  \  Le  décret  pour  Hip- 
pomédon  [A.  Wilhelm].  Donne  qq.  variantes  au  texte  de  cepsephisma  <cf.  3o 
plus  haut>  tel  qu'il  a  été  donné  par  Kern.  %  Bulletin  des  fouilles  faites 
à  Rhodes.  ^^  3""  livr.  Dorylaion  [Th.  Preger  et  ut  F.  Noack]  Situation  de 
cette  ville  ;  détails  historiques.  1,  16  inscr.  2,  reliefs  funéraires,  f  L'Ériphyle 
de  Polygnote  [J.  Six].  Explique  le  passage  de  Pausanias  10,29-7  d'après  une 
statuette  de  bronze  contemporaine  de  Polygnote,  qui  nous  permet  de  nous  35 
représenter  comment  Ériphyle  tient  ses  mains  sous  son  chiton.  ^  L'Agyeus 
de  Mys  [J.  Six].  Brugmann  <Rev.  d.  Rev.,  19,  ^t9,  3>  a  publié  une  inscript, 
de  Corcyre  qu'il  faut  lire  ainsi  MG;  [le  '(raro.  La  pierre  conique  sur  laquelle 
elle  est  gravée  est  un  àyuieyc  ou  àYutsùç  ^M^âç,  symbole  d'Apollon  Agyieus, 
qu'on  mettait  près  des  portes  des  maisons.  ^  Vase  béotien  avec  représen-  40 
talions  burlesques  [A.  Koerto].  Cratère  de  la  société  arch.  grecque  à  Athè- 
nes. On  voit  sur  la  panse,  près  d'un  mortier,  deux  hommes  en  costume 
d'acteurs  et  portant  des  masques;  devant  eux  deux  oies  qu'ils  repoussent, 
de  l'autre  côté  deux  jeunes  gens  enveloppés  de  leurs  manteaux,  le  bâton 
à  la  main  :  les  hommes  masqués  relèvent  des  Aat'fjLoveç  des  vases  des  Gabyres.  45 
^Choses  de  Messénie  [E.  Pernice]  I.  rpa|i|xévï|  Ttltpa.  Cette  pierre  milliaire  qui 
se  trouve  dans  les  environs  de  Sistowa,  date  de  25  ap.  J.-C,  époque  où  eut  lieu 
la  dernière  délimitation  de  frontières,  qui  soit  mentionnée  entre  la  Laconie 
et  la  Messénie,  elle  porte  l'inscr.  "Opo;  Aax£Sat[j.ovt  upèj  Meo-arivriv.  2.  Deux 
inscr.  montrent  que  l'ancienne  Pherai  n'était  pas  près  de  Kalamata,  mais  50 
près  de  lanitza.  3,  La  route  de  voiture  à  travers  le  Taygète  dont  on  a  long- 
temps contesté  l'existence,  a  cependant  existé.  ^  Inscriptions  de  Bithynie 
[R.  Foerster].  Texte  de  5  inscr.  ^  'H  èv  'AôT^vat;  "AixaJjovlc  c-c-fil^ri  [St.  N.  Dra- 


22 'i  1894.  —  ITALIE. 

goumès].  (Jelie  stèle  est  meiilionnée  par  Paus.  2,  1.  1[  Fooilles  de  Troie  en 
1894  [W.  DoerpfeldJ.  On  croit  avoir  retrouvé  le  Pergame  homérique. 
^Réponse de  Franltel  àWilhelm  surl'inscr.  d'IIippomédoa<cf.  plus  haut. > 
^  Liste  de  théores  de  Samothrace  [0.  Kern].  Texte.  1[  Inscriptions  d'Athènes 

5  [L.Polinck].  Fragment  d'uncatalogue  d'éphèbes  datant  de  la  fin  du  2«  s.  ap.  J.-C. 
^î  /l'ne  livr.  Arné  [F.  Noacli].  Étude  de  80  p.  sur  Arné,  cette  ville  des  Min.yens, 
sa  situation  sur  le  lac  Copaïs,  sa  disparition,  sa  population  et  l'histoire 
des  Minyens.  1[  Tombeaux  m^rcéniens  à  Céphalonie  [P.  Wolters].  Descrip- 
tion de  4  tombeaux  d'époque  mycénienne.  ^  Ta  èv  tw  iio'jaem  xtiî  ' AxponàlBtàt; 

^0  àvaOr,|j.aTa  x?)  'AOiriva  [P,  Kastriotes].  Il  y  a  au  musée  de  l'Acropole  un 
certain  nombre  de  statuettes  de  femmes,  en  terre,  de  dix  cent,  de  haut, 
sans  tète  ayant  dans  la  main  gauche  un  bouclier,  de  la  droite  tenant  sur 
leur  poitrine  un  fruit  ou  un  oiseau,  ce  sont  des  représentations  d'Athèna 
et  non  pas  des  jeunes  filles  Athéniennes.  De  même  les  nombreuses  sla- 

^^  luettes  archaïques  de  femme  de  l'Acropole  ne  sont  pas  des  prêtresses,  mais 
Alhèna  elle-même.  If  Les  fouilles  dans  les  dépendances  ouest  de  l'Acropole,  I. 
[W.  DorpfoldJ.  Coup  d'oeil  général  sur  ces  fouilles,  qui  ont  mis  à  jour  un 
sanctuaire  de  Dionysos,  la  conduite  d'eau  de  Pistrate,  une  route  carros- 
sable antique  et  plusieurs  bâiiments  qui  la  bordaient.  1[  Vase  corinthien 

20  avec  représentation  du  retour  d'IIepbaistos  [G.  Loe.^chke].  Description  d'une 
amphore  de  petite  dimension,  sur  la  panse  de  laquelle  on  voit  figurée  une 
des  plus  grandes  actions  d'éclat  de  Dionysos  ;  le  retour  d'Hephaistos,  qu'il 
ramène  dans  l'Olympe.  %  Réplique  de  Wilhelm  sur  le  décret  d'Hippomédon. 
\  Inscriptions  de  Samothrace   [0.  KernJ.  2  courtes  inscr.  ^  Bulletin  des 

26  fouilles  entreprises  par  l'Institut  arch.  Allemand.  Cette  revue  contient  en 
outre  un  index  bibliographique  et  le  compte  rendu  des  séances  de  l'Institut 
archéologique.  A.  K. 


30  ITALIE 

Rédacteur  général  :  Emile  Châtelain. 

3d     Bullettino  délia  commissione  archeologica  communale  di  Roma, 

22"  année,  1894,  janvier-mars.  Castel  Savello  (fig.  pi.  1)  [G.  TomassettiT. 
L'emplacement  où  s'élève  Castel  Savello,  autrefois  Sabellum,  flt  partie  du 
territoire  d'Albe-la-Longue,  puis  du  territoire  du  Albani-Longani-Bovil- 
lenses  quand  Albe-la-Longue  eut  été  remplacée  par  Bovillae.  Comme  restes 

50  de  la  haute  antiquité,  il  subsiste  quelques  pierres  de  tuf  dans  les  murailles; 
les  constructions  du  moyen  âge  ont  absorbé  les  restes  romains.  De  difle- 
rents  documents  on  peut  conclure  que  Sabellum  était  un  fundus  compris 
dans  une  villa  Sulpiciana  dépendant  du  domaine  imi)érial  d'Albe,  et  qui, 
plus  tard,  devint  propriété  de  l'église  romaine.  ^  L'origine  de  la  cura  Tibe- 

i\;  ris  et  supplément  à  la  série  des  curatores  Tiberis  et  à  la  série  des  Vicarii 
Urbis  Romae  [L.  CantarelliJ.  1»  La  cura  Tiberis  fut  instituée  par  Auguste, 
conformément  au  témoignage  de  Suétone  qu'on  a  eu  tort  de  ne  pas 
admettre;  ce  prince  la  confia  provisoirement  à  deux  consulaires  vers 
la  fin  de  747  ou  le  commencement  de  748.  2»  En  li»  ap.  J.  C.  les  curateurs 

^  du  Tibre,  Ateius  Gapito  et  L.  Arrunlius,  furent  chargés  par  le  Sénat  et  par 
Tibère  d'étudier  une  réforme  de  leur  service  et  les  moyens  de  régulariser 
le  cours  du  lleuvcS»  A  la  suite  de  leur  enquête  on  nomma  une  Commission 
de  cinq  membres  tirés  au  sort  et  présidés  par  l'un  d'entre  eux  de  rang 


BULLETTINO  DELLA  COMMISSIONE  ARCHEOLOGICA  COMMUNALE.     225 

consulaire.  Les.premiers  curatores  du  Tibre,  lurent:  G.  Marcius  Gensoriiius 
et  G.  Asiniuâ  Gallus,  747  =  7  ou  748  =  6.  Rectification  à  la  liste  des  Vicarii 
Urbis  Romae.  ^  Le  culte  d'Ai)ollon  à  Rome  dans  le  siècle  d'Auguste  [G.  Pas- 
cal]. Deux  causes  contribuèrent  à  mettre  le  culte  d'Apollon  en  faveur  sous 
Auguste  :  Les  oracles  annonçaient  qu'on  était  arrivé  à  l'ère  dernière  prédite  5 
par  la  Sibylle;  tout  allait  recommencer  à  nouveau  et  la  série  des  événe- 
ments et  les  révolutions  sidérales.  Les  mêmes  oracles  annonçaient  Apollon 
comme  devant  présider  à  cet  universel  renouvellement,  comme  devant  être 
le  protecteur  du  siècle.  Le  culte  d'Apollon  était  aussi  familier  aux  Julii. 
Habile  à  profiter  de  ces  circonstances,  Auguste  afîecta  pour  ce  culte  une-iô 
prédilection  personnelle.  %  Graffites  de  Rome  (pi.  2-4,  fig.)  [L.  Correra]. 
Suite  des  graffites  du  Palatin.  ^  Nouvelles  observations  sur  les  inscrip- 
tions votives  et  honorifiques  des  soldats  prétoriens  inhumés  sur  l'Esquilin 
(pi.  5-6)  [Iluelsen].  Rectifications  au  texte  et  à  la  lecture  d'inscriptions 
déjà  connues.  H.  en  lire  cette  conclusion  nouvelle  que  les  cohortes  préto-  45 
rieunes  étaient  composées  de  6  centuries  et  non  de  10  comme  l'enseignent 
les  manuels.  ^  Trouvailles  d'objets  d'art  et  d'antiiiullés  figurées  [C.  L.  Vis- 
conti].  Torse  virile  en  marbre  pentélique,  nu,  plus  grand  que  nature,  d'un 
beau  style,  peut-être  un  Mercure  ;  pied  de  candélabre  :  base  de  statue  ; 
objets  divers.  ?0 

i%  Avril-septembre.  Le  magasin  archéologique  municipal  [  ].  Ge  maga- 
sin devient  un  musée  ouvert  au  public.  Séance  d'inauguration;  discours  de 
MM.  Nobili-Vitelleschi  etdu  professeur  R.  Lanciani.^  Dessins  d'antiquités 
de  la  Bibliothèque  Sta  Maria  d'Éton  (pi.  9)  [R.  LancianiJ.  Grande  richesse 
de  cette  bibliothèque  en  dessins  et  en  livres  relatifs  à  Rome.  Catalogue  des  25 
dessins  :  l»  Dessins  autographes  :  Rome  et  environs;  Velletri,  Florence. 
Mélanges  :  statues,  bas-reliefs,  divers,  f  Le  culte  des  dii  ignoti  à  Rome  à 
propos  de  l'autel  de  Galvinus  [G.  Pascal].  L'autel  de  Galvinus  sur  le  Palatin, 
n'est  pas,  comme  on  l'a  cru,  l'autel  d'Aius  Locutius.  Il  a  été  trouvé  près  de 
Sainte-Anastasie,  sur  l'emplacement  du  Lupercale.  La  formule  qu'il  porte  30 
—  sei  deo  sei  deivae  —  rappelle  que,  sur  le  Lupercale,  il  y  avait  un  lucus; 
la  formule  de  conlucatio  luci  nous  a  été  conservée  par  Gaton  :  si  deus 
si  dea  es  quoium  illud  sacrum  est...  (Agr.  139).  Quant  au  culte  des  Dii 
ignoti  en  général,  voici  les  conclusions  de  P.  :  1»  Les  dieux  ignoti  des 
Athéniens  étaient  essentiellement  des  divinités  topiques.  2»  Chez  les  35 
Romains  aussi,  qui  les  désignaient  par  les  formules  :  si  deus,  si  dea;  si 
mas,  si  femina;  les  génies  topiques  avaient  le  caractère  de  dieux  inconnus. 
3»  Le  génie  protecteur  de  Rome  était  aussi  un  dieu  inconnu  et  c'est  à  ce 
caractère  que  se  rattache  la  légende  du  second  nom  secret  et  mystérieux 
de  Rome.  ^  La  séiie  des  curatores  operum  publicorum  [GantarelliJ.  G.  n'en-  40 
trera  pas  dans  le  fond  de  la  question  déjà  traitée  par  Mommsen,  Hirschfeld 
et  Thédenat.  Cependant  il  soutient  l'opiniou  personnelle  que  la  cura  ope- 
rum publicorum  fut  la  plus  ancienne  de  celles  qu'Auguste  institua  et 
qu'elle  est  antérieure  à  l'an  20  av.  J.  G.  G.  établit  ensuite  la  liste  de  treute- 
six  curatores,  d'Auguste  à  Constantin,  et  de  six  de  dates  incertaines.  ^  45 
Nouvelles  observations  sur  les  inscriptions  votives  et  honorifiques  des 
soldats  prétoriens  ensevelis  sur  l'Esquilin  [Gb.  Iluelsen].  Inscription  érigée 
par  douze  cives  Cotini  ex  provincia  Pannonia  inferiore,  et  prouvant  que 
soixante  ans  après  leur  transfert  en  Pannonie  les  Cotini  s'étaiont  assiuiilés 
aux  Paunoniens  au  point  d'en  adopter  la  nomenclature.  Rectifications  ou  50 
commentaires  à  diverses  inscriptions  déjà  publiées.  ^  Fragments  d'un 
calendrier  antique  découvert  à  Rome  [0.  Marucchi].  Ce  nouveau  calendrier 
date  des  premières  années  de  Tibère;  le  fragment  trouvé  comprend  du 
R.  DK  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  15, 


226  1894.  -  ITALIE. 

12  au  22  septembre  et  du  12  au  19  octobre.  Coinpar.iison  avec  les  autres 
calendriers  et  commentaire.  1  De  l'origine  de  la  cura  Tiberis  [D.  Vaglieri]. 
Objections  à  la  théorie  présentée  plus  haut  par  Cantarelli  sur  la  cura 
Tiberis,  V.  regarde  cette  théorie  comme  appuyée  sur  des  preuves  très 
5  vagues.  %  Nécrologie  [R.  Lanciani].  Giovanni  Venanzi.  G.  L.  Visconti. 

^%  Octobre-Décembre.  Nécrologie  [E.  Stevenson  et  0.  Marucchi].  G.  B.  de 
Rossi.  ^  Sur  un  fragment  inédit  du  plan  de  Rome  antique  se  rapportant 
à  la  7e  région  (pi.  12-14,  flg.)  [R.  Lanciani].  Les  monuments  et  les  restes 
antiques  ne  manquent  pas  dans  la  7°  région  ;  mais  c'est  celle  où  les  iden- 

W  tifications  sont  les  plus  difflciles.  L.  indique  toutes  les  traces  d'antiquités 
relevées  autour  de  S.  Silvestro  in  capite  sur  une  superficie  d'environ 
15000  mètres  carrés.  Tous  les  débris  signalés  faisaient  partie  d'un  même 
édifice  où  L.  avait  cru  reconnaître  le  temple  du  Soleil,  Huelsen  le  temple 
de  Sérapis.  L,  a  trouvé  dans  les  papiers  de  Palladio  conservés  par  Burlinton 

*s  des  dessins  relatifs  à  cet  édifice  qui  n'était  ni  le  temple  du  Soleil  ni  celui  de 
Sérapis,  mais  un  nymphaeum.  Les  seuls  monuments  à  emplacement  indé- 
terminé qu'on  puisse  reconnaître  sur  le  dessin  de  Palladio  sont  les  "  horli 
Largiani  "  et  le  nymphaeum  lovis,  mais  les  preuves  manquent  pour  une 
attribution  certaine.^  La  place  des  Arvales  au  Golisée  et  la  capacité  des 

20  théâtres  de  Rome  antique  (pi.  1S,  fig.)  [G.  Huelsen].  L'interprétation  géné- 
ralement donnée  aux  chiffres  de  l'inscription  indiquant  les  places  concédées 
aux  Arvales  à  l'amphithéâtre  (G.  I.  L..  6,  20o9)  a  contraint  les  auteurs 
à  attribuer  aux  théâtres  de  Rome  une  capacité  fantastique.  Ges  chiffres 
désignent,  non  pas  un  nombre  de  places,  mais  une  longueur  de  tant  de 

25  pieds  concédée  aux  Arvales  afin  qu'ils  en  usent  à  leur  gré  ;  il  faut  inter- 
préter dans  le  même  esprit  les  chiffres  gravés  sur  les  gradins  et  les  indi- 
cations de  la  notitia  et  des  régionnaires.  En  comparant  ces  données 
avec  les  dimensions  connues  des  théâtres  et  amphithéâtres,  IL  établit  leur 
concordance  et  ramène  à  des  proportions  acceptables  le  nombre  de  spec- 

30  tateurs  que  pouvaient  contenir  ces  édifices.  ^  Acca  Larentia  et  le  mythe 
de  la  terre  mère,  à  propos  d'un  passage  des  fastes  de  Préueste  [G.  Pascal]. 
Ce  passage  est  celui  du  23  décembre  (G.  I.L.,  1,  p.  319).  Voici  les  conclusions 
de  la  nouvelle  étude  à  laquelle  P.  le  soumet  :  1°  Dans  la  légende  d'Acca 
Larentia,  le  nom  d'Hercule  fut  importé  tardivement;  primitivement  il  y 

3*  avait  le  nom  de  Jupiter;  aussi  la  fête  d'Acca  Larentia  est  une  fête  de 
Jupiter.  2»  Acca  était  une  divinité  étrusque  de  la  Terre,  et  formait  avec 
Jupiter  un  couple  de  dii  conjugales,  c'est-à-dire  de  deux  divinités,  l'une 
mâle,  du  Giel,  l'autre  féminine,  de  la  Terre.  3°  Près  de  l'étrusque  Acca  qui 
avait  son  culte  dans  le  viens  Tuscus,  il  existait  une  autre  divinité  de  la 

40  Terre  mère,  Gaia  (ou  Acca)  Tarentina  (ou  Taracia)  qui  avait  son  culte  sur 
le  Vélabre.  Les  deux  cultes  finirent  par  se  fondre.  4»  P.  a  expliqué  aussi 
la  signification  des  différentes  formes  du  primitif  symbolisme  naturel 
représentées  par  l'amant  Tarulius,  par  le  caractère  de  courtisane  et  par  les 
richesses  laissées  en  héritage.  ^  Nouvelles  observations  sur  l'origine  de  la 

4fi  cura  Tiberis  [L.  Gantarelli].  G.  répond  aux  objections  de  Vagliari  (f;isc.  de 
avril-septembre)  et  maintient  ses  conclusions  comme  très  probables,  la 
certitude  mathématique  étant  très  rare  en  histoire.  G.  résume  ainsi  l'histoire 
de  la  cura  Tiberis  :  \°  Période,  fln  de  746  à  fin  de  747,  pas  de  titulaire;  les 
deux  consuls  sortis  de  charge  régissent  cette  cura;  2°  Gommencement  de 

iO  7^8  à  13  ap.  J.-C.  Les  deux  administrateurs  de  l'an  précédent  sont  définiti- 
vement nommés  curatores.  3»  De  V6  à  73,  la  cura  Tiberis  est  confiée  à  une 
commission  de  5  sénateurs  présidée  par  l'un  d'entre  eux  de  rang  consulaire. 
4°  De  73  à  environ  101,  la  commission  de  5  membres  subsiste,  mais  le  nom 


MÉLANGES   d'aRCHÉOLOGIE.  227 

du  président  fit^ure  seul  sur  les  cippes,  sauf  le  cas  où  un  des  membres  de  la 
commission  inscrirait  son  nom  à  propos  d'un  travail  exécuté  par  lui.  5°  De 
101  à  Constantin,  on  ajoute  à  la  cura  Tiberis  la  cura  cloacarum  et  la  com- 
mission est  remplacée  par  un  seul  curateur  de  rang  consulaire  assisté  par 
deux  adjutores  de  l'ordre  équestre.  ^  Catalogues  de  publications  archéolo-  s 
giques  de  C.  L.  Visconti.  91  n"»,  ^  Actes  de  la  Commission.  Court  résumé 
de  ce  qu'a  fait  la  commission  communale  dans  l'intérêt  de  l'archéologie, 
f  Catalogue  des  objets  d'art  antique  découverts  par  les  soins  de  la  com- 
mission archéologique  communale  du  l"  jer.au  31  déc.  1894  et  conservés  au 
Capitole  et  dans  les  magasins  de  la  commission,  l'"  section.  Peinture,  lo 
4  petits  sujets.  2»  section.  Sculpture  :  statues,  3;  têtes,  3;  bas-reliefs,  2; 
entailles,  1.  3»  section.  Métaux  :  bronze,  6;  Monnaies  :  impériale  en  argent, 
1,  en  bronze,  77.  4»  section  :  Terre  cuite,  21;  verre  4;  restes  d'architecture, 
4;  inscriptions,  4  entières;  8  fragments;  mobilier,  ustensiles,  en  très 
grand  nombre.  IL  Thédknat.  i6 

Mélanges  d'archéologie  et  d'histoire  publiés  par  l'Ecole  française  de 
Rome.  14»  année,  fasc.  1-2.  Les  premiers  chrétiens  et  les  dieux  [Edmond 
Le  Blant].  L'auteur  indique  d'abord  les  principaux  reproches  que  les  chré- 
tiens adressaient  aux  divinités  païennes;  il  montre  ensuite  que,  pour  eux, 
les  hôtes  de  l'Olympe  étaient  des  démons  et  des  magiciens  redoutables,  20 
contre  lesquels  il  fallait  se  garder;  de  là,  la  croyance  à  l'action  malfaisante 
de  certaines  œuvres  d'art  laissées  par  les  païens,  en  particulier  celles  qui 
représentaient  les  dieux  ;  diverses  légendes,  entre  autres  la«  Vénus  d'IUe  ». 
L'Eglise  avait  institué  des  prières  pour  exorciser,  pour  purilier  les  pierres 
gravées  antiques,  qui  étaient  si  recherchées  alors,  et  dont  on  ornait  les  26 
anneaux  et  les  pièces  d'orfèvrerie.  Le  plus  souvent,  on  se  hâtait  de  fondre 
les  œuvres  en  métal  et  de  les  convertir  en  monnaies,  moyen  barbare  qui 
nous  a  fait  perdre  plus  d'un  chef-d'œuvre.  ^  Explorations  archéologiques 
dans  le  département  de  Constantine.  Ruines  romaines  du  Nord  de  l'Aurès 
[S.  Gsell  et  H.  Graiilot].  Suite,  cl.  R.  d.  R.  XVIH,  252,53.  6.  Les  pentes  orien-  30 
taies  du  Djebel  Bou-Arif.  31  insc,  dont  une  nous  fait  conuaître  une  asso- 
ciation des  habitants  de  plusieurs  villages  pour  l'érection  d'une  basilique. 
7.  Le  Djebel  Amran.  La  plaine  entre  l'Aurès  et  le  Djebel  SefTan  :  29  insc.  La 
route  de  Thamugad  à  Theveste  dans  la  Table  de  Peutinger  ;  la  ville  de  Ba- 
gai.  8.  La  chaîne  du  Djebel  Seffran  et  du  Djebel  Fedjoudj.  La  plaine  entre  la  35 
Guerrah  ank-Djemel  et  laSebkhaDjendeli:  7  insc.  ;  divers  édifices  chrétiens. 
9.  Le  massif  montagneux  qui  entoure  la  Sebkha  Djendeli.  La  route  de 
Lambèse  à  Constantine  à  l'ouest  du  massif:  15  insc.  f  Notes  sur  les  ma- 
nuscrits autographes  de  Boccace  à  la  Bibliothèque  Laurentienne  [Henri 
Hauvette].  Les  mss  de  Boccace  n'ont  pas  péri,  comme  on  l'a  dit,  dans  l'in-  40 
cendie  qui  détruisit  l'église  du  couvent  de  San  Spirito  de  Florence  ;  il  est 
établi  que  l'incendie  épargna  les  bibliothèques  du  couvent.  Parmi  les  mss 
autographes  qui  nous  sont  parvenus,  on  doit  citer  d'abord  le  Térence, 
XXXVIII,  n  de  la  Laurentienne,  il  porte  la  signature  de  Boccace  "  Johannes 
de  Certaldo  scripsit.  "  et  on  n'a  aucune  raison  pour  contester  l'authenticité  45 
de  cette  signature.  Longue  discussion  pour  prouver  que  le  Zibaldone  ou 
recueil  de  notes,  Laurentianus  XXIX.  8,  est  aussi  de  la  main  de  Boccace, 
il  en  est  de  même  du  Laurentianus  XXXIII,  31.  Appendice  donnant  le  texte 
de  l'églogue  intitulée  Faunusde  Boccace,  d'après  le  Zibaldone  de  la  Lauren- 
tienne. ^  John  P.  Mahaffy,  On  Ihe  Flinders  Pétrie  Papyri.  Part  2  [S.  Lum-  50 
broso].  Jette  de  la  lumière  sur  toutes  les  branches  de  l'administration  du 
royaume  des  Ptolémées.^  E.  de  Ruggikro,  Uarbitrato  pubblico  in  relazione  col 
privaio  pressa  i  Romani  [Ed.  Cuqj.  Sera  consulté  avec  fruit.  ^  Stéphane  Gsell, 


228  1894.  —  ITALIE. 

Essai  sw'  le  régne  de  l'empereur  Domiticn  [Geor{,'es  Goj'aiiJ.  Essai  qui  paraît 
être  déflnitif.  %  S.  GSELL,  Recherches  archéologiques  en  Algérie  [II.  Graiilol]. 
La  partie  la  plus  importante  concerne  la  basilique  élevée  en  rtionneur 
de    Sainte  Salsa,  martyrisée  à  Tipasa,    vers  le  règne  de  Constantin  le 

6  Grand.  %  Augusto  Valentinis,  Antichità  AlUnali.  [Georges  GoyauJ.  Bonne 
monographie.  ^  Rod.  Lanziani,  Forma  U^'lns  Romae.  Plan  arcJiéologique  de 
Rome  relevé  et  dessiné  à  1  :  1000  [  ].  Relie  œuvre  dont  l'exécution  se 
poursuit  d'une  façon  très  méthodique.  ^  Ch.  Diehl,  Rapport  sur  deux  missions 
archéologiques  dans  VAfrique  du  Nord,  avril-juin  1892,  mars-mai  1893.  Extrait 

10  des  nouvelles  archives  des  missions  scient,  et  li(t.  [II.  G.]  Élude  des 
forteresses  élevées  pendant  l'occupation  byzantine,  t  R.  Gagnât,  Lambèse, 
[G.  Goyau].  Excellent  guide.  ^  Fasc.  3-4.  Joueurs  d'osselets  [Paul  HartwigJ. 
Peinture  qui  se  trouve  sur  une  œnochoé  à  bec  trilobé  de  la  collection 
Tyszkiewicz  à  Rome.  Elle  représente  trois  petits  garçons  accroupis  qui 

15  jouent  avec  de  petits  objets  et  semblent  vivement  intéressés  et  excités  par 
le  jeu.  II.  établit  que  ces  petits  objets  sont  des  osselets,  et  que  les  enfants 
jouent  à  cette  espèce  particulière  de  jeu  des  osselets  qui  s'appelait  râ)(i.tUa 
ou  TpdTca;  il  s'agissait,  dans  ce  jeu,  de  faire  sortir  d'un  cercle  ou  d'un  trou, 
par  un  coup  adroit,  l'osselet  de  l'adversaire.  Reproductions  du  jeu  aux  osselets 

20  surd'autresvases.^  Tipasa,  ville  de  la  Mauritanie  Césarienne  [Stéphane  Gsell}. 
Article  de  160  p.  1.  Histoire.  La  ville  appartenait  à  la  tribu  Quirina,  comme 
l'empereurClaude  qui  lui  conféra  le  droit  latin  ;  plus  tard,  elle  reçut  le  droit  de 
cité  complet;  enfin  une  insc.  du  troisième  siècle  environ,  la  qualifie  de  colonie. 
Une  insc.  mentionne  T'ordo"  ou  conseil  municipal  et  les  décurions  ;  un  autre 

25  nomme,  parmi  les  magistrats,  un  "dispunctor"  chatgé  de  la  révision  et 
de  la  surveillance  du  livre  de  la  comptabilité  municipale.  La  ville  fut  sur- 
tout prospère  sous  les  Antonins;  elle  s'enrichit  par  le  commerce.  Le  fait 
important  de  son  histoire  est  la  résistance  qu'elle  opposa  au  roi  Maure 
Firnius  en  371  ou  372,  qui  s'était  déjà  emparé  de  Césarea  et  d'Icosium.  Le 

30  christianisme  fut  très  florissant  dans  cette  ville.  Une  martyre  locale,  sainte 
Salsa,  était  très  vénérée,  les  Tipasiens  ont  transporté  son  culte  en  Espagne- 
2.  Observations  générales  sur  les  ruines  de  Tipasa;  le  rempart;  le  port 
situé  hors  de  l'enceinte,  assez  exigu;  le  centre  de  la  ville  avec  un  grand 
monument,  les  thermes,  ayant  à  côté  un  amphithéâtre,  un  portique.  Encore 

36  au  centre  de  la  ville,  se  trouvait  une  colline  appelée  Templensis,  qui  était 
couverte  de  constructions.  Dans  la  piirtie  occidentale,  se  trouvait  un  nym- 
phée,  près  duquel  venait  aboutir  l'aqueduc  qui  alimentait  la  ville  et  qui 
allait  prendre  les  eaux  à  9  kilomètres;  il  y  avait  aussi  dans  cette  région  une 
basilique  chrétienne,  des  ruines  de  laquelle  G.    donne   une    description 

40  détaillée.  L'auteur  s'occupe  ensuite  des  cimetières  chrétiens,  delà  basilique 
de  sainte  Salsa;  divers  sarcophages;  caveaux  creusés  dans  le  roc;  mauso- 
lées. Routes  antiques  partant  de  Tipasa.  Ruines  des  environs.  De  quelques 
monuments  d'antiquité  trouvés  à  Tipasa;  nombreux  sarcophages.  ^  Le 
vieux  Bordeaux  à  la  bibliothèque  impériale  de  Vienne  [Georges  Goyauj.  Dans 

45  la  grande  collection  de  cartes,  plans  et  dessins,  soit  imprimés,  soit  manus- 
crits que  possède  la  Bibliothèque  Impériale  de  Vienne,  sous  le  titre  d'Atlas 
Blaeu,  se  trouve  une  série  de  dessins  dus  à  Hermann  van  der  Hem,  d'Ams- 
terdam, qui  mourut  à  Bordeaux  en  juin  1649,  à  l'âge  de  30  ans,  après  un 
séjour  dans  celte  ville  de  plus  de  10  ans.  Ces  dessins  sont  d'une  haute 

50  importance  pour  nous  faire  connaître  les  antiques  monuments  de  Bordeaux, 
qui  n'existent  plus  aujourd'hui.  ^  Spruner-Siéglin,  Hand-Ailas  [G.  Goyau]. 
C'est  vraiment  un  atlas  de  géographie  historique.  %  Article  nécrologique 
sur  J.-B.  de  Rossi  par  Aug  Geffroy.  \^  Fasc.  b.  Exploration  archéologique 


RIVISTA   DI    FILOLOGIA    E    D'JSTRUZIONE   GLASSICA.  229 

dans  le  dép.  de  Constanliiie.  2.  Ruines  romaines"  au  nord  des  monts  de 
Batna  [S.  Gsell  et  II.  Graillot].  1.  Plaines  de  Sériana  et  de  Zana.  Dans  la 
plaine  de  Sériana,  l'anlique  Lamiggiga,  les  ruines  de  cette  ville,  trois 
églises  voisines  disposées  paralèllement  ;  diverses  inscriptions.  Zana,  la 
Diana  Veteranorum,  est  assez  connue  depuis  Léon  Renier;  elle  appartenait  B 
à  la  tribu  Papiria,  ce  qui  mène  à  supposer  qu'elle  fut  érigée  en  municipe 
par  Trajan;  les  magistratures  régulières  étaient  l'édilité  et  le  duumvirat; 
la  questure  n'avait  pas  une  place  fixe  dans  le  cursus  honorum.  Description 
du  forum;  les  deux  arcs  de  triomphe;  l'église  byzantine;  les  ouvrages  de 
guerre  byzantins;  inscriptions.  2.  Route  de  Zana  au  Bellezma.  3.  Ruines 'O 
entre  le  chott  Saboim  et  le  col  d'Aïn  Mehira.  -4.  Ruines  situées  à  l'Est  du 
Djebel  Tizourit  et  du  Djebel  Guedmane.  'o.  Plaine  de  Mechlra.  %  Glacomo 
LUMBROSO,  L'Egitto  dei  Greci  e  dei  Romani  [  J.  Eloges.  ^  Gh.  DlBHL,  L'art 
bijzar.tin  dans  l'Italie  méridionale  [     ].  Bon.  Albert  Martin. 

Rivista  di  filologia  e  d'istruzione  classica.  Année  22,  fasc.  7-y.  Léo-  15 
nidas  d'Alexandrie  [Giovanni  Settl].  Nous  ne  savons  que  très  peu  de  chose 
sur  la  vie  de  ce  poète  de  l'Anthologie.  Son  prénom  était  romain,  'Io-jXio;;  il 
naquit  à  Alexandrie  ;  quant  à  l'âge  où  il  a  vécu,  on  a  indiqué  jusqu'Ici  le 
règne  de  Néron  ;  mais,  si  l'on  étu'lle  ses  œuvres  avec  attention,  11  devient 
évident  que  le  César,  qu'il  loue  dans  ses  vers,  n'est  pas,  comme  on  l'a  cru,  20 
Néron,  mais.  Vespaslen  et  Domltien  ;  d'autre  part,  comme  certaines  pièces 
sont  adressées  àAgripplne  et  à  Poppée,  on*  doit  placer  l'époque  de  sa  re- 
nommée sous  les  règnes  de  Néron  et  des  Flavlns.  En  bon  Alexandrin,  il 
étudia  d'abord  les  mathématiques  et  l'astronomie;  il  s'occupa  ensuite  de 
poésie;  il  cultiva  l'éplgramme  ;  Il  est  l'inventeur  d'une  nouveauté  qui  In-  25 
dlque  bien  une  époque  de  décadence,  l'isopséphle  ;  des  vers  sont  tad^J/^çoi 
quand  toutes  leurs  lettres,  considérées  en  tant  que   chiffres,  donnent   le 
même  total.  Il  aurait  écrit  au  moins  quatre  livres  d'éplgrammes  ;  il  est 
dilïlclle  aujourd'hui  de  discerner  dans  les  pièces  de  l'Anthologie  celles  qui 
lui  appartiennent  véritablement;  un  bon  nombre  a  été  attribué  à  Léonldas  30 
de  Tarente.   Settl  essaie  de  déterminer  les  pièces  qu'on  doit  attribuer  au 
poète  d'Alexandrie.  La  valeur  poétique  de  Léonldas  est  faible;  ce  frlgldus 
Jfyo^J/i^çwv,    comme    l'appelle    Benndorf,    n'a  d'autre    mérite   qu'une   cer- 
taine facilité  à  traiter  des  sujets  médiocres.  ^  La  TipoXTi'^ti;  d'Eplcure  et 
la  gnoseologie  qui  lui  est  conforme,  Gicéron  De  Nat.  Deorum,  1, 16-17,  '.3-44  ;  36 
19-49  [Garlo  Giambelli].  Gicéron  trailuit  le  terme  grec  TtpdXri'^/tv  par«  anticipa- 
tlonem»,  et  11  l'explique  :  «  anleceptam  animo  rel  quandam  Informationem, 
sine  qua  nec  intellegl  quicquam,  nec  qugerl  nec  dlsputarl  po test  »,  ce  qui  ne  peut 
soulever  de  contradiction  ;  mais  ensuite  il  rapporte  cette  anticipation  au 
concept  que  nous  pouvons  avoir  des  dieux  et  II  l'appelle  «  praenotlonem  40 
deorum  »  ;  et  11  l'entend  comme  une  idée  innée,  idée  de  laquelle  on  peut 
tirer  une  prtuve  de  l'existence  de  Dieu.  On  doit  admettre  que,  pour  Epi- 
cure,  la  TtpdXT,»}/!;  est  une  (AvruxYi  toG  7to)-Xây.tç  k'ÇoJÔEV  çavévtoç.  Mais,  puisque  c'est 
une  [AVïJuTj,  elle  contient  donc  un   élément  rationnel  ;  de  là  vient  que  nous 
trouvons,  comme  termes  synonymes  de  la  7tp6XT,iLi{,  les  mots  ewoia,  xaQoXixYj  45 
voTjCTt;.  G.  examine  ce  double  point  de  vue  ainsi  que  les  im^olcc:  tt|i;  5iavo£a;, 
les  contradictions  que  présentait  la  théorie  des  atomes,  etc.  Examen  delà 
doctrine  de  Lucrèce  et  les  autres  disciples  d'Épicure.  ^  L'abrégé  de  Quin- 
tllien  de  Francesco  Patrlzi  de  Sienne  [Domenlco  Bassl].  Francesco  Patrizi 
naquit  à  Sienne  vers  1510  ;  il  fut  le  disciple  de  Philelphe  qui  vint  en  1435  50 
enseigner  à  l'Université  de  Sienne  ;  en  1457,  Il  prit  part  à  une  conspiration 
qui  fut  découverte  ;  Patrizi  fut  arrêté,  mis  à  la  torture.  Il  fut  sauvé  de  la 
mort  par  son  ami  Eneas  Silvlo   Piccolomlnl  ;   il  fut  banni.    Piccolomlnl, 


230  1894.  —  ITALIE. 

devenu  le  pape  Pie  II,  le  flt  évêque  de  Gaële,  puis  gouverneur  de  Foligno; 
mais,  à  la  mort  du  pape,  il  courut  encore  de  graves  dangers;  enfin  la  tem- 
pête s'apaisa  ;  il  put  même  revenir  à  Sienne,  où  il  fut  reçu  avec  de  grands 
honneurs  ;  il  passa  la  fin  de  sa  vie  à  la  cour  de  Naples  ;  il  mourut  en  149'i.B. 

K  donne  ensuite  la  liste  des  œuvres  de  Patrizi,  une  bonne  par  tie  est  encore  inédite. 
La  plus  importante  des  œuvres  imprimées  est  l'abrégé  de  l'Institution  ora- 
toire de  Quiutilien  ;  cet  abrégé  fut  édité  pour  la  première  fois  par  Jean  du 
Tillet,  évêque  de  Saint-Brieuc,  qui  l'attribuait  à  Pierre  Paul  Vergerio.  B. 
montre  que  le  véritable  auteur  est  Patrizi,  il  combat  aussi  Meister,  qui 

10  attribuait  l'abrégé  à  Francesco  Patrizi  le  philosophe  ;  mais  ce  dernier  est 
né  en  Dahnatie  en  1529,  tandis  qu'un  ms.de  Florence,  le  Laur.  L,  61,  donne, 
comme  date  de  la  composition  de  l'abrégé,  l'année  1471.  Description  de 
l'abrégé  ;  c'est  le  seul  complet  de  tous  ceux  qui  ont  été  faits  du  xir  au  xvi*  s.  ; 
il  ne  donne  qu'une  idée  imparfaite,  parfois  même  une  idée  fausse  de  l'on- 

18  vrage  complet;  mais  il  n'en  est  pas  moins  composé  avec  une  certaine  adresse. 
^  Fr.  Johnson,  De  coniunctivi  et  oplalivi  usu  Euripideo  in  enunlialis  finalibus 
et  condicionalîbus  [Dom.  BassiJ.  Bon.  ^  Studi  di  filologia  classica  [Carlo  Tin- 
canij.  S'occupe  des  deux  articles  :  Emendazioni  Diodoree  de  Pais  et  i  mano- 
scritti  di  Palefatto  de  G.  Vilelli.  ^  A.  G.  Amatucgf,  Studi  laiini.  \.  L'eloquenza 

20  lalina  [V.],  Soigné,  n  Fasc.  10-12.  La  Crète  à  la  lumière  des  récentes  dé- 
couvertes [Paolo  Bellezza].  L'auteur  se  propose,  à  l'aide  surtout  de  l'inscrip- 
tion deGortyne,  de  tracer  le  tableau  de  la  civilisation  crétoise.  Pour  la  date  de 
l'inscription,  B.  serangede  l'avisde  Comparettî  qui  tout  récemment  s'est  pro- 
noncé pour  les  premières  années  du  sixième  siècle;  il  examine  ensuite  l'inscrip- 

25  tion;  il  croit  qu'elle  est  incomplète  sur  toutpour  ce  qui  concerne  la  partie  pénale  ; 
il  semble  de  plus  qu'elle  n'est  qu'une  modification  d'une  loi  déjà  existante, 
ou  plutôt  une  compilation  de  lois  antérieures;  on  a  même  trouvé  quelques 
fragments  de  ces  lois.  Dans  ce  remaniement  de  la  législation,  les  innova- 
tions indiquent  un  progrès  de  la  civilisation  et  un  adoucissement  des 

30  mœurs.  L'écriture,  cependant,  n'entre  pour  rien  dans  la  procédure,  c'est  le 
témoignage  oral  qui  est  tout.  D'autre  part,  les  traces  d'influences  orientales 
sont  très  rares.  L'auteur  abordé  alors  l'histoire  de  la  Crète.  Cette  histoire 
finit  au  moment  où  commence  l'histoire  des  autres  peuples  helléniques.  Le 
culte  de  Zeus;  les  Curetés,  population  guerrière;  les  artistes.  Dédale,  plus 

35  tard  Dipoinos  et  Skyllis  ;  les  musiciens,  Talétas,  Épiménide.  Le  texte  le 
plus  ancien  relatif  à  la  Grèce  est  le  passage  de  l'Odyssée,  19,  175,  qui 
nomme  comme  habitants  de  l'île,  les  Pélasges,  les  Achéens,  les  Etéocrétois, 
les  Doriens.  L'influence  des  Phéniciens  est  considérable  dans  les  mythes  et 
les  monuments;  celle  de  l'Egypte  paraît  nulle.   B.  croit  à  l'existence  de 

40  Minos  ;  après  lui,  survient  l'invasion  des  Doriens  ;  l'îLe  est  désormais  une  terre 
dorienne.  La  décadence  arrive  presque  aussitôt;  elle  doit  être  attribuée  aux 
luttes  incessantes  des  cités  Cretoises  entre  elles;  ces  luttes  nous  sont 
attestées  par  les  nombreuses  inscriptions  relatives  à  des  arbitrages  pour 
terminer  un  difl'érend  entre  villes  voisines.  B.  examine  ensuite  les  insti- 

45  titutions,  l'organisation  politique,  la  vie  privée,  le  sort  de  la  femme,  des 
esclaves,  l'industrie,  le  commerce.  K  Sur  une  correction  nouvelle  proposée 
à  l'épigramme  de  Léonidas  d'Alexandrie  [L.  A.  Michelangeli].  Conteste  la 
correction  de  G.  Setti  à  l'épigr.  Auth.  Pal.  IX,  366.  f  Studi  italiani  di  filologia 
classica  [Carlo  Tincani,  J.  MiillerJ.  Examen  élogieux  dePiccolomini,  "  Nuove 

50  Osservationi  sugli  Ucceli  d'Aristofaue,  "  de  Pio  Franchi,  "  La  Panoplia  di 
Peitetero  e  di  Evelpide.  ^  R.  Gagnât,  L'Armée  romaine  d'Afrique  et  l'occu- 
pation m,ilitaire  de  l'Afrique  sous  les  empereurs  [E.  Ferrero].  Grands  éloges.  % 
G.  DB  SanGTIS,  Conlribuli  alla  Storia  Ateniese  délia  guerra  Lamiaca  alla  guerra 


RIVISTA    DI   FILOLOGIA    E    d'iSTRUZIONE   GLASSIGA.  231 

Cremonidea  [V.  CostanziJ.  Très  soigné,  f  G.  Ganilli,  Q.  Ora:iio  Flacco.  Le 
Odi,  gli  Epodi  e  il  Carme  secolare  [A.  Giina].  Peut-être  un  p'iu  de  hâte.  ^  E. 
Martini,  Catalogo  di  manoscritli  greci  esislenti  nelle  biblioteche  italiane  [D. 
Bassi].  Très  utile.  \  L.  A.  Mighelangeli,  Frammenti  délia  rnelica  greca  [D. 
Bassi].  Bon.  f  Elia  Lattes,  La  parola  "  vinum  "  nella  iscrisione  etricsca  délia  K 
Mummia  [A.  Ginquini].  Analyse. 

f^.  Année  23,  fasc,  1.  Sur  les  fragments  récemment  découverts  du 
"  Roman  de  Ninus  "  [Lionello  Levi].  Le  papyrus  6926  du  Musée  de 
Berliu  contient  deux  fragments  de  récits  romanesques.  L.  s'applique  à 
établir  d'abord  que  les  deux  morceaux  appartiennent  à  la  même  œuvre,  lO 
ensuite  que  le  fragment  B  est  la  suite  du  fragment  A.  Il  analyse  les  deux 
morceaux,  et  essaie  aussi  de  rétablir  par  conjecture  le  sens  général 
de  la  lacune  qui  les  sépare.  Caractère  du  roman  :  Il  nous  paraît  moins 
fantaisiste  que  les  romans  grecs  que  nous  connaissons  :  l'auteur  pour- 
rait bien  être  Xénophon  d'Antioche,  Îo-Toptxoç  BaêuXwvtaxâ"  eatt  8'èpwTtxà,  15 
dit  Suidas,  f  Sur  l'authenticité  des  fables  de  Phèdre  [Getulio  MoronciniJ. 
La  question  de  l'authenticité  des  fables  de  Phèdre  n'est  pas  épuisée  comme 
le  dit  Hervieux;  il  y  a  encore  des  points  à  éclaircir.  M.  prend  le  sujet  à 
l'origine,  c'est-à-dire  à  l'édition  princeps  due  à  Pierre  Pithou  en  1596,  d'après 
un  ms.  du  Couvent  de  S.  Benoît  sur  Loire;  en  1608,  Sirmond  trouve  à  20 
Reims  un  second  manuscrit.  La  première  attaque  vint  de  Pierre  Schryver, 
qui  attribua  les  fables  à  Perroti;  M.  raconte  les  phases  du  débat,  les 
attaques,  les  répliques,  la  découverte  à  Naples  du  ms.  de  Perroti  qui  con- 
tenait 32  fables  nouvelles;  l'accueil  fait  à  la  découverte  fut  en  grande 
partie  favorable.  Après  cet  aperçu  historique,  M.  aborde  le  fond  de  laques-  26 
tien.  Que  savons-nous  d'abord  de  Phèdre?  Deux  textes,  l'un  de  Sénèque, 
Consolatio  ad  Polybium,  27,  Martial,  III,  20  ont  donné  lieu  à  de  nombreuses 
discussions;  un  passage  de  Flavius  Avienus  est  bien  plus  explicite;  il  attri- 
bue à  Phèdre  cinq  livres  de  fables.  Tout  ce  qu'on  a  pu  dire  pour  diminuer 
la  valeur  de  ce  témoignage  n'est  véritablement  d'aucun  poids.  M.  examine  30 
ensuite  les  allusions  historiques  contenues  dans  les  fables;  il  raconte  que 
le  style,  la  métrique  ne  méritent  pas  les  reproches  formulés  par  les 
adversaires  de  l'authenticité,  et  qu'il  faut  se  ranger  de  l'avis  de  L. 
Millier  :  "  Fatendum  est  (Phaedruni)  ad  modum  diligentem  et  elegantem 
fuisse  in  componendis  versibus.  "  Il  traite  ensuite  la  question  de  l'appendice  35 
et  montre  qu'aucun  des  fabulistes  du  Moyen-Age,  ni  Perrotti  ne  peut  eu 
être  l'auteur,  et  qu'il  faut  admettre  l'authenticité  et  des  fables  anciennes 
et  des  32  nouvelles.  ^  "  Clinamen  "  et  "  voluntas  ".  Lucrèce  IL  216 
suiv.  251  suiv.;  IV,  877  suiv.  [Carlo  Giussani].  Un  des  points  les  plus  atta- 
qués de  la  philosophie  d'Épicure  est  sa  théorie  du  "  clinamen";  les  atomes  ne  40 
tombent  pas  en  droite  ligne;  ils  dévient  un  peu,  et  cette  inclinaison  explique 
qu'ils  peuvent  se  rencontrer,  explique  la  création  du  monde  et  des  choses, 
A  cette  première  infraction  à  la  succession  inexorable  des  causes  mécani- 
ques, il  y  en  a  une  seconde,  c'est  la  doctrine  du  libre  arbitre.  G.  examine 
les  objections  qui  ont  été  faites  à  ces  deux  idées;  il  croit  qu'Épicure  a  45 
toujours  été  d'accord  avec  lui-même;  en  posant  sa  théorie  du  clinamen,  il 
a  voulu,  non  seulement  rendre  possibles  les  transformations  du  mouvement 
initial  de  la  chute  des  atomes,  condition  fondamentale  pour  la  création  du 
monde;  il  a  voulu  aussi  mettre  dans  les  atomes  eux-mêmes  une  spontanéité 
de  mouvements,  hors  de  toute  nécessité  causale,  spontanéité  qui  produit  50 
certains  faits  de  la  nature  qui  échappent  à  la  loi  de  fer  de  la  causalité.  G. 
examine  ensuite  divers  fragments  relatifs  à  la  question.  ^  A  propos  de  la 
nouvelle  édition  des  lettres  de  Gicéron  [Niccola  Festa].  Long  article  dont  la 


232  1894.  —  ITALIE. 

fin  est  au  fasc.  suivant.  Il  s'agit  de  l'édition  de  L.  Mendeissohn;  T.  dit  que 
l'appareil  critique  de  cette  édition,  qui  est  des  plus  estimables  d'ailleurs, 
contient  d'assez  nombreuses  erreurs  relatives  au  ms.  M  ;  ce  sont  ces  erreurs 
que  F.,  après  une  nouvelle  collation  du  ms.,  se  propose  de  corriger,  t^ 

6  Fasc.  2.  Apollon  MotpaYéxY);  [Domenico  Bassi].  Veut  montrer  qu'Apollon  et 
les  Moirai  sont  des  divinités  chlhoniennes  et  explique  par  là  leurs  rapports. 
^  Le  chant  de  Simonide  commenté  dans  le  Protagoras  [L.  A.  Michelangeli]. 
L'auteur  examine  les  divers  essais  qui  ont  été  faits  pour  reconstituer  la 
métrique  de  ce  morceau,  puis  il  en  propose  un  nouveau.  ^  Contribution  à 

10  la  question  de  Lycurgue  [Vincenzo  Costanzij.  Essaie  de  prouver  que  dans 
la  légende  de  Lycurgue  nous  avons  affaire  à  un  mythe  solaire.  %  Eurip. 
Andromaque,  195  [G.  Vitelli].  Il  faut  écrire  ainsi  ce  vers  :  xù^'O  au  uopô^ 
xa|j,'  âXeuOépav  ôpaç  ;  %  Sur  les  fragments  des  «  Érotopaegnia  »  de  Lévius 
[Ëleuterio  Menozzi].  'i  La  question  est  des  plus  obscures  ;  il  est  plus  facile 

15  de  dire  ce  que  ne  sont  pas  les  Érotopaegnia  que  de  dire  ce  qu'ils  sont; 
M.  veut  seulement  montrer  que  l'explication  de  Weichert  est  inacceptable; 
il  croirait  plutôt  que  l'examen  sérieux  de  ces  fragments  indique  que  Lévius 
aurait  fait  des  tragédies,  dont  ces  fragments  sont  les  débris.  %  Note  critique 
herméneutique  à  Horace  fCesare  Cristofolini].  Il  s'agit  de  l'Ode  IV,  2.  % 

20  F.  GORDENONS,  Un  pu  più  di  luce  suUe  origini,  idioma  e  sistema  di  scritlura 
degli  Euganei-Veneti  [E.  Lattes].  Sera  utile.  ^  G.  Givitelli,  /  nuovi  frammenti 
d'epigrafi  greche  relative  ai  liidi  augustali  di  Napoli  [  ].  Important  pour  l'his- 
toire des  concours.  1[  Luciani  Muelleri,  De  re  metrica  poelarum  lalinorum 
praeter  Plautum  et  Terentium  libri  septem  [D.  BassiJ.  De  nombreux  change- 

25  ments.  f  Julius  Bklogh,  Griechische  Geschichte,  1  fV.  Costanzi].  Ouvrage  très 
important.  ^  Studi  italiani  di  Filologia  Classica,  2  [G.  O-  Zuretti].  Analyse 
élogieuse  des  articles.  %  A.  Ludwigh,  De  codicibus  Batrachomachiae  disser- 
tatio  [  ].  Une  édition  critique  est  à  présent  possible.  ^  O.  Daehnhardt, 
Scliolia  in  Aeschyli  Persas  [G.  Vitelli].  Soigné.  ^  F.  "W.  Sghneidewin,  Sopho- 

30  Mes,  Elektra,  9"  éd.  par  A.  NauCK  [G.  Vitelli].  Éloges,  f  Gti  Uccelli  d'Arislo- 
fane  tradotti  in  versi  italiani  da  Auguste  Franchetti  con  introduzione  e 
note  di  D.  Comparetti  [C.  0.  Luretti].  Très  bien  fait.  %  Fr.  Susemihi,,  Aris- 
totelis  Polilica,  tertium  edidit.  Nova  impressio;  —  Georg  Kaibel,  Stil  und 
Text  der  'AOvjvafwv  ■Kolneia.  [A.  CoSATTlNl].  Éloges.^  G.  Kaibel,  Claudii  Galeni 

35  Protreplici  quae  supersunt  \G.  Vitelli].  Rend  inutiles  les  éditions  précé- 
dentes. ^  H.  USENER,  Acla  martyris  Anastasii  Persae  [  ].  Grande  sagacité.  If 
L.  Jeep,  Zur  Geschichte  der  Lchre  von  der  Redetheilen  bei  den  Lateinischen  Gram- 
matik  [L.  Valmaggi].  A  éclairci  quelques  points,  mais  manque  de  méthode. 
^  P.   RaSI,  De  elegiae   Latinae  composilione  et  forma  [L.   Valmaggi].  Bon.  ^ 

40  F.  Graziani,  Titi  Livi  ab  Urbe  condita  liber  XXII  [A.  Pasdera].  Se  lit  facile- 
ment. 1[  Anton  Krbuser,  Ausgewdhlte  Briefe  des  jxingeren  Plinius;  du  même, 
Die  Briefsammlung  des  jiingeren  Plinius  als  Schulleklûre  [A.  Gorradi].  Éloges. 
^  Samuel  Kraus,  Zur  griechischen  und  lateinischen  Lexicographie  ans  Jiidis- 
chen  Quellen  [Ad.  Ginquini].  Très  soigné.  ^  E.  M.  Thompson,  Handbook  of 

45  Greek  and  Latin  Palaeography  [Ad.  Cinquini].  Important.  ^  Garl  Gangen- 
MUELLKR,  Beitràge  Zur  Ciris  [N.  Festa].  Quelques  réserves.  ^  V.  PittaluGA, 
La  battaglia  del  Metauro  [    ].  Analyse.  Albert  Martin. 

Rivista   italiana   di   numismatica.  5»  année,  1892.  N»  1.    Notes  de 
numismastique  romaine  (pi.  1   et  2)   |Fr.  Gnecchi].  21°  Contribution  au 

50  corpus  numorum.  Collection  Ercole  Gnecchi  à  Milan.  Monnaies  de  Drusus 
et  Tibère,  Galba,  Vespasien,  Domitilla,  Titus,  Trajan,  Hadrien,  Antonin 
le  Pieux,  Septime  Sévère,  Caracalla,  Elagabale,  Maximin,  Philippe  père, 
Valérien  père,  Gallien,  Aurelieu,  Tacite,  Florian,   Probus,   Numérianus, 


RIVISTA  ITALIANA   Dl   NUMISMATIGA. 


233 


Carinus,  Dioclétien,  Maximien  Hercule,  Carausius,  Constance  Clore,  Galère 
Maxime,  Maximin  Gaza,  Constantin  le  gr.,  Crispus,  Constance  II,  Constant  I, 
Valens,  Gratiea.  ^  Note  additionnelle  à  Tinscription  étrusque  du  semis 
romain  d'Arezzo  <  Rev.  it.  iium.  IV,  p.  321-324  >  [Elia  Lattes].  Cette 
inscr.  doit  se  lire  :  Criuepene  Areuizies.  ^  Vies  des  illustres  numisma-  8 
listes  italiens  [C.  Luppi].  Giorgio  Nianni.  ^  Nécrologie  [E.  G-l-  Jules  Miner- 
vini.  ï  Alph.  de  Sghodt.  La  numismatique  romaine  dans  ses  rapports  avec 
l'art  oratoire.  Études  plutôt  philologiques  que  numismatiqnes.  S.  étudie 
les  empereurs  au  point  de  vue  de  leurs  qualités  oratoires.  S.  a  confondu 
des  monnaies  d'acclamations  avec  des  monnaies  d'allocutions.  Dans  l'étude  10 
philologique  des  légendes  S.  se  permet  parfois  des  inductions  contestables. 
i[  Création  d'une  société  italienne  de  numismatique.  ^  Dans  la  commune 
de  Garubolo,  découverte  de  monnaies  romaines  de  Galhen,  Salonine, 
Claude  II,  Quintillus  et  Aurélien. 

^î  N»  2.  Notes  de   numismatique   romaine    (pi.  4,  flg.)    [Fr.    Gnocchi].  i5 
2«  Fouilles  de  Rome  en   1891.  Médaillon  de  Sévère  Alexandre  et  de  Julia 
Mammaea  avec  un  revers  qui  est  nouveau  sur  les  médaillons  mais  qui  se 
rencontre  sur  un  moyen  bronze  du  Musée  britanique,  n»  19  de  Cohen. 
23°.    Monnaies    en   plomb.    Tons   les    plombs   antiques   reproduisant  des 
monnaies  ne  peuvent  être  considérés  que  comme  des  monnaies  fausses,  sbo 
%  Quelques  observations  sur  le  denier  de  L.  Memmius  (fig.)  [Et.  Gabriel]. 
Les  Memmii  tiraient  leur  origine  du  héros  troyen  Muestheus  (Virg.  Aeu. 
V,  117).  Ce  Mnestheus  fut,  dans  la  suite  des  temps,  confondu  avec  le  héros 
grec  Menestée,  dont  l'histoire  se  mêle  à  celle  des  Dioscures;  de  là  la  repré- 
sentation des  Dioscures  sur  le  denier  en  question,  comme  souvenir  de  25 
l'antique  origine  de  la  gens  Memmia.  Quant  à  la  tête  d'Apollon  qui  figure 
sur  le  droit  du  môme  denier,  c'est  une  allusion  au  cognomen  ApoUinaris 
qui  se  rencontre  dans  la  gens  Memmia.  ^  Vies  des  illustres  numismatistes 
italiens  [C.  Luppi].  Giulio  Cordero  di  S.  Quintino.  ^  W.  Wroth.  Catalogue 
of  greek  coins  of  Mgsia  edited  by  R.  Stuarl  l'oole  [F.  G.].   Véritable  monogra-  30 
phie  des  monnaies  de  la  Mysie  rédigée  avec  beaucoup  de  science  et  de 
clarté.  %  Trouvaille,  près  Fano,  de  monnaies  ainsi  divisées  :  consulaires 
incertaines,  monnaies  de'familles,  monnaies  impériales.  Trouvaille  en  Sicile 
d'un  important  dépôt  de  monnaies  consulaires. 

%^  N»  3.  Notes  de  numismatique  romaine  (pi.  8)  [Fr.  Gnecchi].  24*  Classi-  35 
flcation  du  bronze  impérial.  G.  regarde  comme  mauvaise  la  division  en 
monnaies  et  médaillons  et  propose  de  diviser  en  bronze  sénatorial  et  en 
bronze  impérial,  subdivisés,  l'un  et  l'autre,  en  grand,  moyen  et  petit  bronze. 
Les  bronzes  sénatoriaux  ont  les  lettres  S.  C.  ;  les  bronzes  impériaux  ne  les 
ont  pas.  25»  Le  médaillon  sénatorial  :  Catalogues  de  bronzes  allant  d'Auguste  40 
à  Salonine;  tableau  des  poids,  f  Nécrologie  [E.  G.].  Carlo  Prayer,  ^  Cohen- 
Description  historique  des  monnaies  frappces  sous  l'empire  romain  [La  direction]. 
Élogieux.  Quelques  réserves  sur  la  classification,  l'illustration  et  l'indica- 
tion des  prix.  ^  Allas  des  monnaies  gauloises.  Élogieux. 

^^  N»  4.  Notes  de  numismatique  romaine  (pi.  10)  [Fr.  Gnecchi].  26"  série  46 
du  bronze  impérial  à  l'exclusion  du  médaillon  :  grnnd,  moyen  et  petit 
bronzes  frappés  directement  par  l'empereur.  Catalogue  allant  de  Calignla  à 
Salonin.  Tableau  des  poids.  ^  Un  grand  bronze  inédit  du  nome  Tanite  (fig.) 
[S.  AmbrosoliJ.  Bronze  de  la  collection  G.  Bosso.  Or.  [Aux]  Tpaia  deê  [Aaxix]. 
Tète  laurée  de  Trajan  à  dr.  Rvr  :  [TJavsitT);  vojio;  2  ib.  1[  Rkg.  Stuabt  Poolb  50 
Catalogue  of  the  coins  of  Alexandria  and  the  nomes.  Barclay  V.  Head 
Catalogue  of  the  greek  coins  of  hma.  Elogieux;  le  catalogue  du  nome  est  très 
incomplet  à  cause  de  la  pauvreté  de  la  collection  décrite.  Éloge  de  la 


234  1894.  —  ITALIE. 

méthode  du  catalogue  de  B.   v.  II.  f  Notes  numismatiques  d'un  royage 
à  Athènes  et  à  Constantinople  [    ].  Étude  des  collections  publiques  et 
privées, 
tî  6»  année,  1893.  N»  1.  Sur  la  réduction  du   poids  de  l'or  romain  [I. 

8  Falchi].  L'aes  grave  de  bronze,  ou  livre  primitive  de  Rome  de  12  onces,  était 
poids  et  mesure  du  poids,  avec  valeur  inconstante.  En  490  de  Rome, 
l'introduction  de  l'argent  amena  à  dépouiller  le  numéraire  d'une  partie  de 
son  poids  pour  lui  donner  une  valeur  fixe  correspondant  aux  signes  qu'elle 
portail  ;  alors  seulement  parut  la  vraie  monnaie,  frappée,  à  valeur  constante, 

10  qui  se  trouve  réduite  à  2  onces  en  490,  à  une  once  en  536,  une  1/2  once  en 
b63,  sans  que  pour  cela  sa  valeur  fût  diminuée. 

^^  N»  2.  Notes  de  numismatique  romaine  (pi.  4)  [Fr.  Gnecchi].  27»  Fouilles 
de  Rome  en  1892.  Médaillon  de  Marc-Aurèle.  Petit  bronze  du  tyran  Valens. 
28»  Médaillon  inédit  de  Garacalla  trouvé  à  Cologne.  Médaillon  de  l'an  212, 

16  portant  au  revers  la  légende  :  adlocutio  Augg.  f  Vies  des  illustres  numis- 
matistes  italiens  (portrait)  [G.  Luppi].  Vincenzo  Lazari.  ^  Les  monnaies 
dans  les  cendres  de  Vetulonia  [L.  Falchi].  Une  étude  attentive  de  ces 
monnaies  permettra  dé  fixer  la  date  de  l'incendie  de  Vetulonia  entre  230  et 
216  av.  J.-G.  %  Sur  l'Avenlin  découverte  d'aurei  dont  39  seulement  ne  furent 

20  pas  dérobés;  ils  sont  tous  de  Lucius  Verus  et  de  trois  variétés. 

H^  N»  3  Notes  de  numismatique  romaine  (pi.  6-7)  [Fr.  Gnecchi].  20°  Un 
dépôt  semi  numismatique  trouvé  dans  les  environs  de  Rome.  Il  s'agit  de 
3650  kilog.  de  bronze  en  82  lingots.  30o  Contribution  au  Corpus  numorum. 
Collection  Vigano,  à  Desio,  près  Monza.  La  seule  partie  romaine  comprend 

26  plus  de  10000  pièces  dont  64  en  or  et  2  947  eu  argent,  le  reste  en  bronze, 
ainsi  divisées  :  République,  haut  empire,  bas  empire,  rois  golhs,  Vandales, 
etc.,  coloniales  et  grecques,  alexandrines.  Catalogue  de  85  n»»  allant  de 
Néron  à  Honorius.  %  Vie  des  illustres  numismatistes  italiens  (portrait) 
[G.  Luppi].  Domenico  Gasimiro  Promis. 

30  fî  N»  4.  Statère  d'or  de  Posidonia  (Qg.)  [A.  G-  Sambon].  Monnaie  frappée 
entre  480-460  av.  J.-G.;  elle  est  sincère  quoiqu'il  soit  surprenant  que 
Posidonia  ait  frappé  à  cette  époque  une  monnaie  d'or  de  ce  module. 

\%  1"  année,  1894,  n«  1.  Sur  la  topographie  et  la  numismatique  de  l'an- 
tique Imera  et  de  Terme  [E.  Gabriel].  État  de  la  question,  renseignements 

36  historique-;.  A  suivre,  f  Notes  de  numismatique  romaine  (pi.  1)  [Fr.  Gnecchi]. 
31»  Maximien  tyran,  200  — environ  225.  Pièces  au  nom  d'un  Maximien  qui 
ne  peut  être  ni  Maximien  Hercule  ni  Galère  Maximien.  Le  métal,  l'aspect 
et  le  poids  de  la  monnaie  indiquent  l'époque  de  Garacalla  ou  d'Elagabale. 
Il  serait  téméraire  de  pousser  plus  loin  les  conjectures  sur  ce  personnage 

40  du  3"  siècle  ayant  sur  sa  monnaie  la  titulature  Imp.  Maximianus  p.  f.  Aug. 
et  au  revers  Aequitas  Aug.  t  Monnaies  des  nomes  ou  anciennes  préfectures 
de  l'Egypte  du  médailler  du  Musée  d'antiquités  de  Ghizeh  (PI.  2-3)  [E. 
Dutilh].  Nome  Ombites,  monnaie  de  Trajau  ;  Nome  Deospolites,  Trajan  ; 
Coptites,  Hadrien;  Héracléopolites,  Trajan;  Nesytes,  Hadrien;  Bubatistes, 

46  Trajan  ;  Xoites,  Trajan;  Senennytes,  Trajan;  Saites, Trajan;  Saites,  Hadrien. 
^  Vies  des  illustres  numismatistes  italiens  (portrait)  [G.  Luppi).  P.  Raphaële 
Garucci.  ^  Un  petit  dépôt  de  monnaies  romaines  consulaires  [G.  Canessa]. 
Trouvé  près  de  Gaserle,  ce  trésor  se  composait  de  1 16  monnaies  consulaires  en 
argent.  L'enfouissement  eut  lieu  après  81  av,  J.-C. 

50  %%  N»  2.  Topographie  et  numismatique  de  l'antique  Imera  et  de  Terme 
(pi.  4-6)  [E.  Gabriel].  D'après  les  données  qu'il  a  recueillies  G.  divise  le 
monnayage  d'ilimera  et  celui  de  Terme  en  6  périodes  :  Himera  :  1»  De  la 
2«  moitié  du  6«  siècle  à  la  domination  de  Térone,  489  av.  J.-C.  ;  2"  Époque 


MNEMOSYNE.  235 

de  la  domination  de  Térone  et  Trasidée,  c^est-à-dire  de  489  à  472  av.  J  -G.  ; 
3»  Période  de  transition  pendant  laquelle  Hiinera  fut  régie  par  des  institu- 
tions libérales,  de  472  à  409  av.  J.-C.  Thermae  :  4°  Domination  carthaginoise, 
hTao?  à  252  av  J  -C;  b»  Domination  romaine,  depuis  252.  Catalogue  avec 
com?nenta're  des  monnaies  de  chacune  de  ces  périodes.  H  Nécrologie  6^ 
f«;   Ambroselil.  Domenico  Marincola-Pistoia. 

ff  NO  3  Notes  de  numismatique  romaine  (tig.)  [Fr.  Gnecchi].  22.  A  propos 
d'une  monnaie  inédite  de  Licinius  fils.  Dans  la  légende  du  droit  Licinius 
a  le  prénom  Gon(nstantinus)  et  le  titre  n(obilissimus)  c(ae)s(ar),  ce  qui 
fndfque  bien  qu'il  s'agit  du  fils.  Mais  la  légende  du  revers  se  terminant  10-. 
nar  Augg  s'applique  au  père  et  au  fils.  Ce  n'est  pas,  pourtant  suivant  G. 
une  monnaie  hybride;  il  est  permis  de  supposer  que  Licinius  fils  ait  dedie 
une  de  ses  monnaies,  la  première  peut-être  frappée  par  lui,  aux  empereurs 
Augustes,  qui  l'avaient  créé  César.  C'est  une  monnaie  saucée.  1  Nécrologie 
fLa  direction!.  Ariodante  Fabretti;  A.  R.  Caucich. 

fVNo  4  Topographie  et  numismatique  de  l'antique  Imera  et  de^  Terme 
ml  7-9  fig  )  lE  Gabriel].  Suite  de  l'étude  des  périodes.  Etude  des  différentes 
monnaies  de  leurs  types  et  de  l'alphabet  de  leurs  légendes.  Recherche  du 
système  monétaire  et  classification  chronologique.  Henry  Thedena^t.     ^ 

PAYS-BAS 

Bcdacleur  général  :  A.    M.  DbsrouSSBAUX.  2B 

Mnemosyne.  Vol.  XXII.  <  Nous   n'extrayons  ordinairement  que  les 
observations  générales  ou  ayant  trait  à  un  autre  auteur  que  celui  qui  fait 
le  sujet  de  l'article.  >  Pars  1.  Ilomerica  [H.  van  Ilerwerden].  Conjectures 
sur  une  cinquantaine  de  passages  de  l'Iliade.  V.  1.  Dans  les  scholies  Vie-  30 
toriennes  sur  361,  lire  :  av  5'  (au  lieu  de  ïv')  f.  àpaevtxbv,  eul  tou  Xoço,.  xetTat 
fnour  xiv.ua).  1[  Ad  Ilyperldem.  Dans  le  discours  contre  Athénogène.  nou- 
vellement découvert  (col.  1,  1-  14)  ua.5aY«Yr,0f.vat  doit  être  expliqué  "pueruli 
instar  aliquem  ducere"  [H.  v.  H.]  %  Ad  Flavii  Josephi  Antiquitates  Judaicas 
IL   K.  Enthoven].  Sept  pages  de  conjectures,  f  De  Pluui  Nat.  lUst.  XVII  36 
8  20fl   C  G  Boot].  Les  mss  donnent" etiamnumore"ou-nuntiacmorum  . 
Corrieer  ":  "  etiamnum  <  corp  >ore  "  ou  "  immunditia  membrorum    .  f 
Herodot   II   121  [S.  A.  Naber].  Rapproche  l'histoire  de  la  fille  de  Ramp- 
sinit  d'une  coutume  de  l'île  de  Timor,  rapportée  par  Wichmann  (Bull,  de 
la  Société  de  Géogr.  Néerlandaise,  II,  9,  p.  182).  1[  Ad    Ilecataei  Abderitae  40 
fragmenta  [K.  Kuiper|.  Diodore  a   pour   source   Ilécatée,  non   seulement 
comme  l'a  démontré  Ed.  Schwarlz  <  cf.  R.  d.   R.   10,  205,  23  >  dans  les 
ch  10-93  du  livre  I,  mais  aussi  dans  les  ch.  7-9.  f  Ad  Diodori  Bibhothecae 
libres  XIII-XV  [H.  van  Ilerwerdenl.  Treize  pages  de  remarques  critiques. 
P   41   La  construction  d'à^yerv  avec  l'accusatif  chez  Sophocle  (Ajax,  790)  est  45 
suspecte.  \  Ad  Aristophanis  schol.  Av.  100.  Lire   :  èç'  <I>  sax«.].e  et  non  èv  «. 
fj  V    I    J    f  1  f  Parerga  [C.  M.  Franck  en  I.  2.  De  Lucani  rescripto  Romano. 
Description  du  ms.  Palat.  24  (avec  une  planche  photographique).  J  Pseudo- 
Lucianus  s.  Asinus,  28.  Insérer  à^oûv.o^v  après  «ypo^C.  M.  F.].  Jf  ^^  «oplio- 
clem  lE  B.  Koster].  Conjectures  sur  sept  passages  (Antig.  55,  1126.  El.  634.  50 
1358   Phil  236  533  628).  f  De  locis  quibusdam  ex  Ovidii  Metamorphosesin 
rp   II   Damslél.  Conjectures  faites  sur  des  passages  indiqués  comme  cor- 
rompus dans  l'édition  à  l'usage  des  classes  de  J.  J.  Hartmun.  P.  59.  L  auteur 


236  1894.  —  PAYS-BAS. 

communique  une  correction  de  IL  van  der  Mey  sur  Metam.  1,427:"  cocta" 
pour  "  cœpla".  %  Observaliuuculno  de  jure  romane  [J.  G.  Naber  S.  A.  fil.]. 
46.  An  civitalum  bona  veneant.  Réponse  négative.  47.  Ad  actionem  de 
aestimato.  48.  De  prsescriptis  verbis  actione.  49.  De  actione  quse  compelit 

8  ex  rerum  permutatione.  50.  Quid  sit  actio.  P.  69.  Lire  "antiquitus"  au  lieu 
de  "  magis  "  dans  1.  1  D.  19,3.  f  Ad  Synesii  epistulas  [S.  A.  Naber].  Vingt- 
sept  pages  de  remarques  critiques.  P.  94.  Dans  le  Dion  de  Synésius,  p.  61 
A,  lire  èTrKTxoTOJVTa  pour  èTuo-TaxoûvTa.  P.  95.  Ibidd.  p.  4<  D,  écrire  àX).' <  où8' 
èv>  éxpive.  Amus  l'Egyptien  est  le  roi  que  Platon  appelle  Thamus  dans  le 

10  Phèdre.  Un  peu  plus  loin,  p.  51  B,  substituer  llXwxïvoç  à  'Avtwvio;.  P.  103. 
Chez  Xénophon,  Ilell.  1,  6,  15,  (xoixwvxa  est  une  faute  de  copiste  pour 
àvoiyovTa,  antérieure  à  Synésius,  et  même  à  Plutarque  (cf.  Mor.  p.  1 100  A). 
P.  114.  L'accord  de  Plutarque  (de  ira  p.  456  C)  et  de  Synésius  (p.  680) 
montre  qu'il  faut  rétablir  le  superlatif  xo-j^oxaTou  (au  lieu  de  xoû^ou)   dans 

15  un  passage  de  Platon  (Lois  II,  p.  935  A),  qu'ils  ont  imité  tous  deux.  P.  118. 
*  Sw|i.a,  ari\ia.,  o(jip-a,  oi.i\ia.  frequenlius  quam  putaveris  confunduntur  ».  C'est 
ainsi  qu'il  faut  lire  ffwfjia  y^  ûwprja-exai  dans  Euripide,  Tr.  380.  A  la 
fin  de  l'article,  observations  sur  d'autres  ouvrages  de  Synésius  : 
de    Regno,    de    Providentia,    Galvitiae  encomium,   Dion,    de    Insomniis. 

20  Hî  Pars  2.  Observationes  ad  novissimum  textumDiouis  Chrysostomi  [IL  van 
Herwerden].  Conjectures  publiées  à  propos  de  l'éd.  von  Arnim  sur  les 
discours  1  à  35.  1[  Parerga  [C.  M.  Fraucken].  3.  Fons  et  exemplum. 
'Agnoscere'  et  'ac  noscere'.  Narrationes  perturbatae.  Il  faut  distinguer  entre 
les  'fontes'  qui  fournissent  la  matière  aux  poètes  et  les  'cxempla'  dont  ils 

25  imitent  la  forme.  On  exagère  souyent  les  rapports  que  présentent  les 
œuvres  des  poètes,  et  notamment  de  Lucain,  avec  les  œuvres  de  leurs 
devanciers.  Au  vers  462  du  livre  3  de  la  Pbarsale,  lire  'uoltusque 
ac  noscere  quaerunt'  d'après  le  ms.  U,  qui  donne  'quaagnoscere'.  Exemples 
de  perturbations  dans  le  récit  des  batailles  de  Pharsale  et  de  Dyrrachium. 

30  \  Terentiani  prologi  quotqualesque  fuerint  et  quibus  fabularum  actionibus 
destinât!  a  poeta  [H.  T.  Karsten].  Les  prologues  de  l'Andrienne  et  de  l'Hécyre 
ont  été  faits  pour  une  reprise;  ceux  de  nieaulontimorumonos  et  du 
Phormiou  sont  formés  de  deux  prologues  composés  successivement  par 
Térence;  les  comédies  de  Térence  ont  été  reprises  plusieurs  fois  du  vivant 

3K  même  du  poète.  %  De  codicillis  nuper  bibliothecae  Lugduno-balavae  donatis 
[J.  van  Leeuwen  J.  LJ.  Tablettes  de  cire  trouvées  à  Palmyre,  portant  des 
fables  grecques,  entre  autres  des  fables  de  Babrius,  et  publiées  par  D.  G.- 
Ilesseling  dans  le  13*  vol.  du  Journal  of  Ilellenio  Studics.  Deux  facsimilés  en 
phototypie.  ^  Varronis  fragratmlum.  Dans  Nonius  s.  v.  'linquere',  lire  :  'hic 

40  liqiiit  hominis  omnes  in  lerra  pilos'.  [J.  J.  II.].  ^  Kàpçoi;.  Exemples  d'erreurs 
dans  la  lecture  des  inscriptious  de  potier  recueillies  parP.Kretschmer[S.  A.N.] 
Hî  P.  3.  Ad  fragmenta  Euripidea  [H.  van  Herwerden]  Conjectures  sur  une  . 
vingtaine  de  passages.  %   Observatiuuculae   de  jure  romano  [J.  C.  Naber 
S.  fll.]  (suite)  51.  De  traditionis  utilitule.  52.  Ad  actionem  projudicali.  53. , 

45  Ad  judicati  actionem.  55.  Ad  lapideui  A.  Furii  Ruti  (G.  G.  Bruns,  Fontes 
juris  romani,  n»  130).  56.  De  actioue  impetranda.  57.  De  actione  edenda.  ^ 
Ad  Gebetis  tabulam.  Deux  conjectures  [II.  v.  H.]  ^  Ad  Otlysseam  [II.  van 
Herwerden].  Treize  pages  de  conjectures.  P.  268,  note.  Iliade  XIX,  98,  écrire 
[l'  t)£v  au  lieu  de  ixéXXov.  f  Emendatur  Ilesychius.  A  la  glose  incompréhen- 

50  sible  CapixÉ;,  substituer  :  ciïxei;  èittôcTov  ir£>.a<p>Ywv.  ^  ^Eneas  nusquam 
comparuit  [J.  van  der  Vliet].  Étude  sur  le  sens  de  l'expression  'nusquam 
(ou  'non')  comparere  (ou  'apparere'),  qui  signifie  :  'disparaître',  's'évanouir', 
et  s'emploie  au  propre  comme  au  figuré.  Terlullieu,  ad  Nat.  2,  9,  se  sert  de 


MNEMOSYNE,  237 

cette  expression  très  connue,  sans  l'emprunter  ni  à  Virgile,  ni  à  Galon 
l'Ancien  (comme  Ta  soutenu  Nœldecke,  Philologus  Supplementbd.  6,  p.  740), 
mais  abuse  du  sens  des  termes,  pour  accuser  Enée  de  lâcheté.  P.  278. 
Servius  ad  ^n.  4,  620,  lire  :  <in>  fluvium.  P.  279,  note  :  CIL.  I^  p.  283, 
12  p.  189,  restituer  peut-être  :  [Turnujm  su|peravit?].  f  Fronto,  ep.  II,  10  * 
(ad  nmic.)  Écrire  :  'jure  <fere>  raunicipis'.  ^  De  Theogonia  Orphica 
[A.  E.  J.  Ilolwerda].  Étude  sur  l'interprétation  des  fragments  orphiques  et 
sur  la  philosophie  néoplatonicienne  qui  s'y  trouve  exposée  sous  forme 
mythique.  P.  301.  Un  fragment  orphique  omis  par  Abel  se  trouve  chez 
Proclus,  in  Alcib.  II  p.  174  sq.  P.  306.  Autre  fragment  omis,  chez  Damascius,  *0 
fo  ]Q2  v.  P.  307.  Au  contraire,  le  fr.  64  n'est  pas  orphique.  P.  310.  Fragments 
omis,  chez  Damascius  f»  258  r"  et  (p.  311)  f»  188  r°.  P.  315.  Il  faut  se  garder 
de  prendre  au  sérieux  les  étymologies  du  Gratyle  de  Platon,  tout  le  dialo- 
gue est  plein  d'ironie.  P.  319.  Fragments  omis,  chez  Proclus  in  Tim.294i'et 
\S5^.  P.  328.  Un  vers  orphique  méconnu  par  Abel,  chez  Proclus  in  Tim.  121»  <6 
(sera  continué).  ^  Ad  Plutarchi  Moralia  fH.  van  Ilerwerden]  (Suite).  Obser- 
vations critiques  sur  le  tome  5  de  l'éd.  Bernanlakis  (pp.  776»  à  954'»).  P.  332. 
Platon  le  Comique,  fr.  185  Kock,  passage  altéré,  où  il  faut  en  tout  cas  lire 
(Aoi  au  lieu  de  [aou.  ^  De  sermone  libelli  'Origo  gentis  romanse'  adnotatiun- 
culse  [J.  W.  Beck].  Ce  traité,  trop  négligé  par  les  historiens  et  les  philolo-,£0 
gués,  mérite  une  étude,  et  le  premier  devoir  de  l'érudit  est  d'en  déter- 
miner la  date.  De  là,  l'examen  de  la  langue  de  1'  'Origo'  entrepris  par  l'auteur. 
Tout  le  traité  a  été  remanié,  mais  il  a  été  écrit  avant  la  lin  de  l'Empire, 
par  un  lettré.  1[  Babrianura  [H.  J.  Poiak].  Notes  critiques  sur  les  nouvelles 
fables  de  Babrius  trouvées  sur  les  tablettes  de  Palmyre.  H  Miscella.  —  26 
Corriguntur  très  Taciti  loci.  Ann.  4,62,6,9  et  13,  15  fJ.  J.  Hartman].  1[  Pro 
Milone,  c.  38,  103-104.  Transporter  le  membre  de  phrase  'O  Di...  conser- 
vandum  virum  !'  après  'non  débitas'.  [J.  van  der  VlietJ.  t  Ad  Horat.  Sat.  II, 
1,  84-86.  Écrire  :  'solvent  te  risu  tabulée,  dimissus  abibis'.  [J.  Dornseiffen]. 
Inscriptio  Asise  minoris.  Bull,  de  corr.  Hell.  1893,  p.  291  <R.  d.  R.  18,  244,  30 
41.  >  A  la  1.  21  de  l'inscr.  100  lire  <r|>  aù^rjOvE  îç  -rriv  =  (aO^TiÔTivat  EÎç  TTiv)- 
[G.  M.  FranckenJ.  î|  Pars  4.  De  Theogonia  orphica  [A.  E.  J.  Holwerda] 
(suite).  Essai  de  restitution  de  la  Théogonie  orphique  divisée  en  chants  (tj  èv 
pai^wôtaiç),  qui  n'est  autre  que  le  livre  désigné  ainsi  par  Suidas  :  Upoi  Xéyoi 
èv  pa-J/wStaiç  x5'.  Il  n'y  a  pas  lieu  de  distinguer  un  poème  spécial  intitulé  36 
TeXcxa^:  les  fragments  qui  se  rapportent  à  l'histoire  de  Dionysos  proviennent 
de  la  Théogonie.  Celle-ci  contenait  la  généalogie  des  divinités  depuis  Xpdvo«, 
l'Éther  et  le  Chaos  jusqu'à  la  sixième  génération  de  dieux.  Pour  les  autres 
livres  orphiques,  il  ne  faut  pas,  comme  on  le  fait  d'habitude,  chercher  à 
mettre  des  fragments  sous  chaque  titre  cité  par  Suidas,  mais  rapprocher  40 
autant  que  possible  les  fragments.  Les  néoplatoniciens  ne  semblent  citer 
que  la  Théogonie;  Clément  d'Alexandrie  au  contraire  connaît  beaucoup 
d'autres  hvres  orphiques.  La  Théogonie  est  antérieure  à  Platon.  \  Analecta 
critica  [L.  K.  Enthoven].  Conjectures  sur  Appien,  de  bello  civili,  Denys 
d'Halicarnasse,  Ant.  Rom.,  Dion  Chrysostome,  Hérodien,  Plutarque,  Moralia  45 
(de  mulier.  virt.  243s  de  Alex.  Magn.  327»  329'),  les  Epistolographi  de 
Hercher  (ThémistOCle,  ep.  9  écr.  :  xal  xaxa7t)-oyTwv  [xàv  toctoûtov  fô'vxaç]  ôcrov), 
et  Zosime,  liv.  I.  P.  387.  Chez  Josèphe,  Arch.  Jud.  1,194  la  leçon  TcXriôet  doit 
être  préférée  à  izlo-J-zut.  Même  p.  «  'AvagâXXeaôau . .  apud  Dionysium  semper 
idem  valet  ac  differre...  Idem  significat  CTiepxtâedôat.. .  Passive  dicitur  60 
àvaêXTi6f|vac  et  èxTr^Ttreiv.  %  Epigramma  corrigitur.  Kaibel  epigr.  87,  lire  : 
aiJTw  5'oy  itipa  SeïSat.  àfdltio  xxX  [J.  v.  L.].  fl  Observationes  criticSB  ad 
Epislolographos  graecos  |G.  M.  Sakorraphus].  Renseignements  sur  plusieurs 


238  1894.  —  SUÈDE  et  norwège. 

manuscrits  de  Vienne,  de  Venise  et  de  Florence  qui  contiennent  les  lettres 
d'Aristenet,  d'Eschine  et  d'Alciphron;  citations  de  bonnes  leçons  à  en 
tirer;  édition,  d'après  le  Marcianns  h\S,  des  tûtcoi  ètikttoXixoî  attribués  à 
Démétrius  de  Phalère.  ^  Gicero  de  provinciis  consularibiis  §  33.  Ecr.   : 

«  *cum  nationibus  Germanorum  et  ilelvetiorum  acerrimis  et  maximis  prœliis' 
[J.  V.  d.  V.].  î  Varroniana  [I.  G.  G.  Boot].  Gonjectures  sur  le  De  lingua 
latina.  f  Ad  Giceronis  orationem  pro  Gluentio  adnotatiunculœ  criticae 
J.  J.  Hartman].  Gorrections  au  texte  de  ce  discours,  «  le  plus  beau  de 
Cicéron  i».  %  Observatiunculse  de  jure  romane  [J.  G.  Naber  S.  A.  fll.j  58. 

*0  De  condictione  propter   pœnitentiara.  59.  De  possessionis  contradictione. 

60.  De  condictione  fructuum  (dans  les  sententiae  V.  6  §  10,  écrire  et  ponctuer 
ainsi  :  «restituât  —  non  et  civilis...  compatit  —  eo  vel  maxime,  quod'  etc.) 

61.  De  constitutione  ad  Aufldium  Victorinura.  ^  Ad  Homeri  Iliadem. 
7,335  lire  veiAecrxuî  et  1,707  [lôl-i^  pour  <pavyj  [H.  v.  H.]  ^  Valerius  Maximus 

*5  (O,  I,  8).  Ajouter  'Laribus'  devant  'faûtoribus'  [J.  v.  d.  V.J  t  Groiius 
emendatus.  Instrumentum  domesticum,  préface,  il  faut  lire  'parcere  (p, 
pascere)  damnis'  et  dans  la  version  du  psaume  133  publiée  pour  la  première 
fois  par  L.  Miiller,  'odorat  pour  adorât'  [J.  v.  d.  V.) 

A.  M.  Dbsrousseaux. 

20 

SUÈDE  ET  NORWÈGE 

2j  Rédacteur  général  :  Johan  Ludvio  Heibero. 

Forhandlinger  i  Videnskabsselskabet  i  Christiania  1892  5*  livr. 
L'évangile  selon  S.  Matthieu,  traduction  latine  préhiéronymique  [Belsheira]. 
Nouvelle  édition  du  texte  latin  après  le  cod.  Glaromontantis  (maintenant  à 

30  la  Vaticane).  Gorrections  à  l'édition    d'Angelo   Mai.  ^Ç  6^  livr.  Le  livre 

d'Aristote  sur  la  constitution  d'Athènes  [A.  Raeder].  Défend  l'authenticité, 

Dracon  n'a  pas  donné  une  constitution  nouvelle,  mais  codifié  l'ancienne. 

La  chronologie  de  Thémistocle  peut  se  concilier  avec  Thucydide. 

%%  1893.  2e  livr.  Le  développement  politique  d'Athènes  de  Clisthène  à  la 

35  réforme  d'Aristide  [A.  Raeder].  Après  un  aperçu  du  développement  avant 
Clisthène,  sont  exposées  sa  réforme  et  la  société  qu'elle  a  fondée;  elle  a  été 
reçue  avec  contentement  et  a  exercé  sur  les  Athéniens  une  influence 
éducative  et  ennoblissante.  Exposé  du  développement  intérieur  jusqu'aux 
guerres   médiques,  Athènes  et  les  guerres  médiques,   la  symmachie,  la 

40  réforme  d'Aristide.  G'est  Thémistocle  qui  a  été  le  fondateur  de  la  grandeur 
d'Athènes.  Vient  ensuite  une  série  d'exciirsus  :  le  nombre  des  dèmes  du 
temps  de  Glisthène  (incertain),  le  territoire  de  la  cité  et  les  phyles  (chaque 
phyle  possédait  un  déme  dans  le  territoire  de  la  cité).  Selon  a-t-il  fixé  un  mode 
peur  les  changements  de  constitution?  (non),  les  qualités  nécessaires  pour 

48  l'archontat  (réservé  aux  pentacosiomédimnes),  les  phratries  de  Glisthène, 
la  famille  et  l'âge  de  Thémistocle  (archonte  en  482/1),  la  flotte  athénienne 
à  Salamine  (il  faut  adopter  les  vues  de  Bellech),  l'Aréopage  et  la  bataille  de 
Salamis  (l'Aréopage  a  donné  les  8  drachmes  par  tête  de  ses  propres  fonds). 
%\  ^e  livr.  Le  livre  de  Job  [C.  P.  PascariJ  (en  allemand).  Publication  de  la 

KO  traduction  latine  de  s.  Jérôme  après  le  cod.  Sangall.  II  avec  une  description 
du  ms.  et  description  du  texte.  \^  G«  livr,  Le  livre  sur  la  constitution 
d'Athènes  et  l'ephébie  attique  [P.  OeslbyeJ  (en  allemand).  La  lIoXiTeta 
*Ae»)va(a)v  est  écrite  dans  la  seconde  moitié  du  4»  siècle,  comme  le  prouve, 


BIBLIOTHRCA    MATHEMATICA,  239 

entre  autres,  le  ch.  42  sur  la  réforme  de  Tépliébie.  ^^  19«  liv.  Les  actes  des 
apôtres,  traduction  latine  pré-hiéronymique  [Belsheim].  Publication  du 
texte  latin  après  le  cod.  Laudianus  à  Oxford,  collation  du  texte  grec  d'après 
le  même  ms.  Heiberg. 

Oversigt  over  Videnskabsselskabets  Moederil893.  Les  trouvailles  5 
récentes  de  portraits  gréco-romains  en  Egypte  [DietrichsonJ.  Les  portraits 
sont  du  2e  siècle  après  J.-C.,  quelques-uns  peut-être  plus  anciens. 
Interprétation  du  passage  de  Pline  sur  la  peinture  encaustique.  Appréciation 
de  l'importance  de  ces  portraits  pour  notre  connaissance  de  la  peinture 
grecque.  Heibbrg.  lè 

SUÈDE 

Rédacteur  général  ;  F.  Gustafsson.  jg 

Bibliotheca  mathematica  1893.  1»  liv.  Diophanti  opéra  éd.  P.  Tannery 
[G.  Enestroem],  en  français.  Compte  rendu  des  sources  et  du  plan  de  cette 
édition  critique,  ^%  2»  livr.  Les  deux  éditions  d'Euclide  de  1482  [G.  Valentin]. 
(en  allemand).  Description  bibliographique  des  deux  premières  éditions  de  20 
la  traduction  latine  des  éléments.  %  Les  problèmes  actuels  de  l'histoire  des 
mathématiques  [G.  Loria]  (en  italien).  Veut  attirer  l'attention  des  mathé- 
maticiens sur  le  champ  fertile  des  recherches  historiques.  ^  Traductions 
hébraïques  d'ouvrages  mathématiques  [M.  (Steinschneider]  (en  allemand). 
Annonce  d'une  étude  sur  ce  sujet.  K  Sur  un  ms.  hébraïque  contenant  26 
quelques  écrits  mathématiques  et  astronomiques  [P.  Riccardi]  (en  italien). 
Contient  entre  autres  choses  une  traduction  hébraïque  des  sept  premiers 
livres  d'Euclide,  faite  après  l'arabe  par  Jahakov  ben  Machir.  ^  Rebière, 
Mathématiques  et  mathématiciens,  pensées  et  curiosités  [G.  Enestroem]  (en 
français).  Contient  aussi  une  courte  esquisse  de  l'histoire  des  mathématiques.  30 
%^  3«  livr.  Les  mathématiques  chez  les  Juifs  [M.  Steinschncùder]  (en 
allemand.  Sur  l'origine  de  l'étude  des  mathématiques  chez  les  Juifs,  f  Un 
nouveau  document  relatif  à  la  logistique  gréco-égyptienne  [G.  Loria]  (en 
italien).  Sur  le  calcul  des  fractions  dans  le  papyrus  d'Akhîm  publié  par  Baillet.  ^ 
W.  W.  R.  Ball,  a  short  account  of  the  history  of  mathemalics  [G.  Enestroem].  35 
(en  français).  On  a  introduit  dans  cette  nouvelle  édition  un  grand  nombre 
de  corrections,  mais  il  y  a  encore  des  rectifications  à  faire.  t1[  4»  liv.  Note 
sur  la  résolution  géométrique  d'une  équation  du  3»  degré  par  Archimède 
[H.  G.  Zenthen]  (en  français).  Dans  le  second  livre  sur  la  sphère  et  le 
cylindre,  Archimède  se  montre  en  possession  d'une  résolution  des  équa-  40 
lions  033  —  ax'^  -f.  62c  =  0  et  £c3  +  ax"^  —  b^c  z=  0.  Le  supplément  trouvé 
parEutocius  peut  bien  donner  la  résolution  d'Archimède,  mais  il  n'est  pas 
complet.  Archimède  a  remis  la  résolution  à  la  fin  du  livre,  parce  que  le 
dernier  problème  en  dépend  aussi;  l'appendice  promis  doit  donc  avoir 
contenu  le  nécessaire  aussi  pour  ce  théorème.^  Les  mathématiques  chez  les  45 
Juifs  [M.  Steinschneider]  (en  allemand).  Suite  :  bibliographie,  t  Zenthen, 
Forelaesning  over  Mathematikens  Historié  [G.  Enestroem]  (en  français).  S'adresse 
en  premier  lieu  aux  élèves  des  écolos  normales,  mais  se  recommande  aussi 
aux  savants  par  l'originalité  de  ses  vues.  T[f  1894,  1"  liv.  Note  sur  l'histoire 
de  l'inQniment  petit  [G.  Vivanti]  en  français).  Touche  la  propos.  16  du  60 
3''  livre  d'Euclide,  la  quadrature  d'Antiphon  et  la  méthode  d'exhaustion 
employée  pour  éviter  toute  notion  de  l'infini.  ^  Le  tube  sans  verres  dans 
l'antiquité  et  au  moyen-âge  [S.   Guenther]   (en  allemand).   L'emploi   des 


240  1894.  —  TURQUIE. 

tubes  chez  les  astronomes  grecs  pour  éviter  la  lumièro  de  côté,  peut  être 
constaté  par  un  passage  de  Polybe  et  un  d'Aristote.1[  Gantor,  Vorksungen 
ueber  Gcschichte  der  Mathematik,  I,  2»  édition  |G.  EnestroemJ  (en  français). 
Au  courant.  ^1[  2*  liv.  [.es  mathématiques  chez  les  Juifs  [M.  Steinschneider] 

S  (en  allemand).  Suite.  ^^  3»  liv.  Héron  d^ Alexandrie,  Les  Mécaniques  ou  l'éléva- 
teur, par  Carra,  de  Vaux  [G.  Enestroem]  (en  français).  Contribue  beaucoup 
aux  progrès  de  nos  connaissances  sur  Thisloire  des  mathématiques. 
Confirme  Popinion  de  Diels  sur  l'époque  de  Héron.  \^  4»  liv.  La  patrie  de 
Sérénus  [L.  Ileiberg]  (en  allemand).  Dans  la  souscription  du  livre  sur   la 

10  section  du  cylindre,  il  faut  lire  'Avxtvoéwç  au  lieu  de  la  forme  monstrueuse 
'AvTivfflw;;  Sérénus  était  donc  d'Antinoeia  en  Egypte.  ^  Les  mathématiques 
chez  les  Juifs  [M.  Steinschneider]  (en  allemand).  Suite;  les  auteurs  orien- 
taux du  IX»  et  du  X'  siècle,  t  Mélanges  pour  l'histoire  des  mathématiques 
au  xiv°  et  XV»  siècle  [M.  Curtzel  (en  allemand).  Un  traité  inédit  sur  la  géo- 

i6  métrie,  qui  dépend  de  Gerbert.  Hkiberg. 

Goeteborgs  kongl.  Vetenskaps   och  Vitterhets  samhaelles  Han- 

dlingar,  t.   XXVU.   1892.   Sur  l'emploi    des   modes    dans    Apollonius   de 

Rhodes  |L.  Waahlin]  (en   latin).  Discute  successivement,  avec  un  grand 

nombre  d'exemples,  le  subjonctif  de  volonté,  l'optatif  potentiel,  l'optatif  du 

20  vœu,  les  temps  prétérits  de  l'indicatif,  l'indicatif  futur  avec  xev  ou  av, 
l'impératif,  les  modes  dans  les  propositions  relatives,  de  temps,  compara- 
tives, conditionnelles  de  but  (avec  une  statistique)  et  dans  les  interroga- 
tions indirectes.  ^^  T.  XXIX,  1894.  Raguse,  étude  sur  la  littérature  des 
Slaves  méridionaux  [A.  Jensen].  Avec  un  aperçu  de  l'histoire  de  Raguse. 

25  Hbibbro. 

Upsala  Universitets  Aarsskrift  1892.  Sur  la  découverte  de  la  circu- 
lation du  sang  [P.  Hedeniusj.  L'introduction  résume  les  théories  de  l'anti- 
quité. Heiberg. 


30 


35 


TURQUIE 

Rédacteur  général  :  Ch.  Em.  Ruelle, 


'O  âv  Ka)V(TTavTtvou7:<$),£i  é/Xyivixôç  çtXoXoyixo;  <nIiX).OYOî.  T.  20.  1885-86  et  1886-87 
(1891).  Actes  de  la  société,  mai  1885-mai  1887.  ^Conclusions  de  l'étude  sur  les 
Ethiques  à  Nicomaque,  d'Aristote  [R.  Xantopoulos].  Le  but  de  la  vie 
humaine,  c'est  le  souverain  bien.  11  s'acquiert  comme  tout  autre  art  au 

40  moyen  de  l'exercice  et  de  l'étude,  et  aboutit  à  la  vertu,  à  la  raison,  à  la 
justice.  L'intelligence  est  l'œil  de  l'âme.  La  raison  consiste  dans 
l'amour  du  bien,  qui  mène  au  bonheur.  La  société  repose  sur  la 
législation  et  l'éducation.  C'est  ainsi  que  l'homme  arrive  à  la  perfec- 
tion de  la  vertu  et  à   son  union  avec  la  divinité,  f  Études  sur  Homère 

46  [M.  Paranikasj.  1.  La  question  homérique.  L'auteur  tend  à  établir  l'identité 
de  la  personne  du  poète  ;  historique  de  ces  questions  depuis  Pindare, 
jusqu'aux  Alexandrins,  d'après  W.  ChrisL  Théories  de  Wolf,  de  Lachmann, 
de  Cobet,  etc.  2.  L'unité  de  l'Iliade.  Les  dieux.  Zeus.  Les  dieux  secondaires, 
protecteurs  les  uns  des  Grecs,  les  autres  des  Troyens.  La  volonté  de  Zeus 

60  se  manifeste  d'un  bout  à  l'autre  du  poème  et  en  démontre  l'unité  : 
L'accord  des  diverses  parties  de  l'Iliade  est  la  meilleure  preuve 
que  c'est  l'œuvre  d'une  pensée  unique.  L<s  combats  entre  Grecs 
et  Troyens.  Esquisse  de  l'Iliade.  Dénouement.  Il  faut  s'en  tenir  à  l'opinion 


•MAOAoriKoi:  :^vAAoroi:.  2U 

d'Aristote,  pour  qui  Tunité  de  la  personne  homérique  ne  fait  pas  de 
doute.  ^  Qu'est-ce  que  la  ville  appelée  KspaaoCî  par  Xénophon?  [J.  G. 
Valavanis].  Sabas  Joannidou  affirme  que  Trébisonde  est  la  ville  nommée 
Kïpao-o-^;  dans  TAnabase  de  Xénophon.  L'auteur  cherche  à  démontrer  que 
cette  dernière  ville,  comme  la  IvEpao-o-j";  d'Athénée,  est  située  en  Gol-  5 
chide. 

t^  T.  21,  1887-88  et  1838-89  (1892).  Sur  la  topographie  de  Tomes,  l'ancienne 
capitale  du  Pont  [P.  Kouppasj.  Cette  ville  est  identillée  par  l'auteur  avec 
celle  de  Constantza,  située  à  2m  milles  de  Constantinople  (latitude  2(>  37' 
50",  long.  44"  23');  opinions  diverses  plaçant  Tomes  soit  ù  Tomisvar  ou  lO 
Eski-Pargana,  soit  à  Auatolsliioï.  Cinq  arguments  de  Condogiorgi  en  faveur 
de  cette  dernière  ville.  Discussion  de  ces  arguments.  Tomes  a  probablement 
été  détruite  par  les  Bulgares.  Texte  de  plusieurs  inscr.  trouvées  près  de 
Constantza.  Dessins  de  6  vases  et  mention  de  monnaies  et  de  statuettes  de 
dieux,  recueillis  entre  cette  ville  et  Anatolkioï  (Travail  interrompu  par  la  16 
mort  de  l'auteur.)  ^  L'immortalité  de  l'âme  d'après  Platon  [M.  ParanikasJ. 
Analyse  du  Phédou.  L'âme  en  quittant  le  corps  entre  dans  le  monde  des 
idées.  L'âme  étant  une  forme  idéale  de  la  vie  (lôia.  tt,?  :;orr,;)  est  incomposée, 
indissoluble,  immortelle.  Elle  préexiste  au  corps,  elle  a  sa  vie  propre;  elle 
survit  au  corps  qu'elle  quitte  jusqu'à  ce  qu'elle  rentre  dans  un  nouveau  20 
corps.  ^  Étude  sur  l'Ajax  mastigophore  de  Sophocle  [M.  ParanikasJ.  Les 
tragédies  de  Sophocle  sont  de  fidèles  images  de  l'âme  humaine  et  font  voir 
au  moyen  de  la  poésie  et  de  l'imagination  la  nature  intime  de  l'esprit 
humain.  Analyse  de  la  pièce  au  point  de  vue  spécial  du  personnage  d'Ajax. 
^  Actes  de  la  Société  (mai  1887-mai  1889).  25 

^^T.  22, 1889-90  et  1890-91  (1891).  Actes  de  la  Société  (mai  1889-mai  1891).  H 
Signiflcation  nosologique  et  sociale  de  la  peste  d'Athènes,  pendant  la  guerre 
du  Péloponnèse  [A.  Christidis].  La  portée  sociale  et  politique  de  cette 
peste  a  été  reconnue  par  Thucydide,  qui  l'a  racontée,  et  par  ceux  qui  se 
sont  livrés  à  l'étude  de  l'antiquité  grecque.  Les  symptômes  décrits  par  30 
l'historien  ne  nous  donnent  p.is  une  idée  claire  et  précise  de  la 
maladie  ;  toutefois  on  observe  deux  états  distincts,  l'état  aigu,  amenant 
la  mort,  et  l'état  chronique.  Diflerence  entre  cette  peste  et  les  fléaux 
modernes.  Influence  démoralisante  de  la  peste  d'Athènes,  signalée  par 
Thucydide.  %  Arialyse  de  la  '»•  pythique  de  Pindare  [M.  Parunikasl.  35 
Paraphrase  et  résumé  de  l'ode.  ^  Sur  Hérodote  [Carlotti].  Hérodote,  né  en 
Grèce  et  mort  en  Italie,  intéresse  les  deux  pays.  Vie  d'Hérodote;  son 
ouvrage.  Caractère  épique  de  ce  livre.  Influence  du  poète  Panyasis  sur 
Hérodote.  La  logographie  dans  les  rapports  avec  l'œuvre  historique 
d'Hérodote.  Cette  œuvre  est  d'un  intérêt  universel.  40 

\%  T.  23.  1891-92  (1893).  L'emploi  de  l'eau  dans  l'antiquité  et  de  nos  jours 
[Ternaux-Beyl.  (Traduction  grecque  d'une  communication  faite  en  français). 
Sous  l'empereur  Nerva  chaque  habitant  de  Rome  disposait  de  800  litres 
d'eau  par  jour.  Travaux  hydrauli(iues  exécutés  à  Rome  et  à  Constantinople 
par  l'ordre  de  Constantin,  dans  cette  dernière  ville  par  Valens,  par  43 
Justinien,  etc.  Vestiges  d'aqueducs  anciens  découverts  eu  diverses 
localités  de  la  Turquie,  t  Notes  topographiques  et  historitiues  sur 
Cérasonte  [A.  G.  Néophitos].  Description  du  territoire  et  de  la  ville  actuelle. 
Détermination  de  l'emplacement  de  l'ancienne  ville.  Il  y  a  confusion  dans 
les  témoignages  des  géographes  et  des  historiens  de  l'antiquité,  Xénophon,  50 
Strabon,  Ptolémée,  Arrien.  L'auteur  croit  que  la  ville  actuelle  est  située 
sur  l'emplacement  de  celle  que  mentionne  Xénophon.  ^  Actes  de  la  société 
(mai  1891  —  mai  1892). 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894.  XIX.  —  10. 


242  1894.  —  TURQUIE. 

1[f  [Même  société].  Commission  archéologique.  Appendice  aux  tomes 
20-22  des  mémoires.  Doutes  concernant  l'emplacement  d'Aptera,  de  son 
arsenal  maritime  Kisamos  et  de  la  ville  de  Polyrrhéné.  [A.  E.  KopassisJ. 
Témoignages    de    Strabon  ;    de    la    table    de    Peulinger;    opinions    de 

6  d'Anville,  Tonrnefort,  Pashley,  G.  A.  Olivier,  Savary,  Ch.  Edwards,  etc. 
L'ancienne  Kisamos  devrait  se  trouver  sur  remplacement  de  la  bourgade 
actuelle  de  Gastellion  Kisamou.  On  a  trouvé  dans  les  environs,  sous  des 
ruines  de  constructions  antiques,  des  débris  de  tombes,  de  temples,  des 
inscr.,   des   monnaies,   des   poteries.  H  Communications  épigraphiques  et 

10  archéologiques,  par  Frank  Calveri  (2  inscr.);  par  A.  Wordtmann  (inscr. 
gréco-latine)  ;  par  A.  Long  (une  inscr.  de  49  lignes  contenant  une  série  de 
noms  propres  dont  quelques-uns  inconnus  jusqu'ici)  ;  par  X.  A.  Sidéridis 
(monogramme  ayant  donné  lieu  à  plusieurs  explications;  inscr.  byzantines 
de  la  Porte  d'Or).  H  Sur  le  véritable  emplacement  de  l'Hebdomon  [A.  Mil- 

islingenl.  L'auteur  établit  que  Tllebdomon  se  trouvait  sur  le  littoral  de  la 
Propontide  et  par  suite  détermine  l'emplacement  du  Kyclobion  sur  le  côté 
oriental  de  ce  port  et  non  à  Gedikoulé.  1[  Sur  la  construction  des  temples 
byzantins.  (P.  D.  KouppasJ  (Posthume).  Suite  d'un  travail  perdu  relatif  aux 
temples  élevés  par  Constantin  et  ses  successeurs.  Période  commençant  au 

20  9«  siècle.  ^  Quelques  conjectures  sur  le  sarcophage  du  musée  impérial  de 
Tsinili-Kioske  surnommé  sarcophage  d'Alexandre  le  Grand  [Ch.  G.  CurtisJ. 
Tous  les  historiens  anciens  ont  dit  que  le  cadavre  d'Alexandre  a  été  trans- 
porté en  Egypte.  Quoique  rien  ue  démontre  que  ce  sarcophage  soit  celui 
d'Alexandre,  il  offre  toutefois  des  détails  qui  se  rapportent  à  ce  roi.  Une 

26  tète  de  cavalier  grec  y  est  coiffé  d'un  casque  semblable  à  celui  d'Alexandre 
Un  autre  cavalier  est  prêt  à  frapper  de  son  épée  un  Perse  qui  lui  demande 
grâce.  C'est  peut-être  Clilus.  Peut-être  aussi  le  monument  est-il  l'œuvre  de 
Lysippe.  ^  Catalogue  des  mss  possédés  par  le  syliogue  littéraire  grec  [de 
Constantinople  [I*apadopoulos  Kerameus].  1"  partie  (n»»  1  à  43).  N"  8  Pseudo- 

30  Timée  de  Locres.  N»  ÎG  Thucydide.  Les  autres  mss.  sont  d'argument  ecclé- 
siastique. C.  E.  Ruelle. 


TABLES 


REVUE  DES  REVUES 


I.  —  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Les  indications  suivies  de  l'astérisque  renvoient  à  des  études  sur  des 
passages  isolés.  —  Chaque  chiffre  peut  indiquer  des  articles  consécutifs  sur 
le  même  sujet.  —  Les  comptes  rendus  d'un  même  ouvrage  ne  sont  pas  tous 
indiqués;  on  pourra  en  dresser  la  liste  complète  avec  lu  nom  de  l'auteur  et 
les  indications  de  la  troisième  table.  —  L'abréviation  sç^.  peut  indiquer  les 
articles  voisins  non  consécutifs. 


Abercius  45,  42.  186,2,5.  203,2. 

Acca  Laureotia  226,30. 

accentuatioQgr.  141,40. 142,7.—  lat.  170,4. 

adverbes  er.61,3.  —  latins  5,11, .'52.  68,52. 

Aétius  219,47. 

Afranius  197,53. 

Afrique    :    latin.     4,4,30.     5.7,12,41.    — 

archéologie  157,17  sqq.  160,24.  166,19, 

227,28.  228,9,20.  229,1. 
Alcée  76,3  sqq. 
Alcman  76,3  sqq. 
Aldhelm  216,.30. 
Alexandre  d'Aplirodisias  13,23.  72.12  sqq. 

99,22. 
Alexandre  le  Grand  12,2.  25,38.  29,6.  40, 

1.  68,40.  73,44.  84,45  sqq.  92,34.  105, 

35.  125,39.  129,22.  133,40.  242,21. 
Alexandrie  53,49.  57,21. 
Allemagne  38,35. 
allitération  lat.  4,50. 
Alphabet  gr.  100,4. 
Amazones  32,53. 

Ambroise  102,48.  126,1,23.  127,2. 
Aramien  Marcellin  58,11.  9i,29.  105,43. 

107,20. 
Ammonius  73,3  sqq. 
Anacréon  76,33.  96,37. 
Anaxagore  22,51.  141,11. 
Andréas,  Sunonis  filius  143,47. 
Andronicos  de  Rhodes  73,39. 


Annalistes  rora.  81,5.  sqq.  86,38. 
Anselme  de  Cantorbéry  216,33. 
Anthologie  gr.  19,16.  20,20.  21,50.  23,25. 

29,20.  3.3.56.  43,1.  62,7.   04.13.    77,47 

sqq.    95,20*.   177,35.    190,15.    229,15. 

230,46. 
Antiphon  44,35. 
ANTIQUITÉS  112,13,45.  115,38.  241,41.— 

gr.    14,4.    16,28.     18,8.   19,24.    20.30. 

24,46.  27,7.  34,51.  37,35.  38,42.  39,14. 

40,45.   48,43.    113,44.    114,51.    115.10, 

35.    140,49.    141,16.    155.10.    194,44. 

204,20.    205,45.    209,27,49.     210,8,19. 

—  rom.  12,24.  16,17.  17.10,  37.  30,17. 

42,39.    92,38.    96,27.    97,37.    111,24. 

114,17.  126,50.  140,33.  141,21.  225,40. 
Aphrodite  100,29. 
apocryphes   chrétiens  9,25.  11,39.  18,16. 

29,41.  184,7. 
Apollinaire  de  Laodicée  12,14. 
Apollodore  34,21.  54,53.  68.31*.  101,9. 
Apollon    101,22.    104,2.  116,10.    219,39. 

225,3.  232,5. 
Apollonii  régis  Tyrii  liistoria   107,21. 
Apollonius  de  Perge  51,9.  120,6,20,23. 
Apollonius  de  Rhodes  47,21. 185,1.  190,20. 

240,17. 
Appien  66,49.  89,53.  237,44. 
Apulée  9,25.  10,13.17.  11.6.  19,3.   38,26. 

43,30.  87.39.  95,32*.  107,13.  184,4. 
Aratus  19,50.  39,52.  40,52.  47,16.  53,52. 

67,30.  91,18.  133,43.  183,26. 
Arcadius  51,41. 


244 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


ARCHÉOLOGIE  12,29.  13,47.  18,36. 19,8. 
22,6.  23,24.  31,3.  31,32.  32,11.  33,22. 
34,27.  35,27.  46,15.  51.25  sqq.  83,16 
sqq.  110,17.  114,25.  123,16  sqq.  131.19. 
146,37.  155,45  sqq.  164,11  sqq.  172,10 
sqq.  174,3.  176,11  sqq.  180,35  sqq. 
184,24.  201,16.  239,5.  —  chrétienne 
114,33.  155,46  sqq.  165,37.  167,17. 
168,21,29.  —  gallo-romaine  14,6.  15,45. 
16,19.  21,3.  22.19.  23,6.  27,35.  139,30 
sqq.  141,5.  153,40.  155,30.  162,45  sqq. 
164.8  sqq.  171,8.  172,1.  —  gr.  11,52. 
12,31,43.  13,3,21.  14,23,33.  18,22. 
19,30.  20,7,8,52.  21,29,44.  23,26.  24,23. 
25,3i.  26,50.  28,31.  36,40.37,50.  67,17. 
105,40.  108,18.  114,43.  116,36.  133,23. 
143,.30.     141,11.    146,45.     154,5,37,51. 

173.1.  183,4.  190,45.  192,28.  194,16. 
195,12.  198,40.  203,8.  204,8  sqq..  51. 
206.4  sqq.  207,1,48.  214,7,41.  217,34. 
220,2  sqq.  222,20  sqq.  242,14.  —  rom. 
12  45. 24,14.  30,1.  32,19.  105,26. 108,27. 
116,50.  134,16.  135,7  sqq.  140,53. 
164,49  sqq.  183,15.  206,10.  217,21  sqq. 
224,35  sqq. 

Archiloque  204,32*. 

Archimède  16,13.  119,48,51.  120,5,15,20, 

28 
Argos  13,42. 
Aristide  147,27.  154,28. 
Aristide  chrét.  17,31.  34,19. 
Aristonoos  98,33. 
Aristophane  60,5.  104,19.  180,15.  180,47. 

202.2.  —  scol.  14,40.  110,22.  219,45*. 
235,46*.—  Au.  58.36*.  126,53.  212,30*. 

—  Plut.  199,19.  —  Ran.  199,19,  — 
Vesp.  115,43.  131,2.  140,43. 

Aristote  13,34.  16,24.  17,14.  31,45.  35,15. 
.56,47.  72.6  sqq.  72,48  sqq.  74,50.  110, 
12. 113,5.  143,10. 146,25. 165,50. 193,20. 
205,9.  —  scoi.  13,23.  —  'M.  -koI. 
16,11.  23,29.  24,25.  30,51.  41,50*.  46, 
36.  55,5. 69,23 sqq.  98,39. 110,32.129,50, 
131,16.  141,44.  144,44.  145,20.  199,52. 
210,8.  238,31,51.  —  Eth.  Nie.  240,.38. 

—  Nat.  210,21.— Poei.  151,47*.  200,5*. 

—  Pol.  19,18.  59,53.  62,15.  65,13.  91, 
40.  108,19.  128,38.  —  Fseudo-Ar.  197, 
11. 

Armée  gr.  17,35.  —   rom.  12,25.  47,26. 

81,36.  90,3.  213.17. 
Arnobe  17,20.  26,31*.  127,45. 
Arrien  12,3.  92,36.  96,18.  241,50. 
Artémidore  101,23. 
Arvales  226,19. 
ASTRONOMIE  22,10.   34,26.   50,47   sqq. 

51,15  sqq.  120,12.  163,36.  168,25.  203, 

10. 
Alhénagore  142,3. 
Athénée  98,28. 

Athènes  12,19.  114,22.  143,26. 
Athos  21,48. 
Atlantide  108,36. 
Atlicisme  110,53. 
Auguste  8,18.  114,2. 
Augustin   s.  6,29.    7,34,38.    9,51.  126,6. 

184,46. 
Ausone  82,5.  107,20.  —  Lud.  sap.  44,23. 


Ausone  Mos.  28,45.  —  ep.  94,53. 
Avianus  24,9.  115,25. 


Babrius  94,4  sqq.  96,10.  151,45. 198,17*. 

199,41*.  206,27.  236,38.  237,24*. 
Bacchns  170,9.  224,22. 
Bède  216,36. 

Belgique  romaine  139,30  sqq. 
Bible  latine  4,28.  5,24.  6,22,29.  7,9.8,21. 

10,2,-38.  11,-35.  39,18,21.  23,34.   35,40. 

38,27,47.  130,13.    151,35.   165,23.  181, 

9.  2.38,28,49.  239,1.   —   V.   Testament. 
BmuoGRAPHiE  23,42.  33,28.  35,52.  37,51. 

39,15.  104,47.  110,3.  174,51.  175,14. 
Bion  77,24  sqq.  109,23. 
Boccace  227,39. 
Boèce  4,25.  161,50. 
Bordeaux  228,44. 
Botanique  18,10.  35,17.  94,.36. 
Britomartis  141,34. 
BYZANTINE  {PHILOLOGIE)  2^,1.  31,40. 

35,.39.     38,14.  115,1.   169,22.     180,30. 

186,1.  191,.35.  193,52.  229,13. 


Cabires  19.43.  112,37. 
Caelius  Aurelianus  6,30.  14,15. 
calendrier  gr.  40,45.  44,33.  56,29.  —  rom. 

225.52.  —  chrét.  196,50. 
Cailimaque  13,50.  15,15.  42,53,  43,6.  74, 

.50.  130,47.  181,26.  195,27. 
Callisthènes29,8. 
Carthage  .37,52.  57,4,30.  66,36. 67,52.  102, 

20.  176,16.  177,3.  207,5. 
Cassiodore  36,30.  93.3.  184,44. 
Galon  9,12.  —  R.  Fi.  9,45.  20,2. 
Caton  (Dionysius)  .32,29. 

Catulle  17,3.  20,27.  21,25.  22,41.  23,30. 

62,43*.   75,6.    113,9,22.    129,7.   185,19. 

191,31.  202,25.  205,26*.  211,27. 
Cébès21,7.  190,50.  236,47*. 
Celtique  33,45.  113,38.  179,12  sqq.  182, 

31.  —  (inscriptions)  157,45. 
Céos  16,-36. 
Céphale  96,50. 
Céramique  gr.  52,19.  190,45.  209,35.  214, 

.31,45.  228,13.  2.36,40. 
César  5,45.  6,24,  15,18.  20,28.   27,12.  29, 

51.  .39,13.  81,30.  88,42.  89,45.  108,41. 

127.53.  133,3.  146,17.  155,24.  —  B.  C. 
11,32.  18,33.  58,5*.  62,44.  110,33.  111, 
29.  115,27.  131,31*. 

César  (Pseudo-)  15,18.  —  B.  Afr.  6,12. 
7,10.  14,51.  -  B.  Ilisp.  5,38. 

Charisius  10,44. 

chiffres,  120,10. 

Choricius  52,46.  104,31. 

CHRISTIANISME  15,21,51.  20,49.  22,10. 
45, 42. 11 4,28. 138,52.140,17. 142,29. 179, 
17,32.  181,7.  182,50.    184,5,28,48.   187, 

21.  202,51.  203,40.  206.25.  227,17. 
chronographes  21,12.  112,30, 
Chrysippe  152,3. 

Cicéron  6,10,48.  7,20,  10,22,28.  24,18. 
132,40.  138,43.  148,5.  152,1.  —  Scol. 


I.    —  TABLE   GÉNÉRALE    DES   MATIÈRES. 


245 


i0,16.  22,28.   38,32.  115,6.   142,23.  — 

—  Ai'af.  41,24.  —  discours  :  11,24.  13, 
18.    14,28.    2.3,13.   78,40   sqq.    183,27. 

—  Arch.  23,32.  78,10.  —  Cael.  198, 
32.  —  Cat.  28,31*.  67,4*.  —  Clu.  238, 
7.  —  Dei.  112,41.  —  Ilar.  resp.  219, 
19*.  —  imp.  Pomp.  59,39*.  64,29*. 
112,36.  -  Lif/.  112,41.  —  Mil.  19.23. 
112,19.  185,20.  237,27*.  —  Mur.  20,3. 
240,17.  —  Phil.  93,30.  116,14.  —  De 
prou.  COS.  238,4*.  —  Rose.  A.  200,7*.  — 
Sulla  20.3.  —  Verr.  23,33.  33,19.  111, 
44.  131,26. —  RHÉTORIQUE  :  de  inu.  25, 
1.  58,40.  126,13.  —  de  or.  24,33.  127, 
20.  198.32*.  —  PHILOSOPHIE  82,  29 
sqq.  127,21.  —  Cat.  21,41.  64,33», 
108,40.  —  Consol.  125,50.  —Diu.  Ii4, 
.37.  —  Hort.  56,23.  —  Lael.  17,18, 
108,40.  —  Nat.  D.,  4,49.  42,33*.  229, 
•55 ♦.  _  Off.  91,14.  108,20.  —  Tusc. 
72,  40.  147,.30*.  209,  51*.—  lettres  : 
18,44.  21,26.53.  23,4,50.  27,45.  69,1. 
127,27.  J29,10.  203.  45.  —  Att.  9,43. 
18,49,  27,14.  62,40*.  —  Fam.  6.2.3.  58, 
46.  65,40.  93,4.  198,12.  201,48*.  205, 
23*.  210.14*.  211,13.  231,53. 

Cimbres  112,14. 

circoncision  98,16. 

Claudien  11,30,51.  22,2.  23,2.  82,5.  128, 

50. 
Clément  de  Rome  Becof)n.,  3.17.  —    ad 

Cor.  8,20.  9.49.  21,27.  106,6,38. 
—  d'Alexandrie  182,49.  206,18*.   207,8*. 

208,53.  2.37,42. 
Cléoraèdes  51,9.  57,12. 
Clisthènes  40,50.  44,33. 
Coluccio  Salutati  45,37. 
Comédie  attique  16,39.  37,26.  66,46.  68,34. 

103,24.  237,18.  —  latine  155,34. 
Commentarri    notarwn    9,26.    10,33,50. 

11,6.  28,46. 
Commodipn  95,51*. 
composition  gr.  12,7.  122, iO. 
conjonctions  lat.  205,44.  —   V.  Particules. 
Constantin  38,24. 
coordination  lat.  6,4. 
Corippus  141,53. 
Cornélius  Nepos  16,14.  18,18.  19,3.  85,19. 

126,3. 
Cornuficius  9,2.  10,27.  11,31.20,18.  58,41. 

93,4. 
Cornutus  rhéteur  15,3.  96,10.  — scol.  96,25. 
Corse  21,14. 
Cratès  68,34. 

Crète  16,28.  108,35.  230,20. 
Critique  verbale  9,31.  45,18.  150,6. 
Cvpre  16,46.  20,11. 
Cyprien  11,28,41.  114,.36.  129,2. 
Cyprien  poète  11,3.  132,34. 
Cypriens  (chants)  53,8. 
Cyrille  d'Alexandrie  18,32. 


Damascius  96,10 
Danaïdes  54,47. 

Décli.n.mso.n-  grecque  :  synt.  130,51.  142,3. 
119,22.  —  latine:  formes  10,52.  123,11. 


131.7.  —  syntaxe  5,51.  7,7.  8,34.  9,41. 
25,52.  56,10.  84,30.  87,37.  110,40.  141, 
45. 

Delphes  21,21.  34,34.  164,21.  166,25.168, 

1,30.  172,10,49.  220,12  sqq. 
Démocrite  18,52. 
Démosthène    15,37.    19,52.  25,23.    56,48. 

128,23,-32.  129,.35.  130,10.  152,40.  184, 

19.  212,2.3.  —  Cor.  61,11.  —  01.  63,46. 

—  Phil.  20,38.  22,53. 
Denys  de  Chalais  98,22. 
Denys   d'Halicarnasse  13,35.   25,24.  81,8. 

86,40.  96.12.  113,21.  132,27.  237,44. 
DIALECTES    gr.    49,47.  74,5,18.   130,20. 

141,24.  149.10.  152,16.  —  ital.   114,48. 

152.8.  205,22.  208,16. 
Dictys  9,48.  107,21. 
Didou  18,38. 

diminutifs  latins  5.21.  11,17. 

Dioclétien  .32,15.  94,36. 

Diodore  21,9.  .34,13.  47,23.  57,5.  81,10. 
101,11.  128,45.  23.5,41. 

Dion  Cassius  21,37.  108,49*. 

Dion  de  Pruse  14,26.  17,14.  214,8.  236, 
20*.  244,45*. 

Diophante  17,53.  50,30. 

Dodone  37,44. 

Domitien  114,10.  182,41.  208,47. 

Donat.5,6.  15,4.18,4.67,1.82,17.  181,29. 

DMOIT  32,4,  33,9.  105,43.  —  gr.  16,37. 
20,40.  31,50.  35,14.  111,34.  —  rom.  17, 
22,-36.  19,29.  22,48.  29,40.  102,48. 106, 
37.  204,25.  209,41.  227,52.  236,2,43. 
238,9. 


ecclésiastiques  (auteurs)  27,52. 

économie  politique  113,14. 

écriture  159,21.  —  runique  143,19.  — 
V.  alphabet. 

Égvpte  17,1,52.  19,13.  24,4,13.  92,20. 
94,27.  97,16.  115,30,42.  127,17.  131,46. 
183,30.  185,4. 

élégie  93,41. 

Elien  111,1. 

empereurs  93,10.  125,28.  189,14,20. 

Enée  18,.38.  236,51. 

énigme  98,26. 

Enuius  5,38.  107,5. 

Ephore  96,16. 

Epicharme  96,53. 

Epictèle  116,9. 

Epicure  40,3 i.  229,34.  231 ,3& 

épigramme  gr.  13,8.  —  lat.  20,1. 

ÉPIGRAPHIE  grecque  15,-30.  16,47.  18, 
27.  20,40.  21,31,  25,46.  27,26.  40,38. 
41,46.  43,9.  47,19.  49.3.  51 ,51 .  5i,45.  56, 
26.  75,28.  95,15.  102.45.  103,15,-39. 
106,22,49.  116,51.  173,28.  177,9,31. 
184,22.  187,37.  190,3.  195,21,34.  196, 
17.  198,50.  200,29.  205,52.  211,13.  218, 
52.  219,50.  220,5  sqq.  222,20  sqq.  ZM, 
.30,51.212,10.  —  lat.  10,-32.  12,5.  14,53. 
15,45.  16,6.  23,53.  24,41.  94,36.  101, 
19.  131,51.  134,16  sqq.  1.35,4  sqq.  136, 
7.  140,9.  165,3  sqq.  174,47.  187,35.  202, 
39.  211,10.  217,23  sqq.  225.11,46.  237, 
5.  242,10.  —  chrétienne  li,20. 


246 


•TABLES   DE   LA   REVUE  DES   REVUES. 


épistolaire  (genre)  6,6.  33,3. 

épistolographes  gr.  237,46*, 53*. 

Erasistrate  42,24. 

Eralosthène  37.33.  91,6. 

Erotien  18,1.  108,47. 

Erythrée  17,9. 

Eschine  128,34. 

Eschyle  14,44.  15,26.  108,44.  115,46.  116, 
18.  145,24.  146,26.  184,17.  189,39.  193, 
16.  195,47.  199,35*.  —  Ag.  48,50.  104, 
17*.  106,53*.  —  Choeph.  12,26.  105,33. 
Orestie  209,45.  —  Protn.  24,30.  56,49 

—  Suppl.  28,34.  107,24 

Esculape  102,45.  104,16.  149,42.  156,2. 
185,47. 

ETHNOGRAPFIIE  19,44.  108,17.  129,53. 
154,31.  179,42.  195,37. 

étrusque  4,4.  20,10.  102,49.  231.5. 

ÉTYMOLOGIE  150,11.  —  gr.  39.23.  48, 
51  sqq.  49,9.  104,1.  123,16.  —  lat.  11, 
3.  28,5.  67,15.  127,14,23.  208,14. 

Eucher  11,36. 

Euclide  50,37.  89,20.  120,18,25.  163,29 
sqq.   196,16.  239,19  sqq, 

Eudoxe  41,.3. 

euganéen  20,42.  115,14. 

Euripide  16,8.  19,48.  20,12.  21,35.  22,51. 
31,43.35,4.  101,8.  110,39.  141,11.  152, 
18.  192,13.  194,53.  197,7*.  199,35*.  — 
Bacch.  15,48.  205,33*.  205,18.  207,18. 
212,29*.  —  Andr.  232,12*.  —  Cfirys. 
67,24*.  —  Hel.  205,29.  209,52*.  —  Ion. 
201,47*.  209,14*.  —  Iph.  A.  15,14.  97, 
4*.  213,6*.  —  Iph.  T.  116,28.  —  Med. 
201,47*.  201,2^*.— Melanipp.  99,35.  — 
Phen.  23,10.  208,  4.  —  Rhes.    12,50. 

-  Supp.  201,41*.  —  Trach.  236,17*.  — 
fr.  236,42*.  —  Scol.  219,46. 

Eusèbe  41,39.  42,33.  105.31.  142,25. 
Eustathe  38,38.  95,37.  109,26.  146,10. 


Fabins  Maximus  61,15. 

fable  102,35. 

fastes  rom.  67,35.  113,45.  114,  14.  123,36. 

Faune  30,47.  35,47.  102,17. 

Festus  9,15.  10,15.  20,39.  127,19. 

figures  lat.  9,42.  10,40.  11,30.  13,39.  20, 

17.  V.  Rhétorique. 
Firmicus  Maternas  5,  10.  9,50.  29,15.  46, 

40.  47,28.  48,25.  164,2. 
Florus  9,47. 
FOLK    LORE  104,9.  —  gr.   58,16.  66,10. 

68,7.  77,18.  96,29.  99,5.  —  lat.  99,5. 
formules  3,15. 
Fortune  (la)  95,40. 
Fronton  237,5*. 
Funérailles  94,31.  110,28.  —  rom.  25,41. 


Galien  28,50.  42,29.  59,28. 

Gaule  :  latin    3,1,12.  —   15,22.   105,43. 

179,12  sqq.  188,8. 
Gaulois  106.12.  167,23.  189,47. 
GÉOGRAPHIE  22,50.   26,28.   29,9.   48,5. 

57,21.    62,23.    63,47.    102,17.    105,46. 


108,16.  109,  5.  112,26.   113,51.  184,13. 

197,11.    198,19.    209,8   219,34.    241,7. 

241,47.  242,2. 
Géologie  17,13. 
Gernianicus  Arnlea  64,37. 
Gigantomachie  167,3. 
Glossaires    :   gr.    105,38.  —  latins  4,24*, 

5,3*.  7,.37.   8,52.   9,35.   10,14,45.  17,4. 

19,40.  20,39.  92,38. 
Gnostiqups  162,4.  165,45. 
Gracchus  7,24. 
grammairiens  grecs  14,46.  22,22.  113,31. 

—    latins    4,51.    5,49.    49,37.    123,13. 

126,38. 
Grande  Groce  19,26. 
GREG  13,48.  26.47.  .39,12.  127,37.  142,14. 

205,50.   207,45.  219,2.  —   médiéval   et 

moderne     15,24.   17,11.    19,31.    20.16. 

23,39.    48.51.    122,52.    136,19.    138,47. 

203,.30.  209,13.  —  biblique  et  ecclésias- 
tique 10,47. 
Grèce  14,37. 

Grégoire  le  thaumaturge  185,.34. 
Grégoire  de  Nysse  102,36.  185,36. 
Grotius  238,16. 
Guillaume  de  Blois  29,49. 
Guyet  80,24. 

H 

Hadrien  12,5.  13,5.  15,43.  182,.30. 
Hagiographie  5.15.  38,7. 105,26. 106,36,42. 

110,7.  116,21.  208,10.  232,36. 
Hannibal  66,42. 
Hécatée  21,22.  235,40. 
Helvètes  62,44. 
Héraclide  de  Pont  73,45. 
Heraclite  28,22.  109,7. 
Hercule  18,15.  52,11.  156,7. 
Herraagoras  33,30. 
Hermas  (Pasteur  d')  154,9. 
Hermès  trismégiste  96,10. 
Hermogène  14,10. 
Hérodien  62,15.  237,45*. 
Hérodote  13,49.  19,36,51.20.21,37.  24,17. 

.38,10.  41,48*.  47,18*.  56,45.61,5.62,5*, 

35.    102,12.    109,7,28.    115,26.    127,26. 

ia3,ll.  138,34.   145,50.  183,42.  214,8. 

235,.38*.  241,36. 
Héron  120,9.  163,50.  240,5. 
Hérondas    16,23.   22,39,52.  26,17.  27,43. 

33,32.  48,39.  75,41.  97,14*.  98,29.  132, 

37.  142,36.  145,49.  213,13. 
Hésiode  40,52.  94,24*.  108,51,  —  Œ.  et  J., 

13,22.  126,48.  —  Theog.  126,31. 
Hésychius  26,5.  64,18*. 
Hiéroclès  13,14. 

Hippocrate  16,9.  18,1.  38,22.  109,11. 
Hippolyte  (docteur)  21,12. 
Hipponax  75,39. 
Hisperica  famina  44,25. 
Histoire  auquste  13,41.  45,18.  81,20  sqq. 

101,34.     ■ 
HISTOIRE    19,41.    20,33.    24,11.  25,43. 

29,5.  30,6.  89,22  sqq.  105,46.  116,48. 

181,40.  186,48.  —  gr.  12,37.  14,52.  18, 

:?5,46.  20,5.  23,18,36.  29,3.  30,12.  .38,20. 

48,12.    59,53.    101,40.   102,51.   106,18. 


TABLE   GÉNÉRALE  DES   MATIÈRES. 


247 


116,16.  128,10.  132,1.  143,23.  146,24. 

154,21.    191.21.    192,.3.   205,15.   208,8. 

230,53.  238,31.  241,  27.  -   rom.  12,3, 

23.  13,32.  14,17,34.  15,31.  24,2.  28,18. 

29,23.  30.48.  39,2.  47,52.  54,5.  87.18. 

108,43.  116,12.  129,40.  133,44,52.   139, 

21.  202,48.  207,53.  209,37. 
Homère  13,51.  15.35.  16,38.  17,29.  20,7, 

48.    22,39.    28,7.   30,42.   31,19.  34,44. 

.36,37.   49,45.    51,17,34.    52,25.   62,31, 

66,11.  99,21.  109.10.  112,19,26.  117,10. 

124,5.   130,50.    136,2:3.    181,26.   184,8. 

192,47.  —  langue  13,10.  15,8.   136,41. 

144,.30.  213,.33.  219,13.   —  rass.  25,37. 

197,15.  204,18.  212.15.  216,6.  —  ques- 
tion   homérique   29,35.   54,36.    111,15. 

190.51.   209,20.   240,45.   —   11.    11,45. 

15,25*.  28,25'.  48,38.  55,.36.  67,17.  106, 

15.    108,2,28.    138,34.    154,18.    165,1*. 

179,45*.    181,4*.   201,35*.  210,11.   235, 

30*.   2.36,48*.     238.13*.    —     Odys.  15 

11,47.   22,37.    40,42.  47,22.    55.4*, 14*. 

93,28*.  95,28.  115,2,27.  116,52.  212,10*. 

2.36,47*.  —  Hymnes  14,43.  94.22.  183,6. 

208,12.    209,12*.    210,29.    213,46.    — 

Batraeh.  15,10.  131,44. 
Hongrie  romaine  134,15  sqq. 
Horace  5,5.    8,19.  14,30.  21,40.  33,7,52. 

36,38.  46.23.  65,43  80,5  sqq.  87,48  sqq. 

116,7.  138,44.  147,.32.  148,42*.   184,34. 

207,32.    2.31,1.    —    tracl.    al.    19,1.   — 

e»w/.  12.28.  13.16.  57.21.  108.5.  111,2. 

129,51.    143,45*.    145,10*.    207,28.     — 

epd.  61.40.92,17.  211,7.  —  od.  17,34. 

24,8.  67,6*.   127,11.   1.38,50.   197,2.3,41. 

2.32,  19*.  —  sal.   13,16.   14,9*.  28,28. 

99,13.  111,2.  113,11.  237,28*. 
Hygin  54,53.  98,51. 
hvmnes  delpliiques  96.24.  lOo.ll. 
Hvpéride    18,-39.    55,31.    56,47.     126,25. 

'235,32. 
hypocoristiques  4,5. 


Ibères  181,44. 

Iliaques  (tables)  52,36. 

Ilias  lai  but  52^38. 

infinitif  gr.    :    syntaxe   74,11.   —   latin   : 

svntaxe  6,17.  16,35. 
Ion''41,49. 
Isée  56,47. 

Isocrate  56,47.  115,7.  —  Pan.  52,33. 
Itinéraires  9,21. 


Jamblique  36,44.  51,10.  96,10.  115,34. 

Jean  d'Anlioche  90,6. 

Jérôme  (saint)  4,26*.  126,16. 

jeu  de  mots  5,1. 

jeux  privés  21,15.  182,52.  228,12.  —  pu- 
blics 64,39.  95,39.  140,6.  188,5.  232,22. 

Jordanès  22,13. 

Josèphe  (FI.)  17,15.  107,29.  126,13.  235, 
34*.  237,48*. 

Juifs  23,20.  80,.3.3.  180,17.  186,5,40.  239, 
31,45.  240,1,12. 


Julien  58,9.  97,24.  101,13. 

Julius  Valerius  107,20. 

Juristes  rom.  11,  10.  14,31.  16,16.  41,52*. 

106,.39. 
Justin  6,17.  11,27.  16,35.  128,26. 
Justin  martyr  37,1. 
Justinien  11,30. 
Juvénal     16,33.     66,34*.    96,25.     181,36. 

202,1*. 


Keil  11,  44. 


Lactance  55,15.  56,12.  127,45. 

Laocoon  52,7. 

LATIN  3,1  sqq.  27,3.  38,3.  127,30.  132,48. 
—  ecclésiastique  5,24  sqq,  7,9.  —  fami- 
lier 10,20. 

Léonidas  d'Alexandrie  23,25.  185,13. 

Lévius  232,14. 

LEXICOGliAPHIR  204,31,  232,43.  —  gr. 
48,39.  116,.34.  152,10.  203,24.  207,20,27. 
208,15,51.218,37.— Iatine3,l  sqq. 32,15. 
41,52.  81,37.  87,32.  107,44.  109,45.  130, 
13. 131,48. 149, 37. 199,3.  204,16.  206,53. 
208,14. 

Libanius  58,11. 

LINGUISTIQUE  10,51.  14,25.  16,21.  17,25. 
18,10,  19,12,47.  24,3.  30,19.  34,41.  35, 
43.  48,50  sqq.  51,19.  108,14.  122,6.  130, 
40.  151,25.  175,.39  sqq.  183,11.  185,40. 

LITTÉRATURE  22,9.  24,22.  58,52.  66,4. 
110,15,  131,4.  —  grecque  18,51.  21,34. 
33,49.  98,18.  111,26,  133,25.  136,45 
sqq.  —latine  16,26.  17,47.  20,51.  22,11, 
23,5,16.  137,35  sqq.  140,50.  147,17. 
182,47.  230,20.  —  chrétienne  15,51. 

Livius  Ândronicus  126,20. 

Lucain  13,.39.  22,42.  23,1.  24,51*.  28,42. 
57,51.  84,52.  115,37.  126,12.  182,40. 
183,40.  197,3.  208,43.  235,47.  2-36,26. 

Lucien  26,44.  41,21.  62,17.  101,11.  102, 
36,  111,53.  112,53.  138,37.  —  Philo- 
pal  ris  68,[0.  111,42. 

Lucifer  de  Cagliari  7,12. 

Lucrèce  5,7.  6,9.  20,17.  21,5.  34,40*. 
182,.39.  183,37.  185,27.  202,17*.  231.-38. 

Lycurgue  36,1,  232,10  —  orateur  56,48. 

Lygdaraus  1.36,12. 

lyriques  grecs  73,50  sqq.  198,46*. 

Lysanias  de  Gyrène  98,22. 

Lysias  19,37,  142,5. 

Lysimaque  d'Alexandrie  98,20. 

M 

Macrobe  55,22. 

Magie  12,52.  114,9.  184,28. 

Malalas  90,6.  141,53. 

Manilius  5,8.  .36,12.  50,49.  58,44.  201,40. 
204,23.  205.44,  207,13. 

Manuce  (Paul)  21,20.  29,15. 

MA.NUsr.RiTS  21,33.  —  gr.  18,3,32.  38,17. 
174,7.  175,3.  231,3.  —  lat.  195,  49.  - 
syr,  114,41.  Voir  Paléographie,  Papyrus. 


248 


TABLES  DE  LA  UEVUE  DES  REVUES. 


Marc  Aurèle  213,42. 

Marcellus  Empiricus  3,1-  98,27. 

MAniMc  24,1.  114.44.  177,51. 

Marlial  105,41*.  204,34*. 

Martianus  Capella  107,21. 

MATHÉMATIQUES  14,15.  16,13.  17,6.  21, 

46.  37,9,53.  50,14.   88,18.  114,20.  119, 

41  sqq.  146,28,40.  163,13.   199,12.  239, 

17  sqq. 
Matron  95,30. 
Maury  169,53. 
Maximianus  148,21. 
MÉDECINE  21,17.  42,3.  68,7.  94,36.  104, 

45.    113,5.    159,52.   160,38.    178,113,36. 

241,27. 
Mcdée  84,9. 

Mélanchtou  23,41.  91,14. 
Mélanges  13,53.  17,29.  19,5.  25,15.  33,5. 

.35,24,35.    37,19.    .38,46.    114,26.   116, 

25.  127,24  ,.34.  149,.36. 
.M.'IaiiLhijs  41,44. 
Méléagre  (mythe)  102,43, 104,25.  —  (poète) 

191,34.  194,47. 
Mktéorologie  17,45. 
MÉTRIQUE  30,23,43.   36,25.   93,53.  109, 

18.  145,22.  —  gr.  16,8.  49,43.  109,38. 

130,10.   194,52.    212,30.  —   lat.   49,40. 

80,41.  170,4.  181,5.  185.47. 
MiirnoLOGiE  13,19.  22,30.  68,34.  234,3. 
Micon  198,28. 
Mimnerne  74,28. 
Minucius  Félix  6,19.  113,27. 
Mithridate  53,3. 
Moschus  77,24  sqq.  109,23. 
MUSIQUE  13,30.  18,51.  22,30.  23,38.  96, 

.35.  143,39.  161,49.   185,8.  192,14.  194, 

6.  207,47.  208,42.  209,10.  221,28. 
mystères  142,29.  204,49. 
mythographes  20,48. 
MYTHOLOGIE   12,17.    113,4.   115,30.   — 

gr.  15,16.  30,10,42.  62,29.  109,29.  110, 

28.   174,3.3.  190,19.  — Voir  Religion. 

N 

Naeuiiis  10,14,  104,26. 

Nauck  19,15. 

négations  :  gr.  199,42.  —  lat.  6,7.  11,1. 

Némésis  95,.39. 

Nemesius  129,.37. 

Nennius  216,52. 

Nepotianus  9,17.  97,8  sqq.  102,15. 

Nettleship  11,44. 

Nicandre  :  scol.  18,41. 

Nicoraaque  36,44. 

nombres  (gramm.)  :  gr,  13,7.  18,26.  55,.35. 

62,17,  111,25. 
noms  :  lat.  9,1,  10,42.  —  propres  9,43. 

12,3:^.  20,34,  37,4.  131,7. 
Novatien  11,29. 
numération  43,9. 

numéraux  :  gr.  61,3.  —  lat.  10,18.  56,10, 
NUMIS.MATIQUE  14,16.  15,33.  19,45.  115, 

53.    119.15.    120,32    sqq.    124,13   sqq. 

141,27.  143,14.  152,49  sqq.  188,26  sqq. 

210,23,  —   gr.    68,.34.    98,36.    103,22. 

155,7.  215,3.  234,52.  —  rom.  13,4.  15, 

6.  232,  48  sqq. 


Oclauia  fahiibi  25,20. 

Olympie  52,24,35,48.  107,3. 

Olympiodore  73,41. 

Ombrien  102,49. 

Oppien  58,48. 

Oplat  6,27.  7,32.  15,29. 

Orient  13.31,44.  14,35.  16,50.  17,49.  30, 

3.  .35,  21. 
Orientius  101,16. 
Origène  31,16.  209,31. 
Orif/o  (/imlis  romanue  237,19. 
Orphisme   95,34.   90,9,50.  98,19,33.   237, 

6,32. 
orthographe  lat.  11,15.  5(),(). 
Osque  49,1.  104,30. 
Ovide  8,4.3.  28,41.  —  /l?-s  143,21.  —  Fast. 

66.9*.  —  Her.  211.30*.  —  Met.  26,34. 

57,48*.    61,17.    6i,35*.    68,44.    110,23. 

114,5.   115,48.    131,30.   142,16.   154,49. 
•     182,45.     200,13*.    212,48.    235,51.    — 

hem.  93,53. 


Palaephatos  23,47.  108,53.  109,49. 

PALÉOGRAPHIE  34,1.  215,50.  232.44.  — 
gr.  .39,50.  44,29.  129,50.  190,21.  211, 
45.  212,15.  —  lat.  169,22.  184,33. 

Palustre  (Léon)  172,53. 

Pan  95,21. 

panégyriques  127,47. 

Pannonie  135,25. 

PAPvnus  16,30.  18,32.  21,46.  22,4.  38,1. 
40,9.  92,20.  96,9.  131  ,.37.  212,38. 

Paris  (abréviateur  de  Valère  Maxime) 
97,6  sqq. 

Parthenius  105,37. 

participe  latin  7,13.  11,21,24.  84,36. 

particules  gr.  13,11.  14,39.  19,51.  91,50. 
209,46.  213,33.  —  lat.  11,23,25,  34,9. 
84,36. 

Paul  diacre  10,16.  64,13.  196,52. 

Paulin  de  Noie  11,37.  181,47. 

Pausanias  11,49.  29,2.  41,4.3.  42,46.  114. 
50.  123,44.  188,18*.  214,8. 

PÉDAGOGIE  :  livres  scolaires  14,22.  22, 
32.  21,35,48.  25,.32,35.  27,20.  32,47. 
109,14  sqq.  110,8,35  sqq., 48.  117,13, 
25,44.  118,5  sqq.  119,1  sqq.  128, 15  sqq. 
129,13  sqq.  130,27  sqq.  131,40.  132,6 
sqq.  1.33,25  sqq.  —  histoire  39,5.  — 
méthodes  12,9,34,47.  22,.35.  23,21,24, 
27.  108,23.  110,41,48.  111,13.  114,7, 
117,2.3.  118,1.  129,1. 

Pelagonius  98,27^ 

{)ériphrases  lat.  7,34. 
^erse  16,33.  108,22. 
Pensée  19,10.  96,39. 
Pétrarque  173,50. 
Pétrone  16,15.  23,15.   92,37.  98,27.   101, 

19.  115,16.  180,13. 
Peutinger  (table  de)  48,5.  59,40.  65,46. 
Phèdre  64,30*.  109,4.  149,20.  155,21. 165, 

24.  231,16. 
Phéniciens  100.2. 
Phidias  51,51. 


I.    —   TABLE   GÉNÉRALE  DES   MATIÈRES. 


249 


Philodème  26,42.  91,30. 

PHILOLOGIE  :  histoire  16,4,29.  18,48.  23, 
52.  33,38.  39,6.  109,44.  162,27.  175,  14. 
180,12,50.  181,20,  185,44.  229,48.  — 
méthode  (questions  de)  6,35.  17,21.  112, 
25.  180,44. 

Phiion  19,18.  59,19. 

PHILOSOPHIE  15,20,50.  17,30.  18,45.  25, 
11.36,7.57,11.96,22.127,7.131,17.151, 
11.  174,9.  193,6.  196,25.  210,10. 

Philostrate  65,7.  183,8. 

Philoxène  77,11. 

PHONÉTIQUE  49,6,26.  139,10.  144,41. 
150,23.  203,26.  —  gr.  68,15  sqq.  109, 
20.  111,9.  118,11,1.  —  lat.  6,48.  9,18, 
32,.39.  10,35.  11,6.  92,48.  152,29.  202,6. 

Photius  219,44. 

Phrynichos  107,.33. 

Pierre  Ghrvsolof;iie  48,41. 

Pindare  16>0.  17,41.  19,35.  20,45.  36,21. 
64,5.3.  98,23.  110,21,31.  113,51.  116,28. 
132,30.  144,7.   149,12.  213,30*.  241,35. 

Pisistrate  46,38. 

Plauude  16,32.  98,28.  104.47. 

Platon  20,14.  ^3,11.  .39,20.  45,40.  51,8. 
56,46.  91,35.  99,2.3.  136,31.  141,3.147, 
35.  154,41.  —ylpoZ.  Ii6,26\  —  Chan>i. 
125,45.  —  Crat.  237,13.  —  Crit.  139, 
13.  144,49.  —  Eut.  130,4.  139,13.  — 
Gorg.  58,38.  —  Leff.  134,2.  147,25. 
149,3.  236,15*.  —  Lij's.  200,46.  —  Me?t. 
65,50*.  —  Phaedn.  48,9.   139,13.   213, 

29.  241.16.  —  l'haedv.  236,  9.  —  Phil. 
.57,1,30.  — Pro/.  20,22.  181,45.  201,46*. 
I\cp.  12,12.  60,25*.  65,10*.  202,9.  205, 
11*.  206,41.  207,15*,20.  209,5.  —  Symp. 
60,37.  61,44.  63,19. 

Plante  14,1.  21,10.  22,25.  25,18.  56,1*.  148, 
39*.  150,6.  169,49.  210,39».  —  langue 
4,50.  6.7,48.  9,12,43.  10,8.  11,17.  182, 
43.  197,53.  209,4.  —  Amph.  101,34. 
197,6*.  205,32*.  —  Asin.  199,45.  — 
Uacch.  199,45.—  Capl.  151,6*.  200.22*. 
206,28*.  -  Cist.   34,45.  91,26.    199.45. 

—  Epd.  16,42.  148,49.  —  Frag.  34,45. 

—  Mosl.    13.1.   114,19.  —  Pseud.  101, 

30.  -  Rud.  203,29.  208,20.  —  St.  16, 
43.  58,50*.  148,49.  206,28*.  —  Truc. 
209,5.3*. 

Pline  lancien  gramm.  11.33.  115,51.  — 
N.  H.  8,41*.  20,23.  30,40.  41,34.  51.37. 
52,41.  55,22.  60,32.  116,5*.  151,42*. 
203,7*.  235,35*. 

Pline  le  jeune  17,37.  131,9.  167,39.  185,21. 

Plutarque  38,2.  89,4.3.  141,3.  236,12.  — 
Mor.  13,37.  17,39.  20,15,25.  27,25.  .37, 
38.  42,31.  113,2.  146,2.  194,13.  196,21. 
209,10.  214,8.  236,12.  237,16*,45*.  — 
va.  13,52.  87,17.  92,37.  191,44.  219,17. 

poètes  latins  207,30. 

Pollion  7,29. 

Polvbe  15,28.  17,43.  27,5.  32,24.  49,35. 
55,35.  86,  36.  89,53.  91,44.  96,16,  98, 
32.  133  52. 

Poljclète '8,'4'0.  22,46.  107,37.  116,5. 

Polygnote  22,14.  51,25. 

Politien  190.24. 

Pompéï  12,22.  26,25. 


Pomponius  Mêla  20,23.  64,31*. 
Porcius  Licinus  39,47. 
Porphyrion  12,40. 
Posidonius  17,45.  41.38. 
Praxitèle  52,43.  53,5;  143,29. 
prépositions  latines    5,18.    10,11.    11,27, 

112,44. 
Priam  214,31. 
Priapea  18,7. 
Priscien  101,16. 
Priscillien  110,2. 
Proclus  96,  6. 
Proclus  (rhéteur)  101,2. 
Procope  151,40.  219,8. 
pronoms    14,8.    —    gr.     30,25.    101,15. 

122,10.  183,20.  —  lat.  49,16. 
Properce  94,31.  183,50.  203,26*.  206,30*, 

211,38*.  219,18*. 
Prosodie  gr.  68,15.  123,8.  —   lat.   82,10. 

126,42.  200,10. 
proverbes  102,40,41.  —  gr.  25,26.  112,3. 

—  latins  3,17.  7,39  sqq. 
Prudence  145,7. 
Psellus  36,49.  90,9. 
Psvché  18,45. 

Ptôlémée  37,7.  50,47.  63,41.  241,50. 
Publilius  Syrus  126,23. 
Pyrrhon  15,.38. 
Pyrrhus  38,5.  114,27. 
pythagorriciens  (aéo-)  37,28. 
Python  (serpent)  121,38. 


Querolus  10,32. 

Quinte-Curce  12,3.  84,15  sqq.  209,50*. 

Quintilien   23,52.    51,22.    62,53.    155,13. 

229,48. 
Quintilien    (Pseudo-)  6,20.  9,18. 


RELIGION    16,20.    18,45.  —  gr.    28,14. 

31,7.  40,38.  43,11.  48.40.  51,34.  52.25. 

95,37.  108,17.  146,5.  203,20.  214,20.— 

rom.  54,17.  107,5.  186,12,33.  225,3,27. 
Hhkteurs  gr.  207,34.  —  lat.  16,43.  109,40. 
Rhétorique  43,15.  —   gr.    13,13.   100,36. 

145,48.  219.27. 
roman  gr.  38,39.  231,7. 
Romanes  (langues)  11,13.  22,7. 
Rome  20,32.  37,.3.3.  102,28.  103,28.  178,46. 

226,7.  228,6.  241.4.3. 
Rossi  (J.-B.  de)  155,16.  172,53.  178,33. 

186,39.  226,6.  228,53. 

S 

Salluste  4,49.  6,14.16.  7.23.  8,46.    15,39. 

22,25.31,11.   65,52.  87,35.    129,10.— 

Cat.  9,31.  15,39.  115,16.  — /fis^  6,25. 

15,39.  112,15.  126,35.  141,45*. 
Salvien  6,22. 
Sappho  76,3  sqq. 

saturnien  19,20.  29,37.  185,48.  203,37. 
Schôll  (Rud.)  6,32. 
SCIENCES    19,7.   22,30.   114,20.   174,17. 

193,22.  207,41.  210,26. 


250 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


scoliastes  19,48.  Voir  aux  auteurs. 

scolies  (lyr.)  77,14. 

Séleucie  46,17. 

Sémantique  29,11.  —   gr.   111,17.  —  lat, 

9,39.  10,82.  113,50. 
Sénèque.  philosophe  11,25.  140,36.183,36. 

—  Quaest.  nat.  63,13.  —  de  Iranq.  an 
101,  18.  —  de  uita  C  48,27.  —  Trag. 
18,6.  112,44.  126,33.  136,36. 

Sérapion  106,26. 

Serenus  240,9. 

Servius  82,16.  148,15. 

Seuerianus  de  Gabala  48,41. 

Sibyllins  (oracles)  65,51*.  93,36,52.94,25. 

Sicile  19,26. 

Sidoine  9,3. 

Sidon  52,49.  53,45. 

Silène  30,33. 

Silius  Italicus'.16,l.— Pmw.  19,39.  109,34. 

SiméoD  Seth  96,19. 

Simias  77,13. 

Simonide  75,36.  232,7. 

Siris  48,12. 

Smaragde  126,13. 

Socrate  16,53.  48,9.  109,21. 

Soleil  17,49. 

Solon  98,-36. 

Sophocle  151,32*.    180,7.   —  fr.   126,46. 

—  Aj,  12,11.  114,10.  241,21.  —  Ani. 
24,16.  30,15.  59,16*.  65,17*.  109,3, 
48.     113.47.    127,40.    195,17.    235,50*. 

—  El.  23,45.  27,21.  129,16.  212,28*. 
2.35,50*.  —  Œd.  Col.  26,1  i.  —  Œd. 
R  26,14.  212,26*.—  P/iit.  18,13.96,15*. 
113,6.235,50*.—  Trach.  29,29.  129,47. 
204,31*.  205,21*. 

Soranus  185,31. 

Stace   12,16.   18,17.   23,12.  93,.31.  141,50. 

184,41.  -  Silic.  54,33*.  59,30.  65,19*. 

127,4*. 
Stésichore  76.3  sqq. 
Stobée  142,42. 
Strabon  17,13.  19,-38.  20,23.  24,17.  63,40*. 

89,28.  112,8.  113,20.  149,34:  241,50. 
Straton  73,18,48. 
subordination  pr.  141,42. 
Suétone  21,5.  65,43.  —  Caes.  67,48.  81, 

27.  108,49*.  219,35*. 
Sulpice-Sévère  86,42. 
Sulpicia  16,34. 
Suse  18,25. 
Symraaque  206,-32. 
Svnésius  236,6. 
SYNTAXE  11,43.  20,44.  26,10.  50,5.  — 

gr.   21,4.    131,3.  151,22.  210,3.  219,22. 

—  lat.  11,19.  50,10.  97,6  sqq.  149,9. 
Syrianus  14,10. 

syriaque  114,41. 


tachygraphie  V.  Cçmmenlarii    Notarurn. 

Tacite  5,46.  8,49.  16,45.  33,46.  86,51  sqq. 
89,43.  183,44.  199,-33,40*.  —  Aqr.  13, 
27.  58,3*.  183,51.  -  Ann.  24,20.  34, 
24.  .39,11.  46.20.  104,28*.  112,43.  113, 
48.  128,4.  136,27.  14'..5r,40*.  2.37,26*. 
-  dial.  16,27.    -30,31.    138,49.  151,5. 


152,6.  —  Germ.  13,27,  40.  33,1.  38,-35. 

116,8.  183,51.  185,17.  205,25*. 
Tarente  59,43. 
Térence   11,17,23.  22,25.    66,53.    115,44. 

140,36.    141,52.  148,43.   166,3.  183,36. 

194,6.  227.43.  236,-30.  —  Ad.  202,47. 

—  Andr.  14,49.    —  Ht.    57,46.  -  Ph. 

56,9.  114,29.   —   scol.  28,4.'  126,12.  V. 

Donat. 
Terentianus  Maurus  126,23. 
Tertuliien    3,9.     42,31.    105,31.    107,20. 

207,44.  236,53. 
Testament    (nouveau)   44,41.   109,1.    128, 

15.  142,25.  147,49.  148,19.  154,25.  155, 

17.  180,26.  181,30.  182,23.  183,17,  185, 

36.  196,44.  199,42.  201,43.  202,19.  203, 

22.  206,22.  308,40.  211,-35.  212,44,  218, 

13. 
Testament  (ancien)  93,40. 
Tétliys  93,32. 
Thasos  17,51.  113,35. 
théiitre  gr.  20,35.  22,5,46.  24.10.43.  26,28. 

27.20.  62,5.  66,2(1.  68,23.  107,37.  110,25. 
170,40.  —  rom.  226,20. 

Thémistocle  17,8.  -35,18.  128,51. 
Théocrile   42,4.   67,3-3.  77,23  sqq.  91,18. 

99.21.  195,27. 

Théodore  Priscien  11,-38.  185,33. 
Théodoret  42,32.  78,31. 
Théognis  15,1.  58,31.  74,30  sqq. 
Théon  de  Smyrne  198,3.  206,42. 
Théophraste  59,18.  72,24  sqq.  126,25. 
Théopompe  105,35. 
Thrace  15,44. 
Thucydide    12,35*.    20,47.    21,24.    30,14. 

36,39.   53,46.  61,5,16.    100,15.    113,17. 

116,1.  117,43.  131,4.  138,32.  144,1,39. 

146,22.  147,46.  150,.39.  151,40.  181,11. 

201,46*.  213,24.  241,27.  242,30. 
Tibre  224,44.  226,2,44. 
Tibulle    26,30*.    64,26.    102,25.    114,    1. 

200,1*.  205,21*. 
Tiraagène  106,12. 
Timée  32,9.  242,30. 
Timoiéon  57,2. 
Tite  Live  6,48.  7,15.   8,44.   9,33.    10,28, 

37*,52*.     1-3,25,     14,12.    23,51,    24,19. 

27,48.   48,18,45.    59,50*.   60,27.   61,15. 

66,45.  67,45.  68.6*.  81,8  s(iq.  85, 46  sqq. 

97,27.   113,28.   127,50.   128,-36.   131,48. 

133',52.  147,20.  197,34.  200,9*. 
tragédie  gr.  29,45. 
Tragiques   grecs    12,10.    104,20.    113,41. 

126,17.  218,7*. 
Troie  25,45.  28,9.  133,19.  224,1. 
Tubero  48,47. 
Tyr  102,18. 
Tyrtée  96,52*. 


universités  12,49.  23,8,22.  33,11,40.  40,4. 
111,50.  154,17.  175,7. 


Vaière  Maxime  21,42.  54,32*.  84,50.97,5. 
102,13.  112,52.  181,54.  238,14*. 


1.    —   TABLE  GÉNÉRALE  DES   MATIÈRES. 


251 


Valerius  Flaccus  17,19.  22,44.  :^5,16.  115, 
5.  126,53.  129,38.  202,17'.  210,35*.  211, 
28*.  212,47». 

Valerius  Laeuinus  (M.)  86,4-3.  129,52. 

Valerius  Probiis  206,51. 

Vaila  (Laur.)  22,50. 

Valla  (G.)  146,23. 

Varron  4,47.  5,1*.  20.3  152,3.  2.36,39*. 
238,7*.  —  r.  r.  59,49*.  —  sat.  66,32*. 
94,53. 

Velieius  Paterculus  110,34. 

Verbe  48,50.  50,8.  —  verbe  orec  1.3:3,11. 
208,40.  —  voix  122,  i9.  196,44.  —  temps, 
formes   49,32.    122.32.    201,50.    202,2. 

206.21.  svntaxe  15,8,28.  49.35.  — 
modes,  svntaxe  20,12.  74.9.  122,30.  136, 
41.  148,52.  202,15  sqq.  204,.30.  204,51. 

229.22.  240,17.  —  verbe  i.atin  6,14. 
22,15.  -  formes  11,13.  —  temps  21,31. 
185,10.  —  lemps,  formes  9,27.  38,  iO. 
49,22.  syntaxe  5,52,  11,20.  21.19.  Ii6, 
25.  —  modes  :  syntaxe  6,50.  25,7.  1.30,8. 
148,  4,32.  150,51. 

Vespasien  102,28. 
Victor  9,18. 
Victorinus  126,13. 
Villedieu  (Alexandre  de)  22,17. 
villes  romaines  12,41. 
Virgile  8,43.  10.30.  17,48.  19,22.  28,.38. 
81,42  sqq.   98,24.   115,24.  130,26.  148, 


15.  167,23*,26.  184,34,  185,48.  —  ^n. 

11,1.  17,26*.   41,14.   55,27.  66,18*.  68, 

.38.  104,41.  127,1.  128,19*.  131,45.182, 

16».  199,47*.  205,33*.  207,22*.  —  Bue. 

99,19.   206,33*.  —  Georg.    12,39.  206, 

31*. 
Virgile    (Pseudo-)    Ciris  28,40.    115,15. 

149,6.  208,22.  —  Ailna  213,2.  10.  — 

Culex  213,8. 
Vitellius  107,.30. 
Vitruve  24,10,43.  33,26.  41,4. 
voies  romaines  16,2.  113,14. 


Xénophane  74.29.  127,35. 

Xénoplion  22,21.  23,27.  36,15.  56,45.  115, 
3.  116,41.  241,2,50.  —  An.  55,34.  56, 
.39*.  89,40.  117,20.  146,23.  —  Hellen. 
16,41.  21,52.  53,38.  55,.39.  102,51.  118, 
18.  205,28*.  212,12.  2.36,11*.  —  Metn. 
16,53.  35,37.  67,50*.  109,21. 
—  de  Vérone  107,20. 


Zenon  59,17. 

Zenon  de  Vérone,  107,20. 
Zénocrate  li4,17. 
Zénodote  47,23. 


282 


TABLES  DE  LA  RKVUE  DES  REVUES. 


II. 


TABLE    DES  AUTEURS  D'ARTICLES 


Cette  table  ne  comprend  que  les  noms  des  auteurs  d'articles  originaux 
(les  noms  des  auteurs  d'articles  simplement  critiques  n'y  figurent  poini). 


Abbott    (E. -A.)    203,23. 
206,23. 

—  (F.  F.)  205,22. 

—  T.  K.)  211,8. 
Aèier,  33,27.  35,34. 
A\lard  (P.)  187,21. 

Allen      (T.     W.)     202,1. 

211,46. 
Ailmer  187,35. 
Ambliird    (M.  P.)    171,48. 
Ambrosoli      (S.)     233,49. 

235,6. 
Antoniadis  (B.)  218,13. 
Apelt  (0.)  57,1.30.  60,25. 

65.50.  99,22. 

Arbois  de  Jubainville  (H. 

d')  179,12.  180,2. 
Archer-Uind(R.D.)  212,30. 
Ardaillon    164,33.    170,21. 
Arnim  (H,  v.)  59,18. 
Audollent  (Aug.)  188,13.32. 
B  (A.  de)  153,17. 

—  (Chr.)  12,35. 

—  (F.)  101,18. 
Babelon(E.)  141,29. 157,11. 

160,13.44.161,8.166,40. 

188,41,43.  189,7. 
Bail  (F.  K.)  205,21. 
Bannier  (W.)  20,11,31. 
Ba/dt  (C.)  46,20. 
Bartal  139,7. 
Barthélémy  (A.  de)  156,18. 

159,36. 
Bartholomae       (Christian) 

48.51.  49,7. 

Basker  ^Herbert  L.)  151,31. 
Bassi   (^Domenico)  229,499 

232  5* 
Bastel'aer  (D.  Van)  141,7.8. 
Batiffol  161,46. 
Baurastaric  (Anton)    98,19. 
Beare  (John)  210,27. 
Beck  (J.  W.)  237,20. 
Beckett  (F.)  144,11. 
Behr  (A.)  55,22. 
Bella  134,26.  135.10,50. 
Bellezza  (Paolo)  230,21. 
Beloch   (J.)    17,39.   48,12. 

100,3. 
Belsheini  238,28.  239,2. 
Bencker  (M).  54,45. 
Bénédile  (G.)  172-46 
Bequet  ;Alf.),  139,45. 
Berger  (Ph.)  116,45. 168,44. 

170,33.  180,51. 

—  (Samuel)  179,32. 
Bergman  (J.)  145,8, 


Bertrand      (A.)     156,6.28. 

157,   23.   161,2.    167,49. 

169,9.18.  170,1.    176,41. 
Betnicky  178,47. 
Beurlier  159,.32.  189,15. 
Blair  (R.)  217,21.32. 
Blanc  (Fd.)  159,10.24, 
Blanchet     (A.)     159,7,40. 

161,11.  162,3.7.   188,31, 

189,20. 
Blank  (F.  A.)  66,47. 
Blase  (H.)  6,50. 
Blass  (F.)  48,49.  55,31. 
Bioch(F.)  132.30. 
Blomme  (A.)  162,47. 
Bloomfield(Mdiirice)151,26. 
Blûmlein  (C.)  5,1. 
Blttmner  (H.)  43,31.  94,36. 
Bohme  (W.)  56,39. 
Bohn  89,24. 
Boissier  (G.)  167,37, 
Boll  (F.)  28,22. 
Bonnault   d'Houët   162,52, 
Bonnet  (Max)  9,13.  198,28. 

208,11. 
Boot  (G.)  235,36,  238,6. 
Botsford   ((Georges   Willis) 

150,  3.  205,16. 
Bourguel  170,22.221,51, 
Brandt  (S.)   55,16.   56,13, 
Braquehaye  155,50. 156,30. 
Bréal      (Michel)      150,12, 

175,49, 
Breiter  (Th.)  58,44. 
Brinkmann  (A.)  106,27. 
Bruck  (G.)  223,2. 
Brùckner  (A.)  106,23. 
Bnïll  (F.)  58,39. 
Bruning  (A.)  .52,36. 
Brugmann  (Karl)  49,4.  10, 

23. 
Bruhn  (E.)  101,15. 
Buck  (Cari  D.^  152,10. 
BiiUner  (H.)  67,1. 
Buis  (Ch,)  139,34. 
Buresch(K.)  103,39. 108,48. 

222,33. 
Burv     (  J.  B  .)    207,25-27. 

211,28.   220,26. 
—  (R.  G.)  207,22. 
Busse  (Adolf)  99,24, 
Bussler  (E.)  56,49. 
Gagnât      156,22,      157,17, 

158,51.159,30.35.  165,7. 

48.   177,4.22.50.  179,10. 

199,4. 
Caillelet  170,9. 


Caix  de  Saint-Aymour  159, 

47. 
Calvert  (Frank)  242,10. 
Campbell  (Colin  E.)  213,30. 
Canessa  (C.)  23'i,'47. 
Cantarelli  (L.)  224,46.  225, 

40.  226,45. 
Cantor  119,50.  120,29. 
Capps  (E.)  207,48. 
Carlotli  241,-36. 
Caron  (E.)  153,10. 
Carier  (F.)  209,15. 
Carton  178,39. 
Casati  (C.  Ch.)  154,3.- 
Caslanier  (P.)  181,24. 
Ch.  (G.  N.)  218,42. 
Charaonard  164,38.  220,47. 
Chantre  (E.)  169,13. 
Cheltham  209,8. 
Christ  (W.)  66,21.  68,23. 

107,38.  108,3. 
Christidis  (A.)  241,28. 
Christie  207,46, 
Clasen  (Ch.)  57,3, 
Clermont-Ganneau  164,15. 

165,40.  166,5.3.  167,8, 
Collignon     158,34.     166,5. 

168,1. 
Condos  (K,  S,)  219,2.22. 
Constans  (Léopold)  199,39. 
Constantinidès(W.)208,13. 
Conway  (i?,  Seymour)  49,1, 

104,.^0.  208,16, 
Cook  (A,  B.)  204,33,  206, 

25.  208,51.  214,21, 
Cophiniolis  (J.)  219,39. 
Correra  (L.)  225,11. 
Cosattini  (Ach.)  40,34. 
Costanzi  (  Vincenzo)  232,10. 
Couderc  de  Foulongne  156, 

16. 
Cousin  (G.)  219,50. 
Couve  164,43.  170,13,  220, 

13.50.  221,15, 
Coyecque    (Ero.)     162,38. 

175,21. 
Cristofoliui  (Cesare) 232,19. 
Croiset  (M.)  193,14. 
Crusius  (0.)  53,50.  92,17. 

93,3,52.  94,3.7,9.29.  95, 

37.    96,11.25.35.    97,14, 

102,35. 
Cseogeri  138,27, 
Cumont  (F.)  142,1. 
Cunlz  (0.)  48,5. 
Curlis  (Ch.  ft.)  242,21. 
Curtius  (E.)  35,32.   107,3 


II. 


TABLE    DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


253 


Curtze  (M.)  240,14. 

D  (H.)  121,44. 

Damsté  (P.  H.)  209,50.  235, 

52. 
Dannenberg  122,4. 
Deiler  (H.)  93,30. 
Delaniarre  (J.)  198,40.  200, 

29. 
Delaruelle  (Louis)  200,25. 
Delattre  (R.  P.)  157,38i 
Delbœuf  (J.)  196,26,35. 
Delbrttck  (B.)  50,12. 
Delehaye  (Hipp.)  154,10. 
Delessert   de   Mollins  (E.) 

139,38.  Ii0,14. 
Denis  156,46. 
Denk  (J.)  5,11. 
Deschamps  (Gaston)219,51. 
Desnoyers  171,20.27.30. 
Dessau  (H.)  45,18. 
Diamantaras(A.  S.)221.17. 
Diehl  (Ch.)  169,21. 
Diels  (H.)  104,26.  106,16. 
DietI  (Joh.)  98,33. 
Dietrichsoii  239,6. 
Dietze  (J.)  98,51. 
Dillmann  (A.)  105,47, 
Dittrich  (E.)  60,32. 
Dorpfeld   (W.)  222,20.41. 

224,2.17. 
Domaszewski  (A.  v.)  105,27. 

135,20. 
Doncieu.x  (Georges)  200,2. 
Donovaa  (J.)  204,30. 
Dornseifîen  (J.)  237,29. 
Dossoa  155,34. 
Drachmann  (A.  B.)  144,8. 

145,25. 
Dragoumis  (St.  N.)  223,53. 
Drexeler  (W.)  114,9.  115, 

30.42. 
Drouin  (E.)  188,41.  189,3. 
Duchesne  (L.)  155,16.  158, 

26.  179,35. 
Dummler(Fer(linand)  93,41. 
Dantzer  (H.)  68,16. 
Duniuvs  (L.)  171,15,43. 
Dunn'(G.)  203.26. 
Dupuis  (J.)  193,6. 
Dutilh  153,29.  234,43. 
Duvau  (Louis)  199.47. 
Dziatzko  fK.)  104,48. 
Earie  (M.  L.)  151,33.  201, 

46. 
Eck  (Th)  157,27. 
Egbert  (jr)  205,32. 
Egenoiff  (P.)  17,40.  19,48. 
Eh\vaId(R.)  10,53.  11,1-3. 

98,  25. 
Eitland  (W.  E.)  204,9. 
EUis  (R.)  11,44.149,7.201, 

39.  204,24.  207,14.  213, 

2.8.10.13. 
Eimer    (H.    C.)    148,4.32. 

151,1. 
England(E.B.) 205,19.  213, 

Enlart  161,35. 


Enlhoven   (L.    K.)   235,35, 

237,41. 
Erhar.lt(Louis)30,36. 31,.37. 
Espérandieu    176,24.    177, 

13.47.  178,15.36. 
Evans  (J.)  201,25.  215,19. 
Eysert  (L.)  130,11. 
Fabia  (P.)  167,38.  197,52. 
Fabj-icius  (E.)  106,50. 
Falcbi  234,5.17. 
Fay  (Edwin    W.)    147,30. 

209,4.51. 
FederofT  163.39. 
Fergiison  217,44. 
FestH  (Niccolo)  231,53. 
Ficker  (G.)  106,-3. 
Field  (W.-G.)  203,29. 
Fitling  (H)  106,40. 
Flcckeisen  (A.)  56,2,9.  57, 

47.  60,32. 
Fieury  (G).  156,50. 
lorster  (R.)  52,7.44.    101, 

11,13.  104,31.  223,53. 
Fontrier  (A.  M.)  220.38. 
Forchhammer  (J.)    143,27. 
Foucart  170,40.  199,52. 
Fowler  (Harold  N.)  151,44. 

—  (M.  Warde)  201,45. 
Fox  (G.  E.)  201,30. 
Frankel  (.M.)  222,35.  224,3. 
Francolte  (H.)  141,17. 
Franke  (J.)  54,6. 
Franken    (C.    M.)    235,47. 

236,22.  237,32. 
Frederichs  (.F.)  141,44. 
Frev  (K.)  62,5. 
Friedrich  (G.)  53,33. 
Fritze  (von)  ,31,35. 
Froehde  (0.)  58,52.  66,4. 
Froehner  153,3. 
Fruin  (R.  Th.  A.)  67,35. 
Fuchs  (H.)  42,25.  68,8.  96. 

20.  104,46. 
Funck  (Ad.)   10,51.  41,52. 

92  38. 
Furtwaogler  (A.)  21,21. 
Gabriel    (E.)    2.33,6.21.41. 

234,34.51.  2.35.17. 
Ganter  (F.  L.)  93,6,  96,23. 
Garbe  151,12. 
Gardner  (E.)  203,7.  214,32. 

215,1. 

—  (P.)  207,1. 
Garlick  (C.)  206,15. 
Gauckler  158,16.18. 160,23. 

167,30. 
Gavault  158,21. 
Gavet  (Al.)  172,23.26. 
Geffcken  (.1.)  55,44. 
Geffroy,  164,26.49.  165,19. 

166,11.31.43.167,35.170, 

6.  228,53. 
Gerathewohl  (B.)  28,30. 
Gercke  (A.)  44,41. 
Gerecze  135,41. 
Gerspach  62,20. 
Geyer  (Paulus)  3,2.13.  10, 

46. 


Giambelli  (Carlo)  229.36. 
Giannopoulos  (N.  G.)  221, 

14. 
Gildersleeve  (B.  L.)  148,51. 

149,  38.  151,22. 
Girard  (J.)  170,18. 

—  (Paul)  189,38.  195,47. 
Giron  140,18. 
Giussani  (Carlo)  231,  39. 
Gleve  (C.  E.)  96,18.  97,24. 
Gnecchi  (Fr.)  2.S2,49.  233, 

15,.35.45.     234,12.21.35, 

235,7. 
Goebel  (E.)  64,35.38.  • 
Gotz  (C.)  11,4. 
Goldbacher  (A)  125,46. 126, 

6. 
Gower  (Granville  Leveson) 

217,26. 
Goyau  170,21.  228,44. 
Gradenvvitz  24,  5. 
Graef  (Botho)  52,27. 
Graillot     170,20.     227,30. 

229,2. 
Gray  (J.  H.)  210,1. 
Greef  (A.)  67,5. 
Greenidge  (A.  H.)  204,25. 

209,  42. 
Greenwell  (W.)  201,19. 
Grenfell    (B.     P.)    203,10. 

212,38. 
Grouchy  (de)  175,35. 
Gruber  (H.  A.)  217,24. 
Gsell  (S.)   227,30.   228,20. 

229,2. 
Guderaan    (Alfred)     151,5. 

152,4. 
Gûnther  (S.)  239,53. 
Guerlin  161,17. 
Guernier,  171,  12. 
Gurlitt  (Ludwig)  18,50.  62, 

40.  69,2. 

—  (W.)  223,22. 
Gustafsson  200,7. 
Haberton  201,48. 
Hachtmann  (K.)  58,3. 
Habler  (A.)  57,11. 
Haiier  (E.)  26,29. 

Haie     (William    Gardner) 

150,52.     151,8.    202,15. 

204,51. 
Hammerich  (A.)  143,11.39, 
Harapel  (J.)    134,17.49.52. 

135,15.  136,2.  139,3. 
Barder  (F.)  66,9. 
Hardy  (E.-G.)  213,18. 
Harnack  (A.)    106,7.39.43. 
Harrington  (K.  P.)  206,28. 
Harrison  (J.  E.)  207,2. 
Harry  (J.  E.)  147,27. 
Hartraan    (J.     J.)    236,40. 

2.37,26.  238,8. 
Hartstein     (Rud.)     93,28. 

^5  29    98  32 
HaVtwig  (P.)  23,24.  209,35. 

228,12. 
Basse  (E.)  55,35.36.  62,17. 
Hatzidakis  (J.   N.)  122,52. 


254 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Hauler  (E.)  10,37.  l--i6,35. 
Hiiuser  (K.)  52,16. 
Haussieiter  (J.^  10,47. 
llaussoullier    (B.)    198,20, 

51. 
Hauvelle  (Henri)  227,40. 
Haverfield      (l-'.)      206,11. 

217,47. 
Ilavet   (Louis)  9,19.  10,11, 

11,7.165,24.82.34.  166,2. 

169,49.  170,4.    194,6.45. 

198,33. 
Ilayiey  (H.  W.)  205,25. 
Hazzidakis,  147,52. 
llead   (Barclay  v.)  209,37. 
Headiam  (J.  W.)  204,22. 
Ileberdey  (R.)  123,44. 
HegedUs  (J.)  136,36. 
Heiberg    (J.     L.)    145,51. 

240,9. 
Heideohain  (F.)  65,44. 
Heitiaud   (W.   E.)   213,25. 
Heilebranl  139,4. 
Helra(R.)  42,4.  58,37. 
Heiinreich  (G.)  59,28. 
Hendrickson    (George    L.) 

147,18.  151,3. 
Hennings  (F.  D.  Ch.)64,3i. 
Henrich  (Eraii)  27,8. 
Hense  (Otto)  lOMS. 
Heraeus  (W.)  ^14.  17. 
Héron  de  Villefosse  156,39. 

41.  157.15.   158,4.12.53. 

159,8.28.41  43.51.  160,3. 

15.17.36-38.50.  161,6.12. 

15.20.38.53.  165,3.  166, 

18.37.  167,13.17.40.  169, 

27.  170,25.47. 
Hervverden  (H.  van)  197,8. 

11.      198,47.      206,27. 

235,29,34.44.   236,21.48. 

237,16.  238,14. 
Herzog  (R.)  48,38. 
Heuzey      165,13.     166,25. 

169,5.45.  179,5. 
Hey  (0.)  10,32. 
Heyne  33,24. 
Hilberg  (J.)  131,32. 
Hill  (G.  F.)  206,5. 
Hiller  von  Gartringen  (F.) 

33,23.      34,35.      40,38. 

51,52.  116,34:  222,20. 
Hirschfeld    (0.)    106,5.13. 
Hittrich  138,38. 
Hofer  (0.)  68,32. 
Hôger  28,28. 
Hoehier  (  W.)  96.26. 
Holzl  9,1. 

Hoerschelmann  (W.)  93,53. 
Holleaux  (M.)  197,35.  221, 

31. 
Holwerda  (A.  E.  J.)  237,7. 

32. 
Hoizner  (Eugen)  97,5.  126, 

46. 
Homolle  161,4.41.   178,31. 

:i8.       169,53.       172,49. 

220,40.  221,21.  222,6. 


Hope(W.  H.  St.  J.)201,30. 
Hoppe  (G.)  5,4. 
Hornelzer  (A.)  131,27. 
Hort  (A.  F.)  205,30. 
Horton-Sniith  205,22. 
Hosius  (G.)  57.51. 
Hubert  (H.)  177,31. 
Hubo  (G.)  62,44. 
Hude  (K.)   144,39,51.  145, 

39. 
Hûbuer  35,33.  108,a3. 
Hùl.sen(Gh.)  103,28. 105,42. 

225,14.47.  226,20. 
Huemer  (J.)  126,15. 
Huit  (Ch.)  200,46. 
Hultsch  (Fr.)   16,6,  63,41. 

68,.34.  120,16.20. 
Huraann  (K.)  32,23. 
Hylén(J.  E.)  144,30.14550. 
Ihm     (Max)    5,13.     10,35. 

102,14,47.  104,28. 
Iiubert  (J.)  142,24.  156,51. 

195,22. 
Iinmisch  (0.)  96,52. 
Incze  (B.)  136,42. 
Inge  (W.  R.)  202,13. 
Jakobiovits  138,34. 
Jaraot  (P.)  220,44. 
Jannaris  (A.  N.)  203,30. 
Jediickii    (Jarorair)  175,43. 
Jensen  (A.)  240,2 i. 

—  (K.  Sanfeld)  143,36. 
Jerram  (G.  S.)  209,52. 
Joergensen     (G.)      145,48. 

146,26. 
Jones  (IL  Stuart)  214,7. 
Joubin  (A.)   176,50.  190,3. 

220,9.49.  221,53. 
Jurenka  (H.)  132,31. 
Kaibel  (G.)  40,52.   41,51. 
Kalinka  (E.)  126,11.37. 
Kalkniaun  34,32. 
Kârpàti  134,43.  136,7. 
Karsten  (H.  ï.)  236,31. 
Kastriotes  (P.)  224,10. 
KeelhollVJ.)  141,40.42. 142, 

3.14. 
Keil  (B.)  40,46.  43,8.  45,29- 
Kekulé  ([L)  32,22.  34.31. 
Keiler  (0.)    60,27.    63,40. 

66,32.34. 
Kenyon(F.G.)20i,19.212, 

15. 
Kern  32,23.  34,31.  222,20. 

31.  224,4.25. 
Kiderlin  (M.)  54,22.  62,53. 
Kiepert  (H.)  106,53. 
Kiiling(W.)  89,19. 
Kirchliofî  (A.)  107,1. 
Klein  (W.)  52,41.  53,5.8. 
Kleist  (H.  V.)  53,46. 
Kluge  (H.)  54,36.  67,17. 
Knaack  (G.)  47,16.   48,44. 

98,29. 102,44.  104,25.41. 
Knapp  (G.)  207,28. 

—  (P.)  96,46. 
KnoU  (E.)  21,33. 
Koch  (W.)  58,10. 


Kock  ^Th.)  101,8.10.21. 
Koehier  (U.)  41,49.50.  106, 

18. 
Koerto  (A.)  223,41. 
Kopassis  (A.  E.)  242,3. 
Kordellas  (A.)  223,6. 
Koster  (E.  B.)  235,50. 
Kouppas  (P.)   241,8.   242, 

18. 
Krascheninnikoff  (M.)  93, 

10. 
Krausz  139,10. 
Krauth  (G.)  62,24.  63,48. 
Krebs  16,31.  97.17. 
Kroll  (W.)  47,29.  96,5.50. 
Kromaier  (.1.)  47,53. 
Kruczkiewicz  (R.)  1.90,9. 
Kubitschek  (W.)  126,51. 
Kiibner  (Ernst)  99,6. 
Kuiper  (K.)  235.41. 
Kurukiis  (Th.)  112,27. 
Lalaye  158,38. 161,26. 197, 

41.  200,15. 
Laigue  (L.  de)  158,33. 
Lampe  146,30. 
Lanciani    (R.)    225,23.24. 

226,5.8. 
Landgraf  (G.)  7,14.  10,14. 
Laiigardière  (Ch.  de).  157, 

46. 
Lange   (.IuL)    143,9.    56,2. 

58,4.50. 
—  (Th  )  143,30. 
La  Roche  (Em.  de)  139,.32. 

35. 
Lasleyrie  156,23. 
La  Tour  (H.  de)  188,34. 
Lattes    (E.)    4,5.     102,50. 

283,4. 
Latyschevv  (B.)  221,19. 
Laver  (Henri)  217,28.30. 
La   Ville  de   Mirmont  (H. 

<le)  190,20. 
Le    Blant    159,38.    164,8. 

165,22.36,   168,28.    169, 

27.  170,11.  178,33.  227, 

18. 
Le  Glert  157,31. 
Lees  (James  T.)  152,19. 
Leeuwen  (J.  van  J.  f.)  235, 

47.  236,36.  237,52. 
Legrand  (Ph.  E.)  178,5,42. 

193,52.    195,27.    220,47. 
Lehoczky  135,14. 
Leitft  de  Vasconcellos  (J.) 

10,31. 
Lejay  (P.)  196,48.  200,10. 
Le  Nestour  (Paul)  179,35. 
Léo  (F.)  10,8.  91,27. 
Levi  (Lionello)  231,8. 
Lewy  (H.)  64,18. 
Leyds  (R.)  65,40. 
Lichtneckert  134,45. 
Liebhold  (K.  J.^  65,11.  68, 

50.  68,6. 
Loschhorn  (K.)  96,15. 
Lôschke  (G.)  224,20. 
Long  (A.)  242,11. 


II. 


TABLE   DES   AUTEUHS   D  ARTICLES. 


255 


Longnon  1(59,41. 
Loria  (V.)  5i39,22.:^3. 
Loth     (J.)      179,18.20.23. 

180,1. 
Ludwicti  (Art.)  15,10. 
Lundstruiu  (V.)  5i,33. 
Luppi   (C.)  233,6.29.  234, 

16.29.46. 
Luterbacher(F.)59.r)l.  66, 

43. 
M  (M.  H.)  205,27. 
Maass  (E.)  30,.S6.  31,.38. 
Maciuighten  (Hugh)  212,26. 
Magniis(Hugo)61, 18. 68,45. 
Mag.iii  (L.)  178,44. 
MahaffvfJ.  P.)  208,18.  220, 

33.  ' 
Maître  156,-35.50.  178,34. 
Manitius  (M.)  101,17. 
Marchant  (E.  C.)  201,41, 
Mareuse  162,36. 
Marsy  (de)   162,51.  163,1. 

171  9  52. 
Marllia  "(Jules)  159,26.  160, 

19. 
Marucchi(0.)225,52. 226,6. 
Maspero  167,  3;-{. 
Mathieu  (A.)  140,1. 
Matthias  (Th.)  56,41. 
Maxa  (U)  128,19. 
iVIaxe-Weily  158,42. 
Mayer  (11.)  93,32. 

—  (M.)  51,33. 

Mayor   (J.   E.   Il)    204,16. 
206,19.53.  207,9.  209,1. 
Mazerolle  161,30. 
Mhelis^C.)  24,6. 
Meissner  (H.)  68,.38. 
Meitzer  (0.)  66,.37.  67,52. 
Mély  (de)  165,50.  193,22. 
Menant  167,  43. 
Mendzzi  (Eleuterio)  232,14. 
Menrad  (J.)  27,.38. 
Meusel  (H.)  88,50. 
Mey  (II.  van  der)  2.36,1, 
Meyer  (Ed.)  47,22. 

—  (Gustav.)  48,52. 

—  (l\)  58,38, 

—  (Wilhelra)  91,14. 
Meyer-LUbke  (VV.)  126,42. 
Michelangeli   (L.  A.)   230, 

47.  232,7. 
Michon    158,47,    159,2.34. 

160,1.27.46.  161,34.  176, 

32, 
Mie  (F.)  6i,.39. 
Milchhôfer  (A)    52,19.  95, 

19.34. 
Millet  164,.36. 
Millingen  (A.)  242,  14. 
Mimorin  158,  46. 
Moeller  (N.)  143,44. 
Morainéja  155,  47. 
Momrasen  (Th.)  46,41.  48, 

25.  88,42.  105,53.    106, 

37, 
Monev  (W'alter)  217,36. 
Moor  (F,  de)  186,48, 


Moore  (Frank  G.)  148,37. 
Mordtmann  (A,)  242,10. 
Moreau  (Félix)  192,48. 
Morel  156,32. 
Morgan  (J.  de)  176,12. 
Moroncini  231,16. 
Moulton  (J.  IJ.)  206,  22. 
Mowat  160,21.  189,26. 
MuUer   (C.  F.  W.)  56,10. 
64,32. 

—  (G.  H.)  127,43. 

—  (H.)  127,11. 

—  (H.  J.)  119,  30. 

—  (Lucian)  li,9.  17,26. 
Muller-Strûbing  (11.)  60,1, 
Munsterberg  (H.)  126,25. 
Miintz  168,21.  172,53. 
Murrav  (A.  S.)  217,36. 
Musset  156,51.  162,44. 
Mustard(WiirredP.)149,9. 
Muzik  (H.)  126,2. 
Mylonas  (K.  D.)  220,31. 
Mvres  (J.  C.)  215,12. 
Naber  (S.  A.)  235,38.  236, 

6.41. 

—  (fils)  2.36,2,44.  238,9. 
NaiJf  156,36.  158,41. 
Nauck  55,29. 

Naville  166,49. 
Neergaard  (C.)  143,41. 
Nehring  (A.)  54,17.  6.3,13, 
Néinelhy  (Geyza)  136,12. 
Néophitos  (A.  G.)  241,48. 
Nestlé  (E.)  93,36, 
Neudeck  134,37. 
Nicole  (.1.)   176,26.   178,8. 

197,16. 
Niederle  (Lubor)  i:33,18. 
Niemeyer  (K.)  66,49. 
Nikitsky  (A.)  222,53. 
Nissen  (II.)  98,37.  102,28. 
Noack  (F.)  22.3,32.  224,6. 
Nobili-Vitflleschi  225,23. 
Noë  (de  la)  160,^3. 
Noeldeke  (Th.)  41,48. 
Nulhac  (F.  de)  167,25. 
Norden  (E.)  43,16.  44,14. 

101,31. 
Normand  (Ch.)  164,45, 
Nusser  (J.)  91,35, 
Oehler  (H)  57,31, 
Oehmichen  (G.)  110,26. 
Oeri  (J.)  63,46. 
Oestbye  (P.)  238,52. 
Oesterlen  (Th.)  57,22, 
Ohiert(K.)  98,26. 
Omont  (Henri)  162,27, 175, 

15.  176,10.  190,22.  196, 

13. 
Opitz  (T.)  65,52, 
Oppert  166,.31.46.   168,24. 

46.  170,39. 
Osthoff  (Hermann)  150,29. 
Ouvré  (H.)  220,28, 
Owen  (W.  B.)  152,2. 
Page  (T.  E.)  205,33.  207 

24. 
Pallat  (L.)  51,48, 


Palmer  (A.)  202,17.18.  203. 

26.  206,29..30.  210,35.39, 

211,7.  27  ..30. 38. 
Palustre  (L.)  158,44, 
Papadopoulos       Kerameus 

242,29. 
Papavassillinu  (G.  A.)  218, 

8.52.  219,44.^ 
Paranikas  (M.)  240,45.  241, 

16.21.35. 
Paris  (Gaston)  152,30, 
—  (Pierre)  220,5. 
Parks  (W.  H.)  151,41. 
Parineutier  (L.)  141,12. 
Pascal  (G.)   225,3.28,   226, 

.31, 
Pascari  (C.  P.)  238,49. 
Passy  (L.)  164,10. 
Patou  (W.  M.)  149,4.  203, 

24.  208,49. 
Paukstadt  (R.)  62,43. 
Paulson  (Johannes)  143,45. 

145,10.  146,.3. 
Payard  (E.)  159,  5. 
Pecz    (Guillaume)    136,20. 

219,28. 
Pélissier  (L.  G.)  175,27. 
Peppmiiller  (R.    58,30.  66, 

11.  94,22.24.  95,29. 
Perdrizet  (P.)  221,40. 
Perle  (F.)  68,11. 
Pernice  (E.)  223,46. 
Perrot  (G.)  164,32.  168,53. 
Peter  (H.)  81,27. 
Philios  (A.)  222,52. 
Philippi  (F.)  65,46. 
Pichon  (René)  200,9, 
Pick  (B.)  121,44. 
Pilloy  157,51. 
Pingel   (V.)   59,16.   65,18. 

67,25. 
Plalt  (Arthur)  212,11. 
Plattner  (S.  P.)  208,14, 
Ploix  (Charles)  175,39. 
Pokel  (W.)  55,4.14. 
Polak  (H.  J.)  237,24. 
Polie  (F.)  64,30.  68,52. 
Pomtow  34,34,  35,32.  105 

15.40, 
Postgate  (J,  P.)  212,47. 
Pottier(E.)  192,29.  221,.35. 
Preger  (Th.)   25,46.   26,6. 

222,40.  223,.32. 
Presl  (J.)  139,.37. 
Preuner   (E.)   47,49.    102, 

46,  103,23. 
Proost  (J,)  141,22. 
Prou   158,25.    160,8.    162, 

16. 
Purser  (L.  G.)  211,13. 
R  (0.)  104,18.19. 
Rabe  (Hugo)  105,38. 
Radet  (G.)  220,28. 
Radinger  (Cari)  21,6, 
Raeder  143,23.  238,31,3j. 
Ramsay  (W,  M.)   188,47. 

203,15, 
Ravaisson  165,16, 


256 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Ravaisson-Mollien      (Ch.) 

159,14.18.  161,24. 
Récsei  (V.)  134,20.32.  135, 

27. 
Reichel  (W.)  124,5. 
Reinach  (Salomon)  135,52. 

167.22.    168,51.    170,44. 

172.2.10,38.  177,25.  178. 

16.     179,1.7.25.     180,3. 

189,46. 
-T-   (Th.)   16,5.     16 i,     51. 

166,35.    176,46.    179,43. 

188,26.    190,7.     192,14. 

194,6.10.  195,38.  196,17. 

221,28. 
Reisert  (K.)  25,52. 
Reitzenstein  (R.)  13,8.  42, 

46.  48,27. 
ReoaQ  (Arv)  172,53. 
Rendall    (Gerald   H.)  213, 

43. 
Réville  (A.)  186,5. 
Reynolds  (Horatio  M.)  151, 

46. 
Rhôde  (Th.)  125,14. 
Riccardi  (P.)  239,26. 
Richard  156,51. 
Richards  (G.  G.)  214,38. 
—  (H.) 202,10. 205,13.  207, 

15.  209,6. 
Richter  (D.  G.)  205,9. 
Ridder  (de)  164,41.  220,3. 

221,7.46.  222,3. 
Riess  (E.J  5,9.  101,23. 
Robert  (G.)  45,40. 
Roberts  (A.)  207,46. 
Robson  (E.  T.)  208,21. 
Rohde  (Erwin)   105,35.37. 
Rohrmoser  (J.)  132,1. 
Rolfe  (J.  G.)  202,6. 
Roller  (T.)  186,39. 
Roque-Ferrier  157,7. 
Roscher  (W.  H.)  95,21. 
Rougé  (J.  de)  159,27,46. 
Rozière  162,.32. 
Rozwadowski      (Johannes 

von)  49,17. 
Rubensohn  (Max)  16,7. 19, 

16.  20,20.  23,26.  55,28. 
64,13. 

Ruelle(Gh.E.)  159,21. 161, 

48.  170,36. 
Rûger  (G.)  61,11. 
Rùhl  (Franz)  102,18. 
Ruess  (Ferd.)  10,34. 
Ruppersberg   (A.)    119,38, 
Rutherford(W.  G.)  203,17. 
Rutten  142,5. 
Rzach    (A.)    65,61.   94,26. 

126,31.47. 
S  (J.)  208,15. 
Sakolowski  (P.)  95,20. 
Sakorraphos  (G.-.M.)  62,16. 

237  53. 
Sambôn  '(A.  G.)  234,30. 
Sanctis(Gaetano  de),  47,24, 
Sandys  (J.  G.)  209,10. 
Sauter  (Ernst)  96,28. 


\  Sauppe  (H.)  96,12. 
Sayce  (A.  H.)  195,34. 
Scala(R.  v.)  61,15. 
Scarborouf;h(W.S.)151,6. 
Schenkl  (K.)  412,51.   126, 

18,23.33.  127,1.4. 
Schopfjs  (G.)  4,24. 
Schirlitz  (G.   60,37.  61,45. 

63,20. 
Schmaiz  (J.  H.)  59,49. 
Schmid  (W.)  100,37. 
Sclimidt  (B.)  58,18. 

—  (G.      P.     Christensen( 
144,49. 

Schmitz    (W.)    5,3.    9,26. 

11  5 
Schneider  (G.)  127,39. 

—  (Max)  95,  31. 
Schôll  (R.)  107,34. 
Schon  (G.)  123,36. 
Schune  (R.)  51,25. 
Schrader  (H.)  40,42. 
Schroeder  (Otto)  98,23. 
Schryver  (S.  de)  139,41. 
Schuermans  (H.)  140,7. 
Schulten     (Adolf)     32,31. 

42.39.  47,26.  97,38. 
Schuize  (IL)  66,19. 

—  (Wilhelm)   123,1.14.2:1 
Schwab  (0.)  61,4. 
Schwartz  (A.  N.)  143,30. 
Sch\varz(W.)  54,47.  57,17. 

68.40.  103,17. 
Schweder  (E.)  59,40. 
Schweikert  (E.),  61,41. 
Sebestyén  (Gy.)  136,23. 
Seebye  (W.  J.)  205,28. 
Seeck  (Otto)  101,35. 105,43. 
Seliers    (Eugénie)    178,52. 

214,41. 
Seltmann  (E.  J.)  121,27. 
Sémenoff  (A.)  25,48, 
Selti  (Giovanni)  229,16. 
Seymoiir      (Tiioraas      D.  ) 

148,31.  209,45. 
Shorey  (Paul)  150,39. 
Sidéridis  (X.   A.)  242,12. 
Sidgwick      (H.)      201,36. 

207,20.  208,9. 
Simco.\   (W.    H.)    212,45. 
Sitzier    (J.)     76,53.    77,2. 
Six     (J.)     52,22.    215,39. 

223,.33.37. 
Sizeranne   (de   la)   159,22. 
Skutsch  (Fr.)  47,30.  59,31. 

65,19. 
Smirnoff  135,39. 
Smith  (Gpcil)  214,46. 

—  (G.)  204,34. 
Smyth  (H.  W.)  149,10. 
Sotér  135,8,11, 
Solmsen  (Félix)  49,5. 
Soltau      (W,)      46,18.48. 

97,28, 
Sonnenschein(E,  A,)  150,7. 

202,16. 
Sonny  (A.)  3,18. 4,26. 7,40, 
Spencer  (E.  B.  T.1  149,23. 


Spengel  (A.)  28,26. 
Spiro  (F.)  41,4.3. 
Spilzer  (S.)  127,1.7. 
Stadtmii'lier     (H.)     24,31. 

27,44.  28,34.  62,8. 
Slilhlin  (Otto)  26,50. 
Slahl  (.1.  M.)  105,34. 
Stange  (0.)  57,48. 
Stangl    (T.)   54,32.    56,23. 

97,6. 
Steeie  (R.  B.)  148,16. 
Steenslrup  (.1.  Japetus  S.) 

143,15.  146,37. 
Steinschneider    (M.)    239, 

24.31.  240,12. 
Stengel  (P.)  43,11.   48,45. 

52  25. 
Stern  (È.  v.)  35,29. 
Slernbach  (L.)  125,48. 
Sternkopf      (W.)      58,46, 

64,29. 
Stevenson  (E.)  226,6, 
Stockleiu  (.loh.)  22,53. 
Stokes    fWhitlev)   122,51. 
Storch  (0.)  118,2. 
Stcwasser  (J.  M.)  127,14. 

130,15. 
Strack  (M.)  223,5. 
Streitberg  (Wilhelm) 49,27. 

150,23. 
Strobel  (Ed.)  25,3. 
Slrzygowski  (J.)  51,42. 
Studniczka    (F.)    52,12,49, 
Sturm  (J.  B.)  25,8. 
Sudhaus  91,29. 
Suman  1.30,4, 
Susemihl  (F.)  55,53.  67,30. 

96,53.  104,20.  300,5. 
Suter    119,43.44.    120,1.3, 
Svoronos(J.)141, 35, 220,25. 
Swoboda  (H.)  102,51. 
Szelle  1.35,31. 
Szinte  134,35. 
Tailliart  197,6,  200,22. 
Tannerv  P.)  120,9.  163,-33. 

190,15.  194,14.    196,20. 

198,3. 
Tavlor  (G.)201,43. 
Tefnaux-Bev  241,42. 
Thalheim  (Th.)  46,37. 
Thédenat  161,1.  162,9, 
Thewrewk  138,25. 
Thiele  (G.)  58,39. 
Thielmann  (Ph.)  10,38. 
Thiers  161,31. 
Thomas    (F.    W,)    209,46. 

213,33. 

—  (Paul)   140,38.  141,45. 

—  (Robert)  29,11. 
Thompson  (G.  V.)  204,21. 

—  (E.  S.)  209,49. 
Thoresen  (V.)  144,38. 
Thouveoin   (Paul)    199,43. 
ïhumb  (A.)  209,14. 
Tilley  (A.)  206,34. 

Tkac  (J.)  127,26. 
Tociiesco  171,23. 
ToepfTer  (.1.)  46,38.  101,41. 


II. 


TABLE    DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


25? 


Tomassetli  (G.)  221,35. 
Torr  (Cecil)    176,16.    177, 

27.51.  207. ô.  209,11. 
Tournier      (lîd.)      152,40. 

198,17.  199,89. 
Toutain  (.).)  157,34. 
Tmube  (L.)  95,82. 
Travers  (159,19. 
Tremerstein  (A.  von)  95,40. 
Trendelenburg  34,29. 
Trieber  (C.)  41,39. 
Trojel  (E.)  143,21. 
Tserepis  (G.)  218,38. 
Tumpel  (K.)  93,33.  96,39. 
Tvrrell     (H.     Y.)    207,18. 

'209  13 
Underhii  (G.  E.)  212,13. 
Uoger  (G.)  56,26.   107,30. 
IJppenkampf  (A.)  67,6. 
Urlichs(H.L.)  28,32. 116,6. 
Usener  (H.)  104,1. 
Ussing  146,15. 
Vaglieri  (D.)  226,2. 
Vahlen  (J.)  107,6. 
Valavanis  {J.  G.)  241,3. 
Valentiii  (G.)  239,19. 
Vallette  (R.)  163,2. 
Viiri  (R.)  58,43. 
Vassis  (Sp.)  219,22,.36. 
Vauvillé  157,4.  158,46. 
Verrall    (A.    W.)    203,20. 

213,47. 
Villeuoisy    158,31.    161,18. 

177,16. 
ViscoDti  (C.  L.)  225,17. 
Vileau  (J.)  196,45. 
Vitelli  (G.)  232,12. 
Vitry  (L.)  177,36. 
Vivanli  (G.)  239,50. 
Vliftt  (van  d.)  10,50.236,51. 

237,28.  238,6.15.18. 


Voetter  (Otto)  124,27. 
Vogt  (L.)  126,27. 
Voillery  156,44. 
Vollir.er  (F.)  6.o,19. 
Vvsok^  (Zdenëk)  133,11. 
Waablia  (L.)  240.18. 
Wackernagel  (Jakob)  122,7. 
Wagener  (A.)  140,25. 
Waille  162,23. 
Walker  (E.  W.)  201,50. 

—  (R.  J.)  202,  3. 
Wallon  (H.)  169,53. 
Walters    (II.    B.^    203,15. 

208,4. 

—  (W.  C.  K.)  206.31. 
AValton  (Alice^  149,43. 
Waltz  (A.)  197,23. 
Warreu  (S.  J.)  47,18. 
Wavt.!  (W.)  204,31.  208, 

16. 
Wnckleiii  (N.)  107,24.  108, 

6. 
Weihricli  (1<\)  130,14. 
Wcil  (IL)  164.21.   168,30. 

195,9.18.  198,12.  199,36. 

221,24. 

—  (R.-)  15.10.  31,36.   120, 
34.  121,48.  122,.3. 

Wekerle  134,53. 
Wendiand  (P.)  102,41. 
Wernicke  (K.)  52,24.35.48. 

223.25. 
VVest'(Audrevv  F.)  147,32. 

148,38. 
Weyman   (G.)   3,16.    5,16. 

7,32.34.37.  9,23.25.   24, 

52.  26,31.  29,13.  48,40. 

107,12.    127,44.    1.32.33. 
Wheeler    (Benjamin     Ide) 

152,10. 
Whitelaw  (H.)  204,32. 


Wide  (S.)  223,  11. 
Wiedemann   (Oskar)    123, 

17. 
Wilamowitz-Môllendorfr(U. 

von)  41,45.47.  43,3.  91, 

6.18. 
Wilcken  (U.)  46.17.  92.20. 
Wilhelm  (A.)  223,30.  224, 

23. 

—  (F.)  64,27. 
Williams(C.  F.  A.)207,47. 
Windisch  (Ernst)  48,52. 
Winnefeld  31,32. 
Winter  (F.)  35,30.  53,3.16. 

222,47. 
Wittstein  120,13. 
Wôlfflin  (Ed.)  4,46,51.   5, 

18.  passim.  6,32.47.  7,8. 
8,18.  9,2.10,   27.31.    10, 

19.  40, 43.  102,25. 107,45. 
Wolters  (P.)  221,48.  223. 

10. 
Wo.sinszky  135,9. 
Wright  (A.)  208,48. 
Wrotl-.  fW.)  206,9.  209,39. 

215,4. 
Wunsch  (R.)  99,35. 
Wiinderer(K.)  27,5.  91,44. 

96,16. 
Xanlopoulos    (R.)    240,38. 
Zacher   (K.)   14,41.  94,31. 
Zahllleiscli    J.)  91,41.  128, 

38 
Zênll'ien    (H.    G.)    146,40. 

163,45.  239,39. 
Ziebarth  (E.)  96,13. 
Ziehen  (J.)  222,37. 
Zimmer  (H.)  44,23. 
Zingprle  (A.)  131,30. 

-  (J.)  95,15. 


R.  DE  pniLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1894. 


XIX.  —  17 


258 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


III.    —  TABLE   DES   AUTEURS   DE   LIVRES 


Abbott     (Evelyn)      13,49. 

34,12.  184,42. 
Abel  (Eugen)  18,42. 
Achelis(Hans)22,10.  110,7. 
Adam  51,7.12. 

—  (A.   M.)  20,22.  181,45. 

—  (J.)  20,22. 

Addis  (W.  E.)  180,17. 

Aderer  84,16. 

Aegyptisc/ie  Urkunden 
aus  den  K.  Museen  zu 
Berlin.  17,1.  39,37. 
127,17. 

Agathoaikis  (A.)  69,34. 

Ahlheim  (A.)  86,16. 

Albrecht  (E.)  116,47. 

—  (P.)  14,13. 
Aies  (A  d')  182,46. 
Alexander  138,31. 
Allain  (P.)  85,5. 
Allcroft(A.  H.)  12,22. 14,34. 

21,51.  79,35. 
Allègre  (F.)  74,48. 
Allraer  (A.)  138,14.  174,46. 
Altenburg  (0.)  87,51. 
Altenhoven     (P.)     142,28. 

155,28. 
Aly  (Fr.)  23,5.  33,34.  36,.S8. 

112,31.  117,39.  209,25. 
Amatucci  (A.  G.)  230,19, 
Ameis(K.F.)15,47.  110,11. 

128,42. 
Amelli  (Amb.)  ll,3i. 
Arnmon  (G.)  34,8. 
Analecla     graeco-lalina 

obtulerumt  Gollegae  Cra- 

covienses  et  Leopolitatii. 

13,52. 
Andresen  (G.)  86,53. 
Angermunn(C.)  12,32. 
Anrich  (G.)  142,29.  209,33. 
Anssen  (Fed.)  15,25, 
Authes  (W.)  84,12. 
Antoine  (F.)  79,30.  85,25. 
Anz  (H.)  82,40,44. 
Apelt  (0.)  73,1.7.25. 
Apostoiidès(B.)  23,9.35,5. 

113,7.  200,37. 
Arbois    de   Jiibainville  (H. 

d')  19,44.  81,40.  138,17. 

154,31.   177,17.    182,18. 

199,10. 
Archaeoloyische     Khren- 

f/abe    der    rôm.    Quar- 

'talschrifl  .39,42. 
Argyriadès      (.1.)       19,17. 

108,19. 
Aimstroiig  (G.)  180,31. 
AroimfJ.  von)  14,26.  .35,15. 

110,5.      ia3,41.      191,7. 

199,23.  210,21. 


Arro  (A.)  74,48. 
Ascherson      (F.)      111,49. 

115,28.  202,48. 
Atenstaedt  (Félix)  21,22. 
Altinger  (Gustave)  36,1. 
Audibert  137,51. 
Aurenghi  (01.)  76,36. 
Ausgrabungen...  b.  Kemp- 

len  110,10. 
Autenrieth      (G.)     110,37. 

127,36. 
Babelon  1.37,16. 
Babl  fJoh.)  6,6. 
Baccalari  195,5. 
Bachof  (G.)  116,46.  117.20. 
Bacmeister  (A.)  80,21. 
Bader  (J.)  81,10. 
Baedeker  (K.)  24,13. 
Baebrens   (Ernil)   17,3.  28, 

35.    113.22.    129,7.    182, 

37.  206,36. 
Bahrfeldt  (Max)  125,39. 
Baier  (G.)  87,17.  89,42. 
Baillât  (J.)  21,46. 
Baiter  80,12. 
Baldamus  (A.)  109^5. 
Bail  (iiouse)  50,22.  239,35. 
Ballhnrn  83,42. 
Ballif  (Fh.)  ,32,19. 
Baucalari  (Fr.)  38,18. 
Bannier(Wilb.)16,i7.31,8. 
Banzen-.Muller  (G.)  208,23. 
Bardt  (G.)  80,21. 
Baron     (Gharles)     1.37,20. 

184,18. 
Barracco  (Giovanni)  174,22. 
Bassi    (Domenico)    23,52. 

24,15. 
Batiiïnl  137,2.  138.21. 
Baudrillart  154,51.   185,9. 
Bauer  (A.)  71,20.45. 

—  (L.)  109,33. 
Baunigarten  (F.)  83,38. 
Baur  (K.)82,5. 

Bazin  1.38,11. 

Beaudouin  1.37,47.  185,52. 
Bêcher  (Ferdinand)  39,11. 
Bechtel  (Fritz)  37,5. 18.3.53. 
Beck(,I.W.)  11,33.  115,51. 
Becker  1.37,52. 

—  (K.)  132,53. 

—  (ii.)  86,31. 
Behrendt  (L.)  80,19. 
Beisser(Slef)lian)  34,2. 
Bekker  (imm.)  34,14. 
Belger    (Gliristian)    36,39. 

83,18. 
Belin  (A.)  180,29. 
Bellerniann  (L.)  23,46. 
Bel]lng(ii.)  113,36.53.  182, 


Beloch  (Julius)  14,52.  24, 

12.    29,4.   32,.39.   40,27. 

108,50.   190,34.    204,46. 

232,25. 
Belsheim  (J.)  23,34.  36,3. 
Bénard  (Ch.)  136,50.  203, 

52. 

—  (Léon)  137,19. 
Bender  (F.1  84,12. 

—  (Herm.)'31,5.  83,35.  87, 
52. 

Benndorf  (0.)   24,41.    83, 

27..32. 
Benoist  (E.)  82,4.  138,20. 

199,.31. 
Benseler  (G.  E.)  127,36. 
Bentley  212,10. 
Bérard     (Victor)     174,33. 

185,15. 
Berger   (Philippe)    137,23. 

—  (Samuel)  10,2,  18,21. 
29,25.  40,17.  128,5.  179, 
28.  210,36. 

Berger- Levrault    (Oscar) 

40,5. 
Bergk  73,51. 

Bericht  des  Verems  Car- 
men lum  134,47. 
Bernard  (John  Henri)18,31. 
Bernardakis  (Greg.  N.)  27, 

24.    113,2.  183,23.   191, 

51. 
Berndt  (Th.)  79,18. 
Beriihard  79,37. 
Bertini    (G.    L.)    18,18.19. 

85  24  25 
Bertolot'ti  (G.)  76,46. 
Bertrand  (Edouard)  174,3. 
Besse  138,43. 
Besthorn  120,-3.  146,25.34. 

163,28. 
Bethe  (Erich)  22,5. 
Beurlier  137,45. 
Bezzenberger  (Ad.)  113,.39. 

41.  118,21. 
Biagi  174,53. 
Bibliolheca  hagiographi- 

ca  grœca  38,7. 
Biedermann    (G.)     117,26. 

130,.37. 
Bieler  (J.)  111,5.3. 
Bierens  de  ilaan  51,4. 
Biese  (A.)  7.3,53. 
Bikélns  (D.)   14,37.  35,11. 

154,12. 
Bilancioni  78,26. 
Billiuger  51,13. 
Billerheck  (A.)  18,25.  35,8. 

182,  13. 
Binder  (W.)  80,20. 
IJirkIein  (Fr.)  74,11. 


III.    —   TABLE   DES   AUTEURS   DE    LIVRES. 


259 


Birt  (Theodor)  11,51.   23, 

16.  35,36.  83,7.14.  112, 

20.  118,44. 
BischofT  (E.)  32,29.  199,32. 
Bitschofsky  (H.)  81,20.  86, 

18. 
Blanchet    (Adrien)    155,7. 

179,51.    182,51.   215,16. 
Blase    (H.)    11,20.    21,19. 

142,44. 
Blass   (Fr.)    15,36.    20,38. 

26,18.46.  117,47.  128,2.3. 

129,35.     184,9.     190,40. 

210,1.3. 
Blaydes  113,52.  180,47. 
Bleske  (F.)  24,35.   130,29. 
Bloch  (M.)  180,20. 
Bloomfield   (Maurice)  181, 

53. 
Biumner(Hugo)  32,16.  205, 

47. 
Bobynia    50,18.26.50.    51, 

19. 
Bodensteiner  (Ernst)  27,29. 

84,2.  205,2. 
Boeckei  (E.)  127,27. 
Bohm  (Christian)  21,16.83, 

31.  182,52. 
Borner  (A.)  16,29. 
Boerner  (Ad.)  23,36. 
Boeswilhvald  138,4. 
Boguth  (W.)  80,43.129,52. 
Bohn  (R.)  176,38. 
Bohse  (Paul)  30,42. 
Boisacq  137,22.28.  191,14. 
Boissier  118,15. 
Boissière  (G.)   181,5.  199, 

9. 
Boldermann(P.M.)208,28. 
Boll  (Franz)  37,7.  79,20. 
Bonafous  (R.)  183,49. 
Bonavia  (E.)  186,28. 
Bone  (Heiarich)  26,38.  131, 

—  (karl)  26,.38.  131,35. 
BonhOfer  (A.)  116.9. 
Bonnell  130,34.  131,41. 
Bonnet  138,20. 
Bormann  (E.)  24,41.  8.3,28. 
Bom  (B.)  80,43. 
Bornemann  (L.)  17,41,  110, 

30. 
Borromeo  (Carlo)  12,39. 
Botsford    (G.    VV.)    23,19. 

39,14.  1.30,18.  210,19. 
Botti  (G.)  17,51. 
Bougot  136,49. 
Brandt  (S.)  184,45. 
Breunig  (H.)  86,11. 
Brill  51,12. 

Brindiey  (T.  H.)  207,45. 
Brix  51,17. 
Broring  148,21. 
Broise  (de  la)  1.37,44. 
Brosin  (0.)  82,1. 
Brown  (R.  H.)  183,.30. 
Bruchmann  (G.  F,  H.)  30, 


Bruchmanu    ([«.)     114,47. 

130,.37. 
Bruckmann  174,21. 
Brunnert  (G.)  9,48. 
Brugmann  (Karl)  19,11.  26, 

9.  50,2.   108,25.   117,21. 

129.39.  174,27.    185,23. 
209,10. 

Brulin  (Ewald)  72,30.  116, 

28. 
Brunn     (lîeinrich)     1.3,21. 

134,7.  194,19.  200,36. 
Brunner  (Conrad)  21,17. 
Bruns  (G.  G.)   14,31.   204, 

44. 
—  (Ivo)  13,25.  17,14.  72, 

13.  113,41. 
Buchon  (J.  A.  G.)  17,16. 
Buchseuschatz  (B.)  127,35. 
Bucheler  (Fr.)  75,44.  109, 

24.  181,36.  185,28. 
Buclmer  (W.)  114,10. 
Bûnger  (G.)  129,43. 
Bûttner    (Richard)    35,47. 

181,16. 
Bûttner-Wobst    (Theodor) 

17,4i.  32,25.  37,50.  182, 

27." 
Bulic  (F.)   129,28.   131,51. 
Bulle  (H.)  30,33. 
Bullinger  (A.)  35,15. 
Burckhardt   (Âug.)    13,14. 

36,51.113,1.191,16.202, 

29. 
Burg'er  (G.  P.)  116,12. 
Burton  147,49. 
Busch  (H.)  111,19.  130,34. 

131,40. 
Busolt    (G.)    18,46.    29,2. 

142,9. 
Busslèr'(Erich)  35,3. 
Gagnai    138,3-5.     228,11. 

230,51. 
Gaix  de  Saint-Aymour  (de) 

190,45. 
Gali  (Carmelû)  18,7. 
Campaux  (A.)  80,23.   137, 

40. 
Ganilli  (Carlo)  17,.33.  231, 

1. 
Gantareili     (Luigi)    81,11. 

182,42. 
Canlor  (Moritz)  37,9.  50,41. 

145.40.  163,18.42.    194, 
25.240,2. 

Gapelle  15,12.  110,46.  128, 

42. 
Capps  (Edw.)  24,43.  84,2. 
Gardon    (Georges)   154,17. 
Carra  de  Vaux  103,51.  194, 

21.240,6. 
Garraroli  (D.)  85,14. 
Gartelier  (A.)  80,5. 
Carton  12,5. 
Garyophilus   (Blasius),  32, 

10. 
Gasagrandi  (V.)  181,11.     . 
Cas  pari  (G.  P.)  38,47. 


Gassel  (P.)  71,19. 
Castanier  (Prosper)  15,22. 

180,34. 
Castellani  (G.)  84,8. 
Castelli  (G.)  85,3. 
Cat  1.38,8. 
Calaloç/us  (lisser tationum 

philologicarum    classi- 

carum  88,17.  108,32. 
Cauer  (Fr.)  12,37.  29,8.  35, 

1.   70,45.   74,33.    90,22. 

110,4.    129,21.     183,24. 

190,47.  • 
—    (Paul)    22,35.    111,37. 

116,52.  184,38. 
Gavalli  (Jacopo)  24,13. 
Gesari  (Ant.)  23,4. 
Ghaignet  136,49.  174,9. 
Ghaillou  163,9. 
Ghampault  (Ph.)  190,51. 
Charisius    (Arnold),    19,1. 

88,1. 
Charles  (R.  H.)  202,32. 
Gharvat  (J.)  131,20. 
Chase  (F.  H.)  202,19. 
Ghatel  (Arsène  du)  180,31. 
Châtelain  (Emile)  174,7. 
Chipiez  (Charles)  13,3.  154, 

37. 178,30. 182,4,  186,24. 
Ghovvaniec  (F.)  131,3. 
Christ  (W.    22,46.  28,12. 

112,48. 
Chval  (J.)  131,19. 
Giccotti  (EU.)  108,34.  114, 

2. 
Gichorius  (G.)  78,2. 
Gimà  (A.)  82,11. 
Ciaquini  (Ad.)  79,34. 
Cipolla  (Carlo)  22,13. 
Cipollini  (A.)  76,15, 
Givitelli  (G.)  2.32,21, 
Glaretie  137,41. 
Clark  (G.)  78,46.  79,17. 
Glassen  199,22. 
Clerc    (M.)   21,31.    137,6. 

155,9.10.  191,1. 
Cocchia  (Eurico)  20,1.  23, 

15. 
Cohen  2.33,41. 
Colla  (A.)  81,45. 
Gollar  109,13.  199,29. 
Collignon  (M.)  83,47.  133, 

23.  137,13.37. 
Golson  (F.  H.)  203,49. 
Coluniba  (G.  M.)  20,23. 
Coinhaire  (Gh.)  140,53. 
Commentationes  phil.  le- 

nenses  33,3. 
Comparctti      (D.)      20,40. 

35,14.  173,22.  232,32. 
Gonsbruch  (Max)  13,13. 
Conslans  (Léo|told)  16,45. 

24,20.       35,7.        87,33. 

183,43. 
Conybeare  (F.  Gornvvallis) 

110,13.  194,28. 
Cordenons      (  F.  )      20,42. 

115,13.  232,20. 


260 


TABLES  DK  LX   REVUE  DES  REVUES. 


Cordeoni  (F.)  181,17. 
Cornalli  (Hicc.)  79,42. 
Cornill  (C.  H.)  180,18. 
Corpus  scriptorum  eccle- 

siaslicorum    latinorum 

27  52. 
Corssen  (P.)  129,2.184,50. 
Cotta  (C.)  81,21. 
CouKav(Edtne)21, 49, 78,27. 

137  24 
Couvreur  137,27. 
Cozza-Luzi       (Giuseppe) 

14,53.  22,3.-34. 
Cramer  (Ad.)  .36,12. 
Crampe  (Rob.)  111,42. 
Creizenach  (W.)  110,15. 
Creutz  80,19. 
Croiset  (A.)  76,50.  136,46. 

173,16.     181,25.     191,4. 

—  (Maurice)  75,46.  136,46. 
173,16.18. 

Cruiskshank  (A.  H.)  15,49. 
Crusius  (Otto)  22,40.  26,16. 

33,32.      76,29.      113,30. 

114,12.    142,37.   144,24. 

173,41.   181.51.    181,21. 
Csengeri  136,26. 
Cucheval   (Victor)    182,47. 
Cucuel  137,27. 
Cumont(FraD2)24,6. 112,30. 

136,5. 
Cumpfe    (Charles)   133,35. 
Cuq  137,49. 
Curcio  (C.  G.)  18,17.   141, 

51.  184,41. 
Curtius  (Ernst)  12,19.  30,6, 

.36,18.      83,45.     113,16. 

194,32. 

—  (G.)  182,10. 
Curtze  50,33.  51,10. 
Cwiklinski(L.)  16,4.  18,12. 
Cybulski  (Stephan)    17,10. 

24,48.       25,35.      83,24. 

111,11.   114,39.    128,11. 

133,28.     182,8.    199,13. 
Czubeck  (J.)  130,52. 
Czyczkiewicz  130,53. 
Dâhn  (H.)  84,4. 
Dahuhardt  (0.)  37,46.  184, 

17.  232,28. 
Daichendt  (G.)  85,36. 
Daimeyda   137,28.    142,36. 
Dammaan     (Alb.)     20,39. 

33  5. 
Daûckèr  (R.)  88,26. 
Dankô  (J.)  138,53. 
Daresle,  137,2. 
Darmcsteter    (Arsène)    17, 

24. 
David  (Im.)  19,40. 
Decharme     (Paul)     31,42. 

136,48.  192,26. 
Deecke  (W.)  9,37.  38,3. 
r)et;ering  11,18. 
Del,'ove  (E.)  81,.31. 
Deichmanu  (Cari)  17,30. 
Deike  (W.)  73,37. 
Dcissmann  (G.  A.)  182,23. 


Delaraarrc  (J.)  116,51. 
Delbès  (G.)  84,18. 
Delbouile  (A.)  76,39.  137, 

30. 
Delbrûck  (Bertiiold)   26,9. 

10.  34,40.  50,4.  108,25. 

118,16.    174,28.    180,45. 

209,17.18. 
Delfour  137.42. 
Deiitzsch  (Friedrich)  35,9. 

184,26. 
Deloume  137.50. 
Demmler  (Ad.)  11,28.  114, 

86. 
Denitlc  (II.)   a3,ll.   174,7. 
Derevizki  (A.)  70,29. 
Deschamps  (Gaston)  137,9. 
Desjardins  138,10. 
Desrousseaux  (A.   M.)  75, 

46. 
Detto  132,22. 
Dettweiler  (P.)  18,43.  79, 

4.50. 116,13. 118,29. 129, 

10. 
Deuticke  (P.)  81,51.52. 
Devaux  137.41. 
Dewaule  137,13. 
Dickslein  50,21. 
Diederich    (Benuo)    22,36. 

115,2. 
Diehl  (.\.)  11.3,5. 

—  (Ch.)  228,8.  229,13. 
Dieterich    (Albert)    18,53. 

112,39.    154,44.    194,35. 

199,34. 
Dillmann  202,30. 
Dillhev  (C.)  77,47.  78,20. 
Dindorf  (L.)  32,24.  34,14. 

182,27. 
Dingeldein    (Otto)    30,22. 

185,49. 
Dissard  138,14. 
Diltmar  (11.)  88,36. 
Dittmeyer  (L.)  73,23. 
Dobrzanski  (B.)  131.5. 
Dohschatz  (von)  38,27. 154, 

35.  184,48.52. 
Dodge  (L.).  111.24 
Dôrpfeld(W.)  28.9. 116,36. 
Dôrwald  (P.)  110,52. 
Dotsch  (P.)  85,44.  117,39. 

132,14. 
Dolley  (C.  S.)  83,40. 
Dorr  (R.)  90,15. 
Dosson  84,42.  199,31. 
Doublet  (Georges)  15,43. 
Drachmann  115,40.  146,26. 
Draeger  87,5. 
Drâseke  (Jolianncs)  12,13. 
Drescher  (Joli.)  5,52. 
Droysen  (U.)  70,13. 

—  (J.  G.)  20,33.  30,9. 
Dubois  (Marcel)  136,53. 
Duchesne  (Louis)  179,29. 
Ducourtieux  14,6. 
Dubncr  (F.)  87.4. 
Dûmmler  (Ferd.)  72,46.  73, 

28. 


DQnzelmann  (E.)  16,2.  27, 

34.  87,19.  112,22. 
Dumon  (K.)  24,10.23. 
Dumont  (Albert)  1.37,10. 
Dupuis  137,26.  163,26. 
Dynces  (Th.  J.)  70,5. 
Dyroff(Ado]f)  25,29.  29,44. 

128,24.  173,.36.37. 
Dziatzko  (C.)  114,30. 
Easby-Smilh    (James     S.) 

70,19. 
Ebeling     (H.     L.)     11,49. 

108,41.  128,1. 
Eberhard  (A.)  23,32.  79,14. 

114,31.  183,27. 

—  (L.)  76,48. 
Ebers(Georg)  14,23. 142,25. 
Eckstein  (E.)  114,40. 
Egger  136,47. 

Egli  (J.)  9,42. 
Ehrlich  (F.)  82,14. 
Eichert   (0.)  81,39.  84,28. 
Eichler     l(Gustav)     22,20. 
115,3. 

—  (H.)  113,48.  128,4. 
EIy.o<n7r£VTa£Tr,pl;  tt,?  xa- 

6rjy£Tta;     Kwv(7TavTtvou 

S.  KdvTO-j  139,14. 
Eisenlohr  50,25. 
Ellis  (R.)  149,20. 
EIsner  (A.)  119.9. 
KIter  (Anton)  37,29. 
Endriss  ^C.)  72,19. 
Eneslroem  50,49. 
Engel  (F.  G.)  73,27. 
Engelbrecht  (August)  33,2. 
Engelhardt     (Max)    38,40. 

11-7,25. 
Engelmann      (R.)      12,30. 

28,10.     83,23.      110,20. 

207,51. 
Engler  (A.)  35,48. 
Enraann      (Alex.)      30,48. 

108,43. 
Eranos        Vindobonensis 

191,8. 
Erluirdt      (Louis)      29,35. 

90,51.  111,15.  209,20. 
Erman  (Adolf)  19,13. 
Ernault  (E.)"  181,5.   199,9. 
Espérandieu    (Ém.)   14,19. 

15,45.  21,13.  138,13. 
Eustratiadis  220,30. 
Excavations  of  the  amer, 

School  at  the  Heraion 

of  Argos  83,17. 
Eyck  (Tii.)  155,29. 
Eymer  (W.)  8i,32. 
Eysert  (Léopold)  12,50. 
Fabia  (Philippe)  33,46.87, 

13.47.   137,  38.    138,19. 

199,33. 
Fahiand  (B.)  80,20. 
Fahinberg    (Alex.)    18,15. 

30,27. 
Falbrecht  14,49. 
FanzuUi  80,41. 
Farnell  (G.  S.)  75,48. 


m.    —   TABLE   DES   AUTEURS   DE   LIVRES. 


261 


Fassbânder     (F.)     118,24. 

133,  1. 
Fausset  (VV.  Y.)  14,28. 
Favaro  51,3. 
Fave  (E.  de)  180,28. 
FechKK.)  111,27.  119,26. 
Fehr  (E.)  182,53. 
Feillet  (L.)  75,i6.47. 
Feine  (Paul)  180,27. 
Feiinel    (G.    A.)    16,V2.50. 

148,49.    180/24.   202,37. 

204,40. 
Ferrini  (G.)  69,32.  70,5. 
Festa  51,10.  109,49. 
Festgruss  an  Rudolf  von 

liôlh  34,38.  180,32. 
Festschrifl  f.  Joh.  Over- 

beck  114,47. 

—  zur  Feier  d.  numisma- 
tischen  Ges:ellschaJ't  zu 
Berlin  15,33. 

—  3.  WOjàhriçien  Ju- 
belfeier  d.  Vniversit'lt 
llalle-WUlenherfi  39,7. 

Festskrift     (il      Vilhelm 

Thomsen    fra    Disciple 

140,19. 
Feustell  (Hein.)  6,8. 
Fick  (August)  .37,4.5.  113, 

.37.40.  118,18.  183,52.53. 

210,6.7. 

—  (W.)  119,7.  130,33. 
Fickelscheivr  (M;»rt.)  21,20. 

23,33.    111.    43.   1 28,46. 

129,44.   132,45.    14(),15. 
Filologische      Bibliothek 

35,51. 
Finâczy  139,17. 
Fink  50,35. 
Fischer  (G.  Th.)  26,27.  90, 

36.  108.16.  200,35. 

—  (E.)  8.3,51. 

—  (F.  F.  G.)  15,26. 

—  (F.  W.)  29,2.3.  87,22. 

—  (Hermann)  89,27. 

—  (J.  N.)  129,51. 
Fisciier-Benzoa    (R.    von) 

18,9. 
Fleischmann  (J.  K.)  85,1. 
Flensburg(Nils)  30,25. 129, 

15.  183,19. 
Fock    (G.)    10,6.     191,10. 

199,7. 
FôrsLer(Rich.)  22,8.33,51. 

72,15.     111,50.     184,20. 

192,  2. 
Fondation    Eiu/ène    Piot 

184,14. 
Foiitana(G.)  71,53. 
Fontane  137,53. 
l''orl)ach  (G.)  84,12. 
Forchhamiritir  (I'.   W.)  31, 

19.  112,19. 
Forcliheiiiier  ([*hill[)|i)   35, 

38. 
For/iandlinger    paa    det 

f'jerde  nordiske  Filolog- 

moede  144,48. 


Fourrière  12,18. 

Fowler  (W.Warde)  29,51. 

Fraccaroli  (G.)  19,34.  116, 

27.  130,17.   149,13.  205, 

38. 
Franchetti(Âugusto)  232,31. 
Franchi  (Pio)  230,50. 
Franco  (A.)  74,28.   76,-34. 
Francoltè      (H.)      140,49. 

154,14. 
Frankfurter  (S.)  116,50. 
Frederking  (A.)  109,47. 
Freese  (.1.  H.)  210,18. 
Frey  (Josef)  21,26.  27,48. 

132,41. 
Frick  (Garl)  21,12.    32,50. 

200,43. 
Friedel  (O.j  80,40.  129,29. 

—  (V.  Heinr.)  6,30.  14,14. 
109,42. 

Friedersdorff  (F.)    117,30. 
Friediander     (E.)      33,41. 

90,30. 
Friedrich  (G.)  116,6. 

—  (Th.)  19,42.  112,36. 
Friel  (Cari)  20,21. 
Fripx'(W.)  86,14.  111,19. 

128,3.     130  ,.34.     131,40. 

132,24. 
Friesenhahn  83,48. 
Frischauf  (.lohannes)  .37,45. 
Frilze  ([I.  von)  185,11. 
Fritzsche  109,14. 
Frophde  (0.)  49,37.  rii,22. 

206,52. 
Froldich      (Franz)     14,17. 

22,32.      81,36.     109,15. 

114,12. 
Fuchs  (Josef)  39,2.  129,22. 

133,51.  185,18. 
Fiigner   {?.)    9,.3.3.    16,14. 

8^,15.41.  86,30.   111,45. 

117,.35.  132,13.  184,3. 
Fiissiein  (K.)  79.27. 
Fumagalli     18.20.     81,47. 

85,23.  174,53. 
Fuochi  195,0. 
Furneau.x  87,9.  185,17. 
Furlwangler  (Adolf)  19,30. 

111,6.    180,40.     204.53. 

206,4. 
Fustel   de  Coulanges,  1.37, 

5.53. 
Galielentz  (G.   v.  d.)  130, 

40. 
Gabrici  (Or.  E.)  215,46. 
Oaebler  (H.)  17.9. 
Galiot  (L.)  183,40. 
Ganter  (Ludwig)  24,2.  115, 

22. 
Gatizenmùlier  (Gari)  28,.39. 

115,15.  232,45. 
Gardner     (E.     A.)     20,52. 

183,4. 

—  (!'.)  204,36.       • 
Garino  ((J.)  76,35. 
Garizio  (E.)  87.8. 
Gast  (E.  R.)  79,52. 


Gazirio  (Eus.)  81,34. 
(îebhard  (Fr.)  80,31. 
Gebhart  (0.  von)  181,34. 
Geciovv  (0.)  131.2. 
Geffeken  (Joh.)  32,9. 
Geist  (H.)  86,7. 
Gemoll  (A.)  81,22. 

—  (W.)  33,7.  88,6.  111,51. 
132,8. 

Genthe  (A.)  208,44. 
Genther  (L.)  77.39. 
Georgii   (H.)   18,4.    82,18. 

181,27. 
Gerber  (A.)  87,32. 
Geréb  1-38,46. 
Gerland  119,45. 
Gerstenberg     (Cari)     6,15. 

31,11.  89,49. 
Gertz  (M.  Cl.)  84,20.  143, 

48. 
Gever  130,35. 
Gevso  (Emil  v.)  15,1.  182, 

27. 
Giarabelli  82,36. 
Gidionsen  (VV.)  88,37. 
Gigas  (Emilej   18,47.   185, 

44. 
Gilbert  (G.)  128,6. 

—  (0.)  83..33. 

—  (W  )  80,28. 
Gillhausen      (W.)     27,19. 

110,24.    1,30,-30,    131,43. 
132,24.52.  136,.30. 
Girard  (J.)  74.27.  77,46. 

—  (l^anl)  1-37,15. 

—  (Raymond  de)  180,53. 
Girbal  (Pau!)  24,20. 
Gitibauer  (Mich.)  19,3.  85, 
^  21.  132,12. 

Giussani  34,40. 
Glene  (IF.)  115,9.210,8. 
Gluck  (M.)  84,44. 
Gobe!  (Ed.)  .34,43. 
Goeizer  (Henri)  1.38,20. 
Goethe  (A.)  82,38. 
Gotz  (G.)  11,41. 

—  (G.)  9,34.  14,2.  17,5. 
25,17.  34,47.  112,11. 
182,35.    183,35.    20(5,46. 

Goetzeler  (L.)  13,-35.  113, 

21.  132,26. 
GohI  1-35,35. 
Goldbacher  (Al.)  llC.3i. 
Golling  (J.)  17,48.  130,26. 
Gomperz    (Th.)     15,15.50. 

71,3.  72,24.  136,29. 
Goodhart    (H.    G.)    20,47. 

147,46,  204,37. 
Goodwin  (Air.)  14.43.  183, 

6.  204,39.  210,.30. 
Gorra  (E.)  22,7. 
Gdumy  137,-35. 
Gradenwilz  (0.)   11,9.    14. 

.32.   39,17.    149,,37.  204, 

15. 
Graenenbprg  (Art.)   17,19. 
Graetz  180,19. 
Graeven  (.loh.)  15,3. 


262 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Graf  (Ernst)  22,30. 

—  (M.)  34,8.  80,47. 
Grafe  (E.)  182,2i. 
Grasso  (Gabriele)  181,40. 
Graux  (Charles)  18,3.  137, 

33.  181,41. 
Graves  (A.  G.)  113,17. 

—  (F.    Pierrepont)   18,14. 

113.6.  199,21. 

Gray  (.T.  II.)  10,42.  148,49. 

180,23.  184,1.  204,41. 
Graziani  (F.)  2.32,40. 
Greef    (A.)    5,46.    87,32. 

127,.38. 
Gi^eek  Papyri  in  tlie  Dri- 

tish  Muséum  174,16. 
Gregorius   (Adolph)  13,38. 

182  39 
Green'ough  (J.  B.)  199,-35. 

204,5. 
Gregory  (C.  R.)  185,.30. 
Griechische  Shidieti  Iler- 

mann    Lepsius    durge- 

bracht  38,20. 
Griez  (C.  N.)  85,26. 
Gronovius  (.1.  B.)  114,30. 
Grosse  (B.)  117,14.16.131, 

44. 

—  (E.)  74,12.  82,23. 
Grosvenor-Hopkins  87,2. 
Grueneberg  (Arthur)  35,16. 

111.7,  129,38. 
GruDzel  (J.)  70,10. 
Grupe  (E.)  11,30. 

Gsell   (S.)    114,16.    1.38,2. 

182,41.   208,47.   227,53. 

228,2. 
Gudeman  (Alf.)  185,42. 
Guehne  50,45. 
Gùnther(C.)  11,29.  118,41. 

—  (S.)  19,6.  50,23.  114,20. 
199,12. 

Guhl  12,29.  28,10.  83,22. 

110,20.  207,50. 
Guigniaut  74,27. 
Guiraud  (P.)  111,34.  141, 

21. 
Gutsche  (Oskar)  38,35. 
GutschïTiid  (Alfred  v.)  35, 

23.     90,18.52.      115,20. 

130,40.  184,30. 
Gwalkin  (H.  M.)  20i,3. 
Gvomlay  1.38,31.  139,14. 
Haas  (G.  E.)  37,19. 
Habich  (Alfred)  6,7. 
Ilachtmann  79,10. 
Haeger  (Max)  72,35. 
Ilagen  (A.)  69,49. 
Hagenmùller  (H.)  83,30. 
llager  (Fr.)  76,30. 
Haigh  (A.  E.)  82,3. 
Haie  (W.  G.)  209,23. 
Hallard  (.1.  H.)  207,36. 
Ilalm  79,26. 113,2.3.  142,40. 
Halsted  51,20. 
IJammcr  (C.)  6,19.  207,34. 

—  (M.)  9,39. 
Hammond  50,37. 


Hanssen(Fr.)  76,42.  108,28. 

29.  181,3. 
Harder      (Chr.)       115,53. 

185,6. 

—  (Franz)    25,.32.   118,22. 
129.3;^.  132,14. 

Hardv  (E.  G.)  114,28. 
Harnàck  (Ad.)  15,51.  31,53. 

81,31.  202,51. 
Harper  (W.  H.)  81,31. 
Harre  (P.)  110,48.  132,51. 

133,1. 
Ilartel      (W.     v.)      11,37. 

24,39,     182,10.    184,/.7. 
Harlfelder  (K.)  23,41. 
Ilartlich  (P.)  83,2. 
Hartman  (J.  J.)  80,27. 
Hartwig       (Paul)       12,42. 

204,13. 
Hasse  (Ernst)  18,26. 111,25. 

53.  112,2.  132,16. 
Hatch  (Edvvin)  15,21. 
Ilaulcr  1.30,35. 
Haupl  (G.)   85,52.    113,28. 

132,51. 
Haupiregeln  der   griech. 

Synta.x2\,n. 
Hauser  1.37,5. 
Haussoullier       (B.)     70,1. 

136,51.  1.37,3. 
Hauvette    (Amédée)  38,10. 

115,31,  183,42.  194,37. 
Haverfield  (F.) 23,5.3.  180,2. 
Ilavet  (Louis)  2.3,38.  138,16. 

200,42. 
Hayduck(M.)  73,11. 
Hayes  (B.J.)  15,39. 
Head   (Barclay   v.)  233,51. 
Headlam  (A.  C.)  183,5. 

—  (W.)  78,24.  116,18. 
Ueberdey     (Rudolf)    29,1. 

40,31.  114,49.  208,30. 
Hehn  (Victor)  35,47.  83,.32. 
Heiberg  (J.  L.)  50,2i.  51,9. 

120,4.6.  144,53.   146,23. 

34.  163,28. 
Heidenhain  (F.)  115,25. 
Heikel  (J.  A.)  23.23. 
Heim  (Rich.)  12,52.  35,49. 

191,11. 
Heine  (0.)  132,38. 
Ileinrich  (A.)  90.12. 
Ileinze  (R.)  144,16. 
Helbig(Wolfgang),  174,22. 

182,20. 
Heller  (Mart.)  16,10. 
Helmreich  (Georg)   182,1  i. 

199,31. 
Hennebert  138,1. 
Hennecke  (Edgard)  17,.32. 

3i,19. 
Hennings      (C.)      117,13. 

131,44. 
Henriclisen(R.J.  F.)  84,18. 
Henso  (Ollo)  24,22.  142, i3. 

181,29. 
Hentze  (C.)  15,47.  110,11. 

128,42. 


Henze  (W.)  114,17. 
Hrraeus  (Wilhelm)   21,42. 

112,51.  181,15. 
Herbst     (Ludwig)     30,13. 

110,47.  181,10. 
Hergel   (G.)   86,9.   128,16. 
Herkenrath  (R.)  11,22. 
Hermann     (K.    F.)    24,45. 

127,32.     142,8.     180,87. 

202,40. 
Hermès  (Fr.)  81,43. 
Hertz  (M.)  80,23.48. 184,37. 
Hervieux  (L.)  24,9. 
Ilerwerden  (H.  van)  21,50. 

69,36.  78,14. 
Herwig  (Chr.)  79,1. 
Herzog  (S.)  119,7.   1.30,33. 

1.31  ..39. 
Hesseiing  (D.    C.)  173,46. 
Heltner   (Félix)    16,18.  90, 

24.25.  205,6. 
Heusser  (F.)  88,22. 
Heuzev  (Léon)  181,48.- 
liey  19,45.  119,15. 
Ileydenreich  38,24. 
Ileynacher  (M.)  117,28. 
Heyne  81,51. 
nilberg  (1.)  115,49. 
Hildebrand  38,25. 
Hildebrandt(Paulus)  .38,32. 
Ililiï  (Fr.)  19,39. 
Hilgiu-d      (Alfred)     22,21. 

113,31. 
lliller  (E.^  73,52.  77,23. 
Hillprecht  (H.  V.)  14,37. 
Ilintner  (F.)  129,45. 
llisiorische  UntersucJmn- 

(jen  Ernst  Fôrstemann 

qewidmet  37,47.  116,49. 
Hi'tzig  (H.  F.)  13,5. 
Hoger  (F.  Ch.)  80,49. 
Hi.hn  (Paul)  24,8. 
Holder  (A.)  184,8. 
Hoffmann  132,23. 

—  (Ernst)  18,28.  29,18. 

—  (Hugo)  36,.35.  37,31. 

—  (.Max)  82,15. 

—  (0.)  74,7.   130,19.  199, 
15.  205,40. 

Ilolden  (H.  A.)  1.3,51. 

—  (R.  A.)  144,2. 

Holder  (Alfred)  33,45.  182, 

31. 
Iloliiindcr  (Ludwig)  89,.39. 
Holliind  (Pliilemon)  13,37. 

—  (R.)  78,16. 

Holm  (Adolf)  20,5.   28.15. 

109,46. 
Hdizer  132,50. 
Hoizinger   (Cari  v.)  16.32. 
Holzner(Eugpn)  21,35.  110, 

.38. 
Holzweissig  (Friedrich)  .32, 

47.     11.3,25.     118,23.50. 

129.14.  130,29.  132,6.22. 
Homcdle  137,11. 
Hopkiiis  (A.  Grosvenor)  13, 

27.  208,.37. 


III.    —   TABLE   DES    AUTEURS    DE   LIVRES. 


263 


Hoppe  (K.)  82,16. 

Horn  (Kerd.)  23,11.  147,36. 

2'«,53. 
Hosius  (CurI)  28,44. 
Howard  (Albert)  13,30. 
Hruza  (Ernst)  31,50.  33,9. 
Huber  (.1.)  185,:52. 
Hubert  (C,.  F.)  111,27.  117, 

50. 
Hiuie  (K.)   145,6.    146,21. 
Hubner(l':min  179,30.  181, 

43.  208,26. 
Huefener  (l'>.)  21,10. 
Hiilsen  (C.  H.)  83,20. 
H.iemer  {.].)  80,11. 
Hus  (Arn.)  72.45. 
Huit   (Ch.)    39,20.    136,50. 

154,41.  174,39. 
Hultscli   (Friedrich)  15,27. 

16,12.  37,53.  49,34.  120, 

5. 
Humbert(r..)  74,27. 
Iline  (W)  13,32.  28,18.  87, 

29.  111,21.  181,47. 
Ill)erg(.loh.)16,9.  18,1.32, 

35.37.38,22.108,47.109, 

11.  184,10.11.  202,44.45. 
Iinhoof-Blumer     15,5.   83, 

36. 
Imraisch  (0.)  74,45. 
Inama  (Vi<;ilio)  ,35,.35. 
Itzin^'er  (Pr.)  79,40. 
IwaïKilT  176,38. 
Jacobs(Rmil)  17,51.30,32. 

113,.35. 

—  (R.)  22,25. 

Jacoby  (K.)  129,8.   183,48. 
Jadurl  (Henri)  183,2. 
Ja^er  (Oscar)  18,11.  85,13. 

90,34.    112,15.     117,38. 

119  23. 
JaliD  (Alb.)  181,28. 

—  (Otto)    16,33.    109,24. 
181,.35. 

Jahresberichte    Uber     d. 

hôliere  Sch^chvesen  110, 

49. 
James  (Montagne   Rhodes) 

18,16.181,30.184,7.203, 

32.  212,8. 
Jan  (L.)  30,40. 

—  (Fr.  von)  13,50.   34,45. 
181,26. 

Jastrow  (J.)   19,41.   90,33. 

Jebb  (R.  C.)  21,34.  23,47. 

28,7.  31,19.  108,37.  139, 

17.  145,18.  147,51.  191, 

18.  206.37.  208,22.  209, 
19. 

Jeep  (L.)5,49.  146,13.  1^1, 

15.  232,37. 
Jerram  (C.  S.)  81,46. 
levons  (F.  B.)  13,.38. 
Joi)  (Léon)  185,10.  i 

Johring  (Joh.)  11,25.  | 

.lorrj^tinseii  14(5,24.  i 

Jors  (l'aui)    22,48.    87,23.   | 

90,50.  1 


Johansson  (K.    F.)   30,19. 

49,30. 
Johnson  (Fr.)  20,12.30,20. 

199,17.    205,49.    230,16. 
Joret  137,18. 
Jorio  (G,)  55,37. 
Joseph  (D.)  20,7. 
Josserand  (Louis)  19,29. 
Judeich  (W.)  191,21. 
Jurges  (P.)  112,17. 
Jullian    137,53.   138,10.11. 
Jullien  (Camille)  138,12. 
Jurenka  (H.)  20,45.  110,21. 

119,14.15. 
Jrsatz  (H.)  208,42. 
Kapgi  (A.)  116,53.  119,11. 
Kaerst  (J.)  84,46. 
Kahl  (W.)  82,34. 
Kaibel    (G.)   28,50.   30,51. 

39,26.  69,.35.,39.44.   110, 

31.   145,19.  194,40.  204, 

43.  2.32,33. 
Kalcsok  1.39,19. 
Kalinka  14,-38. 
Kalkmann  (A.)  20,8. 114,43. 
Kaikner  (Friedr.)  36,25. 
Kalopotiiakes    (D.)    15,44. 

31,30. 
Kanitz  (F.)  134,30. 
Kappes  (K.)  81,53.  131,35. 
Karagiannides    (A.)    14,4. 

.34,17. 
Karajan  (Max  R.  von)  12,10. 
Karslen  (J.)  80,20. 
Kassai  (G.)  136,31. 
Kaufmann  (Nick.)  13.33. 
Kaupert  (J.  A.)  83,45. 
Kautzmann  116,24.  131,42. 
Kaysel  (0.).  76,39. 
Keelhon      (J.)     110,40.41. 

111,38. 
Keib  (Bruno)  55,5.   143,52. 
—  (H.)  9,44.  20,2.  111,32. 

207,39. 
Kekulé    (Rftinhard)   21,29. 

32.40.  173.1. 
Keiler  (0.)  28,5.  80,21. 
Kemmer  (0.)  87,31. 

Ken  von    (F.     G.)    18,39. 
40,10.     69,28.41.     70,3. 

75.41.  202,.36. 
Kera  (0.)  116,16. 
Keseberg    (August)    89,.34. 
Keussen    (Hermann)    40,4. 
Kiel  50,42. 

Kiepert     (Heinrich)     29,9. 

207,52. 
Kiessiing  (A.)  69,44.  80,10. 
Kinch  146,23. 
Kingdon  (H.  N.)  85,27. 
Kipper  (J.)  81,22. 
Kirâly  139,21. 
Kirkiand  (James  H.)  13,16. 

111,2. 
Kirsciniek  (A.)  128,33. 
Kleemann(M.)37,35. 115,4. 
Klett(Theod.)  16,53.  36,41. 

109,21. 


Khîock  120,17. 
KIoucek  (W.)  82,2. 
Klussmann      (H.)      23,42. 

110,3. 
Knatz  (Fred.)  19,20. 
Knoes  (V.)  143,50. 
Knotel  (A.  F.   R.)  108,36. 
Knudtzon  10,49. 
Kùbert  (H.)  207,42. 
Kobli/.pk  (Charles)  133,29. 
Kocii  38,23.  128,42. 

—  (F.)  116,52. 

—  (Julius)     22,2.    28,43. 
83,12.  128,49. 

Kock(V.  H.)  15,11.  110,46. 
Koczvnski  (L.)  131,7. 
KOpke  132,26. 
Koester  (K.)  182,49. 
Koesters  (H.)  22,44.  115,5. 
Koetschau    (Paul)    185,34. 
Kohi  (Horst.)  82,19. 

—  (0.)  83,53.  119,4. 
Kohn  (J.)  85,8. 
Kokorudz  (F.)  130,5i 
Kollmann  139',20. 

Koner  12,29.  28,10.  83,22. 

110,20.  207,51. 
Kont  39,6.    135,1.  137,15. 
Konûpek  (Jean)  133,49. 
Kophiniotis    (J.   K.)  13,42. 
Kopf  111,20. 
Kopp   (W.)   18,8.    111,26. 

117,48.49. 
Korec  (J.)  129,4. 
Kornitzer   (A.)   21,42.   79, 

15.29.33.  82,39.42.43. 
Kosters  90,-34. 
Kovâr  134,1. 
Kraemer  50,49. 
Krall  (J.)  49,50. 
Kraus  (Samuel)  232,43. 
Krause  (E.)  109,9. 

—  (H.  L.)  .32,53.  110,28. 
Krausse  (Oskar)  82,6. 
Krawutscke  (A.)  80,37. 
Krebs  (Fr.)  39,40. 
Krejci  (Auguste)  1.33,-37. 
Krenzlin  51,20. 
Kretschmer  27.26. 
Kreuzer      (Ant.)      185,21. 

2.32,41. 
Krispin  (0.  K.)  129,26. 
Kristeller  (Paul)  180,49. 
Kronenberg  38,25. 
Krucziewicz  (B.)  86,20.      ' 
Kriiger  (G.  A.)  119,27. 

—  (G.)     80,15.     113,11. 
210,22. 

—  (G.  T.  A.)  80,14. 
Krug  (Otto)  90,-38. 
Krumbacher   (Karl)   25,26. 

31,41.       90,49.      112,5. 

120,10. 
Kubitschek   12,41.  116,50. 
Kiibler     (B.)     6,21.    11,9. 

20,28.      29,16.      39.17. 

11-2,32.   U6,16.    149,37. 

182,6.  184,2. 


264 


TABLES  DE  LA  HEVUE  DES  REVUES. 


—  fO.)  118,7.  130,31. 
Kiihner  (R.)  26.46.  117,46. 
KUmpel  (Eduard)  89,51. 
Kiister  (K.  K.)  80,8. 
Kuhn  (Fr.)  .30.43. 
Kukula  (R.)  181..37. 
KiiDze  (Alfr.)  6,14.  15,41. 

27,9.  S7,.35. 
Kuzsinszky  1.35,35. 
Lacava  (M.)  24,27. 
Ladewig  81,50.52. 
Lâmmerhirt  ((J.)  82,18. 
Lafave    (G.1   23,31.   28,36. 

11'3,9.     142,46.     174,43. 

183,29.  199,30. 
Lal!meyer(Liid\v  )  79,19. 
Lalin  (Es.)  11,22.  115.44. 
Lanciani('R.)  20,32.134,49. 

180,11.  228.6. 
Landgraf  (G.)9,41.  110,40. 

132,18. 
LanfranchiiiR  81,51. 
Laog  (A.)  77,29. 
Lange  26,40. 

—  (Adolf)  23,50.  27,45. 
114,5.  127,27.  128,15. 
129,19. 

—  (Edinund)  36,39.  117,43. 
127,16. 

—  (.hilius)  11,52. 

—  (K.)  83,49. 
Langen  (1>.)  82,45. 

La    RocliP  (.1.)   13'48.    15, 

35.  26,20.  .30,37.  34,42. 

74,44.111,37.146,8.183, 

12.13.  191.22.  194,41. 
Larswitz  50,34. 
La  Terza  (Ermenegildo),  50, 

7. 
Lalle5(E.)20,9.  31,26.  231, 

5. 
Lattmann  (H.)   112.7.  111, 

3.4.48.  112,53.8.47.118, 

35.36.119,1.129,13.130, 

37.  131,46. 
Laubmann    (G.)   79,26,48. 

11.3,23.  132,40. 
Laurent  (A.)  184,27. 
La  Ville  de   Mirraont   (de) 

1.37,29.  185.1. 
Lazaire  137,48. 
Leaf  (Waller)  154,18. 
Le  Blant,  138,15. 
Le  Bon  (G.)  184,25. 
Lecliat  137,12. 
Lechatelier   (J.   B.)  82,42. 
Lecoutere  (G.)  24,25.  155, 

2.  191,24. 
Lederer  (Siegfried)  82,25. 
Leeuwen  (.).  van)  69,36. 115, 

43.  140,45.  180,47.  199, 

16. 
Leffier  1.38,53. 
Legrand    (Adrien)    137,26. 

—  (Emile)  1.38,23. 
Lelimann  1.32,22. 

—  (C.    A.)  27,14.   203,45. 

—  (C.  F.)  125,30. 


Lehnerdt  (Max)  33,39.  128, 
50.  181,21. 

Leichsenring  (0.)  78,22. 

Leidich  (iM.)  83,44. 

Leisering  80,20. 

[.eist  (Friedrich)  90,28. 

Lejay  (Paul)  23,1.  28,41. 
42.  115,37.  142,16.  15i, 
49.  179,52.  182,44. 

Lemercier  (A.)  191,31. 

Le  Monnier  (A.)  181,23. 

Léo  (F.)  24,18.  82,24. 

Lessing  (K.)  81,23. 

Lévèque  (E.)  75,47.  1.37,,30. 

Levison  (H.)  114.14.  202,49. 

Lewis  (Ag.  Smilh)  114,40. 

Lezius  (.L)  84,45. 

Liers  (Hugo)  89,31. 

Lincke  (Arthur)  .37,51. 

-  (E.)  79,7. 

Lind  (Jos.)  16.52.  .36,21. 
Linderbauer  (Benno)  6,10. 
Lindsny(W.M.)19,20. 111, 

23.  203,36. 
Linke  (.loh.)  111,28. 
Lippert  (Jul.)  73.42. 
Lillig  (Fr.)  7-3,38. 
Loch  (Ed.)  18,27.  78,33. 
Lockypr  51,16. 
Lohmever  (K.)  29.51. 
Lohseo"(Em.)  82,.30. 
Lombardi  (A.)  76,45. 
Loofs  (F.)  203,40. 
Lopot  (,F.)  128,34.    1.32,28. 
Lord  (J.  K.)  24,19. 
Loria   (Gino)    17,6.    50,27. 

120,23.24.  163,20.-31. 
Loring(W.)  20,53. 
Lotlich  (0.)  12,16. 
Louys  (P.)  191,34. 
Lucas  50,48.  51,14. 

-  (J.)  11.3,29.  199,22. 
Luckenbach  (R.)  14,21.83, 

27.  128,12. 
Ludewig  (A.)  84,37.  87,41. 
Ludwich    (Arthur)     11,46. 

16,38.  131,33.  232,27. 
Lùneburg  (H.)  185,31. 
Lumbroso  (G.)  131,46.  229, 

13. 
Lundstrôm  (V.)  23,12. 
Luterbacher  (Franz)  23,5L 

27,48.85,51.86,1,48.111, 

45.  180,25.  183..38. 
Luthmer  (Hans)  27,46. 
Lutsch  (E.)  111,20. 

-  (0.)  111,19.20.  130,32, 
33. 

Maass   (Ernst)   10,50.   39, 

52.  53,52.    109,36.    183, 

26.  190.32. 
MacCrindIe   (.1.   W.)  40.1. 
Mackail  M.  W.)  18,29.  78, 

23. 
Macke  87,41. 
Magnns  (II.)  110,21^. 
Mahaiïv(.l.  P.)  131, .37.  154, 

20.  227,50. 


Maidment  (il.  .1.)  87,7. 
Maionica  (H.)  12,42. 
Mair  (G.)  129,53. 
Malchin  (Franz)  17,45. 
Mallet  (D.)  180,42. 
.Vlanitius  (M.)  14,30.  88,8. 

91.1.      109,32.     199,26. 

207,,32. 
Mansion  50..37..39. 
Marabelli  (G.)  79,23. 
Marchant    (E.    C.)    21,24. 

144,4. 
Maresch  (P.)  86,10.  128,15. 
Marks  (E.)  81,14. 
Marquardt  199,30. 
Martens  (W.)  85.20.32. 
Martha  (Jules)  109,-30.  1.38, 

19. 
Martin  (Albert)   18,3.  137, 

.33.  181,42. 
—  (L.)  115,53. 
Martini  (E.)  231,3. 
Martiny  (B.)  115.38. 
Marx    (Fr.)    11, .31.    20,18. 

39  5. 
Masc'ari  (R.)  76,16. 
Mason  (W.  F.)  12,23. 
Maspero  (G.)  185,4. 
Mattel  (V.)  129,29. 
Matthias  116,4. 
Mau  (A.)  12,21.  26,25.  .36, 

45.  84,5.  108,27.  128,31. 
.Maurenbrecher  (Bert.  16,25. 

15..39.     112,15.     116.30. 

130,24.    182,36.    185,26. 
Maury  136,47. 
Mav  (Martin)  16,21.  1.37,52. 
Mayer  (Edm.)  15,31. 
Mayhoff(Garl)  .30,40. 
Mayor  (Joseph  B.)  148,20. 
Mayr  (Albert)  210,23. 
Maywald  (J.)  138,29. 
Maznnovvski  131.1. 
Mazzoni  (G.)  77,46. 
Mehiis  (C.)  21,2. 
Meingast  (G.)  115,41. 
Meissner  '  (C.)     82,39.42. 

142  28.  155  27. 
Meistèr(R.)i42,,37. 181,46. 
Mrkler    (Siegfried)    -33,33. 

11-3,30.  132,.37. 
Melber  (.loh.)  21,37 
Mulin  137,49. 
Mellerio  (L.)  79,.30. 
Méltzer  (Otto)  37,52. 
Mendeissohn   (Lud.)    6,27. 

128,46.    145,16.    203,42. 
Menge  (R.)  -39,12. 
Merguet  (Hugo)  28,47.  82, 

.32. 
Merkel  (J  )  18,23.  110,27. 
Merkiein  26,39. 
Merril  (E.  T.)   21,25.  202, 

25. 
Merrv  148.27.  180,48. 
Merten  (Wilh.)  6,4. 
Mertens  (F.)  77,45. 
Messedaglia  51,16. 


m.   —   TABLE   DES   AUTEURS    DE    LIVRES. 


265 


Meurer  (II.)  131,4i. 

Meusel  (H.)  5,44.  11,S2. 
18,33.  27,11.  26,36.  37, 
21.  88.43.  111,29.  119, 
31.  133,3.  155,24.  179, 
31.  184,3.31. 

.Mewes  (VV.)  80,12.  130,35. 
131,41. 

Meyer  (Edmund)  .37,41.  87, 
18.  90,1.44.  129,40. 

—  (Eduard)  17,49.  29,5. 
86,22.  181,1. 

—  (Gustav)  14,24.  19,31. 

—  (P.)  71,29.  11.3,49.  130, 
.36.  131,40. 

—  (Phil.)  21,47. 
Meyer-Liibke  (W.)   11,13. 
Michaelis  (C.  Th.)  .38,1. 
Michalitschke  119.51. 
Michelangel   (L.  A.)   76,2. 

231,4. 
Michéli      (Horace)     23,17. 

115,21.  194,41. 
Milchhofor  (Arthur)  12,20. 
Milhaud  136,53.  196,29. 
Miller  85,14.  155,18.   211, 
•     35. 

Milliet  1.37,13. 
MisLeli  (Fr.)  49,53. 
Mitteilungen     ûb.     rj'm. 

Funde  in  Ileddernheim 

23,6. 
xMolcik  129,30.  131,23. 
Mommsen  (Theodor)  14,32. 

16,17.  32,15.  33,16.  36, 

31.32.80,46.184,44.204, 

44. 
Monceaux    1.37,9.    186,45. 
Monro  (C.  H.)  16,16. 

—  ^D.  B.)  185,7.  210,2. 
Montgomery  (M.)  81,33. 
Monumenliantichipiibbli- 

cati  per  cura  délia  H. 

Academia  dei  Lincei22, 

6.  35,13. 
Monuments  Grecs,  p.  p. 

l'Association  pour  l'en- 
couragement des  études 

Grecques  12,51. 
Moor(E.  N.)  203,50. 
Moraw.ski   (Casimir)  16,44. 

86,32.  109,40.  115,16. 
Mordtmann  191,34. 
Morgan    (M.    H.)     108,20. 

116,41.  148,2.3. 
Morgenstern     (0.)     20,26. 

28,37.  113,10.  185,19. 
MorgouliefT  (J.)  19.8. 
Morm  (G.)  9,50.  21.27.  27, 

17.  32,46.  110,44. 
Moser  138,50. 
Movan  (M.)  114,31. 
Mucke   (E)   68,18.    109,19. 
Miihiefeld  (K.)  23,21. 
Millier  130,29. 

—  (A.)  24,36.  27,21.  119, 
12.  129,15. 

—  (G.  H.)  23,2.   74,24. 


Mtiller  (E.)  79,36. 

—  (F.)  116,1.  119,24.46. 
163,19. 

—  (G.  H.)  80,45.  111,27. 
117,50. 

—  (H.)  84,22. 

—  (H.  c.)  23,39. 

—  (H.  D.)  111,3.  112,6.  .38. 
47.  118,.36. 119,1.  129,13. 

—  (H.  .1.)  85,49.  117,37. 
1 19,23. 

—  /Ivvau  von)  25,16.  114, 
2i.  199, 13,26. .30. 

_  (Lucian)  12.27.  il, M, 
80,16.  81,3.  87,49.  127, 
49.  184,36.  203,4.  232. 
23. 

—  (Max)  17,29.  108,14. 
1.30,41.  18.3,1. 

—  (Moriz)  183,48. 

—  fV.)  118,.51.  1.32,20. 

—  (Wern.)6,12.  14,50.113, 
12. 

Munzer(Fr.)  81,14. 
Munro  (A.  G.)  183,.37.  199, 

27. 
Murray  (S.)  1-33,24. 
Mus.s-ArDolt  (VV.)   1S1,.38. 
Mustard    (W.    P.)    82,16. 

111,22.  184,-38. 
Mutzbauer  (G.)  15,7.  .33,42, 

113.33.    183,21.   202,21. 
Muzik  (Hugo)   85,29.    118, 

5. 
Myslewicz  (L.)  131,4. 
Naber   (S.  Adrian)  17,10. 
Nageotle  (E.)  16,25. 
Naguiev.sky  (D.)  76,18. 
Natorp  (Paul)  18,52  40,23. 
Nauck  (Aug.)   2.3,45.   2.32, 

30. 
Naumann  (E.)  119,-35. 
Nazari  (Orcste)  199,20. 
Neatby  (T.  M.)  15.39. 
Nemeîhy  82,-36.  87,9.  136, 

28. 
Nencini  (Fiam.)  84.9.  112, 

3.  141,52.  185,27.  195,9. 

200,39. 
Nerriich  116,22. 
Nestlé    (Eberhard)    24,14. 

181,9. 

—  (Wilhelml  13,4. 
Neue  (Fr.)  11,12.  22,15. 
Neumann  (Garl)  38,13.  115, 

1.  185,37. 

—  (Max)  .38,37. 109,26. 146, 
10.  183,32.  191,37.  203, 
39. 

Newberry  (Percy  E.)  182, 

3. 
Nicole  (J.)  186,2. 
Niebuhr  (G.)  180,19. 
Nielander   (Fr.)   5,50.    87, 

.36. 
Niese  (Bened.)  18,35.29,6. 

81,6.  191.-39. 
Nigra  (G.)  75,6.  130,47. 


Nihues  (B.)  81.23. 
Nipperdey  87,9. 
Nissen  (H.)  13,19. 

—  (Waldemar)  20.16. 
Nixon  (J.  E.)  204,7. 

NohI  (H.)  19,23.  23,13.14. 

33.79,47.  109,39.112,18. 

35.41.  132,45.  183,28. 
Noihac  (de)  138,22.  173,50. 

199.8. 
Norden     (Eduard)     25,11. 

191,42. 
Nordmever   (Gust.)    25,19. 

203,43. 
Novâk  (.Joseph)  131,19.  133, 

36. 

—  (Rob.)  20,4.   79,-39.  82, 
40. 

Obelcz  138,33. 

Oehier  (R.)  83,26. 

Oeri  (J.)  29,29. 

Oesti)yc  (P.)  34,50.  38,42. 

144,42. 
Oeslrup  146,22. 
Ohnefalsch-Rlchler     (Max) 

16,46. 
OItramare  (A.)  81,49. 
Omont  (H.)  73,32.  137,31. 
Opitz    (T.)    86,7.    115,16. 

129,10. 

—  (R.)  112.1.3. 
Oppcrt  50,46. 
Oreili  80,12.  184,35. 
Oriental    Club  of  l'hila- 

delphia  185,2. 
Ortrnann  (E.)  85,33.35. 
(iRthotî  .34,41. 
Olto  (A.)  82,22.50. 

—  (Rich.)  182,33. 
Ouvré  (H.)  194.47. 
Overbeck  (F.)  184,5. 

—  (J.)    14,3.3.   21,44.  109, 
35.  116,31.  185,5. 

Owen   (S. -G.)  22,41.  202, 

26. 
Piipke  (W.)  115,26. 
Pahvec  (J.)  112.23. 
Pais  (Ettore)  19,26.  116,19. 

2.30,18. 
Pal  lu  de  Lessert  138,5. 
Panzer  (Joh.)  20,48. 
Papadimitrakopoulos  (Th.) 

111,8. 
Papadopoulos  -  Kerameus 

(A.)  33,28.48.  175,2. 
Pape  132,53. 
Papillon  (T.  L.)  82,3. 
Paris  (Gaston)  144,39.  180, 

44. 

—  (Pierre)  1.37,4.11. 
Parmentier    (Léon)    22,51. 

141,4.47. 
Pascal  (Carlo)   18,10.  116, 

10. 
Pasdera  79,31.  82,44,   112, 

45. 
Pater  (Walter)  147,37. 
Patin  (A.)  109,8. 


266 


TABLES    DE    LA.    REVUE    DES    REVUES. 


Patin  (Henri  J.  G  )  74,17. 
Pîilon  (W.   \{.)  20,15.  37, 

;».  113,2.  191, 'i8.  183,  i<5. 
Piilzig  (lidwin)  90,6. 
l':iuli  (G.)   114,48.  184,22. 
Paulsen  (Kr.)  12,8.48. 
l'iiiily  29,21.   116,25.   l-SS, 

41. 
Peck  (Tracy)    204,6.    199, 

35. 
Ppcz  138,48. 
Pedi'oli  (Uberlo)  12,3. 
Peiper  (H.)  18,5.  28,1. 
Pelhiun  (11.  F.)  203,.33. 
Pellfgrino  (G.)  76,33. 
Peppiniillpr  (R.)  108,51. 
Pernice  (firich)  22,29.  39, 

13.  40,13. 
Perrot  (Georges)  13,2.  loi, 

37. 178.30.  182,4.  186,24. 
Persichelti  (Niccoiô)  12,45. 

183,15.  209,29. 
l'ersson  (Per)  30,19.  .35,43. 
Perthes   (H.)   111,18.   1.30, 

30.  131, /,3.  132,24.52. 
Peskett  81,32. 
Pessonneaux     (E.)    75,46. 

137,28. 
Peter  (Hermann)  13,42.81, 

24.  182,11. 
Peter  fy  138,31. 
Peters  (K.)  115,10. 
Peterson   (W.)   16,27.  30, 

30.  86.52.  87,47.  1.38,49. 

147,34.  1.55,14.  203,35. 
l'etitjean  181,25.  191,4. 
Pétrie    (W.    M.    Fiinciers) 

207,49. 
Petzhoiclt  (G.)  174,53. 
Pevre  (Roger)  194,49. 
Pfàff  116,24.  131,42. 
PfeitTer  (A.)  119,9. 
Plitzner   (W.)  87,27.  208, 

1. 
Piccolomini  195,7.  2.30,49. 
Pichi  (Gio  Felice)  17,37. 
Pickard  (John)   20,-35.    26, 

23. 
Pitîraderi  (A.)  128,32, 
Pischlnger   (A.)  14,3.  115, 

51. 
Pisteiii  36,44.  115,33, 
Pittaluga  (V.)  2.32,47. 
Piaistowe    (F.    G.)   79,35. 

87,6. 
Piatt  (Arthur)  210,11. 
l'iess  80,21. 
Plevv  (J.)  81,25. 
Pliiinmer  50,47. 
Pohhnann    (Robert)    32,4. 

113,14. 
Pohimey  (K.)  36,35.  37,31. 
l'oirct  (J.)  80,25. 
i'ok row.sk i  (M.)  2.3,29. 
Polaiid   (Franz)  .37,51.   69, 

45. 
Polaschek  (A.)   15,18.  74, 

23.  112,34. 


Polie  26,34.  116,32. 
l'oole  (Reg.  Stiiart)  233,50. 
Popp  (Fru)  108,20. 
Poppeireuter  (Han.s)  16,39. 

37,25.  73,17. 
Poste  fE.)  70,4. 
Posigate  (.1.  P.)  207,30. 
Pozder  (G.)  80,6.  138,45. 
Praechter  (Cari)   21,7.   38, 

31.  112,12.  190,50.  20G, 

50. 
Prasak  (.).)  131,16. 
Preger  (Th.)  75,27.  76,22. 

77,5.  78,15. 
Prellwitz   (Walter)   39,23. 

199,14. 
Preston  (Harriet  W.)  111, 

24. 
Preud'homme    (L.)    13,17. 

31,2. 
Preuschen     15,5,3.     20,49. 

182,50. 
Prickard  (A.  0.)  73.33. 
IVidik  (Alex.)  16,36. 
Prirnozic  (A.)  129,25. 
Proeksch  (A.)  81,38. 
Prohasel  (P.)  84,26. 
Prott  (,f.  de)  191.52. 
Prutz  (Hans)  23,8. 
Psiciiari  137,22. 
Puech  1.37.1. 
Pulvermacher  (N.)  81.48. 
Putzgers  (F.   W.)  109,5. 
R  (E.)  85,5. 
liahe  (Hugo)  14,10.  28,52. 

32,.33.  72,41.  73,13. 

—  (Alb.)  127,48. 
iiâcz  1.39,18. 
Radecki  (Ai.)  131,8. 
Hadrt  137,7. 
iîagon  (E.)  191.44. 
I^amorino  81,34.  185,49. 
Ranke  (Fritz)  26.39. 

—  (.1.    A.)   26,.S9.    115,27. 
1.32,7. 

Rapolla  (Diego)  21,39. 
Rappold  (,].)  28,49.  86,5. 
Hasi  (P.)  232,39. 
Hauch  84.-36. 
Raumer  (Sigmund   v.)  20, 

17.  36,23.   108,-39.    l82, 

39. 
Havaisson  137,14. 
Héljelliaii  1.37.39. 
Rehière  239,28. 
liécsei  135,33. 
Rehdantz  (G.)  20,37.  128, 

23. 
Reich  (H.)  132,25. 
Reicliardt    (Alex.)    29,-37. 

185,48.  202,47. 
Reiche  (A.)  85,7. 
Reichel  (W.)  116,-38. 
Rfùcliliiig    (l)ietericli)    22, 

17.  34.3.  115,19. 
Reid  (.1.  .S.)  185,20. 
Reinach   (Saloinon)   136,4. 

137,10.  154,0.  179,50. 


Reinach  (Th.)  14,16.18,51. 

23,20.38.  70,1.  78,9.  137, 

3.17.  154,43.  186,40. 
Reiiiecke  (G.)  75,4. 
Reinhardt  (L.)  82,46. 
Reiter  (Siegfried)  16,8.  38, 

8.  194,52. 
Reitzenstein     (R.)     22,11, 

29,31.  75,8.  76,7.26.  77, 

21. 
Remcnvi  (E.)  77,46. 
Renan  "(Ernest)  16,20, 
lielhwisch  (G.)  24,26. 
lieure  1.37,-35. 
ReuRs  (F,)  115,7. 
Revue     Critique.      Table 

182,19. 
Revmond  (A)  183,37.  199, 

28. 
Rliodius  (A.)  9,46. 

—  (Rruno)  36,49.  90,8. 
Rhoïdis  (E.  D.)  15.2:3. 
Rihbeck  (Otto)  28,37.  82, 

27.83,6.  115,23.  184,34. 
Riccardi  50,28. 
Richards  (G.  G.)  20,53. 
Richardson   (F.  L.  D.)  21,- 

52. 
Richter  (Ernst)  .36,15. 

—  (Fr.)  23,.32.  79,14.  114, 
31. 

—  (0.)  113,36; 

—  (P.)  145,25.  174,48. 
180,20.  183,27. 

Rieder  114,7.118,26. 

Rieger  85,32. 

RiegI  (Alois)  13,46,  34,25. 

184,23. 
Ries   (John)   11,42.    20,44. 

112,46. 
Riese  (Al.)  185,28.  199,29. 
Riggauer     (Hans)      19,45. 

119,15. 
Ringualda(H.  F.  T.)  17,35. 

185,14. 
Ristelhuber(P.)  22.52.  142, 

38.  173,42.  181,12.  191, 

15.  200,38. 

RitschI  (Fr.)  1.3,1.  111,16. 

114,18.  183,33. 
Rizzo  (Gaetano)  15,30. 
Robort  (Garl)  22,14. 

—  (Ulysse)  155,22.  174,25. 
185.29.  208,39. 

Robert-Tornow  30,46.  110, 
50.  1.30,21.  148,25.  185, 
41. 

Roberts  205,51, 

Rohinson  (J.  Armitage)  31, 

16.  181,30.209,32.212,7. 
Robiou  (Félix)  12,17. 
Rockwood   (F.  E.)  110,.3:î. 
Rodier  ((i.)  73,47.  i;i<î,52. 
Rodocanadii  (S.)  182,2. 
Roegholt  (L.  P.)  19.:!7. 
Riihr  1.32,20. 

Rohrich  (M.)  82,26. 
Rohricht  (Alex.)  17,20. 


m. 


TABLE  DES   AUTEURS   DE  LIVRES. 


267 


Roenstroem    (Th.    0.    J.) 

82,13.  185,48. 
Rohde  (Ervvin)  18,i5.  36, 

13.  110,30.  20i,49. 
Rolfe  (.lohn  C.)  12,51. 
Roscher  (W.  H.)  83,39. 
Rose   (Val.)  11,38.  116,42. 

185,32. 
Rosenberg  (Em.)  80,9. 
Roselh  (A.)  136.33. 
Rothe  (C.)  112,49. 
Rolhfiiclis  (J.)  12,33.  111, 

13.  117,23.  128,53. 
Roy  (C.)  12,24. 
nozwadowski  (J.)  21,32. 
rUibensolin  (M.)  78.1. 
Rudio  50,40.  119,47. 
Rûhl  (Franz)  35,23.  90,19. 

52.  130,46.  184,31. 
Ruggiero  (Rttore  de)  17,22. 

36,28.  180,10.  227,.52. 
Rusliforth(MiicN.)  202,39. 
Ruth  (François)  133,50. 
Rutherford'(W.  G.)  75,43. 
Ryhiner  (Gust.)  11,  17. 
Rzach  (Alois)  13,22. 
Sabatier  (A.)  181,32.  191, 

SabhadiDi  (R.)  15,4.  80,18. 

82,2.4.52.  181,29. 
Saegest  (K.)  113.18. 
Sagawe  (R.)  19,50. 
Sakkélion      (Jean)     173,7. 

17 1,7. 
Sakolowski    (Paul)   38,45. 
Saladin  (II.)  180,22 
Sallet  (A.  V.)  125,38. 
Saloman  (Geskel)  31,3. 
Sanctis  (G.  de)  230,53. 
Sandys  145,4.  155,2. 
Sartori  (Karl)  21,14.  36,47. 
Sarzec  (E.  de^  181.48. 
Sauer  (Rruno)  18,36.   108, 

18.  114,.38. 
Savelli  (Ag.)   17,8.  35,18. 

90,20.  128.51.  185,24. 
Scerbo  Fr.)  24,3. 
Schafe  (E.)  85,33. 
Schaefer  (Joseph)  16,1. 

—  (M.)  74,42. 
Schanz  (Martin)  20,51. 
Schaper  81,52. 
Schaub  (J.)  71,8. 
Scheindler     (A.)     128,43. 

144,15. 
Schell  (J.)  86,42. 
Schepps  (G.).  110,2. 
Schiche   (Th.)    17,18.    82, 

37.38.  108,40. 132,.39.46. 
Schiller  (H.)  80,42.  199,24. 
Schilling  (B.)  80,2. 
Schimmelpfnnnig  (G.)  130, 

49 
Sclilatter  18'i,19. 
Schle(;(E.)  127,52. 

—  (Friedr.)    28,4.    32,8. 
208,24. 

Schlemm  (A.)  20,25. 


Schlenger  82,7, 
Schlesinger  (Emma)  31,20. 

108,38. 
Schmerlisch  (R.)  77,11. 
Schmid(W.)  110,53. 183,7. 
Schmidinger     (Fr.)    9,47. 

73,27. 
Schmidt  116,24.  131,42.45. 

1.38,51. 

—  (A.  M.  A.)  85,46.  115,17. 
131,48. 

—  (Christensen)  145,13. 

—  (Fr.)  77,37.  86,30. 

—  (Ilerm.)     13,7.    32,1.3. 

113.46.  118,10. 

—  (J.)  34,41. 

—  (K.)  9,35.  113,50. 

—  (Otto  Eduard)  21,53. 
39,31.  109,51.  208,33 

—  (W.i  81,26. 
Schraiedel  (P.  W.)  183,18. 
Schmitz    (Wilhelm)   28,45. 

111,10.  184,33. 
Schneider      (G.)      117,40. 

118,13. 

—  (Rud.)  90,43.  108,41. 

111,31.  119,34.  128,1. 
Schneidewin(F.  W.)  23,45. 

232,29. 

—  (Max)  80,29. 
Schneidiger  (G.)  12,46. 
Schodt  (Alph.)  233,7. 
Schodel  (Martin)  24,34. 
SchofTer(Valer.  vou)  19,24. 

71,14.  115,35. 
Schoeil    (Fr.)    13,1.    14,2. 

25.18.      34,46.     111,16. 

114,19.  183,34. 
SchOn  (G.)  113,45. 
Schoiie  (Rich.)  19,18. 
Schrader  (J.)  23,48. 

—  (0.)  35,48. 

—  (R.)  85,10. 

—  (Wilhelm)  32,1.  108,23. 
Schreiber      (Th.)      136,3. 

115.47.  117,10. 
Schrcyer    (Hcrm.)    3(),37." 

115,47.  117,10. 
Schroeder  (F.)  111,17. 

—  (L.  V.)  .34,41. 
Schubert  (F.)  12,7. 

—  (Rudolf)   38,4.   111,27. 

—  (dans  von)  181,33. 
Schuchardt    (Hus^o)    19,47. 
SchuUen  (AdolQ  30.17. 
Schultess  (0.)  79,24. 
Schuitz  (Fr.)  110,7. 115,11. 

119,21.  130,28.  133,2. 

—  (R.  W.)  21,1. 

—  (W.)  25,33. 

—  (Walther)  38,35. 
Schulz    (Jaroslav)    133,.32. 
Schulze     (E.     Th.)     11,9. 

37,33.39.17.113,25.  118. 
31.  149,38. 

—  (K.  P.)  17,3.  28,35. 
88.25.  113,22.  129,7. 
182,.38.  206,36. 


Schulze   (Wilhelm)  11,14. 

49,43, 
Schumacher  (Karl)  30,1. 
Schvarcz  (J.)  70,44. 
Schwab   (0.)  21,4.   27,22. 

210,3. 
Schwarlz  (E.)  22,53. 

—  (W.)  22,38.  37,36. 

—  (Franz  von)  12,2.  25,38. 
31,14. 

Schweizer      (G.)       119,8. 

131  ,.39. 
Schvvenk  (J.)  76,51. 
Scrivener(F.  H.  A.)  155,17. 

211,34. 
Sedlmayer  (P.)  88,18. 
Seeberg  (R.)  17,31,  154,g^  . 
Seeck  (0.)  89,9. 
Seeger  50,36. 
Seibel  (Max)  73,75. 
Seller  (Bernh.)  6,19. 

—  (F.)  86,47. 
Seitz(Fr.)  82,21. 

Sejvl       (Vâclav)       131,21. 

133,46. 
Sellar  (W.  Y.)  184,39. 
Semennoff    (A.    v.)   16,28. 

34,8. 
Seminariorum     Vindobo- 

nensium  sodales  183,10. 

205,4. 
Semisch  (F.)  88,14. 
Sene(P.}  114,44. 
Sepp  (Simon)  15,38. 114,31. 

192,4. 
Serbin       (Albert)      17,12. 

112,7. 
Sercdi  138,32. 
Serre  137,18. 
Setti     (G.)    23,25.     78,12. 

142,36.185,13. 
Seyiïert  128,2. 
Shuckburgh  (E.  P.)  19,36. 
Sidgwick  (A.)  82,3. 
Siebeck  (H.)  72,10. 
Siebelis  26,33.85,6. 116,32. 
Siecke  (E.)  1.30,42. 
Sieglin  22,48.  28,20.  32,42. 

43.       184,13.       207,53. 

Sieveking  (H.)  110,8. 
Sigmund  (C.)  22,24. 
Sihler  (E.  G.)  81,37. 
Silberstein  (S.)  35,40. 
Silverio  (0.)  34,8. 
Simaika  138,9. 
Simon  51,15. 
Sirotinine  (A.  N.)  77,47. 
Siltl    (C.)      9,51.     111,47. 

114,26.     135,38.    161,2. 

181,49.  206,39. 
Sitzler   J.)    24,16.    115,25. 
Sjostrand  (N.)  50,10. 
Skias  (A.)  49,47. 
Skoda   (A.)  129,3.   i:î3,48. 
Smitii  (A.  II.)  173,3. 

—  (E.  H.  C.)  204,8. 
Smrcka  (F.)  117,21. 


268 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Snellmann  (W.  J.)  11,24. 
Soerensen  (P.)  185,39. 
Sommerbrodt  (.lui.)  26,44. 

82,38.     112,53.    200,39. 

205,43. 
Sonntag  (M.)  81,4.3. 
Soos  136.34. 
Soplioiilis  (Th.)  18,22. 
Sorn  (Jos.)  H. 27. 
Sorof  .S2,37.  117,53. 
Sortais  i:'6,i7. 
Spandl  (J.)  131,50. 
Spanoghe  (Em.)  82,30. 
Speijer  (J.  S.)  82.8.10. 
Spengel  (S.)  207,34. 
Spika  (J.)  112,43. 
Spruner  (v.)  22,48.  28,20. 

.32,42.  184,13.  228,51. 
Stadtmûller  (Hugo)  29,20. 

.37,13. 
Staedler  (K.)  88,15. 
Stahl  (F.)  83,7. 
Stamaladis  219,35. 
Slamford  87,31. 
Stampini     (Ettore)     I8,.37. 

81,42. 
Stangl  (Th.)  22,28.  24,32. 

34,8.  115.6.  127,20.  142, 

23.  184,42. 
Stapfer  (Aug.)  73,16. 
Starck  (E.  v.)  35,21. 
Stasny  (Jaroslav)  133,40. 
Stfgmana  (C.)  111,5. 
Stddln  12,25. 
Stein  (A.)  185,46. 

—  (G.)  110,22. 

—  (11.)  20,37.  108,46.  144, 
45.  184,53. 

Steinhait  202,2i. 
Sleinhauser  (K.)  131,17. 
SteinhofT(J.)  84,30. 
SLeinschneider      50,30.-32. 

51,5.6. 
Steinlhal  (H.)  72,50. 
Stemplinger    (Ed.)    24,17. 

113,20. 
Stephenson  (H.  M.)  183,51. 
SteriWE.  von)  20,19.  37,15. 

113,44. 

—  (Wald.)  109,24. 
Sternbach  (L.)  77,50. 
Sternkopf  111,20.  130,32. 
Steiuling  (H.)  113,4. 
Steiip  199,22. 

Slewart  (11.  F.)  110,39. 
Stich  (II.)  28,19. 
Stichib.iiger    (R.)    128,17. 

131,49. 
Stier  (G.)  115,48. 
Slocchi  (GiuseppR)  90,41. 
Stocker  (E.)  83,11. 
Sl^icklein  (.].)  79,20. 
Stohr  (P.  E.)  73,27. 
StolT.!r81,35.  138,1. 
Stokfs(W.)  113,40. 118,20. 
Stoil  (II.  W.)  74,2. 
Stolos'skv    fftdoiiurd)    133, 

38.      " 


Stolz  (F.)  1.32,48. 

Stowasser  (.1.  M.)  5,42.  12, 
40.  109,4.  109,45.  127, 
22.29.  128.26.48.  180,39. 

Straub  (E.)  74,17.     ■ 

Streitberg  (Wilh.)  183,11. 
185,24. 

Strenge  (.1.)  79,29.46. 

Slrzvgowski  (.losef)  35,39. 

Sludemnnd(W.)  74,35.  77, 

20.  78,31. 

Studi  italiaiii  di  fi/o/ogin 

ciassica    38,15.    149,36. 

195,2.  230,48.  232,26. 
Shulier    fra    Sprog-    orj 

Olthlsforskning  145,44. 
Slurm  (J.  B.)  81,12. 
Sudhaus  (Siegfried)  26,42. 

32,7. 
Supne  127,27. 
Susskind  80,33. 
SumpIT  (0.)  89,45. 
Suran  (Gabriel)  134,5. 
Susemihl    (Franz)    133,25. 

2.32,.32. 
Suter  50,17. 

Sultherv  (W.  Th.)  113,17. 
Svobodâ  (Charles)  134,1. 
Svoronos   (J.    N.)   153,37. 

195,9. 
Swoboda  (A.)  15,13. 

—  (II.)  192,7. 

Sylloge  comyientationum 
quam  Const.  Contoohf.u- 
Leriint  l'hUolncfi  lialavi 
19,6. 

Symbolae  praqenses  127, 
33.  144,48. 

Szabô  1.39,1. 

Tannery   (P.)  17,53.    120, 

21.  137,25.  163,22,36. 
192,9.  239,17. 

Tanoviceanu    (G.)    195,11, 
Tapportz  (E.)  205,45. 
Teelz  (F.)  109,38. 
Telly  (Iw.)   111,9.   118,11. 
Teixeira  50,16. 
Tessing  (Sven)  182,43. 
Tetlow  109,13.  182,46. 
Teza  (E.)  129,36. 
'l'Iii'reianos  36,7. 
Thewrewk  de  Ponor  (Ein.) 

127,19. 
Thiele  ((leorg.)  .33,30.  132, 

50.  182,29.  202.34. 
Thiemann  (K.)  16,41. 
Thomas  (Cari.)  90,23. 

—  (Emile)  33,21.  79,10. 
137,37.  1.38,18.  142,21. 
199,28.  200.41. 

—  (Paul)  16,15.  140,50. 
183,36.  199,27. 

Thompson  (A.)  19,22. 

—  (E.  M.)  2.32,44. 
ThumsfT    (Viktor)     17,21. 

18,9.  24,47.  117,49.  127, 
.32.  142,8.  180,38.  202, 
41. 


Tieffenbach  87,30. 
Tischer  (G.)  82.37. 
Tocco  (Felice)  20,13.    195, 

6. 
Toinaa  (Ernest)  180,12. 
Tolman  (H.  C.)  81,31. 
Tomson  (G.)  78,23. 
Torr  (Cecil)   24,1.    114,45. 
Toutain  182,21. 
Tozer(H.  F.)  19,38.  .33,53. 

149,35.  18.3,14. 
Trambull  (11.  C.)  209,27. 
Transactions  of  America, 

Phil.   Association    184n 

16. 

—  Cambridge  phil.    So- 
ciety 182,15.  183,31. 

Traube     (Ludwig)     .36,33. 

80,1. 
Traut  (II.)  77,29. 
Treu  (Maximilian)  90,11. 
Tribukait  (Ph.)  77,26.  78, 

18. 
Trojel  (E.)  144,20. 
Triibner  (V.)  181,37. 
Trump  (Fr.)  83,9. 
Tuckine  (K.)  116,8. 
Turoman  (.1.)  129.17. 
Turri  (V.)  79.16.26. 
Tvrrell  (R.  Y.)  15,48. 
Ûhie  (H.)  117,44. 
Ulirich  (,Ioh.  B.)  6,21. 
Ulrich  (F.)  117,  1. 
Uppsalastudier  tillegnade 

Sop/ius  Buf/f/e  .30,18. 
Urbain  (Ch.)  182,16. 
Usener   (H.)  72,32.   82,-33. 

116,21.  232,.36. 
Ussani  (V.)  88,21. 
Ussing  (J.  L.l  109,18.  145, 

22. 
Vaders  (.loseph)  90,3. 
Vahleu    (J)    75,33.    77,34. 

113,27.  ' 
Valenlinis  228,5. 
Vanni  (Ant.)  17,36. 
Vareka  133,44. 
Vari  (Hud.)  18,42. 
Vauchelle  (A.)  84.17- 
Vâvra  (Fr.)  133,43. 
Veil  (II.»37,2. 
Verrall  (A.  W.)  12,26. 
Velter  (P.)  11,39. 
Vieniia  50,15. 
Viereck  (Paul)  39,40. 
Vignali  (Cl.)  79,45. 
Vitenii  M.)  142,24.25. 
Vitelli  (C.)  38,17.  195,4.9. 

—  (G.)  23,47.  230,19. 
Vliel  (.1.  van)  17,24. 
Vogel  84,42. 

—  (Fr.)  21,9.   3 '.,14.  128, 
45. 

—  (G.)  73, 2S. 

Vdgrinz   (GolUricil;    1:5,10. 
Voiges  (11.)  110,3:^. 
Voigt  ((ieorg)  .33,38.   128", 
50.  181,19.21,  199,25. 


m. 


TABLE   DES   Al 


Volkmar  (A.)  81,1. 
Vollbreclit    (VVilhelm)   27, 

50.  86,4    113,42. 
Vollmer   (F.)    25,41.  84,7. 

114,4.  206,49. 
Vol  mark  (A.)  86,39. 
Volmoller  (Karl)  182,33. 
Voss  77,45. 

—  (V.)  79,16. 
Votsch  132,23. 

Vries  (S.  G.  de)  82,46. 
"Waal  (A.  de)  39,  43. 
Wachsmulh  (C.)  83,1. 
Wagener  (A.)  181,6. 

—  (C.)  11,12.  22.16. 
Wagner  (E.)  37,32.  115,52. 

—  (Jos.)  26,48. 

—  (Hermann)  89,36. 

—  (R.)  34,21. 
Waille  138,7. 
Waldeck  (A.)  183,6. 
Wallies  (Max)  73,5.6. 
Wallon  (Alice)  185,46. 
Waltziûg  li0,33. 
Warsberg    (Alexander   v.) 

37,44. 
Waters-Preston   (H.)  208, 

45. 
Wavte-(Wil.)  19,52. 
Weber  (A.)  34,41. 

—  (G.)  283,12.13. 
Wecklein(N.)  14,44.  26,14. 

29,47.  38,53.  108,43. 
Wegener  (Phil.)  80,39. 
Weguelin  (J.  R.)  22,42. 
Weigel  (FI.)  74,22. 
Woihrich  (Fr.)  6,28.  9,51. 
Weil    (Henri)   18,50.   137, 

27. 

—  (R.)  125,37. 
Weiuhold  84,35.  86,7. 
Weiske  (Alex.)  39,12. 
Weissenborn  (E.)   116,44. 

—  H.  120,27.  163,13. 

—  (J.)  85.37. 

—  (W.)  183,47. 
Weissenfels     (0.)     78,42. 

132,41. 
Weissmann  (K.)  27,32.  204, 

10. 
WeisweiierfJ.)  110,8.115, 

11.  130,27. 
Weiszâker  (G.)  180,28, 
Weldig  (G.)  118,41. 
Weller  132,21. 
Welzhofer  (Ueinrich)  30,3. 

45.  128,10. 


Wendling  (Emil)  72,749.4, 

49. 
Wensch  (W.)  118,40. 
Weotzel  (Georg)  14,46.  75, 

34. 

—  (Herm)6,17,  16,35.128, 
25 

Wer'le  (W.)  72,27. 
VVerra  (Jos.)  109,28. 
Wertheim  50.29. 
Werweke  (N.  van)  125.39. 
Wessely  (Karl)  16,37.  129, 

49. 
Wessner  33,6. 
Westphal  (R.)  130,38. 
Welnek  (E.)  23,27. 
Welzel  (M.)  118,9.   133,2. 
Wevland  (Paul)  82,  7. 
Weyraan  (Cad.)  19,3.  112, 

10.  184,4. 
Wliite  (J.  W.)  114,22. 
Wickliam   (E.    C.)    80,13.. 

147,32. 
Wide  (Sam.)  28,14.  31,7. 

108,17.  146,4. 
Widemann  (11.)  73,27.  50, 

42.44. 
Wied  (Cari)  17.11. 
Wijga(J.  K.)  79,32. 
Wilamowilz  -  MollendorfF 

(U.    V.)     16.24.     31.44. 

69,35.39.     75,35.     77,9. 

13.35.      88,20.      128,28. 

142,32.  195,14.  205.35. 
VViIcken  (Ulrich)  39,40.50. 
Willems  (Alphonse)  140,43. 
Wiûckler  (Hugo)  13,31,41. 
Windel  (H.)  118,39. 
Windelband    (W.j    15,19. 

199,11.  210,10. 
Winer  (G.  B.)  183,17. 
Winkler  (L.)  128,36.  200, 

40. 
Winter  (Alb.)  22.10. 
Winterler  (Josl)  113,13. 
Winlzell  (C.)  77,41. 

—  (Knut)  33,52. 
Wipprecht     (F.)      23,48. 

108,53. 
Wirz  (Hans)  22,27. 
Wismes  (de)  154.28. 
Wisnar  (J.)  129,26. 
W  issenschaftliche     Mit- 

Iheiliuiçien  aus  Bosnien 

u.  Hercegovina  182,25. 
Wissowa    (Georg)    17,28. 

29,21.  116,27.  138,42. 


Witt-Barton(E.  de)  208,41. 
Wôrner  (Emil)  15,16.  109, 

29. 
Wohlrab    (Martin)    12,12. 

199,23.  206,41. 
Wohifart  (B.)  128,12. 
Wolf  50,45. 

—  (Max  von)  22,50. 
Woltr(E.)  111,20.   118,46. 

132,21. 

—  (Gnstav)   23,45. 
VVolfhard  (A.)  210,22. 
Woodall  50,53. 
Woodhouse  (W.J.)  20,53. 
Wordsvvorlh  (J.)  184,51. 
Wotke  11,36. 

W^right   (John   Henry)  16, 

23.  30,32. 
Wroth  (W.)  233,29. 
Wiinsch   (Richard)    13,40. 

33,1. 
Wunderer  (W.)  116.40. 
"Kenia  Auslriaca  12,41. 
Xenien...    dargeboten    v. 

historisch-philol.      Ve- 

rein  Mûnchen  34,5. 
Zacas  180,7,8. 
Zacher  (Konrad)  180,14.15. 
Zahn  (Th.)  154,25.  202,53. 
Zander  (C.)  49.40. 
Zaremba  (S.)  131,10. 
Zarncke  (E.)  74,3. 
Zeelie  (Andréas)  25,43, 
Zenthen  146,30.  239,46. 
Ziegler  51,9. 
Zielinski  (Th.)  19,15.  34,8. 

114,8. 
Ziemer  (H.)  27,19.  110,24. 

118,33.    132,17.   136,30. 
Zimmer  (Fr.)  109,1. 

—  (H.)  34,41.  179,27. 
Zimraermann    132,49.    117, 

17.  118,29. 
Zimmern  (A.)  205,47. 
Zingerle  (Ant.)  13,25.   14, 

12.  26,11.86,1.2.127,50. 
Zippel  (G.)  112,14. 
Ziwsa  (Car.)  6,27.    15,59. 

36,6. 108,30. 132,10. 184, 

44. 
Zôchbauer  (F.)  112,42.  34, 

23 
Zschàu  (H.)  80,46. 
Zuretti  (C.  0.)  70,6.  74,5. 

76,34.  199,18. 
Zycha    (J.)    9,53.    111,36, 

184,46. 


TABLE 


N.  D.  —  On  trouvera  un  résumé  sommaire  des  matières  du  présent  volume 
dans  la  Revue  des  Revues  de  l'an  prochain. 

PAGES 

AUDOLLENT  (Aug.)...  —  Lû  prologue  de  VAmphilryon  de  Plante 70 

BaÉAL  (Michel).  —  Inscription  de  Gurubis 136 

Gagnât  (R.).  —  Nouvelle  inscription  latine  en  lettres  onciales 214 

Gartault  (A.).  —  Lucrèce  II,  7  sq 138 

—  Deux  correctioas  dans  le  texte  du  Pro  Archia 143 

Chauvin  (Jules).  —  Sur  un  vers  de  Valérius  Flaccus  {Argonauiica  I  420).  32 
Couvreur  (P.).  —  Un  passage  de  Platon  mal  inlerprélé  [République,  X, 

616  b-en  b) 11 

Delamarre  (J.).  —  Notes  épigraphiques  :  Athènes,  Lemnos,  Milet 129 

Fabia  (Philippe).  —  Les  ouvrages  de  Tacite  réussirent-ils  auprès  des 

contemporains .^ 1 

— -    Le  troisième  mariage  de  Néron.  Statilia  Messalina 218 

FouGART  (Paul).  —  Arisloie,  ConstiluHon  d'Athènes. 'iioies  sur  la  seconde 

partie 24 

—  Dédicace  de  deux  chorèges 119 

HaVet  (Louis).  —  Plautus,  Trinummus,  969 115 

—  Riese,  Anlhol.  443 196 

HoLLEAUx  (Maurice).  —  Pausanias  et  la  destruction  d'Haliarte  par  les 

Perses 199 

Kenyon  (F.  G.).  —  Une  épigramme  sur  la  bataille  d'Actium 177 

Lafaye  (Georges).  —  J uvénal,  VIII,  7 63 

—  Ovide,  Métamorphoses,  II,  774 139 

—  Varron,  Rer.  rust.  lib.  II,  5,  5,  et  Sat.  fragm.  237 210 

Le  Breton  (Paul).  —  Collations  inédites  de  Plante 253 

Lejay  (Paul).  —  Le  grammairien  Virgile  et  les  rythmes  latins 43 

—  Notes  latines 1''"^ 

Martin  (Albert).  —  Nouvelles  études  sur  le  manuscrit  dTsocrate  du 

fonds  d'Urbin 123  188 

Nicole  (Jules).  —  Un  passage  de  POreste  d'Euripide  sur  papyrus  d'Egypte.  105 
0.\ioNT  (IL).  Deux  lettres  de  Cl.  de  Saumaise  à  J.-A.  de  Thou  sur  les 

Anthologies  grecque  et  latine  (1613) 182 

PiGHON  (René)  —  Tite-Live,  XXVII,  xxiii,  2 142 

SusEMiHL(Franciscus).  — DeAristoteleprimordiisquecomoediaeatticae.  197 

Tannery  (Paul) .  —  Sur  un  passage  de  Théon  de  Smyrne, 67 

—  Platon,  République,  X,  616  bc "HG 

TouRNiER  (Ed.).  —  La  fable  du  lion  amoureux  dans  Babrius 36 

—  Sur  l'épisode  de  Philémon  et  Baucis  (Ovide,  Met.  VIII,  624  sq) 43 

—  Sur  un  passage  d'Ovide  [Métamorphoses,  VIII,  108-51) 140 

—  Babrius,  CXI,  GXIII 209 

—  Babrius,  XG  (107) 254 


272 


TABLE. 


PAGES 

Vander  Vliet  (J.)-  —  Sur  les  Suasoriae  VI  et  VII  de  Séncque 38 

ViTEAU  (Joseph).  —  La  déclinaison  dans  les  inscriptions  attiques  de 

l'Empire 241 

Weil  (Henri).  —  Remarques  sur  des  textes  d'Horace  et  de  Cicérou 20 

—    Remarques  sur  l'épigramme  grecque  découverte  par  M.  Kenyon.  180 


Bulletin  bibliographique. 


(Pour  les  litres  clos  ouvrages,  voir  les  pages  indiquées). 


Arbois  de  Jubain- 
vilIe(H.  d^;..    84,264 

Auvray  (L.).* 84 

Bailly  (A.) 257 

Baumstark  (A.)...    232 

Béer  (R.) 176 

Bellezza  (P.) 175 

Bernardakis  (N.)..    101 
Blake  (R.  W.)....     163 

Blass(F.) 160,202 

Botsford(G.  W.)..      94 

Bruhn  (E.) 94,  174 

Cabrol  (F.) 263 

Gagnât  (R.) 91 

Constans  (L.) 93 

Cumoat  (F.) 169 

Dahnhardt  (0.)....     162 

Daus.sy  (H.) 84 

Deecke  (W.) 85 

Destinon  (J.) iôs 

Ehrlich  (B.) 78 

Fennel(C.  A.  M.)..    261 

Fôrster  (R.) 171 

Fougères  (G.) 156 

Gray  (G.  H.)..     172,  232 

Goyau(G.) 84,91 

Gutschmid(A.von)    172 


Ilale  (W.  G.) 259 

riammer(C.) 159 

Ililgard  (A.) 90 

Hoffmann  (G.) 171 

Hofman(Fr.) 261 

Ilopkins  (A.  G.)...  90 

Hueffner(F.) 98 

Jahn  (A.) 240 

Jan(C,  von) 260 

Jebb  (G.  R.) 83 

Kôchly(H.)....     91,  174 

Kook  (Th.) 237 

Kiibler  (B.) 164 

Lalin  (E.) 175 

Le  Blant  (E.) 261 

Lehmann 261 

Macinai  (L.) 234 

Maes  (G.) 96 

Micheii  ill.) 162 

Morgenstern  (0.]..  101 

Nauck  (A.) 163 

Nestlé  (E.) 81 

Neumann  (M.) 93 

Niese(B.) 167,  168 

Paton  (G.  R.) 81 

Platner  (S.  B.)....  91 

Prachter  (G.) % 


Preller  (L.) 239 

Pridik  (E.) 157 

Rabe  (H.) 102 

Reid  (J.  S.) 164 

Reiter  (S.) 235 

Riese  (A.) 86 

Robert  (G.) 259 

Rockwood  (F.  E.)..  163 

Rùhl  (F.) 172 

Schlemm  (A.) 170 

Schmidt  (K.) 85 

SchneidewiQ    (F. 

W.) 163 

Schône(F.  G.).     94,  174 

Schulthess  (0.) ...  98 

Schwab  (0.) 78 

Siewert  (P.) 92 

Smith  (C.  F.) 163 

StadtmuUer  (H.)..  238 

Stein  (H.) 163 

Stephenson(H.M.).  95 

Summers  (W.  G.).  88 

Thomas  (P.) 91 

Thumser  (V.) 83 

Tiirk  (G.) 102 

Wecklein  (N.) ....  96 


Revue  des  Revues  et  publications  d'académies  relatives  à  l'antiquité 
classique.  Rédacteur  en  chef  :  Louis  Duvau.  Fascicules  publiés 
en  1894 |.269 


Le  Gérant,  C.  Klingksiegk. 


Imprimerie  polyglotte  Alph.  Le   Ror.  —  Fr.  Simon,  S'.  —  Rennes  (1706-95). 


REVUE  DES  REVUES        / 


ET 


PUBLICATIONS     D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A   L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


Vingtième  Année 
FASCICULES     PUBLIÉS     EN     1895 


Rédacteur  en  chef  :  Louis  Duvau 


R.  DK  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895. 


XX.   -  J. 


\ 


KEVUE  DES  REVUES 


PUBLICATIONS    D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A    L'ANTIQUITÉ   CLASSIQUE 


FASCICULES    PUBLIES    EN    1895 


ALLEMAGNE 


Rédacteur  général  :  Henri  Lkbèoue. 


Archiv    fur.  lateinische    Lexicographie    und    Gramxnatik,    t.   IX, 

3»  fasc.  Sur  la  symboliciue  des  noiubres  [Kd.  WolfilinJ.  Puisque  decennium 
et  deceiinis  se  rencontrent  pour  la  première  fois  dans  Apulée,  iriennium 
dans  Piaule,  et  qu'il  n'y  a  pas  pour  dix  de  correspondants  à  triduum 
(Plaute)  et  Irimestris  (Varron),  il  faut  croire  que  le  système  décimal,  quoique  5 
très  naturel,  n'a  pas  été  beaucoup  usité  à  l'origine  chez  les  Romains.  Le 
nombre  trois  était  au  contraire  considéré  favorablement.  Mais  neuf  a  sur- 
tout une  valeur  symbolique,  comme  chez  les  Grecs,  et  il  sert  à  renforcer  le 
nombre  trois  primitif  :  trois,  puis  neuf  Muses  ;  trois,  puis  neuf  tètes  de 
l'hydre;  en  revanche,  neuf,  puis  trois  livres  sibyllins.  Neuf  est  consacré  par  10 
le  jour  des  noues,  par  les  nundinae,  par  les  noucndiales,  par  les  formules 
et  les  danses  neuf  fois  répétées  (tables  cug.  ;  Ov.,  F.,  V,  4^i3;  M.,  13,  951), 
par  les  règles  des  festins  (Petr.  13G;  Aus.  ;  Hor.  carm.  3,  19,  11).  La  décom- 
position du  nombre  en  ses  facteurs  (ler  1er,  ter  trini)  n'a  pas,  comme  en 
d'autres  cas,  un  motif  purement  métrique,  mais  aussi  une  valeur  symbo-  15 
lique  (Plaute,  Ps.,  704,  etc.).  Vingt-sept, —  9  x  3,  a"  les  mêmes  propriétés  : 
les  27  Argées  (Varr.,  L.  L.,  5,  4o),  formules  à  répéter  ter  nouies  (Varr.,  r.  r., 
1,  2,  27;  Ov.  M.  14,  58;  etc.),  les  ter  nouenae  uirgines  d'un  chœur  de  puriti- 
cation  (Liv.,  27,  37,  12).  La  symbolique  numérale  joue  le  plus  grand  rôle 
dans  Marcellus  Empiricus,  tandis  qu'elle  est  absente  du  contemporain  20 
Théodore  Priscien.  Quatre-vingt-un,  =  9x9,  était  le  nombre  plein  des 
années  de  la  vie,  l'âge  de  Platon  à.sa  mort.  Il  est  remarquable  en  effet  que 
neuf  est  numerus  perfectus  dans   Ausone,  et  SI  numerus  perfectissimus 


4  I8y5.    —  ALLEMAGNE. 

dans  Sénèque  (ep.  118,  31).  Au  ii'  s.  de  notre  ère,  Irénée  remarque  que  àjA^îv 
donne  99.  Mais  la  lutte  avec  le  paganisme  qui  a  suivi  la  conversion  de 
Constantin  a  amené  les  chrétiens  à  changer  de  nombre  sacré  et  à  attribuer 
à  10  et  à  ses  multiples  les  vertus  que  l'on  trouvait  jusque-là  dans  neuf  et 
5  ses  multiples  (Jérôme,  Amos,  5,  3  ;  Zach.,  ij,  1  ;  Grog.,  Mor.,  3d,  42).  Un  autre 
substitut  de  neuf  était  sept,  dont  la  signiiicatiou  symbolique  est  d'origine 
grecque,  non  italique  (les  sept  livres  de  Numa  brûlés  en  181  avant  J.-G. 
contenaient  des  doctrines  pythagoriciennes)  ;  les  7  sages,  les  7  cordes  de 
la  lyre,  les  7  planètes  ont  cette  provenance,  et  il  faut  mettre  au  compte 

10  des  éléments  étrangers  de  la  légende  de  la  fondation  de  Rome  les  7  collines, 
les  7  rois.  Cette  influence  est  encore  plus  sensible  quand  les  très  uiri  epu- 
lones  deviennent  les  septem  u.  e.  Depuis  SuUa,  le  nombre  7  a  un  rôle  dans 
la  littérature.  D'autre  part,  il  était  consacré  chez  les  juifs  et  dans  l'A.  T. 
Il  devient  chez  les  chrétiens  sacratus  (Jér.,  Amos,  2,  5,  3;  Ben.,  reg.,  16)  et 

16  perfectus  (Jér.,  ib.  ;  Augustin,  Patr.  t.  42,  180  M.).  Ainsi  s'expliquent  la  ré- 
duction du  nombre  maximum  des  convives  de  neuf  à  sept  (Gapit.,  Verus,  5, 1), 
celle  des  jours  de  deuil  (Aug.,  in  Ilept.,  172  M.,  aussi  d'après  Gen.  50,  10, 
Sirach  22, 13  ;  influence  de  la  semaine),  celles  des  neuf  disciplines  traitées  par 
Varron  (encore  dans  Quint.  1, 10, 1  et  dans  Sid.  ApoU.  5,  2)  réduites  aux  sept 

20  art  libéraux  (depuis  Martianus  Capella).  Il  y  avait  d'ailleurs  des  cas  où  sept 
pouvait  avoir  un  sens  défavorable.  \  Septem.  Novem.  [  ].  Articles  du-futur 
Thésaurus.  ^  L'adverbe  recens.  Suilla.  Sulla  [Ed.  Wolfflin].  Recens  ne  s'em- 
ploie qu'avec  le  participe  passé  ou  les  formes  composées  de  ce  participe. 
Suilla  est  plus  ancien  que   ne  le  feraient  croire  nos  dictionnaires  :  Varr. 

25  L.  L.,  S,  108;  il  faut  le  lire  dans  C.  Gracchus  chez  Gharisius,  p.  196,  27  K, 
On  peut  se  demander  si  Sulla  n'est  pas  ce  même  mot;  cp.  Gatulina,  Aprulla, 
Porcina.  ^  Glossographie  et  dictionnaire  [G.  LandgrafJ.  Les  tomes  IV  et  V 
du  G.  G.  L.  sont  pleins  de  précieux  matériaux  ;  mais  il  faut  les  éprouver 
avec  soin  et  comparer  les  gloses  semblables.  Étude,  sous  162  numéros,  de 

30  mots  et  de  groupes  de  gloses.  %  La  foruie  d'accusatif  inguinera  dans  En- 
nius  [G.  LandgrafJ.  Elle  n'était  attestée  que  par  le  scoliaste  de  Juvénal  X 
238;  on  la  lit  maintenant  dans  un  fragment  d'Ennius,  cité  par  Isidore, 
mais  plus  complet  dans  le  G.  G.  L.  V,  581.  %  Les  propositions  locales  en 
latin  [Ed.  Wolfflin].  Dans  les  phrases  formées  de  propositions  corrélatives 

36  (ubi...  ibi...,  eo...  quo...,  unde...  inde...)  le  relatif  est  beaucoup  plus  souvent 
en  tête;  ce  ne  doit  pas  être  l'ordre  primitif.  La  suppression  du  démons- 
stratif  est  fort  ancienne  au  reste.  Les  termes  des  deux  membres  peuvent 
être  différents  suivant  la  nature  du  verbe:  eo...  unde...,  ibi...  unde...,  qua... 
inde...  L'antécédent  est  régulièrement  un  dérivé  de  is  (comme  pour  is... 

40  qui)  ;  cependant  hactenus  a  supplanté  eatenus  ;  les  dérivés  de  ille  ou  de 
iste  ont  le  sens  de  ces  pronoms  ;  hoc,  pour  hue,  est  familier.  Comme  quo... 
eo,  qua...  ea  étaient  équivoques,  on  a  précisé  par  eatenus,  quatenus  dé- 
tourné légèrement  de  leur  sens  :  d'abor  1  Scipion  l'Africain  dans  Festus 
258,  32;  puis  surtout  les  jurisconsultes  ;  avec  tmèse,  dans  Virgile  et  Ovide. 

45  II  faut  rapprocher  quorsum  (PI.,  Poen.  68'j);  quousque,  eousque  (b.  afr.  65); 
et  probablement  quo  loci,  locorum,  terrarum,  etc.  Ou  évitait  la  répétition 
soit  en  se  servant  du  simple  dans  l'un  des  membres  (hactenus...  qua),  soit 
en  mélangeant  les  composes  (eatenus  quoad,  eatenus  quausque  Front.,  usque- 
quo...  eatenus  Gros).  La  généralisation  du  relatif  s'obtenait  comme  pour  les 

00  formes  déclinées,  par  répétition  (quoquo  ;  quaqua,  seulement  archaïque  et 
archaïsant  ;  ubiubi  :  PL,  Ter.,  Publ.  Syrus,  Liv.  42,  57,  12,  Fronton,  Lucifer  et 
décadence;  undeunde,  PI.  et  Catulle  67,  27,  llor.  sat.  1,  3,  88;  plus  fréquent 
dans  Apulée  et  Tcrtullien)  ou  par  l'addition  de  cumque  (très  classique  ;  avec 


\ 


ARCHIV    FÛU    LATElNIS(iHE    LEXICOGRAPHIE    UND    GI\AMMAT1K.         5 

traèse  surtout  à  l'occasiou  de  l'insertion  d'un  monosyllabe).  Le  mode  eslTiu- 
dicatif.  L'antécédent  (exprimé  ou  sous-entendu)  peut-être  un  substantif, 
plutôt  un  nom  de  choses  qu'un  nom  de  personnes.  Ce  dernier  cas  appar- 
tient surtout  à  la  langue  familière.  1[  Accessus.  Accido  [0.  Iley].  <  Articles 
du  Thésaurus  >.  Accido,  au  sens  matériel,  se  construit  avtc  in  quand  il  5 
.s'agit  des  choses,  avec  ad  quand  il  s'agit  des  personnes.  Au  sens  de  "  par- 
venir "  on  trouve  ad  ou  le  datif;  Gicéron  paraît  dire  plutôt  a.  ad  aures 
(auribus)  (|ue  a.  ad  me.  Au  figuré,  le  sens  de  «  arriver,  »  s'entend  d'événe- 
ments subits  et  généralement  malheureux.  Le  sujet  peut  être  dans  ce  cas 
un  nom,  un  adjectif  neutre,  un  pronom,  ou  une  proposition  dépendant  de  lO 
ut,  ne  ou  quod,  rarement  de  quominus  (Digestes),  peut-être  do  quia  dans 
s.  Ambroise,  parfois  d'une  proposition  infinitive  (depuis  Gicéron);  le  com- 
plément indirect  est  toujours  au  datif.  ^  Le  pluriel  général  des  noms  pro- 
pres [Rfi.  Wôlfflin].  Ce  pluriel  est  surtout  employé  avec  des  noms  propres 
dont  le  nombre  et  le  cas  sont  clairs,  plutôt  à  la  2»  et  à  la  3»  décl.  qu'à  la  15 
5«.  Il  n'est  pas  sur  qu'on  trouve  un  nominatif  comme  Calilinae;  Catilinarum 
se  trouve  dans  Gicéron  (Gat.  2,23).  L'accusatif  fournit  Numas  (avec  des  plur- 
de  la  2"  décl.  dans  Martial  et  Pacatus)  et  Scaeuolas  (à  côté  de  Curios  dans 
Augustin).  Parmi  les  mots  grecs  il  faut  noter  Ilyperidae,  Lysiac,  Thu- 
cydidas  dans  Gicéron,  Socratae  dans  A.  G.  et  Socratas  dans  Florus  le  poète-  20 
^•i[  Mélanges.  Accessio,  accessus  [0.  IleyJ.  Accessus,  entré  dans  la  langue 
avec  Gicéron,  a  d'abord  signifié  acte  d'accéder  et  facilité  ou  droit  à  accéder. 
Il  a  suivi  l'évolution  de  sens  de  accedero   qui,  à  la  décadence,  a  exprimé 
l'idée  d'addition,  d'augmentation.  C'était  le  domaine  d'accessio.   Ce  mot 
ayant  pris  le  sens  de  TipodÔTiX/)  de  bonne  heure  (Gaton)  a  nécessité  la  créa-  26 
tion  d'accessus  qu'on  voit  encore  évité  par  César.  Les  deux  mots  se  confon- 
dent à  partir  de  l'âge  d'argent  (Sénèque).  ^  Ilirquitallus  [E.  LattesJ.  Serait 
dérivé  d'un  féminin  hirquita  de  hirquus,  au  sens  du  sabin  hirpus.  %  Com- 
pilare,  concipilare  [J.  van  der  Vliet].  De  ces  deux  mots  qui  se  trouvent  dans 
Piaule  et  dans  Apulée,    le  preir.ier  veut  dire   "  piller  "  et  le  deuxième  30 
"  couper  eu  petits  morceaux  ".  ^  Valde  dans  les  lettres  de  Gicéron  [Frank 
Abbott].  Valde,  étranger  à  la  littérature  archaïque,  mais  très  employé  par 
Gicéron  surtout  dans  les  lettres,  se  retrouve  aussi  sous  la  plume  de  ses 
correspondants.  C'était  donc  un  mot  à  la  mode  dans  la  conversation  et 
l'innovation  propre  à  Gicéron  est  de  l'avoir  introduit  dans  les  discours  et  36 
dans  la  prose  littéraire.  ^  Decies  milles  [G<ari>  W<eyman>].  Le  mot  est 
employé  dans  l'Authenlicum  (version  latine  des  Novelles)  pour  traduire 
[luptot  ou  p.-jptd(xiç.  \%  Bibliographie  de  1894  et  1895.  ^  Em.  Lixtré,  Com- 
ment j'ai  fait  mon   diclionnaire.  [    ]  Édition   pour   les  classes  allemandes. 
L'œuvre  de  Littré  est  sans  exemple,  car  les  frères  Grimm  ont  bien  moins  40 
travaillé.  Mais  comme  il  était  son  seigneur  et  maître,  il  était  sur  que  les 
marmitons  ne  gâteraient   pas   sa  cuisine.  ^  H.   Meuguet,  Lexlcon  zu  den 
philosophischen  Schriften   Ciceros  [    ].   "  Sat  "   est   surtout   employé   devant 
voyelle  et  h.  1[  D.  Riccoboni,  Barone  e  vocaboli  affini  [    ].  *f  Marchot,  Les 
Gloses  de  Casset;  Les  Gloses  de  Vienne  [J.  Sllirzinger].  Le  premier  travail  est  45 
manqué  et  les  gloses  de  Cassel  sont  sûrement  d'origine  française;  le  deu- 
xième est  meilleur  :  c'est  la  première  édition  complète  et  exacte,  f  Neue 
u.  Wagener,  Formenlehre  der  lalcinisclien  Spvache,  t.  III,  f.  4-6  [    ].  Il  faudrait 
des  titres  courants.  ^  H.  C.  Elmer,  A  discussion  of  Ihe  latin  prohibitif  [0.  IL]. 
Dans  les  phrases  avec  ne  et  la  2«  pers.  du  subj.,  le  présent  indique  la  prière  50 
ou   l'ordre,  le   passé  l'avertissement  ou  la  menace,  f  Jules  Jeanjaquet, 
Recherches  sur  l'origine  de  la  conjonction  «  que  »  et  des  formes  romaiies  équi- 
valentes [    ].  Des  observations  justes.  ^  H.  Meusel,  Beitràge  zur  îiritik  von 


6  1895.   —  ALLEMAGNE. 

Càsars  bdlum  Gallicum  [  ].  Très  important  travail  préliminaire  à  la  gram- 
maire de  César.  ^  Gabr.  FinÀLY,  De  usu  infiniliui  apud  Caesarem  [  ].  Pas 
assez  au  courant.  ^  H.  Zimmermann,  De  Po7nponii  Melae  sermone  [  ]. 
Circonspect.  ^1  E.  EhrliCH,  Beitràge  zur  Lalinilàl  der  Ilala  [     ].  Sur  la  traduc- 

5  tion  du  grec  et  notamment  le  remplacement  de  rarlicle  et  du  participe 
aoriste  actif;  il  eût  fallu  consulter  Weihrich.  \  Fr.  IjûGheler,  Carmina 
epigraphica  [  ].  On  souhaiterait  une  disposition  plus  claire  et  plus  com- 
mode, mais  B.  pouvait  seul  donner  un  pareil  commentaire.  \  L.  Havet, 
Plauii  Amphiiruo  [    ].  Édition  exécutée  au  point  de  vue  de  la  science  du 

10  vieux  latin.  ^  A.  Holder,  Pomponi  Porfyrionis  commeiUum  in  Horatium 
Flaccum  [  ].  Bon.  ^  M.  Amknd,  Sludien  zu  den  Gedichlen  des  Paples  Damasus 
[M.  Ihm].  Mauvais;  n'a  d'utilité  que  la  liste  des  imitations  virgiliennes.  ^ 
G.  MORiN,  Anecdola  Marensoluna,  III,  i;  Mieronymi  commentarioli  in  psal- 
mos  [Cari  Weyman].    Découverte   importante;  observations.  ^  J.  Wohds- 

15  VVORTH  et  H.  J.  Whitk,  IVovum  Teslamenlmn  secundum  editionem  S.  lliero- 
nijnii,  fasc.  4,  Eu.  sec.  lolianneni  l  ].  Intéressant.  ^  C.  Douais,  Une  ancienne 
version  latine  de  l'Ecclésiastique;  S.  Berger,  De  quelques  anciens  textes  latins 
des  actes  des  apôtres  [^h.  Thielmaun].  Utiles.  ^  A.  GoldbaCher,  Auguslini 
epistulae,  1  \    ].  Montre  une  langue  plus  libre  et  plus  abondante  en  «Tta? 

20  que  les  autres  ouvrages.  *i  Th.  Mommsen,  Cassiodori  senatoris  Variae  \  ]. 
L'auteur  s'appelle  de  nouveau  "•  Cassiodorus  ".  %  J.  T.  Fowler,  Adamnam 
vita  S.  Columbae  [P.  Geyerj.  Abrégé  de  l'édition  coûteuse  de  Reeves,  où 
l'on  n'a  pas  tenu  assez  décompte  des  besoins  de  la  philologie.  ^IH  Rapport 

•    de  la  commission  du  Thésaurus. 

2'>  ^i^[  A"  cahier.  Amabo  [H.  Blase].  Cette  formule  se  trouve  dans  Plante 
51  fois  avec  l'impératif  ou  une  expression  imperative,  elle  précède  19  fois; 
dans  la  phrase  interrogative  elle  précède  10  fois,  est  enclavée  14  fois,  sur 
un  total  de  39  cas.  Il  n'y  a  que  11  exemples  en  tout  dans  Térence,  plutôt 
en  tèle;  dans  Cicoron,  cette  place  paraît  être  de  beaucoup  la  préférée.  L'im- 

30  pératif  est,  dans  le  latin  archaïque,  plutôt  au  sg.;  le  pluriel  et  l'impératif 
futur  sont  exceptionnels;  le  subjonctif  est  un  peu  plus  fréquent;  il  y  a 
aussi  des  cas  d'indicatif  à  sens  impératif.  Le  pronom  de  la  2»  pers.  ne  se 
rencontre  que  6  fois  dans  Plante  et  seulement  au  sg.,  nulle  part  dans  Té- 
rence. Le  sens  originel  était  :  «  je  veux  t'aimer,  être  bon  pour  toi  »  et  s'est 

35  aflaibli  en  celui  de  «  je  t'en  prie,  s'il  le  plait.  »  L'emploi  dans  une  phrase 
iuterrogative  ne  saurait  donc  être  primitif.  La  personne  qui  emploie  cette 
formule  est  un  homme  dans  les  lettres  de  Gicéron  et  de  Caelius,  une  femme 
presque  exclusivement  dans  l'ancien  lalin;  c'est  un  homme  7  fois  dans 
Plaute  et  dans   une  situation    peu   ordinaire.  Dans  Gicéron,  amabo  ne  se 

40  trouve  ni  dans  les  discours  ni  dans  les  œuvres  philosophiques;  dans  les 
œuvres  de  rhétorique,  il  y  a  au  moins  de  or.  2,278  (mot  d'un  Sicilien).  Les 
exemples  de  la  correspondance  de  Cicéron  sont  tous  avec  l'impératif.  Après 
Gicéron,  un  ex.  connu  :  Martial,  8,76,1  (d'un  homme  à  un  homme).  11  serait 
possible  que  dans  Cicéron   et  Caelius,  il  y  ait  simplement  imitation  de 

45  l'usage  archaïque  tombé  en  désuétude,  imitation  faite  pans  connaissance 
nette  des  limites  qui  le  réglaient.  %  Est  inuenire  [Ed.  Wolfflin].  Le  modèle 
est  '^TTiv  rJpEîv  :  A.  G.,  Macrobe,  Sagesse,  Priscien.  Est  uidere  est  plus 
ancien  en  prose  :  Pétrone.  Credere  est  se  trouve  dans  Térence.  Ht.  1,  2,  18. 
Le  plus  ancien  exemple  d'un  déponent  se  rencontre  par  conjecture  dans 

60  Balbus  (Cic.  Att.  9,  7",  2).  ^  Infinitif  en  -uiri  dans  Augustin  [G.  W.].  Prospe- 
ratuiri  se  trouve  dans  les  lettres  28,  4,  6.  ^  Le  latin  de  Benoit  de  Nursie 
[E.  Wôlftlin].  Le  ms  autographe,  qui  avait  échappé  au  pillage  des  Lom- 
bards en  589,  fut  brûlé  dans  un  incendie  du  monastère  reconstruit.  Heu- 


ARCHIV    FUR    LATEINISCIIE   LEXICOGRAPHIE   UND    GRAMMATIK.  7 

reusement  le  texte  fut  copié  de  très  bonne  heure,  dès  le  vivant  de  l'auteur 
et  nous  a  été  conservé  dans  des  mss  anciens,  notammeut  un  Oxoniensis 
du  vii''-viu«  s.  1.  Vocalisme.  Les  confusions  et  les  contradictions  ne  per- 
mettent guère  d'aboutir  à  des  résullats  précis.  On  peut  noter,  comme  moins 
incertain,  clarisco,  saltim,  antefana,  penticoste,  anachoritarum,  ecclesia,  5 
letania,  elimosina,  oraturium  et  oratorium,  completurium,  apostulo,  diabu- 
lus,  touica.  En  somme,  l'Oxoniensis  doit  être  un  texte  très   semblable  à 
l'original;  les  autres  mss  donnent  un  texte  revisé  au  point  de   vue  gram- 
matical, peut-être  par  Benoit  lui-même  ou  tout  au  moins  sous  ses  yeux. 
Les  mots  grecs  kyrie,  bymnus,  Ai)ocalypsis,  synaxis  ont  i'u.  2.  Consonau-  lO 
lifme.  Les  particularités  les  plus  importantes  sont  des  irrégularités  dans 
l'emploi  de  l'h  et  l'inconstance  de  l'assimilation.  3.  Déclinaison.  Les  noms 
neutres  sont  employés  à  l'accusatif  avec  les  prépositions,  ce  qui  prépare 
leur  passage  de  la  2''  à  la  1*=  déclinaison.  Les  trois  mss  principaux  donnent 
dicto  uerso.  L'italien  verso  est  l'accusatif  sans  m,  La  substitution  de  l'ac-  15 
cusatif  au  nominatif  se  rencontre  également  pour  le  pluriel  :  missas,  psal- 
mos.  Pour  la  3»  déclin.,  mercis,  hospis  sont  à  noter.  L'inliuilif  subslantivé 
biber  s'emploie  au  plur..  biberes,  et  est  féminin  comme  dans  la  régie  de 
saint  Gésahe.  4.  Genre.  Il  y  a  un  certain  nombre  de  défauts  d"accord  :  cor 
murmorantem,  inertem  seruitium.  5.  Conjugaison.  Les  confusions  entre  la  20 
3»  et  la  4°  conj  ,  ne  se  présentent  pas.  En  levanche  pendo  et  pendeo  s'échan- 
gent. Il  y  a  des  confusions  de  formes  temporelles.  Des  déponents  devien- 
nent actifs  :  consolare.  Les  deux  participes  futurs  sont  confondus.  6.  Pro- 
noms et  numéraux.  Hic  qui  =  is  qui.  Dans  l'enumération  l'on  a  :  inprimis, 
in  secundum.  Tertio  =  ter.  7.  Prépositions  et  particules.  Aucune  préposi-  25 
tion  n'est  encore  morte.  L'accusatif  est  souvent  le  cas  régi.  Vel  =  et  est 
courant.  Itaque  manque,  igitur  se  rencontre  2  fois,  ideo  est  fréquent,  ergo 
plus  fréquent  (40  f.).  8.  Syntaxe  des  cas.  Participe  dicens  indéclinable.  La 
substitution  de  cum  à  l'ablatif  modal  est  fréquente,  9.  Comparaison.  La 
confusion  des  degrés  fait  qu'ils  sont  ditlérents  dans  des  membres  symé-  'M 
triques.  10.  Verbes  réfléchis.  L'emploi   du  verbe  simple  est  courant  pour 
corrigere,  emendare,  reficere.  IL  Subordination.  Mox  ut,  au  lieu  de  statim 
ut,  est  fréquent,  et  remonte  dans  sa  première  origine  à  Florus  \,  20  corrigé 
à  tort  par  Mommsen.  Le  participe  reste  au  sg.  dans  excepte  his.  12.  Alli- 
tération et  rime.  Ce  sont  des  imitations  ou  des  réminiscences.  13.  Ilellé-  35 
nismes.  lis  viennent,  pour  le   vocabulaire,  de  l'inlluence  du    monachisme 
grec,  pour  la  syntaxe,  des  traductions  latines  (Rulin).  ^  Redaedificodansla 
lex  Ursonensis  [Ed.  Wôlfflin].  La   pierre  a  reraedilico;  le  d  a  été  conservé 
jusque  vers  la  lin  du  i\'  s.  f  Inauratura  [Ed.  Wôlfllin].  Le  mot  a  signifié 
surface  (d'une  sphère),  parce  qu'il  fallait  connaître  cette  surface  pour  évaluer  40 
le  prix  de  la  dorure;  puis  a   désigné   une  circonférence  enveloppant  une 
autre    concentrique.   ^  Didascalia  apostolorum   [Ed.   Wôllflin;.    llauler  a 
trouvé  dans  le  palimpseste  de  Vérone  LV  (53)  une  traduction  latine  de  ce 
texte  dont   on   ne  connaît  qu'un  remaniement  syriaque.  La  langue  con- 
tient   des   vulgarismcs   :   couoxius  (£vo-/o;),    rixiosus   ([xâ-/'FJî).   auguriari,  45 
deiuuare,  intaminare.  %  Vulba,  Viuenna,  buuile,  rauula,  rauilla  [L.  Havet]. 
Telles  sont  les  graphies  authentiques  de  ces  mots  pour  lesquels  il  y  a  hési- 
tation entre  b  et  u.  Il  faut  se  guider  d'après  les  données  de  la  grammaire 
comparée  et  des  langues  romanes.  ^  Le  système  duodécimal  |Ed.  Wolfflini. 
La  lutte  avec  le  système  décimal  est  antérieure  à  la  littérature.  Ce  dernier  50 
paraît  plus  ancien  ;  le  premier  est  une  extension  du  second.  La  fusion  des  deux 
(lux  12)  donne  la  clé  d'un  certain  nombre  de  particularités  de  la  vie  et  des 
usages  des  Romains.  Articles  duodecim  et  sexaginla  du  Thésaurus.  ^  Supplé- 


8  1895.    —   ALLEMAGNE. 

ment  glossographique  à  rarticle  de  Laudgraf  <n»  3>  [C.  W.  1.  f  Deux  décla- 
mations inédites  de  Calpurnius  Flaccus  [O.  Schwab].  Texte,  d'après  un  ins. 
Chigi  II  VIII  261  (non  262).  Le  premier  morceau  est  la  fiu  originale  du  n»  31 
de  Burmann  et  le  commencement  d'une  autre  déclamation,  jusqu'ici  lu- 

8  connue.  Le  deuxième  est  inséré  entre  les  n"*  33  et  3i.  %  Sur  la  latinité  des 
scolics  de  Porphyrion  sur  Horace  [G.  Landgrafj.  Le  caractère  de  son  latin 
est,  dans  l'essentiel  africain  et  trahit  une  parenté  étroite  avec  les  premiers 
témoins  du  latin  africain,  Apulée,  TertuUien,  Cyprien,  Arnobe,  Lactance, 
les  anciennes  traductions  de  la  Bible.  Par  suite,  il  est  vraisemblable  qu'il 

10  vivait  dans  la  première  moitié  du  me  s.  ^  Supplément  à  l'article  :  glossogra- 
phie  et  dictionnaire  <n»  3>  [G.  Landgrafj.  Corrections  à  quelques-unes  des 
gloses  traitées.  ^  Quocirca,  idcirco,  quapropter  [G.  Landgraf].  Le  premier, 
introduit  dans  l'usage  par  Varron,  évité  par  César,  n'a  été  adopté  par 
Cicéron  que  dans  ses  derniers  écrits,  idcirco,  déjà  dans  Plaute  et  Térence, 

if'  se  trouve  deux  fois  dans  César,  une  f.  dans  Salluste,  plus  souvent  dans 
Cicéron  ;  quapropter,  dans  Eiinius,  Térence  et  Lucilius,  est  introduit  en 
prose  par  l'auteur  de  la  Rh.  à  Ilérenn.,  repoussé  par  César,  surtout  usité 
par  Cicéron  (dise,  36  f.  ;  phil.  7  f.j.  1[  A  propos  de  l'allitération  [Ed.  Wôl filin]. 
L'allitération  n'est  pas  possible  en  grec  à  cause  du  nombre  des  oxytons 

'0  et  des  périspomènes.  Il  y  a  un  certain  nombre  de  jeux  do  mots  avec  les- 
quels il  ne  faut  pas  la  confondre.  Il  faut  poser  en  principe  qu'une  allitéra- 
tion ne  compte  que  si  elle  est  libre.  Venus  uictrix,  s'opposant  à  une  ving- 
taine d'autres  épithètes  qui  n'allilèrént  pas,  ne  prouve  absolument  rien.  De 
même  les  surnoms  comme  Metellus  Macedonicus.  Les  sourdes  allitèrent 

25  avec  les  aspirées  ;  de  même,  souvent,  les  sourdes  et  les  sonores.  La  diphton- 
gue au  peut  allitérer  avec  a.  Il  faut  écarter  de  l'assimilation  tout  ce  qui 
rentre  dans  la  figure  étymologique.  Enfin  un  certain  nombre  de  formules 
doivent  leur  origine  à  Tallitération  ;  d'où  des  changements  de  sens.  La 
répartition  des  îillitérations  dans  la  littérature  est  inégale.  Les  auteurs 

30  archaïques  ont  plus  de  cas  que  les  classiques,  Salluste  que  Tite  Live  ; 
Tacite  en  a  surtout  dans  ses  discours  ;  la  triple  allitération  est  rare  en 
prose  (Sen.  ep.  26,  10).  Parmi  les  poètes,  Ennius  et  Lucrèce  en  ont  deux 
fois  autant  que  Lucain  ou  Silius.  C'est  chez  les  écrivains  gaulois  que  le 
goût  en   persiste  le  plus   longtemps   (Fortunat).  t  Sur  le    sénatus-con- 

3S  suite  des  bacchanales  [Ed.  Wôlfdin].  Magister  est  masc  et  fém.,  comme 
puer.  ^  Conuiualis,  couuiuialis  [Ed.  Wôlfflin].  La  deuxième  forme,  due  à 
l'influence  de  conuiuium  chez  les  copistes,  est  suspecte.^  Accidens,  acciden- 
lalis,  accidentaliter,  accidentia  [O.  lley].  Articles  du  Thésaurus.  If  Substan- 
tifs masculins  avec  le  cas  du  verbe  [P.  Geyer].  Les  motsen-tor  gouvernant 

40  l'accusatif  se  trouvent  encore  dans  la  version  latine  de  Perpétue,  les  Messes 
do  Mone,  la  vita  Ilugberti,  Barbarus  (chr.  min.);  index  avec  un  accusatif 
est  dans  la  vita  Wandreg.  d'Arndt.  t  Faluppas  [E.  Lattes].  Attesté  par 
ntalien.  ^  Sorte  ductus  [J.  IL  Schraalzj.  Le  plus  auc.  ex.  estCic  rep.  I,  51  : 
l'ancienne  construction  est  sorteui  ducere,  sors  ducitur  (procès-verbaux  et 

ij  de  divin.).  ^  Accî  lia,  accido,  acciduus,  accieo,  accinctio,accinctus,  accingo, 
accino,  accio,  accisus,  accitio,  accito,  accitus,  acclauense,  acclinatio,  accli- 
natorium,  acclinis,  acclino,  ace Juis,  acoliuitas,  accliuus,  accludo  [Ed.  Wôlf- 
flinl.  Articles  du  Thésaurus,  f  Ortus  =  Source  [A.  Sonny|.  Dans  Or.  Marit. 
61  ;  cf.  626.  f  Oratio  :  prière  [P.  Geyer].  N'a  pas  ce  sens  dans  Minucius  Félix. 
-50  ^  Accieo  [Ed.  Wôlfflin].  Se  trouve  dans  Plaute,  Sén.  trog.  et  Silius.  If  Acci- 
piter,  acclamatio,  acclamo  [A.  Funck].  Articles  du  Thésaurus.  ^  Dune, 
quandone  [A.  Zimmcrraann].  Deux  nouveaux  ex.  du  premier  dans  le  Corpus, 
ce  qui  porte  le  nombre  à  huit  ;  le  deuxième  se  trouve  CIL.  6.  2227o  et  25905. 


ARCHIV    FUR    LATEINISCHE    LEXICOGRAPHIE    UND    GRAMMATIK. 


9 


^  Noms  d'animaux  tirés  de  noms  d'hommes  [A.  Zimmermann].  Le  fait,  connu 
en  ald.,  n'est  pas  inouï  en  latin  :  Inlus  (Pi.  15,  152),  Lucius,  Titus,  Accia, 
Acceia,  Gaecilia,  Gauia  (PI.  10,  91  et  204),  Valeria  (PI.  10,  G),  ^^  Mélanges. 
A  propos  des  fragments  de  glossaires  d'IIelmstedt  [K.  Dziatzko].  Voir  CGL. 
II,  559.  Nouvelles  lectures.  «,f  Sur  les  gloses  de  Juvénal  publiées  par  Keil  5 
[W.  Ileraeusj.  Il  y  a  là  trois  glossaires  confondus  :  Juvénal,  Horace  et  Perse. 
^  l.Imaguncula  (icuncula,  planguncula).  2.  Primum  pilum  deducere.  3.  Pae- 
didus.  4.  Oculis  contrectare.  5.  Miiia  et  le  génitif.  6.  Praeucrto  et  praeuer- 
tor  [W.  Ileraeusj.  1.  Le  mot,  sur  lequel  mss  et  éditeurs  hésitent,  est  attesté 
par  Suétone.  Cicéron  ad  Att.,  CGL.  V.  2.  Est  tiré  d'Ovide,  am.  3,  8,  27,  qui  10 
fait  un  jeu  de  mots.  3.  Le  seul  témoin  probable  est  Apul.'  m.,  5,  10.  4.  Dans 
Anrelius  Victor  et  Ovide.  5.  Lucilius  est  le  preuiier  auteur  à  citer,  quand 
miiia  est  indéterminé.  6.  Praeuersus  sum  se  trouve  dans  FYonlon.  ^  Notes 
marginales  en  latin  de  décadence  dans  Nonius  [W.  M.  LindsayJ.  Deux 
séries  de  notes  conservées  dans  les  marges  de  l'ilarleianus.  ^  Stantes  missi  i^ 
[M.  BréalJ.  Le  sens  est  :  «  Au  vainqueur  (stare  opposé  à  cadere)  la  liberté.  » 
tll  Bibliographie  de  1895.  Fr.  F.  COOPer,  Word  formation  in  the  Bo~ 
man  sermo  plebeius  [  ].  Utile,  mais  repose  sur  une  distinction  impossible.^ 
Fr.  Fi;G\ER,  Lexicon  Liuianum  f.  vu;  A.  Greef,  Lexicon  Tacileiim,  f.  XH  [  ]• 
Soignés.  ^  J.  StôCKLEIN,  Unlersuchunrjen  zur  Bedeutunslehre  [0.  Hey].  Cherche  20 
à  formuler  des  principes.  %  Fr.  Stolz,  Ilistorische  Grammalik  der  lateinischen 
Sprache  [  J.  Observations  sur  la  deuxième  partie.  ^  Ch.  E.  Bennett,  Ap- 
pendix  to  Bennet's  Latin  grammar  [  ].  Pratique.  ^  O.  Keller,  Grammatisch^ 
Aufsàtze  [  J.  Suggestif.  ^[  Ernst  IIafnbr,  Die  Eiyennamen  bel  den  lat.  llexa- 
melrikern  [  ].  Bon  début.  ^  J.  BrenouS,  Étude  sur  les  héllénismes  dans  la  25 
syntaxe  latine  [  ].  Important.  ^  Th.  Neidh.'VRDT,  Ueber  die  Zahlensymbolik  der 
Griechen  u.  Borner.  I.  Die  Drei-und  Neunzahl  [  ].  Bons  matériaux.  1[  Fr.  Ran- 
NINGEK.  Ueber  die  Allitération  hei  den  G allolateinern  des  4.  3.  u.  G.  Ih.  \  ]. 
Avance  la  question,  f  F.  Léo,  Plautinische  Forschungen  zur  Kritik,  u.  Gesch. 
der  Komôdie  \  J.  Intéressant.  ^  J.  II.  Onions,  Nonius  Marcellus  de  compendiosa  30 
doctrina  II  II  [  ].  A  consulté  plus  de  mss  que  L.  Millier.  ^  Cl.  Lindskog,  de 
enunliatis  apud  Plautum  et  Terentium  condicionalibus  [II.  Blase].  Résultats 
importants.  ^  G.  A.  Flefscher,  Kritische  u.  exegetische  Bemerkungen  zum  Bellum 
Hispaniense  \  ].  Bon.  ^  Leop.  WiNKLER,  Der  Infinitiv  bei  Livius  in  den  Biichern 
l,  XXI,  XLV  I  ].  Prouve  que  la  langue  de  la  cinquième  décade  diffère  de  35 
celle  des  précédentes.  \  Ferd.  Rech,  Observationes  grammaticae  de  IN  prae- 
positionis  cum  accusativo  iunctae  apud  Senccam  usu  [  ].  Bon.  ^  E.  B.  Lease- 
A  syntactic,  stylislic  and  melrical  study  of  Prudentius  [Garl  Weymann].  A  trop 
négligé  le  côté  historique  des  questions.  \  L.  Havet,  Phaedri  fabulae  Aeso- 
piae.  [  ]  Génial  et  subtil.  ^  Rich.  Dienel,  Unlersuchungen  ûber  den  Taciteis-  40 
chen  Bednerdialog  [  \.  \  Ad.  IIarnaCH,  Eine  bisher  nichl  erkanntc  Schrift 
Novatians  vom  I.  Zi9f230.  Il  s'agit  du  de  laude  martyril  du  Pseudo-Gyprien. 
^  Fr.  Lezius,  Der  Verfasser  des  pseulo-cyprianischen  Tractâtes  de  duplici  mar- 
lyrio  \  ].  C'est  l'œuvre  d'Érasme,  f  Max  Bûdinger,  Ammianus  Marcellinus 
H.  die  Eigenart  seines  Geschichtswerkes  [  ].  ^  R.  NovÂK,  Curae  Ammianeae  \  ].  45 
Bonnes  observations  sur  la  langue.  ^  S.  Berger,  lia  ancien  texte  latin  des 
Actes  des  Apôtres  [  ].  Sur  le  ms  de  Perpignan,  f  J.  Zycha,  Augustiiii  quaes- 
lionuin  in  lleptateuchum  libri  VII,  adnotalionum  in  lob  liber  unus  [  ].  ^ 
0.  GCnther,  Epistulac  impcrntorum  puntificum  afiorum  inde  ab  a.  CCCLXV l 
uf^que  ad  a.  DLllI  dalae  [  ].  Entreprise  très  difficile.  \  Ed.  Wôlfflin,  Cène-  60 
dicti  régula  monachorum  [Ed.  Wôlfllin].  Polémique  avec  Edm.  Schmidt.  ^ 
P.  Geyer,  Adamnanus,  abt  von  lona  [  ].  Important.  If  E.  Landgraf,  Ein  la- 
teinisches  medizinisches   Fragment   Pseudo-Galens  [    ].    ^  K.    VollmôLLER  u. 


10  1895.    —    ALLEMAGNE. 

K.  Otto,  îîritischer  Jaliresbcricht  iiber  die  t'ortschrilte  der  romanischen  P/ii- 
lologie  [  ].  «  L'appréciation  favorable  que  Gaston  de  Paris  <sic>  a  exprimé 
sur  l'entreprise,  nous  fait  espérer  que  le  nouveau  périodique  comblera  une 
lacune  sensible  dans  hîs  études  romanes.»  ^f  Nécrologie.  K.E.Georges. 

5  M.  Hertz  [Ed.  WôlfflinJ.  P.  L. 

Beiblaetter  zu  den  Annalen  der  Physik  und  Chemie,  1893,  t.  XVII. 

Courts  comptes  rendus  des  ouvrages  suivants  :  IIknsen,  Die  Harmonie  in  den 

Vocalen  [F.  A.]  ^   Wesskly,  Bruchstupcke  einer  oplischen  Schrift  aus  dein  Allcr- 

llmm[A.W.  \  Hkyne,  Oie  H  ydrotcchnik  als  Wissenschafl  iin  AUerlhume  und  der 

10  Neuzeit  [E.  W.J  •[  DiELS,  Ueber  dus  physikalische  Syslern  des  St7-at07i  fE.  W.j  ^ 
SUTER,  Der  fiienfle  Band  des  Kalnlngs  des  arabischeti  Buechev  der  vicekoenigli- 
chen  Bibliolhek  in  Kairo  [E.  W.J  ^  BertheLOT,  l.acliimie  au  moijen-âge  |E.  W.l 
il  MiLHAUD,  Leçons  sur  les  origines  de  la  science  grecque  [E.  W.J  ^  F.  MuELLER, 
Zeiltafeln  zur  Geschichte  der  Mathemntik,  Physik  und  Astronomie  [E.  W.]  Pas 

15  assez  exact  en  ce  qui  concerne  l'Orient.  ^Reuleaux,  Kurzgefassle  Geschichte 
der  Dampfmaschine  fE.  W.]  ^  RUDiO,  Ueber  den  Aniheil  der  mnlhemalischen 
Wissenscitaften  an  der  Kultur  der  Benaiisance  [E.  W.] 

1Î^  T.  XVIII  (1894).  Favaro,  Materiali  per  un  indice  dei  inss  e  documenti 
Galilieani  7ion  posseduti  dalla  Bihlioteca  nazionale  di  Firenze  |E.  W.]  \  Steins- 

'^^  GHNEIDER,  Euklids  Buch  der  Spiegel  [E.   W.J.  Une  notice  en  hébreu  sur  les 

miroirs  ardents.  ^  Carra  de   Vaux,  Les  mécaniques  ou  rélévateur  de  Héron 

d'Alexandrie   [E.  W.]  1[  BOLL,  Studien  iiber  Cl.  Ptolemàus  [E.  W.]  %  SCHOENE, 

Pliilonis  mechanicae  sgnlaxis  Hbri  quartns  et  quintus  |E.  W.].         IlElBERG. 

Berichte  der  deutschen  chemischen  Gesellschaft,  189! ,  t.  III.  Berthe- 

25  LOT,  Sur  le  nom  du  bronze  [  ].  ^f  1892,  t.  III.  Berthelot,  Sur  quelques  manus- 
crits enluminés  intéressant  Vhistoire  de  Varlillerie  et  des  arts  mécaniques  [     J. 

\  l'i'  année,  1894,  t.  iv.  Comple-rondu  de:  Berthelot,  sur  quelques  objets 
de  cuivre  récemment  trouvés  en  Egyjde  ;  et  sur  les  changements  des  objets  de 
cuivre  dans  la  terre  et  dans  les  musées. 

30  IlEIBERG. 

Berliner  philologische  Wochenschrift.  Année  15«,  1895.  1"^  jr. 
R.  Meister,  Die  Mimiamben  des  Uerodis  [W.  SchuIzeJ.  Beaucoup  de  choses 
excellentes.  ^  J.  H.  Gray,  T.  Macci  Plauti  Asinaria  [O.  S.].  Quelques  progrès- 
%  II.  Belling,  Quaestiones  Tibullianae   [Hugo   Magans].  Aussi    bon  que   les 

35  travaux  précédents  de  B.  sur  la  question.  %  L.  Preller,  Griechische  Mytho- 
logie, 4.  Aull.  bearb.  von  Cari  Robert  [H.  SteudingJ,  Quelques  critiques  qui 
n'enlèvent  rien  à  la  valeur  du  travail  de  R.  ^  Ernst  Bernkeim,  Lehrbuch 
der  historischen  Méthode  [Fr,  RiihlJ.  Très  instructif.  \  Max  von  Wolff, 
Leben  und  Werke  des  Antonio  Beccadelii  genannt  Panormila  [Remigio  Sabba- 

40  dinij.  Se  lit  avec  plaisir,  t  Sur  les  manuscrits  de  Macrobe  [L.  Miillerl.  S'oc- 
cupe surtout  des  mss.  rie  Naples  V.  B.  10  et  V.  B.  12;  suite  de  l'art,  au  n° 
suivant,  mss.  du  Vatican.  ^^  5  jr.  II.  Kôghly  und  F.  G.  Schône,  Euripides^ 
Iphigenie  von  Tauris.  A»  éd.  par  E.  Bruhn  [WeckleinJ.  Discute  les  conjectures 
de  B.  ^  G.  BOEHME,   Thukydides,   besorgt   von  S.  WiD.MANN    [G.  Behrendl]. 

45  Très  recommandé.  %  L.  Goetzeler,  Animadversiones  in  Dionysii  Halicarnas- 
scnsis  Aniiquitates  romanas  ]K.  JacobyJ.  Beaucoup  de  soin  et  d'acribie.  1[ 
Cari  Ganzenmullbr,  Beitrdge  zur  Ciris  [Ant.  ZingerleJ.  Bon  en  somme,  t 
K.  TuCKiNG,  C.  Tacitï  Germania  |U.  ZernialJ.  Beaucoup  de  changements 
dans  cette  8»  édition,  f  Jos.  Zycha,  S.  Aurcli  Angustini  De  Genesi  ad  litteram 

80  libri  XII,  eiusdem  libri  capitula.  De  Genesi  ad  litteram  imperfectus  Hben,  Locu- 
Honum  in  Heptateuchum  libri  septem  [K.  WotkeJ.  Grands  éloges,  f  Jos.  Durm, 
Handbuch  der  Architektur.  2.  Die  Baustile.  1.  Die  Baukimst  der  Griechen, 
2  éd.  [R.  Borrmannj.  Succès  mérité,  t  Giac.  Tropba,  Siuria  deiLucani  [liolinj- 


BERLINEI\    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  il 

Utile  pour  l'histoire  de  la  Grande-Grèce.  ^  Hugo  Winckleb,  Sammlung  von 
KeiluchrifUexlen   LBruno   MeissnerJ.   Utile.  1[   Meyers   lieisebiichcr.   Aegyptcn 
[— r]    Soigné.  ^  Les  vases  de  l'Acropole  d'Athènes  et  l'état  présent  de  la 
science  à  leur  sujet  [Chr.  B.].  Importance  des  nouvelles  découvertes.  ^  Sur 
Its  manuscrits  de  Macrobe.  2  [L.  Mûllerj.  S'occupe  des  mss  de  Rome,  ^f  ^ 
12  jr.  K.  Weissmann,  Die  scenische  Auffuhrunff  der  gviechisclien  Dramen  des 
V.  Jahrhimderls  [W.  Dori'feld].  Soigné,  mais  des  conclusions  fausses,  t  Garl 
BOETTICHER,  Eros  und  Erkennlnis  bei  Flalo   in  ilirer  gegenseiligcn   Fôrderung 
und  Ergànzung  [Otto  Apeltj.   Quelques  réserves.  ^  Eberhard  Nestlé,  Die 
dem    Epi]>ha7iius    zugesc/iriehencn    Vilae  prophetarum   in   doppelter  griechis-  *0 
cher    Becension    [Ad.    Ililgenfeld].    Éloges.    ^    P.    Terenti    Afri    Phormio 
Recensuit  G.  Dziatzko.  Prologum  scripslt  novum  J.  B.  Gronovius.  Acce- 
dunt  imagines  codicis  Vatican!  nunc  primuuj  accurale  editae.  The  Phormio 
of  Terence  translated  in  english  prose  by  M.  IL  Morgan  [^F|.  Preuve  nou- 
velle du  développement  des  éludes  classiques  en  Amérique,  f  Otto  IIense,  15 
Seneca  icnd  Athenodorus  [G.  Ilaeberlin].  Bon.  ^  ï'ranz  ZôChbauer,  Anlikri- 
tiiche.  Untersuchungen  zu  den  Annalen  des  Tacilus  [K.  Niemeyer].  Gritiques.  ^ 
P.    GuiRAUD,    La   propriété    foncière    en    Grèce   jusqu'à    la   conquête  romaine 
[V.  Thumser].  Beaucoup  d'érudition  et  de  méthode.  ^  Emile  Bauby,  De  la 
mancipalion   en  droit  romain   [ J..  Baron].  Très   soigné.  %  Victor   IIehn,  fiul-  20 
turpflanz-en  und  Ilaustiere  in  inhrem   Uebergang  ans  Asien  nach  Griechen" 
land  und  Italien.  9  Aufl.  hcrausg.  von  0.  Sghrader,  mit  botanischen  Bei- 
trâgen  von  A.   Engler   [Ileinrich   Lewy].  De   bons   remaniements.  \  Rud. 
SCHWARTZ,  Esther  im  deutschen  und  neulaleinischcn  Drama  des  Reformations 
zeilalters  [K.  Wotke].   Intéressant.  \  "   Mille  "  nombre  indéterminé  dans  25 
Plante  [E.  WôlfflinJ.  Exemples.  ^  Sur  Sénèque,  de  vita  beata  [Otto  Ross- 
bach].  Diverses  conjectures.  ^  Heidenbourg  dans  le  Palulinat  [G.  Mehlis]. 
Fouilles  et    découvertes.  Y^   J9  jr.    G.  Kaibei,,  Slil    und    Texl    der    IIo).iT£ta 
'Aôrjvai'wv  des  Arisioieles  [Val.  v.  SchoefferJ.  Travail  magistral.  ^  A  tract  of 
Plularch  on  the  advantage  lo  be  derived  from  one's  ennemies.  The  Syriac   ver-  30 
sion  edited  with  a  translation  by  Eberhard  Nksti.e  [Ed.  Kurtz].  Utile  pour 
critique  du  texte.  ^  Robert  Yelverton  Tvrrel  and  Louis  Glaude  Purses, 
The  correspondence  of  M.  Tullius  Cicero  arranged  according  to  its  chronologi- 
cal  order,  vol.  4  [L.  GurlittJ.  Chaudement   recommandé,  t  IL  M.  Stephen- 
SON,  Tacitus  Agricola  and  Germania  [K.  Niemeyer].  Bonne  édition  de  classe.  35 
1[  L.  Gantarelli,  Il  frammenlo  Berlincse  "  de  dediticiis''^  [0.  Geib].  Analyse.  1[ 
Ilermana   Schiller   und    Moritz   Voigt,  Die  rumischen  Slaats-,  Kriegs-  und 
l'rivataltertumer  [M.  Zoeller].  Bons  en  somme.  ^  Georg  Wissowa,  Die  Sdku- 
larfeier  des  Augustus  [Ilermann  Schiller].  Bonne  exposition.  \  IL  von  Fritze, 
Die  liauchopfer  bei  den   Griechen   [Paul   StengelJ.    Beaucoup  de  soin   et  de  40 
science.  ^  llistorische  Untersuchungen.  Ernst  Forstemann  zum  fiinfzigjâhrigen 
Doktorjubiiaum  gewidmet  [G.  Ilertzberg].  A  noter  une  élude  de  Fr.  Poland 
sur  les  bibliothèques  publiques  en  Grèce.  W  26  jr.  0.  Crusius,  Die  Mimiam- 
ben    des  Herondas.   Deutsche  mit  Einleitung  und  Anmerkungen;  —  Siegfr 
Mekler,  Herondas  Mimiamben.  Eingeleitet,  iibersetzt  [O.  Immisch].  Le  crit.  45 
s'occupe  surtout  des  traductions.  %  G.  Castellani,  Qua  ratione  tiaditum  sit 
M.  Tullium  Ciceronem  Lucrelii  carmtnis  tmeiidutorem  e«se  [M.  IL]  Rien  de  neuf. 
^  G.  KOB,  Q.  tloratius  Flaccus  im  l.ichle  des  Evangeliums  [J.  Ilâussuer].  Ten- 
tative qui  ne  donnera  pas  de  résultats  utiles.  ^  G.  Boissière,  Nutio7is  de 
prosodie  et  métrique  latine  à  l'usage  de  l'enseignement  secondaire  classique  50 
[L.  Mueller].   Quelques  lacunes.   If  Ernst  Bodensteiner,  Scenische  Fragen 
iiber  den  Ort  der  Auflretens  und  Abgehens  von  Schaupielern  und  Chor  in  grie- 
chischen  Drama  [Wilh.  Dorpfeldj.  Sera  utile.  %  Robert  Pôhlmann,  Geschichte 


12  1895. 


ALLEMAGNE. 


des  Antiken  Kommunismus  und  Sozialismus  [Ferd.  Diïmmler].  Ce  premier  volume 
fait  bien  augurer  du  reste  del'ouvrage.  ^  Evel.ynShirley  Shugkburg,  i4  His- 
tory  of  Home  to  the  baille  of  Acliiim  [Ilermann  Schiller].  Inutile.  ^  Arthur 
Alex.  LlNCKE,  Bericht  ûbcr  die   FortschriUe   dev  Assyriologie    in  den  Jahren 

t-  188G~i89S;  —  du  même,  Assyrien  und  ISinive  in  Geschichte  und  Sage  der 
Mitlelmeervôlker  [P.  Jensen].  Plus  de  travail  qu'il  ne  fallait.  ^  O.  Stier, 
Schulreden  und  Vorlràge  ans  dcr  Zeit  seit  1862  [II.  Schiller].  Éloges,  f^  2  fév. 
Johanries  Klein,  Die  Mylhopdie  des  Sophokles  in  seinen  l'hebanisclicn  Trago- 
dien.  2.  Œdipus  auf  Kolonos  [Wecklein].  Quelques  bonnes  observations.  ^ 

10  Hugo  Reinhold,  Griechische  Oevllichkeilen  bei  Pindaros  [L.  BornemannJ. 
Aucun  profit.  ^  J.  Armitage  Robinson,  The  Philocalia  of  Origen  [Adolf 
Ililgenfeld].  Indispensable  à  qui  s'occupe  de  patristique.  f  Ilenricus 
MUELLER,  Studia  Statiana  [Fr.  VoUmer].  Recommandé.  ^  G.  Weissenborn 
et  Maur.  Mueller,  Tili  Livi  ab  urbe  condita  libri.   Pars  2,  fasc.  2.  Libri  21-23 

15  1  Anton  Zingerle].  Bonne  révision.  %  Die  Apologie  des  Apulents  von  Madaura 
Zuin  ersten  Maie  iiberselzt  von  Franz  Weiss  [M.  Hertz].  Atteint  son  but.  ^ 
Ernst  CURTIUS,  Gesammelle  Abhandlungen  [Chr.  B.].  Grands  éloges.  ^ 
M.  Kleemann,  Ein  Tag  im  allen  Athen:  —  E.  Wagner,  Eine  Gerichlsverhand- 
lung   in   Alhen  [  V.  Thumser].  Bonnes   expositions.  ^  William    Ridgeway. 

20  The  origin  of  metallic  currency  andwdghl  slandards  [G.  F.  I.ehmannl.  Erroné. 
%  Alfred  Biese,  Die  Philosophie  des  Melaphorischen  [-J-J.  Suggestif.  %^  9  fév, 
Lionelio  Levi,  Luciani  Samosalensis  libellus  qui  inscribilur  lltpl  tti?  IlEpeYptvou 
■u£>,£'jTf,ç  fE.  Schwarlz].  Long  article  élogieux  dont  la  flu  est  au  n»  sui- 
vant. ^  Paul   Kretschmer,  Die   griechischen    Vaseninschriflen   ihrer   Sprache 

'<:•'  nach  uulcrsucht  [A.  EuFtwilnglerJ.  Rendra  de  grands  services  au  philologue 
et  à  l'archéologue.  ^  II.  Muzik,  Lesearlcn  z-weier  Wiener  llandschriflcn  su 
Ciceros  De  inventione  [Ed.  Strôbel].  Bon  travail,  quoi([ue  le  résultat  soit 
négatif,  t  Theodori  Prisiani  Euporislon  libri  1res  cuni  Physicoruni  frag- 
mento  et  additamentis  Pseudo-Theodoreis  editia  Vaienlino  Rose.  Accedunt 

30  Vindiciani  Afri  quse  ferunlur  reiiquise  [J.  Ilberg].  Beaucoup  de  travail;  la 
préface  ne  donne  pas  assez.  1[  Heinrich  Kiepert.  Formae  orbis  antiqui 
|J.  Partsch].  Sera  salué  avec  des  cris  de  joie  par  tout  le  monde.  1  Em. 
Laroche,  Questions  chronologiques  concernant  la  première  carte  historique. 
Chronologie  des  Israélites,  chronologie  des  Egyptiens  [P.  Jensen].  Beaucoup 

^5  de  travail,  mais  aussi  beaucoup  d'hypothèses.  %  P.  IIerthum,  De  Megalo- 
politarum  rébus  geslis  et  de  communi  Arcadum  rcpublica  [Holm].  Soigné,  promet 
plus  que  n'indique  le  texte.  ^  G.  P.  Burger  jr.,  Ncue  Forschungen  zur 
àlteren  Geschichte  Roms.  1.  Die  Bildung  des  grossen  rômisch-lateinischen 
Bundesstaates.  [Z.  IIolzapfel|.  Bon,  quoique  ne  marquant  pas  un  progrès 

40  sérieux,  ^^f  16  fév.  Philostrali  maioris  imagines.  Ottonis  Benndorfli  et  Caroli 
Schenkelii  consilio  et  opéra  adinti  recensuerunt  seminariorum  Viudobo- 
nensium  sodales  [W.  GurlittJ.  Excellent.  \  P.  Langen,  Quacslionum  ad 
Valcriuin  Flaccum.  spectantiurn  part.  1  [Otto  RossbachJ.  Utile.  \  Franz 
Schmidinger,  Uniersuchuvgen  liber  Florus  [Franz  Rïihl].  Extraordinairement 

iS  faible.  %  Ferd.  Regelsberger,  Pandcklen,  1  [J.  Baron].  Mérite  un  grand 
succès.  ^  Th.  WlEGAND,  Die  puleolanische  Bauinschrift  [A.  Mau].  Méritoire. 
^  Hermann  Gleue,  De  homicidarum  in  Areopago  Alheniensi  iudicio  [V. Thum- 
ser]. Très  soigné,  approfondi,  fait  d'après  les  sources,  t  Kônigliche  Museen 
zu  Berlin.  Ausfiihrliches  Verzeichniss  der  {igyptischen  Alterthiïmer,  Gipsab- 

50  glisse  und  Papyrus  [— r].  Éloges.  ^  W.  II.  D.  Suringar,  Dit  sijn  Seneka 
Lehren  [M-  Ilertzj.  Méritoire.  \^  23  fév.  Paul  Dkgharme,  Euripide  et  l'esprit 
de  son  théâtre,  [Wecklein].  Ingénieux  et  approfondi,  f  A.  Bonhïjffer,  Die 
Ethik  des  Stoikers  Epiciet  [P.  Wendland].  De  la  chaleur  et  de  la  clarté. 


BËtlLlNËR    PHILOLOGISCHE  WÔCHENSCHRIFT.  l3 

f  Fr.  RlTSCHELlUS,  E.  Macci  IHauli  Coinoediae.  T.  4,  fasc.  5.  Cislellaria  rec. 
Tr.  SCHOELL.  Accedunt  deperdiiarum  fabularum  fragmenta  a  G.  Goetz 
recensila  [F.  Skutsgh].  Véritable  modèle  de  soin  et  de  précision.  1[  Vittorio 
PiTTALUGA,  La  ballaglia  del  Melauro  [R.  Oehlerj.  Très  étudié,  mais  le  critique 
conteste  l'explication  de  P.;  il  en  donnera  une  différente  dans  un  travail  s 
qui  est  sous  presse.  ^  Fondation  Eugène  Piot.  Monuments  et  mémoires 
publiés  par  l'Acad.  des  inscr.  et  belles-lettres  sous  la  direction  de  Georges 
Peerot  et  Robert  de  Lasteyrie,  avec  le  concours  de  Paul  Jamot,  t.  1 
[A.  Furlwlingler].  Publication  de  premier  ordre.  ^  Paul  Nerrlich,  Das 
Dogma  vom  Klassischen  AUcvlurn  in  seiner  geschichlLichen  Enlwickelung  [G  10 
Behncke].  Longue  réfutation  de  ce  livre  intéressant  qui  est  consacré  à 
montrer  les  mauvais  efiets  de  l'enseignement  classique.  ^  La  scène  grecque 
d'après  Vitruve  [K.  Dumoul.  Discute  la  théorie  de  Dôrpfeld.  ^  Réponse  de 
Michael  Pokrowsky  à  l'art,  de  V.  v.  Schôfer  sur  ses  Studieu  zur  'A6r,vatwv 
TioXiTcîa  des  Aristoteles,  dans  ce  journal,  n»  49,  de  l'année  1894.  ^  Sur  le 
la  biographie  de  Lucrèce  par  Suétone  [John  Masson].  Nouveaux  éclair- 
cissements. %*l  2  mars.  P.  W.  Forchammer,  IJomcr.  Seine  Sprache- 
Die  KarapfpliU  ze  seiuer  Ilerotn  und  Coller  in  dcr  Troas  |Rud.  Mon 
ger].  De  bonnes  remarques.  ^  Claudii  Galeni  Prolreptici  quae  supersun^ 
edidit  Georgius  Kaibel  [J.Ilberg].  Marque  un  progrès  essentiel. f  Friedrich  20 
Zimmer,  Der  Texl  der  ThessalonicherOriefe  saml  lexlkritischen  Apparat  und 
Commentar  [Ad.  Ililgenfeld].  Bonne  méthode.  ^  Ad.  Schmidt,  Zum  Sprach- 
gebrauclie  des  Livius  [F.  FiignerJ.  Très  méritoire;  l'auteur  doit  continuer- 
^  P.  J.  Oesterberg,  De  structura  verborum  cum  praepbsilionîbus  composiiorum 
quae  extanl  apud  Silium  llalicum  commenlalio  [Lud.  BauerJ.  Soigné.  ^  Studi  20 
italiani  di  filologia  classica,  1  [E.  Schwarlz].  Analyse  élogieuse  des  articles 
contenus  dans  ce  volume.  ^G.  Wolff  und  Fr.  Cumont,  Das  dritte  Mithmeum 
in  Ileddcrnheim  und  seine  Skulluren  [G.  Sixt].  Eloges.  ^  Alfred  von  GUTSCHMID, 
Kleine  Scliriften  herausg.  von  Franz  RijHL  Bd  4  [Fd.  Meyer].  Très  long  article 
favorable  dont  la  suite  est  au  n»  suivant.  *i  Réponse  de  V.  v.  Schœflfer  30 
à  Potrowki,  cf.  n»  précédent.  1[  Sur  la  biographie  de  Lucrèce  de  Borgius 
[J.  Woltjer].  Réponse  à  J.  Masson,  cf.  n»  précédent.  \  Le  prétendu  siège  de 
Brunholdi  à  Durkheiiu  avec  ses  inscriptions  et  ses  sculptures  [F.  Ilaug]. 
Critique  de  Mehlis.  ^^9  mars.  H.  Sghenkl,  Epicteti  Dissertatioms  ab  Arriano 
digestae  ad  fidem  codicis  Bodleiani.  Accedunt  fragmenta,  Enchiridion  ex  33 
recensione  Schweighaeuseii,  GnomologiorumEpicteleorum  reliquiae[WEND- 
land].  De  bonnes  parties.  ^  G.  T.  A.  KruGER,  Des  Q.  Uoratius  Flaccus  Saliren 
und  Episteln.  13  Aull.  besorgl  von  G.  Krûger,  [J.  Iiaussner].  De  bons  rema- 
niements. ^  Rich.  Lepsius,  Géologie  von  Atlika  ;  li.  LiPSIUS  und  H.  BûGKING. 
Geologische  Karte  von  Altika  [J.  Partsch'.  Véritable  monument  scientifique.  40 
^  Historische  Grammatik.  der  lateinischen  Sprache.  Bearbeitet  von  IL  Blase, 
G.     LANDG3AF,     J.     IL     SCHMALZ,     Fr.    STOLZ,     J.    THÛSSING,    G.     WaGENER, 

A.  Weinhold,  \.  Einleitung  und  Laullehere  von  F,  Stolz  [Fr.  Skutsch]. 
Long  article  assez  défavorable  dont  la  suite  est  au  n»  suivant.  ^  Joseph 
IIEINSGH,  Reiseskizzen  aus  der  Turkei  und  aus  Griechenland  [B.]  Intéressant.  45 
%^  IC  mars.  C.  Borromeo,  Le  donne  ai  lempi  di  Aristofane  c  dopo  assislevano 
uUe  representasioni  délia  comedia  [0.  Baclmiann].  N'est  pas  convaincant. 
^  IL  Weissenborn.  Die  Berechnung  des  Kreisumfanges  bei  Archimedes  und 
Leonardo  Pisano  [S.  Giinther].  Très  intéressant,  des  choses  nouvelles. 
%  P.  Sakolowski,  De  Anlhologia  latina  quaestiones  [H.  Stadtmiiller].  De  50 
bonnes  parties.  ^  Bern.  KÛBLER,  C.  Julii  Cuesaris  commenlarii  citm  A.  Ilirtii 
aliorumque  supplemenlis  [R.  Menge].  Très  long  article;  l'édition  de  Kiibler, 
malgré  réel  son  mérite,  ne  doit  être  consulté  qu'avec  prudence.1[H.  L.  Krause, 


14  1895.    —  ALLEMAGNE. 

Die  Amasonensage  [W.  H.  Roscher].  Contestable.  1[  A.  PhiLIPPSON,  Ùer  Kopaùsee 
in  Griechenland  und  seine  Umgebung  [L.  BUirchiierJ.  L'auteur  se  montre  un 
habile  géologue  et  un  fin  observateur.  %  Arthur  G.  IIeadlam,  Ecclesiastic 
silcs  in  Isauria  {Cilicia  Trachaea).  [R.W.J  Analyse,  ^  Briefe  von  der  Wandcrung 

6  nnd  ans  Paris  von  Cari.  Benedict  Hase,  herausg.  von  O.  Heine  [M.  IleftzJ. 
Beaucoup  de  fraîcheur  et  de  franchise.  ^  Sur  une  nouvelle  inscription  des 
thermes  [M.  Rubensohn].  S'occupe  de  l'insc.  découverte  par  le  P.  Girard, 
cf.  Rev.  Archéol.  t.  24,  p.  308.  \^  23  mars.  B.  Monro,  Homer  Iliad,  books 
13-24  [R.  Peppmiiller].  Le  livre  est  à  sa  3"  éd.,  succès  qui  s'explique  en 

iO  Angleterre.  %  Cari.  Manitius,  IJipparchi  in  Arati  et  Eudoxi  Phaenomena 
commentariorum  libri  très  [A.  Ilâbler].  Très  bon.  "jj  Fr.  Reuss,  Des  Isocrates 
Panegyrikus  und  der  kyprishe  Kreig  [Ilolm].  A  raison  contre  Friedrich.  *l 
Die  Poliiik  des  Aristoteles.  Eine  Neubearbeitung  der  Ueberselzung  Graves, 
herausg.  von  Moritz  Brasch  [M.  Wallies].  Le  remaniement  aurait  dû  ôtre 

15  plus  complet.  \  PauHs  Real-Encijklopddie  der  klassischen  Alltrlumswissenschaft. 
Neue  Bearbeitung  herausg.  von  Gcorg.  Wissowa,  2.  [M.  Hertz].  Éloges.  \ 
Albert  Mayer,  Die  antiken  Miinzen  der  Insein  Malla,  Gozzo  und  Pantelleriu 
[R.  Weil].  Beaucoup  de  soin.  ^  A.  Berliner,  Geschichte  der  Juden  in  Rom. 
von  der  dUesten  Zeit  bis  sur  Gegcmcart  [Hugo  Wilrich].  Mauvais.  ^  Oriental 

iO  Siudies.  A  sélection  ofthe  papersread  before  the  oriental  Club  ofPhiladelphia 
1888-1874  [Ferd.  Justi]  Analyse  favorable.  ^  Meyers  Beisebiicher  Paldstina  und 
Syrien  [B.]  Très  bon  guide,  flf  30  mars.  Théodore  Reinagh,  L'Espagne 
chez  Homère  [Heinrich  LewyJ.  N'est  pas  de  l'avis  de  l'auteur.  ^  Wilhelm 
Biichner,  Ueber  den  Aias  des  Suphokles  [Wccklein].  Des  objections. ^Vincenzio 

25  Zanchi,  L'Ecuba  e  le  Trojane  di  Euripide  [Vecklein].  Très  soigné.  ^  Ar,[j.oa- 
6évv]î  Poûc7ao;,  Tpec;  Fa^atoi.  Su[j.6o)val  dç  tyiv  îatopiav  t^ç  cpO.oo-oçtaç  twv 
Fa^aliov  [C.  Haeberlin].  S'occupe  d'Enée  de  Gaza,  de  Zacharias  Scholasticos 
et  de  Procope  de  Gaza.  %  Leonlios  von  Neapdis,  Leben  des  heiligen  Johannes 
des    Barmherzigen ,  Ezrbischofs   von    Alelexandrien ,    heraug.    von    Heinrich 

30  Gelzer  [A.  Hilgenfeld].  Fait  grand  honneur  à  la  collection  G.  Kriiger.  ^ 
R.  Sabbadini,  Gli  scoli  Donaliani  ai  due  primi  atli  deW  Eunuco  di  Terenzio 
[P.  Wessner].  Très  soigné,  mais  soulève  des  objections.  ^  Joh.  Perc. 
Postgate,  Corpus  poelarum  lalinorum  a  se  aliisque  recognitorum,  fasc  1 
[L.  TraubeJ.  Grande  entreprise.  H^  Garl  Pauli,  Altitalische  Forschungen.  2. 

35  Eine  vorgriechische  Inschrift  von  Lemnos  [Gustav  Meyer].  Traite  de  la  parenté 
des  Etrusques  avec  d'autres  peuples.  ^  R.  Peppmûller  und  W.  Hahn, 
Register  zu  Th.  Bergks  griech.  Lilteraturgeschichte  [  ].  Complète  utilement  ce 
bel  ouvrage.  fl[  6  avril.  O.  Kern,  Die  Grundungsgeschichte  von  Magnesia  am 
Maiandros  [Eduard  Meyer].  Excellente  publication.  %  H.  de  la  Ville  de 

40  MiuMONT,  Apollonios  de  Rhodes  et  Virgile  [C.  Haeberlin].  Justes  apprécia- 
tions. 1[  E.  Nordenstamm,  Studia  syntactica.  1.  Syntaxis  inflnitivi  Ploli- 
niana  [Fr.  Stolz].  Bon.  *!  G.  Friedrich,  Q.  IJoralivs  Flaccus,  Philologische 
Unlersuchungen  [G.  HaussnerJ.  Contribution  de  valeur  pour  l'explication 
d'Horace.  ^  Johann  Bahl,  De  epistularum   lalinarum  formulis  [Ludwig  Gur- 

45  litt].  Des  rapprochements  intéressants.  ^  M.  Manitius,  Philologisches  aus 
altcn  Bibliothekskalalogen  [Franz  Riihl].  Beaucoup  de  recherches.  ^  W.  WuN- 
DERER,  Munibiae  Alexa7idrinae  [Sittlj.  Sur  les  œuvres  d'art  enlevées  par 
Auguste  à  Alexandrie.  If  W.  CreizenaGII,  Geschichte  des  neueren  Dramas.  1 
[L.  Traube].  Traite  du  moyen  âge  et  de  la  renaissance.  t1[  13  av.  Wolfgang 

50  Reichel,  Ueber  homerische  Wafj'en  [Max.  Mayer].  Long  article  élogieux  dont 
la  fin  est  au  n»  suivant.  \  Giorgio  CaSTELLani,  Del  mito  di  Medea  nella  tra- 
gedia  greca  [Wecklein].  Acceptable.  H  H.  Maisel,  Beitrdge  zur  Wiirdigung 
der   Ilundschriften    des   Cassius   Dio  [U.  Ph.   Boissevain].   Insoutenable.  % 


îiERLlNER   PHILOLOGISCIIE   WOCHENSCttRIFT.  l8 

J.  van  den  Gheyn,  Acta  S.  Joannicii,  monachi  in  Dilhynia  [W.  SchnuppJ.  A 
rendu  un  grand  service.  %  Rud.  Menge,  Emendaliones  Caesarianae  [Rud. 
Schneider].  Quelques  bonnes  corrections.  ^  W.  Soltau,  Die  Quellen  des  Li- 
vius  in  21.  und  â2.  Kuch  [L.  Ilolzapfel].  Bonne  réfutation  de  Sieglin.  ^  Fr. 
13UECHELER  et  A.  RiESE,  Anthologia  latina  sive  poesis  latinae  supplemen-  8 
tum.  I.  A.  RiESE,  Carmina  in  codicibus  scripla.  Fasc.  1.  Libri  Salmasiani 
aliorumque  carmina  [Ludwig  Traube].  2»  éd.  retouchée.  ^  Albrecht  Fors- 
TEMANN,  Zur  Geschichle  des  Aeneasmythus  [Fried.  Cauer].  Louable,  t  Franz 
GUMONT,  Textes  et  monuments  figurés  relatifs  aux  mystères  deMilhra.  1.  Textes 
littéraires  et  inscriptions  [G.  WolCf].  Grands  éloges. f  Alex.  Weiske,  Beitrdge  lo 
zur  griechischen  Grammatik  [G.  Meyer].  Syntaxe  de  o-Jo  et  de  eut.  \  K.  Wein- 
HOLD,  Milteilungen  iibcr  K.  Lachmann  [M.  Hertz].  Intéressant.  1[  Sur  l'An- 
thologie latine  [L.  MiiUerj.  Série  d'articles,  f^  20  av.  Griechische  Studien, 
llermann  Lipsius  zum  sechzigsten  Geburgstag  dargebracht  [G.  Ilaeberlin].  Analyse 
des  études;  à  noter  un  travail  de  F.  Poland  sur  le  Prytanôion  à  Athènes.  ^  is 
Gerh.  Buning,  Zu  Ciceros  Briefen.  1.  Die  beiden  Gesetze  des  P.  Clodius 
gegen  M.  T.  Gicero  [L.  Gurlittl.  Clair  et  méthodique.  If  Ant.  Zingerle, 
T.  Livi  ab  iirbe  condita  libri.  P.  VI,  2.  Liber  SO/jO.  Ed.  maior  [F.  Fiigner].  S'est 
tiré  à  son  honneur  d'une  tâche  diflicile.  1|  Alice  Walton,  The  cuit  of  Askle- 

pios  [IL  Stending].  Bonne  exposition.  %  Ilpax-rtxà  tt,;  èv  'A6f|Vat;  àpx^ctoXoYtxrj;  20 
ÉTa'.peîa;  1890,  1891,  1892  [B.].  D'un  vif  intérêt.  ^  Ausgewàhlle  Briefe  von  und 
an  Chr.  A.  Lobeck  und  K.  Lehrs  nebst  Tagebuchnotizen  herausg.  von  Arth. 
LuDwiCH  [M.  Hertz).  Long  article  très  élogieux  dont  la  suite  est  au   n° 
suivant.  1i^  27  av.  Homers  Odyssée.  Schulausgabe  von  Paul  Cauer,  I,  2"  éd. 
[R.  PeppmullerJ.  Quelques  changements  dans  cette  édition.  %  Fr.  Suse-  25 
MiHL,    Aristotelis    Politica.    Tertium     edidit,    nova    impressio     correctior 
[M.  WalliesJ.  De  bons  changements.  II  Paul  Hildebrandt,  De  scholiis  Cice- 
ronis  Bobiensibus  [L.  Gurlitt].  Très  sagace,  très  approfondi,  mais  des  conclu. 
Rions  précipitées.  %  W.  Max  Mûller,  Asien  und  Europa  nach  altàgyplischen 
Denkmàlen  [G.  Stcindorffj.  Marque  un  grand  progrès,  ^f  4  mai.  G.  Waghs-  30 
MUTH  et  G.  Hense,  Joannis  Siobaei  Anlhologium.  Vol.  3.   Anthologii  librum 
tertium  ab  O.  Hense  editum  continens  [F.  Lortzing].  Digne  des  précédents 
volumes;  œuvre  pleine  de  science  et  de  sagacité;  travail  considérable.  % 
O.  RiBUKGK,  Geschichte  der  Rômischen   Diclilung.    1.   Dichtung  der  Republik. 
2e  éd.  [    J.  Succès  mérité,  t  Ruggero  délia  Torre,  La  quarta  egloga  di  Virgilio  35 
coramentata  seconde  Tarte  grammatica  [M.  Seibel).  Quelques  indications  à  re- 
lever, mais  l'auteur  abuse  un  peu  trop  de  la  patience  du  lecteur. ^  Rudolph  von 
Jhering,  Enltvickelungsgeschichte  des  rômischen  Recitts  [0.  Geibj.  Expose  surtout 
la  constitution  de  la  famille  romaine,  t  Franz  Gumont,  Textes  et  monuments 
figurés  relatifs  aux  mystères  de  Mithra.  2.  Monuments  figurés,  l^e  partie  [Georg  40 
WollT].  Mérite  toujours  les  plus  grands  éloges,  f   Wintkler,  Ueber  einen 
rômischen  Landweg  am   Walensee  [G.   Woltt'J.  Quelques  remarques  intéres- 
santes. ^  llermann  DeGERING,  Beilruge  zur  historischen  Syntax  der  lateinischen 
Sprache;  —  Johannes  JÔHRING,  De  parlicularum  ut  ne  quin  quominus  apud 
L.   Annaeum  Senecam  philosophum  vi  atque  usu  [J.  II.   SchmalzJ.  Soignés.  ^  45 
Theobald  Ziegi.er.  Geschichle  der  Pàdagogik  mit  besonderer  Riicksicht  auf 
das  hohere  Unlerrichtswesen  [G.  Nohle].  Très  intéressant,  indépendant  et 
clair.  ^  Sur  l'inscription  des  thermes  de  Kausa  [M.  R.].  Essai  de  restitution. 
tt  11  mai.  Arthur  Ludwigh,  Batrachomachiae  Homericae  archetypon  ad  fidem 
codicum  antiquissimorum  rcstilutum  ;  du  même.  De  codicibus  Batrachomachiae  50 
disseriatio  [R.   PcppmiillerJ.   De  grande   importance.  1  Léon  Parmentier, 
Anecdola  Bruxellensia  IL   Les  extraits  de   Platon  et  de   Plutarque  du  ras. 
11360-63  [Otto  Apelti.  Très  soigné.  If  Otto  Ribbegk,  P.  Vergili  Maronis  opéra. 


16  1895.    — ■   ALLEMAGNE» 

1.   Bucolica  et  Georgica  [Ant.  Zingerle].  A  saluer  avec  joie.  i[  Wilhelm 
SCHMlTZ,  Commentarii  nolaruni   Tironianarum  [G.   Gundermann].  Très  loug 
article  élogieux  dont  la  lin  est  au  n°  suivant.  ^  Max  Zoellkr,  Bumische 
Siaats-  und  lUchtsallertiimer  lllermann  Schiller].  2«  édition  qui  aurait  pu 
5  être  mieux  revisée.  ^  La  collection  Tyskiewicz.  Choix  de  monuments  antiques 
avec  texte  explicatif  par  W.  Frôhner  [G.  Kôrte|.  Belle  publication.  T[  E.  v. 
Starck,  Palàslina  und  Syrien  vom  Anfang  der  Geschichle  [J.   v.  Prasek].  Bon 
guide;  quelques  erreurs.  ^  Karl  Brugmann,  Die  Ausdriicke  fur  den  Begriff 
der  Tolalitàt  in  den  indogermanischen  Spracfien  [Franz  Misteli].  Très  appro- 
10  fondi.  ^   Georg.  Voigt,   Die   Wiederbelebung   der  klassischen  AUerlums  odcr 
das  ersle  Jahrhundert  des  Ilumanismus,  '3'  éd.  par  Max  Lehnerdt  [L.  Gei- 
ger].  L.  s'est  bien  acquitté  de  sa  tâche.  ^^Carmina  nonmdla  poelarum  recen- 
liorum  Gerrnanicorum  in  latinicm  convertit  Ernestus  Reinstorff  |Ldschliurnj. 
Recommandé.    ^^    18   mai.    J.    Wahlen,    De    versibus    no7inullis    Sophocleis 
15  [Wecklein].  Intéressant.  ^  Louis  Couve,  Inscriptions  de  Delphes;  —  0.  Cru- 
sius,  Die  delphischen  Ilymnen.  Untersuchungen  uber  Text   und   Melodien 
[Cari.  V.  Jan].  Éloges.  1[  Walter  C.  Summkrs,  A  study  of  the  Argonautica  of 
Valerius  Flacciis  [P.  Langen].  Une  foule  de  bonnes  remarques,  f  S.  Aurich, 
Das  Antike  Mysterienivesen  in  seinem  Einflus  auf  das  Christentum  [P.  Wend- 
20  land].  Approfondi,  f  E.  G.  Hardy,  Christianity  and  the  Roman  government, 
a  study  in  impérial  administration  [Ad.  Ililgenfeld].  Diverses  observations. 
1[   Iwan   Telfy,   Chronologie    und    Topograp/ne    der    griechischen    Aussprache 
[Gustav  Meyer].  Ignorance   véritablement   punissable.  ^^  2\'>  mai.  Arthur 
Platt,  Ilomer,  The  Iliad  [Arth.  Ludwich].  Arbitraire.  ^  Eugen  Pridik,  De 
25  Alexandri  Magni  epislularum  commercio ;  —  Alex.  M.  ZUMETIKOS,  De  Alexandri 
Olympiadisquc  epislularum  fontibus  et  reliquiis  [Fried.  Gauer].  Éloges  surtout 
pour  Pridik.  \  Albert  Ehrhard   und  Eugen  Mûller,   Strassburger  theolo- 
gische  Studien.  Bd.  1.  fasc.  4-5.  A.  Ehrhard,   Die  altchrislliche  Litteratur  und 
ihre  Erforschung  seit  1880  [Ad.  Ililgenfeld].  Méritoire,  t  F.  Nencini,  Einenda- 
30  zioni  Plautine  [0.  S.].   Insuffisant.  \  Luciani  Muelleri  De  rc  metrica  poela- 
rum  latinorum    praeter  Plautum   et  Terenlium  libri  seplem,   4,   editio  altéra 
[Hugo  Magnus]   Bravera  la  critique  et  résistera  au  temps.  ^  La  collection 
Daracco  publiée  par  Fr.  Bruckmann,  d'après  la  classification  et  avec  le 
texte  de  Giovanni  Barracco  et  Wolfgang  IIelbig  [Fr.  Studniczka].  Long 
35  article  élogieux  dont  la  suite  est  au  n»  suivant.  ^  Richard  Wantig,  Haine 
und  Gdrlen  in  griechischen  Altertum  [Bartholomae].  Agréable,  méthodique. 
1[  Bernhard  Duhr,  Ratio  sludiorum  et  inslitutiones  scholasticae  societatis  Jesu 
4,   [WotkeJ.  Recommandé.  U  Sur  la  Batrachomachie    [Rud.  l'eppmiiller]. 
Suite  de  conjectures  dont  la  fin  est  au  n»  suivant.  tH  1"  ju.  Fr.  G.  Cony- 
40  BEARE,  Philo   about    the    contemplative  lif'e  or  the  fourth  book  of  the  treatise 
concerning  virtues  [P.  Wendlandj.  A  rendu  un  grand  service  à  la  science. 
^  Isidor  IIilberg,  Die  Gcsetze  der    Worstellung  im   Penlameler  des  Ovid  [R. 
Ehwald].  Long  article  critique  dont  la  fin  est  au  n°  suivant.  ^  Vocabularium 
Jurisprudentiae  Romunae  .lussu  instituti  Savigniani  composuerunt  0.  Gra- 
45  DENWiTz,  B.  KuEBLER,  E.  Th.  SCHULZE,  fasc.  1  [Ed.  Gruppc].  Grande  entre- 
prise qui  doit  être  saluée  avec  joie.  ^  Félix  Bassermaisx,  Griechische  Musik 
und   die   Apollo-IJymne   von   Delphi   [G.   V.   Jan].  Bonne  exposition.  ^  Luigi 
Valmaggi,  Manuale  slorico-bibliographico  di  filologia   classica    [Frauz   Riihl]. 
Pourra  être  utile  s'il  est  consulté  avec   prudence.  ^  Giulio   Capone.  Di 
&0  alcune    parole    indo-europee    signifîcanti    dirilto,    legge,    giuslizia.    Ricerche 
giuridico  linguistiche  [Bartholomae].   Soulève  de  nombreuses  objections. 
H^  8  juin.  Oscar  Dâhnhardt,   Scholia  in  Aeschyli  Pcrsas  [Wecklein  J. Soigne 
mais  peu  convaincant.  ^  Die  Gynakologie  des  Soramus  von  Ephesus  iibersetzt, 


BERLÎNËR  PHILOLOGiSCttE  WOCHË^iSCMRIFT.  \1 

von  H.  LûNEBURG,  comtnentiert  und  mit  Beilngen  vcrsehen  von  J.  Ch. 
HuBER  [J.  Ilberg].  Quelques  observations.  ^  Gurt  Kirsten,  Quaestiones  Cho- 
ricianae  [W.  KrolI|.  Soigné,  riche  en  résultats.  ^  August  Engelbrecht,  Das 
Titelwesen  bei  den  spàtlateinischen  EpUlolographen  [Fr.  Riilil].  Bon.  ^  Classical 
Sludies  in  hononr  of  Ilenrn  Drisler   \C.   Ilaeberlin].  Analyse   des  articles.  1[  5 
JHjVNJAQUET,  Recherches  sur   l'origine   de  la  conjonction  «  que  »  et  des  formes 
romanes  équivalentes   [G.    Meyer].   Soigné.  ^  "Wilh.  Sghrader,  Geschichte  der 
Friedrichs- Universilàl  su  Halle;  Gust.  IIkrtzberg,  Kurze  Uebcrsicht  iiber  die 
Geschichte  der  Univenildt  in  Halle  [M.  IlertzI.  L'ouvrage  de  Schradcr  est  sur- 
tout important.   \^  15  jn.    Rudolf  IIeberdey,  Die  lieiseu  des  l'ausunias  in  lO 
Griechenland  jW.  GurlittJ.  Excellente  défense  de  Pausanias.  \  II.  Pistelli, 
lambliclii]  in  Nichomachi  Arithmeticam  introductionein  liber  [Fricd.  Ilultsch], 
Très  bon.  %  Paul  Thomas,   Bemarques  sur  quelques  passages  de  Térence  et  de 
Senèque  [Ed.  Ilauler].  A  recommander.  %  II.  de  la  Ville  de  Mirmont,  De 
Ausomi  Mosella  [Cari.  Hosius].  Travail  approfondi.  ^  N.  Kondakof,  J.  Tols-  15 
TOI  et  F.  ReinaGH,  Antiquités  de  la  Russie  méridionale  [A.  Fiirtwangler].  Très 
utile.  ^  Adolf  Billerbegk  und  Alfred  Jeremias,  Der  Unter gang  ISinevehs und 
die    Weissagungschrift  des  Nahum  von   Elkosch  [Ferd.  Justi].  Sera   utile  aux 
philologues  et  ;iux  archéologues.  ^  Johann  Topolovsek,  Die  basko-slavische 
Sp^-acheinheit.  1.  —  Georg  von  der  Gabelentz,  Die  Verwandschaft  des  Basids-  20 
chen  mit  den  Berbersprachen  Nord-Afrikas,  herausg.  nach   dem   hinler  lasse- 
nen  Manuscripte  durch  A.  C.  Graf  [Gustav  Meyer]  Mauvais  tous  les  deux. 
^   L'Etymologicum  Gudianum  et  Gernuinum  et  la  façon  nouvelle  de  les 
traiter  [Reizenslein].  Long  ailicle  de  polémique  contre  Carnulh  ;  la  suite 
est  aux  deux  n»»   suivants.   Ht   22  jn.  Edmund  IIauler,  Zuv  Geschichte  der  it 
griechischfii    Mimus   [H.    Slademiiller.  ]    De    bonnes    choses.    \    Ilermann 
DiELS,    Anonymi  Londinensis  ex  Aristotelis  Jatricis   Mcnoiiiis    et  aliis  medicis 
eclogae  [J.  Ilberg].   Moyen  de  travail  indispensable,  t  Collection  G.  Krû- 
GER ,    fasc.    y.    Des   Gregorios    Thaumalurgos    Dankrede    an    Origenes ,    als 
Anhang     des     Briefs     d^s    Origines    an    Gregorios    Thaumalurgos.    herausg.  30 
von  Paul  KôrscHAU  [Ad.  Ililgenfeld].  Solide,  t  Paul  Siewert,   Plautus  in 
Ainphitruone  fabula  quomodo  exemplar  graecum  translulerit  [    j.Très  sensé.  ^ 
A  IIOLDER  — O.  Keller,  Sc/ioft'a  antica  in  Q.  Horalium  Flaccum.  L  Porfyrionis 
commentum  rec.  A.   IIolder  [Lud.   AdamekJ.  Bien  fait  et  utile,  t  Cari 
IIOSIUS,  Die  Mosella  des  D.  Magniis  Ausonius.  Anhang   :   Die   Moselgeschichte  35 
ds  Venantius  Forlunalus  [Otto  RossbachJ.  Eloges.  ^  Theodor  Sghreiber,  Die 
alexandrinische  Toreutik  [A.  Furtwftngler].  Suggestif.  ^ErnstCRAUSE  (Carus 
Sterne),    Die  Nordische  Ilerkunft  der    Trojasage  bezeugt  durch  den  Krug  von 
Tragliatella  eine  drillhalbtausendjàlirigeUrkunde  [Ferd.  Duemmlerj.  Rapproche, 
raents  intéressants  entre  les  mythologies  grecque  et  étrusque.  *i  Konrad  40 
Lehmann,  Der  Lctzle  Feldzug  des  hannibalischen  Krieges  [L.   Holzapfel].  Long 
article  dont  la  suite  est  au  n»  suivant;  le  livre  sera  utile  aux  militaires  et 
aux  historiens.  Ht  29  ju.  J.  Bidez,  La  biographie  d'Empédocle  [F,  Lortzing]. 
Important.  %  Otto  Maass,  Kleitarch  und  /)io(io>'e.  Eine  Quellenuntersuchung, 
1  [Fried.  Cauer].  Soigné  et  réfléchi.  If  Ad.  Brieger,  T.Lucrcti  Cari  de  rerum  45 
natura  libri  sex  [A.  Kannengiesserj.  Recommandé.  ^  W.  Gemoll,  Die  Realien 
bei  Uoraz,  fasc.  2-4  [Otto   Giithliug].   Très   utile,   t   Festschrift  fiir  Johanws 
Overbeck  [Milchhôfer].  18  articles  de  Ilirschfeld,  llartwig,  Roscher,  Michaelis^ 
etc.  tif  6  jt  K.  F.  Ameis,  IJomers,  llias.  Bd.  L  5  Aufl.  besorgt  von  C.  Hentze 
[R.  Peppmiiller].  Éloges,  t  J-  van  Leeuven,  Arisloplianis  Vespae;  —  W.  W.  50 
Merry,  Aristophanes  the  Wasps  ;  —  C.  E.  Graves,   The   Wasps  of  Aristophane  s 
[OttomarBachmannJ.  L'édition  Leeuwen  est  la  plus  scientifique,  t  Flaminio 
Nangini,  Quaestiones  rej-en/fanae  [Ed.  Ilaulerj.  Bon  en  somme.  ^  Karl  Kappes, 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1893.  XX.  —  2. 


i8  i89l    —  ALLEMAGNE. 

Vergils  Aeneid,  1,  5»  éd.  |Ollo  Gïithling].  Grands  éloges.  If  Joseph  StiGLMayR, 
Eine  alte  Regeyisburger  Uandschrift  des  sogennnnlcn  IJomerus  Lalinus  [Ludwig 
Traube].  Fragment  important.  ^Fridericds  Burmeister,  De  fontUms  Vellei  Pa- 
lerculi  [Franz  RïihL  Bon. ^  Alfred Gudeman,  Outl'mesofthehlslory  ofdassicalphi- 

5  lologg  [M.  Hertz].  Solide.  %  E.  Ziegeler,  Aus  Pompeji  [A.  Man].  Trop  court,  ne 
sera  pas  utile  dans  les  classes.  ^  Gust.  Weigand,  Die  Aromunen;—  du  même, 
Krsler  J ahresberichtc  des  Instituts  fiir  rumanische  Sprache  [  ].  Utile.  ^  Nicolai  IIus- 
soviani  carmina  ediditJoannesPELGZAR  [WotkeJ.  Intéresse  l'histoire  de  l'huma- 
nisme. It  13  jt.  W.  S.  IIadley,  The  Ilecuba  of  Euripides  [Wecklein].  Une  des 

10  meilleures  éditions  de  classe,  t  H.  Sïein,  fJerodotos,  Bd.'3,  livres  ."i-G  [J.  Sit- 
zler].  Éloges.  ^  A.  IIauvette,  Hérodote  historien  des  guerres  médiques  [Ilolm]. 
Épuise  le  sujet,  à  recommander  à  tous  ceux  qui  s'occupent  d'histoire  grecque. 
^  H.  Bender,  Anthologie  aus  rumischen  Dichtern  mit  Ausschluss  von  Vergil 
und  Horaz  [Karl  Jacoby].  A  encore  besoin  d'être  amélioré  pour  être  utile,  f 

Ib  Vincentius  Ussani.  In  Pervigiiium  Veneris  coniecturue  [Otto  Rossbach].  On 
reçoit  d'Italie  de  meilleurs  travaux.  Tf  JuUi  Firmici  Matemi  Matheseos  libri 
ocio.  Primum  recensuit  Carohis  Sittl  [G.  Nemethy].  A  le  mérite  de  faire 
comprendre  un  texte  corrompu  d'une  façon  incroyable.^  Théodore  Reinagh, 
Mithr adules  Eupator,  Kônig  von  Pon/os  [IlolmJ.  Cette  édition  allemande  équi- 

20  vaut  à  une  2»  édition.  ^  Em.  CiaGEri,  Contributo  alla  storia  dci  culti  delV 
antica  Sicilia;  —  du  même,  Il  culto  di  Demeter  e  Kora  nelV  antica  SicUia 
[Holm].  Du  savoir  et  de  la  Ilnesse.  II  Herbert  Weir  Smyth,  The  sounds  and 
infleclions  of  the  greek  Dialccls  :  lonic  [Richard  Meister].  Livre  bon  et  utile 
quoique  incomplet.  ^  Fried.  Seiler,  Die  Enlwickelung  der  dculschcn  Kullur 

25  im  Spiegel  der  deutschen  Lehnworts  [Gust.  Meyer].  Pourra  être  utile  aux  éco- 
liers. W  20  j  t.  Hugo  Stadtmueller,  Anthologia  grœca  epigrammalum  Pala- 
tina  cum  Planudea  [M.  Rubensohn].  Travail  qui  fait  le  plus  grand  honneur 
à  l'auteur;  trop  de  conjectures.  \  J.  W.  Beck,  C.  Plinii  Secundi  librorum 
dubii  scrmonis  oclo  reliquiœ  [P.  Wesnerj.  Enrichit  notre  littérature  gramma- 

SO  ticale.  1  Samuel  Brandt,  De  Laclantii  apud  Prudentium  vestigiis  [Sittl]. 
Prouve  que  Prudence  a  utilisé  le  Gicéron  chrétien.  ^  Joseph  Fuhrer,  Zur 
Félicitas- f  rage  [Ad.  HilgenfeldJ.  S'accorde  avec  l'abbé  Duchesne  pour  refuser 
toute  valeur  historique  à  cet  écrit.  ^  Curl  Wachsmuth,  Einleilungen  in  das 
Studium  der  alten  Geschichte  [Conrad  TrieberJ.  L'homme  s'est  trouvé  capable 

35  de  faire  une  telle  œuvre.  \  P.  Rizzo,  I^axos  Sicelioia  [Ilolm].  Éloges.  ^ 
P.  Cavvadias,  Fouilles  de  Lycosura  [Milchhofer].  Important,  f  P.  N.  TaspéTir,?, 
Ta  ffuvOsra  xr,;  £A).rjVr/.r,i;    yk(i>(T(jr\ii.  \.  To    ôvofxaaTtxôv    Trpcôxov    o-jvOîtixov    [Gustav 

Meyer].  Rien  de  bien  neuf,  mais  très  clair,  bien  au  courant  de  la  science. 
f^  27  jt.  B.  Jowett  and  Lewis  Campbell,  Plaio's  Bepublik,  in  three  volu- 

40  mes  [O.  Appelt].  Très  long  article  sur  cette  splendide  édition  qui  a  aussi 
une  réelle  valeur  scientifique.  %  Michael  Jezienigki,  Quaestiones  Lucretianae 
[A.  KannengiesserJ.  Prudent  et  méthodique.  ^  S.  Pontii  Meropii  Paulini 
opéra.  Rec.  Guilelmus  de  Hartel  [J.  Koch].  Véritable  chef-d'œuvre,  t 
Alfred  Gudeman,  P.  Comelii   Tacili  Dialogus  de  oratoribus   [G.   John].  Long 

45  article  élogieux  dont  la  fin  est  au  n"  suivant.  ^  C.  Pascal,  La  tavola  osca  di 
esecrazione  [W.  Deecke].  Quelques  choses  neuves.  ^  Th.  Reinagh,  Textes 
d'auteurs  grecs  et  romains  relatifs  au  Judaïsme  [Hugo  Wilrich].  Ne  donne  pas 
ce  qu'on  espérait.  If  O.  WaSER,  SkyUa  und  Churghdis  in  der  Litleratur  und 
Kunst  der  Grieclten  und  Romer  [K.  Tiimpel].  Des  rapprochements  ingénieux 

60  et  féconds.  If  Ernst  Curtius  und  J,  A.  A.  Kauperf,  Karlen  von  Attika, 
fasc.  8  [Chr.  Belger].  \  Salué  avec  joie.  If  0.  von  Sarwey  und  F.  Hettner, 
Der  obergermanisch-ràtische  Limes  des  Pômerreiches  [G.  WolffJ.  Éloges.  ^ 
W.  M.  LiNDSAY,  The  latin  Langxiage  [Gustav  Meyer].  Très  vivement  recom- 


BERLINER  PMILOLOGISCHE  WOCHENSCHRlFT.  i9 

mandé,  f  Ernst  Eckstein,  Lyra  Germano-Latina  ;  —  Fr.  Strehlke,  Deutsche 
Lieder  in  lalcinischer  Uebersetzung  ;  —  Johannes  LiNiCE,  Cilhara  saci'a  iWolke\. 
Intéressants.  ^^  10  at.  Ernst  Essen,  Das  zweile  Buch  der  cwistolelischen  Schrift 
ilber  die  Seele  in  krilischer  Uebersetzung  [Fr.  Susemihl].  Long  article  de  dis- 
cussion. 1[  Fr.  Blass,  Actu  upostolorum  sive  Lucae  ad    Theopkilum  liber  aller.  5 
E'Iitio   philologica  |  Adolf  riilgenfeid].  La  partie  philologique  est  bonne.  ^ 
W.  Krom-,  De  oraculis  Chaldaicis  [P.  Wendland].  Très  approfondi.  ^  Anton 
BaUiMSTark,  Lucubraliones  Syro-Graecae  [Y.  Ryssel].  Études  très  solides.  ^ 
Joaones    Bbrgmann,    Lexicon    Prudenlianum,    1    [G.    SixtJ.    Très    utile.    ^ 
p.  Thomas,   La    littéralure    latine  jusqu'aux  Antonins   [H.  BenderJ.  Beaucoup  10 
d'esprit  et  de  science.  1[  Edward  A.  Freemann,  The  history  of  Sicily  from  the 
earliest  limes  [B.  LupusJ.  Indispensable.^  G.  Tropea,  Studi  Siculi  e  la  Necropoli 
Zanclea  [Holmj.  Bon.  ^  Gustav  Tûrk,  De  Hyla  [II.  Sleuding].  Rien  de  neuf, 
mais  une  exposition  claire  et  intéressante.^  L.  Levy  und  H.  Luckenbach,  Das 
Forum  Romanorum  der  Kai&erzeil  [E.  SchulzeJ.  Mérite  le  plus  grand  succès.^  15 
Monumenti  antichi  pubblicali  per  cura  delta  R.  Accademia  dei  Lincei.  4.  Anlichilà 
del  terrilorio  falisco  esposte  nel  museo  nazionale  romano  a  villa  Giulia  ill- 
da  Felice  Barnabei  et  da  G. 'F.  Gamurrini,  A.  Gozza  ed  A.  Pasqui.  Parte  1 
[A.  FurtwanglerJ.  Important.  ^  Edward  Tyso.v,  A  philological  Essay  cuncei- 
ning   the  Pygmies  of  the  Ancienls.  1692.  New  edited  with  an  Introduction  20 
treating  of  Pygmy  races  and  Fairy  Taies  by  G.  A.  Windle  [Ferd.  Justi]. 
Instructif.  ^  Gardner  IIale,  The  anticipatory  Subjunctive  in  Grcek  and  Latin 
;g.  Meyer].  Bon  comme  travail  préparatoire.  \  Giusep[)e  Fumagalli,  Clii  Va 
detio'i  Repertorio  metodico  e  ragionato  di  1025  citazioni  e  frasi  popolari  in 
Italia  [Gustave  Meyer].  Utile,  intéressant.  W  24  at.  M.  Schunck,  Bespre-  25 
chung  einiger  Stellen  des  Thukydidts  [G.   Belirendtj.  Intéressant  malgré  des 
parties  faibles.  ^   Fr.  Boll,  Sludien  iiber  Claudius  Plolemàus.  Ein  Beitrag 
Zur  Geschichtedergriech.  Philosophie  und  Astrologie  [Fred.IIultsch].  Éloges. 
*^  Dicta  Catonis  quaevulgo  feruntur  Calonis  disticha  de  moribus  iterum  éd.  Geiza 
NÉMETHY   [L.    Mueller].    Ne  rend  pas   inutiles    les    travaux    antérieurs.  30 
^  Ferd.  Bêcher,  De  locis  quibusdam  Tacili  annalium  [V.  Niemeyer].  Quelques 
bonnes  observations.  ^  G.  KruGer,  Augustin,  de  calechizandis  rudibus,  2"  éd. 
[Jos.  Zychaj.  Répond  à  son  but.  ^  Ettore  de  Ruggiero,  Dizionario  epigrafico 
di  antichità  romane  [Chambalu J.  Sera  utile.  ^  llermann  Winnefeld,  Die  Villa 
des  Hadrian  bei  Tivoli  [Erich  Pernice].  Grand  et  bel  ouvrage.  *i  E.  Schrader,  35 
Kcilinschriflliche    Bibliothek.     Bd.    3,    1     Hafte     [C.     F.    Lehmann].    Grand 
mérite.    1[    Bart.    Nogara,    Il    nome   personale    nella    Lombardia  durante  la 
dominazione  romana  [F.  Haug].  Beaucoup  de  soin,  mais  peu  de  nouveau. 
^  E.  von  ErCKERT,  Die  Sprachen  des  Kaukasischen  Stammes  [Gustav  MeyerJ. 
Donne  de  bonnes  promesses.  tl[  31    at.  K.  Reizenstein,  Ëpigramme  und  40 
Skolion.  Ein   Beitrag  zur  Geschichte  der  Alexandrinischen  Dichtung  [G. 
Knaagk],  Long   article   élogieux   dont  la  fin  est  au  n»  suivant,    f   Jul. 
LlPPERT,   Sludien  uuf  dem    Gebiete   der   griechisch-  arabischen   Uebersetzungs- 
lilteraïur  [Fr.   Susemihl].   Très  méritoire,   très  intéressant.  %  F.   Nencini. 
Einendationum   Lucrelianarum  spicilegium  [A.    Kanneugieser].   Beaucoup  de  45 
linesse  et  de  science.  1[  C.   \V.   NauGK,  Des   Q.   lloratius  Flaccus  Oden  und 
Epoden,  14»  éd.  par  O.  Weissenfels  fllaiissner].  Succès  mérité.  1[  IL  Mer- 
guet,  Lexikon   su  den  philosophischen  Schriflen  Ciceros  mil  Angabe  sdmilichtr 
Stellen  [H.  Deiter|.  L'ouvrage  est  trop  cher  pour  les  philologues,  130  marcs, 
mais  il  ne  devra  manquer  dans  aucune  grande  bibliothèque.  ^  Sal.  Rei-  50 
nagh,  Bronzes  figurés  de  la  Gaule  romaine.  Description  raisonnée  du  musée 
de  S.-Germain-en-Laye  [FurtwanglerJ.  Grands  éloges,  f  Cari.  Niebuhr, 
Geschichte  des  hebràischen  Zeilallers  [P.  Jensen].  Le  style,  les  pensées  sont 


^0  1895.    —   ALLEMAGNE. 

baroques  et  veulent  être  baroques;  mais  il  y  a  des  choses  originales  et  qui 
méritent  d'être  lues.^  Alf.  TOUP,  Zu  den  phrygischen  Inschriften  aus  rumischer 
Zeit  [IL  IlirtJ.  Pénétrant.  ^  Sur  l'Anthologie  grecque,  12  [M.  Rubensohn]. 
Charon,  diverses  conjectures.  ^^  7  sept.  Fred.  H.  M.  Blxydes,  Adversaria 
5  in  tragicorum  graecorum  fragmenla  [Weckleinl.  Peu  de  bon.  ^  W.  SCHMiDT, 
De  Flavii  Josephi  elocutione  obseruationes  crilicae  [Cari  Frick].  Bon,  mérite 
d'être  continué.  %  B.  MaurenbreGHER  Canninum  Saliarium  reliquiae  [G.  ïlae- 
berlin].  A  fait  pour  le  mieux.  1[  C.  SoUius  ApoUinaris  Sidonius,  rec.  Paulus 
MOHR    [F.    Gustafsson].    Utile.  ^  Eranos  Vindobonensis  [W.  Gurlitl].  Très 

10  long  article  ologieux  dont  la  suite  se  trouve  aux  deux  n»»  suivants 
1i  Oestbye,  Die  Zahl  de?-  Bûrgervon  Alhen  im  5.  Jahrhundert  [Thalheim]. 
Très  soigné,  mais  le  problème  n'est  pas  résolu.  ^  E.  Ciaceri,  Il  culto  di 
Démêler  e  Kora  nelV  anlica  Sicilia  [IL  Steuding].  Rien  de  neuf.  1[  Tycho 
MOMMSEN,  Beilrdge  zu  der  Lehre  von  den   griechischen  Pràposiiionen  [Gustav 

15  Meyer].  Brillant  témoignage  d'une  force  de  travail  et  d'une  fraîcheur  d'im- 
pression toutes  juvéniles.  ^^  14  sept.  August  Gekiung,  Index  Homericus. 
Appendîx  hymnorum  vocabula  conlinens  [Arthur  LudwichJ.  Indique  quel- 
ques améliorations  à  faire  pour  une  nouvelle  édition.  ^  Bruno  Ehrlich, 
De  Callimachi  hymnis  qiiaestiones  chronologicae  [Fr.   SusemihIJ.  Du  soin,  de 

20  la  finesse,  avec  quelques  excès  dus  à  la  jeunesse  de  l'auteur.  ^  Otto 
DiEGKHOFF,  De  Ciecronis  libris  de  nutura  deorum  recensendis  [II.  Deiter]. 
Important.  %  Paul  von  Winterfeld,  De  Rafi  Fcsli  Avieni  metaphrasi  Araleo- 
rum  reccnsenda  et  emendunda  [A.  Breysig].  Ouvrage  couronné  à  bon  droit 
par  l'Université  de  Berlin.  %  D.  B.  Monro,  Tlie  modes  of  ancienl  greek  music 

25  [Cari  V.  Jan].  L'idée  principale  est  fausse;  de  bonnes  observations  de 
détail.  ^  Carlo  Pascal,  Tre  quesHoni  di  fonologxa  [Bartholomae].  Des  critiques. 
W  21  sept.  A.  F.  R.  Knôtel,  Uomeros  dcv  Blinde  von  Chios  und  seine  Werke 
[Rud.  PeppmiillerJ.  Mauvais.  ^[  J.  F.  CorStens,  De  Iranslationibus  quibus  usus 
est  Thucydides  [G.  Behrendl].  Est  le  bienvenu.  K  Georg.  L.  Hendrickson, 

30  The  Dramatic  Satura  and  the  old  Curnedy  al  Rome  [G.  Ilaeberlin].  A  en 
somme  éclairci  la  question.  ^  S.  K.  Sakellaropulos,  Kot'vxou  'Opaxiou 
«l'Xixxoy  Ypa[i[j.aTtxYi  ptoypaçta  iTy^yp.  ÛTtb  A.  MyXXépoy  [Ilâussner].  Servira  en 
Grèce.  ^  Karl  TûCKing,  P.  Comelii  Tacili  annalium  lib.  4-2  [K.  NiemeyerJ. 
Quelques  observations.  1[  IL  F.  IlnztG,  Dus  gricchische  Pfandreclit  [Thalheim]. 

35  Kxcellent.  1  Wilhelm  Ileinr.  Rosgher,  Aachirdge  zu  meinem  Bûche  Ucber 
Sclene  und  Verwandtes  [— g-!-  Bon  complémtînt.  \  Karl  Sghultess,  Die  Sibyl- 
linischen  Biicher  in  Bom  [W.  KroU].  Exposition  peu  claire;  le  livre  tout 
scientifique  de  Diels  est  plus  accessible.  ^  Luigi  Gegi,  Contributo  alla  fonis- 
toria  del  latino  [F.  Skutsch.  Du  savoir  et  de  la  finesse,  mais  trop  de  choses 

40  douteuses.  \  La  Lemniade  Phidias  et  les  sculptures  du  Parthénon  [A.  Furt- 
wangler].  Très  long  article  dont  la  suite  est  aux  deux  n^^  suivants. 
1[  Réponse  de  Th.  Reinach  à  l'art,  de  Wilrich  (n«  du  27  juillet)  et  réplique 
de  ce  dernier.  H^l  28  sept.  Carolus  Luetke,  Phn-ecydea  [IL  Panzer].  Appro- 
fondi et  soigné.  ^  Mortimer  Lamson  E.vrle,  Euripides''  Alcesiis  [WeckleinJ. 

45  Remarques  intéressantes.  ^  S.  IL  Butcher,  Aristotlt's  theory  of  poeiry 
and  fine  art  wilh  a  crilical  trxt  and  a  translation  of  the  Poctics  [Fr.  S. 
Snsemihl].  Eloges.  %  Reinhold  Kopke,  Die  lyrischen  Fermasse  des  Iloraz 
[Iiaussiier].  5"  édit.  pour  les   classes,    sans   grands   changements.  %  IL 

60  Furneaux,  C.  Tacili  de  Germania  [U.  Zernial].  Soigné.  ^  Ilenricus  GOM- 
PERZ,  TeriulHanca  [B.  Kiibler].  Œuvre  d'un  débutant  qui  donne  de  très 
bonnes  espérances,  qui  est  le  digne  fils  de  Théodor  Gomperz.  ^  E. 
Meyer,  Untcrsuchungen  zur  Geschichle  der  Gracchen  [L.  Ilolzapfel].  Très 
détaillé,  t  Nicol.    G.    Polites,    A-.iiwSît;    y.o'f(iovovixol   jjiyOoi    [H.    Steuding]. 


BERLINER    PHILOLOGISCHE   WOCHENSCIIRIFT.  21 

Intéressant.  ^  Julius  Schultz  und  Johannes  Geffcken,  Altgriechische  Lyri'c 
in  deutschem  Reim.   [Gustav  Legerlotz].  Un  peu  de   bon,   mais  jnanqné  en 
grande  partie.  1[  G.  B.  Winers,  Grammatik  des  iS eutestamenllichen  Sprachidioms. 
8»  éd.  par  P.  W.   Schmiedbl  fAdolf  llilgenfLld].  Succès  mérité,  ^t  5  oct. 
II.  E.  Hyle,  Philo  and  hoUj  scriplure  or  tlie  quolalions  of  Philo  from  ihc  hooka  5 
o/'  ihe  old   Tesiament   [Wendlandj.   Ne  pourra   lias  rendre  des  services,  t 
Robert  Crampe,  Philopatris.  Ein  heidnisches  Konventikel  des  VII*  Jahrhundcrls 
zu  Konslanlinnpel  \Q.diT\  Eric  Gleye].  Du  travail,  du  soin,  mais  manque  de 
coup   d'œil.  ^  Franz   Chytil,   Der   Eklogendichter   T.  Catpurnius  Siculus   und 
seine  Vorbildcr  [Olto  Glithling].  Approfondi,  t  llermann  Nohl,  Ciceros  Phi-  lO 
lippi.>.che  Beden  i,  2,  3,  7  jGuslav  Landgral].  Édition  de  classée.  ^  P.  II.  Damsté. 
Lecliones  Curiianw   [E.   II'edickc|.    Devrait  mieux    lespecter  la   tradition.  If 
Waiter  Pater,   Overk   Siudies   [Wecklein].  Intéressera   le  grand   public.  ^ 
Henri  Francotte,  L'andito&is  tn  droit  allicnirn  [Thalheiml.  N'q  pas  résolu  le 
problème.  ^   Franz   Luteubacher,  Die  rômischen  Legionen  und  Kriegsschiff'e  IJ 
wahrend    des   zweilen   punischen  Kriegcs    [0.]   Commode,  t   Franz    Fkôhlich, 
Lebensbildev  berulimter  Feldherrtn  des  AUertums.  1.  Die  Rômer.  3  Ileft   [Ller- 
mann Schiller].  Sei'a  bien  accueilli.  1[  Paul  Hkgnaud,  Eléments  de  grammaire 
comparée  du  grec  et  du  latin  d\tprès  la  méthode  historique  inaugurée  par  l'auteur 
[P.  SkutschJ.  Aura  peud'adhéieiits.  %  Georg  Stbiudoixfv,  Eoptische  Gramma-  20 
nVc  mit  Clirestom;itliie,  Wôrtei verzeichnis  und  Litteratur  |Wilh.  Spiegel- 
berg].  Excellent.  \  12  oct.  G.    Prinz,    Quaestiones   de   Theocriti  carminé   2J    et 
Afoschi   carminé    4    [Fr.    Susemihl].    Très   méritoire.  ^  J.   P.    Mahaffy,    The 
FHnders    Pétrie   Papyri  with   transcriptions,   commentaries  and    index      [Pau 
Viereck].   A    rendu  un   service   durable.   1[    Aug.  IIeisenberg,  Studien  zur  2ô 
Textgeschichie    drs    Georgios    Akropolites   [Waldemar  Nissen].   l'ait  honneur 
à   son   maître   Krunjbacher.  f    S.   Piazza,   Iloratiana.  Quibus    temporibus 
lloratium   très   jiriores  carminum  libros  et    priorum  epistularum   confe- 
cisse   atque  edidisse    veiisimillimum   est   [M.   Hertz].  Rien  de  bien  nou- 
veau. ^  Collection  G.  KrûGER.    A.   JÛLICHER,   Vincenz   ron    f.ernium.  commn-  30 
nilorium    pro  catholicar.   fidei  antiquitale   |Adolf   Ililgenfeld].    Bon.  ^   W.   E. 
HkuZZa,    Deitrdge    zur  Geschichte   des   griechischen   und   rômischen    Familien- 
rechtes.  2.  Polygamie  und  Pellikat  nach   griechiscbem  Rechte  [Thalheim]. 
Marque     un    progrès    sérieux.  \   Félix    Solmsen,  Studien  zur   lateinischen 
Lautgeschichic   |F.    SkutschJ.   En  somme  beaucoup  de    bonnes    choses.   \^  35 
19  oct.    Robert  Engkr,  Aeschylos  Agamemnon,  3"  édition  par  Théodor  PlûSS 
[Wecklein].  Déclare  ne  pas  comprendre  les  changements  faits  par  le  nouvel 
éditeur.  %  E.    IIolzner,   Platos    Phaedrus  und  die  Sophistenrede  des   Isokrates 
[0.  Apeltj.  Clair  et  rc-flochi.  %  August  Hausrath,  Untersuchungcn  zur  Ueber- 
lieferung  der  Aesopischen   Eabeln   [Ed.    Reicheltj.    Bon   préliminaire   à   une  40 
édition  critique.  ^  Giorgio  Castkllani,  H  medo  di  Pacuvio  [G.  llaeberlin]. 
Peu  acceptable.  ^  T.  E.  Page,  The  Aeneid  of  Vtrgil  books  1-6  [Ant.  Ziugerle]. 
Bon.  ^[  D.  Germanus  Morin,  Sancti  Hierouymi  presbytcri   qui  depcrditi  hacle- 
nus  putabantur  commcntarioli  in  Psalmos  [Ad.  Ililgenleld].  Éloges.  If  M.  HOL- 
LKAUX,  Sur  une  inscription  de  Thcbes  [Richard  Meister].  Convaincant.  %   P.  i'o 
Stengel,  Chthonischer  und  Totcnkult  [H.  von  Fritze].  Grands  éloges.  If  Guil. 
Schulze,    Orthographica    [P.    Wesner].    Deux   bonnes    dissertations,   f   H. 
Mayer,    Geschichte  der  Universildl  Freiburg  in  Baden,     2,1818-1830    [Wotke]. 
Intéressant.   *Ii^  26  oct.  Ernst  Maass,   Orpheus,    Untersuchungcn  zur  gritch.^ 
rôm.,  allchrisllichen  Jenseitsdichlung  wtd  Beligion  [W.  KrollJ.  Savoir  étonnant,  60 
admirable  don  de  combinaison.  ^  Giuseppe  Fragarolli,   'A7ro!xaySa),taî  [A. 
StadtmiillerJ.  Quelques  bonnes  remarques  sur  les  élégiaques  grecs,  f  Com- 
mentaria  in  Aristotelem  graeca.  7.  Simplicii  in  Aristolelis  De  coelo  commcn- 


22  1893,   —   ALLEMAGNE. 

tavia  éd.  J.  L.  Hbiberg  [>..].  Excellent,  f  Robert  Novak,  Mluvnicko-kriticka 
stndia  K.  Liviovi  [Fïigner].  Bon  travail  sur  Tite-Live.  f  Paul  Monceaux,  Les 
Africains.  Étude  sur  la  littérature  latine  d'Afrique,  Les  Païens  [B.  Kiibler]. 
Exposition  intéressante.  1[  Adalbert  Demmler,  Ueber  den  Verfasser  der  unter 

S  Cyprianus  Namen  iibcrUeferlen  Traklate  «  De  bono  pudicitiae  »  und  «  De  Spec- 
taculis  »  [Zycha].  Bon.  \  Karl  Sittl,  Arckàologie  der  Kunsl  nebst  ein-em 
Anhang  iiber  die  Antik  Numismatik  [Ferd.  DiimmlerJ.  Des  critiques.  Hf 
2  nov.  Robert  FuCHS,  Hippoki'ales ,  sàmtliche  Werke.  Ins  Deutsche  iibersetzt 
[J.   Ilbert].    Bon,  malgré  quelques  points  faibles.  ^  H.  Feddersen,  Ueber 

10  dcn  pseudoplatonisclien  Dialog  Axiochus  [Otto  Apelt].  Réussi.  ^  R.  Y. 
Tyrrel,  Lah'n  Poe/ry  [G.  Ilaeberlin].  Se  lit  agréablement,  f  G.  L.  Smith, 
The  Odes  and  Epodes  of  Horace  [IlSussner].  Pratique.  If  Arthur  Schild,  Die 
Gicbelgruppen  von  Aegina  [Friedl  Hauserj.  Est  un  inventaire  exact  et  détaillé. 
^  Otto  Seegk,  Geschichle  des  Unlevgangs  der  anlikcn  Well,  1.  [G.   Hertzberg]. 

15  Long  article  élogieux  dont  la  suite  est  au  n»  suivant.  Yl  9  nov.  N.  "Wecklein, 
Ausgewàhlte  Tragôdien  of  Euripides.  3.  Phônissen  [H.  StadmiillerJ.  De  grands 
mérites.  ^  Joannis  Damasceni  canones  iambici  cum  commentario  et  indice 
verborum  ex  scholiis  Augusli  Nauck  editi  [Arth.  Ludwich].  Mérite  notre 
reconnaissance.  1[  T.  Macci  Plauti  comoediae.  Ex  recensione  Georgii  Goetz 

20  et  Friderici  Schoell,  fasc.  3-4  [F.  Skutsch].  Accueilli  avec  joie.  \  Albert 
G.  Glark,  m.  Tulli  Ciceronis  pro  T.  Annie  Milone  ad  indices  oralio  [H.  Deiter]. 
Bon.  T[  Scudia  Siiiailica  1.  Catalogne  of  Ihe  Syrias  mss.  in  the  convent  of  S. 
Cathariva  on  mount  Sinai  compiled  by  Agnes  Smith  Lewis;  —  2.  An  Arabie 
versions  of  Ihe  episUcs  of  S.  Paul   to  the  Romans,   Corinlhians,   Galalians  with 

25  part  of  the  epislle  lo  the  Ephesians  from  a  ninth  century  ms.  of  S.  Catharina 
éd.  by  Margaret  Dunlop  Gibson  [Ad.  Ililgenfeld].  Éloges.  %  Konrad  Sehr- 
WALD,  Der  ApoUoninyihus  und  seine  Deutung  [IL  Steuding].  Sans  valeur 
scientifique.  ^  Ludwig  Buchhold,  Die  Antikensammlungen  des  Grossherso- 
glichtn  Muséums  in  Darmslufit  [Georg.  WolffJ.  Utile.  ^^  16  nov.  Gu.  Rosenthal, 

30  De  Antiphontis  in  particuJurum  usu  proprietate  [Thaiheim].  Réfléchi.  ^  Adolf 
AUSFEI.D,  Zur  Krilik  des  griechischen  Alexanderromans  [J.  KaerstJ.  Quelques 
observations  qui  n'enlèvent  rien  à  la  valeur  de  l'ouvrage.  ^  A.  Brinkmann, 
Alexandri  Lycopolitani  contra  Manichaei  opiniones  disputatio  [W.  KroUJ.  Très 
bonne  édition.  ^  Ericus  Bethe,  Interpretaliones  duae.  Arislotelis  de  Athen. 

35  Rep.  2(J  (de  Giisthene).  Livi  26,  7,  cum  Polibio,  9,  3,  4  comparati.  Accedit 
Plutarchi  Moralium  Codicis  Matritensis  n»  60  spécimen  [G.  Haeberlin].  Se 
lit  avec  plaisir.  ^  James  S.  Reid,  M.  Tulli  Ciceronis  pro  T.  Annio  Milone  ad 
indices  oratio  [Gustav  Landgraf].  Éloges.  ^  Wilhelm  Dôrpfeld,  Troja  1893. 
Bericht  ïiber  die  im  Jahre  1893  in  Troja  veranstalleten  Ausgrabungen  ; 

40  —  Ernst  BÔTTIGHER,  Troja  im  Jahre  1894.  Enthiillungen  gegeniiber  dem 
Phantasiestiich  im  deutschen  Reichsanzeiger  n»  22  [Ghr.  BelgerJ.  Long 
article  dont  la  fin  est  au  n°  suivant;  polémique  contre  Bôtticher.  ^  Garl 
Darling  Bucic,  The  Oscan-Umbrian  Verbsystem  [F.  Skutsch^  Clair  et  court.  ^ 
Verhandlungen  der  42    Versammlung  dcutscher  Vhilologen  und  Schulmànner  in 

45  Wien  von  24  bis  27  mai  1893  [G.  Ilaeberlin].  Analyse.  ^  Appendice  à  l'IIelene 
d'Euripide  [H.  van  Ilerwerden].  Rectifications  à  l'édition  de  l'auteur.  ^|  23  nov, 
R.  Dareste,  B.  IlAUSSOULLlBR,  Th.REINACH,  Recueil  des  inscriptions  juridiques 
grecques  [Thaiheim].  Fin  de  cette  publication  remarquable.  \  Gustav 
KrûGER,  Gcschichte  der  altchrisllichen  Litteralur  in  den  ersten  drei  Jahrhunderten 

60  [Ad.  Ililgenfeld].  Très  utile.  ^  W.  SoltaU,  Livius  Quellm  in  der  III  Décade 
[L.  Ilolzapfel].  Des  résultats  importants  et  des  assertions  hasardées.  ^ 
H.  LÛBKE,  Aeugriechische  Vols-und  Liebcslieder  [K.  Krumbacher].  Intéressant. 
If  Comment  obtiendrons-nous  une  base  sûre  pour  les  mss  de  Cicéron  [Lud. 


BERLINER   PHILOLOGISCHE  WOCHENSCHRIFT.  23 

Gurlitt].  Voici  ma  thèse  :  G  et  c  moins  A*  ou  i)lulôt  (avec  Lelimann)  A^  == 
Cod.  Ls.  m  30  nov.  J.  L.  HeiberG,  Eudidis  Oplica,  Opticorum  recensio  Theonis, 
Catoptrica,  cum  scholiis  antiquis  [G.  Kluge|.  C'est  la  première  édition  utile.  H 
Johannes  Reutsch,  Lucianstudien  [K.  Biirger].  L'jiutcur   doit  continuer.  ^ 
IT.  Keil,  m.  Porci  Catonis  de  agricuUura  liber  [r.J.  Méritoire,  f  Paul  EiCkoff,  5 
Der   horazische   Doppelbau  der  sapphischen  Strophe   [Cari  v.  Jan].  Article   de 
discussion,  f  Festschrift,  zum  fiinfsigjàhrigen  Dottorjubilàum  Ludwig  Friedlnen- 
der  dargebrachl  von  seinen  Schiilrrn  [C.   Haeberlin].  Analyse  des  articles.  ^ 
J.  A.  HriniCHKN,  Deidsch-lateinischcs  Schulivôrterbuch  5"  éd.  par  C.  Wagener 
[A.  Funck].  Indique  quelques  améliorations.  \  J.  Rappold,  Gymnasialpdda-  10 
gogischer  Wegweiser  [C.  Nohle].    Utile.  W  7  déc.  Ch.  F.  Smith,  .S'orne   poelieal 
constructions  in  Thucydides  [G.  BehrendtJ.  N'est  qu'un  recueil  de  matériaux. 
f  A.  DÔRTNG,  Die  Lehre  des  Sokrales  als  soz-iales  lie formsystem  fC.  Noble].  Long 
article  élogieux  dans  la  suite  est  au  n»  suivant.^  Ilermann  Roehl, /mafl-mes 
inscriplionum  gr.rcarum  in  vsum  scholarum  2"  éd.  [W.  Larfeld].   Utile.  ^  Fr.  15 
BÛCHELER  et  A.  RiESE,  Anlhologia  latina.   Pars  posterior.  Carmina  epigra- 
phica  conlegit  Fr.  Bùcheler,  1  [L.  Traube].  Grands  éloges.  ^  E.  B.  Lease,  A 
syntactic  stylistic    and  metrical   study  of  Prudentius   [G.    Sixt].   Méritoire.    ^ 
W.  Peterson,  The  speech  of  Cicero  in  défense  of  Cluentius  Iranslated  inlo  en~ 
glish  [II.   Deiter].  Recommandé.  ^  Octave  Navarre,  Dionysos.   Étude  sur  2o 
l'organisation    matérielle  du   théâtre  athénien  [II.  Bodensteiner].   Bonne 
exposition.  ^  G.    GraSSI,   La  regina  Filistide  e    la  6o).ta   di  Teocrito    [Georg 
Knaack].  Rien  de  neuf,  fl  Gustav  Meyeb,  Neugriechische  Studien.  3-  Dielatei- 
nische  Lehnworte   im  Neugriechische  [lleinrich   Moritz].  Ouvre   uue  voie 
nouvelle,  f  H.  V.  IIilprecht,  Assyriaca  [Fr.  llommel].  Éloges.  ^  C.   E.  A.  25 
SÔDERSTRÔM,    Carmina   selecia   [Lôschhorin].   Mérite  d'être  lu.   ^^   14    déc. 
H.  Stuart  Jones,  Select  passages  from  ancient  vjrilers  iJlustratives  of  the  history 
of  greek  sculpture  [F.  Koepp].  Atteint    son    but.  f  H.  Frangotte,  Les  formes 
mixtes  de  gouvernement  (aristocratie  et  politica)   d'après   Aristote   [Thalheim]. 
Courte  analyse.  ^  Karl  Krumbacher,  Michael  Glykas  [M.  Treu].  Très  intéres-  30 
.sant.  t  Samuel    Bail  Platner,    Bibliography   of  the  younger   Pliny   [Rudolf 
Klussmann].  Peu  satisfaisant.  ^  H.  de  la  Ville  de  Mirmont,  La  mythologie 
et  les  dieux  d'ap'ès  les  Argonautiques  et  dans  l'Enéide  [H.  Steudingj.  Sérieux.  ^ 
Edward  A.  Freeman,  Geschichte  Siciliens,  deulsche  Ausgabe  von  B.  Lupus, 
Bd.  1  [Holm].  Bonne  traduction.  %  Franz  Poland,  De  collegiis  artificum  Dio-  3.t 
nysiacorum  [Albert  Miiller].  Très  riche  en  détail,  très  soigné.  ^  A.  Pfeiffer, 
Aniike  Miinzbilder  fur  den  SchuJgebrauch  ; —  Stephan  CybulSKI,  Griechische 
Mûnzen  [R.  WeilJ.  Utiles.  \  Fr.  IIommel,  Snmerise.he  Lcsestiicke  [Ilugo  Winc- 
kler].  Rendra  des  services.  ^  Ilans  Bohatta,  Erziehung  und  Unlerricht  bei 
den  Griechen  und  Rômern  [C.   Nohle].   Glaire  exposition.  %  Franz  Ulrich,  40 
Carmina  varia  [B.].  Intéressant,  ff  21   déc.   II.   Ouvré,  Mcléagre  de  Gadara 
[H.  Stadtmiiller].  Jugement  indépendant,  de  bonnes  parties.  %  N.  Wecklein, 
Die  Kompositionsweise  des  Horaz  und  die  cpistiifa  ad  Pisones  [Hâussner].  Sou- 
vent convaincant.  ^  Josef  Fuchs,  Der  ziveite  pnnische  Krieg  und  seine  Quellen 
Pohjbius  und  Livius  nach   strategisch-taktischen  Gcsichtspunkten  beleuchtet.  Die  45 
Jahre  219  und  218  [W.  Sollaul.  Il  faudrait  moins  do  généralités  militaires  et 
plus  de  respect  pour  les  textes.  ^  "W.  Rhys  Roberts,  The  ancient  Doeotians^ 
their  character  and  culture  and   their  réputation  [Holm].  Grande  compétence. 
^  Geskel  Saloman,  Die  Festauration  der  Venus  von  Milo  [Fred.  IlauserJ.  Arti- 
cle de  discussion.  ^    Paulys  Real.  Encyklopàdie  der  klassisehen  Alterlumswis-  50 
senschaft.  Neue  Bearboitung  herausg.  von.  G.  Wissowa.  3.  Apollon-Artemis 
[M.  Hertz].  Puisse  cette  grande  entreprise  arriver  à  bonne  fin. 

Albert  Martin. 


24  1895.   —  ALLEMAGNE. 

Blâtter  fur  das  Gymnasial-Schul^vesen  (herausg.  v.  Bayer.  Gymna- 
sialk'hrerverein)  31'"  Bd.  1895.  1"  livr.  Franz  FûGNKR,  Des  C.Julius  Caesar 
fjallischcr  Krieg  [Laurer].  lionne  édition  pour  les  classes.  T[  Ilans  Mûller, 
Vncabulavium  zu  Caenars  commentarii  de  bello  gallico  [Laurer].  Mal   adapté  à 
5   SJU    but.    f    Cari    Weyman,  Studien    zu   Apideius    und    seinen    Nachahmern 
f(j.  Schepps].  Du  savoir  et  du  soin.  ^  Guslav  Gilbkut,  Ilandbuch  der  grie- 
chischen  Staaisalteriwnev  [J.  Melber].  C'est  la  seconde  édition  de  la  première 
partie  :  Sparte  et  Athènes.  Des  réserves  :  des  3  manuels  actuellement  parus, 
Uusolt,  Ilermann-Tliumser  et  Gilbert,  celui  de  Busolt  reste  le  meilleur.  \^ 
10  2«    et  3"  livr.  La  mort  de   Patrocle  dans  l'Iliade  [Spengel].  Il  est   faux 
qu'Achille  cherche  à  détourner  Patrocle  de  combattre  contre  Hector,  que 
Patrocle  l'ait  attaqué  malgré  les  avis  d'Achille,  et  qu'Hector  se  soit  montré 
plus  fort  et  plus  courageux  dans  la  lutte  :  cette  légende,  qui  a  cours  dans 
les  histoires  littéraires,  est  détruite  par  un  examen  attentif  du  texte  de 
15  l'Iliade,  où  l'on  voit,  au  contraire,  qu'Achille  ne  fait  rien  pour  dissuader 
Patrocle  du  combat,  qu'Hector  lut  l'agresseur,  et  que  Patrocle  se  montra 
plus  fort  et  plus  courageux  que  lui,  en  dépit   du   coup   de  laiice   dont  il 
mourut.  ^  Studia  in  Aetnam  collala  [Alzinger].  Index  des  passages  de  ce 
poème,  joint  en  appendice  aux  oeuvres  de  Virgile,  qu'on  peut  croire  imités 
20  de  Lucrèce  et  de  Virgile,  bien  que  la  ressemblance  soit  souvent  peut-être 
une  simple  rencontre.  1[  Adolf  Bonhoffer,  Die   Elhik  des  Stoikers   Epiklel 
[Adolf  DyroU].  Intéressant,  clair  et  muni  d'index   fort  utiles   pour  l'étude 
d'Epictète  et  du  Stoïcisme.  \  B.  Mal'RENbreghkr,  G.  Sallmli  Crispi  IJisto- 
riarum  reliquiae  [Gustav  LandgrafJ.  Celle  seconde  partie,  qui  renferme  le 
25  commentaire  et  l'apparat  critique  est  digne  de  la  première,  parue  il  y  a 
deux  ans  :  édition   très  en  progrès  sur  celle  de  Kritz  et  de   Dietsch.  f 
P.  Dettweiler,  m.  Tullii  Ciceronis  epistulae  Selectae  [A.  Deuerling].  De  tous 
les  choix  du  même  genre,  c'est  de  beaucoup  le  mieux  adapté  à  son  but.  % 
0.  Kei,ler-J.  IIaussn'ER,  Qu.  Ilorati  Flacci  opéra  [Proschberger].  Très  bonne 
31  édition  pour  les  classes.  %  Paul  Gauer,  \Vo)-l-und  Gedankenspiele  in  dcn  Oden 
des  Horaz  [Id.].  Ingénieuse  étude,  et  très  juste  en  général,  sur  les  jeux  de 
mots  et   plaisanteries   des   odes;   complète   l'ouvrage  d'Oesterlin   sur   le 
comique  et  l'humour  dans  Horace.  ^  Th.  Birt,  Romische  Literalurgeschichle 
[Cari  Weyman].  Ces  5  conférences,  reunies  en  volume,  sont  un  bon  ouvrage 
35  de  vulgarisation.  \  Friedrich  Aly,  Geschichte   der  romischen  Literatur  [Id.]. 
Trop  volumineux  pour  un  livre  de  classe;  consciencieux,  mais  d'une  lecture 
sans  attrait.  ^  Richard  Bûttner,  Porcius  l.idnus  und  der  lilerarische  Kreis 
des  Q.  Lutatius  Catulus  [Id.].    Contesiable.  ^  R-  Reitzenstein,  Drei   Vermu- 
tungen  zur  Geschichte  der   romischen   Lileralur   [Id.].  Ces   conjectures  (sur   la 
40  date  du  de  Legibus  I,  sur  le  poème  Dirae  dirigé  contre  Octave,  sur  le  juge- 
ment de   Lucrèce  par  Cicéron)  sont  très  vraisemblables.  ^  J.  Stiglmayr» 
Eine   Regensbuvger   Ilandschrift   des  sog.    Ilomerns    lalinus  [J.    SlraubJ.    Très 
bonne  édition  criticpie  de  ce  ms.  de  Ratisbonne,  non  encore  collalionné.  1 
Siegfried  Reiter,  Drei-und  vierzeiligen  Làngen  bci  Ewipides   [II.    Stadtmiil- 
45  1er].  Bonne  dissertation  métrique  sur  les  libertés  de  la  responsio  dans  les 
chœurs  d'Euripide.  ^  Andréas  Weidner,  Xenophons  Anabasis  [J.  Wismeyer], 
bonne  édition  classique.  ^  Ilans  Windel,  Xenophons  Anabasis  [Id.]  Louée, 
texte  et  commentaire.  %  Anton   Baumstauk,   Lucubrationes  Syro.   Graecae 
[E.  NeslleJ.  Cette  étude  des  fragments  d'I*ocrate,  Ménandre,  etc.  contenus 
50  dans  les  ouvrages  syriens  est  une  utile  contribution  à  l'histoire  de  la  Phi- 
lologie, t  R.  Opiiz,  Das  hàusUche  Leben  der   Griechen  und    fiomer   [Wilhelm 
Wunderer].  Loué  :  manuel  indispensable  aux  écoliers.  ^  Max  Zoellbr, 
Jiôniische  Staals-und  nechlsallcrlumer  [J.  Melber].  Celte  seconde  édition  mérite 


BLÂTTER   FUR   DAS   GYMNASIAL-SCHULWESEN.  25 

les  éloges  de  la  première,  el  a  encore  été  améliorée.  If  Edmund  Naumann, 
Vom  golclenen  llorn  zu  den  Quellen  des  Euphral  [H.  Zimmerer].  Indispensable 
aux  écoliers,  comme  à  tout  commenlaleur  d'Hérodote  ou  de  Xénophon.  ff 
4»  et  \j'  livr.  L'Euneakrunos  et  le  Lenaion  [E.  Bodensteiner].  Pausanias  reste 
le  guide  le  plus  sûr  pour  déterminer  l'emplacement  problémati  [ue  de  ces  5 
deux  monuments  de  l'ancienne  Athènes.  %  Observations  critiques  sur  la 
théorie  du  geste  dans  Quintilien  et  sur  l'édition  de  Sittl  [Moriz  Kiderlin]. 
Examen  du  passage  (X,  3,65-181)  et  corrections  p.'-oposées.  Tf  Le  genre  des 
noms  dans  la  3»  déclinaison  grecque  '^J.  Meurad].  Les  règles  données  par  les 
grammaires  pour  reconnaître  le  genre  de  ces  noms  sont  troubles  ou  con-  lO 
tradicloires  :  nouvelle  classification  fondée  sur  la  terminaison  du  nomina- 
tif singulier.  ^  Ritschl-Schoell,  T.  Macci  Plaitli  MosttUaria  [Weningcr].  S. 
a  mis  le  texte  de  R.,  paru  en  1852,  au  courant  des  plus  récents  résultats  de 
la  critique  de  Plante,  et  s'est  montré  plus  conservateur  que  son  devancier. 
f  GOETZ-SCHOELL,  T.  Macci  Plauli  comoediae  [Id.].  Loué.  C'est  le  premier  15 
fascicule  de  l'editio  miuor  de  la  précédente  :  il  contient  Amphitrud,  Asi- 
naria,  Aulularia.  t  J-  Martha,  Ciccron  Bnuus  [G.  Ammon].  Éloges,  texte  el 
commentaire.  \  Hermaun  Pbteb,  Die  Scriplores  llisloriae  Augunlae  [F.  Pichl- 
mayr].  Six  mémoires  très  solides  et  pleins  d'intérêt  sur  les  auteurs,  le  plan, 
la  date,  les  sources,  etc.  de  l'histoire  Auguste.  \  Franz  Friedersdorff,  La-  20 
tcinische  Schulgrammalik  fGebhard].  Louée  :  c'est  celle  de  Zumpt  complète- 
ment remaniée.  \  Paul  IIarre,  Laleinische  Schulgrammalik  [Id.].  Très  solide, 
mais  trcp  subtile.  ^  Sghône-KôCHLY  und  Evvald  Bruhn,  Euripides  Iphigenie 
auf  Tauris  [H.  SladtmuUer|.  Pas  Jis.'^ez  rajeunie.  ^  Martin  Wohlrab,  Pla- 
ons  Staat,  1.  Buch  [Nusser].  Louée,  discussion  de  quelques  passages,  f  25 
F.  IlOLZWEiSSIG,  Griechisohe  Schulgrammalik  ;  A.  Waldeck,  Griech.  Scliulgr.; 
J.  WiSNAR,  Griechische  Syntax  [J.  Haas].  Louées  :  des  réserves.  %  Karl 
Robert,  Die  Nekgia  des  Polyguol ;  Iv.,  Die  lliupersis  des  Pvlygnol;  Weizsag- 
KER,  Polygnots  Gemdlde  in  der  Lesche  der  Knidier  in  Delphi  [Ilm.  SÔrgel]- 
Reconstitution  très  sagace  des  peintures  de  Polygnote,  à  l'aide  des  frag.  30 
ments  qui  subsistent  et  de  la  description  de  Pausanias,  \  E.  Schulze,  Das 
rùmiùcUe  Furum  [Wilhelm  Wundercr].  Monogiaphie  exacte  et  vivante.  \ 
E.  Wagnek,  Einc  Gerichlsverhandlung  in  Al/icn  [H.  KcUerJ.  Étude  très  nourrie 
et  pleine  d'intérêt  pour  les  élèves,  f  W.  Reichel,  Cher  homerische  Waffcn 
[J.  Melber].  Recherches  neuves  et  tiès  bien  conduites  sur  les  différentes  ;.5 
pièces  de  l'armure  dans  Homère.  Y^  G»  livr.  Sur  Quintilien  [Garl  Weymanj. 
Discussion  de  la  leçon  "  amnium  fortiunique  cursus  ",  adoptée  dans  son 
édition  par  Ferdinand  Meister  (X,  1,  46).  f  Karl  Jacobv,  Anlhologie  aus  den 
Elcgikern  der  Pâmer  [J.  Haas].  Cette  2»  éd.,  améliorée,  est  de  tout  point 
recommandable.  ^  Fr.  Blaydes,  Aristophanis  comoediae  {Nuhes,  Equités,  Ves'  *o 
pae);  Id.,  Adversaria  in  Comicorum  Graecorum  fragmenta  [WeckleinJ.  C'est  la 
continuation  d'une  œuvre  de  premier  ordre.  ^  Peppmûller-Hahn,  Begisie'^ 
«a  Bergks  Griech.  Literaturgeschichte  [Id.].  Précieux  complément,  fort  bien 
subdivisé.  ^  KraUT-HÔSCH,  Anthologie  aus  griechischen  Prosaikern  [Fr.  Zorn]. 
Bon  choix  :  utile  aux  maîtres  el  élèves.  ^  Pauly-Wissowa,  Bealencijklopà.  *5 
die  der  Klass.  Allerlumswissenschafi  [J.  MelberJ.  Excellente  refonte  de  cet  in- 
dispensable ouvrage.  ^K  7'  el  8«  livr.  Notes  sur  les  Tusculanes  de  Cicéron 
;a.  SpeugelJ.  Examen  critique  de  plusieurs  |)assages  :  I,  7,  10;  II,  16,  38;  IL 
8,  20;  I,  2o,  60;  III,  17,  36.  \  Une  lettre  de  Tacite  [B.  Sepp].  Il  est  impossible 
que  les  deux  lettres  IX,  10  el  I,  6  du  recueil  de  Pline  le  Jeune  soient  du  50 
luême  auteur;  l'une  d'elles  doit  être  de  Tacite,  el  un  examen  attentif 
prouve  que  c'est  la  lettre  I,  6.  %  Observations  critiques  sur  Euripide,  à 
propos  des  Éludes  d'IIolzner  sur  le  même  [H.  Stadlmiiller].  Discussion  de 


26  1895. 


ALLEMAGNE. 


plusieurs  passages  :  Androm.  93,  207,  263,  26S,  1068;  El.  506;  Heracl.  187; 
Ilerc.  fur.  256;  Snppl.  2/.0,  454,  950;  Ion  1396;  Troad.  961  ;  Phoen.  473.  1[  Studia 
in  ^tnam  collala  [Alzinger].  Apparat  critique  du  poème  <cf.  2«et3«livr.> 
t  Sur  Horace,  ad  Pis.  63  sqq.  [E.  Stemplinger].  11  pourrait  bien  être  ques- 

5  tion  des  travaux  de  Lucullus,  que  Pompée  appelait,  selon  Vell.  Paterc.  II, 
33,  un  Xerxes  togatus.  ^  0.  WeissknfklS,  Ciceros  rhetorische  Schriften 
[G.  Ammon].  Très  bonne  introduction  :  choix  fait  avec  goût  et  avec  tact,  «[f 
Karl  Hamp,  C.Julii  Caesaris  commenlarii  de  beUo  gallico  [Heinricb  Schiller] 
Bonne  édition  classique,  malgré  qucliiues  réserves;  discussion  de  plusieurs 

10  points  de  délai),  t  Otto  Schwab,  llUtorische  Synlax  der  griechischen  Knmpa- 
ralion  in  der  klass.  Literaïur,  II,  2  (steigernde  Komparation)  [Friedr.  Burger]. 
Ouvrage  de  science  solide,  très  utile  aux  philologues.^  G.  Praechter,  Kégyjxo; 
IltvaS  [F.  BoU].  Loué.  \  Maxime  Collignon,  Geschichte  der  griechischen  Plaslik 
(trad   Eduard  Thramer)  [H.  L.  Urlichsj.  Éloge  de  cet   excellent  ouvrage, 

16  fort  bien  traduit,  t  K.  Dumon,  Éludes  d'art  grec:  Symétrie,  harmonie,  le  logeion 
[E.  Bodensteiner].  Contestable.  ^  Albert  Mayr,  Die  antiken  Miln::en  der 
Inscln  Malla,  Gozo  und  Pantelleria  [O.  II.].  Tout  à  fait  digne  des  suffrages 
des  numismates,  f  J.W.  Kubitschek-S.  Frankfurter,  Fûhrer  durch  Car- 
nuntum  [Fink].  Excellente  monographie,   mise  au  courant  des  nouvelles 

20  fouilles,  exécutées  depuis  l'ouvrage  de  von  Sacken  paru  en  1852.  If  M.  Klee- 
MANN,  Ein  Tag  im  alten  Alhen  [Otto  Stahlin]  Bon  tableau  d'Athènes  à 
l'époque  de  Périclès,  critiques  et  réserves.  ^  Paul  Brandt,  Von  Aihen  ziim 
Tempethal  [Th.  Preger].  Souvenirs  intéressants;  quelques  desiderata,  f 
Ernst  Ziegeler,  Aus  Pompeji  [J.  Melber].  Digne  des  mêmes  éloges  que  l'ou- 

25  vrage  semblable  qu'il  a  donné  sur  la  Sicile.  ^  Jos.  Fuchs,  Der  zv;eite  punis- 
che  Krieg  und  seine  Quellen  Polybius  und  Livius  [Id.].  Bien  composé  :  thèse 
intéressante,  tout  en  faveur  d'Annibal.  %  Hans  Bohatta,  Erziehung  und 
Unterricht  bei  den  Griechen  und  Rômern  [G.  Ammon].  Recommandable, 
malgré  quelques  lacunes,  f^  9"  et  10«  livr.  Éludes  sur  les  inscr.  métriques 

30  latines  [Cari  Weyman].  A  propos  du  récent  ouvrage  de  Franz  Biicheler  : 
Garmina  latina  epigraphica,  étudie  les  lins  de  vers  hexamètres  et  en  recher- 
che les  sources  chez  les  poètes.  |  Contribution  à  la  paléontologie  dans 
l'antiquité  [E.  Ilailer].  Passe  en  revue  les  auteurs  anciens  (Théophraste, 
Pline,  etc.)  qui  ont  touché  à  celte  science,  et  discute  leurs  témoignages  ou 

35  leurs  théories.  %  W.  Windelband,  Geschichte  der  alten  Philosophie  (Ildb.  v. 
Iwan  von  Miiller)  [Ch.  Wirth].  Seconde  édition,  revue  avec  soin,  d'un 
excellent  ouvrage.  \  John  Ries,  Was  ist  Syntax  [Adolf  Dyroff].  Aventureux, 
mais  suggestif.  ^  Valentin  Rose,  Theodori  Prisciani  Euporislon  libri  III 
fP.  GeyerJ.  Édition  précieuse  pour  l'histoire  de  la  médecine  antique,  et  tout 

*<>  à  fait  digne  de  celle  du  médecin  africain  Gassius  Félix,  déjà  publiée  par  R. 
^  J.  RappOLD,  Chrcstomathie  avs  lateinischen  Klassikern  [J.  Haas].  Extraits 
bien  choisis  pour  les  classes.  %  Franz  Schmidinger,  Untersuchungen 
Uber  Florus.  [Garl  Weyman].  Recherches  bien  conduites  :  utile  contribution 
à  l'histoire    littéraire.  %  A.  Th.  Christ,   Platone  Phaidon  und  Beitrdge  zur 

45  Kriiik  des  Phaidon.  [Nusserj.  Édition  louée  :  introduction  savante,  texte 
ayant  pour  base  les  travaux  de  Schanz.  \  Spengel-Hammer,  Rhetores  graeci 
[AmmonJ.  Très  bon  :  second  volume  d'une  utile  collection;  contient  les 
traités  d'Anaximéne,  Longin,  Apsinos,  Minucien,  etc.  ^  Eduard  Stem- 
plinger, Slrabons  lilerarhistorische  Nolizen  [Ant.  Miller].  Excellent  travail  ; 
60  qqs.  réserves  de  détail;  recherches  méthodiques  qui  constituent  une  con- 
tribution fort  utile  à  l'histoire  littéraire.  ^  R.  Pôhlmann,  Geschichte  des  antiken 
Kommunismus  und  Sozialismus  [J.  Melber].  Étude  très  savante  et  d'un  haut 
intérêt.  ît  H»  et  12*  livr.   Observations  critiques  sur  le  texte  des  Phéni- 


DEUTSCHE  LITTERATURZEITUNG.  27 

ciennes  d'Euripide  [H.  Stadtraiiller].  A  propos  de  la  récente  édition  de 
Wecklein,  discute  la  leçon  des  vers  60,  274,  407,  467,  504,  533,  546,  915, 1200. 
1268,  1338,  1433,  1701.  ^  Observations  critiques  sur  le  texte  de  la  Métaphy- 
sique d'Aristote  [J.  Zablfleisch].  Discute  la  leçon  de  :  A  993  a  8,  994  a  23; 
B  998  b  2  et  7,  999  b  7  et  13  ;  T  1008  b  4,  1011  b  12,  1012  a  16;  E  1026  a  14,  5 
1027  a  25.  ^  Studia  in  .Etnam  collata  [L.  Alzinger].  Examen  des  rapproche- 
ments qu'offre  ce  poème  avec  Lucrèce,  et  date  probable  de  sa  composition  : 
serait-ce  une  œuvre  de  jeunesse  de  Virgile?  t  Gustav  Landgeaf,  Der  Be- 
richl  des  C.  Asinius  Pollio  iiber  die  spanischen  Unruhen  des  Jahres  48  v.  Chr., 
[  Albr.  Kôhler].  Louée  ;  le  ms.  d'Ashburnham  a  servi  de  base  à  l'établissement  10 
du  texte.  ^  J.  H.  SchmaLZ,  l  ber  den  Sprachgehraiich  des  Asinius  Pollio  [Id.]. 
C'est  la  seconde  édition,  encore  améliorée,  d'une  excellente  grammaire  de 
la  langue  de  Pollion.  ^  G.  Landgraf,  Cicn-os  Rede  fiiv  Sex.  Boscius  aus  Ame- 
ria  [Id.].  Seconde  édition,  améliorée,  surtout  émondée.  f  Richard  Foerster. 
Sc7-iplores  physiofinomonici  [F.  Boll].  Grand  éloge  :  c'est  l'œuvre  de  30  ans  15 
d'un  infatigable  labeur,  f  C.  F.  Ameis,  Homers  Odyssée  [M.  Seibel].  9»  édition^ 
encore  enrichie,  d'un  livre  de  classe  éprouvé,  et  toujours  recommandable 
%  K.  F.  Amets,  Homers  llias  [Id.].  Mêmes  éloges  que  la  précédente:  les  plus 
récents  résultats  de  la  critique  et  de  l'archéologie  ont  été  mis  à  profit.  \ 
Freeman-Lupus,  Geschichte  Siciliens  [J.  Melber].  Le  premier  fascicule  de  20 
ce  remarquable  ouvrage,  traduit  de  l'anglais  et  adopté  par  Lupus,  traite 
des  premiers  habitants  de  l'île,  puis  de  sa  colonisation  par  les  Phéniciens 
et  par  les  Grecs.  ^  Theodor  ReinaCH,  Milhradales  Eupator,  Kônig  von  Pontos. 
[Id.].  Cet  ouvrage  traduit  du  français  par  Goetz,  se  recommande  autant  par 
son  élégance  de  style  que  par  la  solidité  de  son  érudition.  26 

A.  Gasg-Desfossés. 
Deutsche  Litteraturzeitung  16°  année  5  jr.  Franz  Malghin,  De  aucto- 
ribus  quibusdam  qui  Posidonii  libros  meleorologicos  adhibuerunt  [Maass].  Des  ré- 
sultats heureux  pour  la  critique  et  l'exégèse.  Diss.  réussie.  \  Jean  Psighari, 
Éludes  de  philologie  néo-grecque  [G.  A.  Lascaris].  Compte  rendu  défavorable.  30 
^^  12  jr.  Carra   de  Vaux,  Les  Mécaniques  ou  ^Élévateur  de  Héron   d'Alexan- 
drie publiées  pour  la  l^'^  fois  et  trad.  en  français   [Diels]  Éloges.  ^  Paul 
Sakolowski,  De  Anthologin  Palalina  quaestionrs  [Stadtmiiller].  N'est  pas  sans 
valeur  malgré  des  défauts  de  fond  et  de  forme.  ^  Alfred  Holder,  Ali- 
celtischer  Sprachschatz    6»   Livr.   Dîastu-lIus-Gala-ta  [Iliibner].   Annonce.  ^  35 
Notices  Glus.  Fraggaroli,  Le  Odi  di  Pindaro  dichiarate  e  tradotte  [O.  S.J 
Le  trav.  qui  est  lisible  est  ce  qu'il  y  a  de  meilleur  dans  ce  travail  médiocre. 
ff  19  jr.  Aristoielis  Politica  tertium  éd.  Fr.  Susemihl  [G.  Wentzel].  Peu  de 
changements  importants  dans  le  texte.  Cette  éd.  ne  constitue  pas  de  pro- 
grès  notable.  ^  Morceaux   choisis   dt-s  métamorphosrs    d'Ovide  par  P.  Lejay  40 
R.  Ehwald].  Choix  fait  avec  goût.  %   E.  A.  Freeman,  The  History  of  Sicily. 
Vol.  4  (From  the  tyranny  of  Dionysius  to  the  death  of  Agathokles)  Ed.  pro- 
curée par  Arthur  J.  Evans  [Holm].  Mérite  d'être  étudié  de  ceux  qui  s'oc- 
cupent d'histoire    ancienne.  %\  16  jr.  Konrad  Lehmann,  Der  letzte  Feldzug 
des  Hannibalischen  Krieges  (Tir.  à  part  du  21  Supplementband  d.  Jahrbiicher  45 
f.  kl.  Philol.)  [Edm.  Lammert].  Mélange  de  vérités  et  de  fictions.  |  M.  Wal- 
LESER,  Die  Waldtadfel  des  Bavennaten  \ .  [Krelschmer].  Rien  d'essentiellemen*- 
neuf.  ^^  2  févr.  W.  Gardner  Halb,  Extenled  and  remole  deliberalives  in  Grcek 
[H.  Gleditsch]  <Pour  l'analyse  v.  Bulletin  bibliographique  de  la  Revue  de 
Phil.  oct.  1895>.  On  ne  peut  que  souscrire  aux  théories  de  G.  Il  est  regret-  50 
table  toutefois  que  H.  n'ait  pas  soumis  à  un  examen  de  critique  de  texte 
les  passages  en  question.  \  Adolf  Holm,  Griech.  Geschichte  ...  T.  4.  [S.  Bruck]. 
Mérite  des  éloges  bien  qu'une  révision  soignée  soit  profitable  à  l'ouvrage. 


28  1895.   —   ALLEMAGNE. 

m  9  fév.  Cari  Weyman,  Sludien  zu  Apuleius  u.  seinen  Nachahmern  <v.  R.  d. 
R  19,  107,  12>  [K.  Prachter].  Travail  original  qui  contient  une  foule  d'ob- 
servations de  langue  au  service  de  la  critique  du  texte.  W.  a  abordé,  non 
sans  succès,  le  domaine  peu  exploré  de  la  patrislique.  t  Rudolf  v.  Ihkring, 
5  Vovgeschichle  der  Indoturopàev.  Ed.  p.  p.  Victor  Ehrenberg  [0.  Schraderj, 
Des  erreurs  graves  dues  à  l'absence  de  connaissances  préliminaires  que 
l'auteur,  étant  donné  son  grand  âge.  ne  pouvait  acquérir.  Éloges  néan- 
moins, avec  des  réserves.  ^1[  16  fév.  N.  G.  Politis,  'AptatoTÉXo-j;  'Aôi-ivaîwv 

TToXtTEta  (Tpta  e'io-ayfoyr/.à  \>.'y.¥r^\iy.'%.  Extrait  du  Ilapvaaaé;)  [A.  HÔck].  Critique  in- 

10  telligenteet  contribution  de  valeuràl'exégèsedeqqs  passages.  1[J. H.  Putnam, 
Aulhovs  and  Iheir  public  in  ancient  limes  jMaass].  Intéressant  bien  que  puisé  à 
des  sources  de  seconde  main.  ^K.  Sartori,  Smdûn  aus  dem  Gebitte  der  gviech. 
PrivalaUevlhiimer  1.  Das  Kottabosspiel  der  altcn  Griechen  [Id.]  Fait  preuve 
d'une  louable  application,  f  Ausgtwàhlie  Driefe  von  u.  an  Chr.  A.  Lobecku.  K. 

15  Lehrs  lirsg.  v.  Arthur  Ludwich  2  P.  [R.  Weil].  Très  riche  contribution  à 
l'histoire  de  l'Université  du  19»  s.  et  à  l'histoire  des  études  philologiques. 
On  eût  désiré  un  triage  plus  sévère  dans  le  2'  vol.  t1[  23  fév.  F.  Skiler, 
Die  Heimalh  der  Jndogermanen  [O.  Schrader',  Cherche  à  orienter  le  lecteur 
sur  r(?tat  actuel  de  la  question.  Le  point  de  vue  de  S.  est,  pour  l'essentiel, 

M  celui  de  la  critique.  \  Charles  Kingsley,  Homer  u.  Germancn  mit  einem 
Vorwort  v.  Max  Mûller  trad.  en  ail.  par  Maria  Raumann  [Hinneberg]. 
L'existence  de  celle  traduction  n'est  pas  justifiée  par  le  mérite  de  l'ou- 
vrage bien  que  l'auteur  ne  manque  pas  de  sens  historique.  \  Georges 
PekrOT  et  Ch.  Chipiez,  Histoire  de  l'arl  dans  l'antiquité  T.  6.  :   La  Grèce  pri- 

2t<  miiivo,  l'art  Mycénien,  (pi).  [Conze].  Éloges.  ^^  2  mars,  C.  Thiaucourt,  Lrs 
bibliothèques  de  Strasbourg  et  de  Nancy  (Extr.  des  Annales  de  l'Est)  [Voul- 
lième].  Annonce.  ^  Benedictus  Niese,  {Geschichle  dergriecli.  u.  makedonischen 
Slaaten  (Handbiicher  der  alten  Geschichte  II)  P.  1.  (Hisl.  d'Alexandre,  de 
ses  successeurs,  et  des  Grecs  occidentaux  jusqu'à  l'an  281  av.  J.  Chr.). 

3i  (Fr.  Cauer].  Répond  aux  conditions  d'un  bon  précis.  C'est  un  guide  sûr 
pour  ceux  qui  veulent  étudier  pour  la  période  traitée,  les  sources  dans  leur 
ensemble.  ^  Notices.  Omero ,  L'Iliade  con  noie  italiane  tiel  prof.  Ludo- 
vico  Macinai.  Canto  1.[Maass].  Sans  valeur  scientifique.  W  9  mars.  O.  Gru- 
sius.  Die  Delfihischen  hhjmnen  (Supplementheft  v..  Philol.  lui)  |  Guhrauer]- 

35  C.  a  beaucoup  contribué  à  l'intelligence  et  à  la  restitution  du  texte  et  des 
mélodies  et  mérite  notre  approbation  et  nos  éloges  dans  une  large 
mesure.  ^  Notices.  L.  Bornemann,  Pindars  ersle  Islhmische  Ode  [-sch-]. 
Bonne  trad.  en  stances;  notes  d'exégèse  et  conjectures  contre  lesquelles 
il  sera  dilTicile  d'opposer  des  arguments  convaincants.  %^  16  mars.  Joannis 

40  Slobwi  anthologium  rec.  C.  Waghsmuth  et  O.  IIense.  Voluinen  tertium 
anthologii  librum  tertium  ab.  O.  IIense  éd.  continens  [Prachter].  Le 
soin  et  la  méthode  critique  de  cette  éd.  la  mettent  de  pair  avec  les 
meilleures  productions  philologiques  actuelles.  Il  a  établi  une  base 
solide  pour  la  constitution  du  texte  et  procédé  avec  prudence  à  sa  rccons- 

4Ji  truction.  ^  Otto  Podiaski,  Die  liochàischen  Seplenare  des  Tcrens  [Plas- 
bergj.  Diss.  méritoire.  ^^  23  mars.  Platos  Republic  edited  wilh  notes  and 
essays  by  Jowetx  and  Campbeli,  [Kroll].  Apparat  critique  insuffisant.  La 
constitution  du  texte  est  conservatrice.  Celte  éd.  rendra  en  somme  de  bons 
services  à  ceux  qui  voudraient  aborder  l'étude  de  Platon,  f  T.Lucreti  Cari  De 
50  rerum  natura  libri  sex  Ed.  Ad.  iJRiEGER  [E.  Richter].  Celle  éd.  constitue  un 
progrès  considérable  sur  les  édd.  antérieures.  Il  est  à  désirer  qu'elle  soit 
suivie  d'une  éd.  avec  commentaire.  ^  W.  Gemoli.,  Die  Realien  bei  Iloras 
l'asç.  4  [K.  Schçnklj.  Mérite  Iqs  mêmes  éloges  el  le  môme  blâme  que  ks 


Deutsche  LiTTEuA.i*URZEiTaiN(i.  29 

fasc.  précédents;  du  soin,  de  bonnes  explications,  mais  aussi  une  foule  de 
choses  qui  n'ont  aucun  rapport  avec  Horace.  ^  Th.  Stangl,  Bobiensia.  Neue 
Beitràge  z.  Texlkritik  u.   Sprache   der  Dobienser  CiceroschoUen   [Plasberg].  La 
plupart  des  émendations  peuvent  être  considérées  comme  sûres.  1[  Giacomo 
LUMBROSO,  L'EgiUo  dei  Greci  e  dei  Romani  2»  edizione  [WilkenJ.  Livre  sug-  5 
gestif,  animé  d'un  heureux  enthousiasme  et  qui  sous  cette  nouvelle  forme 
se  conciliera  de  nombreuses  sympathies.  HH  30  mars.  G.  Bôttichkr,  Eros 
u.  Erkennlniss  bci  Plato.  —  A.  BaCKHAUS,  Der  Gedankengang  im  erslen  Bûche 
des  Platonischen  Staates  [GonsbruchJ.  L'essai  de  Botticher  est  ingénieux  mais 
n'est  pas  heureux.  Celui  de  Backhaus  est  une  analyse  fine  et  soignée,  t  lO 
Simon  Sepp,  Pyrrhoneische  Studieri  [KrollJ.  L'auteur  sait  beaucoup  mais  il 
n'a  pas  la  patience  de  soumettre  ses  connaissances  à  un  examen  critique. 
Puisse-t-il  apprendre  à  travailler  avec  plus  de  soin  et  de  méthode.  î  Chro- 
nica  minora  saec.  IV,  V,  VI,  VII,  éd.  Theodor  Mommsen  (Mon.  Germ.  Aucto- 
rum  antiquiss.  T.  XI.   P.  2;  T.  XIII.  P.   i)  [K.    J.   NeumannJ.  Annonce.  ^  15 
D.  Joseph,  Die  Pulàste  des  liomer.  Epos  (2  pi.)  2'  éd.  [Bethe].  Les  données 
techniques  rendront  service  aux  philologues,  mais  le  livre  n'est  pas  lisi- 
ble; il  sera  difficile  à  un  lecteur  de  se  faire  une  idée  d'après  J.  du  palais 
homérique.  \^  6  avr.  Des  Gregorios  T/iaunialurgns  Dankrcde  an  Origenes  hrsg 
V.  P.  KOETSCHAU.  —  Vincen:i  v.  Lerinum,  Commonitorium  pro  catholicœ    lidei  20 
antiquitate  et  adversus  profanas  omnium  hsereticorum  novitates  hrsg.  v. 
A.    JÛLiCHER   [liollzmannl.   Éloges.   ^  H.    Vollmer,  Die  AUlrstamentlichen 
Cilale   bel  Paulin   [KloslermannJ.   Travail  circonspect  et  approfondi.  %  St. 
v.  SychowSKI,  Uieronijmus  als  Literarhisloriker  [Id.].  S.  a  dépouillé  conscien- 
cieusement les  travaux  de  ses  prédécesseurs,  mais  le  point  faible  de  son  25 
ouvrage  est  l'absence  de  critique  de  textes.  ^Georg  Iwanowitsch,  Opiniones 
Homeri  et  tragicorum   Grœcorum   de  inferis   [Bethe].  Rien  de   neuf;  dépense 
inutile  de  temps  et  de  peine.  ^  Charles  E.  Bennett,  Latin  Grammar  [Skutsch]. 
Delà  clarté  et  de  la  précision  en  général.  Qqs.  incorrections.^^  13  avr.  Edwin 
Hatgh,  et  Henry  A.  Redpath,  A  Concordance  lo  Ihe  Sepluaginta  and   tlie  olker  30 
Greeks  Versions  of  the  Old  Testament  (including  the  Apocryphal  Books)  P.  ii-iv 
[v.  Gebhardtj.   Mérite  un   éloge  sans   réserve.  ^  Paul  Wendland,  Philos 
Schrift  liber  die  Vorsthung  [Hense].   Entreprise    hardie  couronnée   par  le 
succès,  ^f  20  avr.  Julius  Lippert,  Sludien   auf  dem   Gebiete    der  griechisch- 
arabischen  UebersetzungsHlleratur  Fasc.  1   [Steinschneider].   Annonce  de    ce  35 
fasc.  consacré  à  une  étude  de  sources  sur  les  biographies  arabes  d'Aristote. 
\  Otto  WaSER,  Skgllu  u.  Chanjbdis  in  der  Lilteratur  u.  Kunst  der  Griechen  u. 
kômer  [MaassJ.  Peu  de   bon.  ^   Wilhelm   Herbus,    Spicilegium    criticum  in 
Valerio  Maximo  eiusque  epitomatoribus  (Tir.  à  part  des  19»  Suppl,  lahrb.) 
[Emil  Thomas].  Excellent  travail  :  grAce  à  une  connaissance  approfondie  40 
de  la  langue,  II.  a  défendu  avec  succès  la  tradition  dans  de  nombreux  cas. 
Il  ne  manque  pas  de  corrections  heureuses,  f  Richard  Mayr,  Lehrbnch  der 
Ilandelsgeschichie  [P.  Hinneberg].  Mérite  d'être  chaudement  recommandé. 
\  Notices.  E.  TeiCHMULLER,  Der  Einfluss  des  C hristenthums  auf  die  Sklaverei 
lin    griech.-rom.    AUerlhum    [h-].    Intéressant.     Yi    27    avr.    M.    Manitius.  45 
Analeklen  zur  Geschichte  des  Horaz  im  Miltelaller    (bis  1300)    [Voigt].   M.    fait 
preuve  d'application,  de  connaissances,  de  maturité  de  jugement  plus  que 
dans  ses  ouvrages  antérieurs.  W   k   mai.    F.   Cumont,  Textes  et  monuments 
figurés  relatifs  aux  mystères  de  Milhra  2  Fasc.  [Wissowa].  Ouvrage   de  haute 
valeur  non  seulement  pour  l'étude  du  culte  de  Mithra,  mais   pour  la  con-  60 
naissance  du  paganisme  à   son  déclin.  1[  M.   Porci  Catonis  De  agri  cultura 
liber    et    M.    Terenti    Varronis    Rerum     Rusticarum    libri    très.    Rec.    Heinr. 
Keil,  vol.   2,  Fasc.   1.  Commentarius  in  Catonis  de  agri  cultura  lifrum 


30  4895.   —  ALLËMAGNB!. 

[Id.].  K.  a  fourni  une  base  critique  pour  les  travaux  futurs  qui 
assure  à  son  œuvre  une  valeur  durable.  Ses  conjectures  sont  frap- 
pantes en  partie,  mais  dignes  d'attention  toujours.  Il  faut  lui  savoir 
principalement  gré  d'avoir  défendu  le  texte  traditionnel  en  de  nombreux 

^  endroits  contre  les  conjectures  mal  justifiées  de  savants  antérieurs  et 
d'avoir  fourni  des  matériaux  pour  la  connaissance  du  latin  archaïque.  %^ 
11  mai.  G.  B.  Winer,  Grammatik  des  neuleslamenllichen  Sprachidioms,  8"  éd. 
p.p.  Paul  Wilh.  ScHMiEDEL.  p.  1.  (Einleitung  u.  Formenlehre)  [KlostermannJ. 
Ouvrage  mis  au  courant  des  progrès  de  la  science.  ^  Fr.  H.  M.  Blaydes, 

^^  Adversaria  in  tragicorum  Graecorum  fragmenta  [Bruhn].  Conjectures  ,  inter- 
prétations, observations  inédites  et  publiées,  personnelles  et  étrangères, 
écrites  dans  un  style  négligé  et  jetées  en  désordre.  *{  Curt  Wachsmuth, 
Einleitung  in  das  Studium  der  altcn  Geschichte  [Fr.  Cauer].  Témoigne  des 
connaissances  étendues  de  l'auteur  et  rend  des  services;  néanmoins  ne 

15  dispense  pas  de  recourir  aux  ouvrages  spéciaux.  ^  Max  Bûdinger,  Die  Uni- 
versal-historie  im  AUertliiime  [Id.].  Annonce.  \^  18  mai.  Jahresberichte  der  Ge- 
schichtswissenschaft.  Im  Auftrage  der  Ilistorischen  Gesellschaft  z.  Berlin  hrsg 
V.  J.  Jastrow.  t.  xiii-xviii  [ïlinneberg].  D'importants  progrès  réalisés;  il 
reste  quelques  desiderata.  t1  25  mai.  Victor  Bérard,  De  Vorigine  des  cultes 

20  arcadiens  [Maass].  Le  critique  tout  en  protestant  contre  l'exagération  avec 
laquelle  la  thèse  de  Curtius  a  été  poussée,  reconnnît  qu'il  y  a  de  bonnes 
observations.  ^  R.  IIeinze,  Xenokrates  [Krollj.  Ouvrage  d'une  lecture  malaisée, 
distingué  néanmoins  et  indispensable  pour  ceux  qui  s'occupent  de  philo- 
sophie grecque.  Yi  ^  Jr'-  I^-  Sehrwald,  Der  ApoUonmylhus  u.  seine  Bedeutung 

25  (Berl.  Stud.  xvi,  1)  [MaassJ.  Absurde.  Compte  rendu  ironique,  f  Ludwig 
Weniger,  Der  heilige  Oelbaum  in  Olympia  [Maass].  Étude  de  topogra- 
phie et  d'histoire  approfondie  malgré  une  réserve  concernant  un  témoi- 
gnage important.  ^  Flavii  Josephi  opéra  éd.  Ben.  Niese.  Vol.  vi.  De  bello 
Judaico  libros7ed.  J.  v.  Destinon  et  B.  Niese  [Wendland].   Constitue  un 

30  progrès  considérable  sur  les  édd.  antérieures.  La  critique  des  2  collabo- 
rateurs mérite  les  plus  grands  éloges.  Qqs.  conjectures  ou  notes  critiques 
de  Wendland.  \  Ilermann  Winnefeld,  Die  Villa  des  Hadrian  bei  Tivoli 
(Ergânzungsbeft  z.  lahrb.  d.  D.  Archaol.  Inst.)  [Fr.  Kôpp].  Excellent  travail, 
en  grande  partie  déQnitif.  %^  8  jn.  Spyr.  P.  Lambros,  Catalogue  of  the  Greek 

3b  manuscripts  on  Mount  Alhos,  Vol.  1  [Wattenbach].  Fait  avec  un  soin  admi- 
rable. 1[  R.  Crampe,  Thucydidem  nunquam  lemere  usurpare  adverbium  [x6vov 
adjectivi  vicern  scripsit  [Chr.  Harder].  Loué,  bien  que  le  résultat  pour 
l'exégèse  de  Thucydide  ou  la  grammaire  e  soit  un  peu  mince.  %%  15  jn. 
Gaston  Sortais,  IHos  ei  l'Iliade  [A.  Gemoll].  Une  foule  de  fines  observations. 

40  ^  David  IL  Holmes,  Die  mit  Pràpositionen  ziisammcngesetzten  Verben  bei 
Thukydides  [Harder].  Constitue  uu  tableau  d'ensemble  clair  et  complet; 
éloges.  %  Scliolia  antiqua  in  Q.  Iloralium  Flaccum,  Vol.  1.  Pomponi  Porphy- 
rionis  commentum  in  Horatium  Flaccum  rec.  Alfred  IIolder  [K.  Schenkl]. 
Sera   accueilli  partout   avec    reconnaissance.  ^   Notices.    Festschrift    zum 

kï,  50  jàhrigen  Doktorjubiliium  L.  Friedlânders  [Maass].  Analyses  et  apprécia- 
lion  de  26  travaux  des  élèves  de  F.  ^  G.  Dottin,  L'augment  des  verbes  com- 
posés dans  l'Odyssée  et  l'Iliade.  —  A.  Gehring,  Index  homericiis.  Appendix 
hymnorum  vocabula  continens  [].  Livres  utiles.  ^  K.  Prey,  Ilekior  [J.  Rien 
à  apprendre,  f  K.  Schultess,  Die  Sibyllinischen  liiicher  in  Rom  [].   A  recom- 

DO  mander.  ^  Réponse  acerbe  de  Sehrwald  à  l'art,  de   Maass  <  v.  1  jn  >, 
réponse    ironique    de    ce    dernier.    ^^   23  jn.    Siudi    italiani   di   filologia 
classica  Vol.  3.  [Maass]  Annonce  <  Pour  le  détail  cf.  infrà  >  appréciation , 
des  travaux  (peu  favorable  pour  ceux  de  Nenciai  et  de  Puntoni).  \  Euripides 


DEUTSCHE  LiTTEFlATURZErrUNC.  31 

llerahles  hrsg.  V.  U.  v.  Wilamowitz-Mollendorff  2  T.  28  éd.  [Id.]  Un  livre 
pareil  échappe  comme  ensemble  à  la  critique;  il  faut  en  savourer  le 
charme  :  il  n'y  a  guère  de  plus  belle  apologie  du  «  Griechenthum  ».  %  II.  de 
LA  Ville  de  Mirmont,  ApoUonios  de  Rhodes  et  Virgile  [Id.]  Ouvrage  volumi- 
neux, arriéré  avant  qu'il  n'eût  paru,  et  dénué  de  la  grâce  qui  règne  dans  les  s 
écrits  français.  Il  n'apprendra  rien  à  celui  qui  connaît  son  ApoUonios  et  son 
Virgile.  ^  R.  Holland,  Ueroenvôgel  in  dev  griech.  Mythologie  [Id.]  Il  est 
vivement  à  désirer  que  des  recherches,  comme  celle  de  II.  dont  la  valeur 
repose  sur  le  triage  et  le  groupement  des  matériaux,  ne  soient  pas  déparées 
par  des  interprétations  arbitraires.  \  P.  von  Winterfeld,  De  Rufi  Festi  lo 
Avieni  metaphrasi  Aratoreum  recensenda  cl  eniendanda  [Id.]  Diss.  approfondie. 
W.  démontre  avec  évidence  la  provenance  de  l'Ambrosianus  et  propose 
d'élégantes  conjectures.  ^  Le  livre  du  préfet. ..  Trad.  fr.  par  Jules  Nicole 
[G.  Neumann].  L'attribution  de  l'édit  à  Léon  VI,  ne  paraît  pas  sûre  au  cri- 
tique. %*i  29  jn.  0.  V.  IlEINEMANN,  Die  lierzogliche  Bibliothek  zu  Wolfenbiittel  15 
2*  éd.  complètement  remaniée  (pi.)  [VouUièmeJ.  Excellent.  %  Notices. 
Société  de  Numismatique.  Séance  du  10  jn.  Dannenberg  parle  de  l'acqui- 
sition consistant  principalement  en  monnaies  impériales,  faite  lors  de 
son  dernier  voyage  en  Italie.  V.  Jakobs  montre  des  échantillons  des  mon- 
naies romaines  découvertes  en  avril  dernier  à  Cologne.  Yi  6  jlt.  Franz  20 
POLAND.  De  coUegiis  artiftcuni  Dionysiacorum  [Bethe].  Les  résultats  ne  paraissent 
pas  assurés.  —  ^  Jos.  Meyer  Reisebiicher  1)  Aegypten  3»  éd.  (pi.)  — 
2)  Palàstina  u.  Syrien,  3«  éd.  (pi.)  [Hartmann].  Le  !«'  ouvr.  a  été  profondé- 
ment remanié  et  tenu  au  courant  en  ce  qui  concerne  l'antiquité.  Des 
erreurs  dans  le  second  pour  la  partie  historique.  ^^  13  jlt.  Euripidcs.  Aus-  25 
gewuhlle  Tragôdien  erkl.  v.  Ewald  Bruhn.  2  vol.  [F.  Spiro].  Les  défauts  sont 
largement  compensés  par  l'abondante  érudition  de  B.  et  par  sa  pénétrante 
sagacité.  1[  Lykopkrons  Alexandra.  Texte  grec  et  trad.  ail.  par  G.  v.  Hol- 
ziNGER  [Maass].  Travail  méritoire  quijreud  de  grands  services  (voir  Gôtt. 
gel.  Anz.  1890).  \  A.  v.  DomaSZEWSKI,  Die  Religion  des  rom.  tieeres  [Id.].Mine  30 
abondante  pour  l'histoire  religieuse,  épigraphique  et  monumentale.  \  Thu- 
cydides,  Book  1.  éd.  by  W.  H.  Forbes.  P.  1  :  introd.  et  texte.  P.  2  :  notes 
[W.  Schmid].  La  valeur  de  celte  éd.  réside  surtout  dans  l'introd.  qui  cons- 
titue un  excellent  '  essay  '  à  la  manière  de  Newton  ou  de  Jebb.  ^^  20  jlt. 
Aeltere  Universitàts-Matrikeln  II  Universitat  Greifswald  hrsg  V.  Ernst  Fried-  35 
lander  [Stieda].  Mérite  les  mêmes  éloges  que  le  l'^'  vol.  ^  John  Ries,  Was 
ist  Syntax  [Hartmann].  Ouvrage  d'un  esprit  original,  extraordinairement 
clair,  et  qui  mérite  un  excellent  accueil.  H^  27  jlt.  P.  Mûllensiefen  et 
F.  Bechtel,  Die  Inschriflen  v.  Kalymna  u.  Kos  (CoUitz  et  Bechtel,  Sammlung 
der  griech.  Dialekt.—  Inschriften.  T.  3.  Fasc.  4.  2  Part)  [Kretschmer].  Obser-  40 
valions  grammaticales,  nombreuses  et  utiles  dues  à  B.  Qqs  observations 
du  critique.  ^  H.  Belling,  Quaestiones  TibuUianae  [Ehwaldj.  D'utiles  com- 
munications sur  des  leçons  de  l'Ambrosianus  et  sur  la  collation  de 
l'Eboracensis  faite  par  Ileinsius.  Le  critique  proteste  contre  l'état  de 
corruption  et  les  interpolations  de  l'archétype  que  suppose  B.  \*i  3  août.  45 
Alfred  RosENSTEiN,  Das  Leben  der  Sprache  [Hartmann].  Exposé  clair 
et  facile  à  comprendre,  sans  être  superficiel.  1[  R.  Bûttner,  Porcins 
Licinius  u.  der  littcrarische  Kreis  des  Q.  Lutalius  Calulus  [Ehwald].  Provoque 
trop  souvent  la  contradiction.  ^Lucian  Mvller,  Der  Dichter  Ennius  [Id.].  Ré- 
édition, sous  une  forme  abrégée,  de  la  biographie  détaillée  parue  en  1884,  50 
avec  ses  assertions  contestables.  Ç  Gesari  PaOli,  Grundriss  der  latein.  Pa- 
làographie  P.  2  (Das  Schrift-  u.  Bùcherwesen.  Trad.)  ail.  de  Cari  Lohmeyer 
[Wattenbach].  Loué.  Kl]  17  août,  Victor  Schultze,  Archùologie  der  allchristli- 


3^  1895.   —  ALLEMAGNE. 

chen  Kunst  (pi.)  [G.  Frey].  Excellent.  ^[^  24  août  Ernst  Maass,  Orpheus  [Bethe]. 
Ce  livre,  comme  les  nombreux  travaux  antérieurs  de  M.  témoigne  d'une 
étonnante  érudition  et  d'un  puissant  don  de  combinaison  qui  sait  cditier 
des  hypothèses  fécondes  en  résultats  sur  des  particularités  passées  inaper- 
5  çues.  1[1[  31  août.  Acia  apostolorum  sive  Lucae  ad  Theophilum  liber  alter.  Ed. 
Fr.  Blass  [v.  SodenJ.  Des  réserves.  Sans  doute  B.  a  donné  une  forte  impulsion 
à  la  critique  du  texte,  néaniuoins  aucun  des  résultats  obtenus  ne  constitue 
une  conquête  de  valeur  durable  pour  la  science.  ^  Otto  Seeck,  Geschichte 
des  Unterganges  dtr  anliken  Welt  T.  1  [R.  Weil].  Des   résultats  nouveaux  en 
IJ  ce  qui  concerne  Constantin  grâce  à  un  examen  attentif  des  monnaies  et 
des  inscriptions.  y{  7  sept.  G.  A.  Bernoulli,  Der  Schriftstellerkatalog  des  Ilie- 
ronymus.  —  Hieronymus  u.  Genrcadius,  De  viris  inluslribus  hrsg  v.  G.  A.  Ber- 
noulli [Klostermam].  L'étude  de  B.  et  son  éd.  témoignent  d'un  travail  appro- 
fondi ;  toutefois  l'éd.  de  Gennadius  est  moins  salisfaisautt.'.  ^  G.  Reichmann, 
15  De  Anaximenis  Lampsaceni  vila  et  scriplis  [Kroll].  Le  sujet  est  bien  mieux  traité 
dans  l'encyclopédie  de  Pauly  revue  par  Wissowa.  Latin  défectueux.  ^^[  14  sept. 
P.  M.  BOLDERMANN,  Studia  Lucianea  [H.  Ilelm].  Une  louable  application,  tou- 
tefois méthode  et  résultats  de  valeur  douteuse.  \  Paulus  Siewert,  Plautus 
in  Amphitruone  fabula,  quomodo  exempbir  grsecum  translulerit.  —  Sven  Tes- 
20  siNG,  Synlaxis  Plautina.  Enuntiationes   relativse.    Enuntiationes    conjunc- 
tionales.  Parataxis  [Niemeyer].  Le  l"'  travail  méthodique  et  circonspect  fait 
tout  honneur  à  S.  Le  2»  fait  preuve  d'application  et   de   clarté,  mais  est 
incomplet.  tH  21  sept.  IL  Gomperz,  Teriullianea  |Klostermann].  D'une  part 
G.  a  restitué  le  texte  traditionnel  dans  une  foule  d'endroits  suspectés  à 
25  tort,  d'autre  part  il  a  signalé  et  tenté  de  corriger  des  endroits  corrompus  et 
passés  inaperçus.  ^^  28  sept.  Erich  Klostkrmann,  Atialecla  su  Septuaginla, 
Hexapla  u.   Patristik  fjiilicher].  Une  foule  de  matériaux   qui   permettront 
d'enrichir  et  de  corriger  l'apparat  d'une  éd.  critique  des  trad.  grecques  de 
l'Ancien  Testament,  t  O.  von  Sarwey,  et  F.  IIettner,  Der  obergermanisch- 
30  rdlische  Limes  des  liômerreiches  Livr.  1   [Plathl-  Fait  tout  honneur  aux  édi- 
teurs.   Qqs.    observations   topographiques.   f1[  5  oct.    Benno    Diederich, 
Quomodo  dei  in  llomeri  Odyssea  cum  hominibus  commercium  facianl  [MaassJ. 
Contribution  utile  bien  qu'il  y  ait  beaucoup  à  redire  dans  les  résultats  et 
dans  les  conclusions.  Latin   défectueux.  ^  F.   Hesse,  Geschichlstabellen  des 
35  rôm.  Rechies  [Hugo  Krùger].  Dates  justes  en  général.  Toutefois  travail  d'une 
utilité  restreinte.  %  Notices.  Karl  Kiesewetter,  Der  Occuliismus  der  Aller- 
tlmms  P.  1  [    ].  A  lire.  ^  D'Arcy  Wentworth  Thompson,  A  glossary  of  greec 
birds  [    ].  Utile  pour  la  connaissance  de  l'antiquité.  tH  12  oct.  Pauly,  Heal- 
Encyklopàdie  der  Klassischen  Aller Ihumswissenschaft  hrsg.  v.  Georg  WlSSOWA 
40  Fasc.  2  et  3  (Alexander-Artemis)  [Maass].  Mérite  le  remerciement  des  phi- 
lologues, î  Erwin  Rohde,  Die  Religion  der  Griechen  [Id.J.  Bel  écrit  instructif 
et   intéressant.  \  W.   M.    Lindsay,    The   Latin   Language   [Skutsch].  Travail 
méritoire  malgré  les  critiques  de  détail  qu'on  peut  lui  adresser.  ^^  19  oct. 
Octave  Navarre,  Dior.gsos.  Etude  sur  l'organisation  matérielle  du  théâtre  Athé- 
45  nien  (pi.)  [Bethe].  Répond  aux  exigences  qu'on  peut  avoir  pour  un  manuel, 
et  sait  même  prendre  position.  Toutefois,  l'ouvrage  eût  été  meilleur  si  N. 
avait  attendu  encore  un  an  ou  deux.  ^  T.  Macci  Plauti  comoedix.  Rec.  Georg. 
GôTz  et  Fr.  Sgholl.  Fasc.  1-4  [Niemeyer].  Grands  éloges  pour  cette  éd.  minor 
(coll.  Teubner).  %  Notices.  H.  de  la  Ville  de  MiRMONr,^po//ojitost/e  Rhodes 
50  et  Virgile  [    ].  Peut  servir  d'introduction  à  l'ouvrage  du  même  auteur  analysé 
pi.  h.  <23  jn>  tu  26  oct.  G.  Gu.ES,  A  short  manual  of  comparative  philology  for 
classical  students  [KretschmerJ.  L'auteur  s'est  acquitté  de  sa  tâche  avec  habi- 
leté et  compétence.1[i4nonj/mi  chrisliani  Hermippus  sive  deastrologia  dialogus. 


DEUTSCHE   LITTERATURZEITUNG.  33 

Rec.  G.  Kroll  et  P.  Vieregk  [Maassi.  Beaucoup  de  coujeclures  réussies;  il 
reste  néanmoins  encore  à  faire  à  la  critique.  ^  Johann  Sghrader,  Palse- 
phata  [Id.i  Diss.  doctorale  de  valeur.  %  Albert  Gûldenpenning,  Die  antike 
Kunst  u.  clas  Gymnasium  [LôschhornJ.  Excellent  opuscule,  f^  2   nov.  Frank 
Olivier,  De  Criiolao   Penpalelico    [Kroir.   Du  soin   et   de   l'application.  ^    3 
Charles  E.  Bennbtt,  Appendix  lo  Bennells  Latin  Grammar  [Skutsch].    De   la 
clarté  et  de  la  précision;  les  emprunts  faits  à  Marx  et  à  Brambach   sont 
trop  manifestes  <  Cf.  supra  6  avr.  >  ^  Paul  Frédéric  Girard,   Textes  de 
droit  romain  publiés  et   annotés,  2"  éd.    [Hugo  Kriigerl.   Éloges.  ^%    9    nov., 
S.  Eucherii  Lugdunensis   opéra  omnia,  p.  1.  Rec.  G.    WOTKE    (Corpus  script.  10 
eccl.  lat.  vol.  31)  [Klostermann].  Constitue  un  progrès  notable  pour  l'état 
du  texte.  Le  critique  fournit  qqs.  contributions.  ^  Paul  Cxuek^  Gnmdfragen 
der  Homerkritik  [Bethe].  A  recommander  comme  introduction  à  la  lecture 
d'Homère.  If  Dicta  Catonis  quse  vulgo  inscribuntur   Catonis    Disticha   de 
moribus  iterutn  ed.Geyza  Némethy  [Haberlin].  Répond  aux  justes  exigences  15 
de  la  critique.  ^  Richard  Weise,  Der  atlienische  Bundesgenossenkrieg  [HôckJ. 
Contribution  de  valeur,  bien  qu'on  ne  puisse  sur  tous  les  points   sous- 
crire aux  opinions  de  W.  ^%  16  nov.   Eduard  Meyer,  Die  wirthschaftli- 
che  Entwicklung  des  Alterthums   \F.    Cauer].    Beaucoup    d'idées    fausses,    f 
Richard  Wrede,  Leitfaden  der  Inslitutionen   des  rôm.  Rechts  [Hugo  Kriiger/  20 
Beaucoup  trop  sec.  ^1[  23  nov.  Adolf  HarnaCK,  Das  Edikt  des  Antoninus  Pins. 
Elue  bisher  nicht  erkannte  Schrift  Novalians  vom  Jahre  149/'o0  (Cyprian  de 
laude  martyrii)  [Looss].  Le  critique  n'est  pas  convaincu  de  l'authenticité  du 
.rescrit  impérial  affirmée  par  IL  mais  il  souscrit  à  la  revendication  du  de 
îaude  martyrii  pour  Novatien.  ^^  Wilhem  Soltau,  Livius^  Quellen  in  der  5.  25 
Dekade  [LammertJ  .Fait  preuve  de  compétence  et  de  rigueur  logique.  Le 
critique  blâme  le  ton  déplacé  de  S.  peu  compatible  avec  la  dignité  de  la 
science.   ^   W.    WoLKENHauer,  Leitfaden  3itr  Geschichte   der   Kariographie... 
[Kretschmer]  Livre  instructif  à  tous  égards  et  qui  mérite  le    plus  chaud 
accueil.  HH  30  nov.  Des  Q.  Horalius  Flaccus   Oden    u.   Epoden  erki.    v.  C.  W.  30 
Naugk,  14»  éd.  p.   p.  0.  Weissenfels.  —  Gustav  Friedrich,  Q.  Horalius 
Flaccus  [Haberlin].  Le  premier  travail   répond  aux  exigences  d'une  bonne 
éd.  pour  les  classes  ;  le  2»  mérite  aussi  des  éloges  bien  que  sur  de  nom- 
breux points  l'explication  de  F.  comme  celle  de  W.  ne  satisfasse  pas  la 
critique.  1[  Hermann  Gleue,  De  homicidamm  in  Areopago  Alheniensi  judicio  35 
[HôckJ.  Approbation  mêlée  de  réserves.  If  O.  Kemmer,  ^Irmintus  [Ritterling]. 
Compilation  qui  n'ajoute  rien  à  nos  coimaissauces.  ^^  7  déc.  Tycho  Momm- 
SEN,  Beitràge  zu  der  Lehre  v.  den  griech  Prdpositionen  [Wendland].  Modèle  de 
recherche  méthodique,  fécond  pour  l'exégèse  et  la  critique  des  textes,  ^f 
Friedrich    Reuss  ,    hokrates'    Panegyrikus    u   der    Kyprische    Krieg    [Lam-  40 
merl].  Combat  avec  succès  les  arguments  de  Friedrich  <  v.   R.  d.  R. 
19.  S3,  33.  >  ï  Julius   AsbaCH,   Zur  Erinnerung  an  Arnold   Dietrich  Schàfer 
[Fr.  Cauer].  Annonce.  ^|  14  déc.  Julius  Jung,  Fasten  der  Provins  Dacien... 
[Ritterling].  Comble  heureusement  une  lacune.  ^  W.  Rhys  Roberts,  The 
ancient  Boeolians...  [Hock].  Plaidoyer  intéressant   en  faveur  des  Béotiens  45 
contre  leurs  détracteurs  anciens  et  modernes,  f  f  21  déc.  Wolfgang  Reichel,) 
Ueber  komerische  Waffen  (uo  pi.)  (Abhandl.  d.  arch.  epigr.    Sem.  Univ.  Wien 
[Maass].  Très  instructif.  Le  critique  proteste  toutefois  contre  l'interprétation 
de  quelques  morceaux  de  bravoure.  ^  Flavii  Josepki  opéra,  éd.  B.   Niese, 
Vol.  7  ;  Index  [Wendlanl].    L'index,  fait  avec   grand  soin,  n'omet   rien.  50 
W  28  déc.  V.  Arneth,  Das  klassische    tJeidenthum  u.   die  christliche  Religion, 
2  vol.  [Id.J.  Du  pur  dilettantisme,  f  Ernst   Maass,  De  tribus  Philetas  carmi- 
nibus  [Spiro].  De  la  clarté,  de  la  précision,  et  beaucoup  d'érudition.  ^  Hugo 
R.  DE  PHii.OL.  —  Revue  des  Revues  de  1893.  XX.  —  3. 


34  1895.    —   ALLEMAGNE. 

LiERS,  Dos  Kriegswesen  der  Allen...  [Frôhlich].  L'auteur  connaît  les  détails 
militaires  et  écrit  de  verve;  toutefois,  dans  les  questions  controversées,  il 
aurait  pu  montrer  plus  de  pénétration.  II.  Lbbègue. 

Gôttingische    gelehrte  Anzeigen.  Jr.   Anecdota  Maredsolana,  Vol.  2. 
^  S.  démentis  Romani  ad  Corinthios  epistulse  versio  latina.  Ed.   D.   Ger- 
manus  MoaiN  [Jiilicher].  Mérite  un  éloge  sans  réserves.  ^  G.  B.   Winbr, 
Grammatik  des   neulestamentlichen  Sprachidioms,   8»   éd.    p.    p.    Paul    Wilh. 
Sghmiedbl  [W.  SchmidJ.  Satisfera  les  philologues  et  les  théologiens.  Ana- 
lyse détaillée  et  critique  {M  p.).  tH  Fév.  John  P.  Mahaffy,    The  Flinders 
10  Pétrie  Papyri  with  transcriptions,  commentaries  and  index.  2  T.  [Wilckenj. 
L'éditeur  de  ces  textes  remarquables  par  leur  importance  et  leur  variété 
a  droit  à  nos  plus  vifs  remercîments.  Nombreuses  restitutions  et   rec- 
tifications de    détail   (32   p.).  %%  Mars.   J.    L.    Ussing,    Grsssk   og  romersk 
metrik  [Knôs].    Livre   clair   et  substantiel.    Des   réserves  sur  les  objec- 
16  tions   faites   par  U.   aux  théories   métriques  modernes.  %\  Avr.  Adolphe 
LODS,  Le  livre  d'Hénoch.,  fragments  grecs  découverts  à  Akhmîm,  publiés  et 
trad.  [JillicherJ.  De  valeur  durable.  ^  The  old  testament  in  greek  according  to 
the  septuaginia  edited...  by  Henry  Barclay  Swete.  Vol.   1-3  [Klostermann]. 
Éloges.  Art.  détaillé  et  critique.  %  IL  Meusel  1),  Lexicon C3esarianum,Vo\.\ . 
20  Vol.  II,  1.2  —  2).  C.  Juin  Cxsaris  Belli  Uallici  libri  7.  A.  Hirtii  liber  8.  Recen- 
suit.  —  3  Éd.  pour  les  classes  [Ziehen].  Le  lexique  est  un  modèle  qui  n'a 
pas  été  encore  dépassé.  L'éd.  mérite  aussi  de  grands  éloges,  bien  qu'elle  ne 
soit  pas  assez  conservatrice,  au  goût  du  critique.  L'éd.  pour  les  classes  est 
un  modèle  tout  à  fait  à  recommander.  \  W.  Frôhner,  La  collection  Tyss- 
26  kiewicz,  Fasc.  1-3  (pi.)  fStudniczkaJ.  Belle  publication.  Qqs,  erreurs  d'inter- 
prétation ou  d'histoire  artistique.  %\  Jn.  H.  v.  Schubert,  Die   Composition 
des  pseudopetrinischen  Kvangelienfragments  et  Das  Petrusevangelium  [Jiilicher]. 
Ces  2  livres  appartiennent  aux  meilleurs  travaux  parus  sur  le  sujet;  toute- 
fois, on  peut  relever  des  traces  de  hâte  et  denégligence.1[  Joannis  SlobxiAnlho- 
30  iogmm  Volumen  tertium  rec.  Otto  Hense[H.  SchenklJ.  Est  digne  à  tous  égards 
des  2  vol.  précédents  éd.  par  Wachsmuth.   Nombreuses  observations  et 
contributions  de  critique  (39  p.).f1[  Jlt.  L.  CœliLactanti  opéra  omnia  rec.  Samuel 
Brandt.  p.   1.  P.  2.  Fasc.  1.  (Corp.  script,  eccles.   latin,   vol.  19  et  27) 
[WissowaJ.  Excellent  travail;  c'est  un  des  meilleurs  de  la  collection.  ^ 
36  Historische  Grammatik  der  latein.  Sprache  T.  I,  p.  1.  :  Friedrich  Stolz,  Einlei- 
tung  u.  Lautlehre  |W.  Schulze].  Appréciation  défavorable.  1[  Karl   Sittl, 
Archàologia  der  Kunst  (Iwau  v.  Millier  Handbuch  T.  6.)  [Fr.  Koepp].  Mau- 
vais. «  Quiconque  voudra  s'orienter  dans  l'archéologie  fera  mieux  provisoi- 
rement de  prendre  le  livre  clairement  conçu  d'Ottfried  Millier  plutôt  que 
40  de  se  laisser  gâter  le  goût  par  S.  »  ^  Inscriptiones  selectx.  Ed.  Hermaun 
Dessau  Vol.  1  [E.  Fabricius].  Excellent  ouvrage  qui  remplit  bien  le  double 
but  de  suppléer  le  Corpus  pour  ceux  qui  ne  Font  pas  sous  la  main  et  de 
servir  d'introduction  à  l'élude  de  l'épigraphie.  1[f  Août.  EmilEGLi,  Die  christ- 
lichen  InscUriflen  der  Schweiz  vom  4-9  Jahrh.  (pi.)  [OechsliJ.  Eloges.  ^  Adolf 
4t>  FURïWANGLER,  Meislerwerke  der  griechischen  Plaslik  (pi.)  [Kekule].  Bien  des 
choses  manquées  et  inadmissibles.  Le  critique  reproche  à  F.  de  ne  pas  dis- 
tinguer ce  qui  est  donné  comme  un  fait  de  ce  qui  est  possible.  ^  F.  Hiller 
V.    GartrinGEN  ,  Inscriptiones    graecae    insularum   lihodi    Chalces    Carpalhi 
cum    Saro    Casi    [BrandiiJ.    Sera   bien  accueilli.    ^    Wallher    Prbllwitz 
50  Ein  griech.  u  eine  latein.  Etymologie  [Bechtelj.  Concerne  l'étymologie  d'èvtau- 
t6î.  L'explication  de  P.  est  si  naturelle  qu'on  s'étonne  qu'elle  n'ait  pas  été 
donnée  plus  tôt.  fî  sept.  Fr.   M-\rx,  Incerti  Auctoris  de  lialione  Dicendi  ad 
C.  Herennium  likri  4  [Thiele].  Fournit  un  texte  excellent,  un  apparat  sufll- 


HERMES.  35 

sfiiU  et  (les  renseignemenls  abomiaiit?  sur  l'auleiir.  ^  F.ndwig  Tkaube, 
0  Homa  nobilis  [Wissowa  .  Livre  substantiel  et  fécond.  ^^  Oci.  Der  Maximal- 
tarif  des  Diocletian  hrsg.  v.  Th.  Mommsen  erl.  v.  H.  Blûmner  [Niesej.  Le  com- 
meutaire  compétent  et  érudit  de  B.  donne  un  attrait  particulier  à  cet  excel- 
lent livre. ^  Adolf  HaRNAGK,  Geschichte  der  altchrisllichen  Lillevatur  bis  auf'Euse-  g 
bius  [H.  V.  SchubertJ.  Ouvrage  de  haute  valeur,  qui  n'a  point  son  pareil 
chez  les  nations  autres  que  l'Allemagne,  f^  Nov.  Garl  Albrecht  Ber- 
NOULLi,  Der  SchrifsteUerkalalog  des  Hieronymus  [Max  Ihm].  Travail  dont  les 
conclusions  d'ensemble  sont  définitives  bien  qu'on  puisse  y  apporter 
qqs.  modiflcations  de  détail.  i[  A.  Holder  et  0.  Keller,  Scholia  antiqua  in  ^q 
Q.  Horaiium  Flaccum,  Vol.  1.  Porfyrionis  commentum  rec.  A.  Holder 
jHâussner!.  Sera  le  bienvenu.  ^  Dec.  Ernst  v.  Dobschutz,  Studien  zur 
Texikriiik  der  Vulgata  [P.  Corssenj.  Eloges  tempérés  par  des  réserves  qui 
portent  sur  la  méthode.  ^  Albrecht  Wirth,  Aus  orientalischen  Chroniken 
^pl.J  iC  FrickJ.  Manqué,  %  Hugo  Willrich,  Juden  u.  Griechen  vor  der  makka- 
bàischen  Erhebung  [WellhausenJ.  Très  instructif.  ^  Jahrbuch  des  hislorischen 
Vei'eins  des  Kantons  Ularus,  Fasc.  25  à  30.  ^Meyer  v.  KnonauJ.  Anuonce  élo- 
gieuseoù  nous  relevons  la  jnention  des  travaux  de  J.  IIeierli  «  Archâolo- 
gische  Funde  im  Kanlon  Glarus  »  (fasc.  28)  et  de  E.  Hafter  «  Der  rom. 
Handelsweg  v.  Ziirich  nach  Gur  ».  i[  O.  Immisgh,  Philologische  Studien  m 
Platon.  Fasc.  1  :  Axiochus  [U;  v.  Wilamowitz-Moellendoril].  Dépense  de 
sagacité  et  d'érudition  au  service  d'une  thèse  insoutenable  «  Le  chat  tué 
par  le  chasseur  ne  peut  se  transformer  en  civet  par  les  mains  du  cuisi- 
nier ».  La  constitution  du  texte  due  à  l.  est  bien  supérieure  à  ses  hypo- 
thèses. If  Plutarchi  pylhici  dialogi  1res  rec.  W.  R.  Paton  [Blass'.  Constitue  „„ 
un  sérieux  progrès.  Henri  Lebègue. 

Hermès,  t.  XXX,  !«'  cahier.  L'origine  du  tribunat  et  les  communautés 
des  quatre  tribus  [E.  MeyerJ.  La  ville  des  quatre  tribus  est  la  ville  des 
Tarquins  et  du  premier  siècle  de  la  République.  Le  Gapitole  en  est  séparé, 
comme  le  prouve  l'expression  «  urbs  et  Capitolium  ».  Cette  ville  est  anté-  ,„ 
rieure  au  mur  dit  de  Servius,  qui  n'a  jamais  enclos  que  la  grande  ville 
des  guerres  samnites.  Le  tribunat  est  la  magistrature  propre  de  la  ville 
des  quatre  tribus;  les  tribuns,  d'abord  au  nombre  de  quatre,  d'après  la 
plus  ancienne  tradition,  étaient  les  chefs  des  quatres  tribus  urbaines, 
choisis  par  elles  pour  protéger  les  droits  personnels  des  plébéiens.  Grâce  . 
à  eux  subsiste  une  bourgeoisie  libre,  dont  ils  sont  les  véritables  patrons. 
Leur  inviolabilité  a  pour  sanction  la  proscription  de  qui  y  porte  atteinte. 
Ce  privilège,  nécessaire  pour  assurer  la  sécurité  de  leur  intervention  juri- 
dique, est  devenu  la  force  qui  a  assuré  graduellement  l'influence  au  tribunat 
et  qui  l'a  portée  au  plus  haut  point  dans  la  première  moitié  du  deuxième 
siècle  avant  J.-C.  Les  deux  sécessions  de  494  et  de  449,  qui,  d'après  la  plus 
ancienne  tradition,  eurent  lieu  sur  l'Aventin  (Le  mont  sacré  est  une  inter- 
polation dans  la  tradition  la  plus  récente,  d'après  les  «  leges  sacratae  »), 
n'ont  pas  de  fondement  historique.^  Varia  jL  VahlenJ.  42.  La  vie  d'Horace, 
à  laquelle  renvoie  Porphyrion  (sur  Sat.  I,  vi,  41)  est  celle  qui  se  trouve  en 
tète  de  son  commentaire.  —  43.  Dans  le  discours  direct,  les  anciens,  inter- 
calant le  verbe  dire  et  son  sujet,  séparaient  ces  deux  parenthèses  par 
quelques  mots  :  Plat.,  Prol.  p.  1U3,37,  Schanz  :  à).r,6T^  eçiy)  XéyEi;  ô  HpuTayopa;; 
Dio  Chr.  2,  9;  Pétr.  63;  Sen.  ép.  92,25;  de  ira,  1, 14, 1  (il  ne  faut  pas  supprimer 
«  Theophrastus  »);  Ces.,  b.  g.,  5,  30,  1  ;  7,  20, 12  (ne  pas  supprimer  «  Vercin-  _„ 
getorix  >-);  Cic,  de  re  p.,  1,  56  (garder  «  ut  ait  totum  Olympum  Homerus  »); 
3,  10,  17.-44.  De  même  l'ordre  de  Ces.,  b.  g.,  VI,  24,  4,  n'a  rien  de  choquant 
et  équivaut  à  «  in  eadem  egestate  Germani,  qua  permanent,  eodem  victu 


36  1895.    —   ALLEMAGNE, 

utuntur,  »  Gr.  1,  24,  1,  et  1,  27,  3;  et  pour  l'emploi  du  nom  propre  après 
le  démonstratif  qui  le  représente,  5,  4,  1  ;  6,  1  ;  58,  4;  4,  38,  3.  —  45.  Dio  Chr. 
12,  28  donne  un  texte  très  acceptable;  car,  ainsi  qu'il  résulte  de  nombre  de 
passages,  il  prend  BImç  te  dans  le  sens  de  a)Aw«  xe  xa(  ;  les  ex.  cités  d'ordinaire 
6  (Hdt.  8, 142;  Soph.  0.  R.,  1114)  donnent  tout  autre  chose  et  ne  peuvent  être  ses 
modèles  dans  cet  emploi.—  46.  Dans  Sen.  de  prov.,  4, 4,  «  laeti  fluentem  meliore 
casu  sanguinem  ostentant  »,  «  meliore  c.  >  est  complément  de  «  1.  »;  cet  ordre  des 
mots  n'est  pas  rare  dans  Sén.  :  de  ira.  1,  18,  4  :  «  deducuntur...  cum  magno 
gaudio»;  3,  30,  5  :  «  strictis...  gladiis»;  3,18,  3  «  quosdam  ex  illis  »  (qu'il  faut 

10  laisser  à  sa  place).  ^  La  tradition  sur  la  dernière  cène  de  Jésus  [Herm. 
Joachim].  Le  récit  de  Marc  dérive  d'une  source  presque  contemporaine  des 
événements;  ce  n'est  pas  Pierre,  auquel  remonte  plutôt  la  narration  de 
Paul,  t  L'imprécation  dans  le  droit  grec  [Erich  Ziebarth].  L'àpà  a  un  rôle 
dans  la  protection  de  la  propriété  chez  tous  les  peuples  grecs,  principa- 

15  lement  dans  les  îles  et  l'Asie-Mineure;  mais  il  n'y  a  pas  de  restriction,  en 
somme,  ni  géographique  ni  juridique.  Les  textes  nous  reportent  à 
l'époque  la  plus  ancienne.  ^  'OSufTaf,?  de  Cratinos  et  K-jxXw^  d'Euripide 
[G.  Kaibel].  Reconstruction  de  la  pièce  de  Gratinus  avec  un  double  chœur 
formé  de  12  Cyclopes  et  de  12  compagnons  d'Ulysse;  elle  commençait  par 

20  un  chant  de  chœur,  sans  prologos.  La  pièce  d'Euripide  est  postérieure, 
mais  elle  est  une  de  ses  plus  anciennes,  comme  le  prouvent  les  imitations 
que  le  poète  en  a  fait  dans  Hécube,  ce  qui  suppose  un  intervalle  de  plusieurs 
années.  Elle  est  sûrement  plus  ancienne  qu'Alceste,  jouée  en  438.  Par  suite 
l'agôn  entre  Ulysse  et  Polyphène  ne  pouvait  choquer  comme  un  anachro- 

26  nisme.  —  Les  Atovûaou  xp^çot  d'Eschine  étaient  un  drame  satyrique.  f  Le 
miracle  de  la  pluie  de  la  colonne  de  Marc  Aurèle  [Th.  Mommsen].  Les 
sources  sont,  d'une  part,  le  bas-relief  ;  de  l'autre,  les  quatre  récits  de 
TertuUien,  de  l'abréviateur  de  Dion  Cassius,  d'Eusèbe  et  des  biographes  de 
Marc-Aurèle  :  le  premier  vivait  sous  Sévère,  le  second  sous  Alexandre,  le 

30  troisième  se  reporte  à  l'évêque  de  Phrygie,  Apollinaire,  et  probablement  à 
Africanus.  TertuUien  et  Dion  se  réfèrent  à  une  lettre  de  l'empereur  au 
Sénat;  les  autres  récits  ont  été  sans  doute  influencés  par  ce  document; 
mais  les  cinq  sources  sont  indépendantes.  Ce  qu'elles  ne  lui  oni  pas 
emprunté  en  est  déduit  ou  est  une  simple  fiction.  Toute  la  question  est 

3s  donc  de  savoir  si  la  lettre  est  authentique  et  ce  qu'elle  contenait.  Or,  le  pre- 
mier point  est  assuré.  La  lettre  est  alléguée  par  TertuUien  avant  200,  l'événe- 
ment étant  de  174;  le  contenu  prouve  une  connaissance  exacte  des  faits  et 
des  personnes;  on  sait  qu'il  y  a  eu  des  lettres  de  l'empereur  au  Sénat.  Les 
objections  de  Domaszewski  ne  portent  pas  :  1"  L'événement  est   très  bien 

40  daté  :  été  de  174;  c'est  la  fin  de  la  guerre.  Or,  la  statue  le  place  au 
commencement,  en  tout  cas  avant  le  milieu  de  174.  —  Les  premiers 
événements  de  la  campagne  avaient  été  malheureux;  l'événement  pouvait 
être  placé  au  début  de  la  chronique  illustrée;  il  n'y  a  pas  d'ailleurs,  à  cette 
date,  de  division  naturelle  de  la  campagne;  il  faut  la  reporter  à  178,  date 

45  de  la  deuxième  expédition  de  Germanie  :  alors  on  peut  parler  d'une  fin  de  la 
guerre.  2»  Le  récit  de  l'abréviateur  a  été  interpolo  par  un  chrétien,  comme 
le  prouve  la  ratification  prétendue  de  l'acclamation  triomphale  par  le  Sénat, 
ce  qui  est  impossible  et  contraire  à  l'usage.  — L'intégrité  du  texte  est  garantie 
d'une  façon  générale  parla  polémique  de  Xiphilin.  De  plus,  il  y  avait  beau 

50  temps  que  l'acclamation  impériale  n'était  plus  due  à  l'initiative  des  soldats  ; 
le  Sénat  intervenait  déjà  à  la  fin  de  la  République;  cf.  aussi  sur  Germanicus. 
Tacite,  An.  1, 58.  Que  le  Sénat  ait  été  consulté,  n'a  rien  en  soi  d'étonnant  et 
est  tout  à  fait  conforme  aux  habitudes  de  l'empereur.  3»  Le  titre  de  «mater 


HERMES. 


37 


castrorum  »  accordé  à  Faustine  est  une  autre  preuve  de  la  falsification;  il  ne 
figure  sur  aucun  monument  de  son  vivant.  —  Il  n'a  rien  à  voir  avec  le  miracle. 
Il  a  probablement  accordé  à  l'impératrice  peu  avant  sa  mort,  survenue  dans 
le  voyage  en  Syrie  et  perpétué  comme  celui  de  Parthicus  par  Trajan,  qui 
mourut  avant  le  triomphe.  Le  récit  de  la  lettre  impériale,  dont  i'authenti-  6 
cité  est  donc  indiscutable,  devait  faire  ressortir  deux  points  :  la  pluie  sur- 
venue au  milieu  d'une  grande  sécheresse  et  de  la   pénurie  d'eau,   l'orage 
mettant  les  ennemis  en  fuite.  Tel  est  le  noyau  qu'on  retrouve  dans  Eusèbe 
et  Dion  et  auquel  ce  dernier  a  ajouté  les  broderies  de  sa  rhétorique.  Dans 
la  colonne,  on  retrouve  la  pluie  servant  les  Romains,  nuisant  aux  barbares;  lo 
si  les  éclairs  sont  omis,  c'est  que  la  représentation  aurait   perdu  de  sa 
netteté,  le  caractère  particulier  du  miracle  s'ellaçant  devant  la  personna- 
lité de  Juppiter  fulminator.  L'omission  de  la  «  sitis  Germanica  »  est  due 
à  la  nécessité  de  simplifier  la  scène.  Quant  à  l'intervention   divine,  nul 
doute  que  Marc-Aurèle  ne  l'ait  mentionnée  dans  sa  lettre,  et  le  fait  est  15 
bien  dans  l'esprit  de  l'époque,  mais  il  ne  mentionnait   aucune  divinité  en 
particulier;  la  représentation  de  la  colonne,  qui  doit  être  la  traduction  la 
plus  exacte  de  la  version  officielle,  est  toute  générale  et  abstraite,  et  il  en 
est  de  même  des  narrateurs  postérieurs  :  cf.  Eusèbe.  Le  fait  est  conforme 
au  caractère  de  l'empereur  et  du  temps.  On  laissait   à  chacun  le  soin  de  20 
mettre     des    précisions    confessionnelles    au    récit    officiel.    De    même 
pour  le  moyen  qui  obtint  le  secours  divin.   11   était  pourtant  naturel  que 
l'idée  de  la  prière  s'imposât.  Les  païens  ont  fait  intervenir  des  magiciens, 
l'égyptien  Arnuphis  qui  implora  Hermès,  le  chaldéen  Julianus  le  Théurge.  Les 
chrétiens  l'attribuèrent  à  leur  dieu  :  tout  écrivain  chrétien  devait  compléter  26 
en  ce  sens  le  récit  impérial  et  faire  intervenir  des  soldats  chrétiens  pour  que 
le  Christ  pût  agir.  Dans  Tert.,  «  forte  »  prouve  que  l'auteur  fait  une  hypo- 
thèse personnelle.  L'attribution  à  laleg.  XII  fulminata  est  propre  à  Eusèbe, 
source    des  écrivains  postérieurs,  qui  la  tire  lui-même  d'Apollinaire  de 
Iliérapolis.  C'est  une  falsification  théologique,  reposant  sur  une  étymologie  30 
de  fantaisie  du  nom  de  la  légion.  Il  y  a  là  une  appropriation  locale,  la 
légion  étant  campée  à  Mitylène.  Il  y  a  donc  lieu  de  rejeter  toute  tentative 
hypercritique  de  fonder  toute  l'histoire  sur  un  contresens  chrétien  fait  sur 
le  bas-relief  de  la  colenne.  ^  Reçus  de  blé  de  semence  provenant  du  village 
de  Karanis  [Paul  Viereckl.  Papyrus  du  musée  de  Berlin,  datés  pour  la  plu-  35 
part  de  la  22"  année  d'Antonin  le  Pieux  qui  donnent  d'intéressants  rensei- 
gnements sur  le  régime  des  terres,  f  Anaximenea  \G.  Thiele].  Anaximène 
est  un  compilateur  sans  originalité  et  sans  intelligence.  Ce  qu'il  y  a  de 
meilleur  dans  son  livre  provient  d'artigraphes  plus  anciens.  ^  Encore  le 
bas-relief  de  Platon  [C.  Robert'.  Défense  de  son  authenticité  contre  les  40 
objections  de  Schone.  f  Metiochos  et  Parthenope  [Fr.  Krebs].  Fragment  de 
roman  sur  le  revers  d'un  papyrus.  [G.  Kaibel  et  C.  Robert].  Restitution. 
La  scène  doit  se  passer  dans  une  école  de  rhétorique  pour  les  deux  sexes. 
L'entretien  entre  Metiochos,  Parthénopé,  un  étranger  et  peut-être  d'autres 
personnes  est  une  discussion  en  règle  sur  l'Amour.  Metiochos  y  soutient  46 
une  thèse  rationaliste  :  c'est  la  partie  la  plus  importante  de  ce  qui  nous  a 
été  conservé;  Parthénoj)é  s'aperçoit  avec  joie  qu'il  est   resté  jusque-là 
étranger  à  l'amour.  %^  Mélanges.  Une  ère  alexandrine  d'Octavien  [U.  Wilc- 
kenj.  Une  ère  avait  son  point  de  départ  dans  la  date  de  la  conquête,  1  août 
30  a  C.  (Dion  51,  19).  D'autre  part  on  datait  d'ordinaire  d'après  l'avènement  eo 
qui  était  du  1  Thoth  (-=29  août).  Pour  concilier  ces  ^eux  points  de  départ, 
on  eut  une  ère  datant  du  1  Thoth  30  av.  J.-C.  Cette  è'e  n'eut  d'ailleurs  pas 
grand  succès,  car  les  Égyptiens  avaient  la  coutume  trop  enracinée  de 


38  1895.    —   ALLEMAGNE. 

compter  par  années  de  règne.  Mais  il  reste  quelques  monnaies  avec  Jes 
chiffres  44  (14-15  après  J.-G.)  et  46  (16-17);  il  serait  possible  que  Censorinus 
(de  die  nat.,  21,  8)  y  fasse  allusion  par  les  «  anni  Auguslorum  ».  %  Koios  et 
Kos  [R.  Herzog].  Hérondas  1 1, 98  doit  être  rapproché  de  Tac.  au  12, 61  ;  il  s'agit 

a  d'une  tentative  locale  de  fixer  une  légende  célèbre  à  Cos.  ^  Le  vase  de  Phoyxos 
de  la  collection  Tyskiewicz  [C.  Robert].  L'inhautcnticité  est  prouvée  une 
fois  de  plus  par  des  fautes  grossières  dans  le  dessin  du  costume  antique. 
m  2»  cahier.  Léonidas  de  Byzance  et  Démostrate  [M.  WellmannJ.  Le  pre- 
mier est  la   source  commune  d'Oppien  et  d'Elien  pour  l'ichtyologie.  La 

10  compilation  d'Alexandre  de  Myndos  a  servi  d'intermédiaire.  C'est  ce  qui 
explique  les  récits  communs  à  Oppien  et  à  Plutarque  de  sollertia  anima- 
lium.  Puisque  Léonidas  a  utilisé  Aristote,  non  pas  directement,  mais  dans 
répitome  d'Aristophane,  il  doit  être  de  la  lin  du  second  ou  du  premier 
siècle  avant  J.-C  Elien  a  aussi  exploité  Démostrate  qui   avait  écrit  des 

15  l6yoi  àAieuTixoî;  celui-ci  connaissait  Aristote  directement  et  avait  fait  pré- 
dominer dans  son  livre  l'élément  paradoxographique.  Il  a  vécu  au  plus  tard 
sous  Auguste,  f  L'origine  des  Magnètes  du  Méandre  [U.  v.  Wilamowitz- 
MoellendorfJ.  Les  renseignements  tirés  des  auteurs  récents  sont  sans 
valeur  pour  l'époque  ancienne.  Il  y  avait  des  Magnètes   près   du  Sipyle, 

20  il  y  en  a  peut-être  eu  en  Crète.  Ils  ne  sont  pas  hellènes;  leur  culte  est 
barbare.  Ce  sont  des  peuples  apparentés  aux  Macédoniens.  Ils  ont  perdu 
leur  singularité  ethnique  dans  l'ionisme  d'Asie.  ^  Le  périégète  Héliodore 
d'Athènes  [Br.  Keil].  Les  vies  de  dix  orateurs  du  Pseudo-Plutarque  con- 
*'iennent  des  fragments  d'fléliodore,   empruntés  par  l'auteur  à  Cécilius; 

25  Dans  Pline,  N.  H.  33  et  34,  Héliodore  est  également  une  source  indirecte. 
Il  avait  écrit  quinze  livres  sur  les  œuvres  d'art  d'Athènes;  chacun  de  ces 
livres  avait  un  titre  particulier  :  irepl  xf,;  àxpoudXewç,  tt.  xoiv  ixvTi(j.àTwv,  n.  xoiv 
'A6YÎvy)iTt  xptTiéôwv,  rc.  xwv  àva9rj[iaxwv.  On  peut  lui  attribuer  les  fragments 
suivants  :  Phot.  Suidas  :  IIpoTtuXata,  Nï'xvi  'A9y)và;   Athén.  IX,  406  c;   Plut. 

30  v.  X  or.,  838  b-d,  838  d,  839  b,  839  c,  839  d,  842  c,  843  c,  851  f-852  e,  863  e- 
f,  847  a,  847  d-e,  850  f,  851  c,  851  d-f,  847  e,  849  c-d,  837  c-d;  Phot.  Suid. 
©^TxaXoî,  'Ovr.xwp;  Athén.  VI,  229e;  Plut.  835  b,  839 c-d;  Pline,  N.  H.,  34,  76, 
74;  35,  134.  Deux  fragments  proviennent  de  livres  indéterminés;  Athen. 
2,45  c,  et  Plut.  833  d-834  b.  H  L'origine  du   mythe  d'Ulysse    [Ed.   Meyerj. 

36  Explication  et  défense  contre  Rhode  (Rh.  Mus.,  t.  50  (1895),  pp.  27  et  29), 
des  vues  exposées  dans  le  deuxième  volume  de  l'Histoire  de  l'antiquité.  Le 
noyau  de  l'Odyssée  doit  être  cherché  dans  les  erreurs  d'Ulysse;  les  noms  de 
ses  fils,  Télémaque  et  ïélégone,  doivent  exprimer  les  caractères  de  la  vie  du 
père,  conformément  aux  usages  de  la  mythologie.  Ulysse  est  en  rapport  étroit 

40  avec  Poséidon;  ce  dieu  joue  ici  le  même  rôle  que  liera  dans  la  légende  d'Hercule. 
La  destinée  d'Ulysse  est  de  fonder  un  temple  à  Poséidon,  dans  la  Grèce  centrale. 
Le  vrai  pays  d'Ulysse  est  l'Arcadie,  où  fleurissait  de  tout  temps  le  culte  de 
Poséidon.  Gomme  le  fondateur  d'un  culte  est  le  dieu  lui-même  à  l'origine, 
Ulysse  est  identique  à  Poséidon.  Tous  les  récits  sont  des  variantes  de  cette 

45  idée,  que  le  dieuMoit  mourir,  qu'il  meurt  réellement,  sauf  à  revenir  vain- 
queur et  libérateur.  —  La  conception  que  Rhode  se  fait  du  culte  des  morts 
et  de  la  croyance  aux  héros  est  fausse.  Le  culte  des  ancêtres  n'a  pas  sa 
source  dans  l'aniunsme  primitif.  C'est  ce  qui  prouve  la  forme  qu'il  a  revêtue 
chez  les  Égyptiens.  L'abîme  qui  existe  entre  l'esprit  des  morts  et  la  puis- 

60  sance  vivante,  créatrice  et  destructive,  des  dieux  est  infranchissable  et  n'a 
jamais  été  franchi,  malgré  les  essais  de  plusieurs  religions,  f  Un  fragment 
de  Lacharès  ill.  Graeven].  Publié  d'après  le  ms  de  Paris  gr.  670,  dont  l'exis- 
tence a  été  révélée  par  Omont.  Cette  découverte  nous  montre  la  loi  du 


HERMES. 


39 


cursus  observée  au  moins  dans  les  parties  non  techniques,  l'introduction 
et  les  expressions  qui  introduisent  une  citation.  C'est  le  même  cas  que 
pour  le  commentaire  biblique  de  Procope  de  Gaza  où  W.  Meyer  a  vu  que 
la  rédaction  des  prologues  était  régulière,  tandis  que  le  commentaire  pro- 
prement dit  présentait  beaucoup  d'exceptions.  Le  fragment  offre  aussi  s 
cet  intérêt  qu'il  parait  être  un  compromis  entre  les  rhéteurs  modernes 
qui  se  réglaient  d'après  l'accent  et  les  anciens  qui  observaient  la  quantité. 
Le  fragment  est  un  extrait,  car  il  doit  y  avoir  une  lacune  étendue  à  la  fin 
de  l'introduction.  D'autres  suppressions  çà  et  là  sont  évidentes.  L'indica- 
tion de  18  syllabes  comme  étendue  extrême  du  xw),ov  téXeiov  paraît  nou-  lo 
velle,  tandis  qu'on  trouve  indiqué  d'ordinaire  le  chiffre  de  16  ou  17  syllabes; 
mais  l'étendue  minimum  est  fixée  parLacharès  à  11  syllabes,  c'e.-à-d.  à  l'é- 
tendue du  trimètre  iambique  catalectique  ;  le  chiffre  de  18  est  obtenu  par 
l'étendue  théorique  de  l'hexamètre  dactylique  acatalectique.  %^  Mélanges. 
La  Danaé  de  Simonides  [F.  Blass].  Cette  pièce,  conservée  par  Denys  d'Hali-  is 
carnasse  (de  comp.  p.  221)  est  complète  mais  non  strophique. 

1fl[  30  cahier.  Les  mss  arméniens  de  la  Chronique  d'Eusèbe  [Th.  Mommsen]. 
Les  mss.  sont  :  G,  dans  Petermann,  copie  exécutée  en  1790  pour  les  mékhi- 
taristes  do  Venise  soi-disant  d'après  un  ms  de  Jérusalem  apporté  au 
séminaire  arménien  de  Constantinople;  N,  copié  à  Tolcat  en  1696,20 
acquis  par  les  mékhitaristes  et  aussi  dans  Petermann  ;  E,  ms  du  couvent 
d'Ejmatsin  1724,  connu  partiellement  par  Petermann.  A  la  suite  de  ren- 
seignements complets  obtenus  sur  ce  ms,  il  est  clair  qu'il  est  la  source  des 
deux  autres  ;  N  est  plus  voisin  de  E  que  G;  les  bonnes  leçons  propres  à  ce 
dernier  ms  sont  des  conjectures.  Il  faut  donc  croire  qu'en  1696,  E  se  trouvait  26 
à  Tokat,d'où  il  a  passé  à  Constantinople.  Ces  voyages  se  concilient  avec  les 
habitudes  du  clergé  arménien.  Le  texte  arménien  repose  donc  sur  deux 
sources  (AZ  et  E)  indépendantes.  A  cause  de  l'importance  de  l'ouvrage  et 
de  la  portée  des  indications  chronologiques  divergentes  dues  au  texte 
arménien,  il  est  désirable  qu'une  nouvelle  édition  en  soit  bientôt  donnée.  30 
^  Sur  les  inscriptions  éphébiques  de  l'Atlique  [P.  StengelJ.  Explication  de 
l'expression  liturgique  :  atpeaôat  po-jç.  ^  La  date  de  la  majorité  d'après 
le  droit  attique  [A.  Iloeck].  L'accomplissement  de  la  18*  année  était 
nécessaire  pour  l'admission  au  ).r,^to(p-/tx(5v;  la  date  de  l'inscription  régulière 
ne  peut  être  fixée  avec  précision.  Démosthène  avait  sûrement  18  ans  révolus  35 
à  sa  majorité.  Sa  naissance  tombe  donc  l'année  de  Dexitheos,  comme  l'in- 
dique Pseudo-Plut.,  vie  des  orateurs,  p.  845  D;  il  a  dû  perdre  son  père 
avant  l'achèvement  de  sa  8"  année  (vers  mai  376)  et  fut  inscrit  au  dème  de 
Paeania  en  juin  366.  t  1-a  victoire  de  268  sur  les  Alamans  [W.  Strootraan]. 
Aurelius  Victor  34,2  nous  a  conservé  le  récit  de  cet  exploit  de  Claude  II;  il  40 
est  le  seul.  Aussi  Tillemont  et  Gibbon  ne  l'ont  pas  accepté.  Cependant 
des  monnaies  portant  «  Victor.  German.  »,  «  Victoria  Germanica  »,  «  Victo- 
ria G.  M.  »  et  le  surnom  de  Germanicus  montrent  l'exagération  de  cette 
solution.  Lo  surnom  est  antérieur  à  269  (riL.  XII,  2228)  :  il  ne  peut  donc 
être  dû  à  une  victoire  d'Aurélien  en  270,  comme  l'a  proposé  Duncker.  C'esl  45 
donc  une  victoire  antérieure  à  la  grande  guerre  des  Goths  et  dont  il  n'y  a 
pas  à  douter.  If  Varia  [I.  Vahlen].  47.  Sur  Galien,  Protrept.,1,p,  l,8KaibeI. — 
48.  Sur  Dion  Chr.,  Xn,  84.  %  Sur  les  gloses  atticisantes  du  Lexique  de  Pho- 
tius  [G.  Wentzel].  Les  gloses  relatives  à  Thucydide  ne  sont  ni  des  gloses 
exclusives  de  Thucydide  ni  des  gloses  explicatives.  Elles  ont  pour  but  de  50 
donner  l'écrivain  en  modèle.  Elles  doivent  provenir  des  'Atrixà  ôvdjiaTa  de 
Denys  d'Halicarnasse.  ^  Sur  un  passage  de  l'Octauius  de  Minucius  Félix 
1^1.  Vahlen].  Il  n'y  a  pas  de  citation  ni  d'allusion  au  N.  T.  Mais  19,4  une 


40  1895.    —  ALLEMAGNE. 

incise  que  les  éditeurs  rejettent  est  une  allusion  évidente  à  Gen.  1,  2  :  l'en- 
seignement de  Ttialès  est  présenté  comme  si  sublime  qu'il  ne  peut  avoir 
un  homme  comme  principe  :  il  faut  rattacher  "  a  deo  traditum  "  à  ce  qui 
précède;  "  eo  ''  devant  "  quam  ut"  doit  probablement   être  corrigé  en 

6  "  ëo  ''  "==  "  esto  ".  Lire  :  "  ...  formauerit.  Este...  ".  Il  y  a  une  autre  allu- 
sion à  l'A.  T.  34,8.  ^  Le  registre  athénien  appelé  ),y)$iapxtx6v  [J.  Toepfler]. 
L'origine  du  mot  est  dans  l'expression  ).r,E£w;  ap-/Eiv,  ).y^^(;  étant  l'équivalent 
de  Y)),tx!a.  C'est  la  liste  de  tous  les  jeunes  gens  de  18  ans  qui  commencent 
à  être  dans  la  Xr,$(;.  %  Le  «  Pratum  »  de  Suétone  [M.  Schanz].  La  recons- 

10  truction  tentée  par  ReifFerscheid  fait  du  Pratum  le  composé  de  deux  par- 
ties hétérogènes  :  Rome  et  la  nature.  De  plus,  il  est  sûr  maintenant  que  le 
Tiepl  6yaq)iq|JLwv  )i5£a)v  r,-:oi  pAaacp-^fitwv  y.a\  TiéOev  iyA(7-r,;  était  écrit  en  grec  e^ 
n'a  aucun  droit  à  figurer  dans  l'ouvrage  latin.  Quant  aux  uerborum  dlffe- 
rentiae,  c'est   un   livre  dont  le  noyau  est  formé  par  des  glanures  de  Sué- 

15  tone  :  ce  n'est  pas  une  partie  déterminée  du  Pratum.  Le  livre  appelé  par 
Suidas  TTEpi  Twv  èv  Pw(Ar|  vo[j.i[j.wv  xai  tjôwv  ptfJ).:a  [i'n'a  rien  avoir  avec  le  Pra- 
tum. Suétone  avait  écrit  de  plus  un  autre  ouvrage  encyclopédique,  «  Roma», 
qui  ne  doit  pas  davantage  être  incorporé  dans  le  Pratum;  les  deux  livres 
mentionnés  par  Suidas  en  faisaient  partie.  Le  Pratum,  de  fait,  comprenait 

SO  trois  parties,  de  4  livres  chacune.  La  première  traitait  de  l'homme  :  i»  de 
l'origine  de  l'homme;  2»  des  parties  du  corps;  3»  des  affections  morbides; 
40  du  développement  de  la  vie  humaine  jusqu'à  la  mort.  La  deuxième 
avait  pour  objet  le  temps,  envisagé  scientifiquement,  tandis  que  dans 
«  Roma  »  il  était  question  de  l'année  romaine,  de  la  chronologie,  du  temps 

25  considéré  au  point  de  vue  de  l'histoire;  de  là  :  liv.  ij,  le  siècle;  I.  6,  l'an- 
née; 1.  7,  le  mois;  1.  8,  le  jour.  La  troisième  partie  avait  pour  titre, 
d'après  les  sources  du  moyen  Tige,  "  de  naturis  (natura,  probablement)  re- 
rum  ";  le  9«  livre  traitait  du  monde;  le  1(>,  des  animaux;  on  peut  conjec- 
turer que  le  11»  avait  pour  objet  les  plantes;  le  12»  les  minéraux;  mais  il 

30.est  aussi  possible  que  l'ouvrage  fût  inachevé.  Censorinus  est  notre  princi- 
pale source  pour  les  deux  premières  parties,  dont  il  semble  suivre  les  di- 
visions; Censorinus  avait  en  outre  quatre  sources  secondaires  :  deux  lo- 
gistorici  de  Varron,  Atticus  de  numeris  et  Tubero  de  origine  humana,  qu'il 
cite  avec  tant  de  précision  qu'on  peut  être  sûr  qu'il  les  avait  sous  les  yeux; 

35  le  livre  de  Suétone  "  annus  Romanorum  "  (que  Macrobe  a  aussi  résumé)  et 
un  écrit  sur  la  musique.  Isidore  fournil  dans  le  "de  natura  rerum"  et 
les  Origines  d'autres  extraits  de  ces  deux  parties  du  Pratum.  Mais  sa 
méthode  est  différente  de  celle  de  Censorinus.  Au  lieu  de  procéder  par 
larges  emprunts  et  de  respecter  son  modèle,  il  tire  de  maigres  définitions 

40  qu'il  remanie  au  point  de  vue  chrétien  et  dans  un  esprit  moins  scienti- 
fique. Il  est  notre  seul  guide  pour  reconstruire  la  troisième  partie,  surtout 
dans  le  livre  X  des  Origines.  ^  Sententiarum  liber  seplimus  [G.  Kaibel  . 
Sur  les  comiques  grecs  et  Hermippus.  ^  La  guerre  amphiloquienne  et  les 
optimales  de  Corcyre  [A.  Behr].   L'inscription  étudiée  par  Kôhler  dans  le 

45  t.  XXVI  de  l'Hermès  ne  parle  pas,  comme  il  l'a  cru,  de  la  participation 
des  optimates  de  Corcyre  à  cette  guerre.  Ce  résultat  serait  d'ailleurs  en 
contradiction  avec  les  indications  positives  de  Thucydide.  Nouvelle  lecture 
de  l'inscription.  W  Mélanges.  Inscriptions  de  Curubis  et  de  Lilybée  [Th. 
MommsenJ.  L'inscription  de  Curubis  montre  quelle  était  la  situation  des 

50  parties.  L'inscription  de  Lilybée  est  de  715-718;  il  y  est  question  du  légat 
pro  praetore  de  Sextus  Pompée,  L.  Plinius  Rufus.  Le  libellé  des  noms  de 
S.  Pompée  est  curieux  :  "  Mag(no)  Pompeio,  Mag(ni)  f(ilio),  Pio  ",  Magnus 
étanttraité  soit  comme  un  prénom,  soit  comme  plus  tard  le  cognomen*  impera- 


HERMES.  41 

tor  »  des  empereurs,  f  Sur  le  roman  grec  d'Alexandre  [W.  KroU].  Les  indi- 
cations données  par  Cari  Millier  dans  son  édition  sont  inexactes  et  son 
texte  est  arbitraire.  ^  XpyidTiavot,  -/pia-navot  [F.  Blassj.  Le  nom  a  été  créé 
par  les  païens  et  adopté  par  les  chrétiens  seulement  au  2^  s.,  vraisembla- 
blement à  Autioche,  comme  l'indiquent  les  Actes  xi,  26.  Mais  comme  Xpia-  s 
TÔ;  ne  disait  rien  aux  païens,  ils  en  firent  Xpria-ô;  et  xp^Qf^favo:.  Le  mot  est 
ainsi  écrit  dans  le  Sinaiticus  aux  trois  passages  où  il  se  trouve  (A.  xi,  26; 
XXVI,  28;  I  Petr.  iv,  16)  et  ce  ms  est  assez  pur  d'itacismes  pour  qu'on  n'en 
voie  pas  ici.  Tel  est  également  le  témoignage  formel  de  Tertul.,  Apol.  3  ad 
nat.,  I,  3;  de  Lactance,  Inst.  din.  I,  4.  Que  les  textes  d'auteurs  païens  10 
donnent  i,  i,  cela  prouve  seulement  que  leur  texte  a  été  corrigé.  Dans  des 
documents  non  altérés  on  a  r)  ('e,)  :  papyrus  magique  égyptien  dans  Wes- 
sely,  Abh.  der  Wien.  Ak.  1888,  2,  75;  amulette,  Inscr.  gr.  Sic.  et  II.,  n. 
2413,  7;  sépultures  de  Syracuse,  ib.,  78,  154,  191,  196  {Xpta-.  une  seule  inscr. 
du  iv«  s.  au  plus  tôt,  n.  123);  sépultures  d'Asie,  (IG,  Add.  2883d,  3857b'P,  Và 
Le  Bas  III  582  n.  2558  (de  318);  le  plus  ancien  ex.  épigraphique  de  i  dans 
cette  région  est  de  280  (add.  3865')-  Le  texte  de  Suét.  Glaud.  25  '  impulsore 
Christo'  ne  prouve  rien,  parce  qu'un  agitateur  juif  a  pu  porter  ce  nom.  Le 
N.  T.  et  Clément  de  Rome  peuvent  avoir  fait  allusion  par  des  mots  comme 
7pY)ax£-j£tv;  mais  comme  ils  s'adressent  à  des  chrétiens,  de  même  que  20 
Ignace,  il  n'y  a  rien  à  en  tirer.  Les  premières  attestations  sûres  sont  dans 
Justin  :  les  deux  apologies  ont  l\,  le  Dialogue  Vi,  d'après  leurs  destina- 
taires respectifs.  Clément  d'Alexandrie  et  Théophile  d'Antioche  montrent 
les  progrès  de  la  forme  par  t,  ce  dernier  la  rapproche  de  -/P'^'^-  Mais  le 
peuple  a  gardé  plus  longtemps  l'ancien  épel.  ^  Les  progymnasmata  de  Ni-  25 
colas  [H,  Graevenl.  Sur  le  ms  Br.  Mus.  11889,  du  xv»  s.  %  Les  'A[ji,9tapàta 
dans  Arist.,  'Ao:  uo>..,  57,  7  [Br.  KeilJ.  On  n'a  probablement  pas  le  droit  d'in- 
troduire la  mention  des  'Ajicptapâta  dans  le  texte,  contrairement  à  la  lec- 
ture concordante  de  Kenyon  et  de  Blass.  La  date  de  publication,  qu'avait 
cru  fixer  Foucart,  est  donc  incertaine,  t  Stichométrie  de  Flutarque  [A.  B.  30 
Drachmann].  D'après  un  ms  des  vies,  Vat.  gr.  ^38  du  x^-xv  s.  ^  Sur  Arist., 
'A6.  TTOA.,  IV,  2  [G.  V.  Thompson].  Conteste  l'opinion  de  Br.  Keil  dans  Die 
Solonische  Verfassuug. 

t1[  4«  cahier.  Ambassades  alexandrines  à  l'empereur  Claude  [N.  Wilcken]. 
De  nouvelles  découvertes  dans  les  papyrus  de  Berlin  jettent  plus  de  lumière  35 
sur  ces  ambassades  pour  et  contre  les  Juifs.  ^  L'histoire  de  l'art  de  Pline 
;F.  Miinzeri.  Principales  sources  de  Pline:  Xénocrale,  Antigonede  Karystos, 
Duris  de  Samos,  Varron,  etc.;   il  est  probable  qu'il  faut  écarter  Cornélius 
Nepos  et  Fabius  Vestalis.  |  De  Cereris  alquo  lunonis  castu  [G.  Pascal]. 
Il  est  question  du  '  castus  cereris'  dans  CIL,  VII,  87.  Arnobe  V,  16,  parle,  40 
à  propos  de  Cybèle,  non  de  Gérés,  de  '  temperatusabalimonio  panis ',  c'est- 
à-dire  de  '  alienus  ab  alimonio  panis'  le  pain  refusé  à  l'alimentation  de 
l'homme  et  consacré  aux  dieux.  C'est  la  '  mola  salsa  ',  surtout  en  usage 
dans  le  culte  de  Vesta.  Mais  en  général,  '  castus  '  signifie  «  abstinence  »  ; 
c'est  le  sens  des  '  castus  multiplices  '  imposés  au  flamen  Dialis  (A.  G.  X,  15),  45 
des  '  castus  '  mentionnés  par  Varron  dans  Non.  197  et  Naevius.  Un  texte 
de  Denys  d'Haï.,  I,  33,  où  il  est  question  de  vricpâXiot  ne  prouve  rien,  car 
vYjcpffXto;  =  sobrius  (vri-eç-  =  so-eb  ;  cf.  vr,-çw)  :  ce  sont  des  sacrifices  faits 
sans  vin,  où  les  libations  sont  faites  avec  de  l'eau  et  du  miel  (cf.  Porphyr., 
de  antro  nymph.,  19;  de  abstin.,  20).  Le  '  castus  Cereris  '  est  donc  une  50 
abstinence  spéciale  :  Liv.  22,  56;  34,  6,  15;  Plut.,  Fab.  Max.,  18;  Ov.,  met. 
10,  434,  nous  apprennent  que  c'est  l'abstinence  des  plaisirs  sexuels  (cf. 
Tert.,  de  monog.,  17  ;  Seru.,  AEn.,  4,  58),  commandée  pour  la  fête  du  mois 


42  1895.    —    ALLEMAGNE. 

d'août.  Le  '  castns  '  commandé  en  l'honneur  de  Junon  Lucine  dans  CIL., 
Vn,  357,  a  le  même  sens.  Il  ne  peut  être  question  d'un  jeûne,  coutume 
grecque  inexplicable  dans  le  culte  d'une  divinité  aussi  latine  et  introduite 
en  569  de  Rome.  La  chasteté  était  requise  dans  le  culte  de  Junon  de  Lanu- 

5  vium  (Prop.,  IV,  viii.  9  sqq.  ;  Ael.,  de  nat.  an.,  XI,  16);  cette  pratique  a  été 
transportée  dans  la  fête  du  mois  de  février  où  les  femmes  se  purifiaient  : 
Ov.,  F.,  2,  557-8  doit  être  entendu  ainsi,  des  femmes  qui  doivent  attendre 
la  fin  de  cette  période  ;  '  pinea  taeda  '  est  le  flambeau  de  l'Amour,  non  de 
l'Hyménée.  Ainsi  s'explique  le  passage  de  Mart.  Gapella  II,  149  :  cette  femme 

10  n'a  rien  à  se  reprocher  à  l'égard  de  lunon  Februalis  puisque  elle  est  restée 
'  sexu  intemerata  '.  —  Au  moyen  âge  la  caverne  du  dragon  était  située 
'  iuxta  domum  Orphei  ',  près  de  '  Santa  Lucia  in  Orfea  '  ;  d'autre  part  le 
'  Lucus  lunonis  Lucinae  '  était  près  du  temple  de  la  déesse  en  ce  même 
endroit  d'après  Ovide  et  Varron  ;  la  tradition  locale  a  donc  conservé  quelque 

IB  chose  de  l'ancienne  légende.  %  De  tribus  Germanici  locis  [P.  de  Winterfeld]. 
I.  Le  V.  620  est  certainement  corrompu  et  l'on  ne  sait  comment  le  corriger. 
Mais  il  ne  faut  rien  changer  au  v.  622  :  '  média  plus  arbore  '  signifie  «  y 
compris  la  moitié  du  mât  »,  comme  '  cauda  minus  '  (626),  «  à  l'exclusion  de 
la  queue  »  ;  '  laeua   minus  '  (673),  «  à  l'exclusion  de  la  main  gauche  »  ; 

20  '  Virgo  nascitur  '  a  le  sens  de  '  Virgo  crescit  '  «  monte  dans  le  ciel  »,  comme 
dans  605  '  caelo  nascente  '  (devant  lequel  il  faut  une  virgule)  :  cp.  Verg., 
ecl.  VIII,  17  et  Vahlen,  Hermès,  xv,  270;  Avienus,  1127,  '  aetheraltior  ',  qui 
correspond  à  '  caelum  nascens'.  —  IL  Au  v.  313,  '  alto  redit'  de  Grotius  est 
impossible,  puisque  c'est  l'équivalent  de  '  oritur  '  ;  il  faut  lire  :  '  tune  répit 

29  Gynosura  alte  '.  —  III.  V.  271,  lire  :  '  accepta  est  poli.  Gaelo...  '  cp.  Hyg.  II, 
7  p.  42,  24  Bunt  ;  '  plurimulum  '  est  dû  à  une  conjecture  d'un  lecteur  '  proli 
mallim  '  se  rapportant  à  '  proli  '  altéré  en  '  prolis  '  et  passée  de  la  marge 
dans  le  texte.  V.  272,  il  s'agit  de  la  position  d'Hercule  par  rapport  au  dragon, 
sur  laquelle  Aratus  s'est  trompé  v.  69,  erreur  que  Germanicus  avait  corrigée 

30  déjà  au  v.  67  en  se  fondant  sur  les  observations  d'Hipparque.  Ici,  il  a  du 
également  s'exprimer  correctement,  sans  doute  dans  le  sens  d'Hygin,  II,  6  p. 
41, 12  B.  Dès  lors  '  planta'  et  au  nomin.  et  '  laeua  '  est  son  épithète;  le 
reste  du  texte  est  difficile  à  restituer.  ^  La  publication  des  papyrus  de 
Berlin  [L.  Mitteis].  Glassification,  avec  remarques,  des  papyrus  déjà  publiés. 

35  1.  Actes  de  procédure.  Ils  se  divisent  en  deux  groupes,  suivant  que  l'affaire 
est  appelée  devant  le  stratège  du  nome  (ou  son  subordonné)  ou  bien  devant 
le  centurion.  Ge  dernier  est  un  simple  magistrat  de  police  (miles,  stalio- 
narius),  comme  ailleurs;  cf.  PI.,  ep.  X,  74,  77  et  78  ;  Dig.  II,  4,  1,  2;  etc.  ; 
Corp.  lur.  9,  2,  8  (Diocl.).  L'étude  de  certaines  pièces  de  la  première  caté- 

40  gorie  donne  de  la  lumière  à  Cicéron,  Verr.  II,  37.  —  2.  Contrats.  Cette  série 
est  considérable.  —  3.  Divers.  Il  faut  mettre  en  tête  un  rescrit  de  Septime 
Sévère  du  27  déc.  199  sur  la  '  longi  temporis  possessio  '.  C'est  la  plus  an- 
cienne mention  connue  de  la  prescription  de  10  à  20  ans  ;  jusqu'ici  l'on  ne 
connaissait  qu'un  rescrit  de  Caracalla.  Une  autre  constitution,  de  Trajan, 

45  concerne  les  enfants  des  soldats  qui  peuvent,  quoique  illégitimes,  succéder 
ab  intestat  à  leur  père,  ex  ille  parte  edicti  unde  cognatis  datur'.  4.  McdtTT,; 
ou  |i.é<xoî.  Ge  terme  est  le  terme  du  droit  hellénistique  qui  comporte  le  plus 
de  significations.  Il  indique  une  personne  située  en  dehors  des  parties.  Il 
désigne  par  ex.  l'arbitre,  les  témoins,  le  garant  (Luc,  Amor.  47).  Dans 

60  s.  Paul,  Gai.  3,  19,  Moïse,  le  (xsTtTrj;,  est  le  curateur  qui  établit  la  communi- 
cation entre  Abraham  (la  promesse)  et  le  Christ  (l'exécution).  Enfin  le 
séquestre  peut  être  qualifié  de  [xedt-riî  (Is.,  Or.,  10,  260;  par  suite,  la  \i.em-.ix 
peut  s'entendre,  à  cause  de  l'analogie  avec  le  séquestre,  de  l'hypothèque. 


JAHRBUCH  DES  KA.ISERL1GH  DEUTSCHEN  ARCHAOLOGISCHEN  INSTITUTS.  43 

Ht  Mélanges.  Sur  P'Ae.uo)-.  [U.  WilckenJ.  Résultais  d'une  nouvelle  étude 
du  papyrus,  t  L'authenticité  de  la  loi  agraire  de  Licinius  Stolo  de  367  avant 
J.-C.  [W.  Soltau].  La  loi  Licinienne  n'est  pas  un  anachronisme,  comme 
a  tenté  de  le  montrer  Niese  <Rev.  des  Rev.,  13,  34, 3>.  Quant  au  témoignage 
d'Appien,  loin  d'être  en  opposition  avec  le  récit  deTite  Live,  il  le  confirme.  ^ 
t  Deux  inscriptions  athéniennes  de  l'Empire  (U.  Koehler].  Provenant  de 
l'Acropole.  1°  'AQyjVà  'Ap-/^r]-\-éT:iti  r^  tépôia  llauXXetva,  |  Sxpiowvt'oy  Kaîtttwvo;  6'j- 
•{àxr^çi,  iv.  TOÎi  ]  (TUva-/0cVTOç  àiih  toiv    (ïXyîOIvtwv   stç  |  tov  llapôevwva  o  yjv  tyi;  lepeta; 

TY^v  I  (Txâyr,v  àvéôrixs.  |  '0>>xr,"  ),t'(Tpa!)  èvvÉa  ôyxt'at  z' .  Probablement  d'époque 
assez  basse.  2°  i]£pi7rpwv:a  'A-:paTtv[ri,  Aeuxtoy  'Axpa-]  |  te^vou  OuYatyip,  II[o7rXtxo),a  10 
Y'jviî].  I  TtoÉpio;  KXa-Jôto;  [Scoaa-ôçJ,  |  ï'Jcpysrr,;  -rf,?  [uôXew;  à.-no-\  \  xatéfTTrjiev. 
Le  sens  général  est  certain  :  il  s'agit  de  la  statue  de  Sempronia  rétablie 
par  Claude.  \  Notes  sur  un  recueil  ms  de  Paris  [K.  Kalbfleisch].  Suppl.  gr. 
687.  Le  premier  fragment,  du  x«  s.  contient  quelques  pages  de  la  métaphy- 
sique d'Aristote,  qui  concordent  avec  le  texte  du  Laur.  A'',  sauf  en  deux  15 
passages  (1056''  2o  et  32)  où  on  a  le  texte  des  autres  mss  dont  E  est  le  prin- 
cipal. Suivent  7  feuillets  du  commentaire  de  Philopon  aux  Analytiques  L 
du  XII»  s.  ;  deux  autres  ff.  donnent  une  partie  de  la  12«  homélie  clémentine 
dans  un  texte  différent  de  celui  des  mss  connus.  Paul  Lbjay. 

Jahrbuch   des    kaiserlich   deutschen   Archaologischen  Instituts.  20 
10«  vol.  !■■•  livr.  La  composition  technique  et  la  peinture  des  groupes  des 
frontons  du  temple  de  Zeus  à  Olympie  fG.  Ireu'.  Article  de  35  p.;  T.  montre 
ce  que  des  considérations  techniques  permettent  d'avancer  pour  les  trois 
points  suivants,  a.  préparation  et  achèvement  de  chaque  statue  et  de  chaque 
groupe  dans  les  carrières  et  dans  les  ateliers  et  nature  des  modèles;  b,  23 
arrangement  des  groupes  dans  les  frontons;  c,  décoration  au  moyen  d'or- 
nements en  métaux  ou  par  des  couleurs;  1.  Gomment  on  a  travaillé  le 
marbre  servant  aux  groupes  des  frontons,  les  artistes  mettaient  la  main  à 
l'œuvre  ou  surveillaient  et  aidaient  ceux  qui  travaillaient  le  marbre;  2. 
Gomment  les  groupes  ont  été  placés  et  consolidés  dans  les  frontons;  3.  30 
Peinture  et  ornements  en  métaux  des  groupes  des  frontons  :  couleurs  dont 
on  retrouve  des  traces.  Les  parties  nues  du  corps  étaient  en  clair;  les  vête- 
ments étaient  entièrement  peints,  ainsi  que  les  chevaux  et  les  centaures; 
les  yeux,  les  cheveux,  les  lèvres  etc.^  étaient  également  peints,  le  mur  du 
fronton  était  bleu,  t  Les  vases  grecs  de  Tell  Defenneh  [E.  Diimmler].  Des-  35 
cription  de  vases  trouvés  par  FI.  Pétrie  à  Tell  Defenneh,  l'ancienne  Daphnao 
et  qui  se  trouvent  maintenant  à  Londres,  ils   datent  de  la  \'^  moitié  du 
6«  s.  t  La  statue  de  Subiaco  ^A.  Kalkmann].  Description  d'une  statue  de 
jeune  homme  en  marbre  trouvée  dans  la  villa  de  Nero  à  Subiaco,  elle  se 
trouve  maintenant  à  Rome  au  Museo  nationale  délie  Terme  Diocleziane,  «o 
elle  représente  un  coureur  qui  tout  en  se  penchant  en  avant  se  redresse 
cependant  un  peu,  elle  doit  être  de  Pythagoras.  K.  étudie  ensuite  la  manière 
dont  les  artistes  de  l'époque  archaïque  représentaient  les  coureurs.  Compa- 
raison de  cette  statue  avec  la  statue  de  Ladas  de  Myron,  avec  laquelle  elle 
offre  certaines  analogies.  H  Fragments  d'un  lecythos  polychrome  du  Musée  46 
de  Berlin  [E.  Curtius].  On  y  voit  représentée  une  stèle  funéraire  entourée  de 
trois  figures,  le  stèle  est  surmontée  d'un  groupe  formant  acrotère,  le  som- 
meil et  la  mort  portant  dans  leurs  bras  le  corps  inanimé  d'une  femme. 
W  2«  livr.  Sur  les  métopes  du  milieu  du  côté  sud  du  Parlhénon  [E.  Pernice]. 
Les  neuf  métopes  du  milieu  développent  une  scène  historique,  la  légende  50 
d'Erichtonios;  sur  les  métopes  13  et  U  on  voit  figuré  un  événement  qui  se 
rapporte  étroitement  à  sa  naissance,  le  crime  desCécropides;  sur  les  méto- 
pes 15  et  16  le  renversement  d'Amphicyon  et  l'avènement  d'Erichtonios;  sur 


44  1895.    —  ALLEMAGNE. 

les  autres  enfin  les  principaux  exploits  d'Erichtonios,  le  |<5avov  et  l'institu- 
tion des  Panathénées.  ^  Un  rafraichissoir  pour  le  vin  grec  de  la  collection 
Bourguignon  [F.  Hauserj.  Trouvé  à  Orviétoce  vase  est  bien  conservé;  on  y 
voit  représenté  des  éphèbes  avec  leurs  maîtres  dans  une  palestre,  chaque 

s  personnage  est  désigné  par  son  nom;  le  peintre  doit  être  non  pas  Euthydi- 
mès  comme  on  pourrait  le  croire  d'après  certaines  ressemblances,  mais 
Phinthias.  f  Études  sur  Mycènes  [Ch.  Belger].  1.  Construction  et  destruc- 
tion de  l'avenue  circulaire  dallée;  a.  l'ancienne  roule  de  la  Porte  des  lions 
à  la  citadelle,  la  route  à  gauche  des  tombeaux,  la  rampe  au  sud  de  l'avenue 

to  dallée;  b.  Manière  dont  est  construite  l'avenue  dallée;  c.  L'avenue  dallée 
représente  un  epiyxbî  X{8tov,  enceinte  de  murs  destinée  à  borner  une  sépulture. 
f^lT  3«  livr.  Le  soi-disant  stade  sur  le  Palatin  [F.  Marx].  L'espace  quadran- 
gulaire  situé  sur  le  Palatin  entre  la  Domus  Augustana  et  la  Domus  Sep- 
timii  Severi,  qu'on  a  pris  pour  un  stade  est  plutôt  le  jardin  réservé  de 

i5  l'empereur,  disposé  en  forme  d'hippodrome.  On  voit  dans  Pline  Epist.  5,  6 
qu'à  l'époque  impériale  on  aimait  à  donner  celte  forme  aux  promenades  et 
aux  jardins  et  qu'on  les  désignait  sous  le  nom  d'hippodrome.  ^  Quelques 
questions  controversées  relatives  à  Mycènes  [Chr.  Tsountas].  1.  Contribu- 
tion à  l'histoire  de  la  construction  de  la  citadelle;  2.  Critique  de  la  recons- 

20  truction  del'avetnue  des  dalles  par  Belger  <cf.  pi.  haut>.  ^  Vases  antiques 
à  Munich  [F.  Hauserj.  1.  Coupe  avec  des  yeux,  on  y  voit  d'un  côté  une 
scène  de  combat,  de  l'autre  des  guerriers  qui  déposent  leurs  armes;  l'artiste 
est  peut-être  Andokidès;  2.  Coupe  sur  laquelle  est  représenté  Hercule  lut- 
tant contre  l'hydre;  3.  Coupe  de  Brygos;  c'est  à  tort  qu'on  l'a  attribuée  à 

25  Brygos;  dans  l'intérieur  un  éphèbe  veut  relever  un  homme  ivre,  assis  sur 
le  sol,  à  l'extérieur  on  voit  un  enfant  ramenant  chez  lui  un  homme  Ivre. 
ff  4»  livr.  A  qui  était  destiné  le  sarcophage  d'Alexandre  [W.  Judeich]. 
D'après  les  uns  à  un  général  macédonien  Parménion  ou  Perdiccas,  d'après 
les  autres  à  un  haut  personnage  perse  ou  oriental,  peut-être  Abdalonyme 

30  créé  roi  de  Sidon  par  Alexandre;  ils  se  sont  trompés  les  uns  et  les  autres; 
c'est  le  tombeau  de  Laomédon  de  Mitylène.  ^  Le  bronze  de  Tubingue 
[F.  Hauser].  Ce  bronze  portait  au  bras  gauche  un  bouclier,  il  représentait 
un  hoplite  courant  avec  toutes  ses  armes,  au  moment  du  départ.  %  Reliefs 
funéraires  athéniens  [BruccknerJ.  1.  Le  monument  de  Dexileos.  On  a  mal 

35  compris  jusqu'ici  les  mots  xâiv  TiévTeiTTTtéwv  qui  se  trouvent  à  la  fin  de 
l'inscr.,  ils  désignent  une  charge,  un  titre,  militaire,  les  adjudants  de  l'hip- 
parque;  2.  7tpd5po[jLOt  et  ImroxoÇotat  les  ol  àfi^l  tôv  iTtuap/ov  TTpoSpojAoi  sont  un 
corps  de  troupe  qui  remplaça  les  luTroToSôtat  l'uniforme  et  les  armes  furent 
changées,  au  lieu  de  l'arc  ils  eurent  le  javelot,  ce  chargement  eut  lieu  à 

40  l'époque  de  la  réforme  d'Iphicrate;  ils  sont  mentionnés  pour  la  dernière 
fois  à  la  bataille  d'Haliarte  en  39o.  %  Caractères  troyens  [Jos.  Poppel- 
reuter].  Ils  sont  gravés  au  trait  sur  des  vases  à  deux  anses,  on  les  distingue 
aussi  sur  une  brique  trouvée  en  1890.  t^f  Chaque  livraison  de  cette  Revue 
contient  en  outre  sous  le  titre  d'Archaologischer  Anzeiger  un  supplément 

4»  dont  voici  le  contenu.  Adamklissi.  C'est  le  nom  turc  de  Tropaeum  Trajani 
situé  dans  la  Dobrudscha;  le  trophée  qui  a  12  mètres  de  haut  repose  sur 
une  tour  massive  en  maçonnerie.  Acquisitions  des  galeries  d'antiques  en 
Allemagne.  Berlin;  Villes  de  l'Allemagne  occidentale;  Dresde.  Acquisitions 
du  Brit.  Muséum  —  Collection  Duval  au  Moullon  près  Genève;  —  Rapport 

60  sur  les  travaux  du  Kais.  d.  arch.  Instituts  et  de  la  Reichlimeskommission 
de  Dec.  94  à  Juin  9o.  —  Découvertes  archéol.  en  1894.  —  Le  Parthénon  et 
les  dommages  causés  par  le  tremblement  de  terre  de  1894.  —  L'enseigne- 
ment des  gymnases  et  l'archéologie.  —  Achille  à  Scyros,  sarcophage.  — 


JÂHRESBERICHTE   DES   PHILOLOGISCHEN  VEREINS   ZU    BERLIN.      45 

Comptes  rendus  des  séances  de  la  Berliuer  arch.  Gesellschaft  de  Sept.  189-4 
à  Juillet  1893.  —  Liste  des  ouvrages  parus  en  Europe  sur  l'archéologie  en 
1894.  Renseignements  officiels.  Notices  biographiques  sur  Gh.  Th.  Newton 
et  J.  Oveibeck.  A.  K. 

Jahresbericht  ueber  die  Fortschritte  der  Chemie,  1889, 1. 1.  Bbrthb-  ^ 
LOT,  L'Origine  du  bronze  {    j.  Le  sceptre  du  roi  Pépi  I  n'est  pas  en  bronze, 
mais  en  cuivre  pur;  de  même  une  figure  au  Louvre  du  même  temps.  Le 
bronze  était  donc  inconnu  environ  3  500  a.  J.-Chr.  J.-L.  Hbiberg. 

Jahresberichte  des  philologischen  Vereins  zu  Berlin.  1895. 
1.  Homère  :  haute  critique.  [G.  Rothe].  H.  D.  Mûller,  Hislorisch-mytholo-  iQ 
gische  Untersuchungen  :  I.  Pelasger  und  Hellenen;  II.  die  Sage  vom  trojanischen 
Kriege  und  die  homerische  Dichtung.  La  seconde  élude  surtout  se  rapporte  à 
Homère;  l'auteur  croit  devoir  entendre  par  ce  nom  un  poète,  plutôt  qu'une 
école  de  chanteurs.  U  W.  Leaf,  A  companion  to  the  lliad.  S'en  tient  en  géné- 
ral aupoint  de  vue  de  Niese  et  de  la  théorie  «  de  cristallisation.  »  %  Belogh,  15 
Gi-iechische  Geschichte,  I.  Suit,  pour  l'Odyssée,  Kirchhoff  et  Wilamowitz; 
quelques  idées  originales  sur  l'Iliade.  ^  Erhardt,  Die  Enlstehung  der  fiome- 
rischen  Gedichte.  Les  épopées  homériques  sont  de  la  poésie  artiflcielle 
(KunsLdichtung),  mais  en  même  temps  de  la  poésie  populaire  (Volksdich- 
tung).  ^  W.  SCHWARTZ,  Nachklànge  pràhistorischen  Volksglaubens  im  Homer.  20 
La  mythologie  d'Homère  est  d'uH  degré  supérieur.  U  0.  Jager,  Homerische 
Aphorismen.  Question  traitée  avec  l'humour  ordinaire  à  J.  f  G.  Rothe,  Die 
Bedeutung  der  Widerspi'iiche  fur  die  homerische  Frage.  Le  rp  résume  son 
propre  ouvrage.  ^  R.  G.  Jebb,  Homer,  eine  Einfûhrung  in  die  Ilias  und  Odyssée 
(traduction  par  E.  Schlesinger).  Quelques  négligences  de  traduction.  25 
Quaut  à  l'ouvrage  original  de  J.,  parvenu  à  sa  4«  éd.,  il  est  bien  connu.  \ 
F.  Hannsen,  Sobre  la  interpretacion  de  un  pasaje  de  la  Iliaia.  Pas  grandes 
nouveautés,  du  moins  dans  le  summarium  latine  scriptum  ajouté  au  texte 
espagnol.  ^  B.  Diederich,  Quomodo  dei  in  Homeri  Odyssea  cum  hominibus 
commercium  faciant.  Méthode  contestable.  ^  M.  Hergt,  Die  Irrfahrlen  des  30 
Menelaos,  mit  Bemerkungen  iiber  die  Composition  der  Telemachie.  La  Téléma- 
chie  aurait  été  intercalée  assez  tard  dans  l'Odyssée  :  cette  idée  n'est  pas 
neuve.  \  A.  GzyczKlHWICZ,  Belrachtungen  iiber  Homers  Odyssée.  N'apprend 
rien.  ^  A.  Kirchhofl",  Beitrâge  zur  Geschichte  der  griechischen  Rhapsodik 
(Sitzungsber.  d.  preuss.  Akad.  d.  Wiss.  1893);  H.  Diels,  iiber  den  Genfer  35 
Iliaspapyrus  (id.  1894)  :  ces  deux  articles,  quoique  se  rapportant  surtout  au 
texte  des  poèmes  homériques,  sont  utiles  aussi  parce  qu'ils  en  étudient  les 
modiflcations  par  les  rhapsodes.  ^  K..  Tiimpel,  'AXxîvou  àu<iXoYo;  (Philol. 
1893);  O.  Crusius,  Nachtrag  iiber  den  Begriff  apologus  (id.  ibid.).  L'expres- 
sion àirdXoYoç  est  fort  antérieure  à  Platon.  40 

W  2.  Tite  Live  [H.  J.  MiillerJ.  Editions  :  T.  Livi  ab  urbe  condita  libri  edit. 
p'imam  curavil  G.  WbisshnbORN  ;  edilio  altéra  quam  cui'avit  M.  MÛLLER  II,  2 
(1.  21-23).  Gette  seconde  édition  difTère  de  la  première  comme  le  jour  de  la 
nuit.  ^  T.  Livi  ab  urbe  condita  libri,  éd.  A.  ZiNGERLE  VI,  2  (1.  39,  40)  editio 
maior;  id.,  editio  minor;  du  même  :  Zur  vierten  Dekade  des  Livius.  Travaux  45 
qui  font  honneur  au  zèle  et  à  la  science  de  Z.  Discussions  de  qq.  passages. 
\%  Gontributions  à  la  critique  et  à  l'explication  :  Dissertation  de  "W.  He- 
raeus  (compte  rendu  des  écrits  publiés  de  1878  à  1888  sur  Tite  Live;  dans 
Jahresberichte  iiber  die  Forschritte  des  Alterthumswissenschaft  von  Bur- 
sian  1894)  ;  R.  Novâk  (Wiener  Studien  1893)  sur  l'emploi  fait  par  T.  Live  et  50 
Q.  Curce  de  a t que  devant  les  consonnes  et  ac  devant  les  gutturales;  de 
bonnes  conjectures;  du  même  (Rozpravy  ceské  akademie  cisaîe  Frantiska 
Josefâ  pro  vèdy,  slovenost  a  umëni  v  Praze.  1894),  études  critiques;  le  rp 


46  1895. 


ALLEMAGNE. 


examine  un  certain  nombre  de  conjectures  importantes.  ^  M.  Mûllbr,  zu 
I.ivius  Buch  39.  Conjectures  communiquées  par  lettre  au  rp.  ^  Contribu- 
tions éparses  du  rp  lui-même,  de  G.  L.  Ilendriclvson  (Th.  American  Journ. 
of  PJiiloL  1894);  E.  Ilauler  (Archiv  of  lat.  Lexikograpliie  und  Gramm.  1894); 

5  K.  J.  Liebhold  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  1894);  R.  Ehwald  (Arch.  f.  lat.  Lex.  und 
Gramm.  1894);  G.  Landgraf  (Bl.  f.  d.  G.  S.  W.  1894).  \^  Langue,  Sources, 
etc.  A.  M.  A.  SCHMIDT,  Zuni  Sprachgebraitche  des  Liviiis  in  den  Buchern  1,  2, 
H,  2i;  l'  partie  :  composé  dans  un  but  pédagogique,  pour  fournir  des  ma- 
tériaux d'enseignement.  1[  \V.  Soltau  (Hermès  1894),  sur  des  passages  inter- 

10  polés  de  T.  Live;  correction  (IV,  23,  3)  à  propos  de  l'annaliste  Tubero  : 
Valerius  Antias  atque  Tubero.  H  W.  Soi.tau,  die  Qitdlen  des  Livius  im2<  und 
21  Bûche.  Savante  étude  sur  les  emprunts  faits  à  Polybe,  Coelius,  Clau- 
dius,  Valerius  Antias,  Pison.  ^  Du  même,  (Hermès  1894)  études  sur  <•.  eiiie 
Doublette  »  dans  le  livre  23.  f  W.  Soltau,  Livius  Quellen  in  der  III  Dekade. 

15  Quiconque  voudra  entreprendre  un  travail  sur  ce  terrain  fera  bien  de 
choisir  pour  point  de  départ  la  dissertation  de  S.  ^  C.  M.  Francken  (Mne- 
mos.  XXII),  place  T.  Live  au  nombre  des  sources  de  Lucain.  1[  0.  Ilirschfeld 
(Sitzungsber.  d.  Akad.  d.  Wiss.  zu  Berlin  1894)  établit  que  T.  Live  suit  les 
ouvrages  géographiques  de  Nepos  et  de  Timagène  dans  les  passages  du 

20  livre  V  relatifs  aux  Gaulois.  ^  K.  Lehmann,  Der  letzle  Feldzug  des  Ilanniba- 

lischen  Krieges  :   extraordinairement  savant,  if  A.    Polasghek,  Der  Ans- 

chauungsunteii'ichl  mit  besonderer  Rùcksicht  auf  die  Liviuslektûre.  Bon   moyen 

d'orientation. 

tif  3.  Discours  de  Gicéron  [F.  Luterbacher].   A.  Deuerling,  Cicero 

29  als  Schul-Schrift.iieller.  D'intéressantes  considérations  sur  l'utilité  qu'offrent 
,      aux  élèves  les  lettres  et  les  écrits  de  rhétorique  et  de  philosophie  de  Gicé- 
ron. ^  T.  Zielinski  (Philol.  LU),  propose  une  nouvelle  chronologie  pour  les 
Verrines.  ^  Cicéron,   Verrines.  Divinalio  in  Q.  Caecilium  et  actionis  secundae 
libri  IV  et  V,  par  E.  Thomas   (nouvelle   édition,  1894).  Un   petit  nombre 

30  d'améliorations  dans  le  texte;  mais  l'introduction  est  renouvelée.  Le  codex 
Regius  présente  des  inconséquences  et  des  fautes  qui  auraient  dû  être 
rejetées  en  note.  ^  Ciceros  vierle  Rede  gegen  Verres,  fiir  den  Schulgebrauch 
erkldrt  von  M.  FiCKELSCHEREu.  Les  explications  relatives  à  la  langue  sont 
beaucoup    trop    sèches.  Tf  H.   Meusburger,  Qualenus  Cicero  in  oratione  de 

35  imperio  Cn.  Pompei  observaverit  praecepta  rhetorica.  «  Le  genus  causae  est 
demonstrativum  ou  laudativum;  la  qualitas  causae,  honesta;  la  conslitutio 
causae,  coniecturalis  ;  la  dispositio,  artiflcialis.  »  ^  M.  TuUii  Ciceronis  de  impe- 
rio Cn.  Pompei  ad  Quirites  oralio,  texte  revu  et  annoté  par  L.  Preud'homme. 
Texte  édité  avec  un  grand  soin;  l'auteur  a  collationné  le  ms.  de  Bruxelles 

40  B,  mais  sans  grand  profit.  ^  Ciceros  Rede  iiber  dus  Imperium  des  Cn.  Pompeius, 
fur  deii  Schulgebrauch  erkldrt  von  A.  Deuerling,  3«  édition,  sans  changement. 
If  Ciceros  Rede  fiir  den  Oberbefehl  des  Cn.  Pompejus,  fiir  den  Schulgebrauch 
herausgegeben  von  H.  NOHL,  2»  édit.,  améliorée  en  39  passages.  ^  F.  Brïill 
(N.  Jahrb.  f.  Phil.,  1893),  lit,  dans  la  Pompeiana  33,  iam  quid...  querar.  f 

45  A.  Greef  (id.,  1894),  lit,  dans  Cat.,  II,  18  :  voluulas  vero  et  causa  impruden- 
tissima.  Contestable.  %  Ciceros  ausgewâhlle  Reden,  erkldrt  von  K.  Halm  : 
Reden  fiir  L.  Murena  und  fiir  P.  Sulla,  5»  édit.,  par  G.  Laubmann.  Bon 
emploi  des  travaux  publiés  depuis  la  4*  édition  (C.  F.  W.  Mùller,  Nohl, 
Kornitzer,  Reid,  Strenge).  If  M.  Tullii  Ciceronis  pro  L.  Murena  et  pro  Sulla 

liQ  orationes,  scholarum  in  usum  edidit  R.  NovÂK.  Nombreuses  conjectures  nou- 
velles; quelques-unes  inutiles.  If  Ciceros  Rede  fiir  den  Dichter  Archias,  erkldrt 
von  F.  RiGHTER  und  A.  Eberhard,  m  vierler  Auflage  bearbeitet  von  H.  NOHL. 
Quelques  changements  qui  rendent  l'ouvrage  plus  pratique  pour  les  élèves. 


JAHRESBERIGHTE  DES   PHILOLOGISCHEN   VEREINS    ZU   BERLIN.      47 

%  Ciceros  Rede  fur  den  Dichter  Archias,  f.  den  Schulgebrauch  herausg.  von 
H.  NOHL,  2*  édit.  Une  seule  modificatiou  dans  le  texte  (§  19,  saxa  atque 
sollludines,  d'après  Quintilien).  \  M.  Tullii  Ciceronis  oratio  pro  Archia,  par 
E.  Thomas,  5»  tirage  revu.  Peu  de  changements  (Aux  §  18,  quoties,  10  reji- 
cietur,  22  ejiciamus,  contrairement  aux  mss.)-  H  E.  Strôbel  (Philologus  LU),  s 
examen  d'une  cinquantaine  de  mss.  du  pro  Flacco.  %  A.  Bergmann,  Einlei- 
tung  in  Ciceros  Rede  fiir  L.  Valerius  Flaccus  :  abrégé  de  l'excellente  mais 
longue  introduction  de  A.  du  Mesnil.  ^  Ciceros  Rede  fur  T.  Annius  MiUo,fiir 
den  Schulgebr.  herausg.  von  E.  Nohl,  2«  édit.  suit  le  texte  de  Richter-Éber- 
hard-Nohl,  sauf  un  petit  nombre  de  passages.  %  Ciceros  Rcden  fur  Q.  Liga-  10 
rius  und  fur  den  Kônig  Dejotarus,  von  H.  NOHL,  2*  éd.  Dans  le  premier 
discours,  33  passages  modifiés  depuis  la  précédente  édition  ;  dans  le  second, 

10.  1[  H.  Deiter  (Philologus  LUI)  sur  le  ms.  77  de  la  bibliothèque  de  l'Uni- 
versité à  Amsterdam,  contenant  les  Philippiques  de  Gicéron  ;  mêmes  lacu- 
nes que  les  autres  mss.  un  sauf  le  vaticanus,  IL,  25.  15 

S\  4.  Salluste  [F.  Schlee].  I.  Editions  :  C.  Sallusii  Crispi  Cattlina  et 
Jugurlha,  bearbeidede  til  scolebrug  af  G.  Mûller  ,  II  (Jugurlha),  2,  udgave, 
besorget  af  V.  Voss.  Beaucoup  de  remarques  grammaticales  ;  grande  quan- 
tité de  conjectures  tant  dans  le  texte  que  dans  un  appendice.  ^  C.  Sallusti 
Crispi  bellum  Catilinae,  hisloriurum  orationes  el  epistulae,  recognovit  R.  NuVÂK.  20 
Il  est  bon  de  ne  pas  toujours  se  fier  à  la  tradition  en  matière  critique  : 
mais  il  y  a  une  juste  mesure  à  observer.  ^  Des  C.  Sallustius  Crispus  bellum 
Catilinae,  bellum  Jugurthinum  und  Reden  und  Briefe  au,s  den  Historien,  herausg. 
V071  A.  Sgheindler,  2*  éd.  (avec  2  cartes).  Beaucoup  de  bonnes  conjectures; 
quelques-unes  cependant  restent  disculahles.  ^  Schûlerkommenlar  zu  Sallusts  25 
Schriften,  f.  den  Schulgebrauch  herausg.  von  G.  Mûller.  Suit  le  texte  de 
Scheiudler.  Quelques  interprétations  douteuses.  %  C.  Sallusti  Crispi  bellum 
Catilinae,  bellum  Jugurthinum,  orationes  et  epistulae  ex  historiis  excerptae,  f. 
den  Schulgebr.  erklàrt  von  T.  OPITZ  ;  I,  bellum  Catilinae.  0.  suit,  en  général, 
le  texte  d'Eussner,  dont  il  est  le  digne  continuateur.  ^  C.  Sallusti  Crispi  de  so 
coniuratione  Catilinae  et  de  bello  Jugurthino  libri,  ex  hisloriarum  libris  quinque 
deperdilis  orationes  et  epistulae,  erkl.   von  H.  JaGOBS,  10»  éd.,  améliorée  par 

11.  WiRz.  Le  texte  n'est  pas  très  modifié  pour  le  Galilina  et  le  Jugurtha; 
mais  les  autres  parties  du  livre  contiennent  des  conjectures  nouvelles.  % 
0.  EiGHERT,  Vollstàndiges  Wôrlerbuch  su  den  Gcschichtswerken  des  C.  Sallus-  35 
tius  Crispus.  -ie  édit.,  améliorée;  qq.  leçons  et  explications  contestables.  % 
C.  Sallusti  Crispi  hisloriarum  reliquiae,  éd.  B.  MaURENBREGHER,  fasc.  I-II. 
Recherches  sur  le  sujet  des  histoires  (qui  exposaient  le  récit  des  années 
78-67)  et  sur  les  sources  consultées  par  Salluste.  f  P.  Jurges,  De  Sallustii 
hisloriarum  i-eliquiis  capila  selecta.  Étude  de  critique  sur  qq.  fragments  de  40 
Sali,  contenus  dans  le  codex  oxoniensis  de  Donat  ;  étude  historique  sur  le 
début  de  la  guerre  de  Mithridate  et  les  livres  2,  3,  4  des  Histoires.  %^  Dis- 
sertations :  P.  Bellezza,  Dei  fonti  e  deU'autorità  storica  di  C.  Crispo  Sallustio. 
Emploi  cousciencieux  des  travaux  antérieurs  ;  analyse  détaillée.  If  Gers- 
TENBERG,  Ûbcr  die  Reden  bei  Sallust;  du  même  :  Ist  Sallust  ein  Parteischrift-  45 
steller?  Traite  les  mêmes  questions  que  Bellezza,  sans  le  suivre.  Les  discours 
et  lettres  qu'on  trouve  dans  Sali,  ne  sont  pas  des  documents  originaux, 
mais  des  compositions  de  l'auteur,  qui  est  un  écrivain  de  goût  plutôt  qu'un 
chercheur.  ^  J.  Pajk,  Sallust  als  Ethiker  (Jahresbericht  iiber  das  K.  K.  Franz- 
Joseph-Gymnasium  in  Wien  1892  et  1894);  Salluste  s'est  efTorcé  d'exposer  50 
des  principes  de  morale  indiscutables,  et  y  a  réussi  dans  une  certaine 
mesure.  ^  K.  Hamann,  BruchstUcke  einer  Sallust-Uandschrift  in  der  Dombiblio- 
ihek  m  Trier.  Indication  de  ces  fragments.  %  A.Regkzeg,  Ûber  grammatische 


48  1895.    —   ALLEMAGNE. 

iind  rhetorische  Stellung  des  Adjeklivums  bei  Annalisten,  Cato  und  Sallust. 
Donne  une  série  de  7  règles,  assez  nettes,  qui,  à  vrai  dire,  admettent  quel- 
ques exceptions.  ^  A.  Stitz  (Jahresbericht  des  K.  K.  Ober-Gymnasiums  iu 
Krems  1889),  sur  le  gérondif  en  général,  et  en  particulier  chez  Salluste.  If 
5  A.  KuNzB,  Sallustiana,  fasc.  I  et  II.  Études  sur  des  formes  orthographiques. 
If  Contributions  diverses  (critique  et  explication)  :  R.  Lehmann  (N.  Jahrb. 
f.  Phil.,  1890)  sur  Cat.  20,  8;  21,  1.  ^  S.  Brandt,  Lactantius  und  Lucretius 
(id.,  1891),  Lactance  imite  deux  fois  Sali,  t  W.  Ileraeus  (id.,  ibid.),  sur  un 
passage  des  fragmenta  incerta,  29  D.  f  J.  Franke  (id.,  ibid.),  der  AngrifT 
10  des  M.  Lepidus  und  M.  Brutus  auf  das  Reformwerk  SuUas.  Se  sépare  en 
plusieurs  points  de  Drumann,  Mommsen,  etc.  If  E.  Wendling  (Hermès,  1893)  : 
le  passage  de  Cat.  51,  37  et  suiv.,  est  emprunté  à  Posidonius.  f  J.  Schmidt 
(Rhein,  Mus.,  1889).  Sur  l'emplacement  de  Zama  (Zama  de  l'Est).  If  Du 
même  (id.,  1890),  sur  l'exactitude  des  indications  topographiques  chez  Sali. 
15  f  O.  Ribbeck  (id„  1891),  applique  aux  discours  prononcés  par  Sali,  lui-même, 
et  non  à  ceux  qu'il  rapporte  dans  ses  ouvrages,  le  jugement  de  Sénèque 
Contr.  3,  praef.  8, 

^^5.  César  et  ses  continuateurs  [R.  Schneider].  Article  de  11  pages, 
par  le  rp,  sur  les  deux  classes  de  mss.  du  bellum  gallicum,  a  et  p  :  la 
20  valeur  propre  de  chacune  est  établie,  contrairement  à  ce   qu'on  croyait 
jusqu'ici,  f  Editions  :  C.  Julii  Caesans  commentarii  cum  A.  Hirlii  aliorumque 
supplementis  ex  recensione  B.   Kûbleri;  I,  commentarii  de  bello  Gallico;  II, 
commentarii  de  bello  civili  (editio  maior).  En  ce  qui  concerne  le  B.  G.,  K. 
n'est  pas  toujours,  dans   la  pratique,  conforme  à  ses   théories  critiques. 
28  Texte  soigné  :  des  conjectures  originales.  Quant  au  B.  C,  c'est  un  rema- 
niement très  louable  :  bon  apparat  critique;  texte  établi  avec  beaucoup  de 
soin.  %  C.  Julii  Caesaris  belli  gallici  libri  VII,  A.   Hirlii  liber  VIII,  recensuit, 
apparatu  critico  instruxit  H.  Meusel.  Long  article.  Le  rp  souhaite  que  la 
suite  paraisse  bientôt.  If  Icommentarii  de  Bello  Civili  di  C.  Giulio  Cesare  illus- 
30  trali  da  F.  Ramorino,  2»  édit,,  remaniée  à  fond  et  avec  soin,  ff  II.  Manus- 
crits, critique  du  texte  :    A.  PolaSOHEK,  Cdsars    Biirgerkrieg,  das  bellum 
Alexandrinum  und  bellum  Africum  und  der  codex  Vindobonensis  95  (Hist.  prof. 
594).  Complète  utilement  les  données  de  Duebner.  f  W.  Mûller,  de  Caesa- 
ris quod  ferlur  Belli  Africi  recensione.  Travail  fait  avec  application,  et  qui 
35  sera  utile  aux  éditeurs.  If  Indication  de  Contributions  :  H.  J.  Miiller  (W.  S. 
f.  Klass.  Phil.,  1894;  Zeitscher.  f.  G.   S.  W.,  1894);  W.  Nitsche  (id.,  ibid.), 
T.  Mommsen  (id.,  ibid.).  f  Sur  le  bellum  gallicum  :   H.  Schiller  (Bl.  f.  d. 
bayer.  G.  S.  W.,29);  II.  J.  Mûller  (WS.  f.  Klass.  Phil.,  1894);  G.  Hubo  (Jahrb. 
f.  Phil.,  1894);  G.  Werner  (id.,  ibid.);  H.  Muzik  (Zeitschr.  f.  die  ôst.  G.,  1893); 
40  J.  Lange  (Jahrb.  f.  Klass.  Phil.,  1893);  Meusel  (J.  B.,  1894);  Hubo  (Gymna- 
sium,  XII);  J.  Vahlen  (Hermès,  XXVIII).  If  Sur  le  bellum  civile:  R.  Menge, 
emendationes  caesarianae  (dans  le  Festschrift  der  Latina  zur  200.  Jiibelfeier 
der  Uuiversitat  Halle- Wittenberg,  1894)  :  importante  série  de  conjectures 
et  corrections,  f  Sur  le  bellum  hispaniense  :  T.  Mommsen  (Hermès,  XXVIII) 
45  zur  Geschichte  der  casarischen  Zeit.  Vi  0.  C  Schmidt,  der   Briefwechsel 
des  M.  Tullius  Cicero  :  appendice  sur  l'histoire  de  Jules  César  (guerre  civile) 
par  Stoffel.  «  Naturellement,  un  savant  allemand  ne  juge  pas  l'empire  avec 
les  mêmes  yeux  qu'un  homme  qui  a  longtemps  vécu  dans  l'entourage 
immédiat  de  Napoléon  III.  »  f  Wiegang,  Die  Schlacftt  zivischen  Cdsar  und 
50  Ariovist.  N'est  pas  d'accord  avec  Stolfel;  mais  n'est  pas  non  plus  toujours 
concluant.  If  H.  Bender,  liber  die  Glaubwiirdigkeit  von  casars  Bericht  iiber 
den  Krieg  mit  Ariovist  (Neues  Korrespondenzblatt  fur  die  Gelehrten  und 
Real-Schulen  Wiirttembergs,  1894).  Qqf.  contestable,  quand  il  ne  suit  pas 


JAHRESBERICIIT1-:    DES    PHILOLOGISCHEN    VEREINS    ZU    BERLIN.       49 

Felsch.  1[  G.  Hiibo,  ùbcr  die  Ausdehimn^'  des  Gebieles  der  Ilelvetier  (Jahrb. 
f.  Klass.  Phil.,  1893),  simples  calculs.  ^  F.  Frôhugh,  Lebensbilder  beriihmler 
Fddherren  des  Allerlhums,  I-II.  Sur  Pompée,  Serlorius  et  César,  t1[  Art  mili- 
taire :  O.  Miller,  Rdmisches  Lagerleben.  Utile;  qq.  détails  seulement  à 
reprendre.  ^  S.  Cybulski,  Castra  romana.  Laisse  à  désirer  (le  tableau  aussi  s 
bien  que  les  explications).  ^^  Livres  de  classe  :  C.  Julii  Cacsaris  belli  gallici 
Uhri  VU,  A.  Uirtii  liber  VIII,  /'.  den  Schidgebrauch  herausQ.  von  IL  MbuSEL  ; 
mil  eineni  Anhang  :  das  rômiscUe  Kriegswesen  zu  Càsars  Zeit,  von  R.  SCHNEI- 
DER. C'est  le  même  texte  que  dans  l'éd.  critique.  L'appendice  du  rp  lui- 
même  suit  les  données  de  Stofîel.  ^  Des  C.  Julius  Caesar  Gallischer  Krieg,  10 
heransg.  von  F.  FiJGNER.  Bon;  mais  la  méthode  est  contestable;  F.  aide 
trop  les  élèves.  ^  K.  FkohLICH,  Adverbialsàtz-e  in  Càsars  D.  Oall.  V-VII.  Des- 
tiné à  faciliter  l'étude  grammaticale  de  César  dans  les  classes.  ^  W.  Heraeus, 
h'dparationen  zu  Gàsars  Gallischem  Krieg,  3«  fascicule  ;  H.  MÛLLER,  Vokabu- 
larium  zu  Càsars  commentarii  de  bello  gallico  ;  W.  Papke,  Pràparulion  zu  l5 
Càsars  Bellum  galiicum  ;  Praklisches  Worterbuc/i  zu  Cc'isar  de  bcllo  gallico,  von 
tinem  Schuhnanne.  Tous  les  ouvrages  de  ce  genre  ne  sont  pas  un  bon  signe 
pour  les  éludes  laites  dans  les  classes. 

11^  Tacite  (sauf  la  Germanie)  année  1894-1893.  L  Editions  :  P.  Comelii 
Tueiti  Dialogus  de  oruloribus,  edited  by  A.  GuDEMAN.  Savante  édition,  repo-  20 
sant  sur  un  travail  extraordinairement  consciencieux,  et  une  connaissance 
approfondie  de  la  ([uestion;  article  de  14  pages,  rendant  compte  en  détail 
des  innovations  contenues  dans  ce  livre,  surtout  au  point  de  vue  critique. 
^  Taci^us  Dialogus  de  oraioribus,  ediled  bij  C.  E.  Bennett.  On  y  reconnaît  sou- 
vent rintluence  de  travaux  étrangers,  surtout  de  Gudeman;  cependant  25 
beaucoup  de  personnel.  Quelques  détails  à  reprendre.  1[  Tacitus  Agricola  and 
Germania,  bg  IL  M.  SiEPHENSON.  Suit  le  texte  de  Ilalm.  Deux  erreurs  au 
début  de  l'introduction.  %  P.  Comelii  Tacili  ab  excessu  divi  Augusti  quae  su- 
persunt,  par  L.  CONSTANS  et  P.  GiRBaL,  livre  I.  Éloges.  ^  P.  Comelii  Taciti 
Annaliuiu  ab  cxcessu  divi  Augusti  libri  erklàrt  von  K.  TÛCKING,  1.  I  (2»  édit.);  30 
1.  IL  Pas  beaucoup  de  changements  dans  le  texte,  qui  suit  en  général 
N'ipperdey.  *l\  U-  Ecrits  historiques.  P.  Fabia,  les  ouviages  de  Tacite  réus- 
sirent-ils auprès  de  ses  contemporains?  (H.  de  Phil.  189o).  Résume.  \ 
J.  Brant,  des  Tacitus  dialogus  de  oraioribus  (Listy  lilologické  1895).  Nou- 
velles preuves  qui  attribuent  le  Dialogue  à  Tacite.  1  W.  Gardthausen,  35 
Livia  (Feslschrift  zum  deutschen  Historikertage  zu  Leipzig  1894).  Portrait 
de  Livia.  1  V.  Duruv,  Caligula  und  Claudius,  Messalina  und  Agrippina  in 
Wort  und  Dild,  aus  dem  franzôsischen  iiberselzt  von  G.  IlERTZBERG.  Trad. 
extraits  de  la  célèbre  histoire  de  l'empire  romain,  f  R.  Adami,  La  milizia 
Romana  sccondo  7aci/o.»Compilation  sans  rien  de  nouveau.  ^  W.  Scuott,  40 
Die  Kriminaljustiz  unter  Kaiser  Tiberius.  Se  range  à  l'avis  de  Ranke  et  de  Ihne. 
^  Von  PeuCKER,  Wunderung  ùbcr  die  Sclilachifclder  der  deutschen  Htere  der 
Urzeiten,  fortgesetzt  von  YoN  WoLFF  Metteumch,  2»  édit.  Beaucoup  à  criti- 
quer. %  Analyses  de  comptes  rendus  relatifs  aux  ouvrages  publiés  sur 
Tacite.  ^^  III.  Langue  :  IL  Base  (Archiv.  f.  lat.  Lexikogr.  IX),  sur  le  45 
conjonclif  présent  dans  les  propositions  conditionnelles.  ^  Recensions.  ^^ 
IV.  Critique  et  explication  :  F.  ZôChbauer,  Anlikritische  Unlersuchungen  zu 
den  Annaleii  des  Tacitus.  Le  rp  discale  les  idées  de  Z.  dans  un  long  article 
qui  complète  la  critique  déjà  publiée  dans  le  tome  XIX  des  Jahresberichte. 
^[  F.  Bêcher,  De  locis  quibusdam  Tacili  Annalium.  Écrit  en  bon  latin;  idées  50 
judicieuses,  mais  pas  toujours  convaincantes.  ^  A.  Weidner  (N.  Jahrb.  f. 
Phil.  1894),  série  de  conjectures  sur  les  Annales  et  les  Histoires.  Ç  A.  Gu- 
deman (Transactions  of  the  American  philological  Association  1893),  sur 
R.  DE  PHILOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX. —  4. 


50  1895.    —    ALLEMAGNE. 

Dial.,  17.  1  H.  G.  Elmer  (Amer.  Journ.  of  Philo!.  XV)  sur  le  prohibitif  latin. 
T.  Stangl  (N.  Jahrb.  f.  Philol.  149)  sur  Dial.,  21.  If  B.  Nekrassow  (Filologic- 
zesskoje  obozrjenije  V)  sur  la  dernière  phrase  d'Agricola,  1.  f  F.  Haverfleld 
(Athenaeuin  3303),  sur  Agr.,  21.  ^  G.  Ilachtman  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  U'J),  sur 

6  Agr.  24;  lire  :  nave  primum  praemissa.  ^  P.  R.  Millier  (id.  1894)  sur  Ilist.  I, 
58  et  Ann.  II,  78.  1[  Ilubo  (Gyinuasium  1894)  sur  Ilist.,  IV,  12.  %  G.  Bardt 
(Hermès  1894),  sur  l'assemblage  bizarre  des  mots  liberlatem  et  consultatum 
dans  les  Ilist.,  I,  1.  <f  Gonlributions  diverses  dues  à  G.  Ilude  (Nord,  tidskr. 
f.  filol.  1894);  M.  Ihm  (Rhein.  Mus.  1894);  v.  Domaszewski(Westd.  Korr.  XII); 

10  L.  Gautarelii,  sur  Ann.  I,  76  (dans  Bull,  délia  comm.  arch.  corn,  di  Roma 
XXII);  M.  Krascheniunikoff  (Philol.  S3);  H.  Geist  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  151); 
J.  J.  Hartman  (Mnemos.  i89'j);  J.  van  der  Vliet  (id.  1895);  A.  Wilhelm  (Arch. 
epigr.  Mitt.  aus  Osterr.-Ung.  17);  T.  Preger  (Athen.  Mitt.  XIX)  sur  Ann. 
XII,  4;  V.  Thoresen  (Nord,  tidskr.  f.  lilol.  II);  Ilerzog  (Hermès  1894);  H.  Meu- 

15  sel  (Zeitschr.  f.   d.   Gymn.  1894);  S.  A.  Naber  (Sjlloge   commentationum 

quam  viro  clarissimo  Gonstantino  Gonto  obtulerunt  philologi  Batavi,  1893); 

G.  Morawski  (Eos,  I;;  L.  Gonstans  (Rev.  de  philol.  XVIII),  pas  convaincant; 

ElCHLER,  Variationen  zu  Tacilus  Annalen,  II. 

^^  7.  Horace.  [G.  Wartenbergj.  I.  Éditions  :  Des  Q.  Uoratius  Flaccus  Saii- 

20  ren  und  Episleln,  fur  den  Sckulgebrauch  eriddrt  von  G.  T.  A.  KrûGER,  13»  édit., 
plus  remaniée  que  les  précédentes.  ^  Ilora^,  Auswahl  fur  den  Sckulgebrauch, 
von  K.  P.  SCHULZE.  Suit  le  texte  de  Kiessliug.  Bon  choix,  utiles  commen- 
taires. \*i  II.  Gontribution  à  la  critique  et  à  Texplication  ;  G.  Friedrich,  Q, 
//oî'aa'us  Ftaccus.  Éloges.  Livre  bien  au   courant,  qui  apporte  du  nouveau. 

26  Gritiques  de  détail,  f  P.  Hoehn,  Deilrdge  zur  Auslegung  Horazischer  Oden, 
Cherche  à  montrer  qu'Horace,  dans  ses  Odes,  approprie  toujours  au  sujet 
les  noms  de  dieux  et  leurs  épithètes  :  pas  toujours  indiscutable.lf  M.  Schauns- 
LA.îiD,  kritische  Bemerkungcn  zu  einigen  Oden  des  floraz.  Souvent  heureux  dans 
ses  observations.  ^  A.  Uppenhamp,  zu  Horatius'  Oden  (N.  Jahrb.  f.  PhiL 

30  1894)  analyse,  t  E.  Rosenberg,  Hor.  Ode  I,  1.  Spirituel  et  sûr.  *[  H.  Hempel 
(N.  Jahrb.  f.  Phil.  1894),  matériaux  pour  servir  à  l'explication  de  l'Ode  I,  4. 
^  H.  Millier,  zu  Iloraz  G.  III,  23  (Zeitschr.  f.  d.  osterr.  tlymn.  1894);  pas  in- 
contestable. ^  G.  WlSSOWA,  Die  Sàkidarfeier  des  Augustus ;  A.  Waltz,  le  Car- 
men sseculare  d'Horace  (Rev.  de  Phil.  1894);  G.  Lafaye,  sur  le  carmen  saecu- 

35  lare  d'Hor.  (id.,  ibid.).  Discussions  sur  l'hypothèse  de  Mommsen.  «  Les 
propositions  de  Waltz  et  de  Lafaye  au  sujot  des  strophes  méritent  à  peine 
l'attention  après  l'analyse  du  poème  par  Vahlen.  »  ^  O.  Grusius  (Rhein. 
Mus.  1894),  zu  den  Ganidia  —  Epoden.  Ç  L.  Millier"  (Berl.  Phil.  W.  S.  1894) 
sur  Sat.  I,  5,  50.  î  J.   DoRNSBiFFBN,   Ad  Uoralii  sat.  I,  i,  81-86.  Laisse   des 

40  doutes  sur  le  sens  de  tabulae.  ^  G.  Knapp  (the  Class.  rev.  1894),  sur  Ep.  I, 
1,  51.  t  J-  Paulson  (Nordisk  Tidskrifl  for  lilologi  1894),  sur  a.  p.  24-31.  f^ 
Ouvrages  divers  :  V.  Aly,  Horaz,  sein  Leben  und  seine  Werke.  Attribue  les 
épitres  du  second  livre  aux  dernières  années  d'Horace.  \  W.  Gemoll,  Die 
Realien  bei  Iloraz,  IV.  Qq.  négligences,  qui  d'ailleurs  n'enlèvent  pas  au  livre 

46  sa  valeur.  ^  A.  Gr.^mME,  liei  mttricae  poelarum  Gratcorum  et  Latinorum  prima 
elemenla  ad  discipulorum  usuin  accommodata.  Contient  un  résumé  sur  les 
mètres  d'Horace.  %  R.  KÔPKE,  Die  Igrischen  Versmasse  des  Iloraz^  5»  édit.,  pas 
très  différent  de  la  précédente.  1  P.  Rvbczuk,  Quibus  grammaiicis  formis 

50  Horatius  agentium  fines  in  suis  operibus  expresscril,  catalogue. 

^\  8.  Horace  [H.  Rôhl].  I.  Éditions  :  Le  satire  d'^Orazio,  commentale  da 
F.  Gnesotto.  Suit  de  près  divers  éditeurs  allemands.  ^  Des  Q.  Horatius 
Flaccus  Oden  und  Epoden,  fiir  den  Schulgeb.erklàrt  vo7i  G.  W.  NauCK,  14«  édit. 
remaniée  par  0.  Weissenfels.  Long  compte  rendu  des  nouveautés  com- 


JAHRESBERICIITE   DES  PHILOLOGISCHEN    VEREINS   ZU  BERLIN.      51 

prises  dans  cette  nouvelle  édition;  qq  critiques.  *^1  II.  Dissertations  et  tra- 
ductions :  N.  Fritsch  (N.  Jahrb.  f.  Pbil.  und  Pâd.,  1895),  sur  le  domaine 
d'Horace,  sa  situation  (près  de  Rocca  Giovane).  t  F.  G wesotto,  A Icuni  luo g hi 
dellc  satire  di  0)a:;io.  Reprend  des  questions  sur  lesquelles  on  s'est  déjà 
donné  bien  de  la  peine.  %  Du  même,  Saffo  nelle  poésie  d'Orazio.  Prend  chau-  5 
dément  la  défense  de  Sappho.  ^  F.  Gnesolti  animadversionesinPoiretti  librumi 
contre  le  livre  de  J.  Poiret  sur  Horace,  t  Scholia  antiqua  in  Q.  Horalium 
flaccum,  recens.  A.  HOLDER  et  O.  Keller  :  I,  Porl'yrionis  commentum,  recens. 
A.  HoLDER.  Doit  être  accueilli  avec  joie.  ^  E.  Lange  (N.  Jalirb.  f.  Phil.  und 
Pad.  1895),  sur  une  traduction  scolaire  des  Odes  d'Horace,  faite  au  xvi»  ifi 
siècle.  *|f  S.  PiAzzA,  lloraiiana,  recherches  sur  la  date  des  trois  premiers 
livres  d'Odes,  et  du  premier  livre  des  épîtres.  Polémique  contre  Mommsen, 
à  la  fin  du  livre.  %  J.  Sanneg  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  und  Pâd.,  1895),  sur  la 
Satire  II,  8;  contestable. 

^11  9.  Virgile  |P.  DeulickeJ.  I.  Éditions  et  traductions  :  P.  Vergili  Maronis  ib 
opéra  apparatu  critico  in  arlibus  contraclo  ilerum  recensuil  O.  Ribbegk,  I  :  Dn- 
colica  et  Oeorgica.  On  attendrait  plus  de  nouveautés.  \  P.  Vergili  Maronis 
Carmina  selecta,  fiir  dcn  Schulgebrauch  erklàrt  von  J.  GÔLLING.  Indication  des 
principaux  extraits  choisis  par  G.  1,  H.  Bone,  Laleinische  Dichler,  \l,  Virgil 
neubearbeilct  von  K-  BONE,  2»  édil.  Agréable  et  soigné.  ^  Vergils  Ànaeis  fur  20 
den  Schulgebrauch  gekiirzl   und  erklàrt  von  P.  DeutiCKE.   Le  rp   expose  son 
point  de  vue  dans  cette  édition,  et  corrige  qqs  fautes  d'impression.  \  P. 
Vergili  Maronis  Aeneis,  von  0.  Brosin,  livres  I-II  ;  4*  éd.,  par  L.  Heitkamp. 
Le  rp  renvoie  à  son  compte  rendu  dans  les  Juhresberichle  de  1893.  Les 
changements,  dans  les  observations,  se  rapportent  surtout  à  la  forme.  25 
1  Vergils  Aeneide,  f.  den  Schulgeb.  erliiutert  von  K.  Kappes,  livres  I-III,  5'  édit.  ; 
VII-IX,  3«  édit.  Le  texte  reproduit  même  des  fautes  d'impression  de  la  pré- 
cédente édition.  Des  changements  dans  le  commentaire.  ^  Vergils  Àneis 
Gesang  1,  iiberselzt  von  II.  Klammer.  L'ensemble  est  lisible.  Yi  II.  Ouvrages 
divers  :  A.  Cartault,  l'évolution  du  talent  de  Virgile,  des  Bucoliques  et  des  30 
Géorgiques  (Rev.  internat,  de  l'enseign.  1895).  Analyse.  ^  K.  Schenkl  (Wien. 
Slud.  ]89'4)  sur  un  passage  de  Terentianus  Maurus  (1931  et  suiv.)  citant  des 
vers  de  l'ino  de  Livius  Andronicus.  \  E.  Holzer,  Analecta  I.  (Korr.  Bl.  f.  d. 
Gel.  u.  Realsch.  Wiirtt.  1893),  Sur  Enéide,  III,  121  et  suiv.  ^  F.  Noack  (Rhein. 
Mus.  1893),  Hélène  dans  Virgile.  \  G.  Knaack  (id.,  ibid.),  même  sujet  :  discus-  35 
sion  des  idées  de  Noack.  ^  R.  Ehwald  (Phil.  1894),  sur  les  comparaisons  de 
Virgile.  T[  SchermaîvN,  Zu  Vergils   Vorstellungen  vom  Jenseiis.  Pas  incontes- 
table. \  C.  Robert,  Die  Nekyia  des  Polygnol;  T.  Schreiber,  Die  Nekgia  des 
Polygnotos  in  Delphi.  Analyse  de  ces  deux  ouvrages,  qui  n"intért.ssent  qu'in- 
directement Virgile,  t  E.  Norden,  Vergil-studien  (Hermès  1893),  sur  la  Ne-  40 
kyia,  sa  composition  et  ses  sources.  Longue  analyse  ;  discussion  de  certains 
points  de  détail.  \  A.  DieteriGH,  Aefcyta,  Beilràge  zur  Erklàrung  der  neuenl- 
deckten  Petrusapokalypse.  Le  chap.  III  est  le  plus  intéressant  pour  Virgile. 
Analyse  et  discussion,  f  E.  Norden  (Hermès  1894),  même  sujet,  niais  N. 
prend  le  contrepied  de  Dieterich.  \  E.  Kuhnert,  Unteritalische  Nekyien  45 
(Jahrb.  d.  K.  dtsch.  arch.  Inst.  1«93),  rien  de  bien  important  pour  Virgile. 
^  A.  Milchhôfer  (Phil.  1894),  orphisch  Unterweltliches  ;  contre  Kuhnert  et 
Dieterich.  ^  0.  Rossbach  (Rh.  Mus.  1893).  Sur  les  divinités  infernales  ;  En,, 
VI,  400,  ianitor  Orci  désigne  Cerbère.  ^  E.  Norden  (Hermès  1893),  études  sur 
l'édition  de  TEnéide  par  Varius,  et  sur  l'Enéide,  VI,  621-624.  ^  G.  Trieber, 50 
Zur  Kritik  des  Eusebios  (Hermès  1894),  sur  En.,  VI,  769,  Silvius  Aeneas. 
^  E.  Norden  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  1893),  sur  En.,  VII,  202  et  VIII,  319.  liH  Cri- 
tique, explication,  etc.  G.  Pascal,  Siudia  philologica  :  rien  de  nouveau. 


52  1895.    —    ALLEMAGNE. 

^  li.  DELIA  TORRE,  La  quarla  egloga  di  Vivoilio  commentuta  seconda  Varie 
grammaiica.  Le  rp,  qui  n'a  pas  eu  entre  les  mains  ce  travail,  en  parle  d'après 
Seibel  (Berl.  phil.  W.  S.  18'J3).  \  R.  C.  Seaton  (Class.  Rev.  18'J3),  sur  Bucol. 
/i,  02  qui...  parenti.  f  E.  Kuhnert  (Rhein,  Mus.  18'J4),  remarques  sur  le  sens 

5  des  effigies,  lirnus,  cera  dans  TEgl.  8,  vers  7o,  79  et  suiv.  %  M.  Sonntag 
Vergil  Ecl.  IX,  4(3-50  (Eeslschr.  z.  200ja.hrigen  Jub.  des  kgl.  Friedrichs  Gymn. 
zu  Frankfurt  a.  O.  1894),  Dans  Bue.  9,  47,  Dionaei  Caesaris  antrum  désigne 
Octave.  %  C-  Borromeo,  Dei  concttlo  délie  Geovgiche  di  Virgilio  Pas  nouveau. 
*i  w.  Kloucek,  Vevgiliana.  Bon  en  général.  ^  J.  H.  Schmalz  (Zeilsclir.  f.  d. 

10  osterr.  Gymn.,  1893),  approuve  Kloucek.  ^  A.  E.  Housman  (Transact.  of  the 
Cambridge  Pliilol.  Society  189î),  En.,  I,  39o  :  écrire  stellas,  non  terras. 
^  R.  Meissner  (N.  Jabrb.  f.  Pliilol.,  1894)  sur  En.  I,  39à.  1[  E.  Schulze  (id.,  ibid.) 
sur  En.  II,  117  ;  174, 1[  L.  MùUer  (Berl.  phil.  Ws.  1894),  En.  II,  433.  H  G.  Frie- 
drich (N.  Jahro.  f.  Phil.  1894),  En.  III,  6S2  et  suiv.  ;  place  entre  parenthèse 

15  contra Ileleni.  ^  R.  Ilerzog  (Hermès,  1894)  En.  IV,  486.  ^  M.  Bùdinger,  die 

rômischen  Spiele  und  der  Pairiciat  (Sitz.-Ber.  der  philos. -hist.  Kl.  d.  Kais. 
Ak.  d.  Wiss.  zu  Wien  1891)  :  une  étude  sur  les  jeux  troyens  et  spécialement 
sur  En.  V,  553-602  :  bon  en  général.  *,[  R.  Maxa,  die  Thore  des  Schlafes  in 
der  Unterwelt  Vergils  (Zeitschr.]  f.  d.  osterr.  Gymn.  1894),  sur  En.  VI,  893; 

20  opinion  difficile  à  accepter.  ^  L.  Duvau  (Rev.  de  Philol.  1894),  résumé  (sur 
En.  Vil,  8).  ^  J.  A.  Thomson,  D'i  con\paralionibus  Vergilianis.  Travail  qui 
n'est  pas  parfait,  mais  pourra  néanmoiiiis  rendre  service.  ^  F.  Kunz,  l^ealien 
in  Vergils  Aeneis  ;  I.  Fait  avec  soin,  en  vue  des  élèves.  ^  J.  Segebode,  Vergil 
ats  Seemann.  Pas  toujours  acceptable.  \  L.  Parazzi,  Virgilio  e  il  patetico  di 

25  moralità  (Alti  e  memorie  délia  R.  Accadeinia  Virgiliana),  appelle  l'Enéide 

une  sublime  tragédie.  ^  P.  von  Boltenstehn,  Schillers  Vergihiudien  I.  Ré- 

•  sumé.  tu  Scholies  :  J.  van  der  Vliet,  Aeneas  nuuquam  apparuit  (Mnemos. 

1894).  A  propos  de  Servius,  IV,  620.  t  R-  B-  Steele  (the  American  Journ.  of 

Phil.  1894),  sur  les  archaïsmes  notés  par  Servius  dans  son  commentaire  sur 

3u  Virgile.  Étude  soignée,  f  K.  Meiser  (Abhandlungen...  W.  von  Christ... 
dargebracht  1891).  Sur  27  passages  de  Servius  à  propos  d'En.  II- VII.  t  H. 
Georgi!,  Die  antilcc  Aeneiskrilik  iin  Konnenlar  des  Tiberius  Claudius  Donatus. 
N'est  pas  toujours  convaincant,  t  ^-  Thilo  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  1894),  sur  le 
commentaire  des  Bucoliques  et  des  Géorgiques  par  Probus.  Résumé  deqqs 

35  points  particuliers. 

tt  Sophocle  [II.  Olle].  1.  Editions  et  traductions  :  Sopkoldes  Anligonc, 
fur  den  Schulgebrauch ,  von  J.  RappOLD;  du  même,  l'hilokletes;  Eleklra- 
Critique  de  qq  détails  (texte  ou  explication).  \  Sopkokles'  Kônig  Oidipus,  fur 
den   Schulgebr.    Iierausg.    voii    F.  Schubert,   2«    édit.;  du    môme,  Aias,  2'  édit.; 

iO  Eleklra,  2'  édit.  Complet  remaniement.  Dans  l'Elektra,  S.  subit  nettement 
l'influonce  de  Gleditsch.  ^  Sophoclis  iragoediae;  schol.  in  usum  éd.  J.  Kral, 
III,  Electra.  Cinq  conjectures  remarquables.  Commentaire  en  tchèque.  If  Die 
Tragédien  des  Sophokles  zum  Scliulgebrauche  mil  erkldrenden  Anmerkungen  ver- 
sehen  von  N.  Wecklein,  1,  Anligone,  3»   édit.,  se  range   de   plus  en   plus   à 

45  l'opinion  du  rp.  t  'l'^^  A^iiigone  of  Sophocles,  bg  Millon  W.  IIumphreys.  Livre 

■  qui  fait  bonne  impression  à  tous  les  points  de  vue.  H  Sophokles,  fur  den 
Schulgebrauch  erklàrl  von  G.  Wolkf;  3,  Anligone,  5»  édit.,  par  L.  Beller- 
MANN.  Observations  sur  divers  détails,  t  Sophoclis  Anligone,  cdidil  G.  Kassel- 
Rien  de  transcendant,  t  Die  Tragudien  des  Sophokles  zum  Schulgebr  anche,  von 

m  N.  Wecklein,  6.  Pldlokieies,  2^  édit.  Beaucoup  de  changements  dans  le 
texte.  \  Sophokles,  by  R.  C.  JuB  IV,  Ihe  Philocleles ;  du  môme,  V,  the  Tra- 
chiniae.  Même  plan  que  les  précédents  ouvrages  de  J.;  (iq  leçons  nouvelles, 
uiaisJ.  est  en  général  très  conservateur,  t  ^'o/'/«oc/ts  iragoediae,  recensuii  et 


JAHUESBEniGflïE    DES    l'HI  LOLOGISCHEN    VEREINS    ZU    BEHLIN.       oii 

explanavil  E.  WuNDKRUS,  II,  3  :  Trachiniae,  3°  éd.,  par  N.  Wecklein.  W.  a 
gardé  à  Tédilion  son  caractère,  mais  Ta  mise  tout  à  fait  au  courant.  ^  So- 
phocles,  erldàrl    von   F.   W.   SCHNEIDEWIN,    6    Trachinierinnen,    6«    é'i.,    par 
A.  Naugk.  Très  soigné.  Observations  de  détail.  \  Kônig  Ôdipus,  Trauerspiel 
des  Sophokïes  ûberseht  von  R.  Meykr-Krâmeb.  La  langue  laisse  à  désirer;  le  a 
sens  des  mots  n'est  pas  toujours  clair,  ni  le  ton  assez  choisi.  ^  Die  Madchen 
von  Trac/lis,  oder  das  Problem  des  Erdenglucks,  tragôdie  des  Sophokïes  uberselz-l 
von  J.  Okri.  Expose  un  point  de  vue  spécial  dans  l'introduction.  La  traduc- 
tion, quoique  en  général  assez  bonne,   n'est   pas  toujours  digne  de  tous 
éloges.  ^  J.  Oeri  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  1892),  compète  l'écrit  précédent,  et  s'oc-  lo 
cupe  spécialement  d'une  douzaine  de  passages  des  Trachiniennes.  \  Sopho- 
kïes' Elektra,  deulsch  von  A.  MÛLLER.  Éloges.  \  T.  PlûSS,  Sophokïes  Elektra, 
Analyse.  ^  Liste  d'ouvrages  (nottunment  français)  non  parvenus  au  rp.  1[1[ 
IF.  Contributions  à  la  critique  et  à  l'explication.  Dissertations  :  H.  Schïjtz, 
Sophokleischc  Studien.  Résultat  de  20  années  d'enseignement.  |  R.  Paehler,  is 
Kritische  und  erklàrende  Bemerkungen  zu  Sophokïes  Aias.  Louable.  Étudie  eti 
particulier  les  vers  6o0-652.  T.  Maurer,  Die  Canlica  der  Antigone,  Krilisch- 
exegelisch  revidiert.  Laisse   à   désirer.  \  A.  Frederking,  Beitrâge  zw   Kritik 
und  Exégèse  der  sophokleischen  Antigone.  Série  de  remarquables  observations 
sur  des  diflicultés  d'Antigone.  ^  G.  Fulda,  Der  zweite  Kommos  der  Elektra  20 
des  Sophokïes.  Perspicace.  \  G.  Cristofolini,  Appunti  crilici  al  lesto  deUe  Tra- 
chinie.  Pas  de  corrections  heureuses  (d'après  Wecklein,  Berl.  phil.  W.  S. 
1893).  1[  A.  ROEMER,  Beiiràge  zur  Kritik  und  Exégèse  griechischer  Schriflsteller. 
Qq  conjectures  sur  Soph.  (Ajax  173;  Trach.  1100).  Remarques  sur  différents 
passages  des  Scholies.  ^  A.  Schwarz  (Zeilschr.  f.  d.  ôst.  G.  1889),  remarques  05 
critiques   sur  Antigone  (668-671;  756  et  suiv.).  ^  N.  Wecklein  (N.  Jahrb.  f. 
Phil.  1892),  conjectures  sur  Aj.  799;  Oed.  Roi  37;  1343;  Phil.  1250-1252;  fragm. 
768;  Scholies.  t  G.  Kaibel,  sententiarum  liber  sextus  (Hermès  1893)  sur  Aj. 
669  et  El.  1416.  *i  E.  B.  Koster  (Mnemosyne  1892)  sur  Aj.  251  ;  799;  835;  Œd. 
Roi  322;  1512.  ^  A.  Roemer,  zur  Kritik  und  Exégèse  des  Sophokïes  (Bl.  f.  d.  30 
bayer.  Gymn.  1890),  sur  Electre  57;  Phil.  100;  Ant.  221;  320;  341;  scholies.  1[ 
J.  van  Leeuweu  (Mnemosyne,  1892).  Sur  Ant.  944-987;  904  et  suiv.;  El.  1148. 
î  Le  rp  énumère  ensuite  les  contributions  critiques  de  IL  van  Herwerden 
(Mnemos.  1892);  A.  E.,  Ilousraan  (the  Journal  of  phllology  1892);  R.  Y.  Tyr- 
rell (  the  class.  review  1892);  F.  Polie  (Philol.  51)  sur  le  Philoctète;  BaTiXsto;  35 
A-i/.Mv  (Athena  1891);  R.  Y.  Tyrrell  (Hermathena  1893);  M.  L.  Earle  (the  clas- 
sical  review  1893).  E.  B.  Koster  (Mmnos.  1893).  1]^  Contributions  éparses  :  sur 
Ajax  :  R.  Peppmiillre  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  1890);  G.  E.  Marindin  (the  classical 
review1890);  K.  Meiser(Abhandlungen...  W.  von  Christ  dargebracht  1891).  Sur 
Antigone,  V.  Pingel(N.  Jahrb.  f.  Phil.  1893);  T.  G.  Tucker  (the  class.  review  40 
1893);  W.  R.  Hardie  (id.  1890);  G.  B.  (id.,  ibid.);  Cristofolini  (Riv.  difilol.  1891): 
M.  L.  Earle  (the  class.  rev.  1892);  G.  IL  Millier  (Hermès  1890);  Stadtmïiller  (cf. 
G.  Lang,  Musik  zu  Soph.  Ant.  Progr.  Lôrrach  1890);  S.  A.  N.  (Mnemos.  1893); 
M.  L.  Earle  (Amer.  Journ.  of  Philol.  1892).  Sur  Electre  :  G.  IL  Keene  (the  clas>:. 
rev.  1890);  A.  E.  llousman  (id.,  ibid.).  Sur  Q^Mipe  à  Colone  :  Rossetti  (Riv.  di  45 
lilol.  1891);  A.  E.  Housman  (the  class.  rev.  1893);  Cristofolini  (Riv.  di  filol. 
1891).  Sur  Œd.  Roi  :  T.  G.  Tucker  (the  class.  rev.   1892);  K.  E.   Crosby   (id. 
ibid.);  IL  Richards   (id.   1893);   B.   Schmidt  (N.  Jahrb.   f.  Phil.   1891);  A.  G. 
i'earson  (the  class.  rev.  1893);  G.  Young  (the  Journ.  of  philology  1892).  Sur 
Philoctète  :  Perigles  Meleagros,  xptTiy-à  ÈTtavopGwiAaTa;  IL  van  Herwerden  60 
(Rev.  de  philol.  1893);  M.   L.   Earle  (the  class.  Rev.  1893);  N.  Macnicol  (id. 
1890).  Sur  les  Trachin.  :  Cristofolini  (Riv.  di  filol.  1891);  Wecklein  (Berl.  phil. 
W.  S.  1893);  F.  K.  Bail  (the  class.  rev.   189'.).  Sur  les  fragments  :  J.  Herzer 


^'l  1895.    —   ALLEMAGNE. 

(Bl.  f.  d.  bayer.  G.  S.  W.  1891);  etc.  tH  Mélanges.  .1.  M.  A.  Schmidt,  ilber  das 
Homevische  in  Sophokles  Aias,  utile,  quoique  pas  nouveau.  *|[  M.  R.  vON  Ka- 
KA.IAN,  Der  liau  der  Becitalivpirlip.en  dcr  fjritch.  Tmgiker  und  der  Prolog  im 
Sophoklrischen  Aias.    Utile.  %   II.  Wklzhofer,   Sophokles'  Anligone.    Analyse 

5  sommaire,  f  F.  Sjiler,  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  1890),  sur  la  calaslrophe  d'Anti- 
gone;  prend  le  conlrepied  de  L.  Bellermann.  ^  B.  Nake  (id.,  ibid.)  réfute  le 
précédent.  1[  F.  Seiler  et  D-.  Nake  reprennent  plus  loin  la  discussion  (id., 
ibid.),  sans  apporter  rien  de  nouveau.  ^  F.  Skiler,  Die  Behandlung  des  sittli- 
chen  Problems  in  Schillers  Kampf  mit  de.m  Drachen,  der  Erzdhlung  von  Livius 

10  Vllf,  7,  Kleisls  Prinz  von  Homhurg  und  Sophokles'  Anligone.  Parallèle.  <If 
R.  Pischel  (Hermès  28,)  sur  Antig.  909-912  :  rapprochement  avec  Hérodote 
III,  119,  le  Ramayana,  etc.  t  J.  Vahlen  zu  Sophokles'  und  Euripides'  Elektra 
(Hermès  1891),  comparaison  :  assertions  inattaquables.  ^  F.  Kraus,  uirum 
SophocUs  an  Euripidis  Eleclra  aelate  prior  sit  quaerilur.  Contrairement  à  Wi- 

15  lamowitz  et  à  Bruhn,  K.  attribue  la  priorité  à  l'Electre  de  Sophocle;  c'est 
aussi  l'avis  du  rp.  1  La  même  question  est  encore  traitée  avec  'la  même 
conclusion,  dans  G.  0.  Zuretti,  Appunti  sulle  duo  Eletlre  (Riv.  di  filol.  1891); 
R.  WOLTERSTORFF,  Sophnclis  el  Euripidis  Eleclrae  quo  ordine  sint  compositae. 
^  J.  G.  Brambs  (Bl.  f.  d.  bayer.  G.  S.  W.  1892),  sur  Oreste.  If  F.  IIintner, 

20  Der  P flichlenslreit  der  Agamemnonskinder  in  Sophokles'  Eleklra  und  seine  Lasung. 
Peu  de  nouveautés.  ^  A.  Mayr,  ùber  Tendenz  und  Abfassungszeit  des  So- 
phokleischen  Œdipus  auf  Kolonos  (dans  Commentationes  philologicae... 
Monachii  1891).  Invraisemblable,  f  R.  Biese  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  und  Paed. 
1893),  sur  le  tragique  dans  Œdipe  roi.  ^  II.  Muthkr,  Iber  die  Tiresiass:iene 

25  in  Sophokles'  Kônig  Œdipus.  Pas  toujours  acceptable.  %  J.  Kle[N,  Die  Mytho- 
pôie  des  Sophokles  in  seinen  Thcbanischen  Tragôdien  I,  Kônig  Œdipus;  Il  Œdi- 
pus auf  Kolonos.  Soigné;  bon  emploi  des  études  antérieures;  observations 
sur  qq  détails.  ^  F.  Gregar,  Dcr  Charakter  des  Kreon  nach  den  drei  thcbanis- 
chen Tragôdien  des  Sophokles.  Rien  de  nouveau,  f  J.   Becker,  Die  Uberarbei- 

30  tung  des  ursprûnglichcn  Œdipus  von  Sophokles.  Ne  mérite  pas  une  discussion 
approfondie.  ^  F.  Giesing  (dans  :  Commentationes  Fleckeisenianae  1890). 
Sur  le  dénouement  d'Œdipe  Roi  et  la  Katharsis  d'.iprès  Aristote.  ^  L.  Cwi- 
KLINSKI,  Einige  Bemerkungcn  iiber  die  Komposilion  des  Sophokleischen  Philok^ 
tel.    Analyse.    L'auteur  promet   d'approfondir  prochaineme  it  ce   sujet.    ^ 

35  A.  Dielerich,  Schlafszenen  auf  der  atlischen  Biihue  (Rhein.  Mus.  1891)  :  ne 
semble  pas  irréfutable.  ^  E.  B.  Kostrr,  Studio,  tragico-Homerica  :  propose 
quelques  conjectures.  ^  MM.  Daniel  (the  class.  rev.  1890),  sur  les  opinions 
di  s  tragiques  grecs  relativement  à  la  vie  future.  If  G.  J.  Brennan  (id.  1893), 
the  e.ision  of  the  Ditive  Jota  in  Attic  tragedy,  sur  Œd.àCol.  1436  et  Trach. 

40  675.^  C  Meifert,  De  Sophoctis  codicibus.  Écrit  avec  goût,  repose  sur  un  travail 
approndi.  ^  A.  Metlikowitz,  De  Sophoclis  codice  Laurenliano  plut.  XXXI  10. 
Nouvelle  collation  de  Lb;  ce  ms  dériverait,  non  de  La,  mais  d'un  original 
contenant  à  la  fois  des  leçons  do  La  et  du  Paris.  A.  t  A..  Roemer(Bl.  f.  bayer, 
G.  S.  W.  1890).  Importante  étude  sur  les  Scholies. ^  R-  Reitzenstein  (index  lect. 

4!i  hib.  Rostock  1890-1891)  :  les  Scholies  de  Sophocle  seraient  dérivées  de  deux 
commentaires  ayant  pour  auteurs  Pios  et  Sallusiios.  %  J.  Shrotte,  Die 
Sgntax  des  Infmitivs  bei  Sophokles,  II.  Soigne,  louable,  f  E.  HaSSE,  iiber  den 
Dual  bei  den  atlischen  Dramatikern.  Analyse,  t  II.  KOGII,  Quaeslionum  de  pro- 
verbiis  apud  Aeschglum,  Sophoclem,  Euripidern  caput  alterum.  Suite  de  la  dis- 

50  sertation  du  même  publiée  en  1887.  If  0.  Weissenfkls,  Die  Entioicklung 
der  Tragôdie  bei  den  Oriechen.  Pour  les  élèves;  bon.  ^  H.  SCHMITT,  Praepa- 
ralion  zu  Sophoklei,'  Anligone.  Soigné;  qq  points  à  revoir,  ^f  E.  (]urtius  (Berl. 
Phil.  W.  S.  1893),  sur  «  l'orchestre  et  la  scène  »  :  réfutation  de  J.  Pickard.  ^ 


JAHRESBERICHTE   DES    PHILOLOGISCHEN    VEREINS    ZU    BERLIN.     "55 

Le  même  sujet  est  étudié  par  E.  Bodensteiner,  szenische  Fragen  ûber  den 
Ort  des  A.uftretens  und  Abgehens  von  Schauspielern  und  Chor  im  griech. 
Drama  (Jahrb.  f.  Phil.  XIX,  suppl.);  K.  Weissmann,  Die  szenische  Auffiihrung 
der  griechischen  Dramcn  des  fiinften  Jahrhunderts  :  tous  deux  sout  d'accord 
avec  Pickard.  1[  Foucart,  Sur  le  rôle  politique  de  Sophocle  après  la  s 
désastreuse  expédition  de  Sicile.  Cf.  Rev.  de  philol.  1893.  1[  F.  Susemihl 
(Rhein.  JMus.  1894).  Une  lacune  de  la  vita  Sophoclis.  ^  J.  van  Leeuwen 
(Mnemosyne  1892)  :  Sophocle  aurait  été  3  fois  général,  en  4M,  441,  426.  Place 
en  441  la  première  représentation  d'Antigone  :  pas  de  nouvelles  preuves  à 
l'appui.  ^  Immisch  (Rhein.  Mus.  1893),  ein  Sophokleischer  Vers  und  (îas  10 
Urteil  liber  Clitarchs  Stil  in  der  Schrift  vom  Erhabenen  :  emprunt  fait  par 
le  pseudo  Longin  à  Cicéron  ad  Att.  II,  16,  2. 

W  11.    Homère,    moins   la   haute    critique.   [E.  Naumann].  I  Edi- 
tions; Pédagogie;  Traductions.  £^ome>-i  Odysseae  carmina  cum  apparaluc  rilico 
edideruntj.  vAN  Leeuwen  J.  F.  et  M.  B.  Mendez  da  Costa  ;  des  mêmes,  15 
Homeri  Iliadis  carmina,  2«  édit.,  eh.  I-XII.  Dans  le  premier  de  ces  ouvrages 
les  auteurs  se  basent  sur  la  tradition  antérieure  à  Aristarque,  et  se  rappro- 
chent de  Fick.  Éloge  de  l'édition  de  l'Iliade.  If  The  lliad  of  Homer,  ediled  by 
A.  Platt.  Conçu  dans  le  même  esprit  que  l'Odyssée  du  même.  ^  Homeri 
llias.  Edilionis  prodromus,  scripsil  A.   ROKMER.  Rendra  de  grands   services.  20 
t^  Editions  classiques  :  Uomers  Odyasee,  crklàrl  von  H.  KoGH,  Neu  beavbeitet 
ven   G.  Capelle,  I.  Le  plan  et  le  commentaire  ne  sont  pas  changés.^ 
Uomers  llias,  von  K.  F.  AMEis,  ch.  1-3;  5<-'  éd.  par  C  Hentze;  ch.  7-9  (4" éd.); 
ch.  16-18  (3"  éd.).  Du  même,  Odyssée,  ch.  1-6, 10«  éd.,  par  C.  Hentze;  ch.  7-12, 
9«  éd.  ;  ch.  19-24,  8»  éd.  Du  même,  Anhang  :-u  Uomers  Odyssée  (sur  les  chants  2b 
13-18),  3'   éd.,   par  C   Hentze;  C.   Hentze,  Anleitung  zur  Forbereilung  auf 
Homers    Odyssée  (ch.  13-18;  19-24).  Remaniements  soignés;   réelle  valeur 
scientifique.  \  Omero,  l'Iliade  con  note  ilaliane  del  prof.  L.  MaGINAI,  canlo.  I. 
Éloges.  \%  Vocabulaires  et  lexiques  classiques  :  K.  E.   Sghmidt,  Vokabeln 
und  Phrasen   zu  Uomers  Odyssée  nebst  kurzen    Anweisungen  zum  Ubersetzen,  30 
fascic.  I  et  II  ;  J.  A.  Ranke,    Prdparalionen  zu  Homers  Odyssée,  X,  XI,  XII; 
A.  SCHKiNDf.ER,  Wôrlerverzeiclinis  zu  Homeri  Iliadis  A-A,  3*  éd.  Le  rp.  indique 
le  point  de  vue  spécial  de  chacun  de  ces  livres,  purement  classiques.  ^% 
Divers  :  A.  Primozic,  Zur  Homerleklïire.  Idées  qqf.  contestables  :  veut  qu'on 
ne  fasse  connaître  aux  élèves  que  l'Homère  authentique;  que  ses  plus  35 
beaux  passages,  etc.  \  O.  Henke,  Die  Lehrplàne  des  Gymnasiums  in  Barmen: 
I,  Homer.  Résumé.  î  T.  F.   Horn  (N.  Jahrb.  f.  Phil.  und  Pad.  1882)  sur  la 
lecture  d'Homère  dans  les  gymnases;  discutable.  ^  J.  Mathi,  Z)ie  llias  im 
deulschen   Unlerrichte   der  Healanslalten.   Des   observations   utiles,  f  Homers 
Odyssée,  ::urn  Schulgebranch  bearbeitel  von  E.  Naumann  :  texte  et  commentaire,  40 
Le  rp  expose,  longuement,  à  propos  de  sa  propre  édition,  ses  idées  sur  la 
manière  d'expliquer  Homère  d'après  les  programmes  du  6  janvier  1892,  et 
innovations  qu'il  a  introduites  dans  son  livre.  ^  Homers  Odyssée,  Schulaus- 
gabe  von  P.  Cauer,  a-[ji  (2*  éd.).  Du  même,  A7imerkungcn  zur  Odyssée,  a-Ç  ; 
■/■(-[i.  Beaucoup  de  bon.  ^  O.  Henke,  Die  Gedichtc  Homers,  1  :  die  Odyssée.  Suit  45 
surtout  le  texte  de  l'édition  Teubner;  si  tout  n'est  pas  réussi  entièrement, 
du  moins  l'auteur  est  sur  la  bonne  route,  f  O.  Hubatsch,  Homers  llias  in 
ncuer  L'berselzung.  Traduction  très  moderne.  U  B.  Fahland,  Gereimte  Ûber- 
selzung  des  neunlen  Gesanges  der  Odyssée.  C'est  le  ton  des  poètes  narratifs  du 
moyeu  haut  allemand.  %^  H.  Établissement  du  texte  :  E.  Goebel,  Homeris-  s>o 
che  Blàiter  II.  Analyse  :  critiques  de  détail.^  H.  Diintzer,  der  zusammenge- 
zogene  zweisilbige  Geneiiv  Ilr^Uo;;  bei  Homeros  (N.  Jahrb.  f.  Phil.,  1894); 
Réponse  à  Goebel  (id.,  1891).  ^  E.  Meyer,  Philologische  Miscellen  :  explication 


•>*î  1895.    —    ALLK.MAONK. 

de  qq.  formes  homériques.  %  Contributions  relatives  à  des  formes  ou  à  des 
inter|)rétations  :  E.  Goebel  (N.  Jalirb.  f.  Phil.,  1894);  A.  Roemeu,  Beilràge 
zur  Krilik  und  Exégèse  grieckischer  Scfcriftsleller;  F.  Ilanssen  (Philol.,  1893), 
sur  11.,  IX.  13-28;  (1.  Schulze  (Hermès,  1893),  sur  K  227  et  suiv.  ;  R.  Pepp- 

5  millier  (N.  Jalirb.  f.  Phil.,  189'0,  sur  K,  20'i-2!7:  A.  Spengel  (Bl.  f.  d.  G.  S.  W., 
1894),  sur  II.,  XVI,  80;  114-118;  R.  Gaede  (N.  Jahrb.  f.  Pliil.,  1892),  sur  a,  27o- 
278;  W.  Poekel  (id.,  1893),.  sur  y,  279;  p,  30:  R.  Ilartstein  (Pliilol.,  1894),  sur 
Od.,  IV,  481  et  suiv.;  W.  Poekêl  (N.-Jahrb.,  f.  Phil.,  1892),  sur  e,  342,  338, 
360;  R.  PeppmiiUer  (Philol.,  1894),  sur  x,  176;  R.  Hartstein  (id.,  ibid.),  sur 

10  Od.,  XVII,  107-149;  A.  Scolland  (N.  Jahrb.  f.  Phil.,  1892),  5  observations  sur 
le  ch.  20  de  l'Odypsée  ;  R.  Hartstein  (Philol.,  1893),  sur  Od.,  XX,  230  et  suiv.  ; 
sur  Od.,  XXI,  288  et  suiv.  W  III.  Langue.  G.  Autenrieth,  Wdrierbuch  zu 
den  Homerischen  Gedichten,  1«  éd.  Encore  des  améliorations,  des  rectifications 
et  des  additions.  ^  A.  Gehring,  Index  I/omericus,  appendix  lujmnorum  voca- 

(15  fcit/rt  con/i»iens.  Complète  l'index  paru  en  1891  (qq.  rectitications,  additions, 
etc.).  Excellent  matériel  critique.  %  J.  F.  van  Leeuwex,  Enchiridium  dic- 
tionis  cpicae.  Beaucoup  de  bon  ;  qq.  points  à  reprendre.  1[  F.  IIolzweissig, 
Grammalik  z-ur  Homerlektûre  in  kurz-er,  ûbersichllicher  Fassung  zum  Gebrauche 
fur  Schulen.  Sera  utile.  ^   W.    Ribbegk,   Homerische    Formenlehre,  3«  édit., 

20  abrégée.  ^  A.  Dyroff,  Geschichle  des  pronomen  refîexivum,  I.  Analyse.  ^ 
H.  Grosse,  Deilrdge  zur  Syntax  des  gricchischen  Médiums  und  Passivums. 
Résumé  de  ce  qui  concerne  Homère  :  l'actif  et  le  moyen  sont  souvent  em- 
ployés l'un  pour  l'autre  sans  grande  différence  de  sens.  1[  G.  Mutzbauer, 
Die  Grundlagen  der  griechischen  Tempuslehre  und  dcr   Homerische  Tempusge- 

26  brauch.  La  seconde  partie  du  livre  surtout  rendra  d'importants  services.  ^ 
A.  POLASCHEK,  Beilràge  zur  Erkenntnis  der  Parlikeln  av  und  y.i'j  :  av  impli- 
que une  idée  négative,  zév  une  idée  affirmative  :  je  viendrai  peut-être  (xév); 
il  me  sera  difficile  de  venir  (à'v).  ^  G.  Vogrinz,  Der  Homerische  Gehmuch  der 
Parlikel  el.  Analyse.  ^  W.  Waehner,  iiber  r,,  w;  çâto,  tôç  eÎTiiiv  und  verwandte 

30  epische  Formeln.  Matériaux  recueillis  avec  un  soin  laborieux.  ^  G.  Schnei- 
der, Beilràge  zur  homerischen  Worlforschung  und  Texlkritik.  Résumé,  f  Arti- 
cles contenant  des  études  particulières  :  A.  Uppenkamp  (N.  Jahrb.  f.  Phil., 
1894),  sur  l'expression  vjxtô;  à^tùq6z  ;  P.  Stengel  (Hermès,  1894),  7:a),-Jveiv, 
uéXavo;;  F.  Frôde  (Beitr.  z.  d.  K.  d.  indogermanischen  Sprachen!,   1894), 

35  recherches  sur  une  série  de  mots  homériques;  If  J.  Menrad  (N.  Jahrb.  f. 
Phil.,  1892),  sur  la  figure  de  rhétorique  appelée  sarcasme  et  son  emploi 
chez  Homère  :  liste  des  passages  sarcastiques.  ^  W.  Schulze,  Quaesiiones 
epicae,  recherches  sur  la  langue  et  la  métrique  d'Homère.  Résumé  détaillé. 
Pas  assez  de  netteté.  1[  J.  La  Roche,  Homerische  Untersuchungen,  IL  Éloges. 

40  Quelques-unes  de  ces  remarques  avaient  déjà  paru  dans  diverses  Revues. 
^^  IV.  Mss,  Scholies,  etc.  :  A.  LudwiCH,  Zwr  sogenamilen  voralexandrinischen 
Uias.  Transcriptions  de  papyrus  (contenant  A,  502-537,  et  des  fragments  de 
W  et  de  Q).  If  J.  Menrad  (Bl.  f.  d.  G.  S.  W.,  1894),  sur  le  6«  fragment  d'Ho- 
mère des  papyrus  de  Genève;  variantes  curieuses,  mais  qui  ne  renversent 

■15  pas  l'autorité  de  la  Vulgate  actuellement  connue.  If  IL  Schrader  (Hermès, 
1894).  Étude  du  ms.  de  Caesena,  plut,  XXVII,  2,  de  l'an  1311;  Scho- 
lies sans  valeur.  ^  A.  Schimberg,  Zur  handschrifllichen  Uberlieferung  der 
scholia  Didgmi,  III.  Fait  souhaiter  que  l'auteur  publie  bientôt  les  résul- 
tats de  ses  recherches  dans  une  nouvelle  édition  des  Scholies.  f  E.  Bethe 

bO  (Rhein.  Mus.,  1893),  sur  deux  mss.  de  l'Iliade,  à  l'Escurial.  %  A.  Ludwich 
N.  Jahrb.  f.  Phil.,  1892),  sur  Aristonikos  :  ^wo-ttiP,  Çw[j.a  ;  YyaXov  ;  xaixiAovtV,.  ^ 
Du  même  (Berl.  Phil.  W.  S.,  1893),  ein  Aristonico-Horodianeum  :  scholie 
du  codex  Townleianus  sur  A,  410.  ^  Du  même  (N.  Jahrb.  f.  Phil.,  189o),  sur 


JAHRESBERICHTE  VON    IWAN    MULLER  .)/ 

W,  3;  Lysanias  de  Cyrene;  Duris.  ^  P.  Egenoff  (id.,  1894),  sur  Herodianos 
Technikos.  ^  E.  Meyer  (Hermès,  1894),  Apollonius  de  Rhodes  et  le  dénotie- 
raent  de  l'Odyssée,  f  M.  Rubensohn  (Berl.  phil.  W.  S.,  1893),  das  Epigramm 
des  Berliner  Ostrakon  auf  Homer.  L'auteur  présente  l'hypothèse  de  Pepp- 
mùUer  comme   possible,    non    comme    vraisemblable.    1[    M.    Neumann,  6 
Kustalhios  als  krilische  Quelle  fur   den  lUastexl.  Analyse  et  éloges.  ^^  Éclair- 
cissements   divers  :   R.    C.   Jebb,  Homer.   Eine   Einfiihrung  in  die  Hias  und 
Odyssée,  trad.  sur  la  3"  éd.  par  E.  Schlesinger.  Quelques  idées  nouvelles 
contestables,  f  E.  Grunwald,  Die  Dichter,  in.ihesondcre  Homer,  im  Platonis- 
chen  Slaat.  Contre  les  idées  de  Steinharl  et  Schmelzcr.  ^  J.  Stern,  Homer-  lO 
sludien  der  Sioiker.  Comme  bien  d'autres  philosophes,  les  Stoïciens  ont  pillé 
Homère.  ^  H.  Sghreyer,  Das  Forticben  homcrischer  Geslallen  m  Goethes  Dichtung. 
Bon  :  montre  combien  G.   s'est  souvenu  d'Homère.  ^  F.   Reinhard,  Odys- 
seus  und   sein  Sdnger  Homer  im  Lichte   Christlicher   Wellanschauung.    Fait  au 
point  de  vue   de  la  foi  de  l'auteur,  non  au  point  de  vue  scientifique.  ^  15 
P.  BoHSE,  Die  Moira  bei  Homer.  S'écarte  de  Nagelsbach-Autenrieth  et  de 
Christ.  Analyse.  *1[  G.  Iwanowiiscli  (Berliner  Studien  fi\r  klassische  Philolo- 
gie uud  Archaologie,  1894),  étude  sur  les  idées  d'Homère  et  des  tragiques 
grecs  relativement  aux  enfers.  En  ce  qui  concerne  Homère,  la  reclierche 
aurait  dû  être  faite  plus  largement.  %  M.  Ohnefalsch-Richter,  Kypros,  m 
die  Bibel  und  Homer.  Études  d'un  réel  mérite  sur  la  civilisation  antique. 
f  H.  Kluge,  vorhomerische  Kampfschilderungen  in  der  llias  (N.  Jahrb.  f. 
Phil.,  1893).  Résumé.  ^  Du  même  (id.,  1894),  sur  le  bouclier  d'Achille  et  les 
découvertes  de  Mycènes  ;  idées  nouvelles.  \   W.  Reichel,  iiber  Homerische 
Waffen.  Important.  ^  D.  Joseph,  Die  Pa'àste  des  Homeriscken  Zfpos.  Critiques.  25 
^  C.  Belger,  Die  mykenische  Lokalsage  von  den  Grcibern  Agamemnons  undder 
Seinen  w  Zusammenhnnge  der  griechischen  Sagenenlwickelung .  Intéresse  même 
les  lecteurs  d'Homère.  ^  C.  Krauth,  verschollene  La.nder  des  Alterthums 
(N.  Jahrb.  f.  Phil.,  1893),  éclaire  d'une  lumière  nouvelle  beaucoup  de  pas- 
sages d'Homère.  \  R.  Virchow  (Sitzungsber.  der  Kgl.   Pr.  Akad.  d.  Wiss.  30 
zu  Berlin,  1892)  :   sur  l'Ida,  le    Scamandra  et   la   porte   de  Zeintunlii.  ^ 
M.  Hergt  (Bl.  f.  d.  G.  S.  W.),  sur  la  question  de  la  trière,  et  les  voyages 
d'Ulysse  :    reste   fidèle  à   Breusing.  ^  Zimmerer,  Scheria,  das  Land  der 
Phaaken,  und  die  Insel  Corcyra  im  Alterthum   (dans  Verhandlungen  der 
41.  Versammlung  deutscher  Philologen  und  Schulmanncr  in  Miinchen,  1892).  35 
Résumé.  *i  II.  Steuding  (N.  Jahrb.  f.   Phil.,  189.S),  sur  Scylla,  notamment  à 
propos  de  (x  73  et  suiv.  ;   234  et   suiv.  T[  T.  ReinaCH,  l'Espagne  chez  Homère. 
II.  Lewy  a  montré,  dans  Berl.  phil.  W.   S.   1895,   que   l'on   ne  peut  placer 
'A),-jpri  aux  environs  de  Gibraltar,  comme  le  voudrait   11.  \^  Indications 
bibliographiques  complémentaires.  ^  D.  Joseph,  Die  Palàste  des  Homeriscken  40 
Epos  (voir  plus  haut),  2'  éd.;  augmentée  de  chapitres  sur  les  murailles,  les 
coloimes,  la  décoration.  Pascal  Monet. 

Jahresberichte  ûber  die  Fortschritte  der  classischen  Altertums- 
wissenschaft,  22» année.  Grieghische  Klassiker'.  1.  Ouvrages  relatifs 
à  la  philosophieaprès  Aristote  (1887-1888)  fL.  Ilaasl.  Ouvrages  45 
généraux.  L.  RabiTs,  Grundriss  der  Geschichte  der  Philosophie,  dn  Leitfaden 
zum  Studium  der  Geschichte  der  Philosophie  und  zur  liekapitulation.  A.  SCHWEN- 
GLER,  Geschichte  der  Philosophie  im  Vmriss,  14"  éd.,  revue  par  R.  KÔBKR. 
Ch.  PbïerS,  Abriss  der  Geschichte  der  Philosophie,  4»  éd.,  où  l'on  regrette 
l'omissiou  de  la  philosophie  juive-alexandrine  et  chrétienne.  E.  Zeller,  50' 

1.  Table  des  rapports  :  Thucydide,  4;  Arislole  et  les  premiers  académiciens  et  péripa- 
élicieos,  3  et  5;  Philosophie  après  Aristote,  1;  Historiens  de  la  décadence,  2- 


58  1895.    —   ALLEMAGNE. 

S-jvo'it;  -rf,;    ta-ropta;   zr^z  £À).rjV'.xr,;   (fù.OGO(fixç,  Irad.  grecque.  ReGNAULT,  Gours 

élémentaire  de  philosophie  classique,  3«  éd.  Paul  Janet  et  G.  Séailles, 
Histoire  de  la  philosophie.  Les  problèmes  et  les  écoles.  Ouvrage  ordonné  suivant 
un  plan  nouveau;  quelques  réserves  à  faire.  K.  Fr.  Krause,  Gnmdriss  der 

5  Geschichle der  Philosophie  (œuvre  posthume  p.  p.  P.  HOHLFELDet  A.Wûnsche). 
Rien  de  nouveau;  beaucoup  de  choses  surannées.  E.  de  Roberty,  L'an- 
cienne et  la  nouvelle  philosophie.  Essai  sur  les  lois  générales  du  développement 
de  la  philosophie.  Voudrait  que  l'histoire  de  la  philosophie  fût  écrite  par  des 
auteurs    non   philosophes.    LIistoria    philosophias   grascœ.  Teslimonia    veterum 

10  collegerunl  notisque  insiruxerunt  II.  RiTTER  et  L.  PreLLER,  7^  éd.,  revue  par 
Fr.  Sghultess  et  Ed.  Wkllmann.  Remaniement  très  utile.  G.  Cesca,  La 
conoscenz-a  nella  (ihsofia  greca,  n'est  pas  connu  directement  du  rp.  Ch.  LuT- 
HARDT.  Die  antike  Ethik  in  ihrer  geschichtlichen  Enivncklung  als  Einleitung 
in  die  Geschichte  der  christlichen  Moral.  Fait  à  un  point  de  vue  exclusivement 

15  chrétien.  Le  rp.  n'a  pu  connaître  directement  ni  E.  Boyer,  Les  Consolations 
chez  les  Grecs  et  chez  les  Romains,  ni  II.  SiEBECK,  Untcrsuchungen  sur  Philo- 
sophie der  Griechen,  2»  éd.,  revue  et  augmentée,  f  Stoïciens.  Ludwig 
Stein,  Die  Erkennlnislheorie  der  Stoa  (2"  vol.  de  la  Psychologie),  précédé 
d'un    Umriss  der  Geschichte  der  griechischen  Erkenntnistheorie  bis  auf  Aristo- 

20  teles.  Ouvrage  très  soigné.  M™*  Jules  Favre  (née  Velten),  La  Morale  des 
Stoïciens,  est  plutôt  une  œuvre  d'édification  que  de  science.  Alb.  Haake, 
Die  Gesellschaftslchre  der  Sioiker.  N'est  pas  un  traité  historique,  mais  une 
étude  morale  sur  la  théorie  stoïcienne.  Zenon.  R.  Brinker,  Das  Geburi- 
jahr   der  Stoikers  Zeno   und   dessen   Briefivechsel   mit  Antigonus    Gonatas.    Ne 

23  connaît  pas  l'intéressante  étude  de  R.  Ungcr,  sur  l'époque  de  Zenon  de 
Cilium  (Sitzungsb.  d.  bayer  Akad.  d.  Wissensch.  1887i).  Posidonius.  Franz 
SCHÛHLEIN,  Sludien  zu  Posidonius  Hhodius.  Posidonius  est  né  en  130  et 
vivait  encore  on  47.  P.  Wendland  a  traité  dans  Archiv  fiir  Geschichte  der 
Philosophie  (1887)  du  Tispl  6ewv  de  Posidonius.  II.  van  Arnim,  dans  Quellens- 

30  ludien  zu  Philo  (voir  plus  bas)  a  traité  de  Boélhos,  qui  aurait  marqué  l'in- 
termédiaire entre  le  péripatétisme  et  le  stoïcisme.  Sénèque,  D.  Bernter, 
Senecae  ad  Lucilium  epifitolae  morales  I-XVI.  Trad.  fr.  des  mêmes  lettres  par 
R.  AuRÉ.  E.  Sommer,  Choix  de  lettres  morales,  avec  notes.  Trad.  angl. 
Seneca,  on  BenefUs,  par  A,  Stewart.  0.  ROSSBACH,  De  Senecae  philosophi  lihrorum 

36  recensione  et  emendatione.  Insunl  Sen.  fragmenta  Palatina  édita  a  W.  Studb- 
MUND.  Très  méritoire.  Les  seize  premières  lettres  à  Lucilius.  Texte  latin  et  tra- 
duction française,  paru.  JOLY.  Introduction  intéressante.  The  morales  of  S. 
yl  sélection  of  his  prose,  éd.  by  W.  Glode.  La  trad.  du  de  Vita  beata,  est  de 
Roger  l'Estrange  et  date  de  1678.  Th.  Birt.  De  S.  apocolocynthosi  et  apotheosi. 

40  Admet  deux  écrits  :  l'un  philosophique,  l'autre  politique.  Observations  sur 
le  iGxlQ.  AnnxanaStudia  scripsit  Fr.  ScHULTESS.  Polémique  contre  G.  Millier 
sur  l'ordre  des  livres  et  la  composition  des  «  Quaostiones  Naturales».  Curac 
Anneanae.  P.  I.  Scripsit  G.  IlESS.  Bonne  étude  et  bonne  traduction  partielle 
des  lettres  I-XXIV.  R.  Pfennig,  De  librorum  quos  scripsit  S.  de  ira  composi- 

45  tione  et  origine.  L.  DlEPENBROCK,  /-..  A.  S.  philosophi  vita.  Réhabilitation  de  S. 
tentée  par  J.  A.  Ileikel  dans  AcUi  Societatis  Scieutiarum  Fennicae,  par  Joh. 
Kreyher,  dans  L.  A.  S.  und  seine  Beziehungen  zum  Urchristentum  qui,  malgré 
beaucoup  de  soin,  est  un  ouvrage  manqué.  L.  A.  S.  der  Philosoph  und 
sein    VerhdUnis    zu  Epicur,    Plato   und    dem  Christentum,    von    W.   RiBBECK. 

liO  Recueil     consciencieux    des     ojjinion.s     diverses     de     S.    De     S.     pneda- 

1.    Nous    ne   citons   qu'excepliounellement  les   revues    et  publications    dWcadémies 
dont  il  a  (5té  donné  une  analvso  dans  la  Hecue  des  Henies. 


JAHRESBERICHTE   VON   IWAN    MULLER.  S9 

gogo,  von  Al.  Fiegl.  Trop  enthousiaste.  H.  M.  B.  Ter  Haar  Romeny,  De 
auclore  Iragœdiarum  quae  sub  Senecae  nomiiie  feruntur  Vergilii  imitatore. 
Epie  tète.  Manuel,  texte  grec,  pi'cccdé  d'une  introduction  par  Ch.  Thurot. 
L'éd.  de  Fr.  Montargis  reproduit  le  texte  de  Diibner,  c'est-à-dire  de 
Scliweigliaeuser.  R.  MuCke,  Zu  Arrians  und  Epiktets  Sprachgebrauch,  doune  5 
d'utiles  reuseignemenls  sur  les  mss.  R.  Asmqs,  Quaesliones  Epicleteae. 
Étude  critique  sur  rauthenticilé  des  recueils  mis  sous  le  nom  d'Epictète. 
The  teaching  of  Epictetus,  being  Ihe  Enchividion,  transi,  with  notes  bij  J.  W. 
RoLLEUSTON.  Marc-Aurèl(^-.  Deux  trad.  à  signaler  :  Mark  Aurels  Medita- 
tionen,  par  F.  C.  Schneider  (4*  éd.  revue)  et  The  Méditations  translated  by  10 
J.  Collier,  revised  with  introduction  and  notes  by  Alice  Zimmern,  ainsi  que 
la  traduction  anglaise  de  Renan,  Marc-Aurèle.%  Cyniques.  Dion  Chry- 

SOStÔme.  napaêoXïi  At'wvo;  toO  Xp.  Trpbç  IlXâ-rwva,  Sevo^wvtx,  Ar|;xoa9Évri  xal 
A'K7/cvrjV.  Ai5axTopt/.r,  SiarpioY)  Atovu<7to'J  F.  IirAAPINOr  Zay.Jv6:ou.  Élude  bio- 
graphique et  examen  des  imitations  de  Dion.  Arno  Breitung,  Leben  des  Dio  15 
Chrijsoslomos.  Travail  très  soigné.  K.  Weber,  De  Dione  Chnjsostotno  Gaercorum 
secto/ore  (Leipziger  Studien  10).  Étude  fort  utile  des  sources  de  Dion,  qui 
donne  un  tableau  complet  de  la  philosophie  cynique.  Quaestiones  Dioneae 
scripsil  P.  IIagen.  Examen  des  opinions  de  Dion  sur  les  dieux  et  l'huma- 
nité. Œnomaiis.  Th.  S.varmann,  De  Oenornao  Gadareno.  Première  étude  sur  20 
ce  philosophe,  f  Epicuriens.  A.  HuG,  2^«  den  Teslamcnlen  der  griechischcn 
Philosophen.  Le  testament  d'Éplcure  est  le  seul  qui  nous  soit  bien  connu, 
Epicure.  Epicwea  éd.  H.  Use.ner.  Indispensable  à  quiconque  s'occupera 
d'Epicure  et  de  son  école.  J.  Kreibig.  Epicur.  Seine  Persônlichkeit  und  seine 
Lehre.  Petit  livre  de  vulgarisation.  A.  Brieger,  ûe  alomorwn  Epicurearum  26 
motu  principali  (Philol.  Abhandl.  fiir  M.  Hertz).  Le  "  clinamen  "  n'est  qu'une 
hypothèse  médiocre.  Philodème.  Joh.  von  Arnim,  Philodemta.  Contribu- 
tion à  l'étude  du  livre  IV  -roiv  7r£p\  ôaviTou.  Sceptiques.  V.  Broghard, 
Les  sceptiques  grecs.  Juge  trop  au  point  de  vue  moderne.  E.  Pappenheim  a 
tiaité  du  siège  de  l'école  pyrrhonienne  dans  Archiv  fiir  Geschichte  der  30 
Philosophie  18.  Sextus  Empiricus.  C.  IIartensiein,  Cher  der  Lehrtn 
des  antiken  Skepsis  besonders  des  Sciclus  Empiricus  in  Betreff  der  Cauealitàt. 
Critique  du  système  sceptique.  II.  von  Arnim.  Quelienstudien  zu  Philo 
étudie  les  rapports  de  Philon  et  d'.Enesidème.  Galien.  Galeni  de  utilitate 
partium  liber  quartus,  rec.  G.  IIelmreich,  p.  24.  Édition  do.  cet  ouvrage,  35 
l'un  des  meilleurs  de  Galien.  Joh.  Petersen,  In  Galeni  de  placilis  Hippocra- 
lis  et  Plaionis  libros  quaesliones  criticae.  Au-dessus  de  la  moyenne  des  disser- 
tations inaugurales.  Plutarque.  Tr.id.  anglaise  des  Moralia  par  A.  R. 
Shilleto  et  trad.  allem.  des  Maximes  sur  les  vertus  des  femmes  par 
J.  Maehly.  Philon  le  Juif.  J.  Drdm.mond,  Philo  Jwiaeus  or  the  Jewish  Aie-  40 
xandrian  pkilosophy  in  its  développement  and  coinplelion.  Œuvre  étendue,  qui 
n'est  connue  du  rp.  que  par  des  comptes  rendus.  H.  von  Armin,  Quelienstu- 
dien zu  Philo  von  Alexandrien.  Nie  l'authenticité  duTc.  à?8apataç  y.ôa[iou.  Com- 
binaisons ingénieuses,  mais  sujettes  à  caution.  R.  Ausfeld,  De  libro  tt,  toO 
Ttâvaa  dTco-jSaîov  etvat  èXsûôepov.  Soutient  que  le  livre  n'est  pas  de  Philon.  4s 
conclusion  combattue  par  P.  Wendlaud  dans  Archiv  f.  Gesch.  der 
Philos.  18S7).  Polémiques  engagées  à  ce  sujet  par  R.  Ohle  dans  Jahrb.  fiir 
protestautische  Théologie  18S7  et  dans  Die  Pseudophilonischen  Essder  und  die 
Thcrapeuten,  A.  llilgenfeld  (Zeitschrift  fiir  wissenschaftliche  Théologie, 
t.  XXXI)  et  P.  Wendiand  (Jahrb.  f.  protest.  Theol.  1888).  Le  traité  de  la  vie  50 
contemplative  est  attribué  à  Philon  par  L.  Massebieau  dans  Revue  de  l'his- 
toire des  religions  1888.  ^  Néoplatoniciens.  Étude  de  Monrad  dans  Phi- 
losophische  Monatshefte  XXIV.  Marie  BesObrasof,    Ûber  Plotins  Glûckselig- 


60  1895.    —   ALLEMAGNK. 

keiislehre.  Heaucoup  de  travail,  mais  mal  disposé  et  mal  écrit.  II.  von 
Kleist,  Kritische  und  exegetische  Bemerkungen  zu  Plotin  Enn.  IV,  3  und  4.  Se 
borne  à  des  remarques  fondées  sur  sa  propre  théorie  de  la  pensée.  II.  Schra- 
der  dans  Archiv.  f.  Gesch.  d.  Philos.  1887  a  montré  l'intérêt  des  citations  de 

5  Porphyre  chez  Cyrille  d'Alexandrie.  G.  Geiger,  C.  Marins  Victorinus  Afer, 
ein  neuplaionischer  Philosoph.  Prouve  parfaitement  que  Victorinus  est  resté 
néoplatonicien  dans  le  christianisme.  Utile  éd.  (]u  Proirefdicus  de  Jamblique 
par  II.  PiSTEi.i.1.  0.  Heine,  Ubc7'  Celsus'  àlrfir^z  ),6yo;  (Phil.  Abhandl.  fiir 
M.  Ilerlz).  L'auteur  n'est  pas  le  Celsus  ami  de  Lucien.  A  signaler  plusieurs 

10  traductions  d'écrits  néoplatoniciens  ainsi  (ju'un  article  do  R.  Brown  sur 
Damasciup,  parus  dans  The  Plalonist  IV.  .1.  Bachmann,  a  publié  toute  une 
série  d'ouvrages  sur  Secundus  :  Secundi  philosophi  tacitumi  vita  ac  sentenliae 
(texte  éthiopien);  Das  Leben  und  die  Sentenzen  des  Philosophen  Secundus  des 
Schweigsamen,  trad.  de  l'éthiopien  et  de  l'arabe;  Die  Philosophie  des  Neupytka- 

15  goreus  Secundus.  Linguistiche-philosophische  Studie.  La  vie  est  un  ouvrage  grec 
du  m«  siècle.  J.  Draeseke  a  traité  dans  Zeitschr.  fiir  wissenschaftliche  Théo- 
logie 31  des  écrits  Ihéologiques  attribués  à  Bopthius,dont  il  défend  l'authenti- 
cité contre  Schepss.  Le  rp.  ne  connaît  pas  directement  l'ouvrage  de  \V.  King, 
Tlie  Gnoslics  and  Iheir  remains  ancient  and  mediaeval.  E.  Amklineau,  Essai  sur 

20  le  Gnosticisme  égyptien,  ses  développements  et  son  origine  égyptienne.  N'apporte 
rien  de  nouveau.  S.  Salomo  dans  Siudi  di  sloria  e  diritto  9  a  bien  montré 
le  défaut  de  la  méthode  qui  fait  dériver  la  morale  chrétienne  de  celle  du 
stoïcisme,  défaut  auquel  n'échappe  pas  A.  Chiappelli,  Le  Idée  millenarie 
dei  Cristiani  nel  loro  svolgimenlo  storico.  Le  rp.  cite  simplement  Taliani  opéra 

25  éd.  Harnack  et  Fr.  LOOSS,  Handschriflen  dcr  lateinischen  (jberselzung  des  Ire- 
nàus  und  ihre  Kapileleinleilung  (Kirchensgeschichtl.  Etud.  II.  Reuter  gewid- 
met).  Un  article  de  G.  Erbes  dans  Jahrb.  f.  protest.  Theol.  XIV  traite  de 
l'époque  où  ont  vécu  Ilippolyte  (sa  naissance  n'est  pas  antérieure  à  170  ; 
son  martyre  doit  être  de  251)  et  Théophile  d'Antioçhe,  qu'il  ne  faut  pas 

30  confondre  avec  Théophile,  évoque  d'Antioçhe.  Fr.  Wilhrlm:,  De  Minucii  Fe- 
licis  Octavio  et  Tertulliani  Apologelico  ;  E.  KURZ,  Ù/jer  den  Oclavius  des  M.  F. 
mit  dem  Texte  von  Cap.  20-26;  L.  Massebieau  (Revue  de  l'hist.  des  religions,  lèi) 
ont  traité  des  rapports  de  Minucius  et  de  TertuUien.  Les  deux  premiers 
admettent  une  source  commune;  le  dernier  lient  TertuUien  pour  l'original. 

35  Max.  KlusSMANN,  Curarum  Tcrlullianearum  Spécimen.  Etude  soigneuse  de 
la  tradition  manuscrite.  G.  Carbone  a  publié  deux  trad.  italiennes  de  Ter- 
tuUien :  Ai  Marliri  et  Délia  teslimonianza  dell'anima.  On  ne  peut  citer  qu'en 
passant  la  3"  éd.  de  Freppel,  TertuUien.  E.  Nœldechen  (Zeitschr.  f.  wissen- 
schaftl.  Théologie  XXX)  admet  un  voyage  de  TertuUien  en  Grèce,  qui  est 

40  fort  douteux.  A.  OxÉ,  l'rolegomena  de  carminé  adv.  Marcionitas  :  serait  l'œuvre 
d'un  Africain  de  la  tin  du  ¥  siècle.  John  Kaye,  77*6  wruings  and  opinions  of 
Clément  of  Alexandria  et  Freppel,  Origène,  2"  éd.  sont  signalés  brièvement. 
Joh.  Draeseke  (Zeitschr.  f.  wissensch.  Théologie  XXX)  a  défendu  contre 
Kauakis  <  t  Foss  les  vues  de  Fr.   Ilipler  sur  S.  Denys  rAréoi)agite.  A.  L. 

45  Frqtingham.  Slephcn  bar  Sudaili,  The  Syrian  Mystic  and  thc  book  of  Hierotheos. 
Stei)h(m  Bar  Sudaili  est  l'auteur  du  livre  :  il  vivait  entre  494  ;et  512  à  Jéru- 
salem. M.  BaSTGEN,  Quucstiones  de  lacis  ex  Arnobii  advcrsus  naliones ^opere 
scleclis,  n'est  pas  connu  du  rp.  Sur  S.  Augustin,  il  faut  signaler  d'abord  l'éd. 
du    Saeculum  par  F.  Wkihrich,  deux  trad.  anglaises  :  Confessions  et  Three 

50  atiii  pelagian  hérésies.  De  spirilu  et  littera.  De  nalura  et  gratia,  De  gcslis  Pelagii, 
par  F.  II.  Woods  et  J.  0.  Joh.nstonb  ;  enfin  A.  Régnier,  De  la  latinité  des 
sermons  de  S.  Augustin.  G.  FriCK,  Ûber  die  Quellen  Augustins  im  XVIII  Buch 
Seincrs  schrift  de  civitaïc  Dei,  admet  comme  sources  Varron,  la  Chronique 


JAHRESBERICHTE   VON    IWAN    MÛLLER.  61 

(PEusèbe  remaniée  par  S.  Jérôme.  Julius  Africanus,  et  un  commentaire  sur 
Virgile.  A.  Harnack,  Augustins  Confessionen,  traite  de  l'évolution  du  saint. 
G.  P.  CaSPAKI,  fine  Augustin  beigelegte  Homilia  de  sacrilegiis.  II  s'agit  d'une 
homélie  composée  au  8*  siècle  en  Frauconie.  Cassianus,  éd.  M.Pktschening, 
travail  critique  précédé  d'une  intéressante  introduction.  Des  traductions  de  5 
Synésius  out  paru  dans  The  Platonist,  3  et  4.  E.  Gaiser,  Des  Sgnesius  von 
Cyrene  àgyptische  Erzdhlungen  oder  iiber  die  Vorsehung.  L'ouvrage  est  pure- 
ment allégorique.  Nemesii  Emeseni  libri  n.  ç-jo-ew;  àvôpwTtou  verso  lalina 
primum  cd.  G.  HOLziNGER,  publié  d'après  un  manuscrit  de  Prague.  Enfin 
H.  Roensch  (Zeitschr.  f.  wissensch.  Théologie  XXX)  a  donné  un  article  10 
critique  sur  Claudianus  Mamertus. 

n  2.  Les  derniers  historiens  grecs  (1883-1893)  [Fr.  KrebsJ.  Denys 
d'Halicarnasse.  L'éd.  de  K.  Jakoby  (3  volumes  parus)  nous  donne  cnlin 
un  bon  texte,  où  sont  utilisées  les  leçons  de  l'Urbinas  et  du  Chisianus  ; 
qqs  observations  de  détail.  Polybe.  L'éd.  Dindorf,  revue  par  Bûttner-  is 
WoiiST,  améliore  le  texte  en  beaucoup  de  points,  tout  en  conservant  le 
point  de  vue  conservateur  de  Hultsch.  L'éd.  Hultsch  elle-même  a  été  re- 
maniée, et  très  heureusement.  Hultsch  a  publié  dans  les  Abhandlungen  d. 
kgl.  sachsischen  Gesellschaft  der  Wissensch.  1891-1892  une  importante  étude 
sur  les  formes  des  temps  historiques  chez  Polybe.  W.W.  Capes,  Thehistory  of  20 
the  Achaean  leagues  as  contuined  in  the  remains  of  Polybius.  Assez  bien  fait, 
sans  grande  nouveauté.  L.  Gcetzkler,  De  Polyli  elocutione  et  Quaestiones  in 
Appiani  et  Polybi  dicendi  genus.  Bon.  G.  Wunderer,  Conjecturae  Polybianae. 
Des  choses  utiles.  S.  Brief,  Die  Konjunklionen  bei  Polybius.  Travail  diligent, 
qui  coniient  de  fines  remarques.  Diodore.  L'éd.  Fr.  Vogel  donne  satis-  26 
faction  à  tous  les  desiderata  exprimés  depuis  bien  longtemps.  Herm.  Bezzel, 
Conjecturae  Diodoreae,  est  une  fort  bonne  contribution  à  la  critique  et  â 
l'interprétation  du  texte.  G.  Schneider,  De  aliquot  hbris  Diodori  Siculi  ma- 
nuscriptis.  Traite  des  mss  F.  et  G. 

^•,f  .1  Aiistoie  et  les  plus  anciens  académiciens  et  péripatéticiens  (1892)  30 
[Fr.  SusemihlJ.  A  ris  to  te.  A  signaler  le  rapport  de  E.  Zelier  sur  la  biblio- 
graphie dans  Archiv  fiir  Geschichte  des  Philosophie,  1893.  La  dissertation 
de  USENER,  Unser  P/«^c»n«ea;/ et  la  polémique  à  laquelle  elle  a  donné  lieu  tou- 
chent en  quelques  points  à  l'histoire  du  texte  d'A.  Le  rp.  regrette  de  n'avoir 
pas  parlé  plus  tôt  de  l'excellente  Geschichte  der  allen  Philosophie  de  W.  WlNDEL-  35 
HAND  (Ilandbuch  d'Iwan  Miiller).  EUen  M.  Mitchell,  A  Studyofgreek philosophy. 
Bon  résumé.  Th.  Preger,  Zum  Aristotelischen  Peplos  (Abhandlungen  Christ 
dargebracht).  Reconnaît  l'inauthenticité  des  épigrammes,  mais  la  prouve 
moins  complètement  que  P.  Wendling,  dont  il  ne  connaît  pas  l'ouvrage. 
Un  article  de  M.  Consbruch  (Archiv  f.  Gesch.  d.  Philos.  1892)  sur  la  théorie  40 
de  l'induction  est  riche  en  considérations  intéressantes.  Anecdoia  Oxoniensia. 
Class.  Ser.  I.  6.  A  collation  ivith  the  ancient  Aimenian  versions  of  the  Greek  text 
of  Aristolle's  Catégories,  de  interprétations.,  de  mundo,  de  virtutibus  et  viliis  and 
of  Porphyres  introduction  by  Fred.   Cornwallis  Conybeare.  Très  utile   pour 
l'histoire  du  texte.  Ad.  Busse,  Die  neuplatonischen  Ausleger  der  Isagoge  des  45 
Porphyrios.  Des  deux  livres  qui  remontent  au  commentaire  d'Olympiodore, 
l'un,  celui  du  Cod.  Coisl.  387,  est  l'œuvre  du  païen  Elias,  l'autre  est  dérivé 
médiatemeut  d'un   ouvrage  de  David,   chrétien  antérieur   au  vi»  siècle. 
Eug.  Rolfes,  Die  aristotelische  Auffassung  vom  Verhàltniss  Goltes  zur  Well  und 
zum  Menschen.  Fait  à  un  point  de  vue  tout  scolastique,  et  même  thomiste.  50 
A.  BULLINGE,  Aristoteles'  Metaphysik  in  Bezug  auf  Entstehungsweise,  Text  und 
Grundgedanken  dargclegt  bis  in  aile  Einzelheilen.   Ce  qu'il  y   a   de   meilleur, 
c'est  les  notes  critiques  qui  forment  la  dernière  partie.  Lf»,  préface  est  une 


62  1895.    —   ALLEMAGNE. 

réponse  violente  à  des  critiques  de  Zeller.  Le  rp.  signale  seulement  le  titre 
de  Al.  Spielmann,  Die  arislotelischen  Steilen  vom  rptro;  avOpwTro;  et  Gœbel 
Krilisclie  Weitere  kritische  et  Bemerkunrien  uber  Aristoleles'  Melaphysik.  J.  Zahl- 
fleisch  a    traité   dans   Zeilschr.  f.   Philosophie  und  philos.   Krilik  1892  de  la 

6  théorie  aristotélienne  du  mouvement.  Ivo  Bruns,  De  Dione  Ckrysoslomo 
et  Aristolele  criiica  et  exegetica.  Roule  sur  le  dernier  chapitre  du  tt.  yevIctew; 
y.al  çOopSç.  E.  ESSEN,  Das  ersle  Buch  dcr  arislotelischen  Schrifl  uber  die  Seele 
ins  Deutsche  iibertragen  und  in  seiner  ursprunglichcn  Gestalt  wiederhergesteUt. 
Tout  n'est  pas  à  approuver,  loin  de  là,  mais  il  y  a  de  bonnes  remarques. 

10  ch.  E.  Ruelle,  Problèmes  musicaux  d'Arisioie.  Trad.  française  avec  commen- 
taire. J.  Bywater,  Contributions  to  the  te.rtual  criticism  of  Arisiotle's  Nico- 
machean  Ethics.  Beaucoup  d'excellent  en  peu  de  pages.  J.  A.  Stewart, 
Notes  071  the  Nicomachean  Ethics.  Répond  à  un  besoin  véritable  :  c'est  le  plus 
important  des  travaux  de  Tannée  sur  Aristote.  The  Nicomachean  Ethics  of 

15  Arislotle  translated  by  J.  E.  G.  \Yelldon.  Bonne  traduction,  mais  qui  ne 
peut  pas  servir  à  grand' chose.  F.  Susemihl  <  le  rp.  >,  Quaestionum  Aris- 
tolelearum  criticarum  el  excgelicarum  pars  I.  Traite  du  S'  livre  de  la  Rhéto- 
rique et  de  qqs  passages  de  la  Politique  et  de  la  Poétique.  Eusiratii  et 
Michaelis  et  anonyma    in   Ethica   Nicomachea  commentaria,    éd.  G.    Heylbut. 

20  Aurait  dû  utiliser  les  collections  de  manuscrits  publiées  par  Susemihl. 
G.  Couâin  a  publié  dans  Annales  de  l'Est  un  article  sur  les  idées  poli- 
tiques d'Aristote.  T.  Davidson,  Aristotle  and  acirunt  educalional  idcals,  n'est 
pas  connu  directement  du  rp.  Edw^in  IIagfors,  De  prepositionum  in 
Ainstolelis   Politicis    et    in    Atheniensium   Politia  usu.    Bien     ordonné.    Cette 

26  étude  ne  conclut  ni  pour  ni  contre  l'authenticité  de  la  no>.n£îa.  Bruno 
Keil,  Die  solonische  Verfassung  in  Aristoteles  Verfassungsgeschichte  Alhens. 
Réfute  les  idées  de  II.  Nissen.  R.  Schoell,  Die  Anfànge  einer  politischen  Lit- 
teralur  bei  den  Griechen.  Dissertation  intéressante  qui  aurait  dû  être  citée 
dans    un    rapport   précédent.    II.   Oertel,  Die  Lehre  des  Aristoteles  von  der 

.30  Tyrannis,  est  seulement  signalé.  A  citer  encore  un  article  de  K.  J.  Neumann 
sur  la  xàOapat;  dans  Vierteljahrsschrift  fur  Litteraturgeschichte,  t.  5.  S.  H. 
ButCHER,  Some  aspects  of  the  greek  genius,  H.  Gartelmann,  Dramatik  Kritik 
der  arislotelischen  Systems  und  Degriindung  eines  neiien  Supplcmentum.  Aristote- 
licum.  IL  2.  Alexandri  Aphrodisiensis  praeler  commentaria  scripta  tninora  éd. 

36  Ivo  Bruns  :  Quaestiones.  De  falo.  De  mixtione.  Travail  très  méritoire. 
Xénocrate.  R.  Heinze,  Xenokrates,  Darstellung  der  Lehre  und  Sammlung 
der  Fragmente.  Bon.  Théophraste.  G.  J.  Batuck, De  dcisidaemonia  veterum. 
Traite  d'un  chapitre  des  XapaxTTipô;.  Herm.  Joachim,  De  Theophrasti  libris 
Trepl  Çwov.  Beaucoup  d'assertions  sujettes  à  discussion,  malgré  la  prudence 

40  de  l'auteur.  Le  rapport  donne  pour  chaque  ouvrage  la  liste  des  conjectures 
proposées,  en  y  joignant  celles  du  rapporteur  lui-même. 

^  Thucydide  (1877-1887)  [Georges  Meyer].  Fait  suite  à  un  rapport  d'A. 
Schône  et  forme  la  seconde  partie  d'un  rapport  de  Fr.  Millier  publié  en  1890. 
Biographie.  Wilamowitz  MôllendorlT  dans  un  célèbre  article  de  l'IIerraes 

45  <  R.  d.  R.  1879>  a  suscité  une  violente  polémique  sur  la  biographie  de 
l'historien  à  laquelle  ont  pris  part  II.  Wetzhofer,  Thukydides  und  sein 
Geschichiswcrke  (Bons  documents,  mais  peu  de  valeur  critique),  Adolf 
Michaelis,  Die  Bildnisse  des  Thukydides,  et  Fr.  Rûhl,  R.  Ilirzel,  O.  Gilbert, 
R.  Schoell,  Br.  Ilirchschwalder,  G.  F.  Unger,  dans  diverses  revues  <ana- 

60  lysées  dès  leur  apparition  dans  R.  d.  R.  >  L.  Schumann,  Z)e  3/arce?/mt  quae 
dicilur  vila  Thucydidea.  Très  bon  travail.  A.  Nieschke,  De  Thucydide  Anli- 
phontis  discipido  et  llomeri  imitalore  touche  en  quelques  points  aux  discus- 
sions sur  la  biographie.  A.  Croiset,  Thucydide,  I  el  II.  La  partie  de  Tintro- 


JAHRESBERICHTE   VON    IWAN    MÛLLER.  63 

duction  où  il  est  traité  de  la  Vie  de  l'auteur  n'a  pas  de  prétentions  scien- 
tifiques. J.  M.  Stahl,  De  Cralippo  historico  disputalio.  Tient  Cratippe  l'histo- 
rien pour  identique  au  philosophe  contemporain  de  Cicéron.   Polémique 
contre  Unger.   Composition  de  l'ouvrage.   Le  problème  ne  se  pose 
plus  de  la  même  façon  depuis  1873.  A  la  question  de  date  s'est  ajoutée  5 
l'importante  question  de  publication  :  (luel  a  été  l'éditeur  de  l'ouvrage? 
C'est  celle  qui  donne  lieu  au  plus  grand  nombre  de  travaux  dans  des  revues 
ou  dans  des  livres.  Julius  Helmbold,  Ûbcr  die  successive  Enlslehung  der  Thuky- 
dideischen  GeschtciUsLverlc's.  II.  Teil.  1  Hillfte  (Supplément  aux  Jahresberichte 
du  gymnase  de  Mulhouse)  tente  de  réfuter  l'hypothèse  d'un  remaniement  «0 
par  une  main  étrangère.  U.  de  Wil.vmowitz-Mœllendorff,  Cwae  Thucydi- 
deae,  arrive  à  une   conclusion  contraire,  en  se  fondant  principalement  sur 
dos  erreurs  et  des  contradictions  dans  la  chronologie.   Sa   dissertation, 
non  plus  que  les  articles  de  Junghahn,  de  Schwartz,  de  Miiller-Strïibing, 
n'ont  pu  convaincre  le  rp.,  qui  croit  à  une  publication  posthume  sans  15 
additions  ni   retouches  profondes.   Otto    Drefke,   De  orationibus    quae    in 
priore  parte  historiae  Thucydidese  insunt  et    directis   et  indirectis,  touche  à  la 
date  et  se  rattache  aux  idées  d'UlIrich  et  de  Cwiklinski.  H.  Welzhofer, 
Thucydides  iind  sein  G eschichtswerk.  Le  chapitre  sur  la  date  de  la  composition 
est  très  insuffisant.    Adolf   Sghmidt,   Das   Perikleische  Zeitaller.   2.   Band  :  20 
Forschungen  ûber  die  Uauptgrundlagen  der  Ûberlieferung.  Combat  l'hypothèse 
que  l'ouvrage  a  été  conçu  d'ensemble  :  qu'il  contient  deux  parties  distinctes 
dont  la  première  (livres  1-3,  23)  a  été  rédigée  en  trois  fois.  F.  Vollhkim, 
Zur  Entstehungsgeschichle  des  Thukydideischen  Geschichtswerkes.  Défend  les  vues 
d'Ulrich  contre  Glassen.  0.  Struve.  De    composili    opcris  Thucydidis  tempo-  25 
ribus.  La  guerre  d'Archidame  a  été  écrite  avant  404,  mais  ensuite  remaniée. 
Ed.  Ippel,  Quaestiones  Thucydideae.  La  guerre  d'Archidame  a  été  écrite  avant 
414,  mais  des  additions  y  furent  faites  après  404.  G.  Meyer  <le  rp.  >,  Quitus 
lemporibas  Thucydides  historiae  suae  parles  scripserit.  Thucydide  avait  écrit  : 
1°  la  guerre  d'Archidame  aussitôt  après  la  paix  de  Nicias;  2°  l'expédition  30 
de   Sicile  avant  404  ;   3°    le   reste  après   le  développement  de  son  plan 
primitif;  il  aurait  alors  remanié  le  tout.   Fr.   Kiel,  Quo  tempove  Thucydides 
priorem  operis  sui  partein  composuerit.  Est  d'accord  avec  Glassen  et  L.  Ilerbst, 
sauf  quelques  détails.  A.  KirchhofT  dans  les  Monatsberichte  de  l'Académie 
de  Berlin  (1880)  a  étudié  le  texte  du  traité  d'ol.  89,  1,  au  4»  livre,  chap.  118-  35 
119.  Sa  conclusion  est  que  ce  document  a  été  inséré  après  coup  par  l'auteur, 
lorsque,  de  retour  dans  sa  patrie,  il  se  mit  à  agrandir  le  premier  plan  de 
son  œuvre.  Julius  Steup,  Thukydideische  Siudien,  a  examiné  le  môme  texte 
indépendamment  de  KirchhoIT,  avec  lequel  il  est  souvent  tombé  d'accord, 
mais  non  toujours,  dans  l'interprétation;  il  répond,  dans  une  autre  livrai-  40 
son,  à  des  objections  de  L.  Ilerbst.  Son  livre  étudie  d'ailleurs  les  autres 
traités  dont  il  est  question  chez  Thucydide.  H.  Muller-Strûbing,  Thuky- 
dideische Forschungen.  Livre  plein  d'hypothèses  hasardeuses,  entre  autres 
celles  d'interpolations  d'un  ennemi  des  Athéniens.  Aussi  n'a-t-il  rencontré 
que  peu  d'approbateurs.  J.  Faber,  Questiones  Thucydideae.  Combat  les  idées  45 
de  Cvvlinski  et  entre  autres,  ne  pense  pas  que  le  récit  de  l'expédition  de 
Sicile  doive  être  considéré  à  part.  II.  L.  Sghmitt,  Quaestiones  chronologicae 
ad  Thucydidem  pertinentes.  Partisan  d'UlIrich,  admet  quelques  corrections 
et  additions  dans  la  première  partie,  mais  non  un  remaniement  complet. 
II.  MuLLER,  Quxstiones  de  locis  Thucydideis  ad  comprobandam  sententiam  Ulri-  50 
chianam  allatis.  Nie  toute  vraisemblance  et  tout  intérêt  aux  vues  d'UlIrich. 
Th.  MiGHTCHENKO,  Thucydide  et  son  œuvre  (en  russe).  Partisan  d'UlIrich. 
C-  BOLTZ,  Quaestiones  de  consilio  quo  Thucydides  historiam  suam  conscripserit. 


6'i  189;).  —  alli:magne. 

L'ouvrage  de  Thucydide  aurait  été  formé  par  les  rhéteurs  de  plusieurs  récils 
séparés  et  sans  heu  entre  eux.  Fr.  Jos.  Cûppkrs,  De  octavo  Thucydidis  libro 
non  perpoliio.  Admet,  avec  son  maître  Stahl,  que  les  reproches  faits  à  la 
forme  du  8"-'  livre  sont  sans  fondement.  Th.  Birt,   Dus  aniike.  Buchwesen, 

5  louche  à  quelques  points  de  l'histoire  du  texte  de  Thucydide.  (La  suite  à  un 
prochain  volume). 

Hf  5.  Aristote  et  les  premiers  académiciens  et  péripatéticiens  (1893) 
[Fr.  Susemihll.  U.  von  Wilamowitz-Mœllendôrff,  Aristoteles  wid  Alhen. 
Livre  très  important,  qui  prèle  à  des  réserves,  mais  se  distingue  par  des 

10  mérites  éminents.  L'auteur  y  réfute  lui-même,  avec  une  étonnante  préci- 
sion, Topinion  erronée  émise  auparavant  par  lui  qu'Arislote  aurait  écrit  la 
Politique  dans  les  idées  de  Philippe  ol  d'Alexandre.  Sur  le  but  desIIoXiTstat, 
écrites  pour  l'instruction  non  seulement  des  disciples  mais  aus-sidu  public, 
le  rp.  est  d'accord  avec  Wilamowitz.  G.  Caldi,  Metodulogia  gmerale   délia 

15  inlerpelrazione  scienlifica.  1.  La  logica  d''Aristolele.  N'est  pas  parveim  au  rp. 
Une  trad.  du  11«  livre  de  la  Métaphysique  par  Th.  Davidson  a  paru  dans 
Journal  of  spéculative  philosophy  (1893).  N.  Kaufmann,  Die  leleologische 
Natur philosophie  des  Aristoteles  und  ilire  Bcdeutung  in  der  Gegenvmrt,  2»  éd. 
Ouvrage   à    tendances    catholiques    sans    intérêt    pour   les    philologues. 

20  H.  VOLGAH,  Die'Lehre  von  den  Seelenteilen  iii  der  alttn  Philosophie.  2.  Tell. 
Bon  aperçu  sur  la  théorie  d'Arislote.  Scri),torcs  physiognomici  et  latini,  rec. 
R.  FoERSTER.  Vol.  l,  contient  une  soigneuse  recension  de  texte  des  Physio- 
gnomica  attribués  à  Aristote.  E.  Akleth,  Beitrâge  ::ur  Erklàrung  des  Aristo- 
teles. Bonne  étude  sur  l'Ethique.  Fr.  Susemihl  (le  rp.)  a  traité  du  même 

25  sujet  dans  Quaestionum  Arislotelearum  crilicarum  cl  exegeticarum  pars  H.  Jo. 
AhgyriaDES,  A'.op0w(T£t;  el;  xà  'Aptaxo-ÉXoij;  IloXittxx.  Mauvais.  Die  Politik  des 
Aristoteles.  fine  Neuarbeilung  der  Ûberset:;img  Garves...  von  M.  BrasCH.  Le 
nouvel  éditeur  ne  sait  rien  de  ce  qu'il  faudrait  pour  mettre  cette  paraphrase 
classique  à  la  hauteur  des  besoins  actuels.  Th.  Gomperz,  Dos  Schlusskapitel 

30  der  Poetik  dans  Eranos  Vindoboneusis.  Le  rp.  renvoie  à  sa  critique  des 
Quaestiones  Aristoteleae,  3*  partie.  Du  même  auteur,  fine  venne'mtliche  Tra- 
gôdie  des  Euripides  und  die  Kunstform  des  Dithyrambus.  Le  rp.  persiste 
toujours  dans  son  opinion  au  sujet  de  la  Scylla.  Jul.  Walter,  Gcschichle 
der  Acsthetik  im  AUertum,  n'est  pas  parvenu  au  rp.  A.  BussE,  Die  neuplato- 

35  nische  Lebenbeschreibung  des  Aristoteles.  Distingué  :  le  pseudo-Ammonius 
dériverait  immédiatement,  sauf  en  un  passage,  de  la  Vita  Marciana. 
F.  Ehrle,  dans  Archiv  iiir  Litteralur-und  Kirchensgeschichte  der  Miltel- 
alters  (1889)  a  traité  des  luttes  de  l'Aristotélisme  et  de  l'Augustinisme 
dans  la  scholastique  vers  la  fin  du  13»  siècle.  ^  ArisioxcnQ.  Aristoxenus  von 

40  Tarent  Melik  und  Hhylhmik  des  klassischen  Altertums.  Le  \"  VOl.  contient  la 
trad.  allemande  et  des  éclaircissements;  le  2°  (publié  par  F.  Saran)  un 
texte  critique  avec  d'importants  prolégomènes.  ^  Anonymi  Londinensis  ex 
Aristotelis  lalricis  Mcnoniis  et  aliis  niedicis  eclogae,  éd.  IL  DiELS  (Supplemen- 
tum   Aristotelicum    III.   L).   Augmente   beaucoup  nos  connaissances  sur 

45  l'histoire  de  la  médecine  antique  et  sur  l'œuvre  des  péripatéticiens  dans 
ce  domaine.  A.  M.  D. 

Lateinisghe  Klassikeri.  Ovide  (1883-1893)  [R.  Ehwald].  1.  Biographie 
et  histoire  littéraire.  A  mentionner  les  notices  consacrées  à  Ovide  par 
O.  RiBBECK,  Gesch.  der  rdin.  Dichlung  (1889),  t.  II;  M.  Schanz,  Gesch.  derrom. 

50 : 

i.  Table  des  rapports  :,  Cicéron,  de  Oratore,  3;  Ovide,  1;  Piaule,  5;  Sénèque  le 
rliéteur,  4;  Tile  Live,  2.  —  Sauf  exceplioo,  les  articles  de  revues  analysés  dans  la  fleui/e 
des  Hevues  ne  sont  pas  mentionnés. 


JAHRESBERICHTE  VON    IWAN    MÛLLER.  65 

Litteratur,  t.  II  (1892);  et  W,  Y.  Seixar,  Horace  and  the  elegiac  poets  (1892); 
remarques   de  détail.  ^  J.  Huber,   Die  Ursachen  der  Verbannung   des    Ovid 
(progr.  Ralisbonne,  1887)  :  conjectures  en  Tair.  ^  W.  Walloth,  Ovid  :  roman 
historique  où  la  pauvreté  de  l'imagination  le  dispute  à  l'ignorance   des 
faits.  %  Le  compagnon  de  voyage  d'Ovide  (Pont.  2,  10,  21)  était  le  petit-fils  g 
du  milésien  Théophanes.  ^  A.  Lueneburg,  De  Ouidio  sui  imilatore  :  très  in- 
téressant, mais   fort  incomplet.  ^  F.  Léo,  De  Stati  Siluis  commentatio  (pr. 
Gôttingue  1892)  :  montre  l'influence  de  la  rhétorique  sur  Ovide.  ^  G.  Wie- 
DING,  De  aetate  consolationis  ad  Liuiam;  0.  SCHANTZ,  De  ihcerti  poetae  conso- 
latione   ad  Liuiam   deque  carminum  consolatoriorum  apud  Graecos  et  Romanos  \q 
historia;  le  premier  est  précis  et  personnel;  le  second  ne  peut  guère  servir 
qu'à  compléter  Buresch  qui  avait  laissé  de  côté  les  consolations  en  vers; 
l'auteur  de  la  cons.  à  Livie  se  place  entre  la  publication  des  Tristes  et  les 
cons.  à  Polybe  et  à  Marcia  de  Sénèque.  f ^  2.  Sources,  modèles,   imita- 
teurs, vie  posthume.  A.  S.  Jezierski,  De  uniuei'sis  Nasonis  episltdis  heroi-  ^s 
dum  et  singillalim  de  Sapphus  ad  Phaonem  epistula  :  pillage  effronté,  notam- 
ment de  S.  de  Vries,  auquel  J.  n'a  ajouté  que  des  aberrations  personnelles. 
^  J.  Tolkiehn,   Quaeslionum  ad  heroidas  Ouidianas  speclanliitm  capita    VII  : 
très  habile  tentative  de  démontrer  l'authenticité  des  Hér.  2,  3,  6,7,9,12-14. 
^  Alex.  BiLGER,  De  Ouidi  heroidum  appendice  quaest.  :  Paridis  et  Helenae  épis-  20 
tulae  sintnc  Ouidi  quaeritur  :  pour   la  négative;    négligé.  ^  J.   LeyhauSEN 
Helenae  et  Herus  epistulae  Ouidii.non  sunt  :  soigné,  mais  repose  sur  une  base 
trop  étroite.  1[  G.  Wentzel,  Die  Entfiihrung  der  Helena  :  démontre  avec  saga- 
cité l'homogénéité  de  la  lettre  considérée  au  point  de  vue  mythologique,  f 
F.  Zôllner,  Analecta  Ouidiana  :  discussion  approfondie  de  la  partie  de  cette  26 
dissertation  qui  concerne  les  sources,  f  J.  Klbmm,  De  fabulae  quae  est  de 
Lerus  et  Leandri  amoribus  fonte  et  auctore  :  a  réussi  à  prouver  les  relations 
d'Ovide    avec   Musée.  \  J.   Lunak,   Questiones   Sapphicae   :   discussion.   ^ 

D.  NaguiewSKI,  In  Quaesliones  Sapphicas  obseruationes  :  sans  valeur.  ^  Nie. 
Barbu,  De  Sapphus  epistula,  soigné.  ^  E.  Maas,  Commentatio  mythographica.  3Q 
^  Contribution  à  l'étude  des   sources   par  les  découvertes  de  R.  "Wagner 
(ApoUodore),  Th.  Gomperz  (frag.   do  l'IIékalé),  O.  Grusius   (Plutarque  de 
prouerb.  Alexandr.).  W.  Immerwahr,  De  Atalante.  ^  R.  Holland,  De  Alpheo 

et  Areihusa  (comm.  Ribbeck.)  la  concordance  entre  les  Fastes  et  les  Métam. 
n'est  pas  niable;  mais  il  n'est  pas  sûr  que  la  source  soit  unique  et  que  35 
celte  source,  soit  Gallimaque.  f  R.  Frank,  De  Callistus  fabula  (Leipz.  St.  XII)  : 
travail  très  riche  en  renseignements  sur  les  Met.  et  sur  les  enarrationes  de 
Lactance.  %  G.  Sghultze,  Euphorionea  :  sur  Ovide  et  Euph.  ^  E.  Bbthe» 
Quaesliones  Diodoreae  mylhographae  :  simple   indication.  ^  Ehwald,  Symbo~ 
lae  :  (pr.  Gotha,  1891).  ^  E.  Oder,  De  Antonino  Liberali  ;  procède  de  Nicandre  40 
et  de  Boeos.  \  A.  SGHMEKEL,  De  Ouidiana  Pythagoreae  doctrinae  adumbratione  : 
travail  repris  et  complété  dans  le  suivant.  If  Id.,  Die  Philosophie  der  m,ittleren 
Stoa  :  Posidonius  est  la  source  indirecte  d'Ovide,  XV,  96  sqq.  f  W.  WUN- 
DERER,  Ovids  Werke   in  ihrem  Verhdllnis   zur  antiken    Kunst  :  série   d'études 
particulières.  \  R.  Engelmann,  Bilder-Atlas  zu  Ovids  Metamorphosen  :  bon  et  4. 
inutile.  \  Fr.  KehmptzOW,  De  Quinti  Smymaei  fonlibus  ac  mythopoeia  :  habile 
(sur  Memnon  ;  met.  XIII,  576).  ^  A.  Kramer,  De  Manili  qui  fertur  astronomi- 
cis;  E.  Maass,  De  Germanici  proocmio  commentatio;  R.  Fritsghe,  Quaestiones 
Lucaneae;  A.  Grueneberg,  De  Valerio  Flacco  tmtto/ore;  traitent  des  rapports 
avec  Ovide.  ^  M.  ManitiuS,  Philologisches  aus  alten  Bibliothekskatalogen  ;  P.  de  50 
NOLHAG,    La   bibliothèque  de  Fulvio    Orsini,    et   ;    Pétrarque  et   Vhumanisme; 
G.  Paris,  Chrétien  Legouais  et   les   autres  traducteurs  ou  imitateurs  d^ Ovide  ; 

E.  Bellorini,  Note  suite  traduzioni  italiane  delV  Ars  amatoria  e  dei  Remédia 

R.  DE  PHiLOL,  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX. —  5, 


66  1895.   —  ALLEMAGNE. 

amoris  (TOvîdio  anteriori  al  rinascimenio  ;  B.  HaurÉAU,  Sur  un  commentaire 
des  mélamorphoses  d'Ovide;  L.  Sudre,  P.  Ouidi  Nasonis  melamorphoseon  libros 
quomodo  nostrates  medii  aeui  poelae  imitati  inlerpr étatique  sint;  M.  H.  Jelli- 
NEK,  Die  Sage  von  Hero  u.  Leander  in  der  Dichlung  ;  G.  Hart,    Ueber  Ursprung 
6  II.  Verbreitung  der   Pyramus-  u.  Thisbe-Sage  ;  Dûrnhofer,  Shakespeares  Venus 
und  Adonis  :  nous  renseignent  sur  la  survivance  d'Ovide  aux  temps  mo- 
dernes. <|^  3.  Ms  s,  critique  et  exégèse.  Un  certain  nombre  d'articles  de 
revues  nous  font  connaître  plusieurs  mss  intéressants.  En  dehors  de  là,  on 
doit  signaler  :  A;  Gudemann,  De  heroidum,  Ouidii  codice  Planudeo  :  conclu- 
10  sions  arbitraires;    R.   Grau,   De   Ouidii  melamorphoseon  codice  Amploniano 
priore  :  renseignements  précis  sur  un  ms  qui  n'a  pas  de  valeur  indépen- 
dante; F.  KrûGER,  De  Ouidii  fastis  recensendis  :  méthodique  et  concluant.  ^ 
J.    Favre,    De    Ouidio    nouatore    uocabulorum    in    melamorphoseon    libris   : 
bon.  ^  E.  LiNSE,  De  Ouidio  uocabulorum  inuentore  :  bon.  f  A.  Draeger,  Ovid 
ÎB  als  Sprachbildner  :  manqué.  ^  W.  Hoffmann,  De  infinitiui  apud  Ouidiumusu: 
complet,  mais  sans  méthode,  f  Loewe,  Lexikalische  Studien  su  Ovid;  Ueber 
die  pràpos.  "  a,  de,  ex  "  bei  Ovid  :  échantillons  de  lexique.  ^  K.  Guttmann^ 
Sogennantes  inslrumentales  "  ab  "  bei  Ovid  :  excellent.  1  A.  Ebert,  Der  Anachro- 
nismus  in  Ovids  Metamorphosen  :  pas  assez  personnel.  ^  J.  Gilbert,  Ad  Ouidii 
20  Heroides  quaestiones  criticae  et  exegclicae.  ^  A.  ZiNGERLE,    Kleine  philologische 
Abhandlungen  :  apporte  de  bonnes  suggestions  sur  le  texte.  \  H.  Magnus, 
Studien  zu  Ovid  :  bon.  ^  A.  Otto,  Ueber  SpHchwôrter  u.  sprichwôrtlichen  Re- 
densarten  der  Hômer  :  riche  en  résultats  pour  Ovide.  ^  O.  Kimmig,   Spicile- 
gium  crilicum  :   sur  les  Fastes.  ^  G.  Wissowa,  De  feriis   anni  Romanorum 
26  uetustissimi  obseruationes  selectae  :  très  utile.  ^  K.  P.  Sghultze,  Beitràge  zur 
Erkldrung    der   rôm,    Elegiker   :    beaucoup    d'excellentes    observations.    % 
E.  TouRNiER,  Conjectures  sur  les  mélamorphoses  (Bull.  soc.  hum.  fr.).  doit  être 
mentionné  pour  être  complet.  ^  Dictionnaires  des  Métamorphoses  :  de  Sie- 
BELis  et  PoLLE  :  excellent;  de  0.  Eighert,  très  incomplet.  ^^  4.  Editions 
30  et  Anthologies.  Ecrits  élégiaques,  de  Merkel,  revu  par  Ehwald  :  plus 
conservateur  que  l'édition  précédente;  nouvelle  éd.  Riese  des  Métamor- 
phoses :  beaucoup  de  neuf,  surtout  dans  les  renseignements  sur  les  mss; 
2»  éd.  Magnus  des  Met.  :  très  méthodique;  éd.  J.  J.  Hartmann  des  Met.  : 
mauvais;  éd.  des  liv.  XHI  et  XIV  par  Ch.   Simmons  :  bon  commentaire  et 
35  qq.  renseignements  d'Ellis  sur  les  mss  anglais;  livre  I,  par  L.  D.  Dodwall  : 
arriéré  et  mauvais.  ^  Ed.  crlt.  des  Tristes  par  S.  G.  Owen  :  important  surtout 
pour  l'histoire  du  texte;  excellente  édition  classique  du  livre  HI  par  le 
même.  \  Bloemlezing  uit  Ouidius'  Irislia  bewerkt  door  B.  KruutbosCH  :  étroite- 
ment lié  avec  Owen  dans  l'introduction;  texte  d'Ehwald.  ^  Premier  livre 
iO  des  Pontiques  par  C.   H.  Keene  :  n'est  pas  au  courant.  ^  Fastes  :  3*  éd. 
Peter;  livre  VI,  par  A.  Sidgwick  (manqué),  f  Anthologie  et  choix  :  F.  Pollb 
(IS^  éd.),  K.  P.  Sghultze  (avec  les  autres  élégiaques;  3«  éd.);  A.  Biese  (sans 
commentaire),  K.  Peters  (scolaire),  Sedlmayer  (4*  éd.),  K.  A.  Schwertas- 
SEK  (très  approprié  aux  besoins  scolaires),  Grysar  et  G.  Ziwsa,  J.  Gol- 
45  ling  (2e  éd.),  And.  Novara  (donne  plus  qu'il  ne  convient  pour  un  livre  de 
classes),  Mbuser  et  A.  Egen  (S«  éd.),  Fr.  Harder  (excellent  à  tous  égards). 
\^  S.  Traductions  allemandes  de  A.   Kogh  (Héroïdes),  J.  Dickmann 
(Métam.)  ^If  Par  suite  d'additions  faites  sur  épreuves,  ce  rapport  va  jusqu'à 
mai  1894  (sauf  le  livre  de  Hilberg). 
60     2.  Tite  Live  (1878-1888)  [W.  Ileraeus].  ^%  1.  Éditions  du  texte.  Livres 
XXVI-XXX  par  A.  Lughs;  XXI-XXV  par  le  même;  I-V,XXI-XXV,  XXXI- 
XXXV  par  N.  Madvig;  XXIV-XXXV  par  Mor.  Muller;  I-V,  XXI-XXX  par 
Ant.  ZiNGBRLB  :  tableau  raisonné  des  principales  nouveautés  de  ces  édi- 


JAHRESBERIGHTE  VON   IWAN   MÙLLER.  67 

lions.  ^^  2.  Éditions  avec  commentaires.  Réédition  de  W.  Weissen- 
BORN  par  H.  J.  MûLLER,  e.xcellente  et  annule  le  travail  antérieur;  XXI, 
XXII  et  XXIII  par  Wolfflin  et  Luterbagher  (2«  et  3»  éd.)  la  l»  éd.  du 
livre  XXI  garde  toute  sa  valeur  scientifique;  XXIV  et  XXV  par  H.  J.  MÛL- 
LER,  XXVI  et  XXVII  par  Friedersdorff,  XXIX  et  XXX  par  Luterbagher  :  i 
bon,  les  éd.  de  H.  j.  Millier  surtout  oat  une  valeur  scientifique  ;  II,  par  Mor. 
MÛLLER  :  excellente  introduction  à  l'étude  de  la  langue  de  Tite-Live;  III- V, 
par  Luterbagher,  surtout  scolaire;  XXI,  par  le  même  :  pratique;  XXI- 
XXII  par  0.  RiExMANN  et  E.  Benoist  :  excellent,  mais  le  plan  est  très  incom- 
mode.^^3.  Études  sur  la  critique  et  l'Interprétation.  Al.  Harant,  lo 
Emendalîones  et  adnolationes  ad  T.  L.  :  très  bon,  mais  pas  assez  au  courant 
des  récentes  publications.  %  Aug.  Lughs,  Emendationum  Liuianarum  :  dis- 
cussion décisive  d'environ  80  passages  des  livres  21-25. 1[  Andr.  Frigell, 
Collatio  ccdicum  Liuianorum  alque  editionum  antiquissimarum  ;  Epilegomena  ad 
T.  Livi  librum  I  :  ouvre  la  voie  à  la  critique  de  la  première  décade.  ^  A.  is 
Frigell,  Epilegomena  ad  T.  L.  I.  XXI;  prolegomena  ad  L.  l.  XXII  ;  ad  L.  l. 
XXIII:  très  attaché  aux  leçons  de  Puteanus;  ne  force  pas  autant  l'adhésion 
qu'à  l'occasion  de  la  première  décade.  H  II.  J.  Muller  Symbolae  ad  emen- 
dandos  scriptores  latinos,  II  :  polémique  heureuse  dirigée  contre  Weissen- 
born.  ^  W.  HbraeuS,  Quaestiones  crilicae  et  palaeographicae  de  uetustissimis  20 
codicibus  Liuianis.  1[  W.  JUNG,  De  fide  codicis  Veronensis  cum  receiisione  Victo- 
riana  comparati.  %^  4.  Grammaire  et  lexicographie.  0.  Riemann, 
Étude  sur  la  langue  et  la  grammaire  de  Tite-Live  :  excellent.  ^  F.  W.  HOLTZB, 
De  recta  eorum  quae  ad  syntaxin  L.  pertinent,  dispertiendorum  et  ordinandorum 
ratione.  ^  F.  FÛGNER,  Liviiis  XXI-XXIII  mit  Ferweisungen  auf  Caesars  bellum  25 
^allicum  fur  die  Beddrfnisse  der  Schule  grammatisch  unlersucht  doit  être  mis  à 
côté  des  études  de  Riemann.  ^  G.  Wulsgh,  De  praepositionis  '  per  '  usu 
Liuiano  :  complet,  t  Gottlob  RiGHTER,  Beitrag  zum  Gebrauch  der  Zahlworter 
im  Lateinischen.  I,  Gebrauch  des  Livius  :  très  appliqué.^  Rlch.  JONAS,  Ueber  den 
Gebi'auch  der  uerba  frequentativa  u.  inlensiva  bei  L.  complet.  %  Adolf  Lehmann,  De  oq 
tierborum  compositorum ,  quae  apud  Sallv^tiuin Uaesarem LiuiumTacitum  legeulur 
cum  datiuo  structura  commentatio,  I  :  lexlcographlque.  ^  Adolf  M.  A.  Sghmidt, 
Beitràge  sur  livianischen  Lexicographie  :  étudie  les  faits  les  plus  caractéris- 
tiques, sur  les  subst.  en  -men,  -tor,  les  adj.  en  -osus  avec  le  préfixe  prae.  fl 
BallaS.  Phraséologie  des  Livius  :  trop  de  fautes  d'Impression.  %^  Étude  sur  35 
les  sources,  elc,  A.  Vollmer,  Die  Quellen  der  3  Dekade  des  L.  %  H.  Hes- 
SELBARTH,  tiislorisch-Kritische  Untersuchungen  im  Bereich  der  3  Dekade  des  L. 
î  J.  B.  Sturm,  Quae  ratio  inler  tertiam  T.  L.  decadem  et  L.  Cœli  Artipatri  his- 
torias  intercédât  :  contre  la  dépendance  de  T.  L.  ;  ne  prouve  pas.  \  W.  Piro- 
GOFF,  Untersuchungen  iiber  rom.  Geschichte  insbes.  auf  dem  Gebiet  der  3  Dekade  40 
des  L.  (en  russe).  ^  Gotilob  EgelhaaF,  Vergleichung  der  Berichte  des  Polybius 
u.  Livius  iiber  den  italischen  Krieg  der  Jahre  SH8-HI7  bis  zur  Schlacht  am  Trasi- 
mener  See  (JJ.  Sup.  -.  10)  :  très  complet.  1[  Joh.  Frantz,  Die  Kriege  der 
IScipionen  in  Spanieii.  %  SoLBiSKY,  Die  Schlacht  bei  Cannae.  ^  L.  Bauer,  Dos 
Verhdliniss  der  Punica  des  C.  Silius  Italiens  sur  5  Dekade  des  Livius  :  T.  L.  45 
est  la  principale  source  de  Slllus.  Dans  le  même  sens  les  deux  suivants  : 
A.  Kerer,  progr.  Bozeu,  1881.  \  Van  Veen,  Quaestiones  Silianae.l  Ed.  Hey- 
DENREiGH,  Fabius  Victor  u.  Livius  :  contre  Nitzsch.  %  Georg  Klinger,  De 
decimi  Liuii  libri  fontibus.  %  E.  IlEYDENREIGH,  Livius  u.  rom.  Plebs.  \  SbignO- 
BOS,  De  indole  plebis  romanae  apud  T.  Liuium.  ^  8  Unger,  Die  rômischen  Quel-  60 
len  des  Livius  in  der  4  u.  5  Dekade  :  continue  Nissen;  important.  %%  K.  Zan- 
GEMEiSïER,  Die  periochae  des  Livius  :  prouve  qu'elles  n'ont  pas  été  rédigées 
directement  d'après  T.  Live,  mais  d'après  un  abrégé  qu'Orose  a  eu  entre 


68  1895.    —   ALLEMAGNE. 

les  mains  ;  quelques  contributions  à  la  critique  du  texte  d'après  une  nou- 
velle collation  du  Nazarianus. 

3.  Cicéron  :  écrits  de  rhétorique,  I,  de  Oratore  (1881-1893)  [Ed.  Strôbel]. 
1.  Écrits  particuliers.  Les  conjectures  de  Sp.  Vassis  dans  l'Athenacum, 

5  10,  sont  sans  valeur.  Le  ms.  de  St-Johns-coUege,  d'Oxford,  xme-xiv*  s., 
dans  Wilkins,  Proceedings  of  the  Cambridge  phil.  soc,  1882,  se  dénonce 
comme  descendant  de  A,  par  suite  sans  intérêt.  Les  articles  de  Stangl 
(Biatter  bayer.,  18,  19,  21)  Heerdegen  (Rh.  Mus.  38;  JJ.  131  ;  Biatter  bayer. 
22),   W.'  Friedrich  (JJ.  135)  méritent  d'être  consultés.  1[  II.  Rubner,  De 

10  Oratoris  Tulliani  codice  Laurentiano  (L,  1  ;  xiu»  s.)  :  la  première  main  est 
libre  d'interpolations  qu'on  trouve  dans  Erl.  39;  une  troisième  main  a 
suppléé  les  100  premiers  paragraphes,  mais  non  pas  191-231.^  Ed.  Strôbel, 
De  Ciceronis  de  o.  librorum  codicibus  mulilis  anliquioribus  (Acta  sem.  phil.  Erl. 
III,    1).   ^   llern.   Kraffert,   Beilràge   zur  Kritik   u.    Erkldrung  lai.    Auloren 

16  (pr.  Aurich)  :  inutile.  %  Sp.  Vassis,  Codicis  Ciceroniani  bibl.  Laurentianae 
ab  Lagomarsinio  iV»  52  designati  in  primo  de  oratore  libro  noua  collatio  : 
attire  l'attention  sur  des  leçons  dignes  d'étude.  %  Madvig,  Aduersariorum 
criticorum  volumen  111,  conjectures  brillantes  mais  non  indispensables.  % 
H.  MUTHER,  Beitruge  zur  Emendalion  von  Cicero's  Bûcher  d.  o.  (pr.  Cobourg)  : 

20  ingénieux,  mais  fon<lé  sur  une  hypothèse  de  lacunes  de  l'archétype  fort 
discutable.  \  Paul  Schwenke,  Des  Presbyler  Iladoardus  Cicero-Exzerple. 
Excellent,  \  A.  CiMA,  De  locis  quibusdam  libri  primi  Ciceronis  de  Oratore . 
Lecliones  Tullianae  ;  Obseruationes  ad  librum  III  de  oratore.  Mérite  attention.  % 
0.  Harnecker,  Adnolaliones  ad  librum  II,  complète  l'édition.  ^^  Éditions  de 

25  G.  SoROF  (lib".  1,  2°;  1882),  R.  Stolzle  (lib.  I,  1887),  Firmanio  (188o),  Ant. 
GiMA  (188b- 1887),  Pederit  et  O.  Harnecker  (6"  édition;  18b6-1890,  parue  au 
mauvais  moment  pour  la  critique  du  texte),  A.  S.  Wilkins  (1888-1892), 
W.  Friedrich  (i891).  Th.  Stangl(1893).  1112.  La  question  des  mss.  L'Har- 
leianus  ne  peut  inspirer  que  de  la  déliance  ;  les  mss  mutilés  récents  n'ont 

30  aucune  portée;  Heerdegen  a  eu  le  mérite  de  faire  la  première  lumière  sur 
le  rapport  des  integri  avec  le  ms  perdu  de  Lodi.  Les  mutilés  fournissent 
un  texte  généralement  supérieur  à  celui  des  integri.  \*l  3.  État  actuel 
de  la  critique.  Liste  des  leçons  admises  en  commun  par  Friedrich  et  par 
Stangl,  et  des  points  sur  lesquels  ils  sont  en  désaccord. 

35  4.  Sénèque  le  rhéteur  (1888-1894)  [H.  J.  Miiller].  F.  J.  Drechsler,  Zu 
Seneca  rhetor  {pr.  Arnau  1891).  Nombreuses  conjectures  discutées  une  à  une. 
f  G.  MorawSKI,  De  rhctoribus  lalinis  obseruationes,  approfondi. 

5.    Plaute    (1890-1894)    fO.    Seyffertj.  Yi  Généralités.   P.    G.   Guidani, 
Qaestiones  Plautinae  :  sans  méthode.  %  Oskar  Froehde,  De  Nonio  Marcello  et 

40  Verrio  Flacco  :  le  deuxième  ch.  traite  des  gloses  plautiniennes;  peu  concluant. 
Ç  Gust.  LAEMMERHIRT,  Le  scriptorum  priscorum  locis  a  Seruio  allalis  : 
prouve  le  peu  d'exactitude  de  Servius.  *|  Fr.  Léo,  De  l'iauii  Vidularia  : 
traite  des  citations  de  Fuigence.  ^  T.  Macci  Plauli  fabularum  reliquiae 
Ambrosianae,   conf.   Ed.  Studemund  :   capital.  ^   Fr.    Hueffner,  De  Plauli 

45  comoediariim  exemplis  alticis  quaestiones  maxime  chronologicae  :  utile.  \ 
P.  SiEWBRT,  Plautis  in  Ampliitruone  fabula  quomodo  exemplar  graecum  trans- 
lulerit  :  bon.  1  David  "WOLLNER,  Die  aufdas  Kriegswesen  bezuglichen  Stellen  bei 
PI.  u.  Ter.,  1.  %  Em.  Costa,  Il  dirilto  privato  Romano  nelle  comédie  di  Plauto  : 
recueil   très    utile,  mais   dont   les  couclusions    paraissent    douteuses.  ^ 

60  P.  Trautwein,  De  prologorum  Plautinorum  indole  alque  natura.  ^  L.  HavET, 
L'.S  latin  caduc.  %  Rich.  Klotz,  Grundzûge  der  allrômischen  Metrik  :  longue 
analyse  et  discussion  des  résultats,  en  comparaison  avec  les  travaux 
suivants.  %  Fr.  SkutsCH,  Forschungen  zur  lut.  Metrik  u.  Grammalik  ;  I,  Plau- 


JAHRESBERIGHTE  VON   IWAN   MÛLLER.  69 

tinisches  u.  Romanisches,  Studien  zur  Plaulini.  Prosodie;  discussion  de  détail, 
f  Herm.  Leppermann,  De  correplione  uocabulorum  iambicovum  quae  apud 
PL  in  senariis  atque  septenaris  iambicis  et  trochaicis  inuenitur  :  complet. 
%  Âug.  Franke,  De  caesuris  seplenariorum  Irochaicorum  Plaulinorum  et  Teren- 
lianorum.  ^  Guil.  Appuhn,  Quaestiones  Plautinae  :  quae  raliones  inler  uersus  6 
singulos  senlentiasque  intercédant  Plauli  evemplo  comprobatur .\  GiW%\,.  Ryhiner, 
De  deminiiliuis  Plaulinis  Terentianisque  :  quelques  lacunes.  ^  Jul.  GiMM,  De 
adiectiuis  Plautinis  :  élude  de  quelques  points,  mais  pas  assez  prudent. 
f  Fr.  Skutsgh,  De  nominibus  latinis  suffixi  -no-  ope  formatis  :  traite  d'  «  alie- 
nus  »  dans  Plaute.  ^  H.  Blase,  Unus  bei  dcm  superlativ.  Comm.  Woelfflin  :  10 
pas  bien  fondé  pour  Plaute.  ^  P.  Gehlhardt,  De  aduerbis  adnolionem  augen- 
dam  a  Plauto  usurpatis  :  travail  de  débutant,  fort  incomplet.  ^  Jos.  Bach, 
De  usu  pronominum  demonstratiuorum  apud  priscos  seriptores  latinos  [a  Studien  » 
de  Studemund  II)  :  très  instructif;  longue  analyse,  f  Paul  Righter,  De  usu 
particularum  exclamatiuarum  apud  priscos  seriptores  lat.  (ibid.,  I),  très  com-  16 
plet.  1[  Alfred  HabiGH,  Obseruationes  de  negationum  aliquot  usu  Plautino  : 
superficiel.  %  A.  W.  Blon'Quist,  De  geniiiui  apud  PI.  usu  :  rien  de  nouveau  ni 
de  personnel.  If  W.  Ferger,  De  uocaliui  usu  Plautino  Terentianoque  :  longue 
discussion.  ^  W.  ASMUS,  De  appositionis  apud  Plautum  et  Terentium  colloca- 
tione.  ^  Sven  TeSSING,  Syntaxis  Plautina  :  enunlialiones  relatiuae,  en.  coniunc-  20 
tionales,  parataxis  :  recueil  de  faits  entrepris  sans  critique.  ^  Franz  Cramer, 
Zu  alten  optativ-  u.  coniunctivf'ormen  im  Lat.  :  article  du  «  Gymnasium  »,  VIII 
(1890).  H  Cari  Sigmund,  De  coincidentia  eiusque  usu  Plautino  et  Terentiano  : 
soigné,  f  II.  Blase,  Gcsch.  des  Plusquamperfekls  im  Lateinischen  :  1res  bon. 
^  Roi.  Herkenrath,  Gerundii  et  gerundiui  apud  Plautum  et  Cyprianum  usum  25 
comparauit  :  pas  toujours  complet.  ^  J.  Egli,  Die  Hyperbel  in  den  Komôdicn 
des  Plaulus  u.  in  Cicero's  Briefenan  Atticus  :  très  bien  fait.  P.  L. 

Altertumskundb.  Géographie  de  la  Grèce  fEug.  Oberhummer^.  III 
Chypre,  C.  Dklaval  Cobhans,  An  Attempt  at  a  Bibliography  of  Cyprus, 
donne  la  nomenclature  de  tous  les  ouvrages,  travaux,  articles  de  journaux  30 
et  de  revues,  livres  bleus,  etc.  parus  sur  Chypre  depuis  la  fin  du  xv^  siècle 
jusqu'à  1889.  ^  A  la  suite  de  cet  ouvrage  général  parurent  de  nombreuses 
cartes  et  des  plans  des  diverses  villes.  La  première  carte,  qui  servit  de 
base  à  toutes  les  autres,  est  celle  du  capitaine  Thomas  Graves,  établie 
vers  le  milieu  du  siècle  sur  l'ordre  de  l'Amirauté  Anglaise,  avec  des  plans  35 
de  Larnaka,  Limasol,  etc.  La  marine  française  fit  dresser  à  son  tour  des 
plans  des  côtes  et  des  plans  spéciaux,  qui  sont  pour  la  plupart,  une  repro- 
duction des  travaux  du  capitaine  Graves.  ^  II.  Kiepert,  IVew  Original  Map 
of  the  Island  of  Cypi'us.  Le  premier  il  essaie  de  dresser  la  carte  inté- 
rieure de  l'île,  t  II.  ZlMMER,  Die  englische  Generalslabskarte  von  Cypern.  f  40 
Parmi  les  nombreux  écrits  sur  l'île  de  Chypre,  citons  :  E.  Paridant  van 
DER  Gammen,  Études  sur  Vile  de  Chypre.  G.  d'Orget,  Chypre,  une  des  guérites 
de  l'isthme  de  Suez.  F.  vON  Lôher,  Cypern.  Heiseberichle  iiber  Natur  und 
Landschafl,  Volk  und  Geschiehle.  Le  séjour  de  LÔher  dans  l'île  n'ayant  été 
que  d'une  quinzaine  de  jours,  cet  ouvrage  n'a  pas  une  grande  valeur  per-  45 
sonnelle;  il  s'appuie  sur  les  écrits  remarquables  d'Unger  et  de  Kotschy. 
En  outre,  le  style  est  maniéré  et  alTecté.  ^  La  conquête  de  l'île  par  les 
Anglais  en  1878  augmenta  encore  le  nombre  des  écrivains  qui  s'occupèrent 
de  l'étude  de  Chypre.  Ce  sont  entre  autres  :  E.  IL  Gollen,  A  report  on 
Cyprus.  A.  H.  MOXON,  Cyprus  Past  ani  Présent;  its  value  and  importance  to  59 
England.  F.  II.  FlSHER,  Cyprus,  our  neio  Colony  and  ivhat  ive  hnow  about  it, 
ouvrage  accompagné  de  cartes.  C.  B.  IIarris,  Cyprus,  ils  Pasl,  Présent  and 
Future.  Ph.  Robinson,  Chypre  étudié  aux  points  de  vue  historique,  économique, 


70  1895.   —  ALLEMAGNE. 

commercial  et  social.  E.  G.  Ravenstkin,  Cyprus,  ils  Resources  and  Capabilities. 
Ce  dernier  ouvrage,   écrit  principalement  h  l'usage  des  touristes,  est  une 
compilation  des  principaux  travaux  sur  l'île,  avec  une  carte  générale  et 
des  cartes  particulières  orographiques,  géologiques,  etc.  1  Bien  plus  im- 
5  portant  que  les  précédents,   au  point  de  vue  scientifique  est  l'ouvrage 
d'Hamilton   Lang  :    Cyprus,   Us  présent  Resources  and  future  Prospects.    La 
première  partie  traite  de  l'île  dans  l'antiquité  et  contient  malheureusement 
plusieurs  erreurs.  Dans  la  seconde  partie,  l'auteur  étudie  la  géologie  de 
Chypre,   l'économie   rurale;    il   compare   l'administration    nouvelle  des 
10  Anglais  à  celle  des  Turcs.  A  noter  principalement  le  chapitre  sur  l'archéo- 
logie, les  tombes  et  leur  contenu,  qui  est  d'une  grande  valeur  et  sur  lequel 
nous  reviendrons  un  peu  plus  loin.  L'ouvrage  contient  en  outre  des  cartes 
et  des  plans  spéciaux.  1  Archibald  Forbes,  The  fiasco  of  Cyprus.  Eine  englis- 
che  Slimm£  ûber  den  Werl  Cyperns.  Ruelle,  Les  Anglais  dans  Vile  de  Chypre. 
IK  C.   CiN,   Spazierritte   diirch   Cypern.  V.   FOLLIOT  DE  Grenneville,  Die  Insel 
Cypern  in  ihrer  heuligen  Geslalt,  ihren  ethnographischen  und  wirlhschafllichen 
Verhàltnissen,   travail  assez  complet,  mais  rempli  de  fautes  et  d'erreurs 
grossières.    Karl  Schneider,   Cypern  unter  den   Englàndern,    Reise-Skiszen. 
Ainsi  que  l'auteur  lui-même  le  déclare,  on  ne  doit  y  rechercher  aucune 
20  valeur  scientifique;  néanmoins  l'ouvrage  contient  des  renseignements  utiles 
et  assez  complets.  ^  Samuel  Baker,   Cyprus  im  Jahre  4879.  Le  célèbre 
voyageur  africain  a  visité  pendant  huit  mois  l'île  dans  toutes  ses  parties 
et  a  consigné  toutes  ses  observations  personnelles  dans  ce  livre.  Il  donne 
des  chapitres  spéciaux  sur  les  vignes,  les  forêts,  les  eaux,  les  impôts  et  la 
38  politique  de  Chypre,  laissant  par  contre  presque, entièrement  de  côté  l'his- 
toire et  l'archéologie.  Style  clair,  élégant,  parfois  même  plaisant.  %  Mrs. 
Brassie,  Sunshine  and  Stor-m  in  the  East,  or  Cruises  to  Cyprus  and  Constanti- 
nople,  narration  de  voyage  rapide,  contenant  de  nombreuses  erreurs,  t 
"W.    HEPwdRTH-DixoN,    British  Cyprus,  étudie  principalement  l'économie 
30  sociale  et  politique,  la  domination  anglaise  opposée  à  la  domination  turque, 
la  religion  des  habitants.  If  Mrs.  Scott-Stevens  examine  l'avantage  du 
climat  et  le  côté  pittoresque  de  l'île.  ^  L.  de  Mas  Latrie,  L'île  de  Chypre, 
sa  situation  présente  et  ses  souve^iirs  du  moyen  âge,  ouvrage  des  plus  remar- 
quables parmi  tous  ceux  qui  s'occupèrent  de  l'île  à  la  suite  de  l'occupation 
35  anglaise.  Les  chapitres  sur  les  conditions  physiques  et  agricoles,  les  districts, 
le  commerce,  l'industrie  et  le  gouvernement  de  l'île  sont  entièrement  per- 
sonnels. Citons  encore  les  chapitres  sur  les  relations  de  Chypre  avec  l'Asie 
Mineure  au  moyen  âge,  et  surtout  sur  l'état  des  principaux  flefs  et  des 
terres  du  domaine  royal  sous  les  Français  et  les  Vénitiens.  ^  E.  Reclus 
40  donne  dans  sa  Géographie  Universelle  un  aperçu  de  la  géographie  de  l'île. 
^  En  1885  paraît  le  Cyprus  Guide  et  Directory,  le  premier  imprimé  en  anglais 
dans  l'île,  qui  fournit,  après  avoir  relaté  les  débuts  de  la  civilisation  de 
Chypre  et  la  conquête  par  les  Ottomans,  de  nombreux  détails  sur  la  géo- 
graphie,  l'économie  rurale,  le   commerce,  etc.    %    L*   Général   Sir   Rob. 
*s  BiDDULPH,  Cyprus,  courte  esquisse  géographique,  et  moyens  de  combattre 
les  ravages  des  sauterelles.  ^  M.  Ohnefalsgh-Richter,  Cypern  imAltertum 
und  unter  englischer   Verwallung,  nous  montre  le  développement  de  l'île 
sous  l'influence  anglaise,  f  Les  livres  bleus  ou  rapports  officiels  du  gouver- 
nement anglais.  En  première  ligne  viennent  les  comptes  rendus  annuels 
50  du  gouverneur,  suivis  de  la  nomenclature  des  provinces  et  des  districts. 
Puis  "W.  Barry,  Report  on  the  Census  of  Cyprus,  qui  donne  une  statistique 
exacte  des  habitants,  des  religions,  étudie  le  dialecte  et  la  géographie 
de  l'île.  Enfla  des  rapports  sur  l'état  des  finances  et  sur  les  conven- 


JAHRESBERICHTE   VON   IWAN   MULLER.  71 

tions  entre  l'Angleterre  et  la  Turquie.  If  Géologie.  La  majorité 
des  ouvrages  géologiques  s'appuieut  sur  les  remarquables  travaux  de 
Gaudry,  La  Géologie  de  Chypre.  Les  richesses  minérales  de  Vîle  de  Chypre.  Les 
plus  complets  sont  :  Windt,  Geologisches  aus  Cypern.  Bergeat,  Zur  Géologie 
der  massigen  Gesleine  der  Insel  Cypern.  Des  ouvrages  sur  le  climat  de  5 
A.  BuGHAN,  J.  Hann,  etc.  Heideusïam,  Report  on  the  fevers  of  Cyprus.  ^ 
Flore.  Les  premiers  ouvrages  sont  ceux  de  Ungbr  et  Koïsghy  ;  puis  des 
articles  de  Paul  Sintenis  dans  la  «Revue  de  Botanique»  autrichienne. 
WiLD  et  Madon,  étudient  les  forêts  de  l'île;  M.  Ohnefalsgh-Righteb,  les 
forêts  et  les  vignes;  Schmôlder,  Les  vins  de  Commanderie ;  Chiggo,  H  vino  10 
di  Cipro.  ^  Taune.  Ohnefalsgh-Righter,  Die  cyprische  Biene  und  deren 
Zucht;  Cyprischer  Honig.  G-  A.  Boulenger,  List  of  Reptiles  and  Batrachians 
from  Cyprus.  BoTïGER,  Die  Reptilien  und  Amphibien  von  Syrien  und  Cypern. 

F.  H.  GuiLLEMARD,  donne  de  curieux  renseignements  sur  les  oLseaux  dans 
son  ouvrage  :  Omilhological  Notes  of  a  Tour  in  Cyprus.  LORD  Lilford,  A  16 
List  of  the  birds  of  Cyprus.  Enfin,  J.  Biddulph  fait  une  intéressante  descrip- 
tion du  moufflon  de  Chypre.  \  Langue.  Les  études  les  plus  remarquables, 
qui  servirent  de  point  de  départ  à  toutes  les  autres,  sont  celles  de  W.  Deegke 
sur  les  dialectes  de  l'île.  Citons  encore,  sur  l'ancien  dialecte,  les  ouvrages 
de  :  R.  Meister,  Die  griechischen  Dialekte  auf  Grundlage  von  Ahrens^  Werk  20 
de  Graecae  linguae  dialeclis.  HOFFMANN,  Neue  Lesungsvorschlâge  zu  den 
Kyprischcn  Inschriflen.    Herbert  .Weir-Smith,   Tlie  Arcado-Cyprian  Dialect. 

G.  Meyer,  Romanische  Wôrter  im  Kyprischen  Miltelgriechisch.  Sur  le  nouveau 
dialecte  :    Mondry-Beaudouin,   Quelques  particularités  du  dialecte  cypriote 
moderne  et  médiéval.  SakellariOS,  K-jTiptaxâ.  \  Eug.  Oberhummer,  Griechische  25 
Inschriflen  aus  Cypern,  donne  une  liste  assez  complète  des  inscriptions 
trouvées  dans  l'île,  et  dont  plusieurs  avaient  été  maladroitement  relevées. 
Dans   son    ouvrage  Studien  zur   alten  Géographie  von  Kypros,  il  recherche 
surtout  les  noms  primitifs  des  fleuves  et  des  montagnes,  en  même  temps 
qu'il  s'occupe  des  principales  bourgades  de  l'île  dans  l'antiquité.  *i  Quelques  30 
bons  ouvrages  sur  la  Numismatique  de  J.  P.  Six,  Du  classement  des  séries 
cypriotes.  Falk  Warren,  Notes  on  Coins  found  in  Cyprus.  G.  Sghlumberger, 
Numismatique  de  VOrient  Latin.  ^  Nous  arrivons  à,  la  partie  la  plus  impor- 
tante des  travaux  sur  l'île  de  Chypre  :  l'archéologie  et  l'étude  de  l'île  dans 
l'antiquité.  Parmi  les  nombreux  écrivains  qui  se  sont  occupés  de  ces  études,  35 
les   principaux   sont  :    Palma  di  Cesnola,  Cyprus,  ils  ancients   tombs  and 
temples,  ouvrage  accompagné  de  cartes  très  complexes,  mais  prenant  souvent 
des  légendes  pour  des  réalités.  Ainsi  que  M.  Ohnefalsgh-Righter,  P. 
s'adonna  aux  fouilles  et  aux  recherches  dans  l'île  sans  avoir  fait  au  préa- 
lable les  études  nécessaires.  Ohnefalsch-Richter  est  un  de  ceux  qui  ont  le  40 
plus  écrit  sur  l'archéologie  de  Chypre  ;  on  peut  lui  reprocher  d'avoir  mis 
un  peu  trop  de  négligence  dans  le  style  et  la  forme,  mais  cela  tient  sans 
doute  à  la  rapidité  avec  laquelle  il  a  écrit  et  à  son  manque  de  préparation. 
Citons  de  lui  :  Das  Muséum  und  die  Ausgrabungen  auf  Cypern.  Cyperus  Kultur 
im  Allerlum.  Die  antiken  Cultusstàtten  aus  Kypros.  Die  Akropolis  von  Kition,  où  45 
il  s'occupe  des  ruines  trouvées  en  comblant  l'ancien  port.  Altes  Bauwerk 
bei  Larnaka  et  son  grand  ouvrage  :  Kypros,  die  Bibel  und  Homer,  dans  lequel 

il  étudie  l'histoire  de  la  civilisation,  de  l'art  et  de  la  religion  de  l'Orient 
dans  l'antiquité,  et  plus  spécialement  les  fouilles  et  les  découvertes  faites 
à  Chypre,  t  Georges  Perrot,  L'île  de  Chypre,  son  rôle  dans  l'histoire.  Le  50 
savant  archéologue  français  écrivit  pour  la  Revue  des  deux  Mondes  des 
études  très  intéressantes  et  en  même  temps  très  approfondies  sur  le  climat 
et  le  sol  de  l'île,  l'agriculture  et  l'industrie  ;  puis,  dans.un  article  spécial 


'^^  1895.    —  ALLEMAGNE. 

sur  les  fouilles  et  découvertes,  il  donna  un  remarquable  aperçu  de  l'histoire 
archéologique  de  l'île,  sur  l'art  et  la  religion,  f  D'  P.  Sghrôder,  Meine 
zweite  Reise  auf  Cypern,  donne  des  renseignements  précieux  sur  les  ruines 
de  la  région  Nord-Ouest,  qu'il  a  le  premier  scrupuleusement  parcourue.  Ses 

5  notes  de  voyage  rappellent  celles  de  L.  Ross,  qui,  quoique  peu  connu,  est 
un  des  meilleurs  écrivains  de  l'Ile.  ^  Eug.  Oberhummer,  Aus  Cypern, 
TagebuchbUnter  und  Sludien,  cherche  à  dépeindre  l'état  des  recherches 
scientifiques  dans  l'île  et  les  directions  dans  lesquelles  elles  ont  été 
jusqu'ici  poussées.  Ses  voyages  dans  l'ouest,  le  nord  et  l'est  de  l'île  nous 

10  valent  des  descriptions  assez  exactes  des  villes  et  des  ruines  qu'il  visite. 
f  Salomon  Reinagh,  Chroniques  d'Orient,  donne  des  documents  de  grande 
valeur  sur  les  fouilles  et  les  découvertes  faites  en  Orient,  et  en  particulier 
à  Chypre,  de  1883  à  1890.  1[  A  la  suite  des  découvertes  faites  par  Gesnola, 
une  vive  querelle  s'engagea  entre  savants  et  écrivains.  Les  uns  soutinrent 

15  Gesnola  :  Johannes  Doell,  Die  Sammlung  Cesnola.  Stephen  Thompson,  The 
Antiquilies  ofCyperus  discovered  by  General  Luigi  Palma  di  Cesnola.  G.  Regaldi, 
Le  antichita  di  Cipro  e  il  générale  di  Cesnola.  Parmi  ses  principaux  adversaires 
viennent  en  première  ligne  Feuardent  et  Stillmann;  puis,  Ohnefalsgh- 
RiCHTER,  Altertumsfàlscher  auf  und  mit  Cypern.   H.   DE   MORGAN,   Quelques 

20  observations  sur  le  Cyprus  de  M.  de  Cesnola,  parues  dans  le  Gourrier  de 
l'Art  en  1884.  %  Nous  donnerons  pour  terminer  une  énumération  assez 
succincte  des  ouvrages  écrits  soit  sur  l'ensemble  de  l'île,  soit  sur  les 
villes  où  des  fouilles  ont  été  exécutées.  Georges  Golonna-Ceccaldi, 
Les  Monuments    antiques  de   Chypre,    de  Syrie   et  d'Egypte,   suite    d'articles 

26  parus  dans  la  Revue  archéologique,  malheureusement  peu  connus  et 
contenant,  outre  une  introduction  bibliographique,  des  études  très 
intéressantes  sur  les  fouilles  faites  à  Ghypre,  sur  les  ruines  et  sur 
les  inscriptions  grecques  d'un  grand  nombre  de  tombeaux  anciens. 
^  Georges  Perrot  et  Charles  Chipiez,  Histoire  de  Vart  dans  l'antiquité;  T.  lU. 

3Q  Phcnicie-Chypre,  s'occupent  surtout  de  la  sculpture  cypriote  ancienne. 
^  HoLWERDA,Die  alten  Kyprier  in  Kunsl  und  CuUus.  f  J.  Naue,  Die  Bronzezeit 
in  Cypern.  ^  RiCH.  Neubauer,  Die  angebliche  Aphrodiletempel  zu  Golgoi,  und 
die  daselbstgefundenen  Inschriften  in  Kyprischer  Schrift,  prétend  que  Golgoi 
n'est  pas  le  nom  d'une  ville,  mais  d'une  partie  de  l'ancien  Paphos,  suppo- 

35  sition  qui  avait  déjà  été  hasardée  par  Miinier.  f  Sur  les  ruines  de  l'ancienne 
Jdalion,  entre  Larnaka  et  Nikosia,  nous  possédons  des  ouvrages  de  Colonna 
Ceggaldi,  de  Cesnola,  d'IlAMiLTON  Lang.  Ohnefalsgh-Richter  écrivit  dans 
«  The  Owl  Owl  »,  revue  anglaise  paraissant  dans  l'île,  divers  articles  sur 
Idalion,  ainsi  que  sur  Tamarsos,  où  il  conduisit  les  fouilles  pour  le  Musée  de 

40  Berlin,  et  sur  la  Montagne  des  lions  (AeovTap-.  jîouvô),  où  il  étudia  des  ruines 
assez  importantes.  ^  Sorlin  Dorignv,  Statue  colossale  découverte  à  Amathonte. 
^  De  Castillon  Saint-Victor,  Rapport  sur  les  fouilles  de  Carium.  f  Divers 
ouvrages  sur  Paphos  :  E.  Pottier,  Les  hypogées  doriques  de  Nca-Paphos.  M. 
R,  James,  On  the  history  and  antiquities  of  Paphos.  Elseï"  Smith,  The  temple 

45  of  Aphrodite,  tts  architectural  history  and  remains,  nous  montrant  Paphos 
comme  le  siège  du  culte  cypriote  d'Aphrodite  dans  l'ancienne  ville,  et  le 
centre  de  la  domination  romaine  dans  la  nouvelle.  Ç  Sur  Salamis  :  Alexander 
Palma  di  Cesnola,  Salaminia  Cyprus.  The  history,  ireasures  and  antiquities  o 
Salamis.  Cet  ouvrage,  écrit  par  le  frère  du  célèbre  Cesnola,  n'a  pas  grande 

50  valeur  scientifique.  Citons  par  contre  les  ouvrages  remarquables  de 
Ohnefalsch-RiGHTER  :  Von  den  neuesten  Ausgrabungen  in  der  cyprischen 
Salamis  —  Nekropole  im  Norden  von  Salamis  —  On  a  prehistoric  Building  at 
Salamis,  et  ceux  de  Munro  et  de  Tubbs  sur  les  excavations  et  les  inscrip- 


JAHRESBERICHTE  VON  IWAN   MÛLLER.  73 

lions  découvertes  à  Salamis.  ^  Sur  Famagouste  :  Ormiston,   Report  on 
Improvements  proposed  at  the  Harbour  of  Famagousta,  donnant  des  détails 
techniques    sur  raraélioration  possible    du   port  et   des   renseignements 
d'intérêt  nautique.  %  Sur  la  capitale,  Nikosie  :  de  nombreux  articles  du 
grand  duc  Louis  Salvator  de  Toscane  et  des  ouvrages  grecs  que  le  rp.  s 
n'a  pas  eu  le  loisir  d'examiner.  1[  Enfin,  pour  compléter  ce  résumé  sur  la 
bibliographie  de  Chypre,  nous  citerons  quelques  ouvrages  généraux  :  Léonce 
Mâcheras,  Chronique  de  Chypre.  G.  Raynaud,  Les  gestes  des  Chyprois,  recueil 
de  chroniques  françaises  écrites  en  Orient  aux  xiii«  et  xivo  siècles.  Th.  B. 
Sandwite,   On   the  différent   Styles   of  Pottery    found  in  ancient  Tombs.   Des  10 
ouvrages  de  Louis  de  Mas  Latrie  :  A'ouvelles  preuves  de  Vhisloire  de  Chypre  ; 
Généalogie  des  rois  de  Chypi-e  de  la  famille  de  Lusignan;  Histoire  des  archevêques 
latins  de  Vile  de  Chypre  ;  Documents  génois  sur  IHle  de  Chypre  —  DE  Gheon, 
Vile  de'Chyprè  et  la  République  Française  au  Congrès  de  Berlin  1818,  etc. 
*  ^^  Poids  et  mesures,  Histoire  naturelle  et  économie  rurale ,  16 
Commerce    et   moyens   de    transport.    [D'  Max  Schmidt].   Dans  la 
première  partie  :  Poids  et  mesures,  est  compris  tout  ce  qui  a  rapport  aux 
poids,  mesures,  monnaies,  division   du   temps   et  des  saisons  chez  les 
anciens.   P.  RawaCK  :  De  Plalonis  Timaeo  quaestiones  eriticae  ;  R.  D.  Archer. 
HiND  :  Plalo^s  Timaeiis  ;  COOK  Wilson,  On  the  interprétation  of  Plalo's  Timaeus  20 
Critical  studies  ;  Ilans  KûnSSBERG  :  Der  Astronom,  Mathemaliker  und  Geograph 
Eudoxos  von  Knidos,  observent  soigneusement  les  témoignages  et  les  opi- 
nions des  anciens  et  les  confrontent  avec  les  allégations  modernes.  ^  A. 
AuRÈS  :   Traité  de    métrologie  assyrienne,  étude  approfondie   sur  la  forma- 
tion des    mesures    itinéraires   et  agraires  des  Assyriens.  ^  0.  Righter  25 
et   L.    Holzapfel  :  Der  Capitolinische   Jupitertempel    und    der  italische    Fuss, 
prouvent  que  le  pied  italien  serait  de  0"277,   tandis  que  le  pied  romain 
«  pes  monetalis  »  est  de  0™296,  et  ils  se  basent  sur  les  fondations  du  temple 
de  Jupiter  au  Gapitole.  ^  Erich  Pernige  :  Galeni   de  ponderibus  et  mensuris 
teslimonia;  —  Altitalisches  Pfund,  recherche  surtout  les  anciens  poids  usités  30 
et  s'appuie  sur  les  écrits-  de   Galien.   ^  Fr.   Hultsch  :   Das  pheidonische 
Massystem  nach  Aristoteles.  ^  G.  Oehmighen  :  Metrologische  Beitràge,  compare 
les  mesures  de  longueur  et  de  surface  syriennes  à  celles  des  Romains.  ^  H« 
Brugsgh  :   Das  aelleste  Gewicht;  Mor.   Alsberg  :  Die  aelteslen  Getvichte  und 
Masse  ;  LehmaNN  ;  Wertbestimmung  des  rômischen  und  des  aeltesten  sog.  italienis-  35 
chenPfundes,  und Herleitung  der  herrschenden  Gewichts  -iind  Miinz-systems  ans dem 
altbabijlonischen  Geivichts  -und  Doppelivàhrungs-syslem.  Du  même,  Das  Verhi'iltniss 
des   aegypiischen    System    zum    babylonischen.    Lehmann    étudie    les    divers 
systèmes  métriques  du  monde  ancien,  les  comparant  entre  eux  et  les  sui- 
vant dans  leurs  modifications.  Il  prétend  que  tous  ces  systèmes  sont  des  40 
formes  ou  des  dérivés  d'un  seul  :  le  système  babylonien.  Brugsch,  au 
contraire,  prétend  que  le  système  initial  est  celui  des  Egyptiens,  et  en  géné- 
ral tous  ces  écrivains  reproduisent  purement  l'hypothèse  de  Lehmann  ou 
bien  la  combattent.  ^  Schlieben  :  Rômische  Sonneuhren  in    Wiesbaden  und 
Cannstadi;  cet  ouvrage  a  entièrement  trait  à  des  cadrans  solaires  trouvés  à  45 
Wiesbaden  et  à  Gannstadt.  1[  G.  F.  Unger,  cherche  dans  son  Friihlings 
Anfang  k  quelle  époque  de  l'année  les  anciens  faisaient  commencer  le  prin- 
temps, î  Parmi  les  ouvrages  sur  la  géologie,  nous  citerons  :  A.  Platt» 
Plato  and  geology  ;  O.  Keller,  Der  Faden  der  Ariadne,  d'après  lui,  les  laby- 
rinthes dont  parlent  les  anciens  ne  seraient  que  des  cavernes  transformées  50 
par  la  légende.  Fr.  S.  Krausz,  Alte  rômische  und  sachsische  Bergwerke  in  Bosnien  » 
Wbndel,  Ueber  die  alldgyptischen   Texten  erioahnten  Bau  und  Edelsteine,  dans 
lequel  il  étudie  les  minéraux  de  l'anoienae  Egypte,  ea  même  temps  que  les 


74  1895.   —  ALLEMAGNE. 

pierres  précieuses,  abordant  aussi  la  question  des  cavernes.  ^  Les  principaux 
ouvrages  sur  la  Botanique  et  la  Zoologie  sont  :  Imhoof-Blumer  et  Otto 
Keller  :  Tier  und  Pftanzenbilder  auf  Munzen  und  Gemmen  des  klassischen 
Altertums,  un  gros  atlas  avec  texte,  donnant  la  nomenclature  des  plantes 

5  et  des  animaux,  leur  caractère  spécial,  les  lieux  d'où  ils  sont  originaires  et 
la  façon  dont  races  et  familles,  se  sont  comportées  à  travers  les  siècles  ; 
SprenGEL,  Getnuse,  Obst  und  Blumen  im  Alterlum  ;  P.  Waglkr,  Die  Eiche  in 
aller  und  neuer  Zeit,  les  dilTérents  usages  pour  lesquels  on  l'utilise  et  sa 
place  dans  la  mythologie;  Meissner,  Babylonische  Pflanzennamen ;  G.  Bus- 

10  GHAU,  ZurVorgeschichle  der  Obsarten  der  allcn  Well,  qui  n'est  qu'une  partie  d'un 
grandouvrage  encore  inédit  sur  la  botanique  préhistorique;  P.  de  Lagarde, 
Die  Heimat  der  zahmen  Kastanie  und  des  Oelbaumes  ;  O.  Andel,  Die  Geschichte  des 
Akanthusblaites,  la  reproduction  de  la  feuille  d'acanthe  dans  les  arts  déco- 
ratifs et  en  même  temps  étude  de  la  plante  et  des  pays  où  on  la  trouve  ; 

15  Mangin,  Histoire  des  jardins  anciens  et  modernes.  %  E.  Oder,  Beitrdge  zur 
Geschichte  der  Landwirlhschaft  bei  den  Griechen  ;  H.  Keil,  M.  Porci  Catonis  de 
agricultura,  M.  Terenii  t^arronis  rerum  ruslicarum;  J.  HauSSNER,  Columella, 
de  re  rustica.  Tous  ces  ouvrages  traitent  de  l'économie  rurale  chez  les  Grecs 
et  les  Romains.  ^  F.  Hoefbr,  Histoire  de  la   zoologie  depuis  les  temps  les  plus 

20  reculés  jusqu'à  nos  jours,  ouvrage  qui  rencontra  de  nombreuses  controverses; 
A.  Otto,  Zur  Geschichte  der  àlteslen  Hausthiere ;  SaGLIO,  De  Vexistence  du 
chat  domestique  chez  les  Anciens;  W.  M.  Conway,  The  cats  of  ancien  Egypt ; 
G.  DE  MORTILLET,  Origines  de  la  chasse,  de  la  pêche  et  de  l'agriculture; 
A.    SCHLIEBEN,  Das  Schwein  in  der  Kultur geschichte,  «  ouvrage  de  peu  de 

25  suite,  embrassant  toutes  les  contrées  et  tous  les  pays  sans  ordre  »  ; 
W.  HouGHTON,  Was  the  Camel  known  lo  the  ancient  Egyptians  ?...  %  La 
dernière  partie  :  Commerce  et  moyens  de  transport,  comprend  en  outre 
divers  ouvrages  nautiques,  des  travaux  sur  la  télégraphie  des  anciens, 
l'organisation  de  leurs  armées  et  de  leur  marine,  et  enfin  quelques  ouvrages 

30  spéciaux.  Ce  sont  :  J.  Schneider,  Die  allen  Heer-  und  Handelsivege  der  Ger- 
m,anen,  Borner  und  Franken  im  deutschen  Reiche,  avec  une  carte  générale  des 
routes  commerciales  et  militaires  dans  rAllemague  du  Nord-Ouest,  entre 
le  Rhin  et  l'Elbe,  et  de  curieux  renseignements  sur  les  postes  et  la  télé- 
graphie romaines;  K.  IIerfurth,  De  Aquileiae  commercio;  W.  Pkannsghmidt 

35  Entwickelung  des  Welthandels,  court  exposé  du  commerce  en  Mésopotamie  et 
des  routes  commerciales  des  Phéniciens  jusqu'au  moyen  âge;  W.  Gôtz, 
Die  Verkehrswege  im  Diensle  des  Welthandels,  qui  est  le  plus  complet  et  le 
mieux  compris  de  tous  les  ouvrages  de  ce  genre;  H.  de  B.  Gibbins,  T/ic 
history  of  commerce  in  Europe;  Th.  MOMMSEN,  Das  Dioclctxanische  Edicl  ûber 

40  die  Warenpreise,  qui  traite  surtout  des  étoffes  de  l'antiquité  et  du  système 
monétaire  de  Diocléticn.  ^  Parmi  les  ouvrages  spéciaux,  nous  pouvons 
citer  :  M.  Hélène,  Le  Bronze;  Berthelot,  Les  âges  de  cuivre  et  de  bronze, 
ouvrages  traitant  de  l'emploi  et  de  l'alliage  du  bronze;  A.  Deloume,  Les 
manieurs  d''argent  à  Borne;  des  études  sur  l'ambre,  par  Kothe,  Valeton  et 

45  Olshansen;  Blûmner,  les  couleurs  et  leurs  désignations  chez  les  poètes 
romains;  Eckstein,  Das  Brot  im  klassischen  Allertum ;  G.  Buscha.U,  Das  Bier 
der  Alten.^  Merriam,  dans  son  livre:  Telcgraphing among  the  Ancients,  étudie 
les  moyens  employés  par  les  Anciens  pour  communiquer  à  de  longues 
distances.    Dans  le  même  ordre   d'idées,   citons  :    L.    Maurv,  Les  postes 

50  romaines,  avec  uue  étude  sur  les  signaux  lumineux.  ^  Les  travaux  sur 
l'armée  et  la  marine,  sur  les  expéditions  guerrières,  l'histoire  de  la  navi- 
gation, ont  été  soumis  à  de  nombreuses  controverses.  La  question  nautique 
est  surtout  comprise  différemment  par  les  écrivains,  les    données  des 


JAHRESBERICHTE  VON   IWAN    mOLLER.  75 

Anciens  étant  incomplètes  ou  nulles.  La  façon  de  ramer,  de  même  que  la 
description  des  trirèmes  et  la  construction  des  vaisseaux  de  guerre,  est 
très  diversement  commentée.  Les  ouvrages  les  plus  complets  sur  ces  divers 
sujets  sont  :  L.  ArenhOLD,  Die  hislorische  Entwickelung  der  Schiffstypen  vom 
rômischen  Kriegsschiff  bis  zur  Gegemoart;  Bragelmann,  Die  Seeschiffahrt  ;  5 
FriedriGHSON,  Geschichte  der  Schi/fahrl  ;  Droysen,  Heerwesen  und  Kriegfiih- 
rung  der  Griechen;  E.  LÛBEGK,  Das  Seeivesen  der  Gviechen  und  Rômer;  KOPEGKY, 
Die  aitischcn  Trieren.  Les  seuls  dessins  qui  nous  soient  parvenus  concernant 
le  mode  de  construction  des  vaisseaux  étant  pour  la  plupart  sur  des 
monnaies,  et  par  conséquent  très  réduits  ou  incomplets,  les  descriptions  ift 
des  divers  autres  cités  plus  haut  sont  forcément  assez  vagues  et  souvent 
contradictoires. 

W  Géographie  de  l'Italie  du  Centre  et  du  Nord,  de  la  Gaule 
romaine,  de  la  Grande  Bretagne  et  de  l'Espagne  [D'  D.  DetlefsenJ. 
M.  G-  P.  SCHMIDT,  Zur  Geschichte  der  geographischen  Littérature  bei  Griechen  15 
und  Rômern.  Cet  ouvrage,  donnant  avec  ordre  et  clarté  la  liste  des  princi- 
paux géographes  de  l'Antiquité,  étudie  surtout  les  données  géographiques 
qui,  de  nos  jours,  ont  été  contestées  ou  confirmées.  ^  IL  Berger,  Ges- 
chichte der  ivissenschaftlichcn  Erdkunde  der  Griechen,  un  des  plus  complets 
travaux  sur  la  connaissance  qu'avaient  autrefois  les  Grecs  de  la  terre.  20 
f  J.  Geffken,  Timaios  Géographie  des  Westcns  ;  cet  ouvrage  a  plutôt 
une  valeur  au  point  de  vue  historique  et  ethnographique  qu'au  point  de  vue 
géographique,  dans  le  sens  littéral  du  mot.  f  M.  G.  P.  Sghmidt,  Ueber  die 
geographischen  Werke  des  Pobjbios.  f  E.  BORMANN,  Bemerkungen  zum  schrif- 
lichen  Nachlasse  des  Kaisers  Augustus,âonnc  la  nomenclature  des  communes  com-  26. 
posant  les  royaumes  et  l'empire  d'Auguste.  \0.  Guntz,  Agrippaund  Augustus 
als  Quellenschriftsteller  des  Plitiius  in  den  geographischen  Biichern  der  Nal.  Flist., 
se  borne  à  l'étude  des  provinces  Ouest  de  l'empire  d'Auguste,  sur  lesquelles 
les  statistiques  fournissent  le  plus  de  renseignements  ;  il  cherche  en 
outre  à  déterminer  vers  quelles  années  les  listes  des  communes  ont  été  30 
dressées.  |  R.  Reitzenstein,  Die  Geographischen  Biicher  Varros.  %  Les 
livres  géographiques  de  Pline  ont  été  commentés  par  Detlefsen,  Sghweder  ; 
ceux  de  Strabon  par  Cozza  Luzi,  délia  geographia  di  Strabone.  E.  Pais 
Slraboniana.  Les  ouvrages  de  Strabon  sont  la  plupart  du  temps  conçus  dans 
cette  idée  «  qu'ils  sont  nécessaires  atout  politicien»  ;  les  sources  auxquelles  35 
puise  l'auteur  sont  grecques,  de  même  que  le  public  par  lequel  il  désire  être 
lu  est  le  public  grec.  G'est  là  le  point  de  départ  des  études  de  Pais.  La 
meilleure  partie  de  son  travail  est  celle  où  il  traite  de  l'Espagne  et  où  il 
recherche  l'époque  et  les  lieux  où  Strabon  écrivit  sa  Géographie. 
F.  SGHROTER,  Bemerkungen  zu  Strabo.  P.  Meyer,  Slraboniana,  prétend  40 
que  Strabon  n'a  pas  publié  lui-même  sa  Géographie,  et  que  ce  serait  un  in- 
connu qui,  après  sa  mort,  aurait  maladroitement  collationné  ses  manus- 
crits et  les  aurait  publiés.  Zimnîerm.vnn,  prouve  que  la  carte  terrestre 
de  Strabon  est  une  reproduction  de  celle  de  Posidonius.  A.  Ruge, 
Quaesliones  Strabonianae.  ^  L.  SGHUMAGHER,  De  Tacito  Germaniae  geographo,  45 
cherche  à  rassembler  tous  les  écrits  de  Tacite  qui  ont  rapport  à  la  Ger- 
manie, il  en  examine  la  valeur  géographique  et  conclut  que  si  ces  écrits 
ne  contiennent  pas  d'erreurs,  ils  sont  tout  au  moins  insuffisants  pour 
donner  une  idée  exacte  de  la  Germanie.  ^  G.  Mûller,  Claudii  Ptolemaei 
Geographia,  commente  les  écrits  de  Ptolémée,  et  donne  denombreux  détails  50 
accompagnés  d'éclaircissements.  %  W.  Kubitschbk,  kritische  Beitrdge  sur 
Cosmographia  des  Julius  Honorius,  ouvrage  difficile  et  ardu  sur  un  auteur 
peu  connu  du  V«  ou  du  VI»  siècle.  %  E.  Schwedbr,  Ueber  eine  Weltkarte  des 


76  1895.    —   ALLEMAGNE. 

achten  Jahrhunderis.  Cette  carte,  œuvre    du  moine    bénédictin   espagnol 
Beatus,  sert  d'intermédiaire  entre  les  cartes  routières  de  la  fin  de  la  domi- 
nation romaine  et  les  cartes  du  Moyen-Age. 
W  Rapport  sur  les  publications  relatives  à  l'histoire  de  l'art 

5  dans  l'Antiquité,  de  1880  à  1892.  [Ernst  Kuoli].!.  Egypte.  Ce  pays  n'a 
pas  échappé  à  la  supposition  d'un  âge  de  la  pierre  préhistorique.  Le  père  de 
cette  hypothèse  est  Adrien  Arcelin.  Après  lui,  Français,  Allemands  et 
Anglais  étudièrent  et  discutèrent  cette  hypothèse,  mais  aucun  d'eux  ne 
parvint  à  prouver  l'existence  ou  la  non-existence  de  cet  âge  de  pierre- 

10  Citons  entre  autres  écrivains  W.  M.  Flinders  Pétrie  et  Emile  Cartailhag. 
\  Fouilles.  La  Mission  Archéologique  Française  au  Caire  est  la  première  à 
commencer  les  fouilles  en  Egypte.  Parmi  ses  membres  :  Champollion, 
Monuments  de  l'Egypte  et  de  la  Nubie;  Auguste  Mariette,  le  fondateur  du 
Musée  de  Boulaq  (aujourd'hui  Gizeh),  qui  étudia  surtout  la  Nécropole  de 

15  Memphis.  Loret,  Quelques  documents  relatifs  à  la  littérature  et  à  la  musique 
populaire  de  la  Haute  Egypte,  et  un  Précis  de  l'art  arabe,  puis  des  études  sur 
les  tombeaux  de  Tell-el-Araarna,  les  tombes  de  divers  rois,  entre  autres  de 
Ramsés.  G.  Maspéro,  5  années  de  fouilles  dans  les  tombeaux  de  Thèbes  et  de 
Memphis  :  «  Les  stèles  et  les  tombeaux  thébains  procèdent  directement  des 

20  stèles  et  des  tombeaux  de  l'Ancien  Empire  »;  à  noter  principalement  les 
volumes  II  et  III,  où  il  s'occupe  des  pyramides  et  des  fouilles  .tombales. 
M.  E.  Lefébure,  Les  hypogées  royaux  de  Thèbes,  ouvrage  de  grande  valeur, 
reproduisant  un  grand  nombre  des  inscriptions  découvertes;  Ph.  Virey, 
la  tombe  de  Rehkmara,  «  que  l'on  peut  étudier  comme  modèle  pour  se  bien 

25  rendre  compte  de  toutes  les  autres  ».  Divers  ouvrages  de  Bouriant, 
Benedite,  Chassinat,  sur  les  tombes  royales.  1  Rossellini,  Monumenti 
deW  Egitlo  e  délia  Nubia.  1[.  R.  LepsiuS,  Denkmàler  aus  Aegypten  und 
Aethiopien,  ouvrage  très  remarquable  écrit  à  la  suite  d'une  mission  scienti- 
fique   fructueuse   faite  sous    les    auspices   de   Frédéric-Guillaume  IV   de 

30  Prusse.  ^  A  la  suite  de  la  mission  française  vint  une  mission  explora- 
trice anglaise,  dont  les  principaux  membres  sont  :  Pétrie,  qui  relate  les 
découvertes  faites  à  Tanis,  Nebesheh,  Naukratis,  etc..  Naville;  Griffith 
et  Gardner.^  Art  Égyptien.  Contrairement  à  l'avis  de  RaoulRoghette 
qui  dit,  dans  son  Cours  d'Archéologie,  que  «  des  premiers  Pharaons  aux 

36  derniers  Ptolémées,  l'art  n'a  pas  changé  »,  l'art  égyptien  peut  se  diviser  en 
plusieurs  époques.  La  division  de  Pétrie  en  4  périodes  :  nationale,  sémi- 
tique, renaissance  et  grecque,  est  celle  qui  offre  le  plus  d'intérêt.  Les 
artistes  nous  sont  en  général  inconnus,  aucun  ne  gravant  son  nom  sur  son 
œuvre.  Le  Grand  Prêtre  de  Memphis  a,  au  début,  la  haute  direction  sur  les 

40  artistes  égyptiens;  cette  direction  persiste  dans  la  suite,  mais  perd  son 
efficacité  et  son  caractère  pratique.  La  maison  royale  a  aussi  ses  artistes 
propres  qui  ne  nous  sont  également  connus  que  d'après  leur  profession  : 
legraveur,  l'architecte,  etc.  ^Architecture  sépulcrale. D'après  IIommel, 
on  doit  chercher  la  raison  architecturale  des  Pyramides  dans  les  temples- 

45  types  babyloniens,  opinion  très  controversée.  Des  études  approfondies  sur 
les  Pyramides  ont  été  faites  par  Lepsius,  Flinders  Pétrie,  Ebers.  — 
Maspero  prétend,  d'après  Pétrie,  que  «  le  plan  de  chaque  pyramide  était  tracé 
une  fois  pour  toutes  par  l'architecte  ».  Borchardt,  au  contraire,  prétend 
qu'une  fois  mise  en  train,  l'exécution  était  tantôt  dévelopj)ée,  tantôt  res- 

BO  freinte.  Mariette  est  un  de  ceux  qui  ont  le  mieux  étudie  les  Mastaba,  sortes 
de  tombes  carrées,  ainsi  nommées  par  les  Arabes  :  les  Mastaba  de  l'Ancien 
Empire.  Enûn  citons  des  ouvrages  de  Erman,  PERROTetCHiPiEz,  Maspero, sur 
les  tombes  creusées  dans  le  flanc  des  rochers.  If  T  e  m  p  1  e  s.  Nombreux  ouvrages 


JAHRESBERICHTE  VON  IWAN   MÛLLER.  77 

sur  les  divers  types  de  temples;  les  principaux  sont  :  du  Barry  db 
Mhrval,  études  sur  l'architecture  égyptienne.  Mariette,  Rapport  sur  les 
fouilles  en  Kgxjpte.  de  Rochemonteix,  Le  temple  égyptien.  Waldo  Pratt,  The 
columnar  architecture  of  the  Eyyptians,  qui,  contrairement  à  Lepsius,  prétend 
qu'il  n'y  a  aucun  rapport  entre  la  colonne  dorique  et  les  colonnes-piliers  5 
du  second  ordre  égyptien.  ^  Monuments  privés. Les  masures  aussi  bien 
que  les  palais  ayant  disparu  du  sol  égyptien,  on  n'a  que  des  idées  vagues  sur 
l'architecture  civile.  Perrot  avance  que  «  la  maison  est  une  réduction  du 
palais;  le  palais  n'est  qu'une  maison  plus  grande  et  plus  belle  que  les 
autres  ».  %  Sculpture.  Soldi,  La  sculpture  égyptienne.  Mitghell,  ^ts^ory  o/"  10 
ancient  sculpture.  Parrot,  Sur  l'origine  d'une  des  formes  du  dieu  Phtah.  Puis 
des  ouvrages  de  Edwards,  Erman,  Petrow,  Wiedemann,  Loret,  etc.,  sur 
diverses  statuettes  trouvées  au  cours  des  fouilles.  Baillet,  monuments 
des  VIII»,  IX»  et  X«  dynasties.  Steindorff  prétend,  avec  Maspero,  que  le 
grand  sphinx  de  Gizeh  est  antérieur  à  l'époque  des  pyramides.  ^  Peinture  15 
et  relief;  (bas-relief  et  relief  en  creux).  Les  divers  monuments  funéraires 
fournissent  d'importantes  données  sur  les  scènes  de  la  vie  privée  et  l'art 
industriel  ;  les  temples,  sur  les  cérémonies  et  les  sacrifices;  etc.  Le  seul 
ouvrage  de  valeur  est  celui  de  M  aSVEV^O,  h' tude  sur  quelques  peintures  et  quelques 
textes  relatifs  aux  funérailles.  1[Art  industriel.  V histoire  de  V art  dans 'iO 
Vaniiquiié,  par  Perrot  et  Chipiez  ;  cet  ouvrage  contient  de  nombreuses 
gravures  d'après  les  originaux  et  les  documents  les  plus  authentiques  ;  il 
a  surtout  de  la  valeur  au  point  de  vue  architectural.  Pietschmann,  en 
allemand,  et  Armstrong,  en  anglais,  en  ont  donné  une  traduction  et  un 
commentaire.  Dargel,  Technique  de  la  bijouterie  ancienne.  Maspero,  L'archéo-  25 
logie  égyptienne,  étudie  l'architecture  civile  et  militaire  (les  fortifications 
d'Egypte),  les  travaux  d'utilité  publique  (le  lac  Mœrris),  l'architecture  reli- 
gieuse (disposition  intérieure,  colonnades,  décoration  extérieure  des 
temples),  les  tombeaux,  les  procédés  techniques  et  les  œuvres  des  artistes. 
Ottokar  Brunzlow,  Ueberdas  Formenprinzip  in  der  bildenden  Kunst  der  Aegyp-  30 
ter;  l'auteur  donne  dans  son  ouvrage  une  interprétation  fausse  par  suite  de 
la  modernité  et  de  la  personnalité  de  ses  sentiments.  Ludwig  von  Sybel, 
Kritik  de  aegyptischen  Ornaments,  étude  archéologique  qui  cherche  à  fixer  le 
type  de  l'ornementation  égyptienne.  1[  Le  rp.  donne  pour  terminer  la 
liste  des  principaux  écrivains  qui  se  sont  occupés  de  la  question  artistique  35 
égyptienne  ou  qui  ont  écrit  d'une  façon  quelconque  sur  l'Egypte.  En  Alle- 
magne :  Ed.  Mayer,  Geschichte  des  Altertums,  /,  où  il  traite  de  la  sculp- 
ture et  des  tombes;  Geschichte  des  alten  Aegyptens,  où  il  essaie  de  faire  res- 
sortir, en  terminant,  l'influence  de  l'art  grec  sur  l'art  égyptien  sous  le 
règne  des  Ptolémées.  Wiedemann,  Aegyplische  Geschichte  ;  à  mentionner  le  40 
chapitre  sur  l'art.  Kaiser,  Aegypten  einst  und  jelzt,  ouvrage  de  peu  de  valeur. 
Ebers,  Cicérone  durch  das  aile  und  neue  Aegypten  ;  style  agréable  mais  opi- 
nions très  contestables.  Adolf  Erman,  Aegypten  und  aegyptisches  Leben  im 
Altertum,  un  des  meilleurs  et  des  plus  complets  ouvrages,  étudiant  tour  à 
tour  la  peinture  et  le  relief,  le  développement  du  style  égyptien,  la  plastique,  45 
l'architecture  et  l'art  industriel.  En  France  :  François  Lenormand,  Histoire 
ancienne  de  l'Orient  jusqu'aux  guerres  Médiques  ;  à  citer  le  tome  III  :  civili- 
sation, mœurs  et  monuments  de  l'Egypte.  Lefébure,  VArt  égyptien;  Le  Caire. 
ViGOUROUX,  La  Bible  et  les  nouvelles  découvertes  en  Palestine,  en  Egypte  et  en 
Assyrie.  Cet  ouvrage,  écrit  par  un  prêtre  de  Saint-Sulpice,  contient  de  50 
nombreux  plans,  des  cartes  et  des  dessins  des  monuments  égyptiens.  Victor 
Loret,  L'Egypte  au  temps  des  Pharaons,  la  vie,  la  science  et  l'art,  que  le  rp. 
n'a  pas  eu  le  temps  de  parcourir.  En  Angleterre  :   Murray,  Handbook  for 


78  1895.    --    ALLEMAGNE. 

Egypt.  G.  RawlinSON,  History  of  ancient  Egypte.  E.   Berkiey,   The  Pharaos 
and  iheir  people,  scènes  de  la  vie  dans  l'ancienne  Egypte.  Citons  enfin  pour 
terminer  l'ouvrage  espagnol  du  D'  Miguel  Moryata   sur  l'ancienne  Egypte 
qui,  dit  le  rp.,  ne  peut  manquer  de  procurer  de  l'amusement  au  lecteur  ! 
B      1[f  1894.  Rapport  sur  les  antiquités  civiles  et  politiques  delà 
Grèce  [D'  Otto  Schulthess].  Article  I.  Les  Manuels.  Aug.  Boeckh,  Die  StaaH- 
haushaltung  der  Athener.  Ainsi  que  le  dit  Boeckh  lui-même,  son  but  est 
d'établir  la  vérité.  Dans  le  !•'  volume,  il  donne  une  exposition  systéma- 
tique de  l'économie  politique  attique;  dans  le  deuxième,  il  commente  les 
10  documents  qui  servent  de  fondement  à  tout  l'édifice;  dans  le  3*  enfin,  il 
fournit  les  documents  maritimes.  Cet  ouvrage  a  été  revu  et  augmenté  d'an- 
notations par  Frânkel,  qui  fait  montre  d'une  profonde  connaissance,  mais 
qui  s'abstient  presque  entièrement  de  polémique  If  Moritz  Hermann,  Eduard 
Meyer  et  Georg  Friedrich  Sghômann,  Der  auische  Prozess  Ouvrage  couronné 
«6  «  excellent  travail  ».   Les  auteurs  n'ont  seulement  réuni  avec  une  sage 
exactitude  les  nombreux  matériaux  disséminés  de  côté  et  d'autre,  mais  ils 
les  ont  appronfondis  et  complétés.  Lipsius,  qui  donne  de  l'ouvrage  une 
édition  revue  et  annotée,  dit  que  c'est  «  le  meilleur  et  le  plus  sûr  guide 
pour  l'étude  du  droit  attique  et  de  tout  ce  qui  concerne  la  justice.  »  Après 
20  un  demi-siècle,  il  se  trouvait  dans  l'ouvrage  nombre  de  parties  surannées; 
Lipsius  se  chargea  d'en  donner  une  nouvelle  édition  «  eu  conservant  le 
plus  possible  à  l'ouvrage  sa  forme  première  et  en  y  apportant  cependant 
les  améliorations  nécessitées  par  les  découvertes  récentes  et  ses  person- 
nelles informations  ».  Lipsius  s'est  continuellement  reporté  aux  sources 
25  mêmes,  sans  oublier  d'approfondir  soigneusement  les  questions  à  contro- 
verse. En  résumé,  si  cet  ouvrage  est  étudié  avec  attention ,  il  ne  peut  que 
rendre  de  grands  services  à  la  science  et  indirectement  à  l'école.  ^  Heffter, 
Die  alhenaische  Gerichstverfassung.  ^  E.  Platner,  Der  Prozess  und  die  Klagen 
bei  den  AUikern.  ^  Lehrbuch  der  griechischen  RechtsaltertUmer,  de  Karl.  Fried- 
30  RiGH  Hermann,  revu  et  complété  par  Theodor  Thalheim.  L'ouvrage  primi- 
tif d'Hermann  avait    pour    titre   :    Lehrbuch   der    griechischen  Anliquilàten ; 
Thalheim  fit  un  volume  spécial  de  la  partie  ayant  trait  à  la  justice  et  à  la 
procédure,  et  ce  sur  la  demande  des  éditeurs;  il  donne  à  cet  ouvrage  une 
tournure  plus  en  rapport  avec  les  exigences  du  présent;  mais  on  peut  lui 
36  reprocher  de  s'être  plutôt  attaché  à  conserver  le  texte  d'Hermann.  Il  repro- 
duit en  plusieurs  endroits  les  erreurs  d'Hermann  en  se  contentant  de  les 
rectifier  plus  loin.  Le  titre  de  l'ouvrage  est  évidemment  trop  vaste,  ce  petit 
livre  contenant    presque   seulement   le    droit    privé,  les  lois  pénales   et 
la  procédure  en  sont  presque  entièrement  exclues.  On  ne  doit  donc  pas 
40  chercher  dans  ce  livre  tout   ce   que    l'on    s'attend    à  trouver  dans    un 
manuel  du  droit  grec  ancien.  Ces  derniers  reproches  s'adressent  naturelle- 
ment à  Hermann,  Thalheim  n'ayant  fait  qu'un  travail  peu  facile  de  révision. 
On  peut  tirer  de  l'ensemble  de  bonnes  leçons,  après  avoir  eu  soin  de  coor- 
donner les  matériaux,  mais  on  ne  peut  considérer  ce  livre  comme  un 
45  manuel  d'instruction  et  d'étude  du  droit  grec.  %  Karl  Friedrich  Hermann, 
Lehrbuch  der  griechischen  StaatsaUerlUmer,  revu  par  Viktor  Thumser.  Cette 
révision  fut    commencée   par  Hua,  qui   dut  l'abandonner  par   suite  de 
maladie.  Cet  ouvrage  contient  la  formation    des  états  et   le    droit   des 
peuples   de  la   Grèce,  et   l'histoire  de   la   race   dorique,    en  particulier 
50  celle  des   Lacédémouiens.   On   peut  aussi   reprocher  a  Thumser  d'avoir 
reproduit    trop    fidèlement   le   texte  d'Hermann ,  tout   en   désirant  «  le 
compléter    d'après    les    découvertes    récentes    et    la    nouvelle    littéra- 
ture ».  Toutefois  il  faut  reconnaître  qu'il  a  eu  raison  de  ne  pas  étendre 


JAHRESBERICHTE   VON    IWAN   MÛLLER,  79 

la  partie  purement  historique.  Les  citations  sont  faites  plus  unifor- 
mément; les  notes  sont  du  bas  au  texte  et  les  notices  biographiques,  soit 
en  tèle,  soit  à  la  fin  de  chaque  chapitre.  En  somme,  cet  ouvrage  qui  devait 
être  un  livre  d'instruction  du  droit  politique  ancien  «  est  plutôt  devenu  un 
répertoire  des  connaissances  accumulées  dans  les  travauxs  péciaux.  »  6 
^  Gustav  Gilbert,  Handbuch  der  grîechischen  Staatsaltertumer.  Vol.  I,  der 
Staat  der  Lakedaimonier  und  der  Athener.  Les  ouvrages  techniques  d'Hermann 
n'étant  plus  suffisants,  même  une  fois  revisés,  Gilbert  se  décida  à  écrire 
son  Manuel.  Sans  qu'il  eût  besoin  de  s'expliquer  dans  un  avant-propos  sur 
son  plan  et  sa  méthode,  il  était  clair  qu'il  allait  se  poser  en  adversaire  lo 
déterminé  d'Hermann.  Il  sépare  entièrement  la  partie  historique  de  la  partie 
systématique,  qu'il  appelle  partie  antique.  Les  controverses  sont  souvent 
traitées  dans  le  texte  môme,  qui  a  perdu  son  caractère  dogmatique.  Le 
contenu  de  l'ouvrage,  sagement  disposé,  est  complété  par  des  notes,  sans 
cependant  en  être  encombré.  Si  la  partie  historique  n'est  pas  aussi  complète  16 
qu'on  pourrait  s'y  attendre,  il  faut  bien  se  dire  que  la  revision  du  livre 
eut  lieu  à  une  époque  où  nombre  de  questions  n'avaient  pas  encore  leur 
solution.  Cet  ouvrage,  dit  le  rp.,doit  être  recommandé  comme  un  des  manuels 
les  plus  pratiques.  \  G.  Gilbert,  Handbuch  der  griechischen  Slaalsallertûmer. 
Vol.  II.  Ce  volume  s'occupe  de  tout  ce  qui  dans  la  littérature,  les  monnaies,  20 
les  inscriptions,  a  trait  à  l'histoire  de  la  constitution  des  états  et  des  villes 
de  la  Grèce,  sauf  Athènes  et  .Lacédémone.  Surtout  dans  la  1"  partie, 
l'ouvrage  a  entièrement  le  caractère  d'une  compilation,  mais  il  ne  faut  pas 
oublier  que  ce  2'  volume  était  d'une  préparation  plus  difficile  que  le  pre- 
mier, pour  lequel  G.  avait  eu  là  faculté  de  se  reporter  à  de  nombreux  travaux  26 
antérieurs,  voire  même  à  des  manuels.  Ici,  personne  n'avait  encore  osé 
entreprendre  un  semblable  travail  de  reconstitution,  sauf  Tittmann,  qui, 
d'ailleurs,  ne  donna  qu'un  ouvrage  très  incomplet.  Gilbert  fait  preuve  d'une 
parfaite  connaissance  de  la  littérature,  d'un  jugement  mûr;  là  où  les  décou- 
vertes font  entièrement  défaut,  il  s'est  livré  à  de  studieuses  recherches.  Le  30 
texte  est  plutôt  concis  et  se  laisse  facilement  lire,  les  descriptions  sont 
très  claires  et  pour  ainsi  dire  animées.  Ouvrage  très  appréciable  pour  l'étude 
de  l'histoire  locale  et  de  l'épigraphie.  H  Georg  Busolt,  Die  griechischen 
Staats  und  Bechlsalterlûmer  in  :  hvan  van  Mûllers  Handbuch  der  klassischen 
Altertumswissenschafl.  Répondant  au  plan  du  manuel  des  sciences  classiques  85 
anciennes  d'I.  von  Miiller,  il  était  nécessaire  de  reviser  la  partie  concernant 
la  procédure  et  la  législation.  C'est  ce  que  fit  Busolt  avec  plein  succès,  uti- 
lisant les  résultats  des  dernières  découvertes  épigraphiques  et  littéraires 
depuis  1887.  Il  supprime  les  questions  erronées,  comble  les  vides  et  en 
général  complète  l'ouvrage  dans  toutes  ses  parties  faibles.  A  citer  princi-  40 
paiement  les  deux  chapitres  sur  les  rapports  des  états  entre  eux,  et  la 
Métropole  et  les  Colonies.  L'espace  restreint  le  force  à  presque  passer  sous 
silencelapolémique;  la  partie  historique  tient,  au  contraire,  une  très  large 
place  dans  l'ouvrage.  En  résumé,  ce  travail  est  à  la  fois  un  guide  et  un 
conseiller,  tant  pour  les  élèves  que  pour  les  professeurs.  ^  G.  F.  Schœmann,  45 
Griechische  Altertûmer.  Cet  ouvrage  a  été  traduit  en  français  par  C.  Galuski. 
^  C.  Canet,  Les  institutions  de  Sparte  et  d'' Athènes  ;  n'est  pas  parvenu  au 
rp.  \  Paulys,  Real-Encyclopàdie  der  klassischen  Altertumswissenschafl,  révisé 
par  Georg  Wissowa.  Ce  dernier  a  complété  l'ouvrage  primitif,  déve- 
loppant les  divers  articles  et  donnant  à  l'ensemble  une  disposition  plus  BO 
pratique.  A  noter  que  les  noms  propres,  connus  ou  non,  sont  cités 
entièrement.  Dans  ce  livre,  nous  citerons  des  articles  intéressants  sur 
l'histoire  politique,  l'histoire  des  communes,  un  excellent  article  de  Niesb 


80  1895.    —  ALLEMAGNE. 

sur  Agesilas,  celui  de  Hirschfeld  sur  la  géographie  et  l'histoire  de  Tîle 
d'Egine,  et  ses  rapports  avec  Athènes  ;  des  articles  de  Szanto  et  de 
Thalhbim  sur  les  antiquités  civiles  et  politiques  de  la  Grèce  ;  Olgk, 
travaux    sur   l'agriculture,    le  climat   et    l'économie    rurale  ;   Thalhbim, 

5  courte  notice  sur  l'adoption  dans  le  droit  atlique;  Oehler  donne  un  aperçu 
sur  les  fonctions  des  Agoranomes,  employés  de  police  ;  Félix  Moreau,  sur 
les  assemblées  politiques  d'après  l'Iliade  et  l'Odyssée,  t  G.  Wachsmuth, 
Strassenleben  und  Marktverkehr  im  alten  Athen.  ^  Thalheim,  Alxiaç  Six-/), 
étudie  la  procédure   attique.  1  En  Angleterre  paraît  en  18''i8  une  sorte 

10  d'Encyclopédie,  le  Dictionnary  of  Greek  and  Roman  Antiquities.  ^  Enfin,  pour 
terminer  nous  donnerons  la  liste  de  quelques  ouvrages  essentiellement 
scolaires,  mais  dont  le  contenu  peut  être  utile  au  point  de  vue  du  droit 
ancien  :  Eble,  Griechische  Altertiimer,  deux  volumes  sur  Athènes  ;  Josef 
Wagner,  Realien  des  griecliischen  AUeriums  ;  Bojesen   Hoffa,  KurzgefassUs 

16  Handbuch  der  griechischen  Anliquitàten,  revue  par  Emil  Szanto  ;  W.  KOPP, 
Griechische  Staatsalterlûmer  fur  hohere  Lehranstalten  und  zum  Selbststudium  ; 
F.  ROBIOU,  Les  institutions  de  la  Grèce  antique  ;  Salomon  Reinagh,  Manuel  de 
philologie  classique  ;  G.  Fumagalli,  Nozioni  elemenlari  sulle  antichità  pubbliche 
greche  e  romane. 

21)  \  Rapport  sur  la  Mythologie  (1891  àl892)  [D'O.  GruppeJ.  I.  Histoire 
de  la  Science  mythologique  :  R.  Fritz^he  donne  une  histoire  ency- 
clopédique de  la  mythologie  depuis  Ermenrich  von  EUwangen  jusqu'à 
Ch.  Butlmann.  \  Lomeyer,  De  velerum  gentiliûm  lustralionibus.  If  Braun,  De 
vestitu    sacerdotum   Hebraeorum.   —   II.     Les    mythes    grecs    anciens 

25  comparés  à  ceux  des  autres  peuples  :  M.  Mûller,  Physical  and  anthro- 
pological  religion,  trouve  une  concordance  entre  les  tendances  religieuses 
des  peuplades  indo-européennes  et  celles  de  la  Grèce.  %  Bettany,  Primitive 
Religion,  prétend  avec  Darwin,  à  l'existence  de  peuples  primitifs  sans 
aucune  religion.  |  Richard  Andrée,  Die  Flutsagen,  voit  dans  le  déluge  le 

30  résultat  d'une  unique  et  universelle  inondation  qui  couvrit  toute  la  terre. 
If  Les  différentes  légendes  diluviennes  sont  interprétées  par  Babelou 
(Revue  de  l'histoire  des  religions)  qui  étudie  le  déluge  phrygien;  Ervald, 
Geschichte  des  Volks  Israels,  nous  rapporte  la  légende  de  la  Palestine; 
BuRNOUF,  Bhdgav.  Furâna,  la  légende  indienne;  Terrien  de  Lacouperie 

36  (Babylonien  and  Oriental  Record)  la  légende  chinoise.  ^  Parmi  les  écri- 
vains qui  ont  principalement  comparé  les  mythes  grecs  anciens  aux 
mythes  indo-européens,  citons  en  première  ligne  Kuhn  et  Mûller.  Puis 
Linde;  V.  Henry,  Quelques  mythes  naturalistes  méconnus;  GURLITT  ;  Meyer, 
Eddische  Kosmogonie;  G.  Patroni,  Intorno  al  mito  délie  Sirène;  A.  Danesi 
<(e  DEL  Lago,  Milologia  greca  e  romana  con  m,etodo  comparatlvo  de  mili  indo- 
greci  lalini,  ouvrage  populaire  ;  P.  Regnaud,  Le  Rigvéda  et  les  origines  de  la 
mythologie  indo-européenne.  %  0.  Sghrader,  Sfrrachvergleichung  und  Urgeschichte 
linguistisch-  historische  Beitràge  zur  Erforschung  des  indogermanischen  Alter- 
tums,  aflirme  la  possibilité  d'une  religion  indo-européenne  primitive  et 

45  prétend  que  les  religions  émigrent  par  le  fait  de  la  colonisation.  ^  Gurtius 
relève  des  traces  d'éléments  orientaux  sur  le  sol  attique.  ^  Kbller, 
Volkselymologien  und  Verwandtes,  fait  dériver  un  grand  nombre  de  noms  de 
dieux  et  de  héros  de  noms  phéniciens,  «  ouvrage  qui  doit  être  lu,  mais 
utilisé  avec  prudence  ».  f  Une  partie  des  écrivains  considère  les  migrations 

50  de  religions  comme  dépendantes  des  migrations  de  peuples;  les  autres  au 
contraire  sont  d'avis  que  les  migrations  de  religions  ne  dépendent  pas 
nécessairement  des  migrations  de  peuples.  ^  Drexler,  Der  Kultns  der 
aegyptischen  Gottheiten  in  den  Donaulàudern.  %  Fr.  Cumont,  Catalogue  som- 


JAHRESBERICHTE   VON    IWAN    MULLER.  81 

maiVc  des  monuments  figurés  relatifs  au  culte  de  Mithra.  \  LÉvi,  Le  Bouddhisme 
et   les   Grecs.   %   Beurlier,   Le  culte  impérial,   son  histoire  et  son  organisation 
depuis  Auguste  jusqu'à  Justinien,  pense  que  l'apothéose  romaine  découle  des 
coutumes  des  monarchies  orientales.  ^  Rudolf  Béer,  Heilige  Hôhen  der  Alten 
Griecher  und  Rômer,  fait  également  dériver  la  divinification  des  grands  5 
personnages,  des  usages  des  cours  orientales.  ^  W.  Schwartz,  Mythologische 
Bezûge  zwischen  Semiten  und  Indogermanen.  ^  Rob.  Brown,  étudie  la  mytho- 
logie astrale  grecque  et  la  compare  à  la  mythologie  assyrienne.  Hommbl^ 
la   compare  à  l'arabe.  ^    F.  Freih.  von  Audrian,  Der  Hôhhenkultus  asiati- 
scher  und  europàischcr  Vôlker.  f   KOHLER  et  Harper  recherchent  les  traces  iO 
de  "  Danaé  et  Ganymède  "  dans  les  légendes  assyriennes.  %  Vincent  A. 
Smith,    étudie    Tinfluence    gréco-romaine    sur  la   civilisation   de   l'Inde 
ancienne.  %  H.  Italie,  prétend  que  les  mythes  grecs  servirent  de  modèles 
aux  mythes  des  autres  peuples.  Golthers,  Lund,  Elard  Hugo  Meyer  et 
Kahle  sont  de  même  avis.  1[  Dressler  compare  le  "  Triton  "  des  Grecs  et  i5 
des  Romains  à  celui  des  Asiatiques.  ^   III.  La   mythologie  ancienne 
considérée  au  point  de  vue  religieux:  Le  plus  important  de  tous 
les   ouvrages   écrits   à  ce  sujet  est  :  Natural,  physical  und    anthropological 
Religion,  de  M.  MÛLLER.  Bien  que  cet  ouvrage  soit  d'un  style  très  agréable, 
il  eût  été  préférable  pour  la  science  que  les  recherches  de  l'auteur  eussent  20 
une  forme  plus  en  rapport  avec  le  sujet.  ^  A.  Réville,  Revue  de  l'histoire  des 
religions,   f  Louis  Dyer,   Studies   of  the  Gods  in  Greece  at  certain  sanctuaries 
recently  excavated,  essaie  de  prouver  que  le  polythéisme  grec  était  plus 
monothéiste    que    le    monothéisme    môme.   ^    F.   Ravaisson,    Étude  sur 
Vhisloire  des  religions,    les    mystères,    prétend    que    les   Grecs    voyaient   en  25 
Pluton  le  principe  de  la  vie  et  que  celle-ci  se  terminait  dans  l'union  en 
Dieu.  %  FOUCART,  Étude  sur  les  Empereurs  qui  se  firent  initier  aux  mystères 
d'Eleusis.  ^   Reutzsgh,    étudie  l'histoire  des  dieux   et  des  héros  d'après 
Hérodote.  ^  Mkuss,   Thukydides  und  die  religiose  Aufkliirung  nie  l'existence 
d'un  point  de  départ  religieux  positif  dans  les  œuvres  de  Thucydide,  f  Franz  30 
SiEMERiNG,   Die   Behandlung  der   Mythen  und  des  Gôlterglaubens  bei  Lucres- 
î  Eug.  Rolfes,  examine  les  idées   d'Aristote  sur  les  rapports  entre  la 
divinité   et  le  monde  et  l'humanité.  ^  K.  Thiemann,  étudie  les  opinions 
des  anciens  sur  la  vie  et  la  mort.  ^  Beaudoin,  Le  culte  des  Empereurs  dans 
les  cités  de  la  Gaule  narbonnaise.  ^  Pallu  DE  Lessert,  Nouvelles  observations  35 
sur  les  assemblées  provinciales  et  le  culte  provincial  dans  l'Afrique  romaine  ;  selon 
lui,  l'empereur  était  peu  honoré  de  son  vivant,   tandis  que  le  culte  des 
empereurs  morts  était  très  grand.  ^  E.  Beurlier,  nous  fait  connaître  les 
honneurs    divins    qu'acceptèrent    Alexandre    et    ses  successeurs.    Citons 
à  nouveau  son  ouvrage  :    Le  culte  impérial,   son  histoire  et  son  organisation  40 
depuis  Auguste  jusqu'à  Justinien.  ^   Brissaud,  Les  vestiges  du  culte  impérial 
à  Byzance  et  la  querelle  des  Iconoclastes.  1[  G.  Boissier  étudie  la  fin  du  paga- 
nisme, les  débuts  de  la  religion  chrétienne  et  les  persécutions.  |  Nikel, 
Die  heidnischen  Kulturvolker  des  Altertums  und  ihre  Stellung  zu  fremden  Reli- 
gionen;  bon  ouvrage,  mais  l'auteur  ne  se  débarrasse  pas  assez  des  idées  45 
modernes  pour  juger  la  manière  de  penser  des  anciens  et  les  différentes 
formes  des  religions    dont  il  s'occupe.  Fr.  Cumont,  Notes  sur  un  temple 
miihriaque  d^Asie,  pense  que   le  culte  de  Mithra  n'était  au  début  que  la 
religion  de  la  soldatesque.  ^  Trede,  Das  Heidentum  in  der  rumischen  Kirche, 
examine   les  rapports  du  paganisme  avec  le  christianisme.  Il  compare  50 
principalement  les  cérémonies  (baptême...),  les  processions,  les  sacrifices, 
le  culte  des  morts,  etc.  f  E.  Hatgh,  On  the  development  and  growth  of  religion; 
influence  of  Greek  ideas  and  usages   upon  the  Christian  church.  f  Grindle 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1893.  XX.  —  6. 


82  1895.   —   ALLEMAGNE, 

The  destruction  of  paganism  in  the  Boman  Empire  from  Constantin  to  Jus- 
tinien. 

Nekrologe.  [Konrad  Bursian].  1891.  Hehn  (Victor,  de  Berlin),  né  en  1813, 
mort  en  1890.  Le  premier  point  saillant  de  sa  vie  est  son  voyage  en  Italie, 
5  d'où  il  revient  avec  un  lot  important  d'études  scientifiques  qu'il  livre  au 
public  dans  son  ouvrage  Ueber  die  Physionomie  der  ilalienischen  Landschaft. 
Puis  de  nombreuses  conférences  lui  obtiennent  un  succès  considérable  : 
Gesehichte der  deutschen  poetischen  Litteratur.  Deutsche  Grammatik  {nachGrimm). 
Gœthe  und  Schiller  als  Lyriker.  Syntax  der  deutschen  Sprache.  Erkldrung  von 
10  Schiller^s  lyrischen  Gedichten.  Formenlehre  der  deutschen  Sprache,  etc.  Après  !a 
révolution  de  1848,  il  correspond  à  la  «  Baltische  Monatsschrift  »,  et  y  traite 
en  même  temps  la  littérature  et  l'art,  la  politique  et  les  sciences,  jusqu'au 
jour  où  apparaît  son  livre  sur  Vltalie,  qui  peut  être  considéré  au  point  de 
vue  artistique  comme  le  plus  complet  des  ouvrages  de  Hehn.  Puis,  divers 
15  travaux  historico-linguistiques,  et  avant  tous,  son  principal  :  Kulturpflanzen 
und  Haustiere  in  ihrem  Uebergang  von  Asien  nach  Griechenland  und  Italien, 
sowie  in  das  ûbrige  Europa,  ouvrage  qui  se  rattache  à  son  livre  siir  l'Italie, 
entreprise  géniale  qui  cependant  rencontra  l'opposition  de  plusieurs  illustres 
savants.  Enfin,  le  dernier  des  trois  grands  ouvrages  de  Hehn,  Gedanken 
20  iiber  Gœthe,  dont  la  partie  la  plus  intéressante  pour  nous,  la  troisième,  Na- 
turformen  des  Men'ichenlebens ,  acheva  de  placer   Hehn   parmi  les    grands 
savants  en  même  temps  que  parmi  les  plus  célèbres  écrivains.  ^  Steitz 
(August,  de  Francfort  sur  le  Mein),  1827-1889.  S'attache  de  bonne  heure  à 
l'étude  de  la  philologie  classique.  Ses  travaux  sur  Hésiode  lui  assurent  une 
26  place  honorable  dans  cette  science  :  De  operum  et  dierum  Hesiodi  composi- 
tione,  forma  pristina  et  interpolationibus.  Commentatio  critica.   Puis    son  plus 
grand   ouvrage   :   Die    Werke  und  Toge  des   Hesiodos  nach  ihrer  Composition 
geprûft  und    erklàrt.  En  même  temps,  il  se  livre  à  l'étude  de  la  nature 
(zoologische  Garten),  puis  il  conçoit  le   plan  d'un  grand  travail  :  Ueber  den 
30  Ursprung  der  Sprache,  que  la  mort  ne  lui  permit  malheureusement  pas  de 
terminer.  Entre  temps,  il  avait  donné  une  Erôrterung  iiber  die  Loge  des  home- 
rischen  Troja.  ^  Zastra  (Julius,  de  Breslau),  1808-1890.  Sa  situation  précaire 
le  force  à  s'adonner  dès  son  jeune  âge  à  l'enseignement,  tout  en  se  livrant 
à  des  études  historico-phiiologiques,  dans  lesquelles  il  unit  la  science  à 
36  l'art.  Ses  premières  thèses  sur  le  Lateinischer  Stil  des  Francesco  Petrarca  et 
De  Aristophanis  Ecclesiasusarum  tempore  atque  consilio  attirent  sur  lui  l'atten- 
tion de  ses  contemporains.  Directeur   de  collège  à  Braunsberg,  puis  à 
Neisse,  il   se  consacre  à  l'enseignement  pour  lequel  il  semblait  né.  La 
«,   simplicité  de    l'antique   »  lui  fait  étudier  les  littératures  grecque    et 
40  romaine  ;  il  donue  Ursprung  und  Entwickelung  der  griechischen  Tragôdie,  mit 
besondirer  Beriicksichtigung  der  Anligone.  Ursprung  und  Entwickelung  des  deut- 
schen Dramas,  établissant  des  parallèles  entre  les  temps  anciens  et  modernes, 
et  étudiant  le  développement  du  drame  en  Allemagne.  Puis,  des  études 
approfondies  sur  Thucydide  et  les  tragiques  grecs,  de  nombreuses  poésies 
4»  épiques   et  lyriques,  etc.  t  Hiller  (Eduard,  de  Francfort  sur  le   Mein) 
1844-1891,  montra  de  bonne  heure  un  goût  prononcé  pour  la  lecture.  Ses 
professeurs  furent   entre  autres  Glassen,  Ritschl  et  Otto  Jahn  ;  sous  leur 
direction,  il  s'adonne  à  la  philologie  classique  et  fait  preuve  d'une  connais- 
sance   parfaite    de    la    littérature   grecque   dans   sa    dissertation   inau- 
BO  gurale   Quaestiones  Herodianeae.  Nous   le  retrouvons   plus  tard  professeur 
à  Bonn,    à  Greisswald ,  où  il  étudie  la    syntaxe  grecque   et   la    poésie 
d'Homère.  Ses  principaux   ouvrages  de  cette   époque   sont  :  Commentatio 
de    Aristophanis    avium,    locis    quibusdam.   Eratosthenis    carminum   reliquiae. 


JAHRESBERICHTE   VON    IWAN   MÛLLER.  83 

iu  Aristophanes  und  Platon.  Puis,   professeur  à   Halle,  il    publie  :  Beitràge 
sur   griechischen  Litleraturgeschichte.    Theokrils  Idyllen.    Poetae   lyrici   Grxeci. 
Enfin,  il  est  nommé  directeur  de  la  bibliothèque  scolaire  de  Strasbourg, 
poste  qu'il  conserve  jusqu'à  sa  mort.  Il  fait  dans  cette  ville  de  nombreuses 
conférences  sur  l'histoire  de  l'élégie  grecque  et    romaine,   l'histoire  du  6 
drame  grec  et  romain,  l'histoire  de  l'éloquence  et  de  la  poésie  romaines, 
etc.  :  AlbiiTibulli  Elegiae  cum  carminibus  Pseudolibullianis.  Attisches  Grabepi- 
gramme.  Zu  Pindaros,   et  enfin  Beitràge  zur  Textgeschichte  der  griechischen 
Bukoliker,  dans  lesquels  il  unit  une  méthode  sûre  à  la  possession  de  nom- 
breux détails.  %   IIERAEUS  (Cari,  de  Gassel),  1818-1891,  fait  ses  premières  10 
études  au  Fridericianum  de  sa  ville  natale,  s'y  livrant  à  la  philologie  clas- 
sique et  à  l'histoire,  consacrant  de  nombreux  ouvrages  à  sou  écrivain  pré- 
féré. Tacite  :  Studia  critica  in  Mediceos  Taciti  codices.  Kritik  und  Erklàrung  des 
Tacilus.  Cornelii  Taciti  historiarum  libri  qui  supersunt.  Tour  à  tour  professeur 
à  Dresde,  à  Hanau  et  à  Hamm,  il  continue  à  s'adonner  à  l'enseignement  Ï5 
grammatical  et  à  l'interprétation  des  écrivains  romains,  obtenant  ainsi 
une  parfaite  connaissance  de  la  langue  latine,  ainsi  qu'il  le  prouve  dans 
sa  grammaire  latine  à  l'usage  des  élèves  de  ses  classes,  t  Prinz  (Rudolf, 
de  Hamm,  en  Westphalie),  1847-1890,  s'adonne  sous  la  direction  des  pro- 
fesseurs John,  Sçhafer  et  von  Seybel,  à  l'étude  des  classiques  grecs.  Sa  20 
dissertation  inaugurale  sur  Solo7iis  Plutarchei  fontibus,  lui  lait  conférer  le 
grade  de  docteur.  11  étudie  alors  "Sophocle  et  Euripide  :  Zur  Handschriften- 
kunde  des  Euripides.  Zu  Euripides  Eleklra.  Zu  den  Fragmenten  der  griechischen 
Dramaiiker.   Il    enseigne  successivement    à    Hamm,   à    Rheinbach,    près 
Bonn,  à  Rheydt,  puis  à  Breslau,  où  il  atteint  son  apogée.  Enfin,  nommé  25 
directeur  de  la  bibliothèque  de  Munster,  il  y  trouve  tous  les   matériaux 
nécessaires  à  ses  études,  et  publie  encore  Ungedruckte  Briefe  Lessings.  Euri- 
pidis  fabulae.  Emendationes  Ewipideae,  où  il  donne  une  soigneuse  collation 
des  œuvres  principales  d'Euripide.  \  Riemann  (Othon,  de  Nancy)  1853-1891, 
fait  ses  études  au  lycée  de  sa  ville  natale,  où  sou  père  enseigne  l'allemand.  30 
Eugène  Benoist  le  prépare  à  l'École  Normale,  où  il  est  reçu  un  des  premiers, 
il  en  sort  agrégé  et,  nommé  membre  de  l'École  d'Athènes,  il  étudie  Tite- 
Live  et  Xénophon  dans  les  bibliothèques  iialiennes.  A  son  retour,  il  est 
nommé  maître  de  conférences  de  grammaire  à  la  Faculté  de  Nancy.  Ses 
principaux  ouvrages  sont  :  Études  sur   la   langue   et    la  grammaire  de  Tite-  35 
Live.  Qua  rei  criticae  Iractandae  ratione  tlellenicon  Xenophonlis  lextus  consti- 
tuendus  sit.  Il  passe  ensuite  à  la  Faculté  des  Lettres  de  Paris,  enfin  à  l'École 
des  Hautes  Éludes,  publiant  une  Syntaxe   latine  d'après   les  principes   de  la 
Grammaire  historique,  et  divers  traités  grammaticaux  grecs  et  latins.   ^ 
LûBBERT  (Eduard,  de  Zweybrodt,  près  Breslau),  1830-1889,  fait  ses  études  ^q 
successivement  à  Breslau,  à  Berlin,  à  Bonn,  a  Halle.  Sa  thèse  De  elocutione 
Pindari  est  le  premier  de  ses  nombreux  écrits  sur  Pindare  :  De  Pindari 
sludiis  Hesiodeis   et  Homericis   Commentatio   de  Pindari  carminibus  dramaticis 
tragicis  eorumque  cum   epiniciis   cognalione.  Commentatio   poesis    Pindaricae, 
etc.  11  se  livre  à  une  étude  approfondie  sur  l'érudition  ancienne,  dans  45 
les  ditrérentes  villes  où  il  est  tour  à  tour  appelé  à  professer  :  Breslau, 
Giessen,   Wùrzbourg.    A    Leipzig,   il    fait   des    conférences    suivies    sur  _ 
les  littératures  grecque  et  romaine,  dont  les  principales  sont  :  Sophokles 
Eleklra.    Cicero's    Leben    und    Schriften.   Romisehe  Alterthiimer .    Puis,    à    la 
suite  d'une  controverse  sur  la  grammaire  latine,  il  écrit  :  Der  Conjunktiv  kq 
Perfecti  und  das  Futurum  exaclum  im  dlteren  Latein  et  die  Syntax  von  quom 
und  die  Entwicklung  der  relativen   Tempora  im,  dlteren  Latein.   Nous  avons 
encore  de  lui  de  nombreuses  conférences  sur  l'histoire  des  littératures 


84  1895.    —   ALLEMAGNE. 

grecque  et  romaine,  l'antiquité  romaine,  les  syntaxes  grecque  et  latine, 
les  poésies  épiques  grecque  et  romaine.  Plus  tard,  à  Kiel,  à  Bonn,  il  com- 
plète ses  précédentes  études,  mais  en  s'occupant  en  général  très  peu  de  la 
critique  du  texte.  Eschyle  et  Platon  partagent  ses  préférences  avec  Pindare. 
8  Enfin  l'antiquité  romaine,  dans  sa  partie  sacrée,  attire  toute  son  attention  : 
Commentaliones  pontificale.  Die  Epochen  der  Geschichte  der  romischen  Religion. 
^  Havet  (Ernest,  de  Paris)  1813-1889,  fait  ses  études  au  collège  Saint-Louis, 
qu'il  quitte  pour  entrer  le  3»  à  l'École  Normale.  Il  y  obtient  bientôt  le  pre- 
mier rang  qu'il  conservé  jusqu'à  sa  sortie  de  l'Ecole.  Il  y  rentre  peu  après 

iO  comme  suppléant,  et  est  chargé  tour  à  tour  des  conférences  de  littérature 
latine,  grecque  et  française  ;  il  prend  ensuite  possession  de  la  chaire  d'élo- 
quence latine  au  Collège  de  France,  qu'il  quitte  quatre  ans  avant  sa  mort 
avec  le  titre  de  professeur  honoraire.  Gomme  professeur,  Havet  a  exercé 
une  grande  action  sur  la  jeunesse  et  en  même  temps  sur  l'esprit  public,  se 

16  montrant  humaniste,  entièrement  dévoué  à  l'objet  de  son  enseignement, 
étudiant  les  grandes  littératures  passées  non  seulement  dans  leurs  formes, 
mais  aussi  et  surtout  dans  leur  iniluence  morale.  Ses  thèses  en  Sorbonne 
sont  intitulées  :  De  la  rhétorique  d'Arislote  —  De  Homericorum  poematum  ori- 
gine et  unilate.  Son  premier  ouvrage  :  Pensées  de  Pascal,  publiées  dans  le  texte 

20  authentique  avec  une  introduction,  des  notes  et  des  remarques,  eut  un  grand 
retentissement  par  suite  de  sa  scrupuleuse  exactitude.  Peu  après.  Les  Pro- 
vinciales de  Pascal,  avec  une  introduction  et  des  remarques,  viennent  compléter 
ce  premier  ouvrage.  Comme  humaniste,  moraliste  et  philosophe,  il  arrive 
à  une  libre-pensée  non  seulement  anti-catholique,  mais  décidément  anti- 

25  chrétienne,  et  c'est  dans  cet  esprit  qu'au  lendemain  de  la  «  Vie  de  Jésus  » 
par  Renan,  il  écrit  la  Vie  de  Jésus  dans  l'Histoire,  et  plus  tard,  son  grand 
ouvrage  sur  le  Christianisme  et  ses  origines.  Il  s'y  fait  le  champion  de 
la  libre-pensée  étrangère  au  christianisme.  Les  2  premiers  volumes, 
VHellénisme,  résument  la  fleur  de  la  morale  grecque  et  romaine.  Havet 

30  expose  que  son  but,  en  recherchant  les  origines  du  christianisme,  est  plus 
philosophique  qu'historique;  il  étudie  l'histoire  pour  mettre  ses  résultats 
au  service  de  la  philosophie  rationaliste.  En  résumé,  ainsi  que  s'exprime  le 
rp.  «  cet  ouvrage  n'est  ni  une  œuvre  de  philosophie ,  ni  une  œuvre  d'his- 
toire :  c'est  une  œuvre  de  philosophie  de  l'histoire,  une  œuvre  de  critique, 

35  un  supplément  d'étude  à  l'usage  des  travailleurs.  » 

W  1893.  NAUGK(August,  de  Auerstedt,  province  de  Mersebourg),  né  en  1822, 
mort  en  1892.  Biographie  très  complète.  Parmi  tous  ses  maîtres,  Karl  Keil 
eut  une  grande  influence  sur  la  direction  de  ses  études  et  sur  son  penchant 
pour  l'épigraphie  et  l'onomatologie.  A  l'Université  de  Halle,  il  s'adonne 

40  à  la  théologie  qu'il  quitte  bientôt  pour  retourner  à  ses  études  favorites 
avec  les  professeurs  Meier  et  Bernhardy.  Ses  recherches  sur  Aristophane 
de  Byzance  l'amènent  à  publier  :  Aristophanis  Bysantii  fragmenta,  qui  fut 
regardé,  dit  le  rp.,  comme  le  prélude  de  ses  futurs  travaux  scientifiques. 
Il  étudie  ensuite  les  tragiques  grecs  et  publie  une  quantité  d'ouvrages  dont 

45  nous  ne  pouvons  citer  que  quelques-uns  :  Zu  Wagners  poetarum  tragicorum 
Graecorum  fragmenta  —  Interpolierle  Verse  griechischer  Dramatiker  —  De  tra- 
gicorum fragmentis  observationes  criticae,  complétant  les  fragments  connus 
par  d'autres  ignorés  ou  oubliés,  faisant  la  part  des  altérations  de  texte  et 
des  parodies,  et  montrant  un  sincère  sentiment  du  rythme  uni  à  une  par- 

50  faite  connaissance  de  la  langue  tragique.  Professeur  au  collège  de  Joachimsal 
à  Berlin,  il  accepte  d'écrire  sur  Euripide  pour  la  bibliothèque  de  Teubner,  et 
publie  :  Curiosa  aus  Euripides  —  Euripidis  tragoediae  superstites  et  deperditarum 
fragmenta  —  Ueber  Cobels  Behandlung  des  Euripides.  Les  recherches  auxquelles 


JAHRESBERICHTE   VON  IWAN    MÛLLER.  85 

il  doit  se  livrer  lui  font  étudier  nombre  d'écrivains  pouvant  lui  fournir  des 
indications  utiles  et  nous  valent  :  Zu  Babrius  Verse  bei  Prosaikem  —  Zu  den 
Theophrastischen  Cliarakteren  —  Zu  Demetrius  de  elocutione.  Nommé  membre 
extraordinaire  de  l'Académie  des  Sciences  de  Saint-Pétersbourg,  il  se  décida 
un  peu  plus  tard  à  aller  habiter  cette  ville,  emportant  avec  lui  ses  EuHpî-  5 
deische  Sludien,  qu'il  venait  d'écrire  et  dans  lesquelles  il  donne  un  com- 
mentaire critique  très  suivi  d'Euripide.  Il  continue  en  Russie  les  multiples 
études  commencées  en  Allemagne,  s'occupant  tour  à  tour  de  Sophocle 
{Sophokles  erkl.  v.  Schneidewin  —  Sophoclis  tragoediae)  ;  d'Homère  ;  de  Porphyre 
(Porphyrii  Tyrii  philosophi  Plalonici  opuscula  selecta),  et  révisant  jusqu'à  ses  10 
derniers  moments  ses  précédents  ouvrages.  ^  Sghûtz  (Hermann,  de  Lauen- 
bourg  en  Poméranie),  1822-1892,  se  consacre  dès  ses  débuts  scolastiques 
à  l'étude  des  langues  anciennes  et  modernes.  Ses  auteurs  préférés,  Platon, 
Aristote  et  Horace  sont  le  sujet  de  plusieurs  de  ses  ouvrages.  Ses  nombreux 
discours  et  écrits  (on  n'en  compte  pas  moins  de  102  de  1847  à  1892)  témoi- 15 
gnent  d'une  connaissance  sûre  et  approfondie  de  la  grammaire  et  de  la 
littérature,  aussi  bien  que  de  l'histoire  de  l'art,  de  la  géographie  et  de  l'his- 
toire. If  WORDSWORTH  (Charles,  de  Bocking  en  Angleterre),  1806-1892,  fit  ses 
études  à  l'Université  d'Oxford.  D'abord  professeur  au  collège  de  Winchester, 
puis  directeur  du  collège  Trinity  à  Glenalmond,  il  est  enfin  nommé  évêque  20 
des  diocèses  de  S'-Andrews  Dunkeld  et  Dumblane.  La  plupart  de  ses  écrits 
sont  des  ouvrages  théologiques  ^  notons  cependant  son  Graecae  grammalîcae 
rudimenia,  qui  est  encore  en  usage  dans  les  écoles  anglaises.  ^  Baumann 
(Johann  Adolf,  de  Gesees  près  Bayreuth),  1836-1892,  étudie  la  philologie 
classique  à  Bayreuth,  Erlangen,  Berlin  et  Munich.  Après  avoir  passé  des  25 
examens,  il  est  successivement  nommé  aux  collèges  d'Erlangen,  d'Augs- 
bourg,  de  Landau.  Baumann  a  peu  publié,  mais  dans  le  peu  que  nous 
avons  de  lui  on  trouve  une  grande  perspicacité.  Citons  son  ouvrage  sur 
Platon  :  Commentatio  de  nonnuUis  Euthydemi  Plalonici  locis.  ^  NiBBERLiNG 
(Karl  Arnold,   de   Steinfeld,   province    d'Oldenbourg),    1803-1892,   fit   ses  30 
études  à  Munster,  à  ce  moment  centre  littéraire  de  toute  l'Allemagne 
du  N.  O.  Il  débute  dans  l'enseignement  à  Konitz,  et  est  ensuite  envoyé  à 
Munster,  puis  à  Gleiwitz,  où  il  est  nommé  peu  après  directeur.  Peu  de  ses 
écrits  ont  paru,  à  part  sa  Géographie  à  l'usage  des  classes, ei  deux  dissertations: 
De  Themasistocle  quaeslio  duplex  et  Erklàrung  zu  Horas.  ^  Enderlein  (Oskar  35 
Richard,  de  Unterwiesenthal  dans  l'Erzgebierg),    1838-1893  :  Ersàhhmgen 
aus  Sage  und  Geschichte  des  AUerlums.  \  Binsfeld  (Johann  Peter,  de  Neuer- 
bourg),  1828-1892,  successivement  professeur  à  Cologne,  à  Dusseldorf  et  à 
Coblenz,  où  il  enseigne  jusqu'à  sa  mort,  montrant  un  goût  marqué  pour 
les  littératures  française  et  allemande,  anciennes  et  modernes,  et  pour  les  40 
classiques  grecs  et  latins,  consacrant  à  Ovide  son  principal  ouvrage,  f 
Freese  (Karl,  de  Stralsund),  1807-1892,  professeur,  puis  directeur  du  collège 
de  Stargard,  en  Poméranie,  il  se  livre  à  de  sérieuses  recherches  sur  la 
prosodie  allemande,  et  fait  de  nombreuses  conférences  sur  la  poétique,  la 
littérature  allemande  et  la  psychologie.  Ses  succès  le  font  envoyer  comme  45 
député  au  Parlement  de  Francfort.  Dans  son  Gymnasium  nach  den  Bediirf- 
nissen  der  Gegenwart,  il  prone  Ja  fusion  du  collège  classique  et  de  l'école 
industrielle.  ^  Klotz  (Richard,  de  Kleinzschocher  près  Leipzig),  1846-1892, 
étudie  la  philologie  classique  à  Leipzig  sous  la  direction  de  son  père.  L'heu- 
reuse influence  de  Ritschl  le  porte  à  étudier  principalement  les  tragiques  60 
grecs.  Tour  à  tour  enseignant  à  Leipzig,  à  Zittau,  puis  de  nouveau  au 
collège  royal  de  Leipzig,  récemment  fondé,    il  prononce  de  nombreux 
discours  solennels  et  des  conférences  très  suivies,  entre  autres  sur  Eschyle, 


86  1895.   —  ALLEMAGNE. 

son  poète  favori.  Dans  son  principal  ouvrage  :  GrundzUge  altrômischer  Metrik, 
sur  lequel,  dit  Je  rp.,  on  ne  peut  encore  donner  un  jugement  définitif,  on 
trouve  un  profond  sentiment  du  rythme  et  de  la  mesure.  ^  Bintz  (Julius, 
de  Kreuznach),  1843-1891.  Son  principal  mérite  repose  dans  Tactivité,  l'éner- 

6  gie  et  l'oubli  de  soi-même  avec  lesquels  il  se  voua  à  l'enseignement.  Il  fut 
plutôt  un  écrivain  scientifique  populaire  qu'un  philologue  critique.  Il 
mourut  directeur  du  collège  Wilhelm  à  Hambourg,  laissant  de  nombreux 
écrits  scientifiques  et  un  ouvrage  sur  V Influence  d'Horace  sur  la  littérature 
allemande  du  18"  siècle.  ^  Wehrmann  (Rudolf  Theodor,  de  Vâthen,  dans 

10  l'Altmark),  1812-1892.  Après  avoir  étudié  la  philologie  classique  et  la  philo- 
sophie à  Magdebourg,  à  Halle  et  surtout  à  Berlin,  sous  la  direction  du 
professeur  Trendelenburg,  il  enseigne  à  Berlin  au  collège  Frédéric-Guillaume, 
où  il  écrit  son  Platonis  de  summo  bono  doclrina  ;  à  Halle,  où  il  s'occupe 
surtout  d'histoire  naturelle  ;  à  Magdebourg,  où  il  reprend  ses  études  philo- 

15  sophiques  et    mythologiques   {Das    Wesen   und  Wirken   des   Hermès);    et  à 

Stettin  où  il  donne  :  Griechentum  und  Christentum  et  Die  griechischen  Mysterien. 

Hll  1894.  Hasper  (Ludwig  Wilhelm,  de  Cônnern,  près  Halle),  1825-1890,  fait 

ses  études  au  collège  de  Wittemberg.  A  l'Université  de  Halle,  il  se  consacre 

à  la  philologie  classique  et  à  l'histoire.  Après  un  séjour  de  deux  ans  à 

ïo  Paris,  où  il  partage  son  temps  outre  des  leçons  particuUères  et  de  fréquentes 
visites  à  la  Bibliothèque  Nationale,  il  revient  enseignei*  à  Magdebourg,  à 
l'École  Commerciale.  Nous  le  retrouvons  successivement  professeur  à 
Wittemberg,  à  Miihlhouse,  à  Brandenbourg,  et  enfin  directeur  à  Glogau, 
où  il  mourut  dans  toute  son  activité  et  sa  plénitude  d'esprit.  Ses  premiers 

25  écrits  scientifiques  sont  le  résultat  de  son  séjour  à  Paris,  et  ont  pour  la 
plupart  trait  à  l'enseignement,  il  fut  un  des  meilleurs  pédagogues  de  son 
temps,  sachant  intéresser  ses  disciples  et  leur  facilitant  la  tâche.  Nous 
avons  de  lui  des  ouvrages  sur  Goethe  {Gœthes  Gôtz  von  Berlichingen  —  Gœthe 
als  Dramatiker)  ;    sur  Homère  (Ueber  die  Lage  des  alten   1  lion- Beitr âge  zur 

30  Topographie  in  der  homerischen  Ilias)  ;  sur  Sophocle,  sur  le  Laokoon  de 
Lessing  et  sur  la  religion.  ^  Frick  (Otto,  de  Schmidtsdorf),  1832-1892,  était 
le  fils  d'un  pasteur  protestant,  qui  lui  fit  faire  ses  premières  études.  A  Ber- 
lin, où  il  continue  ses  travaux  avec  les  professeurs  Meineke  et  Wiese,  dont 
l'influence  sur  lui  est  très  notable,  il  s'occupe  surtout  de  la  philologie  et  de 

35  l'histoire.  A  Halle,  ses  études  philosophiques  l'absorbent  presque  entièrement 
et  Platon  restera,  dès  ce  moment,  son  préféré.  Avant  d'enseigner  en  Alle- 
magne, il  accepte  d'aller  à  Constantinople  comme  précepteur  des  fils  de 
l'ambassadeur  d'Allemagne  Wildenbruch.  Ce  séjour  en  Turquie  développe 
ses  goûts  artistiques  et  nous  vaut  de  nombreux  ouvrages  sur  le  Bosphore, 

40  la  question  troyeune,  l'art  ancien  et  l'archéologie.  Il  revient  en  Allemagne 
et  est  nommé  professeur  à  Berlin,  à  Barmen,  à  Halle,  puis  directeur  des 
écoles  de  Burg  et  de  Postdam,  jusqu'au  jour  où  il  est  appelé  à  l'école  supé- 
rieure de  latin  de  la  fondation  Francke,  à  Halle.  A  la  mort  de  Francke,  il 
prend  la  direction  de  la  maison,  et  conserve  ce  poste  jusqu'à  ses  derniers 

45  moments.  Dans  ses  nombreux  traités,  mémoires  et  programmes,  il  s'occupe 
surtout  des  modes  d'enseignement  pour  tout  l'organisme  scolastique.  Ses 
principales  qualités  comme  éducateur  sont  un  profond  sentiment  des  choses 
uni  à  une  extraordinaire  facilité  de  compréhension  et  d'assimilation  ; 
homme  pratique,  il  réclame  beaucoup  des  autres,  mais  encore  plus  de  lui- 

50  même,  dit  le  rp.  Parmi  ses  ouvrages  pédagogiques,  nous  citerons  :  Lehrproben 
und  Lehrgànge  aus  der  Praxis  der  Gymnasien  und  Realgymnasien  —  Didaktischer 
Katechîsmus  —  Pàdagogische  und  didaktische  Abhandlungen  —  Tabelle  zur 
griechischen  Moduslehre  —  Einheit  der  Schule.  Le  caractère  principal  de  sa 


JAHRESBERIGHTE   VON   IWAN   MÛLLER.  87 

personualité  réside  dans  ses  profonds  sentiments  religieux,  et  ces  senti- 
ments influent  sur  tous  ses  préceptes  didactiques.  Il  publia  encore  plusieurs 
ouvrages  politico-iiistoriques  {Ueber  den  Begriff  der  Nationalitàt),  des  traités 
sur  Platon  et  Herbart,  dont  il  partage  les  idées  philosophiques.  Dans  ses 
dernières  années  surtout,  on  pourrait  lui  reprocher  un  peu  trop  d'abus  de  5 
la  définition  ;  et  cet  amour  de  la  déflaition  se  fait  ressentir  dans  toute  sa 
didactique,  et  influe  même  sur  la  forme  de  presque  tous  ses  écrits.  ^  Feddb 
(Friedrich,  de  Oldenbourg)  1837-1892,  montre  un  goût  prononcé  pour 
l'archéologie,  et  s'y  fût  adonné  si  ses  moyens  le  lui  eussent  permis.  Il  se 
consacre  alors  à  l'enseignement  et  professe  jusqu'à  sa  mort,  à  Breslau,  au  lo 
collège  Elisabeth.  Outre  plusieurs  mémoires,  nous  avons  de  lui  trois  gros 
traités  philosophiques  :  Der  Wortzus  immensetning  im  Homer  —  Ueber  eine 
noch  nichl  edierte  Aesophandschrif.  —  Der  Fûnfkampf  der  HeUenen.\  Freeman 
(Eduard  August,  de  Harborne  dans  le  Slraffordshire)  1823-1892,  fait  ses 
premières  études  à  Northampton,  puis  au  collège  Trinity,  à  Oxford,  15 
où  il  étudie  l'architecture  [History  of  Architekture.  Il  enseigne  dans  la 
suite  l'histoire  moderne  à  Oxford,  et  écrit  son  ouvrage  Norman  Conquest,  ne 
décrivant  aucun  lieu  qu'il  n'ait  visité.  Ses  qualités  d'historien  sont  l'exac- 
titude, l'impartialité,  la  sincérité  ;  il  recherche  le  côté  social,  religieux  et 
littéraire  de  la  vie  des  peuples  qu'il  étudie.  Son  originalité  consiste  dans  20 
son  antipathie  pour  tous  les  mots  qui  ne  sont  pas  de  véritable  origine 
anglaise.  Nous  avons  encore  de  lui  une  History  of  Sicily,  dont  la  valeur 
n'est  pas  coutestable.  t  Voigt  (Georg,  de  Kônigsberg),  1827-1891,  fait  ses 
débuts  scolastiques  sous  la  direction  de  son  père,  professeur  distingué  et 
directeur  des  Archives  de  la  ville.  Au  collège  royal  de  Kônigsberg,  où  il  25 
entre  ensuite,  il  ne  montre  aucune  disposition  pour  les  sciences  abstraites, 
mais  par  contre  s'adonne,  sous  la  direction  de  Wilh.  Schubert,  à  l'étude  de 
l'histoire  et  conquiert  bientôt  le  titre  d'historien  de  la  Prusse.  Dans  ses 
œuvres  se  retrouve  l'influence  de  Niebuhr  et  de  Ranke,  que  Voigt  lui-même 
nomme  ses  précurseurs  dans  la  science  historique.  A  la  façon  de  Ranke,  30 
il  joint  à  ses  récits  de  nombreux  jugements  et  des  réflexions  intéressantes. 
Il  étudie  les  faits  de  l'histoire  ancienne,  les  analyse  depuis  leur  point  initial 
jusque  dans  leurs  résultats,  et  établit  des  comparaisons  avec  les  faits 
modernes.  Ses  voyages  multiples  pour  compulser  les  bibliothèques  et  les 
archives  lui  fournissent  des  matériaux  considérables  pour  les  ouvrages  35 
qu'il  prépare,  et  nous  valent  plus  de  200  lettres  et  un  journal  très  détaillé, 
encore  inédits.  Son  premier  grand  ouvrage,  Enea  Silvio  de  Piccolomim, 
als  Papst  Plus  der  Zweile,  und  sein  Zeitalter,  fonde  sa  réputation  d'his- 
torien. Tout  en  préparant  ce  travail,  il  résume  les  débuts  de  l'humanité 
dans  un  livre  spécial  :  Die  Wiederbelebung  des  klassischen  AUertums,  oder  das  40 
erste  Jahrhundert  des  Humanismus,  qui  lui  facilite  sa  nomination  à  la  biblio- 
thèque universitaire  de  Kônigsberg.  Puis,  nommé  professeur  d'histoire  à 
l'Université  de  Rostock,  il  achève  son  ouvrage  sur  Pie  II,  qui  est,  d'après 
lui-même,  son  œuvre  capitale.  Il  y  fait  preuve  d'un  véritable  talent  dans 
l'exposition  et  le  développement  des  événements  et  la  peinture  des  carac-  45 
tères  des  personnages  qu'il  se  trouve  amené  à  étudier.  A  Leipzig,  où  il  est 
plus  tard  appelé,  il  fait  à  l'Université  de  nombreuses  conférences,  très 
goûtées  de  ses  auditeurs,  sur  l'histoire  grecque  et  romaine,  l'histoire  alle- 
mande jusqu'à  Maximilien  P',  l'histoire  de  la  Révolution  française,  etc. 
Entre  temps,  il  donne  une  suite  à  son  ouvrage  :  Wiederbelebimg  des  50 
klassischen  AUertums,  et  publie  divers  travaux  historiques  [Morils  von 
Sachsen.  Die  Eroberung  von  Conslantinopel.  Der  Zug  Karls  V  gegen  Tunis)  et 
philologiques  [Ueber  die  handschriftliche   Ueber  lie  fer  ung  von  Ciceros  Briefen. 


88  1895.   —   ALLEMAGNE. 

Torquato  Tasso  am  Hofe  zu  Ferrara.  Die  Briefsammlungen  Petrarcas,  etc.)- 
Enfin,  il  donne  dans  les  dernières  années  de  sa  vie  une  étude  sur  l'histoire 
de  l'Université  de  Leipzig.  %  Richter  (Arthur,  de  Gumbinnen),  1837-1892, 
après  avoir  fait  ses  études  successivement  à  Kônigsberg,  Merael,  Magde- 

6  bourg,  montrant  un  penchant  marqué  pour  la  philosophie  et  la  philologie, 
débute  dans  cette  dernière  ville,  et  est  tour  à  tour  nommé  à  Halberstadt, 
à  Halle,  où  il  se  trouve,  à  la  fondation  Francke,  sous  la  direction 
de  Frick.  Ses  travaux  philologiques  et  philosophiques  sont  très  nom- 
breux,  aussi    ne   citerons-nous  que  :    ses  Neuplatonische  Sludien.  Grundle- 

10  gung  des  philosophischen  Wissenschaflen  und  Elemenle  der  Logik.  qui  est  à 
la  fois  un  manuel  pour  les  étudiants  et  un  ouvrage  scientifique,  et 
Lehrproben  und  Lehrgànge,  qui  est  un  véritable  traité  pédagogique.  ^ 
Bernhardi  (Kurt,  d'Ebersbach,  près  Lobau),  1847-1892.  Nous  avons  de 
lui,  entre  autres  ouvrages,  le  texte  de  l'atlas  historique  de  l'antiquité  du 

15  professeur  Schreiber,  qui  fut  l'objet  d'un  jugement  très  favorable  de 
la  part  des  critiques  contemporains.  Un  voyage  qu'il  fit  en  Italie  et  en 
Grèce,  alors  qu'il  enseignait  à  Leipzig,  est  le  point  de  départ  d'une  corres- 
pondance volumineuse  et  inédite  sur  l'art  ancien  et  la  nature.  A  Schnee- 
berg,  puis  à  Grimma,  où  il  est  nommé  directeur  du  collège,  il  continue  ses 

20  travaux  historico-philosophiques.  ^  Burkhard  (Karl  Friedrich,  de  Leipheim 
en  Bavière)  naquit  en  1824,  et  mourut  en  1893  avec  le  titre  de  conseiller  de 
régence,  obtenu  peu  après  sa  démission  de  directeur  du  collège  Franz- 
Joseph  de  Vienne.  Dès  ses  premières  années,  il  a  une  existence  très  mou- 
vementée ;   comme  étudiant,  nous  le  trouvons  à  Augsbourg,  Erlangen, 

26  Leipzig,  Munich  ;  comme  professeur,  il  se  rend  à  Saint-Pétersbourg  pour 
se  perfectionner  dans  les  langues  orientales,  qui  sont  toujours  restées  sa 
principale  préoccupation,  et  qu'il  avait  étudiées  sous  la  direction  de  pro- 
fesseurs comme  Erdmann,  Nagelsbach,  Rôdiger.  Il  enseigne  à  l'Institut 
Arménien  de  Moscou  l'allemand  et  la  littérature,  mais  revient  bientôt  en 

30  Allemagne  où  pendant  quelque  temps  il  est  attaché  comme  précepteur  à 
plusieurs  jeunes  Égyptiens  et  à  des  flls  d'étrangers.  Il  entre  enfin  au  col- 
lège d'Inspruck,  et  passe  ensuite  à  ceux  de  Cracovie  et  de  Vienne.  Ses  con- 
naissances approfondies  du  sanscrit,  de  l'arabe,  de  l'hébreu,  de  l'indoui 
nous  valent  une  quantité  très  appréciable  de  traités  et  d'éclaircissements 

36  sur  ces  différentes  langues.  ^  Mezgbr  (Friedrich,  d'Augsbourg),  1832-1893, 
commence  ses  études  sous  la  direction  de  son  père,  professeur  au  collège 
S'e-Anna  d'Augsbourg.  Puis  il  entre  aux  Universités  d'Erlangen  et  de 
Leipzig,  où  il  s'occupe  surtout  de  théologie  et  de  philosophie.  De  tous  ses 
maîtres,  Nagelsbach  semtile  avoir  eu  le  plus  d'influence  sur  lui.  Admis 

40  à  enseigner  à  la  suite  d'examens  couronnés  de  succès,  il  débute  à  Hoff, 
puis  est  appelé  au  collège  d'Augsbourg  où  il  professe  jusqu'à  sa  mort. 
Avant  tout,  il  s'adonne  aux  questions  pédagogiques,  recommandant  à  ses 
disciples  la  lecture  des  classiques,  et  cherchant  en  toutes  choses  ce  qui  peut 
leur  être  utile  tout  en  donnant  un  grand  intérêt  à  son  enseignement.  Ses 

46  œuvres  sur  Pindare  sont  nombreuses  {Pindars  Siegeslieder ,  Pindars  Kom- 
mentar).  Le  ministre  de  l'intérieur  ayant  fait  publier  un  nouveau  plan 
d'études  pour  les  collèges  de  Bavière,  il  répond  par  sa  Kriiik  des  Entvourfs 
einer  Ordnung  der  gelehrten  Miltelschulcn  in  Bayern,  où  il  combat  pied  à  pied 
tout  ce  qui  lui  semble  erroné.  ^  Thilo  (Georg,  de  Halle)  naquit  en  1831  et 
to  mourut  en  1893  à  Heidelberg.  Son  père  était  professeur  de  théologie  au 
collège  de  sa  ville  natale,  et  c'est  en  partie  sous  son  influence  qu'il  se  décide 
à  s'adonner  à  la  théologie  et  à  l'histoire  aux  collèges  de  Halle  et  de  Bonn. 
Sous  la  direction  de  Ritschl,  qui  le  pousse  à  l'étude  de  la  philologie  et  de 


LITERARISCHES   CENTRALBLATT.  89 

la  critique,  il  écrit  divers  ouvrages  sur  Plutarque  (De  Varrone  Plutarchi  — 
Quaestionum  Romanorum  auctore  praecipuo...)  Puis,  après  un  long  voyage  en 
Italie,  en  France  et  en  Hollande,  qu'il  entreprend  dans  le  but  de  rechercher 
dans  toutes  les  bibliothèques  des  données  sur  Servius,  Valerius  Flaccus, 
Silius  Italicas  et  Symmaque  (à  Rome,  il  compulse  la  bibliothèque  du  Va-  5 
tican,  où  il  découvre  les  principaux  matériaux  de  ses  futurs  ouvrages),  il 
revient  dans  son  pays  natal  et  accepte  une  place  au  collège  de  Halle,  où  il 
trouve  le  temps  nécessaire  pour  coordonner  toutes  ses  notes  et  préparer  ses 
travaux.  II  publie  alors  sur  Servins  :  Quaestiones  Servianae,  ouvrage  qui  n'avait 
pour  but  que  d(i  mettre  de  la  lumière  et  de  l'ordre  dans  les  écrits  de  cet  10 
auteur,  et  de  préparer  son  grand  travail  sur  Servius  qu'il  continue  à  Hei- 
delberg,  où  il  est  ensuite  appelé  et  où  il  reste  jusqu'à  ses  derniers  moments. 
Ses  autres  ouvrages  sont  :  Quaestiones  Silianae  criticae ;  Tejctesquellen  des  Silius 
Italiens;  Emendaliones  Silianae  ;  Beitràge  zur  Kritik  der  Scholiaslen  des  Vergilius. 
Entre  temps,  et  sur  le  désir  de  la  librairie  Tauchnitz,  il  publie  pour  sa  15 
bibliothèque  une  édition  de  Virgile  très  appréciée.  II  n'a  rien  écrit  sur 
Symmaque,  n'ayant  probablement  pas  trouvé  les  renseignements  suffisants 
sur  cet  auteur.  Quant  à  Valerius  Flaccus,  il  donne  de  ses  écrits  une  édition 
critique  approfondie,  qui  termine  la  série  de  ses  travaux  et  de  ses  études. 

Pascal  MONET.  20 

Literarisches  Centralblatt.  1894  I"  janvier.  E.  Meyer,  Untersuchungen 
liber  die  ScMacht  im  Teutoburger  ^Walde  [A.  R.].  Un  nouvel  ouvrage  sur  cette 
question  tant  discutée  ;  l'ensemble  est  satisfaisant  ;  critiques  de  détail- 
^  F.  HULTSCH,  Die  erziihlenden  Zeitformen  bei  Polybios ,  III  [G.  W.]  Bon, 
comme  les  études  précédentes.  ^  H.  MeuSel,  Lexicon  Caesarianum,  II  [G.  W.]  26 
Fin  de  cet  ouvrage  excellent.  ^  F.  Hettner,  Die  rômischen  Sleindenkmàler 
der  provinzial  Muséum  zu  Trier  [A.  R.].  Catalogue  depuis  longtemps  désiré. 
^^  6  janv.  Clemens  Alexandrinus,  Quis  dives  salvetur  ?  herausg.  von  K.  KÔSTER 
[E.  P.]  Éloges.  ^  Codex  festi  Farnesianus  XLII  tabulis  expressus,  éd.  A.  Thew- 
rewk  de  Ponor  [Gn.]  Publication  importante.  ^  M.  TuUii  Ciceronis  epistu-  30 
larum  libri  sedecim,  éd.  L.  Mendelsohn  (avec  tables  chronologiques  par 
A.  KOERNER  et  O.  E.  Schmidt)  [  ].  Du  plus  haut  intérêt.  ^  S.  Widb,  Lako- 
nische  Kulle  [Cr.j  Utile  ;  va  quelquefois  trop  loin,  p.  ex.  pour  la  légende 
d'Oreste.  ^  H.  Brunn,  Griechische  Kunstgeschichte,  I.  [T.  S.]  servira  beaucoup. 
tu  13  janv.  M.  von  Wilamowitz-Moellendorf,  Aristoteles  und  Alhen.  [Ed.  35 
M...r].  Analyse  détaillée  :  l'ouvrage  est  bon  dans  son  ensemble  :  quelques 
défauts  cependant.  ^  L.  IIerbst,  Zur  Thitkydides  (livres  V-VIII)  [B.].  Utiles 
éclaircissements.  ^  F.  ZôCHBAUER,  Stiidien  zu  den  Annalen  des  Tacitus  [A.]. 
Bonne  connaissance  de  la  langue  de  Tacite  :  études  sur  28  passages.  ^  A.  Mau, 
Fûhrer  durch  Pompeji  [T.S.].  Éloges.  tH  20  janv.  Die  Mtmtamften  des  flerondas,  40 
trad.  allemande  par  0.  Crusius  [H.  M.].  Bon  en  général.  ^  G.  Thiele,  Herma- 
goras  [B.].  Contribution  à  l'étude  de  la  rhétorique  ancienne;  mérite  le 
meilleur  accueil.  %  Scholia  Terentiana  collegit  F .  Sghlee  [E.  R.J.  Fait  sou- 
haiter que  bientôt  l'auteur  s'occupe  du  commentaire  de  Donat  et  des  scholies 
du  Bembinus.  ^^  27  janv.  J.  Ilberg,  Das  Hippocrates-Glossar  des  Erotia-  45 
nos  und  seine  iirsprungliche  Gestall.  [P.\.  Travail  d'une  grande  valeur.  If  Arati 
Phaenomena,  recensuit  E.  MaaSS  [  ].  Bon  ouvrage ,  préparé  par  l'auteur 
depuis  une  dizaine  d'années  dans  d'utiles  travaux  préliminaires,  f  ^  3  févr. 
Lucianus,  recognovit  J.  SOMMERBKODT,  II,  I.  [B].  On  souhaiterait  quelque 
chose  de  plus.  %  A.  Gruneberg,  De  Falerio  Flacco  imitalore  [H].  Rendra  des  50 
services.  ^^  10  févr.,  Philonis  mechanicae  syntaxis  libri  IV  et  V,  recensuit. 
R.  ScHOENE  [F.  H.j.  Gette  édition  critique  est  le  fruit  utile  de  plusieurs 
années  de  travail.  V  J-  M-  Stowasser,  Lateinisch-deutsches  Schulwôrterbuch 


90  1895.   —  ALLEMAGNE. 

[G.  W.]-  Travail  fait  légèrement;  admet  des  formes  qui  n'existent  pas.  K 
E.  Lattes,  Saggi  e  appunti  intorno  alla  iscrhione  elrusca  delta  Miimmia  [  ]. 
Très  beau  livre,  mais  pas  indiscutable.  ^  T.  Mommsen,  Der  Maximaltarif 
des   Diocletian,  erlàutert  von  H.    Blummek    [F.   II. ].    Analyse.  ^^    17    févr., 

S  Monumenli  antichi  pubblicati  per  cura  délia  Reale  Accademia  dei  Lincei,  I,  II 
[U.  v.  W-M].  D'une  haute  importance.  Ht  24  févr.,  Hierodis  Synecdemus, 
recensuit  A.  Burgkhardt  [B.].  Critiques  au  sujet  du  texte.  \^  3  mars, 
W.  SCHMID,  Der  Atlicismus  in  seinen  Hauplverlretern  von  Dionysius  von  Hali- 
karnass  bis  auf  den  ziveitlen  Phitoslrattis  dargestelU,  III,  7,   Aelia7i  [B.].    Fait 

10  avec  soin.  L'auteur  a  consulté  même  les  papyrus,  comme  sources  du  grec 
vulgaire,  t  J-  L.  Ussing,  Graesk  og  romersk  metrik  [Gr.].  Travail  très  scienti- 
fique, t  Monumenli  antichi  pubblicati  per  cura  délia  Reale  Accademia  dei  Lincei 
III  :  Le  leggi  di  Gorlyna  e  le  allre  iscrizioni  archaiche  cretesi,  édile  da  D.  COM- 
PARETTi   [U.   v.  W.-M.].    Analyse   élogieuse.  tH  10  mars.  L.   Goetzeler, 

15  Animadversiones  in  Dionysii  Halicarnassensis  antiquitates  romanas,  I  [B.]. 
Rassemble  ce  que  Denys  d'Halicarnasse  doit  aux  poètes,  aux  philosophes, 
aux  historiens,  à  Démosthènes.  %  II.  Belling,  kriiische  Prolegomena  su 
Tibull  [Gr.].  Étude  approfondie.  Ht  17  mars.  K.  Krumbagher,  Studien  zu 
den  Legenden  des  h.  Theodosios  [H.  U.].  Résultats  impoctanls.  Quelques  cri- 

20  tiques,  tt  24  mars.  B.  DelbrûCK,  Einleitung  in  das  Sprach-sludium  [II.  P,]. 
G'est  la  troisième  édition,  encore  améliorée,  de  cet  ouvrage,  déjà  apprécié. 
t  Claudii  Claudiani  carmina  recognovil  J.  KOGH.  [EL],  Repose  sur  un  travail 
sérieux,  et  servira.  %  E.  Gapps,  The  stage  in  the  greek  théâtre  according  to  the 
cxtant  dramas  [i\].  Analyse  :  quelques  observations  à  faire,  tf  31  mars. 

25  G.  GuRGio,  Studio  su  P.  Papinio  Stazio  [II].  Peut  servir  aux  philologues  alle- 
mands aussi  bien  qu'italiens,  t  Placidus,  liber  glossarum,  glossaria  reliqua, 
éd.  G.  GOETZ  [K.  K.].  Éloges,  tif  7  avr.  Catulli  Veronensis  liber,  recensicit,  M.  Baeh- 
bens,  nouvelle  édition,  revue  parK.  P.  Sghulze[A.  R.J.  Nombreuses  améliora- 
tions depuis  l'édition  de  1876.  ^  Guhl  u.  Koner,  Leben  der  Griechen  und  Romer 

30  6» édition,  revue  par  R.  Engelmann,  9-18  [A.  H.].  Trouvera  partout  l'accueil 
le  plus  favorable,  tif  1^  avr.  C.  Taciti  dialogus  de  oratoribus,  a  revised  text  by 
W.  Peterson.  [II].  Une  douzaine  de  conjectures  originales;  quelques  né- 
gligences, tt  21  Avr.  M.  Brasgh.  Die  Politik  des  AristoCeles.  [P.  B.].  Rema- 
niement de  la  traduction  de  Garve  :  mais  c'est  un  mauvais  remaniement. 

35  t  Commentai'ii  notarum  Tironianarum,  cum  prolegomenis,  adnotalionibus  cri- 
ticis  et  exegeticis  nolarumque  indice  alphabetico  edidit  G.  Sghmitz  [H,  H.].  D'un 
haut  intérêt  paléographique;  c'est  une  œuvre  «  grandiose,  éditée  avec 
luxe,  et  faite  avec  une  merveilleuse  perspicacité  ».  t  P-  Fabia,  Les  sources  de 
Tacite  dans  les  Histoires  et  les  Annales.  [A.].  Bien  au  courant.  Résumé  favo- 

*0  rable.  t  N.  Persighetti,  Viaggio  archeologico  sulla  via  Salaria  nel  circondario 
di  Cittaducale,  con  appendice  suite  antichità  dei  dintoryii,  e  tavola  topografica. 
[T.  S.].  Bon  et  intéressant,  tt  28  Avr.  E.  Hruza,  Polygamie  u.  Pellikat  nach 
griechischem  Rechte  [W,  Dtbgr.].  L'ensemble  est  bon  ;  deux  chapitres  particu- 
lièrement réussis.  %  Aeschyli  fabulae  cum  lectionibus  et  scholiis  codicis  Medicei 

*6  et  in  Agamemnonem  codicis  Florenlini  ab  H.  Vitelli  denuo  collatis  ed, 
N.  Wegklein  I,  II  (fragmenta;  appendix)  [H.  St.]  Très  utile,  t  V.  Inama 
Filologin  classica  greca  e  latina  [B.].  Bon  aperçu,  tt  î>  Mai.  E.  Bodensteiner, 
Scenische  Fragen  uber  den  Ort  des  Auftretens  und  Abgehcns  von  Schauspielern  und 
Chor  im  griechischen  Drama  [Cr.|.  Travail  soigné  et  généralement  réussi. 

60  ^  Persil  Flacci,  Juni  Juvenalis,  Sulpiciac  saturae,  recognovit  O.  JaHN,  3«  éd., 
revue  par  F.  Bûghelbr  |II.].  Pour  cette  nouvelle  édition  d'un  livre  déjà 
excellent  en  1886,  B.  a  coUationné  le  Montepessulanus  125.  tH  12  Mai. 
"V.  Spruner-Sibglin,  Handallas  sur  Geschichte  des  Alterlhums,  des  Mittelalters 


LITERAHISCHES   CENTRALBLATT.  91 

und  der  Neuzeit,  I  [atlas  antiqum).  [B-R.J.  Eloges.  If  R.  Reitzenstein,  Epi- 
grammund  Skolion.  [Ct.].  Contribution  à  l'histoire  de  |la  poésie  alexandrine. 
Certains  chapitres  très  contestables,  t  J-  de  Fritzsghe,  De  libatione  veterum 
Graecorum  [  ].  Soigné,  saus  rien  de  bien  saillant.  %*i  19  Mai.  J.  Ilbbrg,  Pro- 
legomena  critica  in  Hippocratis  operum  quae  ferunlur  recensionem  novam  [  ].  5 
L'auteur  décrit  les  mss.  1[  V.  GasaGRandi,  Le  orazioni  di  Tucidide  in  rap- 
porlo  alla  loro  genuinità  e  alla  critica  dei  conte mporanei.  [B.].  Rien  de  nou- 
veau. T  G.  RoBERï-TORNOW,  De  apium  mellisque  apud  veleres  signiflcatione 
cl  symbolica  et  mythologica  [  ].  Élégant  et  savant.  \^  26  mai.  R.  Langiani, 
Forma  Urbis  Hornae,  fasc.  II  [  ].  Publication  remarquable,  t  J-  Télfy,  Chro-  10 
nologie  und  Topographie  der  griechischen  Aussprache,  nach  dem  Zeugnisse  der 
Inschriften.  fB.].  Sans  valeur  scientifique.  W  2  juin.  E.  Stemplinger,  Stra- 
bons  litterarhistorische  Notisen  [B.J.  Recherches  faites  avec  soin.  ^^  9  juin,  E. 
Fehr,  Studia  in  oracula  sibyllina  [  ].  Éloges.  ^  Julii  Firmici  Materni  Mathese- 
os  libri  VIII,  primum  recensuit  G.  SiTTL,  I,  livres  1-4.  [A.  H-r.].  Analyse  favo-  15 
rable.  %  L.  Jeep,  Zur  Geschichte  der  Lehre  von  den  Redetheilen  bei  den  lateinis- 
chen  Grammaiikern.  [Gn.J.  Article  détaillé  :  cet  ouvrage  rendra  de  grands 
services.  ^|  16  juin.  E.  Hoffmann,  Sylloge  epigrammatum  graecorum  quae  ante 
médium  saeculum  a  Chr.  n.  lertium  incisa  ad  nos  pervenerunt  [Gr.]  Peut  ser- 
vir en  attendant  une  nouvelle  édition  du  Sylloge  de  Kaibel  (déjà  vieux  de  20 
15  ans).  \  C.  Sallusli  Crispi  hisloriarum  reliquiae,  éd.  B.  MaURENBREGHBR, 
fasc.  II  :  fragmenta.  [A.].  Ce  second  fascicule  fortifie  encore  la  bonne 
impression  faite  par  le  précédent,  f^  23  juin.  Herondae  Mimiambi,  accedunt 
Phœnicis  Coronistae  Matii  mimiamborum  fragmenta,  iterum  edidit  O.  CRUSIUS, 
\R.  M.]  Travail  soigné  ;  quelques  critiques  de  détail,  t  B.  Joseph,  Die  Palàste  26 
des  homerischen  Epos  mit  Riicksicht  auf  die  Ausgrabungen  H.  Schliemanns  [T .  S.] 
Mérite  le  meilleur  accueil.  IfH  30  juin.  F.  Blass,  Die  attische  Beredsamkeit,  III,  1  ^ 
Demosthenes,  2"  édit.  [Sigr.]  Indication  des  changements  apportés  à  la 
première  édition.  G.  Rydberg,  Le  développement  de  Facere  dans  les  langues 
romanes  [Y.j  Soigné.  ^  P.  Baillif,  Bômische  Strassen  in  Bosnien  und  der  Herce-  30 
govina,  I  (avec  appendice  sur  les  inscriptions  par  K.  Patsch)  [S.]  Résultats 
importants.  \  G.  Blinkenberg,  Asklepios  og  hans  Fraender  i  Hieronved  Epidau- 
ros-  [  ].  Résumé.  If  Monuments  et  mémoires  publiés  par  V Académie  des  inscrip- 
tions et  belles-lettres  sous  la  direction  de  G.  Perrot  et  R.  DE  LaSTEYRIE,  avec 
le  concours  de  P.  Jamot,  I,  1  [Ad.  M-s.].  Analyse  élogieuse.  f^  7  juill.  35 
Scriptores  physiognomonici  graeci  et  iatini,  recensuit  R.  FOERSTER  I,  II  [B.J. 
Œuvre  méritoire  et  difficile.  ^  Aristopixanis  Vespae,  éd.  H.  M.  Blaydes 
|Gr.].  Analyse.  \  Aristophanis  Vespae,  éd.  J.  van  Leeuwen  [Gr.]  :  édition 
meilleure  que  la  précédente.  %  R.  Kékulé,  Ueber  eine  weibliche  Gewand- 
statue  aus  der  Werkstalt  der  Parthenongiebelfiguren  [Ad.  M.-s.j.  Très  SUg-  40 
gestif.  If^  14  juill.  0.  E.  Sghmidt,  Der  Briefwechsel  des  Tullius  Cicero  von 
seinem,  Proconsulat  in  Cilicien  bis  zur  Caesars  Ermordung  nebst  einem  IS eudrucke 
des  XII  u.  XIII.  Bûches  der  Briefe  des  Atticus  [  ].  Il  faut  espérer  que  cet 
important  ouvrage  sera  bientôt  achevé.  If  R.  Bûttner,  Porcins  Licinius 
und  der  litterarische  Kreis  des  Q.  Lutatius  Catulus  [E.  Z.j.  Mérite  un  accueil  ^^^ 
bienveillant.  ^  II.  Blase,  Geschichte  des  Plusquamperfects  im  lateinischen  [  ]. 
Digne  de  tous  éloges.  ^  M.  Manitius,  Analekten  zur  Geschichte  des  Horaz  im 
Mittelalter  bis  1300  [II].  Utile.  ^  J.  Geffken,  Stimmen  der  Griechen  am  Grabe 
[Gr.]  Bon  «  Cherche  à  étudier  le  développement  de  la  pensée  de  la  mort 
dans  les  croyances,  la  poésie,  les  idées  grecques  »,  ^f  21  juillet.  Philos-  «so 
trati  majoris  imagines,  0.  BenndORFI  et  G.  Sghenkelii  consilio  et  opéra 
adjuti,  recens,  seminariorum  Vindobonensium  sodales  [B].  Louable  en  général. 
\  J.  La  Roghe,  Homerische  Untersuchungen  II  [W.  S...ze].  Ne  tient  pas  assez 


\ 


92  1895.    —  ALLEMAGNE. 

compte  des  recherches  grammaticales  de  ces  dix  dernières  années.  ^ 
R.  Hbim,  Incanlamenla  magica  graeca  lalina  [Gr.].  Ce  recueil  sera  utile  non 
seulement  pour  la  philologie,  mais  aussi  pour  l'histoire  de  la  civilisation 
et  même  pour  les  études  de  folklore,  tif  28  juil.  P.  Decharme,  Euripide 

5  et  Vesprit  de  son  théâtre  [Cr.].  Étude  faite  avec  goût,  f  C.  Julii  Caesaris  corn  . 
mentarii  cum  A.  Hirtii  aliorumque  supplemenlis  ex  recensionc  B.  KÛBLERI,  I 
(de  bello  gallico)  [  ].  Suit  R.  Schneider  et  Meusel.  ^^  4  août,  Plutarchi  Pythici 
dialogi  ires,  recensuit  G.  Paton  [Gr.].  Servira. ^  Sancii  Aureli  Augustini  de  Genesi 
ad  litteram  libri  XII,  recensuit  J.  ZyGaa  [E.  P.]  Soigné.  tlT  H  août.  F.  Sgerbo  , 

iO  Caratteristiche  del  Greco  e  del  Lalino  [  ].  Se  propose  seulement  de  réunir,  à 
l'usage  des  jeunes  gens,  les  résultats  les  plus  certains  acquis  par  la  science 
moderne.  ^  Sancti  Pontii  Meropii  Paulini  Nolani  epistulae  recensuit  G.  de 
Hartel  [v.  D.].  Éloges,  \  G.  VoiGT,  Die  Wiederbeledung  des  classischen  Alter- 
thums  oder  das  erste  Jahrhundert  des  Humanismus,  3*  édit.  [—  ta.J  sera  utile 

15  même  à  ceux  qui  possèdent  déjà  la  2*  édition.  \  E.  Haas,  Der  Geist  der 
Antike  [  ].  Cherche  à  montrer  que  l'esprit  antique  ne  vaut  pas  grand' 
chose!...  ^  SlTTL,  Classische  Kunstarchàologie,  I  [T.  S.].  Des  erreurs  parfois, 
mais  l'ensemble  est  bon.  ^\  18  août.  Theodosii  Alexandrini  canones,  Georgii 
Choerobosci  scholia,    Sophronii  palriarchae  Alexandrini  excerpla,  recensuit  A. 

20  IIlLGARD  [B.].  Excellent.  ^  T.  Macci  Plauli  Cistellaria  recensuit  F.  SCHŒLL  ; 
accedunt  deperditarum  fabularum,  fragmenta  a  G.  GOETZ  recensita  [2.  R.]  Ter- 
mine une  publication  qui  est  un  monument  de  l'érudition  allemande.  ^^ 
25  août.  'A.  Hauvette,  Hérodote  historien  des  guerres  médiques  [J.  Tpff.]. 
Exact,  instructif;  il  est  regrettable  que  l'auteur  n'ait  pas  joint  à  son  étude 

25  un  index  alphabétique.  ^  Bhetores  graeci,  ex  recognitione  L.  Spengel,  I,  2, 
éd.  G.  Hammer  [B.]  Cette  édition  trouvera  bon  accueil  ;  elle  sera  utile,  mais 
aurait  pu  l'être  encore  davantage.  ^  Griechische  Studien,  H.  Lipsius  zum  60. 
Geburtstag  dargebracht  [U.  v.  W.-M.]  Faut  il  se  réjouir,  au  point  de  vue 
scientifique,  de  cette  sorte  de  recueils,  où  25  élèves  d'un  grand  maître  lui 

30  dédient  des  travaux  inégaux  ?  Indication  de  ceux  qui  paraissent  les  plus 
méritoires.  t1[  ^"  sept.  Dioniss  bassii  bocceiani  historia  romana  editionem 
primum  cur.  L.  Dindorf,  recogn.  J.  Melber,  II.  [B.]  L'ensemble  est  réussi. 
%  J.  VAN  Lebuven,  Enchiridion  diclioriis  epicae,  II  [J.  "W.J.  Indispensable 
pour  l'étude  d'Homère  et  de  la  grammaire  historique.  ^  Q.  Horaii  Flacci 

35  Sermonum  et  Epistularum  libri,  von  L.  Mûller  I.  II  fE.  Z..  mérite  la 
plus  complète  reconnaissance  1[f  8  sept.  G.  Sghmidt,  De  Flavi  Josephi 
elocutione  observaliones  criticae.  [B.J.  Quelques  critiques  de  détail;  mais  bon 
en  général.  \  R.  Opitz,  Das  hàusliche  Leben  der  Griechen  und  Borner  [A.  H.]. 
Utile  pour  les  classes  supérieures,  f  C.  Robert,  de  lUupersis  des  Polygnot 

40  [T.  S.].  Riche  en  résultats.  \^  1o  Sept.  Aegyplische  Urkunden  aus  den  kônigl. 
Museen  su  Berlin  :  griechische  Urkunden,  fasc.  10  et  11.  [B.J.  On  constate  avec 
plaisir  que  celte  publication  si  utile  s'avance  rapidement.  %  G.  Pitre,  Bi- 
bliographia  délie  tradizioni  populari  d'Italia  [L.  Fr.J.  A  besoin  d'un  complé- 
ment. ti[  22   Sept.    Homer's  Ilias,   in  neuer    Ubersetzung   von  O.   HubaïSCH 

45  [H.  St.].  Progrès  sur  les  traductions  antérieures;  mais  ce  n'est  pas  parfait. 
^î  29  Sept.  Syriani  in  Hermogenem  commentaria,  éd.  M.  Rare,  H,  commenta- 
rium  in  librum  viepl  axàcrewv.  [B.].  Analyse.  %  G.  Mutzbauer,  Die  Grundlagen 
der  griechischen  Tempuslerhe  und  der  homerische  Tempusgebrauch,  [Bgm.].  Pas 
au   courant.  \   N.    HelwiCH,    Nabljudcnijà    nad  imjenàmi  prilagatelnymi   u 

50  Plauta.  [li].  Élude  en  russe  sur  les  adjectifs  dans  Piaule  :  soignée  et  utile. 
^î  6  Oct.  Die  griechischen  Personnennamen  nach  ihrer  Bildung  erkldrt  u.  systc- 
matisch  geordnel  (2  Ed.),  bearb.  von  Fritz  Bkghtel  u.  A.  FlGK.  [G.  M-r.]. 
Excellent,  utile  aux  linguistes,  philologues,  épigraphistes  et  historiens. 


LITERARISCHES   CENTRALBLÂTT.  93 

%  C.  Tacili  Dialogus  de  oratoribus,  éd.  with  prolegomena,  critical  apparatus, 
exegelical  and  critical  notes,  bibliography  and  indexes  by  Alfr.  Gudeman. 
[G.  W-n.].  Fait  avec  soin.  ^  C.  Torr,  Anciens  ships  (Illustrated).  [A.  B.]  Pré- 
lude d'une  théorie  nouvelle  sur  l'art  nautique  des  anciens.  Ift  13  Oct. 
O.  Schwab,  historische  Syntax  der  griec/dschen  Comparation  in  der  classis-  ^ 
chen  Literatur,  II,  2.  (Syntax  der  Steigernden  Comparation).  [G.  M-r.J. 
Fin  digne  de  ce  remarquable  ouvrage.  %  Cehelis  Tabula,  recens.  G.  Praeg- 
TER  [B.],  Bonne  édition,  faite  avec  sagacité.  ^  Apulejus  von  Madaura, 
Apologie,  zum  erslen  Maie  iibers.  von.*  F.  Weiss.  [C.  W-n.J.  Traduction 
serrée,  utile.  %^  20  Oct.  P.  KrEtsmagher,  die  griechischen  Vasen  inschriften  10 
ihrer  Sprache  nach  unlersucht.  [R.  M.].  Beaucoup  de  résultats  importants, 
\  T.  M.  Plauti,  Comoediae  ex  recensione  G.  Goetz  et  F.  SghOELL,  fasc.  1, 
Amphitruonem,  Asinariam,  Aululariam  complectens  (praecedunt  de  Plauti  vita 
ac  poesi  testimonia  veterum)  [E.  R.].  Mérite  le  même  jugement  favorable 
que  les  fasc.  déjà  connus.  ^^  27  oct.  Th.  Birt,  De  Xenophontis  commentario-  15 
rum  Socraticorum  composilione  [B.].  Arrive  à  quelques  bons  résultats.  ^ 
W.  VOLBRECHT,  Auswahl  aus  Livius  XXI-XXX,  filr  den  Schulgebrauch  bear- 
beitei  [G.  W.J.  Texte  mis  à  la  portée  des  élèves.  ^^  3  nov,  M.  Krenkel, 
Josephus  und  Lucas,  der  schriflstellerische  Einfluss  des  judischen  Geschichtschrei- 
bers  auf  den  christUchen,  nachgeiviesen  [B.].  Étude  comparée  de  styles,  un  20 
peu  paradoxale.  ^  Theodori  Prîsciani  Euporiston  libri  III  cum  physicorum 
f'ragmento  et  additamenlis  pseudû-Theodoreis  editi  a  V.  ROSE  [Accedunt  Vindi. 
ciani  Afri  quae  feruntur  reliquiae  [  ].  Analyse  favorable.  %%  10  nov.  Incerti 
auctoris  de  ratione  dicendi  ad  C.  Herennium  libri  IV  (M.  T.  Ciceronis  ad 
Uerennium  libri  VI),  éd.  F.  Marx  [B.].  Rétablit  les  passages  considérés  par  25 
Halm  et  Kayser  comme  interpolés.  ^  Lucreli  Cari  de  rerum  natura  libri  sex, 
Ed.  A.  Brieger  [Gn.].  Fait  désirer  un  commentaire  du  même  auteur.  fÇ 
17  nov.  R.  C.  Jebb,  Homer.  Fine  Einfiihrung  in  die  Ilias  und  Odyssée  (Ueber- 
setzung  nach  der  3  éd.  d.  Originals  von  E.  Sghlesinger)  [Cr.].  Bonne  analyse. 
1[  W.  FoRGHHAMMER,  Homer  [  ].  Ultima  vox  de  ce  savant.  ^^  24  nov.  30 
G.  Meyer,  Neugriechische  Studien  [A.  Th.].  On  y  reconnaît  la  sagacité  du 
maître.  ^  Herodas,  Mimes,  traduits  en  français,  avec  introduction  et 
notes,  par  P.  Ristelhuber  [  ].  Contamination  des  travaux  allemands. 
Yi  \  déc.  A.  TORP,  Zu  den  phrygischen  Inschriften  aus  rômischer  Zeil 
[G.  M-r.].  Il  faudrait  un  semblable  ouvrage  pour  les  anciennes  inscrip-  35 
lions  phrygiennes.  ^  P.  Vej'gili  Maronis  opéra  iterum  recensuit  O.  Ribbegk 
(Vol.  I.  Bucolica  et  Georgica)  [U.\.  Mérite  tous  les  éloges.  %  T.  Schrei- 
ber,  Die  Alexandrinische  Toreutik.  Untersuchungen  ùber  die  griechische 
Ooldschmiedekunst  im  Ptolemàerreiche,  I.  [Ad.  M.]  Fait  avec  soin  et  tact. 
H^  8  déc.  K.  Krumbagher,  Mittelgriechische  Sprichwôrter.  [Cr.]  Beaucoup  40 
de  bon;  ouvre  une  nouvelle  voie.  ^  0.  Kern,  Die  Griindungsgeschichte  von 
Magnesia  am  Maiandros  [P.  S.].  Excellent;  résultats  importants.  |  M.  Ohne- 
faLSGH-RiCHTER,  Kypros,  die  Bibel  u.  Homer  [T.  S.].  Travail  consciencieux; 
recherches  faites  avec  méthode.  ^^  15  déc.  R.  C  Jebb,  The  growth  and 
influence  of  classical  greek  poetry  [Cr.]  Quelques  critiques  à  faire.  ^  E.  Rohde,  45 
Psyché,  Seelenkult  u.  Unsterblichkeitsglauben  der  Griechen,  II  [Cr.].  Ouvrage 
original;  longue  analyse,  ^^  22  déc.  Mythographi  graeci,  I.  Apollodori  biblio- 
theca.  Pediasimi  libellus  de  XII  Heradir  laboribus,  éd.  R.  WaGNER.  [Cr.]  Éloge 
complet.  î  W.  DdRPFELD,  Troja  4895.  Bericht  ûber  die  im  Jahre  4895  in 
Troja  veranstalteten  Ausgrabungen.  Unter  Mitwirkung  von  A.  BrubGKNER,  50 
M.  Weigel  undW.  Wilberg  [T.  S.],  Utile,  à  continuer.  If  X.  Tffoûvra?, 
Muxf,va(  xal  M[ixYivaïo;  7to>tT(ff|io«  [Cr.J.  Considère  la  civilisation  de  Mycènes 
comme  autochtone  en  grande  partie.  If  W.  Sghwarz,  Der  Schoinos  bel  den 


94  1895.   —   ALLEMAGNE. 

Aegyptern,  Griechen  und  Romern  [C.  F.  L.].  Bons  matériaux  mal  mis  en 
œuvre.  ^^  29  déc.  F.  Delitzsch,  Beitràge  zur  Entzifferung  und  Erklàrung  der 
Kappadokischen  KeilschrifUafeln  [F.  H.  W.].  L'avenir  nous  apprendra  encore 
beaucoup  sur  cette  question.  ^  N.  Neumann,  Eustaihios  als  kriiische  Quelle 
5  fur  den  Iliastext.  [    ].  Peu  de  découvertes;  mais  c'était  un  livre  à  faire.  % 
Cicero's  rhetorische  Schriften.  Auswahl  fur  die  Schule  nebst  Einleilung  u.  Vorbe- 
merkungen  von  O.  Weissenfels  [    ].  On  ne  saurait  assez  recommander  ce 
livre   aux   élèves.  ^  M.   Collignon,  Geschichle  der  griechischen  Plastik.  Ins 
deutsche  xibertragen  und  mit  Anmerkungen  begleitet  von  E.  Thraemer,  I  [Fs.J. 
10  On  ne  peut  que  souhaiter  à  celte  publication  de  se  poursuivre  heureuse- 
ment. ^  G.  MiJLLER,  Die  Reitergruppe  auf  den  rômischgermanischen  Gigenten- 
Sàulen  [A.  R.].  Les  chevaliers  représenteraient  Jupiter,  Neptune,  un  empereur 
romain  ;  les  géants  seraient  des  Allégories,  figurant  les  barbares  vaincus 
par  Rome. 
16      tu   ^893.  5  janv.    H.   LEWy,   Die  semitisehen  Premdwôrler  im  griechischen. 
[G.  M-r.].  Fait  honneur  à  L.,  malgré  qques  objections.  ^  Hymni  Homerici, 
Codicibus  denuo  coUatis  recensuit  A.  GOODWIN.  [Cr.].  Ouvrage  un  peu  cher; 
mais  indispensable.  %  The  sounds  and  infections  of  the  greec  dialects.  I.  lonic, 
by  H.  W.  Smyth.  [G.  M-r.].  Digne  d'attention,  et  scientifique,  t  F.   Stolz, 
20  Historische  Grammalik  der  lateinischen  Sprache.  1, 1  Einleitung,  u.  Lautlehre. 
[W.  Str.].  Peu  nouveau,  mais  excellent.  If  A.  Kroysmann,  Quaestiones  Tertul- 
lianeae  criticae.    [G.  W-n.J     Qq.  points  à  critiquer.  Analyse,  f^  12  janv. 
F.  BOLL,  Studien  iiber  Claudius  Ptolemaiis,  ein  Beitrag  zur  Geschichle  der  grie- 
chischen Philosophie  u.  Astrologie.  [B-r.].  Livre  excellent,  qui  en  annonce 
25  d'autres.   ^^  26  Janv.   Herondas  Mimiamben  iibersetzt  v.   S.  Mekler.    [Gr.J 
Agréable.  Il  Liodi  di  Pindaro,  tradotte  da  G.  FraGGAroli.  [  ].  Bon.  ^  Monumenti 
antichi  pubblicati  per  cura  délia  reale  Accademia  dei  Lincei.  Vol.  IV.  illustrate 
da  F.  Barnabei  e  da  G.  Gamurrini.  1.  [U.  v.  W.-M.].  Analyse  élogieuse.  ^ 
A.  BE  RiDDER,  Catalogue  des  bronzes  de   la  Société  archéologique  d'Athènes. 
30  [T.  S.].  Bon.  Rendra  d'importants  services.  t1[  2  Fév.   Hipparchi  in  Arabi 
et  Eudoxi  phaenomena  cotnmentariorum   libri  très,  von   C.  ManitiuS.    [B-r.]. 
Travail   difficile,  qui   mérite  notre   reconnaissance.  t1[   16  Fév.  O.  Gru- 
SIUS,   Die    Delphischen    Hymnen,    Untersuchungcn   iiber    Texte    und  Melodien. 
[eg.].    Analyse    et    éloges.     %    G.    KrûGER,     Geschichte    der    altchristlichen 
3b  Litteratur  in  den  ersten   drei  Jahrhunderten.   [G.    W-n.].    Sera  très  utile.   1[ 
0.   Ribbegk,    Geschichte  der  rômischen  Dichlung  I.    [A.   R.].    Seconde   édi- 
tion,    à    accueillir    avec    joie.    If  W.    Reichel,    Ueber  homerische    Waffen 
archàologische    Untersuchungcn.     [T.    S.].    Méthode   sûre,  exposition  claire. 
%  K.  DUMON,  Études  d'art  grec.  Symétrie  et  harmonie.  Le  logeion  [T.  S.].  Analyse. 
40  L'ensemble  témoigne  d'une  grande  sûreté.  W  23  fev.  G.  Lafaye,  Catulle  et 
ses  modèles  [Cr.].  Traité  à  fond,  quelquefois  presque  trop  à  fond.  If  Analecta 
hymnica  medii  aevi,  v.  G.  M.  Dreves  [H.  K.].  Beaucoup  d'inédit.  ^  C.  J.  Caesa- 
ris  belli  Gallici  libri  VII.  A.   Hirtii  liber  VIII.  Recensuit,  apparalu  critico  ins- 
truxit,  H.  Meusel;  même  ouvrage,  à  l'usage  des  classes  [G.  W.].  Rempla- 
45  cera    l'éd.    de   Nipperdey.    ^  E.    Pernige,   Griechische   Gewichte,   gesamm^lt, 
beschrieben  und  erlàutert  [F.  H.J.  Grand  progrès  sur  les  travaux  autérieurs. 
tî  9  mars.  A.  Knotel,  Homeros,  der  Blinde  von  Chios,  u.  seine  Werke,  1  [    J. 
Pas  au  courant.  Phraséologie  parlementaire,  t  C.  Sidonius  ApoUinaris  recen- 
suit   P.  Mohr  [G.  W.-n.].  Des  améliorations  dans  le  texte.  If  Pomponi 
50  Porfyrionis  commentum  in  Horatium  Flaccum  recensuit  A.  IIglder  [II.].  Bon; 
matériaux  bien  utilisés.  If  W.  Sghwartz,  Nachklànge  pràhislorischen  Volks- 
glaubens  im  Ilomer  [Gr.J.  Pas  toujours  convaincant.  Ift  16  mars.  Anthologia 
graeca  Epigrammatum  Palatina  cum  Planudea,  éd.  H.  Stadtmûller,  I  [Cr.]. 


LITERARISCHES  CENTRALBLATT.  95 

Travail  tout  à  fait  méritoire,  f  P.  Thomas,  La  littérature  latine  Jusqu'aux 
Antonins  [II.  |.  Bel  ouvrage,  instructif  et  agréable.  ^^  23  mars.  Sancti  Paulini 
Nolani  Pontii  Meropii  carmina  reeensuit  et  commentario  critico  instruxit 
G.  DE  IlARTEL  [v.  D.].  Il  cst  heurcux  que  nous  ayons  cette  bonne  édit. 
critique.  ^  T.  Birt,  Eine  rômische  Literaturgeschichte  in  5  Stunden  gespi'ochen  5 
[E.  Z.].  Bien  approprié  à  son  but.  \  G.  Ebe,  Abriss  der  Kunslgeschichte  des 
Alterthums  in  synchronistischer  vergleichender  Darslellung  [T.  S.].  Mérite 
d'avoir  une  seconde  édition.  ^[^  30  mars.  K.  Brugmann,  Die  Ausdriicke 
fiir  den  Begriff  der  Tolalilàt  in  den  indogermanischen  Sprachen.  [G.  M-r.]. 
Résumé  très  favorable,  f  J.  IIilberg,  Die  Gesetse  der  Worlstellung  im  10 
Pentameter  des  Ovid  fll.j.  Se  laisse  aller  à  des  subtilités.  1[  E.  Boet- 
TiGHER,  Troja  im  Jahre  1894  [T.  S.].  Polémique  contre  le  n»  222  du 
Deutcber  Reichsanzeiger.  %^  6  avr.  H.  Griebenow,  Perlen  griech.  Dich- 
tung;  J.  Schultz  u,  J.  Geffken,  Altgriech.  Lyrik  im  deutschen  Reim  [P.  S.]. 
Anthologies  (traduites).  ^  Anthologia  latina  sive  poesis  latinae  supplementum  15 
ediderunt  F.  Buecheler  et  A.  RlESE.  Pars  posterior,  earmina  epigra- 
phica  conlcgit  F.  Buecheler,  Fasc.  I  [EL.].  Travail  difficile,  mais  réussi, 
digne  de  reconnaissance.  ^  F.  Gumont,  Textes  et  monuments  figurés 
relatifs  aux  mystères  de  Mithra,  publiés  avec  une  introduction  antique,  I,  II. 
[T.  S.].  Il  est  à  souhaiter  que  la  suite  du  hvre  soit  aussi  bonne  que  ce  20 
début.  \  B.  Saner,  Altnaxische  Marmor  Kunst ;  du  même  auteur,  Der  Torso 
Belvédère  [T.  S.].  Deux  études  faites  avec  soin;  des  idées  nouvelles.  ^^ 
13  avr.  F.  Aly,  Geschichte  der  rômischen  Literalur  fE.  Z.].  Livre  qui  atteint 
bien  son  but,  et  a  droit  à  un  accueil  favorable.  W  20  avr.  Claudii  Galeni 
Protreptici  quae  supersunl.  Ed.  G.  Kaibel  [B.].  Belle  édition,  utile.  î  Allge-  25 
meines  Kiinstler-Lexicon,  5»  éd.  par  H.  A.  MÛller  et  W.  Singer,  1  [H.  W.]. 
Contient  quelques  erreurs.  \  Denkmàler  griechischer  und  rômischer  Sculptur 
in  historischer  Anordnung  von  H.  Brunn,  F.  BruGKMANN,  P.  Arndt,  fasc. 
81-83  [T.  S.J.  Mérite  en  général  des  éloges.  W  27  avr.  T.  E.  TcrepémYi,  Ta 
cûvOexa  XT);  'EXXyjvixyî;  yXiiaiTri;,  1, 2»  éd.  [  J.  Rendra  certainement  des  services.  30 
\  S.  Optati  Milevitani  libri  VII.  Reeensuit  G.  ZlwSA  [  j.  Travail  soigné, 
éclairé  par  de  bons  index.  î  R.  Haagk,  Ueber  attische  Trieren  [H.  D.  K.J. 
Résultats  importants  ;  il  faut  souhaiter  la  continuation  de  ces  recherches. 
^11  4  mai.  J.  Stobaei,  Anthologii  libri  duo  posteriores,  reeensuit  0.  Hbnse,  Vol.  I 
[Cr.j.  C'est  le  début  d'une  publication  monumentale  des  plus  utiles.  î  lam-  35 
blichi  in  Nicomachi  arilhmeticum  introduclionem  liber  ad  fidem  codicis  florentini 
éd.  H.  Pistelu  [B.].  Texte  établi  avec  beaucoup  de  soin.  %  W.  Soltau, 
Livius^  Quellen  in  der  III  Dekade.  [li.]  Indispensable  à  qui  veut  étudier  la 
seconde  guerre  punique.  \  W.  Lindsay,  The  latin  language  [W.  Str.].  D'une 
utilité  pratique.  ^  G,  Fumagalli,  Chi  l'ha  detto?  [Al.  T.J.  Répertoire  de  cita-  40 
tions;  c'est  le  Musée  de  la  conversation  italienne.  îlf  11  mai.  R.  Crampe, 
Philopatris  [v.  D.].  Cet  ouvrage,  faussement  attribué  à  Lucien,  est  de  l'é- 
poque d'Héraclius.  ^^  18  mai.  F.  BlaydeS,  Adversaria  in  Iragicorum 
Graecorum  fragmenta  [H.  St.].  Des  inutilités,  mais  beaucoup  de  bon. 
H  F.  SOLMSEN,  Studien  sur  lateinischen  Laulgeschichte.  [  ].  N'explique  pas  45 
toutes  les  difficultés;  mais  a  de  la  science  et  de  la  méthode.  1[  D.  Ausonius^ 
die  Mosclla,  v^bertragen  von  R.  E.  Ottmann.  [H.]. Traduction  et  observations; 
pour  les  amis  de  la  Moselle.  Î^I  25  mai.  L.  Mueller,  De  re  metrica  poetarum 
Latinorum  praeter  Plautum  et  Terentium  libiH  septem.  [  ].  Seconde  édition  de 
ce  livre,  toujours  utile.  \  H.  P.  G.  Marriott,  Facts  about  Pompei.  [R.  R.  H.].  50 
Fruit  de  longues  et  consciencieuses  études.  ^  Monuments  et  mémoires  publiés 
par  l'Académie  des  inscriptions  et  belles-lettres,  sous  la  direction  de  G.  PbrrOT 
et  R.  DE  LaSTEYRIE,  avec  le  concours  de  P.  Jamot.  I,  2  [Ad.  M-s.].    Belle  et 


96  1895.    —   ALLEMAGNE. 

riche  publication,  f^  1  Juin.  Recueil  des  inscriptions  juridiques  grecques. 
Texte,  traduction,  commentaire,  par  R.  Daheste,  B.  IIaUSSOULLIER,  E.  Rei- 
NACH,  III.  [K.  B.].  Réellement  instructif  pour  les  étudiants.  II  Platos  repu- 
blic, The  greek  text  edited,  wilh  notes  and  essays,  by  the  late.  B.  Jowett,  M.  and 

5  L.  Campbell,  M.  A.,  Ll.  D.  [Whlrb.].  Analyse  de  ces  3  vol.,  commencés  par 
B.  Jowett,  mais  interrompus  par  sa  mort,  et  continués  sur  son  désir.  ^ 
M.  Porci  Catonis,  de  agri  cnltura  liber;  M.  Terenti  Varronis  rerum  rusticarum 
libri  très,  ex  recensione  II.  Keilii.  II  1.  [  ].  Améliore  le  texte,  d'après  ses 
études  sur  la  langue  de  Caton.  yi  8  juin.  A.  Baumstark,  Lucubrationes  syro- 

10  graecae.  [  ].  Bonne  dissertation  pour  le  doctorat.  ^  C.  Caesaris  com- 
mentarii,  ex  recensione  B.  Kubleri,  II,  commentarii  de  bello  civili,  [G.  W.]. 
Texte  souvent  amélioré,  malgré  des  leçons  douteuses.  ^^  V6  juin.  Epic- 
teti  dissertationes  ab  Arriano  digestae,  ad  fidem  codicis  Bodleiani  recensuit 
H.  ScHENKL.    [  ].    Nouvelle    édition   critique,    qui    était    nécessaire.    H 

15  S.  Eucherii  Lugdimensis  formulae,  etc.  Accedunt  epistulae  et  Salviano  et  Htla- 
rio  et  Rustico  ad  Eucherium  dalae.  Recensuit  et  commentario  critico  inslruxit 
G.  WOTKH  [v.  D.].  Utile  et  intéressant.  ^  Analecta  hymnica  medii  aevi.  XVII. 
Hymnodia  biberica,  pub.  par  G.  M.  Brèves  [H.  H.].  Réussi;  parfois  à  com- 
pléter. 1f^  22  juin.   G.   Kirsten,   Quaestiones  Choricianae  [B.].    Dissertation 

20  soignée  et  méritoire.  î  T.  M.  Plauti  comoediae.  Ex  recensione  G.  Goetz  et 
F.  SCHOELL,  III,  IV  [E.  R.].  Encore  meilleurs  que  les  deux  premiers  fasci- 
cules; d'heureuses  innovations  dans  le  texte,  y^  29  juin.  L.  Erhardt,  Die 
Entstehung  der  homerischen  Gedichte  [  ].  Fait  avec  perspicacité.  Quelques 
détails  à  reprendre.  ^  S.  Aurelii  Augustini  Hipponensis  epislolae.  Recensuit  et 

25  commentario  critico  inslruxit  A.  GOLDBACHER  [E.  P.].  Analyse  du  premier 
fascicule.  %\  6  juil.  P.  Gauer,  Grundfragen  der  Homerkrilik  [G-  R.].  Dédié  à 
A.  Kirchhoff;  fait  honneur  au  maître  et  à  l'élève,  f  G.  Kroll,  De  oraculis 
chaldaicis  [  ].  Ouvrage  d'une  réelle  valeur.  ^  G.  Sghqlzk,  Orthographica 
[Gn.].  Riches  matériaux,  utilisés  savamment.^  Pauhfs  Real-Encyklopàdie 

30  der  classischen  Aller thumswissenschaft,  Neue  Bearbeitung  von  G.  WiSSOWA,  I 
[  ].  C'est  un  ouvrage  entièrement  renouvelé.  \%  13  juil.  A.  Gehring,  Index 
Homericus.  Appendix,  hymnorum  vocabula  continens  [Cr.].  Travail  méritoire, 
malgré  quelques  petites  inexactitudes.  ^  E.  Holzner,  Studien  zu  Euripides 
[H.  St.].  Des  conjectures  de  valeur  diverse,  souvent  remarquables.  ^  D.  Com- 

35  PARBTTI,  La  guerra  gotica  di  Procopio  di  Cesarea  [Hy.J.  Texte  souvent  heu- 
reusement modifié.  \  K.  Koenen,  Gefdsskunde  der  vorrômischen,  romischen 
und  frânkischen  Zeit  in  den  Rheinlanden  [A.  R.].  Mérite  le  meilleur  accueil  des 
archéologues.  Iff  20  juil.  T.  Distel,  Die  erste  Verdeutschung  des  1^.  Lukianis- 
chen  Totengesprdchs  [    ].  Traduction  de  Lucien,  par  J.  Reuchlin  ;  découverte 

40  intéressante.  ^  H.  de  La  Ville  de  Mirmont.  Apotlonios  de  Rhodes  et  Virgile 
[  ].  Pas  assez  original  dans  l'ensemble.  1[T[  27  juil.  D.  B.  Mqnro,  The  modes 
of  ancient  greek  musio  [Cr.].  Pas  toujours  convaincant;  mais  beaucoup  de 
bon.  ^^  3  août.  B.  ApostOLIDES,  Etude  critique  du  premier  chant  chorique  des 
Phéniciennes  d'Euripide   [H.    St.].  Louable  en  général.  ^  Dicta  Catonis  quae 

45  vulgo  inscribuntur  Catonis  disticha  de  moribus  iterum  edidit  G.  Nemethy  [H.  H.]. 
Bien  au  courant  des  travaux  récents.  ^  Horace,  Odes  et  Epodes,  by  C.  L. 
Smith  [II.],  Bon;  souvent  personnel;  impression  remarquable,  f  10  août. 
Homer,  Iliad,  by  A.  Platt  [H.  St.].  Rendra  des  services.  ^  P.  Siewerï, 
Plautus  in  Amphilruone  fabula  quomodo  exemplar  graecum  transtulerit  [Gn.]. 

60  Fait  désirer  de  semblables  études  sur  les  autres  pièces.  ^  C.  J.  Caesaris, 
Commentarii  de  bello  Gallico,  von  K.  Hamp  [  ].  Bon.  L'introduction  mérite 
tous  éloges.  f1[  17  août.  Scholia  in  Aeschyli  Persas,  cum  praefalione  de  arehe- 
typo  codicum  Aeschyli  scripta,  éd.  O.  Dahnhardt  [B.].  Le  texte  indiqué  par 


LITERARISGHES   CENTRALBLATT.  97 

les  schniiastes  était-il  meilleur  que  le  nôtre?  tH  31  août.  P.  Regnaud, 
Eléments  de  grammaire  comparée  du  grec  et  du  latin,  I  [G.  M.-r.J.  Contestable. 
^  K.  SCHWALD,  Der  Apollomythus  u.  seine  Deulung  [  j.  D'une  naïveté  rare,  f 
P.  Hhgnaud,  Les  premières  formes  de  la  religion  et  de  la  tradition  dans  Vlnde 
et  la  Grèce  [  ].  Une  méthode  «  qu'aucun  mytholof^ue  n'admet  plus  ».  If  O.  5 
Waser,  Skylht  und  Chanjbdis  in  der  Literatur  'imd  Ktmst  der  Griechen  iind 
Romer  [Cr.'.  Recherches  faites  avec  soin.  ^  Seemann's  Wandbilder,  von  G. 
Warnegkr  [K.  Lgej.  Met  sous  les  yeux  des  <ilèves  quelques  monuments 
romains.  \*{  7  sept.  L.  Hkuvieux,  Les  Fabulistes  latins  depuis  le  siècle  d'Au- 
guste jusqu'à  la  fin  du  Moyen-Age  :  Avinnus  et  ses  imitateurs  [Gv.].  Heaucoup  de  10 
nouveau  et  de  bon.  f  E.  Wiegand,  Die  PuteoUmische  liauinschrifl  sachlich 
erlaiitcrt.  (W.  Dtbgr.].  Travail  soigné.  %  !..  ValmaGGI,  Manuale  storico-biblio- 
grafico  di  filologia  classica  [W.  Dtbgr.J.  Analyse.  L'ensemble  est  réussi,  ff 
14  sept.  Simplicii  in  Aristotelem  de  caelo  commentaria  edidit  J.  I,.  IIeiberq 
[  ].  Le  texte  a  sensiblement  gagné.  %  C.  Plinii  Secundi  librorum  dubii  ser-  15 
monis  VUl  reliquiae.  Collegil  et  illustravil  J.  W.  Bbgk  [Gu.].  Très  soigné, 
malgré  quelques  lacunes,  f  P.  EiCKHOFF,  Der  Ilorazisehe  Doppelbau  der  S'a/J- 
phischen  Strophe  und  seine  Geschichte  \  !.  Dans  la  strophe  saphique,  il  y  a  en 
même  temps  qu'une  construction  métrique  un  ordre  rythmique  sur  l'accent. 
^^  21  sept.  II.  Feddersen,  Ueber  den  pseudoplatonischen  Dialog  Axiochus  20 
IVhlrb].  Ce  dialogue  est  bien  postérieur  à  Eschine  le  socratique.  If  W. 
Gemoli.,  Die  Realien  bci  Iloraz-,  1--4  (IL).  Pourra  servir  aux  «  candidats  »  au 
professorat.  \^  28  sept.  G.  Friedrich,  Q.  Horalius  Fkiccus  [M.].  Recherches 
philologiques,  quelquefois  douteuses,  mais  à  lire.  "If^  'ô  oct.  U.  Ilnvr, 
Der  indngermanische  Alczeyit.  [  W.  Str.j.  Bon,  queUpies  lonypeurs .  ^25 
Thncydides  Book  I,  by  W.  II.  FoRBES.  [B.J.  Bien  au  courant,  sol  vont  ori- 
ginal et  bien  composé.  ^  A.  Springer,  Uandbuch  der  Kunslgcschiclite, 
4»  éd.  I.  [T.  S.].  De  nombreuses  améliorations.  ^  L.  Buchhold,  Die 
Antikensammlungen  des  grossliersoglic/ien  Muséums  in  Darmstadt.  [T.  S.|. 
Rendra  des  services  aux  étudiants.  ^^  12  oct.  F.  Conybeare,  Philo  aboul  2a 
the  coiitempliitive  lift  or  the  fnurl/i  book  o/'  Ike  trealise  concerning  virtues. 
[M.  F.'.  .Mérite  des  éloges.  ^  tlieronymus  und  Gennadius  de  viris  inlustribus, 
V071  L.  G.  A.  Bernouli.t  fv.  D.].  Bon  texte  en  général.  ^  L.  G.  A.  Bernoui.i.i, 
Der  Schrifistellcrcatalog  des  IJieronymus.  [v.  D.).  Indispensable,  ^f  19  Oct. 
Aristotelis  T^o'n-.ti-x  'Aôrj/at'wv  itsrnm  edidit  F.  Bl.ASS.  [il-].  Analyse  élogicuse:  35 
les  récents  travaux  sont  bien  mis  à  proiit.  ^  Tcxlg  und  Untcrsvchungcn  zvr 
Geschichte  der  allchristlichen  Literatur,  von  Gebhabdt  xmd  Harnack.  XIII,  'S. 
G.  Wentzei,,  Die  griechische  Ueberselsung  der  Viri  inlustres  des  Uieronymna. 
[v.  D.).  lixcellent  pour  la  critique  des  sources  des  encyclopédistes  byzantins. 
1  SCHREiBBU's,  Atlas  of  clasiieal  antiquitics,  by  W.  Anderson,  with  a  préface  40 
by  P.  Gard.nkr.  [T.  S.].  Méritoire.  Observations  do  détails,  fl  L.  Levy  und 
IL  Luckenbagh,  Dus  Forum  Uoinannm  der  Kaiserzeit.  [T.  S.|.  Trèi  utile  pour 
les  élèves.  ^\  20  oct.  E.  Kyhnitzsgh,  De  contionibus  quas  Cassius  Dio  histo- 
riae  suae  intexuil,  cum  Thucydideis  compaialis.  [B.].  Fait  avec  soin.  ^  M.  T.  Ci- 
ceronis.  Laelius  de  amicitia,  par  P.  MoNET.  [O.  W.j.  Bon,  mais  critique  ultra  45 
conservatrice.  ^  D.  Bugk,  The  Oscan-Umbrian  Verb-systcm.  [Bgm.j.  Beaucoup 
de  bon  ;  des  nouveautés.  ^^  2  nov.  Anonymi  Christiani  Ilermippus  de  aslrolo- 
r/iudi't/o^wsed.G.  KROLi.f;<P.  ViEUECK.  fCr.J.  Les  deux  éditeurs,  s'étant,  sans 
le  savoir,  occupés  en  même  temps  de  la  même  recherche,  ont  eu  lasa^^esçe 
de  collaborer  au  lieu  de  se  faire  concurrence,  et  le  résultat  est  excellent.  50 
^  A.  W.  Thompson,  A  glossary  of  greek  birds.  [Gr.j.  Gollection  considérable 
de  matériaux.  ^^  9  nov.  A  Diophanti  opéra  omnia  cum  graecis  commentariis 
edidit  et  latine  inlerpretatus  est  P.  Tannery.  IL  f— z— ri  Publication  d'im- 
R.  DE  pniLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX. —  7. 


98  1895.    —    ALLEMAGNE. 

portance.  ^  Ewipidus'Iferakles  erkldrl  von  U.  VON  WlLAMOWlTZ-MOELLENDORP 
[Gr.].  Seconde  édition,  approfondie  et  amplifiée.  ^  Damasi  epigrammnta.  Re- 
cens, et  adnolavxt  M.  Ihm.  [II.].  Analyse.  Publication  complète.  \  O.  Nav.\rre, 
Dionysos.  Élude  sur  rorganisation  malénelle  du  théâtre  alhénitn.  [il.].  «  Domine 
6  son  sujet  ■»;  mais  le  dernier  mot  n'est  pas  dit  sur  l'existence  d'une  scène  à 
Athènes,  ^  J.  Overbkck,  Geschichle  dcr  griechischen  Plasiik.  II.  [T.  S.].  4»  édi- 
tion très  améliorée,  f^  16  nov.  FlavH  Josephi  opéra  edidit  et  apparatu  crilicn 
instruxit  B.  NiESE.  VI-VII.  [  J.  Analyse  détaillée.  Griticiues  de  détail.  %^ 
23  nov.  I'.  GiLBS,  A  short  niaiiuel  of  comparative  Philology  for  classical  studenls. 

^0  [W.  St.].  Bon,  et  bien  au  courant.  ^  Besclireibung  der  Sculpturen  aus  l'er- 
gamon,  l,  Giganlomachie.  [T.  S.J.  BoUes  reproductions.  \^  30  nov. 
J.  Sghmidt,  Kritik  der  Sonanlentheorie.  [Brgm.].  Le  but  n'est  pas  bien 
atteint;  mais  beaucoup  d'observations  lines  et  d'utiles  explications.  ^ 
Analecta  hymnica  medii  aevi,   XXI,    éd.    G.    Dreves.  [II.    II.].   Analyse  élo- 

15  gieuse.  f^  7  déc.  E.  Martini,  Catalogo  di  manoscritli  greci  csislenti  nelle 
biblioteche  italiane,  I,  2.  [V.  G.].  Utile.  %  F.  Leo,  Plaiitinische  Forschungeti 
iur  Kritik  und  Geschichte  der  Komlidie.  [E.  R.].  Fruit  de  dix  ans  d'études. 
^  Plnuti  comoediae.  Recensait  et. emendavit  F.  Leo.  I.  [E.  R.].  Beaucoup  d'amé- 
liorations personnelles  dans  le  texte,  yi  14' déc.  '/'.  Livi  ab  urbe  condita  libri 

20  Kdidit  A.  ZjtNGERLE.  VI,  1  et  2.  Liber  XXXVI-XL  (editio  major).  [  ].  C'est 
ce  que  Z.  a  écrit  de  meilleur  sur  Tite  Live.  ^  P.  Weizs.\Ckeu,  Pohjgnots 
Gemàlde  in  dcr  Lesche  der  Knidicr  in  Delphi.  [T.  S.].  N'est  pas  en  progrès 
sur  les  études  de  Garl  Robert.  W  21  déc.  A.  Kirghhoff,  Thukydides  und 
sein  Urkundenmaterial.  [éX.].  Bonnes  études,  dignes  de  Kirctihotl".  *[  L.  IIer- 

25  VIEUX,  Les  Fabulistes  latins,  I-II,  2"  éd.  [  ].  Nombreuses  améliorations  ; 
n'appelle  plus  "  descendants  des  Vandales  "  les  soldats  qui  ont  bombardé 
Strasbourg.  ^  F.  Stolz,  Ilislorische  Grammatik  der  lateinischen  Sprache,  1,2. 
[W.  Str.J.  Rendra  des  services.  %  A.  KiS.v,  Rômische  Ausgrabungen  an  der 
Luxemburgèr  Slrasse  i?i  Koln.  [A.  H.].   Description  des  objets  mis  au  jour. 

30  %%  28  déc.  A.  Gergke,  Seneca-SlHdien..[C.  W-n.],  Analyse  :  livre  utile. 

Pascal  MONET. 
Mitteilungen   aus   der  historichen  Litteratur,   23"  année.   Fasc.  t. 
Revue  des  programmes.  Otto  IIempel,  De  Agesilao  qui  fertur  Xcnophontis 
quaestiones  (Friedricli-Wilhelms-Gymn.  Berlin)  [NotheJ.  Malgré  le  soin  et  la 

'il.  iagacilé  de  l'auteur,  les  raisons  alléguées  contre  l'authenticitc  de  l'écrit  ne 
sont  nullement  convaincantes.  —  Em.  Kogh,  De  Atheniensium  logislis,  eu- 
Ihynis,  synegoris  (Gymn.  Zittuu)  [Id.].  Approfondi.  —  Th.  That.heim,  Zu  den 
griech.  Rechtsaltertumern  P.  2  (Gymn.  Hirschberg)  [Id.J.  Travail  approfondi 
(lui  combat  avec  succès  les  idées  de  Ilruza  et  en  partie  celles  de  Tliumser. 

40  —  Paul  Stgin,  Zur  Geschichle  dcr  Piraterie im  Allertum  P.  2  (Karls-Gymn.  Bern- 
burg)  [Id.].  Tableau  intéressant,  mais  trop  restreint.  —  Franz  Rothkegel, 
Die  Rrgierung  des  Kaisers  Gallienus  von  2o3  bis  26S  n.  Ghr.  P.  1  (Kathol.  -Gymn.' 
Glatz)  [F.IIirschJ.  Rien  de  bien  neuf.—  Robert  Dorr,  Uebersicht  ilber  diepnlhis- 
lorischcn  Funde  in Elbing  P.  2  (Realgymn.    Elbiiig)   [Fo^sJ.  Fait  preuve 

45  comme  dans  la  \'*  partie,  d'une  application  zélée  et  d'un  soin  consciencieux. 
—  lleinrich  Madler,  Theodora,  Michael  Stratiolikos ,  Isaak  Komnenos  (Gymn. 
Plauen  i.  V.)  [F.  IlirschJ.  Très  approfondi.  ^  Georg  Busolt,  Griechische  Ge- 
schichte bis  sur  Schlachl  bei  Chaeroneia  T.  1  (Bis  zur  Begriindung  des  pelo- 
ponnesischen  Bundes)  2"  éd.  [Id.].  Les  nombreuses  améliorations  et  les 
modifications  essentielles  qu'a  subies  cette  éd.  en  font  un  ouvrage  tout 
à  fait  nouveau,  t  Cesare  PaOLI,  Programma  scolasTico  di  paleografia  lalina  e 
di  diplomalica.  Libre  2  (materie  s&rittorie  e  librarie)  [Loevinson].  Excellent 
guide.  \  Ilcrnaann  Mayur,  Geschichte  der  Universildt  Frciburg  in  IJaden  in  der 


I 


MITTLEILUNGEN   AUS    DER    HISTORICHEN    LITTERATUR.  1«9 

ersten  flàlftc  des  19.  Jahrhunderls.  P.  1.  1800-1818.  P.  2.  1818-1830  [P.  Albert]. 
Exposé  attrayant  ;  qqs  réserves  néanmoins  de  fond  et  de  forme.  11^ 
Fasc.  2.  Jahresberichle  der  Gescliichtsv)isi>enschaj't.  15''  année  (1892)  [Losch- 
horn].  Beaucoup  de  conscience  et  d'exactitude  dans  l'ensemble  et  dans  les 
détails.  U  Kleinere  Deilràge  zuv  Geschichte  von  Dozenlen  der  Leipziger  [loch-  6 
schule  [IlirschJ.  Recueil  de  travaux  dus  à  G.  Sleindorf  '  Zur  Geschichte  der 
Ilyksos  ',  G.  Cichorius  '  Die  Chronologie  dos  l'isistratus ',  0.  luimisch  '  Zur 
Geschichte  dur  elegischen  Kunstform  ',  Th.  Schreiber  '  Benierkungen  zur 
Gauverfassung  Kariens  ',  G.  Wachsmuth  '  Der  Vertrag  zwischen  Rom  u. 
Karthago  aus  der  Zeit  des  Pyrrhos  ',  V.  Gardthausen  '  Livia  '  et  E.  Mock  lo 
•  Ueber  Loos,  Zauber  n.  Weissagung  bei^den  Germanen  '.  Courte  analyse 

de  chacun  d'eux.  [Id.].  ^  llistorische  Unlersuchungen  Ernst  Forslemann ge- 

widmet  von  der  IlistorischenGesellschalt  zu  Dresden  [Id.].  Analyse  des  tra- 
vaux <v.  table  de  R.  des  R.  t.  iy>.  %  Ilermann  Schiller  u.  Moritz  Voigt, 
Die  rôin.  Staals-,  liriegs-  u.  PrivataHertiimer  (Iwau  v.  Millier,  llandbuch.T.  4,  t5 
Sect.  2).  2°  éd.  [Dietrich].  Témoignage  de  la  conscience  avec  laciuelle  S.  a 
amélioré  son  œuvre.  ^  Friedrich  Alv,  Geschichte  der  rum.  Liueralur  [Id.]. 
Excellent  livre  pour  les  élèves  de  prima.  ^  Friedrich  Bagk,  Rômische  Sptwcn 
u.  Ucberresle  iin  oberan  Naligebiele  Sect.  1  (carte)  [Id.].  Instructif  et  attrayant. 
\    Mnnurnenta    Gerinaniae   hislorica.  —   Auctorum  anliquissiniorum.  Tom.    Il  20 
(Ghronicorum   rainorum    sacc  4-7.  Vol.  2).  Tom.  12  (Gassiodori  Senatoris 
Variae)  [F.  IlirschJ.  Annonce.  1[  Waldemar  Nissen,  Die  Diataxis  des  Michael 
AUaleiales  von  1011  [\V.  Fischer].  Très  instructif.  A  noter  que  dès  la  lin  du 
11«  s,  les  byzantins  écrivaient  plus  sur  papier  que  sur  parchemin,  d'où 
résulte  avec  assez  de  certitude,  l'introduction  du  papier  dans  le  royaume  25 
byzantin  au  10"  siècle.  W  Fasc.  3.  Max  Budinger,  Die  Universalhistorie  im 
AUertume  [Ileydenreich].  Éloges.  %   E.  von  Stern,  Dus  Hannibalische  Trup- 
pcnvei-zeichnis  bei  Livius  [v.  Breska].  Montre  avec  vraisemblance  qu'il  faut 
corriger  XXI,  22,  3  «  et  Ilergetum  parva  manus  ex  Ilispania'  en  Lergetes. 
U  a  démontré  aussi  pour  l'enumération  des   troupes  la  dépendance  de  30 
T.  Live  à  regard  de  Polybe,  mais  n'a  pu  piouver  l'emprunt  direct.  ^  Wilhelm 
SOLTAU,  Die  UueVen  des  Livius  im^l.u.  22.  liuche\l(\.\.  Constitue,  en  dépit  do 
maint   défaut,  un  grand  pas  en  avant  dans  la  critique  des  sources  de 
T.  Live.  ^   Joseph  FuGHS,  Der  2.  punische  Kvieg  u.  seine  Quellen  Pulybius  n. 
Livius  nach  strutegisch-laktischen  gesichtspunUten  beleuchtet  [Id.].  Cherche  35 
à  déiuoulrer  que  l'olybe  et  T.  Live  coixordent  dans  les  questions  grandes 
et  petites  et  que  T.  Live  complète  Polybe.  L'auteur  a,  en  outre,  précisé 
avec  succès   le  sens  d'un  certain  nombre  d'expressions  militaires  dans 
T.  Live.  %  Théodore  Reinagh,  Mithridates  Ëupator  Kônig  von  Pontos.  Trad. 
A.  (JOETZ  (pi.)  [Ileydenreich].  R.  a  soumis  son  œuvre  à  une  révision  appro-  40 
fondie.  Excellent  travail.  La  traduction  se  lit  comme  une  œuvre  originale. 
^   Ihjzantinische  Zeitsclivifl  hr.^gg.  v.    K.   KrumbaGHER,  t.  III  (1894)   [Ilirsch]. 
Annonce.  ^  Robert  Kuampe,  Philopalris  [Id.].  L'écrit  çt^oTraipt;  faussement 
attribué  à  Lucien  aurait  été  compose  au  temps  d'Héraclius,  dans  l'hiver 
de  622-023.  ^  Acllcre  Universildis-Malrikeln.  II.  Universitdt  Greifswald  hrsg.  v.  45 
Ernst  Friedlander  [Giibel].   Éloges.  1[  Annalen  des  Vereins  fUr  7iassauische 
AUerluniskunde...  T.  20  [BrôckingJ  Analyse  de  ce  recueil  mentionné  ici  à 
cause  des  articles  de  O.  Tietz  «  Gigantengruppen  u.  St  Georges  »  d'A.  v. 
Gohausen  «Ueber  alte  Topographie  des  Vereinsgebietes»  de  Florschiitz 
«  Der  Limes  im  Taunus  ».   ^  Zeitschrifl  /'.  die  Geschichte  des  Oberrheins.  Nou-  50 
velle  suite,  t.  8  [Martens].  Analyse  de  cette  revue  qui  contient  un  art  de 
Ilartfelder  sur  le  cercle  littéraire  d'amis  d'Érasme  à  Constance.  ^^  Fasc.  4. 
Jahresberichle  der  Geschichlswissenschajï  lO''  année  (1893)  [Lôschhom].  Mérite 


100  1895.    —    ALLEMAGNE. 

les  mêmes  éloges  que  le  t.  15  <  cf.  suprà>.  Il  est  à  désirer  toutefois  que 
des  ouvrages  insigaifiants  ne  soient  l'objet  que  d'une  mention  atin  de 
laisser  plus  de  place  aux  ouvrages  importants.  Exposé  de  quelques-uns 
des  résultats  concernant  l'histoire  ancienne  et  moderne.  If  0.  Jagkr,  Wch- 
6  geschichle  in  4  Bànden,  2»  éd.  (Koedderitz].  Mérite  le  plus  chaud  accueil.  ^ 
Curt  WaCHSMUTH,  Einleitung  in  das  Studiiim  dcr  alten  Geschichle  [Heinr. 
Blochl.  Ouvrage  plein  de  valeur.  ^  G.  E.  Haas,  Der  Gtisi  dev  Aniike  [Winck- 
ler].  Pamphlet  souvent  injuste,  par  exemple  pour  la  moralité  des  Grecs  et 
qui  trahit  une  connaissance    insuffisante  de  l'histoire  et  de  la  langue 

1(!)  grecques.  ^^  Théodore  ReinaCH,  Textes  d'auleurs  grecs  et  romains  relatifs  au 
judaïsme,  réunis,  trad.  annotés  [Heinr.  BlochJ.  Plein  de  valeur.  ^  6V-î>c/mc/tp 

Studien,  llermann  Lipsius dargebrncht  [Winckler).  ^  Max  ZOE[.LE«,  Ruinis- 

chc  Slaats-  u.  Rechlsaltcrtutner,  2«  éd.  [Pislorj.  Supérieur  encore  à  la  l'»  éd. 
\  Otto  Seeck,   Geschichte  des   Unlerganges  der  anliken    Welt  lllcydenreich). 

15  Livre  substantiel,  à  recommander.  If  Gustav  Diergks,  Geschichte  Spaniens 
V.  den  friihesten  Zeiteu  bis  auf  die  Gegenwart.  T.  I  [FossJ.  Intéressant;  se 
lit  aisément.  H.  Lebègue. 

Nachrichten    von   der    K.    Gesellschaft   der    Wissenschaften    zu 
Gôttingen.    Philologisch-historisclie  K  lasse.   Fasc.   1.   Études   de    sarco- 

20  phages  [C.  rredrichl.  I.  Les  représentations  sur  les  sarcophages  antiques 
jusqu'à  l'empire  romain.  Après  qqs  considérations  générales  sur  les  dilTé- 
rentes  formes  qu'a  affectées  le  sarcophage  dans  l'antiquité  (caisse  de  bois 
x'ectanguiaire,  nmnie  d'un  couvercle,  forme  de  temple,  cuve)  l'auteur  étudie  les 
sarcophages  d'Ètrurie.  Les  plus  anciens,  avec  figures,  paraissent  ai)parlenir 

26  au  ''i"  siècle  (sarcophage  en  terre  cuite  publié  par  Newton  et  Dennis, 
actuellement  au  British  Muséum).  La  forme  de  temple  est  rare.  Sur  un 
côté  ou  sur  trois  (rarement  sur  les  quatre)  on  voit  représentés  comme 
chez  les  Grecs  des  combats,  des  banquets;  mais  tandis  que  les  Grecs 
évitent  les  images  laides  ou  effrayantes,  l'art  étrusque  les  représente  avec 

30  un  réalisme  inexorable,  jusque  dans  le  second  siècle.  Les  monuments 
funéraires  ont  subi  l'influence  de  la  transformation  des  idées  religieuses, 
transformation  sensible  en  Grèce  dès  le  5«  siècle  et  tout  à  fait  accomplie 
avec  l'époque  alexandrine.  Les  rois  sont  représentés  comme  Zens,  Dionysos, 
Apollon,  Ileraklès,  Hermès;  il  en  est  de  môme  des  particuliers.  Le  repas 

35  funèbre  n'est  plus  représenté  avec  la  solennité  archaïque;  il  est  égayé  par 
la  présence  de  figures  bachiques  et  erotiques.  Les  Etrusques  traitent  ce 
sujet  avec  le  plus  grossier  réalisme.  Les  dauphins,  les  chevaux  marins,  les 
tritons  figurés  sur  les  frises  des  sarcophages  transportent  les  morts  dans 
l'Elysée.  C'est  pour  cette  raison  que  l'on  trouve  les  Néréides  sur  les  monu- 

40  ments  funéraires.  Les  Etrusques  pour  leurs  sarcophages  et  leurs  urnes 
funéraires  se  sont  inspirés  des  modèles  que  leur  fournis.saient  l'Italie  méri- 
liionale  et  l'Orient  et  ont  fait  preuve  de  peu  d'originalité.  Étude  de  40  p.  % 
Supplément  aux  Nachrichten  de  18'J4  [Friedrich  Léo].  <v.  R.  des  R.  19,  91, 
27  >.  La  lecture  <iu  palimspeste  par  SchoU  donne   lieu  à  des  critiques  de 

45  méthode.  *i%  Fasc.  2.  Nouveaux  fragments  des  Hisperica  famina  tirés  des 
mss  de  Luxembourg  et  de  Paris  [Heinricli  Zinnuer].  Les  folios  1-'i.  du  ms 
Luxembourg  89  et  99-102  du  Paris,  lat.  ll'ill  appartiennent  à  un  ms 
d'Echternach,  du  9«  siècle,  qui  provient  de  la  Bretagne  armoricaine  et  dont 
les    folios,  à  cause  de   leur  contenu  devenu  inintelligible   ont  servi  de 

50  reliures  à  d'autres  mss.  Transcription  des  feuillets  1-4'  Lux.  et  IfK),  99,  102, 
lOt  Paris.  Les  folios  102,  101  Paris,  sont  de  môme  âge  que  les  folios  100,  99 
Paris  et  les  fragments  Lux.,  mais  ils  sont  d'une  main,  d'une  encre  et 
d'un  format  différents;  ils  sont  destinés  à  combler  une  lacune  (chap.  15-21) 


NAOIIRICFiTEN  VON  DER  K.  GESELLSCHAFT  DER  WISSENSCHAFTEN.       lOl 

du  folio  3,  ligne  17  Lux.  Nous  avons  là  des  fragments  étendus  de  2  recen- 
sions du  même  thème,  recensions  indépendantes  du  Vatic.  Reg.  81,  et  de 
200  ans  plus  anciennes.  Le  Vatic.  Reg  81  qui  a  appartenu  à  Petau  et  provient 
de  Fleury-sur-Loiro,  comme  beaucoup  de  mss  de  cette  abbaye  a  dû  être 
écrit  en  Bretagne.  Critique  de  la  Scotica  Latinitas  inventée  par  Slowasser  8 
pour  désigner  le  genre  d'écrits  auxquels  appartiennent  les  Ilisperioa 
famina.  Les  particularités  de  ce  latin  reposent  sur  une  imitation  servile 
des  régies  et  des  exemples  de  la  rhétorique  de  Martianus  Gapella  ; 
on  peut  le  caractériser  en  disant  :  Ilisperica  (ausonica)  quam  dicunt  Lati- 
nitas. Art.  étendu  de  49  p.  tt  Fasc.  .3.  Ilephaistos  [U.  v.  Wilamowitz-  10 
Mollendorirj.  Ilephaistos  est  un  dieu  hellène  mais  que  les  Hellènes  n'ont 
pas  connu  dans  leur  mère-patrie  ;  il  n'appartient  pas  au  ciel,  mais  à  la  terre; 
son  extérieur,  un  peu  comique,  est  celui  d'unestropié,  aux  jambes  torses.  On 
éprouva  néanmoins  le  besoin  de  le  rapprocher  des  anciens  Dieux  ;  à  Samos 
on  lui  attribua  liera  pour  mère.  Les  poètes  homériques  pourexpliquerque  le  13 
lils  d'IIéra  n'a  i)a3  son  atelier  au  ciel,  ont  raconté  qu'il  avait  été  précipité  du 
ciel.  Une  autre  légende  le  représente  à  Naxos  en  rapport  avec  Dionysos, 
le  dieu  principal  de  cette  île.  Les  Cyclopcs  que  l'on  se  représente  comme 
les  serviteurs  d'IIephaistos  sont  à  l'origine,  ses  concurrents.  Pour  prix  de  la 
délivrance  de  sa  mère,  attachée  à  un  trône  enchanté  IL  a  eu  pour  femme  20 
Aphrodite,  non  la  déesse,  mais  la  l""»  des  Charités.  Art.  de  29  p.  ^  Expli- 
cations à  la  théorie  des  nombres  paifaitschezJauiblique  [Friedrich  Ilultsch] 
Article  technique  de  10  pages.  *|  La  tradition  de  l'Onomastikon  de  Julius 
Pollux  [Rricli  Hethe].  Après  un  court  exposé  de  l'histoire  des  éditions, 
Bethe  étudie  le  rapport  des  mss.  suivants  :  A.  Paris  2670,  B,  Paris  26^7,  G.  2'-> 
Palatinus  375,  F.  Falckenburghianus  =  Paris  26'i6,  S.  Salmaticensis, 
L.  Laurentianus  36,  1.  Nous  avons  : 

Pour  les  livres  1-7  :  triple  recension       A    FS       CB 
—    •        8-10  :  double  recension  FS  CLAB 

Dans  les  livres  1-7,  A  est  bien  supérieur  à  BC,  et  équivalent  à  FS  ;  dans  3 
les  autres  livres  FS  représentent  la  meilleure  recension,  CL  une  recension 
estimable,  AB  une  recension  médiocre.  Le  ms.  M  (Ambrosiunus  D,  3'i  super) 
le  plus  ancien  des  mss.  de  Pollux  dérive   ainsi  que  FS  CB  du  même  epi- 
tome  que  A  a  copié.  Bethe  essaie  de  reconstituer  cet  epilome  (12).  O   était 
écrit  en  majuscules:  il  avait  l'i  adscrit.  11  doit  avoir  été  écrit  avant  le  35 
9«  siècle;  il  avait  des  variantes  et  des  scholies  dues  à  Aréthas.  C'est  la 
source  de  notre  tradition,  bien  (ju'aucun  de  nos  mss.  ne  paraisse  avoir  été 
copié  directement  sur  Q.  Examen  des  mss  qui  a[)partiennent  h  la  classe 
AMFSCB  et  des  mss  mixtes.^  Le  jugement  de  Dieu  à   Mantinée  [Bruno 
Keii;.  Transcription  <TTor/r,Sôv  de  l'inscr.    publiée  par  Fougères  (Bull.  Corr.  40 
Hell.  T.  XVI,  en  1892)  IlomoUe  (ibid.)  et  Baunack  {Ber.  d.  Sachs.  Gesell.  <l. 
Wiss.  1893)  commentaire  philologique  et  juridique,  transcription  en  carac- 
tères ordinaires  mais  non  avec  l'orthographe  ancienne  et   traduction.  Art. 
étendu  (42  p.).  ^^  Fasc.  4.  Remarques  sur  la  place  des  mots  et  les  groupes 
de  mots  dans  Plante  [F.  Leol.  Des  mots  enclitiques  viennent  à  la  2«   ou  »5 
3"  place  de  la  phrase  interrompre  la  construction  des  mots,  par  ex.  :  sub- 
vos  placo,  disque  tulissent,  per  pol  sœpe  peccas,  ne  hercle  operae  pretium 
quidemst.  U  y  a  en  latin  des  restes  de  postposition  comme  lacrimis  cum 
multis,    aniicum   crga.    Plaute  ne    connaît  pas  eucore  la  combinaison   : 
ineoque.  Atqui  ne  paraît  pas  chez  lui  s'être  combiné  pour  former  un  mot.  50 
Discussion  d'une  vingtaine  de  passages  où  les  critiques  modernes  ont 
cherché  à  remplacer,  à  tort,  atque  par  atqui.  La  formule  interrogative  quid 
jam?  équivalente  de  quid  ita?  quidum?  qui?  quid?  n'est  usitée  après 


102  1895.    —    ALLEMAGNE. 

Plautc  que  dans  Caelius  (Clc.  cp.  VIII,  15, 1)  et  peut  fitre  trisyllabique  :  qni- 
diam.  Quo  modo  n'est  pas  complètement  fondu  en  un  mot  dans  Plaute. 
que  est  souvent  séparé  de  pacto.  Observations  sur  la  place  de  l'adverbe 
<  Nous  renvoyons  le  lecteur  à  cet  art.  de  19  p.   dont  le  résumé  complet 

^  dépasse  les  bornes  de  ce  compte  rendu  >.  1[  Sur  les  mss  de  la  Vita  Cous- 
tantini  d'Eusèbo,  la  Laus  Coustantini  et  la  Constanlini  Oratio  ad  sanctum 
coetiira  [I.  A.  lleikel].  Le  Vatic.  iVJ  (V)  du  11*  s.  est  le  meilleur  ms.  pour  la 
vita  Coustantini  et  la  G.  oratio.  Vient  ensuite  le  Moscoviensis  '60,  ancien  51 
(I)  du  11*  s.  Pour  la  laus  Constanlini  absente  dans  V  et  très  incomplète 

10  dans  I,  le  meilleur  ras.  est  le  Parisin.  l/i31  (II),  également  du  onzième 
siècle.  ^  La  publication  des  lettres  de  Cicéron  à  Atticus  [F.  Léo],  Atticus 
n'a  pas  publié  les  lettres  adressées  à  lui  par  Cicéron  et  n'a  pas  eu  l'in- 
tention de  les  publier;  ses  héritiers  non  plus.  Les  onze  «  convoluts  »  (Nepos 
Att.  16,  3)  contenant  les  lettres  qui  y  étaient  roulées  sont  devenus  à  l'ex- 

*5  ception  i)eut-être  du  dernier,  les  16  livres  que  nous  connaissons.  La  publi- 
cation a  eu  lieu  dans  la  période  entre  la  mort  de  Claude  et  les  lettres  de 
Sénèque,  c'est-à-dire  à  l'époque  du  commentaire  d'Asconius.  La  lettre  de 
Quinlus  «  de  pctilione  »,  qui  n'était  pas  destinée  à  être  publiée  du  vivant 
de  l'auteur  a  vraisemblablement  été  publiée  après  le  1"  livre  d'Asconius. 

20  C'est  à  tort  qu'on  a  voulu  en  contester  l'authenticité.  IL  Lrrègub. 

Neue  Jahrbûcher  fur  Philologie  und  Pâdagogik.  Tomes  149  et  110, 
Philologie.  4e  liv.  Sur  la  disposition  de  quelques  tragédies  d'Euripide  [G. 
Conrad t].  Analyse  métrique  des  parties  lyriques  d'Andromaque  :  analyse 
complète  du  Cyclope  et  d'Héraclès.  ^  Sur  vuxto;  ài^oXyd;  [A.  Uppenkamp]. 

^  'A|j,o).YÔ<;  dérive  du  kiillyM  qui  a  aussi  le  sens  de  «séparer».  Donc  cette  exprès 
sion  signifie  la  solitude  de  la  nuit.  ^  La  faute  d'Antigone  dans  la  tragédie 
de  Sophocle  [B.  Nake].  Antigone,  dans  le  conflit  où  elle  se  trouve  entre 
l'obéissance  à  la  loi  humaine  et  celle  qui  est  due  à  la  loi  divine,  se  rend 
coupable  par  la  forme  et  le  fond  des  paroles  qu'elle  adresse  â  Créon.  Elle 

20  dépasse  également  la  mesure  en  accomplissant  pour  la  seconde  fois  les  rites 
auprès  du  cadavre  de  son  frère  Polynice,  après  que  les  gardes  en  ont  en- 
levé le  sable  dont  il  était  couvert.  ^  Zsùç  nXo-JTo),'5yriç  ?  [Ilôfer]  L'auteur 
propose  de  changer  Ulovxolôyr,!;  en  ID.outoSôttiç.  %  Sur  l'anthologie  grecque 
[Stadtmiiller]  (suite).  VI)  L'épigramme  votive,  VI,  23,  a  probablement  pour 
2^  auteur  Archias.  Dans  levers  :  xal  çsXXov  xp-j?twv  (rq\>.(x.  loL/év-c'x  pô/.ov  Se.  pro- 
pose de  corriger  loLy/jvxa  en  ),oxûvTt.  Il  compare  le  distique  de  Julien,  VI,  29, 

3,  qu'il  corrige  ainsi  :  àyxupav  xwtcïjv  te,  XiOov  aTrypc5aç  0'  «ixa  ^e)jm —  ayxio-'pov 

yypbv  xal  Xfva  xal  Sdvaxaç.  VII)  Apollonide,  VI,  238.  Corrigez  le  dernier  dis- 
tique ainsi  ;   Ûgi  6'e^   oXt'yoJV   ôXfyv)   "<âp'-Ç   £'    Se  ZiZolr^i  —  7;)>£Îova,  xal   nltiM  (ou 

*^  bien  ttXeiov)  8at[j.ov,  à.TïOiç.U[)'c(ix.  Dans  le  premier  distique,  lisez  'Ayopaîe  au 
lieu  de  6  yepa-.ô;.  Apollonide  imite  Léonidas,  VI,  288,  7.  VIII)  Les  épigrammes 
"  calligraphiques  "  adressées  à  Gallimône,  65,  66  ont  pour  auteur  Paulus; 
celles  adressées  à  Philodème,  61,  67,  68,  Julien,  Dans  l'ép.VI,  04,  placez  après 
l'hexamètre  les  trois  vers  4-6,  ensuite  les  vv.  3  et  2.  VI,  62,  3,  changez, 

*^  xavovtS'  uTiâxviv  en  xàvov'  lOu6iTr)v.  IX)  Recherches  sur  les  auteurs  de  difl'é- 
rentes  épigrammes.  X)  VI,  246.  L'auteur  de  celte  épigrarame  est  peut-être 
Antiphile.  Placez  les  vv.  5  et  6  après  1  et  2  et  faites-les  suivre  des  vv.  3 
et  4.  Lisez  au  v.  4  xap-/a>ir)v  au  lieu  de  OapSa),£ir)v,  au  V.  5  ol(Tufvr,v  Ttapi  au  lieu 
de  xal  <Totvïiv.  ^  Contribution  à  l'appréciation  des  tribuns  militaires  de  César 

^  [G.  Ilubo].  B.  G.  I,  39,  2  lisez  tironibus  militum  praefectis  au  lieu  de  Iri- 
bunis.  ^  Numquaiu  qnisquam  et  nemo  umquam  dans  Plaute  fJ.  Lange]. 
Nemo  nuraquam  est  complètement  inconnu  dans  Plaute;  il  emploie  pour 
cela  umquam  quisquam.  Meroator  399  il  faut  lire  numquam  quicquam  ; 


NKUE   JAHRBÛCHEH    FUR    PHILOLOGIE   UND   PÂDAGOGIK.  103 

d'ailleurs  le  passage  doit  être  interpolé.  Il  en  est  de  même  de  Amph.  566, 
de  Poen.  269,  de  Most.  302  et  de  Persa  211.  Rud.  219  il  faut  lire  :  neque 
umquam  quicquam  ils  profuit  et  Poen.  449  leno  umquam  Veneri  ullam 
immolavit  liostifira.  H  Forsitan  dans  Térence?  [A.  FleckeisenJ.  Forsitan 
n'existait  pas  dans  l'ancienne  latinité.  Elle  avait  en  revanche  fors  fuat  an  ;  5 
c'est  ce  qu'il  faut  substituer  à  forsitan  Eun,  197  et  Phorm.  717.  Il  faut 
lire  Andr.  957  :  Quid  agal  Pamphilus,  proviso;  atque  eccum.  —  Me  aliquis 
fors  putet  et  Plniite  AmpU.  :  in  soranis  fors?  —  Immo  vigilans  vigilan- 
tem.  —  Ei  misero  mihi  !  %  Sur  les  Epîtres  de  Gicéron  [W.  SternkoffJ. 
L'auteur  maintient  contre  R.  Leyds  (voir  Revue  des  Hevues  189S  p.  65)  son  io 
interprétation  de  Cic.  ep.  XV,  20,  2  (voir  ibidem  p.  58).  H  Sur  le  commentaire 
de  Probus  sur  les  Bucoliques  et  les  Géorgiques  de  Virgile  [f  G.  Thilo]. 
1  La  vie  de  Virgile  qui  précède  ce  commentaire  prouve  que  l'auteur 
connaissait  la  vita  de  Suétone,  mais  qu'il  s'est  servi  en  outre  d'uno  autre 
source.  Le  morceau  suivant  traite  de  l'origine  des  chants  des  bergers;  ce  15 
sujet  est  aussi  traité  avec  qqs  différences  par  le  scholiiste  de  Théocrite  et 
par  Diomède.  Ges  trcis  travaux  sont  complètement  indépendants.  Le  morceau 
duPseudo-Probus  est  copié  delà  préface  d'un  commentaire  des  Bucoliques; 
l'auteur  doit  être  im  bon  grammairien  postérieur  à  la  moitié  du  second 
siècle.  Le  morceau  sur  la  structure  de  l'hexamètre,  la  langue  et  l'exposition  20 
dans  la  poésie  bucolique  prouve  par  la  négligence  de  la  forme  qu'il  appar- 
tient à  une  époque  postérieure,. mais  il  contient  des  remarques  intéres- 
santes et  doit  être  extrait  d'un  bon  grammairien.  Celui  où  est  expliquée 
l'origine  des  Bucoliques  est  rempli  d'erreurs  et  ne  peut  provenir  que  d'un 
grammairien  du  iv»  siècle.  Cependant  on  peut  relever  cette  opinion  que  la  26 
9"  églogue  aurait  été  écrite  avant  lai"  et  que  Virgile  n'aurait  été  chassé  qu'une 
seule  fois  de  son  domaine.  En  somme,  l'introduction  de  Probus  a  été  com- 
pilée par  un  grammairien  d'uae  époque  postérieure  (au  plustôt  de  la  seconde 
moitiée  du  v»  siècle)  d'après  des  sources  du  ii«  et  iv  siècle).  ^  Sur  L.  Apulei 
Av£-/(^[jL£vo;  ex  Menandro  [E.  Thewrewk  de  PonorJ.  Lisez  au  12«  vers  (Baehrens  30 
P.  L.  M.  IV,  p.  104  V.  114)  :  compectoria  au  lieu  de  cumpectora.11^  5«  et  6»  livr. 
Le  IV"  chapitre  de  la  ito),tt£ta  'AOr,vxtwv  d'Aristote  [G.  SchulzJ.  Dans  la 
première  phrase  les  mots  oJ  tioXXoù  sont  peut-être  une  glose  de  xivô;.  Les 
mots  iicTà  TaÛTa  ne  donnent  pas  un  sens  clair.  Les  mots  Apày.wv  toÙî  OctixoÙ; 
£9r,x£v  ne  sont  pas  conformes  au  style  d'Ar.  Il  y  a  contradiction  entre  ce  35 
passage  et  Chap.  III,  §  2  :  ini  ApixovTo;,  èv  fj  xotl  vdjiou;  àvÉYpa'^av  upôitov.  Plus 
loin  Sch.  propose  f,  tx^i?  OL-Jzr^  pour  r,  -:à5t;  aÛTrj.La  phrase  \iE-i  -caÛTa...  è'Or,xEv 

n'est  pas  à  sa  place  ici  ;  si  on  la  supprime  le  sens  du  passage  est  suffisam-" 
ment  clair.  Dans  la  lacune,  après  to'jtou;  Se  il  faut  plutôt  suppléer  ôtaTripeîv 
(Ilerwerden  et  Leeuweu)  que  ûoxijxâi^siv  (Zielinsky)  §  3  les  mots  pou)>£Û£iv  5k  40 
TETpaxoatouç  xal  Êva   sont  interpolés,  peut-être  même  le  paragraphe   tout 
entier.  Sch.  reconstitue  le  texte  du  chap.  entièrement.  —  Explication  du 
passage  du  chap.  III  sur  les  onze  [X£Tago),at.  ^  Sur  l'Eutyphron  de  Platon  [R. 
Liebhold].  Correction  des  passages  4  i^,  9",  14  «i,  15'',  15*=  et  16».  %  Miscel- 
lanea    [W.   Drcxler]  (suite).  Explication   d'une  monnaie  de  Cysique,  sur  45 
laquelle  est  représenté  Attis  ;  d'un  groupe  eu   terre  cuile  qui  se  troive 
dans  :  Arch.  Zeitg186op.  65-67;  de  l'épithète  Daufena,  donuéeà  Artémis;  de 
plusieurs  inscriptions  ;  du  conte  grec  de  la  belette  et  du  proverbe  aîÇ  oùpavtav 
^Sur  les  Helléniques  de  Xénophon  ["0.  May].  III,  2,  9,  lisez  :  Ta?  népt^  èx£(vov 
n6lsiQ  au  lieu  de  Tàç  uEpl  èxEtvov  uf^Xôi;.  %  Sur  llérodien  (P.  Egenollf).  L'auteur  50 
réunit  d'après  le  codex  miscellaneus  Darmstadinus  2773  les  fragments  d'un 
ouvrage,  attribué  à  llérodien,  dont  le  sujet  était  l'explication  de  formes 
verbales  d'Homère.  If  Sur  un  passage  de  la  AoXtSveta  (K.  204-217)  [R.  Pepp- 


104  1895.    —    ALLEMAGNE. 

niuUei'].  Au  vers  '211  les  optatifs  tcÛOoito  et  eXOos  expriinciit  nu  vœu.  I.es 
vv.  212  et  213  sont  une  imitation  de  TOd.  t,  2r/i.  Les  vv.  214-217  sont 
probablement  interpolés.  ^  Sur  rEnéide  de  Virgile  (III,  682  et  suiv.) 
|G.  Friedrich].  11  f.iut  supprimer  le  point  a[)rcs  secundis  et  mettre  les  mots 

5  contra  jussa  monent  Ileleni  entre  parentlièses.  ^  11  faut  supprimer  lenilies 
des  dictionnaires  [Th.  Stangl.J  Le  seul  exemple  de  ce  mol  se  trouve  dans 
les  Rcholies  de  liobbio  (p.  33G,  1  Orelli)  où  vide[o  l]enitie  est  une  erreur  de 
copiste  pour  vire[o  llenlie  forme  populaire  de  virolenlie  (=:  virulentia).  ^  Sur 
la  chronologie  romaine  du  quatrième  au  sixième  siècle  de  Rome  [F.  OlcU]. 

10  L'auteur  après  s'être  rapporte  à  son  .irticle  de  l'année  181)0  établit  que 
Fancion  calendrier  romain  ne  difîerait  pas  du  calendrier  Julien  de  plus 
d'un  mois.  Par  ces  calculs  il  arrive  à  établir  une  table  lixant  l'époque  des 
calendes  de  mars  d'après  le  calendrier  Julien  pour  les  années  4i8  à  209 
av.  J.  C.  %  Sur  Catulle  !K.  Husche].  10,  27.  Lisez  maie  mi,  inquii  puellae, 

16  Istud  (sous-entendu  accidil).  Plus  loin  au  vers  33  :  sed  tu,  insulsa  raale  et 
molesta  abibis.  15,  10.  Maintenez  percurrent.  61,  5.o.  Lisez  Te  libens  cupida 
novus.  61,  133  juvet  jam  servire  Talasio.  63,  75,  dominae  deorum  ad  aiiris. 
6'i,  109  prona  cadit  luleque  icit  vis  obvia  frangens.  66,  11  novis  anctus 
liyinenaeis.  76,10  quare  cur  curis  teamplius  excrucies?  96  atque  olim  nexas 

20  lîemus  amicitias.  113  manserunt  ciuo  sed  crevere  et  milia  jam  suntsingula. 
1[  Sur  Fhistoire  de  la  guerre  de  Modône  [Ilolzapfel].  1 .  La  bataille  de  Forum 
Gallorum  a  eu  lieu  le  15  avril.  2.  D.  Hrutus  n'a  pas  pris  part  à  la  bataille 
de  Modène,  mais  le  lemlemnin  il  a  pu  faire  une  attaque  contre  l'armée 
d'Antoine  en  retraite  et  se  libérer  lui-même.   11  en  aura  fait  rapporta 

25  M.  Brulus  avant  de  connaître  la  mort  d'IIirtius.  •[  Une  date  fausse  lllol- 
zapfelj  La  lettre  d'Asinius  PoUio  à  Cicéron  (X,  31)  ne  peut  avoir  été  écrite 
que  le  17»  jour  des  calendes  de  mai  à  Gades  et  non  le  17»  jour  dos  calendes 
d'avril  à  Corduba.  f  Sur  les  lettres  de  Gicéron  à  Atticus  [W.  Sternkopf.; 
I,   16,  13.  Lisez  ;   qui   magistratum  in  simultate  cura   lege  Aelia  iniit.  ^ 

30  La  déification  de  Néron  par  Lucain  [L.  Paul].  Dans  l'exonle  de  son 
poème  et  en  général  dans  les  trois  premiers  livres,  Lucain  considère 
Néron  comme  une  divinité  descendue  sur  la  terre,  probablement  Apol- 
lon. En  cela  il  était  d'accord  avec  la  croyance  populaire;  en  effet,  nous 
voyons  que  même  avant  son  avèftement  Néron  reçut  des  honneurs  presque 

36  divins.  Lucain  était  de  bonne  foi  quand  il  écrivit  cet  hommage  et  ces 
trois  livres  appartiennent  au  temps  où  il  était  l'ami  de  l'empereur:  les  sept 
derniers  où  sa  haine  s'accentue  sont  postéri<Mirs  au  déplaisir  que  Néron 
avait  ressenti  des  succès  littéraire^  de  Lucain.  ^  Sur  le  commentaire  de 
Probus  des  Bucoliques  et  des  Géorgiqucs  de  Virgile  (suite  et  fin)  [-;-  G.  Thilo' 

40  II.  Les  scholies  sur  les  Bucoliques  ne  peuvent  être  considérées  comme  un 
commentaire,  ce  qui  n'est  pas  le  cas  de  celles  qui  ont  rapport  aux  Géor- 
giqucs. III.  La  scholie  sur  Eol.  6,  31  et  sq.  sur  le  nombre  des  éléments  a  été 
considérée  quelquefois  comme  l'œuvre  de  Probus;  mais  une  élude  plus 
attentive  prouve  qu'elle  est  due  à  un  grammairien  africain  d'époque  poslé- 

4J,  rieure  qui  a  utilisé  des  sources  excellentes.  Analyse  détaillée  de  cette 
scholie  avec  corrections  de  |)iusieurs  passages  et  élude  des  scholies  anté- 
rieures d'après  lesquelles  elle  a  été  écrite.  IV.  Liste  des  au i.curs  qui  n'admettent 
que  trois,  deux  ou  un  élément.  V.  Aucune  des  scholies  (jue  l'auteur  a 
utilisées  dans  la  seconde  partie,  ne  peut  être  attribuée  à  Probus;  tout  au 

50  plus  peiit-on  dire  (pie  celle  dont  l'auteur  s'est  servi  pour  la  j)remicrc 
partie  et  pour  la  conclusion  est  un  écho  des  conversations  de  Probus.  Les 
autres  scholies  ne  porledlpash  trace  des  éludes  caractéristiques  de  cet  au  leur. 
^ir  7»  livr.  VII  :  Ia  valeur  des  manuscrits  rcceuts  d'Eschyle  ;o.  Diibnhardlj. 


NEUE   JAHRBÛCHEU    FUK    PHILOLOGIE    UND    PÂDAGOGIK.  105 

L'auteur  ooiupare  daus  21  passages  du  Proniélhée  le  texte  des  manuscrits 
réceals  à  celui  que  donne  le  Médiceus  et  prouve  que  les  manuscrits  récents 
renferment  des  gloses  qui  proviennent  d'un  original  plus  ancien  et  meilleiir 
que  le  cod.  Médic  ^  Explication  de  quelques  passages  de  Démosthène  par 
des  papyrus  et  des  parchemins  égyptiens  [F.  Blassj.  Examen  critique  de  6 
iS  passages  de  la  harangue  XIX  d'après  le  manuscrit  parchemin  G  (Graf), 
qui  se  trouve  dans  le  Musée  britannique  et  qui  a  été  publié  pour  la  pre- 
mière fois  par  F.-G.  Kenyon.  Résultat  :  le  texte  du  parchemin  G  corres- 
pond en  grande  partie  à  celui  des  manuscrits  cjui  sont  plus  jeunes  de 
plusieurs  siècles.  Examen  critique  d'un  frnguient  de  la  Midiana  d'après  un  <(> 
papyrus  de  Fayûm,  probiblement  du  V«  s.  après  J.-C.  et  de  2  autres  papyrus 
renlermant  des  fragments  de  !<v  II*  Olynth.  et  de  la  Leptiuea.  ^  Les  xaTao-Tirret 
àp7ôjv  dans  la  Politique  d'Aristole  [II.  Rabe].  Fol.  A  1300  a  15  suiv.  l'auteuç 
ajoute  23*  api'ès  ex  TtivTfov  y./.riP'i)    les    mots  r,  TrivTEi;  âx  r-vrov  aipÉiEi  r,  Ttâvte;  ex 

TtvMv  v-lffOM   et  change  2'i  le  mot  r,  devant  à5  âTtâvTwv  en  e\.  —  A  26  T(i>v  tb 
7to>.iTtxwv  est  probablement  une  glose;  au  lien  de  xal  îi  lisez  vî  xai.  —  A  27, 
29,30    maintenez   z%...'Ôl,  changé    faussement  par  Spengel  en  -râ;.    —   A 
'iO  ajoutez  après  7.1r,pM    les   mots  xal  z%   [ùw  èx  tivwv    alpéuît  ta  aï  Y.}.T,pio.  —  \ 
30''-31.  Comme  il  y  a  12  ■zçjôtzoi,  les  mots  a  23  Tpôuoi  téttxpe;  .sont  difliciles  à 
comprendre;  changer  le  chiffre,  paraît  être  trop  risqué.  —  A  31-6u.  Daus  la  20 
série  des  xa-aa-i<T£i;,  énumérées  dans  un  ordre  logique,  on  constate  avec 
peine  l'absence  du  mode  d'élection  :  vrâvre;  èxT-.vriiv.  A  3l-3'i  il  faut  intercaler 
après  EX  Tiiv-rwv  les  mots  xa\  to  uivra;  èxttvwv,  (\n'\  désignent  alors  la  seconde 
des   S-jo    x-xTaaTiTEi;    mentionnées   32.   —   A.  3'i-38   lisez  r^  a.''.pLnv.  y,  aityoïv  (to 
ht  à(i?otv  XÉyt,)  -rà;  \).vi  yCKr^^M  rà;  5'a';péTe'.)  r/  ta?,  CtC.  —  A  3'?-f)1  passage  corrompu  25 
en  plusieurs  endroits.  Intercalez  avec  .spongel  ni    -r^  alpÉaci  r,   x),ripo)  après 
àptaToxpatixo);.    —   Gl'-'j   ajoutez   avoc   Thurot   xal    xô    Tivà;    èx    tivwv     âipâasi, 

mais  seulement  après  le  mot  fjliytx.p/iy.6y.  —  B  ■'i/o  adt)plez  la  leçon  du  cod. 
IP  TÔTE  ùi  après  il  aTrxvTwv.  f  Le  Panégyrique  d'Isocrate  et  la  guerre  de 
Chypre  [G.  Friedrich'.  F.  Reuss,  dans  le  programme  du  gymnase  de  Trar-  3o 
bach  1893/94,  en  réfutant  un  article  <ie  G.  Friedrich  sur  le  Panég.  d'Isocrate, 
émet  l'idée,  que  la  guerre  de  Chypre  a  duré  de  387  à  378  et  que  le  Panég. 
a  été  publié  en  387.  C'est  cette  thèso  que  G.  Friedrich  réfute  en  s'appuyant 
surtout  sur  Xénoph.  llell.  IV,  8,  24.  Il  examine  ensuite  l'opinion  de  Engel 
(de  temporequo  divulgatus  sit  Isoeratis  panegyricus,  Stargard  1861),  d'après  36 
lequel  le  Panég.  aurait  été  publié  en  38ij.  Il  approuve  Diodore  XV,  9, 
d'après  lequel  la  guerre  a  éclaté  en  391  et  le  Panég.  a  paru  en  385.  f  Sur 
les  épigrammes  traitant  de  Théraistocle  !M.  Rubcnsohnct  II.  Stadtmiiller]. 
Explication  et  analyse  critique  des  épigrammes  :  Anthol.  Palat,  VII,  23(5, 
74,  23o,  237  et  73,  cil  il  est  question  du  monument  finiéraire,  élevé  enl'hon-  40 
neur  de  Thémistocle  a  Magnésie  et  mentionné  par  Thuc,  I,  138,  5.  Diodore 
XI.  58;  Plut.  Thém.  32  et  Corn.  Népos  Thém.  10,  3.  Dans  les  fouilles  faites 
à  M.  il  ne  s'est  trouvé  aucune  trace  du  monument  de  Th.  ^  Sur  Parthénios. 
[Sakolowskij.  Dans  la  préface  lisez  :  8tôt  <ûà>  -zh  (j,ïi  Trapeïvai  tô  TreptTTôv 
«•jToïç,  0  Stj  au  [jLETÉpyr)  <  ^.ï)  >  -/îîpov  Tiepl  aùrwv  èworiOi^;.  —  Ghap.  I  au  COmm.  45 

le  mot  £p£-jvr,Ti;  est  une  glose.  Retranchez-le  et  lisez  [j-aaTopiç  te  xal  aXXou;. 
—  Chap.  IV  lisez  èv  a-j-/)  FA  fii/.taTa  r,7i£tY£"o  *>i  lieu  de  aÙTY)  Sa  etc.  —  Re- 
tranchez ôr,  après  svôa.  —  9,  22.  L'auteur  propose  de  changer  le  mot  évi- 
demment corrompu  o'.iTT£OT'.v£:;ti;x5£iv  en  <àp-o  cruv£7C(i?â?etv.  —  13,  22, 
lisez  (xîTà  TYiv  Tpfrr|V  Y)iA£pav.  —  14,  23  mtzz  etc  ^adoptez  la  conjecture  de  §Q 
Galeus  :  (rjyyiWjiizyov  et  ajoutez  aùiîxa  après  aJx?,.  —  Chap.  XI  au  comm. 
lisez  w;  ojx  £Xr)Y£  to  rdcOo;.  —  16,  29.  Entre  TraoaTtXriÇ  -^vmai  et  xotl  a-JTo'v  il  doit 
y  avoir  une  lacune,  —  18,  16,  Usez,  iÇs^pâxet  au  lieij  de&ïSpaxot.  —Chap, XV 


106  1895.    ■—   ALLEMAGNE. 

rautenr  propose  délire:  TteptaOpotdajiévir)  Se  xûvot;  <Z-Ko\lol)(;y>  è8i^p£U£v.  — ' 
27,  2,  lisez  o(TTiç  [xàv  r,v  ail  lieu  de  ô;  (ikv  r,v.  —  5,  14,  l'auleur  propose  de 
changer  àXsvSouji^vr)  en  inali^  Souixévy).  ^  Sur  Térence  dans  le  moyen  âge 
[K.  Dziatzko].  Description  d'un  manuscrit  de  Munich  (n»  14420)  du  XI»  s. 

6  contenant  uu  commentaire  des  comédies  de  Térence.  Liste  de  9  vilae  Te- 
renti;  absti»action  faite  de  la  vitade  Suétone,  2  de  ces  écrits  appartiennent 
à  la  première  partie  du  moyen  âge,  six  à  la  seconde  partie;  le  manuscrit  en 
question,  dont  le  commencement  est  perdu,  devait  avoir  une  des  deux  vitae 
7,  du  commencement  du  moyen  âge,  probablement  celle  connue  sous  le  nom 

10  de  vita  Ambrosiana.  On  peut  en  conclure  que  l'auteur  des  ])lus  anciennes 
de  ces  scholies  est  aussi  celui  de  cette  vita  qui  n'est  point  un  nommé  Pom- 
peius  comme  le  croît  Wolflfin.  Le  couimentairedoit  dater  du  règne  de  Ghar- 
lemague.  If  Sur  les  discours  d'Eschine  [M.  Ileyse].  Défense  du  texte  tradi- 
tionnel  d'Eschine  contre  les  corrections  de  M.  Saliorraphos   (voir  l'année 

15  ie'.t2).  ^  Sur  Catulle  [E.  Dittrichl.  Epith.  Pelei  et  Thetidis  2  lisez  :  Phasidos 
ad  fluctus  et  fines  Colchidos  Aeas  *[\  Lettre  de  Cicéron  à  M.  Brutus,  I,  Ul 
[L.  Gurlittj.  L'auteur,  qui  avait  j)récédemment  douté  de  l'authenticité  de 
cette  lettre,  en  convient  maintenant,  mais  en  remarquant  que  jusqu'à  pré- 
sent on  l'a  mal  datée.  Elle  doit  avoir  été  écrite  avant  le  11  juillet,  le  même 

20  jour  que  I,  12.  Le  11  juillet,  avait  eu  lieu  au  sénat  la  scène  des  centurions 
demandant  le  consulat  pour  Octave  qui  avait  inspiré  la  lettre  I,  14,  après 
quoi  Cicéron  était  resté  10  jours  sans  écrire,  f  Sur  les  lettres  à  Alticus 
[W.  SternkopfJ.  V,  2,  3  les  mots  cum  et  Epiro  redicris  se  rapportent  à  la 
phrase  précédente  et  non  à   la  phrase  suivante.. ^  Sur  l'Iliade  d'Homère 

25  [E.    Goebel]    Z    bOO   lire  :  aï    (aÈv  ydaov  Çwv  "Extopa  O)  £vl  ol'y.fi)  i3  334  :  Ttpîv  y' 

"ExTopo;    èvOâS'   èveïxai  Te-j-^ea  xal  Xc^aXT^v  |j.£Ya8ujJi,oy,  izio  çovrio?.  "S  473  :  otctiwç 

"Ilçaiatf^î  Y'èOéXot,  zl  ëpyov  avoixo.  ^  Sur  l'Agricola  de  Tacite  (G.  Ilachtmann] 

c.  24  lire  :  nave  primniu  praemissa. 

^^  Fasc.  8.  Fasti  Delphici  [IL  Pomtow].  Avec  2  tables  contenant  les  fac- 

30  simile  des  inscriptions  traitées  dans  le  texte.  (Suite;  voy.  ann.  1889  p. 
513-578).  IL  Les  archontats  mentionnés  dans  les  décrets  des  amphictyons 
du  m™o  s.  av.  J.-C.  Nous  avons,  de  la  période  de  280-200  av.  J.-C,  21  ins- 
criptions d'ampliictyons  que  l'auteur  essaie  de  grouper.  Les  indications 
sur  la  composition  exacte  de  l'assemblée  des  amphictyons  font  entièrement 

35  défaut  pendant  l'époque  étolienne,  c.-à-d.  de  325-178  av.  J.-C.  —  Division 
de  la  matière  :  I.  Résultats  des  recherches  épigraphiques.  IL  Résultats  des 
recherches  historiques.  I  part.  Les  décrets  des  amphictyons.  A.  Le  plus 
ancien  des  décrets  du  in»  s.  est  l'inscription  trouvée  à  Athènes  a.  'Up'Dvoç 
CIA.  II  551,  rédigée  au  plus  tôt  au  mois  do  Rûono;  277.  Députés  :  2  Thes- 

*0  salions,  2  F.toliens,  2  Béotiens,  2  Phocéens.  Ce  nombre,  composé  ainsi,  ne 
se  retrouve  plus  jamais.  B  Les  listes  des  vainqueurs  dans  les  jeux  dits 
awTTipta  :  Ces  jeux  furent  institués  par  les  Étoliens  après  l'invasion  de 
Brennus  278.  L'auteur  en  fixe  répo((ue  et  l'ordre;  ces  iwTiîpia  ont  été  proba- 
blement célébrés  chaque  année.  4  inscriptions  :  Wescher-Foucart,  inscr. 

*5  rec.  à  Delphes  n<"<  3,  4,  S,  6.  Ordre  des  archontes  :  'AptaTayfipaç,  'E^ixsvîSa;, 
Nix-^SatAoç,  KXswvôaç,  se  succédant  dans  l'espace  de  275-250.  L'inscr.  GIG. 
1689''  date  aussi  de  l'archontat  de  Nikodamos.  —  G.  Groupe  d'inscriptions 
en  l'honneur  de  Calliclès,  héraut  sacré  des  amphictyons  :  Ross,  inscr.  inéd. 
I  n»  70;  anecd.  42;   anecd.   00.   Ordre   des   archontes  :  'AjiJvTa;,  NixaiSa;, 

60  A:(i)v  (de  l'archontat  de  Dion  <late  encore  l'inscr.  Dittenberger  sylloge  inscr. 
graec.  n»  186.  L'in.scr.  Lebas  II  838  et  839.  Le  mot  Xïo;  n'est  pas  le  nom  d'un 
député  étolien,  mais  désigne  des  députés  de  l'île  de  Chios,  qui  toutefois 
ji'étaient  pas  des  bjéromnemons  ofliciels.  U>,£t'<xTwv,  K«),/,tx),f,;.  D.  Groupe  d'Ar- 


NEUE   JAURBÛCHER    FUR   PHILOLOGIE    UND    PÂDAGOGIK.  107 

chiadas-Eudokos.  4  inscr.Wescher  monum.  bil.  p.  189  D.B.G.A.  Il  faut  rappro- 
cher de  ces  inscriptions  celles  d'Eudokos  (bull.  VII  n»I  p.  /ilO)  et  de  Straton 

(Lebas  833).  Ordre  des  archontes  :  Eùx),f,;, 'Apx'âaaî,  E-j5o%o;,  StpocTwv,  — 

— "AOafAêo;— AafjioaOivv)?.  —  R.  Groupe  de  Peithagoras.  3  décrets  des  amphic- 
tyons.  Bull.  VII  p.  421  n»  IV,  Lebas  II  8'i0,  Bull.  VII  p.  423  n»  V.  Ajoutez-y  5 
uneinscr.  de  l'archonte  Ilérys  (Bull.  VII  p.  420  n"  III)  qu'on  doit  placer  un 
an  ou  quelques  années  plus  tard  que  Peithagoras.  L'archontat  d'Alexarchos 
mentionné  dans  l'inscr.  qui  se  trouve  au-dessou«,  doit  être  placé  plus  tard 
que  ceux  de   P.  et  II.   Joignez  à  ce   groupe  un   décret  en   l'honneur  de 
'Epfjiiot;   Xotp'J^évou  ôixùv  âv    AcXyoï;,  a.  KaiXc'a  (BuU.  VII  p.  417  n"  II),  où  sont  1» 
mentionnés  14  députés  éloliens,  le  plus   grand   nombre   connu  jusqu'à  ce 
jour.  Callias  aura  été  archonte  plus  lard  que  P.  et  II,  Ordre  des  archontes  : 
Peithagoras,  Ilerys,  Heracleidas,   Gillias  Alcxarchos.  L'inscr.  de  Pleiston 
(Lebas  II  813)  doit  être  regardée  comme  étant  en  rapport  direct  avec  les  inscr. 
du  groupe  Calliclès.  A  remarquer  la  formule  t£po!xv/i!j.ovo-jvTMv  xwv  Tcspl,  qui  15 
ne  se  trouve   qu'ici.  Cette  inscr.  et  celle  de  Calliclès  indiquent  la  raison 
pour  laquelle  le  privilège  a  été  acconlé  :  sTttixîXwixÉvot?  xVt  xaTaaxcuaCôvTo-.; 
Tov  xdo-fiov  Taï  'AOavâi  xa?  Ilpovatat.   Le  dernier   décret   complet  du   ni'  s. 
av.  J.-G.  (W.-F.  inscr.  rec.  à  Delphes  2)  doit  ôtro  atiribué  au  groupe  de 
Peithagoras.  Nombre  des  députés  :  4  Étoliens  dont  2  du  même  nom,  1  de  20 
Ghios,    2  de  Djlphes  et  2   Béotiens.    F.    3  fragments.    1)    GIG  1694,  copié 
déjà   par  Gyriacus.   Lisez  dans  -le  texte  'A),£;a!J,cvoO,  non  pas    'A),e5ivÇpov. 
L'archonte  est  Aristagoras.  GVst  le  plus  ancien  des  3  fragui.  L'inscr.  appar- 
tient à  l'époque  de  218-203.  2)  Inscr.  publiée  par  B.  IlaussouUier  (Bull,  de 
corr.  hell.  p.  286  n°  71).  L'auteur  reconstitue  et  complète  le  texte  de  l'inscr.  25 
qui  date  du  temps  av.  201.  3),  Fragm.  GIG  1689,  copié  par  M.  Dodwells  180;j, 
égaré,  retrouvé  par  l'auteur,  date  de  l'époque  de  la  suprématie  étolienne, 
doit  être  placé  après  les  deux  autres  fragm.  du  groupe  F.  Lisez  la  1'«  ligne 

ainsi  :  tnl  toO  Seîvo;  àp-/ovTo;  sv  Ae).çoÏ;,  Upotxvr,(j.ovo-jvTfov  AtxwXwJv,  les  Éto'iens 

étant  toujours  mis  à  la  première  place.  Ligne  4  suppléez  [iv.  Xtou  (ou  bien  30 
Xtou)  IIiXci  —  (ou  bien  'Ap-.)  —  o-Tat'vou  et  avant  ces  mots  deux  noms  étoliens 
avec  indication  de  la  ville.  Le  texte  appartient  encore  au  ni"  s.;  l'auteur  le 
complète    d'une    manière  approximative.   ^  Rectitlcation  [E.  Goebel].   La 
remarque  faite  p.  49,  note  2  de  ce  vol.,  que  dans  l'ouvrage  méritoire  de 
II.  Gehring  :  Index  Ilomericus,  la  forme  avoiro  (S  473)  n'avait  pas  été  citée,  35 
repose  sur  une  méprise  que  l'auteur  regrette  vivement.  ^  Matériaux  pour 
l'explication    d'Horace  G.  I,  4.  fil.   Ilempel].   Gommentaire   verbal.    Plan 
(3  parties  :  le  mois  de  mai  est  venu  ;  c'est  pourquoi  jouissons  aujourd'hui 
de  la  vie  !  car  demain  nous  ne  le  pourrons  plus.)  Sujet.  Gette  ode  offre  dans 
une  série  d'images  frappantes  un  exemple  très  vivant  de  la  philosophie  40 
d'Horace.  ^  Sur  les  lettres  diverses  deGicéron  |L.  Mendelsohnj.  Gontre  l'avis 
de  Gurlitt  (voir  plus  haut)  l'auteur  maintient  que  les  lettres  de  Gicéron,  où 
se  manifestait  sa  haine  pour  Gésar  (p.  e.  XII  et  suiv.)  peuvent  avoir  été 
publiées  du  vivant  d'Auguste  ou  de  Tibère,  mais  l'ont  été  après  la  mort  de 
Tibère   ou  de   Tiron,  d'après  l'arrangement  de  celui-ci.  ^  Fragments  de  45 
Gicéron  supposés  [T.  Stangl].  Le  fragment  30  de  G.  F.  W.  Mùller  est  une 
liste  d'auteurs  cités  par  Gicéron  dans  l'Orator.  Le  fragment  26  est  une 
réminiscence  de  divers  passages  des  livres  de  rhétorique  et  en  particulier 
du  de  orat.  I,  92.  Le  fragment  32  doit  être  attribué  à  un  Gicéron  inc  mnu  de  la 
décadence.  1[  L'adjectif  ruUus  dans  Plaute  et  dans  Tacite.  [T.  Stangl]  Tac.  dial.  60 
21.  14,  lisez  :  sordes  autem-rultae  verborum.  |  De  l'appréciation  des  tribuns 
militaires  de  Gésar.  [G.  Wesener]  Défense  du  texte  des  manuscrits  a  tribunis 
militum  (b-G.  l,  39.  2)  contre  Ilubo  (voir  plus  haut)  Tll[  Fasc,  9.  Sur  le  plan 


108  1893.    —    ALLEMAGNE. 

de  quelques  tragédies  de  Sophocle.  [G.  ConradtJ  1.  Electre.  I»  vv.  1-7G  dont 
la  moitié  (29-66)  occupée  par  les  instructious  d'Oreste.  I''  78-83.  L'action 
avance.  II  86-2o0  Parades.  III»  2"d-:V27,  mais  le  v.  318  est  apocryphe,  donc 
76  vv.  Groupe  princip;d  :  vv.  2:J'i-;in9  (7,  10,  11,  11,  107).  \\V>  328-'i71.  Ajoutez-y 

5  les  8  trira.  de  \^  ce  qui  donne  1ÎJ2  (2  x  76).  !'■«  partie  328-403  :  Ghysotheinis 
essaie  d'amener  Electre  à  la  douceur.  2»  part.  404-471  :  récit  du  songe  de 
Clytemnestre.  IV.  1"  Slas.  V"  î)16-659  :  1)  516-r,57  :  discours  de  Clyt.  2) 
5o8-633  :  querelle  violente.  3)  63'i-(;5'J  :  prière  de  Clyt.  Donc  :  72,  76,  26. 
Vi>  660-803,  de  nouveau,  144  triui.,   groupés  ainsi  :  38,  68,  3S.  V-^  804-870  : 

"^19  triuj.,  kommos  de  2  x  10  et  de  2x9  vv.  V>'  871-10:37.  Groupez  : 
22  —  27  +  27  =  76.  Puis  946  —  1014  =  68,  total  144.  Enfin  1015-1057.  Parties 
lyricpies.  II  86-2:;0  Parodos,  2  x  17  et  2  x  15  vv.  puis  2  x  17,  2  x  19  et  16. 
IV  472-5i;j.  McUa'.?,  V.  483  :  'E),Aâva)v  à'va^  et  v.  485  :  à(j,7r,y.r,!;  yévuç  et  VOUS  aurez 
2x13-1-  12  =  38,  VI.   1058-1097.   Scindez  les   vers  ainsi  :  1)  tî   toÙ;  «vwôev 

15  ({jpovi[jLw-2)TaToyç  o'.mvo'j;  èaopt.'j-;!  ij.evo;  'pn-^à^  y.rjooî/.lvouç ,  4)  à^'wv  xe  pXâcr- 
Twcnv  oif'M'J  t'  5)  r'i'jxrr'.v  eJoroT'.  Tao'  o-Jz,  6)  I-z'ïtoi.!;  teXo-ju-îv.  Vous  aurez  alors  : 
2  x  13  et  2x6—  :',8.  Vil"  Iii'.ts-I231  :  dialogue  et  complainte  d"Electre 
28  vv;  38,6;  2,  2 -- 7i;.  Scène  de  reconnaissance  :  5,  6  vv.  VIItM<:oramos1232- 
1287.  Retranchez  v.  1244,  réunissez  plusieurs  vv.  et  vous  aurez 2xl3-f  1  2=38. 

20  VII»  1288-1325,  délibération  d'Oreste  et  d'Electre  38  vv.  VIl'i.  1326  1383, 
20  vv  +  38,  correspondant  aux  56  vv.  de  VII'-VIII'  chœur  de  12  vv, 
Vlllb  Kommos  2  x  19  vv.  VIII»  CA  vv.  Total  de  VII  et  VIII  20x  19  vv.  —  2. 
Les  Trachiniennos.  Analyse  de  la  pièce  d'après  les  mêmes  principes.  A.  la 
base  se  trouve  le  chiffre  17.  I-III'',  1-204  (à  retrancher  vv.  150-152  et  à  réunir 

25  certains  vv.  dans  les  parties  lyri(pies)  Il  x17.  Ill'^  205-224  en  17  vv,  total 
12x17.  1^225-292,  4x17  vv,  IVi>  293-309  =  17  vv.  IV«-!i.  310-496  =  11x17 
vv.  V  chœur  18  vv.  III  récit  de  Déj.  6x17  vv.  VU  chœur  36  vv  =  8x17. 
VIIl"  663-733.  Retranchez  les  vv.  68'i,  696,  732  =  4x17.  VIIIi^,  rapport  de 
Ilyllos  73'i-820.  Retranchez  les  vv.  811  et  812,  et  vous  aurez  5x17.  IX"^  chœur 

30  en  26  vv.  (821-862)  et  8  trim.  863-870  =  2  x  17.  X,  mort  de  Déj.  871-9'i6  =  4x17. 
Xl-''^  947-100't  eu  51  vv  =  3.x51.  XIc  Threnos  1005-1043  en  29  vv.  Xl<i  Héracl. 
et  llyll.  12x17  et  XI«  (5  anapestes  =  17  x  17.  —  3).  Antigone.  L'auteur 
examine  une  partie  de  la  pièce  on  se  plaçant  au  môme  point  de  vue  que 
dans  les  pièces  précédentes  et  croit  reconnaître  qu'ici  encore  le  chiffre  17 

35  est  à  la  base,  t  La  culpabilité  d'Antigone  chez  Sophocle  |W.  Gringmuth]. 
M.  B.  Nake,  dans  son  article  traitant  le  môuie  sujet,  arrive  à  ces  conclu- 
sions. Antigone  est  coupable  :  1»  parce  qu'elle  ne  reconnaît  pas  que,  tout 
en  observant  la  loi  divine,  elle  ne  manque  à  ses  devoirs  envers  Créon; 
2»  p;u'ce  qu'elle  aurait  du  se  contenter  d'ensevelir  mie  fois  son  frère.  — 

40  L'auteur  prouve  :  !«  que  le  premier  ensevelissement,  plutôt  d'un  caractère 
allégorique,  n'avait  pas  encore  l'importance  que  M.  Nake  lui  attribue: 
2»  qu'il  n'était  j)as  dans  les  intentions  d'Ant.  de  répéter  l'acte  de  l'enseve- 
lissement, mais  de  le  linir.  ^  Stir  ThéophrastCTtepl  çurôiv  îpxoptott  [II.  Stadler]. 
Correction  des  passages  sujv.  I  3,  1  ;  1  4,  2;  I  10,  2;  II  4,  l  ;  II  6,  2;  III,  8,5; 

45  IV  8,  11  ;  V  5,  2;  V  6,  1  ;  IV  11,  13;  I  6,  2;  I  6,  9.  ^  De  dactylis  Plaulinis 
[IL  Roppenecker].  Les  vers  dactyliques  suivants  sjont  reconiuis  daiis 
Plante  :  L'hexamètre  catalectique  in  imam  syllabam  :  Cure.  96  et  sq.  Cas. 
6'i4.  La  tripodie  catalectique  in  unam  syllabam  Cure.  120  et  121.  Cas.  874. 
Epid.  168  et  171.  Pseud.  931  et  93(i.  La  tétrapodie  c;italccli(iue  in  dissylabam 

50  cas.  182  et  sniv.  L'octopodie  catalectique  in  duas  syllabas  Pseud.  595-598 
Pseud.  1<i5-168.  f  Recherches  chronologiques  sur  les  lettres  de  Ciceron  à 
Brutus  et  sur  ses  Philii)piques  [F.  L.  Ganter].  L'auteur  envisage  cette 
question  au  point  de  vue  de  l'authenticité  des  lettres  à  Brutus,  La  dixième 


NEUE   .lAHRBÛCHEIl    FUR    PHILOLOGIE   UND    PÂDAGOGIK.  109 

Philippiquc  a  été  prononcée  le  'i  février  43  ou  piMi  après.  G.  Antonius  a 
abordé  à  Dyrrachium  dans  les  premiers  jours  <le  ranuée.  La  lettre  de  Gic. 
à  lirulus,  I,  10  est  du  14  juin  ou  peu  après,  1,  9,  peu  de  temps  avant  le 
18  juin,  de  Brutus  à  Gic,  I,  7  environ  le  22  juin,  I,  11  fin  juin,  I,  la  l"'  juil- 
let, celle  de  Cicéron  à  Brutus  11  juillet,  I,  12  entre  le  21  et  le  24  juillet  au  6 
malin,  I,  1o  entre  le  21  juillet  au  soir  et  le  24.  Corrections  diverses  sur  les 
lettres  à  Brutus.  ^  Sur  Properce  [P.  SakolowskiJ.  II,  34,  31.  Lire  Tu  satius 
Musis  leviorem  imitere  Pliilelam  Et  non  inllati  sommia  Callimachi.  % 
Etudes  sur  la  transmission  et  la  critique  des  Métamorphoses  d'Ovide 
ilï.  Mat^nus].  (Suite)  IV.  Le  Marcianus  et  le  Neapolitanus.  Ges  deux  io 
manuscrits  sont  indépendants  l'un  de  l'autre.  N  présente  300  variantes 
qui  lui  sont  propres.  Un  grand  nombre  d'entre  elles  semblent  être  le 
texte  primitif  du  poète.  Ce  manuscrit  renferme  des  leçons  provenant 
de  l'ancienne  révision  du  texte  et  d'autres  qui  viennent  de  l'arché- 
type ;  nous  ne  pouvons  pas  juger  si  là  où  les  fausses  leçons  de  la  vulgate  i6 
coïncident  avec  M,  nous  devons  en  attribuer  la  provenance  à  la  copie 
inconnue  X  et  nier  la  dépendance  de  M.  f  Ginq  thèses  sur  la  critique  des 
écrits  de  Lucien.  [Sommerbrodt|.  1°  Nous  ne  possédons  pas  l'archétype 
des  manuscrits  de  Lucien.  2»  Tous  les  manuscrits  conservés  sont  des 
sources  secondaires,  plus  ou  moins  mélangées  et  troublées,  de  sorte  20 
qu'aucun  d'eux  ne  peut  servir  de  guide  uni(iue  pour  l'établissement  du 
texte  des  œuvres  complètes  de  Lucien.  3»  Pour  chaque  écrit  de  Lucien  il 
faut  rechercher  tes  meilleurs  manuscrits  et  les  comparer  entre  eux.  4°  Le 
texte  de  chaque  écrit  doit  être  établi  sur  la  concordance  intime  de  ces 
manuscrits.  5»  Là  où  les  manuscrits  présentent  une  erreur,  la  divination  25 
entre  en  jeu. 

tif  Fasc.  10  et  11.  Fasti  Delphici  [IL  Pomtow]  II  (Qn).  G.  Décrets 
d'Amphiclyons  du  n»  s.  av.  J.-G.  1.  Décr.  de  1U4,  non  encore  publié, 
trouvé  dans  le  théâtre  de  Magnésie  sur  le  Méandre  d'où  il  résTilte  que 
les  Magnètes  ont  envoyé  un  député  à  Delphes,  que  probablement  les  jeux,  30 
dits  awTTipia,  ont  eu  lieu  chaque  année.  2.  Inscr.  publiées  par  B.  llaus- 
soullier,  buU,  VI  n»  71,  dont  le  texte  a  été  rédigé  plutôt  après  qu'avant. 
178.3.  Inscr.  bull.  VII,  p.  427  de  178  à'.IIoa^ta.  Lisez  ligne  13 'DavvéaNcKÉai^waOEvcî'. 
Il  y  a  23  hiéromnémuns  avec  indication  du  nom  du  père  et  de  la  ville. 
4.  Inscr.  GIGS.  I  n"'  4135-4137.  Résultat  :  même  à  cette  époque  les  assem-  35 
blées  des  Amph.  se  sont  réunies  dans  l'ancienne  ville  de  Pylos,  date:  de 
238-146.  5-8.  Inscr.  publiées  par  M.  Wescher.  Étude  sur  le  monument 
bilingue  de  Delphes,  datant  d'une  session  de  printemps  et  renfermant  la 
seule  liste  complète  de  24  hiéromnémons.  9.  Fragm.  d'inscr.  rass.  n"  142, 
faisant  partie  des  inscr.  5-8.  Les  inscr.  5-9  datent  du  commencement  du  40 
dernier  tiers  du  ii«  s.  10.  Décret  CIA  II  551,  52,  suiv.,  datant  environ  de  la 
même  époque.  11.  Décret  (fragm.)  qui  sera  publié  dans  le  supplém.  du  CIA  II 
S^R  12.  Fragm.  CIA  II  552,  même  sujet  que  dans  le  n»  10  et  de  la  même 
époque.  13.  Fragm.  de  décret,  sera  publié  {>TA  II  sous  n»  551«,  en  rapport 
avec  les  n»^  10-12  et  de  la  même  époque.  —  Appendice  L  Sur  les  textes  en  4r. 
lettres  majuscules  de  Delphes,  publiés  par  M.  Lebas  II  n°'  833-970.  Ges  textes 
ne  sont  pas  exactement  rendus  mais  arbitrairement  altérés.  Preuves  : 
les  décrets  de  Praochos  dans  Lebas  n°»  838,  839.  Append.  II.  Sur  le  décret 
de  Peithagoras  (bull.  VIL  p.  423  suiv.  n»  V);  il  date  de  la  session  d'automne. 
L'auteur  rétablit  le  texte  autrement  que  M.  Foucart.  Append.  III.  Sur  le  50 
document  de  Pleiston.  Recherches  sur  les  hiéromnémons  Mdt-/wv,  Sevvcaç, 
Ocxiâôa;,  ïlTpâTaYo?  et  sur  la  place  que  le  texte  occupe  sur  le  marbre. 
Appendice  IV.  Sur  la  liste  des  hiéromnémons  (bull.  VI  n»  71).  Différents 


110  1895.    —    ALLEMAGNE. 

essais  de  reconstruire  et  de  compléter  le  texte.  ^  Remarques  critiques  sur 
la  Cyropédie  de  Xénophoa  [K.  Lincke].  1.  I  5,  10.  Après  xapTroCIirôat  lisez  ià 
«TtTa  au  lieu  de  ■zaïZza,.  II  1,  13.  Le  passage  inzXwixi  \i.bnoi.  etc.  est  peut-être 
apocryphe,  en  tous  cas  les  mots  uâvtt  xpôTif»  ne  peuvent  pas  être  maintenus 

6  à  côté  de  TtâvTwç.  II 3,  4,  xal  à  Gedi;,  elc  Mettez  un  point-virgule  après  xàyaôâ  et 
construisez  les  mots  aUou;...  S^Swui  comme  une  phrase  indépendante.  III  3,2. 
Retranchez  les  mots  o-j;  r,Y£ïTo  xa\  yiteïto.  IV  4,  2.  Retranchez  le  mot  ûtr,yoOvTo. 
II  144.  Retranchez  avec  le  eod.  D  le  mot  xa\  devant  e'mwv.  VIII  1,  19.  Retran- 
chez les  mots  TùO  Ttapavat  après  ouio;.   VIII  3,  19.   Retranchez  Kûpou  après 

10  8£<5[jievoi.  —  2.  I  3,  3.  Explication  du  passage.  I.  3,  8.  La  phrase  oî  8È  twv 
paacXéwv  to-jtwv  oîvo-/ooi,  etc.  paraît  être  une  glose.  VIII  1,  23.  Les  phrases 
xatT<$xe  TtpfiiTov  —  ol  [làyo'  c''  o'^'"^'"  ^^  ~"  ^oltiIzï  Iroublenle  sens  du  passage.  VIII 
3,  11.  La  phrase  ttoXù  yàp  oïovTat,  etc.,  interrompt  la  marche  du  récit.  VII  3, 
14.  Les  mots  upiaôev  5à  7tpoa-£x-Jv£i  paraissent  être  une  note  qui  a  passé  plus 

IB  tard  dans  le  texte.  Quelques  remarques  sur  VIII  4,  3.  VIII IJ,  22.  VIII  7,  3.  — 
3  et  4.  Critique  et  explication  des  passages  VIII  5,  2-16  et  V  2,  16-19. 
f  Sur  les  Mémoires  de  Xénophon  [P.  R.  Millier].  I  ^,  1.  Au  lieu 
de  rt  Tz6\o\)  lisez  f^  oxvou.  ^  Sur  l'Éthique  d'Eudème  [0.  Apelt].  VIL 
1235'^  35.    Dans    la    phrase    :    ind    où'te    oIo;   TcapeY'/éouaiv    remplacez    o'S-zt 

20  par  èvt'oxe.  1236''2.  Lisez  90,0?  8s  tw  çtXoûpLsvoç  ou  bien  <ï)tXoû[j,£vov  àv-ciçùeïv. 
1236^27.  Lisez  dans  la  i)arenthèse  :  àvàYx-/i  S'eivat  toio-jtov*  m  yàp  poûXatai,  elc. 
1237»  14.  Lisez  àXXo  ^àp  tô  âuXtâ;  wçDafiov  xal  xo  xaxâ  xi  oTov  xo  •jv^ivi'^s.'jfia.i, 
etc.  1237»  18.  Les  mots  àXX'  oO  Sià  xoùxo  sont  probablement  corrompus.  Avant 
xb  xax'  àvlpyeiav,  lisez  i-{(xUi  au  lieu  de  i'(a.06y.  1237b  1.  Au  lieu  de  <7(ù!;^  gà  [L-fi 

25  lisez  eît'  o^st  £fx£  [lïi.  1238a  19.  lisez  xb  xux<^v  au  lieu  de  xu-/<iv.  1238»  23.  Main- 
tenez aprèsâXXàxoTipwxovrinlinitif  È^aTcaxâv  avec  les  codd.  1239*^  18.  Remplacez 
les  mots  al  êSei;  par  SiaXé^et;.  1240"  22.  La  phrase  |j.Y|  xw  xb  £Ïvat  xoûxw  àv  èô^zie 
[locXKTxa  çiXetv   paraît   être   corrompue.    Corrigez-la  ainsi   :   \ir\  ôw  (=  auv 
XwpEÎv)  xb  £ivat  xoûxo  ô  etc.  1240''  5.  Au  lieu  de  xâptxo;  lisez  -/âp'v  xivd;.  1240^*  24. 

30  Remplacez  après  c^Xov  -(àp  w;  xb  aùx<5  le  mot  udcrov  par  tcw;  i^v.  1241»  15.  Lisez 
xoûxo  oOv  6£Î  xaxà  xv^v  Ttpoatpecnv  ô[x,ovo£Ïv  xoù  xaxà  xV  éTtiOujxtav,  1241^  19.  Lisez 
xb  6£  xoy  Évb;,  où-/  êv  au  lieu  de  oùSév.  124li>  24.  Dans  la  phrase  al  6'àXXai 
xotvwvfai,  etc.,  maintenez  -î^  devant  [idpiov.  1241''  27  :  al  fia  TtoXixEîat  uâo-ai,  etc. 
Maintenez  âv  ôixe^oiç  et  changez  xal  xoiv  après  èul  xwv  âpiiovidiv  en  âxltvwv. 

35  1242»  19.  Au  lieu  de  àXX'  al  6tà  ôbjiov  aùXtxdv  lisez  àXX'  rj  Stà  fiuaTxbv  aùXKT[xôv. 
1213»  25.  Lisez  6x£  5c  xal  [X£xaXa(A6av6vxwv  (xaùxœv)  xal  à(jLçt6âXX£i.  1243»  35.  Au 
lieu  de  6'xav  o'â'vxixpu;  Ti  lisez  fixav  fis  àvxtxpoyo-r,,  etc.  1243''  5.  Lisez  :  (XY) 
CnToxpiV(5(xevoç  (xrjSéxepo;  aùxwv  è^aixaxâ,  (i);  k'fiet  o-xépyetv  a-jxbv  xtjv  xu-/if)v.  1243''  18. 
Apres  les  mots  :  ô  [lèv  yàp  6ttox£i  wç  remplacez  x<5v  par  xtv'  et  après  XoYt'ïovxai 

40  les  mots  Travxt  xivo;  par  ttôèv,  xi  xîvo;.  12i4a  18.  Au  lieu  de  àXX'  ol  xoOxo 
Troio3vx£;  lisez  àXX'  ol  xaùxb  n.  1244a  20.  Explication  du  sens  de  la  phrase. 
Ajoutez  après  -/priat'iAM  le  mot  x(;  changez  67:010;  Ô£t  en  ôttoio;  Syi  et  dans  la 
parenthèse  £7iiTri(Aacv£i  eu  ïxi  (Tu[i6atv£t.  1244»  3'i.  Retranchez  où  après  St<5. 
1244''  4.  Lisez  avec  cod.  Pi>  la  phrase  ainsi  :  el  xax'  £v5£tav  Çrix£ïxai  çt'Xoî  r^  ô 

45  eî;  Ti  à'((xb6i,...  où'x£  yàp  xwv  -/pr,(Tc[Ji(j)v  S£r,(i£xat  aùxàpxr,;  av  où'xe  xoiv  £Ù9pavoijv- 
xwv...  aùxbî  yàp,  etc.  1244"  20.  Au  lieu  de  xe  i^àXtaxa  lisez  x(  [xâXtcrxa.  1244''  26 
suiv.  Analyse  et  explication  du  passage.  1245»  29.  De  même;  supprimez  le 
point-virgule  après  yEvÉaOai.  1245''  13.  11  ne  faut  pas  intercaler  oùx  après 
YlXvaiç.  1240''  5.  Au   lieu  de   ol  fi'av  [xlvxot  oO   poTjXovxai  lisez  ol  S'av  ■^  (j.éxpia  où 

60  poùXovxai.  1246»  23.  Changez  le  mot  àyâyxai  en  àv  r,  xa£.  VIII.  1246»  26. 
Supprimez  «pfXw  après  âxàdxw,  lisez  xaùxb  tj  aùxb  d  fiOo  au  lieu  de  xoùxo  rj  aùxb 
r,8ù,  changez  ofov  ri  en  ofov  el  et  ôyOaXfié;  en  ôçôaXiiw,  enfin  aXXri  en  àXXip. 
1246»   31.    Au    lieu    de   w;    àyvoîa    6yj    y^pr\<Tbai  lisez  w;    àyvota   ot)   vw   -/prifrexat. 


NEUE   JAHRBÛGHER    FUK    PHILOLOGIE    UNI)    PÂDAGOGIK.  lll 

Explication  et  analyse  des  passages  1246b  12  suiv.,  12/16'*  28  suiv.,  1247''  18 
suiv.  et  i247b  28  suiv.  — 1248*  1.  Lisez  àXXà  (xV  <>!>  ^  èvTaûôot  cÙTu-/ta  xàxetvr, 
Ti  aÙTT),  fj  TtXefouc  at  evi-yx'*'  ^"^^  '^'^X'^  ô<.xir\.  1248»  28.  Changez  zl  k'jTt  en  r^  ïa'zi 
et  mettez  après  ïitâ  un  point  interrogalif.  1248^30.  Lisez  xaTopOoûa-tv  au  lieu 
de  xaTopOoGv  et  ô  Tcilxi  sXeyov  au  lieu  de  o\  TtâXat  ÈXeyov.  1248''  34.  Explication  s 
du  passage.  1215*  II.  Remplacez  [AiXiata  uepl  sTTKixsÙTéov  (idvaç  par  (làXio-Ta 
TteptxoTTTEOv  |i.oviç.  1219''  36.  Lisez  àXX*  r^  xa^à  (TUiAêeêrixoi;  xal  oôx  oùaia  toOt' 
aÙToù.  1225''  33.  Après  ^ojXovxai  [xàv  yàp  lisez  xô  àôûva-rov  evioi.  ^  Sur  l'appli- 
calion  du  mètre  saphique  dans  Horace  [R.  Kôpke].  Dafis  les  trois  premiers 
livres  des  odes,  Horace  n'a  employé  la  césure  féminine  que  dans  I,  10  et  10 
I,  30  qui  semblent  être  deux  odes  parallèles.  On  doit  remarquer  que  les 
vers  de  ces  deux  odes  se  terminent  par  des  mots  de  trois  syllabes,  ce  qui 
amène  une  césure  après  la  huitième  syllabe.  ^  Sur  le  Bellum  Gallicum  de 
César  [G.  HuboJ  I,  52,  4.  Lire  relictis  pilis  comminus  gladiis  pugualum  est. 
^  Études  sur  la  transmission  et  la  critique  des  métamorphoses  d'Ovide.  IV.  15 
Le  Marcianus  et  le  Neapolitanus  (suite  et  fin)  [H.  Magnus].  2.  Entre  ces 
manuscrits,  il  y  a  trois  rapports  possibles  :  M  a  dans  certains  cas  conservé 
exactement  ou  approximativement  la  leçon  originale  contre  Net  la  vulgate 

—  M  d'une  part  et  N  et  la  vulgate,  d'autre  part,  ont  au  môme  passage  des 
leçons  également  bonnes;    dans  ce  cas,  il  vaut  mieux  suivre  N   et   la  20 
vulgate.  —  N  et  la  vulgate  ont  une  meilleure  leçon.  De  l'élude  d'un  grand 
nombre  de  passages,  il  résulte  que  si  N  conserve  une  grande  autorité  dans 

la  critique  des  Métamorphoses,  il  n'eu  est  pas  moins  évidcmt  que  dans 
beaucoup  de  passages,  il  est  corrompu  et  interpolé.  ^  Le  bras  du  Nil  Bubas- 
tique  [W.  Schwarz].  Correction  à  faire,  d'après  Plolémée,  IV,  5,  39  et  les  25 
géographes  qui  habitent  l'Egypte,  à  la  carte  d'Egypte  de  H.  Kiepert  :  le 
bras  du  Nil,  appelé  Bubastique,  se  jetait  dans  la  mer  par  l'embouchure 
dite  Pélusiaquc. 

^^  Fasc.  12.  Sur  la  Politique  d'Aristote  [F.  Susemihl].  L'opinion  que 
U.  de  Wilamowitz:  a  émise  dans  son  livre  :  Aristote  et  Athènes  (Berlin  sn 
1893),  sur  la  question  de  l'ordre  des  livres  de  la  Politique,  est  que  la  trans- 
position des  livres  H  0  a  une  certaine  raison  d'être,  mais  que  celle  de 
E  Z  doit  absolument  être  repoussée:  C'est  cette  opinion  que  l'auteur  de 
l'article  combat  et  réfute,  en  examinant  les  raisons  que  surtout  Spengler 
a  fait  valoir  en  faveur  de  la  transposition  et  en  y  ajoutant  de  nouvelles.  ^^ 

—  Analyse  de  Polit.  II  12  (1274»  et  suiv.).  L'auteur  examine  les  rapports 
chronologiques  et  intérieurs  qui  existent  entre  la  Polit,  et  la  Constitution 
des  Athéniens.  De  nombreuses  parties  de  la  Polit,  sont  plus  anciennes  que 
laConstit.  des  Ath.^Surle  Chrysippe  d'Euripide  [Susemihl].  Tandis  que  l'on 

a  cru  jusqu'à  présent  que  dans  le  fragm.  de  Chrysippe  d'Euripide  (n"  839),  l'in-  40 
fluence  de  Pseudo-Epicharme  se  faisait  sentir*,  il  paraît  aujourd'hui  plus  pro- 
bable, que  le  contraire  alieu.1[  Sur  la  culpabilité  d'Antigone  chez  Sophocle. 
[B.  Nake].  Réplique  à  l'article  de   Gringmuth  (voy.    ci-dessus).  L'auteur 
insiste  sur  le  fait  qu'Antigone  a  trop  peu  conscience  de  ce  qu'elle  manque 
à  ses  devoirs  envers  Gréon,  que  par  conséquent  elle  ne  se  rend  compte  de  45 
ses  devoirs  que  d'une  façon  incomplète  et  qu'ainsi  elle  devient  en  quelque 
sorte  coupable.  Il  réfute   l'explication  de  G.,  d'après  laquelle  1°  le  pre- 
mier ensevelissement  de  Polynice  aurait  plutôt  un  caractère  symbolique; 
2"  il  n'était  pas  dans  les  intentions  d'Ant.  de  répéter  l'acte  de  l'ensevelis- 
sement, mais  de  le  terminer.  \  Sur  les  rapports  entre  l'année  solaire  et  eo 
l'année  civile  lunaire  chez  les  anciens  Grecs.  [J.  MiilleneisenJ.  Les  histo- 
riens grecs  n'indiquent  jamais  une  date  exacte  d'après  le  calendrier.  En 
ell'et  les  calendriers  en  usage  dans  les  États  grecs  étaient  très  dilférents. 


112  1895.    —   ALLEMAGNK. 

Les  solstices  d'élé  et  d'Jiiver  ainsi  que  les  éqninoxes  de  printemps  et 
d'automne  y  jouent  un  grand  rôle.  Il  faut  en  chercher  les  raisons  inté- 
rieures dîuis  les  idées  religieuses.  En  général  il  y  avait  deux  systèmes  : 
la  SieTV)p(;  basée  sur  le  culte  de  Ilélios-Sélôné  et  la  ô-/Ta£Tr,p^;,  basée  sur  le 

5  culte  d'Apollon-Artémis.  Examen  détaillé  de  ces  deux  systèmes.  %  Fasti 
Delphici  [LI.  Poratow].  II.  Tableau  synoptique  des  archontats  mention- 
nés dans  les  décrets  d'amphictyons.  Description  et  analyse  de  deux  fragments 
d'inscr.  —  L'auteur  développe  les  raisons  pour  lesquelles  il  a  exclu  l'inscr. 
publiée  pnr  MM.  Wescher  et  Koucart  sous  n"  1.  —  Il  donne  26  explications 

10  supplémentaires  à  l'article  Fasti  Delphici  IL  if  I.e  panégyrique  d'Isocrate 
et  la  guerre  de  Chypre  (Fr.  Reuss;.  Réplique  à  l'article  de  M.  F.  Friedrichs- 
Celui-ci  attachant  la  plus  grande  importance  à  Xénoph.  Hell.  III,  8,  24, 
l'auteur  prouve  que  ce  passage  est  corrompu.  La  connexion  des  idées  n'est 
pas  claire,  et,  au  point  de  vue  de  la  forme,  le  passage  renferme  de  graves 

15  incorrections,  if  Sur  le  Phédon  de  Platon  [K.  J.  Liebhold].  75».  Platon  a  pro- 
bablement écrit  :  (xri  aX).oOev  aù-rb  £vv£.voiri-,cévat  (Ar)8k  Syvaxôv  elvat  èvvof,<Ta'. 
à'UoOcv.  Quelques  lignes  plus  loin  ajoutez  avec  Madvig  le  mot  l'ia  après 
•nâvxa  xà  £v  xaîç  àiirO/iTScriv.  77*.  Lisez  :  Kat,  i\j.o\  Soxeïv,  txavw;  àTroSéSciy.xat.  lH". 
Dans  la  phrase  xaCra  o'elvai  xà  fi-jvOsxa  changez  8s  en  c-r^.  8(\^'  La  proposition 

20  conditionnelle,  èàv  (xàv  xaOapà  à7raUâxxr|xat  ne  devient  compréhensible  que  si 
dans  la  partie  iirécédente  on  retranche  les  mots  à/Xà  uo>,>,w  [liu.o^  et  qu'on 
change  mo  'ïyv.  eno'ô'  ïyjiy.Sl^  Intercalez  après  /ocrTtcp'à'v  le  mot  eî.  QO*"''  Dans 
la  phrase  :  oùxoCv,  w  <I>aiûfov,  ëç/^  lisez  après  5tà  xo  TiapaviyvsaOat  xoiovxotç  Xrjyot; 
ainsi  :  otot;  xor;   aùxoîç    oio-t    xéxs  [jlév    etc.   97"  Oa^jj-â^a)  vap  etc.  La  dernière 

25  partie  de  la  phrase  :  r,  ?ûvo5o;  xoO  uXoTtov  à/Xr.Xfov  xeô^ivat  doit  être  regardée 
comme  nne  glose.  100''  Ajoutez  après  ouy)  3y|  xal  oitw;  le  mot  o-jv.  if  Sur 
Théophraste  Ttspl  <p-jxfiiv  taxopiat  [A.  Schône].  Se  rapportant  à  l'article  de 
M.  IL  Slader  sur  Théophraslo  Tuspl  ?ux.  lax.  I  3,  1,  l'auteur  déclare  qu'à  côté 
du  mot  -xpiiJLgv)  il  y  aura  eu  la  forme  YoijxgpT).  f  Nox  comme  adverbe  dans 

30  l'Iaute  [A.  Flcckeisen].  L'existence  de  ce  nox  est  établie  par  la  loi  des 
XII  tables  et  par  des  auteurs  archaïques;  on  le  trouve  depuis  longtemps 
dans  l'Asin.  597.  On  peut  le  rétablir  dans  plusieurs  passages  à  la  place  de 
mox.  D'après  cela,  il  faut  lire  Trin.  8(54  :  qiio  nox  furalum  Rud.  III  quonox 
furntum  venias  vestigas  loca?  PI.  ah!   |   peculiosum  e.sse  addecct  servom 

35  adprobe.  Truc.  546  nuni  tu  mine  me  vis,  voluptas  mea  j  quo  vocatus  sum 
ire  ad  cenam?  nox  hue  cubitum  venero,  Rud.  417  si  nox  Venus  <  te  hue 
duxerit  >,  |  item  ut  adfectam  :  nam  nunc  nihil  est  qui  te  inanen 
<  ecferciam.  %  Sur  Tacite  [A.  Weidner  et  P.  R.  Mullerj  ab  exe.  IL  9  lisez 
tum  permissu  progressus  consalutatur  ab   Arminio.  XIV,   24,  inprovisuni 

*o  periculum  vix  evasit.  XIV,  31  quasi  cuncta  regio  muneri  accessissent 
XIV,  32,  et  feminae  inde  furore  turbatao.  XIV,  35  sed  tamen  (au  lieu  de 
sed  tune).  XiV,  60  victis  quibusdara  quamvîs  falsa  adnuere  XVI,  I  ceterum 
VI  conjecttirae  demonstrat.  XVI,  10  vidua  impleta  luctu.  XVI,  30  Ostorius 
Sabinus   Soranum    accusator  ingreditur.  Ilist.   I,  45  ita  simulatione  irae 

•«3  vinciri  jussit.  I.  51  expeditione  et  acie.  I,  52  aviditale  intemperanti  ipsa 
vitia.  I,  63  raptuque  repente  <  ruebant  >  armis.  IV,  2',)  Romani  prospi- 
ciebant  barbarorinn  aciem.  IV,  14  ncque  cnim  in  societate.  IV.  15  proxima 
acclinala  Oceano.  IV,  18  anle  oculos  esset  hostes.  IV,  37  satietate  praedae, 
nec  incruenta  Victoria  :  dispcrsos.  IV,  60  ingens  rei  romanae  periculum, 

50  perculsis.  IV,  33  is  perculsis  error.  IV,  75  eum  qui  attulerat  <attinebat>; 
ipsas  etc.  IV,  86  fratris  aemulationi.  IL  19postquam  conspectum  <  extra  > 
Padus,  V,  15  comminus  mixtis  mnnibus  certabatur.  V,  16  qui  fugam  animis, 
vulnera  lergo  ferant...  hinc  revectus  ad.  V,  20  turbavere  :  occiso...  militibus 


PHILOLOGUS.  113 

ceteri...  defenderunt.  V,  lOpace...  rediere,  augebat...  cessissent.  ab  exe.  I, 
17  vexillum  retentos  alio.  I,  6?)  magna  eorum  parte  per  quae  Germ.  pluri- 
misque  eorum  hic  placet  habilus.  Germ.  28  Nervii  citra  adfectionem. 
Germ.  17  quibus  non  alius.  ab  exe.  I,  69  externes  animos  militum.  ab  exe.  I, 
35  ei,  si  vellet  imperium,  prompta  studia  ostentavere.  ab  exe.  11,78  litorum  5 
moram.  hist.  I,  53.  deripiunt  imagines.  I,  58  demum  satiatis  jam  militum. 
Germ.  29  tributis  conlaminantur  nec.  f  Sur  le  de  oratore  de  Gicérou 
[T.  Stange]  I.  122  lisez  ita  peragrat  animos  hominum,  ita  sensus  omnium 
mentesque  pertractat.  J.  Le  Coultre  et  P.  Domeier. 

Philologus,  LIV.  1"  cahier.  Le    monument    des   victoires   d'Attale  I  lo 
[M.  Frîlnkel].  Ce  monument  présente  un    texte  dont  les   débris  ont  été 
publiés  dans  les  inscr.  de  Pergame,  n<"  21-28.  11  célèbre  le  succès  de  la 
guerre  contre  Antiochus  et  les  Galates  (228),  où  le  roi  de  Pergame  remporta 
sept  victoires.  Nous  ne  savons  pas  d'ailleurs  si  les  inscriptions  du  monu- 
ment n'étaient  pas  plus  nombreuses.  L'artiste   Epigonos  n'a  pas  dû  vivre  i5 
encore  bien  longtemps,  car  dès  263  il  travaillait  pour  la  cour  de  Pergame. 
^  Broutilles  épigraphiques  [G.  Radinger].  Corrections  aux  inscr.  de  Delphes, 
publiées  dans  le  Bul.  de  cor,  hell.,  1893.  %  Inscription  métrique  de  Talmis 
[Erwin  Rohde].  Inscription  trouvée  dans  le  temple  de  Mandulis   :   elle  est 
acrostiche  et  nous  donne  le  nom  de   l'auteur  :  MàïtîJioi;  gsxo-jptwv  ïypa.'\ia.  20 
La  métrique  en  est  excellente,  et  les  difficultés  du  maniement    du  vers 
ionique  expliquent  certaines  obscurités  de  rédaction.  Interprétations  de 
certains  vers.  %  Sur  des  épigrammes  grecques  [J.  Zingerle].  Restitution  de 
l'épigramme  BCH.  7,  503.  n.  4,  et  observation  sur  l'épitaphe  bithynienne, 
ib.  13,  314.  ^  Notes  sur  les  inscriptions  d'Epidaure   [J.  Baunack].  Critique  25 
détaillée  du  chap.  III  du  livre  de  Gavvadias  (48  pages),  f  L'organisation  des 
tribunaux  d'IIéllastes  à  Athènes  au  iv»  s.  avant  J.-C  [S.  Bruck].  3.  Ta- 
blettes. On  eu  a  trouvé  42  entières  et  50  fragmentaires.  Elles  étaient  déli- 
vrées au  nom  de  l'État  avec  les  lettres  indicatrices.  Le  juge  avait  à   faire 
graver  lui-même  son  nom.  De  là  les  dillérences  qu'on  observe  entre  les  30 
divers  exemplaires.  Quant  aux  emblèmes,  on  trouve  la  chouette,  le  Gorgo- 
neion,  la  couronne  de  laurier.  ^  Broutilles  épigraphiques  [G.  Radinger],  Sur 
les  inscr.  BCH,  1893,  445,  121  et  629,  532.  f  Essais  sur  PhilodèmelS,  Sudhaus] 

1.  Un  débat  littéraire  dans  l'école  épicurienne.  Dans  la  Rhétorique,  liv.  II, 
est  soulevée  une  discussion  par  evioi  xwv  vûv  àv  t?)  'PdSwc  sur  la  question  de  35 
savoir  si  la  rhétorique  est  un  art.  Elle  est  dirigée  contre  Zenon,  qui  n'avait 
rien  écrit  sur  ce  sujet.  C'est  donc  dans  son  enseignement  oral  qu'il  avait 
exposé  ses  idées  et  le  passage  de  Philodème  nous  introduit  dans  son  école. 

2.  Un  épisode  du  festin  d'Epicure.  Ce  passage  important  nous  fait  connaître 
un  livre  du  Symposion.  —  3.  Nausiphanes  et  Aristote  dans  Philodème.  Nou-  40 
velles  corrections  au  passage.  Des   doctrinaires  politiques  comme  Nausi- 
phanes et  Aristote  devaient  être  nécessairement  combattus  dans  un  ouvrage 
écrit  au  point  de  vue  épicurien.  ^  Anecdota  Choriciana  noua  [R.  Foerster]. 
La  Monodia  mise  sous  le  nom  de  Choricius  par  Mai  est  eu  réalité  de 
Nicéphore  Basilaces  dont  le  nom  se  trouve  dans  le  Pal.  gr.  18.   Elle  est  de  45 
1155.  En  revanche,  le  ms.  de  Madrid  N  101  présente  de  nombreux  passages 
inédits  de  Choricius.  Édition  de  ces  fragmeuts.  %  Sur  l'anthologie  latine 
[L.  Traube].  1.  Les  poèmes  du  codex  Salmasianus.  Le  copiste  était  d'origine 
espagnole  et  avait  sous  les  yeux  un  texte  écrit  en  capitales.  Ses  connais- 
sances en  latin    étaient  médiocres,  mais  suffisantes    pour  le  conduire   à  50 
faire  des  conjectures  dans  les  passages  difficiles  à  lire.  De  là  de  véritables 
interpolations,  nulle  part  plus  faciles  à  étudier  que  dans  les  centons  virgi- 
liens.  Corrections,  d'après  ces  principes,  aux  pièces  suivantes  de  Riese: 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX.  —  8 


114  1895.    —   ALLEMAGNE. 

16^;  83,  V.  11,  53,  87;  1G9,  190,  191;  198,  v.  19,  38,  240;  253.  v.  160;  304,  4;   337, 
356,  363,  367,  369;  370,  2;  373,3;  377  («mandra»  veut  dire  «parc à  troupeaux», 
de  là  sa  synonymie  avec  «  ouile  »),  387.  ^  Sur   les   métaphores    d'Apulée 
[Otto  Rossbach].  Étude  des  passages   I,  13,  14,  18;  II,  4,  6;  III,  19;  IV,  22; 
5  VI,  9,  11,  26;  VII,  15;  VIII,  9,  20,  26;  IX,   2,  36;  XI,  26.  Notes  d'après   le 
ms.  Wolfenbiittel  Gud.  172,  fin  du  xiiP  s.  Fable  inédite  du  Valic.  5088,  qui 
se  rattache  a  la  légende  de  l'Ane  d'or,  et  qui  paraît  être  d'Avianus  ou  d'un 
de  ses  imitateurs.  ^  Apul.,  met.  I,  18  fCr.J.  La  conjecture  de  Ilaupt  sur  ce 
passage  a  déjà  été  faite  par  J.  Isacius.  ^  La  rhétorique  chez  les  écrivains 
10  latins  [G.  von  Morawski].  Un   certain    nombre    de   pensées   et   de   lieux 
communs  répétés  de  génération  en  génération  remonte  à  Gicéron  :   sur 
l'opportunité  de  la  mort,  sur  la  grandeur  de  l'empire  romain,  sur  les  ruines 
de  cités  autrefois  florissantes  (influence  sur  s.  Jérôme,  s.  Augustin,  Tertu- 
lien);  tricola  et  tetracola;   dans   Rutilius  Lupus  II,  7,  lire  :  «  Faucium 
15  eodem  studio  excitati  conuiuae  ».  ^  De  titulo  Goo  [E.  Ziebarth].  Sur  Inscr. 
of  Gos  324.  %  Le  plus  ancien  fragment  de  la  chronique  officielle  de  Rome 
[R.  Maschke].  Le  passage  de  PI.  N.  IL  XXXIII,  vi,  17  sqq.   a  pour  origine 
la  chronique  des   pontifes.   Gette  chronique  commence  authentiquement 
vers  le  iv^  siècle.  1[  Fragment  de  Lucain  [R.  Unger].  De  beluis,  III,  3  p., 
20  23  sq.,  doit  être  plutôt  rapporté  à  l'Orphée  qu'aux  Georg.,  IV.  467.  If  L'IIarle- 
ianus  2682,  de    Gicéron   [II.  SchwarzJ.  Véritable  enrichissement   pour   la 
critique  des  discours.  ^  Cicero,  famil.  [II.  Deiter].  Sur  VIII,  1,  4  et  XV,  4,  6. 
tif  Mélanges.  Quelques  remarques  sur  les  Ghoéphores  d'Eschyle  [Bernh, 
Risberg].  Sur  42-73,  130-131,  168,  234  sqq.  ^   L'histoire  critique  de  Marc- 
25  Aurèle  eiç  éayxdv  [A.  Sonny].  Gitation  dans  Aréthas  à  propos  de  Dion,  XX, 
8.  H   Notes  critiques  tirées  des  marges   des   éditions   de   la   bibliothèque 
d'Herm.  Sauppe  [E.  ZiebarthJ.  Sur  l'apologie  d'Athénagore.  ^  Héroudas,  V, 
14  [G.  Weyman].  Rapprochement  avec  Origène  et  du  passage  d'Origène,  dans 
Rufln,  avec  Faust  de  Riez.  ^  L'Astrologie   de    Néchepsos  et  de  Pétosiris 
30  [E.  Riess],  L'ouvrage  est  antérieur  à  l'ère  chrétienne.  1[  Notes  critiques  sur 
Tite-Live  XXIII    [J.    Miler].    11,  6;  12,  10;    17,  7;  25,   11;    43,   13.    %    Sur 
la   préface   d'Hirtius   au   b.    g.  VIII    [IL   Schiller].  Discussion  critique.  % 
Sur  Rh.  min.,  éd.  Halm  [Gh.  Stangel].  Sur.  p.  388,  7. 
^^  2«  cahier.  Orphée  aux  enfers  [E.  KuhnerlJ.  Réponse  aux  objections 
35  formulées  par  Milchhofer  dans  le  volume  précédent.  1[  Deux  documents  de 
Gortyne  [F.  Diimmler].  Inscriptions  découvertes  et  publiées  par  Ilalbherr. 
Elles  sont  de  la  fin  du  iii»  s.  et  du  temps  d'Aratus.  ^  Gulte  de  Paris  et 
Dcïphobe  à  Therapnae  [Gr.]?  Wide  n'a  pas  bien  compris  le  texte  d'Enée  de 
Gaza.  ^  Nouvelles  comparaisons  d'archontes  athéniens  et  d'archontes  del- 
40  phiques  [IL  Pomtow].  D'après  les  textes  et  les  inscriptions,  on  peut  dater 
six  de  ces  parallèles  pour  les  années  590-589,  582-581,  357-356,  126-125,  97-96 
et  34  à  14  avant  l'ère  chrétienne.  On  a,  de  plus,  une  douzaine  de  mentions 
d'archontes  delphiques,  la   plupart  d'époque    romaine,  f  La  bataille    de 
Marathon,  étude  critique  [W^.  Schilling].  Les  dispositions  prises  par  les 
46  Athéniens  font  le  plus  grand  honneur  au  génie  militaire  de  Miitiade.  \ 
Pindarica  [0.  SchrœderJ.  2.  Anciens  et  nouveaux  mss  de  Piiidnre.  Descrip- 
tion de  sept  mss  romains  de  date  récente.  Observations  sur  les  mss.  déjà 
connus  Ambr.  G  222  inf.,  Vat.  gr.  1312,  Paris.  2774,  Laur.  32,  52,  Laur.  32, 
37,  Guelf.   Aug.  48,  23,  Paris.  2403,  Vat.  gr.  925,  Vat.   Pal.  319,  Paris  2834, 
50  Laur.  32,  41  Eot.  A?,  Vat.  gr.  915.  Constantinop.  67,   Weshnon.  (perdu), 
Vindob.  phil.  gr.  318,  Vrat.AGD,  ms.  du  Saint-Sauveur  de  Messine  (perdu). 
Observations  sur  la  ponctuation  dans  les  mss.  f  Euripide,  Iphig.  à  Aulis 
[K.  Busche].  Sur  les  vers  88,  376,  378,  570,  674,  919-974.  ^  De  ei)igrammat 


PHILOLOGUS.  115 

quodam  Panticapaei  inuento  [E.  Ziebarth].  Vers  de  Simonides  sur  un  tom- 
beau, f  La  couronne  de  Méléagre  de  Gadara  [G.  Radinger].  L'ordre  alphabé- 
tique ne  joue  aucun  rôle  dans  la  disposition  des  pièces.  L'analogie  des 
sujets  et  la  provenance  des  morceaux  ont  eu  au  contraire  une  grande 
influence.  ^  Sur  le  texte  d'Arislote  [J.  Zablfleisch].  Metaph.  1001  a  11,  a  28;  s 
1004  a  12,  lOOo  b  3o,  1006  b  33;  1017  b  1,  3,  5;  Eth.  Nik.  1106  a  3,  a  10;  Metaph. 
1041  b  7,  1036  a  20,  1041  b  30,  1044  a  3.  If  La  carte  du  monde  et  la  choro- 
graphie  de  l'empereur  Auguste  [E.  Schweder].  1.  La  carte  du  monde.  Elle 
est  représentée  pour  nous  par  la  table  de  Peutinger,  la  carte  du  cosmo- 
graphe de  Ravenne,  la  mappemonde  de  Beatus,  Julius  Ilonorius,  etc.  lo 
Toutes  les  concordances  entre  ces  mappemondes  et  Pline  ou  Pomponius 
Mêla  doivent  être  rapportées  à  la  carte  du  monde.  If  Sur  les  Rhetores 
latini  minores  de  Halin  [Th.  Stangl].  Correction  de  quelques  pas- 
sages au  point  de  vue  de  la  langue;  ex.  de  la  brachylogie  après  le 
comparatif;  nec  =  ne  quidem;  praeualere  —  posse  ;  confusion  de  aes- 15 
timare  et  de  existimare;  confusion  des  rapports  de  temps;  inflnitifs 
en  -uiri;  plus  équivalent  de  iustus;  ille  répété;  rapprochement  avec 
Cicéron.  ^  Verg.,  Aen.  7,  497,  378  sqq.  [Alex.  "Weiske].  Interprétation,  f^ 
Mélanges.  La  date  du  douzième  sacerdoce  delphique  ( H. PomtowJ.  D'après 
une  inscr.  publiée  Bul.  cor.  hel.  1894.  ^  Orphica  [Erwln  Rohde].  Restitution  20 
d'un  fragment  orphique  d'après  la  traduction  latine  du  traité  pseudo- 
aristotélicien  Nd(j.ot  àvSpôc  xal  Yaix^xr,;.  ^  riovrovaÛTï);  [S.  Mekler].  Ce  composé 
est  probablement  à  effacer  des  dictionnaires  et  le  frag.  de  Sophocle  qui  l'a 
conservé,  à  corriger.  ^  Vergiliana  [R.  Ehwald].  1.  Laocoon  dans  Pétrone. 
Eumolpe  mêle  aux  souvenirs  de  Virgile  des  traits  étrangers  et  l'on  a  un  2b 
exemple  de  la  contamination  avec  les  manuels  de  mythologie.  2. Verg.  Aen- 
IV.  436.  Explication  de  ce  passage  obscur  qui  explique  Octavia,  96.  f  Les 
Bucoliques  d'Einsiedlen  [0.  CrusiusJ.  Étude  et  restitution  de  la  pièce.  ^  Les 
fondements  critiques  du  texte  d'IIérondas  [Cr<usius>].  Réponse  à  une 
critique  de  Drachmann.  3q 

^%  3»  cahier.  A  la  fête  des  moissons  [Fr.  Ilauser].  Un  vase  à  figures  rouges 
de  la  collection  Gastellani  présente  un  personnage  vêtu  d'un  manteau  noir. 
Sa  main  droite  est  levée  dans  le  geste  de  l'adoration.  De  la  gauche,  il  tient 
des  branchages.  Le  costume  et  la  coiffure  représentent  un  jeune  homme 
habillé  en  fille.  C'est  un  rite  de  la  fêle  des  Thargéliesou  des  Pyanepsies.  Une  35 
statue  du  Gapitole  (salle  du  Gaulois  mourant,  Ilelbig  524)  se  rapporte 
probablement  à  la  même  cérémonie.  %  A£uxapi'(.)v-A£-j-/a>,twv  [Gr.J.  Rappro- 
chement établi  par  les  étymologistes  grecs,  f  De  Ilippocratis  Epidemiorum 
libri  tertii  characteribus  [J.  llberg].  Édition  de  la  clé  des  signes  donnée 
parGalien  et  des  deux  séries  de  formules,  f  Anthol.  X,  23,  XI,  84  [P.  Sako-  ^o 
lowski].  Lire  dans  la  première  :  euuXooç  e!;  Xifiéva;,  dans  la  seconde  uévre 
xpiaÇ(5[i.£voi;  en  deux  mots.  ^  La  psychologie  stoïcienne  [A.  Bonhôffer].  Discus- 
sion de  l'article  de  Ganter  de  l'année  précédente.  ^  La  lettre  poétique  de 
Polybe  à  Démétrius  [G.  WundererJ.  Dans  Polybe  XXXI,  xxi,  II  et  12.  La 
pièce  est  faite  à  l'aide  de  vers  isolés.  Pol.  XVIII,  xl,  4,  nous  donne  le  nom  46 
de  l'auteur  du  dernier  :  Epicharme.  Les  vers  3  et  4  sont  l'œuvre  de  Polybe 
lui-même.  Le  v.  2  est  d'Etirip.  Phoen.  726,  mais  Polybe  n'a  pas  dû  le  tirer 
directement  d'Euripide  mais  d'un  recueil  gnomique,  et  il  pourrait  être  plus 
ancien  qu'Euripide  et  remonter  au  moins  pour  le  fond  à  Epicharme.  f 
Ctésias  [J.  Marquart].  Le  nom  demi-grec  demi-perse  d'un  Thessalien  n'est  m 
sorti  que  d'une  faute  de  copiste  :  TiiJiacpépvy];  pour  TtfAaçÉvY);  (à'çevo;  «richesse»). 
Ecl.  57,  lire  :  xal  Tcepl  wj  Qôl<\iixi  «ùtov  tov  Tiaxépa.  Le  sujet  est  Oroudes. 
^  Proclus  source  du  pseudo-Denys  l'aréopagite  dans  la  doctrine  du  mal 


'      116  1895.    —   ALLEMAGNE. 

[H.  Koch].  La  date  de  ces  écrits  mystérieux  ne  peut  être  déterminée  si  l'on 
n'en  connaît  les  sources.  Ils  ont  un  lien  évident  avec  le  néoplatonisme. 
Déjà  Suidas,  qui  croyait,  comme  tout  le  moyen-âge  grec,  sauf  Photius,  à 
l'authenticité,  supposait  qu'ils  avaient  été  utilisés  par  maints  philosophes 

6  païens  et  notamment  par  Proclus.  Naturellement,  c'est  le  rapport  inverse 
qu'il  faut  admettre.  D'après  Ilipler,  les  passages  qne  l'on  voulait  jusque-là 
indiquer  comme  des  preuves  de  l'origine  apostolique  nous  conduisent  au 
milieu  duiv»  s.;  les  écrits  en  question  auraient  été  utilisés  en  380  par  Gré- 
goire de  Nazianze  (or.  38  in  Theoph.  11)  et  en  381  par  saint  Jérôme  (Ep.  18 

10  ad  Dam.  9).  Cette  thèse,  d'abord  admise,  a  été  finalement  démolie  par 
Gelzer.  Les  prétendues  citations  sont  beaucoup  trop  vagues.  La  première 
mention  certaine  se  rapporte  au  colloque  de  Constantinople  de  531  ;  il  n'y 
a  pas  trace  de  ces  écrits  auparavant,  ce  qui  induit  à  penser  avec  Tillemont 
qu'ils  ne   sont  pas  beaucoup  antérieurs.  Les  relations  qui   existent  avec 

15  Proclus  n'ont  jamais  fait  l'objet  d'une  étude  d'ensemble  et  l'on  n'a  pas  déter- 
miné définitivement  dans  quel  sens  était  le  rapport.  Le  cas  est  tout  à  fait 
clair  si  l'on  étudie  une  question  au  sujet  de  laquelle  Proclus  se  sépare  des 
autres  néoplatoniciens  et  Denys  des  autres  théologiens  chrétiens.  Telle  est 
la  question  du  mal.  Plotin  identifiait  la  matière  avec  le  mal  et  ni  Porphyre 

20  ni  Jamblique  ne  changèrent  rien  à  cette  doctrine.  Proclus,  dans  un  traité 
dont  nous  n'avons  que  la  traduction  latine  la  combat  au  contraire,  admet 
bien  que  la  matière  est  sans  qualité,  mais  qu'elle  n'est  en  soi  ni  bonne  ni 
mauvaise  (de  malorum  subsistentia  ;  opp.,  éd.  Cousin,  I,  183).  Denys  (D.  N. 
IV,  18-33)  soulève  la  même  polémique.  La  marche  des  deux  écrits  est  la 

25  même,  sauf  les  différences  de  détail  dues  au  christianisme  du  Pseudo 
Denys.  L'un  et  l'autre  commencent  par  une  série  de  questions  qui  doivent 
trouver  leur  réponse  dans  la  suite.  Puis  ils  prouvent  que  le  mal  n'est  pas 
en  Dieu,  ni  dans  les  anges  ;  ni  dans  les  démons  (.(  par  nature  ",  ajoute 
Denys).  Ils  passent  en  levue  les  âmes,  les  êtres  sans  intelligence,  la  nature, 

30  le  monde  des  corps.  Alors  commence  la  discussion  proprement  dite  et  tous 
deux  proclament  le  mal  quelque  chose  de  négatif  :  priuatio  aTéprjo-t;, 
primissimae  trinitatis  boni  priuatio  uoluntatis  potentiae  operationis  cié- 

pr|(n;     o-Ixn'a;    xal    Pou)>T,crEa);    xal    ôuva[JL£wi;    v.il    âvEpyetaç  ;    Ce    n'est    pas    une 

Û7t6ffTacnç  mais  une  TcapuTtéo-Tao-ci;  ;   le  mal    est  dans    l'âme  praeter  intel- 

35  lectum  rationem  uapà  ).<5yov,  praeter  naturam  uapà  çûcnv.  Le  détail 
de  l'exposition  montre  un  grand  nombre  de  coïncidences  et  de  diffé- 
rences qui  trahissent  dans  Proclus  l'original  du  Pseudo  Denys.  Une  preuve 
que  tel  est  le  rapport,  ce  sont  les  citations  de  Platon  indiquées  avec 
référence  dans  Proclus,  simplement  transcrites  sans  attribution  dans  Ps. 

40  Den.  Dans  certains  raisonnements,  Ps.  Den.  manque  de  suite,  parce  qu'il 
a  supprimé  les  idées  intermédiaires  que  l'on  retrouve  dans  Pr.  D'autres 
incohérences  du  Ps.  Den.  s'expliquent  par  la  christianisation  plus  ou 
moins  habile  des  idées  logiquement  combinées  dans  Pr.  Dès  lors  la  date 
de  Ps.  Den.  doit  être  fixée  dans  des  limites  assez  étroites,  Proclus  ayant 

45  vécu  de  410  à  483.  On  peut  supposer  que  le  faussaire  écrivait  peu  avant  la 
fermeture  de  l'école  d'Athènes  (529).  ^  Délie  et  ses  semblables  [R.  Ehwald]. 
Le  passage  connu  d'Apulée,  Apol.  10,  sur  les  noms  des  maîtresses  des 
élégiaques  ne  soulève  pas  de  difficulté  d'interprétation,  car  les  gentes 
Hostia  et  Plania  existent.  Il  est  assez  curieux  que  TibuUe,  et  à  sa  suite, 

50  Proper(;e,  aient  désigné  ces  femmes  par  des  surnoms  de  Diane;  d'autre  part, 
comme  l'a  affirmé  M.  Ilaupt,  levers  de  Prop.  I,  1,  5,  castas...  puellas, 
désigne  Cynthia.  On  comprendrait  cette  particularité,  si  dans  Apulée  on 
lisait  Plancia,  au  lieu  de  Plania,  pour  le  nom  réel  de  Délie.  Diane  était 


PHILOLOGUS.  117 

en  rapport  avec  cette  famille,  comme  le  prouvent  les  monnaies  et  une 
inscr.,  où  il  est  question  d'une  Diana  Planciana.  Un  autre  exemple  de 
substitution  concerne  l'amant  de  Sulpicia,  Gerinthus,  nommé  de  son  vrai 
nom,  Cornutus,  dans  II,  ii;  il  y  a  un  rapport  entre  les  noms  par  le  moyen 
du    grec  (xépaç),  malgré  la  différence  de  quantité.   Le  distique  d'Ovide,  5 
Tr.  II,  437-8,  est  interpolé  :  il  est  en  contradiction  avec  Apulée,  f  La  chro- 
nologie du  procès  contre   Verres  [B.  Kiibler].  Le  voyage  de  Cicéron   en 
Sicile  se  place  au  commencement  de  l'année  70.  Les  causes  de  son  brusque 
retour   nous  sont  inconnues,  f  Sur   les  anciens   fabulistes   [O.    Grusius]. 
1.  Avianus  et  les  apologues  mis  sous  ce  nom.  On  était  arrivé  à  placer  10 
Avianus  aux  confins  des  iv  et  v   s.  Ileidenhain  a  essayé  dernièrement 
de  réagir.  Il  se  fonde  notamment  sur  la  comparaison   avec   Avianus  des 
apologi  Auiani,  paraphrase  en  prose  du  moyen-âge  conservée  dans  des 
mss  du  XIV»  s.  Mais  cette  tentative  est  manquée  et  l'on  peut  formuler  les 
conclusions  suivantea:  1»  Les  fables  entières  que  l'auteur  des  apologi  ne  16 
paraphrase  pas,  mais  copie  (19,  2o,  26,  38)  correspondent  exactement  au 
texte  de  nos  mss.  d'Avianus.  2»  Les  vers  placés  à  la  suite  des  paraphrases 
trahissent  au  plus  des  contaminations;  ils  ne  supposent  pas  un  texte  plus 
développé.  3°  Il  y  a  dans  les  parties  en  prose  quelques  divergences.  Elles 
sont  arbitraires  et  proviennent  du  paraphraste,  homme  lettré  et  connais-  20 
saut  les  paraphrases  de  Phèdre.  Ainsi  les  apologi  supposent  un  texte   en 
tout  comparable  à  celui  de  nos  mss.  d'Avianus.  Avianus  reste  donc  ce  qu'il 
était,  un  écrivain  de  décadence,  mais  dont  la  moralité  et  la  convenance  de 
langage  ont  fait  le  succès  au  moyen-âge  au  point  do  le  faire  ranger  à  tort 
parmi  les  auteurs  catholiques.  —   La  publication  du  volume  d'Hervieux  26 
survenue  pendant  l'impression  ne  peut  modifier  le  jugement  précédent.  Le 
paraphraste  a  pu  avoir  quelques  leçons  meilleures;  mais  dans  l'ensemble, 
rien  de  plus  que  nos  mss.  La  fable  publiée  plus  haut  par  Rossbach  n'est 
pas  d'Avianus,  et  l'on  a  le  droit  de  douter  qu'elle  soit  antique.  ^Recherches 
sur  l'histoire  d'Eran  [J.  Marquart].  1.  Renseignements  de  Diodore  sur  la  30 
famille  princière  de  Pont  et  de  Cappadoce.  L'arbre  généalogique  des  Ariara- 
thides  est  une  invention  d'Agalharchides.  Le  but  était  de  les  placer  sur  le 
même  pied  que  les  rois  de  Pont  et  de  fournir  une  arme  contre  les  préten- 
tions de  ceux-ci.  —  2.   Rapport  do  Trogue   Pompée  avec   Diodore  dans 
l'histoire  de  la  Perse.  Trogue  Pompée  connaissait  cet  arbre  généalogique.  35 
Mais  il  a  utilisé  d'autres  sources  qu'Agalharchides,  notamment  pour  l'his- 
toire des  Amazones.  —  3.   Les  prétendues   monnaies  de  Zariadris  et  les 
princes  de  Sophène  dans  Mar  Abas  et  le  Pseudo-Moïse  de  Ghorène.  Les 
monnaies  que  Babelon  a  voulu  attribuera  Zariadris  portent  comme  légende 
Aaapi  génitif  cilicien  régulier  d'un  nom  en  -as;  par  suite,  elles  doivent  40 
être  écartées.  Le  nom  de  Zariadris  a  longtemps  vécu  en  Sophène  :  sa 
forme    arménienne  est   Zareh.  —  4.   Les  listes  royales  d'Assyrie  et   de 
Médie  dans  Klésias.  Complément  au  travail  de  E.  Schwartz.  f  La  carte  du 
monde  et  la  chorographio  de  l'empereur  Auguste  [E.  Schweder],  2.  La 
chorégraphie    romaine  source  principale  des  géogrnphies  de  Mêla  et  de  46 
Pline.  La  carte  était  accompagnée  d'un  ouvrage  très  riche  en  renseigne- 
ments, que  Pline  et  Mêla  ont  exploité  séparément.   C'est  la  chorégraphie 
que  Strabon  cite  six  fois  sans  nom  d'auteur.  L'idée  qu'on  se  fait  de  Pline 
puisant  à  pleines  mains  aux  sources  les  plus  variées  est  fausse.  Quand 
Pline  parle  de  ses  sotirces,  il  faut  bien  observer  qu'il  ne  distingue  pas  60 
entre  les  sources  directes  et  les  sources  indirectes.  Comparaison  des  géo- 
graphies de  Mêla  et  de  Pline.  i[   Selon  21    [Gr.].  Au  commencement  du 
second  vers,  lire,  comme  dans  Stobée,  xaXXeîivoiixt,  qui  correspond  à  la  tra- 


118  189^.    —   ALLEMAGNE. 

duction  de  Gicéron.  Tusc.  1, 117;  Cat.  mai.  73. f  Papyrus  magiques  [W.  KroU], 
Corrections  de  texte  aux  papyrus  de  Leyde(éd.  Dietrich),  de  Paris  (Wessely). 
de  Berlin  (Parthey).  ^  Ad.  Semonidem  et  Simonidem  [Cr.].  Sem.  Ara.  29 
doit  ôtre  attribué  à  Simonide  de  Céos.  ^[^  Mélanges.  Thuc.  VI,  10 
6  [L.  IlolzapfelJ.  Lire  r|Tuxa^(5vT0)v  |xti  ûij.wv.  f  Thrasylle  :  Diog.  Laert.  3,  56-62 
[Fr.  Siisemilil].  Les  premiers  éditeurs  de  Platon  en  tétralogies  sont  Der- 
cyllides  et  Thrasylle.  Var.  1.  I,  6,  37  se  servait  de  l'édition  de  Dercyllides. 
Thrasylle  a  conservé  la  première  tétralogie  établie  par  celui-ci.  Dans  le 
reste,  il  a  pu  beaucoup  changer.  Mais  il  ne  s'est  occupé  que  de  l'ordre  et 
*0  n'a  pas  fait  à  proprement  parler  besogne  d'éditeur.  %  Notes  marginales 
critiques  des  exemplaires  de  Sauppe  [E.  Ziebarth].  2.  Vies  de  Plutarque. 
^  Un  fragment  tragique  dans  Lucien  fO.  Cr.]  Peregr.  39,  p.  360  R.  Paroles 
mises  dans  la  bouche  d'un  héros  (Hercule)  au  moment  de  l'apothéose  : 
ëXiTcov  yàv,  pat'vw  S'èç  "O).utjntov  ;  elles  appartiennent  aux  anapestiques  d'un 
18  dénouement. 

tlî  4»  cahier.  L'Agésilas  de  Xénophon  [F.  Diimmler].  Cet  éloge  dépend  de 
Gorgias  au  point  de  vue  de  la  rhétorique  et  de  l'école  cynique  au  point  de 
vue  philosophique.  H   Sophocle,  Antigène  1118  sqq.   [EUis  Hesselmeyer]. 
Garder  'Ualioiw  :  non  seulement  les  Grecs  à  cette  époque  ne  connaissaient 
ïO  que  trois  pays  vignobles  :  la  Béotie,  l'Attique  et  l'Italie,  mais  deux  ans 
avant    la   représentation    de    la  pièce,    les  Athéniens  avaient  fondé  leur 
colonie  de  Thurii.  ^  Encore  une  fois  le  douzième  sacerdoce  delphique  [H. 
PomtowJ.  A  propos  de  la  date  de  l'avènement  de  Nicomède  III.  —  Additions 
et  corrections  aux  articles  précédents.  ^  Ad  Claudiani  carmina  minora  |R. 
25  Ellis].  La  pièce  22,  que  Birt  n'a  pas  trouvée  dans  les  mss  est  donnée  dans 
le  ms.  de  la  Bodl.  Auct.  G.  Rawlinson  108  (xir-xiii'  s.)  Collation.  %  Recher- 
ches sur  l'usage  des  modes  dans  Elien  [P.  Thouvenin].  Remarques  destinées 
à  compléter  le  travail  de  W.  Schmid.  1.  Usage  de  l'infinitif  comme  subs- 
tantif. Assez  rare  et  conforme  à  l'usage  classique.  Le  temps  est  toujours  le 
30  présent  ou  l'aoriste.  Au  datif,  les  exemples  sont  très  rares,  ce  qui  con- 
corde avec  ce  que  nous  savons  sur  la  disparition  du  cas  en  bas-grec. 
2.  Propositions  temporelles.  Après  d'autres  conjonctions,  que  ■npN,  Elien  se 
conforme  aux  règles  classiques  sauf  en  quelques  cas  isolés  (rivcxa  avec  le 
futur,  subj.  sans  «v  après  emç,  ït-i  avec  l'infln.)  qui  doivent  être  mis  au 
36  compte  de  l'influence  de  la  langue  famillière.  Il  y  a  cependant  quelques 
véritables  incorrections  :  subj.  avec  oxav  après  un  verbe  principal  au  poten- 
tiel, é'wç  avec  le  fut.  et  avec  l'indic.  aor.,  ïaTs  â'v  avec  le  subjonctif  après  un 
verbe  principal  à  un  temps  historique.  Elien  n'emploie  pas  npfv  avec  l'op- 
tatif. Il  en  ploie  Tipîv  avec  l'infin.  (2  f.)  ou  le  subj.  (1  f.).  ITplv  f,  est  au  con- 
40  traire  très  fréquent  (29  ex.,  21  avec  l'inf.,  4  avec  le  subj.,  4  avec  l'indic); 
dans  8  cas  seulement  il  se  conforme  à  la  règle  classique; dans  les 21  autres, 
on  trouve  irplv  r,  avec  l'inf.  après  une  prop.  principale  négative,  après  une 
propos,  principale  aiïirmative  dont  le   verbe  est  à  un  temps   principal, 
avec  le  subj.  après  une  prop.  principale  affirmative,  avec  l'indicatif  dans  le 
*5  sens  de  «  jusqu'à  ce  que  ».  3.  Propositions  consécutives.  Le  mode  ordinaire 
avec  Mz  et  wate  est  l'infinitif.  4.  Propositions  causales.  Il  faut  remarquer 
l'absence  complète  de  l'optatif  oblique  après   un  temps  historique  pour 
indiquer  un  motif  subjectif,  ce  qui  est  en  accord  avec  la  décadence  de 
l'optatif  dans  le  grec  postérieur,  et  la  fréquence  de  w;  («(TTiep)  azz,  oîov,  oîa 
BO  sans  participe,  f  L'inscription  de  Duenos  |B.  Maurenbrecher].  Lire  :  «  loue 
Sat  deiuos,  qei  raed  in,itat,  nei  ted  endo  cosmis  uirco  sied,  asted  noisi,  ope 
Toitcsiai  pakari  vois.  —  Duënos  med  feced  en  manom  ;   einom  dzenoine 
med  mano  statod  »  ;  trad.  :  «  Is  deus,  qui  me  loui  Saturno  mittat  —  nisi  in  te 


PHILOLOGUS.  119 

comis  uirgo  sit  —  nobis  adstet,  ut  opéra  Tutcriae  cum  iiobis  pacemur.  — 
Bennus  me  in  mortui  usum  fecit,  itaqne  die  nono  ad  mortuum  meadsistito». 
Le  pol  prend  la  parole  dans  l'inscription,  en  son  nom  (med)  et  en  son  nom 
et  au  nom  du  mort  (noisi).  Ceux  avec  qui  il  veut  faire  la  paix  sont  des 
dii  inferi.  Par  ted  endo  (in  te)  on  peut  entendre  le  tombeau  ou  les  6 
enfers;  la  parenthèse  est  une  plaisanterie;  la  prescription  finale  est  en 
rapport  avec  le  sncrificiiim  nouendiale.  L'inscription  est  de  l'époque  où  le 
rhotacisme  est  admis  partout  sauf  dans  les  noms  propres  (pakari,Toitesiai), 
de  350  environ.  Il  n'y  aucune  raison  de  chercher  une  influence  dialectale 
dans  ce  texte.  L'ordre  des  mots  laisse  supposer  des  vers,  un  rythme  tonique  lO 
plutôt  que  des  saturniens,  f  Le  Panégyrique  d'Isocrate  [E.  Drerup].  Il  est 
de  380.  Le  but  est  de  recommander  une  nouvelle  confédération  maritime  à 
fonder  par  Athènes.  Il  se  trouve  dirigé  indirectement  contre  les  Lacéde- 
raoniens.  ^  Quo  ex  fonte  fluxerit  Nicolai  Damasceni  TrapaSrîSwv  è6<ov  auvaYwy'n 
[E.  Reimann].  La  source  n'est  pas  Aristote,  comme  on  l'a  dit;  mais  Aristote  15 
et  Nicolas  de  Damas  ont  puisé  tons  deux  dans  Ephore,  il  est  assez  difflcile 
de  dire  dans  quel  ouvrage.  —  Appendix  :  qtiae  gentibus  eis  de  qnibus 
Nicolai  fragmenta  oxstant  apud  Byzantinos  scriptores  logantur.  Un  certain 
nombre  de  traits,  analogues  à  ceux  que  rapporte  Nicolas  de  Damas,  ."«e 
lisent  dans  Malalas,  Nicéphore,  Tzetzes,  Eustathe,  Georges  Syncelles.  Ils  20 
paraissent  remonter  aussi  à  Ephore,  plus  ou  moins  directement.  %  Aaxwvtxov 
tp^TTov  [Crusius'.  Les  glossateurs  dérivent,  sur  cette  expression,  de  Didyrae, 
qui  commentait  probab'eraent  un  hémistiche  tiré  d'une  comédie.  ^  Notes 
d'histoire  littéraire  fO.  Crusius].  1.  La  critique  des  vues  anciennes  sur  l'au- 
thenticité des  poèmes  homériques.  Comment  des  critiques  aussi  hardis  et  26 
aussi  avisés  que  Thucydide  et  Aristote  ont-ils  pu  attribuera  Homère  le  Mar- 
gitès  et  l'hymne  à  Apollon  délien?  Ils  devaient  s'appuyer  sur  des  témoigna- 
ges qu'ils  considéraient  comme  historiques.  Tels  devaient  être  les  3  vers  v^XOs 
Ti?  EÎ;  KoXoçfôva...  syçOoYYov  ).-jpr]v,  que  HiUer  considère  justement  comme  le 
prologue  du  Margitès.  Ces versoutdùétablirlacroyanceàrorigine homérique,  30 
croyance  que  nous  pouvons  constater  à  partir  d'Archiloque.  La  source  des 
biographies  doit  être  postérieure  à  cette  introduction,  puisqu'elle  la  réfute  sans 
la  désigner,  en  attribuant  le  Margitès  à  Ilomèrejeuneetnonau  vieillard.  La 
composition  du  poème  était  localisée  dans  une  place  de  Colophon  d'après 
les  vies.  Il  y  a  là  les  traits  d'une  légende  poétique  qui  peut  être  fort  35 
ancienne  puisque  l'odyssée  nous  offre  un  exemple  du  poète  devenant  le 
sujet  de  sou  œuvre.  Pour  l'hymne  à  Apollon,  les  suffrages  sont  encore  plus 
nombreux.  Outre  Thucydide,  les  Péripatéticiens,  Platon  qui  parle  de  la 
cécité  d'Homère,  on  trouve  une  attribution  positive  de  l'hymne  dans 
Simonides.  Ce  texte  (p.  425  B.)  et  Aristoph.  Av.  575  prouvent  que  les  audi-  40 
teurs  comprenaient  qu'il  s'agissait  d'Homère.  La  tradition  est  enfin  déjà 
connue  de  Philochore  (fr.  206,  p.  417  M.),  dans  le  scol.  de  Pind.  Nem.  2,  1  : 
c'est  une  haute  antiquité.  Mais  la  tradition  seule  n'a  pas  suffi  à  dicter 
l'opinion  de  Thucydide.  L'hymne  n'a  pas  de  conclusion  :  c'est  qu'il  servait 
d'introduction  à  l'Iliade  ;  de  là  l'expression  de  irpooiV'ov  dont  se  sert  Thu-  *6 
cydide.  Tout  cet  ensemble  de  faits  remonte  à  une  très  ancienne  biographie. 
C'est  de  là  que  procèdent  les  datations  que  nous  a  conservées  Hérodote  et 
qui  d'ailleurs  n'ont  pas  de  valeur  historique.  Cette  source  ayait  un  carac- 
tère essentiellement  poétique.  Les  noms  schématiques  des  épiques  grecs 
et  leur  biographie  ont  une  origine  analogue.  Il  nV  a  pas  de  trace  d'histoire  »o 
dans  ce  corps  de  légendes.  —  2.  Le  poète  Pigrès.  Tout  ce  qu'on  raconte  sur 
cjt  auteur  prétendu  de  la  Batrachomyomachie  remonte  à  une  invention 
de   Ptoléxnée  Chennos.  Avec  Pigrès  disparaissent  ses  consorts,  Idaios  et 


^'2'^  1895.   —   ALLEMAGNE. 

Timolaos.  ^  Platon  et  la  biographie  d'Homère.  [0.  Crusius].  Plalon,  Phaedr. 
2/i3  A,  connaît  déjà  la  légende  rapportée  dans  la  biographie.  t|  Mélanges. 
Théopompe  dans  Babrius.  [Cr<usius>J.  Babrius,  fab.  70,  paraphrase 
Tallégorie  de  Théopompe,  fr.  139.  ^  Ad  Plutarchi  de  prouerbiis  Alexandri- 

&  norum  addendum.  [Gr<usius>].  Nouveaux  textes.  %  Ad  Ciceronis  epis- 
tulas.  [R.  Ellisj.  Sur  Att.  IX,  18,  3;  X,  6,  1  ;  13,3;  XI,  14,  3;  24,  2  ;  25,  3; 
XII,  2,  2;  Para.  VII,  33,  2;  IX,  10,  2;  Att.  V,  11,  6.  If  Une  fausse  citation  de 
Pline.  [Gr<usius>!.  Le  passage  de  Pline  l'ancien  XVI,  \/,,  que  cite  Lobeck 
Agi.  p.  2K0,  est  une  erreur  due  à  une  confusion  avec  Erasme,  Chil.  2,  5,  47. 

io  II  Le  papyrus  de  Berlin  347  [Fr.  Krebs].  Le  génitif  Ilavcçpsfxiiew;  (1,  b)  qui 
est  impossible  est  une  faute  provenant  de  la  confusion  du  nominatif  avec 
kpéwç  qui  suivaient.  C'est  une  nouvelle  preuve  que  la  circoncision  était 
attachée  à  l'état  sacerdotal.  ^  Encore  une  fois  Orphée  aux  enfers  (A.  Mil- 
chhôfer].   Discussion  avec  Kuhnert  sur  le  caractère  des  imagos  infernales 

16  des  vases  de  la  Basse-Italie.  Rapprochement  des  représentations  taren- 
tines  avec  les  santé  couversazioni  de  l'art  chrétien.  P.  L. 

Rheinisches  Muséum  fiir  Philologie.  Nouv.  série.  T.  XL,  fasc.  1.  Para- 
lipomena  [Erwin  Rohde].  Cet  article  contient  certaines  discussions  que  l'au- 
teur n'a  pas  cru  devoir  faire  entrer  dans  l'ouvrage  qu'il  a  récemment  pu- 

20  blié  sous  le  titre  de  «  Psyché.  »  1,  Ilarpyes  (Psyché  67).  Les  Ilarpyes  sont 
les  esprits  dont  raclion  réside  dans  les  vents  de  la  tempête.  Le  vent  est 
l'exemple  le  plus  évident  de  l'activité  des  forces  incertaines  ;  on  le  sent, 
on  entend  sa  voix,  on  constate  sa  puissance,  mais  sans  le  voir  véritable- 
ment.  C'est  ce   vent  de   la  tempête  que  les  Ilarpyes  représentent  ;  elles 

26  sont  la  violence  subite  qui  ravit  et  qui  entraîne,  à'venoi  xaTaiytowSeiç,  ôac[j,ov£ç 
yÎ  àv£|jLot  «.pnoi-i-Aol,  Twv  àv£jj.(.)v  Tuo-Tpoqsat.  Dans  Homère,  elles  ont  la  fonction 
d'entraîner  les  hommes  loin  du  monde  des  vivants  dans  des  lieux  inconnus; 
aussi  leur  demeure  est  dans  les  enfers.  La  croyance  populaire  établissait 
un  rapport  entre  les  esprits  des  vents  et  les  âmes;  les  vents  donnent  la 

30  vie;  ils  sont  Çwoyovoi  'lu/oTpdcpot ;  une  harpye  a  enfanté  les  deux  chevaux 
d'Achille.  Le  mot  <|/uxo  indique  d'ailleurs  ce  rapport  qu'on  imaginait  entre 
le  vent  et  l'âme.  Les  Ilarpyes  peuvent  avoir  été  primitivement  assimilées 
aux  Kripe;.  2.  L'auteur  vient  confirmer  l'explication  qu'il  a  donnée,  p.  247 
de    son    ouvrage,  d'après  laquelle   l'Erinys  n'est  autre  chose  que  l'âme 

35  même  d'un  assassiné  qui  pousuit  sa  propre  vengeance;  ce  n'est  que  plus 
tard  qu'elle  devient  un  esprit  des  enfers.  L'idée  primitive  est  déjà  altérée 
dans  Homère.  L'Erinys  est  distincte  de  l'âme  du  mort;  il  y  a  des  démons 
qui  habitent  les  enfers,  d'où  ils  sortent  à  la  prière  d'un  malheureux;  ce 
sont  les  Erinyes;  la  malédiction,  l'àpâ  d'un  père  ou  d'une  mère  les  appelle 

40  invinciblement;  il  n'y  a  pas  d'Erinys  du  fils  contre  le  père  et  la  mère; 
lïpsaguTépota'.v  'Eptvûe;  a!àv  ETtovxat'.  II.  1S,  204;  PErinys  n'agit  qu'au  sein 
d'une  famille,  ou  là  où  il  n'y  a  pas  de  vengeur  naturel,  tttw/'ov  'Eptvûeç,  Od. 
17, 475;  eîfft  y.a\  xuvwv  'Eptvje;,  Append.  proverb.  2, 20.  Plus  tard  la  conception 
de  fErinys  s'étendit;  cependant  certains  traits  du  caractère  primitif  sont 

45  plus  fidèlement  conservés  que  dans  Homère.  L'Erinys  n'est  toujours  que 
la  poursuite  d'un  meurtre,  mais  non  de  tous  les  meurtres,  seulement  du 
meurtre  commis  par  des  parents,  et  encore  non  pas  le  meurtre  de  l'époux 
par  l'épouse,  mais  le  meurtre  du  père  et  surtout  le  meurtre  de  la  mère 
par  le  fils.  Ce  trait  est  évident  dans  la  légende  d'Oreste  et  d'Alcméon.  Les 

60  Erinys  ne  représentent  pas  la  loi  générale  qui  punit  tous  les  meurtres  ; 
elles  ne  poursuivent  qu'un  crime,  elles  ne  s'occupent  de  venger  que  celui 
qui  les  a  appelées.  Rohde  cite  de  nombreux  passages  dans  lesquels  ces 
idées  se  trouvent  exprimées;  il   montre  que,  dans  ces  divers  passages, 


RHEINISCHES   MUSEUM   FUR   PHILOLOGIE.  121 

le  mot  Erinys  est  un  appellalif  qui  désigne  la  malédiction,  la  vengeance 
de  la  victime;  il  est  construit  avec  un  nom  au  génitif  possessif;  il  indique 
que  l'Erinys  est  la  désignation,  la  qualité  propre  de  la  personne  dont  le 
nom  est  au  génitif;  c'est  la  même  construction  que  lorsqu'on  dit  l'âme  d'un 
tel,   et,  au  fond,  le  sens  primitif  est  le  même.  C'est  de  la  môme  manière  ^ 
que  se  construit  le  mot  TtpoerTp^Tratov.  Enfin  nous  retrouvons  la  croyance 
primitive,  l'âme  devenue  elle-même  l'Erinys  dans   Apollonius  de  Rhodes 
III,  703  :  Eschyle,  Sept  Chefs,  975;  de  même  dans  certains  passages  de  So- 
phocle, de  Xénophon.  On  trouve  aussi  des  traces  de  l'idée  primitive  dans 
le  développement  du  mythe.  H  y  a  une  Erinys  pour  chaque  être,  c'est-à-  ^^ 
dire  qu'elle  est  l'âme  de  chaque  être;  elle  est  ainsi  la  déesse  qui  veille  sur 
la  justice  éternelle,  elle  a  en  garde  l'ordre  de  l'univers.  L'auteur  termine 
par  quelque  mots  sur  le  culte  des  Erinys.  3.  Rohde  répond  aux  critiques 
que  lui  a  adressées  Eduard  Meyer  dans  son  ouvrage  'Geschichte  des  Alter- 
thums  '  sur  la  façon  peu  historique  dont  il  a  compris  Homère.  ^  L'Ariane  du  <8 
Vatican  et  la  troisième  élégie  de  Properce  [Th.  BLrt].  Long  article  dont  la 
lin  est  au  fasc.  suivant.  Properce,  dans  cette  élégie,  veut  peindre  Cynthie 
endormie  :    il  rappelle  trois  sujets  d'oeuvres  d'art,  trois  motifs,  qui  sont 
supposés  connus  du   lecteur  :  Ariane  couchée  sur  le  rivage  nu;  Andro- 
mède endormie,  après  sa  délivrance,  près  des  roches  où  elle  était  enchaî-  ®^ 
née;  une  Bacchante  qui  tombe  assoupie  sur  le  gazon.  Puisque  Cynthie  est 
comparée  à  ces  trois  femmes,  il  en  résulte  qu'il  y  avait  un  motif  déter- 
miné qui  représentait  une  femme  couchée,  qui  pouvait  s'appliquer  à  divers 
personnages,  tantôt  à  Ariane,  tantôtà  Andromède,  tantôt  à  une  Bacchante, 
mais  qui  cependant  restait  identique.  Si  l'on  poursuit  la  recherche,  on  dis-  ^^ 
tingue  deux  sujets  différents.  D'abord,  c'est  une  jeune  fille  endormie,  sous 
la  forme  d'une  déesse  des  eaux,  d'une  nymphe,  par  ex.  la  statue  n»  30  dans 
le  Gortile  du  Belvédère  ;  il  y  a  là  un  motif  qui  paraît  avoir  été  très  en  faveur 
et  dont  nous  avons  de  nombreuses  reproductions.  Il  va  ensuite  un  type  plus 
ancien  de  femme  endormie,  c'est  celui  qui  est  représenté  par  l'Ariane  du  30 
Vatican,  n»  414  de  la  galerie  des  statues;  nous  avons  aussi  de  très  nom- 
breuses reproductions  de  ce  motif  dans  des  statues,  des  bas-reliefs,  des  pein- 
tures de  vase  ou  des  fresques  de  Pompéi.  Ce  type  de  l'Ariane  couchée  se 
rapproche  du  type  de  la  nymphe  endormie  par  certains  détails  de  la  pose, 
mais  il  s'en  distingue  surtout  parce  trait  que  l'artiste  a  cherché  à  montrer  3£> 
qu'Ariane  n'avait  pas  encore  véritablement  trouvé  le  sommeil.  L'autour 
insiste  sur  cette  expression  de  la  statue  ;  il  établit  des  comparaisons  avec 
d'autres  œuvres  d'art.  Il  transcrit  ensuite  l'élégie  de  Properce  et  montre  les 
rapports  qu'il  y  a  entre  la  description  du  poète  et  l'œuvre  du  sculpteur. 
Comme  Ariane,  Cynthie  est  endormie,  mais  son  sommeil  est  troublé,  elle  40 
a  succombé  i  la  fatigue,  son  inquiétude  est  manifeste  même  dans  son 
sommeil.  B.  Etudie  ensuite  comment  ce  sujet  a  pu  arriver  sous  les  yeux 
de  Properce  ;  l'œuvre  primitive  a  dû  être  un  bas-relief  ou  plutôt  un  tableau 
qui  aurait  été  à  Athènes.  Les  monnaies  de  Périnthe  et  d'IIéraclée  peuvent 
aussi  nous  fournir  des  indications.  Ce  tableau  était  ancien,  et  l'œuvre  de  45 
sculpture  qu'il  a  inspirée  doit  appartenir  à  peu  près  à  l'époque  de  Praxitèle. 
%  Lessing  et  Heiske  à  propos  d'Esope  [Richard  Fôrster].  L'auteur  commu- 
nique deux  découvertes  qu'il  vient  de  faire  dans  deux  bibliothèques  d'Alle- 
magne. La  première  concerne  la  copie  que  la  femme  de  Reiske  fit  pour 
Lessing  du  ms.  des  fables  d'Esope  conservé  dans  la  biblothèquc  d'Augs-  liO 
bourg  ;  cette  copie  se  trouve  aujourd'hui  à  Breslau,  à  la  bibliothèque  de 
l'Université;  Fôrster  en  donne  la  description  ;  il  contient  des  annotations 
de  Lessing.  La  seconde  découverte  concerne  l'apographum  coberianum  qui 


122  1895.   —  ALLEMAGNE. 

a  été  aussi  dans  les  mains  de  Lessing  et  qu'on  croyait  aussi  perdu  ;  il  se 
trouve  aujourd'hui  h  la  bibliothèque  royale  de  Dresde.  F.  en  donne  aussi 
la  description  et  montre  qu'il  a  été  copié  sur  le  ms.  de  la  Laurentienne.  f 
Les  livres  sibyllins  de  Tarquin  [Emanuel  Hoffman].  Pour  résoudre  celte 
6   question  si  délicate  de  la  provenance  des  livres  sibyllins,  l'auteur  croit 
qu'on  peut  tirer  parti  des  indications  que  donnent  ces  livres  sur  les  divinités 
dont  ils  recommandent  le  culte.  H.,  après  un  examen  détaillé  des  noms  de 
dieux  et  de  déesses  contenus  dans  ces  livres,  arrive  à  conclure  que  ces 
indications  ne  concernent  jamais  des  dieux  étrangers,  mais  des  divinités 
iO  qui  étaient  déjà  honorées  par  une  partie  du  peuple  romain,  par  une  vieille 
famille,  par  la  plèbe,  mais  qui  n'avaient  pas  encore  reçu  de  l'État  une 
consécration  offlcielle.  Dans  un  appendice,  H.  étudie  l'étymologie  de  ce  mot 
St'êuUa  ;  Varron  expliquait  par  un  composé  formé  de  m6(;  =  ôeé;  et  poûUa  = 
pouXo  :  «  itaque  Sibyllam  dictara  esse  quasi  6coSoy>./)v.  »  IL  accepte  la  pre- 
15  raière  partie  de  l'explication,  tiôç  =  Oeoç  ;  pour  le  second  terme  du  composé, 
il  propose  la  racine  D,,  Ft)>  (t'X  —  ao;,  tX-Yi[jn,  il-itryf.oiixf.).  Le  composé  o-to-FO.o 
(-Ttu-FiX-o)  signifie  ainsi  «  qui  apaise  la  colère  des  dieux.  »  ^  L'époque  de  la 
composition  de  l'Octavius  de  Minucius  Félix  [M.  Schanz].  L'auteur  pense 
qu'il  faut  revenir  à  l'opinion  d'Ebert  qui  croyait  que  l'Octavius  avait  été 
20  connu  de  Tertullien  ;   l'opinion  de   Massebiau,  croyant  au  contraire   que 
Terlullien  était  l'original  et  l'Octavius  la  copie,   doit    être   abandonnée. 
Longue  discussion,  après  laquelle  Schanz  conclut  que  l'Octavius  a  dû  être 
composé  du  vivant  de  Fronton,  sous  Antonin'ou  Hadrien,  ^f  Mélanges. 
Varia  [L.  Radermacher].  Corrections  à  Diodore,  Plutarque  Moralia,  Philon. 
25  ^  Fragment  d'un  hexamètre  [Théod.  KockJ.  Se  trouve  dans  les  scholies  du 
ms.  de  l'Iliade  de  Genève.  ^  Un  modèle  d'IIérodas  [Otto  Hense].  Ce  modèle 
serait  le  comique  Eubule  (Frag.  com.  de  Kock,  II,   p.  149)  qui  aurait  écrit 
une  pièce  intitulée  S/tuTsy;.   ^  Sur  Ménandre  d'Ephèse  et  Laetus  [Franz 
Riihl].  Complément  à  l'art,  sur  la  fondation  de  Tyr  <  R.  d.  R,  19, 102, 18  >. 
30  Le  terminus  ante  quem  pour  Laetus  est  l'époque  d'Alexandre  Polyhistor  et 
de  Posidonius.  f  Révision  [IL  Usener].  Donne  quelques  exemples  de  ce 
que  peuvent  nous  donner,  pour  la  connaissance  de  l'époque  d'Arcadius  et 
de  Théodore  II,  les  vies  d'Hypalius,  abbé  de  Rufinianae,  de  Saint-Théodore 
de  Sykéon,  de  Saint-Paul  le  jeune.  1[  Appendice  au  Lexicon  Messanense 
3u  de  iota  adscripto.  Rhein.  Mus.  47,  40'i-413  [Hugo  RabeJ.  Série  de  rectifications. 
^  Un  fragment  d'Ennius  [Ed.  Wolfflin|.  Ce  fr.  se  trouve  dans  Tite-Live,  9, 
41,  18;  cf.  Ennius,  Annales  172  et  276.^  Sur  les  poètes  latins  [M.  Manitiusj. 
1.  Sur  la  poésie  De  Laude  Pisonis.  2.  Un  fragment  de  traduction  d'Homère 
par  Cicéron.  3.  Sur  le  mimographe  MaruUus.  ^  Sur  l'Anthologia  laiina  epi- 
4u  graphica  [Garl  Weyman].  Correction  à   l'éd.   Bûcheler,  I,  p.  347.  ^  Sur  le 
palimpseste  de  Cicéron  de  Turin  [Fritz  Schôll].  Indique  quelques  rectiflca- 
tions  au  texte  faites  devant  le  ms.  %  Sur  Titus,  titus,  titio,  titulus.  [August 
Zimmermann].  Explique  par  pénis,  peniculus.  B. 
t1[  Fasc.  2.  L'épigramme  de  Damase  [Max  Ihm].  L'auteur  recherche  les 
45  caractères  d'après  lesquels  on  peut  reconnaître  l'authenticité  des  œuvres 
de  Damase.  Cette  question  a  déjà  été  traitée  par  J.  B,  de  Rossi  qui  a  établi 
trois  critérium  :  1.  Le  plus  souvent  Damase  prend  la  peine  de  se  nommer; 
ce  n'est  pas  là  cependant  un  fait  constant.  2.  Le  style  et  la  langue;  Damase 
ne  connaît  guère  que  Virgile,  mais  il  le  connaît  à  fond,  il  l'imite  et  le  copie; 
60  sa  langue  est  faite  souvent  de  centons  pris  à  Virgile,  3.  L'indice  le  plus 
sûr  est  celui  que  de  Rqssi  nomme  "  la  bellissima  calligralla  da  tutti  oggi 
appellata  damasiaua  ".  A  ces  trois  indices,  Ihm  en  ajoute  un  quatrième, 
l'élément  métrique  et  prosodique  de  cette  poésie.  ^  Sur  les  Assyriaca  de 


RHEINISCHES  MUSEUM   FUR  PHILOLOGIE.  123 

Ctosias  (Paul  Krumbholz].  Polémique  contre  J.  Marquart  à  propos  de  son 
article   sur  les  Assyriaca  de  Gtésias   publié  dans  le  VI^  supplément  du 
Philologus.  La  discussion  de  K.  porte  sur  les  passages  suivants.  1.  Diodore 
2,  1-34.  Il  n'est  pas  exact,  comme  Taffirme  Marquart,  qu'Agatharchides  soit 
ici  la  seule  source  de  Gtésias.  2.  Diodore  2,  2  a  bien  emprunté  à  Gtésias  la  ^ 
liste  des  peuples  soumis  par  Ninus;  toutes  les  objections,  avancées  par 
Marquart,  sont  inacceptables.  3.  Discussion  ^u  passage  relatif  à  Sérairamis, 
4.  Examen  du  passage  si  controversé  jusqu'ici  dans  lequel  Diodore,  3,  7, 
27,  place  sur  l'Euphrate  la  fondation  de  la  ville  de  Ninus.  f  De  Christophori 
commentatio  in  Hermogenis  librum  Ilepl  (y-Aazuyt  [Hugo  Rabel.  Ce  commen-  *o 
taire  se  trouve  dans  le  codex  Messanensis  S.  Salv.  119,  membranaceus, 
environ  de  la  fm  du  13<=  s.  D'après  certains  indices,  R.  pense  que  ce  com- 
mentaire  est  l'œuvre  d'un  certain  Christophe  dont   il  est  impossible  de 
dire  l'époque  :  l'auteur  le  plus  récent  cité  dans  ce  commentaire  est  Photius. 
R.  communique  ensuite  des  morceaux  de  ce  commentaire  dans  lesquels  se  '^ 
trouvent   des  fragments  inédits  d'Eustathe,  de  Minucianus,  de  Phoibam- 
mon,  un  do  Ménandre,  un  d'Harpocration,  etc.  ^  Sur  l'histoire  de  l'ancienne 
lyrique  grecque  [Julius  Belochl.  1.  Theognis  de  Mégare.  Les  vers  773-82  se 
rapportent  à  l'invasion  de  Xerxès;  Theognis  faisait  donc  encore  des  vers 
après  480,  il  ne  peut  donc  guère  être  né  avant  5-40;  le  poème  à  Cyrnos  est  20 
en  grande  partie  authentique;  Theognis  est  né  à  Mégare  de  Sicile.  2.  Alcée 
et  la  guerre  de  Sigée.  La  suite -des  événements,  pour  le  7»  et  le  6^  siècle, 
a  été  établie  d'une  façon  toute  conventionnelle  par  les  chronographes  grecs- 
B.  croit,  en  particulier,  que  la  prise  de  Sigée  par  les  Athéniens  a  eu  lieu 
sous  la  tyrannie  de  Pisistrate,  environ  vers  l'an  550;  ceci  entraîne  d'autre  2» 
part  cette  conclusion  que  le  poète  Alcée  a  vécu  à  cette  époque.  %  Sur  l'ins- 
cription dédicatoire  de  la  Nike  de  Paionios  [Friedrich  Kopp].  Il  ne  faut  pas 
accepter  l'explication  de  Pausanias,  d'après  laquelle  les  Messéniens  et  les 
Naupactiens  n'auraient  pas  osé  mettre,  dans  l'inscription  dédicatoire  de  la 
Nike,  le  nom  des  Lacédémoniens.  Sans  doute,  le  nom  des  ennemis  vaincus  *"* 
se   trouve   souvent  mentionné   dans  les   inscriptions    dédicatoires,   mais 
souvent  aussi  ce  nom  est  passé  sous  silence;  on  se  contente  de  l'expression 
générale  àub  twv  TroXîixt'wv  ;  c'est  le  cas,  par  exemple,  quand  la  consécration 
se  fait  pour  plus  d'une  victoire,  quand  on  veut,  par  une  seule  offrande, 
remercier  la  divinité  de  plusieurs  succès.  C'est  ce  qui  est  arrivé  à  propos  35 
de  la  consécration  de  la  Nike,  f  Excursions  anticritiques  [0.  Ribbeck]. 
L'auteur,  maintient,  contre  les  critiques  de  Cari  Robert,  l'explication  qu'il 
a  donnée  à  propos  des  Myrmidons  et  de  l'Epinausimacha  d'Accius  et  du 
Doulorestes  de  Pacuvius.  \  Poètes  romains  sur  des  inscriptions  [CarlIIosius]. 
Le  premier  volume  de  ces  poésies,  publié  par  Biichcler,  permet  à  l'auteur  *** 
quelques  observations  générales  :  les  imitations  des  grands  poètes  sont 
des  plus  nombreuses.  Le  poète,  qui  donne  le  contingent  le  plus  élevé,  est 
Virgile;  après  lui,  maislongo  proximus  intervalle,  vient  Ovide,  puis  Lucain; 
peu  d'imitations  d'Horace  et  de  Martial,  enfin  quelques  rares  exemples,  qui 
ne  sont  pas  même  toujours  bien  sûrs  de  Lucrèce,  Tibulle,  Properce,  Stace,  *'' 
Silius,  Juvénal.  En  somme,  cette  statistique  n'apporte  rien  de  nouveau;  ce 
qu'elle  nous  apprend,  nous  le  savions  déjà;  à  noter  des  imitations  de 
Ncmesianus  et  des  distiques  de  Galon.  ^^  Mélanges.  Sur  le  cycle  des  mois 
de  l'art  byzantin  dans  la  littérature  grecque  récente  [C.  Fr.  Millier].  Veut 
montrer  que  le  ms.  de  Paris  2991  (A)  est  meilleur  que  le  n»  2910  (P)  et  que  50 
le  Barberinus  gr.  I,  172  (B).  f  Sur  le  codex  Palalinus  de  Lysias  [Karl  Fuhr]. 
A  vu  récemment  le  ms.  et  donne  les  rectifications  qu'il  a  faites,  f  Un 
voyage  d'Aelius  Aristide  dans  la  Mylias  [W.  SchmidJ.  Complément  à  l'art. 


124  1865.    —   ALLEMAGNE. 

publié  par  S.  dans  l'Encyclopédie  Pauly-Wissowa;  conteste  l'explication 
donnée  par  B.  Keil,  Hermès  25,  313.  If  L'époque  de  la  première  indication 
de  la  terreur  panique  [W.  Schmid].  Wilamowitz  la  met  dans  la  tragédie 
de  Rhésus;  S.  en  trouve  des  exemples  dans  Thucydide  4,  12o,  1;  7,  80,  3. 

5  ^  Sur  la  prise  de  Jérusalem  par  Hérode  [V.  Gardthausen],  Réponse  à  J. 
Kromayer,  Hermès  29,  p.  oo6  585.  Récit  des  opérations  et  conduite  d'IIérode; 
le  3  octobre  la  ville  était  en  ses  mains.  %  Ad  Porcii  Licini  de  Terentio 
versus  [0.  K.]  Trois  corrections.  ^  Sur  les  poètes  latins.  4.  Sur  le  Flori- 
lège de  Micon  [M.  Manitius].  Plus  de  quatre  pages  de  corrections  oti  obser- 

10  valions.  ^  Le  prénom  du  rhéteur  Sénèque  [E.  Wolfflin].  Ce  prénom  est 
Lucius  comme  l'indiquent  les  meilleurs  mss. 

tf  Fasc.  3.  L'ora  mariliraa  d'Avienus  [Friedrich  Marx].  Pour  écrire  ce 
fragment  Avienus  avait  sous  les  yeux  un  modèle  grec  composé  de  deux 
morceaux  qui  présentaient  enlre  eux  les  plus    grandes    différences.   Le 

15  plus  petit  traitait  des  côtes  occidentales  de  l'Europe  depuis  le  nord  de 
la  Bretagne  jusqu'au  fleuve  Anas  (Guadiana);  son  exposition  était  confuse, 
obscure  et  inexacte.  Le  plus  grand  morceau  était  un  n£pt7r).oùi;  Eùpwuriç, 
depuis  le  fleuve  Anas  jusqu'au  Tanais;  cette  seconde  partie  n'a  pas  les  défauts 
de  la  première.  L'auteur  essaie  ensuite  de  flxer  la  date  de  ces  deux  parties; 

20  la  première  serait  environ  de  l'an  200  à  l'an  150;  l'autre  serait  antérieure 
à  l'an  400;  elle  ne  mentionne  que  des  écrivains  antérieurs  à  cette  époque, 
Ilécatée,  Ilellanicus,  Euctémon,  Scylax,  Hérodote,  Thucydide,  etc.  ^ 
Eschyle  et  l'Aréopage  [Friedrich  Cauer].  Dans  le  discours  d'Athéna,  v.  681- 
710  des  Euménides,  il  ne  faut  pas  voir  une  allusion  aux  lois  d'Ephialte  qui 

25  ont  réduit  la  puissance  politique  de  l'Aréopage  et  qui  auraient  enlevé  à  ce 
tribunal  les  procès  pour  meurtre.  La  puissance  politique  de  l'Aréopage  fut 
détruite  par  Ephialte  en  4(51  ;  c'était  donc  déjà  un  fait  accompli;  de  plus, 
l'Aréopage  resta  en  possession  de  juger  les  affaires  de  meurtre,  môme  après 
la  loi  d'Ephialte.  Ou  a  essayé  diverses  explications  du  passage  des  Eumé- 

30  nides.  Cauer  pense  qu'il  s'agit  de  la  loi  qui  rendait  l'Archontat,  et  par  suite 
l'Aéropage,  accessibles  aux  citoyens  de  la  troisième  classe.  C'est  bien  là  la 
portée  de  la  métaphore  qui  compare  l'Aréopage  à  une  source  pure  jusque-là, 
mais  qu'on  va  troubler  en  y  jetant  de  la  boue.  La  loi  fut  portée  en  4-57; 
mais  dès  458,  elle  était  annoncée  et  préparée;  elle  faisait  l'objet  des  dis- 

35  cassions  politiques;  Eschyle,  partisan  de  l'aristocratie,  combattit  cette  loi 
dans  sa  pièce.  %  Sur  le  prétendu  testament  d'Alexandre  le  Grand  [Ad.  Aus- 
feld].  Ce  prétendu  testament  a  été  formé  en  amalgamant  deux  testaments 
plus  anciens  tous  deux,  aussi  également  apocryphes  :  1.  Uu  testament  qui 
circula  dans  le  cercle  des  adversaires  d'Antipater,  qui  était  dirigé  contre 

40  lui,  et  qui  aurait  été  confié  par  Alexandre  à  un  certain  fonctionnaire 
macédonien  du  nom  d'Olkias  ou  Ilolkias;  2.  un  testament  fabriqué  par  un 
Rhodien,  peut-être  dans  la  seule  intention  de  glorifier  sa  patrie,  en  la 
montrant  choisie  par  Alexandre  pour  être  la  dépositaire  de  ses  volontés 
suprêmes.  Il  n'est  pas  probable  que  Zenon  ait  contribué  à  la  rédaction  de 

*5  cette  pièce.  If  Sur  la  tradition  du  texte  de  Sénèque  l'ancien  [Max  Ihm].  J. 
a  pris  une  nouvelle  collation  du  ms.  de  la  Ricardienne,  n»  1179;  il  compare 
cems.au  Vaticanus  5219,  et  montre  qu'il  peutôtre  utile  pour  la  constitution 
du  texte  de  certaines  œuvres  de  Sénèque.  If  Topographie  et  Mythologie 
[E.  Curtius].  Signale  quelques  lacunes  dans  l'article  Apollo  de  l'Encyclopédie 

50  Pauly-Wissowa;  il  indique  diverses  localités  où  l'on  trouve  lecultc  d'Apollon. 
Ces  études  topographiques  et  mythologiques  peuvent  nous  faire  entrevoir 
quelque  chose  de  l'histoire  primitive  du  peuple  grec;  il  y  a  deux  périodes, 
marquées  l'une  par  le  développement  du  culte  d'Astarté-Aphrodite,  l'autre 


RHEINISGHES  MUSEUM   FUR   PHILOLOGIE.  125 

parle  développement  du  culte  d'Apollon.  En  définitive,  les  progrès  qu'a  faits 
l'histoire  dans  ces  derniers  temps  ont  confirmé  les  opinions  émises  par 
l'auteur,  il  y  a  quarante  ans.  f  Thessalos,  fils  de  Pisistrate  [J.  M.  Stahl].  S. 
compare  le  récit  de  la  conspiration  d'Harmodius  etd'Aristogiton  dans  Aris- 
tote,  Rep.  des  Ath.  18,  1-2  et  dans  Thucydide  6,  54-59.  Il  y  a  entre  les  deux  '-^ 
récits  de  graves  divergences;  de  plus,  Aristote  ne  s'accorde  pas  avec  ce  que 
dit  Hérodote  5,  94,  ni  avec  ce  qu'il  dit  lui-même  dans  la  Rhétorique  2,  2^. 
Stahl  pense  que,  pour  résoudre  toutes  ces  difficultés  et  pour  faire  concorder 
le  récit  de  Thucydide  avec  celui  d'Aristote,  il  n'y  a  qu'à  supprimer  les 
mots  ©ETTaXb;  ôè  vetoTepo;  nol-J.  Exemples  d'intrusions  semblables  dans  le  ïo 
texte  de  la  Rép.  des  Ath.  ^  Le  Sophiste  de  Platon  à  la  lumière  de  l'histoire 
[Otto  Apelt].  Apelt  veut  montrer  que  ce  dialogue  occupe  dans  l'oeuvre  de 
Platon  et  dans  l'histoire  de  la  logique  une  place  bien  plus  importante  que 
celle  qui  lui  a  été  attribuée  par  Prantl.  L'article,  qui  est  très  long,  com- 
prend les  divisions  suivantes  :  1.  La  logique  sophistique;  2.  le  Sophiste  de  15 
Platon;  3.  formule  de  comparaison  et  jugement;  4.  ditférence,  contradiction 
et  opposition;  5,  le  non-être;  6.  platonisme  moderne;  courte  exposition  des 
idées  de  Reinhold,  Fichte,  Schelling,  Hegel.  H  Le  miracle  des  éclairs  et  de 
la  pluie  sur  la  statue  de  Marc-Aurèle  [E.  Petersen].  Cet  article  est  une 
réponse  aux  critiques  et  aux  objections  qui  ont  été  adressées  à  l'auteur  à  20 
propos  de  l'étude  qu'il  a  publiée  sur  la  question  dans  les  Rômische  Mitthei- 
lungen,  1894,  p.  78-89  ;  l'article  vise  surtout  iïarnack  et  Domaszewski.  L'on 
peut  trouver  encore,  dans  les  écrivains  postérieurs,  des  traces  de  la  donnée 
primitive;  les  deux  miracles,  justement  séparés  dans  les  sculptures  de  la 
colonne,  éclairs  et  pluies,  furent  plus  tard  réunis  en  un  seul.  Les  représen-  26 
tations  n'ont  pas  donné  naissance  à  la  légende,  mais  elles  ont  eu  de  l'in- 
fluence sur  son  développement.  ^11  Mélanges.  Varia  [L.  Radermacherj. 
Corrections  à  Denys  d'Halicarnasse ,  Strabon.  Exemples  de  confusion  entre 
y.aî  et  8tâ.  1[  Sur  les  sentences  de  Publilius  [Oscar  Brugmann].  Diverses 
corrections.  ^  Sur  les  Anticatons  de  César  [Adolf  Dyroff].  Le  seul  moyen  30 
de  résoudre  le  problème  est  d'admettre  l'existence  de  deux  ouvrages  de  ce 
nom,  composés  l'un  par  Hirtius,  l'autre  par  César.  ^  L'Aquilicium  [E. 
Hoffmann].  Rapports  de  l'Aquilicium  avec  la  lapis  manalis,  qui  n'est  autre 
chose,  comme  son  nom  l'indique,  qu'un  symbole  des  Mânes.  \  Sardi  vénales 
[E.  Hoffmann].  Il  faut  lire  «  sarti  vernales  »,  ce  qui  était  un  cri  poussé  dans  36 
certains  triomphes. 

\î.  Fasc.  4.  Les  communes  rurales  de  pérégrins  dans  l'empire  romain 
[Adolf  Schulten].  L'auteur  expose  d'abord  les  principes  généraux  qu'a  suivis 
Rome  dans  l'administration  de  ces  communes  rurales  et  les  facilités  qu'elle 
leur  a  données  pour  arriver  à  constituer  des  cités  libres  ;  il  n'y  a  eu  des  40 
obstacles  à  ce  développement  que  là  où  les  communes  rurales  faisaient 
partie  des  domaines  des  reges  socii.  Examen  de  ces  communes  en  Sardaigne 
et  en  Corse,  en  Espagne,  en  Afrique,  en  Gaule  et  en  Germanie,  dans  les 
pays  du  Danube,  en  Bretagne.  Étude  des  points  suivants  :  le  territoire  de 
la  commune,  la  constitution,  le  service  militaire  et  le  contingent  à  fournir,  46 
la  désignation  légale,  les  localités  de  la  commune,  le  revenu  et  l'impôt, 
l'organisation.  De  cette  étude  ressort  cette  conclusion  que  l'histoire  de 
Rome  nous  montre  une  expansion  qui  va  toujours  en  s'étendant  de  l'idée  de 
l'état.  Au  commencement,  il  n'y  a  que  la  ville  de  Rome  ;  puis  se 
forme  l'alliance  des  cités  latines  sous  l'hégémonie  de  Rome,  le  nomen  50 
latinum  ;  puis  l'alliance  des  cités  italiennes,  le  nomen  italicum.  La  fonda- 
tion des  colonies  étendit  cette  organisation  au  monde  entier.  Les  dediticii 
finirent  par  entrer  dans  l'état,  bien  plus  même,  des  peuples  barbares  y 


126  1896.    —   ALLEMAGNE. 

entrèrent.  Le  régime  impérial  des  derniers  siècles  détruisit  cette  organisa- 
tion. Au  lieu  d'un  empire  puissant  fondé  sur  l'union  de  nombreux  municipes 
autonomes,  il  n'y  eut  plus  qu'un  homme,  l'empereur  ;  quand  arrivèrent  les 
barbares,  il  ne  fut  plus  en  état  de  leur  résister.  %  Sxcursioiis  anticritiques 
5  [O.  Ribbecit].  Polémique  contre  Reitzenstein  à  propos  de  la  signification 
des  dirae.  i  Thucydide  et  l'ancienne  Athènes  avant  Thésée  [J.  M.  Stahl]. 
La  nouvelle  explication  donnée  par  Dorplèld  au  sujet  de  l'emplacement  du 
Lénaion  et  de  la  source  Ennéakrounos  choque  le  simple  bon  sens  et  fait 
violence  au  témoignage  de  Thucydide,  1.  II,  2,  6;  discussion  détaillée  de  ce 

10  texte.  ^  Anecdota  medica  graeca  [Robert  Fuchs].  Suite.  Supplément  au  cod. 
Paris,  suppl.  graec.  G36  du  xvii»  s.  Le  cod.  Paris,  graec.  2324  du  xvi^  s. 
Donne  10  fragments  inédits  qu'il  fait  suivre  d'explications  détaillées  :  ces 
fragments  sont  pris  dans  le  premier  des  deux  mss.  Détails  des  morceaux 
contenus  dans  le  second  ms.U  Nekyia  fErwin  Rohde].  La  Nekyia  manquait 

15  dans  le  poème  primitif.  En  effet,  on  ne  voit  pas  pourquoi  Ulysse  va  con- 
sulter Tirésias  ;  il  le  fait,  d'après  le  conseil  de  Circé,  pour  apprendre  du 
devin  comment  il  pourra  revenir  à  Ithaque  ;  mais  ce  que  lui  dit  Tirésias  à 
ce  sujet  est  beaucoup  moins  clair,  beaucoup  moins  précis  que  ce  que  lui 
dira  Circé  elle-même  quand  il  reviendra  auprès  d'elle  (début  du  chant  12). 

20  Ce  sont  ces  indications  et  ces  recommandations  de  Circé  qui  appartiennent 
à  l'œuvre  primitive  ;  le  poète  qui  les  a  composées  n'a  pas  pu  écrire  le 
discours  de  Tirésias.  Ceci  posé,  on  peut  distinguer  trois  morceaux  dans  la 
Nekyia.  Il  y  a  une  partie  où  le  dialogue  domine  :  Ulysse  converse  avec 
Tirésiag,  avec  sa  mère  Anticlée,  avec  ses  amis,  Agamemnon,  Achille,  Ajax  ; 

25  c'est  la  partie  la  plus  ancienne  du  chant;  ou  peut  probablement  y  rattacher 
l'épisode  d'Elpénor  ;  dans  le  discours  de  Tirésias,  les  vers  116-137  sont 
interpolés.  Le  second  morceau  est  le  catalogue  des  femmes  ;  c'est  une  poésie 
dans  le  genre  des  énumérations  d'Hésiode  ;  il  n'appartient  pas  à  l'ancienne 
Nekyia.  Le  morceau  le  plus  récent  \les  trois  est  la  description  des  ombres 

30  de  l'Erèbe  ;  discussion  détaillée  de  quelques  passages.  L'article  se  termine 
par  une  nouvelle  polémique  contre  Eduard  Meyer,  cf.  fasc.  1.  ^  Mélanges. 
Les  oracles  chaldéens  [W.  KroU].  Ces  oracles  ne  peuvent  pas  être  l'œuvre 
des  Néoplatoniciens,  comme  le  dit  Zeller  ;  Porphyre  les  connaît  ;  ils  ne 
contiennent  rien  ou  presque  rien  du  néoplatonisme.  Le  mélange  qu'ils  pré- 

35  sentent  de  philosophie,  de  religion  et  de  superstition  porterait  à  les  consi- 
dérer comme  un  document  de  la  gnose  païenne.  Quant  à  l'époque  où  ils 
ont  été  composés,  Porphyre  est  le  terminus  ante  quem;  on  peut  admettre 
l'époque  de  Marc-Aurèle  ou  l'époque  immédiatement  postérieure,  environ 
l'an  200.  H  Le  mont  Icarion  [Richard  Forster].  Le  passage  d'Apollodore 

40  (Bibl.  epit.  3,  21  ;  Myth.  gr.  éd.  Wagner,  1.  p.  194,  23),  où  il  serait  question 
de  ce  mont  Icarion,  est  gâté  ;  au  lieu  de  èv  'Ixaplw,  il  faut  lire  âv  xatpfw. 
^  Sur  les  poètes  latins  [M.  ManitiusJ.  5.  Sur  Q.  Serenus  (Sammonicus).  Le 
poète  Q.  Serenus  est  très  probablement  le  même  personnage  que  Serenus 
Sammonicus  junior,  dont  le  père  possédait  une  bibliothèque  de  62000  volumes. 

45  6.  Sur  Maximianus.  Apporte  un  témoignage  qui  atteste  que  Maximianus  a 
vécu  avant  l'époque  carolingienne.  ^  Fortuna  populi  romani  [J.  Ziehen]. 
Dans  les  deux  passages  de  Justin  30,  4.  16  et  39,  5,  3,  la  Fortuna  populi 
Romani  doit  être  personnifiée  et  considérée  comme  une  déesse  ;  nombreux 
exemples  à  l'appui  de  cette  explication.  Albert  Martin. 

50  Sitzungsberichte  der  kôniglich  Preussischen  Akademie  der  Wis- 
senschaften  zu  Berlin.  —4  avril.  Histoire  du  Christianisme  à  Lyon  avant 
Constantin  [0.  Ilirschfeld.]  Les  martyrs  de  Lyon  furent  suppliciés  dans 
l'amphithéâtre  de  la  colonie  et  non  dans  celui  qui  était  près  de   l'Ara 


SITZUNGSBERICHTE   DER  AKADEMIE   ZU   MÙNCHEN.  127 

Augusli.  Dans  la  liste  des  martyrs,  plusieurs  noms  doivent  être  réunis,  on 
a  séparé  le  gentilice  du  surnom  pour  en  faire  des  personnages  séparés.  La 
première  communauté  chrétienne  était  peu  nombreuse  et  composée  surtout 
d'étrangers  d'origine  asiatique.  Les  tombeaux  des  chrétiens  étaient  mêlés 
à  ceux  des  païens,  et  presque  tous  dans  le  cimetière  des  étrangers.  ^9  mai.  5 
L'Oligarchie  Athénienne  de  l'an  411  av.  J.-C.  [U.  Kôhler].  Le  chapitre  le  plus 
important  de  la  partie  administrative  de  la  ■Kolixda.  'Aevjvatwv,  surtout  pour 
ceux  qui  nient  l'authenticité  de  la  Constitution  de  Dracon,  est  celui  qui 
traite  de  la  révolution  oligarchique  de  411.  La  7to).tT£Îa  complète  les  rensei- 
gnements que  nous  donne  Thucydide  dans  le  livre  VIII  de  son  histoire  sur  10 
l'état  des  partis  à  Athènes.  Comparaison  détaillée  du  texte  des  deux  histo- 
riens. If  16  mai.  Une  nouvelle  inscription  de  Nisyros.  [Fr.  Hiller  von  Gar- 
tringeu].  Texte  et  commentaire  d'une   inscription  trouvée  dans  l'île  de 
Nisyros.  On  y  rencontre  les  noms  de  personnages  déjà  connus  par  Polybe, 
Kleonaios,  Akesimbrotos,  Eudamos  peut-être  aussi  Astymedeus  et  Aristo-  15 
cratès,  navarques  rhodiens  du  second  siècle  av.  J.-C.  Cf.  Polybe,  XVI,  9  ; 
XVIII,  1,  2;   XXI,  10,5;  XXXIII,  4  et  15.  L'artiste,  auteur  de  la  statue 
sur  la  base  de  laquelle  est  l'inscription,  est  Epicharme  de  Rhodes.  %  Contri- 
bution à  l'histoire  de  la  lexicologie  grecque.   [G.  Wentzel].  Résumé  d'un 
travail  couronné  par  l'Académie  le  8  juin  précédent  et  qui  a  pour  sujet  les  20 
sources  de  Suidas.  ^  30  mai.  Les  actes  des  Apôtres  XVIII,  16.  ^zpxioTzztipxm 
=  Princeps  peregrinorum.  [Th.  Mommsen  et  Ad.  Ilarnack].  La  récension  B 
des  Actes  des  apôtres  dit  que  les  prisonniers  furent  conduits  au  aTpaTOTteSap- 
■/^î.  ce  que  l'ancienne  Itala  traduit  par  princeps  peregrinorum.  Cette  tra- 
duction est  exacte  et  la  o-Trctpa  SegaTii,  XXVII,  II,  n'est  pas  une  cohorte  25 
auxiliaire  du  nom  d'Augusta  ;  ce  mot  désigne  les  troupes  qui  entourent 
l'empereur,  probablement,  dans  le  cas  présent,  les  frumentarii.  ^  Inscriptions 
de  la  Chersonèse  Taurique.  [B.  Latyschew].  Texte  et  commentaire  de  treize 
inscriptions    dont   les   principales  sont  les  n<"*  1 ,   Décret   en   l'honneur 
d'IIéraclée  Pontique,  important  pour  l'histoire  de  la  Chersonèse  à  l'époque  30 
d'Antonin.  Il  est  rédigé  en  dialecte  dorique.  2.  Décret  accordant  la  proxénie  à 
C  Caius  Eutychianus,  citoyen  de  Sinope.  Les  autres  sont  de  courtes  dédicaces 
ou  des  inscriptions  funéraires.  Les  trois  dernières  sont  en  latin.  ^  13  juin.  Ter- 
tuUien  dans  lalittérature  de  l'ancienne  Eglise  [A.  Harnack].  Malgré  toutes  les 
raisons  qui  semblaient  devoir  faire  disparaître  très  vite  le  nom  de  TertuUien,  35 
rien  ne  l'a  fait  oublier.  Il  a  rempli  l'Eglise  d'occident.  Pendant  une  longue 
suite  -de  siècles,  jusqu'à  Isidore,  tous  subissent  son  influence  et  le  citent. 
En  appendice,  texte  des  auteurs  qui  parlent  de  TertuUien.  f  11  juillet.  Le 
Margitès  de  Pigrès  d'IIalicarnasse.  [A.  KirchhofT].  Le  Margitès  qui  figure 
parmi  les  œuvres  attribuées  à  Homère  est  de  Pigrès  d'IIalicarnasse,  frère  de  40 
la  reine  Artémise.  ^  La  Vision  de  Maxime  [G.  KaibelJ.  Texte  et  commen- 
taire de  l'inscription  découverte  sur  le  mur  sud  du  temple  de  Mandulis 
par  Sayce  et  Mahalfy.  ^  18  juillet.  Le  Synoikismos  d'Elis.  [E.  Curtius].  Il  y 
eut  un  premier  groupement  de  peuples  à  l'époque  préhistorique  et  uu 
second  à  l'époque  historique,  après  les  guerres  médiques.  On  possède  des  45 
monnaies    de  celte  seconde  confédération.  Les  Étéens  avaient  une  école 
d'architecture  qui  leur  était  propre.  ^  23  juillet.  De  quelques  allusions 
qui  se  trouvent  dans  les  hymnes  de  Callimaque.  [J.  Vahlen].  L'hymne  à 
Zeus  contient  des  allusions  à  la  situation  de  l'Arcadie  et  à  des  événements 
de  la  vie  de  Plolémée  Philadelphe.  H  Le  monument  de  Potamon  à  Mytilène  eo 
[Th.  Mommsen].  Disposition  des  pierres  et  reconstitution  du  texte.  On  y  lit 
des  lettres  de  Jules  César  aux  magistrats,    au  conseil   et  au  peuple  de 
Mitylène  et  des  décrets  du  Sénat  de  la  fin  de  mai  ou  du  commencement  de 


128  1895.    —   ALLEMAGNE. 

juin  de  l'an  729  de  Rome.  A  la  suite  sont  publiées  d'autres  inscriptions  du 
monument  et  un  fragment  d'un  traité  d'alliance  entre  Rome  et  Methymne. 
%  24  octobre.  Note  relative  à  l'histoire  de  Ptolémée  II  Philadelphe  [U.  Kohler]. 
Commentaire  d'une  inscription  hiéroglyphique  racontant  les  hauts  faits 

5  de  Ptolémée  II  et  trouvée  à  Pilhom-IIeroopolis.  %  21  novembre.  Le  temple 
ionique  et  la  terrasse  du  théâtre  de  Pergame.  [A.  Gonze].  Une  partie  du 
temple  date  des  rois  de  Pergame,  l'autre  du  temps  des  empereurs  romains. 
Plusieurs  hypothèses  ont  été  proposées  pour  l'identification  de  l"AxTâ).£tov 
upoc  TM  OcdcTpw,  quelques   savants  ont  cru  que  c'était  le  temple  ionique. 

10  d'autres  le  va^a-zoç.  Cette  seconde  opinion  est  plus  probable.  Le  temple 
ionique  est  vraisemblablement  un  temple  de  Dionysos,  dédié  plus  tard 
à  Caracalla,  nouveau  Dionysos.  E.  B. 

Sitzungsberichte  der  philosophisch  -  philologischen  und  der 
historischen  Classe   der   k.  b.  Akademie   der  VlTissenschaften  zu 

15  Mûnchen.  —  5  janvier.  Petites  notes  sur  quelques  passages  de  Pindare 
[W.  ChristJ,  Douze  notes  archéologiques  et  philologiques  sur  divers  passages 
de  Pindare,  principalement  sur  la  nature  et  l'ordre  des  jeux  dans  les  fêtes 
grecques.  ^  4  mai.  Les  Genones  des  Montanistes  dans  St.  Jérôme 
[J.  Friedrich].  Les  Genones  étaient  des  femmes  admises  dans  la  hiérarchie 

20  ecclésiastique  et  participant  avec  les  évêques  et  les  prêtres  monta- 
nistes à  la  célébration  de  la  messe.  C'est  la  transcription  latine  du  mot 
xoivwvoi  déformé.  Il  est  question  de  ces  femmes  dans  le  texte  d'un 
concile  de  l'époque  mérovingienne.  God.  lat.  monac.  5308.  f.  102,  publié  ici 
pour  la  première  fois.  ^  1o  juin.  L'ère  des  Séleucides  des  livres  des  Mac- 

25  chabées.  [tx.  F.  Unger].  L'ère  suivie  dans  le  premier  livre  des  Macchabées 
commence  au  mois  de  nisan  312-311  av.  J.-G.,  c'est  aussi  la  manière  de 
compter  des  Babyloniens.  Remarques  sur  toutes  les  dates  données  d'après 
cette  ère  et  sur  l'armée  sabbatique.  Dans  le  second  livre,  elle  commence 
au  mois  de  hébreu  de  Thishri,  qui  correspond  au  mois  de  Dios  des  Macédo- 

30  niens,  c'est-à-dire  à  la  même  date  que  ceux-ci,  1  Dios  312-311.  Note  sur 
l'année  olympique  de  Porphyrios.  %  2  nov.  Contribution  à  la  critique  d'Eu- 
ripide. [N.  Wecklein].  Discussion  d'un  grand  nombre  de  passages  de  diverses 
pièces.  ^  7  décembr.  Sur  Josèphe  [G.  Unger].  Les  dates  des  Senatus  con- 
sultes publiés  par  Josèphe  doivent  être  ainsi  établies  :  Antiq.  XIV,  8,  5, 

35  5  déc.  128  et  non  138;  XIII,  9,  2,  10  févr.  122  et  non  133;  XIV,  10,  22,  année 
112  et  non  133.  E.  B. 

Wochenschrift  fur  klassische  Philologie.  12»  année,  2  jr.  Griech. 
Studien  H.  Lipsius  dargebracht  [A.  Ilock].  Résumé  de  ce  vol.  composé  à 
l'occasion  du  60»  anniversaire  de  H.;  intéressant.  ^  L.  Preller-C.  Robert, 

40  Griech.  Mythologie.  1  [P.  Stengel].  Cette  2»  partie  du  vol.  1  est  au  courant 
de  tout  ce  qui  a  paru,  éloges.  ^  G.  Kaibel,  S.  Galeni  Prolreplici  quae  super- 
sunt  [H.  Marquardt].  Éloges,  mais  repose  plus  ou  moins  sur  la  critique 
conjecturale,  f  Aug.  Heisenberg,  Studien  z.  Texlgeschichte  d.  Georgios  Akro- 
polites  [F.  Hirsch].  Eloges,  f  Supplementum   apparatus  Gelliani,  cd.  M.  Hertz 

45  [J.  Tolkiehn].  Sera  utile.  *^  W.  G.  IIale.  Exlended  and  remote  deliberalives  in 
Greek  [J.  Sitzler].  Analyse.  1[  L.  Valmaggi,  Manuale  storico-bibliograf.  di 
Filolog.  class.  [id.].  Bon.  f  Laboureur  et  moissonneur  sur  des  monnaies 
alexandrines  d'Antonin  le  Pieux  [W.  Drexler].  Il  faut  voir  dans  le  second 
la  personnification  de  l'été  ou  du  temps  des  moissons,  et  dans  le  premier 

50  celle  du  moment  des  semailles.  f1[  9  jr.  F,  Susemihl,  Aristotelis  Politica 
[Stapfer].  Nouv.  éd.  améliorée  autant  qu'on  le  peut  avec  des  éd.  stéréotypées; 
il  faudra  revoir  à  fond  le  texte  et  l'apparatus  criticus.  ^  K.  Dumon,  Études 
d'art  grec  [G.   Oehmichen].   Soulèvera  des  objections.   ^  Jos.   Fuchs,  Der 


WOOHENS^HRIFT   FUR   KLASSISCHE   PHILOLOGIE.  129 

zweile  punische  h'rieg  u.  s.  Quellen  Polybius  u.  Livius  n.  strat.  lakt.  Gesichls- 
pimkten  beleuchtet.  [G-  Egelhaftl.  N'est  pas  sans  valeur,  mais  des  réserves  à 
faire.  \  II.  (J.  Muller,  Neugriech.  Sludien  u.  neugriech.  Dialektforschung  [J. 
Sitzier].  Injuste.  1[  Oriental  studies  [  ].  Analyse.  1[  Th.  DrûCK,  Dte  valerlàn- 
dische  Aller tumskunde  i.  Gymnasialunterrichl  [P.  WeizsiickerJ.  Mérite  d'attirer  5 
l'attention.  %\  16  jr.  F.  W.  Sghbidewin-A.  Naugk,  Sophokles.  5.  Elektra\U.- 
G.].  Éloges  de  cette  éd.  posthume.  ^  Th.  Schreiber,  Die  alexandrinische  Tho- 
reulik.  1.  fSittl].  A  droit  à  notre  recoiniaissance.  ^  Mart.  Bulz,  De  provin- 
ciarum  Romanarum  quaesi.oribus  qui  fuerunt  ab.  a.  ii.  c.  672  usque  ad  a.  tt.  c  7i0 
|F.  L.  Ganter].  Utile.  %  Aug.  IIeisknberg,  Sludien  z-.  Texlgeschichte  d.  Geor-^0 
gios  AkropoHtes  |  J.  Draseke].  Trè  s  sérieux,  ^  G.  F.  Arnold,  Caesarius  von 
Arelate  u.  d.  gallische  Kirche  s.  Zcit  [G.  Schepss].  Instructif  et  substantiel,  f 
A.  POLASGHEK,  Der  Anschauungsunlerricht  mit  besonder  Rûcksicht  a.  d.  Livius- 
lekiure  [G.  Haupt].  Ne  quid  nimis.  1]^  23  jr.  M.  Gantor,  Vorlesungen  iiber 
Geschichie  d.  Mathematik.  1.  Von  d.  àlteslen  Zeilen  bis  z.  J.  1200  n.  C.  |  F.  Miil-  *S 
1er].  Grands  éloges.  If  F.  Schubert,  Sophokles,  Philoktetes  fil.  Otte].  A  re- 
commander. ^  Ad.  M.  A.  SCHMIDT,  Zum  Sprachgebrauch  d.  Livius  i.  d.  B.  1, 
2,  21  u.  22  [C.  Haupt].  Recherches  savantes  qui  ont  une  réelle  valeur  scien- 
tifique, mais  ne  sont  pas  faites  pour  les  classes.  \  R.  Wuensch,  De  Taciti 
Germaniae  codicibus  germanicis  [tz].  Méthode  excellente;  très  soigné.^  Fr.  2" 
Marx,  Chauvinismus  u.  Schulreform  im  Alterium  [P,  Cauer].  Éloges.  ^  La 
manière  dont  Aristote  partage  la  tragédie,  se  rapporte-t-elle  aussi  aux  tra- 
gédies d'Eschyle?  [A.  Dippe].  Ce  que  dit  Aristote  ne  s'applique  pas  à  Es- 
chyle. ^^  30  jr.  S.  Reiter,  Drei-u.  vierzcitigc  Lângen  bei  Euripides  jH.  G.].  Des 
réserves,  ^  P.  IIildebrandt,  De  scholiis  Ciceronis  Bobiensibus  [J.  Tolkiehn].  2S 
Substantiel.  \  J.  Stiglmayr,  Eine  alte  Rcgensburger  Handschrift  d.  sogcnann- 
len  Homerus  latinus  [C.  W.J.  Appréc.  favorable.  ^  Curt  Kirsten,  Quaestio- 
nes  Choricianae  fj.  Drâseke].  Gontribution  de  valeur.  ^  V.  Berard,  De  l'ori- 
gine des  cultes  arcadicm  [W.  ImmerwahrJ.  Livre  substantiel  et  d'une  science 
étonnante.  ^  W.  SCHwarz,  Der  Schoinos  b.  d.  Aegyptern,  Griechen  u.  Ro~  30 
mern  [C.  F.  SehmannJ.  Grandes  réserves  sur  ce  livre,  où  l'auteur  se  donne 
en  pure  perte  une  peine  énorme.  ^  Ern.  "Weber,  Virorum  clarorum  saeculi 
46  et  17  epistolae  se'ectae  [II.  D.].  Eloges.  ^  Aurae  sur  une  monnaie  romaine 
de  l'époque  impériale  [W.  Drexler].  On  voit  sur  une  monnaie  décrite  par 
Eckel  D.  N.  V.  7.  p.  81  deux  jeunes  filles,  qui  sont  des  «  aurae  veliflcantes  35 
sua  veste  »  (Pline  N.  II.  36,  29)  et  conduisent  l'impératrice  Faustine  dans 
les  régions  célestes.  ^^  6  fév.  L.  Macinai,  Omero.  L'Iliade  [P.  Gauer],  Appréc. 
favorable.  ^  K.  Jacobitz-K,  Burger,  Ausgewàhlte  Sa/inflen  des  Lucian.  1  [P, 
Schulze].  Bon  %  Rob.  Ei.LlS,  The  fables  of  Phaedrus  [S.  Herzogj.  Rien  de 
nouveau,  mais  expose  bien  l'état  de  la  question.  %  Ant.  Kreuser,  Plinius  40 
Ausgewàhlte  Briefe  [tz].  Appréc.  favorable.  ^  Studia  Sinaitica.  2.  Marg.  D. 
GiBSON,  An  Arabie  Version  of  Ihe  Epistle  of  St.  Paul  ta  the  Romans,  Corin- 
Ihians,  Galatians  with  part  of  the  Epistle  to  the  Ephesians  [H,  Jansen],  Ex- 
cellent, 1[  Sanctuaire  de  Demeter  àLébadée  'Eo-xta  30  déc.  Insc.  nouvelle,  tf 
13  fév.  IIaUSRath,  Unlersuchungen  zur  Ueberlieferung  des  Aesopischen  Fabeln  45 
iO.  GrusiusJ.  Gontribution  sérieuse  et  utile.  ^  Th.  Thalheim,  Zu  d.  griech. 
Rechlsallerinmern,  2  [Thumser].  Éloges.  ^  "W.  GOODWIN  a.  J.  W.  White, 
The  (irst  four  books  of  Xenophons  Anabasis.  J.  W.  White  a.  M.  H.  Morgan, 
An  illuslrated  Dictionary  to  Xenophons  Anabasis  [W.  Vollbrecht].  Éloges.  ^ 
JOS.  FuHRER,  Zur  Félicitas  Frage  [C.  W.J.  Résout  la  question.  ^  G.  Reth-  59 
wiSGH,  Jahresbcrichte  iiber  das  hôhere  Schuliocsen.  8,  [0.  Weissenfels].  Éloges. 
%  Un  nouveau  fragment  des  procès-verbaux  des  Arvales  [  ].  Ge  nouveau 
fragment  est  de  l'époque  de  Glaude,  la  table  de  marbre  n'a  que  0,26  de 
R.  DE  PHILOL.  —  Revue  des  Revues  de  1893.  XX.  —  9. 


430  1893.    —   ALLEMAGNE. 

large  :  texte,  ^f  20  fév.  M.  GitlbaUBR,  Die  drei  Système  d.  griech.  Tachy- 
graphie  [R.  Fuscb].  Réalisme  un  progrès.  ^  Ameis-IIentze,  IJomers  Ilias,  1, 
A-r  [P,  Gauer].  Critique  de  détail.  U  A.  Weidner,  Xenophons  Anabasis 
[W.   Vollbrecht].    Éloges.   ^    Fr.    Boll,    Sludien    ùber   Claudius   Ptolemaeus 

8  [A.  Ddring].  Grands  éloges.  1[  F.  Sghmidinger,  Untersuckungen  Uber  Florus 
[Th.  OpitzJ.  Analyse.  ^  \V.  von  Martel,  Sancti  Ponlii  Meropii  Paulini  Nolani 
epistulae  [M.  Petschenig].  Excellent.  ^^  27  fév.  Th.  Mommsen  u.  I.  Blumner, 
Dcr  Maximaltarif  d.  Diocletian  [E.  Iliibner].  Très  instructif  et  très  utile, 
soulève  une  masse  de  questions  difficiles.  ^G.  Wissowa,  Die  Sdkularfeier  d. 

10  Augiistiis  [VV.  H.].  Appréc.  favorable.  ^  Ilerm.  Wentzbl,  De  infînilivi  apud 
Justinum  usu  [o].  Des  réserves.  ^  G.  Pascal,  Il  cullo  degli  dci  ignoti  a  Roma 
[II.  Steuding].  Analyse.  If  H.  v.  Fritzb,  Die  Rauchopfer  b.  d.  Griechen 
[H.  Steuding].  Bien  au  courant  de  la  question.  %  W.  Nisse.n,  Die  Diaiaxis 
des  Michael  Attaleiates  von  1077   [F.    Hirscb].    Contribution    de    valeur.    \^ 

16  6  mars.  v.  Spruner-Sieglin,  Hand  Allas.  1.  Allas  Anliqtins.  H.  Kikpert, 
Formae  orbis  aniiqui  [E.  Oberliummer].  Aucune  nation  n'a  rien  à  comparer 
à  ces  ouvrages  dans  ce  genre  d'étude.  ^  A.  Sgheindler,  Wôrtervcr^cichnis 
zu  Homeri  Iliadis  A-A.  J'.  GaUER,  Anmerkungen  zur  Odyssée,  oc-Ç  [A.  Gemoll]. 
Vivement  recommandés.  ^  O.  Waser,  Skylla  u.  Charybdis  in  d.   Litleratur 

20  w.  Kunst  d.  Griechen  u.  Rômcr  [II.  Lewy].  Fait  avec  soin.  ^.  A.  Holder, 
Alt-ccliischcr  Sprachschatz,  5  et  6  [II.  ÎVIeuselJ.  Ouvrage  de  valeur  pour  les 
philologues,  les  historiens  et  les  géographes.  ^  R.  v.  Fisgher-Benzon, 
Altdeutsche  Garlenflora  [0.  Schrader].  Appréc.  favorable.  1[  Le  Kapwveto; 
x>r(Aa?  du  théâtre  de  Dionysos  à  Athènes.  On  vient  de  trouver  ce  passage 

25  souterrain  qui  commence  au  dehors  du  théâtre  et  aboutit  dans  l'or- 
chestre à  côté  des  sièges  des  spectateurs.  ^|  13  mars.  F.  IIitzig, 
Das  griechisch.  Pfandrecht,  |E.  ZiebarlhJ  grande  valeur  f  G.  W.  Botsford, 
The  development  of  Ihe  Allicnian  Constilulion  [0  Schulthess].  Fait  avec  soin, 
mais  n'est   pas  arrivé  à  résoudre   ces   questions   si  controversées.  ^  Alb. 

30  FoRSTiiMANN,  Sur  Geschichie  d.  Aeneasmylhus  litlerargeschichtliche  Sludien  [W* 
Immerwahr].  La  légende  d'Enée  ne  sert  que  de  prétexte  à  l'auteur  pour 
nous  faire  part  de  ses  études  très  pénétrantes  dans  le  champ  de  la  litt.  lat. 
^  Th.  Mommsen  et  0.  Ghadenwitz.  C.  G.  Druns,  Fontes  juris  Romani  antiqui 
[E.  Schulze].  Cette  6«  éd.  de  ce  livre  indispensable  est  excellenle.  \  Festschrift 

35  3.  SOOjahrigen  Jubelfeier  d.  Vniversilat  Halle  [  ]  Contient  entre  autres,  3  disser- 
tations relatives  à  la  philol.  class.,  une  de  Bêcher  sur  Tacite,  une  de  Weit-ke 
sur  la  gramm.  gr.  et  une  de  Menge  sur  César.  \  K.  Troosx,  Seebilder  ans 
Vergil  [II.  Morscb]  T>raduction  allemande  de  qq.  passages  de  Virgile. 
^%  20  mars.  F.  Susemihl,  Quneslionum  Arislotelartim  crilicarum  et  exegelicarum 

40  pars  3  [Goebel].  Analyses  et  critiques  de  détail.  ^  A.  Boerner,  De  rébus  a 
Graecis  inie  ab  anno  410  usque  ad  annum  403  a.  Chr.  n.  geslis  quaestiones  histo- 
ricne  [G.  BauerJ.  Doit  être  étudié  par  tous  ceux  qui  s'occupent  de  cette 
époque.  ^  W.  C.  SummerS,  A  Study  of  Ihe  Argonaulica  of  Valcrius  Flaccus 
[Franke].  Eloges,  t  II,  Meurbr,  Lat.  Lesebuch  1  u.  2  [G.  BoetticherJ.  L'élève 

/,5  n'apprendra  pas  un  bon  latin  dans  ces  livres-là.  If  W,  Ribbeck,  Uomerische 
Formenlehve  [Vogrinz].  Réserves,  f^  27  mars.  N.  Wegklein,  Ausgewahlle 
TragiJdien  d.  Etiripides  ;  5,  Phônissen  [K.  Busche].  Éd.  faite  avec  soin,  aidera 
beaucoup  ceux  qui  étudieront  les  Phéniciennes.  ^  Aem.  Kogh,  De  Athenien- 
sium  logistis,  eulhynis,  syncgoris  [O.  Schulthess].  Éloges.  %  ZumethiGOS,  De 

>60  Alexandri  Olympiadisque  epibttilarum  fonlibus  et  reliquiis  [J.  Kaerst].  N'enlève 
rien  à  la  force  des  arguments  qu'on  a  donnés  contre  l'authenticité  de  ces 
lettres.  ^  II.  Veil,  Justinus  des  Philosophen  u.  Mdrlyrers  Rechtfertigung  des 
Christentums  [J.  Diasekc].  Grands  éloges.  \  0.  Schwab,  llistorische  Synlax 


WOCHKNSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  131 

d.  gricch.  Komparation  i.  d.  klass.  LiUeralur  [II.  Gemer].  Supérieur  à  tout  ce 
qui  a  été  fait  jusqu'ici  daus  ce  domaine.  ^  A.  Fûhrer,  Vbgstoff  f.  lut.  Unter- 
richt  [H.  Ziemer].  Appréc.  favorable.  ^^  3  avril.  F.  Stolz,  Historische  gram- 
matik  d.  lat.  Sprache,  1,  Einleitung  u.  Lautlehre  [II.  Jiémer].  A  sa  place 
marquée  dans  la  bibliothèque  de  tous  les  gymnases.  Puisse  le  reste  de  5 
l'ouvrage  suivre  rapidement.  \  K.  Tûgking,  P.  Comelii  Taciti  Annalium... 
libri  l  et  2.  [G.  Andresen].  Appréc.  favorable.  ^  W.  Sghwartz,  Nachklunge 
pràhistoi'ischen  Volksglaubens  in  llomtr  mit  einem  Anhang  ûber  eine  Hexenfahrt 
d.  liera  u.  d.  llexensalbe  [W.  Drexler].  Intéressant  et  suggestif.  ^  H.  Stein, 
Iltrodolos  B.  5  u.  6  [W.  Gemoll].  Eloges.  ^  Rob.  Crampe,  Thucydidem  nunquam  10 
lemere  usurpare  adverbium  {Advov  adjectivi  vicem  [Widmanu]  Analyse.  ^  A.  Th. 
Christ,  Platons  Phddon  [GoebelJ.  Analyse  du  Pbédon,  qu'il  faut  lire  en  entier. 
^  Aut.  Baumstark,  Lucubrationes  Syro-Graecae  [W.  GemoUj.  Livre  sérieuse- 
ment pensé  et  suggestif.  ^  Le  xoivb;  Oeô;  de  Gaers  Mezuar  [W.  DrexlerJ.  Une 
inscr.  trouvée  à  Gaers  Mezuar  dans  le  N.  de  l'Afrique,  est  dédiée  à  ce  Dieu  is 
qu'on  peut  comparer  au  xotvb;  Ôebç  uarpàioç  Wnàl.lwv  de  Rliodiapolis. 
\^  10  avr.  G.  WaGHSMUTH  et  0.  IIense,  Joannis  Stobaei  Anlhologium  :  3 
[E.  Oder].  Très  grands  éloges  ;  le  nom  de  Hense  est  désormais  inséparable 
de  celui  de  Stobée.  \  O.  IIenke,  Die  Gedichle  llomers  1.  Die  Odyssée  [W.  Ribbeck]. 
Des  réserves.  ^  G.  F.  Smith,  Thukydides.  3  [Widmann].  Appréc.  favorable.  20 
\  J.  JÔHRING,  De  parlicularum  ut,  ne,  quin,  quoininus  apud  L.  Annaeuin  philo- 
sophum  vi  atque  usu  [W.  Gemoll-j.  Très  complet,  sera  utile  pour  la  connais- 
sance du  style  de  Senèque  et  la  gramm.  historique.  î  F.  Neue,  Formenlehre 
d.  latein.  Sprache.  3  Das  verbum  [il.  ZiemerJ  3*  éd.  revue  et  augmentée  par 
G.  WaGener,  grands  éloges.  W  17.  avr.  S.  Reinagh,  Antiquités  nationales.  25 
[Th.  Schreiber].  Très  bon.  ^  Ose.  Dahnhahdt,  SchoUa  in  Acschyli  Persas  [Em. 
Fehr].  Fait  civec  le  plus  grand  soin.  ^  H.  LOneburg,  Soranns  von  Ephesus, 
Gynàkologie  [G.  Helmreich].  Traduction  accompagnée  d'un  commentaire  et 
de  contributions  du  D'  Huber.  Bon.  î.  R.  Kôpke,  Die  lyrischcn  Versjnasse  d. 
lloraz  [IL  BellingJ.  Sans  prétention,  répond  à  son  but.  %  Guil.  Sghulze,  30 
Orihogvaphica  [0.  Weise].  Appréc.  favorable.  %^  24  avr.  Gust.  Fribdrigh, 
Q.  lloratius  Flaccus.  Pkilol.  Untersuchungen  [E.  Rosenberg].  Des  réserves. 
^  K.  Aa(Jt,7rpd<;.  llepl  atxuoiv  xal  irtxuâcTew;  irapà  toïî  âp^ix^otî. 
[R.  FucksJ.  Éloges,  f  Eug.  Drerup,  De  codicum  Isocraleorum  auclorilate. 
[E.  Rosenberg].  Le  rap.  loue  la  patience,  le  soin  infini  et  la  méthode  ^5 
si  sûre  de  l'auteur.  ^  Guil.  Kroll,  De  oraculis  Chaldaicis  [Em.  Fehr].  Éloges. 
^  Ilerm.  Degering,  Beilraege  s.  hislor.  Synlax  d.  lat.  Sprache  [H.  Ziemer]. 
Contribution  utile.  %  F.  Patzolt,  ParapUrasen  von  Briefen  Ciceros  [E.  KrahJ. 
Fera  son  chemin.  \^  1  Mai.  A.  Ludwich,  Ausgewâhlle  Briefe  von  u.  an 
Lobcck  u.  Leht's  nebsi  Tagebuchnotizen  [P.  Stengel].  Sera  lu  avec  plaisir,  profit  *0 
et  édification.  ^  W.  Merry-,  Aristophanes,  The  Wasps  [O.  Kaehler].  Éloges, 
î  A.  Th.  Christ,  Beilraege  s.  KHtikd.  /Vtaedon  [Goebel].  Contient  une  critique 
du  papyrus  dArsiiioë  et  un  certain  nombre  de  lectures  nouvelles.  ^ 
K.  Sghmidt,  0.  Gehlen,  u.  V.  Thumser,  Lat.  Schulgrammatik  [IL  Ziemer]. 
Éloges,  f  Ferd.  Sghultz,-J.  Weisweiler,  Aufgabensammlung  z.  Einûbung  "45 
d.  lat.  Syntax  [Rademann].  Appréc.  favorable.  1[  J.  Rappold,  Gymnasial 
pàdagogischer  Wegweiser  [0.  Weissenfels].  Très  commode.  HV  8  mai. 
Th.  Reinagh,  Mithridates  Eupator,  Konig  v.  Ponlos  [A.  Wiedemann].  Bonne 
traduction  d'un  bon  ouvrage.  %  Henr.  Sghenkl,  Epicteti  dissertaiiones  ab 
Arriano  digesiae  [K.  Praechter].  Grands  éloges.  ^  Winer-P.  W.  Sghmiedel,  ^^ 
Grammalik  d.  Neulcstamentlichen  Sprachidioms.  1.  Einleitung  u.  Formenlehre 
[IL  Belling].  Nouv.  éd.  faite  avec  un  soin  extrême.  Qqs  remarques  de  détail. 
%  L.  Cantarelli,  h  frammento  berlinense  de  dediliciis  [J.  Biermann].  Rien  de 


132  1895.    —   ALLEMAGNE. 

nouveau  sur  ce  sujet  si  souvent  traité.  ^  K.  Kraut  u.  W.  Rôsch,  Antho- 
logie aus  griech.  Prosaikern  [H.  D.J.  Qq.  réserves.  %  O.  Khrn.  Magnesia  : 
résumé,  fif  15  mai.  Hr.  Ehrlich,  De  CaUimachi  hymnis  quaestiones  chronolo- 
gicae  [M.  Rannow].  Fait  avec  soin,  contient  beaucoup  de  remarques  justes, 
6  mais  les  résultats  sont  incertains  ou  très  problématiques.  ^  M.  Bellt, 
Magia  e  pregiudici  in  Tibulto  [W.  Drexler].  Intéressant.  1[  Ad.  Furtwângler, 
Maslerpieces  of  Greek  sculpture  [II.  L.  Urlichs].  Éd.  anglaise  due  à  Eug. 
Sellers,  elle  diffère  assez  de  l'éd.  ail.  Éloges.  ^  O.  v.  Sarwey-F.  Hettner, 
Der  Obergermanisch-Ràtische  Limes  des  liomerreic/ies  \  [M.  Ihm].  Éloges.  ^   St. 

*0  Cybulski,  Tabulae  quitus  antiquilales  illustranlur  ;  3,  Griech.  Munzrn  [  ].  Très 
grands  éloges.  %  K.  Frolich,  Adverhialsàtze  ni  Caesars  B.  Gall.  5-7  [II.  Ziemer]. 
Éloges.  ^^22  mai.  K.  Fr.  Hermann-TIi.  Thalheim,  Lehrbuchd.  griech,  Ant.,2,'i, 
liechisaltertiimer  [E.  Ziebart].  Grands  éloges  de  cette  ■'i»  éd.,  qui  est  au  courant 
de  la  science;  qques  ouvrages  tout  récents  ont  échappé  à  T.,  ainsi  P.  Gui- 

15  raud,  La  propriété  foncière  etc.  ^  E.  Curtius.  Gesammelte  Ahhandlungtn.  2. 
[F.  Rùhl].  L'éditeur  a  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  J.  Werra-J.Franke, 
llcrodot,  Auswahl  [W.  Gemollj.  Ne  répond  pas  à  son  but.  %  B.  Kûbler,  C. 
Juin  Caesaris  Commentarii  etc.  2.  De  bello  civili  [E.  Wolir[.  Éloges.  ^  O.  GrA- 
denwitz,  b.  Kûbler,  E.Schluze;  Vocabularium  jurisprudenliae  Bomanae.  L 

20  [W.  Kalb].  Qq.  réserves  :  met  trop  de  temps  à  paraître.  If  K.  Brugmann, 
Die  Ausdrûcke  f.  d.  Begriff  d.  Tolalilàt  in  d.  indogerman.  Sprachen  [Bartholo- 
raae].  Intéressant.  1  O.  Kohl,  Griech.  Lese-u.  Ubgsb  2.  [P.  Weissenfelsj. 
Pratique.  ^\  29  mai.  V.  IIehn-0.  Sghrader-A.  Engler,  KuUurpjllanzen  u. 
Ilauslhiere  in  ihrem  Uebergang  a.  Asien  u.  Griechenland  u.  Italien,  sowie  in.  d. 

25  iibinge  Europa  [Bartholomae].  Qq.  réserves.  %  A.  v.  Warsberg.  Eine  Wall- 
fuhrt  nach  Dodona  [E.  Oberhammer].  Intéressant.  ^  Geysa  Némethy,  Dicta 
Catonis,  quae  vulgo  inscrib.  C.  Disticha  de  Moribus  [G.  WJ.  Simple  indication. 
^  Alf.  GUDEMANN,  Outlines  of  Ihe  history  of  classical  philology  [F.  HarderJ. 
Très   soigné.   ^    Verhandlungen    d.   42-  Versammlung    dculscher  Philologcn  u. 

3i)  Schulmànner  in  Wien  [II.  W.].  Résumé  très  bref.  ^  F.  Aschkrson,  Deutscher 
Vyiiversitàiskalender  [  ].  Aussi  complet  et  pratique  que  possible.  W  ^  jn. 
Giac  LumbrOSO,  L'Egilto  d.  Graeci  e  d.  Bomani  [A.  Wiedemann].  Grands 
éloges.  T[  II.  W.  Smyth,  The  Sounds  a.  Infleclions  of.  the  Greek  Dialects 
Jonic.  [P.  KretschmerJ.  A  de  la  valeur.  \  W.  Gardner  IIale,    The  anlici- 

3i,  palorij  subjunctive  in  Greek  a.  Latin  [J.  GoUiiig].  Eloges.  ^  G.  Pascal,  La  tavola 
osca  di  esecrazionc  [W.  Deecke].  Restitutions  différentes  de  celles  qui  sont 
admises.  ^  F.  BlaSS.  Acla  Apostolorum  sive  Lucae  ad  Theophilum  liber  alter 
[J.  Drâseke].  Travail  philologique  de  premier  ordre.  ^  D.  Germ.  Morin,  Anec- 
dota   Maredsolana  3,    1.    S.  Hieronymi  prcsbyleri  qui  deperditi  hactcnus  puta- 

40  banlur  Commenlarioli  in  Psalmos  [G.  PfeilschifterJ.  Appréciation  favorable. 
^f  12  jn.  Eug.  Pridik,  De  Alexandri  Magni  epistularum  commercio  [Ad. 
AusfeldJ.  Contribution  utile.  ^  Weissenborn-Mûller,  T.  Livi  a.  u.  c. 
libri  2,  2  [E.  WolffJ.  Éloges.  \  R.  E.  Ottmann  Die  Mosella  d.  Dccimus 
Magnus   Ausonius    [G.    HosiusJ,    Se    lit    facilement.  ^    L.    Gkgi,    Contribulo 

4r.  alla  Fonistoria  del  latino  3,  5-7  [J.  GoUing].  Mérite  d'attirer  l'attention. 
F.  M.  AUSTIN,  Outline  lessons  for  the  sludy  of  A^icient  Geography  [  ].  Utile.  ^ 
L.  Gyraldus,  De  poetis  nostrorum  temporum  [  ].  Édition  très  soignée  due 
à  K.  WOTKE.  t  Etablissement  rom.  trouvé  près  de  Riimersheim  (Haute- 
Alsace)  sur  l'emplacement  de  l'ancienne  Arialbinum.  %  Kléobis  et  Bitor  à 

50  Delphes  (Her.  1.  31).  Deux  statues  archaïques  trouvées  à  Delphes  par 
HomoUe  ;  détails.  ^1f  P.  WeizSaCKER,  Polygnots  Gemàlde  in  d.  Lesche  d.  Knidier 
in  Delphi  [Sitti].  Fait  faire  un  pas  à  la  question,  t  E.  Bobttigher,  Troja 
im  Jahre  1894.  [G.  Rothe].  Réponse  à  Dôrpfeld  et  Virchow  ;  la  question  est 


WOCHKNSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  133 

insoluble,  et  la  discussion  est  trop  aigre  et  les  adversaires  trop  sûrs  de 
leur  infaillibilité,  f  P.  Brandt,  Von  Alhen  s.  Tempethal.  Reiseerinnerungen  a. 
Griechenland.  A  Ilock].  Vivement  recommandé.  ^  Fr.  Eyssenhardt,  Macvo- 
biits  it.  recogn.  fG.  Wissowa].  Ed.  négligée  du  commencement  à  la  fin,  on 
ne  peut  s'en  servir,  f  Em.  Irmsghkr,  Vergils  Aencide,  B.  4.  [II,  Morschl.  5 
Traduction  qui  laisse  à  désirer.  ^  F.  Ulrich,  Carmina  varia[F.  II.].  Excel- 
lent. ^11  '26  jn.  R.  Lehmann,  Der  Ictzte  Fchhug  d.  Hannibalischen  Krieges. 
[O.  MoltzerJ.  Beaucoup  de  patience  et  de  pénétration  consacrées  à  ce  sujet 
difficile  et  intéressant.  %  F.  FûGnrr,  C.  J.  Caesar.  Gall.  Krieg.  [E.  WolfT]. 
Excellent,  f  IIerm.NoLL,6Vce)-os  Philippische  iSeden  1.  2.  .'5.  7.  B.  [II.  Dciter].  lo 
Recommandé.  1[  Ilerm.  Frkericks,  Dtr  Apoll.  von  Belvédère  [B.  Sauer]. 
Malgré  des  erreurs  et  des  opinions  insoutenables,  cet  opuscule  fait  une 
impression  favorable.  ^  Rob.  Fuchs,  Hippokrales,  Sdmmlliche  Werke  [G.  Ilel- 
mreich].  Traduction  accompagnée  d'un  commentaire;  sera  utile  aux  méde- 
cins et  aux  philologues,  t  J.  B.  Gerlinger-Einhauser,  Die  griechisch.  15 
Elemenle  in  SchiUers  Bmut  v.  Messine.  \ll.  Morsch].  Gardera  toujours  sa  valeur 
I  Sculpture  rom.  trouvée  à  Cologne  :  c'est  le  tombeau  avec  relief  d'un 
vétéran  de  la  10»  légion,  M.  Valerius  Celerinus,  et  de  sa  femme  Marcia 
Procula;  il  date  do  la  fin  du  règne  de  Trajan.  1|^  3juil.  Guil.  Anrich,  Das 
anlike  M gstenenwesen  in  seinern  Einflns  a.  d.  Chrislenlum  [V.  Schultze].  Du  20 
savoir,  en  général  de  la  prudence,  mais  la  méthode  et  le  style  laissent  à 
désirer.  \  Fr.  II.  M.  BlaydbS,  Adversnria  in  tragicorum graecornm  fragmenta. 
[E.  Ilolznerj.  Des  réserves.  ^  J.  Melbbr,  Dionia  Cassii  Cocceiani  historia 
Romana.  2.  |K.  Jacoby].  Ce  n'est  que  l'éd.  de  Dindorf  améliorée  en  tenant 
compte  des  travaux  de  la  critique,  mais  pas  une  nouvelle  édition  de  Dion  26 
Cassius.  %  Ilanns  MaiSEI,,  Reilrage  z,  Wiirdigung  d.  Handschriften  d.  Cassius 
Dio  [id.j  II  est  regrettable  que  M.  n'ait  pas  eu  connaissance  de  la  recension 
que  Melber  a  donnée  du  Med.  B.  ^  Ad.  Ausfeld,  Zur  Kritik  d.  griech  Alexan- 
derromans  [B.  Kiiblerj.  Excellent.  ^  Geysa  Nèmethy,  Novae  emendationes  in 
Firrnicum  Maternnrn  astrologum  [II.  Dresse!]-  21  corrections  au  texte  de  l'éd.  de  30 
Sitll.  t  C.  WOTKE,  Eucherii  Lngdunensis  opéra.  1  [M.  Petschenig].  A  coûté 
beaucoup  de  travail  à  l'éd.  ^\  \0  juil.  Knotel,  Ilomeros,  der  Blinde  von  Chios, 
nnd  seine  Werke,  1  [C.  Rolhe].  Difficile  à  lire.  ^  Lud.  CwikliîsSki,  Einige 
Rcmerkxmgcn  u.  d.  Komposition  d.Sophokl.  Philoklel  [II.  Otle].  Arguments  peu 
solides.  ^  W.  IIrraeuS,  Praparalionen  5.  J.  Carsars  Gall.  Krieg  [E.  WolfT].  35 
Éloges.  ^  W.  SOLTAU,  Uvins  Quellen  i.  d.  3  Dekade;  et  :  Die  Quellen  d.  Livius 
i.  2/  u.  22.  B.  [G.  M.  Schinidt].  Éloges.  %  K.  et  II.  Sghenkl,  Griech.  Elementar- 
buch  [J.  Sitzler].  11  n'est  pas  besoin  d'en  faire  l'éloge.  1[  Neue-Wagener, 
Formenlelire,  d.  lut.  Sprnclie.  3.  Das  Verbum  [II.  Ziemer].  Éloges.  ^^  17  juil. 
Eug.  IlOLZNER,  Plains  Phaedrus  u.  d.  Saphistenrede  d.  hokrates  [A.  Th.  Christ].  40 
Appréc.  favorable,  t  N.  Wegklein,  Die  Komposition  d.  Iloraz  u.  d.  Epislula 
ad  Pisones  [W.  Ilirschfelder].  Grande  valeur.^  Anthologiae  Latinae  Supplem. 
1  ;  Max.  IHM,  Damasi  epigrammata  [C  Weymann].  Éloges  :  le  rap.  ajoute  un 
grand  nombre  de  corrections.  H  Ch.  E.  Bennett,  Tacitus.  Dialogus  de  Orato- 
ribus  [E.  \Volfr[.  Bon.  ^  E.  A.  SONNENSCHEIN,  A  Greek  grammar  [J.  SitzlerJ.  45 
Bon.  ^  Fr.  NuîLanDER,  Der  faklilive  Dativ  b.  d.  lat.  l'rosaikern  u.  Dichtern.  o 
[II.  Ziemer].  Excellente  suite  à  ses  précédents  travaux  si  appréciés  sur  le 
même  sujet,  f  Kâôoi  Restes  de  cette  ancienne  cité  retrouvés  par  Buresch. 
Yi  24  juillet-l«'  août,  Feslchrift  z.  ôOjdkrigen  Doklorjubilàum  L.  Friedldnder 
[M.  Ihm].  Analyse  rapide,  f  Eug.  IIolzner,  Studien  3.  Euriptdes  [K.  Busche].  50 
Contribution  de  valeur.  ^  F.  BlaSS,  Hyperidis  Oraliones  se.x  [H.  Fuch].  3»  éd. 
augmentée  et  encore  améliorée,  contient  ce  qui  reste  d'H.  ^  0.  Glaser, 
De  ralione,  quae  intercedit  inter  sermonem   Polybii  et  eum,  qui  in   titulis  sxculi 


134  1895.    —   ALLEMAGNE. 

S, 2,  4  apparet  [C.  Haeberlini.  Bien  fait,  mais  pas  assez  complet.^  R.  Novak, 
Gramm.  krii.  St.  z.  Livius  [E.  WollTJ.  Éloges  de  ce  livre  écrit  en  tchèque,  f 
A.  GuDEMANN,  P.  C.  Tacili  dialogus  de  Oralorihtis  [E.  WolffJ.  Grands  éloges. 
^  Roi.  IlBRKiîNRATH,  Gerwidii  et  gerundivi  apud  IHautum  et  Cyprianum  iisum 

5  compar.  [J.  Golling].  Répond  à  son  but H  Max  Bonne  r,  Acta  Andreae  etc.  i  J.  Drae- 
seke].  Contribution  de  très  grande  valeur.  ^  D.  Josrph,  Pie  Palâste  des  homer. 
FpojsfA.Th.  Christl.  Des  réserves.^  J.  Pelczar,  Nicolai  Hussoviani  carmiiia 
fZ.  Derabetzer].  Longue  analyse.  ^  Sanctuaire  de  Milhra  en  Lorraine. 
Trouvé  près  de  Sarrebourg  des  ruines  avec  celte  iiiscr.  «  Deo  soli  inviclo 

ÏO  Mithrae  ».  %^  7  août  Ad.  Brikgkb,  T.  Lncreti  Cari  d.  r.  n.  l.  G  [F.  Susemihl]. 
Grands  éloges.  %  E.  Ziegeler,  Aus  Pompeji  [G.  Hôck].  Recommandé.  %  P. 
Oestbye,  Die  Zahl  d.  Biirger  v.  Alhen  ir  5  Jahrhundert  [Belloch].  Des  réserves. 
t  A.  Kaegi,  Gricchisch.  Ubgsb.  2  [J.  Sitzler].  Éloges,  f  L.  Cwii.inski,  Klemens 
Janicici poeta  uivienczony  (I516-13^i3)  [     |.  Bon.  ^^  14  et  21  août.  0.  Navarre, 

16  Dionysos.  Étude  sur  l'organisation  matérielle  du  théâtre  athénien  [G.  Ochmichen]. 
Éloges.  Tf  R.  Enger,  W.  Gilbert,  Th.  Plûss,  Aeschylos  A(iamemnon\'E..  FehrJ. 
Remplit  bien  son  but.  "jj  M.  Sghunk.  Besprechung  einiger  Stellen  d.  Thukg- 
dides  [Widmann].  Des  réserves.  %  Fried.  IIofmann,  Krit.  Unlersuehimgen  z. 
Lucian  fP.  Schulze].  Grands  éloges.  ^  Nauck-Weissenfels,  D.   Q.   Iloratius 

iù  Flaccus  Oden  u.  Epoden  [IL  Belling].  Éloges.  \  lien.  Gompkrz,  Tertullianea 
[G.  W.].  Éloges.  ^  C.  Pascal.  Acca  Larentia  e  il  mitlo  délia  Terra  Madré  a 
proposito  di  un  passo  dei  Fasti  Prenestini  [IL  Stending].  Éloges.  ^  IL  LOEWY, 
Die  Semitischen  Fremdwôrter  im  Griechischen  fil.  Jansen].  Très  bien  fait,  fait 
faire  un  pas  à  la  science.  ^  N.  FlensburG,  Zw  Stnmmahslufung  d.m.  Nasal- 

25  suffix  gebildeten  Praesentia  i.  Arischen  u.  Griechischen  [P.  Kretschmer].  Des 
réserves.  ^  W.  M.  LindSay.  The  Latin  Language  [id].  A  de  la  valeur,  mais  ne 
renseigne  pas  assez  les  lecteurs  sur  l'étal  de  certaines  questions  et  sur  les 
lacunes  de  nos  connaissances.  tH  28  août.  U.  v.  Wilamowitz-Moellen- 
DORFF,  Aristoteles  u.  Alhen  fO.  Schullhess].   Grands  éloges.   \  Mythographi 

30  Graeci;  1,  R.  Wagner,  Apollodori  Bibliothrca.  Pediasimi  libellus  de  12  fJei'Culis 
laboribus\E.  Oder].  Travail  utile.  ^  K.  Sehrwald.  Der  ApoUomiihus  u.  s.  Deu- 
tung  [-g].  Des  réserves.  If  Ed.  Arens,  Quaestiones  Claudianeae  [M.  Pets- 
chenig).  Combat  les  opinions  de  Birt.  If  0.  Seeck,  Geschichte  d.  Untergangs 
d.  antiken  Welt  \  fA.  Hôck].  Sera  utile.  \  Aug.  Brinkmann,  Alexandri  Lyco- 

36  politani  contra  Manichaei  opiniones  disputatio  [C.  W.].  Appréc.  favorable.  It 
4  sept.  G.  Bernhardy-R.  Volkmann.  Gnmdriss  d.  griech.  lÂtleratur  1  [R.  Pepp- 
miiller].  Éloges  de  cette  o«  éd.  ^  IL  Stein.  IJerodotos,  [W.  Gemoll].  Bon.  ^  P. 
SCHVVENKE,  Apparalus  criticus  ad  Ciceronis  libros  de  natura  deorum  :  0.  DlECK- 
HOFP,  De  Ciceronis  libris  de  natura  deorum  recensendis  [A.  Goethel.   Grands 

40  éloges.  %  G.  Pascal,  Tre  questioni  di  Fonologin  fW.  Deecke].  Analyse,  t  IL 
BOHATTA,  Erzichung  u.  Unterricht  bei  d.  Griechenu.  /iômern  [A.  Ilôck].  Éloges. 
Hif  H  Sept.  A.  Gehring,  Index  Homericus  appendix,  liymnorum  vocabula  conti- 
nens  [R.  Peppmiiller].  Des  réserves.  ^  0.  Ribbeck,  Geschichte  d.  rôm.  Dich- 
tung.   L   Dichtung   d.  Republik  fP.  W.].   Inutile  de  faire  l'éloge  de  ce  livre 

45  excellent.  \  IL  Keil,  M.  Porci  Catonis  de  Agricullura  liber  [C.  W.].  Éloges.  ^ 
W.  Gemoll,  Die  Realien  D.  Horas.  4  [M.  Schneidewin].  Termine  cet  ou- 
vrage de  patience  et  de  science.  If  A.  Rébelliau,  De  Virgilo  in  informandis 
tnuliebribus  quae  sunt  in  Aeneide  personis  invcntore  fil.  Morsch].  Appréc.  favo- 
rable. ^  Studia  Sinailica  n*  3.  Marg.   D.  GlBSON,   Catalogue  of  the  Arabie  Mss 

60  in  the  Couvent  ofS.  Catharine  on  Mount  Sinai  [IL  Jansen].  Servira  de  guiile  à 
ceux  qui  voudront  étudier  ces  mss.  \^  18  sept.  Berliner  Abhandlwigen  z. 
klass.  Altertumsivissenschaft  1,  1.  J.  SCIIRADER,  Palaephalia  [E.  Oderl.  Eloges. 
S  P'  FOUGART,  Recherches  sur  l'oi'igine  et  la  nature  des  mystères  d'Eleusis  fil. 


WOCHENSCHRIFT   FUR   KLASSISCHE  PHILOLOGIE.  135 

Steuding].  Fait  faire  un  pas  à  la  solution  de  ce  problème  si  diflicile.  1  P,  db 
WiNTERFELD,  De  Rufi  Festi  Avieni  metaphrasi  Arateorum  recensenda  et  emen- 
danda  [J.  Tolkiehn].  Réussi.  \  H.  BlaSE,  Gcschichte  d.  Plusquamperfckts  im 
Lalein  \}.  WeiswerlerJ.  Éloges  avec  qq.  réserves.  ^  F.  Frôhligh,  Lebensbil- 
der  hevûhmter  Feldherren  d.  AUerlums.  1.  Die  Rù'mer,  3  [A.  Hôck].  Répond  à  5 
son  but.  t  II.  Lewy,  Die  Semitischen  Fremdworter  im  Griechischen  [H.  Jaii- 
seii].  Le  rap.  consacre  deux  articles  à  des  rectifications  et  à  des  additions  à 
cet  ouvrage,  y^  2o  sept.  Disscrtationes  philologaeVindobonenses  :  l.  Al.  Ga-HEIS, 
De  troporum  in  L.  Annaci  Senecae  tragoediis  generibus  potioribus  ;  2,  G.  Pkinz, 
Qwiestiones  de  Theocrili  carminé  Ho  et  Moschi  carminé  4;  3.  F.  PODHOHSKY,  De  10 
versu  Soiades  [FranksJ.  1  Éloges;  2  et  3  Courte  analyse,  t  G.  T.  A.  Kruger, 
Des  Q.  Horaiius  Flaccus  Episteln  [0.  Weissenfels].  Cette  éd.  reste  la  meilleure 
de  toutes  les  éd.  d'Horace,  t  A.  Sgheindlkr.  Des  C.  Sallustius  Crispas  Bellum 
Jugurthinum.  Id.  Bellum  Catilinae  [Th.  Opitz].  Simple  indication.  ^  F.  IIOM- 
MEL,  Geschichte  d.  allen  Morgenlandes  [G.].  Répond  admirablement  à  son  but.  16 
1[^  2  oct.  K.  F.  Ambis-C.  IIentze,  flomers  Ilias  1,  3;  2;  2;  Homers  Odgssee  1, 
10;  2,  2;  Anhang  z.  Homers  Odyssée,  3  [P.  G  mer].  Appréc.  favorable.  ^  F. 
M.\RX,  Incerii  aucloris  de  ratione  dicendi  ad  Herennium  libri  4  [W.  Friedrich]. 
Grande  connaissance  du  sujet  et  beaucoup  de  pénétration.  ^  R.  Bonafous, 
De  Sex.  Properiii  amo7'ibus  et  poesi  [H.  Belling].  Ne  réalise  aucun  progrès.  ^  20 
Th.  Weidlich,  Die  Sympialhie  t.  d.  antiken  Litleralur  fW.  Drexler].  Bon.  \ 
P.  Wkssel,  Lehrbuch  d.  Geschichte.  Das  AUertum  [A.  Ildck].  Eloges.  ^  Caslel 
rom.  près  d'Ehrenbreitstein.  Description  sommaire.  HH  9  oct.  Cuit.  Wachs- 
MUTH,  Einleintung  i.  d.  Studium  d.  alten  Geschichte  [F.  Riihl!.  Excellent  livre, 
qui  comble  une  lacune  dans  la  littérature  scientifique.  ^  Ed.  Meyer,  Die  25 
vnrtschaflHche  Enlirickelung  d.  Altertums  [Poehlmanj.  Sera  lu  avec  plaisir.  ^ 
Tych.  MOMMSEN,  Bcitrdge  zu  d.  Lehre  v.  d.  yiieeh.  l'ràpositionen  [II.  Kallen- 
berg].  Éloges.  ^[  F.  Ballin,  Das  amôbàische  Hoclizeilslied  d.  Catull  [II.  Win- 
ther].  Appréc.  favorable.  1[  Paul  Mohr,  C.  SoUius  Apollinaris  Sidoniiis  rec. 
[M.  Petschenig].  Éloges.  ^  J.  P.  Waltzing,  Les  corporations  romaines  et  la  30 
charité  [W.  Liebenam].  Appréc.  favorable,  t  K.  Krumbagher,  Michacl  Giykas 
[F.  Ilirsch].  Résumé,  f  Mosaïque  trouvée  près  de  Bingen.  Elle  représente 
Phébus  s'élançant  avec  ses  cheveux  pour  éclairer  le  monde.  ^^  16  oct. 
Th.  Rein,  Sprichnôrter  u.  sprichwôrtliche  lîedensarten  b.  Lucian  [P.  Schuize]. 
Traite  à  fond  le  sujet.  %  Sammhmg  d.  griech.  Dialekl-lnschriflen  3,  i,  2.  P.  35 
Mui.LENSiEFEN  U.  F.  Bechtei.,  Die  Inschriften  v.  Kalymna  u.  Kos  [P.  CauerJ. 
Eloges.  \  B.  RrSBERG,  Emendalwnes  et  explicaliones  Properlia7iae[ll.BeU\ag\. 
Recounnandé.  ^[  J.  Flagg,  The  lives  of  Corn.  Nepos  [F.  Fiigner].  Appréc.  fa- 
vorable. ^  M.  Laplana,  Summa  syntaxica  cum  Ihemalis  ad  eœercendiim  [H. 
Ziemcr].  Appréc.  favorable,  t  G.  Ottino  e.  G.  Fumagai.li,  Diblioiheca  biblio-  40 
grnphica  iinlica.  2  [L.  Traube).  Véritable  clief-d'œuvre  de  bibliographie.  H  Le 
Castel  rom.  près  d'Ehrenbreitstein.  Détails  complémentaires.  \^  23  oct.  P. 
Kretsghmer,  D.  griech.  Vaseninschriften  ihrer  Sprache  nach  unlersucht 
(P.  Gaucr].  Grande  valeur.  ^  G.  TiJRK,  De  Ilyla  [K.  Tiimpel].  Eloges  avec 
qq.  réserves.  ^  J.  I^.  IIaller,  Keus  uit  Theocrilns  Jdyllen  [J.  KeelhoffJ.  45 
Œuvre  de  vulgarisatiou  sans  valeur  scientifique.  1[  Sal.  Piaza,  Ilora- 
tiana  [W.  Ilirschfeldei].  Des  réserves.  %  R.  A.  II.  Bigkfokd-Smithi 
Publilii  Sgri  sentcnline  [G.  W.].  Œuvre  d'un  amateur.  ^  V.  Dessi,  Des- 
crizione   d'una   stalnetla   mililare   votiva    [  ].    Résumé.  ^  L.  LeVï"    u.    H. 

Lugkenbagh,  Das  Forum   Romanum  d.  Kaiserzeil  [G.  Zippel].  Rien  de  nou-  5,j 
veau,  mais  bon  résumé.  ^  K.    Kraut  u.  W.   Rôsgh,  Anthologie   aus  griech. 
Prosaiketh.    2   [IL  D.].    Réserves.  \  W.  IIerz,  Latein.  Ubgsb.   [G.  Boetticher]. 
Bon    %^    30    oct.    U.    v.    Wilamowitz  -  MoLLENDORFF,    Euripides    Ilerakles 


136  1895.    —   ALLEMAGNE. 

[C.  Ilaeberlin].  Le  rapport  se  contente  d'indiquer  les  différences  qu'il  y  a 
entre  cette  2»  éd.  et  la  \'*.  %  Siudia  Sinailica.  4.  E.  Nestlé,  A  tract  of  Pln- 
larch  (de  capienda  ex  inimicis  utilitale);  the  Syriac  version  edited  from  a  ms.  o»i 
Moiml  Smai  [H.  Ililgenfeld].   Appréc.  favorable.  H  K.   IIolland,  fleroenvotjcl 

5  i.  d.  griech.  Mythologie  mit  e.  Archunge  il.  Diomcdes  i.  ItaUeii  [II.  Steuding'. 
Des  réserves.^  G.  Gurstenbero,  Ist  Sallusl  cin  l'arleischriftsteller?  [Th.  Opltz]. 
G.  va  trop  loin  dans  ses  affirmations.  ^  Gisio  Scaramella,  Dovesia  sorlo  per 
la  prima  voila  il  nome  d'Ilalia  !G.  Hockl.  Combat  les  conclusions  de  Cocchia 
qui  croit  que  le  nom  d'Italie  est  né  dans  l'ancienne  Lucanic.  ^  K.   Kogh, 

10  Dje  Geschichte  d.  Fiissballs  i.  Alterlum  u.  i.  d.  Neuseit  [II.  G.J.  Résumé.  If 
J.  Stkiner  u.  a.  Sgheindler,  Lat.  Lèse -u.  Ubgsb.  [H.  ZiemerJ.  Bon.  1[  Ilerm. 
LÛBKE,  Neugriech.  Volks-  u.  Liebcslieder  [II.  D.J.  Beau  livre.  ^  F.  ASGHERSON, 
Deutscher  Universitiitskalender  2.  [  ].  Indispensable.  W  (5  nov.  Iliig.  KuEH- 
LHWEiN,  Hippocratis  opéra.  1  [R.   Fuchsj.  Dimidium  facti  qui   bene  coepit, 

15  habet.  \  D.  II.  HolmuS,  Die  mit  Praeposilionen  zusuminengesctsen  Vcrben 
bei  Thulojdides  [Widmann].  Éloges.  %  J.  Sghqltz  u.  J.  Geffgken,  AUgriech. 
Lyrik  i.  deidschen  Reim  [G.J.  Éloges.  ^[  Th.  SCHiGHE,  Zu  Ciceros  Bricfwechsel 
i.  Jahre^6l  [W.  Sternkopf].  Puisse  ce  travail  si  intéressant  et  si  instructif 
avoir  bientôt  une  suite,  f  K.  P.   Sghulzh,   lloraz.  Auswahl.   u.   s.    w.   [II. 

iO  Ziemer].  Un  des  meilleurs  livres  de  ce  genre.  1[  Études  de  mss  pour  la 
Bellum  Alexandrinum  [B.  Kubler  et  II.  Rostagno].  Leçons  nouv.  tirées  du 
God.  Ashburnhamianus  saec.  9-11  et  du  Med.  Laurent,  plut.  08,  n»  8,  saec. 
H-12.  ^^  13  nov.  M.  IIolleaux,  Sur  une  i'uscr.  de  Thèbes  [F.  Ililler  v.  Gaer- 
tringen].  Éloges.  %  A.  Platt,  The  Iliad  of  Homer   [P.  Gauer].  Appréc.    favo- 

25  rable.  %  D.  BaSSI,  De  Pediasini  libello  7iîp\  -roiv  Swôexx  aOXwv  toj  'IIpax)io-j; 
qui  legitur  in  codice  Vallicellano  C.  46.  fasc.  3  [W.  Immcrwahr].  Gourt 
résumé.  %  P.  Thomas.  Notes  critiques  sur  Manilins,  Sénèque,  Firmicus 
Malernus  (le  chrétien)  Paulin  de  Perigueux  et  Orientius  [II.  Dressel].  Gourt 
résumé.  1[   E.   Gicgotti,    Donne  e  poUtica   negli  ultimi  anni   délia  republica 

30  i-omana  [G.  Hock].  Gonlribution  de  valeur.  *[\%  20  nov.  Th.  Bergk,  Griech. 
Littcraturgeschichte.  Register  von  R.  Peppmuller  u.  W.  IIahn.  [R.  ZaGHER]. 
Ge  registre  est  fait  avec  le  plus  grand  soin  possible.  *i  F.  Blass,  Aristotelis. 
IIo>.ix£c'a  'AOrjvatwv  [Scheider].  Œuvre  du  savoir  le  plus  consciencieux.  If 
G.  L.   Smith,    The  Odes  and  Epodes  of  Horace.  [W.  IlirschenfelderJ.   Bon.  ^f 

35  Aem.  Thevvrewk  de  Ponor.  Codex  Festi  Fainesianus  ;5  labulis  expressus. 
[Gh.  lii^lsenj.  Éloges,  f  F.  Neue-G.  Wagner  Formenlchre  d.  lat.  Sprache;  J. 
Das  Verbum.  [II.  Ziemer].  Fait  avec  soin.  ^  Qui  sont  oï  ^ovcàv  'jtziym-oLi  de 
l'épigramme  de  Ilhea  de  Phaistos  [W.  DrexIerJ.  Ges  mots  sont  l'équivalent, 
du  latin  vires  excipere.  Ilf  27  nov.  A.  Sghild,    Die  Giebelgruppen  v.  Aegina. 

40  W.  MalmberG,  Z(tr  Frage  u.  d.  Komposilion  d.  Aeginelischen  Giebel.  [B.  Sauer]- 
Appréc.  favorable  de  ces  2  ouvrages,  mais  l'avant-dernier  chap.  du  2»  est 
absolument  manqué.  If  C.  V.  IIolzinger,  Likophrons  Alexandra.  [G.  Ilaeber- 
linj.  Grands  éloges  de  cette  éd.  accompagnée  d'une  traduction  et  de  not>.s 
explicatives.  ^  E.  Muller,  Socrales  i.  d.   Volksversammlung.  [0.  Schulthess!^ 

45  De  grandes  réserves.  ^  E.  (iRAF,  Die  Théorie  d.  Akusiik  i.  griech.  Alterlum. 
jll.  G.]  Résumé.  ^  R.  Jagobs  —  II.  WlRZ,  C.  Sallusti  Crlspi  de  conjuralione 
Calilinae  et  de  bello  Jugurtino  libri  ex  hisloriarum  libris  quinque  deperdilis 
oraliones  et  epistulae .  [Th.  Opitz).  Éloges.  ^  S.  MULLEU ,  De  German- 
sche  Volken  bij  Julius  Honorius  en  anderen  [  j.  N'aura  de  valeur  que 
50  quand  M.  aura  solidement  établi  les  conclusions  qu'il  adopte.  Yi  h  déc. 
J.  Vahlen,  Observationes  grammaticae  ex  Theocrili  versibus  nonjiullis  ductac 
[M.  RannowJ.  Très  grands  éloges.  ^  Aug.  Dôring,  Die  Lchre  d.  Sokrales 
als   sosiales    lie  for  msy  stem.    [II.    Pochlmann  J .   Essai  intéressant    de    rap- 


ZEITSCHRIFT    FUR    DAS    GYMNASIALWESEN.  137 

peler  l'atlention   sur   la   personne  de  Socrate  et  sur  son  enseignement. 
H  F.  C.  CONYBEARE.  l'hilo  aboul  the  contemplative  life.  [L.  Cohnl-  Éloges.  If  K. 
KalbflÉisgh,    Die  neuplatonische ,  fà'schlich  d.   Galen  zugeschriebene    Schrift 
Trpbç    PaGpov    Ttepl    tou    ttm;    k\i'i^\)yo\txon    t à    £(j.6pua  [R.  P'uchs].  Appréc. 
favorable.  ^  F.  Hofmann-G.  andresrn,  Ausgewàhlte  Briefe  ion  M.  T.  Cicero.  ^ 
2  [M.  Roth.stein]  Appréc.  favorable.  ^  O.  v.  Sarwey  u.  D.  F.  IIettner,  Der 
Obergermanisch-fidlische    Limes  d.    Romprreichex   [M.    Ihin]   Résumé.   ^   L.    C. 
BALDESCHt,   Studio  critico  sulle  opère  di   Flavio    Diondo  fCh.  Ilùlsen]  Suffira 
pour  orienter  les  lecteurs  italiens,  mais  n'apprendra  rien  de  neuf  aux  lec- 
teurs allemands.   ^   R.   MiîrinGER  u.  K.  Mayer,   Vevsprcchen  it.   Vcrlesen   [F.  10 
Polie].  De  grandes  réserves.  ^  J.   IIeinrmann,  Kalender  /*.  Lehrer  a.  Iidlieren 
Schulen  \  \.   Vivement   recommandé.  ^  Iloros  et  Set  sur  une  gemme  de 
Kurion  [W.  Drexler].  Cette  gemme  a  été  décrite  par  Cesnola,  Cypern,  tab. 
80,  9.  \%  M  déc.   A.  Kikssi.ing,  Q.  Horalius   F.  2.  Satiren  [O.   Weissenfels] 
Une  des  gloires  de  la  science  allemande.  ^  G.  Pascal,   Le  divinila  infère  e  i  15 
Lupercali  fH.  Steuding].  Malgré  toute  la  sagacité  de  P.,  ses  conclusions  no 
peuvent  être  acceptées.  %  G.  Boehme-S.  Widmann,  Tfatkydides  [F.  Millier | 
5e  éd.  améliorée.  ^  O.  Bockhaus.  Der  Gedankengang  i.  1  Diiclie  d.  Platoni&chen 
Staales  [O.  Weissenfels].  Appréc.  favorable.  ^  M.  Belli,  le  Opère  e  i  Giorni  di 
Esiodo  [G.  Ilaeberlin!.   Des   réserves.  ^  J.  R.  Asmt;s,  Julian  ti.  Dion  CUrysos-  20 
tomos  [J.  Driiseke'.  Contribution  de  valeur.  %  J.  Scheftlein,  De  prapposilio- 
num  usu  Procopiano  [Widmann].-  Fait  avec  soin.  ^^  18  déc.  G.  Sch.midt,  De 
Flavii  Josephi  elocutione  observationes  crilicde    [K.  Jacoby|.    Éloges.    ^  G.  GlRI, 
Il  siiicidio  di  T.  Liirrczio.  Lu  questione  delV  emendntorc  ed  edilore  dclln  A^aturu 
[O.  Weissenfels].  Éloges.  %  M.  Baumgarten,  L.  Annacus  Seneca  u.  d.  Chris-  25 
tentum  i.  d.  ticf  gesunkenen  antiken  Weltzeit  [W.  GemoU].  Des  réserves,  f  II. 
NOHL,   Schiderkornmtntar    z-u   Ciceros    l'eden   gegcn  L.    CalVina  u.  s.  Gfnossen 
fil.  Deiter].  Recomniandé.  ^  E.  Giccotti,  Il  processo  di  Verre  [J.  Tolkiehn] 
Rien  de  nouveau,   mais   intéressant.  i[  P.  Rasi,  Di  un<i  data  net  Chronicon 
Eusebii  di  S.  Girolamo  [F.  IlarderL  Conjecture  intéressante  et  peu  connue.  ^0 
t   A.  Pfeeffer,   Antikc  Miinzbildcr,   f.  d.    SchuJgebrauch  zusammengeslellt  [F. 
Harder].  Intéressant,  sera  utile.  %  A.  Sghnorbusch  u.  F.  J.  Sghereh,  Griech. 
Sprachlehre  f.  Gymnasien  fG.  Kohi'.   Bon,  qq.  réserves.  If  J.  Lattmann,  Lat. 
Lesebuch  [G.  Boelticher].  Des  réserves.   \^  2o  déc.   M.  Wkllmann,  Die  pneu- 
matische  Schide  bis  auf  Archigeneu  [W.  Kroll).  Grands  éloges.  If  E.  Nordenstam,  35 
Sludia  syntactica,  1.  Synlaxis  infînitivi  Plotiniana;  2,  SaGade,  Aé  im  Nachsatze 
bei  llerodot  ;  3,  Ad.  Dyroff,  Geschichte  d.  l'ronomen  re/lexiviim,  2.  Die  Altische 
Prosa  u.  Schlusscrgebnisse  fFrenzel].  1,  Assez  soigné;  2,  Bien  fait,  mais  pas 
toujours  convaincant:  3,  Important  pour  la  gram.  historique  de  la  langue 
grecque,  if   K.  IIamp,   C.  J.  Cuesaris  Comm.  d.  B.  G.   [B.   K.].    Recommandé.  40 
If  E.  GfGGOTf,  Nota  cronologica  siilla  questura  di  G.  Verre  fj.  Tolkiehn].  Sérieu- 
sement écrit.  \  B.  Gerth.  Griech.  Schulgram.  [W.  Volbrecht].  Appréc.  favo- 
rable. %  Cette  revue  contient  en  outre  le  compte  rendu  des  séances  de  l'Acad. 
des  luscr.  et  B.  Lettres,   de  la  Preuss.   Acad.  d.  Wissensch.,  de  rArchîtol. 
Gesellschaft  zu  Berlin;  les  titres  des  programmes  de  philologie   parus   en  45 
189''i  et  1895;  le  titre  des  ouvrages  de  philol.  gr.  et  lat.  parus  eu  Allemagne 
et  à  l'étranger  en  1895;  le  résumé  des  principales  revues  de  philol.  alle- 
mandes ou  étrangères.  A.  K. 

Zeitschrift  fur  das  Gymnasialwesen.   1893.  Jauv.  F.  Aly,  Geschichte 
der  ruinisclien  Litieratur.  Un   peu  trop  d'abus  des   mots  étrangers  et  des  60 
expressions   savantes;   cependant   ouvrage  que    Ton  peut   recommander 
comme  livre  de  lecture  et  de  bibliothèque  à  tous  les  amis  de  l'antiquité 
classique.  [II.  Schmitt].  ^  R.  Menge,  C  JuHi  Caesaris  Commentarii  de  bello 


138  1895.    —   ALLEMAGNE. 

civili.  De  bonnes  annotations  éclaircissent  les  passages  difficiles  et  aident 
l'élève  à  trouver  l'expression  juste  pour  la  traduction  [K.  Braun].  ^  Anton 
Kreuser,  Ausgewâhlte  Briefe  des  jungeren  Pliniiis.  Collection  de  1ÛG  lettres 
choisies  et  disposées  de  façon  à  embrasser  d'un  coup  d'oeil  les  relations  exis- 
s  tant  à  l'époque  de  Pline  entre  la  vie  publique  et  la  vie  privée  [L.  Raderma- 
cherl.  ^  Achilles  Rose,  Griccldsclt,  als  allgemeine  Sprache  der  Aerzle  undGelehrlen 
ùberhnupt.  Le  latin  n'est  plus  une  langue  vivante,  allègue  l'auteur;  l'alle- 
mand, l'anglais  et  le  français  ne  peuvent  être  choisis  à  cause  de  la  rivalité 
des  peuples:  c'est  donc  le  grec  qui  réunit  toutes  les  qualités  nécessaires 

^•^  comme  langu'e  internationale  scientifique.  Des  répétitions;  un  peu  décla- 
matoire 10.  Welssenfels].  %  E  Wagner,  Eine  Gerichlsverhandlung  in  Alhen. 
Lecture  intéressante  et  intructive  pour  la  jeunesse  mûre  des  écoles  [R. 
Pepprnûlieri.  ^  Andréas  Wridner,  Xenophons  Anabnsis,  2«  édition;  la  partie 
nouvelle  n'est  pas  de  W.;  ce  qui  est  de  lui  est  la  plupart  du  temps  suranné 

t5  [W.  GemoU].  y^  Fév.-mais.  M.  Ki.rrmann,  Ein  Tag  im  alten  Alhen.  Plusieurs 
erreurs  inexcusables  de  la  part  d'un  collaborateur  d'une  bibliothèque  sco- 
laire, mais  noaibreux  renseignements  intéressnnts  [l^.  PeppmlïUer].  If  Ernst 
KOCH,  Griechisches  Elementarbuch  znr  Vorbereitung  auf  die  Anabasiskcliire ; 
quelques    inconséquences    grammaticales,   mais   le  fond  témoigne  d'une 

20  longue  pratique  fG.  Sachsel.  ^  P.  C.\.uf<:r,  Die  Kunst  des  Uebersetzens.  Opinions 
formulées  souvent  trop  à  la  légère.  Profonde  connaissance  du  grec  et  du 
latin  fO.  Weissenfels].  If  John  RtES,  Was  isl  Synlax.  Qu'est-ce  que  la  .syn- 
taxe? Quelles  sont  ses  limites  et  quelle  doit  être  sa  disposition?  Discus- 
sions subtiles,  travail  soigné  fO.  Weissenfels].  ^If  Mai.  Fr.  Stoi.z,  Ilisto- 

25  rische  Grammntik  der  laleinischen  Sprac/ie.  Tome  I.  Quelle  est  la  place  du 
latin  par  rapport  aux  langues  sœurs  et  aux  dialectes  de  l'ancienne  Italie? 
Insuffisant  comme  historique,  de  nombreux  ^problèmes  difficiles  laissés  de 
côté  fW.  Deeckel.  ^  Max  Zrller,  Humische  Staals-und  nechtsallertumer.  Plu- 
sieurs grosses  fautes  de  style;  ouvrage  utile  aux  professeurs  pour  prépara- 
it! tion  des  lectures  classiqiu;s  [Ed.  Gruppel.  \  Ad.  K.vegi,  Griechisch.es  Uebungs- 
buch.  2"  partie,  disposition  excellente  ;  ouvrage  à  recommander  fW.  GemoU]. 
%  P.  Gauer,  Anmerkungnx  zur  Odgssce.  Utile  aux  philologues  comme  aux 
élèves;  annotations  excellentes  pi^rmettant  de  traduire  facilement  [Ew. 
Bruhnl.  ^^  Juin.  J.  II.  Sghmalz,  Ciceros  fieden.  Quelle  est  la  raison  du  choix 

35  de  certains  discours  à  l'exclusion  des  autres?  Pas  assez  d'explications  dans 
le  sens  d(;s  mots,  mais  excellente  disposition  des  matières  fil.  Ziemer].  ^  W. 
VoLLBREGHT,  Xennphons  Ilellenica.  Progrès  dans  l'étude  des  Helléniques, 
mais  certaines  parties  encore  iusufTisantes  [II.  Kruse].  ^  J.  Sghultz  und  J. 
Geffken,  AUgriec/iitiche  Lgrik  im  deutschetn  Bcim.  Des  répétitions  de  l'ancien 

*o  ouvrage  «  Stimmen  der  Griechen  am  Grabe  »  de  Geircken.  Beaucoup  trop 
d'antithèses;  quelques  esquisseset  certains  morceaux  sont  seuls  de  grande 
valeur.  fO.  Schrclderj.  %*l  Juillet..  Aug.  Figk,  Die  griechischen  Personennnmen. 
De  grandes  lacunes,  inscriptions  insuffisamment  étudiées  [II  Ziemer].  ^  Karl 
SiTTL,  Archàologie  der  Kunst.  Répond  à  l'esprit  de  la  science  moderne.  Obser- 

46  valions  très  justes  sur  l'archéologie  et  les  dispositions  nécessaires  aux  archéo- 
logues [0.  Weissenfels].  If  Olto  RiBBKCK,  Geschichie  der  rônischen  Dichlung.  Bon 
ouvrage,  nombreuses  citations  à  l'appui  du  texte.  Lire  surtout  la  partie  concer- 
nant l'ancienne  poésie  tragique  romaine  |0.  Weissenfels].  ^  Theodor  Bugkbr, 
Vergils  Aeneis.  Choix  de  l'Enéide   très  appréciable  gr^i-e   aux  résumés  en 

50  tète  de  chaque  livre;  très  bon  vocabulaire  des  noms  propres  fFr.  Seller]. 
^  Walter  IIkrz,  Lateinischrs  Uebungsbuch,  beaucoup  de  lacunes  et  des  bizar- 
reries. Citations  tirées  d'auteurs  non  encore  connus  des  élèves  fA.  Wal- 
deck].  If  Ad.  Kabgi,  Griechische  Schulgrammaiik,  3"  édition.  Excellent  ouvrage 


ZEITSCIIRIFT    FiJK   MATIIEMATlK    UND    PHYglK.  139 

pédagogique;  la  syntaxe  présente  une  louable  disposition.  Très  bons 
sommaires  et  résumés;  tableaux  des  monnaies  et  des  poids  et  mesures,  f 
Griechisches  Uebungsbuch,  choix  soigné  et  habile  groupement  des  matières 
[II.  Meltzer].  f^  Sept.  P.  Dettweilrr,  Didaktik  und  MeLhodik  des  laleinischcii 
Unlerrichls.  En  opposition  avec  les  partisans  du  «  siiit  ut  sunt  ».  A  part  5 
quelques  reproches  inévitables,  ouvrage  clair  et  instructif  fil.  SchillerJ.  ^ 
P.  Deuticke,  Vergils  Aeneis.  Choix  original  des  passages  de  l'Enéide,  la 
forme  répondant  rigoureusement  aux  exigences  scolaires  [A.  Primozic].  1[ 
F.  Wrissenborn,  Aufgahensammlung  zum  Ueberselzen  ins  Griechische.  3"  édi- 
tion très  améliorée.  Bonne  disposition  de  l'ouvrage  qui  gagnerait  à  une  lo 
révision  du  texte  [W.  VoUbrecht].  %  Ch.  Kingsley,  Rumcr  und  Gcrmanen. 
Traduction,  d'après  la  9»  édition  originale,  par  Maria  Baumann.  Maintes 
bizarreries  et  erreurs,  contenu  sujet  à  objections,  mais  il  faut  tenir  compte 
de  l'époque  où  l'ouvrage  fut  écrit  [E'I.  Ileyiienreichl.  ^^  Octob.  E.  Bottbk, 
Disposilive  InhaUsubersicld  zu  Demosthtnes  adit  Staatsreden.  Très  remarquable  15 
contribution  à  l'étude  de  Démosthèue.  Utile  aux  élèves  pour  leur  faciliter 
la  compréhension  de  l'orateur,  et  aux  chercheurs  pour  juger  de  sa  valeur 
scientifique  fil.  Windel].  f  Ernest  BaGHOF,  Griechisches  Eltmenlarbuch,'!'  édï- 
tion  revue,  mais  ne  répondant  pas  encore  complètement  au  nouveau  plan 
d'études.  Maints  reproches  à  faire  à  la  forme  et  au  contenu  [P.  Weissenfels].  20 
%%  Novemb.  P.  Brandt,  Von  Athen  zum  Tempethal.  Des  données  utiles  aux 
philologues  et  aux  hommes  conîpétents,  mais  peu  intéressantes  pour  les 
élèves.  Beaucoup  de  passages  répétés  du  guide  BJldeker  et  des  récits  de 
voyages,  quelques-uns  môme  copiés  textuellement  fR.  Peppmiiîler].  %  Ileinr, 
STBm,  HerodoL's  Answahl,  et  Kallenbkrg,  îlerodol,  Auswahl,  s'efforcent  25 
chacun  à  leur  manière,  de  donner  des  résumés  aux  élèves.  Les  annotations 
de  Stein  sont  plus  courtes  et  en  général  il  donne  le  mot  de  la  traduction 
sans  explication.  Kallenberg  fait  suivre  chaque  résumé  d'une  analyse 
succincte  des  parties  omises;  bon  commentaire;  il  accepte  la  contraction 
de  ti  en  r),  de  om  en  w,  etc.,  en(in,  il  rompt  avec  les  fausses  traditions  30 
[A.  Fritsch].  ^  R.  P.  Schultze,  Horaz,  Auswahl,  d'après  les  nouveaux  pro- 
grammes scolaires  ;  texte  bien  ordonné;  mais  beaucoup  trop  abondant. 
[Max  Koch].  ^f  Décemb.  F.  Spiess,  Griechische  Formenlehre  fiir  Anfànger. 
10»  édition  très  améliorée,  suppression  des  questions  accessoires,  addition 
des  questions  modernes.  Gomme  qualités  :  précision  et  richesse  d'exemples  35 
[P.  Weissenfelsl.  Pascal  Monet. 

Zeitschrift  fur  Mathematik  und  Physik,  hist.-litterar.  Abtheiiung. 
1895,  t.  XL.  Mélanges  historiques  [A.  Wittsteinl.  Sur  un  globe  céleste  arabe, 
Sur  l'astronome  Abul  Wefa  Albruzdjani,  dont  '  arra  de  Vaux  a  réduit  les 
méritos  à  leur  vraie  mesure.  Sur  Omar  Alhnjjaini,  dont  la  vie  est  fixée  i'J 
à  1056-1123  environ.  Théorie  mathématique  de  l'hippopôde  d'Eudoxe.  ^  La 
multiplication  abrégée  fM.  Curtze].  Se  trouve  déjà  en  1569  dans  le  ms.24101 
de  Munich,  f  Stringham,  Uniplanar  AlQcbra  [R.  Fricke].  P'ondé  sur  Euclide 
dans  la  forme  et  dans  la  substance,  t  K.vragiannides,  Die  nicht-euklidische 
Géométrie  vom  Altcrtum  bis  zur  Gegenwart  [M.  Meyer].  La  première  partie  45 
s'occupe  des  travaux  anciens  sur  la  théorie  des  parallèles.  %  Guenthbr, 
Abriss  der  Geschiclile  der  Malhemalik  und  der  Nalurwissenchaflen  im  Aller- 
lum  [M.  Cantor].  Remplit  sa  tâche  très  difficile  d'une  manière,  qui  ne  donne 
pas  lieu  à  des  reproches  sérieux.  ^  Becker,  Die  geometrische  Enlwickelung 
des  InftnilesimaWegriffes  im  Exauslionsbeweis  bei  Archimed  [M.  GantorJ.  50 
Reproduit  les  démonstrations  d'exhaustion  d'Archimè  ie  sous  une  forme 
moderne,  ^f  Carra  du  Vaux,  Les  mécaniques  ou  l'élévateur  de  Héron  d'Ale- 
xandrie [M.  GantorJ.  Important  ;  il  n'est  pas  encore  démontré  que  Héron 


140  1895.    —    ALLEMAGNE. 

doit  être  placé  dans  le  ii«  siècle  après  notre  ère.  ^  IIersghel,  Frontinus 
[M.  Gantorj.  Étude  technique  d'un  ingénieur  américain.  ^  Hippni-chi  com- 
mentaria  cA.  Manitius|M.  Cantor].  A  louer,  aussi  la  traduction  allemande. 
t  Boi.L,  Sludien  ucbcv   Cl.  l'iolemaeus  [M.  Cantor].  Excellent.  ^  Jamblichi  in 

5  Nicomachi  introduclionem  éd.  PlSTKLLl  [M.  Cantor].  Utile.  *![  Euclidis  opéra  edd. 
IlEiBKRG  et  Menge,  vol.  VII  fiM.  Cantor].  Compte-rendu  du  contenu  de  ce 
volume.  \  Sefer  Ilamispar  des  R.  Abraham  ihn  Esra  herausgegeben  von 
SiLBERBERG  [Worthoim].  Edition  soignée  de  cette  arithmétique  en  hébreu 
de  11(50,  d'un  grand  intérêt.  1]^  Traité  anonyme  sur  le  quadratum  geome- 

iO  tricum  [M.  Curize].  Publiccition  du  texte  d'après  le  ms.  14  908  de  Munich.  H 
LORIA,  /.e  scienz-e  essalte  nelV  nntica  (irecia,  2»  partie  [M.  Cantor].  Vaste  savoir, 
grande  habileté  dans  le  maniement  des  sources.  ^  Cajori,  A  Hisiorij  of  ma- 
ihematics  \M.  Cantor].  Des  erreurs,  mais  en  somme  plus  de  bon  que  de 
mauvais.  ^^  Supplément.  Abhandlungen  zur  Geschichte  der  Mathematik, 

16  t.  VII.  Ploiemaens  de  nalenimate  fllciberg].  Publication  do  quelques 
fragments  du  texte  grec  d'après  un  palimpseste  de  Milan  et  de  la  traduction 
latine  de  Guillaume  de  Morsbek  d'après  son  ras.  original.  ^|  Contribution  à 
l'histoire  de  l'algèbre  en  Allemagiie  au  XV"  siècle.  [M.  Curtze].  Problèmes 
de  calcul  après  le  ms.  I4i)08  de  Munich.  If  I,e  ms.  Monacensis  lat.  14836 

20  [M.  CurtzeJ.  Description  de  ce  ms.  important  pour  l'histoire  des  mathéraa- 
ti([ues  au  moyen-âge  ;  collation  pour  la  géométrie  de  Gerbert,  qui  y  parait 
dans  une  forme  nouvelle,  augmentée  de  plusieurs  problèmes  de  calcul. 

J.  L.  IIeiberg. 
Zeitschrif t fur  Numismatik.  t.  XX,  1"  livr.  Contribution  au  monnayage 

25  de  Delphes  (fig.)  [II.  von  Fritze].  Un  ty[)e  monétaire  de  Delphes  consiste  en 
un  point  central  inscrit  dans  un  cercle.  Tous  les  numismatisles  qui,  jus- 
qu'à ce  jour,  ont  décrit  ce  type,  l'ont  regardé  comme  une  représentation  do 
ro(ji:pa>.oî  YTiî.  F.  donne  les  raisons  pour  lesquelles  il  ne  peut  admettre  celte 
explication.  Ce  ([u'on  a  pris  pour  rojx^aVoî  n'est  autre  chose  qu'une  «  patera 

30  umbilicata  »  symbolisant  les  sacrifices  et  les  libations  par  lesquels  on  cé- 
lébrait le  culte  d'Apollon  pythie n. 

^If  20  livr.  Une  monnaie  inconnue  d'Antonia  et  de  Julia,  fille  d'Auguste 
(fig.)  [E.  J.  Seltmann!.  Rare.  Dr.  Buste  d'Antonia  à  g.  [avxjwvta  yuvY),  le  tout 
dans  un  cercle  perlé.  Rv.  Julia  en  Vénus  victrix  debout  à  g.  tenant  de  la 

35  g.  un  rameau  de  laurier,  de  la  dr.  une  Victoire  couronnant  la  princesse. 
Ôuyarpt  aeêaffxou  :  dans  le  champ,  à  g.  LE.  Date  :  45  ap.  J.  C  %  Les  types 
monétaires  d'Athènes  au  6»  siècle  av.  J.  C.  (pi.)  [II.  von  Fritze].  Étude  de 
détail  reposant  sur  l'accord  que  l'on  peut  établir  entre  les  types  monétaires 
et  les  circonstances  historiques  par  l'étude  simultanée  des  uns  et  des  autres. 

4u  If  Contribution  au  monnayage  macédonien.  \°  Monnayage  autonome  des 
Macédoniens,  Ami)haxioi  et  Bpiteatoi  (pi.  6)  [Hugo  Gaebler).  En  IBuav.  J.  C. 
les  Macédoniens  reçoivent  de  Philippe  V  le  droit  de  frapper  monnaie  et 
l'exercent  dans  divers  ateliers  dont  les  émissions  sont  en  partie  marquées 
par  le  nom  du  district;  telles  sont  les  inscriptions  A(i^a$'.f.)v  et  BoTXca-rwv  et 

45  divers  monogrammes  qui  peuvent  se  répartir  en  3  séries  d'émissions  res- 
pectives :  1»  à  Amphipolis,  sans  indication  spéciale;  i°  à  Thessalonique, 
capitale  d'Amphaxités,  avec  le  nom  du  district  ou  le  monogramme  du  nom 
de  la  ville;  3"  à  Pella,  capitale  de  Bottaia,  avec  le  nom  ou  le  monogramme 
du  district.  Toutes  ces  émissions  cessent  en  168,  après  la  chute  des  rois 
50  et  la  l'.ouvelle  organisation  donnée  par  les  Romains.  %  Nécrologie  fll.  Dan- 
nenberg].  E.  Wunderlich,  Franz  Kupido.  Ilermann  Grote,  D.  A.  v.  Werlhof. 

Henry  Thkdbnat. 
Zeitschrift  fiir  vergleichende  Sprachforschung.  Bd.  33,  Ileft  2.  'Ap- 


ZEITSCHRIFT    FUR   VERGLEICHENDR   SPUACHFORSCHUNG.  Vil 

TaSôtpr,?,  X^tpa  [Wilhelm  Schulzel.  Remarques  sur  les  transcriptions  grecques 
(et  latines)  de  noms  et  de  mots  iraniens.  —  Pour  ce  qui  est  de  KzpoL,  libra, 
il   ne  faut  pas  ranger  ces  mots  dans  la  série  x^peTpov  terebra,  etc.  qui 
n'ont  jamais  eu  le  même  suffixe.  AiT-px  a  été  emprunté  par  les  Grecs  à  un    ' 
idiome  italique  possédant  encore  la  spirante  dentale  (9  du  grec  moderne),   5 
laquelle  devait  devenir  plus  tard  très  régulièrement  b  en  latin;  ils  ont 
traité  le  th  italique  comme  le  ili  iranien,  et  de  liOra  ont  fait  Xt'xpa,  comme 
de  miOra,  Mîxpa.  ^  Grec  ancien  et  moderne  [Wilhelm  SchulzeJ.  Le  chan- 
gement de  X  en  p  devant  consonne  s'est  produit  à  toutes  les  époques  de  la 
langue  grecque  ;  de  même  on  a  des  exemples  a:uciens  du  changement  de  |x  lo 
en  V  après  certaines  consonnes.  ^  APIIOKPATHS  [Wilhelm  Schulze].  Ce 
nom,  adaptation  grecque  de  l'égyptien  Ilôr-pe-chret  «  Ilôr  l'enfant  »  n'était 
ordinairement  pas  aspiré,  malgré  qu'il  le  fût  dans  la  langue  originale.  % 
Béotien   7io-jXi[;.o;  =  poûXi[xoî  [Wilhelm   Schulze].  Le  u  est  régulier;   il  cor- 
respond au  k  sanscrit  du   préfixe  péjoratif  ku-.  Il  fournit  par  la  même  15 
occasion  un  exemple  du  thème  qui  se  retrouve  das  tt-jî.  ou-ji  <cf.  Rev.  d. 
Rev.,  18,  136,  26 >.  ^  LugdôDum   [Wilhelm  Schulzel  Une  inscription  de 
Kustendje,  relative  à  T.  Flavius  Longinus  (milieu  du  ii^  siècle  ap.  J.  G.), 
porte   àvT(taTpaTriY(ji;)   FaU^aç   AyYûwvï)aco(;.  C'est   le   plus   ancien   exemple 
connu  de  la  prononciation  Lugdonum  (Lyon].  ^  Sur  le  dialecte  pamphy-  20 
lien  [Paul  Kretschmer].  Étude  linguistique  des  inscriptions  nouvelles  pu- 
bliées par  le  comte  Karl  LanCKORoSiski,   Die    Slàde    Pamphy  liens  und  Pisi- 
diens.    Remarques    sur    la    longue  conservation  du    digarama,   la   faible 
prononciation   de    la  nasale   finale.  —  Notes  sur  l'étymologie  de    'Açpo- 
6(-rY)  =  àçp-oôtTr)  «  auf  dem    Schaume  dahinwandelnd.  »  %  Les  noms  béo-  2s 
tiens  hypocoristiques  en  -v.   (Paul  Kretschmer].   Polémique  contre  Zim- 
mer.  f  Etymologies    [Paul    Kretschmer].    1.   Le  doublet   rhodien    ^rTo^ya, 

xTOÎva  (-y((.)pr,(7£i;  TrpoYOvixôiv  Upwv  -q  Sf,[jLo;  [Ltiiizçi'.>T\i.éyoz,  Hcsychius)  est  diffi- 
cile à  expliquer;  on  peut  en  rapprocher  un  autre  doublet  également 
obscur,  lacon.  ôtttO.o;,  béotien  ox-:a).Xo;.  2.  Il  n'y  a  pas  de  raison  de  re-  30 
noucer  à  expliquer  xprjo-pyyeTov  par  le  thème  de  xipiri  et  *  çy^ETov,  comme 
le  voudrait  Wackernagel  <  Rev.  d.  Rev.,  19,  122,  46 >.  î  Le  traitement 
des  gutturales  en  grec  [Félix  Solmsen].  ^  Pilleus  [W.  Meyer-Liibke].  Les 
formes  romanes  indiquent  pïUeus  et  non  pïleus.  If  Mélanges  [Wilhelm 
Schulze].  1.  La  forme  irôxva  est  exclusivement  vocative.  2.  Le  béotien  sTtTcaai;  35 
s'explique  par  une  racine  -k-kx.  3.  Kîpx-jave-j;  est  la  forme  régulière;  KepxuoveO; 
est  refait  sur  Kîpxuojv.  Ij^  Heft.  4.  Allemand  «  Samstag  »  [Wilhelm  Schulze]. 
L'étude  de  mot  est  l'occasion  pour  S.  de  recherches  étendues  sur  lo  déve- 
loppement des  voyelles  parasites  en  grec  et  subsidiairement  en  latin.  ^ 
Posphorus  [Wilhelm  Schulze].  Remarques  sur  la  transcription  latine  des  40 
aspirées  grecques.  f1[  Mélanges.  [Wilhelm  Schulze].  (Suite,  v.  pi.  h.)  4.  Suj 
ôtÇôç,  xpi^oç.  5.  'E)ia  et  'Vélr^  Sont  deux  grécisations  difïcrentes  du  même 
nom  italique  Velia.  6.  Sur  une  inscription,  Bull,  de  corr.  hell,  XV,  602,  n°  43, 
1.  7,  OIMIAOI  est  oi[jL[j.ot  (cf.  id.  VI,  195,  1.  3).  7.  Chez  Ilésychius,  x^aux^wv 
est  à  corriger  en  xXauxtéwv,  où  le  premier  x  est  pour  y-  8.  Confusions  entre  /^ 
les  déclinaisons  de  yove-jç  et  de  auyY^^^iî-  *^-  Sur  la  formation  des  noms  hypo- 
coristiques. 10.  L'e  long  de  tector,  lectu  s  est  confirmé  par  des  inscriptions 
grecques,  f  Sur  le  développement  du  genre  grammatical  [Rudolf  Ilenning]. 
<[f  Ionien  yliaax  et  la  llexion  des  thèmes  indo-européens  en  -ia-  [Johannes 
Schmidt].  Les  formes  en  a,  et  non  w,  que  l'on  trouve  chez  Herondas  à  dif-  50 
feront  cas  de  yXô^Ta,  s'expliquent  par  une  ancienne  flexion  :  yXwo-aa, 
YXaaaâ;.  ^  FQTI  [Johannes  Schmidt].  Le  locrien  F6zi  existe,  quoi  qu'en 
ait  dit  Jakob  Wackernagel  (Rh.  Mus.  48,  301);  cf.  ombrien  sopir  (*svo- 


142  189P.    —   AUTRICHE-HONGRIE. 

pir).  ^  Sur  la  phonétique  grecque  [Paul  Kretschmer].  1.  Exemples 
d'alternance  de  moyenne  et  de  ténue.  2.  Ilésychius  :  -^zTiLiibÔL-ÏY.o^Jaa..  Morllz 
Schmidt  lit  ^Exâsa;  il  faut  lire  Fé/aOa  ou  FéxaOôa  (crélois).  3.  Métatlièse  de 
liquides.  4.  Ionien  yliarya.  (conclusions  semblables  à  celle  de  J.  Schmidt,  cf. 

5  plus  haut).  %^  Heft  4.  Y  avait-il  en  indo-européen  des  propositions 
subordonnées?  [Eduard  Ilermann].  Articles  de  lia  pages.  Réponse  néga- 
tive. %  Sur  la  formation  indo-ouropéenne  dos  comparatifs  [Rudolf  Thur- 
neysen].  L'alternance  apparente  s  \n  du  suffixe  grec  s'explique  par  l'exis- 
tence d'un  suffixe  adventice  dans  le  second  cas  :  yos-,  is-on-.  ^^  Etymologies 

10  [Paul  Kretschmer].  (Suite,  v.  pi.  h.,  Ileft  2).  3.  Sur  le  nom  grec  du  coq, 
à),£XTp'j(«)v.  On  donna  au  coq  le  nom  d'un  héros  de  l'épopée  dont  la  signi- 
fication s'appliquait  bien  au  caractère  belliqueux  de  l'oiseau.  Si  on  avait 
voulu  donner  au  coq  un  nom  qui  fût  à  proprement  parler  une  épithôte 
on   l'eût   appelé    àyix-rwp    et    non  àXsx-ïpûwv.  Comparer  le  nom   de  l'âne, 

IB  (i£|Ava)v  ;  le  nom  français  du  renard,  tous  deux  anciens  noms  de  pcr.sonne^ 
Le  nom  latin  du  singe  est  un  nom  d'esclave,  d'origine  grecque,  Sifitaç,  4. 
Le  verbe  àxpoàop.ai  vient  de  àxpo-j<TQto[Aat  dérivé  d'un  substantif  *ày.p-o\;(T-a, 
synonyme  de  âxor,,  et  qui  doit  son  p  à  l'influence  de  axpo;.  If  Sur  le  dialecte 
érétrien  [Paul  Kretschmer].  Exemples  d'ancienne  apophonie  conservée  seu- 

20  lement  dans  des  formes  dialectales.  —  Exemples  de  rhotacisme.  Remarques 
sur  les  flexions.  %  ©e^ctôotoç  [Paul  Kretschmer].  1[  Moûaa  [Jakob  Wackernagel]. 
Ce  mot  n'a  rien  à  voir  avec  la  racine  «  men  »,  jienser;  c'est  un  dérivé  du 
thème  mont-  (lat.  mons).  Les  Muses  sont  les  déesses  qui  habitent  les 
montagnes. 

25  11f  Bd.  34,  Heft  1.  Contributions  à  l'histoire  de  la  langue  latine  [Félix 
Solmsen].  1.  Le  changement  de  e  long  en  i.  2.  Le  groupe  initial  m  +  r 
voyelle  devient  en  latin  for.  3.  Le  verbe  natinari  vient  de  *nauatinari 
(cf.  nauare);  u  est  tombé  entre  deux  voyelles  identiques  comme  dans 
caelebs  pour  *caiuilebs.  ^  Sur  le  phrygien  [Félix  Solmsen].  Quelle  que 

30  soit  au  juste  la  place  du  phrygien  dans  les  langues  indo-européennes,  il  a 
subi  certainement  de  fortes  influences  grecques.  —  Nombreuses  remarques 
de  détail.  \  Sur  quelques  mots  thraces  et  phrygiens  [Félix  Solmsen].  Le 
grec  paXtdç  semble  avoir  été  emprunté  au  phrygien.  La  forme  proprement 
grecque  est  ça/.toç.  —  Le  nom  lydien  KavSaJyaç  siguifle  «  étrangleur  de 

35  chien  ».  Le  lydien  est  donc  une  langue  indo-européenne  ou  contenant  des 
éléments  indo-européens.  1[  Études  néo-grecques  [G.  N.  Hatzidakis].  1.  Sur  la 
prononciation  de  l'u  chez  les  anciens  Tsaconiens  et  de  l'w  chez  les  modernes. 
L'u  se  prononçait  dans  l'antiquité  ou  après  labiale  ou  gutturale,  tou  après 
dentale  et  liquides.  2.  Sur  une  loi  des  finales  tsaconiennes.  3.  Sur  la  syni- 

40  zèse  en  néo-grec.  4.  Sur  l'étymologie  de  yaiSapo;  «  âne»  et  sur  l'origine  des 
diminutifs  en  -âpiov,  -àpi  en  néo-grec,  f  Remarques  et  esquisses  étymolo- 
giques et  grammaticales  [P.  v.  Bradke].  \.  Grec  txçupdv,  latin  scaurus  ; 
cf.  sanscrit  khura,  khora.  2.  Sanscrit  kûta,  grec  TraXe-jw,  lat.  calui  ;  gr. 
x(5),oî,  lat.  cal  nus,  columen.  ff  Ileft.  2.  <  Dernier  paru  en  1895:  ne  con- 

45  tient  rien  qui  intéresse  directement  la  philologie  classique.  > 

L.  D. 


ARCHAOLOGISCII-EIMGRAPHISGIIR    MITTHEILUNGEN.  143 


AUTRICHE -HONGKIE 

5 

Autriche. 
Rédacteur-général  :  Adrien  Krebs. 

Archàologisch-Epigraphische     Mittheilungen     aus    Oesterreich-  10 
Ungarn.  17"  année,  1''  liv.  Kielis  :  sur  Tacite  et  Josèphe  [Ad.  WilhelmJ. 
11  faut  corriger  dans  Tacite.  Ann.  12,5,  Clilarum  en  Gietarum  comme  on  le 
voit  par  Ann.  6.41.  Les  monnaies  et  une  inscr.  sur  la  base  d'une  statue- 
d'IIadrien  de  TOlympieion  d'Athènes  montre  que  lûvai  et  Kir^Tt;  sont  la 
forme  ancienne  du  nom  de  celte  peuplade  de  Gilicie.  Il  faut  corriger  dans  is 
Joseph  'lovS.  'Ap-/'  18,  5,  4  'llatoSo;  en  KtYiiiÔo;.  1  Bulletin  da  Transylvanie 
[H.  Jung].  Insc.  latines  inédites.  ^  G.  I.  L.  7.  184  [Kubitschek].  Au  lieu  de 
«  Ispanica  leria  civ  ma»  il  faut  lire  «  Ispani  Galeria  Glunia  ».  T[  Nouvelles 
découvertes    en   Dacie  et  en   Moesie   [F.  Gumont].    Relief   d'Esculape   et 
d'Hygiée  :  torse  d'une  statue  de  Pan  très  bien  conservée  :  tombeau  romain  20 
en  forme  de  niche  avec  des  reliefs;  sarcophage  en  marbre  présentant  d'un 
côté  Persée  et  Jason,  de  l'autre  un  satyre  et  une  ménade  :  plusieurs  inscr. 
\  Ulpius  Amandinus  [V.  DomaszewskiJ.   D.   rectifie   deux  erreurs  qu'il  a 
commises  en  commentant  G.  I.  L.  3  Suppl.  11135  <cf.  Mitth.  10,  19.  >  \ 
Les  images  d'animaux  des  signa  [Id.],  Le  scorpion  des  prétoriens  est  l'étoile  26 
de  Tibère,  né  sous  ce  signe  du  zodiaque;  Tibère  voulait  passer  pour  le 
fondateur  du  Praetorium,  et  on  comprend  même  dès  lors  la  concentration 
des  prétoriens  à  Rome  au  commencement  de  son  règne.  \  Inscriptions 
grecques   [Ad.  Wilhelm].  Restitution   des  insc.   suivantes  G.   I.  A.  2,  100; 
1,  59,  décret  pour  Thrasybule,  meurtrier  de  Phrynikos;  2,  36  et  97  B;  2,  30 
409;  B.  G.  IL,  1893,  194,  inscr.  métrique  provenant  du  Pirée;  S.  L  G.,  373; 
Paton-Hicks,  Inscr.  of  Cos,  380;  Ath.  Mitth.  10,  291  ;  G.  I.  G.,  2717  :  'Ey.  àpx-, 
1892,  178.  1[  Théophrasle,  Garacières  [id.].  Explication  de  p.  152,  24  P  :  xal 
évSexa  Xitat;  o-yvdtyEtv  to-j;  [aet'  aijxoû  (ryva-jÇovTa;;   152,  14,  au   lieu   de    p^^a;   tô 
((AaTtov  Tôv  poCv  atpsï'Tôat  xtX,  lire  tov  |îo-3v  aîpEo-Oai.  \  Voyage  de  Kemplen  de  35 
Vienne  à  Gonstantinople  (1740)  [Kubitschek].   Relation  de  ce    voyage   et 
inscr.,  les  unes  inédites,  les  autres  connues,  mais  d'après  des  estampages 
fautifs  :  celte  relation  servira  de  premier  appendice  au  Gorpus  des  inscr. 
de  Thrace,  commencé  par  Dumont-IIomoUe.  %  Signature  sur  or  d'un  artiste 
athénien  [L.  Polak].  On  a  trouvé  dans  les  environs  de  Civila  Gastellana,  40 
l'ancienne  Falerii,  de  superbes  vases  athéniens  et  des  objets  en  or,  en 
outre  deux  petites  plaques  avec  l'inscr.   suivante  gravée  ea  caractères 
attiqucs  KaX6i;  i-Ko':y\nz  et  ô  Tcaî;  (y.aXd;).  ^  Gontributions  aux  procès-verbaux 
des  Arvales  [E.   llula].  Disposition  des  inscr.  et  restitution  du  texte.  % 
Nouvelle  inscription  de  Roumanie  [G.  TocilescuJ.  Textes  de  60  inscr.  ^  Sur  45 
l'inscr.  de  Tropaea  [Th.  MommsenJ.  Remarques  sur  une  des  inscr.  précitées. 
î  Inscr.  do  Thessalonique  [I.   Mordtmann  et  Th.   Mommsen].   Inscr.  gr. 
et  lat.  \*{  2'  livr.,  Une  coupe  de  Sotades  [J.  Zingerle].  Gette  coupe  fait  partie 
de  la  collection  Branteghem  ;  on  y  voit  représentée  une  construction  en 
forme  de  dôme  surmontée  d'un  trépied,  dans  l'intérieur  deux  jeunes  gens,  m 
l'un  accroupi,  l'autre  agenouillé  levant  la  main  droite  pour  frapper  le  sol 
de  son  bâton  et  tendant  la  gauche  comme  pour  saisir  un  objet  sur  le  sol  : 
au-dessous,  deux  serpents.  G'est  une  représentation  du  mythe  de  Glaukos 


144  1895.    —  AUTRICHE-FÏONGRIE. 

dont  le  nis  a  disparu  et  qui  le  fait  rechercher  par  le  devin  Polyeidos.  C'est 
la  première  représentation  que  nous  ayons  d'un  tertre  sépulcral  tel  que 
celui  que  Sophocle  décrit  dans  Antigone.^  Le  colonat  romain  et  ses  rapports 
étroits  avec  le  service  militaire  [L.  M.  Hartmann].  Étude  de  dix  pages. 
5  ^  La  guerre  en  Dalmalie  et  en  Pannouie  (tJ-9  ap.  J.-G.^  [Ad.  Bauer].  \.  Direc- 
tion des  routes  faites  après  cette  guerre  parle  légat  P.  Cornélius  Dolabella 
depuis  Salone  :  2.  Tableau  de  cette  guerre  autant  qu'on  peut  le  tracer  d'après  les 
relations  insufflsantes  de  Velleius  et  de  Dion  Cassius.  ^  Inscriptions  de 
Cetium  [KubitschekJ.  Texte  de  deux  inscriptions  trouvées  en  1892  près  de 

10  l'ancienne  Cetium,  aujourd'hui  Saint-Polten.  t  Pierre  milliaire  de  la  route 

du  Danube  [Id.].  K  cherche,  d'après  une  pierre  cylindrique  trouvée  entre 

Zeiselmauer  et  TuUn  et  dans  laquelle  il  a  reconnu  une  pierrre  milliaire,  à 

.  déterminer  l'emplacement  de  l'ancienne  Cetium  qui  serait  la  Sankt-Polten 

moderne.  %  Inedita  [Id.].  1-8.  Poids  antiques.  Inscr.  diverses.  %  Sur  CIL.  3, 

15  11303  [  ].  Texte  de  cette  inscr.  funéraire  d'après  un  nouvel  estampage.  1[ 
Sur  CIL.  3,  5071  [G.  Bauer].  Histoire  de  cette  inscr.  1[  Inscr.  antiques  de 
Bulgarie  [K.  et  H.  Skorpil).  Texte  de  133  inscr.,  en  majeure  partie  grecques. 
1[  Inscr.  de  Racovitza-Copaceni  en  Roumanie  [G.  Tocilescu].  Texte  de  2  inscr. 
^  Pierre  tombale  du  poète  Pacuvius  et  de  L.  Maecius  Philotimus  [E.  Bor- 

20  mann].  L'inscr.  funéraire  d'un  certain  L.  Maecius  Philotimus,  en  son  vi- 
vant orfèvre,  est  presque  identique  avec  celle  que  Pacuvius  avait  composée 
pour  lui-même,  au  dire  d'Aulu-Gelle  1,  24  :  cela  s'explique  par  le  fait  que 
cette  épitaphe,  vers  l'époque  qui  s'écoule  entre  Sylla  et  la  mort  de  Gicé- 
ron,  était  devenue  le  modèle  courant  des  inscr.  funéraires. 

25  ^^  18«  année,  l""»  livr.  Monument  votif  de  l'île  de  Chalke  près  de  Rhode  [F. 
Hillerv.  Gaertringen].  Table  de  marbre  dont  la  partie  supérieure  est  disposée 

en  forme  de  fronton.  On  y  lit  TqxoxpâTy);  'Apiataydpa  ïlapocTnoç  "I(7to;  TiOTkci.jis.ct., 

comme  l'avait  déjà  publié  G.  dans  les  Inscr.  gr.  insul.  maris  Aegei  I,  957. 
^  L'ôpaoOTjpri  dans  le  mégaron  homérique   [W.  Reichel].  Mentionnée  dans 

30  l'Odyssée  deux  fois  22,  126-143  et  333.  R.  explique  ces  passages.  Ce  mot  ne 
se  rencontre  que  dans  Homère  et  dans  un  fragment  de  Simonide.  On  la 
reconnaît  dans  le  palais  de  Tirynthe,  c'est  une  petite  porte  qui  s'ouvre 
dans  le  prodromes  comme  entrée  d'un  petit  corridor.  ^  Les  signatures 
d'artistes  et  les  xaXoi  [L.  PollakJ.  V.  donne  27  de  ces  signatures  recueillies 

35  dans  un  voyage  en  Italie  et  en  Grèce.  %  Antiquités  de  la  Basse-Autriche. 
[F.  Ladek].  Reliefs,  inscr.,  pierres  tombales.  ^  Collection  d'antiques  du  sémi- 
naire archiépiscopal  à  Udine  [J.  Banco  et  P.  Sticotti].  Descriptions  des  sta- 
tues colossales  d'Auguste,  Tibère,  Claude,  d'hommes  vêtus  de  la  toge,  de 
femmes  vêtues;  statuettes  d'Aphrodite  avec  Eros  qui  se  cache  sous  ses  vê- 

40  tements,  d'Artemis  :  tête  d'im  éphèbe,  d'un  romain,  d'Agrippa,  de  Caligula, 
dïnconnus,  d'Aphrodite,  de  Dionysos,  d'une  Provincia  capta;  reliefs  divers, 
en  tout  60  numéros  :  terres  cuites,  lampes  en  terre,  vases  sans  ornements, 
verres;  inscr.  dont  37  provenant  de  Rome,  Mi  de  la  Dalmatie,  1  de  l'Istrie; 
histoire  de  cette  collection.  ^  Inscr.  antiques  de  Bulgarie  |V.  Dobrusky]. 

45  37  inscr.  lat.  et  gr.  1[lf  2»  hvr.,  Nouv.  inscr.  de  Rhodes  (F.  Hiller  v.  Gaer- 
tringen]. Texte  de  5  iuscr.  ^  Les  commencements  de  l'histoire  d'Autriche 
[A.  Bauer].  Après  avoir  passé  en  revue  les  colonies  grecques  de  la  Dalma- 
tie. B.  montre  que  Diodore  n'a  pas  fait  mention  de  Lissa,  que  le  nom  de 
cette  île  ne  peut  pas  être  introduit  par  conjecture  dans  le  texte,  et  qu'enfin 

50  Issa  était  déjà  une  ville  grecque  avant  que  Denys,  en  38o/4,  attaquât  Lé- 
sine pour  aider  des  Parions  :  2.  Il  raconte  la  première  guerre  illyrienne  de 
Rome.  ^  Sur  la  politique  et  la  IloXuet'a  d'Aristote  [E.  Szanto].  Montre  qu'il  y 
a  entre  ces  deux  ouvrages,  écrits  tous  deux  dans  la  vieillesse  d'Aristote, 


WIENER    STUDIËN.  '  145 

des  pensées  communes  et  unité  de  vues  politiques.  %  Lécythos  d'Érétrie 
[J.  Zingerle).  Explication  d'une  scène  figurée  sur  un  lécj'thos  qui  se  trouve 
au  Musée  nat.  d'Athènes,  et  où  l'on  voit  une  femme  nue  attachée  à  un 
arbre  et  torturée  par  des  satires;  Z.  y  voit  une  allusion  aux  croyances  à  la 
vie  future  d»s  orphéo-pythagoriciens;  la  comédie  contemporaine  s'était  5 
déjà  attaquée  à  ces  croyances,  et  cette  scène  figurée  est  une  parodie  du 
nouveau  monde  des  enfers.  ^  Fouilles  de  Carnuntum  1.  Le  troisième 
temple  de  Mithra  [G.  Tragau,  W.  Reichel,  E.  BormannJ.  Ce  sanctuaire  a 
été  trouvé  à  l'extrémité  ouest  de  Pélronelle;  on  en  connaissait  déjà  deux, 
le  premier  à  Amslein  près  de  Deutsch-Allunburg,  le  second  également  à  10 
Pétronelle  ;  a.  détails  architectoniques;  b.  sculptures,  statue,  autel,  reliefs 
de  porteurs  de  torche,  lion  ;  c.  menus  objets  tels  que  verres  et  lampes  et 
objets  en  métal  ;  d.  base  d'un  autel  avec  inscr.  ;  2.  Le  Solabriindl  de 
Deutsch-Altenburg  [J.  Dell].  Détails  sur  cette  source  et  sur  les  canaux  ro- 
mains qui  l'alimentent;  3.  La  plus  ancienne  voie  des  tombeaux  de  Car-  i5 
nuntum  [E.  Bormann].  Description  avec  figures  de  12  pierres  tombales  de 
légionnaires,  inscr.  et  reliefs  ;  -'i.  Sarcophage  romain  à  Carnuntum  [J.  L,  S. 
Nowalski  de  Lilia].  Description;  objets  trouvés  ;  ce  doit  être  la  sépulture 
d'une  romaine  des  premiers  siècles  de  notre  ère.  ^  Nouv.  inscr.  du  nord  de 
l'Asie-Mineure  [E.  Kalinka].  Texte  ;  détails  épigraphiques  ;  dans  la  première  20 
il  est  fait  mention  d'une  commune  portant  le  nom  de  7i£pi-/ipa?iç  qui  doit 
être  synonyme  de  Tteptcppa^iç  ;  la  seconde  est  de  209  ap.  J.  C.  et  la  8%  difïicile 
à  comprendre,  du  2»  siècle  de  notre  ère.  A.  K. 

Numisinatiche  Zeitschrift,  t.  26,  l»"'  et  2«  semestre.  L'identité  d'Abila 
Lysauiae  avec  Leucas  sur  le  Chrysorhoas  [J.  Ralliard].  Cette  identification  26 
regardée  comme  vraisemblable  par  différents  auteurs  est  repoussée  comme 
impossible  par  R.  qui  la  combat  en  attaquant  spécialement  l'indice  chrono- 
logique sur  lequel  on  l'appuie,  c'est-à-dire  en  démontrant  qu'on  ne  peut 
établir  de  rapport  entre  Abila  et  Lysanias.  ^  Les  plus  anciennes  émissions 
de  l'atelier  de  Nicomédie  (pi.  1-2)  [Fr.  Kenner].  Le  but  de  K.  est  d'établir  la  30 
chronologie  comparative  des  plus  anciennes  monnaies  de  Nicomédie.  Divi- 
sion de  ces  monnaies  en  cinq  séries,  en  or  et  en  cuivre,  avec  deux  tableaux 
qui  résument  le  mémoire.  %  Monnaies  romaines  en  or  de  la  collection  Wei- 
fert  de  Belgrade  (pi.  2,  n°  32)  [Id.J.  2  monnaies  de  Caracalla;  Probus,  Gale- 
rius,  Conslantin  le  Grand.  ^  Adrien  Blanchet.  Les  monnaies  grecques  [B-  35 
Pick].  P.  regrette  que  B.  ait  omis  trop  rigoureusement  les  monnaies  impé- 
riales grecques.  Analyse  élogieuse  ;  critique  des  planches.  ^  Victor  v.  Ren- 
NER.  Griechische  MHn:,en;  1"  partie  :  Der  Osten.  Bon  et  utile  compendium. 

Henry  Théden.vt. 

"Wiener  studien  17»  année  l^Mivr.  Psaumidea.  Contribution  à  la  critique  40 
et  à  l'exégèse  de  Pindare  [IL  Jurenka].  Démontre  que  la  4"»e  et  la  Sm»  Olym- 
piques sont   bien  de   deux  poètes  différents,   la  première  est  vraiment  de 
Pindare,  la   seconde  est  d'un  imitateur,  t  Sur  la  paix  de  Cimon.  fj.  Rohr- 
moser].  Si  ce  qu'on  appelle  la  paix  de  Cimon  en  464  est  une  fable,  l'envoi 
de  Kallias  à  Suze,  mentionné  par  Hérodote  7, 151,  est  hors  de  doute.  Rallias  45 
ne  peut  qu'avoir  été  chargé  de  soumettre  les  conditions  sous  lesquelles 
l'alliauce  délienno-attique  était  disposée  à  entrer  en  rapports  amicaux  avec 
le    grand  Roi.   Après  l'expédition  de  Chypre  qui  échoua  sous    tous   les 
rapports,  les  Athéniens  n'étaient  plus  à  même  de  dicter  une  paix  au  roi  des 
Perses;  la  paix  de  Cimon  de  449-448  est  du  domaine  de  la  fiction.  ^  Exa-  50 
men  des  remarques  de  Lessing  sur  les  fables  d'Esope.  [L.  Sternbach].  Eu 
1772  Lessing  reçut  de  Mad.  Reiske  une  copie  du  Cod.  Aug.  dont  l'impor- 
tance est  grande  pour  l'établissement  du  texte  des   fables   d'Esope,   il 
R.  DE  PQiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX.  —  10. 


146  189o     —   AUTRICHE-HONGRIE. 

publia  une  série  de  remarques,  comparant  le  texte  nouveau  avec  l'ancien 
texte  de  Tédition  Nevelel;  ce  sont  ces  remarques,  dont  plusieurs  n'ont  pas 
de  valeur,  que  S.  examine  dans  une  longue  étude  suivie  de  la  liste  des 
variantes  de  ce  Co.i.  Aug.  maintenant  à  Munich,  Cod.  gr.  m.  564.  %  Manns- 
5  crils  récents  et  anciennes  éditions  de  Salluste  [E.  Hauler].  La  comparaison 
de  deux  mss  du  Vatican  dulo"  s.,  Urbin,  411  {649  =  V!')a.  148d-1482  et  Vatic. 
Lat.  3415  (V'*)  a  montré  que  le  premier  dérive  de  l'éd.  Mantuanaa.  1476-1478 
et  le  second  de  l'éd.  princ.  Romana  a.  1475.  Les  deux  éditions  dérivent  à 
leur  tour  toutes  deux  du  God.  Vat.  3864.  ^  Sur  la  critique  de  Salluste  [Id.]. 

10  Étude  du  Cod.  Vat.  3864,  ses  qualités,  ses  défauts.  ^  Patristique  et  notes 
tironiennes  [W.  Scbmitz].  Dans  cette  étude  accompagnée  de  3  phototypies, 
S.  publie  le  texte  du  Cod.  Vat.  lat.  Regin.  Christ.  3'.6  Fol.  lOS^.  108^.  107v. 
mb.  qu.  s.  9,  qui  forme  la  sixième  source  inédite  pour  les  Instruct.  de 
S.  Eucherius  de  Lyon,  publiées  dans  le C.  S.  E.  L.  par  Wotke.  ^  Mélanges. 

Vo  Sur  Stace  Sylvae  3,  3,  130  [F.  Skutsch].  Ces  vers  sont  reproduits  dans  une 
inscr.  funéraire  africaine  publiée  dans  les  comptes  rendus  de  l'Acad.  des 
inscr.  20,  p.  2oO.  %  De  Quinti  Sniyrnaei  cod.  Parrhasiano  [W.  Weinbergeri. 
Leçons  nouvelles  et  corrections  au  texte  del'éd,  de  Zimmermann,  toutes  de 
peu  d'importance,  sauf  un  vers  nouveau  7.  142  a.  x^P'^'''  ^'^'^  ■/.oa.-zzpr^my  èitl 

20  x8<^va  Tôî/o;  £pja(70(i;^^2'' livr.  Question  de  métrique  sur  Homère  [J.  La  Roche]. 
On  a  prétendu  que  les  poètes  homériques  préfèrent  le  dactyle  au  spondée, 
puis  on  a  remplacé  partout  où  on  l'a  pu  les  formes  spondaïques  par  des 
daclyliques  et  on  en  est  venu  à  regarder  comme  interpolés  ou  altérés  les 
vers  où  l'on  rencontre  quatre  ou  cinq  spondées  dans  Homère  :  après  une 

25  longue  et  minutieuse  étude,  La  R.  montre  qu'il  y  a  deux  endroits  du  vers 
où  le  dactyle  se  rencontre  de  préférence  :  c'est  au  3"»  et  au  o°»»  pied,  tandis 
que  le  spondée  se  voit  au  4m»  et  au  3™^  :  si  le  poêle  a  le  choix  entre  deux 
formes  possibles,  on  ne  voit  aucune  préférence  ni  pour  le  spondée  ni  pour  le 
dactyle  pour  le  premier  pied.^  L'ode  pourDiagorasdePiadareetses  commen- 

30  tateurs  [H.  Jurenkaj.  J.  montre  à  propos  de  cette  ode,  la  nouvelle  tendance 
des  commentateurs  de  Pindare  et  l'oppose  à  l'ancienne  méthoie  deBockhet 
Dissen.  ^  Analecta  Pindarica  [id.].  Explications  et  corrections  pour  les 
passages  suivants  :  01.  8,  L  sqq;  41  ;  45;  53  ;  56  sqq  ;  74  sqq  ;  01.  9,  107  sqq. 
î  Contributions  critiques  aux  fragments  d'Euripide  |Eug.  Holzner].  Gontri- 

35  butions  à  25  fragments.  ^  Sur  les  Caractères  de  Théophraste,  2  [R.  Miins- 
terberg].  Explication  d'un  certain  nombre  de  passages.  ^  Contributions  à  la 
critique  des  trois  premiers  livres  d'Hérodien  [K..  FuchsJ.  On  a  longtemps 
considéré  Hérodien  comme  l'historien  impartial  et  exact  par  excellence  ;  on 
est  revenu  de  cette  opinion  et  F.  montre  que  II.  dispose  son  sujet  d'après 

^0  les  principes  des  rhéteurs,  souvent  aux  dépens  de  la  vérité  historique;  son 
style,  dont  F.  Ang.  Woif  disait  «  oratio  autem  hujus  scriptoris  tam  est  vul- 
garis,  tam  nuUius  diflicultatis  ut  ne  tiro  quidem  de  multis  admonendus 
videatur  »,  n'est  qu'un  assemblage  de  phrases  typiques  grâce  auxquelles, 
lorsque  les  renseignements  exacts  lui  font  défaut  ou  qu'il  avance  (luelque 

id  chose  de  faux,  il  comble  les  lacunes  de  la  vérité  pnr  la  répétition  des  mêmes 
phrases,  comme  le  ferait  un  poète.  Ce  que  Wolf  louait,  c'est-à-dire  sa  rhéto- 
ricpie,  devient  un  sujet  de  méliauce.  1.  Disposition,  a.  description  des  per- 
sonnages ;  b.  avènement  et  commencement  du  règne  des  empereurs  ;  c. 
cours  des  règnes  ;  f.  lin  des  règnes  ;  2.  Particularités  du  style  d'Hérodien  ; 

50  a.  répétitions  ;  b.  données  vngues.  La  conclusion  de  F.  est  que  pour  les 
3  premiers  livres  on  ne  peut  pas  toujours  se  lier  à  Hérodien.  %  La  légende 
de  Martinien  [P.  Rabbowj.  Texte  grec  de  cette  légende  d'après  2  mss,  de  la 
Bibl.  nationale  à  Paris,  n»»  1451  et  1452,  du  xi»  et  du  x«  s.  (Omont,  inv. 


ZEITSOURIFT    FUR   DIR   OESTERREICHISCHEN    GYMNASIEN.  147 

som.  8,  46).  ir  Le  Go(l.  Vat.  lut.  Reg.  846  d'Eucherius  [R.  Wolke].  Réponse  à 
rarticle  de  Schmilz.  Patrislique  et  notes  tironiennes  <cf  pi.  haut>. 
%  Remarques  linguistiques  et  critiques  sur  Senèque  le  rhéteur  [R.  Novak]. 
Examens  d'un  certain  nombre  de  passages  des  Controverses  et  des  Exhor- 
tations. ^  Mélanges.  Ad  Alcman.  frg.  23  Bgk.  *  v.  2.  sqq.  [II.  JurenkaJ.  t; 
Explication  de  ce  passage.  1[  Sur  les  oracles  sibyllins  [A.  Rzach].  Corrections 
pour  les  passages  suivants  1,307  sqq.;  2,318;  3,798  sqq.;  3,510  sq.;  7, 1  ;  11,  S; 
12,  248  sq.  ^  Analecta  critiques  et  linguistiques  [C.Weyman].2l,conservator, 
ce  mot  dans  le  latin  ecclésiastique  est  synonyme  de  redemptor  et  servator; 
22,  convenire  dans  lu  Régula  Benedicti,  où  l'on  voit  convenli  pris  dans  le  sens  ,o 
de  admouiti;  23,  lacus  détritus  employé  par  Pacianus  dans  une  traduction 
de  Jérémie  2,  13,  pour  le  grec  Xàxxou;  auvTSTpijjiiiévouç  des  Septante;  24,  mas- 
cnlare  au  lieu  de  «  ustulato  animo  »  dans  Vitricius  de  Rouen,  De  laude 
sanctorum  (Migne  20,  448  B).  Autres  corrections  proposées  pour  le  texte  de 
Victricius  :  25,  passivus  employé  par  Chromatius  d'Aquilée  (Migne  20,  351  B)  45 
dans  le  sens  de  promiscu  us,  vagus.  If  Zwfxdi;  [R.  MiinsterbergJ,  Ce  mot  qui 
est  dans  Theophraste,  AoyoTr.  (p.  13,  v.  14.  Ussing^  se  retrouve  dans 
Josèphe  Ant.  Jud.  13,  8,  2,  §  243.  il  signilie  carnage.  A.  K. 

Zeitschrift  lur  die  oesterreichischen  Gymnasien,  46»  année.  l'»livr. 
Nisi^Tj  (Ar,v  [Jos.  Zychaj.  La  particule  adirmative  d'Homère  r^  (ir,v  est  tra-  20 
duite  en  latin  par  nisi;  Z.  montre  comment  celte  traduction  a  pu  s'établir; 
nisi  qui  est  un  négatif  n'a  pu  devenir  afOrmatif  que  par  imitation  de 
l'hébreu  en  passant  par  le  grec.  ^  R.  G.  Jbbb,  Homer,  Eine  Einfuhrung  i.  d. 
Ilias  u.  Odyssée  [V.  L.  RuschJ.  Trad.  ail.  de  E.  Schlesinger;  ouvrage  excel- 
lent, qui  est  une  véritable  introduction  à  l'étude  d'Homère,  dans  toute  25 
l'étendue  du  mot.  ^  Éditions  de  César  D.  B.  G.  1  de  B.  Kûblbr,  2  de  H. 
Meusel  [A.  PolavskiJ.    Réalisent  toutes  les  deiix  un  progrès,  surtout  la 
seconde.  *i  F.  Righteh  u.  A.  Ebbrhard.  Ciceros  liede  f.  d.  Dichter  Archias 
[R,  C.  Kukula].  Éloges  de  cette  4»  éd.  due  à  H.  Nohl.  If  Ouvrages  pour  l'en- 
seignement du  latin  |H.  Koziol].  Grammaires  de,  1.   M.  Sghôdel,  2,  F.  30 
Friedeusdorff,  3,  H.  ZiEMEU-W.  GiLLHAUSEN.  1,  Dos  réservos ;  2,  répond 
à  son  but;  3,  éloges;  E.  Sghâfer-Ortmann,  Nepos  Vokabular.  Pratique;  G. 
Gapell.vnus,  Sprechen  Sie  Lateineisch.  Livre  consciencieux  et  bien  fait.  J. 
Lattmann,  d.    Ferirrungen  d.   deutschen  ti.   lat.  t'ietnentarunterric fîtes.  Mérite 
d'attirer  l'attention;  A.  WaldeCK,  Prackt.  Anleitung  3.    Unterricht  i.  d.  lat.  35 
Grammatik.   Excellent.    \    F.    Solmsen,   Studien   z.    lat.   Lautgeschichte  [W. 
Meyer-Liibke!.  Guide  excellent,  t    G.    Pauli,    AUilalische   Forschungen.    2, 
Eine    Vorgriech.   Inschrift    v.    Lernnos  [F.    Stolz].   Apprec.    favorable.   ^    H. 
SCHMIDT.  Prdparalion  z.  Sop/ioklcs  Antigone  [D.  PrimozicJ.  Aide  trop  l'élève. 
If  J.   L.  USSING,  Graesk  og  romersk  Mcirik  [H.   V.   Lenk].  Éloges.  %   Pro-  40 
grammes.  J.  Simon,  De  comparationibus,  quae  in  Catulli  carminibiis  leguntur 
[G.  ZiwsaJ.  Éloges.  \^  2»  livr.  Rythme  des  phrases  dans  Corn.  Nepos  [J. 
SchmidtJ.  Article  de  12  p.  dont  la  conclusion  est  qu'un  écrivain  qui  se 
tient  aussi  près  que  Nepos  de  Cicéron  et  de  César  pour  le  rythme,  ne  peut 
pas  avoir  été  un  étranger,  If  Alf.  Godwin,  Hymni  Homerici  [R.  Vari].  Édi-  45 
tion  faite  trop  vite  et  qui  ne  réalise  pas  un  progrès,  loin  de  là.  ^  G.  A.  M. 
Fbnell,    Pindar  :  the   Objmpian   a.   Pythian  odes   [H.  JurenkaJ.    Vivement 
recommandé.  ^   II.   Keil.  M.    Porci   Catonis    de  Agricultura  lib.,  M.  Terentii 
Varro7iis  rerum  ruslicarum  libri  très  :  2,  1  Commentarius  in  C.  de  Agric.  libro 
[G.  HeidrichJ.  Éloges.  ^  II.  Blase,  Geschichte  d.  Plusquamperf.  im  Latein  [J.  ^q 
Golling|.   Intéressant.   %   W.   Vollbrkght,  Griech.   Schulgramm  [F.  StolzJ. 
Bon    livre   de   classe.    If    R.    Kunze,    Griech.    Formenlehre    in    Paradigmen 
fid.].   Des  réserves.  \   U.   Uhle;  A.   Procksch   u.   T.    Bûttnbr-Wobst, 


148  1895.   —  AUTRICHE-HONGRIE. 

Griech.  Schulgramm  [id].  Bon.  ^  E.  BaGHOP,  Xenophons  Anabasis.  F.  G.  SOROF, 
Xenophons  Anabasis  u.  Hellenika  in   Auswahl  [F.    Slolz].    Appréc.   favorable. 
1[  J.  Belogh,  Griec/t.  Geschichie.  1  [A.  BauerJ,  Très  bien  fait  pour  éveiller  et 
fortifier  l'intérêt  des  modernes  pour  les  Grecs.  Qq.  réserves   de  détail.  \ 
5   F.  MÛLLER,  Thiikydides,    Die    Geschichte    d.   Peloponn.   Krieges   [G.  Vogrinz). 
Bon.  %  A.  KUNZE,  SaUiistiana,  2,   Der  Gebrauch  von  fore,  fuliirum  esse,  foret, 
forent,  essem  u.  s.   formen  |G.   SclieindlerJ.   Éloges.  ^^  3"   livr.  L'arc  dans 
Homère;  étude  d'histoire  naturelle  [S.  Fellner].  Élude  de  16  p.,  traitant  de 
l'arc  au  point  de  vue   de  l'histoire  naturelle  et  des  sciences  physiques. 
10  A'$  aypio;  désigne  dans  Homère  la  chèvre   sauvage  et  la  chèvre  égagre, 
c'est  des  cornes  de  cette  dernière  que  l'arc  de  Pandaros  était  fait.  Arcs  en 
corne;  arcs  en  bois.  ^  O.  Grusius,  Die  Mimiamben  d.  Ilerondas  [A.  Rzach]. 
Très  boinie  traduction  allemande.  If  J.   de  Arnim,  Dionis  Prusacnsis  quem 
vocant  Chrysoslomwn  quae  exlant  omnia  [K.  J.  Burkhard].  Réalise  un  progrès 
15  marqué.  ^  R.  Jakobs-II.  Wirz,    C.   Sallustii  Crispi  de  conjurât.  Calil.  et  bel. 
Jugurth.  lib.;   ex  IJisloriarum  likris  5  deperd.  oral,  et  epist.  [A.  Scheindlerl. 
Éd.  améliorée.  H  M.   Sas,   Lai.   Uebg  [B.   Kruczkiewicz].  Bon.  \   F.   IIrbbk, 
Latinska  mluvnice,  2  [Z.  Nemec].  Appréciation  favorable.  II  F.  Straugh,  D. 
lat.  SUL  3  [J.  GoUingl.  Répond  à  son  but.  %  Eos:  philol.  Zeitschrift  [    ].  Revue 
20  en  polonais  et  en  latin,  paraissant  sous  la  direction  de   L.   A.  Cwilinski; 
simple  indication.  ^   Programmes.  J.    Dorsgh,  Ein  Deilrag  z.  Kennlnis  d. 
griech.  Sepulcralallertumer  [R.  Weisshaiipl].  Grands  éloges.  ^  \,A..  PolaSGHBK, 
Càsars  Diirgerkrieg,  das  Bellum  Alexandrinum   u.    bellum  Africum   u.    d.   Cod. 
Vindobonensis.  2,  Ad.    Daumann,  C.  Jul.  Caesaris  comment,  supplementa  quo~ 
25  modo  inter  se  cohaereanl.  3,  J.    IIOLUB,  Unter  den  erhaltenen  Handschriflen  d. 
Germania  d.  Tacitus  ist  die  Stultgarler  llandschrift  die  beste.  4,  F.  ZÔGHBAUKR, 
Sludien  z.   d.  Annalen  d.  Tacitus  [Ig.   PrammerJ.   1.   Trav.'iil  approfondi   qui 
sera  utile  aux  critiques  et  aux  éditeurs;  2,  Sujet  difficile  et  malheureux; 
trop    de   polémique;   3.   Peu  de  valeur.  4.  Z.  connaît  à  fond  son    sujet, 
30  mais  on   ne    peut  accepter  que    quelques-unes    de   ses   conclusions.  \1 
4e  liv.  K).uTai(jLvr,(TTpa  OU  KXytanir,aTpa  (coup  d'œil  sur  l'état  de  la  question) 
[S.   Reiter].    C'est   la  seconde    de    ces    deux    formes  qui    est    la   vraie, 
l'autre    doit    être   rejetée.    H    Analecta    critiques    et    linguistiques.     3 
[G.  WeymauJ.   11.   Decretnm.    Prop.   2,   32,  31,   et  sine  décrète   =   sine 
■M  capilis     deminutione    d'après     un     passage     d'Optatianus     Porphyrius. 
12.  Déferre  se  dit  du  transport  d'un  cadavre;  13.  Querulus  =  quaerulus  ;  14, 
Refluus  dans  Apulée,  Met.  4,  31  et  Prudence.  Galh.  3,  86;  15  Transeuntianus 
n'est  pas    latin,  c'est  une    mauvaise    lecture   du   cod.   Mon.  6,311    s.   10 
pour  transeunlia.  1  Sur  Homère  [A.  Scheindlerl.  Il  faut  lire  II.  14,  18,  o-J5' 
40  apa  ^^  TtpoxuAivSe-cai  ovS'  é-zépMot  et  Scol.  V  de  17,  6't5  Tivà;  ou  uw.  %  Sur  Valerius 
Flaccîis,  Argonauliques  1,o65  [S.  Spilzerj.  Traduire  par  «ma  royauté  a  pour 
la  première   fois  fait  impression  sur  le  monde,  lui  en  a  imposé  ».  If  F.  G. 
SGHÔne-H.  KÔGHLY,  Jphigenie  auf  Tauris  [E.  HolznerJ.  Nouv,  éd.   due  à  Ew. 
Bruhn,   excellente,   %  F.  Marx,   Incertis  aucloris  de   j-alione  dicendi   ad  C. 
45  Uerennium  libri  4  [R.  G.  Kukula].  Véritable  chet-d'œuvre  de  science.  ^  Édi- 
tions de  Tite  Live,  a.  H.  J.  Muller,  liv.  2:  b.  21-23;  c.  F.  Luterbagher.Uv. 
21  et  29.   d.   Ad.   Sghmidt,  Schuler  Commenlar  zu  T.  L.  lib.  i.  2.  2/.  22;  e. 
Zum  Sprachgebrauche  d.  L.  in  d.  B.  1.  2.  2/.  22;  f-  C.  IIaupt,  Commenlar  zu 
D.  6.  7.  23  [A.  Zingerle].  a,  Toujours  lu  même  zèle  ;  b.  Qq.  conjectures  trop 
hardies  ;   c  Répond  a   son  but  ;  d.  Recommandé  ;    e.   Bon  ;   f.   Éloges. 
*"**  ^  Ouvrages  pour  l'étude  du  grec  fStolz].  J.  Lattmann   u.   H.  D.  Muller, 
Ubgsb.  nouv.  éd.  améliorée.  J.  Lattmann,  Vb.  d.  griech  Unterrichte,  mérite 
d'attirer  rattention  ;  H.  Wendbl,  Auswahl  aus  Xenophontis  Anabasis,  Bon;K, 


ZEITSGHRIFT   FUR   DIE  OESTERREICHISCHEN   GYMNASIEN.         149 

FECm,  Ubgsb,  amélioré;  E.  Baghof,  £'?emenfa?'6ucA,  recommandé;  A.  Kaeoi, 
Ubgsb,  extrêmement  pratique  ;  E.  Weissenborn,  Aufijaben,  et  E.  Kogh,  Elemen- 
tarbuch.  peu  de  chcTngemonts  ;  K.  Thiemann,  Worterbuch  z.Xenoph.  Hellenika, 
amélioré  :  O.  Kohl,  Lese-u.  Ubsgb,  abrégé  ;   II.   Schmidt  u.  W.  Wensgh, 
Elementarbuch,  pas  de  changements;  A.  Rose,  Griech.  als  allgemeine  Spj-acUe  6 
d.    Gclehrten.    ne    connaît   pas   assez    bien  la  question.   ^  0.    Kekn,  Die 
Gi'iindungsgeschichle  Magnesia  am  Maiandros  [E.  Szanto].  Éloges.  ^  J.  SiMON, 
Aus   Grir'chenland    [S.    Frankfurter].    Éloges    de   ces  souvenirs  de   voyage. 
If  Programmes.    G.    IIeidrigh,   Ueber  Nonius  Citate  aus  Varros  Werke  vom 
Landbau  u.  i.  Hedeutung  f.  d.  Krilik  fj.  Alton].  Fait  avec  soin.   %*l  5"  livr.  Le  1'^ 
sentiment  de  l'honneur  national  dans  Isocrate  [S.  Spitzer].  Dans  cette  étude 
de  12  p.,  S.  part  de  ce  principe  que  les  vues  d'Isocrate  sur  la  morale  de  l'état 
reposent  sur  cette  pensée  qu'entre  les  devoirs  moraux  de  chaque  citoyen  et 
ceux  de  l'état,  il  y  a  ."inalogie.  t  W.    Reighel,  Ueber  d.  Iiomerischen  Waffen 
fA.   Scheindlerl.  Très   grands   éloges   avec  quelques  réserves   de   détails  15 
développées    dans    une    étude    de    32    pi).    «f^    6*    livr.    Observaliones 
in  C.  Cornelii    Taciti   dialogum   de  oratoribus   [R.    DienelJ.    Au   c.   6.   il 
ne  faut  pas  corriger  «  honiines  veteres  et  senes  »:  ce  n'est  pas  un  pléonasme; 
cela  signifie  des  vieillards  qui  ont  une  grande  expérience  de  la  vie  :  c.  19 
traduire  «  qui  usque  ad  Cassinm,  quein  reum  faciunt  »  par  «  qui  ont  vécu  ■■*>> 
jusqu'à  ce  Cassins  qu'ils  accusent  »;  c.  21,  lire  «  sordes  autem  ridiculae 
verborum  »  au  lieu  de  «  regulae  »;  c.  37  restituer  ainsi  «  quorum  ea  natura 
est,  ut  aliorum  res  duhias  non  curent,  sua  secura  velint  »,  et  au  c.  38  «  nunc 
aptior  est  ita  arta  eloquentiam  ».  ^  Sur  Aristophane  [L.  Mlynek].  Dans  les  . 
Oiseaux  5'i-60,  nous  voyons  une  allusion  à  un  vieux  jeu  d'enfants  d'origiue  25 
aryenne  qu'on  retrouve  encore  en  Pologne  dans  les  environs  de  Wieliczka. 
%  Sur  Platon,  Phédon  p.  62  A  [Sumanj.  Il  faut  lire  eÎTiep  au  lieu  de  oxiTtep  et 
supprimer  la  virgule  après  TâX).a.  ^  H.  Sghenkl,  Epicteti  dissertatioties  ab 
Arriano  digestac  ad  fidem  cod.  Bodleiani  [W.  Weinberger].  Éloges.  \  K.  TUG- 
KiNG,  C.  Taciti  Germania  [F.  Zdchbauer|.  Éloges,  qq.  réserves  sur  les  notes  30 
que  Z.   développe  longuement.  ^  O.  Ribbeck,  P.  VerqiH  Maronis  opéra,  1. 
Bucolica   et   Georgica.   K.   JaGOBï",    Anthologie   a.   d.    Elegikern   d.    Borner.    2. 
Tibull  [A.   Zingerle].  1.  Fait    époque.   2.   Éloges.   %  \.  K.    Ganzbnmûller, 
Beitràge  zur  Ciris  ;  2,  Arn.  Genthe,  De  Lucani  cod.  Erlangensi  ;  3,  K.  Peters, 
Schtdwôrterb.  z.  Ovids  sdmmtl.  Dichtungen ;  -i,  M.  Hermann,  Albrecht  v.  Eyb  u.  35 
d.  Friihzeit  d.  dtsch.  H imianismiis  [K.  Wotke].  1,  Livre  fait  très  sérieusement; 
2,  Promet  beaucoup;  3,  Mérite  d'être  connu;  4,  C'est  l'élude  la  plus  impor- 
tante que  l'on  ait  sur  un  humaniste  allemand.  ^  K.  et  H.  Sghenkl,  Griech. 
Elementarb.   [F.  Stolz].  Répond   à   son  but.  ^   M.    Colugnon,    Geschichle  d. 
griech.  Plastik  [W.  Reichell.  Trad.  allemande  de  E.  Thraemer;  a  droit  à  40 
notre  reconnaissance,  d'autant  plus  que  le  trad.  s'est  etforcé  de  tenir  le 
livre  au  courant  des  dernières  découvertes  par  de  nombreuses  notes,  f  F. 
W.  FiSGHER,  Arinin  u.  d.  Borner  [A.  Bauer|.  Rien  de  nouveau.  If  II.  Kibpert, 
Fgrniae  orbis  antiqui    \\d.].  Indispensable.  ^  Programmes.   G.  Vogrinz, 
Der  horner.  Gebrauch  d.  Parlikel  d;  si  mil   den  Indicativ  u.    Ueberblick  iiber  d.  45 
Formen  d.  Bedingungssdlze  bei  fJomer;  2,  A.  CZYCZKIEWICZ,  Betrachtungen  iiber 
Homers  Odgssee  ;  3,  J.  Spika,  De  usu  praepositionum  in  L.  Annaei  Senecae  Iragoe- 
diis;  4,  P.  G.  n.  F.  Kôppner,  Der  geslirnte  Himmel  [J.  GoUingj.  1,  Beaucoup 
d'idées  originales;  2,  Pas  assez  original;  3,  Contribution  de  valeur;  4,  Trad. 
en  prose  d'une  partie  des  Phaeuomena  Aratea  de  Rnfus  Festus  Avianus,  60 
bon.  ^    A.    LuDEWlG,    Schliemanns    Ausgrabungen  u.   d.    homer.    Cultur    [J. 
.lùthner].   Recommandé   à   ceux    qui    veulent    s'orienter    rapidement.    ^ 
G.    Mais,    Jenseits    der   Ripden,    A,   Die  Fahrlen   d.   Pytheas    i.    d.   Ostsee. 


150  1895. 


AUTRICHE-HONGRIE. 


B,  Ultima  Thide  [S.  Gorgel  Beaucoup  de  science,  mais  il  est  difficile 
d'accepter  les  conclusions.^  Protocole  de  la  commission  archéologique  pour 
les  gymnases  autrichiens,  séances  du  1"  mars  1895.  Hlf  7"  liv.  Un  principe 
faux  pour  la  métrique  d'Homère  fj.  La  RocheJ.  Réfutation  de  l'opinion  de 

8  Cauer  qui  a  avancé  que  d'après  l'usage  de  l'ancienne  épopée  le  dactyle  est 
préférable  au  spondée  avant  la  diérèse  qui  suit,  au  quatrième  pied  presque 
autant  qu'au  cinquième  pied,  f  Les  manuscrits  de  Cicéron,  De  inventione 
(IL  Muzik].  Il  y  a  dans  le  couvent  des  Cisterciens  de  Zwettl  un  ms.  du  de 
inventione,  n»  376  sur  parchemin  datant  du  14°  s.  :  une  collalion  très  atten- 

10  tive  de  ce  ms.  permet  de  conclure  à  une  double  recension  de  ce  traité  de 
la  jeunès.^e  de  Cicéron.  1[  Analecta  ciiliques  et  linguistiques  4  [G.  Weyman]. 
10.  bonus  =  pulcher  déjà  dans  Ovide  Met  1,502,  où  meliora  est  pris  dans  le 
sens  de  pulchriora;  17.  femina  solers  a  dans  Cyprien  le  sens  de  sage-femme. 
18.  montuosus  z=  niontanus  dans  Pline  l'ancien,  Hist.  10,  72;  19.  perma- 

1*  nere  avec  l'infinitif  dans  Paulin  de  Noie,  Ep.  40,  o  ;  20.  recedere  =  decedere. 
t  Détails  d'histoire  naturelle  à  propos  d'Homère  [A.  Scheindler].  Dans 
Homère  on  ne  se  sert  pas  encore  du  lait  de  vache  ;  on  se  sert  du  lait  de 
chèvre  ou  de  brebis,  et  encore  cela  n'a  lieu  qu'au  printemps,  puisque  c'est 
le  moment  où  ces  animaux  ont  leurs  petits  même  à  l'état  sauvage.  *|[ 

20  1.  F.  SCHNEIDEWIN  — Aug.  N.vUGK,  Sophokles,  Llektra;  2.  J.  WOLF,  —  L.  Bel- 
LERMANN,  Sophokles  [A.  Primozic].  1.  Indication  des  qq.  changements  de 
cette  9"  éd.,  2.  Très  bon.  ^  B.  Kûbler,  C.  J.  Caesaris  commentarii.  2.  De  B.  C. 
Ed.  raaj.  et  min.  [C.  Polaschekj.  Bien  des  changements.  1[  A.  Zinqerle, 
T.  Livia.  u.  c.  libri  6.  lib.  39,  40.  Ed.  maj.  et  min.  [A.  M.  A.  Schmidt].  Eloges. 

28  ^  J.  ZyCHA,  Corpus  Script.  Ecclesiast.  Latin,  vol.  28.  F.  A.  Augustini  operuin 
sect.  3.  p.  2  :  et  S.  i4.  Augustini  De  Genesi  ad  litteram  lib.  42,  Ejusdem  libri 
capitula.  De  genesi  ad  litleram  imper/'ectus  liber.  Loculionurn  in  Heptateuchum 
lib.  7.  [F.  Weihrich].  Eloges.  ^  Commentât  philol.  lencnses.  |II.  Schenkl]. 
Résumé  des  5  dissertations  contenues  dans  ce  vol  :  éloges,  sauf  de  la  der- 

30  nière  de  J.  David,  Ilermeneumata  Vaticana  einend.,  qui  traite  un  sujet  trop 
difficile  pour  son  auteur.  %  W.  M.  Lindsay,  The  Latin  la7iguage  [W.  Meyer- 
Lubke].  Mérite  d'être  lu  en  Allemagne.  ^  Feslschrift  zu  SOO"  Jubelfeier  d. 
vereinigten  Fried.-Universitàts  Halle  Wittenberg.  Résumé.  1[  E.  ROSTAGNO  e. 
N.  Festa,    Indice  Dei  codici  greci  Laurensiani  non  compresi  nel  catalogo  del 

as  Dandini  [Weinberger].  Eloges.  ^  G.  Schneider,  Uellenische  Well  u.  Lebcnsans- 
chauungen  in  i.  Bedeutung  f.  d.  gymn.  Unterricht  [F.  M.  Mayerj.  Très  bon.  t 
Jl  museo  di  S.  Donalo  [J.  W.  Kubitschek).  Eloges.  %  H.  l'iuisrr,  Prodigien, 
Wunder  u.  Orakel  b.  Histoviker  Zosimm.  [J.  Zingerle].  App.  favorable.  ^^  8" et  9» 
liv.  Contribution  à  la  critique  et  à  l'explication  de  Sophocle  [J.  Rappold]. 

40  Étude  des  passages  suivants.  Phil.  182,  185,  280,  424,  429,  665,  800,  847,  893, 
1070,  1092,  1218,  1030,  759.  El.,  78,  328,  435,  277,  432,  825,  1143.  Antig.,  2-6,  23, 
351,382,551,  mS'.,  1156,  1165.  Trach.,  863.  ^  P.  Couvreur,  Platon,  Phédon, 
E.  GÔBEL,  Platons  Apologie  d.  Sokrates  u.  Kriton.  M.  WOHLRAB,  Plalons 
ausgeiv.  Schriften  7.  Platons    Staat  4    [F.   Lauczizky].    Appréc.    favorable.   \ 

45  Horatiana  [R,  C.  Kukula].  G.  Friedrich,  Q.  Horalius  Flaccus.  Phil.  Untersu- 
chungen.  W.  NaugK-0.  "WeissenfelS,  Q.  lloral.  Oden  u.  Epoden.  t.  Des 
réserves,  «  Davus  sum,  non  Oedipus  »  2,  Appréc.  favorable.  ^  W.  Gbmoll, 
Die  Pealien  bei  Iloraz,  4  [F.  Hanna].  Eloges.  1[  H.  Merguet,  Lcxikon  s.  d. 
Schriften  Ciceros  [A.   Kornitzer].  Très  grands  éloges.  ^  IL  NOUL,    Ciceros 

60  Rede  f.  d.  Dichler  Atxhias  et  Ciceros.  Philip.  Uedrn  1,  2,  3,  7,  B.  [id.j.  Bons. 
\  Al.  GoldbaCHER.  Corpus  Script.  Ecclesiast.  Latin,  v.  34.  S.  Augustini  Op.  et 
S.  A.  Augustini  Ilipponiensis  episcopi  Epislulae  4  [F.  Weihrich].  Grands 
éloges.  ï  C.  Wbyman,  Studien  z.   Apuleius   u.   s.  Nachahmern    [F.  Gatscha]. 


ZEITSCHIUGT   FUR   DIE   OESTERREICHISCHEN    GYMNASIEN.         151 

Connaissance  approfondie  de  la  qucslion.\  Harvard  Sludies  in  class.  Philology, 

4  [tl.  Schcnlcll.  Résumé  et  éloges.  ^  A.  Fick-F.  Beghtkl,  Die  griech.  Per- 
sonennamen  [A.  Rzach].  Éloges.  ^  R.  Peppmûller-W.  Hahn,  Register  su 
Bergks  Gr.  Lxl.  Gescli  jid.].  Très  pratique.  %  L.  Mueller,  De  re  melrica  poela- 
rum  Latinorum  praeter  Plautum  et  Terentium  lib.  7.  J.  IIlLBERG,  Die  Gesetse  d.  5 
Wortslellung  im  Pentameter  d.  Ovid  [G.  Zingerle].  1.  Très  grands  éloges  :  2. 
Utile  pour  la  métrique  et  la  critique.^  1,  W.  G.  IIale,  Extended  and  Remole 
Deliberaltves  in  Greek;  2,  The  Anticipatory  Subjunctive  in  Grcek  a.  Latin.  3,  J. 
Ries,  Was  isi  Syntaxe  [J.  GoUinz].  1.  Les  recherches  sont  trop  limitées  pour 
faire  autorité;  2.  Éloges;  3,  Fera  son  chemin.  ^  1.  E.  A.Sonnensghein,  Greek  *0 
Gram7nar,  Sijntax;  2.  O.  KOHt,,   Gruch.  Lesc.    n.   Ugsb;  3.  A.  Kaegi,  Gr.  Ugsb  ; 

4.  G.  SOROF,  Xenophons  Anabasis  in  Ausiuahl;  5.  E.  BaCHOF,  Wôrterveneichnis 
Z.  Xenojih.  Anabasis  [F.  Stolz].  1.  Recommandé;  2.  Changements  dans  cette 
2e  éd.;  3,  2»  partie  faite  avec  le  plus  grand  soin;  4,  nouv.  éd.;  5.   Simple 
mention.  \  M.  M.  PoKROWSKr,  Griech.  Morphologie  i.  d.  Mittclschxde  [i .  KirsteJ.  15 
Éloges,  t  Sur  les  armes  homériques  [W.  Reichel].   Article  en  réponse  à  la 
critique  de  Scheindler  <  cf .  pi.  h.,  5»  liv.  >t  G.  Ekjhlhr  Z)ie  Redebilder  i.  d. 
Schriften  Xenophons  \     J.  Appréciation  favorable.  %  Rob.  Crampe,  Thucydidem 
nunquam  temere  icsurpnre   adverbium  [jlovov  adjectivi  vicem;  3,   Es.  Lai.in,  De 
pariicidarum  com)iarativarum  usu  apud  Terentium;  h,  H.  ElCHLER,  Variationen  >J\ 
zu  Tacilus  Annal  en  ;  5,  M.  FiCKKLSCHKRER,   Ovids  metamorphosen  [J.  GoUing]. 
1,  Simple  mention;  2,  Bien  disposé;  3,  Appréc.  favorable;  4,  Excellent,  f 
G.  KrûGEU,  d.  Q.  tlnratius  Flaccus  Satire?i  u.  Epislelen.  1.  Satiren  [F.  Ilanna]. 
Très  bon.  ^  J.  Sltzler,  Pràparation  zu  llerodot  U.  6.  P.  Cauer,  Die  Kunsl  d. 
Ueberselzens    [A.   Scheindler].  1,  Trop  de  détails  inutiles;  2,  Recommandé.  25 
^  F.  Marx,  Chauvinismus  u.  Scindreform  i.  AUcrtum  [     J.  Appréc.  favorable. 
^  Programmes.  1.  J.  PAjii,SaUust  als  Elhiker;2.  F.  ZÔCKBA.UER,/lTia7cr»asc/je 
Unlersuchungen  s.    d.  Annalen   d.  Tacilus  [i.  Prammer].   I,   Critique   péné- 
trante; 2.  Dirigé  surtout  contre  Andresen,  a  rarement  raison.^  L.  Hayder, 
Charaklerislik  I.  Pàdagogen  i.  d.  Soph.  Eleklra;  2,  M.  KvsiOîiOWlCZ,  Demnsthenes  30 
Rede  gegen  Aristocrates  ins  Polnisehe  ubersetzt ;  3,  M.  K.  BOZUGKI,  Lukians  auf 

5  imosala  'Wq^tï^  taroptat  tn.s  Polnisehe  ubersclzl;  h,  F.  BiZON,  Ciceros  Ersieh- 
ungs  Idéal  (polonais);  5,  Z.  Dembitzer,  De  rationis  mutuae  apud  Sallustium 
signipcatione  ;  6,  P.  RiBGZUK,  Quibus  grammaticis  formis  Iloralius  agentium 
fines  in  suis  operibus  expresseril ;  7,  Uebcr  d.  pacdagogische  Bedeulung  d.  griech.  36 
Li7e»v(M»- (polonais)  [B.  Kruczkiewiczj.  1.  Ne  traite  pas  son  sujet;  2  et  3, 
Bonnes  traductions;  4,  Appréc.  favorable;  5,  Éloges;  0,  Fait  avec  soin, 
mais  n'aurait  pas  dû  être  imprimé;  7,  Destiné  au  grand  public.  ^  F.  Bulic, 
Auclarium  inscriplionum  quae  a  mense  Junio  a.  1802  ad  mcnsem  Junium  a.  I89i 
in  c.  r.  Muséum  Archaeol.  Salonilanuni  Spalati  illalne  sunt  [F.  Proschl.  Utile.  49 
f .  S.  MlLKOVlC,  Utber  die  Erziehung  u.  d.  Unterricht  b.  d.  alleu  Griechen  u. 
Romern  |J.  Sket].  Écrit  en  dalmate  :  recommandé,  f^  10*  livr.  1,  P.  Cauer, 
Homers  Odyssée  I,  a-(j.  et  Anmerkungen  3.  Odyssée  1.  a-Ç;  2,  W.  RiBBECK,  Homer. 
Formenlehre  \G.  Vogrinzj.  1,  Éloges.  2,  Des  réserves.  %  P.  Dôrwald,  Herodol 

In  Auswahl;  2,  J.  Werra,  llerodot;  3,  K.  Abight,  Herodolos  7;  et  4,  Uebersichl  ^5 
il  d.  Dialect  d.  Herodolos  [F.  Lauczizky].  1,  Réserves;  2,  Éloges;  3  et  4.  Ed. 
encore  améliorées.  II  Grammalici  Graeci  4  |  E.  Kalinka].  Œuvre  monumen- 
tale, f  A.  SCHKINDLEU,  DesC.  Sallustius  Crispus  B.  Catilinae  et  B.  Jugurlhinum 
[R.  C.  Kukula].  Éd.  encore  améliorées.  %  M.  Eaplana,  Summa  syntaxica  c. 
Ihemalis  ad  excrcendum;  F.  StrauGH.  D.  lat.Styl;i.  Steiner-A.  SCHEINDLER,  50 
Lai.  Lese-u.  Ûbgsb  [J.  GoUing).  Éloges.  ^  Grammaire  des  propositions  hypo- 
thétiques d'après  des  théories  nouvelles  philosophiques  et  logi(iuef?  sur  le 
jugement  hypothéticpie  [G.  Spengler'.  Articles  de  22  pages  sur  cette  ques- 
tion que  S.  traite  en  tenant  compte  surtout  du  latin.  \  F.  Schubert, 


152  1895. 


AUTMICHE-IIONGRIE. 


Sophokles  Philoklelis  [S.  Reiter].  Se  tient  trop  attaché  à  l'éd.  de  Gle- 
ditsch.  ^  R.  KOPKE,  D.  lyrischen  Versmasse  d.  Horaz  [A.  Piihringen]. 
Ëloges.  ^  Catalogus  dissertalionum  philologicarwn  classicarum  [S.  Fran- 
kfurler].  Peut  être  uti!e,  iiuiis  incomplet,  n'a  pas  de  valeur  scientiFique  et 

»  coûte  trop  cher  ^  1.  O.Ravnur,  Die  sogmannte  Sokralische  Méthode;  2.  S.  BiUEF, 
EHe  Cotijnnclionen  bei  Polybius;  3  G.  Kôppner,  Die  Sa/je  u.  Hero  u.  Leander  i  d. 
Utleiatur  u.  Jiunst  d.  class.  AUerlums:  4  A.  SCHMIDT,  Zum  Sprachgebrauchf.  d. 
Livius  i  d.  B  I.  2.  2t.  m  25.  [J.  GollingJ.  1.  Résumé;  2.  Des  réserves,  3.  Com- 
plot ;  4.  Eloges,  ^f  lleJivr.  Observations  critiques  sur  Aristole[J.  Zalilfleisch]. 

10  Métaph.  1037  a  12  retrancher  ayroiv  ;  1043  b.  12-14  la  conjecture  de  Bonitzens 
oùcria;  avec  changement  de  la  ponctuation  traditionnelle  est  inadmissible; 
1047  a  2,  Alexandre  doit  avoir  eu  un  autre  texte  sous  les  yeux  ;Eth.  à  Nicom. 
1114  a  10-14,  les  corrections  de  Rassow  et  de  Susemihl  ne  sont  pas  néces- 
saires; 1114,  b,  26,  Ramsauer  n'a  pas  bien  vu  ;  1146  a  35-37  lire  e\  iAàv  yàp 

15  èTzzneiazo  à  TrpaTTSt,  ixEtaTiEtffOsU  5v  èTîa-jaaTO,  vCv  Se  7te7rei(T|X£vo;  oùSàv  f,TTOv  oiXka 
TtpàTxei.  Ilbl  a  32,  âtxpiévwv  est  sous-enlcndu  devant  4/euoeî  /oyw.  1146  b.  35-47 
a  24  expliqué  longuement  ;  1148  a  17-b  14  a  été  à  tort  mis  entre  crochets  par 
Ramsauer  et  Susemihl  ;  1112  b.  7  Sô^a;  est  une  glose  marginale  à  è7rtaTr,(xa;  ; 
1136  b.  6  lire  Sk  et  non  Ô^.  ^  F.   FuGNEU,  Des    C.   Julius  Caesar  gall.    Krieg 

m  [A.  Polaschek].  Appréc.  favorable.  If  Simplilication  des  gram.  grecciues  des- 
tinées aux  élèves.  |J.  Huemer].  Montre  combien  E.  Albrecht,  dans  une  bro- 
chure récente  sur  ce  sujet,  a  eu  raison.  \  F.  Patzolt,  Paruphrasen  von  Brie- 
fenCiceros  su  lat.  StilUbungen[Pi..  Kornitzer].  Comble  une  lacune.  ^  G.  Suuan, 
Ubersichl  d.  rom  Litleraturgesch.  (morave)  [A.  Fischer].  Répond  à  son  but.  f 

28  H.  LÛNEBURG-J.  G.  HUBER,  Die  Gynàkologïe  d.  Sot-anos  voJi  Ephesos.  [W.  Wein- 
berger].  Trad.  allemande  un  peu  trop  libre. ^  Programmes  R.  Wimmbrbr, 
Das  Mediale  Futurum  sonst  activer  Vcrba  im  Griech'.' F .  Klein,  Bemerkimgen  s. 
Wortbildungslehre  im  Lalcin.  [F.  Slolz].  Appréc.  favorables.  ^^  12'  livr. 
Ch.    IlAHDER,    Thukgdides.   K.    Saegert,   Xenophons   Hellenika.  G.  BOEHME, 

30  —  S.WiDMANN,  77ni/£i/c<ttyes[E.  KalinkaJ.  Appréc.  favorables.  ^  G.  Krûger,  Z)cs 
Q.  Horalius  Flaccus  Satiren  u.  Episteln,  2.  Episteln.  [F.  Haussa].  Ed.  emendata 
dans  le  vrai  sens  du  mot.  ^  H.  C.  Elmer,  A  discussion  ofthe  lalin  prohibitive 
J.  Golling].  Contribution  de  valeur.  If  R.  Béer,  Handschriftenschdtze  Spu- 
niens  [C.  A.  Wilkens].  Grands  éloges.  If  La  construction  de  jubeo  et  de  veto 

36  [E.  Loewj.  Cherche  à  combler  une  lacune  des  gram.  lat.  ^  R.  Wuensgh,  Des 
Taoili  Germaniae  cod.  genn.  [II.  Schefczik].  Bon.  ^  Programmes.  J.  Kohuprk, 
Thucgdides  Geschirhle  d.  Pelopon.  Krieges.  J.  StaSTNV,  S/itdie  u.d.harpalischen 
Process  ;  A.  SkODA,  Metrische  Uebersetzung  d.  pseudovergilischen  Culex:  E.  SïO- 
LOVSKY,  Proben  v.  Uehersetz.  Horaz.  Gedichte  etc.  et  G.  Iloratîus  Flaccus  epist. 

m  ad  Pixones  ûbersetzl  ;  F.  Ruth,  D.  Jun.  Juvenalis  S  u.  8  Satire  uberselzt  ; 
B.  DoLEJSEK,  Geschichte  u.  Process  d.  Bomanisierung  rom.  l'rovinzen  |A.  FJS- 
cherj.  Tous  ces  programmes  sont  en  langue  tchèque.  Appréc.  favorable  dos 
3  premiers  :  réserves  pour  les  autres.  ^  II.  Jurenka,  Pindars  ersle  u.  drille 
oUjmp.  Ode.  S.  EhrenGRUBER.  De   carminé  paneggrico  Messalae  Pseudo-Tihul- 

45  liano  :  J.  KoBYLANSKl,  De  enuntiatorum  consecutivorum  apud  Iragicos  graecos 
usu  ac  ralione.  [II.  SL.-Sedlma.yer;.  Eloges  :  \  M.  LiryNSKl,  Kaiser  Tiberius  im 
Lichlc  d.  neueren  Forschung  [R.  F.  Kaindll.  (Polonais).  Appréc.  favorable.  1[ 
Eranos  Vindobonensis.  Compte  rendu  très  bref  des  séances  du  12  avril 
au  28  juin  1894.  A.  K. 

5Q  Bohème. 

Rédacteur  général  :  Josef  Krâl. 
Listy  Filologické.  T.  22  (1895).  Articles  de  fond  [Jean  Brantj.  Le  dialogue 
des  Orateurs  et  Tacite.    C'est  une   révision   de  la  controverse  (jusqu'à 


LISTY   FILOLOGICKÉ.  153 

Gudeman  et  Modestov),  relative  à  l'auteur.  Preuves  et  raisons  nouvelles  à 
l'appui  de  l'opinion  que  le  livre  est  bien  de  Tacite.  Énumération  de  toute 
la  littérature  relative  à  la  question.  Époque  de  la  composition;  d'après 
l'opinion  de  B.  l'époque  fictive  du  dialogue  tombe  dans  les  années  74  et  75, 
et  celle  de  sa  composition  au  temps  de  Titus  ou  dans  les  premières  5 
années  du  règne  de  Domitien.  Suit  la  comparaison  du  discours  du  dialogue 
avec  les  autres  œuvres,  qui  traitent  de  sujets  analogues  (surtout  celles  de 
Gicéron,  Quintilien),  puis  avec  les  œuvres  historiques  de  Tacite.  A  la  fin 
B.  s'occupe  de  la  langue  du  dialogue  et  des  différences  entre  la  langue  dans 
les  œuvres  historiques  de  Tacite  et  dans  l'Institution  de  Quintilien.  Les  *o 
résultats  des  recherches  antérieures  sont  recueillis,  résumés  et  complétés 
par  des  travaux  modernes  sur  le  style  de  Tacite  pour  expliqxier  la  différence 
entre  le  style  du  dialogue  et  celui  des  œuvres  historiques.  En  même  temps 
B.  cherche  à  réfuter  les  preuves  tirées  du  style  que  Robert  Novàk  avait 
recueillies  pour  attribuer  le  dialogue  à  Quintilien.  %  fJan  Krejci].  Étude  16 
sur  les  «TcaS  lty6\ieva.  dans  les  poèmes  homériques.  C'est  une  révision  des 
raisons  alléguées  dans  ce  sens  pour  prouver  l'origine  postérieure  de  diffé- 
rentes parties  des  poèmes  homériques;  de  son  côté,  l'auteur  émet  son 
opinion  que  les  «Tta^  lty6\it\x  n'ont  point  de  valeur  quant  à  la  solution  de 
la  question  homérique,  tant  qu'ils  sont  irréprochables  au  point  de  vue  de  20 
la  grammaire  et  de  l'expression.  ^  [Fr.  X.  Prochàzka].  Des  propositions 
impersonnelles.  L'auteur  fait  reliiarquer  que  beaucoup  des  propositions 
considérées  comme  impersonnelles  ne  sont  que  des  conclusions  logiques. 
Après  l'histoire  de  celte  question  et  l'énumération  des  opinions  des  philo- 
sophes et  philologues,  l'auteur  conclut  que  les  propositions  impersonnelles  25 
sont  des  syllogismes  composés  logiquement  de  deux  membres.  Suit  une  note 
sur  la  double  valeur  du  pronom  allemand  «  es  »  dans  de  telles  propositions 
et  la  manière  dont  il  fautle traduire  en  tchèque.HÏ  Analysesetcomptes- 
rendus.  4eHHCoiib  M.  A.  ^oxMifi.  —  Ba;KHOciut  iiaytenia  MciupiiKii.  Loué  pour 
la  coiuiaissance  complète  de  la  littérature  et  pour  la  clarté  de  l'exposition  30 
[F.  Krsek].  %  L.  Nibderlb,  Lidstvo  v  dobi  pfedhistorické  (L'homme  aux  temps 
préhistoriques).  C'est  un  sûr  compendium  servant  d'introduction  aux 
études  archéologiques  des  temps  préhistoriques  et  classiques  [F.  Grohl. 
^  A.  MiKBNDA,  Cornelia  Nepota  zivolopisy.  (Les  biographies  de  Corn.  Nepos  sui- 
vies d'un  vocabulaire).  Bon  livre  classique  f  F.  Groh].  f  Jean  Nêmeg,  Nèkolik  36 
vykladû  z  latinské  skladby.  (  Essai  sur  la  grammaire  latine).  L'auteur  cherche  à 
expliquer  quelques  questions  de  grammaire  à  sa  propre  façon  [J.  Krejci]. 
^  Joseph  Ôbrnt?,  A'ec  Lysiova  proti  Eralosthenovi.  (Discours  de  Lysias  contre 
Eratosthène).  Bonne  traduction  [F.  Groh].  %  Vil.  Goth,  Nesbytnost  jazyko- 
vého  vychovu  na  ékole  stfedni.  (Sur  la  nécessité  absolue  d'une  éducation  lin-  W 
guistique  aux  écoles  secondaires).  Manqué.  [J.  Krejci].  f  Vàclav  Hospodka, 
Je-  H  podstatnà  reforma  gymnasit  nasich  zâdoucna?  (Est-il  à  désirer  une  réforme 
du  fond  de  nos  gymnases?)  N'apporte  rien  de  nouveau  [F.  Drtina].^  L.  Levy 
und  H.  LuGKBNBAGH,  Das  Forum  Romanum  der  Kaiserseit.  Satisfaisant  comme 
livre  classique  [F.  Groh].  ^  Andrée  Sghrutz,  Uippokratovské  nâzory  o  pu-  45 
vodu.  skladbè  r  vykonech  tëla  Udského.  (Les  idées  hippocratiques  sur  l'origine, 
le  développement  et  les  fonctions  de  la  constitution  humaine).  Œuvre 
écrite  avec  une  parfaite  connaissance  du  sujet;  bon  comme  introduction 
aux  études  sur  Ilippocrate  [F.  Groh].  \  Gustave  Zâba,  Slovmk  latinskocesky. 
(Dictionnaire  latin-tchèque).  L'auteur  ne  semble  pas  être  bien  initié  aux  50 
progrès  des  études  sur  la  grammaire  latine  [F.  Hrbek].  f  F.  IIrbek,  Latinskà 
mluvnice  pro  skoly  strednî.  II.  Skladba.  (Grammaire  de  la  langue  latine  à 
l'usage  des  écoles.  II.  Syntaxe).  Réussi  [B.  Fouslka].  ^  Fr.  Krsek,  C,  Sal- 


15i  1895.    —   AUTRICHE-HONGRIE. 

luslii  Crispi  De  coniuratione  Catilinae  liber  (avec  des  notes).  Bon  livre  clas- 
sique [Pierre  Hruby].  ^  Jean  CermÂk,  Srovnânî  symposia  Xenofontova  a  Pla- 
tonova.  (Comparaison  du  Symposion  de  Xenophon  et  de  Platon),  L'auteur  a 
puisé  dans  des  sources  bien  vieillies  [Fr.  CàdaJ.II  Ladislav  Brtnick^,  Pala- 

6  tin  (le  Palatin).  Enrichissement  de  la  littérature  archéologique  [Fr.  GrohJ. 
^[  Fr.  Drtina,  Sloika  Epikleta  rukovèl  mravnick  nauceni.  (Manuel  des  maximes 
morales  du  stoïcien  Epictète).  Bonne  traduction  avec  une  introduction  sur 
la  vie  et  la  doctrine  d'Épictète  [B.  J^'ouslka].  1[  Clharles  Konbâd,  Magnus  Félix 
Ennodius  jako  vychovatel  (comme  pédagogue).  Satisfaisant  [F.  Câda].  ^  Fr. 

10  KovÂS.,  Legum  Platonicarum  libri  alterius  vindiciae.  Pars  altéra.  Travail  con- 
servateur fondé  sur  des  sources  connues;  la  forme  latine  n'est  pas  sans 
taches  [F.  Câda].  ^  Fr.  Kvîcala,  Slàlnî  ilêiovâni  v  Athénàch.  (La  comptabi- 
lité publique  d'Athènes).  Il  y  a  beaucouj)  de  choses  nouvelles,  mais  la 
complète  ignorance   des  travaux  des  autres  sur  le  môme  sujet  diminue 

16  la  valeur  de  l'œuvre  [Fr.  Groh].  ^  Edouard  Stolovsky,  Q.  Horatii  Flacci 
ad  Pisones.  Traduction  bien  réussie  [J.  KràlJ.  ^  Fr.  Groh,  0  jevisii 
divadla  reckého.  [Lu  scène  du  théâtre  grec).  Examen  habile  de  l'opi- 
nion de  Dôrpfeld  sur  la  place  des  acteurs  dans  l'orchestre  [Jos.  Krâl].  ^ 
Vàclav  Vkverka,   Ukâzky  prisvucného  prekladu  Pindara  v   rythmech  pûvod- 

^0  nich  (Spécimen  d'une  traduction  de  Pindare  en  vers  toniques).  Satisfaisant 
[J.  Krâl.]  ^  Tomâs  Frâna.  K  jakvm  zmcnàm  ve  vnilrmm  ûslroji  Iragoedie 
donucn  byl  So/'okles,  upusliv  od  trilogického  et  tetralogikého  sklâdâni  Aischylova. 
(Quels  sont  les  changements  dans  la  construction  dramatique  de  Sophocle 
après  l'abandon  du  système  tétralogique  d'Eschyle?)  Manqué.  J.  [Kràll.  1[ 

■is  Lucien  Auge  de  Lassus,  Le  Forwn.  Écrit  avec  verve,  mais  sans  un  fond 
scientiQque  sérieux  [L.  Brtnicky]  \  IlaryencKiH,  Biipni.iift  u  ero  9K.ion.n 
(Les  églogues  de  Virgile).  Bon  [F.  Krsek].  %  Karel  Koblizek.  Pfehled  litera- 
tury  a  starozilnosti  reckych.  (Aperçu  ae  la  littérature  et  des  antiquités 
grecques).  Sans  valeur, [P.   Ilrbekj.  ^  Ernest  Skrevan,  Lalinskâ  fraseologie 

3*^  (Phraséologie  latine).  Traduction  du  livre  de  Meissner.  [P.  Ilruby].  % 
Charles  Cumpfe,  Kultumi  obrâzky  se  starcko  Â'ecka  (Tableau  de  la  civilisation 
de  l'ancienne  Grèce).  Bon  ouvrage  écrit  avec  verve  [F.  Groh].  ^  F.  Krsek, 
Vapologie  de  Sacrale,  Crilon  et  Phédon  (64  67)  avec  des  notes.  Bon  livre  clas- 
sique [Fr.  câda].  %  Boleslav  Dolbjsek,  Dèjiny  a  zpûsob  pofimanëni  piovincii 

35  rimskych.  (L'histoire  de  la  romanisation  des  provinces  romaines).  Manqué. 
IJ.  Stastny].  ^  Guillaume  Steinm.vnn,  Homerskà  siudie  (Études  homériques). 
Réussi.  [J.  Krejci].  f  V.  Kubelka,  Cicéronet  >! niome.  Sans  valeur  [J.  Brant]. 
H  Fr.  Dusânek,  'IIiAepi;  ^  il  'Apeiou  uocyou.  Manqué.  [F.  Groh].  \  Ferd.  Liska, 
Discours  de  Démosthcne,  Ttepl  TtapaupeaSeca;.  Traduction  réussie.  [Fr.  GrohJ. 

40  ^  Jean  Konùpek,  L'histoire  de   Thucydide  //.  55-103.  Traduction  louable  [F. 

Groh  |.  f  Joseph  Magh,  0  antickych  motivech  Jaroslava  Vrchlického.  (Les  motifs 

antiques  dans  les  poésies  de  Vrchlicky).  Absolument  manqué.  [Fr.  KrejciJ. 

Krok,  journal  de  l'enseignement  secondaire  (1895).  Articles  de   fond 

[Jean  ('lermàk].  Cursus  publicus  romanus.  Éludes  sur  les  voyages  aux  temps 

*f'  romains,  surtout  sous  les  empereurs.  Les  moyens  de  transport  par  terre 
avec  une  esquisse  d'un  réseau  des  chemins  principaux  de  commerce  et  de 
postes  dans  l'empire  romain.  ^  [George  Guth].  La  réorganisation  des  jeux 
olyrapicpies  :  Compte-rendu  des  plans  modernes  suivis  pour  ressusciter 
les  anciens  jeux.  (C'est  l'idée  qui  vient  d'être  mise  en  œuvre  celte  année) 

50^|Fr.  Ruth|.  Les  satires  de  D.  Junius  Juvenal.  Traduction  de  quelques 
parties.  H^  Comptes-rendus  :  Johann  Urwai.kk,  IHe  griechischen  Gelehrlen 
sur  Zeit  dcr  Erobtrung  Conslantinopels  1453.  Bien  traité.  [Fr.  Nerad]. 

V.  NiEDBRLE. 


ARCHAEOLOGIAI   ERTESITÔ.  155 

Hongrie. 

Rédacteur  général  :  J.  Kont. 

5 

Archaeologiai  Ertesitô  (Bulletin  archéologique).  Nouv.  Série,  vol.  XV, 
1895.  !«'  fasc.  Fouilles  à  Ilatvan-Boldog  (comitat  de  Ileves)  [A.  Posta].  On 
y  a  trouvé  un  grand  nombre  de  vases,  de  bijoux  et  d'armes  et  une  monnaie 
romaine  du  m»  siècle.  %  Diplôme  militaire  romain  trouvé  à  Ecs  (comitat  de 
Raab-Gyôr)  [V.  Récsey].  Le  diplôme  date  de  111  après  J.-Chr.  On  y  lit  :  to 
(Imp.  Ca)  esar  Divi  Nervae  F  (ilius)  (Trajanus  Augustj  us.  Germ  (anicus) 
Dacic  (us)  P  (ontifex)  M  (aximus)  (Trib.)  (p)  ot.  XX.  Imp  (erii)  XIII  (Cos.  111) 
(Equili)  bus  et  peditibus  ((]ui  militant  in  alis)  novem  et  cohortibus;  Et  I 
Gannene  (fatium)  (et  I  HISPA)  norum  et  I  Bos(poranorum)  (et)  milliaria  et 
C.  quae  sunt  in  P  (annonia)  (sub.  L.  Lucio...  Fil).  Natale  (juini  (s  et  vicenis  is 
stipendiis)  emeritis  dimis  (sis  lionesta  missione  quorum  no)  mina  subscri 
(pta  sunt  ipsis  liberis  posteris)  que  eorum  civi  (tatem  dédit  et  connubium 
cum  u)  xoribus  quas  (tune  liabuissent  cum  est  civitas)  lis  data  aut  si  qui 
(caelibes  essent  cum  lis,  qnas)  postea  duxis  (sent  dumlaxat  singuli  singu- 
las).  %  Notice  sur  les  reliefs  représentant  le  combat  de  la  Méduse  au  20 
Musée  national  de  Budapest  [J.  Zielien].  Compare  le  rytlion  décrit  par 
Loeschke  dans  :  Festschrift  zu  Eliren  Brunn's,  1894,  avec  quelques  reliefs 
de  Budapest,  t  Reliefs  romains  trouvés  dans  l'église  de  Pécs-Fiinfkirchen 
[P.  GereczeJ.  Ces  reliefs  ont  été  employés  pour  construire  un  autel.  \ 
Merkbuch  AUerlldlmer  auszugraben  und  aufzubewahren  fHampelJ.  Précieux  25 
mais  quelques  erreurs  en  ce  qui  concerne  la  Hongrie.  %  Anthologia  laiina, 
pars  posterior,  carmina  epiQvapliica  conlegit  F.  BuGHELER  [Ziehen].  D'une 
grande  utilité  pour  les  archéologues.  \  Autel  votif  de  Puszta-Dôrogd 
(comitat  de  Zala)  [V.  Récseij.  On  y  distingue  cette  inscription  :  Marti  Deo... 
racius...  August  (alis)  p  (osuit)  d  (e)  s  (uo).  V...  so  (Ivit).  M.  Hî  2»  fasc.  30 
Aucun  des  articles  ne  se  rapporte  exclusivement  à  l'antiquité  classique: 
llampol  parle  de  trois  trouvailles  de  l'âge  de  bronze,  provenant  de  la 
contrée  transdanubienne,  Nagy  présente  une  trouvaille  de  l'âge  de  la 
migration,  Mihalik  rend  compte  des  fouilles  exécutées  à  Urmezô  et 
Gsarnatô  et  décrit  les  nécropoles;  le  reste  est  consacré  aux  antiquités  35 
hongroises  et  croates.  ^^  3"  fasc.  Statuette  en  bronze  représentant  un 
satyre  au  Musée  de  Budapest  [J.  ZiehenJ.  Montre  à  l'occasion  de  cette 
trouvaille  le  rapport  entre  l'art  de  la  province  avec  les  autres  œuvres 
représentant  des  satyres  et  qui  datent  de  l'époque  classique.  ^  Tète  d'Aphro- 
dite au  Musée  de  Budapest  [llampel].  Trouvée  près  de  Mohàcs,  dans  le  40 
Danube;  cette  tète,  détachée  avec  violence  du  tronc,  est  un  très  beau 
spécimen  dont  l'original  remonte  au  v«  siècle  avant  notre  ère.  ^  Médaillon 
de  l'empereur  Valentinien  [XJ.  Se  trouve  dans  la  collection  de  Weifert  à 
Pancsova;  trouvé  en  Serbie,  ce  médaillon  provient  de  Siscia.  L'inscription 
porte  :  DN  Valentinianus  P.  F.  Augustus  Triumfator  gent  (ium)  barb  45 
(ararum).  K  La  reconstruction  du  fronton  occidental  du  Parthénon 
[L.  Vélics].  Cette  reconstruction  due  à  Schwerzek,  élève  de  Liitzow  a  été 
exposée  à  Vienne;  les  moulages  se  vendent  SOO  florins,  f  Sur  la  teiTe 
grecque,  par  CSENCERi  et  Pasteiner  [x.  y].  Quinze  mémoires  sur  la  première 
mission  de  quelques  professeurs  hongrois  en  Grèce;  intéressant.^  Die  ^q 
Religio7i  des  rônnschen  Ileeres  par  DOMASZEWSKi  [Kuzsinszky].  Éloges,  f^ 
4*  fasc.  Monuments  épigraphiques  de  Sopron-Oedenburg  [L.  BellaJ.  On  a 
trouvé  dans  une  sépulture  de  Sopron  plusieurs  pierres  avec  inscriptions. 


156  1895.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

La  première  porte  :  Hilarus  1  (ibertus)  et  t  (utor)  Semproni  orum  nat  (ione) 
Dalmata  an  (norum)  LXXXX  et  Sassa  coniun  (x)  et  conliberta  nat  (ione) 
l)aca  an  (norum)  LXX  h  (ic)  s  (iti)  s  (unt);  Flaccus  filius  parentibus  posuit; 
l'inscription  date  de  la  fin  du  premier  ou  du  commencement  du  ii»  siècle 

6  après  J,-Ch.  Une  autre  pierre  porte  :  Coelius  UUi  miss  (icius)  leg  (ionis)  XIV 
g  (eminae)  a  (nnorum)  XL,  Val  (erius)  IVIaxira  (us).  Trois  autres  pierres  sont 
des  tables  votives  à  Silvanus  :  1»  (Silv)  ano  sa  (crum)  Candidus  fecit; 
2»  Silva  (no)  Aug  (usto)  sa  (cruin)  Candidus  fe  (cit);  3°  Silvauo  sacrum, 
Ulp  (lus)  PCA  mil  (es)  leg  (ionis)  X  v  (otuni)  s  (olvens)  1  (ibens)  m  (erito).  t 

10  CUMONT,  Textes  et  monuments  figurés  relatifs  aux  mystères  de  Milhra,  fasc.  2 
et  3.  [ab].  Éloges.  La  Dacie  a  fourni  à  ce  recueil  76,  la  Pannonie  18  monu- 
ments. \  L'Aphrodite  du  Musée  national  (voy.  3»  fasc.)  est  selon  Furtwîln- 
gler  de  t'abricatiou  moderne.  \  5«  fasc.  Antiquités  romaines  en  ambre 
trouvées  à  Soprony  [L.   BellaJ.  27  illustrations  montrent  les  intéressants 

15  objets  trouvés  dans  cette  ville;  on  y  remarque  surtout  une  oie  qui  porte 
un  oison  sur  son  dos,  une  tète  de  Bacchus  d'une  belle  exécution,  et  une 
tête  de  Pappus,  un  coq  qui  picote  des  fruits,  un  chien  qui  se  lèche  la  patte, 
plusieurs  anneaux  et  coquillages.  ^  Le  Bulletin  donne  l'inventaire  détaillé 
de  toutes  les  antiquités  acquises  par  le  Musée  national  de  Budapest  et  le 

30  compte-rendu  des  séances  des  différentes  sociétés  archéologiques  hongroises. 

J.   KONT. 

Egyetemes  Philologiai  Kôzlôny.  Année  1895;  tome  XIX.  1*'  fasc.  Novae 
emendationes  in  Firmicum  Maternum  astrologura.  Pars  prior  \G.  Némethy]. 
Dans  ses  Quaestionesde  Firmico  Materne  astrologo,  parues  en  1889,  Némethy 
26  avait  proposé  quelques  corrections;  depuis,  Sittl  a  donné  son  édition  chez 
Teubner  ^1894).  Némethy  présente  les  leçons  suivantes.  L.  L  G.  6,  §  10-11, 
au  lieu  de  sempiternaagitatione  perpétua,  perpetuatur;  L.  I.  C.  10.  §10-11, 
au  lieu  de  contacti  impudentia...  contactam  im  prudentia;  L.  III,  praef. 
§  2-4,  au  lieu  de  sustentari  comitibus.,..  fomitibus  ;  L.  III,  G.  2.  §1-2,  après 

80  se  nati  fuerint,  il  faut  intercaler  interimi;  L.  III.  C.  5.  §  10-11,  au  lieu  de 
coniunxerit,  se  coniunxerit,  et  au  lieu  de  immensa  fortia...  furta;  L.  III. 
G.  5  §  15  entre  deorum  et  vel  intercaler  ;  fabricatores  ;  L.  III.  C.  11.  §  19, 
au  lieu  de  proditores...  eorum,  suorum,  L.  III.  G.  13.  §  5,  entre  publicarum 
et  vel,  intercaler  rationum  ;  L.  IV.  G.  1  §  3,  entre  animus  et  intrinsecusque 

36  intercaler  extrinsecus;  L.  IV.  C.  10  §  10,  entre  alii  et  invenient,  inter- 
caler absconsasres,  L.  IV.  G.  12  §  1,  au  lieu  de  facultatis  nimia,  facul- 
tatis  substantiam  nimiam  comparantes,  L.  IV.  G.  12.  §5  entre  orbitatis 
et  decernit,  interc.iler  onu  s ,  L.  IV.  G.  17  §  7,  au  lieu  de  cardinaliter  tune, 
cardinaliter  iuncti.  L.  1VG.17§6  au  lieu  de  qualitatemqualitas,  au  lieu  de 

♦0  substantiam,  sub  stantia,  L.  III,  C.  5  §  1,  au  lieu  de  ex  maxima parte  desi- 
derat...  débilitât,  L.  111.  G.  11  §9,  au  lieu  de  propter  serves  faciant,  —  acci- 
dant;  L.  IV  G.  17  §  13-14  au  lieu  de  nondum  béni  —  volarum,  omnium  b.  L. 
IV.  C.  20  §  9  au  lieu  de  qui  et  testimonium,  ei  testimonium,  L.  IV.  G.  19  § 
37,  au  lieu  de  trepidatione  suscipiant,  suspiciant,  L.  IV,  G.  20  §  11-12, 

Ai  au  lieu  de  auctores  audaces,  duc  tores  audaces,  f  Quelques  conjectures  sur 
l'œuvre  d'Oppianus  de  Gilicie  [R.  Vàri].  (V.  R.  des  R.  1893)  1. 522-524,  au  lieu  de 

TcXéov  aXyoç  ï'/^o'jai,  lire  irXeov'  àXye' ê'/ou<Tt;  11.15-16,  au  lieu  de  xal  Ttâaav  è7nçp6- 
(Tuvr,v  èvéYjxav,  lire  SéSirixav  ;  IV,  254-255  au  lieu  de  Ô(aoC  S'èÔéXoudtv,  lire  8'eOé- 
),ovT£ç;  V.  589-593  au  lieu  de  èvî  o-çio-iv,  lire  èvl  çp£<Tiv.  \  Tropes  et  figures  que 
W)  le  poète  hongrois  Gyongyosi  (1625-1705)  a  empruntées  à  Ovide  [M.  Maurer]. 
Gite  plus  de  cent  endroits  classés  d'après  les  règnes  de  la  nature.  ^  Vigasz- 
talàsok.  Les  Consolations  de  Senèque  traduites  en  hongrois  par  J.  Lkvay  fJ. 
KempfJ.  Sera  le  bienvenu.  \  Analyse  de  l'article  de  R.  Doumic  sur  la  dis- 


KGYETEMES    PHiLOLOGIAL   KÔZLÔNY.  157 

sertation  latine,  Revue  des  deux  mondes,  15  juin  1894  [J.  Gerèb].  ^  Sur  la 
musique  grecque,  par  Etienne  Fekete  [J.  Bôdiss].  Extrait  du  Triennium  de 
Freund.  If^  2»  fasc.  De  origine  infinitivi  historici  [B.  Inczc].  L'origine  de  cet 
emploi  n'est  ni  l'ellipse,  ni  le  datif,  ni  l'impératif,  mais  seulement  1'  «  infl- 
nitivus  exclamatorius  ».  ^  L'époque  mycénienne  et  sa  civilisation  [J.  6 
Bàlint].  Résumé  des  travaux  de  Schliemann.  %  Esquisse  des  anliquilés  reli- 
gieuses de  l'ancienne  Fannonie,  par  Victor  RÉCSEI  [A.  Bartal].  Éloge,  f  Ula.- 
Twvixà  !;r,Tr,(xa-a.  Suvé/S'ot  y.a;  -célo;,  par  G.  Kassai  [IL  G.  Millier].  Très  bien 
écrit  en  grec  moderne.  Traite  de  l'authenticité  des  dialogues.  ^  La  langue 
néo-grecque,  par  G.  IIorvÂth  [Guillaume  Pecz].  Bon.  t  Cicéron  et  Horace,  par  tfti 
A.  ScHMiDT,  Parallèle  entre  l'Orateur  et  l'art  poétique.  ^  Manuel  d'Epictète^ 
traduit  par  'V^ajda  [Ilittrich].  Réussi.  ^  Nécrologies  de  Robert  Frôhlich, 
répigraphiste  de  l'ancienne  Pannonie  et  de  J.  Barna,  traducteur  d'Horace, 
de  Juvénal  et  de  Virgile  [E.  Thewrewk!.  La  société  philologique  dont 
le  Kôzlôny  est  l'organe  compte  601  membres.  tH  3»  fasc.  De  la  méthode  i5 
de  la  philologie  classique  en  Hongrie  [R.  Vari].  Le  devoir  des  philologues 
hongrois  serait  d'éditer  les  auteurs  byzantins  qui  parlent  des  Magyars,  de 
préparer  la  grammaire  et  le  dictionnaire  de  la  latinité  hongroise,  d'écrire 
les  monographies  des  villes  de  la  Dacie  et  de  la  Pannonie,  et  de  recueillir 
les  matériaux  de  l'humanisme  hongrois.  Malheureusement  il  manque  20 
encore  de  bons  manuels  pour  les  étudiants  en  philologie,  f  Quaedam  obser- 
vationes  de  inflnitivo  historico  [SU  Hegediis].  Ne  peut  pas  accepter  l'opinion 
de  Incze.  ^  Vies  de  Plutarque,  traduites  par  K.  Kacskovigs  [Hegediis]. 
Réussi,  f  Alcibiade  et  son  temps,  par  J.  Lbdnitzky  [B.  Zsoldos].  «  Athènes  à 
l'époque  d'Alcibiade  »  serait  un  titre  plus  exact.  \^  4»  fasc.  Quel  est  le  sens  25 
d'aitetpov  chez  Platon  [G.  Kassai].  Définition  beaucoup  trop  embrouillée 
pour  pouvoir  être  reproduite  en  français.  %  Grammaire  néo-grecque,  avec 
des  morceaux  choisis  par  Guillaume  Pbcz  [Pozder].  Excellent.  %  AriUo- 
phanis  Comoediae,  par  Blaydks  [Danka].  Indispensable  f  La  poésie  de  Tibulle 
par  Soos  [G.  Némethy].  Bon  résumé.  %  La  IV"  églogue  de  Virgile,  par  J.  Vie-  30 
TORisz  [G.  Némethy].  Bonne  traduction,  f^  5»  fasc.  Novae  emendationes  in 
Firmicum  Maternum  astrologum.  Pars  altéra  [G.  Némethy].  L.  L,  c.  3,  §  1. 
Lire  au  lieu  de  flngendique  licentiam  pingendique,  L.  I,  c.  5,  §  2,  diffl- 
cilia  sunt  curantur  atque  ardua,  curantur  est  à  supprimer;  L.  I,  c.  6,  §  5, 
au  lieu  de  vel  in  coniunctionibus,  contionibus;  L.  L  c.  7,  §  5,  au  lieu  35 
de  quod  petimur  et,  quod  petimus  ea;  L.  I,  c.  8,  §  44,  au  lieu  de  caedibus 
paciscitur,  pascitur,  L.  III,  c.  3,  §  1,  au  lieu  de  vetustos,  venustos,  et 
avec  KroU  (Hermès,  XXIX,  p.  519)  au  lieu  de  posita...  respeierit,  posito... 
restiterit;  L.  III,  c.  3,  §22,  au  lieu  de  maximorum  decem  primos,  civi- 
tatum  maximarum;  L.  III,  c.  4,  §  34,  après  omnibus  eius,  ajouter  40 
actibus;  L.  III,  c.  5,  §  30,  après  igné  et  ferro,  ajouter  artificia, 
L.  III,  c.  6,  §  y,  après  fréquenter,  intercaler  l'adverbe  etiam,  L.  III,  c.  6, 
§  18,  au  lieu  de  manere  sordido,  sordidos,  L.  III,  c.  7,  §  12,  au  lieu  desui 
subeantur  dispositionibus  suis  gubernare,  suis  iubeantur  disp.  guber- 
nare.  L.  III,  c.  8,  §  9,  au  lieu  de  :  sed  in  loco  constituti  in  hoc  loco  per  45 
noctem  constituti.  L.  IH,  c.  11,  §  14,  au  lieu  de  teraplorum  dominari  ad 
praedam,  templorum  dominia  praedam.  L.  III,  c.  11,  §  16,  in  actibus 
doit  ôtre  précédé  de  faciet,  et,  au  lieu  de  constituti,  conslitui.  L.  IV, 
praef.  §  1-2,  au  lieu  de  restitutionis  quod,  restiti  nisi  quod.  L.  IV,  c.  2, 
§  1,  au  lieu  de  mulierum,  muliebrium.  L.  IV,  c.  7,  §  3.  au  lieu  de  quibus  su 
res  posita...  vêla  percgrinis  rationibus  credatur,  quibus  deposita...  natio- 
nibus  credantur;  L.  IV,  c.  10,  §  4,  entre  ad  Martem  et  primos,  intercaler 
civitatum   decem.  L.   IV,  c.  12,   §  6,  au  lieu   de   provectu  temporis, 


lo8  1895.    —   AUTRICHE-HONGRIE. 

provectae  tempore.  L.  IV,  c.  14,  §  19,  après  affluentia  sermonis,  ajouter 
ornatos.  L.  IV,  c.  16,  §  10,  après  infelicitatum  decernit,  ajouter  exi  tia. 
L.  IV,  c.  16  et  8,  après  erunt  enim  aut,  ajouter  secundum  locorum  potes- 
tatem  aut...  L.  IV,  c.  19,  §  10,  après  assiduis,  ajouter  doloribus,  et  au  lieu 

5  de  tristitia,  tristitiae.  L.  IV,  c.  19,  §  29,  au  lieu  de  splendore  nobilitas, 
nobilitentur,  L.  IV,  c.  20,  §  4-5,  au  lieu  de  proconsularium  faciunt,  proc. 
fasces.  %  Les  Musées  d'Athènes  [V.  Récsei].  —  Suite  dans  fasc.  6-7  et  8- 
Description  des  trois  musées  faite  d'après  les  notes  prises  lors  du  voyage 
des  philologues   hongrois  en  Grèce.  H  Une  adaptation   hongroise  de  la 

10  Mostellaria  de  Plante  [A.  Czeczko^  Elle  est  de  Christophe  Simai,  auteur 
comique  du  18"  siècle,  dont  la  pièce  :  l'Hôte  imprévu,  a  Tidèlement  suivi 
VoTig'mal.  ^  La  philologie  classique  et  l'histoire,  par  IIornyanszky  [R.  Vàri|. 
Confus  et  mal  écrit.  ^  La  Poétique  d''AiHstote,  traduite  par  Silberstein 
[Sebestyén],  Trop  libre,  le  commentaire  est  faible.  %  De  Carminé  LXIV 

15  Catullianio,  par  G.  MÂTHÈ  [G.  NémethyJ.  Bon  résumé,  mais  mal  écrit.  % 
La  poésie  lyrique  des  Romains  depuis  les  temps  les  plus  anciens  jusqu''à  Horace, 
par  RiMEG  [G.  NémethyJ  Faible.  HIT  6»  et  7»  fasc.  L'Églogue  de  Théodule 
[R.  VâriJ.  Cette  églogue  qu'on  date  du  x*  siècle,  se  trouve  dans  un  manus- 
crit de  Esztergom  [Granj  et  fut  copiée  par  l'archevêque  Ladislas  Szalkai, 

20  tombé  dans  la  bataille  de  Mohacs  (1526);  le  manuscrit  est  important  à  cause 
des  gloses  magyares.  Collation  de  ce  manuscrit  avec  l'édition  de  Beck  de 
1836.  ^  Sur  la  terre  grecque;  mémoires  des  professeurs  hongrois  envoyés 
par  le  ministère  on  Grèce  en  1893,  rédigés  par  Csengeri  et  Pasteiner 
[Hegediis].   Quinze  mémoires,    dont   plusieurs   remarquables.  L'essai  est 

26  digne  d'être  continué.  T[  M.  Tulli  Ciceronis  epistulae  selectae,  edidit  J.  Csengeri 
[Pozderj.  Fait  partie  de  la  Bibiiotheca  scriptorum  graecorum  et  romanoriim 
in  usum  scholarum  ;  bon.  ^  Remarques  sur  Lucien,  par  Hittrigh  [G.  NémethyJ. 
Bon.  1[  Les  Dieux  et  la  destinée  dans  la  poésie  de  Virgile,  par  Krauze  [G.  NémethyJ. 
Bon  résumé.  If  La  littérature  philologique  hongroise  en  1894  [Ilellebrant]. 

30  Liste  de  tous  les  livres,  articles  et  notices  concernant  les  langues  et  les  lit- 
tératures de  tous  les  peuples.  2013  numéros,  yi  8«  fasc.  Le  Pseudo-Phocy- 
lide  [K.  Sebestyènj.  Reprend  l'étude  de  Bernays  et  la  précise.  L'auteur  a 
vécu  vers  la  fin  du  premier  siècle  après  J.  Ch.  Il  ne  trahit  pns  son  origine 
juive  et  n'attaque  pas  directement  les  païens.  Il  a  écrit  son  ouvrage  pour 

35  améliorer  le  sort  de  ses  coreligionnaires  et  pour  convertir.  \  Album  mytho- 
logique, par  Hauptmann,  texte  explicatif  par  M.  Latkôczy  [Pozder],  Beau- 
coup de  défauts.  ^  Dictionnaire  latin-hongrois,  par  HoLUB  et  Kopesdv,  3"  édi- 
tion [Pozderj.  Utile.  ^  Caractéristique  des  révolutions  à  Rome,  par  J.  ZsiG- 
MOND  [J.  BodissJ.   Manqué.   %  Les  monnaies   de  l'empire  romain,  par  GOHL, 

40  [PozderJ.  Utile.  UK  9«  fasc.  Lieu  et  date  de  naissance  de  Théognis  [J.  IIolos- 
nyaij  Le  lieu  de  naissance  est  Mégare  en  Attique,  la  date,  la  59"  olymp. 
(540  ans  avant  J.  Chr.).  ^  Le  temple  de  Jupiter  à  Olympie  [MitrovicsJ.  Suite 
dans  fasc.  10.  Description  détaillée  de  ce  monument  d'après  les  travaux  de 
Laloux,  Monceaux,  Curtius,  et  Adler.  If  Komjâty  et  Erasme  [K.  RuppJ.  Kom- 

45  jàti  a  traduit  en  1532  les  lettres  de  St.  Paul,  mais  en  se  servant  uniquement 
de  la  traduction  latine  faite  par  Erasme  en  1516.  f  Notes  inédites  de  Hase 
au  traité  de  Lessing  sur  la  Manière  dont  les  Anciens  ont  représenté  la 
Mort  [J.  Kont].  La  première  traduction  française  de  ce  traité  a  paru  dans 
le  «  Recueil  de  pièces  intéressantes  concernant  les  Antiquités,  les  Beaux- 

50  Arts,  les  Belles-Lettres  et  là  Philosophie  (1787  tome  II)  par  Jansen.  L'exem- 
plaire de  la  Bibliothèque  de  l'Institut  contient  des  notes  manuscrites  de 
ilase  que  Maury  avait  signalées  en  1847.  Kont  publie  ces  notes  in- 
extenso.  î  WilkinS,   L'Histoire  de   la   littérature  romaiiie,   traduction  hon- 


MÉMOIRES    GOUHONNÉS.  159 

groise  ^J-  Maj'wald].  Mauvaise  traduction.  %  Les  Jeux  des  Grecs  et  des 
nomains,  par  W.  RiGHTEU,  traduit  par  M.  Takàgs  [K.  Pozder].  Utile,  f 
La  méthode  de  renseignement  du  latm  dans  les  classes  de  grammaire,  par 
Webbr,  et  Les  Temps  et  les  Modes  en  latin,  par  Obelgz  [Bôdiss]  ;  1»  Passable, 
2»  Médiocre,  tf  l'^*  fac.  «  L'homme  de  fer  »  de  Csiky  et  l'Anligone  de  8 
Sophocle  [J.  Wigand].  Le  grand  dramaturge  hongrois,  Grégoire  Csiky,  qui 
a  traduit  Sophocle,  s'est  inspiré  du  poète  grec  en  écrivant  son  «  Homme 
de  fer  ».  ^  Le  codex  Laurentianus  d'Urbicius  |R.  VâriJ.  Le  manuscrit 
Plut.  LV,  cod.  4.  contient  les  Tactica  strategica  d'Urbicius  et  la  tactique 
de  Léo  Sapiens;  ce  dernier  sera  édité  par  Vari  dans  le  volume  que  l'Aca-  lo 
demie  prépare  pour  le  Millénaire  hongrois  sur  les  sources  orientales  et 
occidentales  de  la  prise  en  possession  de  la  Hongrie  par  les  Magyars.  Une 
des  sources  de  Léo  Sapiens  eslUrbicius;  Vari  publie  deux  passages  où  les 
emprunts  sont  manifestes.  ^  Dicta  Catonis  quae  vulgo  inscribuntur  Catonis 
disticlia  moralia,  ilerum  edidit  G.  Nkmethy  fS.  Szab6|.  La  meilleure  15 
édition  qui  existe.  %  Benedicti  régula  monachorum  recensuit  E.  WOELFFI.IN 
[Bôdiss].  Éloge.  fEducalion  chez  les  Ilomains  d\iprès  Ciccron  et  Quinlilien, 
par  L.  Gaspar  [Bôdiss],  Utile.  J.  Kont. 


BELGIQUE 

Rédacteur  général  :  Pall  Thomas. 


ao 


25 


Bulletin  de  l'Académie  royale  des  sciences,  des  lettres  et  des 
beaux-arts  de  Belgique,  65»  année,  3«  série,  t.  29.  Note  sur  F.  Cumont, 
Textes  et  monuments  figurés  relatifs  aux  mystères  de  Mithra  [A.  Wagener]. 
Toutes  les  ressources  de  la  philologie  et  de  l'archéologie  ont  été  mises  à 
profit  dans  ce  bel  ouvrage.  %  Notes  critiques  sur  Mnnilius,  Sénèque,  30 
Firmicus  Maternus  (le  chrétien),  Paulin  de  Périgueux  et  Orientius 
[P.  Thomas].  Conjectures  sur  les  passages  suivants  :  Manilius,  IV,  42; 
Sénèque,  Consol.  ad  Marc,  22,  6  et  8;  24,  5;  25,  2  et  3;  Firmicus  Maternus, 
De  errore  profan.  relig.,  3,  2,  17,2;  Paulin  de  Périgueux,  De  vita  Martini, 
V,  483;  Orientius,  Commonilorium,  II,  60,  93-94,  255,  276;  Explanatio  36 
nominum  Domini,  115.  %  Note  sur  J.  L.  Haller,  Keus  uit  Theokrilus  Idyllcn 
[J.  Stecher].  Traduction  souvent  heureuse.  Yi  T.  30.  Corrections  au  texte 
des  Lettres  de  Sénèque  à  Lucilius  fP.  Thomas].  Fait  connaître  quelques 
leçons  d'un  ms.  de  Mons  du  xn«  siècle,  contenant  les  66  premières  lettres 
de  Sénèque  à  Lucilius  :  ép.  9,  18,  <s  excidio  »;  13,  12,  «  praenuntient  »,  15,  40 
4;  «  praecipue  »,  «  Quodlibet...  unum,  rude,  facile  ».  Conjectures  sur  ép. 
9,  4,  18,  6,  20,  11,  21,  4,  26,  3,  28,  6,  32,  4,  40,  12,  45,  8,  49,  5,  50,  2  et  8,  51,  11, 
52,  9-10;  56,  13,  58,  7  et  27,  64,  7.  \\  Interprétation  nouvelle  d'un  vers  de 
Térence  (Eunuque,  591)  [P.  Thomas].  Lire  :  Ego  homuncio  hoc  non  facerem? 
ego  illud  vero,  ita<ut>  feci,  ac  lubens.  «  Par  «  hoc  »  et  «  illud  »  il  faut  45 
entendre  le  stratagème  employé  par  Chacréa  pour  s'introduire  dans  la 
maison  de  Thaïs,  et  non  le  viol  de  Pamphila. 

Mémoires  couronnés  et  autres  mémoires  publiés  par  l'Académie 
des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Belgique.  Collection 
in-8°.  T.  50  (1893).  Étude  historique  sur  les  corporations  professionnelle.'^  M 
chez  les  Romains  depuis  les  origines  jusqu'à  la  chute  de  l'Empire  d'Occi- 
dent [J.  P.  V^altzing].  Ce  volume  ne  renferme  que  le.s  deux  premières 
parties  du  mémoire  de  W.  Dans  la  première  partie,  l'auteur  étudie  le  droit 


160  1895.    —   BELGIQUE. 

d'association  à  Rome  sous  la  royauté,  la  République  et  l'empire;  dans  la 
seconde,  le  but  et  l'organisation  des  collèges  professionnels  considérés 
comme  associations  privées. 
Muséon  (Le)  T.  14  (1895).  I"  livr.  Prêtée  dans  la  chronologie  d'Hérodote 
*  [E.  Lefébure].  Le  dieu  grec  Prêtée  est  devenu  chez  Hérodote  un  roi  égyp- 
tien. Comme  sa  légende  est  liée  à  celle  d'Hélène,  les  Grecs  ont  placé  son 
règne  à  l'époque  supposée  de  la  guerre  de  Troie  (vers  le  13»  s.  avant  J.-C). 
Cette  date  coïncidait  pour  les  Egyptiens,  avec  la  fin  de  la  19»  dynastie 
c'est-à-dire  peu  après  Sésostris.  C'est  ainsi  qu'Hérodote  place  Prêtée  après 

*<*  Sésostris  et  Phéron;  et  comme  il  a  rtittaché  à  Prêtée  et  à  Rempsinit,  rois 
mythiques,  les  premiers  rois  historiques  célèbres  (les  constructeurs  de 
pyramides),  il  se  trouve  qu'il  met  ceux-ci  après  Sésostris  et  Phéron,  c'est-à- 
dire  qu'il  met  la  V  dynastie  après  la  19».  t1[  2»<et3«>  Uv.  Bôtticher 
contre  Schliemann  [Schils].  Donne  raison  à  Bdtticher,  qui  soutient  que  les 

*5  ruines  d'Hissarlik  n'ont  rien  de  commun  avec  l'ancienne  Troie.  1[^  3"  livr. 
G.  BoiSSiER,  L'Afrique  romaine  [G.  H.].  Aussi  agréable  qu'instructif. 

Revue  de  l'Instruction  publique.  T.  38  (1895).  1»  livr.  Pauly's  Beakncy- 
clopadie  der  cïassischcnAUerlumswissenschaft.  Neue  Bearbeitung  von  G.  WlSSO- 
WA  [F.  C.].  <  Cf.  5'  livr.  >  Travail  vraiment  nouveau,  qui  montre  quels 

20  progrès  la  science  de  l'antiquité  a  faits  en  moins  d'un  demi-siècle  ;  nombre 
d'articles  sont  originaux.  Le  bon  y  est  ordinaire,  et  l'excellent  plus  fréquent 
que  le  médiocre.  Cette  entreprise  fait  le  plus  grand  honneur  à  G.  Wissowa. 
\  Lysias,  Discours  choisis,  par  A.  Masson  et  J.  HoMBERT  [J.  Lemoine]. 
Bonne   édition.   ^   L.   Valmaggi,   Manuale  slorico-bibliographico  di  filologia 

25  classica  [J,  KeelhofT].  Incomplet  et  inexact.  ^  Cagnat  et  Goyau,  Lexique  des 
antiquités  romaines  [J.  P.  Waltzing|.  Ulile.  If  St.  GSELL,  Essai  sur  le  règne  de 
l'empereur  Domitien  [J.  P.  Waltzingj.  Livre  consciencieux;  contribution 
précieuse  à  l'histoire  de  l'empire  romain.  W  2»  livr.  G.  Ferté,  Extraits 
d^ Aristophane  [Em.  BoisacqJ.  Bonne  traduction.  1|  A.  Bailly,  Dictionnaire 

30  grec-français  [J.  Keelhoffl.  Ouvrage  d'une  valeur  réellement  scienlilique  et 
supérieur  à  tous  les  autres  dictionnaires  grecs-français.  Quelques  observa- 
tions de  détail.  ^  E.  et  J.  Deltombe,  Vocabulaire  grec  [L.  Preud'homme]. 
Rendra  des  services  à  l'enseignement.  ^  J.  L.  H  aller,  Keus  uil  Theokritus 
Idyllen  [Ad.  De  Ceuleneer].  Traduction  élégante  et  fidèle.  H^  3"  livr.  Encore 

3&  l'authenticité  des  Annales  et  des  Histoires  de  Tacite  [A.  WagenerJ.  Réfu- 
tation des  Nouvelles  considérations  au  sujet  des  Annales  et  des  Histoires  de  Tacite, 
par  P.  HoGHART.  %  "Oxt  et  wî  suivis  d'un  verbe  qui  en  est  grammaticalement," 
indépendant  [J.  KeelholT].  Établit  par  de  morabreux  exemples,  depuis 
Hérodote  jusqu'à  Lucien,  la  légitimité  de  cette  construction,  dont  l'origine 

*o  doit  être  cherchée  dans  la  liberté  d'allures  propres  à  la  langue  grecque. 
H  A.  VAN  Brandt,  Lexigraphie  grecque  [J.  DelbœufJ.  Essai  de  simplification. 
^  L.  BUCHHOLD,  Die  Antikensammlungen  des  Grossherzoglichen  Muséums  in 
Darmstadt  [F.  C].  Excellent  guide.  Hf  -i*  livr.  J.  Bidez,  1m  biographie  d'Empé- 
docle  [L.  Parmenlier].  Œuvre  de  grand  mérite,  pleine  de  recherches  origi- 

^s  nales  et  de  résultats  nouveaux.  Critique  méthodique  des  sources;  recons- 
truction à  la  fois  ingénieuse  et  prudente  de  la  biographie  d'Empédocle.  \ 
Ph.  Martinon,  Les  élégies  de  TibuJ,le,  Lygdamus  et  Sulpicia,  traduites  en  vers 
français  [P.  Thomas].  Tentative  souvent  heureuse.  1[  C.  CalI,  Studi  su  i 
Priapea  e  le  loro  imilazioni.  —  Id.,  La  vila  e  le  opère  di  L.   Cornelia  Siscnna 

^0  [P.  ThomasJ.  La  dissertation  sur  les  Priapea, est  un  bon  travail  critique; 
dans  la  seconde,  l'auteur  aurait  dû  montrer  plus  nettement  la  place  que 
Sisenna  occupe  dans  la  littérature  romaine.  ^  P.  Guiraud,  La  propriété 
foncière  en  Grèce  jusqu'à  la  conquête  romaine  [Adh.  Motte]  <cf.  5»  et  6*  livr.>-. 


NOHDISK    TlDSfSKHlFT    FOK    FILOLOGI.  161 

Analyse  détaillée  de  cet  important  ouvrage.  ^  II.  Francotte,  OAnlidosis  en 
droit  athénien  J.  P.  Wallziiigj.  Aboutit  à  des  conclusions  nouvelles.  tlT 
'6*  livr.  Le  testament  de  Gaius  Louginus  Castor  [J.  WillemsJ.  Traduction 
et  commentaire  de  ce  document.    W.   propose  de  lire  col.  2,  1.  iO  et  i.  21, 

r,vÛYTi  et  rivû^rio-av  ail  lieu  de  r^v-j-zr^  et  f|VijTrjffav.  %  0-  BENNDORFetG.  NiEMANN,  5 
Das  Monument  von  Adamklissi  {Tropaeum  Traiani)  [F.  Guuiont].  Notice  sur 
cette  découverte  intéressante.  W  G*  livr.  Les  collèges  de  vétérans  dans 
l'empire  romain  |L.  Ilalkin].  Considérations  sur  la  condition  des  vétérans. 
Liste  des  collèges  de  vétérans;  législation  qui  les  concerne;  leur  organi- 
sation. H  Varia.  Une  excursion  à  Magnésie  du  Méandre.  Renseignements  iO 
sur  les  fouilles  exécutées  par  Ilumann.  Paul  Thomas. 


J)ANEMARK  « 

Rédacteur  général  :  Johan-Ludwio  IIeibiîrg. 

Aarboeger  for  nordisk  Oldkyndighed  1894,  t.  IX.  Médailles  romaines  20 
d'or  et  d'argent  d'avant  le  milieu   du   vi«    siècle,   trouvées  dans  les  pays 
Scandinaves  [Ilaubergj.  Catalogue  des  trouvailles  Scandinaves.  II. 

Aarsberetninger  og  Meddelelser  ira  det  store  kongelige  Biblio- 
thek,  t.  IV,  livraisons  2-3.  Index  librorum  saeculo  xv  impressorum  quorum 
exempla  possidet  Bibliotheca  Regia  Ilafniensis.  II.  25 

Mémoires  des  antiquaires  du  nord,  i8'J5.  Médailles  romaines  d'or  et 
d'argent  d'avant  le  milieu  du  vp  siècle  trouvées  dans  les  pays  Scandinaves 
[Hauberg]  (en  français).  Résumé  de  l'article  paru  dans  les  «  Aarboeger  » 
d'après  le  texte  revu  et  abrégé  par  l'auteur.  II. 

Nordisk  Tidsskrift  for  Filologi,  3*  série,  t.  III  (1893),  3'  livr.  Ilerondae  3J 
Mimiambi,   iterum  éd.   O.   Cuusius   |Drachmann  (en  allemand).   Dans  les 
principes,  mêmes  défauts  que  dans  la  première  édition,   mais  beaucoup 
d'améliorations  de  détail,  t  ilerodotea  fllude]  (en  latin)  III  3  lire  ôSoO  au 
lieu  de  ô5ôv;  III,  1;J7,  ôoxiixfoTâ-rwv;  VIII,  70,  Tzciçfr\^jB\\t.  VIII,  82,  <£;>  Toxe. 
^f   4«   livr.   Les  inscrijitions  d'Ei)idaure  [Chr.  Blinkenbergl  (en  français).  33 
Corrections  et  additions  à  la  publication  de  Cavvadias.  Table  des  inscrip- 
tions publiées  non  admises  dans  cette  publication.  Trente-deux  inscrip- 
tions nouvelles  publiées  et  annotées,  dont  une  très  longue  sur  les  honneurs 
décrétés  à  Euanthès.  Dix-huit  symboles  religieux  qui  se  trouveut  sur  des 
pierres  portant  des  inscriptions  votives  et  ont  rapport  aux  dieux  à  qui  40 
s'adressent  les  dédicaces.  Sur  les  numéros  des  dons  votifs,  par  lesquels  on 
pouriait  delinir  la  place   ancienne  des  inscriptions.  ^  Dieterigh,  Aekyia, 
[Ileibergj  (en  allemand).  Intéressant  et  instructif,  surtout  le  chapitre  III 
sur  la  littérature  orphique.  ^  Pauly-Wissowa,  lieal-Encydopaedie  der  clas- 
sischen  AUcrtumsunssensc/iaft  [Ileiberg  et  Kinch].   Utile.  Quelques  critiques  45 
de  détail,  f  Revice  de  Métrique  et  de  Versification  t.  I,  numéro  1  [DrachmanuJ. 
Sera  la  bienvenue.  ^  Ciccronis  de  divinalione  libri,  par  V.  Thoresen  [E.  Trujel]. 
Édition  soignée  qui  rendra  des  services  pour  les  classes  comme  pour  les 
étudiants  en  philologie.  ^  La  Roche,  Deiiraege  zur  griechischen  Grammalik, 
4'«  partie  [S.  LiTsen].  Amas  de  matériaux  mal  digérés  et  peu  utiles. f  Nécro-  BO 
logie  [0.  SiesbyeJ.   Quelques  mots  (avec  portrait)  sur  Cari  Berg,  ancien 
directeur  de  lycée  et  fondateur  de  la  présente  revue,  mort  à  Copenhague, 
le  12  janvier  1895. 

R.  DE  PiiiLOL.  —  lievue  des  Revues  de  1895.  XX.  —  II. 


162  1695.    —    DANEMAHK. 

tu  T.  IV  (1895),  livr.  1-2.  La  Ttcïpa  dans  l'Iliade  B  [Cbr.   Sarauw].   11  faut 
écarter  les  vers53-ya,  73-86,  110-115,  139-143,  193-19'i,  qui  sont  interpolés  par 
un  rhapsode  pour  combler  une  lacune  qu'il  trouva  dans  son  exemplaire 
et  qui  lui  lit  mal  entendre  le  vers  192.  Le  texte  perdu  doit  avoir  contenu 
îi  la  description  d'une  véritable  émeute,  réponse  de  l'arûiée  à  un  discours 
d'Agamemnon,  dont  il  ne  reste  que  des  débris,  mais  qui  a  dii  contenir 
l'exhortation   à   une   attaque   générale   pour   amener   enlin   la   prise   de 
Troie.    B  239-243  sont  interpolés;   de  même  :  1  21-2b.  B  254  il   faut   lire 
ù;   au    lieu   de    tw   et    écarter  252-253.  ^  Cicéron,  divinatio  in  Caecil.  2 
10  [Jhs.  PaulsonJ  (en  latin).  Lire  supplices  saepe  au  lieu  de  publice  saepe.  ^ 
-  César,  llirtius  et  Pollio  [Jhs.  Forchammer].  Discussion  des  recherches  de 
Landgraf;  son  hypothèse  sur  Asinius  Pollio  est  à  rejeter.  De  bello   Gall. 
VllI  est  de  Hirtius,  le  bellum  Alexandriuum  aussi,  mais  inachevé,  surtout 
les  chapitres  1-33.  t   Corrections  d'Euripide  [lludej  (en  latin)  Iphig.  Aul. 
16  84  lire  xal  xarà  au  lieu  de  xaTa,  VS.  409,  Ôoxw   au   lieu  de   Soxet.  H    Carminum 
Saliavium  rdiquiae,  éd.  Mauhknbhhcher  [G.  M.  Zander]  (en  latin).  Faite  sans 
les  connaissances  nécessaires  de  la  linguistique  comparée  et  avec  un  peu 
de  tcmérilé.  1  Friedrich,  Q.  IJovatius  Flaccus  [G.  M.  Zanderj  (en  suédois). 
Des  explications  très  Unes.  ^  IJiaiorische  Orammalik  der  lateinisclien  Sprachc, 
20  t.  I,  l'*  partie,  Einleitung  und  Lauilehre,  von  Fr.  Stoi.z  [IL  Pederseu].  Tota- 
lement manquée.  ^  Bkrg  et  IIudh,  Graesk  Formluere  lil  Skolebrug  [Hasse- 
lager].  Abrège  et  modernise.  T[  Des   Q.  Uoralius  b'iaccus  Saliren   und  L'pisteln 
erkl.  von  Krueger  [V.  Fovesen].  A  recommander  aux  maîtres.  Nombreuses 
critiques  de  détail.  1[  Sïnnerberg,  Sludier  lill  Uoralii  Oder  [II.  Rafn].  Ces 
25  trois  études  s'occupent  de  od.   I,  7,  111,  1-6  et  carmen  saeculare.  \  CaïuUi 
Veroncnsis  liber,  rec.  Bahbrens,  nova  ed,  a  K.  P.  Sghulze  curata  [Drach- 
mann].  Texte  conservateur,  mais  la  critique  laisse  a  désirer,  surtout  dans 
l'introduction.  \  Incerli  aucloi-is  de  ralione  dicendi  ad  C.    Ilerennium  libri  IV, 
ed.  iMarx  [G.  Joergensen],  important  pour  l'histoire  de  la  langue  latine.  % 
30  SCHMIDT,  Der   Briefivechscl   des   M.  Tidlius   Cicero   von  seinem   l'rokonsidat  in 
Ctlicien  bis  zu  Caesars  Ermordung  [G,  Joergensen].  Soigné,  à  recommander 
aux  historiens.  1[  PkuUi  coutoediae  ex  recensione  Georgii  GoERTzet  Friderici 
SCHOELL,  fasc.  1-lV  [C.  JoergensenJ.  Heureusement  les  éditeurs  ont  aban- 
donné la  méthode  arbitraire  de  Ritschl.  \   Thucydides,  von  Chr.   IIarder 
35  [llude].  Morceaux  bien  choisis  à  l'usage  des  classes,  commentaire  extrê- 
mement bref,  t  Nécrologie  [C.  Joergensen].  Liste  des  travaux  de  G.  P.  Chris- 
tensen-Schmidt,  helléniste  enthousiaste  et  tin  connaisseur  de  la  poésie  et 
la  syntaxe  grecque,  mort  à  Copenhague  le  29  mars  1895.  IL 

Nyt  Tidsskrift  for  Matematik,  série  B,  t.  V,  3«   livr.   La  quadrature 
40  du  cercle  chez  les  Grecs  [A,  A.   Ghrisiensen].  Sur  les  quadratures  d'Anti- 
phon  et  de  Br.yson,  dont  celle-ci   n'est  qu'un  sophisme.  %^  T.  VI   (Suite). 
Traduction  du  fragment  d'Eudème  sur  la  quadrature  d'ilippocrate  après  le 
nouveau  texte  de  Simplicius.  II. 

Oversigt  over  det  Kongelige  danske  Videnskabernes  Selskabs 
45  Forhandlinger,  18'J5,  1"  liv.  Une  inscription  romaine  de  Celeia  en 
Noricum  [UssingJ.  Remarques  sur  l'inscription  n.  41  dans  Schoen,  Roemische 
Auschrifteu  in  Cilli.  H  Notes  sur  l'hisioire  des  mathématiques  IV[Zenthen- 
(en  français).  Sur  les  quadratures  avant  le  calcul  intégral  et  en  particulier 
sur  celles  de  Fermât;  dans  l'introduction  quelques  notices  sur  les  intégra- 
60  tlons  d'Eudoxe.  d'Archimède  et  de  Pappus  comi)arees  aux  méthodes 
modernes.  11\  La  tradition  de  l'optique  d'Euclide  [lleiberg].  L'optique, 
authentique,  inconnue  jusqu'en  ls82,  n'est  conservée  que  dans  des  mss 
peu  nombreux  et  peu  anciens,  dont  deux  seulement  sont  de  valeur.  Une 


AMERICAN    JOURNAL   OF   ARCHAEOLOGY.  163 

rédaction  postérieure,  faite  probablement  par  Théon  pour  la  collection  des 
petits  astronomes,  est  bien  plus  répandue  chez  les  Byzantins  et  depuis  la 
renaissance  ;  les  trente-quatre  mss  connus  sont  tous  dérivés  du  ms. 
Vatican.  204.  Au  moyen-âge  on  s'est  servi  d'une  traduction  de  l'ouvrage 
authentique,  faite  d'après  le  grec  au  xin»  siècle,  sans  doute  dans  l'Italie  5 
méridionale,  f^f  2»  liv.  Groupe  central  de  la  frise  du  Parthénon  [Ussing] 
(avec  un  résumé  en  français).  Combat  l'opinion  de  Furlwaengler.  Nous 
n'avons  rien  dans  ce  groupe  qui  ait  rapport  à  la  remise  du  péplos,  il  ne 
s'agit  que  de  la  réception  des  dieux.  Le  tapis  doit  servir  à  couvrir  le  sol, 
cp.  une  inscription  de  Ghios,  Bull,  de  corresp.  Hellén.,  III,  p.  324.  IL      10 

Videnskabernes  Selskabs  Skrifter.  6*  série,  Section  des  Lettres  t.  III, 
n»  4.  La  grande  trouvaille  de  Gundestrup  [Japelus  Steenstrup]  (avec 
8  planches  et  nombreuses  illustrations).  Analyse  très  détaillée  des  13  pla- 
ques d'argent  trouvées  en  1891  à  Gundestrup  en  Jutland,  qui  n'ont  pas, 
comme  dans  la  restauration  au  musée  de  Copenhague,  formé  une  grande  15 
coupe.  Par  nne  foule  de  rapprochements  l'auteur  veut  prouver  que  les 
représentations  des  plantes,  des  animaux  et  des  figures  humaines,  dont 
les  plaques  sont  ornées,  les  relient  à  la  culture  d'Asie  et  la  religion  boud- 
dhique de  Thibet.  ^^  T.  IV  no2.  Contributions  historiques  et  topographiques 
à  la  connaissance  du  désert  syrien  [J.  Oestrup].  (avec  une  carte).  Observa-  20 
lions  topographiques  et  archéologiques  faites  pendant  un  voyage  à  cheval 
de  Palmyre  à  Rusafa  et  de  Rusala  par  Serijje  et  Anderîn  à  Iloms  sur  la 
route  des  caravanes  :  ruines  et  inscriptions  antiques.  IL 


ÉTATS-UNIS  DE  L'AMÉRIQUE  DU  NORD 

Rédacteur  en  chef  :  J.  Keklhoff. 


25 


30 


h 


American  journal  of  archaeology.  Vol.  VIII.  11»  \.  Le  temple  sur 
l'Acropole  brûlé  par  les  Perses  [Ilarold  N.  Fowler].  Histoire  de  l'ancien 
temple  d'Athêna  mis  au  jour  en  1886.  1°  Pausanias  ne  l'a  pas  mentionné. 
2°  L'existence  de  ce  temple  jusqu'à  la  fin  du  0°  siècle  et  pendant  le  qua- 
trième n'est  pas  [)rouvéo.  Toutefois,  jusqu'à  l'achèvement  du  Parthénon.  il  35 
doit  avoir  existé  sous  une  forme  quelconque,  puisque  les  Athéniens  ne 
pouvaient  se  passer  de  trésor.  L'article  écrit  par  Penrose  dans  le  Journal 
of  hellenic  Studies  XII.  2  <cf.  R.  des  R.  XVI  299.  39-50>  et  dont  l'auteur 
n'a  eu  connaissance  qu'après  l'achèvement  de  son  travail,  n'est  pas  de 
nature  à  infirmer  ses  principales  conclusions.  ^^  Notes  sur  les  sujets  des  40 
sculptures  grecques  dans  les  temples  [F.  B.  Tarbell  et  W.  N.  Rates].  Com- 
pilation des  dilleveuls  sujets  sculptés  dans  les  temples  afin  de  permettre 
de  rechercher  jusqu'à  quel  point  les  grecs  établissaient  des  rapports  entre 
les  sujets  de  décoration  des  temples  et  les  dieux  qu'on  y  adorait.  ^^ 
Papcrs  of  the  american  School  of  classical  studies  in  Athens.  Des  relations  i'j 
entre  les  reliefs  archaïques  des  frontons  de  l'Acropole  et  la  peinture  des 
vases  [Carleton  L.  BrownsonJ.  Influence  des  anciennes  terres  cuites 
peintes;  on  peut  dire,  en  général,  qu'on  trouve  continuellement  sur  les 
frontons  des  réminiscences  des  dessins  de  la  céramique.  ^.  La  frise  du 
monument  choragique  de  Lysikrate  à  Athènes  [Herbert  I<'.  De  Cou).  Les  50 
relations  des  figures  de  la  frise  ne  sont  nullement  raides  et  schématiques, 
dépourvues  de  vie,  mais  on  y  retrouve  les  mêmes  principes  de  symétrie  que 
ceux  qui  dominent  l'art  grec.  ^  Dionysos  èv  A^ixvatç  [John  Pickardj.  Les 


1(34  1893.    —   ÉTATS-UNIS   DE    l'aMIÎIUQUE    DU   NORD. 

Limnae  ne  se  Ironvaient  pas  à  côté  du  nouveau  théâtre  Dionysos  ;  défend 
l'o[)inion  de  Dôrpfeld.  f  Bibliographie  :  Histoire  de  la  sculpture  grecque, 
tome  1,  1892,  par  M.  Collignon  [A.  M.].  Beaucoup  de  connaissances  et  de 
méthode.^  Griechische  Giitlerideale  in  ihren  Formen  erlàutert  (1892),  von  Hein- 

5  rich  BuuNN  [A.  M.].  Réunion  de  dissertations  déjà  publiées,  sauf  la  der- 
nière. La  méthode  n'est  pas  toujours  acceptable.  H  Nouvelles  archéolo- 
giques :  résumé  des  découvertes  et  fouilles  faites  en  Algérie,  Arabie, 
Arménie,  Asie  Mineure,  Bal)jlonie,  Caucase,  Ethiopie,  Perse,  Syrie,  Tunisie. 
T[f  no  2.  Une  série  de  tètes  cypriotes  du  musée  Métropolitain  [A.  G.  Mer- 

10  riam].  Le  musée  de  New  York  possède  une  série  de  tètes  cypriotes,  dont 
Tarrangemejit  des  cheveux  et  certaines  autres  particularités  sont  sem- 
blables à  celui  de  la  statuette  d'Apollon  publiée  par  Kieseritzky  dans 
Arch.  Jahrbb.  1892  planche  6,  originaire  de  Naulcratis.  Aux  VIl«et  Vl°  siècles 
avant  notre  ère  les  centres  égyptiens  ayant  exercé  leur  influence  sur  l'art 

ib  cypriote  sont  Naukratis  et  Daphnae  (Defenneh).  ^  Une  inscription  funé- 
raire d'Athènes  [William  Carey  PolardJ.  Publie  l'inscription  suivante  du 
Céramique  :  ma-cf^i  ifidctç  te  ^âptlv  çddxTjTo;  Ixatpa  ||  Eû'Ou/Aa  aTi^XTjv  ti^v5'  èl 
7:éôr,x£  xâço)  Il  (TÔ)  BiôxT]  |j.vri[jir,v  l'àp  ]  àt\  ôaxpyTÔv  e-/oucra  |1    r|>,txfa;  tî^;  (Ty^ç  v.IclUzi 

âuo?6t[iÉvr);.  Commentaire.  H^Papersof  the  amertcan  school  of  classical  stu- 

20  dies  et  Athens.  Quelques  sculptures  de  l'IIeracum  argien  :  planches  IX,  X, 
XI  [Charles  Waldstein].  1°  Tète  en  marbre  de  Héra  de  l'école  de 
Polyklete.  2»  Fragment  de  Métope  du  secoiid  temple.  3»  Tête  d'amazone 
du  style  de  Polyklete.  4»  Tête  avec  casque.  5°  Fragment  de  Sima.  1^ 
Fouilles  à  l'IIeraeum  d'Argos  [Carleton  L.  Brownsou].  Description  détaillée 

25  et  plan  des  fouilles  commencées  le  13  février  1892.  On  a  trouvé  des  restes 
de  l'ancien  temple  brûlé  et  le  nouveau  bâti  par  Eupolème.  Les  inscriptions 
du  stéréobate  appellent  pour  la  forme  des  lettres,  la  3»  période  de  Kirch- 
hoir  (env.  457  av.  J.  C).  1[  Correspondance.  ^  Bibliographie.  History  of  art 
in  Phrygia,  Lydia,  Caria,  and  Lycia,  from  the  french  of  G.  PerrOT  and  Ch. 

30  Chipiez.  London  and  New  York.  History  of  art  in  Persia  from  Ihe  french  of 
the  same  [Ilarold  N.  Fowlerl.  L'original  est  un  ouvrage  de  première  valeur, 
mais  la  traduction  anglaise  est  mauvaise  et  infidèle.  ^  De  la  race  et  de  la 
langue  des  Ihtiiles,  par  Léon  DE  Lantsheere.  Bruxelles  [A.  H.  Sayce]. 
Excellent  :  bien  ordonné,  bien  au  courant,  des  vues  personnelles.  ^  Die 

35  Etruski&chen  Muwienbinden  des  Agramer  National- Muséums  von  J.  Krall 
[A.  IL  Saycej.  Des  plus  utiles.  ^  A'eio  chaplers  in  grcek  History  :  historical 
results  of  récent  excavations  in  Greece  and  Asia  Minor,  London,  by  Percy 
Gardner  [Athenaeum  24  sei)t.  1892].  Utile.  \  Vol.  Il  de  la  Grèce,  collections 
guides  Joanne  [IL  F.  TozerJ.  Bien  au  courant.  ^  Ilandbook  of  Greek  archaeo- 

40  logy,  by  A.  S.  Murray  [J.  lien.  Middleton].  Bon  résumé.  ^  Excursions  in  Greece 
to  recenlhj  explored  sites  of  classical  inlerest,  by  Charles  DlHHL,  translated  by 
Emma  li.  Perkins  [Ilarold  N.  FowlerJ.  Livre  excellent,  bonne  traduction,  f 
Nouvelles  archéologiques  :  résumé  des  découvertes  et  fouilles  faites  en 
Algérie,  Asie-Mineure,  Crète,   Egypte,  France,  Italie,  Sicile,  Espagne.  %^ 

45  ^^  N"  3.  Notes  d'un  voyage  en  Orient  [John  P.  PetersJ.  Observations 
faites  pendant  un  voyage  en  Syrie,  t  La  topographie  de  Sparte  [Nicholas 
E.  Crosby].  Longue  étude  qu'on  ne  saurait  résumer  en  (jnelques  lignes.  ^ 
Le  bouvier  dans  l'art  de  la  période  mycénienne  [George  B.  IlusseyJ.  ^  Fasti- 
gium  dans  Pline  IL  N.  XXXV,  liJ2  [ilarold  N.  Fowlerj.  Fastigia  templorum 

50  signifie  àxpwtripiov.  %  Papers  of  the  araerican  school  of  classical  studios  at 
Athens.  Fouilles  du  théâtre  de  Sicyon  en  1891,  avec  planche  [Mortimer 
Lamson  Earle].  S'occlipe  spécialement  de  la  découverte  du  ÛTr^votioç.  ^ 
Fouilles  ultérieures  du  théâtre  de  Sicyon  en  lb91  [Carleton  L.  Brownson  et 


AMERICAN    JOURNAL   OF   ARCIIAEOLOGY.  165 

Clarence  H.  Joung]  même  sujet.  ^  Rapports  sur  les  fouilles  faites  à  Sparte 
en  1893,  avec  gravures  [Charles  Waldstein  et  G.  L.  Meader].  Le  résultat 
principal  a  été  la  découverte  du  monument  circulaire  appelle  axtâ;  par 
Pausanias,  III,  \2,  9.  t  Rapport  sur  les  fouilles  faites  en  1893  dans  TArgo- 
lide  entre  Schenochori  (Oenoë)  et  Koutzopodi  [James  M.  Paton].  Dans  l'état  ^ 
actuel  des  fouilles  on  ne  peut  porter  un  jugement  définitif  sur  la  nature 
dos  découvertes,  f  QueUiues  inscriptions  d'Orient  [A.  G.  Merriam].  Explique 
quelques  inscriptions  latines  et  grecques  inédites  recueillies  par  John 
P.  Peters  dans  un  voyage  fait  en  Orient  en  1889-90.  ^  Bibliographie.  Syra- 
cusan  Mcdallinns  and  their  nnçiravers  in  th.e  lifjht  of  vrcnit  flnds  hy  A.  J.  EVANS 
[Athenaeum  10  sept.  1892 1  important  pour  la  chronologie  et  pour  la  numismati- 
que. %  A  Catahffue  of  ihe  (jreek  coins  in  the  Dritish  Muxeiim  :  Musia  by  W.  WrOTH  ; 
Alexandrin  and  the  nomrs,  by  R.  S.  POOLK  fC.  Oman].  Quelques  observations 
sur  des  questions  de  chronologie  et  de  disposition.  ^  The  remains  of  ancient 
rtome,  by  J.  II.  MiDDLKTON,  2  vol.  1892  [F.  B.  Tarbell-  On  pourrait  faire  de  1» 
nombreuses  réserves,  f  Description  historique  des  monnaies  frappées  sous 
l'empire  romain,  communément  appelées  médailles  impériales,  par  Henry  GOHBN, 
continuée  par  Fkuardent.  8»  et  dernier  volume.  Paris  1892  ÎBevne  Numis- 
mati(|ne,  18921.  Nombreuses  additions,  le  classement  est  supérieur  à  ce'ui 
de  la  première  édition,  f^  N»  4.  Walter  Mii.lkh  consacre  un  très  long  ^0 
article  à  l'histoire  de  l'Acropole  d'Athènes.  ^  Nouvelles  archéologiques  : 
résultats  des  fouilles  et  recherclres  faites  en  Algérie,  Italie,  Syrie,  Tunisie. 

HH    1894.    N"   1.  Papers   of  the   Americnn  sclinol   of  classical  sludies  at 
Alhens.  Un  torse  de  Dnphne  fRufus  R.  Richardson]  publie  un  torse  d'éphèbe 
du  style  de  Miron  trouvé  à  Daphne.  %  Rapport  préliminaire  sur  les  fouilles  ^5 
exécutées  au  Ileraeum  argien  en  1893  [Gharles  Waldstein]  au  côté  est  de 
la  Stoa,  se  trouve  encastrée  une  pierre  plus  ancienne  portant  l'inscription 
DFONYEIO  =  At  Fovet'ou.  %  Bibliographie  :  Kypros,  the  Bible  and  Homer,  by 
Max   Ohnefai.sgii-Rightrk  [Allan   Marquand].  Véritable  corpus  des   anti- 
quités cypriotes;  il  s'en  faut  que  tout  soit  bon  dans  ce  livre,  mais  c'est  la  30 
plus  importante  contribution  apportée  à  l'archaeologie  de  Ghypre.  ^  Gries- 
chiche  Kunstgrschichte.  Ersies  Buch.  Die  Av fange  nnd  die  atteste  décorative  Kunst. 
Mïmchrn  1393.  von  II.  Brunn,  [A.  G.  Merriam].  Monumental,  mais  n'a  pas 
l'élégance  ni  le   fini   de   l'ouvrage  de  CoUignon.  ^  La  Troie  d''Ilomére,  par 
Gliarles  Normand  fWilhelm  Dôrpfeld].  Agréable  à  lire  et  rendra  service*,  t  3S 
Nouvelles  archéologiques  :  fouilles  et  d(icouvertes  faites  en  Asie  Mineure, 
Grèce,  Italie,  Crète,  Chypre,  Espagne. 

yi  N"  2.  Philosophie  de  l'art  [Arthur  L.  Frottingham  senior].  Par  art  il  ne 
faut  pas  seulement  entendre  ici  les  arts  plastiques  ni  les  arts  littéraires, 
mais  encore  les  arts  sociaux  :  philosophie,  religion,  gouvernement.  ^  Un  40 
bas-relief  de  Phaleron,  avec  planches:  [Nicholas  E.  Crosby],  il  y  a  des  restes 
d'une  inscription  k  l'aide  desquels  on  peut  conjecturer  l'hexamètre 
'Epii^  xal  NO[j.cpai<Ttv  'AXe^o  xa-jx'  àvirixev.f  Note  de  N.  E.  Crosby  sur  la  topo- 
graphie de  Sparte  et  la  construction  d'Epiménide.  %  Bibliographie  : 
Muséum  of  fine  arts,  Boston.  Cata'og  of  Grcek,  Etrnscan,  and  roman  vases,  by  '*5 
Edward  Robinson.  Boston  1893  [Ilarold  N.  Fowler|.  Excellent,  gravures 
bien  venues.  ^  Meisterwerke  der  (irieschischen  Phstili,  KunstQeschichtHchc 
Untersiichunoen  von  Adolf  Furtwânoler  [Allan  Marquand].  C'est  un 
Magnum  opus,  une   mine  de  connaissances.  ^  Nouvelles  archéologiques  : 

50 

l.  La  plupart  des   annonces   ne   sont  que   des   reproductions   d'articles  parus   dans 
d'autres  recueils;  il  serait  sans  utililé  de  les  analyser  une  seconde  fois. 


166  1895.    —    ÉTATS-UNIS    DE    L  AMÉRIQUE    DU    NORD. 

fouilles  et  découvertes  en   Algérie,  Tunisie,  Asie-Mineure,  Grèce,  Ilalie, 
Crète,  Chypre,  Sicile. 

Ht  N»  3.  Papers  of  the  américain  School  of  classical  studies  at  Athènes. 

[Charles  Waldstein]  publie,  avec  planches,  une  tôle  du  style  de  Polyclèle 

^  provenant   des   métopes  de    rileracum  argien.  ^^    Tuiles   à   empreintes 

provenant  de  rileraenm  arj/ien  [Rufas  B.   Richardson;.  On  y  lit  i](.)x),r|i; 

àpxiTÉxTwv   et  5a|xotot  "IIp-xç;   dans  un  fragment  postérieur  on  lit    lO.auoi'ou 

KXsoCTÔ...  f   Quelques   inscriptions  de  rueraeum  argien  fj.   R.  Wheeler). 

Quelques  courtes  inscriptions  et  des  fragments.  La  forme  du  B  est  romar- 

*0  quable.  %  Articles  nécrologiques  sur  II.  Brunn,  par  Alfred   Emerson,  avec 

portrait,  sur  II.  C.  LoUing,  parRufus  B.  Richardson.  t  Bibliographie.  Die  grie- 

chischen  Vnseninschriflen  ihrer  Sprndie  vacliuritersucht.  von  Paul  KretsGHMRR 

[A.  C.   Merriaml.  Travail    utile,   moins    riche    en    résultats    que    celui   de 

Meisterhans,  à  cause  de  l'impossibilité  où  l'on  se  trouve  de  dater  les  vases. 

is  II    Griechhche    Knnstgeschichle,  von   II.  Bbunn.    Erstes  Btich.   [A.  M.].    Bien 

fait.  ^  Nouvelles  archéologiques   :   fouilles  et  découvertes   faites,   Grèce, 

Italie.  Crète,  Chypre,  etc. 

fif  N»  /i.  Papers  of  the  american  School  of  classical  Studies  at  Athcns.  Un 
étui  à  miroir  en  argent   incrusté  d'or,   appartenant   au   Musée  national 
20  d'Athènes  [Richard  Norton].  Cette  pièce,  dont   l'identification   est   assez- 
difficile,  provient  probablement  de  Kephissia.  La  technique  rappelle  celle 
des  épées  de  Mycènes.  On  y  trouve  représentés  les  douze  travaux  d'Hercule 
et  une  scène  bachique.  If  Sur  la  possibilité  d'assigner  une  date  aux  vases 
de  San torin  "[Henry  S.  Washington].  Ces  vases  ne  sauraient  être  datés  à 
25  l'aide  de  considérations  géologiques.   La  date  2000,  généralement  adoptée, 
est  possible,  mais  pas  assez  certaine  pour  servir  de  point  de  départ  à.  la 
chronologie  des  vases.  ^  [AUan  Marquand]  étudie  les  proportions  de  l'archi- 
tecture grecque,  dans  le  temple  de  Selinus.  ^  Le  nouveau  faune  du  Quirinal. 
[Myron  R.  Sanford]  le  compare,  avec  planches  à  l'appui,  au  faune  de  la  villa 
30  de  Lucullus  du  Vatican.  %  Relation   de   l'expédition  américaine  en  Crète 
sous  la  conduite  de  Ilalbherr.  ^  Correspondance  :  lettre  de  Waldstein  sur 
N  la  construction  circulaire  de  Sparte.  %  Un  ostrakon  grec  [G.  Nicklin].  Dans 
l'ostrakon  publié  par  Keene  dans  Journal  of  hellenic  studies  XIII.  121-3, 
le  ■/  de  la  ligne  6  ne  doit  pas  être  interprété  -/aXxoj  comme  le  veut  Mahalfy, 
35  mais  600.  t  J.  B.  Wheeler  donne  le  fac-similé  d'une  inscription  de  son 
précédent  article.  ^  Article  nécrologique  sur   G.   B.   de  Rossi,   par   A.   L. 
Frolhingham  Jr.  1[  Bibliographie.    Description  raisonnée   du  Musée  de  Saivl- 
Germain-en-Laye    :    Bronzes  fîffurcs    de    la   Gaule    romaine,  par    S.   ReinaCH 
[A.  M.]  Un  modèle  du  genre,  t  J^t^  Proportionen  des  Gesickls  in  der  grieeliis- 
40  chen    Kunst,   von  A.   Kalkmann.   Berlin    1893   [Ilarold    N.   Fowler].   De    la 
science  et  de  bons  matériaux,    mais  la  théorie  est  fausse,  t    Nouvelles 
archéologiques  :  fouilles  et  décon vertes  faites  en  Grèce  et  en  Italie. 

J.  Kkelhoff. 

American   journal  of  philology.  Vol.  XVI  (189o),  n»   1.   Kratinos    et 

*'  Aristophane  à  propos  du  cri  des  moulons  [A.  N.  Jannaris].  Kratinos  a  écrit 

non  pas  [ir,  pf,,  mais  BEBE  ou  BEBEE;  BEBE  ne   représente  pas  le  cri  du 

mouton,  mais  le  mouton  lui-môme,  et   les  mots  MUTtEp  upé^atov  est  une 

interpolation  destinée  à  expliquer  p?i  ^r\.  t  Contribution  à  la  lexicographie 

latine    [C.    Knapp]  <cf.  R.   d.  R.   XVIII.  153, /i9-51  >.   Continuation    d'un 

BO  article   précédent;    s'occupe    spécialement    d'Aulu-GelIe,    dont    il    donne 

environ   l/iO  mots.  î.  Noies  sur  Thucydide   I,  8,  1  :  I,  9.  3;  I,  28,  3  [Ilarold 

N.  Kowler].  t,  8,  1    cherche  l'interprétation  de  t^  o-xe-j/)  twv  ottXwv;  I,  9,  3, 

suppléer   xal  Tit'^ijt  après  xal  vavTixôi  te;  I,  28,  3,  afin  d'expliquer  |j.a),Aov, 


I 


AMERIG'VN    JOURNAL   OF    PIIILOLOGY.  167 

suppléer  <ptXo)v  (à  prendre  dans  çtAoy;  qui  précède)  avec  ovtwv.  f  Notes  sur 
les  Nuées  d'Aristophane  17ri-180  fS.  R.  Winans].  Cherche  une  interpréta- 
tion de  ce  passage.  A)x  vers  73,  la  mère  est  le  sujet  de  imdno.  Le 
vers  ri74  ne  doit  pas  être  supprimé,  f  Horace,  Ep.  I,  VI,  /i9-o2  [George 
N.  Olcottl.  L'interprétation  de  pondéra  donnée  par  le  Scoliaste  est  ^ 
contirinée  par  une  inscription  de  Cayioue  G.  I.  L.  1.  o70  et  X.  3789,  haec  • 
pondéra  •  et  •  pavimentum  •  faciendum  •  ...  ^  P.  Comdn  Tacili  Dialogns 
de  oratoribus  etc.  b.y  Alfred  GuDEMAN.  Boston  189'i  [George  L.  Ilen- 
drickson].  Livre  de  toute  première  valeur.  ^  Euripides'  Alcpsiis  b.y  Mor- 
timer  Lamson  E.vrlk  189A  [H.  W.  Ilayley].  Bon.  malgré  la  grande  concision  ''^ 
du  commentaire.  ^  Condilional  sentences  in  Grcck  an'l  latin  by  Richard  IIOR- 
ton-Smtth  1894  [B.  L.  Gildersleeve].  Absence  complète  de  méthode.  %  Plu- 
tarch's  life  nf  Perides  by  HoLDEN  [B.  L.  Gildersleeve  1.  En  somme  bonne 
édition  comme  les  autres  du  même  savant,  ff  n»  2.  L'imparfait  et  l'aoriste 
en  grec  [G.  W.  E.  Miller].  Longue  étudecritique  de  l'ouvrage  de  IIultsch  :  '^ 
Die  erz-àhlenden  Zrilformen  hei  Pnlyhias.  Excellent  pour  l'étude  des  faits,  le 
livre  de  Hultsch  est  arriéré  pour  ce  qui  concerne  les  théories,  et  lorsque 
l'auteur  adopte  des  formules  modernes,  il  reste  vngue.  %  Les  diminutifs 
dans  Catulle  [Samuel  Bail  Platnerl.  vSi  dans  les  substantifs  il  y  a  une  diffé- 
rence entre  les  formes  ordinaires  et  les  diminutifs,  cette  différence  ne  se  20 
vérifie  pas  pour  les  adjectifs.  GatuUe  fait  un  grand  usage  des  diminutifs, 
et  lorsque  ce  n'est  pas  pour  le. sens,  c'est  souvent  par  analogie  ou  pour 
des  questions  de  rythme  et  de  mètre.  1[  Sur  une  légende  du  lac  Albin  racontée 
par  Denys  d'IIalicarnasse  [Kirby  F.  Smith].  Etudie  et  compare  les  diffé- 
rentes versions  se  rapportant  à  l'histoire  du  roi  Allodius.  ^  Lysidem  post  25 
A.  394  A.  Chr.  n.  compositum  esse  [A.  Wirth].  On  trouve  dans  le  Lysis  une 
allusion  h  Xen.  Mem.  2.  fi.  9.  donc  ce  dialogue  est  postérieur  à  394,  année 
où  sans  doute  fut  composé  le  livre  de  Xénbphon.  ^  Platos  Pepublic,  edited 
by  B.  JowKTT,  and  Lewis  Campbell,  1894  [Paul  Shorey].  N'est  pas  satis- 
faisant. L'ouvrage  coilte  trop  cher  pour  être  mis  entre  les  mains  des  étu-  ^0 
diants,  et  l'on  ne  peut  s'empêcher  de  sentir  que  l'on  ne  se  trouve  pas  en 
présence  d'un  travail  définitif  et  monumental  comme  la  Lucrèce  de  Munro 
ou  le  Sophocle  de  Jebb.  ^  Gf-schichte  des  Plusqnamperfekts  im  lateinischen  von 
II.  Blase.  1894  [E.  P.  Morris].  Doit  être  lu  par  quiconque  s'occupe  de  la 
question  d^s  modes  et  des  temps.  ^  Was  ist  Syntnx,  von  John  Ries.  Mar-  3R 
burg  189'i  [E.  P.  Morris].  Bien  qu'écrit  par  un  germaniste,  est  utile  aux 
philologues  classiques,  f^  n"  3.  Sur  l'ancienne  version  arménienne  de  l'apo- 
logie de  Platon  [Fred.  G-  Gonybeare].  Le  Vaticanus  223  se  rapproche  beau- 
coup de  la  version  arménienne,  et  bien  qu'il  soit  d'une  importance  capitale 
pour  la  constitution  du  texte  de  l'apologie.  Schanz  l'a  négligé  complète-  40 
ment.  De  là  souvent  des  conjectures  là  où  le  Vaticanus  223  a  un  bon  texte. 
Le  Glarkianus  n'a  pas  la  valeur  qu'on  lui  a  attribuée.  %  Lateinische  Scfiul- 
Qrnmmalik  von  W.  Deegke  et  les  Erlaiiterwigen  du  même  [Gonzalez  Lodge]. 
C'est  une  bonne  introduction  aux  grammaires  savantes.  L'auteur  n'a  pas 
été  heureusement  inspiré  en  bouleversant  la  terminologie  grammaticale.  45 
La  syntaxe  n'est  pas  le  terrain  de  l'auteur  et  elle  est  inférieure  à  la  morpho- 
logie, t  Tlte  ancinit  Boeolians  :  their  char  acier  and  their  repulnlion  by  W.  RhyS 
Robbrts  1895  [B.  L.  Gildersleeve].  Bon  ouvrage  qui  rectifiera  maint  pré- 
juge, t  Ciceron.  Vrrrines.  Divhuttio  in  Q.  Caecilium  et  actionis  secundae  libri 
IV  et  V  etc.  par  R  Thomas.  Nouvelle  édition  1894  [Wilfrid  P.  Mustardj.  so 
Indispensable  à  quiconque  étudie  les  Vcrrines,  sera  utile  à  tous  ceux  qui 
lisent  Cicéron.  ^  Vocabularium  Inrisprudenline  Romanae ,  composuerunt 
Otto  Gbadknwitz,  Bernardus  Kueblbr,  ErnestusTheodorus  Sghulzie.  Fasci- 


168  1895.  —  ÉTATs-UMS  Di-:  l'amérkjue  du  nord. 

culiis  I.  189''»  [M.  Warren].  Excellent,  malhenreu'ieinent  ne  sera  complet 
que  dans  quinze  ans.  %  L.  Mullrr,  De  re  metrica  pnrtai'um  lalinorum  prar-tcr 
Plaulum  et  Terenlium.  E'iilio  altéra.  \B.  L.  Gildersleeve].  Mentionné  briève- 
ment comme  ouvrage  de  grande  valeur,  mais  si  rempli  de  rnuteur  que 
lorsqu'il  rejette  la  théorie  de  Usoner  et  Rergk  sur  l'évolution  de  l'hexa- 
mètre, sous  prétexte  que  «  omnia  perfecta  ex  se  nascuntur,  »  on  ne  peut 
s'empêcher  de  penser  «  I.ucianns  MïiUeriis  videtur  mihi  ex  se  natus.  »  f 
Bruno  Kaisrr  dans  ses  Qiiaexliones  de  elocutioue  Demoslhenica,  va  trop  loin 
dans  la  défense  de  qsrKAl  on.  If  Dans  les  U:iqht  oratiom  of  Lysias,  Morgan 
suppose  que  12.  60,  il  faut  sous-ontendre  tjv  avec  et  [i.t]  ^tdt.  C'est  une  erreur; 
il. V  faut  sous-entendre  la  négation  de  la  proposition   principale.   àitoXÉcrai 

7rap£(TX£uaî^6vT0    (  =  à7ro).£rv    k'[ji£)-)>ov    =    àTtfj'iXe'Tav   av)    et   |j.ri   oi'    avSpa?   àyaOoûç  : 

sous-entendez  oùx  àTiwXeffav,  et  \ir\  oùx  àTtwXcTav.  Il  est  bien  entendu  que  les 

^    grecs  ne  sous-entendaient  rien,  mais  cela  ne  doit  pas  nous  empêcher  de 

'^  rechercher  l'origine  de  ces  expressions  abrégées.  [B.  L.  Gildersleeve].  If 
VIliade  de  W.  Le,vp  et  le  Virqilc  de  T.  E.  Pagk,  publiés  dans  le  Parnassus 
Library  de  Macmillan,  ont  surtout  un  intérêt  typographique,  attendu  qu'on 
connaît  les  principes  des  deux  éditeurs  [R.  L.  Gildersleeve].  Iflf  n»  4.  Le 
Codex  Riccardianus  des  lettres  de  Pline  fElmer  Trnesdcll  Merril].  Nouvelle 

20  collation  du  n-'anuscrlt  qni  corrige  en  maint  endroitles  collations  dont  s'est 
servi  Keil.  H  Le  mot  osqne  .\n.'ifnss  =  àtAsopeOî  fEdwin  W.  Fa.y].  %  E-jptnt'So-j 
'EXévY)  éd.  n.  Van  ITerwrrden  189;J;  Enripidcs,  Helena  by  C.  S.  Jrrram, 
2»  éd.  1892  ÎRobinson  Ellis].  Contrairement  à  la  tendance  qui  commence  à 
se  manifester  en  Allemagne,  Van  Ilerwerd.en  n'a  aucun  souci  de  la  tradi- 

23  tion  manuscrite  et  prétend  qu'un  long  commerce  avec  un  auteur  donne  au 
critique  une  telle  sûreté  de  main  qu'il  en  arrive  à  désigner  avec  certitude 
les  passages  altérés.  L'édition  est  importante  à  cause  du  grand  talent  de 
l'auteur  et  des  collations  nouvelles  faites  pour  lui  par  Vitelli.  L'édition  de 
Jertam    est  solide  et  recommandable.  If  Cooprr,    Word-fovmniion   in  ihe 

30  roman  sermo  pleheius.  An  hislorical  studij  of  the  development  of  vocabulary  in 
vulgar  and  laie  latin  wilh  spécial  référence  to  the  romance  lanfjuafies.  New- 
York  1895  fPrank  Abbott].  Un  des  ouvrages  les  plus  importants  écrits 
sur  la  mafière.  %  La  m,iilholor)ic  et  les  dieux  dans  les  Arrjonanliques  et  dojis 
VEnéidc,  par  IL  DP,  LA  ViLi.B  DR  Mirmont  [Kirby  F.  Smilh].  Du  soin  et  sera 

35  utile;  l'auieur  aurait  gagné  en  condensant  davantage,  f  Vindex  Lysiacus 
de  D.  II.  Holmes  et  l'index  Aniiplwnteus,  de  F.  L.  van  Cleef  sont  tous  deux 
delà  plus  grande  utilité.  Le  First  boqk  of  Thukydides,  publié  par  Forrhs  à 
Oxford,  n'es;,  ni  d'un  critique,  ni  d'un  grammairien.  Ans  Alterium  und  Geqen- 
wart,  de  PÔHLMANN,  contient  douze  études"  des  plus  instructives  qui  font 

*0  sortir  l'étude  de  l'antiquité  hors  de  l'ornière  politique  et  militaire  [B.  L. 
Gildersleve].  .1.  Krelhoff. 

Cornell  Studies  in  classical  Philology.  N"  V.  Index  Antiphonteus 
[Frank  Loius  Van  Cleef].  Index  très  détaille  (173  p.  in-8),  d'après  l'édition 
do  Blass-Teubner.  *** 

4j  Harvard  Studies  in  classical  philology.  Vol.  V  (189'i).  Termes 
scéniques  dans  les  Ethiopiques  d'IIeliodore  [J.  W.  IL  W.ilden]  étudie  la 
valeur  des  mots  6pâ(Aa  (dans  Iléliodore,  Achille  Tatius,  Eustathe,  Chariton) 
OéaTpov,  crxYjvi^,  Xa[i,irâ5tov,  Spi[jiaTo;,  Trpoavaçiajvirjdi;,  7tfOîtT(J5tov,  âueKTX'jxXéw, 
7rap£YX'Jx),r,(xa,    èirsurdStov,    xpaY'i'S^'"',    ÉTrtTpaY'oSéo),    tp'xytx'^;,    xpayinSd;,    xojjKoSta, 

50  xto[Atxi5;,  Ttporrwjretov,  (ixr,voYpaç£w,  (Txr)voYpaçix7i,  «rxevoTcoita,  !iï)-/avr,.  \  Notes  sur 
les  Bacchantes  d'Euripide  [Mortiuier  Lauison  Earle].  Comme  l'a  conjecturé 
Picrson,  le  vers  20  doit  être  placé  entre  22  et  23,  mais  le  vers  16  iloit  alors 
être  changé  comme  le  pro[)ose  WecUlein,  et  Tipwrov  dans  20  doit  être  lu 


I 


I 


HARVARD    STUDIES    IN    CI.ASSICAL    PHILOLOGY.  169 

Trpwtriv.  II  n'est  pas  probable,  en  elTet,  qu'il  y  ait   une  lacune  après  22. 

Vv.   101    et   suivants   :   ëvOev    avpav  [     ^^°'   '^'      '  doit   être  lu   ^ypiv   «rnerpav 

"^       I  Ou'709($pot   C.  if  r 

ô'çewv.  V.  126,  lisez  :   pax/Eû.)  ô'àvà  TyjxTtâvM,  avec  àSuêoàv  au  vers  127,  et 

Tcvs-Vara  au  V.  128.  V.  ItiO,  lisez  pdo-Tpyyov  pour  7r),($xa!i.ov.  V.  193  est  interro-  ^ 

gatif.  Vv.  210  sq.  lisez  7tpor)Yy)Tr,p  Xdyfov  pour  7tpocpr,Tr,i;   aoi  >(5y(.)v.   V.   440,  lisez 

Toupyov  pour  To-jjA'^v.  Vv.  /(PiO  sq.  pour  o-j  xii^Tioç,  lisez  o-jx  oyxo;.  V.  688,  vers 
malencontreux.  Vv.  1088  sq.  pour  è7r£X£).eyaEv,  lisez  ÈTrsOwy^ev.  f  Notes  sur 
Ijsins  [M.  A.  Morgan].  VII,  39,  ÈTtaiTitÔTatot  a  le  sens  actif;  le  discours  12 
n'a  pas  été  prononcé  à  propos  d'une  accusation  de  meurtre,  mais  aux  ^^ 
eOQyvat  d'Eralhoslhène,  comme  le  prouve  la  Constitution  d'Athènes  d'Aris- 
tote;  XII,  16,  rptwv  5à  Oupoiv  o-jtwv  est  si  vr'gue  qu'on  ne  saurait  identifior  ces 
portes  avec  certitude;  XII,  Vt,  owoi;.  —  -{/YicpiErTOs  n'est  pas  une  prop.  finale 
comme  le  pense  Weber,  mais  une  proposition  substantive  complément; 
XII.  60.  ijicTOwaâîAîvoi  —  è&jvavTo  TTEtdat  x.  t.  X.  reçoit  une  lumière  nouvelle  duch.  *5 
XXXVIII  de  la  const.  athénienne  d'Aristote:  XII,  65.  Théramenes  a  été  choisi 
comme  général  par  les  quatre  cents  eux-mêmes:  XII,  77,  défend  l'ordre 
des  mots  toÏç  £ÎpYi[J.£vot?  rpôiroiç  yTt'  èiji,ou  ofjTOÏ;  atTto?  YcY£vr|ij.cvo;  ;  XVI.  6,  il  faut 
conserver  la  vulgate  àvaup-XTroTS  :  XVI.  7.  aÙTor;  Cr)(Xiouo-6at.  Si  aÙTOÎ;  est  au  datif 
malgré  la  proximité  de  l'infinitif,  c'est  h  cause  de  çuX-xp-zot;  qui  va  avec  ^0 
àvayxaïov  v/.  1[  Prosodie  latine  ancienne  [J.  R.  Oreenoughl.  Les  études 
antérieures,  notamment  celles  de  Millier,  ont  eti  principalement  pour  objet 
de  rechercher  les  conditions  métriques  sons  lesquelles  les  s.yllabes 
longues  sont  abrégées,  mais  n'a  rien  fait  de  systématique  pour  déterminer 
les  conditions  d'abrègement.  Des  recherches  de  l'auteur  il  suit  :  1»  En  '^ 
matière  de  phonétique  tous  les  détails  ne  .sauraient  être  ramenés  à  un  seul 
principe.  Chaque  combinaison  a  son  adaptation  propre;  2" de  sa  nature  même 
la  position  est  syllabique  et  provient  du  temps  d'arrêt  qui  existe  entre  les 
consonnes;  3"  quand  il  y  a  témoignage  lapidaire,  on  peut  supposer  la 
perte  totale  ou  partielle  de  l'un  des  éléments  consonantiques;  4»  en  cas  de 
consonnes  répétées,  y  incluses  celles  qui  sont  assimilées,  la  pause  italienne 
était  négligée  et  la  position  ne  produisait  pas  son  effet:  5"  «  in  ail  cases  of 
consonants  capable  of  beginning  a  syllalilo  we  may  assume  a  syllabifi- 
cation  which  essentially  combined  instead  of  separating  the  consonants, 
thus  de^itroying  position  nrecisely  as  in  the  mute  and  liquid  combination  ^^ 
and  in  the  two  consonants  at  the  beginning  of  a  word.This  principle  miglit 
often  be  combined  with  loss»;  fi"  le  cas  d'une  liquide  suivie  d'une  consonne 
n'est  pas  encore  résolu  d'tme  manière  décisive,  f  I,e  xo-rtaSoî  xaTaxToc 
à  la  lumière  des  dernières  recherches  [Ilerman  W.  ITayley].  On  peut  se 
représenter  comme  suit  l'histoire  de  ce  jeu  :  1"  Le  vin  était  lancé  sur  la  **' 
tète  d'un  esclave;  2»  un  buste  en  bronze  nommé  \iivr\i;  est  substitué  à 
l'esclave;  ?,"  le  buste  est  placé  dans  un  bassin  afin  de  ne  pas  souiller  le 
pnrquet;  4"  le  vin  n'est  pas  lancé  directement  sur  le  buste  mais  contre  un 
disque  placé  au-dessus  en  équilibre  sur  une  baguette,  de  façon  à  tomber 
sur  lui.  Le  fiâvr,?  reste  dans  le  bassin,  par  le  centre  duquel  passe  la  ^^ 
baguette,  f  De  Scholiis  Aristophaneis  quaestiones  mylhicae  [Carolus 
Rnrton  Gulickl  :  1»  De  diis  antiquissimis  ;  2"  de  diis  olympijs  (Apollon, 
Ares.  Artemis,  Athêiia,  Ilêphaistos.  Hermès,  Ilestia,  Posîdon,  Zens,  Hèrai; 
3"  de  diis  inferis  (Démêler,  Korê,  Dionysos,  Iladês.  les  Enménides;  ^^  de 
IIercule:5°de  fabulis  atticis;  6»  de  heroibus  nonnuUis;  7»  de  Hécate  cnltnque  ^"^ 
mortuorum.  C'est  Didyme  qui  est  la  principale  source.  i[  La  muette  II  en 
latin  TE.  S.  Slieldonj.  II  a  été  classé  pnrmi  les  muettes  probablement  afin  de 
porter  à  neuf  le  nombre  de  ces  consonnes,  commeen  grec.    J.  Kbelhoff. 


170  1895.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

^1[  Vol.  VI  (1895).  L'Opislhodomos  de  TAcropole  d'Athènes  (pi.)  [John 
William  WhileJ.  L'Opisthodomos  de  rAcropole  d'Athènes,  mentionné  dans 
les  inscriptions  et  chez  les  auteurs  simplement  sons  le  nom  deô  oTitTOôSoito;, 
n'était  pas  une  partie  de  quelque  temple  existant,  mais  était  un  édifice 

*  séparé,  complet  en  lui-même.  Les  auteurs  et  leurs  interprètes  anciens 
décrivent  l'Opisthodomos  comme  un  édifice,  ou  un  endroit  sur  l'Acropole, 
ou  une  partie  de  l'Acropole,  derrière  le  temple  d'Athéna,  et  servant  de 
trésor.  Inscriptions  à  l'appui  de  cette  thèse.  Discussion  des  opinions  de 
Pôrpfeld.  Furtwilngler,  Milchhofer  et  autres  sur  les  différents  édifices  de 

^0  l'Acropole.  Mais  pour  expliquer  l'emploi  de  ôtiktOoS^iioç  pour  un  édifice 
séparé,  alors  qu'étymologiquement  ce  mot  doit  avoir  désigné  la  partie 
postérieure  d'un  é  liOce,  on  doit  admettre  qu'à  une  certaine  époque  l'Opis- 
thodomos avait  fait  partie  intégrante  de  quelque  monument:  et  ce  monu- 
ment était  l'IIécatompédon.  %  Une  tablette  votive  à   Artemis   Anaïtis  et 

15  Mèn  Tiamii,  conservée  au  musée  dos  beaux-arts  de  Boston  (pi.)  [.Tohn 
Henry  Wright].  Cette  tablette  de  marbre  doit  provenir  de  la  Lydie  orientale. 
La  dédicace  est  dati>e  de  l'an  291  de  l'ère  de  SuUa  fou  d'Actium?)  \  L;i  date 
de  I-ycophron  [William  N.  l?ates|.  Lycophron  est  né  entre  32.-'»  et  320;  il 
écrivit  vers  Alexandre  vers  295,  fut  chargé  démettre  en  ordre  les  comédies 

20  à  la  Bibliothèque  d'Alexandre  en  2S.".-28'i.  florissait  comme  poète  tragique 
vers  280,  et  mourut  avant  250  et  probablement  un  peu  avant  203.  H  Quo 
modo  <v  iacendi  »  uerbi  composifa  in  praesenlibus  temporibus  enuntiaue- 
rintantiqui  et  scripserint  quaerit  [Mauricius  W.  Mather].  Recueil  de  témoi- 
gnages  directs  (inscriptions,  mss,  etc.).  et  indirects  (grammairiens,  etc.), 

25  sur  la  question  des  verbes  en  -icio,  -iicio.  ^  Citations  homériques  chez 
Platon  et  Aristote  [George  Edwin  Ilowes].  1.  Pour  se  faire  une  idée  du 
degré  de  fidélité  quo  Platon  et  Aristote  apportent  on  général  dans  leurs 
citations,  II.  recueille  toutes  leurs  citations  d'Hésiode  et  des  poètes  drama- 
tiques et  les  compare  au  texte  traditionnel  de  ces   mêmes  auteurs.  Si  l'on 

30  tient  compte  de  différentes  circonstaiicps,  et  en  particulier  de  ce  que 
Platon  semble  avoir  connu  une  recension  d'Hésiode  différente  de  celle  qui 
nous  a  été  transmise,  on  constate  que  les  citations  en  question  sont  en 
général  assez  exactes.  —  2.  Pour  les  citations  d'Homère,  il  faut  tenir 
compte  aussi  des  différences  de   recensions  qui    nous    sont  connues  par 

35  ailleurs  de  différentes  manières.  Recueil  des  citations  homériques  chez 
Platon,  complètes  ou  fondues  dans  le  texte.  Relevé  des  variantes.  Mots 
épiques  remplacés  par  des  mots  attiques.  Cas  où  le  texte  cité  par  Platon, 
tout  en  s'oloignant  de  notre  texte  traditionnel,  coïncide  avec  des  variantes 
fournies  par  les  scholiastes,  ou  d'autres  citations  anciennes,  ou  certains 

*0  manuscrits.  Il  faut  noter  que  là  où  un  mot  épique  est  remplacé  par  un 
mot  attique,  on  trouve  souvent  le  même  passage  cité  ailleurs  chez  Platon 
lui-même  sous  sa  forme  exacte.  La  substitution  est  donc  du  fait  du  copiste- 
En  somme,  tout  bien  considéré,  les  citations  de  Platon  fournissent  un 
élément  appréciable  à  la  critique  du   texte  homérique.   —  3.   Recueil    d<'S 

46  citations  homériques  chez  Aristote,  classées  comme  précédemment  ;  conclu- 
sions analogues, 

^^  Vol.  VII  (1896)  <  Ce  volume  est  dédié  par  ses  anciens  élèves  et  par 
ses  collègues  actuels,  à  George  Martin  Lane,  professeur  éraérite  de  latin,  à 
l'occasion    du    cinquantième   anniversaire    de   son  baccalauréat   passé   à 

.so  Harvard  Collège.  >  Sur  l'extension  de  la  construction  délibérative  dans 
les  propositions  relatives  en  grec  (William  W.  Goodwinj..  Discussion 
des  exemples  cités  dans  les  récentes  études  sur  ce  sujet  (Arthur  Sidgwick 
dans   Classjcal   Review,  avril   ispi  ;  Tarbell,   ibid,  juillet  1891,  Mortlmer 


I 


HARVARD    STUDIES    IN    C.LASSICAL    PHILOLOGY.  171 

L.  Earle,  ibid.,  1892;  W.  G.  Ilale  dans  :  Transactions  of  the  American 
philological  Association,  24.  Tous  les  exemples  du  subjonctif  s'expliquent 
aisément  comme  «  délibératifs  étendus  »,  et  il  serait  difficile  de  tracer  une 
ligne  de  dém;ircation  entre  deux  quelconques  de  cet  exemple  et  d'appeler 
l'un  délibéralif  et  l'autre  final.  Les  exemples  d'optatif  suivent  les  mémos  5 
principes  et  sont  sujets  aux  mêmes  restrictions  que  le  subjonctif.  Discus- 
sion de  quelques  cas  particuliers.  ^  Quelques  points  de  la  construction 
de  la  condition  contraire  au  fait  fj.  B.  Greenough].  Le  développement  de 
cette  construction  a  été  essentiellement  le  même  dans  des  laugues  diffé- 
rentes, car  son  principe  fondamental  repose  sur  les  formes  même  de  '•o 
l'esprit  humain.  Étude  de  cette  construction  en  latin,  f  Études  sur  le  texte 
de  Lucrèce  [William  Everett].  Critique  sévère  de  l'édition  récente  de 
Brikger  (Teubner).  1[  Sur  «  os  columnatum  »  (Plante,  Mil.  gl.  211)  et  les 
anciens  instruments  de  détention  [Frédéric  D.  Allen].  Le  prisonnier  avait 
le  cou  pris  dans  le  «  neruos  »,  sorte  de  fourche  en  bois  dont  le  manche  ts 
reposait  sur  le  sol.  Les  «  bini  custodes  »  dont  parle  Plante  n'étaient  sans 
doute  que  les  gardiens  de  la  prison.  %  Le  voyage  d'exil  de  Cicéron 
[Clément  Lawrence  Smith].  Les  lettres  écrites  par  Cicéron  à  Atticus durant 
son  voyage  jusqu'à  Brindes  sont  au  nombre  de  six  (ad  Att.,  111.  1-6); 
mais  on  n'est  pas  d'accord  sur  l'ordre  dans  lequel  il  faut  les  ranger,  2n 
celui  que  donnent  les  mss  étant  en  tout  cas  inexact.  S.  propose  Tordre 
suivant  :  1,  3,  2,  5,  'u  6.  Reconstitution  des  étapes  du  voyage  de  Cicéron 
jusqu'à  Brindes,  où  il  s'embarque  le  29  avril  58  pour  Dyrrachium.  t  Cinq 
impératifs  grecs  iutéressants  [John  Henry  Wright].  1.  Ilcei,  fréquent  sur 
les  vases  à  boire  attiques,  s'explique  parTik  suivi  du  suffixe  démonstratif- 1.  25 
2.  Un  vase  à  boire  du  musée  de  Berlin  porte  'jyizlaç  AEXOI,  que  Furtwân- 
gler  transcrit  àiyov  ;  mais  l'i  est  bien  net.  Il  faut  lire  5£-/oyt  <  receive  it 
hence  !  »  3.  AtSot,  chez  Pindare,  et  dans  une  inscription  corinthienne  s'ex- 
plique par  *St5o'jt.  A.  Sur  une  inscription  d'Orvieto ,  on  lit  5uo6e)>oxa'.|j.eOiYeç, 
c.  à  d.  6û'  opsXw  /.ai  [I.Z  Qi^zz  «  (donne)  deux  oboles  et  prends-moi  »  :  bi-^tç  30 
est  formé  comme  (t-/£ç,  6é;  etc.  5.  -/aîpe  xal  IIIEIS  sur  un  vase  à  boire  de 
Munich.  On  a  voulu  à  tort  compléter  utei  a-j;  mais  il  n'est  pas  impossible 
que  TtcEi  a'  représente  la  vraie  prononciation  de  cette  mèuie  formule,  f 
L'intrigue  de  l'Agamemnon  [Louis  Dyer|.  Traite  surtout  de  la  question  de 
l'invraisemblable  rapidité  avec  laquelle  se  succèdent  les  événements  :  en  35 
négligeant  ces  prosaïques  détails,  le  poète  a  pu  mettre  devant  nos  yeux 
cette  justice  divine  indépendante  du  temps.  Comparaisons  avec  le  Psaume 
XC.  f  Musouius  l'étrusque.  [Charles  Pomeroy  Parker].  Musonius  Rufus,  le 
philosophe  stoïcien  dont  parleutTacite  et  Pline  le  jeune,  et  qui  fut  le  maître 
d'Épictète  est  à  distinguer  d'un  autre  Musonius  le  Babylonien  ou  le  Tyrien.  40 
Etude  sur  sa  vie  et  son  infiuence.  %  Notes  sur  les  anape.-^tes  d'Eschyle 
[Herbert  Weir  Smythl.  Etude  des  anapestes  classés  en  anapestes  démarche 
et  en  anapestes  raéliques.  Examen  des  formes  dialectales  admi.ses  par 
Eschyle  dans  les  anapestes.^  Les  dates  des  exils  de  Pisistrate  [Marold  N. 
Fowler].  Los  dates  fournies  par  T'AOrivai'wv  7ro).iT£ca  peuvent  être  conservées  45 
telles  qu'elles  sont  fournies  par  le  manuscrit;  elles  se  concilient  bien  avec 
les  données  d'Hérodote.  De  plus  les  renseignements  que  l'ouvrage  d'Aris- 
tote  nous  fournit  sur  la  tyrannie  de  Pisistrate  ne  contiennent  rien  de 
déraisonnable  ni  de  contradictoire.  Appendice  sur  lophon,  fils  de  Pisistrate. 
1[  Les  plans  d'Athènes  par  Coronelli  (2  pi.)  [J.  R.  Wheeler].  L'œuvre  de  50 
Coronelli  (1686  et  suiv.)  n'a  presque  aucune  valeur  originale  :  elle  dépend 
eu  grande  partie  de  Guillet,  puis  de  Spon.  Mais  elle  a  un  certain  intérêt 
historique.  %  Notes  sur  Perse  [Morris  H.  Morgan].  1.  13,  copserver  lé  texte 


172  1893.  —  ÉTATS-UNIS  DK  l'amérique  du  nord. 

traditionnel  :  il  faut  tenir  compte  de  la  franchise  habituelle  à  Perse.  —  I 
Ui,  lirequod.— I  60,  le  subjonctif  siliat  estsurfisamment  autorisé  par  Hor. 
Sat.  I  6,  127.  —  Remarques  sur  la  versincation  de  Perse  (synizèse, hiatus),  abrè- 
gement irrégulier,  —  II  2,  lire  apponet.  ^  Notes  sur  Suétone  [Albert  A.  IIo- 

5  ward].  Bccker,  Rh.  Mus.  37,  signale  un  fragment  de  Suétone  dans  le  Wnveriey 
de  WaltcrScott,chap.  10  :  il  suppose  qtieW.  Scott  l'aura  trouvé  dans  quelque 
ancien  glossaire  sur  lequel  nous  n'avons  aucun  autre  renseignement.  En 
fait  la  source  de  cette  citation  faite  inexactement,  et  sans  doute  de  mémoire, 
est   Faber,    Thésaurus  cruditionis  scholastJcae,  1696,  dont  un  exemplaire 

'0  existait  dans  la  bibliothèque  d'Abbotsford.  Une  autre  citation  d'un  glos- 
saire sur  la  règle  de  saint  Benoist,  dans  le  même  roman,  eh.  ^8,  est  extraite 
de  Du  Gange.  —  Suet.  Nero  23  :  sur  le  sens  de  o  ppidum,  cf.  Festus  IS'i  M. 

—  Id.  /i ,  5,  lire  ànxiiç  praeligatus.  Les  mots  ego...  meruisti  semblent 
raltéralion  d'un  hexamètre.  Lire  :  egi  ego  quod  potui,  sed  tu  cuUum  (cp. 

15  Festus  60  M.)  meruisti.  —  Dans  la  construction  deciens  (etc.)  sestertiuin, 
le  mot  en  -iens  est  employé  comme  substantif,  sestertium  en  dépend 
comme  génitif.  ^  Varia  critica  [II.  W.  llayley!.  Liu.  I  21,  A,  lire  :  Sollae 
fidei  (  «  to  imbroken  Faith  »  ).  —  Id.  I  5.5,  9,  lire  :  magnificentiam  operum 
[fundamenta]  non  etc.  —  Ter.  Phor.  .333,  lire  :  alicunde.  —  Extorris  n'a  pas 

20  (ie  rapport  direct  avec  terra;   il  signifie    proprement  «  igni  interdictus  ». 

—  Petron.  61  adfui.  Note  sur  aginare  et  ses  dérivés.  —Euripide,  Hippol. 
1189,  lire  :  ey  Taicrtv.  —  Id.  Aie.  1125,  lire  :  (x'âx  Ôeoû.  —  Ibid.  883.  Le  génitif 
avec  ÛTrepa^yerv  ne  se  rencontre  que  depuis  Arrien.  Dans  les  4  exemples 
antérieurs    d'Euripide,    de    Sophocle   et   d'Aristophane  que    l'on   cite,   le 

25  génitif  étant  placé  après  le  verbe,  on  peut  lire  ûnsp  à^y^ïv  avec  anastrophe. 

—  Ibid.  321,  corriger  (at)V($;  en  yrt^M.  ^  Sur  l'ordre  des  mots  en  grec  et  en 
latin  [J.  IL  Walden].  Recherche  le  principe  logique  de  ce  que  Weil  appelle 
le  «  Ti^pos  d'accent.  »  ^  «  Omen  »  et  «  augurium  »  chez  Plante  [Charles 
Bnrton  Gulick].  Recherche  les  allusions  h  ces  superstitions,  en  les  distin- 

30  guant  autant  que  possible  suivant  qu'elles  représentent  des  habitudes  de 
pensée  grecques  ou  bien  romaines.  %  Sur  la  coupe  des  syllabes  en  latin 
[William  Gardner  Ilale].  Critique  les  idées  de  Seelmann  sur  la  question,  et 
montre  le  caractère  artificiel  des  règles  données  par  les  grammairiens 
anciens,  qui  sont  en  contradiction  avec  ce  que  la  prosodie  latine  et  la  pho- 

35  nétique  romane  nous  apprennent  sur  la  prononciation  réelle  des  Romains. 
IL  se  déclare  complètement  d'accord  en  général  sur  cette  question  avec 
Louis  Havet,  Rev.  celtique,  avril  1895.  <  Voir  plus  loin.>  L.  D. 

Publications  of  the  University  Pennsylvania.  Vol.  I.  (1891).  Sur  7tp(5î 
suivi  de  l'accu.'-atif  [W.  A.  Lamberton].  Étudie  le  développement  de  cette 

40  construction  et  l'évolution  de  son  u.sage  ^  Sur  L'Antiphone  {sic.  8  fois)  de 
Sophocle  vers  750-757  [W.  A.  Lamberton].  Aucune  des  transpositions  pro- 
posées pour  ces  vers  ne  peut  être  adoptée  sans  dommage  ni  avec  un  avantage 
réel,  n  <  Les  volumes  3,  4,  5,  6  ne  contiennent  rien  sur  la  philologie 
classique.  Le  vol.  2,  qui  intéresse  la  Revue,  n'a  pas  paru  encore. > 

45  .T.  Krri.hoff. 

Transactions  of  the  American  Philological  Association,  vol.  XXV 
(189'i).  Notes  sur  les  propositions  dans  ■\u'u-Gelle  [Charles  Kiiapp].  Aulu- 
Geile  aime  à  accoupler  une  préposition  à  un  mot  déjà  en  possession  de  sa 
désinence  casuelle  alors  que,  chez  les  classiques,  la  désinence  casuelle  seule 

50  serait  employée.  Il  ne  faut  pas  y  voir  seulement  un  signe  de  l'altération  de  la 
langue  latine,  mais  un  effet  de  la  passion  de  l'auteur  pour  les  écrivains 
archaïques  et  l'influence  du  sermo  plebeius.  ^  Urbs  Aclerna  et  Urbs  Sacra 
[F.  S.  Moore].  C'est  à  l'époque  d'Hadrien  que  la  première  expression  devint 


TRANSACTIONS    OF    TIIE   AMERICAN    PHILOI.OGICAL   ASSOCIATION.     17^ 

ofTicielle;  la  ville  était  sacrée  en  tant  que  séjour  des  empereurs  déiliés. 
Collection  de  passages  empruntés  aux  textes,  aux  in^criptions  et  aux 
monnaies.  ^  Sur  certaines  constructions  poétiques  chez  Thucydide  [Charles 
Forster  Smith].  1»  constructions  avec  des  prépositions  ^-jv,  èni  tivi,  èx,  uept 
Tivt,  àvà,  àjxçt;  2»  èXôetv  xtvi;  datif  de  l'agent;  3»  adjectifs  pluriels  neutres  5 
employés  comme  prédicats;  neutres  pluriels  employés  comme  accusatifs  de 
relation  ou  adverbialement;  adjectifs  neutres  (ou  participes),  accompagnés 
d'un  article  et  ayant  la  valeur  d'uu  substantif  abstrait;  4°  substantifs 
employés  comme  adjectifs;  5»  constructions  diverses.  ^  Les  supercheries 
littéraires  chez  les  l^omains  [Alfred  Gudeman].  Est  le  pendant  du  travail  lo 
du  même  auteur  sur  les  supercheries  littéraires  chez  les  grecs,  publié  dans 
les  études  publiées  en  l'honneur  de  II.  Drisler.  Comparés  aux  mêmes  pro- 
ductions chez  les  grecs,  les  t^e'jSETttypacpa  des  romains  sont  de  peu  d'impor- 
tance, tant  sous  le  rapport  du  nombre  que  de  la  qualité.  Les  causes  en  sont 
étudiées.  L'exemple  le  pins  ancien  est  celui  des  livres  attribués  à  Numa  i6 
Pompilius.  Puis  Tite  Live  cite  un  discours  de  Scipiou  l'ancien,  alors  que 
Gicéron  rapporte  qu'on  n'a  gardé  aucun  écrit.  La  correspondance  entre 
Cicéron  et  Brutus  a  été  suspectée;  les  Disticha  Catonis  ne  sont  que  du 
4°  siècle,  etc.  Le  plus  grand  nombre  des  ^/suSsutypaya  romains  ont  été 
publiés  sous  le  voile  de  l'anonymat,  t  Proceedings.  Le  chant  des  frères  20 
arvales  :  le  culte  des  mânes  pendant  la  période  aryenne  [Edwin  W.  Fay]. 
Traduit  comme  suit  :  Now  ancesters  aid  us.  Let  there  be  no  evil  famine, 
nor  evil  death  to  rush  upon  more  of  us(?).  Ilave  thy  fill  flerce  death,  on 
the  shore  of  the  sea  pause  O  Fever,  my  enemies  other  where  summon  to 
another  land,  ail  of  them.  Now  let  death  aid  us,  etc.  Explique  ensuite  26 
chaque  mot.  Les  grecs  avaient  le  culte  de  leurs  ancêtres  tout  comme  les 
romains  honoraient  les  mânes  et  les  Hindous  les  Pitres.  %  Le  Polémarque 
athénien  [Guy  V.  Thompson].  Cette  fonction  fut  créée  avant  le  7»  siècle, 
mais  on  ne  saurait  décider  à  partir  de  quelle  époque  le  polémarque  perdit 
son  commandement  eflectif.  ^  L'hymne  à  Apollon,  découvert  à  Delphi  [F.  30 
D.  AllenJ.  Pas  de  tiaces  d'arrangement  stiophique;  la  date  de  sa  composi- 
tion est  postérieure  à  279  avant  J.  Ch.,  mais  ne  saurait  être  déterminée 
avec  exactitude.  Le  mode  est  phrygien.  ^  Cena,  Seïtivov,  prandium,  àpiarov 
[W.  S.  ScarboroughJ.  Seiuvov,  comme  cena,  est  un  repas  pris  entre 
midi  et  minuit,  de  même  que  à'pto-Tov  et  prandium  sont  des  repas  pris  35 
entre  le  lever  et  le  midi,  f  Remarques  sur  Thucydide  I.  8,  I.  9,  3.  28.  3 
[llarold  N.  FowlerJ.  1[  Horace  Carmina  III.  30,  10-14  [Charles  Knapp] 
rapporte  qua...  obstrepit  et  qua...  regnavit  à  dicar.  ^  Les  discours 
dans  l'Agricola  de  Tacite  [W.  B.  OwenJ.  Considérations  stylistiques.  ^ 
Notes  critiques  sur  Sophocle  [John  II.  Wright].  Ajax,  1266  sq.  ;  1337  sq.  ;  40 
Electre,  47;  224  sq.  ;  653  sq.  ;  Œdipe  Col.  113  sq.  ;  250;  418;  1407;  1702; 
Antigone  390;  604  sq.  ;  Philoctète,  234  ;  596  sq.  ;  647  ;  1136  sqq.  ;  1227.  ^  Les 
plans  d'Athènes  de  Coroneili  [J.  R.  WeelerJ  n'ont  pas  de  valeur  indépendante 
des  autres  sources.  ^  L'ôTtKrôôSojjLoç  de  l'acropole  d'Athènes  [John  W.  White]. 
<  L'article  a  paru  au  complet  dans  Harvard  Studies  VI  :  voir  ci-dessus,  45 
p.  170,1.1  ss.>.  t  Un  jugement  littéraire  de  Fronton  (Minton  WarrenJ  discute 
la  phrase  :  in  poetis  aulem  quis  ignorât  ut  gracilis  sit  Lucilius,  etc.,  p.  113 
sq.  Naber.  \  A  propos  de  Velleius  Paterculus  [E.  G.  Sihler].  V.  P.  a  voulu 
perfectionner  la  langue  de  l'époque  cicéronienne.  ^  Dates  du  poète  Lyco- 
phron  [W.  N.  BatesJ  né  323-320  av.  J.  Ch.  ;  écrivit  l'Alexandra  aux  environs  50 
de  295,  florissail  vers  280  comme  poète  tragique  et  mourut  avant  250.  ^  Les 
saturniens  de  Livius  Andronicus  et  de  Naevius  mis  en  regard  de  la  théorie 
quantitative  [Karl  P.  Harrington]  ne  tolèrent  aucune  scansion  quantitative 


174  1895.    —    FRANCE. 

et  lie  sont  que  de  la  prose  rythniée.  ^  lacio  en  composition  avec  un  préfixe 
se  terminant  par  une  consonne,  dans  le  sj'stème  du  présent  [Maurice 
W.  Malher].  A  part  trois  exemples  de  Plaute  et  de  Naevius,  tous  ces 
composés  ont  la  voyelle  du  préfixe  long  chez  les  poètes  antérieurs  à  la 
5  Hjort  d'Auguste.  %  Note  sur  l'aoriste  gnomique  [II.  C.  Elmer].  Rejette  l'expli- 
cation de  Goodwin,  de  Franke,  etc.  ;  Mutzbauer  en  revient  à  l'explication 
de  Moller.  L'aorisle  gnomique  exprime  un  acte  dans  le  présent,  abstraction 
faite  de  toute  idée  de  marche  Vers  l'achèvement  (progress).  ^  Note  critique 
sur   Euripide,   Ion   1-3  [Mortimer  Lamson  EarleJ.  Lire  "A-iXaç,  ô  x<^lxioim 

10  vwTot;  oùpavoC  |  çéptov  7ra).aibv  oyxov,  iv.  xpiwv  ÔEÔiv  |  |iiâ;  eçycie  Maïav,  v^  xié. 

J.  Keblhokf. 


15  FRANCE 

Rédacteur  général  :  Henry  Tuédenat. 

20  Annales  de  l'Est,  1X«  année,  n»  2,  avril  189o.  Des  raisons  de  la  popula- 
rité d'Horace  en  France  [A.  Campaux,  ^  Élude  littéraire  où  C.  montre  en 
Horace  le  créateur  de  l'épître,  un  artiste  consommé  et  novateur  et  un 
moraliste  qui  a  «bien  connu  et  fait  toucher  du  doigt  les  ressorts  les  plus 
délicats  de  l'âme  et  tous  les  mobiles  de  nos  actions.»  A.  Jacob. 

25  Annales  de  l'Université  de  Grenoble,  t.  VH,  1895.  Le  verbe  [S.  Gha- 
bert].  Étude  de  grammaire  générale.  ^  Juvénal  [Ed.  Bertrand].  Étude 
littéraire  en  cinq  parties.  I.  Les  satiriques  latins  avant  Juvénal.  H,  Vie  de 
Juvénal,  son  caractère.  Pour  l'étude  du  caractère,  B.  s'inspire  des  idées  de 
Boissier  et  Martha.  III.  Juvénal  moraliste.  «  En  morale,  il  n'y  a  rien  de 

30  plus  élevé  et  de  plus  pur  que  sa  doctrine  ».  En  religion,  il  croit  à  «  un 
dieu,  gardien  du  serment  et  de  la  foi  jurée,  qui  punit  tôt  ou  tard  le 
coupable  ».  Il  est  sceptique  à  l'égard  des  dieux  de  la  religion  vulgaire. 
Idées  de  J.  sur  l'éducation  et  le  respect  dû  à  l'enfance.  Sa  philosophie 
morale  est  «  celle  du  bon  sens  ;  c'est,  avec  la  modération  des  désirs,  la 

35  fermeté  d'une  droite  raison.  »  IV.  Juvénal  historien.  «  Ses  tableaux,  ses 
scènes,  ses  portraits,  sont  de  l'histoire  dramatique  et  vivante  ».  Il  peint 
les  vertus  dé  la  Rome  républicaine  et  les  vices  de  la  Rome  impériale. 
B.  appelle  Juvénal  un  autre  Tacite.  Examen  de  ses  portraits  des  empereurs, 
de  ceux  des  patriciens  dégénérés,  des  affranchis  et  des  parvenus.  L'histoire 

40  littéraire  lui  doit  de  connaître  la  place  qu'occupaient  dans  la  société  le 
l)oète,  l'historien,  l'avocat,  le  professeur.  V.  Juvénal  écrivain.  «  Il  a  une 
imagination  exubérante,  un  besoin  immodéré  d'effet.  »  Son  ton  est  «  sou- 
vent monotone  dans  sa  véhémence.  »  Mais  il  analyse  les  caractères  avec 
sagacité  et  finesse.  Les  scènes  abondent  chez  lui,  il  a  le  don  du  pittoresque, 

45  mais  il  a  aussi  «  le  génie  du  grotesque  et  du  burlesque.  »  On  trouve  dans 
son  style  la  recherche  de  l'hyperbole  et  de  l'antithèse.  ^  La  prononciation 
du  grec  sous  Marc-Aurèle,  d'après  Lucien  [S.  Chabert].  C.  analyse  le 
«  Jugement  des  voyelles  ».  Cette  «  fantaisie  destinée  à  jeter  sur  un  engoue- 
ment pédantesque  un  léger  ridicule  »,  nous  «  renseigne  sur  des  altérations 

60  lentes  et  profondes  qu'il  n'est  pas  indifférent  de  pouvoir  dater  et  noter  au 
passage.  »  A.  Jacob. 

Annuaire  de  la  Société  française  de  Numismatique   et  d'archéo- 
logie. Année  1895,  janvier-février.    Prix  de    vente   :  de  la  collection  de 


BIBLIOTHÈQUK    DE    l'ÉGOLE    DES    CHARTES.  175 

monnaies  romaines  de  P...,  de  Hayoune,  21-23  novembre  1894,  7o3  numéros; 
de  la  collection  de  monnaies  romaines  du  C"  de  B...,  21  janvier  1895, 
437  numéros. 

^I  Mars-avril.  Noies  sur  les  tétradrachmes  d'Alexandre  le  Grand  que 
Ton  trouve  en  Egypte  (fig.)  [D.  J.  DutilliJ.  Ce  monnayuge  a  été  émis  sous  5 
le  règne  d'Alexandre  le  Grand,  tout  au  plus  au  commencement  de  l'inter- 
règne, mais,  dans  aucun  cas,  pas  après  l'an  305  avant  J.  G.  Etude  détaillée 
des  monnaies  de  cette  série  que  D.  a  achetées  au  nombre  de  75.  11  est  bon 
de  recueillir  ces  pièces;  on  peut  y  trouver  des  rares  ou  des  inédites. 

\*i  Mai-juin.  Seconde  lettre  à  M.  Lenormant  sur  les  monnaies  égyp-  10 
tiennes  [E.  RevilloutJ.  Suite.  A  l'aide  des  renseignements  fournis  par  les 
papyrus  démotiques,  H.  étudie  :  1»  L'étalon  d'argent  qui  fut  le  seul  usité 
sous  Soler,  Phiiadelphe  et  Evergète  I";  2»  les  étalons  simultanés  d'argent 
et  de  cuivre  à  partir  de  Pliilopator;  3»  l'étalon  de  cuivre  à  dater  du  second 
règne  d'Evergète  II  et  suiv.  15 

11^  Septembre-octobre.  Monnaies  alexandrines,  terre  cuite  de  Fayoum  et 
les  seize  génies  de  la  statue  du  Nil  (pi.  1-4,  fig.)  [S.  Dutilh].  Les  représen- 
tations du  Nil  sur  les  monnaies,  et  les  nombreuses  terres  cuites  repré- 
sentant des  Sérapis,  des  Isis,  des  llarpocrates  ou  génies,  des  dieux  Nils, 
des  grotesques,  des  animaux,  des  fleurs,  tout  cela  se  rattache  aux  crues  du  20 
Nil,  à  la  Déesse  Anouké,  aux  seize  coudées,  à  l'expansion  du  sol  «  uilo- 
lique  »  pendant  et  après  rinonduiion  et  surtout  à  l'allégresse  que  cet 
événement  répandait  dans  toute  l'Egypte.  Ces  représentations  ne  remon- 
tent pas  plus  haut  que  le  règne  de  Domitien. 

^^   Novembre-décembre.   Prix    d'une  vente    de    monnaies    trouvées  en  26 
Orient,  20  octobre  1895,  53  numéros.  Henry  Thédbnat. 

Bibliothèque  de  l'École  des  Chartes.  T.  55  (1894).  Nouvelles  acquisi- 
tions du  département  des  manuscrits  de  la  Bibliothèque  nationale,  pendant 
les  années  1892-1893  III.  Omont].  A  signaler  :  Abélard,  Monila  ad  Astrala- 
bium  fllium,  xiv«  s.,  n.  a.  lat.  5G1  ;  Aleandro  (Notes  autobiographiques  du  30 
cardinal  Girolamo),  n.  a.  lat.  5(33;  Buchon,  Voyage  en  Grèce  (1840-1841),  n. 
a.  Ir.  4692-4695;  Gelsc,  Traité  de  Médecine,  xv«  s.,  u.  a.  lat.  1706;  César, 
Guerre  des  Gaules,  xv"  s.,  n.  a.  lai.  1702;  Cicéron,  de  Amicilia,  xv»  s.,  n. 
a.  lat.  552;  Donal,  Grammaire,  en  français,  1483,  n.  a.  l'r.  4690;  Fourmont 
et  Se  vin,  Documents  relatifs  à  leurs  voyages  en  Orient  et  en  Grèce,  1728-  35 
1730,  n.  a.  fr.  5384;  Inscriptions  latines  d'Italie,  xvr  s.,  n.  a.  lat.  1711; 
Ovide,  Métamorphoses,  xir  s.,  n.  a.  lat.  ouG;  Servi  us.  Commentaire  sur 
Virgile,  1462,  n.  a.  lat.  1705.  En  outre,  415  volumes  provenant  de  l'ancien 
fonds  des  Catalogues.  \  Les  premiers  habilcmls  de  l'Europe  d'après  les  écrivains 
de  Vanliquitc  et  les  travaux  de  liiiguisles,  par  il.  u'AruOJS  DE  JUBAINVILLK,  40 
seconde  édition....  t.  II  :  les  Indo  Européens,  suite  [Ferdinand  LotJ.  H.  d'A. 
de  J.,  qui  supprime,  ou  à  peu  près,  les  Gaulois  de  nos  ancêtres,  les  rem- 
place par  les  Ligures;  en  outre,  d'après  lui,  les  Germains  auraient  vécu 
plusieurs  siècles  sous  la  domination  des  Gaulois;  son  livre  ne  peut  entraî- 
ner la  conviction.  ^  Atlas  de  monnaies  gauloises...,  par  Henri  de  La  Touh,  45 
[A.  de  Barthélémy].  Recueil  d'une  grande  valeur  scientifique.  \  Histoire  de 
la  latinité  de  Constantinople,  par  A.  Beun,  2«  édit.,  revue  par  le  U.  P.  Arsène 
De  Chatki,  [H.  Omont;.  Bon.  ^  Anecdota  Maredsolana.  Vol.  II.  Sancti  démen- 
tis ad  Corinlhios  epistuhe  versio  latina  antiquissima,  éd.  D.  Germanus  MORIN 
I L.  DelisleJ.  Version  latine  retrouvée  dans  un  manuscrit  du  xi«-xii«  siècle,  ^j 
aujourd'hui  au  grand  séminaire  de  Namur;  elle  paraît  dater  des  premiers 
siècles  de  l'Église,  et  dcrive  d'un  texte  grec  appartenant  ù  une  autre  famille 
que  les  manuscrits  jusqu'ici  connus.  \  Les  Fables  de  Phèdre.  Édition  paléo- 


176  1895.  —  FHANCK. 

graphique  publiée  d'api'ês  le  mamiscrit  de  Rosanbo,  par  U.  ROBERT  |L.  Delisle]. 
Reproduction  de  la  plus  rigoureuse  et  minutieuse  exactitude,  précédée 
d'une  histoire  de  ce  manuscrit,  que  Robert  croit  pouvoir  attribuer  à  un 
scribe  de  la  ville  ou  du  pays  de  Reims;  manuscrit  qui  a  servi  de  base  à 

5  rédition  de  Louis  Ilavet.  ^  Noms  vulgaires  d'oiseaux  et  de  poissons  au 
xvi«  siècle  [  ].  Dans  un  commentaire  de  Galien.  ^  Nouvelles  acquisitions 
du  département  des  manuscrits  de  la  Bibliothèque  nationale,  pendant  les 
années  1892-1893  (suite  et  fin)  [II.  OmontJ.  ^  La  traduction  des  Commentaires 
de  César,  par  Pier  Candido-Decembri  i  A.  Morel-Fatio].  On  avait  cru  cette 

10  traduction  perdue;  le  De  Belle  Gallico  se  retrouve  dans  le  manuscrit 
italien  124  du  fonds  italien,  à  la  Bibliothèque  nationale.  ^  Nouvelles  Archi- 
ves des  missions  scientifiques  et  littéraires...,  t.  I-V  [G.  Ledos].  A  noter,  dans  le 
second  volume,  les  «  Notices  sommaires  des  manuscrits  grecs  d'Espagne 
et  de  Portugal  »,  rédigées  en  partie  par  feu  Charles  Graux,  complétées  et 

15  publiées  par  Albert  Martin.  ^  Le  martyrologe  de  saint  Jérôme  [L.  Delisle]. 
Note  élogieuse  à  propos  du  Marlyrologium  Hieronymianum  de  J.-B.  De  Rossi 
et  L.  DuGHESNE.  1[  Alexandre  de  Villedieu  et  Guillaume  Le  Moine,  de  Ville- 
dieu  [L.  Delisle].  Important  article  bibliographique,  comprenant  le  «  Cata- 
logue des  éditions  du  Doctrinal  conservées  à  la  Bibliothèque  nationale,  »  et 

20  une  «  Note  sur  les  éditions  du  Doctrinal  renfermant  la  glose  de  Foucaud 
Monier  ».  ^  Josse  Bade  et  les  traductions  de  Claude  de  Seyssel  [E.  Coyec- 
que].  Publie  un  contrat  de  1528,  relatif  aux  traductions  de  Thucydide,  Dio- 
dore  de  Sicile,  Eusèbe  et  Justin.  \  PaUographie  des  classiques  latins  [  ].  In- 
dication sommaire  des  planches  de  la  huitième  livraison  du  recueil  d'Emile 

25  CHATELAIN. 

^1[  T.  56  (1895).  Anecdota  Maredsolana,  Vol.  III,  pars  I.  Sancli  Ilieronymi 
presbyleri  commenlarioli  in  psalmos,  edidit  D.  Germanus  MOrin  [L.  Delisle]. 
Publication,  d'après  cinq  manuscrits,  de  cet  ouvrage  de  saint  Jérôme,  qui 
passait  pour   perdu  ;  cette  découverte,   l'édition  et  l'annotation  du  texte 

30  «  font  le  plus  grand  honneur  au  savant  bénédictin  de  Maredsous  ».  ^ 
Nouvelle  note  sur  quelques  manuscrits  de  la  reine  Christine  [Paul  Fabre]. 
Identification  de  22  manuscrits  du  fonds  Ottoboni,  au  Vatican,  avec  autant 
de  numéros  du  catalogue  des  manuscrits  de  Christine  publié  par  Mont- 
faucon  ;   tous  ces  volumes  ont  passé  par  la  collection  de  Stosch.  1[  La 

35  paléographie  dans  les  Facultés  des  Lettres  [  ].  A  propos  du  cours  de 
J.  Berthelé,  professé  à  Montpellier.  %  De  Judoci  Clichlovei  Neoportuensis...  vita 
et  operibus  (1472-1543).  Thesim  proponebat...  J.  Al.  Clerval  [L.  Delisle]. 
Travail  important  pour  l'histoire  de  l'humanisme  et  la  connaissance  de 
l'état  des  écoles  au  commencement  du  xvi»  siècle.  If  Ilanschriftenschàize 

40  Spaniens...,  von  D'  Rudolf  Béer  [A.  Morel-Fatio].  Rapport  d'une  mission 
littéraire  en  Espagne  confiée  à  Béer  par  la  commission  de  la  publication 
des  Pères  de  l'Académie  de  Vienne  ;  notices  sur  bon  nombre  de  biblio- 
thèques publiques  et  privées,  anciennes  et  modernes,  de  l'Espagne,  avec 
références  bibliographiques  qui   rendent  l'ouvrage  très  utile.  ^  Antiquités 

4î>  nationales.  Description  raisonnce  du  Musée  de  Saint-  Germain-en-Lnye  :  bro7izes 
figurés  de  la  Gaule  romaine,  par  Salomon  Reinach  [A.  de  Barthélémy]. 
Catalogue  des  plus  remarquables,  précédé  d'une  introduction  où  l'auteur 
expose  ses  idées  personnelles  sur  la  relation  qu'il  dut  y  avoir  entre  l'art, 
en  Gaule,  avant  la  conquête  romaine,  et  l'art  qui  fleurit  dans  l'Europe 

60  centrale  après  la  dislocation  de  l'Empire  romain.  <|[  Notes  sur  quelques 
manuscrits  du  baron  Dauphin  de  Verna  [L.  Delisle.)  Collection  très  impor- 
tante, dont  19  numéros  sont  étudiés  par  l'auteur  ;  à  signaler  particuliè- 
rement un  fragment  d'une  antique  version  latine  de  la  Bible,  du  vi"  siècle, 


BULLETIN    ABCHÉOLOGIQUE  DU   COMITÉ   DES   TRAVAUX,    ETC.      177 

88  feuillets  ayant  fait  partie  du  manuscrit  de  Lyon  déjà  bien  connu  par  la 
publication  d'U.  Robert,  «  Pentateuchi  versio  latina  antiquissima  »  à  la 
bibliothèque    de    Lyon.  ^  Die  Ilandsehriflen  der    grossherzoglich   Badischen 
Hof-und    Landesbibliothek    in    Karlsruhe.    III.    Die    Durlacher    und    Rastatter 
Handschriflcn  beschrieben,   von   IIOLDER    [     J.  Notices  rédigées  avec  le  plus  5 
grand  soin.  ^  G.  Sghlumberger.   Mélanges  d'archéologie  byzantine,   !'•   série 
[A.  de  Bartliélemy].  Recueil  important  d'articles  concernant  la  numisma- 
tique,   la   sphragistique,    les    ivoires,    Torfévrerie,   etc.  ^   Gh.    Givelet, 
H.  Jadart,  L.  Demaison.  Catalogue  du  musée  lapidaire  rémois  [A.  de  Barthé- 
lémy]. 202  articles,  depuis  l'époque  antique  jusqu'au  xvii»  siècle;  bonnes  10 
descriptions.  ^  Discours  de    Gaston  Paris  à  l'inauguration  du  buste  de 
Peiresc,  prononcé  à  Aix,  le  10  novembre  1893.  Lucien  Auvray. 

Bulletin    archéologique  du    Comité   des    travaux  historiques  et 
scientifiques.  Année  189'i,  n»  2.  [Lex,  Lasteyrie  rptr].  Découverte  à  Gleizé, 
Rhône,  d'un  sarcophage  avec  inscription  où  le  tombeau  est  appelé  saxum.  15 
^  Pillpy.  Barthélémy  rptr].  Descr.  de  39  monnaies  gauloises  trouvées  à  Ver- 
mand.  ^  Rapport  sur  une  nécropole  punique  découverte  par  le  service  de 
l'artillerie  à  Bordj-Djedid,  près  Carthage  (fig.)  [    ].  Chambres  sépulcrales 
où  conduisait  uu  puits  vertical  ;  deux  fosses  par  tombeau  et  deux  corps 
dans  chaque  fosse  ;  cercueils  en  bois.  Mobilier  :  lampes  du  type  punique,  20 
vases  divers  avec  ou  sans  pied,  plats  et  assiettes  de  petites  dimensions  ; 
quelques  monnaies  illisibles.  Epoque  plus  basse  que  celle  des  nécropoles 
antérieurement  découvertes,  3«  ou  4»  siècle  av.  J.-C.  ^  Note  sur  la  décou- 
verte d'un  nouveau  sanctuaire  punico-romain  à  Tubernuc  (fig.)  [Gaukler]. 
Série  de  stèles  qui  étaient  groupées  ensemble,  sans  doute  autour  d'un  autel  25 
encore  à  découvrir.  Les  attributs  sont  puniques  et  les  inscriptions  romaines. 
L'intérêt  principal  consiste  en  ce  qu'on  y  suit  l'évolution  du  type  de  Tanit 
depuis  le  symbole  abstrait  et  de  figure   géométrique   jusqu'à  la   forme 
humaine.     Le  fait    d'inscriptions  votives  romaines  à  une  divinité    non 
romanisée  est  nouveau.  ^  Inscriptions  trouvées  à  Tigzirt,  près  de  Deilys,  30 
[Gavant,  Héron  de  Villefosse  rptr].  Six  inscriptions  funéraires  oufragments; 
douze    marques  de  potiers.    ^    Mosaïque    découverte   à    Bir-Ghana,   près 
Zaghouan  en  1894  (fig)  [Hannezo,  Héron  de  Villefosse  rptr].  Homme  nu  por- 
tant sur  l'épaule  une  sorte  de  brasier  en  forme  de  pelle  avec  des  charbons 
ardents,   et  de  l'autre  main  un  bâton  destiné  sans  doute  à  attiser  le  feu.  35 
A  rapprocher  de  la  mosaïque  de  Carthage  aujourd'hui  au  Louvre,  repré- 
sentant des  serviteurs  qui  portent  difTérenls  objets.  \  Notice  sur  la  voie 
romaine  de  Lucu  (Timziouïn)  à  Capultasacora  (Tenira)  (carte)  [DemaegtJ. 
Série  de  milliaires  érigés  en   212  sous  le  gouvernement  du  procurateur 
Q.  Annatius  Geisus.   La  rivière  Tasacora  ne  doit  pas  être  identifiée  avec  40 
Mekerra-Sig,  mais  avec  l'Oued-Tenira-Melrir.  •][  Notice  sur  le  village  ber- 
bère de  Chaouach  et   la  ville  de  Sua  [Bouyac].   Description  de  ruines  et 
d'une  fontaine  construite  par  les  Romains.  Parmi  les  inscriptions,  dédicace 
à  Julien  mentionnant  le  municipium  Suense,   et  autre  dédicace  par  les 
cives  Suenses.   Nécropole  importante.  1[  Inscriptions  inédites  de  la  Tuni-  45 
sie  méridionale  [De  Lespinac  Langeac].    39  inscriptions   relevées    entre 
Sfax,    Sbeitla,    Kasrin  et    Kafsa.    Inscriptions    funéraires    et    milliaires 
assez  nombreuses.  ^  Chronique  d'épigraphie  africaine  [R.  Gagnât].   Ins- 
criptions relevées  par  les  brigades  topographiques.  1»  Tunisie  :  7  numé- 
ros. Dédicace  à  Marc-Aurèle,  an  167;  à  Honorius  et  Théodose;  à  Antonin  ro 
le   Pieux,  an  161  ;    découverte  à  Kourba  d'une  inscription  de  P.  Attius 
Vaarus  et  G.  Gonsidius  Longus,  personnages  historiques,  an  de  Rome  705, 
la  plus  ancienne  inscription  latine  d'Afrique;  2o  Algérie   :   inscriptions 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX.  —  12 


178  1895.    —   FRANCE. 

funéraires;  deux  impériales;  une  dédicace  de  lo7  et  un  milliaire  de 
Seplime  Sévère  et  de  ses  fils;  n<»s  8-36.  Communications  diverses  :  \°  Algérie  : 
stèle  Saturne  Aug.,  trouvée  à  Béjà  ;  inscriptions  funéraires  no»  37-67. 
2"  Algérie  :  Inscriptions  impériales  de  128;  milliaire  de  Carnius  à  El- 
5  Arrondi;  inscr.  à  Valentinien  et  Valens,  à  Salonina;  inscriptions  à  lettres 
onéiales  de  Flavius  Pudens  ;  n^^  68-78.  H  Notes  sur  des  chambres  funéraires 
creusées  dans  le  roc  [Ghenel]  Ces  chambres  funéraires  sont  au  nord  et  à 
environ  8  kilomètres  de  Souk  el  Kniss,  chez  les  Oulad-bou-Salem,  et  plus 
loin  chez  les  Chihia.  ^  Note  sur  les  ruines  de  Kenicia,  environs  de  Sousse 

10  [Molins].  Description,  Grand  monument,  peut-être  des  bains;  citernes; 
restes  d'autres  monuments.  ^  Note  sur  la  voie  romaine  d'Hippo-Diarrhytus 
(Bizerte)  à  Thabraka  [Winckler].  Voie  longeant  le  littoral  excepté  entre  Ilippo- 
Diarrhytus  et  Thabraca  ;  de  là  elle  suivait  en  ligne  droite  la  vallée  de  l'Oued- 
Sedjenân,  Description  de  la  route.  If  Fouille  d'une  nécropole  romaine  au 

15  Kef  (Tunisie)  fCh.  Denis],  Onze  inscriptions  funéraires.  Incinération;  vases 
divers,  le  plus  souvent  de  fabrique  indigène;  description  de 21  lampes  avec 
sujets.  ^  Note  sur  une  excursion  en  Tunisie  [D'  CartonJ.  Dix-huit  inscrip- 
tions funéraires,  sauf  une  votive.  ^  Note  sur  un  buste  de  femme  en  marbre 
blanc  du  Musée  de  Philippeville  (pi.  15)  [Héron  de  Viliefosse],  Une  impëra- 

20  trice  de  la  seconde  moitié  du  2^  siècle  :  Faustine  jeune  ou  Lucille.  C'est 
une  impératrice  divinisée;  travail  très  grossier,  \  Tombes  romaines  à 
Zaghouan  [Ilannezo,  S.  Reinach  rptr].  Description  d'une  sépulture  renfer- 
mant des  armes  et  des  vases.  ^  Recherche  d'une  voie  romaine  du  golfe  de 
Gabès  vers  Ghadamès  (flg.  pi,  16)  [Lecoy  de  la  Marche],  L,  décrit  les  endroits 

26  qu'il  a  traversés  et  tire  cette  conclusion  :  le  port  important  du  sud  tunisien 
semble  avoir  été  Gightès  (Bou-Grara)  ;  de  ce  point  partait  probablement 
une  voie  se  dirigeant  vers  le  sud  et  Cydamus  (Ghadamès),  par  l'Oued  Fessi, 
rOued-Beni-Blell,  l'Oued-BesaLna,  le  plateau  de  Falnassia,  etc.  Les  stations 
qui  jalonnaient  celte  roule  étaient  situées  à  Bougrara,   Ilenchir  Senem, 

3Q  Zmila,  Gasser-Roda,  Médina,  El-Amrouni,  Remada.  \  Monuments  inédits 
du  musée  de  Sofia  (fig.  pi.  18-20)  [S.  Reinach].  Ces  monuments,  tous  décou- 
verts daus  l'ancienne  Thrace,  sont  d'un  grand  intérêt  pour  la  connaissance 
des  cultes  locaux  et  les  éléments  constitutifs  de  l'ancienne  langue  dont 
nous  ne  savons  encore  presque  rien.  Ils  forment  un  précieux  supplément 

35  au  recueil  des  inscriptions  de  la  Thrace,  Description,  texte  et  commen- 
taires, ^  Note  sur  deux  inscriptions  romaines  de  la  Narbonnaise  [Esperan- 
dieu].  Découverte  à  Marseille  d'une  inscription  funéraire  et  à  Nîmes  d'une 
inscription  aux  Proxsumes,  ^  Note  sur  des  monnaies  gauloises  trouvées  à 
Vermand,  Aisne  (fig.)  [Pilloy].  De  l'étude  et  du  lieu  de  provenance  de  ces 

40  monnaies  P.  tire  un  nouvel  argument  en  faveur  de  sa  thèse  que  Vermand 

était  bien  l'unique  ou  le  principal  oppidum  des  Viromandui,  et  que  Sollos, 

dont  le  nom  se  rencontre  sur  une  de  ces  monnaies,  a  été,  peu  avant  J.  C, 

l'un  des  chefs  de  cette  tribu. 

%\  1895,  n»  1-2,  [Abbé  Bouno,  Héron  de  Viliefosse,  rptrj.  Brique  provenant 

45  de  Jérusalem  et  portant  l'empreinte  LE(gio)  XFR(elensis).  ^  [Barthélémy]. 
Rapport  sur  la  découverte,  par  Bulliot,  d'un  aqueduc  au  Beuvray,  destiné, 
suivant  M.  B,  à  fournir  une  force  motrice.  Ce  dernier  point  exige  un  sup- 
plément d'informations  qui  seront  demandées  à  Bulliot.  ^  (lig.)  [Roume- 
joux,  Lasteyrie  rptr.]  Lampes  en  plomb,  d'un  type  très  rare,  trouvées  à 

50  Cahors,  Des  analogues  ont  été  trouvées  à  Lixus  et  regardées  comme  phéni- 
ciennes; cette  attribution  est  à  réformer;, la  date  à  attribuer  reste  dou- 
teuse, 1i  [Geolfroy,  Héron  de  Viliefosse  rptr.].  Mosaïque  à  dessins  géo- 
Kiétriques,  trouvée  à  Saint-Paul-trois-Châteaux  (Drôme);  elle  a  9  mètres 


BULLETIN    ARCHÉOLOGIQUE   DU    COMITÉ   DES   TRAVAUX,    ETC.     179 

sur  3.  f  Congrès  des  sociétés  savantes,  à  la  Sorbonne  :  Discours  de  Milne 
Edwards,  président  du  Congrès.  %  [Massillon-Rouvet].  Étude  sur  les  enceintes 
de  Nevers  depuis'  l'époque  gallo-romaine.  ^  [Gavin].  Mors  de  bride  ita- 
liques trouvés  à  Rozano.  Ils  sont,  comme  les  analogues,  à  barre  brisée  et 
leurs  grands  anneaux  sont  destinés  à  faire  passer  les  rênes,  t  [P.  G.  de  la  ;6 
Croixj.  Fibules  émaillées  trouvées  à  Sanxay;  deux  sont  de  fabrique  gauloise; 
elles  sont  antérieures  à  270,  époque  de  la  destrucLionde  la  ville  de  Sanxay.  ^ 
[Feuvrior].  Poteries  trouvées  dans  la  grotte  dite  le  trou  de  Beaumé,  à  Poli- 
gny,  occupée  de  la  période  gauloise  à  l'époque  gallo-romaine.  Terre  brune 
et  grossière.  H  [MorelJ.  Tombe  fouillée  à  Is-sur-Tille,  Côte-d'Or  :  bandeau  10 
en  or  de  13  centimètres;  belle  épingle  en  bronze  longue  de  67  centimètres. 
Torques  et  vases  gaulois  provenant  des  sépultures  de  la  Marne.  If  [Berge- 
ron].   Cimetière  gaulois  de  Montigny-Leucoup,  Seine-et-Marne.  Torques, 
armes,  anneaux,  bracelets.  Les  torques  ne  se  sont  jamais  rencontrés  avec 
des  armes.  H  [Delort].  Découverte,  près  de  Romans,  d'un  vase  à  engobe  16 
blanche  muni  de  6  anses  disposées  symétriquement  comme  les  anses  d'une 
gourde.  A  Puy-Saint-Martin,  Drôme,  dans  une  tombe,  poteries  et  bracelet 
d'un  diamètre  de  8  centimètres.  ^  [Barbier  de  la  SerreJ.  Restes  de  deux 
petites  constructions  romaines  dans  les  forêts  domaniales  de  la  Londe  et 
Verte,  f  [Héron  de  Villefosse]  signale  des  découvertes  semblables  dans  le  20 
pays  éduen.  ^  [JuUiot].   Reconstitution  de  la  façade   des  thermes  gallo- 
romains  de  Sens.  ^  [Braquehaye].  Débris,  au  musée  de  Bordeaux,  d'un 
grand  tombeau  roniain  qu'on  peut  reconstituer  à  cause  de  sa  grande  res- 
semblance avec  celui  d'Igel.  ^  [Goulon].  Étude  sur  l'usage  des  Strigiles 
dans  l'antiquité.  ^  [Nicaise].  Fragments  de  vases  rouges  à  relief  trouvés  à  26 
Reims  et  représentant  un  combat  de  gladiateurs  contre  un  lion  et  une 
tauromachie.  ^  Séance   de    clôture   du   Congrès;  discours   de   Poincaré, 
ministre.  If  Programme  du  Congrès  des  sociétés  savantes  pour  1896.  ^  [Morel]. 
Complément  des  renseignements  sur  une  tombe  du  hameau  de  Courtavant, 
Aube.  Outre  l'épée  de  bronze  à  bouteroUe,  le  couteau  et  réjjingle  à  enrou-  30 
lement  déjà  signalés,  il  y  avait  aussi  un  collier,  un  bracelet,  un  anneau  de 
jambe  en  bronze.  ^  [Papier].  Mosaïques  romaines  récemment  découvertes  à 
Hippone  :  1"  Néréide  de  grandeur  presque  naturelle,  assise  sur  un  hippo- 
campe, tenant  d'une  main  un  bouclier?  de  l'autre  présentant  un  tambourin 
à  deux  cavaliers  au  galop  ;  fond  semé  de  crustacés  et  de  poissons;  belle  35 
bordure  de   feuilles   d'acanthe;    2»    Mosaïque    représentant    deux    tables 
artislement  décorées  et  séparées  par    un    guéridon.   D'autres   mosaïques 
sui)erposées  se  trouvent  au  même  endroit.  Ces  mosaïques  sont  dans  la 
propriété  de  M.  Chevillot  qui  semble  construite  sur  des  thermes  antiques. 
^  [L.  de   Laigue,  La  Blanchère  rptr.].  Mosaïque  à  dessins  géométriques  40 
trouvée  en  Espagne,  à  Santiscal,  province  de  Cadix.  On  a  trouvé  en  1818, 
dans  la  province  de  Dreuthe,  Hollande,  une  longue   passerelle  en  bois 
enfoncée  dans  la  tourbe.  L.  croit  que  ce  sont  les  «  pontes  longi  »  de  Tacite. 
Le  rptr  dit  qu'il  faut  attendre  les  preuves  à  l'appui.  ^  Note  sur  une  ins- 
cription   romaine    découverte   à   Fourvière    [Dissard].  Inscription    votive  45 
d'où  le    nom   de   la   divinité   a    disparu;   elle   est  gravée  sur  un  autel 
dont  les  quatre  faces  offrent  une  divinité  :  les  mères  augustes,  Silvain, 
la  Fortune,  Mercure.  Provenance  :  Lyon.  |  L'Umbo  d'Herpaly  (Qg.  pi.  1-4.) 
[Saiomon  Reinach].  Il  est  du  4»  siècle  ;  il  a  été  fabriqué  en  Hongrie  mais 
par  des  ouvriers  ayant  eu  des]  rapports  avec  les  Danois  et  les  Scandinaves  50 
de  l'âge  de  fer,  comme  le  prouve  la  comparaison  avec  le  chaudron  de  Gun- 
destrup  et  autres  antiquités  analogues.  ^  Rapport  sur  des  fouilles  faites  à 
Cherchel  en  1894-1895  (flg.)  [Waille].  Restes  d'une  construction  luxueuse; 


180  1895.    —   FRANCE. 

peu  d'objets;  40  marques  de  potier.  Dans  un  autre  endroit,  hors  de  la  ville, 
statues,  fragments  d'architecture,  inscriptions,  un  vase  d'argent,  lampes, 
monnaies.  ^  Une  tête  colossale  en  marbre  trouvée  à  Cherchel  (pi.  5)  fWaille]. 
Tête  de  roi  diadêmée,  calamistrée  et  barbue.  La  comparaison  avec  l'effigie 
5  des  monnaies  de  Juba  I"  permet  de  l'identifier  avec  ce  roi.  Il  ne  régnait 
pas  à  Césarée  mais  il  fut  le  père  de  la  dynastie  —  Juba  II  et  Ptolémée  — 
qui  s'y  établit.  C'est  Juba  II,  par  piété  filiale,  ou  Marc  Aurèle,  pour  un  temple, 
qui  firent  exécuter  cette  statue.  Ce  n'est  donc  pas  un  portrait  d'après 
nature.  Les  mêmes  fouilles  ont  donné  d'autres  antiquités  intéressantes.  ^ 
10  Chronique  d'épigraphie  africaine  [R.  Cagnat].  1»  Tunisie  :  Henchir-Batria, 
inscription  mentionnant  la  Civitas  Biiensis.  4  bases  honorifiques  trouvées 
par  le  lieutenant  Molins  sur  l'emplacement  du  forum  de  Lamta.  Beau  sar- 
cophage avec  inscription  à  Tabarka.  2»  Algérie  :  n<"  8  —  15.  %  Notes  archéo- 
logiques sur  l'Aarad,  le  Madjourah  et  le  Gherb  [PrivéJ.  Routes  partant  de 

15  Gabès  :  1»  route  de  Carthage  à  Tripoli  par  Gabès.  2»  Route  de  Gabès  à  Gafsa. 
3°  Le  Bleb-Segui  et  ses  débouchés.  —  Routes  partant  de  Gafsa:  1°  Aperçu 
géographique  de  la  région  au  nord-est  de  Gafsa.  2»  Route  de  Capsa  à  Théveste 
=  Tebessa.  3»  Route  de  Capsa  à  Sicca  Veneria  =  le  Kef.  4°  Route  de  Capsa 
à  Kairouan  et  Sousse.  5»  Chemin  du  Bled-Hamra  à  Sidi-Aïch  par  le  massif 

20  du  Souenia.  6°  Les  débouchés  naturels  du  Djebel-Keraïm  vers  le  sud. 
7»  Chemin  du  Bed-IIarnra  au  Bled-IIaïb  par  le  massif  du  Djebel-Gousalt. 
8»  Route  de  Gafsa  à  Sfax.  9«  Le  bassin  de  la  Sebkhra-en-Nouail.  Exploration 
de  ces  routes,  très  détaillée  ;  indication  et  description  des  ruines,  3  inscrip- 
tions.  Mémoire  étendu  p.  78-131.  ^  Antiquités  de  Dellys  =  Gissi  (pi.  6-7) 

25  [Gavaull].  Description  du  site  et  des  vestiges  de  la  ville  romaine.  Inscrip- 
tions seulement.  Monuments  chrétiens.  Thermes,  réservoirs,  conduite  d'eau, 
nécropole.  Identification  avec  Gissé.  Restes  du  rempart.  Liste  et  description 
des  antiquités  trouvées  à  Dellys.  ^  Inscription  trouvée  sur  le  plateau  de 
rOdéon  à  Carthage  [Delattre].  Fragment  d'inscription  qui  doit  être  ajouté 

30  aux  6  autres  publiés  dans  le  Corpus,  t.  8,  n"  12,  5b2  et  mentionnant  des 
t(ritici)  m(odius).  If  Note  sur  un  monument  élevé  à  Gains  César,  fils 
d'Agrippa,  par  la  cité  des  Senones  [JulliotJ.  J.  avait  autrefois,  sur  un  simple 
fragment,  deviné  que  le  monulnent  était  consacré  à  Gains  César,  fils  d'Au- 
guste, petit-flls  du  dieu  Jules;  la  découverte  de  nouveaux  fragments  de  la 

35  même  inscription  lui  donne  complètement  raison.  ^  Note  sur  l'oppidum  ue 
Murcen,  Lot  [MartelJ.  Grotte  naturelle,  où  on  voit  trace  de  l'occupation  par 
l'homme  à  une  époque  qu'il  est  difficile  de  préciser.  ^  L'émaillerie  aux  2» 
et  3«  siècles  [J.  Pilloy].  Etude  de  détail.  P.  étudie,  au  point  de  vue  géogra- 
phique, la  diffusion  de  l'émaillerie,  examine  les  opinions  de  ceux  qui  ont 

40  déjà  étudié  la  question,  et  fait  observer  qu'aux  2»  et  3»  siècles,  la  Gaule- 
Belgique,  et  spécialement  l'entre  Sambre  et  Meuse,  était  inondée  de  bijoux 
dont  la  technique  était  absolument  uniforme.  De  ces  ateliers  les  bijoux 
émalUés  se  sont  répandus  en  Gaule.  ^  Les  dernières  fouilles  du  mont 
Beuvray  [Julliot].  Fouille  d'une  maison  peu  riche  où  on  a  cependant  trouvé 

45  un  petit  trésor  de  neuf  deniers  romains  des  années  47-41  av.  J.-G.  Descrip- 
tion de  ces  monnaies.  ^  Découverte  d'un  foudre  de  Jupiter  dans  une  inci- 
nération romaine  à  Reims  [Morel,  S.  Reinach  rptr.J.  C'est  un  foudre  en 
bronze  à  sept  rayons,  renfermé  dans  une  amphore  avec  des  ossements. 
Une  boîte  en  plomb,  ayant  contenu  des  ossements  incinérés  et  trouvée  à 

50  Vaison,  porte,  sur  le  couvercle,  un  foudre  en  relief.       Henry  Thédenat. 
Bulletin  critique.  *.  T.  16.  5  jr.  M.  Tulli  Ciceronis  de  oralore  libri  3  with 


1.  Parait  dorénavant  les  5,  15  et  25  du  mois. 


BULLETIN   CRITIQUE.  181 

introduction  and  notes  by  Aug.  S.  Wilkins  (pi.)  [Lejay].  Incomparable  ins- 
trument de  travail.  Le  commentaire  est  le  plus  important  qu'on  ait  jamais 
consacré  au  '  de  oratore  '.  ^  Oct.  Gréard,  Nos  adieux  à  la  vieille  Sorbonne, 
2°  éd.  (pi.)  [Gaillard].  Éloges.  1[  Chronique.  Daremberg  et  Saglio,  Diction- 
naire des  anliquitcs  grecques  et  romaines.  Fasc.  19  [E.  B.].  Le  critique  signale  ^ 
l'art.  '  Flamen  '  de  J'.illian.  La  distinction  établie  par  J.  entre  le  Flamen  et 
le  Sacerdos  est  ingénieuse,  mais  semble  peu  conciliable  avec  les  textes 
cités  par  l'auteur.  Yi  25  jr.  Emile  Châtelain,  Paléographie  des  classiques 
latins.  8«  livr.  :  Ovide,  Properce,  TibuUe  (pi.)  [Lejay].  Publication  dont  l'éloge 
est  superflu.  *[%  15  Févr.  G.  McN.  Rushforth,  Latin  Historical  inscriptions  *0 
[Emile  Beurlier].  Commentaire  bien  fait;  R.  est  au  courant  des  travaux 
récents.  ^^  5  mars.  M.  Annaei  Lucani  De  Bello  civili  liber  4.  Éd.  critique  et 
explicative  par  Paul  Lejay  [Pautigny].  Critique  conservatrice,  commentaire 
très  abondant  :  bon  livre.  ^^  15  mars.  A.  Collignon,  Élude  sur  Pétrone  :  la 
critique  littéraire,  l'imitation  et  la  parodie  dans  le  Satiricon  [E.  Jaly].  Fort  '6 
bon  recueil  de  tontes  les  données  des  problèmes  littéraires  posés  par  le 
Satiricon.  ^  Julien  Fkuvrikr,  Un  collège  Franc-Comtois  au  i6°  siècle  (Dôle» 
[Lejeal].  Très  bonne  monographie  pédagogique.  tH  23  mars.  A.  Bailly 
Dictionnaire  grec-français  [E.  Ernault].  Ouvrage  consciencieux  quirepréseute 
un  immense  progrès  sur  ceux  qui  l'ont  précédé  et  qui  est  appelé  à  rendre  20 
les  plus  grands  services  aux  études  grecques  en  France.  Qqs  réserves  du 
critique  sur  les  formes  homériques  présentées  par  B.  \  Chronique.  Biblio- 
Iheca  hagiographica  grxca  p.  p.  les  BoLLANDlSTES  [L.  D.]  Table  précieuse,  ^t 
0  avr.  CaGnat  et  G.  Goyau,  Lexique  des  antiquités  romaines  [A.  Baudrillart^. 
Destiné  à  rendre  de  grands  services,  f  Lettres  de  PetVesc,  publiées  parTAMi-  28 
ZEY  DE  Larroque.  T.  5.  [A.  I.J  Archéologucs  et  érudits  glaneront  avec 
profit  dans  ce  nouveau  champ  livré  à  leur  curiosité.  ^^  15  avr.  Stéphane 
GSELL,  Essai  sur  k  règne  de  Domitien  [Ém.  Beurlier].  La  meilleure  et  la  plus 
complète  des  biographies  de  Domitien.  Yl  25  avr.  Paul  Monceaux,  Les  Afri- 
cains, étude  sur  la  littérature  latine  d'Afrique.  —  Les  Païens  [A.  Baudrillart].  30 
Intéressant;  fait  preuve  de  connaissances  variées.  A  signaler  particulière- 
ment les  chapitres  sur  Fronton,  et  sur  Macrobe,  traités  avec  beaucoup  de 
finesse  et  de  pénétration.  ^  Chronique.  Maurice  Prou,  Table  alphabétique  des 
publications  de  l'Académie  celtique  et  de  la  Société  nationale  des  Antiquaire/;  de 
France  (1807  à  1889)  [IL  T.].  Table  bien  conçue  et  bien  exécutée,  indispen-  35 
sable  instrument  de  travail  aux  historiens  et  aux  archéologues.  ^1[  5  mai  1. 
F.-C.  BURKlTT,  The  Book  of  Rules  of  Tyconius.  —  2.  S.  Eucherii  Lugdunensis 
opéra  omnia.  P.  1.  Rec.  G.  WOTKE.  —  3.  Die  Bibelexcerpte  de  diviuis  scripluris 
u.  die  Itala  des  h.  Augustinus  v.  Fr.  Weihricp  (Wien.  Sitzungsber.),  — 
4.  Novum  Testamentum  D.  N.  J.  C.  latine  rec.  J.  Wordsworth.  T.  1.  fasc.  4.  40 
Ev.  S.  Johannis  [S.  Berger].  1.  Burkitt  a  débrouillé  avec  beaucoup  de  finesse 
les  questions  relatives  à  Tyconius.  Les  amateurs  du  latin  africain  apprécie- 
ront le  vocabulaire  des  textes  bibliques  cités  par  Tyconius.  —  2.  Édition 
vraiment  scientifique.  —  3.  Travail  très  sérieux.  —  4.  La  science  biblique  a 
été  renouvelée  par  l'apparition  de  co  livre.  \  R.  G.  Jebb,  The  growth  and  46 
influence  of  classical  greek  poetry  [LaumonierJ.  Malgré  des  réserves  à  faire  et 
des  desiderata,  ce  livre  est  du  plus  vif  intérêt  par  les  aperçus  originaux 
dont  il  est  semé.  ^^  15  mai.  Rudolf  Béer,  Handschriftenschdtze  Spaniens 
(Sitzber.  Wien.  T.  124-131)  [S.  Berger].  L'éloge  du  livre  n'est  plus  à  faire.  Il 
est  à  regretter  toutefois  que  l'auteur  n'ait  pas  tenu  compte  des  errata  que  50 
la  critique  avait  relevés  dans  les  premières  livraisons.  Qqs  rectifications 
du  critique.  ^  B.  IIaurÉAU,  Notices  et  extraits  de  qqs  mss.  latins  de  la  Biblio- 
thèque nationale,  T.  6  et  dernier  [Ckrval].  Ouvrage  utile  et  sérieux  comme 


182  1895.    —    FRANCE. 

les  cinq  qui  l'ont  précédé.  ^  Chronique.  Théodore  Reinach,  Textes  d'auteurs 
grecs  et  7-omains  relatifs  au  judaïsme,   réunis,   traduits   et  annotés   [L.  D.] 
Rendra  de  grands  services  à  ceux  qui  s'intéressent  aux  conflits  entre  le 
paganisme  antique  et  les  religions  de  la  Bible.  ^^  2o  mai.  Luigi  Canta- 
8  BELLI,  1.  /Jorigine  délia  cura  Tiberis...  —  2.  Nuove   osservazioni  sulla  origine 
délia  cura  Tiberis  [H.  Thédenat].  T.  approuve  complètement  le  résultat  du 
savant  et  lumineux  mémoire  de  C.  :  Suétone  ne  s'est  pas  trompe  en  attri- 
buant à  Auguste  la  création  de  la  '  cura  Tiberis  '  mais  il  ne  croit   pas 
complètement  démontrée  cette  assertion  de  G.  :  que  les  premiers  '  cura- 
10  tores  '  créés  par  Auguste  furent  les  '  consulares  '  G.  Marcius  Gensorinus 
et  G.  Asinius  Gallus.  ^^  o  jn.   Paul   Guiraud,  La  propriété  foncière  en  Grèce 
jusqu'à  la  conquête  romaine  (Ouvr.  couronné)  [Ém.  Beurlier].  Sera  lu  avec 
profit  par  les  jurisconsultes  et  les  historiens.  \  Ghronique.  P.  F.  Girard, 
Textes  de  droit  romain  2»  éd.  revue  et  augmentée  [Goyau].  Utile  aux  juris- 
te consultes  qui  voudront  s'initier  à  l'épigraphie  et  aux  épigraphistes  qui 
voudront  s'initier  au  droit.  tH  S  jlt.  Nécrologie.  Gonstant  Martha  [A.  Bau- 
drillartj.  t1[  25  jlt.  Roger  Peyre,  L'empire  romain  [M.].  Ouvrage  excellent  par 
la  forme  et  par  le  fond.  ^^  5  août.  D.  Mallet,  Les  premiers  établissements  des 
Grecs  en  Egypte  (Mém.   publiés  par  les   membres  de  la  mission  archéol- 

20  française  au  Gaire.  T.  12,  fasc.  1.)  [É.  Beurlier].  Remarquable  travail,  du 
plus  haut  intérêt  pour  l'histoire  de  la  civilisation  ancienne.  tH  13  août. 
Catalogue  du  Musée  de  ta  Commission  des  Antiquités  de  la  Côte-d'Or  (pi.)  [Schlum- 
bergerj.  Belle  publication  destinée  à  rendre  d'importants  services  à  ceux 
qui  s'occupent  d'archéologie  nationale.  %1  23  août.   G.   Maspero,   Histoire 

25  ancienne  des  peuples  d'Orient.  T.  1.  :  Les  origines  [A.  Loisy].  Ne  prête  pas 
beaucoup  à  la  critique,  mais  mérite  d'être  lu  et  consulté.  tH  S  sept.  Ghro- 
nique. Annonce  du  20°  fasc.  du  Dictionnaire  des  Antiquités,  de  Daremberg  et 
Saglio  (Fossa-Genius).  Les  articles  Funus  et  Gemmse  sont  de  véritables 
traités  sur  la  matière,  tif  lo  sept.  E.  Babelon  et  J.  Adrien  Blanchet,  Cata- 

30  loguc  des  bronzes  antiques  de  la  Bibliothèque  nationale  (pi.)  [A,  de  Barthélémy]. 
Beau  volume.  \  Monumenta  Germanise  Pxdagogica.  T.  12  :  Das  Doctrinale  des 
Alexander  de  Villa  Dei  p.  p.  Dietrich  Reichling  [P.  Lejay].  Éd.  savante, 
méritoire  pour  la  masse  de  matériaux  mise  à  la  disposition  des  érudits,  et 
l'abnégation  dont  elle  témoigne  dans  cette  tâche  utile  mais  peu  agréable. 

35  ^^  2o  sept.  The  Correspondance  of  M.  Tullius  Cicero,  arranged...  by  R.  Y.  Tyr- 
rell et  L.  G.  Purser.  Vol.  3  et  4  [Lejay],  Éd.  monumentale.  %%  5  oct. 
R.  Stettiner,  Die  illuslraten  Prudenliushandschriften  [S.  B.].  Très  utile  et  très 
intéressante  publication.  H^  15  oct.  W.  Pater,  Greek  Studies.  Éd.  procurée 
par  Gh.   L.   Shadwell.  —  A.  IIolm,  The  Histonj  of  Greece.  2  vol.  trad.  en 

40  anglais  [Ém.  Beurlier].  Les  '  Greek  Studies  '  se  lisent  avec  plaisir  et  non 
sans  profit.  L'essai  sur  Démèter  et  Persèphone  est  le  plus  curieux  des  mor- 
ceaux mythologiques.  —  La  trad.  angl.  de  Ilolm  devra  être  consultée  même 
après  l'éd.  allemande,  car  l'auteur  y  a  fait  de  notables  additions,  f^  5  nov. 
M.-R.  James,  A  descriptive  catalogue  of  the  manuscripts  in  Ihe  Fitzioilliam  Mu- 

45  seum  [S.  Berger].  Peut  servir  de  manuel  à  l'élude  des  mss.  enluminés  en 
général.  \  Gaston  BOISSIER,  L'Afrique  romaine;  promenades  archéologiques  en 
Algérie  el  en  Tunisie  [Ed.  Beaudouin].  Mérite  le  môme  succès  que  les  Prome- 
nades archéologiques  de  Rome,  dont  elles  ont  les  mêmes  qualités.  ^^ 
15  nov.  The  speech  of  Cicero  in  defence  of  Cluenlius  translated  into  english... 

60  by  W.  Peterson  [P.  Lejay].  La  partie  vraiment  scientifique  du  livre  est  le 
commentaire.  En  somme  ouvrage  tout  à  fait  digne  de  l'éd.  du  10»  livre  de 
Quintilien  du  même.  ^Maurice  Vanlaer,  La  fin  dhm  peuple;  la  dépopulation 
de  l'Italie  au  temps  d'Auguste  [Éd.  Beaudouin].   Livre  intéressant,  d'une  lec- 


BULLETIN  DE  LA  SOCIÉTÉ  NATIONALE  DES  ANTIQUAIRES  DE  FRANCE.    183 

ture  agréable  et  utile,  à  côté  d'inexactitudes,  de  traits  faux,  de  façons  de 
parler  indéterminées  et  lâches,  f  Chronique.  Curt  Wachsmuth,  Einleitung 
in  das  Studiurn  der  alten  Geschichte  [  ].  Bon  livre  malgré  qqs  lacunes.  ^^ 
2o  nov.  Chronique.  T.  Lucreti  Cari  De  Reritm  Nalura.  Livre  second.  Texte 
lalin  accompagné  du  commentaire  crit.  et  expl.  de  H.  A.  J.  Munro.  Trad.  6 
de  l'anglais  par  A.  Reymond  [E.  D.]  Trad.  qui  a  sa  place  marquée  dans 
toutes  les  bibliothèques  de  professeurs  et  de  collèges,  flf  13  déc.  Alfred  et 
Maurice  CrOISET,  Histoire  de  la  I.itléralure  grecque.  Tome  4  :  Alfred  CrOISET, 
Période  atliquc.  Éloquence,  Histoire,  Philosophie  [M.  Egger].  Livre  d'allure 
française,  qui  instruit  toujours  sérieusement  et  qui  ne  rebute  jamais  '0 
ses  lecteurs.  ^[  P.  Boissonnade  et  J.  Bernard,  Histoire  du  Collège  et  du  lycée 
d'Angoulême  (1316-1893)  [G.  Audiat].  Monographie  qui  est  un  chapitre  défi- 
nitif de  l'histoire,  encore  à  écrire,  de  l'enseignement  secondaire  en  France. 
^f  23  déc.  Ileinrich  Gomperz,  Tertullianea  [E.  Debrie].  Conjectures  de  valeur 
diverse  sur  plusieurs  ouvrages  de  Tertullien,  qui  témoignent  d'un  jugement  15 
sûr  et  d'une  grande  connaissance  du  style  de  l'auteur.  De  plus,  G.  résume 
nos  connaissances  sur  les  mss  existants  ou  perdus.  IL  Lebègue. 

Bulletin  de  la  Société  de  l'histoire  de  Paris  et  de  l'Ile  de  France. 
22»  année,  \"  livr.  Nouveaux  documents  sur  Gérard  Morrhc,  imprimeur 
parisien,  1527-1332  [11.  Omont].  Impression  par  Gérard  Morrhe,  d'un  Juvénal  20 
(1330),  d'un  Varron,  De  lingua  latina  (1330),  d'un  ouvrage  de  Galion  (1331). 
Liste  complétée  des  éditions  publiées  par  ce  libraire,  f^  3*  livr.  Assemblée 
générale  annuelle.  [GuifTreyJ  prési<!ent,  rend  hommage  à  la  mémoire  des 
membres  défunts,  Victor  Duruy,  M™»  Gabriel  Delessert,  Victor  Fournel, 
Victor  Delzaut,  Lucien  Faucon,  Léopold  Hugo,  Pierre  Bonnassieux,  G'=  de  25 
Sainte-Foix.  ^  [Paul  VioUel]  secrétaire,  donne  lecture  de  son  rapport  sur 
les  travaux  de  l'année.  Henry  Thédenat. 

Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France. 
!•'  trimestre.  (Portrait)  [Corroyer].  Notice  nécrologique  sur  E.  Guillaume. 
%  [A.  de  Boislisle]  président  sortant,  rend  hommage  à  la  mémoire  des  30 
membres  décédés  :  Waddington,  Guillaume,  J.  de  Laurière,  membres  rési- 
dants; J.  B.  de  Rossi,  correspondant  honoraire;  Aurès,  Beaudouin,  Berto- 
lotti,  Delahaut,  Hardy,  Palustre,  Robiou,  correspondants.  ^  [J.  de  Baye]. 
Photographie  d'un  taureau  à  trois  cornes,  en  bronze,  trouvé  à  Cernue,  près 
Slavy,  au  nord  de  Prague.  35 

^^  2»  trimestre.  [Héron  de  Villefosse]  communique  les  photographies  de 
deux  monuments  découverts  en  Tunisie  par  le  capitaine  Maumené.  1°  Stèle 
provenant  d'un  sanctuaire  à  Saturne,  trouvée  à  Sidi-lol-Thau,  au  sud  de 
Béjà.  2°  Deux  bas  reliefs  trouvés  à  l'Henchir-Zatrie  et  représentant,  l'un 
une  victoire,  l'autre  un  guerrier  assis  près  d'un  trophée.  If  [MowatJ.  Patères  40 
antiques  en  argent  trouvées  en  1890  à,  Carhaix,  Finistère,  f  [Homolle]  lit  un 
mémoire  sur  le  style  de  certaines  sculptures  trouvées  dans  les  fouilles  de 
Delphes  ;  on  doit  attribuer  ces  sculptures  aux  artistes  argiens.  Furtwaengler 
se  trompe  en  les  disant  de  l'école  de  Paros.  Leur  ensemble  permet  de 
reconstituer  un  chapitre  de  l'histoire  de  la  sculpture  grecque  au  0«  siècle.  45 
^  [J.  de  Baye].  Photographies  do  statues  tanagréennes  offertes  par  le  roi  de 
Grèce  au  grand  duc  Serge  de  Russie.  Types  connus.  ^  [Blanchet].  Sta- 
tuette du  Cabinet  de  France  trouvée  à  Bordeaux  et  représentant  Mercure 
quadrifrons.  ^  (Fig.)  [Gagnât].  Notice  sur  une  inscription  nouvellement 
trouvée  à  Timgad  et  faisant  connaître  la  vie  et  la  carrière  d'un  magistrat  50 
romain  nommé  P.  FI.  Pudens  Pomponianus.  Cette  inscription,  écrite  en 
onciales,  permet  de  faire  remonter  jusqu'au  deuxième  quart  du  troisième 
siècle  l'emploi  de  l'onciale  dans  les  inscriptions.  ^  [Thédenat].  Renseigne- 


18^  1895.    —  FRANCE. 

ments  sur  les  fouilles  d'Oiseau  le  Petit,  Sarthe.  Ruines  d'une  ville  romaine 
couvrant  un  vaste  terrain.   Grand  édifice  rectangulaire,  théâtre,  temple, 
bains  alimentés  par  un «queduc,  maisons  de  particuliers.   Menus   objets, 
poteries.  ^  [Lafaye].  Balle  de  fronde  auépigraphe  trouvée  près  de  Bayeux. 
5  ^  [Coutil].  Exploration  et  description  très  détaillée  d'un  cimetière  antique, 
surtout  mérovingien,  à  Muids,  Eure,  f  [Gaukler].  Tète  colossale  en  marbre, 
d'une  bonne  époque,   trouvée  à  Garthage.  1  (Fig.)  [id.]  Statuette-fontaine 
de  Thysdrus,  ancêtre  du  Mannenkenpiss  de  Bruxelles.  ^  [Héron  de  Ville- 
fosse]  Baron,  de  Narbonne,  a  trouvé  dans  sa  propriété,  près  de  cette  ville, 
^Q  des  dépôts  de^poterie,  des  lampes  dont  l'une  porte  la  marque  G.  Jun.  Drac, 
des  coupes  en  argile  rouge  avec  timbres  de  potiers.  1[  [Th.  Habert]  fait 
connaître  les  résultats  des  fouilles  de  Reims  :  poteries  et  objets  usuels  ; 
stèles  funéraires  avec  inscriptions,  lame  de  plomb  portant  une  formule 
d'exécration,  monnaies.  ^[Gasati].  Renseignements  sur  les  musées  de  Rome 
^5  et  sur  la  collection  formée  à  Nice  par  le  consul  d'Autriche,  avec  des  marbres 
provenant  des  collections  Borghèse.  t  [Babelon]  présente  des  bijoux  qui  lui 
ont   été   soumis   comme   provenant   d'Asie -Mineure   et    en    démontre   la 
fausseté.  ^  (Fig.)  [R.  Gagnât]  complète  la  communication  qu'il  a  faite  pré- 
cédemment sur  une  inscription  en  lettres  onciales  récemment  trouvée  à 
20  Timgad.  L'étude  de  certaines  lettres  comme  les  L  et  les  A  confirme  les 
conclusions  qu'il  a  déjà  énoncées  sur  l'âge  du  monument.  ^  [Saglio].  Photo- 
graphie d'un  bas-relief  trouvé  à  Préturi  dans  les  Abruzzes,  conservé  à  la 
préfecture  d'Aquila  et  représentant  un  convoi  funèbre.  Ce  monument  date 
de  la  fin  de  la  République  ou  du  début  de  l'empire  et  fournit  des  rensei- 
25  gnements  intéressants  sur  les  usages  funéraires  des  Romains.  ^  [Gagnât], 
Photographie  d'un  autel  acheté  à  la  vente  Baudot  et  actuellement  à  Dijon  ; 
il  porte  une  inscription  eu  relief  qui  est  fausse.  ^  [Babelon].  Photographies 
d'objets  antiques,  en  bronze,  trouvés  près  de  Digoin,  Saône-et-Loire  :  grand 
masque;  deux  coins  monétaires  en  fer,  œnochoé,  grande  patère,  torques, 
30  strigile,  tête  d'Atys  d'un  beau  style,  clef,  gond  de  porte,  etc.,  linteau  en 
bronze  avec  l'inscription  Gomprinnus.  ^  [Mowal].  Estampage  d'un  milliaire 
trouvé  à  Garlisle,  Angleterre,  et  portant  deux  inscriptions  :  l'une  relative  à 
Garausius,  l'autre  à  Constantin.  C'est  la  première  mention  épigraphique  de 
Garausius  dont  ce  texte  nous   donne  les  noms;  imp.  G.  Garausius,  p.  f. 
35  aug.  1[  (Fig.)  [id.].  Estampages  de  plusieurs  fragments  d'inscriptions  exis- 
tant à  Saint-Honoré-les-Baius,  Nièvre,  et  qui,  réunis,  permettent  de  recons- 
tituer presque  entièrement  la  dédicace  d'un  temple  élevé  sur  l'emplacement 
de  l'église  actuelle  et  consacrée  à  plusieurs  divinités,  dont  l'une   est  la 
déesse  Ritona,  déjà  connue  par  une  inscription  de  Montaren,  Gard. 
40     W  3"^  trimestre.  [Mowat]  revenant  sur  une  communication  qu'il  a  faite  à 
la  séance  précédente,  est  en  mesure  de  compléter  le  nom  Maus  donné  à 
Garausius  sur  le  milliaire  de  Garlisle,  sous  une  forme  abrégée.  Une  monnaie 
gauloise  a  pour  légende  mavgaiiog,  qu'on  nom  retrouve  dans  des  documents 
sous    la   forme  Mausiacura,  aujourd'hui  Mozat,  Puy-de-Dôme.   Les  noms 
46  seraient  donc:  M.  Aurelius  Mausaeus  Garausius.^  (Fig.)  [Id.|.  Photographies 
de  trois  patères  en  argent  trouvées  à  Carhaix.   L'une  porte,  au  pointillé, 
l'inscription  Q  B  Divixlae:  l'autre  BE.  M.  ^  [Héron  de  ViUefosse].  Photo- 
graphies d'une  mosaïque  trouvée  à  Ilammnm  Lif,  Tunisie,  dont  M.  Schenck, 
de  Toulouse,  a  acheté  les  débris.  Cette  mosaïque,   outre  des  inscriptions 
50  importantes,  représentait  des  motifs  variés  :  Rome  casquée,  arbres,  fruits, 
chandeliers  à  sept  branches,  etc.  ^  [JuUiot]  en  rapprochant   six  fragments 
sculptés,  de  l'époque  romaine,  conservés  au  musée  de  Sens,  a  pu  restituer 
six  grandes  fenêtres  de  la  façade  d'un  édifice,  séparées  les  unes  des  autres 


BULLETIN  DE  LA  SOCIÉTÉ  NATIONALE  DES  ANTIQUAIRES  DE  FRANCE.    185 

par  des  colonnes  encadrées  dans  des  frises  représentant  divers  personnages, 
tels  que  des  femmes  nues,  des  chevaux  marins,  des  scènes  de  gigantoma- 
cliie;  ce  sont  probablement  des  thermes.  \  [Héron  de  Villefosse].  Deux 
monnaies  puniques  trouvées  par  Saige  à  Monaco.  ^  [Héron  de  VillefosseJ. 
Récipients  en  fer  avec  inscriptions  grecques  en  relief:  ils  sont  faux,  f  [Id.].  s 
Tête  en  basalte  verte,  égyptienne,  d'époque  saïte,  achetée  au  Caire  par 
M™»  André.  Le  sculpteur  a  rendu  avec  grand  soin  la  physionomie  indivi- 
duelle du  personnage,  t  [MowatJ  présente  un  essai  d'explication  d'une 
tabula  lusoria  découverte  à  Trêves,  sur  laquelle  les  mots  «  hostes  vincti 
ludant  Romani  »  lui  paraissent  se  rapporter  à  un  événement  historique  ;  lo 
à  savoir  le  supplice  des  rois  germains  Ascaric  et  Ragaise  pris  par  Cons- 
tantin et  livrés,  enchaînés,  aux  bêtes,  dans  l'amphithéâtre  de  Trêves, 
f  Héron  de  Villefosse].  Acquisition  par  le  Louvre  des  inscriptions  d'Afrique 
qui  portent  dans  le  t.  8,  les  n"  8961  et  9333  et  que  l'on  croyait  perdues. 
^  (Fig.)  [BabelonJ.  Dons  au  Cabinet  de  France  :  par  Mowat,  le  vase  à  collyre  15 
en  terre  cuite  portant  l'inscription  'laaovb;  Xûxtov  ;  par  Dikran  Kélikian, 
vase  à  collyre  en  plomb,  avec  Tinscription  A-.ovjatou  X-Jxtov.  Acquisition  ;  Ca- 
chet d'oculiste  de  Bavai,  nord,  le  n»  18  d'Esperandieu  dont  B.  rectifie  la  lec- 
ture. B.  signale  ensuite,  dans  le  même  Cabinet,  un  étui  à  collyre  assyrien 
qu'on  avait  pris  pour  un  encrier,  ^  [Rongé].  Vase  égyptien  de  la  collection  20 
Hoffmann  portant  le  nom  de  Xerxes  le  Grand.  ^  (Fig.)  [Babelon].  Nouveau 
médaillon  contorniate  du  Cabinet  de  France  :  d'un  côté  :  personnage  debout 
sur  un  quadrige  avec  inscriptions  :  Simplicius,  Polistefanus  ;  de  l'autre 
côté  :  personnage  debout  avec  l'inscr.  Torax.  \  [Mowat]  lit  :  col.  Dinia 
Lub{icorum)  sur  un  fragment  d'inscription  de  Narbonne.  Digne,  Basses-  26 
Alpes,  est  ainsi  nommée,  parce  que  des  vétérans  de  la  légion  18«  libyque 
y  ont  été  envoyés  comme  colons.  *![  (Fig.)  [Beurlier].  Bague  en  or  trouvée 
à  Chanac,  Lozère,  dans  les  ruines  d'une  villa  romaine  et  portant  l'inscrip- 
tion lustini,  gravée  au  rebours  sur  le  chaton.  ^  [L.  de  Laigue].  Nécropole 
phénico-punique  à  Chipiona,  sur  la  baie  de  Cadix,  ^  [Mowat].  Note  sur  des  30 
bulles  de  plomb  antiques  trouvées  dans  le  Tibre  et  communiquées  par 
Helbig.  Ces  bulles  qui  portent  des  empreintes  à  froid  ont  servi  à  sceller  des 
ballots  de  marchandises  expédiées  d'Alexandrie  au  port  d'Ostie  et  remor- 
quées jusqu'à  Rome  par  le  Tibre.  M.  les  décrit  et  en  rapproche  d'autres 
déjà  connues.  %  [Beurlier].  Rectification  au  n"  6035  du  t.  8  du  Corpus  inscr.  36 
lat.  T  [Général  Potier],  Mosaïques  trouvées  au  Mas  Foule,  près  Saint-Cosme. 
La  !'•  représente  des  dessins  géométriques  et  des  dauphins,  la  2"  un 
labyrinthe,  et  autour  des  étoiles  et  des  poissons  ;  elle  porte  le  nom  de 
l'ouvrier.  ^  [Beurlier].  Rectification  au  n»  2662  D  du  corpus  inscr.  graec, 
d'après  une  copie  envoyée  par  le  P.  Germer-Durand.  ^  [Cagnat-Gaukler].  40 
Inscriptions  de  Maktar,  Tunisie.  !<>  dédicace  au  genio  vici  ;  2°  inscription 
obscure  mentionnant  un  prêtre;  3°  meilleure  copie  du  n»  11809  du  corpus 
inscr.  lat.,  t.  8;  4°  une  inscrii)tion  funéraire;  5»  des  bornes  de  délimitation 
portant  des  sigles  dont  le  sens  est  encore  à  trouver.  ^  [Lafaye],  Fragment 
de  sarcophage  gallo-romain  représentant  un  triton  portant  sur  sa  croupe  45 
une  néréide  et  un  amour  ;  il  a  fait  partie  de  la  collection  de  Nicolas-Joseph 
Fouquet  à  Athis  Mons.  ^  [Thédenat].  Le  texte  d'Ovide,  niant  l'existence  de 
la  statue  de  Vesta  (Fast.  1,  295-298),  doit  être  entendu  dans  un  sens  restreint 
et  ne  s'applique  qu'à  l'intérieur  du  temple.  On  peut  le  concilier  avec  les 
lypes  monétaires  et  avec  un  autre  texte  d'Ovide  (Fast.  3,  45-48),  qui  semble  BO 
contredire  le  premier,  si  on  suppose  que  la  statue  était  à  l'entrée  du  temple, 
dans  un  vestibuleouvert;hypothèseque  confirme  pleinement  le  rapprochement 
des  textes  qui  rapportent  le  meurtre  du  pontifex  maximus,  Mucius  Scaevola. 


186  1895.    —    FRANCE. 

%  IVillenoisy]  établit,  d'après  des  monuments  figurés,  un  rapport  entre  le 
Mercure  romain  et  les  divinités  tricéphales  de  la  Gaule.  1[  fMowat  et  Babeloni 
présentent  des  objections  à  cette  théorie.  ^  (Fig.)  [Mçwat].  Étude  sur  les 
monuments  représenlantle  jeu  des  latruncules.  loUn  passage  de  Sénèque  et 
5  un  vers  d'Ovide  nous  apprennent  qu'on  appelait  calculi  les  pièces  servant 
au  jeu  des  latruncules.  2»  L'emploi  du  mot  mora  dans  la  description  de  ce 
jeu  par  Saleius  Bassus,  rapproché  de  la  légende  mora  sur  une  pièce  portant 
au  revers  le  chiffre  XIII  dans  un  cercle  entouré  de  laurier,  prouve  que 
cette  médaille  est  un  calculus  servant  au  dit  jeu.  3»  Toutes  les  médailles 

10  caractérisées  par  un  chiffre  dans  une  couronne  de  laurier  au  revers  sont 
des  calculi  latruncularii:  c'est  le  nom  qui  doit  être  donné  à  ces  pièces, 
improprement  appelées  tessères.  /i»  Le  mot  calculus  est  en  rapport  étroit 
avec  la  nature  arithmétique  du  revers  indiquant  la  valeur  relative  de  cette 
pièce.  On  a  des  séries  de  ces  pièces  allant  de  1  à  18  qui   semble  être   le 

15  chiffre  de  la  valeur  maximum,  t  [DuchesneJ.  Renseignements  sur  les  fouilles 
exécutées  à  Rome  près  du  Colisée,  dans  la  direction  de  Saint-Jean  de  La- 
tran  et  sur  les  thermes  de  Titus  dont  l'emplacement  exact  a  été  reconnu.  ^ 
[Mowat).  Inscription  latine  découverte  à  Maquebal,  Lot-et-Garonne.  C'est 
une  dédicace  gravée  sur  la  base  d'une  statue  ou  d'un  buste  élevé  en  l'hon- 

20  neur  de  l'empereur  régnant  par  un  édile  de  la  cité  des  Nitobriges.  %  [Id.]  Un 
médaillon  en  plomb,  trouvé  à  Lyon  et  portant  l'inscription  Vict.  Victorini 
a  été  lu  à  tort  Vict(oria)  Victorini.  C'est  vraisemblablement  le  sceau  d'un 
personnage  nommé  Victorinus.  Le  médaillon  lui-même  semble  avoir  été 
truqué  par  un  faussaire  pour  rendre  plus  vraisemblable   l'attribution  à 

25  Victorin. 

1[^  4«  trimestre  [Le  P.  Séjourné]  fait  une  communication  sur  des  inscrip- 
tions, des  fragments  de  sculpture,  et  des  monuments  d'architecture  explo- 
rés par  lui  en  Palestine,  principalement  dans  l'ancienne  Gaulonitide  ou 
Décapole,  où  se  trouvait  la  ville  de  Gadara.  1[  [Mowat]  présente  une  obser- 

30  vation  sur  le  mot  AUSRITO  =  Augustoritum,  Limoges,  delà  table  de  Peu- 
tinger.  Il  ne  croit  pas  que  la  première  syllabe  soit  une  altération  phonique 
du  mot  Auguste,  mais  simplement  une  mauvaise  transcription  du  moine  de 
Colmar,  AVS  au  lieu  de  AVG.  ^  [Bruguier-Roure].  Protestation  contre  le 
projet  de  détruire  une  arche  du  Pont  Saint-Esprit.  La  Société  s'associe  à 

35  cette  protestation.  1[  [Ch.  Royerj.  Découverte,  au  bas  du  faubourg  des  Anges, 
à  Langres,  de  deux  cercueils  gallo-romains  en  plomb  qui,  à  l'origine, 
étaient  renfermés  dans  des  cercueils  en  bois  rlont  on  a  retrouvé  les  clous. 
Ces  deux  cercueils  contenaient  des  vases  en  terre  et  en  verre  qui  ont  été 
déposés  au  Musée  de  Langres.  ^  [Blanchet]  signale,  d'après  un  manuscrit 

40  conservé  au  Cabinet  de  France,  la  découverte  à  Cipois,  près  Montargis,  en 
1725,  de  thermes  romains  ornés  de  mosaïques  et  de  fresques.  ^  (Fig.)  [Héron 
de  Villefosse].  Inscription  gravée  à  la  pointe  sur  un  fragment  de  vase 
trouvé  à  Béziers;  elle  est  incomplète:  on  y  lit  le  mot  Saturnalia.  La  forme 
des  lettres  est  intéressante.  ^  [Thédenat].  Cachet  d'oculiste  oublié,  d'après 

45  le  Guide  pour  le  trnitement  des  maladies  des  yeux  de  Carron  du  Villars, 
Paris.  18''i7  :  M(arci)  Tulli(i)  diopobalsamum  ad  suffusionein.  ^  [Jadart]. 
Fragment  de  bas-relief,  représentant  peut-être  Mercure  et  semblant  avoir 
appartenu  à  un  autel.  Trouvé  derrière  l'abside  de  l'église  de  Voncq, 
Ardennes.  %  [Héron  de  Villefosse].  Lampe  en  bronze  trouvée  en  Syrie;  elle 

50  porte  l'inscription  :  Hermelioi  sur  une  face:  sur  l'autre  Nisipi  luli(i)  Eucoipi 
ser(vi).  ^  [L.  de  Laigue].  Mosaïque  à  dessins  géométriques  trouvée  a  San- 
tiscal,  province  de  Cadix,  Espagne.^  [ThédenatJ.  Provenance  auvergnate  du 
cachet  de  Sex.  Iulius  Sedatus  conservé  au   Musée  britannique;  n«  8(î  du 


BULLETIN    DES    HUMANISTES    FRANÇAIS.  187 

recueil  d'Espérandien.  ^  [Beurlier].  Inscription  aux  Proxumes  découverte  à 
Vaison.  II  (Planche)  [Héron  de  Villefosse]  présente  un  bronze  grec  du  Louvre 
représentant  Hercule  appuyé  sur  sa  massue  recouverte  de  la  peau  du  lion 
et  qui  offre  une  intéressante  variante  de  rHercnle  Farnèse.  ^  Collignon] 
fait  ressortir  l'intérêt  de  ce  monument  pour  l'étude  d'une  œuvre  célèbre  de  5 
Lysippe  connue  par  les  statues  de  Naples  et  de  Florence  et  par  la  tête 
Steinhauscr  du  musée  de  Bâle.  f  (Fig.)  [Babelon].  Aureus  de  l'usurpateur 
romain  Saturninus,  trouvé  à  Ben  lia,  entre  Alexandrie  et  le  Caire  et  per- 
mettant d'affirmer  que  Saturninus  se  fit  proclamer  empereur  avant  de 
rejoindre  son  armée  contonnée  en  Syrie.  ^  [Gavault].  Notes  sur  l'ancien  lo 
rempart  d'Alger  à  l'époque  romaine  et  aux  temps  qui  suivirent,  f  [Blan- 
chet].  Liste  des  empereurs  et  impératrices  dont  on  a  trouvé  des  aurei  avec 
lo  trésor  de  Bosco  Realc.  ^  [Babelon].  Petite  trouvaille  de  monnaies  anti- 
ques à  Grassano,  dans  la  Basilicate,  en  189'»,  composée  de  deniers  de  la 
République  et  de  tétradrachmes  athéniens.  <|[  [Thédenal].  Fragment  d'un  16 
groupe  du  cavalier  foulant  l'anguipède,  trouvé  à  Grand,  Vosges,  d'après  un 
dessin  de  M.  Pierre.  ^  [Thédenat].  Statue  de  femme  assise,  trouvée  à  Grand; 
photographie  envoyée  par  M.  Pierre.  ^  (Fig.)  [Héron  de  Villefosse].  Lampe 
chrétienne  trouvée  à  Thala  de  Bysacène.  Photographie  des  restes  d'une 
fontaine  antique  ornée  de  coquilles,  trouvée  dans  l'Yonne.  |  [Mowat]  expose  20 
l'état  des  travaux  exécutés  par  la  Reichs-Liraes-Commission  le  long  de  la 
frontière  des  provinces  de  Germanie  et  de  Rhétie.  ^  [Beurlier].  Description 
envoyée  par  Mgr  Anthime  Alexandris,  d'une  stèle  découverte  à  Sinope  et 
représentant  deux  jeunes  filles  dont  l'une  tient  à  la  main  un  oiseau.  D'après 
la  description  ce  doit  être  un  tableau  de  genre.  ^  (Fig.)  [Babelon].  Monnaies  25 
étrusques  en  bronze  représentant  au  droit  une  tête  de  nègre  et  au  revers 
un  éléphant.  Ces  monnaies  ont  toutes  été  trouvées  près  du  lac  Trasimène 
et  de  Chiusi.  B.  propose  d'y  reconnaître  un  souvenir  des  éléphants  de 
l'armée  d'Annibal  vainqueur  à  Trasimène.  %  [Héron  de  Villefosse]  signale 
une  intéressante  inscription  latine  trouvée  en  Italie  à  San  Liberato  et  30 
publiée  par  Vaglieri  dans  les  Notizie  degli  scavi.  Elle  fait  connaître  un 
gouverneur  de  Corse  sous  Vespasien,  Publius  Memorialis.  i[  [Blanc]  fait  une 
communication  sur  l'extension  de  la  civilisation  grecque  après  Alexandre 
le  Grand  à  l'Orient  du  Pamir  dans  le  bassin  du  lac  Lob  Nor,  ancien  pays 
des  Cassions  et  jusque  dans  la  Chine  occidentale.  II  signale  l'existence  d'un  35 
royaume  gréco-chinois  ou  sino-bactrien  dont  la  capitale  paraît  avoir  été  à 
Khotan  et  qui  a  constitué,  pendant  plusieurs  siècles,  l'extrême  avant-garde 
de  la  civilisation  et  de  l'art  dans  des  pays  où,  jusqu'à  présent,  on  ne  soup- 
çonnait pas  qu'ils  eussent  pénétré,  surtout  sous  la  forme  grecque.  ^  (Fig.) 
[H.  Thédenat].  Sceau  en  stéatite,  en  forme  de  barillet  à  côtes,  portant,  en  40 
rétrograde,  à  l'une  de  ses  extrémités,  l'inscription  :  Cameli.  l.  Lyrip.  ^  [Abbé 
Morillot]  écrit  que  l'inscription  de  Saint-Honoré-les-Bains  publiée  dans  ce 
bulletin  par  Mowat  <v.  plus  haut>  est  funéraire  et  non  votive.  [Mowat] 
répond  qu'une  inscription  qui  contient  les  mots  :  qui  aedem  cura  suis 
ornaraentis  dédit  ne  peut  être  funéraire,  t  [Gagnât]  fait  une  communication  45 
sur  une  liste  de  Vigiles  connue  seulement  jusqu'à  ce  jour  par  des  copies. 
L'original  possédé  par  Le  Blant  permet  à  C.  de  donner  un  texte  rectifié.  ^ 
[Blanchel]  communique  un  miroir  antique  formé  par  les  deux  côtés  d'une 
monnaie  en  bronze  de  quatre  as  de  l'empereur  Antonin  le  Pieux,  f  [Thé- 
denat] à  cette  occasion  mentionne  un  grand  bronze  de  Néron,  de  sa  collée-  50 
tion,  dont  on  a  enlevé  le  revers  pour  en  faire  un  couvercle  de  miroir. 

Henry  Thédenat. 
Bulletin  des  Humanistes  français.  (Procès-verbaux  des  séances  de  la 


188  1895.    —   FRANCE. 

Société)!.  No  1.  t  28  février  189 i.  Platon,  République  X,  p.  616b-617b  [Cou- 
vreur]. ^  Hymnes  retrouvés  à  Delphes  [EL  Weil].  ^  Eschine,  Ambassade,  23 
[Tournier].  tf  21  février.  Virgile,  Enéide,  II  1  [Tournier].  1[  Id.,  ibid.,  VII  8 
[Duvaul.  1[  Ovide,  Métamorphoses  IV  46,  260,  504;  VI  201,  489  [Tournier].  ^ 

6  Phèdre  I  6,  1  [L.  lîavet].  ^^  7  février.  Les  Origines  de  l'humanisme  en  Occi- 
dent et  particulièrement  en  France  fP.  de  Nolhac]. 

tu  N»  2.  t  21  mars.  Virgile,  Enéide  II 1  [Boudhors].  t  S.  Ambroise,  Ilexaem. 
V  17,  56;  57:  58  [Desrousseauxj.  ^  Ovide,  Métam.  VI  201  [LafayeJ.  t  Virgile, 
Enéide  VI  6't6  [A.  Croiset].  tH  28  mars.  Thucydide  VII  63,  3-4  [A.  Croiset]. 

10  t  Id.  I  21,  1  [Ragon].  ^  Aristophane,  Plutus  27,  44,  95-96,  2d6,  295,  313,  328, 
345,  356,  368,  508,  516,  1070-1089  [Tournier].  tf  25  avril.  Athénée  V,  p.  168«>, 
VIII,  p.  344*;  X,  p.  420D,  p.  454  [Desrousseaux].  ^  Alcée  et  Sappho  (Aristote, 
Rhét.  I  9,  20)  [H.  WeilJ.  ^  Plutarque,  Periclès  8,  3  [A.  Jacob],  t  Platon,  Pro- 
tagoras  382"  [Couvreur],  ft  18  avril.  Juvénal  I  15  [Boissier].  i  Plante,  Cur- 

15  culio  101  [Ramain].  f  Apulée,  Métam.  VI  26  [Baize].  f  Ciceron,  De  senect.  19 
[châtelain],  f  Ovide,  Métam.  XII  247  [Lafaye].  t  Juvénal  VII  165  [Lejay]. 

tt  N»  3.  t  16  mai.  Apulée,  Métamorphoses  III  4  [Baize].  If  Ciceron,  Brutus, 
293  [Calien].  ^  Horace,  Epitres  I  6-7  [Desrousseaux].  t  Valérius  Flaccus,  Ar- 
gonautiques  I  420  [Lafaye].  tu  30  mai.  Thucydide  I  11,  1   [Bodin].  t  Scolies 

20  sur  Aristide,  éd.  Dindorf  III,  p.  479,  1.  9  s.,  1.  17,  1.  30  s.;  p.  480,  1. 1  [Bodiii]. 
t  Platon,  République  V  477n;  VI,  508c'>  [Couvreur],  t  Euripide,  Hélène  78s. 
[Desrousseaux].  tt  27  juin.  Sophocle  OC.  1026  s.  [Desrousseaux].  f  Platon, 
Gorgias  515;:  [Desrousseaux].  t  Sophocle,  Antigone  943,  572,  905  ss.  [H.  Weil]. 
Ht  20  juin.  Ciceron,  De  Oralore  II  216  [Leja.y].  Juvénal  VIII  7  [Lafaye].  f 

25  Ovide,  Métam.  II  774  [Lafaye].  t  Phèdre  I  13  [lîavet].  t  Valérius  Flaccus  I 
420  [Clairin,  Lafaye,  Chauvin],  f  Virgile,  Enéide  VIII  96  [Ramain]. 

tt  N»  4.  t  21  novembre.  Horace,  A.  P.  251  ss.  [Weil].  t  Juvénal  I  150  ss. 
[Boissier,  Havet].  \  Phèdre  I  13,  5;  28,  10  [Havet].  If  Ps.  Cyprien,  de  bono 
pudicitiae  13,  4;  23,  5;2o,  2  [Lejay].  Le  ms.  Z  a  été  inexactement  collationné 

30  et  injustement  dédaigné  par  Hartol.  tt  28  novembre.  Thucydide  VIII  08,  2 
[A.  Croiset].  t  Platon,  République  IV  43Ia  [Couvreur],  t  Andocide  RI  7  [Bo- 
din].  tt  26  décembre.  Périple  de  Scylax,  p.  35,  1.  26  ss.;  p.  36,  1.  5-20  Fabri- 
cius  [A.  Jacob].  If  Aristote,  De  l'âme  I  407b  29  [A.  Croiset].  t  Andocide  III  7 
[A.  Croiset].  ti  19  déc.  Piaule,  Captifs  678  [Chauvin,  Havet].  t  Ovide,  Méiam. 

35  I  2,  20,  136,  380,  519  s.,  550  [Tournier].  tif  S  décembre.  L'hymne  à  la  vertu 
d'Aristote  [A.  Croiset].  Traduction  suivie  de  qqs  observations. 

It  N»  5.  t  16  janvier  1895.  Varron  R.  R.  II  5,  5  [LafayeJ.  t  Quintilien  I  5, 
56;  VIII  1,  3  [Desrousseaux].  t  Plante,  Mostellaria  5  [Ramain].  tlf  23  janvier. 
Andocide  I  29  [Boudhors,  Ilaussoullier,  P.  Girard,  Desrousseaux].  t  Comic. 

40  graec.  fragm.  :  Phrynichos,  Ephialte,  fr.  3  Kock  (Athénée  IV  '65  B-C)  [Des- 
rousseaux]. t  Anthologie  palatine  V,  115  (104  Stadtem.)  [Desrousseaux].  tt 
27  février.  Aristophane,  Grenouilles  1073  [P.  Girard],  t  Thucydide  I  137,  4 
[H.  Weil].  t  Xénophon,  Économique  21,  10  [H.  Weil].  t  Théocrite,  Idylles  I 
30  [Tournier].  tt  20  février.  Plante,  Captifs  612,  912»  [Chauvin]. 

45  tt  N»  6.  t  20  mars.  Sénèque,  Troyennes  844,  Œdipe  951,  971  [Desrousseaux]. 
%  Virgile,  Enéide  X  107  [Boudhors].  t  Phèdre  I  21,  12  [Havet].  tlT  Thucydide 
IV  14,  2  [Hauvette].  t  Aristote,  Poétique  V  5,  p.  1449b  6;  VII  11,  p.  1451*  6 
Platon.  République,  V  464",  VI  501*,  VH  528*  [Couvreur],  tt  24  avril.  Théo- 

'^  1.  Les  dates  sont  celles  des  séances  de  la  Société  des  Humanistes  français.  L'otAtQ 
est  celui  du  Bulletin,  dont,  le  principe  est  complexe.  Sauf  les  exceptions  qui  paraîtront 
nécessaires,  le  seul  nom  cité  sera  celui  de  l'auteur  de  la  communication,  sans  qu'il  soit 
fait  mention  des  auteurs  de  simples  observations. 


CONGRÈS  ARCHÉOLOGIQUE  DE   FRANCE.  189 

crite,  Idylles  I  62  s.,  129, 144  s.,  II 41,  48,  60,  64  [Tournier].  tH  17  avril.  Horace, 
A.  P.  45  [G.  BoissierJ.  t  Quelles  sont  les  raisons  qui  s'opposent  à  ce  qu'on 
corrige  par  conjecture  le  texte  de  Virgile  et  celui  d'Horace  [G.  BoissierJ. 
Ces  raisons  sont  beaucoup  moins  fortes  pour  Horace. 

tu  N°  7.  15  mars.  Virgile,  Enéide  III  484  [Combarieu,  Ilavet].  ^  Plante,  5 
Captifs,  139,  152,  221,  930  [Chauvin,  Ilavet].  ^  Cicéron,  Brulus  VII-29  [Cou- 
vreur], ^  Horace,  Sat.  1,  9,  4  [Chauvin]. ^  Geogr.  Graeci  min.,  éd.  C.  Millier, 
I,  p.  451  [Rouire].  Sur  les  identifications  de  la  partie  de  ce  texte  relative  aux 
Syrtes.  *[  26  juin.  Aristophane,  Plutus,  533-547  [P.  Girard].  ^  Démosthène  IV 
(Philipp.  1)  15  [Ragon].  îf  Ps.  Démosthène  LX  26  [Ragon].  %  Théopompe  iO 
(fragm.  hist.  gr.  éd.  C.  Mliller,  t.  I,  p.  293  [Ragon,  A.  Croiset,  Desrousseaux]. 
t  Xénophon,  Anabase  I  2, 18;  8,  13;  9,  14  [Couvreur].  ^If  19  juin.  Virgile, 
Églogues  X  44  [Ramain].  ^  Phèdre  II  2,  1;  5,  6;  6,  14;  III  p.  53  [Havet]. 

L.  D. 

Bulletin  des  sciences  mathématiques  et  astronomiques,  2»   série,  *5 
t.  XIX  (1893),  !«  livr.  G.  Milhaud,  Leçons  sur  les  origines  de  la  science  grecque 
[P.  Tannery].  L'auteur  s'est  acquitté  de  sa  tâche  avec  un  réel  talent.  ^^ 
3»  livr.  M.  Zenthen  et  sa  géométrie  supérieure  de  l'antiquité  [M.  Cantor]. 
Réponse  aux  reproches  de  Zenthen,  qui  s'est  trompé  sur  le  sens  du  résumé 
de  Cantor  des  quatre  livres  d'Apollonius.  Zenthen  ne  peut  prouver  qu'il  se  20 
trouve  sur  les  pas  d'Apollonius;  de  là  le  droit  de  passer  sous  silence  ses 
recherches  sur  ce  géomètre.  ^^  8'  livr.  P.  Riggardi,  Saggio  di  una  bibliogra- 
fia  Euclidea  [P.  Tannery].  Malgré  l'éclaircissement  de  nombre  de  questions 
obscures  et  d'erreurs  multiples  il  reste  encore  aux  chercheurs  bien  des 
problèmes  bibliographiques  à  résoudre.  Quelques  corrections.  ^  Réponses  25 
aux  remarques  de  M.  Cantor  [Zenthen].  Reconnaît  s'être  rendu  coupable 
d'un  malentendu  d'une  phrase  de  Cantor,  mais  soutient  qu'il  ne  fallait  pas 
négliger    entièrement   ses   explications    de    la  géométrie  supérieure  des 
anciens.  W  12»  livr.  G.  Loria,  Le  scitnze  esatte  nelV  anlica  Grecia  II  [P.  Tan- 
nery]. Mérite  des  éloges  encore  plus  grands  que  le  premier  volume.  Neuf  et  30 
intéressant,  l'appendice  consacré  aux  restitutions  et  divinations  des  écrits 
perdus  des  anciens.  Discussion  sur  l'obscurité  prétendue  d'Archimède  dans 
le  traité  des  spirales;  Viète  ne  l'a  pas  blâmée.  Heiberg. 

Bulletin  monumental,  n»  1.  Fouilles  de  la  tour  de  Vésone  à  Périgueux 
en  1894  (Plan)  [A.  de  Roumejoux].  La  tour  de  Vésone  était  un  temple  circu-  35 
laire  entouré  d'une  enceinte  qui  semble  avoir  été  une  colonnade.  Ce  temple 
ressemblait,  quoique  plus  grand,  à  celui  de  Tivoli.  Ses  matériaux  ont  servi 
à  construire  l'enceinte  et  sa  ruine  fut  bien  complète.  Les  fouilles  n'ont  donc 
fourni  que  très  peu  de  débris;  elles  ont  eu  au  moins  l'avantage  de  permet- 
tre de  dresser  un  plan  exact  et  de  bien  déterminer  la  situation  du  temple  40 
par  rapport  aux  édifices  qui  l'entouraient. 

\^  N"  2.  L'archéologie  monumentale  au  salon  des  Champs  Élysées  en 
1893  [Cle  de  Marsy].  Bois  des  Bouchauds,  Théâtre  gallo-romain,  état  actuel. 
Fanum  des  Ruis,  dans  la  forêt  de  Louviers;  essai  de  restauration.  Ancone  : 
Forum  de  Nerva  et  arc  de  Trajan.  ^  Exposition  restropective  de  Reims  45 
[A.  de  Marsy].  Description  de  la  salle  où  avaient  été  réunis  les  objets  pré- 
historiques, gaulois  et  romains.  Henry  Thédenat. 

Compte  rendu  de  la  24^  session  de  la  Société  des  agriculteurs  de 
France.  Strabon  et  le  phylloxéra;  l'ampelitis  [F.  de  Mély].  Strabon  indique, 
Geogr.  VII,  8,  un  remède  pour  une  maladie  de  la  vigne  analogue  au  phyl-  50 
loxera.  La  terre  particulière  employée  pour  ce  traitement  se  retrouve  en 
effet  aujourd'hui  dans  l'ile  de  Rhodes.  *»*. 

Congrès  archéologique  de   France,  60«  session  tenue  à  Abbeville  en 


i%  1895.   —   FRANCE. 

1893,  séance  d'ouverture  [Marsy]  président  prononce  le  discours  d'usage 
dans  lequel  il  rend  hommage  aux  membres  défunts  depuis  le  dernier  con- 
grès. %  [Galonné].  Étude  sur  la  civitas  Ambianorum  :  textes  des  auteurs 
anciens;  découvertes  gallo-romaines;  les  remparts;  recherche  sur  le  nom 

5  Samarobriva.  Discussion  sur  les  enceintes  romaines  en  Gaule  et  sur  leur 
construction.  ^  [Tocilesco]  complète  par  de  nouveaux  détails  et  à  l'aide  de 
photographies  sa  communication  de  l'année  précédente  sur  le  monument 
d'Adam  Klissi  dans  le  Dobrutscha  <v.  R.  des  R.,  1. 19,  1895,  171,  23>.  II  Les 
études  historiques  et  archéologiques  dans  le  département   de  la  Somme 

10  depuis  50  ans  [Henri  Macqueronj.  Ce  mémoire  est  surtout  consacré  à  l'his- 
toire des  sociétés  savantes  du  département.  Henry  Thèdenat. 

Comptes  rendus  des  Séances  de  l'Académie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres.  T.  XXIH,  1893.  Jvier-Fév.  [De  la  BlanchèreJ.  Déblaiement 
à  Dougga  (anc.  Thucca),  en  Tunisie,  du  temple  de  caelestri  (Tanil),  seul 

15  sanctuaire  connu  jusqu'ici  :  il  s'élevait  au  milieu  d'une  cour  en  terrasse 
entourée  d'un  portique  en  demi-cercle.  ^  [L.  Ileuzey].  Enseigne  militaire 
perse,  du  musée  du  Louvre  :  c'est  un  disque  de  bronze,  dont  le  pourtour 
est  orné  de  figures  d'animaux  en  saillie,  et  dont  l'intérieur  représente,  dé- 
coupées, à  jour,  quatre  Gorgones  se  poursuivant;  ce  mélange  de  motifs 

20  orientaux  et  de  motifs  grecs  permet  d'attribuer  cette  pièce  à  l'époque  des 
rois  Parthes.  ^  [Glermont  Ganneau].  Deux  figurines  de  bronze  fort  ancien- 
nes, provenant  de  Djebaïl  (anc.  Biblos),  et  représentant  peut-être  la  déesse 
phénicienne  Baalat.  Petite  fiole  double  en  verre,  de  forme  égyptienne, 
trouvée  sur  les  côtes  de  Phénicie;  dans  chaque  vase  une  aiguilla,  l'une  en 

25  bronze,  l'autre 'en  argent;  c'était  sans  doute  une  fiole  à  onguents.  ^  [S.  Rei- 
nach]  Fac-similé  galvanoplastique  du  centre  d'un  bouclier  ou  umbo  en 
argent  doré,  travaillé  au  repoussé,  trouvé  à  Ilarpàly  (Hongrie);  11  date  de 
300  p.  G.,  et  ses  figures,  d'un  style  moitié  Scandinave,  moitié  gréco-romain, 
analogue  à  celui  du  fameux  chaudron  de  Gundestrup,  qui  date  de  UOO  ou 

30  600  p.  G.,  permettent  de  l'attribuer  aux  Goths.  1  [Bréal].  Inscr.,  lat.  de  49  a. 
G.  trouvée  par  Lachouque  à  Kourba  (anc.  Gurubis),  en  Tunisie,  qui  fait 
mention  d'Attius  Varus,  préteur  d'Afrique  en  51  a.  G.,  de  son  collègue  Con- 
sidius  Longus,  et  du  gouverneur  militaire  de  la  ville  T.  Teltius  sans  rien 
ajouter  d'important  à  ce  que  l'on  sait  d'eux.  Elle  ofl're  un  mot  nouveau, 

36  posticus,-us  =  poterne,  et  le  redoublement  archaïque  des  voyelles  dans 
Vaarus,  posteicuus  pour  noter  la  quantité  longue.  ^  [L.  Havetj.  Voit 
dans  le  doublement  des  voyelles  de  l'inscr.  de  Kourba,  non  pas  un  simple 
archaïsme,  mais  une  trace  de  l'orthographe  osque,  importée  par  le  poète 
Attius;  et  si  Attius  Varus  était  par  hasard  parent  de  ce  dernier,  il  faudrait 

40  voir  dans  l'orthographe  Vaarus  une  tradition  de  famille,  et  adopter  défini- 
tivement pour  le  nom  du  grand  tragique  la  forme  Attius  au  lieu  d'Accius. 
^  [HomoUe].  Plan,  établi  par  Ardaillon,  du  port  et  des  docks  de  Délos.  Le 
port  double,  sacré  pour  desservir  le  temple,  profane  pour  desservir  le 
marché,  était  un  canal  long  de  1200  mètres,  qui  séparait  Délos  de  deux 

45  îlots  :  le  port  marchand,  composé  de  deux  bassins,  au  nord  et  au  sud  du 
port  sacré  situé  ainsi  que  le  temple  au  milieu  de  la  côte  Ouest,  avait  seul 
des  quais,  avec  des  entrepôts  et,  un  peu  loin  de  la  mer,  des  halls  somptueux 
pour  l'exposition  et  la  vente  des  marchandises;  puis  venaient  plus  loin 
encore  des  bazars,  des  portiques,  des  bourses  de  commerce,  etc.  La  partie 

M  de  la  ville  de  Délos  déjà  exhumée  donne  une  haute  idée  de  son  importance 
commerciale  et  de  sa  richesse,  comme  aussi  de  l'habileté  des  ingénieurs 
qui  ont  présidé  à  son  installation.  T[  [DaumetJ.  Recherches  de  Fauré  sur  le 
module   archilectonique    commun  aux  édifices  antiques  (Egypte,  Grèce, 


COMPTES    HEiNDUS    DE    l'aCADÉMIE    DES   INSCRIPTIONS.  1  91 

Rome)  et  à  ceux  du  moyen  âge  :  ces  relations  de  proportion  procèdent-elles 
d'une  tradition  transmise  par  une  franc-maçonnerie  de  constructeurs?  De 
Vogiié,   de    Lasteyrie,  Perrot  y  voient  plutôt  une  rencontre   fortuite.  ^ 
[Schlum berger].  Monnaie  d'argent  ayant  au  droit  une  effigie  de  la  Vierge 
des  Blachermes,  palladium  de  la  Byzance  du  moyen  âge,  et  au  revers  le  s 
nom  de  Théodora,  fille  de  Constantin  VIII  et  sœur  de  la  célèbre  Zoé.  Elle 
régna  en  lOoo  et  1036,  date  de  sa  mort;  mais  cette  monnaie,  où  elle  est  qua- 
lifiée de  Despoina  et  de  Porphyrogénète,  a  dû  être  émise  entre  1051  et 
1035,  où  elle  régna  conjointement  avec  son  beau-frère  Constantin  Mono- 
maque;  jusqu'alors  on  ne  connaissait  d'elle  que  des  sous  d'or  où  elle  est  10 
qualifiée  d'Augusta.  ^  [L.  IleuzeyJ.  Groupe  de  bronze  de  l'époque  romaine, 
provenant  de  Trébizonde  :  aigle  posé  sur  la  ramure  d'un  cerf.  Ce  motif 
d'un  aigle  posé  sur  une  sommité,  qu'on  retrouve  dans  plusieurs  ex-voto  en 
bronze    de  la  Césarée  de  Cappadoce,  symbolise  un  Jupiter  très  haut,  un 
Zeus  Ilypsistos,  c'est-à-dire  un  dieu  importé  d'orient  en  Grèce,  Adon  ou  15 
Baal  (Cf.  l'aigle  sur  la  montagne  des  monnaies  de  Césarée).  La  variante  de 
l'aigle  posé  sur  des  animaux  dérive  d'un  emblème  chaldéen,  avec  un  aigle 
Jantastique   à    deux    têtes ,    emblème    très   répandu    dans   une   série    de 
cachets  cappadociens  en  forme  d'enclume;  dans  les  plus  modernes,  l'aigle 
n'a  plus  qu'une  tête,  comme  dans  le  groupe  ici  présenté.  Mais  l'aigle  dicé-  20 
phale,  qui  répugnait  au  naturalisme  grec,  vécut  jusqu'au  moyen  âge,  et 
se  transmit  aux  sceaux  et  monnaies  arabes.  ^  [d'Arbois  de  Jubainville]. 
Étymologie  du  nom  de  Condorcet,  qui  est  aussi  celui  d'un  village  du  dépar- 
tement de  la  Drôme.  Avant  le  17c  s.  on  écrivait  Condorces,  et  un  diplôme 
de  998  mentionne  un  castrum  condorcense,  cédé  à  l'abbaye  de  Cluny  25 
par  Rodolfe  III,  roi  de  Bourgogne.  Cet  adjectif  procède  d'un  nom  propre 
gaulois  Condorcos=:  celui  qui  voit,  ou  plutôt  celui  qu'on  voit,  c'est-à-dire 
illustre.  Con-dorco-  est  un  thème  de  parfait  fléchi  (Cf.  irl.  adchondarc  =  *ad- 
con-dorca,  j 'ai  vu);  la  forme  normale  Con-derco-  (Cf.  irl.  condercar  =  il  est 
vu,  on  voit),  se  retrouve  dans  le  nom  propre  Conderci  d'une  inscription  de  30 
Toulouse  (C.  I.  L,  XII,  5690,  31),  et  dans  le  nom  de  lieu  Condercus  (fundus) 
en  Grande  Bretagne.  Le  thème  simple  dorco-  :  derco-  (Cf.  Upv.o[io^i  :  S£5opxa)a 
donné  aussi  des  dérivés  :  Dorcha  =  Dorche  (village  de  l'Ain),  puis  les  noms 
propres  Dercinus,  Derciua,  Derco, -onis  qu'on  lit  sur  des  inscr.,  et  le  genti- 
lice  Dercius,  d'où  Derciacus  (fundus)  —  Dercé  (village  de  la  Vienne)  et  Dercy  36 
(village  de  l'Aisne).  ^  [S.  Heinach].  Bas  reliefs  de  Thrace  communiqués  de 
Sofia  par  Dobruslty,  avec  inscr.  grecques  qui  renseignent  sur  les  cultes  et 
fancienne  langue  de  la  Thrace.  ^  [Delattre]  Fouilles  à  Carthage  :  divers 
objets,  scarabées  avec  hiéroglyphes,  disque  en  or  avec  invocation  à  Pygma- 
lion,  fiole  en  terre  cuite  avec  inscr.  punique,  épitaphe  punique  sur  pierre,  40 
la  seconde  jusqu'ici  connue.  1[  [D'Arbois  de  Jubainville]  L'irl.  leur  (lôr, 
leôr)  =  suffisant,  a  donné  le  nom  ou  surnom  gallo-romain  Laurus,  ainsi 
que  le  gentilice  Laurius  et  plusieurs  noms  de  lieu  :  en  Galice  (Espagne), 
Lourismo  =  Laurismus  (fundus),  4  Lauro  =:  Laurus  f.,  3  Louriïio  =  Lauri- 
nii  f.,  2  Lourina  =  Lauriniae  villae,  (Laurismus  est  un  superlatif,  Laurinius  45 
dérive  du  nom  propre  Laurinus  attesté  par  une  inscr.  d'Uzés);  en  France, 
2  Laurac  (Ardèche  et  Aude,  où  se  trouvait  la  petite  province  du  Lauraguais) 
=  Lauracus,  Loire  (Maine  et  Loire),  Loirac  (Gironde),  Lorris,  Loiret,  Lorry- 
les-Metz  =  Lauriacus;  à  l'Est  du  Rhin,  2  Lorch  (sur  l'Enns  et  en  Wurtem- 
berg) =  Lauriacus.  Le  nom  propre  Laurus   ou  Laurius   n'est  pas  le  nom  60 
d'arbre  romain,  car  aucun  nom  propre  romain  n'est  tiré  d'un  nom  d'arbre; 
le  nom  propre  gaulois  Louros  (de  l'adj.  lour)  a  pour  synonymes  en  grec  les 
noms  propres  'Apxsxô;,  'Ixavo;.  %  [Héron  de  VillefosseJ.  Gauckler  a  trouvé  à 


192  1895.  —  FRANCE. 

Chaouat  (Tunisie)  2  inscr.  L'une  fixe  à  Chaouat  le  lieu  de  l'antique  Thura- 
ria,  que  Tissot,  en  dépit  de  la  Table  de  Peutinger  et  de  l'Itinéraire  d'An- 
tonin,  identifiait  à  tort  avec  Djedeïda  :  ce  municipe  important,  qui  avait 
reçu  le  titre  de  colonie  romaine,  était  doue  une  station  de  la  voie  entre 

5  Garthage  et  Thuburbo  minus,  et  nous  sommes  en  même  temps  renseignés 
sur  la  position  de  Cigisa,  qui  devait  être  à  égale  distance  de  Garthage  et 
Thuburbo.  La  seconde  inscr.  qui  provient  d'un  temple  consacré  à  Gor- 
dien III,  confirme  l'importance  à  cette  date  de  la  ville  de  Thuraria,  qui  ne 
tarda  pas  à  tomber  en  décadence  :  le  terme  grec  d'acrolithes,  dont  on  n'a 

10  que  trois  exemples  (deux  manuscrits  chez  Trébellien  Pollion  et  Vitruve,  un 
épigraphique  dans  une  inscr.  de  Djemila)  établit  que  les  statues  dont  la 
tête,  et  parfois  les  pieds  et  les  mains  étaient  en  marbre,  et  le  reste  en  bois, 
devaient  être  à  la  mode  en  Afrique;  aussi  y  trouve-t-on  beaucoup  de  têtes 
isolées,  à  section  nette,  sans  brisure  à  la  naissance  du  cou.  Ilartmayer  a 

16  trouvé  au  S.  E.  de  l'île  de  Djerba,  à  Iloumt-Cedouikech,  le  débris  d'une  dé- 
dicace à  un  personnage  consulaire,  gouverneur  de  la  Pannonie  supérieure 
entre  103  et  297  p.  G.  :  la  mention  des  habitants  de  Meninx,  qui  avait 
donné  son  nom  à  l'île  avant  d'être  supplantée  par  sa  rivale  Girba,  permet 
d'identifier  définitivement  Meninx  avec  les  ruines  qui  séparent  IIoumt-Ge- 

20  douikech  de  la  mer.  ^  Le  règne  de  Séleucus  II  Gallinicus  et  la  critique 
historique  [Bouché-Leclercq]  Des  trois  sources  qu'on  possède  sur  ce  règne 
si  mouvementé,  Justin  (XXVIl),  Trogue  Pompée  (Prol.  XXVII),  PJusébe 
l'arménien,  Niebuhr  a  eu  le  tort  de  suspecter  Justin,  dont  il  a  bouleversé  le 
récit,  au  nom  d'hypothèses  contestables,  et  Droysen,  son  disciple,  exagé- 

25  rant  encore  cette  attitude,  est  tombé  dans  l'arbitraire  pur.  Koehler  et  Koepp 
ont  voulu  réagir,  mais  en  gardant  l'hypothèse  de  Niebuhr,  ils  n'ont  fait 
qu'augmenter  la  confusion.  Beloch,  enfin,  rompant  avec  les  conjectures  de 
Niebuhr  et  Droysen,  est  revenu  courageusement  à  Justin,  et,  sauf  quelques 
erreurs,  a  rétabli  l'accord  entre  les  trois  sources,  et  l'ordre  des  événements 

30  qui  se  placent  très  aisément  dans  le  cadre  tracé  par  Justin.  ^^  Mars-Avril 
[Héron  de  Villefosse]  Patère  d'argent  trouvée  à  Plan  du  Truy,  près  d'Aigue- 
blanche  (Savoie),  donnée  au  Musée  de  St.  Germain  par  Noblemaire  :  le 
manche  est  décoré  de  bas  reliefs,  tête  de  bacchante  couronnée  de  lierre  et 
de  bandelettes  et  flanquée  de   deux   perruches  à  collier,  au-dessous  un 

35  enfant  nu  (l'amour)  d'un  modèle  très  fini,  ornements  divers  rehaussés  de 
dorures.  Gette  patère,  très  riche,  qu'on  a  trouvée  emboîtée  dans  une  autre, 
devait  être  destinée  à  un  usage  religieux;  sa  décoration,  qui  appartient  à 
l'art  alexandrin,  est  celle  des  objets  similaires  assez  nombreux,  mais  il  est 
à  noter  qu'il  n'y  a  pas  trace  d'inscription  ni  sous  la  panse,  ni  sous  le  man- 

40  che.  H  [Foucart].  Mémoire  de  Radet  sur  l'emplacement  de  Dorylée  (Asie 
mineure)  que  les  textes  et  les  inscr,  trouvées  en  1893  fixent  à  Chehir 
Euïuk  :  curieuse  histoire  des  révolutions  topographiques  de  l'antique  cité, 
d'abord  construite  sur  les  hauteurs  de  Karadja-IIissar,  puis  s'étalant  dans 
la  plaine  à  la  faveur  des  conquêtes  d'Alexandre,  pour  remonter  sur  la 

45  hauteur  à  l'époque  byzantine,  époque  de  troubles  et  d'insécurité.  1[  La  der- 
nière campagne  des  Philistins  et  la  bataille  de  Réphnïm  [Dieulafoy].  Après 
la  prise  de  Jérusalem  par  David  et  l'établissement  de  la  monarchie  Israélite, 
un  retour  offensif  des  Philistins  força  David  à  se  retirer  dans  Hadullam, 
d'où  il  put  surveiller,  puis  chasser  les  envahisseurs.  Mais  ils  revinrent 

60  bientôt  occuper  le  plateau  de  Réphaïm  :  c'est  là  que  David  se  révéla  tacti- 
ticien  supérieur  et  grand  stratégiste,  en  exécutant  un  mouvement  tour- 
nant, comme  ceux  de  Frédéric  II  à  Mollwitz  et  Rosbach  et  de  Napoléon  à 
Austerlitz.  ^  La.  nudité  féminine  dans  l'art  grec  et  dans  l'art  oriental. 


COMPTES    RENDUS    DE    l'AGADÉMIE    DES    INSCRIPTIONS.  193 

fS.  ReinachJ.  Ce  n'est  pas  d'un  prototype  babylonien,  celui  de  la  déesse 
chaldéenne  Istar,  que  procède  la  nudité  dans  l'art  classique.  Au  contraire, 
il  y  avait  des  statues  grecques  de  femmes  nues,  en  2000  a.  C,  dans  les  îles 
de  l'Archipel,  en  Tlirace,  et  à  Troie.  C'est  de  Grèce  que  le  type  des  divinités 
nues  passa  en  Asie.  If  [Oppert].  Interprétation  déflnitive  de  la  phrase  ini-  5 
tiale  de  la  borne  agraire  assyrienne,  dite  Caillou  de  Michaux,  grâce  à  la 
découverte  faite  en  1883  des  signes  numériques  des  mesures  de  capacité. 
Détermination  de  la  valeur  en  mètres  carrés  de  plusieurs  mesures  assyrien- 
nes de  superficie.  1[  [Bréal].  L'inscr.  Stantes  missi  (G.  I.  L.  VI,  Uil'J4  et 
sur  une  lampe)  signifierait  :  «  Aux  survivants  la  liberté.  »  ^  [Héron  de  40 
Villefopse]  L'inscr.  G.  I.  L.  VIII,  11031  trouvée  à  Gigihis  (Tripolitaine)  permet 
de  compléter  finscr.  mutilée  trouvée  par  Lecoy  de  la  Marche  à  Ras-el-aïn 
(Tripolitaine)  :  le  nom  du  personnage  est  bien  T.  Archontius  Nilus.  1[ 
[Menant]  '*  tablettes  achéménides  trouvées  par  Chantre  à  Kara-Euyuk  (Asie 
Mineure);  les  inscr.  perses  unilingues,  comme  celles-ci,  sont  très  rares.  Ces  15 
tablettes  sont  en  argile  vitrifiée  parla  cuisson,  et  les  caractères  cunéiformes 
sont  très  nets.  Les  deux  premières  portent  le  même  texte,  déjà  connu  par 
les  inscr.  des  palais  de  Darius  et  Xerxès  à  Persépolis;  elles  ont  10  lignes 
d'écriture  de  chaque  côté,  et  pour  passer  du  recto  au  verso  il  faut  tourner 
la  tablette  de  droite  à  gauche,  non  de  bas  en  haut  comme  pour  les  tablettes  20 
assyro-chaldéennes  :  leur  rédaction,  bien  qu'à  peu  près  identique,  est  indé- 
pendante, et  présente  des  variantes  intéressantes.  La  troisième  n'est  qu'un 
fragment  du  texte  des  deux  premières.  Quant  à  la  quatrième,  elle  offre  un 
texte  nouveau,  d'une  écriture  difïèrente,  quoique  très  nette,  mais  d'une 
rédaction  précipitée;  plusieurs  tablettes  ou  fragments  recueillis  par  Chantre  25 
présentent  le  môme  système  d'écriture.  %  [E.  Le  Blantj  Pointe  de  lance  en 
silex,  trouvée  à  Ilvidegard  (près  Copenhague),  et  garnie  d'un  étui  de  boyau 
cousu,  comme  talisman  contre  les  regards  quiémoussent  les  glaives;  Olaus 
Magnus  cite  deux  guerriers,  Visinus  et  Ilildiger,  dont  le  regard  passait 
pour  avoir  cette  propriété,  f  [Barbier  de  MeynardJ  Fouilles  de  de  Morgan  à  30 
Dahchour.  Découverte,  près  de  la  pyramide  d'Usertesen  III,  du  tombeau  du 
roi  :  appartements  funéraires,  momie,  sarcophage  engranit  rose  sans  inscr.- 
aucun  objet  n'a  été  laissé  par  les  spoliateurs  antiques.  Ruines  explorées 
près  de  la  pyramide  Sud  :  habitations  souterraines,  peut-être  destinées  aux 
prêtres  de  la  pyramide.  Fondations  d'une  pyramide  entre  les  deux  précé-  36 
dentés  :  ni  objets  ni  inscr.  dans  les  chambres  qui  ont  été  pillées,  sauf  un 
débris  de  statue  d'un  scribe  de  la  xii»  dynastie;  plusieurs  tombeaux 
exhumés  au  nord  avec  fresques  soignées  et  bien  conservées,  stèles  avec 
dédicaces  riches  en  détails  généalogiques  (descendance  de  Snéfrou);  à 
l'ouest  mise  à  jour  de  3  groupes  de  tombes  princières,  dont  deux  non  spo-  40 
liés  ont  fourni  de  précieux  trésors  ^momies,  otfrandes  et  bijoux  des  prin- 
cesses Ita  et  Khnoumit,  Sit-Hat  et  Ita-Ourt).  ^  [Max  CollignonJ  Le nymphaeum 
de  Sidé  (Asie  Mineure),  type  achevé  des  châteaux  d'eau  si  remarquables 
des  cités  grecques  d'Asie,  était  précédé  d'un  bassin  entouré  de  dalles  de 
marbre  dont  plusieurs  étaient  sculptées.  On  connaissait  4  de  ces  bas-reliefs  45 
disparus  :  deux  nouveaux  nous  sont  révélés  par  des  dessins  inédits  de  C.  R. 
Cockerell,  remontant  à  1810-1814  (Néréide  montée  sur  dragon  marin,  Diane 
et  Endymion,  réplique  d'une  i)eiiiture  pompéienne).  W  Mai-Juin  [HeuzeyJ. 
Deux  bétyles  ou  galets  de  fondation  trouvés  par  de  Sarzec,  où  Eannadou, 
le  roi  guerrier  du  petit  état  chaldéen  de  Sirpourla,  a  fait  graver  en  idéo-  bo 
grammes  une  relation  de  son  règne  :  monuments,  victoires,  alliances,  c'est 
une  histoire  détaillée,  qu'on  peut  confronter  avec  celle  moins  développée 
de  la  stèle  des  Vautours.  \  [Foucart].  La  forme  assez  moderne  {\'  s.)  des 
K.  DE  PHiLOi..  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX,  —  13. 


194  1895.    —   FRANCE. 

chapiteaux  doriques  du  temple  d'Apollon  delphieu  peut  aisément  s'expli- 
quer :  commencé  au  milieu  du  6*  s.,  il  n'était  pas  terminé  au  4»  s.,  et  le 
scholiaste  d'Eschine  dit  même  qu'il  ne  fut  terminé  que  sous  le  règne  de 
Néron.  Discussion  des  textes  y  relatifs.  %  [Glcrmont-Ganneau]  Inscr.  grecque 

6  de  Djerach  (Syrie),  otrerte  par  Farah;  fragment  d'une  loi  ou  d'un  arrêté 
contre  la  déprédation  des  vignobles.  ^  [Bertrand]  La  palère  d'argent,  sœur 
jumelle  de  celle  trouvée  à  Plan  du  Truy  (Savoie),  a  été  retrouvée  et  donnée 
également  par  Noblemaire  au  musée  de  S'  Germain  :  découverte  au  même 
lieu  d'un  lampadaire  de  bronze.  %  [Heuzey]  Dans  une  stèle  de  victoire  trouvée 

to  par  de  Sarzec  à  Tello,  plus  récente  que  la  sièle  des  Vautours,  et  qui  prouve 
que  les  patésis  de  Sirpourla  n'ont  jamais  cessé  d'être  des  rois  guerriers,  on 
trouve  la  première  mention  d'Agadé,  qui  fut,  avant  Babylone,  capitale  de 
la  Chaldée.  ^  [L.  Ilavet]  La  fable  de  Phèdre  très  mutilée,  mais  dont  on  a 
une  paraphrase  en  prose  :  l'homme  véridique,  le  menteur  et  les  singes,  est 

15  à  rapprocher  d'un  passage  de  Dion  Cassius  et  d'un  autre  de  Suétone  sur 
Caligula;  le  singe  jouant  le  rôle  d'empereur  n'est  autre  que  Caligula  jouant 
le  rôle  de  Jupiter.  1[  [Oppert]  Scheil  a  découvert  au  musée  de  Couslantinople 
une  stèle  en  basalle  du  roi  Nabonide  (55G-539),  où  entre  autres  faits  histori- 
ques importants,  on  trouve  la   première  mention  de    la  destruction   de 

20  Ninive.  ^  [d'Arbois  de  Jubainvillej.  Dans  la  hiérarchie  romaine  des  bas 
temps,  vir  orné  de  diverses  épithèles  s'appliquait  aux  grands  seigneurs 
des  ordres  sénatorial  ou  équestre,  l'empereur  s'appelait  dominus  noster 
avec  divers  adjectifs,  surtout  gloriosissimus;  cet  usage  a  été  adopte  par 
l'Église  à  l'égard  des  rois  wisigoths,  oslrogoths  et  mérovingiens.  1[  [Dieula- 

25  foy]  Mechhed  Mourgab  ne  peut  être  la  Pasargade,  décrite  par  Arrien,  où 
s'élevait  le  tombeau  de  Cyrus;  Alexandre  venant  de  l'Inde  sur  Persépolis 
n'a  pu  passer  par  ce  lieu,  et  sa  tour  carrée  en  ruines  doit  être  le  tombeau 
d'un  prince  achéménide  antérieur  à  Gyrus.  ^  [Ilelbig].  L'art  mycénien,  dont 
la  technique  et  l'inspiraliou  ne  sont  nullement  grecques  et  n'ont  pas  été  con- 

30  tinuées  dans  l'art  grec  postérieur,  n'a  pu  naître  et  se  développer  en  Grèce; 
c'est  un  art  phénicien  qui  florissait  à  Sidon  dès  le  15*  s.  a.  C.,  et  tous  les 
objets  mycéniens  trouvés  eu  Grèce  ont  été  importés  par  les  Phéniciens, 
sauf  quelques  pastiches  inférieurs  exécutés  dans  le  Péloponnèse.  ^  fCoUi- 
gnon,    Dieulafoyl    Signalent  dans  l'art  mycénien  des   traces  d'influence 

a5  égyptienne  et  même  chaldéenne.  ^  [Ravaisson].  Insistant  sur  les  caractères 
distinclifs  des  oeuvres  mycéniennes,  refuse  d'en  rapporter  l'origine  à 
l'Egypte  ou  à  l'Orient,  et  incline  à  placer  dans  le  [nord  de  la  Grèce  le  ber- 
ceau de  cet  ait  qu'il  regarde  comme  profondément  original,  t  [Dieulafoy] 
Sans  nier  que  les  Grecs  de  Mycènes,  Spata,  etc,  aient  su  être  originaux  dans 

40  l'imitation,  persiste  à  voir  dans  la  civilisation  et  l'art  mycéniens  l'image  et 
la  résultante  des  mélanges  ethniques  qui  s'étaient  opérés  dans  ces  régions 
entre  les  Pélasges  blonds  et  les  Phénico-Egyptiens  bruns  avant  l'invasion 
des  Dorions.  %  [de  VogùéJ  Les  Phéniciens,  dont  l'art  essentiellement  hybride 
n'a  jamais  eu  aucune  originalité,  n'ont  dû  être  pour  Mycénes  que  des  inter- 

45  médiaires  entre  l'Egypte  et  la  Chaldée,  comme  Venise  au  moyen  âge  répan- 
dit en  Occident  les  menus  objets  d'art  de  Byzance  ou  d'Orient  :  ainsi  l'art 
mycénien  serait,  en  dernière  analyse,  de  provenance  égyplo-assyrienne.  % 
|L.  HavetJ  Dans  l'orthographe  latine  des  bas  temps  b  elv  sont  souvent  con- 
fondus :  il  faut  écrire  vulba,  Vivenna,  ravula  (un  orateur  enroué)  et  non 

60  vulva,  Vibenna,  rabula.  ^  [Héron  de  Villefosse]  E.  de  Rothschild  a  donné 
au  musée  du  Louvre  le  trésor  d'argenterie  antique  de  Bosco  Reale  (près  de 
Pompéi)  découvert  en  avril  1895  :  -'il  pièces  dont  plusieurs  patères,  vases 
et  miroirs  avec  sculptures  d'un  fort  beau  travail  et  inscriptions  latines  ou 


COMPTES    RENDUS    DE   l'ACADÉMIE   DES    INSCRIPTIONS.  195 

grecques.  6  bracelets  d'or  et  1000  monnaies  d'or  dont  9G4  à  l'efflgie  de  Néron. 
î  [Bernardakis]  A  découvert  plusieurs  textes  grecs  et  latins  inédits,  dont 
un  ouvrage  de  Plutarque,  un  d'Aristophane  de  Byzaiice,  une  épopée  byzan- 
tine sur  l'enlèvement  d'Hélène,  etc.  ^^  Juillet-Août  [DelattreJ  Découverte  à 
la  nécropole  punique  de  Douïmès  (Carthage)  d'un  disque  en  terre  cuite  avec  5 
guerrier  à  cheval  moulé  en  relief,  et  d'un  masque  en  terre  cuite  avec  pen- 
dants  d'oreille  et  nézem.  123  tombeaux  explorés  :  perpendiculaires  ou 
parallèles  à  la  mer,  ils  ont  tous  pour  mobilier  2  vases,  2  lioles,  la  lampe  et 
la  patcre  et  parfois  divers  objets  (miroirs,  anneaux,  etc.)  ou  même  des  figu- 
rines (dont  trois  exemplaires  d'Astarté).  ^  [BréalJ.  L'identiflcalion  des  dieux  10 
romains  avec  les  dieux  grecs  remonte  aux  Etrusques,  à  qui  les  Latins  ont 
emprunté   en   grande  partie  leur   religion  :  les  noms  de   Mars,  Minerve, 
Neptune  sont  étrusques.  Plusieurs  gentilices  étaient  aussi  étrusques,  par 
exemple  celui  de  la  gens  Aurélia,  qu'illustra  Marc-Aurèle;  il  dérive  du  mot 
étrusque  usil=  soleil,  et  il  vit  encore,  tant  en  France   qu'en  Amérique  ^s 
dans  le  nom  de  ville  on  d'état  Orléans.  %  [d'Arbois  de  Jubainville]  Croit 
qu'usil  et  Aurelii  =  Auselii  se  rattachent  à  la  même  racine  qu'aurora;  ce 
seraient  donc  des  mots  indo-européens.  1[  [Clermont-Ganneau]  Le  couple  de 
Déméter  et  Perséphoné,  dont  le  culte  fut  importé  à  Carthage  dès  396  a.  C-, 
se  trouve  clairement  mentionné  dans  3  inscr.  puniques  déjà  connues.  Deux  io 
nouvelles  inscr.  de  Carthage  identifient  la  Tanit  punique  à  cette  déesse 
mère    (Amma  ou  Emm)  dans  laquelle  on  avait  reconnu    Déméter.   Ceci 
explique  les  monnaies  de  Carthage  à  l'effigie  de  Gérés,  et  l'extension  du 
culte  de  la  Cérès  africaine  après  la  conquête  romaine.  %  [Ph.  Berger]  Gau- 
tier  a   reconnu    que  l'ancienne  Kadès    (ou   Kadech)  n'était  pas,  comme  25 
on  l'avait  cru,  située  dans  l'île  de  Tell-et-Tin  qui  est  au  milieu  du  lac  de 
Homs;  mais  le  tumulus  qui  s'élève  au  centre  de  l'Ile  renferme  les  débris  de 
constructions  superposées  qui  vont  de  l'époque  byzantine  jusqu'à  l'âge  du 
silex  taillé  (murs  gréco-phéniciens,  tombes  de  l'âge  de  bronze  avec  instru- 
ments curieux).  ^[Ph.  Berger]  Dans  une  inscr.  latine  de  Maktar  (Tunisie)  le  30 
mot  idurio,  qui  n'est  pas  latin,  doit  être  la  transcription  latinisée  du  mo 
sémitique  heder  ==  enceinte  sacrée.  De  nombreuses  inscr.  néopuniques  de 
Maktar,  par  un  procédé  analogue  mais  inverse,  présentent  des  mots  latins 
transcrits  en  caractères  phéniciens.  ^  [Héron  de  Villefosse]  Delattre  a  fouillé 
40  tombes  à  Carthage  :  outre  le  mobilier  funéraire  constant  (lampe,  patère  35 
2  fioles  et  2  vases  plus  grands),  trois  tombes  renfermaient  des  vases  grecs 
avec  peintures;  dans  une  autre  on  a  trouvé  des  masques  en  terre  cuite 
rouge  orange,  moulés  et  avec  traces  de  couleur.  Bassin   cylindrique  avec 
godets  latéraux  en  terre  cuite,  et  petit  cylindre  à  support  avec  une  rangée 
de  huit  gobelets  qui  en  doublent  la  contenance.  ^  |Maspero]  Compare  le  40 
cylindre  à  support  avec  sa  batterie  de  godets  trouvé  par  Delattre  avec  les 
plaques  des  tombes  égyptiennes,  chargées  de  7  ou  9  godets  d'offrandes,  oîi 
l'on  mettait  les  huiles  et  parfums.  %  [Dieulafoy]  Saiil  était  un  névropathe 
atteint  de  la  grande  hystérie  démoniaque  (hystérodémonopathie);  comme  le 
prouvent  la  description  de  ses  crises  mystiques  dans  la  Bible  et  l'histoire  45 
de  ses  rapports  avec  David,   qui  est  tout  à  l'honneur  de  ce  dernier.  Ç 
[S.  Reinacb]  Statuette  de  bronze  d'Alhéna  du  musée  de  Constantinople, 
trouvée  près  des  Dardanelles  :  de  style  grec  archaïque,  elle  offre  un  type 
très  rare  que   Phidias  a  modifié  dans  sa  Chryséléphantine   et  dans  son 
Athéna  Promachos;  on  ne  possède  que  deux  exemples  de  ce  type  archaïque,  t^^ 
(jui  devait  être  aussi  celui  du  colosse  de  bronze  décrit  par  Nicétas  et  détruit  " 
à  Constantinople  en  1203.  ^  [V.  Waille]  Fouilles  à  Cherchel  avec  Sordes  et 
Perrin  :  basilique  déblayée,  statuette  de  Diane,  statue  colossale  d'orateur, 


196  1895.    —   FRANCE. 

femmes  drapées,  terres  cuites,  objets  gravés  et  sculptés,  belles  mo- 
saïques. ^  [Héron  de  VillefosseJ  Figurine  trouvée  à  Carthage  par  Delat- 
tre  d'une  déesse  punique  en  ivoire,  qui  devait  servir  de  manche  à  un 
miroir  :  elle  révèle  des  détails  curieux  sur  le  costume  carthaginois,  et 

6  rappelle  une  statuette  du  Louvre,  trouvée  à  Chypre,  mais  dont  la  tête, 
sans  doute  travaillée  à  part,  a  été  perdue  ;  toutes  deux  ont  même  alti- 
tude et  même  costume  et  paraissent  copiées  sur  un  modèle  égyptien. 
î  [Ileuzey]  La  statuette  phénicienne  du  Louvre,  dont  un  éclat  du  visage 
et   de    la   coiffure    a  été  conservé ,    est    de    style   égypto-phénicien   in- 

10  fluencé  par  l'art  grec,  comme  l'atteste  l'ample  tunique  ajustée  à  la  manière 
ionienne  :  sa  forme  cylindrique,  comme  celle  de  la  statuette  similaire 
trouvée  par  Delattre,  est  due  à  celle  de  la  dent  d'éléphant  où  elles  ont 
été  sculptées.  ^  [BoissierJ  Reconnaît  dans  la  partie  inférieure  de  la  statuette 
de  Garihage  les  caractères  de  l'art  asiatique,  f  [IL  Weil]  Les  fouilles  de 

15  Delphes  ont  fait  connaître  un  4»  hymne  :  c'est  un  péan  en  l'honneur  de 
Dionysos,  de  la  fin  du  4«  s.  a.  G.  ;  malheureusement  sans  notation  musi- 
cale, il  offre  un  grand  intérêt  historique.  ^  [IlomoUe]  Le  déblaiement  du 
temple  d'Apollon  a  été  achevé  par  Tournaire  et  Blet  :  on  peut  maintenant 
mettre  d'accord  le  témoignage  des  ruines  avec  celui  des  auteurs,  notamment 

20  avec  celui  si  peu  conforme  de  Pausanias.  Le  temple  élevé  au  6°  s.  a.  G. 
par  les  Alcméonides  a  été  détruit  par  un  tremblement  de  terre,  et  com- 
plètement rebâti  au  4»  s.,  en  utilisant  pour  les  fondations  du  nouveau 
temple  les  matériaux  de  l'ancien  :  examen  des  textes  épigraphiques  et 
de  la  tradition  manuscrite,  qui  établit  l'opinion  ci-dessus,   déjà   émise 

25  par  Curtius.  1[  [Clermont-Ganneau]  Interprétration  des  bas-reliefs  et  de 
l'inscr.  bilingue,  néo-punique  et  romaine,  du  mausolée  d'El-Amrouni 
(Tripolitaine)  :  sur  l'un  des  bas-reliefs,  Orphée  est  représenté  au  moment 
où,  s'élant  retourné  malj^ré  la  défense  de  Proserpine  pour  regarder  Eurydice, 
il  la  voit  enti aînée  aux  enfers  sans   retour;  dans   l'inscr.   il  faut  noter 

30  ridenlité  des  dieux  Mânes  avec  les  Rephaïm  de  la  transcription  sémitique, 
ce  qui  éclaire  d'un  jour  nouveau  le  rôle  et  la  nature  de  ces  derniers,  sou- 
vent mentionnés  dans  la  Bible.  ^  [GoUignon]  Tète  de  jeune  fille  en  marbre 
(Louvre),  copiée  à  l'époque  romaine  d'après  un  original  grec  en  bronze  du 
4°  s.  a.  G.,  lequel  devait  être  une  statue-portrait  consacrée  par  les  parents 

36  près  d'un  sanctuaire.  %  [Homolle]  Inscr.  étendue  (200  lignes)  de  la  fin  du 
5«  s.  a  C.  trouvée  à  Delphes  et  contenant  en  partie  le  code  de  la  phratrie 
des  Labyades  :  on  y  entrait  par  naissance  ou  par  mariage,  mais  seulement 
après  une  affiliation  solennelle  {■Koi.iôr^ïix  ou  ■câ|j.Yi)>a)  et  une  offrande  (Sipaia, 
pain  sans  levain),  qui  devaient  être  renouvelées  à  la  majorité  sous  le  nom 

40  d'àTrsXXaïa  (de  la  fête  ainsi  appelée  où  on  devait  les  accomplir)  ;  amendes 
prévues  pour  les  manquements  aux  rites.  La  phratrie,  comme  la  patrie  qui 
en  est  la  base,  était  donc  un  groupe  autonome  ayant  son  culte,  ses  magis- 
trats, ses  lois  propres.  Celle  des  Labyades  avait  sa  loi  somptuaire  sur  les 
funérailles,  son  calendrier  liturgique  (additions  précieuses  à  l'héortologie 

45  delphique)  son  dieu  priuci|jal  Poséidon,  ses  héros  d'origine  thessalienne, 
comme  les  Labyades  eux-mêmes.  %  [Th.  ReinachJ  La  bataille  de  Magdolos, 
citée  par  Hérodote,  n'est  pas,  comme  ou  l'a  cru  jusqu'ici,  celle  de  Megiddo 
racontée  dans  la  Bible;  elle  a  été  gagnée  par  Néchao,  pharaon  d'Egypte,  sur 
les  Assyriens  en  60S  a.  G.,  trois  ans  avant  la  chute  de  Ninive.  ^  [OppertJ 

60  Maintient  l'identification  de  la  Magdolus  d'Hérodote  avec  la  Megiddo  de  la 
Bible,  et  croit  qu'il  faut  voir  dans  la  ville  de  Cadytis,  prise  par  Nécho  aux 
Syriens  selon  Hérodote,  l'antique  ville  hittite  de  Garchemis.  ^^  Sept.  Oct. 
[Héron  de  Villefosse[  Boelticher  croit  que  le  vase  cylindrique  trouvé  par 


COMPTES   RENDUS    DE    l'ACADÉMIE    DES    INSCRIPTIONS.  197 

Delattre  à  Carlhage,  et  surmonté  de  sept  petits  vases  conjugués  était  un 
vase  à  sacrifice,  comme  ceux  d'Eleusis  :  les  anciens  sacrifiaient  volontiers 
à  plusieurs  divinités  à  la  fois,  pour  n'en  froisser  aucune.  Les  sept  vases  du 
cylindre  de  Carthagc  orné  de  la  tête  d'Halbor  répondent  au  nombre  sept 
hathorique  ;  on  y  faisait  brûler  des  lumières  ou  des  parfums,  à  moins  5 
qu'on  n'y  versât  du  miel,  vin,  etc.  ^  |^Id.]  Helbig  aiTîionce  la  découverte  sur 
la  voie  Latine,  près  de  Rome,  d'une  pierre  tombale  en  marbre  avec  inscr. 
et  bas  relief  à  la  mémoire  du  frère  d'^Elia  Terlia  Philocle  :  le  costume  du 
persoimage  (sans  doute  uu  besliarius  ou  venator  de  l'arène,  car  un  chien 
est  assis  à  sa  droite)  indique  la  fin  du  2»  s.  ou  le  début  du  3»  s.  p.  G.  H  10 
[Clermont-GanneauJ  Dans  la  vie  de  Pierre  l'Ibère,  évoque  de  Gaza  au  5°  s., 
un  nom  de  ville  de  la  version  syriaque,  dont  l'original  grec  est  perdu,  a 
été  lu  Palaea  par  Raabe  :  il  faut  lire  Peleia  «la  Golombe  »,  et  identifier 
cette  ville  avec  le  village  arabe  d'IIamâmé  «  Golombe  »,  près  d'Ascalon  où 
s'élevait  le  plus  ancien  temple  d'Aphrodite.  D'après  cela  il  conviendrait  15 
peut-être  de  reporter  à  El-Medjdel,  à  4  kilom.  de  la  mer,  l'emplacement 
d'Ascalon,  qu'on  a  fixé  jusqu'alors  aux  ruines  d'Askalân,  sur  le  bord  de  la 
mer;  ces  ruines  ne  seraient  que  celles  d'Ascalon-port,  chaque  ville  philistine 
(Gaza,  etc.)  ayant  eu  son  port  de  même  nom.  ^  flléron  de  Villefosse]  Autel 
funéraire,  trouvé  à  Marseille  par  Jullian,  avec  inscr.  contenant  un  nouveau  20 
nom  propre  gaulois  Serenua;  en  outre  l'auteur  de  la  dédicace  se  donne  à  la 
fois  pourTairronchi  et  le  fils  de  la  morte,  qui  l'avait  sans  doute  affranchi  puis 
adopté.^  fOppert]  A  Sippara,  sur  l'Euphrate,  le  Soleil  était  adoré  comme  dieu 
banquier  et  commerçant, imposant  un  système  de  mesures  et  un  taux  d'intérêt 
à  ses  fidèles  :  un  texte  commercial  du  32»  S.  a.  G.  (vers  le  temps  d'Abraham)  25 
donne  le  prix  de  certaines  denrées  et  des  esclaves  blonds  du  peuple  des 
Guti  (Golhs).  Scheil  a  rapporté  de  Telloh  une  mesure  de  capacité  chal- 
déenne  :  c'est  un  vase  avec  inscr.  grecque  BAMA  (2  amâ,  a[jia  n'étant  que 
la  transcription  grecque  du  mot  chaldéen  qui  désigne  le  dixième  de  cab). 
%  [Clermont-Ganiieau]  Un  proscynium  araméen  d'Egypte  contient  un  acte  30 
(le  dévotion  à  Ilorus  d'un  Israélite  Azariaou  :  plusieurs  siècles  avant  l'ère 
chrétienne,  les  Israélites  parlaient  donc  l'araméen  et  adoraient  les  dieux 
égyptiens.  ^  [Id.j  Dans  la  vie  de  Pierre  l'Ibère,  document  syriaque  du  6»  s. 
p.  G.  traduit  par  Raabe  il  faut  corriger  plusieurs  noms  de  lieu  et  chan- 
ger leur  identification  :  Aphthoria  =  ApoUonia  (aujourd'hui  Arsoùf),  35 
Arîktâ  =  Sarepta.  etc.  \  [HomoUe]  Le  Trésor  de  Siphnos,  à  Delphes, 
doit  être  plutôt  considéré  comme  le  Trésor  de  Cnide  ;  c'est  ce 
qu'indiquent  le  lion  marchant  figuré  parmi  les  rinceaux  du  temple  et 
diverses  particularités  épigraphiques  (lambda  argien)  ou  architecturales.  ^ 
[Glermont-Ganneau]  Inscr.  phénicienne  de  5  lignes,  trouvée  à  Zendjcrli  40 
(Syrie),  la  plus  ancienne  connue,  car  elle  date  du  6'  s.  a.  G.  :  il  y  est  fait 
mention  d'un  roi  d'Assyrie.  ^  [Juillet]  L'élude  des  matériaux  ayant  servi  à 
construire  au  A»  s.  p.  G.  l'enceinte  gallo-romaine  de  Sens,  celle  de  divers 
débris  d'architecture  et  d'une  inscr.  fragmentaire  du  musée  de  Sens,  permet 
de  restituer  la  façade  des  thermes  élevés  à  Sens,  au  !«'  s.  p.  G.  f  [HalévyJ  45 
luterprélalion  nouvelle  de  4  inscr.  dont  2  phéniciennes  et  deux  syriaques  • 
Tune  de  ces  dernières  fait  connaître  un  nouveau  dieu  sémitique  Bilharrân. 
^  [Gauckler]  Fouilles  à  Oudna  (ancienne  Ulhina)  :  villa  des  Laberii  et 
15  maisons  déblayées,  qui  renseignent  sur  l'habitation  romaine  des  Anto- 
nins  à  Gonslantin;  fort  belles  mosaïques  (87  à  sujets  figurés).  ^  [Helbig]  80 
Boite  en  bronze  décorée  d'un  buste  de  femme  fort  gracieux  et  remplie  de 
A  osselets  :  analogue  à  des  terres  cuites  de  Gapoue,  elle  doit  être  un  produit 
de  l'art  campanien  hellénisé  du  3»  s.  a.  G.  %  [Glermont-Ganneau]  Il  faut 


198  189:;.    —    FRANCE. 

voir  dans  une  inscr.  grecque  de  Ilauran  (Syrie),  jusqu'ici  mal  comprise,  une 
dédicace  à  Jupiter  Sapiiatliénicn,  c'est-à-dire  de  Saphath  (auj.  Safa).  ^ 
[Hamy]  Grosse  pierre  trouvée  par  Vétillard  en  avant  du  Havre;  elle  porte 
des  traces  d'ornements  et  d'inscr.  runiques  de  la  période  chrétienne,  comme 

5  les  pierres  connues  de  l'Upland.  ^^  Nov.  Dec.  [Héron  de  Villefosse]  E.  de 
Rothschild  offre  au  musée  du  Louvre  54  pièces  nouvelles  qui  complètent 
le  trésor  d'argenterie  de  Boscoreaie  <cf.  Juillet-Août  >,  le  plus  important 
désormais  de  ceux  du  môme  genre  :  ustensiles  d'un  art  exquis,  dont  une 
phiale  avec  buste  de  Bacchus:  tous  ces  ol)jets,  grecs  ou  copiés  de  modèles 

10  grecs,  sont  de  l'art  alexandrin  le  plus  pur.  f  [Maspero]  Mentionne  avec 
éloge  les  mémoires  d'IIaussoullier  sur  1'  'AOrivatMv  nolnda.,  de  Bérard  sur  les 
cultes  arcadiens,  de  Clerc  sur  les  métèques  athéniens,  et  souligne  la  haute 
valeur  scientifique  de  la  Paléographie  des  classiquips  latins  de  Châtelain,  f 
[Wallon].  Notice  nécrologique  sur  de  Rossi.  ^  [Menant]  Statuette  hétéenne 

16  en  or  de  guerrier  ou  dieu,  rapportée  do  Capi)adoce  par  Chantre  :  ce  devait 
être  un  objet  votif,  comme  ceux  que  les  princes  hétéens  offraient  en  tribut 
à  leurs  voisins,  alliés  ou  ennemis  :  Assur-Nazir-Habal  en  reçut  de  sem- 
blables pour  renoncer  au  siège  de  Karkemish,  entre  autres  des  dieux-tau- 
reaux en  cuivre,  retrouvés  en  grand  nombre  par  Chantre  à   Comana.  ^ 

20  [Boissier]  Inscr.  de  Peu  Borland  (Poitou),  étudiée  par  Hild  :  dédicace  à 
Auguste  et  à  Apollon,  par  deux  Gaulois,  où  Apollon  reçoit  le  surnom  celte 
Atepomarus,  inconnu  jusqu'alors.  ^  [Delisle[  Deux  mss.  latins  ayant  appar- 
tenu à  l'Église  de  Lyon  :  l'un  de  472  pages,  en  onciales  du  8"=  s.,  contenant 
4  livres  de  l'Ancien  Testament  de  la  traduction  de  S.  Jérôme  (Deuléronome, 

25  Juges,  Josué,  Ruth);  l'autre  en  semi-onciales  du  6»  ou  7»  s.,  contenant  les 
deux  derniers  livres  du  commentaire  de  S.  Jérôme  sur  Jérémie.  Tous  deux 
sont  acquis  à  la  B.  N.  La  Bibliothèque  de  Lyon  a  acquis  un  ms.  de  88  feuil- 
lets en  semi-onciales  du  7«  s  ,  contenant  la  fin  du  Deutéronome,  Josué  et 
20  chap.  des  Juges;  la  seconde  partie  de  ce  ms.  se  trouvait  déjà  à  laBiblio- 

30  thèque  de  Lyon  (144  feuillets  d'une  écriture  identique)  et  avait  été  étudiée 
par  Ulysse  Robert;  c'est  le  premier  volume  d'une  Bible,  antérieure  à  la 
Vulgale.  If  [Hamy]  La  pierre  runique  trouvée  dans  les  eaux  du  Havre  y 
était  tombée  accidentellement  en  1868,  tandis  qu'on  la  ramenait  de  l'Expo- 
sition de  1867   en  Suède  :  originaire  d'Upland,  son  inscr.,  identifiée  par 

35  Wimmer,  était  connue  depuis  1750.  ^  [Héron  de  Villefosse]  Inscr.  lat. 
trouvée  à  Altava  (province  d'Oran)  par  Demaeght,  relative  à  l'insurrection 
fomentée  par  Faraxen  en  Maurétanie  de  2o3  à  260  p.  G.  t  [Maspero]  Scara- 
bées et  amulettes  égyptiennes  de  l'époque  ptolémaïquc,  trouvés  à  Eleusis. 
t  [Clerraont-Ganneau]  Inscr.  grecques  de  Cheikh  BaraUât  (région  d'Alep), 

40  copiées  de  nouveau  par  van  Berchem  :  renseignent  sur  un  grand  sanc- 
tuaire consacré  à  deux  divités  sémitiques,  dont  Selamanès,  qui  n'est  autre 
(jue  le  Chalman  assyrien.  ^  [Id.]  Detix  inscr.  de  Palmyre  trouvées  par  Che- 
diac,  une  épitaphe  et  une  dédicnce  religieuse  où  il  est  fait  mention  d'un 
mois  nouveau  (mois  de  minian  =  mois  du  compul),  jusqu'alors  inconnu 
48  dans  le  calendrier  palmyrénien.  t  [Ph.  Berger]  Nécropole  punique  décou- 
verte à  CoUo  (province  de  Constantine)  par  Ilélo;  ossements,  statuettes, 
vases  anthropoïdes  analogues  à  ceux  de  Rhodes,  poteries  avec  estampilles 
puniques.  A.  Gasg-Desfossès. 

Gazette  des  beaux-arts.  3"   période,  t.  13,  1805,  mars.  Découvertes  de 
5Q  Delphes  (fig.)  [Th.  Ilomolle].  Suite.  Les  métopes  du  trésor  des  Athéniens, 
les  statues  argiennes  d'Apollon,  la  frise  de  Siphnos  ont  une  valeur  singu- 
lière parce  qu'elles  ont  un  état  civil  régulier,  un  certificat  d'origine  et  un 
acte  de  naissance;  on  a,  avec  ces  marbres,  des  points  fixés  dans  le  temps, 


JOURNAL  DES  SAVANTS.  199 

des  bornes  dans  le  champ  mal  limité  des  écoles.  Les  sculptures  du  trésor 
des  Athéniens  gardent  beaucoup  plus  qu'on  ne  s'y  serait  attendu  de  la 
sévérité  antique,  et  comme,  étant  datées,  elles  peuvent  servir  de  terme  de 
comparaison,  elles  font  ramener  vers  les  années  /iDO-'iSO  des  œuvres  que, 
au  juger,  on  aurait  placées  entre  510  et  500.  ^ 

tu  Avril.  Découvertes  de  Delphes  (fig.  pi.)  [Th.  Ilomolle].  Fin.  La  frise  de 
Siphnos  est  de  travail  argien.  Inutile  d'en  signaler  l'importance.  On  peut 
ainsi  conduire  jusqu'à  la  fin  du  6"  siècle  l'histoire  de  cette  école  dont  les 
ApoUons  et  les  métopes  du  trésor  de  Sicyone  avaient  révélé  l'activité  au 
début  du  même  siècle.  Nous  n'en  savions  jusqu'ici  rien  que  par  des  textes  '0 
aussi  rares  que  vagues;  nous  n'avions  pour  la  reconstituer  que  des  monu- 
ments de  provenance  incertaine  et  d'attribution  hypothétique.  Nous  l'étu- 
dierons  désormais,  pièces  en  main;  nous  en  pouvons  aujourd'hui  pénétrer 
l'esprit,  définir  le  caractère,  suivre  l'évolution. 

Ht  Août.  Le  trésor  d'argenterie  de  Bosco  Reale  (Fig.  pi.)  [Ant.  Héron  de  i» 
Villefosse].  Trésor  trouve'  le  13  avril  1894  dans  les  ruines  d'une  maison 
enfouie  par  l'éruption  du  Vésuve;  le  trésor  comprend  ''il  pièces  d'argente- 
rie et  offre  un  intérêt  considérable.  Il  est  daté  par  l'année  de  l'éruption 
79.   Description   des  principales   pièces.  %  Courrier   de  l'art  antique  (fig.) 
[S.  Reinach].  L'art  ionien  personnifié  sous  le  nom  de  Galamis.  Étude  d'œu-  20 
vres  se  rattachant  à  Phidias  et  à  l'art  du  Parthénon.  I.e  type  gréco-romain 
des  femmes  drapées  remonte  à  un  groupe  des  Muses  sculpté  par  Praxitèle  à 
Thespies  :  examen  de  cette  thèse  de  Max  Meyer,  contestée  par  quelques-uns. 
Le  portrait  réaliste  dans  l'art  grec  représenté  surtout  par  le  portrait  d'p]u- 
thydème  de  la  galerie  Torlonia.  Restitution  par  Niemann  du  monument  25 
circulaire  d'Adara-Klissi  en  Roumanie. 

\%  T.  14e.  Novembre.  Le  symbolisme  des  figures  isiaques  et  les  terres- 
cuites  égypto-grecques  (fig.)  [Al.  Gayet].  L'assimilation  n'était  pas  pos- 
sible entre  Grecs  et  Égyptiens  qui  ne  pouvaient  se  comprendre.  Les  Grecs 
reproduisant  Isis  copièrent  les  accessoires,  renchérirent  sur  certains  traits,  30 
mais  sans  comprendre  le  sens  du  culte  et  des  cérémonies;  ils  tinissaient 
toujours  par  retourner  aux  types  consacrés  chez  eux.  C'est  ainsi  qu'ils 
eurent  une  Dômétère  isiaque  parée  à  la  façon  pharaonique.  En  sorume  les 
Grecs  humanisent  et  matérialisent  la  formule  hiératique  et  symbolique  des 
Égyptiens.  Henry  Thédenaï.        35 

Journal  des  Savants.  Jr.  Gviechischc  Urkundcn  (Les  papyrus  gréco- 
égyptiens  du  Musée  de  Berlin)  [R.  Dareste].  Dareste  étudie  successivement 
la  famille,  l'élat  des  personnes,  les  successions,  les  testaments,  les  contrats 
de  toute  sorte,  la  propriété  et  les  impôts  à  l'aide  de  ces  documents  dont 
l'importance  n'a  pas  besoin  d'être  signalée,  et  essaie  une  restitution  de  40 
l'original  latin  (Pap.  326)  d'après  la  traduction  grecque  «  qui  était  nécessaire 
en  Egypte  pour  qu'un  testament  pût  être  ouvert  en  justice  et  déposé  au 
greffe  du  tribunal.  »  t  Paul  Monceaux,  Les  Africains,  élude  sur  la  littérature 
latine  d'Africpie  [BoissiorJ.  Livre  intéressant,  agréable  à  lire  et  qui  fait 
preuve  d'une  profonde  conviction,  mais  qui  appelle  aussi  qqs  réserves,  t  *5 
Victor  BÉRARD,  Essai  de  méthode  en  mythologie  grecque.  De  l'origine  des 
culles  arcadiens  (fasc.  07  de  la  Bibl.  Éc.  fr.  Rome  et  Athènes)  [Perrot]  3"  art. 
dont  la  fin  est  au  n"  de  mais  <v.  R.  d.  R.  19,  174,  33>.  L'auteur  a  l'esprit 
trop  ingénieux  et  trop  subtil;  il  veut  trop  prouver.  Malgré  des  réserves  et 
les  critiques  qu'il  appelle,  cet  ouvrage,  écrit  avec  une  vivacité  juvénile,  ko 
ajoute  beaucoup  à  ce  que  nous  savions  ou  croyions  savoir  des  origines  et 
du  développement  de  la  religion  grecque,  t  Nouvelles  littéraires.  A.  Bailly, 
Dictionnaire  grec-français  [U.  Weil].  Est  le  résultat  d'un  long  et  consciencieux 


200  1895.    —    FRANCE. 

travail,  qui  fait  le  plus  grand  honneur  à  B.  et  qui  sera  extrêmement 
utile,  t  Papyrus  Erzherzog  Rainer.  Fïihrer  durch  die  Ausstellung  [R.  D.]. 
Catalogue  -complet  avec  analyses  sommaires  de  cette  importante  collection. 
tl  Fév.  Henri  Ouvré,  Méléagre  de  Gadara  [J.  Girard].  Est,  peu  s'en  faut,  un 

5  modèle  de  critique  érudite  et  littéraire.^  Nouvelles  littéraires.  A.  de 
RiDDER.  Catalogue  des  bronzes  de  la  Société  archéologique  d'Athènes  (Bibl.  Ec. 
fr.  d'Athènes  et  de  Rome,  fasc.  69)  [G.  P.].  Ce  répertoire  mérite  de  prendre 
part  à  côté  des  excellents  catalogues  de  diverses  collections  athéniennes 
dues  à  Collignon,  P.  Girard  et  J.  Martha.  ^  Alexandre  Bertrand  et  Salomon 

10  ReinaCH,  Les  Celles  dans  les  vallées  du  Pô  et  du  Danube  [G.  P.].  Critique  à  la 
fois  mesurée  et  hardie.  ^  O.  CruSius,  Die  delphischen  Hymnen  [G.  E. 
R<uelle>].  Importante  contribution  à  la  triple  histoire  de  la  littérature 
lyrique,  de  la  méledie  et  du  rythme  chez  les  anciens  Grecs.  ^  Nicolas 
POLiTis,  AïijjiwSEii;  y.o(T(AOYovixol  jx-jOoi  [M.  WeilJ  S'ils  ne  peuvent  servir  à  l'in- 

'6  terprétation  d'Hésiode,  les  récits  populaires  recueillis  ou  rapi»rochés  par 
P.  se  recommandent  à  l'attention  des  folklorisles.  tll  Mars  Ch.  Huit,  La 
vie  et  Vœuvre  de  Platon  (ouvr.  couronné)  2  Vol.  [Lcvêque]  3'  et  dern.  art. 
<v.  R.  d.  R.  19,  174,  39>  Ouvrage  considérable  qui  manquait  à  l'érudition 
philosophique  dans  notre  pays.  Le  critique  accepte  les  objections  de  Huit 

20  contre  l'authenticité  du  Politique  et  du  Parménide,  mais  défend  contre 
lui  l'authenticité  du  Sophiste.  ^  Nouvelles  littéraires.  W.  IIklbig,  L'Épopée 
homérique  expliquée  par  les  monumenls  trad.  de  Trawinski  avec  une  intro- 
troductionde  Max  Collignon  (pi.)  [  J.  Rend  de  réels  services.  L'introduction 
de  C.,  d'une  précision  élégante,  montre  les  secours  que  fournit  l'archéologie 

25  quand  on  veut  pénétrer  et  juger  l'œuvre  des  peuples  qui  sont  en  dehors 
de  l'histoire.  H^  Avr.  1.  Erwin  Rohde,  Seetencult  u.  Unsterblichkcilsglaube 
der  Griechen.  P.  2.  —  2.  Alb.  DieteriCH,  Nekijia.  Beilràge  sur  Erklàrung  dcr 
neuentdeckten  Petrusapocalypse.  —  3.  P.  FouCart.  Recherches  sur  l'origine  et  la 
nature  des  Mystères  d'Eleusis  (Mém.  Acad.  Inscr.  T.  35.  P.  2)  [H.  Weil]  (art. 

30  dont  la  suite  et  la  fin  sont  aux  Numéros  de  mai  et  sept.).  La  2"  moitié  de 
l'ouvrage  de  R.  a  été  conçue  dans  le  même  esprit  et  écrite  avec  le  même 
talent  que  la  1""e.  L'étude  de  ]).  complète  heureusement;  modifie  quel- 
quefois celle  de  R.  Le  mémoire  de  F.  se  recommande  par  une  mé- 
thode  excellente,   une    belle   ordonnance   et    une    lumineuse    exposition 

35  d'une  matière  obscure  et  controversée.  ^  Nouvelles  littéraires.  Wattexbach, 
Beschreibung  einer  Handschrift  mittelallerlicher  Gedichte  (Berl.  cod.  theol.  94) 
[  ]  Description  minutieuse  d'un  ms.  de  Berlin,  autrefois  conservé  dnns 
l'abbaye  cambraisicnne  de  Hautmont,  qui  contient  un  nombre  considérable 
de  poèmes  latins,  dont  quelques-uns  n'étaient  pas  connus,  et  dont  beau- 

40  coup,  connus,  il  e.st  vrai,  ont  été  plus  ou  moins  mal  édités.  H^  Mai. 
B.  DelbruGK,  Vergleichende  Syntax  der  idg.  Sprachen  P.  1.  <;v.  R.  d.  R.  19, 
174,  27>  [M.  BréalJ  (art.  dont  la  suite  et  la  fin  sont  aux  numéros  d'août  et 
cet.)  Pèche  par  excès  de  prudqnce,  défaut  excusable  dans  un  livre  destiné 
aux    commençants.     L'exposition    est    claire,    peu    chargée    de    termes 

ir<  techniques.  «  Un  débutant  peut  lire  ce  livre,  un  philologue  de  l'école 
'classique'  peut  le  comprendre.  L'histoire  abrégée  de  la  linguistique  a  des 
lacunes  surprenantes.  »  Quelques  (juestions  sont  reprises  par  le  critique, 
notamment  l'accusaiif.  En  sonjme,  oeuvre  composée  un  peu  rapidement, 
mais  avec  compétence  et  savoir.  1[  Nouvelles  littéraires.  Théodore  Reinagh, 

50  Textes  d^auteurs  grecs  et  romains  relatifs  au  judaïsme,  réunis,  traduits  et 
annotés  [H.  WeilJ.  Réunion  de  textes  plus  complète  et  plus  correcte  que 
celles  qui  l'ont  précédée.  La  trad.  est  généralement  exacte,  toujours  claire 
et  élégante.  Le  critique  propose  qqs  corrections  au  texte  de  Nicolas  de 


JOUKNAL  DES  SAVANTS.  201 

Damas  et  de  Lysimaque  d'Alexandrie.  1[  S.  Hieronymi,  presbyteri,  qui  deper- 
diti   hactenus   ptUabantw,    CommenlarioU    in   Psalmos    edidit    D.    Germanus 
MORiN.  [    ]  Texte  scrupuleusement  amendé.  1[  Ulysse  Chevalier,  ftepertorium 
hymnologicum  [    ]  Annonce  de  la  publication  du  3<=  fascicule  qui  va  de  la 
lettre  L  aux  mots  '  Quain  grande  '.  Sera  salué  avec  reconnaissance  par  5 
tous  les  bibliographes.  \*i  Jn.  Sur  les  voyages  de  Galien  et  de  Zosime  dans 
l'Archipel  et  en  Asie  sur  la  matière  médicale  dans  l'antiquité  [M.  BcrthelotJ. 
Analyse  de  traité  contenu  dans  un  ms.  syriaque  de  l'Université  de  Cam- 
bridge (Mm  G.  29),  intéressant  par  les  problèmes  qu'il  soulève  relativement 
aux  connaissances  des  anciens  en  matière  médicale,   aux  voyages  qu'ils  lo 
accomplissaient  pour  s'en  approvisionner  et  aux    procédés   suivis   dans 
la   composition  de   leurs  médicaments.  ^  Nouvelles  littéraires.  Friedrich 
LeitSCHUH,   Katalog  der  Handschri flen   der  K.  Bibliothek   zu    Bamberg   T.   1. 
sect.  1  Livr.  1.  [L.  D.]  Contient  la  notice  de  loo  mss  bibliques  (textes  et 
commentaires.  \  D.  B.  Monro.  The  modes  of  nncicnt  greek  music  [G.  E.  R.    16 
Consciencieuse  enquête  où  prennent  place  tous  les  témoignages  consignés 
dons  la  littérature  classique.  ^[^  Jlt.  Philippe  Fabia.  Les  sotirces  de  Tacite 
dans  les  Histoires  et  dans  les  Annales  (ouvr.  couronné)  [Boissier].  En  dépit 
de  la  finesse,  de  la  logique  subtile,  de  Térudition  étendue  et  sûre  de  F.  la 
question  des  sources  de  Tacite  n'est  pas  délinitivement  résolue,  et,  ajoutent) 
le  critique,  n'est  pas  près  de  l'être.  ^  Nouvelles  littéraires.  Le  Mathematicus 
de  Bernard  Silvestre  et  In  Passio  S.  Agnelis  de  P.  Riga  [     \.  Texte   établi    sur 
des  mss   que    Beaugendre  n'a   pas    connus.  %  Paul   Rkgnaud,  Éléments  de 
grammaire  comparée   du  grec   et  du    latin,    P,    1.    Phonétique    [      ].    Simple 
annonce.  \^  Août.  H.  de  La  Ville  de  Mirmont,  Apollonius  de  Rhodes  et  Vir-  26 
gile  (l«r  art.  dont  la  fin  est  au  n"  de  déc.)  [J.  Girard].  Répertoire  commode 
de  la  mythologie  des  Argonautiques  et  de  la  mythologie  correspondante  de 
l'Éneide,  et  qui  témoigne  d'un  soin  méritoire.  ^  Paul  Guiraud.  La  propriété 
foncière  en  Grèce  jusqu'à  l'époque  romaine  [R.  DaresteJ.  Ouvrage  qui  échappe 
à  l'analyse.  Observations  de  détail  du  critique  qui  reconnaît  que  si  qqs  30 
unes  des  solutions  présentées  par  G.  paraissent  contestables,  l'auteur  en 
général  se  décide  pour  les  solutions  les  plus  probables.  ^  Nouvelles  litté- 
raires. Fr.-Aug.  Gevaert,  La  Mélopée  antique  dans  le  chant  de  l'Eglise   latine 
[G.  E.  R.].  On  pourra  discuter,  à  tort  ou  à  raison «qqs-unes  des  propositions 
présentées  par  G.  mais  on  ne  peut  lui  dénier  une  clarté  d'exposition,  une  36 
multitude  extraordinaire  de  faits  expliqués,  de  documents  mis  en  œuvre, 
et  l'attrait  qu'il  a  su  répandre  sur  un  sujet  aussi  aride.  ^%  Oct.  Fondation 
Eugène  PiOT.  Ernest  Babelon  et  Adrien  Blanghet,  Catalogue   des  bronzes 
antiques  de  la  Bibliothèque  Nationale  (pi.)  [Perrot].  Supérieur  aux  catalogues 
des  musées  de  Berlin  et  de  Saint-Germain.  La  partie   artistique  due  à  40 
Saint-Elme    Gautier,    mérite  aussi  des  éloges.   \  Nouvelles  littéraires. 
J.  BrenouS,  Etude  sur  les  héllénismes  dans  la  syntaxe   latine  [    ].  B.  apporte 
une  solution  moyenne.  On  peut  n'être  pas  toujours  d'accord  avec  lui,  mais 
on  ne  peut  lui  reprocher  de  n'être  pas  assez  informé,  fî  Nov.  Découverte 
d'une  très  ancienne  version  de  2  livres  de  la  Bible  [L.  Delislej.  Acquisition  46 
pour  la  bibliothèque  de  Lyon  de  88  feuillets  qui  faisaient  partie  de  la  bi- 
bliothèque du  baron  de  Verna.  Ils  ont  appartenu  d'une  façon  certaine  au 
célèbre   ms   329    de  Lyon   dont  ils  forment  les  cahiers  28-38.  %  Nouvelles 
littéraires.  Musici  scriptores   grxci.     Aristoteles,    Euclides,    Nicomachus,    Bac- 
chius,  Gaudcntius,  Alypius  et  melodiarum  veterura  quidquid  exstat...  instr.  60 
K.  von  Jan  [C.  E.  R.].  On  ne  peut  que  saluer  avec  satisfaction  l'apparition 
de  ce  vol.  fruit  de  30  années  de  travail.  ^^  Déc.  W.  Rbighel,  Ueber  home- 
rische  Waffen,  archœologische  Untersuchungen  (pi.)  (1"  art.  dont  la  suite 


I 


202  1895.    —    FRANCE. 

paraîtra  en  1896)  [Perrot].  Court  mémoire  de  50  pages  mais  qui  contient 
plus  de  matière  utile,  plus  de  faits  et  d'idées  que  beaucoup  de  gros  volu- 
mes, f  Nouvelles  littéraires.  Barthélémy-Saint-Hiiaire  [  ].  Notice  sur  «  ce 
travailleur  infatigable  que  la  mort  a  surpris  commençant  à  traduire  Platon  » 

6  et  énumération  des  articles  qu'il  a  fournis  au  Journal  des  Savants. 

II.  Lebègub. 
Mémoires  de  la  Société  de  l'histoire  de  Paris  et  de  l'île  de  France. 
T.  22,  1895.  Nouveaux  documents  sur  les  Estienne  imprimeurs  parisiens, 
1517-1665  [H.  Stein].  Textes  de  vingt  pièces  d'archives  trouvées  à  Paris,  à 

10  Soissons  et  à  Genève,  avec  une  introduction  faisant  connaître  les  rensei- 
gneuients  nouveau  qu'on  en  peut  extraire  sur  cette  célèbre  famille  d'im- 
primeurs. Henry  Thédenat. 

Mémoires  de  la  Société  de  linguistique  de  Paris.  Tome  9,  fasc.  1 . 
ÉtymoJogics  [Michel  Bréal].  1.  EU,  [At'a,  é'v.  Pour  expliquer  le  féminin,  il  faut 

15  partir  de  la  locution  négative  oùSei?  ([XY)5£tç),  féminin*  oOSevta,  d'où  o-jZz\iitx. 
comme  on  a  dans  l'inscription  de  Gortyne  otimi  pour  oi-rtvi.  2.  lia;,  iiafTa, 
îtâv.  Le  71  de  ces  formes  indique  une  provenance  de  même  sorte  que  TioCi, 
Ttoî,  etc.:  il  suppose  un  corrélatif  *  tS?  qui  manque,  mais  que,  dans  toutes 
les  constructions  où   l'on  a  Ttôtç,  lesprit  doit  suppléer  :  cf.  en  v.   franc. 

20  "  quant  "  au  sens  de  "  tout  ".  3.  'ApvéojAai,  àvaîvo!J.cxi.  Ces  deux  verbes  sont 
parents;  cf.  ixâpTUi;,  (Aatty;.  Le  second  a  un  redoublement.  4.  'Tuepwïov  est 
formé  sur  un  adverbe  *-J-KépM.  5.  "Imiéno-zixiioQ  fournit  un  exemple  de  l'elTa- 
cement  du  yod  après  nasale  :  ÎTtTto;  TtoxâiAto;.  6.  A  propos  de  l'adverbe  auTwi;. 
Il  n'y  a  pas  lieu  de  supposer  deux  homonymes,  l'un  dans  le  sens  de  "  frus- 

25  tra  ",  l'autre  dans  le  sens  de  "  ita  ".  Citation  de  plusieurs  passages  d'Ho- 
mère qui  montrent  la  transition  entre  les  deux  sens.  7.  La  voyelle  du  par- 
ticipe présent  en  latin.  Toutes  les  traces  que  l'on  a  pu  retrouver  en  latin 
de  la  forme  -ont-  de  ce  participe,  sont  imaginaires  à  l'exception  de 
eunt-   et  de  queunt-  oùVu  a  sa  raison  d'être  dans  la  voyelle  dont  il  est 

30  précédé.  8.  Nn  changé  en  nd.  9.  "  Manifestus  "  est  un  ancien  juxtaposé, 
non  un  composé.  9.  Les  composés  comme  uersicolor,  fluxipedus  sont  des 
mots  d'origine  savante  imités  des  composés  grecs  comme  à.\>.cv\/i-/_poo;,  etc. 
10.  "  Rudis  "  à  l'origine,  a  été  substantif,  et  désignait  la  baguette  non  dé- 
pouillée de  son  écorce;  ifest  devenu  adjectif  par  suite  de  son  fréquent  emplo 

s.")  métaphorique.  11.  L'ombrien  arvia  "  les  entrailles  ".  12.  L'étrusque  vacl 
est  un  mot  de  la  langue  religieuse  connu  par  le  ms.  d'Agram;  il  faut  lire 
"  Lasa  Vecl  "  et  non  "  Lasa  Vécu  ",  Fabretti  2484.  13.  Atwxw  "  poursuivre  ' 
et  SfeiJiat  (même  sens)  sont  dans  le  même  rapport  que  Swxw  et  k'owxa,  SeSot'y.w 
et  Slôotxa.  14.  Le  suffixe  -zepo-  ajouté  à  un  substantif   lui  donne   le  sens 

*o  adjectif  :  ce  sens  a  pris  naissance  dans  les  comparaisons  (cf.  n"  10).  15. 
'Afxa^iTo;  est  un  dérivé  de  afia^a,  et  non  un  composé  avec  îtoî.  16.  Aegrotus 
est  une  imitation  des  termes  grecs  de  médecine  très  fréquents  en  -wo-tî, 
-w(jLa, -wSr,;.  17.  S trage 3  est  évidemment  parent  de  stringere  "  tailler, 
couper  les  arbres  ".  18.  Rego  —  ap/w,  19.  Clandestinus  a  été  fait  sur  le 

46  modèle  de  in testinus.  20.  Voluendus  a  souvent  le  sens  simplement 
moyen  et  non  le  sens  d'obligation.  Cela  suppose  un  verbe  déponent  uoluor, 
ce  que  confirme  l'emploi  neutre  de  uoluens.  21.  Anciens  verbes  déponents 
latins  reconstitués  d'après  l'emploi  particulier  de  gignens,  animans, 
praegnans,  ingens  (yfyvojjLat),  euidens.  22.  La  particule  cum  a  d'abord 

50  été  postposition,  et  a  exprimé  .seulement  une  idée  générale  de  relation. 
L'idée  sociative  y  est  entrée  par  l'influence  de  l'ablalif.  23.  Inscription  |)éli- 
gnienne  iSALVTA-  MVSESA  •  PA  ||  ANACETA  •  CEKIA  ||  ET  •  ALSIS  •  SATO* 
f  Quotiens  toliens   [James    Darmesteter].   Sont   d'anciens   participes    des 


i 


MÉMOIRES   DE   LA.   SOCIÉTÉ   DES   ANTIQUAIRES   DE  FRANCE.      203 

verbes  quolire,  totire.  f  Un  calembour  intéressant  pour  l'histoire  de  la  pro- 
nonciation du  grec  [Edouard  Tournier].  Galliraaque,  épigramme  29  (XII,  43 
dans  l'Anthol.  palat.),  lire  :  Auo-xvîy),  var/i  xaXô;,  eI  xa>.rj;'  àXXà  uplv  eÎTieîv 
ToÛTo  (laçto;,  'H'/w  çri^rl  th  KàX).ov  e'/siv.  %  Latin  uenari  [A.  Meillet].  Formation 
comparable  à  celle  des  itératifs  letto-slaves;  même  racine  que  sanscrit  s 
vanate  "  il  désire,  cherche  à  acquérir.  "  L.  D. 

Mémoires   de   la   Société   Nationale   des   antiquaires   de   France. 
6"  série,  t.  4,  o-'i"  de  la  collection.  Les  fouilles  de  M.  Morgan  à  Dahshour 
[E.  de  Rougé].  Les  résultats  obtenus  sont  très  considérables.  On  a  retrouvé 
une  prodigieuse  quantité  de  bijoux  d'un  très  bel  art,  datés  par  les  inscrip-  io 
lions  qui  y  sont  gravées   ou   incrustées  et  remontant  à   la  XII»  dynastie, 
cVst-à-dire  vers   le  2Go  siècle  av.  J.-G.  Les  recherches   postérieures  dans 
celte  région  pourront  avoir  une  grande  importance  pour  Thistoire  de   la 
12«   dynastie,   t    Inscription   inédite  du   Musée  de   I  ambèse  |R.    Gagnai]. 
Cette  inscription  faisait    partie  d'une   schola.    Elle  nous  apprend   qu'un  ts 
détachement  de    la   légion   troisième    Auguste  prit    part  à    l'expédition 
mésopotamique    de    Septime    Sévère  ;    expédition    qui    amena    la     sou- 
mission   de    quelques     tribus    de    Mésopotamie,   f    Patères     en    argent 
trouvées  à  Eze,  représentant  l'apothéose  d'Hercule  ^fig.).  [Blanchet]  Ces 
patères,  aujourd'hui  au  Musée  britannique  ont  été  trouvées   près    d'Eze  20 
sur  la  route  de  la  Corniche,  entre  Nice  et  la  Turbie.  Elles  représentent  des 
sujets  empruntés  au  Mythe  d'IJercule  auquel  elles  ajoutent  des   détails 
intéressants.    Ces    coupes,   qui    rentrent   dans    la   catégorie   des    ç(a).at 
[i.£T(5!X9aXot,   d'une   forme  particulière  créée   probablement   par   l'art    grec 
archaïque  ont  dîï  servir  exclusivement  au  culte.  Celle  dont  le  style  est  25 
meilleur  est  certainement  l'œ  ivre   d'un  orfèvre  grec  du  3°  siècle  avant 
J.  C,  importée  en  Gaule.   Il  est  difTicile  de  fixer  l'âge  de  la  seconde;  elle 
est  beaucoup  plus  négligée  et  pourrait  descendre  jusqu'au  premier  siècle 
ap.  J.  C.  t  Inscriptions  antiques  de  la  quatrième  lyonnaise  (flg.)  [Arnaudell]. 
Chapitre  1.  Sens  :  1»  Inscriptions  honorifiques;  2"  Inscriptions   funéraires.  30 
Textes  et  corameiiiaires.  %  Milliaires  d'Arabie  et  de  Palestine  découverts 
par  le  P.  Germer  Durand  fE.  Michon].  1»  Voie  de  Gerasa  à  Philadelphia. 
2»  Voie  de  Philadelphia  vers  le  Nord.  3»  Milllaire  isole  au  nord  de  Phila- 
delphia. 4»  Voie  d'IIesbon  au  Jourdain.  Ces   textes  permettent  d'établir 
définitivement  la    date  de    la   légation   d'Arabie  de  P.    Julius   Gerainius  35 
Marcianus;  de  corriger  la  date  de  la  légation  de  P.  Aelius  Severianus  et 
d'ajouter  le  nom  de  Furius  Severianus  à  la  liste  des  gouverneurs  de  la 
province  sous  Caracalla.  ^  Origine  de  la  race  égyptienne  (pi.  5-7)  [E.  de 
Rongé].  L'origine  asiatique  de  ce  peuple  semble  indiquée  par  des  compa- 
raisons linguistiques  et  monumentales.  Cette  origine  a  été  contestée  ;  elle  *o 
est  cependant  affirmée  par  les  rapports  frappants  de  certaines  parties  do 
la  grammaire  égyptienne  avec  celle  des  langues  sémitiques;  par  les  rap- 
ports des  procédés  techniques  des  sculptures  chaldéenne  et  égyptienne 
par   l'identité  des  étalons   de   mesure  des   deux   pays.   ^  Une   prétendue 
mosaïque  antique.  Hercule  au  jardin  des  Ilespérides  (fig.)  [E.  Michon].  Cette  45 
mosaïque  en  relief,  publiée  par  le   Boletin  de   la  Sociedad  espanola  de 
excursiones,  août  1803,  avec  une  phototypic,   n'est  pas  antique.  C'est  la 
copie  faite  par  un  faussaire  d'un  bas-relief  de  la  villa  Albani  représentant 
Hercule  au  Jardin  des  Ilespérides.  If  Les  cachets  de  Nasium  (fig.)  [H.  Thé- 
denat].  T.  propose  une  nouvelle  lecture  de  l'un  des  cachets  d'oculiste  de  50 
Nasium,  aujourd'hui  perdu  et  connu  seulement  par  une  copie  très  défec- 
tueuse. Puis,  de  l'examen  des  documents  imprimés  et  manuscrits  relatifs 
à  la  découverte  des  cachets  de  Naix,  il  tire  la  conclusion  que  deux  de  ces 


204  1895. 


FRANGE. 


cachets,  celui   de  Glyptus  et  celui  d'Albucius  ne  proviennent  pas,  comme 
on  le  croit,  de  Naix.  Henry  Thédenat. 

Revue  Celtique,  tome  16.  N"  1.  Chronique  [H.  d'Arbois  de  Jubainville]. 
Compte-rendu    de  :    II.    Meusel,   édition    du   De    Bello    Gallico  de   César  ; 

5  d'Arbaumont,  Catalogue  du  Musée  des  Antiques  de  Dijon  ;  Salomon  Reinach, 
Description  raisonnce  du  Musée  de  Sainl-Germain-en-Laye  :  bronzes  figurés  de 
la  Gaule  romaine  ;  Alexandre  Bertrand,  Les  Celtes  dans  la  vallée  du  Pô  et  du 
Danube  (longue  discussion)  ;  Chronica  minora,  t.  III,  éd.  Th.  Mommsen 
(Monum.  Germaniae  historica  :  édition  de  Gildas  et  de  Nennius)  ;  Holder, 

\0  Atlceltischer  Sprachschatz,  f.«  livraison.  \%  N»  2.  La  division  des  syllabes 
[Louis  Havet].  La  division  graphiques  des  syllabes  en  latin  est  fondée  sur 
des  motifs  pédantesques  et  futiles  ;  la  division  phonétique  nous  est  counue 
par  la  prosodie  et  par  la  phonétique  romane.  ^  Laurus,  Lauracus,  Laurius, 
Lauriacus  [II.  d'Arbois  de  Jubainville].  Laurus,  nom  d'esclave  connu  parles 

15  inscriptions,  est  d'origine  gauloise  ;  comme  adjectif  il  signifiait  «  sufTisant», 
V.  irlandais  lour.  ^  Chronique  [II.  d'Arbois  de  Jubainville].  Compte- 
rendu  de  Oscar  Montelius,  Les  temps  préhistoriques  en  Suède  et  dans  les  pays 
Scandinaves,  traduit  par  Salomon  Reinach  ;  Martin  May,  La  part  des  Celto- 
Germains    dans    la    civilisation    européenne    de    l'antiquité   (mauvais);    Emile 

20  PetitOS,  Origines  et  migrations  des  peuples  de  la  Gaule,  jusqu''à  l'avènement  des 
Francs  (fait  sans  critique);  Victor  IIehn,  Kulturpflanzen  und  Hausthiere  in 
ihrem  Uebergang  aus  Asieti  nacli  Griechenland  und  Italien  sowie  in  das  iibrige 
Europa,  6*  éd.  p.  p.  O.  ScHRADHR  et  A.  Engler  (cette  nouvelle  édition 
contient  des  additions  intéressantes,  mais  certaines  lacunes  au  point  de 

25  vue  des  études  celtiques,  p.  ex.  pour  le  nom  du  chat).  \  [H.  MeuselJ  répond 
à  une  critique  qui  lui  a  été  adressée  dans  le  n»  1.  ^^  N»  3.  La  religion  des 
Galates  [Salomon  Reinach].  Il  n'y  a  rien  à  tirer,  à  ce  point  de  vue,  de  la 
vie  de  S.  Théodore,  contrairement  à  l'opinion  de  Usener  (Rhcin.  Mus.  1893). 
^  Le  sort  chez  les  Germains  et  chez  les  Celtes  [J.  Loth].  Commentaire  de 

30  Tacite,  Germ.  10  et  de  César,  De  B.  Gallico,  I,  53,  7.  it  N»  4.  Bas-relief 
inédit,  autrefois  à  la  Bibliothèque  de  Strasbourg  (fig.)  [Salomon  Reinach). 
Étude  sur  un  bas-relief  détruit  en  1870  et  dont  il  ne  reste  plus  qu'un 
moulage;  il  nous  fournit  un  nouveau  nom  de  divinité  gauloise  :  ERVMO- 

L.  D. 

35  Revue  critique  d'histoire  et  de  littérature,  29«  année.  Nouv.  Série, 
tome  39,  7  janv.  189o.  L.  Preller,  Griechische  Mythologie.  ^8  éd.  par  Cari. 
Robert  [P.  Decharme].  Bonne  réédition  d'un  excellent  livre.  ^  Pauh/s  Real- 
Encyclopaedie  der  classischen  Alterthumswissenschafl.  Neue  Bearbeitung 
herausg.  von  Georg  Wissowa.  I.  [Sal.  Reinach].   Grands  éloges.  ^  Paul 

*0  Lejay,  m.  Annei  Lucani  de  bello  civili  liber  primus  [A.  Cartault].  Bon  maigre 
quelques  traces  de  précipitation.  ^  Ernest  Babelon,  La  gravure  en  pierres 
fines,  camées  et  inlailles  [Sal.  Reinach].  A  écrit  le  premier  un  livre  clair  et 
complet,  sur  un  sujet  particulièrement  complexe.  1j^  14  jr.  G.  Gastellani, 
Delmito  di  Medea  nella  tragedia  greca  [P.  Decharme].  Trop  conjectural,  mais 

'*'"  intéressant  et  soigné,  f  Mauritz  Cantor,  Vorlesungen  iiber  Geschichle  der 
Mathematik.  I.  [My'.  2«  édition  améliorée.  %  A.  Th.  Christ,  Platons  Phaidon 
[P.  Couvreur].  Quelques  observations,  t  Paul  Kretschmer,  Die  griechischcn 
Vaseninschriflen  ihrer  Sprache  nach  iintersucht  [My].  Quelques  interprétations 
laissent  à  désirer,  mais  beaucoup  d'observations  heureuses.  ^   S.  G.  de 

60  Vries,  Doethii  fragmentum  nolis  Tironianis  descriplum  [V.  Lejay].  Bon.  ^f  21 
jr.  Fr.  Blass,  Acta  apostolorum  sive  Lucae  ad  Thcophilum  liber  aller,  edilio 
philologica  [J.-B.  ChabotJ.  Marque  un  progrès  sérieux.  ^  II.  Kiepert,  For- 
mae  orbis  antiqui  [R.  Gagnât].  Grands  éloges,  t  A.  Dieterioh,  IS'ekyia  [My]. 


REVUE   CRITIQUE   D'HISTOIRE   ET    DE    LITTÉRATURE.  205 

Intéressant.  ^  H.  Stadtmuller,  Anthologia  graeca  epigrammatum  Palatina 
cum  Planudea  [P.  Couvreur].  Édition  qui  laisse  loin  derrière  elle  les  précé- 
dentes. %  Em.  Thomas,  M.  TuUii  Ciceronis  in  C.  Verrem  Orationes.  Nouvelle 
éd.  [P.  LejayJ.  Bon.  ^  Franz.  Schmidinger,  Untersiichungen  ûber  Florus  [P. 
L.i.  Quelques  bonnes  observations.  ^U  28  jr.  Aiit.  Baumstabk,  Lucubrationes  5 
syro-graecae  [R.  Duval].  S'occupe  des  traductions  d'ouvrages  grecs  en 
syriaque.  If  K.  Sittl,  Archéologie  der  Kimst,  neben  einem  Anhang  ùber  die 
autike  Numismatik  [Sal.  Reinacli].  Malgré  ses  défauts,  cet  ouvrage  sera 
toujours  consulté.  ^  Garl  Ganzenmûller,  Beitrdge  :ur  Ciris  [Paul  Lejay]. 
Très  satisfaisant.  ^  A.  de  Ridder,  Catalogue  de  la  Sociclé  archéologique  <0 
d'' Athènes  [Sal.  Reinach].  Indispensable.  W  4  fév.  0.  Crusius,  Die  Delphischen 
^y/nnen  [Th.  Reinach]. Remarquable  sur  tout  par  une  foule  d'idées  intéressantes 
qu'il  émet  à  propos  de  ces  hymnes.  %  J.  Sommerbuodt,  Lucianus.  vol.  secundi 
pars  prior  [My].  N'a  pas  toujours  amélioré  le  texte.  If  K.  Baedeker,  Palestine 
et  Sijrie  [Clermont-Ganneau].  Bonne  édition  française.  ^  ^1  fév.  K.  Bûrger,  15 
Ausgewdhlte  Schriften  des  Lucian  [My].  Bon  remaniement  de  l'édition  Jaco- 
bitz.  f  Hugo  Rare,  Sijriani  in  Hevmogenem  commentaria.  2.  Gommentarium 
in  librum  Tispl  aziasuiv  [My].  Bon.  ^^  18  fév.  R.  Graffin,  Patrologia  syriaca. 

I.  [Rubens  Duval].   Rendra  de  grands  services.  ^  G.   Fougères,  La  vie 
publique   et  privée  des   Grecs  cl   des  Romains  [Sal.  Reinach].  Du  goût  et  du  20 
savoir  ;   quelques    points  faibles.  ^  Incerli  auctoris    de   ratione   dicendi   ad 

C.  Ilerennium  libri  IV [M.  TuUi  Giceronis  ad  Ilerennium  libri  VI)  éd.  Frled. 
Marx  [Paul  Lejay].  Malgré  quelques  lacunes,  reste  un  bon  instrument  de 
recherches.  ^  P.  LaGOMBE,  De  l'histoire  considérée  comme  une  science  [Gh. 
Seignobos].  Œuvre  intéressante  d'un  homme  qui  n'est  ni  un  érudit  ni  un  25 
historien,  ^^f  25  fév.  H.  Lewy,  Die  Semitischeii  Fremdwôrter  im  Grieehischen 
(V.  Bérard].  Vient  à  son  heure  pour  porter  un  coup  à  certains  préjugés,  If 

II.  De  la  Ville  de  MirmOnt,  De  Ausonii  Mosella;  —  du  même,  ApoUonios 
et  Virgile.  La  mythologie  et  les  dieux  dans  les  Argonautiqucs  et  dans  l'Énéïde 
[A.  Gartaultj.  Manque  un  peu  de  méthode.  ^  Ch.  Diehl,  L'art  byzantin  dans  30 
ritalie  méridionale  [Raoul  Rosières].  Gomplet.  %^  4  mars.  W.  S.  IIadley, 
The  Hecuba  of  Euripides  [P.  Decharme].  Sufflsant.  ^  Fr.  Vogel,  Diodori 
Bibliolhcca  historica.  3.  [My].  Bon.  ^  W.  SOLTAU,  Livius'  Quellen  in  der  111 
Dekade;  —  G.  P.  BurGER,  A^euere  Forschungen  zur  dlleren  Geschichte  Roms,  i 
[A.  Bouché-Leclercq].  Beaucoup  de  traviiil,  mais  aussi  bien  des  subtilités.  1[  35 
Emile  ËSPérandieu,  Recueil  des  cachets  d'oculistes  romains  [La  BlanchèreJ. 
Des  défectuosités.  If  Ern.  Lavisse,  A  propres  de  nos  écoles  [René  Marie]. 
Très  intéressant.  1f^  11  mars.  B.  Apostolidès,  Etude  critique  du  premier 
chant  chorique  des  Phéniciennes  [My],  Pas  de  valeur.  ^  A.  HoLDER  et 
O.  Keller,  Scholia  antiqua  in  Q.  Horatium  Flaccum.  I.  Porphyrionis  com-  40 
mentum  rec  A.  Holdeh  [P.  Lejay].  Bon.  Illf  18  mars.  Ad.  Harnagk, 
Lehrbuch  der  Dogmengeschichte,  3"  éd.  [A.  L.]  Magistral.  %  V.  Hehn,  Kultur- 
pflanzen  und  Hausthiere  in  ihrem  Uebergang  aus  Asien  nach  Griechenland  und 
Italien  sowie  in  das  iibrige  Europa,  6»  éd.  par  O.  Schrader  et  A.  Engler 
[R.  Dussaud].  Marque  un  réel  progrès  sur  les  éditions  précédentes.  ^  45 
K.  Lehmann,  Der  lelzte  Feldzug  des  hannibalischen  Krieges  [J.  Toulain]. 
L'érudition  étouffe  l'histoire,  ^f  R.  Gagnât  et  G.  Goyau,  Lexique  des  antiquités 
romaines  [Aug.  AudoUent].  Bon  livre  de  vulgarisation.  %  Alfred  Gudeman, 
Outlines  of  the  history  of  classical  philology  [P.  L.].  Quelques  lacunes.  \  S.  Sa- 
kellaropoulos.  Traduction  en  grec  moderiie  de  la  biographie  d'Horace  par  50 
A.  Millier  [L.].  Annonce.  ^  G.  T.  A.  KrûGer,  Des  Q.  Uoratius  Flaccus  Satiren  und 
Episteln,  13e  éd.  par  Gustav  KrûGER  [P.  L.].  Succès  mérité.  ^  Ministero  dl 
agricoltura,  industria  e  commercio.  Commissioue  générale  délia  Statistica. 


206  1895.    —    FRANCE. 

Statislica  délie  biblioleche.  1.  :  —  B.  Marsolin,  Il  museo  Gualdo  in  Vicenza 
[Ch.  DejobJ.  Intéressants.  ^  L.  Dindorf—  J.  Mklber,  ûjorjïs  Cassii  6'occeiani 
historia  romana  [My].  Appareil  critique  amélioré.  \^  23  mars.  G.  M.  Edwards, 
The  lliad  of  Ilomer  [P.  CouvreurJ.  Rien  de  neuf.  \  P.  Tacghi-Venturi,  Com- 

5  mentariolum  de  Joanne  Geometra  enisque  in  S.  Gregorium  Naziansenum  inedita 
laudalione  [My].  L'auteur  est  peu  intéressant.  ^  0.  von  Sarwey  und  F.. 
IIettner,  Der  obergermanisch-raetische  Limea  des  Rômerreichcs  [R.  GagnatJ. 
Important.  ^  F.  de  Mkly,  Le  grand  Camée  de  Vienne  et  le  camayeul  de  S.  Ser- 
nin  de  Totdouse  [T.  de  L.].  Intéressant.  ^^  1  av.  J.  van  Lekuwen,  jFnc/imcimî/i 

10  diclionis  epicae.  Pars  altéra  cum  prolegomenis  (Mjj.  Sera  consulté  avec  fruit. 
%  Classical  sludies  in  lionour  of  Henry  Drisler  [Paul  LejayJ.  21  articles  dus  à 
des  élèves  de  Drisler.  f  E.  S.  Shuckburgh,  Cornélius  h'epos  :  Milliades,  The- 
mistocles,  Arislides,  Pausanias,  Cimon  [L.].  Suffisant.  ^  Constant.  Sathas, 
Bibliotheca  graeca   medii  aevi.   7.   Anonymi  compendium  chronicum  |C.   E. 

15  Ruelle].  Eloges.  Y^  8  av.  A.  Bailly,  Diclionnaire  grec-français  [My].  Sera  très 
utile  à  l'enseignement.  ^  J.  Petitjean  et  V.  Glachant,  Exercices  d'applica- 
tion sur  l'Abrégé  de  grammaire  grecque  [P.  Couvreur].  On  ne  peut  reprocher 
aux  auteurs  que  de  s'être  donné  trop  de  mal.  \  Siudi  italiani  di  fdologia 
classica.  2  [P.  L.].  23  articles  très  intéressants.  ^  R.  Peyre,  L'empire  romain 

20  [R.  Gagnât].  Écrit  pour  le  grand  public.  ^  Ch.  Fichot,  Slalislique  monumen- 
lale  du  dcp.  de  VAube  [II.  d'Arbois  de  Jubainville].  Un  des  meilleurs  ouvrages 
du  genre.  ^^  1.5  av.  Karl  Brtjgmann,  Die  Ausdriicke  fiir  den  Begriff  der  Tola- 
litàt  in  den  indogermanischen  Sprachcn  [L.  Job].  Est  en  tous  points  digne  de 
l'auteur.  If  A.  IIolden,  PhUarchs''  Life  of  Pericles  [P.  Couvreur].  Beaucoup  de 

25  compétence,  f  Paul  NerrliGH,  Das  Dogma  von  klassischen  AUerlum  in  seiner 
geschichtlichen  Entwickelung  [Sal.  Reinach].  Part  d'un  principe  faux.  If 
22  av.  Jules  Lecoultre,  Du  génie  de  la  langue  française  comparé  à  celui  de  la 
langue  latine  [A.].  Rien  de  nouveau,  mais  des  observations  délicates,  f  Cl. 
L.  Smith,    The   Odes   and  Epodes  of  Horace  [Paul  Lejaj].  Information   très 

30  complète,  f  Marcel  FOURNIER,  Les  statuts  et  privilèges  des  Universités  fran- 
çaises depuis  leur  fondation  jusqu'en  4789.  Deuxième  partie,  xvi"  s.  T.  IV. 
1,'Universitô  de  Strasbourg  et  les  Académies  protestantes  françaises  par 
M.  FOURNIER  et  Charles  Engel  [R.].  Très  bon.  f  L.  Bertrand,  histoire 
des  Séminaires  de  Bordeaux  et  de  Bazas  [G.  Jullianj.  Peut  être  recommandé 

35  en  toute  confiance  aux  érudits.  f  f  29  av.  G.  F.  Carstens,  De  translationibus 
quibus  usus  est  Thucydides  [P.  Couvreur].  Fastidieuse  énuméralion.  f  Le 
prince  Rhodocanakis  et  le  professeur  E.  Legrand  [E.  Legrand].  L.  maintient 
que  l'épitaphe  de  Georges  Goresius  est  l'œuvre  d'un  faussaire,  ff  6mai.  Alf. 
IIilgard,  Grammatici  graeci  recogniti  et  apparalu  critico  instrucli.  Pars  quarta  : 

40  Theodosii  Alexandrin!  Ganones,  Georgii  Choerobosci  Scholia,  Sophronii  pa- 
triarchae  Alexandrin!  excerpta.  Vol.  posterius  Choerobosci  scholia  in  cano- 
nes  verbales  et  Sophronii  excerpta  e  Gharacis  commentario  continens  [My]. 
Bon.  f  G.  SGHMIDT,  De  Flavii  Josephi  clocutione  observaliones  criticae  [My]. 
Sera  utile.  %  G.  KrÛGER,  Geschichle  der  altcliristlichen  Litteratur  in  den  ersten 

45  drei  Jahrhunderten  [Paul  Lejay].  Bon  manuel,  f  Dietrich  ReighlinG,  Das 
Doctrinale  des  A'.exander  de  Villa-Dei.  Krilisch-exegelische  Ausgabe  [A.  Pinlo- 
che].  Très  intéressant,  f  II.  G.  Muller,  Neugriechische  Studien  und  neugrie- 
chische  Dialcktforschung  [Jean  Psichari].  Sans  aucune  valeur,  ff  13  mai. 
Rudolf  Sghubert,  Geschichte  des  Pyrrhus  [Th.  Reinach].  Précis  et  vraisem- 

50  blable,  mais  sec  et  étriqué,  f  Riemann  et  Goelzer,  Deuxième  année  de  grec 
[J.  Portier].  Éloges,  ff  20  mai.  Griechische  Studien,  llermann  Lipsius  zum 
sechzjgsten  lieburtstag  gewidmet  [My].  Courte  analyse  des  articles,  f 
R.  Wagnbr,  Mythographi  graeci.  I.  Apollodori  bibliotheca,  Pediasimi  libellus 


REVUE   CRITIQUE   d'iIISTOIRE    ET   DE    LITTÉRATURE,  207 

(le  XII  Ilerculis  laboribus  [My].  Sera  le  bienvenu.  ^  E.  Bisghoff,  Beiirdge 
zur  Wiederherslellung  allgriechischev  K a lender  [My].  Analyse.^  Maurice  Albert, 
Les  médecins  grecs  à  Home  [MyJ.  Agréable  el  instructif.  %  A.  JÛLIGHHR,  Vin- 
cenz  von  Leriniim  [P.  Lejay].  Fera  bonne  figure  dans  la  collection  Kriiger.  tt 
27  mai.  G.  Wildkuoher,  Die  Lilleralur  des  allen  Testaments  nach  der  Zeitfolge  5 
ihrcr  Enlslehung  [J.-B.  C.].  Bon.  ^  A.  ManONI,  //  costume  e  l'arte  délie  accon- 
ciature  nell'  antichità  [W.].  Ne  fournit  aucune  preuve  pour  soutenir  ses  asser- 
tions. ^  G.    Georgeakis  et  Léon  Pineau,  Le   Folk-Lore   de   Lesbos   [Hubert 
Pernot].  Méthode  peu  précise,  f  Manuel  K.  F.  Ilermann.  Th.  Thalheim,  Die 
yriechischen  liechtsallertilmer,  h*  éd.  [Albert  Martin].  Secours  indispensable.  ^  ift 
B.  JowET  and  L.  Campbell,  Plalos  Republic  [P.  Couvreur].  Un  des  plus  beaux 
travaux  qu'on  ait  publiés  depuis  longtemps  sur  Platon.  ^  Charles-E.  Ben- 
NET,  A  latin  Grammar  [L.].   De  la  clarté.  ^^  3  jn.  C.  E.  GRAVES,  The    Wasps 
of  Aristophanes ;  —  H.  M.  Blaydes,  Adversaria  in  tragicorum  graecorum  frag- 
menta [Alb.  Martini.  Éloges  pour  Graves.  |  A.  IIausrath,  Untersuchungen  zw  15 
Ueberlieferung  der  esopischen  Fabeln  [MyJ.  Bon.  ^  riepl  (Tixuâiv  xal  ffixuâaEw;  Tixpk 
Totç  «p-/o(ioiç  \jTzo  KcovffT.  II.  I.  Adt(A7rpo-j    laxpoû  [Robert  Fuchs].   Laisse  une 
impression  très  favorable.  ^  P.  Gaugkleu,  L^e  musée  de  Cherchel  [G.  ToutainJ. 
Beau  et  bon  travail.  ^  Marias  Vaghon,  Les  Arts  et  les  industries  du  papier  en 
France  [H.  de  Curzon].  Ouvrage  utile.  \^  10  jn.  G.  Wildeboer,  The  Ortgin  20 
of  tlie  Canon  ofthe  Old  Testament  translated  by  B.  W.  Bagon  [A.  L.].  Bonne 
traduction  d'un  excellent  manuel.  \  l^^ul  Cauer,  llomers  Odgssée  [My].  Bon, 
quelques   incertitudes.  ^  O.   IIenke,   Die  Gedichie  Homers.  1.  Die  Odyssée 
[My].  Édition  de  classe.  H  Ch.  Huit,  La  vie  et  l'œuvre  de  Platon  [C.  E.  R.]. 
Éloges.  ^  Th.  BiRT,  Fine  Romischc  Lilteraturgeschichte  in  fiinf  Stunden  gespro-  25 
chen  [Emile  Thomas].  Agréable  et  instructif.  ^  J.  W.  Beck,  C.  Plinii  Secundi 
Librorum  dubii  sermonis   VIII  reliquia".  [E.  T.].  Bon.  ^  "Walter  C.   SUMMERS, 
A  study  of  the  Argonautica  of  Valerius   Flaccus   [E.  T.].  Bon   sens,   clarté   et 
finesse.  ^  Jos.  Fuhrer,  Fiii  lieitrag  zur  Lôsung  der  Felicitas-Frage  [Paul  Lejay]. 
Bon.  ^î  17  jn.  Fried.   DelitzSCH,   Assyrisches  Ilandwôrtcrbuch;  —  W.  MUSS-  30 
Arnolt,  a  concise  Diclionary  of  the  Assyrian  Language  [A.  LoisyJ.  Bon.  \  Fr. 
SuSEMiHL,  Arislotelis  Politica  [My].  Nouvelle  impression  encore  améliorée.  1[ 
Ph.  MartinON,  Les  éléyiaqucs  latins.  Les  élégies  de  Tibulle,  Lydamus  et  Sulpicia, 
texte,  traduction  en  vers  et  commentaire  [Emile  Thomas].  Des  inexpérien- 
ces. ^  Bartol.  Nogara,  Il  nome  personale  nella  Lombardia  durante  la  domina-  35 
zione  romana  [Paul  Lejay].  C'est  trop  une  bonne  thèse  de  doctorat  allemand, 
^  Dom  Fern.  Gabrol,  Élude  sur  la  Peregrinatio  Silviae.  Les  églises  de  Jéru- 
salem, la  discipline  et  la  liturgie  au  iv  s.  [G.  Lacour-Gayet].  Dissertation 
approfondie.  ^^  2^4  jn.  Ludv,  F.-A.  Wimmer,  De  l'étude  et  de  l'interprétation  de 
nos  monuments  runiques  [E.  Beauvois].  Éloges.  ^  R.  Sabbadini,  Gli  Scolii  Do-  40 
natiani  ai  due  primi  atli  delV  Funuco  di  Terenzio;  —  G.  Cali,  Studi  sur  i  Pria- 
pea  e  le  loro  imitazioni  ;  —  du  même,  La  vita  e  le  opère  di  L.  Cornelio  Sisenna 
[Emile  Thomas].  Font  honneur  à  l'Université  de  Catane.  %  Th.  Mommsen, 
Chronica  minora  saec.  IV,  V,  VI,  VII  [Paul  Lejay].  Fait  honneur  à  la  collec- 
tion des  Monumenta  Germaniae.  11^  !•'  jt.  Lexicon  syriacum  auctore  Carolo  45 
Brockelmann,    praefatus  est    Th.   Nôldeke,    fasc.  3-7    [J.-B.    Chabot]. 
Sera  utile.  If    J.  Rentsch,  Luciansludien  [P.  Couvreur].  Faux.  ^   Georg 
GOETZ  et  Fr.  Schoell,  T.  Macci  Plauti  comoediae,  fasc.  3  et  4  [P.  L.].  Éloges. 
^  Ferd.  Antoine,  Lettres  de  Caelius  à  Cicéron  (Vlll"  livre  des  Lettres  fami- 
lières)   [P.   Lejay].   Serait  irréprochable  s'il  y  avait   un   index.  ^    Hipp.  5J 
Delehaye,  Les   Stylites[  P.  L.].  Intéressant.    %    W.    Boye  ,    Trouvailles    de 
cercueils   en  chêne  de  l'Age  du  bronze  en  Danemark  avec    planches  par  A. -P. 
Madsen   [E.    Beauvois].   Bon.  1[  J.  Janjaquet,    Recherches    sur    Vorigine   de 


208  1895.    -    FRANCE. 

la  conjonction  «  que  »  et  des  formes  romanes  équivalentes  [E.  BourciezJ.  Intéres- 
sant et  bien  fait.  ^  J.  Kont,  Lessing  et  l'antiquité,  élude  sur  l'hellénisiue  et 
la  critique  dogmatique  en  Allemagne  au  xviii"  s.  [A.  C).  Consciencieux  et 
instructif.  \^ 

s  Tome  40.  8  jt.  Albert  Mayr,  Die  antiken  Miinzen  der  Insein  Malta,  Gozzo  und 
Panlelleria  [Th.  ReinachJ.  Du  soin.  ^  Fr.  Schubert,  Sophocles' Philoktet  \My]. 
Un  peu  sec.  t  Gehrard  Fickeh,  Studien  zur  llippolylfrage  [Paul  Lejay].  Des 
choses  bonnes  et  d'autres  téméraires.  ^  J.  Kulakowskî,  Eine  altchristliche 
Grabkammerin  Kertsch  aus  den  Jahre  491  [G-  L.\.  Très  érudit.  Iff  Vô  jt.  Paul 

10  FOUCART,  Recherches  sur  l'origine  et  la  nature  des  Mystères  d'Eleusis  [Sal.  Rei- 
nach].  Toutes  les  qualités  qui  distinguent  les  autres  travaux  de  l'auteur, 
mais  cette  fois,  des  conclusions  d'une  singulière  hardiesse.  ^  G.  Kaibel, 
Claudi  Galeni  Prolreptici  quae  supei^sunt  |MyJ.  Soigné  et  conciencieux.  ^  Alfred 
von  GuTSGHMiD,  Kleine  Schriften  herausg.  von  Franz  Rûhl,  t.  5  [Paul  Lejay]. 

15  R.  s'est  bien  acquitté  de  sa  tâche,  tif  22  jt.  Octave  Navarre,  Dionysos, 
étude  sur  l'organisation  matérielle  du  théâtre  athénien  [C.  E.  R.].  Éloges. 
^  Hermen.  Pistelli,  t/am6hc/it  in  Nicomachi  arithmeticam  introductionem  liber 
[My].  Il  reste  encore  beaucoup  à  faire.  1[  J.  II.  Gray,  P.  Tcrenti  Haulon  Timo- 
rumenos  [Paul  Lejay].  Rien  de  neuf,  mais  très  soigné.  ^R.  Sabbadini,  Nozze 

20  Sechî-Grifi.  Dialogo  scenico  [L.  Dorez].  Nouvelle  édition  du  dialogue  publié 
autrefois  par  Ch.  Magnin  et  qui  est  une  imitation  de  Térence  au  7«  s.  ^1[ 
29  j  t.  Ollivier-Beauregard,  La  caricature  égyptienne  historique,  politique  et 
morale  [E.  Chassinat].  Explications  en  somme  peu  sûres.  ^  Max  Zoeller, 
Romische  Slaats-imd  RechtsallertUmer,  2»  éd.  [J.  Toutain].  Ni  le   plan  ni    la 

25  méthode  ne  sont  à  l'abri  de  la  critique.  ^  Emory.  Bair  Lease,  A  Synlactic, 
Stylislic  and  melrical  Study  of  Prudcnlius  [P.  L.].  Rendra  service.  tT[  5-12  at. 
Gurtius  KiRSTEN,  Quaestiones  choricianae  [MyJ.  Les  résultats  ne  sont  pas  en 
proportion  du  travail  dépensé.  |  A.  Th.  Christ,  Beitràge  zur  Kritik  des  Phai- 
don  [.\Iy].  Défense  du  papyrus  Fiinders  Pétrie,  f  II.  Schenkl,  Epicteti  dis- 

30  sertationes  ab  Arriano  digeslae  [My].  Grands  éloges.  1[  R.  FuCHS,  Der  cod. 
Paris.  Supplem.  Graec.  636.  Aneedota  medica  graeca;  —  du  même,  Simeon 
Selh  und  der  cod.  Paris.  Graec.  ^324  [My].  Des  résultats.  %  G.  Manitius, 
Hipparchi  in  Arati  et  Eudoxi  Phaenomena  Commentariorum  libri  très  [My]. 
Texte  sérieusement  établi,  le  commentaire  laisse  à  désirer.  ^  Gecil  Torr, 

35  .4ncien/s/u'ps [A. Gartault].N'estpas à dédaigner,malgré desdéfauts. T[  Ad. Brie- 
GER,T.  Lucreti  Cari  de  rerum  natura  libri  sex  [P.  L.].  Marque  un  progrès  sérieux. f 
Paul  IIeitZ,  Uasler  DUchermarken  bis  zum  Aufange  des  17"  Jahrhundcrts  [Emile 
Picot].  Très  recommandé.  ^11  19-26  at.  F.  GumONT,  Textes  et  monuments  figu- 
rés relatifs  aux  mystères  de  Mithra  [Sal.  Reinachj.  L'auteur  tient  les  promes- 

40  ses  de  son  début.  \  Giacomo  Lumbroso,  L'Egitto  dei  (Jreci  e  dei  Romani 
[Isidore  Lédy].  Deuxième  édition  remaniée.  ^  David  H.  Holmes,  Die  mit 
Praepositionen  zusammengesetzten  Verben  bei  Thukydides  |P.  Couvreur].  Rien 
de  bien  intéressant.  ^  Eugen  Holzner,  Studien  zu  Euripides  [P.  D.j.  Esprit 
sagace  et  ingénieux.  ^  Wil.  Gardner  IIale,  Extended  and  remole  deliberatives 

45  in  Greek  [My].  Conclusions  généralement  justes.  %  Aug.  Engelbreght,  Pa- 
iristische  Analekten  [Paul  Lejay].  Laisse  de  côté  les  points  intéressants.  ^^ 
2-9  sept.  Ed.  KÔNIG,  Historischkritisches  Lehrgebaiide  der  Uebraeischen  Sprache 
[J.  B.  Chabot].  Le  livre  le  plus  complet  sur  la  question.  ^  Joh.  "Words- 
WORTH,  Novum  Teslamenlum  domini  noslri  Jesu  Christi  latine  secundum  ver- 

50  sionem  s.  Ilieronymi  [P.  L.].  Excellent.  \  A.  M.  Rogers,  Emendations  in 
Aeschylus,  with  few  others  in  Sophocles  and  Euripides  [P.  Couvreur).  Peut- 
être  pas  grand'chose  à  prendre.  ^  Erich  Pernige,  Griechische  Gewichtc  gesam- 
melt  beschrieben  und  erlaiilerl  [My].  Sera  utile.  ^1[  16-23  sept.  D.  Bernhardt 


REVUE  CRITIQUE  d'hISTOIRE   ET   DE   LITTÉUATURE.  209 

Gerth,  Griechische  Schulgrammatik  [P.  Couvreur].  Bon  en  somme.  If  Th.  Rei- 
NACH,  Textes  d'auleun  grecs  et  romains  relatifs  au  judaïsme  [Paul  Lejay]. 
Éloges.  ^  II.  Merguet,  Lexilion  zu  den  Schriften  Ctcero's  mit  Angabe  sâmmt- 
licher  Stellen  ;  —  du  même,  Lexikon  zu  den  Philosophischen  Schriften  [Paul 
Lejay].  Secours  indispensable,  t  J.  P.  Postgate,  On  certain  manuscripti,  of  5 
Propertius  with  a  Facsimile  ;  —  Bernhard  Risberg,  Emendationes  et  explica- 
tiones  Porpertianae  [A..  Cartault].  Éloges.  \%  30  sept.  H.  IIlRT,  Der  indoger- 
manische  Akzent  [A.  Meillet].  Le  livre  est  manqué  et  sans  doute  était-ce 
inévitable.  %  Paul  Guiraud,  La  propriété  foncière  en  Grèce  jusqu''à  la  conquête 
romaine  [Th.  Reinach].  Solidement  construit  et  élégamment  écrit.  1[  W.  H.  10 
FORBES,  Thucydides  Book  \  [Am.  Ilauvette].  Ne  viso  pas  à  l'originalité.  ^ 
Ern.  Babelon  et  Adr.  Blanchet,  Catalogue  des  bronzes  antiques  de  Li 
Bibliothèque  nationale  [La  Blanchère].  Peut-être  trop  luxueux.  ^  Al,  GOLD- 
BAGHER,  s.  Aureli  Augustini  Hipponensis  episcopi  Epislulae  ;  —  Car.  WOTKE, 
S.  Eucheri  Lugdunensis  opéra  omnia  [Paul  Lejay].  Éloges  pour  Wotke.  16 
^  Léon  Dorez,  L'hellénisme  d'Ange  Politien  [P.].  Intéressant.  ^^  7  oct. 
II.  HÛBSCHMANN,  Persische  Studien  [A.  Meillet].  Marque  un  progrès  consi- 
dérable. \  K.  DUMON,  Etudes  d'art  grec  [Am.  Ilauvette].  Trop  difficile  à 
lire.  ^  Theodor  Sghreiber,  Die  Alexandrinische  Toreutik  [Sal.  Reinach]. 
Peut-être  l'avenir  donnera  raison  à  Schreiber.  ^  Fr.  Blass,  Hyperidis  20 
orationes  sex  cum,  ceterarum  fragmentis  [Am.  HauvetteJ.  Excellent.  ^  Félix 
SOLMSEN,  Studien  sur  lateinischen  Lautgeschichte  [Paul  Lejay].  La  question 
a  déjà  été  résolue  par  L.  Uavet.  Yl  14  oct.  Albert  Mayr,  Die  antiken 
M'ùnzen  der  Insein  Malta-Gozzo  und  Pantellaria  [Clermont-Ganneau].  Fournira 
une  base  solide  pour  les  discussions  futures.  ^  Philippe  Fabia,  P.  Terenti  25 
Afri  Eunuchxis  [A.  Cartault].  Rendra  des  services,  ff  21  oct.  Johann 
Stoecklein,  Untersuchungen  zur  Bedeulungslehre  [V.  H.}.  Analyse.  ^  E.  Combe, 
Grammaire  grecque  du  Nouveau  Testament  [My].  C'est  la  vieille  grammaire 
grecque  à  peine  rajeunie,  t  P-  Boissonnade  et  J.  Bernard,  Histoire  du 
Collège  et  du  Lycée  d'Angoulème,  1ol(3-189o  [Ch.  Dejob].  Plein  de  recherches  30 
patientes  eL  heureuses.  ^  Jehan  de  Witte,  Le  commandeur  J.-B.  De  Rossi, 
iSSS-iSOA  ;  ses  découvertes  aux  Catacombes  [Ch.  D.].  Résumé  clair  et  attrayant. 
^^  28  oct.  J.  Brun,  Dictionarium  Syriaco-Latinum  [J.-B.  Chabot].  Bon.  % 
F.  BOLL,  Studien  ûber  Claudius  Ptolemaeus  [My].  Riche  en  informations  et  en 
résultats.  ^  K.  Krumbacher,  Michael  Glykas,  Eine  Skizze  seiner  Biographie  35 
und  seiner  litterarischen  Thàligkeit  [Jean  Psichari].  Le  travail  philologique 
est  fait  ;  le  travail  psycologique  reste  à  faire.  %  Gust.  Meyer,  Neugrie- 
chische  Studien.  4.  Die  romanischen  Lehnworte  im  Neugriechischen 
[J.  Psichari].  On  ne  peut  reprocher  à  ce  travail  qu'une  chose,  c'est  qu'il  a 
été  fait  trop  vite.  tH  ^  IIOV.  E.  D.  RhOIDIS,  Ta  EiSwXa-D-wiraixri  ^ibUtti  40 
[Jean  Psichari |.  Très  bonne  défense  de  la  langue  populaire  grecque.  ^ 
J.  Brenous,  Etude  sur  les  héllénismes  dans  la  syntaxe  latine  [Paul  Lejay]. 
Peut-être  le  sujet  n'était-il  pas  heureux,  mais  c'est  là  un  travail  conscien- 
cieux et  utile,  ^f  Paul  Thomas,  Corrections  au  texte  des  Lettres  de  Sénèque  à 
Lucilius  ;  —  du  même,  M.  Tullii  Ciceronis  pro  A.  Licinio  Archia  poeta  oratio  i& 
ad  iudices  [P.  L.]  Éloges,  ^t  11  nov.  Herbert  Weir  Smith,  The  sounds  and 
inflexions  of  the  greek  dialecls.  lonic  [My].  Est  en  somme  le  bienvenu.  If 
Luciani  Mueller  De  re  melrica  poelarum  latinorum,  pi'aeter  Plautum  et 
Terentium  [P.  Lejay].  Cet  ouvrage,  qui  marque  une  date,  paraît  sous  une 
forme  nouvelUe,  plus  alerte  et  plus  élégante.  ^  Ph.  Meyer,  Die  Hauptur-  50 
kunden  fur  die  Geschiehle  der  Athosklôster  [Ch.  Dehl].  Des  choses  inédites 
et  intéressantes,  ^^f  18  nov.  A.  Loisy,  Histoire  critique  du  texte  et  des 
versions  de  la  Bible  [J.  B.  Chabot].  Éloges.  %  L'abbé  Le  Goff,  Grammaire 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX. —  14. 


210  1895.    —   FRANCE. 

latine  [F,  Antoine].  Pourra  être  utile,  malgré  un  manque  de  méthode,  t 
Ed.  "WOELFFLIN,  BenedicH  Régula  monachorum  [Paul  Lejay].  Très  bon.  %  Max 
Herrmann,  Albrecht  von  Eyb  und  die  Frûhzeil  des  dentschen  Humanismus  [A.  C.]. 
Complet  et  pour  longtemps.  i[1[  25  nov.  Hugo  Schughardt,  Das  Georgische  ; 

5;  —  du  même,  Ueber  den  passiven  Charakler  des  Transitiv  in  den  Kaukasischen 
Sprachen  [V.  II.].  Se  lit  avec  plaisir.  \  Plauti  Amphilruo  edidit  Ludovicus 
Havet  cum  discipulis  [Paul  Lejay].  Excellent.  \  E.  Meyer,  Untersuchimgen 
zur  Geschichle  der  Gracchen  [P.  G,].  C'est  surtout  une  critique  des  sources.  ^ 
Maurice  Vanlaer,   La   fin   d'un  peuple  :  la  dépopulation   de   l'Italie  [P.    G.]. 

10  Inexpérience.  %  E.  Vermond,  Théorie  générale  de  la  possession  en  droit  romain 
[P.  G.].  Érudition  sérieuse;  le  sens  de  la  vie  manque.  If  Charles  Seitz, 
Joseph-Jules  Scaliger  et  Genève  [T.  de  L.j.  Très  intéressant.  1[  Paul  DUPUV, 
L'École  normale  de  l'an  III  [A.  C.].  Recherches  pénétrantes  et  consciencieuses. 
tï  2  déc.  Aug.  DOERING,  Die   Lehre  des  Sokrales  als  sociales  Reformsystem 

16  [P.  G.J.  Des  critiques.  %  R.  Cagnat,  L'année  épigraphique  [P.  G.].  Mérite 
toujours  les  mêmes  éloges.  ^.  E.  Carrette,  Les  assemblées  provinciales  de  la 
Gaule  romaine  [Paul  GuiraudJ.  Un  des  meilleurs  livres  sur  la  question,  bien 
qu'il  ne  mérite  pas  toujours  des  éloges.  ^^  9  déc.  Paolo  Emilio  Pavolini, 
Crestomazia  del  Râmâyana  di  Valmiki  [V.  H.j.  Excellent  petit  livre.  ^  R.  Da- 

20  RESTE,  IIauSSOULLIER  et  Th.  ReinaCH,  Recueil  des  inscriptions  juridiques 
grecques  [Paul  Guiraud].  Grands  éloges.  ^  Edward  A.  Freeman,  Geschichte 
Siciliens,  Deutsche  Ausgabe  von  Eernhard  Lupus.  Erster  Bd.  [II.  d'Arbois 
DE  Jubainville].  Le  meilleur  livre  sur  la  question.  1[  O.  Ribbegk,  /'.  Vet^gili 
Maronis  opéra  [P.  L.].  Des  conjectures  assez  nombreuses.  ^  Otto  Keller, 

25  Zur  lateinischen  Sprachgcschichte  [Michel  Bréal].  Volume  riche  en  bonnes 
observations.  ^  M.  Boissevain,  Dio  Cassius  [G.  J.].  Une  des  meilleures  édi- 
tions de  la  collection  Weidmann.  1  Lettre  de  Solmsen  à  propos  de  l'article 
du  7  oct.  de  P.  Lejay  et  réponse  de  ce  dernier.  ^^  16  déc.  Cari  Wessely,  Ein 
System  allgriechischer  Tachygraphie  [C.  E.  RuelleJ.  Important.  \  P.  DkssOU- 

30  i.AVY,  De  la  particule  av  dans  Thucydide  [P.  L.].  Sera  consulté  avec  profit.  ^ 
C.  MORAWSKI,  De  sermone  scriptorum  latinorum  aeiatis  quae  dicitur  argenlea 
observationes  [P.  LejayJ.  Intéressant.  1[  Carton,  Climatologie  et  agriculture  de 
l'Afrique  ancienne;  —  M.  du  GOUDRay  La  BlanCHÈre,  L'aménagement  de 
l'eau   et  l'installation  rurale  dans  VAfrique  ancienne  [R.  Gagnât].  Éloges.   \ 

35  Oskar  Fleischer,  Neumen-Studien.  Abhandlungen  iiber  mittelalterliche 
Gesangs-Tonschriften  [J.  Combarieu].  Intéressant  pour  l'histoire  de  la  mu- 
sique et  de  la  paléographie.  H^  23  déc!  Richard  Raabe,  Petrusder  Iberer,  ein 
Charakterbild  zur  Kirchen-uud  Sittengeschichte  des  fiinften  Jahrhunderts 
[R.  D.].  Fait  honneur  à  son  auteur.  |  Edwin  W.   Fay,  Agglutination  and 

40  adaptation  [V.  Henry].  Peu  de  résultats  pratiques,  mais  bien  fait  et  utile.  H 
Alb.  Graf  von  der  Schulenburg,  Ueber  die  Verschiedenheiten  des  menschlichen 
Spi'achbaues  [V.  IL].  Bon.  T[  P.  Arndt  und  W.  Amelung,  Photographische 
Einzelaufnahmen  antiker  Scuipturen  [Sal.  Reinach].  Tentative  à,  encourager. 
^  Félix  Ravaisson,  Monuments  grecs  relatifs  à  Achille  [Sal.  Reinach].  Sédui- 

45  sant.  1[  Th.  Mommsen,  Droit  public  romain,  traduit  par  P.  F.  Girard;  — 
P.  F.  Girard,  Manuel  élémentaire  de  droit  romain  [R.  Gagnât].  Éloges.  ^ 
L.  Levy  et  II.  LUCKENBACH,  Das  Forum  Romanum  der  Kaiserzeit  [R.  G]. 
Résumé  exact,  t  P.  Siewert,  Plautus  in  Amphitruone  fabula  quomodo  exem- 
plar  graecum  transluleril  [Paul  Lejay].  Sera  utile.  *i  G.  CaSTELLANI,  Il  «  Medo  » 

60  di  PacHvio  [P.  L.].  Thèse  difficile  à  soutenir.  %  Tongard,  Saint  Victrice,  son 
livre  De  Laude  sanctorum  [A.  DebouUe].  Éloges.  1[  A.  ROMiZl,  Le  fonti  latine 
deW  Orlando  Furioso  [Ch.  Dejob].  Exemple  bon  à  méditer.  ^^  30  déc.  Alfred 
Cl  Maurice  CROISET,  Histoire  de  la  littérature  grecque,  t.  4  [Am.   Hauvette]. 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,  DE  LITTÉRATURE  ET  D'HISTOIRE  ANCIENNES.    211 

Grands  éloges.  ^  Doraenico  Comparetti,  La  guerra  gotica  di  Procopio  di 
Cesarea,  teslo  greco  con  tradiizione  ilaliana  [Geprges  Goyau].  Intéresse 
l'histoire  et  la  philologie.  ^  J.  P.  W AhlzItiG,  Étude  hislorique  sur  les  corpora- 
tions professionnelles  ches  les  Romains  [R.  Gagnât].  L'originalité,  la  nouveauté 
manquent.  ^  Edm.  Le  Blant,  Sur  deux  déclamations  attribuées  à  Quintilien  6 
[La  Blanchère].  Élégant  et  lumineux.  i[  Siudi  italiani  di  fdologia  classica 
[Paul  Lejay].  Analyse  des  articles.  ^  Tertullianca.  Scripsit  Ilenricus  Gom- 
PERz  [Paul  Lejay].  Conjectures  peu  solides  :  bonne  défense  du  ms.  perdu  de 
Jean  Clément.  Albert  Martin. 

Revue    de    Philologie,  de    Littérature    et    d'Histoire    anciennes,  lo 
T.  XIX,  1895.  1"=  livr.  Les  ouvrages  de  Tacite  réussirent-ils  auprès  des  con- 
temporains [Philippe  Fabia].  On  doit  croire  qu'ils  réussirent,  malgré  les 
doutes  émis  par  Ilaase  dans  la  préface  de  l'édition  de  1853.  I^a  preuve  en 
est,  non  pas   tant  dans  les  trois  lettres  (VI,  16;  VII,  33;  V,  8)  où  Pline  le 
jeune  promet  rimmortalilé  aux  Histoires  et  médite  même  de  les  égaler,  15 
que  dans  l'ardeur  de  Tacite  à  continuer  ses  travaux  historiques,  qu'il  eiit 
certainement  délaissés  sans  l'approbation  du  public  lettré  :  d'ailleurs,  vu 
son  renom  d'orateur,  on  ne  concevrait  pas  que  ses  ouvrages  historiques 
aient  été  froidement  accueillis  par  les  admirateurs  de  son  éloquence.  Si 
Plutarque  et  Suétone  ne  l'ont  pas  consulté,  ce  n'est  pas  par  dédain;  c'est  20 
que  Plutarque  aurait  eu  trop  de  peine  à  le  lire,  et  que  Suétone  n'y  eût  pas 
trouvé  les  anecdotes  scandaleuses  qu'il  recherchait.  H  Un  passage  de  Platon 
mal  interprété  (République,  X,  616  B-617  B)  [P.  Couvreur].  Dans  le  passage 
astronomique  du  mythe  d'Er  le  Pamphylien,  Platon  dit  que  les  astres  repo- 
sent sur  des  cercles,  et  non  sur  des  sphères,  comme  ont  traduit  jusqu'alors  25 
tous  les  commentateurs  :  Théon  de  Smyrne,  qui  a  cité  presque  textuelle- 
ment ce  passage  au  §  16  de  son  Astronomie,  et  divers  écrits  platoniciens, 
tels  que  Timée  de  Locres  96  E,  l'Epinomis  p.  986  et  Proclus  (Comm.  au 
Timée  222  G)  confirment  qu'il  s'agit  de  cercles  dans  la  République.  ^  Re- 
marques sur  des   textes  d'Horace  et  de  Cicéron  [IL  WeilJ.  Dans   Horace,  30 
Art  poétique  251  sqq.,  l'histoire  du  vers  iambique  exige  qu'on  modifie  la 
ponctuation  traditionnelle  comme  suit  :  Syllaba...  iambeis.  Cum...  sibinon 
ita  pridem,...  Dans  Cicéron,  De  Oratore  III  185  le  sens  exige  qu'on  corrige 
post  anapaestus  enpostea  paeonicus.1[  Aristote,  Constitution  d'Athè- 
nes, notes  sur  la  2»  partie  [P.  Foucart].  Au  ch.  XLVIII,  'EvTeûeev  des  mss.  85 
doit  être  maintenu.  Au  ch.  XLIX,  corriger  avec  Blass  xal  tôv  iré7r>.ov  en  là 
e'i;  T.  TT.,  et  Twv  aôXwv  qui  implique  contradiction  en  tûv  a)lwv.  Au  ch.  LIV, 
l'omission  des  Amphiaraia  prouve  que  l'ouvrage  est  antérieur  à  332,  la 
mention  de  l'archonte   Céphisophon  (329/8)  n'étant  probablement  qu'une 
interpolation.  Au  ch.  LVII,  Aristote  qui  parle  de  quatre  épimélètes,  est  en  40 
contradiction  avec  les  inscr.  qui  n'en  mentionnent  que  deux  :  il  y  en  avait 
peut-être  bien  quatre,  mais  deux  seulement  avaient  droit  d'initier  aux 
mystères.  Au  même  chap.  il  est  inutile  de  corriger  xiôv  âniXYivafwv  des  mss 
en  T.  âul  Aïivacw.  ^  Sur  un   vers  de  Valérius  Flaccus,  Argonautica  I  420 
[J.  Chauvin].  La  vieille  correction  caelataque,   pour  cèlera   des   mss.,  45 
doit  être  rejetéo,  quoique  ingénieuse;  il  faut  avec  les  anciennes  éditions 
garder  celer,  excellent  pour  le  sens,  et  s'inspirant  de  Virgile  ^En.  V  267, 
que  Flaccus  a  pu  imiter,  rétablir  aspera  devant  plumbo.  %  La  fable  du 
Lion  amoureux  dans  Babrius  (XGVHI)  [E.  Tournierj.  Corriger  au  v.  5  xrjSeû- 
(7£t  en  xï)S£Ûc7(i>v ;  au  v.  7  cpépetç  en  çatvst;  qui  justifie  r,!xiv  du  vers  précédent;  50 
au  V.  9  tSo'jffa  [JiYi  xXayffri  en  ISoùa'av  où  xXaûcai;  au  V.  13  ï\iKkz  en  e^Et  te;  aux 
vv.  19-20  ajitxTov  en  auta-rov  et  Xéovta  en  XéovToç.  ^  Sur  les  Suasoriae  VI  et  VII 
de  Senèque  [J.  van  der  Vliet].  Lire  VI  5,  à  cause  du  sens  :  quis  [non]  hoc... 


212  1895.   —   FRANGE. 

cogi  <  posse  >  putat.  Corriger  IV  10  :  qui  servire  <  ne  >  <  Antonii  > 
quidera  [nonduraj  domino,  <  nedum  >  Antonio  potuit.  Changer  vivum 
en  unum  à  VI  11.  Restituer  ainsi  sur  le  texte  de  Kiessling,  le  passage  cor- 
rompu de  VI  24  :  Jam...  sors  <  et  >  petendi...  industriaque  <  aequa- 

8  vit  >.  Dans  VII  1,  lire  :  <  at  raori  >  difficile  est.  Lire  VII  8  :  ...ingenium 
<  aeternum  etiam  >  sine  vita.  %  Sur  l'épisode  de  Philémon  et  Baucis 
(Ovide,  Met,  VIII  624  sqq.).  [E.  Tournier].  Corriger  au  v.  6G7  versa  la  en 
durata,  au  v.  678  pauperque  en  aut  parca,  au  v.  679  totiens  haus- 
tum  en  quotiens  haustus  entre  virgules, au  v.  709  nec  conjugis  en  ne 

10  conjugis,  ^  Le  Grammairien  Virgile  et  les  rythmes  latins  [P.  Lejay].  Ce 
grammairien  du  7c  s.  p.  c.  présente  la  plus  ancienne  théorie  de  la  poésie 
rythmique.  Bien  qu'il  n'ait  pas  toujours  compris  l'enseignement  de  ses 
maîtres,  dont  il  n'est  que  l'écho,  on  discerne  que  pour  lui  la  versification 
rythmique,  dont  il  nous  offre  tout  à  la  fois  la  pratique  et  l'idéal,  reposait 

>n  sur  deux  principes  :  1»  l'imitation  des  pieds  prosodiques  par  l'alternance 
des  toniques  et  des  atones,  substituée  à  celle  des  longues  et  des  brèves;  2o 
l'identité  du  pied  et  de  la  syllabe,  ou  isosyllabie.  Il  reconnaît  4  espèces  de 
rythmes  :  1°  versus  prosi,  tout  en  spondées;  2°  v.  mederii,  en  spondées  et 
dactyles  rythmiques  à  place  variable;  3"  v.  liniali,  où  ces  mêmes  métrés 

it)  ont  une  place  définie;  4o  v.  perextcnsi,  périodes  poétiques  dont  les  membres 
riment  ou  assonnent.  Outre  les  citations,  authenthiques  ou  fabriquées,  de 
Virgile,  on  peut  citer  Commodien  comme  appliquant,  au  moins  dans  ses 
fins  de  vers,  les  règles  exposées.  La  rime  dans  Virgile  présente  déjà  toutes 
les  variétés.  En  résumé,  TEpitoma  de  metris  est  un  chapitre  très  curieux 

■25  et  très  suggestif  de  l'histoire  de  la  métrique  et  de  son  évolution  aux  âges 
de  décadence.  ^  Juvénal,  VIII,  7  [G.  Lafaye].  Le  sens  indique  de  lire  Tor- 
quatum  au  lieu  de  Gorvinum,  quin'est  qu'une  répétition  duv.  5.  ^  Sur 
un  passage  deThéon  de  Smyrne  [P.  Tonnery].  Lire  p.  99,1.  13-18  de  Hiller  : 
'£kz'(ov  TO  [xaf]  «  àptO|j.<;). . .»,  xal  toûtov...  au  lieu  deèXcYOvxo...  xal  «  àpiOfxôi...  », 

30  xal  TovTo...  1[  Le  prologue  de  l'Amphitryon  de  Plante  [A.  Audollent], 
Ritschl  considère  seulement  comme  authenthique  le  prologue  du  Trinum- 
mus,  attribuant  les  autres  à  des  remanieurs .  Ussing  accorde  l'authen- 
ticité aux  prologues  du  Mercator  et  du  Truculentus,  Teuffel  à  ceux 
de  l'Aulularia  et  du  Rudens.  A  ces  5  prologues,   il  convient  d'ajouter, 

35  comme  étant  de  Plante ,  celui  de  l'Amphitruo,  Les  personnages  qui 
y  sont  en  jeu  sont  les  mêmes  que  ceux  des  prologues  du  Rudens,  de 
l'Aulularia,  du  Trinummus  et  y  sont  mieux  encore  en  situation; 
un  prologue  était  nécessaire  à  l'intelligence  de  la  pièce,  essentiellement 
mythologique  et  grecque.  Les  longueurs  et  les  négligences  de  ce  prologue 

40  de  152  vers  sont  assez  dans  les  habitudes  de  laisser  aller  de  Plaute;  tout  ce 
qu'on  peut  accorder,  c'est  l'interpolation  des  vv.  64-87,  qui  font  allusion  à 
des  faits  postérieurs  à  Plaute.  If  Bull,  bibliogr.  Otto  Schwab,  Historitche 
Synlax  der  griechischen  Comparation  in  der  Klassisclicn  Lilleratur  ;  (Beitrâge  zur 
histor.  Syntax  der  griech.  Sprache  hrsg.  v.  Martin  Schaiiz).  Bruno  Ehrlich, 

45  De  Callimachi  hymnis  quaestiones  chronologicae  ;  (Breslauer  Philologische 
Abhandliingen).  G.  R.  Paton,  IHutarchi  Pythici  dialogi  très.  Eberhard  Nbstle, 
A  tract  of  Plutarch  on  the  advanlage  to  be  derived  from  one's  enemies  (Studia 
Sinaïtica  IV).  R.  C  Jebb,  The  atlic  crators  from  Antiphon  to  Isaeus  (2*  éd.). 
Lucien  Auvray  —  Georges  Goyau,  Correspondance  inédite  de  Gaetano  Marini  et 

îiO  Isidoro  Dianchi.  II.  d'AbboiS  DE  JUBAINVILLE,  Etudes  sur  le  droit  celtique,  t.  I. 
W.  Deegke,  Laleinische  Schulgrammatik  ;  Erlàuterungen  z.  Lat.  Schgr.  Karl 
SCHMIDT  — Otto  GEHLEisr  —  Victor  TnvuSER,  Laleinische  Schidgrammatik.  8. 
Aufl.  Al.  RiESE,  Anthologia  latina  (éd.  altéra,  fasc  I  :  Carmina  in  codicibus 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,  DE  LITTÉUATUliE  KT  d'iIISTOIRE  ANCIENNES.  213 

scripta).  W.  G.   Summers,  A  study  of  the  Argonautica  of   Valerius   Flaccus. 
Alfred  Hilgard,  Grammaiici  graeci  {Choerohosci  scholia  et  Sophronii  excerpta 
e  Characis  commentario).  A.  Grosvenor  Hopkins,  Tacitus  :  The  Agricola  and 
Germania.  Samuel  Bail  Pi.attner,  Sélections  from  the  letters  of  the    Younger 
Pling.  R.  Gagnât  —  G.  GoyaU,  Lexique  des  Antiquités  Romaines.  Paul  Thomas,  5 
La  littérature  latine  jusqu'aux  Anlonins  (Bibl.  belge  des  connaissances  mo- 
dernes), p.  SiEWERT,  Plautus  in  Amphilruone  fabula  quomodo  exemplar  grae- 
cum  transtuterit.    Léooold   GONSTANS,    Étude  sur   la   langue   de   Tacite.    Max 
Neumann,  Eustathios  als  Kritische  Quelle  fur  den  Iliastext  (Jahrb.  f.  kl.  Phil.). 
George  Willis  Botsford,  The  Athenian  constitution  (Gornell  studies  in  clas-  10 
sical  Philology,  n»  IV).  F.  G.  Sghône  — H.  Kôghly  —  EwaldBRUHN,  Ausgew. 
Tragôdien  des  Euripides.  2.  Iphigenie  auf  Tauris  (4.  Aufl.).  H.  M.  StephenSON, 
Tacitus  Agricola   and  Germania.  C.  PbaCHTER,  Cebetis  tabula.  N.  WeGKLEIN, 
jEschyli  fabulae  (d'après  la  nouvelle  recension  du  Florentinus  par  Vitelli). 
Auctaria  :  Fragmenta,  Appendix  propagala.  Otto  Schulthèss,  Bericht  iiber  15 
die  in  den  Jahren  1878-i893  erschienene  Litteratur  su  den  griechischen  Staats- 
und  RechtsallertUmern  (Jahresb.  iiber  die  Fortschritle  d.  klass.  Altertumswiss.). 
Fridericus    Hueffner,   De   Plauti   comoediarum  exemplis  atticis    quaestiones 
maxime  chronoloqicae.  Gregoriiis  N.  BernardakiS,  Plutarchi  chaeronensis  Mo- 
ralia.  Otto  Mqrgenstern,  Curae  Catullianae.  II.  Rabe,  Syriani  in  Hermoge-  20 
nem  commenturia.  G.  TuRK,  De  Hyla  (Breslaiier  phil.  Abhandlungeii,  VII,  4).  ^^f 
2*  livr.  Une  page  de  TOresle  d'Euripide  sur  papyrus  d'Egypte  [J.  Nicole].  Tirée 
de  6  débris  trouvés  parmi  les  papyrus,  achetés  par  la  Bibliothèiiue  de  Genève, 
cette  page  ainsi  reconstituée  contient  les  vv.  1062-1090  de  l'Oreste.  Écrite 
en  onciale   classique,  égale  à  celle  du  Sinaïticus,  et  qui  ne  peut  être  85 
postérieure  au  3°  s.  de  notre  ère,  elle  offre  à  quelques  variantes  près  le 
texte  du  Vaticanus  909,  avec  une  orthographe  parfaite,  mais  malheureu- 
sement il  n'y  reste  rien  des  vv.  1086-1087,  si  altérés  dans  tous  nos  textes. 
f  Pausanias  et  la  destruction  d'IIaliarte  par  les  Perses  [M.  Holleaux].  Les 
deux  passages  (IX,  32,  5  et  X,  3o,  2)  où  Pausanias  afTirme  qu'Haliarte  a  été  30 
incendiée   par    les   Perses   renferment   une   double    erreur    ;    les   ruines 
d'IIaliarte  que  le  Périégète  afdrme  avoir  vues  ne  remontaient  qu'à  171,  date 
où  elle  fut  prise  et  saccagée  par  les  Romains.  Quant  à  un  premier  incendie 
par  les  Perses,  le  silence  d'Hérodote  nous  oblige  à  conclure  qu'il  est  de 
l'invention  de  Pausanias.  Comme  la  prise  d'IIaliarte  par  Lucretius  en  171  36 
eut  lieu  pendant  la  guerre  de  Persée,  on  peut  conjecturer  que  Pausanias 
ait  mal  interprété  dans  la  source  dont  il  s'est  servi  une  expression  ambiguë 
(p.  ex.  èv  Tôj  IlepTtxw  TToXéixw),  et  ait  compris  qu'il  s'agissait  de  la  guerre 
médique  là  où  son  auteur  voulait  parler  de  la  guerre  de  Persée.  ^  Plautus, 
Trinummus  969  [Louis  Havet].  La  métrique  n'autorise  pas  un  anapeste  40 
initial  tel  que    quod  à  me.   Lire,   en  rétablissant   la  vieille  forme  af, 
attestée  par  Cicéron  (Or.  I08)  :  quod  âf  me,  ce  qui  donne  un  pied  correct. 
Les  variantes  de  aps  devant  te,  à  l'intérieur  du  vers,  engagent  à  regarder 
aussi  afte,   comme  la  leçon  originale.  ^  Platon,  République,  X  616  B  G. 
[P.  Tannery].  Gouvreur  <cf.  l'^  livr.>  a  raison  dans  son  interprétation  des  45 
(T96v6u>,oi,  mais  la  lumière  droite  dont  il  est  question  dans  ce  mythe 
ne  saurait  être  identifiée  avec  la   voie  lactée  :  il  y  faut  voir  plutôt  un 
diamètre  horizontal  du  ciel  des  Idées,  puisqu'on  la  voit  d'en  haut,  àvwôsv. 
f  Dédicace  de  deux  chorèges  [P.  Foucart].  Gette  dédicace  qui  mentionne 
deux  victoires,  l'une  comique,  l'autre  tragique  de  deux  citoyens  d'Eleusis  r,o 
associés  pour  une  même  chorégie,  remonte  à  peu  près,  si  l'on  en  croit 
l'alphabet  usité,  à  l'archontat  d'Euclide  (403/2).  Elle  confirme  donc  le  témoi- 
gnage d'Aristote,  cité  par  le  scholiaste  d'Aristophane  (ad  Ran.  hQh),  sur  la 


214  1895.    —    FRANCE. 

faculté  qu'avaient  reçue  les  chorèges  de  s'associer,  sous  l'archontat  de 
Gallias  (/i06/5).  Elle  complète  aussi  le  passage  de  la  ïlolizzla.  sur  le  mode  de 
désigatiou  des  chorèges  ;  nous  voyons  en  effet  qu'ils  étaient  encore  nom- 
més par  les  archontes  au  début  du  ■4«  s.,  aussi  bien  pour  la  comédie  que 

5  pour  la  tragédie.  La  tragédie  qui  valut  la  victoire  aux  deux  Eleusiniens 
ne  peut  être  qu'Œdipe  à  Colone,  jouée  aux  Dionysia  de  401,  et  la  comédie 
doit  être  l'une  de  celles  qu'Aristophane  fit  représenter  entre  399  et  389. 
%  Question  à  propos  d'Hérodote  I,  10S  [E.  Tournier].  Le  sens  et  l'analogie 
avec  V  92  Y  invitent  à  corriger  ycvi^txEvov  (var.  yewwixcvov)  en  ysvyiaôiAîvov.  ^ 

10  Nouvelles  éludes  sur  le  ms.  d'Isocrate  du  fonds  d'Urbin.  [A.  Martin] 
Collation  à  confronter  avec  celle  annoncée  par  Buermann,  de  ce  ms.  du  9"  ou 
10"  s.,  en  tout  cas  antérieur  au  ms.  S  de  Démosthène.  Variantes  de  l'Eva- 
goras,  d'après  l'édition  de  Benseler-Blass.^  Notes  ôpigraphiques  :  Athènes, 
Lemnos,  Milet  [J.  Delamarre].  Trois  textes  inédits  dont  deux  sont  à  Paris  et 

15  le  troisième  au  musée  de  Constantinople.  Fragment  d'un  opoç  d'Alhènes 
élevé  sur  un  lieu  consacré  par  la  foudre.  Inscription  de  Milet  (Louvre)  pos- 
térieure aux  débuts  de  l'empire,  mentionnant  un  Messala  qui  dut  être 
proconsul  d'Asie  vers  206,  et  nous  donnant  des  détails  intéressants  sur  les 
dignités  municipales  et  les  fonctions  romaines  du  milésien  K/.a-JSioç  Xc'ovtç. 

20  Stèle  funéraire  eu  marbre,  qu'il  faut  placer  entre  350  et  386.  If  Inscr.  de 
Curubis  [M.  Bréal].  Cette  inscr.  de  Kourba  (Tunisie)  mentionne  Attius 
Varus  qui  fut  préteur  d'Afrique  en  51  a.  C.,  Considius  Longus,  son  collègue 
et  Tettius,  gouverneur  militaire  de  Curubis.  A  signaler  le  redoublement 
des  voyelles  (Vaarus,  posteicuus)  pour  marquer  la  voyelle  longue,  qui  est 

25  propre  aux  écritures  italiques  :  le  substantif  posticus,  us,  qui  doit  être  un 
mol  de  la  langue  militaire  signifiant  poterne,  est  un  mot  nouveau.  Cette 
inscr.  qui  date  de  49  a.  C.  est  la  plus  ancienne  que  l'Afrique  romaine  ait 
livrée  jusqu'alors.  ^  Lucrèce  II,  7  sq  [A.  Carlault].  On  a  un  sens  bien  préfé- 
rable au  sens  traditionnel,  en  rapportant  serenà  à  doctrinâ  et  non  à 

30  templa.  ^  Ovide,  Métamorphoses  II  774  [G.  Lafaye].  Lire  :  Vultuque 
minax  suspiria  duxit.  Références  d'Ovide  pour  vultu  minax,  de  Tibulle, 
Properce,  Stace  et  Ovide,  pour  l'expression  suspiria  ducere  employée  abso- 
lument, t  Sur  un  passage  d'Ovide,  Métam.  VIII,  108-151  [E.  TournierJ.  Lire 
au  V.  117  :  Seponimur  orbe,  au  v.  129  :  quo  vicisti  crimiiie,  nostrum... 

35  au  V.  150  :  Scylla  fuit;  au  v.  149,  ponctuer  :  Suslinuisse,  levisne...  %  Tite 
Live  XX VIL  23,  2  [René  PichonJ.  Corriger  Casini  en  C  a  si  lin  i.  ^  Deux 
corrections  au  texte  du  Pro  Archia  [A.  CartaultJ.  Lire  §  19  :  repudiemus  au 
lieu  de  l'indicatif,  §  26  :  praedicare  au  lieu  du  passif.  ^  Notes  latines  [P. 
Lejay].  L'archaïque  neutre  sonere  existait  chez  Ennius,  Pacuvius,  etc.  en 

40  regard  du  causatif  sonare,  mais  par  une  confusion  phonétique  de  leurs 
formes,  leur  syntaxe  et  leur  sens  se  sont  confondus.  Volare  et  vetare  sont 
deux  causatifs  d'une  même  racine  vet-  (cf.  âtoc  =  vainement);  le  voca- 
lisme anormal  de  vetare  est  peut-être  dû  à  un  ancien  neutre  vetere  , 
de  la  même  catégorie  que  sonere.  Dans  l'étymologie  de  vindex  proposée 

45  par  Bréal,  venum  dex,  ë  n'a  pu  donner  ï  ;  mieux  vaut  remonter  à  *vësn(o) 
dex,  *vendex,  puis  vindex  (cf.  simplex  pour  e  devenant  i).  Invidentia,  créé 
par  Cicéron  au  sens  actif,  n'eut  pas  grand  succès,  et  ne  fut  guère  adopté 
qu'à  l'époque  de  décadence  :  invideor  dans  Horace  n'est  pas  un  hellénisme 
mais  un  archaïsme  (cf.  Virg.  Bue.  VII,  .58).  Dans  le  dilTicile  passage  d'Ovide, 

50  Metara.  I,  15,  Porphyrion  (ad  Ilorat.  Carm.  II,  IV,  29;  95,  27  H)  permet  de 
rétablir  le  début  du  vers  en  :  qua  refugit  tellus,  ^  Bull,  bibliogr.  G.  Fou- 
gères, La  vie  publique  et  privée  des  Grecs  et  des  Romains.  Eugen  Pbidik, 
De  Alexandri  Magni  epislularum   commercio.    Spengbl-    IIammbr,   Rhetorcs 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,  DE  LITTÉRATURE  ET  d'IIISTOIRE  ANCIENNES.   215 

graeci,  vol.  I.  Pars  II.  Friedrich  Blass,  Dieattische  Beredsamkeit  :  Demosthenes 
2e  Ed.  Fr.  Blass,  Hyperidis  orationes  sex  cum  celcrarum  fragmentis;  3»  Ed. 
Horace  Mighbli,  La  révolution  oligarchique  des  Quatre-Cents  à  Athènes  et  ses 
causes.  0.  Dahnhardt,  Scholia  in  Aeschyli  Persas.  W.  Blakb,  The  Hellenica 
of  Xenophon  I,  H.  Ch.  F.  Smith,  Thucydides  III.  II.  Stein,  Herodotos  V,  VI,  fi 
5»  Aun.  Sghneidewin-NauGK,  Sophocles  Elektra,  9»  Aufl.  E.  ROGKWOOD. 
Velleius  Palerculus  II  (XLI-CXXXI).  S.  Reid,  M.  TuUi  Ciceronis  pro  Q.  Annio 
Milone  ad  judices  oratio.  B.  KÛBLER,  C.  Julii  Caesarts  Commentarîi  de  bello 
Galh'co,  éd.  major.  B.  Niese.  Flavii  Josephi  opéra.  Vol.  III  :  Antiquitatum 
Judaicnrum  hbri  XI -XV.  Id.  Flavii  Josephi  De  Judacorum  vetustate  sive  contra  10 
Apionem  lib.  II.  Destinon-Niese,  De  bello  Judaico  lib.  VII.  F'ranz  CuMONT,  Textes 
et  monuments  figurés  relatifs  aux  mystères  de  Milhra.  A.  SghleMM,  De  fontibus 
Plutarchi  commentationum  de  audiendis  poelis  et  de  forluna.  Rich.  FOERSTER, 
Scriptores  physiognomonici  graeci  et  lalini.  J.  H.  Gray,  T.  Macci  Plauti  Asinaria. 
Von  GUTSGHMID-RÛHL,  Kleine  Schriften  :  Schr.  zur  rômisehen  und  mitleralter-  16 
lichen  Oeschichte  und  Literatur.  Sghône-KôGHLY-Bruhn,  Iphigenie  auf  Tauris. 
Esaias  Lalin,  De  particularum  comparativarum  usu  apud  Terentium.  Paolo 
Bellezza,  Dei  fonti  e  deW  autorità  storica  di  C.  Crispo  Sallustio.  R.  Bbbr, 
Handschriftenschàtse  Spaniens.  ^^  3^  livr.  Une  épigramme  sur  la  bataille 
d'Aclium  [Frédéric  G.  KenyonJ.  Cette  inscr.  curieuse  de  14  vers,  en  souvenir  20 
de  l'entrée  d'Octave  en  Egypte  après  la  bataille  d'Actium,  se  trouve  dans 
le  papyrus  CCI. VI  du  Brilish  Muséum.  Elle  est  en  onciale  moyenne  et  ne 
peut  être  antérieure  à  27  a.  G.  Elle  donne  de  nouveaux  exemples  de  3  mots 
rares  :  yr,6a>ioç,  aSrjpt;  et  TipuTâvEUfia.  Restitution  et  commentaire.  % 
Remarques  sur  Pépigramme  grecque  trouvée  par  Kenyon  [II.  Weil].  Nou-  25 
velles  corrections  proposées  pour  les  passages  altérés,  et  discussion  du 
sens.  ^  Deux  lettres  de  Saumaise  à  de  Thou  sur  les  Anthologies  grecque 
et  latine  [il.  Omont].  La  première  contient  un  historique  des  divers 
Recueils  d'épigrammes  grecques  ;  la  seconde  annonce  la  découverte  en 
1615  du  Codex  Salmfisianus,  recueil  fameux  d'épigrammes  latines.  ^  Nouvelles  30 
éludes  sur  le  ms.  d'Isocrate  du  fonds  d'Urbin  [A.  Martin]  <cf.  2"  livr.>. 
Variantes  de  l'Éloge  d'Hélène,  et  du  Philippe  d'après  l'édition  de  Buermann. 
t  Riese,  anthol.  440  [L.  Havet].  Dans  ce  petit  morceau  de  9  vers  phaléciens, 
corriger  au  v.  3  nostros  en  meos,  d'après  une  citation  de  Loup  de 
Ferrières  (lettre  32),  qui  était  contemporain  du  Vossianus  (Q.  86,  9»  s.),  où  36 
cette  pièce  qu'on  peut  attribuer  à  Sénèque  nous  a  été  conservée.  ^  De 
Aristotele  priraordiisque  comœdiae  atticae  [F.  SusemihlJ.  Discussion  des 
3  passages  de  la  Poétique  (3,  14'iS»  29;  4,  1449»  9;  5.  1449^  37),  où  Aristote 
traite  des  origines  de  la  comédie  attique.^  Babrius,  CXI  (134)  v.  5-9,  CXIII 
(136)  [E.  Tournier].  Corriger  CXI  v.  7  :  uàvra  <x  '  £u>  n65'  eMvei,  et  CXIII  :  40 
9Tio-l,6ià  ôépou;  ârrixç  au  lieu  de  <py|(t\v,  d  6épouî  r^aoLi;.  ^  Varron,  Rer.  rust.  II,  5, 
5  et  Sat.  frag.  2^1  Biicheler  [G.  Lafaye].  Corriger  au  premier  passage  : 
...  latine  <relatione>,  quam,  <ab>  Hirrio  praetore  renuntiatam 
Romam  in  senatum,  scriptam  habemus.  Le  Plotius  ou  Plautius  du  frag. 
257  du  Manius,  est  le  Plotius  Gallus  qui  le  premier  à  Rome  enseigna  la  46 
rhétorique  en  latin  ;  ce  fut  lui  qui  écrivit  aussi  la  Bougonia,  ouvrage 
médiocre  auquel  Varron  fait  ici  une  allusion  maligne.  ^  Nouvelle  inscr. 
latine  en  onciales  [R.  Cagnat].  Des  3  inscr.  en  onciales,  trouvées  à  Timgad 
(Afrique)  et  attribuées  par  Iliihner  à  la  fin  du  3»  s.  p.  C,  celle  qui  porte  le 
n»  17910  du  Corpus  remonte  à  la  !■■•  moitié  du  même  siècle,  comme  l'a  50 
démontré  Biicheler  et  comme  le  confirme  une  nouvelle  inscr.  de  Timgad, 
la  plus  ancienne  des  inscr.  datées  en  onciales,  où  il  est  question  du  même 
grammarien  Pomponianus.  Étude  des  particularités  de  l'écriture  onciale, 


216  1895.    —    FRANCE. 

qui  paraît  n'avoir  été  employée  dans  les  inscr.  de  Timgad  que  par  un 
caprice  de  lettrés.  ^  Le  troisième  mariage  de  Néron  :  Statilia  Messalina. 
[Ph.  Fabia].  Néron,  après  la  mort  de  Poppée,  dont  il  divinisa  la  mémoire, 
voulut  épouser  Antonia,  fille  de  Claude,  et  sur  son  refus,  la  fit  périr.  Il 
5  épousa  alors  en  66,  Messaline,  dont  il  avait  fait  périr  le  4*  mari  Vostinus,  et 
qui  était  déjà  sa  maîtresse  du  vivant  de  Poppée  ;  mais  il  ne  tarda  pas  à  la 
délaisser.  ^  Bull,  bibliogr.  J.  II.  Gray,  P.  Terenli  Haulontimormnenos .  Anton. 
Baumstark,  Lucubrationes  Syro-graecae,  Lud.  MaGINAI,  Omero,  Vlliade^  I. 
Siegfried.  Reiter.  Dvei-und  vierzcilige  Langen  bei  Euripides.  Theodor  KOGK, 

tO  Ausgew.  Komôdicn  des  Arislophanes  :  Die  Wolkcn,  4'  éd.  ;  Die  Vogel,  5»  éd. 
Hugo  StadtmÛLLKR,  Anthologia  graeca  epigrammalum  Palalina  cum  Planudea. 
Albert  Jahnius  ,  Anecdota  graeca  theologica  cum  prolegomenis  ;  Analecla 
miscella  theologica.  f^  4»  livr.  La  déclinaison  dans  les  inscr.  atliques  de 
l'Empire   [J.    Viteau].    Complément   à  la   grammaire  des  inscr.  attiques 

<S  de  Meisterhans,  2^  éd.  Les  formes  non  Classiques  sont  populaires,  les 
archaïsmes  ou  atticismes  rares  ;  le  duel  a  disparu,  et  la  déclinaison  tend 
vers  un  type  unique  et  simple.  ^  Babrius  XG  (107)  [E.  Tournier].  Lire  : 
Mub;  Se  SeÏTTvov  [j.Y)ô'axpwv  £7ri']/aùa-ai  XsiXwv  àvr);  awv.  ^  Collations  inédites 
de  Plante  [Paul  Le  Breton].  Les  variantes  marginales  de  TAldine  de  1522, 

20  déjà  signalées  par  Delisle,  ont  été  empruntées  à  10  mss  dont  les  posses- 
seurs sont  nommés  et  ayant  appartenu  pour  la  plupart  aux  Pithou  ; 
quelques-uns  d'entre  eux  ont  également  servi  à  Turnèbe  et  Lambin. 
L'auteur  de  cette  très  curieuse  collation  pourrait  bien  êlre  Passerat.  ^ 
Bull,    bibliogr.  A.   BaILLY.  —  E.  EGGKR,   Dictionnaire   grec- français.    W.    G. 

25  IlALE,  "  Exlended''"'  and  '•^  remole''''  deliberatives  in  greek.  Pkeller-Robert, 
Griechische  Mythologie,  4»  Aufl.  Garolus  Janus,  Musici  Seriptores  graeci. 
C.  A.  M.  Fennell,  t.  m.  Macci  Plauti  Slichus.  IIOfmann-Lehmann,  Ausgew. 
Briefe  von  M.  Tullius  Cicero.  E.  Le  Blant,  Sur  deux  déclamations  attribuées  à 
Quintilien.  F.   Blass,  Acta   Apostolorum  sive  Lucae  ad  Theophilum  liber  aller. 

30  F.  Cabrol,  Étude  sur  la  ' Peregrinatio  Silviae.  II.  d'Arbois  DE  JubaINVILLE, 
Étude  sur  le  droit  celtique,  t.  IL  ^  Revue  des  Revues  de  1894. 

Alfred  Gasc.  Desfossés. 
Revue  des  études  grecques.  T.  VIII,  n".  29,  jv.-avr.  Une  prétendue  loi 
de   Selon   [R.  Dareste].  Explication  nouvelle  d'un  passage  de  Plutarque 

36  (Solon,  20)  mal  compris  jusqu'ici.  D'après  cette  explication  l'épiclère  mariée 
à  un  homme  impuissant  s'adresse  à  l'archonte  qui  lui  rend  sa  liberté  et 
alors  elle  épouse  qui  elle  veut  dans  sa  parenté.  Plutarque  s'est  mépris  sur 
le  sens  du  mot  Ô7iuc£o-6ai  qui  a  signifié  d'abord  «  être  mariée  »,  puis  avec  le 
temps  a  répondu  à  l'idée  d'un  commerce  illégitime.  ^  Sur  une  inscr.  de 

40  Thèbes  [Maurice  IloUeauxJ.  Inscr.  publiée  dans  le  G.  I.  G.  Septentr.  sous  le 
n»  2419.  Lolling  son  éditeur  a  déclaré  n'avoir  pu  en  pénétrer  entièrement  la 
signification.  Fac-similé  de  l'inscr.  C'est  une  liste  de  donations,  faites  en 
argent  liquide.  Discussion  de  l'opinion  de  Dittenbergcr.  L'inscr.  doit  être 
de  la  période  comprise  entre  290  et  280.  Les  donations  paraissent  avoir  eu 

46  pour  objet  d'aider  les  Thébains  à  reconstruire  leur  ville.  Des  mots  pa]cTi),[£Ùi; 
..,  Ttappoo...  l'auteur  infère  qu'il  s'agit  d'une  donation  faite  par  Démétrius 
Poliorcète  en  304  sur  les  dépouilles  des  Rhodiens.  Détails  historiques  ten- 
dant à  établir  les  dates  des  autres  donations.  Restitution  conjecturale  de 
l'inscr.  ^  L'inscr.  astronomique  de  Keskinto  [P.  TanntryJ.  Inscr.  trouvée 

50  dans  l'île  de  Rhodes  sur  l'emplacement  de  l'antique  Lindos,  et  publiée  dans 
les  Inscr.  gr.  insul.  maris  Aegaei,  n»  913.  Historique  de  son  déchiffrement. 
Interprétation.  Ce  monument  est  d'une  importance  capitale,  fournissant 
des  données  précises  pour  la  reconstruction  du  plan  sur  lequel  avait  été 


REVUE   DES    ÉTUDES    GRECQUES.  217 


établie  la  théorie  des  planètes  avant  Hipparque.  ^  Inscriptions  d'Amasie  et 
autres  lieux  [Th.  Reinach].  Copie  de  35  inscr.  faite  par  le  R.  P.  Girard, 
missionnaire  français  en  Arménie,  reproduite  en  zincogravure.  Déchiffre- 
ment annoté.  Noms  nouveaux  :  <ï>apvax!;,  Oùépavo;,  nXdtvxioî(?),  ^tXaôeXcpK  (?), 
'AvaffâvTi  (?),  Bepiâvr),  Souctouviç.  t  De  l'expression  des  masques  dans  les  s 
drames  d'Eschyle  [P.  Girard].  III.  Les  jeux  de  physionomie  dans  Eschyle. 
Sa  conception  probable  du  masque  tragique.  Exemples  du  chœur  versant 
des  larmes.  Ailleurs  ses  cheveux  se  hérissent  d'épouvante;  dans  les  Choé- 
phores,  leurs  joues  portent  les  égratignures  qu'elles  se  sont  faites,  etc. 
Quelquefois  aussi  les  changements  du  visage  n'étaient  pas  exprimés  par  le  **^ 
masque.  Détails  sur  la  teinte  des  masques,  .sur  la  chevelure  postiche  des 
acteurs.  Le  masque  avait  une  forme  légèrement  pyramidale.  L'expression  do. 
l'oeil  était  très  intense,  bien  que  les  trous  des  yeux  fussent  étroits.  L'ac- 
teur changeait  de  masque  iiendant  le  cours  d'une  représentation,  mais 
peut-être  pas  encore  au  temps  d'Eschyle.  Le  masque  d'Eschyle  avait  le  plus  is 
souvent  un  aspect  extraordinaire.  Masques  et  costumes  des  Euménides. 
Eschyle  a  été  réaliste  dans  ses  masques  comme  en  tout.  Effets  de  silence 
dans  Eschyle.  Rapports  à  chercher  entre  les  conceptions  tragiques  d'Es. 
chyle  et  les  peintures  de  son  temps.  ^  Dibliolheca  scriptorum  graecorum 
Teubneriana  [T.  R.]  Anthologia  graeca.  Ed.  H.  Stadmiiller.  I.  On  attendra  le  20 
t.  2  pour  en  rendre  compte.  —  Aristotelis  Politica.  Ed.  Susemihl.  Réimpres- 
sion. —  Arrianus.  Epicteti  dissertationes.  Rec.  II.  Schenkl.  Grands  éloges. — 
Aeschylus.  Scholia  in  Aeschyli  Persas.  Ed.  O.  Daehnhardt.  Éloges  avec  qqs 
réserves.  —  Diodori  Bibliolheca.  Rec.  Fr.  Vogel.  III  (11.  13-15).  Le  nouvel 
éditeur  a  pu  mettre  à  profit  la  collation  des  Patmensis  faite  par  Bergmann.  26 

—  Dionis  Gassii  Historia  romana.  Rec.  J.  Melber.  11(11.  41-50).  Réimpression. 

—  Ilerondae  mimiambi,  ilerum  éd.  O.  Crusius.  Éloges  avec  qqs.  critiques  de 
détail.  —  Ilipparrhi  in  Arati  et  Eudoxi  Phaenomena  commentariorum  libri 
très.  Rue.  G.  Manilius.  Éloges.  —  lamblichi  in  Nicomachi  Arithmeticam 
introductionem  liber.  Ed.  IL  Pistelli.  Bonne  édition  d'un  ouvrage  qui  n'est  30 
pas  sans  intérêt,  même  pour  les  musicologues.  —  Mylhographi  graeci.  I. 
Apollodori  Bibliotheca.  Ed.  R.  Wagner.  L'éditeur  a  tiré  un  bon  profit  des 
textes  nouvellement  découverts.  —  Polybii  Ilistoriae.  Rec.  Th.  Biittner" 
Wobst.  Éloges,  avec  réserves  sur  la  latinité  de  l'éditeur.  Gorreclions  vio- 
lentes pour  éviter  l'hiatus;  abandon  de  bonnes  corrections  antérieures.  —  35 
Rhetores  graeci  ex  recogn.  Spengel.  I,  2.  Ed.  G.  Ilammer.  Éloges.  —  Syriani 
in  Ilermogenem  commentaria.  Ed.  H.  Rabe.  IL  Volume  aussi  méritoire  que 

le  \*'.\  Aristophane,  Les  Nuées  (Die  Wolken)  erklàvt  von  Th.  KOCK,  4»  éd. 
Éloges.  1  A.  Bailly,  Dictionnaire  grec-français  rédigé  avec  le  concours  de 
M.  Egger  [T.  R.]  Ge  dictionnaire  remplacera  celui  d'Alexandre  avec  avan-  ^o 
tage.  Grands  éloges;  critiques  de  détail.  ^  G.  Gastkllani,  Del  mito  di  Media 
nclla  tragedia  greca  fC.  E.  R.]  Analyse  avec  éloges,  f  EhrliGH  (B.),  De  Calli^ 
machi  hymnis  qiiaestiones  chrovologicae  [R.  Ilarmand].  Analyse;  éloges  avec 
réserves  touchant  les  conjectures  souvent  trop  hardies  de  l'auteur.  ^ 
Euripidis,  Iphi^^iie  auf  Tauris  erkiàrt  von  SCHÔNE  und  KÔGHLY;  neue  Bear-  *à 
beitung  von  E.  Bruhn  [IL  GriiblerJ.  Gomraentaire  souvent  incisif  et  piquant, 
mais  choix  des  leçons  conjecturales  arbitraire.  Mention  d'un  gros  contre- 
sens. ^  Grammatici  graeci.  Partis  IV  vol.  posterius.  Georgii  Ghoerobosci 
scholia;  Sophronii...  excerpta.  Rec.  etc.  A.  HiLGARn  [R.  Harmand].  Éd.  parti- 
culièrement soignée.  Analyse.  Bon  emploi  des  mss.  Index  commode.  ^  50 
Herthum  (P.),  De  Megalopolitaricm  rehus  gestis,  et  de  communi  Arcadum  repu- 
blica  [G.  Doublet].  Utile  contribution  à  l'histoire  des  Arcadiens.  *i  Hyperi- 
dis  Orationes  sex  cum  ceterarum  fragmenlis.  Ed.  Fr.  Blass  [H,  Weil].  3»  édi- 


218  1895.    —    FRANGE. 

tion  augmentée  des  deux  discours  récemment  découverts.  Éloges  avec  une 
critique  de  détail.  ^  Constantinidis  (G.),  'IdTopîa  xwv  'Aôrjvôiv  àub  XptdToG 
yevvi^ffEwç  [léxP'  "^^^  ïrovç  1821  [G.  Doublet].  Réédition  augmentée  d'un  livre 
publié  en  1876.  L'auteur  ne  paraît  pas  connaître  les  belles  pages  de  Renan 

6  sur  Athènes,  le  discours  retrouvé  par  Maurice  Ilolleaux,  les  travaux  de 
Julius  Diirr,  de  P.  Foucart,  etc.  Analyse;  éloges.  ^  Mistriotis  (G.),  'EUrivncri 
ypcx\i.\ici.iolo'{la..  I  :  irept  7toir,T(ov  [Philhellên].  Cet  ouvrage  semble  avoir  été  fait 
avec  des  manuels  allemands  antérieurs  aux  découvertes  littéraires  de  ces 
dernières  années.  Les  travaux  de  Patin  et  des  frères  Croiset  sont  inconnus 

10  à  l'auteur,  qui  ne  paraît  pas  lire  bien  couramment  le  français.  ^  Pernigk 
(E.),  Griechische  Gewichte  [T.  R.].  L'auteur  a  décrit  et  en  grande  partie  pesé 
906  poids;  mais  son  ouvrage  donne  à  croiie  qu'il  n'a  pas  visité  notre  cabi- 
net des  médailles.  Discussion  critique  de  ses  classements  et  observations 
de  détail.  ^  Petitjean  et   V.  GlaCHant,  Exercices   (TappUcation  sur  l'abrégé 

15  de  grammaire  grecque  de  Croiset  et  Petitjean  [T.  R.J  Éloges.  Reste  à  savoir  si 
les  élèves  trouveront  le  temps  de  faire  ces  exercices  et  les  professeurs  celui 
de  les  corriger,  f  Preller  et  K.  Robert,  Griechische  Mythologie.  4«éd.  [Aug. 
Michel].  Éloges.  ^  SCHULTHESS  (0.),  Bericht  ûber  die  in...  1818-4895  erschienen 
Litleratur  zu  dcn  gricchischen  Slaals-und  liechtsaUerlhiimer.  I   [T.  R.].  Rapport 

20  très  utile  fait  avec  autant  d'impartialité  que  de  compétence.  ^  Schmidt 
(W.),  De  Flavii  Joscphi  elocutione  observationes  crilicae  [R.  Harmand].  Analyse 
des  opinions  de  l'éditeur  sur  les  mss.,  sur  la  syntaxe  et  la  morphologie  de 
Josèphe.  Éloges.  ^  Spruner-Sieglin,  .<4t;ai;  an/if/itm-,  livr.  1-3  [Aug.  Michel]. 
Œuvre  entièrement  originale  de  Sieglin.  Cet  atlas  s'adresse  surtout  aux 

26  étudiants  et  aux  historiens.  L'auteur  a  eu  tort  de  substituer  les  noms  la- 
lins  aux  noms  grecs.  ^  Telfy  (I.)  Chronologie  und  Topographie  der  griechis- 
chen  Aussprache  nach  dem  Zeugnisse  der  Inschriften  [G.  D.].  Travail  de  dilet- 
tante, dirigé  contre  la  prononciation  érasmienne  sans  prouver  que  l'iota- 
nisme  moderne  soit  acceptable.  \  Tsérépis  (G.  N.).  Ta  aûvôexa  tyjç  éXXïjvixTi; 

30  YÎ^wa-ar,?  [V.  H.].  Éloges  avec  qqs  réserves.  ^  Semitélos  (D.  Ch.),  'EXXv]vtx7i 
ixETpi-xYJ  fIL  WeilJ.  Ce  livre,  particulièrement  destiné  aux  Hellènes,  pourra 
être  consulté  avec  fruit  en  dehors  de  la  Grèce.  Analyse.  Éloges  avec  réser- 
ves. Le  rp.  conteste  la  théorie  des  métriciens  allemands  adoptée  par  l'auteur 
et  le  renvoie  aux   doctrines  d'Aristoxène   et  d'Aristide  Quintilieu.  *|[  So- 

35  phocles,  Elektra  erklàrt  von  Sgheidewin,  9'^  An/lage  besorgt  von  A.  NauGK 
[IL  G.].  Travail  mis  au  point  par  Jernstedt,  élève  de  Nauck.  Corrections  té- 
méraires, athétèses  injustifiées.  Critiques  de -détail.  Du  reste  celte  édition 
dénote  comme  les  précédentes  un  helléniste  consommé.  ^  Wikgand  (Th.), 
Die  l'uleolanische  Bauinschrift  [T.  R.]  Après  Piranesi  et  Choisy,  l'auteur  sem- 

40  ble  épuiser  la  question.  %  COUAT  (A.),  Hur  la  composition  des  Acha7-niens 
[T.  R.]  Analyse  scénique  et  métrique  approfondie. 

^^  Nr.  30,  mai-jn.  Un  nouveau  sarcophage  peint  de  Clazomène  au  Musée  de 
Constantinople  [S.  Reinach].  Nomenclature  des  18  sarcophages  ou  fragments 
de  sarcophages  exhumés  depuis  1882  près  de  Clazomène,  avec  les  indica- 

45  lions  bibliographiques  y  relatives.  Notes  ad<iitionnelles.  Données  acquises 
sur  la  topographie  de  la  ville.  Discussion  des  hypothèses  de  Dennis 
(Journal  of  Hellenic  Studies).  Tous  les  sarcophages  peints  sont  antérieurs 
à  l'an  {)40.  Étude  comparée  des  motifs  llgurés  sur  le  nouveau  et  sur  les 
autres,   digression  sur  le  4«  motif  (les  chiens  de  guerre).  Analogie   que 

60  présentent  ces  monuments  avec  la  céramique  rhodienne.  Trace  de  rela- 
tions très  anciennes  entre  Rhodes,  Magnésie  et  Clazomène.  ^  Recherches 
sur  la  chronologie  de  qqs.  archontes  béotiens  [Maurice  Ilolleaux].  I.  L'ar- 
chontat  de  Dionysios  (archonte  en  220  au  plus  tôt),  ou,  plus  exactement, 


REVUE  DES   ÉTUDES   GRECQUES.  219 

entre  217  et  205).  ^  A  qui  sont  dédiées  les  Poliorcétiques  d'ApoIlodore  ? 
[Th.  Reinachl.  La  date  de  ce  traité  peut  être  fixée  avec  grande  vraisemblance 
à  Tan  115  ap.  J.  G.  et  la  dédicace  rapportée  par  conséquent  à  l'empereur 
Trajan,  et  non,  comme  on  l'a  cru  jusqu'à  présent,  à  son  successeur  Hadrien. 
%  Études  sur  la  vie  municipale  de  l'Asie  Mineure  sous  les  Antonins.  5 
[I.  Lévy].  Ii'e  série  :  l'Ecclesia,  la  Boulé,  la  Gerousia.  A  la  différence  de  ce 
qui  eut  lieu  en  Occident,  la  conquête  romaine  se  heurta,  dans  l'Orient 
hellénique,  à  une  organisation  politique  complète.  Gomposition  de  l'Ec- 
clesia dans  les  diverses  cités  de  l'Asie-Mineure.  Sous  l'influence  romaine, 
elle  fut  subordonnée  à  la  Boulé  et  à  la  Gerousia,  et  surtout  au  pouvoir  10 
central.  Les  Bouleules,  autrefois  délégation  du  peuple,  sont  nommés 
par  des  magistrats  spéciaux.  La  Gerousia  (Sénat)  se  compose  des  membres 
de  l'aristocratie  locale.  G'est  à  la  Boulé  qu'appartient  la  puissance  légis- 
lative. Les  attributions  de  la  Gerousia  sont  très  diversement  définies  par  les 
historiens  et  les  savants.  G'est,  en  principe,  une  association  d'hommes  15 
âgés.  Elle  n'existe  pas  dans  la  Grèce  européenne  et  ne  se  développa 
qu'après  l'ère  chrétienne.  La  Gerousia  dans  certaines  cités  asiatiques. 
Additions  aux  42  gerousiai  de  Menadier.  Rapports  de  la  Gerousia  impériale 
avec  celle  qu'institua  Lysimaque  à  Ephèse  vers  la  fin  du  4»  siècle  av.  J.  G. 
Attributions  multiples  des  gerousiastai.  Le  gymnasiarque  et  l'hymnode.  ^  20 
Vers  inédits  et  bonnes  variantes  dans  l'Onirocriticon  de  Nicéphore  Grégoras 
[G.  E.  RuelleJ.  Notice  et  extrait  du  Parisinus  2511,  ms.  du  15"  s.  10  vers  inédits. 

^    AnaSTASOPOULOS    (D.),    n=pl    TT,;    ïjÔOTroioù   xal    èxTroXtTUTxtxfiî    6yvà[x£a);    ■vr^ç 

àp-/ata;  £X),r|Vtxr,;  Y>.cô<T(nf);  [Philhellên].  Éloges  réservés.  ^  Bergk  (Th.),  Orie- 
chische  Literaturgcschichle.  Registcr  von  P.  Peppmiiller  und  W.  Ilahn  [Aug.  25 
Michel].  Travail  très  utile.  ^  Bokener  (A.),  De  rébus  a  Graecis  inde  ab  anno 
410  usque  ad  a.  403  a.  C.  geslis  [T.  R.J.  Analyse  suivie  d'éloges.  ^  Curtius 
(E.),    Gesammelle    Abhandluvgen,    II    [T.    R.]   Éloges.   ^    Démoslhève,   Les   sept 
Philippiques,  p.  p.  Ch.  Baron  fR.   Harmand].  Éloges  avec  qqs.  réserves,  f 
Dcmosthène,    0\  AYipLodôévoy;  çiXtTTTttxol..,  ûtc'o   0.   B.  OIxovoiac5ou  [R.  Harmand].  30 
Édition  faite  sur  un  plan  nouveau  :  texte,  paraphrase,  traduction  et  notes. 
Critique  motivée  de  ce  plan,  accompagnée  d'éloges.  ^  Deschamps  (Gaston), 
Sur  les    roules   d'Asie   [X.]  Éloges.    ^  Galieni   Protreplici  quae  supersiint.    Ed. 
G.  Kaibel  [T.  R.].  Édition  bien  supérieure  à  celle  deMarquardt  (188'i).  L'au- 
teur a  tiré  bon  parti  des  corrections  de  F.  Jaraot  (1583),  et  qui  plus  est,  il  35 
l'a  dit.   ^   Griechische   Stndien.    II.    Lipsius   zum    60'on   Geburlstab  dargebracht 
[T.  R.].  Mention,  parmi  les  25  diss.  contenues  dans  ces  Mélanges,  de  celles 
de  Bischoff,  E.  Koch,  Ilberg,  0.  Crusius,  Roland  (Immische  et  Gichorius.  ^ 
Homère,    L'Odyssée.    Principaux  chants,  I,  II,  VI,  XI,  XXII,  XXIII,  par  Maurice 
Groiset  [R.  Harmand].  Gette  édition  servira  aux  maîtres  comme  aux  élèves.  40 
Elle  développera  chez  ceux-ci  le  goût  de  la  littérature  homérique.  On  eût 
souhaité  l'édition,  ainsi  comprise,  d'une  Odyssée  complète.  1[  Krumbacher 
(K.),  Mittelgriechische  Sprichwôrter  [T.  R.]   Excellent  ouvrage  (comparaison, 
dans  l'introduction,  entre  les  proverbes  byzantins  et  les  proverbes  paléo- 
grecs), f  Lafaye  (G.),  Catulle  et  ses  modèles.  Éloges,  sous  cette   réserve  que  4& 
"  les  traductions  sont  trop  souvent  de  belles  infidèles  et  même  des  infi- 
dèles tout  court  ".  ^  La  Ville  de  Mirmont  (H.  de),  Apollonios  de  Hhodes  et 
Virgile.  La  mythologie  et  les  dieux  dans  les  Argonautiques  et  /'Enéide  [Aug. 
Michel].  Il  résulte  de  cette  longue  élude  (778  p.)  que  Virgile  doit  peu  au 
poète   alexandrin.  ^  Le  même,  Apollonios  de  Hhodrs  *:t  Virgile  [R.  Harmand].  50 
Sorte  d'introduction  aux  travaux  de  l'auteur  relatifs  à  Apollonius.  Détails 
curieux  sur  les  rapports  de  riliade,  de  l'Odyssée,  des  Argonautiques  et  de 
l'Enéide;  mais  le  défaut  capital  de  cet  opuscule,  c'est  que  le  sujet  annoncé 


220  189S.    —    FRANCE. 

au  début  n'est  pas  traité.  ^  Mayr  (A.),  Die  antiken  Mûnzen  der  Jnseln  Malta, 
Gozo  und  PanieUeria  |0.  Bol].  Consciencieux  travail.  ^  Mommsen  (Tjcho), 
Beitràge  zu  der  Lehre  von  den  griechischcn  Praeposilionen  IDonat].  Réédition  de 
3  diss.  augmentée  d'une  4"  de  400  p.  Elle  traitent  historiquement  de  l'emploi 
6  de  aûv,  [itrâ  (avec  le  génitif)  et  ap.a.  Résultat  des  relevés  Statistiques  relatif  à 
ces  prépositions.  Éloges.  H  Navarre  (0.),  Dionysos  [T.  R.]  Étude  tout  à  fait 
recommandnble  sur  l'organisation  matérielle  du  théâtre  attique.  Exposé  du 
plan  de  l'ouvrage.  Réfutation  solide  et  pressante  de  la  théorie  de  Dôrpfeld 
sur  la  non-existence  du  XoyeTov  à  l'époque  classique.  Critiques  de  détail.  % 

10  Neumann  (C),  Die  Weltstellung  des  byzantinischen  Beiches  vor  den  Kreuzziigen 
[Ch,  Diehl].  Sur  beaucoup  de  points  de  l'histoire  byzantine,  l'auteur  a  ouvert 
des  jours  tout  nouveaux.  Sous  un  petit  volume,  ce  livre  est  plein  de  choses 
et  plein  d'idées,  ^f  Pridik  (E.),  De  Alcxandri  Magni  epistularum  commercio 
[T.  n.]  Conclusions  sagement  pesées,  ordinairement  favorables  à  l'aulhen- 

15  ticité.  Qqs  réserves.  ^  Regnaud  (Paul),  Élément  de  grammaire  comparée  du 
grec  et  du  latin,  l'o  partie;  Phonétique  [A.  W.].  L'auteur,  en  phonétique, 
n'admet  que  des  "  tendances  évolutives  ".  Dans  l'exposé  de  ses  vues,  tant 
soit  peu  révolutionnaires,  on  voudrait  plus  de  clarté,  des  listes  d'exemples 
moins  longues  et  plus  probantes.  Qqs.  assertions  risquées.  ^  Ridder  (A.  de), 

20  Catalogue  des  bronzes  de  la  Société  archéologique  d'Athènes  [Le  Beau].  Inven- 
taire excellent,  comprenant  1057  nr.  Qqfois  la  classification  est  bizarre  et  la 
rédaction  négligée.  Index  utile.  1[  Roussos  (Démosthéne),  TpEïç  Ta^aïoi  [T.  R.]. 
Étude  bien  documentée  sur  les  philosophes  Enée,  Zacharie  et  Procope.  ^ 
SCHWARZ   (Wilhelm),  Der  Schoinos  bei  den  Mgyptern,  Griechen  und  Rômern 

25  [Aug.  Michel].  Le  schène  égyptien  est  une  mesure  itinéraire  évaluée  suivant 
les  auteurs  et  les  régions  à  30,  40,  60  et  120  stades.  L'auteur  aurait  dû 
mentionner  le  a-/orvoç  agraire  des  Tables  d'IIéraclée,  correspondant  à 
30  pas  ou  120  pieds,  ^f  Jo.  Slobaei  Anthologium.  Vol.  III,  librum  III  ab 
O.  Hense  éd.  continens  [II.  Griiblerj.  Wachsmuth  s'est  chargé  des  Eclogae 

30  publiées  en  1884,  Hense  des  livres  III  et  IV.  Véritable  édition  princeps  à 
beaucoup  d'égards.  \  Stuart  Jones  (IL),  Select  passages  from  ancient  writers 
illustrative  of  Ihe  history  of  Greek  sculpture  [T.  R.].  L'auteur  ne  reproduit  que 
les  textes  principaux,  y  joint  une  traduction  anglaise,  des  notes  et  une 
introduction  historique.  Nombreuses  critiques  de  détail.  1[  Siudi  iialiani  di 

35  filologia  classica,  t.  3  [IL  W.].  Volume  tout  à  fait  digne  des  2  premiers.  Men- 
tion des  principaux  articles,  savoir  :  sur  les  mss.  de  la  Poétique  d'Aristote, 
par  G.  Landi,  ceux  des  Helléniques  de  Xénophon,  par  L.  de  Stefani,  et  de 
l'Hipparchique  par  P.  Cerocchi;  catalogue  des  mss.  de  Bologne  par  Al.  Oli- 
vieri  et  N.  Fesla;  sur  2  inscr.  gr.    de  Sardaigne,  par  Eltore   Pais:  sur  la 

40  Théogonie  d'Hésiode  par  V.  Puntoni.  Examen  critique  de  cet  article.  Vers 
697  on  lit  TiT-r.vaç  -/^o^'oyÇi  leçon  maintenue  par  Puntoni,  d'oii  suit  une  nou- 
velle interprétation  du  passage.  Le  rp.  propose  de  lire  xOévio;  çXbt..  Article 
sur  les  mss.  de  Palœphatos  par  G.  Vitelli,  l'éditeur  et  l'âme  du  recueil.  ^ 
TORR  (Cecil)  Ancient  Ships  [T.  R.].  Bonne  étude  d'archéologie  navale  par  un 

45  érudit  très  au  courant  des  choses  de  la  mer.  ^  Vernier  (Léon),  Petit  traité 
de  métrique  grecque  et  latine  [T.  R.].  La  partie  concernant  la  métrique  grecque 
est  "  l'erreur  d'un  homme  d'esprit  ",  d'ailleurs  très  solide  helléniste.  Cri- 
tique de  plusieurs  assertions  citées  textuellement.  ^  Warwick  Wroth, 
Catalogue  of  Ihe  Greek  coins  of  Troas,  JEolis  and  Lesbos  [T.  R.J,  16"'  vol.   de  la 

5u  série  des  catalogues  numismatiques  du  Musée  britannique.  Grands  éloges 
avec  qqs  réserves,  f  Wislicenus  (Walter  F.),  Astronomische  Chronologie 
[Aug.  Michel].  Ce  livre  "  mâchera  la  besogne  "  aux  historiens  et  aux  phi- 
lologues qui  prendront  la  peine  de  l'étudier. 


REVUE  DES   ÉTUDES   GRECQUES.  221 

^T  Nr.  31  jl.-sept.  Les  finances  de  la  royauté  hellénique  [Félix  Moreau]. 
L'auteur  veut  rechercher  les  sources  et  les  caractères  de  la  richesse  royale.  11 
ne  s'occupera  pas  des  revenus  patrimoniaux,  mais  seulement  de  ceux  qui 
se  rattachent  à  la  fonction  royale.  La  richesse  du  roi  dérive  d'abord  du 
t£[j.£voi;,  qui  correspond  à  peu  près   à  ce  que  nous  appelons  le    domaine  5 
royal.  Renvois  nombreux  à  l'Iliade  et  à  l'Odyssée.  C'est  aussi  le  domaine 
sacré.  Le  xL\i.tyoç  du  roi  se  distingue  généralement  de  ses  biens  personnels. 
Il  reste  l'accessoire  inséparable  de  la  couronne  royale.  Une  autre  ressource 
importante  pour  la  royauté,  c'est  le  butin  conquis  à  la  guerre,  les  captifs 
ou  leur  rançon  dont  la  meilleure   part  est  attribuée  au  roi.  En  3^  lieu  10 
viennent    les    contributions    payées    par  le  peuple.    Qqfois  aussi   le   roi 
fait  du  commerce.  Comme  dépenses   le   roi  prend   à  sa  charge  les  pré- 
sents offerts  à  ses  hôtes,  aux   Gérontes,  les   récompenses  décernées  aux 
guerriers,   les  distributions    faites    au   peuple.    ^    Une   spéculation   à  la 
hausse  en  l'an  141  de  J.  C  d'après   un   papyrus  de  la  collection  de  Genève  15 
[Jules  Nicole].    Restitution  et    traduction   du   texte  (32   lignes).  Il   s'agit 
d'un  reçu  de  432  drachmes  pour  prix  de  la  livraison  de  graines  de  légumes  au 
prix  qui  aura  cours  à  une  époque  déterminée.  Le  vendeur  fait  probable- 
ment une  spéculation  à  la  hausse.  Commentaire  explicatif  du  texte.  Texte, 
traduction  avec  commentaire  d'un  texte  analogue.  %  Qq.  remarques  sur  la  20 
composition  littéraire   à  propos  de  l'Anthologie  [11.  OuvréJ.  La  critique 
littéraire  s'occupe  généralement  des  œuvres  oratoires.  L'auteur  voudrait  la 
porter  sur  un   autre    terrain.    Il  s'occupera    de   petits   textes  littéraires 
complets  en  eux-mêmes,  c.-a-d.  des  épigrammes  de  l'Anthologie.  Il  ré- 
partit les  principes  d'unité  en  5  catégories  ;  principes  logiques,  sensa-  25 
tionnels,  verbaux,  rhétoriques,  traditionnels.  Examen  de  nombreux  textes 
traduits  et  commentés  à  ces  divers  points  de  vue.  ^  La  guitare  dans  l'art 
grec  [Th.  Reinach].  Il  y  avait  chez  les  Anciens  deux  classes  d'instruments 
à  cordes  :  ceux  qu'on  touchait  avec  les  doigts  ou  le  plectrum,  instruments 
dont   chaque    corde  ne    rendait  qu'un    son,  et  ceux  dont  chaque   corde  30 
rendait  plusieurs    sons,    tels    que    le   monocorde,  la  pandoure,  le  scin- 
dapsos,  la  pectis  à  2  cordes,  et--.  Il  n'est  pas  douteux  que  cette  dernière 
classe  d'instruments  se  prêtaient  généralement  au  raccourcissement  de 
chaque  corde,  comme  nos  instruments  à  manche.  Jusqu'ici  on   croyait 
qu'ils  étaient  de  provenance  asiatique  ou  ne  figuraient  que  sur  des  monu-  35 
ments  d'époque  romaine.  Reinach  donne  la  représentation  de  trois  monu- 
ments de  provenance  sûrement  hellénique  portant  un  artiste  qui  joue  de 
cette  sorte  de  guitare.  La  main  droite  pince  la  ou  les  cordes  tandis  que 
la  main  gauche  voyage  sur  le  manche.  Ces  monuments  sont  la  Muse  du 
bas-relief  de  Mantinée,  une  figure  de  Tanagre,  un  petit  Eros  de  Myrina.  La  40 
patère  d'Irbit  qui  porte  un  instrument  à  3  cordes  et  à  manche,  est  l'œuvre 
d'un  artiste  persan  qui  s'est  inspiré  de  l'Eros  lyricine,  sujet  grec,  et  de 
l'Amour  au  lion,  sujet  familier  à  ses  compatriotes.  ^  Brenous  (J.),  Élude 
sur  les  héllénismes  dans  la  syntaxe  latine  [M.  E.].  Le  latin,  sous  l'influence  de' 
la  traduction  et  de  la  lecture  des  Auteurs  grecs,  a  modifié  sa  construction  45 
d'autant  plus  que  la  langue  grecque  était  considérée  comme  un  type  d'art 
supérieur.  ^  Décrue  (Francis),  Notes  de  voyage.  La  Grèce  et  la  Sicile,  Villes 
romaines  et  byzantines,  Constantinople  et  Smyrne  [S.  R.J.   Éloges  suivis 
de  légères  critiques.  ^  Kaibkl  (G.)  Die  Vision  des  Maximus  [Henri  Weil]. 
Texte  publié  dans  la  Rev.  des  et.  gr.,    VIIL  284.    Le  rp.  propose  une  ço 
nouvelle  lecture  du  vers  22  :  àpxr,  Se  (isxXYjîei  xô  o-oçbv  noiriiiy.  lélai.  Discussion 
de  qqs.  autres  passages  de  cette  petite  pièce,  composée  par  un  barbare, 
en  l'honneur  d'un  dieu  Nubien.  %  Lycophrons   Alexandre.  Griechisch   und 


222  1895.   —   FRANCE. 

deutsch.  mit  erklàrenden  Anmerkungen,  von  Karl  von  IIolzinger  [Henri  Weil]. 
Texte  soigneusement  revisé  ;  traduction  dans  le  mètre  de  l'original  vers 
pour  vers,  syllabe  pour  syllabe,  et  malgré  cela  plus  claire  que  l'original. 
Bonne    introduction.   Discussion   par   le  rp.    de    plusieurs   assertions    de 

5  l'éditeur-traducteur.  ^  Musici  scriptores  graeci.  Recognovit  Carolus  Janus. 
[R.].  Ce  livre  sera  le  bienvenu  auprès  de  tous  ceux  qui  s'occupent  de  musique 
grecque.  Il  ne  contient  que  les  musici  gr.  minores,  auxquels  ont  été  joints 
les  fragments  musicaux  d'Aristote  et  des  Excerpta,  les  hymnes  delpbiques 
tels  qu'ils  ont  été  publiés  une  \'*  fois  par  le  rp.,  l'inscr.  musicale  de  Tralles 

10  sans  les  corrections  nouvelles,  enfin  les  hymnes  de  Mesomède,  d'après 
l'archétype  de  Venise.  Liste  des  grands  musici  scriptores  qui  restent  à 
réimprimer.  If  Mylonas  (K.  D),  IlriXivo;  àfiçopeùç  è-/.  Mr,).ou  [E.  Pottier]. 
représentant,  selon  l'auteur,  Eurytos,  roi  d'Œchalie,  sa  femme  Antiope  et 
leur  flUe  lole,  enlevée  par  Hercule.  Le  rp.  y  voit  le  départ  du  héros  avec 

15  Déjanire,  fille  d'Alheia  et  du  roi  de  Calydon,  Oineus.  La  femme  drapée 
figurée  sur  le  col  du  vase  à  côté  d'Hermès,  non  identifiée  par  l'auteur, 
pourrait  fort  bien  être  Alhéné.  t  Xénophon.  Extraits,  par  V.  Glachant  |0.]. 
Nouveau  volume  de  la  collection  Lantoine.  Éloges.  Qas  réserves  sur  l'in- 
troduction et  les  avant-propos  de  chaque  traité;  sur  l'indulgence  de  l'auteur 

20  pour  ''  ce  faux-bonhomme"  ;  sur  des  erreurs  et  contradictions  en  chrono- 
logie en  histoire. 

W  Nr.  32,  oct.-déc.  Bulletin  archéologique  [Henri  Lechat].  Fouilles  à 
Hissarlik  par  Dôrpfeld  ;  Kephallénie,  par  P.  Wolters  ;  au  lac  Copaïs, 
par  Noack    et   de    Ridder  ;   à   Athènes    (Acropole)    Aréopage,    la    Pnix, 

25  par  Dôrpfeld  et  ses  collaborateurs  ;  à  Délos,  par  Couve  (maisons 
grecques  du  2«  s.  av.  J.  G.)  ;  à  Magnésie  du  Méandre,  par  Hiller  von 
Gaertringen  (théâtre);  à  Corinthe,  par  Skias;  à  Delphes  (renvoi  aux  rapports 
spéciaux).  —  Art  mycénien.  —  Art  grec  :  Sculpture.  Figurines  de  terre  cuite. 
—  Céramique,  vases  peints.  Peinture.  Ouvrages  et  métaux  précieux,   ^ 

30  Bulletin  épigraphique  [Th.  Reinach].  Italie.  Sicile.  Péloponnèse.  Grèce 
moyenne  et  septentrionale.  Macédoine.  Thrace.  lUyrie.  Archipel  (Europe). 
Scythie.  Asie  Mineure.  Syrie.  Egypte.  Nubie.  ^  Alexandre  de  Lycopolis. 
Contra  Manichsei  opiniones  disputalio.  Ed.  Aug.  Brinkmann  [H.  G.].  Histo- 
rique des  éd.  antérieures.  L'archétype,  base  de  la  nouvelle,  est  le  mediceus 

35  IX,  23,  du  9°  ou  10*  s.  Eloges.  •[[  Aristoie  HoXiTela  'AOrjvatwv.  Iterum  edid. 
Fr.  Blass  [T.  R.J.  Une  des  nouvelles  corrections  (VII,  3)  s'ajoute  aux  raisons 
qui  établissent  l'inauthenticité  de  la  constitution  de  Dracon.  ^  Baumstargk 
(Anton),  Lucubrationes  syro-graecae  [Aug.  Michel'.  Analyse  de  l'ouvrage. 
Éloges.  %  Callinîcus,  De  vila  S.  Ihjpaiiis  [D.  Alexis].  Nouv.  éd.  donnée  par 

40  les  élèves  du  Séminaire  philologique  de  Bonn.  Ce  texte  contient  plus  d'un 
détail  curieux  pour  l'histoire  des  mœurs  et  des  institutions  au  5»  s.  % 
CUMONT  (Franz),  Textes  et  monuments  figurés  relatifs  aux  mystères  Mithra, 
fasc.  1,  2,  3  [T.  R.].  Publication  excellente  de  tout  point.  \  Diophanti 
Opéra  omnia.  Edidit  P.  Tannery.  vol.  II  [T.  R.].  Contenu  de  ce  2*  et  dernier 

/,6  volume  et  analyse  des  nouveaux  résultats  obtenus  par  l'éditeur.  Grands 
éloges.  1[  DlHiGO  (d'  Juan  M.),  Sinopsis  de  gramàtica  Griega  [Mario  Roques]. 
Essai  d'application  à  l'enseignement  de  la  langue  gr.  de  la  méthode  des 
tableaux  synoptiques.  Très  avantageux  à  certains  égards,  ce  système  a  été 
appliqué  avec  exagération.  \  Gardner  (Percy)  et  Javons  (Frank  Byron),  A 

m  Manual  of  Greck  Aniiquities  [0.J.  Éloges  (avec  qq.  réserves),  surtout  des 
4  Icrs  livres,  œuvres  de  P.  Gardner.  1[  Gehring  (Augustus),  Index  homericus. 
Appendix,  hymnorum  vocabula  continens.  Complément  de  l'Ind.  hom.  du 
même  auteur,  ce  livre  en  diffère  par  l'insertion  des  variantes  des  rass.  et 


REVUE   DES    UNIVERSITÉS    DU    MIDI.  223 

ses  dernières  éditions.  L'auteur  a  péché  par  excès.  Inexactitudes  de  détail. 
^  Geoponica,  Recensuit  Ilenricus  Begkh  [II.  Griiblerl.  Cette  nouv.  éd.  repré- 
sente un  progrès  sérieux  dans  la  constitution  du  texte,  complétée  par  une 
version  syriaque.  Un  ms.  de  Berlin  (Gheltenham  50)  donne  le  nom  d'Héron 
comme  auteur  de  cette  compilation,  ce  qui  donne  à  croire  que  cet  Héron  5 
serait  le  compilateur  primitif.  Absence  presque  totale  des  passages  paral- 
lèle d'auteurs  plus  anciens.  ^  Hermippus;  Anonymi  Chrisliani  de  astrologia 
dialogtts.  Edid.  G.  Kroll  et  P.  Vieregk  fH.  G.].  Ouvrage  qui  paraît  dater  de 
la  fin  du  5' s.  Éloges.  ^  Hippocraiis,  Opéra,  vol.  1.  Recensuit  Hugo  Kueh- 
LKWEiN  [0.].  Éloges.  1[  Papyrus  de  Berlin  :  Aegyptische  Urkundoa  aus  den  10 
Kôn.  Muséum  zu  Berlin.  Griechische  Urkunden.  4ier-iiier  neft.  [T.  R.]. 
Complément  du  t.  1er.  36I  pièces  provenant  presque  toutes  du  Fayoum. 
Mention  des  principaux  textes.  Éloges.  ^  Paris  (Pierre),  PoUjclèie  [Filocalo]. 
Livre  de  vulgarisation  érudite;  gravures  bien  choisies,  mais  souvent  mal 
exécutées.  Rédaction  un  peu  hâtive.  Qq.  critiques  de  détails.  ^  Reinagh  is 
(S.),  Pierres  gravées.  (Bibliothèque  des  monuments  figurés,  t.  4)  [X.].  L'au- 
teur a  condensé  en  137  planches  8  recueils  devenus  rares  qui  en  renferment 
1113,  et  donné  une  bibliographie  succincte  de  chaque  pierre.  Index  complet 
et  commode.  \  Rectification  [G.  E.  R.]  Krumbacher  a  observé  avec  raison 
que  l'onérocriticon  ne  peut  être  l'œuvre  de  NicéphoreGrégoras(Gp.Rev.  des  20 
et.  gr.  VIII,  p.  251).  <  Kr.  aurait  pu  ajouter,  à  l'appui  de  sou  observation, 
que  le  ms.  299  de  S'  Marc  à  Venise,  du  12^  siècle,  contient  ce  texte,  tandis 
que  Nicéphore  Grégoras  vivait  au  14*.  >  C  E.  Ruelle. 

Revue  des  Universités  du  Midi,  tome  1,  n»  1.  Une  loi  de  la  statuaire 
primitive.  La  loi  de  la  frontalité  [Henri  Lechat].  Compte  rendu  détaillé,  26 
avec  des  additions,  de  Julien  Lange,  Billedkunstens  Fremstilling  at  Mennes- 
keskikkelsen.   Lange  a  découvert  cette   loi,  toute  nouvelle  et  d'une    très 
grande  portée,  que  chez  les  artistes  égyptiens,  chaldéens,  assyriens,  chy- 
priotes, grecs  archaïques,  que,  quelle  que  soit  l'attitude  donnée  à  la  figure, 
1(!  plan  médian  reste  invariable,  ne  se  courbant  ni  ne  se  tournant  d'aucun  30 
côté.  L'exactitude  de  celte  remarque  ne  peut  guère  être  contestée  que  pour 
l'art  grec  archaïque,  qui  avait  osé  de  bonne  heure  se  mettre  en  opposition 
avec  cette  loi.  *i  Sur  la  composition  des  Acharniens  [A.  Couat].  Les  incohé- 
rences dans  la  suite  et  l'unité  de  l'action  ne  pourraient  s'expliquer  par 
aucune  altération  du  texte;  elles  sont  imputables  à  l'auteur.  La  dernière  35 
.scène  seule  présente  une  difiiculté  qui  révèle  une  interpolation,  celle  des 
vers  1186-1188.  Il  doit  y  avoir  une  lacune  ou  une  interversion  dans  deux 
passages  :  199-203  et  393-394.  —  Discussion  des  vers  560-625,  où  on  a  voulu 
voir  une  addition  faite  lors  d'une  deuxième  représentation  de  la  pièce  :  il 
n'y  est  pas  question  de  stratèges,  mais  de  a-cpoL-zr^yol  au  sens  général  du  mot.  4a 
—  Récapitulation   des  cinq   groupes  de  scènes  ;  analyse  métrique  de  la 
pièce.  La  composition  métrique  se  moule  sur  la  composition  dramatique 
de  la  pièce.  Remarques  sur  l'emploi  des  différents  mètres.  Étude  sur  la  for- 
mation de  la  parabase.  La  parabase  complète,  telle  que  nous  la  connaissons 
par  Aristophane,  existait  certainement  lorsque  l'agôn  fut  constitué.  ^  Cicé-  4) 
ron  et  Cérellia  [F.  Antoine].  Les  relations  de  Cicéron  et  de  Céreilia  n'ont 
pas  été  entachées  d'immoralité.  L'invective  de  Q.  Fufius  Calenus,  rappor- 
tées par  Dion  Cassius,  n'est  qu'une  maladroite  fantaisie  de  Dion.^  L'inven- 
tion de  la  monnaie  [Georges  Radet].  Radbt  maintient  contre  Th.  Reinach 
les  conclusions  de  son  livre  sur  La  Lydie  et  le  monde  grec  au  temps  des  Merm-  50 
nades,  attribuant  à  Gygès  l'invention  de  la  monnaie.  ^  Phidon  d'Argos 
[Georges  Radet].  Discussion  en  général  favorable  des  idées  de  Th.  Reinach 
(Revue   numismatique,  12).  1[  Degert,  Quid  ad  mores  ingeniaque  Afrorum 


224  1895.    —   FRANCE. 

cognoscenda  conférant  S.  Aiigustmi  sermones\P.  Slapfer].  Résumé  des  critiques 
faites  au  cours  de  la  soutenance  de  cette  thèse.  If  G.  PERROxel  Gh.  Chipiez, 
Histoire  de  Vart  dans  l'antiquité.  Tome  6,  la  Grèce  primitive,  l'art  mycénien 
[H.  Ouvré].  Ce  volume  est  le  commentaire  et  la  philosophie  de  la  littéra- 

*  ture  homérique.  ^  P.  Vidal  de  la.  Blache,  Allas  général,  historique  et 
géographique  [Georges  RadetJ.  Très  instructif. 

Yl  N»  2.  La  déification  d'Alexandre  [Georges  Radet].  Alexandre,  pénétré 
de  l'origine  divine  de  sa  race,  a  été  facilement  accessible  à  la  conception 
achéménide    du  roi   émanation    et   incarnation   terrestre  de    la  divinité. 

10  Pourtant,  jusqu'à  la  bataille  d'Arbèles,  la  foi  qu'Alexandre  a  dans  sa  propre 
divinité  ne  se  présente  à  son  esprit  que  sous  une  forme  dubitative,  parce 
que  la  déification  à  laquelle  il  songe  est  la  déification  grecque,  emprisonnée 
dans  des  traditions  étroites,  minée  dans  son  principe  même  par  des  habi- 
tudes de  libre  examen.  Après  la  mort  de  Darius,  il  change  résolument  de 

16  terrain  et  prétend  à  la  déification  orientale,  sans  limites  et  sans  condi- 
tions. S'il  veut  pénétrer  à  Babylone,  c'est  que  Babylone  est  la  ville  théo- 
cratique  par  excellence,  et  que  la  monarchie  universelle  doit  être  avant 
tout  religieuse,  fondant  en  une  vaste  unité  les  cultes  divers,  f  Notes  sur 
les  Géorgiques  de  Virgile  [A.  Waltz].  II,  G9,  conserver  le  vers  hypermètre. 

20  II,  130  n'est  pas  nécessaire,  mais  utile,  et  par  suite,  à  conserver.  II.  150, 
signifie  qu'il  y  a  en  Italie  deux  saisons  pour  les  agneaux,  deux  saisons 
pour  les  fruits.  ^Observations  sur  le  préambule  du  3"  chant  des  Géorgi- 
ques [A.  Cartault].  Le  manque  de  netteté  dans  la  composition  des  48  pre- 
miers vers  s'explique  par  la  composition  fragmentaire  de  l'ouvrage.  Les 

25  vers  26-39  sont  une  première  addition,  qui  en  rendit  nécessaire  une 
seconde,  celle  des  vers  46-48.  %  P.  Fougart,  Recherches  sur  l'origine  et  la 
nature  des  mystères  d'Eleusis  [Camille  JuUian].  F.  adopte  la  tradition  antique 
sur  l'origine  égyptienne  des  mystères  d'Eleusis  :  il  se  fonde  sur  les  res- 
semblances frappantes  entre  Isis  et  réméter.  Son  travail  est  un  modèle  de 

30  netteté  dans  l'expression  et  de  solidité  dans  l'exposition.  \  II.  Kiepert, 
Formae  orbis  antiqui,  i"  livraison  [Georges  Radet].  C'est  une  nouvelle  édi- 
tion, fort  augmentée,  de  VAtlas  Antiquus.  L'ouvrage  est  complet  et  clair. 
Marque  trop  de  mépris  pour  les  travaux  géographiques  de  l'École  française 
d'Athènes.  %  G.  Fougères,  La  vie  publique  et  privée  des  Grecs  et  des  Romains 

35  [Pierre  Paris].  885  gravures  empruntées  à  différentes  publications  de  la 
librairie  Hachette.  Utile. 

^1[  N"  3.  Explication  d'un  passage  de  l'Éthique  à  Nicomaque  [G.  i'.odier]. 
Sur  I  S,  1097  b,  16-21.  Traduire  ainsi  :  Le  bonheur  est  le  plus  désirable  de 
tous  les  biens,   s'il  s'agit    du  bonheur  qu'on   ne   peut   pas  additionner 

40  (c.-à-d.  du  bonheur  proprement  dit,  forme  ou  fin  dernière);  mais,  quand 
on  le  considère  comme  le  bonheur  qu'on  peut  additionner  (c.-à-d.  quand 
on  ne  considère  que  les  biens,  matière  du  bonheur),  il  est  évident,  etc.  *i 
Le  carmen  Nelei  [EL  de  la  Ville  de  Mirmont].  Le  carmen  Nelei  était  une 
tragédie,  non  une  épopée.  Le  sujet  en  pouvait  être  intéressant  pour  les 

45  Romains  comme  rappelant  la  légende  de  Romulus  et  de  Rémus.  ^  Place 
de  l'adjectif  épilhète  dans  Cornélius  Nepos  [E.  Chambry].  Arrive  pour  Cor- 
nélius Nepos  à  des  conclusions  conformes  à  celles  de  Bergaigne  pour 
César.  1[  [Georges  Radet]  revenant  sur  la  question  traitée  plus  haut  (n*  1) 
critique  les  procédés  de  discussion  de  Th.  Reinach.  ^  G.  Maspero,  Histoire 

^ancienne  des  peuples  de  l'Orient  classique.  T.  1,  Les  origines;  Egypte  et 
Chaldée  [Georges  Radet].  Pure  merveille  à  tous  égards.  ^  Ph.  Martinon, 
Élégies  de  Tibulle  [A.  Waltz].  M,  s'est  astreint  à  rendre  chaque  distique  par 
deux  alexandrins.  Le  texte  est  prudemment  établi,  le  commentaire  est 


REVUE   DES    UNIVERSITÉS    DU    MIDI.  225 

sobre  et  au  courant.  Quelques  conjectures  personnelles  :  les  vers  I,  4,  57-72 
seraient  à  mettre  à  la  fin  de  la  pièce,  dans  la  bouche  du  poète  (contesté 
par  le  rp.)-  H  3,  17  la  conjecture  dicilur  pour  lacteus  est  faible;  mais 
IV  4,  24  gratus  pour  laetus  est  à  approuver;  de  même  IV  7,  1-2  la  lec- 
ture pudori  est  Cum...  magis.  5 

^i%  N"  4.  Inscriptions  en  langue  pisidicnne  fW.  M.  Ramsay].  Ces  inscrip- 
tions, de  la  période  romaine,  sont  écrites  en  caractères  grecs,  mais  dans 
une  langue  qui  doit  être  le  pisidien  (Sirabon  XIII  4,  17).  Elles  paraissent 
mentionner  uniquement  les  noms  et  la  parenté  du  mort.  1[  Notes  sur  la 
parodos  dans  les  comédies  d'Aristophane  [A.  Couatj.  Étude  de  la  structure  10 
de  la  parodos  dans  chacune  des  pièces  d'Aristophane.  Dans  le  plus  grand 
nombre  des  comédies  conservées  d'Aristophane,  depuis  les  Acharnieus 
(année  425)  jusqu'à  Lysistrata  (année  411),  la  parodos  est  une  pièce  essen- 
tielle de  l'action;  elle  contient  ordinairement  l'exposition  du  sujet  et  pré- 
pare le  dénouement.  A  partir  des  Thesmophoriazusai  (410),  la  parodos  se  15 
rattache  moins  étroitement  à  l'action  ou  peut  même  s'en  détacher  tout  à 
fait.  Elle  ne  fait  plus  emploi  avec  le  prologue  et  ne  contient  plus  l'exposi- 
tion du  sujet.  Elle  a  donc  perdu  à  ce  moment  toute  trace  de  son  caractère 
primitif,  alors  que  la  comédie  commençait  par  l'entrée  du  chœur  et  qu'il  n'y 
avait  pas  de  prologue.  Durant  la  première  période  (avant  410),  le  chœur  20 
prend  une  part  prépondérante  à  l'action;  ce  n'est  qu'à  partir  de  410,  que  la 
parodos  n'est  guère  qu'un  intermède  lyrique.  —  Les  24  choreutes,  au 
moment  de  la  parodos,  étaient  mis  en  contact  avec  les  acteurs  et  engagés 
dans  une  action  très  vive;  puis  ils  s'éloignaient  d'eux  pour  assister  aux 
parties  de  l'action  où  ils  n'avaient  pas  à  intervenir.  Ils  avaient  donc  besoin  25 
d'un  large  espace  pour  leurs  évolutions.  La  scène  proprement  dite  était 
probablement  sans  profondeur;  mais  elle  se  trouvait  au  même  niveau  que 
l'orchestre  dont  elle  n'était  que  le  prolongement.  C'est  là  la  thèse  de  Dcir- 
pfeld,  qui  semble  bien  être  exacte  au  nioins  pour  les  représentations  comi- 
ques. ^  M.  Clerc,  De  rébus  Thyatirenorum  commenlalio  epigraphica  [Georges  30 
Radet].  Méthodique  et  lumineux.  1[  J.-P.  Waltzing,  Les  corporations  ro- 
maines et  la  charité  [Camille  Jullianj.  Très  net  et  très  savant. 

%^  Tome  2,  n»  1.  Recherches  sur  la  géographie  ancienne  de  l'Asie  Mineure 
[Georges  Radet].  1.  La  campagne  d'Altale  I""  contre  Achaeus  (218).  Examen 
des  chapitres  77  et  78  du  livre  V  de  Polybe;  essai  de  reconstruction  de  35 
l'itinéraire  d'Attale.  Attale  pour  se  rendre  du  delta  de  l'IIermus  au  massif 
pisidien  se  détourne  d'abord  vers  le  nord,  dans  la  direction  du  Lycus 
jusqu'aux  abords  de  Thyatire.  Les  colonies  mysiennes  où  il  passe  ensuite, 
sont  le  long  de  la  grande  route  qui  relie  Philadelphie  àTripolis.  Il  se  dirige 
ensuite  vers  Carséa.  Discussion  des  identifications  proposées  pour  cette  40 
localité  :  on  peut  éliminer  à  coup  sûr  certains  d'entre  elles,  mais  il  est 
difficile  d'arriver  à  un  résultat  positif.  Les  Aiùv\La.  Ttlx-n  doivent  être  placés 
à  Kaleh  Keuï.  Apia  est  aujourd'hui  Apa;  le  Méyiaxoç  uoTatJLôc  est  le  Kara- 
Arslan-Tchaï.  2.  L'expédition  d'Eupolème  aux  environs  de  Caprima  (314). 
K(xnpi\i.a.  Tr,;  Kapfa;  n'est  connu  que  par  Diodore  (XIX,  68).  On  a  proposé  45 
des  corrections  :  elles  sont  inutiles.  KàTvptfjLa  est  la  ville  du  fleuve  xaTipo;, 
affluent  du  Lycus;  c'est  aujourd'hui  Déniziy.  1[  La  vie  et  l'œuvre  de  Livius 
Andronicus  [IL  de  La  Ville  de  Mirmont].  l^»  partie  :  la  vie.  Livius  Andro- 
nicus  n'a  pas  porté  le  prénom  de  Titus;  il  n'a  pu  être  ni  l'esclave,  ni  l'affran- 
chi, ni  le  précepteur  des  fils  d'aucun  Livius  Salinator.  Il  n'a  pas  été  le  pre-  60 
mier  maître  d'école  établi  à  Rome.  Tout  ce  qu'on  sait  de  sa  vie,  une  fois 
ces  légendes  écartées,  c'est  qu'il  a  été  pris  à  Tarente  en  272,  et  qu'il  a  fait 
jouer  sa  première  pièce  à  Rome  en  240.  \  W.  M.  Ramsay,  The  Cities  and 
R.  DE  piiiLOL.  —  lievue  des  Revues  de  1895.  XX.  —  15. 


226  1895.    —  FRANCE. 

Bishoprics  of  Phrygia,  being  an  Essay  of  the  local  Ilistory  of  Phrygia.  T.  I, 
The  Lycos  Valley  and  S.-W.  Phrygia  [Georges  Rader].  Érudition  prodigieuse, 
sème  à  pleines  mains  les  idées  et  les  faits;  mais  n'a  pas  toujours  le  temps 
d'examiner  de  très  près  les  choses.  ^  0.  Navarre,  Dionysos,  élude  sur  l'or- 

5  ganisalion  malérielle  des  Ihéâlres  athéniens  [F.  Diirrbach].  Sens  critique  très 

aiguisé,  exposition  limpide,  gravures  fort  bien  choisies.  N.  combat  la  théorie 

du  logeion  de  Dôrpfeld.  1[  A.  Bailly,  Dictionnaire  grec  français  [Henri  OuvréJ. 

Continue  dignement  chez  nous  les  meilleures  traditions  du  xvi"  siècle. 

^^  N»  2.  Le  cheval-coq  [Henri  Lécha t].  Le  cheval-coq,  iTtJtaXex-rpywv.  était, 

10  contrairement  à  l'opinion  de  Roscher,  représenté  le  plus  souvent  avec  un 
corps  de  coq  augmenté  d'un  avant-train  de  cheval,  et  non  inversement. 
Liste  des  monuments  Ii<^urés.  L'hyppalectryon  était  à  l'origine  un  simple 
motif  de  décoration  dans  l'art  industriel  de  l'Orient  sans  aucune  signiflca- 
tion  religieuse.  Sa  vogue  a  été  en  Grèce  de  courte  durée.  ^  L'homme,  d'après 

15  Aristote  [E.  Joyau].  L'âme  est  non  une  substance,  mais  le  principe  de  la 
vie  :  elle  ne  peut  donc  avoir  une  existence  propre;  elle  n'est  et  ne  vit  que 
dans  un  corps.  Réciproquement,  le  corps  ne  vit  que  par  l'actiou  de  l'âme. 
La  vie  de  l'homme,  dont  l'âme  est  le  principe,  se  compose  de  sentiments, 
de  pensées  et  d'actions.  Les  actions  sont  libres;  la  première  condition  de  la 

20  vertu  est  la  connaissance  du  bien,  cette  condition  n'est  pas  suffisante  :  il  y 
faut  joindre  la  force  de  caractère.  —  Lacunes  de  la  conception  d'Aristote  :  il 
est  moins  moraliste  que  physicien  et  naturaliste.  1[  A.  Defrassb  et  H. 
LECHAT,  Epidaure,  restauration  et  description  des  principaux  monuments  du 
sanctuaire  d'Asclépios  [Georges  Radet].  Magnifique  publication.  \  P.  Paris, 

25  Polyclète  [F.  Diirrbach].  Rien  de  très  nouveau,  mais  fait  avec  goût.  If  Henri 
Ouvré,  Méléagre  de  Gadara  [Frédéric  Plessis].  Livre  savant  et  charmant. 
Heureuse  réaction  contre  l'érudition  hors  de  propos. 

Yi  N»  3.  Une  expédition  au  désert  sous  les  Pharaons  de  l'Ancien-Empire 
[George  Foucart].  Descriptions  des  missions  envoyées  par  les  Pharaons  pour 

30  rechercher  le  granit  gris  et  la  brèche  verte  nécessaires  à  la  construction  des 
parties  inaccessibles  des  pyramides  royales.  \  Recherches  sur  la  géographie 
ancienne  de  l'Asie  Mineure  (suite)  [Georges  Radet].  3.  Antioche  de  la  Chry- 
saoride.  Le  décret  du  xoivbv  des  Amphictyons  en  l'honneur  d'une  ville  de 
ce  nom,  récemment  publiée  par  Couve,  doit  être  daté  de  l'olympiade  CXLV, 

36  \  (200/199).  La  Chrysaoride  est  essentiellement  le  haut  bassin  du  Marsyas. 
La  ville  jusqu'ici  inconnue  d'Antioche  est.  d'après  son  nom,  une  colonie 
séleucide  :  en  éliminant  successivement  les  différentes  hypothèses  qui 
présentent  au  premier  abord  quelque  vraisemblance,  R.  arrive  à  conclure 
que  cette  colonie  n'est  autre  que  Mylasa.  —  4.  Sébaste  de  Pbrygie.  La  ville 

40  de  Sébaste,  en  Phrygie,  portait  avant  l'époque  impériale  le  nom  de  Dios- 
comé  :  cela  ressort  en  particulier  de  l'inscription  métrique  de  Seldjikler 
(Bull.  Corr.  hellénique,  17).  %  L'histoire  de  l'empire  romain  en  France  sous 
le  second  empire  [A.  Duméril].  Étude  sur  Amédée  Thierry,  Tableau  de 
l'Empire  romain   et  DUBOiS-GuCHAN,  Tacite  et  son  siècle.  L'un  et  l'autre  se 

46  sont  proposé  la  gloritication  du  césarisme.  Critique  très  vive  de  D.-G.  en 
particulier.  ^  Compte  rendu  du  troisième  congrès  scientifique  international 
des  Catholiques  [Georges  Radet].  Signale  les  articles  intéressant  l'antiquité. 

L.  D. 
Revue  archéologique,  1893.  Janvier-février.  Les  théories  de  la  Genèse 

50  à  Mycènes  (flg)  [F.  Houssay].  Los  animaux  représentés  sur  les  vases  de 
Mycénes  sont  des  transformations  d'êtres  marins  en  animaux  terrestres  ; 
par  exemple,  le  lepas  anatifera  en  oiseaux  aquatiques,  l'hippocampe  en 
cheval,  l'ourson  en  hérisson,  le  ptéropode  en  papillon.  Sur  ces  représenta- 


REVUE   ARCHÉOLOGIQUE.  227 

lions  et  ces  transformations  des  êtres  se  forment  des  légendes  qui  prouvent 
que  dès  cette  époque  le  mystère  des  origines  préoccupait  les  esprits;  les 
dessins  géométriques  même  des  vases  mycéniens  proviennent  du  poulpe 
marin.  Ces  doctrines  de  genèse  et  de  puissance  créatrice  sont  en  rapport 
avec  le  culte  d'une  divinité  de  la  génération  et  de  la  fécondité,  et  les  pre-  5 
mières  statuettes  sans  bouche,  qui  représentent  cette  divinité,  sont  un 
compromis  entre  le  symbole  anthropomorphique  qui  envahit  et  les  symboles 
zoologiques  qui  résistent.  1[  Statuette  d'Apollon  (pi.  1)  [A.  Blanchet].  Sta- 
tuette du  Cabinet  de  France  inspirée  par  le  célèbre  Apollon  Philésios  de 
Ganacos;  c'est  une  gracieuse  création  qui  méritait  d'être  tirée  de  l'oubli.  ^  10 
Quelques  figures  hétéennes  en  bronze  (flg.)  [J.  Menant].  Statuettes  d'un  art 
barbare,  dont  il  ne  faut  pas  se  hâter  de  tirer  des  conclusions  prématurées, 
mais  qui  sont  le  reflet  de  grands  monuments  qu'on  découvrira  un  jour,  "f 
Exploration  archéologique  dans  le  Morbihan  (fig.  pi.  2)  [A.  Martin].  Journal 
et  description  des  fouilles  de  plusieurs  tumulus.  ^  Le  mausolée  d'El-  16 
Amrouni  (fig.  pi.  3)  [Ph.  Berger].  <V,  R.  des  R.,  1895,  167,  45  s.  s.>.  1[  Chro- 
nique d'Orient  fSalomon  Reinach].  Nouvelles  et  bibliographie  générale- 
Pirée,  Phalère,  Eleusis,  Aphidna,  Laurium,  Béotie,  Copaïs,  Delphes,  Pho- 
cides,  Mycènes,  Argos,  Epidaure,  Trézène,  Olympie,  Messénie,  Sparte,  Thes- 
salie,  Athos,  Constantinople,  Panticapée,  Malte,  Corcyre,  Calaurie,  Eubée,  20 
Thasos,  Samothrace,  Lemnos,  Délos,  Mélos,  Amorgos,  Samos,  Icarie,  Léros, 
Crète,  Rhodes,  Chypre,  Asie  Mineure,  Amasia,  Bythynie,  Nicée,  Troie, 
Myrina,  Smyrne,  Lydie,  Magnésie,  Tralles,  Bargylia,  Ilalycarnasse,  Hiéropo- 
lis,  Dorylée,  Lycie,  Pamphylie,  Pisidie,  Cilicie,  Syrie  et  Palestine,  Sindjirli, 
Tyr,  Lachisch,  Jérusalem,  Jaffa,  Maximianopolis,  Palmyre,  Sinaï,  Assyrie  26 
et  Babylouie,  Telle,  Les  Hétéens.  Egypte  :  Alexandrie,  papyrus.  Musées  et 
collections  :  Londres,  Berlin,  Vienne,  Dorpat,  Saint-Pétersbourg,  Louvre, 
New-York,  Washington,  collections,  Liperheide,  Tyskievicz,  Varia. 

^H  Mars-Avril.  Lycurgue  et  Niké  (flg.)  [Cécil  Torrj.  Sur  une  amphore  pan- 
athénaïque  du   Louvre,  de  l'archontat  de  Théophraste,  313  av.  J.-C,   on  30 
voit  Lycurgue  tenant  une  Niké  posée  sur  une  proue.  C'est  sans  doute  la 
représentation  de  la  statue  en  bois  de  Lycurgue  faite  par  les  fils  de  Praxi- 
tèle, Céphisodote  et  Timarque;  la  Niké  serait  une  allusion  aux  statues  de 
Niké  en  or  massif  que  Lycurgue  dédia  à  Athéiia.  Une  autre  amphore  repré- 
sente Niké  voltigeant  au-dessus  d'une  proue.  La  Victoire  de  Samothrace  36 
ne  procéderait-elle  pas  d'un  type  analogue,  modifié  par  les  nécessités  de  la 
sculpture  obligeant  l'artiste  à  poser  sur  la  proue  la  déesse  qui,  dans  l'ori- 
ginal, volait  au-dessus?  ^  Epona  (flg.)  [Salomon  Reinach]  Catalogue,  dans 
l'ordre  géographique,  des  représentations  de  la  déesse  Epona  réparties  en 
trois  groupes,  1°  Ëcuyères  gallo-romaines.  2»  Divinités  féminines  associées  40 
à  des  chevaux,  mais  non  montées.  S»  Inscriptions  et  textes  mentionnant  la 
déesse  Epona.  Ce  premier  article,  composé  de  60  monuments  décrits   et 
dessinés,  comprend  les  Epona  du  type  équestre.  La  répartition  géographique 
montre  que  les  figures  d'Epona  absentes  de  la  Narbonnaise,  rares  en  Aqui- 
taine et  en  Armorique,  sont  très  nombreuses  dans  les  régions  d'Autun,  de  46 
Metz-Trèves,  de  Worms-Mayence,  c'est-à-dire  là  où  stationnaient  les  légions. 
Pour  deux  exemplaires  on  a  pu  constater  que  le  lieu  de  trouvaille  est  une 
écurie.  Étude  sur  l'attitude,  la  disposition  et  les  détails  de  ces  groupes 
équestres.  Quelquefois  un  poulain  accompagne  la  jument  montée;  une  fois 
c'est  un  chien;  une  autre  fois  ce  sont  plusieurs  chevaux.  ^  Les  vases  peints  50 
gallo-romains  du  musée  de  Roanne  (pi.  5-6)  [J.  Déchelette].  Trois  groupes  : 
1»  Vases  recouverts  extérieurement  d'un  engobe  blanc  qui  laisse  à  nu  la 
partie  voisine  de  la  base  et  dont  le  champ  est  limité  par  deux  zones  rouges 


•228  1895.    —    FRANCK. 

ou  bruues.  2»  Vases  semblables  aux  précédents,  mais  avec  addition  de  des- 
sins géométriques  de  couleur  brune,  bistrée  ou  violacée,  tracés  au  pinceau 
sur  le  fond  blanc  de  Tengobe.  3»  Vases  entièrement  recouverts  d'un  engobe 
blanc,  avec  ornementation  géométrique  particulièrement  soignée  et  ne  pré- 
5  sentant  pas  de  bandes  circulaires  rouges.  Description  de  vases  appartenant 
à  ces  dillérents  types.  D.  repousse  l'influence  orientale  et  croit  à  un  art 
celtique  qui  se  perpétua  après  la  conquête,  luttant  contre  la  concurrence  de 
la  céramique  romaine.  ^  Note  sur  un  disque  en  bronze  du  cabinet  de 
France  (fig.)  [R.  CagnatJ.  Disque  représentant  une  venatio  à  laqiielle  assis- 

io  tent  deux  vexillatio,  l'une  de  la  legio  xx  v  v.,  l'autre  de  la  legio  ii  Aug.  Au- 
dessus  un  aigle  tenant  le  foudre  entre  ses  serres;  puis  le  nom  Aure- 
lius  Cervianus,  personnage  dont  il  est  difficile  de  déterminer  la  qualité; 
plus  bas  la  formule  utere  felix.  Ce  monument  paraît  devoir  être  daté  du  3» 
ou  4»  siècle.  On  ne  peut  savoir  quand  ce  monument  fabriqué  sans  doute  en 

16  Angleterre,  a  été  porté  à  Rome  où,  avant  d'entrer  au  cabinet  de  France,  il 
avait  fait  partie  de  la  collection  du  cardinal  Carpegna.  Un  autre  disque  ana- 
logue décrit  par  Chabouillet  (Catalogue  des  Camées,  p.  535,  n»  3140),  est 
faux;  c'est  une  mauvaise  imitation  du  premier  avec  de  légères  modiiica- 
tions,  f  Vase  grec  de  la  collection  de  M.  Cecil  Torr  (lig.)  [S.  Reinach].  Lé- 

20  cythe  athénien  à  figure  rouge  sur  fond  noir;  jeune  fille  dansant  la  pyrrhi- 
que,  avec  l'inscription  Zeçupia  xaXe.  f  Requête  adressée  à  des  officiers 
romains;  papyrus  inédit  de  la  collection  de  Genève  [J.  Nicole].  Vers  le  temps 
de  Caracalla,  une  femme  du  bourg  de  Philadelphie  adresse  une  requête 
au  centurion  et  au  décurion  les  inl'ormant  que  son  mari,  agent  percepteur 

25  des  taxes,  a  disparu  et  est  peut-être  tombé  à  l'eau.  La  fin  du  document  qui 
manque  demandait  sans  doute  des  sondages  dans  le  Nil.  Rapproché  de 
documenis  analogues  déjà  publiés  par  N.  <R.  des  R.,  t.  19, 1895, 178,  7  ss.> 
celui-ci  permet  de  tirer  des  conclusions  intéressantes  pour  l'administration 
de  ces   régions.  ^  L'hippodrome  de  Dougga  (fig.)  [D""  Carton]  Description 

30  détaillée  des  restes  peu  considérables  de  cet  hippodrome  dont  les  matériaux 
ont  été  employés  dans  la  construction  de  l'enceinte  byzantine;  on  a  utilisé, 
pour  la  construire,  les  accidents  de  terrain;  la  spina  avait  environ  180  mè- 
tres; les  édicules  semicirculaires  qui  la  terminaient  existent  encore.  Il  a 
été  construit  en  223-225  ap.  J.-C.  ^  Encore  les  marbres  du  Parthénon  [Ph.  E. 

35  Legrand],  L.  apporte  de  nouvelles  preuves  à  l'appui  de  ses  notes  sur  l'his- 
toire des  marbres  du  Parlhénon  <  R.  des  R.,  t.  19, 1895, 178,  4  ss.  >^  Revue 
des  publications  périodiques   relatives  à  l'antiquité  romaine  [R.  Gagnât]. 
Janvier-Mars. 
^1[  Mai-Juin.  Deux  sculptures  de  l'école  de  Praxitèle  (pi.  78)  [M.  Bienkowski]. 

40  L'original  aujourd'hui  perdu  sur  lequel  a  été  fait  le  moulage  du  satyre 
de  la  collection  de  moulages  Mengs,  conservé  au  Musée  de  Dresde, 
appartient  à  la  seconde  moitié  du  4»  siècle,  non  à  Praxitèle,  mais  à  ses  fils 
Céphisodoie  et  Timarque.  Le  satyre  jouant  de  la  flûte,  au  musée  du  Louvre 
et  provenant  de  la  collection  Fould  doit  être  attribué  aux  mêmes  artistes. 

46  H  Statuette  de  bronze  trouvée  en  Savoie,  musée  de  Chambéry  (pi.  9,  10) 
[J.  Delamarre].  Trouvée  en  18GI  à  Détrier  dans  un  tombeau.  Aphrodite 
toute  jeune,  charmante  de  grâce  juvénile.  Œuvre  grecque  se  rattachant 
au  célèbre  tableau  de  Cos,  d'Appelle,  qui  représentait  Aphrodite  anadyo- 
mène  tordant  ses  cheveux  encore  humides  des  flots  marins;  fait  partie 

50  d'une  série  qui  va  eu  ofl'rant  une  succession  do  variétés  dans  l'altitude,  et 
commence  au  tableau  d'Appelle  pour  se  terminer  à  une  statuette  inédite  du 
Louvre  en  rapport  avec  la  l'selioumène  de  Praxytèle.  ^  Mythes  Chaldéens 
(fig.)  [Heuzey].  Étude  au  point  de  vue  de  la  mythologie  comparée  d'une 


REVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  229 

série  de  cylindres  qui  représentent  l'évolution  diurne  du  soleil  conquérant 
la  montagne  de  l'Occident  et  se  reposant  après  sa  victoire.  —  Cylindre 
représentant  des  divinités  sous  la  forme  d'animaux  monstrueux  et  person- 
nifiant les  troubles  de  l'atmosphère.  1[  Epona  (tig.)  [Salomon  Reinacli].  Fin. 
2»  Divinités  associées  à  des  chevaux,  n'^  61-73  bis.  3°  Les  textes.  4»  Les  s 
inscriptions;  20  sur  38  émanent  de  soldais.  Les  inscriptions  au  nom  d'Epona 
sont  très  rares  en  Gaule,  comjjlètement  inconnues  dans  la  Narbonnaise, 
l'Aquitaine,  l'Armorique,  fréquentes  seulement  sur  le  moyen  Rhin  et  la 
vallée  du  Danube,  alors  que  Epona  éciiyère  fait  défaut  sur  le  Danube  et 
que  les  autres  monuments  de  cette  déesse  y  sont  très  rares.  En  Italie,  c'est  to 
an  nord  du  Pô  que  paraissent  les  seules  traces  certaines  de  ce  culte  qui  ne 
soient  pas  dues  à  une  importation  accidentelle.  Après  examen  critique  des 
diverses  opinions,  R.  conclut  à  l'importation  du  culte  d'Epona  en  Italie  par 
des  Gaulois,  maquignons,  cochers  et  marchands  de  chevaux.  ^  Les  collec- 
tions de  Cosme  I  de  Médicis,  1374  [E.  Mïuitz].  Inventaire  inédit  des  œuvres  ^5 
d'art  de  toute  nature  conservées  par  Cosme;  entre  autres  catalogue  d'une 
collection  d'antiques.  ^  La  polychromie  dans  la  sculpture  antique  [L.  Di- 
mier].  D.  conteste  l'opinion  de  Collignon  que  la  coutume  de  peindre  les 
sculptures  persista  pendant  la  période  classique.  Examen  des  textes  relatifs 
à  la  question.  ^  Les  subdivisions  de  l'heure  dans  l'antiquité  [P.  Tannery].  20 
T.  pense  avoir  établi  d'une  façon  suffisamment  probable  que  la  première 
subdivision  technique  de  l'heure  temporaire  —  douzième  du  jour  naturel 
—  a  été  faite  en  5  Xeu-râ  (minuta)  par  une  tradition  chaldéenne  transmise 
aux  Grecs,  puis  aux  Romains.  Quant  aux  subdivisions  du  leplon,  les  do- 
cuments écrits  qu'on  possède  sont  trop  récents  pour  qu'on  puisse,  avec  25 
certitude,  les  faire  remonter  à  l'antiquité  classique.  ^  Les  déesses  nues 
dans  l'art  oriental  et  dans  l'art  grec  (fig.)  [Salomon  ReinachJ.  Le  type  d'une 
divinité  sans  voile  n'a  pas  été  transmis  à  la  Grèce  par  les  vieilles  civilisa- 
tions de  l'Asie.  La  civilisation  dont  la  mer  Egée  était  le  centre  et  qui  s'éten- 
dait sur  les  côtes  syriennes  a  fait  pénétrer  en  Asie,  à  deux  reprises,  le  30 
motif  de  la  déesse  nue.  C'est  de  la  Grèce  aussi  que  l'Italie  l'a  reçu,  pour  le 
transmettre,  sous  la  domination  romaine,  jusque  dans  les  régions  les  plus 
éloignées  du  monde  antique.  Ensuite,  pendant  10  siècles,  il  s'effacera  de 
nouveau,  proscrit  par  les  religions  orientales,  le  Christianisme  d'abord, 
puis  l'islamisme.  Mais,  quand  l'art  renaissant,  à  l'époque  de  Boticelli,  36 
recommencera  à  figurer  la  nudité  féminine,  c'est  encore  des  exemples  et 
(les  leçons  de  la  Grèce  que  s'inspireront  les  peintres  et  les  sculpteurs. 

%^  Juillet-août.  L'Athéna  Lemnia  de  Phidias.  Réponse  à  M.  Furtwaengler 
[P.  Jamot].  J.  maintient,  contre  la  réponse  de  F.  (Classical  review,  juin  1895) 
à  son  premier  article  (Monuments  grecs,  n»»  21-22, 1893-1 89'«)  son  opinion  que  *0 
l'Alhéna  Lemnia  de  Phidias  était  casquée.^  Les  sculptures  d'Olympie  con- 
servées au  Musée  du  Louvre  [E.  Michon].  M.  démontre,  à  l'aide  de  pièces 
anlhenliques  que  le  Musée  du  Louvre  a  conservé  tous  les  antiques  qui, 
en  1829,  lui  sont  venus  des  fouilles  faites  par  les  Français  à  Olympie;  le 
Musée  n'a  jamais  reçu  les  morceaux  qu'on  l'accuse  d'avoir  perdu.  A  suivre.  4S 
^  Revue  des  publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  classique 
(fig.)  [R.  Cagnall.  Avril-juin. 

tu  Septembre-octobre.  Tète  d'un  diadumène  au  Musée  Britannique  (pi.  11- 
12)  (S.  Murrayj.  Comparée  avec  les  analogues,  celte  tête  offre  les  caractères 
de  l'art  grec  postérieur  au  cinquième  siècle,  f  Les  sculptures  d'Olympie  50 
conservées  au  Musée  du  Louvre  [E.  Michon]  fin.  Historique  des  fouilles  de 
l'expédition  de  Morée.  Ce  que  lui  doit  le  Musée  du  Louvre,  f  La  nécropole 
de  Camiros  dans  l'île  de  Rhodes  (fig.)  [L.  de  Launay].  Exposé  au  double 


230  1895.   —   FRANCE. 

point  de  vue  archéologique  et  géologique  des  fouilles  exécutées  à  Lem- 
nos,  lalysos  et  Lindos.  ^  Le  Musée  de  Cherchel  [P.  Monceaux].  L'examen 
du  Musée  suggère  à  M.  les  considérations  suivantes:  Juba  II  s'efforça  d'ac- 
climater à  Caesarea  le  grand  art,  celui  du  y  siècle.  Sous  la  domination 

^  romaine,  les  amateurs  se  sont  tournés  vers  un  art  moins  sévère  et  ont 
demandé  leurs  modèles  à  l'art  de  Praxitèle  et  aux  sculptures  de  l'époque 
hellénistique;  c'est  ce  goût  qui  triomphe  dans  la  décoration  des  thermes  à 
l'époque  des  Antonins.  L'imitation  du  grand  art  grec  a  donc  peu  à  peu 
cédé  la  place  à  l'art  gréco-romain.  Mais  Juba  n'avait  pas  seulement  créé  des 

^^  collections,  il  avait  formé  des  ouvriers;  aussi,  dans  les  aleliers,  il  subsiste 
quelque  chose  de  l'ancienne  tra(iition  qu'on  remarque  jnême  dans  les 
œuvres  purement  romaines.  ^  Chronique  d'Orient  fSalomon  ReinachJ. 
Nouvelles  et  bibliographie  générale.  Laurium,  Béotie,  Orope,  Thébes, 
Thespies,  Haliarte,  Copaïs,  Delphes,  Péloponnèse,  Phlius. 

1^  If^  Novembre-décembre.  Notes  et  souvenirs  d'un  vieux  collectionneur 
(pi.  13,  lig.)  [Tyszkiewicz].  1»  Ma  collection  égyptienne.  2°  Les  médaillons  de 
Tarse.  3»  Le  buste  en  bronze  dit  de  Bénévent.  ^^°  Le  miroir  à  reliefs  avec 
Aphrodite  Pandémos.  5»  L'Hercule  de  Foiigno.  6°  Intailles  et  Camées.  A 
suivre,  t  Une  flotille  phénicienne  d'après  une  peinture  égyptienne  (pi.  14- 

20  15  [G.  Daressy].  Peinture  d'un  grand  intérêt;  elle  nous  montre,  tracé  par 
des  contemporains,  le  type  des  navires  de  cette  époque  si  reculée  et  nous 
met  sous  les  yeux  les  images  des  pins  fameux  navigateurs  de  l'antiquité. 
If  Note  sur  l'histoire  du  buste  dans  l'antiquité  (fig.)  [P.  Bienkowski].  Étude 
et  classement  chronologique  des  bustes  avec  leurs  modifications  successi- 
fs ves.  If  Note  sur  un  bas  relief  africain  trouvé  à  Hadjeb-el-Aïoun  (fig.) 
fj.  Toutain].  Dédicace  à  un  Dieu  dont  le  nom  manque,  mais  qui,  d'après  le 
bas  relief,  doit  être  Draco  Auguslus,  le  serpent,  symbole  des  puissances 
malfaisantes  et  ennemies  des  hommes  et  des  dieux.  La  dédicace  —  pro 
saiute  imperatorum  —  prouve  que  le  monument  n'est  pas  antérieur  à  Marc 

30  Aurèle,  et  qu'il  est  antérieur  à  Dioclétien.  ^  Notes  sur  Lemnos  (fig.)  [L.  de 
Launayj.  Observations  sur  l'engloutiseement  de  l'île  de  Chryses  signalé  par 
Pausanias  et  sur  la  terre  de  Lemnos.  ^  Chronique  d'Orient  (tig.)  fSalomon 
Reinachl.  Mycène.  le  mycénien  et  le  mirage  oriental.  Argos,  Tyrinthe,  Epi- 
daure,  Trézène,  Tégée,  Lycosura,  Mégalopolis,  Pherae,    Sparte,  Olympie, 

35  Ilalmyros,  Macédoine,  Salonique,  Athos,  Thrace,  Callatis,  Tomi,  Istropolis, 
Dacie,  Constantinople,  Russie  méridionale,  Géphalénie,  Egine,  Céos,  Eubée, 
Thasos,  Samothrace,  Imoros,  Lemnos,  Lesbos,  Délos,  Mélos,  Théra,  Amor- 
gos,  Samos,  Icarie,  Patmos,  Nisyros,  Symi,  Rhodes,  Chalki,  Crète,  Chypre, 
Asie  Mineure,  Cérasus,  Amisus,   Arnasie,  Arménie,  Cappadoce,  Bithynie, 

*"  Mysie,  Troie.  Pergame.  If  C  TÉglaS,  Ujabb  adalékok  zualagok  sziklafelirataihoz 
fJ.  Kont].  Nouvelles  inscriptions  des  cataractes  du  bas  Danube,  suivies 
d'une  étude  sur  la  défense  de  la  frontière  de  la  Dacie  jusqu'à  l'avènement 
de  Trajan.  Rectification  aux  inscr.  du  Corpus  inscr.  lat.,  t.  3,  supplément, 
8267,  et  Corpus,  3,  12  (viae  Moesiae  inferioris).  Cette  publication  est  une  des 

*^  plus  intéressantes  contributions  à  l'histoire  de  la  Dacie  et  de  la  Mésie.  f 
Revue  des  pulilications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine  (fig.) 
[R.  Gagnât].  Juillet-décembre.  Henry  Thédenat. 

Revue  de  l'histoire  des  religions.  T.  31,  n»  1.  Bulletin  archéologique  de 
la  religion  grecque  fPierre  Paris].  Fouilles  de  Delphes  en  1894  :  État  des 

20  fouilles.  Le  temple  a  été  malheureusement  détruit  systématiquement. 
Autel  de  Chios.  Dépôt  de  terres  cuites  et  de  bronzes  d'un  archaïsme  très 
lointain.  Trésor  des  Athéniens.  Trésor  des  Siphniens.  Trésor  des  Sicyoniens 
et  descriptions  de  leurs  métopes.  Édifices  votifs  des  Lacédémonieus,  des 


REVUE   DES   ÉTUDES  JUIVES.  "231 

rois  d'Argos  et  des  Épigones.  Monuments  épigraphiques  :  Décrets;  hymnes 
à  Apollon  avec  notation  musicale.  Fouilles  de  Délos  par  Couve  et  Ardail- 
lon,  de  Strates  par  Joubin.  Découverte  par  Rade  et  Ouvré  à  Eski-Schéhir 
d'un  bas-relief  représentant  une  Artémis  persique.  Fouilles  d'Athènes  : 
salle  de  réunion  des  lobacchoi  avec  inscription  donnant  le  règlement  de  ce  5 
thiase  de  dévots  à  Bacchus.  Fouilles  et  découvertes  à  Corfou,  àDorylée,  à 
Basiiis  et  Bathos  en  Arcadie;  à  Abae  sur  l'emplacement  du  temple  d'Apol- 
lon; à  THéraeon  d'Argos:  à  Erétrie;  à  Eleusis,  Mycènes,  Epidaure.  Deux 
étudiants  de  I-ivadia  auraient  trouvé,  près  de  leur  ville,  le  fameux  sanc- 
tuaire de  Trophonios.  ^  Stéphane  Gsell.  Essai  sur  le  règne  de  Domitien  *0 
[A.  Audollent].  Sûreté  d'information,  méthode  prudente,  exactitude  scienti- 
fique. G.  s'est  borné  de  propos  délibéré  à  réunir,  à  coordonner  des  faits. 

HH  N"  .3.  Masphro.  Histoire  ancienne  des  peuples  de  l'Orient  classique.  Les 
origines.  Egypte.  Chaldée  [Amelineau].  Analyse  très  étendue.  Observations 
sur  l'évolution  religieuse  de  l'Egypte.  Élogieux.  ^  Fr.  Cumont.  Textes  et  «6 
monuments  figurés  relatifs  au  culte  de  Milhra.  A.  J.  ROTEVEEL,  De  rom,einsche 
Mysteriën  van  Mithras  [J.  Réville].  Disposition  regrettable  des  textes  des 
auteurs  grecs  et  latins  par  ordre  alphabétique  au  lieu  de  chronologique. 
Les  textes  orientaux  sont  par  trop  incomplets.  G.  affirme,  sans  le  prouver, 
qu'il  n'y  a  aucun  rapport  entre  le  sacrifice  du  taureau  par  Mithra  et  la  20 
régénération  taurobolique.  Élogieux,  malgré  des  réserves.  Le  rpr  critique  la 
division  de  P.  et  quelques-unes  de  ses  théories. 

îf  T.  32,  n"  1.  Bulletin  archéologique  de  la  religion  romaine  [Audollent]. 
Ouverture  du  musée  de  l'Orto  botanico.  Dérouverte  et  reconstitution  de 
l'Ara  pacis  Augustae.  Études  de  Gatti  et  de  Marucchi  sur  un  fragment  de  25 
calendrier  romain  trouvé  sur  l'Esquilin.  Examen  des  recherches  de  Lan- 
ciani  et  Huelsen  sur  l'emplacement  du  temple  du  Soleil  à  Rome.  Fouilles 
de  l'acropole  de  Sélinonte  par  Salinas.  Fouilles  de  Ferrero  au  Grand-Saint- 
Bernard.  Borsari  retrouve  le  temple  de  Jupiter  Auxurus. 

Yi  N»  3.   Le   dieu   d'Apulée  [GuimetJ.   Malgré  une  croyance  antérieure  30 
officielle,  Apulée  était  surtout  imbu  des  grandes  philosophies  grecques. 

Henry  Thédenat. 

Revue  des  études  juives.  T.  XXX,  n»  59.  Les  prophéties  sur  la  guerre 
judaïco-romaine  de  l'an  70  [M.  FriedlaenderJ.  Après  avoir  rappelé  que,  suivant 
Josèphe,  la  cause  de  la  révolte  des  Juifs  contre  les  Romains  fut  un  oracle  35 
ambigu  d'après  lequel,  en  ce  temps,  un  homme  parti  de  leur  pays  devait 
gouverner  le  monde,  F.  recherche  dans  les  auteurs  anciens,  Tacite,  Sué- 
tone, Josèphe,  les  traces  de  cette  prophétie  et  des  prodiges  précurseurs  de 
la  catastrophe.  Il  tire  de  son  étude  la  conclusion  que  les  oracles  sibyllins 
sont  la  source  première.  If  N»  60.  Nécrologie  [  ]  Joseph  Derenbourg.  ff  40 
N»  61.  La  bataille  de  Magdolos  et  la  chute  de  Ninive  [Théodore  Reinach]. 
La  bataille  de  Magdolos  mentionnée  par  Hérodote  et  identifiée  jusqu'à  pré- 
sent avec  celle  de  Mogiddo,  dans  la  Bible,  a  été  gagnée  par  le  pharaon 
Nichao,  non  sur  les  Juifs  ou  les  Philistins,  mais  sur  les  Assyriens  en  608 
av.  J.  G.,  3  ans  seulement  avant  la  chute  de  Ninive.  45 

Vi  N°  62.  L'empereur  Claude  et  les  antisémites  alexandrins  d'après  un 
nouveau  papyrus  [Thédore  Reinach].  Texte  et  commentaire  d'un  papyrus 
en  partie  déjà  publié  dans  l'IIermes  par  Wilcken.  R.  complète  le  texte  de 
W.  à  l'aide  d'un  nouveau  fragment  du  Musée  de  Giseh  où  M.  Jouguet  l'a 
récemment  découvert.  Les  deux  fragments  réunis  ont  permis  à  R.  de  res-  eo 
tituer  complètement  le  texte  :  ce  document  est  le  procès -verbal  d'une 
audience  criminelle  tenue  par  l'empereur  Claude,  assisté  de  son  conseil. 
Les  parties  en  cause  sont  Hérode  Agrippa,  roi  des  juifs,  et  les  chefs  des 


232  1895.    —    FRANCE. 

antisémites  alexandrins,  Isidore  et  Lampon.  Ceux-ci,  condamnés  à  mort 
pour  des  crimes  commis  sous  Caligula,  cherclient  à  gagner  du  temps  en 
dirigeant  une  accusation  contre  Agrippa;  mais  l'empereur  leur  ferme  la 
bouche  et  les  envoie  au  supplice.  Le  cynisme  de  leurs  réponses  confirme  le 

5  jugement  sévère  que  Philon  porte  contre  eux.  Henry  Thédenat. 

Revue  épigraphique  du  Midi  de  la  France  [Allmer].  N"  77.  Mar- 
seille :  inscription  funéraire  avec  le  nom  Memmius,  nouveau  à  Marseille. 
11  Lunel  Viel.  Cursus  honorum  d'un  personnage  qui  a  été,  à  Nîmes,  praefectus 
vigilum   et  armorum.  t  Nîmes  :  divers  fragments  :  aux  Proxumes.  Ins- 

10  cription  sur  un  bassin  ovale  en  bronze  :  velia.  veia.  cac.  1.  f.  vie.  vici. 
mar.  lib.  ss.  f  Sommières,  Villevielle,  Nages,  Mus,  Guarrigues  :  marques 
de  potiers.  ^  Barjac  :  autel  à  Mars.^  Chatelans  :  cachet  d'oculiste  de  C  lui. 
Euhodes.  "f  Lyon  :  autel  aux  mères.  ^  Les  dieux  de  la  Gaule  :  Amarco- 
litanus.  Avalonnacus,  Aramo,  Arausio,  Minerva  Arnalia,  Mercurius  Artaius, 

15  Dea  Artio,  Dea  Avenlia,  Avicantus,  Axuri. 

1[^  N»  78.  Béziers,  Bouillargues,  Nîmes  :  épitaphes  ou  fragments.  ^ 
Suzette  :  pierre  de  limite.  ^  Beaumont,  Vaison  :  épitaphes.  %  Grenoble  : 
fragment  mentionnant  un  pagus  Alius  chiz  les  Viennenses.  1  Les  dieux 
de  la  Gaule  :  Aximus,  Baco,  Jupiter  Baginas,  Baginus  et  les  Baginatiae, 

20  Mars  Belado,  Belinus,  Belenus,  Apollo  Belenus,  fons  Belenus  ou  Beleni. 

Hî  N»  79.  Hautefage,   Lot-et-Garonne  ;   Autel  érigé  par   un  édile  de  la 

cité  des  Nitiobriges.  |  Marseille  :  épitaphe.  ^  Pourrières  ;    amphore  à  la 

marque  des  Melissi  et  Melissei.  ^  Nîmes  :  Fragment  d'épitaphe,  marque  de 

construction.  ^  Dieux   de  la  Gaule  :  Belenus   Apollo    (suite).  BY))>r|Ta(xiî, 

25  Minerva  Belisama.  Deus  Bemiluciovis.   Bergonia.  Dea  Bibracte.  ^  Biviae, 
Triviae,   Quadriviae.  Dea  Blanda.   Mars  Bolvinnus,   Bolvinnis,    Brigindo, 
Bormanus,  Bormana,  Bormanicus.  %  Le  christianisme  à  Lyon  avant  Cons- 
tantin, par  Otto  Ilirschfeld.  Traduction.  A  suivre. 
^^  N»  80.  Eyragues  :  épitaphe.  ^  Les  dieux  de  la  Gaule  celtique  :  Borma- 

30  nus,  Bormana,  Bormanicus.  Borrao,  Borvo.  Aquae  B(riginnenses)  ?  ^ 
Géographie  de  l'Aquitaine  romaine,  f  Le  christianisme  à  Lyon  avant 
Constantin,  par  Ilirschfeld.  Suite  de  la  traduction.         Henry  Thédenat. 

Revue  numismatique.  189^,  n»  1.  Études  sur  les  monnaies  primitives 
d'Asie    Mineure.   3»    L'étalon    phocaïque   (pi.  1)   fE.   Babelon].    Étude   des 

35  monnaies  en  électrum  qui  suivent  l'étalon  phocaïque.  Cet  étalon  fournit, 
aux  7o  et  6«  siècles  av.  J.  C.  un  statère  normal  de  16  gr.  60  à  16  gr.  20  envi- 
ron. Dès  le  début  du  îj»  siècle,  le  statère  phocaïque  atteint  à  peine 
16  grammes,  et,  30  ans  pins  tard,  il  descend  à  15  gr.  W.  Les  monnaies 
en  électrum  qui  suivent  l'étalon  phocaïque  et   que  B.  décrit,  se  répar- 

40  tissent  principalement  entre  Phocée,  Téos,  Lesbos,  Smyrne,  Clazomène, 
Lampsaque,  Cyzique.  B.  décrit  aussi  un  petit  nombre  d'incertaines  qui  très 
vraisemblablement  proviennent  de  ces  mômes  villes  ou  de  villes  voisines 
depuis  Téos  au  sud  jusqu'à  Cyzique  au  Nord;  ces  deux  points  délimitent 
exclusivement  le  domaine  de  l'étalon  phocaïque.^  Monnaies  de  Césarée  de 

45  Cappadoce  (pi.  3)  [J.  A.  Blanchet].  Description  avec  bref  commentaire  de 
variétés  rares  ou  inédites  de  monnaies  de  Cappadoce  acquises  par  le  Cabi- 
net des  médailles.  Te  sont  des  monnaies  de  Néron,  Vespasien,  Domitien, 
Nerva,  Trajan  et  Nerva,  Trajan,  Hadrien,  Antonin  le  Pieux,  Commode, 
Julia   Domna,  Alexandre  Sévère,  t   Aureus  inédit  d'Uranius  Antoninus 

KO  (fig-)  [Id.].  Aureus  de  la  collection  Jules  Bouvier  de  Beyrouth,  au  type  de 
la  Fortune  assise  avec  ses  ;\ttribuls  et  la  légende  Fortuna  redux  ,  iu)ité 
d'une  monnaie  de  Philippe  père;  offre  un  nouvel  argument  pour  placer 
l'émission  des  aurei    d'Uranius  Antonius   à  l'époque   de  l'avènement  de 


REVUE    NUMISMATIQUE.  233 

Valérien  et  de  Gallien.  Sur  les  légendes  de  ses  aurei,  gravées  autour  de 
la  tète,  Uranius  Antoninus  n'a  jamais  pris  les  titres  imperator  et  Augustus  ; 
il  les  prend  sur  les  bronzes  à  légendes  grecques  frappés  à  Ephèse  ;  consé- 
quences d'un  fait  sans  doute  intéressant  mais  encore  ignoré.  %  Trouvailles 
de  monnaies  antiques  à  Reims,  Fins  d'Annecy,  Contrisson,  Seyssel,  Phi-  5 
lippeville,  impériales  romaines  ;  à  Corato  (Apulie),  Monte-Marciano 
d'Ombrie,  Callrano  Viccnlino,  monnaies  de  la  rép.  romaine;  Battaglia,  près 
Campi,  tétradrachmes  en  argent;  àllanau,  près  la  Motte-Beuvron  Loir-et- 
Cher,  près  Longroy  Loire-Infér. ,  Annecy,  l'uteaux  Seine,  Evreux,  imp. 
rom.  %  Trouvailles  de  monnaies  grecques  en  Bulgarie  [V.  Dobrusky].  Dans  lo 
un  cimetière  situé,  avec  des  substructions  antiques,  à  3  kilomètres  du 
mont  Rhodope,  sous-préfecture  de  Stônimach  :  200  pièces  en  argent 
d'Abdère,  Parium,  Cherronesos.  Description.  |  Dons  faits  au  Cabinet  de 
France.  ^  Nécrologie  :  Reginald  Stuart  Poole  ;  H.  Montagu. 

^1[  N»  2.   Les  noms  de   l'empereur  Carausius  [Robert   Mowat].  Du  rap-  15 
prochement  de  légendes  monétaires  et  de  l'inscription  d'un  miiliaire  de 
Carlisle  (Angleterre),  M.  tire  la  conclusion  que  les  noms  de  Carausius  sont  : 
M.  Aurelius  Mau£(aius)   Carausius.  Du  nom  Mausaios  a  été  dérivé  le  nom 
de  lieu  Mausiacus  =  Mozat  (Puy-de-Dôme).  ^  Les  ateliers  monétaires  impé- 
riaux en  Gaule,  principalement  de  Postume  à  Tétricus  258-273  (Qg.)  [R.  20 
Mowat].   M.   recherche,  par   une  étude  approfondie,  aidée  des  monnaies, 
textes  et  inscriptions,  la  situation  des  empereurs  Gaulois  en  Narbonnaise. 
Il  étudie  ensuite  en  détail  les  ateliers  de  la  Gaule  qui  existaient  sous  leur 
administration  :  Lyon,  Trêves,  Cologne,  Vienne,  Arles,  Amiens,  Narbonne 
et  termine  par  un  tableau  des  marques  des  ateliers  monétaires  des  enipe-  2& 
reurs  gallo-romains.  ^  Monnaies  grecques  (pi.  /i)  [A.  Blanchet].  Description 
de  monnaies  grecques  récemment  acquises  par   le  cabinet  de  France  et 
choisies    par    B.  parmi  celles  qui  appartiennent  à  une    même   région  : 
Alexandre  I  de  Macédoine,  498-434.  Etoiie  :  ligue  étolienne,  279-168;  Pbo- 
cide,  Béotie;  Ilaliartns  de  Béotie;  Coronée  de  Béotie;  Tanagre  de  Béolic;  30 
Thèbes  de  Béotie;  Eurea  de  Thessalie.  ^  Carte  géographique  établie  pour 
l'exposition  des  monnaies  de   la  Gaule  [    ].  La  carte  a  été  dressée   par 
M.  Henri  de  la  Tour,  d'après  les  atlas  allemands  et  la  carie  de  Longnon, 
avec  indication  des  fleuves  et  des  divisions  territoriales;  les  monnaies  sont 
disposées  sur  la  carte  dans  de  petites  cases  séparées  par  des  filets  d'or;  les  35 
noms    des    peuples  sont  inscrits  sur  la  carte   elle-même.  %  Nécrologie  : 
Eugène  Pion,  Emile-François  Farge.  ^  \Varwich  Wroth.  A   catalogue  of  ihe 
(jreek  coins  in  Ihe  Drilish  Muséum.  Cntnlogue  of  Ihe  greck  coitis  of  Troas,  Aeolis 
and   Lesbos  [E.   Babelon].   Analyse   très  étendue,  élogieux.  ^  A.  Pfeiffer. 
Antike  Miinzbilder  fiir  dcn  Schulgebrauch.  Il  y  aurait  d'utiles  additions  à  faire  40 
à  ce  travail.  Ne  pas  oublier  cependant  que  P.  s'est  proposé  simplement  le 
but  d'intéresser  les  écoliers  à  la  vie  des  anciens. 

1[^  N»  3.  Etudes  sur  les  monnaies  primitives  d'Asie  mineure.  4»  L'étalon 
milésien  (pi.  G)  [E.  Babelon].  Étude  du  numéraire  qui  circulait  dans  les 
grandes  villes  commerçantes  de  l'ionie  méridionale.  Ephèse  et  Milet  tail-  45 
laient  leurs  monnaies  d'après  un  .système  particulier  que  B.  appelle  Milé- 
sien. Il  se  propose  d'en  suivre  le  développement  et  l'expansion  en  groupant 
ses  produits  les  plus  anciens.  L'étalon  milésien  a  subi  la  loi  naturelle  de 
l'affaiblissement  graduel  durant  l'espace  compris  entre  l'invention  de  la 
monnaie  et  la  chute  de  Milet  en  o94.  B.  en  dresse  un  tableau,  puis  divise  50 
les  monnaies  en  divers  groupes  qu'il  étudie  en  détail.  Article  étendu.  ^ 
Principaux  prix  d'adjudication  des  monnaies  grecques  composant  la  col- 
lection  du  comte  d'Ashburnham,  vendue  à   Londres   les  6  et  7  mai  1895- 


234  1895.    —    GRANDE-BRETAGNE. 

Cette  collection  avait  été  formée  en  grande  partie  des  colleclions  Thomas, 
Northwick,  Addinglon,  Wigau,  etc. 

tl  N»  4.  Sur  la  valeur  relative  des   métaux  monétaires  dans  la  Sicile 
grecque  (pi.  7,  8)  [Théodore  ReinachJ.  R.  complète,  par  l'étude  sur  la  Sicile, 

6  son  travail  antérieur  sur  la  valeur  proportionnelle  de  Tor  et  de  l'argent 
pendant  l'antiquité  grecque  <R.  des  R.,  t.  18,  1894,  p.  212,  37  et  213,  24  >. 
Ëtude  de  la  valeur  relative  des  métaux  monétaires  de  la  Sicile  :  l'or,  l'élec- 
trum,  l'argent,  le  cuivre.  If  Nouvelles  recherches  sur  les  origines  et  les 
rapports  de  quelques  poids  antiques  (pi.  10,  fig.)  [Michel  G.  Soutzo].  Étude 

10  de  détail  dont  voici  la  conchision  :  Tous  les  anciens  talents  (poids)  sont 
des  multiples  de  l'outen  égyptien  suivant  le  système  duodécimal.  ^  Nécro- 
logie. Hermann  Grote.  Henry  Thédenat. 


15 


20 


GRANDE-BRETAGNE 

Rédacteur   général    :    Henri    Lkbêgue. 


Archaeologia  or  miscellaneous  trâct  relating  to  the  Antiquity,  2* 

série,  t.  4:  t.  54,  1*'  part.  Le  camp  d'Ardoch  en  Pertshire  (fig.)  [M.  Kenny 
Hughes].  Camp  breton  occupé  ensuite  par  les  Romains.  %  Le  mausolée 
d'Halicarnasse.  Nouvelle  restauration  (planches,  fig.)  [Ed.  Oldfieldj.  Ëtude 

25  très  détaillée  d'où  0.  tire  les  conclusions  suivantes  qu'il  déclare  évidentes  : 
1°  L'édifice  était  élevé  sur  un  escalier  à  quatre  faces.  2»  La  cella  avec  la 
chambre  sépulcrale  était  dans  la  pyramide  inférieure,  et  cette  cella  était 
carrée  et  intérieurement  ouverte.  3»  Le  ptéron  était  une  construction  ouverte 
qui  laissait  la  vue  pénétrer  des  quatre  côtés,  le  faîte  étant  supporté  par  des 

30  colonnes.  A»  Le  ptéron  avait  une  ornementation  extérieure  qui  distinguait 
sa  façade  de  ses  côtés,  fj»  Le  faîte  était  à  l'origine  une  haute  pyramide  avec 
un  apex  que  Pythis  tronqua  pour  y  poser  son  char.  Essai  de  restauration 
d'après  ces  principes.  ^  Note  sur  deux  portraits  égyptiens  peints  sur  des 
couvercles  de  cercueils  de  momies  du  premier  siècle  ap.  J.-G.  (planche) 

35  [Hilton  Price].  Description  sans  conclusions,  sauf  la  date  énoncée  dans  le 
titre.  I  Acte  de  vente  d'un  esclave,  en  latin,  daté  du  24  mai  166  ap.  J.-C. 
(pi.)  [Ed.  Maunde  Thompson].  Texte  du  document;  la  transaction  a  eu  lieu 
entre  deux  officiers  de  l'escadre  de  la  flotte  de  Mycènes  stationnée  à 
Seleucia  Pieria  sur  la  côte  de  Syrie,  sous  les  consulats  de  Q.  Servilius  Pu- 

40  dens  et  A.  Fufidius  Pollio.  Gommenlaires.  ^  Fouilles  sur  l'emplacement  de 
la  cité  romaine  de  Silchester,  en  1894  (planches,  fig.)  [H.  A.  Grueber].  Des- 
cription très  détaillée  des  fouilles  de  plusieurs  maisons  antiques.  Trouvaille 
de  monnaies  romaines  de  Marc  Antoine  (monnaies  légionnaires)  à  Septime 
Sévère  au  nombre  de  523.  Description  de  ces  monnaies. 

45  Henry  Thédenat. 

The  Classical  Review.  N»  1.  Fév.  Rapprochements  entre  le  texte  de  la 

morale  à  Nicomaque  d'Aristote  et  des  passages  de  la  métaphysique  et  de 

la  seconde  analytique  [J.  Cook  Wilson].  t  La  procédure  de  la  Provocatio 

[A.  H.  J.  Greenidge].  Discussion  des  théories  de  Mommsen,  de  Merkel,  de 

80  Marcel  Fournier  et  de  Geib.  Le  judicium  populi  était  une  cour  de  cassa- 
tion et  n'était  une  cour  d'appel  que  par  l'exercice  du  pouvoir  d'un  magis- 
trat, t  Notes  sur  le  texte  de  Lucain  [W.  E.  Heitland].  Observations  sur  les 
corrections  d'Hosius.  ^  Milton  et  Pindare  [W.  T.  Lendrumj.  Id.  [R.  Y. 


THE   CLASSICAL   RKVIEW.  235 

Tyrrell.]  \\  Les  noms  descriptifs  d'animaux  en  Grèce  [G.  F.  Hill.  T.  W. 
Allen].  Ces  noms  dérivent  de  l'imagination  populaire.  %  Notes  sur  les  Phé- 
niciennes d'Euripide  [M.  L.  Earle].  Vers  208-213,  473-477,  304,  703-  sq.,  740, 
747,  881-P83,  947,  1134-1138,  1193,  1233  sq.  H  Note  sur  Sophocle  Ajax,  117-120 
[M.  L.  Earle.]  ^  L'enclitique  ne  [G.  M.  Mulvany].  Classification  des  cas  où.  *> 
l'on  emploie  en  latin  l'enclitique  ne.  ^  El  dans  si  S'aye  [E.  H.  Miles],  et  est 
une  exclamation  et  non  une  conjonction  conditionnelle,  f  Les  manuscrits 
de  Properce  [A.  E.  IlousmanJ.  Discussion  du  mémoire  de  Postgate  dans  les 
Transactions  of  the  Cambridge  Philological  Society  (vol.  IV,  part.  I).  ^ 
Juvenal,  Sat.  VII,  165  [W.  W.  Merry].  Quid  do  est  une  faute  de  copie  pour  'O 
quiddam.  ^  Lucilius  I,  24  (30)  [S.  B  Platner].  Au  lieu  de  citer,  lire  teter.  ^ 
Note  surl'intercalation  dans  l'année  attique  [T.  Nlcklinj.  ^  Epicteti  disserla- 
liones  ab  Arriano  digestae  ad  (idem  codicis  ISodleiani  recens.  H.  ScHENKL.  Acce- 
dunt  fragmenta,  Enchiridion,  Gnomologiorum  Epicleteorum  reliquiae, 
indices  [J.  B.  Mayor].  Première  édition,  faite  d'après  le  ms.  de  la  Bod-  15 
leienne,  source  de  tous  les  mss.  connus.  Discussion  d'un  certain  nombre 
de  lectures.  1[  Notes  sur  le  même  ms.  d'Épictète  [W.  M.  Lindsay].  ^  Catulle 
et  ses  modèles,  par  G.  Lafaye  [R.  Ellis].  Intéressant,  mais  peu  convaincant 
sur  bien  des  points.  ^  The  Corrcspondence  of  M.  TuUius  Cicero,  éd.  by  R.  Y. 
TvRRELL  and  L.  G.  Puhser  vol.  IV  [G.  E.  Jeans].  Critiques  sur  l'établisse-  20 
ment  du  texte  et  sur  les  notes.  ^  P.  Comclii  dialogus  de  oratoribus.  éd.  w^ilh 
prolcgoin.  etc.  by  A.  Gudeman  [II.  Furneaux].  Importante.  Les  prolégo- 
mènes sont  un  travail  de  mérite.  ^  Tacitus,  Dialogus  de  oratoribus,  éd.  with 
iiitrod.  etc.  by  Ch.  Edw.  Bennett  [II.  Furneaux].  Bonne  édition  classique. 
^  Adversaria  in  Tragicorum  Graecorum  Fragmenta  scripsit  et  colleg.  Fr.  H.  25 
M.  Blaydes  [L.  Campbell].  Utile,  quelques  observations  de  détail.  ^  Euri- 
pidcs''  Alcestis  éd.  by  M.  L.  Earle  [1\  B.  I  ngland].  Éloges,  indications  des 
corrections  apportées  au  texte.  ^  The  Philocletes  of  Sophodes  by  Fr.  P. 
Graves  [M.  L.  D'Oogej.  Texte  de  l'édition  de  Schneidewin-Nauck  de  1887, 
dont  G.  s'écarte  pour  maintenir  les  leçons  du  Laurentianus.  Commentaire  3o 
sobre,  f  The  Aeneid  of  Virgil.  Bks.  I-VI.  éd.  with  introd.  etc.  by  T.  E.  Page 
[IL  Ellershawj.  Bon  livre.  ^  Ueber  Homerische  Waffen  :  Archaologische  Un- 
tersuchungen,  vou  W.  Reichel  [W.  LeafJ.  Progrès  notable  dans  l'archéo- 
logie homérique.  ^  L'origine  Stciliana  deW  Odissea;  Ancora  suW  origine  deW 
Odissea  [A.  PlattJ.  L'Odyssée  a  été  composée  à  Trapani.  *{  A.  IIolm.  Gnechische  35 
Griechichte  von  ihrem,  Ursprunge  bis  zum  Untergange  d<r  Selbstàndigkeit  drs 
Geschischen  Volkcs.  4'«''Bd.  Die  Griechisch-Makedonische  Zeit  und  der  Blinde 
vom  Tode  Alexanders  bis  zur  Einverleitung  der  letzen  makedonischen 
Monarchie  in  das  rômische  Reich.  A.  IIolm.  The  History  of  Grecce,  transla- 
ted,  vol.  I.  Up  to  the  end  of  the  sixth  century  [J.  B.  Bury].  Très  remar-  *o 
quable  indication  des  principales  opinions  particulières  ix  H.  %  A  Greek 
Grammar  for  Schools,  based  on  the  Principles  and  requirements  of  the 
Grammatical  Society.  Part.  I.  Accidence  P.  II,  Syntax.  by  E.  A.  Sonnen- 
SGHEiN  [J.  Donovan].  Progrès  considérable  sur  les  antres  livres  du  même 
genre.  La  méthode  de  S.  est  celle  de  l'avenir.  ^  Essai  de  méthode  en  mytho-  ^^ 
logie  grecque.  De  l^irigine  des  cultes  arcadiens,  par  V.  Bérard  [E.  F.  Sikes]. 
Les  théories  de  B.  donnent  prise  à  de  nombreuses  objections.  ^  hyperides, 
the  Orations  againsl  Athenogenes  and  Philippides,  éd.  with  a  translation,  by 
F.  G.  Kenyon.  —  Hijperidis  orationes  sex,  cum  ccterarum  fragmentis  éd. 
F.  Blass,  éd.  3»  insigniter  aucta  [J.  E.  Sandys].  Éloges  des  deux  ouvrages.  50 
^  Krilische  Prolegomena  zu  Tibull  von  A.  BellinG.  —  Quaestiones  Tibullianae 
scrips.  H.  Belling  [J.  P.  Postgate].  Établissent  plusieurs  points  importants 
pour  la  critique  de  Tibulle,  entre  autres  que  tous  les  mss.  descendent  d'un 


236  1895.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

seul.  ^  The  Legend  of  Perscus  by  E.  S.  Hautland,  vol  I  [F.  B.  Jevons].  Étude 
de  Folk-lore  qui  contieut  un  grand  nombre  de  faits  curieux,  f  Les  modes 
de  la  musique  grecque  fD.  B.  Munro].  Réponse  à  l'article  de  S.  Jones,  dans 
le  n»  de  déc.  I89'i.  ^  Statius,  Silv.  I,  vi,  44  [S.  G.  OwenJ,  Au  lieu  de  parui 

5  femina,  lire  par  uir  femina,  ^  Sir  C.  T.  Newton  [R.  O,  G.  Jebb].  Nécrologie  ^ 
Observations  sur  les  théories  de  Furtwaengler  relatives  aux  marbres  du 
Parthénon  [Jane  E.  Harrison].  Les  identifications  mythologiques  de  F.  sont 
parfois  contestables.  %  Nouvelles  archéologiques  [G.  F.  Hill].  Découvertes 
en  Grande-Bretagne,  en  Espagne,  en  Italie,  en  Grèce,  en  Asie  mineure  et 

10  en  Afrique.  ^  Sommaires  de  périodiques. 

1[1[  N»  2.  Mars.  Notes  critiques  sur  Clément  d'Alexandrie,  Stromat.  IV  [J.-B. 
Mayor]  1  à  172,  pp.  K63  à  6\2.  ^  Corrections  aux  tragiques  grecs  [R.  Ellis]. 
Soph.  frag.  179,  éd.  Nauck  ;  frag.  215;  Euripid.  fr.  303;  401;  Neophron,  fr- 
3;  Achaeus,  fr.  9,  19;  Chaeremon,  fr.  10,  12,  13;  Carcinus,  fr.  g,  9L  Notes  sur 

«  la  noXtT£('a  'AôyivaiMv  [J.-B.  Bury].  15,  1  ;  22,  2;  26,  1;  30,  3,  4;  33;  35,  2;  47, 
5.  ^  Note  sur  TibuUe  I,  1,  2  [K.  P.  llarrington].  ^  Suétone,  Nero,  45  fW. 
ChawnerJ.  Polui  est  le  datif  de  polus.  H  Horace.  Od.  IV,  II,  16  [H.  F.  IL]  Au 
lieu  de  teque,  lire  terque.  ^  ôeptSiov  [E.-J.  ChinnockJ.  Ce  nom  qui  vient  de 
ôepJÇw,  passer  Télé,  manque  dans  les  dictionnaires.  ^  A  Study  of  the  Argo- 

iO  nautica  of  Valeiniis  Flacciis  by  W.  C.  SUMMERS  [R.  C,  Seatonj.  Excellent.  ^ 
Paulys  Real-Encyclopudie  der  classischen  Alterthtimswissenschaft  nene  Bear- 
beitung,  herausgegeben  von  G.  Wissowa,  vol.  I.  Aal  à  Apoliokrates  [J.-E. 
Sandysj.  Grands  progrès  sur  la  première  édition,  les  gravures  sont  trop 
rares.  ^  Die  Entslehung  der  Dehnstufe,  von  W.  Streiberg  [P.  Giles].  Théories 

25  nouvelles,  un  des  travaux  les  plus  importants  sur  la  matière,  t  La  nou. 
velle  édition  des  Guêpes  de  Merry[W.  J.  M.  StarkieJ.  Observations  sur  un 
certain  nombre  de  passages,  fl  The  Wasps  of  Arisiophanes,  éd.  by  G.  E.  Graves, 
[E.  S.  Thompson].  L'éditeur  n'a  pas  assez  de  décision.  \  Cicero  and  the  Fall 
of  the  Roman  Republic,  by  J.  L.  Straghan-Davidson  [L.  C.  Purser].  Original 

30  et  impartial;  trop  bref  sur  la  vie  privée  de  Cicéron.  ^  The  Ovations  of  Iso- 
crates  translated  by  J.  H.  Freese.  Vol  I  [W.  Wayte].  C'est  la  première  tra- 
duclion  anglaise  d'ïsocrate;  elle  est  satisfaisante.  ^  De  ubertateet  abundantia 
sermonis  Isocralei  observaliomim  capita  selecta,  scripsit  G.  HOESS  [IL  Clarke]. 
Statistique  des  synonymes  dans  Isocrate.  ^  Die  erz-àhiendcn  Zeitformen  bei 

35  Polybios,  aus  Beitrag  zur  Syntax  der  gemeingriechischen  Sprache,  von 
Fr.  IIuLTSCH  [E.  S.  Shuckburgh].  Plus  de  6000  exemples  classés  et  étudiés. 
^  Christianity  and  the  Roman  Government  by  E.  G.  Hardy  [F'.  G.  Conybeare]. 
H.  adopte  la  théorie  de  Mommsen  sur  la  nature  des  poursuites  intentées 
aux  Chrétiens.  ^  Scholia  anliqua  in  Q.  Horatium  Flaccnm,  vol.  I  Porphyrionis 

40  Commentum  recensuit  A.  IIolder.  —  Q.  Iloratius  Flaccus,  Philologische 
Untersuchungen  von  G.  Friedrich  [T.  E.  PageJ.  Le  livre  de  H.  est  très 
soigné,  dans  celui  de  F.  Timaginatiou  se  môle  trop  à  la  critique.  \  Le  Prof. 
Christ  et  la  scène  grecque  [E.  Capps|.  Chr.  combat  Dorpfcld  et  croit  à 
l'existence  d'une  scène  dans  les  théâtres  grecs.  If  Description  raisonnce  du 

45  Musée  de  St-Germain  en  Lnye,  Bronzes  figurés  de  la  Gaule  romaine  par 
S.  ReinaCH  [Eugénie  Sellers],  Eloges.  ^  Comell  sludies  in  classical  Philology, 
n»  //.  The  cuit  of  Askiepios,  by  Alice  Walton  [J.  E.  Ilarrisonj.  Compilation 
faible.  If  Nouvelles  archéologiques  [G.  F.  Hill].  Découvertes  en  Italie  et  en 
Grèce.  ^  Sommaires  de  périodiques.  Publications  nouvelles. 

50  f^  N"  3.  Avril.  Formes  indiquant  l'ordre  ou  la  défense  en  grec  [J.  Donovan] 
Dans  les  meilleurs  écrivains  attiques  le  présent  est  usité  aussi  souvent 
que  l'aoriste.  1[  Notes  sur  le  texte  de  Lucain  fW.  E.  lîeitland].  f  Notes  sur 
Lucrèce,  III  962  et  Varron  Satir.  Menipp.  Eumen.  16,  17  [R.  G.  Bury].  ^ 


THE   CLASSICAL   REVIEW.  237 

Hilberg'S  Gesetze  der  Wortstdlung  im  Pentameter  des  Ovid  [R.  EUis].  Excel- 
lent et  très  complet.^  Monumenla  Gcrmnniae  Ilistorica.  Auclorum  antiquis'ii- 
inorum  lomus  X.  Claudii  Glaudiani  carinina  receus.  Th.  Birt,  accedit  appeii. 
dix  uel  spuria  uel  suspecta  continens.  —  Claudii  Claiidiani  cnrmina  rec- 
J.  KoGH  [J.  P.  Postgate].  La  première  de  ces  éditions  est  indispensable  à  5 
qui  veut  étudier  Glaudien;  elle  renferme  tout  ce  qu'on  peut  désirer  de  ren- 
seignements sur  ce  poète.  Koch  est  trop  sobre  de  notes  critiques,  ^//crodore, 
historien  des  guerres  médiques,  par  A.  IIauvette.  Excellent.  ^  The  fJecuba  of 
Euripides,  by  W.  S.  IIardy  [E.  B.  EnglandJ.  Vues  originales,  1[  AusgewàhUe 
Komôdien  des  Aristophimes,  erklart  von  Th.  KOCK.  I  Bd.  Die  Wollien  [F.  A.  10 
Hirtzel].  C'est  la  quatrième  édition  améliorée  d'un  livre  remarquable.  ^ 
The  Prolagoras  of  Plalo,  wilh  an  introd.  etc.  by  E.  G.  Sihler  [J.  A.  Towle]. 
On  retrouve  dans  cette  seconde  édition  des  fautes  de  la  première.  ^  Apol- 
lonius de  Rhodes  et  Virgile  par  II.  DE  LA.  Vii.LE  DE  MiRMONT  [R.  G.  SeatonJ. 
Dissertation  utile,  mais  dont  plusieurs  points  sont  contestables.  ^  Die  Del-  IB 
phischen  Hymnen.  Untersuchungen  liber  Texte  und  Melodien  von  0.  Cru- 
sïus  [G.  Torr].  G.  est  en  désaccord  sur  quelques  points  avec  Th.  Reinach.  ^ 
Les  manuscrits  de  Properce  [J.  P.  Postgate].  Réponse  à  un  article  de  Hous- 
man.  ^  Leipziger  sludien  vol.  XV.  I  Heft.  Otto  SCHILLING.  De  legionibus  Roma- 
norum  I  Minervia  et  XXX  Ulpia  [L.  G.  PurserJ.  Bonnes  monographies,  f  Les  20 
divinités  de  la  Victoire  en  Grèce  et  en  Italie,  d'après  les  textes  et  les  monu- 
ments figurés  par  A.  Baudrillart  [J.  E.  IlarrisonJ.  Éloges.  H  Nouvelles  ar- 
chéologiques [G.  F.  Hill].  Découvertes  en  Allemagne,  en  Russie,  en  Grèce» 
en  Grète,  en  Asie  mineure.  If  Sommaires  de  périodiques.  ^  Article  nécrolo- 
gique sur  A.  Ghapman  Mcrriam  [A.  Gudeman].  Publications  nouvelles.         25 

^^  N»  4.  Mai.  Notes  sur  le  texte  de  Lucain  [W.  E.  Ileitland].  %  Sophocies, 
Trachin.  26-48  [M.  L.  Earle].  Gommentaire  et  interprétation  du  texte.  ^ 
Notes  critiques  sur  Glément  d'Alexandrie,  Slromat.  V.  [J.  B.  Major].  1-139, 
pp.  e-iS-TSS.  ^  T.  Lucretii  Cari  de  Rerum  Nattira,  libri  VI,  éd.  A.  Brieger 
[J.  Masson].  Ne  représente  pas  l'état  actuel  de  la  science.  %  Sophokles,  30 
erklârt  von  F.  W.  Schneidewin,  Sechtes  Biindchen  :  Trachinierinnen.  6*  Au- 
flage,  von  A.  Nauck  [E.  Gapes].  Progrès  dans  la  critique  du  texte.  ^  Aristo- 
lle'sTheory  of  Poetry  and  Fine  art,  by  S.  IL  BuTGHER  [H.  Richards].  Indis- 
pensable pour  l'étude  de  la  théorie  du  drame  et  du  poème  épique  dans 
leurs  relations  avec  l'art  et  la  vie.  H  Sloria  délia  Sicilia  e  délia  Magna  Grecia,  35 
di  Etlore  Pais  [E.  S.  Shuckburgh].  Iraporlant,  mais  diffus;  discussions  trop 
longues  de  points  de  détail.  Tf  The  theory  of  condilional  sentences  in  Greek 
and  latin,  for  the  use  of  Studenls,  by  R.  Horton-Smith  [E.  A.  Sonnens- 
cheinj.  Manque  de  critique,  f  Rômische  Staats-  und  Rechlsallertiimer,  ein 
Kompendium  fiir  das  Studium  und  die  Praxis,  von  M.  Loller  [A.  II.  J.  40 
Greenidge].  Le  plan  est  discutable,  mais  chaque  sujet  séparément  est  bien 
traité.  If  Greek  Siudies  :  A  séries  of  Essays  by  W.  Pater  [A.  W,  Verrall]. 
Intéressant  et  bien  écrit.  ^  Lexique  des  antiquités  Romaines,  rédigé  sous  la 
direction  de  R.  Gagnât,  par  G.  Goyau,  avec  la  collaboration  de  plusieurs 
élèves  de  l'école  normale  supérieure  [J.  S.  R.].  Des  lacunes,  trop  de  renvois  45 
d'un  mot  à  l'autre.  ^  A  Manual  of  Roman  Antiquities,  by  W.  Ramsay,  revised 
and  partly  rewritlen  by  R.  Langiani  [J.  S.  R.]  Il  n'y  a  qu'un  chapitre  nou- 
veau, celui  qui  regarde  la  topographie  de ,  Rome.  ^  Z.ec/iones  Curtianae, 
scripsit  P.  IL  Damster  fW.  G.  Summers].  Bonnes  corrections  au  texte.  ^ 
The  Hellenica  of  Xenophon,  B.  I  and  IL,  togelher  with  Sélections  from  Lysias  50 
c  Eratosthenes  and  from  Aristotle's  Gonstitutions  of  Athens,  edit.  with 
notes  by  R.  W.  Blakb  [R.  G.  S.]  Utile.  ^  L'édition  d'Epictète  de  Schenkl. 
Réponse  de  Schenkl  à  un  article  de  J.  B.  Mayor;  réplique  de  J.  B.  Mayor.^ 


238  1895.   —  GRANDE-BRETAGNE. 

Dizionario  Epigraphico  di  antichitâ  Romane,  di  Ettore  di  RUGGIERO  [F.  Haver- 
fleld|.  Rendra  les  plus  grands  services,  "f  Select  passages  from  ancient  Wri- 
ters  illustrative  of  llie  liistory  of  Greek  Sculpture,  éd.  by  II.  St.  Jones  [G.  F. 
Hiil].  II  est  regrettable  qu'il  n'y  ait  pas  d'index,  t  Nouvelles  archéologiques 

5  [G.  F.  Ilill].  Découvertes  en  Italie,  en  Sicile,  en  Grèce,  en  Russie,  en  Egypte 
et  à  Carthage.  If  Sommaire  de  périodiques. 

tf  N»  5.  Juin.  Les  mss  fictifs  de  Bosius.  [A.  G.  Glark].  Tornaesianus  est  un 
adjectif  formé  du  nom  de  Jean  Tornaesius,  imprimeur  de  Lyon.  %  La  loi 
Grecque  et  le  Folk  Lore.  [F.  B.  Jevons].  Rapprochement  entre  les  traditions 

10  populaires  et  certaines  prescriptions  des  lois  grecques  relatives  aux  morts, 
^  L'usage  de  la  TiEpiTrÉTsta  dans  la  poétique  d'Aristote  [W.  LockJ.  Exposé  de 
l'opinion  de  Vahlen.  La  péripétie  est  un  événement  qui  force  un  agent  à 
produire  un  effet  contraire  à  sa  volonté.  ^  Notes  sur  quelques  passages 
des    Biblical    Essais   de    LiGHTFOOT    [E.   A.    Abbott].   L'étude   sur   S'    Jean 

15  contient  un  certain  nombre  d'erreurs.  ^  Papias  et  les  Actes  des  Apôtres 
[F.  G.  Gonybeare].  Le  texte  occidental  des  Actes  contient  la  vraie  leçon 
pour  1, 18.  %  Le  titre  Quaestor  pro  praetore  [A.  IL  J.  Greenidge].  Ce  titre 
sous  l'empire  prouve  que  le  questeur  avait  une  juridiction  propre,  t  Notes 
sur  punctum,   momentum.  [S.  BoU  Platner].    Punctum  temporis   et  mo- 

20  mentum  signiflent  un  moment;  momentum  horae  un  espace  plus  long.  ^ 
Anthologia  Graeca  Epigrammatum  Palatina  cum  Planudea.  Edid.  IL  Stadt- 
MÛLLER,  Vol.  I  [J.  W.  M.].  Eloges,  f  Thucydides,  B.  VU,  éd.  by  E.  G. 
Marchant  [C.  F.  Smith].  Bonne  édition  classique.  If  The  Orations  of  Cicero 
againsl  Catilina,  éd.  after  K.  Holm,  by  A.  S.  Wilkins  [S.  G.  Owen].  Arriéré. 

25  %  Ancient  Ships  by  G.  Torr.  W.  Ridgeway].  Utile  mais  contestable  sur 
certains  points.  ^  Horace.  —  The  historical  and  political  Odes.  With  intro- 
duction and  notes,  by  A.  J.  Ghurch  [L.  g.  Parser].  Nombreuses  inexacti- 
tudes dans  les  références.  ^  Sélections  from  Strabo  with  an  introduction  on 
Strabo's  life  and  works,  by  IL  F.  TozER  [J.  R.  S.  Sterrett].  Recommandable. 

30  ^  The  Lemmia  of  Pheidias  and  Ihe  Parthenon  sculptures  [A.  FurtWcingler]. 
Défense  de  la  théorie  de  F.  contre  les  critiques  de  Jamot  dans  les  Monu- 
ments Greos  n»'  21-22  et  contre  Miss  J.  E.  Ilarrisson  dans  la  Classical  Re- 
view,  p.  85.  If  Le  Mythe  d'Ixion  [G.  Smith].  Le  canthare  du  British  Muséum 
E.  155  du  nouveau  catalogue  représente  le  mythe  d'Ixion.  2  gravures.  %  Nike 

35  et  Athena  Nike  [E.  E.  Sikes].  La  victoire  ni  à  Athènes,  ni  ailleurs  n'a  été  à 
l'origine  une  des  formes  d'Athena.  ^  Nouvelles  archéologiques  [G.  F.  Hill]. 
Découvertes  faites  en  Grande-Bretagne,  en  Allemagne,  en  Italie,  en  Grèce, 
en  Palestine,  en  Egypte  et  en  Tunisie.  ^  Sommaire  de  périodiques.  ^ 
Publications  nouvelles. 

w  \^  N»  6.  L'opinion  allemande  sur  les  impératifs  grecs  f  J.  Donovan].  Résumé 
des  théories  soutenues  par  les  principaux  grammairiens,  Buttman,  Kiihner, 
Gurtius-IIartel,  Kriiger,  Kaegi,  etc.  f  La  classification  des  propositions 
conditionnelles  [G.  D.  Gharabers].  La  classification  suivant  la  forme  est 
simple,    scientifique  et  pratique.  ^  Zur  Abercius-Inschrift  von  A.  Harnagk 

45  [F.  G.  Gonybeare].  Comparaison  entre  la  version  arménienne  et  le  texte 
grec.  If  Notes  critiques  sur  Clément  d'Alexandrie,  Stromates  VI  [J,  B. 
Mayor].  I  à  63,  p.  736  à  772.  If  Horaliana  fJ.  Gow.]  I  Carm.  III,  23,  16; 
II  Garm.  II,  9,  17-24.  If  Gatulliana  [H.  Richards]  XII,  6;  XXX,  3;  XXXVI, 
9;  LXI,  21,  71-73,   76-78;    LXIH,   50,  53-4,  75;  LXIV,  16;   LXVI,  II;  XC.  If 

50  Notes  sur  les  Guêpes  d'Aristophane  fE.  S.  Thompson].  341  et  sq  ;  539,  1291, 
1030.  If  Un  passage  mal  compris  du  Trinummus  de  Plante  [A.  G.  Ilopkins]. 
Commentaire  des  vers  642-4,  Il  faut  traduire  :  «  vos  ancêtres  ont  rendu  le 
chemin  de  l'honneur  aisé  pour  vous  ;  vous  avez  tout  fait  pour  le  rendre 


THE  CLASSICAL   REVIEW.  239 

pénible.  Maintenant  par  celte  affectation  soudaine  de  vertu,  pensez-vous 
supprimer  le  passé  ?»  If  Lo  sens  du  texte  de  Thucydide,  VII,  11,  2,  3- 
[E.  C.  Marchant].  Tacite.  Agricola,  24  [E.  Ilaverlield].  Les  traces  des  pas- 
sages d'Agricola  à  Garlisle  ne  sont  pas  certaines.  ^  Une  région  déguisée 
[E.  Riess].  Dans  le  Zeitschrift  fur  Assyriologie,  Ryssel  signale  une  région  5 
appelée  diatisiktakhoras,  il  pense  que  ce  soit  Thisika  dans  la  Zeugitane.  C'est 
très  probablement  la  transcription  de  l'expression  ôti  Tvi;  xâxa)  x^paç  de 
Ptolémée,  c'est-à-dire  Alexandrie  d'Egypte.  ^  Note  sur  la  diaeresis  dans 
Homère  fC.  Coupe].  Les  règles  données  par  Monro  sont  inexactes.  ^ 
Matthieu  XI,  19  [F.  T.  Colby].  ■zU-ix  do^t'a;  signifie  les  produits  de  la  Sagesse,  lo 
\  The  Parmenides  of  Plato,  after  the  pagin  of  Clarke  Manuscript,  with  intro- 
duction, etc.  W.  \V.  Waddell  [R.  D.  Hicks.].  (jrands  éloges.  ^iGtammatici 
Graeci,  Pars  IV  vol.  2.  Choerobosci  Scholia  in  Canones  verbales  et  Sophronii 
excerpta  e  Characis  recensuit  et  apparatum  criticum  indicesque  adiecit 
A.  IIiLGARD,  Annexa  sunt  partis  quartae  prolegomena  [E.  G.  Sihler].  Rend  15 
inutile  l'édition  de  Bekker.  ^  Corpus  Poetarum  latinorum,  a  se  aliisque 
denuo  recognitorum  et  brevi  lectionum  uarietate  instructorum.  éd.  J.  P. 
POTSGATB.  I,  I,  fasc.  II.  [I.  W.  Jacksou].  Manque  d'unité.  Remarques  de 
détails  sur  le  texte  de  Properce.  ^  Comelii  Tacili  Germania,  edit.  by 
II.  FuRNBAUX  [W.  Peterson].  Digne  de  l'excellente  édition  des  Annales  du  20 
même.  ^  P.  Comelii  Tacili  Germania,  éd.  by  R.  F.  Davis.  —  Tacilus,  Agricola 
and  Germania,  by  II.  M.  Stephenson  |  W.  P.].  L'édition  de  D.  est  bonne,  les 
notes  de  S.  sont  trop  concises.  \.  M.  Tulli  Ciceronis  pro  T.  Annio  Milone  ad 
judices  Oratio,  edit.  by  J.  S.  Reid  [G.  G.  Ramsay].  Bonne  édition  savante.  ^ 
Carminum  Saliarium  Reliquiae,  edidit  B.  MaurenbreCHER  [R.  S.  Conway].  25 
Très  clair.  ^  Catalogue  of  Ihe  Greek  Cours  of  Troas,  Aeolis  and  Lesbos,  by 
W.  Wroth  [W.  Ridgeway.].  Aussi  parfait  que  possible.  ^  Nouvelles 
archéologiques  [II.  B.  Walters].  Découvertes  faites  en  Allemagne,  en  Grèce, 
en  Egypte.  ^  Publications  nouvelles.  • 

1IÎ  N"  7.  Octobre.  Notes  critiques  sur  Clément  d'Alexandrie  Stromat.  VI  30 
[J.  B.  MayorJ.  63  à  188,  pp.  772  à  827.  ^  L'opinion  allemande  sur  les  impéra- 
tifs grecs  [J.  Donovan].  Opinions  de  Koch,  Borkowski,  Kohn,  Ilultsch,  etc. 
U  Sur  quelques  passages  de  Juvénal  [S.    B.  Owen].  VII,  173-177;  VIII,  27, 
108-110,  237-244;  X,  90-94;  XI,  117-118;  XII,  48-51  ;  XIII,  208;   XIV,  140-143, 
132,  227-232.  ^  'Ex  ou  à-aô  indiquant  la  position   [E.   II.   Donkiu].  ^  Sexli  35 
Properiii  carmina,  recensuit  G.  B.  P.  Postgate  [A.  E.  Ilousman].  Très  im- 
portant. \  Nonius  Marcellus  de  compendiosa  doctrina,  I-IIP  édit.  with  introd. 
etc.  by  J.  II.  Onions  [W.  M.  Lindsay].  Indispensable  à  ceux  qui  étudient 
la  vieille  littérature  latine.  ^  Philodemi  volumina  Rhelorica,  éd.  Sudhans 
[J.  E.  Sandys].  Observations  de  détail.  ^  Thucydides,  B.  I.  with  introd.  etc.  40 
by  W.  H.  Forbes  [E.  C.  Marchant].  Beaucoup  de  matériaux  dans  les  notes, 
médiocre  comme  critique  du  texte.  ^  Emendalions  in  Aeschylus,  with  a  few 
olhers  in  Sophocles  and  Ewipides,  by  A.    M.   Rogers  [L.    Campbell].   Mérite 
attention.  ^  Plutnrch's  Life  of  Pericles,  with  an  introd.  etc.  by  II.  A.  Holden 
[F.  A.  Ilirtzel].  Excellent.  ^   P.  Vergilii  Maronis  opéra  omnia  recens.  T.  L.  45 
Papillon  et  A.  IIaigh  [S.  G.  Owen].   Il  n'y  a  d'utile  que  la  revision  des 
petits  poèmes.  ^  Dionis  Cassii  Cocceiani  Historia  Romana,  edit.  primum  cura- 
vit  L.  Dindorf,  recoguovit  J.  Melber  [G.  M.  N.  Rushforth].  Progrès  consi- 
dérables  sur  la  première  édition.  ^  A  Summ.ary  Catalogue  of  Western  ma- 
nuscripts  in  ihe  Bodleian  Library,   by   F.   Madan  [R.   EUis].  Indispensable  à  50 
toute  bibliothèque   publique.    1[  Lalin   and   Greek  verse  translations,  by  W. 
Baker   [E.  D.  Stone].  Éloges.  ^   La  Tbymèlé  dans  le  théâtre  grec  [A.  B. 
Cook].  Étude  d'après  les  peintures  de  vases  sur  la  place  qu'occupait  la  thy- 


240  1895.    —  GRANDE-BRETAGNE. 

mêlé,  figure,  plan.  ^  Correspondance  entre  Cecil  Torr  et  W.  Ridgeway  au 
sujet  de  l'article  du  dernier  sur  les  Aiiciens  Ships  du  premier.  ^  Nouvelles 
archéologiques  [II.  B.  Waltersj.  Découvertes  en  Allemagne,  en  Italie,  en 
Afrique  et  en  Grèce.  1[  Monnaies  acquises  par  le  British  muséum  en  1894.  ^ 

6  Sommaires  de  périodiques. 

Hlf  N«  8.  Novembre.  Notes  critiques  sur  Clément  d'Alexandrie,  Stromat.  VII 
[J.  B.  MayorJ.  1-45,  pp.  828-858.  ^  L'Hécate  d'Hésiode  [G.  C  W.  War].  L'Hé- 
cate du  passage  interpolé,  411-452,  n'a  pas  le  caractère  traditionnel  de  la 
déesse.  ^  poûXoixai  dans  Homère  [L.  R.  Higgins].  Ce  verbe  exprime  simple- 

10  ment  le  désir,  il  ne  s'emploie  jamais  avec  une  négation.  ^  Sophocle,  Tra- 
chin.  56  et  Euripid.  Med.  13  [M.  L.  Earle].  1[  Les  corrections  du  ms.  florentin 
de  Nonius  [J.  W.  Brown].  Liste  se  référant  aux  éditions  de  Mercier  et 
d'Onions.  ^  The  Latin  language.  An  historical  account  of  latin  sounds  stems 
and  flexions,  by  W.  M.  Lindsav  [R.  S.  Conway].  Peu  scientifique.  %  Euri- 

15  pides  the  RationaUsl  :  A  study  in  the  history  of  art  and  Religion,  by  A.  "W. 
Verrall  [J.  R.  Mozley].  Plaidoyer  paradoxal  et  insuffisamment  convain- 
cant en  faveur  d'Euripide.  \  Der  Apollonmythus  und  seine  Deutung,  voi\  K. 
Sehrwald  [E.  E.  Sikes].  Original  mais  peu  solide.  ^  Index  Homericus. 
Appendix  hymnorum  vocabula  continens  composuit  A.  Gehring  [T.  W. 

20  Allen].  Beaucoup  d'inutilités,  des  omissions,  méthode  défectueuse,  f  The 
Oracles  ascribed  to  Mattheic  bij  Papias  of  Hierapolis,  a  contribution  to  the 
criticism  of  the  New  Testament  [A.  C.  Headlam].  Suggestif,  les  erreurs 
mêmes  sont  instructives.  1  Le  système  dans  la  musique  grecque.  Une  hypo- 
thèse [C.  F.  Abdy  Williams].  Le  groupe  central  de  la  frise  orientale  du  Par- 

26  thénon,  le  peplos  ou  aTpwixvri  fJ.  E.  Harrison].  La  aTpw;j.vri  n'est  pas  encore 
déployée;  elle  est  tendue  au  prêtre  par  l'enfant.  ^  Nouvelles  archéologi- 
ques [H.  B.  Walters].  Découvertes  récentes  en  Allemagne,  en  Italie,  en 
Grèce  et  en  Egypte.  %  Sommaires  de  périodiques.  ^  Publications  nou- 
velles. • 

30  1^  N°  9.  Décembre.  Notes  critiques  sur  Clément  d'Alexandrie,  Stromat.  VII 
[J.  B.  Mayor].  46-110,  p.  858-901.  ^  Miscellaneacritica  [M.  L.  Earle].  Sophocle, 
Antigène,  31-34;  178,  795  et  sq.  ^  L'empereur  Claude  et  les  chefs  des  Aedui 
[H.  F.  Pelham].  Il  est  possible  que  l'admission  des  chefs  Eduens  au  Sénat 
ait  eu  pour  effet  de   faciliter  l'acceptation  des  mesures  prises  contre  le 

35  druidisme.  t  Trois  notes  géographiques  sur  Properce  [R.  EUis].  III,  7,  21  ; 
II,  13,  47  ;  IV,  3,  37.  %.  L'opinion  allemande  sur  les  impératifs  grecs  [J.  Do- 
nevan].  Conclusion  des  articles  précédents.  ^  Les  corrections  du  ms.  Flo- 
rentin de  Nonius  [J.  W.  Brown].  124  à  232.  Ç  The  polilics  of  Aristotle,  a 
revised  text  with  introd.  etc.  by  F.  Susemihl  and  R.  C.  IIicks  [J.  A.  Ste- 

40  wart].  Excellent  à  consulter,  difficile  à  lire.  ^  The  Sounds  and  Infleclions  of 
the  Greelt  Dialecls.  lonic.  B.  H.  W.  Smyth  |P.  Giles].  Bon.  Remarques  de 
détail.  S  C.  D.  BuCK.  The  Oscan-Umbrian  Verb-syslem  [H.  Oertel].  Utile.  ^ 
Word- formation  in  ihe  Ftoman  sermo  plebeius,  by  F.  T.  Cooper  [H.  W. 
Hayley].  Importante  contribution  à  l'étude  du  sujet.  ^  Grundfragen  der 

45  Homerkritik,  von  P.  Cauer  [W.  Leaf].  N'a  pas  fait  faire  de  progrès  à  la 
critique  homérique.  ^  Anleitung  zur  griechischen  Paléographie,  von  W.  Wat- 
TENBACH.  3»  Auflage  [F.  G.  Kenyon].  Tenue  au  courant  des  découvertes 
récentes.  ^  Einleitung  in  dus  Studiurn  der  altcn  Geschichte,  von  C.  WaCHS- 
MUTH  [F.  Haverfleld].  Excellent.  ^  L'École  américaine  à  Athènes  [G.  E. 

50  MarindinJ.  ^  Le  second  hymne  Delphien  [D.  B.  Monro].  Analyse  de  l'article 
de  T.  Reinach  et  Weil  dans  le  Bulletin  de  correspondance  hellénique,  f 
Dionysos;  élude  sur  l'organisation  matérielle  du  théâtre  Athénien,  par  0.  NA- 
VARRE [A.  E.  Haigh].  Très  intéressant.  %  Recherches  sur  Vorigine  et  la  nature 


HERMATHENA.  241 

des  mystères  d'L'leusis.  par  P.  FOUGART  [E.  E.  Sikesl.  Les  Ihéories  de  F.  sont 
très  contestables.  ^  La  Flaminica  Dialis  était-elle  prêtresse  de  Junon? 
fW.  W.  Fowlerl.  On  l'affirme  généraleinent,  mais  les  textes  ne  le  prouvent 
pas.  %  Note  de  C.  Torr  sur  son  livre  «  The  Ancient  ships.  »  ^  Sommaires 
de  périodiques.  ^  Publications  nouvelles.  lu.  B.  6 

Hermathena.  Vol.  IX.  N«  21.  De  duplici  forma  aclorum  Lucse  [Fr.  BlassJ. 
Réponse  aux  critiques  de  Chase  dans  Classical  Review  iiiQ\  et  conclusion 
''  itaquo  stat  adliuc  inconcussa  sententia  Johannis  Cierici  —  is  enim  primus 
ejus  aucior  esse  vide*jir  —  exstare  Actorum  libri  duplicem  recensionem  ab 
ipso    Luca    profectain  "    <  Cf.   infra,    page   242,  3o.  >    %    Blavdks,    Ad-  lo 
versaria  in  Trugicorum  prœcoruni  fragmenta  fRobinson  EUis].  Celte  éd.  qui  sug- 
gère à  l'auteur  nue  série  de  conjectures,  permettra   de  s'orienter  sur  la 
littérature  du  sujet  tant  en  Angleterre  qu'à  Pélranger.  Un  de  ses  principaux 
mérites  est  l'abondauce  des  citations  parallèles,  destinées  à   éclairer  la 
signification  de  passages  ou  de  mots  obscurs.  ^  Pauly,  Real-Encyclopàdie...  15 
Éd.  p.  p.  G.  Wissow.-v.  [Mahaffy].  Grands  éloges  accompagnés  de  qqs  remar- 
ques de  détail,  f  Sur  deux   inscr.  de  Dimeh  (Fayyûm)  ^Id.].  Texte  d'une 
inscr.  copiée  par  M.  au  musée  de  Gizeh  qui  jette  une  lumière  nouvelle  sur 
l'inscr,  publiée  par  Krebs  (Golt.  Nachr,  1892)  et  reproduite  par  M.  Toutes 
deux  sont  sur  granit  noir  et  proviennent  de  Dimeh.  ^  Note  sur  Properce  3.  20 
21.  26  [A.  P<almer>].  Lire  :  0   Epicure   (au  1.   de    docte  Epicure).  ^  Notes 
sur  Martial  [Id.].  Lire  :  Liber  spectaculorum   (éd.   Friedlander)  4.  genibus 
(au  1.  de  getulis).  21  h  Orpheo  quod  subito  tellus  immisit  hiatu  |  Ursam 
mirauiur?  iir.  58.  33  gilva   (au  I.  de  silva).  v.  2.  6  jocatur  |  Quse.  VL  l-'i. 
Nunc  scribat.  viii.  17.  Navasti  (au  1.  de  narrasti).  vin.  73.  15  de  vivis.  ix.  25 
-42.  8.  Digua  (au  1.  de  Nata).  ix.  -43.  Pharise  (au  1.  de  varise).  ix.  53  volemus. 

IX.  o4.  9  miluus  astra  volât,  x.  34.  5.  Et  (libeat  tantum  vera  probare)  potes. 

X.  50.  5  xaiiTTYi  (au  1.  de  semper).  x.  51.  5.  Qualem  tibi  Roma  marinam  (ou  : 
quales  tibi  Roma  marinas),  xii.  3  petens  (c'est-à-dire  Romam).  xir.  36.  3. 
manu  crêpante,  xii.  62.  3.  minis  (ou  minans)  au  1.  de  nimis.  xii.  66.  9.  30 
Deinde  ducenta  sonans  et  ais  :  "  Non  a  s  se  minoris  ".  ^  Properce  4.  3.  11 
[Id.J.  Lire  :  Ilsecue  marita  fides,  sperata  et  gaudia  nocles.  ^  Une  question 
de  critique  mise  en  lumière  par  les  lettres  de  Cicéron  [R.  Y.  Tyrrell].  T. 
démontre  par  des  exemples  tirés  des  Lettres  de  Cicéron  qu'il  n'est  pas 
permis  de  changer  la  qualité  d'une  phrase  par  l'omission  ou  l'insertion  35 
arbitraire  d'un  "  non  ".  C'est  un  expédient  dont  il  ne  faut  recourir  que 
dans  un  cas  désespéré,  ou  dans  des  circonstances  que  justifient  des  consi- 
dérations paléographiques.  %  Comelii  Taciti  De  Germania  editcd  by  Henry 
FuuNEAUX  [George  Wilkins].  Éloges  de  cette  édition.  Le  critique  raille  les 
déclamations  de  Tacite,  surtout  le  pays  de  Cocagne  du  chap.  21.  1[  Pro-  40 
perce.  11.  30.  19  [A.  Palmer].  Lire  :  Num  tamen  in  mente  est.  \  Novum 
Testamentum  D.  N.  Jesu  Chrisli  latine  éd.  l.  WORDSWORTH  et  H.  L  White- 
P.  1.  Fasc.  4.  :  Evangelinm  sec.  Johanncm  [J.  H.  Bernard].  Les  notes  de  ce 
dernier  fasc.  sont  encore  pins  intéressantes  que  dans  les  précédents.  On  est 
frappé  par  la  masse  de  matériaux  réunis  pour  la  1"  fois,  et  par  l'aisance  45 
avec  laquelle  les  éditeurs  en  disposent.  Le  critique  donne  un  aperçu  de 
qqs  unes  des  variantes  de  texte  les  plus  importantes  (10  p.).  f  nXaxwvo; 
IlapjAîvt'Sr.i;  edited  by  "William  W.  Waddkll  [John  I.  Bearc].  Bonne  édition 
avec  notes  critiques  et  explicatives  qui  reproduit  la  pagination  du  Clarkia- 
nus.  La  partie  de  l'ouvrage  qui  traite  du  texte  et  des  mss  de  Platon  est  50 
peut-être  la  plus  agréable.  Art.  surtout  philosophique  (25  p.).  Incidemment 
Beare  traite  de  l'emploi  (ou  de  l'omission)  de  l'article  devant  les  noms 
propres  dans  les  dialogues  et  lit  Protagoras  316  G  touto  ô'  oïe-ai  o\  [lHktx' 

R.  DE  puiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX.  —  16 


242  ISviS.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

<av>  YEvéo-ôai.  ^  L'éd.  (ie  la  République  de  Plaloii  par  Jowett  et  Campbell 
[Id.]-  Malgré  ses  imperfections,  cette  éd.  est  la  meilleure  qui  ait  été  publiée 
en  Angleterre  et  continuera  à  l'être  longtemps  encore  probablement.  Le 
critique  défend  contre  J.  les  droits  de  la  critique  conjecturale.  %  Acla  Apos- 
5  tolorum,  sioe  Lucas  ad  Theophilum  liber  aller.  Editio  philologica  auctore  Fr. 
Blass  [G.  SalmonJ.  Éloges  tempérés  par  des  réserves  concernant  l'emploi  des 
conjectures  :  «;  Je  doute  que  les  travaux  faits  sur  les  auteurs  classiques 
soient  une  bonne  préparation  pour  une  édition  du  Nouveau  Testament.  . 
Si  Luc  avait  eu  l'avantage  de  soumettre  à  Blass  son  ms.  avant  la  publica- 

10  tion,  j'ose  dire  qu'il  aurait  appris  que  la  phrase  (xxviii,  11)  telle  quelle  est 
donnée  dans  tous  les  mss  grecs  7iapaa-Ô!J.(!)  Atoo-xo-Jpotç  est  intolérable  et  qu'il 
lui  aurait  substitué  i>  r,v  uapàcrr,[xov  AtoG-xoûpwv.  »  Néanmoins  le  critique  paraît 
favorable  à  l'hypothèse  de  Blass  de  la  double  récension  <cf.  supra>.  Édi- 
tion très  instructive  en  somme.  ^  Une  nouvelle  inscr.  du  Fayjûm  [MahafTy]. 

15  Inscr.  fragmentaire  achetée  à  Dimèh  en  1893,  elle  se  complète  par  une 
copie  prise  par  Brugsch  qui  contient  le  fragment  de  droite.  Texte,  com- 
mentaire grammatical  et  historique  et  trad.  anglaise  des  2  fragments  de 
cette  inscr.  qui  date  du  règne  de  CléopâtrelII,  veuve  d'Évergète  II  et  de  son 
second  fils  Ptolémée  Alexandre,  c'est-à-dire  approxiuiativement  de  104  av. 

vjo  J-  G.  H  Wm.  M.  LiNDSAY,  The  Latin  Language.  An  historical  account  of  latin 
sounds,  stems  and  inflexions  [W.  J.  M.  StarkieJ,  Doit  beaucoup  au  Grun- 
driss  de  Brugmanu,  mais  n'est  pas  une  simple  adaptation.  L'auteur  con- 
naît bien  les  grammairiens  latins,  les  dialectes  osque  et  ombrien,  les 
anciennes  inscr.  latines  et  les  fragments  scéniques   des  anciens  poètes 

25  latins.  Le  chapitre  le  plus  intéressant  est  peut-être  le  3^,  consacré  à  l'ac- 
centuation. ^  Le  Papyrus  GCCCI  (inédit)  du  British  Muséum  [Mahaffy].  Texte 
et  commentaire  d'une  requête  civile  qui  peut  être  placée  entre  217-214  av. 
J.-G.  1  The  Odes  of  Horace  Books  i  and  2  done  ento  English  verse  by  J.  Ho- 
ward Deazeley  [A.  PalmerJ.  Beaucoup  de  choses  satisfaisantes  dans  cette 

30  trad.,  mais  D.  a  le  tort  de  vouloir  embellir  Horace.  ^  Traductions  d'Homère 
et  d'Eschyle  [f  John  Auster].  Passages  suivants  trad.  en  vers  anglais  :  Iliade 
II,  45b-483.  Eschyle,  Agam.  40-254  et  355-408.  Ghoeph.  22-83. 

1I1[  Volume   IX.  N°  22  (1896).  Une   stèle   d'Aswân    au  British    Muséum 
[J.  P.  MahalFy].  Transcription  avec  restitutions  et  commentaire  historique 

35  de  cette  inscr.  de  l'an  115  av.  J.-G.  ^  De  variis  formis  Euangelii  Lucani 
[Fr.  Blass].  «  Satis  firmiter  id  undique  coUigi  puto,  esse,  quod  ad  hoc 
euangelium  attinet,  codicem  D  recensionis  cujusdam  pcculiaris  testem  in 
multis  satis  sincerum,  sinceriorem  certe  quam  uUus  est  inter  italse  codices, 
in  quibus  saepe  ejusdem  recensionis  lectiones  inveniuntur...  Romanam  el 

40  formae  originem  non  sine  magna  probabilitate  tribuere  licet,  recentiorem 
autem  quain  alteram  (a)  esse  necessario  fere  statuitur.  »  Selon  B.  les  2  re- 
censions a  (=  ceteri  testes)  et  p  {=  De)  remontent  à  Luc,  mais  la  2»  a  été 
écrite  à  Rome  ou  envoyée  à  Home.  ^  Notes  sur  Properce  [J.  B.  Bury].  I,  2. 
13.  litora  nativis  superant  depicta.  Ib.  4,  16  vivit  (au  1.  de  failli).  IL  15, 

46  38.  vita  (au  1.  de  illa).  Ib.  20,  31  adque  jecur  Tityi  volucres  mea  pœna  uoce- 
tur  (ou  locelur).  Ib.  28,  54.  Et  Phthii  (au  1.  de  Phoebi).  Ib.  34,  34.  parcus 
(au  1.  de  factus).  III,  5,  9.  mentem  non  dididit  arte.  Ib.  12,  25.  Giconum 
insula  et  Ismara  capta.  Ib.  13,  7  pistor  (au  1.  de  pastor).  Ib.  18,  21  Tendi- 
mus  (au  lieu  de  sed  lamen)-  Ib.  21,  28  libraboquc  (au  1.  de  librorumque). 

fO  IV.  3,  7.  Te  modo  videruntmi  tratos.  Ib.  11.  et  pacta  haec  suavia  noctis. 
Ib,  7,  69.  Sic  mixtis  lacrimis.  \  L'épître  à  Diognète  et  son  auteur  pro- 
bable [J.  Quarry].  L'auteur  propose  d'attribuer  à  Hippolyte  la  paternité  de 
répîlre  à  Diognète.   40  pages  sont  consacrées  à  appuyer  cette  hypothèse. 


JOURNAL  (the)  of  ihxlenic  studies.  243 

^  Nugœ  Procopianse  [Bury]  L'éd.  récente  du  l"'  livre  de  la  guerre  des  Goths 
par  GoMPARETTi  suggère  les  couj.  suivantes  :  I.  1.  o\  à[xyi  <  vûx-ca  >  vaûtat 
ëpYOw  èxôlAevot.  Ib.  12,  p.  100  xb  xf,;  àp-/ri;  icpax  <  uvà(JL£Vo;  xpàT>  o;.  Ib.  14,  112 
{iffTEpov  ïî  è7t\  Zyjvwvo;  (au  lieu  de  'j.  ûtto  [JLYivd;)  Séxaxov  ôk  etoç,  Ib.  15, 
p.  118  'OSpuou;  (au  1.  de  6  Apyoy;).  tb.  18,  p.  131.  Écrire  péXav  avec  les  5 
meilleurs  mss  (au  1.  de  pàXav).  Ib.  Conserver  w;  devant  TrxvTaç.  Ib.  p.  162. 
Conserver  ôypswv.  Ib.  24.  Quintili  mense  si  regnum  stat  in  urbe  nihilum 
Geticum  jain.  Quant  au  dernier  mot  "  azmet  "  c'est  encore  une  énigme. 
^  Sophoclea  [H.   T.  Tyrrell].  Lire  0.    R.  873  à7r<$TO|j,ov  <  a),[jL'  >  wpouaEv. 

906  cpOtvovxa  yàp  Aafo-J  <  xà  Aa),îou  >.  0.  C.  277  |j.ot'paç  TrosïcrÔs  [j,-^8a[jir,ç.  10 
1164  Sol  cprialv  aùxb;  èç  Xoyou;  a'ixeïv  [ao/wv  ]  £).0£ïv  àireXÔeïv  x'àaçaXw;  xf,?  8zû^' 
ô8o-j.  Ant.  1301.  TixÉpu^au  1.  de  itépiÇ).  Trach.  144.  -/wpoi;,  t'v'  où  xr,>t£t  viv  où 
6âXi:o;  Ôeo-j.  Phil.  1092.  al  Oiîpao  S'avw.  1I3I  xôv  'HpaxXeîw  |  aOXw  xwSé  croi.  1149 
çùySa  (au  1.  de  ç-JY?)-  El.  21.  Conserver  £|j.£v.  Aj.  869  lire  :  -/.ouxt;  iTrtaxaxai 
(léxpa  p.axâv  xoTto;.  884  Ttoxàixtriv  <<£vySpo;>>.  930  7rxvvj-/a  «al  çaÉÔovxoç  <àpar'>  15 
àv£(Txéva;£ç.  f  Marcus  Brutus  Césarien  [L.  G.  Purser].  Après  Pharsnle  M.  Bru- 
tus  fit  sa  soumission  à  Gésar.  Durant  les  années  46  et  45  il  fit  acte  dans  la 
vie  publique  de  césarien,  tout  en  entretenant  des  relations  amicales  avec 
Cicéron  et  d'autres  membres  du  parti  républicain.  L'adoption  dans  l'au- 
tomne de  45  d'Octavien  par  César,  détruisit  les  espérances  que  Brutus  avait  20 
conçues  d'être  héritier  de  César  et  le  jeta  dans  la  conspiration.  ^  Notes 
sur  Longin  uEpl  ù^ou;  [Robinson  KUis].  Lire  :  IX.  9  (p.  15,  Vahlen)  èÔEwpvjo-e 
(au  1.  de  £Xwpr](T£).  IX.  13  (p.  17)  àvifAwjjLÉvou  (au  1.  de  èpr,(iou|ji£voy).  X.  3  à  la  fin 
de  l'odedeSapho:  çai'votxat  àVAà  Ttàv  xôXjiaxov  è7t£l  -/a^-^çO^i-  X.  7  aruv£(Txoi-/ia-!JL£va 
ou    (TUVEaxiX'flAÉva.     XV.     1  <;xài;>    aùxàç.    XV.    7    à>,dY0\j   (au    lieu    de   Àôyou).  25 

XXXV.  2  £<7:éy.>piv£.  *i  La  royauté  de  Pergame  [J.  P.  Mabafly].  Il  résulte 
des  inscr.  publiées  par  les  archéologues  allemands  qu'Eumène  lut  en 
dehors  de  la  constitution  de  Pergame,  qu'il  n'eut  d'autre  titre  que  celui  de 
Bienfaiteur,  titre  que  prirent  ses  successeurs.  Le  titre  de  roi  ne  fut  pris 
par  Attale  I"'  qu'après  sa  victoire  sur  les  Galales.  L'inscr.  n»  249  montre  30 
bien  le  caractère  véritable  de  la  donation  d'Attale  aux  Romains.  ^  4  notes 
sur  Lucilius  [A.  Palmer].  Lire  :  62  (éd.  Bahrens,  Fragmenta  poetarum 
Romanorum)  hostibimus  (au  I.  de  post  ibimus).  140  minus  (au  I.  de  manus). 
520  Nullo  honore,  heredis  flelu  nullo,  nuUo  funere.  894  ap.  Fest.  pertisuni 
hominem  dice.  Une  glose  nouvelle  commence  avec  Reda  covini  genus.  35 
^  Note  sur  Suétone,  Claude  8  [Id.].  Lire  :  succi  (au  1.  de  socci). 

H.  Lebègue. 
Journal  (The)  ot  Hellenic  studies;  vol.  XIV,  part  2  (1894).  Les  pein- 
tures de  Panaenus  sur  le  trône  du  Zeus  Olympien  [E.  A.  Gardner].  2  des- 
sins. Le  texte  de  Pausanias  relatif  à  cette  question  adonné  lieu  à  de  nom-  40 
breuses  discussions  et  divergences  d'interprétation.  L'auteur  propose  une 
nouvelle  solution.  Arrangement  adopté  par  Briinn,  Petersen,  Overheck  (3«éd. 
de  «  Gesch.  dcr  gr.  Kiinstler  »)  et  Collignon;  puis  par  A.  J,  Murray,  Over- 
beck  (4«  éil.).  En  résumé,  il  y  a  4  panneaux  et  non  3  sur  chacun  des  3  côtés, 
considération  qui  établit  un  rapport  plus  harmonieux  entre  l'œuvre  de  45 
Panaenus  et  celle  de  son  frère,  Phidias.  |  Note  sur  Mégalopolis  [E.  A.  G.J. 
Le  mot  ffxavoôrixa  que  l'auteur  croyait  inconnu  quand  il  a  publié  son  travail 
sur  les  fouilles  de  Mégalopolis,  se  retrouve  sur  une  inscr.  de  Sparte.  Note 
rectificative  concernant  le  nombre  des  colonnes  de  la  Stoa  de  Philippe.  ^ 
Le  problème  des  Bacchantes  [A.  G.  BatherJ.  L'opinion  commune  est  que  le  50 
culte  de  Dionysos  a  été   importé  en  Grèce  ;  mais  il  y  a  de  nombreuses 
preuves  que  le  culte  du  dieu  du  vin  a  pris  naissance  en  diverses  localités 
helléniques  où  le  vin  était  uue  des  productions  primitives.  De  plus,  les 


^       244  1895.    —    GRANDE-RUETAGNK. 

mythologies  placent  renrancc  do  Bacchns  à  Thébes,  en  Eubée,  snr  le  Par- 
nasse, à  Athènes,  à  Hrasiae,  puis  sa  mort  et  son  tombeau  à  Delphes,  en 
Crète,   à  Argos;  son  culte  donne  lieu  à  des  fêtes  rituelles  en   beaucoup 
d'autres  villes  de  la  Grèce.  Examen  des  3  scènes,  celle  où  Penlhée  est 
5  costumé  en  bacchante,  celle  où  sa  mort  est  le  sujet  d'un  récit  de  messa- 
ger, celle  enfin  où  Agave  revient  avec  le  corps  de  son  fils.  Description  du 
culte  (le  Penlhée.  Happrochement  de  ce  culte  et  des  cérémonies  analogues 
en  Europe  occidentale,  puis  du  mythe  de  Bacchus.  Détails  sur  la  fête  thé- 
baine  des  ^ypàvia  ou  plutôt  àyptwvia.  Dans  les  Recognitiones  Clémentines 
10  on  parle  du  tombeau  du  dieu  Liber,  existant  à  Thèbes  «  ubi  discerptns 
traditur  ».  On  trouve  dans  les  Bacchantes  d'Euripide  non  pointun  exemple 
de  la  mythographie  du  poète,   mais  les  vestiges  conservés  d'une  antique 
tradition  concernant  la  forme  originale  de  la  cérémonie.  ^  Les  terres  cuites 
de  la  frise  du  Parlhénon  [A.  II.  Smithj.  1  dessin.  Fragment  trouvé  près  de 
16  Rome.  C'est  la  reproduction  d'un  marbre  du  Parthénon  conservé  au  Brilish 
Muséum.  Des  reproductions  en  terre  cuite  de  3  autres  fragments  existent 
dans  le  musée  de  Copenhague,  au   Louvre  et  au  musée  Kircher  à  Rome. 
Il  est  probable  que  ces  fragments  sont  l'œuvre  d'un  sculpteur  qui  voulait  en 
faire  la  base  d'une  réduction  de  la  frise.  \  Deux  reliefs  grecs  [A.  H.  iSniith]. 
90  1  pi.  Nouvelles   acquisitions    du   Britisch  Muséum.  Le  ic''  monument  qui 
porte  le  nom  de  la  défunte  FATKYAAA  (nom  nouveau)  est  une  charmante 
sculpture  de  la  fin  du  5^  s.  L'auteur,  qui  peut  être  un  peu  postérieur  à  l'un  400, 
porte  une  inscr.   dont  il  ne  reste  que  les  lettres  EQS,  finale  probable  de 
l'ethnique  du  dôme  auquel  appartenait  le  père  ou  le  mari  de  la  femme  décédée. 
25  ^  Pictographies  primiùves  et  écritures  préphéniciennes  en  Crète  et  dans 
le  Péloponnèse  [Arthur  J.  Evans].  1  pi.,  dessins  très  nombreux.  Découverte 
en  Crète,  lieu  d'origine  probable  de  l'écriture  symbolico-  hiéroglyphique 
phénicienne,  où  l'auteur  a  trouve  d'innombrables  restes  écrits  de  la  période 
préhistorique  en  rapport  avec  les  vestiges  de  la  civilisation  mycénienne; 
30  poteries  qui  rappellent  celles  de  Mycènes  et  d'Hissarlik.  Terres  cuites  de 
Goulàs  portant  des  caractères.  Blocs  de  pierres  portant  des  signes  linéaires, 
qui  ne  sont  peut-être  pas  des  marques  de  maçons,  mais  les  formes  primi- 
tives  de  l'écriture    cypriote.  Dans   les    dessins  décoratifs    on    remarque 
comme  des  abréviations,  comme  par   exemple   la   tête  d'un  animal  pour 
3b  l'aiiimal   entier.   Certains   caractères    d'écriture  semblent  correspondre  à 
autant  de  syllabes.  D'autres   signes  sont  à  rapprocher  des  hiéroglyphes 
égyptiens.  D'autres  encore  sont  communs  avec  ceux  des  monuments  hitti- 
tes. Quelques-uns  de  ces  monuments  semblent  dériver  d'une  origine  orien- 
tale, notamment  de  la  Syrie  septentrionale.  Tableau  comparatif  mettant  en 
40  parallèle  les  caractères  linéaires  de  la  Crète  et  des  îles  de  la  mer  Egée,  les 
signes  de  ces  lies  et  de  l'Egypte;  les  caractères  cypriotes.  Autre  tableau  de 
8  caractères  recueillis  à  Tell-el-Hésy  comparés  avec  les  mêmes  formes  em- 
pruntées aux  îles  de  la  mer  Egée.  Tableau  de  caractères  groupes  par  2  ou 
plus,  trouvés  dans  ces  îles  et  déchiffrés  au  moyen  de  l'alphabet  cypriote. 
45  Rapprochements  entre  les  monuments  graphiques  de  la  Crète  et  ceux  du 
Péloponnèse.  La  pictographie  sur  pierre  constatée  en  Crète  paraît  être  con- 
temporaine de  la  civilisation  mycénienne.  Tableau  comprenant  des  signes 
pictographiques  comparés  avec  des   symboles  linéaires.  Tous  ces  monu- 
ments prouvent  les  rapports  qui  existaient  entre  la  Crète,  l'Asie,  l'Egypte 
60  et  le  Péloponnèse  30u0  ans  avant  notre  ère.  1  Trois  sites  cariens  :  Telmis- 
sos,  Karyanda,  Taramptos  [W.  R.  Paton  et  J.  L.  Myres].  2  plans.  A  propos 
de  l'inscr.  publiée  après  cet  article,  les  auteurs  décrivent  l'emplacement 
occupé  par  le  petit  village  de  Pelen  (péninsule  de  Mindos)  qui  ne  figure  sur 


jouKiNAL  (the)  of  hellenic  studies.  245 

aucune  carte  géographique  et  où  cette  inscr.  a  été  découverte.  Identifica- 
tion nouvelle  des  3  villes  cariennes.  ^  Inscription  tracée  sur  un  bloc  de 
pierre  calcaire  [E.  L.  Ilicks].  Inscr.  des  environs  de  200  av.  .7.  C.  Décret  de 
la  cité  de  Telinessos  en  faveur  de  Posideos.  Témoignages  antiques  sur  cette 
ville,  où  se  trouvait  un  oracle  d'Apollon.  Il  ne  faut  pas  la  confondre  avec  5 
la  Tehnissos  de  Lycie.  ^  Choix  de  fragments  de  vases  provenant  de  l'Acropole 
d'Athènes.  III  [G.  G.  Richards].  1  pi.,  3  dessins.  Fragments  de  vases  peints 
sur  fond  blanc.  Ceux  que  porte  la  planche  sont  inédits.  1»  Fr.  de  vase  pro- 
bablement dionysiaque.  2<>  Fr.  où  se  lit  l'inscr.  <Tn]BwÔM  -rwc  oatixovtTwtayaôfMt. 
3"  Fr.  d'un  grand  vase  où  sont  représentés  Athena  et  Jason.  Rapprochement  lo 
d'autres  sujets  analogues.  ^  Sir  G.  T.  Newton  [    ]. 

^^  Vol.  XV,  part.  1  (1895).   L'abeille  dans   la  mythologie  grecque  [A.  B. 
GookJ.  2  dessins.  Travail  rédigé  à  l'occasion  d'un  bijou  en  or  provenant  de 
Crète,  acquis  en  IBTii  par  le  British  muséum.  Comparaison  avec  les  14  abeil- 
les étrusques,  les  300  abeilles  trouvées  dans  le  tombeau  de  Childéric,  etc.  16 
Légende  de  Melisseus,  roi  de  Crète,  père   d'Amallhée  et  de  Mélissa   qui 
nourrirent  Jupiter.  Le  second  temple  de  Delphes  consti'uit  avec  la  cire  et 
les  ailes  des  abeilles.  Le  culte  delphique  des  abeilles  a  du  dériver  du  culte 
dont  elles  étaient  l'objet  en  Crète.  La  légende  d'Aristée  dans  Virgile.  A 
Céos  Aristée  est  devenu  Zeus-Aristée.  L'abeille  sur  les  monnaies  de  Céos  20 
Carthaea,  Coresia,  loulis.  L'abeille  dans  la  légende  de  Giaucus,  fils  de  Minos 
et  de  Pasiphaé;  dans  le  culte  voué  à  l'Arlémis  d'Ephèse;  dans  celui  de  Dé- 
mêler. Il  est  probable  que  les  objets  d'art  représentant  une  ou  des  abeilles 
se  rapportaient  à  des  décorations  funéraires  et  symbolisaient  l'immortalité 
de  l'âme.  L'usage  du  miel  a  précédé  l'usage  du  vin  dans  les  sacrifices.  Le  20 
miel  et  le  vin.  La  lutte  entre  Aristée  et  Dionysos  en  présence  des  dieux, 
qui  adjugèrent  la  victoire  à  ce  dernier,  figure  de  cette  antériorité.  Le  mé- 
lange du  miel  et  du  lait  dons  les  cérémonies  funèbres.  ^  Quelques  che- 
mins antiques  du  Péloponnèse  [W.  Loring].  2  cartes,  I  pi.,  7  dessins.  Bien 
que  les  idenlificatious  des  chemins  aient  été  généralement  bien  faites  par  30 
les  devanciers  de  l'auteur,  il  y  en  a  eu  encore  un  bon  nombre  sur  lesquelles 
son  opinion  diffère  de   la  leur.  La  région  étudiée  est  comprise  dans   le 
triangle  formée  par  Mégalopolis,  Tégée,  Sparte.  De  Meg.  à  Tégée,  par  Asea. 
Oresthasium,  ville   identiiiue  avec  Oresleium,  dont  l'emplacement  est  à 
chercher  entre  Papari  et  Marmaria.  Examen,  pour  chaque  route,  du  texte  35 
de  Pausanias.  —  De  Mégalopolis  à  Sparte.  2  scctious  à  étudier  :  la  s.  laco- 
nienne  et  la  s.  arcadienne.  Athenaeum  de  Polybe  et  de  Plutarque  identifié 
avec  la  forteresse  de  Khelmos.  Antiquités  nombreuses  entre  Sparte  et  le 
mont  Khelmos.  De  Sparte  à  Tégée  et  Mantina  viaSparte-Mégalopolis.  Textes    . 
d'Hérodote,  Xénophon,  etc.   De  Tégée  à  Sparte  :  voie  de  retour.  —  Expé-  40 
ditions  militaires  spéciales  par  ce  chemin  (défilé  de  Klisoura).  Appendices  : 
L'Alphée  et  l'Eurotas.  —  Les  lorleresses  d'Athenaeum  et  de  Sellasie.  — 
Roules  écartées.  —  La  plaine  de  Mantinée.  f  Quatre  fragments  d'inscrip- 
tions [W.  Loring].  Les  n»»  1-3  copiés  à  Braïm-Elfendi  (emplacement  de  la 
Tégée  antique);  le  n»  4  à  Livadia.  La  l^e  inscr.  seule  se  prête  à  un  déchif-  45 
frement  et  encore  est-il  en  grande  partie  conjectural.  Elle  semble  se  rap- 
porter au  temps  de  la  suprématie  de  Thèbes  (!'<=  moitié  du '4»  s.).  La3«  con- 
cerne "Ap-:£(j.'.ç  awxeîpa.  ^  La  frontière  de  la  Lycie  et  de  la  Carie  [W.  Arkwright  ] 
I  carte.  La  délimitation  dt-s  deux  provinces  dut  être  modifiée   à  diverses 
époques,  notamment  au  4«  s.  av.  J.-C,  en  l'an  43  de  notre  ère,  en  74,  puis  à  50 
l'époque  byzantine.  Identification  probable  des  localités  et  des  cours  d'eau 
mentionnés  par  Scylax,   Pline,  Strabon,   etc.  ^  Inscr.  grecques  de  Lycie 
fG.  Davies].  Texte  et  déchiffrement  de  31  inscr.  N»  5.  Inscr.  trouvée  à  Tel- 


246  1895.    —    GRANDK-BRETAGNE. 

messos.  Les  lignes  ont  été  coloriées  tour  à  tour  en  rouge  et  en  bleu  foncé. 
N»  9.  Inscr.  portant  l'ethnique  àXoavSeûî.  La  ville  d'Aloanda  était  inconnue. 
N"  19.  Mention  de  xo  TuVvSiwv  TrspiudXiov,  magistrature  jusqu'ici  inconnue. 
N"  28.  Mention  de  6  A£t[iup£ojv  8f|[xo<:,  nouvelle  pour  l'auteur.  Liste  de  mon- 
5  naies  trouvées  en  Lycie,  toutes  postérieures  à  l'époque  macédonienne,  et 
d'autres  monnaies  romaines  postérieures  à  l'époque  impériale.  ^  Inscr,  de 
Lycie  et  de  Pisidie  copiées  par  Daniell  et  Feliows  [G.  F.  Ilill],  28  inscr.  con- 
tenues dans  un  manuscrit  de  la  bibliothèque  du  dé[)artement  des  antiquités 
gr.  et  rom.  au  British  muséum,  composé  par  Sam.  Birch.  d'après  des  notes 

10  prises  par  E.  T.  Daniell  en  1842.  Ces  28  inscr.  sont  restées  inédites,  N»  1. 
inscr.  de  18  lignes,  mais  incomplète  portant  un  décret  delà  cité  d'Acalissus 
en  l'honneur  de  Otésiclès.  N»  12.  Cette  inscr.  permet  d'ajouter  Xanthus  aux 
villes  qui  possédaient  un  collège  éphébique.  N»  23.  Mention  de  Zeuç  ffo),y[jieûç. 
N»  24.  Mention  de  Zeù;  (76lo\).o!;.  Dessin  d'une  monnaie  d'Arycanda,  cité  rendue 

15  célèbre  par  le  culte  d'IIélios.  Liste  des  noms  contenus  dans  les  inscriptions 
de  Daniell  non  comprises  dans  ce  choix.  ^  Sur  deux  figurines  de  terre 
cuite  [C.  A.  Hutton].  1  pi.  Nouvelles  acquisitions  du  British  Muséum.  La 
l'e,  trouvée  à  Myrina,  représente  un  jeune  homme  ailé,  s'appuyant  sur  un 
pilier  et  faisant  brûler  un  papillon  à  la  flamme  d'un  petit  autel.  Elle  semble 

20  se  rattacher  au  mythe  d'Eros  et  Psyché.  La  2«  trouvée  à  Erétrie  en  Eubée 
représente  un  jeune  homme  ailé.  L'auteur  ne  connaît  pas  d'autre  terre 
cuite  à  rapprocher  de  celle-ci;  mais  la  chevelure  tressée  dont  le  tissu  léger 
apparaît  sous  sa  coiffure  y  fait  reconnaître  un  Eios.  ^  Le  texte  des  hymnes 
homériques.  I  [T.  W.  Allen].  Cet  article  fait  suite  à  l'édition  des  h.  h.  publiée 

25  par  la  Clarendon  Press  en  1893.  Dans  une  édition  critique,  un  choix  sévère 
doit  offrir  au  lecteur  des  conjectures  probables,  intéressantes  et  utiles. 
L'édition  de  Goodwin  pèche  par  l'absence  d'un  état  des  conjectures  anté- 
rieures. L'auteur  examine  les  26  mss.  connus  des  h,  h.,  décrits  en  détail 
par  Goodwin.  Ces  mss.  sont  tous  du  15»  s.  excepté  M.  (Leyde,  14»  s.)  r  (Bruxel- 

30  les,  16«  s.)  et  G  (Vat.  Reginensis,  16»  s.).  Il  les  décrit  de  nouveau,  les 
groupe  par  familles  et  les  rattache  à  des  archétypes.  Étude  du  ms.  M 
(famille  m).  Fautes  provenant  d'un  ancêtre  en  onciales;  —  d'un  ancêtre  en 
vieille  minuscule.  Comparaison  des  leçons  de  M.  avec  celles  du  groupe  x 
DELIIT  de  Goodwin);  décomposition  de  ce  groupe  en  a  (ET)  et  b  (LIT).  A  et  D 

35  forment  une  famille  p.  Étude  comparée  des  divers  mss.  leçons  communes 
et  leçons  distinctes  relevées  entre  les  diverses  familles.  Historique  de  l'éd. 
princeps,  exécutée  par  Demelrius  Chalcondyle  en  1488,  d'après  des  mss.  de 
la  famille  x.  Certaines  variantes  sont  dues  à  des  conjectures  ou  diorthoses 
de  copistes.   Corrections  de  Georges  Valla.  Comparaison  des  mss.  de   la 

40  famille  p  avec  tous  les  autres  lorsque  ceux-ci  sont  d'accord.  En  résumé,  les 
mss.  des  h.  h.  dérivent  des  3  archétypes  m,  x,  p,  écrits  en  minuscules,  La 
relation  de  ces  archétypes  entre  eux  fera  l'objet  d'un  prochain  travail.  On 
ne  peut  admettre  que  le  ms.  rapporté  de  Constantinople  par  Jean  Aurispa 
en  1423  soit  le  prototype  de  tous  nos  mss.,  M  excepté.  ^  Un  vase  en  forme 

46  de  buste  d'Athéné  [Cecil  SmithJ.  1  pi.  Vase  attique  (aryballe)  polychrome 
existant  au  British  Muséum;  il  date  de  la  fin  du  5»  s.  La  tète  supporte  un 
casque  dont  la  position  au  haut  du  péplos  se  rencontre  ici  pour  la  l"  fois. 
Ce  vase  est  à  rapprocher  d'im  lécythe  de  Berlin  ([ue  l'on  croit  de  l'époque 
de  Phidias.  ^  Tète  de  marbre  provenant  probablement  de  Sunium  [Percy 

50  Gardner].  1  pi.  Cette  tête  a  dû  appartenir  à  un  haut  relief  un  peu  postérieur 
à  l'an  400.  Grande  analogie  avec  la  tête  de  Muse  qui  fait  partie  d'un  bas- 
relief  de  Praxitèle.  Si  la  provenance  présumée  est  certaine,  cette  sculpture 
pourrait  fort  bien  être  un  fragment  de  la  frise  du  temple  d'Athéna  à  Sunium 


JOURNAL  (tHE)   OF   HELLENIC   STUDIES.  247 

dont  on  connaît  qqs  parties  dans  un  état  déplorable  de  conservation.  ^  Un 
lécythe  athénien  [A.  S.  Murray].  1  pi.  dessin.  Acquisition  récente  du  Bri- 
tish  Muséum.  La  pi.  a  été  obtenue  au  moyen  d'un  appareil  photogr.  appelé 
cyclographe  reproduisant  successivement  tout  le  contour  du  vase.  L'objet 
représente  une  femme  apportant  une  offrande  à  un  mort.  Cette  figuration  & 
fait  connaître  la  destination  spéciale  du  lécythe.  De  plus,  l'inscription 
naTpoy.>,[E  -/«'ps  donne  à  penser  que  le  vase  est  une  application  du  proverbe 
grec  nà-rpoxXoî  updçaai;  qui  se  disait  de  ceux  qui,  ne  pouvant  gémir  sur 
leurs  propres  malheurs,  se  désolaient  au  sujet  du  malheur  d'autrui.  Il 
semble  dater  de  la  fln  de  ce  que  l'on  nomme  "  la  période  sévère.  "  t  Tête  10 
du  4»  s.  existant  au  Musée  central  d'Athènes  [E.  F.  Benson].  1  dessin.  Tête 
trouvée  au  Laurium.  Elle  a  été  publiée  dans  le  catalogue  de  Kavvadias 
comme  tète  d'un  Apollon  Lycien;  mais  un  examen  comparé  de  divers 
autres  monuments  fait  penser  à  une  tête  d'Aphrodite  du  type  scopaïque, 
relevant  ses  cheveux  après  le  bain.  %  L'nrchéologie  en  Grèce  [E.  A.  Gardner].  15 
Fouilles  exécutées  entre  la  Pnyx  et  l'Aéropage  sous  la  direction  du  profes- 
seur Dôrpfeld.  Fouilles  à  Eleusis  par  la  Soc.  archéol.  d'Athènes.  Les  fouil- 
les de  l'École  américair.e  ont  amené  l'identification  du  site  d'IIecalé  et  la 
découverte  de  qqs  noms  de  dieux  et  de  héros.  A  Epidaure,  Kavvadias  a 
retrouvé  le  stade,  parfaitement  conservé.  Autres  découvertes  dans  l'He-  20 
raeum  d'Argos,  à  Mycènes,  à  Délos.  Principaux  résultats  des  fouilles  de 
Delphes  par  l'École  française;  statue  d'Antinoiis,  Apollon  archaïque,  une 
copie  du  type  du  Doryphore,  métopes  du  trésor  des  Athéniens,  mosaïques 
du  trésor  des  Siphniens.  La  restauration  des  monuments  et  la  conserva- 
tion des  objets  dans  les  musées.  Nouvelles  découvertes  à  Gypre,  en  Egypte,  25 
en  Troade. 

f^  Part  2.  Un  Eros  volant  de  l'école  de  Praxitèle  [P.  Bienkowski].  1  pi. 
Terre  cuite  provenant  d'Erétrie,  récemment  acquise  par  le  British  Miiseum, 
en  état  de  parfaite  conservation.  L'artiste  a  dû  être  inspiré  non  seulement 
par  les  œuvres  de  Praxitèle,  mais  peut-être  aussi  influencé  par  l'Hermès  30 
de  Belvédère,  œuvre  présumé  du  fils  de  ce  maître  et  datant  d'environ  330 
av.  J.  C.  H  Historique  des  noms  Hellas,  Hellènes  [J.  B.  Bury].  On  veut 
rechercher  comment  le  mot  "EXX-iQve;  est  venu  à  désigner  toutes  les  popula- 
tions qu'on  distinguait  de  celles  qu'on  nommait  "  les  Barbares  ",  et  com- 
ment s'est  appelée  Hellade  ce  que  nous  appelons  "■  Grèce  "  dans  toute  35 
l'Europe  occidentale.  La  solution  est  subordonnée  à  la  discussion  d'un  autre 
problème,  un  problème  d'exégèse  qui  se  présente  dans  la  Télémachie  (Odys- 
sée XV),  et  n'a  pas  été  suffisamment  approfondi.  Dans  ce  chant  'E),),àç  et 
"Apyoî  sont  deux  contrées  distinctes;  or  il  date  probablement  du  7"  s.  Le  mot 
'E)lâî  a  signifié  successivement  la  contrée  avoisinant  Malis  et  la  Phithio-  40 
tide  achéenne,  puis  toute  la  Grèce  septentrionale  par  opposition  avec  le 
Péloponnèse,  puis  enfin  ces  deux  territoires.  Au  8«  s.  l'auteur  de  la  Téléma- 
chie a  pu  donner  ce  nom  à  la  côte  nord  du  Péloponnèse.  Argos,  dont  le  nom 
figure  à  côté  de  'EW.â;  dans  un  vers  de  ce  chant,  dut  désigner  le  royaume 
d'Agamemnon,  y  compris  la  partie  est  du  Péloponnèse.  'EUâ;  serait  ainsi  45 
l'Achaie  péloponnésienne.  Le  nom  de  MevâXv]  'EX).âç  fut  donné  à  l'Italie  mé- 
ridionale par  les  Hellènes  par  opposition  à  leur  mère  patrie,  cette  côte 
nord  du  Péloponnèse,  t  L^  travail  et  les  salaires  à  Athènes  [F.  B.  Jevons]. 
Biichsenschiilz  (Besitz  und  Erwerb)  a  conclu,  avec  Boeckh,  que  le  salaire 
d'un  artisan  d'Athènes  variait  entre  5  oboles  et  1  drachme;  celui  d'un  50 
ouvrier,  3  ob.;  mais  des  inscr.  découvertes  depuis  la  publication  de  son 
livre  ont  apporté  de  nouveaux  renseignements  sur  cette  question.  En  329/8 
le  salaire  quotidien  d'un  journalier  non  nourri  était  de  9  ob.  Autres  détails 


248  189o.    —    GHANDK-BHETAGNE. 

empruntés  aux  inscr.  insérées  G.  I.  A.  II,  ii,  83'i  b,  c;  l,  32^4,  aux  iiiscr. 
découverles  à  Dolos  (BCIl,  VI,  p.  28),  etc.  ^  Sur  qqs  traces  de  l'entrée  pri- 
mitive de  PAcropole  (i'Alhènes  [F.  C.  PenroseJ.  4  pi.  A  l'angle  S.  0.  de 
l'Acropole  et  iminédialcment  au  S.  du  temple  et  la  Victoire  aptère  il  y  a 

5  qqs  vestiges  de  fondation  de  murailles  et  d'autres  indici.-s  sur  l'entrée 
principale  de  la  citadelle.  Notice  explicative  des  planches.  ^  Le  texte  des 
hymnes  homériques  II  [T.  W.  Allen].  Rapport  existrint  entre  les  archétypes 
m,  X,  y,  p  (étudiés  dans  la  l'^  partie);  appréciation  de  leur  valeur  intrin- 
sèque. L'auteur  entreprend  de  rattacher  chaque  variante  à  la  catégorie  de 

10  son  archétype,  de  noter  ce  qui  est  une  variante  isolée,  une  cormption  sur- 
venue dans  le  texte,  une  correction  à  demi  intentionnelle  et  une  interpo- 
lation volontaire.  Delà  somme  de  ces  diverses  constatations  données  par 
chaque  archétype  dépend  son  caractère  et  sa  valeur.  L'auteur  recourt  en 
outre  à  la  collation  des  mss.  italiens  de  l'Iliade  et  de  l'Odyssée  dont  l'his- 

15  toire  est  en  grande  partie  celle  des  mss.  des  h.  h.  Liste  comparative  des 
variantes  dans  chaque  archétype.  Examen  criticiue  de  la  valeur  des  varian- 
tes. Liste  des  omissions  soit  i>ar  homéotélcuton,  soit  pour  d'autres  causes 
connues  ou  inconnues.  Relevés  statistiques  des  variantes  classées  par  caté- 
gories. Comparaison  entre  les  variantes  des  mss.  et  les  citntions  des  h.  h. 

20  recueiUies  dans  les  auteurs,  notamment  Thucydide,  f  Aegosthena  [E.  F. 
BensonJ.  2  pi.  4  plans.  Aegosthena,  aujourd'hui  Porto  Gcrmano,  est 
située  sur  la  baie  la  plus  orientale  du  golfe  de  Gorinthe  et  sur  la  frontière 
Nord  de  la  Mégaride.  Son  éloignement  des  routes  fréquentées  a  préservé 
en  elle  une  ville   fortifiée  de  l'antiquité,  et  favorisé  l'étude  de  ce  qu'il  en 

25  reste.  Ville  divisée  en  2  parties,  l'acropole  et  la'ville  basse  protégée  par  une 
muraille  qui  courait  de  l'acropole  à  la  mer.  On  a  trouvé  le  socle  d'un  buste 
d'Adrien  érigé  probablement  en  souvenir  de  son  passage  présumé  dans 
cette  ville.  Autres  trouvailles  dans  les  4  cimetières  situés  2  au  Nord  et 
2  au  sud  :  figurines  en  terre  cuite,  petites  idoles  archaïques,  poteries  de 

30  tout  style,  noires  et  en  couleur  rouge.  Là  dut  être  le  berceau  du  culte  du 
très  ancien  héros  Mélampus.  %  Deux  lécythes  funéraires  [P.  Gardiier]. 
1  pi.  ;  2  dessins.  Acquisition  récente  du  Musée  Ashmolôen.  Le  \"  vase  pro- 
vient, croit-on,  d'Erétrie  ;  le  2»,  des  fouilles  d'Athènes,  mais  ils  appar- 
tiennent tous  deux  à  la  série  attique  ordinaire.  Planche  cyclographique  du 

35  1er.  Groupe  formé  par  un  jeune  homme  étendant  son  bras  droit  vers  la 
stèle,  et  par  une  Victoire  ailée  s'avançant  vers  la  stèle.  Gette  Victoire,  au 
lieu  d'une  pleureuse,  est  une  particularité  unique  parzui  les  vases  publiés. 
Ge  vase  est  probablement  antérieur  à  la  balustrade  du  temple  d'Alhena 
Niké.  La  peinture  a  très  bien  résisté  à  l'épreuve  de  l'acide.  Sur  le  2"  vase, 

40  une  stèle  placée  entre  un  jeune  et  une  femme  qui  lient  le  cercueil  d'un 
enfant.  Une  lyre  est  suspendue  au  plafond.  Ornementation  analogue  à  celle 
du  l",  mais  moins  soignée.  Ce  vase  doit  être  un  peu  moins  ancien. 
L'intérêt  qu'il  présente  réside  dans  le  cadavre  de  l'enfant,  dont  la  tète  est 
d'une  grosseur  disproportionnée  avec  le  corps. 

45  C.  E.  RUBLLK. 

Journal  of  Philology,  vol.  XXIII,  n»  40.  Le  plus  récent  platonisme  [R. 
G.  Bury].  Discussion  des  opinions  de  Jackson  (.lournal  of  Philology.  T.  x-xv), 
Apelt  'Beitriige  ziir  Geschichte  der  griech.  Philosophie'  et  Tocco  'Del 
Parmenide,  del  Sofista  e  del  Filebo'  concernant  le  Parmenide  et  le  So- 
50  phiste.  Ils  ont  bien  mérité  de  la  philosophie  par  leur  érudition,  leur  péné- 
tration et  leur  originalité.  Art.  détaillé  et  critique  (■'il  p.).  t  Un  supplément 
à  l'apparat  criti'iue  de  CUiudien  [J.  P.  Postgate].  Collation  <ln  ms.  J.  (  = 
Gale  collection  of  Trinity   Collège  0  3,  22),  pour  l'épithalamium  Palladii 


JOURNAL   OF    PHILOLOGY.  249 

(XXV)  cl  la  Laus  Sereaae  (XXX),  pièces  qui  n'ont  pas  été  collationnées  par 
Birt.  P.  attribue  à  ce  ms.  une  valeur  un  peu  plus  élevée  que  ne  le  fait  U. 
^  Duels  dans  Homère  [Arthur  Pialt).  Les  duels  des  temps  historiques  sont 
dépourvus  d'augment  dans  Homère;  les  passages  contraires  à  cette  théorie 
peuvent  être  f.icilement  corrigés  ou  excusés  pour  des  raisons  métriques.  5 
*i  Homerica  [Idem].  Une  série  de  conjectures  ou  de  notes  critiques  sur  A 
18.  272.  aOo.  Z  /i:36.  M  63.  N  Sril.  777.  O  7IG.  P  121.  A  190-  X  271.  29o.  W  320. 
Û  l'(.  S  105.  1150.  0G5.  0  386.  H.ymn.  Ap.  P.yth  26.  130.  162.  175.  184.38'j.  Hymn. 
Herm.  106.  258.  282.  /riO.  546.  Hymn.  IV  38.  48.  V.  53.  99.  351.  Hymn.  XIX.  27.  33. 
Hymn.  XXVI.  7.  Hymn.  XXXIV.  21.  Balrachomyomachia  103.  1/.0.  164.194.  10 
228.  230.  256.  ^  Nouveaux  détails  sur  la  vie  de  Lucrèce,  par  Suétone  [John 
Mas>on].  Girolamo  Borj,àa,  élève  et  ami  de  Poutanus,  avait  préparé  pour 
l'impression  une  édition  de  Lucrèce.  Des  extraits  de  la  préface  cités  par  M. 
contiennent  des  informations  nouvelles  sur  la  vie  de  Lucrèce.  H  semble 
([ue  Pontaiius  les  ait  trouvées  dans  la  préface  annexée  à  un  ms.  du  poème  15 
de  Lucrèce  par  (jqe  grammairien  qui  avait  la  vie  de  Lucrèce  par  Suétone 
sous  les  yeux  et  qui  en  avait  fait  un  résumé  plus  copieux  que  saint  Jé- 
rôme <  cf.  Berl.  Phil.  Woch.  22  sept,  et  Academy  23  jn  et  29  sept.  >.  ^  Sur 
la  date  des  'ATzoztlefjy.oiv.xi  de  Manethon  [R.  Garnettj.  La  date  de  naissance 
de  i\I.  est  indiquée  par  les  derniers  vers  du  poème  qu'on  peut  tixer,  grâc(!  à  20 
Tastronomie,  dans  les  dix  derniers  jours  de  mai  ou  dans  les  vingt  pre- 
miers jours  de  juin  après  J.-G.  Si  l'on  .suppose  que  M.  composa  son  poème 
entre  40  et  50  ans,  il  écrivit  sous  Hadrien,  cent  ans  avant  l'époque  conjec- 
turée par  Koechly.  %  Le  Codex  Pamphili  et  la  date  d'Euthalius  [Frcd.  G. 
Conybearej.  En  39iJ  (et  non  en  458)  Eulhalius  fit  une  copie  (jxixYjpà);  du  ma-  25 
nusciit  de  saint  Paul  écrit  par  Pamphile.  La  division  en  chapitres  fut  pro- 
bablement empruntée  au  Godex  Pamphili.  Les  Pères  Arméniens  tradui- 
sirent dès  le  commencement  du  v"  siècle  les  Epitres  de  saint  Paul  avec  le 
reste  de  la  Bible.  Ils  clioisircnt  Ped.  d'Euthalius  qui,  outre  le  texte  de 
Pamphile,  comprenait  des  arrangements  et  la  suscription  dus  à  Euthalius.  30 
La  version  arménienne  contenue  dans  le  ms.  du  British  Muséum  Add. 
19730  remonte  à  cette  source.  Bien  que  le  ms.  remonte  h  l'an  1270  environ, 
il  est  de  première  importance  pour  déterminer  ce  qu'était  le  ms.  de  Pamphile, 
et  il  est  en  outre  plus  fidèle  à  l'éd.  d'Euthalius  que  P.  (  =  Codex  rescriptus 
Porfirianus  Ghiovensis),  et  même  que  IL,  bien  qu'il  soit  du  vi*  s.  Seule  la  35 
version  arménienne  a  conservé  le  vrai  texte  (Gai.  v.  1).  1[  Gonje'.'tures 
diverses  III  [Walter  Ileadlam].  Conjectures  sur  Philostrate,  Heliodore, 
Acliille  Tatius,  Lonj^up,  Ghai  itou,  Lucien,  Diogène  Laerce,  Oppien,  Frag- 
ments des  Tragiques  Grecs  (éd.  Nauck  1889),  Fragments  des  Comiques 
Atliques  (é(L  Kock),  Euripide,  Anthol.  grecque,  Choricius  (éd.  Foerster),  40 
Eschyle,  Scholies  d'Eschyle,  d'Aristophane  (54  p.). 

n  Vol.  XXIV,  n»  47.  Notes  variées  sur  Thucydide  vi  et  vu  [W.  E.  HeitlandJ. 
Une  série  de  notes  critiques  et  explicatives  (27  p.)  1[  Comparaisons  homé- 
riques [Arthur  Plattj.  Conclusions  :  Homère  fait  consciencieusement  de 
l'aréhaïsme  beaucoup  plus  qu'Aristarque  ne  l'a  observé.  La  civilisation  des  45 
poètes  homériques  n'est  pas  achéenne,  mais  ionienne  dans  toutes  ses 
particularités.  %  Le  massacre  des  prétendants  [Id].  Ulysse  se  tenait  à  l'ex- 
trémité basse  de  la  salle  pendant  le  massacre.  ^  Sur  un  idiotisme  virgilicn 
[Id.].  La  figure  qui  consiste  à  répéter  un  nom  ou  un  verbe  après  uu  e  t  ou 
un  que,  par  ex.  :  Egl.  IV  G,  lam  redit  et  virgo  redeunt  Saturnia  régna,  se  se 
retrouve  exactement  dans  Anligone,  673,  où  il  ne  faut  rien  changer  à  la 
leçon  des  mss.  ^  Platon  Philèbe  66  b  [Henry  Jackson].  Lire  :  ap'o-jv  oùS'  (au 
lieu  de  àp'  o-jv  où  xétapxa).  %  Platon  Timée,  51  b  [R.  D.  Archer-HindJ.  Expli- 


250  1895.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

cation  philosophique  du  ujp  aù-rô  ècp'éau-oij.  ^  Les  années  altiques  civiles  et 
les  années  sacrées  [J.  Nicklin].  Essai  do  reconstruction  de  l'inscr.  des  Tré- 
soriers d'Athèna  (CIA  I.  273).  N.  propose  une  théorie  qui  aplanit  les  diffi- 
cultés chronologiques  contenues  dans  des  textes  épigraphiques  ou  litté- 

5  raires  (v.  Glassical  Review,  T.  9).  Art  technique  (29  p.).  î  I^a  Trébie  et  le 
lac  Trasiinène  (3  pi.)  [G.  B.  Grundy].  Étude  topographique  avec  des  textes 
à  Tappui  (36  p.).  Résultats  :  la  bataille  de  la  Trébie  a  eu  lieu  sur  la  rive 
droite  du  fleuve;  celle  du  lacTrasimène  a  eu  lieu  au  nord  et  non  à  l'est, 
comme  l'ont  supposé  à  tort  llesselbarlh  et  Lilly  (Class.  Review,  1893).  Dans 

10  cette  circonstance  la  tactique  d'Hannibal  a  été  celle  d'un  enfant,  qui,  se 
sentant  pourchassé,  tourne  un  coin  et  fait  front  à  son  adversaire.  ^  Les 
conseils  des  Carthaginois  [Bernard  W.  Henderson].  L'élément  aristocra- 
tique de  la  Constitution  consistait  en  :  1»  une  grande  a-JYx>.r,Toç  (le  nombre 
des  membres  n'en  est  pas  connu),  d'où  était  choisie  2»  une  ^epouo-îa  de  104 

15  membres  qui  exerçait  le  pouvoir  législatif  et  judiciaire  que  lui  avait  dé- 
légué la  (T-JYxXïjToc  ;  30  un  comité  de  30  membres  issu  de  ce  dernier  corps 
était  chargé  d'exécuter  les  décrets  de  la  rnjyx^Yixoç  et  de  la  YspoiJo"'»-  H  Lucre- 
tiatia  [J.  P.  Postgate].  Lire  ;  I  289  mit  ut  quicquid  fluctibus  obstat.  453, 
calor  igni,  liquor  aquse  <  stat  >.  752  et  illis.  996  inferneque,  II  -^22  omnis 

20  enim  sensus  quae  mulcet  cumque  <  tibi  res  >.  886  fétus  (au  1.  de  sensus, 
d'après  Catulle,  65,  3).  1072  isque  (au  1.  de  vis).  1160  et  1161  conficimusque 
boves  —  conterimus  ferrum.  III  Ordre  des  vers  40,  83-86,  41,  42,  puis  79. 
Lire  :  240  nedum  quse  mente  volutas.  415  incolumist-orbi.  IV  formae 
rerum  his  similes^ue.  194  Sat  procul  a  tergost.  642  id  fiat  quibus  ut. 

26  825  vicissim  (au  1.  de  via).  V  123  et  124  (fins  de  vers)  putarim.  154  tenuesque 
e.  564  re  (au  1.  de  rota).  1321  complexaeque  (au  1.  de-deplexaeque).  VI  674  ut 
(au  1.  de  et)  fluvius  qui  visus  maximus  ei  <  est  >.  Le  vers  954  doit  suivre 
950.  Avant  le  vers  955,  P.  écrit  :  <(lenique  pestilitas  de  terra  forte  coorta>. 
956ut  tempestates  terra  cseloque  coortaî.  |  Sur  les  nouveaux  fragments 

30  d'IIécalé  et  d'autres  pièces  de  Callimaque  [Robinson  EUis].  13  p.  de  correc- 
tions. 

^1[  Vol.  XXIV,  n"  48  (1896).  Contribution  à  l'histoire  de  l'anthologie 
grecque  (Idem].  Le  ms.  Bodl.  Lat.  class.  d,  5  du  15"  s.  contient  deux  épi- 
grammes  (=  Cougny.  III  53  et  Anth.  P.  VII  15).  ^  Les  nouveaux  sotadees 

35  découverts  par  Sayce  et  Mahaffy  [Id.].  Se  référant  à  l'art,  de  Sayce,  publié 
dans  Rev.  Et.  grecques  <  v.  R.  d.  R.  19,195,34  >.  Mahaffy  propose  qqs  cor- 
rections de  texte.  ^  Horace,  Odes,  IV.  8.15-20  [J.  Stanley].  Les  raisons  allé- 
guées par  Verrall  (Journal  of  Philology,  T.  17),  pour  la  suppression  des 
vers  15-20  sont   inacceptables.  Traduction  en   anglais  du  passage  dont  le 

40  texte  est  en  bon  état.  ^  Antigone  vers  891-927  [Hugh  MacnaghtenJ.  L'inser- 
tion de  904-913  provient  d'Iophon  qui  l'a  faite,  ne  comprenant  pas  le  véri- 
table sens  de  ToidcS'apvjixat  903.  %  Nouvelles  remarques  sur  l'Ibis  d'Ovide 
[Robinson  Ellis].  10  p.  de  notes  eu  grande  partie  explicatives,  f  La  grande 
lacune  dans  le  8»  livre  de  Silius  Italicus   [W.   E.   Ileitland].  Résultats  : 

■i.s  II  1°  accepte  les  vers  144-223  sur  le  témoignage  de  Conslantius  ;  2°  d'a- 
près Constantius  il  restitue  le  vers  157»  omis  par  mcgarde  dans  l'Al- 
dine;  .3»  il  met  entre  crochets  le  vers  224».  %  Notes  sur  Nonius  [II.  Net- 
tleshi[)].  30  p.  de  notes  critiques  et  conjectures.  ^  Notes  sur  Empédocle 
[Arthur  Platt].  Lire:  136  xà  yàp  8ià    K^Tipi;  i[>.dèti.  282  et  299  èxtivéei.  345, 

50  àTioxpivOwat.  366  itbrflEi.  368  "Apr,;  O06;.  400  éSdXovxo  (au  lieu  de  èTcûÔovxo).  % 
Notes  sur  Solon  [Idem].  Corrections  de  texte  à  quelques  fragments  en  vers 
contenus  dans  l"A9/)va!wv  Ilolndtx  et  l'éd.  de  Bergk,  suivies  d'une  note  sur 
la  fonction  de  l'article  comme  pronom  relatif  (14  p.).  H  Notes  sur  Clément 


NUMISMATIC   CIIRONICLE   (THE).  251 

d'Alexandrie  [Henry  Jackson'.  9  p.  de  noies  critiques.  ^  Emendationes 
Homericae  (II.  I-XII)  [Thomas  Leyden  Agar].  Lire  A  533  Zeù;  8't 'Ibv  Tipb;  Soiixa. 
A  22  (=  0  459)  ri  toi  'A6rivatr(  [xàv  àxr,v  à'ev.  E  485  tÛvy)  6'é'aTïixaî  èxàç,  où6  'aXXonn 
xîXsyEi;.  554  oîw  tw  te  ).£ovt£  6'j'  oypsoç  âv  xopycpy;(Ttv.  H  452  to  t'  (an  1.  de  to)  et 
453  Aao(i£Ôov9'  vipw'  £7t£),dt(T(Ta[iïv  àvTXrjaavTe.  A  758xéxXt6',  o6ev  TtâXtv  a^Tiç  àTrsTpaTre  5 
Xaôv  'A9r,v/).  M  117  ëy/st  vtt'  'loo[i£vf|0;.  II.  709  oùS'  ûtio  8oyp'  'A-/iXf,oç,  o  Tisp  aéo 
TtoXXbv  à[x£îvwv.  ^  Sur  les  sources  du  texte  de  S.  Alhanase  [Fred.  G.  Gony- 
beare].  Importance  de  la  version  arménienne  pour  le  de  Incarnatione  : 
1»  elle  est  plus  ancienne  (vers  450)  que  le  Coislin  45  du  12"  s.;  2»  elle  n'a  pas 
la  lacune  du  §  12;  3°  elle  représente  seule,  par  endroits,  la  bonne  leçon.  Gol-  lo 
lat.ion  de  la  version  arménienne  pour  ce  traité  et  le  oti  efç  ô  XptdTd;  avec  le 
texte  de  Migne.  ^  Sur  la  composition  de  qqs  mss  grecs.  2.  le  Ravennas 
d'Aristo;ihane  [Thomas  W.  Allen].  Gontrairement  à  l'opinion  de  Martin,  le 
scribe  du  Ravennas  n'avait  aucun  désir  de  commencer  ou  de  finir  une 
pièce  avec  un  quaternion.  Il  commençait  une  pièce  à  l'endroit  où  la  précé-  15 
dente  venait  de  finir,  laissant  souvent  le  reste  de  la  page  en  blanc.  L'ar- 
chétype qu'il  copiait  ressemblait  beaucoup  pour  l'âge  et  le  format  au  livre 
qu'il  composait  lui-même.  S'il  avait  conscience  d'une  difficulté  ou  d'une 
erreur,  il  marquait  l'endroit  au  moyen  d'un  signe  marginal.  A  cause  de 
lacunes  dans  l'archétype  ou  à  cause  de  son  manque  de  soin  il  a  commis  20 
3  omissions;  pour  les  réparer  il  a  inséré  de  nouvelles  feuilles  dans 3  qua- 
ternions.  Ce  scribe  a  été  suivi  de  deux  autres  (et  non  d'un  seul  comme  le 
veut  Martin,  qui  identifie  la  main  du  texte  et  la  l'"  main  des  scholies)  qui 
ont  écrit  les  gloses  et  les  scholies  marginales,  ont  relu  le  texte,  et  qui, 
tout  en  corrigeant  le  texte  à  leur  discrétion  ont  tenu  compte  des  signes  25 
critiques  du  !«"■  copiste.  L'écriture  de  ce  ms  ressemble  fort  à  celle  du 
Laur.  32,  9.  H.  Lebègue. 

The  numismatic  Chronicle  and  journal  of  numismatic  Society. 
1895,  1.  Le  monnayage  de  Lycie  au  temps  d'Alexandre-le-Grand  (pi.  1-2) 
[G.  F.  Hill].  II  divise  cette  série  eu  cinq  périodes  :  1»  Environ  520  av.  J.-C.  30 
à  480,  monnaies  caractérisées  par  un  revers  incus  irrégulier  ou  orné  ; 
2°  50-/^60.  Droit,  sanglier;  rev.,  types  d'animaux;  3°  Même  période  :  droit, 
sanglier  ou  autre  animal;  rev.,  triskèle;  4»  480-390.  II,  diverjes  séries  de 
moiinaies  avec  légende  en  langue  lycienne  ;  5°  Dernières  pièces  d'argent  et 
premiers  bronzes  caractérisés  par  la  tête  de  lion  comme  type.  35 

H^  2.  Monnaies  grecques  acquises  en  1894  par  le  Musée  britannique  (pi.  5) 
[Warwick  WrothJ.  648  monnaies,  dont  31  en  or  ou  en  électrum,  164  en 
argent,  453  en  bronze.  Descriptions  des  plus  intéressantes  qui  sont  de  Po- 
seidonie  en  Lucanle,  de  Philippe  II  de  Macédoine,  de  Thasos,  de  Lysi- 
machus,  roi  de  Thrace,  306-281  av.  J.-G.;  uneThraco-Macédonienne;  d'autres  40 
de  Larissa  de  Thessalie,  de  Mélibée  de  Thessalie,  de  Methydrium  de 
Thessalie,  d'Erétrie  d'Eubée,  de  Myrine  de  Crète,  de  Phestus  de  Crète,  de 
Priansos  ?  de  Crète,  de  Sybrita,  de  Caesareia  Germanicade  Bithynie,  d'IIera- 
clea  de  Bithynie,  d'IIadrianothera  de  Mysie,  de  Pergamum  de  Mysie,  de 
Gyme  d'Aeolide,  de  Sardes  de  Lydie,  d'Eriza  de  Phrygie,  de  Codrula  de  45 
Pisidie,  de  Verbe  de  Pisidie,  de  Seleucia  ad  Calycndnum  de  Cilicie.  f  Gom- 
ment les  Grecs  pouvaient-ils  reconnaître  la  pureté  des  monnaies  d'or  et 
d'argent  [RidgewayJ.  La  pierre  de  touche  était  connue  des  Grecs  et  celle 
de  Lydie  est  la  meilleure.  Mais  par  quel  procédé  exact  se  rendait-on 
compte  de  la  pureté  du  métal?  R.  pense  trouver  la  réponse  à  cette  question  60 
dans  un  passage  de  Théophraste  (De  lapidibus,  46)  mentionnant  une  pierre 
de  touche  propre  à  cet  usage. 

^^  3.  Monnaies  grecques  inédites  et  incertaines  (pi.  7)  [J.  P.  Six].  Suite. 


2o2  1895.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

Siiiope  :  Datamas,  entre  370  et  362;  Athènes  :  Hippias,  Jil/i-511  ;  Délos  :  Pi- 
sis  trato,  533-527  ;  Girdia  :  Miltiades,  stratège  et  tyran  des  Cliersonésites, 
avant  51o-'493;  Tarse  et  Adaiia;  Magarsos  et  Mallos;  Déruétrius  II.  roi  de 
Syrie,  1/16-120;  Cilicie  :  Aegeae,  /i40-430  circa;  Cyrrhestiqiie  :  Socha,  333. 

6  \^  4.  Monnaies  grecques  (pi.  10)  [Imhoof-Blumer].  Obole  des  Phocéens  et 
des  Locriens  avec  O.  Tritetartemorion  de  Pale  avec  trois  T.  Obole  des  Arca- 
diens  avec  OA.  Héiniobole  d'IIéraia.  Le  raisin,  type  de  Tenos.  Amastris  et 
Sebaste  en  Paphlagonie.  ILJmiobole  et  tétartémoriori  de  Golophon.  Glazo- 
mèiies.  Le  SevSpo-fopoç  sur  les  monnaies  de  Magnésie  en  lonie.  Aspendos. 

10  Selge.  Henry  Thkdenax. 

Proceedings  of  the  Society  of  antiquaries  of  London,  15  mars  1894- 
20  juin  1895.  [Somers  Clarke]  proteste  contre  les  projets  de  barrage  du  Nil 
et  démontre  l'irréparable  dommage  qui  en  résulterait  pour  l'archéologie 
égyptienne.  \  (Fig.)  [A.  Atkinsoii].  Armes  en  bronze  trouvées  en  Lincoln- 

15  shire,  à  Haxey,  Holme  et  Broughton.  ^  [A.  Trice  MartiuJ.  Tessères,  moa- 
naies,  fibules,  trouvées  à  Sea  Mills,  qui  doit  être  identilié  avec  Abone  du 
14=  itinéraire  d'Antonin;  en  tout  cas,  a  pu  être  pendant  longtemps  une  sta- 
tion romaine  importante.  Maison  romaine  à  Caervent,  Monmoutshire  : 
description  des  substructions  ;  petits  bronzes  de  Gonstantin-le-Grand,  Gons- 

io  lance  II,  Valentinien  I,  Valence  et  Théodo^e;  menus  objets.  Des  dragages 
dons  l'Avon  ont  donné  quelques  monnaies  et  débris  de  toute  époque  : 
monnaies  de  Julia  Mamaca  et  de  Constantin.  ^  Séance  annuelle  :  [Frank], 
président,  rend  hommage  aux  membres  défunts,  rend  compte  des  travaux 
de  l'année  et  proteste  contre  le  projet  de   barrage  du  Nil  au-dessous  de 

'^^  Philae.  t  [Payne].  Substructions  et  restes  romains  à  Burham,  Kent.  ^  (Fig.) 
[Leader,  Cock  et  ïlaverfieldj.  Beau  lingot  romain  en  plomb  trouvé  à  Mat- 
lock  Moor,  Derbyshire  et  portant  l'inscription  :  (plumbum)  P.  Rubri  (i) 
Abascanti  metalli  lutudare(n)s(is).  *l  (Planche)  [S.  Evans].  Fibules  de 
basse  époque  celtique,  en  bronze,  de  forme  et  d'ornementation  inusitées, 

30  trouvées  dans  la  Tamise,  à  Datchet  Old  Fort;  elles  sont  ornées  de  perles 
en  ambre  et  en  verre  bleu.  ^  (Plan)  [II.  Read].  Exploration  d'un  tumulus 
artificiel  de  l'ancienne  période  du  bronze,  à  inhumation  et  antérieur  à  notre 
ère.  1[  [Ferguson].  Sépultures  romaines  à  inhumation  et  à  incinération  à 
Kirkoswald,  Gumberland.  —  A  Brook  street,  Garlisle,  pierres  tombales  sur 

35  lestjuelles  on  lit  :  leg.  il  aug  et  leg  xx  v  v.  — -  Découverte  de  l'inscr.  932  du 
C.  I.  L.,  tome  7,  qui  avait  été  perdue.  —  Découverte  dans  le  Petterill,  en 
face  Gallows  Ilill,  Garlisle,  d'un  milliaire  à  double  inscription  :  l'une  à  Ga- 
rausius,  l'autre  à  Gonstantin-le-Grand.  ^  [llaverfield].  Observations  sur  ce 
milliaire.  \  (Fig.)  [Gurle].  Guillère  byzantine  en  bronze  avec  inscription.  \ 

40  (Fig.)  [Withley].  Débris  romains,  dont  un  tonton,  trouvés  Green-street,  à 
St-Johns  Vicarage,  Eatsbourne.  ^  [Ferguson].  Figure  de  satyre  ayant  fait 
partie  d'une  ciste  étrusque;  on  l'a  agrémentée  d'une  inscription  fausse.  ^ 
[FreerJ.  Mesures  prises  pour  la  conservation  des  antiquités  romaines  à 
Lcicester  ;  importance  de  ces  antiquités  dont  fait  partie  une  porte  de  la 

45  ville  romaine.  1[  (Fig.)  [Hilton  Price].  Brûle-encens  égyptien.  ^  [Weber]. 
Phiale  en  terre  cuite  trouvée  dans  une  tombe  entre  Orvieto  et  Bolsène;  elle 
a  été  autrefois  argentée  pour  recevoir  l'apparence  du  métal  et  sa  décoration 
est  analogue  à  celle  des  vases  d'argent.  ^  [GriffithJ.  Poteries  et  bronzes  d'é- 
poque romaine  trouvés  à  Croydon.  ^  (Planches  1-4)  [L.  Myres].  Spécimens 

■''>  de  fragments  de  poteries  polychromes  préhistoriques,  provenant  deKamà- 
rais,  Giète.  Elles  appartiimnent  à  un  art  tout  original  et  local.  1[  [Granville 
Levesou-Gower].  Quelques  nionnaies  romaines  de  Marc-Aurcle  à  Constan- 
tin,  trouvées  à  "Whileleaf,  Warlingham.  f  (Fig.)  [II.  Winwood].   Instru- 


BULLKTIN    DE    COHKESI'ONDANCE    HELLÉNIQUE.  '253 

raeiils,  ornements  cl  armes  de  l'âge  de  bronze  trouvés  à  Monknwood,  près 
Balli.  ^  Séance  annuelle  [Frank  i,  président,  rend  hommage  à  la  mémoire 
des  membres  défunts  et  rend  compte  des  travaux  do  Tannée.  ^  [Blair]. 
Dédicace  trouvée  à  South  Shlelds  :  deae  br[i]//gantiae  //  sacrum  // 
oingenn[i]c//us  v.  s.  1.  m.  %  (Planche)  [Ed.  Couder].  Exploration  d'un  5 
tumulus  à  4  milles  de  Chipping,  Oxfordshlre.  ^  (Fig-)  [J.  Ward].  Exploration 
de  plusieurs  tumulus  dans  le  voisinage  de  Bunton,  Derbyshire  ;  ils  sont 
sans  doute  romano-bretons.  f  [W.  Money-IIaverfleld).  Inscr.  romaine 
conservée  au  château  de  Shirburn,  Oxon  ;  elle  provient  sans  doute  d'Italie 
et  son  authenticité  n'est  pas  prouvée  :  manibus  //  1.  pupi.  potiti  //  vix  ann  io 
xvi  //  pnpia  ampliata  //  mater.  ^  (Fig.)  [Somers  Clarke].  Note  sur  l'état  du 
Parlliénon  et  sur  les  mesures  prises  ou  à  prendre  pour  sa  conservation. 

Henry  Théden.vt. 
Transaction  of  the  Cambridge  philological  Society.  Vol  h,  p.  1.  Sur 
certains  mss  de  Properce  (avec  fac  siinilé).  [J.  P.  PostgateJ.  1.  Collation  du  15 
Codex  Ilolkhamicus  333  (bibliothèque  du  comte  de  Leicester),  de  l'an  Ut2\. 
Ce  ms.  (L)  se  rattache  très  étroitement  au  Laurentianus  36.  49  (F),  mais 
n'en  est  pas  une  copie.  Il  a  été  corrigé  d'après  un  ms.  de  la  classe  DV  ;  ce 
ms.  n'était  ni  le  ms.  N  (Guelferbytanus),  ni  un  de  ses  proches  parents.  — 
2.  Les  mss  Parisinus  8233  (Memmianus,  de  146o),  et  Urbinas  6410  sont  très  20 
étroitement  apparentés  entre  eux  et  avec   N,  dont  ils  peuvent  en  partie 
suppléer  les  lacunes.  —  3.  Le  Cod.  Neapolitanus  268  n'a  aucune  valeur  et 
est  simplement  une  copie  de  F.  —  4.  Notes  sur  quelques  mss  inférieurs 
existant  dans  diverses  bibliothèques.  —  5.  Additions  à  la  collation  de  F, 
très  inexactement  faite  par  Baebrens,  et  à  celle  du  Vossiauus  38  (A.).  —  G.  25 
Les  corrections  et  annotations  de  F,  V  et  D.  —  7.  O  icodicum  AFDV  con- 
sensus) et  N.  Discussion  de  leur  valeur.   —  8.  Les  «  codices,  »  qui  ont 
fourni  à  Passerai  d'excellentes  leçons,  ont  été  à  tort  soupçonnés  de  n'avoir 
jamais  existé.  Les  variantes  citées  par  Passerai  ne  sont  pas  toujours  de 
bonnes  leçons,  mais  des  corruptions  du  texte  autres  que   celles  connues  30 
par  ailleurs  et  qui  l'ont  mis  sur  la  voie  d'une  conjecture  heureuse,  cela 
ressort  évidemment  des  formules  qu'il  emploie.  —  Discussion  du  passage 
I  19,  15-20.  Lire  ainsi  le  vers  19  :  Quas  uiua  mea  le  possit  sentira  fauilla. 

L.  D. 


GRÈCE 

Rédacteur  général  :  B,  Haussoullier. 


35 


40 


A0HNA  T.  7,  n»  2.  Observations  critiques  sur  le  t.  3  de  l'édition  des  œuvres 
mondes  de  Plularque  par  Bernardakis  [Sp.  Vassis].  Conjectures  hasardées, 
corrections  altérant  le   Fons    logique,  en  dépit  des  leçons  des   meilleurs 
mss,  maintien  de  mauvaises  lectures  recueillies  dans  les  éditions    anté-  45 
rieures,  etc.  C.  E.  Ruelle. 

Bulletin  de  correspondance  hellénique.  T.  19,  n°  1-10.  Inscriptions 
de  Delphes.  Règlements  de  la  phratrie  des  Aaou^Sai  [Th.  IlomoUe].  4  pi.  On  a 
trouvé  en  avant  du  Portique  dit  des  Athéniens,  un  cippe  dont  les  quatre 
laces  sont  couvertes  d'inscriptions,  très  bien  gravées  à  la  lin  du  5«  s.,  plutôt  50 
qu'au  début  du  4».  Transcription  du  texte  (avec  fac-similés).  Observations 
relatives  au  dialecte  et  à  l'orthographe.  Le  mot  AaêuàSat  est  à  substituer  à 
Aaôyàôat  relevé  par  Wescher  sur  une  inscr.  rupestre  et  adopté  après  lui 


254  1895.  -  GRÈCE. 

par  tous  les  éditeurs.  Il  ne  faut  pas  identifler  les  Aao.  avec  les  Aa?p-jdc8ai 
mentionnés  par  Hésychius.  L'inscr.  est  dans  un  dialecte  qui  tient  de 
l'éolien  béotien,  et  de  Téolien  de  Thessalie  et  de  Lesbos.  C'est  le  dialecte 
delphique,  fortement  influencé  par  le  dialecte  éolien.   Rapprochement  de 

6  cette  inscr.  et  du  décret  amphictyonique  inséré  au  G  I  G  1588  (CIA  II,  o45). 
Ordre  des  documents.  Traduc. ion  du  texte,  suivie  d'un  commentaire  exé- 
gétique  sur  les  fonctions  des  Tâyoi,  les  funérailles,  les  cérémonies  d'ad- 
mission dans  la  phratrie,  laliturgie  des  Labyades.  L'auteur  traitera  ultérieure- 
ment de  l'organisation  de  la  phratrie  et  de  son   origne.  %  Sarcophages  de 

10  Clazomène  [A.  Joubin]  8  dessins.  On  compte  actuellement  onze  de  ces 
sarcophages.  Étude  sj)éciale  de  deux  sarcophages  de  Clazomène  récem- 
ment acquis  par  le  musée  du  Louvre.  Analogie  de  leurs  peintures  avec 
celles  des  vases  mycéniens  et  avec  la  céramique  de  Naucratis.  C'est  de 
l'industrie  textile  pratiquée  en  lonie  (tapis  de  Milel)  que  semble   procéder 

IB  la  décoration  des  sarcophages  de  Clazomène.  Classement  de  ces  monu- 
ments, établi  sur  la  triple  évolution  de  forme,  tle  la  technique  et  de  la 
décoration,  dans  une  période  comprise  approximativement  entre  610  et  530. 
Llonie  apparaît  comme  le  centre  où  se  sont  élaborés  progressivement 
tous  les  procédés  de  la  peinture  à  figures  noires.  ^  Vases  altiques  à  figures 

20  rouges  [L.  Couve].  7  dessins.  Description  de  six  vases  du  v*  siècle.  1»  Co- 
tylos  avec  fig.  de  bacchantes.  2,  3.  Oenochoés  avec  Ug.  de  Bacchus  ivre  et 
de  Satyres.  4.  Oenochoé  où  est  représenté  un  sacrifice  célébré  par  un 
éphèbe.  5.  Oenochoé  avec  scène  de  l'intérieur  d'un  gynécée  où  les  trois 
personnages  portent  le  nom  et  les  attributs  des  trois  Muses  Uranie,  Cal- 

25  liope  et  Melpomène.  6.  Oenochoé  figurant  une  scène  d'adieux  de  l'éphèbe 
partant  en  campagne.  Identité  de  style  de  ces  diverses  peintures  caracté- 
risée par  une  extrême  finesse  d'exécution.  Elles  sont  monochromes.  La 
6«  a  dû  avoir  qqs.  parties  dorées.  ^  Voyage  dans  la  Macédoine  première 
[P.  jPerdrizet].   I.  Inscriptions  de  la  région  strymonique  (suite).  8  inscr. 

30  copiées  par  L.  Couve.  La  6«  est  une  inscr.  latine  qui  concerne  Caracalla. 
^  'EmYpaçal...  Inscriptions  d'Eleusis  [D.  Philios].  1  fac-similé.  1.  Texte  de 
deux  inscr.  gr.  postérieures  au  règne  de  Vespasien,  où  est  mentionné  l'hié- 
rophante Ti6.  KXauSioç  KaUtxpa-riSou  Tptxopuatoç.  Essai  d'identification.  2. 
Inscr.  métrique  laisant  allusion  à  l'initiation  d'un  Anlonin.  S'agit-il  d'An- 

^5  tonin  le  Pieux  ou  de  Marc  Aurèle?  Conclusion  en  faveur  de  ce  dernier 
empereur.  3.  Inscr.  mentionnant  l'hiérophante  ménécleides  déjà  connu.  4. 
Insc.  contenant  le  nom  de  l'hiérophante  A(éx(ioç).  Liste  complétée  et  dis- 
posée dans  un  nouvel  ordre  de  28  hiérophantes  compris  entre  le  v»  siècle 
av.  J.  Cet  le  4«  s.  de  notre  ère.  o.  Inscr. commençant  ainsi  :  EùjjloXtiiowv  (xat) 

40  Ayxo[j.t5wv  xà  yÉvr;...  et  mentionnant  la  prêtresse  Flavia  Laodamia,  ainsi  que 
l'inscr.  6.  ^  Fouilles  dOrchomène  [A.  de  Ridder].  27  dessins.  Fouilles  faites 
par  l'École  française  d'Athènes  dans  un  A.sclépiéion,  un  Héracléion,  etc. 
Description  de  l'Asclépiéion  (1  plan).  Tombe  thébaine  du  vn«-vi«  siècle. 
36  tombeaux.  Dcscr.  de  l'Iléracléiun  (avec  1  plan).  Catalogue  de  919  objets  ou 

45  groupes  d'objets  découverts.  Inscr.  1,  mentionnant  les  lapop-vâiiove;  d'Orcho- 
mène,  greffiers  du  temple  d'Asclépios.  Inscr.  2.  Acte  d'afi'ranchissement. 
Inscr.  3-11,  toutes  fragmentaires.  Monnaies.  Fiagments  d'architecture. 
Terres  cuites  (tètes  d'animaux,  etc.).  n»  48.  Tête  de  femme  d'assez  beau 
style.  Lampes.  Fusaïoles.  Vases  mycéniens.  —  proto-béotiens.  —  proto-corin- 

(0  Ihiens.  Oenochoés.  Pyxis.  Skyphoi.  Coupes.  Vases  corinthiens.  Alabastronset 
aryballes,  avec  dessinsdivers.  Vases  à  fig.  noires.  Objet  en  or;  —  en  verre  ; 
en  plomb;  —  en  fer.  Bronzes  (vases,  objets  de  toilette,  diadèmes  et  bra- 
celets thébains  et  autres).  Relief  (plaque  avec  décoration).  Plaques  argivo- 


BULLETIN    DE   CORRESPONDANCE    HELLÉNIQUE.  255 

corinthiennes  (griffons,  sphynx,  centaures),  ^  Le  satyre  buveur.  Vase  à 
surprise  du  Musée  du  Louvre  [E.  Pottier],  2  pi.,  3  dessins.  La  polychromie 
employée,  à  trois  tons,  noir  tourné  au  jaune,  rouge  violacé  et  blanc,  est 
celle  de  la  céramique  corinthienne.  Il  provient,  assure-t-ou,  d'un  tombeau 
de  Béotie.  Une  inscr.  béotienne  est  gravée  sur  le  bras  droit  :  OoXoSovo;  etjxt.  5 
Le  nom  de  Kolodon,  le  possesseur,  est  nouveau.  Monument  remont,  au  6*  s. 
Description,  d'après  un  physicien,  du  système  qui  fait  de  l'objet  un  vase  à 
surprise.  Suivant  ce  système,  le  satyre  a  l'air  d'absorber  le  liquide  versé 
dans  le  vase  et  de  le  restituer.  Vase  analogue  à  TA-ntiquariura  de 
Berlin.  ^  Les  sculptures  de  la  frise  du  temple  d'Hécate  à  Lagina  [J.  lO 
Chamonard],  6  pi. ,  2  dessins.  On  connaissait  déjà  plusieurs  plaques  de 
cette  frise.  M.  Legrand  et  l'auteur,  membres  de  l'École  française,  en 
ont  découvert  13  autres.  Les  fouilles  continuées  par  Ilamdy-bey  et  l'École 
ont  donné  de  nouveaux  résultats.  Tous  les  objets  recueillis  sont  actuel, 
lement  déposés  au  Musée  de  Gonstantinople.  Les  plaques  de  la  façade  is 
ouest  ont  pour  sujet  figuré  une  gigantomachie.  On  y  reconnaît  Zeus, 
Hermès,  Artémis,  Apollon,  Ares,  Poséidon,  et  peut-être  Hadés,  Hécate, 
Athéna,  Gybèle,  Aphrodite.  11  est  difficile  d'ajuster  les  blocs;  mais  le 
prototype  de  cette  gigantomachie  est  à  chercher  dans  celle  de  l'autel 
de  Zeus  à  Pergame.  La  principale  différence  consiste  dans  la  disposi-  20 
tion  des  combattants ,  dieux  et  géants.  La  scène  est  plus  monotone 
dans  la  frise  de  Lagina,  et  l'exécution  plus  gauche.  Peut-être  faut-il 
chercher  la  raison  d'être  de  ce  sujet,  traité  pour  un  temple  d'Hécate,  dans 
l'épithète  ytyaiffcra  qu'un  hymne  orphique  donne  à  cette  divinité.  La  frise 
date  probablement  du  temps  où  Sylla  battit  Milhridate,  1  Inscription  26 
d'Asie  Mineure  [A.  M.  Fontrier].  Trouvée  près  de  Thireh,  dans  le  village 
de  Courtéli.  Acte  garantissant  la  possession  d'un  monument  funéraire  à 
Eutychès  et  à  sa  famille.  If  (Inscriptions  d'Eleusis.)  HpoTOvîxat...  additions 
et  corrections  [D.  Philius].  Additions  concernant  la  signification  du  mot 
[AVEïv.  Ce  verbe  appliqué  aux  prêtres  se  rapporte  en  réalité  à  leur  acte  pen-  30 
dant  l'initiation  (teXetyî;.  Autres  add.  et  corr.  ^  Rapport  au  directeur  de 
l'École  sur  une  mission  à  Mistra  [G.  Millet].  (Étude  d'archéologie  purement 
byzantine.) 

^^  no  11-12.  Figurines  d'ivoire  trouvées  dans  une  tombe  du  Géramique  à 
Athènes  [G.  Perrot].  1  pi.  17  dessins.  Gcs  flg.  ont  été  recueillies  dans  une  35 
tombe  du  plus  ancien  des  trois  cimetières  superposés.  La  trouvaille  con- 
siste en  7  vases  d'argile,  six  ligures  d'ivoire  et  trois  lions  de  faïence  égyp- 
tienne. Discussions   sur  la  provenance  probable  des  figurines.    On  leur 
attribua  d'abord  une  origine  exolique,  soit  égyptienne,   soit  phénicienne, 
soit  plus  généralement  asiatique.  L'auteur  les  croit  athéniennes  ainsi  que  40 
Briickeret  Pernice  (Ath.  Mittheil.  1893).  La  matière  employée  ne  peut  être 
une  base  d'argumentation.  La  question  est  tout  entière  dans  la  pose  et  le 
caractère  de  la  figure.  Changements  d'opinion  de  l'auteur  mieux  informé 
sur  diverses  attributions  consignées  dans  son  «  Histoire   de   l'art  ».  Les 
monuments  trouvés   dans  les  nécropoles  rhodiennes   (Gamiros,   lalysos)  45 
doivent   être   tenus    pour  grecs   et  non   pour    phéniciens.  Les  figurines 
trouvées  dans  les  Lombes  ne  peuvent  être  que  des  idoles,  les  images  d'une 
divinité  protectrice  des  morts,  dont  le  nom  est  reste  inconnu.  Rapport 
sensible  entre  le  style  de  ces  statuettes  et  celui  des  autres   produits   du 
plus  ancien  art  attique.  Leur  date  approximative,  si  l'on  tient  compte  des  50 
lions  de  faïence  égyptienne  trouvés  auprès  d'elles,  serait  la  fin  du  vu»  siècle 
ou  même  le  vai».  Rapprochement  d'un  fragment  de  statuette  archaïque  en 
ivoire  trouvée  dans  les  fouilles  de  l'Acropole.  Pose  toute  différente  de  celle 


256  1895.  —  GHÈCE. 

des  figurines  du  Céramique,  les  bras  étant  élevés  verlicalemeut  et  nou 
collés  contre  le  corps.  Cette  pose  dont  l'exemple  est  unique,  indique  peut- 
être  une  variété  de  la  déesse  nue  et  soulève  en  tout  cas  un  intéressant 
problème  archéologique.  ^  Coup  d'œil  sur  les  règlements  de   la  phratrie 

^  des  AagyâSat  [Et.  Dragoumis].  Observations  rectiticatives  et  complémen- 
taires, après  nouvel  examen  du  marbre,  sur  la  [)ublication  et  l'étude  de  ce 
règlement  faite  par  Ilomolle  (BCH,  xi.x,  p.  1-69).  ^  Inscriptions  de  Syrie.  I. 
Dédicace  de  El-Burdj  [C.  FossejJ.  Nouvelle  reproduction  d'une  inscr.  p.  p. 
Clermont  Gaimeau  (Rev.  crit.  1886,  2.  sein.  p.  2:^2)  d'après  une  copie  suspecte. 

1"  Dédicace  Osa  Asuy.oOéa  SsvEipàiv  à  dater  entre  103  et  116  après  J.-G.  SEyetpwv 
(àvetyeipwv  Cl.-C.)  peut  être  le  synonyme  d'une  ville  d'Ephraïm.  La  racine 
de  ce  nom  en  hébreu  signifie  «  raboteux,  escarpé  »,  qualification  convenant 
très  bien  à  la  contrée  où  l'inscr.  a  été  trouvée.  Se'ira  serait,  non  pas  El- 
Burdj  m'is  Kala'at  Jendal.  'AttoôemOévtoi;,  traduit  par  «  divinisé  »,    signifie 

is  plutôt  ici  «  enseveli  »  ^  Snr  une  très  antique  statue  de  Megara  Ilyblaea 
[F.  Orsi].  4  dessins.  Les  xoana  sont  bien  connus  par  les  témoi- 
gnages littéraires,  par  leurs  reproductions  en  terre  cuile  et  sur  les 
monnaies,  mais  les  types  originaux  en  sont  fort  rares.  Celui-ci  est  le  pre- 
mier exemple  d'une  terre  cuite  xoaniforme  de  grandeur  naturelle.  Il  pro- 

20  vient  de  la  Sicile,  qui  jusqu'ici  en  a  fourni  un  très  petit  nombre.  Elle 
paraît  remonter  au  vn«-viii«  s.  En  Sicile,  l'art  plastique  passa  comme  en 
Grèce  par  les  trois  phases  de  la  sculpture  en  bois,  en  pierre  tendre  et  en 
marhfe  ;  mais  l'art  sicilien  retarde  sur  Tart  grec.  Ce  spécimen  est  la  tra- 
duction directe   en  pierre  d'une  statue  de  bois  avec  toutes  ses  fautes,  sa 

25  technique  primitive  et  son  anatomie  enfantine.  ^  LoUianus  Centianus  pro- 
consnl  d'Asie  [P.  Perdrizet  et  P.  Jouguet].  Inscr.  gr.  et  lat.  trouvée  entre 
Magnésie  et  TruUes,  au  bourg  de  Déïrmendjik.  Inscr.  milliaire  (à^b  'Ecplo-ou 
[At().ta)  %'  datant  de  la  9«  puissance  tribunicienne  de  Septime  Sévère  (du 
10  déc.  200  au  10  déc.  201).  Elle  peut  .servir  à  restaurer  la  partie  lat.  du 

30  milliaire  de  la  banlieue  de  Smyrne  p.  p.  Waddington.  Le  proconsul  LoUia- 
nus, d'après  ce  monument  joint  à  qqs  autres,  épara  les  routes  d'Ephèse  à 
Tralles,  .de  Tr.  à  Stratonicée,  de  Smyrnes  à  Sardes  et  celle  de  Cyzique  à 
Pergame.  On  connaît  son  «  cursus  honorum  ».  %  Fouilles  de  Tespies  (suite). 
Les  jeux  en  l'honneur  des  Muses.  Les  principales  fêtes  étaient  les  Moyo-eTa 

lit  dont  on  ne  trouve  aucune  mention  avant  le  m»  s.  av.  J.-C,  mais  ils  devaient 
déjà  exister  depuis  lonjîtemps  à  cette  époque,  et  durèrent  au  moins 
jusqu'au  m*  siècle  de  notre  ère.  Ils  étaient  pentaétériques,  se  célébraient 
dans  l'Hélicon,  le  ih^âlrc  dégagé  par  l'auteur  sur  cette  montagne  dut  servir 
à  leur  usage.  Texte  de  18  inscr.  relatives  à  ces  jeux.  Inscr.  1  (30  lignes  sur 

M  2  colonnes),  4,  5,  6,  8,  •>.  10,  11,  12  et  16,  inédites.  Essai  de  classification.  His- 
torique des  jeux  thcspifus.  Ils  se  composaient  exclusivement  d'àyâive;  |j.o'j- 
(Ti/.ot.  —  Les  jeux  en  l'honneur  d'Eros.  Ils  furent  probablement  institués  à 
peu  près  en  même  temps  que  ceux  des  Muses.  Ils  étaient  au;ssi  célébrés 
tous  les  ï)  ans,  et  à  Thespies  même.  9  inscr.  la  plupart  fragmentaires.  — 

4a  Appendice  :  2  inscr.  \°  Dédicace  des  hiérarques,  donnant  qqs  renseigne- 
ments nouveaux  sur  leur  organisation,  et  remontant  aux  environs  de  l'an 
300  av.  J.-f:.  2»  Acte  relatif  à  une  concession  de  terre  faite  aux  Thespiens 
par  un  Ptolémée,  probablement  Pt.  II.  Philadelphe  (28o-2^j6).  La  forme 
pxéôpa  pour  TiXéOpa  rencontrée  ici  pour  la  1"  fois  dans  une  inscr.  ^  Inscrip- 

50  lions  d'Amphissa  et  épigramme  d'Anticyre  [P.  Perdrizet].  G  inscr.  inédites 
dont  q(is  unes  sont  des  actes  d'atTranchissement  tracés  dans  l'AscIépiéon 
d'Amphina.  —  Épigramme  en  2  distiques  cjui  semblent  se  rapporter  à  l'in- 
vasion des  Gaulois,  ^f  Un  péan  delphique  à  Dionysos  [II.  Wcil].  C'est  le 


MITTHEILUNGEN   DES    DEUTSCHEN    ARGHAEOLOGISCHEN   INSTITUTS.    257 

A"  hymne  trouvé  à  Delphes.  Analyse.  II  a  eu  pour  auteur  Philodamos  de 
Scarphie,  ville  de  la  Locride  Epicnémidienne,  comme  l'atteste  le  décret 
honorifique  gravé  au-dessus  lu  péan.  Ce  décret,  rendu  sous  l'archonte  del- 
phique  Etymondas,  date  par  conséquent  d'une  des  années  comprises  entre 
339  et  327.  Les  fragments  de  l'inscr.  au  nombre  de  15,  ont  été  rapprochés  5 
par  Homolle.  Texte  reconstitué  en  149  vers,  avec  commentaire.  Examen  du 
péan  au  point  de  vue  de  sa  structure  métrique.  ^  Les  monastères  et  les 
églises  de  Trébizonde  [G.  Milletl.  Le  monastère  de  Ghrysoképhalos  contient 
des  fragments  antiques  et  il  y  a  lieu  de  croire  que  l'église  occupe  l'empla- 
cement d'un  temple  païen  (nombreuses  reproductions  paléographiques  dans  lo 
la  suite  du  mémoire).  ^  Fouilles  à  Délos  [L.  Couve],  16  pi.  lo  dessins.  Rap- 
port au  directeur  de  l'École  française  d'Athènes.  La  recherche  et  le  déblaie- 
ment des  habitations  privées  amena  la  découverte  de  5  maisons  de  riches 
particuliers,  dans  un    état  de   conservation  remarquable    et    datant  des 
second  et  \^^  siècle  av.  J.-C.  Ce  sont  toutes  des  maisons  à  péristyle  et  par  |5 
conséquent  de  type  grec  et  non  romain.  On  y  voit  des  pièces  décorées  de 
peintures  sur  stuc,  des  riglyphes  et  métopes  de  couleur  bleue,  des  graffiti 
grecs  et  latins.  Description  détaillée  de  l'intérieur  des  5  maisons  étudiées. 
t  Les  chapiteaux  de  Sainte-Sophie  à  Trébizonde  [J.  Strzygowski).  5  dessins. 
Au  portique  occidental  est  un  chapiteau  théodosien  à  aigles  du  5»  siècle.  20 
^  Note  sur  une  inscr.  grecque  de  Dendérah  et  le  jour  dit  *  sebasté  »  en 
Egypte  [P.  Jouguetj.  Au-dessous  de  l'inscr.  sont  figurés  deux  dieux  aux- 
quels le  pharaon,   Tibère  Claude   offre    des    fleurs.  L'inscr.  est  datée  de 
l'an  2  de  l'empereur  Claude  [41-42)  çapjxouôl  r;'  SEgacrxyj.  L'hypothèse  de  Le- 
tronne  d'après  laquelle  le  jour  aeêaaro  serait  l'anniversaire  de  la  naissance  25 
d'Auguste,  très  vraisemblable  par  rapport  à  une  autre  inscr,  de  Dendérah, 
devient  impossible  avec  celle-ci.  Il  est  probable  que  le  mot  cregaa-ro  s'appli- 
quait au  8  de  chaque  mois  égyptien.  Reste  à  trouver  l'événement  que  rap- 
pelait ce  quantième.  Plusieurs  hypothèses  se  présentent  à  l'esprit,  mais 
aucune  n'est  décisive.  H  Compte-rendu  des  séances  de  l'Institut  de  corres-  30 
pondance  hellénique,  du  8-20  fév.  au  22-3  avril  1895.  Communications  di- 
verses,   entre  autres   description    détaillée   du   trésor  des   Siphniens  par 
Th.  Homolle,  et  relation  de  la  découverte  à  Délos  d'un  Diadumène  parfaite- 
ment conservé,  supérieur  à  toutes  les  répliques  déjà  connues  de  la  célèbre 
statue  de  Polyclète.  ^  Nouvelles  et  découvertes.  Deux  décrets  de  la  confrérie  35 
des  artistes  dionysiaques  d'Athènes  :  1°  en  l'honneur  d'Ariarathe  Eusébès; 
2"  en  l'honneur  de  la  reine  Nysa,  son  épouse  (163-130).  Nouvelle  édition 
rectifiée  de  l'inscr.  de  Léros  en  34  lignes  (décret  en  l'honneur  d'Aristomachos). 
1'»  mention  du  mois  Métageilnion  dans  le  calendrier  milésien,  en  usage  à 
Léros.  Texte  et  déchiffrement  de  diverses  autres  inscr.  récemment  décou-  40 
vertes.  C.  E.  Ruelle. 

Mittheilungen  des  kaiserlich  deutschen  archaeologischen  Insti- 
tuts. Athenische  Abtheilung.  20"  année,  l'»  et  2*  livr.  Article  nécrolo- 
gique sur  II.  G.  LoUing  [P.  WoltersJ.  %  Études  sur  l'Asie  mineure  [A. 
Kortej.  Résultat  des  fouilles  faites  à  Eskischehir-Konia.  1.  Stèle  archaïque  45 
de  Dorylée  ;  sur  la  face  postérieure  de  cette  sièle,  partagée  en  deux  tableaux 
de  hauteur  inégale,  on  voit  un  cavalier  qui  n'est  autre  que  le  mort  lui- 
même,  il  est  suivi  d'un  chien  et  d'un  serviteur  qu'on  distingue  à  peine; 
au-dessous  un  homme  sur  un  char  attelé  de  deux  chevaux.  Sur  la  face 
antérieure  une  déesse  ailée,  marchant  vers  la  droite,  tenant  d'une  main  une  50 
fleur  et  maintenant  de  l'autre  un  lionceau,  c'est  la  Ttdivia  ô-ripwv  représentée 
comme  déesse  des  morts  et  non  pas  l'Artémis  persique  qu'on  a  cru  recon- 
naître. Cette  stèle  doit  dater  du  règne  de  Grésus.  Une  inscr.  permet  de 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX.  —  17, 


258  1895.  —  GRÈCE. 

placer  Dorylée  sur  la  colline  de  Schar  iijùk.  f  Les  comptes  de  la  construc- 
tion du  Iholos  de  l'hiéron  d'Epidaure  [B.  KeilJ.  Etude  de  95  p.  sur  ces 
comptes  donnés  par  une  inscr.  trouvée  en  1887,  ils  s'étendent  sur  une 
longue  suite  d'années  et  permettent  de  suivre  les  progrès  des  travaux.  ^ 
5  Fragments  de  vases  anciens  athéniens  [E.  Pernice].  Trouvés  en  1891  dans 
des  fouilles  exécutées  au  N.-O.  d'Athènes.  1.  Fragments  où  Ton  distingue 
une  suite  de  sphinx  mâles,  barbus;  2.  Fragm.  où  l'on  voit  deux  zones 
superposées,  l'une  de  sphinx  femelles  ailées,  l'autre  de  biches  paissant; 
autres  ornements.  On  remarque  dans  ces  vases  des  incisions  faites  dans 

10  la  peinture  pour  distinguer  certaines  parties  du  corps  comme  les  yeux. 
%  01  èv  Myx-rivat;  Or)(Taupoî  (St.  Dragoumes].  Etude  de  .3''»  pages  sur  ces  monu- 
ments et  sur  leurs  usages.  ^  Les  fouilles  à  l'ouest  de  l'Acropole  [W.  Doerp- 
feld].  2.  Le  Lénaion  ou  Dionysion  èv  Aîfxvatç;  D.  démontre  que  le  sanctuaire 
trouvé  en  1894  est  le  Aiovjo-tov  Iv  Ac|jivatc  ;  a)  les  ruines  de  l'ancien  sanctuaire, 

15  la  manière  dont  les  murs  sont  construits  et  les  vases  géométriques  trou- 
vés dans  l'intérieur  montrent  que  ce  sanctuaire  est  plus  ancien  que  le 
6«  s.  peut-être  de  plusieurs  centaines  d'années:  dans  l'intérieur  on  a  trouvé 
un  autel  aussi  ancien  que  toutes  les  constructions,  un  petit  temple  bâti 
au  6^  ou  au  7«  s.  et  un  pressoir  qui  date  du  4":  s.;  débris  appartenant  à  un 

20  pressoir  encore  plus  ancien;  nombreux  fragments  de  vases  d'argile  :  b)  les 
ruines  du  Bakcheion.  A  la  place  de  cet  antique  édifice,  on  en  éleva  un 
nouveau  à  uue  époque  qu'on  ne  peut  déterminer,  il  fut  le  lieu  de  réunion 
du  thiase  des  'loSax/oi,  comme  une  troisième  construction  qui  suivit 
et  qui   s'appela  Bakcheion;   on    y   a  trouvé  deux  autels   avec  les  inscr. 

25  Ko'jpoxpd-foy  Trapà  "ApTe[jnv  et  'ApréjAiSoi;  'EpEtOou  :  c)  le  nom  de  l'ancienne 
enceinte  éiait  Atovjaiov  èv  Atp.v;:i:.  ^  Mélanges  épigraphiques  [S.  WideJ. 
Cinq  inscr.  de  Laodicée  sur  le  Lykos,  Phlionte,  Trer.èue  et  Seala. 
1[  Signatures  d'artistes  provenant  d'Athènes  [F.  Muenzer].  1.  Tcjj.apxfô'i; 
IloXuxXéouç  Qopixioz  vewTspoî  ÈTio^/^aEv.  2.  Ilspcratoi;  xal  'E(ipttoi;  èTiérjiav.  ^  Inscr. 

30  de  Rhodes  [F.  Uiller  v.  GaertringcnJ.  Texte  de  2  inscr.  funéraires.  Ç 
Bulletin  des  fouilles  exécutées  par  l'inst.  arch.  allemand,  plusieurs  inscr. 
de  provenances  diverses.  *\^\  3™'  livr.  A-jo  'EXeucivaxà  àvàyXucpa  |  D.  PhiliosJ. 
Description  de  deux  bas-reliefs  trouves  à  Eleusis,  l'un,  qui  est  de  l'époque 
de  Galamis,  représente  Déméter  et  Gorô  ;  l'autre,  Triptolème  assis  sur  son 

35  char  entouré  de  serpents  ailés,  entre  les  deux  déesses,  l'une  derrière  et 
l'autre  devant  lui;  à  la  suite  de  D^'méter  on  voit  quatre  suppliants  de 
petite  taille.  K  Fouilles  de  Calaurie  [S.  Widect  L.  KjellbergJ.  1,  Topographie 
et  architecture,  a.  Le  sanctuaire  de  Poséidon;  b,  l'agora;  c,  les  autres 
constructions;  2,  inscriptions  au  nombre  de  8;  3,  objets  divers  trouvés 

40  dans  les  fouilles,  époque  mycénienne,  des  fgmeuts  de  vases  et  une  pierre 
gravée,  objets  en  marbre,  en  argent  et  en  or  ;  bronzes,  figurines,  ornements, 
fgments  de  vases  et  d'ustensiles  ;  terres  cuites  ;  vases  ;  monnaies.  1[  Inscr. 
d'Assuan  [M.  L.  StrackJ.  Description  de  cette  stèle  élevée  par  les  prêtres 
étdolis  à  Eléphantine  de  Ghnubo  Nebieb  et  des  ôeol  aûwaoi,  elle  relate  la 

45  visite  laite  au  temple  par  Ptolémée  Philomètor  soter  pendant  son  séjour 
à  Eléphantine  en  Septembre  115  av.  J.-C.  et  les  faveurs  accordées  aux 
prêtres  par  les  souverains  régnants  et  leurs  prédécesseurs  immédiats. 
%  Reliefs  de  l'Uissos  [E.  MaassJ.  Skias  a  trouvé  dans  le  lit  de  l'ilissos,  tout 
près  de  la  fontaine  Kallirrhoè,  quelques  reliefs  en  marbre,  dont  l'un  repré- 

50  sente  le  7.aOap;j."o;  d'Athèna  dans  Pllyssus,  c-à-d.  son  initiation  aux  mystères 
d'Agra.  ^  Sculptures  éleusiniennes  [A.  FurtwanglerJ.  1,  Statuette  de  marbre 
représentant  un  enfant  ;  2,  Groupe  de  marbre  de  Goré  assise  sur  les  genoux 
de  Déméter,  il  date  du  4"  s.  av.  J.-C.  %  Déméter,  déesse  guérisseuse  |0.  Ru- 


BULLETTINO  DELLA  COMMISSlONE  ARCHEOLOGICA  COMUNALE.      259 

bensohn].  Kern  a  cru  reconnaître  dans  un  relief  d'Eleusis  une  Déméter- 
Sélénè,  c'est  plutôt  une  Déméter  'Ocf)9a)-arTii;  qu'il  faut  y  voir.  ^  Lénaion 
[W.  Doerpfeld].  Le  Lénaion  des  inscr.  n'est  pas  le  sanctuaire  de  Dionysos, 
qui  s'appelle  xb  èv  Atfxvatç  Aiovûaou,  c'est  la  place  du  pressoir  où  l'on  dansait. 
^  Bulletin  des  fouilles.  1[^  4«  livr.  Inscriptions  de  Rhodes  [F.  Ilillerv.  Gaer-  « 
tringen].  Texte  de  3  inscr.  dont  l'une  montre  que  le  mois  Petageitnios,  un  des 
plus  incertains  du  calendrier  rhodien,  correspond  à  peu  près  à  Juillet- Août.  ^ 
Sur  les  antiquités  de  Teiios  [G.  Patroni].  Détails  sur  des  ruines  d'anciennes 
constructions  situées  dans  l'île  de  Tenos.^  Les  comptes  de  laconstruction  du 
iholos  de  l'hieroa  d'Epidaure  [B.  Keil].  Dans  ce  2^  article  de  46  p.  K.  étudie  lo 
l'inscr.  au  point  de  vue  du  dialecte  de  l'Argolide.  ^  Les  ruines  de  Boghas- 
Koï  [Ë.  Schaffer].  On  a  trouvé  à  Boghas-Koï,  près  d'Angora,  les  ruines  d'une 
ancienne  cité  dans  laquelle  on  croit  reconnaître  Pteria.  ^  Notes  sur  Arcon- 
nessos  [W.  R.  Paton  et  W.  Dorpfeld].  Ruines  d'un  temple  trouvé  dans  l'île 
presque  déserte  d'Arconnessos  près  d'Halicarnasse.  %  Reliefs  en  bronze  de  15 
l'Acropole  d'Athènes  [P.  WoltèrsJ.  Description  de  cinq  reliefs  sur  lesquels 
on  voit  représentés  Ajax  se  donnant  la  mort,  Hercule  aux  prises  avec  un 
lion,  des  lutteurs,  des  lions  affrontés,  etc.  If  Une  offrande  votive  sicilienne 
à  Delphes  [H.  PomtowJ.  Plaque  de  marbre  penléliquc,  sur  laquelle  on  lit  une 
inscr.  qui  d'après  la  forme  des  lettres  doit  être  du  4»  s.  :  cette  plaque  faisait  20 
partie  d'un  édicule  supportant  un  ^s'^ïo?,  dédié  à  Apollon,  probablement  à 
la  suite  de  la  victoire  de  Timoléon  sur  les  Carthaginois  en  343,  que  raconte 
Plutarque,  Timol.  27.  1[  Bulletin  des  fouilles.  \  Cette  revue  contient  en  outre 
un  index  bibliographique  et  le  compte  reudu  des  séances  de  l'Institut 
archéologique.  A.  K.  *5 


ITALIE 

Rédacteur  général  :  Emile  Châtelain. 


30 


BuUettino  délia    commissione  archeologica  comunale    di  Roma. 

23"  année,  1895.  Fascic.  1.  Conférences  de  la  commission  archéologique  corn-  35 
munale.  Discours  [Nobili  Vitelleschi].  Éloge  de  Giovanni  Venanzi.^  Obser- 
vation  sur  la  frise  en   marbre  du    tombeau   de  Caecilia   MetcUa  (pi.  1] 
[F.  AzurriJ.  Par  le  trophée  entre  deux  boucliers  représenté  sur  cette  frise, 
le  vaniteux  et  ambitieux  Crassus  a  voulu,  sur  le  tombeau  de  sa  femme 
Caecilia  Metella,  commémorer  la  conquête  de  la  Crête  par  son  beau-père  Cae-  40 
cilius  Metellus.  ^  Nouvelles  observations   sur  la  mosaïque  de   Préneste 
(pi.  2-3)  lO.  Marucchi].  La  mosaïque  ornait  non  la  basilique  mais  le  temple 
de  Préneste  qui  était  dans  l'enceinte  du  séminaire  actuel,  comme  le  prouve 
la  présence  du  trésor,  d'habitude  associé  au  temple    L'emplacement  de  la 
basilique  est  occupé  par  la  Cathédrale  et  on  y  voit  encore  les  restes  de  45 
l'horloge  solaire  dont  parle  Varron.  Temple  et  basilique  étaient  séparés 
par  une  area  sacra  avec  un  portique  que  des  fouilles  vont  mettre  au  jour. 
La  mosaïque  est,  par  le  style  des   figures   et    par   la   paléographie   des 
inscriptions,  du  temps  d'Hadrien.  Le  sujet  représenté  est  toute  l'Egypte  : 
au    fond    les    montagnes    d'Ethiopie;    au    centre,    Thèbes,    capitale    de  ^0 
l'Egypte  centrale  avec  le  temple  d'Ammon;  en  avant,  la  basse  Egypte  avec 
Memphis  sa  capitale  et  son  temple  d'Isis.  Elien  était  de  Préneste  et  peut- 
être  prêtre  attaché  au  temple  de  la  Fortune;  or,  en  comparant  ce  qu'il  dit 


260  1895.  —  ITALIE. 

des  animaux  de  l'Egypte  avec  ceux  qui  sont  représentés  en  grand  nombre 
sur  la  mosaïque  et  désignés  par  leur  nom,  on  arrive  à  la  conviction  que 
c'est  lui  qui  a  dirigé  les  travaux  du  dessinateur  de  la  mosaïque.  ^  Le  lemple 
du  soleil  dans  la  septième  région  de  Rome  (lig.  pi.  h)  [IluelsenJ.  II.  combat 

5  les  conclusions  de  Lanciani  (R.  des  R.,  t.  19,  1894,  226,  7).  \°  Quoi  qu'en 
dise  L.  c'est  précisément  le  temple  du  soleil  qu'il  faut  reconnaître  sur  le 
dessin  de  Palladio.  2»  Ceci  est  d'ailleurs  en  parfait  accord  avec  la  description 
de  la  septième  région  dans  la  Notitia.  3"  Les  textesdes  auteurs  et  les  décou- 
vertes archéologiques  sont  contraires  à  l'opinion  de  L.  4»  Autant  qu'on  en 

^0  peut  juger,  le  plan  de  l'édifice  ne  concorde  pas  non  plus  avec  les  opinions 
de  L.  11  faudrait  cependant  des  fouilles  Le  temple  du  soleil  doit  donc  rester 
près  de  San  Silvestro  in  cupite.  \  Sur  l'époque  de  quelques  marques  de 
briques  (pi.  iJ)  [G.  B.  LugariJ.  Utilité  de  ces  marques  pour  lixer  vk^Q  des 
monuments.  Ou  en  trouve  à  toutes  les  époques  où  les  empereurs  firent 

45  bâtir  beaucoup  et  grand,  c'est-à-dire  pendaut  les  !"■,  2o  siècles  et  première 
moitié  du  3«.  L.  cherche  à  établir  une  chronologie  d'après  la  paléographie 
et  les  formules. 

%\  Fasc.  2.  Le  panorama  de  Rome  dessiné  par  Antoine  van  den  Wyngaerde 
vers  l'an  1560  (ûg.  pi.  6-13)  [Lanciani].  L.  établit  quel  est  l'auteur.  Description. 

2Q  On  y  voit,  sur  le  Qiiiriual,  les  ruines  gigantesques  du  temple  du  soleil.  A  ce 
sujet,  L.  répondant  à  Huelsen,  dit  que  le  dessin  de  Palladio  représente  un 
édifice  antérieur  à  Aurélien;  ce  ne  peut  donc  pas  être  le  temple  du 
soleil  édifié  par  cet  empereur.  En  outre,  si  on  se  rend  bien  compte  des 
mesures  du  dessin  de  Palladio,  on  verra  qu'il  est  impossible  d'y  placer,  à 

25  l'endroit  convenable,  le  temple  du  soleil.  \  Les  fouilles  du  Colisée  et  les 
Thermes  de  Titus  [Lanciani].  Ces-  fouilles  ont  mis  au  jour  la  zone  pavée  qui 
entourait  le  Colisée,  zone  marquée  par  des  termini  dont  plusieurs  ont  été 
trouvés  en  place.  Elles  ont  permis  de  reconnaître  que  les  thermes  de  Titus 
étaient  en  haut  d'un  escalier  monumental,  au  nord-est  du  Colisée  ;  que  les 

3Q  thermes  de  Trajan  en  étaient  voisins  mais  indépendants,  et  que  ces  deux 
bâtiments  communiquaient  ensemble  par  un  portique  ou  un  passage  sou- 
terrain. 
yi  3»  Fasc.  Découvertes  relatives   à   la  topographie  et  à  l'épigraphie 
-  urbaine  [G.  Gatti].  Description  un  peu  plus  détaillée  que  celle  de  Lanciani 

3»  (v.  plus  haut)  des  fouilles  du  Colisée  et  des  thermes  de  Titus.  Inscriptions 
parmi  lesquelles  deux  fragments  de  calendrier  et  une  inscription  donnant 
le  nom  de  l'insula  Vitaliana,  ^Découvertes  suburbaines (fig^  [G.  Tomasetti]. 
Renseignements  historiques  et  archéologiques  sur  Laurentum,  qu'il  faut 
identifier  avec  Tor  Paterno  ;  Lavinium  qui  occupait  l'emplacement  de  Pra- 

,Q  tica,  Vicus  Augusti  qui  occupait  l'emplacement  de  Castelpozziano  et  de 
Decimo.  t  Les  peintures  antiques  des  tombeaux  romains  (fig.)  [Lanciani]. 
Catalogue  par  régions  dressé  d'après  les  dessins,  les  documents  d'aichives 
et  les  fouilles.  \  Graifites  de  Rome  (fig.)  [L.  Correra].  Le  Palatin,  suite. 
Thermes  de  Titus.  Colisée.  La  caserne  des  Vigiles  au  lieu  dit  Monte  di  flore, 

^g  près  Saint  Chrisogone.  Gralfltes  trouvés  sur  difl"érents  points  de  Rome. 
Ostie.  \  Les  distributions  de  blé  à  Rome  et  la  série  des  praefecii  frumenti 
dandi  [Canlarelli].  Ces  magistrats  présidaient  à  des  largesses  qu'il  ne  faut 
pas  confondre  avec  les  distributions  régulières  de  blé.  C'était  des  magistrats 
extraordinaires,   C.   en  donne  la  liste,  depuis  Auguste,  jusqu'à  la  fin  du 

„.  4»  siècle.  H  Sur  une  inscription  funéraire  trouvée  à  Palliano.  [G.  PinsaJ. 
Cette  inscription  fait  mention  d'un  speculator  Augusti.  Étude  sur  les  spe- 
culatores  divisée  on  deux  périodes  :  1»  Avant  Vespasien.  Avant  César  c'était 
des  éclaireurs  à  la  guerre,  dans  le  sens  que  nous  donnons  aujourd'hui  à  ce 


MÉLANGES    D'aRCHÉOLOGIE   ET    d'hISTOIRE.  261 

mo  .  Gesar  le  premier  les  réunit  en  corps.  Sous  Auguste  ils  semblent  avoir 
formé  un  corps  d'élite  en  relation  de  confiance  avec  l'empereur.  Ils  étaient 
montés  et  armés  de  la  lance.  2»  Après  Vespasien,  il  y  eut  des  speculatores 
dans  les  cohortes  prétoriennes  et  dans  les  légions.  Ceux  des  cohortes  pré- 
toriennes avaient  leurs  chefs  et  n'étaient  pas,  autant  qu'on  l'a  cru,  fondus  5 
dans  les  cohortes.  Ceux  des  légions  ne  se  distinguaient  pas  des  autres 
légionnaires;  ils  avaient  dans  la  légion  le  rang  de  principales. 

tu  Fasc.  /j.  Sur  un  fragment  de  inarbre  avec  bas  reliefs  représentant  des 
gladiateurs  (pi.  l'i-15)  [Ersilia  Caetani  Lovatelli].  Description,  et,  à  ce  sujet, 
dissertation  sur  les  gladiateurs,  spécialement  les  retiarii  avec  description  10 
des  monuments  qui  les  concernent.  ^  Catalogue  des  objets  d'art  antiques 
découverts  par  les  soins  de  la  commission,  du  l»""  janvier  au  31  décembre  189c) 
et  conservés  au  Capitole  ou  dans  les  magasins.  1'"  section  :  Peintures: 
Fragments  de  peintures  murales.  2*  section  :  Sculpture  :  Torse,  \.  Bustes 
et  tètes,  5.  Urnes  et  sarcophages,  3.  Fragments  divers,  9.  Objets  d'or  ou  15 
d'ivoire,  4.  3»  section  :  Métal  :  bronzes,  15.  Monnaies:  impériales  en  argent, 
1.  Impériales  en  bronze  de  différents  modules,  251.  4«  section  :  Terres 
cuites,  12.  Verres,  6.  5»  section  :  Restes  d'architecture,  8.  Inscriptions  :  en- 
tières, 2;  fragments,  iS.  Mobilier,  ustensiles,  en  assez  grand  nombre. 

Henry  Thédenat.        20 

Giornale  di  matematiche  T.  XXXII  (1894).  Cantor,  Vorlesungen  iibcr 
Geschichte  dtr  Mathemalik  I,  2»  édition  [G.  Loria].  Toujours  un  vrai  arsenal 
de  notices  exactes  et  intéressantes.  La  nouvelle  édition  n'a  donné  lieu  qu'à 
peu  de  corrections.  ^  Études  sur  la  logistique  gréco-égyptienne  [G.  Loria]. 
Aperçu  du  contenu  du  papyrus  Rhind  et  ses  méthodes  pour  la  décomposi-  25 
tion  des  fractions,  f  Cantor,  Vorlesungen  iiber  Gesc/dchle  der  Mathemalik  II 
[G.  Loria]  Suite  de  ce  chef-d'œuvre,  qui  heureusement  ne  restera  pas  ina- 
chevé. IIWBERG. 

Mélanges  d'archéologie  et  d'histoire  publiés  par  l'École  Française  de 
Rome.  13«  année,  fasc.  I.  L'hellénisme  d'Ange  Politien  [Léon  Dorez].  L'an-  30 
teur  a  trouvé  à  la  Bibl.  Nationale  de  Paris  un  ms.  grec,  le  n»  3069,  qui  est 
tout  entier  de  la  main  de  Politien;  ce  ms.  contient   surtout  des  extraits 
d'auteurs  grecs,  dont  plusieurs  formaient  primitivement  de  petits  cahiers 
séparés.  Le  soin,  pris  par  Politien,  de  faire  suivre  chacun  de  ses  extraits, 
ou  à  peu  près,  d'une  souscription  précise,  en  fait  un  document  des  plus  35 
importants,  qui  ajoute  de  nouveaux  éléments  à  la  fois  à  l'itinéraire  biogra- 
phique de  l'homme  et  à  l'itinéraire  scientifique  de  l'humanité.  Le  ms.  con- 
tient aussi  le  premier  jet  de  sa  leçon   d'ouverture  sur  l'Odyssée;  nous  y 
retrouvons,  presque  mot  pour  mot,  plusieurs  passages  qui  figurent  dans  la 
leçon  imprimée.  Il  semble  que  P.  a  fondu  en  une  seule  ses  deux  praelec-  40 
tiones  sur  Homère.  ^  Satafls  (Perigotville)  et  Thamalla  (Tocqueville)  [Sté- 
phane Gsell].  La  ville  de  Satafls,  dans  la  Mauritanie  Sétifienne,  est  à  24  k. 
au  N.  de  Sétif;  elle  a  été  étudiée  par  Vincent,  Poulie,  Audollent  et  Letaille. 
On  ne  peut  dire  à  quelle  époque  un  municipe  fut  institué  en  cet  endroit;  le 
dieu  Mars  est  qualifié  de  Genius  municipii  Satafensis;  le  grand  dieu  afri-  45 
cain  Saturne  y  était  aussi  honoré.  Évêques  de  Satafis  :  restes  d'une  église. 
S.  communique  17  insc.  nouvelles.  2.  Pour  Thamalla,  23  inscriptions,  f^ 
Fasc.   2.  Article  nécrologique  sur  Auguste   GefTroy,  ancien  directeur  de 
l'École,  par  L.  D.  ^  L'épitaphe  d'Abercius  [L.  Duchesne].  Article  de  polémi- 
que contre  Gerhard  Ficker  et  Ad.  Ilarnack,  qui  ont  contesté  le  caractère  50 
chrétien  de  cette  inscription.  D.  examine  les  objections  qui  portent  sur  la 
première  partie  du  texte;  il  conclut  en  disant  que,  si  là  il  n'y  a  rien  qui  in- 
dique la  religion  du  personnage,  il  n'y  a  non  plus  rien  qui  soit  inacceptable 


Î62  1895.  -  ITALIE. 

pour  un  clirélien;  la  fmde  l'inscription  est,  au  contraire,  franchement  et  net- 
tement chrétienne;  exemples  de  dispositions  semblables  dans  des  textes 
chrétiens.  \  Un  dessin  d'après  l'antique  conservé  à  la  Bibliothèque  ambro- 
sienne  [Saloraon  Reinach].  Ce  dessin,  exposé  sous  le  nom  de  Sebastiano 

5  del  Piombo,  offre  une  grande  ressemblance  avec  une  des  plus  belles  sta- 
tues du  Parlhénon,  le  prétendu  Géphise  du  fronton  Ouest;  R.  ne  peut 
expliquer  comment  un  artiste  italien  du  xvi'  s.  a  pu  exécuter  ce  dessin.  If 
Notes  sur  quelques  voies  romaines  de  l'Afrique  Proconsulaire,  Tunisie  mé- 
ridionale et  Tripolitaine  [J.  Toutainj.  I.  Voici  les  rectifications  que  l'auteur 

10  apporte  pour  la  route  qui  reliait  à  Tacape  la  colonie  romaine  de  Thelepte  : 
ad  Turres-Speculum,  18  ou  28  m.;  Thiges  25  ou  15;  Thysuros  35;  Aggarsel 
Nepte  20;  Puteo  14;  Mazatanzur,  17;  Timezegeri  Turris  16;  Avibus  10;  Ta- 
cape, 28.  2.  La  grande  route  de  Tacape  à  Leptis  magna  qui  existait  avant 
la  conquête  romaine,  ne  fut  bientôt  plus  suffisante  :  ou  en  créa  trois  autres 

15  pour  pénétrer  dans  l'intérieur  des  terres;  toutes  trois  s'appuyaient  aux 
premières  lignes  de  hauteurs  qui  dominent  le  rivage  de  la  Méditerranée. 
L'une  parlait  de  Tacape;  la  seconde  de  Sabratha  pour  aboutir  à  Oea;  la  troi- 
sième d'Oea  pour  rejoindre  Leptis  magna;  l'auteur  étudie  le  tracé  de  ces 
trois  voies.  3.  Le  limes  ou  voie  stratégique,  qui  se  développait  de  Tacape  à 

20  Leptis  magna  par  la  Turris  Tamalleni,  sur  une  longueur  de  889  kilomètres, 
suivait  le  tracé  suivant  :  de  Gabès  à  Oum  es  Somaa,  100  km.;  d'Oum  es 
Somaa  au  Dj.  Tlalet,  230;  du  Dj.  Tlalet  à  Nalout,  190;  de  Nalout  au  Yefren, 
180;  du  Yefren  à  Lebda,  180.  H  Les  inscriptions  chrétiennes  de  l'Asie  Mi- 
neure  [Franz  Gumont].  Le  recueil  des  inscriptions  chrétiennes  dans  le 

25  Gorpus  insc.  gr.  est  depuis  longtemps  reconnu  insuffisant;  on  peut  même 
dire  que  c'était  là,  dès  le  premier  jour,  la  partie  faible  de  l'ouvrage.  Il  y 
aurait  un  grand  intérêt  à  composer  un  nouveau  recueil  des  insc.  chrétien- 
nes de  langue  grecque;  de  nombreux  textes  ont  été  découverts  dans  ces 
dernières  années;  il  s'agirait  de  les  réunir;  G.  a  cru  qu'il  pourrait  être  utile 

30  de  dresser  un  inventaire  provisoire  des  richesses  que  nous  possédons.  Mais 
avant  de  commencer  cette  liste,  il  détermine  les  monuments  qu'il  a  cru 
devoir  y  admettre;  ce  qui  revient  à  tracer  une  rapide  ébauche  de  ce  que 
serait  un  traité  d'épigraphie  byzantine;  il  indique  les  caractères  par  lesquels 
on  peut  reconnaître  sûrement  qu'une  inscription  est  chrétienne;  il  y  a  là 

35  des  difficultés  assez  sérieuses,  pour  les  premiers  siècles,  quand  les  insc. 
chrétiennes  différaient  très  peu  des  insc.  païennes.  Suit  la  liste.  A.  Diocèse 
d'Asie.  1.  Ilellespont.  2.  Asie.  3.  Gyclades.  4.  Garie,  5.  Lycie.  6.  Pamphylie. 
7.  Lydie.  8.  Phrygie  pacatienne.  9.  Phrygie  salutaire.  10.  Pisidie.  11.  Lycao- 
nie.  B.  Diocèse  du  Pont.  1.  Bithynie.  2.  Honoriade.  3.  Paphlagonie.  4.  Ga- 

40  latie  L  5.  Galatie  II.  6.  Hélénopont.  7.  Pont  polémoniaque.  8.  Arménie  !•  9. 
Arménie  IL  10.  Gappadoce  I.  11.  Gappadoce  IL  Suivent  des  notes  pour  cor- 
riger ou  expliquer  certaines  de  ces  inscriptions,  un  index  des  insc.  datées, 
des  saints,  des  évêques,  archevêques,  patriarches  et  autres  titres  ecclésias- 
tiques, des  empereurs  et  princes  et  des  fonctionnaires  cités  dans  ces  textes- 

45  H  Chronique  archéologique  africaine  [Stéphane  Gsell].  1.  Archéologie  indi- 
gène. 2.  Archéologie  punique.  A  noter  diverses  études  sur  les  ports  de 
Carthage;  fouilles  du  P.  Delattre  au  Serapeum.  3.  Archéologie  romaine. 
Résumé  des  ouvrages  de  Boissier,  Diehl,  Toulotte,  Monceaux,  Delattre, 
Carton,  Gagnât,  Vars,  etc.  4.  Musée,  Nécrologie.  Articles  sur  Emile  Masque- 

60  ray,  J.  Schmidt,  J.  B.  de  Rossi.  ^^  Fasc.  4-5.  Erasme  et  Aléandre  [G.  Pa- 
quier].  Publie  cinq  lettres  d'Aléandre  à  Erasme,  tirées  du  ms.  de  la  Vati- 
cane,  n»  8075  qui  contient  le  recueil  des  lettres  d'Aléandre.  Dans  la  première 
lettre,  écrite  de  Paris,  A.  donne  des   détails  sur  son   enseignement  dans 


RIVISTA    DI    FILOLOGIA    E    d'iSTRUZIONE   CLASSICA.  263 

cette  ville;  les  quatre  autres  lettres  sont  écrites  de  Ratisbonne;  Aléandre 
s'efforce  de  dissiper  les  préventions  qu'Erasme  a  contre  lui;  il  le  supplie  de 
revenir  à  l'amitié  d'autrefois.  %  Les  anciens  évêchés  de  la  Grèce  [L.  Du- 
chesne].  La  notice  épiscopale,  publiée  par  C.  de  Boor,  n'est  pas  l'expression 
officielle  de  la  réalité  des  choses  et  doit  être  considérée  comme  non  avenue;  5 
il  faut  s'en  tenir  aux  2t  sièges  bien  attestés;  Eubée,  trois  sièges  :  Chalcis, 
Carystos,  Porthmos;  Attique,  un  siège  :  Athènes;  Grèce  du  Nord,  dix  sièges  : 
Mégare,  Thèbes,  Tanagre,  Platées,  Thespies,  Coronée,  Opus,  Elatée,  Scar- 
phia,  Naupacte;  Péloponnèse,  sept  sièges  :  Gorinthe,  Argos,  Lacédémone> 
Messine,  Mégalopolls,  Tégée,  Palras.  1[  La  Vaticane  de  Sixte  IV  [Paul  Fabre].  10 
Description  des  travaux  faits  par  le  pape  pour  loger  la  bibliothèque;  elle 
comprenait  quatre  salles;  la  disposition  était  celle  que  nous  voyons  encore 
à  la  Laurentienne  de  Florence  et  à  la  Malatestiana  de  Cesena  :  des  rangées 
de  bancs  ou  de  pupitres  occupaient  le  centre  de  chaque  salle  et  soutenaient, 
sur  deux  et  quelquefois  trois  rayons  superposés,  les  manuscrits  attachés  i^ 
par  des  chaînettes  de  fer  à  de  longues  verges  de  métal.  L'auteur  traite 
ensuite  la  question  des  inventaires  de  la  Vaticane  sous  Sixte  IV.  Ceux  qui 
sont  connus  laissent  bien  des  points  dans  l'incertitude;  F.  les  distingue  les 
uns  des  autres.  Il  étudie  ensuite  un  fragment  d'inventaire  qui  n'a  pas 
encore  été  signalé,  qui  se  trouve  dans  les  ms  7134,  713.5,  7136  du  fonds  Va-  20 
tican  latin,  et  que  sa  date  et  son  étendue  rendent  fort  important.  Cet 
inventaire,  qui  est  de  l'an  loll  ou  1512,  donne  un  dépouillement  complet  de 
lous  les  mss;  d'abord  les  mss  de  la  Bibliothèque  grecque,  puis  les  mss  de 
la  Bibliothèque  latine,  enfin  ceux  de  la  Bibliothèque  secrète;  on  peut  se 
convaincre  que,  depuis  Sixte  IV  à  1511,  la  Vaticane  n'avait  pas  changé,  f  25 
Une  inscription  grecque  acrostiche  [G.  Gastinel].  L'inscription  versifiée,  que 
Sayce  et  Mahaffy  ont  trouvée  dans  le  pronaos  du  temple  de  Kélabcheh  en 
Nubie  (Bull,  de  corr.  hell.  IS'J'i,  p.  149),  est  acrostiche;  les  lettres  initiales 
des  22  premiers  vers  donnent  les  trois  mots  :  Mâ|'.[xo;  Ssxouptwv  Ëypa-j/a.  Cette 
insc.  doit  être  rapprochée  d'une  autre  insc,  quiest  isopsèphe,  trouvée  aussi  30 
en  Nubie,  à  Maharraka,  le  n°  5119  du  Corp.  insc.  gr.  Elle  se  termine  parles 
mots  :  vcavta;  Mâ^tjj-oî  k'ypa'^a.  G.  pense  qu'il  s'agit  du  même  personnage 
dans  les  deux  inscriptions.  Albert.MARTiN. 

Rivista  di  filologia  e  d'istruzione  classica.  Année  23,  fasc.  7-9.  Aga- 
thocle  ^Gaetano  de  Sanctis].  1.  Le  coup  d'état  et  les  événements  qui  l'ont  35 
précédé.  S.  étudie  l'état  de  Syracuse  dans  les  dernières  années  du  règne 
d'Alexandre  le  Grand;  la  ville  était  gouvernée  par  l'aristocratie;  ce  régime, 
qui  avait  en  plus  le  tort  de  trop  soumettre  Syracuse  aux  Carthaginois, 
avait  de  nombreux  adversaires.  La  mort  d'Alexandre  et  la  réaction  démo- 
cratique, qu'elle  amena  môme  dans  diverses  cités,  surtout  dans  Athènes,  40 
eurent  un  contre-coup  en  Sicile.  La  famille  d'Agathocle,  sa  jeunesse;  il  se 
fait  connaître  comme  un  chef  de  guerre  redoutable  ;  il  lutte  contre  les  Car- 
thaginois, qui  soutiennent  l'aristocratie  de  Syracuse;  enfin,  il  entre  dans 
la  ville  et  s'empare  du  pouvoir  par  un  coup  d'état  accompli  avec  la  plus 
grande  cruauté.  2.  La  guerre  en  Sicile.  Défaites  d'Agathocle  ;  il  ne  peut  se  45 
maintenir  en  Sicile;  il  pense  alors  à  porter  la  guerre  en  Afrique.  L'exem- 
ple d'Alexandre  allant  attaquer  l'empire  perse  en  Asie  et  le  détruisant, 
était  tout-puissant  alors  dans  l'esprit  de  bien  des  gens  ;  c'est  de  cet  exem- 
ple que  s'inspira  Agalhocle.  3.  L'entreprise  d'Afrique.  Difficultés  qu'elle 
présentait.  Si  Garthage,  se  contentant  de  repousser  les  assauts  impuissants  50 
d'Agathocle,  avait  continué  le  siège  de  Syracuse,  iXgathocle  était  perdu  en 
peu  de  temps  ;  mais  elle  eut  peur  et  rappela  une  partie  de  sou  armée.  La 
guerre   en   Afrique,   d'abord  couronnée  d'un  plein  succès,  aboutit  à  un 


264  1895.  —  ITALIE. 

désastre.  Agathocle  quitte  l'armée,  qui  aussitôt  se  révolte  et  massacre  ses 
deux  fils.  ^.  La  fin  de  la  grande  guerre.  Combats  en  Sicile;  Agathocle  se 
maintient  en  possession  de  la  partie  grecque  de  l'île.  5.  La  politique  ita- 
lienne et  orientale  d'Agathocle.  S.  étudie  ses  rapports  avec  les  Romains, 

5  avec  Démétrius  Poliorcète,  Pyrrhus  et  Ptolémée.  La  conclusion  de  S.  est 
qu'il  y  avait  en  Sicile  de  grands  éléments  d'activité  et  de  force,  mais  qu'ils 
étaient  paralysés  par  les  dissensions  intérieures  et  les  luttes  de  cité  à 
cité  ;  l'ile  aurait  fini  par  tomber  tout  entière  aux  mains  des  Carthaginois, 
si  les  Romains  n'étaient  pas  survenus.  ^  Soph.  Antig.  41-43  [G.  V.].  Trans- 

10  poser  dans  ces  deux  vers  les  mots  ^epi  et  crxdnei.  ^  Note  chronologique  sur 
la  questure  de  G.  Verres  [Ettore  Giccotti].  Cicéron  lui-même  attribue  la 
questure  à  Verres  pour  l'année  84  et  pour  l'année  82;  il  faut  admettre  que 
Verres,  après  avoir  obtenu  la  questure  dans  l'année  84,  eut  ses  pouvoirs 
prorogés  jusqu'à  l'année  82,  ou  au  moins  que,  cette  année,  il  fut  renouvelé 

15  dans  sa  charge  ;  c'était  assurément  un  fait  assez  rare,  mais  dont  il  y  a  des 
exemples,  surtout  pour  l'époque  des  guerres  civiles.  %  Observations  sur 
Gornélius  Nepos  [Alfredo  ManettiJ.  Polémique  contre  G.  F.  Unger  en  faveur 
de  l'authenticité  des  Vies  des  capitaines  illustres  comme  œuvre  de  Gorné- 
lius Nepos.  If  Gic.  pro  Mil.  33  [F.  Ramorino].  Croit,  avec  A.  Peyron,  qu'il  y 

20  a  une  lacune  entre  les  mots  «  déferre  posses  »  et  les  mots  «  et  aspexit  »  ;  il 
essaie  de  combler  cette  lacune,  ^  Sur  une  date  dans  le  Chronicon  Eusebi 
de  S.  Jérôme  [Pietro  Rasi].  S.  Jérôme,  en  traduisant  le  chronicon  d'Eusèbe, 
y  a  ajouté,  comme  il  le  déclare  lui-même  dans  sa  lettre  ad  Vincentum  et 
Gallienum,  diverses  notices  qu'il  empruntait  à  Suétone,  et  qui  concernaient 

26  surtout  l'histoire  littéraire.  Il  y  a  une  difficulté  pour  l'an  de  Rome  607,  où  il 
est  dit  :  «  Lucilius  poeta  nascitur»;  et  pour  l'an  651,  où  on  lit  :  «  G.  Luci- 
lius  satyrarum  scribtor  Napoli  moritur  ac  publico  funere  eflfertur  anno 
aetatis  XLVI.  »  R.  montre  que,  si  cette  dernière  date  est  acceptable,  la 
première,  celle  de  la  naissance,  est  tout  à  fait  impossible  ;  il  pense  qu'il 

30  faut  adopter  l'ancienne  correction,  proposée  par  Domenico  Vallarsi,  agnos- 
citur  au  lieu  de  nascitur.  Nombreux  exemples  du  mot  agnoscibur  dans 
cette  traduction  de  S.  Jérôme.  ^  De  Pediasimi  libelle  itepl  twv  SwSsvca  aôXwv 
toû  'HpaxXéouç  qui  legitur  in  codice  Vallicellano  G  46  [D.  Bassi].  Ce  ms,  n'a 
pas  été  utilisé  par  le  dernier  éditeur,  R.  Wagner;  B.  montre,  en  citant  un 

35  certain  nombre  de  leçons,  qu'il  peut  être  utile.  %  Cicéron,  de  imp.  Cn. 
Pompei,  18  [F.  Ramorino].  Toutes  les  tentatives  faites  pour  corriger  le  pas- 
sage, illud  parvi  refert...  recuperare,  ont  échoué;  il  faut  garder  le  texte 
tel  qu'il  est.  ^  A  propos  du  Manuale  storico  Bibliografico  di  Filologia  clas- 
sica  de  L.  Valmaggi.  Lettre  ouverte  de  F.  Ramorino  à  l'auteur.  La  lettre 

40  roule  sur  les  diverses  tentatives  de  classification  des  sciences  philologiques, 
elle  se  termine  par  un  nouvel  essai  de  pareille  classification.  %  F.  G.  Schonb 
und  H.  KÔGHLV,  Ausgewàhlte  Tragôdien  des  Euripides.  2.  Iphigenie  auf  Tauris. 
Neue  Bearb.  von  Ewald  Bruhn  [G.  Vitelli].  Bon,  quelques  lacunes  dans  la 
constitution  du  texte.  V.  communique,  en  même  temps,  quelques  lectures 

45  nouvelles  du  Laurentianus.  ^  Fr.  BlasS,  Hyperidis  oralioncs  sex  cum  cetera- 
rum  fraf/mentis.  Editio  tertia  [Lionello  Levi].  Excellent,  discussion  de  quel- 
ques passages.  ^  Siegfried  Sudhaus,  Philodemi  volumina  rhetorica  [Achille 
Gosattini].  A  réussi  à  donner  une  édition  lisible  de  Philodème,  ce  qui 
n'est  pas  un  mince  résultat.  ^  lamblichi  in  Nicomachi  Arithmelicam  introduc- 

50  tionem  liber.  Ad  fldem  codicis  Florentini  éd.  Hermeneg.  Pistelli  [G.  Loria]. 
Aurait  dû  donner  un  commentaire  et  une  traduction,  t  Domenico  Gom- 
PARETTi,  La  Guerva  Gotica  di  Procopio  di  Cesarea,  testo  greco  emendiito 
sui  manoscritti  con  traduzione  italiana  [G.  Vitelli].  Premier  ouvrage  de  la 


RIVISTA   Dl    FILOLOGIA    E   d'iSTRUZIONE   CLASSICA.  '265 

collection  des  «  Fonti  per  lastoria  d'Italia»;  puissent  les  autres  ouvrages  de 
la  collection  ne  pas  être  trop  inférieurs  à  celui-ci!  f  B.  Maurenbregher, 
Carminum  Saliarium  reliquiae  [F.  R.].  Essai  de  restitution  intéressant.  ^ 
Bern.  KÛBCER,  C.  Julii  Caesaris  Commenlarii  cum  A.  Hirtii  aliorumque  sup- 
f démentis  ;  —  du  même,  Com.  de  Bello  civili;  —  H.  Meusel,  C.  Juli  Caesaris  5 
Belli  Gallici  libri  Vil,  A.  llirlii  liber  VllI;  —  du  môme,  Beitràge  zur  Kritik 
des  B.  G.  [F.  Ramorino].  L'édition  Kùbler  a  une  réelle  valeur;  mais  si 
l'on  veut  avoir  les  informations  les  plus  sûres  sur  le  texte,  il  faut  recourir 
à  Meusel.  t  Fr.  BûGHKler  et  Alex.  Riese,  Antknlogia  lalina  sive.  Poesis 
Lalinae  supplcmentimi.  Pars  prior  :  Garmina  in  codicibus  scripta,  rec.  A.  10 
Riese.  Fasc.  1.  Libri  Salmasiani  aliorumque  carmina.  Pars  posterior  :  Gar- 
mina epigraphica  conlegit  Fr.  Biichelei-.  Fasc.  1  [F.  R.].  Éloges,  f  Salo- 
mone  PiAzzA,  lloraliana.  Quibus  temporibus  Horatium  très  prières  carmi- 
num libres  et  priorem  epistularum  confecisse  atque  edisse  verisimillimum 
sit  [Pietro  Rosi].  Intéressant.  ^  Georgio  Gastellani,  Qua  ralione  iraditum  15 
sit  M.  Tullium  Ciceronem  Lucretii  carminis  emendatorem  fuisse  [Niccola  Festa]. 
Œuvre  d'un  débutant.  \  Ad.  Brieger,  T.  Lucreli  Cari  De  Berum  Nalura  libri 
sex  [Garlo  Giussani].  Long  article  élogieiix  dont  la  suite  est  au  fasc.  1  de 
Tannée  24.  Discussion  d'un  grand  nombre  de  passages,  f^  Fasc.  10-12.  Note 
nécrologique  de  la  Direction  sur  Giuseppe  Miiller.  ^  Les  jugements  de  Slolz  et  20 
Thurneyseu  contre  l'origine  italienne  de  l'étrusque,  en  rapport  avec  les 
bandelettes  de  la  momie,  la  pierre  de  Lemnos  et  spécialement  les  nou- 
veaux fragments  d'argile  de  Narce  [Ella  LatlesJ.  Très  long  article  dont  la 
fin  est  au  fasc.  suivant.  L.  étudie  d'abord  les  ressemblances  qu'offre  le 
exique  des  mots  étrusques  avec  celui  des  mots  latins;  il  étudie  ensuite  les  25 
ressemblances  grammaticales.  Examen  de  quelques  inscriptions  étrusques, 
en  particulier  celles  de  Lemnos  et  de  Narce;  arguments  qu'on  peut  en  tirer 
en  faveur  de  la  thèse  soutenue  par  l'auteur.  1[  Le  Partliénie  d'Alcman  [Gen- 
naro  Bruschi].  Article  de  60  pages.  Découverte  du  papyrus  par  Mariette;  il 
est  publié  par  Egger.  Bibliographie  de  la  question.  Description  du  papyrus;  30 
examen  détaillé  de  tous  les  passages  difficiles  ;  l'article  se  termine  par  un 
essai  de  reconstitution  du  morceau.  %  Isidor  Hilberg,  Die  Geselze  der 
Wortstcllung  in  Penlameter  des  Ovid  [Pietro  Rasi].  De  grande  valeur.  \  Rudolf 
JaGOBS,  c.  Sallusti  Crispi,  De  coniuratione  Calilinae  el  De  bello  lugurthino 
libri,  ex  Ilistoriarum  libris  quinque  deperditis  orationes  et  epistulae  [L.  35 
S.  FighieraJ.  Gette  10»  édition,  due  à  tians  Wirz,  marque  un  progrès 
sérieux. 

yi  Année  24.  Fasc.  L  Sur  quelques  noms  de  personnages  dans  les  comé- 
dies d'Aristophane  [G.  0.  Zuretti].  Article  consacré  à  réfuter  E.  Hiller,  f-'e6er 
einige  Personenbezeichnungen  griech.  Dramen,  pour  ce  qui  regarde  la  comédie.  40 
Aristophane  ne  dit  pas  toujours  le  nom  du  personnage  qu'il  met  en  scène, 
mais  cela  ne  prouve  pas  qu'il  n'ait  pas  voulu  mettre  sur  la  scène  tel  ou  tel 
personnage  de  son  temps.  U  est  conduit  à  agir  ainsi  par  diverses  raisons. 
Ainsi,  dans  les  Acharniens,  l'esclave  d'Euripide  est  bien  certainement 
Céphisophon  ;  mais  Aristophane  ne  le  nomme  pas,  parce  que  Géphisophon  45 
est  représenté  comme  esclave,  et  que  le  nom  qu'il  porte  n'est  pas  un  nom 
d'esclave;  de  plus  le  masque  indiquait  assez  clairement  le  personnage. 
Z.  compare  cet  esclave  d'Euripide  dans  les  Acharniens,  avec  l'esclave  de 
Socrate  dans  les  Nuées,  avec  le  xYiSeaTiriç  du  même  Euripide  dans  les  Thes- 
mophoriazusae.  Examen  d'autres  personnages  mis  sur  la  scène  par  Aristo-  60 
phane,  tels  que  Nicias,  Démoslhène,  Gléon.  Z.  termine  en  disant  que,  sur 
cette  question,  il  ne  faut  pas  se  fier  trop  absolument  aux  scholiastes.  Les 
anciennes  éditions  donnaient,  dans  les  parepigraphae,  des  indications  scé- 


266  1895.  —  ITALIE. 

niques  précieuses  ;  mais  elles  ont  disparu  en  grande  partie  dans  nos  manu- 
scrits, et  cela  sous  l'influence  de  la  comédie  nouvelle.  En  eflet,  à  l'étude  de 
l'individu,  qui  était  l'objet  de  la  comédie  ancienne,  la  comédie  nouvelle  a 
substitué  l'étude  du  type;  peu  à  peu  les  grammairiens  se  sont  habitués, 

5  dans  la  rédaction  des  scholies,  à  faire  disparaître  le  nom  de  l'individu,  tel 
qu'il  avait  été  imaginé  par  le  poète  comique,  et  à  mettre  à  la  place  le  nom 
du  type;  cela  se  remarque  encore  dans  les  listes  des  personnages  qui  pré- 
cèdent chaque  pièce,  et  encore  bien  plus  dans  les  hypothèses.  ^  Pour 
Cornélius  Nepos  [Remigio   Sabbadini].   Le  premier  qui  ait  attribué  le  De 

10  excellentibus  ducibus  à  Cornélius  Nepos  est  Giovanni  Torlelli  entre  \W6 
et  1447.  ^  La  fin  du  second  triumvirat.  Note  chronologique  [Ettore  Giccotti]. 
Veut  montrer  qu'il  n'y  a  pas  de  contradiction  entre  les  deux  dates  données 
par  Appien,  relatives  à  la  durée  du  triumvirat,  l'une  dans  le  Bel.  Civ.  5, 
9o,  éd.  Schweighauser,  l'autre  dans  l'iUyr.  28.  Ces  deux  dates  se  rap- 
ts portent  l'une  à  la  conclusion  du  triumvirat  entre  les  triumvirs,  l'autre  à  la 
confirmation  du  triumvirat  par  le  peuple.  On  peut  voir  là  un  des  traits  de 
la  politique  d'Octave,  cnerchant  à  donner  une  apparence  légale  à  tous  les 
actes  de  force  commis  alors.  ^  Sur  une  lampe  d'argile  avec  symboles  nup- 
tiaux [Attilio  De-Marchi].  Description  de  cette  lampe  publiée  par  Passeri, 

20  Luc.  lict.Mus.  Passer.  1.  37  ;  comparaison  avec  d'autres  représentations  ana- 
logues. If  IL  Blase,  Landgraf,  Sghmalz,  Stolz,  Thûssing,  Wagkneu  und 
WeinhOLD,  Ilistorische  grammatik  der  Laleivischen  Sprache.  I,  i.  Einleilung 
und  Laullehre  von  Fr.  Stolz  ;  —  W.  M.  Lindsay,  The  latin  language 
an    hislovical    account    of  latin    sound,    stems   and    flexions    [E.    G.    Parodi]. 

25  L'ouvrage  de  Lindsay  répond  complètement  à  son  but;  celui  de  Stolz, 
malgré  des  défauts  qu'on  lui  a  trop  vivement  reprochés,  sera  très 
utile.  ^  A.  IIOLDER  et  0.  Keller,  Scholia  antiqua  in  Q.  floratium  Flac- 
cnm.  I.  Porfyrionis  commentum  rec.  A.  HOLDER;  —  G.  FriedriGH,  Q.  flora- 
tius    Flaccus ,    Philologische  Untersuchungen   [L.    Valmaggi].    Éloges.    ^[ 

30  Mylhographi  graeci.  I.  Apollodori  Bibliolheca.  Pediasimi  libellus  de  duodecim 
Herculis  laboribus.  Ed.  Rich.  Wagner  [N.  Festa].  Sera  salué  avec  plaisir.  ^ 
Hipparchi  in  Arati  et  Eudoxi  Phaenomena  Commentariorum  libri  1res  rec.  ger- 
manica  interpretatione  et  commentariis  instruxit  Garolus  Manitius;  — 
Procli  Lycii  carminum  reliquiae  ab  Arthuro  LUDWIGH  editae  [A.  OlivieriJ. 

35  Éloges.  ^  Otto  RlGHTER,  Laleinisches  Lesebuch,  7»  éd.  fN.  Festa].  Succès 
mérité,  y^  Fasc.  2.  La  mort  d'Agamemnon  selon  l'Odyssée  [Alessandro  Oli- 
vieriJ. L'auteur  examine  tous  les  passages  relatifs  à  celte  mort;  il  les 
compare,  et  cherche  à  établir  les  points  où  l'on  peut  voir  des  vers  inter- 
polés.  Ses   conclusions  sont  que   nous  sommes  en  présence  de  quatre 

40  traditions  :  1.  la  mort  d'Agamemnon  est  voulue  de  Zeus  et  d'Athéna  pour 
des  faits  arrivés  pendant  la  destruction  de  Troie;  les  instruments  du 
meurtre  sont  Egisthe  et  Clytemnestre;  2.  la  mort  d'A.  est  voulue  des 
dieux  avant  la  destruction  de  Troie,  le  motif  qui  les  pousse  indirectement 
leur  est  fourni  par  les  crimes  arrivés  dans  la  maison  des  Pélopides;  l'ins- 

■v^  trument  unique  est  Egisthe;  3.  la  mort  d'A.  est  voulue  de  Zeus  et  d'Aphro- 
dite par  haine  de  cette  déesse  contre  Tindare;  l'instrument  unique  est 
Clytemnestre  ;  4.  la  mort  d'A.  n'est  pas  voulue  des  dieux,  le  motif  qui  les 
pousse  indirectement  leur  est  fourni  par  la  lutte  pour  le  pouvoir  entre  les 
deux  familles  d'Atrée  et  de  Thyeste  ;  l'auteur  unique  du  crime  est  Egisthe. 

'M%  Les  Annales  Maximi  [Aurelio-Giuseppe  Amatucci|.  Les  Annales  Maxiiui 
nous  prouvent  que,  dès  les  temps  les  plus  anti(iues,  Rome  était  sur  la 
voie  pour  avoir,  de  la  même  façon  que  la  Grèce,  une  vraie  historiographie 
nationale,  et  elle  se  préparait  à  l'avoir  indépendante  de  l'influence  belle- 


RIVISTA   ITALIANA    DI    NUMISMASTICA.  267 

nique;  c'était  là  du  reste  un  désir  des  plus  naturels.  ^  Études  critiques 
sur  l'Anthologie  Palatine,  VI,  200,  262,  éd.  Stadtmiiller  [G.  Setti].  Cherche 
à  montrer  que  ces  deux  épigraiiimes  appartiennent  à  Léonidas  de  Tarente. 
^  Le  «  pauper  aquae  Daunus  »  d'Horace,  Carui.  III,  30,  11  [Gabriele  Grasso]. 
Daunus  a  été  le  nom  d'un  roi,  et  aussi  le  nom  d'un  fleuve;  l'identification  5 
proposée  par  Lenormant  n'est  pas  acceptable;  le  Daunus  n'est  autre  chose 
que  le  Carapella  actuel.  ^  Elias  Lattes,  Studi  metrici  intomo  aW  iscrizione 
eirusca  délia  Mummia  [Felice  RamorinoJ.  Éloges.  \  Octave  Navarre, 
Dionysos.  Elude  sur  Vorganisalion  du  théâlre  Alhénien  [A.  Mancini]. 
Quelques  erreurs  qui  n'enlèvent  rien  à  la  valeur  du  livre.  ^  Lodovico  lO 
SiMiONi,  Alcune  questioni  relative  ad  A.  Persio  Flacco  [P.  ErcoleJ.  De  la  finesse, 
de  la  compétence;  quelques  obscurités.  ^  G.  Roberti,  La  eloquenza  greca. 
2.  Eschine-Demosteue  [Domenico  Bassij.  Fera  sans  doute  mieux  à  l'avenir. 
%  A.  Mazzoleni,  Aci  e  Galalea  nella  legenda  [D.  Bassij.  Intéressant.  \  G. 
Weissenborn,  Tili  Livi  ah  urbe  condila  libri.  P.  II,  fasc.  2.  libri  XXI-XXIII,  16 
editio  altéra  quam  curavit  Mauritius  Mûller;  —  des  mêmes,  livres  XXIV- 
XXV,  5«  éd.  [L.  Valmaggi].  Des  changements  dans  la  constitution  du  texte; 
se  rapproche  davantage  de  Madvig  et  Luchs.  ^  G.  Pignataro  Poutini, 
C.  Valerio  Flacco  e  ApoUonio  Rodio  [L.  Valmaggi].  Éloges.  \  Ettore  Gallk- 
GARI,  Délie  fonli  per  la  sloria  di  Alessandro  Severo  [G.  Briizzo].  Bon.  ^  Eleu-  iO 
terio  Menozzi,  De  Catulli  Carm.  XLIX  et  LXXXXV  commentaliones  ;  —  du 
même,  Osservazioni  criliche  sul  teslo  del  Culex  e  del  c.  LXIV  di  Calidlo  [N. 
Festa].  Bon,  sauf  les  conjectures.  ^  Demetrio  De  Gratia,  Proposta  di  corrc 
zioni  al  teslo  délie  orazioni  di  Demoslene  [N.  Festa].  L'auteur  n'a  pas  la  pré- 
paration suffisante.  1[  F.  G.  Carreri,  Dclla  perpétua  adolescenza  d''Achille  25 
neW  Iliade  [N.  Festa].  N'a  rien  à  faire  avec  la  philologie.  ^  Tycho  Mommsen, 
Deitrage  zu  der  Lehre  von  den  griech.  Propositionen  [G.  Vitelli].  Important.  ^ 
Albert  Thumb,  Uandbuch  der  neugriech.  Volkssprache ;  —  W^ilh.  RÛDIGER, 
Petrus  Vicloriiis  ans  Florenz;  —  Rem.  Sabbadini,  La  scuola  e  gli  sludi  di  Gua- 
ri7io  Garini  Veroncse  [    ].  Éloges  surtout  pour  Sabbadini.  30 

Albert  Martin. 

Rivista  italiana  di  numismatica,  1895,  n»  1 .  Topographie  et  numisma- 
tique de  l'anticjue  Imera  et  de  Terme  (PI.  1)  [Ettore  Gabriel]  (fin).  Thermae. 
4»  période,  407-252.  5°  période  commençant  en  252.  Appendice  :  Monnaies 
fausses  ou  suspectes.  %  Notes  de  numismatique  romaine  (fig.)  [Francesco  35 
Gnecchi].  23»  Ce  qu'étaient  les  contorniates  :  Trois  points  sont  certains  : 
1°  Ils  ne  furent  jamais  une  monnaie.  2»  Ils  ne  furent  pas  frappés  à  l'époque 
des  empereurs  dont  ils  portent  l'effigie;  mais,  commençant  au  temps  de 
Constantin  ou  peu  après,  ils  vont  jusqu'à  la  fin  du  4"  siècle.  3°  Les  types  du 
revers  directement  ou  indirectement  ont  trait  aux  jeux.  Examen  des  ancien-  40 
nés  hypothèses.  Froehuer  en  a  proposé  une  nouvelle  qui  en  fait  des  pions 
de  jeu  de  dames;  G.  présente  les  preuves  de  F.  et  conclut  qu'aucune 
hypothèse  ne  le  satisfait.  1[  A  travers  les  collections  numismatiques  du 
Caire  [J.  Dutilh].  Nome  Diopolites,  Trajan,  Nome  Lycopolites?  ou  Cyno- 
polites?,  Trajan.  Nome  Ilermopolites,  Trajan,  Antonin.  Nome  Heracleopo-  45 
lites,  Trajan.  Nome  Arsinotes,  Hadrien.  Nome  Athribites,  Trajan.  Nome 
Prosopites,  Marc  Aurèle.  Nome  Xoites,  Trajan,  Antonin.  Nome  Saites,  Marc 
Aurèle.  Nome  Lepotolites,  Trajan.  Nome  Mareotes,  Antonin.  ^  Nécrologie* 
Reginald  Stuart  Poole;  H.  Montagu. 

liî  N»  2.  Notes  de  numismatique  romaine  (pi.  3)  [Fr.  Gnecchi].  34»  Mé-  to 
daillon  d'or  du  roi  Théodoric. 

tu  N"  3.  Notes  de  numismatique  romaine  (fig.)  [Fr.  Gnecchi].  3o<=  Encore  les 
contorniates.  Contorniates  incus.  Monnaies  réduites  à  l'usage  de  conter- 


268  1895.  —  ITALIE. 

niâtes  :  elles  ont  les  bords  rabattus  en  ourlet.  Genèse  probable  du  contor- 
niates  :  on  commença  par  transformer  des  monnaies  en  rabattant  l'ourlet 
et  on  s'en  servit  dans  l'usage  populaire  pour  un  jeu  exigeant  de  grosses 
pièces  de  bronze.  Puis  on  fit  des  pièces  exprès,  ce  furent  les  coutorniates 

6  incus;  enfin,  par  progrès,  on  en  arriva  à  frapper  les  vrais  contorniates. 
Description  de  contorniates  à  refflgie  d'Auguste,  Agrippine,  Néron,  Ves- 
pasien,  Trajan,  Hadrien,  Antonin  le  Pieux,  Caracalla,  Ilonorius,  Théodose, 
Valentinien  III,  Alexandre  le  Grand,  Homère,  Salluste,  Horace,  aurige, 
Minerve,  Livie.  |  Contribution  à  l'histoire  de  la  monnaie  romaine  d'Au- 

10  guste  à  Domitien  (pi.  5)  [Ettore  Gabriel.]  l»  Auguste  en  739  cède  au  sénat  le 
droit  de  frapper  monnaie  tout  en  conservant  de  l'autorité  sur  cette  frappe. 
Prix  de  l'orichalque  et  du  bronze.  Différence  entre  l'as  et  le  dupondius 
d'Auguste.  L'altération  de  l'orichalque  commence  avec  Tibère  et  continue 
avec  Galigula  et  Claude.  Ce  dernier  réorganise  le  système  pondéral  et  par 

15  suite  le  poids  de  la  monnaie;  mais  cette  réforme  a  peu  de  durée.  Différence 
du  type  entre  le  dupondius  et  l'as.  Critique  des  opinions  de  Borghesi  et 
Mommsen  sur  les  as  de  Néron  avec  l'indication  de  la  valeur.  As  d'ori- 
chalque  et  as  de  cuivre.  Fractions  de  l'as  de  Néron  et  leur  classification. 
Différence  de  type  entre  le  semis  et  le  quadrans.  Valeur  de  l'orichalque 

20  comme  double  de  celle  du  cuivre.  Critique  de  l'opinion  de  Borghesi  et  de 
Cavedoni  sur  les  fractions  de  l'as  d'Auguste,  Galigula  et  Claude.  Coup  d'oeil 
sur  la  monétisation  du  bronze  de  Galba  à  Domitien.  2»  Sesterces  de  Gali- 
gula sans  S.  G.  A  la  mort  de  Claude  le  Sénat  usurpe  pour  quelques  années 
le  droit  de  frapper  l'or  et  l'argent.   Dupondius  de  Vespasien  sans  S.  G. 

25  Signification  de  la  formule  ex  S.  C  3»  Auguste  put  émettre  de  bonnes 
monnaies  de  bronze.  Désaccord  entre  les  finances  de  l'État  et  la  déprécia- 
tion de  l'orichalque  sous  Tibère.  Néron  fond  un  grand  nombre  de  sesterces 
et  de  dupondii  frappés  par  ses  prédécesseurs.  Galba  et  Vespasien  émettent 
de  bonnes  monnaies  malgré  l'épuisement  du  trésor.  Conditions  économiques 

30  sous  Titus  et  Domitien.  4°  Opinions  diverses  sur  les  contremarques.  Liste 
des  contremarques.  Contremarques  d'Auguste  et  de  Tibère  sur  les  monnaies 
de  Lyon.  Contremarques  de  Claude  et  leur  signiflcation.  Interprétation  des 
contremarques  de  Néron.  Contremarques  de  Galba,  Otton  et  Vespasien.  :><> 
Combien  de  qualités  de  cuivre  les  Grecs  ont-ils  distinguées.  L'aes  album  de 

35  Pline.  Usage,  par  les  romains  de  l'empire,  de  la  Calamine.  Valeur  de  ce 
métal.  Aes  cyprium  de  l'empire.  Catalogue  des  dupondii,  as  et  fraction  de 
l'as  d'Auguste  à  Domitien.  ^  Monnaie  d'or  au  nom  et  à  l'effigie  de  Sexlus 
Pompée  (fig.)  [L.  A.  Milani].  Cette  monnaie  est  en  relation  avec  les  pièces 
de  20  sesterces  romano-campaniennes  frappées  exceptionnellement  en  217 

40  av.  J.-C.  et  avec  l'aureus  d'un  poids  sept  fois  supérieur.  Étant  donné  la 
grande  rareté  de  l'or  à  cette  époque  et  l'extrême  petitesse  de  notre  pièce, 
elle  est  et  restera  longtemps  un  unicum. 

tir  N»  4.  Notes  de  numismatique  romaine  (pi.  6)  [F.  Gnecchi].  36.  Sur 
l'authenticité  des  aurei  d'Uranius  Antoninus.  Discussion  sous   forme  de 

45  dialogue.  Henry  Thédenat. 

Studi  italiani  di  filologia  classica.  Vol.  seconde,  189''i.  Le  commen- 
taire de  Donat  sur  Térence  [Bemigio  Sabbadini].  Travail  considérable 
(13'»  p.).  Historique  de  la  question  :  c'est  Umpfenbach  qui  s'est  le  plus 
approché  de  la  vérité,  mais  son  système  est  encore  insuffisant.  Description 

60  et  classification  des  mss;  éditions.  Spécimens  d'une  édition  critique.  ^  Bel- 
lum  Ilispaniense  cum  cod.  Laur.  68.  8  collatum  [Enrico  RoslagnoJ.  Varian- 
tes extraites  de  la  partie  de  ce  ms.  copiée  au  xi«  siècle.  ^  De  generatione 
hominis  [Girolamo  Vitelli].  Additions  aux  mss  indiqués  par  Krumbacher, 


STUDI   ITALIANI   DI   FILOLOGIA   CLASSICA.  269 

Sitzungsb.  d.  bayr.  Akad.  1892.  Indication  d'un  ms.  nouveau  de  la  vie  de 
S.  Théodore  par  Théodore.  H  La  forme  du  kôthôn  [Pio  Franchi  De'  Cava- 
lieri].  Monlro  le  peu  de  sûreté  de  ridenlincalion  faite  par  Panofka  dans  ses 
«  Recherches  sur  les  véritables  noms   des  vases  grecs  »,  et  acceptée  en 
général  par  ses  successeurs.  ^  Mss  grecs  laurentiens  moins  connus  [Enrico  5 
Roslagno].  Signale  une  série  de  mss  grecs  qui   peuvent  facilement  passer 
inaperçus,  se  trouvant  mentionnés  après  les  index  du  tome  V  de  Bandini. 
%  L'action  scénique  durant  la  parodos  des  Oiseaux  [Ettore  RomagnoliJ.  Une 
étude  exacte  du  jeu  de  scène  durant  la  parodos  supprime  les  contradic- 
tions et  les  obscurités  qu'on  a  cru  y  trouver.  1[  Sur  la  Médée  d'Euripide  lo 
[Girolamo  Vitelli].  Rapprochement  de  la  construction  du  v.  450  avec  Julien, 
epist.  GO  (Il  579,  1  Ilertl.).  v.  893,  changer  vûv  peêoûXEuiiat  eu  (j.£Ta6£goûX£U(i.at. 
%  Index  codicum  graecorum  Bibliotheca  Casanatensis  [Fraicesco  Bancalari]. 
Le  catalogue  manuscrit  compte  62  mss  grecs;  mais  deux  ne  sont  pas  grecs, 
et  un  n'est  pas  manuscrit;  par  contre,  cinq  mss  grecs  sont  omis.  Descrip-  15 
tion  des  64  mss  réellement  existants,  suivie  de  4  index  :  auteurs  et  ouvra- 
ges, noms  de  copistes,  mss  datés,  possesseurs  des  mss.  ^  Philostrat.  mai. 
Imag.  II  26,   1  (p.  389,  13  k)   [Girolamo  Vitellij.  Lire  xal  Sr/a  xotv  ttoSoîv 
èxSeSyxwç.  ^  De  tilulorum  ionicorum  dialecto  [Mario  Fuochi].  Phonétique  et 
morphologie  (44  p.);  index  uocabulorum  (42  p.).  ^  L'hiatus  dans  le  Roman  20 
de  Ninus  [Girolamo  Vitelli].  L'auteur  du  Roman  de  Ninus  évite  l'hiatus  : 
changements  de  ponctuation  et  conjectures  fondés  sur  ce  principe.  ^  So- 
phocle, fr.  82  (2*  éd.  Nauk)  [Id.].  Changer  aùx^v  en  au  ôeûv.  ^  Nouvel  essai 
de  correction  à  Plante.  Mil.  glor.  I  21-24   [Enrico  Cocchia].  Lire  :  Me  sibi 
habeto,  ego  me  mancupio  dabo,  nisi  Vnum  :  epityra  ut  apud   illa  eslur  25 
insanum  bene.  ^  Note  sur  Plante  [Francesco  D'  Ovidio].  Stichus,  039,  lire  : 
polione  iuncea.  Potio  a  le  sens  de  breuvage  médical,  potion.  If  Le  livre 
«  de  Bello  Africo  »  dans  le  cod.  Laurentianus-Ashb.  n°33  [Enrico  Rostagno]. 
Les  renseignements  de  Wolfflin  et  Miodonski  sur  ce  ms.,  le  plus  ancien 
connu  du  De  bello  Africo,  sont  très  insufflsants,  R.  en  donne  une  nouvelle  30 
collation.  ^  Sur  les  lettres  attribuées  à  Dion  Ghrysostome  [Girolamo  Vitelli]. 
Le  A^wvo;  du  titre  des  cinq  lettres  publiées  par  Emperius  est  un  argument 
de  nulle  valeur  par  leur  attribution  à  Dion  Crysostome  :  c'est  ce  que  prouve 
suffisamment  U!ie  autre  lettre  copiée  par  Vitelli  dans  un  ms.  de  la  Lauren- 
tienne  et  qui  débute  par  Aiwv  EiJo-r,gîw.  ^  Praecipuae  quaestiones  in  Sati-  36 
ris  A.  Persil  Flacci  [Giuseppe  Albini].  Commentaire  des  passages  les  plus 
importants;  développement  du  commentaire  publié,  avec  le  texte,  par  A.  en 
1890.  ^  La  légende  de  S.  Théodose  dans  un  ms.  de  Gênes  [Girolamo  Vitelli]. 
C'est  le  ms.  «  Sauliano   w  33,  nella  bibliotheca  délie  Misioni  Urbane  >, 
X"^  siècle.  %  Sur  le  proverbe  in'  ô'vou  (àub  yoàz,  ành  TÛjjiSoy)  xaTaTreo-eïv  [Flami-  40 
nio  Nencini].  Ces  expressions  qui  se  trouvent  Arisloph.  Nub.  1273,  Vesp. 
1370;  Plat.  Leg.  III  701  G;  Eupol.  fr.  371  K.,  ont  certainement  pour  origine 
une  seule  expression  proverbiale,  signiliant  «  être  ivre  ».  Les  tentatives  des 
grammairiens  anciens  pour  en  donner  une  explication  plausible  sont  sans 
valeur.  "Ovoç  comme  -/oûç,  peut  désigner  un  verre  à  boire;  il  y  a  donc  une  45 
équivoque  voulue.  Excursus  sur  les  vers  615-618  des  Guêpes.  ^  Le  Parmé- 
nide,  le  Sophiste  et  le  Philèbe  [Felice  Tocco].  Article  de  80  pages  sur  ces 
trois  dialogues.  T.  reprend  les  résultats  qu'il  a  exposés  en  1876  dans  ses 
«  Ricerche  JPlatoniche  »,  et  à  une  partie  desquels  Henry  Jackson  (Journal 
of  Phiiology,  t.  X-XV)  est  arrivé  indépendammeHt.  Les  idées  de  Jackson  60 
ont  été  combattues  par  Zeller;  mais  les  objections  de  Zeller  en  partie  justi- 
fiées pour  Jackson  laissent  intactes  celles  de  Tocco,  qui,  malgré  un  certain 
nombre  de  points  de  contact,  diffère  essentiellement  d'avis  avec  Jackson 


270  18:)5.    —    PAYS-BAS. 

sur  lin  grand  nombre  de  questions.  ^  Mss  florentins  de  l'historien  Ilérodien 
[Girolaiïio  Vitelli].  f  Index  des  mss  grecs  Riccardiani,  Magliabeccbiani  et 
Marucellianl  [Girolamo  Vitelli].  Catalogue  en  90  p.,  suivi  d'index  sur  le 
même  plan  que  ceux  de  Bancalari  <voir  pi.  h.>1f  Observations  critiques  et 

6  exégétiques  sur  les  Chevaliers  d'Aristophane  [Enea  Piccolominl].  Traite 
des  vers  21-25,  30,  62,  73  (parodie  d'Homère),  89,  269,  29'<-301  (distribution  du 
dialogue),  402-408,  418,  421,  42'i  (allusion  obscène),  526  (on  a  fait  21  conjec- 
tures, au  moins,  sur  feûaaç;  P.  en  ajoute  une  vingt-deuxième,  uveûa-aç 
<v  sbufTante,  cioè  gonflo,  superbo  per  le  grandi  lodi  »),  554  (rien  à  changer), 

10  814  (lire  :  vr,crT(v  y'  eûpwv  è7tc-/eiXTi),  821  (lire  :  -/p^^vov  y.o\i  vjv),  853  (lire  :  7t£p'.- 
crT£!-/ou(7i)i  1026  (conserver  6ûpa;),  1283  (parodie  de  Sophocle,  El.  677),  1336. 

L.  D. 


PAYS-BAS 


Rédacteur  général  :  A.  M.  Desrousseaux. 

20 

Mnemosyne.  Vol.  XXIII.  <Nous  n'extrayons  d'ordinaire  que  les  passages 
qui  contiennent  des  observations  générales  ou  ceux  qui  ont  trait  à  d'autres 
auteurs  que  ceux  qui  font  le  sujet  de  l'article.  >  Pars  1 .  Ad  An  thologiam  grae- 
cam  [II.vanHerwerden].  A  propos  de  Téd.  Stadtmiiller,  conjectures  sur  une 

25  soixantaine  de  passages  des  six  premiers  livres.  1[  De  templis  romanis  [I.  M.  J. 
Valeton].  4.  De  religione  limitatiouis.  5.  De  ratione  templorum  terrestrium.  6.  De 
pomerio.  A.  De  ritu  quo  condebatur  locus  mûri.  B.  De  ratione  pomerii  ad 
res  publicas  pertinente.  1[  Ad  inscriptiones  quasdam  Rhodias  observationes 
[H.  van  Gelder].  Observations  sur  deux  textes  publiés  par  Rœhl  (Mitteilun- 

30  gen  d.  arch.  Inst.  in  Athen,  1877).  T[  Ad  Lucilium  [C.  M.  Francken].  Chez 
Charisius  78,  4  K.  lire  «  servandum  Numeri  (pour  la  forme  du  gén.  sing.), 
numerum  ut  servemu'  modumque.  »  Lucilius  voulait  réserver  la  forme  en 
ii  pour  le  pluriel.  %  Varia  ad  varies  [J.  van  der  Vliet\  Sur  Cicéron  (pro 
Balbo  17;  36;  pro  Sestio  34),  Tacite  (Aun.  4,  62  :  ajouter  «  felices  »  devant 

35  «  in  tali  sorte  »),  Sénèque  (ad  Po!yb.  8,  2;  ep.  IV  4,  2  et  7;  VII  4,  21  ;  I  2,  4  ; 
I  3,  1  ;  I  517  ;  I  8,  8  et  9),  Aulu-Gelle  (15, 12  :  dans  le  fragment  de  C.  Gracchus, 
lire  :  «  omnium  nebulonum  postremissimum  »),  Corpus  glossar.  lat.  5  p.  262, 
70:  263,  2;  303,  1.  P.  115.  Chez  Martial  3,  69  peut-être  «  lorret  s>  pour  «  tor- 
quet.  »  Servius  ^n.  7,  691,  passage  sur  Messapus,  écrire  «quia  nusquam 

40  <  comparuit,  >  nec  in  belle  periit.  » 

^^  Pars  2.  Epigraphica  ftl.  van  Herwerden].  Restitutions  de  passages 
dans  Paton  et  liicks,  Inscr.  of  Cos  107  1.  13;  419  1.  1  ;  CoUitz  1339;  1365; 
1557:  1615  1.  2;  1151  (IGA  add.  119,  17);  327;  345  1.  10;  397;  946  1.  4;  1729; 
1792  1.  2;  1891  ;  1874  1.  13;  1895  1.  7;  3629  1.  9;  3053  suiv.  ;  3137  (Gr.  Vas.  22, 

45  24  Kretschmer);  1802;  3188  1.  5;  Inscriptions  de  Delphes  p.  p.  L.  Couve  et 
Bourguet  (Bull,  de  corr.  hell.,  t.  17),  n»  11;  75;  80;  Bull,  de  corr.  hell.,t.  17, 
n»'  87  et  100;  dans  l'hymne  de  Delphes  p.  p.  H.  Weil,  au  2»  v.  de  la  str.  4, 
lire  (j-avxeîoi;  au  lieu  de  [iav-retat!; ;  inscr.  d'Apamée  du  même  recueil.  P.  118. 
Restituer  chez  Hérodote  1,  94  èuiTtoXa  pour  iiziTzkoix  en  comparant  l'inscr. 

50  Collitz  1365.  ^  Emendatur  Ilerodas  7,  78.  è^îV^  çyicra?  Pour  èÇeScpriffaç  [H.  v,  II.]. 
f  llerodotea  [J.  C.  VoUgralT].  Conjectures  sur  une  douzaine  de  passages. 
p.  131.  Isocrate,  Paneg.  158  supprimer  devant  xoù?  TioXeix-^aavxaî  le  mot 
xaXwç;    note    admirative   insérée  au   texte,  comme  cela  est  arrivé  dans 


MNEMOSYNE.  271 

d'autres  passages  d'auteurs.  P.  132.  Une  note  de  Herwerden  rectifie  en  deux 
endroits  les  a.<ïsertions  de  VoUgrafT:  \°  Her.  1,  141  àpxe<5[A£vos  a  été  supprimé 
par  Herwerden  dans  son  édition;  2»  de  même  pour  ■/.a),w;  (4,  189),  qui  ne 
se  trouve  pas  dans  la  citation  d'Eustalhe.  ^  Propertiana  [G.  M.  Francken]. 
Observations  critiques  sur  une  douzaine  de  passages  (Sera  continué).  ^  5 
«  Mirari.  »  Ce  verbe  a  un  sens  particulier  quand  il  s'applique  à  la  contem- 
plation d'un  beau  paysage  [G.  M.  F.].  %  Ad  ^scbyli  Agamemnonem  [H.  van 
ilerwerden].  Conjectures  sur  buit  passages.  ^  «  Gonplodere  »  [G.  M.  Francken]. 
Le  sens  exact  de  ce  mot  restitué  dans  Lucain,  Phars.  2,  292  et  attesté  par 
le  ms.  de  Montpellier  est  «joindre  les  mains  avec  admiration.  »  ^  Observa-  lO 
tiunculae  de  jure  romano  (suite)  [J.  G.  Naber  S.  A.  fil.].  62.  Gui  competat  in 
rem  actio.  63.  Quid  sit  legitimum.  ^  Ad  varies  fil.  van  Ilerwerden].  I.  Ad 
Galeni  protrepticum.  A  propos  de  l'éd.  G.  Kaibel.  Une  douzaine  de  conjec- 
tures. II.  Ad  Hyperidem.  A  propos  de  la  3"  éd.  Blass.  Conjectures  sur 
quinze  passages.  III.  Ad  duas  Cboricii  orationes  recens  repertas.  Il  s'agit  i5 
des  discours  publiés  dans  Rbein.  Mus.  49  par  R.  Fœrster.  Quatre  pages  de 
conjectures.  P.  173.  Correction  au  texte  d'une  autre  déclamation  de  Liba- 
nius  sur  Praxitèle,  p.  p.  R.  Fœrster,  Jahrb.  d.  deutscben  Archeol.  Inst. 
18'J4.  Dans  le  glossaire  d'Hérodote  au  mot  eîpi^v,  lire  7rpotJLtx-/cixis<5[ji.£vo;  et  |j.ix- 
xr/tî^ôjxEvoç.  Dans  l'épitapbe  p.  p.  'Espriji,  'ApxatoX.  1892,  p.  198,  lire  au  v.  1  20 
[AiTo;  TipTiao-e  (wXso-e?)  Motpwv.  Sophron  chez  Varron  de  L.  L.  V  179  lire  \ioi, 
loi-  aÙTi  (a'j0()  (j.ot.  ^  Lacuna  codicis  Laurentiani  LXVIII  2  [J.  van  der  Vliet]. 
La  lacune  du  texte  d'Apulée,  Métam.  7-8  a  été  diversement  remplie  ou 
négligée  par  les  copistes  de  nos  manuscrits,  qui  méritent  donc  peu  de 
créance,  f  Varronis  Rei  rusticœ  I  2,  2,  4.  Écrire  :  «  portam  itineris  dici  25 
<  partem  >  longissimam  esse  et  un  peu  plus  bas  :  «  ibique  Italia,  dicen- 
dum  magis  »  [J.  v.  d.  V.].  ^  Seneca,  Epist.  89,  20.  Lire  «  deorum  »  pour 
«  ducum  »  [J.  V.  d.  V.J.  %  Ad  Helenam  Euripideam  [H.  van  Herwerden]. 
Remarques  sur  huit  passages.  ^  Ad  Sancti  Paciani  opuscula  [J.  van  der 
VlietJ.  Donze  pages  de  conjectures.  Tf  Conjectanea  Tulliana  [I.  G.  G.  Boot].  30 
Conjectures  sur  les  ouvrages  suivants  :  De  Oratore,  Orator,  Disputationes 
Academicae,  Tusculanae  disputationes,  De  Legibus,  De  officiis.  ^  Schol. 
Soph.  Aj.  VS.  384.  Lire  oùx  Oçis-rat  [J.  V.  L.]. 

HH  Pars  3.  Studia  Lucretiana  [J.  Woltjer].  A  propos  de  l'éd.  A.  Brieger. 
Observations  sur  la  vie  de  Lucrèce;  les  véritables  dates  sont  96-53  av.  J.  G.  35 
(Sera  continué).  ^  Nautica  L^.  A.  Naber].  Interprétation  de  passages  d'auteurs 
sur  la  navigation.  Étudie  entre  autres  la  position  réciproque  des  thranites, 
zeugites  et  tbalamites,  qui  selon  lui  ne  sont  pas  dans  le  même  plan  verti- 
cal, et  la  situation  des  rèmes  dans  les  têtières,  pentères,  etc.  En  somme, 
la  vérité  sur  le  problème  de  la  trière  a  été  dite  par  A.  Breusing  dans   sa  40 
brochure  bien  connue.  ^  Observatioues  palseographicse  ad  Isidorum  Hispa- 
lensem  [J.  W.  Beck].  Étudie  successivement  les  manuscrits  des  Etymolo- 
gies,  de  l'Anthologie,  du  Ghronicon  minus.  %  Propertiana  (suite)  [G.  M. 
Francken].  Sur   Cynthia  et  sur  la  fable  d'Hylas.  f  Giceronis  de  Lucretio 
judicium.  Lire  :  '  ita  sunt  :  multis  luminibus  ingenii,  incultae  tamen  artis.  45 
Si  ad  fmem  (?)  veneris.  '  [J.  v.  L.].  ^  Ad  Xenophontis  et  Arriani  Opuscula 
[H.  van  Herwerden].  Conjectures  sur  les  opuscules  suivants  :  'iTCTcapxtxdç, 
Tcepi  'tTntixTj;,  y.vvi]-^suv.6(;  (de  Xénophon  et  d'Arrien),  oîxovo[jlix6c, 

^î  Pars  4.  Studia  Lucretiana  (suite)  [J.  Woltjer].  Traite  des  suppressions 
et  des  transpositions  de  vers.  L'auteur  en  combat  plusieurs  (sera  continuée).  50 
^  Apuleius-Lucianus.  Chez  Apulée  Met.  10,  23  écr.  '  meus  <meas>  volup- 
tates  '  eu  comparant  Luc.  Asin.  52  qu'il  faut  ainsi  restituer  :  èx  xoiv  è(j.wv 
<;r,ûovwv>  ■^l'^r^aâii.twoi  xal  xô  SôffTtdTYj  xoivdTspdv  zi  [J.  V.  d.  V,].  fl  Commenta- 


272  1895.  —  SUÈDE  et  Norvège. 

tio  critica  altéra  in  Hesychiura  (la  1"  a  paru  dans  Verslagen  en  Medede- 
lingen  d.  Akad.  van  Wetensch.  cl.  3  part.  XI)  [H.  van  Ilerverden].  Notes 
critiques  sur  des  gloses  des  lettres  A-I.  "f  Observatiunciilae  de  jure  romane 
(suite)  [J.  G.  Naber  S.  A.  fil.].  64.  De  lege  nata,  lata,  data.  H  Ad  Thucydidis 

5  II  c.  ''jQ.  Supprimer  [xal  Suo-ôiSsç],  [o-wfjLaJ,  [uTiépuGpov];  [ip.aitwv  xal]  [xa\  yj  àypy- 
TTvîa].  [J.  V.  L.].  ^Godices  Apulei  Italici  [J.  van  der  VlietJ.  Description  des 
codd.  Vatic.  3384;  Urbin.  iy9;  Oltob.  2047;  Neapolit.  IV  D  11  ;  IV  D  12;  IV 
G,  55;  Marcian.  /j68  cl.  14,  .34;  93;  Laurent.  LIV,  12;  13  ;  14;  24;  32;  LXXXIV, 
24;  Laur.  24.  s.  11,  S.  Croce;  Ambrosian.  180  sup.  A,  et  d'un  ms.  Arabrosianus 

10  intitulé  '  in  Terentii  comedias  comraentarii  '.  P.  37.  Le  ms.  de  Padoue  a 
été  transporté  à  Venise.  ^  Gommentatio  critica  altéra  in  Hesychinm  (v- 
pi.  4)  [H.  van  llerwerden].  Lettres  K-Q.  P.'374.  L'expression  TrpoêaXeïv  apva 
=  7t6X£[xov  ÈTtaYyeîXai  est  impossible;  les  explications  qu'en  donnent  Ilesy- 
chius  et  biogenianus  2,  96  sont  absurdes.  Ce  doit  être  une  expression  de 

15  poète  :  TTpoêaXeîv  "Aprja,  cf.  la  locution  homérique  spiSa  upoêaXovxeç.  %  Notulae 
ad  Nepotem  [P.  II.  Damsté].  Cinq  pages  de  conjectures.  ^  Ad  Giceronem 
pro  Archia  5,  9.  Ecrire  :  '  his  igitur  tabulis  sine  ulla  litura  nomen  A.  Lici- 
nii  videtis'  [P.  Thomas].  ^  Ad  compositionem .  Iliadis  [M.  ValetonJ. 
1'  L'Iliade  est  de  plusieurs  auteurs  :  contradictions  eulre  la  Ilpsaoeia  et  la 

20  ïl(xzç>6Yltix:  entre  la  Ila-rpoxXeia  et  la  Aibç  pouX-^;  entre  la  lïaxpoxXeta  et  la 
MiqvtSo;  àTioppYiatç,  et  au  contraire  concordance  de  la  MyivtSoç  àTcépprjo-t'ç  avec 
la  Upttrêzla;  2°  L'explication  lachmannienne  n'est  pas  admissible;  3"  le 
noyau  du  poème  est  une  Iliade  de  sujet  plus  bref,  dont  la  Patroclie  ne 
faisait  pas  partie.  Réfutation  de  diverses  erreurs  de  détail  commise  par  les 

25  critiques.  U°  L'ancienne  Iliade  avait  été  changée,  mutilée  et  augmentée  lors 
de  l'addition  de  Patrocle.  5°  Interpolations  dans  le  texte.  6°  L'ancienne 
Iliade  contenait  A  presque  entier,  certaines  parties  de  A,  peut-être  N-0, 
moins  de  nombreuses  interpolations.  1[  Emendatur  Aristophan.  Pac.  /^Sl. 
Écrire  yj  pour  r^.  [IL  v.  H].  A.  M.  D. 

30 


SUÈDE  ET  NORVÈGE 

35 

Rédacteur  général  :  Johan  Ludvig  Heibero. 

NORVÈGE 

40 

Det    kongelige   norske  Videnskabernes  Selskabs  Skrifter  1892. 

(Throndhjem  1893).  Une  traduction  latine  des  livres  de  Tobie,  de  Judith 
et  d'Esther  [Belsheim].  Publication  de  ce  texte  pré-hiéronymique  d'après 
le  cod.  Monac.  6239  du  9'  siècle  avec  une  introduction  sur  les  sources 
45  critiques  de  la  bible.  H. 

SUÈDE 

Bibliotheca  mathematica,  nouvelle  série,  t.  IX  (1895),  !•'  livr.  Mélanges 

60  sur  l'histoire  des  mathématiques   aux   14»  et  15»  siècles  [M.  Curtze]  (en 

allemand).  Suite  de  problèmes  de  calcul  d'après  le  cod.  Monac.  14908.  ^  Les 

mathématiques  chez  les  juifs  [Steinschneider]  (en  allemand).  Suite  des 

notices  bibliographiques,  les  juifs  en  Afrique.  1[1f  2»  livr.  Les  mathématiques 


STAAOrOS.  273 

chez  les  juifs  [Steinschneider],  suite;  les  juifs  en  Europe.  %  G.  Loria, 
Le  scienze  esatle  neW  antica  Grecia  I-II  [G.  Enestroera]  (en  français).  Contient 
une  foule  de  renseignements  qu'on  ne  saurait  trouver  réunis  dans  aucun 
autre  livre.  ^  Cajori,  A  history  of  mal  hématies  [G.  EneslroemJ  (en  français). 
Bon  plan,  quelques  erreurs  de  détail.  \\  3*  liv.  Mélanges  d'histoire  des  5 
mathématiques  [M.  Curtze]  (en  allemand).  34  problèmes  arithmétiques  du 
14«  siècle,  d'après  le  cod.  Monac.  14684.  1[  Sefer  Ha-Mispar  von  R.  Abraham 
ibn  Esra,  von  Silberberg  [SteinschneiderJ  (en  allemand).  Édition  et  tra- 
duction consciencieuse,  tif  ^^  'ivr.  Les  mathématiques  chez  les  juifs 
[Steinschneider].  Suite,  Isaic  ben  Baruch.  t  Mélanges  d'histoire  des  mathé-  10 
matiques  [M.  Curtze]  Suite.  Johannes  de  Lineriis  était  d'Amiens.  Dominicus 
Parisiensis,  cité  dans  la  Geometria  Culmensis,  vivait  au  14»  siècle.  Quel- 
ques problèmes  arithmétiques  du  moyen-âge.  ^  Zenten,  Gesehichle  der 
Malhemalik  im  Alterlum  und  Mitlelaller  [G.  Enestroem].  Traduction  d'un 
important  livre  danoié.  On  pourrait  désirer  un  peu  plus  de  notices  biogra-  16 
phiques.  H. 


TURQUIE  20 

Rédacteur-général  :  Gh.  Emile  Ruelle. 

SrAA0r02    ('O   Iv  KwvaTavuvourcrfXet  éXXvivtxb;  yiXoXoyixb;).  T.  24,  1892-1893.  25 
Vol.  publié  en  1895).  Debeltos  [G.  J.  Lampousiadis].  Étude  sur  une  ville 
Ihrace  de  la  province  d'Hémimonte,  ville  appelée  anciennement  AlêeXxov, 
que  fondèrent  les  Romains  au  1"  siècle  de  notre  ère.    Elle  est  mentionnée 
pour  la  l^'  fois  par  Pline  (H.  N.  IV,  23)  qui   la  nomme  Deultum.  Son  nom 
dans  la  géographie  de  Cl.   Ptolémée  est  AeoûeXxov  KoXwvîa.  La  question  de  30 
son  emplacement  est  très  controversée.  Les  chronographes  et  les  géogra- 
phes byzantins  disent  que  les  Bulgares  l'appelaient  Zagora  ou  Zagara.  Or 
il  y  a  en  Bulgarie  2  villes  de  ce  nom  et  ni  l'une  ni  l'autre  ne  peut  être 
l'ancienne  Debeltos.   Eu  tous  cas  vers  le  milieu  du  2«  s.   Debeltos  formait, 
avec  les  villes  d'Andrinople,  Anchiale,  Plotinopolis  et  Tzoïdos,  la  province  35 
d'IIémimonte.  Son  histoire  est   très  obscure.  Sous  la   domination  turque 
elle  devient  Deblet.  Dans  les  annales  ecclésiastiques  elle  reçoit  les  noms 
de  AoyeXxo;,  AéêeXXo?.  ^   L'île  Mégisté  (Kaff-reXXôpi^ov)  [A.  S.  Diamantaras]. 
Petite  île  qui  fait  partie  des  Sporades  méridionales  sur  la  côte  de  la  Lycie, 
à  environ  15  lieues  de  Rhodes.  Tous  les  voyageurs  l'ont  décrite  comme  un  40 
rocher  aride  et  désolé;  cependant  quelques-unes  de  ses  parties  produisent 
de  beaux  vignobles.  On  y  a  trouvé  une  monnaie  portant  une  tête  de  Bac- 
chus  avec  la  légende  MEFISTEûN.  Histoire  de  celte  île;   ses  antiquités, 
La  ville  avait  une  acropole  appelée  aujourd'hui  Paléocastro.  Inscr.   où 
Sosiclès,  Samien,  offre  un  charisterion  à  'Eppiïi;  [xeYurrato;.  Mionnet  décrit  45 
2  autres  monnaies  de  Megislé.  La  langue  actuelle  est  un  mélange  où 
domine  le  grec  avec  beaucoup  de  mots  italiens  et  qqs  mots  turcs,  ^  Une 
page  de  l'histoire  de  Lycie.  Xantos  et  Patara  [A.   S.  Diamantaras].  Très 
peuplées  et  célèbres,  ces  2  villes  sont  aujourd'hui  désertes  et  ruinées.  His- 
toire et  géographie  de  leur  territoire.   Texte  d'une  inscr.    mentionnant  60 
'Att^XXwv  MeyiaTeûç.  Plutarque  raconte  que  les  Xanthiens,  voyant  les  Romains 
entrer  dans  leur  ville,  incendièrent  leurs  maisons  et  se  jetèrent  dans  les 
flammes,   malgré   les  intentions   bienveillantes   de   Brutus,   qui   devenu 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895.  XX,  —  18. 


274  1895.  —  TURQUIE. 

maître  de  Xanthos,  rendit  la  liberté  aux  captifs  et  imposa  un  tribut  aux 
Lyciens.  Peu  de  temps  après  Antoine  releva  Xanthos.  ^  Sur  la  méihode 
scientifique  dans  la  médecine  ancienne  et  moderne  [A.  Ghrestidis].  2<=  con- 
férence annuelle.  Les  écoles  médicales  de  Cnide  et  de  Cos.   Ilippocrate  fit 

5  de  la  médecine  une  science  spéciale,  basée  sur  l'expérience  et  l'observa- 
tion. Par  son  étude  des  humeurs  {yy\ioi)  il  fut  le  fondateur  de  1'  «  humoral 
pathology  »,  tandis  que  l'école  de  Cnide  introduisit  la  «  solidar  pathology  » 
(laxdyovov  ■Ro.boloyia.y).  Les  disciples  d'IIippocrate  instituèrent  l'école  dogma- 
tique. La  distinction  des  dogmatiques  et  des  empiriques   provoqua  la  for- 

10  mation  de  l'école  métliodique  dont  le  chef  fut  Asclépiade.  Puis  vint  l'école 
pneumatique,  fondée  par  Athénée  d'Attalie.  A  cette  école  appartient  Arétée 
de  Cappadoce  qui  rechercha  le  siège  des  maladies  dans  les  organes  de 
l'homme.  ^  De  l'influence  de  la  philosophie  stoïque  sur  !a  formation  du 
droit  romain  [D.   Maliadis].   Avant  que  les  idées  grecques  et  parliculière- 

15  ment  la  philosophie  stoïque  aient  pénétré  à  Rome,  le  droit  n'était  autre 
chose  que  le  recueil  des  lois  articulées  dans  les  XII  tables  et  une  agglo- 
mération de  dispositions  autoritaires  et  despotiques,  pour  l'oppression  du 
plus  grand  nombre  par  le  plus  petit.  Ce  droit  revêtit  un  caractère  de  véri- 
table philantropie  et  ne  devint  une   science   que   lorsque   la   philosophie 

20  grecque  fut  connue  à  Rome  et  l'établit  sur  les  principes  philosophiques  et 
législatifs  des  anciens  Grecs  touchant  le  droit,  principes  que  l'esprit 
romain,  toutefois,  modifia  dans  un  sens  plus  pratique  et  harmonisa  dans 
l'action  et  dans  la  vie  réelle.  Tableau  historique  des  plus  anciens  législa-' 
teurs  de  la  Grèce,  lesquels  étaient  tous  plus  ou  moins  philosophes,  mathé- 

25  maticiens,  naturalistes,  etc.  Puis  vinrent  les  philosophes  proprement  dits, 
notamment  l'école  cynique,  avec  son  culte  pour  la  justice.  L'affinité  quant 
à  la  doctrine  des  cyniques  et  des  stoïciens  sur  le  principe  de  «  vivre  con- 
formément à  la  nature  »  explique  l'influence  de  la  1"  école  sur  le  fondateur 
de  la  seconde,  Zenon  de  Cittium.  L'école  du   Portique  se  répandit  dans 

30  tout  le  monde  civilisé.  Le  successeur  de  Zenon,  Cléanthe,  écrivit  sur  les 
lois  et  la  jurisprudence.  Les  colonies  grecques,  par  leur  contact  avec  les 
Romains,  l'école  de  Pythagore  dont  les  maîtres  légiférèrent  dans  beaucoup 
de  cités  eurent  pour  effet  de  porter  à  Rome  outre  les  sciences,  la  philoso- 
phie et  la  littérature  des  Grecs,  un  esprit  qui  passa  dans  les  lois  romaines. 

S5  —  Liste  des  Grecs  qui  ont  écrit  sur  les  lois  et  dont  les  ouvrages  périrent 
avec  la  bibliothèque  des  Ptolémées.  Et  tout  le  trésor  des  lois  romaines 
aurait  pareillement  péri  si  lors  de  la  prise  d'Amalfi  en  1133  on  n'avait  pas 
sauvé  l'unique  ms.  qui  existât  des  Pandectes.  Les  Grecs  comme  les  Occi- 
dentaux doivent  s'en  féliciter  puisque  les  lois  romaines,  le  droit  romain 

40  étaient  inspirés  de  la  philosophie  et  de  la  législation  helléniques. 

^1  T.  25,  1893-1894.  Sur  qqs  mots  hébreux  que  Ernest  Renan  a  jugés  être 
grecs  [K.  Perdikidès].  E.  Renan  a  dit  :  "  Les  Philistins  représentent  une 
Grèce  primitive  et  barbare  '';  il  a  cru  retrouver  des  mots  grecs  dans  cer- 
tains mots  du  vocabulaire  sémitique,  p.  ex.  il  a  rapproché'  pharbar'  alias 

4K  '  pharoul'  el  nepioaloLii.  L'auteur  n'admet  pas  ce  rapprochement.  Renan  faisait 
dériver  le  mot  phénicien  peleges  du  grec  TraXaxé;,  mais  c'est  plutôt  le  con- 
traire qui  eut  lieu.  Il  donne  pour  étymologie  au  mot  hébreu  liska  le  mot 
grec  Xéaxvi,  mais  c'est  le  mot  de  la  langue  rabbinique,  tandis  que  l'hébreu 
ancien  est  niska.  Il  prétend  que  le  peuple  philistin  se  sépara  du  grand 

50  rameau  aryen  à  l'époque  où  Grecs  et  Latins  parlaient  une  seule  et  même 
langue,  la  1.  pélasgique,  conservée  jusqu'aujourd'hui  dans  l'albanais.  Dis- 
cussion et  réfutation  de  cette  théorie.  ^  Étude  critique  sur  l'expédition  du 
pharaon  Néchao  ou  Néko  en  Syrie  d'après  Hérodote  [K.  Perdikidis].  L'au- 


STAAOroS.  275 

teur  rapporte  divers  textes  de  l'Ancien  Testament  relatifs  à  l'époque  de 
cette  expédition.  Les  3  actes  les  plus  importants  du  règne  de  Néko  sont 
le  canal  du  Nil  au  golfe  arabique,  interrompu  à  mi-chemin,  une  exploration 
des  côtes  d'Afrique  pour  vérifier  si  elle  était  une  île,  et  une  expédition 
militaire  en  Syrie.  Les  Assyrio-babyloniens  appartiennent  étymologiquement  ' 
au  rameau  des  tribus  dites  sémitiques.  L'accord  si  rare  de  l'Ancien  Testa- 
ment avec  l'histoire  profane  a  lieu  en  ce  qui  touche  l'expédition  en  ques- 
tion. Le  théâtre  de  la  guerre  dans  l'Écriture  sainte  est  la  ville  de  Megeddo 
ou  Mageddo,  nommée  Mi-^holo;  dans  Hérodote.  Discussion  des  assertions 
de  F.  Lenormant,  E.  Babelon,  Wilkinson,  Renan,  Maspero.  Le  but  principal  *<^ 
de  l'expédition  de  Néko  était  d'affranchir  les  riverains  de  l'Euphrate  des 
tributs  qu'ils  payaient  aux  Assyrio-babyloniens  et  de  les  soumettre  à  sa 
propre  domination.  Les  récits  des  livres  saints  et  ceux  d'Hérodote  se 
complètent  et  s'éclaircissent  les  uns  par  les  autres,  mais  plusieurs  points 
restent  encore  obscurs.  Témoignages  à  recueillir  dans  le  livre  de  Jérémie,  15 
au  sujet  de  la  défaite  de  Néko  vaincu  à  Karkémis  et  poursuivi  par  Nabu- 
chodonosor.  Réfutation  de  l'école  historique  moderne.  Résumé  historique 
des  faits  d'après  les  conclusions  de  l'auteur.  ^  La  théorie  de  la  génération 
[A.  Chrestidis].  Opinions  d'Aristote,  de  Galien,  d'Hippocrale.  Les  physiolo- 
gistes modernes,  tout  en  faisant  progresser  la  science,  ont  émis  des  hypo-  20 
thèses  qui  rentrent  toutes  dans  les  théories  des  anciens. 

C.   E.  RUELLB. 


TABLES 


REVUE  DES  REVUES 


I.   —  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 


Les  indications  suivies  de  l'astérisque  renvoient  à  des  études  sur  des 
passages  isolés  d'auteurs.  —  Chaque  chiffre  peut  viser  des  articles  consécutifs. 
—  Les  comptes  rendus  d'un  même  ouvrage  ne  sont  pas  tous  mentionnés  ; 
ou  pourra  en  dresser  la  liste  complète  à  l'aide  du  nom  de  l'auteur  et  des 
références  de  la  troisième  table.  —  L'abréviation  sqq.  indique  souvent  des 
articles  voisins,  non  consécutifs. 


accent  i.  e.  97,25. 

Achilles  Tatius  168,47. 

Adamnanus  6,22.  9,52. 

Ad  Herennium  .34,53.  135,18. 

adjectifs  gr.  30,36.  —  lat.  92,50. 

adverbes  gr.  36,3.  —  lat.  103,4.  112,30. 

Aelius  Aristide  123,53. 

Aetna  24,18.  26,3.  27,6. 

africain  (latin)  8,8. 

Afrique    22,3.  135,15.  182,46.  190,13  sqq. 

210,32.  224,1.  261,41.  262,8,45. 
Agrippa  75,26. 
Alexandre  le   Grand   16,25.  22,31.  64,12. 

124,36.  224,7. 
Alexandre  d'Aphrodisias  62,34. 
Alexandre  de  Lycopolis,  22,33. 
Alexandre  de  Myndos  38,10. 
Alexandre    de  Villedieu  176,17.    182,31. 
alexaadrine  (littérature)  91,2. 
allitération  8,19.  9,28. 
Ambroise  188,7. 
Aramien  Marcellin  9,44. 
Anaximène  32,15.  37,37. 
Andocide  188,33*  ,31*. 
annalistes    romains,   45,12.     67,35.    114, 

16.  266,  50. 
anthologie  215,27.    -    gr.  18,26.    20,3. 

23,41.     27,33.    102,33.      105,37.    115, 

40.    188,41*.    221,20.   249,40*.    250,32. 


267,1*.    270,23*.    —  lat.    13,50.    15,5, 

13.      23,16.    26,30.     103,29*.    113,47, 

122,40.  123,39.  215,33. 
Antigone  de  Karystos  41,37. 
Antiphon  22,30.  62,51.  168,36,42. 
ANTIQUITÉS   214,52  —  gr.  13,46.   24,6. 

44,35.    78,6    sqq.   98,37    sqq.    113,26. 

124,23.      130,29.     138,11,15.      154,12. 

173,27.      196,35.     219,5.     221,1.     — 

rom.     11,37.    16,3.    24,53,    33,20.    35, 

27.    125,37,135,30.  138,28.  159,50.  160, 

25.  171,14.  182,5.  208,2 i.  210,16.  210, 

45.  213,15.  237,46.  238,17. 
ANTIQUITÉS  PRIVÉES  24,51.  90,29.  91,8, 136, 

10.  159,1.  173,.S3.  —  gr.    16,35.  28,13. 

169,38.  —  rom.  154,44.  266,18. 
Antonin  le  pieux  33,21. 
Antoninus  Liberalis  65,40. 
apocryphes  bibliques  34,16,26.  134,5. 
Apoll6dore  93,47.  126,39*.  136,25.  264,32. 
Apollonius  de  Rhodes  14,40.23,33.  121,7. 

267,18. 
apologue  45,40. 
Appiea  43,5.  51,23. 
Apulée     3,3.     4,53.    5,30.    9,11.     12,15. 

24,5.      10.3,29*.    114,3.     116,47.     148, 

37*.   150,53.    188,15*,17*.    231,30.   271, 

23  51*.  272  6. 
Aratùs    14,10.    20,22.  43,29.    89,46.    94, 

30. 
ARCHÉOLOGIE  13,6.   16,5,-33.   17,16,48. 

18,5.  22,6.  22,28.  28,24.  33,3.  43,20  sqq. 


278 


TABLES    DE   LA   REVUE   DES   REVUES. 


76,4  sqq.  96,6,26.  97,7.  100,20.  121, 
16.  135,49.  143,10  sqq.  151,31.  177, 
14  sqq.  181,.35.  182,30.  183,.35  sqq.  190, 
13    sqq.    198,49    sqq.    203,45.    204,41. 

207.6.  210,42.  226,49  sqq.  234,21  sqq. 
236,48.  252,11  sqq.  254,10  sqq.  — 
byzantine  205,50.  255.32.  257,7,19.  — 
chrét.  14,3.  31,53.   208,9.  —  gr.  14,46, 

50.  17,37.  18,35.  20,40.  22,13.  23,27,49. 
26,14.  29,16.  34,45.  .37,40.  38,5.  89,34. 
91,40.  95,21.  98,10.  128,5.  128,52.  129, 
7.  132,7,50.  1.33,11,17.  1.34,7.  144.29 
sqq.  148,22.  149,51.  155,46.  157,5.  158, 
42.  162,6,31  sqq.  218,42,  220,31.  222, 
22,  223,13,24.  226,9.  2.36,6  sqq.  238,.30. 

240.24.  243,38  sqq.   257,44  sqq.  262,3. 

—  romaine  11,27.  13,32.  15,41.  19,35, 

51.  26,18,24.35,18.  91,30.  94,11.96.36. 
98,28.  99,46.  132,48.  135,.32.  151,39. 
154,5.  155.6,  157,6.  161,5.  182,22.  189, 
34,53  sqq.  206,8,20.  252 ,  14  sqq.  259, 
34.  -  italique  19,16. 

Arciiimède  139,50. 

architecture  10,52. 

Aréthas  114,25. 

Aristide  188,20. 

Aristophane  25,40.  149,24.  166,45. 172,24. 

214.7.  225,10.  226,9.  251,12.  265,39.  — 
Acharn.  218,40.  223,32.  —  Au.  269,8. 

—  Eq.  270,5*.  —  Nub.  167,1*.  237,10. 
269,40*.  —  Pax  272,28.  —  Plut.  188, 
10*.  189,9*.  -  Ran.  188,42*.  -  Vesp. 
17,50.  91,37.  238,50*.  269,40*.  —  Scoi. 
169,46.  249,42*. 

Aristophane  de  Byzaoce  195.3. 

Aristote  23.28.  29,.36.  38,9.  61,.31  sqq. 
89,35.  113,40.  115,5*.  119,15,26.  130, 
39.  152,9*.  170,31.  188,35.  226,15.  237, 
32.  275,19.  —  'A9.  ttoX.  11,28,  13.15. 
23,34.  28,9.  41,26.  4.3,1.  103,39.  125,3. 
127,7.  136,32.  144,52.  169,11.  171,45. 
211,36.  213,53.  236,15*.  —  commenta- 
teurs 17,27.  21,53.  43,17.  —  de  an.  19, 
3.  188,32*.  —  Eth.  Nie.  224 ,.37.  234,46. 

—  Metaph.  27,2.  43,15.  —  Poet.  20,45. 
129,22.  158,14,  188,47*.  215,37.  238,11. 

—  Polit.  14,13.  15,26.  90,33.  105,12. 
111,29.  128,50. 

Aristoxène  64,39. 

armée  romaine  21,15.   31,30.  34,1.    49,3. 

143.25.  144,4.  161,7.  237,19.  260,51. 
Arminius  33,36. 

Arnobe  41,40,  60,47. 

Arrien  271,46. 

astrologie  114,29.  Voir  :  Astronomie. 

astronomie  32,53.  97,47.  139,.38.  216, 19. 

Athanase  251,7. 

Athénagore  114,27. 

Athénée  188,11*. 

Athènes  20,11.  25,4.   26,21.   162,31.   165, 

21.  170,1.  171,50.  173,42.  248,2. 
Athénodore  11,16. 
Auellana  eolleetio  9,49. 
Augustin  s.  9,47.  19..32.  60,48.  181,39.— 

ep.  6,19.  6,51.  150,51.  —  Serm.  224,1. 
Aulu  Celle  5,20.   128,44.   166,50.   172,47. 

270,36*. 
Aurelius  Victor  9,12.  39,40. 


Ausone  3,13,23.  17,15,35.  95,46.  132,44, 

205,28. 
AUTEURS   27,15.   —   gr.   215,14.   223,2. 

—  lat.  26,41. 
Avianus  97,9.  117,10.  149,50. 
Avienus  20,22.  124,12. 


Babrius  120,3.  2H,i9*.  215,  39*.  216,17*. 

Baumann  85,23. 

Beatus  76,1. 

Benoit  de  Nursie  6,51,53.  9,50.  147,10. 

Bernhardi  (K.)  88,13. 

Bible   22,25.    128,24.    129,41.   275,1.    — 

grecque     1.3,21.     19,5.    21,3.   29,22,.30. 

32,26.    .34,17.    36,10.    41,5.    42,50.  93, 

19. 127,21. 131,50.  204,51. 2.38,14.  240,20. 

241,6.  242,5,35.  249,24.    -   latine  6,4, 

15.  9,46.  35,13.   .39,52.   176,53.  181,39. 

197,22.  201,13.  272,42. 
Bibliographie  135,40.  158,29.  161,24.  183, 

20.  202,4.  208,37. 
bibliothèques  11,41.  14,45.    28,25.    206,1. 

263,10. 
Binsfeld  85,37. 
Bintz  86,3. 
Boèce  60,17.  204,50. 
Botanique  74,1.  132,24.  189,49. 
Burkhard  88,20. 
Byzanti-ne  (philologie)  14,27.  21,26.  23,.30. 

31,13.  92,18.    119,15.  128,43.   129,3,10. 

130,14.   177,6.   209,35.  219,21.   220,10. 

223,19.  269,  1 . 


Caelius,  6,37. 

Calendrier  207,1. 

Callimaque  20,19.   127,47.  212,45.  250,30. 

Calpurnius  Flaccus  8,2. 

Caipurnius  Siculus  21,9. 

Carmen  adu.  Marcionitas  60,40. 

Carthage  250,11. 

Cassien  61,4. 

Cassiodore  6,21. 

Caton  5,25.  23,5.  29,52. 

—  (pseudo)  19,29.  12.3,48. 

Catulle  4,52.  90,27.  94,40.104,14.106,15*. 

135,28.  147,41.  158,15.  167,19.  238,48*. 

267,21*. 
Cébès  26,12. 
Celse  00,8.  175,32. 
Celtique  27,35.  130.21.  112,17.  191,2.3,41. 

204,3  sqq. 
Censorinus  38,1.  40,.30. 
Céramique  11,3.   12,24.  43,35  sqq.   93,13. 

115.31.  135,43.  222,12.  227,50.  228,19. 
244,13.  246,16  sqq.  252,49.  254,20.  258, 
5.  269,2. 

Césaire  d'Arles  129,11. 

César  5,26  6,1.  8,13.  1-3,51.  15,2.  24,2. 
35,50,  48,18  sqq.  125,.30.  148,23.  — 
b.  q.  26,8.  96,51.  102,49*.  107,52*.  111, 
14*.    132,11.    133,9,35.   137,40.    137,53. 

175.32.  176,9.  204,30*. 


I. 


TABLE   GÉNÉRALE    DES    MATIÈRES. 


279 


César   (pseudo)    162,11.   —  b.  afr.  4,45. 

269.27.  —  6.  al.  136,20.  —  6.  hisp.  9, 
33,  267,51.  —  Voir  :  Hirtius. 

Chariton  168,47. 
Chimie  10,12  sqq. 
Choricius    17,2.    96,19.    113,43.    249,40*. 

271,15*. 
christianisme    4,2.   8,40.   16,19.  33,21,51. 

36,26.  41,3.   58,13,47.    60,22.   81,43,49. 

120,16.   125,19.    126,51.  128,18.  210,37. 

232.28.  236,32.  263,3. 
Clw'omatius  147,15. 
chroniques  lat.  29,14.  207,43. 
Chro.nologie  37,48.  104,9.  111,50.  123,49, 

128,24.  220,51.  229,20.  238,19,  250,1. 
Cicéron  5,7,17.  11,47.  107,46.  214,47.  223, 
46.  2.36,29.  265,15.  —  scol.  15,27.  129, 

25.  —  DISCOURS  45,24  sqq,  114,21.  122, 
41.  125,35.  138,-34.  —  Arch.  147,28. 
209,45.  214,37.  272,16.  —  Balb.  270,33. 

—  Cal.  137,28.  —  Clu.  23,19.  182,50. 

—  Diii.  m  Caec.  162,10*.  167,49.  — 
Imp.  Pomn.  264,35*.  —  Mil.  22,21, 
32.  264,19.  —  Phil.  21,10,  108,51.  — 
Rose.  A.  27,13.  —  Sest.  270,34.  — 
Verr.  42,40,  117,6.  137,28,41.  167,49. 
205,3.  264,10,  —  philosophie  5,42.  19, 
48.  209,4.  —  Acad.  271,32*.  Cat.  mai. 
118,1*.  188,15*.  —Diu.  161,47.  —  Lael. 
175,33.  -  Leg.  24,40.  271,32*.  —  Nat. 
D.    20,20.    134,38.      —    Off.      271,32. 

—  Rep.  35,51.  —  Tusc.  25,47.  118,1*. 
271,32*.  —  rhétorique  6,41.  26,6.  68, 
3.  -  Brut.  25,17.  188,17*.  189,6*.  — 
De  inu.  12,26,  150,7.  —  De  or.  113,7*. 
180,51.  188,24*.  211,33*.  271,31*.  — 
Orat.  157,10.  271,31*.  —  lettres  5,31. 
6,29,50.  11,33.  15,16.  22,53.  24,27.  91, 

41.  136,17.  162,30.  182,35.  238,7.  241, 
.33.  —  AU.  9,10.  24,40,  69,28.  102,11. 
106,22*.  120,6*.  171,17.  —  Brut.  106, 
16.  108,51.—  Fam.  89,30.  103,9.  104, 

26.  107,41.  114,22.  120,6*.  207,49.  — 
Quint.  271,44.  —  poèmes  :  122,39, 

circoncision  120,10. 

Claudien  90,22.  118,24.  134,33.  248,52. 

Claudien  Maraert  61,11. 

Clément  d'Alexandrie  41,22.  60,42.  89,28. 

236,11*.    237,28*.    238,46*.    240,6*,30*. 

251,1*. 
Clément  de  Rome  43,18. 
Clitarque  17,44. 
comiques  gr.  25,40.  40,43.  119,23.  122,27. 

166,44.  188,40*.  249,40*.  269,40*. 
composition  gr.  95,29.  136,15. 
conjonctions  lat.  8,12,53.  15,44.  17,6.  147, 

20.  —  gr.  61,24.  149,45.  160,37. 
copte  21,20. 
Cornélius  Nepos  41,39.  45,19.  135,38.  147, 

42.  206,12.  224,46.  264,16.  266,8.  272, 
15. 

cosmographes  27,47. 

Cratinus  36,17. 

Cratippe  63,2. 

critique  verbale  241,33. 

Crilolaus  .33,5. 

Ctésias  115,50.  117,43,  123,1. 

Cypre  69,28.  93,43, 


Cyprien  9,42.  22,5.  69,25.  13i,i.  150,1  i. 

188,28. 
Cyrille  d'Alexandrie  60,5. 


Damascius  60,11. 

Damase  6,11.  122,44. 

déclinaison   :   formes  lat.  4,30.  270,30.   — 

emploi  :  gr.  172,23.  173,5.  lat.  7,13.  133, 

46.  172,15, 
Déiphobe  114,37. 
Démosthène  91,28.   105,4.    139,15.   168,8. 

189,9*.  218.28,  267,21*. 
Démostrate  38,8. 

Denvs  l'aréopagite  60,45,  115,53. 
Deuys  d'IIalicarnasse  10.45.  39,49.  41,47, 

61,12.  90,15.  92.31.  125,27.  167,24. 
dérivation  lat.  9,17. 
Deucaiion  115,.37. 
dialectes  gr.  135,35,   141,25  sqq.  209,46. 

216,13.  269,19.  —  italiques   18,45.  97, 

46.  147,,37.  168,21. 
Didascalia  aposlolorum  7,42. 
Didyme  119,22. 

Digestes  5,11. 

Diodore  17,44.  61,25.  117,30.  122,24.  123, 

3.  144,48.  176,22. 
Diogène  Laërte  118,5.  249,37*. 
Dion  Cassius  14,53,  36,28.  97,43.  114,25. 

1.33,26,  144,8. 
Dion  Chrysostome  35,49.  36,1.  39,47.  59, 

12.  62,5.  137,20.  269,31. 
Diophante  97,52. 
Diras  24,40. 
discours  direct  35,48. 
Domitien  160,27. 
Donat  14,31.  47,41.   175,34.   207,40.   268, 

46. 
drame  rom,  20,30. 
Droit  21,.32,  —  gr.  12,46.  20,34.  21,14.  22, 

47.  .36,13.  39,.32.  40,6.  78,14  sqq.  130, 
27.  160,52.  161,1.  —  rom.  11,19,36.  15, 
38.  42,.35.  68,48.  130,33.  234,36,48,  242, 
26.  271.10,  272,3,  274,13. 

Duris  de  Samos  41,.38. 


Économie  politique  11.18,20,53.  26,52,  29, 
42,  33,18,  73,15,  221,14.  247,48. 

écriture  244,25. 

Egypte  29,5.  37,35.  76,5  sqq.  132,32.  175, 
16.  193,30.  199,27.  203,7,38.  208,22, 
226,28.  228,21.  259,49.  274,53. 

élégiaques  gr.  21,51.  —  lat.  25,38,  122,38, 

Elien  38,8.  90,9.  118,27. 

Empédocle  17,43.  250,48*. 

empereurs  gaulois  233,15. 

Enderlein  85,35. 

Enée  de  Gaza  114,38. 

enfers  et  vie  future  21,46,49.  51,38. 
57,17,  91,48.  93,45.  114.34.  120,13, 
18,  126,14.  145,5.  161,42.  200,46. 

Ennius  4,30.  8,16,.32.  31,49.  122,36. 

Ennodius  154,10. 

Ephore  119,15, 

Epicharme  115,44. 


280 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Epictète  12,53.  13,34.  24,21.  59,3.  171, 
40.  235,17.  237,52. 

Epicure  59,23. 

Epicuriens  59,21. 

épigrammes    gr.  113,18.    114,53,    215,20. 

ÉPIGHAPHIE  165,7.  241,17.  242,14, 
33.  —  gr.  16,15,  20,2.  21,45.  22,  47. 
23,15.  31,39.  34,48.  39,31.  40,44.  43,6. 
44,35.  90,13.  91,18.  101,39.  106,29. 
109,27.  112,6.  113,10,32.  114,15,36,39. 
115,19.  118,22.  123,27.  127,12,27,41, 
50.  129,44,  135,35.  136,23.  141,22,43. 
143,29  sqq.  161,35.  164,15.  166,6.171, 
25.  213,49.  214,13.  216,40.  221,49.  245, 
2,43,52.  250,1.  253,47  sqq.  258,  25  sqq. 
263,26.  270,28,41.  271,20  -  lat.  6,7.  8,35, 
52.  12,45.  14,7.  15,48.  19,33.  23,16. 
26,30.  34,40.35,3.  40,49.41,40.  118,50. 
127,33.  129,52.  143,17  sqq.  155,9  sqq. 
162,45.  175,36.  177,15  sqq.  181.10.  18.3, 
49  sqq.  19n,.30  sqq.  203,14,29,49.  207,35. 
210,15.  214,20.  230.40.  232,6  sqq.  252,27 
sqq.  260,43  sqq.  —  chrét.  34,44.  238,44. 
261,49.  262,23. 

Epiphaoe  11,10. 

épistolographie  14,44.  16,25,17,3. 

Erasme  9,  43.  158,44. 

Eschine  106,13.  188,  2*. 

Eschyle  90,45. 104,53.129,22. 171 ,41 .  217.5. 
249,41*.  —  Af/.  21,36.  134,16,  171,34. 
271,7*.  —  Choeph.  114,23.  —  Etaii. 
124,25.  —  Perses  16,50.  96,52.  —  Sept. 
121,8.  —  scol.  96,52. 

esclavage  29,44. 

Esope  21,39.  121,47.  129,45.  145,50. 

Ethnographie  139,11,  175,40,  201,18. 

étrusque  275,21.  267,7. 

Etrusques  14,34.  17,38,  90.2.  195,10. 

é'vmdlogie  lat.  214,44.  Voir  :  Linguis- 
tique. 

Eucher  33,10.  146,10.  147,  1. 

Euclide  10,20.  23,2.  140,5.  162,51.  189,24. 

Euctémon  124.22. 

Eudème  110.18.  162,42. 

Eudoxe  14,10.  73,22. 

Euphofion  65,  38. 

Euripide  12.51.  24,44.  25,52.  31,25.  36,17. 
96,33*.  102,22.  128,31.  133,50  172.24, 
240,15.  249,40*.  —  Aie.  20,44.  167,9. 
172,21*.  —  Bacch.  168,50*.  —  Chry- 
sipp.,  111,  39.  —  Héc.  14,25.  18.9.  — 
Hel.  168,22.  188,21*.  271,28*.  —  Hipp. 
172,21*.  —  Her.  31,1,  —  Ion  174,9,  - 
Jph.  Aid.  114.52*.  162,14*.  —  Iph. 
Taiir.  10,43.  148,43.  -  Med.  240,  11. 
269,10*.  -  Phoen.  22,16.  27,1*,  97,44, 
115,47*.  235,2*.  —  Tro.  14,  25.  — fragra. 
146,  34. 

Ensèbe  de  Césarée  36,28. 176,23.—  Chron. 
89,17.  264,21*.  —  Covstant.  Vita,  etc, 
102,5, 

Eustathe  123,15.  168,47, 


Faust  de  Riez  114,29, 
Fedde  87,7, 


Festus  4,43.  89,29,  136,35.   172,13*.  243, 

34*. 
Firraicus  Malernus  18,16,   133,29.  136,27. 

156,22.  157,31.  159,31. 
Florus  5,20.  12,44. 
Folk  lore  19,20,24.92,43.  103,47.  136.12. 

172,28.  200,15.  207,8.  235,1.  236,1.238, 

9. 
Freeman  87,13. 
Freese  85,42. 
Frick  (0.)  86,31. 
FroDtin  140,1. 
Fronton  4,48,51.  9,13.  173,46. 


Gaule  175,45.  240,32. 

Galien  13,19.  39,46.  59,34.  128,41.  176,6. 

201,6.  208,13.  271,12*.  275,19. 
—  (pseudo-)  9,53.  137.3. 
gaulois  (latin)  8,33.  9,28. 
Gefîroy  261,48. 

genres  :  en  gr.  25,9.  —  en  lat.  8,35. 
géographes  gr.  188,32*.  189,7*. 
GÉOGRAPHIE   12,30.   1.3,45.  14,21,16,7,  18, 

50.  33,28.  69.28.   90,53.   111,25,  115,7, 

117,44.  124,12.  130,15.  132,46.  133,48. 

145,25.  149,53,  162.20,  197,11,34,  205, 

15.  225,33.  226,31 ,  240,35.  244,50.  245, 

28,48.  250,5.  273,25  sqq. 
Géologie  13,39.  14,1.  26,30. 
Géométrie  13,48. 
Georges  (K.  E.)  10,4. 
Germanicus  42,15. 
gladiateurs  9,16.  261,8. 
glossaires  gr.    17,23.  39,48.  —  lat.  4,28. 

8,1,  10.  9,4,10.  90,26.  270,37*. 
glyptique  223,16, 
gnostiques  60,19, 
Gracchus  C.  4,25. 
GRA.M.V1AIRE  gr.  21.3.  25,26.  133,45.  137,32, 

42.    209,1.  —  lat.   9,21.   25,20.   67,22. 

69,7.  131,44.  167,42. 
grammairiens  gr,   151,47.   206,39.  —  lat, 

91,16.  169,51. 
GREC  93,10.  94,15.  135,43. 
Grec    médiéval   et   moderne  22,52.  23,23. 

27.30.  93,40.  142,36.  157,27.  206,14,37, 

267,28. 
Grèce  15,13  21,13.  30,26.  69,28.  132,26. 

218,2. 
Grégoire  de  Nazianze  206,5. 
Grégoire  le  Thaumaturge  17,29. 


HAGIOGRAPHII-  15,1.  18,31.  90,19.  116, 

52.  181,22.  207,51.  208,7.  269,1,38, 
Harpocration  123,16. 
Hasper  86,17. 
Hehn  82,3. 
Havet  (Ern.)  84,7. 
llécatée  124,22. 
Héliodore  d'Athènes  38,22. 
Héliodore  d'Emèse  168,45, 
Hellanicus  121,22, 
Heraeus  83,10. 


I. 


TABLE  GÉNÉRALE   DES   MATIÈRES. 


281 


Hermogène  92,46.  123,10. 
Hérodien  103,50.  146,37.  270,1. 
Hérodote  18,10.  25,3.   36,5.   124,22.   132, 

17.  134,37.  145,45'.  160,4.  161,33*.  171, 

47.  196,47.  214,8*.  270,49*,51*.  274,53. 
Héron  d'Alexandrie  10,21. 
Hérondas  10,32.  11,43.  38,4.  93.32.    114, 

28.  115,29.  122,26.  141,50.  148,12.270, 

50*. 
Herlz  (M.)  10,5. 

Hésiode  137,20.  170,31.  200,15.  240,7. 
Hésychius  141,44.  142,2.  272,11. 
hiatus  269,20. 
Hiéroclès  90,6. 
Hiller  82,45. 

Hipparque  14,10.  140,2.  208,33. 
Hippocrate  22,8.  89,45.  91,5.  115,38.  136, 

14.  153,45.  275,19. 
Hippolyte  60,28. 

Hirtius  114,32.  Cf.  Pseudo-César. 
Hisperica  f'amina  100,45. 
HISTOIRE  10,38,53.  11,41.    18,34.  22,14. 

30.16.  98,33  sqq.  135,22,24.  168,38. 
205,24.  —  gr.  12,17,35.  13,29.  14,38. 
19,11.    23,34,47.    27.52.    28,27.    33,16. 

38.17.  40,44.  105,37.  114,39.  124,2. 
125,3.  127,6,43.   128,3.  130.40,  145,43, 

148.3.  167,47.  171,44.  182,39.  192,20. 
206,49. 216,34.  218,52.  243,16,26.  263,34. 
273,48.  —  rom.  12,2,37.  13,4.  17,41. 
20,52.  28,20.  32,35.  33,51,43.  36,26. 
39,39.  40,49.  41,34.  43,2.  89,21.  104,21. 
122,31.  127,50.  129,9.  136,29.  144,5,46. 
152,41,46.  182,17,52.  208,14.  215,20. 
216,2.  250,5.  266,11.  267,20. 

Historia  Augusta  25.18. 

Homère    13,'l7.    14.22,50,    20.27.    25,34. 

28,32.    29,16.  32.32.  33,12.    55,13   sqq. 

62,52.  91,53.   94,51.  120,26,37.   130,17. 

131.8.  134,7.  144.29.  148,8.  150,4,16. 
151,16.  170,25.  200,21.  221,1.  249,6*. 
249,44.  —  langue  20,16.  .30,46.  56,12  sqq. 
107,35.  130,45.  134,43.  153,15.  206,10. 

240.9.  249.3.  —  question  liomérique 
45,10  sqq.  96,22,26.  119,22.  272,18.  — 
scol.  56.41.  94,5.  122,25.  —  II.  14,8. 
16,24.  17,49.  24,10.  27,17.  103,53*. 
106,25*.  129,37.  136,24.   148,39*.   162,1. 

206.4.  251,2*.  267,25.  -  Od.  15,24. 
27,16.  126,  14.  138,32.  146,20.  218,39. 
235,34.  247,37.  266,36.  -  Batr.  15,49. 
16,38.  119,51.  —  Ilipnn.  94,16. 
119,27  sqq.  147.45.  246,2l  248,6. 

Horace  11,48.  14,42.  17,46.  20,32.  20,49. 
21,27.  23,6. 24,29. 29,45. 35.44.  50,19sqq. 
122,44.  136,19.  151,34.  174.21.  189,3. 
—  epd.  19,46.  22,12.  33.30.  134,20 
136,34.  —  episl.  13,37.  92,35.  135,12. 
167,4*.  188,18*.  —  ad  Pis.  23.42.  26,4. 

157.10.  188,27*.  211,.30*.  214,48.  —  Od. 
3,13.  19.46.  22,12.  24,30.  a3.30.  107,37. 
111,8.  134.20.  136,34.  162,25,  173,37*. 
236,17*.  238,26,47*.  250,37.  267,4*.  — 
sat.  13,37.  92,35.  137,14.  189,7*.  —scol. 
Voir  :  Porphyrion.  —  gloss.  9,6. 

Hygin  42,25. 

hymnes  lat.  94,42.  96,18.  201,3. 

Hypéride  133,51.  209,20.  271.14*. 


Ignace  d'Antioche  41,21. 

Irénée  4,1. 

Isidore  de  Séville  40,36.  271,41. 

Isocrate  14,12.21,38.  24,49.  105,29.  112,10. 

119,11.  131,34.  149,11.  214,10.   215,30. 

236,30.  270,52*. 
Italicus  (Homeriis  latinus)    18,2,    24,42. 

129,26. 
Italie  75,13.  81,13.  90,40.  136,7. 
lui i us  Honorius  75,52.  136,49. 


Jamblique  17,12.  140,4. 

Jean  Damascène  22,17. 

Jean  le  Géomètre  206,5. 

Jérôme  (s.)    4,5,14.    6,13.    21,44.   32,11. 

61,1.  128,18.  137,30.  176,15. 
Josèphe    20,6.     93,19.     128,33.    143,11*, 

147,18*, 
Juifs    14,18.    18.47.  35,14.   41,34.   124,5. 

231,34  sqq.  272,52. 
Julien  137,20.  269,11*. 
jurisconsultes  rom.  16,44.  33,6. 
Justin  126,47*.  130,10.  176,23. 
Justin  martyr  41.21.  130,52. 
Juvénal  90,50.  123.46.  174,26.  188,14*,16*, 

24*.    212,26*.  235,10*.  239,32*.  —  scol. 

4,31.  —  glos,  9,5. 


Klotz  (R.)  85,48. 


Lacliarès  38,53. 

Lachmanu  15,12. 

Lactance  18,30.  34,32.  41,10.  48,8. 

LATIN  129,17.  206,27.  210,25,31.  —  for- 
mes 5,48.  9,21,  18.53.  131,23.  —  syn- 
taxe 131,37.  —  archaïque  118,50.  162, 
15.  173,20. 

Léonidas  de  Byzance  38,8. 

Leontios  de  Naples  14,28. 

Lessing  121,47.  145,50.  158,46.  208,2. 

LE.'^ICOGHAPHIE  209.27.  -  gr.  32,38, 
42,46.  102,24.  115,22.  122,35.  134,23. 
147,17.  160,30,41.  236,18.  274,41.  — lat, 
4.21,27.  5,4,21,27.  7,39.  8,10,  36,45.  9, 
7.  23,9.  41,44.  89.53.  104,5.  107,50. 
122,43.  147,9.  148,33.  150,11.  152,28. 
166,49,  167,19.  168,30.  238,19.  271,6,8. 

Libanius  271,17. 

LINGUISTIQUE  16,8,50.  17,20.  18,25,36. 
19,39.  21,18.  31,46.  32,51.  34,50.90,20. 
92,10.  93,34.  98,9  sqq.  137,10.  141,1 
sqq.  202,13  sqq.  210,4,40.  236,24. 

LITTÉRATURE  28,11.  135,21.  —  gr.  14. 
38.  19.8,40.  29,35.  133,15.  134,36.  181, 
45.  268,53.  —  lut.  19,10.  24,33.  158,16, 
53.  173,9.  224,43,  —  lat.  médiévale  115, 
28.  124,9.  158,17.  200,36.  —  Voir  aussi  : 
Auteurs;  Alexandrine  (littérature);  By- 
zantine (philologie). 


282 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Livius  Andronicus  225,47. 

Lolling  257,44. 

Longin  243,21*. 

LUbbert  (Ed.)  83,40. 

Lucain  8,33.  45,17.   104,30.   114,19.   123, 

43.    149,34.    181,12.    234,52.    236,52*. 

237  26*.  271  8* 
Lucien  23",4.  32,17.  89,49.  109,17.  129,39, 

134,19.  135,.34.  158,27.  207,47.  249,38*. 

—  Asin.    271,52.    —    dial.    96,39.    — 

Peregr.  12,23.   118,12*.  —  Philop.  21, 

7.  99,43. 
Lucifer  de  Cagliari  4,51. 
Lucilius  8,16.  9.12.  235,11*.  243,31*.  270, 

30*. 
Lucrèce  8,32.  11,47.  13,16,.31.   17,45.   18, 

41.19,45.24,20,41.  123.45.  134,10.  137, 

24.  171,11.  183,5.  214,28*.  236.53*.  249, 

11.  250,17*.  265,15.  271,34,44,49. 
Lucullus  26,5. 
Lutatius  Catulus  24,38. 
Lvcophron  31,28.  170,18-  173,50. 
lyrique  gr.   21,1.   12-3,18.    136,16.    147,5. 

173,30.  188,2*, 12*.  200,11.  240,50.  250, 

51*    "^57  1    275  28 
Lysiasl  23,51.  164,24.  168,10,35.   169,9*. 


M 


Macrobe  10,40.  11,5.  40,35.  133,3. 

Magie  92,2.  118,1.  132,6. 

Manéthou  249,19. 

Manilius  136,27.  159,32. 

manuscrits  151,33.  175,27.  176,31,50.  177. 

3.  239,49.  263,10.  —  gr.  30,35.  150,3  i. 

176,14.  269,5,13.   270,1.  —  iat.    10,40. 

11,5.  14,45.  176,24.  181,52.  182,44.  201, 

13. 
Marc  Aurèle  114,25. 
Marceilus  Etnpiricus  3,20. 
Marine  74,50    95,32.  208,35.   240,1.  271, 

36. 
Marins  Viclorinus  60,5. 
Martial  5,18.  6,43.  123,44.    241,22*.   270, 

38*. 
Martianus  Capeila  4,20.  42,9. 
Mathématiques  129,15.  139,37  sqq.  162,39, 

47.  189,15.  261,21.  272,49. 
Maximianus  126,45. 
Médecine  17,27.  64,45.  126,10.  207,2.  208, 

30.  274  2. 
Méléagre  115,2.  200,4. 
Ménandre  24,49.  122,28.  123,17. 
Météorologie  27,27. 
Métrique    34,14.    135,11.    147,40.    150,4. 

161,46.  —  étrusque  267,7.  —  gr.  24,44. 

102,22. 146,20.  171,41.  218,30.  —  iat.  11, 

49.   16,30.  23,6.    28,45.  68,51.    108,45. 

111,8.  151,4.  —de  la  prose  gr.  39,1.  — 

de  la  prose  Iat.  147,42. 
métrologie  73,16,  94,15.  144,  14.  220,24. 
Mezger  (Fr.)  88,35. 
Minucianus  12.3,16. 

Minucius  Félix  8,49.  39.52.  60,31.  122,18. 
Mithra  13,27.  15,9,40.  134,7.  136,37.  145, 

8.  159,27. 
Milhridate  18,19,  47,42. 
Moschus  21,22. 


Mûller  (G.)  265,20. 

musées  44,47  sqq.  89,26,    158,7.    160,42. 

177,9.  205,10.  207,18.  230,2. 
musiciens  gr.  201,49. 
Musique  16.15,46.  20,24.  96,41.  201,15,23. 

210,.35.  221,27.  2-36,2.  240,23. 
Musonius  171,40, 
Mythologie  18,48.  30,24.  65,20  sqq.  80,20 

sqq.  103,45.  137,12.  158,.35.  195,18.228, 

53,  267,14.  -gr.  10,35.  14,1.  14,51.  17, 

38.  18,20.19,13.  20,35.  22,27.30,20.  31, 

7.  .32,32.  38,3.3i.  97.3.  101,10,   120,17. 

124,49.   128,40.    129,29.    131,7,   134,-32. 

135,44-    136,5.    143,48.    160.4.    169,46. 

196,25.   199,46.   204,36.    236,6.   236,47. 

238,33.  240,7,17.  266,-36.  —  rom.  129,35. 

167,24. 

N 

Naevius  41,46. 

Nauck  (Âug.)  84,-36. 

Nausiphane  113,40. 

Néchepsos  114,29. 

Nemesius  d'Emèse  61,8. 

néo-platoniciens  59,52. 

Nemesianus  123,48. 

Nicolas  de  Damas  119,15. 

Nicoraaque  (mathématicien)  17,  12. 

Nieberling  (K.-A.)  85,29. 

nombres  (emploi)  gr.  249,3.  —  l.  5,13. 

Nonius  9,14,30,   149,9.   2-39,37.  240,12,37. 

250,  47*. 
Novatien  9,41.  33,21. 
Novelles  5,37. 
numéraux  gr.  15,11.  —  1.  3,2.  5,37,  7,49. 

9  26.  11  25 
nu.mismatiq'i:e'i4,17.  23,37,  26,16.   117,37. 

128,47.     129,35.     137,31.    140,24    sqq. 

145,24  sqq.  155,42.  158,39.  161,20.  165, 

9.  174,  52  sqq.  175,45.    177,16.   208,5. 

209,24.  220,1,49.   223,49.   224,48.  232, 

33.  240,4.  251,  27  sqq.  267,32  sqq. 


occultisme  32,36. 

Olympiodore  61,46. 

onomastique  9,1,  24,  19,-37.  92,51.  138,42, 

142.10. 
Oppien  38,9.  156,45.  249,38*. 
Optât  95,-30. 
oracles  19,7,    20,36.  -30,49.   91,14,  96,27, 

126,32.  —  Voir  :  Sibylles, 
orateurs  attiques  267,12. 
ordres  des  mots  35,48.  172,26.  —  Iat.  16, 

42.  95,10,  101,44.  224,46. 
orfèvrerie  143.40.  162,12.  192,31. 194,6,50. 

197,5.  199,15.  203,18. 
Orient  11,1.  12,4,49.   14.19.  15.29.  17,17, 

19,36.53.  23,25,,38.  35.13.  94,3.  117,30. 

128.24.  1-35,15.  170, l4.  187,32.   207,30, 

209,17,  227,16  sqq.  274,53, 
Orientius,  136,28.  159,31. 
Origène  12,10.  17,29.  60,42,  114,28. 
Orose  67,53. 
Orphée  114,34.  120,13. 
orphiques  (chants)  115,20, 


I.   —   TABLE  GÉNÉRALE  DES   MATIÈRES. 


283 


orthographe  41,  3.  —  gr.  148,31.  —  lat. 
21,47.  190,35.  194.48. 

Ovide  3,12.  16,42.  64,47  sqq.  95,10.  123, 
43.  156,50.  186,5.  —A.  am.  9,10.  — 
Fast.  42,7.  185,47*.  —  Ibis  250,42.  — 
Met.  27,40.  41,51*.  109.9.  111,15.  1.50, 
12*.  151,21.  175,-37.  188,4*,7*,16*,25*, 
85*.  212,7*.  214,30*,50*,  —  Tr.  117,5. 


Pacatus  5,18. 

Pacianus  147.10.271,29*. 

Pacuvius  21,41.  144,19. 

Paléographie  176,35.  —  lat.  31,51.  98,50. 

183,53.  215,48.  Voir  :  Manuscrits. 
Paléphate  33,1. 
Pandectes  12,45. 
Paaormita  10,39. 
papyrus    gr.   21,24.    37,35.   42,34.  92,40. 

105,4.  118,1.  120,10.  199,36.  200,2.  221, 

14.  228,21.  242,26.  275,28. 
Paris  114,38. 

particules  gr.  235,6.  —  1.  235,5. 
parties  du  discours  gr.  173,5. 
patrologie  16,29.  22,49.  35,5.  94,35.  205, 

18.     206,44.    208,46.    216,12.    242,51. 

249,24. 
Paulin  de  Noie  18,42.  150,15. 
Paulin  de  Périgiieux  136,28.  159,  31. 
Pausanias    17,10.    25,4.    165,4.    213,29*. 

243,40*. 
pédagogie  12,6.  13,10.  23,10.  92,15.   129, 

4,51.   130,44.  131,2,38,45.  132,22.    13'i, 

13,135,39.  139,4  sqq.   147,30  sqq.    153, 

35  sqq.  159,3.  183,11.  266,-35. 
pédagogie   (histoire)    15,46.  16,37.   23,39. 

159,17.  181,17. 
Pergaine  113,10. 
Perse  90.50.    171,53*.   267,11.  269,35.  — 

glos.  9,6. 
Peruigilium  18,15. 
Pétrone  3,13.  35,49.  115,24.  172,21*.  181, 

14. 
Phèdre  9,39.   129,39.   175,53.  188,5*,25*, 

28*,46*.  189,13*.  194,13. 
Phérécyde  20,43. 
Philélas  38,52, 
Philodème  .59.27.  11.3,a3. 
PHILOLOGIE  (histoire)  11,24.  14,5.  15,21. 

16,10.    18,4.7.  28,15.  35,2.  65,50   cqq. 

96,39.    129,32.    131,.39,    132,48,    134,7. 

137,8.    154,51.   157,12.   158,10.  161,51. 

176,21,37.  181,3,25.  188,5.  209,16.  210, 

12,52.   212,49.   216,22.  226.42.   240,50. 

261.30.  262,50.  266,8.  267,29. 
PHILOLOGll':    (mélanges)    13,26.    14,15. 

16,48.  17,5.  20,10.  22,44.   23,7,50.  128, 

37.  151,1.  160,18.  206,11,19.  211,6. 
—  (méthode)  157,  16.  264,.38. 
Philon  10,23.  16,40.  21,5.  29,32.59,33,40. 

89,51.  122.24*.  232,5. 
Philosophie  20,53.  26,-35.  —  gr.  57,45  sqq. 

61,,35     sqq.    115,42.     137,34.     220,22. 

274,13. 
Philostrate  12,40.  91,50.  249,37*.  269,17*. 
Phocylide  158,31. 
Phoibammon  123,16. 


Phonétique  gr.  16,22.  18,22.  20,26.  91,10. 

166,44.    174,46.    203,1.    218,28.  —  lat. 

7,46.  20,38.  21,35.  132,45.  134,10.  169, 

51.  170,21,  172,31.  174,1.  204,10. 
Photius  123,14. 
I'hysiolooie  275,18. 
Physique  10,6  sqq.  136,45. 
Pigrès  119,51.  127,-39. 
Pindare      12,10.     27,36.    28,37.     94,26. 

114,46.  128,15.  145,40.   146,29.  147,47. 

152,43.  171,28*.  234,53. 
pisidien  225,6. 
Platon  11,8.   15,51.   37,40.   61,33.    118,6. 

120,1.  150,42.  157,8,26.  167,25.  170,31. 

207,24.    248.46.   —   Apol.    167,37.    — 

Axiochus  22,10.  97,20.    —  Eutyphr., 

103.43.  —  Leg.  154,11.  269,40*.  — 
Phaedn.  26,44.  112,15*.  149,27.  — 
Phaedr.  21,.S8.  —  Pann.  241,47. 
269,46.  —  Phil.  249,52.  269,46.  - 
Prot.  35,48.  188,13*.  237,12.  —  Rep. 
18,39.  25,25.  28,46.  167,28.  188,1*,21*, 
31*.  211,23*.  21-3,44*.—  Soph.  125,11. 
269,16.  —  Tint.  73,19.  2i9,52. 

Plante  3,4  sqq.  4,45,51,52.  5,  30.  6,25. 
8.14.  9,29.  11,26.  16,29.  22,20.  25,15. 
32,20,     68,38.    92,50.     98,16.     100,43. 

101.44.  102,51.  107,50.  108,45.  112,.30. 
134,4.  172,28.  213,18.  216,19.  —  Am. 
6,9.  17,31.  210,5.  212,-30*.  —  Asin. 
10,a3.  215,14.  —  Capt.  188,34*, 44*. 
189,5*.  —  Cist.  13,1.  —  Cure.  188,15%. 

—  Mgl.  171,1.3*.  269,24*.  — Mosf.  25,12. 
188,38*.  —  Stick.  269,26.  —  Trin. 
21-3  40*   238  51* 

Pline  Van'cien  18,28.  26,.34.   -38,25.  41.-36. 

7-3,27.  117,46.   120,8».   150,14.   164,45*. 
Pline  le  jeune  23,31.  25,50.  42,38.  44,15. 

129,40.  168,19.  171,39. 
Piotius  Gallus  215,45. 
Plutarque  15,51.    59,38.    195,3.  —    Mor. 

11,30.    35,25.    120,5.     122,24.     136,2. 

212,46.  213,19.  215,12.   253,41.  —  Vit. 

41,30,51.      118,11*.      167,12.     188.13*. 

206,24.  216,34*.  —  (pseudo-)  38,23. 
poètes    gr.    93,45.    —  lat.    14,33.   15,34. 

18,13.  22,11.  124,9. 
Pollion  27,8. 
Pollux  101,23. 
Polvbe  22,34.  23,45.   45,12.  61,15.  67,41. 

75,24.  11.5,44.127,12.  1-33,53. 
Polygnote  25,28. 
Pompée  (S.),  40,51. 
—  (le  grand)  49,3. 
Pomponius  Mêla  6,3.  117,45. 
Porcins  Liciuus  24,37.  124,7. 
Porphyre  41,49.  60,5.  61,44.  126,33. 
Porphyrion  6,10.  8,6.  35,44. 
Porphyrius  Optalianus  148,35. 
Posidonius  27,27.  58,26.  65,43. 
préfixes  gr.  30,40.  —  lat.  7,37.  13,25. 
Préhistoire  28,5,18.  76,5. 
prépositions    gr.     15,11.     20,14.     62,23, 

125,28.  137,22    172,-38.  173,3.    2-39,-35. 

-  lat.  9,36.  66,17.  172,47.  213,42. 
Proclus  115,53.  266,-34. 

Procope  96,35.  1.37,22.  211,1-  243,1*. 
pronoms  lat.  102,51. 


284 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Properce   42,5.    109,7*.    116.50.    121,16. 

123,45.  1.35,20,37.  148,34.  209,5.  2.35,8. 

289,36.  240,35.  241,20*,31*,40*.  242,43\ 

253,15.  271,4,43. 
propositions  (syntaxe  des)  151,51.  152,45. 

238,42.  —  gr.  167,11.  168,8.  170,50.  — 

1.  4,.33.9,32.  132,11.  Voir  :  Verbe, 
prosateurs  gr.  25,44.  132,1. 
prosodie  iat.  169,21. 
proverbes  gr.  93,40.  1.35,34.  218,42.  269, 

40.  -  Iat.  66,22. 
Prudence  9,38.  18,30.   19,9.  148,37.  208, 

26. 
Ptolémée(Cl.)  10,23,  19,27.  75,49.  111,25. 
—  Chennos  119,51. 
Pubiilius  Syrus  4,51.  125,29.  135,48. 
Pyrrhon  29,11. 
Pythagore  65,41. 


Quinte  Curce  21,12.  2.37,48. 
Quintilien,  4,19.  25,7,36*.  188,37*. 

—  (pseudo-)  211,5. 

Quintus  de  Smyrne  65,46.  146,17. 

R 

religion  131,15.  199,27.  204,26. 

—  gauloise  232,13.  —  gr.  11, .38.  15,19. 
16,19.  32,41.  39,31.  91,3.  102,33.  115, 
31.  120,18.  124,49.  224,7.  230,48.  237, 
21.  243,50.  —  rom.  11,.38.  31,30.  41,40, 
66,24.  125,33.  126,47.  129,52.  130,11. 
134,21.  137,15.  143,44.  173,  20.  231,23. 
241,2.  270,25. 

rhéteurs  gr.  26,46.  41,25.  89,41.  92,25.  — 

Iat.  114,33*.  115,12. 
rhétorique  12,20.  20,29.  26,10.  56,36.  114, 

9.  249,50. 
Richter  (A.)  88,3. 
Riemann  83,29. 
roman  gr.   37,41.  41,1.  133,28.  249,37*. 

269,20. 
romane  (philologie)  5,38,  44,51.  10,1.  17, 

6.  91,29.  208,1. 
Rome  19,15.  25,32.  35,28.  44,12.  91,10. 

172,53.  260,3  sqq. 
Rossi  (J.  B.  de)  209,31. 
Rufin  114,29. 

S 

Saliens  (chants)  20,7. 

Salluste  8,15,.30.  47,16  sqq.  135,13.  1.36,6, 

46.  146,5.  148,6.  151,27,33,48.  215,18. 

—  Hist.  24,23. 
Saturnien  173,52. 
Sauraaise  215,27. 
SchQtz  (Herm.)  85,11. 
Scipion  l'Africain  4,43. 
Scylax  124.22. 
Secundus  60.12. 
sémantique  9,20. 
Sénèque  4.1.    5,27.    9,37.    11,16.    12,50. 

15,45.  17,13*.  36,6.  58,31.  98,.30.  1.36,27. 

159,30.  186,1*.  —  de  u.  b.  11,26*.  — 

dial.  270,35*.  —  epist.  35,49.    159,37. 


209,44.     270,35*.    271,27*.    —     epigr. 
215,36.  —  tmq.  1.35,9.  188,45*. 
Sénèque  le  rhéteur  48,17.   68,35.    124,10, 

45.  147,3.  211,52. 
Serenus  Sammonicus  126,42. 
Servius  41,53.  52,29.  175,37.  270,39*. 
Sextus  Empiricus  59,31. 

Sibylles  122,4.  147,6. 

Sicile  210,21. 

Sidoine  Apollinaire  20,8. 

Siiius  Italiens  8,33,50.    13,25.  67,45.   123, 

46.  250,44. 
SiJyia  207,35. 

Simonides  39,15.  115,1.  118,4. 

Simplicius  21,53.  162,43. 

Sisenna  160,49. 

Socrate  23,13.  136,44,52.  210,14. 

Solon  117,52. 

Sophocle  16,14.  52,36  sqq.   108,1.  121,8. 

150,.39*.  172,24.  173,40*.  243,9*.  —  Ai. 

14,24.  235,4*.  271,33.  —  Ant.  102,26. 

108,35.  111,42.   118,18*.  147,39.   159,5. 

172,41*.  240,32.  249,51*.  250,40*.  264,9*. 

—  Elect.  129,6.  151,30.  —  Œd.  Col. 
12,7.  188,22*.  214,6.  —  Œd.  R.  .36,5. 
Philoct.  129,16.   1.33,34.    152,1.   208,6. 

—  Trach.  237,26*.  240,10*.— frag.  115, 
23.  269.22. 

Sophron  271,21*. 

Soranus  16,53. 

Sotades  135,11. 

sotadées  250,34. 

Stace  12,13.  65,7.  90,25.  146,15.  236,4. 

Steitz  82,  22. 

stichométrie  41,30. 

Stobée  15,31.  117,5.3*. 

stoïciens  57,11.  58,17. 

Strabon  26,49.  75,33.  91,12.  125,28.  189,49. 

Straton  10,10. 

Suétone  9,10.  13,16.  40,9.   41,17.   172,3*. 

182,7.  2.36,16*.  249,  U. 
Suidas  40,15.  127,19. 
Sulla4,26. 

Sulpicia  90,50.  117,3. 
Synésius  61,6. 

syntaxe  26,37.   200,41  —  gr.  137.35.  210, 
-30.  —  Iat.  9,25.  15,43.  32,20.  201,42. 
Syrianus  92,46. 


tachygraphie  gr.  130,1.  —  Cf.  Tirooiennes 

(notes). 
Tacite  8,31.  9,19.  25,49.  49.19  sqq.  90,-39. 

160.35.  171,39.  201,17.  211,11.  —  Agr. 

11,35.  106.27*.  173,38.  —  Ami.  11,17. 

19,31*.  20,33.  38,4*.  89,.38. 112,38*.  11.3, 

1*.  143,12*.  148,27.   151,21,27.  270,34*. 

—  Vial.  9,40.   18,44.    90,31.    107.50*. 

1.33,44.  149,16*.    152,52.  —  Germ.   10, 

48.    11,35.    20,49.   75,45.     113,3*  sqq. 

129,20.  148,26.   204,30*.  —  Hist.  112, 

44*  sqq. 
Térence  4,51.  6,28.  8,14.  9,32.  17,13*,53. 

28,45.  103,4.  106.3.  124,7.  151,20.  208, 

21.  209,25.  215,17.  —  Eun.  14,31.  159, 

45*.  —  Ht.  208,19.  —  Ph.  11,11.  172, 

19*.  —  scol.  89,44.  272,10. 


I,    —   TABLE   GÉNÉRALE    DES    MATIÈRES. 


285 


Tertullien  4,53.  20,51.  36,28.  41,9.  41,53. 

60,31.  94,21.  122,18.  127,34. 
théâtre  gr.  11,6,51. 13,12,46.  17,25.  23,20, 

35.  90,23,47.  94,39.  130,24. 154,17.  168, 

45.  208,15.  215,37.  217,5.  236,43. 239,52. 
Théocrite  21.22.  23,22.  135,10,45.  136,51. 

159,36.  188,43*,/.8*. 
Théodore  Priscien  3,21.  12,28. 
ThéogDis  158,40. 

Théophile  d'Antioche  41,23.  60,30. 
Théophraste  26,33.  62,37.  108,43.  112,27. 

143,33.  146,35.  147,17. 
Théopompe  120,3.  189,10*. 
Thilo  (G.)  88.49. 
Thucydide  10,44.  19,26'.  20,29.  23,11.30, 

36,40.    31,32.  39,49.  62,42  sqq.  81,29. 

91,6.  97,26.  98,23.  118,4*.  119,26.  124, 

4,22,    125.3.   126,6.   127,10.    1.31,10,20. 

134,17.   1.36,15.  137,17.   152,29,37.  166, 

51*.   168,37.   173,3.36*.   176,22.   188,9*, 

19*,.30*,42*,46*.  206,35.  209,11.  249,4.3*. 

272  4*. 
Tibulle  10,34.  116,46.  123,45.  132,6:  152, 

44.  157,29.  160,47.  236,16*. 
Timagène  45,19. 
Timée  75  21. 

tiroaiennés  (notes)   16,2.  146,10.   204,50. 
Tite  Live  3,19.  4,51.  9,19,34.  12,13.  13, 

23.   15,3,18.   22,1,34,50.    23,45.    41,51. 

43,5.  45,41  sqq.  66,50.  93,17.  99,27  sqq. 

114,31*.  122,36.  129,17.  134,2.  172,17*. 

214,36*. 
tragiques  gr.  20,4. 118,12*.  204,44.207,14. 

208,51.  236,12*.  249,39.  —  lat.  123,36. 
Troie  22,38,  30,39.  160,14. 
Tyconius  181,37. 


U 


universités  17,7.  21,48.  98,53.  99,45.  130, 

35.  206,30. 
Urbicius  159,8. 


Valerius  Fiaccus  12,43.  16,18.  89,50.  148, 
41.  188,19*,25*.  211,44*.  267,18. 

Valerius  Maxiraus  29,39. 

Varron  3,5  sqq.  4,19.  8,13.  29,52.  40,33. 
41,37,46.  60,53.  75,31.  122,13.  149,9. 
188,.37.  215,41.  236,53*.  271,21*,25*. 


Velleius  Paterculus  18,3.  26,5.  144,8.  173, 

48. 
verbe  174,25.  —  lat.  214,38,  —  voix  :  syn- 
taxe lat.   8,43.    214,48.    —    personnes 

153,21.  —  modes,  formes  :  gr.  171,24. 

svntaxe     :     gr.    19,22.     27,48.   118,27. 

151,7.     238,40.     240,36.     lat.     5,1,49. 

152,.32,34.  cf.   Propositions.  —    temps, 

syntaxe    :    gr.    61,20.     167,15.    174,5. 

236,50.  lat.    6,25.  91,46.   135,3.  174,5. 

—  formes  nominales,  morphologie  :  lat. 

6,50.    syntaxe    :    lai.  6,46.   8,39.  9,34. 

14,41.  157,3,22. 
Victricius  147,13.  210,50. 
Vincent  de  Lérins  21,30. 
Virgile    4,43.   14,40.   24,20.    27,6.   51,15 

sqq.     123,43.    158,28.     189,3.    210.24. 

239,45.   249,49.    —    Ae?i.    15,8.    18,1. 

23.33.  42.22*.    104.3*.  115,18*.    115,25. 

130,30.  134,47.    188,.3*,7*,26*,46*.    189, 

5*,12*.235,31.    —    Bue.     15,35,53.    — 

Georg.  15,53.  214,19*.  —  scol.  103,11. 

104,39. 
Virgile  (pseudo)  :  Ciris  10,47,  149,34.  — 

Culea;    267,22.    —    Dirae    126,6.    — 

Priap.  160,49. 
Virgile  le  grammairien  212,10. 
Voigt  (G.)  87,23. 


Wehrmann  86,9. 
Wordsworth  (Ch. 


W 


85,18. 


Xénocrate  30,22.  41,37,  62,36. 
Xénophon     25,3.    93,15.     121,8.     148,1. 

151,17.  222,17.  271,46.—  Ages.  98,33. 

118,16.  —  An.  24,46.   129,47.   138,18. 

189,12*.     —     Cyr.    110,1*.    —    Hell. 

ia3,49*.     138,37.     237,50.    —    Œcon. 

188,43*.  —  Mem.  110.17*.  167,25*. 


Zastra  82,32. 
Zenon  113,36. 
Zoologie  74,1.  132,24. 
Zosime  150,38.  201,6. 


286 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


IL. 


TABLE  DES  AUTEURS  D'ARTICLES 


Cette  table  ne  comprend  que  les  noms  des  auteurs  d'articles  originaux 
(les  noms  des  auteurs  d'articles  purement  critiques  n'y  figurent  point). 


Abbott  (Frank),  5,32. 
Agar      (Thomas     Leyden) 

251,2. 
Albini  ((îiuseppe)  269,36. 
Allen  (Frédéric D.)  171,14. 

173,31. 

—  (T.  W.)  235,1.  246,24. 
2i8,7.  251,13. 

Allmer  232,6. 

Alzinger  24,18.  25,3.  27,6. 

Amatucci     (Aurelio     Giu- 

seppe),  266,50. 
Anonyme  4,21.  129,52. 
Antoine  (F.)  223,46, 
Apelt  (Otto)  110,18. 125,12. 
Arboisde  Jubainvil[e(H.d') 

191,22,41.   19i,20.    195, 

16.  204,18. 
Archer-Hind(R.D.)  249,53, 
Ai-kwright  (W.)  245,48. 
Arnaudelt  203,29. 
Atkinson  252,14. 
Audollent  (A.)  212,30.  231, 

23. 
Ausfeld  (A.)  124,36. 
Azurri  (F.)  259,38. 
Babelon    184,16.27,     185, 

15.21.    186,2.    187,7.13. 

25.  232,34.  233,44. 
Baize  188,15.17. 
Bancalari  (Francesco)  269, 

13. 
Bâiint  (J.)  157.6. 
Banco  (J.)  144,37. 
Barbier  de  la  Serre  179,18. 

—  de  Meynard  193,30. 
Barthélémy  178,45. 
Bassi  (D.)  264,33. 

Baies     (W.     N.)     163,41. 

170,18.  173,50. 
Bather  (A.  G.)  243,50. 
Baudrillart  (A.)  182,16. 
Bauer  (Ad.)  144,5.16.47. 
Baunack  (J.)  113,25. 
Baye  (J.  de)  183,46. 
Beck  (J.  W.)  271,42. 
Behr  (A.)  40,44. 
Belger  (Ch.)  44,7. 
Beila  (L.)  155,52.  156,14. 
Beloch  (Juiius)  123,18. 
Belsheim  272,43. 
BensoD    (E,    F.)    247,11. 

248,21. 
Berger    (Ph.)     166,24.80. 

198,45.  227,16. 


Bergeron  179,12. 
Bernardakis  195,2, 
Berthelot  (M.)  201,7. 
Bertrand  (Alex.)  194,6. 

—  (Ed.)  174,26. 
Bethe  (Erich)  101,24. 
Beurlier  185,27.39.    187,1. 

22. 
Bienkowski     (M.)    228,39. 

230,23.  247,27. 
Birl  (Th.)  121,16. 
Blair  253,3. 
Blanc  187,32. 
Blanchère  (de  la)  190,13. 
Blanchet    (J.    A.)    183,47. 

186,39.187,11.48.203,19. 

227.8.  232,45,50  233,26. 
Blase  (H.)  6,25. 

Blass     (F.)     39,15.     41,3. 

105,5.  241,6.  242,36. 
Blinkenberg  (Chr.)   161,35. 
Bodensteiner  25,4. 
Bodin  188,19.  20.  31. 
Borman  (E.)  144,19.  145,8. 

16. 
Boislisle(A.  de)  183,30. 
Boissier  188,14.28,189,2.3. 

196,13.  198,20. 
Bonhoffer  (A.)  115,42. 
Boot  271,30. 

Bouché-Leclercq  192,21, 
Boudhors  188,7.39.46. 
Bouno  178,44. 
Bouyac  177,42. 
Bradke  (P,  von)  142,42, 
Brant  (.lean)  152,52. 
Braquehaye  179,22. 
Bréal  (Michel)  9,16.  190,30. 

193.9.  195,10.     202,14, 
214,21. 

Brown  (J.  W.)  240,12.38. 
Brownson     (Carleton    L.) 

163,47.  164,24.53. 
Bruck  (S.)  113,27. 
Brùckner  44,34. 
Bruginann   (Oscar)   125,29. 
Bruguier-Roure  186,33. 
Bruschi  (Gennaro)  265,29. 
Bury  (J.  B.)  236,15.  242, 

43.  243,1.  247,32. 

—  (B.  G.)  236,53.  248,47. 
Busche(K.)  104,14.  114,53. 
G  (noms  grecs  commençant 

par)  chercher  à  K  ceux 
qui  ne  sont  pas  ici. 


Gagnât  (R.)  177,48.  180,10. 

183,49.    184,17,25.    185, 

40.  187,45.  203,14.  215, 

48.228,9.229,46.230,47. 
Cahen  188,18. 
Galonné  190,3. 
Campaux  (A.)  174,21. 
Cantarelli  260,47. 
Cantor  (M.)  189,18. 
Capps  (E.)  236,43. 
Carlault    (A.)      217,28.37. 

224,2.3. 
Carton  178,17.  228,29. 
Gauer   (Friedrich)    124,23. 
Cavalieri  (Pio  Franchi  De') 
,  269,2. 

Germàk  (Jean)  154,44. 
Chabert  (P.)  174,25.47. 
Gharabers  (G.  D.)  238,43. 
Ghambry  (E).  224,46. 
Ghamonard  (J.)  255,11. 
Châtelain  188,16. 
Chauvin  (J.)  188.26.34.44, 

189,6.7,  211,45. 
Chawner  (W.)  236,17. 
Chenel  178,7. 
Ghinnock  (E.-J.)  236,18. 
Chrestidis  (A.  )  274,3.  275, 

19. 
Christ  (W.)  128,16. 
Christensen  (A.  A.)  162,40. 

41. 
Ciccotti     (Ettore)    264,11. 

266,11. 
Clairin  188,26. 
Clark  (A.  G.)  238,7. 
Clarke    (Somers)    252,12. 

253,11. 
Cleef   (Frank    Louis    van) 

168,43. 
Clermont-Ganneau   190,21. 

194,4.     195,18.     196,25. 

197,30.33.53.   198,39.42. 
Gocchia  (Enrico)  269,24. 
Cock  252,26. 
Coiby  (F.  T.)  239,10. 
Gollignon  (Max)  187.4.  193, 

42.  194,28.33.  196,32. 
Gombarieu  189,5. 
Gonradt  (C.)  102,23.  108,1. 
Conze  (A.)  128,6. 
Gonybeare  (Fred.  G.}  167, 

38.  238,16,  249,25. 
Cook  (A.  B.)  239,53,  245, 

13. 


II.    —  TABLE   DES   AUTEURS   D  ARTICLES. 


287 


Correra  (Luigi)  260,43. 

Corroyer  183,29. 

Cou  (Herbert  F.   de)   163, 

50. 
Couat  (A.)  223,33.  225,10. 
Couder  (Ed.)  253,5. 
Coulon  179,24. 
Coupe  (C.)  239,9. 
Coutil  184,5.    • 
Couve  (L.)  254,20.  257,11. 
Couvreur  (P.)  188  passim. 

189,12.  211,23. 
Coyecque  (E.)  176,21. 
Croiset    (A.)   188    passim. 

189,11. 
Croix  (C.  de  la)  179,6. 
Crosby  (Nicholas  E.)  164, 

47.  165,41.43. 
Crusius  (0)  114,8.-38.  115, 

28.29.37.   117.9.52.  118, 

3.12.    119,22.24.    120,1. 

3  5  8 
Cumo'nt     (Franz)     143,19. 

262,24. 
Curtius  (E.)  43,46.  124,50. 

127,43. 
Curtze    (M.)    139,42.   140, 

10.18.20.  272,50.  273,6. 

11. 
Czeczko  (A.)  158,10. 

Siahnhardt  (0.)  104,5.3. 
iirasté  {P.  H.)  272,16. 
Dannenberg  31,17.  140,50. 
Daressy  (G.)  2.30,20. 
Dareste  (R.)  216,34. 
Darmesteter  (Jaraes)  202,53. 
Daumet  190,52. 
Davies  (G.)  245,53. 
Déciieiette  (J.)  227,51. 
Deiter  (H.)  114,22. 
Delamarre  (J.)  214,14.  228, 

46. 
Delattre    180,29.     191,38. 

195,4. 
Delisle  (L.)  176,15.  18.51. 

198,22.  201,45. 
Dell  (J.)  145,14. 
Delort  179,15. 
Demaegt  177,38. 
De-Marchi  (Attilio)  266,19. 
Denis  (Ch.)  178,15. 
Desrousseaux    188  passim, 

189,11. 
Diamantaras    (A.  S.)    273, 

38.48. 
Dienel  (R.)  149,17. 
Dieulafoy     (M.)    194,24.34. 

38.  195,43. 
Dimier(L.)  229,17. 
Dippe  (A.)  129,23. 
Dissard  179,45. 
Ditlrich  (E.)  106,15. 
Dobrusky  (V.)  144,44.  23.3, 

10. 
Doerpfeld     (W.)     258,12. 

259,.3.14. 
Domaszewski    (v.)    143,23. 

25.33. 


Donkin  rE.-H.)  2.39,35. 
Donovan  (J.) 236,50.238,40. 

239,32.  240,37. 
Dorez  (Léon)  261,.30. 
Drachmann    (A.  B.)   41,31. 
Dragoumis  (Et.)  256,5.258, 

11. 
Drerup  (E.)  119,11. 
Drexler  (W.)   103.45.    128, 

48.  129,34.   131,14.  136, 
38.  137,1.3. 

Duchesne  (L.)   186,15.  261, 

49.  263,4. 
DUmmler  (E.)  43.35. 

—  (F.1  114,.36.  118,  16. 
Duraon  (K.)  13,1.3. 

Dutilh     (D.    J.)     175,5.17. 

267,44. 
Duvau  (L.)  188,4. 
Dyer  (Louis)  171,34. 
Dyrofr  (E.J  125,30. 
Dziatzko  (K.)  9,4.  106,4. 
Earle    (.Vlortimer    Lamson) 

164,52.     168,51.      174,9. 

235,3.5.    227,27.    240,11. 

31. 
EgenolfT  103,50. 
Ehwaid  (-R.)  115,24.  116,46. 
Ellis    (R.)     118,25.     120,6. 

236,12.     240,35.    243,22. 

2o0,.30.33.35.43. 
Elmer  (H.-C.)  174,5. 
Emerson  (Alfred)  166,10. 
Esperandieu  178,36. 
'Eaxta  129,44. 
Evans  (Arthur  J.)  244,26. 

—  (S)  252,28. 

Fabia    (Philippe)     211,12. 

216,3. 
Fabre  (Paul)  176,31.  263,10. 
Fay    (Edwin   W.)    16821,, 

173,21. 
Fellner  (S.)  148,8. 
Ferguson  252,33.41. 
Feuvrier  179,8. 
Fleckeisen  (A.)  103,4.  112, 

30. 
Forster     (Richard)    113,43. 

121,47.  126,.39.) 
Fontrier  (A.  M.) 255.26. 
Forchammer  (Jhs)    162,11. 
Fossey  fC.)  256,8. 
Foucart'    (George)    226,29. 

—  (P.)  192,40.  193,53. 
211,35.  213,49. 

Fowler(Harold  N.)  163,32. 
164,49.  166,52.  171,45. 
173,37. 

—  (W.  W.)  241,3. 
Frânkel  (M.)  113,11. 
Francken    (C.  M.)    270,30. 

271,4.7.8.44. 
Frank  252,22.  253,2. 
Fredrich  (C.)  100,20. 
Frcer  252,43. 
Friedliinder  (M.)  2.31,.34. 
Friedrich  (G.)  104,4.  105, 

30. 


—  (J.)  128,19. 

Fritze  (H.  von)  140,25.37. 
Frothingham  (A.  L.  junior) 
166,37. 

—  (Arthur  L.  senior)  165, 
38. 

Fuchs  (Robert")  126,10. 
Fuhr  (Karl)  123,51.  146,37. 
Funck  (A.)  8,51. 
Fuochi  (Mario)  269,19. 
Furlwiingler      (A.)    20,40. 

238,.30.  258,51. 
Gabriel     (Ettore)    267,33. 

268,10. 
Gabier  (Hugo)  140.41. 
Ganter  (F.  L.)  108,52. 
Gardner    (E.    A.)   243,39. 

46.  247,15. 

—  (Percy)  246,50.  248,31. 
Gardthausen  (V.)  124,5. 
Garnett  (H.)  249,19. 
Gastinel  (G.)  26.3,26. 
Gatti  (G.)  259,34. 
Gauckler   177,24.    184,6.7. 

185,40.  197,48. 
Gavault     177.31.     180,25. 

187,10. 
Gavin  179,3. 
Gayet  (Al.)  199,28. 
Gelder  (H.  van)  270,29. 
Geoffroy  178,52. 
Gerecze  (P.)  155,24. 
Geyer  (P.)  8,39.49. 
Girard    (Paul)    188,39.42. 

189,9.  217,6. 
Gnecchi  (Fr.)  267,35.50.52. 

268,43. 
Gobel  (E.)  106,25.  107,.33. 
Goodvvin    (William    W.  ) 

170,51. 
Gow  (J).  238,47. 
Gower-Leveson  (Granville) 

252,52. 
Graeven  (H.)  38,52.  41,26. 
Grasso  (Gabriele)  267,4. 
Greenidge  (A.   H.  J.)  234, 

49.  238,17. 
Greenough  (J.  B.)  169,21. 

171,8. 
Gringmuth  (W.)  108,35. 
Griftith  252,48. 
Grueber  (H.  A.)  235,41. 
Grundy  (G.  B.)  250,6. 
Gsell  261,42.  262,45. 
Gudeman   (Alfred)   173,10. 

237,25. 
Guiffrey  183,23. 
Guimet  231,.30. 
Gulick (Charles  B.)  169,47. 

172,29. 
Gurlilt  (L.)  23,1.  106,17. 
Guth  (George)  154,47. 
H  (H.  F.)  2.36,17. 
Habert  (Th.)  184,11. 
Hachtraann  (C.)  106,27. 
Hailer  (E.)  26,33. 
Haie    (William    Gardner) 

172,32. 


288 


TABLES    DE    LA    I\EVUE   DES    REVUES. 


Halévy  197,45, 
Halkin(L.)  161,8. 
Hampel  155,32.40.  156,10. 
Hamy  198,3.32. 
Hannezo  177,33.  178,22. 
Haroack  (Ad.)  127,22.34. 
Harrington   (Karl  P.)   173, 

53.  236,16. 
Harrison  (Jane   E.)  236,7, 

2i0,25. 
Hartmann  (L.  M.)  144,4. 
Hatzidakis  (G.  N.)  142,36. 
Hauberg  161,22.28. 
Haug  (F.)  13,33. 
Hauler  (E.)  146,5.9. 
Hauser    (Fr.)     44,3.21.32. 

115,31. 
Haussoullier  188,39. 
Hauvette  (Am.)188,47. 
Haverfield  (E.)  239,3.  252, 

26.38. 
—  (W.  Money)  253,8. 
Havet  (L.)  7,46.  188,  pas- 

sim.    189,5.6,13.  190,36. 

194.  13.48.  204,11.  213, 

40.  215,33. 
Hayley  (Herman  W.)    169, 

39.  172  17. 
Headlam  (Walter)  249,37. 
Hegedus  (St.)  157,22. 
Heiberg  140,15. 
Heikel  (L  A.)  102,7. 
Heitland  (W.    E.)  234,52. 

236,52.   237,26.   249,42. 

250,44. 
Helbig  194,28.  197.6.50. 
Hellebrant  158,29. 
Herapel  (H.)  107,37. 
Henderson    (Bernard    W.) 

250  12. 
Henning  (Rudolf)  141,48, 
Hense  (Otto)  122,26. 
Heraeus  (W.)  9,6.9. 
Hermann  (Eduard)  142,6. 
HéroD  de  Villefosse  (Ant.) 

178,19.    179,20.    183,36. 

184,8.47.185,3-5.13.186, 

41.49.   187,2.18.29.  191, 

53.  192,31.   193,10.  19'., 

50.      195,34.      196,2.53. 

197,6.19.  198,5.35.   199, 

15. 
Hervverden  'H.  van)  22,46. 

270,24.41.'50.  271,1.8.12. 

28.47.  272,2.12.29. 
Herzog  (R.)  38,4. 
Hesselmeyer  (Ellis)  118,18. 
Heuzey   (L.)   190,16.    191, 

11.  193,48.194,9.  196,8. 

228,53. 
Hey  (0.)  5,4.21.  8,38. 
Heyse  (M.)  106,13. 
Hicks  (E.  L.)  245,7. 
Higgins  (L.  R.)  240,9. 
Hill  (G.   F.)  235,1.    236,8. 

48.  237,23. 238,5.36. 246, 

7.   251,30. 
Hiller  von  Gârtringen.  127, 


12.     144,26.45.    258,30. 

259  5. 
Hirschféld  (Otto)  126,52. 
Hoeck  (A.)  39,32. 
Hôfer  102,32. 
Hoffinan   (Emanuel)   122,4. 

125  33  35. 
Holleaux'(M.)  213,29.  216, 

40.  218,52. 
Holosnvai  (.1.)  158,41. 
Holzapfel     (L.)    104,21.25, 

118,8. 
Holzner  (Eug.)  146,34. 
Horaolle    (Théophile)    183, 

41.  190,42.  196,17.35, 
197,36.  198.50.  199,6, 
253,48.  257,33. 

Uopkins  (A.  G.)  238,51. 
Hosiu.s  (Cari)  123,39. 
Housinan  (A.  E.)  235',8. 
Houssay  (F.)  226,50. 
Howard  (Albert  A.)  172,4. 
Howes  (George  Edwin)  170, 

26. 
Hubo  (G.)  102,50.  111,14. 
Hude  161,33.  162,14. 
Huelsen  260,4. 
Huemer  (J.)  152,21. 
Hughes  (M.  Kenny)  234,23. 
Hula(E.)  143,44. 
Hultsch  (Friedrich)  101,22. 
Hussey  (George  B.)  164,48. 
Hutton  (G.  A.)  246,17. 
Ihm  (.Max)  122,44.  124,45. 
llbergfJ.)  115,39. 
Tmhoof-Blumer  252,5. 
Incze  (B.)  157,3. 
Jackson    (Henry)    249,52. 

251,1. 
Jacob  (A.)  188,13.33. 
Jadirt  186,46. 
Jakobs  (v.)  31,19. 
Jamot  (P.)  229,39. 
Jannaris  (A.  N.)166,43. 
Jebb  (R.  G.)  236,5. 
Jevons(F.B.)238,9.|247,48. 
Joachim  (Herm.)  36,11. 
Joergensen  (G.)  162,36. 
Joubin  (A.)  254,10. 
Jouguet  (P.)  256,26. 257,22. 
Joung  (Glarence  H.)  165,1. 
Joyau  (E.)  226,15. 
Judeich  (W.)  44.27. 
JuUiot   179,21.    180,32.44. 

184,51.  197,42. 
Jung  (H.)  143,17. 
Jureoka   (H.)  145,41.  146, 

30.32.  147,5. 
K  (0.)  124,8. 
Kaibel    (G,)   36,18.   37,42. 

40,42.  127,41. 
Kalbfleisch  (K.)  43,13, 
Kalinka  (E.)  145,20, 
Kalkmano  (A.)  43,38, 
Kassai  (G.)  157,26. 
Keelhoff  (J.)  160,38. 
Keil  (Bruno)  38,23.   41,27. 

101,40,  258,2.  259,10. 


Kenner  (Fr.)  145,30.34. 
Kenyon  215,20. 
Kiderlin  (Moriz)  25,7. 
Kirchhoff  (A.)  127,39. 
Kjellberg  (L.)  258,37. 
Knapp  (G.)  166,49,  172,47, 

173,37, 
Koch  (H.)  116,1. 
Kock  (Theod.)  122,25,  •' 
Kôhler    (U.l   43,6.    127,6, 

128,3, 
Kopke  (R.)  111,9. 
Korte  (A.)  257,45. 
Kont  (J.)  158,48. 
,Kopp  (Friedrich)  123,27. 
Krebs  (Fr.)  37.41, 
Krejci  (Jan)  153,15. 
Kretschmer  (Paul)  141,21- 

27.  142,1.10-21. 
Kroll(W.)  41,1. 118,1.  126, 

32. 
Krurabholz  (Paul)  123,1. 
Kubitschek  143,17.36,  144, 

9.11.14. 
Kubler  (B,)  117,7.  136,21. 
Kuhnert  (E.)  114,34. 
Ladek  (F.)  144,36. 
Lafaye  184,4.   185,44.    188 

passim.    212,26,  214,30, 

215  42. 
Laigue  (L.  de)  179,40,  185, 

29.  186,51. 
Laraberton    (W.   A,)    172, 

39.41. 
Lampousiadis  (G.  J.)  273, 

26. 
Lanciani  260,19.26.41. 
Landgraf  (G.)4,31.  8,6.11. 

12. 
Lange  (J.)  102,51. 
La  Roche(J.)  146,20.150,4. 
Lattes  (E.)  5,27.  8,42.  265, 

23. 
Latyschew  (B.)  127,28. 
Launav     \L.    de)    229,53. 

230,'30. 
La  Ville  de  Mirmont  (H,  de) 

224,43.  225,48. 
Leader  252.26. 
Le  Blant  (E.)  193,26, 
Le  Breton  (Paul)  216,19. 
Lechat  (Henri)  222,22.  223, 

25.  226,9. 
Lecoy  de  la  Marche  178,24. 
Leeuwen   (J.   van)   271,33, 

46.  272,6. 
Lefébure  (E.)  160,5. 
Legrand  (Ph.  E.)  228,35. 
Lejuy    (P.),    188,16,24,29, 

210,  27.  212,10.  214,39. 
Lendrum  (W.  T.)  234,53, 
Léo  (Fiedrich)  100,43,  101, 

45.  102,11. 
Lespinac  Langeac  (De)  177, 

46. 
Lévy  (I.)  219,6. 
Liebhold    (K.    J.)    103,44. 

112,15. 


II.    —    TABLE   DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


289 


Lincke  (K.)  110,2. 
LiDdsay    (W.     M.)     9,14. 

235,17. 
Lock  (W.)  238,11. 
Loew  (E.)  152,35. 
Loria  (G.)  261,24. 
Loring  (W.)  245,29.44. 
Loth  (J.)  204,29. 
Lo\atelli   (Ersilia   Caetani) 

201,9. 
Lugary  (G.  B.)  260,13. 
Maass  (E.)  30,50.  258,48. 
Macnaghlen  (Hugh)  250,  iO. 
Macqueron  (Henri)  190,10. 
Maguus  (H.)  109,10.    111, 

16. 
Mahaffv  241,16.17.  242,14. 

26.34.  243,26. 
Maliadis  (D.)  274,14. 
Manetti  (Alfredo)  264,17. 
Manitius  (M.)  122,37.  124, 

9.  126,42. 
Marchant  (E.  C.)  239,3. 
Mari nd in  240,50. 
Marquand    (Allan)   166,24. 
Marquart  (J.)  115,50.  117, 

30. 
Marsy  (de)  189,43.46.  190, 

Martel  180,36. 
Martin  (A.)  227,14. 

—  (A.  Trice)  252,15. 

—  (Albert)  214,10.  215,31. 
Marucchi  (0.)  259,42. 
Marx     (Friedrich)     44,12. 

124,12. 
Maschke  (R.)  114,17. 
Maspero  (G.)  195,40.  198, 

37. 
Massillon-Rouvet  179,2. 
Masson  (John)  13.16.  249, 

12. 
Mather  (Maurice  W.)  170, 

23.  174,3. 
Maurenbrecher  (B.)  118,50. 
Maurer  (M.)  156,50. 
Mav  (0.    103,49. 
Mayor  (J.  B.)  236,12.  237, 

28.53.     238,47.    239,31. 

240,7.31. 
Meader  (C.  L.)  165,2. 
Mehlis  (C.)  11,27. 
Meiliet  (A.)  20.3,4. 
Mekler  (S.)  115,22. 
Méiy  (de)  189,49. 
Menant     193,14.     198,14. 

227,11. 
Mendeissohn  107,41. 
Menrad  (J.)  25,9. 
Merriam  (A.  C.)  164,9.165, 

Merri!    (Elmer    Truesdell) 

168,19. 
Merry  (W.  W.)  235,10. 
Meuse!  (H.)  204,25. 
Meyer  (E.)  35,28. 

—  (Ed.)  38,34. 
Meyer-Lubke  (W.)  141,33. 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue 


Michon  (E.)  203,32.45.  229, 

42.51. 
Mihalik  155,34. 
Milani  (L.  A.)  268,38. 
Milchhofer  (A.)  120,13. 
Miler  (J.)  114,31. 
Miles  (E.  H  ).  235,6. 
Miller  (C.   W.  E.)  167,15, 

—  (Walter)  165,20. 
Millet  (G.)  255,32.  257,8. 
Miine-Edwards  179,1. 
Mitrovics  158,42. 
Milteis  (L.)  42,34. 
Miynek  (L.)  149,24. 
Molins  178,10. 
Mommsen  (Th.)  36,26.  39, 

17.  40,49. 127,22.51. 143, 

46.47. 
Monceaux  (P.)  230,2. 
Monrj  (D.  B.)  236,3.  240, 

50. 
Moore  (F.  S.)  172,53. 
.Viorawski  (C.  von)  114,10. 
Mordtraann  143,47. 
Moreau  (Félix)  221,1. 
Moral  179,10  28.  180,47. 
Morel-Falio  (Alfred)  176,9. 
Morgan  {Morris  H.)  169,91, 

171,53. 
Moriilot  187,42. 
Mowat   183,40.    184,31.35. 

40.45.       185,8.24.30.35. 

186,2.3.18.20.29.  187,20. 

4.3.  233,15.21. 
Mulleneisen  (.1.)  111.51. 
Mùller  fC.  Fr.)  123,49. 

—  (Lucian)  10,41.  11,5.1.3. 

—  (P.    R)  110,17.  112,38. 
Miinsterberg   (R.)    146,35. 

147,16. 
Muntz  (E.)  229,15. 
Munzer  (F.)  41,37.  258,28. 
Mulvany  (C.  M.)  235.5. 
Murray  (A.  S.)  229,49.  247, 

2. 
Muzik  (H.)  150.8. 
Mvres  (J.  L.)  244,51.  252, 

49. 
Naber   (S.  A.)  271,11.36. 

272,4. 
Nagy  155,33. 

Nake  (B.)  102,27.   111.4.3. 
Némethv  (G.)  156,23.  157, 

32. 
Nencini  (Flaminio)  269,41. 
Nettleship  (H.)  250,47. 
Nicaise  179,25. 
Nicklin  (T.)  166,32,235,12. 

250,2. 
Nicole  (J.)  213,22.  221,16, 

228,22. 
Noihac  (P.  de)  188,6. 
Norton  (Richard)  166,20. 
Novak  (R.)  147.3. 
Oestrup  (J.)  163,20. 
OIck  (F.)  104,9. 
Olcott  (George   N.)  167,5. 
Oldfield  234,24. 

des  Revues  de  1895. 


Olivieri   (Alessandro)   266, 

36. 
Omont  (H.)  175,29.  176,8. 

183,20.  215,28. 
Oppert  193,5.  194,17.  196, 

49.  197,23. 
Orsi  (P.)  256,16. 
Ouvré  (H.)  221,21. 
Ovidio  (Francesco  d')  269, 

26. 
Owen  (W.  B.)  173,39. 

—  (S.   G.)   236,4.  239,-33. 
Palmer  (A.)  241,21.22.32. 

41.  2 '.3,32.36. 
Papier  179,32. 
Paquier  (G.)  262,50. 
Paris  (Gaston)  177,11. 

—  (Pierre)  230,49. 
Parker  (Charles  Pomeroy) 

171, as. 

Pascal  (C.)  41,39. 
Paton  (James  M.)  165,5. 

—  (W.R.)  244,51.259,14. 
Patroni  (G.)  259,8. 

Paul  (L.)  104,30. 
Pauison  (Jhs)  162,10. 
Payne  252,25. 
Pelhnm  (11.  F.)  240,33. 
Penrose  (F.  C.)  248,3. 
Peppmùller     (R.)      16,38. 

103,53. 
Perdikides  (K.)  274,42.53. 
Perdrizet  (P.)  254,29.  256, 

26.50. 
Pernice   (E.)  43.49.  258,5. 
Perrot  (G.)  255,35. 
Peters  (John  P.)  164,45. 
Petersen  (Ë.)  125,19. 
Philios  (D.)  254,31.   255, 

29.  258,32. 
Piccolomini    (Enea)  270,5. 
Pichon  (R.)  214.36. 
Pickard  (John)  163,53. 
Pilloy  (J.)  177,16.  178,39. 

180,38. 
Pinsa  (G.)  260,50. 
Platner  (Samuel  Bail)  167, 

19.  2.35,11.  238,19. 
Platt   (Arthur)  249,3.6.44. 

47.49.  2.50,49.51. 
Poincaré  179.27. 
Pokrowski  (.Michael)  13,14. 
Polard     (William     Carey) 

164,16. 
Polaschek  (A.)  152,20. 
Pollak  (L.)  143.40.  144,34. 
Pomtow  (H.)  106,29.   109, 

27.    112,6.   114,40.  115, 

19.  118,23.  259,19. 
Poppeireuter  (Jos.)   44,41. 
Posta  (A.)  155,7. 
Postgate    (J.    P.;    237,18. 

248,52.  250,18.  253,15. 
Potier  185,36. 
Pottier  (E.)  255.2. 
Price  (Hilton)  234,-35.  252, 

45. 
Privé  180,14. 

XX.  —  19. 


290 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Prochâzka  (Fr.  X.)  153,21. 
Purser  (L.  C.)  243,16. 
Quarry  (J.)  242,52. 
R.  (M.)  15,48. 
Rabbow  (P.)  146,52. 
Habe  (Hugo)   105,13.  122, 

35.  123,  10. 
Radermacher  (L.)    122,24. 

125,27. 
Radf't  (G.)  192,40.  223,49. 

52.      224,7.48.      225,34. 

226,32.47. 
Radinger    (C.)    113,17.32. 

115  2. 
Ragoa  188,10.   189,10.11. 
Ralliard  (J.)  Ii5,25. 
Ramain  188,15.26.38.  189, 

13. 
Ramoriao    (F.)    264,19.36. 

39. 
Ramsay  (W.  M.)  225,6. 
Rappold  (J.)  150,.39. 
Rasi  (Pietro)  26i,22. 
Ravaisson  194,35. 
Read  (H.)  252,31. 
Récsey  (V.)  155,10.29.  158, 

7. 
Reichel  (W.)  144,29.  145, 

8.  151,16. 
ReimanQ  (E.)  119,15. 
Reinach  (Salomon)  178,31. 

179,49.    190,25.   191,36. 

193.1.     195,47.    199,20. 

204,27.31.   218,43.   227, 

17.38.  228,19.  229,4.27. 

230,12.33.  262,4. 
—    (Th.)    20.42.     196,46. 

217.2.219,2.221,28.222, 

30.  231,41.47.  234,4. 
Reiter  (S.)  148,32. 
Reitzenstein  17,24. 
Reuss  (Fr.)  112,11. 
Revillout  (E.)  175,11. 
Ribbeck(0.)  123,36.126,5. 
Richards  238,48. 
Richardson  (Rufus  B.)  165, 

24.   166,6.11. 
Ridder  (A.  de)  254,41. 
Rideeway  (W.)  240,1.251, 

48. 
Riess  (E.)  114,30.  239,5. 
Risberg  (Bernh.)  114,24. 
Robert  (C.)  37,40.42.  38,6. 
Rodier  224,37. 
Rohde(Ervvin)  113,19.  115, 

20.  120,18.  126,14. 
Rohrmoser  (J.)  145,43. 
Roraagnoli  (Ettore)  269,8. 
Roppenecker  (H.)  108,46. 
Rossbach  (Otto)  11,26. 114, 

4. 
Rostagno  (Enrico)   136,21, 

268,51.  269,5.28. 
Rougé  (E.  de)  185,20. 203, 

9.38. 
Rouire  189,8 

Roumejoux  178,48.  189,35. 
Royer  (Ch.)  186,35. 


Rubensohn   (M.)    14.7.  20, 
3.  105,38. 

—  (0.)  259,1. 

Rùlil  (Franz)  122,29. 
Ruelle  (G.  E.)  219,22.  223, 

19. 
Rupp  (K.)  158,44. 
Ruth  (Fr.)  154,50. 
Rzach  (A.)  147,6. 
Sabbadini   (Reraigio)  266, 

9.  268,47. 
Saglio  184,21. 
Sakolowski    (P.)     105,44. 

109,7.  115,40. 
Sanctis  (Gaetano  de)  263, 

.35. 
Sanford  (Mvron  R.)  166,29. 
Sarauw  (Chr.)  162,1. 
Scarborough  173,34. 
Schâffer  (E.)  259,12. 
Schauz  (M.)  40,9.  122,18. 
Scheiiidler     (A.)      148,39. 

150,16. 
Schenkl  (K.)  237,52. 
Schiller  (H.)  114,-32. 
Schilling  (W.)  114,44. 
Schils  160,14. 
Schlumberger  191,4. 
Schmalz  (J.  H.)  8,43. 
Schmid  (W.)  123,53.  124, 

3. 
Schmidt  (Johann)  147,43. 

—  (Johannes)  141,50.52. 
Schraitz  (W.)  146,11. 
Schneider  fR.)  48,18. 
SchoefTer    (  Valerian    von) 

13,.30. 
SchôU  (Fritz)  122,41. 
Schone  (A.)  112,27. 
Schrôder  (0.)  114,46. 
Schulten  (Adolf)  125,38. 
Schulz  (G.)  103,33. 
Schuize     (Wilhelm)    141, 

passim. 
Schwab  (0.)  8,2. 
Schwarz  (H.)  114,21. 

—  (W).  111,15. 
Schweder  (E.)  115,8.  117, 

44. 
Sebestyèn  (K.)  158,32. 
Sehrwaid  .30,50. 
Séjourné  186,26. 
Seltmann  (E.  J.)  140,33. 
Sepp  (B.)  25,49. 
Setti  (G.)  267,2. 
Sheldon  (E.  S.)  169,52. 
Siesbye  (0.)  161,51. 
Sihier  (E.  G.)  173,48. 
Sikes  (E.  E.)  238,35. 
Six  (J.  P.)  251,53. 
Skorpil  (H.)  144,17. 

—  (K.)  144,17. 
Skutsch  (F.)  146,15.  " 
Smith  (A.  H.)  244,14.19. 

—  (Cecil)   238,33.   246,45. 

—  (Charles  Forster)  173,4. 

—  (Clément     Lawrence) 
171,18. 


Smith  (Kirby  F.)  167,23. 
Smyth  (Herbert  Weir)  171, 

42. 
Solmsen  (Félix)  141,3.  142, 

26.29.32.  210,27. 
Soltau  (W.)  43,3. 
Sommerbrodt  109,18. 
Sonny  (A.)  8,48.  114,25. 
Soutzo  (Michel    C.)  234,9. 
Spengel  (A.)  24,10.  25,48. 
Spitzer  (S.)  148,41.  149,11. 
Stadier  (H.)  108,43. 
Stadtmùller      (H.)     25,53. 

27,1.  102,34.  105,38. 
Slahl  (J.  M.)  125,3.  126,6. 
Slangl     (ïh)    104,6.    107, 

46.50.      113,8.      114,33. 

115,13 
Stanley  (J.)  250,37. 
Steenstrup(Japetus)  163,12. 
Stein  (H.)  202,9. 
Steinschneider  272,52.  273, 

1.10. 
Stemplinger  (E.)  26,4. 
Stengel  (P.)  39,31. 
Sternbach  145,43. 
Sternkopf  (W.)  103,9. 

104,28.  106,23. 
Sticotti  144,37. 
Strack  (M.  L.)  258,43. 
Strootman  (W.)  39,39. 
Strzygowski(J.)  257,29. 
Sudhaus  (S.)  113,33. 
Suman  149,27. 
Susemihl    (F.)    111,29.39. 

118.6.  215,27. 
Szanto  (E.)  144,52. 
Tannery  (P.)  212,28.  213, 

45.  216,49.  229,20. 
Tarbell  (F.  B.)  163,41. 
Thédenat  (H.)  183,53.  185, 

47.     186,44.52.     187,15. 

17.40.49.  203,49. 
Thewrewk  de    Ponor  (E.) 

103,30.  157,14. 
Thiele  (G.)  37,37. 
Thilo  (G.)   103,12.  104,39. 
Thomas  (Paul)  159,32.  38. 

44.  272,18. 
Thompson    (Ed.    Maunde) 

2:34,37. 

—  (E.-S.)  238,50. 

-  (G.-V.)  41,32.   173,28. 
Thouvenin  (P.)  118,27. 
Thurneysen  (Rudolf)  142,7. 
Tocco  (Felice)  269,47. 
Tocilescu  (G.)  143,45.  144, 

18.  190,6. 
Toepfler  (J.)  40,6. 
Toraasetti  (G.)  259,37. 
Torr  (Cecil)  227,29.  240,1. 

241,4. 
Tournier    (Edouard)    188 

passim      189,1.      203,2. 

211,49.  212,10.  214,8.33. 

215,40.  216,17. 
Toutain  (J.)  230,26.  262,9. 
Tragau  (C.)  145,8. 


II.  —  TABLE  DES  AUTEURS  D  ARTICLES. 


291 


Traube  (L.)  113,48. 
Treu  (G.)  43,22. 
Tsountas  (Chr.)  44,18. 
Tyrrell  (R.  Y.)  235,1.  241, 

^33.243,9. 
Tyszkiewicz  230,16. 
UQger(G.-F.)  128,25.33. 
—  (R.)  114,19. 
Uppenkamp  (A.)  102,24. 
Usener  (H.)  122,31. 
Ussing  163,6. 
V  (G.)  264,9. 
Vahlen  (J.)  35,44.  39,47.53. 

127,4à. 
Valeton  (1.  M.  J.)   270,26. 

272,18. 
Vàri  (R.)   156,46.  157,16. 

158,18.  159.8. 
Vassis  (Sp.)  253,43. 
Vélics  (L.)  155,46. 
Viereck  (Paul)  37,35. 
Villenoisy  186,1. 
Viollet  (Paul)  183,26. 
Viteau  (J.)  216,14. 
Vitelleschi  (Nobili)  259,36. 
Vitelli    (Girolarao)  268,53. 

269passim.  270,2.3. 
Vliet   fJ.    vau   der)    5,29. 

211,53.    270,33.   271,22. 

26.27.30.53.  272,6. 
Vogiié  (M.  de)  194,43. 
Vollgraff  (J.-C.)  270,51. 
Wackernagel  (Jakob)  142, 

21. 
Wagener  (A.)  160,35. 
Waille  (V.)  179,53.  180,3. 

195  52 
Waldèn  (J.  W.  H.)  168,46. 

172,27. 


Waldstein  (Charles)  164,21. 

165,2.26.  166,4.31. 
Wallon  198,14. 
Walters    (H.  B.)     239,28. 

240,3.27. 
Waltz  (A.)  224,19. 
Waltziog  (J.  P.)  159,52. 
War  (G.  G.  W.)  240,7. 
Ward  (J.)  253,6. 
Warren(.\I.)l68,l.  173,46. 
Washington  (Henry  S.)  166, 

24. 
Weber  252,45. 
Wecklein  (N.)  128,32. 
Weidner  (A.)  112,38. 
Weil    (H.)     188    passim. 

196,14.    211,30.    215,25. 

256  53. 
Weinberger  (W.)    146,17. 
Weiske  (Alex.)  115,18. 
Wellmann  (M.)  38,8. 
Wentzel(G.)39,49.  127,19. 
Wesener  (G.)  107,50. 
Weyman  (G.)    5,36.   6,50. 

8,1.  25,36.  26,30.  114,28. 

122,40.    147,8.     148,34. 

150,1t. 
Wheeler  (J.  R.)  166,8.35. 

171,50.  173,43. 
While  (John-William)  170, 

2.  173,44. 
Wide  (G.)  258,26.37. 
Wigand  (J.)  159,6. 
Wilamowitz  -  Môllendorff 

(U.   von)  38,17.   101,10. 
Wilcken  (U.)  37,48.  41,34. 

43,1. 
Wilhelm  (Ad.)   143,11.29. 
Willems  (J.)  161,3. 


Williams     (G.  F.     Abdy) 

2i0  24. 
Wilrich  20,42. 
Wilson  (J.   Cook)  234,48. 
Winans  (G.-R.)  167,2. 
Winckler  178,12. 
Winterfeld(P.  von)  42,15. 
Winwood  (H.)  252,53. 
Wirth  (A.)  167,26. 
Wiltstein  (A.)  139,38. 
Woltflin    (Ed.)   3,3.   4,22. 

3i.  5,14.  6,46.52.  7,38- 

42.49.    8,18,35.36.47.50. 

10,5.  11,26.  122,36. 124, 

10. 
Wolters  (P.)  257,44.  259, 

16. 
Woltjer  (J.)  13,32.  271,34. 

49. 
Wolke  (K.)  147,1. 
Wright  (John  Henry)  170, 

16.  171,24.  173,40. 
Wroth  (Warwick)  251,37. 
Wunderer  (G.)  115,44. 
X  [     ]  155,43. 
Zahineisch  (J.)  27,4.  115, 

5.  152  9. 
Zenthen  189,26. 
Ziebarth(Erich)  36,13.  114, 

13.27.  115,1.  118,11. 
Ziehen  (J.)  126,46.  155,21. 

37. 
Ziramer  (Heinrich)  100,46. 
Zimmermann    (August)    8, 

52.  9,1.  122,43. 
Zingerle  (J.)   113,23.   143, 

48.  145,2. 
Zuretti  (G.  0.)  265,39. 
Zycha  (Jos.)  147,20. 


292 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


III. 


TABLE  DES  AUTEURS  DE  LIVRES 


Abicht  (K.)  151.45. 
Adami  (R.)  49,39. 
Aegyplische      Urkunden 

ans    d.    K.    Museen  z. 

Berlin     92,40.     223,10. 

199,36. 
Albert  (Maurice)  207,2. 
Alsberg  (Mor.)  73,34. 
Aly  (F.)  24,35.   50.42.  95, 

23.  99,17.  137,49. 
Araeis  (K.  F.)  17,49.  27,16. 

55,23.  130,2.  135.16. 
Amelioeau  (E.)  60,19. 
Amelung  [V^.]  210,42. 
Amend  (M.)  6,11. 
Anastasopoulos  (D.)     219, 

23. 
Andél  (0.)  74,12. 
Anderson  (W.)  97,40. 
Andrée  (Richardj  80,29. 
Aadresen  (G.)  137,5. 
Annalen    d.    Vereins    f. 

nassauische  Allertum- 

skiinde  99,46. 
Antoine  (Ferd.)  207,49. 
Apostoiidès      (B.)     96,43. 

205,38. 
Appuhn  (Wilh.)  69,5. 
Arjjaumont  (d')  201,5. 
Arbois  de  Jubainville  (H.  d') 

175,40.    212,50.    216,30. 
Archer-Hind  73,19. 
Arenliold  (L.)  75,4. 
Arens  (Ed.)  134,32. 
Argyriadès  (Jo.)  64,26. 
Arleth  (E.)  64,23. 
Armstrong  77,24. 
Arndt  (P.)   95,28.  210,42. 
Arneth  (V.)  3.3,51. 
Arnim  (H.  von)  58,29.  59, 

27.33.42.  148,13. 
Arnold  (G.  F.)  129,11. 
Asbach  (Julius)  33,42. 
Ascherson(F.)  132,30. 136, 

12. 
Asmus  (R.)  59,6.  137,20. 
—  (W.)  69,19. 
Aube  (H.)  .58,33. 
Aiidrian  (von)  81,9. 
Auge  de   Lassus  (Lucien) 

154,25. 
Aurès  (A.)  73,24. 
Aurich  (Wilii.)  16,18.  1.33, 

19. 
Ausfeld  (Adolf)  22,31.  133, 

28. 

—  (R.)  59,44. 
Austin  (F.  M.)  132,46. 
Autenrielh  (G.)  56,12. 
Auvray  (L.)  212,49. 


Babelon    (Ernest)    182,29. 

201.38.  204,41.   209,12. 
Babick  (G.  J.)  62,.37. 
Bach  (.los.)  69,12. 
Bachmann  (.1.)  60,11. 
Bacliof  (Ernsl)  139,18. 148, 

1.  149,1. 
Back  (Friedrich)  99,18. 
Backhaus  (A.)  29,8. 1.37,18. 
Bacon  (B.  W.)  207,21. 
Baedeker  205,14. 
Baehrens  162,26. 
Bah!  (Johann)  14,44. 
Baillet  75,13. 
Bailly  (A.)  160,29.  181,18. 

199,52.    206,15.  216,24. 

217.39.  226,7, 
Baker  (Samuel)  70,21. 

—  (W.)  239,52. 
Baldeschi  (L,  G.)  137,8, 
Balias  67,35. 

Ballif  (P.)91,30. 
Baliin  (F.)  1.35,28. 
Barbu  (Nie.)  65,30. 
Barnabei     (Feiice)    19,18. 

94,28. 
Baron  (Gh.)  219,29. 
Barracco  (Giovanni)  16,34. 
Barry  (W.)  70,51. 

—  de  Merval  (du)  77,1. 
Bassermann  (Félix)  16,46. 
Bassi  (D.)  136,25. 
Bastgen  (M.)  60,47. 
Bauby  (Emile)  11,19. 
Baudriilart  (A.)  237,22. 
Bauer  (L.)  67,44. 
Baumann    (Johann    Adolf) 

85,23. 

—  (Maria)  28,21.  139,12. 
Baumgarten  (M.)  137,25. 
Baumstark    (Anton)    19,8. 

24,48.  96,9.  131,13.  205, 

5.  216,8.  222,37. 
Beaudoin  81,34. 
Bêcher  (Ferd.)  19,31,  49, 

50.  130,35. 
Bechtel  (F.)  31,39.  92,52. 

135,36.  151,2. 
Beck  (J.  W.)  18,28.  97,16. 

207,26. 
Becker  139.49. 

—  (J.)  54,29. 

—  (Theodor)  138,48. 
Beckh  (Heinr)  223,2. 
Béer  (Rudolf)  81,4,152.33. 

176.40.  181,48.  215,18. 
Belger  (G.)  57,26. 

Belin  (A.)  175,47, 
Bellermann  (L.)  52,47. 150, 
20. 


Bellezza  (Paolo)  47,43. 215, 

18. 
Belli  (M.)  132,5.  137,19. 
Belling   (H.)  10,34.   31,42. 

90,17.  2.35,51.52. 
Bellorini  (E.)  65,53. 
Belocb  (J.)  45,15.  148,3. 
Bender  (H.)  18,13. 
Bénédite  76,26. 
Benndorf(0.)  91,51.  161,5, 
Bennett  (Charles  E.)  9,22. 

29,28.   33,6.  49,24.  1.33, 

44.  207,12.  235.24. 
Benoist  (Eugène)  67,9. 
Bérard  (Victor)  .30,19.  129, 

28.  198,11.  199,46.  235, 

46. 
Bergeat  71,4. 
Berger  (H.)  75,18. 

—  (Samuel)  6,17.  9,46. 
Bergk  (Th.)  136,30.  151,4. 

219,24. 
Bergm^nn  (A.)  47,6. 

—  (Joh  )  19,9. 
Berkley  (E.)  78,1. 
Berliuer  (A.)  14,18. 
Bernard   (J.)    183,11.  209, 

29. 
Bernardakis  (Greg.  N.)  213, 

19. 
Bernhardi  (Kurt)  88,13. 
Bernhardy  (G.)  13i,36. 
Bernheim  (Ernst)  10,37. 
Bernier  (D.)  58,31. 
Bernoulli    (Garl    Albrecht) 

32,11.12.  35,7.  97,3.3. 
Berthelot  10,12.24-27.  45, 

5.  74,42. 
Bertrand  (Alexandre)  200, 

9.  204,7. 

—  (L.)  206,33. 
Beschreibung  der  Sculp- 

turen     mis    Perqamon 

98,10. 
Besobrasof  (Marie)  59,53. 
Bethe  (Erich)  22,34.  65,38, 
Bettany  80,27. 
Beurlier  81,2.38, 
Bezzel  (Ilerm.)  61,26, 
Bickford-Smith  (R.  A.  H.) 

135,47. 
Biddulph  (Rob.)  70,45,  71, 

16. 
Bidez  (J.)  17,43.  160,43. 
Biese   (Alfred)   12,21.   QQ, 

42, 
Bilger  (Alex.)  65,20. 
Billerbeck  (Adolf)  17,17. 
Binsfeld     (Johann     Peter) 

85,37. 


III.    —    TABLE  DES   AUTEURS   DE   LIVRES. 


293 


Bintz  (Julius)  86,3. 

Birt  (Th.)  24,33.  58,39.  64, 

4.   93,15.   95,4.   207,25. 

237,3. 
Bischofî  219,38. 

—  (E.)  207,1. 
Bizon  (F.)  151,32. 

Blake  (R.  W.)  215,4.  237, 

52. 
Blanchet  (J.  Adrien)  145, 

35.  182,29.  201,38.  209, 

12. 
Blase    (H.)    13,41.    69,10. 

24.  91,46.  135,3.  147,50. 

167,34.  266,21. 
Blass  (Fr.)  19,5.  32,6.  91, 

27.     132,37.51.     136,32. 

204,51.  209,20.  215,1.2. 

216,29.   217,53.   222,36. 

235,50.  242,6.  264,45. 
Blaydes  (F.   II.   .M.)  20,4. 

25,40.    30,9.  91,37.    95, 

43.  133,22.  157,29.  207, 

14.  235,26.  241,10. 
Blinkenberg  (C.)  91,32. 
Blomquist   (A.   W.)  69,17. 
Blumner  (H.)  35,4.  74,45. 

90,4.  130,7. 
Bodensteioer    (E.  )    11,51. 

90,47. 
Boeckh  (Aug.j  78,6. 
Boehme   (G.)   10,44.    137, 

17.  152  29. 
Boer'ner  (A.)'  130,40.   219, 

2Q. 
Bottger  71,13. 
BôUiclier  (Cari)  11,8.  29,7. 

—  (Ernst)  22,40.  95,11. 
132,52. 

Bohatla  (Hans)  23,39.  26, 

27.  134,41. 
Bohse  (P.)  57,16. 
Boissevaiu  (M.)  210,26. 
Boissier     81,42.      160,16. 

182,46. 
Boissière  (G.)  11,49. 
Boisonriade    (P.)     183,11. 

209,29. 
Boldermann  (P.  M.)  32,17. 
Boll  [V.)  10,22.  19,27.  94, 

23.  130,4.  140,4.  209,3i. 
BoLLANDisTES    (les)   181,23. 
Boltenstern  (P.  von)52,26. 
Boitz  (C.)  63,53. 
Bonafous  (4.)  135,19. 
Bone  (H.)  51,19. 

—  (K.)  51,20. 
Bonhôffer  (A.)    12,52.   24, 

21. 

Bonn  [séminaire  philolo- 
gique de)  222,39. 

Bonnet  (Max)  134,5. 

Borchardt  76,48. 

Bormann  (E.)  75,24. 

Bornemann  (L.)  28,37. 

Borromeo  (C.)  1.3,46.  52,8. 

Botsford  (George  WilJis) 
130,27.  213,10. 


Bottek  (E.).  139,14. 
Boulanger  (G.  A.)  71,12. 
Bouriaut  76,25. 
Boye  (W.)  207,51. 
Boyer  (E.)  58,15. 
Bozucki  (M.  K.)  151,30. 
Brâgelmann  75,5. 
Brandt  (Paul).  26,22.  133, 
2.  139  21. 

—  (Samuel)  18,30.  34,3;^. 

—  A.  van)  160,41. 
Brasch   (i\I.)  14,14.   24,27. 

92  33. 
Brassie'(Mrs)  70,27. 
Braun  80,23. 
Breitung  (Arno)  59,15. 
Brenous  (J.)  9,25    201,42. 

209,42.  221,43. 
Brief  (S.)  61,24. 
Brieger  (Ad.)  17,45.  28,50. 

59.25.  93,27.  134,10. 
171,13.  208,35.  237,29. 
265,17. 

Brinker  (R.)  58,23. 
Brinkraann  (A.)  22,32.134, 

34.  222,.33. 
Brissaud  81,41. 
Brochaid  (V.)  59,28. 
Brockelmann  207,46. 
Brosin  (0.)  51,23. 
Brown  (Rob.)  81,7. 
Brlnicky  (Ladislav)   154,4. 
Bruckmann     (Fr.)     16,33. 

95,28. 
Bruckner  (A.)  93,50. 
Brugmann  (K.)  16,8.   95,8. 

132,20.  206,22. 
Brugscli  (H.)  73,34. 
Bruliu  (Ewald)   10,43.  25, 

23. 

31.26.  148,14.  213,11. 
215,6.  217,46.  264,43. 

Brun  (J.)  209,33. 

Brunn  (H.)    89,31.    95,28. 

164,5.  165,33.  166,15. 
Bruns  (Ivo)  62,5.35. 
Bruuzlow  fOtlokar)  77,30. 
Buchan  (A.)  71,6. 
Buclihold  (L.)  22,28.  97,28, 

160,42. 
Buck  (Cari  Darling)  22,43. 

97,46.  240,42. 
Bûcheler   (Fr.)    Q.&.    15,5. 

23,6.     90,53.     95,16.17. 

155,27.  265.9.12. 
Buchner  (Wilheim)  14,24. 
Biicking  (H.)  13,39. 
Budinger(Max)9,44. 30,15. 

99,26. 
Bulz  (.Vlart.)  129,8. 
Bûrger(K.)  199,38.  205,15. 
Bultner  (R.)  24,37.  31,47. 

91,44. 
Bûttnfr-Wobst  61,15.  147, 

53.  217,33. 
Bulic  (F.)  151,38. 
Bullinger  (A.)  61.51. 
Burckhardt  (A.)  90,7. 


Burger    (C.-P.  jr)    12,37. 

205,34. 
Burkhard  (Karl  Friedrich) 

88,20. 
Burkitt  (F.  C.)  181,37. 
Burmeister  (Fr.  18,3. 
Buruouf  80,34. 
Buschau  (G.)  74,9.46. 
Buso]t(Georg)79,33.  98,47. 
Busse  (Ad.)  61,45.   64,34. 
Butcher  (S.  H.)  20,45.  62, 

32.  237,33. 
Bywater  (I.)  62,11. 
G    (noms    grecs    commen- 
çant par)'.  Chercher  à  K, 

ceux  qui  ne  sont  pas  ici. 
Cabrol  (Fcrn.)  207,37.  216, 

30. 
Cagnat     160,25.      181,24. 

205,47.     210,15.    213,5. 

237,44. 
Cajori  140,12.  273,4. 
Caidi  (G.)  64,14. 
Cali   (C.)    160,48.49.    207, 

11.42. 
Campbell  (L.)  18,39.  28,47. 

96,5.     167,29.    207,11. 

242,1. 
Canet  (C.)  79,48. 
Cantarelli  (L.)  11,36.  131, 

53.  182,45. 
Canlor   (iM.)   129,14.    204, 

45.  261,21.26. 
Capellanus  (G.)  147,33. 
Capelle  (C.)  55,22. 
Capes  (W.  W.)  61,20. 
Capone  (Giulio)   16,49. 
Capps  (E.)  90,23. 
Carbone  (G-.)  60,36. 
Carra  de  Vaux   10,21.  27, 

32    139  52. 
Carréri  (F.  C.)  267,25. 
Carrelte  lE.)  210,16. 
Carstens  20.28.  206,35. 
Cartailhac  76,10. 
Carton  210,32. 
Casagrandi  (V.)  91,6. 
Caspari  (G.  P.)  61,3. 
Castellani  (Giorgio)   11,46. 

14,51.21,41.204,43.210, 

49.  217,41.  265.15. 
Castillou  Saint-Victor  (De) 

72,42. 
Catalogue   du   Musée   de 

la  Commission  des  An- 
tiquités   de    la    Côte- 

d'Or  182,22. 
Catalofjus  dissertationwn 

pliilol.  classicat'iim  ib2, 

3. 
Cauer  (Paul)  15,24.  24,30. 

33,12.  55,44.  96,26.  130, 

18.     138,20.32.     151,24. 

42   207,22.  240,45. 
Cavvadias  {['.)  18,36. 
Ceci  (Luigi)  20,38.  132,45. 
Éermâk  (Jeiin)  154,2. 
Cerny  (Joseph)  153,38. 


294 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES, 


Cerocchi  (P.)  220,38. 
Cesca  (G.)  58,11. 
Champollion  76,12. 
Chassinat  76.26. 
Chatel  (Arsène  de)  175,48. 
Châtelain    (Emile)    176,25. 

181,8.  198,13. 
Chevalier    (Ulysse)    201,3. 
Chiappeiii  (A.)  60,23. 
Chirco  71,10. 

Chipiez   (Charles)    28,24. 
72.29.  76,52.  77,21.  164, 
29.30   224  2. 
Christ  (A.  Th.)  26.44. 131, 

12.42.  20i,46.  208.28. 
Church  (A.  J.)  238,27. 
Chytil  (Franz)  21,9. 
Ciaceri  (Ein.)  18,20.21.  20, 

12. 
Cichorius  (C.)  99,7.  219,38. 
Ciccotti    (E.)  136,29.   137, 

27.41. 
Cima  (Ant.)  68,22.26. 
Cin  (C.)  70,15. 
Clarck   (Albert    C.)  22,21. 
Classical  Sludies  in  ho- 
nour  of  Henry  Drisler 
17,5.  206,11. 
Cleef   (Frank    Louis    van) 

168,36. 
Clerc  19îi,12.  225,30. 
Cierval  (J.  Al.)  176,37. 
Clode  (W.)  58,38. 
Cobhans  (C.  Délavai)  69,29. 
Cohausen  (A.  v.)  99,49. 
Cohen  (Henry)  165,17. 
CoUen  (E.  H.)  69,49. 
Collier  (J.)  59,11. 
Collignon  (A.)  181,14. 
—  (Max.)  26,13.  94,8.  149, 

39.  161,3.  200,23. 
Colonna-Ceccaldi  (Georges) 

72  23.37. 
Combe  (E  j  209,27. 
Comment,  philol.  lenenses 

150  28 
Corapiretti  (D.)  90,13.  96, 
34.  211,1.  243,2.264,51. 
Constans  (Léopold)  49,29. 

213,8.  218,2. 
Constantinidis  (G.)  218,2. 
Conway  (W.  M.)  74,22. 
Conybeare     iFred.     Corn- 
wallis)  16,39.  61,44.  97, 
30.  137  2 
Cooper  (Fr.'F.)  9,17.  168, 

29.  240,43. 
Costa  (Em.)  68,48. 
Couat  (A.)  218,40. 
Coudray    la  Blanchôre  (M. 

du)  210,33. 
Couve  (Louis)  16,15. 
Couvreur  (P.)  150,42. 
Cozza  (A.)  19,18. 
Cozza  Luzzi  75,33. 
Cramer  (Franz)  69,21. 
Crampe   (R.)  21,7.   30,36. 
95,41.  131,10.  151,18. 


Crause  (Ernst)  17,37. 
Creizenach  (W.)  14,48. 
Cristofolini  (C.)  53,21. 
Croispt  (Alfred)  62,53.  183, 

8.9.  210,52. 
—  (Maurice)  183,8.  210,53. 

219,40. 
Crusius   (0.)  11,43.   16,15. 

28,33.   89,41.   91,24.  94, 

32.148,12.161,31.200,11. 

205.11.    217,27.   219,38. 

237,16. 
Csengeri   (J.)   155,49.  158, 

23.25. 
Cûppers  (Fr.  Jos.)  64,2. 
Cumont   (Fr.)  13,27.    15,9. 

39.  29,48.  80,53.   81,47. 

95,18.     156,10.     159,27. 

208,38.    215,11.   222,42. 

231,15. 
Cumpfe    (Charles)    154,31. 
Cuntz  (0.)  75,26. 
Curcio  (G.)  90,25. 
Curlius  (Ernsl)  12,17.    18, 

50.  80.46.  132,15.  219,27. 
Cwikiinski  (L.)  54,32.133, 

33.  134,13.  148,20. 
Cybulski  (P.)  23,37.  49,5. 

132,10. 
Czvczkiewicz    (A.)     45,33. 

149,46. 
Dâhnhardt      (0.)     16,52. 

96,53.      131,26.     215,4. 

217,23. 
Damsté      (P.   H.)     21,11. 

237,49. 
Danesi  (A.)  80,40. 
Darcel  77,25. 

Daremberg   181,4.    182,27. 
Daresle    (R.)  22,47.   96,2. 

210,19. 
Dauraann  (Ad.)  148,24, 
David  (J.)  150,30. 
Davidson  (T.)  62,22. 
Davis  (R.  F.)  239,21. 
Deazeley  (J.  Howard)  242, 

Decharme(Paul)12.51.92,4. 
Décrue  (Francis)  221,47. 
Deecke  (W.)  71,18. 167,43. 

212,51. 
Defrasse  (A.)  226,22. 
Degering  (Hermann)  15,43. 

131  ,.37. 
Degert  223,53. 
Delbriick  (B.)  90,20.   200, 

41. 
Delehaye  (Hipp.)  207,51. 
Delitzsch  (F.)  94,2.  207,30. 
Deltombe  (E.)  160,32. 
—  (J.)  160,32. 
Demaison  (L.)  177,9. 
Dembitzer  (Z.)  151,33. 
Demmier   (Adalbert)   22,4. 
Denisof  153,29. 
Deschamps  (Gaston) 219,32. 
Dessau    (Hermann)    34,41. 
Dcssi  (V.)  135,48. 


Dessoulaw  (P.)  210,29. 
Destinon  "(J.     v.)     30,29. 

215,11. 
Detlefsen  75,32. 
Dettweiler  (P.)  24,27.  139, 

4. 
Deuerling  (A.)  46,24.41. 
Deuticke  (P.)  51 ,21.  139,7. 
Dickmann  (J.)  66,47. 
Dieckhoff  (0.)   20,21.  134, 

38. 
Diederich  (B.)  32,31.   45, 

29. 
Diehi  (Ch.)  164,41.  205,30. 
Diels  (H.)  10,10. 17,27.  64, 

43. 
Dienel  (Rich.)9,40. 
Diepenbrock  (L.)  58,45. 
Diercks  (Gu.stav)  100,15. 
Dieterich  (A.)  51,42.   161, 

42.  200,27.  204,53. 
Dihigo  (Juan  M.)  222,46. 
Dindorf  (L.)   61,15.  92,32. 

206,2.  239,48. 
Dislcl  (T.)  96,38. 
Dobschûtz    (Ernst   v.)   35, 

12. 
Dodwall  (L.  D.)  66,35. 
Doell  (Johannes)  72,15. 
Dôring  (Aug.)  23,13.  136, 

52.  210,14. 
Dôrpfeld  (W.)  22,38.    93, 

49. 
Dôrwald  (P.)  151,44. 
Dolejsek  (B.)  152,41.  154, 

34. 
Domaszewski  (A.  v.)  31,30. 

155  51. 
Dorez' (Léon)  209,16. 
Dornseifîen  (J.)  50,39. 
Dorr  (Robert)  98,43. 
Dorsch  (J.)  148,21. 
Dottin  (G.)  30,46. 
Douais  (C.)  6,16. 
Draeger  (A.)  66,14. 
Drechsler  (F.  J.)  68,35. 
Drefke  (Otto)  63,16. 
Drerup  (Eug.)  131,34. 
Dressler  81,15. 
Dreves  (G.  M.)  94,42.  96, 

18.  98,14. 
Drexler  80,52. 
Droysen  75,6. 
Drùck  (Th.)  129,4. 
Drummond  (J.)  59,40. 
Dubois-Guchan  226,44 
Duchesne  (L.)  176,17. 
Darnhôfer  66,5. 
Duhr  (Bernhard)  16,37. 
Dumon   (K.)  26,15.  94,39. 

128,52.  209,18. 
Dupuy  (Paul)  210,12. 
Durm  (Jos.)  10,51. 
Duruy  (Victor)  49,37. 
Dusànek(Fr,)  154,38. 
Dyer  (Louis)  81,22. 
Dyroff  (A.)  56,20.  137,37. 
Dziatzko  (C.)  11,12. 


III. 


TABLE   DES   AUTEURS   DE   LIVRES. 


295 


Earle  (Mortiraer  Lamson) 
20,44,  167,10.  235,27. 

Ebe  (G.)  95,6. 

Eberhard  (A.)  46,52.  147, 
28. 

Ebers  76,46.  77,42. 

Ebert  (A  )  66,18. 

Eble  80,13. 

Eckstein  19,1.  74,46. 

Edwards  (G.  M.)  206,3. 

Egelhaaf  67,il. 

Egen  (A.)  66,46. 

Egger  (E.)  216,24.  217,40. 

Egli  (Emil)  34,43. 

—  (J  )  69,26. 
Ehrenberg  (Victor)  28,5. 
Ehrengruber    (S.)   152,44. 
Ehrhard  (Albert)  16,27.28. 
Ehriich  (Bruno)  20,18.  132, 

3.  212,44.  217,42. 

—  (E.)  6,4. 
Ehwald  65,39.  66,30. 
Eichert  (0.)  47,35.  66,29. 
Eichler  (G.)  151,17. 

—  (H.)  50,18.  151,20. 
EickhofT(P.)  97,17. 
Ellis  (Rob.)  129,39. 
Elmer  (H.  C.)  5,49.  152,32. 
Enderlein  (Oskar)  85,.35. 
Engel  (Charles)  206,33. 
Engelbrecht  (August)  17,3. 

208,45. 
Engelmann  (R.)  65,44,   90, 

30. 
Enger  (Robert)  21,35.  134, 

16. 
Engler  (A.)  11,23.   132,23. 

204,23   205,44. 
Eos  148,19. 
Eranos  Vindobonensis  20, 

9.  152,48. 
Erckert  (E.  von).  19,39. 
Erhardt  (L.)  45,17.  96,22. 
Erman    (Adolf)   76,52.   77, 

12.43. 
Espérandieu    (Emile)    205, 

36. 
Essen  (Ernst)  19,3. 
Evans  (Arthur    J.)    27,43. 

165,10. 
Ewaid  80,32. 
Evssenhardt  (Fr.)  133,3. 
Faber  (,l.)  63,45. 
Fabia  (Ph.)  90,38.  201,17. 

209,25. 
Fahland  (B.)  55,48. 
Favaro  10,16. 
Favre  (J.)  66,13. 

—  (M-ne  Jules)  58,20. 
Fay  (Edwin)  210,39. 
Fecht  (K.)  149,1. 
Fedde  (Friedrich)  87,7. 
Feddersen(H.)  22,9.  97,20. 
Fehr  (E.)  91,15. 

Fekete  (Etienne)  157.2. 
Fenneli  (C.  A.  M.)  147,47. 

216,27. 
Ferger  (W.)  69,18. 


Ferté  (G.)  160,28. 

Festa  (N.)  150,34.  220,39. 

Festschrift    f...     Ludwig 

Friedlcinder    23,7.    30, 

44.   133,49. 

—  f.  Johannes    Overbeck 
17,47. 

— z.éoo  Jubelfeier  Univers. 

Halle  Wittenberg   130, 

35.  150,33. 
Feuardent  72,18.  165,18. 
Feuvrier  (Julien)  181,17. 
Fichot  (Ch.)  206,20. 
Fick  (A.)  92,52.  151,2. 
Fickelscherer   (M.)    46,33. 

151,21. 
Ficker  (Gerhard)  208,7. 
Fiegl  (Al.)  59,1 
Finâly  (G.)  6,2. 
Firmanio  68,25. 
Fischer  (P.  G.)  149,48. 

—  (W.)  149,43. 
Fischer-Benzon(R.  v.)  130, 

22. 
Fishér  (F.  H.)  69,51. 
Flagg  (J.)  135,37. 
Fleischer  (C.  A.)  9,33. 

—  (Oskar)  210,35. 
Flensburg  (N.)  1.34,24. 
Florschatz  99,49. 
Fôrsteraann     (Alb.)     15,7. 

130,30. 
Foerster  (R.)  27,14.  64,22. 

91,36.  215,13. 
Folliot  de  Crenneville  (V.) 

70,15. 
Foiidalion    Eugène   Piot 

13,6. 
F'orbes  (Archibald)  70,13. 

—  (W.   H.)   31,.32.   97,26. 
168,37.    209,11.   239,41. 

Forchhammer  (P.  W.)  13, 

17.  93,30. 
Foucart(P.)81,27.  134,53. 

200,28.   208,10.    224,26. 

241,1. 
Fougères  (G.)  205,19.  214, 

51.  224,34. 
Fournier  (M.)  206,-33. 
Fowler  (J.  T.)  6,21, 
Fraccaroli    (  Gius.)   21,51. 

27,36.  94,26. 
F'rankel  78,12. 
Frâiîa  (Tomâs)  154,21. 
Francotte (Henri)  2i,14.  23, 

27.  161,1. 
Frank  (U.)  65,36. 
Franke  (Aug.)  69,4. 

—  (J.)  1.32,16. 
Frankfurter  (S.).  26,18. 
Frantz  (Joh.)  67,43. 
Frederking  (A.)  53,18. 
Freeman(LdvvardA.)19,ll. 

23,.34.    27,20.41.    87,13. 

210,21. 
Freeriks(Herm.)  133,11. 
Freese  (J.  H.).  236,31. 

—  (Karl)  85,42. 


Freppel  60,-38.42. 
Frey  (K.)  30,48. 
Frick  (C.)  60,52. 

—  (Otto)  86,31. 
Friedprsdorff  (Franz)  25,20. 

67,5.  147,31. 
Friedlânder  (Ernst)  31,35. 

99,46. 
Friedrich    (Gustav)    14,42. 

.33,31.      50,23.       97,23. 

131,31.    150,45.    162,18. 

236,41.  266,28. 

—  (W.)  68,28. 
Friedrichson  75,6. 
Frigell  (Andr.)  67,13.16. 
Fritsche  (R.)  65,48. 
Fritze  (H.  v.)   11,39.  130, 

12. 
F'ritzsche  (R.)  80,21. 

—  (J.  von)  91,3. 
Froehde  (Oskar)  68,39. 
Frôhlich  (Fr.)  21,16.  49,2. 

135,4. 

—  (K.)  49,12.132,11. 
Frôhner  (W.)  16,6.  34,24. 
Frothingham    (A.     L.)   60, 

45. 
Fuchs  (Joseph)  23,44.   26, 
25.  99,34.  128,53. 

—  (Robert)   22,8.    133,13. 
208,30.31. 

P^ugner    (Fr.)    9,19.    24,2. 

49,11.  67,25.  133,9.  152, 

19. 
Fûhrer  (A.)  131,2. 

—  (Jos.)     18,31.    129,50. 
207,29. 

Fulda  (C.)  5.3,20. 
Fumagalli    (G.)   19,23.   80, 

18.  95,40.  135,40. 
Furneaux  (H.)   20,50.  239, 

20.  241,-39. 
Furlwângler     (Adolf)     34, 

4.5.132,6.  165,48. 
Gabelentz  (Georg  von  der) 

17,20. 
Gaheis  (Al.)  135,7. 
Gaiser-(E.)  61,6. 
Galuski  (G.)  79,46. 
Gamurrini   (G.)  19,18.  94, 

28. 
Ganzenmûller  (Karl)  10,47. 

149,33.  205,9. 
Gardner  76,-33. 

—  (P.)  97,41.  164,38.  222, 
49. 

Gardthausen    (W.)    49,35. 

99,10. 
Gartelmann(H.)  62,32. 
Gaspar  (L.)  159,18. 
Gauckler  207,18. 
Gaudry  71,3. 
Gebhardt  97,-37. 
Geffcken    (.1.)   21,1.  75,21. 

91,48.95,14.136,16.138, 

39.40. 
Gehien  (0.)  131,44.  212,52. 
Gehlhardt  (P.)  69,11. 


296 


TABLES    DE   LA   REVUE   DES    REVUES. 


Gehring    (August)    20,16. 

30,47.96,31.134,42.222, 

51.  240,19. 
Geiger  (G.)  60,5. 
Gelzer  (Heinrich)  14,30. 
Gemoll  (W.)  17,46.  28,52. 

50,43.     97,22.      134,46. 

150,47. 
Genthe  (Ârn.)  149,34. 
Gporgeakis  (G.)  207,8. 
Georgii  (H.)  52,32. 
Gercke  (A.)  98,30. 
GerliDger-Eiuhauser  (J.  B.) 

133  15. 
Gerstènberg  (G.)  47,44.45. 

136,6. 
Gerth  (B.)  137,42.  209,1. 
Gevaert  (Fr -Aug.)  201,33. 
Geyer  (P.)  9,52. 
Ghevn  (J.  van  den)  154- 
Gibbius    (H.     de     B.)   74, 

38. 
Gibson    (Marg.  D.)    22,26. 

129,42.  134,49. 
Giesing  (F.)  54.31. 
Gilbert  (Gustav)  24,6.   79, 

5.19. 

—  (J.)  66,19. 

—  (W)  134,16. 
Giles  32,51.  98,9. 
Gillhausen  (W.)  147,31. 
Gimm  (.lui.)  69,7. 
Girard   (Paul  Fred.)   32,8. 

182,13.  210,45.46. 
Girbal  (F.)  49,29. 
Giri  (G.)  137,23. 
Gitlbauer  (M.)  1-30,1. 
Givelet  (Cli.)  177,8. 
Glachant(W.)  206,16.  218, 

14.  222,17. 
Glaser  (0.)  1.33,52. 
Gleue  (Hermann)  12,47.33, 

35. 
GnesoUo  (F.)  50,52.  51,3. 

5.6. 
Gobe!  (E.)  55,50.  62,2.  150, 

43. 
Golling  (.1.)    51,18.  "66,44. 
Gœlzer  206,50. 
Gôtz   (Georg)  13,2.   22,19. 

25,15.  32,48.  90,27.  92, 

21.  93,12.  96,20.  162,32. 

207,48. 

—  27,23.  74,36. 
Gôtzeler  (L.)  10,45.  61,22. 

90.14. 
GohI  158,39. 
GoKibaober   (A.)  6,18.  96, 

25,  150,51.  209,13. 
Goltheis  81.14. 
Gomperz  (lleinrich)  20,50. 

32,2.3.     134,20,    183,14. 

211.7. 

—  (Th.)  64,29-31. 
Goodwin  (A.)  94,17.   147, 

45. 

—  (W.)  129,47. 
Goth  (Vil.)  153,39. 


Goyau  (G.)  160,25.  181,24. 

205,47.     212,49.    213,5. 

2.37,44. 
Gradenwitz     (0.  )      16,44. 

130,33.    132,18.   167,53. 
Graf  (A.  C.)  17,22. 

—  (E.)  1.36,45. 
Graffia  (B.)  205,18. 
Gramme  (A.)  50,45. 
Grassi  23,22. 
Gratia  (De)  267,23. 
Grau  (H.)  66,10. 
Graux  (Charles)  176,14. 
Grave  14,13. 

Graves  (C.   E.)  17,51.  207, 
12.  236,27. 

—  (Fr.  P.)  235,29. 

Grav   (J.    H.)    10,.33.   208, 

12.  215,14.  216,7. 
Gérard  (Oct.)  181,3. 
Greef  (A.)  9,19. 
Gregar  (F.)  54,28. 
Griebenow  (H.)  95,13. 
Griechische    Studien    H. 

Lipsius  dargebrucht  15, 

14.  92.27.    128,37.    206, 

51.  219.36. 
Griffith  76,32. 
Grindle  81,53. 
Groh  (Fr.)  154,16. 
Gronovius  f.J.  B.)  11,12. 
Grosse  (11.)  56,21. 
Grueneberg  (A.)  65,49.  89, 

50. 
GrûQwald  (E.)  57,9. 
Grysar  66,44. 
Gsell    (Stéphane)    160,26. 

181,28.  2.31,10. 
Gudeman  (A).  18,4.44.  49, 

20.    66,9.  93,2.    132,28. 

134,3.167,8.205,48.235, 

22. 
Gilldenpenniûg  (Alb.)33,3. 
Gûnther  139,46. 

—  (0.)  9,49. 
Guhl  90,29. 

Guidani  (P.  G.)  68,38. 
Guiliemard  (F.  H.)  71,14. 
Guiraud(P.)ll,18.  160.52. 

182,11.  201,28.  209,9. 
Guflitt  80,38. 
Gutschmid  (Alfred  von)  13, 

28.  208,14.  215,15. 
Guttmann  (K.)  66,17. 
Gvraidus  (L.)  132,47. 
Hàack  iR.)  95,32. 
Haake  (Alb.)  58,21. 
Haas  (G.  E.)  92,15.  100,7. 
Habich  (Alfred)  69,16. 
lladley  (W.  S.)  18,9.  205, 

31. 
Hàfner  (Ernst)  9,24. 
Haussner  (J.) 24,29.  71,17. 
Hafter  (E.)  35,19. 
Hagpn  (P.)  59,19. 
Hagfors  (Edwin)  62,23. 
Hahn    (W.)    14,.36.   25,42. 

136,31.  151,3.  219,25. 


llaigh  (A.)  239,46. 

Haie  (W.  G.)  19,22.  27,48. 

128.45.    132,.34.     151,7. 

208,44.  216,25. 
Haller  (J.  L.)  1.35,45.   159, 

36.  160,33. 
Halm  (K.)  46,46. 
Hamann  (K.)  47,52. 
Hammer  (G.)  26,46.  92,26. 

214,53.  217,36. 
Hamp    (K.)     26,8.     96,51. 

137,40. 
Hann  (J.)  71,6. 
Hannsen  (F.)  45.27. 
Harant  (Al.)  67,10, 
Harder  (Gh.)  152,29. 

—  (Ff.)  66,46.  162,34. 
Hardy   (E.-G.)  16,20.  236, 

37. 

—  (W.  S.)  237,9. 
Harnack  (Adolf)  9.41.  .33, 

21.    35,5.    60,25.     61,2. 

97,37.  205,41.  238,44. 
Harnecker  (0.)  68,24.  26. 
Harper  81,10. 
Harre  (Paul)  25,22. 
Harris  (C.  B.)  69,52. 
Hart  (G.)  66,4. 
Hartel     (W.    von)    18,43. 

92.13.  95,4.   130,6. 
Hartenstein  (C.)  59,31. 
Hartfelder  99,52. 
Hartiand  (E.  S.)  236,1. 
Hartmann  (J.  J.)  66,33, 
Harlwig  17,48. 
Ilarvard-Sludies  151,1. 
Hase  (Cari  Benedicl)  14,5. 
Hasper  86,17. 

Basse  (E.)  54,47. 
Hatch  (E.)  29,29.  81,52. 
Hauler  (Edmuud)  17,25. 
Haupt  (C.)  148,48. 
Hauptmann  158,31. 
Hauréau  66,1.  181,52. 
Hausrath     21,39.     129,45. 

207,15. 
Haussoullier    22,47.     96,2. 

164,39.  198,11.  210,20. 
Hauvette   (Amédée)    18,11. 

92,23.  237,8. 
Havet  (Ernest)  84,7. 

—  (Louis)  6,8.  9,39.  68,50. 
210.6. 

Hayder  (L.)   151,29. 
Headlam  (Arthur  C.)  14,3. 
Heberdev  (Rudolf)  17,10. 
Heffter  78,27. 
Hehn  (Viktor)  11,20.  82,3, 

132,23.  204,21.  205,42. 
Heiberg  (J.  L.)  22,1.  23,2. 

97.14.  140,6. 
Heidenstam  71,6. 
Heidrich  (G.)  149,9. 
Heierli  (J.)  35,18. 
Heim  (R.)  92,2. 
Heine  (0.)  14,5.  60,8. 
Heinemann  (J.)  137,11. 

—  (0.  V.)  31,15. 


III.    —   TABLE    DES   AUTEURS    DE   LIVRES. 


297 


Heiuichen  (J.  A.)  23,9. 
Heiusch  (Joseph)  13,45. 
Heinze(R.)  30,22.  62,36. 
Heisenberg    (Aug.)    21,25. 

128,13.  129.10. 
Heilkamp  (L.)  51,23. 
Heitz  (Paul)   208,37. 
Helbii,'    (Wolfgang)   16,34. 

200,21. 
Hélène  (.VI.)  74,42. 
Heirabold  (Julius)  63,8, 
Hejmreich  (G.)  59,35. 
Heiwich  (N.)  92,49. 
Hempel  (Otto)  98,32. 
Hendricksoa     (Georg     L.) 

20  29. 
Henke  (*0.)  55,.36.45.  131, 

19.  207,23. 
Henry  (V.)  80,38. 

Hense  (Otto)  11,15.   15,31. 

28,10.41.    34,.30.    95,34. 

131,17.  220,29. 
Hensen  10,7. 
Hentze  (C.)   17.49.  55,23- 

26.  130,2.  135,16. 
Hepvvorth-Dixon  (W.)  70, 

29. 
Heraeus  (Cari)  83,10. 

—  (W.)  29,38.  49,13.  67, 

20.  133,35. 
Herbst  (L.)  89.37. 
Herfurth(K.)  74,34. 
Hergt  (M.)  45,30. 
Herkeurath(L.)  69,25. 135, 

4. 
Hernaann  (Karl   Friedrich) 
78,30.45.  132,12.  207,9. 

—  (Moritz)  78,13.   119,35. 
Herrmann  (.Vlax)  210,3. 
Herschel  140,1. 
Herthum   (P.)   12,35.   217, 

51. 
Hertz  (M.)  128,14. 
Hertzberg  (G.)  17,8.  49,38. 
Hervipu.\  (L.)  97,9.  98,24. 
Herwerden   (H.   van)   168, 

22. 
Herz  (W.)  135,52.  138,51. 
Hess  rG.)  58,13. 
Hesse'(F.).32,34. 
Hesselbarth  (H.)  67,36. 
Hettner  (F.)   18,51.  32.29. 

89,26.  132.8.  137,6.  206, 

8. 
Heydenreich    (Ed.)   67,47. 

49. 
Heylbut  (G.)  62,19. 
Heyne  10,9. 
Hicks  (R.  C.)  240,39. 
Hilberg  (Isidor)  16,42.  95, 

10.  151,5.  237,1.265,32. 
Hiidebrandt     (P.)      15,27. 

129,25. 
Hilgard  (A.)  92,20.  151.47. 

206,39.     213,2.    217,49. 

2.39  15. 
Hiller'(Eduard)  82,45.  265, 

39. 


Hillerv.  Gârtringen  (F.)  34, 
47. 

Hilprecht    (H.  V.)    23,25. 

Hiotner  (F.)  54,19. 

Hirschfeld(G.)  17,48.80,1. 

Hirt  (H.)  97,24. 

Hislorische  Untfirsuchim- 
gen  Ernsl  Forstemunn 
gewidtnet  11,42.  99,12. 

Hiltrich  158,27. 

Hitzig   (F.)  20,34.  130,26, 

Hochart  (P.)  160,37. 

Hoefer  (F.)  74,19. 

Hoehn  (P.)  50,25. 

Hoess  (G.)  236,33. 

Hoffa  (Bojesen)  80,14. 

Hoffmann  (E.)  71,21.91,18. 

—  (W.)  65,15. 

—  (Fried.)  134,18.  137,5. 
Hohifeid  (P.)  58,5. 
Holden  (A.)  167,13.  206,24. 

239,44. 
Holder  177,5. 

—  (A.)  6,10.  17,33.34.  27, 
34.30,43.35.10.11.51,8. 
9.  94,50.  130,20.  204,9. 
205,39.41.  236,40.  266, 
27  28 

Hoiland'(R.)    31,7.    65,33. 

136,4. 
Hoileaux   (M.)   21,45.  136, 

23. 
HoIm(Adolf)  27,52.  182,39. 

235  35. 
Holmes  (David   H.)  30,40. 

136,15.    168,36.   208,41. 
Holtze  (F.  W.)  67,23. 
Holub  (J.)   148,25.  158,37. 
Holwerda  72,31. 
Holzapfel  (L.)  73,26. 
Holzinger    (C.     v.)    31,28. 

61,9.  1.36,/.2.  222,1. 
Holzner  (E.)  21,.38.   96,33. 

133,39.40.50.  208,43. 
Holzweissi"      (F.)      25^26. 

56,17. 
Hombert  (J.)  160,23. 
Hommel  (Fr.)  23,38.  76,43. 

81,8,  135,14. 
Hopkins     (A.    Grosvenor) 

213,3. 
Hornvanszkv  158,12. 
Horton -Smith     (Richard) 

167,11.  237.38. 
Horvâlh  (J.)  157,10. 
Hosius  (Cari)  17,35. 
Hospodka  (Vaclav)  153,41. 
Hougthon  (W.)  74,26. 
Ilrbek  (F.)  148,17.  153,51. 
Hruza  (E.)  21,32.  90,42. 
Hubatsch    (0.)    55,47.   92, 

44. 
Huber  (J.)  17,2.  65,2.  131, 

29.  152,25. 
Hubschmann  (H.)  209,17. 
Hueffner  (Fr.)"  68,44.   213, 

18. 
Hug  78,47. 


Hug    (A.)  59,21. 

Huit  (Ch.)  200,16.  207,24. 

Hultsch   61,17.    73,31.  89, 

24.  167,15.  236.36. 
Humphreys     (Milton     W.) 

52,45. 
Ihering  (Rudolph  von)  15, 

38.  28,4. 
Ihra  (M.)  98,3.  133,43. 
Uberg     (J.)     89,45.    91,4. 

219  38 
Irahoof-Blumer  (F.)  74,2. 
Immisch  (0.)  35,20.   99,7. 

219,38. 
Inama  (V.)  90,46. 
Ippel  (Ed.)  63,27. 
Irmscher  (Em.)  133,5. 
Italie  (H.)  81,13. 
Iwanowitsch  (Georg)  29,26. 
Jacobitz  (K.)  129,38. 
Jacobs  (Rudolf)  47,32.  136, 

46.  148,15.  265,33. 
Jacoby   (K.)  25,38.  61,13. 

149,32. 
Jadart  (H.)  177,9. 
Jager  (0.)  45,21.  100,4. 
.lahn  (Alb.)  216,12. 
-  (0.)  90,50. 
Jahresberichte     der    Ge- 

schichtsivissenschaft  99, 

3.53. 
James  (M.  R.)  72,44.    182, 

44. 
Jamot  (P.)  13,8  91,35.  95, 

53. 
Jau  (K.  von)  201,51.   216, 

26.  222,5. 
Janet  (Paul)  58,2. 
Jaslro\v(J.)  30,17. 
Jeanjaquet  (Jules)  5,51. 17, 

6.  207,53. 
Jebb  (R.  C.)   45,24.  52,51. 

57,7.    93,28.44.     147,23. 

181,45.  212,48. 
.leep  (L.)  91,16. 
Jellinek  (M.  H  )  66,3. 
Jeremias  (Alfred)  17,17. 
Jernstedt  218,.36. 
Jerram  (C.  S.)  168,22. 
Jevons  (Frank  Byron)  222, 

49. 
Jezienicki  (.Michael)   18,41. 
Jezierski  (A.  S.)  65,15. 
Joachim  (Herm.)  62,38. 
Johring      (Johan.)      15  44. 

131,21. 
Johûstoue  (J.-O.)  60,51. 
Jolv  (H.)  58,37. 
Jonas  (Rich.)  67,29. 
Jones    (H.    Stuart)    23,27. 

220,31.  238.3. 
Joseph  (D.)   29,16.    57,25. 

40.  91,25.  134,6. 
Jowett    (B.)   18,39.    28,47. 

96,4.      167,29.     207,11. 

242,1. 
Jûlicher  (A.)  21,30.   29,22. 

207,3. 


298 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Jùrges  (P.)  47,39. 
Jullian  181,6. 
Jung  (Juliiis)  33,43. 

—  (W.)  67,20. 
Jureoka  (B.)  152,4.3. 
Kacskovics  (K.)  157,23. 
Kaegi  (A.)   134,13.   138,30. 

53.  149,1.   ir,l,ll. 
Kaibel   (G.)    11,28.    13,20. 

95,25.     128,41.     208,12. 

219,34.  221,49. 
Kaiser  77,11. 

—  (Bruno)  168,8. 
Kalbfleisch  (K.)  137,3. 
Kalkmann  166,40. 
Kallenberiî  139,25. 
Kappes  (K.)  17,53.  51,26. 
Karagiannides  139,44. 
Karajan  (M.  R.  von)  54,2. 
Kassai  (G.)  157,8. 
Kassel  (G.)52,i8. 
Kaufmann  (N.)  61,17. 
Kaupert  (J.  A.j  18,50. 
Kaye  (John)  60,41. 
Keene  (G.  H.)  66,40. 
Kehmptzow  (Fr.)  65,46. 
Keil  (Bruno)  62,26. 

-  (Heinr.)  23,5.  29,53. 
74,16.96,8.  134,45.147, 
48. 

Kékulé  (R.)  91, .39. 

Keller    (0.)    9,23.    24,29. 

35,10.  51,8.  7.3,49.  74,3. 

80,46.    205,40.    210,24. 

266,27. 
Keramer  (0.)  .33,36. 
Kenyon  235,49. 
Kerer  (A.)  67,47. 
Kern    (0.)    14,38.     93,41. 

132,2.  149,6. 
Kiel  (Fr.)  6.3,32. 
Kiepert  (H.)  12,31.  69,38. 

130,15.    149,43.  204,52. 

224,30. 
Kiesewetter    (Karl)   32,36. 
Kiessling  (A.)'  137,14. 
Kimraig  (0.)  66,23. 
King  (W.)  60,18. 
Kiogsley    (Charles)   28,20. 

139,11. 
Kirchhoff  (A.)  98,23. 
Kirstf'n      (Curtius)     17,2. 

96,19.  129,27.  208,27. 
Kisa  (A.)  98,28. 
Klammer  (H.)  51,29. 
Kleemann   (M.)   12,18.  26, 

20.  1.38,15. 
Klein  (F.)  152,27. 

-  (J.)  12,8.  54,25. 
Kleist  (H.  von)  60,2. 
Klemm  (J.)  65,26. 
Klinger  (Georg)  67,48. 
KIostermann     (Erich)     32, 

26. 
Klotz  (Richard)  68,51.  85, 

48. 
KIouéek  (W.)  52,9. 
Kiussmann  (Max)  60,35. 


KnOtel  (A.)  20,27.  94,47. 

1.33,.33. 
Kob  (G.)  11,48. 
Kobli/.ek  (Karel)  154,27. 
Kobvlanski  (J.)   152,45. 
Koch  (A.)  66,47. 

—  (Emil)  98,36.  130,48. 
219,38. 

—  (Ernst)  138,18.  149,2. 

—  (U)  54,48.  .55,21. 
~  (J.)  90,22.  237,5. 

—  (K.)  136,9. 

Kock  (Th.)  217,38.  237,10. 

Kôber  (R.)  57,48. 

Kôchly  (H.)  10,42.  25.23. 
148,43.  213,11.  215,16. 
217,45.  264,42. 

Koenen  (K.l  96,36. 

Kônig  (Ed.)  208,47. 

Kônigliche  Museen  zu  Ber- 
lin 12,48. 

Kôpesdv  158,37. 

Kôpke  "(R.)  20,47.  50,47. 
131,29.  152,2. 

Kôppner  (F.)  149,48. 

—  (G.)  152,6. 
Koerner  (A.)  89,32. 
Kôster  (K.)  89,28. 
Kotschau      (Paul)      17,31. 

29,20. 
Kohi'   (6.)    132,22,    149,4. 

151,11. 
Kohier  81,10. 
Kondakof  (N.)  17,15. 
Koner  90,29. 
Konrâd  (Charles)  154,8. 
Kont  (J.)  208,2. 
Konupek   (J.)   152,36.  154, 

40. 
Kopecky  75,7. 
Kopp  (W.)  80,15. 
Koster  (E.  B.)  54,36. 
Kothe  74,44. 
Kotschy  71,7. 
Kovâr  (Fr.)  154,10. 
Kraemer  53,5 
Kraffert  (Herm.)  68,14. 
Kral  (J.)  52,41.  164,35. 
Kramer  (A.)  65,47. 
Krarape  (Robert)  99,43. 
Kraus  (F.)  51,13. 
Krause  (H.  L.)  13,53. 

—  (K.  Fr.)  58,4. 
Krausz  (Fr.  S.)  73,51. 
Kraut(K.)  25,44.  132,1.135, 

51. 
Krauze  158,28. 
Kreibig  (J.)  59,24. 
Krenkel  (M.)  93,18. 
Kretschnner    (Paul)    12,24. 

93,10      135,43.      166,12. 

204,47. 
Kreuser  (Ant.)  129,40.  138, 

3. 
Kreyher  fJoh.)  58,47. 
Kroll  (G.)   19,7.    33,1.  96, 

27.  97,48.    131,36.   223, 


Kroysmann  (A.)  94,21. 
Krsek  (Fr.)  153,53.154,32. 
Krilger  (F.)  66,12. 

—  (G.  T.  A.)  13,.37.  50,20. 
135,11.  151,23.  152,30. 
162,23.  205,51. 

—  (Gustav)  13,38. 17,28.  19, 
32.  21,30.  22,49.  94,34. 
205,51.  206,44. 

Kruijtbosch  (B.)  66,38. 
Krumbacher     (K.)     23,30. 

90,18.  93,40.  99,42.  135, 

31.  209,35.  219,42. 
Kubflka  (V.)  154,37. 
Kubitschek  (J.  W.)  26,18. 

75,51. 
Kiibler    (B.)   13,51.  16,45. 

48,22.23.     92,6.     96,11. 

132,17.19.    147,26.    150, 

22.  167,53.  215,8.  265,4. 

8. 
Kiihlewein  (Hugo)  136,13. 

223,9. 
Kunssberg  (Hans)  73,21. 
Kuhn  80,37. 
Kulakowski  (J.)  208,8. 
Kunz  (F.)  52,22. 
KuDze  (A.)  48,5.  148,6. 

—  (R.)  147,52. 
Kurz  (E.)  59,31. 
Kusionowicz  (M.)   151,30. 
Kvicala  (Fr.)  154,12. 
Kyhnitzsch  (E.)  97,43. 
Lacombe  (P.)  205,24. 
Lâmraerhirt  (Gust.)   68,41. 
Lafaye  (G.)  94,40.  219,45. 

235  18 
Lagarde(P.  de)  74,11. 
Lago  (del)  80,40. 
Lalin  (Esaias)  151,19.  215, 

17. 
Lambros  (K.)  131,33.  207, 

17. 

—  (Spyr.  P.)  30,34. 
Lanciani  (R.)  91,9.  237,47. 
Lanckoronski    (Karl)    141, 

22. 
Landgraf  (E.)  9,52. 

—  (G.)  13,42.  27,8.13.  266, 
21. 

Landi  (G.)  220,37. 

Lang     Hamilton)  70,6.  72, 

37. 
Lange  (Julien)  223,26. 
Langen  (P.)  12,42. 
Lantsheere  (Léon  de)  164, 

33. 
Laplana   (M.)  135,39.  151, 

49. 
La  Roche  (J.)  91,53.  161,49. 
Laroche  (Em.)  12,33. 
Lastfyrie  (R.  de)  13,8.  91, 

34    95  53 
Latkôczy'(M.)  158,36. 
La  Tour  (Henri  de)  175,45. 
Lattes  (Elias)  90,2.   267.7. 
Lattmann  (J.)  137,33.  147, 

34.  148,51.52. 


m.    —   TABLE  DES    AUTEURS   DE   LIVRES. 


299 


Laubraann  (G.)  46,47. 

La  Ville  de  Mirmont  (H.  de) 

14,39.   17,14.   23,32.  .31, 

3.  32,49.  96,40.  168,34. 

201,25.   205,28.    219,47. 

50.  237,14. 
Lavisse  (Ern.)  205,37. 
Leaf(W.)  45,14.  168,16. 
Lease  (E.  B.)  9,37.  23,17. 

208  25 
Le     Blant    (Edm.)    211,5. 

216,28. 
Lechat  (H.)  226,23. 
Lecoultre  (Jules)  206,27. 
Lednitzky  (J.)  157,24. 
Leeuvven  (J.  F.  van)  17,50. 

55,15.  56,16.  91,38.  92, 

33   206  9. 
Lefébure  '(M.     E.)    76,22. 

77,48. 
Le  Goff  209,53. 
Legraiid  206,.37. 
Lehmann  73,.35.37.  216,27. 

—  (Adolf)  67,.30. 

—  (Konrad)  17,41.   27,4i. 
46,20.  133,7.  205,46. 

Lehoerdt  (Max)  16,11. 
Lehrs  (K.)  15,22.  28,15. 
Leitschuh  (Friedrich)  201, 

13. 
Lejay   (P.)   27,40.    181,13. 

204,40. 
Lenormaud   (François)  77, 

46. 
Léo  (F.)  9,29.  65,7.  68,42. 

98,16.18. 
Leppermann  (Herm.)  69,2. 
Lepsius  (R.)  13,39.  76,27. 

46.  77,4. 
Lévav  (J.)  156,52. 
Lévi  "(Lionello)  12,22. 

—  (Sylvain)  81,1. 

Levv  (L.)  19,14.  97,41.  135, 

49.  153,43.  210,47. 
Lewis    (Agnes   Smith)   22, 

23 
Lewy  (H.)   94,15.   134,22. 

135,6.  205,20. 
Leyhausen  (J.)  65,21. 
Lezius  (Fr.)  9,43. 
Liers  (Hugo)  34,1. 
Lightfoot  2.38,14. 
Lilford  71,15. 
Lincke  (Arthur  Alex.)  12, 

4.5. 
Linde  80,38. 
Lindsay    (W.    M.)    18,5.3. 

32.42.      95.39.     134,26. 

150,31.   240,14.   242,20. 
Lindskog  (Cl.)  9,31. 
Linke  (Johannes)  19,2. 
Linse  (E.)  66,14. 
Lippert  (.lu!.)  19,43.  29,34. 
Lipsius  78,17. 
Littré  (Emile)  5,38. 
Litynski  (.\I.)  152,46. 
Lobeck    (Crh.    A.)   15,22. 

28,14. 


Lods  (Adolphe)  34,16. 
Lôher  (F.  von)  69,43. 
Lôller  (M.)  237,40. 
Loewe  66,15. 
Lohmeyer  (Cari)  31,52, 
Loisy  (A).  209,52. 
Loinever  80,23. 
Looss''(Fr.)  60,25. 
Lorel    (Victor)    76,15.16. 

77  12.52. 
Lorià  (G.)' 140,11.  189,29. 

27.3,1. 
Louis  Salvator  (grand  duc 

de  Toscane)  73,5. 
Luchs  (\.)  66,51.  67,12. 
Luckenbach(H.)19,14  97, 

41.  135,50.  153,44.  210, 

47. 
Ludewig  (A.)  149,51. 
Ludwich  (A.)  15,23.49.50. 

28,15.     56,41.      131,39. 

266,34. 
Lubbert  (Eduard)  83,40. 
Lilbeck  (E.)  75,7. 
Lûbke   (H.)  22,52.  1.36,12. 
Liineburg  (A.)  65,6. 

—  (H.)  17,1. 131,27. 152,25. 
Luptke  20,43. 
Lumbroso  (Giacomo)  29,4. 

132,32.  208,40. 
Lunak  (J.)  65,28. 
Lund  81.14, 
Lupus   (B.)    23,.34.    27,20. 

210,22. 
Luterbacher   21,15.     67,3. 

5.8.  148,46. 
Lnthai'dt  (Ch.)  58,11. 
Maass(Ernst)  21,49.  .32,1. 

.33,52.  65,30.48.  89,47. 

—  (Otto)  17,44. 
Mach  (Joseph)  154,41. 
Mâcheras  (Léonce)  73,8. 
Macinai  (L.)   28,33.  55,28. 

1.39,-37.  216,8. 
Madan  (F.)  239,50. 
.\Iadsen  (A.  P.)  207,53. 
-Madvig   (N.)  66,52.  68,17. 
Madier    (Heinrich)    98,46. 
Miihly  (J.)  59,40. 
Magnus  (11.)  66,21..33. 
Mahaffv   (John    P.)  21,23. 

34,9: 
Mair  (G.)  149,53. 
Maisel  (Hanos)  14,52.  133, 

26. 
Malchin  (Franz)  27,27. 
.Mallet  (D.)  182,18. 
.Maimberg  (W.)  136,40. 
Mangin  74,15. 
MiuiiUus  (Cari)  14,10.  140, 

3.  208,32.  217,29.  266,.33. 

—  (M.)  14,45.  29,45.65,50. 
91,47.  94,31. 

Manoni  207,6. 
Marchant  2.38,23. 
Marchot  5,44. 
Mariette  (Auguste)    76,13. 
50.  77,2. 


Marriot  (H.  P.  G.)   95,50* 
Marsolin  (B.)  206,1. 
Martha  (Jules)  25,17. 
Martin  (Albert)  176,15. 
Martini  (E.)  98,15. 
Marti  non    (  Ph  .  )     160,47. 

207,33.  224,51, 
Marx    (Fr.)    34,52.   93,25. 

129,21.     1.35,18.   148,44. 

151,26.  162,29.    205,23. 
Mas-Latrie  (L.   de)   70,32. 

7.3,11. 
Maspero   (G.)  76,18.47.52. 

77.14  19.25.  182,24.224, 

49.  231,13. 
Masson  (A.)  160,23. 
Mâthé  (G.)  158,15. 
Mathi  (J.)  55,38. 
Mau  (A.)  89,.39. 
Maurenbrpcher   (B.)    20,7. 

24,23.  47,.37.  91,21.  162, 

16.  239,25.  265,2. 
Maurer  (T.)  53.17. 
Maury  (L.)  74,49. 
Mav  (Martin)  204,18. 
Maver  (Ed.)  77,.37.  38. 

—  fHermann)  21,47.  98,53. 

—  (K.)  137,10. 
Mayor  (J.  B.)  240,31. 
Mavr    (Albert)    14,17.    26, 

16.  54,21.  208,5.  209,23. 
220,1. 

—  (Richard)  29,42. 
Mazzoleni  (A.)  267,14. 
Meifprt  (G.)  54,40 
Meiser  (K.)  52,30.  53,39, 
Meissner  74,9. 

Meister  (Richard)  10,31. 
Mekier  (S  )  11,45.  94,25. 
Meleagros  (Pericles)  53,50. 
Melber  (J.)  92.32.  133,23. 

217,26.  239,48. 
Mendelssohn(Ludw.)89.31 . 
Mendez   da  Costa   (M.  B.) 

55,15. 
Menge(H.)  140,6. 

—  (U.)  15,2.48,41.  137,53. 
Menozzi  (Eleuterio)  267,21. 

22. 
Merguet   (H.)  5,42.   19,47. 

150,48.  209,34. 
Meringer  (R.)  137,10. 
Merkel  66,30. 
Merriam  74,47. 
Merry     (W.    W.)     17,50. 

13i,41.  236,26. 
Mptiikowitz  (A.)  54,41. 
Meurer  (H.)  130,44. 
Meusbnrger  (H.)  46,34. 
Meusel  (H.)  5,53.  34,19-21. 

48,28.    49,7.   89,25.   94, 

44.  147,27.204,4.  265,5. 
Meuser  66,46. 
Meuss  81,29. 
Meyer  (E.)  55,53. 

—  (Eduard)  20,53.  33,18. 
78,14.  89,21.  135,25, 
210,7. 


300 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Meyer  (Elard  Hugo)  80,38. 
81,14. 

—  (Georg)  63,28. 

—  (Gustav)   23,23.    71,23. 
93,31.  209,27. 

—  (Jos.)   11,2.   14,21.  31, 
22.23. 

—  (P).  75,40. 

—  (Ph.)  209,51. 

—  (R.)  53,5. 

Mezger  (Friedrich)  88,35. 
Michaelis  17,48. 

—  (Adolf)  62/i8. 
Micheli  (Horace)  215,3. 
Michtchenko  (Th.)  63,52. 
Middieton  (J.    H.)   165,15. 
Mikenda  (A.)  153,34. 
Milhaud   (G.)   10.13.    189, 

16. 
Milkovic  (S.)  151,41. 
Miller  (0.)  49,4 
Mistriotis  (G.)  218,6. 
Mitchell  77,10. 

—  (Eilen  M.)  61,36. 
Mock  (E.)  99,10. 

Mohr  (P.)  20,9.  94.49.  135, 

29. 
Motnmsen  (Th.)  6,20.  29,14. 

35,3.  74,39.  90,3.  130,7. 

33.  204,8.  207,43.   210, 

45. 

—  (Tvcho)  20,14.  33,37. 
135,27.  220,2.  267,26. 

Monceaux  (Paul) 22,2. 181, 

29.30.  199,43. 
Mondry-Beaudouin  71,24. 
Monet  (P.)  97,45. 
Monro  (B.)  14,8. 

—  (D.    B.)    20,24.    96,41. 
201,15. 

Montargis  (Fr.)  59,4. 
Montclius  (Oscar)  204,17. 
Monumenta      Germaniae 

Historica  99,20. 
Moniimenli  antichipubbli- 

catiper  cura  délia  Ac- 

cademia  dei  Lincei  90, 

5.12.  94,26. 
Morawski  (G.)  68,37.  210, 

31. 
Morgan  (M.  H.)  11,14.  129, 

48.  168,10. 

—  (H.  de)  72,19. 
Morgenslern     (Otto)    213, 

20. 
Morin  (D.   Germain)  6,13. 
21,43.  .34,6.  132,38.  175, 

49.  176,27.  201.3. 
MortilleL  (G.  de)  71,23. 
Moryata  (Miguel)  78,3. 
Moxon  (A.  H.)  69,50. 
MQcke  (B.)  59,5. 
Miillensiefen      P.)     31,38. 

135,36. 
Mulier(A.)  53,12. 

—  (G.)  47,17. 

—  (E.)  136,44. 

—  (Eugen)  16,27. 


Millier  (F.)  10,13.  148,5. 

—  (G.)  47,26. 

—  (G.)  94,11. 

—  (H.)  63,50. 

—  (Hans)  24,3.49,14. 

—  (Heinrich)  12,13. 

—  (H.  A.)  95,26. 

—  (H.   D.)   45,10.    148,51. 

—  (H.  J.)  67,2.4.18.  132, 
42.  148,46. 

—  (K.  K.)  75,49. 

—  "(Lucian)    16,30.  31,49. 

92.35.  95,48.  151,4.  168, 
2.  209,48. 

—  (Max)  15,29.  28,21.  80, 
25.37.  81,19. 

—  (Moriz)  12,14.  45,42. 
46,1.  66,52.  67,6.  267, 
16. 

—  (W.)  48,33. 

—  (Iwan  von)  26,36.  34,37. 

61.36.  79,34. 
MûUer-Strûbing    (H.)    63, 

42. 
MuUer  (H.  C.)   129,3.  206, 
47. 

—  (S.)  136,48. 

Munro    (H.   A.    J.)   72,53. 

183,5. 
Murray  (A.  S.)  77,53.  164, 

40. 
Muss-Arnnlt  (W.)  207,30. 
Muther  (H.)  54,24.  68,19. 
Mutzbauer    G.)  56,23.  92, 

47. 
Muzik  (H.l  12,26. 
Mylonas  (K.  D.)  222,12. 
Naber  (S.  A.)  50,15. 
Nagouiewski     (D.)    65,29. 

154,26. 
Nauck  (August)   22,18.  84, 

36.   129,6.    134,19.   150, 

20.  215,6. 218,35.  237,32. 

—  (C.  W.)  19,46.  33,30. 
50,53.  150,46. 

Naue  (J.)  72,31. 
Naumann  (E.)  25,1.  55,40. 
Navarre  (0.)  23,20.  32,44. 

98,3.    134,    14.    208,16. 

220,6.     226,4.     240,52. 

267,8. 
Naville  76.32. 
Neidhardt  (Th.)  9,26. 
Nemec  (Jean)  153,35. 
Némethy     (Geyza)     19,30. 

33.15.      96,45.      132,26. 

133.29.  159,15. 
Nencini  (F.)  16,29.    17,52. 

19,44.  30,53. 
Nerrlich  (Paul)  13,9.   206, 

25. 
Nestlé  (Eberhard)  11,9.31. 

136,2.  212,46. 
Neubauer  (Rich.)  72,32. 
Neue    (F.)    5,47.    131,23. 

133,38.  1.36,36. 
Neumann  (C.)  220,10. 

—  (M.)  57,5.  94,4.  213,9. 


Nicole  (Jules)  31,13. 
Nieberling     (Karl  Arnold) 

85,29. 
Niebuhr  (Cari)  19,52. 
Niederie  (L.)  153,31. 
Nielander  (Fr.)  133,46. 
Niemann  (G.)  161,5. 
Nieschke  (A.)  62,51. 
Niese    (B.)    28,27.    30,28. 

29.  33,49.    79,53.   98,8. 

215,9.  il. 
Nikel  81,43. 
Nissen  (Waldemar)   99,22. 

130,13. 
Ncildeke  (Th.)  207,46. 
Nogara  (Bart.)  19,37.  207, 

35. 
Nohl  (H.)  21,10.  46,43.  52. 

47,  1.  9.  11.  1.83,10. 137, 

27.  150,49. 
Nolhac  (P.  de)  65,50. 
Nordenstamm    (E.)    14,41. 

137,35. 
Normand  (Charles)  165,35. 
Novâk  (R.)  9,15,  22.1.  46, 

50.  47,20.  134,1. 
Novara  (And.)  66,45. 
Obelcz  159,4. 
Oberhummer    (Eugen)    71. 

25.28.  72,6. 
Oder  (E.)  65,40.  74,15. 
Oeconomides  (Th.  B.)  219, 

30. 
Oehler  80,5. 
Oehmichen  (G.)  73,32. 
Oeri  (J.)  53,8. 
Oertel  62,29. 

Oestbye  (P.)  20,11.  134,12. 
Oesterberg  (P.  J.)  13,24. 
Ohie  (R.)  59,47.48. 
Ohnefalsch-Richter(M.)57, 

20.     70,46.      71,9.11.38 

suiv.  72,18,37.51.  93,42. 

165,29. 
Olck  80,3. 
Olivier  (Frank)  33,4. 
01ivieri(AI.)  220,38. 
Ollivier-Beauregard.     208, 

22, 
Olshausen  74,45. 
Onions  (J.  H.)  9,30. 
Opilz  (R.)  24,51.  92,38. 

—  (T.)  47,29. 
Orcet  (G.  d')  69,42. 
Oriental  Stiidies  14,20. 
Ormistou  73,1. 
Ortmann  147,32. 
Oltino  (G.)  135,40. 
Ottmann    (R,     E.)    95,47. 

132,43. 
Otto  (A.)  66,22.  74,21. 

—  (K.)  10,1. 

Ouvré   (H.)    23,41.    200,4. 

226.26.  239,38. 
Overbeck  (J.)  98,6. 
Owen  (S.  G.)  66,36. 
Oxé  (A.)  60,40. 
Paehler  (R.)  53,15. 


m.    —   TABLE   DES    AUTEURS    DE   LIVRES. 


301 


Papke  (W.)  49.15. 
Piitzolt  (F.)  131,38. 
Page  (T.  E.)  21,42.  168,16. 


Pais    (E.)    75,33.    229,39, 

237,36. 
Pajk  (J.)  47,49.  151.27. 
Pallu  de  Lessert  81, .35. 
Palmadi  Cesnola  (Alexan- 

der)  72, 18. 

—  (Luigi)  71,36.  72,-37. 
Paoli   (Cesare)   31,51.    98, 

51. 

Papillon  (T.  L.)  239,46. 

Pappenheim  (E.)  59.29. 

Papyrus  Erzherzog  Rai- 
ner 200,2. 

Paridant  van  der  Cammen 
69,41. 

Paris  (G.)  65,52 

—  (Pierre)  223,13.  226, 
24. 

Parmentier    (Léon)    15,51. 

Parrot  77,12. 

Pascal   (Carlo)    18,45.    20, 

26.51,5.3.130.11.132,35. 

1.34,21.40.  1.37,15. 
Pasteiner  155,49.  158,23 
Pater  (Walter)  21,13.  182, 

38.  237,42. 
Paton  (W.  R.)  35,25.  92, 

8.  212,46. 
Patroni  (G.)  80,39. 
Pauli  (Cari)  14,34.  147,37. 
Pauly  14,15.  23,50.  25,45. 

32.38.     96,29.     160,17. 

161,44.   204,37.   236,21. 

241,15. 
Pavolini     (Paolo     Emilio) 

210,18. 
Pecz    (Guillaume)    157,28. 
Pelczar  (Joh.)  18,8.  134,7. 
Peppmuller  (R.)  14,36.  25. 

42.136,31.151,3.219,25. 
Perkins  (Emma  R.)  164,42. 
Pernice    (Erich)   73,29,30. 

94,45.  20rf,52.  218,10. 
Perrot    (G.)    13,8.    28,24. 

71,50.  72,29.  76,52.  77, 

8.21.  91,34.  95,52.   164, 

29,30.  224,2. 
Persichetti  (N.)  90,40. 
Peter  25,18.  66,41. 
Peters   (K.)   57,49.   66,43. 

149,34. 
Petersen  (Joh.)  59,36. 
PetersoQ  (W.)  23,19.  90, 

32  182,50. 
Petitjean  (J.)  206,16.  218, 

14. 
Petitot  (Emile)  204,20. 
Pétrie  (Flinders)  76,10.31. 

46. 
Petrow  77,12. 
Petschenig  61,4. 
Peucker  (von)  49,42. 
Peyre  (Roger    182,17.206. 

19. 


Pfannschmidt  (W.)  74,35. 
Pfeiffer  (A.)  23,36.  137,31. 

233  39. 
Pfennig  (R.)  58,44. 
Philippson  (A.)  14,1. 
Piazza   (S.)   21.17.   51,11. 

135,46.  265,13. 
Piderit  08,26. 
Pietschmann  77,23. 
Pineau  (Léon)  207,8. 
Piristi  (H.)  150,37. 
Pirogoff(W.)  67,39. 
Pistelli   (H.)    17,11-    60,8. 

95,37.     140,5.      208,17. 

217.30.  264,50. 
Pitre  (G.)  92,42. 
Pittaluua  (Vittorio)  13,4. 
Platner  (E  )  78,28. 

—  (Samuel  Bail)  23,31.  213, 
4. 

Platt    (A.)    16,24.     55,19. 

73,48.  96,48.  1-36,24. 
Plùss     (Theodor)     21.36. 

134,16. 
Podhorskv  (F.)  135,10. 
Podiaski  [Otto)  28,45. 
Pôhlmann  (Robert)   11,53. 

26,51-.  168..39. 
Pokrowski  (M. -M.)  151,15. 
Poland  (Fr)  11,42.  15,15. 

23,35.  31,20.  219,38. 
Polaschek  (A.)   46,21.   48, 

3!.. 56,26.  129,13.  148,22. 
Politini  (Ettore)  267,19. 
Politis   (Nicol.  G.)    20,53. 

28,8.  200,14. 
Polie  (F.)  66,29.41. 
Poole  (R.  S.)  165,1.3. 
Postgate     (J.  P.)      14,33. 

209,5.  239,18.36. 
Pottier  (E.)  72,43. 
IlpaxTtxà  Tfj;  èv  'A8r,vatç 

'apyaioXoytxïiç  éxatoetaç 

15,20. 
Praechter  (K.)  26,12.  93,7. 

213  13. 
Pratt'(WaIdo)  77,3. 
Preger  (Th.)  61,-37. 
Preller  (L.)   10,35.  58,10. 

128,39.   204,-36.    216,25. 

218,12. 
Prellwitz  (Walther)  34.49. 
Preud'homme    (L.)    46,38. 
Pridik  (Eugen)  16,24.  132, 

41.  214,52.  220,13. 
Primozic  (A.)  55,34. 
Prinz  (C.)  21,22.  135,9, 

—  (Rudolf)  83,18. 
Procksch  (A.)  147,5.3. 
Prou  (Maurice)  181,33. 
Psichari  (Jean)  27,29. 
Puntoni  (V.)  30,5.3.  220,40. 
Purser    (Louis-Claude)  11, 

32.  182,36,  2.35,20. 
Putnam  (J.-H.)  28,10. 
Pvlarinos    (Dionvsios    P.) 

'59,14. 
Raabe  (Richard)  210,37. 


Rabe    (H.)    92,46.   205,17. 

213,20.  217,37. 
Rabus  (L.)  57,46. 
Rafner  (0.)  152,5. 
Raraorino  (F.)  48,30. 
Ramsay    (W.  M.)    225,53. 

2-37,46. 
Ranke  (J.  A.)  55,31. 
Ranningek  (Fr.)  9,27. 
Rappold  (J.)  23,10.  26,41. 

52,37.  131,46. 
Rasi  (P.)  137,29. 
Ravaisson  (F.)   81,24.  210, 

44. 
Ravenstein  (E.  G.)  70,1. 
Rawack  (P.)  73,19. 
Rawlinson  (G.)  78,1. 
Raynaud  (G.)  73,8. 
Rebelliau  (A.)  134,47. 
Rech  (Ferd.)  9,36. 
Reckzeg  (A.)  47,53. 
Reclus  (Elisée)  70,-39. 
Récsei  (Victor)  157,7. 
Redpath  (Henry  A.)  29,30. 
Regaldi  (G.)  72,16. 
Regeisberger  (Ferd.)  12,45. 
Regnaud  (P.)  21,18.  80,40. 

97,1.3.  201,23.  220,15. 
Regnault  58,1. 
Régnier  (A.)  60,51. 
Reichel   (Wolfgang)  14,50. 

25,-34.  33,46.  57,24.  94, 

37.  149,14.  201,52.  235, 

33. 
Reichling    (Dielrich)    182, 

32.  206,45. 
Reichmann  (G.)  32.14, 
Reid  (James  S.)  22,37.  215, 

7.  2-39,24. 
Rein  (Th.)  1.35,34. 
Reinach   (Salomon)   17,16. 

19,50.  72,11.  80,17.  131, 

25.   166,38.  176,46.  204, 

5.18.  223,15.  236.46. 
—   (Théodore)    14,22.    18, 

18.46.  22,47.  27,23.  57, 

37.  96,3.  99,39.  100,10. 
131,48.  182,1.  2004,9. 
209,1.  210,20. 

Reinhard  (F.)  57,13. 
Reinhold  (Hugo)  12,10. 
Reinstorff  (Ernst)  16,13. 
Reiter  (S.)  24,44.   129,24. 

216,9. 
Reitzenstein  (R.)  19,40.  24, 

38.  54,44.  75,31.  91,1. 
Renan  59,12. 

Renner  (Victor  v.)   145,-37. 
Rensch  207,47. 
Rethwisch  (C.)  129,50. 
Reuleaux  10,15. 
Reuss    (Friedrich)     14,11. 

33,40. 
Reutsch  (Johann)  23,4. 
Reutzsch  81,28. 
Réville  (A.)  81,21. 
Revue  de  métrique  et  de 

versification  161,46. 


302 


TABLE  DE  LA.  REVUE  DES  REVUES. 


Revmond  (A.)  183,6. 
Rhoidis  (E.  D.)  209,40. 
Ribbeck  (0.)  15,34.53.  51, 
16.  64,49.  93,36.  94,36. 

134.43.  138,46.    149,31. 
210,23. 

—  (W.)  56,19.  58,49. 130, 
45.  151,43. 

Ribczuk  (P.)  50,48.  151,34. 

35. 
Riccardi  (P.)  189,22. 
Riccoboni  5,44. 
Richter  (A.)  88,3. 

—  (F.)  46,52.  147,28. 

—  (Gottlob)  67,28. 

—  (0.)  73,25.  266,35. 

—  (Paul)  69,14. 

Ridder  (A.  de)  9't,29.  200, 

6    205,10.  220,19. 
Ridgeway  (William)  12,19. 
Riemann  (0.)  67,9.22.  83, 

29.  206,50. 
Ries  (John)  26,37.  31,36. 

138,22.   167,35. 
Riese  (A.)    15,5.6.   23,16. 

66,31.     95,16.     212,53. 

265,9. 
Rimeg  1.58,17. 
Risberg  (B.)  135,37.  209,6. 
Risteihuber  (P.)  93,33. 
Ritschl  13,1.  25,12. 
Ritter  (H.)  58,10. 
Rizzo  (P.)  18,35. 
Robert  (C.)  10,36.    25,27. 

51,38.92,39.128,39.216, 

25.  218,17. 

—  (Ulysse)  176,1. 
Robert-Tornow  (G.)  91,8. 
Roberti  (G.)  267,12. 
Roberts  (W.  Rhys)  23,47. 

3.8.44.  167,47. 
Roberty  (E.  de)  58,6. 
Robinson  (Edward)  165,46. 

—  (J.  Arraitage)  12,11. 

—  (Ph.)  69,53. 
Robiou  80,17. 
Rochette  (Raoul)  76,33. 
Rockwood  (E.)  215,6. 
Rôhl  (Hermann)  23,14. 
Rôraer  (A.)  53,23.  55,20. 

56,2. 
Rôsch  (W.)  25,44.  132,1. 

135  51. 
Rogers    (A.    M.)    208,50. 

239  43 
Rohdè  (É.)   .32,41.    93,45 

200,26. 
Rolfes  (Eug.)  61,49.  81,32. 
Rollerston  (.).  W.)  59,9. 
Romeny  (H.  M.  B.  Ter  Haar) 

59,1. 
Romizi  (A.)  210,51. 
Roscher  (Wilh.  Heinr.)  17, 

48.  20,35. 
Rose(Achilles)  138,6. 149,5. 

—  (V.)  12,26.  26,38.  93,22. 
Rosenberg  (E.)  50,30. 
Rosenstein  (Alfred)  31,46. 


Rosenthal  (Gust.)  22,30. 
Rossbach  (0.)  58,3i. 
Rossellini  76,26. 
Rossi  (J.-B.  de)  176,16. 
Rostagno  (E.)  150,33. 
Roleveel  (A.  J.)  231,16, 
Rothp  (G.)  45,22. 
Rothkegel  (Franz)  98,41. 
Roussos   (Démosthène)   14, 

25.  220,22. 
Rubner  (H.)  68,9. 
Rudio  10,16. 
Rûdiger  (Wilh.)  267,28. 
Ruelle   (Gh.-É.)  62,10.  70, 

14. 
Rtthl  (Franz)  208,14.  215,5. 
Ruge  (A.)  75,44. 
Ruggiero  (Ettore  de)  19,33. 

238,1, 
Rushforlh  (G.  McN)  181,10. 
Ruth  (F.)  152,40. 
Rydberg  (G.)  91,29. 
Ryhiner  (Gust.)  69,6. 
Rvle(H.  E.)21,5. 
Saarmann  (Th.)  59,20. 
Sabbadini  (R.)  14,31.  207, 

40.  208,19.  267,29. 
Sagave  137,36. 
Saglio  74,21.  181,4. 182,28. 
Saint-Elme  Gautier  201,41. 
Sakellarios  71,25. 
Sakellaropulos  (S.  K.)  20, 

31.  205,50. 
Sakolowski  (P.)  13,50.  27, 

.32. 
Saloman  (Geskel)  23,49. 
Saadwite  (Th.  B.)  73,10. 
Saran  (F.)  6^1,41. 
Sartori  (K.)  28,12. 
Sarwey  (0.  von)  18,51.  32, 

29.  132,8.   137,9.  206,6. 
Sas  (M.)  148,17. 
Sathas  (Constant.)  206,13, 
Sauer  (B.)  95,21. 
Scaramella    (Gisio)   136,7. 
Scerbo  (F.)  92,9. 
Schâfer  (E.)  147,32. 
Schaatz  (0.)  65,9. 
Schanz  (M.)  64,49. 
Schaunsland  (M.)  50,27. 
Scheftlein  (J.)  137,21. 
Scheindler  (À.)  47,24.  55, 

32.  135,13.  136,11.  151, 
48,50. 

Schenkl  (H.)  13,34.  96,14. 

131,49.    149,28.38.    208, 

29.  217,22.  235,13. 
-  (K.)  91,51.  133,37.  149, 

38 
Scherer  (F.-J.)  1.37,32. 
Schermann  51,37. 
Schiche  (Th.)  136,17. 
Schild  (Arthur)  22,12.  136, 

39. 
Schiller  (Hermann)   11,37. 

99,14, 
Schilling  (Otto)  237,19, 
Schimberg  (A.)  56,47. 


Schlee  (F.)  89,43. 
Schlemm  (A.)  215,12, 
Schlesinger      (E.)     45,25. 

57,8.  93,29. 
Schlieben  (A.)  73,44, 74,24, 
Schlumberger    (G.)  71,32. 

177,6. 
Schmalz  (.1.  H.)   13,41.27, 

11.  1.38.34.  266,21.23. 
Schmekel  (A.)  65,41.42, 
Schraid  (W.)  90,8. 
Schmidinger  (F.)  12,44.  26, 

42.  130,5.  205,4. 
Schmidt  (A.)  157,11, 

—  (Adolf)  63,20. 

—  (Adolf  M.-A.)  13,22, 
46,7.54,1.67,32.129,17. 
148,47.  152,7. 

—  (G.)  206,43. 

—  (H.)  147,39.  149,4. 

—  (Johann)  98,12. 

—  (Karl)  131,44.  212,52. 

—  (K.  E.)  55,29. 

—  (M.  G.  P.)  75,15.23. 

—  (0.  E.)  48,45.89,32.91, 
41.  162,30. 

—  (W,)  20,5.   92,36.  137, 

22.  218,21. 
Schiniedei     (Paul     Wilh.) 

21,4.  30,8.  131,50. 
Schraitt  (H.)  54.51, 

—  (H.  L.)  63,47. 
Schmitz  (W.)  16,2.  90,36. 
Schmôlder  71,10. 
Schneider  (F.  G.)  59,10. 

—  (G.)  56,30.  61,28.  150, 
35. 

—  (J.)  74,30. 

—  (Karl)  70,18. 

—  (R.)  49,8. 
Schneidewin  (F.  W.)  53,3. 

129.6.  150,20.     215,6. 
218,35.  237,31. 

Schnorbusch  (A.)  137,82. 
Schôdel  (M.)  147,30. 
Schôll  (F.)  13,2.  22,30.  25, 
12.15.  32,48.  92,20.  93, 

12.  96,21.  162,33.  207, 
50. 

—  (K.)  62,27. 
Schômann   (G.     Friedrich) 

78,14.  79,45. 
Schône  (F,  G,)  10,42,  25, 

23.  148,43,  213, 11,  215, 
16,  217,45.  264,41. 

Schoene  (R.)  89,52, 
Schott  (WO  49,40. 
Schrader  (E.)  19,35. 

—  (Joh.)  33,2.  134,52, 

—  (0,)  11,22.  80,42.  132, 
23.  204,23,  205,44, 

—  (Wilh.)  17,7, 
Schreiber  (T,)    17,36.   51, 

38.   93,37.    97,40.  99,8. 

129.7,  209,19, 
Schreyer  (H,)  57,12, 
Schroder|P,)  72,2. 
Schrôter  75,40, 


m. 


TABLE   DES   AUTEURS   DE    LIVRES. 


303 


Schrutz  (Andrée)  153,45. 
Schubert  (F.)  52,39. 129,16. 
151,54.  208,7. 

—  (liodolphe)  206,  i9. 

—  (H.  V.)  34,26. 
Schuchardt    (Hugo)  210,4. 

5. 
Schulilein  (Franz)   58.27. 
Schiitz    (Hermann)    53,14. 

85,11. 
Schulenburg  (von  der)  210, 

41. 
Schulte.ss  (Fr.)  58,11.41. 

—  (Karl)  20,86.  30,49. 
Schulthess    (Otto)    213,15. 

218,18. 
Schultz  (Ferd.)  131,45. 

—  fJ.)  21,1.  95,16.  136,16. 
138,38. 

Schultze  (Victor)  31,53. 
Schulze  (E.  Th.)  16,45.  25, 
31.  132,19.  167,53. 

—  (K.  P.)  50,22.  66,25.42. 
90,28.  136,19.  1.39,31. 
162,26. 

—  (W.)  21,47.  56,37.  65, 
38.  96,28.  131,30. 

Schumacher  (L.)  75,45. 
Schuraann  (L.)  62,50. 
Schunck   (M.)   19,25.   134, 

17. 
Schwab    (0.)  26,10.  93,5. 

130,53.  212,42. 
Schwartz  (Rud.)  11,24. 

—  (W.)  45,20.  81,6.  94, 
51.  131,7. 

Schwarz  (W.)  93,53.   129, 

30.  220,24. 
Schweder  (E.)  75,32.  53. 
Schwengler  (A.)  57,47. 
Schwenke     (Paul)     68,21. 

134,38. 
Schwertassek  (K.   A.)  66, 

43. 
Scot-Stevens  (Mrs.)  70,31. 
Séailles  (G.)  58,2. 
Sedlmayer  66,43. 
Seeck  (Otto)    22,14.  32,8. 

100,14.  134,33. 
Seemann  97,7. 
Segebode  (.1.)  52,23. 
Sehrvvald(K.)  22,26.  30,24. 

97,3.  134,31.  240,18. 
Seignobos  67,49. 
Seller    (F.)    18,24.    28,17. 

54,8. 
Seilz  (Charles)  210,11. 
Sellar  (W.  Y.)  65,2. 
Sellers  (Eug).  132,8. 
Seminarium  Vindobonen- 

sium  sociales  12,41.  91, 

52. 
Seraltelos  (D.  Ch.)  218,30. 
Sepp  (Simon)  29,11. 
Shadwell  (Ch.  L.)  182,39. 
Shilleto  (A.  R.)  59,39. 
Shuckburg    (Evelyn   Shlr- 

ley)  12,2.  206,12. 


SIdgwick  (A.)  66,41. 
SIebeck  (H.)  58,  16. 
SIebelis  66,  28. 
Sieglin   90,   53.    130,    15. 

218,  23. 
Siemering  (Franz)  81,  31. 
Siewert  (P.)  17,31.  32,18. 

68,  46.  96,  48.  210,  48. 
SIgmund  (Car!)  69,  23. 
Slhler  (E.  G.)  237,  12. 
Silberberg  liO,  8.   273,  8. 
Silbersteln  158,  13. 
SImIonI  (Lodovico)  267,  11. 
SIramons  (Ch.)  66,  34. 
Simon  (J.)  147,  41.  149,  7. 
Singer  (W.)  95,  26. 
sut]  (Karl)  18,  17.  22,  6. 

34,  36.  91,  15.  92,   17. 

138,  44.  205,  7. 
Sitzler  (J.)  151,  24. 
Six  (J.-P.)  71,  31. 
Skoda  (A.)  152,  .38. 
Skrivan   (Ernest)   15'»,  29. 
Skutsch  (Fr.)  68,  53.  69,  9. 
Smith  (C.  F.)  23,  11.  l3l, 

20.  215,  5. 

—  (C.  L.)  22,  11.  96,  47. 
136,  84.  206,  29. 

—  (Elsey)  72,  44. 

—  (Vincent  A.)  81,  12. 
Smyth  (Herbert  Welr)  18, 

22.  71,  22.  91.  19.  132, 

33.  209,  46.  240,  41. 
Sôderstrôm  (C.  E.  A.)  23, 

26. 
Solbisky  67,  44. 
Soldi  77,  10. 
Solmsen   (F.)   21,   34.  95, 

45.  147,  36.  209,  22. 
Soltau    (Wilhelm)    15,    3, 

22,   50.  33,  25.  46,  H, 

14.  95,  37.  99,  32.  1.33, 

86  205,  38. 
Sommer  (E.)  58,  33. 
Soramerbrodt  (J.)  89,    49. 

205   13. 
Sonnenschein  (E.  A.)  188, 

45.  151,  10.  285,  48. 
Sonntag  (M.)  52,  5. 
Soos  157,  30. 
Sorlin-Dorigny  72,  41. 
Sorof  (G.)  68,  25.  151,  12. 
Sortais  (Gaston)  30.  39. 
Spengel(L.)26,  46.  92,  25. 

214,  58.  217,  36. 
Spielmann  (Al.)  62,  2. 
Spiess  (F.)  139,33. 
Sprengel  74,7. 
Springer  (A).  97,27. 
Sprotte  (J.)  54,46. 
Spruner  (v.)  90,58.  180,15. 

218,23. 
Stadtmûller  (H.)  18,26.  94, 

58.  205,1.  216,11.  217, 

20.  238,21. 
Stahl  (J.  M.)  63,2. 
Stangl  (Th.)  29,2. 
Starck  (E.  v.)  16,7. 


Stastny  (J.)  152,37. 
Slatistica    délie     biblio- 

teche  206.1. 
Slefani  (L.)  220,37. 
Stein     (H.)    18,10.    131,9. 

13i,.37.  139,25.  215,5. 

—  (Ludwig)  58,18. 

—  (Paul)  98,40. 
Steindorf    (Georg)    21,20. 

77,14.  99,6. 
Steiuer  (J.)  186,11. 
Steinmann  (Guillaume)  154, 

36. 
Stelnschnelder  10,19. 
Steitz  August  82,22. 
Sterapllnger  (E.)  26,48.  91, 

12. 
Stephenson  (H.-M.)  11,34. 

218,12.  289,22. 
Slern  (J.)  57,10. 

—  (E.  von)  99,27. 
Stettlner  (R.)  182,37. 
Stewart  (A.)   58,34.  62,12. 
Stier  (G.)  12,6. 
Stiglmayr(J.)  18,1.  24,41. 

129  26. 
StlUmann  72,18. 
Stitz  (A.)  48,3. 
Stocklein  (J.)  9,20.  209,27. 
Stolzle  (R.)  68,25. 
Stolovsky      (E.)      152,39. 

154,15. 
Stolz  (Friedrich)  9,21.  13, 
42,43.  34,35.  94,19.  98, 
27. 131,8. 138,24. 162,20. 
266,28. 
Stowasser  (J.  M.)  89,58. 
Strachan    Davidson  (J.  L.) 

236  29. 
Strauch  (F.)  18,148. 151,50. 
Strehike  (Fr.)  19,1. 
Streitberg  (W.)  286,24. 
Stringham  139,43. 
Strôbel  fEd.)  68,12. 
Struve  (O.)  63,25. 
Studeraund  (W.)  68,44.  ,58 

35. 
Studi  italiani  di  filologia 
classica     18,25.     80,51. 
206,18.  211,6.  220,34. 
Sturm  (J.-B.)  67,38. 
Sudhans  (Siegfried)  239,39. 

264,47. 
Sudre  (Léopold)  66,2. 
Summers    (W.  C.)    16,17. 
180,43.    207,27.'^    213,1. 
236,20. 
Suran  (G.)  152,23. 
Suringar(W.  H.  D.)  12,50. 
Susemihl    (F.)    15,25.    27, 
38.  62,16.64,24.30.  128, 
50.  130,89.    207,32.217, 
21.  240,89. 
Suter  10,11. 
Swete  (Henri  Barclay)  34, 

Sybel  (Ludwig  von)  77,32. 
Sychonski  (St.  v.)  29,24. 


304 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Synnerberg  162,24. 
Szanto  (Emil)  80,2.15. 
Tacclii-Veiituri  ^P.)  206,4. 
ïakàcz  (M.)  159,2. 
Tatnizey  de  Larroque  181, 

25. 
Tannery   (P.)   97,53.   222, 

Téglàs  (G.)  230,40. 
ïeichmuller  (E.)  29,44. 
Telfy  (hvan)  16,22.  91,10. 

218,26. 
Tessing   (Sven)   32,19.  69, 

20. 
Thalheim  (Theodor)  78,30. 

80,3.4.9.   98,37.    129,46. 

132,12.  207,9. 
Thewrewk  de   Ponor  (A.) 

89.29.  136,35. 
Thiaucourt  (G.)  28,25. 
Thiele  (G.)  89,41. 
Thiemann  (K.)  149,3. 
Thierry  (AméJée)  226,43. 
Thilo  (Georg)  88,49. 
Thomas   (É.)    46,29,   47,4. 

167,50.  205,3. 

—  (P.)  17,13.  19,10.  95,1. 
136,27.  209,44.45.  213,5. 

Thompson  (D'Arcy  Went- 
worth)  32,37.  97,51. 

—  (Stephen)  72,15. 
Thomson  (J.  A.)  52,21. 
Thoresen  (V.)  161,47. 
Thraemer  (E.)  26,14.  94,9. 

149,40. 
Thûssing(J.)  13,42.  266,21. 
Thumb  (Albert)  267,28. 
Th  II  raser    (Viktor)    78,46. 

131,44.  212,52. 
Thurot  (Ch.)  59,3. 
Tietz  (0.)  99,48. 
Tolkiehn  (J.)  65,18. 
Tolstoi  (J.)  17,15, 
Topolovsek  (Joliann)  17,19. 
Torp  (A.)  20,2.  93,.34. 
Torr((J.)93,3.  208,34.  220, 

4i.  238,25. 
Torre  (R.  Dalla)  15,35.  52, 

1. 
Toiigard  210,50. 
Tournier  (Edouard)  66,27. 
Tozer  (H.  F.)  238,29. 
Traube  (Ludwig)  35,1. 
Trautwein  (P.)  68,50. 
Trawinski  200,22. 
Trede  81,49. 
Troost  (K.)  130,37. 
Tropea  (Giac.)  10,53.   19, 

12. 
Tserepis(G.  N.)  18,36. 218, 

29, 
(X_  E)   95  29. 

Tsoun(las'(Ch'.)  93,51. 

Tubbs  72,53. 

Tijcking  (K.)  10,48.  20,33. 

49.30.  131,6.  142,29. 
Tùrk  (Gustav)  19,13.  135, 

44.  213,21. 


Tvrrel    (Robert  Yelverton) 
'11,32.22,11.182,35.235. 
20. 
Tvson  (Edward)  19,19, 
Ùhie  (H.)  147,53. 
Ulrich  (Franz)  23,40.  133,6. 
Uugpr  71,7. 

—  (G.  F.)  73,46. 
Urwalek   (Johann)    154,51. 
Useuer  (11.)   59,23.  61,33. 
Ussani  (Vinc.)  18,15. 
Ussing(J.  L,)  34,13.  90,11. 

147,40. 
Vachon    (Marins)    207,19. 
Vahlen   (J.)  16,14.   136,51, 
Vajda  157,12, 
Valeton  74,44. 
Vaimaggi  (L.)  16,48.  97,12. 

128.46.  160,24. 
Vaniaer  (Maurice)   182,52. 

210,9. 
Vassis  (Sp.)  68,15. 
Veen  (Van)  67,47. 
Veii  (H.)  130,52. 
Vërhcmdlungen    der    49, 

Versammlung  deutscher 

Philologe7i  132,29. 
Vermoud  (E.)  210,10. 
Vernier  (Léon)  220.45, 
Veverka  (Vâclav)  154,19. 
Vidal    de    la    Blache   (P.) 

224,5. 
Vipreck  (P,)   33,1.   97,48. 

223,8. 
Vietorisz  (J.)  157,30, 
Vigouroux  77,49. 
Virev  (Ph.)  76,23, 
Vitelli  90,45.  220,43. 
Vogel  (Fr.)  61,25.  205,32. 

217,24. 
Vogrinz  (G.).    56,28.   149, 

44, 
Voigt  (Georg)  16,10.  87,23. 

92,13, 

—  (Moritz)  11,37,    99,14. 
Volgar  (H.)  64,20. 
Volkmann  (R.)  134,36. 
Vollbrecht     (\V.)      93,17, 

138,37.  147,51, 
Vollheim  (F.)  63,23. 
Vollmer  (A.)  67,36, 

—  (H.)  29,22. 
Vollmôller  (K.)  9,53. 
Vries  (S.  G.  de)  204,50, 
Wachsmuth  (G.)  15,3U.  18, 

33.    28,  iO.   30,12.   80,7. 

99,9.  100,6.  131,17.  135, 

23. 183,2,  240,48. 
Waddel  (William  W.)239, 

12.  241,18. 
Waehner  (W.)  56,29. 
Wantig  (Richard)  16,35. 
Wagener  (C.)  5,48.  13,42. 

23,9.      131,25,      133,38. 

136,36.  266,21, 
Wagler  (P.)  74,7. 
Wagner  (E.)  12,18,  25,33, 

138,11, 


Wagner  (JoseO  80,14. 

—  (R.)  93,48.  134,30.  206, 
53.  217,32.  266,31. 

Waideck  (A.)  25,26,  147, 

35, 
Walleser  (M.)  27,46, 
Walloth  (W.)  65,.3. 
Walter  (Jul.)  64, .33. 
Wallon  (Alice)  15,19.  236, 

47. 
Waltzing    (J.    P.)    135,30. 

211,3.  225,31. 
Warnecke  (G.)  97,8. 
Warren  (Falk)  71,-32. 
Warsberg  (A.  v.)  132,25, 
Waser   (0,)    18,48,   29,37, 

97.6.  130,19. 
Wattenbach    200,35.    240, 

46. 
Weber  159,4. 

—  (E.;  59.16.  129,32. 
Wecklein(N,)  22,15.   23, 

42.52,44.50,53,1.90,46. 
130,46,   1.33,41.    213,13. 

Wehrmann   ^^Rudolf  Theo- 
dor) 86,9. 

Weidiich  (Th.)  135,21. 

Weidner  (A.)   24,46.  130, 
3    138  13 

Weigand  (Gust.)  18,6. 

Weigel  (M,)  93,51. 

Weihrich  (F.)  60,49.  181, 
39 

Weinhold(A.)13,43. 
266,22. 

—  (K.)  15,11. 

Weise  (Richard)  33,16. 
Weiske  130,36. 
Weiss  (F.)  12,16.  93,9. 
Weissenborn    (F.)     139,9, 
149,2. 

—  (H.)  13,48. 

—  (W.)  12,13,  45,42.  67,1. 
132,42,  267,15. 

Weissenfels  (0.)  19,47. 
26,6.33.31.50,53.  54,50. 

94.7.  13'i,19.   150,46. 
Weissmann  (K.)55,3.  11,6. 
Weisweiler  (J.)  131,45. 
Weizsâcker  (P.)  25,28,  98, 

21,  132  51 
Welldon  (J.'e.  C.)  62,15, 
Wellmann  (Ed.)  58,11. 

—  (M.)  137,34, 
Welzhofer    (11,)  54,4.   62, 

46.  63,18. 
Wendel  (H.)    73,52.    148, 

53. 
Wendland  (P.)  29,32,  58, 

28.  59,46.50. 
Weniger    (Ludwig)  30,26. 
Wensch  (W.)  149,4. 
Wentzel  (G.)  65,23.  97,38. 

—  (Hcrm.)  130,  10. 
Werra  (J.)   132,    16.  151, 

45. 
Wessel  (P.)  135,  22. 
Wesscly  10,  8,  210,  28. 


m.    —  TABLE  DES   AUTEURS   DE   LIVRES. 


305 


Weymann  (Cari)  24,  5.  28, 

i    150   53. 
Wh'ite  (H.  J.)  16,  15.  241, 

42. 
—  (J.  W.)129,  47.  48. 
Wide  (S.)  89,  32. 
Widraann  (S.)  10,  44.  137, 

17.  152,  30. 
Wiedemano  77,  12.  40. 
Wieding  (G.)  65,  8. 
Wiegand  (Th.)    12,46.  97, 

11.  218,  38. 
Wiegang  48,  49. 
Wilaraowitz-Mollendorff(U. 

von)  31,  1.  63,  11.64,8. 

89,  35.  98,  1.   134,  28. 

135  53. 
Wiiberg  (V.)  93,  51. 
Wildeboer  (G.  207,  5.  20. 
Wilhelm  (Fr.)  60,  30. 
Wilkins    (A.    S.)  68,    27. 

158,  53.  181,  1.  238.24. 
Willrich    (Hugo)   35,   15. 
WisoQ  (Gook)  73,  20. 
Wimmer(Ludv.  F.-A.)207, 

39. 
Wimmerer  (R.)  152,  26. 
Winckler  (Hugo),  11,  1. 
Windel  (Hans)  24,  47. 
Windelband  (W.)  26,  35. 

61,  35. 
Windle  (C.  A.)  19,  21. 
Windt  71,  4. 
Winer  (G.  B.)  21,  3.  30, 

7.  34,  6.  131,  50. 
Winkler  (Leop.)  9,  34. 
Winnefeld  (Hermann)  19, 

34.  30,  32. 
Winteler  15,  41. 


Winterfeld  (Paul  von)  20, 
22.  31,  10.  135,  2. 

Wirth  (Albrecht)  35,  14. 

Wirz  (H.)  47,  33.  136,  46. 
148,  15.  265,  16. 

Wislicenus  (Walter  F.) 
220   51 

Wisnàr  (J.)  25,  27. 

Wissowa  (G.)  11,  38.  14, 

15.  23,  51.  25,  45.  32, 
.39.  50,  a3.  66,  24.  79, 
49.  96,  30.  130,  9.  160, 
18.  161,  44.  204,  39. 
236,  22.  241,  16. 

Witte  (Jehan  de)  209,  31. 
WôimiQ  9,  50.  67,  3.  159, 

16.  210,  2. 

Wohlrab    (Martin)    25,24. 

150,43. 
Wolfî   (G.)    13,27.   52,47. 

150,20. 

—  (Max  von)  10,38. 

—  Melternich  (von)  49,43. 
Wolkenhauer  (W.)  33,28. 
Wollner  (David)  68,47. 
Wolterstorff  (R.)  54,18. 
Woods  (F.H.)  60,51. 
Wordsworth  (Charles)  85, 

18. 

—  (J.)  6,14. 181,40.  208,48. 
241,42. 

Wotke  (C.)  33,10.  96,17. 

132,48.    133,31.    181,38. 

209,14. 
Wrede  (Richard)  a3,20. 
Wroth  (W.)  165,12.   220, 

48.  233,37.  239,  27. 
Wùnsch  (R.)  129,19.  152, 

35. 


Wùnsche  (A.)  58,5. 
Wulsch  (G.)  67,27. 
Wunder  (E.)  53,1. 
Wunderer  (C.)  61,  23. 

—  (W.)  14,46.  65,43. 
Zâba  (Gustave)  153,49. 
Zanchi   (Vincenzio)   14,25. 
Zangemeister  (K.)  67,51. 
Zastra  (Julius)  82,32. 
Zeitschrift  f.  a.  Geschichte 

des  Oberrheins  99,50. 
Zeller  (E.)  57,50. 

—  (Max)  138,28. 
Zenthen  273,13. 
Ziegeler(Ernst)  18,5. 26,24. 

134,11. 
Ziegler  (Theobald)  15,46. 
Ziemer  (H.)  147,31. 
Zimmer  (Friedrich)  13,21. 

—  (H.)  69,40. 
Zimmerer  57,33. 
Zimmermann  6,3.  75,43. 
Ziramern  (Alice)  59,11. 
Zingerle  (A.)  15,17.  45,44. 

45.  66,20.  53.  98,20.  150, 

23 
Ziwsa  (C.)  66,44.  95,31. 
Zôchbauer  (F.)  11,16,  49, 

47.  89,38.   148,26.  151, 

27. 
Zôller  (Max)   16,3.  24,52. 

100,12.  208,23. 
ZôUner  (F.)  65,25. 
Zsigmond  (J.)  158,38, 
Zumethicos  (Alex.  M.)  16, 

25.  130,49. 
Zycha(J.)9,47.  10,49.  92, 

9.  150,25. 


R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1895. 


XX. 


20. 


TABLE 


N.  B.  —  On  trouvera  un  résumé  sommaire  des  matières  du  présent  volume 
dans  la  Revue  des  Revues  de  l'an  prochain. 


PAGES 

BiDEz  (J.)  et  Parmentier  (L.)-  —  Notes  sur  quelques  manuscrits 

de  Patmos 38,  116 

Cartault  (A.).  —  Sur  les  vers  602-627  du  sixième  livre  de  l'Enéide. . .  151 

Chauvin  (Jules).  —  Phèdre  IV  9,2 • 188 

Couvreur  (P.).  —  Inventaire  sommaire  des  textes  grecs  classiques 

retrouvés  sur  papyrus 165 

Delamarre  (J.).  —  Les  deux  premiers  Ptolémées  et  la  confédération 

des  Cyclades 103 

DUFOUR  (Médéric).  —  Notes  sur  la  Poétique  d'Aristote 89 

DuvAU  (Louis).  —  Sur  deux  passages  de  Phèdre 41 

Fabia  (Philippe).  —  L'adultère  de  Néron  et  de  Poppée 12 

—  Néron  et  les  Rhodiens 129 

Foucart  (Paul).  —  Note  sur  deux  inscriptions  d'Athènes  et  de  Priène.  84 

Girard  (Paul).  —  Deux  passages  d'Eschyle 1 

Graux  (Charles)  et  Martin  (Albert).  —  Fragments  inédits  de  Lydus, 

Ilepi  5tO(Tr((j,£twv 23 

Haussoullibr  (B.).  —  Notes  épigraphiques 95 

Havet  (Louis).  —  Nonius,  p.  63  M 22 

—  Lucilius  ap.  Non.  184  et  470 65 

—  Phaeder  V  7,  26 66 

—  QV  dans  liquidus,  liquor,  liquens,  aqua 73 

—  VïdiUlus,  Amphitrtio  96 93 

—  Corpus  inscr.  Latin.  V  1329 101 

•—    Quelques  passages  de  Phèdre 146 

—  Plautus,  Trin.  548 .' 155 

—  Phaeder  III  prol.  38  ;  15,  20  ;  epil.  2  ;  V  5,  11-12  (et  I  29,  3)  ;  Ap- 
pendix  66 178 

Keller  (Otto).  —  Notes  critiques 186 

Lafaye  (Georges).  —  Stace.  Siluae  I,  préface,  1.  28 53 

Mage  (Alcide).  —  Térence,  Eunuque,  v.  588 185 

Martin  (Albert).  —  Voir  Graux. 

MONET  (Pascal).  —  Lucien,  Charon,  15 66 

Mylonas  (K.  D.).  —  Un  nouveau  sculpteur  de  Pergame 88 

Negroponte  (Jean).  —  Notes  épigraphiques  :  le  proconsul  d'Asie  Lol- 

lius  Gentianus 60 

Nicole  (Jules).  —  La  correspondance  de  Flavius  Abinnius,  comman- 
dant de  cavalerie 43 


308  TABLE 

PAGES 

RÉDACTION  (La),  —  Note 204 

RuELLH  (Gh.  Ém.).  —  Le  philosophe  Numénius  et  son  prétendu  traité 

De  la  matière 36 

—  Fragments  de  VEpitome  prior  des  Clémentines  recueillis  sur  les 
feuilles  de  garde  d'un  Parisinus  :  principales  variantes 149 

—  Corrections  proposées  dans  Aristide  Quintilien,  Sur  la  Musique  i.  156 

Tannery  (Paul).  —  Vitruuius  Rufus,  39 i75 

TouRNiER  (Éd.).  —  Babrius  LXI  (75) 42 

Van  Herwerden  (H.).  —  Ad  Callinici  de  uita  S.  Hypatii  librum 57 


Bulletin  bibliographique. 


(Pour  les  titres  des  ouvrages,  voir  les  pages  indiquées.) 


Arnim  (J.) 159 

Bernardakis 71 

Binder(J.  J.) 126 

Boissevain(U.Ph.).  202 

Biicheler  (F.) 200 

Castellani  (C.) 128 

Cicotti(E.) 127 

Constans  (L.) 199 

Conybeare  (F.  C).  68 

Cooper  (F.  T.) 160 


Cowles  (W.  L.)...  164 

Crusius  (O.) 69 

Deloche  (M.) 127 

Elmer  (H.  C.) 163 

Girbal  (P.) 199 

Goodwin  (W.) 71 

Hadley  (W.  S.)....  72 

Hartman  (J.  J.). . .  199 

Lafaye  (G.) 191 

Melber 71 


Morgan  (M) 71 

Pascal  (G.) 127 

Robiou  (F.) 139 

Schenkl  (H.) 70 

Schmidt  (W.) 198 

Spratt  (A.  W.) . . . .  193 

Susemihl  (F.) 69 

Wagner  (R.) 70 

Waltzing(J.  P.)...  68 

White(J.) 71 


Revue  des  Revues  et  publications  d'académies  relatives  à  l'antiquité 
classique.  Rédacteur  en  chef  :  Louis  Duvau.  Fascicules  publiés 
en  1895 1-305 


1.  Erratum.  —  P.  157,    1.    11   du  bas,   au  lieu  de  :  sont  dissonants,   lire  :  sont 
homophones. 


Le  Gérant  :  C.  Klincksieck. 


Imprimerie  polyglotte  A.  Le  Roy.  —  Fr.  Simon,  S'.  —  Rennes  ('4>24- 


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