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ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQtJITÉ CLASSIQUE
Dix-neuvième Année
FASCICULES PUBLIÉS EN 1894 - ^Ç
Rédacteur en chef : Louis DuvAU
R. DE PDiLOL. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 1.
2.
634411
REVUE DES REVUES
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
FASCICULES PUBLIES EN 1894
ALLEMAGNE
Rédacteur général : Henri Lkbèqve.
Archiv fur lateinische Lexikographie und Grammatik, t. VIII,
fasc. 4. Traces de latin gaulois dans Marcellus Empiricus [Paul Geyer].
Cet anteur est très intéressant pour les romanistes ; car il nous a seul
attesté : acucula, allaclare, clauellus, experimentatus, reniculus ; il pré-
sente les mots rares : stloppus, cerasium , ficatum, gastrum, malina, 5
nitidus " pur ", nitidare, peclinare, testura, focus " feu ", geniculum
)ssum. Il faut noter surtout des mots celtiques encore usités eu fronçais :
|urmus, " corme " ; cadiuus, accensus = accessus, glus, berula, cardo,
Juercinus (avec Tert. 1 fois), pomum; sablo, mansio, criblare, carmi-
lare, deintus. On peut ajouter, comme gallicisme, quomodo temporel, lu
)'autres particularités se retrouvent dans Silvia : le réfléchi par le passif,
lera " le soir ", pisinnus. ^ L'expression de la réciprocité eu latin gaulois
fP. Geyer]. Le plus ancien exemple de cette expression par un composé
îrerbal du type " ils s'entr'aiment " se trouve dans la partie ancienne des
)rmulae salicae Merkelianae : interdonare ; mais interdonatio, qui en est 15
^ré, est beaucoup plus fréquent. % Colligere = tollere fC. Weyman]. Se
)uve peut-être dans les Récognitions clémentines. ^ Nouveaux proverbes
itins [A. Sonny]. Une expression, pour être proverbiale, ne doit pas seu-
ïment être employée par le peuple; elle doit porter une marque particu- •
^ère, être en quelque sorte une citation d'une personne d'ailleurs indéter- 20
linée. Proverbes ou expressions proverbiales portant sur les mots aequus,
limus, Antiphates, Aeropagus, aureus, auris, Automedon, Gappadox,
itina, centurie, cicur, cimex, Gincinnatus, cogitatio, corium, culina, dens,
^eus, dignus, domeslicus, epicitharisma, Eridanus, facere, Helicon, Hyper-
" )rei, infidus, intellegere, luppiter, Lapithae, latro, libertas, Machaon, 25
laius, mare, Megaera, Menelaus, mentum, Midas, ministrator, mortuus
los, nauis, nota, ornamentum, Paestum, palus, patella, paupertas,
4 ALLEMAGNE.
Pelasgus, persona, pes, Philippicae, Polyphemus, pomum, posse, Pyrrha,
Pylhagoras, rex, sapientia, Sardanapalus, Seriphos, soins, stellio, stran-
gnlari, Sortis, tabula, Tappo, tenere, Thersiles, tigris, toga, ungms,
iircealim, urceus, Vulcanus. ^ Analogies étrusques des africismes lalms ;
e Saulurnus [12. LattesJ. 1» Noms en -osus. Ce sont, des hypocorisliques.
Naturellement ils se rencontrent plutôt au féminin (cp. pater et maler-
cula, pueri et puellnc). Ces noms sont dérivés aussi bien de surnoms que
de prénoms. 1" Noms en -ita : Laulnita; Nerasia et Neratia latins sont des
doublets comparables à Gnialisa et GaialiOa. 3° Noms en -ica : eanicu,
10 Velicu. 4» Noms en -icius : Larice, ceri/u. Duouiralicius, quinquennalicius,
etc. ont des parallèles étrusques. 4° Formes eu -alis. Les noms en -al
sont très connus ; le sufïi.ve est plus répandu en étrusque qu'en latin ;
mais il est très important également en latin vulgaire et africain. En
F.trurie, les noms en -usa, -asa, esa, -isa sont très fréquents ; l'Élrurie
15 latine ne connaît qu'uu nom en -osa ; l'Afrique a de nombreuses forma-
tions en -osa. 11 faut donc admettre que les noms latins en -osus ont aidé
à sauver les noms eu -usa (-osa) étrusques en Afrique, mais n'ont pu
avoir la même enicacitô aux portes de Rome et n'ont pas rendu le môme
service aux suffixes -asa, -esa, -isa qui n'ont aucun correspondant latin.
20 Les mots centenarium et cupa (cupula) ont des analogies en étrusque. —
Saeturnus, eh regard de Saturnus, est latino-étrusque ; cp. Baebius et
Cnaeus en regard de Babius et Gnaus, AEsculapius et 'AaxXr,7cio(;. De même
Sateurnus ; cp. Partiunus et Partuuus, Tincuntnal et Tucuntines', Epeur
' et Epiur. ^ Anxicia [G. Schepps]. La glose GGL, II, 506, 34 doit être lue
25 « Angitia meretrix », elle a été tirée des vieilles explications de Boèce et
s'explique par une confusion d'annotateur superficiel. î Lupana [A. Sonny].
Se trouve peut-être dans S. Jér.,Ep. 117,7 où il faudrait lire : « lupanarum
arte ». 1 La traduction latine du livre de Sirach [Pli- Thielmanu]. Gette
traduction serait de la première moitié du m» s. Il faut ajouter à la liste
30 des traductions d'origine africaine, celle de l'épître de S. Jacques dans le
Corbciensis IP, les fragments des Proverbes du Vindob. 954, etla traduction
des lettres pseudo-igualiennes. Praeses = -^lYoyiAevo; désigne un provincial.
Les bébraïsmes ne sont pas une preuve d'africité; car ils peuvent venir de
la traduction grecque que le traducteur latin avait sous les yeux.
35 Sont seulement preuves certaines d'origine africaine : substantifs com-
posés avec in-privatif (ineruditio, inhouoratio), pênes local, nam advcrsatif,
des mots qui ne se rencontrent que chez les Africains. Il faut y ajouter les
mots d'origine africaine qui se répandent ensuite (depuis la Un du m» s.)
dans les autres provinces. H faut ajouter : 1" que nombre de particularités
40 appartiennent au latin archaïque ; 2» que le latin de Pétrone a beaucoup
de rapports avec le latin africain ; 3» que des analçgies semblables se
constatent avec le latin d'Espagne, et 40 avec le latin de l'Italie du nord.
De plus, ce latin africain contient des éléments grecs. Tous ces caractères
sont réunis dans la traduction en question : son origine africaine ne fait
46 donc pas de doute. — Observations sur les détails de la langue. H Supe-
ruacaneus, supcruacuus, superuacuaneus [Ed. WolfninJ. Les trois mots
sont attestés : le premier est considéré comme seul correct par Varron, le
deuxième est employé par les poètes dactyliques, le troisième est attesté
par quelques mss. de Salluste et du de natura deorum. 1[ Arcesso, accesso
50 [Kd. Wôininl. Les deux formes donnent lieu à des allitérations (Plante,
Truc. 130 et Most. 50y). \ Les étymologies des grammairiens latins [Ed. Wolf-
Uinj. Théories relatives à la phonétique et qui se groupent sous les chefs :
commutatio, additio, demplio, tralalio (métathèse), productio, corruptio.
I
ARCHIV FUR LATEINISCHE LEXIKOGRAPHIE UND GRAMMATIK.
^^ Mélanges. Le jeu de mots " onus... honor " [C. Blûmlein]. Dans ce jeu
de mots de Varron, il faut écrire : "onus est onos " ; l'aspiration était
morte. If 'ApaioTtwywv [W. Schmitz]. Doit être rétabli dans la glose
en regard de malibarbius. f Duplex. Lisae. Terres [G. Iloppe]. Le
premier, quoique dans Horace, n'est pas d'un latin très sûr ; le deuxième s
désigne les grosses veines de la gorge dans Donat, qui pouvait être un
africain ; torres, qui ne doit pas être admis dans Lucrèce et ne se trouve
peut-être que dans Manilius une fois et par correction, désigne un tison,
comme le prouvent les gloses. ^ Naama : décor. Ridiculus |E. Riess]. Le
premier est un mot sémitique, le deuxième est employé par Firmicus lo
Maternus au sens de " contrefait ". 1[ Ruribus [J. Denk]. Se trouve encore
dans Prise, perieg. 32 : ainsi jusqu'à présent seulement chez des Africains.
% Vessillum, nexillum [M. Ihui]. Le plus ancien exemple est une inscription
d'un légionnaire bolonais trouvée à Cologne et qui n'est pas postérieure au
temps de Néron. ^Restutus[ J.DéjàsignaléparSchucliardt.^Surles actesde 15
Perpétue (G. W<eyman>]. Beneficio avec le génitif=propter est d'un latin très
authentique et ne peut servir à prouver l'origine punique de la pièce.
^ Beneficio, merito [Ed. Wolfïlin]. L'emploi prépositionnel de ces deux
mots s'explique par une personnification; le gén. linit par être un mot
désignant un désagrément, au ii« s. pour beneficio, dans Tacite pour 20
mérite. ^ Auris, auricula [Ed. Wolfflin]. La statistique prouve que auricula
est employé par Marcellis Empiricus pour éviter les formes disyllabiques
et obscures phonétiquement de auris. ^ Exemplare [Ed. WolfflinJ. Le mot
qui est dû à l'Itala, se retrouve dans TerluUien, adu. nat., 1,S. USaluator,
saluare ; mediator, mediare, medianle [Ed. Wolfflin]. De saluus, les 25
Romains n'avaient rien dérivé parce qu'ils avaient d'autres moyens d'ex-
primer leurs idées. Les chrétiens durent créer salualor pour désigner le
Christ, grâce à saluare qui devait déjà exister dans la langue populaire.
L'histoire de mediator est analogue. Médian te s'est développé dans la
langue ecclésiastique au sens local et temporel, et a pris en même temps, 30
peut-être sous l'influence de « medicante » le sens de « moyennant ».
If Périphrases avec « tempus » ; franc. « mitan »[Ed. Wolfflin]. Le français
qui a formé les périphrases printemps, matin (matulinum tempus), hiver a
été précédé parle latin ancien pour longo tempore (dès Catulle), nuUo et
ullo tempore (bell. hisp.), mullo t. (CIL. X, 3344), magno t. (Pétrone), paruo 35
t. (Martial), uuo t. (Cic. Phil.), quanto t. (bibl.), plurimo t., omni t. (b.
hisp.), medio t. (Gypr.). Ce dernier a donné « mitan » avec un passage du
temps au lieu dont ilico est un exemple inverse. % Ennius et le bellum
hispanionse [Ed. Wolfflin]. Le meilleur texte serait celui de la classe du
Riccard. 511 (xi« s.). Il y a deux citations d'Ennius ; on peut en ajouter une 40
troisième et tel récit décèle l'imitation du poète. ^ Perna, esp. pierna [Ed.
Wolfflin]. Le mot doit être d'origine nubienne, sens du mot: compernis
(({ui a les jambes en X); perniones. 1[î Bibliographie (1893). J. M. Sro-
W.VSSER, Lalcinisck-Deutsches Schulwôrterbuch [0. II.]. Bon, % IL Mhusel,
Lexicon Caesavianum [ ]. Il manque à cet excellent ouvrage une liste des 45
mots évités par César. ^ A. Grehf, Lexicon Tacileum [ ]. Ne mentionne
aucune conjecture et enregistre ainsi des oiira^, comme propoUuere, pro-
pter causal (une fois dans T.) ; il faut lire sans doute pro dans ce dernier
cas (Hist. 1, 63). ^ L. Jkkp, Zur Ceschichte dev Lehre von den Redetheilen bei
den lateinischen grammalikcrn. [A. Funck]. Répertoire commode, f Fr. NiE- 50
LANDER, Der faktitive Dativ bei lateinischen Prosaikern iind Dichtern [ ]. Com-
prend seulement les lettres A à I. ^ Joh. Dresgher, Solebat oder Solitus est?
Ein Beilrag zur lateinischen Tempuslehre [ ]. Conclut à la règle suivante :
6 ALLEMAGNE.
4 Si la répétition d'une action doit êtru présentée comme sans exception,
on emploie le parfait ; si la répétition est indiquée sans ([u'on songe aux
exceptions, ou si ces exceptions sont nécessairement présentes à la pensée,
on emploie l'imparfait ». % Guil. Merten, De particularum copulalivarum
à'apud vctcres Romanorum scriptores usu [ ]. Surtout sur Varron, Gornuficius
et Gicéron. ^ Joh. Babl, De epistularum latinarum formulis [ ]. Très instruc-
tif. If Alfr. HabiGH, Obseruationes de negalionum alîquot usu Plautino [ J. Fondé
sur la collation de l'Ambrosianus de Studemund. ^ Ilenr. Fkustell, De
comparationibus Lucretianis [ ]. Noté pour un chapitre sur la forme des
10 "comparaisons. Tf Benno Linderbatjer, De uerbovum mutualorum et peregri-
norum apud Ciceroncm usu et compensalione [ \. Etudie les œuvres de philo-
sophie et de rhétorique. 1 Wern. Muller, De Caesaris quod ferlur belli Africi
recensione [< Wolfflin >]. Prouve l'importance de la famille italienne.
^ Alfr. KUNZE, Sallustiana, â IJcft {fore, futurum esse, foret, forent, essem) [ ].
15 Très minutieux, presque trop complet, mais très important. ^ Garl Gers-
TBNBERG, Ueber die Reden bei Sallusl [ ]. Traite de la technique des discours
au point de vue de la rhétorique ancienne. ^ Ilerm. Wentzel, De infmitiui
apud luslinum usu [ ]. Gherche à dater l'écrivain d'après son style ; insufli-
sant. H Berrnh. Seiler, De sermone Minuciano [ ]. Peu sûr. ^ G. IIammer,
20 Beilriige zu den 19 grôsseren quintilianischen 'Deklamalionen \ ]. Propose des
bases plus sûres pour rétablissement du texte. \ Joh. B. Ullrich, De
Saluiani scripturae sacrae uersionibus [H. Linke]. Très utile. ^ Lud. Men-
delssohn, m. Tullii Ciceronis epistularum lîbri XVI [ ]. Base importante.
1[ Bern. Kûbler, C. lulii Caesaris commentarii, 1 [ ]. Donne un texte très
25 renouvelé, t Bert. MaURENBRECHER, Sallusti Crispi historiarum reliquiae [ ].
Réalise un progrès sur Dietsch, grâce aux nouveaux fragments, à l'index
et aux conjectures. ^ Car. Ziwsa, Optali Mileuitani libri VU [ ]. Texte
établi pour plusieurs siècles. \ Fr. Weihrich, Die Bibelexcerple de diuinis
scripturis und die Itala des Auguslinus [ J. Prouve la non-authenticité de
30 l'ouvrage. ^ V. Henr. Friedel, De scriplis Caelii Aurelianensis Methodi Sic-
censisl ]. Bons prolégomènes d'une édition nécessaire. *i\\ Nécrologie.
Rud. Schôll [Ed. Wolfflin]. ^^ Plan pour la confection d'un Thésaurus
linguae lalinae présenté par les délégués de la conférence de Berlin à l'ac-
ceptation des cinq Académies allemandes.
35 iflf Tome IX, fasc. 1. Anciens et nouveaux devoirs de Thésaurus linguae
latinae [Ed. Wolfflin]. Pour les formes, il faudra donner toutes les variantes
qui peuvent avoir de l'intérêt ou de la vraisemblance : besta, menetrix (a
maneado, dit Nonius), meletrix (cf. pèlerin), lupa, lupana, lupanaria, cardus
et cardo. Il faut aussi considérer la flexion; le Thésaurus doit être le
40 magasin où des formes en -uiri devront être déposées, en attendant qu'on
puisse en tirer parti pour un catalogue scientifique. La prosodie de beaucoup
de mots est à rectifier; ainsi temere est un tribraque (toujours élidéchez
les poètes dactyliques)'. L'étymologie est généralement insuffisam. indiquée.
II ne suffit pas de rapprocher rôsa de p6Sov, mais il faut noter l'intermé-
45 diaire direct poSéa, adj. l'ém. dont le substantif est sous-entcndu. Enfln, il
faut suivre le développement historique des sens et déterminer les milieux
dans lesquels les mots sont employés. ^ Tresuiri, treuiri [Ed. Wolfflin].
Dans Plante, Gicéron, Tite Live, on trouve tresuiri; treuiii devait être la
prononciation populaire; triumuiri est postérieur et analogique. % Le sub-
60 jonctif présent dans la phrase conditionnelle IH. BlaseJ. H s'agit seulement
1. Cette " découverte " est depuis longtemps consignée dans le Thésaurus linguae
poeticae de Quicherat (1836). P. L.
ARCHIV FUR LATEINISCHE LEXIKOGRAPHIE UND GRAMMATIK. 7
ici des deux principaux types; si sit... sit, si sit... est ou erit. La préoccu-
pation du grec a égaré les grammairiens qui s'en sont occupés. De la sta-
tistique, il résulte que l'emploi de l'indicatif ou du subjonctif à la propo-
sition principale est surtout une question de date; le type si sit... sit a
perdu graduellement du terrain au profit du type si sit... est. On peut con- s
sidérer comme vraisemblable que le type si sit... sit était mort dans
la langue du peuple à l'époque classique. H Génitif, accusatif et nominatif
absolus [Ed. Wolfflin]. Le génitif absolu est un hellénisme qui se rencontre
le plus souvent avec le part, présent grec. Ex, dans le Cantabrig. de S. Luc,
le Laudianus des Actes, Clément, Irénée. Le génitif sg. est plus rare, 10
quoique déjà dans le bell. Hisp. L'accus. absolu doit son origine à l'assour-
dissement de m flnale; ce barbarisme est déjà dans Lucifer. Le nominatif
absolu est fréquent dans les actes de martyrs. ^ Les commencements de
l'usage indépendant du participe futur actif [G. LandgrafJ. Les exemples,
très rares avant Tite-Live, forment trois groupes : Le participe employé 16
adjectivement, le participe employé comme un pur participe, le participe
employé pour indiquer le but et équivalant plus ou moins à un supin ou à
une proposition au subjonctif dépendant de ut ou de qui. Au premier
groupe, entendu d'une façon étro.ite, n'appartient que futurus, très employé
par Cic. Les poètes y ont ajouté uenturus (Cic. 1 fois), moriturus (depuis 20
Ennius, Cic. remplace par une périphrase avec mortalis). Le deuxième
emploi se rencontre d'abord dans les lettres de Cicéron : acturus opposé à
agens; il devient plus fréquent dans Salluste. Le troisième emploi appa-
raît d'abord dans un discours de G. Gracchus; Cicéron le présente une fois
avec " adest " qui n'est qu'un " est " renforcé; mais " adest " conduit à 25
employer " uenit " dans la même tournure; c'est ce que fait Salluste, qui
donne droit de cité à la construction dans le style historique. L'auteur du
bellum africum est ensuite le seul qui l'admette avant Tite-Live. Asinius
Pollion crée l'ablatif absolu avec participe futur. Ainsi Salluste a joué un
rôle important dans cette histoire; il a été conduit à développer l'usage en 30
question sous l'influence des auteurs grecs, quoique ce ne soit pas du tout
un hellénisme, t Itoria [G. Weyman]. Se trouve dans Optât L 1, P- 3, 7
Ziwsa, mais perdu dans l'apparat (leçon du plus ancien ms., le Petropoli-
tanus). ^ Vernum tempus [G. Weyman]. Dans s. Aug., Gen. ad litt. imperf.,
XIII, p. ''i87, 20 Zycha, employé au sg., c'est-à-dire un nombre où la péri- 35
phrase ne peut être excusée par l'absence de plur. (uera) comme chez Ter-
tuliien. ^ Sur le Corpus glossariorum [C. Weyman]. Coïncidence entre la
définition de catus donnée par s. Aug., de Gen. ad litt., XII, 18, p. 467, 4 et
G. G. L. IV, 491, 43. 1[ Sur les proverbes et les expressions proverbiales des
Romains [A. Sonny]. Abdera, accipiter, Achilles, adamas,aequus, aer, Africa, <o
Alcinous, alienus, alter, altus, amare, amicitia, amicus, amor, amussis,
andabata, anguilla, animus, annus, Anticyra, anus, Apicius, aquila, aranea.
Argus, Aristarchus, articulus, as, asinus, Aspendius, Atticus, audire, auris,
aurum, auspicium, auarus, auis, beneflcium, bucca, caelum, calcare, cal-
culus, calx, Campania, canis, cantilena, caput. Car, Gato, censorius, Cha- 45
rybdis, cicada, Circe, clauis, cliuus, coleus, coUyrium, colophon, columba,
coucha, concordia, conscientia, consuetudo, consulere, cornix, cornu,
Crassus, Greta, Croesus, crus, cucurbita, cunabula, cuueus, cuniculus, cutis,
cycnus, dens, deus, diccre, dies, digitus, discere, docere, domus, duo, egere,
elleborus, Endymion, equus, euentus, expertus, faba, Fabricius, facere, so
faciès, fama, ferrum, ferula, fluctus, flumen, fons, forluna, frons, fucus,
fulmen, gallina, gladius, glis, gloria, Graecus, habere, hamus, Hannibal,
harena, harpyia, Hercules, Hippolytus, hirudo, horno, honos, Hybla, hydra,
8 ALLEMAGNE.
Hyme-tlus, ignis, iucubare, ladi, iniuria, iiiuidia, iocus, lones, ira, luno,
luppiter, labor, labrum, labyrinthus, lac, lacus, lapis, latine, lex, licet,
lilium, liiiea, litlerae, lorus, Lucretia, lupus, lutuin, Lynceus, maguus,
inalum, manus, mediocritas, médius, mel, Mercurius, meliri, Midas, miluus,
6 Minerua, mons, mors, mos, mu, mulier, mulio, mus. Musa, musca, nasci,
uassa, nasus, natura, nauis, nebula, Neptuuus, Nestor, nimis, nix, nodus,
iioscere, nouerca, nux, Oceanus, oculus, odisse, omnis, opéra, opicus, oratio,
Orcus, Orestes, Pactolus, palinodia, par, paries, pauo, pera, Pcrsa, pes, Pha-
laris, phoenix, Phryx, pictura, pictus, piper, piscis, pistrinum, plumbeus,
10 portus, posse, Priamus, Proteus, puluis, puluisculus, pumex, punctum,
Punicus, Pythagoras, rarus, regnum, res, rex, Romanus, rosa, Sabiua,
sagitta, sapere, saxum, scintilla, senectus, senex, Sibylla, sidus, silex, silua,
Siren, solus, Sparta, sperare. Stentor, stilus, stimulus, stipes, studium,
subsellium, summus, supra, sursum, tacere, Tiigus , Tanaquil, Tantalus,
15 terra, testudo, Thyle, timere, Titius, triuium, tuba, umbra, unguis, unus,
urceus, uarietas, uas, uelle, uenter, uentus. Venus, uerbum, ueritas, ueruex,
uipera, uir, uita, uitium, uituperare, uiuere, uiuus, uox, uulnus. ^ Satra-
picus [Ed. Wôlfflin]. A propos d'une conjectarc proposée au texte de
la lettre d'Auguste à Mécène pour obtenir qu'il laisse Horace devenir
20 secrétaire du prince. If La traduction latine de la lettre de Clément aux
Corinthiens [Ed. Wôlfflin]. On reconnaît dans cette traduction l'exactitude
minutieuse, la tenacitas uerborum, qui était le caractère de l'itala. Les
mots grecs sont souvent latinisés. L'auteur essaie de rendre le mot grec
par un mot latin de même racine, de là un certain nombre d'inexactitudes.
25 Pour la syntaxe, même effort de conserver les constructions grecques. La
difliculté de reproduire les composés latins conduit à les traduire par des
expressions complexes. Il résulte d'ailleurs des nombreux contresens que
la langue mère de l'auteur de cette traduction était le latin. Mais sa langue
a un caractère vulgaire prononcé. Corrections de texte. Les récits relatifs à
30 Raab et au phénix ont été un peu plus librement traduits et ont subi
quelques interpolations. La langue et les citations bibliques conduisent à
abaisser la date de cette traduction jusqu'au temps de TertuUien. On ne
peut guère dire où et pour qui le travail a été fait; on doit cependant
remarquer que Rome y avait plus d'intérêt que Carthage. % Le génitif
35 d'estimation et l'ablatif de prix [Ed. Wôlfflin]. Valere avec l'ablatif de prix
se trouve déjà dans Plante, mais est évité par les écrivains classiques. Caro
veut dire " trop cher ". Dignus indiquant la valeur est propre aux juris-
consultes. Les confusions entre les deux cas sont nombreuses et anciennes,
et, par les adverbes, le choix est fait surtout au point de vue des formes,
40 sans différence de sens. ^ Le « Telo incessens » de Polyclète [Ed. Wôlffllin].
Le texte de Pline, N. H. 34, 55 « nudum talo incessentem » a été l'objet de
diverses corrections ou interprétations. Il faut partir du sens du verbe
incessere. Le mot est très jeune : une f. dans Virgile, repris par Ovide»
introduit dans la prose par Tite-Live; c'est un simple transitif, tandis que
45 arcessere, le modèle, est un factitif. Dans des phrases de Tite-Live ou de
Salluste comme " timor patres incessit ", il est probable que nous avons
affaire à ce verbe, non au parfait de incedere, quoique en disent les gram-
mairiens latins. Car, on ne trouve jamais dans ces formules le prés, histo-
rique ou l'imparfait; Tacite est le premier à n'avoir plus compris l'expres-
50 sion et à nous fournir de ces exemples. On voit dès lors que incessere est
un intensif de incedere. Les compléments d'instrument sont saxis, sagittis,
iaculis. Le glossaire Abauus maior donne le sens : petere iactu. Or, c'est
bien celui que le verbe a uni par prendre, l'incessens combattant toujours
ARCHIV FUR LATEINISCHE LEXIKOGRAPHIE UND GRAMMATIK.
d'une certaine dislance. Il faut donc lire " telo incessens ". ^ Actio [Hôlzl et
WôH'flin]. Le mot apparaît en prose depuis GornuOcius; en poésie, que chez
Sidoine Apollinaire et chez les poètes postérieurs. Le véritable substantif
de agere est actus. Actio ne désigne pas quelque chose de sensible; le sens
s'est développé sous l'influence de la philosophie. Suivant l'auteur, le mot 5
prend des significations de circonstance : " l'action " oratoire, le jeu et la
déclamation de l'acteur, l'action de grâces, Taction officielle et publique
(d'un magistrat); l'attitude au sénat et à l'assemblée, par suite, le discours;
la fonction ou son exercice (depuis le v» s. ap. J.-C); l'action juridique avec
toutes ses variétés. If Accessa-accessum [Ed. Wôlfflin]. Accessa, accessibilis, lo
accessibiliter, accessum sont d'époque tardive. Accessio est un mot de la
prose (et de Plante). Accessito se trouve dans fg. de Caton. t Obuersatio
[Max Bonnet]. Se lit dans Sénèque, ep. 88, 26, à propos des astres. ^^
Mélanges. Obsidium = praesidium, subsidium [W. lleraeusj ? Ces deux
derniers mots, précédés de lanquam dans Fcstus, ne sout pas l'explication 15
du premier, mais des exemples d'une formation analogue; cp. contagio et
contagium. If GoUigere = tollere [W. Ileraeus]. Nouveaux ex. dans Népo-
tianus, Pseudo-Victor, les déclamations de Quintilien. ^ LL dans corco-
dillus [L. llavet]. Dans les mots empruntés du grec, -illus est très légitime
pour -iXoç. L latine avait deux timbres 1° li, 11, 2» la lo, etc, Is, It; après 20
voyelle longue, 1 se dédoublait et le dédoublement était exprimé dans
l'écriture quand on avait 1' "1„ n» 1. Or c'était cette "1„ seule que con-
naissait le grec. ^ Procedere = proferri [G. Weyman]. Usage liturgique qui
se constate dans l'itin. d'Antonin, des ordines, et peut-être même dans
Apulée. If Addenda lexicis [G. Weyman]. D'après les apocryphes publiées 25
par James, T. a. S., II, n» 3. ^ Supcruacuaneus [W. Schmitz]. Dans les
notes tironiennes. ^ Les parfaits amai et venui [Ed. WolfflinJ. Le parfait
en -ai est attesté par un acte de 160 après J.-G. (Bruns, p. 261) et un texte
de Probus, G. L., IV, 182, 11. Le parfait en -ui dans lambui, stridui, a été
introduit dans ces verbes pour amener une distinction avec les présents 30
lambo, strido. If Le bétacisme (Sali., Gat. ijl, 27) [Ed. Wôlfflin]. Lire :
exempla ex nouis orta, au lieu de ex bonis. Le bétacisme a souvent pour
conséquence une deuxième faute, tif Bibliographie. iSWi. Fr. Fûgner,
Lexicon Liuianum, VI [ ]. Trop minutieux ; des inutilités. % G. Gotz,
Corpus glossariorum latinorum, V f ]. Précieux. ^ K. Sghmidt, Die Grûndc 35
des Bedeutungswandels [0. II.]. Première tentative de classitication complète.
I W. DeeCKE, Jafiresberichtc ilber die lat. Grammalik u. Syntax fiir 1885-1892
[ ]. Les étymologies devraient être classées par ordre alphabétique des
mots. ^ M. Uammer, Die lokalt Verbreilung frûheslen romanischer Laulwand-
lungen im alten Italien [ ]. Tentative méritoire malgré le manque de maté- 4(J
riaux. ^[ S. Landguaf, Beilruge zw lat. Kasussyntax [ ]. Sur le gén. et
l'abl. de prix, refert et interest. ^ J. Egli, die Ilyperbel in dcn Komodien des
Plaulus u. in Ciceros Briefen an Atticus {Schluss) [ ]. Sur les noms propres et
indices aux trois programmes <cf. R. d. R., XVII, 9, 53 >. 1 H. Keil,
Commentarius in Catonis de agri cultura librum [ ]. Surtout littéraire et cri- 4î»
tique. If A. Rhodius, De syntaxi Planciana [L. BergmiiUer]. Traite de la pro-
position simple. If Fr. Sghmidinger, Untersuchungen iiber Floi'us f ]. Utile.
II G. BrûNNEUT, Sprachgebvauch des Diclys Cretensis, I f ]. Intéressant. %
S. Clenienlis Romani ad Corinlhios epistulae uersio latina antiqnissima, éd. G.
MORIN [J. Haussleiter]. Très important. % lulii Finnici Materai matheseos iiO
libri VIII, rec. G. SiTTL f ]. Rendra service. ^ Fr. Weihrigh, Anguslini
spéculum [ J. H faut se servir exclusivement de cette éd., parue en 1887. ^f
L. Aureli Augustini de Genesi ad litleram, ex rec. J. Zygha [Ph. Thielmann].
10 ALLEMAGNE.
L'ouvrage contient des données intéressantes pour le grammairien, f
S. BerGKR, Histoire de la Vulgale pendant les premiers siècles du moyen-âge ;
Id., Notice sur quelques textes latins inédits de l'ancien testament [l'ii. Tliiel-
mann]. Le premier livre est d'une lecture attachante et forme un bon
6 chapitre de l'histoire de la Vulgate ; la brochure est un recueil des textes
préhiéronymiens que B. a rencontrés sur sa route. 1[ G. Fock, Catalogus
dissertationum philologicarum cldsslcarum [ ].
^If 2» fasc. Contribution au lexique de Plante [F. Léo]. Il faut lire aruina
(Poen. 1016), calones (ib., 1108), conspicitur (Cure. 5)02), liedytium (Ps. 188),
10 inertla (Merc, 29); sur pipulum, prope seulement local, prostibilis, uallum
à corriger en bellum (Cas. 851). ^ Emere af [L. Ilavet]. Cette forme de la
préposition a pu se conserver dans quelques locutions toutes faites, notam-
ment Capt, 34, 111, 4o3. ^ Naevius, Apulée, les scolies de Cicéron dans les
glossaires [G. LandgrafJ. Une i)artie des gloses du t. V, du Vaticauus et
15 du Cassinensis, doivent remonter à Festus, probablement par un inter-
médiaire antérieur à Paul Diacre. On a ainsi un contrôle précieux pour
des textes de Naevius conims d'ailleurs ainsi que pour Apulée et pour les
scolies de Gronov. f Sescenti, mille, centum, Irecenti employés comme
chiffres ronds ou indéterminés [Ed. Wolfflin]. Il y a lieu de distinguer les
20 deux emplois. Sescenti indéterminé appartient au latin familier de la
comédie et du genre épistolaire, se rencontre très peu chez les bons au-
teurs, tend à disparaître après Cicéron et ne subsiste plus dans le latin
des derniers siècles que sous forme de réminiscence httéraire. Mille s'est
substitué graduellement à l'expression italique sous l'influence des
,25 modèles grecs (nûpia, les Latins n'ayant pas de mot pour 10000); d'abord
employé dans la littérature de traduction (théâtre) et en poésie,
le mot, pris dans ce sens, apparaît en prose dans la rhétorique à Ileren-
nius, les lettres de Cicéron, Tite-Live, etc. Quingenti paraît être un suppléant
de mille. Centum confond en lui le chiffre rond et le chiffre indéterminé ;
30 très employé par Virgile. Ducenti, trecenti sont plus rares. — Article ses-
centi du futur Thésaurus. ^ Aedeolum [J. Leite de Vasconcellos]. Attesté
par une inscr. de Lisbonne et Querolus, 2, 1. 1[ La sémantique [0. Iley].
Directions générales avec exemples. ^ Complément du dictionnaire latin à
l'aide des notes tironiennes [Ferd. Ruess]. Liste des mots nouveaux que
35 les notes tironiennes ont conservés. ^ lurgia, iuria [Max Ihm]. La chute
de g devant e ou i est fréquente dans le latin des bas temps; iurgia est
dans une inscr. de Cherchell. % Ala (scuti) [Edm. Ilauler]. Sur T. Live, XL
41, 18. ^ Les parties européennes du Sirach latin [Ph. Thielmann]. Elles
appartiennent à deux auteurs différents : 1» laus patrum = c. /i^-.SO; 2» le
40 prologue. Caractères de leur langue. ^ L'ellipse de « nauis» [Ed. Wolfflin].
L'ellipse appartient à la langue familière et n'a pénétré que graduellement
dans la littérature. 1 Aclio [Ed. Wolfflin]. <v. le n» précédent>. Emploi
juridique etliturgique.^ Carduus, cardus, cardo [Ed. Wolfflin]. La deuxième
forme est attestée par l'excerpteur de Charisius ; la deuxième, par les
45 gloses botaniques. 1[1[ Mélanges. Siluiae peregrinalio ad loca sancta [P.
Geyer]. Nouvelles preuves de l'origine gauloise.^ Orum =ora [ P. Geyer]. Dans
l'Itinéraire d'Antonin. f 'EdOîw, -rpwY<») [J. Haussleiterj. Dans les évangiles,,
le premier est presque exclusivement employé par les synoptiques, le
second exclusivement par S. Jean ; Barnabe et Hermas n'ont que Tpwyeiv.
eo \ Notulae ad glossas nominum [J. van d. Vlielj. Corrections de texte,
f Praemiscuus = promiscuus [Ad. Funck]. La confusion est ancienne et
confirmée par d'autres exemples. 1[ " D" signe de l'ablatif dans Tite-Live
^IR.jEhwaldjr'Dans la citation d'up vieux texte, XXII, 10, 4 : quod. ^ Nequi-
BERLINER PHILOLOGISCHE WOGHENSGHRIFT. 11
qiiam avec négation [R. EhwaldJ. Aj. aux ex. cités, Verg. Aen. VI, 118.
t Gallaria (R. EhwaldJ. Doit être identique au gallaris du v. 46 du poème
du cod. 8084 ; cf. Gyprien, éd. l'eiper, p. 227, v. 21. ^ Auriga [R. Ehwald].
Vient de aurï-rëga. 1[ Gonstitutus = xaOeCTTwç, wv dans Gyprien [G. Goetz].
Exemples tirés des écrits authentiques. If EfTuIcit, eft'ulsit IW. Schmitz]. 5
Rapprochement entre Apul. met. 2, 21 et CNT. 72, i^. ^ LL dans culleus
|L. Havet]. Notation propre après voyelle longue ; gr. y.ov\e6Q ; coleus vient
peut-être du temps où ou était encore prononcé ô et colii est régulier.
%% Bibliographie, 1894. O. Gradenwitz, B. Kûbler, E. Th. Sghulze,
Vocabularium inrisprudent iae Homanae f ]. H s'agit de la jurisprudence 10
classi(jue : Digestes, Gaius, Ulpien, Plautus. Les citations sont pour la pre-
mière fois rapportées à leurs véritables auteurs. ^ Neue et Wagener,
Formenlehre der lat. Sprache [ ]. Traite du verbe. ^ W. Mkyer-Lubke,
Gramniatik der roman. Sprachen, II, Formenlehre [G-rJ. Utile. ^ G. SCHULZE,
Orthographica [R. Thurneysen]. Montre les altérations de l'orthographe 15
latine due aux rapprochements faits par les humanistes avec le grec.
If Gust. Ryhiner, de Deminuliuis Plaulinis Terentianisque [ ]. Fondé sur la
grande édition de Plante. ^ II. Degering, Beitràge zur hist. Syntax der lat.
Spi'ache [A. Funk]. Sur l'ordre des propositions et du régime, et l'origine
des adverbes en -im. ^ II. Blase, Geschichte des Plusquamperfekt im Lateinis- 20
chen [ J. Doit être pris pour modèle. ^ Gerundii et gerundiui apud Plautum
e< (7yp>'ia)ju»i «sum comparauit R. IIerkenrath [ ]. Sûr. % Es. Lalin, De
particularum comparatiuarum usu apud Terentium [ ]. Gompilation peu
intelligente, f W. J. Snellman, De gerundiis orationiim Ciceronis [F. Gus-
tafsson]. Surtout statistique. ^ Joh. Jôhring, De parlicularum ut, ne, quin, 25
quominus apud Senecam philosophum ui et usu [ ]. Bon dépouillement.
*{\ Jos. SoRN, Ueber den Gebrauch der Prâpositionen hei Justinus [ ]. Soigné et
en progrès. ^ Ad. Demmler, Ûber den Verfasser der unter Cypia^^s nomen
ûberlicf. Traktale de bono pudicitiae f ]. Partisan de Novatien. ^G. GÛNTHER,
De Claudiani com,paralionibus [ ]. Bon. \ E. Grupe, Zur Latinitàt Justinians 30
[ J. Important. ^ Fr. Max, Incerti auctoris de ratione dicendi ad C. Herennium
[ ]. Utile. \ H. Meusel, Caesaris belli gnllici libri VU [ ]. Renouvelle la
critique.^ J. W. Begk, C. Plinii Secundi librovum dubii sermonis VIII reli-
quiae [ J. Utile ; il manque un index. % Amb. Amelli, Un antichissimo
codice biblico latino purpweo; tre Documenti inediti rclalivi allô scisma Diosco- 35
rtmio (530) [E. W.|. Sur l'Itala. If Ç. Wotke, Eucherii Opéra, I [ ]. Fondé
sur d'anciens mss. ^ G. de IIartel, Paulini Nolani opéra [ ]. Première
édition critique. If Val. Rose, Theodori Prisciani Euporiston libri III fP. Geyer].
D'un haut intérêt grammatical. ^ P. Vetïer, Der apokryphe dritte Korinlher-
brief [C- WeymannJ. Reproduit les deux traductions latines, dont la langue 40
est très intéressante. ^ C. Goetz, Die Busslehre Cyprians [ ]. A noter les
études sur haeresis et schisma, episcopus, praepositus, papa. ^ John Ries,
Was isi Syniax? [H.]. " La sciencede la liaison des mots. "^1f Nécrologie.
H. Nettlcship [R. EUis]. If IL Keil f ]. Paul Lejay.
Berliner philologische "Wochenschrift, 14« année, 1894, janv. 1. Arthur 4S
LUDWICH, Adnotationimi criticarum ad scholia in Ilomeri Iliaderh Genovensia
pars II et commentatio Quantitàtszeiclien in den àltesten Iliashandschriften ins-
cripla fP. Egenolfl'l. Attire justement l'attention sur des points trop négli-
gés. ^ H. L. Ebeung, a Siudy in the sources of the Messeniaca of Pausanias
fll. HitzigJ. Des résultats contestables mais de la méthode et de la clarté. 60
^ Claudii Claudiani carmina rec. Theod Birt [E. Gustafsson]. Éloges. ^
Julius Lange, Etude sur la représentation de la figure humaine dans l'art pri-
mitif jusqu'à Vart grec du 3* s. av. J. C., en danois avec un résumé en fran-
12 ALLEMAGNE.
çais |A. Furtwanglcr]. Beaucoup de choses neuves et importantes. ^ Franz
von Sghwakz, Alexanders des Grossen Feldzûge in Turkcslan [G. IlerLzberg].
Très utile à l'explication d'Arrien et de Q. Curce. ^ Uberto Pedroli, Roma
e la Gallia Cisalpina dal 2Mô al 44 a. C. [II. Schiller]. Éclaircit quelques
B points de détail, f Carton, La lex Hadriana et son commentaire par le procu-
rator Patroclus [Joh. Schmidt]. Ne méritait peut-être pas d'être réimprimé.
^ F. SCHBERT, Zur mehrfachen pràfixalen Zusammenselzung im, Griechischen
jF. StolzJ. Du soin. ^ P. Paulsen, Ueber die gegenwàrlige Loge des hôheren
Schulwesens in Preusscn [G. Nohle]. Mérite d'être signalé. tH 6 janv. Max
10 R. von Karajan, Ueber den Bau dcr liecilativparlien der griechischen Tra-
giker und den Prolog im Sophokleischen ^jas [Wecklein]. Tout ne peut pas être
accepté. ^ Martin Wohlrab, PlUons Staat. Erstcs Buch lOlto Apelt]'. Ne
marque pas un progrès sur Stallbaum. ^ Johaanes Draseke, Apollinaris
von Laodicea, sein Lehen und seine Schriftcn, nebst eiuem Anhaug : Apolli-
15 narii Laodiceni quae supersunt dogmatica [Adolf llilgenfeld]. Éloges. ^
O. LOTTiGH, Statiu's Trosigedicht an den Claudius Etrnscus [Ileinrich Millier].
De l'habileté. 1[ Félix Robiou, La question des mythes [P. Steuding]. Tout
n'est pas clair. ^ Abbé Fourrière, Revue d''exégcse mythologique fil. Steu-
ding]. Annonce ironique. 1[ Ernst Gurtius, Die Stadlgesc/nchte von Alhen.
20 Mit einer Uebersicht der Schriftquellen von Arthur Milchhôfer [Chr.
Bolger]. Marque un point important dans l'histoire d'Athènes. % A. Mau,
Fiihrer durch Pompeji [F. von Duhnj. Grands éloges. ^ A. H. Allgroft and
W. F. M ASON, The tutorial history of Rome [H. Schiller]. Sans importance
scientifique. If G. Roy, Les Féliaux du peuple romain [II. Schiller]. Bonne
26 réunion de matériaux, f Eduard Steidle, Bas Soldastentcstament [G. Baron].
Quelques erreurs. ^^ 13 jr. A. W. Verrall, The Choephori of Aeschylus
[Wecklein]. Mérite en somme d'être recommandé. ^ Lucian Mûller, Q.
Horatii Flacci sermonum et epistularum libri. 2. Episteln (M. Hertz]. Souhaite
une bonne lin à cette œuvre im|)ortante. \ Guhl und Kôner, Leben der
30 Griechen und Ramer, 6 Autl. herausg. von Rich. Engklmakn [R.]. Amélioré.
^f Monuments grecs publiés par l'Assoc. pour l'enc. des et. gr. en France, n°' 19-
20 [A. Furtwangler]. Gonteste les explications de IloUeaux. % G. Anger-
MANN, Beitrdge sur griechischen Onomatologie [Fr. Stolz]. Bon. f J. ROTH-
FUGHS, Beitràge zur Mcth.odik des altspi-achlichen Unlerrichts [G- Nohle]. Très
36 intéressant. If Nouvelle explication de Thuc. 2, 15 [Chr. B.]. Gherche à
montrer, d'après les nouvelles fouilles, que Th. a voulu indiquer dans ce
passage que la vieille ville était au nord. ^Tf 20 jr. Fr. Gauer, Philoias,
Kleilos und Kallisthenes [G. Ilertzbergj. Soigné, mais souvent contestable. ^
Carlo BORROMEO, Del concelto délie Gcorgiche di Virgilio |A. Zingerle]. Rien de
40 nouveau. If J. M. StowasSEU, Lexikalisch-Kritischcs aus l'orphyrio [Z. Ada-
mek]. Intéressant. ^ Xenia Auslriaca. 1. Vindobona von W. KuBiTSGHKK. 8.
Fundkarte von Aquileia von II. Maioniga [G. WoUrj. Éloges. ^ Paul lUuT-
WIG, Die griechischen Meisterschalen der Bliitezeit des slrengen rotfîgurigen Stiles
[A. Furtwangler]. Long article favorable dont la fin est au n° sui-
45 vant. If Niccolô PersiGHETTI, Viaggio archeologico sulla via Salaria nel
cirdondario di Ciltaducale [Joli. Schmidtj. Bon. ^ G. Sghnbideb, Hellenische
WcU- und fjibensanschauungen in ihrer Dedeulung fiir den gymnasiakn
Unterricht j Leunhardj. Mérite d'être lu. ^ Fr. Paulsen, Wesen und gcschichl-
liche Enlvoickehing der deittschcn Universilàlen [G. Nohle j Intéressant. ^^ 27 jr.
50 Leopold Eysert, Rliesus im Liclile des Euripidischen Sprachgebrauches. 2.
Voces Euripidcac; — John C. Rolke, The tragédie lihesus [Wecklein j. Abou-
tissent à des résultats contradictoires, t Bic Hkim, Incantamenia magica
Graeca Lalina fil. LewyJ. Précieux. ^ 7". Macci Plauli comoediae. Rec. Fr.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOGHENSCHRIFT. 13
RiTSCHELius. 4. A. Mostellaria, edilio altéra a Fr. Schoell recognila
[F. Skutsch]. Œuvre ries plus méritoires. ^ Georges Perrot et Charles
Chipiez, Histoire de PArt dans CAntiqiiilé. 6. La Grèce primitive, l'art mycé-
nien fChr. B.J. Indispensable. *i Wililem Nestlé, Funde antiker Mûnoen im
Konigreich WUrltemberg |F. Ilaug] Utile. % II. F. IIitztg, Die Stellung Kaiser 5
Hadrians in romisclien Rechtsgeschiclilc [M. VoigtJ. Résultat peu justifié. *i
H. SCHMIDT, De duali Graecorum et emorienle et reviviscenle [Fr. Stoiz]. Très
bon. \ Deux épigrammes récenuuent découvertes |R. Reitzenstein]. Resti-
tution de deux épigrammes dont les fragments se trouvent dans le n» 49
du tome 2 des papyrus Flinders Pétrie. 1[î 3 fév. Gotifried Vogrinz, /)«• 10
homerischc Gcbrauch der Parlikel d. El mit dem Indikativ und Ueberblich
liber die Forraen der Bedingungssîitzc bei Homer [R. PeppmùUer]. Éloges.
^ Max CONSBRUCH, De veterum uspl TrotToi^aToç doclrina [P. Egenolff]. Mérite
d'être loué. ^ Aug. BurGkhardt, Iliei^ocUs Synecdemns ; accertunt fragmenta
apud Gonstantinum Porphyrogennetum servata et nomina urbium mutata 15
(H. GelzerJ. Bon. % James II. Kirkland, Horace satires and epistles editedon
the basis of Kiesslings édition [M. Hertz]. Soigné. T[ L. I'reud'homme,
M. Tidlii Ciceronis de imperio Cn. Pompei ad Quiriles oratio [Fr. Millier]. Satis-
fera les exigences qu'on peut avoir en Belgique. ^ H. Nissen, Griechische
und romische Métrologie [Fr. Ilultsch]. Des changements importants. K Hein- 20
rich Brunn, Griechische Kunstgeschichlc. B. 1 [A. Milchhoefer]. Excellent. ^^
10 fév. Alois RZACH, Zur àltesten Ueberlieferung der Erga des Hesiodos [R. Pepp-
miiller]. Utile. ^ Supplementum Aristotelicum . II, 2. Alexandri Aphrodisiensis
praeter comrnentaria scripta minora. Quaestiones. De fato. De mixtione éd. Ivo
Bruns [M. Vailles]. Important. ^ Ant. Zingerle, T. Livi ab urbe condita'i&
Hbri. VI, 1, libr. 36-38 [FiignerJ. Recommandable surtout pour la sûreté de
l'appareil critique. ^ A. Grosvenor Hopkins, Tacilus. The Agricola and Ger-
mania edited ou the basis of Draegors Agricola and Schweizer-Sidlers Ger-
mania [K. NiemeyerJ. Intéressants en ce qu'ils montrent l'influence de la
science allemande. i[ Albert Howard, The AyX<5î or Tibia [Cari v. Jan]. Des 30
résultats nouveaux. ^ Hugo Wingkler, Altorientalische Forschungen [P. Jen-
sen]. Mérite en somme d'être recommandé. ^ W. Ihne, Romische Geschichie.
1 Bd, 2 Aufl. [S. Schiller]. Succès mérité. 1I1[ 17 fév. Nick. Kaufmann, Die
leologische N a tur philosophie des Aristoleles und ihre Dedeutung in der Gegenwart
|F. Duemmler]. Des réserves. ^ L. Goetzeler, Animadversiones in Dionysii ^^
Halicarnassensis Anliquitales Romanas, 1 [Karl JacobyJ. Un soin étonnant. ^
l'iutarch's Romane Questions. Translated by Philemon IIolland, now agaiu
edited by F. B. Jevons [Ed. Kurtz], Intéressant. *i Adolphus Gregorius, De
M. Annaei Lucani Pharsaliae tropis [Cari Ilosius]. Très complet. ^ Richard
WuenSGH, De Tacili Germaniae codicibus germanicis [K. Niemeyer]. Utile. ^ 40
Ilermann Peter, Die Scriptores historiae Augustae[M. Petschenig]. Excellent.
1[ J. K. KoPHiNioTES, 'IdTopta ToC "Apyouç [Chr. B.]. Ne donne pas toujours ce
qu'on attend, donne quelquefois ce qu'on n'attend pas. % Hugo Wingkler,
Geschichie Babyloniens und Assyriens [C. Lehmann]. Très long article dont la
suite est aux deux n" suivants; l'ouvrage sera utile aux savants compé- 45
tents, mais il ne peut être recommandé comme manuel. % Alois Ribgl,
Stilfragen-Grundlegungen zu einer Geschichte der Ornamentik [F. Diimmler].
Original. ^ J. La Roghe, Beitràge zur Griechischen Grammatik. Heft 1
[G. Meyer]. Abus de statistique. Ht 24 fév. Evelyn Abbott, Herodotus books
5 and 6 [H. Stein]. Des choses personnelles. ^ Fr. von Jan, De Callimacho 5C
Homeri interprète [Art. Ludwich]. N'omet rien d'essentiel, f H. A. IIolden,
Flutarch's life of Demosthenes [Ed. Kurtz]. Utile. ^ Analecta graeco-latina. Phi-
lologis Vindobouiae congregatis obtulerunt Gollegae Cracovienses et Leopo-
14 ALLEMAGNE.
litani [A. LudwichJ. Analyse. ^ T. Macci Plauli comoediae ex rec. Georgii
GoETz et Frédéric! Schoell. Fasc. 1 : Amphritrionem, Asinariam, Aulula-
riam complecteus [F. Skutsch]. Rendra des services. % A. Pisghinger, De
arbitris Atheniensium publicis | V. Thumser]. Fait avec inlelligeucc. % A. Ka-
5 RAGIANNIDES. Die Nichleuklidische Géométrie vom Alterlum bis zw Gegenwart
[S. Giinlher]. Paradoxal. T[ DuC0URTiEUX,Le cimetière gallo-romain, mérovingien
et carlovingien de la Courtine à Limoges |Joh. Schraidt]. luléressaut. %
A. DyrOfk, Geschichle des Pronomen rejlcximim [Fr. Stolz]. Excellent, mais
il manque un index. ^ Sur Horace, Satires 1, 5, 50 (L. MiillerJ. Il faut peut-
10 être écrire Fontei. ^\ 3 mrs. Hugo, Rabe, Syriani in Hermogenem commen-
taria. 2. Gommentarium in librum uepl crxàaswv [G. HammerJ. Mérite notre
reconnaissance. % A. Zingerle, Titi-Livi ab urbe condiia. Libri 2t-24, 3. Fiir
den Schulg. bearb. von P. Albrecht [FûgnerJ. Ce n'est pas encore l'édition
pour les classes que l'on est en droit d'attendre. ^ Friedel, De scripUs
15 Caelii Aureliani methodici Siccensis [G. Ilelinreich]. Soigné, mais pas de résul-
tats nouveaux. % Th. Reinach, Les origines du bimétallisme fFr. HultschJ.
Inacceptable. ^ Franz Frohligh, Lebensbilder berUhmler Feldherren des Alter-
tums. 1. Die Romer. 1. Feldherrntum im alten Rom. 2. Gniius Pompejus. 3,
Quintus Sertorius [II. Schiller]. Bon ouvrage de vulgarisation, t Em. Espé-
20 RANDIEU, Revue des publications épigraphiques relatives à l'antiquité chrétienne,
année 1892 [Joh. Schmidt]. Pourrait être plus complet. ^ II. Lugkenbagh,
Abbildungen zur alten Geschichte fiir die oberen Klassen hôhcrer Lehranstalten
[ .]. Recommandé. ^ Georg Ebkrs, Die hellenistischen Bildnisse aus dem
Faijum [F. K.]. Pénétrant. ^ Gustav Meyer, Essays und Studien zur Sprach-
25 geschichte und Volkskunde [K. Krumbacher]. Doit se trouver dans toutes les
bibliothèques, li^ 10 mrs. J. de Arnim, Dionis Prusaeensis, quem vocant
Chrysostomum, quae exstant omnia [P. Wendland]. Le texte aurait pu être
encore plus amélioré. % W. Y. Fausset, Cicero, Orationes Caesarianae. Vro
Marcello. Pro Ligario. Pro rege Deiotaro [Franz Miiller]. Bien disposé pour
30 les classes. ^ M. ManitiuS, Analeklen zur Geschichte des Horaz im Mittelalter
[M. Hertz]. Travail extraordinaire. ^ G. G. BB.vns, Fontes iuris Ltomani antiqui.
Ed. sexta cura Theodori Mommseni et Ottoni Gradenwitz [O. Geib]. Éloges,
f J. OVERBECK, Geschichte der Griechischen Plastik, k Aufl. Bd. 3 [Siltl].
Beaucoup de choses neuves. ^ A. H. Allcrokt, History of Rome. The making
35 of the monarchy [H. Schiller]. Bonne exposition. ^ The Dabylonian expédition
of the University of Pensylvania. Séries A. Cuneiform Texta, cd. by H. V.
HiLLPRRGHT [M. Wiuckler]. Des choses nouvelles, ^ D. Bikèlas, La Grèce
byzantine et moderne [K. Krumbacher]. Intéressant. T[ Ernst Kalinka, De usu
coniunclionum quarumdam apud scriptores Allicos aiUiquissimos [P. Egenolff].
40 En somme méritoire. ^ Les Scholies sur Ljsistrata d'Aristophane dans le
codex Leidensis [K. Zacher]. Description et collation de ce ms. important;
le travail de G. Stein avait été fait trop légèrement. Fin de l'art, au n"
suivant, f^ 17 mrs. Alf. Goodwin, Hymni Ilomerici [Art. Liidwich]. Marque
un progrès. ^ N. Wegklein, Aeschyli fabulae. Partis 1. Auclarium : Frag-
45 monta; Partis II Auctarium : Appendix propagala fil. Stadtmiiller]. Com-
plète un ouvrage indispensable. If Georg Wkntzei., De gvammaticis graecis
quaestiones selectae. 1. 'E7itxXr,«T£t; sive de dcorum cognominibus per gram-
maticorurn graeeornm scripta dispcrsis [P. Egenolfl']. Séduisant mais inac-
ceptable. ^ F. Falbreght, De tertio Andriae exitu quem exhibuit codex
60 Erlangensis [A. Greifeld]. Soigné et approfondi. % Werner Muller, De
Caesaris quod ferlur Relit Africi recensione (H. Meuselj. Bon travail de débu-
tant, If .lulius Bklogh, Griechische Geschichte, 1 [llolm]. Long article en
somme favorable. ^ Giuseppe GOZZA-Luzi, Sopra quattro epigrafi dei Camdei
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 15
a Bolscna [Joh. Schmidt]. Analyse. 1[1[ 24 mrs. Aemilius de Geyso, Studia
Thcognidea [R. PeppmùUer]. Estimable comme travail de débutant. ^
Joannes Graeven, Comuti artis rhetoricae epitome [P. Egenolff]. Très
important pour l'histoire de la rhétorique. ^ R. Sabbadini, Il commento
de Donato a Terenzio [Rie. Biitlner]. Des résultats nouveaux. ^ T. Im- 5
HOOF-Blumer, PortrdlkiJpfe auf Rômischen Munzen der Republik und der
Kaiserzeit [R. WeilJ. 2' édition, succès mérité. ^ G. Mutzbauer, Die
Grundlagen der griechischen Tempuslchre und der Ilomerischc Tempusgebrauch
[Fr. Stolz]. Précieux malgré quelques lacunes. ^ Sur la Batrachomachia
[Art. Ludwich]. Discussion sur ce titre. ^ II. G. Lolling [R. Weilj. io
Article nécrologique. 1[1[ 31 mrs. V. H. Kogk, Ilomers Odyssée, 1 Heft,
Neu bearb. von Gapelle [R. Peppmiiller]. Aurait dû être plus complè-
tement remanié. ^ A. SwOBODA, Beitrdge zur Beurteilung der unechlen Sch-
hisses von Euripides'' Iphigenie in Aulis [Wecklein]. Très méritoire. ^ Th.
GoMPERZ, Aus der Hekale des Kallimachos [Georg KnaackJ. Vrai chef-d'œuvre. 16
^ Aemilius Wôrner, De Ariaetho et Agathyllo fabulae apud Arcades Aeneiae
uucloribus [W. H. Roscher]. Explication qui sera la bienvenue. ^ A.
POLASGHEK, Gaesars Bûrgerkrieg , das bellum Alexandrinum und bell. Afri-
canum und der Codex Vindobonensis 95 [II. Meusel]. Utile. ^ W. Windelband,
Geschichte der alten Philosophie, 2 Aufl. [F. LortzingJ. Quelques changements. 20
f Edwin IIatCH, Griechentum und Chrislentum, 12 Hibbert-Vorlesungen
[Ad. Ililgenfeld]. Intéressant. ^ Prosper Castanier, Histoire de la Provence
daiis l'Antiquité (Joh. Schmidt]. Peut être utile. ^ E. A. Pot8ï)i: Ta eîSwXa.
rXojo-crtxYi |A£),£Tr) [K. Krumbacher]. Des parties qui intéressent la philologie.
tif 7 av. Fed. Anssen, Sobre la interpretacion de U7i pasaje de la Iliada, de 25
Jovis consilio [R. Peppmiiller]. Analyse, f F. F. G. Fischer, De deo Aeschy-
Ico [Wecklein]. Quelques observations. ^ Friedrich IIultsch, Die erzdhlen-
den Zeilformcn bei Polybios [Th. Biittner-Wobst|. Épuise le sujet, t Garolus
ZiwSA, S. Optalivi Milevitani libri septem [M. Petschenig]. Œuvre considé-
rable. ^ Gaetano Rizzo, La tavola dei Ginnasiarchi a Tauromenio 1 [V. 30
Thumser]. Utile. ^ Edm. Mayer, Untersuchungen iiber die Schlacht im Teuto-
burger Walde [G. WolfT]. Du mérite, mais le problème n'est point résolu. ^
Festschrift zur Feier des fUnfzigjàhrigen Bestehens der Numisinatischen Ge-
sellschaft zu Berlin [R. Weil]. Analyse élogieuse des articles. ^[^ 14 Av.
Jukob La Roche, Homerische Untersuchungen, Zweites Teil [R. Peppmiiller]. 35
Du soin, mais des parties un peu arriérées. ^ F. Blass, Die attische Bered-
samkeit. 3, I. Demosthenes. 2. Aufl. [Thalheim]. Changements assez nom-
breux. ^ Simon Sepp, Pyi^'honeische Sludien [Ferd. DiimmlerJ. Exact et
original. ^ T. M. Neatby and B. J. Hayes, Sallust, Catiline ; — B. Mauren-
BRECHER, C. Sallusti Crispi historiarum reUiquiae, fasc. 2, fragmenta ; — 40
Alfred Kunze, Sallusiiani. 2. Der Gebrauch von fore, futurum esse, foret,
forent, essem |J. II. SchmalzJ. Éloges pour Maurenbrecher et Kunze. If
Georges Doublet, Notes sur les œuvres littéraires de l'empereur Hadrien [M.
Hertz]. Soigné. V D- Kalopotakes, De Tracia provincia Romana [A. Schul-
ten]. Bon, mais pourrait être plus complet. ^ E. Espérandibu, Musée de 45
Périgueux. Inscriptions antiques [Joh. Schmidt]. Très méritoire. ^^ 21 av.
K. F. Ameis, Homers Odtjssee. 1, 2. ch. 7-12. 9. Aufl. bes. von G. Hentze
[R. Peppmiiller], Toujours soigné, f R. Yelverton Tyrrel, The Bacchae of
Euripides ; — A. II. GruiGKSHANK, Euripides Bacchae [Wecklein]. L'édition
de Tyrrel seule mérite notre attention. % Theod. Gomperz, Griechische 50
Denker [F. Lortzing]. Mérite un succès complet. % Ad. Harnagk, Geschichte
der altchristlichen Litteratur bis Eusebius. Erster Teil bearb. unter Mitwirkung
von Preuschen [Ad. Hilgenfeld]. Ouvre une voie nouvelle. ^ Josephus
16 ALLEMAGNE.
SCHAEFER, Quaesliones crilicae et exegeticar ad Silii llalici Punicorum l. 1-4
spectantes [L. Bauer]. Une seule conjecture acceptable. ^ E. DOnzelmann,
Das romische Strassennets in Norddeulschland [G. Wolffj. Inacceptable. If
L. CwiKLiNSKi, Clemens Janicius poêla laureatus [Karl Wotke]. Intéressant
5 pour l'histoire de l'iiumanlsme. \ Lettre de Th. Reinach à propos de l'art,
de F. liultsh (cf. n" du 3 mars) et réponse de ce dernier. ^ Sur l'insc.
C. I. L. 2, 3307 [M. Rubensohnl. Explication et restitution, *i% 28 av.
Siegfried Reiter, Drci-imd vierzeiligc Làngen bci Euripides [Wecklein]. Arbi-
traire. ^ Johannes Ilbkrg, Prolegomena crilica in Ilipjwcralis operum quae
10 feruntur recensionem novam [Lôschhorn]. Solide. If Mart. Heller, Quibus
aucloribus Arisloteles in republica Athcniensium conscribenda et qua ratione usus
sit [Fried Cauer]. Manqué. ^ Fried. Hultsgh, Die Nàherungsiverte irrationa-
ler Quadratwurzeln bei Archimedes [S. Giinther]. Marque un progrès. ^ Franz
FûGNER. Des Cornélius Nepos Lebensbeschreibungen [Gemss]. N'est pas bien
15 approprié pour les classes. ^ P. Thomas, Le réalisme dans Pétrone [G. Hae-
berliu]. Fin et exact. If C. II. Monro, Digesl. 47, % de [unis [O. Geib].
Remplit son but. ^ Theod. Mommsen, Abriss des rumischtn Staatsrechts [H.
Schiller]. Modèle de concision et d'exactitude. If Félix Hettner, Die romis-
chen Sleindenkmàler des Provinzialmuseums zu Trier [F. Hang]. Peut être
20 considéré comme un chef-d'œuvre. ^ Ernest Renan, Studies of religions histoi'y
[A.d. Hilgenfeld]. Intéressant. If Martin May, Beitrâge zur Slammkunde der
deutschen Sprache nebst iiber die keltogermanischen sprachen [F. Skutsch]. Du pur
dilettantisme. W^ mai. John Henry Wright, Ilerondaea [0. Grusius]. Mérite
d'être consulté. \ U. von Wilamowitz-Môllendorff, Aristoteles und Athen
25 [Fr. Cauer]. Long article favorable dont la suite est au n° suivant. ^ E. Na-
GEOTTE, Histoire de la littérature latine, 3" éd. [II. BenderJ. Satisfaisant. If W.
Peterson, Corneli Taciti Dialogus de oratoribus [G. John]. Éloges. ^ Anatolius
Semenoff, Antiquitates iuris publici Cretensium [Thumser]. Des lacunes. \
A. BÔMER. Des Mùnsterischen Humanisten Johannes Murmellius Elegiarum mora-
30 Hum libri quattuor [Karl Wotke]. Intéressant.^ Le corpus des papyrus de Berlin
[Krebsj. Long article dont la suite se trouve dans les 2n»s suivants.^tI2 mai.
Garl R. V. HOLZiNGER, Ein Idyll des Maximus Planudes [Max Schneider].
Poème inédit très bien édité. ^ Otto Jahn. A. Persii Flacci D. Junii Juvenalis
Sulpiciae saturae, 3 Aufl. [F. Skutsch]. Servira de point de départ pour les
35 travaux postérieurs. If Herm. Wentzel, De infinitivi apudJustinum usu [Fr.
Riihl]. Hasardé. ^ Alex. Pridik, De Cei insulae rébus [Val. von Schoeffer].
Des plus méritoires. ^ Karl Wessely, Ein griechischer lleiralskontrakt vom
Jahre 436 n. Chr. [Thalheim]. Intéressant. ^ 19 mai. Art. Ludwigh, Home-
rica [P. Egenolff]. Beaucoup d'éloges. If Joseph Poppelreuter, Decomoediae
40 atticae primordiis particulac duae [F. Dùmmler]. De très bonnes choses. \
K. Thibmann, Wôrterbv^h zu Xenophons Hellenika [R. Grosserj. Excellent
ouvrage pour les classes. Tf J. H. Gray. T. Macci Plauti Epidieius ; — G. A.
M. Fennel, T". Macci Plauti Stichus [0. S.]. L'ouvrage de F. est manqué.
^ Gasimir Morawski, De Latinis rhetoribus observationes [Fr. Marx].
46 Instructif. ^ Leop. Constans, Étude sur la langue de Tacite [K. Niemayer].
Très soigné. % Max Ohnefalsgh-Richter, Kypros, die Bibel und Homer
[Ed. Meyer]. Ne satisfait pas complètement, t Guil. Bannier, De titulis
aliquot atticis rationes pecuniarum Minervae exhibentibus [Val von Schoelfer].
Trop d'hypothèses. \ Knudtzon, Assyrische Gebete an den Sonnengott . . .
50 [M. Wincklerj. Instructif. ^% 26 mai. Fennel, Pindar, The Olympian and
Pythian Odes [L. Bornemann]. Nouvelle édition très peu remaniée. ^ Jos.
LiND, De dialecto Pindarica. 1 [L. Bofnemann]. Recommandable. ^ Theod.
Klett, Sokrates nach den Xenopfionlischen Memorabilien [F. Diimmler].
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIPT. 17
Explications acceptables. ^ AcgypHsche Urkunden ans den Kônigl. Museen zu
Berlin. Griechische Urkunden [Gradenwitz]. Des choses intéressantes. %
Aemilius Baeubens, Caliilli Veronensis liber. Nova editio a K. P. Schulzb
curata [L. Traube]. De bons remaniements. ^Corpus giiossanorum latînorum.
5. Placidus, TÀber glossarum. Glossaria reliqua éd. G. GOHTZ [A. Funck]. 6
Rendra de grands services. ^ Gino Loria, Le sciense esatte neW antica Grecia.
1. I georaetri Greci precursori d'Euclide [S. Giinther]. Approfondi. ^ Ag.
Savelli, Temislocle dal primo processo alla sua morte [Holm]. Soigné. ^ H.
Gaebler, Erythrae [Val. von Schoeffer]. De la compétence. ^ Stephan
Cybulski, Castra Bomana [R. Schneider]. N'est pas assez soigné. \ Cari jo
WlED, Praktisches Lehrbuch der neugriechischen Volkssprache, 2 Aufl. [G. Meyer].
A recommander avec quelque réserve. Hlf 2 ju. Albert Serbin, Bemerkungen
Slrabos uber den Vidkanismus [A. HablerJ. Méritoire, malgré des erreurs
d'interprétation. T[ Ivo Bruns, De Dione Chrysostomo et Aristotele erilica et
exegetica [Karl Praechter]. Quelques explications à noter. ^ Flavii Josephi i5
opéra omnia. Post I. Bekker rec. S. Adrianus Naber, t. 4 ; — J. A. G . Buchon,
Œuvres complètes de Flavius Josèphe [Garl Frick]. Éloges pour Naber. ^
Th. SCHICHE, M. Tulli Ciceronis Laelius de Amicitia [H. Deiter]. Recom-
mandé. ^ Art. Graenbberg, De Valerio Flacco imitalorc [L. Mueller]. A droit
à notre reconnaissance. \ Alex. Rôhricht, Die Seelenlehre des Amobius 20
[Sittl]. Rien de bien nouveau. ^ Victor Thumser, Aufgaben eines zukiinftigen
griechischen Staatsrcchtes [ThalheimJ. Intéressant. ^ Ettore de RUGGIERO,
L'arbitrato pubblico in relazione col privato presso i Bomani [0. Geib]. De
valeur. ^ J. van Vliet, Trifolium latinum [M. H.J. Coulant. ^ A. Darmes-
TETER, La vie des mots étudiée dans leurs significations [G. Meyer]. Éloges de 25
cette ■4» éd. % Sur Virg., En. 2, 431-434 [L. Millier]. Réfutation de Peerl-
kamp. ^î 9 ju. Pauhjs Bealencyklopàdie der klass. Altertumswissenschaft,
Neue Bearb. herausg. von Georg Wissowa [M. Hertz]. Sera accueilli avec
faveur. \ Max Mûller, De Seleuco Homerico [L. Egenolff]. N'épuise pas la
question. ^ Cari Deichmann, Das Problem des Baumes in der griechischen Phi~ 30
losophie bis Aristoteles [F. Diimmler]. Soigné. ^ R. Seeberg, Die Apologie
des Aristides ; — Edgard Hbnnecke, Die Apologie des Aristides [Ad. Hilgen-
feld]. De la valeur, malgré quelques points faibles. If Carlo Canilli, Q.
Orazio Flacco, Le Odi, gli epodi e il carme secolare [J. Haussner]. Éd. de
classe. 1[ II. F. T. Ringualda, De exercitu Lacedaemoniorum [Ad. Bauer]. 35
Complet. ^ Ant. Vanni, Svolgimento slorico del concetto diobligazionenel diritto
romano [0. Geib]. Quelques fines remarques. \ Gio Felice Pighi, Bivendica-
sioni. La villa di Plinio il giovane in Thuscis [Winnefeld]. Inexact. % Réponse
de J. Beloch à l'art, de Holm, n» du 17 mars. ^ Sur les Moralia de Plutarque
[P. Egenolff]. Compléments à l'éd. Bernardakis : la suite est aux deux n"» 40
suivants, ^f 16 ju. L. Bornemann, Pindars erste isthmische Ode " An die
Vaterdstadt " mit einem Vorworte iiber Ilellenismus und Einheitsschule [H.
Jurenka]. Donne plus qu'il ne promet. ^ Polybii Historiae. Editionem a L.
Dindorfio curatam retractavit Theod. Buttner-Wobst, vol. 3 [W. Schwarze].
Chaudement recommandé. % Franz Malchin, De aucioribus quibusdam qui 4S
Posidonti libi'os meteorologicos adhibuenint [S. Giinther]. Excellent, f Lucian
Mûller, Uber die Volksdichtung der Bomer [H. Bender]. Agréable exposition.
\ J. GOLLING, P. Vergilii Maronis carmina selecta [K. Wotke]. Bon choix. %
Eduard Meyer, Geschichte des Aller lums. 2. Geschichte des Abendlandes bis
auf die Perserkriege [Holm]. Long article favorable, dont la suite est au n" 50
suivant. ^ Aem. Jacobs, Thasiaca [L. Biirchner]. Soigné. 1[ G. Botti, Il
museo di Alessandina e gli scavi nelV anno 4892 [Holm]. Utile. ^1 23 ju.
P. Tannbry, Diophanti Alexandrini opéra omnia. i [Fr. Hultsch]. Fait avec
R. DE PHiiiOL. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 2.
18 1894. — ALLEMAGNE.
méthode. ^ Joh. Ilberg, Das IHppokrales-Glossar des Erolianos und seine
xirsprungliche Geslalt [L. Cohn]. Approfondi et riche en résultats. ^ Charles
Graux et Alb. Maktin, Notices sonwiaires des manuscrits grecs d'Espagne et
de Portugal [Reitzenstein]. Eloges. 1[ II. Georgit, Die antike Aeneiskrilik im
K Kommentar des Tib. Claudius Donatus fAnt. ZingerleJ. Utile. ^ R. I'kiper, De
Senecae tragoediarum lectione vulgala [P. Melzer. Peu de résultats.^ Curmelo
Gali, Studj su t Priapea e le loro imitazioni in latino e in volgare [F. Skutsch].
Rien de neuf, ^ W. Kopp, Griechische Staatsaltertiimer, 2 Aufl. besorgt von
Victor Thumser [Thalheim]. Pure vulgarisation. ^ R.>von Fisgheu-Benzon,
40 AUdeutsche Garlenfîora [A. Funck]. Très intéressant. % Carlo Pascal, Saggi
linguistici [Bartolomae]. Sans méthode. 1[ Oscar Jager, Pro domo |H. Schil-
ler]. Divers discours intéressants. 1[^ 30 ju. Ludwig GwiKLiNSid, Einige
Bemerkungen ùber die Composition des Sophokleischen Philoklct [Wecklein].
Analyse. \ P. Pierrepont Graves, The Philoctetes of Soplwcles [Wecklein].
45 Rien d'original. % Alex. Fahlnberg, De IlerciUe tragico graeco [II. Steuding].
Bon. IT Montagne Rhodes James, The Testament of Abraham ; — du même :
Apocrypha anecdota [A. Ililgenfeldj. Méritoire. ^ G. G. GURCIO, Studio zu P.
Papinio Stazio [F. Skutsch]. Bien des parties faibles. ^ G. L. Bertini, Cor-
nelii Nepotis Vitae ; — du même. Commenta aile vite di Cornelio Nepote, i ; —
30 Fumagalli, Comelii Nepotis vitae [Gemss]. Peu de nouveau. H Samuel
Berger, Notice sur quelques textes latins inédits de l'Ancien Testament [G. Ilae-
berlin]. Paraît très exact. 1 0. SocpoûXT)?, Ta èv 'Axpo7co),si àyâXiiaTa xopwv
àpxaixïi; t^^/vï); [A. Milchhôfer]. Éloges. 1[ J. Merkel, Ueber die sogenannlen
Sepulkralmulten [Maschke]. On doit toujours remercier l'auteur d'avoir abordé
25 une question si difficile. ^ A. Billerbegk, Susa [J. V. Prasek]. Beaucoup
de lecture et de bon sens. 1[ Ernst Hasse, Der Dualis in Attischen [G.
MeyerJ. Très complet. HH 7 jt. Ed. Loch, De titulis Graecis sepulcralibus ; —
Ernst Hoffmann, Sylloge Epigrammatum Graecorum quae ante médium
saeculum a. Chr. n. tertium incisa ad nos pervenerunt ; — J. W. MaGKAIL,
30 Select Epigrams from the Greek Anthology [II. Stfidtmiiller]. Rendront
service. ^ John Henri Bernard, On some fragments of an uncial Ms.
of S. Cyril of the Alexandria writlen on Papyrus [R. Reitzenstein]. Bon. %
H. MeuSEL, C. Jidii Caesaris belli gallici libri septem. A. Hirtii liber octavus
[Rud. Schneider]. Prendra place parmi les meilleures éditions. ^ Bcned.
35 NiESE, Geschichte der griech. und Makedon. Stnaten seit der Zeil Schlachl bei
Chàronea, erster Teil [G. Ilertzberg]. Remarquable. 1[ Bruno Sauer, Der
Torso von Belvédère [F. DûMMLEr]. Beaucoup de sagacité. *i Eltore Stam-
PINI, Alcune osservazioni suUa legenda di Enea e Didone nella letteratura
Romana[lL Steuding]. Bon résumé. Hî 14 jt P. G. Kenyon, Ilyperidcs, The
1^0 ovations against Athenogenes und P/n"h"ppides [Thalheim]. Soigné. ^ Scholia
vetera in Nicandri Alexipharmaca e codice Gottengensi édita. Recensionem ab
Eugenio Abel incohatam ad fmem perduxit Rud. Vari [J. Ilbert]. Ce n'est
pas un bon service qu'on a rendu à la mémoire d'Abel.lfP. Dbttweiler,
M. Tullii Ciceronis epistulae selcctae [L. Ilolzapfel]. Edition très bien faite.
45 If Ervvin Rohde, Psyché, zweite nîilfte[A. Milchhoefer]. Complète une œuvre
remarquable. % G. Busolt, Griech'ische Geschichte bis zur Schlacht bei Chae-
ronia, i, 2« éd. [IIolm]. Remaniements considérables. % Emile GiOAS,
Lettres des Bénédictins de la congrégation de St-Maur, 1701-4741 [Fr. Riihl].
Intéressant. If Le codex Turnaesianus des Lettres de Cicéron à Atticus
BO [Ludwig Gurlitl]. Histoire do ce ms. ^^ 28 jt. Henri Whil et Theod.
ReinaCH, Nouveaux fragments d'hymnes avec notation musicale [Karl von Jan].
Très réussi. ^ Paul Natorp, Die Ethika Demokritos [F. Lortzing]. Très long
article favorable dont la lin est au n» suivant. H Albrecht Dieterich,
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCIIRIFT. 19
Nekyia [Ileinrich Lewj]. Excellent. IT Arnold Charisius, Die Oden des Q.
Horaiius Flnccus. Poelische Prosaiibersetzung [J. Iiaussner]. Manqué, t Mie
GiTLBAUER, Cornelii Nepotis Vitae [Gemss]. Bon. \ Gaii Weymann, Sliidien
zu Apiileius und seinen Nachahmern [G. Haeberlin]. Bon travail de critique
verbale. *l Sylloge commentalionum quam viro cl. Constanlino Conto obluleruni 5
Philologi Balavi [Leop. Colin]. Soigné, érudit, parfois hasardé. If S. GiJN-
THER, Abriss der Geschichte der Malhematik und der Naturwissenschaften im
Altertum, 2 éd. [Felix Millier]. Instructif. 1[ J. Morgoulieff, Étude critique
sui' les monuments antiques représentant des scènes d"* accouchement [F. DûMMLBrJ.
Recommandé. % Fred. Knatz, Quomodo Persei fabulam artifices Graeci et 10
Romani tractaverint [II. Steuding]. Quelques lacunes. If Karl Brugmann,
Grundriss der vergleichenden Grammatik der indogermanischen Sprachen. Zw.
Band [Otto Bremer]. Fin d'une œuvre capitale. ^ Adolf Erman, Aegyptische
Grammatik [W. Spiegelberg]. Marque une date dans l'histoire de l'Egypto-
logie. If Th. ZiELiNSKi, August Nauck, Ein Bild seines ^Lebens und seiner 15
Werke [Wecklin]. Très intéressant, t Sur l'Anthologie grecque [M. Ruben-
SOhn]. Gorrections. ^^ 1 1 at. 'Iwàwrji; 'ApYuptàSr]i;, AiopOwdet; eî; xà 'Aptaxo-réXouî
IloXiTixà [M. Wallies]. Très peu de bon. ^ Rich, Sghoene, Philonis Mecha-
nicae syntaxis libri 4 et 5 [Franz Poland]. Tient lieu des éditions antérieures.
^ W. M. LiNDSAY, The Salurnian Mètre [Keller]. Très estimable ; arrive, par 20
une méthode différente, à des résultats déjà acquis et les confirme. % J.
A. Thompson, De comparalionibus Vergilianis [A. Zingerle]. Rien de nou-
veau. ^ H. NOHL, Ciceros Rede far T. Annius Milo [G. Landgraf]. Éloges.
If Val. von SCHÔFFER, Diirgerschaft and Volksversammlung in Athen. 1. Die
Grundlagen des Staates und die politische Gliederung der Biirgerschaft in 25
Athen, en russe [A. Pridik]. Mériterait d'être traduit. V Ettore Pais, Storia
d'Italia dai tempi più antichi sino aile guerre punicheA. Storia délia Sicilia et
délia Magna Graecia [Ilolm]. Mérite d'être chaudement recommandé. ^ Louis
JOSSERAND, Essai sur la natu7-e des actions qui sancttonne^it les ncgotia nova
[J. Baron]. Bon. ^ Adolf Fuutwangler, il/e/à'/erwcrfce cfer griechischen Plastik 30
[G, Kdrte]. Très important. ^ Gust. Meyer, Neugriechische Studien. 1. Ver-
such einer Bibliographie der neugriech. Mundarlenforschung. 2. Die Slavi-
schen, albanischen und rumanischen Lehnworte im Neugriechischen
[K. Krumbacher]. Éloges. Hlf 18 at. G. Fragcaroli, Le Odi di Pindaro dichia-
rate e tradotie [L. Bornemann]. Des qualités, mais le système n'est pas 35
acceptable. ^ E. S. Shugkburgh, Herodotos 8 Urania ; — 9 KalHope [J. Sitzler].
Soigné. ^ L. P. Roeghoelt, Ps. Lysiae oratio contra Andocidem [Thalheim].
Quelques bonnes observations. ^ H. F. Tozer, Sélections from Strabo [A.
Hâblerj. Éloges. ^ Fr. IIilff, Observationcs criticae et exegeticae adSiliiltalici
Punicorum L 5-10 pertinentes [Lud. Bauer.]. Très bon. If Im. David, Herme- 40
meumala Vaticana [A. Funck]. Méritoire. ^ J. JaSTROW, Jahresberichte der
Geschichtswissenschafi, 13 Jahrg. 1893 [L. Biirchner]. Indispensable. ^ Th. Frie-
drich, Kabiren und Keilinschriften [K. Dyroff]. N'a pas réellement compris le
problèmequ'il s'est posé.^f II.d'ARBOlSDEJUBAiNviLLE, Lespremiers habitants
de l'Europe, 2* vol. 2» éd. [W.Deecke]. Éloges. ^ Ilans Riggauer und IIey, Eine 45
Sammlung anliker Miinzen und Medaillen sum Schidgebrauche [G. Mehlis]. Ex-
cellent. ^ llugo SCUÙCU.À.B.UT y Weltsprache und VVeî^sprac/ien [Loschhorn]. Inté-
ressant. ^ Sur Euripide et ses scholiastes [P. Egenolff]. Extraits d'un ms. de
Jérusalem signalé dans le catalogue de Papadopoulos-Kérameus. ^% 2o at.
E. Maass, Arati Phaenomena [G. Knaack]. Grands éloges. If R. Sagawe, Se im 50
Nachsatz bei Herodot [J. Sitzler]. Explication qui soulève des objections. ^ Wil.
Wayte, Demosthenes againsl Androlion and against Timocrates, 2 éd. [Thal-
heim]. Quelques lacunes dans cet ouvrage qui a été en général bien ac-
20 1894. — ALLEMAGNE.
cueilli. % Enrico Cogchia, GU epigrammi sepolcrali dei piti antichi poeti latini
[G. Ilaeberlin]. Tentative qui ne peut réussir. 1[ II. Keil, M. Porcii Caionis
de agrîcuHura liber M. Terentii Varronis rerum ruslicarum libvi 1res [<I'J. Éloges.
^ Rob. NOVÀK, M. Tullii Ciceronis pro L. Murena et pro P. Sulla orationcs
6 [G. Landgraf]. Bon. H Adolf IIolm, Griechische Geséthichle. Bd. 4. L'époque
macédonienne et la conquête romaine [R. WeilJ. Fin de celle œuvre de
valeur. If D. Joseph, Die Palàste des Hovierischen Epos [P.]. Soigné, t A.
Kalkmann, Die Proporlionen des Gesichls in der griechischen Kunsl [A. Furl-
wâDgler]. Vivement recommandé. If E. Lattes, Saggi e appunli intorno alla
10 iscrizione etrusca délia Mummia [W. Deecke]. Très instructif. ^ Contribution
à la lecture des inscriptions alphabétiques de Cypre [W. Bannier]. Interpré-
tations ^f l*"" sept. Fr. Johnson, De coniunctivi et optativi usu Exiripidco in
enunliatis fînalibus et condicionalibus [Wecklein]. Utile. ^ Felice TOCGO, Del
Parmenide, del Sofisla e del Filebo [Otto Apelt]. Recommandé même aux sa-
is vants allemands. ^ G. R. PatON, Plutarchi Pytldci dialogi ires [Ed. Kurtz].
Bon. ^ Waldeinar Nissen, Die Diataxis des Michael Attaleiales von 4077 [Joh.
Drâseke]. Riche en résultats. % S. von Raumer, Die Melapher bei Lucrez [W.
Pecz]. Quelques réserves, f Fr. Marx, Incerti auctoris de ratione dicendi ad
C. Ilerennium libri quatluor [Ed. Strobel]. Il y a beaucoup à apprendre dans
20 ce livre. ^ Sur l'anthologie grecque [M. Rubensohn]. 10. Le tombeau
d'Irène? 1[^ 8 sept. Garl Friel, Quaestiones Ilerodoteae [Wecklein]. Combinai-
sons ingénieuses. ^ J. Adam and A. M. Adam, Platonis Prolagoras [Otto
Apelt]. Du jugement. ^ G. M. Columba, GH studi geografici nel 4^ secolo deW
impero Romano. Ricerche su Strabone, Mêla e Plinio [A. Habler]. Explica-
2« lions acceptables dans l'ensemble. ^ A. Sghlemm, De fontibus Plutarchi com-
mentationum De audiendis poelis et De Forluna [Ed. Kurtz]. Soigné. ^ 0. MOR-
GBNSTBRN, Curae CaluUianae [Hugo Magnus]. De la compétence. ^ Bern.
KuBLER, C. Jidii Caesaris cum A. Hirlii aliorumque supplemenlis [R. Mengej.
Très long article dont les conclusions sont défavorables. ^ E. von Stern,
30 Zur Enlstehung und iirsprûnglichen Dcdeulung des Ephorats in Sparla [Holm].
Défend justement cette idée que les éphores n'ont pas usurpé sur les droits
de la royauté. ^ R. Langiani, Forma urbis Romae [Otto Richter]. Important.
^ J. G. DroySen, Klein Schriflen sur alten Geschichle [G. Ilertzberg]. Recom-
mandé, î Les noms propres grecs [W. Bannier]. Conteste l'explication de
3C Sauppe. %^ 15 sept. John Pigkard, The relative position of actors and chorus
in the Greek théâtre of the fiflh cenlury [E. Bodensteneir]. Très recomman-
dable. \ II. Stein, Ilcrodotus, livres 3, 8, 9 [J. Sitzler]. Éloges. ^ C. Reh-
DANTZ, Demosthenes, Neun philippische Reden, 8 Aufl. bes. von F. Blass
[Thalheim]. Bon. ^ Alb. Dammann De Festo Pseudophiloxeni auctore [A.
40 Funck]. Du soin et de la flnesse. 1[ D. Gomparbtti, Le Icggi di Gortyna e le
altre iscrizioni arcaice crelesi [W. Larfeld]. Long article très favorable. If
F. CORDENONS, ,f/n po' più di luce sulle origini, idioma c sistema di scrit-
tura degli Euganei-veneli [G. Meyer]. Le critique craint que cette lumitre
ne soit une fausse lumière. ^ J. Ries, Was ist Syntax [Fr. Slolz]. A lire.
46 %^ 22 sept. H. Jurenka, Novae lectiones Pindaricae ; — du môme, Zur Kritik
und Erklàrung der sechsten olympischen Ode des Pindars [L. Borncmann].
Intéressant. ^ H. C Goodhart, The eighlh book of Thucydides' history [G.
Behrendt]. Clair et pratique. % Joh. Panzer, De Mythographo Homerico resti-
tuendo [II. Sleuding], Jugement sûr. If Preusgher, Analecta, kurzere Texte
60 sur Geschichle der alten Kirche und des Kanons [II. Joachim]. Pratique. \ Mar-
tin Schanz, Geschichle der romischen Litteratur [M. Hertz]. Exposition
animée et attachante. ^ Excavations at Megalopolis 4890-1891. By E. A. Gard-
NBR, w. LORING, G. G. Righards, W. J. WooDHOUSE, with an architectural
BERLINER PIIILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 21
description by R. W. Schultz [A. FurtwSngler]. L'école anglaise d'Athènes
vient de rendre là un grand service. ^ C. Mehlis, Neue Beitràge zur miltel-
rheinischer Aller lumskunde [F. Ilaug]. A consulter avec réserves. % 0.
Schwab, IJisiorische Suntax der griechischen Komparalion in der klassischen
Liiteraïur [Fr. Stolz]. Éloges. ^ Fragments de la biographie de Lucrèce par 5
Suétone [Cari Radinger]. Examen des fragments publiés par J. Masson,
Academy, 23 jn. 189'). ^1[ 23 sept. Cebelis tabula rec. Garolus Praechter
[Fr. Susemihl]. C'est vraiment la première édition de ce texte. ^ Fr.
VOGEL, Diodori bibliolheca hislorica, 3" éd., vol 3 [Karl Jacoby]. Le texte a
été amélioré. ^ Fr. IIuefener, De PlaïUi comoediarum exemplis alticis 10
questiones maxime chronologicqe [Ilolm] . Argumentation bien conduite
et probante. % G. Frigk, Chronica minora. 1. Accedunt Ilippolyti Romani
fragmenta chronologica [IL Gelzer]. Méritoire. % E. Espérandieu, Ins-
criptions antiques de la Coi'se [F. Ilaug]. Intéressant. ^ Karl Sartori,
Sludien aus dem Gebicte der griech. Privatallertûmer. i. Das koltabosspiel der 15
alten Oriechen ; — Christian Bôhm, De Coltabo [Fr. Studniczka]. Long
article favorable en partie pour Bôhm. % Conrad Brunner, Die Spuren der
romischen Aerzle auf dem Boden der Schweiz [J. Ilberg]. Instructif. \
H. Blase, Geschichle des Plusquamperfekls im Lateinischen [Fr. Stolz]. Beau-
coup de valeur.^ Pauli Manulii' epistulae selectae, éd. M. Fickelsgherer 20
[L. Geiger]. Intéressant. % Delphica [A. Furtwangler]. S'occupe des fouilles
de l'École française. 11^ 6 oct. Félix AtEiNSTaedt, De Hecataei Milesii frag-
mentis quae ad Hispaniam et Galliam pertinent [A. IldblerJ. Œuvre de débu-
tant très réussie. ^ E. G- Marchant, Thucydides bookl [G. Behreudt]. Bon.
1[ E. T. Merril, Catullus [Hugo Magnus]. Fait une bonne impression. *^ 25
Josef Frev, Ciceros ausgcwdhlle Briefe, 5. Aufl. [Lud. Gurlitt]. Éloges. ^
G. MoRiN, Anecdota Maredsolana. 2. Sancti démentis Romani ad Gorinthios
epistulae versio latina antiquissima [Ad. HilgenfeldJ. Découverte et publi-
cation d'un texte important. ^ Reinhard Kekulé, Ueber einc weibliche Ge-
wandstatue aus der Werkstatt der Parthenongiebél/îguren [Erich Pernice]. Bon. 30
1[ M. Clerc, De rébus Thyatirenarum cotnmentatio epigraphica [L. Biirchner].
Soigné. % J. Roz'WADOWSKi, Ueber die lateinischen Verba denominativa auf
-tare [A. Funcli]. Bien fait, f Communication [E. Knoll]. Il s'agit d'un ms.
à miniatures de Turin. ^^ 13 oct. R. G. Jebb, The growth and influence of
classic Greek Poetry [H. Beader]. Très attachant. If Eugen Holzner, Kri- 35
tische Studien zu den Bruchstûcken des Euripides [Wecklein], Très peu de
corrections acceptables. \ Jo. Melber, Dionis Cassii Cocceiani historia
romana [U. Ph. Boissevain]. Malgré des progrès qu'on ne peut nier, ce
n'est pas là encore l'édition qu'on est en droit d'attendre. If Diego Rapolla,
Vila di Quinto Orazio Flacco [J. Haussner]. De là déclamation et des erreurs. 40
^ Al. KORNITZER, M. Tulli Ciceronis Cato maior de senectute [H. Deiter].
2e éd. améliorée. ^ Guilelmus IIeraeus, Spicilegium criticum in Valerto
Maximo eiusque epitomatoribus [Fr. Rlihl]. Quelques bonnes trouvailles. ^
J. OvERBECK, Geschichle der griechischen Plastik, 4 Bd., 4» éd. [Sittl]. Le
grand ouvrage se trouve ainsi rajeuni et plus que jamais devenu indis- 45
pensable, t J. Baillet, Le papyrus mathématique d'Akhmûm [Fr. Hultsch].
S'est en somme acquitté avec honneur d'une tâche difficile, t Phil. Meyer,
Die Haupturkunden fur die Geschichle der Athosklostcr [Karl Neumann]. Est
le bienvenu. Hlf 20 oct. Upigrammatum Anthologia, vol. 3 éd. GOUGNY ; —
IL van ilERWKRDEN, Studia crilica in epigrammata gracca [H. StadtmiillerJ. 50
Quelques bonnes corrections de Ilerwerden. t A. IL Allgoft and F.
L. D. RiGHARDSON, Xenophon, Hellenica [J. A. Simon]. Bonne édition de
classe. ^ 0. E. Schmidt, Der Briefvoechsel des M. TuUius Cicero von seinem
22 1894. — ALLEMAGNE.
Prokonsulat in Gilicien bis ziir Gaesars Ermordung [J. II. Schmalz]. Ins^-
tructif. ^ Juliiis KoCH, Claudii Claudiani carmina [F. Gustafsson]. Rien de
bien nouveau, cependant ne devra pas être négligé. ^ G. CozzA.-Luzt, Di
un nuovo papiro ravennate nella bibliotheca Valicana [Franz Riihl]. Trop de
5 pompe. ^ Ericus Bethk, De scaenicorum ccrtaminum victoribus \C. Ilaeber-
lin]. Fin, approfondi et téméraire. ^ Monumenti anlichi puhblicali per cura
délia Reale Academia dei Lîncei [Fr. Ilauser]. Éloges. ^ E. Gorra, Lingue
neolaline [Fr. Stolz]. Satisfaisant. ^^ 27 oct. Rich. Forster, Scriplores phy-
siognomici Gracci et Lalini [0. Keller]. Soin et critique peu ordinaires. 1[
10 Alb. WiNTER, Meletiiis und Orion [J. Ilberg]. Bon. f Hans AGHELIS, Acta se.
Nerei et Achillei [Ad. Ililgenfeld]. Éloges. ^ R. Reitzknstein, Drei Vermu-
tungen zur Geschichle der Bômischen LiUeralur [M. Hertz]. A lire. % Garlo
GiPOLLA, Considerazionisulle Getica diJordanes [Garl Frick]. Quelques critiques,
^ Cari Robert, Die Iliupersis des Pohjgnot [Fr. Ilauser]. Des résultats nou-
15 veaux. It Fr. Neue, Formcnlehre der lateinisehen Sprache. 3. Das Verbum.
3. Aufl. bes. von G. Wagener [A. Funck]. Le nouvel éditeur a parfaite-
ment rempli sa tâche. 1[ Dietrich Reighling. Monumcnla Germanica Paeda-
gogica. Bd. 12. Das Doctrinale des Alexander de Villa-Dei [Karl Wotke].
Fait honneur à la science allemande. ^ Fouilles à Ileidenburg près
20 Kreimbach dans le Palatinat. ^^ 3 nov. Gustav Eighler, Die Bedebilder in
den Schriften Xenophons [Lôschhorn]. Résultats appréciables. ^ Alf. IIil-
gard, Grammatici Gracci, -'i. Theodosii Alexandrini canones. Georgii
Ghoerohosci scholia, Sophronii patr. Alexandriae excerpta [Art. Ludwich].
D'une valeur sûre et durable. % G. Sigmund, De coincidentia eiusque usu
25 Plaulino et Tercntiano [II. Blase]. Du soin. ^ R. JaGOBS, C. Salliisli Crispi
de conjuralione Calilinae et de bello Jugurthino libri, etc. 10 verb. Aufl. von
Hans^iRZ [J. II. Schmalz]. N'a pas besoin d'être recommandé. \ Th.
Stangl, Boftiensia. Neue Beitrage zurTextkritik und Sprache der Bobienser
Giceroscholien [II. Gaumilz]. Très méritoire. ^ Erich Pernice, Griechische
30 Gewichle [R. Weil]. Très instructif. ^ Ernst Graf, Die Théorie der Akuslik
im griechischen Altertum [K. von Jau]. Plein de fines remarques, f
Franz FrÔhliCH, Lebensbilder der berûhmlen Feldherren des Altcrtimis.
1. Die Rômer. 2. Gains Julius Gaesar [H. Schiller]. Bon. ^
J. COZZA-Luzi, De Oltoboniano-Vaticanis Graecis codicibus nupcr recensitis com.'
35 mentatio [Franz Ruhlj. Exact et complet. '^ Paul Gauer, Die Kunst des Ueber-
setzens [G. Nohle]. Intéressant. ^^ 10 nov. Benno Diederich, Quomodo dei
in Homeri Odyssea cum hominibus commercium faciant [Lôschhorn]. Bien
supérieure à la masse des dissertations doctorales. ^ W. Sghwartz, Nach-
klànge praehistorischen Volksglaubens im Homer [II. Steuding], De bons prin-
40 cipes parfois mal appliqués. T[ Otto Grusius, Herondae Mimiambi [II. Stadt-
miiller]. Bon. ^ S. -G. Owen, Calullus. With the Pervigilium Veneris, illustr.
by J. R. Weguelin [Hugo Magnus]. Édition de luxe. ^ Arnold Genthe, De
Lucani codice Erlangensi [Garl Ilosius]. Important seulement pour l'histoire
du texte. ^ H. KOESTERS, Quaesliones melricac et prosodiacae ad Valcrium
45 Flaccum pertinentes [L. Millier]. Un certain soin qui n'est pas incompatible
avec des erreurs. If W. Ghrist, Das Theater des Polyklel in Epidauros [Alb.
MùUer]. L'auteur combat la théorie de Dorpfeld ; très remarquable, f Paul
JÔRS, Die Ehegesetze des Augustus [0. Geil]. Éloges. ^ V. Sprunbr-Sieglin,
Handallas zur Gcschichte des Altertums, des Mittelalters und der Neuzeit. 1.
BO Atlas antiquus [L. Biirchner]. Indispensable.^ Max von WoLi', Lorenzo Valla
[G. Wotke]. Intéressant, ^f 17 nov. Léon Parmentifr, Euripide et Anaxagore
[Wecklein]. Bon. ^ P. Ristelhuber, Les Mimes de Ilerodas, traduits en fran-
çais [Rud. Ilerzogj.Rien de scientifique. ^ E. Sghwartz, Demoslhenes' erste
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 23
Philippika [Thalheim]. Animé et intéressant, f Paul Lejay, M. AnnaH Lucani
de bello civili liber p7'imus [Cari Ilosius]. Bon. f Garolus MÛLLER, De imagini-
biis similitudinibusque quae in Claudiani carminibus inveniuntur [F. Gustafssonl.
Méthodique. ^ Scelle lettere di M. T. Cicérone, trad. di Ant. Cesari [Lud. Gur-
litt]. Rien de nouveau. ^ Fr. Aly, Geschichle der rômischen Litteralur \\\. 5
Benderl. Solide. ^ Milleilungen iiber rumische Pundein Ileddernheim. 1. Ilerausg.
von dem Vereins flïr Geschichte und Altertumskunde zu Frankfurt [F. Haug].
Intéressant. ^ Hans Prutz, Die Kônigliche Alberlus-Universilât zu Kônigsberg
[iM. Hertz]. Jugement sain et réfléchi. ^^ 24 nov. B. Apostolidés, Élude
critique du premier chant chorique des Phéniciennes d'' Euripide \Vfec\dQÏï\\. Une 10
nullité qui fait l'effet d'un rêve. \ Ferd. IIorn, Platonstudien \0\.\,o\mm\sch].
Plein de valeur, f V. Lundstrôm. Quaestiones Papinianae [F. Skutsch]. Des
parties faibles. ^ II. Nohl, Ciceros Reden fiir Q. Ligarius fur den Kônig Deio-
tarus ; — du môme, Ciceros Bede fiir den Oberbcfehl des Cn. Pompeius [G. Land-
graf]. Éloges. ^ Enrico Cocchia, Napoli e il Satyricon di Petronio Arbitro 15
[C. Ilaeberlin]. Analyse. ^ Th. Birt, Eine rumische Litteralurgeschichte in fiinf
Slunden gesprochen [M. Hertz]. Tableau attrayant et bien composé, ^ II. Mt-
CHELi, La révolution oligarchique des Quatre-Cents à Al/iènes et ses causes [Holm].
Analyse, f G. W. Botsford, The Athenian Constitution [Thumser]. Soigné.
^ Th. RrinaCH, Juifs et Grecs devant un empereur Romain [Fr. Krebs]. Argu- 20
mentation (|ni paraît séduisante. If K. MijiiLiiPELD, Die Lehrevonder Vorstel-
Inngsverxoandstchaft und ihre Anwendung auf den Sprachunterrichl [G. Nohle].
Bon. \ J. A. IIeikel, Abo Universilcls Ldrdomshistoria [K. Wotke]. Intéressant.
\ r,a coupe de Phrixos de la collection Tyskiewicz à Rome [P. Hartwig].
Défend Pauthenticité de la coupe. W\" déc. Giovanni Selti. Leonida /lies- 25
sandrino [II, Stadtmlïller]. Des réserves. ^ J. Geffcken, Stimmen der Grie-
chcn am Grabe [M. Rubensohn]. Excellent. ^ E. Wetnek, Xenophon in effm-
genda Persicae ciHlalis imagine quatenus Lacedaemoniorum institula expressif
[Lôschhorn]. Travail solide, f M. Pokkowsky, Sludien zur Alhenischen Politic
des Aristoleles [Val. v. Schocffer]. Du mérite, mais trop de fantaisie et d'ima- 30
gination. ^ G. Lafaye, Catulle et ses modèles [H. Magnus]. Eloges. % Fr.
RiGHTKR und A. EVERHARD, Ciceros JRede fiir den Dichtcr Archias. 4. Aufl.
bearb. von II. Nohl ; — W. Fickelsckerer, Ciceros vierle Bede gegen Vet^res
[G. Landgraf]. Satisfaisants. ^ J. Belsheim, Acta apostolorum ante Ilierony-
mum latine translata ex codice latino-greco Laudiano Oxoniensi |C. Ilaeberlin]. 35
¥tile. % Ad. Boerner, De rébus a Graccis inde ab anno AiO usque ad annum
403 a Chr. n. gestis quaestiones historicae [G. Hertzberg]. Très soigné et très
ingénieux, t Louis IIavet et Th. ReinaCh, Une ligne de musique antique
[Garl. V. Jan], Explication des plus douteuses.^ H. G. WJ-LiM^^Neugriechische
Sludien und neugriechische Dialektforschung [II. Moritz]. Tout à fait sans 40
valeur. ^ Karl IIartfki.dkr, Philippus Melanchthon, Declamationes [K. Wotke].
Intéressant. ^ R. KluSSMANN, Systematischcs Verzeichnis der Abhandlungen
ivelche in den Schulschriften sàmllicher an dem Programmaustausche teilneh-
mendcn Lehranslalten erschienen sind [R. Weil]. Soigné et utile. ^^ 8 déc.
F. W. ScHNEiDEWiN, Sophokles, Elecktra, 9 Aufl. bes. von Aug. Naucic ; — 45
Gustav Wolff, Sophokles Eleklra, 4 Aufl. bearb. von L. Bellermann; — R.
G. Jebb, Sophocles, The Eleklra [Wecklein]. Éloges. ^ G. Vitelli, / manoscritti
di Palefato ; — F. WippreCHT, Quaestiones Palaephalae ; — J. SCHRADER,
Palaephatea [E. Schwartz]. Long article, en général favorable, dont la fin
est au n" suivant. \ Ad. Lx^gb., Auswahl aus Ciceros Briefen [L. Gurlitt]. Satis- 50
faisant. % Fr. Luterbacher, Tiii Livi ab urbe condila liber 29 [F. Fiigner].
Bon. ^ Domenico BaSSI, Vepilome di Quintiliano di Francesco Patrizi Senese
[Meister]. Bien fait. H F. Haverfield, Roman inscriptions in Britain, 5, 1892-
24 1894. — ALLEMAGNE.
1893 [F. Ilaug]. Bon. f Cecil Torr, Ancient ships [Er. Assmann]. Excellent
malgré quelques lacunes. ^ Ludwig Ganter, Die Provinzialverwaltung der
Triumvit'n [L. Gurlitt]. Éloges. ^ Vr. Sckrbo, Caratleristiche dcl greco e del
latino [G. Meyer]. Sans valeur, ^f Documents égyptiens du musée royal de
B Berlin. Documents grecs fGradenwitz]. S'occupe du fasc. 10 du 1. 1. ^ Réponse
de C. Mehlis à l'art, de G. Ilaug, cf. n» du 15 sep. %\ 15 déc. F. Cumont,
Chroniques Byzantines du ms. H376. Anecdota Druxellensia [G. E. Gleye]. Bon.
\ Paul HÔHN, Beitrdge zur Auslegung Horazischer Oden [J. Hâussner]. Quelques
explications forcées. ^ L. IIervieux, Les fabulistes Latins. Avianus et ses
10 imitateurs [KellerJ. Mine excellente. ^ K. Dumon, Ad Vilruvii 5, 8, Thealrum
graecum [W. Dorpfeld]. Ne fait pas avancer la question. ^ Studi di sloria
antica pubblicati da G. Beloch, f;isc. 2 [Holn]. Fait honneur à l'Université
de Rome. H K. Baedeker, Aegypten, 1 [— tJ. Bon. ^ Jacopo Gavalli, /?e/i(jitie
ladine racoolie in Muggia d'Jstria |G. Meyer]. Excellent. ^ Eberhard Nestlé,
16 Bengel als Gelehrter [Ad. HilgenfeldJ. Intéressant. tl[ 22 déc. Dom. Bassi,
Sofode, Antigo7ie [Wecklein]. Sans valeur originale. If J. Sitzler, Ilerodoios,
liv. 6 [E. Krah]. Edition de classe. 1[ Ed. Stemplinger, Strabons liltcrarhislo-
rische Notisen [A. Habler]. Éloges. ^ F. Léo, Miscella Ciceroniana [L. Gurlitt]. Fin
et solide. H J. K. Lord, Livy books 2/ an 22 [F. Fiigner]. Fait d'après les tra-
20 vaux allemands. ^ Leop. Constans et Paul Girbal, P. Comelii Taciti ab
excessu divi Augusti quae supersunt 1 [K. Niemeyer]. Bonne édition de classe.
^ Otto Hense, Die Synkrisis in der Anliken Lilteratur | G. Ilaeberliu]. Esquisse
rapide. H K. Dumon, Études d'art grec [W. DôrpfeldJ. Long article dans
lequel le critique expose sa théorie en opposition à celle de Dumon. ^
25 G. Legoutere, L'arcontat athénien d'après la ■Ko\\xz[a. 'AOrjVau.iv [V. Thumser].
Éloges. \ M. LaGAVA, Istoria di Alena Lucana [Ilolm]. Bon. ^ G. Rethwisgh,
Jahresberichte ùbei' das hôhere Schidwesen [G. Nohle]. Intéressant.
Albert Martin.
Blâtter fur das Gymnasial-Schulwesen, herausgegeben von Bayer.
30 Gymnasiallehrerverein. T. 30, 1894. 1" livr. Sur le Prométhée d'Eschyle et
sa plus récente édition [H. Stadtmiiller]. Corrections proposées au texte de
Wecklein, qui a donné 3 éditions depuis 1872. ^ Th. Stangl, M. Tullii Cice-
ronis de Oratore libri ires. [Ammon]. Sage retour à la leçon des integri, trop
sacrifiés naguère aux mutili par W. Friedrich. ^ Martin Schôdel, Laleinische
^ Elementargrammalik [Gebhard]. Louée; des réserves. 1[ F. Bleskes — A.
MÛLLER, Elementarbuch der lateinischcn Sprache, 10» éd. [Schiihlein] Encore
réduite et améliorée; exemples parfois trop puérils. ^ Hanplregeln der grie-
chisehen Syntax, zus. v. einem Schulmanne, 2» éd. [Fried. Zorn]. Trop som-
maire; des omissions. ^ "W. v. Hartel, G. Curlius^ Griechische Schulgram-
40 matik, 21° éd. [Id.]. Éloges ; observations de détail et desiderata. ^ 0.
Benndorf-E. Bormann, Archàologisch-Epigraphische Milteilungen ans Oester-
reich-Ungarn (16* année, tomel) [Heinrich Ludwig Urlichs]. Loué; docu-
ments précieux et bien classés. ^ Edw. GappS, Vitmvius and the greek stage
[Wilhelm Wunderer]. Ingénieux, mais ne détruit pas l'opinion de Dorpfeld,
45 à savoir que Vitruve a confondu leXoyeïov etle Oso>,oY£tov. ^ K. F.,Hermanns,
Lehrbuch der griechischen Antiquitàlen, I bd. Staatsaltertiimer, 6. Aufl. v. V.
Thumser f J. Melber]. Loué : le chapitre sur Athènes a été mis au courant,
f Stephan CybulSKI, Tabulae quibus antiquilales graecaeet romanae illustrantur
(tafel VI : Die rômischen Soldaten) [Id.]. Digne des précédentes. La collection
BO comprendra 15 planches, et le sujet traité dans la planche VI sera continué
dans la 7* : observations de détail. ^1[ 2« et 3» Livr. Sur Lucain, II 2G [G.
Weyman]. La leçon micantes, donnée comme sienne par le dernier éditeur
(G. Hosius), appartient à un copiste qui l'a écrite au dessus de miaaces, et
BLÂTTER FUR DAS GYMNASIAL-SCHULWESEN. 25
a déjà été citée par Petschenig eu rapprochement de Paulin de Périgueux,
vita Martini I 380. ^ Les manuscrits du De inventione, œuvre de jeunesse
de Cicéron. [Ed. Strôbel]. Le texte de ce traité négligé au profit des autres
ouvrages de rhétorique composés plus tard par Cicéron, repose sur 3 mss
du 9» ou 10« s. Il faut en élargir la base et répartir les mss en l" classe A 6
(VHSP), 2» classe B (très nombreux du H" au 13» s. à subdiviser en deux
groupes); discussion de cette généalogie. U Le subjonctif de répétition chez
César fj. B. Sturm]. Contrairement aux règles établies, César emploie
souvent le subjonctif pour marquer la répétition d'une action dans le passé,
et préfère l'indicatif pour une action qui se répète dans le présent : discus- lO
sion des exemples douteux ou contraires à la thèse, t Eduard Norden,
Beitràge zur Geschichle der griechischen Philosophie [F. Boll]. 5 mémoires
remarquables : à signaler ceux sur l'authenticiié des lettres d'Heraclite et
des cyniques, et sur les théories philosophiques relatives à la création de
l'homme, à l'âge d'or, etc. ^ Iwan von Mûllkr , Uandbuch der klassischen ^5
Aller tumswissenschaft, I Bd.,2'!éd. [Georg Orterer]. Cette seconde édition a été
très sérieusement revue, complétée et mise au courant depuis 1887. ^ Goetz-
ScHOELL, T. Macci Plauti comoediae, fasc. II (Bacchides, Caplivi, Casina)
[Weninger]. Éloges : critique séyère et conservatrice. 1[ Gust. Nordmeyer,
De Octaviae fabula [Alfons Steinberger]. Tentative louable pour éclaircir ce so
problème aussi obscur que celui du Rhésus : a voulu prouver que cette
praelexi? fut composée sous Domitien, avant les annales de Tacite. 1[ Jos.
FLlRitLB, Ci''cr Nachahmungen des Demoslhcnes, Thucydidcs und Xenophon in
d^n Reden de:- Romischen Archàologie des Dionysius von Halicarnass. [Cari
Wunderer]. Bon, mais trop enclin à voir des imitations partout, même 25
dans les lieux communs. ^ K. KrumbaChbr, Millelgriechische Sprichwôrter
[Ed. Kurtz]. Gortribution précieuse à l'étude des proverbes et sentences du
folklore byzantin; n'a pas profité du recueil de N. Politis; nombreuses obser-
vations. 1[ Adoif Dyroff, Geschichle des Pronomen re/lexivum [Slapfer]. Très
sérieux et d'une érudition très sûre; va d'Homère à la prose attique; forme 30
le 9* fasc. des contributions à la syntaxe historique de la langue grecque
de Marthi Schanz, ^ Franz Harder, Griechische Formenlehre [Id.] Trop sim-
plifié; abus de la concision et du vague. % W. Sghultz, Werkmass und
Zahlcnverhàllnissegriechischer Tempel[llvù.. Sorgel]. Polémique contre Dôrpfeld ;
très recommandable aux philologues. ^ Stephan Cybulski, Tabulae quibus 36
anliquilates graecae et romanae illuslranlur (tafel VIII : Das rdmische Lager,
tafel XI : Das rômische Haus) [J. MelberJ.Très exactes et très complètes; dis-
position et coloration excellentes, f Franz v. Sghwarz, Alexander des Grossen
Feldziige in Turkeslan [Id.] Excellente étude faite sur lieu, de la marche
d'Alexandre à travers ces contrées; commentaire utile aux histoires d'Arrien 40
et Quinte-Curce. 1[ F. Vollmer, De funerepublico Romanorum [Id.]. Rien de bien
nouveau; le principal mérite est d'avoir réuni à peu près au complet les
inscriptions sur la matière. ^ Andréas Zeehe, Lehrbuch der Geschichle des
Allertums [Markhauser]. Loué : bleu composé, bien au courant, style per-
sonnel ; remarques de détail. ^1f 4« Livr. Les nouvelles fouilles de Troie 45
[Th. Preger]. Rend compte, après mission, de la belle découverte de Dôrp-
feld : la Troie homérique, enfouie dans la 6» couche, avait bien réellement
échappé à Schliemann. % Le Serment civique des Chersonésiens [A. Séme-
notf]. Texte et trad. de cette curieuse formule, révélée par une inscr. des
côtes nord de la mer Noire, publiée in extenso par Latyschew en mai 1892 50
(Bericht d. Berliner Akad.), et déjà en partie par Contoléon en 1891 (Kev.
des Et. grecques) ; discussion de plusieurs passages, f laterest [K. Reisert].
Examen des diverses hypothèses sur la construction des compléments de
26 1894. — ALLEMAGNE.
ce verbe : ellipse de inter. devant niea, tua, etc. (plur. neutr.) et de ces
deux éléments à la fois devant le génitif d'un nom, ellipse de causa ou
gratia devant mea, tua, etc. (fera, sg.), interest = in re(ra)st, etc. De la
construction interesse in pugna, on peut induire comme possible l'ellipse
5 de in re : interest (in re) patris, mea. f A propos d'IIesychius s. v. xoXaTCTEi
[Th. Preger]. La glose yldi^ei upoç im y^vati est éclairée par la découverte de
Sophulis et Robert ('E^ripi- àp-/ato>,. 1892, 247 ff.) ; il s'agit d'une opération à
laquelle en Grèce on soumettait la laine avant de la mettre en quenouille.
f Karl BRuGMANN-Berthold Dei.brûCK, Grundriss der vei-fjleichenden Gram-
<0 matih der indoçjermanischcn Sprachcn, III Bd : Synlax V. B. Delbriick [Adolf
DyrolT]. Grand éloge, ^f Anton Zingkrle, T. Livi ab urbe condita libri
XXXVI-XXXVIII [G. LandgrafJ. Éloges ; le texte est établi avec beaucoup
de tact et de sens critique; passages difficiles signalés à l'appui, f N.
Wecklein, Die Tragiidien défi Sophokles zum Schnlgebrauche fj. Gg. Brambs].
*^ W. donne une 3= éd. d'Œdipe roi, et une 2" éd. d'Œdipe à Colone ; toutes
deux excellentes, avec d'heureuses corrections, f Otto Crusius, Die Mi-
miamben des Ilerondas [Cari Weyman]. Édition très sérieuse et très recom-
mandabie. 1[ Friedrich Blass, Die altische Beredsamkcil (Demosthenes), 2Ȏd.
[Burger]. Cette nouvelle édition d'un excellent ouvrage a été enrichie de
20 90 pages et mise au courant à l'aide de T'AOyivacov TioXiTita. ^ J. La Roche,
Beilrage zur Griechischen Grammatik [J. Haas]. Excellents matériaux pour
construire la grammaire grecque que tous attendent : indispensable. % John
PiGKARD, The relative position of aclors and chorus in thc greek théâtre of the
fifth ceniury [Ernst Bodensteiner]. Très solide et très bien informé; plusieurs
2S points discutés, f Mau, Fiihrer durch Pomprji [W. Wunderer]. Très utile,
digne d'être placé à côté du guide d'IIelbig à travers les musées de Rome.
^ C. Th. Fischer, Unlersuchungen auf dem Gebiete der alten Lànder-und Vôl-
kerkunde, Ileft I : De f/annonis Periplo [J. Melber]. Intéressant et suggestif;
tort d'être écrit en latin. ^^ o» livr. Notes critiques sur TibuUe [E. Hailer].
^® Corrections proposées à 'ô passages I, 4, 81 ; 6, 19-20; 10, 37-38; II, 1, 34 ;
IV, 1, 2 et remarques. 1[ Sur Arnobe I, 49 [G- Weyman]. 2 exemples (Paneg.
lat. m, 10 p. 110, 0 B; Prud, c. Symm. I, 208) confirment la correction pro-
posée en 1887 : ... converrerent <capillis et contererent> osculis. ^ Sie-
BEI.IS, POLLE, P. Ovidi Nasonis Métamorphoses. I-IX, lo» éd. [Cl. Ilellmuthl.
?^ Utile aux élèves et professeurs, pour le commentaire; pour le texte tout
est à faire, t MeuSer, P. Ovidii Nasonis Métamorphoses [Id.]. Cette 5« éd. a
fait disparaître les défauts signalés; encore quelques reserves. ^ Ileinrich
BONE-Karl Bone, Ovid [Id.| Bon : choix varié, des Métamorphoses aux
Epîtres; des réserves, f Fritz u. .Iulius Ranke-Merklein, Praeparalion
*® 3W Ovids Metamorphosen [M.] Utilité contestable. ^ Lange, Melhodischer
Lehrer-Kommentar zu Ovids Metamorphosen [Id.] Bien adapté à son but.
% Siegfried Sudhaus, Philodemi volumina rhctorica [G. Ammon] Edition
consciencieuse qui met pour la première fois l'auteur à la portée des philo-
logues. If Jul. SoMMERBRODT, Lucianus [Th. Preger] Ce second fascicule est
•*5 bien au courant comme le premier : apparat critique parfois inexact ou en
désaccord avec le texte ^ R. Kûhneu-F. Blass, AusfUrlichc Grammatik
der griechischen Sprache [Ad. Byrofi"] Excellent : discussion de quelques
détails. ^ Josef Wagner, Penlien des griechischen Allerlums [J. Melbef"] Des
lacunes ; peu au courant. t1[ f.» et 7« livr. Exploration en 1894 des îles de la
50 mer Egée par l'Institut archéologique allemand à Athènes [Otto Stachlinj
Rend (;ompte du voyage fait avec Dorpfcld aux îles de la mer Kgée et sur
les côtes d'Attique et d'Argolide. H Observations sur la correspondance
entre la langue et l'esprit des peuples. [Joh. Stdckleiu] Partant du principe
blXtter fur das gymnasial-schulwesen. 27
que la langue est le caractère spécifique qui difTérencie le mieux une
nation de toute autre et nous renseigne sur son tour d'esprit, étudie la
corrélation entre la langue et le génie propre, les mœurs des Romains,
pour compléter l'ouvrage de O. Weise sur le même sujet. ^ La critique
de Polybe [K. Wunderer] Examen du remaniement de l'édition 5
Dindorf par Biittner-Wobst, qui aspire à remplacer l'excellente
édition de Ilultsch ; discussion de nombreux passages. ^ Le Penlathle
des Grecs [Emil Ilenrich] Historique et état de la question; ordre des
diverses sortes de luttes, triomphe etc. ^ Alfred Kunî^e, Sallusliana
[Guslav Landgrarj Bonne étude sur l'emploi de fore, essem, etc., qui 10
prépare et fait espérer un lexicon sallustianum. ^ IL Meusbl, Conjecturac
caesarianae [Heinrich Schiller] Cette liste extraite du lexicon aujourd'hui
terminé, lui sert de supplément; très précieuse pour la critique du texte
de César. 1[ G. A. Lehmann, De Ciceronis ad Allicum epislulis recens, et emend.
[G. Ammon] Travail très solide; a détruit la croyance à la supériorité du 16
Mediceus, maisn'a pnssu trouver unebaseplussùre pour le texte, if Germanus
MORIN, S. démentis Romani ad Corinlhios epislulae, versio lat. anliquiss. {Ancc-
dota Maredsolana, vol. II) [Cari Weymanl Version précieuse tirée d'un ms.
de Namur du H» s. ; érudition consciencieuse. ^ IL Ziemer-W. Gillhau-
SEN, Laleinische Schulgrammatik — [Gebhard] Louée ; des réserves. ^ Adolf 20
MtjLLER, Sophokles'Elektra [J. Gg. Brambs] Traduction en vers qui soulève
plus d'une objection. ^ Otto Schwab, Historisclie Synlax der griechischen
Comparation [Burger] Bon; fait partie de la collection des mémoires
publiées sous la direction de Schanz. t Gregorius N. Bkrnardakis,
IHutarchi Chaeronensis Moralia [Weiss] Ce U» vol. mérite les éloges 25
des précédents. T[ Paul Kretschmer, Die griechischen Vascninschriften
ihrer Sprache nach unterstccht [Herm. Sôrgel] Très bon : complète en les
remaniant les deux mémoires du môme auteur sur les inscr. des vases
attiques et corinthiens. ^ Erust Bodensteiner, Scenische Fragen iibcr den
Ort des Auflretens und Abgehens von Schauspielern und Chor im griechischen 30
Drama[i. Melber] Digne du prix que lui a décerné l'Université de Miiuich;
plusieurs points discutés \ K. Weissmann, Die scenischen Auffilhrungen der
griechischen Dramen im 3. Jahrhundert [ Id.J. Consciencieuse étude de 5 pièces
seulement; accessit du précédent mémoire, f E. Dûnzelmann, Das Rô-
niische Strassmnets in Norddeulschland [M. Rottmanner]. Bon; reconstitue 36
l'itinéraire des Romains entre le Rhin et le Weser dans leurs guerres avec
les Germains de 9 à 16 p. G. UH 8« et 9» livr. Fragment d'un nouveau ms.
d'Homère, trouvé à Genève ; valeur de ses variantes [J. Menrad]. Examen
critique du dernier des 6 fragments trouvés dans les papyrus de Genève
et publiés par J. Nicole (Rev. de Philol. 189/i, Mvr. I); de beaucoup le plus 40
étendu, il comprend A 788-848, diffère notablement du texte reçu, et com-
porte pour plusieurs vers un ou même deux vers-variantes qui semblent
provenir d'une à'xôoatç 7to).i:<7Tt-xoç. t Ilérondas et la nouvelle édition de Cru-
sius [H. StadtmiillerJ. Éloges; texte souvent très dillerent de celui de la
première édition ; plusieurs jiassages discutés, t Adolf Lange, Auswahl aus *5
Cicei-os Rriefen [G. Ammon]. Bonne édition classique. ^ Ilans Luthmer,
Ausgew. Briefe Ciccros [Id.]. Bon, texte et commentaire; objections de détail.
II Jos. Frev, Id. id. [Id.]. Bon; des réserves. % Franz Luterbacher, Titi
Livii lib. XXIX [Gustav LandgrafJ. Loué ; mêmes mérites que les précé-
dents ; réserves de plan et de détails. If Wilhelm Volbreght, Auswahl aus 50
Livius A'A7-A'.Y.Y [J. Reissermayer]. Loué, texte et choix ; qqs. desiderata. If
Corpus scriptorum ecclesiasiicorum lalinorum (éd. Acad. litter. Caesarae Vin-
dobonensis) vol. 26, 28, 29 [Cari Weyman]. Tout à fait digne de la coUec-
28 1894. — ALLEMAGNE.
tion; points de détails discutés. ^ R. Peiper, De Scnecae iragoediarum lec-
lione vulgaia (Alphons Steinbergerj. Bon plaidoyer en faveur des vulgares
qui fournissent des corrections utiles au Laurentianus. ^ Fridericus
SCHLER, Scfiolia Tcrentiana fWeninger]. Très bon travail; complément in-
6 dispensable des travaux antérieurs. ^ O. Keller, Lateinische Elymologien
[Iiaussner!- Étymologies neuves et curieuses, mais à ces articles réunis en
volume il manque un lien. ^ R. C. Jebb, Ilomer, eine Einfuhrung indie llias u.
Odussee [M. Scibel). Traduction de la 3« éd. anglaise : bon, des réserves. ^
W. DORPFELD. Troja 1893 (Th. Preger]. Éloges; exposé des récentes décou-
10 vertes archéologiques. 1[ Guhi. u. KoNER-Richard Engelmann, Lcben der
gricchen u. Rômer fWilhelm Wunderer]. 6° éd., mise au courant, de cet
excellent ouvrage. % W. Christ, Bas Thcater des Polyklel in Epidauros,
[Ernst Bodensteiner|. Éloges : prend le parti de Vitruve contre Dorpfeld. ^
Sam WiDE, Lakonische KuUe [J. Melber]. Loué : c'est le développement
16 d'une dissertation parue en 1888; détails discutés. ^ Adolf IIolm, Griechi-
sche Gtschichie, IV Bd. [Id.]. Va de l'époque macédonienne à la réduction
de la Macédoine en province romaine; bon, observations de détail, t
Wilhelm Ihne, Rômische Geschichte, I Bd. [M. Rottmanner]. Loué : 2» éd.
d'un ouvrage qui reclilie souvent Mommsen. f H. Stich, Lehrbuch der
20 Geschichte, J Teil : Das alterlum [Markhauser]. Bon. ^ V. Spruner-Sieglin,
Allas antiquus, [H. ZimmererJ. Peut lutter avec celui, toujours bon, de
Kiepert. HH 10* et, 11* livr. Études sur Heraclite d'Alois Patin [F. Boll]. P.
est celui Ijui a pénétré le plus avant dans les doctrines de ce philosophe,
le plus original avant Platon et Aristote ; dans ces études la forme n'est
25 malheureusement pas à la hauteur du fond. ^ Sur Homère, Iliade XVI, 80
et 114-118 [A. Spengel]. Au v. 80, àUà xa\ w; est justiflable au point de vue
du sens, de même au v. 117 nfil' aù'xw; èv xeipt ; les corrections sont inu-
tiles, t Remarques sur les satires d'Horace [Ilôger]. Plusieurs vers com-
mentés à propos de la 13» éd. de l'Horace classique de Kriiger. ^ Gatilina
30 et l'autorité du Sénat [B. Gerathewohl]. Éclaircissement d'un passage de
Gic. in Cat. I, 8, 20. ^ Sur l'Encrinomenos du sculpteur Alcamène [H. L.
Urlichs]. Véritable sens de cette épithètc donnée au pentathle d'airain
d'Alcamène; elle le distingue des œuvres du même genre. ^ Sur les Sup-
pliantes d'Eschyle [H. Stadtmuller]. Corrections proposées à 8 passages.
35 1[ ^milius Baehrens-K. P. Sghulze, Catulli Vcronensis liber [C. Weyman].
Bonne refonte de l'éd. de 1876. ^ G. Lafaye, Catulle et ses modèles [Id.]. Loué;
des réserves. 1[ Otto MorgensteRN, Curae Cattdlianae [Id]. Utile. ^ Otto RlB-
BECK, P. Vergilii Maronis Bucolica et Georgica [Id.J. L'apparat critique de la
grande édition a été réduit et mis au courant. ^ Garl Ganzenmuller,
40 Beitràge zur Ciris [Id.]. Côinparaison attentive et concluante avec divers
poèmes d'Ovide. ^ P. Lejay, Morceaux choisis des Métamorphoses d''Ovide
[Id.]. Éloges. ^ P. Lejay, M. Annaei Lucani de bello civili liber primus [Id.].
Loué; le Codex Ashburnhamensis est tout à fait réhabilité. IfJulius Koch,
Claudii Claudiani carmina [Id.]. Bonne édition critique. ^ Cari HosiUS, ^tt-
45 sonius, Die Mosella des Decimus Magnus [Id.J. Très bon. ^ Guilelmus Schmitz,
Commentarii nolarum lironianarum [RuessJ. Très utile, très complet, grand
éloge. ^ Hugo Mbrguet, Lexikon ztt den philosophischen Schriften Ciceros
[Th. Stangl]. Second volume (faba-ovuin) <iui a tous les mérites des lexiques
antérieurs du môme. ^ J. Rappold, Sophoklrs' Elektra \\\. StadliniïUer]. Très
50 bon pour les classes; détails discutés, f Gg. Kaibel, C/autiti Galeni protrep-
liciquae supersunt [G. Helmreich|. Très en progrès sur l'édition de Marquardt;
c'est vraiment l'œuvre d'un helléniste. ^Ilugo Rabe, Syriani in llcrmogenem
commentaria [G. Ammon]. En progrès sur l'édition de Walz; texte amendé,
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 29
grâce à la collation de nouveaux mss. If Rudolf IIkberdey, Die Reiscn des
Pausanias in Griechcnland [M. Bencker]. Très recommandable. ^ Gg. Busolt,
Griechische Geschichte bis zur Schlacht bei Chaironeia [J. Melber]. Loué, f
Julius Beloch, Griechische Geschichte, I Bd. [Id.]. Très original. % Eduard
Meyer, Geschichte des Alterlums, II Bd. [Id.]. Histoire générale, très recom- 6
luandable. % Bencdiictus Niese, Gesch. Alexanders der Grossen und seiner
Nachfolger und der WeslhcUcnen [Id.J. Bon manuel; des réserves. ^ Friedr.
Cauer, Philotas, Kleilos, Kallisthenes [Id.]. Bien informé et concluant. % Hen-
rici Kiepert, Formae orbis antiqui [H. Zimmerer]. Très bon; soutient la
concurrence de Spruner-Sieglin. ^^ 12» livr. Les causes et conditions du to
changement de sens dans les mots [Robert Thomas]. Historique de cette
science nouvelle, la Sémasiologie ; exposé de ses lois et de ses procédés. ^
Paulus Manutius et Firmicus Maternus [Cari Weyman]. Dans l'expression
annus scalaris ap. P. Man. ep. LIX, scalaris traduit le grec ■/.li\ixv.irip, ainsi
que Firmicus nous l'apprend en deux passages de ses Astronomica. ^ Ber- 45
nardus Kubler, C. Julii Caesaris commentarii de bello gallico [Albrecht
KohlerJ. La base du texte est élargie, car une place plus grande a été faite
aux leçons de la famille p. ; plusieurs passages discutés. ^ Ernst Hoff-
mann, Sijlloge Epigramrnatum Graecorum [Th. Pi'eger]. Loué : mis au courant
depuis 1878, date du recueil deKaibel. ^ Hugo Stadtmûller, Anihologia 29
Graeca epigr. Palalina cum Planudea [Id,]. Très bon. ^ Pauly-Wissowa,
Realencyklopàdie der Klassischen AUertumsivissenschaft I Bd. (Aal-Alexandros)
[J. Melber]. Indispensable., ^[ F. W. Fischer, Armin und die Borner [M.
Rottmannerj. Bon ; des réserves. Alfred Gasg-Desfossés.
Deutsche Literaturzeitung 13« année. 6 jr. Samuel Berger, i/ts<otVe de 25
la Vulgate pendant les premiers siècles du moyen âge (mémoire couronné)
[Holtzmann] Ouvrage d'une application opiniâtre et qui fraie la voie. %
Sophokles, Die Màdchen von Trachis oderdas Problem des Erdengliick s, libers.
V. J. Oeri [Mahly]. L'introduction est la partie la plus remarquable de ce
travail; le commentaire mérite considération, mais la traduction ne répond 30
pas aux exigences actuelles. \ Richard Reitzenstein, Epigramm u. Skolion
[Spiro]. Connaissance des matériaux, sûreté de méthode, bonheur de com-
binaison, résultats nombreux, se trouvent réunis dans ce volume qui
éclaircit, confirme et élargit nos idées notamment, sur la poésie hellé-
nique et sur la poésie hellénistique. 1f^ 13 jr. Louis Erhardt, Dte £'n<s- 35
tehung der hotner. Gedichte [Maass]. De l'arbitraire du commencement
à la fin; ouvrage manqué. ^ Alex. Reichardt, Der satumische Vers in
der rom. Kunsldichtung (Tir. à part du 19 Supplementbd d. Jahrbiicher)
[Skutsch]. Essai malheureux de faire reposer le saturnien sur la quantité f
Festgabe, Rudolf v. I hering gewidmet von d. Gessener juristischen Fakultât 40
[Pcscatore] Mentionné à cause de l'art, de Paul Jôrs, Untersuchungen zur
Gerichlsverfassung der rôm. Kaiserzeit, analysé par le critique. ^ Das Evan-
gelium u. die Offenbarung Simon Pelri [Holtzmann] Traduction presque irré-
prochable. *i\ 20 jr. Ad. DyrOFF, Geschichte des Pronomen reflexivum, p. 2 :
Die attische Prosa u. Schlussergebnisse (Beitrage v. Martin Schanz. Fasc. 10. 46
T. 3 Fasc. 4.) ([Kretschmer] Méritoire; toutefois réserve du critique sur le
pronom réfléchi syracusain <\>i (ij/^v) % N. Wecklein, Ueber die Stoffe u. die
Wirkung der griech. Tragôdie [Mekler]. Nouvelle contribution à la catharsis
de la catharsis. L'auteur connaît à fond son sujet, f Guilelmus Blesensis, Aida
éd. K. Lohmeyer [Voigt] Travail soigné et de valeur, à recommander aux 50
philologues classiques et modernes. \ W. Warde Fowler, Julius Cœsar and
Ihe Foundation of Ihe Roman impérial sysiem [v. Domaszewski]. Ouvrage
attrayant à l'usage du grand public, sans être dépourvu toutefois d'une
30 1894. — ALLEMAGNE.
base scientifique. ^ Karl Schumacher, Eine pi^àneslische Cisie im Muséum zu
Karlsruhe [Furtwangler]. Publication soignée, qqs réserves de détail. \
Ileinrich "Welzhofer, Geschichte des Orients u. Griechenlands im G.ten lahr-
hundert v. Chr. [Hugo Wincklor]. Cette histoire, à l'usage des écoliers,
5 s'en tient presque exclusivement aux auteurs classiques. l''A6r,vaûov TtoXixeia
n'est pas même utilisée. Tl^ 27 jr. Ernst Gurtius, Gesammelle Abhan-
dlungen T. 1 (pi.) [Maass]. Articles de valeur diverse, mais uniques
néanmoins dans leur genre, modèles de recherche et d'exposition,
véritables mines de connaissances ^. G. F. II. Bruchmann, Epitheta
10 deorum quas apud poêlas Graecos leguntur [Panzer]. Insuffisant pour
une recherche scientifique, toutefois peut rendre des services pour
une première orientation. De l'application. ^ John Henry Wright, The
date ofCylon... [Hûck] Se lit avec intérêt ^^ 3 fév. Ludwig IIerbst, Zu
Thukydides 2» série: livres 5-8 [W. Schmid]. Gomme dans la \" série, H. fait
15 preuve de réflexion et de connaissance approfondie de Thucydide, mais
il s'en faut que toutes les difficultés aient été résolues d'une façon satis-
faisante. ^ Adolf SCHULTEN, De conventibus civium Romanorum. . . fKorne-
mann]. Fait légèrement. % Uppsalastudier tillegnade Sophus Bugge [Heusler].
Annonce de 14 travaux parmi lesquels ceux de Persson et de Johannson
20 concernent la linguistique indoeuropéenne. ^ Fr. Johnson, De conjunctivi
et optalivi usu Euripideo in enuntiatis finalibus et condicionalibus [Ew. Bruhn].
Du soin, mais absence d'idées personnelles. ^^ 10 fév. Otto Dingeldein, Der
Beim bei den Griechen [SpiroJ. Diss. conduite avec^oin, toutefois D. aurait pu
rendre son travail plus facile s'il avait défini la rime avec plus de rigueur.
25 % Nils FlenSBURG, Ueber Ursprung u. Bildung des Pronomeîis auto; [P. Gauer].
Diss. disposée avec méthode, qui aboutit à une hypothèse dont les éléments
sont possibles, mais n'amènent pas à la vraisemblance. V Alexander Fahln-
berg, De Hercule tragico Graecorum [Ew. Bruhn]. Matériaux réunis avec soin ;
en général F. a choisi parmi les opinions reçues celles qui lui paraissaient
30 les plus plausibles, sans avoir eu toujours la main heureuse. ^ W. Peterson,
Cornelii Taciti dialogus de oratoribus, éd. avec notes crit. et expl. (en anglais)
fPrammer]. Éloges en général. ^ Emil Jagobs, Thasiaca [Bethej. Travail de
grande valeur. 1[ H. Bulle, Die Silène in der arehaischen Kunst der Griechen
[O. Rossbach]. Écrit d'un débutant, qui fait preuve de connaissances des
35 monuments et d'indépendance de jugement, mais qui dans le détail donne
mainte prise à la critique. ^ Réplique de L. Erhardt à la critique d'E. Maass
<cf. supra 13 jr> et réponse de ce dernier. \^ 17 fév. La Roche, flomerische
Untersuchungen. P. 2 [Maass]. Il est regrettable que ce qui est vraiment bon
soit caché par un amas de choses inutiles et controuvées. ^ C. Plinii Secundi
40 Naturalis Hisloriae LibriSJ. Post L. Jan recog. Garl Mayhoff. Vol. 3, liv. 16-22
[Haeberlin]. Gette éd. est la meilleure de celles que nous ayons. \ Paul
BOHSR, Die Moira bei Homer [Maass]. Progr. qui aurait pu rester inédit avec
avantage. ^^ 24 fév. Fr. Kuhn, Symbolae ad doctrinae uspl Sixp<îvwv historiam
pertinentes [Breslauer phil. Abh. 16. Fasc. 3) [llilbergj. Diss. approfondie,
45 très méritoire. If Ileinrich Welzhofer, Sophokles' Antigone [Mekler]. Agréable
à lire, mais sans portée esthétique. % Walter RobeiIt-Tornow, De apium
mellisque apud veteres signifxcatione et symbolica et mythàlogica [lliibnerj. Gîuvre
d'un homme de goût qui a beaucoup lu. ^ Alex. Enmann, Zur rom. Kunigs-
geschichtc [Kornemann]. Bien qu'on ne puisse souscrire à tous les résultats
SO deE., il faut lui savoir gré d'avoir démontré le caractère romain de la légende
de l'origine de Rome. H^ 3 mars. G. Kaibel, Stilu. Text der izolixeia. 'AOrjvaiwv
des Aristotelcs [Gomperz]. Ouvrage de valeur; la l'" partie qui traite de la langue
et du style de la tiolixiict est particulièrement remarquable pour la finesse
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 31
de l'analyse; qqs réserves cependant. ^ M. Tullii Ciceronis de imperio Cn.
Pompeiad QuivUes oratio. Texte revu et annoté par L. Preud'homme [Stangl].
Travail solide, t Geskel Saloman, Uebev vielfarbige u. weisse Marmorskulptur
[Furtwanglerl. Résultats justes, bien que tous les arguments ne soient pas
démontrés. *{ Ilerm. Bender, Horaz,Homer u. Schiller im Gymnasium |E.Von K
Sallwiirk]. Style excellent. L'étude sur Homère est inférieure à celle sur
Horace. %*i 10 mars. Sam Wide, Lakonische Kulte [Bethe]. Beaucoup de
bon. 1[ Wilhelm Bannier, De tituUs aliquol Alticis rationes pecuniarum
Minervx exhibentibus [E. Richter]. Diss. qui se distingue par la compétence
et la sagacité de son auteur, mais dont les résultats ne dépassent pas un 10
certain degré de vraisemblance. % Cari Gerstenberg, Ist Sallust ein Partei-
schriftsieller? [A. Scliulten]. Réunit des appréciations anciennes et nouvelles
et trace un portrait très net de la personnalité littéraire de Salluste, qui
a été, avant tout, un écrivain à tendance. ^ Franz von ScwwAWi, Alexander
des Grossen Feldzûge in Twkeslan (pi.) [E. Lammert]. Résultats topogra- 16
phiques importants. ^^ 17 mars. J. Arm. Robinson, The Philocalia of Origen.
The text revised, with a critical introduction aud indices [Preuschen].
Excellent; il est à désirer que cette éd. soit suivie d'une editio major.
^ P. \V. FORCHHAMMER, Ilomer. — R. G. Jebb, Homer, trad. allemande sur
la 3« éd. de l'original p.p. Emma Schlesinger [Maass]. F., qui cherche 20
dans les actions et les combats des dieux et des héros de Vlliade un
substratum physique, poursuit un fantôme au lieu de la réalité. L'ouvrage
de J. répond bien à son but, de mettre les Anglais au courant des
recherches sur Homère. Le public allemand ne peut l'accueillir qu'avec
des réserves, à cause des erreurs graves, dont le critique produit quelques 25
spécimens. ^ E. Lattes, Saggi e appimli intomo alla Iscrizione Etrusca délia
Mummia [Deecke]. Travail appliqué; l'auteur poursuit avec hardiesse et
sagacité la parenté de l'étrusque avec les dialectes italiques. On ne peut
nier qu'il ne reste bien des incertitudes et des obscurités, mais il faut
attendre pour se prononcer. If D.KalapOthakes, DeThraciaprovincia Romana 30
[J. Jung;. Diss. appliquée, comme ont coutume d'en produire les élèves
d'O. Ilirschfeld. \ Société archéologique. Séance du 6 février. Winnefeld
traite de la villa d'Hadrien à Tivoli (le Canope qu'Hadrien y fit élever était
romain pour l'ordonnance et la construction, l'ornementation plastique était
dans le caractère égyptien), von Fritze d'un fragment d'albâtre de Nau- 36
cratis, Weil du développement du système monétaire en Attique. ^ Nou-
velle réponse de L. Erhardt à la critique de Mass < cf. supra 10 fév. >.
Réponse de ce dernier : « L'expérience personnelle que je viens de faire
me prouve que E. est incapable de comprendre même de simples textes
d'aujourd'hui. Pauvre Homère! »W 24 mars. Byzantinische Zeitschrift. Hrsg. 40
V. Karl Krumbacher. Tome 2 [G. Frey]. Grands éloges : cette publication
répond pleinement aux espérances qu'on avait conçues. ^ Paul Degharme,
Euripide et l'esprit de son théâtre [Albrecht Dieterich]. Exposition soignée,
circonspecte et pleine de tact. ^ Ulrich von Wilamowitz-Mollendorff,
Aristoteles u. Athen. 2 vol. [GomperzJ. Une des parties les plus remarquables de 45
ce livre est l'étude sur la constitution de Dracon, que l'on ne sera plus tenté,
il faut l'espérer, de regarder comme une intrusion étrangère, et particu-
lièrement les 2 derniers chapitres aussi attachants qu'instructifs. W. a
écrit sur les sentiments politiques d'Aristote des paroles d'or qui sont
à méditer. \ Ernst Hruza, Beilràge stjr Geschichte des griech. u. rôm. Fami- 60
lienrechtes Fasc 1. (Die Ehebegrùndung nach attischem Recht) [HockJ.
A réussi à éclaircir maints points obscurs de la question. %^ 31 mars Adolf
HarnaGK. Geschichte der altehristlichen Litteratur bis Eusebius P. \. [Friedrich
32 1894. — ALLEMAGNE.
Looss] Annonce élogieuse, ^ Wilhelm Schradrr, Geschiclile der Friedrichs-
Universilàt zu Halle 2 T. fKanfmann]. Publication remarquable, bien qu'on
puisse difierer de sentiments sur certains points de détail 1 Robert
PoHLMANN, GcschicUte des anliken Kommunismitsu. Sozialismus.T. i [J. Beloch]
9 Est une des œuvres les plus remarquables des dernières années sur
l'économie politique ^f 7 avr. Philodemi volumina rhelorica éd. Siegfried
SuDHAUS [Thiele]. L'éditeur s'est acquitté de sa tâche avec succès, %
Scholia Terenliana collegit Friedrich Schlee [Dziatzko]. Triage intelligent
des matériaux. ^ Joh. Geffcken, Timaios' Géographie des Weslens (Philol.
10 Untersuchungen, Fasc. 13) [J. Lartsch]. Excellent travail, t Blasius Garyo-
PHiLUS, De antiquis marmoribus. Nouvelle éd. [FurtwiiDglerJ. Cet ouvrage
dont réd.princeps date de 1743, a plus d'érudition que de critique. ^^ 14 avr.
Herm. Sghmidt, De duali Grœcorum et emoriente et reviviscente (Breslauer phil.
Abh. T. 6 Fasc. 4) [Paul Kretschmer] Diss. soignée qui comble en partie
« une lacune. % Der Maximaltarif des Diodelian hrsg. v. Th. Mommsen, erl.
V. H. Blumnbr [O. Seeck]. Le commentaire ne mérite pas les mêmes
éloges que le texte. B. n'a pas le moindre sentiment de la portée écono-
mique de ce document. Au point de vue lexicographique toutefois son
travail est de haute valeur. \ Ph. Ballif, Rom. Strasse in Bosnien u. der
20 Hercegovina. P. 1 (pi.) avec un appendice sur les inscr. par Karl Partsgh
[J. Jung]. Eloges, f Société archéologique de Berlin, 6 mars 1894. Rapport
de R. 'Kekulé sur les fouilles de Magnésie du Méandre dirigées par
K. Ilumann, et conférence de Kern sur le temple de Zens Sosipolis et sur
l'agora de cette ville. H^I 21 avr. Polybii Historix. Editionem a L. Dindorf,
25 curatamretractavitTheodorBÛTTNER-WOBST.Vol. 2 (liv. 4-8), Vol. 3, liv.9-19)
[R. V. Scala]. On ne peut qu'approuver les principes critiques de B.-W.
pour la constitution du texte. Toutefois une éd. de texte ne suffit pas :
un écrivain aussi difficile que Polybe devrait être édité avec commentaire.
^ E. BiSGHOFF, Pvobgemena zum sogenannlen Dionysius Cala [K. Schenkl]. Un
30 bon chapitre sur la critique du texte ; toutefois les conjectures proposées
sont complètement manquées. If Réponse d'Adolf Schulten contre le compte
rendu de Kornemann < v. pi. h. 3 fév. >. ^[^28 avr. Syriani in Hermogenem
commentaria éd. Hugo Rabb, vol. 2 [K. Fuhr]. Mérite les mêmes éloges que le
t.l.<v. R. d.R 18, 21, 9> Conjectures plus abondantes que dans le t. 1. mais
35 de valeur inégale, t Joh. Ilberg, 1. Das Ilippokrales-Glossar des Erotianosu.
seine urspriingliche Gestalt (Abh. d. sachs. Gesellschaft d. W. Tome 14.).
— 2. Prolegomcna criticain Hippocratis operum qux feruntur recensionem novam
|K. Kalbfleisch]. Sagacité et persévérance couronnées de succès. % JuUus
Beloch, Griech. Geschichle T. 1. fFriedr. Cauer]. Prêtent à de nombreuses
*0 objections mais qui ne portent pas atteinte à la valeur du livre. 1[ R. Kekulé,
Ueber cine weibliche Gewandstatue aus der Werkstalt der Parthcnongicbel/iguren
(pi.) I Winnefeld] Éloges. ^ v. Spruner-Siegun, Handatlas zur Geschichle des
Alterlhiims... 1" section : Atlas antiquus bearb : v. Wilhelm Sieglin [p— ]•
Peut être regardé comme une création originale, grâce à l'application et aux
45 connaissances de S. ^fj 5 mai. Sancti démentis Romani ad Corinthios epistulae
vei'sio latina antiquissima. Edit. D. Germanus MORIN [0. v. Gebhardt].
Annonce élogieuse. H Friedrich Holzweissig, Griech. Schulgrammaiik
[P. Cauer] Assez bon, bien que les résultats de la linguistique eussent pu
être mis à profit dans une plus large mesure. 1 Chronica minora collegit
60 Cari Frigk, vol. 1. [K. J. Neumann]. Le fond de cette éd. est en grande
partie le même que celui de la 1'° partie des Chronica majora de Mommsen
dont l'éd. du liber generationis est supérieure à celle de F. Iflf 12 mai. H.
L. Khausb, Die Amazonensage [Maass]. Digne d'attention en dépit des qqs
DEUTSCHE LITTÉRATURZEITUNG. 33
réserves. ^ Richard Wùnsch, -De Taciti Germanùv codd. Germanicis [ l*rammer].
Travail soigné, latin aisé et correct. ^^ 19 mai. August. Engelbrbcht, Das
Titehvesen bei den spàllatein. Epistolographen. [Ad. Jiilicher]. Travail circons-
pect, solide et sans prétention, mais qui n'épuise pas le sujet. H Commenta-
tinnes philologn' lenenscs. Vol. 5. [H. Kiel]. Annonce. Les travaux de Dam- 5
raann et de Wessner <cf supra> méritent particulièrement des éloges. %
W. Gemoll, Die lîealien bei Horaz. Fasc. 3. [K. Schenkl]. Contribution de
valeur à l'exégèse d'Horace ; les remarques critiques prêtent moins à l'éloge
% Ernst Hruza, Beilrdge sur Geschichte des griech. u. romischen Familienrechts.
Fasc. 2 fA. Hocki. Repose comme le 1" vol. sur une étude approfondie et lO
consciencieuse des sources, ^f 26 mai. Henri Denifle. Les Universités fran-
raises ati Moyen-Age. Avis à M. Marcel Fournier [Keussen]. Œuvre de polé-
mique acérée et qui fait justice d'un nombre considérable d'erreurs et
d'inexactitudes commises par Fournier. ^ Dionis Prusxnsis quem vocant
Chrgsostomum qux exstant omnia edidit... J. de Arnim fl.eop. Cohn] Le 15
mérite principal de cette éd. repose dans une simplification de l'apparat
critique. A signaler aussi une série d'observations excellentes et de con-
jectures réussies dues à Wilaraowitz. % M. TulHi Ciceronis in C. Verrem
nrationes. Cicéron, Verriues. Divinatio in Q. Caecilium et actionis secundae
1. IV et V, de signis et de suppliciis. Texte latin et commentaire critique 20
et explicatif par Emile Thomas. Nouvelle édition [Th. Stangl]. Grands
éloges. If Société archéologique. Séance du 13 avril. Communications
d'Hiller von Gtirtringen sur les résultats de ses fouilles au théâtre de
Magnésie du Méandre <cf supra 14 avr.>; de Heynesurle temple d'Artemis
Leukophryene célèbre par la mention de " Pseudodipteros" que lui donne 25
Vitruve; de Max Rubensohn qui explique qqs épigrammes de l'Anthologie
se rapportant au tombeau de Magnésie du Méandre; d'Adler sur l'autel de
Zeus à Olympie. 1^2 jn. A. Papadopoulos-Kerameus, 'l£po<7o),u[itTi-/Ti
Bi6),io6ri-/.Y). T. 2 (pi.) [0. V. Gebhardt]. Ne laisse rien à désirer sous le
rapport de la compétence. ^ Georg Thiele, Hermagoras [FuhrJ. Fait avancer 30
la connaissance du sujet, en dépit de résultats contestables, ^f 9 jn. Die
Mimiamben des Herondas deutsch. v. Otto GruSIUS. — IPs Mimiamben iibers.
v. Siegfried Mekler [O. Rossbach]. La trad. de G. est supérieure; non que
celle de M. ne contienne des parties réussies. ^ Friedrich Aly, Geschichte
der rôm. Liiteratur [M. HerlzJ. Éloges tempérés par des critiques. Une 35
seconde éd. est à désirer, f Chronica minora saec. 4. t!, 6, 7, ed.Theodor
MOMMSEN. Vol. 2, Fasc. 1 (Mon. Germ. hisl.) [K. J. Neumann]. Annonce.
\ Georg VOIGT, Die Wiederbelebung des klassischen Alterthums. 2 T. 3« éd.
procurée par Max Lehnerdt ip. h.|. L'éditeur s'est acquitté très honorable-
ment de sa tâche. ^^ 1G jn. Aellere Universilàls-Malrikeln IL Universitat 40
Greifswald, hrsg. v. E. Friedlander. T. 1. 1456-lG^i5 [Stieda].On ne pouvait
mettre cette besogne en do meilleures mains. % Cari Mutzbauer, Die Griind-
lagen der griec/i. Tempuslehre u. der homerische Tempusgebrauch [Kretschmer].
De l'indépendance de jugement, mais rien d'essentieltement neuf. ^Alfred
HOLDER, AU-ceUischer Sprachschatz. 5" Livr, [Hiibner]. Chaque livraison non- 45
velle témoigne d'un progrès dans la critique. ^ Philippe Fabia, Les sources
de Tacite dans les Histoires et les Annales [v. DomaszewskiJ. Fait preuve de
circonspection, d'application et de connaissance du sujet. || 23 jn. Papado-
poulos-Kerameus 'AviXsxTa 'Ispo(ioXu(j.ty.îi; dTaxuoXoyîaç. T. 2. [v.
Gebhardt]. Soin consciencieux. ^ Scriptores pliysiognomici grxci et latini. rec. 80
R. FoRSTER. 2 vol I MaassJ. Cette édition " princeps et unica " est le fruit
de 30 ans de travail. \ Knut Wintzell, De Hellenismo Horalii quaestiones
nonnullx [K. Schenkl j. Annonce. ^ H. F. Tozer, Sélections from Strabo
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 3.
34 1894. — ALLEMAGNE.
•
[J. Parlschi- Se lit avec plaisir. % Vatikanische Minialuren brsg u. erl. v.
Stephan Beissel (pi.) [E. Bethe]. Excellente exécution artistique. ^î 30 jn.
Das Doctrinale des Alexander de Villa Dei hrsg v. Dietrich Reighling (Mon.
Germanise Pfcdagogica, T. 12) fPaulsen]. Fait preuve d'une application
v, consciencieuse et d'une entière possession du sujet. 1[ Xenien der 41. Ver-
sammlung deutscher Philologen... dargeboten vom historisch-philologisclicn
Verein Miinchen [Stangl]. Annonce de ce recueil qui contient des travaux
dus à G. Ammon, M. Graf, A. v. Semennoff, Stangl, Zielinski, O. Silve-
RIO. \ A. DoHRiNG, Zu den griech. u lalein. Konjtinktionen der Gleichzeitigkeit
10 u. der Zeitgrenze [P. Cauerj. La pensée fondamentale sur l'origine des phrases
subordonnées est juste ; toutefois l'application qu'en fait D. violente la syn-
taxe homérique. 1[ flerodolus. liooks 3 and G edit. by. E. Abbott [H. Panzer],
Ne constitue pas un progrès sensible. T[ Diodori hibliolheca Instorica. Ed.
primam curavit Imm. Bekker, alteram Lud. Dindorp, recogn. Fr. Vogel.
15 T. 3 [B. Niese]. Éd. supérieure à celle de B. et de D. Il est regrettable que
V. ne connaisse la tradition et ses ramifications que de seconde main et
n'en soit pas maître. ^ A. Karagiannides, Die Nichteuklidische Géométrie vom
Alierihum bis zur Gcgenwari [Gerland]. K. aurait dû mettre en œuvre les maté-
riaux employés, ff 7 jlt. Edgar Hennegjce, Die Apologie des Aristeides [Garl
20 SchmidtJ. Essai de reconstruction du texte tout à fait réussie. ^ Mythograp/ti
Grœci. I Apollodori BiblioLlieca. Ed. R. WaGNER [Bethe j. En dépit de toute son
application W. n'a pu être à la hauteur de sa tâche; le critique ne voit guère
l'utilité de rééditer les Mythographi Grœci de Westermann. ^ Franz Zocii-
HAUER, Studien su den Annalen des Tacitus [v. DomaszewskiJ. Conjectures
25 et essais d'interprétation manques. \ Alois Rirgl, Stilfragen (pi.) [Cari
Frey|. Excellent livre qui traite de l'histoire de quelques types choisis dans
r " Ornamentik" des peuples établis autour de la Méditerranée depuis les
temps les plus anciens jusqu'au moyen âge, ^ Société archéologique.
Séance du 3 jn. Essai de reconstruction du bouclier d'Homère par Trende-
30 lenburg, qui prête à des objections de valeur pédagogique de la part de
Kekulé. Kern traite longuement d'une inscr. importante relative à Athèna
Leukophryene <Cf. supra 2G mai>. Kalkmann rend compte des fouilles
de Delphes pour lesquelles Homolle procède avec une grande prudence.
Pomtow traite de qqs inscr. de Delphes; suivant P. le péan est des années
35 235-210 et les hymnes de 180-130 av. J.-C. Hiller v. Gartriugen traite d'une
inscr. astronomique trouvée à 8 kilom. à l'ouest de Lindos. D'après le
caractère des lettres elle remonterait à l'an 100 environ avant J.-C. 1[1[ 14 jlt.
Festgruss an Rudolf von Rulh... v. seinen Freunden u. Schiilern [A. Ilille-
brandl]. Beau recueil qui fait honneur à l'enseignement de R. et mentionné
40 ici à cause des travaux de Giussani (un passage de Lucrèce), de Delbriick,
Osthotr, J. Schmidt, Zimmer (linguistique), de L. v. Schrôder et d'A. Weber
(antiquité indoeuropéenne). 1[ J. La Roche, Beitràgc zur griech. Grammaiik
Fasc. 1 [Kretschmer]. Utile, bien qu'il y règne une aversion peu jusliflée
contre l'épigraphie. 1[Ed. Gobel, llomerische BluUcr, P. 1 et 2. — Fr. v. Jan,
46 De Callimacho Homeri into'pj'eie[Maass]. Annonce. 1[ 7'. Macci PlautiCistellaria.
Rec, Fr. Sghoell, Accedunt deperditarum fabularum fragmenta a Georg
GôTZ recensita (Comœd. Plautin. T. 4, fasc. r>) [P. Langen]. La recension
du texte de la Cisteilaria témoigne d'une grande réserve ; la constitution
des fragments concorde pour l'essentiel avec celle de Winter. Le critique
50 célèbre avec enthousiasme la grande édition critique de Piaule, œuvre
gigantesque aujourd'hui achevée. ^ P. Oestbye, Die Schrift vom Slaal der
Athener n. die attische £'p/ie6ie (Christiania videnskabs selskabs ferhandlinger
fra 1893 Nr. 6) [A. Hôck]. Théorie juste, avec quelques réserves néanmoins.
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 35
^ Friedrich Cvubr, Phihtas, Kleilos Kallistenes (20 supplementband d. Jahrb.)
[Id.j. Appréciation assez réussie des événements; malgré ces efforts, G. n'a
pu faire avancer d'un pas la question des sources, ^f 21 jlt.ErichBussLER,
Religionsanschauungen des Enripîdes [Ewald Bruhn). Manque des connais-
sances indispensables. ^ B. ApostolidèS, Etude critique du premier chant 5
chorique des Phéniciennes d'Euripide [Id.]. Application et sagacité indéniables,
toutefois résultat manqué. 1[ Léopold Gonstans, Élude sur la langue de
Tacite [Prammeri. Rendra d'utiles services. ^ A. Billerbkgk, Susa, avec
une introduction de Friedrich Delitzsgh (pi.) [II. Winckler]. On ne peut
eu vouloir à un ancien officier de laisser trop de place à la fantaisie dans lO
un domaine où l'hypothèse joue un si grand rôle. 1[ D. Bikélas, La Grèce
byzantine et moderne [Garl Neumann]. IniéresèSinl.^ Monumenti antichi pubbli-
cati per cura délia R. Accademia dei Lincei. Vol. 2. (pi.). Vol. 3 (Le leggi di
Gortyna e le altre iscrizioni arcaiche cretesi éd. da Dom. Gomparbtti) (pi.)
[Ad. Michaelis]. ^^ 28jlt. A. Bullinger, Aristoleles, Metaphysik in Beiug ait/" 15
Enlstehungsweise [E. Wellmann]. Peu de bon. % Arthur Grueneberg, De
Valerio Flacco imitalore [Maass]. Assez complet ; latin peu soigné. ^ Agostino
Savelli , Temistocle dal primo processo alla sua morte |Fr. Gauer]. Il est
regrettable que S. qui a bien reconnu la différence entre Thucydide et les
écrivains postérieurs, admette le- témoignage de ces derniers pour recons- 20
lituer les événements. \ 4 août. E. v. Stargk, Paldslina u. Syrien von
Anfang der Geschichte bis zum Siège des Islam [Benzingerj. Gomble uue
lacune. ^ Alfred v. Gutschmid, Kleine Schriften Ilrsg. v. Franz. Rûhl. T. 3, 4
et 5 [Johannes Toepffer]. Le 4* T., consacré à l'histoire et à la littérature grec-
ques est le plus important : il apporte des matériaux presque entièrement 25
neufs que l'éditeur a mis en œuvre pour l'impression avec beaucoup de
travail et d'abnégation. ^ Société archéologique. Séance du 3 jlt. Koepp
donne communication de l'état des fouilles d'Hissarlik, d'après une lettre
de Doerpfeld. E. v. Stern traite des fouilles récemment exécutées àOlbiaet
à Kertsch. Winter montre des reproductions galvanoplastiques des coupes 30
d'or de Vaphio et parle des particularités techniques de ces vases. Com-
munications de Gurtius sur la frise est du Parlhénon, de Pomtow sur les
fouilles d'Homolle à Delphes, de Hiibner sur uue cloche avec inscr. latine
trouvée à Terragone, d'Adler sur une aquarelle peinte à Olympie en 1880.
% Vigilio Inama, Filologia classica greca e latina [MaassJ. Manuel à l'usage 35
du grand public et aussi des étudiants italiens, f^ 11 août. Theodor Birt,
De Xenophontis Commenturiorum Socraticorum compositione [K. Schenklj.
Diss. sagace de beaucoup de valeur. ^ Philipp Forghheimer u. Josef
StrzygowSKI, Die byzantinischen Wasserbehàlter von Konslantinopel (pi).
[G. FreyJ. Fait de main de maître, tî 18 août. S. Silberstein, Ueber den 40
Ursprung der im cod. Alexandrinus u. Vaticanus des III. Kônigsbuches der
Alex. Ueberselsmig ûberlieferien Textgestalt [Kloslermann]. Recherches bien
conduites < v. R. d. R. 18, 24, 29 >. ^ Per PerSSON, Studien zur Lehrev. der
Wiirzelerweiterung u. Wurzelvariation (Upsala Universitets Ârsskrift 1891
Filosofl) [F. Hartmann]. Très satisfaisante production du domaine de la 45
linguistique. L'auteur donne à penser même sur des points controuvés. f
Victor Hehn, Kidturpjlanzen u. Hauslhiere... G. Auflage neu hrsg v. 0.
SCHRADER, mit botauischen Beitragen von A. Engler [R. Bethge]. Satisfait
sous cette nouvelle forme à toutes les exigences. \ Richard Heim, Incan-
tamenta magica grwca latina (19 Supplementband d. Jahrbùcher) [Maass]. 60
Travail de l'école de Bonn, savant, utile et sans prétentions. ^ Filologische
Biblioihek. Kritisch-bibliographisches Journal. 1" année. T. L janvier-
jlt 1893 [E. Wolter]. Bibliographie publiée à Saint-Pétersbourg, qui sera
36 1894. — ALLEMAGNE.
bien accueillie. ^ Gustave Attinger. Essai sur Lycnrgue et ses institutions
[A. H(5ck]. A cherché, mais sans succès, à revendiquer au point de vue
historique une partie de la légende. % J. Brlsheim, Acta apostolorwn anie
Iliei^onymuni latine translata ex cod. lalino-grseco Laudiano Oxoniensi [Iloltz-
5 mann]. Qqs omissions dans la transcription. Yl 2"» août S. Oplali Milevitani
lihri 7 ex rec. C. Ziws.v (Corpus script, ceci, latin. Vol. 26 [Bôhringer]. Ex-
cellente éd. critique. fTHEREIANOS, :^iy.ypa.\j.\LOL o-Twixviç çtXoaoçfa;. P. 1.
oLpxaia. (TToi |E. WoUmann]. Diss. agréable à lire, bien au courant, mais .sans
portée scientifique. ^ Johann Gustav Droyskn, Kleine Sckriften zur alten
10 Oeschichte. T. 1 \R. Weil]. Annonce de ces opuscules qui brillent moins par
la critique que par le talent d'exposition où D. est absolument remarquable.
^ Ad. Cramer, Uebcr die àlteslen Ausgaben von Manilius'' AstronomicalK. Ger-
land]. Beaucoup d'application, t^ 1 sept. Erwin Rohdr, Psyché, 2« moitié
|0. Kern]. Compte-rendu défavorable; le critique regrette de ne pouvoir
15 partager l'enthousiasme qui a accueilli ce volume. *|f Ernst Righter, Xeno-
phon- S Indien [Tir. à part du 19». Supplementband d. lahrblicher [K. Schenklj.
Beaucoup de remarques Unes et ingénieuses, mais qu'on ne peut accepter
sans restrictions, ^t 8 sept. Ernst Gurtius, Gcsammehe Abhandlnngcn. T. 2
(pi,) [Maas.s]. Analyse détaillée et critique; les articles sur les fouilles
20 d'Oiympie occupent à bon droit une place d'honneur dans le recueil. ^
Joseph LlND, De dialecto Pindarica. P. 1. Prolegomena (Acta Univ. Lun-
•lensis. T. 30^ [Otto Schroederj. Jugement sain mais timide; latin médiocre.
^ Sigmund v. Raumer, Die Melapher Ici Lucrez (Festschrift d. Universitat
Ërlangen) |E. Richter]. Recherches conduites avec soin et qui épuisent le
25 sujet, t^ 15 sept. Friedr. Kalkner. Symbolx nd hisloriam versimm logaoedi-
corum IGleditsch]. Essai méritoire mais K. opère sur les matériaux trop
restreints; sa polémique contre Wesphal et Usener provoque souvent la con-
tradition. % Ettore de Ruggiero, L'arbitralo pxtbblico in relazione col privalo
presso i Romani fB. Kiibler]. Ouvrage méthodique et approfondi qui comble
30 heureusement une lacune. ^ Cassiodori Senatoris Variae. Rec. Theodor
MOMMSEN. Accedunt I. Epistulse Theodericianae variae. II. Acta Synhodo-
rum habitarum Romse. Ed. Th. Mommsen. III. Cassiodori Orationum reliquiee.
Ed. Lud. Traube (Mon. Germ. hist. Auctorum antiquissimorum. T. 12)
[K. Schirren]. Œuvre d'une exécution fort difficile, d'un prix inestimable.
35 tf 22 sept. Gymnasial-Biblioihek hrsg. v. Pohlmey u. Hoffmann [P. CauerJ.
Utile. Collection qui s'enrichit de 3 morceaux de valeur. Fasc. 8. Herm.
SGHREYER " Das Fortleben homerischer Gestalten in Goethes DichLung ".
Fasc. 15. Friedrich Aly, " Horaz, sein Leben u. seine Werke ". Fasc. IG.
Edmund Lange " Thukydidesu. sein Geschichtswerk ". t Christian Belger,
40 DiemykenischeLokalsagcv. denGràbern Agamemnonsu.der Seinen (pl.)|0. KernJ
Du soin ; progrès notable réalisé. % Theodor Klett, Sokrates nach den Xeno-
phonlischen Memorabilien[K. Schonkl]. Digne d'attention. Le critique proteste
contre l'absence de valeur que K. attribue aux Mémorables.^ lamblidd in Nico-
machi arithmcticam introdnclionem liber. Edidit PiSTELLi [W. KroU]. Fait avec
45 goût et intelligence. 1[ August Mau, FUhrer durch Pompei [Spiro]. Livre indis-
pensable au visiteur sérieux, abordable aux profanes et dont l'éloge n'est
plus à faire. ^ Karl SartORI, Studien ans dem Gebiet der griech. Pi'ivataUerlhii-
mer 1 (Das Kottal)os>piel der alten Griechen) ^pl.) [ ]. Approfondi. % Bruno
RhODIUS, Beilràgc zur Ubensgeschichte dei Michuel Psellos [ J. Fait d'après les
80 sources et utile à lire. 1] Hierocles Synecdemus. Accedunt fragmenta apud
Coustantinum Porphyrogennetum servata... rec. August Burckhardt
[ j édition qui repose en partie sur des mss. nouveaux, en partie sur les
matériaux manuscrits de Wesseling, Luc. Holsten et Parthey Hf 29 sept.
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 37
Justitnis des Philosophen u. Màrlyrevs Rcchlferligun;/ des Christenthums (Apol.
1 et 2) verdeutscht u. erl. v. H. Vkil [GlemenJ. Reuuirq\ios de valeur.
V. introduit des changements de texte fréquents bien qu'en général il
suive Otto, f A.ugust FiGK. Die griech. Personennamen nach ilirer Bildung
eiliiulert... 2" éd. publ. par Krilz liiiCHTEL et August Figk [Maass]. 5
Excellent livre que la collaboration de B. a amélioré, qcjs réserves
toutefois. 1[ Franz Boll, Studicn iibev Claudius Ptolem:eus (21 suppl.-
Band d. lalirbùcher) [Ideai|. Le critique n'a rien à objecter aux résultats
de B. f MoritZ Cantor, Vorlesungen iiber Geschichle der AlalhematikT. i 'Von
den altesten Zeiten bis zum lahre 1200 n. Chr.' (pi.) 2« éd. [M. Gurtzc]. 10
L'auteur a consciencieusement utilisé tous les travaux parus depuis la
\r« édition %^ 6 oct. Anthologia gvseca epigrammatum Palalina cum Planudea.
Edidit Hugo Stadïmûller vol. 1 : Palatinae libr. 1-6 (Planudese libr. o-7j
[A. LudwichJ. Éd. méritoire qui ne laisse de côté aucun point essentiel.
J>a critique conjecturale appelle qqs réserves. % E. von Stern, Zur Entstc- 15
hung u. ursprunglichen Bedeittung des Ephorals in Sparla (Berliner Stud.
T. la, fasc. 2) [A. Hôgk]. L'hypothèse de 5. ne semble pas éviter les écueils
auxquels ont échoué les tentatives d'explication antérieures. If^ 13 oct.
G. E. Haas, Der Geist der Aniike [Maassj. Mauvais pamphlet d'un fanatique
contre l'antiquité. 1[ C. Juin Cxsaris Belli Gallici libri 7. A. Hirtii liber 8» 20
Rec. Heinrich Mbusel I^Kiibler). Tous les critiques impartiaux seront
unanimes dans leurs éloges ; même les purs dévots de la recension
a reconnaîtront que les travaux antérieurs sont dépassés par celui
de M. et qu'il y a dorénavant une base solide pour l'appréciation
du rapport des 2 classes de mss. H^ 20 oct. Joseph Poppelreuter, 25
De comœdise Atticx priinordiis parliculx duw [BetheJ. Diss. bien supérieure
à la moyenne des diss. inaugurales et qui donne' des résultats sûrs. ^
Sexti Pylhagovici Clitarchi Euagrii Poiiliei senLentiae ; Epicteli et Moschionis qxiBi
feruntur sententiae (Gnomica ab Anton Elter, édita L, II.) [O. Hense]
L'éditeur s'est acquitté de sa tâche avec tact et prudence. %% 27 oct. 30
Gymnasial-Bibliothck hrsg v. E. Pohlmey u. Hugo Hoffmann [P. Gauer'.
N° 6. E. Wagner, 'Eine Gerichtsverhandiung in Athen', traite sous forme .
de nouvelle le procès d'Eratosthène. — Ernsl Schulze, ' Das rôm. Forum
als Mittelpunkt des offentlichen Lebens'. Substantiel et instructif. N» 18
M. Kleemann, 'Ein Tag im allen Athen'. Très réussi sous le rapport de la 3ii
forme qui rappelle le Charikles do Becker. 1[ W. Schwartz, Nachklànge
pràhislorischen Volksglaubens im Homer fMaass]. Le critique proteste contre
les résultats de S, et la méthode de combinaison de S. If Plutarchi pythici
dialogi très. Rec. W. R. Paton |Kroll| Travail de valeur en dépit de certains
défauts relevés dans l'art., et qui constitue un grand progrès sur les 40
éditions antérieures. % Edmund Meyer, Unlersuchungen iiber die Schlacht im
Teutoburyer Wald [E. Ritterling|. Se distingue par un examen soigné de
toutes les possibilités qui entrent en considération et par une possession
complète des sources. % Alexander v. Warsberg, Eine Wallfahrt nach
Dodoud Éd. procurée par Johannes Frisghauf (pi.) IL. Pallatl. Se lit avec is
plaisir %^ 3 nov. Scholia in Aeschyli Persas rec. 0. D,\hniiardt ^Christian
Harder] Ne peut être regardé comme définitif; constitue néanmoins un
progrès. ^ IJistorische Unlersuchungen Ernst Fôrslemann. . . gewidmet
!Lôschhorn|. Recueil de II diss. parmi lesquelles nous mentionnons :
Theodor Buttner-Wobst, 'Der daphnische ApoUo des Bryaxis'. Franz 5U
POLAND, 'Oeffentliche Bibliothekenin Griechenland'. Arthur Lincke 'Wolag
Bechten?' Otto Meltzer, 'Der Kriegshafen v. Karthago (particulièrement
remarquable ainsi que le suivant). Friedrich Hultsgh, 'Das eifte Problem
38 1894. — ALLEMAGNE.
des mathematischen Papyrus v. Aklimin' tî 10 uov. C- Th. Mighaelis, De
Plutarchi codice inanuscripto Matritensi [W. Kroll]. Travail méritoire qui
attend un complément, f W. Deegke, Latein-Schuljrammalik [F. Skutsch].
A louer malgré une terminologie abstruse et des erreurs, f Rudolf Sghu-
5 BERT, Gcschichte des Pyrvhos |Hôckl. La critique des sources est particu-
lièrement méritoire; qqs réserves sur l'interprétation des faits. ^[^
17 nov. Bibliotheca hagiographica Grsaca [H. UseuerJ. Utile publication.
^ Siegfried Reiter, Drei- u. vicrzeitige Làngen. bei Euripides. ( Silzber.
Wien. Akad. ) [Bruhn]. Inacceptable pour la méthode et les résul-
10 tats. ^ Amédée Hauvettb, Hérodote historien des guerres rnédiques
(ouvr. couronné) [Edm. Lainmert], Défense d'Hérodote éloquente et habile;
néanmoins la critique d'Hérodote n'est pas terminée et en particulier les
arguments de Delbriick subsistent. ^ Garl Neumann, Die Weltslelhmg des
bysantinischen Reiches vor den Kreuzziigen [B. Kiigler]. Bon ouvrage auquel
16 on peut faire le reproche d'être traité trop en essai. Iff 2'i nov. Studi iialiani
di filologia classica. T. 2 [Maass]. Les travaux les plus importants de cette
collection < pour le détail cf. infra> sont ceux de Vitelu " Indice dei
codici greci Riccardiani Magliabecchiani et Maruccelliani" et de Fr. Banca-
LARi " Index codicum graecorum bibliothecae Casanatensis " f Griechische
2o' S tudien, Hermann Lepsius... dargebracht [Idem]. Comme dans les écrits de ce
genre, du bon à côté du médiocre et du mauvais. Le critique goûte parti-
culièrement les contributions d'iLBERG sur l'écrit d'Hippocrate du nombre
7 et de KocH sur le Xyi^tap/ty-ov YpajJLiJ-ateïov et mentionne avec estime celle
de IlEyoENREiGH " Ueber die griech. Berichte v. der Jugend Constantins
25 des Grossen" et de Hildebrand 'Hspl pûaxoç toG âv Stx£>,ta'. ^ Kronenberg,
Ad Apideium Madaurensem [FriedelJ. Travail de séminaire, appliqué mais
prolixe. ^1^ !'"■ déc. DOBSGHÛTZ, Studien zur Textkritik der Fu/grn/a (pi.) [HoltZ-
mann]. La collation du Monacensis (ancien Ingoldstadiensis) permettra
de corriger nombre d'erreurs qui se sont glissées dans l'éd, de Wordsworth
30 et White. Il est regrettable que D. n'ait connu que trop tard l'histoire de la
Vulgate au mojen âge par S. Berger. ^ Cebetis Tabula. Rec. Cari Praeghter
[Kroll]. Tout à fait recommandable.lf Paulus Hildebrandt, De scholiis Cice-
ronis Bobiensibus jStangl]. L'existence d'un cinquième scholiasle a convaincu
le critique qui danssadiss. parue en 1884 n'avait admis que 4 diascévasles.
3b Exposé des résultats. \ Oskar Gutsghe, u. Walther Sghultze, Deutsche
Geschichte v. der Urzeit bis zu den Karolingern. T. 1 [G. Kaufmannj. Ouvrage
de valeur qui repose sur un travail ai)profondi. %\ 8 déc. Max Neumann,
Eustalldos als Krilische Quelle fur den Iliastext (2ù Suppl.-Band d. Jahrbiicher)
I Maass]. Travail consciencieux qui est à souhaiter pour l'Odyssée. ^ Max
40 Engelhardt, Die Stammzeil der latein. Konjugation [Skutsch]. Sans préten-
tions, bien qu'il fasse une incursion parfois malheureuse dans le domaine
de la linguistique, f P. Ôstbye, Die Zahl der Biirger von Athen im 5. Jahrh.
(Vedenskabs-Selbskabs skrifter 1894, n» 5) [Hôck]. Diss. conduite avec
prudence et application, mais les matériaux existants ne permettent pas
45 d'arriver àdesrésultatscomplètement sûrs. \ Paul SAKOLOWSKi,Der Geist der
Antike [Maass]. Bon livre de polémique contre l'ouvrage du même titrede G.-E.
Haass, < v. pi. h.>.f^ 15 déc. G. P. Caspart, Dus Buch Hiob (I, 1 — 38, 16) m
Hieroniimus' Uebersetzung ausderAlexandrinischcn Version nacheiner St. Gal-
lener Ils. saec. 8. (Christiania Vedenskabs-Selbskabs Forhandliii{.fer 1803, n" 4)
60 [Baethgen]. Celte éd. qui est le dernier ouvrage de C. coutientune instructive
préfaceetlareprodiictiondel'iniporLanlms. deSt-Gall. ^ A eschy U fabulae cam
lectionibiis et scholiis codicis Medicei et in Agamemnonem cod. Florentin!
a Vilelll denuo collatis edidit N. Wbgklein. P. 1 auclarium : fragmenta.
GOTTINGISCHE GELEHRTE ANZEIGEN. 39
P. 2 auctarium : appendix propagata fEwald Bruhn]. Révision mise au
courant de l'éd. de la collection de Nauck. ^ Josef Fuchs, Der zweite
pumsche Krieg... [Ed. Lammerl|. [.es idées de F. ne sont ni neuves ni con-
vaincantes en général. Ton déplaisuut de polémique. |^ 22 déc. Friedrich
Marx, Chauvinismus u. Schulrtform in AUerlhum [RudoU' Lehmanu]. Inté- s
ressaut. ^ Kont, Lessing et l'antiquité [H. Bliimner]. Éloges. ^^ 29 déc.
Festschrift zur HOOjàhrigen Jubelfeier der vereinigten Friedrichs-Universitàt
Halle -Wiltenberg dargebracht v. der Latein. Hauptschule der Franckeschen
Stiftungen [Loschhorn'. Les dissertations philologiques de ce recueil se
distinguent particulièrement par la nouveauté des résultats acquis : Ce lo
sont celles de Ferdinand Bêcher, ' de locis quibusdam Taciti annaliiam',
Alex. Weiske, ' Beitrage zur griech. Grammatik', R. Menge, 'Emendaliones
Gaesarianae'. ^ Erich Pernige, Griech. Gewichie [R. Schillbach]. Excellent.
% George Wiliis BoïSFORd, The development of the Athenian constitution
(Cornell studies n" o [Hôck]. Intéressant bien qu'il prête à mainte critique. 16
^ Vocabularium Jurisprudentiae Romanae Jussu instituti Savigniani compo-
suerunt Otto Gradenwitz, Bernh. Kûbler, Ernst Theodor Sghulze Fasc.
1. a, ab, abs-accipis |Paul KriigerJ. De haute valeur pour hjs philologues et
les juristes. H. Lebègue.
Gôttingische gelehrte Anzeigen. Jr. Ch. Huit, La vie et l'œuvre de lo
Platon. T. 1 et 2. [O. Apelti. Il faut louer H. de son érudition et notamment
de sa connaissance des travaux allemands, mais non de son scepticisme
exagéré. Art. de controverse (14 p.). ^% 1 mars. Walter Prellwitz, Etymo-
logisches Wôrterbtich der Griechischen Sprache [A. Fick]. Ouvrage de valeur
scientifique, réussi en général. 20 p. d'additions ou de rectifications du cri- 25
tique. Iflf Avr. Georg. Kaibel, Slil tt. Text der IloXtxeta 'A6/)vai'wv. [H.
Diels!. Beau livre. L'auteur reprend avec quelques modifications les' idées
de K. sur le style de la TtoXueta et traite en détail de l'emploi de âita; et
Ttiç dans la prose attique et dans la Uoli-ciia.. Sans contester les faiblesses
de style de ce dernier ouvrage, il nie qu'il ait été inachevé. Tf Otto Eduard 30
SCHMIDT, Der Briefwechsel des Cicero von seinem Prokonsulate in Cilicien bis
zu Caesars Ermordung (avec une réimpression des livres 12 et 13
des lettres à Atticus) [Julius Ziehen]. L'auteur a réussi à faire avancer
l'intelligence des lettres de Gicéron par une chronologie aussi
exacte que possible et à dégager l'élément historique qui y est contenu. 35
Conjectures de valeur diverse mais qui toutes témoignent de soin et d'un
goût délicat de combinaison, ^f Mai. Urkunden, Aegyptische ans den Kgl.
Museen zu Berlin. Griech. Urkunden. Fasc. 1 à 3. [Blass]. Il y a une foule de
choses à apprendre; la sagacité a aussi de quoi s'exercer, car la trans-
cription des éditeurs (U. Wilcken, Fr. Krebs et Paul Viereckj est parfois 40
défectueuse. Le critique en cite un amusant exemple : où-/ ôXi'yvjv pxâ6ï)v lu
h tort oy 7o),ty.T,v pAô-i]^. f Archaeologische Ehrengabe der Rom. Quartalschrift
zu de Ro&si's 70. Geburtstage Hrsg v. A. deWAAL (pi.) [Gerh. Ficker\ Recueil
qui contient des travaux remarquables et mentionnés ici à cause de l'art.
d'Erhard sur la bibliothèque patriarcale grecque der Jérusalem; bien qu'en 45
partie arriéré il fournit un complément historique méritoire au catalogue
de Papadopulos-Kerameus. ^ .Tu. Richard Bûttner, Porcins Licinus u. der
lillerarische Kreis des Q. Lntatius Catulus [E. Norden]. Bien que contestable
sur presque tous les points de détail, cet ouvrage a le mérite de combler
une lacune dans nos connaissances. ^ Ulrich Wilcken, Tafeln zur dlteren 50
Griech. Palxographie nach Originalen des Berliner K. Muséums [Blass].
D'une exécution en général satisfaisante. tH Jlt. Ernst Maass. Aratea,
Philol. Unlersuchungen, Fasc. 12) [Id.J. Aussi intéressant qu'instructif.
40 1894. —- ALLEMAGNE.
^1[ Août. J. W. Mac Grindle, The invasion of India hy Alcxander the Great as
described by Arrian, Q. Curtius, Diodorus, Plutarch and Justin [Alfred
Hillebrandt]. Ouvrage d'un amateur destiné à des amateurs. If1[ Sept. Her-
mann Keussiîn, Die Malrikel dcr Unwersildt KÔln 1389-1559. T. 1. P. 1 et 2. —
5 Oscar Berger-Levraui.T, Annales des l'rofcsseurs des Académies et Uniwrsilés
alsaciennes 1523-1871 (pi.) |Luscbin v. Ebeugreuthl. La monographie de K. est
une des meilleures qui aient paru jusqu'à présent, ('.elle de B.-L. a son
mérite bien qu'elle ne réponde pas aux mêmes exigences que celle <lc K,
^ Greek Papyri in the British Muséum. Catalogue with texts. Edited by
10 F. G. Kenyon [U. Wilcken]. Quiconque connaît les dillicultés de la cursive
grecque ne refusera point ses éloges à Kenyon. Le critique qui a vu les
originaux dont il a pris copie en 1886 propose une série de lectures recti-
ficatives (30 p.) 1[1[ Oct. Erich Pernice, Griech. Gewichte gesammelt, be-
schrieben u. eriautert [H. Nissen] Peut être assuré de la reconnaissance des
15 gens du métier. 11 est regrettable que l'auteur ait commis des erreurs
destinées à accroître la confusion qui règne sur ce domaine, ^^f Nov.
Samuel Berger, Histoire de la Vulgate pendant les premiers siècles du moyen
âge (mém. couronné) [Peter Corssen]. B. a eu le mérite de contrôler la
valeur des mss, de déterminer d'une façon chronologique et géographique
20 les courants de la tradition manuscrite qui se croisent diversement et de
traiter avec agrément un sujet aride. Sur des points importants le critique
n'est pas d'accord avec B., 18 p. sont consacrées à exposer ses objections.
^ Paul Natorp, Die Elhika des Demokritos. Texte et recherches [v. Arnim].
L'éd. constitue à tous égards un progrès sur celle deMullach; toutefois
25 l'apparat critique est incomplet et peut égarer le lecteur. Quant aux
résultats de l'étude de N., on ne peut y souscrire sans réserve, f Julius
Beloch, Griech. Geschichte, T. 1 (bis auf die sophistische Bewegung u. den
Peloponnesichen Krieg) [Niese]. Beaucoup de bon, surtout dans la 1" partie,
toutefois la composition manque de soin nécessaire. B. juge les autres sévè-
30 rement; que n'exerce-l-il cette sévérité sur lui-même! ^^ Dec. Ruflolf
Heberdey, Die Reisen des Pausanias in Griechenland (Abh. d. arch. — epigr.
Seminars Wien Fasc. 10) [Johannes TôpfferJ. Résultats presque toujours
convaincants et inattaquables. H. Lebègue.
Hermès, t. XXIX, l" cahier. Epicuri de natura liber XXVIII [Ach. Co-
35 sattini]. Édition du texte d'après les copies de Naples et d'Oxford des
papyrus d'IIerculanum. Les fragments de ce livre dont il n'a pas été fait de
copie ne contiennent rien d'utile.^ Le catalogue des prêtres d'Apollon Ere-
thimios iF. Hiller von oartringen]. Inscription de Rhodes, déjà publiée par
Ross, revue et estampée en 1892. Les dates extrêmes de ce catalogue sont
40 109-108 av. J.-C. et 82-81 av. J.-G. L'expression uavâyuptç Ai7ravâ|xia 'A)i£ta se
rapporte à une fête célébrée dans un mois intercalaire tous les quatre ans :
Ttàvaiio? p'. f De Odysseae codice Caesenate [H. Schrader]. Ce ms (plut. 27, 2),
copié en 1311, contient des scellés absolument sans valeur. Collation de p. Les
leçons paraissent voisines de celles de N, qui, étant incomplet, pourrait peut-
46 être lui céder la place dans l'apparat critique. ^ L'année des magistratures
et Tannée du calendrier à Athènes au v« s. [B. Keil]. Elles ne correspondaient
pas. De 415 à 410, l'entrée en charge était antérieure au commencement de
l'année. La date donnée au sixième discours d'Antiphcm est fausse; il est
probablement antérieur à '»15. L'année des magistratures appartient aux
50 réformes de (Jlisthèncs et procède de son radicalisme décimal. A la lin du
siècle et surtout au iv^, un revint à des prali([ues plus naturelles et moins
gênantes. 1[ Aratea [G. Kaibel]. Aratus a beaucoup imité Hésiode : on
trouve chez lui le même intérêt pour les travaux des hommes, des marins
HERMES. 41
surloul ; tandis qu'Homère fait des scènes du bouclier une suite de récits
épiques, Aratus et Hésiode décrivent en se servant de formules semblables.
Eudoxe est une source d'Aratus. Outre les citations d'Eudoxe par Hip-
])arque recueillies dans les Aratea de Maas, on doit considérer Vitruve IX,
G-7 comme une traduction latine d'Eudoxe; cp. fr. d'Eudoxe 9, 10, U, 17, 5
If., 18, 23, 12, il, 12, 20, 21 (cf. llipp., fr. 3, Maas, p. 60), 15 (cf. 16); rappro-
cher de 7, 1 : Aratus, 386 sqq., 662; Eud., fr. 28; Aratus 'M sqq.; de 7, 2 :
Ar. 447, 342 sqq., 450, 322, 326, 362; de 7, 3 :Eud. fr. 7. Corrections au texte
de Vitruve : 6, 1 : eius est. collocata... arcli, qui... dicitur, et... dedi-
catus ; 6, 2 : unam tenet parte slellam ; umerum subiciens Andromedae; 10
6, 4 : autem eorum (amborum?) faciliores; 6, 5 peut-èlre: cui est auctorum
qui (masc. par assimilation) septentriones dicuntur iraplicatum par super
eos (ou: superius), <ubi> flectilur delphinus, contra uolucris rostrum est
proposita lyra... (vers la fin :) flgnrantur, arclorumque spinam superando
emnieut. In summo per caudas... ; 6, 6 : flexura, pour flexu, mais la tra- 15
duction est d'ailleurs mal faite; vers la fin : ad summum caudam (?), pour
ad summum cacumen; 7, 2 : devant ad leonem est tombé un mot comme
llexuram ou torluram; 7, 3 : serpentium à effacer; subcelo peut-être, au
lieu de esse fuit des mss. On retrouve même dans Vitruve beaucoup des
erreurs d'Eudoxe réfutées par Hipparque après Aratus et rejetées dès lors 20
de l'enseignement commun; c'est que Vitruve n'écrivait pas pour les
astronomes et avait pris le premier manuel venu, Eudoxe étant sans doute
très connu des Romains, grâce à l'édition Boethos d'Aratus traduite par
Gicéron. Enfin 7, 4 est de même pris dans Eudoxe; cp. Maas, p. 303. Ce
dernier est donc la source d'Aratus; le poète a seulement changé l'ordre 26
des descriptions. 11 y a aussi mis sa marque, non seulement par maintes
allusions mythologiques, mais aussi par l'expression de l'insuffisance du
bonheur humain, de la petitesse et delà faiblesse de l'homme en regard
de la toute-puissance et de la bonté de Dieu, de la reconnaissance due à la
Providence qui crée et ordonne tout par amour des hommes. — Le Ttep't 30
(Tr,fi.£tuv n'est pas ionien, il n'est pas l'œuvre do Déraocrile, ce n'est
pas un fragment; enfin Aratus est une de ses sources. L'auteur écrit
un attique inlluencé par le grec des écrits hippocratiques. (Noter que
Pline l'Ancien XVIII 359 a traduit un texte meilleur du § 40). Ce n'est
donc pas la source de la deuxième partie d'Aratus. Le poète a emprunté 36
sa matière à divers auteurs, et entre autres, aux <ï>atvô[j.£va d'Eudoxe ; cp.
Geminus, p. 55 Pet., et Vitruve IX p. 232 R. et Sextus Empir., p. 728, 20 B.
Ces trois auteurs peuvent avoir une source commune (Posidonius?). —
Notes sur les épigrammes d'Aratus. ^ Sur la critique d'Eusèbe [G. Trieber].
1. La liste des rois d'Albe. Eusèbe prétend donner la liste de Diodore;40
mais il y introduit, sans avertir, de notables changements, d'ordre, de
noms, de chiffres. Ce procédé doit mettre en garde contre sa chronique.
H Scolies de l'ausanias |F. Spirol. Publication d'après les deux Laurentiani,
le Riccardianus et trois autres mss. \% Mélanges'. Le tragique Mélan-
thos de Rhodes [U. von Wilamowitz-Moellcndorff]. Le poète cité par Plu- 45
tarque vivait vers 150 avant J.-C. et était Rhodien. H Epigramma Delium
iU. von Wiilamowitz-Moellendoriri. Correction d'une inscript ion du Bull. cor.
heil. XVL 158. 1 Sur Hérodote 111, 119 (Soph., Antig., 903-913) [Th. Noelde].
Sur les sources perses, t De la vie du poète Ion [U.Koehler]. Le séjour d'Ion
à Sparte doit être placé vers 440. f Sur Aristote. r.ol. 'A9r)v., IV [U. Koehler.î. ao
Lire Stav ^o-Af^z r^ ixXr^at'a y Rien à corriger d'après G. K<aibel>. If Sur
Digg. L, XVI, 203 [A. FunckJ. lunctores est protégé par les gloses; mais
elles confondent lunctores et unctores. Il est donc possible de reprendre la
42 . 1894. — ALLEMAGNE.
correction de Vettori, unctorcs, qui seule semble convenir pour le
fond.
IflT 2e cahier. L'époque des médecins Nikias, Erasistrale, Métrodore et
Ghrysippe [R. Ilelm]. Pour fixer la date de la naissance de Théocrite, il est
5 important de déterminer l'époque de son ami, le médecin de Milet, Nikias,
le dédicataire des pièces 11 et 13; le ton de ces deux pièces indique que
les deux amis devaient être du même âge et jeunes; la pièce 28 est posté-
rieure. Mais il est impossible d'arriver à un résultat plus précis si on
n'étudie les dates d'autres médecins. Le scoliaste met N. en relation avec
10 Erasistrate, élève de Métrodore, élève lui-même de Ghrysippe. Métrodore
devint le troisième mari de Pythias, fille d'Aristote vers 310. Le scoliaste
qualifle Nikias de (yv\i.tfoii:r]xr^<; 'Epa-TiaxpâTou, ce qui ne peut signifier que
'' condisciple "; mais l'expression peut simplement signifier que N. et E.
ont suivi, à des époques ditl'érentes, les leçons d'un même maître. D'autre
15 part, les indications de Celse (Daremberg, p. 252, 14) et de Galien (Xi, p. 252)
obligent de faire descendre la naissance de Ghrysippâ plus bas que ne fait
Sn.semihl; l'ensemble des textes donnent comme date 390; Métrodore, né
en 360, aura suivi ses leçons vers 340, quand il avait cinquante ans; un
autre de ses élèves, Aristogènes, aura pu devenir, sans trop de difficultés
20 chronologiques, le médecin d'Antigone Gonalas (après 276); Erasistrate sera
né vers 300. Dès lors, rien ne s'oppose à ce qu'on place la naissance de
Théocrite entre 315 et 310. Mais il faut sacrifier résolument la légende,
rapportée par Plutarque (Demetr. 38) et d'autres , qui met Erasistrate en
relation avec Séleucus et son fils Antiochus. ^ De Erasistrate capita selecta
25 [R. Fuchs]. Supplément à une dissertation inaugurale de Berlin, 1892.
Deux compositions nous ont été conservées par les auteurs postérieurs.
Nous savons aussi qu'Érasislrate pratiquait la dissection des animaux
et de l'homme; mais c'est à tort que Celse l'a accusé d'avoir pratiqué aussi
la vivisection des prisonniers. Divergences entre Erasistrate et Galien. —
30 Sur le centre vital, tb ttjç «j^ux^i? riy£[j,ûvix6v, placé par E. dans le cerveau, cf.
Plut., plac. phil., IV, V, 3; Doxogr. gr.. Diels, p. 391 ; Kuehn, Medic. gr.
opp., XIX, 315; Tert., de an., 15; Theodoret, aflf. cur. serm., V, 22 (Gaisford,
p. 198); Eus., pr. eu., XV, 61, 3; Pollux, onom., II, 24; Cic, nat. d., II, 11;
Ilarnack, Medicinisches aus d. ait. Kirchengesch., p. 82. — Théorie des
35 maladies nerveuses dans E. — La théorie de la respiration se retrouve dans
Simon le magicien (Amélineau, Gnosticisme, 44) et jusqu'au moyen âge. —
Doctrine sur les veines et le sang. — Organes contenus dans le ventre. —
Organes de la génération. — Indications diverses. ^ La lex Hadriana de
rudibus agris [A. Schulten]. On a trouvé de nouveaux documents, relatifs
40 au régime des saltus : CIL. VIII, 14428 (suppl. 1), trouvé à Vaga, époque de
Commode; rescrit de Commode, ib., 14451, d'Aïn Zaga. L'inscription de
l'ara d'Aïn Wassel, trouvée et publiée en 1892 par le docteur Carton est un
troisième texte très important. La gravure est pleine de fautes. Commen-
taire détaillé. L'organisation des domaines que l'on trouve dans les consti-
45 tutions postconstantiniennes remonte à Hadrien, le grand réformateur de
l'économie rurale. If Sur les scellés de Pausanias[R. Reilzensteinl. Ces sce-
lles, publiées dans le fasc. précédent, se divisent en deux parties. La pre-
mière sur I, 1-5, avec quelques autres observations isolées, surtout sur V,
7, 6, est l'œuvre d'un grammairien byzantin, qui vivait vers 900, et n'a pas
50 eu d'autres sources à nous conservées que l'Etymologicum genuinum et
He.sychius. Les notes de la seconde partie n'ont pas été écrites beaucoup
pins tard que 552, par Agathias ou quelqu'un qui lui tenait de près et
pouvait utiliser Callimaquc. Restitution de l'épigramme alexandrine publiée
HERMES. 43
en même temps que les scolies; il faut la comparer à A. P. XVI, 204 (in-
vention d'un type d'Eros par Praxitèle); ici, il s'agit d'Eros dormant, t Les
scolies de Pausanias [U. von Wilamowitz-Mollendorff). Elles permettent de
rapporter tout un groupe de mss à un même archétype, le ms sur lequel
un lecteur avait écrit ses remarques. Remarques de détail, surtout à propos 5
des citations des Aïtia de Callimaque sur Smilis, sur les vainqueurs olym-
piques Euthymos de Locres et Astylos de Grotone, et à propos d'une cita-
tion de Findare. % Inscription d'Halicarnasse [B. Keil]. Publiée Bul. Cor.
Hel. IV, 295. Étude du double système de numération employé : par des
initiales et par des lettres. Ce deruier mode a été créé dans la Carie lo
dorienne, probablement à Halicarnasse, entre 550 et 425. II IléXavôç [P. Sten-
gel]. Le mot est un mot de la langue du culte encore n)al expliqué. Il faut
le rapprocher de 7ta>,ûv£tv, pétrir du miel avec de la farine. C'est donc une
pâte dans laquelle il entre du miel. C'est une offrande surtout usitée à
l'égard des divinités infernales. ^ De rhetorico quodam dicendi génère is
[E. NordenJ. Dans Apulée, de deo Socr., 16, il faut lire avec le Laurentianus î
sunt autem in posteriore numéro, praestanliore longe dignitate, etc. C'est
une façon de parler conforme aux habitudes de la rhétorique ancienne et
dont il y a de nombreux exemples : Dem., Olynth., III, 15: Theophr., me-
taph., fr. 48 W.; Den., de comp.-uerb., 2; de sublim., 1; Cl. Alex., strom., 20
I, 322 P.; Greg. Naz., or. 25, c. 7 (P. G., 35, 1208); Choricius, pro mimis, 18.
La même tournure, abrégée, mais recounaissable, se trouve dans Plut.,
cons. ad ApoU., 7, p. 105 D; Greg. Naz., or. 24, 3 (P. G., 35, 1172); or, 2, 33
(P. G., 35, 411). Chez les écrivains latins, Apulée a les exemples les plus
remarquables : de mundo, I; de dogm. Plat., II, 1; de deo Socr., îrpoXaXtà, 25
p. 4, 13 Gold. Puis : Min. Fel., 34, 6. Le plus ancien exemple est dans Var-
ron, R. R., II, v, 1, où il faut sans doute garder la leçon traditionnelle : de
mediis duobus prior quam posterior in eo prior; cf. aussi Cic, Brut. 198;
PI., N. H., XXVI, 10 (tiré de Varron]. Chez les poètes grecs, il y a quelques
ex. : Aesch., Ag., 589; Soph., El., 929; Eur., Aie, 706, etc. 1[ Sur les Meta- 30
morphoses d'Apulée [II. Bliimuer]. I, 7, p. 5, 12 : peut-être " in annos
maciem pestilentem [e] contraho ". I, 11 p. 7, 23 : " in inuersum " en le
rapportant à " humi recidens ". I, 14 p. 9, M : " residunt, ad postes repa-
gula redeunt "; sens de repagula. I, 25, p. 16, 25 : " sat haberem suadens ".
II, 4, p. 20, 5 : " ut rore pendentes " : ros =:aqua souvent dans A. II, 16, 35
p. 27, 24 " paullulatim "; cp. V, 20 p. 90, 10. II, 18 p. 29, 3 : " cenae lautae
suae interessem ". II, 21 p. 31, 7 : " suffultus " ou " effultus ". Dans Quint.
XI, III, 98 : " non iuieclo poUice ". II, 24 p. 33, 2 : " diutino nisu prae fletu".
II, 32 p. 38, U : " caligine obserati ". III, 2 p. 39, 25 : " denique " pour
" eiusque ", III, 22 p. 51, 32 : " per istas tuas pupulas "; cf. IV, 34 p. 77, ko
30. IV, 13 p. 64, 28 : " compararat ". IV, 21 p. 69, 10 : " immortalitate " se
rapporte à " digno "; lire " patienti ". IV, 34 p. 77, 29 : " quid lacrimis inef-
ficacibus in uestris oculis mea lumina foedatis? quid laceratis ora mihi
ueneranda? " V, 1 p. 79. 17 : " etiam " pour " iam ". V, 3 p. 80, 14 ; " tan-
quam " peut-être. V, 4 p. 81, 1 : " noua uita " pour " nouitas ". V, 9 p. 83, 4f>
21 : " perstringebant " pour " perstrepebant ". V, 10 p. 84, 18 : " inlap-
sam " au lieu de " collapsam ". V, 11 p. 85, 10 : " proinde ut maererent ".
VI, 3 p. 99, 25 " gratia uoti ". VI, 9 p. 102, 13 : " saeuissimum cachinnum";
" furenter irati " : cp. Cic, Att., VI, i, 12. VI, 9 p. 102, 23 " en ecce". VI,
U p. Wt, 9 garder le texte des mss. VI, 15 p. 106, 23 " et ut abiret innoxia 50
permittentes ". VI, 25 p. 112, 9 : " eximie tundentes ". VL 26, p. 113, 14 :
'^ suum < asiuum > ". VI, 30 p. 115, 22 : " an tu ". VII, 1 p. 117, 10 " fortis-
simi, diuitiis ". VII, 9 p. 122, 23 : " qui quidem eorum ". VII, 27 p. 127, 24 :
44 1894. — ALLEMAGNE.
" sanare eam ".VII, 19 p. 128, 28 "diuUora pour •' et meliora". VII, 21 p.
129, 13 *' nimis asininum asinam "; cp. X, 13, p. 190, 4. VII, 22 p. 130, 1 :
" inuerecundum desideriuni ". VII, 24 p. 131, 7 : " prorepit ". VIII,
3 p. 13d, 22 : " diu diuque ". VIII, 3 p. 136, 27 : " eu cape uenabuluni ".
h VIII, 13 p. 144, 2 : " rapinis adsuelis ". VIII, 16 p. 144, 27 " iam et" au lieu
de " nam et ". VIII, 27 p. 151, 21 : " deam denique ". VIII, 8 p. 159, 16 :
" oraculis pluribus ". IX, 11 p. 161, 10 : " peruigiles ". IX, 22 p. 168, 4 :
" sodalis liberalitaLc ". IX, 27 p. 171. 7 : " ad summam plauitiem ". X,
2 p. 182, 29 : " lauguore siraulato uulnus animi uertitur in corporis uale-
10 tudineiii ". X, 3 p. 183, 10 : " senilitcr Iristitia ". X. 7 p. 18G, 29 : " eximie
mentita ad ueritatis ". X, 12, p. 189, 7 : '' deporlatur ". XI, 7 p. 209, 9 :
" furore diuino " pour " sudore nimio "; cp. Cic, diu., 1, 66. XI, 10 p. 211,
24 : " sexlns ferebat amphorain " ; ALIVS vient de VI VS. XI, 29 p. 224, 7 :
" consuluerant ". ^ Sur la Nekyia de Virgile [E. Norden]. Dielerich, dans
15 sa critique des ttiéories précédemment émise dans rHermès<R. d. r.,31, 2o>,
1» ne tient pas compte des affirmations de Tertullieu, qui ne sont nulle-
ment les combinaisons d'un moderne; 2» passe sous silence les con-
damnés par de faux jugements. Le rôle magique des ywfjoi et des [iiatoôivatoi
concorde plutôt avec leur situation infernale. Ces âmes ne subissent d'ail-
20 leurs pas, à proprement parler, une punition. Une autre passage que le texte
de Tertullieu est important ; c'est dans Luc, Katapl., 5 sq. Pour la discus-
sion d'autres points, cf. la cr. de l'ouvrage de Dieterich, dans les Gôtt. Gel.
Anz., 1894. ^^ Mélanges. Conjecture superflue dans Ausoiie [IL Zimmer^
Ludus sap., 13 : " primorum stigmata uatum. " Lire " stemmata " avec les
25 mss. Car stemma désigne dans l'Hisper. faraina une étoile (Rhy-s, Rev.
celt. 1, 348; W. St., 9. 310; Class. auct., ed. Mai, 5, 479 sqq.), dans la pre-
mière moitié du yi'^ s. C'est un signe critique, c'est l'astérisque ; cL Hier.i
ep. 112, 19 (P. L., 22, 928); Aug., ciu. D., XVIIL 43. Ausone joue sur le
double sens du mot. ^ Palaeographicum [B. Keil]. lia-iç, dans Hés., K),a-
30 Ço|j.£vioç, et une abréviation régulière de ^affiXeûç, appartenant à une caté-
gorie peu nombreuse (ANOC, ANOY, 0C, 0Y, 0KOG), elle-même fort rare,
car on ne la retrouve que sur des monnaies de Smyrne.
1^ 3e cahier. Le système du calendrier officiel de Clisthènes [Br. Keil]. Ce
système repose sur une année moyenne, intermédiaire entre l'année solaire
35 et l'année lunaire. Le sixième discours d'Antiphon est de 425. Depuis
deux ans, Gorgias enseignait à Athènes. Aussi était-il déjà démodé et repn^-
senle le plus haut point de l'éloquence attique autochtone. Trente ans après,
cette vieille éloquence aura vécu. De même, l'année imaginée par le doc-
trinaire Clisthènes sera vite oubliée par la jeune génération (v. le premier
40 cahier). Elle était en application depuis ;j03. Nombreux tableaux de con-
coriJance. ^ Le ôz-j-zpoi; >,ô-,'oî de s. Luc et les Actes [A. Gercke]. Les Actes
forment deux parties. La première contient des faits qui relèvent d'un autre
milieu que s. Paul. La deuxième n'est pas toujours exacte eu ce qui concerne
cet apôtre : ou lui fait faire cinq voyages à Jérusalem, au lieu de trois ; les
45 discours qui lui sont attribués ne sont pas toujours conformes à sun esprit.
D'autre part, l'attribution à s. Luc i)araît peu contestable et conduit à placer
la composition de l'œuvre dans l'entourage de s. i'aul. De plus, le récit des
voyages de s. Paul, faits à la première personne et dans le plus minutieux
détail, donne l'impression d'un journal. Certaines contradictions (XV. 23-29
50 et XXI, 25), certains oublis, comme celui du voyage en Arabie (Gai., I. 17),
ne peuvent être dus à l'infidélité de mémoire delà vieillesse. Dans la première
partie, le récit I, 3-14, qui paraît concorder presque textuellement avec
relui du troisième évangile, ue peut cependant pas être du même auteur :
HERMES. 45
il est étonnant que Luc ait raconté deux fois les mômes faits ; de plus, les
quarante jours des Actes, I, 3, sont contredits par la continuité que l'évan-
géliste suppose entre les faits de XXIV, 1-50. Enfin, les actes sont en
contradiction avec Paul, I Cor., XV, 3, et Tévang., XXIV, 46-47. Cp. de
même, Luc, XXIV, 46, et A., I, 4 ; III, 16, et I, 4; XXIV, 44 et I, 16 ; XVII, 5
20 et I, 67 (de plus, Mt., XXIV. 36). L'auteur des Actes est donc un compi-
lateur, souvent peu exact, qui a eu l'évangile de Luc entre les main?. Le
récit de voyages, qui est sûrement l'œuvre de s. Luc et était une partie de
son osyTEpo; /ôyoî, a été inséré par lui avec d'autres renseignements. La
préface des Actes a été mutilée après le v. 2, pour recevoir un récit de io
l'ascension. Le l'édacteur définitif a ainsi procédé partout, supprimant des
parties importantes de l'ouvrage original, pour y introduire des interpola-
tions. L'évangile primitif de Luc est de 75 ou 80; le 5cÛT£poç Xôyo; peut être
de 80-90 et ne contenait guère que des faits relatifs à s. Paul. Le compila-
teur des Actes, travaillant sur notre texte actuel de l'évangile et trahissant, 15
par ses contre-sens et ses idées religieuses, une époque plus récente, est du
II» s., vers 120 ou 130. If La tradition des .scriptorés historiae Augustae
[H. Dessaui. Le Bambergensis est une ancienne copie du Palatinus. Des
plis du parchemin, en rendant le texte peu lisible, expliquent quelques-
unes de ses fautes ; dans d'autres cas, des lettres omises ajoutées en sur- 20
charge dans P, ont été prises comme les substituts de celles au-dessus
desquelles elles se trouvaient (histoa, P, avec '' ri " au-dessus de " o " ;
de là " histria " B) ; des omissions correspondent à une ligne de P ou sont
la fin d'une page de P (M. Ant. ph. 10, 6, senatoribus — iudicandum ; bas
de page : Alex. 63, 2 que omnis — tristius). B ne comble, d'ailleurs, aucune 25
lacune de P. Le Palatinus est en minuscule carolingienne ; seul, le Bamb.
est en anglo-saxonne. — Les mss de la Renaissance sont de même des
copies directes ou indirectes de P. Le ms Vat. 5301, qui a été la base de
l'édition princepsest une copie de P accompagnée de ses notes marginales
et interlinéaires, ainsi que le prouve Prob. 24, 2 où une partie de la note a 30
passé dans le texte ; de plus, le rétablissement d'un ordre meilleur dans le
Vat. et l'éd. pr. n'est que l'application des indications d'un possesseur de
P au xiye s. Une démonstration semblable est possible pour le Vat. 1899 et
le Paris. 5807. Le Vat. 5301 est peut-être une copie du Paris. 5816, de
Pétrarque, d'où il aura pris la note caractéristique : " sile! oro " (Nolhac^ 35
p. 262). Le Palatinus peut être passé des mains de Pétrarque dans celles
de Coluccio Salutati. Il y a peu de conséquences à tirer des faits qui pré-
cèdent pour l'établissement même du texte. — Les excerpta Palatina
dépendent aussi de P. Seul., les excerpta de Nicolas de Ciis paraissent
indépendants. ^ Glanures archéologiques [G. Robert], Le bas relief repré- 40
sentant Platon au milieu de ses disciples, acquis par le Musée de Berlin,
est une falsification moderne. — L'inscription d'Abercius. Le caractère
syncrétique attribué par G. Ficker au culte de la Mère phrygienne, dans un
lieu si proche de son centre, paraît peu vraisemblable même pour une
basse époque. L. 9, ayvopiriYÛpou? est impossible : probablement (ruvoSÎTa; ; 45
1. 8, Nîdtêiv est une glose à supprimer; 1. 10 : IlaOXov ï^mw £Tto[xovJ. Dans
l'ensemble, la copie de l'hagiographe produit une bonne impression;
mais, 1.10, IlaGXûv ^aajesv est une tentative de lecture; car cette ligne n'a
pas été seulement gâtée par la coupure de la pierre ; à une époque
ancienne, elle a été martelée en haine de s. Paul. Les six premiers 50
vers du texte total devaient être gravés sous la couronne, sur la face de
gauche, en réalité le devant du monument. Il faut remarquer l'addition
imprévue et postérieure du récit du voyage, gravé par côté, de façon à
46 1804. — ALLEMAGNE.
ce que deux lignes sont nécessaires pour chaque vers ; il manque aujour-
d'hui, dans nos fragments, 4 vers ou 8 lignes dans cette partie. Enfln,
les trois derniers vers devaient être derrière, où ces prescriptions rela-
tives à rinviolabilité de la sépulture figurent d'ordinaire. Donc, trois
5 parties, distinctes même matériellement : 1—6, 7—19 {= 26 lignes), 20—22.
Une date est fournie par l'inscription d'Alexandre, fils d'Antoine, de
210, qui n'a copié que la 1" et la 3« parties. Cette date ne fournit de termi-
nus ante quem que pour ces deux textes. Quant à la vie, elle est sortie de
l'inscripiion ; tout ce qu'elle y ajoute, y compris l'épiscopat, est pure
10 légende ; l'histoire de la pierre lancée par le diable repose même sur un
contresens fait sur ).a6ç. Hirschfeld a repris ce sens dans une tout autre
interprétation, la pierre de Pessinoiite; mais le rapport avec le vers précé-
dent échappe. Enfln, la plus grande difficulté de l'hypothèse de Ficker est
dans la réunion de Zeus et de la Mère des dieux ; une phrase oratoire de
15 Julien n'est pas un argument. — Nouvelles preuves que Damophou de
Messine, l'artiste du temps de Lycosura, doit être rapporté au temps d'Ha-
drien. % Contribution à l'histoire des Séleucides [U. Wilcken]. Inscr. de
Paphos, dans J. of Hell. St., IX, 229 : lettre d'Antiochos Grypos à Ptolé-
mée IX Alexandre, roi de Gypre, très importante pour l'histoire de Séleu-
20 cie. ^t Mélanges. Les premières phrases des Annales de Tacite [C.BardtJ.
Dans ce début, comme en d'autres cas, Tacite affecte de ne pas employer
le mot propre, qui faisait partie de sa langue de tous les jours et lui
paraissait trop vulgaire. Au contraire, Horace, qui n'est pas un homme
d'État, prétend relever le style de ses odes par des expressions que nous
2.") sommes tentés de qualifier de prosaïques, mais qui sont de la langue des
puissants. La marche des idées est difficile à démêler, dans ce début, â
cause de l'extrême concision: d'abord, la constitution monarchique, où.
chaque homme libre n'a pas la liberté politique; puis la constitution l'épu-
blicaine, fondée sur la collégialité et la durée annuelle des charges ; la pre-
30 mière subit une interruption par la création de magistrats supérieurs aux
consuls (dictature); la deuxième, par la prolongation de pouvoirs extraor-
dinaires (Cinna cos, 667-670). Enfln, le régime ordinaire était interrompu
par des magistratures égales au consulat (décemvirs), ou par des magis-
tratures inférieures chargées de la régence (tribuns), ou par un pouvoir
35 monarchique, de fait et non formulé (triumvirs), ou bien formulé dans une
loi d'exception (Sulla, César). Tf La constitution de Dracon dans Aristote
[Th. ThalheimJ. Étude de la composition et des détails. Le texte est authen-
tique. Il Les lils de Pisistrate |J. Toepffer]. Des deux vûOoi de Pisistrate,
Hégistrate devint citoyen athénien sous le nom de Thessalos. Il n'en fui
40 pas de même de l'autre, lophon, dès lors négligé par l'histoire. *[\ Firmicus
Maternus [Th. Mommsen]. D'après I, v, 10 et I, i, 7; I, x, 15, l'ouvrage a été
composé entre le 17 juillet 334 et le 22 mai 337. D'autre part, le dédicataire,
Sollianus, consul en 3ou, est qualifié de consul désigné 1, i, 8. Le procon-
sulat d'Afrique, mentionné dans les inscriptions, appartient au règne de
45 Constantin 1. Il faut donc admettre que ce prince, en envoyant LoUianus
en Afrique, lui a laissé entrevoir le consulat ordinaire, et cette désigna-
lion officieuse est mentionnée par flatterie. Il peut se faire que le passage
vise les insignes du consulat. Dans II, xxvii, 15, il ne peut être question
de LoUianus, puisque les détails donnés sur son curriculum par les inscr.
60 sont contredits par ce texte. A partir de la fin du me s., aucun particulier
ne peut être plusieurs lois consul ordinaire. La seule exception est C. Ceio-
nius Ruflus Volusianus, qui fut consul sous Maxence, en sept. 311, puis,
sous Constantin, en 314. Ce personnage, probablement correctorCampaniae
HERMES. 47
en 282-283 sous Caria (CIL., X, 1G55), préfet de Rome sous Maxence
(28 oct. 310 — 28 cet. 311), puis, sous Constantin (8 déc. 313 — 19 août 315),
n'a été une deuxième fois consul ordinaire que par manière de réhabilita-
tion, probablement à cause de la situation de l'Afrique, où Volusien avait
été envoyé par Maxence en qualité de praefectus praetorio (Zos., II, 14; s
Vict., Caes., XL, 18); aussi, dans deux inscr. (CIL., VI, 1140 et 1707), ne
rappelle-t-il pas le premier consulat conféré par un " tyran " (en^eur de
Seeck, Symm., p. CLXXIV) ; c'est plus tard qu'il est qualifié de bis consul
ordinaiius, dans l'inscr. de son fils (CIL., VI, 1708). Celui-ci, Ceionius Ruflus
Albinus, cons. ord. en 335 (IGVR., I, p. 40), préfet de la ville (30 déc. 335 — **
10 mars 337 ; Chr. min., p. 68 M.), qualifié de philosophus, probablement
auteur des ouvrages de dialectique, de géométrie et de musique attribués
à un Albinus (T,-S., §407, 5) grand frère du dédicataire du decentum metris
de Servius (T.-S., § 431, 4), convient parfaitement aux détails fournis par
F. M. L'ouvrage de Firmicus se place donc entre le 30 déc. 335 et le ^5
22 mai 337. ^ Sur les écrits médicaux d'Aratus [G. Knaackj. Dans la liste
de Suidas, il faut lire : Sûvôsacç çapjiaxwv, ©yjptaxà, 'ETctxr.Seta. ^ Hérodote
VI, 126 [S. J. Warren!. Ce récit concorde avec une légende du 32» Jàtaka ;
c'est un svayamvaro. L'anneau de Polycrate de même a son parallèle dans
le n" 288 de la même collection, Macchuddânajàtaica, qui est le germe de 20
l'histoire connue du Sakuntalâ de Kâlidàsa. î ApoUonios de Rhodes et la
fin de l'Odyssée [Ed. MeyerJ. ApoUonios considérait '\i 297 comme la fin
authentique ; de même peut-être Zénodote. 1[ La colonie athénienne
d'Astakos [Gaetano de Sanctisl. Dans Diodore, XIl, 34, 5 au lieu de AETA-
NON, lire ACTAKON, cf. Busolt, l\ 471. 25
1[ï 4' cahier. Le territorium legionis [A. Schiilten]. Le camp et la ville sont
incompatibles. Il y avait pour le territorium legionis une législation et une
administration révélées par les inscr. Situation des canabae. If In Firmi-
cum Sittelianum emendationum centuriae duae primae [W. Krollb; Fr.
Skutsch]. Il y a d'assez nombreuses erreurs dans les collations et les cita- 30
tious des anciennes éditions. Il semble que le de errore profanorum reli-
gionum est du même auteur, à en juger par la ressemblance frappante du
style, entre autres détails. —Lacunes certaines, non indiquées par S. : 21,
32 devant regionis (Italicae?); 20, 7 après ceperanl ; 67, 19 après fuerit (ter-
tio loco eril); 113, 32 après fuerint (aut); 148, 20 devant stellae (louis?); 156, 35
19 après Solis ; 166, 13 devant uitae (breue, avec " a „) ; 177, 5 : (nulla realia
queant) avec "a„; 183, 2 après Martem (feratur uel ei); 188, 15 après
praesertim, après genilufa virgule; 210, 29 après semper (aflfectu?). Ponc-
tuation à corriger : 67, 19 virgule après ceteris; 76, 20 principalis se rat-
tache aux mots précédents; 69, 8 ex... omnibus fait partie du premier cha- 40
pitre; 13, 10 vellem... respondeas, quid...; 33, 27 cognoscunt, unde; 35, 14
virgule devant quem; 110, 8 : denegat. Si... inuentus, ipse... quia (avec
" V „) ipse. . . Cf. 86, 16; 90, Il ; 91, 28; 130, 8-10; 143, 24; 144, 21 ; 214, 6 (où la
virgule doit être après est, non après loco). Assez souvent, l'abl. plur. en
-bus s'est substitué au gén. sg. en -is : 33, 12 igni[bu]s; 36, 6 decernenli- 45
[bu]s; 63,13 radiationis; 223, 7 humoris; etc. Un certain nombre de fautes
sont dues à des abréviation.s particulières à ce texte, encore usitées dans
le ms de Montpellier : merc, mart., uen; etc. — Double série de correc-
tions. H Dates de quelques inscr. grecques du ii» s. avant J.-G. [E. Preu-
ner]. L'inscription rhodienne, n. CCGIII est des environs de 180; le décret 50
delphique de proxénies, BCH. V, 388, n» 6, a été rendu entre 141 et 133;
sur des listes d'archontes athéniens. ^ Recherches sur l'histoire du deuxième
triumvirat [J. Kromaier]. La paix de Brindes doit être placée entre la fin
48 1894. — ALLEMAGNE.
d'août 40 et la première moitié d'octobre. — Le départ d'Antoine, après la
paix de Miséne est au plus tôt d'août 39. — La prise de Jérusalem par
llérode eut lieu en juillet 37. — La première dotation de Cléopâtre par
Antoine et par suite son acceptation comme épouse légitime est du com-
5 mencement de 36. If Les éléments de la table de Pcutinger [0. Giinlzj. Le
})remier tracé des routes est de 130-176. La table n'a pas de rapport avec la
carte d'Agrippa. La carte utilisée reposait sur les données de Ptolémée.
Dès lors, la table doit être de 170 environ. La dernière rédaction est du
iv« s. ^ Socrate donné comme poète : contribution à Texplication du Phé-
10 don [M. Schanz]. Platon n'énonce aucun fait précis. Les vers donnés par
Diogène Laërce ne sont pas authentiques. Le récit de Platon est un sym-
bole et vise ses mythes; cf. Apol., 21 a. f Siris [J. Belochi. Les prétentions
des Athéniens sur Siris reposent sur une légende, de même que sa
fondation par Golophon ou Rhodes. C'était une colonie de Metaponte, du
15 vm« ou vu*' s. Siris avait à sou tour fondé Pyxus. La destruction de Siris
est de 530/520. Elle fut rebâtie au milieu du v» s.; mais elle perdit promptc-
ment son indépendance et devint le port de la ville tarentine d'IIéraclée.
'il Insertions faites après coup par Tite Live dans son histoire IW. Soltauj.
Dans le premier livre, elles doivent provenir d'observations faites à l'au-
20 teur par ses lecteurs. Les principales sont IV, xx, 5-1 1 (op. IV, xxxii) ; VII,
m, 5-8 (cp. 3); IX, XYii-xix (cp. Inde, IX, xx, 1, qui n'a rien à voir avec le
parallèle entre Alexandre le Grand et les Romains; c'est la transition d'un
consulat à un autre; V, xxxiii; VIII, 24; X, 2. Ces trois dernières pro-
viennent d'une source grecque. Rapport de X, n, 3 avec Nepos. ^1[ Mé-
25 langes. Sur Firmicus Maternus [Th. Mommsen]. Collation du Monacensis
pour 23, 28-28, 18 S. Prouve que l'édition de Sittl doit être remplacée à bref
délai. ^ Senèque, de uita beata [R. ReitzensleinJ. XIII, 2 rétablir le dia-
logue : illud dico : maie audit, infamis est. — « Et inmerito. » — hoc scire
etc. XI, 2, de même : ... aduersario uictus? — « Quicquid... faciet ». —
30 Age, ...sit?— « Nihil, iuquil, ... est. » — Non uides iterum ... 111,4 :
nam uoluptalibus et <doloribus spretis> pro illis. XIII, 3 : excitaus
animum ; <quae extat, corpori adulatur inuitauitque> quae... X, 2 :
utique enim < ut superuacuas> admittit... temperantia autem, cum
[uoluplates] minuat... X, 2 : delicias fluentis doit être placéaprès gauden-
35 tem. 1, 3 : exempla nobis. I, 5 : in quibus eos factos esse praetores, quos
fecere, idem, qui fecere, mirantur. V, I : pecorum et inanimalium. Ponc-
tuer VIII, 3 : paratus, arlifex; VIII, 4: porrexerit; et illorum; XVI, 3 : alii,
adstricti alii, district! quoque. ^ Sur né)>avo;[R. Il^rzog]. Ajouter aux textes
cités, Hérondas, IV, 90; cp. Verg., ^n. IV, 484; VI, 417 sqq. ^ 'Ofiovota ;ï:.
40 Weyman]. Description d'une représentation de cette déesse, dans un ser-
mon de Severianus de Gabala publié par Papadopulos-Kerameus, 'AvâXcXTa
'lep., I, 17, 18 sqq. (n. 149 de l'éd. latine de Pierre Chr^'sologue dans P. L.
de Migne). ^ Sur l'inventaire de l'argenterie d'Amphiaraos, à Orope [G.
KnaackJ. nupr,v est, d'après Galien IV, 247 K, une poignée du xiSoç. ^ OùXaf
46 [P. Stengel]. Il y entrait du sel. \ Un doublet dans Tite Live [W. Soltau].
XXIII, XLViii-XXIV, xLi; le premier récit provient des Annales maximi;
le deuxième, plus exact, d'un des meilleurs annalistes. % L'annaliste Tubero
[W. Soltau]. C'est Lucius; Quintus est lejurisconsulte. î Surl'Agamemnon
d'Eschyle [F. BlassJ. Sur 4.30 et 467. Paul Lejay.
50 Indogermanische Forschungen. Bd. 3 (1893). Heft 1-2. L'allongement
vocalique du prétérit [Christian Bartholomae]. | Etymologies néo-grecques
[Gustav Meyer]. % [Ernst Windischj.Grec arpaxéç. Comparable ù v. irlandais
trét (' troupeau »; à séparer de fftp(.')vvj(j.t. — Grec vrfi-Ji, comparable à
INDOGERMANISCHE FORSCHUNGEN. 49
gothique nati. f Osque eituns [R. Seymour Gonway]. ZvetaieCf, Inscr.
It. infer. 160-163 : eituns a le sens de cisiarii. Les inscriptions en ques-
tion indiquent le chemin des stations de fiacres. ^ Une inscription archaï-
que de Kerkyra [Brugmann]. Elle se lit ***jç [xe hiaaxo : hidaro est l'aoriste
moyen de t'îw. f Ati/.Topoç [Félix Solmsen]. Mot formé comme Siâ-êoXo;, 5tâ- 6
Goyo;. Le sens est « celui qui donne ». ^^ Ileft 3-^i. La question de Vl
Christian Bartholomae]. Combat la doctrine de Beghtel, Haupipi^obleme,
p. 380, que le groupe indo-éranien aurait eu primitivement r et / aux
mêmes places que les autres langues indo-européennes. ^ Etymologies
grecques [Karl Brugmann]. 1. lAOJtxa désignait primitivement l'inspiration, to
2. irptaiva est pour *Tpi-aWa, SpïvaÇ pour tpt-iva$. ©ptvay.îr) Vient de ôpîvaÇ et
n'a rien à voir avec a^tpa. Tptvaxp^a est dû à unç étymologie populaire. 3.
r'vEixa. Le verbe èveyx- et le composé pris pour un simple èv-Etx- (cf. dorien
ccV.w) se sont mêlés de bonne heure : d'où des formes comme T,v£iYxa. Mais
ivEstxa (Hésychius) montre que le sentiment de la composition de èv-eix- 15
n'était pas complètement perdu. ^ Le thème démonstratif latin ol- [Johannes
von Rozwadowski]. Le latin ollus est pour *olnus. Cf. l'adverbe olli
(Paul Fest. 1UG,0 M.), qui est identique au vieux bulgare lani (slave *olnî)
« l'année d'avant ». Le même élément ol se retrouve dans uls ultra où
r« est bref. lUe est peut-être pour *is-le, le deuxième élément étant 20
identique à la particule slave le. Puis il y aurait eu mélange avec les
formes de ollus. La même particule le se retrouve dans ue-l. ^ Le parfait
latin sedi [K. Brugmann]. L'e long du latin sedi peut s'expliquer par
sëzd- (zend hazd-) ou par sëd- (go th. sêtu ra).L'osque prusikurenta
sûrement un è ancien ; mais la question non douteuse pour lëgi, clëpi, 25
etc., reste ouverte pour sëdi. ^^ Heft. 5. L'origine du degré allongé
iWilhelm Streilberg]. Par ce mot (Dehnstufe) S. entend les formes comme
latin pës en regard de tcôm, pëdem (degré normal) et de zend fra-bd-a
(degré zéro). Travail étendu (110 pages) qu'on ne peut résumer. «|[^ Anzei-
ger. Heft 1. K. F. Johansson, Beilrdge 2ur griechischen Sprachkunde [Félix 30
Solmsen]. Contient trois mémoires : i" sur quelques traces du type nominal
sanscrit asrk, asnas en grec ; 2» sur le parfait grec en x; 3" sur quelques
thèmes en n du grec. Le 2"' est le meilleur. Il est à regretter que l'auteur ne
soit pas plus sévère pour beaucoup de ses hypothèses, f F. Hultsgh, Die '
pvzàhlenden Zeilformcn bei Polybios [J. "Wackernagel]. Nombreux matériaux 35
d'où il résulte que sur ce point de la syntaxe, Polybe ne se distingue pas
des écrivains de l'époque classique. ^ O. Froehde, Die Anfangsgriinde der
rOmischen Grammatik [R. Thurneysen]. Sorte d'index très riche d'une partie
des sujets traités par les grammairiens latins, avec citation in extenso des
principaux passages et de leurs sources grecques. | C. Zander, De lege 40
vei-si/lcationis lalinac snmma et antiquissima [F. Skutoch]. Zander maintien
dans ce livre le point de vue auquel il se plaçait dans ses * Versus italici '.
\\ Ileft 2. Guilelmus Schulze, Quaesliones epicae [Félix Solmsen]. Ce livre,
qui a pour objet l'étude de l'allongement métrique chez les épiques grecs
et en particulier chez Homère, unit la science philologique à la méthode 45
linguistique la plus pénétrante ; il est riche en résultats neufs et intéres-
sants. Ç A. Skias, llspl xf,? xpYjttxf,; SiaXÉxTou [A. Tliumb]. Peu de choses
nouvelles; mais beaucoup de zèle dans la réunion des textes et des essais
d'interprétation, et aussi des travaux linguistiques sur le crétois. 1[ J.
Krall, Die etruskischen Mumienbinden des Agvamer Nationalmiiseums [F. 50
Skutschj. Ces bandelettes contiennent environ 1200 mots ; la transcription
de K. est faite avec le plus grand soin. Le caractère non indo-européen de
l'étrusque est maintenant tout à fait hors de doute. If^ Heft 3. Fr. Mistbli,
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1894, XIX, — 4.
50 1894. — ALLEMAGNE.
Characleristïk dcr hauptsàchlichsten Typen des Sprachbaues[G. V. (1. Gabelenlzj.
Nouvelle édition de l'ouvrage de Steinthal. \ K. Brugmann, Gru7idriss der
vergleichenden Grammalik. Indices K. Brugmann]. Relevé de quelques lapsus
et rectifications de détail. ^ Berthold Delbrugk, Vergleichende Syntax de»'
5 indogermanischen Spi'achen. 1. Theil [Wilhelra StreilbergJ. Tout en louant
cet important ouvrage, S. reproche ;\ Fauteur l'absence de bibliographie et
le manque de sûreté dans beaucoup de cas. 1[ Ermenegildo La. TerZa,
Modi e tetnpi formatisi sul lema del perfetlo nelle lingue indo-europee e special-
niente nel anlico indiano ed iranico, nel greco e nel latino [F. Skutsch]. Rien
10 de nouveau. 1 N. SjôSTRAND, In syntaxim Draegerianam notationes nonnullae
[Garl Weyman]. Peut rendre des services, bien que se rapportant à la pre-
mière édition de D. 1[ Encore 'indo-germanique' [B. Delbriick]. Se rallie à
l'opinion de G. Meyer < R. des Rev., 18, 'M, 28. > ***
Jahrbuch ùber die Fortschritte der Mathematik, 1893, t. XXII
15 (pour 1890). Courts comptes rendus des ouvrages suivants : Vibnna,
Bibliographie espagnole de l'histoire des mathématiques. ^ Teixhira, Sur les
écrits d^histoire des mathématiques publiés en Portugal. ^ SUTER, Biliographisehe
Nûtiz ueber die mal/iem,atisch-historischen Sludien in der Schiveiz [E.]. t BOBYNIN,
Umriss der Geschichte der Entwickelung der malhematischen Wisscnschaften im
20 westlichen Europa waehrend der Période der Aneignung der arabischcn Wissen-
schaft [ Wi.J. \ DiGKSTEiN, liibliographische Notiz ueber die historisch-mathe-
malischen Sludien in Polen [Dn.j. ^ RONSE Ball, A history of the sludij of
mathematies at Cambridge [Lp.]. ^ Guenther, Geschichte des malhematischen
Unterrichts îin deutschen Mitlelalter [Lp.]. ^ HeiberG, Beitraege zur Geschichte
25 der Mathematik im Mittelnlter [Tn.]. ^ EtSENLOHR, Ein mathematisches Hand-
buch der altcn Aegypter |Tn.]. ^ BOBYNIN, Sur le pi'océdé employé dans le papy-
rus Rhind pour réduire les fractions en quantièmes [E.]. % Loria, H periodo
aureo délia geometria greca [M.]. 1 Rigcardi, Saggio di una bibliographia Eu-
clidea, 4* partie [Lp.]. ^ Wertheim, Die Aritlimetik und die Schrift ueber
30 Pobjgonalzahlen des Diophantus von Alexandria uebersetzt [Tn.]. f Stein-
SGHNEIDER, Ueber die malhematischen IJandschriften der amphnianischen
Sammlung [E.]. ^ Steinsghneider, Miscellen zur Geschichte der Mathematik
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S^HQ'Sa.^Geschichlliche Darstellung der Zahlen unddersieben ersten Rechnungs-
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Sur les postulats et les axiomes d'Euclide [Mn.]. Soutient l'authenticité des
six postulats et neuf axiomes. \ Mansion, Analyse des recherches du P. Sac-
40 chéri sur le postulatum d'Euclide [Mn.]. % RUDIO, Das Problem von der Qua-
dratur des Zirkels [Tn.]. ^ GantOR, Ueber einige Constructionem vnn Lionardo da
Vinci [Tn.]. Kiel, Geschichte der absnluten Masseinheiten [Tn.]. % Wiedkmann,
Zur Geschichte der Brennspiegel [Mh.]. f Wiedemann, Zur Geschichte der Lehre
vom Sehen [Mh.]. % WlEDEMANN, Ueber das Sehen durch eine Kugel bei den
45 Arabern [Mh. |. ^ GUEHNE, Abriss der Geschichte der Electricitaet [Tn.]. f WOLF,
Handbuch der Astronomie , ihrer Geschichte und Litleratur [\i.]. \ Oppert, Un
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of Thaïes [Lp.]. A eu lieu en 5So. f Lucas, L^astronomie à Babylone [Mu.], f
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fiO cours universitaire d'histoire des mathématiques [E.J. % BOBYNiN, Der heutige
Zustand des Unlerrichls der Geschichte der Mathematik et Programm der Vor-
lesungen ueber Geschichte der Mathematik an der Universilael Moskow [Wi.]. \
Oxford « pass » geomelry et WOODALL, How to teach geometry [Lp.J. Remar-
JAHRBUCH DES DEUTSGHEN ARCHXlOGISCHEN INSTITUTS. 51
ques critiques sur les éléments d'Eiicllde comme livre de classe en An-
gleterre, tt 1894, t. XXIII (pour 1891). Courts comptes rendus des
ouvrages suivants : FavarO, Sopra la parte fatta alla storia in un disegno di
Bibliographia délie malemaliche [Tn.]. f BiERBNS DE Haan, Bibliographie de
l'histoire des sciences mathématiques aux Pays-Bas |'E.]. \ SteinsCHNBIDER, 5
Miscellen ztir Geschichte der Mathematik [E.]. ^ Steinschneider, Ueber die mathe-
matischen Handschriften der amplonianischen Sammlung fE.]. t Adam, The
nuptial niimher of Platon [Tn.]. Le nombre si discuté de Platon est 3600 2. ^
Apollonius Pergaeus éd. Hbibero I [Tn.]. f Cleomedes éd. Ziegler [Tn.]. \
lamblichi de communi mathematica scientia liber éd. Fbsta [Tn.]. ^ CURTZB, 10
Kommentar zu dem Tractatus de 7iumeris datis des Jordanus Nemorarius [Tn.].
^ Adam, Geschichte des Rcchnens und des Bechenunterrichts [ ]. f Brill,
Streifblicke auf die Geschichte der Géométrie [Un.]. \ Bilfinger, Die Sterntafeln
den aegyptischen Koenigsgraebern von Bibân el Molûk [Tn.]. f LUGAS, L'astro-
nomie à Babylone [Mn.]. \ Simon, Grundzuege des juedischen Kalenders [Tn.]. 15
^ LOGKYER, On some points in the early history of astronomy [Lp.]. *[\ Messe-
DAGLIA, Sulla uranologia omeriea [Tn.]. ^ Briî, Der mathematische Zahlbegriff'
imd seine Entwickelungsformen [My .]. Compte-rendu détaillé; important aussi
pour la linguistique et l'histoire. ^ Bobynin, Programme des cours de l'his-
toire des mathématiques à Vïiniversité de Moscou [E.]. ^ Halstbd, On the tea- 20
ching of the history of mathematics in the Ûniversity of Texas [E.]. ^ KrbnzLIN,
Ueber die Vervendung des geschichtlichen Eléments im physikalischen Unlerrichte
der hoehren Lehranstalten |Lg.]. IIeiberg.
Jahrbuch des kaiserlich deutschen Archâologischen Instituts.
Vol. 8. 4"« livr. Les peintures de Polygnote à Delphes [R. Schone]. Étude 25
de 30 p., S. étudie surtout la Nekyia. 1. Il est bien difficile de savoir
quelque chose de certain sur l'espace que "l'artiste avait à remplir, sur ses
procédés techniques et sur la manière dont il composait : les stèles funé-
raires attiques peintes et les vases peints permettent quelques supposi-
tions pour son coloris et sa composition, mais nous ne pouvons savoir 30
exactement ce qu'était l'art de P. ; 2. Pour représenter la Nekyia, P. s'est
inspiré surtout. d'Homère ; 3. Places qu'occupaient les figures. ^ Splanch-
noptes [M. Mayer]. SirXâfX''» ÔTttâv est une expression courante qu'emploie
déjà Homère, Od. 20, 252 : elle désignait l'acte que nous voyons représenté
sur les vases peints, de tenir les entrailles des victimes, au moyen d'une 35
broche, au dessus d'un brasier ; on ne les mangeait pas, on les goûtait :
le splanchnoptes était celui qui s'acquittait de ces fonctions. Pline, 34, 79,
81, 79 et 22.43, parle d'une statue de bronze de l'époque de Périclès repré-
sentant cet acte. En 1888, on a trouvé dans l'Olympieion d'Athènes une'
statue en marbre d'éphèbe, dans laquelle il faut voir un splanchnoptes, et 40
qui doit être une copie du bronze de Périclès. t La colonne d'Arcadius à
Constantinople [J. Strzygov^ski]. Description et restitution avec fig. dans le
texte, de cette colonne, élevée par Arcadius, en 403, sur une colline du nom
de Xeropholos : elle était surmontée d'une statue d'Arcadius placée par Théo-
dose IL En 740, un tremblement de terre renversa la statue et la colonne elle- -45
même s'écroula en 1719. Bas-reliefs qui la décoraient. Comparaison avec la
■ÉK colonne de Théodose sur le Taurus. W.Vol. 9, 1" livr. La base de la Némésis
^B deRhamnonte [L.Pallat]. Restitution d'après les fragments, trouvés en 1890,
^B des Qgures qui ornaient la base de cette statue ; elle a été décrite par
^H Paus. 1, 33, 7 et 8 : étude sur le style des figures; elle paraît être l'œuvre so
^H non de Phidias, mais de son élève Agorakritos. ^ Date des inscriptions
^H d'artistes rhodiens [F. Hiller v. Gaerlringen]. Texte de plusieurs inscr.
^^m donnant des noms d'artistes et embrassant une période de 200 ans ; l'art
52 1894. — ALLEMAGNE.
rhodien s'est ressenti vivement des circonstances politiques. Loewy croyait
pouvoir placer l'époque la plus florissante entre le tremblement de terre
de 222 et la bataille de Pydna en 108 ; Ililler montre que beaucoup
d'artistes vécurent dans la première moitié du i" siècle :Mithridate exerça
» une heureuse influence, tandis que le romain Cassius, an contraire, donna
le coup de mort à l'art rhodien en ^i3. Tableau des artistes aux m", ii« et
I" siècles. ^ Laocoon [R. Fôrster]. Description d'un fragment de vase où
l'on voit représenté Laocoon; il provient de Cirencesler (Dnrocornovium). La
gemme, connue par une empreinte de 1529, sur laquelle nous voyons
10 Laocoon, n'est pas antique comme on l'a cru ; elle date du xv« siècle, et
ne peut pas servir pour la restauration du groupe du Vatican. ^ Héraclès
aux jeux fimèbres de Pelias sur le coffre de Kypselos [F. Studniczka).
Héraclès est représenté assis sur un trône, derrière lui est un joueur de
flûte vêtu d'une longue robe, que Pausanias a pris à tort pour une femme.
i5 Hercule est là pour veiller sur la stricte observation des régies des jeux
par les concurrents, f Une frise de taureaux mycénienne [F. Hauser].
Cette frise, reproduite par Perrot et Chipiez, 6, p. 646, est au Brit. Mus.,
ce n'est pas un liou qui y est représenté, comme on l'a cru, mais un tau-
reau. ^^ 2» livr. La peinture sur vases attiques d'époque récente [0. Milch-
20 hôferj. Cet article est consacré aux arybailes : liste des principaux d'après
leur date : influence de Polygnote. ^ Le groupe central du fronton est du
Parthénon [J. SixJ. Le vide entre Zeus et Athèjia doit être rempli par une
Nikè, qui s'avance vers Athèna pour la couronner. ^ Contributions sur
Olympie [K. Wernicke]. Article de 27 p. 1. Les autels d'Olympie ; 2. L'histoire
25 de l'Heraion. ^ STvXâyyva |P. Stengel]. En réponse à Mayer < cf. pi. haut.
4elivr. >. S. dit qu'on mangeait les entrailles des victimes, ff 3» livr. Des têtes
du groupe de lutteurs florentin [Botho Graefl. Ce groupe a été trouvé sans
têtes, il a été restauré dans les temps modernes, mais les , têtes qu'on a
mises sur les corps ont été placées comme elles n'auraient jamais dû
30 l'être, celle du lutteur d'en haut est une copie du groupe des Niobides 21)3 ;
on ne peut pas laisser au lutteur d'en dessous la tête qu'on lui a donnée,
il faut la remplacer par celle du lutteur d'en dessus et do; mer à celui-ci
la tête de l'autre lutteur; ce groupe paraît être du 4» s., il ne se ressent pas
encore de l'influence de Lysippe, mais on y sent la tradition de l'école de
35 Scopas.^ Contributions sur Olympie [K. Weinicke] 3, La Proedria etl'Hella-
nodikeon. If Sur les représentations illustrées des tables d'Ilion [A. Brii-
ningT. Ces reliefs de petite dimension sont loin d'être achevés ; on y voit
des scènes tirées de la légende de Troie, d'après 1' " llias latina", cette
épopée scolaire du le"- siècle, mais on sent l'imitation d'oeuvres de premier
40 ordre. Étude détaillée de plusieurs de ces reliefs, f Sur les Thespiades
iW. Klein]. D'après les mss, Pline 3^^, 7, mentionne comme élant d'Euthy-
crate un groupe de Thespiades : ce mot n'est pas dans le Bambergensis,
mais dans tous les autres mss. \% 4» liv. Le Praxitèle de Ghoricius [R,
Fôrster]. Gasa a été une ville très florissanie sous l'empereur Zenon et
46 ses successeurs jusqu'à Justinien ; parmi les hommes qui ont fait l'orne-
ment de cette cité, il faut citer Ghoricius, dont F. publie un exercice litté-
raire sur Praxitèle et une de ses statues d'Aphrodite, t Contributions sur
Olympie [K. Wei'nicke] 4, Le Gymnase; 5, l'hippodrome. H Sur l'explication
historique des sarcophages de Sidon [F. Studniczka]. 1. L'ordre chronolo-
BO gique des sarcophages au point de vue de l'histoire de l'art ; a, les sarco-
phages anthropoïdes ; b, les sarcophages grecs avec couvercles en forme
de fronton : 2, L'ordre chronologique dans lequel les sarcophages ont été
déposés : 3, Les posesseurs sidoniens des sarcophages ; a, preuves tirées
JAHRBÛCHER (nEUE) FUR PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 53
du résultat des fouilles ; 6, rois de Sidon qui nous sont connus par
l'histoire, les inscr. ou les médailles : h, rapports de ces sarcophages avec
leurs possesseurs sidoniens. ^ Mithradate 6 Eupator [F. Winter]. Descrip-
tion d'une tête en marbre du Louvre, qui doit représenter ce roi. f La
P&eliuménè de Praxitèle [\V. Klein]. Description d'une statuelle en bronze 5
qui se trouve à Gassel, et qui n'est qu'une copie de la Pseliuménè de
Praxitèle, qui était vers 328 à Constantinople, et qui disparut dans
l'incendie de cette ville en 532. ^ Le début des chants cypriens [W. Klein].
Représentation figurée de cette scène sur un vase peint. Yi Chaque livr.
de cette Revue contient en outre, sous le titre d'Archaologischer Anzeiger, 10
nn supplément; en voici l'analyse. Vol. 8, V"» livr. Rapport sur les travaux
de la ReichlimesUommission de nov. 1892-93. \ Acquisitions du Brit.
Muséum en 1892. \ Antiquités du couvent de Neuburg, près d'Heidelberg,
provenant de la Grèce, de l'Italie et de la Sicile. \\ Complément à des
mémoires publiés par l'Institut. ^^ Vol. 9, I" livr. \ Les sarcophages de is
Sidon [F. "Winterj. Article de 23 p. Cette nécropole comprend 7 chambres
funéraires, contenant 17 sarcophages, qui avaient été très anciennement la
proie des voleurs; ils ont été transportés à Constantinople; ils sont du
iv® s. Étude sur qqunsde ces sarcophages, dont les reliefs sont admirables.
^ Acquisitions des collections d'antiques en Allemagne. Dresde. IfH S™» livr. 20
L'enseignement dans les gymnases et l'archéologie. Yi 3» livr. Aspect
ancien des ruines de Palmyre. ^ Acquisitions du Berlin. Antiquarium, tH
4» livr. Rapport de la Reichlimeskommission de Nov. 93 à Dec. 94. % Acqui-
sitions du Musée de Dresde, du Brit. Muséum. \ Masques et bustes de
momies de la haute Egypte. 1[ Fouilles de Sendschirli. ^ L'enseignement 25
dans les gymnases et l'archéologie. ^ Compléments à des mémoires publiés
par l'Institut. % On trouvera aussi dans cette Revue des bulletins de
l'Institut, le compte rendu des séances de la Berliner Archâol. Gesellschaft
de Nov. 93 à Juillet 94, et du Congrès des anthropologistes à Insbruck, une
liste des ouvrages parus sur l'archéologie et qq. articles nécrologiques. 30
A. K.
Jahrbùcher (Neue) fiir Philologie und Paedagogik. T. 148 et 149
(1893). I Classische Philologie.l* liv. Sur le Panégyrique d'Isocrate [G. Frie-
drich]. La guerre de Chypre qui a commencé en 391 ne s'est pas terminée,
comme le veut Blass, en 385 mais en 381 ; mais le P. dans son ensemble date 35
déjà de 385 384. Seuls les §§ 122-132, (jui contrastent avec le reste, doivent
être considérés comme une addition postérieure. L'auteur appuie son dire sur
une étude des Hellenica, dont la partie II 3, 11-V 1, 36, qui forme un tout
indépendant, a été composée probablement en 384. Or il est manifeste que
Xénophou a utilisé l'ouvrage d'Isocrate, qui doit donc avoir été composé 40
avant les Hellenica, comme le prouvent encore la comparaison entre les
deux écrits et les relations d'Isocrate avec Agésilas, que Blass a tort de
nier. Dans un appendice l'auteur démontre que les Hellenica de Callisthène
qui commencent avec l'année 387 font suite, non pasàCratippos, comme le
veut Unger, mais précisément à cette édition particulière de la 2« partie 45
des Hellenica de Xenophon. If Sur Thucydide [H. v. KleistJ. Série d'articles
sur le livre II de Thucydide et particulièrement sur l'Oraison funèbre.
L'auteur s'élève contre certaines corrections de Steup et donne une nou-
velle division du discours de Périclès. *i Sur la topographie d'Alexandrie
[0. Crusius]. 1. luliopoiis-Nikopolis. Contre l'assertion de Schwarz, Crusius bo
conclut à l'identification de ces deux villes, situées à qqs. kilom. d'Alexan-
drie, t Annonce des Araiea d'E- Maass [F. Susemihl]. Le recenseur
joue presque sans réserve l'ouvrage de Maass divisé en 11 parties, dont les
54 1894. — ALLEMAGNE. \
principales sont la 4e « de Crate Mallota », la 7* « Eiidoxi Gnidii fragmenta ex
Hipparcho conlecta » et la 8*= « de Coo poetarum sodalicio ». Ici Susemihl n'est
pas d'accord avec l'auteur; Aratos a composé son poème, non à Gos pen-
dant sa jeunesse, mais à Athènes après ôtre entré dans la secte des Stoï-
5 ciens, à qui le prooemium est dédié. ^ L'agression de M. Lepidus et de
M. Brutus contre la réforme de SuUa [J. FrankeJ. Lepidus n'a commencé
ses entreprises contre la constitution de SuUa qu'après la mort de celui-ci.
Sa première loi démocratique fut une lex frumentaria. A la révolte des
habitants de Faesula, il se rendit auprès des insurgés et marcha contre
10 Rome. Cependant le Sénat parvint à lui faire poser les armes, fil jurer aux
deux consuls qu'ils ne se serviraient pas de leurs armées l'un contre
l'autre et les envoya dans leurs provinces, Lepidus dans la Gaule Narbon-
naisc et Gatulus en Italie. Lepidus ayant néanmoins recommencé la guerre
et cherché à attaquer Rome, il en fut repoussé par Gatulus. Malgré l'asser-
16 tion de Florus, Pompée n'assistait pas à ce combat mais faisait alors une
campagne victorieuse contre Brutus dans la vallée du Pô. Lepidus s'enfuit
en Sardaigne et y mourut, t t)e la bidens hoslia [A. Nehring]. Le mouton
ou le bœuf bidens est celui qui a changé les deux iucisives du milieu de
la mâchoire inférieure et qui a atteint un âge de 1 1/2 à 2 ans. 11 semble
20 que dans l'antiquité cette période était un peu plus tardive que de nos
jours. A cet âge la chair de ces bêtes est parliculièrement bonne à manger.
t Sur le premier et le second livre de Quintilien [M. Kinderlin]. 1, 4, 7 lire :
Non enim sincère optumum dicimus aut optimum. I, 4, 14 quiu fordeum
faedosque <pronuntiabant> pro aspiratione. —I, 6, 6 ut ne ab eodem
25 exemple. — I, 6, 30 aliaque quae consuetudini serviunt. — 1, 6, 31 Aeolica
ratione. — I, 6, 33 nam idem patres sunt < nominati : sit > et rex reclor. —
I, 7, 27 ad pinguem sane sonum qu, o et i utebantur. — 1, 8, 6 partes pue-
ris elegeris. — II, 1, 4 adsumptis tôt rivorum <lluviori]m> que viribus
(conjecture déjà proposée par K. en 1886). — II, 4, 11 discernent <et> dic-
30 tione facultas conlinget, auditione judicium. — II, 4, 30 est comiuunis
locus. — II, 4, 33 accomodanda (conjecture proposée par K. en 1886). — II,
5, 4, cujusque eorum verbi praeleclione. ^ Sur Valère Maxime [T. Stangl]
VIII, 10, 2 in scaenam déferrent. ^ Statiana [V. LundstromJ Silv. II, 4, 9
non soli célèbrent tua funera cygni. — III, 5, 93 laudem lites libertatemque
35 Menandri.
^^ 2e liv. Descriptions de combats antéhomériques dans l'Iliade [H. Kluge].
L'auteur combat la tendance à ne voir dans l'Iliade et l'Odyssée qu'une seule
et unique civilisation formant un tout bien délimité. Il cherche la preuve
des différents degrés de culture que trahit l'Iliade dans les passages où les
40 guerriers apparaissent l» sans cuirasse. Nombre de passages ne s'ex-
pliquent pas autrement, qu'il s'agisse de combats singuliers onde descrip-
tions d'armures; 2» avec des casques du vieux style mycénien, c.-à-d. ne
protégeant ni le cou, ni les oreilles, ni les joues (cf. le casque décrit K 261
avec la flg. 208 dans Schliemann's Ansgrabungcn de Schuchhardt); 3°, mais
45 rarement sans jambart. ^ Sur une inscription [M. BenckerJ. L'inscription
GIG III u. 6738 révoquée en doute par Kaibel se trouve au Musée Civico â
Bologne, salle 6. ^ La légende des Dauaïdes [W. Schwarz]. Rejetant l'expli-
cation historique ou égyiilienne des égyptologues et l'explication natura-
liste ou argienné des mythologues comme Preller, l'auteur cherche à
50 démontrer par l'examen des noms, géographiques ou noms de vaisseaux,
que la légende n'est pas un mythe, mais une sorte d'épopée commerciale,
comme celle des Argonautes. Elle est d'origine argienné et date d'environ
900. Le récit d'Uy glu 170 diffère esseutiellemeut do celui d'ApoUodore (H, 1, 5)
JAHRBÛCHER (NEUE) FUR PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 5b
en ce qu'il ne contient aucun nom géographique, mais des noms ou bien
empruntés aux légendes les plus connues et aux traditions locales ou bien
des ijoms étrangers. Il trahit ainsi une origine postérieure. If Sur l'Odyssée
fW. l'ôkel]. Y- 269, (i.iv se rapporte au chantre. % Annonce de la Constitution
de Solon dans 1"A0. nol. d'Aristote par Bruno Keil |F. Gauerj. Le recenseur 5
conteste à l'auteur qu'Aristote se soit laissé guider par une idée préconçue
de l'histoire d'Athènes et qu'il ait choisi ses sources d'après cette tendance.
Keil a tort de croire qu'Aristote ait honoré en Solon un aristocrate modéré.
La lecture attentive de la ttoX. prouve le contraire, puisque Solon est l'au-
teur des tribunaux populaires. La vérité est que Pseudo-Aristote n'avait lo
aucune conviction politique arrêtée. Keil n'a pas su relever certaines
erreurs au ch. 10 — comparé à Plut., Solon, 15, dans la constitution deDra-
con etc. Son livre cependant contient nombre de remarques intéressantes,
notamment sur le style 1[ Sur l'Odyssée [W. PôkelJ. p 30, ep7E(Teat signifie
constamment revenir. ^ Sur l'auteur du livre de mortibus persecutorum 15
[S. BrandtJ. Article de polémique où est maintenue l'opinion de l'auteur
qui se refuse à attribuer cet ouvrage à Lactance. I. L'auteur devait vivre
de 310 à 313 à Nicomédie et Lactance était à cette époque en Gaule. II. Les
Institutions de Lactance ont paru en 308 ou 309, l'epitome cinq ou six ans
plus tard, les mortes à la tin de 314 ou au commencement de 315. III. Les 20
Institutions ont été publiées en Gaule, t Fragments d'un manuscrit
d'extraits de Macrobe et de Pline fA. Behr]. Découverte de dix feuilles de
parchemin dans les archives de Cologne (xi» s.) Les extraits de Pline sont
à peu près les mêmes que dans les manuscrits étudiés par Riick (pro-
gramme du Ludwigs-gymnasium à Munich, 1888). Us présentent une 23
parenté étroite avec le ms. S. Dans son état primitif le ms devait renfermer
tout le commentaire de Macrobe sur le Songe de Scipion. t Sur la traduc-
tion de l'Enéide de Schiller [M. Rubensohn]. Contre-sens de Schiller dans
la première édition de II, 174 et suiv. ^ Poésie grecque de Nauck adressée
à "W. Pokel dans l'année 1852-53. 3o
^% 30 liv. TTrEpctoou y.a-j' 'A&r,voY£vou<; [F. BlassJ. Étude du premier des deux
discours d'Hypéride contre Athénogène, découvert récemment sur un
papyrus égyptien par Hevillout. Le discours date des premières années
après 330. Suit le texte avec quelques annotations. ^ Sur l'Anabase de
Xénophon [E. liasse]. IV, 3. 10, lisez 8ùo veavfdxot. f Le duel dans Polybe 3S
[E. Hasse]. Aûo sert de génitif et datif, ôysïv de génitif seul, pour le datif
ôuffiv. La forme à[Xïioïv est plus fréquente, t Annonce de G. Jorio, Manus-
crits inconnus de la bibliothèque de Naples, fasc. I [F. Reuss]. Ce premier
fascicule contient le ms. des Ilellenika (X), (commencement du xv« s.),
appartenant à la classe II, représentée par G et F. X se rattache à cette ^o
dernière famille. Il n'a pas la hante valeur que Jorio lui attribue. Suit la
critique des passages suivants : I 1,31, -4,13, 6,17, 21, 7,14, II 3, 10 34, III 4,
2. 8, 5, IV 2,10, 3,21. 8,15, V, 1,35, VI 1,12. % La fondation de Tarente
iJ. Geffcken]. Des deux récits relatifs à la fondation de Tarente, celui
d'Antiochos (Strabon, 278) et celui d'Ephoros (Strabon, 279), le premier seul 45
mérite notre attention et encore non sans réserve. La fondation de Tarente
est en relatioii directe avec la migration dorienne, sur laquelle ont écrit
récemment Beloch et Wilamowitz, le premier à un point de vue négatif, le
second à un point de vue plus positif. Geffcken, après Wilamowitz, estime
que la tradition bien comprise peut servir à l'histoire. Selon lui, la migra- 50
tion des Doriens conquit d'abord Crète, de là envahit le Péloponnèse par
le sud, et c'est la population achéenne soumise — les Ilapâcviat d'Antio-
chos — qui alla fonder Tarente. 1[ Sur la Politique d'Aristote [F. Suse-
56 1894. — ALLEMAGNE.
luihl]. Réponse à Dummler au sujet du passage H, 8, 1267 J^. ^ Sur Piaule
J. Lange et A. Fleckeisen]. Perse 140 : <ut> nnmquan hercle hodie hic
prius edis, ne frustra sis. — Menechmes 88<i suis vinciri decet apud mensam
plenam : ita homini rostrum deliges. Captifs 912 <ita jam> quasi lupus
■; esuris metui ne in me etc. Tri. 822 reducem reddunt. Captifs 922 quam
te tuo patri <nunc> reducem reddiderunt. H. fait observer que reddux
n'est pas latin et que redux vient de redeo et non de reduco, mais il pré-
fère pour Capt. 922 la leçon de Brix. Il maintient sa propre leçon pour
Rudens 909. % Sur le Phormion de Térence [A. Fleckeisen]. 368, lire : abin
10 hinc in crucem ? If Aute annos, il y a des années [G. F. W. Millier]. Les
expressions ante annos, post annis, conlinuis annis, etc., peuvent être
employées sans adjectif numéral. % Sur l'auteur du livre de mortibus per-
secutorum [S. Brandi]. (Suite et fin, voir p. 53, 15), IV. La langue du de
mortibus est absolument différente de celle de Lactance et les expressions
15 identiques peuvent s'expliquer par des réminiscences de la part de
l'auteur des " mortes ". V. Le Donalus auquel est dédié le de mortibus n'est
pas le même que celui auquel est dédié le de ira dei. VI. Le caractère
moral de Lactance ne se retrouve pas dans le mortibus, qui est un pam-
phlet inspiré par le fanatisme. Lactance a l'habitude de faire allusion à
20 ses œuvres antérieures : nous n'en trouvons aucune dans le mortibus.
VII. Cet ouvrage a dû être attribué à Lactance de très bonne heure. Il
devait avoir paru sans nom d'auteur ou sous le nom de Lucius Caecilius,
comme l'indique un manuscrit. ^ Sur l'IIorlensius de Cicéron [T. Stangei;.
Dans le fragment 99 de C. P. W. Millier, Gic. Scr., IV, 3. p. 326, lire : vidcre
25 acute.
lît 4» et 5* livr. L'inscription des intérêts de l'olymp., 88,3—89,2 [G. Unger!.
L'inscription attique CIA I 273, où sont calculés les intérêts dus par l'État
pour les sommes empruntées aux temples, d'Athéna Polias, entre autres,
sert de bfise à nos connaissances du calendrier attique. Bôckh (Kl. Schr.,
30 VI, 89 et 211) a démontré que de l'ol. 88,3=426/5 à l'ol. 89,2=423/2 il s'est
écoulé 1448 jours, soit 355, 354, 384, 355. Kubicki (Pr. Ratibor, 1888) arrive
au chiffre de 146'4. Cette dllférence entre les deux données, toutes deux
également correctes, s'explique par le fait que l^s quatre années n'ont
pas dans l'une et l'autre le même terme. 1448 correspond aux quatre années
3b archonlales ; 1464, par contre, s'étend jusqu'au 17» Ilekatombaïon ol. 89,3,
commencement d'une nouvelle année d'intérêts, soit d'une Panathénée à
l'autre. — L'auteur étudie ensuite l'inscription par rapport aux intérêts à
payer, et cela année par année et même prytanie par prytanie. ^ Sur
l'Anabase de Xénophon [W. Bôhme], I, 4, 13. Usez çpoupapxfa; et non çpo-jpia.
40 f Jugements des prosateurs grecs classiques sur la situation de la femme
[Th. Matthias]. L'article fait suite à une dissertation de l'auteur (Zur Stel-
lung der griechischen Frau in der classischen Zeit, Zittaii 1893), où il
démontrait par l'étude de passages tirés des poètes classiques grecs que la
position de la femme en Grèce était beaucoup plus favorable qu'on ne lo
45 croit généralement. L'examen des prosateurs (Hérodote, passim, Xénophon
(Banquet, Économique, Cyropédie), Platon (Les Lois, Phédon, Banquet),
Aristole (Politique, Nicom. Eth.), les Orateurs (Isocrate, Ilypéride, Isée,
Démoslhène, Lycurgue) aboutit à la même conclusion. % I, 'ordre des
tragédies dans la Prométhie d'Eschyle [E. Busslcrj. Contrairement à
50 Westphal et Wecklein, Pauleiir, reprenant l'opinion de Wulcker, aoulient
que l'ordn; dos tragédies doit avoir olc : 1. Pr. IIjp^ôpoç (la faute) 2. Pr.
ûeuixojTr,; (le châtiment) 3. Pr. )>-jd(i£voç (lii réconciliation). Les motifs
sont tirés de l'examen des iiassagcs du SeTiAonr,; et des fragments des
JAHRBÛCHER (nEUE) FUR PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 57
deux autres, t Sur le Philèbe de Platon [O. Apeltl. Examen de 16 pas-
sages du Philèbe. ^ Remarques critiques sur l'histoire de Timoléon
[Gh. Claseu] (voir 1886 et 1888). Étude de l'époque, des causes et des clauses
du traité de paix conclu entre Timoléon et les Carthaginois, que rapportent
Diodore (16, 82) et Plutarque (Tim., c. 34). Si le récit de Diodore l'em- 5
porte sur son concurrent, il le doit non seulement à Timée, source com-
mune aux deux historiens, mais aussi à Théopompe, inconnu à Phitarque.
Timoléon n'est point ce noble et grand caractère, cette ligure idéale que Timée
s'est plu à embellir. Sa mission historique a été de maintenir l'influence
de la culture grecque contre l'envahissement du sémitisme carthaginois io
% Sur la cosmogonie des Stoïciens [A. Habler]. A propos du passage II, 6 de
Gléomède le Stoïcien, donné exactement dans les mss. M L et mal repro-
duit par la Vulgate, l'auteur rappelle la théorie stoïcienne de la formation
des éléments en 4 cercles concentriques, terre, eau, air et éther, allant du
centre à la circonférence. Il ne saurait donc être question du ciel comme 15
limite de l'éther, qui ne touche qu'à l'air d'un côté et au vide de l'autre.
H Juliopolis et Nikopolis [W, Schwarz] <cf. R. d. R.17,96, 22> Maintient
contre Crusius qu'on ne peut identifier Juliopolis avec Nikopolis. La
distance jusqu'à Alexandrie, le nom de la ville, son peu d'importance
parlent contre cette identification. Juliopolis n'a jamais été (ju'un petit 20
port fluvial d'Alexandrie. ^ La série des épîtres d'Horace du premier livre
et les relations entre Horace et Mécènes à partir de l'an 21 [Th. Oesterlen].
Horace a écrit en l'an 23 les lettres 13, 4, 2, 5, 6, en l'an 22 les lettres 19,
17, 14, 16, en l'an 21 les lettres 9, 7, 10, 3, 15, en l'an 20 les lettres 20, 11, 8,
18,12, 1. La crise qui avait éclaté entre Horace et Mécènes en 21 par 25
l'absence prolongée du premier(7) n'était pas complètement finie à la
publication des épîtres et nous en retrouvons des échos dans la dédicace.
Nous ne savons pas si la crise a eu un dénouement. Une seule ode du
iv« livre parle de lui; c'est la onzième qui ne nous apprend rien de certain, t
Sur le Philèbe de Platon [0. ApeltJ 49» lisez : t£(xv(>[j.£vov. ^ Les ports de 30
Garthage [R. Oehlerl. Article de polémique contre Cecil Torr (Clas-
sical Review 1891, V, 6, 280-284) qui prétend que les ports de Garthage
ne sont point identiques avec les étangs au S. de la colline de Saint-
Louis; mais que le kothon était construit en pleine mer dans le voisinage
de la langue de terre qui sépare la mer du lac de Tunis. L'étude du texte 35
d'Appien et des lieux prouve : \° que les deux étangs, en question sont
les restes du port militaire composé de deux parties; celle du N. était
ronde, celle du S. rectangulaire; l'entrée primitive était sur le côté méri-
dional de la partie rectangulaire ; celle qui fut creusée plus tard était sur
le côté oriental de la partie ronde ; au milieu de celle-ci était une île égale- 40
ment ronde, reliée au continent par une digue ; 2° qu'au sud de la partie
rectangulaire était le port extérieur, formé par deux môles et destiné aux
vaisseaux marchands; 3° qu'entre les deux môles se trouvait l'entrée
commune aux deux ports; 4» que les règles de tous ces travaux étaient
très reconnaissables du temps de Falbe (1833); en revanche on ne peut 45
déterminer la digue de Scipion. f Sur l'Hautontimorunienos de Térence
[Fleckeisen], v. 937, lisez ; quid dotis se dixisse dicam filio? If Sur les
métamorphoses d'Ovide [0. Stangej, X, 183, lisez : at illum Dura reper-
cussum subjecit in aëra tellus In vultusque, Hyacinthe, lues. XV, 364delec-
tos (ou i lectos) macta, mactatos obrue tauros.VII, 836 victorqueper auras. 50
% Sur les manuscrits de Lucain [C. Hosius]. Etude comparative du Vos-
siauus I et du Montepessulanus auquel l'auteur donne hautement la pré-
férence, malgré la négligence avec laquelle il a été écrit et l'obscurité de
58 1894. — ALLEMAGNE.
plusieurs passages. Examen de 120 vers qui offrent des difficultés. Sur ce
nombre la leçon de M est préférable dans 60 passages, celle deV. dans 20.
^ Sur TAgricola de Tacite [K. Hachtmann]. Chap. 9, lisez : amaritiem ou
amaritiam au lieu de avaritiam. % Sur le De bello gallico de César | J. Lange].
H VII, 78, au lieu deexperlantur, lisez experi<enda arbitr>antur. VIII, 24, 2.
Supprimez cogitabant. I. 41, 1, lisez inlata au lieu de innata. III, 17, 2 lisez
equitatum au lieu de exercitum. III, 23, 3 lisez auxilia equitesque arces-
suntur au lieu de auxilia ducesque arcessuntur et alacritate au lieu de
auctoritale. III, 21, 3 ajoutez imperatur devant faciunt. f Des sources
10 pour l'histoire des campagnes de Julien contre les Germains [W. Koch].
Ammien a utilisé un écrit perdu de Julien sur la bataille de Strasbourg
contrôles AUemans ; Libanius s'est, servi de ce même écrit ainsi que des
autres écrits de Julien de l'année 361 et d'Oreibasios ; Zosime a puisé dans
ces écrits de Tannée 361 et dans Oreibasios (par l'intermédiaire d'Eunapios).
16 11 y avait enfm une quatrième source qui a fourni des renseignements à
Ammien et à Libanius. Ce ne peut être que Julien ou Magnus Carrenus.
t1[ 6» liv. Monceaux de pierre servant de monuments de malédiction,
autels d'Hormès et tertres sépulcraux en Grèce |B. Schmidt]. Il existe
actuellement dans toute la Grèce une coutume singulière qui consiste à
20 maudire un criminel d'Etat en jetant une pierre de côté, de préférence
dans les carrefours, de façon à en former un monceau appelé àvàOena. Cette
coutume, qui, à l'origine, est le symbole d'une véritable lapidation et par
laquelle on voulait remettre le plus tôt possible le criminel entre les
mains de la justice divine, existait aussi dans l'ancienne Grèce. On peut
2s rapprocher ces trophées de malédiction des tp\mia. ou É'pfjiay.eç, autels
d'Hermès, qui n'en sont en quelque sorte que le développement, comme
le témoignent 3 passages de Pausanias assez probants. Même la coutume
de jeter des pierres sur les tombeaux d'hommes morts de mort violente
descend de ces monuments de malédiction et non l'inverse, comme le pré-
30 tend Liebrecht. (Zur Volkskunde, Heilbronn 1879). ^f Theognidea [R. Pepp-
miillerl. I. Loin de séparer les vers 79-83 de 83-86, comme le fait Lucas, il
faut y ajouter encore le distique précédent pour en former une élégie. II,
V, 179 et 180, il faut lire y^p-f^ toi ôijlw; et placer ces deux vers entre 176 et
177. III. Les vers 327 et 328 et 897-900 doivent se suivre, mais avec la cor-
35 rection au 328» de lUlovai. «pépetv en èeéXouff' âcpopôjv. IV. 1103-1104 doivent être
reliés à 541 et !J42,'en corrigeant oXéirr, pour ô'aeo-sv. ^ Sur le vers 586 dus
Oiseaux d'Aristophane [R. llelmj. Maintien pur et simple du texte avec
explication. % Sur le Gorgias de Platon [P. Meyer]. 484» Ypàtx|j,a-[:a a le sens
de formules magiques écrites. ^ Sur le roman grec [G. Thiele). L'auteur
40 maintient contre E. Rohde son explication du passage de Cicéron, de inv.
I, 10, 27 relatif aux 3 genres de récit et affirme que Cicéron et Cornificius
ont puisé tous deux à une source anonyme commune. ^[ Liste des manus-
crits d'Oppien de Cilicie [R. Vâril. En tout 43, dont le plus important est
le G. Ambrosianus G. 222 (xiii* s.). If Sur Manilius [Th. Breiter^. Observa-
is lions et conjectures sur diverses leçons du ms. de la Bibliothèque nationale
de Madrid. <[[ De deux lettres de Cicéron à G. Trebonius [W. Sternkopf]. La
lettre XV, 20 doit avoir été écrite de Rome à la fm de l'année 708 ou au
commencement de l'année 709; La lettre XV, 21 quelques jours auparavant
de la campagne. A ce moment Trebonius venait de partir pour l'Espagne, f
50 Sur Plaute [J. Lange]. Stichusv. 145 Optume doit être mis dans la bouche
de Panegyris.
Ift 7» liv. Idée et mission de la littérature [0. Froehde]. L'auteur critique la
conceplion de la philologie de F. A. Wolf et lui reproche de n'être pas
JAHRBÙGHER (nEUE) FUR PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 59
systématique ; l'unité de but lui fait défaut. Bockh a fait un pas de plus
en faisant de la philologie la « science du connu », c.-à-d. de l'ensemble
des produits de l'esprit humain, et en l'identifiant ainsi avec l'histoire dans
l'acception la plus large du mot. Cependant lui aussi a fait erreur, en ne
faisant de la critique et de l'herméneutique que la critique littéraire dans 6
le sens moderne du mot. La liitérulure, en tant que science, embrasse les
produits de l'esprit humain de tous les peuples et de tous les temps, pro-
duits saisissables par l'écriture. Sa mission est de connaître l'essence de la
littérature, c.-à-d. des conditions dans lesquelles est née une œuvre litté-
raire. Cette mission s'accomplit de trois manières : a) par la reconstitution io
des textes sur la base de la tradition ; b) par l'explication de la formation
d'une œuvre littéraire; c) par l'examen de toute la littérature. Le premier
procédé comporte la recension et l'émendation, le 2» et le 3^ l'étude d'un
ouvrage, respectivement de la littérature entière, au point de vue du
fond, de la forme et du but. Les 3 procédés ne sauraient être séparés les 15
uns des autres. ^ Sur l'Autigone de Sophocle i V. PingelJ. Vers 4 lisez, au
lieu de a-crjî, àxïiç ; v, 2 à'ti pour ozi. 1[ La prétendue querelle de Zenon et
Théophraste [H. v. Arnim], L'auteur, s'en référant à son ouvrage « Étude
des sources de Philon d'Alexandrie », cherche à démontrer que les 4 preuves
invoquées contre l'éternité de l'univers, que l'on trouve dans Ps. Philon, 20
Tcepi à?6ap(TÎaç m<j[lov, (i. l'inégalité de la surface terrestre, 2. la décrois-
sance de la mer, 3. la dissolution de la matière, 4. la disparition d'espèces
entières d'animaux), non plus que leur réfutation ne sont tirées d'un
ouvrage de Théophraste. Elles n'ont rien de commun avec Zenon. On ne
saurait prouver cette origine zénonienne des preuves par la concordance 25
de toutes ou partie d'entre elles avec celles données par Lucrèce V 235-
415. L'article est dirigé contre Norden (Contributions à l'histoire de la phi-
losophie grecque. Jahrb. 19. Suppl. 440. ^ Sur Galien [G. Helmreich]. Les
éditions Aldine et de Bâle sont encore préférables à la dernière édition
critique de Kùhn. Correction de quelques passages. %^ Ad Statii Silvas so
Symbolae [F. Skutsch]. Les leçons manuscrites que l'on trouve dans
l'exemplaire de la bibliothèque Corsini de l'édition princeps sont de très
inégale valeur. Elles ne sont pas toutes de la main de Politien, et celles
qui sont de lui ne sont pas toutes tirées du Sangallensis aujourd'hui
perdu. Dans 82 passages seulement, il invoque formellement ce témoignage, '^^
probablement dans le but de réfuter les leçons de Domitius Galderinus. Là
où le Budensis (Vienne) est eu contradiction avec le Rehdigeranus
(Breslau), c'est la leçon du premier qui est préférable. ^ In Ciceronis ora-
tionem Pompeianam [F. Briill]. § 33. Lire : jam quid ego Ostiense. % De
l'origine et de la forme primitive de laTablede Peutinger[E. SchwederJ.I. On àO
ne doit pas conclure de cette carte que l'original dont elle dérive ait eu la
forme d'un long ruban et qu'il ait jamais servi à un usage pratique, soit pour
les militaires, soit pour les voyageurs. II. Pour se faire une idée positive de
la forme et de la destination de l'original de la tab. Peut., il faut se rap-
porter à d'autres cartes anciennes, spécialement à celle de Julius Honorius, 45
dont nous avons la description. Cette carte (du iv» siècle) était elliptique
avec l'Orient en haut. Celait une carte routière. Elle dérivait de la carte
universelle dressée par les ordres d'Auguste. H Sur les Res rusticae de
Varro |J. H. Schmalz]. II, 10, 8. Lisez : de nulricatu hoc dico, easdem fere
et nutrices et matres esse semel. Simul aspicit ad me, etc. f Sur Tite-Live 50
[F. LulerbacherJ. XXX VII, .56, 2. Lisez : de summa rerum senatus consti-
tuit : Lycaoniam oranem et Phrygiam utramque et Mysiam régi assignat.
tus» el9« liv. Études sur la constitution d'Athènes pendant la guerre du
60 189''|. — ALLEMAGNE.
Péloponnèse : I. Sur les magistrats civils [H. Miiller-Striibing]. Périciés,
Gléoii et Hyperbole n'ont pas présidé aux destinées d'Athènes en qualité
de stratèges, mais de directeurs des finances, magistrature qui existait
déjà au V» siècle. Pour appuyer son dire, l'auteur, s'en référant à son
b ouvrage " Aristophane et la critique historique ", examine à nouveau les
passages du grand comique grec ; Chevaliers, v. 946 et suiv. (passage mal
compris par Gilbert, Contribution à Thistoiro intérieure d'Athènes), la
Paix, r»7y, et les Oiseaux. Ce préposé aux finances, npQa-citrti, était un
magistrat compétent en matière financière, nommé tous les quatre ans par
10 le sénat. 11 n'avait pas d'attributions bien déterminées et siégeait an bou-
leutérion. En su qualité de conseiller officiel du sénat, il remplaçait, cas
échéant, l'JTrKTTaTr,;, soit au sénat, soit à l'assemblée. Toutes les fonctions
du sénat (pouvoir disciplinaire sur ses membres, surveillance d(! la (lotte,
des cavaliers et des hoplites, des stratèges même, entretien des relations
iti entre les états étrangers et l'Assemblée du peuple, conclusion de traités,
etc.), se faisaient par son intermédiaire. Mais ses attributions essentielles
étaient la direction et le contrôle des finances. 11 avait donc (toujours au
nom du sénat, bien entendu), à fixer les tributs des alliés, à alTermer les
péages, à régler les dépenses du culte, à faire rentrer les impôts arriérés,
-0 etc. Il avait sous ses ordres un certain nombre d'employés, entre autres
ràvxtYpaçsû;, qui le remplaçait en son absence, mais qui était réélu chaque
année. A la disgrâce momentanée de Périclès en 430, ce fut Eucratès, puis
Lysiclès et enfin Cléon qui furent les prostates du peuple. L'auteur
termine son article en comparant celte espèce de magistrature au " grand
25 pensionnaire de Hollande". ^ Sur la Politeia de Pfaton \0. Apelt]. 360 d,
lisez ïiXtôiajTaTo;. 473 d, itoXiTf/.a^ au lieu de uoXXat, o34 d, Ypâ(X(xa OU ypà[i[j.aT' au
lieu de YpajAiià?, I)'à8 c, Ttâvu y' à'^pr,. Tewaïa. If Sur Tite-Live |0. KellerJ.
XXIX, 27, 12. Lisez Pulchrum promuntorium. Beaucoup de fautes de
T. Live s'expliquent par la chute d'une ou plusieurs lettres, p. c, XXVI,
30 30, 1, il faut lire : in se gratiam publicam avertentes. X, 27, 3, Samnilibus
Gallisque. XXI, 4, 7, ajoutez eadera devant arma, X, 28, 12 et VII, 12, 14,
lisez vociferari. f Sur Pline, Naturalis Historia [E. Dittrich et Fleckeisenj.
XII, 18, Lisez : tune enim auctor ille historiarum condidit Thurios in
Italia. Cette conjecture est corroborée par la leçon du palimpseste de
35 Mone, qui porte historiarum (au lieu de historiam eam) et où Thuris pent
facilemeni, se confondre avec Thurios. ^ L'ordre de succession des 5 pre-
miers discours du Banquet de Platon [G. Schirlitz], Si l'on est au clair sur le
sens général et l'importance des 5 premiers discours du Banquet, il n'en
est pas de même de l'ordre de succession de ces discours. Ni le schéma
40 logique de Rdlscher, ni le groupement par paires de Steinhart, ni la loi
esthétique des contrastes de Hug ne peuvent expliquer d'une manière
satisfaisante le plan suivi par Platon dans l'ordonnance des discours.
Chaque orateur, quoique se plaçant à tort à son propre point de vue trop
exclusif, se rapproche cependant de plus en plus de la vérité, telle qu'elle
45 sera développée' par Socrate. Phèdre a tort de ne voir dans l'Amour qu'un
dieu qui produit certains effets, mais il a raison de dire que l'amour de
l'objet aimé vaut mieux que celui de l'objet aimant, parce que cet amour-
là est plus que l'enthousiasme. Le discours de Pausanias ne saurait être
compris qu'en l'opposant à celui de Phèdre, car, quoi qu'il en dise, Éros
^^ est chez lui un acte purement humain, comme le prouvent les différentes
manières de comprendre l'amour chez les différents peuples, surtout chez les
Athéniens. La conclusion des deux discours paraît la même, car pour l'un
et pour l'autre l'amour doit contribuer au développement moral, mais chez
JAHRBÛGHER (nEUE) FUR PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 61
run ce sens raoral est un effet de l'acte divin, chez l'autre il est le but
même de ceux qui aiment, donc l'effet d'un acte tout humain. H Sur
(làXiara dans les noms de nombre et les notions de mesure dans la
grécité classique [O. Schwab]. Travail de statistique. MàXtata ne se ren-
contre qu'en prose, jamais chez les poètes. Hérodote et Thucydide surtout B
s'en sont servis, le premier 21 fois, le second 53 ; le premier avec un adv,
ou une prépos. xf, ou è,-, le second de préférence seul et plutôt avant qu'après
le nom de nombre. Sa signification est non pas " tout au plus " ou "■ tout
au moins " ou " exactement " [Vomel] mais" environ ", " approximative-
ment ", sons conforme à la notion du superlatif relatif. ^ Sur le discours lo
de Démosthène de la couronne triérarchique [C. Riiger]. § 4. Il ne s'agit
pas de deux couronnes [KirchhoffJ, mais d'une seule, reconnue momenta-
nément à l'orateur, en attendant que la scène du couronnement ait lieu.
§ 6, lisez -/î'povi y'. § 7, lisez o^t ô'oùô'k'srt. § 22, lisez w; Tzlda-za-j. f Fabius
et Nicias [R. V. Scala]. La caractéristique de Fabius Maximus dans T. Live 15
(qui a suivi Cœlius Antipater) a été inspirée pnr celle de Nicias dans Thu-
cydide. ^ Études sur la transmission et la critique des Métamorphoses
d'Ovide. [H. Magnu.s] < cf. R. d. R., 16, H6, 17>. II. L'archétype. Tous les
mss. complets remontent à un archétype A qui présentait déjà qqs fautes.
Lire II, 31, ipse loco médius. II, 506, et rapido raptos per inania vento. III, 20
34, très vibrant linguae.VIIl, 557, turbineo juvenalia flumine. VIII, 482, non
obest imitala voluptas. IX, 558, lamen ut. X, 556, " libet hac requiescere
tecum " (et requievit) " humo " : pressitque et gramen et ipsam. XIII, 135,
hebes esse fatetur.) Dans un grand nombre d'autres passages, la leçon
de A doit être conservée malgré les apparences ; (I, 320, lire ado- 25
rant, etc). La majorité des bonnes leçons des manuscrits récents, les-
quelles ne se trouvaient pas dans A, sont des conjectures. Quelques-unes
semblent prouver que les copistes ont eu connaissance de la recension
dont nous avons quelques restes dans le fraginentum Bernense. Le frag-
mentum Lipsiense est peu important et ne présente aucune leçon prou- 30
vant son indépendance à l'égard de A. Le fragmentum Londinense a été
copié sur le même original que M, tandis que N est d'un degré plus éloigné.
Les deux fragments du cod. Vaticano-Urbinas 342 proviennent de A et
appartiennent à la famille BMN. Un fragment d'un cod. Harleianus
atteste qu'au xi« s. on avait un texte très mauvais en comparaison de A 35
et contaminé de plusieurs recensions. Un autre fragment (Paris, 12246)
semble de la môme origine. De deux fragments que Klein a ti'ouvés dans
lies couvertures de livres, le premier, qui n'est pas sans valeur, n'est pas
de la même famille que MN, quoique provenant de A. Les fragments de
Munich n'offrent pas d'intérêt. \ La construction lyrique de la première 40
épode d'Horace [E. Schweikert]. L'idée principale est contenue dans les
vers 15-22. Elle est préparée par les quatorze premiers vers et complétée
par les douze derniers. Chacune de ces trois parties se divise en trois.
1[^ 10" livr. L'ordre de succession des 5 premiers discours du Banquet de
Platon [G. Schirlitz]. (suite) Eryximaque voit l'Amour dans toute la nature, 45
dans la médecine, comme dans la musique et l'astronomie. L'avantage de
son discours, malgré ses imperfections logiques et éthiques, exposées tout
d'abord par l'auteur, est d'allier les deux discours précédents. L'Amour,
pour Eryximaque, est tout à la fois divin et humain. C'est un élan placé
dans chaque être par la divinité et mis en mouvement par la volonté so
humaine. Mais l'orateur n'indique ni la cause, ni le but de cet élan. Le dis-
cours d'Aristophane, sous une forme bizarre, a cependant son côté sérieux.
S'appuyant sur les résultats acquis par Eryximaque, le poète comique fait
62 1894. — ALLEMAGNE.
faire un pas de plus à la discussion. Il fait d'Eros un élan, une recherche
de la perfection, c.-à-d. le désir de compléter son individualité par une
autre individualité. Mais le discours d'Aristophane est imparfait en ce
sens qu'aucune des activités d'Eros, ni la reproduction, ni l'union des
5 êtres n'atteint cette perfection. ^ Sur Hérodote [K. Frey]. Le passage V 67,
important pour l'histoire de l'art dramatique, prouve que la " passion „
tragique existait déjà 50 ans avant l'apparition de Thespis. ^ Sur l'Antho-
logie grecque [H. StadtmiillerJ. I. Légende d'Atys VI, 218, 219, 220, 221 :
critique du texte. II. Les 4 épigrammes de Méléagre doivent se suivre dans
10 cet ordre : V, 175, 187, 182, IS-'i; en outre correction de quelques passages.
III. Etude critique des épigrammes de Poseidippe (V, 213) et d'Asklépiade
[V, 181 , 150). IV. Perses le Macédonien, appelé aussi le Thébain, est aussi bien
l'auteur de VI, 11''» que de VI, 112. V. Comparaison avec critique de texte de
l'épigramme de Moiro (VI, 119) avec celle d'Anyie (VII, 646), plus ancienne
15 que la première, t Sur la Politeia d'Aristote et sur l'histoire d'Hérodien
[G. -M. Sakorraphos]. Correction de 7 passages d'Aristote et de 19 d'Héro-
dien. ^ Sur le duel dans Lucien [E. HasseJ. Article de statistique dont les
résultats sont : 1) Art. féminin ace. tw, gén. xaiv et toïv, dat. xaïv. 2) L'ar-
ticle accompagne toujours les parties du corps doubles. 3) Sjo reste inva-
20 riable au gén, et dat. ou se change en ôuoïv, non Susïv. 4) La loi de concor-
dance entre sujet, prédicat, et attribut est rigoureusement suivie par
Lucien, qui emploie donc le duel comme les auteurs attiques et peut pas-
ser pour un des bons maîtres du style grec. ^ Pays disparus de l'antiquité
[C Krauth]. I. La frontière Est de la terre habitée et l'Araxe. L'auteur s'eflor-
23 cera dans la suite de faire la topographie de pays disparus depuis l'antiquité,
comme la Scythie, l'Inde antérieure, la Sogdiane, la Bactriane, l'Hyrcanie,
la Parthie et le pays des Sères. Mais avant tout il s'agit de fixer la fron-
tière Est de la terre habitée et la position de l'Araxe. Les légendes
grecques, entre autres les légendes argiennes, d'Inachus à Danaiis, celles
30 d'Héraklès et celles de Dionysos, les nombreuses expéditions des princes
grecs dont parlent les poètes homériques, l'expédition des Argonautes,
celle des 7 chefs et des Epigones, la guerre de Troie engagent à chercher
les sources de la civilisation -égyptienne dans les contrées caucasiques et
à envisager la côte occidentale de l'Océan caspien comme la frontière de
33 la terre habitée. La comparaison entre Homère et Hérodote nous amène à
voir dans les Ethiopiens d'Homère, les Egyptiens du Caucase. Le centre
de cette culture était Hekatompylos en Parthie, la Thèbes aux
100 portes d'Homère, auj. Tiflis, Les Danaëns n'ont pas d'autre origine. A
cette époque-là l'Europe, l'Asie et la Lybie n'étaient pas encore distinctes
-40 de nom. (A suivre]. ^ In Giceronis epistulas ad Atticum |L. GurlittJ. XIV,
12, 2, lisez : Quem quidem sui Caesarem salutabant, Philippus non, itaque
ne nos quidem, quemquain negant posse bonum civem (sous-entendu eum
ita salutare) t Sur Catulle [R. PaukstadtJ 61, 136, lisez : sordebant tibi
malulae. % De l'extension du territoire des Helvètes [G. Huboj. César (I,
45 2, 5) donne comme longueur du pays des Helvètes 240 milles et comme lar-
geur 180. Ce premier chiffre correspond à 200 kilomètres pris à la distance
du pas de l'Écluse à Sainte-Marguerite sur le Rhin. La largeur mesurée de
Klingnau à Dissentis ne peut être de 180 milles ; à vol d'oiseau elle est de
74, si nous supposons que César mesure les détours du chemin, on peut
so admettre qu'il a écrit LXXX qu'un copiste a transformé en CLXXX.
L'étendue de l'Helvétie était de 28,000 kilomètres carrés, ce qui suppose une
population de 10 têtes par kilomètre carré. ^ Anciennes et nouvelles obser-
vations sur les -trois premiers livres de Quintilien [M. KiderlinJ. I, 3, 12,
JAHRBÙGHER (nEUE) FUR PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 63
l'auteur uiaiutieul sa conjecture par laquelle il introduit meus est après
maxime. 1,4,10, lisez : quia "iam„ i ut "uiam,, scribitur atque " uos ,,
ut " tues „ et (au lieu de at) quae ut uocales. . . nam si quis pulat (au lieu
de nisi q. p.) II, 11, 6, l'auteur maintient sa conjecture quidam plurimum
videntur habere ratioais et donne à ratio, le même sens de méthode ^
qu'au § 4. II, 17, 30, lisez : accidere hoc rlietorice suo operi; ajoutez : et dicen-
dis contraria après aut dicenda. II, 18, u, lisez : in una ex tribus artibus.
II, 20, 5, planioreboc. II, 21, 23, supprimez : paene. III, 1, 18, après Theo-
dorei, ajoutez : ad eas se astringunt et lisez sequentium au lieu de
sequendi. III, 3, 2-3, supprimez : quarta et quintus. III, 4, 6, mettez deux 10
points après succurit et une virgule après judicia. III, 5, 1, l'auteur main-
tient sa conjecture constates lis quae significantur et ex iis quae signi-
ficant. ^ Sur l'originalité des naturales quaestionesde Sénèque [A. Nehring],
L'auteur se défend contre M. J. MûUer d'Insbruck d'avoir voulu dans deux
programmes de Wolfenbuttel sur les opinions géologiques de Sénèque ^^
(1873 et 76) vanter l'originalité de ce philosophe. Son but est seulement de
montrer l'importance des naturales quaestiones vis-à-vis de la naturalis
historia de Pline.
*i\ 11* livr. L'ordre de succession des 5 premiers discours du Banquet
[C. Schirlitz] (suite), Agathon prétend aussi, comme ses prédéceseurs, *o
louer ou Éros un dieu et un dieu personnel, le meilleur et le plus beau
de tous. Mais, au fond, pour lui aussi, l'amour est une force, un élan, une
activité tout intérieure et spontanée, comme le prouvent les épithètes et
les effets que Torateur lui attribue. Cette activité ne vise plus, comme
dans le discours d'Aristophane, à l'unité de l'être, mais elle tend à une ^^
perfection qui comprend en elle-même le beau et dès lors aussi le bien,
car le bien n'est qu'une conséquence du beau ou coïncide avec lui. Les
iiualités d'Éros sont, en effet, de nature éthique et esthétique. Ce beau,
aux yeux d'Agathon, se manifeste dans la production corporelle et dans la
production spirituelle. Comment, c'est ce que le discours de Socrate mettra ^^
en parfaite évidence. Socrate commence par réfuter l'idée principale des
trois premiers orateurs eu disant que l'Amour n'est ni un dieu (Phèdre),
ni un homme (Pausanias), ni uu Sat'iJiwv immanent dans toute la nature
(Eryximaque). Contre Aristophane, Socrate déclare que l'amour est un
élan vers la possession éternelle du bien. En réponse à Agathon enfin, ^^
le sixième orateur fait d'Éros une recherche du bien absolu, du bien en
soi et de l'immortalité. Ainsi donc, non seulement les cinq orateurs fout
l'éloge de l'Amour, chacun selon son propre caractère, mais encore
ces cinq discours forment un tout homogène et obéissent à un plan nette-
ment déterminé. ^ Sur Strabon [0. Keller]. XIV, 650, lire a> au lieu de *û
pw-î Sur la syntaxe de Ptolémée [F. Hultsch]. Dans l'Astronomie de Ptolé-
mée, publiée par l'abbé Halma, il faut lire, vol, I, p. 421, 9-15 éê5o[jiYixo(j-ro[ji6voi(;
et non iêooMxoffToï; (xévotc Les fractions s'expriment en grec par les ordi-
naux, excepté Trpwxov et Se-jtepov ; de là vient dans Archimède et Ptolémée
cette forme éêôoiiï)xo(jTô(iovov, Enfin, VI, p. 408, 14, lisez a-o^êalri et non *5
<Ty(iêa(vot. ^ Sur Démosthène [J. Oeri]. l" Olymthienne, 7, lisez xxvx' av et
noa Taux' àv, If Pays disparus de l'antiquité. I, La frontière Est de la terre
habitée et l'Araxe [C. Kraulh], Suite. Les philosophes ioniens de l'Asie-
Mineure aux vu» et vi- siècles av. J. C. divisaient la terre en deux parties,
l'Europe au N., l'Asie (y compris la Libye) au S. L'Isthme caucasique for- ^^
mait la séparation. La division en trois parties date de l'expédition autour
de la Libye entreprise pour le roi d'Egypte Necos par les Phéniciens vers la
fin du vii« siècle. Mais ces philosophes regardaient encore la rive occiden-
64 1894. — ALLEMAGNE.
taie de la Mer Caspienne comme la frontière Est de la terre ot n'avaient
tiucune idée de l'étendue de l'Europe du côté Nord. Les provinces les plus
orientales de l'empire perse, l'IIyrcanie, la Sogdiane et la Bactriane
(levaient donc êti^e situées en deçà et non au delà de la Mer Caspienne.
5 De même les Massagètes habitaient au N.-O. de cette mer, sur les bords de
l'Araxe. Ce fleuve n'est pas autre chose que le Manytsch, dont une partie
(les eaux, au dire d'Aristote, s'écoulait dans le Palus MaeoLis et l'autre dans
le lac Caspien. Hérodote le confondait à tort avec l'Araxe arménien, qui se
jette dans l'extrémité sud de la mer Caspienne, mais n'a jamais formé la
10 limite entre l'Europe et l'Asie. Enfin l'Inde, la dernière contrée habitée à
l'Est, était limitée au Nord par TAraxe-Manytsch, à- l'Est par la mer Cas-
pienne et la terre inhabitée, au Sud par la mer Rouge ou Océan Indien.
^ Une traduction de Paul Diacre tirée de l'anthologie grecque [M. Ruben-
sohn]. Paul Diacre aurait ajouté à une lettre de l'an 782, adressée à Charle-
1^ magne, une traduction latine d'une épigramme de l'anthologie grecque.
Cette traduction a (dans le ms. de Beauvais) deux vers qui ne corres-
pondent pas au texte grec ; ces deux vers ne doivent pas être authentiques.
f Sur Hesychius [H. Lewy]. La troisième glose après xexyTrTây.aTiv doit se
lire : v.zxv^pHubixi •èxxetiij.fio-ôai 2. La première glose : xuxXai^à ôiiipa 'Ta xv) -/eipt
20 é),t(T<(T>($iJieva. 3. La deuxième: xux)axTi -xatATtûXr]. 4. Au lieu de y.éi.\i.\).Bi x(x6é!;et,
lisez : xa(ji|jLé<v£>i ••Aa.blî^ei. 5. Au lieu de èvapôiv •ÈTtaùaaxo (txÛ),(i)v, lisez : ^vapov
ÈCTTuâaavTO ffxûXov. 6. Au lieu de y($va, lisez : -;oQo\il. 7. Au lieu de Kridû, lisez :
Kw/j. 8. Après àppaSojv, conservez ayxiffTpov. 9. Devant àppdiêy)) ajoutez
àppaêwTôç et ne changez rien à la glose. 10. Après xouêYi).6ç, lisez : crtiêe-j;.
25 11. Ne changez rien à la glose Y,l(jxix[t.(x, ou, tout au plus, lisez : xupxév, au
lieu de xupT(5ç. 12. Au lieu de A-jaXoç, lisez : Aua>,o;,î Sur TibuUe (Lygdamus)
[F. Wilhelm]. Analyse de l'élégie III, 6, qui prouve que l'auteur n'est pas sans
talent et que cette pièce est la meilleure que nous ayons de lui. f Sur la Pom-
peiana de Cicéron [V. SternkopfJ. Réfutation de la conjecture de Briill (voir
30 plus haut, p. 59, 1. 38). % Sur les fables de Phèdre [F. Polie]. V, 7, /4, lisez :
notior fauno fuit, et par fauno, entendez Marsyas. 1[ Sur Pomponius Mêla [C.
F. W. Millier]. II, 1, 5. lisez : facie Persici ensis adfecta est. III, 6, 3, nonnisi
dedita, en ajoutant peut-être opéra. ^ Sur le Gato major de Cicéron [P. D. Ch.
IlenningsJ. § 28, lisez : illud in voce sublentescit. ^ Sur les Métamorphoses
35 d'Ovide et Germanicus [E. Goebel]. Met. XV, 838, cognata sidéra s'explique par
ce fait que César est d'origine divine. Il faut comprendre de même le maiernis
reddidit astris des Phaenomena de Germanicus, 560. ^ De Germanico Phaeno-
menon prooemio [E. Goebel], v. 15. il faut peut-être lire coeptumque secuudes.
•I^ 12e livr. Sur le pentathle des Grecs [F. Miej. I. Les 5 combats du pen-
w tathle et les représentations artistiques. L'auteur démontre en l" que les
représentations artistiques du pentathle se contredisent et ne prouvent
rien quant aux différents genres de combat. IL L'ordre de succession des
5 combats. Leceste venait sûrement le dernier,le saut ou la course le t", le
jet du javelot était 4". On ne saurait se prononcer sûrement pour le reste ; la
45 physiologie ne donne aucune indication positive. III. Sur certaines parties
du pentathle. La course se faisait par groupes (souvent de 4 coureurs), puis
isolément pour les vainqueurs de chaque groupe. On penche à croire que
dans le pentathle il s'agissait de la course simple (ffxàSiov), plutôt que de
la course double (5tau),o;). Pour le saut, on se servait d'haltères et d'un
50 tremplin éloigné de 50 pieds. Sans doute, on faisait deux pas avant le der-
nier saut. On ne jetait le disque qu'une fois, — 3 disques suffisaient aux
concurrents. Le javelot, se jetait le plus loin possible et non contre un but
déterminé, comme on pourrait le croire d'après Pind, 01., 13, 93; 10, 71,
JAHRBÛCHER (nEUE) FUR PHILOLOGIE UND PAEDAGOGIK. 65
Nem., 9, ÎJ3. IV. La victoire au pentathle. L'assertion d'après laquelle il
fallait an moins 3 victoires partielles pour obtenir la victoire déQnitive ne
repose sur aucune tradition, pas plus sur le passage du Schol. rec. d'Esch.
Agam., 172, que sur Pollux, III, 151. Les règles de la lutte au pentathle
sont les mômes que celles de la lutte ordinaire. Un seul est vainqueur ; 8
point de 2* ou de 3» prix. La victoire à la lutte l'emportait sur les victoires
aux autres combats (tel le combat mythique dans Philostrale, II, 2G1),
mais n'équivalait pas à deux do celles-là. La victoire dérinitivo pouvait
aussi être accordée aux vainqueurs dans 3 combats, surtout après le jet
du javelot, qui occupait sans doute le 3" ou plutôt le 4" rang. ^ Sur la iO
Polileia de Platon [K. J. Liebholdj. I, 342», lisez : oWô'o-ri 3'i3'» 8iaxEt<Teai (et
non ôtavoEîdOai 349'! otot oîaTtsp soiy.ev. 'AXXà xt où |i,éXX£t ; 3o2'*<- ext [lèv yàp et
non oTt... If Sur les manuscrits de la Politique d'Aristote [F. Susemihl].
Le nombre des leçons correctes de la famille de mss IP, comparativement
à n^, est dans un rapport de 24 à 19 pour le premier livre, de Oo ou 06 16
contre 42 ou 43 pour le second. Examen de 12 passages où l'auteur main-
tient contre W. L. Neumann la supériorité de fP sur IR ^ Sur l'Auligone
de Sophocle [V. PingelJ. La conjecture àxYïç arsp (Soph. Antig., 4) remonte à
F. Ast. % Ad Statii Silvas symbolae [F. Skutsch et F. VoUmer], I, 2, 100.
La leçon externa est bonne. I, 4, 27, il faut sous-entendre addit. I, 6, 37 et 20
38, lisez : pascat, hanc Annona diem. II, praef. 25, lisez : celeremus, au
lieu de consuleremus. II, 1, 5, sed tu comitem. Il, 1, 64, aque ipso revo-
cabit ad oscula poste. II, 1, 67, conservez fateor. II, 1, 71, lisez : dum modo,
et à la fin du vers précédent, mettez une virgule. Il, 1, 193, tergenteiu
pectore ceras. II, 2, 60, nn;î. II, 5, 18, totas. II, 6, 6, mettez une virgule «
avant at et n'en mettez point après procul. II, 7, 15, umbra signifie feuil-
lage. III, praef. 23, lisez : scis, au lieu de scit. III, 1, 164, lisez : ipse, au
lieu de ipsum. III, 2, 82, lisez : quove n. c. pectore s. quove q. p. d. III,
4, 75, lisez : solos. III, 5, 9, lisez : intersectas. III, o, 45, graias latias 49
quam (quam saevi !) III, 5, lO'i, Aenarimque lacus. IV, 2, 7, qua solvere 30
grates. IV, 4, 83, tosto. IV, 6, 47, nec tardus. IV, 8, 28, sed juveni lactanda
et virgo parenti. IV, 8, 54, patrii. V, 1, 18, mettez une ponctuation après
aurem. V, 1, 28, audita comis. V, 1, 66, metus et majora vocassent. V, 1,
76, vauamque. V. 1, 96, inter missus. en prenant inter comme prépo-
sition placée après son complément. V. 1, 110, gaudia paene. V, 1,36
190, quod niteat. V, 2, 13, mettez une virgule après annis et supprimez-
la après oneri. V, 2, 123, metas. V, 2, 125, ducis indulgentia. V, 3,
55, fossa, 57, ligarem. V, 3, 105. afïlato monte. V, 3, 127. Le nom de
la ville est encore incertain ; lisez : gravidus qua puppe magister.
V, 3, 171, domus. % De deux lettres de Gicéron à G. Trebonius [R. Leyds]. 40
Gf. pi, h. Contrairement à V. Sternkopf, l'auteur croit que les mots : qui
Romae erunt n'indiquent point que Gicéron fût alors à Rome ; il se désigne
lui-même comme étant provincialis amicus. ^ Sur la vie d'Horace par
Suétone [F. Heidenhain]. Dans la lettre d'Auguste à Mécène que renferme
cette vita, lisez : Satrapica mensa, au lieu de parasilica mensa. If Sur la 45
table de Peutiger [F. PhilippiJ. Contrairement à l'opinion de Schweder
(voir p. 59, 1. 39), l'auteur pense que l'original de cette table avait la
même forme de rouleau et que ce n'était pas une carte géographique
mais une représentation graphique du réseau des routes à Pusage des
voyageurs. ^ Sur le Ménon de Platon [O. Apelt), 98s lisez : ovT'ÈTrixTOTa. ^ 50
Sur les oracles sibyllins [A. Rzach]. Correction de 6 passages, t Le manus-
crit de Salluste de Trêves [T. Opitz]. Le fragment de Salluste collalionné
par K. Hamann appartient à la seconde classe des manuscrits de ce
R. DE PHILOL. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 5.
66 1894. — ALLEMAGNE.
auteur. Il se rapproche beaucoup du ms. m. Les leçons qui lui sont
propres ne doivent être adoptées qu'avec précaution.
1I\ T. U9 et 150 (1894) Pliilologie, l"» livr. Idée et mission de la littérature
(Suite, voir p. 58, 1. 52) |0. Froehde]. L'auteur propose le système sui-
5 vaut pour la science littéraire. A. Partie générale : 1 Encyclopédie, 2
Histoire, 3 Méthodologie de la science littéraire. B. Partie spéciale : I.
Science littéraire pure, 1) théorie littéraire (Litteraturlehre), 2 histoire
littéraire; II Science littéraire appliquée, 3) manifestation de la littérature.
^ Sur les Fastes d'Ovide [F. IlarderJ. I. Lisez ; argutaque prodit hirundo.
10 \ Trois chansons de mendiant chantées en Grèce dans les processions [R.
Peppmiiller]. I. Dans l'Eiresione d'Homère, soit dans le p(o; 'Ojii^pou, soit
dans Suidas (s. V. "Ojj,y)poç), lisez : V. 2, irXouTOÏ pour Sûvatai et npinoi pour
Tipénet ; V. 6, êpTiou (d'après le pt'oç) pour 'ipmo (Suidas) ; v. 7, ajoutez au com-
mencement du vers le mot rfi\)Q ; v. 8, conservez StippàSa et {l[jL(Atv (pio;); v.l3,
15 lisez : Tiupvà, Trpb; 'AudXXwvoç àymioç avtofjLat <y|jL[A£>. 2 Traduction alle-
mande du x£>-'8ôvi(T[ia chanté à Rhodes au mois de Ba8p6[iioç qui correspond
au mois MaifAaxTripitôv du calendrier attique. 3 Kopàviaixa du Phénix de
Colophon. Placez les vers 18-20 après le v. 7. % Sur l'Enéide de Virgile [E.
Schulze]. II, 117, lisez : vertistis ad oras; II, 174, ipsa signilie « d'elle-
20 lurme ». ^ Changement de significations de quelques termes s'appliquarit
au théâtre grec |W. Christ]. Résultat des recherches faites sur le théâtre
grec par MM. E. Bodensteiner et R. Weissmann. Le théâtre grec du v« s.
n'a pas eu de Xoyeîov rehaussé ; il n'a eu que deux TtàpoSoi, mais non avw
xai xdcTw TtàpoSot ; le chœur et les acteurs, en entrant en scène par le côté,
25 devaient monter pour atteindre l'endroit où ils se tenaient pendant la
pièce, au moins dans plusieurs pièces. Tantôt le mot Ou(iéXiQ signifie par
opposition au mot axrjvv^ la place spécialement réservée aux représentations
musicales et aux chants des chœurs; tantôt il est employé dans le même
sens que av.-i\vy] pour désigner la place où les drames se jouent. 'Op-/YicrTpa
30 désigne d'abord un endroit diiïérent de la a-xïjvvî ou du Xoyeïov ; plus tard il
est confondu avec ces mêmes termes. Différentes significations des mots
CTXï)vr), TipocrxViov, TtâpoSoi. 1[ Sur les satires de Varron [0. Keller] p. 142 R.
fr. 183 B, lisez : ubi grues pascantur; p. 161 R. fr. 276 B, quam nautici
cquisones per viam ducerent loro. % Sur Juvénal LO. Keller]. L'Umbricius
35 de la sat. 3 semble être un personnage réel ; on a trouvé ce nom ainsi que
celui d'une Umbricia sur une inscription de Puteoli. If Les ports de Garthage
[O. Meltzer]. Polémique contre l'article de Raimund Ôhler (voir p. 57, 1. 30)
et de Vernaz dans Rev. archéol. <R. d. R., 12, 276, 21 ; 277, 24 >. 1" Ôhler
admet trois ports tandis queks auteurs n'en mentionnent que deux. 2» Le
40 port marchand, d'après son hypothèse, aurait été complètement sans
défense. 3o II est impossible d'admettre que la digue de Scipion ait com-
plètement disparu. % Les quinze jours du passage des Alpes par Annibal.
[F. Lutterbacher]. Annibal arriva au sommet le 9« jour; il s'y reposa jus-
qu'au matin du 11» jour. Un glissement de terrain le retint trois jours (et
45 non quatre comme le veut T. Live). Le quinzième jour, il arriva au pied de
la montagne. ^ La composition du prologue dans l'ancienne comédie atti-
que [F. A. Blank]. Le prologue de la comédie s'est développé indépen-
damment de celui de la tragédie et à la même époque, si ce n'est plus tôt.
^ Sur les Einphylia d'Appien [K. Niemeyer]. I, 28, lisez : 'O 'ATtouXriioç...
50 -/sipoTovta; TcpoEffTwra. Ce passage signifie : Apulée se présenta pour un second
Iribunat et .s'arrangea pour que ce tribunat coïncidât avec la préture de
Glaucia, lequel avait (comme tribun) la présidence dans cette élection
tribunicienne. t Sur la transmission de la Vita Terenlii dans le commen-
jahrbOcher (neue) fur philologie und paedagogik. 67
taire de Donat [R. Biittner]. La collation du codex Dresdensis faite par
Vablen pour Schopen et qui se trouve dans le Suétone de Reifferscheid
est beaucoup meilleure que celle de Jungmann et Leep qui se trouve dans
les opuscules de Ritscbl (III, p. 216). ^ Sur les Gatilinaires de Cicéron [A.
Greef]. II § 18, lisez : imprudentissima au lieu de impudentissima ^ Sur 5
les odes d'Horace [A, Uppenkamp]. I, 2, 32, Apollon est appelé ici augure
parce qu'il doit indiquer les moyens par lesquels les mauvais présages
doivent être détournés. I. 7, Dans cette ode Plaucus est comparé avec
Teucer parce que comme lui il est exilé loin de sa patrie et que comme
lui il est accusé d'avoir contribué à la mort de son frère. Le sens du mor- io
ceau est donc : Tibur est pour nous le séjour le plus agréable. Cependant
lors même que tu ne crois pas pouvoir y demeurer, ne reste pas toujours
dans la tristesse, mais noie tes chagrins dans le vin et console-toi par
l'exemple de Teucer banni, en pensant que tu peux être heureux partout.
I, 15, IS. carmina dividere « signifie diviser une poésie en strophes ». Car- \t
men est originairement un discours divisé (de carëre, carder).
%*i 2" liv. Le bouclier d'Achille et les fouilles de Mycènes [H. Kluge].
Homère n'a pas eu sous les yeux de bouclier semblable à celui qu'il a décrit.
Il est probable que des vases phéniciens ornés de figures lui ont servi de
modèle. Le poète ne s'est guère fait une idée bien claire de la distribution 20
des scènes et des figures sur le bouclier. Cependant il faut reconnaître un
certain plan dans les grandes lignes de la description entière. Dans l'idée
du poète, les scènes et figures des quatre grands cercles concentriques
ont été en partie exécutées en travail repoussé. ^ Sur le Chrysippe d'Euri-
pide [V. PingelJ. Eur. fr. 839, v. 12-4. Nauck, Trag. trag. graec. fragm. 2B
p. 633, lisez : au v. 13, 8taxpiv(5(ievov S'iXko-Kpôaallov au lieu de 6iaxpiv6|i£vov
ô'à'XXo Tipô; aXXou. Le fond de la pensée ne doit pas son origine à l'influence
de la philosophie, mais plutôt à celle d'Hésiode, d'Eschyle (Danaïdes, cf.
fr. 4^1 Nauck) et d'Epicharme (apud Plut, consol. ad ApoU. 110*). f Sur l'his-
toire de la littérature alexandrine |F. Susemihl]. i Aratus et les stoïciens. 30
Aratus aura composé son poème «I>aivd[i.£va xat AtaarKAeïa dans les dernières
années de son séjour à Athènes. Après être entré en rapport avec les stoï-
ciens. 2 Sur la iv idylle de Théocrite. 11 ne faut pas chercher derrière
Corydon le poète Alexandre l'Etolien, ni derrière Battus le poète Callma-
chus. ^ Contribution à la critique des fastes [R. Th. A. Fruin]. I. Les 36
magistrats de l'an 374 étaient 8 tribuns militaires et deux censeurs. II. Les
magistratus suffecti des deux premiers siècles de la république. Les fasti
capitolini n'indiquent des magistrats suffecti authentiques (sauf pour la
censure), qu'à partir de la seconde moitié du v» s. av. J.-C Avant cette
époque, l'auteur de ces fastes a souvent inventé des magistrats suffecti 40
quand il trouvait dans ses sources deux noms différents. III. Les années des
dictateurs. Pour arriver à la solution de ce problème, il faut étudier les
sources qui indiquent des années de dictateur, spécialement Idacius. IV.
Les noms des interrègnes des deux premiers siècles de la république, cités
par T. Live, sont probablement l'œuvre d'un falsificateur qui a pris pour 4s
règle de donner comme tels des magistrats qu'il a trouvés avant et après
l'interrègne. Ce falsiflcateur.'est peut-être Macer. V. Claudius Drusus dont il
est question dans Suétone, Tib. c. 2, n'est pas le censeur Ap. Claudius Caecus
comme le croit Mommsen, mais son flls aîné appelé ordinairement Ap.
Claudius Rufus. ^ Sur les Apomnemoneumata de Xénophon [K. J. Liebhold]. so
IL 3, 6, lisez : 7:£ipa)|j,£vov £\Lk àviav oùx Sti ou bien où'/ oua); av 6uva((jiriv au lieu
de oûx av 6uvaî(ir)v. 1 Les ports de Carthage, fin [O. Meltzer]. Justification
de l'opinion de Falbe sur la position de l'entrée commune des deux ports.
68 1894. — ALLEMAGNE.
La mer intérieure et peu profonde dont parle Polybe (XXXIX, 3 An.) est
l'espace indiqué par Falbe entre la côte et la ligne pointée septentrionale.
Explication topographique des opérations du siège de Scipion. Le cothon
doit avoir compris tous les ports, aussi bien le port marchand que le port
8 de guerre. La solution définitive de tous ces problèmes dépend maintenant
des archéologues français. ^ Sur T. Live [K. J. LiebholdJ. XXI, 'Ô3, 4, lisez :
non Siciliam agi ac Sardiniam. ^ Remèdes surnaturels du temps de Galien
[R. FuchsJ. L'indication de ces remèdes ne peut servir à l'art de guérir,
mais seulement à l'histoire de la médecine, par l'intermédiaire des philo-
10 logues. ^ Annonce de Philopatris, conventicule païen du vu" siècle, à
Gonstantinople, par Robert Crampe [F. Perle]. Solution nouvelle et très
ingénieuse du problème que pose le dialogue de Philopatris, attribué à
Lucien. Il aurait été écrit en 623 sousl'empereurlleraclius. Il serait destiné
à combattre les nombreux païens ([ui existaient encore à Byzance.
15 ^^ 3» livr. Sur la forme disyllabique du gén. Hyi^Ioç dans Homère [II.
Dïmtzer]. D. soutient que le gén. llr^Xéo; peut être mesuré comme spondée
et réfute surtout les raisons alléguées contre cette assertion par E. Goebel
dans Neue Jahrb. lùr Philol. 1891 <R. d. R. 10, 117, 22>.1[ E. Mugke,
De consomrum in graeca lingua praeler Asialicorum dinleclum aeolicam gemina-
20 tione Pars, altéra IZiemcrj. L'auteur y examine les consonnes doublées
aa, U, pp, (AjA, vv, et les différentes manières dont cette assimilation s'est
produite, ensuite Ttu, tt, êS, enfin xx et yy, et les aspirées doublées. ^ Sur
la chronologie de quelques drames attiques [N. ChristJ. I. L'apparition du
« deus ex machina » n'a lieu que dans les pièces représentées pendant les
26 2 dernières décades du v» s. Les tragédies, dans lesquelles elle a été
annoncée par un acteur ou par le chœur, sont plus anciennes que celles
où le dieu apparaît directement. Héraclès et Ion d'Euripide .sont les pièces
les plus anciennes dans lesquelles l'apparition du « deus ex machina » ait
lieu. H. Dans les 3 dernières décades du v» s. et au commencement du
30 IV s., lascène(XoY£ïov)étaitunpeu plus élevée que l'orchestre; on n'y montait
pas par un escalier, mais par un plan incliné. % Sur Apollodore (fragm.
Sabbaïtica) [0. HôferJ. Dans les fragments d'ApoUodore publiés par Papado-
poulosKerameus, p. 16G, lisez : xbv 7rp<5T£pov aù-cvi; avSpa xTEtvaç au lieu de
xxe^vavToç. U Sur le poète comique Cratès [F. Hultsch). Cratès dans le vers
36 r,iA(£XTov èffTt /puioO, (jLavôâvetç, ôxtw [ioXoc cité dans l'Ouomasticon de PoUux^
désigne par r,(Ai£XTov une pièce de monnaie ayant la même valeur que
8 oboles attiques. Réfutation de rexplicati(m donnée par Th. Reinach, Les
origines du bimétallisme, p. 29 et 30. ^ Sur l'Enéide de Virgile |R. Meiss-
nerj. 1, 390, lisez : aut cuptis jam respirare videnlur. \ Sur la politique
40 d'Alexandre le Grand [W. SchwarzJ. Contrairement à l'opinion de Grote,
Alexandre a montré dans la fondation d'Alexandrie un grand sens poli-
tique. Il a fondé ainsi un Etat moitié égyptien moitié grec où ce dernier
élément devait finir par avoir la prépondérance. Les Ptolémées ont conti-
nué sou œuvre, f Études sur la transmission et la critique des Métamor-
46 phoses d'Ovide [H. Magnus]. Suite voir p. 01, 1. 17. III. La famille O. Les
mss M (Marcianus Florentinus 225) et la première main de N (Neapolitanus
IV, F, 3) appartiennent à une même famille O. C'est ce que prouvent un
certain nombre de fautes communes et le fait qu'ils sont incomplets à par-
tir de XIV, 838. D'autre part O présentait en beaucoup de passages la bonne
50 leçon. Aussi les leçons de O doivent-elles être considérées en toute pre-
mière ligne. Il serait désirable de trouver un ms. représentant la famille
opposée d'une manière authentique. H Quoque et proporro |F. Polie]. L'ori-
gine de quoque doit être un redoublement de que qui a subi une assimi-
JAHRESBERICHT VON IWAN MÛLLER. 69
lation. De même proporro est pour porroporro. ^ Correspondances do Cicé-
ron et leur diffusion sous Auguste [L. Gurlitt]. Réfutation de la théorie de
Léo sur l'époque de la publication des diverses correspondances de Cicé-
ron, et spécialement pour l'édition de Tiron conten.int toutes les lettres
sauf celles à Atticus. Léo, d'après Biicheler, pense que cette collection a »
paru seulement après l'an 5'. : 1» parce que Ascanius qui a composé son
commentaire en 54, ne la connaît pas; 2° parce que [)lusieurs passages sur
le divus Juiius n'auraient pu être publiés du vivant d'Auguste ou de
Tibère. Mais Cornélius Nepos a dû connaître une collection de lettres à
Atticus plus considérable que la nôtre, peut-être embrassant 19 livres io
(undeviginti pour undecimi). D'autre part les livres XIII, V, VI des epp.
ad familiares ont été publiés du vivant même de Ciccron et d'après son
plan. Les autres à différentes époques. Ils ne contiennent aucune lettre
postérieure au milieu de juillet 43. Mais pltisieurs lettres ad Caesarem
juniorem sont postérieures. Les lettres ad Brutum s'arrêtent au 27 juil- 15
let 43. Il faut en conclure que les lettres de Gicéron furent publiées sous le
règne d'Auguste peu après la bataille d'Actium et que les lettres des der-
niers temps de la vie de Gicéron furent élaguées par égard pour l'empereur
excepté celles qui lui étaient adressées. Le silence d'Ascanius ne prouve
rien, si ce n'est que les lettres de Cicéron n'étaient pas considérées comme 20
un document historique. J. Lrcoutre et P. Dessoûla vy.
Jahresbericht ùber die Fortschritte der klassischen Alter-
thumswissenschaft. 21^ année. GRIECIIIbClIE KLASSIKER'. Aristote
'Aeïjvaîwv llo).nr£{a (1891-io juillet 1892). [Valerian von Schoffer|. Le rp.,
habitant Moscou, regrette de n'avoir pu connaître directement les travaux 25
français parus dans la Revue de Philologie et la Revue des Études grecques,
ainsi que nombre d'études parues dans des journaux qui n'ont rien de
philologique. Editions. Ed. princeps par F. G. Kbnyon. Malgré tout le
mérite de l'auteur, cette édition n'a déjà plus qu'un intérêt historique,
ainsi que la 2«, qui n'est qu'une réimpression où les fautes typographiques so
ont été corrigées. La 1" édit. du fac-similé du papyrus en phototypie pré-
sentait une erreur d'arrangement réparée dans la seconde. Ed. G. Ferrini,
texte et trad. ital. Œuvre méritoire d'un homme qui n'est pas un philo-
logue. Ed. A. A r A 0 C) N I K H i] . S[>éculalion de librairie sans aucune valeur.
Ed. G. Kaibel etU.de WiLAMOvvnz-MfEi.LENDORKF. Excellente; la première 35
éd. vraiment critique. Ed. II. van Uerwerden et J. van Leeuwen. Il est
regrettable que ces éditeurs n'aient pas eu à leur disposition, comme les
précédents, les communications personnelles de Kenyon. Néanmoins leur
œuvre contenait beaucoup de bon. 2* éd. Kaibel-Wilamowitz, un peu
plus conservatrice que la première. On ne peut y reprendre qu'une ten- 40
dance exagérée à admettre des lacunes. 3» éd. Kenyon. Texte beaucoup
amélioré. Ed. Fr. Blass. Le rp. ne peut approuver les idées exprimées sur
la construction métrique des phrases ; l'éd. en elle-même a des mérites.
Traductions. 1° Allemandes : G. Kaibel et A. Kiessling, deux éditions,
le rp. n'a connu que la seconde, qu'il loue presque sans réserves ; F. Poland, 45
moins agréable à lire que la précédente, mais aussi utile au point de vue
scientifique; Martin Erdmann, a l'avantage d'avoir été faite sur un meil-
leur texte que la première, mais elle présente d'assez graves erreurs : II.
IIagen, la première en date, n'est pas parvenue aurp. 2' Françaises ; Théod.
50
1. Table des rapports : Lyriques grecs (sauf Pindare)3; Aristote et les plus anciens
académiciens et péripatéticiens 2; Aristote, 'AOr)vattov noXnila. 1.
70 1894. — ALLEMAGNE.
Reinach, élégante et aisée; B. Uaussoulher, plus scientifique, avec de»
notes fort instructives, entre autres celles qui rapproclient des passages
extraits d'autres ouvrages d'Aristote. 3" Anglaises : F. G. Kenyon, tout à
fait littérale, très exacte; E. Poste, s'éloigne souvent du texte sans profit;
6 Th. J. Dynges, n'a pas été vue du rp. 4° Italiennes : G. Ferrini, avec le
texte cité plus haut; G. O. Zuretti, n'est pas parvenu au rp. Une trad.
russe, très fidèle, par N. I. Ghoubine (Schubin) a paru dans le Journal
Ministerstva Narodiiavo Prosvèchtchcniïa 1891. ^ Etudes générales. Le
rp. se borne d'ordinaire à la simple mention des livres et des ar-
10 ticles suivants» parus en 1891, sauf indication contraire ; en allemand,
A. Bauer (Preuss. Jahrbb. et Mùnch. Neueste Nachrichten), Betge (Gegen-
wart), A. Brieger (Unsere Zeit), IL Diels (Archiv. f. Gesch. d. Philos),
H. DroySEN, VorUiufige Bemerkungen zu Arisioleles 'AOrjvaiwv TioXiTsia (dé-
fend, quoi qu'on en ait dit, l'authenticité de l'ouvrage), Frankel
15 (Zeitschr. f. Gesch.-Wissensch.), Th. Gomperz (Deutsche Rundschau : insiste
surtout sur l'évolution régulière de la démocratie athénienne), J. Grunzel,
Aristotelrs und die 'AOrjvatwv lïoXt-refa', G. Kaibel (Nord und Siid), Knoke
(Grenzbote), Kurze (Westermann's Monatshefte), J. Mahly (Vom Fels zum
Meer), R. Schœll (Miinch. AUg. Zeitung : soutient l'authenticité), J. Schvarcz
20 (Ungar. Rev.), ainsi que d'autres articles dans divers journaux allemands ;
en français, articles de Barthélémy Saint-Hilaire (Revue Bleue) et d'un
anonyme (Temps du 6 mars 91) ; en anglais, articles dans Times du 19
janv. 91, Quarterly Review et Edinburgh Review (ces deux dernières com-
battent l'authenticité), et une élude de J. II. Wright (Nation, de New- York) ;
25 en italien, articles de D. Gomparetti (Nuova Antologia), S. Gavazza (An-
nuario del R. Istituto di studi superiori in Firenze), G. Ferrini (Rendiconti
deir Istituto Lombarde); en russe, articles de D. Belaïev (Mémoires de
l'Acad. de Kasan),W. Buseskul (Revue historique russe), E. v. Stern. (Ann.
de la Soc. d'hist. et philos. d'Odessa), et A. Dbrevizki, Sur J"A6r)va(Mv TtoXt-
30 xtifx. ^ 3. Haute critique. 1. Authenlici té. Il est incontestable que le
traité nouvellement découvert est bieu celui que l'antiquité considérait
comme l"Aeï)va»ov -nolnda d'Aristote. Mais il s'est élevé des contestations
nombreuses sur la question d'authenticité. C'est en Angleterre que des
doutes ont été exprimés d'abord par F. T. Richards (Academy 1891), qui ne
35 s'est pas aperçu que c'est aux adversaires de l'authenticité qu'il couvient
de demander la preuve de leur opinion. Gette preuve a été cherchée (Glas-
sical Review, 1891) par J. B. Mayor, H. Richards, A. Platt, E. J. Ghinnock,
dans l'emploi de mots non employés dans les autres écrits d'Aristote ; leur
recherche n'est pas .sans intérêt, mais elle ne prouve rieu. H. Richards n'a
*o pas eu plus de succès en cherchant à affaiblir l'autorité de la tradition
antique sur l'attribution du traité à Aristote. Les critiques anglais ont été
vivement et complètement réfutés par Th. Gomperz (Sitzungsber. d. Wiener
Akad. d. Wiss. 1891). En Allemagne, c'est à un autre point de vue que se
sont placés J. Schvarcz, Aristoteles und die 'AÔTjvaîfov TtoXixEta auf dem
*^ Papyrus des British Muséum, Fr. CaUER, Hat Aristoleks die Schrift vonStaale
der Athener geschrieben ? et Fr. Riihl (Rhein. Mus. 1891). Les arguments du
premier ne sauraient être pris au sérieux ; le second, après avoir énuméré
de soi-disant difficultés chronologiques, des différences entre la IloXueta et
la Politique, enfin des faiblesses de rédaction, conclut que le traité est
fiO
1. Nous ne citerons ordinairemer» que les articles de revues ou de journaux non
analysés dans la Revue des Revues lors de leur publication.
JAHRESBERICHT VON IWAN MÛLLER. 71
d'un élève d'Aristote, composé sous la direction de son maître ; enfin les
critiques de Riihl, qui tendent à prouver que l'œuvre n'est pas digne
d'Aristote, ont donné lieu à une brillante réfutation de Th. Gomperz, Die
Schrifl vont Staatswrsen der Athcncr nnd ihr nenestcr Betirtheiler, à la(juelle
Riihl a répliqué en exagérant encore sa thèse (Neue Jahrb. f. class. Phil. 5
suppl. 18) : il nie absolument que le traité du papyrus soit celui que l'on
attribuait à Aristote. En réalité, l'authenticité n'est pas douteuse. 2. Date.
Kenyon a placé la composition du traité entre 329 et 306. B. Keil, Fr. Cauer,
E. Pais et V. von Schôffer (le rp.) sont tombés d'accord pour croire qu'il
est antérieur à 322. Les arguments que G. Torr (Athenseum, 1891) et II. lO
Weil ont cherchés, l'un dans le fait qu'il n'est pas question de itevTYipetç
dans le livre, l'autre que la galère Ammonias est citée, ne sont pas con-
vaincants. Le rp. a tenté de montrer dans l'introduction de son ouvrage,
Biirgerschaft und Volksversammlung zu Athen, que le traité avait été composé
au milieu du iv« s. et n'avait ensuite reçu que quelques additions de la »5
main de l'auteur. 3. Tendance. Le fait que la Tloliidx est un écrit pure-
ment descriptif, sans vues ni cousidérations philosophiques, a poussé plu-
sieurs savants à y chercher une tendance particulière cachée. C'est ainsi
que P. GaSSEL, Von neuem Aristolelcs und seiner Tendenz, y a vu une critique
voilée de la forme républicaine et une apologie de la monarchie. A. Bauku, 20
Lilerarische und historische Forschungen zu Arisloteles soutient qu'Aristote
veut amener les Athéniens à reconnaître de bon gré la suprématie macé-
donienne. Enfin, II. Nissen (Rhein. Mus. 1892), qui découvre dans les
passages les plus clairs d'obscures allusions dirigées contre Démosthène,
voit dans la Politique et les 158 noXireïai le programme et les matériaux 25
d'un projet de législation générale soumis à Alexandre. 4. Rapports avec
les autres ouvrages d'Aristote. Les principaux rapprochements avec
la Politique ont été indiqués par Kenyon et surtout B. HaussouUier. Ils font
la matière d'une dissertation spéciale de P. Meybr, Des Arisloteles Poliiik
und die 'AOrjvat'wv TtoXireta, qui cherche à démontrer qu'il n'y a aucune cou- 30
tradiction entre l'une et l'autre, thèse qui n'est pas toujours vraie. 5.
Sources. Outre les indications de \V. B. Newman et de Th. Reinach, la
question a été traitée pnr R. W. Macan (Journ. of hellenic studios 1891),
dont la division prête à bien des critiiiues. F. Diimmler (Hermès 1892), qui
cherche dans le livre l'influence de l"AOifivaîwv TtoXtTsîa de Critias, sans pou- 35
voir mettre ses assertions hors de doute, G. de Sanctis (Riv. di Filol. 1892),
dont les conclusions sur les ch. 22-28 ne doivent être accueillies qu'avec
réserve. Sur Aristote considéré comme source des écrivains postérieurs, on
n'a fait que des recherches insignifiantes. 6. Interpolations et con-
tradictions. Les observations de R. W. Macan (art. cité), prouvent seii- 40
lement que la composition du traité n'est pas excellente. L'opinion de Th.
Reinach sur plusieurs interpolations a été refutée en partie par W. Buses-
kul dans la Revue de Philologie russe. Le rp. croit que certains passages
ont été ajoutés après coup par Aristote.
^ Ouvrages explicatifs. Un seul livre général, celui de A. Bauer, 45
cité plus haut, indispensable à qui s'occupera de l'*A9r)vafa)v noli-zEia.. Parmi
les interprétations de détail présentées dans diverses publications, le rp.
cite et discute : H. Diels (Sitzungsb. d. preuss. Akad. 1891) sur Epiménide
de Crète; J. W. Headlam (Class. Review, 1892), G. Schultz (Revue de philo-
logie russe, 1892), G. Busolt (Philologus, 1892) sur le ch. 4 (Dracon); Fr. 50
Ilultsch (Neue Jahrb. f. Phil. 1891) sur le système monétaire de Phidon ;
U. Kôhler (Sitzungsb, d. preuss. Akad., 1892) sur le règne de Pisistrate et
la méthode historique d'Aristote; G. Fontana, Aristide nella Costituzione
72 1894. — ALLEMAGNE.
degli Ateniesi, qui accuse à tort Aristote de partialité contre Aristide;
W. Biiseskiil et E. M. Walker qui sont arrivés, l'un dans Journ. Ministers-
tva Narodnavo Prosvèchtcheniïa, l'autre dans Glassical Review à des
résultats analogues sur l'impossibilité d'admettre que Thémistocle ait été
6 à Athènes en462-''i6l.
%% Aristote et les plus anciens académiciens et péripatéticieus (1886-
1890) [Fr. Susemihl] < Suite et fln du rapport analysé R. d. R. t. 18 >
I. Bywater a publié dans Arcliiv. f. Gescb. d. Philos. 1888-1890 trois rap-
ports sur les travaux anglais concernant la philosophie ancienne de 1886
10 à 1888. Le rp. ajoute à ce qu'il a déjà cité II. Sikbkgk, Untersuchungen zur
Philosophie der Griechen, 2« éd., et l'art, de J. Ilavet (H. de Phil. 1887) sur
les proverbes d'Aristote en hexamètres latins. Alexandri Aphrodisiensis
pi^seler commenlaria scripla minora. De anima cum manlissa, éd. Ivo Bruns.
La «mantissa» est le soi-disant second livre que d'ailleurs Bruns fait
15 remonter en grande partie à Alexandre d'Aphrodise lui-même. R. Fors-
TER, De Arislotelis qux ferimtur secretis secretorum (complété par un art. de
Centralb. f. Bibliothekwesen, 1889) mérite des éloges. Le rp. ne connaît
pas un article de Gecconi sur le même sujet dans le Propugnatore ilaliano.
G. Endriss, Albertus Magnus als Interpret der Arislotelischen Melapliysik. Bon.
20 Un art. de F. Dùmmler dans Rhein. Mus. 1887 sur les travaux historiques
des péripatéticiens donne lieu au rp. de nier de nouveau que les TroXuerat
d'Aristote aient été de simples matériaux pour la Politique. Les conclu-
sions de Diimmler sont erronées aussi en ce qui concerne les vôiitjAa êap-
êapixâ et les vd(ji.ot attribués à Théophraste. Th. Gompurz dans une bro-
25 chure : Uebcr die Charakiere Theophrast's et une polémique avec O. Ribbeck
dans Rh. Mus. 1889, semble avoir bien prouvé que les Caractères ne sont
pas un extrait d' « un ou plusieurs » ouvrages de Théophraste. W. Werle,
Fis qux in Theophrasleo Characterum libella ofj'endunt, quatenus transposilione
medela afferenda sit, propose une douzaine d'interversions de chapitres.
30 Dans les comment, philol. en l'honneur de Ribbeck, Ewald Bruhn a pro-
posé d'écrire chez Théophraste, H, PI. I, 17, 3 ôttoû au lieu de x6nov. Theo-
phrasti de prima philosophia libellus ab IL USENERO editus, Excellent texte
constitué d'après une nouvelle collation du Parisinus. L'ouvrage, dans sa
forme actuelle, aurait été formé par Tyrannion, en réunissant deux petits
35 traités distincts. Max. IIaeger, De Theophrasli qui fertur Ttept o-yhaeimv libro.
Traite la question à fond et combat victorieusement les vues de Bœhrae
sur la compositon et la date du traité. G. Ileylbut dans Archiv. f. Ge-
schichte der Philosophie 1888 étudie les fragments des œuvres morales; un
passage de cet article, sur un prétendu fragment de Théophraste, chez
40 Gicéron, Tusc. 5, 9, 24, a été réfuté par A. Gercke dans le même recueil,
Hugo Rabe, De Theophrasli libris uepl Xé^eioç. Travail méritoire, mais gâté
par une erreur fondamentale sur la composition du 3» livre de la Rhéto-
rique d'Aristote, qu'il attribue à un ou deux disciples du maître. En effet,
comme l'a bien prouvé Diels, le Tiepl Xéiew; de Théophraste suit le plan de
45 ce traité d'Aristote. Arn. IIUG, Zu den Teslamenlen der griechischen Philoso-
phen. Très intéressant. Ferd. Dûmmler, Akademika. Plusieurs passages
concernent Aristote, Théophraste et Xénocrate.
W Aristote et les plus anciens Académiciens et Péripaté-
ticiens (1891) |Fr. Susemihl]. Emil Wendling, De Peplo Arislotelico quxstio-
80 nés selecla;. Excellent travail et très fructueux. II. Stkinthal, Geschichte der
Sprachwissenschaft bei den Griechen und Romern, 2* éd. 1™ partie. Réimpres-
sion de cet ouvrage important, dont les vues sont si pénétrantes. Les
Catégories ont été étudiées par Alfr. Gercke dans Archiv f.Gesch. der Phi-
JAHRESBERIGHT VON IWAN MÛLLER. 73
losophie 1891 et O. Apelt, Beitràge zur Gesehichle der griechischen Philoso-
phie, le second moins paradoxal que le premier, qui attribue le principal de
la théorie à Platon. Ammonius in Porphyrii Isagogen sive V voces, éd. Adolf
BUSSK. Il reste à l'aire pour l'amélioration du texte. Alexandri Aphrodisien-
sis in Arislotelis Topicovwn libres oclo coin)nenlaria,ed. Max. Wallies. Métho- 5
dique et très soigné. M. Wallies, /)ie gyiechisdien Ausleger der Arislotelischcn
Topik. Le rp. renvoie à son compte-rendu < R. d. R. 17, 28, 38 >. O. Apelt,
dans les Ueilràgc cités, a traité du texte et de l'explication d'un grand
nombre de points de la Métaphysique. Alexandri Aphrodisiensis in Aristote-
lis Metaphysica commenlaria, éd. M. Hayduck. N'aurait pas dii passer sous 10
silence les corrections aux collations de Brandis faites par Susemihl < le
rp. >. Arislotelis de anima liber B. secundum recensionem Vaticanain éd. H.
Rabk. Rédaction inédite jusqu'ici du second livre de la Psychologie,
formée du mélange de la rédaction traditionnelle et de la seconde rédac-
tion du Parisinus E, la première, selon le rp., étant la plus ancienne, et la 15
seconde provcTiant des plus anciens Alexandrins. Aug. Stapfkr, Kritische
Sludicn zu Arislolelcs' Schrifl vonder Scele. Bon travail. Ilans PoPPKLRBUXKR,
Ziir Psychologie des Arisloteles, Theophrast, Slrato. Corrige et complète les
recherches faites jus(iu'ici. M. Stoinschueider, dans Zeitschr. der deutschen
morgenliindischen Gesellschaft, 18'J1, nous renseigne sur les Parva Natura- 20
lia chez les Arabes. L. Dittmeybr a proposé beaucoup de conjectures,
bonnes ou intéressantes, sur l'Histoire des Animaux, dans Bliitter f. d.
bayr. Gymnasialw. 1891 et Texlkriiisches sur Aristotclischcn Tiergeschichle
(Diss. en l'honneur de Christ). Les Problèmes ont été étudiés par L. Ferri
(Rendiconti dell' Acad. dei Lincei 1891), le uepl àTÔixwv par 0. Apelt, dans ses 25
Beitràge, l'Ethique à Nicomaque par P. Seiiger (Neue Jahrb. f. Phil.), la Poli-
tique par P. E. Stôhr, F, J. Engel, H. Widemann, F. Schmidinger et G.
Vogel dans les Diss. en l'honneur de Christ. Ferd. Dûmmler, Prolegomena
3U Plalons Sladt und der platonischen und aristolelischen Slaatslehre. Dans cet
intéressant travail, Aristote ne vient qu'en troisième ligne, Platon en 30
seconde, Euripide en première. Aristote. La Poétique, manuscrit 11A1, fonds
grec de la B. N., éd. (photolitogr.) de H. Omont. Prouverait, si c'était utile,
l'extrême exactitude de la collation de Vahlen. A. O. Prigkaro, Aristotle
on the Art of Pottry, n'est pas connu directement du rp. qui propose d'ajou-
ter etvat après ÔÉ au ch. 2o (14G0b 3'i). MaxSEIBEL,Zit ^Irisio/eZeiTiepi h:oiï)tixt);. 35
Conjectures sur le texte. La conjecture de Th. Reinach (Rev. Études gr.,
1890) sur Poél. 18 est inadmissible. W. Deike, Schillers Ansichlen iiber die
tragische Kunst, verglichen mit denen des Aristoteles. Mérite d'être lu. Fr. LlT-
TIG, Andronikos von Rhodes. 1. Theil. Das Leben des Andronikos und seine
Anordnung der aristotelischen Schriften. Très intéressant. Le second appen- 40
dice contient un texte inédit d'Olympiodore sur la division des œuvres
d'Aristote. Jul. Lippert, De epistula pseudoaristotelica nepl paaiXeiaç commen-
tatio. Texte arabe et trad. latine d'une prétendue lettre d'Aristote à
Alexandre, dont l'original était grec, mais qui ne se confond pas avec la
Ttapa^veatç citée par Plutarque. En ce qui concerne les rapports d'Héraclide 45
de Pont avec Aristote, l'article de G. von Ilolzinger (PhiloL 1891) montre
combien Schneidewin avait vu juste sur ce sujet. G. Rodier, La physique de
Straton de Lampsaque. Le rp. ne connaît ce livre que par un compte-rendu
de Herr dans Rev. crit. 1892.
^If Lyriques grecs (sauf Pindare), Poètes bucoliques etAntlio-50
logie Palatine (1888-1891) [J. Sitzler]. Anthologia bjrica de Bergk, 4" éd. .
par E. HiLLBR. Eloges. On ne voit pas pourquoi l'éditeur a employé dans
les fragments éoliens l'esprit rude et l'accentuation attique. A. Biese,
74 1894. — ALLEMAGNE.
Griechischc Lyriker in Auswahl fiir den Schulgebrauch hgg. Rien de remar-
quable. II. W. Stoix, Anthologie griechischer Lyriker, 1<> Ableil. Elegien und
Epigramme. 6» éd. E. Zarncke, Die Entslehimg der griechisclien Lilteralurs-
prachen. Le rp. est d'accord avec rauteur sur les principes, m;iis fait des
5 réserves sur les détails. G. O. Zuretti, Sui dia\eUi lellerari greci. Soutient
avec raison les droits de la tradition dans la constitution du texte des
Lyriques. 0. Hoffmann, De mixHs Grxcœ. Hnguœ dialeciis. Ne parle de la
langue des Lyriques qu'en passant et avec bon sens. J. Sghaub, De usu
conjeclivi et optativi in enunliatis lyricorum Grxcorum secundnriis. Bon travail,
10 où l'on regrette pourtant que les points litigieux ne soient pas étudiés à
fond. Fr. BiRKLKiN, Enlioickehmgsgeschichte des substanlivierlen Infinilivs.
Instructif en ce qui concerne les lyriques. E. Grosse, Ueber die Naturan-
schauung der allen griechischen und romischen Dichter. L'auteur va trop loin
en refusant aux poètes antiques le sentiment de la nature entendu à la
16 façon moderne. R. R. Hense a donné des exemples à propos du môme
sujet dans Zeitschr. f. vergleich. Littoralurgesch. 1887-88. Lerp. n'a pas eu
entre les mains E. Straub, Der Natursinn der allen Griechen. Elegiaques.
La langue de la vieille lyrique a été étudiée par A. Fick (Beitr. zur kunde
d. indogerm. Spr. 1888). II. W. Smyth (Transact of the Amer, philol. Asso-
20 dation 1889) a traité du système des voyelles dans le dialecte ionien et
(Amer. Journ. of Philol. 1891) du digamma chez les Ioniens après Homère.
Fl. Wbigel, Quaestiones de velustiorum poelarum elegiacorum Grxcorum
sermone. Bien fait. A. Polaschek, Beitràge zur Erkenntnis der Parlikeln «v
und xÉv. Très méritoire. G. II. Muller, De similitudinibus imaginibusque apud
28 vete7-es poetas elegiacos. Incomplet et pas toujours exact pour ce qui touche
aux élégiaques grecs. Le rp. cite seulement Poètes moralistes de la Grèce ;
notices et traductions par Guigniaut, Patin, Girard, L. Humbert. Mim-
nerme. / frammenli, versione e note di A. Franco. Rien de neuf.
Xénophane. Un nouveau fragment publié par II. Diels (Archiv. f.
30 Gesch. der Philos. 1891). Théognis. Ch. Gucuel a donné dans Ann. de la
Fac. des lettres de Bordeaux 1889, une bonne étude sur le poète; J. Beloch
(N. Jahrb. f. Phil. 1888) essaie en vain de prouver que la patrie de Théognis
était Mégare en Sicile. Fr. Gauer, Parteien und Politiker in Mcgara und
Athen. Mégare a été ruinée par la concurrence commerciale de Milet. G.
38 Studemund, Commentalio de Theognideorum memoria libris 77ianu scriptis
servaia. Montre (comme O. Zuretti, Riv. di Filologia 1891) que le ms. A a
appartenu à la bibliothèque de l'archevêché de Vérone avant d'être à Paris;
donne une collation de l'apographum Masottianum, une copie complète du
ms. O, disparu depuis 1889, et traite enfin de l'origine du premier livre de
40 Théognis, sur laquelle il donne une hypothèse peu vraisemblable. Fr.
Gauer dans Philol. 1889-1891 a donné des études critiques sur le texte de
Théognis. M. SCHAFER, De itcralis apud Theognidem distichis, voit à tort dans
les variantes des distiques répétés en deux endroits des interpolations
arbitraires. J. La Roche, Studien zu Théognis Utile, mais sans rien de
*8 bien neuf. 0. Immisch a voulu démontrer (Comment, philol. in hon. O.
Ribbeck) que Xénophon avait écrit réellement un livre sur Théognis. Sa
thèse est combattue parO. Grusius (Rh. Mus. 1888) avec raison. Trad. ilal.
en hendécasyllabes par A. Arro. Ion. F. Allègre, De lone Chio. Très
soigné. Aristote. E. WendlinG, De peplo Aristolelico quaesliones sclectns.
^ Intéressant. Gallimaque. R. Reitzenstein(IIerm. 1891) a étudié le contenu
de l'archétype de nos mss de Gallimaque. Le bulletin de l'Académie de
Cracovie de 1890 contient un article de "Windakiewicz sur ces manuscrits.
A. Gercke(Rh. Mus. 1889) examine les rapports de Gallimaque et de Théo-
JAHRESBERICHT VON IWAN MULLER. 75
crile avec Apollonius de Rhodes. G. Nigra (Riv. di Filol. 1892 a corrigé
beaucoup d'erreurs de l'appareil critique d'O. Schneider et donné des ren-
seignements sur les scholies anciennes, étudiées aussi avec beaucoup de
soin par G. Reinegke, De scholiis Callimachcis. Enfin G. Knaack (Ilerni. 1888)
et E. Maass (Herm. 1889) ont traite des questions relatives aux Attia. G. ^
Nigra dans son édit. avec trad. ital. du poème de Catulle a montré que le
poète latin n'avait pas suivi fidèlement Calliiuaque. Nouveaux fragments
publiés par R. ReitZknstein, Incdila poetarwn grxcorwn fragmenta. Liste
critique des conjectures et remarques publiées par les auteurs des livres
cités plus haut et par Fr. Blass (Neue Jahrb. 1888) sur Tyrtée et Mimnerme, *^
J. B. Bury (Glass. Rev, 1891), O. Grusius (Phil. 1891) sur Selon, II. Diels
(Herm. 1888) sur Alexandre d'Etolie et Gallimaque, A. Dippe(Wocli. f. klass.
Phil. 1868) et E. Dittrich (Neue Jahrb. 1890 et 1891) sur Gallimaque, R. Ellis
(Glass. Rev. 1891) sur Selon, A. Fick (Beitr. z. kunded. idg. Sprachen 1888)
sur Euénos, G. Haberlin (Philol. 1888) sur Gallimaque et (ib. 1889) sur Tyrtée *^
et Solou, \V. Ileadlam (Journ. of Philology 1889) sur Sophocle, II. van Her-
werden (Glass. Rev. 1891) sur Selon, E. Ililler (Philol. 1889) sur Eschyle,
W. Hôrschelmaun (Neue Jahrb. 1891) sur Théogais, 0. Immisch (Philol.
1890) sur Callinos et Tyrtée, II. Jackson (Glass. Rev. 1891) sur Selon, K.
Kuiper (Mnemos. 1891) sur Gallimaque, J. van Leeuwen (Glass. Rev. 1881) '^^
sur Solon, E. Maass (Herm. 1890) sur Gallimaque, G. E. Marindin (Glass.
Rev. 1891) sur Solon, A. Mahly (Bl. f. das bayr. Gymnasialw. 1889) sur
Théognis, Platon, Aristote, l'épitaphe des guerriers morts à Chéronée, J. B.
Mayor (Glass. Rev. -1891) sur Solon, G. G. A. Murray (Philol. 1889) sur
Tyrtée, Mimnerme, Solon, Gléobuline, A. Nauck (Herm. 1889) sur Galli- ^^
maque, K. Niemeyer (Neue Jahrb. 1891), A. Piccolomini (Rivista di Filol.
1892), A. Platt, E. Poste et Postgate (Glass. Rev. 1891) sur Solon, Th. Preger,
hiscripliones gni-cx metricae, sur Théognis, l'épitaphe d'Eschyle, Empédocle,
lophon, Astydamas, Démosthéne, Aristote et Gallimaque, H. Richards
(Glass. Rev. 1891), II. Stadtmiiller (Neue Jahrb. 1888) sur Esope et (ib. 1891) ^^
sur Platon, A. Sidgwick (Glass. Rev. 1891) sur Solon, F. Spiro (Herm. 1888)
sur Gallimaque, E. J. Thompson et R. Y Tyrrell (Glass. Rev. 1891) sur
Solon, J. Vahlen (index lect. Berlin 1889-90) sur Gallimaque, H. Weil
(Journal des Savants 1891) sur Solon, G. Wentzel (Genethl. Gottingense)
sur Gallimaque, U. de Wilamowitz-Môllendorff, Commenlariolum gram- ^^^
malicum k (progr. Gœttingue 18^9-1890) sur Théognis, W. Wyse (Glass.
Rev. 1891) sur Solon. \ lambographes. Semonide (Simonide)
d'Amorgos. La poésie sur les femmes a été étudiés par R. Opitz dans
Philol. 1891, dont les conclusions ne sont pas adoptées par le rp. Hipponax.
Un fragment inédit publié par R. Reitzenstein, Incdila poet. gr. fragm. ^^
Ilèrondas. Première édition par F. G. Kenyon, dans Classical Texts from
Papijri in the Brilish Muséum et fac-similé du papyrus publié par le même.
Ed. W. G. RuTHERFORD. Ge qu'il a de bon est gâté par la précipitation et
l'étourderie de l'éditeur. Ed. Fr. Bueghbler. Eloges. Liste des nombreuses
conjectures présentées sur ce texte. Babrios*. Plusieurs édition s françaises *^
par L. Feuillet, E. Pessonnkaux, M. Croiset, A. M. Dksroussbaux (2^).
Trad. par L. Feillbt. E. Lévêque, Les fables ésopiques de Babrius. Cité seule-
ment. 1[ Poètes méliques. G. S. Farnell, Greek Lyric Poetry. Le texte
est celui de Bergk, sauf quelques passages, où l'auteur a introduit ses
50
1. Nous ne croyons pas devoir mentionner de vieilles éditions ou traductions fran-
çaises rééditées avec un nouveau millésime et que le rp. a pu croire nouvelles.
76 1894. — ALLEMAGNE.
propres conjectures. Frammenti delta melica greca da Terpandro a Bacchilide
riveduti, IradoUi et annotali... rfaL. A. MiGHELANGELi. 1"= partie : Terpandre,
Alcman, Sapplio, Erinua. 2« p. Alcée. 3" p. Stésichore et Ibycos. L'autour
veut à la fois servir la science et les commençants. Pour ces derniers, son
5 commentaire n'est pas pratique, mais il témoigne de beaucoup de soin. Le
texte s'eloigue souvent de celui de Bergk. Terpandre. Dans la polémique
à proposdu v6[j.oç ô'pOtoç.lerp. ne se prononce pas. Alcman. R. Reitzenstein
dans ses Inedita poclavum grxcorum fragmenta a donné deux fr. inédits. Au
fr. 7'ia il conjecture : aïoiat y.àvepwTtotaiv ixlôoiiaxatoy. A ri OU. "W. R. Paton
10 (Class. Review, 1890) cherche en vain à démontrer qu'Arion est un per-
sonnage mythique. Poètes de Lesbos. A. Fick soutient (Beitrage zur
Kunde der indogerm. Sprachen 1891) que la langue d'Alcée et Sappho est le
dialecte lesbien pur, sans formes homériques ni d'autres dialectes. Le rp.
ne peut approuver les vues de J. Beloch (Hhein. Mus. 1890) qui fait d'Alcée
15 et de Sappho des contemporains d'Anacréon. Sappho. A. Cipollini, Saff'o.
Rien de neuf, mais très soigné. R. Mascari, Per Saff'o. La « Question
Sappho » ne comporte pas de solution tant que nos données seront aussi
incomplètes. Le rp. n'a pas vu D. Naguievsky In quaestiones Sapphicas
observationes. James S. EaSBY- Smith, The songs of Sappho. Texte grec et
20 trad. en vers anglais. Alcée. Sitzler (le rp.) croit que le fr. 39 Bergk est
formé de deux morceaux rapprochés indûment. Il faut insérer après té-cTiÇ
(v. 3) les vv. 6-7, en écrivant (jif.6\v\i.oç 5a xal avOei et en ajoutant TeXeOoïdtv
<sic> avant (j,tapwTaTat, enfin en substituant 8r\ à xac devant x£<pdtXav.
L'autre fr. va de la fin du v. 3 au v. 5 incl. et doit s'écrire : TiTepû^wv ô'ûtto
25 xax-/££i Xtyupav Ttyxvov àolôav TretâXota' evi, oTtTtoxa ç)v6Ytov xat Ospo; «J)ç iù.zXctxol
[j-évoç xàFïi (TEiptd). R. Rhitzenstein (ouv. cité) donne un fr. inédit. Echem-
brote. Th. Preger, Inscr. gr. metricae défend la division en vers adoptée
par Bergk, tandis quîlliller ôle le fr. du recueil des Lyriques. Stésichore.
O. Grusius, Slesichovos und die epodische Komposilion in der gricchischen
3Q Lyrik (Gomm. in hon. Ribbeck.) Étude très soignée. Fr, Hager, Die ge-
schichlliche Enivnckelung des Hcrakles-Mylhos. Le rp. ne peut douter que
Stésichore ait imité Pisandre en donnant à Héraclès la massue et la peau
de lion, Anacréon, Simple citation de G. Pellegrino, Anacreonte, Studio
critico; A. Franco, Alcune odi di Anacreonte cou 7iote (S" éd,); G. O. Zuretti,
35 Anacreonte ed Anacreontei, scelta ad uso délie scuole con commento; G. Ga-
RINO, Anacreonte, scella di odi purgateed annotate; 01. AURENGHI, Anacreonte
ed Anacreontiche, traduzionc e note, trad. en prose; Anacréon et les poèmes
anacréontiques, texte grec avec les traductions et imitations des poètes du
XVI» siècle par A. Delboulle; Anakreon. Nachdichtungen von O. KaySEL.
40 Anacréontiques. 0. Grusius a réfuté (Philol. 1889) la tentative de Fr.
Ilanssen (ibid. 1888) pour rapporter les poèmes 21-32, à un seul auteur, qui
serait aussi celui du pseudo-Phocylide. Fr. Hanssen, Quxstiuncula l'seudoana-
. creontica (Gomm. in hon. Ribbeck.) L'hémiambe dériverait d'IIérondas :
opinion repoussée par O. Grusius (Philol. 1891). [Anacreonlis] carmina selecta
45 rccogn. A. LOMBARDi; Odi Anacreonliche scelte ed annotate da A. LOMBARD! ;
Anacreontee scelte con pj'cfazione, commento e lessico pei gimnasi da G. Bbrto-
LOTTi. Simple mention. Appendix Anacreontorum. S. Sophronii Ana-
creonticorum carmen XIV primum cdidit L. Eberhard. Ge texte inédit, sauf
les trois premiers mots, a été retrouvé dans un rns. de la B. N. (lat. 3282).
50Simonide de Géos, Étude très attrayante d'A. Groiset dans l'Histoire
de la littérature grecque (et Revue des Études gr, 1890). F. Schwenk, Das
Simonideische Gcdicht in ['talons l'rotagoras und die Versuchc, dasscibe zu rckons-
trutren. Tout n'est pas également digne d'approbation. J. Sitzler (le rp.)
JAHRESBERIGHT VON IWAN MÛLLER. 77
croit à une lacune au milieu de la 4» stroplie et indiqiie comment il cher-
cherait à la combler. A propos d'un art. de E. Ililler (Philol. 1889), il
déclare qu'il ne saurait se résoudre à s'éloigner de la tradition au point de
retirer à Simonide l'Elégie sur Marathon. Les épigrammes de S. sont étu-
diées dans Th. Preger, De epigrammatis grxcis meletemata selecla et Inscrip- 5
tiones grsecae metriae. Judicieux et modéré. L'idée que Simonide aurait fait
lui-même le recueil de ses épigrammes ne manque pas de vraisemblance,
selon le rp. Conjecture sur le fr. 96 par A. Ficlc, dans Beitr. zur Kunde d.
idg. Spr. 1888. Au fr. 137, U. von Wilamowitz-Moellendorf, Commentario-
lum grammaticum IV, recommande la leçon à.-{-/.^\i.ixoiy du scholiaste de Pin- 10
dare et critique le texte de toute l'épigramme. Philoxène. R. Sghmer-
TISGH, De fragmenta quodam Philoxeni neglecto (Comm. in hon. Ribbeck).
Admissible en partie. Simias de Rhodes. Wilamowitz-Mœllendorff
(ouvr. cité) conjecture Tiovrca pour u^Tvia au fr. 4. Scolies. A. Ficli a con- ,
jecturé (Beitr. zur Kunde d. idg. Spr. 1891) èx yaç exp^i otax' «vSpa Fiôriv itXôov 18
dans le scol. 13, 1. Dans 28, 9, le rp. veut lire, en comparant Euripide,
Suppl, 279 : itàvTEç yiîvu iteTCTTjwTeç <Ci\i<fC> toÙ(aov <xaiAaf \s.s itpo(T>xuv£-jvO' «te
ÔETTiÔTav, et à la fin «pwvéwvxi. Carmina popularia. Dans le péan des
Chalcidiens (Plutarque, Flamin. 16), le rp. écrirait iieYaxysteaTàTav. Ades-
pota. Un pentamètre inédit est donné par W. Studemund, progr. Bres- 20
la.u, 1889-90 et un fragment d'hymne inédit par R. Reitzenstein, ouvr. cité.
O. Grusius a étudié (Philol. 1891) un fragment inélique publié par W. M.
Ramsay, où le rp. conjecture.au v. 1 îaivou. ^ Bucoliques. E. Hiller,
Beilràge zur Texlgeschichte der griechiscken Bukoliker. Etude sur la traduc-
tion manuscrite de Théocrite 17-23 et 25, Moschus 1, 3 et 4, Bion 1 et 2 et 25
et; vexpov "ASwvtv, Ph, TribukaiT, De pi-overbiis vulgaribusque aliis lociUionibus
apud biicolicos grxcos obviis. Admet trop de proverbes et de sentences
et n'est pas toujours au courant. Theocritus, Bion and Moschus rendered
inlo english prose by A. LaNG. Théocrite. II. TraUT, Quœstionwn Theocri-
tearum part. I-III. Très soigné mais dilTus, traite : 1» du nom de Théocrite ; 30
2» du surnom Simichidas; 3» delà chronologie. Il fait vivre le poète de 308 à
W6. Critiques du rp. J. Mahly dans Biatter f. das bayer. Gymnasialchulw.
18S9, conjecture 10, 12 év5£xa(jLrivo; pour ËvSsxaTaloç, ce que le rp. n'approuve
pas ; J. Vahlen, progr. Berlin 1891-1892 défend la vulgate pour 12, 30 et
17, 120. Wilamowitz-Mœllendorff (ouvr. cité), lit 14, 27, c'yevt' ëtto; pour 35
k'Y£VT4 7to6' et propose des conjectures sur divers autres passages. Fr.
ScilMlDT. Florilegium Palatinum senlenlias rontinens expoetis grxcis coUeclas. Un
bon nombre de vers de Théocrite (4-15) présentent des variantes, quelques-
unes intéressantes. L. Genther, Ûbe^' Theocrit XXV und Moschos IV. L'au-
teur de l'id. 25, qui n'est pas Théocrite, imite Homère plus habilement que 40
l'auteur de Moschus 4. C. Wintzell, Sludia Theocritea. Traite des id. 15 et
22 avec un soin érudit. Il conclut, comme Hiller, qu'il faut rétablir partout
dans 15 les formes doriennes, dans 22 les formes épiques. P. Giles a publié
des notes sur Théocrite dans Proceedings of the Cambridge Phil. Society,
t. 19 et 21. Traductions allemande de Voss, revue par F. -Mertens, ita- 45
lienue de G. MAzaoNi, française de J. Girard, hongroise de E. Remenyi,
russe de A. N. Sirotinine. H Anthologie. C. Dilthey. progr. Gœttingue
1891 et 1892, démontre la nécessité d'une nouvelle collation du Marcianus
481 de Planude et en donne un spécimen pour le 1" livre. L'éd. pnnceps
a été faite non sur ce ras., mais sur une copie très fautive. L. Sternbagh, eo
Anthologie Planudex appendix Barberino-Vaticana. Important. Publie une
collection de 54 épigrammes, dont deux inédites, d'après Vatic 240 et Bar-
ber gr I 123, et donne d'intéressants renseignements sur 1 anthologie
10
78 1894. — ALLEMAGNE.
planudéenne. Crinagorse Mytilemci epigrammata éd. M. RUBENSOHN. Il est
regrettable que l'auteur ait coiiuu trop tard G. Giciiouius, liom nnd Myii-
lene ; il eût amélioré grandement ses prolégomènes. Le rp. ne peut admettre
que l'épigr. 6 soit apocryphe ; de plus il conjecture 4, 2 Awptaxov pour 6ou-
paTÎYjv; 5, 5 ocov ÈTaïpoç Sôpov oTraao-' èn\ aol (ou oTiac-orlv aoi)', 9,'\ aï xopbv uôwp ;
9, 7 àvxo|iai pour aùxat ; 17, 4 èxXafifïjv ; 23, 6 TriiOe-r' OU Tepae-r' au lieu de xeîffex' ;
32, 3 un nom propre au lieude-fàp •?) (Tpociqç?) ; 33, 2 'Pti[AY), oùô' oaaov (i),â<fïi
(tOIvo; ou plutôt oùS'ûç (tÙ pX. 'P. dô. ; 3G, 1 v pour xr,; ; 39, 4 ÔTcep ou oîov p.
oCTov ; 41, tJ xal (Tot; 42, 1 |i.v)V p. x^v ; 44, 1 piyfaxï] Tiàvxwv svoot/Ociv^ç. Tli. Rei-
NAGH, De Archia poêla. Arrive au même résultat que Ilaupt, dont il ne
connaît pas le travail, et regarde 21 épigrammes comme authentiques. G.
Sktti, Studi sulla Antologia graeca. Gli epigrammi degli Anlipalri. Utile con-
tribution à l'anthologie grecque; l'auteur défend la tradition contre la
critique subjective. II. van IIrrwerden, Sludia critica in epigrammata
^^ graeca. Diverses conjectures sur l'Anthologie. Th. Preger, Inscriptiones gr.
metricae traite aussi de plusieurs épigrammes. R. IIolland, De Alpheo et
Areihusa (comm. in hon. Ribbeck), montre que 9, 3G2 ft été composé par un
disciple de Nonnos (Musée?) à la fin du iv» siècle. Ph. Tribukait, (ouvr.
cité) propose d'écrire ^^x^\. pourx^xsi dans 9, 704, 1 en comparant 7, 225, 1.
^^ G. DiLTHEY (ouvr. cité) a trouvé dans un ms..de la B. N. (suppl. 690) une
petite collection d'énigmes dont deux inédites. Le rp. mentionne encore
O. Leighsenring, Demelris grxcis quwstiones onomatologicx, et les traductions
suivantes : G. TOMSON, Sélections from the greek Anthology; J. W. MaCKAIL,
Select epigrams from the greek Anthology; W. IIeadlam, Fifty poems of
^ Melenger with a translation, enfln Carmina e grxca anthologia. Traductio
Henrici Bilangionii, Pai's. I. Le troisième volume de VAnthologia Palatina
de Didot est formé par un appendice d'E. Cougny, contenant des épi-
grammes tirées des auteurs anciens et des inscriptions et rangées en 7
livres conformément au plan de l'Anthologie Palatine. La collection n'est
^^ malheureusement ni complète ni bien éditée. Le rp. propose diverses
conjectures sur ces épigrammes. W. Studemund, Ind. lect. Breslau 1889-
90, donne une édition critique des vers par lesquels Théodoret dédiait à
Patricios son Lexiconde Spii'itibus. E. LoGH, De titulis grmcis sepulcralibus : 1»
inscr. antérieures au v* s. ; 2oinscr. du v» s. ; 3° inscr. attiques; 4» formules
^^ des inscr. attiques usitées dans toute la Grèce. — A propos de chacun des
poètes cités, et de tous ceux des Lyrici de Bergk et de l'Anthologie, le rp.
donne une liste complète des conjectures publiées dans des revues et
publications d'académies < analysées à leur ordre dans la Revue des
Revues>. A. M. D.
"0 LATEINISGHE GLASSIKERi. 1'. Discours de Gicéron (1890-1892)
[G. Landgraf]. L'ouvrage le plus considérable i)aru dans ces trois années est
celui de O. Weissenfbls, Ciccro als Schulschriftsteller, bien que la conclu-
sion : réduire l'explication des discours et augmenter celle des traités, soit
contestable; les élèves s'intéressent plus aux questions philosophiques dis-
*^ cutées avec vie et agrément comme dans le pro Murcna qu'à un exposé
didactique toujours un peu froid. ^ G. Glark, Anecdota Oxoniensia; les
codex Goloniensis de Modiuset deWilms est l'IIarleianus 2682; en exagère
1. Table des rapports ; 1, Discours de Gicéron; 2, Horace ; 3, Annalistes romains;
"^^ 4, Scriplores liisloriae augustae < manque h la table des Jaiiresberichlt! >; 5, César ;
6, Virgile; 7, OEuvies pliilo.sophiques de Gicéron ; 8, Gaipuruius Siculus, Nemosmnus,
Ansone, Claudien. — lin principe, les articles de revues, analysés dans la iiet;ue des
Revues, ne sont pas signalés.
JAHRESBERICHT VON IWAN MÛLLER. 79
la valeur. V Ghr. Hhrwig, Das Wortspielin Ciceros Reden : la partie la plus
neuve est consacrée aux noms propres : Apronius (Verr. 3, 8^^, 23, G2),
Eutychus (Pro Rose. 46; cp. Sulla Félix), Gato (Murena 13), Caesar {V.
Sest. 132). flT Pro Roscio. Am. P. Dettweiler, Untersuchungen ûber den
didaklischen Werl cîceronîan. Schulschriften, I. Conteste à tort la valeur pôda- ^
gogique de ce discours, œuvre d'un jeune bomme qui intéressera toujours
les jeunes gens. ^ E. Lingke, Ziir Beweisfûhrung Ciceros in der Rede fUr S.
R., dans les Commentationes Fleckeisenianae ; montre, sans apporter rien de
nouveau, les faiblesses de l'argumentation de G. Ht Verr ine s. A signaler
les éditions de la Divinatio par IIaghtmann et par Em. Thomas. A. *0
KORNiTZER a publié une édition scolaire des discours IV et V, et des
Texlkrilische Demerkungen zu Ciceros Reden (pr. de Nicolsbourg), où il faut
citer la bonne justification de la conjecture de Jeep, IV, 2 : ne in hospitis
quidem. tif De imperioPompei. A. Eberhard a revu l'édition Righter
avec son soin ordinaire; bonnes éditions élémentaires de A. Kornitzer, *•*
V. TuRRi (ital.), V. Voss (suédoise). § 46 lire : a communi, et l'entendre du
xoivdv des Cretois; cf. Verr. II, 114, etc. ; B. Corr. hell. 1889; Glarlc, Anec-
dota, LXI. H Th. Berndt, Krit. Bemerkungen zu Griech. u. Rom. Schrifslellern :
sur 4 et 33. *i Ludw. Lahmeyer, Studien zur lut. grammalik (pr.), sur l'alli-
tération. t1[ Pro Gluentio. J. Stogklein, de /udicio /imiano et Fr. Boll, 20
ISum Cl. de crimine iudicii corrupti causam dixerit, dans les Comm. philolo-
gicae Monacenses : discussion autour de la thèse de Bardt. ^^ Pro G. Rabi-
rio perd. G. Marabelli, Di un processo politico awenuto negli uUimi lempi
délia repubblica Romana : philosophique. î 0. Sghultess, Der Process des
C. Rabirius vom lahre 63 v. C, approfondi, tî In Gatilinam. Treizième édi- 26
tion Halm par Laubmanx ; édition élémentaire italienne de V. Turri. \
K. FûsSLEiN, Ueber Ciceros erste Rede gegen Catilina : programme très utile
pour l'explication et qui traite de la composition du discours. ^ Pro
Murena. Éditions allemandes de J. Strenge (bonne); Al. Kornitzbr
(sans notes) ; françaises de L. Mellerio (n'est pas scientifique) ; F. Antoine 30
(bon, mais peu original); italienne de Pasdera (même mérite). ^ J. K.
WlJGA, de uiris illustribus : dans les thèses, sur 44 et 45. tif Pro Sulla.
Edition du texte par Kornitzer. f^ Pro Archia. Editions italiennes de
Ad. GiNQUiNi (scientifique; a pris beaucoup dans Thomas), anglaise de
A. H. Allgroft et F. G. Plaistowe (très élémentaire), flf De prouinciis 36
consularibus. Deux progr. de E. Mûller, Ciceros Rede de pr. cous, ins
Deutsche iïbersets; et de Bernhard, Ueber C's Rede von den Konsularprovin-
zen : très intéressant sur la politique et les antiquités, tl Pro Milone et
Caesarianae. Edition du texte de Novâk, qui voit des gloses et des inter-
polations partout. ^ Fr. Itzinger, Index der Cs Rede fiir Milo enthaltenen Meta- 40
phernu. Angabe des Wandels der Wortbedeutung : pr., sur les verbes; utile.
1[ Éditions du Pro Marcello de Ricc. Gornalli et du Pro Deiotaro par le
même, avec notes italiennes : scientifiques, dépendent des travaux alle-
mands ; à la fin de la première, liste d'imitations faites par les panégy-
ristes ; — de Gl. ViGNALi du pro Ligario : très élémentaire ; — allemande 45
du pro Deiotaro de J. Strenge, bonne. H Édition des Philippiques I, II, III
par II. NOHL : complément d'une série qui fera date dans la critique, t
Laubmann a publié dans les Abhandlungen offertes à Ghrist une traduction
grecque de la quatrième philippique, faite en 1554 par Elle Gruenperg.
î P. Dkttweiler, Untersuchungen ûber den didaklischen Wert Ciceronianischen 50
Schulschriften, II, die Philippischen Reden : très défavorable, surtout à la
seconde. ^ Edition de I, IV et XIV, par E. R. GaSt : discussion sur le
même sujet; bonne d'ailleurs pour les classes. %% Fragments. L.
80 1894. — ALLEMAGNE.
Traubk, 0 Roma nobilis, c. VIII, rapporte à Sedullus Scottus la composi-
tion du recueil de Giis. ^% Scolies. B. Schilling, decodicibus Dohiensibus :
les sources, la langue et la composition ; un seul rédacteur qui devait
vivre à la fin du iv» s.
5 2. Horace (1890-1891) [J. HaussnerJ. 1[1f Editions. Complètes de A. Car-
TBLiKR(sans valeur particulière*); G. Pozder (recherche des données chro-
nologiques trop précises ; scolaire). Éditions des odes et épodes de K. K.
Kûster (a tort de vouloir donner à toutes les pièces une portée morale;
commentaire très étendu, surtout sur les realia); Em. Rosknberg (2» éd.);
10 KiKSSLiNG (2* éd., c'est toujours le commentaire le plus lin et le plus ori-
ginal); choix de J. IIuemer (3» éd.; répond à son but scolaire). E<litionsdes
satires et épitres d'ORELLi-BAiTER, revue par W. Mewes (très bien revue ;
gagne des qualités nouvelles), de E. C. Wigkham (un des meilleurs com-
mentaires non originaux; très pratique); de G. T. A. Krûgbr, revue par
15 G. Kruger (12* éd.; l'appendice sur les travaux récents rendra de grands
services); L. Muller (Satires : beaucoup do conjectures; commentaire
plein d'observations grammaticales et métriques; discussion de quelques
explications); R. Sabbadini (pratique et originale). tH Traductions
allemandes de L. Behrendt (originale), W. Binder, Creuïz (partielle),
20 B. Fahland (partielle), J. Karsten (odes et épodes), Leisering (odes III),
Pless (odes III et IV), G. Bardt (douze satires), A. Bacmeister et O. Kel-
LER (épîtres), J. KiPPER (id.). If^f Études. Gri tique et interprétation : A,
Campaux, Histoire du texte d'Horace : incomplet. M. Hertz, de Horaiii ope-
rntn exemplari olim Guyetiano narratio I et II : la critique de Guyet est un
26 cas pathologique. J. Poiret, Horace, élude psychologique et littéraire : cause-
rie spirituelle : qui intéresse surtout par les rapprochements entre Horace
et les écrivains français ; rien de neuf. J. J. Hartman, de Ho7-atio poeta :
point de vue faux. W. Gilbert, Ahgerissene Bemerkungen ilber den elhischen
Gehalt der Oden des Horaz : corrige le travail précédent. Max Schneidewin,
30 Die Horaziscke Lebenweisheit : espèce de carte des principes de vie d'Horace.
Fr. Gkbharu, Gedankengang Ilorazischer Oden in dispositionneller Uebersiclit
ncbst einem krit.-exeget. Anhang : très soigne, mais trop minutieux pour être
utile. SÛSSKIND, Talmud und Horaz, art. dans Monatsblatter flïr Belehrung
liber Judentum, 1891, pp. 37-38 : la locution stans pede in uno est employée
38 dans le Talmud pour caractériser la frivolité d'un païen qui veut être
initié par Hillel dans cette situation, par suite le plus vite possible; elle
n'est pas hébraïque et a été empruntée au latin. A. Krawutsgke, Quibm
temporibus Horatium très priores carminum libros edidisse uerisimillimum est :
raisonnements contestables. Phil. Wegener, Zur Methodik des Horas-Unter-
40 richts in Prima, II. O. Friedel, Einige Ilorazstudienin /*»'ima, modèle d'expli-
cation. ^ Métrique. N. Franzutti, Pro.ipetto melrico dei carmi di Orasio,
m<''canique. H. Schiller, Die lyrische Vermasse des Hornz, 3« éd. \ Passages
isolés. B. BORN. Bemerkungen zu einigcn Oden des Horaz mit besonderer
Beriiksicittigung der Worlstellung : montre le rôle de la métrique, surtout de la
4B césure. G. II. Muller, Beitrdge zur Erkldrung u. Kritik des Horaz, pr. qui
complète l'édition de l'auteur. H. Zsghau, uber Horaz c. 4, 8, pr. Th. Momm-
SEN, Commenlarium ludornm. saecularium. quinlorum. M. Graf, die 1!i epode
des Horaz. M. HERTZ, Ein paar Horazische Kleinigklein, dans les Comment.
50 Woelllinianae : sur epd. 8, 17 ; 13, 13 ; s. 1, 3, 7 ; epst. 1, 7, 5. P. Gh. Hogkr,
1. Le rp. devrait bien ne pas prendre poardes corrections de texte les changements
des éditions expurgées.
JAHRESBERIGHT VON IWAN MÛLLER. 81
Kleine Beilrdgc zur Erklurung des Horaz : sur S. 1, 1, 18, G9 sqq., 92; 4, 14;
10, o; G, 46; 9, 43 ; s. 2, 2, 121 sqq. ; 2, 6, 59, 97; ep. 1, 2, 11 sqq. ; 3, 32 sqq. ;
2, 1, 31. Luciain Mulleri de IJoralii epislularum II, 1, 50-6^ dispulatio : contre
Kiessling.
3. Annalistes romains. (1883-1892) [II. Peter]. Revue des contribu- 6
tions au texte. ^ Ben. NieSE, de annalibus romanis obseruationes, pr., I et II.
^ A. VOLKMAU, de annalibus romanis quaesliones : I, de historia decemuiratus,
qiia aelaie confecta sit.; Il, de T. Liiiio fonte Dion]] si Ilalicarnassei : suit la pré-
cédente dissertalion. ^ 0. Seegk, Die Kalendevlafel der Ponlifîces : important
pour les Annales maximi. ^ J. Bader, De Diodori rerum romanarum aucto- io
ribits, sur XI-XX. ^f Luigi Cantarelli, GH annali grcci di C. Acilio e Q. Clau-
dio Quadrigario. ^ J. B. Sturm, Quac ratio intcr tertiam T. Liui decadem et L.
Coeli Antipatri historias intercédât : ingénieux, mais le résultat est faux.
^ Fr. MUNZER, De gente Valeria : détaillé. ^ E. Marks, Die Ueberliefcrung
des Dundesgcnossenkriegs : sur Sisonna. If De nombreux matériaux sont dis- 15
perses dans les revues < voir nos tables aux mots : Annalistes, Fabius Pic-
tor, Cincius Alimentus, Acilius, Postumius, Gaton, Gassius Ilemina, Fan-
nius, Coelius Antipater, Licinius Macer, Voltacilius, ^lius Tubero, Scri-
bonius Libo>.
4. Scriptores historiae augustae (1883-1892). [II. Peter]. R. Bit- 20
SGHOFSKY, Kritisch-exegelischc Studien su den s. h. a. ^ C. Gotta, Qùaestiones
grammalicae et criticae de uitis a s. h. a. conscriptis. ^ A. Gemoll, Die S. h. a.
^ K. Lessing, Sludien zu den S. h. a. f B. Nihues, de [^ulcacii Gallicani uita
Auidii Cassii commentatio. ^ II. Peter, édition de 1884. ^ Id., Die S. h. a. ^
J. Plew, Kritische Deitrdge zu den S. h. a. ^ Id., Quellenuntcrsuchungen zur 25
Gescli. des Kaisers Iladrian, sur Spartien. 1[ W. Sghmidt, De Romanorum
impi'imis Suetonii arie biographica. "1^ Discussion des idées émises dans ces
travaux et dans les articles de revues sur la date, les sources et la compo-
sition, la valeur historique, la langue, le texte.
3. Gésar (1891-1892) [II. J. IlellerJ. Bellum gallicum. Editions anglaises 30
de W. R. IIarper et H. G. Tolman, rien de nouveau ; française de E. Degove,
quelques négligences. ^^ Bellum civile. Editions anglaises de Peskett
(lib. I), au courant ; M. Mon tgomery (lib. I), élémentaire ; italiennes de
Eus. Gazirio et de Ramorino, sans originalité. ^% Écrits exégé tiques.
Stoffel, Guerre de César et d'Arioviste, mérite la plus sérieuse attention 35
(6 pp. de discussion). 1[^ Art militaire. Fr. Frohligh, Das Kriegswesen
Caesars, III, 2. tH Lexiques. E. G. Sihler,.4 complète lexicon of the latintly
ofC's gallic war, dépend de Ilolder. ^ A. Proksgh, Anleitung zur Vorberei-
tung au f Caesars gallischen Krieg, trop élémentaire. ^ 0. ElCHET, Sckulwôrter-
buch zu den Comm. des C. von gall. Krieg, 7" éd. ^ II. d'Arbois de Jubainville, 40
Les Noms gaulois chez César et Ilirtius, important.
6. Virgile (1889-1893) [0. Giilhling]. Éditions des Bucoliques par Stam-
piNi (I-V. italien, bon); Fr. Hermès (allemand, manqué). ^ M. Sonntag
Vergil als bukolischer Dichter, questions chronologiques rattachées aux
matériaux fournis par les agrimensores. ^ A. Golla, Annoiazioni alla Duco- 45
lica c su le Gcorgiche, inutile. ^ Éditions anglaise de G. S. Jerram (III-IV,
sans valeur propre); italienne de G. Fumaoalli (avec les Bucol. ; texte). ^
N. Pulvermagher. De Oeorgicisa rerg-tiioreh-acto/ii-, soigné, n'a pu connaître
Wageningen. ^ A. Oltramare, Elude sur l'épisode d'Arislée dans les Géor-
(fiques, élégant et agréable. Yi Éditions latine de Ladewig, revue par P. so
Deutigke (2" éd., très améliorée); IIeyne et Lanfranghius (d'un autre
âge); allemandes de Ladewig et Sghaper (I-VI; 11» éd. revue par P. Deu-
licke; la plus sûre édition manuelle); K. Kappes (VII-XII, 3« éd., très soi-
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1891. XIX. — 6.
82 1894. — ALLEMAGNE.
gneusement revue), de 0. Brosin (III- VI, 3» éd., à juger comme les précé-
dentes), de W. Klougek (2« éd., sans notes); italienne de R. Sabbadini
(2" éd.) ; anglaises de A. Sidgwigk et de T. L. Papillon et A. E. IIaigh
(notes trop concises) ; de E. Benoist (4» tirage). ^ R. Sabbadini, Stiidi critici
tt suUa Enéide. % K. Baur, Homerische Gleichnisse in Vergils ^Enéide, I. ^ Oskar
Krausse, Demerkungen zu einigen Stellen dev jEneide, peu satisfaisant. ^
SCHLENGER, Erkldrende Bemerkungen, insignifiant.^ Paul Weyland, Vergils
Deschreibiing des libyschen Ilafens, clair, soigné, inutile. ^ J. S. Spbijer, dans
les Verslagen eu Mededeelingen der K. Akademie von Wetenscbappen,
10 VII. p. 243, distingue mâgalia faubourgs (t, 421 ; 4, 259) de màpaiia. f Id.,
Observaiiones et emendaliones, sur les noms en o et VIII, 329. % A. Cima, La
Rassegna degli Eroi nel libro VI deW Enéide, extrait de la Biblioteca délie
Scuole italiane, t. 3; bon petit écrit. ^ J. RÔNSTROM, Melri Vergiliani recensio,
rien de nouveau. ^ F. Ehrligh, Mittelilalien, Land u. Leute in der yEn., com-
15 plet. ^ Max Hoffmann, Der cod. Medic. pi. XXXIX, 1 des Vergilius. ^ W. P.
MUSTARD, The Etijmologies in the Servian Commenlary lo Vcrgil. % K. IIoppe,
De Tib Claudio Donato, ALneidos interprète, soigné, latin incorrect. ^ G.
Lammerhirt, De priscorum scriptorum locis a Seruio allatis. f H. GeorGII,
Die antike Aeiieiskritik aus den Scholien, utile. ^ llorst Kohl, Beitràge zur
20 Kritik Rahewins, I, die Enllehnungen aus fremden Auloren, imitations de
Virgile. If Fr. Seitz, De fixis poelarum lalinorum epilhetis, I, latin peu com-
préhensible. U A. Otto, Die geflUgelten Worte bei den Rômern, renvoie à
Macrobe, Sat. V, 16, 6. \ Ernst Grosse, Ueber die Naturanschauung der alten
griech. u. vôm. Dichter, important. If Fr. LeO, Culex carmen Ve7'gilio adscrip-
25 tum ; accedit Copa elegia, n'est pas définitif. If Siegfried Lederer, Ist Vergil
Verfasser von Culex u. Ciris ? inutile, If M. RÔhrigh, De Culicis potissimis
codicibus recte aeslimandis, pas tout à fait juste. If 0. Ribbeck, Gesch. der
rom. Dichtung, 11.
7. Œuvres philosophiques de Gicérou (1887-1890) fP. SchwenlceJ.
30 Em. SpanOGHE, Emendaliones lullianae, mauvais. ^ Em. LOHSEE, Tulliana,
conjectures discutables; quatre pages sur « non modo non... sed ne qui-
dem ». ^ Lexicon zu den philos. Schriflen C's, von II. Merguet, a proscrit
trop rigoureusement les noms propres. ^ H. Usener, Epicurea, étudie dans
sa préface l'usage que G. fait de ses sources. ^ W. Kahl, Demokritsiudien,
35 /, Demokrit in C's ph. Schriflen, pr. qui n'apprend rien de neuf sur G- tî
Éditions Giambelli (italienne, bonne) et Némethy du De finibus ; G.
Tisgher et G. SoROF (8« éd.) et Th. Sghighe (soignée), des Tusculanes ; A.
Goethe (excellente), du de natura deorum ; Th. Sghighe (2" éd.), J. Som-
merbrodt (lie éd., bien revue), G. Meissner (3° éd., sans intérêt), A. Kor-
40 nitzer (sans originalité), R. Novâk (arbitraire), II. Anz (utile, contient de
nouveaux renseignements sur les mss, notamment sur le Bruxellensis du
x« s.), J. B. Leghatelier (scolaire), du de senectute ; Meissner et Kor-
NiTZER du de amicitia; Kornitzer du de ofliciis ; des Paradoxa et du som-
nium, par H. Anz (bon) et par A. Pasdera (commentaire un peu excessif).
45'^^ P. LanGENI ad nonnidlos locos Ciceronis de finibus librorum adnolaliones,
précieux. ^ L. Reinhardt, Die Quellenvon Cs Schrift de deorum nalura, con-
clut à la pluralité des sources ; méthode contestable. ^ S. G. de Vbies,
Exercitationes palaeographicas in bibliotheca Uniuersitalis Lugduno-Batauae ins-
taurandas indicit S. G. D. V. ; ineat commentatiimcula de codice Ciceronis Cat.
50 mai. Ashburnhamensi nunc Parisino, important. If A. Otto, Die Interpolationen
in C's Catû maior, dans les Philol. Abhandlungen olFertes à Hertz, cherche
à expliquer les répétitions, contradictions, etc. If R. Sabbadini, La crilica
dtl testa del De Officiis e délie poésie Pseudo-Vergiliane, n'avance pas. % C.
JAIIRESBERICHTE DES PIIILOLOGISGHEN VEREINS ZU BERLIN. 83
Waciismuth, Zu Cs Schrift de republica, dans les Leipziger St., XI ; l'ouvrage
n'était pas dédié à Quintus, mais probablement à Alticus. ^ P. IIartlich,
De exhorlationum a Gr.xcis liomanisque scriplariim liistoria et indole, peu cri-
tifiue.
8. Calpnrnius Siculus, Nemesianus, Ausone, Claudien [0 &
GùlhlingJ. O. RiBBKGK, Clesch. der rum. Didilang^ III, résumé sur Galpurnius,
Ausone, Claudien. ^ F. Stahl, De Ausonianis studiis poelarum grsecorum,
mal écrit. ^ Claudii Claudiani carmina, rec. Th. Birt, base durable des
travaux futurs ; mais le latin est encore ici trop peu soigné. ^ Fr. Trump,
Obserualiones ad genus dicendi Claudiani eiusque imilationem Vergiliayiam spec- 10
tantes, recueil de faits. ^ E. Stocker, de Claudiani poetae uclcrum rcrum
liomanorum scientia, quae sit et unde fluxerit. Il J. KoGH, De codicibus Cuia-
cianis qiiibus in edendo Claudiano Clauerius usus est, soigné et mal écrit. ^
Th. Birt, Zicei poliiische Saliren des alien nom, douteux, f II n'y a rien à
signaler sur Nemesianus. Paul Lejay. 15
Jahresberichte des philologischen Vereins zu Berlin 1894. 1.
Archéologie [R. Engelmann]. Excavations of thc american School of Alhens
at the Heraion of Argos, 1892, 1. Résumé des fouilles. ^ Ch. Belger, Die
mykenische Lokalsage von den Gràbern Agamemnons und der Seinen in Zusam-
menliangeder griech. Sagcnentwickelung . Très soigné. ^ G. H. IIÛLSEN, 20
Dus Forum Romanum. Deux tentatives de « restauration » des côtés Sud-
Ouest et Nord-Est du Forum. i[ Guhl u. Koner, Leben der Griechen und
Homer. C éd. revue par R. Engelmann. Le rp. indique les modifica-
tions nouvelles et corrige quelques fautes d'impression. % S. Gybulski,
Tabulae quibus antiquitates graecae et Romanae illuslrantur. Analyse. ^ R. 25
Ohhlbr, Klassisches Bilderbucli. Critiques légères, notamment sur les gra-
vures. If II. LuGKENBAGH, Abbildungen zur alten Geschichte. Bon. f 0. Benn-
DORF u. E. Bormann, Arcliàologisch epigraphische Mitteilungen aus « Osterreich-
Ungarn ». « C'est une vraie joicdevoir combien l'archéologie est en honneur
eu Autriche, surtout à Vienne. » ^\ II. Hagenmûller, Ùber den Fûnfkampf 30
der Hellenen. Résumé favorable. If C. Boehm, De Collabo. Le rp. n'est pas
convaincu. *If 0. Benndorf, Allgriechisches Brol. Bon. ^ V. IIehn, Italien,
A» éd. Éloge complet ; ouvrage profond, original, etc. If 0. Gilbert, Ges-
chichte und Topographie der Stadt Rom in Alterlum. Collection de matériaux
très remarquables. % II. Bender, Rom. und romisches Leben in Altertum, 35
2« éd. Mérite encore plus d'éloges que l'édition précédente. If F. Imhoof-
Blumer, Porlrùtkôpfe auf rômischen Milnzen der Republik und der Kaiserzeit,
2» éd. Éloges. ^ F. BaUMGarten, Kreuz und Quer durch die Campagna. Bon.
î W. H. ROSGHER, Ausfûhrliches Lexikon der griech. und riim. Mythologie
(suite). On a plaisir à voir avancer ce lexique. \ G. S. Dolley, The Thyrsos 40
of Dionysos and the Palm Inflorescence of the winged figures of Assyrian Monu-
ments. Analyse. ^ Ballhorn, Der Anleil der Plastik an der Entslehung der
griech. Gôllerwell und die Athene des Phidias. Pas assez au courant, f M.
LEIDlGH,Die Abtskapelle und der Kapitelsaal des ehemaligen Cisteicienserkloslers
Pforta. Sera chaudement accueilli. ^ E. Curtius u. J. A. Kiepert, Karlen 45
von Attica, XX, Tatoi, XXI, Salamis. Travail important pour l'élude de
l'histoire grecque. If M. Gollignon, Ilandbuch der Archciologie, trad. en
allemand i»ar J. Frxeskniiahn. Critiques légères, mais qui n'ôtent rien de
sa valeur à ce livre. % K.* Lange, Die luinstlerische Erziehung der deutschen
Jugend. Constate que l'éducation artistique laisse à désirer en Allemagne, 50
et voudrait qu'on lui fît plus de place. If E. Fischer, Bcmerkungen iiber die
Reriicksichtigimg der bildenden Kunsl im Gymnasialunterricht. Analyse. ^ O.
KOHL, (Lier die Verwendung rumischer Miinzenim f/n^erncAr Excellentes idées,
84 1894. — ALLEMAGNE.
que beaucoup partageront, sur les moyens d'instruire les jeunes gens des
écoles. ^ E. CappO, Vilruvius and the greek Stage; E. Bodensteiner, Sxnische
Fragen iiber dcn Ort des Auflrelens imd Abgehens von Scliaiispielern imd Chor
im griech. Drama. Résumés. ^ H. DaHN, Szcnische Unlersuchungen, I. Con-
6 tinue les travaux de Dôrpfeld et do von Wilamowitz. ^ A. Mau, Fiihrer
durch Pompeji. Le meilleur de tous les guides publiés jusqu'ici. % F.
VOLLMER, Laudalionum funebrium Romanorum fiisloria cl relliquiorum editio ;
de funere publico Romanorum. Intéressantes études. ^ G. Castellani, De
milo di Medea nclla Iragedia greca. Soigné, mais incomplet. ^ H. Nengini,
*0 Sul pi'overbio aTr' ovou (aTro x°^^> "'^^ tÛ|x6ou) xaTaTreaeîv. Les trois proverbes
ont le même sens. Le xo^î ou ovo; est une coupe en forme d'âne. Peut-
ôtre contestable. If F. Bender, W. Anthes, G. Forbagh, Klassische Bilder-
mappe, VIII-IX. Il est heureux que la mort de Bender n'ait pas empêché la
continuation de cet ouvrage.
15 ^^ 2. Quinte Gurce. [M. Schmidt]. Editions. Le rp. cite seulement les
trois suivantes : Q. Curli Rup, libri qui supersunt oclo, par Aderev. % Q.
Curli Rufi libri superslites, par A. Vaughelle. \ Q. Curli Rufi de rébus geslis
Al. M. libri supersliles, par G. Delbès. ^^ Chrestomathies. R. J. F. IIenri-
CHSEN, Opgaver til oversaeltelse fra lalin paa dansk, samlede af //. Femle
20 Udgave, besorgel af M. Gl. Gertz. Suit le texte de Vogel sauf quelques
passages. ^ De viris illuslribus, lat. Lesebuch nach Nepos , Livius, Gurtius,
von H. Muller, 2* éd. Facilite beaucoup la tâche aux élèves. ^\ Critiques
du texte : très peu de conjectures, sauf T. J. Drechsler (W. S. f. klass.
Phil. 1890, 26), qui lit IV, 1, 3 jam ocius tum; ^ Jeep (Zeitschr. f. d. ôst.
25 Gymn. 1890). ^ Novâk (id.). H Schiissler (id.). ^ O. Riemann (R. de Phil.
1889). If P. PrOHASEL, q. Curtii Rufi codicum memoriae emendandae leges
et proponuntur et adhibentur. Discussion détaillée de nombreux passages.
^^ Lexiques : O. EiCHERT, VoUstândiges Worterbuch zu dem Gcschichtswerke
des Q. Curtius Rufus, 3" éd. Beaucoup d'améliorations. ^^ Langue : J.
^^ SteinhOFF, De usu nominum, tirbium insidarum terrarum Curtiano. Peu
nouveau, t M. G. P. Schmidt, ac und atque vor Konsonanten (Fleckeisens
Jahrb. f. Phil. 1889). Des observations remarquables. If W. Eymer, Lutein.
Ûbungssàtze zur Kasuslehre aus Cornélius Nepos und Q. Curliiis Rufiis. Griti-
ques, H F. Knoke, Ûber den Gebrauch von plures bel Q. Gurtius Rufus
^^ (N. Jahrb. f. Phil. 1891). Bon. ^ Weinhold, Bemerkungen zu Q. Curtius Rufus.
Analyse ; quelques discussions. If RauCH, Gerundium und Ge^'undivum bei
Curtius. Pas assez étendu. % A. Ludbwig, Quomodo Plinius maior, Seneca
philosophus, Curtius Rufus, Qui^itilianus , Cornélius, Tacitus, Plinius minor par-
ticula quidem usi sint (Prager philolog. Studien III, 1891). Peu important. If
*o Le rp. énumère ensuite une foule de travaux ou observations de détail sur
la langue de Q. Curce, publiés depuis 1874, p. ex. la Syntaxe de Q. G. dans
la 2" éd. de Vogel, la grammaire de Q. G. dans l'éd. Dosson, etc. Ifî Disser-
tations : E. Evers' Kritik des Fraenkelschen Bûches (Ws. f. Klass. Phil. 1884),
très bonne étude. If M. Gluck, De Tgro ab Alexandro Magno oppugnata et
*5 capta. Pas convaicant. ^ J. LeziUS, De Alexandri Magni expcditione indica
qiMcstiones. Surtout au point de vue historique, t J. Kaerst, Forsdnmgen zur
Geschichle Alexanders des Grossen. L'ouvrage le plus utile sur ce sujet. % M.
Manitius, zu Gurtius und Velleius (Rh. Mus. 1893), constate des réminis-
cences du second chez le premier. ^ E. Klebs, Entlehnungen aus Valerius
50 (Philol. 1890). ^ Eine anlike Benutzung des Gurtius Ru^us (id. 1892). Analyse.
^ F.J. Drechsler, Zu Valerius Maximus und Gurtius Rufus (Zeitsch f. d.ost.
Gymn. 1«92). Gité seulement. If G. Ilosius, Lucan und seine Quellen (Rh.
Mus. 1893). Q. Curce a été imité en quelques passages par Lucain. ^ J. K.
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 85
Fleischmann, Q. Cwtius Hufus als SchuUcktiire. Le rp. soutient que Q. Gurce
est bien digne d'être étudié dans les gymnases. ^ A. Sonny, Rhagae-Thara-
Tabae (N. Jahrb. f. Phil. 1891). Résumé. % G. Castelli, L'Elà e la patria di
Quinio Curzo Rufo. Beaucoup de bon. \^ Traductions. Le rp. énumère : P.
Allain, Histoire d'Alexandre; E. R. Geschichte Alexanders des Grossen von b
Macédonien. ^ J. SiEBBLiS. Q. Curtius Rufiis, 3^ éd. Pas de changements. ^^
Contributions diverses : A. Reighe, De rcbus post Alexandri M. morlem
Babylone geslis quacslionum parlicula 1. Le rp. signale simplement :J. KOHN,
Ephemerides rerum ab Alexandro magno in parlibus Orientis geslarum ; ^ R.
SCH^ADER, De Alexandri Magni vilac tempore ; ^ T. Reinach, un fragment lo
d'un nouvel historien d'Alexandre le Grand (Rcv. des ôt. gr. 1892); ^ A.
Krause (Hermès 1888 et 1890). Sur l'histoire d'Alexandre ; % 0. Jager, Ale-
xander der Grosse als Régent (Preuss. Jahrb. LXX); ^0. Jager, Alexander
der Grosse ; ^ MiLLER, Die Alexander geschichte nach Strabo, II ; ^ D. Carra-
ROLi, La leggenda di Alessandro Magno. ^ F. FûGNER, Des Cornélius Nepos Lebens- ^5
heschreibungen, vermehrt durch eine Vila Alexandri Magni. Beaucoup de bon.
% C. von Morawski, Zur Rhetorik bei den rôm. Ilistorikern (Zeitschs. f. d.
ôsterr. Gymn. 1893). Analyse.
%\ 3. Cornélius Nepos [G. Gemss]. Editions: Comelii Nepotis vitac, f.
d. Schuigebrauch erklart von W. Martens, 3« éd. Très améliorée. ^ CorneHt 20
Nepotis vitae, in usum scholarum recensuit M. Giltbauer, 4» éd. Le rp.
indique les changements apportés à la précédente édition, f Comelii Nepotis
vitae, recensuit C. Fumagalli, 3! éd. Suit le texte de Ilalm. % Comelii Nepotis
vilae, éd. Bertjni. Suit également Ilalm. ^ Commenta aile vite di Cornelio
Nipote, di Bertini, I. Bon. If Le rp. signale seulement : F. Antoine, Cor- 25
nelius Nepos. % Gribz, C. N. yitae excellentium. imperatorum, ; ^ Cornélius
Nepos sélect livres, éd. by II. N. Kingdon. ^^ Contributions (critique et
explication du texte), dues à Lange (N. Jahrb. f. Phil. p. 848), sur quelques
passages des Vies ; f IIUGO Muzik, Demerkungen zu Weidners Neposausgabe,
critique trop négative; H Sur Alticus 13, 2 et 3, 2 ; f Vahlen (Hermès 30
XXVIII), sur Epaminondas 1, 4, discussion. Ht Dictionnaires et vocabu-
laires : Martens und Rieger, Pràparation su Corn. Neposl, pour les 6 pre-
mières vies, t E. Sghafe, Nepos-Vocabular, I, 4« éd., par Ortmann, utilise
la 9» éd. de la grammaire d'Ellendt-Seyffert, et celle de Stegmann. f Id.,
III, 2» éd., revue par E. Ortmann. Améliorations, ft Valeur de Corn. Nepos .- 35
G, Daichendt, Die Lekiiire des Corn. Nepos. Au point de vue chrétien, f
J. Weissenborn, Corn. Nepos in seiner Bedeutung fiir die Unterricht. Éloges.
tu Manuscrits. Le rp. résume les recherches de Traube sur Corn. Nepos
dans ses études sur la transmission du texte des écrivains latins (Sit-
zungsber. d. philosoph.-philolog.-histor. Klasse der K. bayer. Akad. d. 40
Wiss. 1891 ; p. 409-425). tH Supplément : F. FûGner, Des Cornélius Nepos
Lebensbeschrcibungen, vermehrt durch eine Vila Alexandri Magni, I-II, com-
mence une collection qui promet beaucoup de bon. t Cornélius Nepos, Aus-
lualU aus den Lebensbeschrcibungen, von P. Dotsch, MI. Compte-rendu détaillé,
favorable. 45
Ht ''»• Tite Live [H. J. Miiller]. Editions : A. Sghmidt, Sc/iu<cr/commen<ar
ZU T. Livii ab urbe condila libri 1, II, XXI, XXII; adiunctae sunt partes seleclae
ex libris III, IV, VI. Soigné, mais pas toujours indiscutable, t T. Livi ab U.
condita libri, von IL J. MûLLER, 8" éd. Le rp. discute plusieurs passages,
notamment [], 3; 11, 2; 16, 4 ; 16, 9; 28, 2; 40, 1 ; 41, 6; 41, 9; 46, 4. f T. 50
Livii liber XXII, f. d. Schuigebrauch erklart von F. LuterbaCHER, 3» éd. Bonne
édition, f C. IIaupt, Livius Kommenlar (livres VI, VII ; XXII). Travail soigné,
mais rapide, quelquefois un peu hétérogène, t T. Livii, lib. XXIX, f. d.
86 1894. — ALLEMAGNE.
Schulgebiaucli erkiart von F. LuiERB.vGHKU. Sait pour le texte la petite
édition de A. Lnchs. ^ 7". lAvi ah urbc condila Uhri, éd. A. Zingerlk, XXXVI-
XXXVIII, dcti.K éditions, raaior et rainor ; H A. Zingerle, Zuv vierlen
Dekade des Livhcs. Le rp. discute plusieurs passages, f W, Vollbrecht,
r, Auswa/U ans fÀvius XXl-XXX, pour les classes. Éloges, f .1. Rappold,
(Jhreslomalhie aus lalein. Klassikem. Indication des passages choisis
dans T. Live. t '!'• Opitz und A. Weinhomî, Chrcslomathia aus Sc/irifl-
slellern der sogcnn. silbemcn Lalimlài. But louable. \ II. GeiST. Was bieten
die anlikcn Ilisloriker der modcrnen Jurjend? Excellent. If (i. IlERGEL,
\0 Klnssikerlekliive xmd Realien ; zur Liviuslcklurc. Résume. ^ P', Maresch,
Die Liviusleklure in der Quinla. Analyse favorable, t II. Breunig, Uber
den Werl und die l^erteilung der Liviuslektîlre filr Gymnosien. Trouve
utile la lecture de T. Live pnrcc que c'est un écrivain naïf, sincère, d'un
patriotisme fervent.^ W. Fbies, Bemerkungen z-u den ncuen preussischen
15 Lehrplanc fiir den lalein. Unlerricht. Citation des passages relatifs à T. Live.
H A. Ahlheim, Zur Sloffausioahl in Obersekunda, propose un choix des livres
I-IV de T. Live. ff Contributions diverses (critique et explication du texte),
dues à D. Keller (Zeitschr. f. d. ôst. gymn.); ^ R. Bitsghofsky, lileine
Beilràge zur Kritik und Erkldrunge einiger Stclleji des Livius, sur 2, 30, I ; 2,
20 36, 3; 22, 31, b. ^ B. Krugziewicz, Livianicm, sur 1, 21, A; soli serait le
génitif de solium; fidei serait un génitif. ^ Contributions éparses de E.
Meycr (Philol. Miscellen I), A. A. Howard (Harvard Studies III), E. Ilolzer
(Korr.-Bl. f. d. Gelehrtenschr. Wurtembergs 1893). C von Morawski
(Zeitschr. f. d. osterr. Gymn. 1893, F. Walter (Bl. f. d. G.S.W. 1892, 1893),
25 W. Ileracus (W.S. f. klass. Philol. 1893), F. Luterbacher(N. Jahrb. f. Philol.
1893, 1894, sur le passage des Alpes, par Annibal), J. B. Greenough (Har-
vard Studies III), M. Mûller (br. M.), A- Schmidt (W.S. f. klass. Philol.
1893), F. Fiigner (Berl. Phil. W.S. 1893), E. Wolfflin (Archiv. f. lat. Lexik.
1892, importante étude sur 35, 15, /i), C. Funck (id.). tH Lexique, sources,
30 etc. Lexicon Livianum, confecit F. FûGner, fasc. VI ; composuit F. Sghmidt.
Très soigné, intéressant. % R. BECKER,Z?i7.-/msse des Geschichlschreibcrs Livius.
Résumé. 1[ C v. Morawski, Zur Rhetorik bei den rôm. Ilistorikcrn Livius,
Curlius (Zeitschr. f. d. osterr. Gymn. 1893), montre que ces historiens ont
subi l'influence des rhéteurs. 1[ R. v. Scala (Zeitschr. f. d. osterr. Gymn.
35 1893), influence de Thucydide sur Tile Live. t Etude du même sur les rap-
ports entre Tite Live et Polybe d'après les nouveaux fragments de ce der-
nier. If W. Deecke (Berl. Phil. W. S. 1892). T. Live se souvient des anciens
poètes élégiaques.^ W. Sollau (Philol. 52), sur lesannalistesquiont serviàT.
Live pouriesdécades4et5 (Pison, Valerius Antias,Claudius).^ A. Voi.mark,
40 De annalibus Bomanis quaeslioncs. Deux bonnes dissertations, la première
sur l'histoire du décemvirat, la seconde sur T. Live source de Denys
d'Halicarnasse f J. Sghell, De Sulpicio Sevcro Salhislianar, Livinnae, Taci-
teae clocutionis imitatore. Intéressant. If W. Bogrith, Markus Valerius
Ldvinus. Bonne étude sur ce personnage d'après les historiens nncicns. %.
45 F. Seiler, Die Behandlung des siltUchcn Problems in Schillers « liampf mit
dem Drachen », der Erzàhhing bei Livius VIll, 7, clc. Très minutieux. ^ J.
FuCHS, Der ziveite Punische Krieg und seine Que lien. Discussion, t^ Appendice.
T. Livii liber XXI, fur den Schulgebrauch, von F. LUTERB VCHER, 4» éf\\ C'est
un plaisir de voir avec quel soin et quelle activité l'auteur améliore sans
50 cesse ses textes.
1t^ 5. Tacite (moins la Germanie) fG. Andreson]. Éditions. Comclii Taciiii
Dialogus de oraloribus, by W. Peterson. Très au courant de tous les tra-
vaux allemands. ^ G. Andresen, Dialogus de oraioribus. Le rp. renvoie à
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 87
Farlicle de J. Golling (Zeitschr. f. d. ôst. Gymn. 1893). If Tacitus the Agricola
and Germania hy A. Guosvenor-Hopkins. Bon, malgré quelques lacunes et
des leçons vieillies, f Comelii Taciti de viln et movibus Julii Apvicolae liber,
éd. de F. Dubnku, revue par l'abbé L. Aubert. Ne répond pas aux exi-
gences modernes ; commentaire insuffisant. ^ Draeoer, Agricola, 5» éd. 5
Peu do changements. ^ Tacilus, Historiés book I, ediled by F. G. Plaistowe
and II. J. Matdment. Suit Ilalra. % Cornclii Taciti ab excessu Divi Augusli
Annaliiim libri, recenzione e note di E. Garizio. Beaucoup à critiquer, f Le
rp. mentionne les édit. des Annales de Furneaux, de Nipperdey, de Néme-
tbys. %^ Ouvrages divers, biographie, etc. P. Fabia, le consulat de Tacite lO
(Kev. de Philol., 1893), pas tout à fait convaincant. ^ A. Chambalu, die
Anordnung der Begenlieitcn des J. 70 in den Historiens des Tacitus
(Philol. 51), analyse. ^ I'. Fabia, Les Sources de Tacite dans les Histoires et les
Annales. Sujet nouveau pour la France; grand ouvrage très sérieux;
quelques critiques de détail (article de \\ pages). ^ P. Fabia, Thistorien lè
romain (Bull, de Irav. de TUniversité de Lyon, VI, 3), résumé favorable, f
G. Baier, Tacitus und Plutarch, partage en général l'opinion de Fabia; pas
assez approfondi, tif Recherches historiques. E. Meyer, Untersuchungcn
iiber die Schlacht im Teuloburger Walde. 3 dissertations : analyse. ^ E. DuN-
ZKLMANN, Das romiiche Slrassennetz in Norddeutschland (avec 3 cartes). Gon- 20
tieutde nouvelles éludes complétant l'ouvrage du même auteur (der Schau-
platz dor Varusschlacht). \ V. W. Fischer, Armin und die Romer. Bon tra-
vail. ^ 1'. JoRS, Die l'Jhegesetze des Augustus, interprétation des Annales XIII,
28. t ^- Joubin und T. Reinach (Rev. des études grecques, 1893), résume
rapide. ^ K. Patsch (Mitteilungen des Kais. Deutschen Archilol. Inst. Rom., 2*
1893), sur Annales XV, 46. ^ L. Ilerr (Rev. de Philol., 1893), résumé de l'ar-
ticle sur Betriacum-Jiebriacum. % W. Pfitzner, Isl Irland jemals von einem
rôm. lleere betrcten wordenf Question utile, à propos d'Agricola, chap, 24 :
Agricola aurait tenté une descente en Irlande. \ Le rp. mentionne Ihne,
Zur Ehrenreltung des Kaisers Tiberius; TiBFFENBACH, Ôrllichkeit der Varus- 30
schlacht; StamfORD, Das Schlachlfeld im Teutoburger Walde; 0. Kemmer,
Arminius. Yi Langue. Lexicon Taciteum edid. A. Gerber et A. Greef, XI.
Critiques légères à propos de quelques détails. ^ L. Constans, Étude sur la
langue de Tacite, compilation des travaux allemands; du soin; quelquefois
des reproches à faire. 1[ A. Kunze, Sallustiana. IL Rapprochements entre 35
divers passages de Salluste et de Tacite 1[ F. Nihlander, Der facli-
tive Dativ bei Intein. Prosaikern und Dichtern, III. Incomplet en ce qui con-
cerne Tacite, f .1. IL Schmalz (Berl. Phil. W.S., 1893), sur Annales VI, 17.
î C. Weyman, Studien zu Apuleius und seiuem Nachahmern (Miinchener
Sitzungsberichte II, 3), rapprochements d'expressions avec Tacite. 1[ Le rp. 40
mentionne Macke, sur les noms propres chez Tacite; et A, Ludewig, sûr
l'emploi de quidera. \^ Gontributions critiques diverses : K. Hachtmann
(N. Jahrb. L Philol., 1893) sur Agr. 9, change avaritiam en amaritiam ou
amaritiem. f E. Ritterling (Westdeutsche Zeitschr. f. Geschichte und
Kunst, 1893), sur la legio I Adiulrix.^ G. Hude (Nord, tidskr. f. filol. tredie 45
Raekkc II, 1893). Sur Ann. VI, 51. Vi Appendice sur l'éd. du Dialogue des
orateur.s |)ar Petersou, et sur Fouvr. de Fabia, les sources de Tacite.
^^ 6. Horace [G. Wartenberg]. Éditions : Q. Horati Flacci sertnonum et
epislolarum libri, II, Episteln, mit Anmerkungen von L. MiJLLER. Qu'on soit ou
non de l'avis de M., on ne peut que s'intéresser à ses remarques. If Liste 50
d'éditions étrangères, ^t Dissertations et traductions. 0. Altenburg, Winke
zur Schidauslegung des IIora2,3 dissertations pédagogiques. If H. Bender,
Iloraz, Uomer und Schiller im Gymnasium considère Horace comme un
88 1894. — ALLEMAGNE.
modèle de goût. If II. Chahisius, Die Oden des Quinlus Iforaliiis Flaccus,
Irad. en prose poétique, trop mot à mot. ^ \V. Christ, Iloraliana (Sitzungs-
ber. d. philos, und d. hislor. Kl. d. k. bayer. Ak. d. Wiss., Miinchcn, 1893).
Peu original; traite des plus anciennes biographies d'Horace; de la classi-
5 (ication de ses rass.; de sa métrique. If II. Dùnlzer, Gatull und Iloraz,
(Philol. LU), résumé. If W. Gbmoll, Die Rcalien bei Iloraz, III. Éloge, f
Greenough (Harward Studios, IV), sur le rythme accentué du saphique et
de l'alcaïque chez Horace. If M. Manitius, Analckien sur Gcschichie d,:s Iloraz
irn MillclaUer, bis 1500. Bon. ^ L. Muller (BcrI. Phil. W. S., 1803) sur Meli.s-
10 sus, esclave et affranchi de Mécène. If T. Oeslerlen (N. Jahrb. f. Phil. 1803),
sur Tordre des Epitres du livre I d'Horace et les rapports entre Horace et
Mécène à partir de l'an 21. Critiques de détail. ^ W. Pichon(Rev. de Philol.
1803), les mètres lyriques d'Horace. Pas nouveau, mais très bien mis en
œuvre. % F. Semisch, Leben und Dichten des fJoraz. Utile pour les élèves. %
15 K. Staedler, Von Iloraz- Verdeuischurgen . S'il n'y avait pas déjà tant de
traductions d'Horace, ces extraits en feraient souhaiter une corai)lète par
S. % Calalogus disserlalî07}wn philologicariim classicai'iim. Très pratique, ^f
Travaux de détail. Le rp. énumère les études de S. Sudlmaver, Kritisch
exegelisches zu Iloraz und Tacilus; G. Tincani (Riv. di fil., 1893), sur le vers
20alcaïque; A. Palmer (Class. Rcv., 1893); U. von Wilamowitz-Moellen-
DORF, De tribus carminibus lalinis commenlalio ; V. TISSANi, L'Ode di Archyla;
F. IlEUSSER, Iloraz Oden III, 29, als Abschluss der erslen drei Bilcher ; H. Mill-
ier (Zeitschr. f. d. ost. Gymn., 1893) sur H, 15, 17; P. Fossataro (Riv. di
filol., 1803) sur un passage du commentaire de Porphyrion, IH, 2 et 3; K. P.
26 Sghulze, Deilrdge zur Erkliirung der rôm. Elegikcr; 3. M. Stowasscr (Zeitschr.
f. d. ôst. Gymn., 1893), III, 4, 10; R, Dancker. Die Ode des Iloraz an Phidglc;
F. Gnesotto (Attie mem. di ace. di Padova VIII) sur l'ode III, 23. ^ Sur les
Epodes : E. Schweikcrt, der lyrische Aufbau der ersten Epode des Ilora-
tius (N. Jahrb. f. Philol. 1893) ; E. Riess (Rh. Mus. 1893) sur Ganidia. If
30 Satires : J. M. Fischer (Zeitschr. f. d. ost. Gymn. 1893), conjectures d'après
le Monacensis 17412, peu probantes ; A. Gercke (Rh. Mus. 1893) sur la com-
position de la première satire du 1. I; J. Dornseiflen (Mnemosyne 1893)
sur I, 1, 87, merceris; G. L. Smith (Harward Studies IV) sur Sat. I, 4,
39; O. Schrœder (Jahresb. des phil. Ver. 1893) sur I, 9, 6-8; W. P. Miistard
3S (Reprinted from Golorado GoUege Studies, vol. IV) sur Sat. I, 10; C. Gristo-
folini (Wien. Stud. 1893), sur Sat. II, 2, 3, 5; H. Dittmar, Ilorati libri II
Salîram VI inlerpretattis est. ^ Epitres : W. Gidionsen, Sludien zu den Lillera-
turbriefcn des Iloraz, bon; J. LuMk (Rhein. Mus. 1893 sur les scholies
d'Horace; J. Paulseu (Nordisk Tidsk. f. Filologi 1893) sur Ep. III, 3, 45 (art
40 poét.); A. Prickard (The class. Rev. 1893), sur Ep. III, 3, 63, seges au lieu
de palus.
ff 7. César. Conjectures critiques sur le Bellum Gallicum |T. Moram-
sen]. Importante étude de 15 pages à propos de l'édition d'il. Meusel.
« Jusqu'ici, dit Mommsen, j'avais cru que le texte des commentaires sur la
45 guerre des Gaules nous était parvenu sans trop d'altérations; je suis con-
vaincu maintenant que si ce texte, sans doute meilleur que celui du Bellum
civile, offre moins de fautes graves que celui de Tite-Live ou de Tacite,
c'est qu'il a subi des corrections arbitraires. » Suit un examen critique de
104 passages du Bellum gallicum. ^Ç Étude critique et grammaticale sur
KO le Bellum gallicum |II. MeuselJ. M. établit la valeur propre de la classe de
rass p. Voici le plan de ce travail, qui occupe les 153 dernières pages du
Jahresberichte de 1894. Noms propres de peuples et de villes; morpho-
logie : déclinaisons, formes casuelles, « substantiva abundantia », adjec-
MITTEILUNGEN AUS DER IIISTORIGHEN LITTERATUR.
tifs, pronoms, noms de nombre; verbes : radicaux du présent, du parfait,
parfait actif du conjonctif, de l'infinitif, plus-que-parfait du conjonctif, par-
faits passifs et déponents, «gerundium» et gérondif; adverbes; préposi-
tions ; conjonctions. Observations relatives à la Syntaxe : nombres (pro-
noms; verbe; nombre du prédicat avec un sujet collectif; genre et nombre s
du relatif); apposition; accord de l'attribut; syntaxe des cas; emploi de
certains cas seuls au lieu d'une expression formée à l'aide d'une préposi-
tion; changement entre les prépositions, dans les deux classes de rass.
p et a; place des prépositions; verbe : formes nominales; participe; ablatif
absolu; gerundium; gérondif; supin; infinitif; construction de la propo- lo
silion inflnitive; infinitif joint à un indicatif: formes verbales : emploi des
temps de l'indicatif; présent et parfait historiques; imparfait; plus-que-
parfait; emploi des temps dans les propositions conjonctives; interroga-
tion indirecte; propositions finales, consécutives; oratio obliqua; propo-
sitions relatives, conditionnelles, causales ^ temporelles; échanges entre 15
les formes passives et actives. (Suit une table des passages examinés, au
nombre d'environ 160.) Pascal Monet.
Journal fuer reine und ange-wandte Mathematik, 1802, t. 109. Sur
les fondements de la géométrie [W. Killing]. Les anciens se sont efforcés
en vain de bannir le mouvement de la géométrie; Euclide l'admet impli- 20
citement. H.
Mitteilungen aus der historischen Litteratur 22* année Fasc. 1.
Comptes rendus de la Société historique de Berlin. Séance du 6 novembre 1893.
Hohn traite des derniers travaux relatifs à la défaite de Varus et se rallie
à l'opinion do Mommsen, fondée sur la découverte de monnaies de Bare- 25
nau. V, Breska, Foss, Hirsch, Klatt prennent part au débat auquel donne
lieu cet exposé. ^ Revue des programmes. Ilermann Fischer, Ueber einigc
Gegenslànde der alten Géographie bei Slrabo als Beitrag zur Geschichte der
alten Géographie (Gymn. Wcrnigerode) Part. 2. [Foss]. Les idées de Strabon
relatives aux modifications de la surface de la terre sont le plus souvent 30
justes et dignes d'attention. — Ilugo Liers, Annahme n. Verxoeigcrung der
Schlacht im AUerium (Gymn. Waldenburg). Montre que le principe de Végèce
d'après lequel le général ne doit livrer bataille qu'en cas d'absolue néces-
sité a été suivi en général dans l'antiquité. — August Keseberg, 'Aptaxo-
tD.ouç 'AOrjvafwv 7io),tTc(a (Progymn. Eupen). Traduction réussie deschap. 1-63 35
d'après l'éd. de Blass. — Ilermann Wagner, Die Belagerung von Plalacae
(Gymn. Doberan). Diss. claire et animée qui contient une excellente réfu-
tation des attaque? de Miiller-Strvibing contre le récit de Thucydide, —
Ludwig IIOLLANDER, Kutiaxa. Historich-kritische Beitrage zur Erklarung
V. Xenophons Anabasis (Domgymn. Naumburg) [F. Ilirsch]. Si le récit de 40
Xénophon contient des lacunes et des inexactitudes il y a, par contre, peu
à prendre dans Ctésias et dans Diodore pour l'améliorer. — Christian Baier,
Taciius u. Pluiarch (Gymn. Frankfurt a. M.). Comme Mommsen, B. pense
que Tacite et Plutarque pour l'histoire de Galba et d'Othon ont puisé à une
même source, Vipstanus Messalla. — O. Sumpff, Càsars DeurteHung seiner 45
Offîz-iere in den Kommentarien vomgallischen Kricge 2 P. (Gymn. Quedlinburg).
1° César n'a pas eu l'intention de créer une œuvre historique; 2» H n'a pas
fait preuve d'impartialité dans son appréciation des faits militaires de ses
lieutenants. — Cari Gerstenberg, Isl Sallustius cin Partcischriftsleller ?
(FrJedrichs-Bealgymn. Berlin) Salluste a fait œuvre de parti contre la 50
noblesse. — Eduard KûMPEL, Die Qucllen :iur Geschichte des Krieges der
Romer gegen Aniiochus 111 (Realschule an der Wcidenallee, Ilamburg) L'ou-
vrage de Polybe est la seule source d'Appien pour la guerre de Syrie. —
90 1894. — ALLEMAGNE.
Edmund Meyer, Unlersuchungen ùbcr die Schlacht itn Teutoburger Walde. P. 1.
(Luison-Gymn. Berlin). M. a fixé la bataille appro.ximativement dans le
milieu d'août de l'an IX <Cf. infrà>. — Joseph Vadehs, De alis exercilus
Bornant quales erant imperatorum tcmporibus (Realgymn. Miinster i. W.)
s IDietrich]. Contribution à l'histoire do la cavalerie et particulièrement des
escadrons de la lettre là V. — Edwin I'atzio, J ohanncs Anliochcnus u. Johan-
ncs Malalas (Thoinasschule, Leipzig). La chronique a été composée entre
610 et 630. — Bruno RhodiuS, Beitràge zur Lehensgescliichte u. zu den
Briefen des Psellns (Gymn. Plauen i. V.) Cherche à fixer la chronologie
10 des lettres et à déterminer les événements auxquels elles se rapportent. —
Nicephori Chrysobergœ ad Angelos orationes 1res éd. Maxiniilian Treu (Frie-
drichs-Gymn, Breslau). Edition et commentaire historiqne. — A. IIeinrich,
Die Chronik des Johannes Sikeliota der Wiener Ilofbibliotek (Gymn. Graz)
[F. Hirsch]. Description d'un ras du Vi» s. et édition de quelques extraits de
15 cette chronique. — R. Dorr, Uebersicht ûber die pràhistoriscken Fundc im Sladt.
u. Landkreise Elbing (Real-Gymn. Elbing). Exposé des découvertes de l'époque
d'IIallstatt (400-300 av. J.-Chr.) et de l'époque La-Tène (300 av. J.-Chr. à
150 après J.-Chr.). ^ Alfred V. Gutschmid, Kleine Schrifien hrsg. v. Franz
RiJHL T. 3 et 4 [Schneider]. L'éditeur mérite tout éloge. \\ Fasc. 2. Agostino
20 S.WELLi, Temistoclc dal primo proccsso alla sua morte [Schneider]. Recherche
condnite avec prudence et méthode et qui fournit des résultats à la chro-
nologie. ^ Friedrich Cauer, Philolas, Kleilos, Kallisthenes (Tir. à part des
Suppl. Jahrb. 20) [Id.] Pointilleux et désagréable. % Cari Thomas, Melilo t>.
Sardes [Wurm]. Fait preuve d'application et de sagacité. % Félix IIettnbr^
25 Die rôm. Steindenkmâler des Provinzialmuseums zu Trier. — Le même, Zu den
rôm. AUerUimern v. Trier u. Umgcgend [Ed. Ileydenreich]. Le 1" ouvrage
satisfaitàdesexigences multiples; le 2» n'est pas moins instructif. % Friedrich
Leist, Urkundenlehre, Katechismus der Diplomalik, PalàograpUie. 2° éd. corri-
gée (pi.) [LôschhornJ. Indispensable aux historiens et aux archivistes. ^
30 E. FriedlaNDER, Aellere Universitàtsmatrikeln. 11. Universitàt Grcifswald. T. 1
[GabelJ. D'une valeur inestimable pour l'histoire des sciences et des inii-
versités en Allemagne. Yi •'"asc. 3. Jahresberichte der Geschicklsioissenschaft
hrsg. v. J. Jastrow 13 et 14» années [Rethwisch]. Quelques desiderata. H
0. Jaeger, Wellgeschichle 2^ éd. (pi.) [Kocdderitz]. Éloges. ^ Kosters, Die
ir, Wiederherslellung Israels in der persischcn Pcrioc/e [Loschhorn]. Très méritoire.
1[ Gurt Th. Fischer, Untersuchungen auf dem Gebiel der alten Lànder-u. Vôl-
kerkunde. Fasc. 1 (De Ilannonis Carthaginiensis Periplo)- [Foss]. Ouvrage
crudit et d'une grande application. ^ Otto Krug, Quellenuntersuchxmg zur
Gescliiclite des jïmgeren Dionys [Clasen]. Jugement sain, résultais acceptables
40. en général bien qu'ils prêtent à la critique dans le détail. H Giuseppe
StOCCHI, Aulo Gabinio e i suai processi [Id.]. A traité toutes les questions du
sujet avec soin et compétence mais aussi avec une prolixité fatigante. ^
Rud. Schneider, Légion n. Phalanx [Dietrich]. Le critique renvoie au juge-
ment d'Adolf Bauer, Phil. Woch 1893 <v. R. d. R.> t Edmund Mever, Un-
45 lersuchungen iiber die Schlacht im Teutoburger Wald [Id.]. L'intérêt principal
de cette diss. est dans l'appréciation au sujet de DionGassius. La date et le
lieu de la bataille restent sujets à contestation comme auparavant. Les
idées de M. à ce sujet néanmoins méritent considération. ^ Ihjzantinische
Zeilschrift hrsg. v. Karl Krumbacher. T. 2 [F. Ilirschj. Analyse du contenu.
•jT f Paul JORS, Die lieichspolitik Kaiser Justinians |Idem|. Annonce. ^H Fasc. 4.
Louis Fîrhardt, Die L'nlslchung der homerisehen Gcdichte |A. WincklerJ. Peu
satisfaisant. % Alfrcil v. Gutscumid, h'ieine Schriften hrsg. v. Franz Rïjhl.
T. 5 (Schriften zur rôm. u. millelalterlichen Geschichte u. Litteratur)
PHILOLOGUS. 91
[Schneider |. Grands éloges. ^ M. M.vnitius, Analektcn sur Geschichle des
[loraz im Miilelaller [Winckler]. Intéressera particulièrement les historiens à
cause de l'introduction qui est substantielle.
H. Lebègue.
Nachrichten von der K. Gesellschaft der "Wissenschaften zu Gôt- 5
tingen. N° 1. Une ollraiide d'Eralosthènc [Ulrich v. Wilamowitz-MoUeu-
dortT). Sous le nom d'Eratosthèue on a une lettre et une inscription eu vers
qui selon l'opinion couramment admise ne seraient pas authentiques.
D'après W.-M., l'inscription est bien d'Eratosthèue, jnais non la lettre; elle
accompagnait l'objet consacré (un appareil de construction géométrique) lo
qui se tenait dans le temple de Ptolémée. Texte de l'iuscr. avec commen-
taire technique et historique. Incidemment W.-M. émet avec assurance
rhj{)othèse que Eratosthèue a été le maître de Philopator (21 p.). tlT N" 2.
Leçons de Mélanchton sur les ' Ofïicia ' de Gicéron, 1555 [Wilhelm Meyerj.
Le ms. de Gôttingen Codex Luneb. 99 contient des explications partielles is
des Ollicia, des remarques sur le l*' livre de l'Ethique d'Aristole, la tra-
duction du passage de Xénophon sur l'apologue de Prodicus insérées au
milieu de dissertations politiques ou religieuses. ^ Aratos de Gos [U. v. Wi-
lamowitz-MoUendorfTj. On a admis sans conteste l'amitié d'Aratos et de
Théocrite. W.-M. trouve forcées les déductions qu'on a tirées des églogues 20
0 et 7 (v. 95-126) qu'il examine à ce point de vue. Sans doute Aratos est une
l)ersonne réelle, mais il n'y a pas d'autre pi'euve pour l'identification avec
le poète que la similitude du nom. La méthode oblige à dire que l'Aralos
de Théocrite est de Gos, l'hôte et le contemporain de Théocrite, et qu'il
a vécu vers 2(30. Il est extrêmement invraisemblable que Théocrite s'adresse 25
au poète. 11 faudrait le prouver, flf N» 3. Sur quelques vers du palimpseste
de la Cistellaria [Friedrich Léo]. Essai de restitution des vers 233-242, 313,
368 et suiv., 450 et 457. Henri Lebègue.
Philologus, t. LUI. ^f !•-- fasc. Nouvelles leçons de Philodème [G. Sud-
haus]. Un nouvel examen des rouleaux donnera des résultats inespérés à 30
qui pourra y consacrer six mois. Les copies qui ont servi à la rédaction
définitive sont également très précieuses, car elles donnent le contenu de
l'interligne dont il n'a pas été tenu compte. à l'impression. Corrections de
passages des deux premiers livres. ^ Rapports de la République de Platon
avec le Politique [J. Nusser]. Les deux ouvrages sont liés étroitement et 35
découlent du même principe. Mais dans le Politique se trouvent des addi-
tions d'un caractère praticiue et mainte vue purement idéale de la Répu-
blique est atténuée ou sacrifiée aux exigences de la réalité. La forme
bipartite des classifications y est particulière, comme l'elTorl pour montrer
à Denys le jeune que le tyran sage et juste n'est pas un tyran, mais pro- 40
prement un roi. ^ Sur Aristote [J. Zahlfleisch]. Corrections à Politique
1276 a 13-16 ; u. Çwwv ysvéaewç E § 25 ; A 715 a 28; A 6 § 14, 717 b 33; 718 b
11; 719 a 2; 727 a 32; 741 amed.; 715 a fin; 768a 19; 768 a 22; Metaph. E
1025 b 14-16; A 1071 a 2. ^ Études de critiquede texte sur Polybe [C. Wunde-
rcr]. A côté des études d'antiquité inaugurées parR. von Scala, il convient 45
de poursuivre l'étude des mss et de s'occuper de la langue de Polybe. I.
Passages où le texte des mss doit être rétabli contrairement à l'avis des
éditeurs : 1,84, 7; 2, 47, 5; 3, 9, 7; 3,49, 9; 3,112, 9; 3, 116, 13; 4, 70, 7; 5,
11, 1; 5, 50, 6; 5, 67, 2; o, 68, 1; 5, 81, 3; 6, 44, 4; 12, 4a, 2; ces corrections
sont appuyées de considérations grammaticales : àfta^sî jamais dans P., 50
S.\i.a.xrixi Feulement 10, 14, 13, partout ailleurs àxovYiTÎ; «[xa v.xi est une liai-
son do coordination, â|xa seul sert à lier le participe au verbe; dans les
derniers livres, P. est plus sévère dans le choix de ses expressions que
92 1894. — ALLEMAGNE.
dans les premiers; <\ivxr, représente la personne quand l'action racontée
révèle un état d'âme; dans un second membre parallèle {...tb,...-zs.:.;
. . .(xÉv.. .5é.. . ; etc.), P. introduit souvent itâXiv. II. Conjectures nouvelles,
d'après les caractères de la langue et la marche des idées, sur 1, 'H, 2;
5 1, 76, 2; 2, 70, 2; 3, 89, 8 ; 4, 8, 9 ; 4, 73, 7 ; 5,15, 6; 5, 23,5; 7, 11, 1; 9, 4, 3;
9, 6, 9; 10, 16,3; 11, 26, 7. III. Le Florentinus, souvent cité, provient de la
Badia de Florence, mais il n'est plus à Florence, mais au Br. Muséum,
add. 11728. Il n'y a à la Laurenticnne qu'une copie, plut. 69, 9; elle a été
exécutée eu 1435, par Antonius d'Athènes. L'original est daté de 1417. La
10 copie doit être exacte comme le prouve sa concordance générale avec les
leçons tirées par Gronov de l'original. Échantillons des leçons du Lauren-
tianus. En somme il y a accord avec le Vaticanus. Toute cotte classe repré-
sente un archétype très ancien, comme le prouve l'absence d't souscrit.
Pour une prochaine édition, une collation exacte du Londinensis sera
16 nécessaire. La deuxième partie du pi. 09, 9 contient des extraits des livres
6-17, d'une autre main; des extraits analogues sont aussi dans pi. 69, 21 et
80, 13. H Sur les épodes d'Horace relatives à Canidie [0. Cr.]- XVII, 53-59
prouvent que la palinodie doit être mise dans la bouche, non d'Horace,
mais du senex adulter de V, 57. Alors tout le cycle de Canidie prend un
20 autre aspect. ^ 'YTro!Avr)(jiaTto-[xoc [U. Wilcken]. Papyrus du Louvre, pi. XLV
et n» 69 Brunet de Presles, édité et commenté. C'est le journal des voyages
d'inspection d'Aurelius Leontas, stratège du district d'Omboi. Chaque
colonne comprend un mois, chaque alinéa un jour et à la fin de ceux-ci,
on lit sans doute de la main du stratège, le visa : àvéyvwv. Ces 'notes sont
25 donc l'œuvre d'un secrétaire. Le rouleau terminé était déposé aux archives
d'Omboi. Le mot Û7ro[ji.vyiiJ,aTia[x6ç est donc un terme technique dont le sens
est clair, et qui est dérivé de Û7to|xvr)|i.aTiÇ£<rOai « noter ». Le mot est rempla-
çable par u7rû[ivr)!JLa. Tous deux ont les nuances diverses du latin commen-
tarius. Papyrus analogues. Cp. aussi l'inscr. lat. C. I. L. XI, 3614, Tous ces
30 exemples appartiennent au iio-m» s. ap. J.-C. On peut en trouver d'autres
plus anciens en étudiant les auteurs : Polyen, IV, 6, 2, Pseudo-Aristeas à
l'hilocrale, p. 66 éd. Schmidt; ceux d'Alexandre. Les Acta ou commentarii
des empereurs romains portaient le titre d'ephemerisetétaient un mélange
de journal delà cour et d'agenda. Les Ephémôrides d'Alexandre le Grand ont
35 été la principale source des mémoires du roi Ptoléraée I, qui sont le fonds
d'Arricn. Restitution, pour les derniers jours d'Alexandre, des fragments
de ces éphémérides contenus dans Plutarque et dans Arrien. f Pétrone et
les glossaires latins [A. Funck]. C 56, acetabula, leçon confirmée par G. G.
L. III, 22, 49; 203,26; 324, 68, qui les range avec Ulpien Dig. 3/j, 2, 19, 9
40 parmi les uasa argentea; la salière est de même dans cette catégorie
(324, 56). Les periscelides (compedes du c. 67) étaient d'or, comme l'a
deviné Friediander : C. G. L. III, 22, 35; 203, 1 : 32'4, 12; il devait en être de
môme des anneaux des bras : G. G. L. III, 22, 36; 202, 68; 324, 7; 324, H;
324, 9. L'explication de FriedUlnder sur c. 46 et 04 est confirmée par la
4ti glose de tonslrinum, G. G. L., II, 354, 24; III, 306, 58. La note du même,
p. 298, c. 66 est aussi assurée par G. G. L. III, 310, 59 (lire apaT(e)ia). Le sens
de lacliculosus est déterminé par C. G. L. III, 179,40; 251, 65; auricularius
est attesté par II, 482, 50; III, 165, 60, etc.; les formes en o d'oricula, par
II, 139, 48. G. 28, lire « hoc » (représentant la proposition précédente) sutim
50 (gén. pi.) popinam esse dicebat. cL Ilor. sat. 2, 4, 62, Gell. 15, 8, 2 d'une
part et d'autre part Plante, St. 64. G. 45, lire « in lerduo », cp. tergeminus,
icrueneflca (Pi. Ba. 813), teruim (C. I. L. IX, 2476). C. 94, garder opposita;
cp. c. 96, Ov. met. 2,276; Fast. 4, 178; Suet. Oct. 78. G. 74, maledicere Tri-
PHILOLOGUS. 93
malchionem, hellénisme, cf. G. G. L. III, 6'd, 16; 642, 18; 643, 24, ce qui ne
paraît pas une traduction mécanique (cf. 639, 4). ^ Supplément sur aceta-
bulum = 6*jgaçov [0. Gr.]. Rectification d'un texte de Cassiodore cité
inexactement dans le t. LII, p. 316. ^ Q. Gornuficius, contribution à l'his-
toire du parti du Sénat dans les dernières années de la République [F. L. ^
Ganter]. Groupement chronologique des textes relatifs à ce personnage, ami
de Cicéron. Toutes les lettres que ce dernier lui a adressées sont dans leur
ordre (epist. XII, 20 sqq.), excepté 22, réunion de deux lettres : §§ 1-2, écrite
après le 19 sept. 44 et §§ 3-4 écrite entre le 30 déc. 44 et le 1" jr. 43. Tf Sur
l'introduction du culte impérial dans les provinces de l'Ouest [M. Krasche- lo
ninnikoffj. Il faut écarter l'idée que le culte impérial a été introduit dès les
premiers temps. La loi de Narbonne n'est pas antérieure à 09 après J.-G.
ni postérieure à 126, comme le prouve l'inscr. grecque G. I. A. III, 623, 624.
Le fondateur du culte impérial dans la Narbonaise est l'un des trois empe-
reurs : Vespasien, Domitien, Nerva. Les contrées peu romanisées ont au i''
contraire reçu le culte impérial de bonne heure : les trois Gaules l'avaient
en 12 av. J.-G., la Germanie avant 9 après J.-G-, laTaraconnaise et la Lusi-
tanie le doivent à Tibère, le temple de Gamulodunum est élevé sous Glande.
Si les Grecs et les Orientaux devancent encore ces provinces, cela tient à
leur habitude de déifier le souverain. La tardive introduction du culte en 20
Afrique, sous Vespasien, confirme la théorie pour l'Occident. Vespasien
paraît avoir aussi introduit cette institution dans la Bétique. Le culte
impérial doit d'ailleurs être distingué du concilium et pouvait être de
création plus récente. Rien n'empêche donc de faire descendre la date de
la loi de Narbonne, dont la langue est plus voisine de celle des lois de Sal- 26
pensa et de Malaga que de celles d'Auguste ; la titulature ne permet guère
d'y rétablir le nom de Nerva. De Vespasien ou de Domitien, le plus vrai-
semblable est le premier, lit Mélanges. Odyssée IV, 481 sqq [Rud. Hart-
stein]. Concerne, non la terre, mais le lleuve d'Egypte. H Un ms d'Amster-
dam des Philippiques du xin« s. [II. DeiterJ. N° 77 de la bibl. de l'Uuiver- 30
site; de la famille D (a b g t). If Les gloses de Stace du ms de Berlin
[H. MayerJ. Notes scolaires dues probablement à un Italien, f Téthys et le
mollusque de ce nom L^. Tiimpel]. Le mollusque, qui s'appelait aussi
« Oreille », était consacré à Aphrodite, dans le Péloponnèse; dans le nord
il pouvait l'être à Téthys. 1[ Anticritique aux lettres critiques sur les 35
fausses Sibylles (sur Septuaginta Deuteron. 32, 11) [E. Nestlé]. Remarques
sur un passage d'un article de Buresch, du t. 31 <R. des R., XVIII, 106,
1 > : lire èaxéuaa-s et £ir£Tt4Tr,(Te ; le premier représente probablement o-xeuà-
(Tei; car il correspond au futur hébreu, temps complexe (présent, imparf.,
futur), traduit par les LXX fidèlement par un futur grec. *o
^t 2* fasc. L'origine de l'élégie [Ferdinand Diimmler]. L'ensemble des
données conduit à supposer que l'élégie a été d'abord le véhicule d'un
prophétisme analogue à celui des Nebiim de Saul, sans relation avec un
culte déterminé. Les récits traditionnels ont été altérés par l'inintelligence
de ceux qui nous les ont transmis. Ge sont les tribus qualifiées plus tard ^5
d'ioniennes qui ont créé l'élégie, de même que, plus tard, les Sibylles se
sont montrées chez les Ioniens. Mais ce prophétisme avait un caractère
orgiastique. Les femmes libres qui y prenaient part étaient nues. La reli-
gion, le culte des morts et la patrie ont été les principales inspirations de
l'élégie à sa naissance. La tendance de Solon a été de restreindre l'élément '^^'
féminin dans les funérailles et d'atténuer le délire des regrets. If R. Volk-
mann sur la langue des Sibylles [0. Gr.]. A propos d'une assertion vague.
^ L'accentuation du choliambe [W. Hoerschelraann]. Ovide, Rem., 377-8,
94 1894. — ALLEMAGNE.
décrit deux espèces d'iambes. Cette description concorde avec la thèse de
Crusius, qu'il avait le rythme du trimètro ordinaire, t Même sujet |0.
Crusius]. On peut ajouter à ce témoignage : Ansone, epist., XV, 31 ; Varron,
Bimarcus, Nonius, p. 229 v° tardilas; Babrius, à la lin des deux préfaces.
5 On peut tirer des indices d'Eupolis (fr. 13 M., 7'i K.), Rhinthondans Héphes-
tion, du traitement de la fin de vers, des raétriciens antiques. ^ Babius 95,
106 fO. Cr.]. Contre les interprétations de K. Wotke dans les Wiener Stu-
dien 1893, n» 2. H Fables de Babrius sur des tablettes de cire de Palmyre
[0. Crusius]. Ces tablettes donnant 13 pages écrites, ont été acquises par
to un officier de la marine hollandaise et sont aujourd'hui à Leide. Les 7
planchettes formaient un cahier d'école. Il y a 1/j fables, écrites comme de
la prose, mais ayant en général gardé la forme poétique primitive. EUesont
été dictées par le maître. L'élève y a entremêlé des mots épiques expli-
qués par le maître. Restitutions et corrections. Le texte est un peu abrégé,
15 mais nous fait toucher en général le sol antique. Il est possible que Babrius
ait écrit un grec plus populaire qu'on ne i'a cru jusqu'ici. L'écriture dos
tablettes doit être du m» s., en tout cas antérieure à 272, date de la des-
truction de Palmyre. Puisque Babrius était un thème à dictées, il faut qu'il
fût assez répandu. Enfin le lieu de la trouvaille est intéressant. Tout nous
20 conduit donc à admettre que l'auteur était un Syrien du commencement
du m» s. C'était aussi devenu l'avis de Gutschmid, 1[ Observations sur les
hymnes homériques [R. Peppmiiller]. 1. Sur l'hymne à Apollon Delien : 103,
136-138, 140, 162. 2. Sur l'hymne à Apollon Pythien : 20/i, 228, 259, 273, 314,
334, 390, 399, 430, 4r)6, 475, 520, 532. ^ Hésiode, Théog. 466 [R. Peppmiiller].
2.'; Lire : t<ô oy' «p'oùx à>,ao(7xo7ttT,v £-/£v. ^ Sur la critique des oracles sibyllins
[A. Rzach]. Réponse aux articles de Buresch <R. des R., XVIII, 103, 41;
106, 1>. Sur les fautes d'origine paléographique. Les prétendus égyptia-
nismes sont un trompe-l'œil. Nombreuses discussions de détail. % Un pro-
verbe grec dan.-, Ammien [0. Cr.]. XXIX, 2, 25 : il a une allure choriarn-
30 bique; c'est peut-être un mot d'Alcée ou d'Anacréon passé en proverbe, t
Vases en terre sur des tombeaux [K. Zacher]. Le texte de Properce, cité
par Crusius <R. des R., XVIII, 108, 26 >, est probablement un souvenir
de l'épigramme alexandrine ; cf. Anth. palat., VII, 329, 455 et 353; cp. VII,
452, 339. Une autre allusion se trouve dans Aristophane, Eccles., 1108 sqq.;
35 mais il est difïiciie de rendre compte de tous les détails, notamment du
V. 1111. H Fragments trézéniens de l'édit de Dioclétien [II. Bliimner].
Publiés par E. Legrand, Bul. cor. heil., XVII (1893), 112 sqq. < R. des rev.,
XVIII, 243, 48>. Les deux fragments se complètent mutuellement, comme
l'a vu IlomoUe. Ils rentrent dans le chap. 32 de l'édition nouvelle. Etude
40 sur les parfums et essences mentionnées. KawiStç : Diosc. III, 155; Galen.
VI, p. 549; XII, p. 8. Sapo : Gai. X, p. 569 ; Aret., p. 135, 2 ; Alex. tr. I, p. 2 ;
Plin, NH. 28, 191 ; Matr. 16, 27. 'AqppiiviTpov : Diosc. V, 130 ; PL, 31, 101 ; Isid.,
or., 16, 2, 8; Ov. med. fac, 73; Mart. 14, 58; Stat. Siln., 4, 9, 37; Trebell.
Pol., Gai. 6, 5; très employé en médecine. <I>û)>).ov (j.a>.a6âOpov (ou 'IvSixdv) :
4!-. Plut. brut. an. rat. uti 7, p. 990 B. ; Geop. 6, 6, 2 ; 7, 32, 1 ; 8, 22; = folium :
Scribon. 106, Or. Ir. 3, 3, 69; I.sid. 17, 9, 2; Diosc. 1, 11 ; Plin., 12, 129; 13,
14 ; 1^1, 108; 23, 93. C'est le laurus Cassia. Nard : tiré d'une valériane dont
il y avait plusieurs espèces, dont la meilleure venait de l'Inde; on citait
aussi une espèce syrienne ou assyrienne, de l'Inde en réalité; une espèce
50 celtique, venant des Alpes Ligures et de l'Istrie; cp. PI. NH. XII, 42; XIII,
18; XIV, 107 avec Dioscor. 1, 6-8. Styrax ou storax, de Syrie, de Pisidie, de
Cilicie, de Cypre et de Crète; le moins bon dePamphylie; surtout employé
en fumigations : ce ne peut être une teinture : Ciris 167, lire uncta ; Pespèce
PHILOLOGUS. 95
des anciens doit être le styrax ofllcinalis (Méditerranée orientale, Italie,
sud de la France). Thym : on se demande pourquoi celte plante, facile à
trouver partout, ligure dans le tarif. Safran de Cilicie : Diosc. 1,25; PI. Nil.
21, 31 ; Colom. 3, 8, 4 ; Gai. U, p. 68. Mastic, résine du lentisque; le meilleur
venait, comme aujourd'hui, de Chio. Vermouth, pour la médecine et le '■>
vinage : Gai. 10, p. 789; Diosc, 3,23; PI. 23, 45. Alumeu scissile, qui en
réalité n'était pas un alun, mais une argile sulfatée. Arsenic, de Mysie. et,
pour la seconde qualité, du Pont de la Cappadoce : Diosc. V, 120; PI. 34,
178 ; Gai. 13, p. 944, toujours arrhenicum dans Pline, quand il s'agit du
remède. Opopanax, résine. MupooiXavo;, noix de ben, fruit de la moringa ; lo
balanus ou myrobalanus chez les latins. Amomus : Theophr.,h. plant., IX,
7, 3 ; Diosc, 1, 14; PI. 12, 48 ; c'est peut-être le Cissus vitiginea ; servait de
parfum pour le corps et les cheveux, pour les cadavreset pour leur cendre.
Mélange d'huile de rose et de ben. Huile de xyTipo;. Myrrhe, f Sur des ins-
criptions grecques. [J. Zingerle]. Correction et commentaire des textes 15
publiés Rev. arch. III, xxi, 397 ; Rev. et. gr., 2, 3o ; Bull. cor. hell., 8, 239;
9, 502, 503 no 9; 14, 630, n» 35; 15, 197; 602 n» 43, 605 n» 46; Slerret dans
Papers of the Am, sch. at Ath., t. 2, n» 184,236; III, p. 48; Journ. of Ilell.
st. 8, 387, n» 17. f 'OuktOcîôoiio; [A. Milchhœferj. C'était une construction
séparée du temple. ^ Anth. Pal. V, 41 [P. Sakolowski]. V, 41, lire à la lin 20
du V. 2 : xa\ oj-/. èXést. % Les légendes de la naissance de Pan [W. II. Ros-
cher]. Elles sont, pour la plupart, d'origine arcadienne et très variées. Les
principales sont celles du Lycaipn (Apollodore, dans scol. à Rhésus, 36),
de Cylléne (hymn. hom. 19, 30), d'Hérodote (2, 145; cf. Nonnos, 14, 87), une
deuxième du Lykaion (Servius sur G. 1, 1, 16), de Mantinée (Duris de 25
Samos), une ti'oisième de Lykaion (Eschyle, d'après la scol. du Rh.) ; on le
disait aussi fils de Cèpn ou 0û[j.6piç, d'Ether et d'Oinoë (Tégée), de Zeus et
d'Oineis, etc. HH Mélanges. Sur le récit du voyage de Télémaque dans
rOdyssée XVII 107-149 [Rudolf Hartstein]. Nous ne l'avons pas tout entier.
ï Odyssée x 176 [Rud. PeppmiillerJ. Lire : oçpa xev fjpitv e'rji. f Sur Matron sj
I Max Schneider]. Discussion du texte des fragm. 1 et 2 de P. Brandt. t
Quaestiuncula Apuieiana [L. Traube]. VI, 6, lire quelque chose comme :
oues ibi nitentes adrupes cole llorentes.
\% 3"= fasc. Orphisme et outre-tombe [A. Milchhoefer]. Tous les rappro-
chements tentés entre l'orphisme et des œuvres d'arts s'expliquent par une 35
source commune, les croyances populaires ; il en est de même de l'inter-
polation de la nekyiâ de l'Odyssée. If Kïipûv leii-zôztpoç [O. Cr.] Addition
d'Eustathe à un texte d'Athénée, qui repose peut-être sur une survivance
byzantine d'une conception antique. ^ Némésis et son rôle à l'égard des
jeux [A. von TremersteiuJ. Le rôle de P'ortnne des combats est déjà assigné 40
à Némésis par Catulle, 64, 343, d'après un modèle alexandrin ; de là, son
identification postérieure avec Niké, son surnom de uictrix,son culte dans
les camps. Le premier témoignage pour l'hippodrome se trouve dans
Laurentius Lydusl, 12. Les fouilles d'Olympe ont fourni une attestation
analogue et bien plus ancienne pour le stade. Des monuments à la déesse 45
ont été trouvés dans les théâtres d'Athènes et de Mylasa, sans parler de
dédicaces d'acteurs. L'arène romaine est consacrée au môme culte, sous
l'influence des idées grecques; mais à côté du groupe Tyché-Fortuna, se
place le groupe Artérais-Diane, qui entre dans le cycle de Némésis. De là
des dédicaces deae Dlanae Nemesi Aug. (CIL. 3, 10440) ; cp. Pomp. Mêla 2, so
3, 46 avec Solin 06, 9; cf. Commodien, instr. 1, 18 (Dombart se trompe), le
bas relief de Teurnia (CIL. III, 4738), Némésis grâce à ce syncrétisme de-
vient une déesse de la chasse (CIL. III, 1457; V, 8135). Avant tout elle
96 1894. — ALLEMAGNE.
préside aux jeux sanglants de ramphithéâtre ; nous en avons de nombreux
exemples. Elle préside aussi aux exercices des amateurs, iuuenes, des
municipes, ordinairement mis sous la protection d'Hercule et de Diane.
Nemesis campestris enfin est mise sur le même pied que Mars campeslris :
5 cp. CIL. VI, 533 et II, /i083. If Aduersaria graeca [W. KroUJ. La Théologie
platonicienne de Proclus publiée en 1618 sur un ms. de Gottorp, perdu, se
trouve dans des rass dont aucun n'est plus ancien que B. N. 1813 (xiii* s.).
Corrections par conjecture. Notes et corrections sur des passages des
ouvrages de politique, sur les hymnes orphiques, sur les papyrus grecs,
•<J sur Cornutus, Hermès trismégiste, Jamblique, Damascius. % Ad Babrii
fabulas Paimyrenas [0. Cr.]. A propos d'un article do Weil. ^\ Sur les écrits
de rhétorique de Denys d'IIalicarnasse [tiré des pajîiers de II. Sauppe par E.
Ziebarth]. Sauppe préparait une édition et a noté de nombreuses corrections
retrouvées sur son exemplaire. Publication telle quelle de ces corrections. ^
15 Sophocle, Philoct. 1149 [K. Loschhorn]. Lire : çeuYE-r'oùxéT 'àTc'aùXtwv. ^ Un
fragment d'Ephore dansPolybc [C. Wunderer]. XH, 16. Rentre dans l'ordre
d'idées des fragm. 46 et 47 de Miiller. ^ La date de la composition de l'Ana-
base d'Arrien [G. E. Gleye]. La question ne peut se résoudre avec certitude
mais il y a des difflcultés à la thèse de Nissen. ^ Siméon Selh et le ras
20 grec B. N. 2324 du xvi» s. [Robert Fuchs]. Liste des leçons les plus impor-
tantes. L'édition Langkavel n'a pas tenu ses promesses et il faut toujours
recourir à celle de 16S8, publiée à Paris par Bogdanus. 1[ Le système stoï-
cien de l'aiaOriatç et les nouvelles recherches [F. L. Ganter]. Article de polé-
mique, dans lequel Bonhôffer est moins discuté que Stein, ^ Sur les hymnes
25 delphiques [Gr.]. Leçons nouvelles. ^ Les scolies de Cornutus sur la VI»
satire de Juvénal [W. Iloehler]. Publiées d'après le Laurentianus 52, 4, les
Leidenses 18 et 64, le B. N. 9345. Index des mots. ^ Le pileus des prêtres
romains et des affranchis [Ernst SanterJ. La lustration de l'esclave aflranchi
se faisait par la coupe des cheveux et la uelatio capitis. Celle-ci se con-
30 fondit, de même que dans le costume des prêtres, avec la coiffure portée
généralement par les Romains dans le vieux temps, le pileus. Le sens
rituel est venu au pileus du prêtre de sa matière (ex pelle hostiae), et de ce
qui l'accompagnait toujours, le rameau d'olivier et la couleur pourpre
(tutulus de la flaminica). Au contraire, une telle déviation n'est pas attestée
35 par les documents littéraires pour le pileus de l'affranchi. ^ MaytoSc^ç [Cr.J.
Désigne un chanteur de couplets lascifs accompagnés de gestes; le mot
formé comme xt0ap<.)8($î, etc., pour (xaY[a5](o6(5i; vient de (lâyaSiç ou (xavaS-rii;,
dont le premier emploi est dans Anacréon, en rapport, par conséquent,
avec les 'Iwvixà aaixa-ra. ^ Le crabe de Persée [K. Tiimpel], D'après Elien,
40 les Sériphiens considèrent une espèce de crabe comme consacrée à Persée
et chez eux, cet animal est tabou. D'autre part, l'hydre est un poulpe. La
lutte du poulpe et du crabe, observée par les naturalistes, se retrouve dans
les œuvres d'art du cycle d'Héraclès. Les mythographes représentent au
contraire le crabe comme venant au secours de l'hydre et mourant pour
''«5 elle. Cette contradiction s'explique par quelque confusion ou par un chan-
gement d'idées. % Nikè et Eos [P. KnappJ. Une série de vases antiques à
ligures rouges présentent la poursuite d'un jeune homme portant une lyre
ou un diptyque par une déesse ailée. Malgré les inscriptions des vases,
mises au hasard, ce sujet doit rentrer dans le groupe des représentations
50 de Céphale. 1[ De Orphicis addendum [W. KroU]. Critique de l'article d'IIol-
werda < voir plus loin, l'analyse de la Mnémosyne >. t1[ Mélanges. Sur
Tyrtée [O. Imraischj. Lire : OapcreïT'. Où'tiw Zeùç o{A|i.a(n Xo^ov ôpâ. % Les
¥eu5£i:txàpiA£ia [Fr. Susemilil]. L'existence du poème bucolique est très
PHILOLOGUS. 97
douteuse; de même celle du livre des rêves; P '0'!/oTroifa doit se confondre
avec le Chiron; le 7r£p\ cp-jaôMç, Toriginal de l'Epicharmus d'EnniiiP, est iden-
tique à la Polilie; mais le fr. dans Diog. Laert., III, 17, doit être authen-
tique et provient peut-être du prologue d'une comédie. ^ Sur Iphig. à Aulis
d'Euripide [Eug. Holzner]. 373, 1173, 1207, 86/i. 1[ Sur les abréviateurs de 5'
Valère Maxime [Th. Stangll Paris IV, 6, 2; p. 518, 3'i Kempf2; nec = ne
quidera; ex. d'accusatif absolu. VIII, 1, 7 p. 560, 30 cas d'ellipse de est.
Nepot. praef. p. 592, 7 variation de modes attestée par la rime de flexion,
et optatif absolu pour donner des raisons, imité de l'optatif indirect grec.
Usage capricieux des prépositions; remplacement de in par ex, de pro par 11
prae. Paris, 1, 7, 6 p. /j82, 2 N de la marge du ms. veut dire seulement
« nota ». Paris IV, H p. 517, 5 lire : reseruata; IV, 6, 1 p. 518,32 : Mausolio,
pour Mausoli; Nepot. praef. p. 592, 16 : eu, censor pie, teres : cf. Ilor. ep.
2, 3, 328, 174; sat. 2, 7, 86. ^ Ilerondas II, 6 [Gr.]. Lire : àxoiXuTov yâp...
[•j(x<C£>aç] y.>.ay(Tat. Ijj
%^ 4» fasc. A propos d'un journal de grand-prêtre romain en Egypte
[F. Krebs]. Papyrus 347 de Berlin, du 14 jr 171 ap. J.-C, qui provient du
grand-prêtre de l'Egypte résidant alors à Memphis. La question traitée est la
même que dans le n» 83. Il s'agit de solliciter l'autorisation de faire circon-
cire un enfant, autorisation d'ailleurs subordonnée à des certificats délivres 20
par le stratège. Ainsi la circoncision n'est plus à cette date, en Egypte, un
usage général; elle est peut-être limitée à un état, celui de prêtre. D'autre
part, l'enfant est grand déjà, puisqu'on le conduit à Memphis pour le pré-
senter au grand prêtre. % Les récits de la mort de Julien [G. E. Gleye].
Dans l'ouvrage complet de Malalas se trouvaient mélangés deux récits 25
différents et la chronique pascale, comme l'Oxoniensis, porte des traces
visibles de cette confusion. ^ Sources grecques des livres 23-30 de Tite
Live [W. SoltauJ. Tite Live utilise régulièrement Polybe à partir de son
livre 30. Toutes les parties relatives à l'histoire grecque, prises directement
à Polybe, dans les livres 24-29, ont été insérées après coup, après l'achève- 30
ment du livre 29, et sans grand souci de les faire cadrer avec le reste. Tite
Live semble, du reste, s'être réservé de revenir sur ces questions dans sa
première rédaction, sauf pour la bataille de Syracuse, pour laquelle il
avait fait quelques emprunts à Cœlius. En dehors de là, il n'y a pas d'ex-
traits de Polybe. A partir de 25, 32, jusqu'à la fin de 28, on reconnaît des 3J»
morceaux insérés un an trop tôt et pris à Polybe, mais indirectement, par
l'intermédiaire de Claudius Quadrigarius. ^ Les communes rurales dans
l'Empire romain [A. Schulten]. La véritable organisation municipale
romaine a pour base la ville; on n'a pas son habitation dans les champs^
Mais le principe subit de nombreuses exceptions chez les peuples conquis, 4Ô
chez qui le village et la ferme existaient. Tout groupement qui n'est pas
urbain est l'objet de cette étude. 1. Pag us. Le mot veut dire une partie,
cp. pagina. Le pngus est, dans la campagne, ce que le uicus est à la ville.
Il n'est donc pas un lieu habité. Si le mot est appliqué aux villages celti-
ques, c'est qu'ici, comme partout les Romains ont introduit leur termine- 48^
logie, même impropre, pour faire naître ensuite l'organisation qui chez eux
y correspond. Le pagus est une division préromaine en Italie, conservée
comme les mesures -agraires locales, l'acnua latine, l'arepennis celtique,
le uorsus osque. Mais ce n'est pas une mesure; c'est le territoire sur lequel
sont établis des paysans : 1» ayant des sacra communs daus un sanctuaire 50
primitif de la campagne; 2° formant un groupement social avec des règle-
ments communs, des édifices servant à des usages communs, etc. C'est une
communauté antérieure à la ville. A l'époque historique, le pagus est
R. DE PuiLOL. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 7.
98 1894. — ALLEMAGNE.
déterminé par la lustratio; mais le propriétaire foncier peut posséder dans
des pagi différents. Le principal devoir des pagani est le culte communi
comme c'est la principale fonction du magister pagi; et en même temps la
lustratio. Les pagani forment une res publica, régie par une lex pagana
» analogue à la lex collegii. Les fonctions du magister sont annuelles. Les
pagani ou compagani sont désignés comme incolae pagi, ce qui les oppose
aux consistentes, comme sont, par ex., les cannabenses. Ils ont la person-
nalité juridique; une caisse commune, où sont réunies les honorariae
summae des diguitaires; des corvées, operae. Ils soutiennent des procès,
10 etc. Cette organisation du pagus se rencontre non seulement en Italie,
mais aussi dans les pays étrangers où avait subsisté la vie par villages.
— 2. Vicus. Correspond, en ville, au pagus. Ils ont des magistri, des quaes-
tores, des decem lecti (conseil). Ils figurent parfois à l'état civil. — 2».
Vicus canabarum. Sont désignées comme uicus, les canabae de la VIII»
15 légion et de Lambèse. — 3. Pagus et ciuitas. Dénomination spéciale à
l'Afrique. — 4. Castellum. Vicus fortifié. Fusionne en Afrique avec les
gentes. Fréquents en Espagne, chez les Ligures, les Helvètes et les Celtes.
— Groupements moins importants : praefectura, forum. % Contributions à
la littérature alexandrine [Anton Baumstark]. 1. La Fetopy^a d'Orphée.
20 Identiques aux œuvres et jours orphiques. 2. Lysimaque d'Alexandrie.
Vivait entre 120 et 43 av. J.-G. Caractère de ses œuvres. 3. Le temps de
Denys de Chalais : deuxième siècle. 4. Lysanias de Cyrène. Ses travaux
d'histoire littéraire n'ont rien de scientifique. ^ Pindarica [Otto Schroeder].
1. Dates. D'après, la Politeia d'Aristote. If Comparaisons virgiliennes
26 [R. Ehwaldl. Imitations que le poète a faites volontairement reconnaissa-
bles. ^ Sur la poésie d'énigmes [K. Ohlert]. Explication des énigmes dans
Pétrone 56, 58; dans Marcellus empir. XXI, 3; Peiagonie, VIII, p. 39 (n» 100);
Planude, 36-37, 242 Kurtz; Matreas dans Athénée, I, 19 d. f^ Mélanges. Sur
Hérondas [G. KnaackJ. Le choix des noms peut servir à déterminer l'origine
39 du poète. Rapprochement inexpliqué entre lier. IV, 1-2 et le médecin An-
dromachos, Bucol. et didact. poet., ed Didot, p. 97. ^ Encore une fois la
date de composition des histoires de Polybe [Rud. Hartstein]. Discussion
avec Thommen. % Sur le péan delphique d'Aristonoos [Joh. Dietl]. EùXîêavoç
est déjà dans Orphée hymn. 54. II, 2 lire : x'^wpdxoij.ov Sàçvav.
36 P- L.
Rheinisches Muséum fur Philologie. N. S. t. 49, fasc. L La réforme
monétaire de Selon [H. Nissen]. Polémique très vive contre de "Wilamowitz-
MôUendorf en réponse aux critiques que ce savant a adressées à Nissen
pour l'explication que ce dernier a donnée du chap. X de l"A6irjva^<Dv Tzolizda.
40 relatif à la réforme monétaire de Selon. N. reprend l'interprétation de ce
chapitre ; voici ce que nous apprend de nouveau sur Selon l'homme qui
dans toute l'antiquité a le mieux connu la question monétaire : les mesures
nouvelles sont plus fortes que celles de Pheidon ; le talent attique est à
celui de Pheidon comme 21 à 20; la pièce courante était un statère, non
46 un tétradrachme. Des deux traditions, l'une attribuant à Thésée la création
d'un didrachme avec un taureau à l'empreinte, didrachme que Selon aurait
remplacé par un tétradrachme; l'autre indiquant que le tétradrachme at-
tique était considéré comme un statère, celle-ci est la seule qui soit attestée
par des preuves positives. Incidemment N. examine l'erreur d'Androtion
60 qui croit que Selon aurait décrété, non une abolition, mais une réduction
des dettes. 1[ Sur les écrits du mythographe Hygin [J. Dietze]. Le recueil
des Fables est du même auteur que le traité sur l'Astronomie; dans quel
rapport ce recueil est-il avec l'ouvrage sur les Généalogies qu'Hygin a cité
RHEINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 99
dans sou Astronomie? Robert a cru que les Généalogies avaient été écrites
avant la publication de l'Astronomie; cette explication a été favorablement
accueillie et TeufTel l'a admise. Dietze croit, au contraire, que les Fables
sont antérieures à l'Astronomie ; ce recueil était primitivement une partie
des Généalogies, mais une partie qu'il était facile de détacher. % Sortilèges 5
du feu [Ernst Kiihner]. Un des sortilèges amoureux les plus employés dans
1,'antiquité est celui qui vouait au feu la personne aimée; l'imprécation
pouvait avoir les mêmes effets. L'auteur examine un grand nombre des
formules magiques qui nous sont parvenues; on prenait d'ordinaire une
plante (surtout la myrrhe, la rue, le laurier), un instrument, un objet lo
ayant quelque rapport avec la personne aimée ou lui a^'ant appartenu ;
cet objet devenait un symbole ; on le dévouait pour atteindre la personne
maudite. Dans Horace, Sat. VIII du 1. 1, Ganidie et Sagana ont deux ngures;
l'une, la plus grande, est de laine ; l'autre, la plus petite, en cire ; la se-
conde semble suppléer la première et attend la mort des esclaves ; la pre- ib
mière est le démon de la mort qui doit châtier la seconde. Ces deux mêmes
figures sont aussi indiquées dans une formule d'imprécation qui se trouve
sur un papyrus du Louvre, Wessely, 1. 296-407. Ce texte sert à expliquer
le passage d'Horace ; il sert aussi pour la VIIlo églogue de Virgile; au v. 80,
il n'est pas question de statuettes en argile et en cire, mais de simples so
morceaux d'argile et de cire. Exemples d'imprécations dans Théocrile et
Homère. ^ Les petits écrits d'Alexandre d'Aphrodisias [Otto Apelt]. M pages
de conjectures sur le uepl £Î|xap(xévvi;. % Sur les sources de la vie de Platon
[Adolf Busse]. B. appelle l'attention sur un passage jusqu'ici trop négligé
de la Vita Marciana d'Arislote, p. 428, 11 de Rose ; ce passage donne la date 2S
de la naissance et de la mort de Platon et d'Aristote. B. compare ce témoi-
gnage à ceux déjà connus de Diogène Laerce, Valère Maxime, Athénée,
Suidas, etc. Il arrive au résultat suivant : l'Atthide de Philochoros forme
la source commune de deux traditions différentes ; l'une va de Philochoros
à Apollodore, d'Apollodore d'une part à Nicias, de l'autre à Eusèbe, avec 30
ramification de Nicias à Diogène Laerce et à Ilésychius ; l'autre va de Phi-
lochoros à Andronicus, d'Andronicus d'une part à Athénée, de l'autre à
Plolémée; c'est de Ptolémée que dérive la Vita Marciana. Examen des
témoignages de Denys d'IIal., de Cécilius, des xotval to-roptat, des néoplato-
niciens. % Sur les Mélanippe d'Euripide [R. WlinschJ. D'heureuses décou- 35
vertes et des travaux récents nous ont fait mieux connaître ces deux pièces
d'Euripide. Il faut d'abord dire qu'on n'est pas bien sûr qu'Euripide n'ait
pas écrit aussi un Mélanippos ; ce titre se trouve sur le Marmor Albanum,
G. I. G. 6047; et tant que nos renseignements seront si rares sur ce sujet,
nous ne pouvons pas affirmer qu'Euripide n'a pas composé un Mélanippos 40
et le poète romain Accius une Mélanippe. Les deux tragédies d'Euripide
qui portent le titre commun de Mélanippe portaient pour sous-titre l'une
(Tocp^, l'autre Seaiioi-n;. Le sujet de la première pièce nous est assez bien
indiqué par Grégoire de Gorinthe et Denys d'Haï. Deux scènes peuvent
être établies avec certitude : le prologue était récité par Mélanippe elle- 45
même ; il contenait une de ces généalogies, si chères à Euripide ; le dé-
nouement consistait dans le châtiment de Mélanippe ; il était amené par
la mère de l'héroïne, "Imzri , qui apparaissait comme Oeb; ino [xrixavfi; sous
la forme d'une cavale ; reconstitution des épisodes et, en particulier, de la
fameuse priaiç où était expliqué le système du monde. La Mélanippe ô£a[j.wTi; eo
nous est moins connue ; c'est à cette pièce qu'appartenait le fragment publié
en 1879; examen de ce morceau; la pièce a dû être écrite avant 412; elle
contenait les exhortations aux colonies béoto-éoliennes de se considérer
100 1894. — ALLEMAGNE.
comme des colonies adoptives de l'Attique, leur fondateur étant fils adoplif
du héros attique Métapontos. ^f Les Phéniciens dans la mer Kgée [Julius
Beloch]. Les Phéniciens ou Sidoniens ne sont mentionnés que dans les
chants les plus récents des poèmes homériques; l'histoire de l'alphabet grec
5 ne prouve pas non plus l'antiquité des rapports des Phéniciens avec les
Grecs, car l'écriture ne fut connue des Grecs qu'assez tard ; les renseigne-
ments fournis par les documents égyptiens sont trop vagues et trop obscurs.
Quant aux monuments do Mycènes, ceux auxquels on peut attribuer une
origine phénicienne ne remontent pas plus haut que l'époque où, d'après
10 les renseignements fournis par l'épopée, le commerce phénicien se répandit
sur la mer Egée, c'est-à-dire la lin du viii* s. ou le commencement du vii^;
d'ailleurs c'est par terre, et, en quelque sorte, de main en main, que le
transport des marchandises a dû se faire ; à cette époque, l'art de la navi-
gation est à ses débuts, la mer était infestée de pirates. Il est impossible
15 de croire Thucydide qui prétend que les Phéniciens ont occupé toutes les
côtes de la Sicile; rien dans les noms anciens de lieu, dans les monuments
n'indique alors la présence des Phéniciens en Sicile; il en est de même de
l'Italie, qui a reçu de la Grèce les mots qui servent à la navigation, le
système des poids et mesures. A la place des anciennes erreurs, nous
20 devons admettre que les Phéniciens et les Grecs sont arrivés à la même
époque dans la Méditerranée occidentale ; en Italie, en Sicile, au Sud de
la Gaule, les Hellènes sont arrivés les premiers ; en Lybie, en Sardaigne,
à Tartessos, ce sont les Phéniciens. Il résulte de ce fait qu'au viip s., les
Phéniciens n'ont pu coloniser les pays de la mer Egée, puisque ces pays
25 avaient un excédant de population et colonisaient eux-mêmes. Aucun des
noms de la mer Egée ne peut être véritablement rapporté aux langues
sémitiques; même Seriphos, Syros, Salamis, Abydos; il en est ainsi des
autres mots, à l'exception de quelques-uns, -xixwv, ôô^vr], xpu'J'^î- La Phénicie
a eu aussi très peu d'influence sur la religion grecque ; Aphrodite elle-
30 même n'est pas d'origine sémitique ; c'est après Homère que, dans certains
cultes, quelques usages isolés se sont introduits en Grèce, et cela par
l'intermédiaire de l'Asie-Mineure et de Cypre ; rien de sûr ne peut être
tiré des légendes de Phénix, de Gadmus. En un mot, c'est seulement vers
la fin du viii« s. que les Phéniciens sont venus faire le commerce sur les
35 côtes de la mer Egée, au moment où les Grecs avaient déjà colonisé les îles
et les côtes de l'Asie Mineure. H De la science du style dans l'antiquité à
propos de la Chrestomathie de Proclus [W. Schmid]. L'extrait du premier
liyre de la Chrestomathie grammaticale de Proclus que Photius a transcrit
au cod. 239 est plus important qu'on ne l'a cru pour l'histoire de l'ancienne
40 rhétorique ; il y a cependant à se demander si Proclus a pu composer l'ouvrage
qu'a lu Photius. Pour résoudre cette question, il est nécessaire de passer
en revue les doctrines de l'antiquité sur l'art d'écrire. L'auteur examine
la division en trois genres de style, àSpév, W/yàv, [jléo-ov avec leurs opposés
a-/,),Yip6v xal è7r-op[A^vov, tauEivdv, àpyôv xal èxX£X-j|j.£vov ; il indique les diverses
45 définitions qui ont été données de ces termes. Au i" siècle av. J. G. un
genre nouveau apparaît, ràvOrip(5v ; d'après Syrianus, c'est un certain Hip-
parque qui aurait le premier décrit ce genre. Théophraste avait déjà parlé
d'une [Atxxï) Xé^i; dont il attribuait l'invention à Thrasymaque ; Démétrius
introduisit dans la doctrine de Théophraste quelques éléments stoïciens;
50 mais il n'avait pas été le premier à le faire ; déjà cet Hipparque, le rhéteur
si peu connu, l'avait fait. Aux derniers siècles de l'antiquité classique, on
marchait à l'unité ; il n'y a plus qu'un genre, le style oratoire, comme il
n'y a plus qu'un écrivain, l'orateur ; il résume et embrasse tous les
RHEINISGHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. KM
genres ; Ilermogène, Aelius Aristide ne s'occupent que do lui. Schmid
revient alors à Proclus, qu'il considère comme le représentant de la doc-
trine stoïcienne sur le style ; ses deux traits essentiels sont sa polémique
contre le genre àvQ/]pov et le maintien des trois genres des stoïciens ; il a
écrit avant Ilermogène ; il ne savait rien de la doctrine d'IIermogène sur 5
les idées; mais il n'a vécu que très peu de temps avant ce rhéteur ; peut-
être doit-il être identifié avec le maître de Marc-Aurèle, Eutychius Pro-
culiis. ^Mélanges. Encore le fragment d'Euripide, 933 de Nauck [Th. Kock].
Le fragment n'est pas d'un comique, comme on l'a prétendu. \ Apollodore
le cemique, fr' 13 k [Th. Kock]. Observations critiques, f Sur la grammaire lo
de Diodore. % Le ms. de Lucien de Gôrlitz [R. Fôrster]. Les chiffres, qui
sont sur ce ms. et que Nils Nilén n'a pu expliquer, se rapportent à la
pagination de l'édition de Bâle de 1563. t Sur Julien [R. Fôrster]. Le fr«
publié pir Fr. Cumont, Rev. de Phil. 16, 161, a dû avoir été écrit en 362-363.
If De et; vocibulo adnotatio grammatica [E. Bruhnj. Exemples de l'emploi ib
de et; dans un sons indéfini. 1[ Sur les poésies de Priscien ; sur Orienlius
[M. iManitius]. Discussion de sources sur Priscien; conjectures sur Orien-
tius. % Sur Sénèqiie, de lianquillitate animi [Otto llensej. Remarques
littéraires sur un passage du chap. à. ^ Fartura [F. B.] Observations sur
rinsc. G. L L. IV, 1698; sur Pétrone sat. 43; et sur une insc. de Bonn, 20
Ilettner, calai, mus. acad. p. 46. f Appendice à la page S87 du t. 48 [Th. Kock].
Lieux où Apollon Kynneios avait un culte ; p. 588, exemples du mot ôpyàç.
ïf Fasc. 2. Ce qui dans Artéimdore appartient au peuple [E. Riess]. Le voyant
Melampus dans son livre uepl xepàxwv xal avjixet'wv disait qu'il n'y avait aucune
différence entre ce qui arrive le jour et ce qui paraît arriver dans les ^5
songes. Il est curieux d'observer comment certaines traditions se sont
conservées de l'antiquité à nos jours. R. étudie à ce point de vue un certain
nombre de passages d'Artémidore ; bien souvent des croyances religieuses
du peuple y sont conservées et nous devons nous garder de supposer là des
emprunts " ab extremis barbaris ". ^ Remarques sur la langue de Plante 30
[E. Norden]. 1. N. examine le grand canticum du Pseudolus v. 210-224; il
étudie la dittographie qui se trouve dans ce passage ainsi que l'emploi
particulier du mot magis; il les rapproche d'autres passages et essaie d'en
fixer l'époque. 2. Explication d'Amphitr. prol. 38. % Sur la question d'au-
thencité des scriplores historiae Augustae [Otto Seeck]. Soutient contre 35
Mommsen que l'Histoire Auguste n'a pas été remaniée à l'époque de
Théodose et qu'elle n'a pas pu être terminée avant la fin du iv^ s. Il
examine à ce sujet les points suivants : la préfecture du prétoire et le
Magisterium militum ; le Caesar Grispus ; les titres de victoire des empe-
reurs; la legio m felix ; l'argent; le proconsul Giliciae. ^ Sur la chrono- 40
logie de l'ancienne histoire grecque [Joh. ToepfTcr]. Les guerres de Mes-
sénle. Les vainqueurs olympiques sont presque tous Messéniens depuis
768 jusqu'en 736, date où cette suite de victoires s'interrompt brusque-
ment; de 736 à 720, les vainqueurs sont d'Argos, de Corinthe, de Pise, de
Mégare; c'est seulement en 720 que se trouve un nom de Spartiate; il n'y 45
^ plus un seul Messénien. T., rapprochant ce témoignage de ce que nous
apprennent Tyrtée et Pausanias, pense que la première guerre de Messénie
a dû avoir lieu entre 740 et 720 ; la deuxième éclata vers le milieu du vu» s.,
et, comme Niese le suppose, elle dura longtemps. 2. Les combats des
Athéniens en Éolide. La chronologie des expéditions athéniennes en Asie 50
nous sert à fixer l'époque de Pittacus et d'Alcée. Sur ces événements, c'est
Slrabon XIII, 539 et 600 et Diogène Laerce I, 74, qu'il faut suivre et non
Hérodote V, 94, qui s'est enquis de la suite des événements avec un peu
102 1894. — ALLEMAGNE.
de nonchalance. Cette guerre des Athéniens "contre Mytilène est Texpédi-
tion militaire la plus ancienne que nous sachions avoir été entreprise
par les Athéniens ; la légende s'en est emparée et l'a placée dans un
passé très lointain. Comme plus tard les combats avec Mégare, cette
B lutte se termina par un jugement arbitral d'une puissance étrangère.
La décision de Pittacus, qui garantissait aux Athéniens la possession de
Sigée, est de la fin du vii« s. ou du commencement du vi». Le nombre
considérable de représentations de navires sur les vases du Dipylon
nous prouve que les Athéniens n'étaient pas alors si étrangers aux choses
10 maritimes; la plupart de ces vases sont du vii^-vie s.; il faut aussi tenir
compte de l'inscr. de Phanodicos à Sigée qu'on ne peut aujourd'hui faire
descendre plus bas que le commencement du vi° s. La chronologie d'IIéro-
doie, défendue par Beloch, reste inacceptable. ^ Sur Valère Maxime et
Januarius Nepotianus [Max Ihm]. C Kempf, le nouvel éditeur de l'abrévia-
i^ teur de Valère Maxime, Nepotianus, a ignoré que nous avions pour cet
auteur d'autres sources que le Vaticanus 1321, ms. du xiv" s.; le Palatinus
909, écrit entre 976 et 1025 dans la basse Italie, peut nous servir à complé-
ter et à corriger le Vaticanus. ^ La fondation de Tjt [Franz Riihl]. Trogue-
Pompée, comme nous l'apprennent les fragments de Ménandre d'Éphèse,
20 n'indiquait aucune date pour la fondation de Carthage; il donnait deux
points fixes, la fondation de Tyr et celle de Rome. Si l'on place la prise de
Troie en 1208, la fondation de Tyr est de 1209; on compte alors, avec
Ménandre, jusqu'à la fondation de Carthage 2''i0 + 156 — 111 =385 ans, ce
qui donne l'année 824; et de cette époque à la fondation de Rome, il y a en
26 réalité 72 ans. ^ Sur la composition chez Tibulle [Ed. Wolfflin.j Court
article dans lequel l'auteur veut prouver qu'il ny a pas eu d'auteur grec ou
latin qui ait possédé aussi bien que Tibulle l'art de la composition. ^ La
fondation de Rome des Flaviens [H. Nissen.] C'est en 73 que Vespasien prit
la censure avec Titus et décida la nouvelle fondation de Rome; nous avons
30 là-dessus le récit de Pline, H. N. iv, 63-67, qui est un des textes les plus
importants pour l'histoire de la ville; examen détaillé de ce passage; c'est
le 13 fév. que fut terminé le tracé du mur à l'aide d'un sillon, c'est-à-dire
que Rome fut fondée par Vespasien; disposition, divisions, quartiers de la
ville : le Colysée, importance qu'il avait dans les plans de Flaveius. % Sur
36 une ancienne fable d'animaux [0. Grusius]. Il s'agit de la fable que nous
trouvons dans Lucien Fisc. 36, p. 605 : des singes, en beau costume, dansent
la pyrrique, très sérieusement, très habilement, jusqu'au moment où un
assistant leur jette des noix; ils se précipitent pour les ramasser. Nom-
breuses formes sous lesquelles cette fable a été rapportée, en particulier
40 par Grégoire de Nysse, de prof. Christ. III, p. 210 c de Migne ; proverbes
qui en sont sortis. If Mélanges. Trompeur trompé [P. WendlandJ. Biich-
mann attribue l'origine de ce mot à Plotin et à S. Augustin ; W. cite de
nombreux exemples antérieurs à ces deux auteurs. ^ Sur la légende de
Méléagre [G. Knaack]. Discussion sur l'antiquité de la légende en s'ap-
46 puyant sur Mannhardt. \ Sur l'introduction du culte d'Asclepios à Athènes
[Erich Preuner]. Examen des insc. C. J. A. II, 16-49 et III, 1 add. p. 490.
n» 171 c. % Sur la collatio legum Mosaicarum et Romanarum [Max Ihm].
Le Ps. Ambrosius ne s'est pas servi de la collatio 15, 3, 4, relative aux
Manichéens. ^ Ombrien Naharknm Naharcer, italien Narce; Etr. lat. oSa;
BO [Ella luttes]. Rapports de o6a; avec oblo, uides signifiant pocula.
^t Fasc. 3. La confédération hellénique de l'an 371 av. J. C [II. Swoboda].
L'auteur étudie le passage des Helléniques, G, 5, 2, dans lequel Xénophon
raconte qu'après Leuches, un congrès d'Etats grecs se réunit pour veiller
RHEINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 103
au maintien de la paix d'Antalcidas. La plupart des historiens ont attribué
peu d'importance à cet événement. Busolt le premier l'a examiné avec
soin, mais il s'est trompé en croyant que les peuples qui avaient prêté ser-
ment n'étaient pas devenus les alliés des Athéniens; qu'ils n'avaient pas
voulu autre chose que conserver la situation fixée par Antalcidas, que s
Sparte avait pu ainsi participer à ce congrès. S. croit, au contraire,
qu'Athènes a essayé encore de reconstituer une symmachie en prenant pour
bases la symmachie de 377. Xénophon naturellement ne dit presque rien
de ce fait; dans tout ce qui touche les rapports entre Athènes et Sparte, il
est toujours inexact ou incomplet : les Spartiates affectèrent de n'accorder lo
aucune importance à ce congrès. Athènes avait obtenu un résultat de pre-
mier ordre : elle avait formé une confédération qui comprenait non pas
seulement les cités maritimes, mais une bonne partie des états du Pélo-
ponnèse; malheureuseuient cette œuvre était exposée à bien des dangers.
L'auteur étudie ensuite les insc. de Corcyre qui nous font connaître com- 15
ment une cité entrait dans la seconde confédération formée par les Athé-
niens, f Ethiopie [Wilh. Schwarz]. La ville Mulon, nommée par les grecs
Hypathon (Pline 6, 180), est identique à la Moru de Ptolémée 4, 7, 17. Dans
ce même passage, Fline dit qu'à Zaïmines, l.i seconde ville au S. d'Hypa-
thou, on trouvait les premiers éléphants. S. étudie le mouvement de retraite 20
que l'éléphant a opéré devant l'homme depuis l'époque des Pharaons (où
on le trouvait à Eléphantine) jusqu'à Justinien. ^ Des inscriptions grecques
sur les monnaies attiques [E. preuner]. 1. Ttixéa-rpaToç-lloaYiç sur les tétra-
dachmes attiques. Inscriptions relatives à trois poètes comiques, Timostra-
tos, 200-150 av. J. G. ; Posés, 100 av. J. G.; Ariston, antérieur à l'an ^0 av. 25
J. G. 2. Les Charités sur la série des monnaies attiques EjpyxXetôïjç-'Apiapà-
ô/jc 3. Les stratèges attiques comme magistrats éponymes sur les monnaies
attiques. ^ Sur la topographie du Quirinal [Ch. Hiilsen]. Long article qui
sert à annoncer une prochaine publication sur le sujet. 1. Le passage du
Liber Pontif. I, 221-222 Duchesne, le vicus longus et l'alta semita. 2. Les 30
thermes de Dioclétien et de Gonstantin, le temple de Sérapis de Garacalla.
3. Remaniements opérés par Trajan qiiand il construisit son forum; ladomus
Martialis; les maisons de G. Valerius Vegetus et de E. Pomponius Bassus,
deux célèbres contemporains de Martial ; la maison de Flavius Sabinus. 4.
Les temples du Salut, de Quirinus, de Flora. 5. Les portes du mur de Ser- 35
vins; la porte qui se trouvait près du tombeau de Bibulus s'appelait Porta
Fontinalis. 6. La procession des Arvales et la Rome antérieure à Servius.
7. La description des régions de Constantin ; le Curiosum et la Notitia, dis-
cussion de ces deux textes. \ Les décrets grecs de consolation [K. BureschJ.
L'auteur a publié dans les Mittkil. de l'Inst. ail. d'Athènes, XIX, p. 101, une 40
insc. sur laquelle se trouve pour la première fois la mention d'un <|/i^(pta-[xa
7rapa[iu6riTtx(5v. B. étudie diverses inscriptions qui contiennent des décrets
do ce genre. Le Ufoç TtapaiiuOriTixoç est un genre littéraire qui a commencé
à paraître vers le premier siècle av. J. G. Chaque décret est rédigé d'après
la même formule : le mort a été enlevé à la fleur de l'âge; il donnait les 45
pins helles espérances; tous ceux qui l'ont connu sont inconsolables; la
patrie fait une grande perte ; puis viennent très souvent, sur la mort, sur
la f.tçon dont l'homme <loit supporter les épreuves de la vie, des pensées
qui nous font connaître les sentiments des gens de cette époque sur ces
graves questions ; il y a là, sons une forme toujours oratoire, un fond de 50
philosophie populaire qu'il est intéressant d'étudier. Villes où des décrets
de ce genre ont été trouvés. B. examine ensuite quelques insc. récemment
découvertes à Epidaure et qui concernent T. Statilius Lamprias, cf. Cavva-
•104 1894. — ALLEMAGNE.
dias, Fouilles à Epidaure I, p. 67. ^ Pasparios [H. Usener]. Pasparios est,
d'après Ilésychius, un nom d'Apollon à Paros et à Pergame. La racine de
ce mot est aîtap-, ou, avec changement de la muette, o-xap-; (jTrap- se trouve
dans (jTtaspstv, "palpitare"; axap- dans axa-lpeiv, "bondir'', en parlant des
5 hommes et des animaux; un certain nombre de mots ont été formés avec
ces racines; ils sont assez fréquents dans les poètes comiques. Il faut rap-
procher de CCS racines le latin coruscus, qui existe sous la forme scoruscus
dans la langue populaire. On trouve en Allemagne, en Angleterre, en
France, cette croyance que le soleil, à l'époque oîi il recommence à vivre,
10 c'est-à-dire au commencement de Tannée, se montre sur l'horizon en dan-
sant; cette même légende existait en Grèce; c'est elle qui a donné nais-
sance à l'antique danse des épées qu'on trouve en Italie, en Germanie, et,
sous le nom de pyrrique, en Grèce. Cette danse était primitivement dansée
en l'honneur de la lumière nouvelle du soleil; se rattachent à ce mythe,
15 les Courètes, les Suapxot ou les danseurs de Thèbcs, les Salii des Latins.
Le dieu à qui s'appliquait i'épilhète pasparios était Asclépios, qui, comme
son père, était d'abord un dieu de la lumière. ^Mélanges. Sur l'Aga-
memnon d'Eschyle [0. R.]. V. 201 , écrire aySà Trspiopywi; eu meltant ces
mots entre parenthèses. % Sur Aristophane [O. R.]. V. 837, écrire airopoXa-
20 )7iT<^v. \ Petite contribution à l'histoire de la tragédie grecque [Fr. Susemihl].
1. La chronologie du vieux Astydamas. 2. Aphareus et Timoclès. Le pre-
mier de ces noms doit être restitué G. J. A. II, 973, 1. 11; le second 1. 23. 3.
Spinlharos d'IIéraclée. 4. Sur la Vit. Soph. p. 128, 42 sqq. W. Après Ttapà
xet'pwvt, il faut écrire quelque chose comme : TraiSsyOefi; • 6y])>oî Se rcivaÇ ou
,28 àvSptàç. ^ Sur la légende de Méléagre [G. Knaack]. Appendice à l'art, de
Kiess, fasc. 1. ^ Pseudonaevianum [H. Diels]. Le vers cité par Ghalcédius
Plat. Eim. 76, p. 143, 17 Wrobel n'est pas de Nevius; le nom du poêle doit
être retiré de ce passage. ^ Sur Tacite [Max Ihm]. Ann. 1, 34, la vraie leçon
" se que et" est indiquée par un sigle dans le Mediceus. ^ Une nouvelle
30 inscription osque [R. Seymour Conway]. Provient de Curti près de Gapoue.
W Fasc. 4. Deux nouveaux discours de Choricius [R. Fùrsterj. Us sont
tirés du Matritensis N. 101 ; ce sont des œuvres de la jeunesse du rhéteur;
ils sont moins riches que les discours déjà publiés en réminiscences poé-
tiques ; l'auteur, à cet âge, semble s'occuper surtout de la comédie et en
35 particulier de la nouvelle. Ces deux discours sont des àvTtXoytai; un avare
veut faire épouser à son fils une jeune fille riche mais très laide ; le jeune
homme a rencontré dans une fête une jeune fille très belle, mais pauvre,
il l'aime et veut l'épouser; une guerre survient; le jeune homme se dis-
tingue et obtient le droit de désigner la récompense qu'il veut; il demande
40 à épouser celle qu'il aime ; discours du jeune homme ; discours du père. ^
Ilarpalyke [G. Knaach]. K., reprenant une idée de Crusius, étudie les rap-
ports qu'il y a entre la Camille de Virgile et Ilarpalike (Serv. En. I, 317;
Hygin fab. 193) ; il indique le développement de la légende d'IIarpaiyko et
rapproche, en particulier, un récit analogue dans Pluiarque, ^■ie de Pyrrhus,
45 3; Justin, 17, 3. ^ Le ms de Paris. Suppl. grec 636. Aneciiotamedica graeca
[Rob. Fuchs]. F. donne une description détaillée du ms, une collation du
canon de Maxime Planude et divers morceaux inédits. ^ Le droit d'auteur
et d'éditeur dans l'antiquité [K. Dziatzko]. Rapide indication et critique
des travaux qui ont été publiés.sur le sujet. Tant qu'un écrit reste dans
50 les mains de son auteur, c'est une propriété privée qui est protégée par
toutes les lois qui protègent la propriété ; l'usage en est interdit à autrui
sans l'autorisation du possesseur. Un auteur peut vendre son œuvre à un
directeur ou à un libraire; mais on ne trouve pas un soûl exemple du
SITZUNGSBEHICHTE DER KŒNIGLICII PREUSSICHEN AKADEMIE. 105
droit concédé par unauteur à autrui pour l'exploitation d'une œuvre litté-
raire; une fois publiée, l'œuvre littéraire devient une propriété publique
qui apparlieut à tous ; la loi ne protège pas non plus contre le plagiat. A
partir de l'époque d'Alexandre, l'usage s'établit des dédicaces à un person-
nage riche ou puissant, ce qui parfois rapportait quelque profit aux auteurs. 5
Pour gagner de l'argent, un libraire, quand il avait acheté une œuvre à un
auteur, en faisait préparer à l'avance un certain nombre d'exemplaires qu'il
pouvait écouler, si l'ouvrage avait du succès, avant que des concurrents
eussent le temps d'en faire exécuter d'autres copies; mais l'ouvrage une
fois publié, tout le monde pouvait en faire des copies et les vendre : 10
« oratio publica res libéra est » dit Symmaque, ep. I. 31, éd. Seeck, p. 17.
L'empereur Juslinien ne défend pas de vendre des exemplaires du code,
mais simplement d'employer les signes dans les copies qu'on faisait du
code, ces signes étant une cause d'obscurité. H Sur la date du Péan de
Delphes et des hymnes à Apollon [II. Pomtow]. L'insc. qui porte le Péan 16
est datée de l'archonte Damocharès ; cet archontat doit être antérieur à la
période 201-1G7 pour laquelle nous connaissons tous les archontes; des
membres du Conseil qui sontnomraés, Antau'irosdoit avoirétéen fonction
sûrement entre 230 et 210; Erasippos entre 240 et 200; la date du Péan, en
combinant toutes ces dates, doit se placer entre 235 et 210, et l'archontat 20
de Damocharès entre 230 et 220. Quant aux hymnes à Apollon, il serait
important (ie savoir s'ils ont été gravés à Athènes ou à Delphes, si la
pierre est du marbre pentiiique ou du calcaire de Delphes. P. croit
que les pierres étaient placées l'une à côté de l'autre et que sur chacune
d'elles était écrit un hymne. Étude des quatre hymnes. Appendice sur 25
l'arbre généalogique de la famille Damocharès-Galléidas-Eucleidas. 1[ Le
miracle de la pluie de la statue de Marc-Aurèle [A. v. Domaszewski]. D,
appuie la réfutation proposée par Pétersen du prétendu miracle de la Icgio
fulminata. Le miracle représenté sur le bas-relief de la statue eut lieu au
commencement de la guerre non ù la fin ; c'est Xiphulin qui a interverti 30
l'ordre des événements que Dion avait très bien observée. Eusèbe et Ter-
tullien s'appuient sur une lettre dont la fausseté est certaine; elle avait
été déjà fabriquée à l'époque de Seplime Sévère. ^ Mélanges. Sur les
Coephores (l'Eschyle [J. M. StahlJ, Restitution de la symétrie du morceau
''j77-507. \ Theopompe [Erwin Rohde]. La lettre d'Alexandre aux citoyens 35
de Ghios (Rev. de Phil. 1803, p. 188) est des quatre derniers mois de l'an
332; Théopompe a dû naître en 376. If Sur Parthenius [E. Rhode]. Gh. 36,
écrire : téXo? 5è aÏTa y.al TToxà (it) 7:po«Tte(xévr) 6tà X. ^ FXwaaai [IlugO Rabe].
Extrait du cod. Marcianus gr. 433, en parchemin du xiii" s. ^ Sur la date
du portique des Athéniens à Delphes [IL Pomtow]. D'après l'insc. publiée io
parle Bul. de c. h. XVIII, p. 612, l'année 490 est le terminus ante quem
certain. ^ Sur Martial 2, 17 [Ch. Iliilscn]. Discussion topographique. ^ Les
impôts gaulois dans Ammien [Otto SeeckJ. Le passage 16, ?, 14 n'est pas
explicable; mais pouvons-nous le changer? Albert Mautin.
Sitzungsberichte der Kœniglich Preussichen Akademie der Wis- 45
senschaften zu Berlin. 1894. 11 Janv. Les résultats historiques des
voyages de Bent dans l'Afrique occidentale \A.. Dillmann]. Plusieurs pas-
sages du Periplus maris Erythraei, d'Hérodote, de la Bible et d'inscriptions
grecques sont expliqués par les observations de Bent. Les prétendus mo-
numents phéniciens signalés a Zimbabye, à 400 k. environ au sud de Sofala, 50
ont été construits par des Sabéens qui cherchaient de l'or. En Abyssinie,
M. Bênt a copié un certain nombre d'inscriptions intéressantes pour l'his-
toire du pays. i[ 18 Janv. Testament égyptien de 189 apr. J. G. [Th. Momm-
106 1894. — ALLEMAGNE.
sen]. Texte grec et commentaire du testament de G. Longinus Castor, vé-
téran de la flotte de Miséne. -^ 1 Févr. Le caractère paien de l'inscription
d'Abercius. [G. Ficker.] Abercius est un prêtre de Cybèle qui a vu à Rome
la statue de la déesse. La chaste berger est Attis, qui est ainsi figuré par
6 le poisson. 1[ 22 Févr. Sur l'inscription d'Abercius [O. Ilirschfeld]. Aadv
au vers 9 est l'accusatif de Aâaç qui veut dire pierre. ^ Une traduction la-
tine nouvellement découverte de la première lettre de Clément. [A. Har-
nack.] La traduction latine de la première lettre de Glément découverte
dans un manuscrit du xi« siècle de la bibliothèque du Séminaire de Na-
10 mur par Morin et publiée dans les Anecdota maredsolana, vol. II, 1894, est
très ancienne, mais elle a été retouchée au moyen âge, à l'époque des que-
relles du Sacerdoce et de l'Empire. 1[ 12 Avril. Timagène et les légendes
sur les migrations Gauloises [0. Ilirschfeld]. Étude comparée des rensei-
gnements fournis par Tite-Live, Timagène, Justin et d'autres auteurs sur
16 les Geltes et leurs invasions en Italie. ^ Le papyrus de Genève n» VI
[H. Diels]. Planche. Ce papyrus contient deux fragments de l'Iliade A,
788-848 et M, 1-9. Texte et remarques critiques (cf. Revue de Philol. 1894,
p. 104-111). ^ Une nouvelle source de la troisième guerre de Syrie. [U. Kôh-
1er.] Un des papyrus de Fayoum contient un texte historique racontant la
20 guerre soutenue par Ptolémée III Evergèle contre les rois de Syrie en 247-
246 av. J. pour venger la mort de Bérénice sa sœur, veuve d'Antiochus
Theos. ^ Une loi des habitants d'ilium contre la tyrannie et l'oligarchie
[A. Briickner]. Texte, transcription et commentaire d'une loi découverte par
V. Mystakidis dans l'Église de S* Jean le précurseur à Dorfe Jenikoi (Neo-
26 chori). La forme des caractères fait dater l'inscription des environs de 276-
275 av. J. G., c'est-à-dire du temps d'Antiochus I Soter. \ L'écrit de Sera-
pion de Thmuis contre les Manichéens [A. Brinkraann]. L'ouvrage de Sera-
pioa peut être reconstitué à l'aide 1°) du fragment publié par Migne P. G.
t. XL, p. 900, 2°) d'un morceau anonyme intercalé dans le traité de Titus
30 de Bostra, Migne P. G. t. XVIII et par Lagarde dans une version Syriaque.
L'ordre véritable est le suivant. 1) Migne. t. XL, 900 c-921 c xv) àpx^. 2)
Lagarde IL p. 72, 1. 29 à 75, 1. 25., 3) Lagarde I. p. 69, I. 29 à 72', 1. 29. 4)
Lagarde IV, p. 78, 1. 19 à 79 1. 37, 5) Lacrarde IV. p. 78, 1. 19 à 79 1. 37, 5) La-
garde IV, p. 75, 1. 25 à 78. 1, 19, 6) Lagarde V, p. 79 1. 37 à 103, 1. 19, 6) Migne
36 t. XL, p. 921 c à 924 b. Le désordre actuel vient d'un dérangement dans
les feuillets et dans les cahiers du ms. ^ 21 Mai. Le Procès du Chrétien
Apollonius sous Commode [Th. Mommsen]. Étude juridique sur les actes
du procès. ^ 21 Juin. Nouvelles études sur la version latine de la première
épitre de Clément [A. Harnack]. Voir 22 Févr. ^ 12 Juil. Bernard de Gré-
40 mone et la traduction latine du grec dans le Digeste. [H. Fitting.] Le Ber-
nardus judex de Pise doit être identifié avec Bernard de Crémone. ^
19 Juil. Les sources de l'histoire du miracle de la pluie dans la campagne
de Marc Aurèle contre les Quades [A. Harnack]. Les textes d'Apollinaire, de
TertuUien et de Dion Cassius ont pour source la lettre perdue de Marc
46 Aurèle au Sénat. L'empereur a dû parler des chrétiens et de leurs prières.
On croyait en effet à la puissance de ce Dieu et si l'on persécutait les chré-
tiens, c'était parce qu'ils ne voulaient pas, en plus de leur Dieu, adorer les
dieux officiels. Le texte actuel de la lettre est un apocryphe refait après
coup. 1[ 26 Juil. Recherches archéologiques dans l'Asie mineure occiden-
50 laie [E. Fabricius]. Texte et commentaire d'inscriptions trouvées en Lydie,
en Mysie, en Troade et en Carie. Une inscription d'Antandros mentionne
un Asiarque inconnu, Tr. Claudius Philopappus, sous Marc Aurèle. Appen-
dice de II. Kieport. t 1B Oct. La conclusion de l'Agaraemnon d'Eschyle
SITZUNGSBERICHTE DER AKADEMIE ZU MÛNCHEN. 107
[A. Kirchoff]. Les deux derniers vers doivent se lire : \ir\ upoTiii^oTiç [laTafwv
TÔv 6t' ûXayjxaTwv èyo) | xal (tu 9-iq(to[j.jv xpatoûvre twvSô 6to(JLàTWv xpoTtàç. ^ 25 Oct.
Études sur l'histoire d'Olympie [E. Curtius]. Influences diverses qui se sont
successivement exercées sur le sanctuaire et éléments dus à chacune de
ces influences dans le culte et dans les jeux. ^ 15 Nov. L'augurium pour 5
la fondation des villes dans Ennius [J. Valilen]. Commentaire du fragment
d'Ennius relatif à l'inauguration de Rome inséré dans le de divinalione de
Cicéron. Phases successives de l'inauguration, choix du nom de la ville.
E. B.
Sitzungsberichte der philosophisch- philologischen und der his- \0
torischen classe der k. b. der 'Wissenshaften zu Mùnchen. 1893.
Bd. II. Heft III. 4 nov. Etudes sur Apulée et ses imitateurs [G. Weyman].
1/ Notes critiques sur la fable de Psyché, Metamorph. IV, 28, 29, 32, pp. 74,
1. 5, 13, 22, p. 76, 1. 19, V, 1, p. 79, 1. 16 et 19; V, 10, p. S'j, 1. 11; V, 21, p. 91
1. 2; V, 23, p. 92, 1. 12; V, 31, p. 97, 1. 19; VI, 1, p. 98, 1. 7; VI, 11, p. 104, 15
1. 11 ; VI, 15, p. 106, 1. 9; VI, 19, p. 109, 1. 6; VI, 22, p. MO, 1. 23. Notes sur
d'autres passages n'appartenant pas à la fable : Mot. IV, 27, p. 73, 1. 4 ; VII,
26, p. 132, 1. 10; XI, 1, p. 205, 1. 17; de mundo 22, p. 123, 1. 12. 2/ La survi-
vance d'Apulée, catalogue des passages où l'on trouve une imitation
d'Apulée dans les auteurs suivants : Tertullien, Julius Valerius, Zenon, 20
Ammien Marcellin, Diclys. Ausone, Martianus Capella, le roman d'Apollo-
nius, etc. Les textes des imitateurs et les passages imités sont placés en
regard sur deux colonnes. Le mémoire se termine par un index philolo-
gique et littéraire. î Études sur les suppliantes d'Eschyle [N. Wecklein].
Recherche des éléments qui ont formé la légende des Danaides. Egyptos 26
désignait le fleuve du Nil. Les 'IxéiiSeç faisaient partie d'une trilogie dont
le titre général était Aavai'Seç et les deux autres parties étaient intitulées :
0a)>a[xo7roioi et AîyjTCTiot. La scène dans les Suppliantes. Les mss des Sup-
pliantes. Le chant final v. 1029 et suiv. % Heft IV. 2 déc. Les dates dans
Josèphe [Unger]. La date de la mort de Vitellius est d'après Josèphe le 30
21 avril. Identification des dates données dans le de Bello Judaico, d'après
le calendrier macédonien. Rectification au texte du de Bello. IV, 11, 4, xplx-i^
doit se lire -r-^ I^=:TII1IH, devenu TPITII. % L'âxXoyri de l'atliciste Phryni-
chos [R.Sch()ll]. Élude sur les éditions et les mss. Passages caractéristiques
des mss. Texte de PèTtiToix^ de Phrynichos, titre qui est employé comme syno- 3S
nyme d'èx),0Yr,.
U^ 1894. Bd. I. Heft, 1. 13 janv. Le théâtre de Polyclète à Epidaiire et son
influence artistique et littéraire. [Von Christ]. (2 planches). La comparaison
du théâtre d'Epidaure avec les autres théâtres jette une vive lumière sur
la question. La statue de Thémistocle était placée à la droite du spectateur, 4(i
celle de Miltiade à la gauche. Deux portes donnaient accès du dehors dans
les parodoi, et deux autres du dehors directement au logeion. Le théâtre
de Polyclète, très bien adapté aux nécessités du nouveau drame, devint par
la suite le type du théâtre grec, if 3 mars. Une nouvelle édition du Thé-
saurus linguae latinae [Woifllin]. Dans un dictionnaire latin il faut noter 45
la différence entre la langue littéraire et la langue vulgaire, l'apparition et
la disparition des mots et les emplois locaux. Sur ces trois points, le Thé-
saurus peut être tout autre qu'il n'était il y a trente-cinq ans. Les mss
nous révèlent l'existence de certains mots, par exemple de nigraster ana-
logue à ceux qui ont formé blanchâtre, verdâtre, etc. Quelques mots ont 50
existé avant l'époque où ils apparaissent dans les textes. Scribouius prouve
que Scribo existait avant Grégoire le Grand. On doit signaler l'emploi local,
par exemple l'Africitas, les composés comme primumlempus, les sujets et
108 1894. — ALLEMAGNE.
les objets avec lesquels s'emploient les verbes, les formes métaphoriques,
fréquenlalives, augmenlatives. % Ileft. II. 5 mai. Le fragment d'Homère
découvert à Genève et la valeur de ses variantes [V. Christ]. Corrections
proposées à plusieurs passages I, v. 372, 39'i, 400. (Voir R. de Phil. 1894, p.
5 104-1 II). ^ Ileft. III. 5 nov. Le procédé de composition d'Horace et l'epistula
ad Pisones. [N. Wecklein]. Horace s'applique surtout à l'ordre, à la liaison
et à l'expression des idées. Ses trois épîtres sont divisées en deux parties
qui sont réunies entre elles par un morceau de transition. Dans l'epistula
ad Pisones, la première partie va jusqu'au vers 219, c'est l'exposé des prin-
10 cipes de la poétique grecque de Néoptolème, la transition est formée par
les vers 220 à 250; les vers 231 à 476 contiennent l'application des principes
à l'œuvre d'un Romain. Cette dernière partie est entièrement d'Horace.
E. B.
Wochenschrift fur klassische Philologie. 1894. 3 jr. M. Muller, Die
15 Wisscnscliaft der Sprache [P. Kretschmer]. Éloges de cette trad. ail. du 2"
vol. % G. Th. Fischer, Untersuchungcn auf dem Gebiete der aJten Lànder-u.
Vôlkerkunde [J. Partsch]. Grands éloges. % Jam. Wide, Lakonische Kulte
[H. SleudingJ. Fait avec soin. 1[ Br. Sauer, Allnaxîsche Marmorkunst [B.
Graef]. Appréciation favorable. ^ 'I. 'ApvypiàSriç. AiopOwo-ei; eî; xà 'AptaxoTéXo-jç
20 HoXiTtxà. 1 [G. V. IlolzingerJ. Mérite d'attirer l'attention. ^ Ern. Popp, De
Ciceronis de officiis librorum codicibus Vossanio Q li et Parisino 660i [Th.
Schiche]. Utile. ^ M. IL Morgan, A bibliographij of Persius [C. Ilosius]. Fait
avec soin. ^ W. Schrader, Nachlrag zur fiinften Auflage d. Erziehungs-u.
Unlerrichtslchre f. Gymnasien u. Bealschule [P. Gauer]. Intéressant. ^^ 10 jr.
.25 K. Brugmann u. Bcrth. DelbrûCK, Grundriss d. vergleichendcn Grammalik d.
indogermanischen Sprachcn. 3. Syntax. 1. Th. flI. v. d. Pfordten]. Indispensa-
ble. 1[ Ang. Mau, Fuhrcr durrh Pompeji [H. Belliug]. Appréciation favorable.
1 Fed. HanSSEN, Sobre la hilerprelacion de un pasnje de la Iliada [de Jovis
consilio). Id., Sobre cl ruego de Telis {De Thelidis prccibus) [P. Gauer]. Réserves.
30 ^ Corpus script, ecclesiast. lat. Vol. 26, G. ZiWSA, S. Oplati MUevilani l. 7. Ac-
ced. 10 monumenta vêlera ad Donatislarum hisloriam pertinentia [Ad. Jiilicher].
Éloges. ^ Calalogus dissertatiimum philol. c/assic. [G. Andresen]. Utile. ^ Con-
grès des philologues allemands à Vienne à Pâques 1893 [E. lliibnerj. Résumé
en 10 articles des travaux communiqués à ce congrès. ^^ 17 jr. Ett. Cic-
36 GOTTi, Le insliluzioni pubbliche Cretrsi [V. Thumser]. Au courant de la ques-
tion. If A. F. R. Knotel, AUanlis u. d. Volk d. Allantpn[k. Wiedemann]. Pas
de valeur scientifique. 1[ R. G. Jebb, Ilomer, Eine Eirifiihrung in d. Ilias u.
Odyssée [H. Draheim]. Trad. allem. de E. Schlesinger. Éloges avec qq. ré-
serves. 1 S. V. Raumer, Die Meiapher bei Lucrez [Franke]. Grande valeur. %
40 Th, Schiche, M. T. Ciceronis Cato major de seneclute et Laelius de amicitia
[G. Landgraf], Très pratiques, ^ IL Ebuling-R. Schneider, Schulwôrierbuch
zu Caesar [E. WolfTJ. Éloges : qq. petites erreurs sigualécs. \^ 24 jr. Al.
Enmann, Zur rôm. Kônigsgeschichte [W. Liebenam]. Éloges. % N. Wecklrin,
Aeschyli fabulae cum leclionibus et scholiis cod. Medicei et in Agamemnoiiem
46 cod. Florcnlini, etc. [E. Fehr]. Très grands éloges de cette seconde partie. ^
H. Stein, llcrodoios. 2 lib. 3, 3, lib. 8 et 9 [W. Gemoll]. Grands éloges. \
Jos. Ilberg, Dus Hippokrales-Glossar des Erolianos u. s. wspriinglische Ges-
talt [R. Fuchs]. Éloges. ^ Sebasle en Phrj'gie [K. Buresch] est une de ces
villes auxquelles se rapportent les passages de Suétone. Aug. 47 " terr e
50 niotu siibversas " et Dion Cassius 54, 30. 3. ^^ 31 jr. Jul. Beloch, Griech
Geschichte \ [A. Ilôck]. Vivement recommandé. H R. Pkppmûller, Variaiio-
nenim pseudohesiodeischen ITeraklcsscfiildc [A. Gemollj. Instructif et intéres-
sant. H WiPPRECHT, Quacsliones l'alurphuteae \E. Oder] A fait faire quclquts
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIFJ. 109
pas à la question, mais ne satisfait pas complètement lo réf. ^ Fr, Zimmer.
Der Test d. Thessalonischerbriefe samt Ifxtkrilischem Apparat u. Kommenlar,
Nebst einer Untersuchung d. Individualitàt u. d. Vcrwandtschafl d. Texlzeugen d.
Paul. Briefe [J. Drâseclce]. Très grandes réserves. ^ J. M. Stowasser, Phae-
dri Fabulae Aesopiae [S. Herzog]. Éloges. \ F. W. Putzgers — A. Baldamus, 8-
Historischer Schulatlas [G. Andresen]. Grands éloges de cette nouv. éd. ^
Hérodote et Heraclite [J. DrasekeJ. Le réf. rend compte d'une étude de A.
Patin : Quellenstudien zu Heraklit, qui traite des rapports d'Hérodote et
d'Heraclite et dont il fait le plus grand éloge, f^ 7 fév. E. Krause, Die nor-
dische Herkunft der Trojasage bczeugt durch den Krug von Tragliatella [H. D.]. 10
De grandes réserves. ^ J. Ilberg, Prolcgomena critica in Hippocratis operiim
quae feruntur recensionem novam fR. Fuchs]. Ces prolégomènes seront les
bienvenus. ^ CollaR, The Sevenlh Book of Vergils Aeneid. Tetlow, The eighth
Dook of V. Aeneid [K. P. Schulze]. Des réserves. ^ Fritzsghe, Landgrafs Lai.
Schulgrammalik bearbeilet [G. Stegmann]. Très bon. ^ F. Frôhlice, Lebens- 15
bilder beriihmter Feldherren des Alterlums, 1. Die Romer. //, i. i, Feldlierrnturm
im allen Rom. 2, Cn. Pompejus. 5. 0. Sertorius [A. Hôck]. Instructif pour
les élèves, mais devrait être fait avec plus de soin. t1[ !''• fév. J. L. Ussing,
Graesk og romersk Metrik [H. G.]. Éloges. ^ E. Mucke, De consonarum in
graeca lingua praeter Asiaticorum dialeclum Aeolicam geminatione, 2 [P. Krets- 20
chmer]. Pas au courant de la question. ^ Th. Klett, Sokrates nach den Xe-
nophontischen Memorabilien [A. Dôring]. Le problème des Memorabilia n'est
pas résolu par cet ouvrage. 1[ "Wald. Stern, De Moschi et Dionis aeiale
[F. Mertens]. Contribution de grande valeur. ^ O. Jahn — F. Buecheler,
A. Persil Flacci, D. Junii Juvenalis, Sulpiciae Saturae [J. Tolkiehn]. Troisième 25
éd. améliorée. tH 21 fév. M, Neumann, Euslathios als krilische Quelle fiir den
lliastext [A. Ludwich]. Fait avec grand soin, a une valeur durable. ^ Jos.
Werra, Herodot, [W. Gemoll]. Recueil de morceaux choisis avec goût, mais
inutile. \ E. "Worner, De Ariaetho et Agalhyllo fabulae apud Arcades Aeneiae
auctoribus [W. Immerwahr]. Étude faite avec soin et sagacité. If J. Martha 30
Ciccron, Brutus [C B.]. Bonne édition, qui sera goûtée en Allemagne. ^
M. ManitiuS, Analekten zur Geschichle des Iloraz im Millelalter {bis ^500)
[M. Ihm]. Contribution de valeur. ^ L. Bauer, HandschrifHche und kriiisch-
exegctische Erorlerungen zu den Punica d. Silius Ilalicus [C. Hosiiis]. Réponse
de B. aux critiques de son édition, yi 28 fév. J. Overbegk, Geschichle d. griech. 35
Plastik. 2, 1 [H. L. Urlichs]. Tout éloge est inutile. ^ Em. Maass, Arali
Phaenomena [E. Oder]. Tous les philologues doivent être flers de cet ouvrage.
% F. Teetz, Die Kolometrie in den Cantica der Antigone des Sophocles [H. G.].
Inadmissible. \ H. Nohl, Ciceros Rede f. d. Dichter Archias [H, Decter]. A re-
commander. ^ Cas. V. MORAWSKI, De rheloribus latinis et zur Rhelorik b. d. 40
rôm. Historikern {Livius-Velleius-Curlius) [B. Kilbler]. Appréc. favorable. M.
ne fait pas grand cas de la rhétorique. ^ V. H. Friedel, De scriptis Caelii
Aureliani Meihodici Siccensis [R. Fuchs]. Se lit facilement, a du mérite. ï
M. Hermann, Albrccht von Eyb w. d. Frûhzeit d. deutschen Humanismus [G.
Schepfs]. Ouvrage solide et instructif. If J. M. Stowasser, Lat. deutsches.i5
Schulwôrterbuch [F. Hard^^r]. Éloges. \'i 7 mars A. Holm, Griech. Geschichle^,
Die griech.-makedon. Zeit [A. Hdck]. Appréc. favorable. ^ A. FrederkinG,
Beilràge zur Krilik u. Exégèse d. Sophokleischen Antigone [H. G.]. Contribution
de valeur. ^ Nie. Festa, Considerazioni intorno aW opuscolo di Palephato de
incredibilibus [E. Oder]. Ouvrage iutéressant dont on n'acceptera pas toutes 50
les conclusions. If 0. E. Sghmidt, Der Briefwechsel d. M. T. Cicero v. seinem
Prokonsulat in Cilicien b. z. Cdsars Ermordung, nebst e. Neudrucke d. 42 u.
13 B. d. Briefe an Atlicus [M. RothsteinJ. Qq. réserves de détail sur ce livre
110 1894. — ALLEMAGNE,
d'une grande valeur qui deviendra un guide indispeïisable à tous ceux qui
s'occuperont de ce sujet. ^ G. Schepfs, Pro PriscUliano [B. Kiibler]. Éloges.
H Rud. KluSSMANN, Systematisches Verzcichnis der Programmabhandlungen 2.
[II. D.]. Utile. ^^ 14 mars. F. Caukr, Philotas, Kleilos, KaUislhenes [J. Kaerst].
5 Étude serrée et soignée. ^ J. de Arnim, Dionis l'rusaensis quem vocant Chry-
soslomiim quae exslant \ (A. Sonny]. Excellent malgré qq. réserves. H H.
AcHELiS, Acla SS. Nerei et Achillei [H. Joachim] Éloges. ^ F. SCHULZ —
J. WEisvi^EiLER, Lai. Uebgsbuch 2 [Rademann]. Éloges. tH 21 mars. H. SiE-
VEKiNG, Das Seedarlehen des AUertums [E. Ziebarlh]. Intéressant, mais qq.
10 réserves. ^ Ausgrabungen rôm. Daureste auf d. Lindenberge b. Kemplen |P. W.J.
Résumé. % Ameis — E. IIentze, Ilomers Odyssée 1, 2 [P. Cauer]. Cette 9= éd.
ne diffère pas sensiblement de la précédente. \ Anecdola Oxoniensia 1, 6.
F. CORNWALLIS CONYBEARE, A collalion wilh the ancient Ai-menian versions of
Ihe Greek lext of Aristolles Catégories, de interprétalione, dimundo, de virlutibus
15 et vitiis and of Porphyrys Introduction [Stapfer]. Fait avec soin. ^ W. Crei-
ZENACH, Geschichle d. neueren Drainas. 4. Miltelaller ii. FrUlirenaissance [K.
Dziatzko]. App. favorable, y^ 28 mars. Musée impérial Ottoman. Monuments
funéraires. Catalogue sommaire et Catalogue des sculptures grecques, romaines,
bysantines et franques [A. Korte]. N'est pas un ouvrge de science, mais a de
20 la valeur. ^ 0. Guhl u. Koner — R. Engelmann, Leben d. Griechen u. Ro-
mer [P. Weizsacker]. Édition revue et améliorée. 1[ 0. Hugo Jurenka, Novae
Lecliones Pindaricae [C. Haeberlin]. Éloges. ^ G. Stein, Scholia in Ai'istophanis
Lysisiraiam [J. W.]. Impression favorable. ^ H. Magnus, P. Ovidius Naso.
Die Metaphorphosen [H. Wintbor]. Utile. i[ H. Ziemer — W. Gillhausen,
25 Lat. Schulgrammalik. 2, Syntax. [Fiigner]. Éloges. 1 La question de l'Eiso-
dos [G. Ockmichen]. Le théâtre grec ancien n'avait pas de murs de côté;
rapport de l'entrée de l'orchestre et des rampes, f^ 4 avr. J. Merkel, Ueber
d. sogenannten Sepulkralmulten [G. Zippel]. Analyse. 1[ II. L. KraUSE, Die
Amazonensaye kritisch untersucht u. gedeutel [IL Steuding]. Ne connaît pas la
30 littérature de son sujet, mais n'est pas sans mérite. ^ L. Bornemann, Pin-
dars erste isihmische Ode [Ldschhorn]. Appréciation favorable. \ G. Kaibel,
Stil u. Text d. Ilo).n:efa 'AOrivattov d. Aristoteles [Scheider]. Mérite d'être étudié.
^ II. VOIGES, Cdsars bellum Gallicum 4-6 [J. W.] Éloges, f F, E. ROCKWOOD,
Velleius Pater culus, liv. 2, 41-131 [W. Hirschfelder]. Des réserves. \ Al. Gold-
35 BACHER, Lut. Grammatik [A. Priimers]. Appréc. favorable. \^ M avr. Erw.
ROHDE, Psyché. Seelenkult und Unsterblichfceitglaube der Griechen [P. Stengel].
Excellent. ^ G. Autenrieth, Wôrterbuch z. d. homer. Gedichten [A. Gemoll].
Ed. encore améliorée. ^ Eug. Holzner, Krit. Studien z. d. BrUckstucken d.
Eiiripides [R. Peppmiiller]. Éloges. ^ H. F. Stewart, Boethius. [G. Schepfs].
*0 Éloges. 1[ G. LandGRAF, Beitràge z. lat. Kasussyntax [II. Ziemer]. Bon. J. Keel-
HOFF, Du rajeunissement des études classique. Id. De la part qui dans la culture
formelle et dans la culture réelle devrait être attribuée respectivement aux langues
anciennes et aux langues modernes [0. Weissenfels]. Le rap. n'admet ^pas les
conclusions de K. f^ 18 avr. Germ. Morin, Anecdola Maredsolana. Vol. 2.
të ^démentis liomani ad Corinthios epislulae versio latina antiquissima [A. Hilgen-
feld]. Mérite la reconnaissance. ^ H. Kogk — Gapelle, Homers Odyssée 1
[G. Rothe]. Des réserves. If L. IIerbst, zu Thukydides B. 8 [Widmann]. Inté-
ressant. ^ P. IIarre, Lat. Schulgrammalik. 2. Syntax [IL Ziemer]. Excellent.
^ Jahresberichte ilber das hôhere Schulwesen [0. Weissenfels]. Sera utile. %^
50 25 avr. Gual Robert-Tornow, De apium mellisque apudveleres significatione et
symbolica et mylhologica [M. Goldstaub]. N'a pas une valeur scientilique
spéciale. H P. Dôrwald, Herodoi in Auswahl [W. VolbrechtJ, Utile, % W.
SCHMID, Der Atlicismus in seinen Hauplverlrelem vun Dionysius von Halicar-
WOGHENSGHRIFT FUR KLASSISGHE PHILOLOGIE. 111
nass bis aufden zweiten Philostratus; 3, 7, Aehan [Sittl]. Appréciation favorable.
*i J. H. KiRKLAND, Horace salives and epislles [W. Hirschfelderl. Répond à sou
but. If J. Lattmann, u. h. D. MiJLLER, Gram. Hulfs-u. Uebungsbuch f. d.
griech. Unterrichi. J. Lattmann, Ueber d. griech. Unterrichl [W. Vollbrechl].
Éloges. *i G. Stegmann, Lat. Schulgramm. [A. Prûmers]. Offre de grands 5
avantages. fl[ 2 mai. Ad. Furtwangler, Meilslerwerke d. griech. Plaslik
[L. Urlicbs]. Livre de grande valeur. ^ A. Grueneberg, De Valerio Flacco
imitatore [Frank]. Rien de nouveau. ^ Th. Papadimitrakopoulos, Le poêle
Aristophane el les partisans d'Erasme. Iw. Telfy, Chronologie w. Topographie d.
griech. Ausprache [K. Zochu]. Appréciation sévère. % G. Sghmitz, Commen- 10
larii Notarum Tironianarum [R. Fuchs]. Fait époque. ^ St. CVBULSKi, Tabtilae
quibus anliquitates Graecae et Rom. illustranlur, 8. D. rôm Lager, II. D. rôm.
flaus [ ]. Qq réserves. ^ J. Ruthfughs, Beitràge z. Methodik d. altsprachli^
chen Unterrichls, insbesondere d. latein. [0. Weissenfels]. Bon. ^% 9 mai.
L. Erhardt, Die Enlslehung d. homer. Gedichte [G. Rotlie]. Des réserves. 16
II F. RiTSGHL — F. SCHOELL, T. Macci Plauti Comoediae : 4, 3. Persa ,
[Langrehr]. Eloges. ^ F. Sghroeder, Zur griech. Bedeulungslehre fli. Ziemer].
Réalise un progrès. ^ H. Perthes. Lat. Lesebuch et Gramm.-etym Volcabulaj'ium.
H. BUSGH, Lat. Ubgsb. i u 3.W. Fries, Lat. Ubgsb. O LUTSGH, Lat. Lehr-u Lesebuch.
Lutsh-Stern-Kopf, Vokabularium. E. LUTSGH, Begleilworte. E. Wolff, Ubgsb. 20
[H. Ziemer]. Eloge. ^% 16 mai W. Ihne, Rôm. Geschichlcl [G. Hôck]. Utile. 1[
W. P. MuSTARD, On Ihe eight Unes usually prcfîxed to Horat. Serm. /. iO [W. H].
Rieu de neuf, mais bien fait, f W. M. Lindsay, The salurnian melre [Draheim].
Eloges. IT Harriel W. Preston a." L. Dodge. The private life of the Romans
[F. Harder]. Bon. 1[E. Hassb, Der Dualis im Atlischen [J. Sitzler]. Contribution 26
de valeur. ^ W. Kovp, Gesch. d. griech Litteratur [J. Sitzler]. Cette 5^ édit. due
à G. H. MûLLER et à G. F. Hubert est encore améliorée.^ K. Feght Griech.
Ubsgb. [J. Sitzler]. Appréc. favorable. fJoh. Linke, Cithara sacra [H. Draheim].
Éloges. îf 23 mai. H. Meusel, Caesaris Bel. gall lib. 7 et 8. [H. J. Muller].
Comprend deux parties, une éd. de classe, suivie d'un appendice de R. 30
Schneider. Das rôm. Kriegswesen zu Caesars seit et une éd. critique. Éloge
des deux, ^ IL Keil. M. Porci Catonis de agri cultura liber. M. Terenti Varroyiis
rerum rusticarum libri très, 2, 1. Comm. in Cat. de a. c. l ; 2, Comm. in Var. lib
[G. W.]. Éloges % P. Guiraud. La propriété foncière en Grèce jusqu'à la con-
quête rom. [Mitteis] Recommandé aux historiens, philologues et juristes. 36
^ J. Zycha, Augustini de Genesi libi'i [M. Pestchenig]. Grands éloges de cette
éd. ^ J. La Roche, Beitràge z. griech. Gramm. \. [J. Sitzler]. Eloge. If P. Gaubr,
Die Kunst d. Uebersetzens [R. Busse]. Très intéressant et très utile. ^ Keelhoff,
La culture formelle etc. < cf. plus haut> [0. Weissenfels]. Le rap. revient sur
ce livre et combat les conclusions de l'auteur. %^ 30 mai. Index lecHonum 40
quae in universitatc litleraria Frid. Guil. per sem. hib. 93-94 habebunlur
[H. Winlher]. Excellent. ^ Rob. Crampe. Philopatris. Eine heidnische Koventikel
des sieb. Jahrhunderts zu Konstanlinopel [H. Landwehr]. Éloges, f M. FlCKELS-
CHEERER, Ciceros vierte Rede g. Verres [W. Hirschfelder]. Répond à son but.
% F, LUTERBACHER, T. Livi a. U C lib. 29 et lib. 30 : F. FûGNBR Lexicon 46
Livianum. f. 5 fW. H^raeus]. Appréc. favorable. L'éloge du Dict. n'est plus à
faire. ^C. Sittl. J. Firmici Matemi matheseos lib. 8. 1. [C. Weymann]. Il est à
désirer que Sittl publie bientôt les 4 derniers livres. % J. Lattmann Lat.
Ubsgb. f. Quinta : f. Quarta et f. Tertia [A. Priimers]. Éloges. If F. Ascherson,
Deutscher Universilàtskatender 2. [ ]. Excellent, f^ 7 jn R.FOerSTER Scriptores 60
physiognomici, 1 et 2 [Sittl]. Appréc. favorable. If W. Gemoll, Die Realien b.
Horaz. 3 [E. Schneidewin]. Soin et érudition vraiment remarquables. î 1. E.
Hasse, Ueber den Dualis bei Lukianos 2, J. Biblbr. Ueber die Echtheit d.
112 1894. — ALLEMAGNE..
Lukianischen Schrift : De Sallatione [P. SclmlzcJ. 1. Les conclusions sont
évidentes : 2 Prouve que cet écrit n'est pas de Lucien, t '• E. IIasse, Der
Dualis im AUischen; 2, Flam. NenCTN[, Sul proverbio au ' ovou (aTiô -/od;, inà
Tiifiêou) xaxaTtEireîv [L. Cohn] 1. Bon : 2 Conclusions peu acceptables. ^ K.
6 KrumbaCHER, Miltelgi'iech. Sprichwôrler [L. CohnJ. Grands éloges. \ J. Latt-
MANN-H. D. MiJLLER, Griech. Grammalik , 1. Formenlehre [J. Sitzler]. Cette
ye é'i. due à IL Lattmann est encore améliorée. ^ 13 jn. A. Serbin, Demer-
kungen Strabos iiber den Vulkanismus u. Beschreibung der den griechcn
bckann'er vulkaniichen Gebiete [M. C. P. Schraidl]. Appréciation favorable. %
10 C. Weyman. Sludien zu Apulciiis u. seinen Nadiahmern [\f. Petsclienig'. Très
utile. \ G. GOETZ. Corpus glossariorum lalin. 5. Placidus Librr glnssarum
\G. Schepfs]. Eloges. ^ C. Paechtkr, Cebeiis Tabula [M. Wallies]. Très soigné.
^ R. Opitz, Das hàusliclie Leben d. Griechcn u. liômern [IL Blïunner]. Rendra
des services. ^ G. Zippel, Dei Heimal d. Kimbcrn [M. C. P. Schmidt]. Méthodicpie.
16 If O.JÂGER, Prodomo [0. WeissenfelsJ. Intéressant. t1[ 20 jnB. Maurenbrechhr.
Salluslii hisloriarum reliquiae, i. Prolegomena ; 2, Fragmenta argumentis com-
menlariis appar. crit. instrucla, P. JÛRGES, De Sallustii hisloriarum reliquiis
cap. sel. [Th. OpïtzJ. Grands éloges. ^ H.Nol. Ciceros Rede f. T. Annius Milo [IL
Deiter]. Très bon. ^ W. Fokghhammer, Ilomer. Seine Sprache, Die Kampfplàt:e
20 seiiier Heroen u. GôUer in der Troas [C. Rothe]. Des réserves. ^ Th. BiRT,
Eine rôm. Lilteralurgeschichte gesprochen in fiinf Stunden [O. Weissenfels].
Éloges. ^ E. DÛNZELMANN, Das rom. Slrassennets in Norddeulschland [F.
Knoke]. Des réserves. ^ J. Pahvec, Der junge Lateiner. Lat. gram. im kurzer
ûbersichtlicher Fassung [A. Reckzey]. Bon, mais trop de fautes d'impression.
^,\ Wie sludirt man kl. Philologie u. Geschichle [0. Weissenfels]. Très mal
écrit : à refaire. If Les îles homériques d'Ithaque, Samè, Dulichion, Asteris
[Th. Kuruklis]. Ces noms, qu'Homère emploie, désignent d'autres îles que
celles qu'on croyait jusqu'ici : il n'3' a que cette manière de comprendre
des descriptions qui ne cadrent point du tout avec ce que nous voyons :
30 ainsi Ithaque est Samè. ^^ 27 ju. F. Cumont, Anecdota Druxellensia. Chroni-
ques bysantines du 7ns. H37G [F, IlirschJ. Résumé. ^ F. Aly, Geschichte der
rôm. Litleratur [0. Weissenfels]. Fait avec soin. \ B. Kûbler, C. Jidii Caesaris
Commentarii ï. De bello Gall. Éd. maj. et min. [E. WolCFJ. Appréc. favorable,
^ A. POLASCHEK, Caesars Biirgerkrieg, das bell. Alexandrinum u. bell. Africum
36 u. der cod. Vindobonensis [E. WolffJ. Résumé. ^ IL Nohl, Ciceros Rede f. d.
Oberbefehl d. Cn Pompejus [IL Deiter]. Seconde éd. améliorée. % Th. Frie-
drich, Kabiren u. Keilinschriflen [IL Lawy]. Intéressera les assyriologues :
qq. réserves. ^ J. Lattmann u. IL D. Muller, Griech. Ubgsb. i [W. Voll-
brechl]. Recommandé. ^^ 4 juil. A. DieteriCH, Nekyia. Beilraege zur Erklae-
40i rang der neuenldeckten Pelrusapokalypse [W. Drealer]. Érudition très solide.
^ IL Nohl, Ciceros Reden f. Q. Ligarius u. f. d. Kônxg Dejotarus [Deiter]. Tient
grand compte du Ce 1. Harleianus 2682. If F. ZôChbauer, Sludien s. d. An-
nalen d. Tacilus [Th. Opitz]. Pas grande importance, f J. Spika, De iisu prae-
positionum in L. Annaei Senecae tragoediis [W. GemoU]. CoUeclioii conscien-
45 cieuse de matériaux. % Art. Pasdera, Dizionario di anlickila classica 3 [F.
Ilarder]. Appréc. favorable. If J. Ries, Was ist Syniax? [P. Kretschmer].
Mérite d'attirer l'attention. If J. Lattman u. IL D. Muller, Griech. Gramm.
1. Formenlehre [W.^Vollbrecht]. Très bon. 1f^ 11 juil. W. Christ, Das Thealer
des Polyclet in Epidauros [G. Oehmichen]. Éloges. % C. Rothe, Die Dedeutung
W der Widersprûche fur die Homerische Frage [G. Vogrinz]. Vivement recom-
mandé. *i Index leclionum Berol. [IL J. Millier]. Résumé, éloges. ^ G. IIeraeus,
Spicilegium crilicum in Valerio M aximo e jusque epilomatoribus [Iz]. Intéressant
et judicieux. If J. Sommbrbrodt, Lucianusï, \ [P. Uhle]. Texte excellent.
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 113
1[ Aug. BuRCKHARDT, Hieroclis Synccdcmus [F. Ilirsch]. Édition faite avec soin.
^ R. Paton, Plutarcfii pythici dialogi 1res |P. Uhie]. Très bon. ^ G. N. Brr-
NAROAKIS, PluUirchi Chncroncns/s Moralia Y) [P. U.J. Élo-zes. ^ 18 Ot 2y juil.
II. Stkuding, Griech. u. rihn. Mijl/iologie [R. TùmpelJ. Appréc. favorable.
^ A. DiEHL, Anonymi Londinensis ex Arislcilelis latricis Menoniis et aliis me- G
dicis edogae [R. Fuclis]. Ouvrage très important. ^[ F. P. Graves, The Phi-
Inctetcs of Sophoclcs [II. G.J. Pas original, mais pratique. % B. Apostolidés,
Elude critique du jn-emier chant chorique des Phéniciennes d'Euripide [U. G.J.
Des réserves. % G. Lafaye, Catulle et ses modèles [K. P. Schulzej. Mien de
nouveau, mais résumé utile aux jeunes philologues. ^ O. Morgenstern, lo
Curae Catullianae [K. P. Schulzej. Analyse. ^ G. KrûGER, Iloraz Saliren [0.
WeissenfulsJ. Éloges. % Wcrn. MûLLER, De Caesaris qiiod ferlur belli Africi
reccnsione [E. WollTJ. Bonne contribution. ^ Jost Winterler, Ueber einen
rôin. Landweg am VValcnsee [F. Frôhlich]. Excellent. ^ R. Pôhlmann, Geschichle
d. antiken Kommunismus u. Sozialismus [A. Ddring]. Très intéressant, très 15
instructif. ^^ 1 août. E. Gurtius, Gesammelle Abhandlungen 1 [F. Rùhl].
Éloges. ^[ W. Th. SUTTHERY a. A. S. Graves, Thuhjdides the Fall of Plalaea
and the Plague al Alhens [G. Ilarder]. Pratique, utile. 1[ K. Saegest, Xeno-
phons Ilellenilca in ausgcwuhlte Abschnilten usw. [H. Kruse]. Qqs réserves.
% Ed. Stemplingkr, Strabons lillerar-hislorische Nolizcn [E. OderJ. Résumé. 20
% L. Goetzeler, Animadversiones in Dionysii llalicarnassensis Antiquilates
Jiomanae 2 f ]. Résumé. ^ Aem. Baehrens-K. P. Sghulze, CaluUi Vero-
nensis liber [B. Schmidt]. Des réserves. ^ K. IIalm-G. Laubmann, Cicero's
Reden f. L. Murena u. /". P. Sylta [W. Friedrich]. Appréc. favorable, t E.
Sghulze. Das rum. Forum [A.j. Recommandé. ^ Holzweissig, Ubgsbuch f. d. «5
Unterrichtim Lat. [II. Belling]. Des réserves. ^% 8 et 15 août. Index leciioniim
Derol. 489'i, J. Vahlen, Krit. Bemerkungen zii Minucius Félix [Dombart]. Éloges.
H K. Haupt, Livius Kommenlar. 7. zu B. 22 : 8. z. B. G u. 8 [E. WolffJ. Appréc.
favorable, t J. Lugas, Studia Theognidea, [J. Sitzler]. Critiques de détail.
^ O. CruSIUS, Die Mimianiben d. Herondas. S. Mekler, Herondas Mimiamben 30
[F. Spire]. Éloges de ces deux traductions. If A. Hilgard, Grammatici Graeci :
4, 2 Choerobosci scholia in canones verbales et Sophronii excerpla et Characis
commentalio [B. Kûbler]. Grands éloges. ^ C. Mutzbauer, Die Grundlagen d.
griech. Tempuslehre u. d. homerische Tempusgebrauch [II. G.]. Des réserves.
*i Aem. J xcoas. Thasiaca [O. Kern]. Excellente introduction pour un recueil 35
(les inscr. de Thasos. ^ O. Righter-H. Belling, Lalein. Usebuch 2 [A. Mit-
tag]. Bon. ^ Fouilles à Troie : détails. \% 22 août. A. Fick, Vcrgleichcndcs
Wôrlerbuch d. indogernian. Sprache. 2, Urkeltischer Sprachschalz [W. Prellwitz].
Celte 2e partie de la 4» éd. de cet ouvrage, revue par Ad. Bezzenberger,
A. Fick et W. Stokes, a pour auteur W. Stokes; elle a été traduite en aile- 40
mand et remaniée par A. Bezzenberger. Éloges. \ J. Bruns, Die griech. Tra-
gocdien als reUgionsgeschichlliche Quelle [SpiroJ. A de la valeur. If W. VOLL-
BUEGHT, Livius B. 21-30. Auswahl [0. Weissenfels]. Conforme au nouveau
plan d'études, t E. v. Stern, Zw Enslehung u. wspriinglichen Bedeutung des
Ephorutes in Sfiarla [E. Ziebarlhj. Attirera l'atteulion. ^f G. iyuiJN., Das kapito- 45
Imiiche Vcrzeichnis d. rum. Triumphe [W. LiebemauuJ. Utile. If II. Sghmidt,
l>ràp'iration 3u Sophokles Antigone [II. OtteJ. Des réserves sur le but de ce
livre assez bien fait. If II. Eighi.kr, Variationen ou Tacilus Annalen 2 [G. An-
dresen]. Des reserves. ^ P. .Meyer, Lehrbuch d. Latein. f. Anfànger 2 [C. Bool-
ticherj. Appréc. favorable. 1i% 2'Jaoût. K. Sghmidt, Z)te Grande d. Bedeulungs- e;o
ivaïtdc/sf R.Thomas]. Éloges, ^f II. Reinhold, Griech. Oerllichkeiten bei Pindaro.<i
[C. Ilaeberlin]. Comble une lacune, t f • H- ^^- Blaydes, Aristophanis Comoe-
diae, n. Vespae [0. Kaehler]. Rendra de grands services. ^ II. Belling,
R. DE PHU.OL. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 8.
il4 ■ 1894. — ALLEMAGNE.
Quaesiiones Tibullianae [M. Rolhsein]. N'arrive pas à répondre aux objections
qui lui ont été faites sur son livre sur Tibulle. t E. Ciccoxi, Augusius
[V. Gardlhausen]. Tirage à part d'un article du dictionnaire de E. de Rug-
giero; qq, réserves. ^ F.Vollmeu, De funere publico Romanorum [W. Liebe-
6 namj. Bon. \ Ad. Langb, Methodùchcr Lehrer Kommentar zu Ovids Melamor-
phosen B. I-o [H. WintherJ. Le rap. ne comprend pas bien le but de
cet ouvrage. ^ Rieder, Vorlagen zu latein. Relroverlierûbungen [G. Rec-
\iZQy]. Bon. \ Th. Zielinski, Aug. Nauck [II. G. J. Éloges de cette biographie.
If Incatamenta magica. [W. Dreieler]. Étude en 4 articles sur diverses
10 formules magiques. ^'^ 5 sept. W. Bûghner, Ueber den Ajas d. Sophokles
[II. Draheim]. Traite de la composition, des sources et des particularités,
^ 0. CruSIUS, llerondae miiniambi [Sp.J. Éloges. If F. FrôhliGH, Lebensbilder
berûhmter Feldherren dev Alterlums. 1, die Borner. %, C.Julhis Caesar [A. IldCK].
Qq. réserves.^ H. Levison, Fasli praelorii inde ab Oclaviani imperii singularis
16 inilio usque ad Iladriani exitum [W. Liebenam]. N'est pas remonté aux
sources. ^ S. Gsell, Essai sur le règne de l'empereur Domitien [J. AsbachJ.
Comble une lacune : intéressant. ^ W. Henze, De civitatibus libcris quae
fuerunt in pi'ovinciis populi Romani [W. Liebenam]. Qq. réserves. ^ F. RiT-
SCHL-F. Sghoell, t. Macci PlauH comoediae, /«, 4 Moslellaria [Langrehr].
20 Grands éloges. ^ S. Gûnther, Abriss der Geschichte d. Malhemalik u. d.
Naturwissenschafl im Allertum [F. Mûller]. Beaucoup de science. ^% 12 sept.
J. "W. White, Ilepi Toù IIsXapYixo'j lizl U.tpi.yùÂov(; [M. FrânkelJ. Ne croit pas
avec Dôrpfeld que du temps de Périclès l'Acropole était une forteresse, elle
n'était qu'un lepbv x£[j.£voç. If J. V. Mûller, tiandbuch d. klass. Allerlums-
25 wissenschafi 18« livr. [P. W]. Cette livr, contient le commencement de
l'archéologie de l'art. parK. Sittl. Éloges. If Studi Ilaliani di (îlologia dassica
2 [ ]. Analyse. ^ R. Schubert, Geschichte des Pyrrhus [J. Kaerst]. Fait faire
un pas à la science. ^ E. G. Hardy, Christianity and the Roman government
[V. Schulze]. lutéressant et important. % P. Terenti Afri Phormio rec.
30 G. DziATZKO, prologum scr. J. B. Gronovius, accedunt imagines : transi,
by. II. MOYAN [II. Draheim]. Éloges. If F. Righter, u. G. Eberhard, Ciceros
Rede f. d. Dichter Archias [H. Deiter]. Vivement recommandé. ^ Le premier
congrès universel d'archéologie chrétienne [ ]. Compte rendu. % Vestiges
d'une colonie rom. à Hanau. flf 19 sept. S. Sepp, Pyrrhoneische Studien
36 [II- Schenkl]. De bonnes parties, mais manque absolu de critique person-
nelle. % Ad. Demmler, Ueber den Verfasser der unler Cyprians Namen ueber-
lieferten Traktate : De bono pudicitiae, und : De Spectaculis. [C.Weyman]. Éloges.
^ B. Sauer, Der Torso von Belvédère [P. WeizsJlcker]. A recommander. ^ S.
CVEULSKI, Tabulae, quibus anliquitates graecae el Romanae illustranlur [ ].
40 Éloges. î E. ECKSTEIN, Lym Germano-latina [ ]. Bon. %% 26 sept. Ag. Smith
Lewis, Studia Sinailica. 1, Catalogue of the Syriac Mss. in the Convenl of S.
Catharine on Mount Sinai [G. HilgenfeldJ. A droit à la reconnaissance de tous.
% A. Kalkmann, Die Proporiioncn des Gesichts in des griech. Kunst [P. Weiz-
silcker]. Éloges. % P. Sene, Les Marines de l'antiquité et du moy.-âge. 2. Études
46 d'architecture navale. Cec. TORR, Ancient ships [M. C. P. Schmidt]. Approfon-
dis et complets, mais ne satisferont pas les savants allemands.^ H. Brl'Gh-
MANN, Lat. Lesebuch [ ]. Amélioré, ^^f 3 oct. Fcstchrifl fur Joh. Overbeck
[P. Weizsîicken]. Analyse. ^ C. PaULI, Altitalische Forschungen. 2, Eine
vorgriech. Inschrift von Lemnos [R. Thuriieysen]. Réserves. ^ R. IIkberdey,
sa Die Beisen d. Pausanias in Griechenland [W. Immerwahr]. Éloges. ^
A. PisghinokR, De arbitris Athemensium publicis [0. Schullhess]. Éloges,
quand môme ce livre n'apporte rien de bien nouveau. % E. Wagner, Eine
Gerichtsverhandlung in Alhen [ ]. Bon. ^ Fouilles à Troie ; résultats. If^ lOoct.
WOCHENSGHBIPT FUR KLASSISCHE PILOLOGIE. Il5
G. Neumann, Die Weltstellung d. bysantin. Beiches [J. Draescke]. Éloges. ^ B.
DiEDERiGH, Quomodo dei in Homeri Odyssea cum liominibus commercium faciant
[C. Rolhe]. Des réserves. ^ G. Eichlkr, Die Redebilder in d. Schriften Xeno-
fhons [F. Reuss]. Réserves. ^ M. Kleemann, Ein Tag im alten Athen
[E. Ziebarth]. Bon. ^^ 17 oct. H. Koesters, Quaesliones metricae ad yalerium 5
Flaccum pertinentes [Franke]. Clair et sérieux, f Th. Stangl, Bobiemia
[J. Tolkiehu]. Contribution de valeur. ^ F. Reuss, Isokrates Panegyvicus u.
d. kyprische Krieg [G. Friederich]. Intéressant, mais devrait être un peu plus
réservé dans ses aflirmations. ^ II. Gleub. De homicidarum in Areopago
Atheniensi judicio [F. Cauer]. Réserves. ^ K. Peters, Schulwôrlerbuch zu jo
Ovids sàmllichen Dichlungen [F. IlarderJ. Pratique. % F. Schulz. — J. Weis-
WEILER, Aufgabensnmnlung 3. EinUbung d. lat. Syntax [Rademann]. Réserves.
^^ 24 oct. F. CORDENONS. Un po' più di luce sulle origine, idioma e sistema di
scrittura degii Euganei-Veneli [J. SittlJ. Bien pensé, exempt de fantaisies.
\ C. Ganzbnmueller, Beitraege zur Ciris [M. Sonntag]. Eloges, f Cas. Mo- 15
RAWSKi, Pelroniania \ ]. Mérite d'être lu. ^ Th. Opitz, C. Sallusli Crispi
Belltim Catilinae [E. Wolfl'J. Bonne éd. de classe. ^ A. M. A. SCHMIDT,
Schuler-Kommenlar z. T. Lioii a. u. c. lib. 4. 2. 21. 2t [E. Wollf]. Réserves.
% D. ReiCHLING, Das Doctrinale des Alexander de Villa-Dei[M. Manitius]. Très
bon livre. 1[ï 31 oct. A. V. Gutsghmid, Kleine Schriflen. 5 [A. Wiedemann]. 20
Exegit monumentum aère perennius. ^ H. Migheli, La révolution oligar-
chique des Quatre cents à Athènes et ses causes [F. CauehJ. Éloges. ^ L. Ganter,
Die Provinzialverwaltung der Triumvirn [G. Zippel]. Analyse. ^ 0. RiBBBCK,
P. Vergili Maronis Bucolica Georgica [M. Sonntag]. Nouv. édit. : remarques de
détail. ^ F. Heidenhain, Zu den Apologi Aviani [ ]. Bien pensé. ^ J. SlTZ- 25
LER, Pràparation su Herodot. B. G : W. Pàpke, Prdpar. Z. Caesars B. G. B.
1-3 J. A. Ranke, Prdpar. zu Uomers Odyssée. B. 10. 11, 12 [ ]. Éloges des
deux premiers ; réserves pour le troisième. Ç F. Asgherson, Deuischer
Univet-siiàiskalender. 2 f ]. Inutile dc recommander ce livre indispensable.
f Aegypliaca [W Drexler]. 1. Isis-Nemesis. 2, Ptah-IIephaistos à Alexan- 30
drie. \% 7 nov. A.Hauvette, Hérodote, historien des guerres rnédvjues |â. Bauer].
Contient d'excellentes remarques et permettra aux lecteurs français de se
faire une idée des tendances de la science allemande. ^ H. Pistelli,
lamblichi in Nicotnachi arithmeticam iniroductionem liber [F. MiilleiJ. Sera bien
accueilli. ^ Val. V. SghOEFFER, BUrgerschaft und Volksversammlung von 35
Athen. 1, Grundlagen des Staates und Gliederung der Biirger in Athen [J. Lezius].
Éloges de ce livre écrit en russe. % P. Lejay. M. Annuel Lucani de bello civili
tib. I. [Franke]. Grands éloges. î B. Martiny, Kirne und Girbe [U. C P.
SchmidlJ. Contribution à l'histoire du lait dans l'antiquité, écrite avec un
grand sens historique et dus connaissances en histoire très solides. % G. 40
Meingast, Lat. iStililbung [0. Weissenfels]. Appréc. favorable. % Aegyptiaca
[W. Drexler]. 2. Le Bendideion d'Alexandrie n'était pas un sanctuaire de
liendis, mais de Mondes. ^1[ 14 nov. J. W. Leeuwen. Aristophunis Vespae
[0. Kaehler]. Excellente édition. ^ Es. Lalin, De parlicularum comparativa-
rum usu apud Terentium [O. Plasberg]. Utile pour les lexiques de Térence. 4g
^ G. B. DraGhmann, Skyll og Nemesis hos Aeschylus [B, Risberg]. Appréc.
favorable. 1[ il. Sghreyeu, Dus Fortleben homerischer Gestalten in Gocthes
Dichtung [II. Morsch}. Bon. ^ G. Stibr, Schulredcn u. Vortràge [G. Weissen-
fels]. Discours d'un directeur, on le sent du reste. V^ 21 nov. I. IIilberg,
Die Geselze der Worlstcllung i/u l'entameter des Ovid [II. Magnus]. Ouvrage fait 50
avec soin, mais dont les résultats ne sont .pas sûrs, f J. W. Bbgk, C. Plinii
Secundi librorun dubii sermonis 8 reliquiae [O. Froehde]. A de la valeur. ^ L.
Martin, Catalogue du Médaillier d'Avenches [G. Pfeiffer]. Éloges, f Ghr. IIarder,
116 18U^I. — ALLEMAGNE.
Thucydides, Aicsgewuhlle Abschnitle. 1. Text. 2. Schûlerkomment. ; F. MuLLEB,
Thucydidcs, Die Gesckichle d. l'elop. Krieges B 1-5. u. Koiumcnl. [Widmann].
Éditions de classe, bonnes toutes deux, mais les élèves préféreront la seconde.
If Matthias, Zur Slellung d. grieck. Frau i d. Klaus. Zeit [II. Morsch]. Ne
5 changera pas les idées reçues. 1| Le " hageter arma suraens" de Polyclèle
[II. L. Urlichs]. Explication du passaj^e de Pline. 34. 56. Ulf 28 nov. G. Fried-
rich, Q. lloratius Flaccm [W. Ilirschfelder. Livre intéressant et instructif.
f K. TuGKiNG. C. Tacili Germania [U. Zernial]. Critique de détails de
cette 8» éd. \ A. Bonhôfer, Die Elik des Sloikers Epiklel [O. Weissenfels].
10 Facilite l'étude de la philosophie ancienne. ^ C. Pascal, Il culio di Apollo
in Roma nel secolo di Augusto [W. IL]. Remonte aux sources, intéressant.
^ C. P. BURGER, Neue Forschungenzur dlteren Geschic/Ue Roms. 1, Die Bildung
des grossen rôm-lat. Bundes (358/396-342/312) [A. Ilôck]. Analyse, t P. Dett-
WEILER, Unlersuchungen ùber d. didaklischen Wert ciceronianischer Scfiul-
15 schvifien. 'i. Die philip. Reden [E. Kraelsch]. Mérite d'être lu et d'être pris
en considération. \^ 5 déc. O. Kern, Die Griindungsgeschichtc von Magnesia
am Maiundros[V. Ililler v. Gaertringen]. Le texte que reproduit K. est d'une
iuiportance capitale. ^ W. IIeadlam, On ediling Aeschylus [G. GonradtJ. At-
teint son but. 1[ E. Pais, Sloria dUlalia dai tempi più anlichi sino aile guerre
20 pimiclie \. Sloria délia Sicilia t délia Magna Grecia [B. Lupus]. Grands éloges.
^ II. Usener, Acla M. Anaslasii Persae [J. DraesekJ. Excellent travail de
philologie, f P. Nerrlich, Das Dogma vom klassischen Alltrlum in seiner
geschichilichen Enlioicklung [W. LehmannJ. Des réserves, mais in magnis et
voluisse sat est. \ Kaustmann-Pfaff-Schmidt, Lut. Lèse -u. Ubsgb. [E.
25 Kraetsch]. Réserves de détail. ^% 12 déc. Paulys Real-Encyklopàdie des klass.
AUeriums-Wisserischnfc 1 [F. Ilardei'J. Cette nouv. édition paraît sous la di-
rection de G. WissowA et sera la bienvenue. *i G. Fraccaroli, Le odi di
IHndaro [G. Haeberlin]. Appréc. favorable. *i\ E. Bruhn, Euripides, Ipidgenie
anf Tauris [K. Buscho]. (^e remaniement de l'éd. de Schone et Kôchly est
30 l'.iit avec soin et avec science. ^ B. Maurenbregher, Carminum Saliarium
reliquiae [C. W.]. Éloges. ^ J. Ovkrbeck, Gesckichle d. griech. Plaslik. 4 [2].
Éloges de celte 2» partie du 4« vol. de cette 4° éd. \ Siebelis-Polle, Wôr-
lerbuch zu Ovids Meiamorphosen [G. Wartenberg]. Cette 5« éd. est très bonne.
\ Kxéava uoTaiAoïo [V. Ililler V. Gaertringen]. Ces mots qui se trouvent d. une
35 inscr. cilée par Kern, signifient les alluvions du Méandre. tH 19 déc. W.
DÔRPFELD, Troia 1803 [P. W.]. Résultat des fouilles importantes faites en
1693. f Abhandlangen des Arch. Epig. Seminars der Universildl Wien IL W.
Reichel, Ucbcr Homerische Waffen [A. Kôrte]. Montre tout le profit qu'on
retire pour comprendre les poètes, de l'étude approfondie des monuments.
40 ^1 W. WUNDERER, Manibiae Alexandrinae. Eine Sludie zur Gesckichle des vom.
Kunslraubes [2]. Important. \ M. IL Morgan, The Arl of IJorsemanship by
Xenophon [E. PoUackJ. Livre bien fait. "1[ V. Rose, Theodori Prisciani Eupo-
rislon libri 1res cum physicorum fragmenlo el addilamenlis Rseudo-TUeodoreis
|R. FuchsJ. Analyse de ce livre compact. If E. Weissenborn, Aufgaben-
a:; sammlung z. Ueberselzen ins Griech. [J. Sitzlcrj. Ce livre adapte à l'Anabase
on est à sa ?>' éd. % E. Baghof, Griech. ElemenUirbuch [Id.]. Recommandé.
^f*E. ALBRECHT, Ziir Vereinfachung der griech. Schulgram. fid.] Contribution
de valeur. ^1^ 26 déc. IJislor. Unlersuchungen { ]. Résumé des essais contenus
d. ce vol. dédié à E. Fôrstemann par la Soc. hisl. de Dresde. ^ J. W. Ku-
Sû uiTSCHEK u. S. Frankfurter, Eiihrer durch Camunlum fP. W.]. Vivement
i-ecommandé. If J. Delamarre, Une dédicace à Ncmésis [ ]. Résumé. ^ P.
Caukr, llomers Odyssée 1 jSittl]. Seconde éd. améliorée. \ E. Koch, Grtech.
Elevicnlarbuch. A. Kaeiii, Griech Ubgsb. [.T. Sitzler], Qqs réserves pour le
ZKlTSCIIinFT FUI! DAS GYMNASIALWFSKN. 117
premier; éloges du second, t F. Ulrich, Carmina Academka [F. Ilorder].
Recommandé. YH Cette revue contient en outre le compte rendu des séances
de l'Acad. d. inscr. et b. lettres, de la Prcnss. Akad. d. Wissenschaften, de
TArch. Gescllsch. zu Berlin, du Kais. arch. Institut?, du Congrès d'arch.
chrét. à Spalati-Salonis, de celui des historiens allemands à Leipsic, des 5
philologues à Vienne ; les sujets des Programmes de 1893 et O'i ; les sujets
proposés par l'Institut de France : dos articles nécrologiques ; des réponses
ou reclilicationsàdes articles parus et enfin le résumé des articles de toutes
les revues critiques de philologie ancienne de l'Europe. A. K.
Zeitschrift fur das Gyinnasial\vesen. l8'Ji. Janv. II. Sghreyer, Das *0
Fnrileben homcrischer Geslallen in Goethes Dichlung. S. continue ses rappro-
chements entre Goethe et Homère, études qu'il a déjà commencées avec
son programme de Pforta (IBS'i) [T. BcckerJ. ^f C. IIenning, Lateinisches
t'inneninrluch, fur Qtiarta, t;» éd., revue par B. GuossK. Adapté aux nouveaux
programmes prussiens; va trop loin dans les études de stylistique, devrait 16
se borner aux formes [P. Doetsch]. % Grosse, Latcinische Formenlehre fui' dcn
Aiifangsunln-richl. Critiques [R. Schenk]. ^ E. Zimmermann, Ulnmgsbuch im
Anschluss an Cicero, Sallust, Livhis, II. Rendra des services incontestables
[F. Thiimen]. ^ Xenophons Anabasis fiir den Scladgebrauch hevausgeben von
E. Bachof, 2» éd. Des améliorations; édition utile pour les classes. [W. Ge- 20
moll]. ^^ Févr.-Mars. K. Brugmann, Grwidriss der verglcichcnden Grammatik
der indogermanisc/ien Sprachen, Indices. Table des matières très soignée de
cet immense ouvrage [II. Ziemer]. ^ Rothfuchs. Deitràge zw Mclhodik des
nllspracliHchen Untcrrichls insbcsondere des laleinischen, 3'^ éd. I^ésumé : livre
utile pour les maîtres [C. MulT]. 1[ M. Engelhardt, Die Stammz-eiten der latein. 25
Konjngalion. Beaucoup de bon. f G. Biedermann, Lateinisches Ubungsbuch
fiir die zvjeite Klassc des Gymnasiums, ^t" éû. Ouvrage bien fait et bien im-
lirimé. ^ M. IIkynaCHKR, Bcilrage zur zeilgetnnsscn Behandlungen der laleinis-
chen Grammaiilc auf slalislischer Grimdlage. Sera d'un secours précieux pour
les maîtres [F. Fiigner]. ^ F. Friedersdorff, Laleinischc Schidgrammalik. 30
Pour la forme, ce livre est au rang des meilleurs ouvrages allemands du
môme genre; mais pour le contenu, elle passe après ceux de llarre, Land-
graf, Schmalz-Wagener et Ellendt-SeyfTert. " [G. von KobilinskiJ. ^ Des Cor-
nélius Nepos Lebensbeschreibungen in Ausivahl bearbeitet und vcrmehrt durch einc
Vita Alcxandri Magni von F. FÛGNER. Commence une nouvelle collection 35
Tcubner, qui promet de réaliser tous les souhaits [J. Weisweiler]. ^ Samm-
lung lateinischer H7id griechischer Schulausgaben , von H. J. MiJLLER und 0.
Jager. Cornélius Nepos, Auswahl ans den Lebensbeschreibungen, bearbeitet von
P. DOETSGH. Éloge complet [E. Ileuer]. ^ F. Aly, Uoraii, sein Lebenund seine
Werke. Un peu restreint. ^ G. Schneider, Ucllenische Weli- Und Lebensans- "40
chauungen in ihrer Bedcutung fiir dcn gymnasialen Unterrichl. Met le grec à la
première place; c'est seulement dans la classe de première que le cœur et
l'esprit se forment. Discutable. \ E. Lange, Thukydides und sein Geschichts-
iverk. Analyse, très favorable [T. Becker]. ^ II. Uhle, Griechische Schulgram-
matik, \» éd. Beaucoup de changements heureux. Le rp les énumère [P. 45
W^eisseufels]. ^ R. KOhner, Ausfuhrlichc Grammalik der griechischen Sprachi
(revue par F. Blass), tome IL C'est un parfait compendiuin de la langue
grecque.^ W. Kopp, Griechische SUtatsallerlûmer,'!' éd. due aux soins de
V. THUMSERi du môme, Geschichtc der griechischen Lilteralnr, Ij» éd. revue par
F. G. Hubert et G. II. Muller. Quelques lacunes, et aussi des longueurs; 50
mais ces deux livres seront pleins d'intérêt pour les élèves [0. Weissen-
fuls]. ^ Xenophons Anabasis und llcllenica in Auswahl, Text und Kommenlar,
herausgegeben vou F. G. Sorof, I. Soigné; critiques de détail. Pourquoi
H8 1894. — ALLEMAGNE.
mettre aux mains des élèves une Chrestomathie de Xénophon? [W. Ge-
moU]. il^ Latinogermanismes [O. Storch]. Liste d'expressions allemandes de
forme voisine du latin; Fauteur de l'article met en parallèle les expressions
latines usuelles, p. ex. Advokat et patronus, Klasse 'et ordo ou yenus,
5 Prinzip et ratio ou inslitulum, etc. ^^ Avril. II. Muzik, Sloff und Miitel des
UiUcrrichls in dcn kinssischen Sprachen. Traite seulement des écrivains
latins, en dépit du titre. Beaucoup à critiquer [G. Muff]. ^ O. KOblek, La-
teinisches Pensum fur die unterste GymnnsiaUdasse (sczla), 2» éd. Très bon [R.
Blittner]. t M. Wktzel, GriechischcH Lesebuch, fiir Unter-und Obertertia, 3' éd.
10 Très utile, comme le prouve la rapidité avec laquelle se succèdent les édi-
tions [P. Weissensfels]. ^ J. TÉLFy, Chronologie und Topographie der grie-
chischen Aussprache. Le livre ne répond pas à ce que le titre faisait espérer.
[H. RÔhl]. Il G. Schneider, Hellenixche Welt- und Lebensanschauungen inihrer
Bedeutung fur den gymnasialen Unlerricht. Se lit avec plaisir et profit [C.
16 MulTJ. t BoiSSlER, Ciccron dans la vie publique et privée (édition adaptée à
l'usage des écoles). Excellent [F. AlyJ. ff Mai. B. Delbrûck, Verglcichcnde
Syntax der indogermanischen Sprachen, I. Le rp regrette que cette syntaxe du
Grundriss ne soit pas de Brugmann ; elle est d'ailleurs excellente. ^ A. Fick,
Vergleichendes Wôrterbuch der indogermanischen Sprachen, 4« éd., 2" partie,
20 Wortschatz der Kellischen Spi'acheinheit von Whitley Stokes, iibersetzt von
A. Berzenberger. Bon, malgré de légères omissions [II. Ziemer]. ^ Ovids
Metamorphosen, von F. IIarder. Excellent à tous les points de vue pour les
classes [M. KochJ. % F. IIoltzweissiG, Griechische Schulgrammalik. Analyse
élogieuse [P. Weissenfels]. fl[ Juin. F. Fassbaender, klcine lateinische Spra-
26 chlehre fur Bealgxjmnasien, Progymnasien, Realprogymnasien, und àhnliche
Ansialten. Encore loin de la perfection [R. Schenk]. A. Rieder, Vorlagm
sur laleinifchen Betrovcrlierùbungen. Il est à souhaiter que les gymnases
adoptent ce volume [E. Krah]. ^ M. Tullii Ciceronis Episiulae selcciae, von
P. Dettweiler. Éloge [H. Schiller]. ^ E. Zimmermann, Ûbimgsbuch im Ans-
30 chluss an Ciccro, Sallust, Livius, III. Assez bon; poiirfait être plus complet
[F. Thiimen]. ^^ Juill.-Août. E. Schulze, Das rômische Forum als Mittelpunkt
des offentlichen Lebens. Bon en général; critiques de détail, notamment au
sujet des plans [F. FriedersdorffJ. If H. Ziemer, I.aleinische Schulgrammalik.
Très bien faite et utile; devra être bien accueillie [M. Engelhardl]. t
36 J. Lattmann, liber den griechischen Unlerricht nach den melhodischen Grund-
sàlzen der Lehrplam.e von 1S92; J. Lattmann und II. D. MÛLLER,
grammatisches llulfs-und Ubungsbuch fiir den gricchisclien Unleri-icht in Unler-
sekunda. Résumé. [P. Weissenfels], ^ Xenophons Anabasis, Auswahl, von
H. WiNDEL. Éloges : cette édition pourra servir aux élèves |W. Geraoll]. ^
40 IL SCHMIDT und W. WenSCH, EIcmcnlarbuch der griechischen Sprache, 10®
éd. par Gûntiier. Bon; mais pas assez pratique [G. Sachse]. ^ G. Weldig,
griechisches Lesebuch fur Tertio. Peut s'employer avec l'une des grammaires
grecques scolaires déjà connues, surtout celle de Franke-von Bamberg.
[E. BachofJ. ^\ Sept. T. Birt, Fine romischc Lilteraturgeschichlc gesprochen in
45 fiinf Stunden. Bon point de vue, travail utile; quelques détails à reprendre
|0. Weissenfels]. t E. Wolff, Wellers laleinisches Lesebuch. aus Herodot, 18»
éd.; Ubungsbuch zum Ûberselzcn aus dem Deutschen ins Laleinische. Au nombre
des meilleurs livres de classe; mais utilisables pendant trop peu de temps
(le dernier livre à peine pendant les derniers mois de la Quarta). [L. Spreer].
60 t F. HOLZWEISSIG, Ubungsbuch fiir den Unlerricht im lateinischen, Kursus der
Obertertia. Servira aux élèves. [O. Josupeit]. ^ V. Mûlleu, Laleinisches Lese-
und Ubungsbuch fiir Quarta; — Alphabetisch geordnctes Worterverzeichnis :-u
dem lateinischen Lese-und Ûbmgsbuchç fiir Quarta. Analyse; critiques légères
ZEITSCHIUFT FUR MATHEMATIK UND PHYSIK. 119
l'H. Grossmaun]. t J. Lattmann und II. D. Mûller, griechische Grammalik
fiir Gymnasien, I, 5« édition. Abrégé soigné, mais qui n'échappera pas
à qiieliiues critiques, que le rp. signale en analysant pas à pas l'ouvrage
[P. Weissenfcls]. ^ O. Kohl, Griechisches Lese-und Ûbungsbuck vor und veben
Xenniihovs Anabasis, I, 2» éd. Le rp espère que ce livre sera employé dans 5
beaucoup de gymnases [G. Sachse]. 11[ Oct. Bucliners Sammlung lateini-
sclier Ubungsbiïcher, I, von S. IIerzog und W. Fick; II, von S. IIkrzog
und G. ScHWEizER. Destiné aux gymnases et Lycées du Wiirtemberg.
Analyse. \ E. Elsner und A. Pfeiffer, Ûbungsbuck fiir das zweile Jahr des
L'i/eùiimtoTJo/jis.Soigné; certains détails pourraient être supprimés [ILGross- to
mann]. ^ A. Kaegi, Griechisches Ûbungsbuck, I. 2» éd. Pas assez de chan-
geuienls depuis la précédente éd. f A. Mûller, Griechische Schulgrammatik ;
— Griechisches Lese-und Ûbungsbuck fiir Unlcrlerlia. Quelques légères
faiblesses, mais qui n'enlèvent pas leur valeur à ces deux ouvrages. [P. Weis-
senlels]. \ II. Riggauer, und O. Hey, Eine Sammlung antiker Mûnzen und i5
McdniUen in Copien aus unedlem Metall zum Sckulgebrauch und fiir Sammler.
Excellente idée, qui devra être mise en pratique dans nombre de gymnases;
la collection est considérable. [O. Kohl].^!^ Nov. Der Apostel Paulus in seinem
Gegensalze zn griechischer Sitllichkeil und Weisheit [P. Salkonoski]. Étude
destinée à la classe de " Prima " des gymnases, pour la comparaison 20
générale de l'antiquité païenne et du christianisme, tt F. Sghultz, kleine
laieiniscke Spracklehre, 22' éd. Changements excellents [II. Grossmann]. ^
II. J. MiJLLER und O. Jager, Lateiniscke und griechische Schulausgaben : Thu-
kijdides, die Geschichle des Peloponnesischen Krieges, von F. MûLLER, IL
Remarquable moyen de travail à mettre aux mains des élèves [H. liuben- 25
dey]. If K. Fecht, Griechisches Ûbungsbuck fiir Unterterlia,3^ éd. Pa-S toujours
impeccable [P. Weissenfels]. f G. A. KrûGER, Gesckichte der Griecken und
Borner mit Beriicksichtigung der morgenlàndischen Volker, Analyse; K. s'est
'Surtout conformé aux nouveaux programmes, f^ Zu Càsars Dellum civile
[IL J. Millier]. Notes critiques et explicatives sur 42 passages de cet 30
ouvrage, ft Dec. IL Meusel, Lexicon Caesarianum ; — conjecturae Caesaria-
nae; — C. Julii Caesaris belli gallici libri VII , A. Ilirlii lib. VIII ; — C. Julii
Caesaris belli gallici libri Vil, A. Hirlii lib. VIII, mit einem Anhang : das
rômische Kriegswesen zu CdsarsZeitvonR. SCHNEIDER. Long article, favorable;
quelques discussions critiques [W. Nitsche]. ^ Homers Odyssée von E. Nau- 35
MANN, I. (Collection gréco-latine de IL J. Millier et O. JSger). Le rp. fait
tous ses vœux pour que cette édition soit bien accueillie. [A. Schimberg].
^^ Klassisches Latein [A. Ruppersbergl. Complète l'étude de 0. Storch,
signalée plus haut, sur les Latinogermanismes (v. février-mars).
Pascal MONET. 40
Zeitschrift fur Mathematik und Physik, 189.3, t. 38, historich-litte-
rarische Ablheilung. 1» livr. Le 5* volume du catalogue des livres arabes
de la bibliothèque vice-royale au Caire [Suter]. Traduction du catalogue des
livres mathématiques avec notices littéraires. ^^ 2° livr. Suite du même
article. ^ Gerland, Gesckichte der Physik [Gantor]. Œuvre de vulgarisation. 45
f F. MUELLER, Zeitlafeln zur Geschickle der Mathematik, Physik und Astronomie
[Gantor]. En somme, mérite confiance, malgré quelques erreurs, f Rudio,
Arckimedes, Huygens, Lambert, Legendre, vier Abhandlungen ueber die Kreis-
messung [Canlor]. Bonne traduction, f^ 3» livr. Un papyrus mathématique
en grec [Gantor]. Passe en revue le contenu mathématique du papyrus 50
d'Akhraim. f MichalitSCHKE, Die archimedische, die kyperbolische und die
logorithmische Spirale [F. Schueite]. S'occupe aussi de l'histoire des spirales.
^f 4» livr. Supplément à la traduction de la liste des mathématiciens dans
120 189-^. — ALLEMAGNE.
Fihrist [SuterJ. Sur la clepsydre allribiiée à Archimède dans les sources
arabes. ^^ 5' livr. Le 5» volume du catalogue des livres arabes de la Biblio-
thèque vice-royale au Caire |Suler]. Suite. ^ Codex Lrïdfnsi.< 399. i ed<l. Bes-
THOUN et IIiuBERG [Sulcr]. Utile, texte et traduction corrects. W G' livr.
5 HuLTSCH, Die N acilcrung&werthe irvdtionaler Quadralivurz-eln bei Archimedcs
[Gantor]. L'auteur peut dire avec Archimède : Eupr,y.a. \ Apollonius éd.
IIeiberg [Gantor]. Bemplace Ilalley pour les livres l-IV.
1I1I 1894, t. 30, historisch-litterarische Abtheilun<?. 1« livr. Un fragment
des métriques de Héron [P. Tannery]. Publication après le ms. Paris, gr.
10 2390 d'un fragment de Héron jusqu'ici inconnu, avec commentaire. If KuuM-
BACHER, Wohc7' slamml dus Wovt Ziffer? et Noch einmal das Worl Zi/fer
[Gantor]. Compte rendu, flf 2« livr. Sur la clepsydre et l'astrolabe de Arza-
chel [Wittstein]. Publication, avec traduction et commentaire, d'un texte
arabe concernant les instruments de ce savant du xr siècle à Tolède. ^11
15 3<= livr. Suite de l'article précédent. fl[ /i« livr. Sur la mesure du cercle
d'Archimède [Hultsch]. S'occupe des racines carrées irrationnelles chez
Archimède. ^ Kloock, Krilische Gvundlegung der Arilhmetik [M. Meycr].
Contient aussi un chapitre sur les livres arithmétiques des éléments d'Eu-
clide; l'auteur critique l'ordre des théorèmes, tif 5« livr. Sur la mesure du
20 cercle d'Archimède [Hultsch]. Suite. Sur la méthode d'Apollonius et d'autres
approximations. T[ Tannery, Recherches sur l'histoire de Vaslronomie ancienne
[Gantor]. Instructif; quelquefois l'auteur pousse trop loin ses hypothèses,
comme en attribuant à Apollonius l'approximation 7r = 3, 1416. f Loria,
Le scienze esalte nell' anlica Grecia [Gantor]. Beaucoup de .soin. ^ Loria,
26 Dclla varia foriuna di Euclide [Cantor]. L'auteur soutient avec raison que
les éléments d'Euclide malgré leurs qualités excellentes doivent être rem-
placés comme livre des classes. \ Weissenborn, Die Bercchnung des Krci-
sumfanges bei Archimcdes und Leonardo l'isano [Gantor]. Assertions sans
preuves. ^^ 6' livr. Le prince Baldassare Boncompagni Ludovisi [Cantorj.^
30 Nécrologe, qui relève les mérites du défunt de l'histoire des mathématiques.
J.-L. Heiberg.
Zeitschriit fur Numismatik, t. XIX, livr. 4. Contribution à l'histoire
de l'étude de la numismatique, à l'occassion du 50» anniversaire de la
fondation de la Société de numismatique de Berlin (lig.) [Rudolf Weil]. On
35 rencontre parmi les monnaies du Moyen-û.ge, de nombreuses imitations
des types antiques : monnaies de Justin II, Justinien et Anasthase, repro-
duites par les Visigoths, les Ostrogoths, les Vandales et les Burgondes;
premières monnaies anglo-saxonnes empruntant à une monnaie de
Carausius la louve et les jumeaux; nombreuses imitations de monnaies
40 romaines de basse époque sous l'empereur Henri H (1002-1024); denier de
Worms, au temps de Henri III ou Henri IV avec le buste de l'impératrice
Hélène et la légende en partie illisible FL. IVL. IIELENA AVG ; denier
autrichien du xn« siècle avec les deux caplils au pied d'un trophée, em-
pruntés à la monnaie constanlinicnne à la légende VIRTVS EXEHCIT.
45 Ces émissions avaient lieu près des anciennes villes romaines, là ou les
trouvailles de monnaies impériales romaines sont fréquentes. Un siècle
plus tard, monnaie de Frédéric H, avec buste lauré et aigle au revers,
contemporaine de Nicolas Pisano, un des précurseurs de la Renaissance
dans le Nord de l'Italie. Vers la môme époque, comme le prouve un
50 document de 1333, commencent les premiei's essais de collections de
monnaies. Au xv« siècle, d'abord en Italie rclleurit, avec la Renaissance,
le goût pour les œuvres d'art de ranliquité classique et aussi pour les
monnaies antiques, les romaines surtout, spécialement au point de vue des
ZElTSCHlilFT FUH MUMISMATIK. 121
portraits qu'elles fournissaient ; on y cherchait le moyen d'identifier les bustes,
statues ou reliefs en marbre, bronzes, pierres gravées; leurs types fournis-
saient aussi des renseignements sur la mythologie. Les premiers travaux de
numismatique furent des études de portraits, et, en 1517, Andréas Fulviiis
publia ses « lllustrium imagines. » En même temps on réunissait des s
collections; l'inventaire de la collection d'Esté (KiO^) donne /i37 monnaies
d'or et 3 385 monnaies d'argent. L'exemple donné par l'Italie fut suivi au
Nord; dans son récit de voyage, Hubert Goltz compte, au milieu du
xvi« siècle, plus de 380 collections en Italie, 200 environ en France, autant
dans les Pays-Bas, 175 dans les conirées rhénanes et le sud de l'Allemagne. io
A dater du xvi' siècle, l'étude de la numismatique se développe progressi-
vement avec Budacus(sous Louis XII), Slrada, Hubert Goltz, Cuil. de Choiil.
Ezéchiel Spanheim (1029-1710) ouvre des voies nouvelles à. cette science
qui, sous son influence, fait des progrès en France par les savants et les
coU.-clionneurs : !>atin (1633-1693), Vaillant (1032-1706), Morel, Barthélémy, 15
Mionnet (-î- I8'i2), Lenormant (f 1883); en Allemagne : Laurent Beger, en
même temps, à Vienne, Frûlich (1700-1733), Khell (I71/i-l772), Neuman
(174/1-1816) et, par dessus tous, Eckel (1737-1798); en Italie, Torremuzza,
Seslim, Garelli, Gavedoni, Borghesi ; en Angleterre, Charles Combe, Leaké,
AcUerraan, William Borrell. Aujourd'hui les trois grandes collections 20
publiques sont les cabinets de Paris, de Londres et de Berlin ; celui de
Paris, de beaucoup le plus ancien, l'emporte sur les deux autres. A mesure
que les relations avec l'Orient deviennent plus faciles et plus fréquentes,
et que les expéditions scientifiques ou militaires .s'y multiplient, il se crée
de nouvelles séries et les anciennes s'enricliissent de jour en jour. 25
^ Intéressant accessoire sur une monnaie de Tarente et d'Aenus (flg.)
[E. J. Seltmann]. Dr. Jeune cavalier nu, couronnant son cheval; le cheval
marche au pas, à gauche, et sa lète porte un ornement frontal en forme
de corne. Sous le cheval un serpent barbu, cornu, qui, s'appuyimt
sur le sol avec l'extrémité de sa queue, décoche un trait, s'enroule deux 3)
fois autour de l'arc et se tient dans une situation verticale; tout auprès A.
Derrière le cavalier APISTOS. R, Taras sur le dauphin, à g., avec le
trident dans la main gauche et la corne d'abondance dans la droite.
Devant lui <I». A droite, sur le bord TAPAS. Poids, gr. 6,V2. — L'intérêt de
ce didrachme de Tarente, non encore décrit, consiste dans l'accessoire :t.*>
du serpent. Pour l'expliquer S. propose de compléter ainsi la légende :
aptirov Tô;ov ; il y aurait rapport entre la légende et l'accessoire qui serait
l'arc de Python tueur. On pourrait aussi voir simplement dans le serpent
le symbole de la rapidité et du but toujours atteint. Le serpent, en tout
cas, n'est pas un simple serpent, mais le redoutable Python. Quelque forcée 40
et sujette à révision que cette explication puisse paraître, S. la préfère à
celle qui verrait dans cet accessoire la signature d'un monnayer. A cette
occasion S. s'occupe d'autres monnaies de Tarente avec des accessoires
divers : casque, abeille et silène. *i Nécrologie [IL D. et B. Pick], J. Dirks,
J. lIoITmeister, Théodore Stenzel, Adolphe Meyer, W. II. Waddinglon. .îi
If Compte rendu des séances de la Société de numismatique
de Berlin, 189'i. Le 4 décembre 1893, la Société a célébré le 50» anniversaire
de sa fondation ; cnumération des travaux publiés à cette occasion. % [WeilJ
étudie la fabrication, dans l'antiquité, de fausses monnaies ayant une
âme de bronze ou do fer. La peine de mort était le châtiment des faussaires so
privés ; niais, dans des moments de crise financière, les états ne craignirent
pas d'avoir recours à cette fabrication de fausses monnaies; exemples:
monnaies d'argent du roi Pausanias (391-90 av. J.-G.); statères frappés
122 1894. — ALLEMAGNE.
par Théniistocle comme souverain de Magnésie du Méandre. L'empire
romain étendit son régime monétaire sur toutes ses possessions, pendant
trois siècles, et, à la lin, au lieu d'argent, donna du cuivre saucé, f [Weil
et Diinneiiberg) présentent, en en donnant une analyse, les trois volume.s
5 de la description des médailles i\u cabinet royal. Henry Théuenat.
Zeitschrift lûr vergleichende Sprachforschung. Bd. 33. Ileft 1. Mé-
langes de grammaire grecque [Jakob Wnckernagel]. 22. Le second terme de
v£ox[i.oç est apparenté à x'^'t'-*'; ^c ^^^'^ étymologique est " in ea terra
nouus". —23. W. revient sur Ja question du rélléchi tniitée par DyroIT,
10 même revue, Bd. 32. L'w de l'ionitn éwuToù a pris naissance ;m datif: ioX
aùxo). 11 est phonétiquement irrégulier aux autres cas. Pour la forme altique
du pronom on peut se demander s'il ne s'est pas produit quelque analogie
semblable, ou si, au contraire, toutes les formes sont phonétiquement
régulières, éautoO venant de 'éFo-j ajToù, éauTÔv de âFà aùiov. Du fait que la
15 graphie àx-lax- ponr eaux- est assez fréquente tandis qu'on ne trouve pas àx-
pour aux-, "Wackernagel conclue que la diphtongue ad- était primitivement
diirérenle, dans la prononciation, de la diphtongue aj-, l'a étant long dans
le premier cas, bref dans le second. Donc l'a des formes du pronom réfléchi
était le produit d'une crase avec la voyelle précédente; il .^emble donc que
20 les formes attiqiies aient leur point de départ dans le génitif et le datif. Le
thème réfléchi aùxaux- du doricn est proprement un féminin.— Remarques
sur le deiph. ayatuxeiv. — Sur l'origine du simple aùxôç. L'élément a.-l- n"a
rien à voir avec la particule au. On le retrouve dans aùxoxaatyvr.xdç qui
indique la parenté maternelle et qu'il faut décomposer en a-j-xoxaai-Yv/ixdî
26 (xoxaai = xéxouaa); aussi dans aùç (Ile.-ychius) = sauscr. asu-« vie, souffle ».
— Excursus sur les diphtongues homériques provenant de voyelles antérieu-
rement séparées |»ar un d. — 24. Ilot (Pind. Olymp. 3, 4; Pyth. 5, 101 [95]) ne
doit pas être corrigé en toi ou eu Ttou (Boeckh, Ileyne, G. Ilermann, etc.);
son emi)loi est comparable à celui de tcou et de itoOt dans Homère. — 2o. Le
30 2* sing. impératif du verbe Stôdvai est 4 fois SîSot chez Pindare. Exemples
montrant que l'optatif est employé fréquemment à la 2» personne dans un
sens analogue à celui de l'impératif. — 26. Aoristes irréguliers en -ecra :
recherche des actions analogiques qui ont amené e au lieu de r, dans un
certain nombre de verbes dénoniinatifs en -Im. —27. Le groupe sk devenait
35 zf/h à l'époque indo-européenne après aspirée sonore. D'autre part, en grec,
un groupe formé de o- enlre deux gutturales aboutit à a+ gutturale. "Eaxa-
xo; est dérivé de la préposition â| pour *eghz (cf. locrien £-/Oôç). B),aG-?r)|x£'iv
s'explique par un composé (ï).a']; + ^w^r/, cf. Virgile B. 7, 28 : ne uati noceat
mala lingua future. BXa-l/ est le thème faible de p).â6oç. — 28. Les composés
40 en -aypoî sont eu général des déformations d'une ancienne juxtaposition
d'un substantif et de l'adjectif aypioç, comme c'est le cas pour la plupait
des composés inverses (i7t7io7i&xa[j.oçde mno; Ttoxâixtoç, etc.). Mais il peut se pré-
senter certains cas particuliers : ainsi (rûaypo; n'est devenu synonyme de
<TÙi: «Ypioi; que par suite d'une fausse interprétation des érudits et des let-
46 très. Nombreux exemples d'erreurs de ce genre dans les archaï.smes
employés par les Grecs et les Latins de l'époque classique. — 29. KpTfiTçyveTtv
(Hérodote) a pour premier élément -/prjo^- (cf. -/priixT,;). Le sens étymologique
est doue « lieu d'asile pour les débiteurs ». — 30. Les terminaisons moyen-
nes en oO ont leur forme de départ dans l'influitif en o-Qai; l'impératif a
50 servi de transition entre l'inlluitif et la conjugaison finie. ^ Ilibernica
[Whitlek Stokes]. Gloses irlandaises sur les Bucoliques d'après deux mss
(Paris et Florence), f Mélange.^ néo-grecs [G. N. Ilaizidakisj. 1. Étude sur
(lifférenles formations analogiques de la conjugaison. Polémique contre
ABfI.\NM)LUNGEN DES SEMINARES DEU UNIVEHSITÀT WIEN. 123
Psichari. — 2. Dissimilation en néo-grec. ^ Mélanges [Wilhelm Schulze].
1. La glose d'IIésychius Topôvo;- xf^pvoî. Tapavtïvot, se trouve confirmée par
redit (le Dioclétien, texte de Geronthrae, qui donne la forme TopoveuTf^;. —
2. Formation des aoristes sigmaliques en grec : à propos de la querelle
entre R. Meisler et O. Hoffmann. — 3. "Euepo; dans l'inscription publiée par 5
Salomon Reinach, Revue des El. grecq. /i, 268-275 signifie « bête à laine »
c'est-à-dire, comme en sanscrit nrabhra, en latin laniger, « bélier ». — 4.
L'abrègement des diphtongues et des longues en hiatus, dans Homère, n'est
pas dû à l'arbitraire du poète, mais reproduit la prononciation réelle : cela
se vérifie dans le texte de la loi de Gortyne, où l'on trouve [x^ écrit |j,£ seu- lo
leraent devant voyelle. —5. Hercule vocatif chez Perse, Sat. 2, 12 est une
erreur de Georges. — G. La parentéc de (leTavâcriTiî avec [xerav^aTaixat avait
déjà été reconnue par un glossateur antérieur à Eustathe. % Sur l'Appendix
Probi [Wilhelm Schulze]. L'argument tiré par Kiibler de la forme " mascel"
en faveur de l'opinion de Gaston P.iris sur l'origine africaine de l'Appendix ts
Probi (Archiv. f. lat. Lexik. 7) n'est nullt-ment probante. H Étymologies
[Oskar Wiedemann]. l. Sanscrit caksh, cL ilv-iicup. — 2. Avec Wackernagel,
Wiedemann croit que pacrO.eû; est une déformation de *paTtXoç; le premier
élément *pa<yt; n'a aucun rapport avec pâo-ic* pas », mais est l'équivalentdu
lithuanien gimtis. Le sens propre est « chef de race, de famille». Cf. l'aile- ^o
mand Kônig(v. h. a. kuning) de kunja- « race ». — 3. rXwada peut veuir de
*g'.ôdhia:dans ce cas il serait à rapprocher du vieil irlandais ad-gladur« je
parle ». ^ Sur les idiomata nominatiua, G. G. L. H 537 ss. [Wilhelm Schulze].
M£<T6[xvr) et ix£Td8|xyi sont un seul et même mol; [leTdixv») est une forme vul-
gaire de la langue postérieure. ***. 26
AUTRICHE -HONG RIE
30
Autriche.
Rédacteur général : Adrien Krebs.
Abhandlungen des archâologisch-epigraphischen Seminares der 35
Universitât Wien. d"-' livr. La liste des triomphes romains [('•. Schôn].
Dans cette dissertation de 85 p., S. donne le texte des fastes triom-
phaux depuis Romulus jusqu'à l'année 735 U.C., tel qu'il se trouve sur
les •i pilastres du mur sud de la Regia; il fait suivre chaque triomphe
de tous les passages des auteurs latins et grecs qui l'ont mentionné 40
ou qui y font allusion, en en discutant soigneusement Tannée. Son étude
est suivie de photographies des listes, telles qu'elles existent sur les
pilastres et de tableaux indiquant comment elles sont réparties entre
lesdits pilastres. ^^ ]0<^ livr. es voyages de Pausanias eu Grèce [R. He-
berdey]. Étude de 116 p. qui se divise en 2 parties. L Passages qui 45
prouvent que P. a bien visité les pays dont il parle; témoignages directs.
quand il dit expressément qu'il a parcouru le pays; indirects, quand on
peut le conclure de ce qu'il raconte. Itinéraires suivis par Pausanias.
A. Péloponnèse d'après les livr. 2-8; B. Grèce moyenne. La conclusion de
cette étude est qu'on distingue dans le Péloponnèse trois itinéraires dont 50
le centre est Argos; le plus étendu part d'Argos pour aller à Sparte,
Gythion, le long de la péninsule du Taygète jusqu'à Abia et iMessène, Méga-
}opulis, Ueraia, Olympia, de là en lî;iide,àDjme et le longdelacôtc àPatra,
124 1894. — AUTRICriK-IIONGRIR.
Aigion, Aigcira i)Our Unir eu Argolido. Deux itinéraires plus petits ont
pour objets TArgolide et rArcnciio. On distingue quatre itinéraires pareils
pour la Grèce moyenne, deux pour PAttique et la Héotie et deux pour la
Phocide et la Locride. Deux caries sont jointes à cette étude. \*i 11" livr.
5 Los armes homériques [W. Reichel]. Ëtude de ISO p. accompagnée de
figures insérées dans le texte. 1 Boucliers; 2 AT,-ir,ia et égides; 3Cnémides;
A Cuirasses; 5 Casques; 6 Arcs et manière de s'en servir; Appendice de
Benndorf sur le Troiae lusus ou Troiae decursio, qui est d'origine italienne
et qui est une lutte de vitesse achevai : Iroia ou truia dérive du vieuxlatin
10 iruare, et par suite de la ressemblance des noms, il fut confondu plus tard
avec le nom de Troja. A. K.
Numismatische Zeitschrift, t. 25, 2* part. jujllct-<iécembre 1893. A l'occa-
sion du jubilé de la vingt-cinquième année du Numismatische Zeitschrift
[Le comité de rédaction). Aperçu de ce que le N. Z. a publié pendant ses
15 2o premières aimées sur les diverses branches de la numismatique : Pour
la numismatique grecque : travaux de F. Imhoof BUiraer, J. Friediander,
A. Lévy, Otto Blau, Paul Beckçr, Fr. Kenner, P. Cl. Sibiljan, v. Sallet,
B. Picl<, J. V. Schlosser, A. D. Mordtmann, F. Merzbacher, Cari Peez, P. von
Weckbccker, II. C. Beichard, Ch. W. Iluber, Théodore Mommsen. Pour
■10 l'Fgypte : travaux do E. v. Bergmann, Ch. W. Iluber, J. Friediander,
A. v. Sallet, H. Brngsch. Pour la République romaine : A. Kliigmann,
M. Bahrfedt, Dr Cari Samwer, J. Neudeck. Pour la numismatique de
l'Empire romain : Théodore Mommsen, Fritz Pichler, A. v. Sallet, Eng.
Schotl, P. N. Dechaut, Fr. Kenner, J. Friediander, A. Tauber, Alexandre
-iS Missong, Andréas Markl, J. v. Kolb, Otto Voetter, Th. Rohde, Fr. Kenner,
J. Scholz, Paul Lambros. ^ Les monnaies romaines de l'empereur Gor-
dien III et leurs falsifications anticiues (lîg.) [Otto Voetter]. Étude très
• détaillée de la chronologie des Antoninieiis, depuis la lin de Garacalla
jusqu'à la fin de Gordien III. En classant par séries les monnaies de
ao Maxirain aux deux Gordiens, ou arrive à la conclusion qu'il y avait à
Rome 6 oflicincs, désignées d'ailleurs par les chiffres A— Z sur les mon-
naies de Philippe. Le monnayage de Maximin commence au 19 mars 23o ;
SCS émissions avec Tribunitia polestas II vont du 10 décembre 236 jusqu'à
une époque peu avancée dans l'année 237. Du 27 mai à juillet 237, Rome
:j5 frappa monnaie aux noms de Gordien I et II et plus tard aux noms de
Balbin et Pupien auxquels le peuple ajouta Gordien III enfant comme
César. Le monnayage de Maximin cessa en 237; trois mois après sa mori,
le 1o juillet 238, Pupien et Balbin furent tués, et Gordien III fut fait
Auguste. On peut, en comparant entre elles les monnaies de Gordien, h s
40 classer non seuleujent par officines mais encore par émissions ; on peut
aussi distinguer celles qui ne sont pas de Rome ainsi que celles qui sont
fausses, et cela ?ans examen préalable du métal. V. divise les monnaies de
Gordien 111 en sept classes : 1") De l'avènement, 2'ô juillet 238 au 9 dé-
cembre 238 et trib. pot. II depuis le 10 décembre 238. 2°) 239, Irib. pot. II
>'o 3») Du 10 décembre 239 au 9 décembre 2'i0, trib. pot. III. et du 10 décembio
2'.0 au 9 décembre 2/il, trib. pot. lill, cos. II. 4") Du 10 déc. 2'il tr. pot. V,
COS. II, et du 10 déc. 2^«2, trib. pot. VI, cos. II. .')«) Monnaies d'Antioche.
Elles ont un style spécial cl olfrent cette particularité qu'il n'y a pas de
rapport entre le type et la légende. On n'en connaît ni en or ni en bronze
iii de cette catégorie. V. donne la liste «le celles (pi'il connaît ; quant aux
émissions latines d'Antioclie en cuivre. Cohen (2* éd.) les donne sous les
n»' /(96-o29. G») Anloniniens avec busie à dr. et cuirasse vue de dos; la lôte
est 1res grosse et la barbe presepie toujours très distincte. La seule de ces
WlKNER 8TUD1EN. M'.')
monnaies datéo est de la 5" année de Gordien ; on n'eu connaît ni en or ni
on bronze. Elles forment un groupe de monnaies si ressemblantes entre
elles cl si dilTércntes des autres que force est de les attribuer à un autre
atelier. V. pense (}ue c'est Viminacium ; preuves à l'appui. 7») Falsidcations
anti(iues. Toutes les monnaies précédentes sont légales; il ei existe un li
certain nombre qui sont d'un argent moins pur ou fourrées. Ces monnaios
fausses se divisent en deux classes : 1» Celles qui sont frappées à un coin
impérial régulier ; 2» celles qui sont frappées à un coin irrégulier, privé ou
barbare. \° Droit de Gordien avec revers d'empereurs antérieurs; Antoni-
niens de Gordien avec coins hybrides, avec revers d'empereurs postérieurs; io
monnaies d'empereurs postérieurs avec revers de Gordien; Autoniniens frap-
pés avec des coins réguliers sur les deux faces, mais dont le métal démontre
la fausseté. 2» Celles de la seconde classe sont un denier et des Aaloni
niens.^ Antoninieus de l'impératrice Sulpicia Dryantilla (pi. 5) (Th. Hhode].
Pièce trouvée à Carnuntum et conservée au Musée de la Société de Car- iï>
nuntum (Verein Carnuntumj, à Deutsch-Altenburg, dans la Basse -
Autriche. Dr. : SV...D...NTILLA AVG tète diadémée de l'impératrice, à dr.,
posée sur' un croissant (invs, restes d'une légende de CaracuUa). Rvrs :
...ONI REGINE, Junon à g. debout, tenant de la dr. étendue une patère et
de la g. un long sceptre. La conformité du style des monnaies de Sulpicia 20
Dryantilla et de Regalianus autorise l'opinion qu'elle était la femme de cet
empereur. R. ajoute une contribution aux monnaies déjà connues de ces
deux personnages. — Voelter a signalé à T. des Autoniniens de sa collection,
du temps de Trajan Dèce, qui, comme la monnaie de Sulpicia Dryantilla,
sont des surfrappes de deniers d'empereurs précédents. Ce sont des Antoui- 25
niens de Q. Ilerennius Etruscus et de sa femme Etruscilla. La valeur en
argent des Antoniniens et du denier était égale; cela laisse douteuse la
(juestion discutée si l'Antoninien valait deux deniers. Les Antoniniens ont
<lù coïncider avec une réduction de l'Auieus ([ui, de 45 à la livre, fut portée à
50. % C. F. LehManN. Dus allbabylonische Mass- iind GetvicUls.^ijslei», als Grand- 30
iiye dcr miliktn Gcwicnis-, Mum- und Muassysleine [A. Dodektngj. Bien au
courant des derniers travaux. Analyse et discussiou de qqs unes des opi-
nions de L., qui « est aujourd'hui le représentant le plus autorisé des
éludes fondamentales de métrologie comparée. » % FeMschrifi zur Feier des
fûnfziijjàhriritn Deslehens lier numismaliscken GcscllacUaftzu Berlin [v. IldfkenJ. 35
Les travaux consacrés à la numismatique ancienne et analysés par le rpr,
sont : Études sur le droit monétaire antique, par R. Weil. Impériales
d'Alexandrie du Cabinet de Berlin, A. v. Sallet. Inédites romaines, par Max
Bahrfeldl. ^ N. van WerveKE. Les Irésoris d'EUdbruck, de Reicidange et d'Arsdorf.
Erust]. Le premier de ces trésors est composé de monnaies romaines 4)
trouvées le 9 octobre 1SS9 dans le duché de Luxembourg, au nombre de
6>J0, allant de Gordien III à Galère. Le trésor de Reichiange, trouvé en 1893,
également dans le Luxembourg, ne comprend que des monnaies de l'em-
pereur Posthume. Henry Thédenat.
Wiener Studien 16' an. 1" livr. Crili(iue et ex|)licalion du Charmides de 45
Platon [A. Goldbacherl. Explication des passages suivants : p. 155. A;
1o7 D; 158 U et C; IGK E; ICI B; 167 A; 171 A; 174 D; 176 B. ^ Excerpta
Vaticana [L. Slernbach]. Texte de 16 passages tirés de la Sententiarum
sylloge contenue dans le Cod. Vatic. Gr. n. 1144 et se rapportant à Alexan-
dre le Grand; 28 pages de commentaire. If La « Consolatio » de Cicéron 50
[K. SchenklJ. Ce traité de Cicéron co.ni)Osé ainsi que l'IIortensius dans les
années 45 et 44 av. J.-C-, ne nous est pas parvenu; on en trouve des rémi-
niscences très nombreuses dans le second discours « De reditu fratris » de
126 ■ 1894. — AUTRICHE-HONGIUE.
S» Ambroise, qui lui a emprunté ses idées générales. ^ Le Neposcodox. de
Gôttweig jll. Muzik]. Rapprocheineiils de plu>ieurs leçons d'un mss. de
Corn. Nepos du couvent de bénédictins de (Jôttweig, avec le texte des
autres mss du même auteur connus jusqu'ici ; sans avoir une très grande
5 importance il permet de résoudre plusieurs questions difficiles. Descrip-
tion du Codex. ^ Deux lettres inédites de S' Augustin [G. Goldbacher].
Texte de ces deux lettres d'iiprès un Cod. du 10» s. de la Bibl. Philipps à
Gheltenham n» 2173; la première est adressée à un certain presbjtre
Cyprianus avec prière de la remettre à une dame romaine nommée Italica,
10 la seconde aux presbytres Deogratias et Théodore et aux diacres Titianus
et Cornes, t Analecta latina [E. Kalinka]. Leçons tirées de mss antérieurs
au 13^ s., pour les scolies de Térence, Lucien, la traduction latine de
Josèphe, la Rhétorique de Cicéron et l'Ars de Samaragdus, Maximinus Vic-
lorinus et Eutychôs. ^ Études sur les plus anciens historiens do la littéra-
15 ture latino-chrétienne [J. Iluefmer]. Dans cet article de 28 p. IL montre
comment S' Jérôme dans son De viris illustribus s'est inspiré de l'Histoire
ecclésiastique d'Eusèbe. % Mélanges. Tragic. graec. fragm. adesp. 318 N
[K. Schenkl]. Dans Philon 2, 468, 13 sqq. M. les mots Ttâtra 7-^ uarpic sont
une citation d'un tragique grec, f Sur Terentianus Maurus 1931 sq. [id.].
20 Les 4 vers de l'ino de Livius Andronicus, qui se trouvent cités, ont peut-
être été intercalés à l'époque où la poésie alexandrine s'étant acclimatée à
Rome, on représenta à nouveau cette pièce en y introduisant un nouveau
chœur. ^ Sur les sentences de Publ. Syrus [id.J. S' Ambroise, De OfOciis
1, 2, 5 emploie en la modifiant une sentence citée par Ribbeck, App. sent.
86 120. %^\ 2« livr. Sur les Caractères de Théophraste [R. Miinsterberg]. Correc-
tions proposées pour un certain nombre de passages. ^ Hypéride. Premier
discours-contre Athénogènes| [P. Vogt]. Découverte du papjrus acheté et
publié par Révillout : c'est le plus ancien des mss d'IIypéride, il doit dater
du 3« s. av. J.-C. Texte du discours. Commentaire détaillé de ce plaidoyer
30 écrit entre 328 et 323 pour un Athénien qui avait été trompé dans l'achat
d'un fonds de parfumerie. % Sur la Théogonie d'Hésiode [RzichJ. Explica-
tions et corrections proposées pour un certain noiubre de passages. %
Adnotatiunculae ad Senecae tragoedias [G. Schenkl]. Rétablit certains pas-
sages que Léo et d'autres éditeurs ont modifiés : en explique un certain
35 nombre, f Epilégomèneaux fragments de Salluste d'Orléans [E. Hauler]. Le
Cod. d'Orléans 169 (M) donne un certain nombre de fgments des Histoires
de Salluste. IL les étudie à nouveau. ^ Analecta latina [E. Kalinka]. Dans
ce 2« article <cf. plus haut> K. traite d'un Commentarius antiquuus ad
species nominis quae a Prisciano feruntur; d'un Dialogus magistri et
40 discipuli de adverbiis localibus ; de l'emploi de la préposition " in ,, dans
la basse latinité; de questions de syntaxe; de scolies de métrique. % Sur
la quantité des voyelles latines [W. Meyer-Liibke]. Traité de la quantité des
voyelles dans un certain nombre de mots, où Georges s'est trompé, ou ne
s'est pas pas prononcé, puis d'autres mots où la quantité latine et la quan-
45 tité romane ne sont pas la môme. ^ Mélanges. Sur les fgments de
Sophocle [E. Ilolzner]. Corrections proposées pour 15 passages. % Les
tablettes de cire de Palmyre | A. RzachJ. On lit sur deux de ces tablettes le
V. 347 des Erga d'Hésiode, puis immédiatement après le mot Ado'j, qui n'est
pas le nom de l'élève au(iuel les tablettes appartenaient, comme on l'a cru,
50 mais qui désignent Hésiode lui-uième. ^ Les tribus des villes sous l'empe-
reur Claude [W. Kubitschekj. Claude a réparti les nouveaux citoyens en
deux tribus, les Mauritaniens dans la Quirina, les autres dans la Claudia.
^ Corrections proposées par Aristophane, Aves 15-10 et Valer. Flaccus,
ZElTSCtiniFT FUER DIK ŒSTERREICHISCIIEN (iVMNASlEN. 127
Argon., I, GG9 sqq. |S SpilzerJ. ^ Virgile, Éuéide 6, 601 sqq. [K. Scheukl.
En compîiranl ce passage avec celui de S' Ainbroise, De boao mortis 7, 33,
qui s'en inspire, on voit qu'il y a dans les mss de Virgile, tels qu'ils
existent, une lacune vers le vers 601. H Sur Slace, Sylves 3, 3, 130 [Id.].
Explication de ce vers. A. K. 6
Zeitschrift fuer die oesterreichischen Gymnasien. Ao" année, l'« livr.
Histoire de la morale internationale chez les Grecs [S. SpitzerJ. Par morale
internationale, S. entend la morale entre les peuples de race grecque et il
montre par l'histoire et la littérature; que l'idée ([ue les peuples ont des
devoirs les uns envers les autres, se développa peu à peu chez les Grecs. ^ lo
Sur Horace Od. 3, 23 [H. MiillerJ. Cette ode a pour but de montrer l'oppo-
sition entre la foi du paysan honorant les dieux en toute simplicité et les
pompes du culte oiïiciel. Phidyle est la première paysanne sabine venue et non
pas la vilica du poète comme on l'a dit. ^ Praeco praedicat [J. M. Stowassor].
S. maintient contre Meycr Liibke que praeco dérive de praedico. ^ Lud. 15
Herbst, Zu Thukydides. 2, B. 5-8 [KalinkaJ. Éloges. ^ Edm. Lange, Thuky-
dides u. sein Geschichlswerk [Id]. Produit une bonne impression. ^ Acgyptiscfie
Urkunden atis d. krjl. Museen zu Berlin. Grieck. Urkunden 4-6 [ ]. Grands
éloges. ^ A. Thewrewk de PonOR, Cod. Fcsti Famesianus, 4^ labuHs expres-
sus [R. VariJ. Éloges, t Th. SïanQL, M. T. Ciceronis de oratore libri très [A. 20
Kornitzer]. Excellent. % F. Smrcka, Quae M. TuUius Cicero de philosophia
mérita sibi paraveril [IdJ. N'a pas de valeur scientillque. t J. M. Stowasser»
Das verbum Lare [W. Meyer-Lubke]. Appréciation sévère. "J Programmes
Xenia Austriaca [S. Frankfurter]. Analyse : la l" partie de ce recueil con-
tient des articles très intéressants sur la phil. classique et l'archéol. W 26
2* livr. Herodotea [J. Tkac]. Explications et corrections proposées pour
8 passages. \ Supfle-E. Boeckel, A/. 7'. Ciceronis epistulae selectae. A. LaNGB,
AuswalU aus Ciceros Driefen [R. G. KukulaJ. 1. Excellent pour les professeurs,
mais pas fait pour les élèves; 2. Très bonne éd. de classe. ^ J. M. Sxo-
WASSEH, Lalein. deiUsches Hckulwôrlerbuch [E. WôllflinJ. Cherche à introduire 30
dans l'enseignement des pensées et non pas seulement des mots. K V.
ThumSKR. A'. F. Utrnianns Lehrb. d. griech. Anliquit. I. StaalsaUerliimer
[H. Swoboda]. Grands éloges avec qq petites réserves de détail. \ Sijmbolae
pragenses [K. SchcnklJ. Analyse des 15 travaux contenus dans ce recueil, et
dont sept se rapportent à la philologie. ^ Mélanges. B. Bughsensghïjtz, 36
Xenophons Griech. GeschiclUe B. 1-4 [J. GollingJ. Éloges. ^ Benseler-Auten-
RiETH. Griech. deulsches Schulourterbuch [Id.J. 11 y a encore des améliorations
à apporter. If A. Gueef, Lexicon Taciium, fasc. 10 et 11 [Ig. Prammer]. Ex-
cellent. Ht 3« livr. Sur Sophocle, Antigone [G. Schneider]. D'après Wccklein
ce serait au coryphée qu'Antigonc aurait adressé les vers 46y et 470, c'est a *0
Créou qu'elle les dit; S. répartit ensuite les vers suivants comme suit : 068
Ism.; 56y Créon; 570 Ism.; 572 An t.; 571 et 573 Créou; 574 le choeur; 575
Créon; 576 le chœur. ^ Sophocle, Ant. v. 797 TrâpeÔpoi; èv âp^at; [G. H. Mul-
lerj. 11 faut lire aJvOpovo; àp-/3(î;. ^ Analecta [C. Weymau]. Étudie les mots
suivants : incolatus, au lieu de coaliter dans Arnobe, est l'éciuivulent du 43
grec Ttctpoixia; lupanu dans Lactance dans le sens de meretrix et dérivant
de lupa; secta a le sens de principes, caractère; senior minor dans les pa-
négyriques; servator a le sens de salvator. t Alb. Rare, Die liedacHon d.
dcnioslh. Kranzrede [F. Slameczka]. Recommandé. If Luc. Mûller, Saiircn
u. Episteln d. Horaz; 2, Episleln [A. ZingerleJ. Éloges. ^ A. Zingkrle, T. Livi 50
a. H. c. libri 6, 1. lib. 36-38. Ed. maj. et njin. |A. M. SchmidtJ. Marche de
pair avec les meilleures éditions de T. Live. ^ E. Sghlee, Etgmolog. Vocti-
bulariimi J. Caesur [A. PolaschekJ. Bon djctionnaire, mais peu pratique pour
128 1894. — AUTRICHK-IIONGRIE.
les élèves, f Ebei.ing-H. Schneider, Schulwdrterhuch zu Caesar mil besondc-
r<f Bcrucksichti(iung d. l'h)-aseolo;/ie \ |. M;in(iuc d'iiiiilé. 1 Suyi-'i'EUT u. A.
Fuies, L'ilcudl ScyfJ'crls Lalein. Grammaiik [A- Sclineidler|. Grands éloges de
celle 'Sl<^ éd. f II. EiChler, Variuliontn zu Tacilus Anmilcn i, zu Ihich t
^ fA. SchcindlorJ. Stva ulilo. If S. Iîekoer, Histoire de la VuUjale pendant les
premiers siècles du moyen âge [K. Wolke]. Grands éloges. ^ G. GILBERT,
Jlandbuch d. (jriech. Slaalsallerlhuuiev. \. Dcr Slaut d. Lakedaimonier u. der
Aih^iev [II. Swoboda]. Des réserves. N'est pas à recommander à ceux qui
abordent ces éludes; rendra des services à ceux qui sont déjà au courant
10 des questions. ^ II. WelzhOfkr, Geschichle d. Orients u. Griechenlands im
sechslen Jahrhundert v. Clir. \ J. Des réserves. ^ S. Cybulski, Tubulae quibus
anUijuitates çjr. et rom. illuslr. fj. Jiithncr]. Recommandé. % II. Luckenbach,
Abbildungen z. alten Geschichle [E. Kalinka'. Utile. 1[ B. Wohlfart, Novum
Teslamenlum f/racce ; 5. Die Aposlelgesckichle [J. GoUing]. Simple indication. ^
15 A. Lange, Auswahl ans Vcrgils Aeneis (Id.J. Pratique. ^ P. Maresch, Die
Liviusleclûrc in d. Quinta. G. IlKRGEL, ClassikcrleclUrc u. Rcalien. Zur Livius-
lectiire [A. Schmidt). 1. Mérite d'être lu; 2. Éloges. ^ R. Stichlberger, Zur
Dehandlung d. lalein. Stilislik 1. Worlsellung [S. Rappold]. Éloges. Yi '''" 'ivr.
Les portes du sommeil dans les enfers de Virgile [R. MaxaJ. Il est certain
20 que les " geminae Somni portae "de l'Euéide G, S93-89G sont une imitation
d'Homère 19, 562-567, mais Nauck a tort de croire qu'ils sont dus à un inler-
polaleur. Idée que se fait Virgile de l'enfer et de ses habitants, des ombres
et des rêves. \ C. Rehdantz-F. BlaSS, Demosthenes neun Philippische Reden
4. [F. Slamcczka]. Qq. réserves de détail sur celle 8» éd. ^ Ad. Dyroff,
25 Geschichle des Pronomcn refîexivum \J. GollingJ. Grands éloges. ^ II. Went-
ZEL, De infinilivi apudJustinnm usu [J. Benesch]. Qq. réserves. ^ J- M. Sto-
wasser, l.<tl. deulsehe's Scfudiourierb [A. Scheindler]. Qq. réserves, mais ce
dicl. fora époque, il fait honneur à son auteur. If U. v. Wiu.amowitz-
MÔLLENDORF, Arisloieles u. Alhen [V. Thumser]. Très grands mérites, mais
30 W. a le tort de ne pas icnir comple des objcclions el d'être trop sûr do son
infaillibiliié. If A. Mau, J'ïihrcr durch Pompeji [J. Seemïiller]. Excellent. ^
Programmes. A. Piffraderi, Dispulalio de Demosthenis Philippica i. A.
KlRSCHNEK, Uebcr die Aeschines Namen Iragenden Briefe [F. SlameczkaJ. 1.
Sans valeur scientilique; 2. Rien de nouveau, mais intéressant. %i. Lopot,
35 lieispiele z. Einiibung a. lat. Synlax... gcschopft u. Corn. Nepos fJ. PrammerJ.
Analyse, t ^- Winkler, Die Dillographien in a. nikomachianischen Codices
des Livius 2 [A. M. A. Schmidt]. Fait avec soin et bien pensé, tlf 5« livr. Le
plan primitif de la politique d'Arislole [J. Zablflcisch] Élude de 39 pages
divisée on 2 articles. Z. montre que la Politique d'A. était disposée comme
40 les éditions la donnaient .jusqu'à ces derniers temps et il le prouve par
l'examen du contenu de chaque livre, réfutant en passant les opinions des
autres critiques. ^ Ameis-Hentze, JJomers Odyssée. G. 7-12; Kogh-Capelle,
Jlojners Odyssée , 1-5; A. Scheindler, Wortcrverzeichnis z. Ilom. lliadis A- A
[G.VogrinzJ. 1. Encoreqq. objections; 2. Rien de nouveau, mais bon ; 3. Répond
4î, complètement à son but. % F. Vogel, Diodori Bibliolhcca hislorica [K.Wolkù].
Appréc. favorable. If L. Mendelssohn, M. T. Cie. Epist. libri sedecim [A. Kor-
nilzerj. Est un monument de la sagacité et du sérieux de la science alle-
mande 1 J. M. StowaSSER, Phaedri fabxdae Acsopiae [K. Wotke]. Bon. ^ M.
FlCKELSCUERER, l'auli Manutii cpislulac seleclae [Id.]. Intéressant, f J. KOCH,
50 ClaudiiCUiudiadicarmina[lû.\i{\eu(ie nouveau. If VoiGT-Leunerdt, Djel^iWer-
belebung d. class. Allerlh... [id.]. Insullisant. ^ Ag. Savelli, Temislocle dal
primo processo alla sua morte [A. Bauor]. Le point de départ de la chrono-
logie de l'aulcur est inadmissible, «f J. Rothfuchs, Ikitraege z. Melhod.
ZEITSCHRIFT FUER DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 129
d. aUsprachlichen Unlerrichles, insbesondere des latein [J.Rappold]. Chaudement
recommandé. ^ P. GORSSEN, Der Cyprianîsche Text d. Acta apostolorum
[K. Wollke]. Intéressant. ^ l'rogra m mes. A. Skoda, Der Froschmàusekrieg .
Orids Ueroide Pénélope Ulixi. J. KORBG, Ueber einige Nachrichten iiber Herodol
die bisher als echt belrachtel wurden. Ueber die chronologie einiger flerodoteischen 5
Reisen (A. Fischer]. 1, Réserves sur ces traductions de latin en tchèque;
2, Appréc. favorable. H^ G""" livr. A. Baehrens-K. F, Sghulze, Calulli Vero-
nensis liber, K. JaGOBY, Anthologie a. d. Elegikern d. Rômer, I, Catull
[A. ZingerleJ. Appréc. favorable; 2, En progrès sur la précédente éd.
1 Dettweiler, m. t. Ciceronis epislulae sclcclac: Th. Opitz, C. Sallustii Crispi <0
bellum Calilinae, bellum Jugurlhinum, oraliones et epislulae ex hisloriis excerptae,
1. Bellum Calilinae [R. C. Kukula]. 1, Eloges ; 2, Le commentaire laisse
beaucoup à désirer. % J. Lattmann, u. J. D. Mûller, Griech. Gramm.
1. Formenlehre et Gramm. Uilfs-u. Uebgsb. F. IIOLZWEISSIG, Griech Schulgram.
A. MÛLLER-Flensburg, Griech. Schulgramm., et Griech Lèse u. Ubgsb. [F. StolzJ. 15
1, Toujours les mêmes erreurs; 2, Répond à son but, mais qq. réserves;
.'5, Intelligemment fait; 4, N'est plus au courant de la science. % J. Turoman,
Lat. Gramm. 1. Formenlehre (en serbe) [J. Kirste]. A sa place marquée à côté
des meilleures gramm. allemandes. If A. Lange, ^'r^etnisse d. aUsprachlichen
Unterrichtes. 1. Commentar su Ovids Melamorphosen 1. B. 1-5 [J. GoUingJ. Des 20
réserves sur la méthode. % F. Gauer, l'hilolas, Kleilos, Kallislhenes Beitraege
z. Geschichle Alexanders d. Grossen [A. Bauer]. Instructif. H J. FuCHS, Der
zweite punische Krieg u. s. Quellen PoUjbius u. Livius nach strategisch-laktischen
Gesichtspunkten beleuchtel. Die Jahre %19 u. 2l8 mit Auschluss d. Alpenilber-
ganges [ ]. Eloges. ^ Programmes A. PrimOziG, Zur Homerleclùre 26
1. 0. K. Krispin. Etym. Uebersicht d. homer. Sprache. J. "WiSNAR, Griech.
Syntax. 2, [F. Stolzj. 1, Bon; 2, Incomplet et plein d'erreurs; 3, Clair et
bien fait. % F. Bulic, Die Rede d. Demoslhenes gegen Midias (en croate)
fj. Skett]. Éloges. ^ V. Mattel, D. griech. Lyrik u. d. Verwerlhung im
Gxjmnasial-Unlerricht, O. Friedel, Materialien z. Ovid Unterrichl. M. MOLGIK, 30
Proben von Collectaneen z. lat. Clnssikcrn (en tchèque) [K. JurenkaJ. 1, Appréc.
favorable; 2, Très bon. ^ Compte rendu des séances de l'Eranos Vindobo-
nensis pour le semestre d'hiver 1893-M.tir 7* livr. F. ïIa^dbr, Auswahl ans
llerudot et Schiilercommentar [J. KukutschJ. Grands éloges malgré qq. ré-
serves. \ F. Blass, Dieallische Beredsamkeit ; 3, 1. Demoslhenes [F. Slameczka]. 35
Indications des principales modifications de celte nouv. éd. ^ E. Teza,
La natura dell'uomo di Nemesio e le vecchie traduzioni i?i italiano e in armenio
[K. I. BurkhardJ. A du mérite. % A. G-rvkhbbukg, De Valerio Flacco imilalore
[A. ZingerleJ. Bon. S K. Brugmann, Grundriss d. vergl. Gramm. d. indcgerm
sprachen; 2, Wortbildungslehi^e [R. Meringer]. Éloges.^ Edm. Meyer, Unler- 40
suchungen ûb. d. Schlachl im Tcutoburgerwald [A. Bauer]. Le réf. n'accepte
pas les conclusions de l'auteur et regrette le ton de sa polémique.
^ C. BuNQER, Auswahl aus Xenophons IJellenika et Schiilercommentar, etc.;
Mart. FxGKELSGHERER, Pauli Manutii epislulae seleclae [K. "Wotke]. 1, Dénote
l'habileté et l'expérience du professeur; 2, Recommandé. ^ F. Hintner. 45
Der Pflichlenslreit der Agamemnonskinder in Sophokles Eleklra und seine Lôsung,
2 : Déluge de paroles très fâcheux. \ Appunti crilici al teslo délie Trachinie
[il. St. Seldmayerj. Mérite d'être signalé à tous ceux qui s'occupent de
Sophocle, t C. Wessely. Bemerkungen zu einigen Publicationem auf dcm
Gebiete d. aller en griech. Paléographie [W. Weinberger]. Important pour ceux 60
qui s'occupent de la critique de l"AOy)v. tioX. t J- N. Fisgher, Zu Iloraz
zweilem Lileralurbrief [F . Hanna]. Consciencieux. \ W. Boguth, M. Valerius
Laevinus [A. Bauer]. Rien de nouveau. î G. Mair, Res Raelicae. a) der Brenner,
R. DE PHiLOL, — Revue des Revues de 1894. XIX. — 9,
130 18i)4. — AUTRICHE-HONGRIE.
Pnjrnn ,<,. flrradnts II-jpr,vY]. b) Die Wofwsitzc d. Gcnauni [ J. I,es affir-
mntions de Tauteur ne .sont pas fondées. ^ Soirées indogerinaniqiies.
Compte rendu de janvier à mai 9/i. tif 8 et 9« livr. Contribution à l'expli-
cation de rEiitliyphron do Platon [SinnanJ. Montre par rpiels arguments
5 Platon prouve que xô oo-iov et xb Oeo^Oi; ne sont pas identiques, puisque la
fin du dialogue le retour à la délinitlon primitive n'est qu'apparent et que
lexooortov se trouve en réalité bien défini dans le sens platonicien.— 1. Argu-
mentation de 9 E-11 B. 2, p. 15 B; t De la signification fondamentale du
conjonctif en latin [B. KruczkiewiczJ. Le conjonctif est le mode du relatif,
Q du dépendant, de l'affirmation relative, lî Le rhythme dans Démosthène
[L. EyssertJ. On trouve dans les Olynth, 3, 34 un hexamètre xal 7rapa-/p^i(Aà
Y£ xf|V aùxriv o-jvxa|tv àTiâvxwv et 8,38 un tétramèlre trochaïque xaCixa \xy\
TToiEîv a vuv TToiEïxE, oy (XYjv àXXà xal... \ Supervacuanea et noxia dans Isaïe
2,20. [F. Weihrich]. Ces deux mots se trouvent dans une citation d'Jsaïe
^5 que fait S' Augustin De cons. evang. 1,28 n. Vi. ^ Explication [J. M. Sto-
wasserj. S. explique un passage où il a été mal comi)ris par H. Zimmer
dans son excellent ouvrage Nennius vindicatus. ^ G. Eracgaroli, Lcodidi
Pindaro dlchiarale e tradotle [IL Jurenka]. Éloges. % G. W. Botsford, The
Athenian conslitution [V.ThumserJ. Recommandé. ^ 0. Hoffmann, JDie griech.
on Dialckte in ihrem hislorischen Zusammenhange mit den wichtigslen ihrer Quellen
[H. SchenklJ. Éloges. ^ G. Robert Tornow, De apium melHsque apud veteres
signiflcatione et symholica et mythologica [E. Hauler]. Fait l'impression d'avoir
été écrit pour le grand public ; aurait été plus intéressant si l'auteur avait
été au courant de plusieurs publications qu'il ne connaît pas. ^ B. Mau-
RENBRECHER, C. Sallusli Crispi Histoi'iarum reliquiae; 2. Fragmenta [E . Hauler].
Réalise un progrès. ^ J. GOLLTng, P. Vcrgili Maronis carmina selecta [H. St.
Sedlmayer]. Appréciation favorable. ^ Livres de classe pour l'étude du
latin [H. Koziol]. Sghulz-Weisweii.er, Ubgsb., 1 et 2, seront bien accueillis :
F. Bleske-Mûllkr, Elementarbuch, amélioré; Holzweissig, Ubgsb, gagne
encore en valeur; vivement recommandé; Perthes-Gillhausen, Lesebuch
et Vccahularium , se feront de nouveaux amis; Kûbler, Lut. Pensum, en
progrès; Lutsch, Lehr. u. Lesebuch, 2 vol., et Stiîrnkopf, Vocabularium,
2 vul. Lutsch BegleiiwoH, excellents ; Herzog-Fick, Ubgsb., doit subir
qq. changements; Busgh-Fries, Ubgsb., vivement recommandé, Bonnell-
Gever u. Mkwes, UbgslTicke, rendra des services ; Hauler, Ubgsb. eiAnhang,
méritent d'attirer l'attention; Mbyer, Lehrbuch /'. Anfànger, des réserves;
Bruchmann, Lesebuch, des réserves ; Lattmann, Ubgsb., recommandé; Bie-
dermann, Ubgsb., bon, mais trop volumineux. 1[ R. Westphal, AUgemcine
Mtlrik d. indogermanischen u. semilischen Vôlkcr auf Grundlage d. vergleichenden
Spvachwissenschaft. G. V. Gabelentz, Die Sprachwisscnschafl. Ihre Aufgahen
Melhoden u. bisherigen Ergebnisse. F. Max MuLLER, Die Wissenschaft d. Sprache.
]•]. SlECKE, Die Liebesgeschichte d. ILimmels. Unlersùchungen zur indogerm.
Sagenkunde [R. Meringcr]. 1, Sera utile, mais trop de fautes d'impression ;
2, Éloges ; 3, Éloge de ce livre traduit en allemand, mais il n'est pas fait
pour les commençants; h, Appréc. favorable, mais sera peu utile aux phi-
^^ lolof^ues classiques. ^ F. Rûhl, Kleinc Schrtfien von A. v. Gulschmid, 3, 4, 5
fj. Krall]. Grands éloges. Tf C. Nigra, Jnni di Callimaco sic Diana e sut
Lavncri di Pallade [K. Wolkc]. Tout philologue qui s'occupe do Calliraaque
devra avoir recours à cette traduction, f G. Schimmei.pfenn:g, Erziehliche
Horadectiirc [F. IIannaJ. Analyse. 1[ Programmes. I, E. Kokorudz,
^ Ablalivus Localiviis u. Inslrumenlalis b. llonitr in fovmeller u. syntaklischcr
IJcziehungc ; 2, J. CzubeCK, D. rrste Tiuch d. llias i. polnischer Uebersetzung ;
3 CzyCZKIEWiCZ , Unlersùchungen z. zweilcn lldlfle d. Odyssée et Belrach-
ZEITSCIIRIFT FUER DIB OESTERREIGHISCHEN GYMNASIEN. 131
tungcn iibcr Ilomers Odyssée ; ^t, N. MazanowSKI, Ueber cl. Gastfreiheit d.
Homerischen Griechen; 5, 0. Gegiow, Quaestiones in Arislophanis Vespas;
6, F. Ghowanieg, De enunliatorum, qi/ae dicuntur, subjecto carenlium usu
Thucydideo ; 7, L. MYSl.Ewrcz, Die Grabrcdcn b. d. Griechen im class. Alter-
thume ; S, B. DOBRZANSKI, Des Q. lloralius Flacons Brief a. d. Pisones in pol- 5
nischc Verse ilbcrselzt u. mit e. Einleitung u. rnit cridârenden Anmerkungen ver-
sehen (polonais). 9, L. Kogzynski, De flcxura graecorum nominum proprioruni
apud Lucilium, Varro7\em, Lucretium. Vcrgilium ; 10, Al. Radegki, Qualenus
ex epistulis Plinianis UUerarum romanarwn status jam senescenlium cognosci
passif, quucrilur; 11, S. Zaremba, Uebcr die class. Philologie als Lehrgegenstand 10
i. d. Sdmlen seit d. Zeit d. Renaissance bis a. u. Tage (en polonais) [B. Krucz-
kicwicz]. 1, Appréc. favorable, qq. réserves; 2, bon, même excellent; 3, ont
(le la valeur ; ^, fait avec soin; 5, éloges; 6, exact et approfondi;?, pas assez
approfondi, rien de nouveau; 8, bon; 9, petites réserves ; 10, est plutôt
un tableau bien fait de la vie littéraire à Rome à cette époque; 11, mérite 15
d'être lu. 1[1, J.PraSak, Uebcr Aristotelcs Schrift 'Aôrjvatoiv uoXcTsc'a; 2, K.
^TF.l'mi^XiS^yx, EinigeWorle iibcr die stoische Philosophie. Kaiser Marcus-Aureli'Àsd.
Philosoph; Ubersetzung ausgewàhlter Sliicke aus den Selbsbetrachlnngen der Kaisers;
3, J. Chval, Das gemdlde des Kebes; ^i, J, Novak, Vier antique Standbilder ;
Niobe; Laokoon ; Zeus v. Otricoli ; Apollo v. Belvédère; 5, J. Charvat, Das erste 20
Buch der Lieder des G. Horatius Flaccus ; 0, W. Skjvl, Des Einfluss d. ôffent-
lichcn Lebens im alten Griechenland auf d. Enlwicklung d. Beredsamkeit ;
7, M. MOLCIK, Probe v. Collectaneen s. lût. Classikern ; [A. Fischer]. Tous ces
programmes sont en tchèque. 1, Bon; 2, Des réserves ; 3, Éloges ; 4, Inté-
ressant ; o, Des réserves sur cette traduction en vers accentués ; 6, Rien 25
de nouveau, insuffisant ; 7, Recommandé. ^1[ 10™" livr. Encore qq. mots sur
Gicéron. Verrlnes, 4, 2 [A. ilornetzer]. Défend la correction excellente de
Jeeps, qui a proposé de lire " hospitis " au lieu de " oppidis " des mss,
et il s'appuie sur Gicéron lui-même, De olf. 1-53, où " fana " est considéré
comme " loca communia ". ^ Sur Ovide [A. Zingerle]. Dans Met., 13, 5o4, 30
au lieu de " praedaeque assuetus amore ", lire " amori ". % Sur Gésar,
B. G. 1. 2. 4 [J. Ililbergi. Au lieu do " bellum inferre possent ; qua ex parte
homines bellandi cupidi " etc., lire " quo homines etc. ". H Art. Ludwigh,
Balrachomachiac IJomericae archetypon ad fidem codicum anliquissimorum rest.
[A. RzachJ. Éloges. ^ R. Kappes, Vergils Aeneide ; II. et K. Bone, Latein. ^5
Dichler. 2. Virgil [A. Primosic]. 1. Nouv. éd. améliorée; 2. Éloges. ^ J. P.
Mahaffy, The Flinders Pétrie Papyriwith transcriptions, commentaries a. index
f A. Wilhelm]. Éloges ; W. propose qq. lectures aux mss. ^ Livres pour
l'étude du latin [II. Koziol]. IIerzog u. Sghweizer, Ubsgb. Bon, mais trop
volumineux ; P. .Meyer, Lehrb. 2. Des réserves ; Busgh-Fries, Ubgsb. 2 et 3. ■io
Sont devenus plus pratiques ; Bonnells-Mewes, Ubgsb. Recommandé ;
IlAUTZMANN, Pfaff U. ScHMiuT, Lcse-u. Ubgsb. 2 et 3. Appréc. favorable;
Perthes-Gillhausen, Leseb. et Vocabularum. Ghaudement recommandés ;
H. Meurer, nias latina et Wortschat::. Répond à son but; IlENNiNgs-GROSSE,
Elemcntarb. Recommandé; Sghmidt, Ubgsb. Bien approprié à sou but ; 45
Lattmann, Ubsgb. Vivement recommandé. % G. Lumbroso, Progressi délia
egittologia Greco-Romananegli ullimi venticinque anni\yN. Weinbergcr]. Éloges.
^ Programmes. 1. A. SGHMIDï, Beitràge z. Livianischen Lexikographie 3. Ge-
brauch von " contra "; 2. R. StiGHLBERGER, Zur Behandlung d. lat. SUHstik etc.;
3. J. Spandl, Constructionsschivankungen i. d. lat. Sprache u. d. Ursachen 50
[J. Golling]. 1. Grande valeur ; 2. Éloges; 3. Bon. If F. Bulig, Auctarium
inscriplioniim, quae a mense Junio a. 1888 ad mensem Junium a. 180^ in c. r.
muséum archaeologicum Salonitanum Spalati illatae snnt [J. W. KubitschekJ.
132 1894. — AUTRICHE- HONGRIE,
Eloges. 1[^ 11« livr. Contribution à l'histoire de Denys I de Syracuse [J. Rohr-
moser]. 1. C'est pendant sa 3m. guerre contre Carthage, 383/2, que Denys
s'empara de Sélinonte et d'Agrigente. et à la conclusion de la paix de 382,
il dut rendre ses conquêtes d'au-delà du Ilalyke ; pour lo reste on garda
5 le statu quo, mais non pas le statu quo ante lieiliim. 2. C'est à tort que
Heloch dit que cette guerre dura jusqu'en 378. ^ F. IIolzweissig, Gramm.
3. IJomevlecliire; J. A. Ranke, Pràparation z. H. Odysaee, B. 10. 11 [G. Vogrinz],
•1. Utile; 2. Bon. ^ W. Gemoll, Die Realien b. Horaz [F. Hanna]. Malgré qq.
réserves, cette 3™» livr. a droit à la reconnaissance de tous ceux qui s'oc-
10 pent d'Horace. \ G. Ziwsa, Corpus script, ecclesiast. Vol. 26. S. Optati Mileui-
tani libri 7. Accedunt decem monumcnta vêlera ad Donalislarum hisloriam perti-
nentia [R. C. Kukula]. Bon. ^ M. Gitlbaubr, C. Nepolis vilae [J. GoUingJ,
Qq. réserves. \ F. FuGNER, D. Corn. Nep. Lebensbeschreibung el Erklàvimgen ;
P. DOETSGH. Corn. Nep. et Commentar ; F. IIarder, Onicis Metamorphosen et
15 Commentar [Id.]. 1. Cette éd. laisse peu de liberté au prof., mais il peut s'en
remettre à un aussi bon guide; 2. Utile. \ E. IIassk, Dev Dualis im Auischen
fld.]. Remplit son but. 1[ II. Ziemer, Lat. Schulgramm [Id.j. App, favorable.
f G. Landgraf, Litteralurnachweise u. Bernerkungcn z. lat. Sc/iulgram et
Compendium s. lat. Casussyntax [Id.]. Excellents. % Livres pour l'étude du
20 latin [H. Koziol). V. MÛLLER, Lèse u. Ubgsb. et WiJrterverzeichnis. Bons ;
Whller-Wolff, Lat. Leseb. aus llerodot. Ed. revue qui a encore plus de
valeur ; Lehmann-Detto, Ubgstiicke nach Caesar. Recommandé ; Holzw^eis-
SiG, Ubgsb. Vivement recommandé: Hoffmann u. Votsgh, Ubgsb. 2. Bon;
W. Fries, Ubgsb. Très complet; W. GillhauSen-Perthes, Lat. deutsche
26 Worlkunde. Excellent; IL Reigh, Ubgsb. u. élément Stilislik et Hilfsbuchtein.
Recommandés : Kôpke-Kôhr, Aufgaben. Très bon. ^ L. Gôtzeler, Animad-
versiones in Dioiiysii Halicarnassensis Anliquilales Romanas 1 [ ]. Complet et
bien ordonné. ^ Programmes. J. Lopot, Beispiele z. Einûbung d. lat.
Syntax etc. [J. Rappold]. Rendra des services. ^ Soirées indogerm. à l'univ.
30 de Vienne [F. Blocli]. Compte rendu très bref. \*i 12* livr. Analecta Pindarica
[H. Jurenka]. Corrections proposées pour un certain nombre de passages de
Pindare, Olymp., à l'occasion d'une nouvelle édition critique que J. prépare.^
Analecta [C. WeymanJ. Dans ce 2^ article <cf. pi. haut 2» livr.> W. étudie
les mots suivants : artificus, dans Cyprianus Gallus Exod. 20,25, où il faut
35 lire : artifica ; discedere signiiiant mori ; indignus dans Apulée avec le
sens de indigné; praeclarus signifiant clarior ; spectaculum, synonyme de
l'acte de regarder. % S. Mekler, Ilerondas Mimiamben [E. HaulerJ. Intéres-
sera le grand public el les philologues. ^ O. Heine, M. T. Ciceronis orationes
seleclae 14; 1, Pro S. Roscio Amerino ; Th. SGHIGHE, M. T. Cic. Cato Major de
40 Seneclute ; IIalm-G. Laubmann, Cic. Ausgewdhlte lieden. 1, Die Reden f. L. Mu-
rena et f. P. Sylle ; J. Frey, Ausgewdhlte Briefe Cic; O. Weissenfbls, Ciceros
rheiorische Schrifien [A. Kornitzer]. 1, Répond aux exigences de la science
contemporaine; 2, Bon, qq. réserves; 3, Très bon; 4, Grands éloges;
5, Grande valeur, surtout l'excellente introduction. ^ Éditions de classe de
45 Gicéron [R. C. KukuleJ. \. Figkelsgherer, Or. in Veri-em 4 ; 2. H. NOHL, De
imp. Cn. Pompei; 3. Pro Milone ; 4. Pro Lîgario ; pro Dciotaro ; 5. Th. SCHICHE,
Laelinus. \. Pas fait pour les élèves ; 2-ii. Utiles, remarques de détail. % F.
Stolz, Hislor. Gramm. d. lat. Sprache [R. Meringer|. Très grands éloges.
^ Livres pour l'enseigntment du latin [IL Koziol|. Zimmermann, Ubgsb :
50 Bon ; Holzer, Ubgsb : Recommandé aux jeunes philologues ; Thiele, Auf-
gaben : Recommandé; Haupt, Verbal- Ver zeichniss. : Devra être revu ; Harre,
Uauplregeln d. l'ormenlehre : Très bon ; Pi?RTHES-GillhauSEN, Formenlehre :
Bon ; Pape, Memorierverse z. Kasuslehre : Des réserves ; K. Begkbr, Haupt-
LISTY FILOLOGICKÉ. 133
regeln d. Syntax : Réserves ; Fasbaender, Kl. Sprachlehre : Utile ; Harre,
Syntax : ExceWent ; Schultz-Wetzel, Kl. Sprachlehre: Très pratique, f
Meusel, Lexicon Caesarianum, fasc. 18 et 19 [J. Prammer]. Toujours la
iiiéme admirable exactitude. A. K.
5
Bohême.
Rédacteur général : Josef Kràl.
10
Listy filologické 21 (1894). Articles de fond. [Zdenëk Vysoky]. Études
sur la langue d'Hérodote. I. Les verbes aw^c-.v et xpTiÇ£iv,chez Hérodote, doivent
être écrits avec un -. souscrit au thème du présent. II. Pour le futur et
l'aoriste le verbe afôÇeiv a le thème (70)-9; il serait aussi à recommander
d'écrire, selon la meilleure tradition des manuscrits : -xp^ff£'v,-/pf,<7ai, -/prio-aç 15
au lieu de xp^t<y£i^. ■/.P^'<'^a'> XP^'^''*?; m- L'auteur propose Her. II. 44 la lec-
ture : xal £V aÙTÔ) rio-av atTiXai ôûo, r, [iàv ypvaox) ànécpOou, r, Se ff(iapiy6ou ),t6ou
/i(i7rovTos tàç vj/.xac, [xéyaôo; < î'uat >. ^ [Lubor Niederle]. Les nouvelles décou-
vertes à Troie. L'auteur donne un aperçu des fouilles de W. Dôrpfeld
à Hissarlik en 1893, d'après lesquelles il faut chercher les restes de la Troie 20
d'Homère, non pas dans la deuxième couche d'en bas, mais dans la sixième.
A la fin l'auteur donne un aperçu des différentes couches, rangées selon leur
âge. ^t^ Analyses et comptes rendus. Max Collignon, Ilandbxich der
gricchischen Archaeologie ; S. MVR^^Y, Handbook of Greek Archaeology. Recom-
mandables [Fr. Groh]. ^ Franz Susemihl, Geschichte der gricchischen Litleratur 25
in der Alexandrijierzeit. Le livre est loué à cause des nombreux matériaux
qui s'y trouvent, mais moins pour la forme et l'élaboration de la matière
[F. Câda]. % Stephanus Cybulski, Tabulae, quitus anliquitales Graecae et
Romanae illustraniur. Recommandable [Fr. Groh]. \ Charles Koblîzek, Petit
aperçu de la religio7i, de la littérature et des antiquités romaines. Tout est 30
extrait d'un ancien livre classique allemand, sans nommer l'original
[Antoine KrecarJ. % Jaroslav Schulz, Thèmes suivis extraits de Xénophon.
Pour la plupart une compilation d'après des travaux étrangers sans
nommer les sources; en outre, on y trouve quelques incorrections [Fr.
Krsek]. ^ Charles Gumpfe, Poésies choisies de Q. Horace. Bon livre classique. 35
[Fr. Krsek]. ^ Joseph NovAk, Quatre statues antiques. Travail parfait [F. Groh].
% Auguste KrejcI, Plutos d'' Aristophane. Traduction qui mérite d'être louée.
[J. Kràl]. 1[ Edouard StOLOVSKY, Spécimen d'une traduction des poésies d'Horace.
Quelques incorrections métriques s'y sont glissées [J. Krâl]. ^ Jaroslav
StaSNY, Les relations d'Athènes avec Alexandre le Grand avant son expédi- 40
tion d'Asie ; Élude sur l'affaire d'Harpale. Oeuvre qui excelle par la pro-
fonde connaissance des sources et par un jugement bien sain et modéré
[Fr. Gâda]. ^ Fr. Vâvra, Aratos. Sans valeur littéraire [J. Stâslnyj. 1[ Jean
Vareka, Les combats de César et Pompée à Dgrrhachium en l'an 48. L'auteur
tranche beaucoup de controverses d'une manière indépendante [J.Slàstny!. 45
^ Vàclav Skjvl, L'influence de la vie publique sur le développement de Vart
oratoire. Dissertation écrite avec beaucoup d'habileté sans apporter rien de
nouveau [Fr. Grohj. \ Antoine Skoda, Traduction du poème pseudo-virgilien
" Culex ". Traduction aisée [V. Viravsky]. ^ Jean Konûpek, Traduction de
Thucydide If 1-34. Louable [Fr. Groh]. ^ François Ruth, D. Junii Juvenalis 50
sat. V. VIL Tiaduclion habile et claire [Fr. Snëtivy]. % Joseph Fughs,
Der zweite punischc Krieg und seine Quellen Polybius und Livius. Le travail
mérite attention, étant intéressant et indépendant [Ant. Krecar]. ^ Charles
13^ 1894. — AUTRICHE-HONGHIE.
SvOBODA, Parallèle des fables de Phèdre et d'Esope. Bon |Fr. Càda].^ Fr. KovÀu,
Legum Plalonicarumlibri allerius vindiciae. L'auteur tient bien peu décompte
de la littérature spéciale; il ne cherche pas môme à résoudre les problèmes
principaux. La forme laisse aussi beaucoup à désirer [Fr. Càda]. t Gabriel
SURAN, Aperçu de l'histoire de la littérature romaine. Livre classique, bon
[P. IlrubyJ. 1[ Ileinrich Brunn, Grieehische KunstQcschichte. \\ est à désirer que
cette œuvre sans égale dans l'histoire des arts soit bientôt achevée [Fr. Groh].
10
Hongrie.
Rédacteur général : J. Kont.
15 Archaeologiai Értesitô (Bulletin archéologique). Nouv. série. Vol. XIV.
1894. 1" fasc. Plusieurs articles de fond sur des monuments préhistoriques
et du moyen âge, parmi lesquels celui de J. llampel sur les monuments
chrétiens de la première partie du moyen âge en Hongrie (p. 23-i33). Notices :
Castra romains à Tokod et trouvailles archéologiques dans les coinitatsde
20 Ilont et de Esztergom (Gran) [V. Récsey]. Les imbrex portent l'inscription:
Lucipini. TRB. Le castrum romain mesure du côté ouest 122 m., sud-
est 90, sud-ouest 130 et nord-ouest SO. Sur un autel votif on a pu déchiffrer
J. O. M. I // // N I // P // I // // R // A R I // // M I . Le castrum se trouve sur
le chemin qui conduisait d'Aquincum à Crumerum. Dans le cimetière on
25 a trouvé plusieurs objets du moyen ûge. ^ Monuments de Scarabantia
(Sopron-Oedenburg) [BellaJ. Sur l'emplacement de l'ancien Hôtel-de-Ville
on a trouvé de nombreux monuments parmi lesquels deux marbres avec
les inscriptions suivantes : Scarb (antiae) qiiaestor aed (ilitius) | ob hono-
rem duum viratus | gratuitum d (onum) d (edit). — LLI— OBIION j ATUS.
30 D 1 LD I ; en outre plusieurs marques sur des tuiles. % F. Kanitz, Bùmische
Sludien in Serbien [Neudeck]. Important. Ç^ 2^ fasc. Quelques statuettes
antiques en bronze du musée national à Budapest [V. RécseiJ. Description
des statuettes de Junon, d'Apollon, d'un Faune dansant, de Vulcain, de
Mercure, d'IIerculc et d'une Abundantia ou Fortuna; avec illustrations.
35 ^ Bourg rond antique, près de Krivadia [Szinte]. Description de ce bourg
bien conservé qui se trouve en Transylvanie, sur la route de Pétrosény.
^ La voie de Tibère au Bas-Danube [Neudeck]. Description détaillée de cette
voie qui s'étendait de Viminacium par Gospodin jusqu'à Izlas et qu'on a
souvent confondue avec celle de Trajan. Près de Izlas on a trouvé uno
40 inscription déchiffrée par Mommsen et Domaszewski : Su (b) c (ura) Her-
mogeni p (raefecti) P? Rip (ae) leg (ionis) VII Cl (audiae) Parce; ce dernier
mot indique l'endroit où se trouvait le fort et la source d'eau chaude.
^ Antiquités de Sabaria [KârpàtiJ. On a trouvé à Szombathely un relief haut
de 18 cm. représentant Priape. ^ Deux villages romains dans le comitat de
46 Weissenbourg [LichtneckertJ. L'un de ces villages se trouvait entre Albe-
Royale et Kercsztes, l'autre près de Orond-puszta entre Gsôka et Gsàkbe-
rény. ^ Bericht des Vereins Carnunlum [Kuzsinszky]. Important pour tous
ceux qui s'occupent des antiquités de la Pannonie. 1[ Traduction hongroise
de l'Ancienne Rome de Lanciani [x. y.]. Rendra de grands services. % Mam-
50 pel donne dans chaque livraison la liste des objets dont le musée national
(département des Antiques)- s'enrichit, ^f 3° fasc. Articles de fond sur
deux trouvailles de l'âge de bronze dans le comitat Bihar par llampel, de
Wekerle sur le lieu du tombeau d'Arpad. *i Les tumuli de Kiràlyhelmecz
ARCHAEOLOGIAI ÉRTESITÔ. 135
[LehôczkyJ. Au nombre de quarante dans le comitat Bereg. H Konï, Lessing
archéologue [Szàra^]. Bon et intéressant. ^ On a élevé un petit musée
à Alt-Ofen pour les nombreux monuments trouvés dans les fouilles
d'Aquincum. ^ La pierre avec l'inscription que le G. J. L. a publiée
p. 458, No. 3937, avait disparu ; on vient de la retrouver et elle est conservée 5
au lycée d'Esztcrgora (Gran). Au lieu d'Antianus il faut lire Avitianus. \^
/i» fnsc. Conseils pratiques pour les fouilles systématiques des anciens
ciuielièrcs [Sôtér]. Kxpose les résultats de son expérience acquise pendant
12 ans de travail, où il a ouvert iJ84 tombeaux. \ Wosinszky expose le ré-
sultat des fouilles à Alsô-Nyék, Bella parle des trouvailles de Babot. ^ lo
Fouilles à Csùny et Oroszvàr fSôtér]. Dans les cimetières on a trouvé
plusieurs tuiles avec inscriptions (Legio X gemina pia fidelis, Gohors prima
Asturum, Legio XIV gemina martia victrix). \ Les tumuli de Kirâlyhel-
raecz [Lehoczky]. Trouvailles faites dans huit de ces tumuli. f Gongrès
international d'archéologie à Serajevo [Ilampel]. Compte rendu des travnux i»
présentés. ^ Les articles du Bulletin archéologique concernant les anti-
quités préhistoriques seront dorénavant traduits en allemand et paraîtront
en même temps dans les " Ethnologische Mittheilungen " de Uermann.
Cette publication appuyée par l'archiduc Joseph sera envoyée gratis à tous
les savants compétents de l'étranger. \ L'inscription de Sopron fDoma- 20
szewsky]. L'inscription trouvée par Bella peut être lue : Pro s(alute) imp(era-
torum) Diocletiani et Maximiani [nob] b(ilissiuiorum) Caes(arum) ex iusso...
Barb(ius) Valentinus b(ene) f{iciarius) co(n) s(ularis) inscrib(sit) ; elle date
de 292-305 après J.-Ch. : elle e&t importante, parce qu'elle montre que la
Pannonie reçut tm gouverneur '' prima consularis ", si toutefois le nionu- 25
ment fut placé après la réforme do Dioclétien. ^ Inscription à Pannonhalma
[Rôcsei]. Aux trois inscriptions de Pannonhalma, la maison-mère des
Bénédictins de la Hongrie (Martinsberg), que le G. I. L, Nos/437o, /)380et/i390
a publiées, il faut ajouter: Selle | An. XXX | L. Attius \ Vet. Leg. | Gou... |;
l'inscription est tronquée. If Cimetières à urnes à Dunafoldvàr et la ruine 30
romaine de Paks [Szelle]. Description de quelques urnes ; parmi les ins-
criptions des tuiles les plus nombreuses sont : Co Maximin. et Ofar Maxent.
Ar. If RÉCSBI, Pannonia ôkori mythologiai emlékeinek vâzlata (Esquisse des
monuments mythologiques trouvés en Pannonie) [rs]. Utile. ^ Aquincum
Guide, par Kuzsinszky [rs]. Bon, rendra des services, f Gohl. A rômai biro- 35
daiom pénzeirol (Sur les monnaies romaines) [a. a.]. Rien de nouveau. ^
Manuel d'archéologie de SiTTL [Ziehen]. Des lacunes en ce qui concerne la
Hongrie. If Travaux de l'Institiit archéologique allemand. \% o» fasc. Quel-
ques antiquités scylhiques fSmirnoffJ. Description des monuments du
unisée do Bucarest classés sous le titre : Diferite obiccte din epoca Romana. 40
•I Monuments romains à l'église de Pécs (Fiinfkirchen) [GereczeJ. Lors de
la restauration de la cathédrale, plusieurs monumenls ojU été mis à jour.
Parmi les inscriptions on peut relever d'après Domaszewsky : ... decurio
missicius alae II x\ravac(orum) ann(orum) LX Ti(beriusj Gl(audius) Gossic(i) V;
la pierre provient probablement de Dàlya (Teutoburgium), comp. G. I. L. «
III. n»» 3271 et 10258; une autre inscription est publiée dans le même vo-
lume Suppl. 10291. L'inscription d'un autel votif qui provient de Gibalis
(Vinkovcze) donne : Sacerdos p(rovinciae) P(annoniae) inf(erioris) II. vir
(c)ol(oniae) Gib(aliscum) Gellia (no lilio) v. s. [l. m.]; une autre : Soli invicto
pro sainte (imperatoris?). If Vase en verre de Scarabantia [Bella]. Description 50
de ce vase lait par Diceus pour M. Licinius. ^ L'umbo de Ilerpàly [Sal.
Reinach]. Parenté de ce monument avec ceux d'Osztropatak. Tous provien-
nent de la Hongrie et l'opinion de Hampel qui les date du commencement
136 1894. — AUTRICHE-HONGRIE.
du IV» siècle, est juste. ^ Congrès international d'archéologie à Serajevo
[Hampel]. Suite. De nombreuses illustrations empruntées au Glasnik,
l'organe du Musée de Serajevo. % Th. Sghreibeh, Bie alexandrinische To-
reutik [h.J. Bon. \ S. Rkinach. Bronzes figurés de la Gaule romaine [H. I.].
^ Rendra de grands services. % F. Cumont, Textes et monuments figurés relatifs
aux mystères de Milhra. Sur les 588 inscriptions 1o7 proviennent de la Dacie
et de la Pannonie. \ Antiquités de Sabaria [Kârpàti|. Sur un vase on trouve
l'inscription : Q. G. Timbrionis flos ; dans une maison romaine on a dé-
couvert une cinquantaine de monnaies qui s'étendent depuis Auguste
'^ jusqu'aux Antonins. j. Kont.
Egyetemes Philologiai Kozlôny. Année 1894. Tome XVIII. 1er fasc.
Sur le poète Lygdamus. [Geyza Némelhy] Les poésies conservées dans le
troisième livre de Tibulle sont de Lygdamus ; le fond en est vrai, mais pas
assez préci-5. Nous ne savons rien du poète. Lygdamus et Neaera qui était
^'' sa femme ou sa fiancée sont des pseudonymes. Ovide a imité ces élégies
qui sont uniques dans la poésie erotique des Anciens. Le jeune poète a de
la force et de l'invention, mais il n'est pas encore maître de la forme. Uuo
mort prématurée ou toute autre circonstance l'ont empêché d'atteindre la
perfection, f L'analogie dans la formation des mots néo-grecs [Guillaume
^^ PeczJ. Montre par de nombreux exemples combien de difficultés on trouve,
par suite de l'action continue de l'analogie dans la détermination gramma-
ticale de la langue. On trouve à peine une catégorie où les formes soient
fixes. % Un traducteur d'Homère inconnu [Gy. Sebestyén]. C'est Emerich
Simony qui a traduit en 1839 l'Odyssée et en 18A1 l'Iliade. La traduction
est restée en manuscrit et appartient maintenant à la Société philologique.
^ Aeschylos Oresteiâja (Traduction rythmique de l'Orestie) par J. Csengeri
[J. Hegediis]. Malgré quelques défauts, digne d'éloges. ^ P. Comelii Taciti,
Ab excessu divi Augusti (Annaliuni) libri I-VL Ed. G. Némkthy [R. Vàri].
Bon. H Griechische Denker par Th. Gomperz [llornyânszky]. Excellent. ^
Lateinische Schulgrammatik par Zibmer-Gillhausbn" [Pecz]. A recommander.
nXa-cwvtxà Çv)Tiî(jiaTa par G. Kassai [H. C Millier]. Sur l'authenticité des
dialogues; bon style. % A latin nyelvtuni miiszôk (Les termes techniques delà
grammaire latine) par A. Roseth [Pruzsinszkyj. Peu réussi. 1[ De ISicolai
hlhvanffy Pannoni latinitate par Soôs [Jakoklovits]. Contribution importante
au dictionnaire de la latinité magyare. ^^ 2* fasc. Sénèque auteur dramatique
[J. Hegediis]. Suite dans fasc. 3, 5, 6-7. Démontre que les tragédies de
Sénèque sont l'expression de la philosophie stoïcienne. Discussion sur
l'âge de rOctavie; elle est probablement de Lucain. Les raisons pour les-
quelles la tragédie n'a pas pu s'élever bien haut à Rome. Les pièces faites
*•* Pour la lecture. Caractéristique de chaque tragédie; suit les opinions de
Nisard. f Nominativus cum inflnitivo et Accusativus cum infinitivo dans
l'Iliade et l'Odyssée fB. Incze]. Liste complète de ces deux constructions
qui sont de date relativement récente et ne sont pas d'un emploi aussi fré-
quent chez Homère que dans les écrivains postérieurs à lui. ^ Les ouvrages
*^ philologiques en France, 1891-1893 fJ. Kont]. Suite dans fasc. 3-10. Analyse
des ouvrages suivants : Croiset,. Histoire de la littérature grecque, t. IH ;
Egger, Histoire de la littérature grecque: SORTAIS, Ilios et Iliade; MaTjry, De
cantus in Aeschylcis tragaediis distribulione ; Degharme, Euripide et l'esprit de
son tliéâtre ; BOUGOT, Rivalité d'Eschine et de Démosthcne; CHAlGNET, Histoire
de la psychologie des Grecs, t. IV et V; BÉNARD, Platon, sa philosophie; llurr»
La vie et l'œuvre de Platon: Il k\]SS,0\m.uv.v., Arislote, Constitution d'Athènes;
RODIER, La physique de Stralon de Lampsnque; MiLHAUD, Leçons sur les ori-
gines de la science grecque ; DUBOIS, Examen de la géographie de Slrabon :
EGYETEMES PHILO LOGIAI KÔZLÔNY. 137
PUBGH, Saint Jean Chrysostome et les mœurs de son temps; Batiffol, Quaes-
tiones Philoslorgianae ; Darestb, La science du droit en Grèce; Dareste,
HauSSOULLIER et Th. Rkinagh, Recueil des Inscriptions juridiques grecques;
Pierre Paris, Quatenus feminae res publicas m Asia-Minore, Romayiis impe-
ranlibus, attigerint; Hauser, De Clcone dcmagogo ; FuSTEL DE Goulanges, 5
Nouvelles recherches sur quelques problèmes d'histoire; Glerg, Les Métèques
Athéniens, De rébus Thrjatirenorum ; Radet, La Lydie et le monde grec au temps
des Mermnades , De coloniis a Macedonibus in Asiam cis Taurum deductis ;
MONCEAUX, La Grèce avant Alexandre; DesghampS, La Grèce d'aujourd'hui;
S. Reinagh, Chroniques d'Orient, Antiquités du Bosphore Cimmérien ; DUMONT, 10
Mélanges d'archéologie et d'épigraphic ; Paris, Élalée ; llOMOLLE, Comptes
et inventaires des temples Déliens en l'année %ld; L.EGHat, Les sculptures en tuf
de l'Acropole d'Athènes; Collignon, Histoire de la sculpture grecque; Milliet,
Etudes sur les premières périodes de la Céramique grecque ; Ravaisson,
La Vénus de Milo; Paul GiRARD, La peinture antique; Kont, Lessing archéo- 15
logue; BabklOn, Catalogue des monnaies grecques de la Bibliothèque nationale,
Les Perses Achéménides, Chypre et Phénicie : Mélanges numismaliques ; Th. Rei-
NACH,Les Origines du bimétallisme ;Ses.'RH, Élude d'architecture navale; Joret,
La Rose dans raiitiquilé et au moyen âge ; Léon Bénard, Essai sur la signifi-
cation et l'emploi des formes verbales en grec d'après le texte d'IJcrodote; BarON, 20 •
De Platonis dicendi génère, Le pronom relatif et la conjonction en grec, et prin-
cipalement dans la langue homérique; BoiSAGQ, Les Dialectes Doriens; PsiCHKVily
Études de philologie néo-grecque ; Berger, Histoire de l'écriture dans l'antiquité;
COUGNY, Extraits des auteurs grecs concernant la géographie et l'histoire des
Gaules, t. VI; Paul Tannery, Diophanli Alexandrini Opéra omnia (GoUection 25
Teubnei); DupuiS, Théon de Smyrne; Legrand, Le traité des corps flottants
d'Archimède; Weil, Euripide, Alceste; COUVREUR, Platon, Phédon; GUGUEL,
Apologie de Socrate ; PessONNEaUX Lucien; Dalmeyda, BoiSaCQ, Herondas;
De la Ville de Mirmont, Les Argonautiqups d'Apollonios de Rhodes; Eugène
LevÈQUE, Les Eables ésopiques de Babrios; Delboui.le, Anacréon et les poèmes 30
anacrcontiques ; OmOnt, La Poétique d''Aristo!e, Mscrit 4lH Bibl. nat."; Fac-
similés des plus anciens manuscrits grecs en Onciale et en Minuscide de la Bibl.
nat. du IV-Xll siècles; Demosthcnis Codex ï!; Graux-Martin, Notices sommai-
res des manuscrits §recs d'Espagne et de Portugal, Notices sommaires des manus-
crits grecs de Suède. ^ GOUMY, Les Latins: Reurk, Les gens de lettres et leurs 35
protecteurs à Pome, De scriptorum ac littfratorum hominum cum Romanis impe-
ratoribus inimicitiis ; A. GOLLIGNON, Étude sur Pétrone; Emile Thomas,
^envers de la société romaine d'après Pétrone; Fabia, Les sources de Tacite
dans les Histoires et les Annales; Rébelliau, De Vergilio in informandis
muliebribus quae sunl in Aeneide personis inventore; Campaux, Histoire du texte 40
d'Horace; Drvaux, Quid vere Romanum lyricis Horatii carminibus insit; Gla-
RETIE, De Papinii Statii Silnis; Delfour, De nan ationibus quae sunt in Sancti
Augustini scrmonibus ; Dewaule, Aulus GelHus quatenus philosophiae studuerit,
DORIS'^N, Quid de Clementia senserit L. Annaeus Seneca, De la BroiSE, Ma-
merli Claudiani vita eiusquc doctrina de anima /lominis; Bkurlier, /-e culte i&
impérial, son histoire et son organisation, depuis Auguste jusqu'à Jiistinien; De
divinis honoribus quos acceperunt Alcxandcr et successorcs eius; BeaUDOUIN,
Le culte des empereurs dans les cités de la Gaule Norbonnaise; Lazaire, Etudes
sur les Vestales; GUQ, Les Institutions Juridiques des Romains I. vol. Melin,
Essai sur la clientèle romaine: Deloume, Les Manieurs d''argent à Rome jusqu'à «'0
l'Empire 2^ éd.; AUDIBERT, Études sur l'histoire du droit romain I. La folie et la
prodigalité; May et Becker, Précis des institutions du droit pi'ivé de Rome;
FUSTEL-JULLIAN, Questions historiques : La Plèbe; Fontane, Rome de 754 à 63
138 1894. — AUTRICHE-HONGRIE.
av. J. Chr.; IlENNEBERT, Histoire d'Annibal., vol. III. Stoffel, Guerre de Cdsar
et d'Arioviste et premières opérations de César en Van 702, GSELL, Fouilles dans
la Nécropole dé Vulci; Gagnât, /-Mrméc romaine d'Afrique et l'occupation mili
taire de l'Afrique sous les Empereurs; Cagnat et Boeswillwald, Timgad, une
6 cité africaine sous l'empire romain; CaGnat, Lambèse; Pallu DE Lessert,
Vicaires et Comtes d'Afrique de Dioclétien à l'invasion vandale, Nouvelles obser-
vations sur les Assemblées provinciales dans l'Afrique romaine; "Waille, De
Caesareae monumentis quae supcrsunt; Cat, Essai sur la province romaine de
Maurétanie Césarienne ; Simaika, Essai sur la province romaine d'Egypte;
10 Juli.ian, Gallia, Desjardins, Géographie historique et administrative de la
Gaule romaine, vol. IV. Jui.LiAN, Inscriptions de Bordeaux; Bazin, Villes anti-
ques : I. Vienne et Lyon gallo-romains. II. Nîmes, gallo-romain; Camille Jullien,
Le fondateur de Lyon; Histoire de L. Munacius Plancus, P^SPÉRandieu, Inscrip-
tions antiques de Lectoure ; Allmer et DiSSARD, Inscriptions antiques du Musée
15 de Lyon. vol. IV. Le Blant, V Épigraphie chrétienne en Gaide et dans l'Afrique
romaine ; IIavet, La prose mclrique de Symmaque et les origines métriques du
Cursus; d'Arbois DE JUBÀIN VILLE, Les noms gaulois chez César cl Ilirlius;
E. Thomas, Discours de Ciccron contre Veri'es, Divinatio in Qu. Caccilium;
Martha, Drutus ; DosSON, De bcllo Gallico ; F abi\, P. Tercnli Afri Adclphoe ;
20 Benoist-Goelzer, Nouveau Dictionnaire latin- français ; Bo^i^KV, La Philologie
classique; BatiffOl, L'Abbaye de Rossano, Contribution à l'histoire de la Vati-
cane ; NOLHAC, Pétrarque et lliumanismc, De Palrum et medii aevi scriptorum
codicibus in bibliotheca Petrarcae olim collcctis ; Legrand, Cent dix lettres
grecques de François Filelfc. ^ Le /i2« Congrès des philologues allemands à
25 Vienne [Tbewrewk].' Les philologues hongrois qui ont pris part pour la
première ibis à ce Congrès ont démontré que la philologie est bien cultivée
en Hongrie. ^% 3« fasc. La question des traductions en vers [Csengerij.
Réponse à Hegediis. ^ Gôrog oluasô-és gyakorlôkônyv (Livre de lectures et
d'exercices grecs) par J. Maywald [Gyomlay]. A recommander. ^ Platon es
30 Arisloieles (Morceaux choisis de Platon et d'Aristote, traduction hongroise
avec commentaire) par Péterfy, Gyomlay etALEXANDER [llittrich]. Éloge.
^Caractères et principes de l'œuvre de Thucydide par Serédi [Kiss]. Bon. 1| Les
compléments des phrases en latin par Obelcz [Bôdiss]. Faible. 1^ A« fasc. Les
descriptions des boucliers d'Achille et d'Hercule [Jakoblovits]. Éuumère les
33 opinions des savants qui se sont occupés de cette question et s'étend sur
les motifs des descriptions et sur leurs rapports avec tout le poème. Recons-
titution du bouclier d'Achille. ^ Adnotationes in Luciani Peregrinum
[llittrich]. Propose cap. 3, au commencement : opàixa-oç Staa/eyv^ (au lieu
de TrpaypLaToç o.) ib. cià toû yv\i.ya(7io-j a-JXwv (au lieu de aCtwv) chap. 4. xa\
40 Aiôv'jffo; xepauvw que l'édit. Lévi supprime avec raison provient des mots
oO'tw; Aibç xepa-JVM qu'un copiste a ajoutés. ^ Pauhfs Heal-Encyclopacdie der
class. Aller thumswisscnschafi, herausgegeben von Wissowa [Vàri], Indispen-
sable. ^ Cicéron, homme d'État pnr Besse [Tôth]. Contre Mommsen et Dru-
mann, mais peu réussi. 1i^ 5» fasc. Remarques sur l'édiiion d'Horace par
45 Pozder [Brassai]. Suite dans le fas. 6-7. Objections contre certaines leçons.
^ Ucrodotos lurténeti Kônyvci (Traduction d'Hérodote livre IV-IX) par Geréb
INémethy]. Bon. ^ Le poème de Parasi)oiidylos Zotikos sur la bataille
de Varna (IAVj) par G. Pecz [Néinethy]. Édition et commentaire dignes
d'éloges. ^ Cornelii Taciti Dialogus de Oratoribus éd. W. Peterson |Pozdcr].
50 L'Introduction est excellente. 1[ Moser, Explication de l'Ode l. 20, d'Horace.
If SCHMIDT, La balaille de Cannes [BôdissJ. Rien de nouveau, mais bons jiour
les élèves. %% 0*= 7» fasc. Velus hymnarium ecclesiasticum Hungariae, par
J. DankÙ [Erdélyil. Important. If Histoire de la lillératurc romaine par Lef-
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE NAMUR. 139
FLER [Scliinidt]. Faible. ^ Szabô, L'influence du VI» chant de VÉnéïde sur les
poètes latins [NémethyJ. Faible. If Nécrologie de Robert Frôhlich, l'épigra-
phiste qui a préparé la géographie de Pancienne Pannonie [Hampel]. % La
littérature philologique hongroise en 1893 [IlellebrantJ. Liste de tous les
livres, articles et notices concernant les langues et littératures de tous les 5
peuples. 1899 numéros. ^If 8* fasc Parallèle entre les Anciens elles Modernes
[Bartal]. Suite dans fasc. 9 et 10. Énumération des nombreux passages des
écrivains romains que les poètes modernes, surtout de la Hongrie, ont tra-
duits ou imités dans leurs œuvres. ^ Prononciation des lettres grecques et
latines d'après les témoignages de Tancienne littérature hébraïque |Krausz|. 10
Suite dans fasc. 9 et 10. Passe en revue presque toutes les lettres et apporte
de nombreux exemples de transcriptions hébraïques à l'appui de leur pro-
nonciation, f Œuvres choisies de Platon (Eutyphron, Apologie, Criton, Phôdon)
Trad. et annotées par GyOMLAY [Bôdiss]. Excellent. ^ Eixo(7nï£VTaeT/;pt; tïîç
xa6-/)Y£(Tta; Kovaxavxcvo-j i^. KbvToy [G. Pecz]. l 'i mémoires de haute valeur 15
ofTerls par ses collègues à Kontos. ^^ 9« fasc. Histoire de la littérature grecque
par Jebb, trad. par FinâCzy, 3» édil. [Dôczil. Utile. ^ Ciceronis oratio de
imperio Gnaei Pompei par RÂCZ [Bôdiss]. Bon. ^^ 10» fasc. Borne et Carthage
pendant la deuxième guerre punique par Kalgsok [Bôdiss]. Rien de nouveau.
f Traduction en vers du ]]o chant de l'Iliade par KoLLMANN [Bôdiss]. Peu 20
réussie. ^ Matériaux pour l'hisloirc de la guerre du Péloponnèse par KlRÂLY
[Bôdiss]. Manqué. J. Kont.
BELGIQUE
Rédacteur général : Paul Thomas.
Annales du Cercle archéologique de Mons. T. ^3 (1892). Découverte 30
d'antiquités à Nouvelles et à Asquillies. La villa belgo-romaine de Nou-
velles [Era. De la Roche]. Découverte d'un aqueduc servant à la villa, etc.
Annales de la Société d'archéologie de Bruxelles. T. 7 (1893). Le
pèlerinage d'Oiympic (Ogg.) iCh. Buis]. Article de vulgarisation. \ La villa
belgo-romaine de Nouvelles <suito. Cf. R. des R. 16, 193, 34-36> [Em. De 35
la Roche]. Détermine le parcours de l'aqueduc servant à la villa. 1 Fouilles
exécutées sur l'emplacement de Carnuntum (avec pi.) [J. Presl]. Courte
notice. \ Les fouilles de Ghcscaux et de Morrens (Suisse) [E. Delessert de
Mollins]. Découverte do divers objets datant de l'époque romaine : mosaïque,
ustensiles, poteries, etc. Vi T. 8 (1894). Découverte d'une sépulture belgo- 40
romaine à Tillet (prov. de Luxembourg) [S. De Schryver]. Poteries ; une
liache de fer.
Annales de la Société archéologique de Namur. T. 20 (1893-1894).
Les grands domaines et les villas de l'Entre-Sambre-et-Meuse sous l'empire
romaiu [AIL Bequet]. Aux 2" et S» s. la Belgique méridionale était partagée 45
en domaines plus ou moins étendus, sur lesquels s'élevait la villa ou ha-
bitation du maître (type : la villa d'Anthée). La villa urbana,la villa rustica
et les vici. Organisation du travail : exploitation des terres et industrie.
Condition des travailleurs : esclaves, colons, affranchis. Les cimetières de
colons et d'esclaves ; objets déposés dans les tombes. « Tout le confort de 50
la civilisation romaine se trouvait réuni dans la villa d'Anthée. » Ateliers
pour le travail du fer et du bronze. La vie du château. Incursion des bar-
fa ires; ruine des villas. A la fin du A« s., la Belgique méridionale n'était
140 1894. — BELGIQUE.
plus qu'un désert, f Trouvailles archéologiques aux environs de Namur
[A. Mathieu]. Cimetière du 2* s. à Malonne. Trouvailles à la Basse-Anhaive :
médailles romaines, poteries, etc. Tombes belgo-romaines à Jambes (urnes,
coupes, objets de bronze et de fer, etc.). Établissements industriels romains
5 à Flawinnes (probablement fabrique de produits céramiques et fourneaux
pour la fonte du minéral de fer. % Verre à courses de chars, de Couvin
(avec flg.) [H. SchuermansJ. Dans les sépultures romaines découvertes
à Couvin, on a trouvé, entre autres objets, une coupe sans pied, envers
sur laquelle 4 quadriges sont représentés, avec l'inscription : « Pyrame
10 va<le> — Eu<ti>che va<le> — Ilierax va<le> — Olympe va<lf>. »
Cette coupe peut être considérée « comme une des perles du Musée de
Namur ». Elle a été fabriquée par le « soufflage en moule ». Étude sur les
autres vases du même genre. Époque, destination et provenance des vases
à auriges. -^ L'oppidum Aluatucorum [E. D. M]. Rien ne garantit l'oxac-
15 titnde de u3 000 prisonniers aduatiques mentionné par César.
Bulletins de l'Académie royale des sciences, des lettres et des
beaux-arts de Belgique. 63» année, 3» série, t. 25 (1893). La liberté de
conscience à Rome [A. Giron]. Étudie la conduite du gouvernement romain
à l'égard des religions étrangères et notamment du christianisme. Mesures
20 prises contre les chrétiens ; sur quoi elles étaient fondées. Les persécu-
tions. L'édit de tolérance. Le christianisme se fait à son tour persécuteur.
« La centralisation politique et administrative devait aboutir à l'unité
religieuse et à l'anéantissement de la liberté de conscience. » ^*i T. 26
(1893). Observations complémentaires sur la lecture de A. Giron relative à
25 la liberté de conscience à Rome [A. Wagener]. Rectifie les assertions de
Giron en s'appuyant notamment sur les recherches de Moramsen. Les
croyances des chrétiens étaient, sous l'empire, réprimées 1» par la loi
pénale (loi de majesté) ; 2» en vertu du simple droit de coercition des
magistrats. Distinction, au point de vue de la liberté de conscience, entre
30 les citoyens romains et les étrangers. Situation particulière des chrétiens
et des juifs. Le gouvernement impérial, si sévère pour les premiers, se
montra très tolérant à l'égard des seconds. ^ Rapports sur le mémoire de
■ Waltzing, Les corporations d'artistes et d'ouvriers à Rome [Wagener, P. Wil-
lems et VanderkindereJ. Ce mémoire, couronné en 1889, a été remanié et
35 complété par l'auteur. Les rapporteurs en proposent l'impression. Wagener
signale quelques inscriptions nouvelles citées par Oehler dans V « Eranos
Vindobonensis ». %^ 64« année, t. 27 (1894). Remarques sur quelques pas-
sages de Térence et de Sénèque [Paul Thomas]. I. Sur l'Eunuque de
Térence : défend l'authenticité du v. 38 du prologue; au v. 267, lire : « Sed
40 Parmenonem ante ostium hic adstare tristem video », interprétation des
vers 3H-312 et 512-514. 11. Sur Sénèque, Consol. ad Marc. : Conjectures sur
2, 4 ; 3, 4; 5, 6;11,3; 18, 2; 20, 4 ; 21,1 ; 22, 5; 24, 3. t Rapports surunmomoire
d'Alphonse Willems, Notes sur les Guêpes d'Aristophane [Wagener et
P. Willems]. Conclusions favorables ; Wagener fait de légères réserves.
45 ^ Notes sur les Guêpes d'Aristophane [Alphonse Willems]. Eloge de l'édition
de van Leeuwen. Interprétation de aùXi^ (v. 131) et de ']'£y5a|i(i(i.aÇuv (v. 326) ;
placer 538 avant 529 et 530 avant 539; interprétation des v. 757-759, 774,
1060-1063, 1172, 1370, 1495. t T. 28 (189'i). Rapports sur un mémoire de
H. Frangotte, L'antidosis en droi't athénien [P. Willems, Vanderkindere,
50 Wagener]. Conclusions favorables, f Note sur P. Thomas, La littérature
latine jusqu'aux Antonins [Wagener]. L'auteur s'est appliqué à mettre en
lumière le .caractère original de la littérature romaine, t Rapports sur un
mémoire de Gh. COMHAIRB, Emploi de l'ardoise pour couvrir les toitures en
I
REVUE DE l'instruction PUBLIQUE EN BELGIQUE. 141
Belgique, sous la domination romaine [Piot, de Ghrestret de Ilaaeffe, Wagener).
Ce mémoire n'apporte rien de neuf. % Note sur le 2" fascicule des Amcdoia
Bruxellensia : Les extraits de Platon et de Plutarque du ms. 1i560-H563, par
L. Parmentier |P. Tiiomas|. Travail soigné; résultats intéressants.
Documents et rapports de la Société paléontologique et archéo- 5
logique de Charleroi. T. 10 (1893). Urne cinéraire en plomb de l'époque
belgo-romaine trouvée à Fontaine- Valraont [D. Van Bastelaer]. Descrip-
tion. II Le cimetière belgo-romain de Gourcelle [D. Van Bastelaer]. Des-
cription de l'emplacement du cimetière et des objets trouvés.
Mémoires couronnés et autres Mémoires publiés par l'Académie lO
royale de Belgique. Collection in-8». T. 47 (1893). Euripide et Anaxagore
[L. ParmenlierJ. On ne peut révoquer en doute l'existence de relations
entre Euripide et Anaxagore, ni Finfluence du philosophe sur le poète.
L'auteur essaie de déterminer la part de cette influence dans les tragédies
d'Euripide : allusions à la personne d'Anaxagore, idées empruntées à celui- 15
ci, etc. % L'organisation de la cité athénienne et la réforme de Clisthènes
[U. Francotte]. Résumé des travaux modernes, avec quelques idées person-
nelles, particulièrement sur l'exercice des droits de citoyen et le rôle res-
pectif de la phratrie et du dôme après Clisthène.
Messager des sciences historiques. Année 189^, De la propriété fon- 20
cière dans la Grèce ancienne [Ad. D.]. Analyse du livre de P. Guiraud.
^ Une page de l'histoire intime de Rome : la Préture [J. Proost]. Résumé
populaire.
Muséon (Le). T. 12 (1893). ÉLu'des d'histoire lycienne [J. Imbert]. Com-
meniaire historique de deux inscriptions bilingues. ^^ T. 13 (1894). G. Ebers, 25
Antike Portraits [K. PiehlJ. Analyse.
Revue belge de numismatique. 49» année (1893). Numismatique
d'Edesse en Mésopotamie, 3* article <cf. R. des R. 17, 153, S2> (avec pli.)
[E. BabelonJ. Le monnayage royal d'Edesse cessa dans la dernière année du
régime de Caracalla, pour faire place au monnayage colonial, à légendes 30
grecques. Monnaies de Macrin et Diaduménien, Élagabale Alexandre
Sévère (à partir de son règne, Êdesse prend le titre de « Métropole »),
Maximin, Gordien le Pieux et Tranquilline. Restauration du trône des
Abgars. Fin du monnayage d'Edesse. ^If 50* année (1894). Britomartis, la
soi-disant Europe sur le platane de Gortyne (avec pli.) [J. Svoronos]. La 35
femme figurée sur les didrachmes de Gortyne n'est pas Europe, mais la
déesse Britomartis ; le prétendu platane est un chêne; l'aigle qui se trouve
à côté représente Minos-Zeus.
Revue de l'Instruction publique en Belgique. T. 37 (1894). 1" livr.
Grammaires et textes : aôsXçs ou àôsXçî? [J. Keelhofl"]. La plupart des gram- 40
maires donnent la forme ai5el<fe, tandis que dans les textes on lit àSeXçé. If
A propos d'un i'va âxêaTix6v [J. Keelhoffj. Emploi d'un tva à sens consécutif
dans un passage d'Athénagore et dans un passage de Plutarque. % La
valeur historique de la TIoXiTela 'Aô/ivacwv d'Aristote [J. Frederichs]. Résume
l'état de la question. % Note sur Salluste, Oratio Lepidi, 1 [P. Thomas]. 46
L'ablatif « melu vesiro » est un ablatif analogue à « spe », « opinione », etc.,
après un comparatif. 1[ L. Parmentier, Euripide et Anaxagore [J. Bidez].
Travail savant, ingénieux et original, plein de remarques neuves et d'aper-
çus suggestifs. L'auteur a victorieusement démontré qu'Euripide est bien
un disciple d'Anaxagore. U G. GURCIO, Studio su P. Papinio Stazio [P. Tho- BO
mas]. Bonne monographie, témoignant d'une grande sohriété de jugement.
*i F. Nengini, Quaestiones Terentianae, 1 et II [P. Thomas]. Les corrections
proposées sont sujettes à contestation. HH 2» livr. Malalas et Corippe
I''l2 1894. — 15ELGIOUE.
[P. Cumontji. Dans sa digression sur le cirque (In laud Justin., I, 3\^i et
suiv.), Gorippe s'est inspiré (l'un passage de la Chronique de Malalas
(p. 175 éd. Niebulir). ^ t'cro; et le génitif [J. Keelhofrj. Un exemple incontesté
de cette construction se trouve dans la Upznozix d'Alhénagore, p. 3 éd.
5 Schwartz. ^ A propos d'un passage de Lysias iRuttenl. Conserver dans
Lysias, Or., 9, la leçon >£y£t oti... Troir.a-etv, autorisée par des exemples ana-
logues. ^ P. FÉRON, Notions d'accentuation (jrecque [L. Preud'liomme].
Quelques critiques. ^^ 3« livr. V. Thumser, Hermann's Lehrbuch der grie-
chischen Anliquitulcn ; G. BtlSOLT, Die oriechischenUlaats-und Rechlsallerthumer
10 [H. Francotte]. L'ouvrage de Thumser se recommande par l'abondance des
renseignements, mais la méthode de l'auteur est sujette à certaines cri-
tiques. Celui de Busolt se distingue par la netteté, la clarté, la préci-
sion et l'exactitude. %% 4" livr. Quelques mots sur la grammaire grecque et
la critique des textes IJ. KeelholTJ. Montre par divers exemples qu'on a seu-
ls vent voulu corriger les textes en vertu de règles de syntaxe mal établies.
\ Paul Lejay, Morceaux choisis des Métamorphoses d'Ovide; Id., M. Annaei
Lucani de Bello civili liher primus [P. Thomas]. L'édition des Métamorphoses
est un livre classique fort recommandable ; celle du premier livre de Lu-
cain fournit, avec les éléments d'une explication approfondie, des rensei-
20 gnements nouveaux sur la critique du texte, mais elle porte des traces de
précipitation. T[ Emile Thomas, Cicéron, Verrines (Divinatio et 1. IV-V),
nouv. éd. [P. T.]. Cet excellent ouvrage n'a fait que gagner sous sa nouvelle
forme. ^ Th. Stangl, Bobiensia (sur les .scelles de Cicéron) [P. T.]. Remar-
quable par la méthode ; corrections heureuses. ^ J. Viteau, Élude sur le
25 fjrec du Nouveau Testament : syntaxe des propositions ; Id., De Eusehii Caesa-
riensis duplici opusculo Trspl twv èv IIa),aKTT!v^ (;.apTup-/i<7àvTa)v [F. G.] Le premier
ouvrage sera très utile; le rp. approuve les conclusions du second, f If
5" livr. C. Meissner, Petit traité des synonymes latins, trad. P. Altenhovkn
[J. Haust]. Utile, mais devrait être remanié. ^ G. Anrich, Das anlike Mys-
30 terienivesen in seinem Einftuss auf das Christenlum [L. Parmentier]. Le rp. loue
la conscience, l'érudition et la prudence de l'auteur ; il signale quelques
points qui auraient pu être plus développés. % U. von Wilamowitz-Moei.-
LENDORFF, Aristoteles und Alhen [II. Francotte]. L'auteur ne doute jamais de
lui-même et souvent il affirme plus qu'il ne démontre. Malgré ces défauts,
35 son livre est des plus instructifs. Analyse, mêlée d'objections, des princi-
pales questions traitées. ^ G. Setti, / mimi di Eroda ; G. Dalmeyda, Les
mimes d'Ilérondas ; R. Meister, Die Mimiamben des flerondas ; O. Crusius,
Die Mimiamben des Ilerondas ; P. RiSTELHUBER, Les inimes de flérodas [Ém.
BoisacqJ. La traduction de Setti est d'un tour aisé et agréable ; ce qu'il y
40 a de meilleur dans le travail de Dalmeyda, c'est l'introduction ; les ouvrages
de Meister et de Crusius sont du plus haut mérite ; Ristelhubcr n'est que
« le parasite » des deux philologues allemands. ^% 6« livr. Joan7iis Siobaci
Florilegium, lib. JII, éd. 0. IIense [P. Thomas]. L'éditeur s'est acquis un
titre durable à la reconnaissance des philologues. \ IL Blase, Gcschichtc
*î^ des Plusquamperfekts im Lalcinischen [P. Thomas]. Bien fait et intéressant.
f G. Lafaye, CaluUe cl ses modèles [P. Thomas]. L'auteur a su grouper et
coordonner habilement les recherches de ses devanciers, et surtout il a su
dominer la masse des détails et en dégager des idées générales.
P. Thomas.
NOHDISK TIDSSKRIFT FOR FILOLOGI. 143
DANEMARK
Rédacteur général : Johan Ludvio Heiberg.
Aarboeger for nordisk Oldkyndighed, t. VIII, 1893. La plastique des
tombeaux royaux du moyen-âge en Danemark [Jul. Lange]. Sur le tombeau
du roi Christophe II est représentée une scène du lai d'Aristote : le philo- lo
sophe portant Phyllis sur le dos. % Les lurs de l'âge de bronze [A. Hamme-
rich]. Voir plus loin.
Detkongelige danskeVidenskabernes Selskabs Skrifter, 6. Raekke,
historisk og fllosofisk Afdeling, t. I, 2« liv. 1893. Les Yak-LungLa-bractéates
[J. Japetus S. Steenstrup]. Veut prouver par des rapprochements très 15
étendus que les bractéates prétendus Scandinaves proviennent de la haute
Asie et d'une civilisation bouddhiste. L'animal qui y est représenté n'est
nullement fantastique; c'est le Yack (bos grunniens) de Thibet. Signale
les conséquences de cette hypothèse pour l'origine des runes.
Kort Udsigt over det philologisk-historiske Samfunds Virk- 20
somhed, années 38-40, 1894. L'ars amatoria d'Ovide au moyen-âge [E. Trojel].
Sur les traductions et remaniements français d'Ovide. Analyse de Andréas
Gapellanus de amore. 1[ La paix- de Théramène et les Trente [H. RaederJ.
Défend Théramène contre les calomnies de Xénophon et de Lysias. Les
Trente étaient une commission législative, qui avait comme but la resti- 25
tution de la uaTpto; TioXtxeta. ^ La topographie de l'Acropole d'après les
dernières fouilles [J. Forchhammer]. Combat l'hypothèse de Doerpfeld sur
la restitution du temple des Pisislratides ; l'opisthodome seul fut peut-être
reconstruit comme dépôt provisoire du trésor. ^ L'Hermès de Praxitèle sur
une monnaie d'Anchialos [A. N. Schwartz, traduit du russe par Th. Lange]. 30
Une monnaie de bronze, dont l'article donne deux reproductions, porte une
copie assez fidèle de ITIermès d'Olympie, qui confirme qu'Hermès tenait
dans la main droite des raisins, et qui est importante aussi pour la res-
tauration des jambes. La monnaie, qui porte au recto la tète de M. Aurelius
César, se trouve au muses de la Société des antiquités à Odessa. ^ La 3.5
langue roumaine [K. Sandfeld Jensenj. Aperçu des propriétés de cette
langue et de l'influence qu'ont exercée sur elle les langues voisines.
Mémoires des antiquaires du Nord. 1892. Les lurs de l'âge de bronze
(en français) [A. Hammerich]. Constate, que les tons des lurs répondent à
toutes les exigences d'une civilisation avancée comme la nôtre, f Systé- 40
matisation des trouvailles danoises de l'âge de fer (en français) [C. Neer-
gaard].
Nordisk Tidsskrilt for Filologi, 3« série, t. I. 1893. 3" livr. Les trois
premiers mimiambes d'Hérondas [N. Moellerj. Traduction danoise. H Sur
un passage d'Horace (en latin) [Jhs. Paulson]. Ars poët. vs. 45 est une 45
interpolation d'un lecteur de la même sorte que Catulle XIV vs. 24-26.
^ Andreaa Sunonis fUii Ilexaëmeron libri duodecim, nunc primum éd. M. Cl.
Gertz [H. Olrikj. Excellente édition, qui fait honneur à la solide érudition
et au soin infatigable de l'éditeur. ^[ Homeros' Odijsseia i urval och samman-
drag med inledning och foerklaringar af V. Knoes [H. Rafn]. Morceaux de 50
l'Odyssée bien choisis à l'usage des classes, introduction claire et instruc-
tive. \ Br. Keil, Die solonische Verfassung in Aristoteles Verfassungsgeschichte
Aihens (V. Blochl. Bonne contribution à l'exégèse d'une partie importante
144 1894. — DANEMARK.
du livre d'Aristote. ^ The sevenlh hook of the history of Thucydides. By R. A.
HoLDEN [K. Hude]. Donne tino nouvelle collation du cod. Britannicus
M, ms. insuffisamment connu jusqu'ici, mais qui n'a d'ailleurs qu'une
valeur secondaire. ^ Thucydides, hook II, by E. G. Marchant \K. IludeJ.
6 Donne comme la précédente édition une nouvelle collation de M. Dans la
critique, l'éditeur suit la méthode de Rutherford, qu'on ne peut que
désapprouver. %% /»« livr. Sur deux passages de Pindare (en latin) [A. B.
Drachmann]. Interprétation de Pylh. VIII, 55 sqq. et IX, 76 sqq. Il faut
reconnaître que le poète, sans rapport à son thème, a exprimé ses scnti-
10 ments subjectifs, ce qui nous étonne, mais qui s'explique par l'origine de
ce genre de poésie. ^ Sculptures de Parthénon à Copenhague |F. BeckeltJ.
S'occupe des deux têtes d'un métope apportées à Copenhague en 1088;
elles sont remarquables par la tentative d'exprimer l'émotion, surtout par
la bouche demi-ouverte. Étude sur ce motif dans l'art de transition.
*5 î A. SCHEINDLER, Laleinische Schulgrammalik fuer die oeslerreichischcn Gymna-
sien [II. Rafn]. Simplifiée; quelques critiques de détail. ^ R. IIbinzk,
Xenokrates, [H. Hoefi'dingl. Autant qu'on en peut juger d'après le peu qu'on
sait de lui, la philosophie mystique de Xénocrate a été d'une grande
importance pour le développement de la philosophie dans les derniers
20 siècles de l'antiquité. \ Andreae Capellani de amore libri très, rec. E. Trojbl
[II. K. SoeUoft-Jensen]. Bon texte, mais il reste encore des problèmes à
résoudre. If O. FrOEHDE, Die Anfangsgruende der roemischen Grammalik[C. i].
Contribution remarquable au classement des doctrines des grammairiens
romains. ^ Herondae Mimiambi éd. 0. Crusius; et 0. Crusius, Unlersuchungen
26 zu den Mimiamben des Herondas [A. B. Drachmann] (en allemand). Beaucoup
d'érudition, quelquefois un peu déplacée. Le « nescire fateri » est à re-
commander à l'auteur. Dans ses suppléments, on rencontre des fautes
contre la grammaire. Contributions à l'interprétation de I, 20, 42; II, 44, 84;
III, G8, 89-92; IV, 60, 73; V, 41, 50; VI, 34.
30 ^^ T. II. 1893-94. 1» liv. Sur quelques formes homériques [J. E. Hylén]
(en suédois). Christ a tort en affirmant que r,r|V, |xàvT-/-|Oç, -^ilMt;, iJLaxeoy|X£vov,
StScôaw, v^iov, oij5dv soient produits d'une fausse analogie et propres à l'Odyssée;
vov et StSwTw sont légitimes, (xâvxrjoç douteux, |j.a7£o-j(j.svov et oùSf^v sont dus
à des considérations purement métriques, -J^yiv et -^Dmç, se trouvent aussi
35 dans l'Iliade. C'est aussi sans raison que Christ dans l'Iliade veut lire
partout x«iiXoç. Discussion des formes aTreto, oou, xpâ-rEaçs et des subjonctifs
a)>r,Tai et ^xpécpsTat, qu'il faut retenir avec les mss. % Sur Cicéron, de divina-
lione [V. ThoresenJ (en latin). Corrections d'une trentaine de i)ages. ^ Sur
Thucydide [K. Hude] (en latin). I, 118, 2TdvôeTbv7r($X£[iov=:Tbv7t()).£[j.ov, ÔçèYsveTo
40 o6e ô 7rô)vS|xo?. V, 45, 2, lire àvTiXéyoJV au lieu de àvTiXÉYEtv. \ Gaston Paris,
L'altération romane du c latin fKr. N.] (en français). On retrouve dans ce
mémoire toutes les qualités du maître. % P. Oestbye, Die Schrifi vom Siaat
der Athener und die uttische Ephebie [K. Hude]. Défend avec succès l'authenticité
de la Ho/tTsia 'A6y)V7fwv et s'occupe spécialement de la transformation de
45 l'ephébie. ^ H. Stein, Stùcke aus Thukydides, deutsch mit Anmerkungen
[K. Ilude] (en allemand). Traduction de II, 34-46 et 47-54. Des conjectures
de l'auteur la plupart ont peu de vraisemblance, t Forhandtinger paa dci
fjerde nordiskc Filologmoede |K. Ilude|. Noté. ^ Symbolac Pragenses [K. H.].
Noté. H^ 2" livr. Sur Platon, Criton 44 d [C. P. Christensen SchuiidtJ. Prouve
'M par un très grand nombre de rapprochements, que gf|Xa ne doit pas être
changé en S/]Xor. % Sur Tacite [K. Hude| (en latin). Annal. VI, 51, lire pros-
perior au lieu de prosperiore ou plutôt rumore au lieu de amore. If Apollo-
nius Pergaeus éd. Hbiberq [H. G. Zenthen]. Bonne édition faite avec les
NORDISK TIDSSKRIFT FOR FILOLOGI. 145
connaissances nécessaires des mathématiques. Les grands mathématiciens
grecs ont encore aujourd'hui comme aux temps de la renaissance une
v;deur très réelle pour le mathématicien. ^ Arisiotle's ConsliiuHon of Aihens,
by Sandys [K. Ilude] (en anglais). Excellent et riche commentaire qui fait
honneur à la philologie anglaise. Discussion de quelques passages du 5
texte. ^ IIUDK, Korlfatlet Ilaandbog in den gracske Syntax [II. RafnJ. Très
bonne méthode pour l'enseignement du grec. 1% 3" livr. Sur Prudence
[J. Bergman] (en latin). Cathemer. 3, 18, lire vera au lieu de verba, 9.
17 pri/niplasti, 0, TO dissolubilis (avec le meilleur ms.), Peristeph. 14, 63 04
ira... cruentus. 1[ Sur Horace [Johs. Paulson] (en latin). Discussion de Pars ^<>
poët. vs. 29, où il faut ponctuer : qui variare cupit —rem prodigialiter unam!
— ^ Pigen fra Aethiopien, graesk Roman af IJeliodoros, oversat af Chris-
tensen Sghmidt [E. Trojel]. Traduction danoise du roman d'IIéliodore, faite
avec goût et qui se lit avec plaisir, aussi vu l'influence qu'a exercée
autrefois ce genre de la littérature grecque sur les littératures modernes. 15
^ Ciceronis epislularum hbvi sedccim, cd. Mendiîlssohn [G. Goergensen].
Donne d'une manière satisfaisante les matériaux pour l'établissement du
texte. ^ Jebb, Homer [G. Brunn]. A recommander chaudement aux étu-
diants de philologie; le chapitre II est iusufTisant. ^ Kaibel, Siil und Tcxl
der IIo),iT£ca 'Aûvivaîwv des Aristoleles [K. Ilude] (eu allemand.) La pre- 20
mière partie est la mieux réussie, riche en remarques fines et savantes.
Discussion critique de la seconde partie. % Ussing, Graesk og romersk Metrik
[K. Mikkelsen]. Rendra des services aux étudiants, bien qu'on ne puisse
partager partout les vues de Paùteur. ^f 4» livr. La dramaturgie d'Eschyle
[A. B. Drachmann]. A propos du livre de Righter, Zur Dramaturgie des 25
Aeschylus, dont il faut reconnaître le bon sens dans la critique négative et
Panalysc des détails, mais à qui le sens de Pensemble l'ait défaut, l'auteur
donne les lignes fondamentales d'une caractéristique du grand poète. Pour
lui, comme pour Homère et Hérodote, la chose principale est l'action, les
événements ; les caractères ne l'intéressent qu'en seconde ligne, étant 30
donnés en partie par le mythe. Généralement il n'y a pas dans ses tragédies
de caractéristique individuelle, excepté Prométhée, dont le caractère réfor-
mateur et progressiste si prononce peut être utilisé pour la caractéristique
d'Eschyle lui-môme. Ses conceptions gigantesques surpassent de beaucoup
les moyens dramatiques, dont il dispose ; de là des disproportions, qu'on 35
rencontre partout, aussi dans son langage. D'une part, il se laisse entraîner
naïvement par le récit du mythe, d'autre part l'ancienne objectivité est sou-
vent croisée par la réflexion profonde et mûre, qui chez lui s'adjoint sans
difûculté âl.'ancienne manière de voir. ^ Sur Tacite [K. Ilude] (en latin.)
Annal. I, 33, lire iniqua au lieu de iniquae. % Gantor, l^orlesungen ueber 40
Geschichtc der Malhemalik 1 , 2» édition [H. G. Zenthen]. Excellent manuel,
où sont réunis tous les faits connus et tous les résultats des recherches
modernes ; mais l'auteur n'a pas eu le temps nécessaire pour pénétrer dans
la pensée des grands mathématiciens grecs, surtout d'Apollonius, f Studier
fra Sprog- og Oldlidsforskning , udgivne af del p/nlologisk-liisloriske Sam f und 45
I-III [K. Hude]. Compte rendu de cette oeuvre de vulgarisation bien dirigée
par le président de la Société philologique.
^11 1. III, 1891. 1'° et 2* livr. La conduplicatio [G. JoergensenJ. Quelques
exemples grecs de cette figure de rhétorique.^ Sur le 4» mimiambe d'Hérondas
[J. E. Hylén] (en latin). Discussion d'une dizaine de passages. H Sur Héro- 50
dote [J. L. Heiberg] (en latin). VII, 139 lire xa^:' à[A?6T£pa au lieu de in' à\i<f6-
TEpa, 171 w(jx£ au lieu de 'é<TZt, VIII, 60, 1 «ixa U au lieu de a[j.a yâp, 88 àuô
xo'jTwv aÙTwv au lieu de à. t. ay-n^v, IX, 55 ou xw au lieu de où' xwi;. Remarques
R. DE l'HiLOL. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 10.
146 1894. — DANEMARK.
sur la contradiction dans Yll, 53 et 56, sur le fragment d'un hexamètre
dans VIII, 26 et sur la construction xà; oielOâ^xoLi; y_pf^'^, VllI, 129. ^ Sur Plu-
tarquc [Jhs Paulson] (en latin). Non posse suaviter vivi sec. Epicurum XIII,
7 (1096 B) il faut lire -q v)xw oXox; au lieu de -q yo\>^ o >,adc. ^ SamWiDK, Lako-
6 nisdie Kidle [Ghr. Blinkenberg]. Méritoire comme collection des matériaux,
non seulement pour les cultes lacédémoniens, mais pour la religion grecque
en général; mais les raisonnements de l'auteur laissent à désirer. Quelques
critiques de détail. % J. La Roche, Ilomerischc. Unlersuchungen [V. KnoesJ
(en latin). Compte rendu mêlé de critiques. La partie la plus intéressante
10 est « un chapitre de syntaxe homérique ». t M. Neumann, Eusiathios als
krilische Quelle fuer den lliastex [V. Knoes](en latin). Beaucoup d'application.
Contribution utile à l'exploration des commentaires d'Eustathios, mais peu
de nouveau. % L. Jeep, Zur Geschichle der Lehre von den Rcdclheilen bei den
lateinischen Grammatikcrn [C. J.]. Détails intéressants.^ Pauli Manulii epislu-
15 lae selectae, éd. M. Fickelscherer [C. J.]. n'est pas sans intérêt pour qui
veut connaître le grand humaniste. T Caesaris commentarii ex rec. B. KuE-
BLERi [Jhs. Forchhammer] (en latin), La question de savoir lequel des deux
groupes des mss doit être préféré est encore bien douteuse. Discussion et
corrections d'une série depassages.il FestskrifltilVilhelmThomsen fra Disciple
20 [pour la philologie classique : Jhs Paulson]. Compte rendu des sept contri-
butions qui appartiennent à la philologie classique (IIude, Observations
sur Thucydide ; Oestrup, Remarques topographiques sur l'Anabase de Xéno-
phon; IlEiBERG, contributions à la biographie de George Valla;KiNCH, Les
colonies grecques dans la péninsule macédonienne; Joergensen, sur l'u-
25 sage du présent en latin; Besthorn, Aristote et les grammairiens arabes;
Drachmann, faute et némésis chez Eschyle). If Sur Platon [G. Joergensen].
Apologie 22 A lire xaxavD.EYxxo; au lieu de xal âv£),£Y-/.To;.
Nyt Tidsskrift for Mathematik 1893. 1" pnrlie. Le développement
des mathématiques et le progrès de la culture [ J. Extrait du discours du
30 prof. Lampe à Berlin prononcé en 1893. tH 2« partie. Zenthen, Forelaesning
over MaUieinalikens Historié [C. GirclJ. Compte rendu de cette contribution
importante à l'histoire des mathématiques, qu'il faut recommander aux
futurs professeurs de mathématiques dans les classes. % Codex Leidensis
399, i, edd. Besthorn et Heiberg [C. J.]. Utile.
36 Oversigt over det kongelige danske Videnskabernes Selskabs
Forhandlinger 1893. 2^ liv. Les plaques d'argent trouvées à Gundestrup
[Japetus Sleenstrup]. L'ornementation des plaques prouve leur provenance
d'Asie et d'une culture bouddhiste. Elles n'ont pas formé une coupe, mais
décoré une colonne dans 'un temple bouddhiste. ^ Sur la signification
40 traditionnelle du mot géométrique [II. G. Zenthen] (eu français.) On ne
saurait mieux caractériser la distinction établie par les anciens grecs entre
les catégories géométrique et arithmétique qu'en disant, avec Regiomon-
tunus, que la science des quantités se divise en la géométrie et l'arithmé-
tique, suivant que la quantité traitée est continue ou numérique.
45. *^\ 1894. 2° livr. Développement de la colonne grecque [G. L. UssiugJ (en
français, avec une planche.) La colon ue mycénienne peut bien être la mère
de la colonne dorique; le changement a commencé à Mycènes même. L'ar-
chitecture dorique atteint sa perfection à Athènes durant le 5" siècle, dont
le goût exquis n'a pas toléré une décoration de l'échiné puissante; son
50 contour élégant et le jeu de l'ombre offraient assez de beauté. Quelques
siècles plus tard l'echine est réduite à une dimension très faible. L'archi-
tecture ionique est indépendante de la dorique, et elle n'est pas plus récente.
Le plus ancien chapiteau ionique est celui qu'on a appelé éolien, parce
THE AMERICAN JOURNAL OF PHILOLOGY. 147
qu'il a été trouvé dans l'île de Lesbos et à Néandrie. Mais cette forme pri-
mitive se réduit successivement à une forme plus simple. Le chapiteau
ionique do Phigalie, malgré Pausanias, date plutôt du 4e siècle que du
siècle d'Ictiuus. Le chapiteau corinthien peut bien dater de la fin du 5" siècle;
ce sont les Grecs, qui ont introduit celte imitation de la nature vivante.
On peut étudier les modifications du chapiteau corinthien, dont le premier
exemple est celui du tholos d'Épidaure (4» siècle), au gymnase de Ptolémée
(3* siècle) et au temple de Jupiter Olympien à Athènes (2e siècle.)
J. L. IlEIBERG.
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD
Rédacteur général : J. Keelhoff.
10
IB
The american journal of philology. Vol. XV, 1 (n» S7). La Satura
dramatique et la comédie ancienne à Rome [George L. Hendrickson]. Il
y a un parallélisme bien plus étroit que Léo ne semble l'avoir pensé
entre T. Live VII. 2 et la Poétique d'Aristote. Les Saturae de Livius, la 20
Satura d'Euanthius dans le De Comoedia et la Satura de Naevius ne
sont que les désignations romaines d'un genre littéraire analogue
à l'ancienne comédie attique. Il y a aussi des relations entre ce que dit
T. Live, Horace ep. II. \. 145-100 et entre Horace et Aristote If. Collation de
la vieille version arménienne des Lois de Platon, livres V et VI [F. C. Gony- 25
beare] suite; cf. R. d. R. XVIII, 154.32. If Qui est l'auteur des deux discours
pour Leptine attribués à Aristide? [J. E. IlarryJ. Morelli avait raison quand
il attribuait ces discours à Aristide. G'est à tort que Fossen 1841 a prétendu
le contraire et que Schmid admet ses conclusions; l'étude de la langue le
prouve. K Cic. Tusc. I 18-19 [Edwin W. Fay] interprète le passage tel qu'il 30
est donné par les mss, sans admettre aucune des conjectures proposées.
^ Gorrigenda à l'édition d'Horace de Wickham [Andrev F. West] liste
d'erreurs typographiques. \ Comellii Taciti Dialogus de oraloribus. A revised lext
wilh introductorif essays and critical and explanalory notes by W. Peterson.
Oxford 1893 [Chas. E. Bennett] fait avec trop de précipitation. ^ Plaionsiu- 35
dien von Ferdinand IIorn, Wien 1893 et Plaio and Plaionism by Walter
Pater, New York 1893 [B. L. Gildersleeve]. D'après Horn, Zeller a montré
que la statistique grammaticale ne peut donner de résultats pour la classi-
fication des dialogues; la méthode de Schleiermacher était lu bonne, mais
son point de départ était faux. Horn propose un nouveau canon que Gilder- 40 •,
sleeve ne discute pas; la question étant insoluble " the language is eUisive,
the subject is elusive and the aulhor is a Proteus when he is not a mime".
Pater étudie dans Platon plutôt le poète que le penseur, mais on ne saurait
séparer le poète du philosophe; malheureusement le livre est mal écrit et
l'auteur fait trop souvent mauvais ménage avec la grammaire grecque. 45
^ Brief mention [B. L. Gildersleeve]. The eight book of Thukydides de Goodhart
n'est heureusement pas influencé par les théories de Rutherford, mais
l'auteur confond trop souvent avec l'acribie philologique le " nodum in
scirpo quaerere ". Les Moods and tenses in New Testament greek de Burton
laissent à désirer tant sous le rapport. du plan que de l'exécution. Dans 60
Growth and influence of classical greck poelry, Jebb a dit des choses excel-
lentes d'une manière excellente, f Lettre de M. Hazzidakis, président du
Syllogue de Candie, demandant l'intervention des institutions savantes alin
148 189''l. — ÉTATS-UNIS DE l'AMÉUIQUE DU NORD.
de parfaire la somme de 10000 francs, nécessaire pour mettre en sûreté
l'inscriptiou de Gortyne. En échange d'une souscription de 2o livres, un
moulage sera envoyé sans frais jusqu'à Bilndisi, Trieste, Gênes ou Marseille.
If 2 (n" 58). Le prohibitif latin, f" partie !II. G. ElmerJ. Si on ne tient
5 pas compte des lettres, ne avec la 2'^» personne du subjonctif parfait ne se
trouve ni en poésie ni en prose pendant la période Cicéronienne, sauf dans
sept passages des dialogues de Cicéron où règne le ton de la conversation.
Il n'y a pas de raison pour maintenir la règle que ne avec le présent est
employé dans les défenses générales, tandis que ne avec le parfait du sub-
10 jonctif s'adresse spécialement à une personne déterminée. En eflet, ne avec
le présent du subjonctif s'adresse souvent à des personnes déterminées,
tandis que les défenses générales sont presque toujours exprimées par la
3"" personne, par exemple ne quis putet, ou parla périphrase cavendum est
ne. Cicéron se sert de préférence de noli avec l'infinitif, ou de vide, cave,
16 quaeso, etc., avec le présent du subjonctif. | Sur les archaïsmes notés par
Servius dans son commentaire de Virgile [R. B. Steele]. Tenant compte de
la distinction entre le " Servius abrégé " et les •' Scholies de Daniel "
l'auteur étudie les archaïsmes et les classe grammaticalement. | The cpisile
of St. James : the greek lexl, with introduction, noies and comments by Joseph
20 B. Mayor 1802 [J. H. Tayer]. Bon malgré des imperfections. | Quaesliones
maximianae von Brôring 1893 [R. Ellis] a le mérite d'attirer l'attention sur
le ms. d'Eton, mais ne fait pas faire un grand pas à la critique de cet auteur.
I Brief mention [B. L. Gildersleevo). Morgan a publié à Boston une excel-
lente traduction avec notes et gravures du Traité de Vèquitation de Xénophon.
25 H Walter Robert-Tornow a écrit un livre des plus instructifs De apium
mellisque apud velercs signifîcalione et syinbolica et mythologica. Berlin. | The
Wasps of Arislophanes by Merry a le tort, comme les autres éditions de là
collection, de négliger complètement le côté artistique du drame; or, Aris-
tophane, c'est de l'art, c'est de la poésie, et il doit être interprété comme
30 tel. I Nécrologie : le prochain numéro publiera une étude sur W. D. Whitney.
m 3 (n» 59). Biographie de W. Dwight Whitney [Thomas Day Seymour].
I Le prohibitif latin 2^ partie [IL G. Elmer]. Neque (nec) suivi du parfait
du subjonctif. Les propositions introduites par nec précédé d'une propo-
sition en ut, n'ont jamais dans Cicéron le sens final comme on le croit, ce
3B sont proprement des propositions consécutives. Dans d'autres cas nec et le
parfait du subjonctif a la valeur d'un subjonctif potentiel. % Corrections et
additions au lexique de Lewis and Short [Frank G. Moore]. If Notes sur
Plante, Térence et Horace [Andrew F. West]. Rudens 490 « Hercule » n'est pas
une allusion à un mythe perdu, c'est le nom d'un richard. Le fragment
40 75 éd. Winter fait allusion aux opinions politiques de Plante. Le vers 5Î2
du Trinumraus est rapproché des paroles suivantes de Caton citées par
Varrun : educit obstetrix, educat nutrix, instituit paedagogus, docel
magister. Le vers 342 de l'Heautont. est comparé à la traduction qu'en
donne Ben Jonson dans son Masque of Oberon. Dans les Odes 1. 17. 20
45 vitream réunit les idées de brillant et de fragile. Du mot arper, Satires II.
6. 79 rapprochez Piaule, Captifs 188. De l'épître I. I. vers 2 , rapprochez
Andrienne V. 91. Des mots dicenda tacenda Epîlre 7. I. vers 72 rapprochez
le fandis tacenda de Martianus Capella, dans le De Nuptiis Philologiae et
Mercurii. | Stichus by G. A. Fennell et Epidicus by J. H. Gray. Cambridge
60 [E. W. Fay]. Les manuscrits sont un guide plus sûr que les théories de la
métrique, t Brief mention [B. L. Gildersleevej. Dans les Transactions de
l'Am. Phil. Ass. 1870 p. 7. l'éditeur avait introduit le mot « anticipatory »
en limitant son application aux conditions introduites par èâv. Des travaux
CORNELL STUDIES IN CLA.SSICAL PHILOLOGY. 149
récents, tels que ceux de Haie sur l'anticipatory subjunctive ramènent
la confusion contre laquelle Gildersleeve protestait. < cf. R. d. R. 2,
226-227, 45 sq. >
^f 4 (n» 60). Notes critiques sur les Lois de Platon L. IV-VI [W. R. Paton].
Cherche à confirmer la valeur attribuée par Conybeare au texte arménien 5
< cf. R. d. R. XVIII. 154. 32. > ^ Conjectures nouvelles sur le Ciris
[R. Ellis]. Notes justiflant le texte préparé par l'auteur pour le Corpus
poetarum latinorum de Postgate. ^ Corrections et additions à la Syntaxe
latine de Schmalz (^Wilfred P. MustardJ. The Soimds and inflexions of the
greek dialccts. lonic, by H. W. Smyth [Hanns Oertel]. Fournit une base 10
solide à ceux qui étudient les textes ioniens au point de vue critique.
Beaucoup do soin et d'acribie. ^ Li odi di Pindaro, dichiarate e Iradolte da
Giuseppe FraCCAROLI. Verona 1894. Uber die Wichligkeit, die gegenwartigen
Richtimgen und die Aufgaben dcv Pindar-Studien, von |Hugo JURENKA. Wien
1893. Novae leclioneu Pindaricae. Scripsil Hugo JuRENKA. Wiener studien IX 16
[B. L. Gildersleeve]. Savante et spirituelle analyse : le livre de Fraccaroli
est excellent malgré quelques réserves; Jurenka est de l'école de Drach-
inann, c'est-à-rlire de celle qui constitue un recul sur les travaux modernes;
on ne peut louer ses conjectures. | Brief mention [B. L. Gildersleeve'.
Inaugural lecture on the fables of Phaedrus by R. Ellis. Espérons que ce n'est 20
que l'introduction d'une édition qui nous révélera un Phèdre nouveau.
^ Il n'y a pas de dilTérence pour le sens entre xpoTîw et xp^Ttov. D'après les
recherches de E. B. T. Spencer, on ne trouve l'expression ni dans Homère
ni dans Hésiode. On la trouve d'abord dans les poètes lyriques comme
terme de musique, et bientôt après apparaît l'usage adverbial. Dans la 26
poésie lyrique, il est employé huit fois comme substantif, quatre fois
comme adverbe ; dans Eschyle, huit fois comme substantif, 16 fois comme
adverbe; dans Isocrale une fois comme nom, soixante-treize fois comme
adverbe; dansEschine dix-neuf fois comme adverbe et dix-huit fois comme
substantif. Le pluriel est si rarement employé adverbialement qu'on peut 30
le négliger. Dans les lyriques, les tragiques, Aristophane, Hérodote, Thu-
cydideet les orateurs, on trouve 228 fois TpÔTtfp, dont 213 cas dansisocrate, et
334 exemples de xpÔTrov, dont 283 appartiennent à Isocrate et à ses succes-
seurs. C'est donc l'accusatif qui est préféré. If Les Sélections from Strabo de
TozER sont bons ; encore que les notes sur la langue soient trop rares et les 35
extraits un peu courts. ^ Les Studi italiani di filologia classica sont à recom-
mander. ^ Le Vocabulariurn lurisprudentiae romanae de Gradewitz KÛBLBR
et SCHULTZH (Berlin) mérite une attention particulière. If I-'éditeur rapporte
les paroles par Icsquelle?, en 1876, il expliquait ce qu'il entendait par
« anticipatory » et exprime à nouveau ses regrets de l'usage qu'en a fait 40
M. W. G. Haie. J. Keelhoff.
Cornell Studies in classical Philology. N» 3. Le culte d'Asklepios
[Alice Walton]. Asklepios n'est cité que trois fois dans l'Iliade, et pas du
tout dans l'Odyssée. Postérieurement à Homère, A. se caractérise comme
une divinité chthonienno (les songes, les serpents). Distinctions à établiras
suivant les temps et les lieux. — Les sanctuaires d'Asklepios : particula-
rités qui les distinguaient des autres temples. Personnel du temple : prêtres
et serviteurs. Le traitement des malades dans les Asklepieia était, suivant
les localités, l'afTaire surtout du prêtre ou surtout du médecin : certains
temples étaient de véritables hôpitaux. Mnis à l'origine l'essentiel était la 50
consultation révélée en songe par Asklepios. — Cérémonies publiques du
culte d'Asklepios; rapport de ces fêtes avec les fêtes d'Eleusis. Cérémonies
privées : rites observés par les malades. — Liste des épithètes d'Asklepios
150 189''l. — ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUK DU NORD.
avec renvois aux textes. Bibliographie (textes et inscriptions). Liste des
localités où ont été relevées des traces du culte d'Asklepios. ^f N" /i. La
constitution athénienne [Georges Willis Botsford]. < Analysé dans le
" Bulletin bibliographique " de la Revue de Philologie, t. XIX, p. 9^i.>
Transactions of the American philological Association. Vol. 24. I,a
correction scientifique des textes classiques [E. A. Sonnenschein]. Méthode
applicable à la critique des textes : les exemples sont pris chez Plante,
classiflcalion des mss, usage des deux recensions et des témoignages de
<Q grammairiens. Utilité de la métrique, mais danger des corrections fondées
sur un système de métrique à priori. ^ Règles de la recherche étymolo-
gique [Michel Bréal]. Se mettre en garde contre les restitutions hasardées
de prototypes indo-européens créés de façon à comprendre tous les éléments
divers qui se trouvent dans les formes historiquement constatées; i»e pas
iSt sacrifier à une phonétique trop rigoureuse des rapprochements évidents
pour le sens, qui deviendront évidents pour la forme par le progrès môme
de la phonétique. La méconnaissance de certains suffixes a produit des
étymologies insoutenables comme celle de .breuiler par breue iter. Un autre
danger est d'identifier deux mots ayant quelque ressemblance matérielle,
20 mais dont le sens, à peu près le même en apparence, est fort différent, si
on suit en détail leur développement sémantique. Importance des mots
empruntés ou des mots imités d'une langue dans une autre. ^ Un problème
d'apophonie indo-européenne [Wilhclm StreitbergJ. Dans une série de
formes alternantes de voyelles brèves s'intercalent des formes à voyelles
2& longues d'origine évidemment postérieure. P. ex. : pêd, pôd, à côté de pëd,
pôd. Streitberg explique ces allongements par la loi suivante : La dispa-
rition d'une Syllabe atone entraîne une modification de la syllabe précé-
dente, qui devient circonflexe si elle était longue, longue si elle était brève.
Nombreux exemples, t L obscur et l clair en latin [Ilermann Osthoff].
30 el primitif devient en latin ol (ul) s'il était suivi immédiatement d'un a, o,
u primitif. Ex. ri" oliua (è),atFa), olor (è),wpio;) ; 2° el reste devant c, i
(celeber), Le changement de el en ol est postérieur à la plantation de
l'olivier (173 V. C). Ces traitements différents ne peuvent s'expliquer que
par la nature différente de / (vélaire ou palatale), suivant les voyelles qui
35 l'accompagnent. Exemples de conservation de el devant i consonne ou
devant double / ; changement de el en ol {ul) devant toute autre consonne.
Osthoff fait remarquer que la plupart de ces faits avaient déjà été étudiés
et expliqués par Louis Ilavet, Mém. Soc. Ling., t. V. f Sur la morale impli-
cite et la psychologie de Thucydide [Paul Shorey]. L'idée fondamentale de
40 r « ethical positivisra » de Thucydide, bien que n'étant exprimée directe-
ment nulle part, est que la nature humaine reste toujours essentiellement
la même et qu'elle ne peut être modifiée d'une façon durable par les
conventions artificielles de la loi ou de la religion. Quant à sou « intellec-
tualism », il apparaît dons sa constante préoccupation du rôle joué dans
45 la vie humaine par la raison consciente et calculatrice. On peut retrouver
dans son vocabulaire et dans son style les effets de ces idées maîtresses.
Il est certain, d'ailleurs, que la rhétorique du temps a beaucoup influé sur
lui, et on ne saurait, d'autre part, lui imputer la responsabilité des récits
de trahison et d'abus de la force que son sujet môme l'obligeait à traiter ;
50 mais on ne peut dire que dans ces récits il ait montré assez de pitié ou de
généreuse indignation. ^ « Extended » et « remote » délibératif en grec
[William Gardner IlaleJ. <Analysé dans le Bulletin bibliographique de la
Revue, octobre \H'J[\. > tif Compte rendu des séances de l'Association et
I
TRANSACTIONS OF THE AMERICAN PHILOLOGICAL ASSOCIATION. 151
analyse des communications : Les prohibitions latines [II. c Elmer],
<Amer. Journal of Phi)., 15, 2 et 3.> % Sur Tinterprétation de « satura »
(T. L., 7, 2) [Georges L. IlendricksonJ. Comparer American Journal of
Philology, 15, 1>. If Solution de quelques problèmes relatifs au Dialogue
des orateurs [Alfred fludeman]. Le Dialogue ne peut avoir été écrit sous le 6
règne de Domitien ni plus tard. ^ Sur Plante, Capt. ^42 [W. S, Scarbo-
rough]. " Hoc inuentuin inueni " ne doit pas être modifié. " llunc "
désigne Philopolemus. ^ Démocratie et éducation | William Gardner Ilale].
Sur l'enseignement secondaire et supérieur aux États-Unis. « The picture
I hâve drawn has been a dark one. But... \ve are, unless signs fail, at the lO
threshold of a timo of rapide advances. » ^ Rapports entre les philosophies
grecque et indienne [Garbe]. Nombreuses ressemblances entre divers sys-
tèmes philosophiques grecs et indiens ; mais on peut supposer qu'il y a là
une simple coïncidence, bien que G. tende à croire que ces systèmes
viennent de l'Inde par l'intermédiaire de la Perse. Pour le système de 15
P.ythagore, il n'est pas douteux qu'il vienne de l'Inde chez les Grecs (par
le même intermédiaire), avec des altérations dues à une intelligence impar-
faite des sources. Il suppose un substratum qui manque chez les Grecs,
tandis qu'il s'explique parfaitement par la vie intellectuelle de l'Inde.
Autre influence indienne : le gnosticisme et le néo-platonisme (en parti- 20
culicr la conception du ).ôyoç (vAc), venue à une époque très ancienne de
l'Inde en Grèce. ^ Quelques problèmes de la syntaxe grecque [Basil
L. Gilderslceve]. Considérations générales. Abus de la statistique dans
les questions de syntaxe. Il ne faut pas chercher dans le grec seule-
ment une langue, mais aussi une forme de littérature. ^ Sur les origines 25
des déterrainotifs de racines [Maurice BloomfieldJ. Ce travail a pour point
de Jépart l'article du uième auteur dans Amer. J. of Phil. vol. 12 <R.
d. 1»., 16, 204, 3'4>. Les vues ordinaires sur l'origine des déterminatifs de
racines doivent être modifiées ; ils sont dus moins à une agglutination
qu'à une assimilation partielle avec des mots de même nature séman- 30
tique. 5 Le langage du droit [Herbert L. Basker]. Traite uniquement
de l'anglais. ^ Notes critiques sur certains p?ssages de Sophocle (Philoc-
tètc et Antigone) [M. L. Earle]. Phil. 43, lire : çopSr,v èo-rtv èïeXrjXuôwç.
Phil. o't-57, lire : ^iXo-a-t^to-j o-xotieïv... SÔAoto-iv (Gedicke) iY.Y.lé'lzii lôyiav o-av
S' (Nauck) èpwxaï... o\)y\ xpuTTTÉov (Nauck). Phil, 567, lire : vj pour wç. Phil. 35
901-90'-, lire : ayeiv vewç 'ém ; ...àU' o-J Çévov xt (toS etc.). Phil. 917, lire :
o-'iiot, xl cpwveti;. Phil, 991, corr. )iY£tv en eirr,. Ant. 86, corr. o'ijloi en (Arj (lot.
Ant. 404, lire : ov o-ù toûto Spîv. Ant. 417, lire : ôtx6a; oypavoO. Ant. 478, lire :
B-jnpmii au lieu de iv.Tiélzi. Ant. 1002, lire : p£go(pgapw|j(.£vo-jç. If Quelques
suggestions dérivées d'une comparaison des histoires de Thucydide et de 40
Procope [W. II, Parks]. Comparaison entre les deux écrivains. ^ " Fasti-
giuui " chiz Pline, H. N., 35, 152 [Ilarold N. Fowler]. <Publié dans Ame-
rican Journal of Archaelogy, vol. 8.> If Sur quelques tablettes de cire de
la Bibliothèque universitaire de Leyde [Harold N. Fowler]. Ce sont sept
tablettes provenant de Palrayre. Elles contiennent un vers d'Hésiode, et 45
des fables de Bijbrius. % IIspOTÉrsia et termes apparentés dans la Poétique
d'Aristote flloralio M. ReynoldsJ. Critique des différentes interprétations
usuelles de ce ijom. HEptuÉTeia n'est pas synonyme de [isTâêafft;, ce
dernier étant applicable à toute action tragique, simple ou complexe,
tandis que n. n'est applicable qu'à certaines actions complexes. Le mot tt. 50
peut désigner les moyens particuliers de transition ; la péripétie consiste
en un acte spécial qui produit des conséquences imprévues pour l'agent ;
enfin, elle doit exciter la surprise par son caractère soudain et par le rcvi-
.152 1894. — FRANCE.
rement complet qu'elle produit. % Le balancement des périodes de Glcéron
[W. B. Owen].. Élude des groupements symétriques d'idées et de syno-
nymes, en particulier dans le livre I du De Oralore. % Varron et Chrysippe,
sources de Tacite [Alfred Gudeman]. Le Dialogue des Orateurs présente
5 des ressemblances remarquables avec Ps. Plutarque uspl TraiSwv à^wy?,;,
imité de Chrysippe. Les emprunts de Tacite ont pu être faits soit directe-
ment à Chrysippe, soi t par l'intermédiaire de Varron, " De liberis educandis ".
^ La racine indo-européenne stâ " se tenir debout " en italique [Cari D.
13uckl. Rapport avec les formes des langues congénères. ^ Les noms grecs
10 en -cç, -t'ooç [Benjamin Ide WheelerJ. Conteste l'existence d'un prototype
indo-européen direct pour ce suffixe, qui n'existe qu'en grec et en latin.
Le point de départ doit être cherché dans les formations du type sanscrit
naptîs, qui lui-même confond différents types primitifs. Le 8 du grec est
peut-être un développement phonétique de i consonne dans certaines
15 conditions (comparer les Verbes en -tttw). L. D.
University Studies published by the University of Nebraska. Vol. 1,
n» 2 (Octobre 1888). Sur les sons et les flexions du dialecte cypriote [C. E.
Bennet]. tH N» à (juillet 1892). Sur le " dikanikos logos " chez Euripide
[James T. Lees]. < Les n»» 1 et 3 du vol. L le n" 1 du vol. II (juillet 1894)
20 ne contiennent aucun article de philologie classique >. ***
FRANCE
26
Rédacteur général : Henry TiiKoiiNAT.
Annuaire de l'École pratique des hautes études (Section des sciences
historiques et philologiques). T. I (1893). L'altération romane du c latin
30 [Gaston Paris]. La prononciation du c en latin ne diffère pas de la pronon-
ciation normale de cette consonne, c'est-à-dire que le c devant e, i était
l'explosive prépalatale sourde simple. On ne trouve nulle part, avant le
vi" siècle, aucun indice d'un commencement d'altération dans la pronon-
ciation du c latin. L'hypothèse d'après laquelle cette altération aurait com-
35 mencé entre la conquête de la Sardaigne (238 av. J.-C.) et celle de l'Espagne
(197 av. J.-C.) est à rejeter comme s'appnyant sur une erreur de fait. L'alté-
ration du c qui a abouti à fs ou à /s dans différents pays a dû se produire
indépendamment dans chacun d'eux. \ Rapport sur les conférences de
l'année scolaire 1891-1892.
40 IfH T. II (1894). Notes sur Démosthène [Éd. Tournier]. Corrections à la
Harangue sur les affaires de Chcrsonèse, ch. 12 (1. 8, Weil), lire -tra-j-a »r/£ïv
xaxà; ch. 13 (1. 14), lire 16^oi TiâvTa xal; ch. 18 (I. 14), lire è7rioC<Tav TTjV copav ;
ch. 24 (1. 17), ouvrir la parenthèse après toÛtmv ; ch. 26 (I. 11) lire TtéOev yàp, «v
oteaôe; ch. 32 (1. 1), lire amov 8e x6hz; ch. 44 (l. 9) et Philipp. IV 5 xaxwv est
corrompu; ch. 50 (1. 7), lire -d uox' àva8yo|j.£0a ; ch. 51 (l. 12) et Philipp. IV 27,
lire o-j-re Xé^eiv oaiov; ch. 71 (1. 5), lire outm» yàp t»T(.)ç... 0Ù6' âv eiioiye; ch. 72
(1. 11), faire permuter eu' èxeivo et k-nX toCto. i Rapport sur les conférences
de l'année scolaire 1892-1893. I- D-
Annuaire de la Société française de numismatique. Année 1894.
Janvier-février. Nécrologie [ ]. Waddington. 1[ Trouvailles de monnaies-
Découverte à Gannat, faubourg de Saint-Élienne, de 80 monnaies environ,
presque toutes grands bronzes; la plus ancienne à l'effigie de Trajan, la
plus récente à l'effigie d'Alexandre Sévère. Découverte à Seyssel (Ain) d'en-
ANNUAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE NUMISMATIQUE, 153
viron 30 kilos de pièces de monnaies parmi lesquelles des impériales
romaines.
Ift Mars-avril. A quoi ont servi les conlorniates? [Froehner]. Après avoir
passé en revue toutes les opinions émises jusqu'à ce jour, F. donne la
sienne qui est nouvelle : Les contorniates sont des pions de damiers. Argu- 5
ments à l'appui. ^ Nécrologie \ ]. A. do Roucy. ^ Trouvailles de monnaies.
Découverte à Sousse, Tunisie, d'un millier de pièces d'argent du temps des
Antonins et de six pièces d'or à fleur de coin de Marc Aurèle et des deux
Faustines.
î^ Mai-juin. Collection du Musée de Ghiseh, Egypte '(fig.) [E. CaronJ. En <o
prenant pour point de départ le catalogue de la collection Démétrio, C.
étudie la série des monnaies alexandrines, mentionnant ce qui existe au
Musée de Ghiseh en comparaison des cabinets d'Europe, et y ajoutant les
dôcouvorles que Duthil, conservateur de ce musée, a eu le regret de ne
pouvoir acquérir. *^ Trouvailles de monnaies. Un scaphandrier aurait " dit- 15
on " trouvé dans le golfe d'Athènes une caisse en fer pleine de monnaies à
l'elligic d'Alexandre le Grand. ^ Nécrologie [A. d. B.| Billoin.
t^ Juillet-août. Trouvailles de monnaies. Trésor de monnaies gauloises à
Moulins, Indre. Dans des substruclions romaines à Philippeville, cachette
renfermant 1521 monnaies de bronze à l'efïlgie de Constantin le Gr. Dans 20
un jardin au hameau de Lévignie, monnaie fourrée d'Octave Auguste. La
plaque d'argent a été appliquée avant la frappe; il n'y a pas de soudure et
cependant les deux métaux sont si adhérents qu'on se demande si on n'a
pas usé d'un procédé analogue à la galvanoplastie moderne. ^ Vente de
monnaies. Trésor de 36 pièces d'or romaines trouvées aux Fins d'Annecy. 25
Le Musée d'Annecy n'a pas pu, faute de ressources, acheter cette trouvaille
qui a été dispersée à l'hôtel Drouot.
^1[ Septembre-octobre. A travers les collections numismatiques du Caire
(fig.) [Dutilh]. \° 12 monnaies en potin de l'empereur Domitien. Catalogue
descriptif. 2° La déesse Anouké. Un nilomètre sous Trajan d'après un grand 30
bronze des collections G. Dattari du Caire. Étude succincte sur le culte et
les attributions de la déesse Anouké aux époques pharaonique, ptoléniaïque,
et romaine. ^ Trouvailles. A la butte des Buis, dans la forêt de Louviers,
substructions d'un petit sanctuaire élevé à quelque divinité champêtre et
série -de monnaies dont la plus ancienne est de Marc Aurèle et la plus 36
récente de Constantin le Gr.
^1 Novembrt -décembre. J. N. SvorONOS, Signification des types monétaires
des anciens [C. C. C.]. S. étudie particulièrement les types monétaires astro-
nomiques. Étude intéressante à laquelle on ne peut reprocher qu'un trop
grand esprit de généralisation. % Trouvailles archéologiques et numisma- 40
tiques. A Esmans, arrondissement de Montereau, Seine-et-Marne, tronçon
extraordinairement bien conservé de la voie romaine de Sens à Lutèce
établie par Agrippa; on a trouvé au même endroit des squelettes, diverses
antiquités et grand nombre de monnaies. Dans les fouilles pour la recons-
truction d'une maison près de Cazères-sur-l'Adour : une douzaine de mé- 45
dailles anciennes argent et bronze, deux bracelets, deux boucles d'oreilles,
une bague; ces objets sont en argent et gallo-romains; les monnaies sont
de Valentinien, de Gralien et de Théodose. A Vertilium, entre autres anti-
quités, groupe sculpté sur pierre de 3 déesses dont l'une tient un nouveau
né, et magnifique statuette en bronze de Bacchus enfant. A l'Ilot-les- Vases, 50
près Nalliers, Vendée, deux sépultures gallo-romaines et nombreuses pièces
d'or et d'argent à l'efOgie de Vcspasien. Près de la Motte-Beuvron, Loir-et-
Cher, assez nombreuse trouvaille de monnaies romaines de billon et de
154 1894. — FRANCE.
pelil bronze de Gordien III cl des empereurs des Gaules; dans le nombre
denier inédit de Salonin frappé avec les coins d'un aureus. if Nécrologie
[G. Ch. Gasali]. Fabrelli, conservalcur du Musée de Turin; G. B. de Rossi;
La.yard. Henry Thédenat.
5 Bulletin critique 15» année. 1"jr. Antiquités du Bosphore Cimmérien (tSo^i)
rééditées... par Salomon Reinach (Bibliothèque des monuments ligures
Grecs et Romains, t. 3) [E. B.]. Publication méritoire, qui sans avoir la
beauté de Toriginai, est du moins accessible et d'un format commode.
^ Variétés. Un ms. de l'ancienne version latine du Pasteur d'IIermas
iO [Ilipp. Delehaye]. Description du ms. n» 128 du musée Planlin d'Anvers.
Ce ms. est étroitement apparenté aux mss. de Dresde A M et de Vienne
1217. Tous trois semblent dériver du même type. ^ Chronique. D. Bikélas,
La Grèce I]y:;anli7ie et modrrne [E. B.]. Intéressera tous ceux qui aiment la
Grèce. W 15 jr. II. FranCOTTE. L'organisation delà cité athénienne et larcforme
15 de Clisthènes [E. Deurlier]. Excellent mémoire qui ^e lit d'un bout à l'autre
avec intérêt, mais qui ne résoud pas les difficultés de l'inscr. de Décélie.
t Georges Cardon, Aa fondation de l'Université de Douai [E. Allain]. Très
bonne monographie. f| 1 fév. Walter Lbaf, A companion lo Ihe lliad for
English rcaders [E. Beurlier]. Présente plutôt une hypothèse ingénieuse
20 qu'un système établi sur des preuves sérieuses. ^^ 15 fév. J. P. Mahaffy,
Probkms in grcek history [Emile Beurlier]. Livre excellent pour les jeunes
étudiants et les gens du monde mais qui rendra peu de services aux
hellénistes de profession, parce qu'ils y rencontreront peu de nouveau.
fif 1 mars. Forschungcn zur Gcschichte des neutestamcntlichen Kanons u. der
25 ullkirchHchen Literatur hrsg v. Th. Zahn 5» Partie [A. L.]. Contient une
série de dissertations écrites par Z. sur des sujets relatifs à l'histoire du
canon du Nouveau Testament et un travail important de R. Seeberg sur
l'Apologie d'Aristide, f Chronique. DeWismes. Les Chars aux diverses époques
[ ]. Pour la partie qui traite de l'antiquité l'auteur a consulté plus souvent
30 les ouvrages modernes que les textes et les monuments figurés. ^[^ 15 mai.
H. d'Arbois de Jubainvillk, Les premiers habitants de l'Europe... 2' éd.
Tome 2 : Les Indo-Européens, suite. Ligures, Hellènes, Italiotes, Celtes
[ErnaultJ. Œuvre d'érudition pleine de recherches minutieuses et conscien-
cieuses. L'auteur se montre à l'aise dans le domaine de l'histoire et de la
3S linguistique. % V^ariétés. v. Dobsghutz, Studien zur Textkritik der Vulyata
[S. B.]. Étude faite avec beaucoup de soin et qui profitera à la science.
1[^ 1 jn. Perrot et Chipiez, Histoire de l'Art dans l'antiquité. T. 6 : La Grèce
primitive, l'Art Mycénien (pi.) [Emile Beurlier]. Les pages relatives aux
caractères de la sculpture mycénienne sont des meilleures de cet important
40 ouvrage. L'illustration comme celle des vol. précédents, mérite tous les
éloges. ^^ 15 jn. Gh. Huit, La vie et rœuvre de Platon (ouvr. couronné).
2 vol. I Eugène BeurlierJ. Travail considérable d'une haute valeur littéraire
^ Chronique. Th. Reinach, Mutuum date nihil inde sperantes [L. D.]. Intéres-
sant art. de la Revue des Études grecques < cf. infrà >. \ Dieterigh,
iSNekuin, Beilràge zur Erklàrung der neuentdecklen Petrusapocalypse [A. L.].
A pour objet d'étudier les rapports du frgment de l'Apocalypse de Pierre,
publié |)ar Bouriant avec les données de la mythologie grecque. L'érudition
de l'auteur est abondante mais insuffisamment digérée, tt 1 jlt. Morceaux
choisis des Métamorphoses d'Ovide pp. Paul Le.)ay [L. Pautigny]. Bonne édition
50 qui sera un excelent instrument de travail entre les mains des écoliers et
lies professeurs. ^% 15 jet. André Baudrili.art, Les divinités de la Victoire
en Grèce et en Italie d'après les monuments liguré-s | Emile Beurlier]. Se lit
avec intérêt. Les problèmes sont posés avec une connaissance sérieuse des
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE DU COMITÉ DES TRAVAUX HISTORIQUES. 155
documents et résolus avec sagacité. 1[ Aristotle's Constitution of Alhens a revised
text with critical and explanatory notes by Edwin Sandys.— CLecoutere,
l'Archonlat Athénien diaprés la Uolizda. 'AOrjvatwv [Idem]. L'éd. de Sandys
mérite une place honorable parmi les nombreux travaux parus sur la
no),iT£ta; elle remplace à elle seule un grand nombre d'entre eux car S. en 5
a extrait la substance et utilisé les résultats. Le travail de L. est satisfai-
sant. ^1f 1" sept. Adrien Blanchet, Les monnaies grecques [E. Babelon].
Volume fort instructif et d'aspect charmant qui rendra des services aux
personnes instruites et aux amateurs d'art. 1[ Michel Clerc, De rébus Thya-
lirenovum commenlatio epigraphica. — Du même, Les métèques alhcniens 10
[Emile Bcurlier]. G. a classé avec soin les renseignements fournis par les
documents épigraphiques de Thyatire. Le second ouvrage fait preuve de
conscience et d'une sagacité remarquable.^^/. Fabii Quiniiliani Insiitutionis
oratoriie liber X. A revised text wilh critical and explanatory notes by W. I'e-
TERSON [Paul Lejay]. Travail de critique et d'interprétation très important. 16
tî 1" oct. Variétés. J.-B. de Rossi [L. Duchesne]. Art. nécrologique, ^f
15 oct. F. -II. -A. SCRIVENER, A plain Introduction to Ihe crilicisni of the New
Testaments* éd. procurée par E. Miller, 2 vol. [Samuel Berger]. Qïuvre de
première importance, indispensable au théologien et au philologue. Toute-
fois la partie spécialement dévolue à M., est de beaucoup la moins réussie 20
< cf. infra Hermalhena>. ^ f.es fables de Phèdre, éd. paléographique publiée
d'après le ms. Rosanbo par Ulysse Robert [P. Lejay]. Travail qui est
un point d'appui solide pour les recherches ultérieures. tH l" (léc
H. Meusel, Lexicon Csesarianum,'2 vol. [Idem]. Est un modèle du genre et
un des meilleurs travaux de la philologie classique dans notre siècle; véri- 25
table encyclopédie césarienne aussi nécessaire aux historiens et aux philo-
logues qu'aux critiques et aux grammairiens. | Cari Meissner, Petit traité
de synonymes latins, trad. sur la 4» éd. par P. Altenhoven [Idem]. La raison
de cette publication ne s'explique pas. t1[ 15 déc. Th. Eyck, Saint-Quentin
dans Vanliquile et au Moyen Age [André Baudrillart]. Importants résultats 30
archéologiques dus à la découverte de vestiges gallo-romains mis au jour
en 1892 et 1893. Henri Lebègue.
Bulletin mensuel de l'Académie de Glermont. 13« année. N" loi, fév.
1892. Les sujets et les personnages de la Comédie nationale à Rome [Dosson].
Étude littéraire des fragments de la comcedia togata. D. montre que cette 35
comédie a touché aux sujets les plus divers et représenté les personnages les
plus variés. Elle était sortie de la comédie gréco-romaine et a abordé après
elle l'étude des passions et des sentiments communs à tous les hommes.
D'autre part, on y trouve ce que les mœurs ont de fugitif et de changeant.
Elle a pénétré dans les maisons de la haute bourgeoisie et dans les inté- 40
rieurs les plus humbles; chez les sévères matrones et chez les femmes
galantes. Il y a donc dans cette comédie un curieux chapitre de l'histoire
des mœurs italiennes au vi* s. et au commencement du vn°.
A. Jacob.
Bulletin archéologique du comité des travaux historiques et 45
scientifiques. Année 1893, n» 3. Les sarcophages chrétiens antiques du
Quercy [Mommcja]. Recherche et description des sarcophages de cette
région perdus ou oubliés. Plusieurs sont ornés de sujets communs à l'art
païen et à l'art chrélien. 1[ Note sur une cuve antique en pierre sculptée
découverte à Bordeaux [Braquehaye]. Cette cuve, retrouvée en 1892 à Bor- 50
dcaux, faisait partie au xvi» siècle de la collection de Fiorimond de Ray-
mond; elle porte des bas-reliefs aujourd'hui très effacés. B. en a retrouvé
d'anciennes descriptions; il a aussi démontré que deux autres suves sem-
156 1894. — FRANCE.
blables ont été connues à Bordeaux; que les sujets sculptés sur ces monu-
ments peuvent se rapporter au culte d'Esculape, car ils représentent : 1» des
dieux et des demi-dieux; 2° des voyageurs Actifs ou réels; S» Hygie guéris-
sant un malade; enfin que ces trois cuves proviennent probablement des
5 termes antiques de Bordeaux. Note sur des bronzes gallo-romains décou-
verts à Vicby [Bertrand]. 1° Petit vase en bronze orné de reliefs représen-
tant des personnages et des divinités, particulièrement Hercule; ces reliefs
ont été obtenus par la fonte, dans des moules en creux fabriqués avec des
poinçons, comme les moules de potiers; cette analogie est rendue plus
10 frappante encore par la découverte à Néris d'un vase en bronze orné de
reliefs que B. a retrouves sur un vase de Vichy en terre cuite ; les bron-
ziers se se servaient donc, pour décorer leurs œuvres, de poinçons sem-
blables à ceux des potiers. 2» Pied d'une statue d'homme et main d'une
statue de femme trouvés à Vichy; l'un et l'autre en bronze et de grandeur
15 naturelle. ^ Note sur les ruines de Ségermès (plan, figure) [Gouderc de
Foulongue]. 1" Thermes avec salles, bassin, piscine et conduits pour l'eau.
2" Nécropole; descriptions de qqs tombes.
f^ Année 1894. N» 1. [Ilamard, Barthélémy rptr.]. II. a découvert àllermcs,
dans des constructions romaines, une statuette de Mercure, fibules, styles,
20 sonnette, le tout en bronze; exploration d'une caverne avec sépulture,
trace de foyer, silex, poteries, nombreux fragments de charbons 1[ [L. de
Laigue, Cagnat rptr]. Épitaphe romaine d'un enfant de cinq ans trouvée à
Cadix. ^ Congrès des sociétés savantes. Séance d'ouverture. ^ [Delord, JL,as-
teyrie rptr.] Découvertes d'antiquités dans la Drôme : entre Valence et
25 Romans, jolie Vénus en bronze; à Tournon, lampe; à Clérieux, bagues et
monnaies romaines. Près Uzès (Gard), à S' Quentin-la-Poterie, figurine en
terre cuite analogue à celles que Tudot a recueillies dans le Bourbonnais.
f [Bertrand]. Découvertes archéologiques dans l'Allier. Voie romaine venant
de Lyon; substructions; débris antiques divers, entre autres fragments
30 de verre à vitre trouves dans les habitations. % [Braquehaye]. Fragment
de mosaïque trouvé à Carthage et aujourd'hui à Bordeaux, chez M. Borné;
il représente des poissons. ^ [Morcl] présente diverses antiquités dont
Héron de Villefosse conteste soit l'authenticité, soit l'attribution, f [C. Le
Bourg] étudie les procédés primitifs de fabrication des armes et des œuvres
35 d'art du bronze dans l'antiquité, f [Maître] Ancre en plomb phénicienne
conservée au Musée de Marseille; essai de restitution. ^ [Naëf]. Fouilles à
Ilarfleur sur l'emplacement de deux petits temples ou sacellum accolés,
d'ordre dorique. Les débris ont été transportés au Musée du Havre. ^
[Héron de Villefosse] dit que toute une série de petits sanctuaires ruraux
40 analogues à celui d'Harfleur ont été trouvés et publiés par la Société
Eduenne. f [Id.]. Note sur les antiquités de provenance étrangère conser-
vées au Musée du Havre : Antiquités égyptiennes; vases de la collection
Gampana, ampoules, amphore ornée d'animaux d'un style asiatique. ^
[Voillery] . Mémoire sur les plus anciens moniimeuls d'architecture de la
45 région Eduenne : colonne de Gussy commémorative d'une victoire de
Constantin; fontaine Saint-Martin, qui semble antique, f [Denis]. Spéci-
mens des poteries trouvées dans la nécropole romaine du Kef; les vases
dits lacrymatoires dominent; les biberons sont fréquents dans les sépul-
tures d'enfants; toutes les médailles trouvées dans ces sépultures sont
r.o numides, sauf deux d'Antonin le Pieux et de Lucile. If [Maître, G. Fleury,
Richard, Imbert, Musset] font des communications sur les Chateliers.
M. dit que, situés dans des endroits inaccessibles, ils ont servi de refuge
du /i" au 12» siècle. F. eu propose une classification correspondant aux
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE DU COMITÉ DKS TRAVAUX HISTORIQUES. 157
périodes préhistorique, gauloise, romaine et du Moyen âge. R. dit que,
en Poitou, les cliâteliers sont gaulois ou romains. I, ne croit pas qu'on
puisse les classer par période et, comme Musset, ne les croit pas aussi
anciens que le pense M. % |VauvilléJ. Enceintes gauloises de Cbâtelet
à Montigny l'Engrain (Aisne); de l'Étoile (Somme), de Gatelis-sur-Liercourt, 6
près d'Abbevillc; les enceintes connues sous le nom de Cbâtelet ont qqf.
une origine très ancienne. ^ [Roque-Ferrier] appelle l'attention sur les
restes de l'enceinte de l'antique Altimurium, commune de Murviel-lez-
Montpellier (Hérault), un des plus vieux spécimens de l'architecture mili-
taire en France. H Séance de clôture du Congrès; discours du Ministre. ^ lO
Programme du Congrès des Sociétés savantes pour 189d. 1[ [Waille, Babelon
rplr.] Fouilles de Cherchel : rien d'important pendant la dernière campagne,
mais l'endroit des fouilles est bien choisi et on a de bonnes espérances; en
attendant B. décrit qqs monnaies et bijoux; on est en train de dégager une
belle mosaïque, t [L. Bertrand, Héron de Villefosse rptr.]. Tête laurée en 15
marbre blanc trouvée à Philippeville, probablement Septime Sévère; cha-
piteau en marbre blanc, partie d'un moulin. ^ [Gagnât] rend compte des
publications faites sous le patronage et sur l'initiative de la commission
de l'Afrique du Nord : Carte de la Tunisie, in-folio; catalogue des Musées
d'Alger, de Constantine, d'Oran; de Cherchel et de Lambèse, sous presse; 20
étude sur Timgad; basilique de Tébessa en préparation; instruction pour
la recherche des antiquités dans l'Afrique du Nord; recherches archéolo-
giques en Algérie. ^ [Pitre de Lisle, A. Bertrand rptr.]. Renseignements
sur les antiquités de toute époque fournies par les drainages de la Loire
dans la traverse du port de Nantes, drainages plus profonds que par le K
passé. ^ Les fouilles de la place de l'Hôtel de Ville à Saint-Quentin, Aisne
[Th. Eck]. Aperçu sur les antiquités découvertes en cet endroit; E. en tire
la conclusion que c'est Saint-Quentin, et non Vermand, qui doit être iden-
tilié avec l'Augusta Veromanduorum des itinéraires; preuves à l'appui. ^
Torques en bronze ornés de figures humaines conservés au musée de 30
Troyes (pi. 2) [Le Clert]. Description de deux torques du musée de Troyes,
à ajouter aux cinq monuments de ce genre déjà connus. \ Inscriptions
inédites de la province de Constantine relevées par la brigade topographique
du Sud algérien [J. Toutain]. Texte de lo inscriptions provenant de Hen-
chir-Cheragrag, Henchir-Metkides, Henchir-Soma, Djemma-Titaya, Ain- 36
Bouzzoug, Fedj-ben-Hamed, Henchir-Bekar, près de la Sbikra, Henchir-bou-
tebina. 1[ Le mur à amphores de la colline Saint-Louis à Garthage (pi. 3-
4), flg.) [R. P. Delattre]. Dépôt d'amphores superposées, alternant avec des
couches de terre et formant un mur épais de 4 m. 40 et haut d'environ
6 mètres; D. en a extrait un millier d'amphores; parmi celles qui portent 40
des inscriptions datées, la plus ancienne est de 43 et la plus récente de 15
av. J.-C. Textes des inscriptions de ces amphores : 1» marques consulaires,
n»» 1-14; 2° autres marques, n»» 15-24; 3° Marques ne se composant que de
quelques lettres : lisle par ordre alphabétique, 208 n<>« plus 13 dont la pre-
mière lettre n'a pas pu être lue; 4» Estampilles de potiers, 5S n»". % Les 45
inscriptions gauloises de Genouilly, Cher [Ch. de Langardière] 1" texte ... os
Virillios | ... xo? oyiptX)>iou | Aveouvo; | ettosi | Elvonliu | ieuru Aneuno 1 Oclicno
Luguri 1 Aneunicno. 2- texte : Ruoutu. L. propose de rétablir le 1" texte!
[Ocljos Virillios | [At£5]to;... etc. Il conclut de ce texte bilingue que ieuru
signifie fecit et non, comme on l'a cru jusqu'ici, vovit. 1[ Découverte d'une so
épée gauloise dans une grévière, à Moy (Aisne) (tig.) [Pilloy]. L'épée est en
fer avec nervure saillante sur toute la longueur; la bouterolle est formée
par deux animaux fantastiques eu forme de serpents. Cette épée est con-
158 1894. — FRANGE.
teniporaine des Gaulois dont on a retrouvé les sépultures à Marson et à
Mareuil-le-Port; cVst la première arme de cette époque trouvée en Picar-
die, t Nouvelles découvertes à Vienne, Isère et à Sainte-Colombe, Rhône
(pi. 1/j) [Héron de Villefosse]. Inscriptions trouvées à Vienne : 1» Fragment
5 d'une épitaphe. 2" Frnt,Mnents d'une inscription relative à la construction
d'un aqueduc; ce fragment est une partie d'une inscription dont un autre
fragrmeiit avait été publié par Allmer dans les inscriptions de Vienne, sous
le n» 114. Découverte à Sainte-Colombe près Vienne, d'une inscription
représentant, au centre, la naissance de Vénus entourée de 6 autres médail*
10 Ions représentant des sujets divers; dans les angles sont des quadriges, f
Rapport sur une découverte faite à Brèze, commune de Limony, près Ser-
rières, Ardèche [Héron de Villefosse]. Mosaïque multicolore à dessins
géométriques; débris d'architecture; grandes briques avec la marque Cla-
riana; antefixes, tuyaux en plomb, amphore, 2 fragments d'inscriptions.
i5 C'est en ce même endroit qu'on aurait trouvé l'inscription du t. 12 du Corp.
inscr. lat., n» 1804. 1[ Inscriptions inédites de Tunisie [GaukIerJ. Textes
commentés do 72 inscriptions provenant de diverses localités de Tunisie et
de 33 marques de lampes. ^ Notes sur quelques. inscriptions découvertes
récemment à Medjez-el-bab et à Bijga [Gaukler]. Dédicace à Ilonorius et à
20 Théodose; n» 1298 du t. 8 du Corp. inscr. lat.; dédicace à P. Licinius Vale-
rianus; inscr. funéraires. ^ Les fouilles de Tigzirt [Gavault]. 3 Inscrip-
tions funéraires et fragments relatifs à l'embellissement d'un temple.
Henry Thédenat.
Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1804,
25 l" trimestre, (Portrait) [Prou]. Notice nécrologique sur Fol Nicard. ^ [l'abbé
Duchesne] président sortant prononce le discours d'usage et rend hommage
à la mémoire des membres décédés : Dr. Conrad Leemans, Jacob Dirks,
associés étrangers; A. Bougot, baron Dard, X. Mossmann, Rémi Boucher
de Mollandon, Aloys Ileiss, A. Magen. A. Ricard, D'' Pruncières, P. U. de
30 Cagny, abbés Sauvage et Eug. Bernard, l-]. Récamier, associés correspon-
dants. ^ [Villenoisyj. Note sur deux vases, l'un du musée de Liège, l'autre
du Cabinet de France, ornés d'images de divinités gauloises; à rapprocher
du chaudron d'argent de Gundenstrup, Danemark. ^ [L. de LaigueJ. Ins-
cription funéraire romaine trouvée près de Cadix. 1[ [CollignonJ. Statues
35 trouvées à Lycosoura, d'où C. tire la conclusion que la période d'activité
de Damophon de Messène doit coïncider non, comme on l'a dit, avec la
première moitié du 4" siècle, mais avec le développement de la ligue
achéenne. ^ [Lafaye]. Rectification au texte et commentaire étendu d'une ins-
cription trouvée en 1891 à Thugga, Tunisie, et publiée dans le Bulletin des Anti-
40 quaires de France, 1891, p. 266. C'est l'épitaphe du professeur Terentius
Sabinianus. ^ [A. NaëfJ. Fouilles exécutées sur l'emplacement d'un petit
temple gallo-romain auprès de Ilarfleur. ^ [Maxe Werly]. Étude sur des
rondelles romaines en bronze, portant la marque Bonna ; M. W. y recon-
naît des plateaux de balances. ^ [L. Palustre]. Découverte à Tours des restes
45 d'un arc de triomphe romain dont l'existence était connue par un texte du
90 siècle. ^ [Mimorin, Vauvillé]. Puits antiques à parois verticales eu terre
cuite de 10 centiinètres d'épaisseur, f [Michon]. Tète d'athlète vainqueur
en bronze, d'un très beaii style, conservée au musée du Louvre. Quoique
inspirée des traditions polyclétéeunes, elle semble appartenir à une
50 époque postérieure.
Hlf 2« trimestre. [Cagnat]. Inscription inédite de Lambèse, faisant partie
d'une schola et prouvant qu'un détachement de la légion tertia Augusta
a pris part à l'expédition mésopotamique de Septime Sévère. î [Héron
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE. 159
de Villefosse]. Rectiflcatioa au texte de l'inscription de Philippeville 7976
dans le tome 8 du Corpus des inscriptions romaines. ^ [Miclion]. La
mosaïque, publiée dans le fascicule d'août 1893 du Boletin de la Sociedad
espanoladeexcursioues, n'est (jne la copie, faite par un faussaire d'un bas-
relief antique. ^ (Fig.) |E. Payard|. Stèle votive romaine trouvée à llip- 5
pone. 1[ [Héron de VillefosseJ. Inscription romaine funéraire trouvée à Gieizé,
Rhône. ^ [A. BlanchetJ. Mémoire sur les patères d'argent trouvées à Eze,
Alpes-Maritimes et représentant l'apothéose d'Hercule. ^ [Héron de Ville-
fosseJ. Inscription votive à Saturne trouvée à Alger; c'est la première de
cette provenance. ^ [Ed. Blanc] croit qu'on se trompe en identifiant Thiges ib
en Tunisie, avec l'oasis d'El Oudian. Thiges occupait l'emplacement où
la roule venant de Spéculum s'embranchait sur la grande route de Gapsa
au Djerid, là même où B. a trouvé les inscriptions mentionnant le Castel-
lus Thigensium. t [Ch. Ravaisson Mollien]. Le torse colossal ou buste dit
de Médicis, puis de Grauvelle, puis Jupiter de Versailles, aujourd'hui au 15
Louvre, dans la salle des Cariatides, a dû être exécuté à Rome après la
soumission delà Grèce, au 1" siècle av. J.-C ou autour de ce siècle. ^ [Ch.
Ravaisson Mollien] regarde comme douteux le nom Anchirroé donné
à une gracieuse statue du Louvre. ^ [Travers]. Torques en or fin trouvé
dans la province d'Almentejo (Portugal), 11 pèse G27 grammes et vaut 20
2800 francs. ^ [E. Ruelle]. Système de Cryptographie grecque attribué au
9" siècle et que R. démontre avoir été usité au 4». 1 [Gte. de la Sizeranne].
Poids moyen portant la légende inexpliquée COIS, trouvé non loin de
Mureils, Drôme. ^ [E. Blanc]. Inscr". de Tunisie érigée par lacivitas Tigensium
à Javolenus Priscus, légat propréleur d'Afrique sous Antonin. C'est un ^t,
personnage historique (Plin. Epist. VI, 15). % [Martha] explique le système
de l'alphabet cryptographique communiqué par Ruelle. ^ [J. de Rougé].
Fouilles de Morgan dans la pyramide de Dahchour. 1[ [Héron de Ville-
fosse]. Rectification au texte de l'inscription de Philippeville du t. 8 du
Corpus des inscriptions romaines, n» 7984. ^ [Gagnât]. Milliaire tr. dans la jd
vallée du Lycus, au nom de Constantin et de Constans, érigé par Aurelius
Priscianus, praeses de la province du Pont. 1[ [Abbé Bcurlierj. Bas-relief
de Ninive qui représente des assiégés protégeant leur muraille contre les
coups du bélier. ^[Michon] complète les renseignements qu'il a recueillis sur
l'histoire delà frise des Panathénées conservée au musée du Louvre. % [Gagnât]. 3g
Épitaphe d'un romain originaire d'Altiuum trouvée en Arménie. ^ [A. de
Barthélémy] signale l'opinion de Lièvre d'après laquelle les prétendus
puits funéraires ne seraient que des latrines. ^ [Le Blanl] cherche dans
l'antiquité les origines de la coutume de ne pas se marier en mai. ^ (Fig.)
[Blauchet]. Entaille gravée du 3» siècle représentant Achille traînant le 40
cadavre d'Hector attaché à son char; monuments analogues. ^ [Héron de
Villefosse] signale une découverte de bijoux en or à Badajoz (Espagne) :
spirales, plaques ovales, bracelet. % [Id.]. Quelques lettres jusqu'ici restées
inaperçues sur l'ara Narbonensis permettent à H. de V. de conjecturer
que ce monument a été érigé entre le 13 novembre et le 15 décembre de ^tj
l'année 12. % [J. de Rougé]. Lettres de Morgan sur les fouilles de la pyra-
mide de Dahchour. ^ [Caix de Saint-Aymour|. Collier grec en or trouvé en
Érétrie dans une tombe somptueuse ; sur la plaque centrale, on lit : H I ;
26 pendeloques portent chacune une lettre; malheureusement, le cordonnet
du collier étant brisé, les lettres ne sont pas dans l'ordre, et G. a j;q
renoncé à reconstituer le texte de l'inscription. % [Héron de Villefosse].
Cachet d'oculiste trouvé à Neuville-sur-Sarthe : Le nom est G. Ingenuius
Urbicus ; les collyres et maladies : dioxus ad diathes(es) et dol{ores) .
160 1894. — FRANGE.
dialep{idos) ad aspril(udines) ; isocrys(um) ad cl(aritates). ^ [Michon] donne
des renseignements suv l'histoire de la statue dite Bacchus de Richelieu
et sur la manière dont elle est entrée au Musée du Louvre. % [Ilérou de
Villefosse] communique de la part de Gaukler deux tètes impériales
5 trouvées à Gouraya, l'antique Ganugus. Ce sont celles de Septime Sévère
et de I^ucius Verus. Peut-être faisaient-elles partie d'un groupe de statues
de la domus divina.
^1f 3» trimestre. (Plan) [Prou]. Fouilles au lieu dit la Ville de Gannes,
près de Châtillon-sur-Loire. Substructions, aqueduc ; parmi les objets
10 trouvés : stylet, épingle, grande quantité de marbres et de poteries,
quelques monnaies, parmi lesquelles un moyen bronze de Dioclétien à la
légende genio populi Romani. Il y aurait grand intérêt à poursuivre ces
fouilles. % [E. Babelon] passe en revue un certain nombre de monuments
figurés représentant des prêtres d'Isis et conservés dans différentes collec-
15 tions. ^ [Héron de Villefosse]. Cybèle en marbre blanc, haute de 78 cent.,
trouvée à la Marsa, territoire de Carthage ; sur le socle L C Q, sans doute
les initiales d'un nom. ^ [Id.]. Bijoux en or et en bronze, armes, bas-relief
représentant une femme assise sur un cheval, peut-être Epona, etc., trouvés
à Néris-les-Bains, Allier. ^ [Martha]. Découverte, aux environs de Pise,
20 d'une tombe prouvant que, au vi» siècle, Pise se trouvait aux mains des
Etrusques. ^ [Mowat] signale au Musée-Aquarium d'Arcachon une figure
colossale qui paraît avoir fait partie d'un groupe du cavalier foulant
l'auguipède. ^ [Gaukler]. Inscription de Tunisie mentionnant deux pro-
consuls d'Afrique, Fl(avius) Pionius Diotimus et Q. Sentius Fabricius
25 Julianus, qui n'étaient connus jusqu'ici que par le Code Théodosien. Le
premier texte est daté de 405 ; le second proconsul gouverna l'Afrique de
412 à 414. f [Michon]. Statue trouvée en Egypte et acquise par le Louvre.
C'est une réplique d'une œuvre connue datant de la plus belle époque de
l'art grec ; la statue désignée sous le nom de Narcisse au Musée de Berlin
30 en est le type le plus connu. L'œuvre paraît d'abord polyclétéenne, mais
un examen plus attentif fait penser à l'influence de Praxitèle, influence qui
s'exerça sur les sculpteurs de la période suivante. L'auteur du prétendu
Narcisse doit être de la première moitié du iv° siècle, ^ [De la Noë]. La
vitrification de l'enceinte de Castel-Sarrazy, près Gandumas (Dordoyne),
35 est due à des bûchers allumés sur les parties élevées pour servir de
signaux. ^ [Héron de Villefosse]. Épitaphe, trouvée à Reims, d'un Suessio
nommé Ammus. ^ [Id.]. Rectification au texte du n» 8009, t. VllI du Corp.
inscr. lat. ^ [Id.]. Cachet d'oculisle trouvé dans le canton de Crémieu
(Isère), et acquis par le Musée de Lyon. Le nom est C. Julius Euhodus ;
40 les remèdes et maladies : Basilicon, diapsoricum, cœnon, tous les trois ad
claritatem, diasmyrn(cs) ad aspr(itudines). Autre cachet découvert à Orbe
en 1853 et conservé au Musée de Lausanne : 1° ...ani ra[pidum ad
Z]ip(p)ltudinem ex ovo; 2'^ [dias]myrn(es) a[d]... 3" Malianus en grafflte. %
(Fig.) [E. Babelon]. Scorpions en bronze enfouis à Carthage dans les fonda-
45 tions des maisons comme talismans préservatifs contre ces animaux. ^
[Michon]. Note sur l'origine de deux cuillers en argent portant des inscrip-
tions grecques acquises par le Louvre. Elles proviennent d'un tré.sor
curieux trouvé à Lampsaque et entré en grande partie au Musée britan-
nique. Les inscriptions sont des sentences des sept sages de la Grèce.
so tu ^' trimestre. [Héron de Villefosse]. Note du P. Brucker sur des
inscriptions de Syrie : 1° Texte rectifié du n" 13G du t. III du Corp. inscr.
lat. 2° Épitaphe d'un périodeute, en grec, trouvée à Telarcissus. 3" Autre
inscription grecque trouvée à Sour, dans le Ledja, et relative à un chef des
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE. 161
ÎTtTTÉwv KoXwvctTwv. ^ [Thédcnat]. Épitaphe d'un citoyen de Riez mort à
Rome. ^ [A. Bertrand] présente le facsimilé galvanoplastique, exécuté
pour le Musée de Saint-Germain, d'un des vases de la célèbre sépulture de
Vapbio, près de Sparte. % [HomolleJ fait une communication sur les fouilles
de Delphes et présente une série de photographies relatives à ces fouilles. 5
^ [Héron de VillefosseJ présente un fragment qui complète une inscription
(le Sens déjà connue et confirme l'opinion de JuUiot que ce texte était une
dédicace à G. Caesar. ^ [E. Babelon]. Photographie de trois statues trouvées
à Sainte-Golombe-lèz-Vienne, Isère : r Une Tutela ; 2° une statue de
femme gracieusement drapée; 3° un Apollon? d'un excellent travail. ^ ïo
[A. Blanchet] présente une statuette d'Hermaphrodite en bronze, de
style grec, conservée au Cabinet des médailles. ^ [Héron de Villefosse], à
cette occasion, signale une autre statuette d'Hermaphrodite plus complète
que la précédente et permettant de considérer les statuettes de ce genre
comme des répliques d'un original célèbre dans l'antiquité. \ [Id.]. *6
Inscription trouvée à Trouven (Finistère). La photographie envoyée ne
permet pas d'en lire le texte. If [Guerlin]. Épitaphe de Vittata, Vic[torini
fllia], trouvée à Amiens. ^ | Villcnoisy]. Objets antiques autrefois trouvés à
la Buisse, près Grenoble : médaillons en marbre ; tête d'éphèbe, en
marbre ; fragment de statue, etc. | (Planches, flg.) [Héron de Villefosse] 20
présente une statuette en marbre du Musée du Louvre ; c'est une Aphro-
dite drapée, ayant fait partie d'un groupe d'Aphrodite et d'Êros. Cette
statue appartient à une série dont V. étudie d'autres spécimens. If
[C. Ravaisson-MoUien]. Variantes du type de la statue dite an Louvre
Anchirrhoé. Ces variantes permettent de mieux préciser la signification 25
primitive des statues du type dont il s'agit. ^ [Lafaye] fait une communi-
cation sur le funalis, qui doit être assimilé avec ce que nos ancêtres
appelaient le flambeau, fait ordinairement avec de la cire commune, des
résidus de cire ou de la résine et ordinairement muni d'une quadruple
mèche. % [Mazerolle]. Photog.'-aphie d'une stèle gallo-romaine récemment 30
entrée au Musée de Dijon. ^ [Thiers], en rapprochant deux fragments
d'une inscription de Narbonne , démontre qu'ils ont appartenu à une
inscription honorifique érigée par les citoyens de Narbonne à Tibère et à
Drusus, leurs patrons. % (Fig.) [Michon]. Catalogue des balles de fronde
conservées au Musée du Louvre. If [Enlart] communique un curieux docu- 35
ment du xviii» siècle trouvé dans les archives d'un notaire du baillage de
Ponthieu et donnant la description de tombes romaines à incinération
prises pour des marques de limitation de seigneurie. If [Héron de Ville-
fosse]. Renseignements complémentaires sur l'inscription de Gleizé com-
muniquée plus haut. Elle a été trouvée au lieu dit La Chapelle ; qqs recti- 40
lications au texte. ^ [Homolle], au nom de Couve, présente les plans et les-
photographies des maisons grecques du ii» siècle av. J.-G-, déblayées
dans l'île de Délos. Il en fait ressortir l'intérêt et indique les objets d'art
qu'on y a trouvés, dont le meilleur est une réplique du Diadumène de
Polyclète, plus importante pour l'étude de ce type qu'aucune de celles que 45
l'on possédait jusqu'ici. ^ [Batiffol] communique, de la part de Germer-
Durand, une dédicace à Jupiter Sarapis, de l'an 116, qu'un accident vient
de mettre à découvert sur la porte du midi à Jérusalem. | [Ruelle] entre-
tient la Société de la nomenclature faite par Alypius et reproduite en
partie par Boëce des notes employées chez les Grecs. Il pense que le 50
second de ces auteurs a puisé à une source plus ancienne et plus pure
que le premier et produit quelques exemples propres à le prouver. ^
[Héron de Villefosse], à propos d'une communication de Babelon (v. plus
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 11.
162 1894. — FRANCE.
haut), dit que, d'après le P. Delatlre, les scorpions déposés dans les fon-
dations des maisons romaines de Garthage étaient au nombre de deux
dans chaque vase, l'un eu bronze, l'autre eu étain. If (Fig.) [A. Blanchet]
communique les dessins d'un clou guostique du Cabinet des médailles qui
5 porte le mot law, et, entre autres dessins, une fij,'ure ressemblant à uu
œil. A cette occasion, E. Le lilaut rappelle d'autres monuments représen-
tant un œil percé par une lauce et attaqué par plusieurs animaux. ^ [Id.].
Bronzes inédits du Cabinet des médailles représentant la déesse Épona
assise sur un cheval. 1[ [ThédenatJ. Moulage d'une brique romaine du
10 Musée de Grenoble, trouvée dans des ruines romaines à la Suisse (Isère),
et portant une empreinte. Mazerolie démontre que cette empreinte a été
produite, dans l'antiquité, par une clef imprimée en sens divers et avec
une certaine symétrie dans la pâte encore molle de la brique, avant la
cuisson.
15 Klf Table alphabétique des publications de l'Académie celtique et de la
Société des Antiquaires de France, 1807 à 1829. Table rédigée par M. Prou ;
elle embrasse les mémoires de l'Académie celtique; les annuaires, bulletins
et mémoires de la Société des Antiquaires de France. Gros volume de 076 p.
en petit texte à deux colonnes. Henri Thédenat.
20 Bulletin des musées. 1893. Novembre-octobre. Musée de Cannes [Gers-
pach]. Collection ethnographique et archéologique de Lycklama dont la
pièce principale est. un luasque d'or d'origine phénicienne ou grecque. 1[
Musée de Gherchell [V. Waiile]. 100 lampes en terre cuite. Inscr. à un che-
valier romain, ancien décurion de l'ala Sebastena Severiana, décurion de
25 Cherchel. Inscriptions funéraires, tabula lusoria. Henry Thédenat.
Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France.
21° année. 1"" livr. Privilège du roi pour le journal des savants [H. 0.].
Commencée par Denis de Salo, avec privilège de 20 ans donné par
Louis XIV le 8 août 1664, la publication du Journal des savants fut inter-
30 rompue dès le 3™* numéro; elle fut reprise en 1666 par l'abbé Gallois qui,
un peu plus tard, le 31 mai 1669, obtenait un nouveau privilège de 12 ans
dont 0. donne le texte. \^ 3« livr. Assemblée générale annuelle. [RozièieJ
président, rend hommage à la mémoire des membres défunts : Vaney,
Ernest Fagnie, Choppin, A. Lemercier, Jorand, Imbault, Sajou, Martj^
35 Michel Perret, Jean Kaulek, Julien Ilavet, Darcel, Destailleur, abbé Eugène
Bernard, Maxime du Camp, Alfred Blanche. If [MareuseJ lit un rapport sur les
travaux de la Société. ^^ G' livr. La librairie de Didier Meheu en 1520. Sup-
plément aux cinq librairies parisiennes sous François 1" [Ern. CoyecqueJ.
Inventaire de cette librairie dressé les 21, 23 et 24 avril 1520. Cet inven-
40 taire contient le catalogue des livres de la librairie, parmi lesquels de
nombreux classiques, t Table décennale des publications de la Société,
1884-1893. Henry Thédenat.
Bulletin monumental, 0» série, t. 9, 59» de la collection. 1. Guide pour
le congrès de 1894, Charente Inférieure [G. MussetJ. Saintes : Arènes,
45 thermes de Sainte-Saloine, arc de triomphe, murs romains, musée archéo-
logique. Arènes de Thénac. La Rochelle : musée d'archéologie fondé en
1872. % De l'extension de l'archéologie depuis 50 ans fA. Blommej. Celte
étude, qui échappe à l'analyse, embrasse toutes les branches de l'archéo-
logie.
50 ^^ 2. Le congrès archéologique de Saintes et de La Rochelle [ ]. Séance
d'ouverture. Discours de Marsy, président. % Les noces d'or de la Société
archéologique de Sens [Bonnault d'IIouët]. Compte rendu des fêtes et des
séances.
BULLETIN DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET ASTRONOMIQUES. 163
n 3. Nécrologie (portraits) [C'e de Marsy]. J. de Laurière; Léon Palustre.
^1 \j. Découvertes archéologiques en Vendée [R. Vallette]. Découverte, à
rilot-les- Vases, près Nalliers, Vendée, de deux sépultures gallo-romaines.
Dans l'une, sur une buire en terre jaune, le nom Aumuts; le mobilier con-
sistait surtout en vases en terre et en verre; pièce d'argent de Vespasien, 8
moyen bronze de Trajan.
^t 6. Guide archéologique pour les excursions du Congrès de Clermont-
Ferrand en 1895. Le Puy-de-Dôme et son temple; les thermes de Royat. ^
F. Chaili.ou, Les bains gallo-romains du Cléons (2 planches) [M.J. Très bonne
description d^s fouilles; ces bains appartenaient à une villa. 10
Henry Thédenat.
Bulletin des sciences mathématiques et astronomiques, 1893.
H. Weissenborn, Geschichte der Einfuehrung der jetzigen Ziffern in Europa
durch Gerberi [P. Tannery]. A le mérite de mettre pleinement en lumière
que l'abaque à jetons unités est un instrument d'illettré, celui de Gerbcrt 15
fait pour qui sait lire, mais écrit difflcilement. Le fait que Joseph Sapiens
aurait été un juif de Barcelone, est élevé à un haut degré de probabilité.
^Gantor, Vorksungenuebev Geschichte der Malhematik\P. Tannery]. Quelques
corrections. ^ F. Mueller, Zeitlafeln zur Geschichte der Mathemalik, Physik und
Astronomie [P. Tannery]. Quelques fautes. ^ Loria, Nicola Pergola [P. Tan- 20
nery]. Fergola et l'école napolitaine s'occupaient avec succès des mathéma-
ticiens grecs. \ Diophanli opéra omnia, éd. P. Tannery [G. F.]. La lecture
de Diophante est encore très profitable pour l'enseignement de l'algèbre.
Ayons quelque reconnaissance pour ceux des érudits qui ne gardent pas
ces richesses pour eux. ^ Théon de Smyrne, Exposition des connaissances 25
mathémaliques utiles pour la lecture de Platon, traduite par J. DUPUIS [P. Tan-
nery]. Traduction assez facile à lire et généralement exacte; quelques
critiques. ^ Besthorn et Heiberg, Codex Leidensis 399,1 [P. Tannery]. Impor-
tant pour la connaissance de la première version d'Euclide en arabe et pour
Héron. 30
1^ 1894. G. Loria, Le sciense esatte nelV antica Grecia 1 [P. Tannery].
Clarté, sens critique, circonspection. Quelques critiques de détail. % Sur un
fragment inédit des métriques de Héron d'Alexandrie [P. Tannery]. La
méthode de Héron alléguée par Entocius sur Archimède p. 270 se trouve
référée dans les prolégomènes anonymes à la syntaxe de Ptolémée dans 35
coil. Paris gr. 2390. ^ P. Tannery, Recherches sur l'histoire de l'astronomie
ancienne [ J. C'est une bonne fortune pour tous ceux qu'intéresse l'histoire
des sciences que l'apparition d'un livre de P. Tannery. ^ Un théorème des
éléments d'Euclide exprimé en forme très générale [Fedoroff]. Dans un
même cercle sont inscrites la face triangulaire d'icosaèdre et la face penta- 40
gonale de dodécaèdre, tous deux corps inscrits dans une même sphère,
= llypsiclès (14e livre des cléments) p. 10. % Cantor, Vorlesungen ueber
Geschichte der Mathematik I, 2" édition [P. Tannery]. Signale les nouveautés
et les changements les plus considérables. 1 M. Maurice Cantor et la géo-
métrie supérieure de l'antiquité [H. G. Zenthen]. Cantor n'ajoute pas à ses 45
autres grands et incontestables mérites celui d'être assez bon interprète
d'Archimède et d'Apollonius pour en rendre superflues d'autres interpréta-
tions. Il a négligé les recherches de Zeuthen sur Apollonius, mais il n'a
nullement fait preuve des qualités nécessaires pour j uger de leur valeur histo-
rique et géométrique. \ Héron d'Alexandrie, Les Mécaniques ou l'élévateur, par 5U
Carra de Vaux [P. Tannery]. Édition d'un livre important de Héron con-
servé en arabe, qui comble une grave lacune de notre connaissance de la
science antique. Analyse. L'époque de Héron doit être descendue d'environ
164 1894. — FRANCE.
deux siècles, celle de Clésibios semble devoir être reculée d'au moins un
siècle. ^ Julii Firmici Materni matheseos libri VllI, éd. SiTTL [P. Tannery],
Utile pour l'histoire de raslrologie, un chaos qu'il faudra débrouiller pour
étendre notre connaissance de l'astronomie antique. Quelques correctious
5 du texte. Exemple d'une interprétation singulière de Firmicus de ses
sources grecques (-/pévoç = annus). Heiberg.
Comptes Rendus des Séances de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, Tome XXII, 1894. Jvier-Fév. [Edm. Le Blant]. Tombes
exhumées à Vienne (Isère) autour de l'antique abbaye de Saint-Pierre : deux
10 sont intactes et portent des inscr. relatives à deux saintes filles, Anan-
thailda, nom germanique jusqu'alors inconnu, et Gelsa. \ [L. Passy]. Nou-
veaux monuments en porphyre (buste de Maximien Hercule ? et statue
mutilée de Dioclétien?) qui, comme ceux de Venise (murs de Saint-Marc)
et de Rome (colonnes de la Vaticane), provenaient des carrières de la Basse-
15 Egypte. ^ fClermont-Ganncau]. Inscr. romaine de Bettîr (près de Jérusalem),
qui, après l'insurrection juive de Barcochebas, fut occupée par deux déta-
chements, l'un de la V« Macedonica, l'autre de la XI" Claudia, sous Hadrien
(135 p. G.) : cette inscr. identilio Bettîr avec Bethar ou Bether; Eramaiis-
Nicopolis, pendant stratégique de Bettîr, avait été aussi occupée, d'après
20 une autre inscr. romaine, par un autre détachement de la même légion
V» Macedonica. \ [H. Weil]. Hymnes et fragments trouvés à Delphes : péan
qui mentionne un détail nouveau de la légende d'Apollon. Morceaux avec
notes de musique, dont deux fragments formant un ensemble de 37 lignes
et semblant appartenir au même hymne, qui ne remonterait pas au-delà
25 de l'an 278 a. G. et aurait été écrit, d'après Th. Reinach, dans le ton phrygien
chromatique. V [Geffroy]. Dessins inédits, trouvés par Goyau à la Biblio-
thèque impériale de Vienne, et représentant les ruines romaines de Bordeaux
au XVII" s. Plat d'argent, provenant d'un tombeau de la Russie méridionale,
avec une scène en repoussé relative aux mystères d'Eleusis, comme sur le
30 vase de Kertch, et une inscr. grecque de trois lignes : du même tombeau
on a retiré divers objets, lampe, lécythe, cratère, colliers, etc., en or ou
argent. 1[ [G. Perrot]. A l'École d'Athènes : mémoire curieux et documenté
d'Ardaillon sur les travaux de mines antiques du Laurium, où les recherches
de Boeckh sont complétées. Histoire aussi brillante que solide du couvent
35 grec de Daphné, un des monuments les plus curieux du moyen âge byzan-
tin, par Millet : restitution et étude architecturale et artistique. Les stèles
funéraires à représentations maritimes ont été fort bien décrites et classées
par Ghamonard, auteur également d'une étude topographique et artistique
de la Voie Sacrée d'Eleusis, dont 5 kilomètres ont été déblayés (cénotaphe
40 de Pythionicé, téménos d'Aphrodite, etc.). Description, classement des
Figurines de bronze trouvées sur l'Acropole par de Ridder, curieuse étude
sur l'art du bronzier à Athènes jusqu'au v« siècle. Mémoire très soigné de
Couve sur les bas-reliefs archaïques de Thessalie, où l'auteur, après Golli-
gnon, infirme la thèse de Brunn sur l'existence d'une école de sculpture
46 et de peinture aux 6^ et 5» siècles dans le Nord de la Grèce. ^ [Ch. Nor-
mand]. Fouilles aux arènes de la rue Monge (Paris) : squelettes provenant
du cimetière des arènes, objets divers (bijoux, fragments d'architecture et
de sculpture dont corniches, chapiteaux, très belle tête de jeune homme,
très belle tète de femme). \ [Gelfroy]. Tombes nouvelles exhumées dans la
60 nécropole de Gorneto Tarquinia : dans l'une grand dolium avec urne, coupe,
rasoir, libules, lance curieuse étudiée par Ilelbig. \ [Th. Reinach]. Identifie
l'Alybé homérique avec celle de Denys le Périégèle, c.-à-d. avec l'Anda-
lousie, célèbre dès l'antiquité par ses mines d'argent ; les Ilalizônes, cités
COMPTES-RENDUS DE l'aCADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 165
dans l'Iliade comme alliés de Priam, seraient donc les Espagnols. Ce serait
la plus ancienne mention de l'Espagne dans la littérature européenne. %
[Héron de VillefosseJ. Restitution par de Mcly d'une inscr. latine trouvée
en 1863 à Valarchapat (Arménie); un détachement d'une légion de Cappa-
doce y tint garnison en 185 p. G., bien que l'Arménie ne fût pas province 5
romaine ; l'inscr. est presque contemporaine de la fondation de Kainépolis,
la nouvelle capitale qui remplaça Artaxata détruite en 163 p. G. 1[ [Gagnât].
Inscr. lat. trouvée près de Laghouat, qui indique, si on la rapproche d'une
borne-limite du temps de Vespasien trouvée antérieurement dans les mêmes
parages, la direction du fossé creusé en 116 par Scipion pour marquer la lo
limite de la province romaine d'Afrique à cette époque : Vespasien fit ré-
tablir, par les soins de Rutilius Gallicus et de Sentius Gaecilianus, la limite
çà et là effacée de l'Africa vêtus et de l'Africa nova. ^[^ Mars-Avril. [Ileuzey].
Inscr. grecque, trouvée par Foule à Saint-Côme (près de Nîmes); c'est une
mosaïque signée, qui prouve que les artisans grecs tenaient une grande 15
place alors dans la région. \ [KavaissonJ. Voit dans le célèbre bas-relief de
Naples, qu'il attribue à Lysippe ou à son école, non une visite de liacchus
à Icarius, comme l'a cru Visconti, mais la légende d'Achille visité par les
dieux dans l'île que Thétis avait tirée pour lui du Pont-Euxin. ^ [Geffroy].
A Palestrina, dédicace de la ville à Trajan, datée du 18 sept. 101 p. C. 20
A Prima Porta, onze têtes de marbre semblant provenir de bustes-portraits.
^ [Edm. Le Blant]. Inscr. chrétienne de Garthage, trouvée par Delattre,
et qui reproduit avec la variante de saint Augustin le dernier verset du
psaume LXXXV. % [L. HavetJ. Le prologue du livre III de Phèdre se compose
de deux morceaux distincts d'égale étendue : ils ont été intervertis par la 2s
permutation accidentelle de deux feuillets consécutifs, et le second morceau
doit être rendu à l'épilogue du livre II dont il est la conclusion. Get acci-
dent révèle que le ms. en question, d'où descend le ms. unique de Rosaubo,
avait 17 lignes par page, chaque vers et chaque titre occupant une ligne;
les capitales rouges du ms. de Rosanbo sont d'utiles points de repère pour 30
rétablir la distribution par lignes, pages, feuillets et cahiers du ms. pri-
mitif, f [L. Ilavet]. Le livre I de Phèdre a dû être écrit vers 31, mais Séjau
tout-puissant en retarda la publication jusqu'en 'i3 ou 44, sous Claude, où
il parut en même temps que le livre II. H [L. Ilavet]. Le livre I de Phèdre
se compose uniquement des 13 premières fables du recueil actuel; le reste 35
en est perdu, et les 18 autres doivent être restituées au livre II. 1[ [Edm. Le
Blant]. Bas-relief d'un sarcophage chrétien, trouvé à Gacarens (près de
Condom) par Lavergne : Orphée assis, symbolisant le Bon Pasteur, joue de
la lyre auprès de deux moutons. C'est la première représentation trouvée
en Gaule, de cette allégorie du Christ, si fréquente en Italie. % [Glermout- 40
Ganneau]. Plusieurs objets antiques trouvés à Saïda (Sidon) par Durighello,
dont : un titulus de bronze portant une dédicace grecque Oew à^tw, une
gemme ou sorte de pierre gnostique avec un orant grossièrement ligurj et
de l'autre côté une inscr. de 5 lignes dont 3 en hébreu et 2 en grec (Sagaw
[îor,6ï), une inlaillc avec une légende gnostique purement grecque et sur 45
l'autre face l'enlèvement d'Europe, enfin un lion couché en bronze massif,
poids qui semble correspondre au demi-sicle faible assyrien, équivalent
approximatif de la drachme grecque. % [Gagnai]. Mur de construction
romaine mis à jour par des travaux d'égout aux environs du Collège de
France. \ [de Mély]. Il faut restituer à Aristote une partie du traité alchi- 50
mique que le ms. latin 16142 de la B. Nat. donne comme étant la fin du
liv. IV des Météores : en dépouillant ce texte des gloses alchimiques qui
l'encombrent, on obtient un chapitre d'une grande élévation d'idées et
166 1894. — FRANCE.
d'une haute valeur scientifique sur les fossiles, la formation des minéraux,
les causes volcaniques et diluviennes des montagnes. ^ [L. Havet]. Le
vers 861 de l'IIecyra porte au-dessus de chaque mot dans le Victorianus,
ms. de Térence du x» s., un signe musical; la métrique prouve d'ailleurs
5 qu'il appartient au canticuiu et non au diverbium. ^ [Gollignon]. Un relief
de bronze ayant décoré une boîte de miroir, et un disque votif en marbre
de basse date, tous deux au Louvre, représentent Aphrodite Pandémos assise
sur un bouc et escortée de deux chevreaux bondissants ; c'est le type traité
par Scopas dans la statue d'Elis que nous fait connaître une monnaie éléennc,
10 et des répliques d'origine altique autorisent à croire que c'était aussi celui
de la statue de culte d'Athènes, tif Mai-Juin. IGetTroyJ. Les fouilles de Sor-
tais à la Villa Adriana ont rectifié les plans de Pirauesi et Cauina : le por-
tique du Canope avait 4 colonnes et non 12, donc 3 entrecolonnements au
lieu de 7; il était d'ordre ionique et non égyptien comme les vases et les
15 statues. Zangemeister signale, extérieurement et parallèlement au limes
germanicus, un fossé garni de pierres fichées dans le sol : ce devait être la
ligne de démarcation tracée par les géomètres romains avant la construc-
tion du mur, analogue à l'antique sulcus primigenius. If [Héron de Ville-
fosse]. Au Capitole de Carthage, Delattre a trouvé plusieurs sculptures déco-
20 ratives du 1^' s. p. C, dont une Victoire ailée et drapée avec trophée d'armes
romaines, qui porte des traces évidentes de peinture rouge et brune : nou-
velle série de 17 poids de plomb ou étain, scarabées de l'époque grecque et
de l'époque saïte, figure d'IIygie en naarbre, cheval en ronde bosse d'un
travail achevé, grands reliefs de femmes ailées avec cornes d'abondance.
25 ^ [Heuzey]. IlomoUe annonce les récentes découvertes des fouilles en cours
à Delphes : inscr. au Trésor des Béotiens, signature de l'artiste Théo-
propos d'Egine, lettre du sénat romain aux habitants de Delphes, bronzes
sacrés dont un oiseau à face humaine de style oriental qui est le plus beau
spécimen du genre. Caryatides du temple d'Apollon probablement, sùre-
30 ment reconstituées, ainsi que la frise avec défilé de chars et de cavaliers,
groupes de déesses, etc.; c'est un prototype du Parthénon. ^ [Opperl|.
Fragment d'inscr. perse sur brique ; c'est une prière à Ormazd. ^ [GelTroy].
Ouverture d'un septième musée archéologique sur le Caelius. Mise à jour,
près de Terracine, des substructions du temple de Jupiter Anxur. \ [Th.
35 Reinach]. L'orfèvre que Pline appelle Acragas n'a jamais existé ; c'est le
nom d'Agrigente qu'on trouve au fond de plusieurs coupes en argent ciselé.
^ [Héron de VillefosseJ. Inscr. latine relevée par Tellier à Gourbata (Tunisie) :
mention nouvelle de Thiges, ville qui subsista peut-être jusqii'au 5" s. p. G.
et d'un légat de Numidie jusqu'alors inconnu à l'épigraphie africaine, lavo-
40 lenus Priscus, célèbre jurisconsulte. ^ [Babelon]. Curieuses monnaies primi-
tives en électrum, trouvées à Samos; de types variés, elles remontent au 5» s.
a. G. et sont taillées selon le système euboïque, qui, originaire de S mos,
se répandit en Eubée et de là dans toute la Crèce. % [Geffroy]. A Terracine,
les ex-voto de plomb ofierts à Jupiter d'Anxur, qui était le Jupiter des
45 enfants, sont de petits jouets. Mise à jour d'un nouveau temple à Sélinunle.
^^ Juillet-août [Oppert]. Précisant quelques mesures employées à Ninive,
évalue la canne à 7 aunes (9™, 'lO), l'aune à l"',3''i3 et le pouce à 0™,0o6 : les
surfaces n'étaient jamais carrées, mais rectangulaires, car toute figure
régulière était réputée funeste. 1[ [Navillej. |Fouilles au temple de Deir-el-
50 Bahari, dont la moitié Sud a été déblayée par Mariette : dans la moitié
Nord, autel unique en son genre, en pierre blanche, au dieu Hasnachis, au
milieu d'une grande cour; chapelle funéraire de Thoutmosésl, inscriptions,
colonnade de style protodorique. If [Glermoat-Ganneau]. Bas relief en basalte
COMPTES-RENDUS DE LACADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 167
de Soueîdâ (Haurân) ayant 2™ long, sur 0ni,80 larg. Ce devait être un linteau
de porte. Il date de la basse époque gréco-romaine et figure une scène
grossièrement sculptée, de la Gigantomachie : Héraclès à cheval tuant à
coups de flèches un géant, tandis que Zeus arrête le soleil, la lune et les
étoiles. L'interprétation du monument indique que Jui)iter et Hercule ne 6
sont autres que Dioclétien et Maximien vainqueurs des Barbares. Cette
induction est confirmée par l'existence certaine d'une Maximianoupolis
près de Soueîda, et peut-être même les deux villes n'en font qu'une- t [Id.]
Deux inscr. romaines de Palestine : une dédicace en lettres monumentales
de la X' légion Frelensis à Hadrien, sur dalle de marbre avec un Neptune lo
à gauche et à droite une femme vêtue; borne miiliaire d'Adjioùn (Arabie)
qui révèle que P. Julius Geminius Marcianus était légat d'Arabie dès 162,
alors qu'on savait seulement qu'il l'était en 169. 1[ [Héron de Villefosse]. A
Cherchel V. Waille a déblayé une grande salle flanquée de plusieurs cham-
bres latérales : marbres riches et porphyres, peintures murales d'ornement 16
ou avec animaux et personnages, décorations en relief très soignées, pro-
bablement dues à des artistes grecs. ^ [Id.]. Fouilles de Gavault à Tigzirt
(antique Rusucurru) près de Dellys : mise à jour de la nef, des bas côtés et
de l'abside de la basilique chrétienne, construite sur un ancien temple de
Baal-Salurne, à en juger par les stèles brisées qui entourent l'abside; orne- 20
mentation nouvelle, sculptures grossières, inscr. très mutilées. Quelques
inscr. païennes de Tigzirt, dont une à Saturne. % [S. Reinach]. La cateia,
arme que Virgile qualifie de germanique, est une ancienne arme celtique;
les barbares de la Germanie ont hérité de la civilisation celtique, supplan-
tée en Gaule par la civilisation romaine. ^ IP. de Nolhac]. L'examen du 25
Virgile du Vatican, ms. attribué au 4* s. et contenant à peine le sixième de
l'œuvre du poète en 75 feuillets détachés illustrés de 50 miniatures, permet
de restituer par conjecture le contenu de 115 feuillets et les sujets de
80 peintures; à l'origine le ms. devait compter 420 feuillets et 245 peintures.
^ [Gauckler]. Patère en argent massif, incrustée d'or trouvée par Gallut à 30
Bizerte : lutte d'Apollon et Marsyas finement gravée sur l'or, frise en relief
sur le pourtour, scènes bachiques ciselées sur les oreilles; c'est une magni-
fique pièce d'orfèvrerie, de style hellénistique. 1[ [Maspero]. Statuette en
bois dur, d'origine thébaine et d'un travail parfait, d'une prêtresse de
Mînou (Toui); acquise par le Louvre. ^ [GeR"roy]. Dessin inédit représentant 35
les bas reliefs qui ornaient le fût de la colonne d'Arcadius à Constantino-
ple; on n'avait qu'un dessin de ceux de la colonne de Théodose, t fG. Bois-
sierj. Mémoire de P. Fabia qui précise les raisons du succès, d'ailleurs
attesté par Pline le Jeune, des ouvrages de Tacite auprès de ses contem-
porains, f [Héron de Villefosse]. Boucle de ceinturon barbare, ornée de 40
verre rouge, trouvée dans un tombeau près de la Galle (Algérie); semblable
à celle trouvée près d'IIippone, elle remonte sans doute à la domination des
Vandales. ^ [Menant]. Au cours de ses fouilles en Asie Mineure Chantre a
recueilli par surcroît qqs inscr. grecques et une inscr. phrygienne plus
longue que celle du tombeau de Midas. % [Ph. Berger]. Inscr. bilingue, 46
latine et néo-punique, sur un mausolée de Remada (Tripolitaine) à deux
étages, avec pyrapide au sommet et curieux bas-reliefs mythologiques sur
les faces; le défunt a un double nom, latin et punique, ses enfants ont des
noms purement latins, indice de la romanisation du pays. ^ [A. Bertrand].
La tête de femme, trouvée à Vienne (Isère) par Leblanc, qu'on a cru long- 60
temps en bois, est en ivoire bruni par l'action des tourbières où elle fut
découverte; elle a été ingénieusement restaurée par A. Maître au musée
de Saint-Germain; c'est une réplique gallo-romaine d'une tète grecque
^68 1894. - FRANCE.
inconnue. ^ [M. Gollignon]. Fouilles de Delphes dirigées par Homolle Dé-
gagement du terre-plein où s'élevait le temple d'Apollon, totalement détruit
par 1 incendie du 6» s.; il était périptère, avec six colonnes de face et sans
colonnade a l'intérieur; aucune trace de sculptures ni des statues voisines
6 qqs débris d'architecture. Tracé de la Voie Sacrée; base de l'ex-voto de
Gelon après la victoire d'Himéra; sculptures précieuses, deux chevaux d'un
char votif, trois femmes dansant autour d'une colonne, etc.; terres cuites
et bronzes; inscr. dont un décret accordant à Smyrne l'àauXfa demandée par
Seleucus, etc.; bases du monument d'Aegos-Potamos, des statues des rois
10 d Argos, signées Anliphanès, de celles des Epigones. Le Trésor des Athé-
niens restitué; répartition (6 sur les deux façades, 9 sur les deux côtés)
des 30 métopes exhumées et classées, dont le style de transition annonce
la fin de la période archaïque. Trésor des Sicyoniens découvert; métopes
polychromes de style archaïque primitif (légende des Dioscures, départ de
18 la nef Argo, etc.). Riche Trésor des Siphniens exhumé : temple prostyle
finement décoré, avec frise sculptée de style iono-insulaire (apothéose d'Her-
cule, épisodes de la légende troyenne, etc.) et fronton (combat d'Hercule et
d'Apollon) moitié en bas-relief, moitié en ronde bosse. Diverses sculptures
et poteries dans la région des Trésors; inscr. nombreuses dans celui des
80 Béotiens et dans celui des Athéniens, dont 2 nouveaux fragments musicaux
If [Muntz]. Représentations de l'Ancien Testament dans l'art chrétien pri-
mitif, d'abord symboliques, puis historiques dès le 4» s., par une évolution
naturelle analogue à celle de l'art païen; l'abside seule était réservée aux
sujets chrétiens empruntés aux Evangiles. ^ [Oppert]. La commune origine
26 des cycles sothiaque et lunaire doit être reportée au jeudi 29 avril julien
(30 Janvier grégorien) H542 a. C, époque où Sothis (Sirius) fut visible, à la
faveur d'une éclipse solaire, pour les astronomes de l'île de Tylos (golfe
Persique), berceau de la civilisation chaldéenne. 1[1f Sept.-oct. [Edm. Le
Blant]. In principio est l'équivalent de in Christo dans une inscr. de la
30 catacombe de Galliste, enregistrée par Fabretti. f [H. WeilJ. Nouvel hymne
à Apollon (28 lignes avec notation musicale) découvert à Delphes, f [Ho-
molle]. Inscr. musicale provenant du Trésor des Athéniens avec notation
instrumentale; la poésie, assez banale, date du second siècle a. C, comme
la majorité des inscr. du Trésor. Paean sur dallage de marbre, composé au
35 4« s. a. C. par un poète de Scarphée (Locride); il a 98 lignes en 2 colonnes-
Découverte de plusieurs inscr. métriques, de plusieurs sculptures hellénis-
tiques et romaines, dont 4 statues archaïques, etc. Le levé topographique
de Délos, île, port et docks est en voie d'achèvement. ^ [Homolle]. Inscr.
peintes en noir ou rouge sur la frise du Trésor de Siphnos et les métopes
40 du Trésor des Athéniens : elles sont précieuses pour corroborer ou rectifier
l'interprétation des sujets, la désignation des personnages, la répartition
des métopes sur les quatre faces du Trésor des Athéniens. Le bouclier d'un
géant de la frise des Siphniens est signé du nom de l'artiste, qui était
argien, comme le prouve la forme des lettres. If [Ph. Berger]. Pierre gravée
45 archaïque du nord de la Syrie; c'est un orant nu, barbu et ;igenouillé avec
une inscr. en caractères phéniciens archaïques. ^ [Oppert]. Deux textes
intéressants pour l'adininistralion militaire des Assyriens et des Perses,
l'un du 100$. a C. répartissant les troupes aux portes d'EUasas, l'autre daté du
11 avril 331 a. G. contenant une liste de 7 déserteurs et 4 morts dont tous les
50 noms sont assyriens, liste dressée après la prise de Sippara par les Perses. If [S.
Reinach]. Bas-relief de Panticapée (Russie méridionale) représentant Artérnis,
Apollon, Hermès et Peitho; c'est une œuvre considérable de l'école ionienne
archaïque (vers 470 a. G.), «jf [Perrot] Curieux bas-relief d'une lampe romaine
COMPTES-RENDUS DE l'AGADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 169
du début de l'époque impériale, signalé par Helbig : le sujet est nouveau
(deux gladiateurs pesamment armés à la manière des Samnitesou hoplo-
machi s'élancent l'un contre l'autre, séparés par un lanista), et le titulus
porte la signature du fabricant Sabinus Popilius, peut-être descendant du
potier ombrien Gains Popilius. ^ [HeuzeyJ. Découverte par Sarzec à Telle 6
(Chaldée) de 30 000 tablettes, vrai dépôt d'archives de la plus haute antiquité
asiatique. ^ [Edm. Le BlantJ. Découverte près d'Aïn-Smara (prov. de Cons-
tantine) de 7 carrières de marbre jadis exploitées par les chrétiens de Nu-
midie, condamnés aux mines. ^ [A. Bertrand]. Deux vases d'or de Vaphio
(près de Sparte) avec épées de bronze incrustées d'or, pierres gravées, etc., lo
dans une sépulture achéenne remontant à I^jOO ou 1200 a. C. : ce sont des
spécimens remarquables de cette civilisation mycénienne préhistorique
dont Homère est le principal témoin. ^ [E. Chantre.] Fouilles en Cappadoce
et Cilicie : à Ptérium, textes cunéiformes dont la découverte en cette région
agrandit singulièrement la zone jusqu'alors assignée à l'expansion assyro- ib
babylonienne ; près de Gésarée, mise à jour de l'antique cité pélasgique de
Kara-Euyuk, qui recule ainsi bien au-delà de l'Anatolie, les limites de la
civilisation mycénienne. % [A. Bertrand]. Le chaudron d'argent doré de
Gundestrup (N. O. du Jutland) a dû être fabriqué chez les Gimbres aux
abords de l'ère chrétienne ; il présente des rapprochements curieux avec 20
quelques monuments gaulois (arc d'Orange, îiutel de Reims). ^ [Ch. Diehl].
Inscr. lat. trouvée à Kairouan par Hannezo : c'est le fragment d'une charte
accordée au 6^ s. p. G. par un empereur d'Orient à un monastère africain
de Saint-Ëtienne. Le copiste a reproduit en caractères cursifs le fac-similé
des mots Sancimus confirma mu s; c'est le principal intérêt de ce docu- 25
ment, unique sur ce point dans les actes de la chancellerie byzantine, t^
Nov.-Déc. 1 Héron de Villefosse]. Fouilles de Delattre dans la nécropole pu-
nique voisine du Sérapeum : 300 tombeaux trouvés à Douïmes, présentant
toutes les variétés de sépultures primitives pour adultes, depuis la fosse
simple ou dallée jusqu'au caveau à pierres butées formant toit. Lampe 30
punique primitive, vases en terre noires ou ornés, unguentaria travaillés
en faïence ou pâte de verre, objets d'ivoire, d'os ou de métal. Découverte
du plus grand tombeau punique jusqu'alors connu : 2^50 long, 1>"50 large,
l°»''i4 haut., à 9™ de profondeur du sol actuel, direction S. 0- ; parois et
dallage enduits de stuc, deux squelettes couverts de poudre brune, vases 35
décorés sur support circulaire, fioles, coupes, bijoux en or dont un petit
disque avec inscription punique de 5 lignes. Plusieurs tombeaux voisins
avec moules en plâtre pour rosaces, poteries, coquilles, figurines égyp-
tiennes, bijoux et pierres précieuses sculptées, céramiques dont deux fort
belles statuettes rougeâtres représentant, très finement sculptée, la même 40
déesse. 1 [Longnon]. Mention accordée par la Gommission des Antiquités
de la France à Gsell pour ses Recherches archéologiques en Algérie (basi-
lique de Sainte-Salsa, ruines romaines près de Sétif avec inscr. curieuses,
ruines de Thubursicum Nuaiidarum et de Madaura avec 300 inscr. inédites),
^ [HeuzeyJ. A propos de la villa royale chaldéenne de Ghirsou découverte is
par de Sarzec, et datant de 4000 a. G., établit que le désert de Tello avait
été transformé en forêt de dattiers par le roi agriculteur Entéména ; on
a trouvé des pressoirs et des celliers ayant servi, dès ce temps, à la fabri-
cation du vin de dattes. ^ [L. IlavetJ. Note sur un ms. perdu de Piaule,
en minuscule carolingienne, avec un vers en capitale rouge au début de 50
chaque feuillet; on peut, grâce à cette particularité, déterminer le contenu
de chaque page, et évaluer les lacunes, par exemple la grande lacune de
l'Amphitryon. 1[ [H. Wallon]. Notice sur Alfred Maury. % [HomoUe].
170 1894. — FRANCE.
Les fouilles de Delphes <cf. Jt.-Août, rapport de Gollignon>. f [A.
Bertrand]. Figurines d'ivoire de la grotte de Brassempouy (Landes);
datant de l'âge du mammouth, elles ressemblent à des statuettes
égyptiennes. ^ [L. Havet]. La loi de Lachmann , d'après laquelle les
5 poètes latins auraient évité d'élider certains mots à finale longue devant
voyelle accentuée, est inexacte ; ce fait n'est qu'une conséquence d'autres
lois connues qui maintiennent à certaines places les syllabes accentuées;
une fois de plus, on voit que la métrique antique ne tenait aucun compte
de l'accent. ^ [Cailletet]. Bacchus enfant, pièce d'une rare beauté, trouvée à
lOVertilum, cité gallo-romaine près de Châlillon-sur-Seine, détruite par
l'incendie au iii» s. de notre ère. ^ [Edm. Le BlantJ. Inscr. latine,
copiée par Ilelbig sur une œuvre en marbre trouvée près de la villa Albani.
^ [Couve]. Fouilles de Délos : découverte de plusieurs maisons datées par
les monnaies qu'on y trouva, postérieures à 186, antérieures à la des-
15 truclion de 86; simples, avec une seule cour pavée, comme les pièces
principales, de mosaïques, elles ont gardé leur décoration murale, sobre
mais élégante; quelques-unes avaient un étage supérieur; belles sculp-
tures, dont une réplique du Diadumène do Polyclète. ^ [J. Girard]. Signale,
dans le rapport sur les travaux des Ecoles d'Athènes et de Rome : un
20 Essai de Graillot sur le culte de Gybèle à Rome, un important mémoire de
Goyau sur la tétrarchie et les réformes de Dioclétien, un essai d'Ardaillon
sur les ports antiques de la Grèce, un mémoire très attachant, de Bour-
guet sur les comptes, durant 25 ans, de la commission des 36 vaoTtoiot qui,
sous le contrôle de l'assemblée amphyctionique, étaient chargés de veiller
26 aux travaux du temple de Delphes, encore inachevé, ^ [Héron de Ville-
fosse]. Détail des objets trouvés par Delattre à Douïmes : 01 pé, du vi» s.
a. C. avec, sur la panse et dessiné à l'encre, l'épisode d'Achille et Troïlos;
disque-pendeloque en or avec inscr. microscopique en caractères archaïques
gravés au repoussé; masque de vieillard au type Sémite, en terre cuite,
30 etc. Les vases peints et terres cuites sont de fabrication grecque, les
bijoux et poteries émaillées d'industrie phénicienne. Découverte d'une
nouvelle tombe, à 14 m. de profondeur, avec bijoux et vase à décor géo-
métrique. ^ [Ph. Berger]. L'inscr. punique, une des plus anciennes
connues, du pendant de collier en or trouvé à Douïmes, par Delattre, est
35 une invocation à Astarté-Pygmalion, divinité hermaphrodite. Pygmalion
était donc adoré à Garthage, 600 ans a. G. If [G. E. Ruelle]. Critiquant
Alypius à l'aide de Boèce, propose pour 3 notes de remplacer, dans la
notation musicale des Grecs, les signes d'Alypius par ceux de Boèce. 1[
[Oppert]. Acte de vente d'un terrain en 6S8 a. G., avec détails sur le siège
40 et la famine de Babyione. If [Foucart]. Inscr. grecque du début du iv» s. :
dédicace de deux chorèges associés, deux fois vainqueurs aux Diony-
siaques de 401 pour l'Œdipe à Golone, puis pour une comédie perdue
d'Aristophane composée entre 399 et 389; le partage de la chorégie n'était
jusqu'alors attesté que par Aristote. t [S. Reinach]. Les dessins et empreintes
45 de la célèbre pierre gravée d'un certain Polyclète, volée à Florence au
xviii» s. et qui représentait Diomède enlevant le Palladium, sont bien
authentiques; la pièce existe encore et doit être recherchée. % [Héron de
Villefosse]. Lecoy de la Marche, étudiant dans le sud tunisien le tracé de
la voie romaine de Gabès à Ghadamès, a découvert, à 4 kilom. de Tlalet,
50 le camp lortiflé de Ra.s-el-Aïn : ossements, menue monnaie de bronze,
débris de poterie; inscr. qui apprennent que ce camp, construit sous
Dioclétien, en 295, était occupé par la cohorte VIII Fida et qu'il doit être
identifié avec leTalalati de l'itinéraire d'Antonin, etqui donnentde nouveaux
CONGRÈS ARCHÉOLOGIQUE. 171
renseignements sur les milites limitanei, soldats-cultivateurs formant une
sorte de troupe territoriale, construisant les camps et préposée à la garde
du pays dont ils étaient les colons. Grand tombeau deQ. Apuleus Maximns
à El. Amrouni, avec inscr. bilingue (latine et néo-punique) et bas-reliefs
grossiers, dont deux relatifs à la légende d'Orphée. Trois grands tombeaux 5
de pierre, de style ionique, à Snom. ^ [GeffroyJ. Villa près de Pompéï, avec
appareil complet de bains fort bien conservé. Alfred Gasg-Desfossés.
Congrès archéologique de France, 59e session, tenue à Orléans 1892.
SJance d'ouverture. [Marsy] président, prononce le discours d'usage :
Précédent congrès tenu à Orléans en 18b1 ; travaux de la Société Française lO
d'Archéologie depuis le congrès précédent. Enseignement de l'Archéologie,
son développement; hommage aux membres défunts. 1[ [Guerrier]. Mémoire
sur Genabum : 1» bibliographie du sujet. 2» Interprétation des textes de
César et étude de son itinéraire. 3» Titres de Gien à être l'antique Génabum;
titres d'Orléans; la question est tr.inchée en faveur d'Orléans.^ [Dumuys]. IB
Découverte dans des tombes gauloises et gallo-romaines de lentilles en
verre semblables à nos presse-papier. D. pense qu'elles servaient de
polissoires et de fer à repasser. V Visite au Musée historique d'Orléans ;
principales antiquités qui y sont conservées et surtout les très curieux
bronzes de la trouvaille de Neuvy-en-SuUias. ^ [Abbé Desnoyers]. De nom- ta
breuses antiquités recueillies dans le voisinage d'Orléans, permettent
d'établir que Genabum (aujourd'hui Orléans) a succédé à une ville gauloise.
^ [Tocilesco]. La tour d'Adam Klissi dans la Dombrudja est un ouvrage
romain de l'époque de Trajan, élevé à l'occasion d'une expédition contre les
peuples du Danube. T. croit en outre que ce monument était près d'une 25
ville aujourd'hui disparue qui a pris le nom de municipium Tropaeum.
\ Études archéologiques dans le Loiret. [Desnoyers]. Aperçu général sur
les travaux et découvertes dans la région relatifs à l'archéologie de toutes
les époques, depuis le congrès précédant de 1831. ^ Le préhistorique dans
l'Orléanais. [Desnoycrs]. Énumération des localités qui ont fourni des 30
antiquités celtiques. De 1870 à 1887, les dragages de la Loire, près du
Vieux-pont, ont fourni 332 monnaies gauloises dont 267 sont carnutes et
divers objets en bronze parmi lesquels une statue de Taranis. Explorations
de puits funéraires. Liste des tumulus. Monuments romains : Inscription
portant le nom de Genabum, collier en fer auquel étaient suspendues des 35
monnaies impériales, bague en or dont le chaton était formé par un
aureus de Perlinax et autre bague en or avec pierre gravée, le tout trouvé
au faubourg Saint-Vincent à Orléans. Amphithéâtre à Bonnée et à Briare-
sur-Loire ; Théâtre à Ménestreau-en-Villette ; bronzes de Neuvy-eu-Sullias;
thermes de Mont Bourg; cimetière gallo-romain de Gléry ; Gien n'est pas 40
Genabum ; grand nombre de communes ayant fourni des antiquités gallo-
romaines. T[ Le cimetière franc de Briarres-sur-Essone, Loiret (10 planches
doubles) |L. DiimuysJ, Mobilier considérable parmi lequel de nombreux
objets Romains et des monnaies de Antonin P'austine, mère, Marc Aurèle,
Sévère Alexandre, Postume, Constantin IL Statue d'homme ; Déesse mère- 45
D. attribue comme date à ce cimetière le 5* siècle. Étude d'un gué de bois
qui paraît avoir existé dans l'Essoum, à Briarres ; voies romaines : \ Fouilles
de Thivers-Loche [M. P. Amblard]. F'ouilles sur l'emplacement d'une villa
antique qui, d'après certains objets trouvés, fut, au S» siècle, habitée
par un chrétien. Sur un peigne trouvé là est gravé le nom Aurus àrappro- 50
cher du nom Montaury (Mous Auri) d'un tumulus voisin. ^ Nécrologie
(portraits) [Comte de Marsy]. Jules de Laurière et Léon Palustre.
Henry Thédenat.
172 1894. - FRANCE.
Gazette des Beaux-Arts, 3« période, t. 11, 189^i. Janvier. L'origine et
les caractères de l'art gallo-romain (fig.) [S. Reinach]. Fin. R. continue à
étudier l'influence grecque sur l'art gaulois. Si, malgré cette iiifluence, la
Gaule romaine, alors qu'elle était riche, paisible et même lettrée, est
5 restée si médiocre dans le domaine de l'art, c'est parce que les tendances
du génie national étaient en contradiction avec les leçons qui lui venaient
du dehors. En outre, ces leçons lui étaient données par desmaîtres fatigués,
atteints d'une irrémédiable décadence et dont le goût était profondément
corrompu. Ce fait n'est pas, d'ailleurs, particulier à la Gaule.
10 fT[ Mars. Courrier de l'art antique (Og.) [S. Reinach]. Fouilles de Delphes,
caractère des sculptures qu'on ne peut comprendre sans une certaine ini-
tiation. Dans les sculptures du trésor des Athéniens, la sécheresse archaïque
est modérée par une souplesse et une grâce rares dans l'art de ce temps.
Exposé, d'après Gnrlitt, de l'histoire de la Minerve de l'hidias, qui, vue
15 dans l'Acropole parles Goths d'Alaric, subsista pendant huit siècles encore
à Constanlinople où elle fut brisée par des ivrognes qui s'imaginèrent
follement qu'elle avait été érigée en faveur des nations d'occident. Critique
des idées émises par Wolsters sur Céphisodole. Observation sur un sarco-
phage de Sidon attribué à Bryaxis. Observation sur Damophon et
20 le temps où il vivait et quelques-unes de ses œuvres. Terre cuite
grecque du musée de Dresde, représentant un groupe de deux jeunes
filles. Catalogue de la collection Tyskievicz par Frôhner. 1[ Le trésor de la
pyramide de Dahchour (Qg.) [Al. GayetJ. Liste des bijoux trouvés; G.
recherches quelles données nouvelles ils fournissent à l'histoire de l'art et
26 à l'esthétique.
1[1[ Juillet. Du rôle des faïences dans l'art égyptien (fig.) [AL GayetJ. La
faïence égyptienne a concouru à la décoration architecturale de l'Egypte
antique. Elle n'y a pas occupé, comme en Assyrie ou dans l'Empire des
Kalifes, un rôle prépondérant. Elle n'a pas rempli à elle seule tout l'in-
30 térieur du palais ou du temple. De ce dernier, elle fut rigoureusement
bannie; dans le palais, elle était reléguée au rang d'accessoire. Mais si
restreinte soit-elle, la place qui a été sienne n'en est pas moins indéniable.
Elle y a couru en soubassements et en frises; elle y a servi à l'encadrement
des fresques dont les murs étaient couverts. Elle a été le relief, la partie
38 solide d'une ornementation qui, sans elle, eût manqué de vigueur et de
repoussoir; elle constitua en quelque sorte l'ossature du tableau égyptien :
le squelette de l'art civil.
T[f Septembre, Courrier de l'art antique (flg.) fS. Reinach]. Découverte
par Furtwaengler, dans les musées de Dresde et de Bologne, de répliques
40 de l'Athéna Parthénos de Phidias. Les deux statues de la place du (Jui-
rinaL à Rome, portant les inscriptions transposées par erreur, d'une
statue à l'autre : opus Fîdiae et opus PraxiteUs, sont des copies romaines
d'originaux en bronze contemporains du Parthénon. Beaucoup des statues
de nos musées occidentaux, considérées comme des originaux romains,
45 sont des copies d'oeuvres grecques. ^ La statuette de la déesse Toui (pi. fig.)
[G. Bénédite]. Charmante statuette, une des meilleures acquisitions du
Louvre. B. ne croit pas, malgré l'inscription, que celte statue ait été
faite comme objet funéraire dans une fabrique de « regrets éternels ».
^î Décembre. Découvertes de Delphes (pi. flg.> [HomolleJ.l» Description de
50 quelques monuments figurés, H. étudie dans cet article quelques-unes des
plus belles œuvres d'art trouvées à Delphes, remettant à un prochain
article les questions de date et de style de ces monuments. % Nécrologie :
[Ary Renan]. Léon Palustre. [E. Miintz]. G. B. de Ross'.. Henry Thédenat.
JOURNAL DES SAVANTS. 173
Journal des Savants. Jr. Kekulé, Kunigliche Museen zu Berlin. Beschrei-
bung der Antiken mit Ausschluss der Pergamenischen Fuadstùcke (pi.). —
A. II. Smith, A Catalogue of sculpture in Ihe department of Greek and Boman
anliquitiesjBvilishMnaeum. Vol. 1 (pi.) |G. Perrot], (3« art. <v. R. d. R. 18,
183, 33> dont la lin est au n° d'avril). Ce qui fait le plus d'honneur à S., 5
c'est la partie consacrée aux sculptures du Parthénon; son travail ser-
vira de point de départ pour l'étude des groupes d'homraes et de dieux.
La place que prennent dans ce vol., d'ailleurs digne de tout éloge, les
descriptions de moulages empruntés aux galeries de Munich ou de Berlin,
aurait pu être mieux employée à développer davantage l'histoire de la 10
collection et à fournir des renseignements complets sur les différents fonds.
Le catalogue des Musées de Berlin fait grand honneur à tous les savants
qui y ont collaboré. Le seul reproche qu'on puisse lui adresser est qu'il est
trop gros et trop lourd. En terminant, le critique fait l'éloge du catalogue,
en cours de publication, du Cabinet des antiques de la Bibliothèque natio- 15
nale. ^^ Fév. Alfred et Maurice CrOiset, Histoire de la litlct'ature grecque.
Tome troisième (Période attique. Tragédie ; comédie ; genres secondaires),
par Maurice Croiset [Jules Girard]. /i« et dernier art. <v. R. d. R. 18, 185, 11>
Chaque ligne fait sentir, sous la simplicité aisée d'une forme concise, l'étude
directe des textes et un examen attentif et libre des commentaires anciens 20
et moderpes. Qqs observations du critique sur le chapitre consacré à
Eschyle. ^ D. Comparetti, Le leggi di Gortyne e le altre iscrizioni arcaiche
cretesi [R. Dareste] <v. R. d. R. 18, 18G, 3>. Monument législatif d'une grande
et incontestable valeur. Au fond comme en la forme « le législateur ne veut
pas qu'on se fasse justice à soi-même, il ne se contente pas de réglementer 26
la mainmise du créancier sur le débiteur, il l'interdit absolument, à moins
que le débiteur ne soit condamné par jugement ou ne se soit engagé lui-
même par un acte qui était probablement un jugement fictif. Il donne à la
femme un droit de succession et lui assure son indépendance à l'égard de
son mari et de ses enfants ; il rend à l'épiclère sa liberté ; il décharge les 30
parents de l'épicière des obligations rigoureuses que leur imposait le droit
antérieur; il assure l'égalité en imposant une limite maximum dux dona-
tions faites par un mari à sa femme, par un fils à sa mère, par un père à
sa fille ; il réduit enfin les droits de l'adopté et transforme l'adoption en
une sorte de donation à cause de mort, limitée et révocable ». ^ Livres 35
nouveaux. Adolf Dyroff, 1. Geschichte der (griech.) Pronomen-Reflexionen. —
2. Die attisclie Prosa u. Schlusscrgebnisse [IL W<eil>]. Monographie, la 10^ du
recueil de Schanz, tout à fait digne de celles qui l'ont précédée, par l'exac-
titude des faits recueillis, la sûreté de la méthode, la finesse des distinc-
tions et le jour qu'elle y jette, au-delà de son sujet immédiat, sur les études 40
de grammaire comparée. ^ Les Mines d'Hérondas. 1. Traduction et notes
(en allem.) par Otto Crusius. — 2. Trad. et notes (en français) par P. Ris-
TELHUBER [Idem]. La trad. de G. est fidèle et aisée, toutefois les supplé-
ments ajoutés pour combler les lacunes du ms. ne sont pas toujours
heureux. Le vol. de H. se recommande surtout par le commentaire. La trad. 45
laisse à désirer. 1% Mars. D. G. Hesseling, On waxen tablets with fables of
Babrius (Journal of Phil. T. 12) [Idem]. Sans vouloir refaire un travail qui
a été très bien et très judicieusement fait par le 1" éditeur, le critique
cherche à rétablir le texte des fables, à en combler les lacunes et à corriger
les fautes. 8 p. de notes critiques. If Pierre de Nolha.g, Pétrarque et l'huma- so
nisme, d'après un essai de restitution de sa bibliothèque [G. Boissier]. « Un
des grands agréments de ce livre, c'est qu'il donne beaucoup plus qu'il ne
promet. Il semble que l'auteur n'ait eu d'abord d'autre dessein que de
174 1894. — FRANGE.
reconstituer la bibliothèque de Pétrarque. On verra qu'il en a su tirer des
conséquences bien plus importantes et qui éclairent l'iiistoire de notre
civilisation. »f Livres nouveaux. Edouard Bertrand, Eludes sur la peinture
et la critique d'art dans l'antiquité [ ]. Histoire de la peinture antique écrite
6 d'après les textes, d'ordinaire bien interprétés, résultats exposés avec
méthode et dans un style d'une élégante simplicité. ^ Jean et Alcibiade .T.
SakkÉLION, KaTà)vOYo; twv -xeipoypà^wv t-î^ç èOvtx-?!; ptQtoOrixv); ty^ç 'E),).cic5o<; (pi.)
[II. 0<mont>]. Notices rédigées avec soin, un peu trop sommaires parfois.
^^ Avr. A. -Ed. Chaignkt, Histoire de la Psychologie des Grecs. T. 4 (la Psy-
10 chologie de l'Ëcole d'Alexandrie). Livre !«' (Psychologie de Plotin;. — T. 5
livre 2 (Psychologie des successeurs de Plotin) [Ch. Lévêque]. (dern. art.
<v. R. des R. 18, 186, 1>. C a éclairé d'un jour vif et tout à fait nouveau non
seulement l'ensemble, mais les plus lins détails de la doctrine. « Ce travail
sur le néo-platonisme couronne heureusement son histoire de la psycho-
16 logie des Grecs, si savante, si solide, si complète, ([ui est un véritable mo-
nument et dont jusqu'ici l'équivalent n'existe dans aucune langue ».^ Greck
Papyri in l/ie British Muséum, Catalogue avec Textes et Facsimilés [BerthelotJ.
L'art est une série de remarques sur divers renseignements relatifs à l'his-
toire des sciences contenus dans ces papyrus, par exemple sur les recettes
20 médicales, magiques et astrologiques, recettes connexes avec l'alchimie.
1[ï Jn. La collection Barraceo publiée par Frédéric Brugkmann avec le texte
de Giovanni Barracgo et Wolfgang Helbig (pi.) [G. Perrot]. Recueil où sont
reproduits des monuments choisis avec goût et dont pas un n'est suspect
ou insignifiant. \^ Jlt. Livres nouveaux. Les fables de Phèdre, éd. paléogra-
25 phique publiée d'après le ms. Rosanbo, par Ulysse Robert [ ]. Œuvre
utile bien que les différences signalées par R. entre le ms. et les dernières
édd. ne soient pas toutes de grande importance. ^1[ Août. K. Brugmann et
Berthold DelbrûGK, Grundriss der vergleichenden Grammatik der idg. Sprachen.
4 vol. [BréalJ. 1" art. consacré à l'analyse de la 1" partie (phonétique et
30 morphologie) traitée par B. Tout en adressant un certain nombre de critiques
sur les différents points étudiés. Bréal reconnaît la puissance considérable
de travail de l'auteur et l'énorme quantité de connaissances dont il fait
preuve. % Victor Bérard, Essai des méthode en mythologie grecque. De l'ori-
gine des cultes arcadiens (Bibliothèque Éc. de Rome et d'Athènes, fasc. 67)
35 |G. Perrol]. (1" art. dont la suite est au n» de novembre). Savante et pa-
tiente recherche. B. fait preuve d'une décision de pensée et d'une indépen-
dance hardie qui commandent l'estime et provoquent la sympathie. Ses
hypothèses et ses vues peuvent soulever les objections, mais elles méritent
toujours d'être discutées sérieusement. 1^ Sept. Ch. Huit, La vie et l'œuvre
40 de Platon (ouvr. couronné), 2 vol. [Ch. Lévêque]. (1" art. dont la suite est
au u" d'octobre). Travail où l'érudition prédomine, et qu'on ne saurait re-
garder en tout comme définitif, mais dont le pareil n'existe pas dans notre
pays. % G. Lafaye, Catulle et ses modèles (art. dont la lin est au n" de nov.).
[J. GirardJ. Utile et excellent travail qui se recommande par une éttide
45 attentive et complète, des analyses exactes et des jugements critiques
presque toujours justes. % A. Allmer et P. Dissard, Musée de Lyon. Ins- «
criptions antiques, 5 vol. [Camille JuUianJ. Beau travail d'histoire nationale.
f Nov. P. RiGHTER, Zur Dramaturgie des ^schylus [IL WeilJ. (Art. dont la
fin est au n» de décembre). Weil partage les admirations de R., très sincère
50 et très indépendant dans ses jugements; quant à ses critiques, il a à faire
des réserves sérieuses. ^ Livres nouveaux. Mnnuali lloepli. G. l'elzholdt, Ma-
nuale del bibliotecario , tradotto sulla 3» edizione tedesca, con un' appendice
originale, per cura di G. Biagi e G. Fumagalli [H. 0<mont>]. Est plus
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE LINGUISTIQUE DE PARIS. 175
qu'une traduction ; ou y trouVera des renseignements abondants et précieux
sur la constitution et l'état des bibliothèques italiennes. ^ A. Papadopoulos-
KeraMEUS, 'kpoffoXuixttixri BioXioÔrjXY). Calalogue de mss. grecs conservés dans
les bibliothèques du patriarcat de Jérusalem. T. 2 (pi.) [IdemJ. C'est, au point
de vue paléographique, une collection autrement importante que celle des 5
mss. des petits couvents réunis au patriarcat et décrits dans le tome 1.
f^ Dec. Livres nouveaux. Deniflk et Châtelain, Chartidarium Universitatis
l'arisiensis, t. 3. — Auclarium Chartularii Universitatis Paris., t. 1 [ ]. Le
t. 3 où se trouve la suite des pièces qui se rapportent à l'histoire générale
de l'Université de 13o0 à 1394 a toute la valeur des premiers. Le 1" vol. de 10
l'Aiictarium contient le registre des procureurs de la nation anglicane de
1333 à 1406. Henri Lebègue.
Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France
t. 20, 1893. La bibliothèque du roi au début du règne de Louis XV [1718-1736).
[Henri Omont].Journal dans lequel Jourdain, secrétaire de Jean-Paul Bignon, 15
bibliothécaire du roi, a consigné, au jour le jour, les événements petits ou
grands, relatifs à l'histoire de la bibliothèque; entre autres, acquisitions ou
dons de manuscrits, d'imprimés, de médailles, commencé, en 1724; ce
journal s'arrête à l'année 173G. Suit le texte auquel 0. a ajouté une très
bonne table alphabétique. 20
Ht T. 21, 1894. Cinq librairies parisiennes sous François !•' [Ern. Goyecque].
C. donne le texte d'ioventaires de librairies dressé entre 1521 et 1529, après
décès, et trouvés par lui dans un minutier parisien. Les librairies sont :
Raoul Laliseau; Jeanne Baillet, femme de Didier Maheu; Jeanne Potière,
femme de Jacques Ferrebouc; Wolfgand Ilopyl; Pierre Déau; Louis Royor 26
et Jean Frichon. ^ Lettres inédites de Jean Chapelain à P. D. iluet, 1658-
lf«73. [L.-G. Pélissier]. Texte de 28 lettres conservées dans les portefeuilles
de Rancogne à la Lauren tienne de Florence, formant un supplément à la
correspondance de Chapelain publiée par Tamizey de Larroque. On
y trouve nombre de renseignements sur le mouvement général de l'éru- 30
dition au milieu du xviii» siècle, sur la vie littéraire à Paris et les savants
étrangers qui y étaient en séjour, sur le groupe des savants et des érudits
normands. En appendice, C. donne deux lettres de Chapelain au libraire
Léonard, relatives à l'impression des suppléments de Tite-Live, par
Freinshemius. ^ Everhard Jabach, collectionneur parisien, 1693 [Vic'c de 35
Grouchy]. Etude sur cette collection dont l'inventaire, publié en appendice,
contient quelques busqués antiques. Heury Thédhnat.
Mémoires de la Société de Linguistique de Paris, t.,VIII,fasc. 5. La
proposition grecque àiiç^Charles Ploix]. Recueil de rapprochements étymo-
logiques et d'exemples tirés d'Homère et des auteurs latins (pour amb, 40
ambi). en vue de confirmer que le sens primitif de cette proposition est
« des deux côtés » et non proprement « autour ». ^ Les noms de lieux en
-u8wv [Jaromir Jedhckâ]. Cet élément signifie eau et est une forme parente
de (iSup. H Aduller [V. Henry]. On a dû dire d'une femme mariée qui avait
manqué à ses devoirs: ad alterum adiit: d'où par assourdissement (cf. i-lico), 45
ad-ulterum; on comprit alors adulterum (en un seul mot), et de cette
locution fut abstrait le mot adulter d'où plus tard adultéra et adulterare. ^f
Fasc. 6. Les termes de parenté dans les inscriptions lyciennes (pi.)
[J. Imbert]. ^ Varia [Michel Bréal]. 1» Le nom de la déesse "Attj signifiait
simplement, comme nom commun, « amende » (loi de Gortyne). C'est ainsi 50
qu'il faut l'interpréter dans Hésiode, 'Ex'II. 411. 2. Quoties, toties, millies
ne peuvent s'expliquer comme le veut Stowasserpar une juxtaposition avec
le participe iens de ire. Quoties est le substantif abstrait de quotus (même
176 18Ô4.
FRANCE.
suffixe que materies); c'est une expression technique venue de la langue du
calcul. Les autres adverbes en ies se. sont développés sur ce modèle.
3. Pronoms soudés à des prépositions : xaxà = xà -f ^à, (Aetâ = [xà + xâ' (cf.
[lÉffoç), v(^açt = vo? + (7(pi, cf. (lÉo-çf. /i. Pedetentim vient d'une ancienne locution
6 pede tento qui s'est soudée, ;et a pris la désinence adverbiale. 5. Pour
comprendre l'expression rected cuncaptum,dans une inscription archaïque
de Paieries il faut rapprocher Iliade X 332 : un vœu bien conçu est celui
qui reçoit son accomplissement. 6. Commentaire d'une nouvelle inscription
osque (Notizie degli Scavi, mai 1893) : remarquer l'orthographe kvaizstur.
10 L. D.
Revue archéologique, 1894, janv. -février. Découverte du mastaba de
Plah-Chepsès dans la nécropole d'Abou-Sic(pl. 1-2, plans, flg.) [J. de Morgan].
M., en faisant fouiller ce mastaba pris par Lepsius pour une pyramide,
découvrit que c'était le tombeau d'un certain Plah-Chepsès qui vivait sous
15 la roi Sahou-râ de la 5» dynastie. Description, plans, inscriptions, bas-
reliefs et peintures. 1[ Les ports de Carthage (plans) [Cecill Torr] T. s'at-
tache à combattre l'opinion reçue qui voit les ports de Carthage dans deux
étangs communiquant entre eux par un canal, tandis qu'un autre canal
réunissait le premier des deux à la mer. T. Place le port extérieur le loug
20 de la côte orientale du promontoire et son entrée à l'extrémité méridionale,
près de la langue de terre, à l'angle S. E. du promontoire ; ce port était
peut-être le Cothon et était formé par des jetées. Quant au prétendu port
d'Utique, c'était simplement des thermes.^ Recueil des cachets d'oculistes
romains [Esperandieu], suite, 3» Cachets reconnus et non décrits, n»* 1-7.
25 4° Vases à collyres, n°» 1-12. 5» Tablettes d'oculistes, n"» 1-14. ^ Une affaire
de tutelle sous le règne d'Antonin le Pieux [J. NicoUe]. Fragment de la
copie du dossier d'une intéressante affaire de tutelle. La procédure assez
compliquée semble être celle qui n'était en usage que quand il s'agissait,
comme dans le cas présent, de la famille et de la succession d'un citoyen
30 romain. N, publie ces textes intéressants pour l'étude de l'organisation
administrative et judiciaire de l'Egypte au 2° siècle et les commente. % Les
fragments du Parthénon conservés au Musée du Louvre. [E. Michon]. M.
recherche et précise plus qu'on ne l'a fait jusqu'ici la manière dont ont
été recueillis, rapportés en France et finalement placés au Louvre les frag-
35 ments des frises du Parthénon conservés par ce musée. \ Correspondance
d'Etrurie (fig) [ ] Exposé des fouilles de Vétulonia. \ Fouilles exécutées
par Gaukler dans les restes d'une villa romaine à Oudna, Tunisie. Belles
mosaïques. % Iwanoff et R. Bohn. Archilectonùche Sludien. [Çh. Chipiez].
Ouvrage rédigé d'après une bonne et sage méthode. Analyse ; notice sur
40 Iwanoff.
HII Mars-avril. Le vase au chaudron do Gundestrap (flg.) [A. Bertrand],
suite. B. qui a affirmé que ce vase est cimbre <R. des R., p. 17, 190, 2>
démontre la justesse de cette appréciation par une comparaison entre les
représentations figurées sur ce vase, les bas-reliefs de l'arc d'Orange élevé
45 à la suite des victoires de Marins sur les Cimbres, et les monnaies. ^ Acragas
ou le Pirée pris pour un homme (pi. 7-9). [Th. Reinach]. Pline, trompé par
un auteur dont il ne reste rien, nommé Ménandre, a pris le nom Acragas
pour celui d'un graveur Sicilien ; or c'est le nom du dieu d'un llcuve de
Sicile, puis d'une ville qui s'éleva sur les bords de ce fleuve. ^ Apollon de
50 Tralles (pi. 4). [A Joubin]. Cette statue, une des plus importantes du Musée
Ottoman à Constantinople, est plutôt un Apollon du type créé par
Praxytèle, qu'un Diony.^os. 11 est de la fin du 4* ou du début du 3"= siècle.
C'est .un des plus beaux échantillons d'un art nouveau et original (pii
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 177
semble propre à l'Asie, où il naquit peut-ôtre du contact de l'art grec avec
des populations descendant des illustres décorateurs du palais de Ninive
et de Babylone. 1[ Le Capitule et le temple de Jiinon Céleste à Carthage.
[R. Gagnât]. Il y a eu à Carthage deux temples distincts et bâtis à peu
près sur le même plan : un Capitole et un temple de Tanit. Le Capitole s
peut avoir été établi sur Byrsa, à côté du temple d'Esculape qui, aussi bien
à l'époque punique que sous Tempire romain, occupait le sommet de la
colline. Le temple de Tanit s'élevait ailleurs, soit sur une hauteur, soit près
du forum. ^ Inscriptions grecques de Salonique recueillies au 18= siècle par
J. B. Germain (fig.) [H. Omont]. Le manuscrit de Germain, d'abord perdu, ^o
a été retrouvé à la bibliothèque Calvet à Avignon. Il contient qqs notes
numismn tiques et ¥* inscriptions grecques dont 0. donne les textes, t Re-
cueil des Cachets d'oculistes romains. [Espérandieu] suite. 6" Table alpha-
bétique des collyres dont les noms figurent sur les cachets, avec références
aux auteurs anciens, f Du mode d'emploi des épées antiques (fig.) [F. de ^^
Villenoisyi. Cette étude, toute de détail, repose sur la forme des épées.
If IL d'ARBOlS de Jubainville. Les premiers habitants de l'Europe d'aprcs les
écrivains de l'antiquité et les travaux des linguistes. [A. Bertrand]. La thèse de
M. d'Arbois peut étonner au premier abord, mais il faut s'y habituer. Elle ne
s'appuie pas sur le vide et fait beaucoup réfléchir. Tout historien soucieux 20
de la vérité en devra désormais tenir grand compte. ^ Revue des publi-
cations épigraphiques relatives à l'antiquité romaine (fig.) [R. Gagnât],
Janvier-mars.
tif Mai. Juin. Statuette de terre cuite de la collection Pozzi (pi. 10)
[S, Reinach]. Cette statue n'est pas une Epona, mais représente Ariane ou 25
une Ménade montée sur une mule, un des animaux favoris de Dionysos.
^ Encore les ports de Carthage [G. Torr]. Etude toute de détail dans
laquelle T. défend contre Otto Meltzer les théories soutenues par lui dans
un premier article < V. plus haut, janvier-février >. Il conclut ainsi :
« Meltzer n'a pas ébranlé ma position et n'a pu réussir à défendre la 30
sienne ». ^ Deux inscriptions métriques d'Asie-Mineure (fig.) [IL Hubert].
La l'", existant à Kausn, relative à des thermes construits autour d'une
source par un Jovinus. La 2% de Iakhoub, près Ilaïreddin, est une épitaphe
datée d'après une ère locale, peut-être inconnue jusqu'ici f Etude sur les
épigrammes de l'anthologie palatine qui contiennent la description d'une 35
œuvre d'art \IK Vitry]. Etude artistique et littéraire très fouillée. En voici
les conclusions : En étudiant, par les auteurs de l'anthologie, les artistes
contemporains, nous voyons que, dans lamythologie, les artistes ne voient
plus que quelque chose de factice, un répertoire de sujets où l'esprit litté-
raire alexandrin ne leur fait puiser que de froides allégories. L'esprit 40
religieux se réfugie dans la représentation des dieux du petit peuple,
Hermès, Pan, Priapo, etc. Mais les tendances réalistes infusent à cet art
un sang nouveau, et, appliqué au visage humain, ce réalisme engendre le
portrait. C'est le réalisme qui a empêché l'art romain de n'être qu'une suite
affadie de la décadence grecque. Catalogue des épigrammes de l'Anthologie 45
qui contiennent la description d'une œuvre d'art. ^ Recueil des cachets
d'oculistes romains, suite [Espérandieu]. T Table des médecins mentionnés
sur les cachets. Liste des médecins oculistes connus par les inscriptions.
^ Revue des publications épigraphiques relatives à l'antiquité romaine
(fig. [R. Gagnât]. Avril-juin. ;,o
tt Juillet-août. Les navires sur les vases du Dipylon (fig.) [Cecil Torr].
Ces vases sont ainsi nommés parce qu'ils proviennent des fouilles faites,
en 1871 et en 1872, à Athènes, dans l'ancien cimetière voisin du Dipylon.
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de J894. XIX. — 12.
178 1894. — FRANCE.
Les fragments portant les « navires du Dipylon » sont 20 au Louvre, 1 à
Copenhague, 10 à Athènes, 2 perdus mais publiés. Etude des vaisseaux
représentés sur ces vases et comparaison avec les vaisseaux figurés sur
les vases ordinaires. ^ Contribution à l'histoire dos marbres du Par-
5 thénon [Ph. K. LegrandJ. A l'aide de documents d'archives L. rectifie ou
complète quelques-uns des renseignements fournis par Michon sur l'his-
toire des luarbres du Parthénon entrés au Louvre. ^ Requête adressée à
un centurion par des fermiers égyptiens [S. NicoleJ. Papyrus égyptien de
la collection de Genève. Texte grec; traduction. Le document est du
10 11 octobre de l'an 207. La réclamation est adressée au centurion A. Julius
Julianus par 2o fermiers, Subatianus Aquila étant préfet. Ce préfet est
connu par Eusèbe comme persécuteur des chrétiens d'Alexandrie; son
nom est sur la stèle de Syène conservée au Louvre et où on a eu tort de
lire Sub Atiano, le nom est bien Subatianus. ^ Recueil des cachets d'ocu-
15 listes romains [EspérandieuJ. Suite 8. et 9, Efficacité des collyres et biblio-
graphie générale, t Chronique d'Orient (fig.) [S. ReinachJ, u» 28. Nouvelles,
dépouillement des livres et périodiques. Athènes, Pirée, Daphni, Eleusis,
Altiqne, Laurium, Rhamnus, Thorikos, Décélie, Egosthènes, liéotie, Copaïs,
* Orchomène, Lébadée, Delphes, Sicyone, Mycènes et le Mycénien, Thirynlhe,
20 Argos, Epidaure, Oiympie, Arcadie, Mégalopolis, Sparte, Acarnanie, Etolie,
Thessalie, Saloni(iue, Drama, Serres, Edesse, Gallipoli, Constantinople,
Anapa, Chersonnèse, lies Eubée, Egine, Thasos, Samothrace, Lerarios,
Ltsbos, Samos, Mycènes, Paros et Auiiparos, Melos, Amorgos, Théra, Gos,
Crète, Rhodes, Chypre, Asie-Mineure, Troie, Myzie, Pergame, Cymé, Lydie,
25 Magnésie, Trallos, Carie, Milet, Ilalicarnasse, Phrygie, Dorylée, Lycie,
Pisidie, Cappadoce, Galatie, Syrie et Palestine, Sidon, Damas, Jatla,
Jérusalem, Assyrie et Babylonie, les Hittites, Egypte, T.-el-Amarna. Les
papyrus. Afrique grecque, Musées et collections. Londres, Oxford, Nottin-
gam, Russie, Berlin, Dresde, Wiirzbourg, Rome, Boston, Louvre. Collections
30 j>rivées. Ventes. Varia. 1[ G. Perrot et Chipiez, llisioire de Vari dans
l'antiquité, t. V., l'iirygie, Lydie et Carie, Lycie, Perse. T. \1., La Grèce primitive :
Cari mycénien [Bouche LeclerqJ. Analyse élogieuse, très étendue.
Y{ Septembre-octobre. Nécrologie [Ed. Le BlantJ. G.B. de Rossi.^La tête
d'ivoire du musée de Vienne, Isère (pi. 11-13) [A. Maître]. Rapport de M.
36 sur la restauration qu'il a exécutée de cette belle tête, collret, que l'on avait
cru en bois. 1[ Recueil des cachets d'oculistes romains [EspérandieuJ. 10.
Classement chronologique des cachets. 11. Supplément. 12. Bibliographie.
\'.\. Additions et corrections. \ Estampilles puniques sur anses d'amphores
trouvées au Belvédère, près Tunis (fig.) [U' CartonJ. Suite de marques
40 d'amphores trouvées dans des dépôts de débris d'amphores brisées ou hors
de service. 82 n*". \ Documents relatifs aux antiques du C'« de Choiseul-
Gouffler [Ph. É. Legrand]. Ces documents sont relatifs à la confiscation et
au transfert à Paris de la riche collection du C^°de C.-G. émigré. ^ Essai de
reconstitution de l'ancre du Musée d'archéologie de Marseille (lig) [L. Magon].
45 A cette occasion M cherche à se rendre compte de la nature du vaisseau
auquel elle servait. M. la regarde comme grecque. ^ Notes sur le mont
palatin [Betnicky]. 1. Personnages qui habitaient sur le Palatin au temps
de la Republique. 2. Le pont jeté par Caligula du Palatin au temple de
Jupiter Capitolin. 11 n'est pas prouve qu'il passait sur la basilique Julia. 3.
50 Domus Palatina Gommodiana. ^, Domus Augustana. 5, La destination du
Septizonium.
\'^ Novembre-décembre. Nécrologie [Miss Eugénie SellersJ. Sir Charles
Newton. H Tête en marbre d'Artémis découverte à Cyzique (pi. 17-18)
REVUE CELTIQUE. 179
[S. Reinach]. Cette tête, aujourd'hui au Musée do Dresde, présente des
rapports assez (Hroits avec les Artéinis de l'école de Praxitèle pour qu'on
puisse lui attribuer, snns trop d'hésitation, le nom de cette déesse. ^
^ Mission de M. de Sarzec en Chaldée. Huitième campagne de fouilles
[L. Ileuzey]. Extrait du rapport communiqué à l'Académie des Inscr. et 5
B. L. en octobre 1894. % Notes sur quelques pierres gravées portant des
signatures d'artistes [S. Reinach]. Intailles et camées signés par Arthé-
nion, Appolonios, Dioscoride, Gnaios, Epityncanus, Micon, Pharnace,
Polyclète, Solon, Onésimos. ^ Revue des publications épigraphiques relatives
à l'antiquité romaine (flg.) [R. GagnatJ. Juillet-décembre. 10
Henry Thédenat.
Revue celtique, tome I0, fasc. \. Les Celtes en Espagne [H. d'Arbois de
JubainvilleJ. Suite et flu <voir R. des R. 18, 204, 38>. Les Geltici du Nord.
La Geltibérie, étude géographique; les Celtibères du nord, les Celtibères
du centre et de l'est ou la Geltibérie de Ptolémée ; les Geltibères de l'ouest 15
(Areuaci et Vaccaei) ; les Geltibères du sud. Les Geltibères pendant et
après la seconde guerre punique. ^ Un ancien usage de réj,'-lise celtique
[J. Loth]. A l'époque la plus ancienne, au moins jusqu'au commencement
du 6* siècle, existait dans l'église chrétienne l'usage d'appeler les femmes
au ministère diaconal. f Sequana, Sequani [J. Loth]. Ges mots gaulois 20
semblent en contradiction avec la phonétique celtique (il faudrait p et non
qu). Peut-être faut-il y voir non un ancien Sequana, mais un composé :
seco-uana ou secu-uana. ^ Latin esox [J. Loth]. Ge mot est sûrement em-
prunté au celtique ; Tô du nominatif a été étendu à tous les cas (cf. v. irl.
eo, gén. iach.). ^ Kassiteros [Salomon Reinach]. Dès 1810, Foriia d'Urban 25
avait proposé de dériver le nom grec de l'étain des îles Gassitérides. ^^f
Chronique [H. d'Arbois de Jubainville]. 3. H. Zimmer, Nennius uindicatus :
résumé des conclusions et critiques de détail. 5. Samuel Berger, Histoire
de la Vulgate pendant les premiers siècles du Moyen-Age. 9. Louis DuCHESNE,
Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule, 12. Emil IIÛBNER, Monumenta linguae 30
ibcricae. 13. IL MeuSEL, Lexicon cacsarianum. ^ff Fasc. 2. Confession des
péchés attribuée à saint Patrice [Samuel Berger]. Publiée d'après le ms.
Angers 14 (rx<-x« s.). If Index des noms de lieu anciens et modernes et
des noms de personne contenus dans l'article ' Les Celtes en Espagne '
<v. fasc. 1> [Paul Le Nestour]. f Nennius retractatus [Louis DuchesneJ. 35
Publication du texte de l'IIistoria Britonum tel qu'il se présente dans un
rûanuscrit de Chartres (x« siècle). Étude sur les particularités de ccî texte.
Essai de restitution de la primitive Ilistoria Britonum : l'ouvrage paraît
bien se caractériser comme étant surtout l'abrégé d'une légende de S. Ger-
main. Discussion des opinions de Zimmer (v. pi. h., Chronique, n» 3.) 40
L'H. B. a été composée d'abord dans le sud du pays de Galles. Elle fut re-
maniée et augmentée par Nennius) vers l'an 800, dans le nord. ^L'Espagne
chez Homère [Théodore Reinach]. D'après Denys le Périegète, v. 335-337,
la colonne d'Hercule située en Europe s'appelait chez les Grecs 'AXûSyj, et
immédiatement au-dessus commençait le pays de Tartessos, célèbre par 45
ses mines d'argent. Ge rapprochement explique les vers, Iliade, 2, 836-857
où il est question des 'AXîÇwvsî (simple épithète de situation), venus z-r{k6^ew
èÇ 'AXiiêTi;, oGîv àpY-ûpou i<Ti\ ysvéâX-o, et qui fournissent ainsi la plus ancienne
mention de l'Espagne dans la iittérature. ^ Le mirage oriental, par Salomon
Reinach [ ]. Conteste l'importance réelle des civilisations orientales sur 50
l'Occident. ^^ Chronique [H. d'Arbois de Jubainville]. 4. A. Blanghet,
Mélanges d'archéologie gallo-romaine. 5. Lucain, L. 4, p.p. Paul Lejay. 7. Ins-
cription gauloise inédite de Genouilly (Cher). W Fasc. 3. Encore Sequana
180 >189^<. — FRANCE.
[J. LothJ. Nouveaux arguments en faveur de son hypothèse <cf. pi, h.,
fasc. 1>. î Chronique [II. d'Arbois de Jubainville]. 7. F. Haverfield,
Roman Inscriplionn in Britain. f^ Fasc. 't. Eàumopas Cnuslicus [Salomon Rei-
nachj. Descriplioii d'un buste du Musée de Saint-Germain portant l'ins-
5 ciiption ESVMOPAS- CNVSTIGVSII V S L M. L. D.
Revue Critique d'histoire et de littérature, 28» année, Nouv-Série,
tome 37. \" ir. IS'J'i. ZakaS, KpiTtxal xal ép(A-^v£bTtxat 7tapax7)pr,(j£tç, 2. Sophocle;
— du même, Kpfatç Ttsp't tciq A. SsjjniéXou è/.ôô(7£(0i; t/,; 'AvTiYdv/ji; SoçoxXéou; xac
Tv^ç A. Bîpvapôâxr, twv «I>oivi<t(twv EOptTttSoy [My]. QueUjuos bonnes choses, mais
10 trop d'arbitraire. ^ Ettore de Ruggieuo, L'Arhilralo pubblico in rdazione col
pvivalo pressa i Romani; R. LanGIANI, Pa<;an imd Christian Rom. [R. Gagnât].
Éloges. ^^ 8 jr. Ernest Toinan. Les relieurs français [E. Picot]. Instructif. ^
Paul THO^f AS, Le rcalL-ime de Pétrone fSal. ReinachJ. Fort juste à quelques
nuances près. ^1[ 15 jr. Konrad Zagiieh, Bie Handschriflen und Classen der
15 ArislophanesschoHen ; — du môme, Berichl Hier die auf die griechisclic Komoedie
bezuegliche Lilleratur von 488t bis 4891 [Alb. Martin]. Très importants. %
W. E. Addis, The documents of Ihe Hexaleuch Iranslated and arrançjcd in chro-
nological orde.r; — G. II. CORNILL, Einleilung in dus Altr Testament; —
G. Niebuhr, Geschichlc der hebraeischen Zeilaller ; — Graet/, Histoire des Juifs,
20 trad. par M. Blogh [M. Vernes]. Éloges. ^| 22 jr. P. Righïer, Zur Drama-
turgie des Aeschylus [MyJ. Bonnes explications quoique parfois un peu exa-
gérées. Tf H. SaLADIN, Description des antiquités de la Régence de Tunis
[R. Gagnai]. Bien des choses originales. ^ J. II. Gray, T. Macci IHauii Epi-
dicus from the text of G. Goetz; — G. A. M. Fennel, T. Macci Plauli Slichus
25 [L.]. L'éd. Fennel est trop sobre de renseignements. 1[ F. Luterbagher,
Titi Livii ab urbe condita liber XXIX [E. Thomas]. Clair et soigné. \ Paul
Feine, Eine vorkanonische Uebcrlieferung des Lnkas in EvangeHum und Aposlel-
geschichte; — E. de Faye, Les Apocalypses juives; — G. WeizSaeker, Dos
neue Testament iiberselzt [M. Vernes]. Éloges en somme. % A. Belin, Histoire
30 de la Latinité de Conslanlinople, 2« éd. revue et continuée par Arsène DU
Chatel [A. Joubin]. Utile mais rédaction confuse. ^^ 29 jr. G. Armstuong,
Raiseil Map of Palestine [G. C. G.] Excellent ^ Festgruss an Rudolf von Rolh
zum Doklor-Jubilaeum 2i Aug. 4893, von seinen Preunden und Schiilern [V.
Henry]. Analyse des articles du volume.^ Prosper Gastan)er, La Provence
Zft préhistorique et prolohislorique ]\i&q\\'a.\x (j^ s^ avant l'ère chrétienne fS. Rei-
nach]. Bien des renseignements utiles à côté de choses très contestables.
^ A'. F. Hermanns Lehrbuch der griechischen Antiquitàtcn. Erster Band. Stnatsal-
terthûmer, 6. Aufl. von Viktor Thumser, zweite Abtheiluug [Alb. Martin].
Beaucoup de soin. \ J. M. Stowasser, l'haedri fabulae Acsopiae [Em. Tho-
40 mas]. Manqué, tt ^ fôv. Adolf Furtwaengler, Meisterwerke der Griechischen
Plastik. Kunstgeschichtliche Untersuchungen [S. Reinach]. Long article de
20 p. élogieux. ^^ 12 f. D. Mallet, Les premiers établissements des Grecs en
Egypte au 7» et au G» siècles. [Paul Guiraud]. Modèle de bonne et sérieuse éru-
dition. ^ Gaston Paris, Le haut enseignement historique et philologique en
45 France [P. Lejay]. Diverses observations, tî 19 fév. B. DelbrûGK, Vergleichende
Synlax der indogermanischen Sprachen [V. Henry]. Excellent. ^ F. H. M.
Blaydes, Arislophanis Comoediae, 10 Equités; 11 Vespae; — J. van Leeuven,
Aristophanis Vespae; — W. W. Merry, Aristophancs The Wasps [Alb. Martin].
Éloges, surtout pour J. van Leeuven. \ Paul Khisteller, Die italienischen
g Buchdrucker- und Ver léger zeichen bis 4o2o [E. Picot]. Intéressant. ^ Lettre de
Philippe Berger donnant le texte, la traduction et un court commentaire
de la grande inscription phénicienne de Larnax-Lapithou. ^^ 26 f. Raymond
DE Girard, Études de géologie biblique. Le déluge devant la critique histo-
REVUE CRITIQUE d'hISTOIKE ET DE LITTÉRATURE. 181
rique (Sal.Reiaach.J Mérite rallention. ^ Ednard Meyek, Geschichte des Alter-
thums. 2. Geschichte des Abendlandes bisauf die Perserkriege [Th. Reinach].
Intéressant et suggestif; des choses contestables. 1[ F. Hanssen, Sobre la
iiiterpretacion de un pasage de la Iliada, De Jovis Gonsilio [My]. Analyse. ^
G. BOISSIÈRE et E. ErnaULT, Notioiis de prosodie et mélriquc latines [Fred. 6
Plessis]. Mérite d'être recommandé pour les lycées et collèges.^ A. Wage-
NER, Ln liberté de conscience à Rome [P. Lejay]. Preuve de la façon la plus
certaine que les chrétiens étalent poursuivis à titre de chrétiens. % E.
Nestlé. Ein Jubilaeum der lateinischen BibcL [P. Lejay]. Intéressant. \*i
[J mars. L. Herbst, Zu T/iukydides Erklaerungen und Wiedcrherstcllungcn ; — 10
V. CaSAGRANDI, Le orazioni di Tucidide in rapporta alla loro genidnilà e alla
crilicii dei comtemporanei [Am. Ilauvettc]. Quelques bonnes parties ^f L. Rxs-
TELHUBER, Les Mimes de Ilcrodas [G. Dalmeida]. Diverses critiques. % Guil.
IlERAEUS, SpicilegiiDn crilicum in Valerio Muximo ejusque epitomatoribus ; —
Jud. Leep, Zur Geschichte der Lehre von den Rcdelheilen bei dcn Lateinischen 15
Grammalikern ; — Rith. BUETTNER, Porcins Licinus und der Litterarische
Kreis des Q. Lutaiius Calulus [Km. Thomas]. Intéressants. ^ F. Gordeoni,
Un po'piu di luce sulle origini, idtoma e sistema di scrittura degli Euganei-
Fent'Zi [Michel Bréal]. Utile par la révision des textes. ^ Georg. Voigt, Die
Wicderbclebung des Classischen Alterthums oder das ersle Jahrhundert des llu- 20
manismus, 3 Aufl. besorgt von Max Lehnerdt ; — G. Voigt, Pétrarque,
Boccace et les débuts de l'humanisme en Italie, Traduit sur la 3<= éd. de la
Wiedcrbelcbung par A. LE MoNNiER [P. de Nolhac]. Bons et utiles. ^ Lettre
de P. Gastanier à propo.s de l'art, de Sal. Reinach, n" du 29 jr. %1 12 mrs
A. Groiset et PetitJEAn, Abrégé de g-rammatVe grecque [My]. Quelques obser- 25
valions sur la morphologie. ^ Fr. de Jean, De Callimacho Homeri interprète
[My]. Bon en partie, f Pr. Heinrich Georgii, Die antike Aeneiskritik im
Kommentar des Tiberius Claudius Donatns. [Em. Thomas]. Sera en somme peu
utile. % R. Sabbauini, Il commenta di Donalo a Terenzia [E. Thomas]. L'au-
teur est sur le bon chemin. ^ J. A. Robinson and M. R. James, The Gospel 30
according to Peter, and the Révélation to Peter; — Ad. Harnagk, Bruchstiicke
des Evangeliums und der Apokalijpse des Petrus ; — A. Sabatier, L'Evangile
de Pierre et les Evangiles canoniques ; — Ilans von Schubert, Die Composi-
lion das Pseudopetriniscfien Evangdien-Frugm,ents ; — 0. von Gebhart, Das
Evangeiium und die Apokobjpse des Petrus [P. Lejay]. Éloges. ^ Otto Jahn, 35
A. Persii Flacci Junii Juvenalis Sulpiciae salurae, 3» éd. par Fr. BUEGHELER
[E. Thomas]. Bon. % R. Kukula und V. Truebner, Minewa, Jahrbuch der
gelehrten Welt [A. C.|. Toujours utile. 1[1[ 19 mrs. W. Muss-Arnolt, The .
Namcs of ihe Assira-Babylonian Months and iheir Régents ; — Seinitic Words in
Grcek and Latin [A. Loisy]. Le dernier travail est bon. \ Gabrlele Grasso. 'iO
Sludi di storia antica e di lopografia storica [WJ. Bon. f Charles Graux et
Albert Martin, Notices sommaires des manuscrits grecs d'Espagne et de Portugal
[Max Bonnet]. Appréci;ition favorable.^ Eniil IIuebner, Monumenta linguae
ibericae [II. d'Arbois de Jubainville]. En somme indispensable, f 26 mrs.
A. M. ADKu,Plaionis Prolagoras [P. Couvreur]. Bonne édition de vulgarisation. 45
^ Rie. Mkister, Die Mimiamben des Ilerodas [Am. Ilauvette]. Étude des plus
substantielles. % W. Ihne. Rômischt Geschichte, Zweite Aufl. I. [A. B.-L].
Œuvre solide et bien composée. 1[^ 2 av. E. de Sarzeg et Léon Heuzev,
Découvertes en Chaldce [Ph. Berger]. Très scientiliiiuo. \ K. Sittl, Klassisclie
Kunstarchaeologie [S. Reinach |. Méritoire, malgré de nombreuses imper- 50
fections. f Otte CrUSIUS, Die Mimiamben des Ilerondas, deutsch mit Anleitung
und anmerkungen [G. Dalmeyda]. Autant de conscience et d'érudition que
de talent. f1[ 9 av. Maurice Bloomi'ield, Contributions to the Interprétation of
182 1894. — FRANCE.
the Veda [V. Heury]. S'occupe du mythe de l'enlèvement dcSôma et decelui
de Ganyméde. % S. Rodoganachi, Les corporations ouvrières à Rome depuis
la chute de l'empire romain [P. N.]. Éloges, ^f 16 av. Percy E. Newberry,
Beni-[Iassun [G. Maspero]. Bon. ^ G. Perrot et Gh. Chipiez, Histoire de l'art
i) dans l'antiquité. T. VI. La Grèce primitive. L'art mycénien [Sal. Reinach],
Magnifique ouvrage. \ Bern Kuebler, C. Julii Caesaris commentarii cum A.
Hirtii Aliorumque supplementis [Em. Thomas]. Méthode très pratique. ^
Stôph. Gybulski, Tabulae quibus anliquilates graccae et romanae illusirantur
[S. Reinach]. Peut rendre dé grands services à l'enseignement. ^^ 23 av.
10 G. CURTius — von llA.KTEL,Griechische Schulgrammatick, 21» éd. |My]. Ne
diffèrent pas essentiellement de la 18». K Hermann Peter, Die Scriptores
Historiae Aicgustae [La Blanchère]. Le travail le plus important sur la ques-
tion. "I]^ 30 av. A. Billerbeck, Susa^ eine Studie sur allen Geschichte Westa-
sicns[(i. Maspero]. Bon. fGeorg. HelmreiGH, Claudii Galeni Pergameni Scripta
15 minora, 3 [My]. Soigné. ^ Transactions of the Cambridge philological Society.
t. 3. [P. L.] Explication erronée de Virg. En. 1,393-400^ Ch Urbain, Nicolas
Coejfeteau , dominicain, cvêque de Marseille [T. de L.]. Très bon : ^^ 7 mai.
H. d'Arbois de Jubainville, Les premiers habitants de VEurope [Sal. Rei-
nach]. Très bon. ^1[ 1-4 mai. Revue critique d'histoire et de littérature, Table
20 méthodique des années iS66 à 1890 [A. ChuquetJ. Très utile. 1[ IIelbig, Guide
dans les musées d'archéologie classique de Rome, Trud. française par Toutain
[X.]. Celte traduction, revue et corrigée par IL, est en réalité une édition
nouvelle. ^1[ 21 mai. G. A. Deissmann, Die neuteslamentliche Formel in Chrisio
Jesu; — E. Grafe, Die paulinische Lehre vom Gesetz [A. L.]. Observations sur
25 l'emploi de èv avec le datif et sur le sens de v6[ioi. ^ WissenschaftUche Mit-
theilungen aus Bosnien und der Herccgovina [J. Kont]. Très intéressant. ^ Ëm.
de Geyso, Sludia Theognidea [My]. Des réserves. \ L. Dindorf et Th. Buet-
TNER-WOBsr, Polybii Historiae, 3 [My]. La grande question est toujours celle
de l'hiatus. % Tpiiele, Hermagoras [My]. Se lit avec intérêt. \ G. Doublet,
30 Notes sur les œuvres littéraires de l'empereur Hadrien [G. Lacour-Gayet]. Éru-
dition patiente et bien informée, f Alfred IIolder, Altceltischer Sprachschatz
[G. Dottin]. Relevé exact et complet des documents; l'étymologie laisse
à désirer. ^ Karl VolmOELLER und Rich. Otto, Kritischer Jahresbericht iiber
die Fortschrittc der Romanischen Philologie [Ferd. Lot]. Éloges. ^[^ 28 mai.
36 G. GOETZ, Corpus glossarioruni Latinorum, vol. V, Placidus, Liber glossarum
Glossaria reliqua [l'. Lejay]. Bon. ^[ B. Maurenbregher, C. Sallusti Crispi
historiarum reliquiae [P. L.]. Bien fait. %*[ -'i jn. Ém. Baehrens, CatuUi vero-
nensis liber. Nova edilio a K. P. Schulze curata [E. Thomas]. Très soigné.
^ S. von Raumer, Die Metaphcr bei Lucres; Ad. GreGORIUS, De M. Annaei
50 Lucani Pharsaliae tropis. I [P. Lejay]. Éloges surtout pour Raumer. ^ St.
(iSELL, Essai sur le règne de l'empereur Domitien [R. Cagnat]. Très bon. %\
11 jn. L. Gantarelij, H Vicariato di Roma [R. C.]. Consciencieux. ^ Sven
Tessing, Syntaxis Plautina [E. Thomas]. Soigné. \ Belling, Krilische Prole-
gomena zu Tibull [E. Thomas]. Pas de progrès appréciable. ^ Paul Lejay,
45 Morceaux choisis des Métamorphoses d'Ovide [Fr. Plessis]. Grands éloges.
^[ John TetlOW, The eighth book of Vergifs Aeneid ; — le P. A. d'AlÈS, Ciceron,
Pro Murena [E. T.]. Diverses critiques. ^ Victor Cucheval, Histoire de l'élo-
quence romaine depuis la mort de Cicéron jusqu'à Hadrien [Sal. Reinach].
Très intéressant. ^ K. Koester, Clemens Alexandrinus. Quis dives salveiur? ;
5Q — Trw. PreuSGHEN, Analeeta; Kiirsere Texte sur Geschichte der alten Kirche
und des Kanons [P. Lejay]. Éloges. *i% In jr. .\dr. Rlanghet, Les monnaies
grecques [A. de Barthélémy]. Bonne vulgarisation.^ Chr. 'Qo'B.im, De Collabo
[My]. Le problème n'est pas résolu. ^ E. éehr, Sludia in oracula Silyllina
REVUE GlUTIQUE d'hISTOIHE ET DE LITTÉRATURE. 183
[My]. Intéressant. fH 25 ju. W. Max Mukller, Asien und Europa nach
altaejiyptischen Denkmalern [G. Masperoj. Éloges. \ Henri Jadart, Les
bibliophiles rémois, leurs ex-libris et fers de reliure [T. de L.]. Intéressant.
ft Tome 38. 2-9 jt. Excavations at Megalopolis, 1890-1891 b.y E- A. Gardner,
etc ; — A. G. IlEADLAM, Ecclesiastical Sites in Isauria [Am. Ilauvetle]. Éloges. 5
% Alf. GOODWIN, Hymni Homcrici [My]. Bon. t A. Waldegk, Griechische
Schulgrammatik [MyJ. Trop abrégée. If W. Schmid, Dei- Alticismus [My]. Ce
tome III sera utile, malgré quelques faiblesses. ^ Philoslrali maioris ima-
gines O. Benudorlii et Schenkelii consilio et opéra adiuti recensuerunt
Seminariorum Vindobonensium Sodalcs |My]. Soin et méthode. ^^ lG-23 jl. 10
Wilh. StreitburG, Die Entstehimg der Dehnslufe [V. Henry]. Marque une
date, malgré une part trop grande d'arbitraire. If J. La Roche, Homerische
Unlcrsuchungen, 2 ; — du même. 'Bcitràge zur griechischen Grammatik jMy]. Les
résultats ne sont pas en rapport avec le travail dépensé. | II. F. Tozer,
Sélections from Strabon [B. Auerbach]. Bon. ^ N. Persichetti, Viaggio ur- 15
cheologico sulla via Salaria nel circondario di cittaducale [Aug. Audollentf.
Utile malgré des longueurs, f^ 30 jt-6 at. G. B. Winer's Grammatik des
Neutestamentliclien Sprachidioms. 8 Aufl. nen bearb. von P. W. SCHMIEDEL
V. Henry]. Important travail de refonte. % Nils Flensburg, Ueber
Ursprung und Bildung des Pronomens <x'^i6z [My]. Discussion très bieu 20
conduite, mais la conviction n'est pas emportée. ^ Garl Mutzbauer
Die Grundlagen der griechischen Tempuslehre und des homerischen Tempus-
gebrauch [My]. Sérieux et substantiel, un peu subtil. If G. N. Bernar-
DAKIS, Plularchi Chaeronensis- Moralia, vol. 5 [MyJ. Soigné, f Fr. Gauer,
Philotas, Kleitos, Kallisihenes [My]. Trop de travail pour ne rien acqué- 25
rir de bien nouveau. If E. Maass, Arali Phacnomena [My]. Vivement
recommandé. ^ Righter und Eberhabd, Ciccro, Pro Archia, 4c éd. revue
par II. Nohl; — H. Nohl, Cicero, Pro Archia, Pro Milone, Pro Ligario, Pro
Deiotaro [E. T.]. Édition de classe. % G. Lafaye, Catulle et ses modèles [E.
Thomas]. Bon. ^^ 13-20 at. R. IL Brown, The Fayilm and Lake Mœris [G. Mas- 30
pero]. Soigné. Tf Transactions of the Cambridge Philological Society fV. H,].
Quatre éludes de linguistique indo-européenne.^ Max Neumann, iTttsto^/itos
als kritische Quelle fiir den Uiastext [My]. Utile. If Fr. RiTSCHL, T. Macci Plaut,
Comœdine, IV, 4. Cistellaria, rec. Fr. Schoell; accednnt Fragmenta a G-
GoETZ, recensita [P. Lejayl. Fait grand honneur à l'école allemande. If P* 35
Thomas, Remarques sur quelques passages de Térence et de Scnèque [P. L.]. Bon.
^ A. G. MUNRO, T. Lucreli Cari de rerwn natiira, livre II trad. par A. Rey-
MOND [L.]. Suffisant. ^ Fr. LuterbaCHER, TUi Livi ab urbe coyidila lib. XXI;
Ad. M. A. Sghmidt, Tite-Live, l. XXI-XXII Schiilercommentar [E. T.]. Éloges
pour L. % L. Gallot, La Pharsale de Lucain, trad. en vers [S. Rcinach]. Bon. 40
f 27 at-3 Sept. G. de Arnim, Dionis Prusaensis qucm vacant Chrysostomum
quae exslant omnia [My]. Bon. ^f Am. Hauvette, Hérodote, historien des guer-
res médiques [S. Reinach]. Mérite notre reconnaissance. % L. Constans,
Étude sur la langue de Tacite [P. Thomas'. Malgré quelques imperfections,
c'est le trnité le plus complet qui exisle en français sur la langue de Tacite. 45
1f^ 10-17 Sept. W. R. Paton, Plutarchi Pythici dialogi très [MyJ. Éloge.s. ^
G. WuiSSENBORN, Titi Livi ab urbe condila libri. Il, 2. 2» éd. par Maur-
MiJi.LBR |E. T.]. Utile, mais confus et discutable, f K. Jacoby, Anthologie
aus den Elegikern der Rômer [E. Thomas]. 2« éd. augmentée, t R, BonafouS,
De Sex. Propertii amoribus et pocsi capita septcm [A. Cartault]. Bon sens et 50
sagesse. 1 H. M. StbphenSON, Tacitus, Agricola and Germania [E. T.]. Com-
mode, tif 24 sep.-l" OCt. Aug. Figk, Die griechischen Personennamen nach
ihrer Bildung crklaert. 2» éd. par F. Beghtel et A. FiGK [V. Henry]. Très
184 1894. — FRANGE.
important. ^ J. II. Gray, T. Macci Plauli Asinaria [P. A. L.]. Bon. f B.
KuBBLER. C. Juin Caesaris Commenlarii ; — H. Mkushl, C. Julii Caesaris bdli
Gallici libri; — Fr. FUEGNER, Des C. Julius Caesar Gallischer Krieg [E. Tho-
masj. Éloges pour Kùbler et Meusel. ^ Garl Weyman, Studien zu Apuleius
& und semer Nachahmern [P. Lejay]. Bon. f F. Overbkck, Ueber die Anfânge
der Kirchengeschichtsschreibung [L.]. Quelques bonnes observations de détail.
^ R. James, The Testament oj Abraham; du même, Apocrypha anecdola. [P. L.].
Éloges. ^T[ 8-15 oct. A. IIoelder, Ueber Hom,erische Waffen [Sal. Reinach].
Très bon. ^ Fr. BlasS, Die attische Beredsamkeil, 3, Dcmosthène [Ani. Hau-
10 vette]. Grands éloges. ^ J. Ilberg, Das Ilippokrates-Glossar des Erolianos und
seine ursprûngliche Gestall; — du même, Prolegomena crilica iji Ilippocralis
quae ferunlur recensionem novam |My]. Donne de bonnes espérances pour une
édition. ^ Spruner-Sieglin, [land-Allas. 1. Allas anliquus |R. Gagnât]. D'un
grand intérêt historique. ^^ 22 oct. Fondation Eugène l'iot. Monuments et
15 mémoires publiés par l'Acad. des Insc. et belles-lettres [Sal. Reinach'.
Analyse des mémoires. *^ Transactions of the American Vhilological Association
[V. Henry]. Articles de Bréal, Streitberg, Osthofl". % Oscar Dahnhardï,
Scholia in Aeschyli l'ersas [Henri Weil]. Éloges. ^ Gh. Baron, Démosthène,
Sept Philippiques [An. Hauvettej. Œuvre d'un bon helléniste et d'un fin
20 lettré. ^ R. Foerster, Scriptorcs physiognomici graeci et latini [My]. Très
complet et très soigné. % Otto Grusius, Herondae Mimiambi [G. Dalmeyda].
Excellent. % Garl Pauli, Eiiie vorgriechische Inschrift von Lemnos [T.]. On
n'est pas près de s'entendre sur l'explication de ce texte, t Alois Riegl,
Stilfragen, Grundlegungen zu einer Geschichle der Ornamenlik [S. Reinach].
25 Difficile à lire, mais c'est l'œuvre d'un penseur. ^^ 20 oct. G. Le Bon, Les
monuments de Vlnde [A. Barth]. D'une haute importance. % ¥v. Delitzsgh,
Beitràge zur Assyriologie; — A. Laurent, La magie et la divination chez les
Chaldco- Assyriens [A. Loisy]. Éloges. ^ Alb. Jaun, Anecdola graeca theologica
[CE. R.] Bon. ^ Otto Uei^sb, Joannis Siobaei Anlhologium, t. 3 [P. Gouvreur].
30 Belle œuvre scientifique. ^ Alf. von Gutsghmid, Kleine Schrifien, herausg.
von Fr. RuEHL [Am. IlauvetleJ. Rendra les plus grands services,^ H. Meu-
sel, Lexicon Caesarianum. Tabula conjecturarum [M. D.]. Très utile. ^
Wilh. ScHMiTZ, Commenlarii nolarum Tironianarum [P. Lejay]. Un des plus
intéressants chapitres de l'histoire de l'écriture. i[ Otto Ribbeck, I\ VergiUi
35 Maronis opéra [P. L.]. L'auteur ne dissimule pas sa fatigue % lo. G. Orelli,
Q. Tloralius Flaccus, 4' éd. vol. 2; — L. MÛLLER, C^. Horatii Flacci sermonum
et epistolarum libri; — Martinus Hertz, Q. Horatii Flacci carmina; — W. P.
MUSTARD, On the eight usually preftxed lo Serm. I. iO; — Paul Gaueh, Worl- und
Gedankenspielc in den Oden des Iloiuz ; — W. Y. Sellar, The Lioman pocts of
40 the Auguslean âge; Horace and the elegic poets [L. j. Appréciation favorabh.-.
t G. G. GuRCio, Studio zu P. Papinio Slazio [E. Thomas!. Satisfaisant.^ Th.
Stangl, Bohiensia [E. T]. Utile pour l'étude de Gicéroii.^1[ ÎJ nov. E. Abbott,
Herodotus, Book, J5 and 6 [A. Hauvette]. Recommandé aux étudiants. ^ Th.
MOMMSEN, Cassiodori Senatoris Variae [P. Lejay]. Bon. ^ G. ZIWSA, S. Optali
45 Milevilani libri seplem; — S. Brandt, L. Caeli Firmiani Laclanti opéra omnia,
2, 1 ; — Jos. ZyGHA, s. Aureli Augustini de Genesi ad lillei'am libri XII ;— W.
DE IIartel, S. Pontii Meropii Paulini A'olani opei-a [P. L. |. Le travail de
Zycha laisse un peu à désirer. ^ E. von Dobsghuetz, Das Kerygma Pelri; —
Ilans von Aghelis, Acla ss. Nevei et Achillei; — Sghlatter, Der Cronograph
60 aus dent, zehnten Jahre Anlonius jP. L.]. Éloges, f Peter CORSSEN,Der Cypria-
nische Texl der Acla Apostolorum; — J. WORDSWORTH, Novum Testamenlum
latine; — E. von DOBSGHLJTZ, Studien sur Texlkrilik der Vulgala [L.]. Bons.
^^ 12 nov. II. Stein, Uerodolus, B. 3, 5, 8-9 [A. Hauvette]. Sera toujours con-
REVUE CRITIQUE d'hISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 185
suite avec profil. % H. De la Ville de Mirmont. Appollonius de Rhodes, et
Virgile [P. L.]. De bonnes observations. ^^ 19 nov. Oriental Club of Phila-
delphia. Oriental studies [V. II.]. Quelques articles sur la philologie classique
^ G. M ASPRKO, Histoire ancienne des peuples de l'Orient. 1. Egypte, Chaldée
[S. Reinachj. Très important ^ J. Overbkgk, Geschiclue der griechisckcn Plas- S
tik, h* éd. [H. Lecliat]. N'est pas assez renouvelé. % Gh. Harder, Thucydides,
Aus(jewàhlte AbsehniUe [A. Hauveltej. Bon pour les classes. ^ B. Monro, The
modes of ancient greek inusic jTh. Reinachj. Tout n'est pas inutile dans ce
livre manqué. ^ André BaUDRILLart, Les Divinités de la victoire en Grèce et
en Italie [.\ug. AudoUcntj. Travail de valeur. ^ Léon Job, Le présent et ses 10
dérives dans la conjugaison latine [A. Meilletl. Bon. %*[\ 26 nov. II. von Fritze,
Die liauchopfer bei den Griechen [S. R.]. Soigné, mais on voit que l'auteur est
un débutant. % G. Setti, Leonida Alessandrino [[I. Ouvré]. Bon. If II. F. E.
RiNGNALDA, De cxercitu iMcedaemoniorum [A. Ilauvette). Hardi, niais inté-
ressant. 1[ir 3 déc. V. BÉRARD, De l'origine des cultes Arcadiens [S. Reinach]. 15
Œuvre dans laquelle le vrai et le faux sont dangereusement au)algamés. ^
Henri Furneaux, Comelii Taciti de Girmania [E. Thomas]. Bon travail. 1[
Joseph FuGHS, Der zweite punische Krieg und seine Quellen [E. T.]. Défend une
cause mauvaise. ^0. Morge.nstern, Curae catullianae [E. T.]. A souvent rai-
son. If J. S. Rkid, m. Tullii Ciceronis ProT. Amiio Milone [E. T.]. Beau et bon 20
petit livre. *jf Anl. KrkuSER, Ausgewàhlle liriefe des jiingeren Plinius [V>.T.]. La
première éd. de ce genre en Allemagne; c'est là son principal mérite, ft- '1'^
déc. Indogermanische For&chungen, Bd. 4, herausg. Von K. Brugmann, und
W. Streitberg [V. Henri]. Volume dédié à Losliieu. f Ag. Savelli, Ternis-
tocle, dal primo procesao alla sua morte [Am. Ilauvette]. Très soigné. ^. B. 25
MaURENBRECHER, Carminum aaliarinm reliquiac[P. L.]. Constitue un progrès.
^ FI. NenCINI, Emendalionum Lucrctianarum Spicilegium [P. L.]. Intéressant,
f F. BUECHELER et Al. RiESE, Anihologia latina. I. Editio altéra [G. L.]. Utile.
If Ulysse Robert, Les fables de Phèdre, d'après le ms. Rosanbo fil. O]. Une
édition vraiment critique de Phèdre est désormais possible. ^ Die Gynaeko- 30
logie des Soraiius von Ephcsus, traduit par II. Lueneburg, commentaire par
J. IIuber [R. Fuchs]. Peut être chaudement recommandé ^ Val. Rose,
Thcodori Prisciani Emporiston libri tees [P. Lejay]. Très important. ^
Paul KoetsGHAU, Des Grcgorios Thaumaturgos Dankrede an Origenes
[P. L.]. Très soigné. ^ Die Golleslehre des Gregor von Nyssa von Wilh. 35
Mever [P. L.]. Intéressant. ^ G. R. Gregory, Novum Testamentum
graece, III, Prolegomena [A. L.], iMoges. ^ G. Neumann, Die Weltslellung
der Byzanlinischen Reiches vor den Kreuzzûgen [Gh. Diel]. Intéressant, f^
17 déc. S. SOERENSEN, La place du sanscrit dans révolution linguistique de
l'Inde, en danois, avec un résumé en français fV. Henry]. Plein de valeur. 40
t G. Robkrt-Tornow, De apium mellisque apud veleres significatione et sym-
bolica et mythologica fGh. J.]. Gompétence incontestable. If Alf. Gudeman,
P. Curnelii Taciti Dialogas de oratoribus [E. Thomas]. Édition très importante.
I Emile Gigas, Lettres des Bénédictins de la Congrég. de S." Maur, noi-l?/»!
[T. de L.]. La plupart de ces lettres sont adressées à Montfaucon. tlf 24 déc. 45
A. Stein, Kalbana's Râjantarangini [S. Lévi|. Bon. ^ Alice Walton, The
cuit of Asklepios [V. Bérardl. Pourra rendre quelques bons services. % Alex.
REIGHaRDT, Der saturnische Verss; — Th. O. J. ROENSTROEM, Aklri Vergilia^ii
recensio; — O. DiNGELUElN, Der Reim bei den Griechen und Rome r -, — Foi. Ra-
MORINO, La pronun:iia populare dei versi quanlilativi lalini ne.i bassi lempi ed 50
origine délia veraeggiatura ritmica\V. Lejay]. Éloges surtout pour Ramorino î
le travail deDingeldein est manqué. ^ E. Beaudouin, La limitation des fonds
de terre dans ses rapports avec le droit de propriété [H. Monnier.] Mérite d'être
186 1894. — FRANGE.
remarqué. ^ J. Nicole. U livre du Préfet ou l'édil de l'empereur Léon le Sage
sur les corporations de Conslantinople [Gli. Diehl]. Très intéressant,
Albert Martin.
Revue de l'histoire des Religions. T. 20, 1. Les Hérodes et le rêve
S Hérodien fA. Réville]. Fin. R. étudie les causes de la grandeur de la dynastie
hérodienne, causes toutes de circonstances, auxquelles ne survécut pas
cette grandeur. Quand les Hérodes ne purent ni modérer les procurateurs
romains ni garantir aux Romains la tranquillité soumise du pays juif ils
s'eflbudrèrent d'eux-mêmes, après avoir caressé le rêve auquel ils étaient
*0 inégaux, de finir par établir, en cas de chute de l'empire romain, leur
suprématie sur le monde en proie à un désarroi général.
^^T. 30. 1. Bulletin archéologique de la religion romaine, année 1893,
[Aug. AudoUent]. Aperçu sur les fouilles de Rome dont les résultats ont été
très pauvres cette année. Fouilles des provinces d'Italie d'après les Notizie.
*^ Catalogues d'Helbig et traduction par Toutain. La Forma urbis Romae de
Lanciani. Travaux de Iluelsen sur le Panthéon; il reconnaît que la rotonde
et toute la partie des thermes d'Agrippa située au N. du Panthéon ne sont
pas antérieures à Hadrien; il repousse Topinion de Richler attribuant au
portique rectangulaire une date plus basse encore. Nouvelle orientation du
'^^ Comitium par Iluelsen ; Middleton enlève avec raison à Faustine jeune un
édicule situé au pied du Gapitole entre les temples de Vespasien et de la
Concorde. Recherches sur l'emplacement du temple de Dolichenus ou Do-
locenum sur l'Aventin suivant les uns, sur l'Esquilin suivant les autres.
\ G. Perrot et Gh. Chipiez, Histoire de Vart dans l'antiquité, t. 6. La Grèce
^^ primitive, Vart mycénien [P. Paris]. Des longueurs et redites ; qqs opinions
hardies qui laissent en suspens ; lacunes en ce qui concerne la religion des
Mycéniens. Ces critiques n'empêchent pas que P. regarde cet ouvrage comme
uue œuvre incomparable. \ E. Bonavia, The flora of the assyrian monuments
and ils outcome [G. d'Alviella]. B. a des vues très sages mais trop de tcn-
30 dauce à innorer et à généraliser. Ouvrage bien informé, aux déductions
ingénieuses et suggestives.
Y^ N» 2. Bulletin archéologique de la religion romnine [Aug. Audollent].
Fin. Inscriptions romaines publiées par Iluelsen : deux sont des dédicaces
faites par des Belges et des Mésiens à leurs dieux indigènes. Fouilles de
3S Ferraro sur le Grand Saint-Bernard. Poids trouvé dans le Picenum et por-
tant l'inscription llerc Nel, à rapprocher d'une inscription de Rome men-
tionnant un Hercules ponderum. Inscription mentionnant les limites du
domaine de Diana Tifatina près Capoue. Obélisque de Bénévent avec hiéro-
glyphes. \ Nécrologie [T. Relier]. G. B. de Rossi. Henry Thhdenat.
40 Revue des études juives. T. 29, n» Li8. Th. Rbinach. Textes d'auteurs
grecs et latins relatifs au judaïsme [Th. Reinach|. Dans cet article, R. expose
lui-même avec étendue et abondance de preuves l'intérêt et l'utilité de ce
volume, et recherche les causes de la malveillance des auteurs de l'anti-
quité contre les Juifs. Henry Thkdenaï.
45 Revue des questions historiques. N" 1. P. Monceaux. La Grèce avant
Alexandre [X.]. Ouvrage dont la lecture est utile et profitable. Quelques
taches que X laisse à de plus compétents le soin de signaler.
tu N" 2. La fia du nouvel empire Chaldéen [Abbé F. de Moor]. Voici les
solutions que M. propose aux difiicultés soulevées dans cette étude :
^ 1» Après la défaite et la capture du roi Nabunaïd, Babylone fut en grande
partie emportée et occupée par l'armée médo-perse dès l'été de l'an i)39, mais la
cité ne fut tout entière aux mains des conquérants qu'au commencement
de l'an 538. 2» Le véritable vainqueur de Babylone ne fut pas Cyrus, mais
REVUE ÉPIGRAPHIQUE DU MIDI DE LA FRANCE. 187
Gubaru. 3» Cyrus ne vint à Babylone qu'au mois d'octobre de l'an 539, d'où
il partit vei^s la fln de l'année, laissant à Gubaru, qu'il créa avant son
départ, gouverneur de Babylone, la charge de s'emparer du reste de la cité.
4" Le Baltassar mentionné par Daniel (o) et Baruch (M et 12), est le môme
personnage que Bél-sar-ussur, appelé par Nabunaïd son fils aîné. 5» Après s
la défaite et la capture de Nabunaïd à Borsippa, son fils Bel-sar-ussur,
révolté depuis S-'iO contre son père et enfermé avec une armée dans le
quartier royal, refusa la paix qu'avait fait proclamer Cyrus et se maintint
encore, pendant plusieurs mois, dans le quartier royal de Babylone, même
après la prise de plusieurs autres quartiers de la grande cité, 6° Devenu 10
roi légitime de Babylone, après que son père eut été vaincu et fait prison-
nier à Borsippa en o39, Bel-sar-Ussur périt la nuit du 11 adar 538, pendant
la prise du quartier royal par Gubaru. 7» Après la chute de Babylone et la
mort de Bel-.sar-Ussur, Gobryas quitta momentanément Babylone et se rendit
auprès de Cyrus. Pendant son absence, Gambyse, fils de :Cyrus, y exerça 15
provisoirement la vice-royauté au nom de son père. 8» Gobryas revint
quelques temps après à Babylone, investi par Gyrus du titre de roi de
Babylone; mais il n'occupa le trône que pendant un an et quelques mois,
sous le nom de Dargavesh, depuis environ le milieu de l'an 538 jusqu'au
commencement de l'an 536. 20
\^ N" 4. Le paganisme au milieu du 4" siècle [P. Allard]. Neutre dans
redit de Milan 313, Gonstantin se montre ouvertement chrétien dans
l'édit de 323 et dans ses acles; il respecte toutefois la liberté de conscience.
En 341 Gonstance et son frère Constant proscrivent les sacrifices, les arts
magiques, les sorciers, les Chaldéens, etc. Cependant le paganisme résiste 25
longtemps. A. fait une étude approfondie de la lutte du paganisme contre
le christianisme, au 4' siècle, en Occident et en Orient. Dans les deux
parties de l'empire, la partie la plus active des populations des grandes
villes se donne rapidement au christianisme. Dans les campagnes de l'Oc-
cident, la résistance est plus tenace et plus longue; en Orient au contraire, 30
les populations rurales se transforment plus facilement et plus vite; il y a
à ce phénomène plusieurs causes, mais la principale est, chez les orien-
taux, une souplesse d'esprit plus grande, une plus grande facilité à s'assi-
miler les idées nouvelles. Henry Thédenat.
Revue épigraphique du midi de la France [Allnier]. N» 73. Noyers, 35
Basses-Alpes. Dédicace à Mars. \ Nîmes, Gard : Épitaphe de T. Cornélius
Gerialis. ^ Saint Gôme, Gard : Signature d'une mosaïque : II-jôk; 0 Av-rto/ou
£7rot£'. -/aipe. 1 Floviac, Ardèche. Coin de fer avec la marque, de lecture incer-
taine Licininus? ou Licinianus. 1[ Grenoble, Isère : médaillon représentant
des gladiateurs avec les noms... OSEM..., Scorria(nus) ou Scortin(us); 40
Marque de potier : Cobuertiru m(anu).1[ Vienne (Isère) : 3 épitfiphes datées
de l'année après le consulat de Venantius, 485, du consulat d'Agapitus, 517;
de l'année après le consulat d'Agapitus, 518. If Gleize, Rhône : Épitaphe de
Valcria Garina. *i Bourges, Cher : 8 inscriptions ou fragments ne donnant
que des noms. ^ Auxerre (Yonne). Dédicace à Apollon par le pagus Autes- 45
sioduri; épitaphe d'un adjutor du procurateur chargé de l'opération du
recensement dans plusieurs cités de la Gaule lyonnaise, t Gourzou, Haute-
Marne : fragment d'épitaphe. f Malvésie, Haute-Garonne, dédicace à la
divinité pyrénéenne Arial...
tu N» 74. Auch, Gers : Épitaphe de L. Iulius Helico. t Liéoux, Haute. 50
Garonne : Épitaphe avec les noms pyrénéens Ilarbelex, Bonixsus, Hahau-
ten. t Galvisson, Gard : Épitaphe du monument élevé pour lui et les siens
par T. Vossaticcius Vinitor. î Nîmes : Fragment d'un décret en grec d'une
188 1894. — FRANCE.
société musicale du temps d'Hadrien. Divers fragments d'inscriptions; épi-
taphe de Terlia lille de Callosa. ^ Grenoble, Isère : marques de potiers. ^
Vienne, Isère : Fragment relatif à une donation d'eau a'ux habitants de
Vienne. M Ste-Golombe-lès-Vienne (Rhône). Mosaïque représentant des
6 courses de char; devant l'un de ces chars se lit l'inscr. : CIXXVI qu'il faut
peut-être lire c(oronas) LXXVI. ^ Saint Romain en Galle, Rhône : 2 inscr.
funéraires dont l'une donne le nom de Veruco. ^ Les dieux de la Gaule.
Allmer se propose de donner, par ordre alphabétique, la liste des divinités
gauloises. Considérations générales.
10 ^\% No 75 : Mourics, Bouches-du-Rhône : Épilaphe surmontée des bustes
des défunts. ^ Marsillargues, Hérault, Saint-Maurice de Gazevieille, Gard,
Vienne. Isère : épitaphes et fragments d'épitaphes. ^ Bourboune-les-Bains,
Haute-Marne : inscription mentionnant un Viennensis. ^ Auxerre, Yonne:
épitaphe d'un sévir; épitaphes avec les noms Carabellaet luvimarus. ^Lcs
15 dieux de la Gaule, suite. 1» Dieux de la Gaule celtique : Abianius; Abia-
nus, associé à Mercure; Abinius; Acionna; Accorus; Genius Accrus; Mer-
curius Adsmerius; Atesmerius; Aethucolis; Alambrima.
If^ N» 76. Alieins, Houches-du-Rhône : Fragment d'inscription votive lo...
% La Roque, Bouches-du-Rhône : Autel à Diane. % Lafure, B. du R. : autel à
ëO Hercule. ^ Rognes, B. du R. sur une brique : Nestomi, à rectifier probable-
ment en Nestoris ou Nestor f(ecit). ^ Les dieux de la Gaule. 1° Dieux de la
Gaule Geltique, suite : Adido; Alaunius; Albarimos; Albiorix; Albiorica;
Aid. me., ses; Alisanus; AUobrox; Maires Almahae; dea Andarta; Mercu-
rius Arvernus; Athubodua; M.Jtronoe Aufuniac; Alosiocus.
25 Henry Thédenat.
Revue numismatique. N» 1. La date dp Pheidon |,Th. Reinach]. En
rapprochant des renseignements fournis par d'autres textes, le texte de
Pausanias (6, 22, 2) d'après lesquel Pheidon aurait célébré la 8™« olympiade,
748 av. J.-G., R. démontre que Pausanias a raison et que Pheidon vivait au
30 milieu du 8» siècle av. J.-C. ^ Télradrachme archaïque de Syracuse (fig.)
[A. Blanchet] Tétradrachnje dont le revers offre un carré creux sans type.
C'est peut-être la première monnaie de Syracuse frappée vers 500 avant
notre ère. ^ Monnaies gauloises recueillies dans la forêt de Compiègne
(pi. î, flg.) [H. de La TourJ. Ces monnaies ont été trouvées çà et là dans
35 la forêt pendant les fouilles faites par ordre de Napoléon III; malheu-
reusement, pour aucune on n'a noté le lieu précis de la découverte. Cata-
logue descriptif de ti7 monnaies réparties entre les peuples suivants :
Ambiani, Atrebates, Aulerci, Eburovices, Bellovaci, Garnutes, Galalauni,
Essai? Louci? Mandubii, Medionialrici, Meldi, Parisii, Rémi, Senones, Sil-
40 van ec les, Suessiones, Veliocasses, Veroniandui; incertaines. % Nécrolo^^ie
[Babelon et Drouin] W.-II. Waddington; A. Cunningharn.
^^ N° 2. Études sur les monnaies primitives d'Asie-Mineure (pi. 3)
|E. BabelouJ. Doscriplion d'un trésor de monnaies primitives en lectruiué,
trouvé dans l'ile de Samos et acquis par le cabinet des médailles; 3'i n<='*;
45 Ces monnaies appartiennent au système appelé communément enboïque;
elles ont lo'utes été frappées à Samos. t Colonia Niniva ou Ninica fW. M.
Ramsayi. Il n'y a pas eu de Colonie romaine à Ninive. La légende moné-
taire sur laquelle repose celle opinion doit se lire Ninica Glaudiopolis;
mais celle Ninica n'est pas une colonie fondée par Claude Anliochus IV de
50 Comraagène, replacé sur le trône par Claude, témoigna sa reconnaissance
en donnanl à la ville de Ninica le noDi de son bienfaiteur; plus lard Domi"
tien transforma Ninica Glaudiopolis en colonie avec les noms Colonia
Iulia Augusla F'elix Ninica Glaudiopolis. R. croit (ju'il faut Identifier celte
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 189
ville avec Juliosebasle, ville cité par Hiéroclès et dont l'emplacement précis
est encore à trouver, f Monnaies de deux rois de la Sogdiane (fig.) [E,
Drouin]. Monnaies trouvées dans le Turkeslan ; la l"'» donne le nom royal
Bngodalo ou Bagoudalou; la lecture de la seconde est très hypothétique.
D. en mentionne une troisième de même provenance et de môme époque. 5
^^ N» 3. Études sur les monnaies primitives d'Asie-Mineure. 2» Chrono-
logie des monnaies de Samos (pi. 10) [E. Habelon^. Toutes les monnaies
primitives en électrum qui sont taillées dans le système dit cnboïque ont
été frappées à Samos. 2» Les monnaies en électrum qui ne sont pas de poids
euboïviue et qu'on a jusqu'ici attribuées à Samos n'appartiennent pas à <0
cet atelier, (.'est Samos qui a donné à l'Eubée Tétalou dit euboïque. Samos
a commencé à battre monnaie au moins au. milieu du 7« siècle av. J.-C
B. termine en recherchant au milieu de quelles circonstances historiques
ont été créés les difïerenls types de ces monnaies. | Le Koinon de Syrie et
les Syriaques Arlaboriès et Ilérode [E. Bcurlicr]. Deux textes, qui n'ont pas «5
jusqu'ici attiré l'attention des historiens des Assemblées provinciales de
l'empire romain, donnent les noms du syriaque Artabanès élu à la suite de
la réorganisation des jeux olympiques à Antioche, sous Commode, en 181
ap. J.-G. et le nom du Syriaque Ilérode, en l'an 30^. ^ Monnaie inédite de
Nicée avec I'ititio; ppo-roTrouç (Ijg.) [A. Blanchel]. Ce type du cheval ppoxoTtou; 20
provient, comme première origine, d'une statue élevée à César, dans la
ville de Nicée, statue avec cheval à pied humain. Puis César fut vite
ideutilié avec le dieu Lunaire de l'Asie-Mineure, Men. ^ Nécrologie [ ].
Albert de Roucy. ^ Prix d'adjudication des monnaies grecques de la collec-
tion de M. Robert Garfrae d'Edimbourg. 26
^t N» ^i. Éclaircissements sur les monnaies des mines (pi. 11, fig.) [R. Mo-
watj. M. commence en établissant qu'on s'est trompé eu affirmant que les
lettres S. G. font défaut sur toutes les monnaies minièi;es, c'est-à-dire sur
les monnaies à légendes caractérisées par le mot metallum suivi d'un
qualificatif géograjihique; on s'est également trompé eu disant que toutes 30
ces moi'.naies sont du même module. M. soumet ensuite à une étude
approfondie, aux points de vue numismatique, historique, mythologique,
géographique, ces monnaies dont on connaît 70, réparties dans les grandes
collections d'Europe. Article étendu, f Un nouveau roi de Paphlagonie (fig.)
[Th. ReinachJ. Monnaie d'un roi de Paphlagonie complètement inconnu, 35
Dejoiarus Philopator, dont le règne de 36 à 31 au plus tard, s'intercale
entre ceux de Castor et de Philadelphe. Henry Thédenat.
Revue des études grecques, t, 7, n» 25. De l'expression des masques
dans les drames d'Eschyle [Paul Girard]. 1" article. Les documents relatifs
au masque tragique sont rares. Eschyle passait chez les anciens pour l'in- 40
venleur du masque; mais il existait avant lui; seulement il le coloria et
lui donna l'expression conforme au rôle du personnage représenté. Les
jeux de physionomie sont décrits dans plusieurs scènes homériques. Nom-
breux exemples, tirés de l'Iliade et de l'Odyssée. Le rire et les larmes dans
les deux poèmes. Témoignages postérieurs jusqu'au temps d'Eschyle. 1[ 45
L'ex-volo d'Attale et le sculpteur Epigonos [Salomon Reinach]. A propos
des représentations de guerriers gaulois, traitées par A. MichaëUs. En
mémoire de l'expulsion des Gaulois et de leur fixation en Galatie, les
Grecs érigèrent des groupes de statues en plusieurs lieux. On possède des
reliques partielles de deux de ces groupes. Détails historiques sur les 50
groupes découverts. Michaëlis a corrigé, avec raison, le nom de Sigonos,
sculpteur d'un de ces groupes mentionné par Pline et inconnu, d'ailleurs,
en Erigonos. Cet artiste a sculpté dans les grandes compositions du
190 1894. — FRANCE.
fronton de Pergame, une Gauloise mourante ou morte avec son enfant
auprès d'elle. Le sculpteur do celui du Parthéuon a imité Epigonos. ^
Inscription de Cyzique [André Joubin]. Observations cojuplémentaires sur
l'inscr. relative à Antonia Trypliaïna, publiée dans la Rev. des et. gr. (VI,
5 p. 8). Corrections nouvelles. Texte d'une autre iiiscr. contenant une dédicace
de l'ingénieur Sacchios à Poséidon. Cette inscr. fait connaître la nature des
travaux mentionnés dans la 1" et l'état des lieux où ils durent être exé-
cutés. ^ Ile ou presqu'île? A propos de l'inscr. précédente |T. R.]. Cette
inscr. tranche la question de savoir si le territoire de Cyzique était une île
10 ou une presqu'île. Les avis des anciens et des savants modernes sont
partagés. En réalité, ce territoire fut d'abord une presqu'île, puis coupé par
un canal vers 260 av. J.-G , il. devint une île, comme il l'était devenu dès
avant Alexandre, qui fit faire la jonction au contiuent. Le canal de 260 s'en-
sabla et AnLonia Tryphaïna fit rétablir l'ancien canal. ^ Sur les épigrammes
15 arithmétiques de l'Anthologie palatine [P. TannerjJ. Epîgr. contenues
dans le 1. XIV. 2 groupes, l'un sous le nom de Socrate(S), l'autre .sous celui
de Mélrodore (M). Analyse des deux groupes d'après le ms. 384 de Paris.
Détails sur la composition de ce recueil d'épigrammcs. Source de la réunion
formée par Céphalas. ^ Addition au dictionnaire mythologique de Roscher
20 [H. de la Ville de Mirmont]. 23 Additions puisées dans les Argouautiques
d'Apollonius de Rhodes. ^ Abréviations grecques copiées par Ange Politicn
et publiées dans le Glossaire grec de Du Cange [Henri OmontJ. Parmi les listes
d'abréviations contenues dans le Glossaire grec, les astronomiques ont été
copiées par Du Cange sur une liste écrite de la main d'Ange Politieri
25 conservée dans le ms. français 9467 de la Bibliothèque nationale, et repro-
duite ici en phototypie. Le même volume contient (ff. 45-52) une copie, faite
par Du Cange, des autres listes d'abxéviations. Tableau de références des
listes imprimées d^ns le Glossaire, à ces listes manuscrites avec indication
de leurs provenances. Nomenclature des mots qui, dans la copie autographe
30 d'Ange Politien, sont accompagnés de leur abréviation. Variantes du texte
imprimé par Du Cange. Index alphabétique des mots abrégés dans la liste
d'Auge Politien. ^ Arali phxnomena. Recensuit... E. Maas [II. Grùbler]. Texte
bien établi sur le Marcianus 476, du xu« s. Recension généralement réservée.
Abondant apparatus criticus. f J. Beloch, GHcchischeGeschichte.l. [Th. Rei-
36 nachj. Livre bien composé et bien écrit par un savant très compétent en
matière d'histoire économique, sociale et morale, mais trop sceptique en
histoire politique. Il ne croit pas à l'historicité de la constitution de Dracon
et du système électoral attribué à Selon (dans P'AOrivacwv 7co),iT£(a), fables
dont l'acceptation ou le rejet constitue, aux yeux du rp. le critérium du
40 sens historique. \ Fr. BlaSS, Denwslhenes (3* vol. de Attische Bcredsamkeil
[A. Termes]. Nouv. édition augmentée et améliorée. Mais l'auteur est
encore trop lidèle à son hypothèse d'eurythmie systématique. Le rp.
admet que le texte de Démosthèue n'est, ni tout à fait prose ni tout à fait
vers, mais s'en réfère au correctif d'Aristote, savoir que la prose doit être
46 rythmée sans être versifiée. ^ Caix db Saint-Amour. Noies sur qqs. lécythes
blancs d'Ércirie [J. Le Beau], li lécythes publiés ou décrits. L'auteur croit à
tort que la v. d'Erétrie a eu pour origine une colonie athénienne. % F. Cauer,
Philolas, Kleilos, Kallislhènes [A. Termes]. Analyse et critique minutieuse
desrécitsdivergeutsdes historiens, sans conclusions précises .*li Cebeiis tabula .
50 Rec. C. Praeghxer [II. Griibler]. Pr. est un éditeur prudent, parfois avec
excès, de cet insupportable opuscule. ^ Pli. Champault, Les Héros cVlIo-
mère. Contribution à l'élude des origines grecques [E. BabeloiiJ. D'après l'auteur
les Eolo-Achéens ne seraient pas des étrangers, mais bien une transfor-
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 191
malion de la race préexistante. Eloges avec réserves sur la hardiesse de
certaines assertions. % M. Clerc, De rébus Thyatirenorum [Saint-Pierre].
Travail établi sur les 112 inscr. de Thyatire. Critiques de détail. Etude
claire, méthodique, écrite en bon latin. ^ A. Croisbt et J. Petitjean,
Abrégé de grammaire grecque [S. Donatj. Répond bien aux besoins des élèves 6
dc4*. Critiques.^ Dionis Prusaensis quem vocanl Chrysostomum, qune exstant omnia
edidit, apparatu critico instrux. J. de Arnim [X.]. Analyse, principalement
au point de vue paléographique. Eloges. % Eranos Vindobonmsis [Aug. Michel].
Analyse des travaux concernant, dans ce recueil, la philologie et l'archéo-
logie grecques. ^ G. FoGK, Catalogus dissertationum philologicariim classîcarum 10
[NemoJ. Liste de 18 000 diss. ^ R. IIeim, Ineantamenta magica [H. Griibler].
Recueil de formules exclusivement bienveillantes; les formules d'impré-
cation sont réservées pour un travail ultérieur. Eloges. ^ tiérondas. Les
Mimiambes^ traduction par Em. BoiS.vGQ. — Les Mimes de Uérodas, traduits
par P. RiSTELHUBER [T. R.]. Critiques. T[ Ilieroclis Synecdcmus. Rec. Aug. 15
BuRGKHARDT [II. Griibler]. Le texte est, ici, constitué sérieusement pour la
première fois, à l'aide de 11 mss. Excellent travail ne prêtant qu'à de légères
critiques. ^ R. G. Jgbb, The rowth and influence of classical greek poelry [A.
Termes]. Éloges avec réserves. La comédie attique est mentionnée en passant;
Archiloque aussi méritait plus qu'une appréciation sommaire; critiques de 20
détail. 1[ W. JUDEIGH , Kleinasialische Sludien [Aug. Michel]. Résultats nou-
veaux et très plausibles. ^ Jac. La Roghe, Homerische Untersuchungen. IL
[R. Armand] Recueil de 7 diss. relatives soit au texte, soit à la métrique
ou à la syntaxe d'Homère. Éloges motivés par divers exemples. ^ G. Legou-
TÈRE, L'Archontat alhénien, d'après la IloXnîia 'AO/jvafwv [T. R.]. La 2<= partie 25
est généralement exacte; la 1'« tout à fait manquée. Les corrections de
l'auteur pour rendre admissible l'historicité des renseignements d'Arislote
sur les lois constitutionnelles de Bacon et de Solon n'en font pas dispa-
raître les contradictions, « C'est, comme on dit, un cataplasme sur une
jambe de bois. » L'auteur, après avoir exposé les objections de la critique, 30
retombe dans l'Aristotélolatrie. ^ A. Lemergier, Élude sur les sources du
poème Gi de Catulle [P. M.]. L'auteur montre plutôt les « antécédents » que
les '< sources » des noces de Thétis et de l'élée. La question demeure non
résolue. \ Mélcagre, traduit par P. Louys [A. T.]. Insulfisant. ÎMordtmann,
Esquisse topog. de Contantinople. Travail exécuté sur la demande et aux 35
frais du comte Riant et retrouvé dans ses papiers par F. de Mély. Éloges. *i
M. Neqmann, Euslatios als krit. Quelle fur den Iliastext, etc. [R. Harmand].
Étude tiès précise, minutieuse, aboutissant à des conclusions peu neuves.
Liste faite avec soin des variantes fournies par Eustathe.^f B. Niese, Geschichte
der griechischen und makcdonischen Staalen seit der Schlacht bei Chaeronea [T. R.J, 40
Résumé clair, bien au courant, mais incomplet en dehors de l'histoire des
faits. Critiques de détails. ^ E. Norden, Beitrdge zur Geschichte der griechi-
schen P/«»7oso/>/ae [G. Huit]. 5diss. importantes. Analyse sommaire de chacune
d'elle. Éloges. ^ Plutarque, Vie de César, éd, class. par E. Ragon, [M. Egger].
Introduction nette et très exacte. M. Ragon n'a pas indique les passages où 45
il se sépare de la lecture de Sinlenis, mais le rp. y supplée au moyen de
notes fournie par l'auteur. Éloges. ^ Plutarchi pythici dialogi 1res. Rec. G.
Paton. [IL Weil]. L'auteur a tiré un bon parti des mss de ces textes très
corrompus, il les apprécie et les classe avec soin, mais les surfait un peu.
Examen critique de qqs leçons adoptées ou repoussées par G. P. *i Plutarque, 50
Moralia. vol. V. Rec. G. N. Bernardakis [P. Griibler]. Excellente édition.
Une critique de détail. î J. de Prott, Fasti Graecorum sacri. P. prior. [Saint
Pierre]. Recommandable. H A. Sabatier, L'Évangile de Saint Pierre et les
192 1894. — FRANGE.
évangiles canoniques [A. Termes]. L'auteur croit que ce 5* évangile date du
temps d'Adrien. ^ Scriplores phyaiognomici : Rec. R. FoERSTBR [H. Griibler].
Édition excellente à tous égards, fruit de 30 ans de travail, qui a pour complé-
ment la diss. de l'auteur* Die Physiognomonik der Griechen »(1884).f S. Sepp,
6 Pyrrhoneische Sludien [G. IlnitJ. Énuniération des points principaux traités
dans cette diss. L'auteur n'a cité qu'une fois « sauf erreur » la thèse de Bro-
chard « Les sceptiques grecs » \ H. Swoboda, Ueber den Procès des Perikles [A.
Termes], diss. intéressante fondée en grande partie sur une analyse péné-
trante de l"AGir)va['(i)VTCo>viTcfa.^ P. Tannery. Recherches sur Vhistov'e de l'astronomie
10 ancienne [Aug. Michel]. Éloges avec qqs. réserves; exemple de l'utilité que
l'histoire littéraire peut retirer de .ce travail d'histoire mathématique,
notamment contre la véracité des « Mémorables » attribués à Xénophou. ^
P. Decharme, Euripide et l'cspril de i^on théâtre [T. R.], Eloges sans réserves.
W N» 2G. Conférence sur la musique grecque et l'hymne à Apollon [Th. Rei-
15 nach]. En même temps que la musique tenait une place considérable dans
la civilisation des anciens Grecs, c'est celui de tous les arts dont il nous
est resté le moins de vestiges. Notions relatives à la polyphonie, à
la rythmique. Supériorité de la musique grecque sur celle des modernes
au point de vue des modes et des genres. Texte, avec traduction en nota-
20 tion moderne, de la musique de l'hymne à Calliope, qui appartient à
l'époque des Antonins. Deux autres hymnes, du môme temps, nous ont été
conservés. Un papyrus a donné un fragment mutilé de la partition d'Oreste>
la tragédie d'Euripide; l'épigraphie, une inscription trouvée sur l'empla-
cement de Tralles et, plus récemment, l'Ecole française d'Athènes a décou-
25 vert à Delphes des fragments d'hymnes en l'honneur d'Apollon. Détails
sur cette découverte, sur le système de notation musicale chez les Grecs,
sur la composition du double fragment contenant un grand hymne. Texte
et traduction de ces fragments. \ L'orfèvrerie mycénienne, à propos d'un
vase du Dipylon;[ E. PottierJ. Vase p. p. Perniceen 1892. Le support do ce.
30 vase porte une peinture inexpliquée jusqu'ici, mais que Pernice suppose
être d'origine étrangère à l'art grec. Briickner en donne une explication
provisoire assez singulière. L'explication la plus naturelle résulte d'une
comparaison de cet objet avec diverses représentations de vases offerts au
pharaon, mais de provenance évidemment non égyptienne. Un texte hiéro-
35 glyphique parle d'un vase « de travail Kefti »; or ce dernier mot sert à
désigner la Phénicie. C'est donc probablement une œuvre d'orfèvrerie
phénicienne que le peintre grec a essayé de reproduire sur le lébès du
Dipylon. Hypothèses diverses à propos de cette provenance. Développement
de cette thèse, que si l'art mycénien a un caractère original et indépen-
4U dant, et si l'on a pu voir dans ses produits comme « le coup d'essai éton-
nant du génie grec », néanmoins il faut distinguer ce qui appartient au
monde grec proprement dit et au monde oriental; (lue l'orfèvrerie notam-
ment semble revenir de droit aux Phéniciens primitifs qui produisaient des
chefs-d'œuvre en ce genre sous le règne de Thoutmès IIL Le vase du
45 Dipylon, qui date du vm« siècle, nous laisse supposer que les Grecs de ce
temps avaient encore pour leurs ouvrages une admiration respectueuse, f
Les festins royaux et leur portée politique, d'après l'Iliade et l'Odyssée.
[Félix Moreau]. Les repas «homériques » sont passés en proverbe; ils ont
mérité d'entrer dans le cadre des institutions contemporaines du Poète.
50 On a voulu établir des variétés de repas officiels, suivant la qualité de
celui qui le donne (repas royaux, repas payés par le peuple) et suivant le
degré d'avancement des deux poèmes homériques. L'auteur s'attache à
démontrer le caractère non olliciel du festin royal. Le repas était tantôt
REVUK DES ÉTUDKS GHECyCES. i'.J3
un pique-nique, tantôt et plus souvent il était offert à tour de rôle par
chacun des convives liabiLuels. Ténioignnge à l'appui de cette thèse,
puisés dans l'Iliade et TOdyssôe. Réfutation de la thèse contraire. Le
peuple contribuait indirectement aux frais du banquet donné par le roi.
Ces frais étaient compris dans le produit général des impôts publics. ^\ 6
Note sur le serment des pythagoriciens [J. Dupuis]. Texte et traduction :
Nat (xà Tov àiAEtépa x.r.X- « J'en jure par celui qui a transrais dans nos âmes
le quaternaire, source et racine de la nature éternelle. » Le quaternaire
mieux expliqué par Sextus Empiricus que par la généralité des philo-
sophes, c'est la progression 1,2, 3, 4, qui contient les rapports acous- lO
tiques des premières consonnances et non pas une série de 4 choses
comme les quaternaires 2 à 11 de l'énumération contenue dans Théon de
Sm.yrne. % Eschyle, imitateur (rilomcre dans les Myrinidons, les Néréides,
les Phrygiens [M. Croisetl- Dans ces 3 pièces, dont il reste qqs. fragments, le
sujet était emprunté aux plus belles scènes <le l'Iliade. La comparaison de ces 15
tragédies avec rô[)0pée homérique, facile pour les contemporains, Test beau-
coup moins pour nous; mais elle est encore possihh. surtout depuis l'éd.
des fragments d'Eschyle donnée par Wecklein, et elle oiTre un grand inté-
rêt. L'auteur entreprend cette comparaison en interprétant les scholiastes
et les travaux de la critique moilerne. Essai de rec institution de la trilogie, 20
plus ancienne peut-être que toutes les pièces qui nous sont parvenues. % Le
lapidaire d'Aristote [F. de iMélyJ. Les lapidaires sont leslivres où il est traité
des pierres, de leur vertu, de leur utilité. Ils sont scientifiques ou mythi-
ques : les premiers, minéralogiqucs, géographiques ou médicaux ; les seconds ,
magiques, astrologiques ou symboliques. Au xni" s. un traité sur cette 25
matière est faussement attribué au Philosophe; Val. Rose l'a publiée. L'au-
teur le prétend traduit <lu syriaque. F. de M. et Gourel l'ont ideutilié
avec un texte arabe de Luca ben Sérapion (ms. arabe S7G de la Bibl.
nat.). Le ras. latin 1GIV2 de la Bibl. nat. contient comme dernier chap,
du 1. A des Météores d'Aristote un paragraphe « de mineris », reconstitu- 30
tion complète un peu glosée des fragments, dits d'Aristote, dispersés dans
Vincent de Beauvais, paragraphe qui se retrouve au xvi* s., toujours sous le
nom d'Aristote, dans Alexander Achilinus, puis au xvii», sous le nom
d'Avicenne, dans la Bibliotheca Chimica d(î Munget et dans Gebri Opéra.
Les alchimistes puisaient le principe de leurs idées dans les écrits 35
scientiliques de l'antiquité. Texte latin, considéré comme traduction celui
d'Aristote et constitué d'après les sources précitées, mais dégagée des
gloses alchimiques (imprimées eu caractèrt-s italiques). Ce texte, à sup-
poser qu'ainsi expurgé il soit d'Aristote, pouvait être placé à la Un du
3» livre, qui, dans l'état actuel, se termine précisément par l'annonce 40
d'une étude spéciale sur la matière traitée dans le texte ainsi recosistitué,
c'est-à-dire sur les minéraux et les métaux. Du reste, au xm« s. JofTroy
de Waterford déclare qu'il a « enté plusieurs bonnes choses » sur les
textes qu'il traduit. Les gloses retranchées, il reste des aperçus de génie,
des notions de science pure. De plus, un mot grec, é'J/yiaïc, fréquent chez 45
Aristote se retrouve dans le texte latin sous [dusieurs formes altérées,
indice sinon la preuve que ce texte a dû être d'abord ré.Iigé en grec.
Enfln, le ms. arabe 1845 du suppl. de la Bibl. nat., d'argument purement
scientifique, contient de nombreuses citations d'Aristote, qui concordent
avec le De Mineris, dépouillé des gloses alchimiques. Ce dernier texte 50
serait donc la traduction latine d'un traité d'Aristote uspl XfOwv. ^ Léo-
nidas de Crète? [Ph. E. Legrand]. Plusieurs raisons donnent à croire
que Lykidas et Astakydas, Cretois, poètes bucoliques, sont un seul et
R. DE PHiLOL. — Revue des lievues de 1894. XIX. — 13.
194 1894. — FRANCE.
même individu. Le nom de I.éonidas est celui qni convient le mieux.
Le seul poète de ce nom dans la période Alexandrine est L. de Tarentes,
qui a dû beaucoup voyager et qui parle souvent des Cretois et des Cre-
toises. Il a peut-être été considéré comme Cretois, de même qu'Apollonius,
6 natif d'Alexandrie, est appelé Ap. de Rhodes. ^ Une ligne de musique
antique [L. Havet et Th. Reinach] groupe de notes conservé dans le Victo-
rianus de Térence (D d'Umpfenbach), ms. du x* siècle, dernière scène de
l'Hecyra, sur le vers 861 : « Ut unus hominum homo te vivat nunquam quis-
que blandior ». Ces notes appartiennent au diagramme hypophrygien. Le
10 fragment est probablement une ritournelle instrumentale. — Réédition,
avec corr., de l'inscr. musicale de Tralles, publiée par Wessely et Ruelle
dans la Revue des et. gr., V, p. 266, et par Crusius dans le Philologus lu,
p. 160. H Une transposition dans le traité de Plutarque sur la psychogonie
du Timée [P. Tannery]. Les chapp. 11 à 20 doivent être intercalés chap. 30
16 entre les mots ôsytépa et xwv TreptxTwv, là où dans la vulgate est indiquée une
lacune, f Bulletin archéologique [Gh. Diehl]. Indication des principales
publications nouvelles; — des découvertes faites en Atlique, dans
la Grèce du nord, le Péloponnèse, les îles de la mer Egée, en
Asie-Mineure. ^ Brunn, H., Griechische Kunslgeschichle. I. Die An fange
20 uiid die àlteste dekorative Kunst [Le Beau]. Éloges avec réserves. Ce
volume arrive trop tôt ou trop tard. 1[ Carra de Vaux. Les mécaniqnes
ou l'Élévateur de Héron d'Alexandrie, publiées pour la l'^ fois sur la version
arabe de Qostâ ibn Lûqâ et traduite en français [T. Tannery]. Publication
d'une importance capitale pour l'histoire de la mécanique chez les anciens.
25 Éloges avec qqs. réserves. % Moritz GantOR , Vorlesungen ûber Geschichle
der Mathemalik. I. 2» édition [T.]. La meilleure et la plus complète histoire
delà mathématique grecque. Critiques de détail, avec renvoi aux ouvrages
de P. Tannery. î F. G. Gonybeare, A coUalion with the ancienl armenian
versions of the Greek text of Aristolle^s Catégories, de Interpretatione, de Mundo,
30 de Virtutibus et vitiis, and of Porphyrifs introduction [A. MeilletJ. Travail fait
avec autant de soin que de compétence. L'auteur place beaucoup trop
haut (y siècle), la date de ces traductions. ^ E. Curtius. Gesammelte Abhan-
dlungen. I. [X.]. Volume principalement consacré aux questions topogra-
phiques, toujours rattachées à l'histoire de la nation, à ses mœurs, à ses
35 Institutions, surtout à son culte. Éloges. ^ Dietrigh, A. Nckgia, Ueitràge
zur Erklàrung der neuenldeckten Petrusàpocalypse [T. R.l. [Étude un peu
dilTuse, mais éminemment savante et suggestive. Éloges. % Hauvette,
Am., Hérodote, historien des guerres médirjues[M. Croisel]. Un des plus impor-
tants ouvrages parus dans ces dernières années pour l'étude de l'historio-
40 graphie grecque. Conclusions irréprochables. % Kaibel, G., Stil und lexl der
IloXtTEia 'AOovaiwv des Aristoteles [Kritikos]. Critiques. ^ La Roche, J., Deitrâge
zur griechischen Grammatik. 1. [M. E.] L'auteur fait trop bon marché des
données grammatical s résultant de l'étude des inscription. Éloges.^
MlGHELI, II. La révolution oligarchique des Quatre-cents à Athènes et ses causes
45 [Am. Ilauvctle]. Thèse doctorale. Cet opuscule témoigne d'une science aussi
solide qu'étendue, mais laisse du côté plusieurs questions qui intéressent
S'jii sujet. ^ OuvuÉ, II., Méléagre de Gudara. Thèse de doctorat [T. R.J. Sujet
traité avec beaucoup de savoir, de goût et de délicatesse. Critiques de
détail. ^ Roger Peyre, Histoire générale des Beaux-Arts [Le Beau]. « Brillant
50 résumé ». Critiques, pour la partie grecque, portant sur la bibliographie,
l'ignorance des dernières découvertes importantes, les erreurs de détails,
la qualité des gravures. *{ Rhitkr, S., Drei- und vierzeilige Làngen bei
Euripides [T. R.]. L'auteur a reconnu exactement les irrégularités appa-
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 195
rentes du mètre dans les chœurs, mais n'en a pas donné la véritable
explication, ce que tente le rp. ^ Sludi ilaliani di filologia classica. II. [H.W.].
Analyse des travaux relatifs aux éludes grecques, contenues dans ce
volume. — Vitelli, catalogue des mss. grecs de la Riccardiana, de la Magli-
becchiana, de la Marucelliana. — Baccalari, index codd. gr. biblioth. Casa- 5
natensis. — Fuoch', sur les inscr. en dialecte ionique. — Tocco, sur le Parmé-
ni'le, le Sophiste et le Philèbe.— Piccolomini sur les chevaliers d'Aristophane.
Nencini sur le proverbe au 'ovou ■/.a-oi-Kzntïv. — Notes de critique verbales
par Vitelli. Qqs. corrections proposées par le rp. % J. Svoronos, "Ex'Jsdt;...
Rapports sur les opérations du Musée numismatique -< d'Athènes >> pendant 10
l'année 1891-92 [T. R.]. Accroissement très notable de ce musée. ^ T.vNOVi-
CEANU, C Represenlatiunuh.. . Représentations plastiques d'Apollon jeune et
imberbe [Le Beau]. Étude consciencieuse d'un débutant bien informé. ^
WiLAMOVlTZ-MOELLENDORF, U. von, Arislotcles und Alhen [T. R.]. Eloges
avec qqs. réserves, notamment sur l'authenticité de la constitution de 16
Dracon, contestée par le rp.
%\ Nr. 27-28. Sur un morceau suspect de l'Antigone de Sophocle [Henri
Weil]. On considère comme des interpolations les vers 904 ou 906 à 912 ou
913; quelquefois même les vers 914-949. Bien que ce morceau choque nos
idées, les vers, moyennant qq. corrections proposées, sont irréprochables, 20
et nous n'avons peut-être pas le droit de les retirer à Sophocle. \ L'épi-
gramme grecque de la stèle de Xanthe [J. ImbertJ. Inscr. étudiée à l'aide
des travaux publiés sur cette inscr., depuis 1842, et sur l'examen de nou-
veaux estampages. La seule-lecture nouvelle est le nom de Korris, Qlsd'Ar-
pagup. Texte et traduction. La gravure de la stèle doit appartenir aux def. 25
nières années du v« s. ou tout au début du iv«. *{ Sur la date de qqs. poèmes
de Théocrite et de Gallimaque [Ph. E. Legrand]. Callimaque, hymne 4,
vers 95 et sv. allusion à la Thébaïde où fut reléguée Arsinoé, l" femme de
Ptolémée Philadelphe. — Théocrite, Idylle 2(3, vers 27-29, allusion probable
à Ptolémée Evergète. Cette pièce a dû. être composée avant l'année 267. — 30
Les Thalysies durent l'être un peu après l'hymne 4 ; cet hymne et l'idylle 7
vers les années 261-270; l'hymne 6; après 273; l'IIécaté de Callimaque anté-
rieurement à la querelle de ce poète et d'Apollonius de Rhodes, f Inscriptions
et papyrus grecs d'Egypte [A. II. SayceJ. I. Inscr. métrique de 34 lignes,
trouvée dans le temple de Kelabcheh, restituée, commentée et trad. en 35
français par Henri Weil. Texte seul de 9 inscr. diverses. IL Texte seul de
6 papyrus des 111= et iv» siècles après J.-C. \ Un peuple oublié : Les Ma-
tiènes [Th. Reinach]. Résumé d'un mém.à paraître dans les actes du 10« con-
grès des Orientalistes. Les mentions de ce peuple dans les auteursclassiques
ont été réunies parG. Rawlinson(IIeroflotus, IV, 189 et sv.) mais sans méthode 40
et sans conclusions chronologiques. Variations successives dans l'étendue
du territoire appelé Matiène ou Matiane. Primitivement les Matiènes ont
occupé la région comprise depuis les bords de l'IIalys jusqu'aux confins de
la Lusiane; ils avaient beaucoup d'aflinité avec les Paphlagoniens; ils ont
eu peut-être des rapports très anciens avec la Chaklée et l'Assyrie, et 45
même avec les Hittites et l'Egypte. % De l'expression des masques dans les
drames d'Eschyle [Paul Girard]. II : Les jeux de physionomie dans la
sculpture et dans la peinture des Grecs jusqu'au temps d'Eschyle. La
sculpture ofTre peu de documents, donnant des représentations étrangères
à toute action dramatique; la plastique, qui procède par groupes de per- 50
sonnages et nous fuit assister à des actions vives, en procure un plus
grand nombre; enfin, dans la peinture, connue seulement par les vases et
par qqs textes, tout était action ; c'est donc la nouvelle source la plus
196 1894. - FRANCE.
plus riche (ic lenseij^iieincDls. Néanmoins jusqu'au v« s. les peintres sont
impuissants à dramatiser les physionomies. Premiers exemples de peintures
expressives. Le sourire dit éginétique. Développement du portrait dans
l'antiquité grecque. C'est à Polygnole qu'il faut, semble-t-il, rapporter l'in-
5 vention des jeux de pljysionotnie. Action de la peinture sur la scnlpture
et réciproquement, rendue i)lus manifeste par les dernières trouvailles
faites à Delphes. Jeux de physionomie à constater sur les frontons d'Égine,
au temple de Zeus à Olyrapie, dans les métopes du Parthénon, sur les
vases peints. L'expression de l'œil, de la bouche. Progrès do l'expres-
10 sion physionomique avec Parrhaslos, fin du v s. Le caractère ethnique
des ligures bien ren(iu dès les temps les plus anciens. L'auteur va
maintenant aborder l'histoire du masque dramatique. ^ Fragment d'un
ms. perdu des Éléments d'Euclide, x"^ siècle [H. OmontJ. Cahier de huit
feuillets retrouvé dans un recueil formé par Morelli, bibliothécaire de
15 Saint-Marc, à Venise, et conservé dans cette bibliolhèque (CI. XIV, cod.
223). C'est le texte des §§ 71 à 86 du livre X (t. III. 210-260, Ileiberg). Colla-
tion complète, f Rullctin épigraphique [Th. Reinach]. Analyse et examen
critique des publications périodiques et autres, relatives à l'épigraphie
grecque. ^ Bibliographie annuelle des études grecques (1892-93-94) [C. E.
20 Ruelle].^ Additions et corrections [P. Tannery]. La transposition proposée
dans le traité de Plutarque sur la Psychogonie du Tiraée (R. des Et. gr.,
VII, p. 209) l'avait été déjà par 13. Millier en 1873 et, antérieurement par A.
D. Mavrommatis de Corcyre dans une édition de ce traité (Athènes, 1848).
C.-E, Ruelle.
26 Revue philosophique, t. 37. L'ancienne et les nouvelles géométries. IL
|J. DelbœufJ. Les nouvelles géoméiries ont leur attache dans la géométrie
euclidienne. L'espace géométrique ou euclidien diffère essentiellement de
l'espace réel. Examen critique de la géométrie méteuclidienne (systèmes de
Lobatschewsky et de Riemann).^ Gaston Milh.\ud, Leçons sur les orifjiîies de la
30 science grecque [Paul Tannery]. Analyse de huit leçons faites devant les
étudiants des Facultés de Montpellier, en grande partie d'après les travaux
du rp. Réfutation occasionnelle parle rp. des opinions émises par Brochard
dans son travail intitulé les prétendus sophismes de ZJnou d'Elée, et con-
cernant les idées de ce philosophe sur l'existence du luouvement.
35 1IÎ T. 33. L'ancienne et les nouvelles géométries |J. Delbœuf]. 3* étude :
Les postulats réels de la géométrie euclidienne sont à la base des métagéo-
niélrics. La métagéomôtrie prétend n'impliquer aucun postulat ou du
moins se passer des postulats de l'ancienne géométrie. Réfutation, Com-
paraison des délinitions dans Euclide et dans Legendre; leurs divergences.
40 Impossibilité de se passer du postulatum d'Euclide. Eu résumé, il y a une
inlinité de géométries, mais elles s'appuient toutes sur la géométrie
d'Euclide. ^--E. Ruelle.
Revue de Philologie, de Littérature et d'Histoire anciennes. T. 18,
l" livr. Essai sur la Syntaxe des voix dans le grec du Nouveau Testament
45 |J. Viteau]. Compare au point de vue de la Syntaxe des voix le grec judéo-
chrétien du N. T. avec le grec hébraïsant des Septante, en partant du grec
classique comme règle. Inlluencc assez fréquente de l'hébreu, notamment
dans l'emploi des adjectifs verbaux en -t6?. % Notes latines |P. Lejay]. Le
ms. latin 7530 de la B. N. a été coitié vers 779 au Mont-Cassin. comme le
60 prouve la comparaison de | son calendrier avec celui de 3 autres mss du
Mont-Cassin : c'est un manuel de grammaire, métrique, rhétoriciue, métro-
logie, comput, probablement rédigé sous la direction de Paul Diacre, à qui
l'on doit attribuer la pièce en vers rythmiques qu'il contient sur les formes
REVUE DE PHILOLOGIE, UE LITTÉRATURE ET D'hISTOIRE ANCIENNES. 197
du parfait latin. La souscription du rns. précité a été lue arbitrairement
par Usener, qui la rapproche d'une souscription lue dans certains mss. de
Lucain : le moine Papulus qui copia le ms. 7530 le 25 fév. 674, peu après
l'avènement de Thierry lil, ne saurait être identifié avec le Paul de Gons-
tantinople qui révisa le texte de Lucain, et dont Ilosius a cru retrouver la 5
recension dans le ms. de Montpellier. % Plante, Amph. 849 [Tailliart] Lire :
... hue < mecum> ab navi... t Novae commentationes Euripideae (pars
posterior) [IL van Ilerwerden]. Nombreuses corrections proposées à Ilippo-
lyte, aux deux Iphijjénies, à Ion, au Cyclope, à Médée, Oreste, Rhésus, aux
Troyennes et aux Phéniciennes. *^ Le dessèchement du lac Copaïs par les 10
anciens, et Ps. Aristote Ttepi Oa-jp-aaiVov ày.ouaiAâxwv, XCIX (103) [B. Ilaussoul-
lier]. Le gigantesque canal souterrain entrepris par Gratès, et dont les
10 puits d'attaque se voient encore aujourd'hui, est clairement mentionné,
à propos d'une chasse au renard, par le pseudo Aristote : Strabon, qui
nomme Orales, ne dit rien de ces travaux. \ Fragments d'Homère sur 15
papyrus d'Egypte [J. NicoleJ. Ces fragments, au nombre de 6, acquis par la
Bibl. de Genève, ne sont pas datés comme la plupart des textes de la col-
lection de papyrus dont ils font partie. Description et déchilTrement. Trois
ont le texte traditionnel; deux s'en écartent sensiblement; le 6", fort étendu,
en diffère presque constamment, et de plus renferme 13 vers nouveaux 20
sur 83, ce qui fait penser qu'il proviendrait de l'àV-SoTi; -KolvGziyoz déjà
invoquée par Menrad pour expliquer les 5 vers nouveaux du fragment de
Dublin. flT 2» livr. Le Carmen Saèculare d'Horace [A. Waltz]. Le procès-
verbal des Jeux séculaires découvert à Rome indique que les 9 premiers
quatrains furent chantés au Palatin, les 9 autres au Gapitole. Dans la pre- 35
mière partie, il faut transporter la strophe 4 (Rite maturos) qui ne concerne
pas Diane, entre les strophes 7 et 8, car le rituel indique que cette invoca-
tion à Ilithyio doit venir après la strophe adressée aux Parques qui devient
la strophe G : on a ainsi 5 strophes pour invoquer Apollon et Diane, soit
ensemble (strophes t, 2, 5) soit séparément (stroi)hes 3, 4), puis 3 strophes 30
pour les Parques, Ilithyie et la Terre, et une dernière strophe pourPhébus
et sa sœur. La deuxième partie renferme une prière à Jupiter et Junon
(V. 3G-o2) puis une adresse au peuple pour lui montrer les effets de la pro-
tection divine. \ Ptolemaeus Telmessius, note sur un passfige de Tile Live
[M. IloUeaux]. ce Ptolémée de Telmessos, mentionné i)ar Liv. XXXVII, 50, 35
2-5 doit être le lils du Ptolémée, fils de Lysimaque, qui fut, selon une inscr.
trouvée en 1889 à Telmessos, nommé gouverneur de cette ville en 240 par
Evergètes, sans doute pour prix de sa défection envers les Séleucides. Si
ce Ptolémée éprouva les bienfaits des Rouiains en 189, c'est qu'il fut leur
allié contre Antiochus III qui avait vengé sur lui la trahison de son aïeul. 40
11 Sur le Carmen saèculare d'Horace [G. Lafaye]. Réfute l'interprétation
donnée à la ligne 147 de l'inscr. sur les Jeux séculaires par Mommsen, qui
fait du poème d'Horace un prosodion chanté en marche par les 27 jeunes
gens et les 27 jeunes filles du Palatin au Gapitole et vice versa. La strophe
13 a été chantée au Gapitole; il ne resterait donc que G strophes pour le 45
retour, et cela alors que la distance du Gapitole au Palatin est considéra-
ble. Mieux vaut croire que le Carmen a été exécuté deux fois en entier par
le même chœur, au Palatin puis an Capitule. Un procédé semblable est
révélé par une inscr. grecque de Stratonicée, où pendant les fêtes de Zeus 50
et d'Hécate, un chœur de 30 jeunes gens chantait un poème de Sosaudros.
If Remeligo [Ph. Fabia]. L'étymologie de Festus, qui cite deux emplois de
ce mot, l'un de Plante, l'antre d'Afranius, est fausse : il ne se rattache pas,
comme rémora, au verbe remorari, mais à remello (cf. (jléàXw); c'est le Re-
198 1894. — FRANCE.
tard, l'Obstacle personnifié, notamment dans le prologue du Proditus
d'Afraniiis, et on le retrouve dans la fantastique Réméco des Provençaux.
H Sur Théon de Smyrne [P. Tannerj]. Son ouvrage, dont la première moitié
a été révélée en lew et la seconde en 18''j9, n'est qu'une introduction
5 {daa.yM-(Tf) à Tctude des mathématiques. La première partie, après la scis-
sion, a été interpolée par un arrangeur byzantin, soit à l'aide de Nicomaque
ou de Thrasyllc, soit à l'aide des appendices réputés perdus que Théon
avait mis à la suite de son ouvrage. Mais toutes les contradictions de ce
traité ne doivent pas être imputées à une interpolation, car Théon lui-
10 même n'était qu'un compilateur, et on ne saurait, sans témérité, corriger
uti passage par l'autre, comme l'a voulu faire .1. Dupuis. ^[ Ludis praelex-
tam ponere [II. Weil]. Le posuit d'Asinius Pollion dans sa lettre à Cicéron
(fam. X, 32) s'explique de lui-mèuie : donner, servir une pièce (cf. Ilor. :
fabula quae posci volt et spectanda reponi). La correction composuit d'Al-
15 fred Schoen dans ses Conjectanea critica fausse le sens, tout autant que
docuit jadis indiqué, mais non proposé par Boissier (Rcv. de Phil. 1892,
p. 102). ^BabriusXXXIII(42)7et8[E. Tournier]. Lire : Ilw; yàp à'v xpEÎxTw, |
"Oç oùôè TiotYiv àvaXutéa \t.z ytvwaxw; ce qui rétablit le mètre et le sens,
au lieu de xpeiTTov et d'àvaXûôtv. ^\ Topûêeia ou TûpSctov, ville d'Acarnanie
20 [B. Ilaussoullier]. La Topygeta, jusqu'alors inconnue, de la liste de théarodo-
ques publiée par P. Cavvadias (Fouilles d'Épidaure, n» 243) doit être iden-
tifiée avec le nom de ville Tûpêeiov, qu'on lit dans un décret des amphic-
tyons, gravé sur un mur de Delphes et publié par Wescher en 1869 (Mém.
de PAcad. des I. et B. L. VIII, p. 139). Tûpêeiov ne serait qu'une variante
25 incorrecte, comme en présentent souvent les inscr. delphiques. Plusieurs
monnaies d'Acarnanie, étudiées par Imhoof-Blumer, portent au revers un
grand tau, qui pourrait bien n'être que l'initiale de Torybeia-Tyrbeion où
elles auraient été frappées. % L'opus prosodiacum de Micon et le ms. de
Pans 1928 [Max Bonnet]. Le ms. de Paris, non consulté par L. Traube,
30 pour son édition de Micon, offre pour plusieurs des vers cités des leçons
moins altérées que les mss dont il s'est servi. On y apprend que le v. 314
est de Sedulius (q. v. 4,40). f Cicero, Pro Caelio 25; De Oratore III, 199
|L. Ilavet]. Dans le passage du Pro Caelio il faut corriger, avec le ms. de
Gembloux, le mot pénultième leviter en leniter; mais alors la fia de
35 la phrase leniter accederet ne peut subsister, car devant un tétrasyllabe
final de la forme - -wu, on ne peut avoir en règle générale qu'un mot trochée
ou tribraque; corriger accederet en occuparet qui convient pour la métri-
que, et supprimer plus haut devant animes ad, leçon des mss. inférieurs.
Dans le passage du De Oratore, lire lenuis set non (Cf. ms. de Lodi
40 tennis et non) au lieu de et tennis non. f Le sculpleur Silanion [J. Dela-
marre] Michaelis a contesté, sans preuves suffisantes, le témoignage de
Pline ^XXXIV, 51) qui ditqueSilanionflorissait vers 328. Deux décrets athé-
niens d'Oropos, relatifs aux fêtes amphiaraïques de 332 et de 329, nous per-
mettent de placer entre 329 et 323, date de la guerre lamiaque, un catalogue
45 amphiaraïque d'Oropos qui mentionne la double victoire du célèbre athlète
Satyres d'Elis, dont la statue a pour auteur incontesté Silanion. ^ Ad lyricos
graecos [H. van Ilerwerden]. Lire : Sappho. fr. 79xal [xoi<£poç>au premier
vers et <çoto<; 7rpo(7(5pr)v > àzllM au second. Dans Alcée fr. 40 et 41 rétablir
la forme éolienne 7r(i')vo)(j,£v pour Tîvw|xev, et corriger fr. 154 y.al xdtYixaxa en
50 xauâY!i.aTa = xaFFâ^lJ-aTa = xaTaFâyiJ-aTa, xaTdtyiAaxa. ^ Notes d'Epigraphie Cre-
toise |B. Ilaussoullier]. Dans deux inscr. publiées par Ilalbherr (Musée
italiano III, II, 53 et 73), l'une de Malla, l'autre de Dréros, on trouve
£(T5uo|j.£vav, ÈYôuotxévoui; doublets crétois de ixôOw, que leur obscurité a fait
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉRATURE ET d'hISTOIRE ANCIENNES. 199
diversement corriger. Ilalbherr traduit (les éphèbes qui chaque année) se
dépouillent de leurs armes; le sens est plutôt (qui chaque année) sortent
de Và^iloi, c'est-à-dire de Téphébie en Crète. % Epitonium ou Epistomium
[R. Gagnât]. Forcelliui admet les deux, Georges repousse le second. Une
inscr. de Ilenchir-Khemissa (Tunisie) donne epitouio; c'était déjà la forme 6
des meilleurs mss pour Varron, Vitruve etc. Epistomium est donc à rayer
des dictionnaires. % Bull. Bibliogr. Gustav Fock, Calalogus dissertalionum
philohgicariun classicarum. P. DE NOLHAC, Pétrarque et l'Humanisme, d'ap'ès
une restitution de sa bibliothèque. G . BoiSSlÈRE-E.EuNAULT, Notions de prosodie
et métrique latines. II. d'ARBOIS DE JuBAiN VILLE, Les premiers habitants de 10
V Europe (t. II : Les Indo-Européens, suite). W. Windelband, Geschichte der
allen Philosophie ; S. GÙNTHER, Abriss d. (Jesch. d. Malhematik u. d. Natur
loissenschaflen in Altertum (dans le Manuel d'Iwan Millier). S. Cybulksky,
Tabulae quibus antiquitates gruecae et romanae illuslranlur, "W. PrellwitZ
Elymologisches Worterbuch des griechischen Sprache Otto Hoffmann, Die grie- 15
chischtn Diulekie, 2. Bd : Der nordachàische Dialekt. J. van Leetjwen, En-
chiridiuin dictionis epicae. F. JOHNSON, De conjunctivi et optativi usa eitripidco
in enuntiatis fmalibus et condicionalibus, G. 0. Zuuetti, Scolii al Pluto ed aile
Ra7ie d'Aristofane dal codice Veneto 472 e dal cod. Cremonese i^329, L, 6, 28;
Analecla Aristophanea. Oresle Nazari, Quo anno Aristophanes natus sit (Riv. 20
di Fil. 1893). F. P. Graves, The Philoctetes of Sophocles. G. Pries, Quaestiones
Herodoteac. ClasSEN-Steup, Thucydides III, IV. G. Lucas, Studia Theognidea.
M. "Wohlrab, Platons ausgeiu. Schriflen (Pi. Staat, L Buch). J. von Arnim,
Dionis Prusacensis quem vocant Chrysostomnm quae extant omnia. Sghielek-
VOIGT, Die rômischen Staats-Kriegs- u. Privatallertûmer 2. Aufl. (IV. Bd, 2. 25
Abt. du Manuel d'Iwan Millier). M. Manitius, Gesch. d. christlich-lateinischen
Poésie bis zur Mitte d. 8, Jahrh. P. THOMAS, Le réalisme dans Pétrone. MUNRO,
Lucrèce, liv. II (trad. Reymond). E. Thomas, Divinatio in Q. Caecilium (Vcr-
rines). A. Riese, Ilisloria Apollonii régis Tyrii, 2° éd. W. M. G. COLLAR,
Mneid VIL G. Lafaye, Catulle et ses modèles. Marquardt-Iw. Mûller- 30
Hblmreich, Claudïi Galeni Pergameni scripta minora, vol. III. BenoiST-Dos-
SON, César, Commentaires sur les guerres des Gaules. E. BiSGHOFF, Prolegomena
zum sogen. Dionysius Cato. P. Fabia, Les sources de Tacite dans les Histoires et
les Annales. A. DiETERiCH, Nekyia, Beitràge zur Erkl. d. neuentdeckten Petrus-
apokalypse. J. B. Greenough-Tracy Pegk, Livy, XXl-XXU. W 3« livr. Obser- 35
vations sur des textes d'Euripide et d'Eschyle [IL Weil]. Remarques et correc-
tious à divers passages d'Hippolyle, Medée, Ilécube, Electre, Oreste, Iphigénie
en Tauride, Iléraclides, Bacchantes, Phéniciennes, Suppliantes, Ghoéphores,
Euinénidcs. ^ Notes critiques sur le texte de Tacite [Léopold Constans],
Remarques et corrections à 12 passages des Annales, 1 des Histoires, 1 de 40
PAgricola, 3 du Dialogue des orateurs, f Babrius CVII (129), v. 14 [Ed. Tour-
nier]. Lire : ïlxcvwv 6'o<v£>ia pour ÔTiota des mss. \ Les négations dans le
Nouveau Testament [Paul Thouvenin]. L'emploi de où et (xti y est généra-
lement conforme à celui du grec classique ou postérieur. Examen détaillé
des divers cas. \ Plautus, Asin. 755, Bacch. 140, Gapt. 597 [L. Havet]. Lire 46
dans ces trois passages : Addone < it>? — Adde : scribas...; Cum Traiçintus
sit..., Atra agitet pix apud... ^ Virgile, Aen. VII, 5 ss. [L. Duvau]. Le sens
assez obscur de in noctem est éclairé par deux expressions sem-
blables de Lucrèce, VI, 712, 874; il faut comprendre « avec la nuit, à mesure
que la nuit s'avance, » de môme que » in aestatem, in lucem » signifient 50
« avec l'été, avec le jour, » « à mesure que l'été, le jour, s'avance. » H Aris-
tote, Gonstitution d'Athènes; notes sur la seconde partie [P. Foucart].
Éclaircissement et correction à l'aide des inscr., de quelques passages des
200 1894. — FHANCE.
chap. /i2 (Cosmète), /i3, ^16, 47 (polètes). *i Sur TibuUe I, 'o, 61-66; IV, 4,18
[George DoncieuxJ. Lire avec le correcteur du Guolferbylauus, dans le pre-
mier passage, au v. 65 : Pauper et obslrictos furlira deducet amiclus. Rem-
placer, dans le second, credula par sedula, que suggère TibuUe lui-
5 mêniel, 4, 80. t De poelicoium Arislolcleorum capite ullimo [F. Susemihl].
Critique détaillée du texte de plusieurs passages (14Gl''26-lA62a4, 1462" 5 sqq.
1462*14, 1462*^1); corrections proposées. ^ Cicero, Rose. Amer. {[-'. Gustafsson]
Corrections proposées à 23, 64; 2'à, 80; 37, 106; 38, 110. % Notes critiques sur
Tite Livc [René Pichon]. Corrections proposées à XXII 40, 24; XXIV 24, '6;
10 id. 27,8; id. 28, li. % Feminc [Paul Lejay]. L'archaïciuc fémur est attesté,
en regard de lemur, par Plante, Mil. gl., I, 1,27; mais on n'avait pas
d'exemple de f eminis en regard de feminis. Une correction certaine de
Merkel, suivi par Riese, nous en fournit un dans Ovide, Mctam. Xlll, 928 :
non apis Inde tulit collectos femine flores (les mss : seminc inintelli-
is giblo). t Ovide, Metam. VI, 201 [Georges LafayeJ. Les mss : ite satis pro-
pere sacris... Au lieu de ite satis, que Louis Ilavet corrige en insanis, lire
avec Witbof et Korn, suivis par Riese, infectis, suggéré d'ailleurs par sacra
infecta du vers suivant; cette répétition est un procédé de style familier à
Ovide, surtout, comme ici, à la fin d'un discours. Au lieu de propere, inconnu
20 à Ovide, lire procul ite, locution fréquente dans les Mctam., qui répond à
relinquunt du vers suivant, et dont l'altération en propere s'explique assez
bien, paléograpbiqucment. % Plaulus, Capt. 72 [Ch. TailliartJ. Les mss : At
ego clio recte : nam scorlum in convivio. Lire : At ego aio (Camerarius)
recie < dictum>, nam [scortum] in convivio. ^ Plautus, Capt. 26o [Louis
2^ DelaruelleJ Les mss : Quod sciam; si quid nescivi, idnescium Iradam tibi.
Les variantes de J. B. sur si quid invitent à lire : Quod sciam; quod nes-
ciumst, id..., correction qui restitue le sens, sans blesser la métrique, et
qui a pour elle la vraisemblance paléographique. /[ Une dédicace à Néraésis
[J. Delamarre] luscr. curieuse du musée du Louvre, qui résume la concep-
*0 lion de Némésis. telle qu'elle est consignée dans les hymnes orphiques. Le
bas-relief qu'elle encadre, donne de Némésis une représentation neuve (elle
écrase un honmie lerrassé), et c'est jusqu'ici la seule trouvée en Attique;
le monument, trouvé au Pirée, a pour auteur un étranger, sans doute un
dorien comme l'atteste l'inscr., Artémidore, qui l'a consacré à la suite d'un
35 vœu. ^j^ Bull, bibliogr. Curt. Th. Fischer, De IJannonis Carthaginicnsis pe-
riplo. II. Brunn, Griechischc Kunslgrscliichte, 1 Buch : Die Anfilnge u. die altestc
décorative Kunst. B. ApostolidkS, Élude critique sur le premier chant chorique
des Phéniciennes d'Euripide. P. RiSTELHUBKR, Les mimes de Ucrodas, trad.
française. J. Sommerbrodt, Lucianus, vol. Il, pars 1. Flaminius Nencini,
40 Quaesliones Terenlianae ; Q. T. alterae. Léopold WINGKI.KR, Die Ditlographien in
den nikomachianischcn Codices des Livius. Emile TllOMAS, //cnve/'S de lasociclc
romaine d'après l'cLronc. L. IIavkt, La Prose métrique de Symmaqice et les Ori-
gines du Ctirsus. Carolus I'uick, Chronica minora coll. et emend.
Alfred Gasg-Desfossés.
45 Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et
politiques : t. 41. Le Lysis de Platon [Ch. Huit]. Le dialogue donne-t-il
un résumé et un avant-goût de la doctrine platonicienne, ou n'est-ce
qu'un tissu de puériles contradictions? La vérité doit être entre ces deux
opinions extrêmes. Analyse du dialogue. L'auteur (probablement ï'iaton)
50 s'attache avant tout, sinon exclusivement, au rôle négatif de la
dialectique; il produit les arguments contradictoires, mais ne les domine
pas comme le Platon sûrement authenticpie le fait dans les Lois dès ses
premiers pas dans la carrière. Platon, ce socratique de génie, a eu le
CLASSICAL REVIEW. 201
désir et le pressentiment d'une doctrine plus haute et mieux assise que
celle de son maître, à laquelle il n'est arrivé d'ailleurs qu'après ses voyages
en E^'ypte et en Italie. Examen critique des opinions favorables et contraires
à l'authenticité duLysie. Lesanciensne Tontpasmentionné jusqu'à Thrasylle
qui l'a compris dans sa nomenclature. Comparaison du Lselius de Cicéron
et des passages d'Arislote relatifs à l'amitié avec le Lysis. Cicéron ne
nomme ni le Dialogue ni Platon; Aristote non plus, mais on trouve chez
lui plus d'une allusion aux idées traitées dans le Lysis. C. E. Ruelle.
10
GRANDE BRETAGNE
Rédacteur général : Henri Lebègue. .g
Archaeologia or miscellaneous traces relating to the antiquity. 2« série
t. 4; t. o4 1»^ part'. Antiquités de l'ûgc de bronze trouvées dans la grotte
de Ileartherybuin, comté de Durham (pi. 12, fig.) [W. Greenwell]. Découverte
d'une grotte autrefois habitée et contenant encore tout son mobilier en 20
bronze. Cette circonstance unique nous permet de nous rendre compte
des conditions dans lesquelles vivait une famille à cette époque; les ha-
bitants de cette grotte auront sans doute disparu dans une catastrophe im-
prévue et subite. % Instruments et autres objets en fer trouvés à Silchester
en l'année 18'J0. (ûg.) [J. Evans]. Quelques renseignements sur les découvertes 25
analogues. Description des objets trouvés : épées, enclumes de diverses
formes, sucsdecharrucs,boitesd'cssieux, marteaux, pinces, cognées, doloires,
ciseaux, gouges, couteau à rogner, rabot, limes, lampe, gril, hipposandale;
balance en bronze. ^ Fouilles sur l'emplacement de la cité romaine a
Silchester en 1893 (pi. 16-20, flg) [G. E. Fox et W. H. St J. Hope]. Récit 30
détaillé de l'exploration d'une vaste iusula, marquée 7 sur le plan; on y
a trouvé uti vaste monument auquel atlenaient des thermes. On a exploré
la partie supérieure d'une autre insula désignée par le n» 9.
Henry Thùdenat.
Classical Review, 1894, n"« 1 et 2. Février. La scène du procès dans
Homère \U. Sidgwiclil. La nouvelle interprétation de la scène du procès
Iliad. XVIII, 497-508, proposée par J. II. Lipsus, Leipsiger Studien, XII est
inexacte, il faut s'en tenir ù l'ancienne. Un des plaidants affirme avoir payé
le prix du sang, l'autre nie avoir reçu. % Collation du ms. de Madrid de
Manilius (M. 31. liibl. Nazion.) avec le texte de Jacob, Berlin 1846 [R. EUis]. ^q
Livre 111. 2-682. ^ Remorques sur les Suppliantes d'Euripide. [E. C Mar-
chant]. V. 100, 120, 164, 248, 302, 321, 3o2, 406, 444, 469, o55, Uo7, 587,
716, 878, 899, 1045, 1077, 1079. ^. St Marc dans le Diatessaron [C. Taylor].
La xili; de Papias est probablement la première des concordances des
quatre évangiles. H Note sur Pline II. N. III, 12 [M. Warde Fowler]. Il faut 4j
lire V tribus au lieu de viribus. ^ Corrections diverses [M. Lamson Earle].
Platon, Protagoras 322 A. Thucydide, VI, 96, 2; Euripide, Ion 545; Med., 364
et suivants. ^ Cicéron, Epist. ad. famil. XI, 13 [Ilaberlon]. Cette lettre se
compose de deux fragments datés l'un du 7 mai, l'autre de quelque temps
après le 6 juin 29. ^ Notes philologiques [F. W. Walker]. L'aoriste grec. 50
1. Dans la R. de.s W. de l'aiinre dernière (189i), p. 220, ligne 29, nu lieu de : t. 53
l'o partie, lisez : t. 53, 2« partie.
202 1892. — GRANDE BRETAGNE.
Les formes anormales. ^ Juvénal IV. 116 [T. W. Allen] [S. B. Owen].
Discussion sur la nature du pont désigné par Juvénal. ^ Les futurs do-
riques dans Aristophane. [R. J. Walker]. Aristophane emploie dans le
dialecte altique des futurs doriques provenant de verbes contenant dans
5 leur racine un u voyelle. Discussion des textes où ces f(jrmes se rencontrent.
f Voyelles prolhétiques ou erreurs d'écriture? [J. C. Rolfe]. Dans le fragment
de redit de Dioclétieu de pretiis rerum veualium, découvert à Pialaea en
1889, on rencontre des voyelles prothétiques destinées à figurer une
prononciation provinciale, f Notes critiques sur la République de Platon.
10 [H. Richard]. Pag. 484 A, 485 E, 486 B, 487 B, 448 A, 488 G, 488 D, 489 At
490 C, 490 D, 491 A, 491 D, 492 C, 492 E, 493 D, 494 D, 494* E, 496 D, 498 B,
500 A, 501 A, 501 E, 502 A, 502 D, 503 B, 504 B, 504 E, 507 D, 511 A. 1[
Annotations au Lexique de Lewis et Short. [W. R. IngeJ. Rectification à la
quantité d'un certain nombre de mots. Corrections et additions diverses.
15 Tf Le délibératif étendu en grec. fW. Gardner Hallis). *i Le délibôratif
éloigné, le subjonctif prospectif et l'optatif. [E. A. SonnenscheinJ^ Valerius
Flaccus III. 20 [A. PalmerJ. Il faut lire catervis et non iacertis. ^ Lucrèce IV,
741. [A. Palmer]. Au lieu d'equi atijue, lire equina. % The old syriac élément
in IheText of the Codex Dezae by F. H. ChaSE. [T. K. AbottJ. Chase est trop
20 absolu eu disant que le Codex Bezae est une traduction du Syriaque,
Die Grundlagen der griechisclien Tempuslehve und der homerische Tempusgcbrauch,
ein beilrag zur historischen synlax der griechischen Sprache von G. MUTZBAUKR.'
[D. B. Munro]. Collection de matériaux. ^ M. Annaei Lucani de bello civili
libri decern, G. Steinhartii aliorum que copiis usus éd. C. Hosius. [W. E.
25 Heitl.ind]. Excellent. ^ Catullus, éd. by E. Tuesdell Merrill — Caiullus,
wiih the Pei-vigilium Veneris éd. by S. b. Owen [R. Ellis]. Le premier est une
édition classique bien faite, le second une édition de luxe. Ce qu'il y a de
meilleur dans 0, ce sont les notes où il discute les passages controversés.
^ Hieroclis Synecdemus recens. A. Burchhardt. [W. RamsayJ. Très bon.
30 ^ The boolt of Enoch Iranslaled frorn Dillmann's elhiopic iext, rcvised in
accordance wilh elhiopic tns, and with the Gizeh and olher Greek and Lalin
fragments, by R. H. CHARLES [M. R. James] Les quelques fautes qui se sont
glissées dans ce travail trèsdifliciledisparaîtrontfacilementdansuneseconde
édition. \ Hermagoras ; ein Beilrag zur Gcschic/Ue der Rhetorik, von G. Thiele.
35 [A. S. Wilkins]. Utile mais discutable sur certains points. ^ Greek Papyri in
theBritish Muséum, éd. by F. G. Kenyon]. J. Rendel Ilarris]. Modèle dé soin et
d'exactitude. ^ Pindar the Olympian and Pylhian Odes, éd. by G. A. Fennel.
[W. R. Hardie]. L'introduction est inégale, mais le commentaire est bon. ^
Latin historical inscriptions by Me. N. RUSHFORTH |E.-G. Hardy]. Rendra
40 service aux étudiants. ^ K. F. Hermanns. Lchrbuch der Gricchischen Antiqui-
taten. I. Bd. Slatlsalterliimer &" Aufl. von V. ThumSER. 2'e Abt. Der alhenische
Staat und seine Geschichle [T. D. Goodell]. Le meilleur livre de ce genre.
Critiques de Détails. ^ Das IJippocrales Glossar des Erotianos und seine
urs)yriingliche Geslall, von J. IlberG. — Prolegomena critica in JJippocralis
ib operum quae ferunlur recensionem novam; scr. J. Ilberg [F. G. Kenyon],
Dignes d'éloges. 1[ Der Satumische vers in der rômische^i Kunstdichlung, von
A. Reichardt [F. -G. Allen]. Clair et méthodique. The Adelphoe of Terencc,
by B. ASHMORE [F. Abott]. Bon. Ç Fasti pi'aetorïi inde ab Oclaviani impern
initio usque ad Hadriani exitum, by H. LevisON [E. G. Hardy]. Complet.
50 L'auteur ne suit pas toujours la même méthode pour les références. %
Geschichte der aUcliristlichen Litteralur bis ii'tiscômi-, V. A. HarnaCK. !«'«'' Th.
Die Uberlieferung und dtr Bcsland [H. M. Gwatkin]. Rien ne manque à cette
bibliographie. If Zahn. Forschungen zur Geschichle des neulcsiamcntlichen
CLASSIGAL REVIEW. 203
Canons. 5'» Teil [J. R. Ilarris]. Intéressant pour l'étiule de la chronologie
du Montaiiisme, de l'histoire d'Abercius de Ilieropolis, des catalogues
arméniens, etc. ^ Saturen und Episteln des ïlovaz mit Anmerkungen von
L. MûLLER [A. S. Wilkins]. Ne répond pas à ce qu'on attendait; trop
conservatrice. ^Réponse à Mustard sur Horace Satir. I, 10[A. S. W.]. L'édi- 5
tion de Millier, de 18*J1, contient la réponse aux critiques de M. contre
rautheiiticilé de ce passage. 1[ Notes archéologiques [E. Gardner]. Pline,
XXXIV, 58, oppose la variété et la richesse de Myron à la régularité mono-
tone de l'olyclète. — Phidias n'a pas été élève d'Hegias. \ Horoscope de
Tan 316 après J. G. [B. P. Grenfell|. Texte et commentaire de l'horoscope 10
d'Hcracleides, né le 2o sept. 310, trouvé sur un papyrus de Fayoum. \
Dinair. Célènes-Apamce-Cibotns/dvec uu plan et deux cartes par G. Webbr [W.N.
Ramsay]. Très complet. ^ Guide du voyageur à Ephèse, par G. Wkber, avec
2 plans, 2 cartes et 2 vues du temple de Diane restauré par Adler |\V. M.
RamsayJ. Excellent. 1 Nouvelles archéologiques du mois [H. B. Walters]. 15
% Sommaire de Périodiques. \ Publications nouvelles.
^^ N" 3. Mars. Une nouvelle fonte de caractères grecs [W. G. Rutherford].
M. Macmillan a rendu un véritable service aux savants en créant une
nouvelle série de caractères grecs dont les formes sont empruntées surtout
aux papyri. Page-spécimen. ^ Le problème des Bacchantes [A. W. Ver- 20
rail]. Le problème des rapports des Bacchanales avec l'Egypte et avec
Chypre n'est pas résolu, mais il est mieux posé par Tyrrell, f Saint Jean,
II, 20 [E.-A. AbbottJ. Il s'agit du temple d'Esdras plutôt que du temple d'Hé-
rode. \ Hr,Yr, - Ilrjydcôt. [W. R. Paton]. HriYi^ signifie une source bouillon-
nante par opposition à xprivr,, source où l'eau coule doucement. ^ Les 26
sonantes longues [G. DunnJ. T[ Propertiana [A. Palmer]. L, 2,2. IL, 1, 5;
9,43, 44; 19. 17; 23,27; 26, 23; IlL, 1,23; 11, 5; 5, 39; il, 39, 40; 12, 25; 14,
19; IV, 1, 47, 63; IV, 8,39, 40,81, 82; 9, 22; 11, 15. H Notes sur le Rudens
[W.-G. Field]. Vers (d'après l'édition de Schoell], 87-8; 139-146; 160-2; 411;
682-5. ^ Le mot grec moderne vepd. [A.N.Jannarisj.vepd est une modification 30
phonétique de veapov. ^7"ea;/s and Sludies. Vol. II, n» 3. Apocrypha Anecdota,
éd. by M. R. James [E. N. Bennett]. Excellente publication de treize apo-
cryphes. ^ Oullines of Roman hislory by H. F. Pelham [H. P. Judson]. Réim-
pression d'un article de l'Encyclopaedia Britarnnica. ^ Cumelii Taciti Dia-
logus de Oraloribtis by W. Peterson [H. Furneaux]. Excellente édition; 35
l'introduction est particulièrement remarquable. % W. M. Lindsay. On the
saturnian mètre [A. -S. W^ilkins]. Très bonne méthode. ^ Eusialhios als
kritische Quelle fui' den lliaslexl; mit cniem Verzeichniss der Lesarten des
Eustathios, von M. Neumann [W. Leaf]. Utile pour une édition critique de
l'Iliade, mais non capital. 1[ F. Loofs, Studien iiOer die dem Johannes von 40
Damascus sugeschricbenen Parallelen [A. Robertson]. Recherches fructueuses
sur l'une des questions les plus embrouillées. ^ De Octouiae fabula scripsit
G. Normeyer [J. MooRE]. L'Octavia fut écrite sous Domitieu, entre 81 et
92 après J. G. t De Ciceronis ad Atticum epistulis recensendis et emendandis
scripsit C. A. Lehmann [L. G- PurserJ. Etude consciencieuse sur des mss. 45
de France et d'Italie indépendants du Mediceus. % M. Tullii Ciceronis Epistu-
larwn libri sedecim, cd. L. Mendklssohn [L. G. Purser]. Dos corrections
importantes. Excellente table chronologiijue. ^ Ciceron, pro Milone, éd. by
F. H. Coi.sON [W. E. Ileitland]. Noies parfois trop succintes. ^ Cicero, de
Oratore B. I. Translated into English, by E. N. Moor [A. S. Wilkins]. Bonne 'M
traduction et introduction suffisante, f Platon : Sa philosophie, précédée
d'un aperçu de sa vie et de ses écrits, par Ch. Bénard. — l'iatonsiudien,
von F. Horn [R. G. Bury]. Le livre de B. est excellent, celui de H. est une
20i 18'J4. — GUANDE HHETAGNE.
série d'essais sur les dialogues particuliers; la critique de II. est des plus
radicales .^ Sélections from early ivrilers^ illustralives of church hislorij to Ihe
lime ofConslanlinc, hy II. M.Gwatkin [E. H. Blakeney]. Passages bien choisis, il
faudrait un livre contenant une introduction et des notes pour accompa-
6 gner celui-ci. ^ Livy, B. XXI and XXII ed, by. J. B. Greenough and. P-
Peck. [M. T. Tatam.] Suffisant. *i Parallel verses for translation into EnrjUsh.
and latin, wilh spécial préface on idioins and mètres by J. E. Nixon and
E. II. G. Smith [E. D. S.]. Ne peut servir aux débutants. \ Topograi)hie de
Syracuse [W. E. Eitland]. Remarques sur l'emplacement de Tycha. \ Die
10 sceniscke Auffïihrung der griec/iisclien Dramcn des S. Jahhunderls von K. WeiSS-
MANN [Ë Capps.]. Mauvaise méthode, connaissance insuffisante de la lit-
térature du sujet. Tf Die gricchisckcn Meistcrschalcn dcr lilitihczcit des strewjcn
rothfxgurcn Stilcs, von P. Hartwig [Smith]. Le plus important ouvrage sur
les vases peints paru depuis l'Eiiphronios de Klein, f Nouvelles archéolo-
ip giques du mois. ^ Sommaires de périodiques. ^ Publications nouvelles.
N» U. Avril. Le nouveau thésaurus linguae latinae [J. E. B. Mayor]. Protes-
tations contre le mépris qu'on a pour les anciens dictionnaires do (iesner,
de Scheller et de Forcellini. ^ Les fragments de Genève d'Homère [F. G.
Kenyon]. 11 serait curieux de dater des fragments et de savoir s'il y a eu
2 une recension d'Homère postérieure àla reccnsion Alexandrinc-t La torture
des esclaves à Athènes [G. V. Thompson]. Objections à la théorie de
Ileadlam. Voir Glass. Review, Février 1893. H [J. W. IleadlamJ. Réponse au
précèdent. 1[ Gollalion du ms. de Madrid de Manilius (N. 31. BibL Nazion.),
avec le texte de l'édition Jacob. Berlin 18/jG [R. EllisJ. Livre IV. t Textes
2b grecs relatifs à l'origine de l'appel à Gésar fA. II. GrecnidgeJ. Dion Cassius
lait remonter l'origine de l'appel à Gésar à un plébiscite de l'an 30 av. J.-C.
Il n'est pas nécessaire de supposer la création d'une cour d'appel, institu-
tion anti-romaine, mais l'empereur reçoit la provocatio à la place du
peuple, et l'appellalio est un pouvoir régulier du magistrat. ^ Le subjonc-
30 tif prospectif et l'optatif [J. Donovan]. Observations sur les théories de Son-
nenschein. 1] Gorrections au dictionnaire de Liddell et Scott [W. Wayte]. t
Sophocle, Trachin. 903 (R. WhitclawJ. H Archilochus Ih (Bergk) 5-9 [A. R.
GookJ. Au lieu de xoXgi S' rfiv v^v opoç, lire r, gû-r,v opoç. — f 03 (Bergk) 1-3 [Id.].
Restituer : ot looi -/Ay.ioxx orfit] ■:('<■> OavôvTi l'-T'^'''^*'- Il Martial II. 66 [G. Smith].
35 Saevis comis se rapporte à l'image vue dans le miroir. If The Origin of ifie
Lord's supper by P. Gardnkr [J. B. MayorJ. Remaniues ingénieuses, mais
théorie insoutenable, t Ihc eighth hook ofThucydidrs ed. by H. G. GOODHAKT
[E. G. Marchant]. Benne édition classique. 1[ Hijmni homerici codicihus dcnuu
coUatis rec. A. GoODWiN |E. E. Sikes]. Bon, mais des omissions. ^ T. Mucci
40 Plauti Stichus ed. by. G. A. M. Fehmell,— T. .1/(JCCî Plauti h'pidicush'oui thc tcxt
of G. Goetz by J. H. Gray [W. M. Lindsay]. Bonnes éditions. Observations
sur la métrique. ^ Stil imd tcxt dcr ïlolizzia 'AOrjvaéwv des Arisloteles von
G. KA115EL [A. Richards]. Utile contribution à la littérature du sujet, t
Fontes purls romani anlicjui ed. G. G. BRUNS, ed. 6" cura Th. MOMMSENI et
45 O. Gradenwitz [H. J. Roby]. Révision générale et additions utiles. *i
Griechischc Gcschichtc von J. Brloch. I" Bd. bis auf die sophistiche Bewe-
gung uud den peloponnesichen Krieg [J. W. Headlam|. Style clair et vigou-
reux, intéressant surtout pour la période préhistorique. H Vsyche-Seclcn-
cull und Unsterblichkeitsglaube der Griechen, von E. ROHDK [J. E. Ilarrison].
60 La religion de Bacchus est l'origine des doctrines spirituelles des mystères.
\ Le subjonctif prospectif en grec et en latin [W. G. Haie]. Discussion des
théories de Sonneuschein. \ Mei&lerwcike der griechischen Plastik von A.
FURTWÀNGLER [E. Sellers]. Longue analyse de l'ouvrage, f Scenische Fragen
CLASSICAL REVIEW. 205
iibcf ilcH On des Aufti-eltiis uni Abgehrn& von Schauspielevn und Clior im Çfvie-
c/nschen Drama von E. Bodknsteineu |A. E. Uaigh]. La nouvelle théorie de
Dôppfeld qui veut que les acteurs grecs n'aient pas joué sur une scène
élevée ne peut être acceptée, f Philnstrati majoris Imagines rec. Seminario-
KUM ViNDOBONKNSiu.M SODAi.RS [II. B. WaltersJ. Important. ^ Die rômischen 6
Sleindenkmàler des Provin:iialinuseiiins z-u Trier von F. IIettner [II. B.
Walters]. Catalogue bien fait d'une collection importante. ^ Sommaires de
Périodiques. % Publications nouvelles. ^^ N" 5. Mai. Les subdivisions de la
justice particulière dans Arisiote [D. G. RichterJ. La justice particulière se
divise en justice distributive qui suit une proportion géométrique et en 10
justice corrective qui suit une proportion arithmétique. Toutes deux sup-
posent une uô/cc qui implique une justice catallactique, suivant une réci-
procité proportionnée. 1[ Notes critiques sur la République de Platon [H. Ri-
chards). Pag. 515 B, 515 D, 518 A, 51G D, 518 E, 520 D, 529 C, 529 E, 530 B, 530G,
530 E, 531 A, 533 G, 533 E, 535 A, 538 A. ^ Le commencement de Phégémonie 15
athénienne [S. W. Botsford|. Les Spartiates furent consentants à rétablis-
sement de l'hégémonie athénienne. Si Aristote dans la lIoXiTsta écrit àxovtwv
il est d'avis contraire à tous les anciens, f Les Vetusiissima Exemplaria
d'Henry Estienne [E. B. England]. Il n'y a pas lieu de douter de l'existence
de ces vetusiissima exemplaria quoiqu'on n'ait pu les retrouver. If Varia 20
F. K. BallJ. Sophocle Trach. 1200, 120L — TibuUe 1, 1, 2, il faut lire magna
et non mulln. ^ Le mot Anasaket [L. IIorton-Smith|. AvaTaxjT = àvéO^xs. ^
Giceron. Epist. ad fam. XI, 13 [FF. Abbolt). Koerner et Schmilt pensent que
cette lettre est composée de deux fragments, l'un de D. Brutus à Gicéron,
l'autre de Plancus et D. Brutus au Sénat. ^ Tacite German. 29 [II. W. Ilay- 25
leyj. Au lieu de contemnuntur lire contaminantur. ^ Gatulle XXIX, 20
[M, II. M.J. Everett adopte la leçon d'Owen : Eumne Gallia et timet Britan-
nia. % Xéuophon. Ilellen [W. J. Seelyej. I, 7 (25) il faut suppléer w; devant
à5ty.o-3vi£;, II, 3 (31). Discussion du sens d'àfiçoTÉpwv. ^ Euripid. Helena [A. F.
Hort]. 184-190 cijxaSov est inadmissible. — 29. tù-/-iv et non x-j^n 388-9, lire 30
TtEKTOet; — 578, axI-^/af xi (t' où Seï: xi 5' ïxi (raiiéaTepov ; GOl; 810; 1535. If Araphi-
truo I, 1, 26-30 [J. G. Egbert Jr.J Numéro = cito.t Notes sur Virgile, Aeneid.
2, 353 et Eurip. Bacchae 500 [T. E. Page'. L'emploi de la ligure appelée hys-
teron-proteron est fréquent chez les poètes. ^ Aristoleles und Alhen vou U.
von WrLAMOwiTZ-MoELLKNDORK [E. M. Walker]. Le plus important des 35
ouvrages écrits sur la IloXi-rda. If est dinicile d'admettre que l'auteur de ce
livre soit Arisiote s'il mérite tous les reproches que lui fait W-M-K A.e Odi
di Pindaro dichiarialec iradoUe (la G. Fracg.vroli [R. Y. Tyrrell[. Fait honneur
à l'/irudition italienne. \ Die Griechischen Dialekle in ihrcm Instoi-ischcn Zu-
zanunenhange, mil den wiclitigslcn ifircv Quellen dargeslelU, von O. HOFFMANN, II 40
Bd. Dcr Nord-achnisclie dialekl [A. O. LairdJ. Grande richesse de matériaux,
mais la théorie qui groupe les dialectes grecs en trois familles principales
n'est pas encore démontrée. If Lucianus recognov. J. Sommhrbrodt, vol. I,
p. II, vol. II, p. I [W. N. Bâtes]. Bon. ^ De conjunctionum usu apud Manilium
qiiacslioncs selectae, script. E. Tappertz [R. E.] Utile comrlément des deux 45
traités de Cramer sur Maiiilius. ^ The home life of Ihe ancient Greeks, translat.
from the German of IL Blumner by A. Zimmern [W. G. F. Andersen]. Utile
malgré quelques erreurs de traduction. ^ De conjunclivi et oplntivi usu Euri-
pidis in enunlialis finalibus et condicionalibus, scrip. F. JOHNSON [W. J. Battle].
Peu clair, manque d'ordre. If A short proof that Greek was the language of 50
Christ, by Roberts [F. A. Ghristic]. Cette théorie ne prouve pas que nous
ayons dans l'Évangile les propres paroles du ChrisL i Inscriptions de Kos et
d'Ualicarnasse [W. R. Patou]. Kos. 1» Décret de Proxénie; 2» Fragment de
206 1894. — GRANDE BRETAGNE.
l'époque impériale; 3° Inscription funéraire de Phoursion Attale; — Hali-
carnasse. 1» Décret eu l'honneur de Diodotos qui a contribué à la recons-
truction du gymnase; 20 Fragment d'un décret plus ancien. ^ Meisterwerke
der griechischen Plasiik von A. FuirrwANGLER [E. Sellers]. Suite de l'article
5 du numéro précédent. ^^ N» G juin. La frise orientale du Parthénon [G. F. Hill]-
Le groupe central est occupé à la préparation d'une cérémonie qui aura lieu
dès que la procession sera arrivée. Le vêtement que tiennent le prêtre et
l'enfant ne sont pas le nouveau peplos. ^ Portraits des citoyens illustres
de Mitylène [W. Wrotli]. A la liste connue doivent s'ajouter les noms de
'0 Julia Procla, de Sextup, de Dada, de Pancratides et de Leucippe. % Décou-
vertes de ruines romaines en Grande Bretagne [F. Ilavertield]. On a trouvé
i" à Ghester, une inscription funéraire; 2° près de Neath, une borne mil-
liaire de Dioclétien; 3» à Gloucester, une tuile marquée R(es) P(tiblica;
G(levensium); 4» Une dédicace à Mars Ocelus, à Alexandre et à Julia
16 Mammaea. % Grammaire du Lotus [G. Garlicli]. Texte de Théophrasle
mentionnant les propriétés du Lotus dans ses rapports avec le Soleil.
% Nouvelles archéologiques du mois. ^ Publications nouvelles. ^ N" C Juin.
Notes critiques sur le premier livre des Stromates de Glément d'Alexandrie.
[J. B. Mayor.] I § 4, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 17, 18, 20, 21, 22, 28, 32, 33, 34,
20 35, 37, 38, 39, 43, 44, 45, 46, 47, 52, 56, 57, 59, 60, 67, 70, 71, 80, 81, 83, 90, 91,
92,94,95,99, 153, 178, 180, 181. If Discussion des théories de Walker sur
l'aoriste grec. [J. H. Moultonj. ^ De la méthode de S« Jean pour marquer
les heures du jour. [E. A. Abbott]. Il n'y a pas de preuve que S' Jean
comptât autrement que les synoptiques, c'est-à-dire à partir du lever du
25 soleil. I Theophylus ad Autolycum. II. 7. [A. B. Cook]. La généalogie est
un fragment de poésie grecque. Restitution de ce fragment. ^ Ad Babrii
fabulas nuper reportas. [H. Van Ilervi^erden]. Restitution de la fable Yîô; xal
XÉwv YeYpa|i|j.évoi;. ^ Plant. Gapt. 851. [K. P. Harrington]. Iloraeum signifie :
frais, de la saison. 1, Plaut. Stichus, 700. [A. Palmer]. Il faut lire jam mica
30 ou mica tu. \ Propertiana. [A. Palmer]. II, 10, 21-2'i; III, 10, 21 ; 18, 24; 20,
22 ; IV, 4, 13 ; III, 21, 25. 1[ Notes sur Virgile. [W. G. F. Walters]. Georg. II,
77 et III, 189. Ges passages s'expliquent par un texte de Symmach. Laud.
in Grat. 6. — Virg. Ecl. IV, 46. Symmach. ibid. 9 prouve que talia saecla
est le régime direct de currite. If II. Estienne [A. Tilley]. Pourquoi les
35 Anglais l'appellent-ils H. Stephens ? ^ Catulli Veronensis liber rec. Aem.
Baehrens, nova éd. a K. P. Schulze. [A. E. Housman]. Très mauvais. ^
The Growlh and influence of classical Greck poetr\i by. R. G. Jebb. [J. W.
Mackail]. Excellent. If Julii Firmici Matemi matheseos libri VllI, primum
recensuit G. Sittl, pars I. [J. E. B. Mayor]. Indications de mots latins qui ne
40 sont pas dans les lexiques. Il serait à désirer qu'on fît un dictionnaire du
latin astrologique. If Platon's Staat. Ersles Buch von Marlin Wohlrab.
[J. Adam]. Élémentaire. If Théon de Smyme. Exposition des connaissances
maihémaliques utiles pour la lecture de Platon traduite pour la première fois
en fiançais par J. Dupuis. Épilogue. Le Nombre de Platon. [J. Adam]. Très
45 soigné, l'épilogue est la partie la plus intéressante. ^ Corpus Glossa7-ioru7n lati-
norum. vol. l'I. Ilermeneumata pseudodosilheana éd. G. GOKTZ. Acceduut Uerme-
neumata medicobolanica vetustiora. — Vol. V. Placidus liber glossarum, glossaria
reliqua éd. G. GOBTZ fJ. E. B. Mayor]. Très importants, 'l De funere publico
romanorwn scripsit F. Wollmer.[ W. A. Merrill]. L'ouvrage le plus complet
50 sur la question. ^ Cebctis Tabula rec. G. Praeghter. [J. Adam]. Remarquable.
^ Valerii Probi de nomine libellum Plinii Secundi doctrinam conlinere detnons-
tratnr scrips. O. Froehde. fW. A. Merrill]. La thèse est bien démontrée. If
Contributions nouvelles à la lexicographie latine. J. E. B. Mayor]. Annonce
CLASSICAL REVIEW. 2l)7
d'ouvrages nouveaux. ^ L'origine de la scène. [P. Gardner]. Réponse à
l'article de Mayor. ^ Réplique [J. B. Mayor]. ^ Athene Ergane. [J. E. Harri-
sonj. Athene Ergane ou Polias Eigane est une déesse Kourotrophos, mère
des fruits et de l'homme, qui n'a pas la sévérité de l'Athene Parthenos. f
Les ports de Carlhage. [G. Torr]. Discussion des théories de Meltzer dans 5
le Jahrbiich fur classische Philologie 1893, p. 321-332. ^ Nouvelles archéolo-
giques du mois. ^ Sommaires de périodiques. ^ Publications nouvelles.
\% N» 7. Juillet. Notes critiques sur les Slromates de Clément d'Alexan-
drie. [J. B. Mayor]. l. § 70, 7(3, 81, 82, 84, 91, 93, 94, 96, 129, tSo, 156, loB,
160, 164, 165, 166, 171, 176, 177, 178, 179, 181 ; II, § 3, 6, 8, 9, 11, 15, 17, 18, 19, 10
21, 22, 23, 24, 26, 27, 29, 30, 31, 32, 36, 37, 38, 40, 42, 45, 51, .52, 53, 55, 56, 59, 61,
62, 64, 68, 77, 78, 84, 86, 87, 88, 90, 91, 92, 94, 96, 99, 101, 103, 104, 109, 119, 120,
123, 125, 126, 127, 128, 129, 137, 143. If Collation du Ms. de Madrid de Manilius
(M. 31, Bibl. Naz.) avec le texte de Jacob, Berlin 1846. [R. EUis^ Livre V. î
Notes critiques sur la République de Platon. [H. Richards], p. 546 A, 547 E, 15
548 D, 549 C, 550 C, 551 C, 551 D, 554 E, 555 C, 556 A, 556 C, 558 A, 558 E,
559 B, 561 E, 562 A, 567 E, 573 D, 575 A, 577 A, 577 B, 579 D, 585 A, 586 C,
592 B. \ Les Bacchantes d'Euripide. [R. Y. Tyrrell]. L'existence des vetus-
tissima exempla d'Henri Estienne est plus que douteuse. % Le mot
êxTY)!X(5poi ou Ixir, [AÔp 10 1. [II. Sidgwickj. Il n'y a pas lieu de changer même 20
après la IIo),ix£ta le sens que Liddell et Scolt donnent à ce mot : d'une
sixièn^e partie. ^ La Syvaui; et la çû^i; dans Platon. [R. G. Bury].
Longue dissertation sur l'emploi de ces deux mots, f Note sur Virgile
Aeneid. V, 359 |T. E. Page]. . Danais signiûe qu'il avait été offert à
Neptune par les Grecs. ^ Euripide, Médée, 160, 170. [J. B. Bury]. La 25
correction &é[Liv eùxxafav Zrjvb; 8; opxwv avait déjà été faite par Nauck. ^
IlXeiax^pr);, 7i>,£tffrripcÇo[jLat [J. B. Bury]. 7t>>ït<iTïipi;o|Aai signilie : j'en appelle à,
et 7tX£i(Tx^pr,ç : qui donne de l'autorité. ^ Horace. Epist. I, 1, 51 [G. Knapp].
Passages de Cicéron et d'Aulu-Gelle expliquant l'expression sine pulvere
palmae. ^ Corpus poetarum lalinorum éd. J. P. POSTGATE. Fasc. I. [R. Eilis]. 30
Des fautes d'impression. Ce fasc. contient Virgile, Horace, Lucrèce, Tibulle.
% Anale kten zur Geschichle des lloraz im MilldaUer (bis 1300) M. Maniyius
[F. A. Ilirtzel]. Très intéressant pour l'histoire du texte d'Horace. ^ Rhc-
thores Graeci ex recognitione L. SpENGEL. Vol. L, p. II, éd. G. Hammer
[A. S. Wilkins]. Bon résumé des travaux précédents. Rien de neuf. 1[ The 35
Idills of Theocriliis translated by J. II. Hallard [H. Kynaston]. Traduction
en vers. IL emploie souvent des expressions provinciales, f. M. Porcii
Calonis de agricultura liber, M. Terenlii Vaii'onis rerum ruslicarum libri très;
ex recens. H. Keilii, vol. IL fasc. I. CommentariusinCatonis de agricultura
librum [A. S. Wilkins]. Tout ce qui regarde le texte et la langue est 40
traité avec le plus grand soin. ^ Hislorische studien aus dem Pharmakolo-
gischen Instilule der K. Universilàl Dorpal. Vol. III. herausggb., von R. Kobert
[T. AUbutt]. Utile pour la connaissance des poisons et des antidotes chez
les anciens. ^ Terlulliani de PraescripHone herelicorum, ad Martyres; ad Sca-
pulam; by T. H. Brindlky [J. Rendel Ilarris]. Excellent. 1[ Le langage du 45
Christ [A. Roberts]. Réponse à Christie. [Christie] réplique à Roberts. ^
Notes sur un fragment de musique de l'Orestes [C. F. A. Williams]. ^ Les
entrées de côté au théâtre grec [E. Capps]. Discussion de l'article de Haigh.
Class. Rev. Avril. ^ Tell el Amarna by W. M. Flindkrs Pétrie [G. Torr].
Indication de ce qui intéresse les études grecs dans cet ouvrage. H Gûhl 60
und KÔNER, Leben der Griechen und Humer, 6'" Aufl. von R. Engelmann
[W. G. F. Andersen], a été mis au coixTSiul.% Atlas antiquus, \on H. Kiepert.
Atlas Antiquus, von D. W. Sieglin. — Isl Ireland von einem rômischen Heere
208 1894. — GRANDE BRETAGNE.
betreten worden? voa W. Pfitner [F. llaverfielrl]. Critique des cartes do la
Brelague. Il y a des erreurs plus grandes dans Sieglin. P. a tort d'afllriner
que les Romains sont venus en Irlande. 1[ Illustrations, pour les l'héni-
ciennes d'Euripide [IL B. WaltcrsJ. Des vases entrés récerainent au
5 British Muséum et provenant de Mégare, représentent quatre scènes des
Phéniciennes. ^ Nouvelles archéologiques du mois. ^ Sommaires de pério-
diques. If Publications nouvelles.
^^ N» 8. Octobre. Conjectures sur Thistoire constitulionnclle d'Athènes,
594-588 av. J.-C. [II. Sidgwick|. Le mode de nomination des archontes a
*o varié pendant cette période. If Sur les actes de Xantippc et de Polyxène
[Max Bonnet]. Corrections proposées; à cette occasion, M. B. indique com-
ment devrait être faite une bonne édition.^ Le ms. des hymnes homériques
du mont Athos [W. Constantinidès]. Description en grec du ms. ^ Elc-
mentum [S. P. PlaltnerJ. Vient de al, ol + mentum. If Opéra et operae est
•s [J. S.]. Hecueil de passages expliquant les divers sens decesmots.^'Ey.TT)[ji(5poi
et £XTr)[A6pioi [W. Wayte]. ^ Le mot osque Anazakct fH. S. Conwayj. La lettre S
est f; il faut lire anafaket, ce qui ser.iit au latin :inaffecit/f Correction [J. P.
MahalTy]. Dans la lettre d'Aristée à Philokrate, il faut lire, p. G9 nroXywpta
etnonTToXuSwpta. Alapage3îJlemot éxatovrapoûpo^qui est un terme techni(iue
20 commun dans les pap. Pétrie, manciue dans Liddell et Scott. ^ Plautus
Rudens 1u0-2 éd. Sclioell. [E. T. Robson]. Le vers 161 est une glose mal
lue. If L'Electre de Jebb [A. S.] remarquable. ^ Bdlriùje zw Ciris von
G. Banzkn-Muli.rr. |R. Ellis]. Il y a beaucoup à apprendre dans cette
dissertation. ^ Scholia Terenliana coll. et dispos. F. SCHi.KK. [S. G. Ashmorej.
25 Excellent recueil où il ne manque que le commentaire de Donat et les
scolies du Bambinus. \ Monumcnla linguae Ihericae éd. A lluBNBn. fR. S.
Conway]. Les seuls moimments sont les inscriptions recueillies par
Iliibner dans le C. I. L. If Sludia Lucianea se. P. M. Boldbrmann. [A. L.
Fliller] Contribution utile malgré quelques erreur.s. % Die Reisen des
30 Pausanias in Gricchenland von R. IlEBERDEY. [IL V. Tuzerj. Excellentes
discussions sur la topographie de la Grèce. If Dcr Hriefioeclisel des M. Tullins
Ciccro von scincn Proconsidat ûi Cicilicn bis zit Caesar''s crmovderung, nebst
einem Neudrucke da XII und XIII Bûches der Bricfe am Allicus von 0. E. Smidt
fR. V. TyrcllJ. Indispensable pour l'étude de la correspondance de Cicéron.
35 ^ The Gospel according to Peler, -a study, by Ihe nnl/ior of supernalural religion.
fA. E. Brooko]. Sans mérite. ^ Tacitus, Ihe Agricola and Germania by.
Grosvenor IloPKiNS. fF. G. Moore]. Adaptation des travaux allemands
à l'usage des Américains. ^ Les fables de Phèdre édition paléograpliicpie
d'après le ms. Rosanbo par Ulysse Robert [ J. Gow). Beau livre, mais sans
*0 grande utilité. ^ Syntax of ihe moods and lenses in new Testament Greek by
E. de Witt-Barton. [J. IL Thayer]. Bon livre, quelques défauts sans
importance. If De irralionalitate studia rglhmica se. IL JUSAT;?. [G. B.
Heberdey]. Essai consciencieux sur un sujet difficile, f De Lueuni codîce
Erlangeri. A Genthe. [W. E. Ileitlond]. Importante addition à la littérature
*5 de Lucain. f. The l'rivale life of the Romans, by IL W.\TR«s-PRRSTOiN and
L. DODGE [W. A. MerillJ. Utile pour les écoliers. \ Essai sur le règne de
Vemperenr Domilien par Stéph. Gsell. [F. IL] Complet et bien composé. ^
L'origine de la scène [A. Wright]. Réplique à Gardner. ^ Calimna et Leros.
[W. R. Paton]. Etude sur ces deux îles. ^ Sommaires de périodiques. %
50 Publications nouvelles.
îlf N» 9. Novembre. Les noms descriptifs d'animaux en Grèce. [A. B. CookJ.
Listes et commentaires des noms d'animaux qui sont tirés de la forme
extérieure, f Notes critiques sur les Slromates de Clément d'Alexandrie
OLASSIGA.L REVIRW. "209
[J. B. Mayorj. III 65 2, 4, 7, 8, y, 12, 13, 10, 21, 25', 2Ô, 27, 29, 30, 31, 32, 3u, 36,
38, 42, 43, 44, 47, 48, 50, 53, 53, 56, 57, 59, GO, 62, 60, 67, (ÎS, 70, 72, 74, 77, 78,
79, 81, 82, 84, 86, 87, 89, 90, 93, 95, 96, 98, 101, 102, 103, 103, 106, 107, 108. ^
Notes sur insputarier, Plaut. Gap. 550,553,555. [E. Whitfield Fay]. Inspiitarier
est un déponent qui signifie écumer. ^ Notes critiques sur la République 8
de Platon. [II. Richards], pag. 598 B, 598 E, 001 D, 602 A, 602 G, 602 E, 603 G,
604 A, 604 B, 005 C, 606 D, 607 G, 608 E, 610 A, 611 E, 612 A, 614 B, 613 D,
616 A, 618 D, 619 D, 621 B, 621 G. ^ La province de Galatie [S. Cheethum].
Il n'y a jamais eu de province appelée Galatia. t 'Apiiovta et xovo; dans la
musique gre'cque. [J. E. Sandys]. Plulurque ne faisait pas de difTérence entre 10
ces mots. ^ La musique de POrestes. [G. Torr]. T. conteste quelques trans-
criptions de notes par Williams. ^ Note sur l'hymne homérique à Hermès
V, 33 [R.Y. TyrellJ.Il faut lire: TK^Osv T(58exarovaOup[xa; ^ Le mot grec moderne
v£p6 [A. Thumb]. Krumbacher a déjà proposé l'élymologie vsapôv. ^ Eurip.
Ion. 1276 [F. Carter]. Au lieu de olxTpoç lire oÎtoç. t Grimdriss der vergleichen- 16
dcn Grammatik der indogermanischen Sprachen, von K. Brugmann und B.
DelbrûGK III 'c' Bd. Vergleichcnde Synlax der indogermanischen Sprachen
von DelbrûGK [D B. Monro]. Livre de premier ordre. ^ Sophoclcs, Trachiniae.
p. V of the Plays and Fragments... by R. G. Jebb [E. Capps]. Excellents. ^
Die Entstehung der Homerischen Gedichle von L. Erhardt [W. Leafj. Très 80
inégal. Des vues nouvelles, mais l'auteur pense à tort que ses théories
sont indiscutables. Ç ^Extenled' and ^rcmole' Deliberative in Greek, by \V. G.
Hale [J. Donovan]. H. ne demande avec raison que la probabilité pour sa
théorie, mais il rejette énergiquement celle de, Sidgwick. ^ G'-.schichie der
rômischen Lilteratur von F. Aly. f A. S. W.]. Sulïisant pour les classes, 25
grande indépendance de jugomt. ^ Studics in Oriental social Life, and Gleams
from the East on the sacred Page, by H. G. Trambull [T. D. SeymourJ. Gorapa-
raison intéressante entre les mœurs de l'E-xtrême-Oricnt moderne, surtout du
Japon, et les habitudes grecques, f Niccolo Persighetti. Viaggio archeolo-
gico sulla via Salaria nel circondario di Cittaducale [A. Tilley]. Gontributioa 30
sérieuse à l'étude des voies romaines. ^ The Philocalia of Origen by J. A.
Robinson [A. Robertson]. De grande valeur. % Das antike Mysteriemvesen in
seinem Einftuss auf das Christentum, von G. Anrigh [J. Ilutchison]. Il n'y a
pas pu y avoir d'influence directe, mais il y en a eu par l'intermédiaire des
alexandrins gnostiques. \ Gauris et Maurion [P. Hartwig]. Le peintre de 35
vases Gauris n'a jamais existé, c'est une mauvaise lecture pour Mayptwv. \
C. Septimius, Proconsul d'Asie, 56-55 av. J.-G. [B. V. Ilead]. Le nom de ce
proconsul encore inconnu se trouve sur une monnaie de Tralles. \ Nou-
velles archéologiques du mois, ^ Nécrologie de W. A. Grecnkill |\V. W.J.
Sommaires de périodiques. | Publications nouvelles. 40
\% N° 10. Décembre. Le droit de grâce possédé par l'empereur [A. IL J.
Greenidge]. L'empereur n'a jamais eu le droit degrâce comme l'ont aujourd'hui
les chefs d'État. Il avait le droit de restitutio sur ses propres sentences et pro-
bablement d'abolitio pour les autres. ^ La durée de l'action dans la trilogie
d'Oreste [T. D. Seymour]. D'après Eschyle l'action desEumcnides se termine 45
dix jours au plus après celle de l'Agamemnon. f Zrfity [F. W. Thomas]. Ge mot
est employé au début d'une proposition pour distinguer l'hypothèse du fait;
avec un mot pour attirer l'attention sur une explication, f 'Ey.tri!J,opot. [E. S.
Thompson]. Preuves que les éxxritiopot payaient seulement le sixième de leur
revenu. ^ Notes sur Curtius X, 1, 19. [P. H. Damsto]. Au lieu de septiremis 50
il faut lire in remis esse. VII = IN. ^ Notes sur Gic. Tusc. 1, 22, 50 [E. W. Fay].
Discussion du sens du texte. % Notes sur l'Hélène d'Euripide [G. S. Jerramj.
V. 1135, 1138, 1247, 1353, 1453. % Notes sur trois passages du Truculentus de
R. DK PHiLOi,. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 14
210 1894. — GRANDE BRETAGNE.
Plaute. fj. H. Gray]. 667-8, 896 et 9152. f The modes of anctent Greek musk
by D. B. MoNRO. [H. Stuart Jones]. Mérite l'attention. ^ Historische Syntax
der griechischen Comparation in der klassisehen Litteratnr, von 0. SCHWAB*
[E. W. Fay]. Il est impossible d'admettre avec S. que toute comparaison
5 est une opposition. ^ Die griechischen Personennamen nach ihrer Bildung
erklàrt und systemalisch geordnet. Von A. FiGK 2i»Aufl. von F. Beghtbl und
A. FiGK. [F. W. Thomas]. Fait avancer la question. ^. De homicidarum in
areopago atheniensi judicio scr. H. Gleue. [W. Wayte]. Discussion
intéressante de plusieurs passages de la Uoinelx. ^ L'histoire de la
10 Philosophie ancienne de Windelband. fJ. Bnrnet]. C'est la meilleure
introduction à la philosophie grecque. ^ The Iliad of Homer éd. by A. Platt.
[D. B. Monro]. Excellent. ^ Die attische Beredsamkeit IJI, 1. Demosthenes von
F. Blass. [J. E. Sandys]. Indispensable pour l'étude de Demosthène. %.
Briefwechsel des Cicero von Sghmidt (2« article) [R. Y. Tyrrel]. Observations
15 sur les lettres suivantes notées d'après l'édition de Baîter. XII, 6, 2; 9; 46;
49, 2; XIII, 1, 2; 2, 1 ; 4, 1 ; 17, 1 ; 20 a, 4 ; 23, 3; 33, 3; 34, 1 ; 40, 1 et 3; 42;
46, 3; 49, 2; 51, 1 ; t ^' Tullii Ciceronis pro L. Murena oratio ad judices éd. by
J. H. Freese. [A. S. WJ. Inférieure à celle de Hoitland. % The Development
of the Athenian ConstittUion by G. W. BotsfORD [I. D. Goodell]. Clair et
20 exdiCl. ^ Dionis Prusaeensis quem vocant Chrysostomum quae extant opéra omnia
éd. J. de Arnim [W. R. Paton]. Bonne édition. % Augusti^ii de catechisandis
rudibus, von A. WoLFHARD, 21» Ausgab. von G. Kriiger [A. Robertson].
Utile. \ Albert Mayr. Die anliken Milnzen der Insein Malla, Gozzo und
Panlellaria [W. Wroth]. Itttéressanle monographie. ^ Nouvelles archéo-
25 logiques du mois. % Sommaires de périodiques. ^ Publications nouvelles.
E. B.
Hermathena n» 20. Les Parva Naturalia d'Aristote [John I. Beare]. Notes
de critique et d'exégèse sur une dizaine de passages du de Sensu (p. 436«-
443^ 26 éd. Bekker). f Hymni Homerici codd. denuo coUatis rec. f Alfred
30 GooDWiN (pi.) [R. Y. Tyrell]. Le critique tout en donnant des éloges au
savoir de T. W. Allen qui a procuré cette édition, blâme la méthode qui
constitue un recul sur l'éd. de Baumeister ; il aurait désiré plus d'indications
de lacunes et moins d'obels. Il propose une série de conjectures sur les
hymnes à Démèter, à Hermès et à Apollon. ^ Note sur Valerius Flaccus ii
35 386 [A. P<almer>]. Lire terra juvat, bovis (au 1. de jubat brevis).^
S. Berger, Histoire de la Vulgate pendant les premiers siècles du Moyen
Age (Mémoire couronné par l'Institut) [T. K. Abott]. Livre qui représente
une somme considérable de travail, et indispensable pour l'étude de la
Vulgate. II Plautina [A. PalmerJ, Lire (éd. Schoell). Cistellaria 373, a, b, vos
40 datores Bellissimi, népotuli senices; 405 Cum exsortis talis crocodilinis
crusculis. L'auteur donne le texte des vers 18-68 de la Vidularia (éd. Schoell),
avec ses restitutions personnelles. Lire : Epidicusil,62 : detergctur; 111,1.3^
poUutum (aulieudepoUinctum) estiii, 3. 8 deillis suillaefiunt sordidae. —
Miles II, 6.101. Nam uni satis populo ;iii, 1.102 coriaria(au 1. de ceriaria). ii, 6.104
4» adlimatur (aul. deadimatur); iv, 5, 5 videro (au 1. devidere); m, 2. 29 eculeo
(au lieu de uotio). — Gasina i.l6 (109 suiv.) r u rei curabo. — Bacchidesiv, 8.63
Ne supplicare censeas<eas >; m, 3.82-4. Ut lupanaris spectandi mihi
esset major copia. — Curculio m 25-27 an cucumere (au lieu de cum cinere),'
I, 2.33 potites (au lieu de potantes). — Pœnulus i. 2. 12 favese (au lieu de
50 ancillee); i, 2, 158 Garder minnium avec le ms b ; ii, 45-46, lire A. Ausculta.
L. Non hercle ausculto. A. At sein quomodo? v. 2, 16, ilja aviast ou illa
anus est (aul. de illsec avist); v, 4, 46. Hau deprecor.— Rudens v, 2, 201etalï
(au 1. de et alii). — Pseudolus ii, 4, 9 EÛpTirvi; (et non eûpeTifjç) ; iv^ 7. 44. Cr urâitf
JOUnNAL OF PHiLOLOGY. 211
OU querno (au 1. de curvo). — Trinuinmusii, 4, 23-29. Nam Lynceum vidi;
III, 2, G8 monumentum honoris, m, 3. 3 1 Malim Hercle, ut verum dicain, mi ut
desmutuom. — Truculentus i, 1, 53 inauris(au 1. de aurum); ii, 1, 37 Sed is
calim patrem etiam hac nocte maceriam Per hortum transilivit ad nos : eum
volo (sans convenire) ; iv, 3, 67. Eain dem ! pnl te judicasse pridem istam rem f>
intellego ; o, 33< Nihili facio tuam machaeram : mittemi minarier.> Philippiari
satiust. t lloratianum [idem]. Lire Epod. m, 17-18. Nec muims umeris ae s t u a n-
tis Herculis inarsit efflcacius. If Deux inscriptions inédites [T. K. AbbottJ.
La l'e sur une plaque de marbre est actuellement à la bibliothèque du
Trinity Collège : D. M. M. Julio Capitolino Medico Dupl <ari ou icario> JO
Cl<assis> pr<8etori8e > Misenensis Hères, B <ene> M<erenti>.
Texte de la seconde (grecque) qui n'existe que sur un moulage de
provenance inconnue, f Notes sur les lettres de Cicéroa [L. C. PurserJ.
Description de 8 mss, sans grande valeur pour la critique, des Epistulae
ad Famlliares, qui appartenaient autrefois à sir Thomas Philipps et sont is
actuellement en la possession de J. E. Fenwick à Cheltenham. Conjectures
de l'auteur sur la correspondance de Cicéron à Brutus. i, 2, 2 quod scribis
de seditione quae facta est in légione capta, de C. Antonii s<alute>
— in bonam partem accipies — magis njihi probabatur militum severilas
quam tua <clementia>; i, 2, 5. Quod scribis me<e> maximo otio 20
exisse; i, 3, 1. Quales tibi saîpe scripsi consules < esse >, taies
exstiterunt ; i, 4, 3, neu semper primi cuj usque mali excidendi causa < ea >
sit; I, 4, 4 si consul factus sit, <sit> descensurus (avec Ursinus dans un
de ses mss). i 11. 2. Statuit sibi eundum domum quoniam exercitum
dimisisset; i, 15. 9 hoc ipsum nimium est une glose. Lire i, 16. 4 reponit 25
an pateretur ut esset (au 1. de reponi pateretur, an ut esset); ii, 5. 3 in
senatu < ab ipso sénatu > altéra, t Catulle 53, 14 [A. P < almer>]. Admirans
ait ec manusque toUens. ^ Notes sur Valerius Flaccus [J. B, Bury].
Conjectures sur les vers i, 398, 723, 833; ll, 29, 30, 57, 152, 219, 227, 316, 464,
473, 580; m, 10, 206; v, 39, 45. Ç Un contresens dans Ovide [A. Palmer]. Dans 30
le vers Héroides i 27. Grata ferunt Nymphse pro salvis dona maritis ou
fait de nymphse un synonyme de uxores. C'est inadmissible. Palmer
traduit : « The Nyniphs receive grateful gifts iu return for safe husbands. »
If f A. SCKIVENER, A plain Introduction to ihe Criticism of the New Testament.
4e éd. procurée par Edward Miller [J. H. Bernard]. Rendra de grands 36
services sous cette nouvelle forme malgré un certain nombre d'erreurs
et d'inexactitudes relevées dans l'article. L'éditeur s'est bien acquitté de sa
tâche. ^ Propertiana [A. Palmer]. i, 1, 13. lUe etiam py lii (au lieu de Psylli) ;
I 6, 34 aspecti (au 1. de accepti); ii, 28. 11 fama (au 1. de templa); ii, 32. 13
vergentibus (au 1. de urgentibus); m, 17, 3 et sestus (au lieu de fastus); 40'-
IV, 1,50 ruira (au 1. de rura) ; m, 9, 39 arcus (au 1. de arces) ; iv, 5, 19 vermis
(au 1. de verbis) ou blatta (au 1. de blanda) ; 1, 20 umbrosi — Liris ; m, 15, 41
Zese (au 1. de Zethi); ii, 23, 17 quod se (au lieu de quod te).
Henri Lebègue.
Journal ot Philology vol. xxii, n° 44, Sur la composition de qqs mss 45
grecs [T. W. Allen]. L'auteur, après avoir indiqué les caractères principaux
des mss du 10» et H» siècles, et dressé un tableau des mss de cette époque,
reproduits eu facsimilés, donne une description détaillée du Laurentianus
32, 9, qui contient Sophocle, Eschyle et Apollonius de Rhodes. D'après lui
deux copistes ont écrit le texte, et un troisième (le réviseur) les scholies 50 ■
et les notes margiuales. Le 1*' aurait copié Sophocle, Apollonius et le
l"" quaternion d'Eschylle (folio 157) et le second le reste d'Eschyle.
I-'ouvrage d'Apollonius a été donné avant qu'Eschyle ne fût achevé et le
212 1894. — GRANDE BRETAGNE.
réviseur calculant que dix quatcruious scraieut nécessaires pour ce
dernier a donné au 1" quaternion d'Apollonius le chiffre XI. C'est à lui
qu'on doit le nouveau système de numérotation des qualernions
d'Eschyle. Considérations générales sur les procédés des copistes de cette
6 époque pour combler une lacune on corriger des fautes de copie, f Texts
and Studies. Contributions lo Bihlical and Palrislic Literature. Edited by
J. Armitage Robinson. Vol. ii, n» 3 : Apocrypha Anccdota by Montague
Rhodes James [John E. B. Mayor]. Le critique loue J. et donne un aperçu
des formes et des constructions de la « Visio Pauli » intéressantes pour
10 le bas latin et les langues romanes. 1[ Notes de Bentley sur l'Odyssée
[Arthur Platt]. Comprend les notes critiques sur les chants e-pi inclus. ^
La Chronologie des Helléniques de Xénophon de 387 à 362 avant J.-G.
[G. E. Underhill]. L'auteur distingue 2 périodes : la 1" de 387—371, la 2« de
371 à 362. < Nous renvoyons le lecteur à cet art. qui ne se prête pas à
16 l'analyse. > ^ Deux nouveaux mss du British Muséum [F. G. Kenyon].
Le premier (Pap. cglxxi) contient la fin du 3* chant de l'Odyssée (à partir
du vs 283) avec un petit nompre de scholies. L'écriture du texte est peut-
être du plus élégant spécimen connu. Le papyrus n'est pas inférieur au 1"
s. de notre ère et présente des variantes véritables mais qui ne sont ni
■iô nombreuses ni spécialement importantes. Les scholies intermarginales sont
d'une petite écriture cursive: les commentateurs Ammonius, Apion, Héro-
dorus, Zénodote y sont principalement mentionnés. Le 2* papyrus (Add.
ms 34/i73) qui contient Demosthène, (le Falsa Legatione §§ 11-32 est d'une
onciale grêle mais nette: il est environ du 2« s. après J.-C. et remonte
26 à une bonne tradition. Texte in extenso comme pour le 1". ^ Sur qqs
passages des poetse sceiiici [Hugh Macnaghten]. Lire Oed. Roi 45 ouffa; (au
1. de Çojaa;: 224-226 ne rien changer et sous-entendre a-f]\LOLivi-zu> après aÙToç
xa6' aûxoû : lire 329 slSw (au 1. de zl'tzoy). — Electre, 818 S-jvotxoç è; tt($(x'. —
Euripide, Bacch. 243 î3wv (au 1. de 8' îwv). — Aristoph. Av. 337 -/«p'^* (au 1,
30 de xâpta). t Note sur la 4» PyLhique [R. D. Archer-Hind]. Dans les vers 31,
54 et 108 on a au commencement du vers une diphthongue au lieu de
2 brèves. L'auteur propose de résoudre la diphthongue de la manière
suivante :
SéïTTv' inoc-^yéWovzi TiptoTOv
35 ^6ïêo(i à[xvàT£t 6é|XK7«7iv
^Qqs nouveaux papyrus d'Apolonopolis[B. P. Grenfell]. Transcription avec
commentaire critique de 3 documents relatifs à la vente d'une maison
40 située à Apolonopolis Magna (aujourd'hui Edfu). Le 1" (Brit. Mus n» 210) est
de l'an 618 ou 633 mais plutôt de 618; le 3» (Brit. Mus n» 211) peut être
placé entre 613 et 640; le 2^ (Brit. Mus n°. 210) n'est pas daté, mais semble
remonter à la !'• moitié du 7e siècle. L'écriture, remarquablement élancée,
est de la semi-cursive. ^ Collation do 6 mss de l'Apocalypse de Saint-Jean
46 [f W. H. Simcox]. Ce sont les mss Vaticanus 1904 {u), Ghisianus R. iv. 8(v),
Corsinianus 41. E. 37 {w), Ghisianus R. v, 33 (x), Vaticanus 370 {y\
Vaticanus 1190 (s). ^ Annotations sur Valerius Flaccus [J. P. Postgate].
Le vers i, 143 = Ovide Métam. xii, 345, 146 = 271 et 342 ibid., 147 = 308,
148 = 316. Lire, 149 minus (au 1. de viris), 271 inde viae avec Bury;
60 II, 236 obduntque (au 1. de adduntque), 414 pars haec (au lieu de pars et);
III, 121 sinistrum au lieu de ministri, 212 simul invia, 274 consortis,
649 actorumve (au 1. de rectorumvo); iv, 675 fallis; v 72 puppe sedens
< diras >; vi, 258 et 259 accepit (avec Baehrens) sonipes accepit et ipse
JOURNAL OF HELLENIC STUDIES. 213
Ilibus; vu, 333 et 334 qua non vis ocius ulla Postifera est, 507 et tu
siquid. f Les extraits de l'Etna à l'Escurial [Robinson EUis]. Le ms. Q 1, 14
du 13/14 s. d'après Ilartel mérite plus de considération qu'il n'en rencontre
d'ordinaire. Les extraits de l'Ema qu'il contient sont étroitement apparentés
avec ceux des mss Paris. 7647 et 17i)03. f Rectification [E. B. England] 6'
Xetou<; cité par EUis <v. R. des K., 18, 233,4 > Iphig. Aul. 373 est une faute
pour -/pefoui;.
i[^ Vol. XXIII, n» 45. Extraits du Gulex dans le ms. de l'Escurial [Robinson
EUis]. Spécimen des levons intéressantes. Ces extraits dérivent des deux
mss de Paris cités pi. h. f Nouvelles conjectures sur l'Etna |IdemJ. Colla- lO
tion de S (Parisinus 17177) sur les points où le ms. ditTère de la lecture de
Bahrens et neuf pages do conjectures de l'auteur sur ce poème. ^ Sur
Herodas [Idem]. Notes critiques en partie nouvelles sur I à VII. <Nous
renvoyons le lecteur au rapport de Sitzler sur les Lyriques grecs paru
après cet art. Cf. ci-dessus 75, 4I-45.> Selon Eilis, il est possible qu'Hérodas 16
ait vécu entre 200-100 av. J.-C. ou dans la première moitié du i" siècle. ^
Auguste a-t-il créé huit légions nouvelles durant la révolte de Pannonie,
de 6-9 après J. C.? [E.-G. Ilnrdy]. En dépit des arguments fournis par
Mommsen, la création simultanée de huit légions paraît hautement impro-
bable. Le chiffre des légions avant la révolte de Pannonie montait à 20
vingt-deux légions ; il faut encore ajouter aux dix-huit légions existantes
(12 -f 6, ces dernières provenant des armées de Lépide et d'Antoine) trois
légions levées par Auguste en Italie (XVIl", XVIII", XIX") et une par Tibère
en Pannonie (la XX*). t Thucydide et l'expédition de Sicile (pi.) fW. E.
Ileitlandl. Étude topogrpphique de 30 p. concernant le nouveau rempart 25
des Syracusains (Thuc. VI, 73, § 1) Tycha (Cf. pi. h., Classical Review) et
Neapolis, Labdalon et les axEvir), le 7tûir),o; des Athéniens, les ouvrages de
contrevallation des Syracusains (incidemment IL lit Thuc, VII, 7, § 1,
xer/oç au 1. de x£i-/ouç), la x'^M et AuffiiiéXeta. ^ Platon, Phédon, chap. XLVIII
[Colin E. Campbell]. Chaque mot du chapitre est authentique et indis- 30
pensable; toute la comparaison, si on la comprend dans le sens indiqué
par C, est en harmonie avec le degré de doctrine atteint par Platon dans
le Phédon et la République. ^ "llôrj et ôo dans Ilomèie [F. W. Thomas].
Après avoir traité de la place respective des deux particules dans la phrase,
l'auteur passe au sens de ôf\ dans Homère, sens purement temporel : 35
a) deictique 'maintenant' (no\v),b) ?ens auaphorique (now). Il n'y a que
deux endroits où le sens temporel est inapplicable : 11. K 314-8 et Od. O,
361-2. Si Si^ adverbe est conimun dans Homère, ôr, conjonction servant à
unir des phrases est rare. L'usage de ôr, conjonction est dérivé de la par-
ticule temporelle introduisant un nouveau fait. La différence de ôy) et de 40
r^àr] est que r,Sï| a plus de force et presque toujours son emploi est restreint
aux discours, f Sur le texte du Ta eU éauTov de Marc-Aurèle [Gerald H.
Rendall]. Une série de conjectures, dont quelques-unes empruntées à
l'édition de Capel Lofft, publiée eu 1S63 sous le pseudonyme de C- L. Por-
cher, sur les livres I à XII (43 p.). Henri Lkbègue. 4S
Journal (the) of HeUenic Studies, t. XIV, part. 1. L'hymne <homé-
riqut'> à Apollon. Essai sur la question homérique [A. W. Verrallj. Défi-
nilion des hymnes. Analyse de l'hymne à Apollon. Correction au vers 361 :
y.al à!J.r,v au licu de y.aT' èiAr|V L'auteur de l'hymne ne connaît pas Délos en
tant que lieu consacré au dieu. Parmi les mythes relatés dans cet hymne, 50
il y en a plusieurs qui concernent la Crète ; les premiers mythes pylhiens
étaient en partie crétois. Cette poésie est une compilation où sont entrées
plusieurs légendes diverses, dont la réunion est quelquefois un peu forcée.
214 1894. — GRANDE BRETAGNE.
des motifs religieux et politiques, et non pas littéraires, ont guidé le com-
pilateur dans le choix et les arrangements des parties qui composent
l'hymne. Si la question homérique demeure controversée en ce qui touche
les deux grands poèmes, elle est résolue quant à la composition des
6 hymnes, surtout quant à celle de l'h. à Apollon. Influence des Pisistra-
nides sur les tendances de la compilation formée à leur époque. ^ Le
coffre... de Cypsélos [II. Stuart Jones]. 1 pi. La tradition historique, Héro-
dote, Plutarque (Banquet des sept Sages), Dion Chrysostome, Pausanias.
Opinions de leurs commentateurs. Discussion sur la forme du ),àpva$ ou
10 du xiêwToç. Connexilé du coffre de Cypsélos et de celui qu'on montrait à
Olympie. Construction et décoration ; inscriptions tracées sur le colTre, en
caractères corinthiens archaïques. L'objet lui-même trahit un art corinthien
primitif datant du commencement du vi» siècle. Il faut aussi tenir compte
des relations commerciales que les Grecs ont eues avec les peuples de
16 l'Orient, notamment avec l'Egypte vers le même temps. Aperçu comparatif
sur les produits de l'art dorien et de l'art ionien. Rapports du coffre avec
la Théogonie d'Hésiode. C'est l'œuvre d'un artiste éclectique. Texte et
trad. anglaise des extraits de Pausanias, avec aimotation critique et com-
mentaire exégétique. La planche représente une restauration complète des
20 scènes figurées sur le coffre. ^ L'Adoration des animaux dans l'âge mycé-
nien [A. B. Cook]. (21 dessins). A propos de la fresque archaïque décou-
verte à Mycènes en 1886. 1, Culte de l'âne. 2, — du lion. 3, ~ du tau-
reau. 4, — du cerf. 5, — du cheval. 6, — de la chèvre. 7, — du porc.
8, Rapports de ces cultes avec le « totémisme » et le culte anthropomor-
26 phique. Conclusion : le culte des animaux de l'âge mycénien doit être
considéré comme intermédiaire entre le totémisme et l'anlropomorphisme ;
son rituel le rattache au premier; sa conception du dieu-animal, au
second. Appendice contenant une série de notes connexes avec le sujet et
relatives aux pratiques rituelles et sociales dans lesquelles, après l'âge
30 mycénien, le culte des animaux joue un rôle. Armes des guerriers et des
cités portant un lion, un taureau, un cheval, etc. ^ Lécythe d'Érétrie avec
la mort de Priam [E. A. Gardner]. 1 pi. Vase conservé à l'École britan-
nique d'Athènes. Figures noires ; type peu commun du commencement du
V» siècle. Description du sujet figuré. Autres vases représentant le même
35 sujet. Style et lechuique. Détails sur les vases de provenances et de
styles autres que ceux du type érétrien. Description d'un autre lécythe
d'Erétrie. ^ Choix de débris de vases provenant de l'Acropole d'Athènes.
II [G. C Richards]. 3 pi. ; 2 dessins. Fragments inédits de vases à peinture
rouge. Trois d'entre eux sont d'un sévère style primitif, un seul apparaît
40 au style sévère développé, et deux à la fin de la belle époque classique, f
Tête grecque appartenant à T. Humphry Ward [Eugénie Sellers]. 1 pi. ;
3 dessins. Belle tête en marbre bien conservée de la première moitié du
v» s. C'est probablement une tête d'Aphrodite, œuvre du même auteur que
le trône sur lequel repose la tète colossale d'Aphrodite de Ludovisi, attri-
46 buée au sculpteur Kalamis. ^ Produits de la fabrique de Polledrara [Cecil
Smith]. 3 pi. Ces objets, découverts en 1839 dans la tombe dite grotte
d'Isis à Vulci, ont été mal publiés en 1844 par Micali. Vases peints. La
frise supérieure représente le mythe de Thésée et du Minotaure ; la frise
inférieure, peut-être Thésée et Ariane qui pince de la lyre, un sphinx, etc.
50 Les couleurs employées, assez bien conservées, sont le rouge pourpre
foncé, le jaune crème et le bleu foncé. Rapprochements avec l'hydria de
qqs autres vases analogues. Elle doit remonter au vii« s. La fabrique de
Polledrara rappelle sensiblement celle de Naucratis. K L'Archéologie *n
PALAEOGRAPHIGA.L SOCIETY. 215
Grèce (1893-94 [E. A. Gardner]. Fouilles des Écoles française, allemande,
américaine, britannique. G. E. Ruelle.
Numismatic chronicle and Journal oi Numismatic society. 1894-
1. Monnaies grecques acquises par le Musée britannique [Warwick Wrcth].
Elles sont au nombre de 403, dont 4 en or et électrum, 118, en argent, 5
281 en bronze, les monnaies sont de : Philippe II de Macédoine; Alexandre
le Grand, Ilebrytelmis ou Ilebryzelmis roi des Odryzae 386-5 av. J.-C. ;
Corinthe?; Locri Opuntii; Elis; Pheneus d'Arcadie ; Gydonia de Crète;
Lappa de Crète; Adramyteum de Misie; Pergamum de Mysie; Myrina ;
Ephesus d'Ionie ; Phocée d'Ionie ; Baris de Pisidie ; Titiopolis d'Isaurie ; 10
Barce de Cyrénaïque.
^^ N" 2. Sur quelques monnaies en bronze de Crète [J. C. Myres]. Descrip-
tion avec commentaire d'une collection de monnaies trouvées dans les
provinces de l'extrême ouest de Crète (Kissamo et Séliuo) la plupart
à Palaeokastro Kissamon, site de Polyrenion , et à Rhodhovani, dans la 16
province de Sélino, site d'Elyros; le reste dans la même région. % A. Blan-
GHET, Les monnaies grecques [B. v. Head]. Excellent et très utile; très
bonnes planches.
tu N° 3. Contribution à la numismatique de Sicile (pi. 6-8) [A. J. Evans].
1» Sur la récente découverte à Lentini, en Sicile, d'un damareteion d'un 20
coin nouveau. E., grâce à cette découverte, répartit les damareteion entre
4 coins différents. 2» Place occupée par les Damareteion dans les séries de
Syracuse. 3" Sur un trésor de monnaies de Sicile archaïques et de transi-
tion, récemment trouvées à Viilabate près Palerme; ce trésor comprenait
des monnaies de Syracuse, Gala, Leontinoi, Mimera, Akragas, Messana, 26
Rhegion. E. les décrit et les commente. 4° Nouveaux éclaircissements sur
les fraudes monétaires de Denys : description d'une monnaie de bronze
blanchie, décadrachme d'un coin qui semble avoir été spécialement gravé
par l'artiste monétaire Evaenetus; E. identifie cette monnaie avec le mon-
nayage blanchi de Denys, décrit par Aristote. 5» Effet des finances de 30
Denys sur le système monétaire de l'argent en Etrurie et à Rome : le
nummus denarius italique de la valeur de 10 librae descendit à 10 libellae.
6° L'omen de Krimisos sur les monnaies d'Herbessus et de Morgantina :
monnaie d'alliance entre ces deux villes, au type de l'omen d'un aigle et
d'un serpent. 7° Les statères d'or africains d'Agathoclès : monnaies frappées 35
en 308 sur le modèle ptolémaïque, au temps où Agathocles ayant tué
Ophellas, officier de Ptolémee, prit le commandement de son contingent
cyrénien.
tu N» 4. Monnaies grecques inédites et incertaines (pi. 13) [J. P. Six],
suite. Etoile, Démétrius l'Etolique roi de Macédoine (239-229); env. 235-233, 40
Carystos. Alexandre, fils de Cratères, roi d'Eubée, vers 250; Sinope Sysinas
fils de Datame, 362-353 env.; Mithridate, dynaste de Clos et de Caréné,
337-302; Gorgion, dynaste de Gambreion, 399; Anchialé ou Anchialos de
Cilicie, 6« et 5» siècles. Tarsus et Posidium, Autophradates, 390; Myriandos,
Baana, 2» moitié du l'i» siècle; Sidon, Bodostor, environ 357-353. f Or. E. **
GaBKICI. Topografia e numismalica dclV antica Imera e di Terme [B. V. Head].
Bonne étude sur l'histoire d'Imera depuis sa fondation. Analyse. La classi-
fication de G. est très bonne dans ses grandes lignes.
Henry Thédenat.
Palaeographical Society. Fac-similés of ancient manuscripts, II séries. 50
Part. X. PI. 180 : Paris, Mus. du Louvre, Papyrus grec n» 2. Ce pap. écrit
dans la 1" moitié du II» s. av. J.-C. contient un traité de dialectique où
l'on a recueilli quelques citations de divers poètes (cf. Notices et Extr. des
216 489^1. — GRANDE BRETAGNE.
mss. de la B. N. t. 18, p. 77). Trois colonnes d'écriture onciale élégante et
légèrement inclinée à droite. ^ PI. 1S1 : Paris , Mus. du Louvre. Pap. grec
N» 15. Pièce de procédure de l'an 120-119 av. J.-C. Écriture onciale demi-cur-
sive, où beaucoup de lettres sont liées entre elles par un trait horizontal qui
6 sert souvent de trait commun à deux lettres consécutives, f PI. 182 : Brit.
Mus. Greek Papyrus CGLXXI. Fragra. de l'Odyssée 'avec quelques scholies
marginales ajoutées postérieurement. Une colonne offrant les v. /j57-492 du
liv. III. Belle écriture onciale très soignée, ou Va. est de forme cursive;
paraît être du 1" siècle de notre ère. t l'I- 183. Brit. Mus. Greek Papyrus
10 CCLXXVI b. Copie d'une lettre de l'an 15 ap. J.-C. écrite en grande onciale;
l'influence de la cursive se remarque en noujbre de lettres. Les caractères
ont peu de corps relativement à leur grandeur. ^ Pi. 184 : Brit. Mus.
Greek Papyri CClII et CCCXXXII. Fac-sim. de deux documents dont le
1" est un regu daté de Tan 142 ap. J.-C, et l'autre un acte de remboursement
15 de l'an 166; tous deux en écriture cursive. % Pi. 185 : Brit. Mus. Greek pap.
CCCXI.VII (an 201). Pièce de taxation en écriture cursive. If PI. 186 : Brit.
Mus. Greek pap. CCGLIII. Fragm. de document ofticiel de Pan 221 ap. J.-C.
écrit en onciale verticale, grêle et très mêlée de formes cursives. ^ PI. 187 :
Brit. Mus. greek pap. CCXXII. Lettre écrite entre 343 et 350 ap. J.-C, en
20 belle cursive haute et légèrement penchée à droite; nombre de lettres
ont déjà la forme qu'elles auront dans la minuscule f PI. 188 : Brit.
Mus. Greek pap. CCXXXIV. Lettre écrite aux environs de l'an 350 ap.
J.-C. Ecriture verticale offrant un mélange complexe de formes onciales,
cursives et minuscules. % Pi. 189 : Brit Mus. Greek pap. CCXXXVl.
25 Lettre en caraclèreâ cursifs de Pan 350 environ, f PI. 190. Brit. Mus.
Pap. CCXXIX. Acte de vente d'un esclave, en latin, de l'an 166 ap. J.-C.
Ecriture cursive du type des inscriptions murales de Pompéï. Une
attestation et trois signatures d'écritures différentes et une souscription
mutilée en grec, où les chiffres de la date doivent être lus de droite à
30 gauche, f PI. 191 : Lambeth. Archiépiscopal library. Ms200. FF. 66-112 (X« s).
Parchemin. Aldhelm archev. de Canlorbéry «de Virginitate ». Une page en
écriture minuscule ronde, belle et régulière. ^ PI. 192 : Lambeth. Archiep.
library. Ms 224, Œuvres de S. Anselme de Cantorbéry. Parchemin xii» s.
écrit en partie de la main de William de Malmesbury. Une page sur
3S deux colonnes en belle minuscule. ^ PI. 193 : Durham. Bibliothèque du
chapitre. Ms B. 11, 35. Beda « Ilistoria ecclesiastica ». Parchemin, an
1166 (?). Une colonne en minuscule avec jolie initiale. ^ PI. 194 : Brit.
Mus. addition. Ms. 17742. Parchemin. Missel en latin de l'an 1218. Une page
sur deux colonnes en grosse minuscule avec initiale ornée. ^ Pi. 195 :
40 Lambeth. Archiepisc. library. Ms 209. Parchemin. L'Apocalyse de S. Jean,
avec commentaire, en latin, écrit de deux mains différentes, vers l'an 1300.
Une page sur deux colonnes, avec miniature représentant l'agneau sur la
montagne de Sion, ^ Pi. 196 : Brit. Mus. Ilarley. Ms 2901. Cérémonie de
couronnement des rois d'Angleterre., en latin. Parchemin, an 1308 (?).
45 Fac similé d'une page qui offre la formule de serment, en français,
des rois d'Angleterre lors de leur couronnement. ^ PI. 197 : Brit. Mus.
Slowe Ms 12. Bréviaire de Salisbury, en latin, adapté au service de Norwich
Parchemin, écrit entre 1322-1327. Une page en minuscules, sur deux
colounes, avec initiale peinte. ^ PI. 198 : Winchester, Diocesan Registry.
50 Registre de William de Wykeham, évoque de Winchester de 1367 à 1404,
en latin. La page reproduite, dont l'écriture se rapproche du type de celle
des chartes, est de l'an 1379. % Pi. 199 : Brit. Mus. Burney Ms. 310. Nennius
« Gcsta Britonum ». Parchemin écrit par Guillermus du Sliphel on 1381 •
PROCEEDINGS OF THE SOCIETY OF ANTIQUARIES OF LONDON. 217
Une page sur deux colonnes, en minuscule carrée, avec initiales ornées,
^ PI. 200 : Brit. Mus. Gotton Ms. Glaudius E. VIll. « Flores historiarum »
de Matthieu de Westminster, avec la« Continuatio chronicarum » d'Adam
deMurimulhel divers documents l'elatifs à l'iiisloire d'Angleterre. Parchemin
écrit vers 1400 pour Henri Spenser, évoque de Norwich. Une page à deux 6
colonnes avec initiale enluminée, t PI. 201 : Brit. Mus. Royal Ms. 2 B. 1.
Choix de psaumes en latin. Parchemin xv« siècle. Une page avec jolies
initiales. ^ Pi. 202 : Brit. Mus. Ilarley Ms. 200. Chronique latine de Robert
de Avesbury « de geslis mirabilibus régis Edwardi tertii ». Parchemin,
XV» s. Une page en petite minuscule du type de celle des Chartes. 1[ PI. 203 : io
Brit. Mus. Arundel Ms 109. Missel, en latin, avec calendrier, écrit sur
parchemin avant TiAG. Une page en minuscule anglaise, sur deux colonnes,
avec initiales et encadrement. 1[ PI. 204-205 : Bril. Mus. Addition. Ms 34204.
Heures de la Vierge et autres offices, en latin, sur vélin, avec nombreuses
miniatures par des artistes milanais et llamands. Ms exécuté pour Bonne 15
de Savoie, veuve de Galéas Marie Slbrza, duc de Milan (f 1470). Reproduction
de deux miniatures et de deux pages avec encadrements dus à des artistes
milanais; la 1'» miniature représente la Cène; la 2» le martyre de Saint
André. A. Jacob.
Proceedings of the Society of Antiquaries of London, session 20
1893-189'i (Planche) [R. Blair^ Autel plus beau et plus grand que d'ordinaire,
trouvé à une petite distance au nord de la station romaine de Lancester,
Durham, en juillet 1893. C'est une dédicace à la déesse Garmangabis et au
Numcn de Gordien. ^ [H. A. Gruber]. Découverte de diverses antiquités
à Strood, près Rochcster; Borstal, près Rochester; Iladlow, près Tonbrige 25
Upchurch Marshes. If [Granville Leveson Gower]. Urne funéraire romaine
trouvée avec 6 autres à Stonehal, paroisse d'Oxted; l'urne contenait une
petite fibule et une monnaie fruste. ^ fFig.) [Henri Laver]. L. présente
plusieurs lampes romaines trouvées à Colchesler et de formes tout à fait
peu ordinaires. ^ [Id.i. Renseignement sur la vente et l'achat par le 30
musée de Golchester de la collection de G. Joslin, collection d'un grand
intérêt local. % (Fig.) [R. Blair]. Fragments d'inscriptions et de bas reliefs
trouvés dans la station romaine de Scgedunum per lineam valli, et
transportés au Black gale muséum à Newcaslle. f [A. S. Murray]. Petite
cloche de bronze trouvée sur l'emplacement de Cabtirion près Thèbes, en 36
Béolie et portant l'inscription ni;p(p)(a; | KaSîpw | xalllaïôi^ [Walter Money^
Découverte à Hudge Farme, paroisse de Froxield, d'une statue mutilée : une
Vénus ou une déesse topique romanisée, et de monnaies romaines: Cons-
tance 11 en or; denier de la République , Marc-Aurèle, en argent; Vespa-
sien, Trajan, Gordien 111, Postume, Constantin 11 comme César, Justin 11 40
et Sophia, en bronze. Ces découvertes confirment qu'il existait une station
romaine à Froxfield situé à 3 milles à l'ouest de Hungerford.^ Protestation
contre la destruction projetée de l'île de Philae en Egypte, et le transfert
de ses monuments dans une autre île. ^ (Fig.)[Ferguson]. Deux inscriptions
romaines trouvées à Carlisle : la l'« est une dédicace Deo Marti Ocelo et | *5
numini imp. Alexandri Aug | et lui la 2* est ainsi conçue : Deo.
carvii.i | archietus. 1[ (pi. fig.) [F. Haverfieldj. L'inscription de Carlisle doit
se lire : Deo Marti C»celo; conjectures sur ce surnom divin. La 2« inscr.
doit se lire peut-être : Déo Cauti; ln.^cription du Public Muséum de
Cardi(r[imp] ces I Diol cleti I ano 1 Aug. Henry Thédenat. 5o
218 1894. — GRÈGE.
GRÈCE
Rédacteur général : B. Haussoullier.
A0HNA, organe de la Société scientifique d'Athènes. T. 6, fasc. 1. Obser-
vations critiques sur les fragments des tragiques [G. A. Papavassiliou]. Cor-
rections sur 23 fragments de Sophocle, 53 fr. d'Euripide, 2 fr. de Phrjnichus,
to 6 d'Achaeos, 1 de lophon, 2 de Critias, 2 d'Astydamas, 3 de Ghérémon,
2 de Théodecte, 1 de Python, 2 de Moschion, 2 de Lycophrou, 2 de Sosiphane,
1 de Sosithée, i de Biotos, et sur 21 fragments adespotes. ^ Etude
philologique sur le Nouveau Testament. [B. Antoniadis]. Depuis le
commencement du 17« s. la question de la langue employée dans le N. T.
16 occupe et partage en deux les philologues. Les uns soutiennent et
considèrent comme article de foi que cette langue est pure et correcte ;
ce sont les xaOapi<TTa{ (puristae). Les autres (les égpaiaTai), faisant abstraction
des visées dogmatiques, mais non moins dépourvus que les premiers de
l'esprit historique, y découvrent des hébraïsmes et d'autres importations
20 étrangères. La vérité est entre ces deux opinions extrêmes : la langue
n'est pas identique d'un bout à l'autre des écrits ôvangéliques. Origène et
Denys d'Alexandrie en ont fait la remarque. Pour en juger sainement, il
faut examiner la question à ce triple point de vue : quelle était la langue
parlée et écrite au temps de la rédaction de ces textes ; quels étaient les
25 porte-parole de la bonne nouvelle, quelle éducation avaient-ils reçue,
comment apprirent-ils à parler et à écrire la langue grecque; enfin quelle
influence exercèrent sur la langue grecque parlée et écrite par les apôtres,
les nouvelles idées et les nécessités religieuses introduites parla doctrine
évangélique. Quant au premier point, le langage usité dans le N. T. c'est
30 la langue populaire du temps, telle qu'elle se parlait dans tout l'Orient
grec. Examen avec nombreux exemples de la langue des Septante et de
ses rapports avec celle des Evangiles. Les hébraïsmes et autres idiotismes
étrangers de ces textes sont venus par le dialecte alexandrin des Septante.
La tournure des idées exprimées dans le Nouveau Testament se ressent de
35 celles qui circulent dans l'Ancien et par suite la langue de celui-ci se
retrouve dans l'autre. L'auteur annonce l'intention de poursuivre l'étude
détaillée de la grammaire et de la lexicographie du N. T. ^ Le genre des
mots composés de la langue grecque [G. Tserepis]. Ces mots n'ont pas
une désinence propre comme les adjectifs simples correspondants. Les
40 adj. composés ont une double provenance : ils dérivent ou d'un substantif
ou d'un adjectif soit pur, soit verbal. Comparaisons avec le sanscrit et le
latin, f 'Ap\L6^iù et ôpiAàîw, auvapin^ïw et (Tuvop[ji.ciî;(i> [G. N. Ch.] A propos d'un
passage du mémoire de Kuhnert sur les phitres magiques chez les anciens.
(Rh. mus. XLIX, 33 sv.) où la leçon TuvopiAâaip d'un papyrus est changée en
4b (TuvapixâiY). Les mols àpiAÔç, àp(j.àCw, auvapfjiàïo) se justifient par des textes
du moyen-âge et par la langue néo-grecque de certains pays. De même la
correction par Nauck de [xav^av en |xati|i.ta (Photius p. 248, 4) est inutile :
\La.vl<x se dit encore dans la Grèce continentale. De là ressort l'utilité
de la connaissance des textes du moyen âge et de la langue moderne pour
50 expliquer certaines formes suspectes qu'on rencontre dans les textes
antiques.
f^ Fasc. 2-3. Inscriptions de Chalcis [G. A. Papavassiliou]. 6 insc. dont la
l"a 23 lignes (inscr. éphébique), et les autres de 1 à 4 lignes. N» 6, 'AO-jp|it«,
BULLETIN DE GORBESPONDANGE HELLÉNIQUE. 219
nom qui manque dans le dictionnaire de Pape, f Observations philologiques
en 22 parties [K. S. CondosJ. Partie 1, Thémistius xxvii, p, 332 a, (AeTaTiotoûvTai
lire uly» TtotoùvTat. Exemples de la leçon ixé^a pour [Aexà et réciproquement.
Partie 2, Sur la rencontre de lôfoç et de Xôyoi dans une même phrase. Jeux
de mots sur àpx^i, sur les adjectifs devenus noms propres, les mots à 6
double entente, les calembourgs, etc. qu'on rencontre chez les anciens.
Partie 3. Corrections établies sur la confusion de Ttept avec itapà, à propos
des locutions uapà ça-jXov yiyr,<Tà!J.£voi; (Procope, II, p. 167. 23 éd. de Bonn) et
Ttepl avec le génitif et un verbe d'estime. Partie 4, xaxà Oéav à lire au lieu
de {ASTà Oéav (Philon d'Al. VI, p. 44, éd. de Leipzig) ; autres exx. analogues lo
de xa-â avec l'accusatif. Partie 5, xa-rà Saî-ra — (isTà ôatxa. Sur cette double leçon
rencontrée dans l'Iliade A 424. Emploi fréquent de (leToc pour désigner un
but. KaTdt et (letâ dans les vers d'Homère. Partie 6. Kaxà -/p^oî (Odyssée, A, 478).
xaTct avec l'accusatif, xaxx opposé à ■Ko.pi. Partie 7. Ka6 r,[i.£pav xaO'éxâdTriV Yi[x,.
éxâuTrjç T,(jiépa;, etc. digression sur l'aproç èuiowio; du Pater noster. Partie 8, is
Tiap r,|X£pav (de deux jours l'un). Autres exx. de irapâ avec l'accusatif. ^
Mélanges [Sp. Vassis]. Sur Plutarque, Thémistocle, 4, où [xétaUa est synonyme
de (lexaXXeta. Sur Properce 1,2: lire Littora natives (nativis vulg.) per se
dent (persuadent vulg.) pista lapillos (lapillis vulg.) Sur Gicéron Har. resp.
29 : lire Aller est rex iudicio senatus per nos < non > pecunia per te 20
appellatus, etc.
tf Fasc. 4. Observations philologiques [G. S. Gondos]. Partie 9, exx. de
(ii.£9r|[j.£pav (avec le sens du latin interdiu). MeO' T||xÉpav remplacé par
xaQ' Tiiiépav elréciproquement dans les manuscrits; vûxxwp opposé à (xeô'
TTjpLÉpav, vuxTdç, Sià vuxté;, etc., et |X£6' TjfiÉpav. Nuxtoç et T,(i,épa;, vûxTa et 25
T,(jiépav. M£Oy)[jL£pio; , ix£9y)[JL£pivôi;, [A£Ori(ji£pivwv, xaOrjjiEptvwv. ^ Gontribution à
l'étude des formes métaphoriques de la poésie dans ses rapports avec
l'histoire de la civilisation et avec la poétique [G. Petz] 3* partie. Les
figures métaphoriques des petits poètes tragiques grecs et des fragments
tragiques anonymes. On possède 392 fragments de 53 poète> tragiques 30
secondaires et 002 fragments tragiques anonymes. Nomenclature, avec
exemples, des métaphores] (synecdoche, métonymie, métaphore par analo-
gie), disposées d'après les objets qui servent de matière à ces figures.
^ 'Ixaptaxà... VIcarie, on histoire et description de Vile, par SXAMATIADIS [J. N-
Poulianos). Critiques détaillées (en 20 pages). % Questions romaines, n» 12 35
[S. Vassis]. 11 faut compléter ainsi le texte dans Suétone (César, 18); cura
nisi privatus introisset urbem < futurum esset ut comitia antequam ipse
introisset edicerentur > edictis < que > jam comitiis ratio ejus haberi
non posset, coactus est, etc. ^ Apollon KpaxEavdç [J. Cophiniotisl. Dessins
et description d'un haut relief provenant do la Grèce turque et portant 40
l'inscr. 'ATtoXXoôoxo; 'Ao-xXriTtiàSou W.-KÔXkio'vi KpatEavw ^apicrxVîpiov. 11 s'agit
sans doute du culte d'Apollon dans la ville bithynienne de KpaxEta. — Cette
épithète, appliquée à Apollon, se rencontre sur qq. anaglyphes de Mysie.
\ Notes critiques [G. A. Papavassiliou]. Sur Photius, Lexique, p. 430, 24.
Tcupi -/;pt£xat. Lire Tttddï) -/P- Sur Aristophane, Scholies des Guêpes, 289. Lire: 45
Atoxai So9oxXf,î < xo > à7toxx£tvat ir. x. X. Sur Euripide, Scholies d'Oreste, 73.
Lire : < xal > ayxol ôoxoûffi (Aatv£a6ai. Sur Aétius, II, 7, 45; lire xéyxpEia au
lieu de v.ijxpn^. 1[ Actes de la Société scientifique. G. E. Ruelle.
. Bulletin de Correspondance hellénique, t. XVIIl. Jv.-Jllet. Voyage
de Aïdin à Priène, de Milet à Marmara, de AiVIin à Kapraklar fG. Cousin et 50
G, Deschamps]. Parmi ces inscriptions, noter les n"'6 de Karabounar, épita-
phe d'un prêtre de la 0£à S-JyxXrixo; ; 7-9 de Priène, fragments de décrets
honorifiques ; 15 de lasos, dédicace d'un vainqueur aux Jeux Capitoline,
220 1894. — GRÈCE.
datée de la 217» ol.; 6 de Kédréai, dédicace d'un xoivdv en l'honneur cî'un
personnage qui a remporté de nombreuses victoires aux jeux. % Statuette
de bronze de l'Acropole [A. de RidderJ. R. publie une statuette archaïque
d'Apollon que Furlwângler a eu tort de rattacher à l'école éginétique et qui
5 est uue œuvre attique. f Inscriptions de Phocide et de Locride [P. Paris].
Noter le n» i de Daulis, acte public où est mentionnée l'invitation d'une
femme è-n\ Tàv îSt'av éaxc'av; 2, d'IIyampolis, acte d'affranchissement où les
dieux sont invoqués comme témoins; une épitaphe de Locride, restituée
plus loin p. 33U. S Relief archaïque de Thasos [Joubin]. J. publie un relief
40 du musée de Gonstantinople, où est représenté un Héraclès très analogue à
l'Héraclès des monnaies de Thasos. L'œuvre date de la fin du vi« s. et n'a
aucunement subi l'influence del'art ionien.^ Inscriptions de Delphes. Décrets
et dédicaces |L. CouveJ. Les IG textes se rapportent h des athlètes et à des
vainqueurs dans les concours musicaux. Noter le n» 1 en l'honneur de
15 l'Athénien Gléocharès, auteur des hymnes delphiques récemment retrouvés;
la date, incertaine, est plutôt voisine du ii» s. ; n° 3 en l'honneur d'un his-
torien de Trézène, peut-être Zénodolos; n» G en l'honneur d'une -/opo'!/a),Trpca;
n» 7 dédicace d'un joueur de flûte samien, qui après avoir remporté le
prix olîrit un concert où fut donné, entre autres, un fragment des Bacchan-
20 tes d'Euripide ; n° 9 dédicace en l'honneur d'un Athénien qui a ramené un
trépied de Delphes à Athènes et a accompagné la prêtresse; n» 10 décret
en l'honneyr d'un Athénien qui s'est acquitté de la môme mission; n» 12
décret où est nommé un nouvel archonte athénien Architimos; n° 13 dédi-
cace datée de l'archontat de l'empereur Titus. ^ Sur la signification des
25 types monétaires des anciens [J. N. Svoronos]. S. s'efTorce de prouver la
signification astronomique d'un très grand nombre de ces types (étoile,
animal surmonté d'une étoile), notamment sur les monnaies de Crète.
^ Stèle de Dorylée [G. Radet et H. Ouvré]. R. et 0. publient une stèle
archaïque d'Eski-Chéhiv, représentant Artémis persique; c'est une œuvre
^^ de l'école ionienne du vi» siècle, t Notes d'Eustratiadis sur une inscription
de Trézène [K. D. Mylonas]. M. publie les lectures et restitutions proposées
par Eustratiadis pour l'inscription Le Bas-Foucart, n" 11)7*. f Documents
égyptiens [J. P, MahafTy]. M. publie un papyrus du musée d'Alexandrie
(déclaration de propriété) et quelques inscriptions d'Egypte et de Nubie. Noter
35 le n» 3 d'Edfou, proscynème de il'Acarnanien Lichas .qui est nommé par
Strabon. ^f Remarques sur l'inscription de Kàlapcha [J. B. Bury]. B. étudie
les mètres d'une inscription publiée dans l'article précédent.^ Inscriptions
d'Asie Mineure [A. M. Fonirier]. Noter le n» 4 do Sari beïler où un person-
nage porte le double titre de médecin et prêtre d'Asclépios. If G. r. de l'Insti-
*0 tut de Correspondance hellénique. Noter une communication d'IIomoUe sur le
théâtre de Délos : H. publie tous les textes de Délos relatifs à la construction
du théâtre et montre qu'il répond trait pour trait aux règles données par Vi-
truve. \^ Août-Oct. Fouilles de Thespies. Fragment d'un sarcophage repré-
sentant les travaux d'Hercule jP. JamotJ. Les travaux représentés sont
45 la lutte contre le sanglier d'Erymanthe, contre Antée, contre l'amazone-
Hippolyte, l'hydre de Lerre, Cerbère; l'œuvre est antérieure à l'époque
romaine. 1[ Inscriptions de Notion. [J. Charaonatd et E. Legrand]. Noter
p. n» i3 où sont nommées plusieurs dignitaires du sanctuaire de Glaros.
^ Stèle funéraire archaïque de Symi |A. JoubinJ. Œuvre ionienne de la
50 seconde partie du vi» s. ^ Inscriptions de Delphes |L. Couve]. G. publie des
décrets relatifs aux relations du sanctuaire de Delphes avec les Séleucides,
l'Egypte et la Bithynie, du III» au !=■• siècle av. J. C. Le n» 1 date du règne
de Séleucus H et a trait à] l'inviolabilité du sanctuaire d'Aphrodite
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 221
Stratonikis et de la ville de Smyrne ; le n" 2 date du règne d'Antiochus III
et reconnaît l'inviolabilité d'Antioche et du domaine de Zeus Chrysaoreus
et d'Apollon. Le n» 3, en l'honneur de Séleucus fils de Bithys, hôte des
héores delphiens à Alexandrie, date du règne de Ptolémée VI ; le n° 4,
en l'honneur de Nicomède III qui a rendu à la ville trente esclaves, i»
employés au service du temple. Les trésoriers du temple les afTectent aux
différents services du sanctuaire. ^ Fouilles de Gha [A. de Ridder]. L'île de
Gha dans l'ancien lac Copaïs a été fortifiée par les Minyens qui ont
construit à l'intérieur un grand palais : R. y a fait des fouilles, en a dressé
le plan et décrit successivement les murailles et portes, le palais et les to
objets trouvés dans le palais. Il conclut en rattachant toutes ces constructions
à la dernière période d'iniluence de l'arl mycénien. L'île dépendait
d'Orchomène et fut détruite par Thébes. % Inscriptions de l'éparchie
d'Almyros [N. G. GiannopoulosJ. Noter le n" 1, décret de proxénie deThèbes
de Phthiotide. H Sphinx de Chypre [L. Couve]. Le sphinx, découvert dans la 15
nécropole de Miirion, est une œuvre de l'école ionienne de la flu du vi« s.
f Inscriptions de Lycie [A. S. Diaman taras]. La plupart de ces 34 inscriptions
sont des inscriptions funéraires. Noter le n» 16, dédicace aux Dioscures.
f Deux inscriptions du Musée Surutchan [B. Latyschew]. Noter le n» i
d'Athènes, fragment d'un catalogue de citoyens de la tribu Ptolémaïde. w
^ Nouvelles signatures du sculpteur Eutychidès. [Th. HomoUe]. Les
nouvelles inscriptions de Délos permettent de déterminer plus exactement
époque d'Eutychidès qui vivait à la fin du II» s. ^1[ Nov.-Déc. Un nouvel
hymne à Apollon [H. Weil]. W. restitue, publie et traduit un nouvel
hymne provenant également du trésor des Athéniens à Delphes : celui-ci 26
compte 42 lignes sur deux colonnes, dont la seconde est très mutilée.
La comparaison des deux hymnes suggère à W. des corrections au texte
du premier. % La musique du nouvel hymne de Delphes [Th. ReinachJ.
R. justifie sa transcription rythmique et mélodique, étudie le caractère
musical du morceau et indique les bases de la restitution des parties 30
manquantes de la mélodie. ^ Notes épigraphiques [M. Holleaux]. II. étudie
des inscriptions relatives aux épistates et aux àys[idv£; rhodiens et propose
des restitutions nouvelles aux inscriptions n» 16 de Cos dans le recueil de
Paton-Hicks et n» 1 d'Amorgos dans le BCII XVI 1 p. 27o. î Note sur le
style égyptisani [E. Pottier]. Publiant des figurines de terre cuite du 35
Louvre qui sont de fabrique phénicienne et de style égyptisant, P. cherche
à déterminer l'influence de la plastique égyptienne sur l'art grec : le type
féminin, en grande partie formé au Vil» siècle ne lui doit presque rien;
le type masculin lui doit davantage, mais pas avant la seconde moitié du
Vile s. If Voyage dans la Macédoine première [P. Perdrizet]. Parmi les 40
inscriptions, noter le n» 1 d'Amphipolis, dédicace à Sérapis, Isis et au. roi
Philippe (v); n» 2 où sont mentionnés les politarques, qui à Amphipolis sont
d'institution récente. P. place la ville d'Argilos en Bisaltie à Palœo Castro,
à dix milles env. d'Amphipolis. Le n" 1 de la Piérie du Rangée peut-être de
Galepsos, est un cipo; de Zeus Herkeios-Patrôos et de Zeus Ktésios. ^ 45
Arné? [A. de Ridder]. R. réfute Noack qui identifie sans raison suffisante
le palseocastro de Ghi et Arné. ^ Deux bas-reliefs attiques disparus
[P. Wolters]. W. publie les dessins de deiix bas-reliefs attiques, faits par
Gell et conservés au Musée Britannique; Gell les avait vus à l'église
d'Angelokipos, église de Tous les saints aujourd'hui ruinée. ^ Décret des 50
orgéons d'Amynos [E. Bourguet]. Décret honorifique d'orgéons qui
célébraient le triple culte d'Amynos, d'Asclépios et de Dexion. \ Relief
archaïque de Cyzique [A. Joubin]. J. publie un relief votif, représentant
22i 1894. — GRÈCE.
un homme sur un char allelé de deux chevaux : l'œuvre est du VI* s. et de
l'école ionienne. If Inscriptions grec(iues. 1. Mégaride et Béotie. 11. Imbros
[A. de Ridder], Parmi les inscriptions de Béotie, noter le n» 36 d'Orchomène,
catalogue dont la première partie était connue (ClGS. 3182). Le n° 1
5 d'imbros est une dédicace des prytanes des cléroiiques aux douze dieux,
qui date de 352/1. H Vue d'Athènes en 1674 [Th. Ilomolle]. H. publie un
tableau du Musée de Chartres, représentant Athènes. Le tableau, étant
antérieur à 1687, est certainement l'œuvre du Français J. Carrey qui a
accompagné le marquis de Nointel à Athènes en 1674. La vue est prise de
10 la colonnade ionique, dite de l'aqueduc d'Hadrien. H. étudie sommairement
l'enceinte des murailles, l'aspect général de la ville, les monuments turcs,
chrétiens et les ruines antiques. 1I1[ Nouvelles et correspondance. Parmi
les inscriptions communiquées, noter trois inscriptions du Laurium : une
borne d'hypothèque dotale, inie dédicace à Men, une borne de concession
15 de mine; — une signature du sculpteur pergaménien Menas, découverte
à Magnésie du Sypile ; — une longue inscription de Mylasa qui sera publiée
de nouveau. B. Haussoulher.
Mittheilungen des kaiserlich deutschen archaeologischen Insti-
tuts. Athen. Abtheilung. — 19" année, f" liv. Fouilles dans le théâtre
20 de Magnésie du Méandre [F. Miller, V. Gaertringen. 0. Kern,W. Doerpfeld].
Article de 92 p., accompagné de 4 pi., sur le résultat des fouilles de
1890-91. A, inscriptions. Décrets du peuple de Magnésie, texte et
commentaire; décrets d'États étrangers; bases avec inscr. honorifiques;
monuments votifs .et relatifs aux jeux; inscr. architectoniques; graffiti;
25 inscr. diverses. En tout, 63 inscr. B, Hermès Tychon : on le voit représenté
sur un bloc de marbre, formant table, avec une inscr. qui le nomme
comme étant de Ghalcis et qui donne le nom de l'artiste Antilochos, qui a
sculpté le relief : c'est le même qui est mentionné par Clém. d'Alex.
Protrep., p. 64. A. Sylb. et qui est connu sous le nom de Tychon; G, Le
30 théâtre. Description et histoire. If Inscr. théâtrales de l'Agora de Magnésie
du Méandre [0. Kern]. Textes d'un certain nombre d'inscr. datant du i»"" s.
av. J.-C. ^ Contributions à l'épigraphie et à la géographie de la Lydie
[K. Buresch.] Texte et commentaire d'une inscription du v siècle
après J.-G., provenant d'Antioche du Méandre et célébrant un habitant de
36 cette ville. ^ Une inscr. d'Hippomédon de Samothrace [M. FrânkelJ. Cet
Hippomédon était le représentant en Thrace de PtoléméeEvergète. ^ Statue
d'un jeune homme couvert de bandelettes [J. ZiehenJ. Description de cette
statue : le jeune homme porte d'une main un rouleau de livres, de l'autre
un alabastron. On ne s'explique pas ce que signifient les bandelettes dont
40 11 est couvert. ^ Inscr. d'Athènes [Th. Preger]. Texte de 5 inscr., dont
3 sont des épitaphes.^ Les fouilles de l'Enneakrounos [W. Dorpfeld]. Dans
ce 2e article D. donne des détails sur ces fouilles qui ont mis à jour ce qui
paraît avoir été la principale conduite d'eau d'Athènes , les restes du sanc-
tuaire de Dyonisos èv Affivatç au sud de l'Aréopage, puis une sorte d'agora
45 d'époque rom. servant, d'après une inscr., de lieu de réunion, au
thiase des 'léeâxxot, et d'autres sanctuaires. ^^ 2* livr. Sur les sculptures
d'Epidaure [F. Winter]. Timothée, l'un des 4 artistes qui ont travaillé
au Mausolée d'Halicarnasse, s'est acquitté aussi de l'ornementation
du temple d'Asklepios à Épidaure. Les sculptures de ce temple offrent une
60 grande analogie avec la statue de Léda, connue par plusieurs répliques et
qui faisait pendant au Ganymède de Léocharès. Influence de T. sur Leocha-
rès. K 'ETitypaçal è5 'EXeuaivo; [A. <ï>ato;i. Texte de 9 inscr. avec commen-
taire. H Chic dans l'Amphictyonie delphienne [A. Nikitsky]. Dans la liste
MITTHEILUNGEN DES DEUTSCHEN ARCHAEOLOGISCHEN INSTITUTS. 223
des hieromnemons de Delphes, le mot Xtou est un ethnique et non un nom
de personne, il faut lire èx Xtou en deux mots et non en un seul. ^ Les
tablettes des héliastes athéniens [G. Bruck]. Rectifie et complète d'après
les originaux 30 inscr. d'héliasles déjà connues. ^ Inscriptions de l'époque
des Ptolémées [M. Strack]. Texte de 7 inscr. qui se trouvent dans les musées 5
d'Alexandrie ou du Caire. Commentaire. ^ Aa-jpewTtxal àp-/a{oTviTe; [A. Kor-
dellas]. Étude sur les mines du Laurion dans l'antiquité, sur les fouilles qui
y ont été faites, et les inscr. trouvées, entre autres un décret des Suniens du
milieu du 4« s. av. J. C. sur l'établissement d'une nouvelle agora. ^ Remarques
sur ce décret et indication d'une inscr. trouvée à Agrésila [P. WoltersJ. % io
Inscription des 'l66axyoi [S. WideJ Cette inscr. <cf. pi. haut> a été trouvée
entre le Pnyx et l'Aréopage, elle est très bien conservée et date du milieu
du 3e s. av. J. G., elle est gravée sur un fragment d'une des colonnes de la
grande salle de réunion des 'léêax-xot, thiase en l'honneur de Dionysos,
dont elle donne les statuts, qui n'étaient pas nouveaux, mais qui pour une 15
raison ou une autre étaient tombés dans l'oubli, ils ressemblent aux statuts
des orgéons déjà connus, mais ils sont bien plus développés. Après qques
considérations générales viennent les conditions d'entrée dans le thiase,
les devoirs de chaque membre, les obligations des fonctionnaires, les règles
à observer pendant les réunions et les peines à infliger aux perturbateurs, 20
la nomination du trésorier, les funérailles d'un membre du thiase. ^ Sur
l'héroon de Gjôlbaschi-Trysa [W. Gurlittj. Sur la paroi sud sont représentés
les noces de Pirithoiis et le combat de Thésée contre les Amazones; sur
celle d'ouest la guerre de Troie. ^ Encore l'épigramme de Rhéa de Phaistos
[K. Wernicke]. Il faut traduire oï ^oveàv -jTrÉyovTai par « les parents qui ont 25
leurs enfants sous leur domination, v Le (iéya^eaùtia c'est que Rhéa ne rend
pas ses oracles comme les autres divinités; mère, elle ne s'occupe que du
sort des enfants, et de ceux-là seuls qui ont des enfants s'ils sont So-iot,
celui qui n'a pas d'enfant n'obtient, pas de réponse. \ Le décret pour Hip-
pomédon [A. Wilhelm]. Donne qq. variantes au texte de cepsephisma <cf. 3o
plus haut> tel qu'il a été donné par Kern. % Bulletin des fouilles faites
à Rhodes. ^^ 3"" livr. Dorylaion [Th. Preger et ut F. Noack] Situation de
cette ville ; détails historiques. 1, 16 inscr. 2, reliefs funéraires, f L'Ériphyle
de Polygnote [J. Six]. Explique le passage de Pausanias 10,29-7 d'après une
statuette de bronze contemporaine de Polygnote, qui nous permet de nous 35
représenter comment Ériphyle tient ses mains sous son chiton. ^ L'Agyeus
de Mys [J. Six]. Brugmann <Rev. d. Rev., 19, ^t9, 3> a publié une inscript,
de Corcyre qu'il faut lire ainsi MG; [le '(raro. La pierre conique sur laquelle
elle est gravée est un àyuieyc ou àYutsùç ^M^âç, symbole d'Apollon Agyieus,
qu'on mettait près des portes des maisons. ^ Vase béotien avec représen- 40
talions burlesques [A. Koerto]. Cratère de la société arch. grecque à Athè-
nes. On voit sur la panse, près d'un mortier, deux hommes en costume
d'acteurs et portant des masques; devant eux deux oies qu'ils repoussent,
de l'autre côté deux jeunes gens enveloppés de leurs manteaux, le bâton
à la main : les hommes masqués relèvent des Aat'fjLoveç des vases des Gabyres. 45
^Choses de Messénie [E. Pernice] I. rpa|i|xévï| Ttltpa. Cette pierre milliaire qui
se trouve dans les environs de Sistowa, date de 25 ap. J.-C, époque où eut lieu
la dernière délimitation de frontières, qui soit mentionnée entre la Laconie
et la Messénie, elle porte l'inscr. "Opo; Aax£Sat[j.ovt upèj Meo-arivriv. 2. Deux
inscr. montrent que l'ancienne Pherai n'était pas près de Kalamata, mais 50
près de lanitza. 3, La route de voiture à travers le Taygète dont on a long-
temps contesté l'existence, a cependant existé. ^ Inscriptions de Bithynie
[R. Foerster]. Texte de 5 inscr. ^ 'H èv 'AôT^vat; "AixaJjovlc c-c-fil^ri [St. N. Dra-
22 'i 1894. — ITALIE.
goumès]. (Jelie stèle est meiilionnée par Paus. 2, 1. 1[ Fooilles de Troie en
1894 [W. DoerpfeldJ. On croit avoir retrouvé le Pergame homérique.
^Réponse de Franltel àWilhelm surl'inscr. d'IIippomédoa<cf. plus haut. >
^ Liste de théores de Samothrace [0. Kern]. Texte. 1[ Inscriptions d'Athènes
5 [L.Polinck]. Fragment d'uncatalogue d'éphèbes datant de la fin du 2« s. ap. J.-C.
^î /l'ne livr. Arné [F. Noacli]. Étude de 80 p. sur Arné, cette ville des Min.yens,
sa situation sur le lac Copaïs, sa disparition, sa population et l'histoire
des Minyens. 1[ Tombeaux m^rcéniens à Céphalonie [P. Wolters]. Descrip-
tion de 4 tombeaux d'époque mycénienne. ^ Ta èv tw iio'jaem xtiî ' AxponàlBtàt;
^0 àvaOr,|j.aTa x?) 'AOiriva [P, Kastriotes]. Il y a au musée de l'Acropole un
certain nombre de statuettes de femmes, en terre, de dix cent, de haut,
sans tète ayant dans la main gauche un bouclier, de la droite tenant sur
leur poitrine un fruit ou un oiseau, ce sont des représentations d'Athèna
et non pas des jeunes filles Athéniennes. De même les nombreuses sla-
^^ luettes archaïques de femme de l'Acropole ne sont pas des prêtresses, mais
Alhèna elle-même. If Les fouilles dans les dépendances ouest de l'Acropole, I.
[W. DorpfoldJ. Coup d'oeil général sur ces fouilles, qui ont mis à jour un
sanctuaire de Dionysos, la conduite d'eau de Pistrate, une route carros-
sable antique et plusieurs bâiiments qui la bordaient. 1[ Vase corinthien
20 avec représentation du retour d'IIepbaistos [G. Loe.^chke]. Description d'une
amphore de petite dimension, sur la panse de laquelle on voit figurée une
des plus grandes actions d'éclat de Dionysos ; le retour d'Hephaistos, qu'il
ramène dans l'Olympe. % Réplique de Wilhelm sur le décret d'Hippomédon.
\ Inscriptions de Samothrace [0. KernJ. 2 courtes inscr. ^ Bulletin des
26 fouilles entreprises par l'Institut arch. Allemand. Cette revue contient en
outre un index bibliographique et le compte rendu des séances de l'Institut
archéologique. A. K.
30 ITALIE
Rédacteur général : Emile Châtelain.
3d Bullettino délia commissione archeologica communale di Roma,
22" année, 1894, janvier-mars. Castel Savello (fig. pi. 1) [G. TomassettiT.
L'emplacement où s'élève Castel Savello, autrefois Sabellum, flt partie du
territoire d'Albe-la-Longue, puis du territoire du Albani-Longani-Bovil-
lenses quand Albe-la-Longue eut été remplacée par Bovillae. Comme restes
50 de la haute antiquité, il subsiste quelques pierres de tuf dans les murailles;
les constructions du moyen âge ont absorbé les restes romains. De difle-
rents documents on peut conclure que Sabellum était un fundus compris
dans une villa Sulpiciana dépendant du domaine imi)érial d'Albe, et qui,
plus tard, devint propriété de l'église romaine. ^ L'origine de la cura Tibe-
i\; ris et supplément à la série des curatores Tiberis et à la série des Vicarii
Urbis Romae [L. CantarelliJ. 1» La cura Tiberis fut instituée par Auguste,
conformément au témoignage de Suétone qu'on a eu tort de ne pas
admettre; ce prince la confia provisoirement à deux consulaires vers
la fin de 747 ou le commencement de 748. 2» En li» ap. J. C. les curateurs
^ du Tibre, Ateius Gapito et L. Arrunlius, furent chargés par le Sénat et par
Tibère d'étudier une réforme de leur service et les moyens de régulariser
le cours du lleuvcS» A la suite de leur enquête on nomma une Commission
de cinq membres tirés au sort et présidés par l'un d'entre eux de rang
BULLETTINO DELLA COMMISSIONE ARCHEOLOGICA COMMUNALE. 225
consulaire. Les.premiers curatores du Tibre, lurent: G. Marcius Gensoriiius
et G. Asiniuâ Gallus, 747 = 7 ou 748 = 6. Rectification à la liste des Vicarii
Urbis Romae. ^ Le culte d'Ai)ollon à Rome dans le siècle d'Auguste [G. Pas-
cal]. Deux causes contribuèrent à mettre le culte d'Apollon en faveur sous
Auguste : Les oracles annonçaient qu'on était arrivé à l'ère dernière prédite 5
par la Sibylle; tout allait recommencer à nouveau et la série des événe-
ments et les révolutions sidérales. Les mêmes oracles annonçaient Apollon
comme devant présider à cet universel renouvellement, comme devant être
le protecteur du siècle. Le culte d'Apollon était aussi familier aux Julii.
Habile à profiter de ces circonstances, Auguste afîecta pour ce culte une-iô
prédilection personnelle. % Graffites de Rome (pi. 2-4, fig.) [L. Correra].
Suite des graffites du Palatin. ^ Nouvelles observations sur les inscrip-
tions votives et honorifiques des soldats prétoriens inhumés sur l'Esquilin
(pi. 5-6) [Iluelsen]. Rectifications au texte et à la lecture d'inscriptions
déjà connues. H. en lire cette conclusion nouvelle que les cohortes préto- 45
rieunes étaient composées de 6 centuries et non de 10 comme l'enseignent
les manuels. ^ Trouvailles d'objets d'art et d'antiiiullés figurées [C. L. Vis-
conti]. Torse virile en marbre pentélique, nu, plus grand que nature, d'un
beau style, peut-être un Mercure ; pied de candélabre : base de statue ;
objets divers. ?0
i% Avril-septembre. Le magasin archéologique municipal [ ]. Ge maga-
sin devient un musée ouvert au public. Séance d'inauguration; discours de
MM. Nobili-Vitelleschi etdu professeur R. Lanciani.^ Dessins d'antiquités
de la Bibliothèque Sta Maria d'Éton (pi. 9) [R. LancianiJ. Grande richesse
de cette bibliothèque en dessins et en livres relatifs à Rome. Catalogue des 25
dessins : l» Dessins autographes : Rome et environs; Velletri, Florence.
Mélanges : statues, bas-reliefs, divers, f Le culte des dii ignoti à Rome à
propos de l'autel de Galvinus [G. Pascal]. L'autel de Galvinus sur le Palatin,
n'est pas, comme on l'a cru, l'autel d'Aius Locutius. Il a été trouvé près de
Sainte-Anastasie, sur l'emplacement du Lupercale. La formule qu'il porte 30
— sei deo sei deivae — rappelle que, sur le Lupercale, il y avait un lucus;
la formule de conlucatio luci nous a été conservée par Gaton : si deus
si dea es quoium illud sacrum est... (Agr. 139). Quant au culte des Dii
ignoti en général, voici les conclusions de P. : 1» Les dieux ignoti des
Athéniens étaient essentiellement des divinités topiques. 2» Chez les 35
Romains aussi, qui les désignaient par les formules : si deus, si dea; si
mas, si femina; les génies topiques avaient le caractère de dieux inconnus.
3» Le génie protecteur de Rome était aussi un dieu inconnu et c'est à ce
caractère que se rattache la légende du second nom secret et mystérieux
de Rome. ^ La séiie des curatores operum publicorum [GantarelliJ. G. n'en- 40
trera pas dans le fond de la question déjà traitée par Mommsen, Hirschfeld
et Thédenat. Cependant il soutient l'opiniou personnelle que la cura ope-
rum publicorum fut la plus ancienne de celles qu'Auguste institua et
qu'elle est antérieure à l'an 20 av. J. G. G. établit ensuite la liste de treute-
six curatores, d'Auguste à Constantin, et de six de dates incertaines. ^ 45
Nouvelles observations sur les inscriptions votives et honorifiques des
soldats prétoriens ensevelis sur l'Esquilin [Gb. Iluelsen]. Inscription érigée
par douze cives Cotini ex provincia Pannonia inferiore, et prouvant que
soixante ans après leur transfert en Pannonie les Cotini s'étaiont assiuiilés
aux Paunoniens au point d'en adopter la nomenclature. Rectifications ou 50
commentaires à diverses inscriptions déjà publiées. ^ Fragments d'un
calendrier antique découvert à Rome [0. Marucchi]. Ce nouveau calendrier
date des premières années de Tibère; le fragment trouvé comprend du
R. DK PHiLOL. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 15,
226 1894. - ITALIE.
12 au 22 septembre et du 12 au 19 octobre. Coinpar.iison avec les autres
calendriers et commentaire. 1 De l'origine de la cura Tiberis [D. Vaglieri].
Objections à la théorie présentée plus haut par Cantarelli sur la cura
Tiberis, V. regarde cette théorie comme appuyée sur des preuves très
5 vagues. % Nécrologie [R. Lanciani]. Giovanni Venanzi. G. L. Visconti.
^% Octobre-Décembre. Nécrologie [E. Stevenson et 0. Marucchi]. G. B. de
Rossi. ^ Sur un fragment inédit du plan de Rome antique se rapportant
à la 7e région (pi. 12-14, flg.) [R. Lanciani]. Les monuments et les restes
antiques ne manquent pas dans la 7° région ; mais c'est celle où les iden-
W tifications sont les plus difflciles. L. indique toutes les traces d'antiquités
relevées autour de S. Silvestro in capite sur une superficie d'environ
15000 mètres carrés. Tous les débris signalés faisaient partie d'un même
édifice où L. avait cru reconnaître le temple du Soleil, Huelsen le temple
de Sérapis. L, a trouvé dans les papiers de Palladio conservés par Burlinton
*s des dessins relatifs à cet édifice qui n'était ni le temple du Soleil ni celui de
Sérapis, mais un nymphaeum. Les seuls monuments à emplacement indé-
terminé qu'on puisse reconnaître sur le dessin de Palladio sont les " horli
Largiani " et le nymphaeum lovis, mais les preuves manquent pour une
attribution certaine.^ La place des Arvales au Golisée et la capacité des
20 théâtres de Rome antique (pi. 1S, fig.) [G. Huelsen]. L'interprétation géné-
ralement donnée aux chiffres de l'inscription indiquant les places concédées
aux Arvales à l'amphithéâtre (G. I. L.. 6, 20o9) a contraint les auteurs
à attribuer aux théâtres de Rome une capacité fantastique. Ges chiffres
désignent, non pas un nombre de places, mais une longueur de tant de
25 pieds concédée aux Arvales afin qu'ils en usent à leur gré ; il faut inter-
préter dans le même esprit les chiffres gravés sur les gradins et les indi-
cations de la notitia et des régionnaires. En comparant ces données
avec les dimensions connues des théâtres et amphithéâtres, IL établit leur
concordance et ramène à des proportions acceptables le nombre de spec-
30 tateurs que pouvaient contenir ces édifices. ^ Acca Larentia et le mythe
de la terre mère, à propos d'un passage des fastes de Préueste [G. Pascal].
Ce passage est celui du 23 décembre (G. I.L., 1, p. 319). Voici les conclusions
de la nouvelle étude à laquelle P. le soumet : 1° Dans la légende d'Acca
Larentia, le nom d'Hercule fut importé tardivement; primitivement il y
3* avait le nom de Jupiter; aussi la fête d'Acca Larentia est une fête de
Jupiter. 2» Acca était une divinité étrusque de la Terre, et formait avec
Jupiter un couple de dii conjugales, c'est-à-dire de deux divinités, l'une
mâle, du Giel, l'autre féminine, de la Terre. 3° Près de l'étrusque Acca qui
avait son culte dans le viens Tuscus, il existait une autre divinité de la
40 Terre mère, Gaia (ou Acca) Tarentina (ou Taracia) qui avait son culte sur
le Vélabre. Les deux cultes finirent par se fondre. 4» P. a expliqué aussi
la signification des différentes formes du primitif symbolisme naturel
représentées par l'amant Tarulius, par le caractère de courtisane et par les
richesses laissées en héritage. ^ Nouvelles observations sur l'origine de la
4fi cura Tiberis [L. Gantarelli]. G. répond aux objections de Vagliari (f;isc. de
avril-septembre) et maintient ses conclusions comme très probables, la
certitude mathématique étant très rare en histoire. G. résume ainsi l'histoire
de la cura Tiberis : \° Période, fln de 746 à fin de 747, pas de titulaire; les
deux consuls sortis de charge régissent cette cura; 2° Gommencement de
iO 7^8 à 13 ap. J.-C. Les deux administrateurs de l'an précédent sont définiti-
vement nommés curatores. 3» De V6 à 73, la cura Tiberis est confiée à une
commission de 5 sénateurs présidée par l'un d'entre eux de rang consulaire.
4° De 73 à environ 101, la commission de 5 membres subsiste, mais le nom
MÉLANGES d'aRCHÉOLOGIE. 227
du président fit^ure seul sur les cippes, sauf le cas où un des membres de la
commission inscrirait son nom à propos d'un travail exécuté par lui. 5° De
101 à Constantin, on ajoute à la cura Tiberis la cura cloacarum et la com-
mission est remplacée par un seul curateur de rang consulaire assisté par
deux adjutores de l'ordre équestre. ^ Catalogues de publications archéolo- s
giques de C. L. Visconti. 91 n"», ^ Actes de la Commission. Court résumé
de ce qu'a fait la commission communale dans l'intérêt de l'archéologie,
f Catalogue des objets d'art antique découverts par les soins de la com-
mission archéologique communale du l" jer.au 31 déc. 1894 et conservés au
Capitole et dans les magasins de la commission, l'" section. Peinture, lo
4 petits sujets. 2» section. Sculpture : statues, 3; têtes, 3; bas-reliefs, 2;
entailles, 1. 3» section. Métaux : bronze, 6; Monnaies : impériale en argent,
1, en bronze, 77. 4» section : Terre cuite, 21; verre 4; restes d'architecture,
4; inscriptions, 4 entières; 8 fragments; mobilier, ustensiles, en très
grand nombre. IL Thédknat. i6
Mélanges d'archéologie et d'histoire publiés par l'Ecole française de
Rome. 14» année, fasc. 1-2. Les premiers chrétiens et les dieux [Edmond
Le Blant]. L'auteur indique d'abord les principaux reproches que les chré-
tiens adressaient aux divinités païennes; il montre ensuite que, pour eux,
les hôtes de l'Olympe étaient des démons et des magiciens redoutables, 20
contre lesquels il fallait se garder; de là, la croyance à l'action malfaisante
de certaines œuvres d'art laissées par les païens, en particulier celles qui
représentaient les dieux ; diverses légendes, entre autres la« Vénus d'IUe ».
L'Eglise avait institué des prières pour exorciser, pour purilier les pierres
gravées antiques, qui étaient si recherchées alors, et dont on ornait les 26
anneaux et les pièces d'orfèvrerie. Le plus souvent, on se hâtait de fondre
les œuvres en métal et de les convertir en monnaies, moyen barbare qui
nous a fait perdre plus d'un chef-d'œuvre. ^ Explorations archéologiques
dans le département de Constantine. Ruines romaines du Nord de l'Aurès
[S. Gsell et H. Graiilot]. Suite, cl. R. d. R. XVIH, 252,53. 6. Les pentes orien- 30
taies du Djebel Bou-Arif. 31 insc, dont une nous fait conuaître une asso-
ciation des habitants de plusieurs villages pour l'érection d'une basilique.
7. Le Djebel Amran. La plaine entre l'Aurès et le Djebel SefTan : 29 insc. La
route de Thamugad à Theveste dans la Table de Peutinger ; la ville de Ba-
gai. 8. La chaîne du Djebel Seffran et du Djebel Fedjoudj. La plaine entre la 35
Guerrah ank-Djemel et laSebkhaDjendeli: 7 insc. ; divers édifices chrétiens.
9. Le massif montagneux qui entoure la Sebkha Djendeli. La route de
Lambèse à Constantine à l'ouest du massif: 15 insc. f Notes sur les ma-
nuscrits autographes de Boccace à la Bibliothèque Laurentienne [Henri
Hauvette]. Les mss de Boccace n'ont pas péri, comme on l'a dit, dans l'in- 40
cendie qui détruisit l'église du couvent de San Spirito de Florence ; il est
établi que l'incendie épargna les bibliothèques du couvent. Parmi les mss
autographes qui nous sont parvenus, on doit citer d'abord le Térence,
XXXVIII, n de la Laurentienne, il porte la signature de Boccace " Johannes
de Certaldo scripsit. " et on n'a aucune raison pour contester l'authenticité 45
de cette signature. Longue discussion pour prouver que le Zibaldone ou
recueil de notes, Laurentianus XXIX. 8, est aussi de la main de Boccace,
il en est de même du Laurentianus XXXIII, 31. Appendice donnant le texte
de l'églogue intitulée Faunusde Boccace, d'après le Zibaldone de la Lauren-
tienne. ^ John P. Mahaffy, On Ihe Flinders Pétrie Papyri. Part 2 [S. Lum- 50
broso]. Jette de la lumière sur toutes les branches de l'administration du
royaume des Ptolémées.^ E. de Ruggikro, Uarbitrato pubblico in relazione col
privaio pressa i Romani [Ed. Cuqj. Sera consulté avec fruit. ^ Stéphane Gsell,
228 1894. — ITALIE.
Essai sw' le régne de l'empereur Domiticn [Geor{,'es Goj'aiiJ. Essai qui paraît
être déflnitif. % S. GSELL, Recherches archéologiques en Algérie [II. Graiilol].
La partie la plus importante concerne la basilique élevée en rtionneur
de Sainte Salsa, martyrisée à Tipasa, vers le règne de Constantin le
6 Grand. % Augusto Valentinis, Antichità AlUnali. [Georges GoyauJ. Bonne
monographie. ^ Rod. Lanziani, Forma U^'lns Romae. Plan arcJiéologique de
Rome relevé et dessiné à 1 : 1000 [ ]. Relie œuvre dont l'exécution se
poursuit d'une façon très méthodique. ^ Ch. Diehl, Rapport sur deux missions
archéologiques dans VAfrique du Nord, avril-juin 1892, mars-mai 1893. Extrait
10 des nouvelles archives des missions scient, et li(t. [II. G.] Élude des
forteresses élevées pendant l'occupation byzantine, t R. Gagnât, Lambèse,
[G. Goyau]. Excellent guide. ^ Fasc. 3-4. Joueurs d'osselets [Paul HartwigJ.
Peinture qui se trouve sur une œnochoé à bec trilobé de la collection
Tyszkiewicz à Rome. Elle représente trois petits garçons accroupis qui
15 jouent avec de petits objets et semblent vivement intéressés et excités par
le jeu. II. établit que ces petits objets sont des osselets, et que les enfants
jouent à cette espèce particulière de jeu des osselets qui s'appelait râ)(i.tUa
ou TpdTca; il s'agissait, dans ce jeu, de faire sortir d'un cercle ou d'un trou,
par un coup adroit, l'osselet de l'adversaire. Reproductions du jeu aux osselets
20 surd'autresvases.^ Tipasa, ville de la Mauritanie Césarienne [Stéphane Gsell}.
Article de 160 p. 1. Histoire. La ville appartenait à la tribu Quirina, comme
l'empereurClaude qui lui conféra le droit latin ; plus tard, elle reçut le droit de
cité complet; enfin une insc. du troisième siècle environ, la qualifie de colonie.
Une insc. mentionne T'ordo" ou conseil municipal et les décurions ; un autre
25 nomme, parmi les magistrats, un "dispunctor" chatgé de la révision et
de la surveillance du livre de la comptabilité municipale. La ville fut sur-
tout prospère sous les Antonins; elle s'enrichit par le commerce. Le fait
important de son histoire est la résistance qu'elle opposa au roi Maure
Firnius en 371 ou 372, qui s'était déjà emparé de Césarea et d'Icosium. Le
30 christianisme fut très florissant dans cette ville. Une martyre locale, sainte
Salsa, était très vénérée, les Tipasiens ont transporté son culte en Espagne-
2. Observations générales sur les ruines de Tipasa; le rempart; le port
situé hors de l'enceinte, assez exigu; le centre de la ville avec un grand
monument, les thermes, ayant à côté un amphithéâtre, un portique. Encore
36 au centre de la ville, se trouvait une colline appelée Templensis, qui était
couverte de constructions. Dans la piirtie occidentale, se trouvait un nym-
phée, près duquel venait aboutir l'aqueduc qui alimentait la ville et qui
allait prendre les eaux à 9 kilomètres; il y avait aussi dans cette région une
basilique chrétienne, des ruines de laquelle G. donne une description
40 détaillée. L'auteur s'occupe ensuite des cimetières chrétiens, delà basilique
de sainte Salsa; divers sarcophages; caveaux creusés dans le roc; mauso-
lées. Routes antiques partant de Tipasa. Ruines des environs. De quelques
monuments d'antiquité trouvés à Tipasa; nombreux sarcophages. ^ Le
vieux Bordeaux à la bibliothèque impériale de Vienne [Georges Goyauj. Dans
45 la grande collection de cartes, plans et dessins, soit imprimés, soit manus-
crits que possède la Bibliothèque Impériale de Vienne, sous le titre d'Atlas
Blaeu, se trouve une série de dessins dus à Hermann van der Hem, d'Ams-
terdam, qui mourut à Bordeaux en juin 1649, à l'âge de 30 ans, après un
séjour dans celte ville de plus de 10 ans. Ces dessins sont d'une haute
50 importance pour nous faire connaître les antiques monuments de Bordeaux,
qui n'existent plus aujourd'hui. ^ Spruner-Siéglin, Hand-Ailas [G. Goyau].
C'est vraiment un atlas de géographie historique. % Article nécrologique
sur J.-B. de Rossi par Aug Geffroy. \^ Fasc. b. Exploration archéologique
RIVISTA DI FILOLOGIA E D'JSTRUZIONE GLASSICA. 229
dans le dép. de Constanliiie. 2. Ruines romaines" au nord des monts de
Batna [S. Gsell et II. Graillot]. 1. Plaines de Sériana et de Zana. Dans la
plaine de Sériana, l'anlique Lamiggiga, les ruines de cette ville, trois
églises voisines disposées paralèllement ; diverses inscriptions. Zana, la
Diana Veteranorum, est assez connue depuis Léon Renier; elle appartenait B
à la tribu Papiria, ce qui mène à supposer qu'elle fut érigée en municipe
par Trajan; les magistratures régulières étaient l'édilité et le duumvirat;
la questure n'avait pas une place fixe dans le cursus honorum. Description
du forum; les deux arcs de triomphe; l'église byzantine; les ouvrages de
guerre byzantins; inscriptions. 2. Route de Zana au Bellezma. 3. Ruines 'O
entre le chott Saboim et le col d'Aïn Mehira. -4. Ruines situées à l'Est du
Djebel Tizourit et du Djebel Guedmane. 'o. Plaine de Mechlra. % Glacomo
LUMBROSO, L'Egitto dei Greci e dei Romani [ J. Eloges. ^ Gh. DlBHL, L'art
bijzar.tin dans l'Italie méridionale [ ]. Bon. Albert Martin.
Rivista di filologia e d'istruzione classica. Année 22, fasc. 7-y. Léo- 15
nidas d'Alexandrie [Giovanni Settl]. Nous ne savons que très peu de chose
sur la vie de ce poète de l'Anthologie. Son prénom était romain, 'Io-jXio;; il
naquit à Alexandrie ; quant à l'âge où il a vécu, on a indiqué jusqu'Ici le
règne de Néron ; mais, si l'on étu'lle ses œuvres avec attention, 11 devient
évident que le César, qu'il loue dans ses vers, n'est pas, comme on l'a cru, 20
Néron, mais. Vespaslen et Domltien ; d'autre part, comme certaines pièces
sont adressées àAgripplne et à Poppée, on* doit placer l'époque de sa re-
nommée sous les règnes de Néron et des Flavlns. En bon Alexandrin, il
étudia d'abord les mathématiques et l'astronomie; il s'occupa ensuite de
poésie; il cultiva l'éplgramme ; Il est l'inventeur d'une nouveauté qui In- 25
dlque bien une époque de décadence, l'isopséphle ; des vers sont tad^J/^çoi
quand toutes leurs lettres, considérées en tant que chiffres, donnent le
même total. Il aurait écrit au moins quatre livres d'éplgrammes ; il est
dilïlclle aujourd'hui de discerner dans les pièces de l'Anthologie celles qui
lui appartiennent véritablement; un bon nombre a été attribué à Léonldas 30
de Tarente. Settl essaie de déterminer les pièces qu'on doit attribuer au
poète d'Alexandrie. La valeur poétique de Léonldas est faible; ce frlgldus
Jfyo^J/i^çwv, comme l'appelle Benndorf, n'a d'autre mérite qu'une cer-
taine facilité à traiter des sujets médiocres. ^ La TipoXTi'^ti; d'Eplcure et
la gnoseologie qui lui est conforme, Gicéron De Nat. Deorum, 1, 16-17, '.3-44 ; 36
19-49 [Garlo Giambelli]. Gicéron trailuit le terme grec TtpdXri'^/tv par« anticipa-
tlonem», et 11 l'explique : « anleceptam animo rel quandam Informationem,
sine qua nec intellegl quicquam, nec qugerl nec dlsputarl po test », ce qui ne peut
soulever de contradiction ; mais ensuite il rapporte cette anticipation au
concept que nous pouvons avoir des dieux et II l'appelle « praenotlonem 40
deorum » ; et 11 l'entend comme une idée innée, idée de laquelle on peut
tirer une prtuve de l'existence de Dieu. On doit admettre que, pour Epi-
cure, la TtpdXT,»}/!; est une (AvruxYi toG 7to)-Xây.tç k'ÇoJÔEV çavévtoç. Mais, puisque c'est
une [AVïJuTj, elle contient donc un élément rationnel ; de là vient que nous
trouvons, comme termes synonymes de la 7tp6XT,iLi{, les mots ewoia, xaQoXixYj 45
voTjCTt;. G. examine ce double point de vue ainsi que les im^olcc: tt|i; 5iavo£a;,
les contradictions que présentait la théorie des atomes, etc. Examen delà
doctrine de Lucrèce et les autres disciples d'Épicure. ^ L'abrégé de Quin-
tllien de Francesco Patrlzi de Sienne [Domenlco Bassl]. Francesco Patrizi
naquit à Sienne vers 1510 ; il fut le disciple de Philelphe qui vint en 1435 50
enseigner à l'Université de Sienne ; en 1457, Il prit part à une conspiration
qui fut découverte ; Patrizi fut arrêté, mis à la torture. Il fut sauvé de la
mort par son ami Eneas Silvlo Piccolomlnl ; il fut banni. Piccolomlnl,
230 1894. — ITALIE.
devenu le pape Pie II, le flt évêque de Gaële, puis gouverneur de Foligno;
mais, à la mort du pape, il courut encore de graves dangers; enfin la tem-
pête s'apaisa ; il put même revenir à Sienne, où il fut reçu avec de grands
honneurs ; il passa la fin de sa vie à la cour de Naples ; il mourut en 149'i.B.
K donne ensuite la liste des œuvres de Patrizi, une bonne par tie est encore inédite.
La plus importante des œuvres imprimées est l'abrégé de l'Institution ora-
toire de Quiutilien ; cet abrégé fut édité pour la première fois par Jean du
Tillet, évêque de Saint-Brieuc, qui l'attribuait à Pierre Paul Vergerio. B.
montre que le véritable auteur est Patrizi, il combat aussi Meister, qui
10 attribuait l'abrégé à Francesco Patrizi le philosophe ; mais ce dernier est
né en Dahnatie en 1529, tandis qu'un ms.de Florence, le Laur. L, 61, donne,
comme date de la composition de l'abrégé, l'année 1471. Description de
l'abrégé ; c'est le seul complet de tous ceux qui ont été faits du xir au xvi* s. ;
il ne donne qu'une idée imparfaite, parfois même une idée fausse de l'on-
18 vrage complet; mais il n'en est pas moins composé avec une certaine adresse.
^ Fr. Johnson, De coniunctivi et oplalivi usu Euripideo in enunlialis finalibus
et condicionalîbus [Dom. BassiJ. Bon. ^ Studi di filologia classica [Carlo Tin-
canij. S'occupe des deux articles : Emendazioni Diodoree de Pais et i mano-
scritti di Palefatto de G. Vilelli. ^ A. G. Amatucgf, Studi laiini. \. L'eloquenza
20 lalina [V.], Soigné, n Fasc. 10-12. La Crète à la lumière des récentes dé-
couvertes [Paolo Bellezza]. L'auteur se propose, à l'aide surtout de l'inscrip-
tion deGortyne, de tracer le tableau de la civilisation crétoise. Pour la date de
l'inscription, B. serangede l'avisde Comparettî qui tout récemment s'est pro-
noncé pour les premières années du sixième siècle; il examine ensuite l'inscrip-
25 tion; il croit qu'elle est incomplète sur toutpour ce qui concerne la partie pénale ;
il semble de plus qu'elle n'est qu'une modification d'une loi déjà existante,
ou plutôt une compilation de lois antérieures; on a même trouvé quelques
fragments de ces lois. Dans ce remaniement de la législation, les innova-
tions indiquent un progrès de la civilisation et un adoucissement des
30 mœurs. L'écriture, cependant, n'entre pour rien dans la procédure, c'est le
témoignage oral qui est tout. D'autre part, les traces d'influences orientales
sont très rares. L'auteur abordé alors l'histoire de la Crète. Cette histoire
finit au moment où commence l'histoire des autres peuples helléniques. Le
culte de Zeus; les Curetés, population guerrière; les artistes. Dédale, plus
35 tard Dipoinos et Skyllis ; les musiciens, Talétas, Épiménide. Le texte le
plus ancien relatif à la Grèce est le passage de l'Odyssée, 19, 175, qui
nomme comme habitants de l'île, les Pélasges, les Achéens, les Etéocrétois,
les Doriens. L'influence des Phéniciens est considérable dans les mythes et
les monuments; celle de l'Egypte paraît nulle. B. croit à l'existence de
40 Minos ; après lui, survient l'invasion des Doriens ; l'îLe est désormais une terre
dorienne. La décadence arrive presque aussitôt; elle doit être attribuée aux
luttes incessantes des cités Cretoises entre elles; ces luttes nous sont
attestées par les nombreuses inscriptions relatives à des arbitrages pour
terminer un difl'érend entre villes voisines. B. examine ensuite les insti-
45 titutions, l'organisation politique, la vie privée, le sort de la femme, des
esclaves, l'industrie, le commerce. K Sur une correction nouvelle proposée
à l'épigramme de Léonidas d'Alexandrie [L. A. Michelangeli]. Conteste la
correction de G. Setti à l'épigr. Auth. Pal. IX, 366. f Studi italiani di filologia
classica [Carlo Tincani, J. MiillerJ. Examen élogieux dePiccolomini, " Nuove
50 Osservationi sugli Ucceli d'Aristofaue, " de Pio Franchi, " La Panoplia di
Peitetero e di Evelpide. ^ R. Gagnât, L'Armée romaine d'Afrique et l'occu-
pation m,ilitaire de l'Afrique sous les empereurs [E. Ferrero]. Grands éloges. %
G. DB SanGTIS, Conlribuli alla Storia Ateniese délia guerra Lamiaca alla guerra
RIVISTA DI FILOLOGIA E d'iSTRUZIONE GLASSIGA. 231
Cremonidea [V. CostanziJ. Très soigné, f G. Ganilli, Q. Ora:iio Flacco. Le
Odi, gli Epodi e il Carme secolare [A. Giina]. Peut-être un p'iu de hâte. ^ E.
Martini, Catalogo di manoscritli greci esislenti nelle biblioteche italiane [D.
Bassi]. Très utile. \ L. A. Mighelangeli, Frammenti délia rnelica greca [D.
Bassi]. Bon. f Elia Lattes, La parola " vinum " nella iscrisione etricsca délia K
Mummia [A. Ginquini]. Analyse.
f^. Année 23, fasc, 1. Sur les fragments récemment découverts du
" Roman de Ninus " [Lionello Levi]. Le papyrus 6926 du Musée de
Berliu contient deux fragments de récits romanesques. L. s'applique à
établir d'abord que les deux morceaux appartiennent à la même œuvre, lO
ensuite que le fragment B est la suite du fragment A. Il analyse les deux
morceaux, et essaie aussi de rétablir par conjecture le sens général
de la lacune qui les sépare. Caractère du roman : Il nous paraît moins
fantaisiste que les romans grecs que nous connaissons : l'auteur pour-
rait bien être Xénophon d'Antioche, Îo-Toptxoç BaêuXwvtaxâ" eatt 8'èpwTtxà, 15
dit Suidas, f Sur l'authenticité des fables de Phèdre [Getulio MoronciniJ.
La question de l'authenticité des fables de Phèdre n'est pas épuisée comme
le dit Hervieux; il y a encore des points à éclaircir. M. prend le sujet à
l'origine, c'est-à-dire à l'édition princeps due à Pierre Pithou en 1596, d'après
un ms. du Couvent de S. Benoît sur Loire; en 1608, Sirmond trouve à 20
Reims un second manuscrit. La première attaque vint de Pierre Schryver,
qui attribua les fables à Perroti; M. raconte les phases du débat, les
attaques, les répliques, la découverte à Naples du ms. de Perroti qui con-
tenait 32 fables nouvelles; l'accueil fait à la découverte fut en grande
partie favorable. Après cet aperçu historique, M. aborde le fond de laques- 26
tien. Que savons-nous d'abord de Phèdre? Deux textes, l'un de Sénèque,
Consolatio ad Polybium, 27, Martial, III, 20 ont donné lieu à de nombreuses
discussions; un passage de Flavius Avienus est bien plus explicite; il attri-
bue à Phèdre cinq livres de fables. Tout ce qu'on a pu dire pour diminuer
la valeur de ce témoignage n'est véritablement d'aucun poids. M. examine 30
ensuite les allusions historiques contenues dans les fables; il raconte que
le style, la métrique ne méritent pas les reproches formulés par les
adversaires de l'authenticité, et qu'il faut se ranger de l'avis de L.
Millier : " Fatendum est (Phaedruni) ad modum diligentem et elegantem
fuisse in componendis versibus. " Il traite ensuite la question de l'appendice 35
et montre qu'aucun des fabulistes du Moyen-Age, ni Perrotti ne peut eu
être l'auteur, et qu'il faut admettre l'authenticité et des fables anciennes
et des 32 nouvelles. ^ " Clinamen " et " voluntas ". Lucrèce IL 216
suiv. 251 suiv.; IV, 877 suiv. [Carlo Giussani]. Un des points les plus atta-
qués de la philosophie d'Épicure est sa théorie du " clinamen"; les atomes ne 40
tombent pas en droite ligne; ils dévient un peu, et cette inclinaison explique
qu'ils peuvent se rencontrer, explique la création du monde et des choses,
A cette première infraction à la succession inexorable des causes mécani-
ques, il y en a une seconde, c'est la doctrine du libre arbitre. G. examine
les objections qui ont été faites à ces deux idées; il croit qu'Épicure a 45
toujours été d'accord avec lui-même; en posant sa théorie du clinamen, il
a voulu, non seulement rendre possibles les transformations du mouvement
initial de la chute des atomes, condition fondamentale pour la création du
monde; il a voulu aussi mettre dans les atomes eux-mêmes une spontanéité
de mouvements, hors de toute nécessité causale, spontanéité qui produit 50
certains faits de la nature qui échappent à la loi de fer de la causalité. G.
examine ensuite divers fragments relatifs à la question. ^ A propos de la
nouvelle édition des lettres de Gicéron [Niccola Festa]. Long article dont la
232 1894. — ITALIE.
fin est au fasc. suivant. Il s'agit de l'édition de L. Mendeissohn; T. dit que
l'appareil critique de cette édition, qui est des plus estimables d'ailleurs,
contient d'assez nombreuses erreurs relatives au ms. M ; ce sont ces erreurs
que F., après une nouvelle collation du ms., se propose de corriger, t^
6 Fasc. 2. Apollon MotpaYéxY); [Domenico Bassi]. Veut montrer qu'Apollon et
les Moirai sont des divinités chlhoniennes et explique par là leurs rapports.
^ Le chant de Simonide commenté dans le Protagoras [L. A. Michelangeli].
L'auteur examine les divers essais qui ont été faits pour reconstituer la
métrique de ce morceau, puis il en propose un nouveau. ^ Contribution à
10 la question de Lycurgue [Vincenzo Costanzij. Essaie de prouver que dans
la légende de Lycurgue nous avons affaire à un mythe solaire. % Eurip.
Andromaque, 195 [G. Vitelli]. Il faut écrire ainsi ce vers : xù^'O au uopô^
xa|j,' âXeuOépav ôpaç ; % Sur les fragments des « Érotopaegnia » de Lévius
[Ëleuterio Menozzi]. 'i La question est des plus obscures ; il est plus facile
15 de dire ce que ne sont pas les Érotopaegnia que de dire ce qu'ils sont;
M. veut seulement montrer que l'explication de Weichert est inacceptable;
il croirait plutôt que l'examen sérieux de ces fragments indique que Lévius
aurait fait des tragédies, dont ces fragments sont les débris. % Note critique
herméneutique à Horace fCesare Cristofolini]. Il s'agit de l'Ode IV, 2. %
20 F. GORDENONS, Un pu più di luce suUe origini, idioma e sistema di scritlura
degli Euganei-Veneti [E. Lattes]. Sera utile. ^ G. Givitelli, / nuovi frammenti
d'epigrafi greche relative ai liidi augustali di Napoli [ ]. Important pour l'his-
toire des concours. 1[ Luciani Muelleri, De re metrica poelarum lalinorum
praeter Plautum et Terentium libri septem [D. BassiJ. De nombreux change-
25 ments. f Julius Bklogh, Griechische Geschichte, 1 fV. Costanzi]. Ouvrage très
important. ^ Studi italiani di Filologia Classica, 2 [G. O- Zuretti]. Analyse
élogieuse des articles. % A. Ludwigh, De codicibus Batrachomachiae disser-
tatio [ ]. Une édition critique est à présent possible. ^ O. Daehnhardt,
Scliolia in Aeschyli Persas [G. Vitelli]. Soigné. ^ F. "W. Sghneidewin, Sopho-
30 Mes, Elektra, 9" éd. par A. NauCK [G. Vitelli]. Éloges, f Gti Uccelli d'Arislo-
fane tradotti in versi italiani da Auguste Franchetti con introduzione e
note di D. Comparetti [C. 0. Luretti]. Très bien fait. % Fr. Susemihi,, Aris-
totelis Polilica, tertium edidit. Nova impressio; — Georg Kaibel, Stil und
Text der 'AOvjvafwv ■Kolneia. [A. CoSATTlNl]. Éloges.^ G. Kaibel, Claudii Galeni
35 Protreplici quae supersunt \G. Vitelli]. Rend inutiles les éditions précé-
dentes. ^ H. USENER, Acla martyris Anastasii Persae [ ]. Grande sagacité. If
L. Jeep, Zur Geschichte der Lchre von der Redetheilen bei den Lateinischen Gram-
matik [L. Valmaggi]. A éclairci quelques points, mais manque de méthode.
^ P. RaSI, De elegiae Latinae composilione et forma [L. Valmaggi]. Bon. ^
40 F. Graziani, Titi Livi ab Urbe condita liber XXII [A. Pasdera]. Se lit facile-
ment. 1[ Anton Krbuser, Ausgewdhlte Briefe des jxingeren Plinius; du même,
Die Briefsammlung des jiingeren Plinius als Schulleklûre [A. Gorradi]. Éloges.
^ Samuel Kraus, Zur griechischen und lateinischen Lexicographie ans Jiidis-
chen Quellen [Ad. Ginquini]. Très soigné. ^ E. M. Thompson, Handbook of
45 Greek and Latin Palaeography [Ad. Cinquini]. Important. ^ Garl Gangen-
MUELLKR, Beitràge Zur Ciris [N. Festa]. Quelques réserves. ^ V. PittaluGA,
La battaglia del Metauro [ ]. Analyse. Albert Martin.
Rivista italiana di numismatica. 5» année, 1892. N» 1. Notes de
numismastique romaine (pi. 1 et 2) |Fr. Gnecchi]. 21° Contribution au
50 corpus numorum. Collection Ercole Gnecchi à Milan. Monnaies de Drusus
et Tibère, Galba, Vespasien, Domitilla, Titus, Trajan, Hadrien, Antonin
le Pieux, Septime Sévère, Caracalla, Elagabale, Maximin, Philippe père,
Valérien père, Gallien, Aurelieu, Tacite, Florian, Probus, Numérianus,
RIVISTA ITALIANA Dl NUMISMATIGA.
233
Carinus, Dioclétien, Maximien Hercule, Carausius, Constance Clore, Galère
Maxime, Maximin Gaza, Constantin le gr., Crispus, Constance II, Constant I,
Valens, Gratiea. ^ Note additionnelle à Tinscription étrusque du semis
romain d'Arezzo < Rev. it. iium. IV, p. 321-324 > [Elia Lattes]. Cette
inscr. doit se lire : Criuepene Areuizies. ^ Vies des illustres numisma- 8
listes italiens [C. Luppi]. Giorgio Nianni. ^ Nécrologie [E. G-l- Jules Miner-
vini. ï Alph. de Sghodt. La numismatique romaine dans ses rapports avec
l'art oratoire. Études plutôt philologiques que numismatiqnes. S. étudie
les empereurs au point de vue de leurs qualités oratoires. S. a confondu
des monnaies d'acclamations avec des monnaies d'allocutions. Dans l'étude 10
philologique des légendes S. se permet parfois des inductions contestables.
i[ Création d'une société italienne de numismatique. ^ Dans la commune
de Garubolo, découverte de monnaies romaines de Galhen, Salonine,
Claude II, Quintillus et Aurélien.
^î N» 2. Notes de numismatique romaine (pi. 4, flg.) [Fr. Gnocchi]. i5
2« Fouilles de Rome en 1891. Médaillon de Sévère Alexandre et de Julia
Mammaea avec un revers qui est nouveau sur les médaillons mais qui se
rencontre sur un moyen bronze du Musée britanique, n» 19 de Cohen.
23°. Monnaies en plomb. Tons les plombs antiques reproduisant des
monnaies ne peuvent être considérés que comme des monnaies fausses, sbo
% Quelques observations sur le denier de L. Memmius (fig.) [Et. Gabriel].
Les Memmii tiraient leur origine du héros troyen Muestheus (Virg. Aeu.
V, 117). Ce Mnestheus fut, dans la suite des temps, confondu avec le héros
grec Menestée, dont l'histoire se mêle à celle des Dioscures; de là la repré-
sentation des Dioscures sur le denier en question, comme souvenir de 25
l'antique origine de la gens Memmia. Quant à la tête d'Apollon qui figure
sur le droit du môme denier, c'est une allusion au cognomen ApoUinaris
qui se rencontre dans la gens Memmia. ^ Vies des illustres numismatistes
italiens [C. Luppi]. Giulio Cordero di S. Quintino. ^ W. Wroth. Catalogue
of greek coins of Mgsia edited by R. Stuarl l'oole [F. G.]. Véritable monogra- 30
phie des monnaies de la Mysie rédigée avec beaucoup de science et de
clarté. % Trouvaille, près Fano, de monnaies ainsi divisées : consulaires
incertaines, monnaies de'familles, monnaies impériales. Trouvaille en Sicile
d'un important dépôt de monnaies consulaires.
%^ N» 3. Notes de numismatique romaine (pi. 8) [Fr. Gnecchi]. 24* Classi- 35
flcation du bronze impérial. G. regarde comme mauvaise la division en
monnaies et médaillons et propose de diviser en bronze sénatorial et en
bronze impérial, subdivisés, l'un et l'autre, en grand, moyen et petit bronze.
Les bronzes sénatoriaux ont les lettres S. C. ; les bronzes impériaux ne les
ont pas. 25» Le médaillon sénatorial : Catalogues de bronzes allant d'Auguste 40
à Salonine; tableau des poids, f Nécrologie [E. G.]. Carlo Prayer, ^ Cohen-
Description historique des monnaies frappces sous l'empire romain [La direction].
Élogieux. Quelques réserves sur la classification, l'illustration et l'indica-
tion des prix. ^ Allas des monnaies gauloises. Élogieux.
^^ N» 4. Notes de numismatique romaine (pi. 10) [Fr. Gnecchi]. 26" série 46
du bronze impérial à l'exclusion du médaillon : grnnd, moyen et petit
bronzes frappés directement par l'empereur. Catalogue allant de Calignla à
Salonin. Tableau des poids. ^ Un grand bronze inédit du nome Tanite (fig.)
[S. AmbrosoliJ. Bronze de la collection G. Bosso. Or. [Aux] Tpaia deê [Aaxix].
Tète laurée de Trajan à dr. Rvr : [TJavsitT); vojio; 2 ib. 1[ Rkg. Stuabt Poolb 50
Catalogue of the coins of Alexandria and the nomes. Barclay V. Head
Catalogue of the greek coins of hma. Elogieux; le catalogue du nome est très
incomplet à cause de la pauvreté de la collection décrite. Éloge de la
234 1894. — ITALIE.
méthode du catalogue de B. v. II. f Notes numismatiques d'un royage
à Athènes et à Constantinople [ ]. Étude des collections publiques et
privées,
tî 6» année, 1893. N» 1. Sur la réduction du poids de l'or romain [I.
8 Falchi]. L'aes grave de bronze, ou livre primitive de Rome de 12 onces, était
poids et mesure du poids, avec valeur inconstante. En 490 de Rome,
l'introduction de l'argent amena à dépouiller le numéraire d'une partie de
son poids pour lui donner une valeur fixe correspondant aux signes qu'elle
portail ; alors seulement parut la vraie monnaie, frappée, à valeur constante,
10 qui se trouve réduite à 2 onces en 490, à une once en 536, une 1/2 once en
b63, sans que pour cela sa valeur fût diminuée.
^^ N» 2. Notes de numismatique romaine (pi. 4) [Fr. Gnecchi]. 27» Fouilles
de Rome en 1892. Médaillon de Marc-Aurèle. Petit bronze du tyran Valens.
28» Médaillon inédit de Garacalla trouvé à Cologne. Médaillon de l'an 212,
16 portant au revers la légende : adlocutio Augg. f Vies des illustres numis-
matistes italiens (portrait) [G. Luppi]. Vincenzo Lazari. ^ Les monnaies
dans les cendres de Vetulonia [L. Falchi]. Une étude attentive de ces
monnaies permettra dé fixer la date de l'incendie de Vetulonia entre 230 et
216 av. J.-G. % Sur l'Avenlin découverte d'aurei dont 39 seulement ne furent
20 pas dérobés; ils sont tous de Lucius Verus et de trois variétés.
H^ N» 3 Notes de numismatique romaine (pi. 6-7) [Fr. Gnecchi]. 20° Un
dépôt semi numismatique trouvé dans les environs de Rome. Il s'agit de
3650 kilog. de bronze en 82 lingots. 30o Contribution au Corpus numorum.
Collection Vigano, à Desio, près Monza. La seule partie romaine comprend
26 plus de 10000 pièces dont 64 en or et 2 947 eu argent, le reste en bronze,
ainsi divisées : République, haut empire, bas empire, rois golhs, Vandales,
etc., coloniales et grecques, alexandrines. Catalogue de 85 n»» allant de
Néron à Honorius. % Vie des illustres numismatistes italiens (portrait)
[G. Luppi]. Domenico Gasimiro Promis.
30 fî N» 4. Statère d'or de Posidonia (Qg.) [A. G- Sambon]. Monnaie frappée
entre 480-460 av. J.-G.; elle est sincère quoiqu'il soit surprenant que
Posidonia ait frappé à cette époque une monnaie d'or de ce module.
\% 1" année, 1894, n« 1. Sur la topographie et la numismatique de l'an-
tique Imera et de Terme [E. Gabriel]. État de la question, renseignements
36 historique-;. A suivre, f Notes de numismatique romaine (pi. 1) [Fr. Gnecchi].
31» Maximien tyran, 200 — environ 225. Pièces au nom d'un Maximien qui
ne peut être ni Maximien Hercule ni Galère Maximien. Le métal, l'aspect
et le poids de la monnaie indiquent l'époque de Garacalla ou d'Elagabale.
Il serait téméraire de pousser plus loin les conjectures sur ce personnage
40 du 3" siècle ayant sur sa monnaie la titulature Imp. Maximianus p. f. Aug.
et au revers Aequitas Aug. t Monnaies des nomes ou anciennes préfectures
de l'Egypte du médailler du Musée d'antiquités de Ghizeh (PI. 2-3) [E.
Dutilh]. Nome Ombites, monnaie de Trajau ; Nome Deospolites, Trajan ;
Coptites, Hadrien; Héracléopolites, Trajan; Nesytes, Hadrien; Bubatistes,
46 Trajan ; Xoites, Trajan; Senennytes, Trajan; Saites, Trajan; Saites, Hadrien.
^ Vies des illustres numismatistes italiens (portrait) [G. Luppi). P. Raphaële
Garucci. ^ Un petit dépôt de monnaies romaines consulaires [G. Canessa].
Trouvé près de Gaserle, ce trésor se composait de 1 16 monnaies consulaires en
argent. L'enfouissement eut lieu après 81 av, J.-C.
50 %% N» 2. Topographie et numismatique de l'antique Imera et de Terme
(pi. 4-6) [E. Gabriel]. D'après les données qu'il a recueillies G. divise le
monnayage d'ilimera et celui de Terme en 6 périodes : Himera : 1» De la
2« moitié du 6« siècle à la domination de Térone, 489 av. J.-C. ; 2" Époque
MNEMOSYNE. 235
de la domination de Térone et Trasidée, c^est-à-dire de 489 à 472 av. J -G. ;
3» Période de transition pendant laquelle Hiinera fut régie par des institu-
tions libérales, de 472 à 409 av. J.-C. Thermae : 4° Domination carthaginoise,
hTao? à 252 av J -C; b» Domination romaine, depuis 252. Catalogue avec
com?nenta're des monnaies de chacune de ces périodes. H Nécrologie 6^
f«; Ambroselil. Domenico Marincola-Pistoia.
ff NO 3 Notes de numismatique romaine (tig.) [Fr. Gnecchi]. 22. A propos
d'une monnaie inédite de Licinius fils. Dans la légende du droit Licinius
a le prénom Gon(nstantinus) et le titre n(obilissimus) c(ae)s(ar), ce qui
fndfque bien qu'il s'agit du fils. Mais la légende du revers se terminant 10-.
nar Augg s'applique au père et au fils. Ce n'est pas, pourtant suivant G.
une monnaie hybride; il est permis de supposer que Licinius fils ait dedie
une de ses monnaies, la première peut-être frappée par lui, aux empereurs
Augustes, qui l'avaient créé César. C'est une monnaie saucée. 1 Nécrologie
fLa direction!. Ariodante Fabretti; A. R. Caucich.
fVNo 4 Topographie et numismatique de l'antique Imera et de^ Terme
ml 7-9 fig ) lE Gabriel]. Suite de l'étude des périodes. Etude des différentes
monnaies de leurs types et de l'alphabet de leurs légendes. Recherche du
système monétaire et classification chronologique. Henry Thedena^t. ^
PAYS-BAS
Bcdacleur général : A. M. DbsrouSSBAUX. 2B
Mnemosyne. Vol. XXII. < Nous n'extrayons ordinairement que les
observations générales ou ayant trait à un autre auteur que celui qui fait
le sujet de l'article. > Pars 1. Ilomerica [H. van Ilerwerden]. Conjectures
sur une cinquantaine de passages de l'Iliade. V. 1. Dans les scholies Vie- 30
toriennes sur 361, lire : av 5' (au lieu de ïv') f. àpaevtxbv, eul tou Xoço,. xetTat
fnour xiv.ua). 1[ Ad Ilyperldem. Dans le discours contre Athénogène. nou-
vellement découvert (col. 1, 1- 14) ua.5aY«Yr,0f.vat doit être expliqué "pueruli
instar aliquem ducere" [H. v. H.] % Ad Flavii Josephi Antiquitates Judaicas
IL K. Enthoven]. Sept pages de conjectures, f De Pluui Nat. lUst. XVII 36
8 20fl C G Boot]. Les mss donnent" etiamnumore"ou-nuntiacmorum .
Corrieer ": " etiamnum < corp >ore " ou " immunditia membrorum . f
Herodot II 121 [S. A. Naber]. Rapproche l'histoire de la fille de Ramp-
sinit d'une coutume de l'île de Timor, rapportée par Wichmann (Bull, de
la Société de Géogr. Néerlandaise, II, 9, p. 182). 1[ Ad Ilecataei Abderitae 40
fragmenta [K. Kuiper|. Diodore a pour source Ilécatée, non seulement
comme l'a démontré Ed. Schwarlz < cf. R. d. R. 10, 205, 23 > dans les
ch 10-93 du livre I, mais aussi dans les ch. 7-9. f Ad Diodori Bibhothecae
libres XIII-XV [H. van Ilerwerdenl. Treize pages de remarques critiques.
P 41 La construction d'à^yerv avec l'accusatif chez Sophocle (Ajax, 790) est 45
suspecte. \ Ad Aristophanis schol. Av. 100. Lire : èç' <I> sax«.].e et non èv «.
fj V I J f 1 f Parerga [C. M. Franck en I. 2. De Lucani rescripto Romano.
Description du ms. Palat. 24 (avec une planche photographique). J Pseudo-
Lucianus s. Asinus, 28. Insérer à^oûv.o^v après «ypo^C. M. F.]. Jf ^^ «oplio-
clem lE B. Koster]. Conjectures sur sept passages (Antig. 55, 1126. El. 634. 50
1358 Phil 236 533 628). f De locis quibusdam ex Ovidii Metamorphosesin
rp II Damslél. Conjectures faites sur des passages indiqués comme cor-
rompus dans l'édition à l'usage des classes de J. J. Hartmun. P. 59. L auteur
236 1894. — PAYS-BAS.
communique une correction de IL van der Mey sur Metam. 1,427:" cocta"
pour " cœpla". % Observaliuuculno de jure romane [J. G. Naber S. A. fil.].
46. An civitalum bona veneant. Réponse négative. 47. Ad actionem de
aestimato. 48. De prsescriptis verbis actione. 49. De actione quse compelit
8 ex rerum permutatione. 50. Quid sit actio. P. 69. Lire "antiquitus" au lieu
de " magis " dans 1. 1 D. 19,3. f Ad Synesii epistulas [S. A. Naber]. Vingt-
sept pages de remarques critiques. P. 94. Dans le Dion de Synésius, p. 61
A, lire èTrKTxoTOJVTa pour èTuo-TaxoûvTa. P. 95. Ibidd. p. 4< D, écrire àX).' < où8'
èv> éxpive. Amus l'Egyptien est le roi que Platon appelle Thamus dans le
10 Phèdre. Un peu plus loin, p. 51 B, substituer llXwxïvoç à 'Avtwvio;. P. 103.
Chez Xénophon, Ilell. 1, 6, 15, (xoixwvxa est une faute de copiste pour
àvoiyovTa, antérieure à Synésius, et même à Plutarque (cf. Mor. p. 1 100 A).
P. 114. L'accord de Plutarque (de ira p. 456 C) et de Synésius (p. 680)
montre qu'il faut rétablir le superlatif xo-j^oxaTou (au lieu de xoû^ou) dans
15 un passage de Platon (Lois II, p. 935 A), qu'ils ont imité tous deux. P. 118.
* Sw|i.a, ari\ia., o(jip-a, oi.i\ia. frequenlius quam putaveris confunduntur ». C'est
ainsi qu'il faut lire ffwfjia y^ ûwprja-exai dans Euripide, Tr. 380. A la
fin de l'article, observations sur d'autres ouvrages de Synésius :
de Regno, de Providentia, Galvitiae encomium, Dion, de Insomniis.
20 Hî Pars 2. Observationes ad novissimum textumDiouis Chrysostomi [IL van
Herwerden]. Conjectures publiées à propos de l'éd. von Arnim sur les
discours 1 à 35. 1[ Parerga [C. M. Fraucken]. 3. Fons et exemplum.
'Agnoscere' et 'ac noscere'. Narrationes perturbatae. Il faut distinguer entre
les 'fontes' qui fournissent la matière aux poètes et les 'cxempla' dont ils
25 imitent la forme. On exagère souyent les rapports que présentent les
œuvres des poètes, et notamment de Lucain, avec les œuvres de leurs
devanciers. Au vers 462 du livre 3 de la Pbarsale, lire 'uoltusque
ac noscere quaerunt' d'après le ms. U, qui donne 'quaagnoscere'. Exemples
de perturbations dans le récit des batailles de Pharsale et de Dyrrachium.
30 \ Terentiani prologi quotqualesque fuerint et quibus fabularum actionibus
destinât! a poeta [H. T. Karsten]. Les prologues de l'Andrienne et de l'Hécyre
ont été faits pour une reprise; ceux de nieaulontimorumonos et du
Phormiou sont formés de deux prologues composés successivement par
Térence; les comédies de Térence ont été reprises plusieurs fois du vivant
3K même du poète. % De codicillis nuper bibliothecae Lugduno-balavae donatis
[J. van Leeuwen J. LJ. Tablettes de cire trouvées à Palmyre, portant des
fables grecques, entre autres des fables de Babrius, et publiées par D. G.-
Ilesseling dans le 13* vol. du Journal of Ilellenio Studics. Deux facsimilés en
phototypie. ^ Varronis fragratmlum. Dans Nonius s. v. 'linquere', lire : 'hic
40 liqiiit hominis omnes in lerra pilos'. [J. J. II.]. ^ Kàpçoi;. Exemples d'erreurs
dans la lecture des inscriptious de potier recueillies parP.Kretschmer[S. A.N.]
Hî P. 3. Ad fragmenta Euripidea [H. van Herwerden] Conjectures sur une .
vingtaine de passages. % Observatiuuculae de jure romano [J. C. Naber
S. fll.] (suite) 51. De traditionis utilitule. 52. Ad actionem projudicali. 53. ,
45 Ad judicati actionem. 55. Ad lapideui A. Furii Ruti (G. G. Bruns, Fontes
juris romani, n» 130). 56. De actioue impetranda. 57. De actione edenda. ^
Ad Gebetis tabulam. Deux conjectures [II. v. H.] ^ Ad Otlysseam [II. van
Herwerden]. Treize pages de conjectures. P. 268, note. Iliade XIX, 98, écrire
[l' t)£v au lieu de ixéXXov. f Emendatur Ilesychius. A la glose incompréhen-
50 sible CapixÉ;, substituer : ciïxei; èittôcTov ir£>.a<p>Ywv. ^ ^Eneas nusquam
comparuit [J. van der Vliet]. Étude sur le sens de l'expression 'nusquam
(ou 'non') comparere (ou 'apparere'), qui signifie : 'disparaître', 's'évanouir',
et s'emploie au propre comme au figuré. Terlullieu, ad Nat. 2, 9, se sert de
MNEMOSYNE, 237
cette expression très connue, sans l'emprunter ni à Virgile, ni à Galon
l'Ancien (comme Ta soutenu Nœldecke, Philologus Supplementbd. 6, p. 740),
mais abuse du sens des termes, pour accuser Enée de lâcheté. P. 278.
Servius ad ^n. 4, 620, lire : <in> fluvium. P. 279, note : CIL. I^ p. 283,
12 p. 189, restituer peut-être : [Turnujm su|peravit?]. f Fronto, ep. II, 10 *
(ad nmic.) Écrire : 'jure <fere> raunicipis'. ^ De Theogonia Orphica
[A. E. J. Ilolwerda]. Étude sur l'interprétation des fragments orphiques et
sur la philosophie néoplatonicienne qui s'y trouve exposée sous forme
mythique. P. 301. Un fragment orphique omis par Abel se trouve chez
Proclus, in Alcib. II p. 174 sq. P. 306. Autre fragment omis, chez Damascius, *0
fo ]Q2 v. P. 307. Au contraire, le fr. 64 n'est pas orphique. P. 310. Fragments
omis, chez Damascius f» 258 r" et (p. 311) f» 188 r°. P. 315. Il faut se garder
de prendre au sérieux les étymologies du Gratyle de Platon, tout le dialo-
gue est plein d'ironie. P. 319. Fragments omis, chez Proclus in Tim.294i'et
\S5^. P. 328. Un vers orphique méconnu par Abel, chez Proclus in Tim. 121» <6
(sera continué). ^ Ad Plutarchi Moralia fH. van Ilerwerden] (Suite). Obser-
vations critiques sur le tome 5 de l'éd. Bernanlakis (pp. 776» à 954'»). P. 332.
Platon le Comique, fr. 185 Kock, passage altéré, où il faut en tout cas lire
(Aoi au lieu de [aou. ^ De sermone libelli 'Origo gentis romanse' adnotatiun-
culse [J. W. Beck]. Ce traité, trop négligé par les historiens et les philolo-,£0
gués, mérite une étude, et le premier devoir de l'érudit est d'en déter-
miner la date. De là, l'examen de la langue de 1' 'Origo' entrepris par l'auteur.
Tout le traité a été remanié, mais il a été écrit avant la lin de l'Empire,
par un lettré. 1[ Babrianura [H. J. Poiak]. Notes critiques sur les nouvelles
fables de Babrius trouvées sur les tablettes de Palmyre. H Miscella. — 26
Corriguntur très Taciti loci. Ann. 4,62,6,9 et 13, 15 fJ. J. Hartman]. 1[ Pro
Milone, c. 38, 103-104. Transporter le membre de phrase 'O Di... conser-
vandum virum !' après 'non débitas'. [J. van der VlietJ. t Ad Horat. Sat. II,
1, 84-86. Écrire : 'solvent te risu tabulée, dimissus abibis'. [J. Dornseiffen].
Inscriptio Asise minoris. Bull, de corr. Hell. 1893, p. 291 <R. d. R. 18, 244, 30
41. > A la 1. 21 de l'inscr. 100 lire <r|> aù^rjOvE îç -rriv = (aO^TiÔTivat EÎç TTiv)-
[G. M. FranckenJ. î| Pars 4. De Theogonia orphica [A. E. J. Holwerda]
(suite). Essai de restitution de la Théogonie orphique divisée en chants (tj èv
pai^wôtaiç), qui n'est autre que le livre désigné ainsi par Suidas : Upoi Xéyoi
èv pa-J/wStaiç x5'. Il n'y a pas lieu de distinguer un poème spécial intitulé 36
TeXcxa^: les fragments qui se rapportent à l'histoire de Dionysos proviennent
de la Théogonie. Celle-ci contenait la généalogie des divinités depuis Xpdvo«,
l'Éther et le Chaos jusqu'à la sixième génération de dieux. Pour les autres
livres orphiques, il ne faut pas, comme on le fait d'habitude, chercher à
mettre des fragments sous chaque titre cité par Suidas, mais rapprocher 40
autant que possible les fragments. Les néoplatoniciens ne semblent citer
que la Théogonie; Clément d'Alexandrie au contraire connaît beaucoup
d'autres hvres orphiques. La Théogonie est antérieure à Platon. \ Analecta
critica [L. K. Enthoven]. Conjectures sur Appien, de bello civili, Denys
d'Halicarnasse, Ant. Rom., Dion Chrysostome, Hérodien, Plutarque, Moralia 45
(de mulier. virt. 243s de Alex. Magn. 327» 329'), les Epistolographi de
Hercher (ThémistOCle, ep. 9 écr. : xal xaxa7t)-oyTwv [xàv toctoûtov fô'vxaç] ôcrov),
et Zosime, liv. I. P. 387. Chez Josèphe, Arch. Jud. 1,194 la leçon TcXriôet doit
être préférée à izlo-J-zut. Même p. « 'AvagâXXeaôau . . apud Dionysium semper
idem valet ac differre... Idem significat CTiepxtâedôat.. . Passive dicitur 60
àvaêXTi6f|vac et èxTr^Ttreiv. % Epigramma corrigitur. Kaibel epigr. 87, lire :
aiJTw 5'oy itipa SeïSat. àfdltio xxX [J. v. L.]. fl Observationes criticSB ad
Epislolographos graecos |G. M. Sakorraphus]. Renseignements sur plusieurs
238 1894. — SUÈDE et norwège.
manuscrits de Vienne, de Venise et de Florence qui contiennent les lettres
d'Aristenet, d'Eschine et d'Alciphron; citations de bonnes leçons à en
tirer; édition, d'après le Marcianns h\S, des tûtcoi ètikttoXixoî attribués à
Démétrius de Phalère. ^ Gicero de provinciis consularibiis § 33. Ecr. :
« *cum nationibus Germanorum et ilelvetiorum acerrimis et maximis prœliis'
[J. V. d. V.]. î Varroniana [I. G. G. Boot]. Gonjectures sur le De lingua
latina. f Ad Giceronis orationem pro Gluentio adnotatiunculœ criticae
J. J. Hartman]. Gorrections au texte de ce discours, « le plus beau de
Cicéron i». % Observatiunculse de jure romane [J. G. Naber S. A. fll.j 58.
*0 De condictione propter pœnitentiara. 59. De possessionis contradictione.
60. De condictione fructuum (dans les sententiae V. 6 § 10, écrire et ponctuer
ainsi : «restituât — non et civilis... compatit — eo vel maxime, quod' etc.)
61. De constitutione ad Aufldium Victorinura. ^ Ad Homeri Iliadem.
7,335 lire veiAecrxuî et 1,707 [lôl-i^ pour <pavyj [H. v. H.] ^ Valerius Maximus
*5 (O, I, 8). Ajouter 'Laribus' devant 'faûtoribus' [J. v. d. V.J t Groiius
emendatus. Instrumentum domesticum, préface, il faut lire 'parcere (p,
pascere) damnis' et dans la version du psaume 133 publiée pour la première
fois par L. Miiller, 'odorat pour adorât' [J. v. d. V.)
A. M. Dbsrousseaux.
20
SUÈDE ET NORWÈGE
2j Rédacteur général : Johan Ludvio Heibero.
Forhandlinger i Videnskabsselskabet i Christiania 1892 5* livr.
L'évangile selon S. Matthieu, traduction latine préhiéronymique [Belsheira].
Nouvelle édition du texte latin après le cod. Glaromontantis (maintenant à
30 la Vaticane). Gorrections à l'édition d'Angelo Mai. ^Ç 6^ livr. Le livre
d'Aristote sur la constitution d'Athènes [A. Raeder]. Défend l'authenticité,
Dracon n'a pas donné une constitution nouvelle, mais codifié l'ancienne.
La chronologie de Thémistocle peut se concilier avec Thucydide.
%% 1893. 2e livr. Le développement politique d'Athènes de Clisthène à la
35 réforme d'Aristide [A. Raeder]. Après un aperçu du développement avant
Clisthène, sont exposées sa réforme et la société qu'elle a fondée; elle a été
reçue avec contentement et a exercé sur les Athéniens une influence
éducative et ennoblissante. Exposé du développement intérieur jusqu'aux
guerres médiques, Athènes et les guerres médiques, la symmachie, la
40 réforme d'Aristide. G'est Thémistocle qui a été le fondateur de la grandeur
d'Athènes. Vient ensuite une série d'exciirsus : le nombre des dèmes du
temps de Glisthène (incertain), le territoire de la cité et les phyles (chaque
phyle possédait un déme dans le territoire de la cité). Selon a-t-il fixé un mode
peur les changements de constitution? (non), les qualités nécessaires pour
48 l'archontat (réservé aux pentacosiomédimnes), les phratries de Glisthène,
la famille et l'âge de Thémistocle (archonte en 482/1), la flotte athénienne
à Salamine (il faut adopter les vues de Bellech), l'Aréopage et la bataille de
Salamis (l'Aréopage a donné les 8 drachmes par tête de ses propres fonds).
%\ ^e livr. Le livre de Job [C. P. PascariJ (en allemand). Publication de la
KO traduction latine de s. Jérôme après le cod. Sangall. II avec une description
du ms. et description du texte. \^ G« livr, Le livre sur la constitution
d'Athènes et l'ephébie attique [P. OeslbyeJ (en allemand). La lIoXiTeta
*Ae»)va(a)v est écrite dans la seconde moitié du 4» siècle, comme le prouve,
BIBLIOTHRCA MATHEMATICA, 239
entre autres, le ch. 42 sur la réforme de Tépliébie. ^^ 19« liv. Les actes des
apôtres, traduction latine pré-hiéronymique [Belsheim]. Publication du
texte latin après le cod. Laudianus à Oxford, collation du texte grec d'après
le même ms. Heiberg.
Oversigt over Videnskabsselskabets Moederil893. Les trouvailles 5
récentes de portraits gréco-romains en Egypte [DietrichsonJ. Les portraits
sont du 2e siècle après J.-C., quelques-uns peut-être plus anciens.
Interprétation du passage de Pline sur la peinture encaustique. Appréciation
de l'importance de ces portraits pour notre connaissance de la peinture
grecque. Heibbrg. lè
SUÈDE
Rédacteur général ; F. Gustafsson. jg
Bibliotheca mathematica 1893. 1» liv. Diophanti opéra éd. P. Tannery
[G. Enestroem], en français. Compte rendu des sources et du plan de cette
édition critique, ^% 2» livr. Les deux éditions d'Euclide de 1482 [G. Valentin].
(en allemand). Description bibliographique des deux premières éditions de 20
la traduction latine des éléments. % Les problèmes actuels de l'histoire des
mathématiques [G. Loria] (en italien). Veut attirer l'attention des mathé-
maticiens sur le champ fertile des recherches historiques. ^ Traductions
hébraïques d'ouvrages mathématiques [M. (Steinschneider] (en allemand).
Annonce d'une étude sur ce sujet. K Sur un ms. hébraïque contenant 26
quelques écrits mathématiques et astronomiques [P. Riccardi] (en italien).
Contient entre autres choses une traduction hébraïque des sept premiers
livres d'Euclide, faite après l'arabe par Jahakov ben Machir. ^ Rebière,
Mathématiques et mathématiciens, pensées et curiosités [G. Enestroem] (en
français). Contient aussi une courte esquisse de l'histoire des mathématiques. 30
%^ 3« livr. Les mathématiques chez les Juifs [M. Steinschncùder] (en
allemand. Sur l'origine de l'étude des mathématiques chez les Juifs, f Un
nouveau document relatif à la logistique gréco-égyptienne [G. Loria] (en
italien). Sur le calcul des fractions dans le papyrus d'Akhîm publié par Baillet. ^
W. W. R. Ball, a short account of the history of mathemalics [G. Enestroem]. 35
(en français). On a introduit dans cette nouvelle édition un grand nombre
de corrections, mais il y a encore des rectifications à faire. t1[ 4» liv. Note
sur la résolution géométrique d'une équation du 3» degré par Archimède
[H. G. Zenthen] (en français). Dans le second livre sur la sphère et le
cylindre, Archimède se montre en possession d'une résolution des équa- 40
lions 033 — ax'^ -f. 62c = 0 et £c3 + ax"^ — b^c z= 0. Le supplément trouvé
parEutocius peut bien donner la résolution d'Archimède, mais il n'est pas
complet. Archimède a remis la résolution à la fin du livre, parce que le
dernier problème en dépend aussi; l'appendice promis doit donc avoir
contenu le nécessaire aussi pour ce théorème.^ Les mathématiques chez les 45
Juifs [M. Steinschneider] (en allemand). Suite : bibliographie, t Zenthen,
Forelaesning over Mathematikens Historié [G. Enestroem] (en français). S'adresse
en premier lieu aux élèves des écolos normales, mais se recommande aussi
aux savants par l'originalité de ses vues. T[f 1894, 1" liv. Note sur l'histoire
de l'inQniment petit [G. Vivanti] en français). Touche la propos. 16 du 60
3'' livre d'Euclide, la quadrature d'Antiphon et la méthode d'exhaustion
employée pour éviter toute notion de l'infini. ^ Le tube sans verres dans
l'antiquité et au moyen-âge [S. Guenther] (en allemand). L'emploi des
240 1894. — TURQUIE.
tubes chez les astronomes grecs pour éviter la lumièro de côté, peut être
constaté par un passage de Polybe et un d'Aristote.1[ Gantor, Vorksungen
ueber Gcschichte der Mathematik, I, 2» édition |G. EnestroemJ (en français).
Au courant. ^1[ 2* liv. [.es mathématiques chez les Juifs [M. Steinschneider]
S (en allemand). Suite. ^^ 3» liv. Héron d^ Alexandrie, Les Mécaniques ou l'éléva-
teur, par Carra, de Vaux [G. Enestroem] (en français). Contribue beaucoup
aux progrès de nos connaissances sur Thisloire des mathématiques.
Confirme Popinion de Diels sur l'époque de Héron. \^ 4» liv. La patrie de
Sérénus [L. Ileiberg] (en allemand). Dans la souscription du livre sur la
10 section du cylindre, il faut lire 'Avxtvoéwç au lieu de la forme monstrueuse
'AvTivfflw;; Sérénus était donc d'Antinoeia en Egypte. ^ Les mathématiques
chez les Juifs [M. Steinschneider] (en allemand). Suite; les auteurs orien-
taux du IX» et du X' siècle, t Mélanges pour l'histoire des mathématiques
au xiv° et XV» siècle [M. Curtzel (en allemand). Un traité inédit sur la géo-
i6 métrie, qui dépend de Gerbert. Hkiberg.
Goeteborgs kongl. Vetenskaps och Vitterhets samhaelles Han-
dlingar, t. XXVU. 1892. Sur l'emploi des modes dans Apollonius de
Rhodes |L. Waahlin] (en latin). Discute successivement, avec un grand
nombre d'exemples, le subjonctif de volonté, l'optatif potentiel, l'optatif du
20 vœu, les temps prétérits de l'indicatif, l'indicatif futur avec xev ou av,
l'impératif, les modes dans les propositions relatives, de temps, compara-
tives, conditionnelles de but (avec une statistique) et dans les interroga-
tions indirectes. ^^ T. XXIX, 1894. Raguse, étude sur la littérature des
Slaves méridionaux [A. Jensen]. Avec un aperçu de l'histoire de Raguse.
25 Hbibbro.
Upsala Universitets Aarsskrift 1892. Sur la découverte de la circu-
lation du sang [P. Hedeniusj. L'introduction résume les théories de l'anti-
quité. Heiberg.
30
35
TURQUIE
Rédacteur général : Ch. Em. Ruelle,
'O âv Ka)V(TTavTtvou7:<$),£i é/Xyivixôç çtXoXoyixo; <nIiX).OYOî. T. 20. 1885-86 et 1886-87
(1891). Actes de la société, mai 1885-mai 1887. ^Conclusions de l'étude sur les
Ethiques à Nicomaque, d'Aristote [R. Xantopoulos]. Le but de la vie
humaine, c'est le souverain bien. 11 s'acquiert comme tout autre art au
40 moyen de l'exercice et de l'étude, et aboutit à la vertu, à la raison, à la
justice. L'intelligence est l'œil de l'âme. La raison consiste dans
l'amour du bien, qui mène au bonheur. La société repose sur la
législation et l'éducation. C'est ainsi que l'homme arrive à la perfec-
tion de la vertu et à son union avec la divinité, f Études sur Homère
46 [M. Paranikasj. 1. La question homérique. L'auteur tend à établir l'identité
de la personne du poète ; historique de ces questions depuis Pindare,
jusqu'aux Alexandrins, d'après W. ChrisL Théories de Wolf, de Lachmann,
de Cobet, etc. 2. L'unité de l'Iliade. Les dieux. Zeus. Les dieux secondaires,
protecteurs les uns des Grecs, les autres des Troyens. La volonté de Zeus
60 se manifeste d'un bout à l'autre du poème et en démontre l'unité :
L'accord des diverses parties de l'Iliade est la meilleure preuve
que c'est l'œuvre d'une pensée unique. L<s combats entre Grecs
et Troyens. Esquisse de l'Iliade. Dénouement. Il faut s'en tenir à l'opinion
•MAOAoriKoi: :^vAAoroi:. 2U
d'Aristote, pour qui Tunité de la personne homérique ne fait pas de
doute. ^ Qu'est-ce que la ville appelée KspaaoCî par Xénophon? [J. G.
Valavanis]. Sabas Joannidou affirme que Trébisonde est la ville nommée
Kïpao-o-^; dans TAnabase de Xénophon. L'auteur cherche à démontrer que
cette dernière ville, comme la IvEpao-o-j"; d'Athénée, est située en Gol- 5
chide.
t^ T. 21, 1887-88 et 1838-89 (1892). Sur la topographie de Tomes, l'ancienne
capitale du Pont [P. Kouppasj. Cette ville est identillée par l'auteur avec
celle de Constantza, située à 2m milles de Constantinople (latitude 2(> 37'
50", long. 44" 23'); opinions diverses plaçant Tomes soit ù Tomisvar ou lO
Eski-Pargana, soit à Auatolsliioï. Cinq arguments de Condogiorgi en faveur
de cette dernière ville. Discussion de ces arguments. Tomes a probablement
été détruite par les Bulgares. Texte de plusieurs inscr. trouvées près de
Constantza. Dessins de 6 vases et mention de monnaies et de statuettes de
dieux, recueillis entre cette ville et Anatolkioï (Travail interrompu par la 16
mort de l'auteur.) ^ L'immortalité de l'âme d'après Platon [M. ParanikasJ.
Analyse du Phédou. L'âme en quittant le corps entre dans le monde des
idées. L'âme étant une forme idéale de la vie (lôia. tt,? :;orr,;) est incomposée,
indissoluble, immortelle. Elle préexiste au corps, elle a sa vie propre; elle
survit au corps qu'elle quitte jusqu'à ce qu'elle rentre dans un nouveau 20
corps. ^ Étude sur l'Ajax mastigophore de Sophocle [M. ParanikasJ. Les
tragédies de Sophocle sont de fidèles images de l'âme humaine et font voir
au moyen de la poésie et de l'imagination la nature intime de l'esprit
humain. Analyse de la pièce au point de vue spécial du personnage d'Ajax.
^ Actes de la Société (mai 1887-mai 1889). 25
^^T. 22, 1889-90 et 1890-91 (1891). Actes de la Société (mai 1889-mai 1891). H
Signiflcation nosologique et sociale de la peste d'Athènes, pendant la guerre
du Péloponnèse [A. Christidis]. La portée sociale et politique de cette
peste a été reconnue par Thucydide, qui l'a racontée, et par ceux qui se
sont livrés à l'étude de l'antiquité grecque. Les symptômes décrits par 30
l'historien ne nous donnent p.is une idée claire et précise de la
maladie ; toutefois on observe deux états distincts, l'état aigu, amenant
la mort, et l'état chronique. Diflerence entre cette peste et les fléaux
modernes. Influence démoralisante de la peste d'Athènes, signalée par
Thucydide. % Arialyse de la '»• pythique de Pindare [M. Parunikasl. 35
Paraphrase et résumé de l'ode. ^ Sur Hérodote [Carlotti]. Hérodote, né en
Grèce et mort en Italie, intéresse les deux pays. Vie d'Hérodote; son
ouvrage. Caractère épique de ce livre. Influence du poète Panyasis sur
Hérodote. La logographie dans les rapports avec l'œuvre historique
d'Hérodote. Cette œuvre est d'un intérêt universel. 40
\% T. 23. 1891-92 (1893). L'emploi de l'eau dans l'antiquité et de nos jours
[Ternaux-Beyl. (Traduction grecque d'une communication faite en français).
Sous l'empereur Nerva chaque habitant de Rome disposait de 800 litres
d'eau par jour. Travaux hydrauli(iues exécutés à Rome et à Constantinople
par l'ordre de Constantin, dans cette dernière ville par Valens, par 43
Justinien, etc. Vestiges d'aqueducs anciens découverts eu diverses
localités de la Turquie, t Notes topographiques et historitiues sur
Cérasonte [A. G. Néophitos]. Description du territoire et de la ville actuelle.
Détermination de l'emplacement de l'ancienne ville. Il y a confusion dans
les témoignages des géographes et des historiens de l'antiquité, Xénophon, 50
Strabon, Ptolémée, Arrien. L'auteur croit que la ville actuelle est située
sur l'emplacement de celle que mentionne Xénophon. ^ Actes de la société
(mai 1891 — mai 1892).
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1894. XIX. — 10.
242 1894. — TURQUIE.
1[f [Même société]. Commission archéologique. Appendice aux tomes
20-22 des mémoires. Doutes concernant l'emplacement d'Aptera, de son
arsenal maritime Kisamos et de la ville de Polyrrhéné. [A. E. KopassisJ.
Témoignages de Strabon ; de la table de Peulinger; opinions de
6 d'Anville, Tonrnefort, Pashley, G. A. Olivier, Savary, Ch. Edwards, etc.
L'ancienne Kisamos devrait se trouver sur remplacement de la bourgade
actuelle de Gastellion Kisamou. On a trouvé dans les environs, sous des
ruines de constructions antiques, des débris de tombes, de temples, des
inscr., des monnaies, des poteries. H Communications épigraphiques et
10 archéologiques, par Frank Calveri (2 inscr.); par A. Wordtmann (inscr.
gréco-latine) ; par A. Long (une inscr. de 49 lignes contenant une série de
noms propres dont quelques-uns inconnus jusqu'ici) ; par X. A. Sidéridis
(monogramme ayant donné lieu à plusieurs explications; inscr. byzantines
de la Porte d'Or). H Sur le véritable emplacement de l'Hebdomon [A. Mil-
islingenl. L'auteur établit que Tllebdomon se trouvait sur le littoral de la
Propontide et par suite détermine l'emplacement du Kyclobion sur le côté
oriental de ce port et non à Gedikoulé. 1[ Sur la construction des temples
byzantins. (P. D. KouppasJ (Posthume). Suite d'un travail perdu relatif aux
temples élevés par Constantin et ses successeurs. Période commençant au
20 9« siècle. ^ Quelques conjectures sur le sarcophage du musée impérial de
Tsinili-Kioske surnommé sarcophage d'Alexandre le Grand [Ch. G. CurtisJ.
Tous les historiens anciens ont dit que le cadavre d'Alexandre a été trans-
porté en Egypte. Quoique rien ue démontre que ce sarcophage soit celui
d'Alexandre, il offre toutefois des détails qui se rapportent à ce roi. Une
26 tète de cavalier grec y est coiffé d'un casque semblable à celui d'Alexandre
Un autre cavalier est prêt à frapper de son épée un Perse qui lui demande
grâce. C'est peut-être Clilus. Peut-être aussi le monument est-il l'œuvre de
Lysippe. ^ Catalogue des mss possédés par le syliogue littéraire grec [de
Constantinople [I*apadopoulos Kerameus]. 1" partie (n»» 1 à 43). N" 8 Pseudo-
30 Timée de Locres. N» ÎG Thucydide. Les autres mss. sont d'argument ecclé-
siastique. C. E. Ruelle.
TABLES
REVUE DES REVUES
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
Les indications suivies de l'astérisque renvoient à des études sur des
passages isolés. — Chaque chiffre peut indiquer des articles consécutifs sur
le même sujet. — Les comptes rendus d'un même ouvrage ne sont pas tous
indiqués; on pourra en dresser la liste complète avec lu nom de l'auteur et
les indications de la troisième table. — L'abréviation sç^. peut indiquer les
articles voisins non consécutifs.
Abercius 45, 42. 186,2,5. 203,2.
Acca Laureotia 226,30.
accentuatioQgr. 141,40. 142,7.— lat. 170,4.
adverbes er.61,3. — latins 5,11, .'52. 68,52.
Aétius 219,47.
Afranius 197,53.
Afrique : latin. 4,4,30. 5.7,12,41. —
archéologie 157,17 sqq. 160,24. 166,19,
227,28. 228,9,20. 229,1.
Alcée 76,3 sqq.
Alcman 76,3 sqq.
Aldhelm 216,.30.
Alexandre d'Aplirodisias 13,23. 72.12 sqq.
99,22.
Alexandre le Grand 12,2. 25,38. 29,6. 40,
1. 68,40. 73,44. 84,45 sqq. 92,34. 105,
35. 125,39. 129,22. 133,40. 242,21.
Alexandrie 53,49. 57,21.
Allemagne 38,35.
allitération lat. 4,50.
Alphabet gr. 100,4.
Amazones 32,53.
Ambroise 102,48. 126,1,23. 127,2.
Aramien Marcellin 58,11. 9i,29. 105,43.
107,20.
Ammonius 73,3 sqq.
Anacréon 76,33. 96,37.
Anaxagore 22,51. 141,11.
Andréas, Sunonis filius 143,47.
Andronicos de Rhodes 73,39.
Annalistes rora. 81,5. sqq. 86,38.
Anselme de Cantorbéry 216,33.
Anthologie gr. 19,16. 20,20. 21,50. 23,25.
29,20. 3.3.56. 43,1. 62,7. 04.13. 77,47
sqq. 95,20*. 177,35. 190,15. 229,15.
230,46.
Antiphon 44,35.
ANTIQUITÉS 112,13,45. 115,38. 241,41.—
gr. 14,4. 16,28. 18,8. 19,24. 20.30.
24,46. 27,7. 34,51. 37,35. 38,42. 39,14.
40,45. 48,43. 113,44. 114,51. 115.10,
35. 140,49. 141,16. 155.10. 194,44.
204,20. 205,45. 209,27,49. 210,8,19.
— rom. 12,24. 16,17. 17.10, 37. 30,17.
42,39. 92,38. 96,27. 97,37. 111,24.
114,17. 126,50. 140,33. 141,21. 225,40.
Aphrodite 100,29.
apocryphes chrétiens 9,25. 11,39. 18,16.
29,41. 184,7.
Apollinaire de Laodicée 12,14.
Apollodore 34,21. 54,53. 68.31*. 101,9.
Apollon 101,22. 104,2. 116,10. 219,39.
225,3. 232,5.
Apollonii régis Tyrii liistoria 107,21.
Apollonius de Perge 51,9. 120,6,20,23.
Apollonius de Rhodes 47,21. 185,1. 190,20.
240,17.
Appien 66,49. 89,53. 237,44.
Apulée 9,25. 10,13.17. 11.6. 19,3. 38,26.
43,30. 87.39. 95,32*. 107,13. 184,4.
Aratus 19,50. 39,52. 40,52. 47,16. 53,52.
67,30. 91,18. 133,43. 183,26.
Arcadius 51,41.
244
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
ARCHÉOLOGIE 12,29. 13,47. 18,36. 19,8.
22,6. 23,24. 31,3. 31,32. 32,11. 33,22.
34,27. 35,27. 46,15. 51.25 sqq. 83,16
sqq. 110,17. 114,25. 123,16 sqq. 131.19.
146,37. 155,45 sqq. 164,11 sqq. 172,10
sqq. 174,3. 176,11 sqq. 180,35 sqq.
184,24. 201,16. 239,5. — chrétienne
114,33. 155,46 sqq. 165,37. 167,17.
168,21,29. — gallo-romaine 14,6. 15,45.
16,19. 21,3. 22.19. 23,6. 27,35. 139,30
sqq. 141,5. 153,40. 155,30. 162,45 sqq.
164.8 sqq. 171,8. 172,1. — gr. 11,52.
12,31,43. 13,3,21. 14,23,33. 18,22.
19,30. 20,7,8,52. 21,29,44. 23,26. 24,23.
25,3i. 26,50. 28,31. 36,40.37,50. 67,17.
105,40. 108,18. 114,43. 116,36. 133,23.
143,.30. 141,11. 146,45. 154,5,37,51.
173.1. 183,4. 190,45. 192,28. 194,16.
195,12. 198,40. 203,8. 204,8 sqq.. 51.
206.4 sqq. 207,1,48. 214,7,41. 217,34.
220,2 sqq. 222,20 sqq. 242,14. — rom.
12 45. 24,14. 30,1. 32,19. 105,26. 108,27.
116,50. 134,16. 135,7 sqq. 140,53.
164,49 sqq. 183,15. 206,10. 217,21 sqq.
224,35 sqq.
Archiloque 204,32*.
Archimède 16,13. 119,48,51. 120,5,15,20,
28
Argos 13,42.
Aristide 147,27. 154,28.
Aristide chrét. 17,31. 34,19.
Aristonoos 98,33.
Aristophane 60,5. 104,19. 180,15. 180,47.
202.2. — scol. 14,40. 110,22. 219,45*.
235,46*.— Au. 58.36*. 126,53. 212,30*.
— Plut. 199,19. — Ran. 199,19, —
Vesp. 115,43. 131,2. 140,43.
Aristote 13,34. 16,24. 17,14. 31,45. 35,15.
.56,47. 72.6 sqq. 72,48 sqq. 74,50. 110,
12. 113,5. 143,10. 146,25. 165,50. 193,20.
205,9. — scoi. 13,23. — 'M. -koI.
16,11. 23,29. 24,25. 30,51. 41,50*. 46,
36. 55,5. 69,23 sqq. 98,39. 110,32.129,50,
131,16. 141,44. 144,44. 145,20. 199,52.
210,8. 238,31,51. — Eth. Nie. 240,.38.
— Nat. 210,21.— Poei. 151,47*. 200,5*.
— Pol. 19,18. 59,53. 62,15. 65,13. 91,
40. 108,19. 128,38. — Fseudo-Ar. 197,
11.
Armée gr. 17,35. — rom. 12,25. 47,26.
81,36. 90,3. 213.17.
Arnobe 17,20. 26,31*. 127,45.
Arrien 12,3. 92,36. 96,18. 241,50.
Artémidore 101,23.
Arvales 226,19.
ASTRONOMIE 22,10. 34,26. 50,47 sqq.
51,15 sqq. 120,12. 163,36. 168,25. 203,
10.
Alhénagore 142,3.
Athénée 98,28.
Athènes 12,19. 114,22. 143,26.
Athos 21,48.
Atlantide 108,36.
Atlicisme 110,53.
Auguste 8,18. 114,2.
Augustin s. 6,29. 7,34,38. 9,51. 126,6.
184,46.
Ausone 82,5. 107,20. — Lud. sap. 44,23.
Ausone Mos. 28,45. — ep. 94,53.
Avianus 24,9. 115,25.
Babrius 94,4 sqq. 96,10. 151,45. 198,17*.
199,41*. 206,27. 236,38. 237,24*.
Bacchns 170,9. 224,22.
Bède 216,36.
Belgique romaine 139,30 sqq.
Bible latine 4,28. 5,24. 6,22,29. 7,9.8,21.
10,2,-38. 11,-35. 39,18,21. 23,34. 35,40.
38,27,47. 130,13. 151,35. 165,23. 181,
9. 2.38,28,49. 239,1. — V. Testament.
BmuoGRAPHiE 23,42. 33,28. 35,52. 37,51.
39,15. 104,47. 110,3. 174,51. 175,14.
Bion 77,24 sqq. 109,23.
Boccace 227,39.
Boèce 4,25. 161,50.
Bordeaux 228,44.
Botanique 18,10. 35,17. 94,.36.
Britomartis 141,34.
BYZANTINE {PHILOLOGIE) 2^,1. 31,40.
35,.39. 38,14. 115,1. 169,22. 180,30.
186,1. 191,.35. 193,52. 229,13.
Cabires 19.43. 112,37.
Caelius Aurelianus 6,30. 14,15.
calendrier gr. 40,45. 44,33. 56,29. — rom.
225.52. — chrét. 196,50.
Cailimaque 13,50. 15,15. 42,53, 43,6. 74,
.50. 130,47. 181,26. 195,27.
Callisthènes29,8.
Carthage .37,52. 57,4,30. 66,36. 67,52. 102,
20. 176,16. 177,3. 207,5.
Cassiodore 36,30. 93.3. 184,44.
Galon 9,12. — R. Fi. 9,45. 20,2.
Caton (Dionysius) .32,29.
Catulle 17,3. 20,27. 21,25. 22,41. 23,30.
62,43*. 75,6. 113,9,22. 129,7. 185,19.
191,31. 202,25. 205,26*. 211,27.
Cébès21,7. 190,50. 236,47*.
Celtique 33,45. 113,38. 179,12 sqq. 182,
31. — (inscriptions) 157,45.
Céos 16,-36.
Céphale 96,50.
Céramique gr. 52,19. 190,45. 209,35. 214,
.31,45. 228,13. 2.36,40.
César 5,45. 6,24, 15,18. 20,28. 27,12. 29,
51. .39,13. 81,30. 88,42. 89,45. 108,41.
127.53. 133,3. 146,17. 155,24. — B. C.
11,32. 18,33. 58,5*. 62,44. 110,33. 111,
29. 115,27. 131,31*.
César (Pseudo-) 15,18. — B. Afr. 6,12.
7,10. 14,51. - B. Ilisp. 5,38.
Charisius 10,44.
chiffres, 120,10.
Choricius 52,46. 104,31.
CHRISTIANISME 15,21,51. 20,49. 22,10.
45, 42. 11 4,28. 138,52.140,17. 142,29. 179,
17,32. 181,7. 182,50. 184,5,28,48. 187,
21. 202,51. 203,40. 206.25. 227,17.
chronographes 21,12. 112,30,
Chrysippe 152,3.
Cicéron 6,10,48. 7,20, 10,22,28. 24,18.
132,40. 138,43. 148,5. 152,1. — Scol.
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
245
i0,16. 22,28. 38,32. 115,6. 142,23. —
— Ai'af. 41,24. — discours : 11,24. 13,
18. 14,28. 2.3,13. 78,40 sqq. 183,27.
— Arch. 23,32. 78,10. — Cael. 198,
32. — Cat. 28,31*. 67,4*. — Clu. 238,
7. — Dei. 112,41. — Ilar. resp. 219,
19*. — imp. Pomp. 59,39*. 64,29*.
112,36. - Lif/. 112,41. — Mil. 19.23.
112,19. 185,20. 237,27*. — Mur. 20,3.
240,17. — Phil. 93,30. 116,14. — De
prou. COS. 238,4*. — Rose. A. 200,7*. —
Sulla 20.3. — Verr. 23,33. 33,19. 111,
44. 131,26. — RHÉTORIQUE : de inu. 25,
1. 58,40. 126,13. — de or. 24,33. 127,
20. 198.32*. — PHILOSOPHIE 82, 29
sqq. 127,21. — Cat. 21,41. 64,33»,
108,40. — Consol. 125,50. —Diu. Ii4,
.37. — Hort. 56,23. — Lael. 17,18,
108,40. — Nat. D., 4,49. 42,33*. 229,
•55 ♦. _ Off. 91,14. 108,20. — Tusc.
72, 40. 147,.30*. 209, 51*.— lettres :
18,44. 21,26.53. 23,4,50. 27,45. 69,1.
127,27. J29,10. 203. 45. — Att. 9,43.
18,49, 27,14. 62,40*. — Fam. 6.2.3. 58,
46. 65,40. 93,4. 198,12. 201,48*. 205,
23*. 210.14*. 211,13. 231,53.
Cimbres 112,14.
circoncision 98,16.
Claudien 11,30,51. 22,2. 23,2. 82,5. 128,
50.
Clément de Rome Becof)n., 3.17. — ad
Cor. 8,20. 9.49. 21,27. 106,6,38.
— d'Alexandrie 182,49. 206,18*. 207,8*.
208,53. 2.37,42.
Cléoraèdes 51,9. 57,12.
Clisthènes 40,50. 44,33.
Coluccio Salutati 45,37.
Comédie attique 16,39. 37,26. 66,46. 68,34.
103,24. 237,18. — latine 155,34.
Commentarri notarwn 9,26. 10,33,50.
11,6. 28,46.
Commodipn 95,51*.
composition gr. 12,7. 122, iO.
conjonctions lat. 205,44. — V. Particules.
Constantin 38,24.
coordination lat. 6,4.
Corippus 141,53.
Cornélius Nepos 16,14. 18,18. 19,3. 85,19.
126,3.
Cornuficius 9,2. 10,27. 11,31.20,18. 58,41.
93,4.
Cornutus rhéteur 15,3. 96,10. — scol. 96,25.
Corse 21,14.
Cratès 68,34.
Crète 16,28. 108,35. 230,20.
Critique verbale 9,31. 45,18. 150,6.
Cvpre 16,46. 20,11.
Cyprien 11,28,41. 114,.36. 129,2.
Cyprien poète 11,3. 132,34.
Cypriens (chants) 53,8.
Cyrille d'Alexandrie 18,32.
Damascius 96,10
Danaïdes 54,47.
Décli.n.mso.n- grecque : synt. 130,51. 142,3.
119,22. — latine: formes 10,52. 123,11.
131.7. — syntaxe 5,51. 7,7. 8,34. 9,41.
25,52. 56,10. 84,30. 87,37. 110,40. 141,
45.
Delphes 21,21. 34,34. 164,21. 166,25.168,
1,30. 172,10,49. 220,12 sqq.
Démocrite 18,52.
Démosthène 15,37. 19,52. 25,23. 56,48.
128,23,-32. 129,.35. 130,10. 152,40. 184,
19. 212,2.3. — Cor. 61,11. — 01. 63,46.
— Phil. 20,38. 22,53.
Denys de Chalais 98,22.
Denys d'Halicarnasse 13,35. 25,24. 81,8.
86,40. 96.12. 113,21. 132,27. 237,44.
DIALECTES gr. 49,47. 74,5,18. 130,20.
141,24. 149.10. 152,16. — ital. 114,48.
152.8. 205,22. 208,16.
Dictys 9,48. 107,21.
Didou 18,38.
diminutifs latins 5.21. 11,17.
Dioclétien .32,15. 94,36.
Diodore 21,9. .34,13. 47,23. 57,5. 81,10.
101,11. 128,45. 23.5,41.
Dion Cassius 21,37. 108,49*.
Dion de Pruse 14,26. 17,14. 214,8. 236,
20*. 244,45*.
Diophante 17,53. 50,30.
Dodone 37,44.
Domitien 114,10. 182,41. 208,47.
Donat.5,6. 15,4.18,4.67,1.82,17. 181,29.
DMOIT 32,4, 33,9. 105,43. — gr. 16,37.
20,40. 31,50. 35,14. 111,34. — rom. 17,
22,-36. 19,29. 22,48. 29,40. 102,48. 106,
37. 204,25. 209,41. 227,52. 236,2,43.
238,9.
ecclésiastiques (auteurs) 27,52.
économie politique 113,14.
écriture 159,21. — runique 143,19. —
V. alphabet.
Égvpte 17,1,52. 19,13. 24,4,13. 92,20.
94,27. 97,16. 115,30,42. 127,17. 131,46.
183,30. 185,4.
élégie 93,41.
Elien 111,1.
empereurs 93,10. 125,28. 189,14,20.
Enée 18,.38. 236,51.
énigme 98,26.
Enuius 5,38. 107,5.
Ephore 96,16.
Epicharme 96,53.
Epictèle 116,9.
Epicure 40,3 i. 229,34. 231 ,3&
épigramme gr. 13,8. — lat. 20,1.
ÉPIGRAPHIE grecque 15,-30. 16,47. 18,
27. 20,40. 21,31, 25,46. 27,26. 40,38.
41,46. 43,9. 47,19. 49.3. 51 ,51 . 5i,45. 56,
26. 75,28. 95,15. 102.45. 103,15,-39.
106,22,49. 116,51. 173,28. 177,9,31.
184,22. 187,37. 190,3. 195,21,34. 196,
17. 198,50. 200,29. 205,52. 211,13. 218,
52. 219,50. 220,5 sqq. 222,20 sqq. ZM,
.30,51.212,10. — lat. 10,-32. 12,5. 14,53.
15,45. 16,6. 23,53. 24,41. 94,36. 101,
19. 131,51. 134,16 sqq. 1.35,4 sqq. 136,
7. 140,9. 165,3 sqq. 174,47. 187,35. 202,
39. 211,10. 217,23 sqq. 225.11,46. 237,
5. 242,10. — chrétienne li,20.
246
•TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
épistolaire (genre) 6,6. 33,3.
épistolographes gr. 237,46*, 53*.
Erasistrate 42,24.
Eralosthène 37.33. 91,6.
Erotien 18,1. 108,47.
Erythrée 17,9.
Eschine 128,34.
Eschyle 14,44. 15,26. 108,44. 115,46. 116,
18. 145,24. 146,26. 184,17. 189,39. 193,
16. 195,47. 199,35*. — Ag. 48,50. 104,
17*. 106,53*. — Choeph. 12,26. 105,33.
Orestie 209,45. — Protn. 24,30. 56,49
— Suppl. 28,34. 107,24
Esculape 102,45. 104,16. 149,42. 156,2.
185,47.
ETHNOGRAPFIIE 19,44. 108,17. 129,53.
154,31. 179,42. 195,37.
étrusque 4,4. 20,10. 102,49. 231.5.
ÉTYMOLOGIE 150,11. — gr. 39.23. 48,
51 sqq. 49,9. 104,1. 123,16. — lat. 11,
3. 28,5. 67,15. 127,14,23. 208,14.
Eucher 11,36.
Euclide 50,37. 89,20. 120,18,25. 163,29
sqq. 196,16. 239,19 sqq,
Eudoxe 41,.3.
euganéen 20,42. 115,14.
Euripide 16,8. 19,48. 20,12. 21,35. 22,51.
31,43.35,4. 101,8. 110,39. 141,11. 152,
18. 192,13. 194,53. 197,7*. 199,35*. —
Bacch. 15,48. 205,33*. 205,18. 207,18.
212,29*. — Andr. 232,12*. — Cfirys.
67,24*. — Hel. 205,29. 209,52*. — Ion.
201,47*. 209,14*. — Iph. A. 15,14. 97,
4*. 213,6*. — Iph. T. 116,28. — Med.
201,47*. 201,2^*.— Melanipp. 99,35. —
Phen. 23,10. 208, 4. — Rhes. 12,50.
- Supp. 201,41*. — Trach. 236,17*. —
fr. 236,42*. — Scol. 219,46.
Eusèbe 41,39. 42,33. 105.31. 142,25.
Eustathe 38,38. 95,37. 109,26. 146,10.
Fabins Maximus 61,15.
fable 102,35.
fastes rom. 67,35. 113,45. 114, 14. 123,36.
Faune 30,47. 35,47. 102,17.
Festus 9,15. 10,15. 20,39. 127,19.
figures lat. 9,42. 10,40. 11,30. 13,39. 20,
17. V. Rhétorique.
Firmicus Maternas 5, 10. 9,50. 29,15. 46,
40. 47,28. 48,25. 164,2.
Florus 9,47.
FOLK LORE 104,9. — gr. 58,16. 66,10.
68,7. 77,18. 96,29. 99,5. — lat. 99,5.
formules 3,15.
Fortune (la) 95,40.
Fronton 237,5*.
Funérailles 94,31. 110,28. — rom. 25,41.
Galien 28,50. 42,29. 59,28.
Gaule : latin 3,1,12. — 15,22. 105,43.
179,12 sqq. 188,8.
Gaulois 106.12. 167,23. 189,47.
GÉOGRAPHIE 22,50. 26,28. 29,9. 48,5.
57,21. 62,23. 63,47. 102,17. 105,46.
108,16. 109, 5. 112,26. 113,51. 184,13.
197,11. 198,19. 209,8 219,34. 241,7.
241,47. 242,2.
Géologie 17,13.
Gernianicus Arnlea 64,37.
Gigantomachie 167,3.
Glossaires : gr. 105,38. — latins 4,24*,
5,3*. 7,.37. 8,52. 9,35. 10,14,45. 17,4.
19,40. 20,39. 92,38.
Gnostiqups 162,4. 165,45.
Gracchus 7,24.
grammairiens grecs 14,46. 22,22. 113,31.
— latins 4,51. 5,49. 49,37. 123,13.
126,38.
Grande Groce 19,26.
GREG 13,48. 26.47. .39,12. 127,37. 142,14.
205,50. 207,45. 219,2. — médiéval et
moderne 15,24. 17,11. 19,31. 20.16.
23,39. 48.51. 122,52. 136,19. 138,47.
203,.30. 209,13. — biblique et ecclésias-
tique 10,47.
Grèce 14,37.
Grégoire le thaumaturge 185,.34.
Grégoire de Nysse 102,36. 185,36.
Grotius 238,16.
Guillaume de Blois 29,49.
Guyet 80,24.
H
Hadrien 12,5. 13,5. 15,43. 182,.30.
Hagiographie 5.15. 38,7. 105,26. 106,36,42.
110,7. 116,21. 208,10. 232,36.
Hannibal 66,42.
Hécatée 21,22. 235,40.
Helvètes 62,44.
Héraclide de Pont 73,45.
Heraclite 28,22. 109,7.
Hercule 18,15. 52,11. 156,7.
Herraagoras 33,30.
Hermas (Pasteur d') 154,9.
Hermès trismégiste 96,10.
Hermogène 14,10.
Hérodien 62,15. 237,45*.
Hérodote 13,49. 19,36,51.20.21,37. 24,17.
.38,10. 41,48*. 47,18*. 56,45.61,5.62,5*,
35. 102,12. 109,7,28. 115,26. 127,26.
ia3,ll. 138,34. 145,50. 183,42. 214,8.
235,.38*. 241,36.
Héron 120,9. 163,50. 240,5.
Hérondas 16,23. 22,39,52. 26,17. 27,43.
33,32. 48,39. 75,41. 97,14*. 98,29. 132,
37. 142,36. 145,49. 213,13.
Hésiode 40,52. 94,24*. 108,51, — Œ. et J.,
13,22. 126,48. — Theog. 126,31.
Hésychius 26,5. 64,18*.
Hiéroclès 13,14.
Hippocrate 16,9. 18,1. 38,22. 109,11.
Hippolyte (docteur) 21,12.
Hipponax 75,39.
Hisperica famina 44,25.
Histoire auquste 13,41. 45,18. 81,20 sqq.
101,34. ■
HISTOIRE 19,41. 20,33. 24,11. 25,43.
29,5. 30,6. 89,22 sqq. 105,46. 116,48.
181,40. 186,48. — gr. 12,37. 14,52. 18,
:?5,46. 20,5. 23,18,36. 29,3. 30,12. .38,20.
48,12. 59,53. 101,40. 102,51. 106,18.
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
247
116,16. 128,10. 132,1. 143,23. 146,24.
154,21. 191.21. 192,.3. 205,15. 208,8.
230,53. 238,31. 241, 27. - rom. 12,3,
23. 13,32. 14,17,34. 15,31. 24,2. 28,18.
29,23. 30.48. 39,2. 47,52. 54,5. 87.18.
108,43. 116,12. 129,40. 133,44,52. 139,
21. 202,48. 207,53. 209,37.
Homère 13,51. 15.35. 16,38. 17,29. 20,7,
48. 22,39. 28,7. 30,42. 31,19. 34,44.
.36,37. 49,45. 51,17,34. 52,25. 62,31,
66,11. 99,21. 109.10. 112,19,26. 117,10.
124,5. 130,50. 136,2:3. 181,26. 184,8.
192,47. — langue 13,10. 15,8. 136,41.
144,.30. 213,.33. 219,13. — rass. 25,37.
197,15. 204,18. 212.15. 216,6. — ques-
tion homérique 29,35. 54,36. 111,15.
190.51. 209,20. 240,45. — 11. 11,45.
15,25*. 28,25'. 48,38. 55,.36. 67,17. 106,
15. 108,2,28. 138,34. 154,18. 165,1*.
179,45*. 181,4*. 201,35*. 210,11. 235,
30*. 2.36,48*. 238.13*. — Odys. 15
11,47. 22,37. 40,42. 47,22. 55.4*, 14*.
93,28*. 95,28. 115,2,27. 116,52. 212,10*.
2.36,47*. — Hymnes 14,43. 94.22. 183,6.
208,12. 209,12*. 210,29. 213,46. —
Batraeh. 15,10. 131,44.
Hongrie romaine 134,15 sqq.
Horace 5,5. 8,19. 14,30. 21,40. 33,7,52.
36,38. 46.23. 65,43 80,5 sqq. 87,48 sqq.
116,7. 138,44. 147,.32. 148,42*. 184,34.
207,32. 2.31,1. — tracl. al. 19,1. —
e»w/. 12.28. 13.16. 57.21. 108.5. 111,2.
129,51. 143,45*. 145,10*. 207,28. —
epd. 61.40.92,17. 211,7. — od. 17,34.
24,8. 67,6*. 127,11. 1.38,50. 197,2.3,41.
2.32, 19*. — sal. 13,16. 14,9*. 28,28.
99,13. 111,2. 113,11. 237,28*.
Hygin 54,53. 98,51.
hvmnes delpliiques 96.24. lOo.ll.
Hvpéride 18,-39. 55,31. 56,47. 126,25.
'235,32.
hypocoristiques 4,5.
Ibères 181,44.
Iliaques (tables) 52,36.
Ilias lai but 52^38.
infinitif gr. : syntaxe 74,11. — latin :
svntaxe 6,17. 16,35.
Ion''41,49.
Isée 56,47.
Isocrate 56,47. 115,7. — Pan. 52,33.
Itinéraires 9,21.
Jamblique 36,44. 51,10. 96,10. 115,34.
Jean d'Anlioche 90,6.
Jérôme (saint) 4,26*. 126,16.
jeu de mots 5,1.
jeux privés 21,15. 182,52. 228,12. — pu-
blics 64,39. 95,39. 140,6. 188,5. 232,22.
Jordanès 22,13.
Josèphe (FI.) 17,15. 107,29. 126,13. 235,
34*. 237,48*.
Juifs 23,20. 80,.3.3. 180,17. 186,5,40. 239,
31,45. 240,1,12.
Julien 58,9. 97,24. 101,13.
Julius Valerius 107,20.
Juristes rom. 11, 10. 14,31. 16,16. 41,52*.
106,.39.
Justin 6,17. 11,27. 16,35. 128,26.
Justin martyr 37,1.
Justinien 11,30.
Juvénal 16,33. 66,34*. 96,25. 181,36.
202,1*.
Keil 11, 44.
Lactance 55,15. 56,12. 127,45.
Laocoon 52,7.
LATIN 3,1 sqq. 27,3. 38,3. 127,30. 132,48.
— ecclésiastique 5,24 sqq, 7,9. — fami-
lier 10,20.
Léonidas d'Alexandrie 23,25. 185,13.
Lévius 232,14.
LEXICOGliAPHIR 204,31, 232,43. — gr.
48,39. 116,.34. 152,10. 203,24. 207,20,27.
208,15,51.218,37.— Iatine3,l sqq. 32,15.
41,52. 81,37. 87,32. 107,44. 109,45. 130,
13. 131,48. 149, 37. 199,3. 204,16. 206,53.
208,14.
Libanius 58,11.
LINGUISTIQUE 10,51. 14,25. 16,21. 17,25.
18,10, 19,12,47. 24,3. 30,19. 34,41. 35,
43. 48,50 sqq. 51,19. 108,14. 122,6. 130,
40. 151,25. 175,.39 sqq. 183,11. 185,40.
LITTÉRATURE 22,9. 24,22. 58,52. 66,4.
110,15, 131,4. — grecque 18,51. 21,34.
33,49. 98,18. 111,26, 133,25. 136,45
sqq. —latine 16,26. 17,47. 20,51. 22,11,
23,5,16. 137,35 sqq. 140,50. 147,17.
182,47. 230,20. — chrétienne 15,51.
Livius Ândronicus 126,20.
Lucain 13,.39. 22,42. 23,1. 24,51*. 28,42.
57,51. 84,52. 115,37. 126,12. 182,40.
183,40. 197,3. 208,43. 235,47. 2-36,26.
Lucien 26,44. 41,21. 62,17. 101,11. 102,
36, 111,53. 112,53. 138,37. — Philo-
pal ris 68,[0. 111,42.
Lucifer de Cagliari 7,12.
Lucrèce 5,7. 6,9. 20,17. 21,5. 34,40*.
182,.39. 183,37. 185,27. 202,17*. 231.-38.
Lycurgue 36,1, 232,10 — orateur 56,48.
Lygdaraus 1.36,12.
lyriques grecs 73,50 sqq. 198,46*.
Lysanias de Gyrène 98,22.
Lysias 19,37, 142,5.
Lysimaque d'Alexandrie 98,20.
M
Macrobe 55,22.
Magie 12,52. 114,9. 184,28.
Malalas 90,6. 141,53.
Manilius 5,8. .36,12. 50,49. 58,44. 201,40.
204,23. 205.44, 207,13.
Manuce (Paul) 21,20. 29,15.
MA.NUsr.RiTS 21,33. — gr. 18,3,32. 38,17.
174,7. 175,3. 231,3. — lat. 195, 49. -
syr, 114,41. Voir Paléographie, Papyrus.
248
TABLES DE LA UEVUE DES REVUES.
Marc Aurèle 213,42.
Marcellus Empiricus 3,1- 98,27.
MAniMc 24,1. 114.44. 177,51.
Marlial 105,41*. 204,34*.
Martianus Capella 107,21.
MATHÉMATIQUES 14,15. 16,13. 17,6. 21,
46. 37,9,53. 50,14. 88,18. 114,20. 119,
41 sqq. 146,28,40. 163,13. 199,12. 239,
17 sqq.
Matron 95,30.
Maury 169,53.
Maximianus 148,21.
MÉDECINE 21,17. 42,3. 68,7. 94,36. 104,
45. 113,5. 159,52. 160,38. 178,113,36.
241,27.
Mcdée 84,9.
Mélanchtou 23,41. 91,14.
Mélanges 13,53. 17,29. 19,5. 25,15. 33,5.
.35,24,35. 37,19. .38,46. 114,26. 116,
25. 127,24 ,.34. 149,.36.
.M.'IaiiLhijs 41,44.
Méléagre (mythe) 102,43, 104,25. — (poète)
191,34. 194,47.
Mktéorologie 17,45.
MÉTRIQUE 30,23,43. 36,25. 93,53. 109,
18. 145,22. — gr. 16,8. 49,43. 109,38.
130,10. 194,52. 212,30. — lat. 49,40.
80,41. 170,4. 181,5. 185.47.
MiirnoLOGiE 13,19. 22,30. 68,34. 234,3.
Micon 198,28.
Mimnerne 74,28.
Minucius Félix 6,19. 113,27.
Mithridate 53,3.
Moschus 77,24 sqq. 109,23.
MUSIQUE 13,30. 18,51. 22,30. 23,38. 96,
.35. 143,39. 161,49. 185,8. 192,14. 194,
6. 207,47. 208,42. 209,10. 221,28.
mystères 142,29. 204,49.
mythographes 20,48.
MYTHOLOGIE 12,17. 113,4. 115,30. —
gr. 15,16. 30,10,42. 62,29. 109,29. 110,
28. 174,3.3. 190,19. — Voir Religion.
N
Naeuiiis 10,14, 104,26.
Nauck 19,15.
négations : gr. 199,42. — lat. 6,7. 11,1.
Némésis 95,.39.
Nemesius 129,.37.
Nennius 216,52.
Nepotianus 9,17. 97,8 sqq. 102,15.
Nettleship 11,44.
Nicandre : scol. 18,41.
Nicoraaque 36,44.
nombres (gramm.) : gr, 13,7. 18,26. 55,.35.
62,17, 111,25.
noms : lat. 9,1, 10,42. — propres 9,43.
12,3:^. 20,34, 37,4. 131,7.
Novatien 11,29.
numération 43,9.
numéraux : gr. 61,3. — lat. 10,18. 56,10,
NUMIS.MATIQUE 14,16. 15,33. 19,45. 115,
53. 119.15. 120,32 sqq. 124,13 sqq.
141,27. 143,14. 152,49 sqq. 188,26 sqq.
210,23, — gr. 68,.34. 98,36. 103,22.
155,7. 215,3. 234,52. — rom. 13,4. 15,
6. 232, 48 sqq.
Oclauia fahiibi 25,20.
Olympie 52,24,35,48. 107,3.
Olympiodore 73,41.
Ombrien 102,49.
Oppien 58,48.
Oplat 6,27. 7,32. 15,29.
Orient 13.31,44. 14,35. 16,50. 17,49. 30,
3. .35, 21.
Orientius 101,16.
Origène 31,16. 209,31.
Orif/o (/imlis romanue 237,19.
Orphisme 95,34. 90,9,50. 98,19,33. 237,
6,32.
orthographe lat. 11,15. 5(),().
Osque 49,1. 104,30.
Ovide 8,4.3. 28,41. — /l?-s 143,21. — Fast.
66.9*. — Her. 211.30*. — Met. 26,34.
57,48*. 61,17. 6i,35*. 68,44. 110,23.
114,5. 115,48. 131,30. 142,16. 154,49.
• 182,45. 200,13*. 212,48. 235,51. —
hem. 93,53.
Palaephatos 23,47. 108,53. 109,49.
PALÉOGRAPHIE 34,1. 215,50. 232.44. —
gr. .39,50. 44,29. 129,50. 190,21. 211,
45. 212,15. — lat. 169,22. 184,33.
Palustre (Léon) 172,53.
Pan 95,21.
panégyriques 127,47.
Pannonie 135,25.
PAPvnus 16,30. 18,32. 21,46. 22,4. 38,1.
40,9. 92,20. 96,9. 131 ,.37. 212,38.
Paris (abréviateur de Valère Maxime)
97,6 sqq.
Parthenius 105,37.
participe latin 7,13. 11,21,24. 84,36.
particules gr. 13,11. 14,39. 19,51. 91,50.
209,46. 213,33. — lat. 11,23,25, 34,9.
84,36.
Paul diacre 10,16. 64,13. 196,52.
Paulin de Noie 11,37. 181,47.
Pausanias 11,49. 29,2. 41,4.3. 42,46. 114.
50. 123,44. 188,18*. 214,8.
PÉDAGOGIE : livres scolaires 14,22. 22,
32. 21,35,48. 25,.32,35. 27,20. 32,47.
109,14 sqq. 110,8,35 sqq., 48. 117,13,
25,44. 118,5 sqq. 119,1 sqq. 128, 15 sqq.
129,13 sqq. 130,27 sqq. 131,40. 132,6
sqq. 1.33,25 sqq. — histoire 39,5. —
méthodes 12,9,34,47. 22,.35. 23,21,24,
27. 108,23. 110,41,48. 111,13. 114,7,
117,2.3. 118,1. 129,1.
Pelagonius 98,27^
{)ériphrases lat. 7,34.
^erse 16,33. 108,22.
Pensée 19,10. 96,39.
Pétrarque 173,50.
Pétrone 16,15. 23,15. 92,37. 98,27. 101,
19. 115,16. 180,13.
Peutinger (table de) 48,5. 59,40. 65,46.
Phèdre 64,30*. 109,4. 149,20. 155,21. 165,
24. 231,16.
Phéniciens 100.2.
Phidias 51,51.
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
249
Philodème 26,42. 91,30.
PHILOLOGIE : histoire 16,4,29. 18,48. 23,
52. 33,38. 39,6. 109,44. 162,27. 175, 14.
180,12,50. 181,20, 185,44. 229,48. —
méthode (questions de) 6,35. 17,21. 112,
25. 180,44.
Phiion 19,18. 59,19.
PHILOSOPHIE 15,20,50. 17,30. 18,45. 25,
11.36,7.57,11.96,22.127,7.131,17.151,
11. 174,9. 193,6. 196,25. 210,10.
Philostrate 65,7. 183,8.
Philoxène 77,11.
PHONÉTIQUE 49,6,26. 139,10. 144,41.
150,23. 203,26. — gr. 68,15 sqq. 109,
20. 111,9. 118,11,1. — lat. 6,48. 9,18,
32,.39. 10,35. 11,6. 92,48. 152,29. 202,6.
Photius 219,44.
Phrynichos 107,.33.
Pierre Ghrvsolof;iie 48,41.
Pindare 16>0. 17,41. 19,35. 20,45. 36,21.
64,5.3. 98,23. 110,21,31. 113,51. 116,28.
132,30. 144,7. 149,12. 213,30*. 241,35.
Pisistrate 46,38.
Plauude 16,32. 98,28. 104.47.
Platon 20,14. ^3,11. .39,20. 45,40. 51,8.
56,46. 91,35. 99,2.3. 136,31. 141,3.147,
35. 154,41. —ylpoZ. Ii6,26\ — Chan>i.
125,45. — Crat. 237,13. — Crit. 139,
13. 144,49. — Eut. 130,4. 139,13. —
Gorg. 58,38. — Leff. 134,2. 147,25.
149,3. 236,15*. — Lij's. 200,46. — Me?t.
65,50*. — Phaedn. 48,9. 139,13. 213,
29. 241.16. — l'haedv. 236, 9. — Phil.
.57,1,30. — Pro/. 20,22. 181,45. 201,46*.
I\cp. 12,12. 60,25*. 65,10*. 202,9. 205,
11*. 206,41. 207,15*,20. 209,5. — Symp.
60,37. 61,44. 63,19.
Plante 14,1. 21,10. 22,25. 25,18. 56,1*. 148,
39*. 150,6. 169,49. 210,39». — langue
4,50. 6.7,48. 9,12,43. 10,8. 11,17. 182,
43. 197,53. 209,4. — Amph. 101,34.
197,6*. 205,32*. — Asin. 199,45. —
Uacch. 199,45.— Capl. 151,6*. 200.22*.
206,28*. - Cist. 34,45. 91,26. 199.45.
— Epd. 16,42. 148,49. — Frag. 34,45.
— Mosl. 13.1. 114,19. — Pseud. 101,
30. - Rud. 203,29. 208,20. — St. 16,
43. 58,50*. 148,49. 206,28*. — Truc.
209,5.3*.
Pline lancien gramm. 11.33. 115,51. —
N. H. 8,41*. 20,23. 30,40. 41,34. 51.37.
52,41. 55,22. 60,32. 116,5*. 151,42*.
203,7*. 235,35*.
Pline le jeune 17,37. 131,9. 167,39. 185,21.
Plutarque 38,2. 89,4.3. 141,3. 236,12. —
Mor. 13,37. 17,39. 20,15,25. 27,25. .37,
38. 42,31. 113,2. 146,2. 194,13. 196,21.
209,10. 214,8. 236,12. 237,16*,45*. —
va. 13,52. 87,17. 92,37. 191,44. 219,17.
poètes latins 207,30.
Pollion 7,29.
Polvbe 15,28. 17,43. 27,5. 32,24. 49,35.
55,35. 86, 36. 89,53. 91,44. 96,16, 98,
32. 133 52.
Poljclète '8,'4'0. 22,46. 107,37. 116,5.
Polygnote 22,14. 51,25.
Politien 190.24.
Pompéï 12,22. 26,25.
Pomponius Mêla 20,23. 64,31*.
Porcius Licinus 39,47.
Porphyrion 12,40.
Posidonius 17,45. 41.38.
Praxitèle 52,43. 53,5; 143,29.
prépositions latines 5,18. 10,11. 11,27,
112,44.
Priam 214,31.
Priapea 18,7.
Priscien 101,16.
Priscillien 110,2.
Proclus 96, 6.
Proclus (rhéteur) 101,2.
Procope 151,40. 219,8.
pronoms 14,8. — gr. 30,25. 101,15.
122,10. 183,20. — lat. 49,16.
Properce 94,31. 183,50. 203,26*. 206,30*,
211,38*. 219,18*.
Prosodie gr. 68,15. 123,8. — lat. 82,10.
126,42. 200,10.
proverbes 102,40,41. — gr. 25,26. 112,3.
— latins 3,17. 7,39 sqq.
Prudence 145,7.
Psellus 36,49. 90,9.
Psvché 18,45.
Ptôlémée 37,7. 50,47. 63,41. 241,50.
Publilius Syrus 126,23.
Pyrrhon 15,.38.
Pyrrhus 38,5. 114,27.
pythagorriciens (aéo-) 37,28.
Python (serpent) 121,38.
Querolus 10,32.
Quinte-Curce 12,3. 84,15 sqq. 209,50*.
Quintilien 23,52. 51,22. 62,53. 155,13.
229,48.
Quintilien (Pseudo-) 6,20. 9,18.
RELIGION 16,20. 18,45. — gr. 28,14.
31,7. 40,38. 43,11. 48.40. 51,34. 52.25.
95,37. 108,17. 146,5. 203,20. 214,20.—
rom. 54,17. 107,5. 186,12,33. 225,3,27.
Hhkteurs gr. 207,34. — lat. 16,43. 109,40.
Rhétorique 43,15. — gr. 13,13. 100,36.
145,48. 219.27.
roman gr. 38,39. 231,7.
Romanes (langues) 11,13. 22,7.
Rome 20,32. 37,.3.3. 102,28. 103,28. 178,46.
226,7. 228,6. 241.4.3.
Rossi (J.-B. de) 155,16. 172,53. 178,33.
186,39. 226,6. 228,53.
S
Salluste 4,49. 6,14.16. 7.23. 8,46. 15,39.
22,25.31,11. 65,52. 87,35. 129,10.—
Cat. 9,31. 15,39. 115,16. — /fis^ 6,25.
15,39. 112,15. 126,35. 141,45*.
Salvien 6,22.
Sappho 76,3 sqq.
saturnien 19,20. 29,37. 185,48. 203,37.
Schôll (Rud.) 6,32.
SCIENCES 19,7. 22,30. 114,20. 174,17.
193,22. 207,41. 210,26.
250
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
scoliastes 19,48. Voir aux auteurs.
scolies (lyr.) 77,14.
Séleucie 46,17.
Sémantique 29,11. — gr. 111,17. — lat,
9,39. 10,82. 113,50.
Sénèque. philosophe 11,25. 140,36.183,36.
— Quaest. nat. 63,13. — de Iranq. an
101, 18. — de uita C 48,27. — Trag.
18,6. 112,44. 126,33. 136,36.
Sérapion 106,26.
Serenus 240,9.
Servius 82,16. 148,15.
Seuerianus de Gabala 48,41.
Sibyllins (oracles) 65,51*. 93,36,52.94,25.
Sicile 19,26.
Sidoine 9,3.
Sidon 52,49. 53,45.
Silène 30,33.
Silius Italicus'.16,l.— Pmw. 19,39. 109,34.
SiméoD Seth 96,19.
Simias 77,13.
Simonide 75,36. 232,7.
Siris 48,12.
Smaragde 126,13.
Socrate 16,53. 48,9. 109,21.
Soleil 17,49.
Solon 98,-36.
Sophocle 151,32*. 180,7. — fr. 126,46.
— Aj, 12,11. 114,10. 241,21. — Ani.
24,16. 30,15. 59,16*. 65,17*. 109,3,
48. 113.47. 127,40. 195,17. 235,50*.
— El. 23,45. 27,21. 129,16. 212,28*.
2.35,50*. — Œd. Col. 26,1 i. — Œd.
R 26,14. 212,26*.— P/iit. 18,13.96,15*.
113,6.235,50*.— Trach. 29,29. 129,47.
204,31*. 205,21*.
Soranus 185,31.
Stace 12,16. 18,17. 23,12. 93,.31. 141,50.
184,41. - Silic. 54,33*. 59,30. 65,19*.
127,4*.
Stésichore 76.3 sqq.
Stobée 142,42.
Strabon 17,13. 19,-38. 20,23. 24,17. 63,40*.
89,28. 112,8. 113,20. 149,34: 241,50.
Straton 73,18,48.
subordination pr. 141,42.
Suétone 21,5. 65,43. — Caes. 67,48. 81,
27. 108,49*. 219,35*.
Sulpice-Sévère 86,42.
Sulpicia 16,34.
Suse 18,25.
Symraaque 206,-32.
Svnésius 236,6.
SYNTAXE 11,43. 20,44. 26,10. 50,5. —
gr. 21,4. 131,3. 151,22. 210,3. 219,22.
— lat. 11,19. 50,10. 97,6 sqq. 149,9.
Syrianus 14,10.
syriaque 114,41.
tachygraphie V. Cçmmenlarii Notarurn.
Tacite 5,46. 8,49. 16,45. 33,46. 86,51 sqq.
89,43. 183,44. 199,-33,40*. — Aqr. 13,
27. 58,3*. 183,51. - Ann. 24,20. 34,
24. .39,11. 46.20. 104,28*. 112,43. 113,
48. 128,4. 136,27. 14'..5r,40*. 2.37,26*.
- dial. 16,27. -30,31. 138,49. 151,5.
152,6. — Germ. 13,27, 40. 33,1. 38,-35.
116,8. 183,51. 185,17. 205,25*.
Tarente 59,43.
Térence 11,17,23. 22,25. 66,53. 115,44.
140,36. 141,52. 148,43. 166,3. 183,36.
194,6. 227.43. 236,-30. — Ad. 202,47.
— Andr. 14,49. — Ht. 57,46. - Ph.
56,9. 114,29. — scol. 28,4.' 126,12. V.
Donat.
Terentianus Maurus 126,23.
Tertuliien 3,9. 42,31. 105,31. 107,20.
207,44. 236,53.
Testament (nouveau) 44,41. 109,1. 128,
15. 142,25. 147,49. 148,19. 154,25. 155,
17. 180,26. 181,30. 182,23. 183,17, 185,
36. 196,44. 199,42. 201,43. 202,19. 203,
22. 206,22. 308,40. 211,-35. 212,44, 218,
13.
Testament (ancien) 93,40.
Tétliys 93,32.
Thasos 17,51. 113,35.
théiitre gr. 20,35. 22,5,46. 24.10.43. 26,28.
27.20. 62,5. 66,2(1. 68,23. 107,37. 110,25.
170,40. — rom. 226,20.
Thémistocle 17,8. -35,18. 128,51.
Théocrile 42,4. 67,3-3. 77,23 sqq. 91,18.
99.21. 195,27.
Théodore Priscien 11,-38. 185,33.
Théodoret 42,32. 78,31.
Théognis 15,1. 58,31. 74,30 sqq.
Théon de Smyrne 198,3. 206,42.
Théophraste 59,18. 72,24 sqq. 126,25.
Théopompe 105,35.
Thrace 15,44.
Thucydide 12,35*. 20,47. 21,24. 30,14.
36,39. 53,46. 61,5,16. 100,15. 113,17.
116,1. 117,43. 131,4. 138,32. 144,1,39.
146,22. 147,46. 150,.39. 151,40. 181,11.
201,46*. 213,24. 241,27. 242,30.
Tibre 224,44. 226,2,44.
Tibulle 26,30*. 64,26. 102,25. 114, 1.
200,1*. 205,21*.
Tiraagène 106,12.
Timée 32,9. 242,30.
Timoiéon 57,2.
Tite Live 6,48. 7,15. 8,44. 9,33. 10,28,
37*,52*. 1-3,25, 14,12. 23,51, 24,19.
27,48. 48,18,45. 59,50*. 60,27. 61,15.
66,45. 67,45. 68.6*. 81,8 s(iq. 85, 46 sqq.
97,27. 113,28. 127,50. 128,-36. 131,48.
133',52. 147,20. 197,34. 200,9*.
tragédie gr. 29,45.
Tragiques grecs 12,10. 104,20. 113,41.
126,17. 218,7*.
Troie 25,45. 28,9. 133,19. 224,1.
Tubero 48,47.
Tyr 102,18.
Tyrtée 96,52*.
universités 12,49. 23,8,22. 33,11,40. 40,4.
111,50. 154,17. 175,7.
Vaière Maxime 21,42. 54,32*. 84,50.97,5.
102,13. 112,52. 181,54. 238,14*.
1. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
251
Valerius Flaccus 17,19. 22,44. :^5,16. 115,
5. 126,53. 129,38. 202,17'. 210,35*. 211,
28*. 212,47».
Valerius Laeuinus (M.) 86,4-3. 129,52.
Valerius Probiis 206,51.
Vaila (Laur.) 22,50.
Valla (G.) 146,23.
Varron 4,47. 5,1*. 20.3 152,3. 2.36,39*.
238,7*. — r. r. 59,49*. — sat. 66,32*.
94,53.
Velieius Paterculus 110,34.
Verbe 48,50. 50,8. — verbe orec 1.3:3,11.
208,40. — voix 122, i9. 196,44. — temps,
formes 49,32. 122.32. 201,50. 202,2.
206.21. svntaxe 15,8,28. 49.35. —
modes, svntaxe 20,12. 74.9. 122,30. 136,
41. 148,52. 202,15 sqq. 204,.30. 204,51.
229.22. 240,17. — verbe i.atin 6,14.
22,15. - formes 11,13. — temps 21,31.
185,10. — lemps, formes 9,27. 38, iO.
49,22. syntaxe 5,52, 11,20. 21.19. Ii6,
25. — modes : syntaxe 6,50. 25,7. 1.30,8.
148, 4,32. 150,51.
Vespasien 102,28.
Victor 9,18.
Victorinus 126,13.
Villedieu (Alexandre de) 22,17.
villes romaines 12,41.
Virgile 8,43. 10.30. 17,48. 19,22. 28,.38.
81,42 sqq. 98,24. 115,24. 130,26. 148,
15. 167,23*,26. 184,34, 185,48. — ^n.
11,1. 17,26*. 41,14. 55,27. 66,18*. 68,
.38. 104,41. 127,1. 128,19*. 131,45.182,
16». 199,47*. 205,33*. 207,22*. — Bue.
99,19. 206,33*. — Georg. 12,39. 206,
31*.
Virgile (Pseudo-) Ciris 28,40. 115,15.
149,6. 208,22. — Ailna 213,2. 10. —
Culex 213,8.
Vitellius 107,.30.
Vitruve 24,10,43. 33,26. 41,4.
voies romaines 16,2. 113,14.
Xénophane 74.29. 127,35.
Xénoplion 22,21. 23,27. 36,15. 56,45. 115,
3. 116,41. 241,2,50. — An. 55,34. 56,
.39*. 89,40. 117,20. 146,23. — Hellen.
16,41. 21,52. 53,38. 55,.39. 102,51. 118,
18. 205,28*. 212,12. 2.36,11*. — Metn.
16,53. 35,37. 67,50*. 109,21.
— de Vérone 107,20.
Zenon 59,17.
Zenon de Vérone, 107,20.
Zénocrate li4,17.
Zénodote 47,23.
282
TABLES DE LA RKVUE DES REVUES.
II.
TABLE DES AUTEURS D'ARTICLES
Cette table ne comprend que les noms des auteurs d'articles originaux
(les noms des auteurs d'articles simplement critiques n'y figurent poini).
Abbott (E. -A.) 203,23.
206,23.
— (F. F.) 205,22.
— T. K.) 211,8.
Aèier, 33,27. 35,34.
A\lard (P.) 187,21.
Allen (T. W.) 202,1.
211,46.
Ailmer 187,35.
Ambliird (M. P.) 171,48.
Ambrosoli (S.) 233,49.
235,6.
Antoniadis (B.) 218,13.
Apelt (0.) 57,1.30. 60,25.
65.50. 99,22.
Arbois de Jubainville (H.
d') 179,12. 180,2.
Archer-Uind(R.D.) 212,30.
Ardaillon 164,33. 170,21.
Arnim (H, v.) 59,18.
Audollent (Aug.) 188,13.32.
B (A. de) 153,17.
— (Chr.) 12,35.
— (F.) 101,18.
Babelon(E.) 141,29. 157,11.
160,13.44.161,8.166,40.
188,41,43. 189,7.
Bail (F. K.) 205,21.
Bannier (W.) 20,11,31.
Ba/dt (C.) 46,20.
Bartal 139,7.
Barthélémy (A. de) 156,18.
159,36.
Bartholomae (Christian)
48.51. 49,7.
Basker ^Herbert L.) 151,31.
Bassi (^Domenico) 229,499
232 5*
Bastel'aer (D. Van) 141,7.8.
Batiffol 161,46.
Baurastaric (Anton) 98,19.
Beare (John) 210,27.
Beck (J. W.) 237,20.
Beckett (F.) 144,11.
Behr (A.) 55,22.
Bella 134,26. 135.10,50.
Bellezza (Paolo) 230,21.
Beloch (J.) 17,39. 48,12.
100,3.
Belsheini 238,28. 239,2.
Bencker (M). 54,45.
Bénédile (G.) 172-46
Bequet ;Alf.), 139,45.
Berger (Ph.) 116,45. 168,44.
170,33. 180,51.
— (Samuel) 179,32.
Bergman (J.) 145,8,
Bertrand (A.) 156,6.28.
157, 23. 161,2. 167,49.
169,9.18. 170,1. 176,41.
Betnicky 178,47.
Beurlier 159,.32. 189,15.
Blair (R.) 217,21.32.
Blanc (Fd.) 159,10.24,
Blanchet (A.) 159,7,40.
161,11. 162,3.7. 188,31,
189,20.
Blank (F. A.) 66,47.
Blase (H.) 6,50.
Blass (F.) 48,49. 55,31.
Bioch(F.) 132.30.
Blomme (A.) 162,47.
Bloomfield(Mdiirice)151,26.
Blûmlein (C.) 5,1.
Blttmner (H.) 43,31. 94,36.
Bohme (W.) 56,39.
Bohn 89,24.
Boissier (G.) 167,37,
Boll (F.) 28,22.
Bonnault d'Houët 162,52,
Bonnet (Max) 9,13. 198,28.
208,11.
Boot (G.) 235,36, 238,6.
Botsford ((Georges Willis)
150, 3. 205,16.
Bourguel 170,22.221,51,
Brandt (S.) 55,16. 56,13,
Braquehaye 155,50. 156,30.
Bréal (Michel) 150,12,
175,49,
Breiter (Th.) 58,44.
Brinkmann (A.) 106,27.
Bruck (G.) 223,2.
Brùckner (A.) 106,23.
Bnïll (F.) 58,39.
Bruning (A.) .52,36.
Brugmann (Karl) 49,4. 10,
23.
Bruhn (E.) 101,15.
Buck (Cari D.^ 152,10.
BiiUner (H.) 67,1.
Buis (Ch,) 139,34.
Buresch(K.) 103,39. 108,48.
222,33.
Burv ( J. B .) 207,25-27.
211,28. 220,26.
— (R. G.) 207,22.
Busse (Adolf) 99,24,
Bussler (E.) 56,49.
Gagnât 156,22, 157,17,
158,51.159,30.35. 165,7.
48. 177,4.22.50. 179,10.
199,4.
Caillelet 170,9.
Caix de Saint-Aymour 159,
47.
Calvert (Frank) 242,10.
Campbell (Colin E.) 213,30.
Canessa (C.) 23'i,'47.
Cantarelli (L.) 224,46. 225,
40. 226,45.
Cantor 119,50. 120,29.
Capps (E.) 207,48.
Carlotli 241,-36.
Caron (E.) 153,10.
Carier (F.) 209,15.
Carton 178,39.
Casati (C. Ch.) 154,3.-
Caslanier (P.) 181,24.
Ch. (G. N.) 218,42.
Charaonard 164,38. 220,47.
Chantre (E.) 169,13.
Cheltham 209,8.
Christ (W.) 66,21. 68,23.
107,38. 108,3.
Christidis (A.) 241,28.
Christie 207,46,
Clasen (Ch.) 57,3,
Clermont-Ganneau 164,15.
165,40. 166,5.3. 167,8,
Collignon 158,34. 166,5.
168,1.
Condos (K, S,) 219,2.22.
Constans (Léopold) 199,39.
Constantinidès(W.)208,13.
Conway (i?, Seymour) 49,1,
104,.^0. 208,16,
Cook (A, B.) 204,33, 206,
25. 208,51. 214,21,
Cophiniolis (J.) 219,39.
Correra (L.) 225,11.
Cosattini (Ach.) 40,34.
Costanzi ( Vincenzo) 232,10.
Couderc de Foulongne 156,
16.
Cousin (G.) 219,50.
Couve 164,43. 170,13, 220,
13.50. 221,15,
Coyecque (Ero.) 162,38.
175,21.
Cristofoliui (Cesare) 232,19.
Croiset (M.) 193,14.
Crusius (0.) 53,50. 92,17.
93,3,52. 94,3.7,9.29. 95,
37. 96,11.25.35. 97,14,
102,35.
Cseogeri 138,27,
Cumont (F.) 142,1.
Cunlz (0.) 48,5.
Curlis (Ch. ft.) 242,21.
Curtius (E.) 35,32. 107,3
II.
TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
253
Curtze (M.) 240,14.
D (H.) 121,44.
Damsté (P. H.) 209,50. 235,
52.
Dannenberg 122,4.
Deiler (H.) 93,30.
Delaniarre (J.) 198,40. 200,
29.
Delaruelle (Louis) 200,25.
Delattre (R. P.) 157,38i
Delbœuf (J.) 196,26,35.
Delbrttck (B.) 50,12.
Delehaye (Hipp.) 154,10.
Delessert de Mollins (E.)
139,38. Ii0,14.
Denis 156,46.
Denk (J.) 5,11.
Deschamps (Gaston)219,51.
Desnoyers 171,20.27.30.
Dessau (H.) 45,18.
Diamantaras(A. S.)221.17.
Diehl (Ch.) 169,21.
Diels (H.) 104,26. 106,16.
DietI (Joh.) 98,33.
Dietrichsoii 239,6.
Dietze (J.) 98,51.
Dillmann (A.) 105,47,
Dittrich (E.) 60,32.
Dorpfeld (W.) 222,20.41.
224,2.17.
Domaszewski (A. v.) 105,27.
135,20.
Doncieu.x (Georges) 200,2.
Donovaa (J.) 204,30.
Dornseifîen (J.) 237,29.
Dossoa 155,34.
Drachmann (A. B.) 144,8.
145,25.
Dragoumis (St. N.) 223,53.
Drexeler (W.) 114,9. 115,
30.42.
Drouin (E.) 188,41. 189,3.
Duchesne (L.) 155,16. 158,
26. 179,35.
Dummler(Fer(linand) 93,41.
Dantzer (H.) 68,16.
Duniuvs (L.) 171,15,43.
Dunn'(G.) 203.26.
Dupuis (J.) 193,6.
Dutilh 153,29. 234,43.
Duvau (Louis) 199.47.
Dziatzko fK.) 104,48.
Earie (M. L.) 151,33. 201,
46.
Eck (Th) 157,27.
Egbert (jr) 205,32.
Egenoiff (P.) 17,40. 19,48.
Eh\vaId(R.) 10,53. 11,1-3.
98, 25.
Eitland (W. E.) 204,9.
EUis (R.) 11,44.149,7.201,
39. 204,24. 207,14. 213,
2.8.10.13.
Eimer (H. C.) 148,4.32.
151,1.
England(E.B.) 205,19. 213,
Enlart 161,35.
Enlhoven (L. K.) 235,35,
237,41.
Erhar.lt(Louis)30,36. 31,.37.
Espérandieu 176,24. 177,
13.47. 178,15.36.
Evans (J.) 201,25. 215,19.
Eysert (L.) 130,11.
Fabia (P.) 167,38. 197,52.
Fabj-icius (E.) 106,50.
Falcbi 234,5.17.
Fay (Edwin W.) 147,30.
209,4.51.
FederofT 163.39.
Fergiison 217,44.
FestH (Niccolo) 231,53.
Ficker (G.) 106,-3.
Field (W.-G.) 203,29.
Fitling (H) 106,40.
Flcckeisen (A.) 56,2,9. 57,
47. 60,32.
Fieury (G). 156,50.
lorster (R.) 52,7.44. 101,
11,13. 104,31. 223,53.
Fontrier (A. M.) 220.38.
Forchhammer (J.) 143,27.
Foucart 170,40. 199,52.
Fowler (Harold N.) 151,44.
— (M. Warde) 201,45.
Fox (G. E.) 201,30.
Frankel (.M.) 222,35. 224,3.
Francolte (H.) 141,17.
Franke (J.) 54,6.
Franken (C. M.) 235,47.
236,22. 237,32.
Frederichs (.F.) 141,44.
Frev (K.) 62,5.
Friedrich (G.) 53,33.
Fritze (von) ,31,35.
Froehde (0.) 58,52. 66,4.
Froehner 153,3.
Fruin (R. Th. A.) 67,35.
Fuchs (H.) 42,25. 68,8. 96.
20. 104,46.
Funck (Ad.) 10,51. 41,52.
92 38.
Furtwaogler (A.) 21,21.
Gabriel (E.) 2.33,6.21.41.
234,34.51. 2.35.17.
Ganter (F. L.) 93,6, 96,23.
Garbe 151,12.
Gardner (E.) 203,7. 214,32.
215,1.
— (P.) 207,1.
Garlick (C.) 206,15.
Gauckler 158,16.18. 160,23.
167,30.
Gavault 158,21.
Gavet (Al.) 172,23.26.
Geffcken (.1.) 55,44.
Geffroy, 164,26.49. 165,19.
166,11.31.43.167,35.170,
6. 228,53.
Gerathewohl (B.) 28,30.
Gercke (A.) 44,41.
Gerecze 135,41.
Gerspach 62,20.
Geyer (Paulus) 3,2.13. 10,
46.
Giambelli (Carlo) 229.36.
Giannopoulos (N. G.) 221,
14.
Gildersleeve (B. L.) 148,51.
149, 38. 151,22.
Girard (J.) 170,18.
— (Paul) 189,38. 195,47.
Giron 140,18.
Giussani (Carlo) 231, 39.
Gleve (C. E.) 96,18. 97,24.
Gnecchi (Fr.) 2.S2,49. 233,
15,.35.45. 234,12.21.35,
235,7.
Goebel (E.) 64,35.38. •
Gotz (C.) 11,4.
Goldbacher (A) 125,46. 126,
6.
Gower (Granville Leveson)
217,26.
Goyau 170,21. 228,44.
Gradenvvitz 24, 5.
Graef (Botho) 52,27.
Graillot 170,20. 227,30.
229,2.
Gray (J. H.) 210,1.
Greef (A.) 67,5.
Greenidge (A. H.) 204,25.
209, 42.
Greenwell (W.) 201,19.
Grenfell (B. P.) 203,10.
212,38.
Grouchy (de) 175,35.
Gruber (H. A.) 217,24.
Gsell (S.) 227,30. 228,20.
229,2.
Guderaan (Alfred) 151,5.
152,4.
Gûnther (S.) 239,53.
Guerlin 161,17.
Guernier, 171, 12.
Gurlitt (Ludwig) 18,50. 62,
40. 69,2.
— (W.) 223,22.
Gustafsson 200,7.
Haberton 201,48.
Hachtmann (K.) 58,3.
Habler (A.) 57,11.
Haiier (E.) 26,29.
Haie (William Gardner)
150,52. 151,8. 202,15.
204,51.
Hammerich (A.) 143,11.39,
Harapel (J.) 134,17.49.52.
135,15. 136,2. 139,3.
Barder (F.) 66,9.
Hardy (E.-G.) 213,18.
Harnack (A.) 106,7.39.43.
Harrington (K. P.) 206,28.
Harrison (J. E.) 207,2.
Harry (J. E.) 147,27.
Hartraan (J. J.) 236,40.
2.37,26. 238,8.
Hartstein (Rud.) 93,28.
^5 29 98 32
HaVtwig (P.) 23,24. 209,35.
228,12.
Basse (E.) 55,35.36. 62,17.
Hatzidakis (J. N.) 122,52.
254
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Hauler (E.) 10,37. l--i6,35.
Hiiuser (K.) 52,16.
Haussieiter (J.^ 10,47.
llaussoullier (B.) 198,20,
51.
Hauvelle (Henri) 227,40.
Haverfield (l-'.) 206,11.
217,47.
Ilavet (Louis) 9,19. 10,11,
11,7.165,24.82.34. 166,2.
169,49. 170,4. 194,6.45.
198,33.
Ilayiey (H. W.) 205,25.
Hazzidakis, 147,52.
llead (Barclay v.) 209,37.
Headiam (J. W.) 204,22.
Ileberdey (R.) 123,44.
HegedUs (J.) 136,36.
Heiberg (J. L.) 145,51.
240,9.
Heideohain (F.) 65,44.
Heitiaud (W. E.) 213,25.
Heilebranl 139,4.
Helra(R.) 42,4. 58,37.
Heiinreich (G.) 59,28.
Hendrickson (George L.)
147,18. 151,3.
Hennings (F. D. Ch.)64,3i.
Henrich (Eraii) 27,8.
Hense (Otto) lOMS.
Heraeus (W.) ^14. 17.
Héron de Villefosse 156,39.
41. 157.15. 158,4.12.53.
159,8.28.41 43.51. 160,3.
15.17.36-38.50. 161,6.12.
15.20.38.53. 165,3. 166,
18.37. 167,13.17.40. 169,
27. 170,25.47.
Hervverden (H. van) 197,8.
11. 198,47. 206,27.
235,29,34.44. 236,21.48.
237,16. 238,14.
Herzog (R.) 48,38.
Heuzey 165,13. 166,25.
169,5.45. 179,5.
Hey (0.) 10,32.
Heyne 33,24.
Hilberg (J.) 131,32.
Hill (G. F.) 206,5.
Hiller von Gartringen (F.)
33,23. 34,35. 40,38.
51,52. 116,34: 222,20.
Hirschfeld (0.) 106,5.13.
Hittrich 138,38.
Hofer (0.) 68,32.
Hôger 28,28.
Hoehier ( W.) 96.26.
Holzl 9,1.
Hoerschelmann (W.) 93,53.
Holleaux (M.) 197,35. 221,
31.
Holwerda (A. E. J.) 237,7.
32.
Hoizner (Eugen) 97,5. 126,
46.
Homolle 161,4.41. 178,31.
:i8. 169,53. 172,49.
220,40. 221,21. 222,6.
Hope(W. H. St. J.)201,30.
Hoppe (G.) 5,4.
Hornelzer (A.) 131,27.
Hort (A. F.) 205,30.
Horton-Sniith 205,22.
Hosius (G.) 57.51.
Hubert (H.) 177,31.
Hubo (G.) 62,44.
Hude (K.) 144,39,51. 145,
39.
Hûbuer 35,33. 108,a3.
Hùl.sen(Gh.) 103,28. 105,42.
225,14.47. 226,20.
Huemer (J.) 126,15.
Huit (Ch.) 200,46.
Hultsch (Fr.) 16,6, 63,41.
68,.34. 120,16.20.
Huraann (K.) 32,23.
Hylén(J. E.) 144,30.14550.
Ihm (Max) 5,13. 10,35.
102,14,47. 104,28.
Iiubert (J.) 142,24. 156,51.
195,22.
Iinmisch (0.) 96,52.
Incze (B.) 136,42.
Inge (W. R.) 202,13.
Jakobiovits 138,34.
Jaraot (P.) 220,44.
Jannaris (A. N.) 203,30.
Jediickii (Jarorair) 175,43.
Jensen (A.) 240,2 i.
— (K. Sanfeld) 143,36.
Jerram (G. S.) 209,52.
Joergensen (G.) 145,48.
146,26.
Jones (IL Stuart) 214,7.
Joubin (A.) 176,50. 190,3.
220,9.49. 221,53.
Jurenka (H.) 132,31.
Kaibel (G.) 40,52. 41,51.
Kalinka (E.) 126,11.37.
Kalkniaun 34,32.
Kârpàti 134,43. 136,7.
Karsten (H. ï.) 236,31.
Kastriotes (P.) 224,10.
KeelhollVJ.) 141,40.42. 142,
3.14.
Keil (B.) 40,46. 43,8. 45,29-
Kekulé ([L) 32,22. 34.31.
Keiler (0.) 60,27. 63,40.
66,32.34.
Kenyon(F.G.)20i,19.212,
15.
Kern 32,23. 34,31. 222,20.
31. 224,4.25.
Kiderlin (M.) 54,22. 62,53.
Kiepert (H.) 106,53.
Kiiling(W.) 89,19.
Kirchliofî (A.) 107,1.
Klein (W.) 52,41. 53,5.8.
Kleist (H. V.) 53,46.
Kluge (H.) 54,36. 67,17.
Knaack (G.) 47,16. 48,44.
98,29. 102,44. 104,25.41.
Knapp (G.) 207,28.
— (P.) 96,46.
KnoU (E.) 21,33.
Koch (W.) 58,10.
Kock ^Th.) 101,8.10.21.
Koehier (U.) 41,49.50. 106,
18.
Koerto (A.) 223,41.
Kopassis (A. E.) 242,3.
Kordellas (A.) 223,6.
Koster (E. B.) 235,50.
Kouppas (P.) 241,8. 242,
18.
Krascheninnikoff (M.) 93,
10.
Krausz 139,10.
Krauth (G.) 62,24. 63,48.
Krebs 16,31. 97.17.
Kroll (W.) 47,29. 96,5.50.
Kromaier (.1.) 47,53.
Kruczkiewicz (R.) 1.90,9.
Kubitschek (W.) 126,51.
Kiibner (Ernst) 99,6.
Kuiper (K.) 235.41.
Kurukiis (Th.) 112,27.
Lalaye 158,38. 161,26. 197,
41. 200,15.
Laigue (L. de) 158,33.
Lampe 146,30.
Lanciani (R.) 225,23.24.
226,5.8.
Landgraf (G.) 7,14. 10,14.
Laiigardière (Ch. de). 157,
46.
Lange (.IuL) 143,9. 56,2.
58,4.50.
— (Th ) 143,30.
La Roche (Em. de) 139,.32.
35.
Lasleyrie 156,23.
La Tour (H. de) 188,34.
Lattes (E.) 4,5. 102,50.
283,4.
Latyschevv (B.) 221,19.
Laver (Henri) 217,28.30.
La Ville de Mirmont (H.
<le) 190,20.
Le Blant 159,38. 164,8.
165,22.36, 168,28. 169,
27. 170,11. 178,33. 227,
18.
Le Glert 157,31.
Lees (James T.) 152,19.
Leeuwen (J. van J. f.) 235,
47. 236,36. 237,52.
Legrand (Ph. E.) 178,5,42.
193,52. 195,27. 220,47.
Lehoczky 135,14.
Leitft de Vasconcellos (J.)
10,31.
Lejay (P.) 196,48. 200,10.
Le Nestour (Paul) 179,35.
Léo (F.) 10,8. 91,27.
Levi (Lionello) 231,8.
Lewy (H.) 64,18.
Leyds (R.) 65,40.
Lichtneckert 134,45.
Liebhold (K. J.^ 65,11. 68,
50. 68,6.
Loschhorn (K.) 96,15.
Lôschke (G.) 224,20.
Long (A.) 242,11.
II.
TABLE DES AUTEUHS D ARTICLES.
255
Longnon 1(59,41.
Loria (V.) 5i39,22.:^3.
Loth (J.) 179,18.20.23.
180,1.
Ludwicti (Art.) 15,10.
Lundstruiu (V.) 5i,33.
Luppi (C.) 233,6.29. 234,
16.29.46.
Luterbacher(F.)59.r)l. 66,
43.
M (M. H.) 205,27.
Maass (E.) 30,.S6. 31,.38.
Maciuighten (Hugh) 212,26.
Magniis(Hugo)61, 18. 68,45.
Mag.iii (L.) 178,44.
MahaffvfJ. P.) 208,18. 220,
33. '
Maître 156,-35.50. 178,34.
Manitius (M.) 101,17.
Marchant (E. C.) 201,41,
Mareuse 162,36.
Marsy (de) 162,51. 163,1.
171 9 52.
Marllia "(Jules) 159,26. 160,
19.
Marucchi(0.)225,52. 226,6.
Maspero 167, 3;-{.
Mathieu (A.) 140,1.
Matthias (Th.) 56,41.
Maxa (U) 128,19.
iVIaxe-Weily 158,42.
Mayer (11.) 93,32.
— (M.) 51,33.
Mayor (J. E. Il) 204,16.
206,19.53. 207,9. 209,1.
Mazerolle 161,30.
Mhelis^C.) 24,6.
Meissner (H.) 68,.38.
Meitzer (0.) 66,.37. 67,52.
Mély (de) 165,50. 193,22.
Menant 167, 43.
Mendzzi (Eleuterio) 232,14.
Menrad (J.) 27,.38.
Meusel (H.) 88,50.
Mey (II. van der) 2.36,1,
Meyer (Ed.) 47,22.
— (Gustav.) 48,52.
— (l\) 58,38,
— (Wilhelra) 91,14.
Meyer-LUbke (VV.) 126,42.
Michelangeli (L. A.) 230,
47. 232,7.
Michon 158,47, 159,2.34.
160,1.27.46. 161,34. 176,
32,
Mie (F.) 6i,.39.
Milchhôfer (A) 52,19. 95,
19.34.
Millet 164,.36.
Millingen (A.) 242, 14.
Mimorin 158, 46.
Moeller (N.) 143,44.
Morainéja 155, 47.
Momrasen (Th.) 46,41. 48,
25. 88,42. 105,53. 106,
37,
Monev (W'alter) 217,36.
Moor (F, de) 186,48,
Moore (Frank G.) 148,37.
Mordtmann (A,) 242,10.
Moreau (Félix) 192,48.
Morel 156,32.
Morgan (J. de) 176,12.
Moroncini 231,16.
Moulton (J. IJ.) 206, 22.
Mowat 160,21. 189,26.
MuUer (C. F. W.) 56,10.
64,32.
— (G. H.) 127,43.
— (H.) 127,11.
— (H. J.) 119, 30.
— (Lucian) li,9. 17,26.
Muller-Strûbing (11.) 60,1,
Munsterberg (H.) 126,25.
Miintz 168,21. 172,53.
Murrav (A. S.) 217,36.
Musset 156,51. 162,44.
Mustard(WiirredP.)149,9.
Muzik (H.) 126,2.
Mylonas (K. D.) 220,31.
Mvres (J. C.) 215,12.
Naber (S. A.) 235,38. 236,
6.41.
— (fils) 2.36,2,44. 238,9.
NaiJf 156,36. 158,41.
Nauck 55,29.
Naville 166,49.
Neergaard (C.) 143,41.
Nehring (A.) 54,17. 6.3,13,
Néinelhy (Geyza) 136,12.
Néophitos (A. G.) 241,48.
Nestlé (E.) 93,36,
Neudeck 134,37.
Nicole (.1.) 176,26. 178,8.
197,16.
Niederle (Lubor) i:33,18.
Niemeyer (K.) 66,49.
Nikitsky (A.) 222,53.
Nissen (II.) 98,37. 102,28.
Noack (F.) 22.3,32. 224,6.
Nobili-Vitflleschi 225,23.
Noë (de la) 160,^3.
Noeldeke (Th.) 41,48.
Nulhac (F. de) 167,25.
Norden (E.) 43,16. 44,14.
101,31.
Normand (Ch.) 164,45,
Nusser (J.) 91,35,
Oehler (H) 57,31,
Oehmichen (G.) 110,26.
Oeri (J.) 63,46.
Oestbye (P.) 238,52.
Oesterlen (Th.) 57,22,
Ohiert(K.) 98,26.
Omont (Henri) 162,27, 175,
15. 176,10. 190,22. 196,
13.
Opitz (T.) 65,52,
Oppert 166,.31.46. 168,24.
46. 170,39.
Osthoff (Hermann) 150,29.
Ouvré (H.) 220,28,
Owen (W. B.) 152,2.
Page (T. E.) 205,33. 207
24.
Pallat (L.) 51,48,
Palmer (A.) 202,17.18. 203.
26. 206,29..30. 210,35.39,
211,7. 27 ..30. 38.
Palustre (L.) 158,44,
Papadopoulos Kerameus
242,29.
Papavassillinu (G. A.) 218,
8.52. 219,44.^
Paranikas (M.) 240,45. 241,
16.21.35.
Paris (Gaston) 152,30,
— (Pierre) 220,5.
Parks (W. H.) 151,41.
Parineutier (L.) 141,12.
Pascal (G.) 225,3.28, 226,
.31,
Pascari (C. P.) 238,49.
Passy (L.) 164,10.
Patou (W. M.) 149,4. 203,
24. 208,49.
Paukstadt (R.) 62,43.
Paulson (Johannes) 143,45.
145,10. 146,.3.
Payard (E.) 159, 5.
Pecz (Guillaume) 136,20.
219,28.
Pélissier (L. G.) 175,27.
Peppmiiller (R. 58,30. 66,
11. 94,22.24. 95,29.
Perdrizet (P.) 221,40.
Perle (F.) 68,11.
Pernice (E.) 223,46.
Perrot (G.) 164,32. 168,53.
Peter (H.) 81,27.
Philios (A.) 222,52.
Philippi (F.) 65,46.
Pichon (René) 200,9,
Pick (B.) 121,44.
Pilloy 157,51.
Pingel (V.) 59,16. 65,18.
67,25.
Plalt (Arthur) 212,11.
Plattner (S. P.) 208,14,
Ploix (Charles) 175,39.
Pokel (W.) 55,4.14.
Polak (H. J.) 237,24.
Polie (F.) 64,30. 68,52.
Pomtow 34,34, 35,32. 105
15.40,
Postgate (J, P.) 212,47.
Pottier(E.) 192,29. 221,.35.
Preger (Th.) 25,46. 26,6.
222,40. 223,.32.
Presl (J.) 139,.37.
Preuner (E.) 47,49. 102,
46, 103,23.
Proost (J,) 141,22.
Prou 158,25. 160,8. 162,
16.
Purser (L. G.) 211,13.
R (0.) 104,18.19.
Rabe (Hugo) 105,38.
Radet (G.) 220,28.
Radinger (Cari) 21,6,
Raeder 143,23. 238,31,3j.
Ramsay (W, M.) 188,47.
203,15,
Ravaisson 165,16,
256
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Ravaisson-Mollien (Ch.)
159,14.18. 161,24.
Récsei (V.) 134,20.32. 135,
27.
Reichel (W.) 124,5.
Reinach (Salomon) 135,52.
167.22. 168,51. 170,44.
172.2.10,38. 177,25. 178.
16. 179,1.7.25. 180,3.
189,46.
-T- (Th.) 16,5. 16 i, 51.
166,35. 176,46. 179,43.
188,26. 190,7. 192,14.
194,6.10. 195,38. 196,17.
221,28.
Reisert (K.) 25,52.
Reitzenstein (R.) 13,8. 42,
46. 48,27.
ReoaQ (Arv) 172,53.
Rendall (Gerald H.) 213,
43.
Réville (A.) 186,5.
Reynolds (Horatio M.) 151,
46.
Rhôde (Th.) 125,14.
Riccardi (P.) 239,26.
Richard 156,51.
Richards (G. G.) 214,38.
— (H.) 202,10. 205,13. 207,
15. 209,6.
Richter (D. G.) 205,9.
Ridder (de) 164,41. 220,3.
221,7.46. 222,3.
Riess (E.J 5,9. 101,23.
Robert (G.) 45,40.
Roberts (A.) 207,46.
Robson (E. T.) 208,21.
Rohde (Erwin) 105,35.37.
Rohrmoser (J.) 132,1.
Rolfe (J. G.) 202,6.
Roller (T.) 186,39.
Roque-Ferrier 157,7.
Roscher (W. H.) 95,21.
Rougé (J. de) 159,27,46.
Rozière 162,.32.
Rozwadowski (Johannes
von) 49,17.
Rubensohn (Max) 16,7. 19,
16. 20,20. 23,26. 55,28.
64,13.
Ruelle(Gh.E.) 159,21. 161,
48. 170,36.
Rûger (G.) 61,11.
Rùhl (Franz) 102,18.
Ruess (Ferd.) 10,34.
Ruppersberg (A.) 119,38,
Rutherford(W. G.) 203,17.
Rutten 142,5.
Rzach (A.) 65,61. 94,26.
126,31.47.
S (J.) 208,15.
Sakolowski (P.) 95,20.
Sakorraphos (G.-.M.) 62,16.
237 53.
Sambôn '(A. G.) 234,30.
Sanctis(Gaetano de), 47,24,
Sandys (J. G.) 209,10.
Sauter (Ernst) 96,28.
\ Sauppe (H.) 96,12.
Sayce (A. H.) 195,34.
Scala(R. v.) 61,15.
Scarborouf;h(W.S.)151,6.
Schenkl (K.) 412,51. 126,
18,23.33. 127,1.4.
Schopfjs (G.) 4,24.
Schirlitz (G. 60,37. 61,45.
63,20.
Schmaiz (J. H.) 59,49.
Schmid (W.) 100,37.
Sclimidt (B.) 58,18.
— (G. P. Christensen(
144,49.
Schmitz (W.) 5,3. 9,26.
11 5
Schneider (G.) 127,39.
— (Max) 95, 31.
Schôll (R.) 107,34.
Schon (G.) 123,36.
Schune (R.) 51,25.
Schrader (H.) 40,42.
Schroeder (Otto) 98,23.
Schryver (S. de) 139,41.
Schuermans (H.) 140,7.
Schulten (Adolf) 32,31.
42.39. 47,26. 97,38.
Schuize (IL) 66,19.
— (Wilhelm) 123,1.14.2:1
Schwab (0.) 61,4.
Schwartz (A. N.) 143,30.
Sch\varz(W.) 54,47. 57,17.
68.40. 103,17.
Schweder (E.) 59,40.
Schweikert (E.), 61,41.
Sebestyén (Gy.) 136,23.
Seebye (W. J.) 205,28.
Seeck (Otto) 101,35. 105,43.
Seliers (Eugénie) 178,52.
214,41.
Seltmann (E. J.) 121,27.
Sémenoff (A.) 25,48,
Selti (Giovanni) 229,16.
Seymoiir (Tiioraas D. )
148,31. 209,45.
Shorey (Paul) 150,39.
Sidéridis (X. A.) 242,12.
Sidgwick (H.) 201,36.
207,20. 208,9.
Simco.\ (W. H.) 212,45.
Sitzier (J.) 76,53. 77,2.
Six (J.) 52,22. 215,39.
223,.33.37.
Sizeranne (de la) 159,22.
Skutsch (Fr.) 47,30. 59,31.
65,19.
Smirnoff 135,39.
Smith (Gpcil) 214,46.
— (G.) 204,34.
Smyth (H. W.) 149,10.
Sotér 135,8,11,
Solmsen (Félix) 49,5.
Soltau (W,) 46,18.48.
97,28,
Sonnenschein(E, A,) 150,7.
202,16.
Sonny (A.) 3,18. 4,26. 7,40,
Spencer (E. B. T.1 149,23.
Spengel (A.) 28,26.
Spiro (F.) 41,4.3.
Spilzer (S.) 127,1.7.
Stadtmii'lier (H.) 24,31.
27,44. 28,34. 62,8.
Slilhlin (Otto) 26,50.
Slahl (.1. M.) 105,34.
Stange (0.) 57,48.
Stangl (T.) 54,32. 56,23.
97,6.
Steeie (R. B.) 148,16.
Steenslrup (.1. Japetus S.)
143,15. 146,37.
Steinschneider (M.) 239,
24.31. 240,12.
Stengel (P.) 43,11. 48,45.
52 25.
Stern (È. v.) 35,29.
Slernbach (L.) 125,48.
Sternkopf (W.) 58,46,
64,29.
Stevenson (E.) 226,6,
Stockleiu (.loh.) 22,53.
Stokes fWhitlev) 122,51.
Storch (0.) 118,2.
Stcwasser (J. M.) 127,14.
130,15.
Strack (M.) 223,5.
Streitberg (Wilhelm) 49,27.
150,23.
Strobel (Ed.) 25,3.
Slrzygowski (J.) 51,42.
Studniczka (F.) 52,12,49,
Sturm (J. B.) 25,8.
Sudhaus 91,29.
Suman 1.30,4,
Susemihl (F.) 55,53. 67,30.
96,53. 104,20. 300,5.
Suter 119,43.44. 120,1.3,
Svoronos(J.)141, 35, 220,25.
Swoboda (H.) 102,51.
Szelle 1.35,31.
Szinte 134,35.
Tailliart 197,6, 200,22.
Tannerv P.) 120,9. 163,-33.
190,15. 194,14. 196,20.
198,3.
Tavlor (G.)201,43.
Tefnaux-Bev 241,42.
Thalheim (Th.) 46,37.
Thédenat 161,1. 162,9,
Thewrewk 138,25.
Thiele (G.) 58,39.
Thielmann (Ph.) 10,38.
Thiers 161,31.
Thomas (F. W,) 209,46.
213,33.
— (Paul) 140,38. 141,45.
— (Robert) 29,11.
Thompson (G. V.) 204,21.
— (E. S.) 209,49.
Thoresen (V.) 144,38.
Thouveoin (Paul) 199,43.
ïhumb (A.) 209,14.
Tilley (A.) 206,34.
Tkac (J.) 127,26.
Tociiesco 171,23.
ToepfTer (.1.) 46,38. 101,41.
II.
TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
25?
Tomassetli (G.) 221,35.
Torr (Cecil) 176,16. 177,
27.51. 207. ô. 209,11.
Tournier (lîd.) 152,40.
198,17. 199,89.
Toutain (.).) 157,34.
Tmube (L.) 95,82.
Travers (159,19.
Tremerstein (A. von) 95,40.
Trendelenburg 34,29.
Trieber (C.) 41,39.
Trojel (E.) 143,21.
Tserepis (G.) 218,38.
Tumpel (K.) 93,33. 96,39.
Tvrrell (H. Y.) 207,18.
'209 13
Underhii (G. E.) 212,13.
Uoger (G.) 56,26. 107,30.
IJppenkampf (A.) 67,6.
Urlichs(H.L.) 28,32. 116,6.
Usener (H.) 104,1.
Ussing 146,15.
Vaglieri (D.) 226,2.
Vahlen (J.) 107,6.
Valavanis {J. G.) 241,3.
Valentiii (G.) 239,19.
Vallette (R.) 163,2.
Viiri (R.) 58,43.
Vassis (Sp.) 219,22,.36.
Vauvillé 157,4. 158,46.
Verrall (A. W.) 203,20.
213,47.
Villeuoisy 158,31. 161,18.
177,16.
ViscoDti (C. L.) 225,17.
Vileau (J.) 196,45.
Vitelli (G.) 232,12.
Vitry (L.) 177,36.
Vivanli (G.) 239,50.
Vliftt (van d.) 10,50.236,51.
237,28. 238,6.15.18.
Voetter (Otto) 124,27.
Vogt (L.) 126,27.
Voillery 156,44.
Vollir.er (F.) 6.o,19.
Vvsok^ (Zdenëk) 133,11.
Waablia (L.) 240.18.
Wackernagel (Jakob) 122,7.
Wagener (A.) 140,25.
Waille 162,23.
Walker (E. W.) 201,50.
— (R. J.) 202, 3.
Wallon (H.) 169,53.
Walters (II. B.^ 203,15.
208,4.
— (W. C. K.) 206.31.
AValton (Alice^ 149,43.
Waltz (A.) 197,23.
Warreu (S. J.) 47,18.
Wavt.! (W.) 204,31. 208,
16.
Wnckleiii (N.) 107,24. 108,
6.
Weihricli (1<\) 130,14.
Wcil (IL) 164.21. 168,30.
195,9.18. 198,12. 199,36.
221,24.
— (R.-) 15.10. 31,36. 120,
34. 121,48. 122,.3.
Wekerle 134,53.
Wendiand (P.) 102,41.
Wernicke (K.) 52,24.35.48.
223.25.
VVest'(Audrevv F.) 147,32.
148,38.
Weyman (G.) 3,16. 5,16.
7,32.34.37. 9,23.25. 24,
52. 26,31. 29,13. 48,40.
107,12. 127,44. 1.32.33.
Wheeler (Benjamin Ide)
152,10.
Whitelaw (H.) 204,32.
Wide (S.) 223, 11.
Wiedemann (Oskar) 123,
17.
Wilamowitz-Môllendorfr(U.
von) 41,45.47. 43,3. 91,
6.18.
Wilcken (U.) 46.17. 92.20.
Wilhelm (A.) 223,30. 224,
23.
— (F.) 64,27.
Williams(C. F. A.)207,47.
Windisch (Ernst) 48,52.
Winnefeld 31,32.
Winter (F.) 35,30. 53,3.16.
222,47.
Wittstein 120,13.
Wôlfflin (Ed.) 4,46,51. 5,
18. passim. 6,32.47. 7,8.
8,18. 9,2.10, 27.31. 10,
19. 40, 43. 102,25. 107,45.
Wolters (P.) 221,48. 223.
10.
Wo.sinszky 135,9.
Wright (A.) 208,48.
Wrotl-. fW.) 206,9. 209,39.
215,4.
Wunsch (R.) 99,35.
Wiinderer(K.) 27,5. 91,44.
96,16.
Xanlopoulos (R.) 240,38.
Zacher (K.) 14,41. 94,31.
Zahllleiscli J.) 91,41. 128,
38
Zênll'ien (H. G.) 146,40.
163,45. 239,39.
Ziebarth (E.) 96,13.
Ziehen (J.) 222,37.
Zimmer (H.) 44,23.
Zingprle (A.) 131,30.
- (J.) 95,15.
R. DE pniLOL. — Revue des Revues de 1894.
XIX. — 17
258
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES
Abbott (Evelyn) 13,49.
34,12. 184,42.
Abel (Eugen) 18,42.
Achelis(Hans)22,10. 110,7.
Adam 51,7.12.
— (A. M.) 20,22. 181,45.
— (J.) 20,22.
Addis (W. E.) 180,17.
Aderer 84,16.
Aegyptisc/ie Urkunden
aus den K. Museen zu
Berlin. 17,1. 39,37.
127,17.
Agathoaikis (A.) 69,34.
Ahlheim (A.) 86,16.
Albrecht (E.) 116,47.
— (P.) 14,13.
Aies (A d') 182,46.
Alexander 138,31.
Allain (P.) 85,5.
Allcroft(A. H.) 12,22. 14,34.
21,51. 79,35.
Allègre (F.) 74,48.
Allraer (A.) 138,14. 174,46.
Altenburg (0.) 87,51.
Altenhoven (P.) 142,28.
155,28.
Aly (Fr.) 23,5. 33,34. 36,.S8.
112,31. 117,39. 209,25.
Amatucci (A. G.) 230,19,
Ameis(K.F.)15,47. 110,11.
128,42.
Amelli (Amb.) ll,3i.
Arnmon (G.) 34,8.
Analecla graeco-lalina
obtulerumt Gollegae Cra-
covienses et Leopolitatii.
13,52.
Andresen (G.) 86,53.
Angermunn(C.) 12,32.
Anrich (G.) 142,29. 209,33.
Anssen (Fed.) 15,25,
Authes (W.) 84,12.
Antoine (F.) 79,30. 85,25.
Anz (H.) 82,40,44.
Apelt (0.) 73,1.7.25.
Apostoiidès(B.) 23,9.35,5.
113,7. 200,37.
Arbois de Jiibainville (H.
d') 19,44. 81,40. 138,17.
154,31. 177,17. 182,18.
199,10.
Archaeoloyische Khren-
f/abe der rôm. Quar-
'talschrifl .39,42.
Argyriadès (.1.) 19,17.
108,19.
Aimstroiig (G.) 180,31.
AroimfJ. von) 14,26. .35,15.
110,5. ia3,41. 191,7.
199,23. 210,21.
Arro (A.) 74,48.
Ascherson (F.) 111,49.
115,28. 202,48.
Atenstaedt (Félix) 21,22.
Altinger (Gustave) 36,1.
Audibert 137,51.
Aurenghi (01.) 76,36.
Ausgrabungen... b. Kemp-
len 110,10.
Autenrieth (G.) 110,37.
127,36.
Babelon 1.37,16.
Babl fJoh.) 6,6.
Baccalari 195,5.
Bachof (G.) 116,46. 117.20.
Bacmeister (A.) 80,21.
Bader (J.) 81,10.
Baedeker (K.) 24,13.
Baebrens (Ernil) 17,3. 28,
35. 113.22. 129,7. 182,
37. 206,36.
Bahrfeldt (Max) 125,39.
Baier (G.) 87,17. 89,42.
Baillât (J.) 21,46.
Baiter 80,12.
Baldamus (A.) 109^5.
Bail (iiouse) 50,22. 239,35.
Ballhnrn 83,42.
Ballif (Fh.) ,32,19.
Baucalari (Fr.) 38,18.
Bannier(Wilb.)16,i7.31,8.
Banzen-.Muller (G.) 208,23.
Bardt (G.) 80,21.
Baron (Gharles) 1.37,20.
184,18.
Barracco (Giovanni) 174,22.
Bassi (Domenico) 23,52.
24,15.
Batiiïnl 137,2. 138.21.
Baudrillart 154,51. 185,9.
Bauer (A.) 71,20.45.
— (L.) 109,33.
Baunigarten (F.) 83,38.
Baur (K.)82,5.
Bazin 1.38,11.
Beaudouin 1.37,47. 185,52.
Bêcher (Ferdinand) 39,11.
Bechtel (Fritz) 37,5. 18.3.53.
Beck(,I.W.) 11,33. 115,51.
Becker 1.37,52.
— (K.) 132,53.
— (ii.) 86,31.
Behrendt (L.) 80,19.
Beisser(Slef)lian) 34,2.
Bekker (imm.) 34,14.
Belger (Gliristian) 36,39.
83,18.
Belin (A.) 180,29.
Bellerniann (L.) 23,46.
Bel]lng(ii.) 113,36.53. 182,
Beloch (Julius) 14,52. 24,
12. 29,4. 32,.39. 40,27.
108,50. 190,34. 204,46.
232,25.
Belsheim (J.) 23,34. 36,3.
Bénard (Ch.) 136,50. 203,
52.
— (Léon) 137,19.
Bender (F.1 84,12.
— (Herm.)'31,5. 83,35. 87,
52.
Benndorf (0.) 24,41. 83,
27..32.
Benoist (E.) 82,4. 138,20.
199,.31.
Benseler (G. E.) 127,36.
Bentley 212,10.
Bérard (Victor) 174,33.
185,15.
Berger (Philippe) 137,23.
— (Samuel) 10,2, 18,21.
29,25. 40,17. 128,5. 179,
28. 210,36.
Berger- Levrault (Oscar)
40,5.
Bergk 73,51.
Bericht des Verems Car-
men lum 134,47.
Bernard (John Henri)18,31.
Bernardakis (Greg. N.) 27,
24. 113,2. 183,23. 191,
51.
Berndt (Th.) 79,18.
Beriihard 79,37.
Bertini (G. L.) 18,18.19.
85 24 25
Bertolot'ti (G.) 76,46.
Bertrand (Edouard) 174,3.
Besse 138,43.
Besthorn 120,-3. 146,25.34.
163,28.
Bethe (Erich) 22,5.
Beurlier 137,45.
Bezzenberger (Ad.) 113,.39.
41. 118,21.
Biagi 174,53.
Bibliolheca hagiographi-
ca grœca 38,7.
Biedermann (G.) 117,26.
130,.37.
Bieler (J.) 111,5.3.
Bierens de ilaan 51,4.
Biese (A.) 7.3,53.
Bikélns (D.) 14,37. 35,11.
154,12.
Bilancioni 78,26.
Billiuger 51,13.
Billerheck (A.) 18,25. 35,8.
182, 13.
Binder (W.) 80,20.
IJirkIein (Fr.) 74,11.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
259
Birt (Theodor) 11,51. 23,
16. 35,36. 83,7.14. 112,
20. 118,44.
BischofT (E.) 32,29. 199,32.
Bitschofsky (H.) 81,20. 86,
18.
Blanchet (Adrien) 155,7.
179,51. 182,51. 215,16.
Blase (H.) 11,20. 21,19.
142,44.
Blass (Fr.) 15,36. 20,38.
26,18.46. 117,47. 128,2.3.
129,35. 184,9. 190,40.
210,1.3.
Blaydes 113,52. 180,47.
Bleske (F.) 24,35. 130,29.
Bloch (M.) 180,20.
Bloomfield (Maurice) 181,
53.
Biumner(Hugo) 32,16. 205,
47.
Bobynia 50,18.26.50. 51,
19.
Bodensteiner (Ernst) 27,29.
84,2. 205,2.
Boeckei (E.) 127,27.
Bohm (Christian) 21,16.83,
31. 182,52.
Borner (A.) 16,29.
Boerner (Ad.) 23,36.
Boeswilhvald 138,4.
Boguth (W.) 80,43.129,52.
Bohn (R.) 176,38.
Bohse (Paul) 30,42.
Boisacq 137,22.28. 191,14.
Boissier 118,15.
Boissière (G.) 181,5. 199,
9.
Boldermann(P.M.)208,28.
Boll (Franz) 37,7. 79,20.
Bonafous (R.) 183,49.
Bonavia (E.) 186,28.
Bone (Heiarich) 26,38. 131,
— (karl) 26,.38. 131,35.
BonhOfer (A.) 116.9.
Bonnell 130,34. 131,41.
Bonnet 138,20.
Bormann (E.) 24,41. 8.3,28.
Bom (B.) 80,43.
Bornemann (L.) 17,41, 110,
30.
Borromeo (Carlo) 12,39.
Botsford (G. VV.) 23,19.
39,14. 1.30,18. 210,19.
Botti (G.) 17,51.
Bougot 136,49.
Brandt (S.) 184,45.
Breunig (H.) 86,11.
Brill 51,12.
Brindiey (T. H.) 207,45.
Brix 51,17.
Broring 148,21.
Broise (de la) 1.37,44.
Brosin (0.) 82,1.
Brown (R. H.) 183,.30.
Bruchmann (G. F, H.) 30,
Bruchmanu ([«.) 114,47.
130,.37.
Bruckmann 174,21.
Brunnert (G.) 9,48.
Brugmann (Karl) 19,11. 26,
9. 50,2. 108,25. 117,21.
129.39. 174,27. 185,23.
209,10.
Brulin (Ewald) 72,30. 116,
28.
Brunn (lîeinrich) 1.3,21.
134,7. 194,19. 200,36.
Brunner (Conrad) 21,17.
Bruns (G. G.) 14,31. 204,
44.
— (Ivo) 13,25. 17,14. 72,
13. 113,41.
Buchon (J. A. G.) 17,16.
Buchseuschatz (B.) 127,35.
Bucheler (Fr.) 75,44. 109,
24. 181,36. 185,28.
Buclmer (W.) 114,10.
Bûnger (G.) 129,43.
Bûttner (Richard) 35,47.
181,16.
Bûttner-Wobst (Theodor)
17,4i. 32,25. 37,50. 182,
27."
Bulic (F.) 129,28. 131,51.
Bulle (H.) 30,33.
Bullinger (A.) 35,15.
Burckhardt (Âug.) 13,14.
36,51.113,1.191,16.202,
29.
Burg'er (G. P.) 116,12.
Burton 147,49.
Busch (H.) 111,19. 130,34.
131,40.
Busolt (G.) 18,46. 29,2.
142,9.
Busslèr'(Erich) 35,3.
Gagnai 138,3-5. 228,11.
230,51.
Gaix de Saint-Aymour (de)
190,45.
Gali (Carmelû) 18,7.
Campaux (A.) 80,23. 137,
40.
Ganilli (Carlo) 17,.33. 231,
1.
Gantareili (Luigi) 81,11.
182,42.
Canlor (Moritz) 37,9. 50,41.
145.40. 163,18.42. 194,
25.240,2.
Gapelle 15,12. 110,46. 128,
42.
Capps (Edw.) 24,43. 84,2.
Gardon (Georges) 154,17.
Carra de Vaux 103,51. 194,
21.240,6.
Garraroli (D.) 85,14.
Gartelier (A.) 80,5.
Carton 12,5.
Garyophilus (Blasius), 32,
10.
Gasagrandi (V.) 181,11. .
Cas pari (G. P.) 38,47.
Gassel (P.) 71,19.
Castanier (Prosper) 15,22.
180,34.
Castellani (G.) 84,8.
Castelli (G.) 85,3.
Cat 1.38,8.
Calaloç/us (lisser tationum
philologicarum classi-
carum 88,17. 108,32.
Cauer (Fr.) 12,37. 29,8. 35,
1. 70,45. 74,33. 90,22.
110,4. 129,21. 183,24.
190,47. •
— (Paul) 22,35. 111,37.
116,52. 184,38.
Gavalli (Jacopo) 24,13.
Gesari (Ant.) 23,4.
Ghaignet 136,49. 174,9.
Ghaillou 163,9.
Ghampault (Ph.) 190,51.
Charisius (Arnold), 19,1.
88,1.
Charles (R. H.) 202,32.
Gharvat (J.) 131,20.
Chase (F. H.) 202,19.
Ghatel (Arsène du) 180,31.
Châtelain (Emile) 174,7.
Chipiez (Charles) 13,3. 154,
37. 178,30. 182,4, 186,24.
Ghovvaniec (F.) 131,3.
Christ (W. 22,46. 28,12.
112,48.
Chval (J.) 131,19.
Giccotti (EU.) 108,34. 114,
2.
Gichorius (G.) 78,2.
Gimà (A.) 82,11.
Ciaquini (Ad.) 79,34.
Cipolla (Carlo) 22,13.
Cipollini (A.) 76,15,
Givitelli (G.) 2.32,21,
Glaretie 137,41.
Clark (G.) 78,46. 79,17.
Glassen 199,22.
Clerc (M.) 21,31. 137,6.
155,9.10. 191,1.
Cocchia (Eurico) 20,1. 23,
15.
Cohen 2.33,41.
Colla (A.) 81,45.
Gollar 109,13. 199,29.
Collignon (M.) 83,47. 133,
23. 137,13.37.
Golson (F. H.) 203,49.
Coluniba (G. M.) 20,23.
Coinhaire (Gh.) 140,53.
Commentationes phil. le-
nenses 33,3.
Comparctti (D.) 20,40.
35,14. 173,22. 232,32.
Gonsbruch (Max) 13,13.
Conslans (Léo|told) 16,45.
24,20. 35,7. 87,33.
183,43.
Conybeare (F. Gornvvallis)
110,13. 194,28.
Cordenons ( F. ) 20,42.
115,13. 232,20.
260
TABLES DK LX REVUE DES REVUES.
Cordeoni (F.) 181,17.
Cornalli (Hicc.) 79,42.
Cornill (C. H.) 180,18.
Corpus scriptorum eccle-
siaslicorum latinorum
27 52.
Corssen (P.) 129,2.184,50.
Cotta (C.) 81,21.
CouKav(Edtne)21, 49, 78,27.
137 24
Couvreur 137,27.
Cozza-Luzi (Giuseppe)
14,53. 22,3.-34.
Cramer (Ad.) .36,12.
Crampe (Rob.) 111,42.
Creizenach (W.) 110,15.
Creutz 80,19.
Croiset (A.) 76,50. 136,46.
173,16. 181,25. 191,4.
— (Maurice) 75,46. 136,46.
173,16.18.
Cruiskshank (A. H.) 15,49.
Crusius (Otto) 22,40. 26,16.
33,32. 76,29. 113,30.
114,12. 142,37. 144,24.
173,41. 181.51. 181,21.
Csengeri 136,26.
Cucheval (Victor) 182,47.
Cucuel 137,27.
Cumont(FraD2)24,6. 112,30.
136,5.
Cumpfe (Charles) 133,35.
Cuq 137,49.
Curcio (C. G.) 18,17. 141,
51. 184,41.
Curtius (Ernst) 12,19. 30,6,
.36,18. 83,45. 113,16.
194,32.
— (G.) 182,10.
Curtze 50,33. 51,10.
Cwiklinski(L.) 16,4. 18,12.
Cybulski (Stephan) 17,10.
24,48. 25,35. 83,24.
111,11. 114,39. 128,11.
133,28. 182,8. 199,13.
Czubeck (J.) 130,52.
Czyczkiewicz 130,53.
Dâhn (H.) 84,4.
Dahuhardt (0.) 37,46. 184,
17. 232,28.
Daichendt (G.) 85,36.
Daimeyda 137,28. 142,36.
Dammaan (Alb.) 20,39.
33 5.
Daûckèr (R.) 88,26.
Dankô (J.) 138,53.
Daresle, 137,2.
Darmcsteter (Arsène) 17,
24.
David (Im.) 19,40.
Decharme (Paul) 31,42.
136,48. 192,26.
Deecke (W.) 9,37. 38,3.
r)et;ering 11,18.
Del,'ove (E.) 81,.31.
Deichmanu (Cari) 17,30.
Deike (W.) 73,37.
Dcissmann (G. A.) 182,23.
Delaraarrc (J.) 116,51.
Delbès (G.) 84,18.
Delbouile (A.) 76,39. 137,
30.
Delbrûck (Bertiiold) 26,9.
10. 34,40. 50,4. 108,25.
118,16. 174,28. 180,45.
209,17.18.
Delfour 137.42.
Deiitzsch (Friedrich) 35,9.
184,26.
Deloume 137.50.
Demmler (Ad.) 11,28. 114,
86.
Denitlc (II.) a3,ll. 174,7.
Derevizki (A.) 70,29.
Deschamps (Gaston) 137,9.
Desjardins 138,10.
Desrousseaux (A. M.) 75,
46.
Detto 132,22.
Dettweiler (P.) 18,43. 79,
4.50. 116,13. 118,29. 129,
10.
Deuticke (P.) 81,51.52.
Devaux 137.41.
Dewaule 137,13.
Dickslein 50,21.
Diederich (Benuo) 22,36.
115,2.
Diehl (.\.) 11.3,5.
— (Ch.) 228,8. 229,13.
Dieterich (Albert) 18,53.
112,39. 154,44. 194,35.
199,34.
Dillmann 202,30.
Dillhev (C.) 77,47. 78,20.
Dindorf (L.) 32,24. 34,14.
182,27.
Dingeldein (Otto) 30,22.
185,49.
Dissard 138,14.
Diltmar (11.) 88,36.
Dittmeyer (L.) 73,23.
Dobrzanski (B.) 131.5.
Dohschatz (von) 38,27. 154,
35. 184,48.52.
Dodge (L.). 111.24
Dôrpfeld(W.) 28.9. 116,36.
Dôrwald (P.) 110,52.
Dotsch (P.) 85,44. 117,39.
132,14.
Dolley (C. S.) 83,40.
Dorr (R.) 90,15.
Dosson 84,42. 199,31.
Doublet (Georges) 15,43.
Drachmann 115,40. 146,26.
Draeger 87,5.
Drâseke (Jolianncs) 12,13.
Drescher (Joli.) 5,52.
Droysen (U.) 70,13.
— (J. G.) 20,33. 30,9.
Dubois (Marcel) 136,53.
Duchesne (Louis) 179,29.
Ducourtieux 14,6.
Dubncr (F.) 87.4.
Dûmmler (Ferd.) 72,46. 73,
28.
DQnzelmann (E.) 16,2. 27,
34. 87,19. 112,22.
Dumon (K.) 24,10.23.
Dumont (Albert) 1.37,10.
Dupuis 137,26. 163,26.
Dynces (Th. J.) 70,5.
Dyroff(Ado]f) 25,29. 29,44.
128,24. 173,.36.37.
Dziatzko (C.) 114,30.
Easby-Smilh (James S.)
70,19.
Ebeling (H. L.) 11,49.
108,41. 128,1.
Eberhard (A.) 23,32. 79,14.
114,31. 183,27.
— (L.) 76,48.
Ebers(Georg) 14,23. 142,25.
Eckstein (E.) 114,40.
Egger 136,47.
Egli (J.) 9,42.
Ehrlich (F.) 82,14.
Eichert (0.) 81,39. 84,28.
Eichler l(Gustav) 22,20.
115,3.
— (H.) 113,48. 128,4.
EIy.o<n7r£VTa£Tr,pl; tt,? xa-
6rjy£Tta; Kwv(7TavTtvou
S. KdvTO-j 139,14.
Eisenlohr 50,25.
Ellis (R.) 149,20.
EIsner (A.) 119.9.
KIter (Anton) 37,29.
Endriss ^C.) 72,19.
Eneslroem 50,49.
Engel (F. G.) 73,27.
Engelbrecht (August) 33,2.
Engelhardt (Max) 38,40.
11-7,25.
Engelmann (R.) 12,30.
28,10. 83,23. 110,20.
207,51.
Engler (A.) 35,48.
Enraann (Alex.) 30,48.
108,43.
Eranos Vindobonensis
191,8.
Erluirdt (Louis) 29,35.
90,51. 111,15. 209,20.
Erman (Adolf) 19,13.
Ernault (E.)" 181,5. 199,9.
Espérandieu (Ém.) 14,19.
15,45. 21,13. 138,13.
Eustratiadis 220,30.
Excavations of the amer,
School at the Heraion
of Argos 83,17.
Eyck (Tii.) 155,29.
Eymer (W.) 8i,32.
Eysert (Léopold) 12,50.
Fabia (Philippe) 33,46.87,
13.47. 137, 38. 138,19.
199,33.
Fahiand (B.) 80,20.
Fahinberg (Alex.) 18,15.
30,27.
Falbrecht 14,49.
FanzuUi 80,41.
Farnell (G. S.) 75,48.
m. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
261
Fassbânder (F.) 118,24.
133, 1.
Fausset (VV. Y.) 14,28.
Favaro 51,3.
Fave (E. de) 180,28.
FechKK.) 111,27. 119,26.
Fehr (E.) 182,53.
Feillet (L.) 75,i6.47.
Feine (Paul) 180,27.
Feiinel (G. A.) 16,V2.50.
148,49. 180/24. 202,37.
204,40.
Ferrini (G.) 69,32. 70,5.
Festa 51,10. 109,49.
Festgruss an Rudolf von
liôlh 34,38. 180,32.
Festschrifl f. Joh. Over-
beck 114,47.
— zur Feier d. numisma-
tischen Ges:ellschaJ't zu
Berlin 15,33.
— 3. WOjàhriçien Ju-
belfeier d. Vniversit'lt
llalle-WUlenherfi 39,7.
Festskrift (il Vilhelm
Thomsen fra Disciple
140,19.
Feustell (Hein.) 6,8.
Fick (August) .37,4.5. 113,
.37.40. 118,18. 183,52.53.
210,6.7.
— (W.) 119,7. 130,33.
Fickelscheivr (M;»rt.) 21,20.
23,33. 111. 43. 1 28,46.
129,44. 132,45. 14(),15.
Filologische Bibliothek
35,51.
Finâczy 139,17.
Fink 50,35.
Fischer (G. Th.) 26,27. 90,
36. 108.16. 200,35.
— (E.) 8.3,51.
— (F. F. G.) 15,26.
— (F. W.) 29,2.3. 87,22.
— (Hermann) 89,27.
— (J. N.) 129,51.
Fisciier-Benzoa (R. von)
18,9.
Fleischmann (J. K.) 85,1.
Flensburg(Nils) 30,25. 129,
15. 183,19.
Fock (G.) 10,6. 191,10.
199,7.
FôrsLer(Rich.) 22,8.33,51.
72,15. 111,50. 184,20.
192, 2.
Fondation Eiu/ène Piot
184,14.
Foiitana(G.) 71,53.
Fontane 137,53.
l''orl)ach (G.) 84,12.
Forchhamiritir (I'. W.) 31,
19. 112,19.
Forcliheiiiier ([*hill[)|i) 35,
38.
For/iandlinger paa det
f'jerde nordiske Filolog-
moede 144,48.
Fourrière 12,18.
Fowler (W.Warde) 29,51.
Fraccaroli (G.) 19,34. 116,
27. 130,17. 149,13. 205,
38.
Franchetti(Âugusto) 232,31.
Franchi (Pio) 230,50.
Franco (A.) 74,28. 76,-34.
Francoltè (H.) 140,49.
154,14.
Frankfurter (S.) 116,50.
Frederking (A.) 109,47.
Freese (.1. H.) 210,18.
Frey (Josef) 21,26. 27,48.
132,41.
Frick (Garl) 21,12. 32,50.
200,43.
Friedel (O.j 80,40. 129,29.
— (V. Heinr.) 6,30. 14,14.
109,42.
Friedersdorff (F.) 117,30.
Friediander (E.) 33,41.
90,30.
Friedrich (G.) 116,6.
— (Th.) 19,42. 112,36.
Friel (Cari) 20,21.
Fripx'(W.) 86,14. 111,19.
128,3. 130 ,.34. 131,40.
132,24.
Friesenhahn 83,48.
Frischauf (.lohannes) .37,45.
Frilze ([I. von) 185,11.
Fritzsche 109,14.
Frophde (0.) 49,37. rii,22.
206,52.
Froldich (Franz) 14,17.
22,32. 81,36. 109,15.
114,12.
Fuchs (Josef) 39,2. 129,22.
133,51. 185,18.
Fiigner {?.) 9,.3.3. 16,14.
8^,15.41. 86,30. 111,45.
117,.35. 132,13. 184,3.
Fiissiein (K.) 79.27.
Fumagalli 18.20. 81,47.
85,23. 174,53.
Fuochi 195,0.
Furneau.x 87,9. 185,17.
Furlwangler (Adolf) 19,30.
111,6. 180,40. 204.53.
206,4.
Fustel de Coulanges, 1.37,
5.53.
Galielentz (G. v. d.) 130,
40.
Gabrici (Or. E.) 215,46.
Oaebler (H.) 17.9.
Galiot (L.) 183,40.
Ganter (Ludwig) 24,2. 115,
22.
Gatizenmùlier (Gari) 28,.39.
115,15. 232,45.
Gardner (E. A.) 20,52.
183,4.
— (!'.) 204,36. •
Garino ((J.) 76,35.
Garizio (E.) 87.8.
Gast (E. R.) 79,52.
Gazirio (Eus.) 81,34.
(îebhard (Fr.) 80,31.
Gebhart (0. von) 181,34.
Geciovv (0.) 131.2.
Geffeken (Joh.) 32,9.
Geist (H.) 86,7.
Gemoll (A.) 81,22.
— (W.) 33,7. 88,6. 111,51.
132,8.
Genthe (A.) 208,44.
Genther (L.) 77.39.
Georgii (H.) 18,4. 82,18.
181,27.
Gerber (A.) 87,32.
Geréb 1-38,46.
Gerland 119,45.
Gerstenberg (Cari) 6,15.
31,11. 89,49.
Gertz (M. Cl.) 84,20. 143,
48.
Gever 130,35.
Gevso (Emil v.) 15,1. 182,
27.
Giarabelli 82,36.
Gidionsen (VV.) 88,37.
Gigas (Emilej 18,47. 185,
44.
Gilbert (G.) 128,6.
— (0.) 83..33.
— (W ) 80,28.
Gillhausen (W.) 27,19.
110,24. 1,30,-30, 131,43.
132,24.52. 136,.30.
Girard (J.) 74.27. 77,46.
— (l^anl) 1-37,15.
— (Raymond de) 180,53.
Girbal (Pau!) 24,20.
Gitibauer (Mich.) 19,3. 85,
^ 21. 132,12.
Giussani 34,40.
Glene (IF.) 115,9.210,8.
Gluck (M.) 84,44.
Gobe! (Ed.) .34,43.
Goeizer (Henri) 1.38,20.
Goethe (A.) 82,38.
Gotz (G.) 11,41.
— (G.) 9,34. 14,2. 17,5.
25,17. 34,47. 112,11.
182,35. 183,35. 20(5,46.
Goetzeler (L.) 13,-35. 113,
21. 132,26.
GohI 1-35,35.
Goldbacher (Al.) llC.3i.
Golling (J.) 17,48. 130,26.
Gomperz (Th.) 15,15.50.
71,3. 72,24. 136,29.
Goodhart (H. G.) 20,47.
147,46, 204,37.
Goodwin (Air.) 14.43. 183,
6. 204,39. 210,.30.
Gorra (E.) 22,7.
Gdumy 137,-35.
Gradenwilz (0.) 11,9. 14.
.32. 39,17. 149,,37. 204,
15.
Graenenbprg (Art.) 17,19.
Graetz 180,19.
Graeven (.loh.) 15,3.
262
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Graf (Ernst) 22,30.
— (M.) 34,8. 80,47.
Grafe (E.) 182,2i.
Grasso (Gabriele) 181,40.
Graux (Charles) 18,3. 137,
33. 181,41.
Graves (A. G.) 113,17.
— (F. Pierrepont) 18,14.
113.6. 199,21.
Gray (.T. II.) 10,42. 148,49.
180,23. 184,1. 204,41.
Graziani (F.) 2.32,40.
Greef (A.) 5,46. 87,32.
127,.38.
Gi^eek Papyri in tlie Dri-
tish Muséum 174,16.
Gregorius (Adolph) 13,38.
182 39
Green'ough (J. B.) 199,-35.
204,5.
Gregory (C. R.) 185,.30.
Griechische Shidieti Iler-
mann Lepsius durge-
bracht 38,20.
Griez (C. N.) 85,26.
Gronovius (.1. B.) 114,30.
Grosse (B.) 117,14.16.131,
44.
— (E.) 74,12. 82,23.
Grosvenor-Hopkins 87,2.
Grueneberg (Arthur) 35,16.
111.7, 129,38.
GruDzel (J.) 70,10.
Grupe (E.) 11,30.
Gsell (S.) 114,16. 1.38,2.
182,41. 208,47. 227,53.
228,2.
Gudeman (Alf.) 185,42.
Guehne 50,45.
Gùnther(C.) 11,29. 118,41.
— (S.) 19,6. 50,23. 114,20.
199,12.
Guhl 12,29. 28,10. 83,22.
110,20. 207,50.
Guigniaut 74,27.
Guiraud (P.) 111,34. 141,
21.
Gutsche (Oskar) 38,35.
GutschïTiid (Alfred v.) 35,
23. 90,18.52. 115,20.
130,40. 184,30.
Gwalkin (H. M.) 20i,3.
Gvomlay 1.38,31. 139,14.
Haas (G. E.) 37,19.
Habich (Alfred) 6,7.
Ilachtmann 79,10.
Haeger (Max) 72,35.
Ilagen (A.) 69,49.
Hagenmùller (H.) 83,30.
llager (Fr.) 76,30.
Haigh (A. E.) 82,3.
Haie (W. G.) 209,23.
Hallard (.1. H.) 207,36.
Ilalm 79,26. 113,2.3. 142,40.
Halsted 51,20.
IJammcr (C.) 6,19. 207,34.
— (M.) 9,39.
Hammond 50,37.
Hanssen(Fr.) 76,42. 108,28.
29. 181,3.
Harder (Chr.) 115,53.
185,6.
— (Franz) 25,.32. 118,22.
129.3;^. 132,14.
Hardv (E. G.) 114,28.
Harnàck (Ad.) 15,51. 31,53.
81,31. 202,51.
Harper (W. H.) 81,31.
Harre (P.) 110,48. 132,51.
133,1.
Ilartel (W. v.) 11,37.
24,39, 182,10. 184,/.7.
Harlfelder (K.) 23,41.
Ilartlich (P.) 83,2.
Hartman (J. J.) 80,27.
Hartwig (Paul) 12,42.
204,13.
Hasse (Ernst) 18,26. 111,25.
53. 112,2. 132,16.
Hatch (Edvvin) 15,21.
Ilaulcr 1.30,35.
Haupl (G.) 85,52. 113,28.
132,51.
Haupiregeln der griech.
Synta.x2\,n.
Hauser 1.37,5.
Haussoullier (B.) 70,1.
136,51. 1.37,3.
Hauvette (Amédée) 38,10.
115,31, 183,42. 194,37.
Haverfield (F.) 23,5.3. 180,2.
Ilavet (Louis) 2.3,38. 138,16.
200,42.
Hayduck(M.) 73,11.
Hayes (B.J.) 15,39.
Head (Barclay v.) 233,51.
Headlam (A. C.) 183,5.
— (W.) 78,24. 116,18.
Ueberdey (Rudolf) 29,1.
40,31. 114,49. 208,30.
Hehn (Victor) 35,47. 83,.32.
Heiberg (J. L.) 50,2i. 51,9.
120,4.6. 144,53. 146,23.
34. 163,28.
Heidenhain (F.) 115,25.
Heikel (J. A.) 23.23.
Heim (Rich.) 12,52. 35,49.
191,11.
Heine (0.) 132,38.
Ileinrich (A.) 90.12.
Ileinze (R.) 144,16.
Helbig(Wolfgang), 174,22.
182,20.
Heller (Mart.) 16,10.
Helmreich (Georg) 182,1 i.
199,31.
Hennebert 138,1.
Hennecke (Edgard) 17,.32.
3i,19.
Hennings (C.) 117,13.
131,44.
Henriclisen(R.J. F.) 84,18.
Henso (Ollo) 24,22. 142, i3.
181,29.
Hentze (C.) 15,47. 110,11.
128,42.
Henze (W.) 114,17.
Hrraeus (Wilhelm) 21,42.
112,51. 181,15.
Herbst (Ludwig) 30,13.
110,47. 181,10.
Hergel (G.) 86,9. 128,16.
Herkenrath (R.) 11,22.
Hermann (K. F.) 24,45.
127,32. 142,8. 180,87.
202,40.
Hermès (Fr.) 81,43.
Hertz (M.) 80,23.48. 184,37.
Hervieux (L.) 24,9.
Ilerwerden (H. van) 21,50.
69,36. 78,14.
Herwig (Chr.) 79,1.
Herzog (S.) 119,7. 1.30,33.
1.31 ..39.
Hesseiing (D. C.) 173,46.
Heltner (Félix) 16,18. 90,
24.25. 205,6.
Heusser (F.) 88,22.
Heuzev (Léon) 181,48.-
liey 19,45. 119,15.
Ileydenreich 38,24.
Ileynacher (M.) 117,28.
Heyne 81,51.
nilberg (1.) 115,49.
Hildebrand 38,25.
Hildebrandt(Paulus) .38,32.
Ililiï (Fr.) 19,39.
Hilgiu-d (Alfred) 22,21.
113,31.
lliller (E.^ 73,52. 77,23.
Hillprecht (H. V.) 14,37.
Ilintner (F.) 129,45.
llisiorische UntersucJmn-
(jen Ernst Fôrstemann
qewidmet 37,47. 116,49.
Hi'tzig (H. F.) 13,5.
Hoger (F. Ch.) 80,49.
Hi.hn (Paul) 24,8.
Holder (A.) 184,8.
Hoffmann 132,23.
— (Ernst) 18,28. 29,18.
— (Hugo) 36,.35. 37,31.
— (.Max) 82,15.
— (0.) 74,7. 130,19. 199,
15. 205,40.
Ilolden (H. A.) 1.3,51.
— (R. A.) 144,2.
Holder (Alfred) 33,45. 182,
31.
Iloliiindcr (Ludwig) 89,.39.
Holliind (Pliilemon) 13,37.
— (R.) 78,16.
Holm (Adolf) 20,5. 28.15.
109,46.
Hdizer 132,50.
Hoizinger (Cari v.) 16.32.
Holzner(Eugpn) 21,35. 110,
.38.
Holzweissig (Friedrich) .32,
47. 11.3,25. 118,23.50.
129.14. 130,29. 132,6.22.
Homcdle 137,11.
Hopkiiis (A. Grosvenor) 13,
27. 208,.37.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
263
Hoppe (K.) 82,16.
Horn (Kerd.) 23,11. 147,36.
2'«,53.
Hosius (CurI) 28,44.
Howard (Albert) 13,30.
Hruza (Ernst) 31,50. 33,9.
Huber (.1.) 185,:52.
Hubert (C,. F.) 111,27. 117,
50.
Hiuie (K.) 145,6. 146,21.
Hubner(l':min 179,30. 181,
43. 208,26.
Huefener (l'>.) 21,10.
Hiilsen (C. H.) 83,20.
H.iemer {.].) 80,11.
Hus (Arn.) 72.45.
Huit (Ch.) 39,20. 136,50.
154,41. 174,39.
Hultscli (Friedrich) 15,27.
16,12. 37,53. 49,34. 120,
5.
Humbert(r..) 74,27.
Iline (W) 13,32. 28,18. 87,
29. 111,21. 181,47.
Ill)erg(.loh.)16,9. 18,1.32,
35.37.38,22.108,47.109,
11. 184,10.11. 202,44.45.
Iinhoof-Blumer 15,5. 83,
36.
Imraisch (0.) 74,45.
Inama (Vi<;ilio) ,35,.35.
Itzin^'er (Pr.) 79,40.
IwaïKilT 176,38.
Jacobs(Rmil) 17,51.30,32.
113,.35.
— (R.) 22,25.
Jacoby (K.) 129,8. 183,48.
Jadurl (Henri) 183,2.
Ja^er (Oscar) 18,11. 85,13.
90,34. 112,15. 117,38.
119 23.
JaliD (Alb.) 181,28.
— (Otto) 16,33. 109,24.
181,.35.
Jahresberichte Uber d.
hôliere Sch^chvesen 110,
49.
James (Montagne Rhodes)
18,16.181,30.184,7.203,
32. 212,8.
Jan (L.) 30,40.
— (Fr. von) 13,50. 34,45.
181,26.
Jastrow (J.) 19,41. 90,33.
Jebb (R. C.) 21,34. 23,47.
28,7. 31,19. 108,37. 139,
17. 145,18. 147,51. 191,
18. 206.37. 208,22. 209,
19.
Jeep (L.)5,49. 146,13. 1^1,
15. 232,37.
Jerram (C. S.) 81,46.
levons (F. B.) 13,.38.
Joi) (Léon) 185,10. i
Johring (Joh.) 11,25. |
.lorrj^tinseii 14(5,24. i
Jors (l'aui) 22,48. 87,23. |
90,50. 1
Johansson (K. F.) 30,19.
49,30.
Johnson (Fr.) 20,12.30,20.
199,17. 205,49. 230,16.
Joret 137,18.
Jorio (G,) 55,37.
Joseph (D.) 20,7.
Josserand (Louis) 19,29.
Judeich (W.) 191,21.
Jurges (P.) 112,17.
Jullian 137,53. 138,10.11.
Jullien (Camille) 138,12.
Jurenka (H.) 20,45. 110,21.
119,14.15.
Jrsatz (H.) 208,42.
Kapgi (A.) 116,53. 119,11.
Kaerst (J.) 84,46.
Kahl (W.) 82,34.
Kaibel (G.) 28,50. 30,51.
39,26. 69,.35.,39.44. 110,
31. 145,19. 194,40. 204,
43. 2.32,33.
Kalcsok 1.39,19.
Kalinka 14,-38.
Kalkmann (A.) 20,8. 114,43.
Kaikner (Friedr.) 36,25.
Kalopotiiakes (D.) 15,44.
31,30.
Kanitz (F.) 134,30.
Kappes (K.) 81,53. 131,35.
Karagiannides (A.) 14,4.
.34,17.
Karajan (Max R. von) 12,10.
Karslen (J.) 80,20.
Kassai (G.) 136,31.
Kaufmann (Nick.) 13.33.
Kaupert (J. A.) 83,45.
Kautzmann 116,24. 131,42.
Kaysel (0.). 76,39.
Keelhon (J.) 110,40.41.
111,38.
Keib (Bruno) 55,5. 143,52.
— (H.) 9,44. 20,2. 111,32.
207,39.
Kekulé (Rftinhard) 21,29.
32.40. 173.1.
Keiler (0.) 28,5. 80,21.
Kemmer (0.) 87,31.
Ken von (F. G.) 18,39.
40,10. 69,28.41. 70,3.
75.41. 202,.36.
Kera (0.) 116,16.
Keseberg (August) 89,.34.
Keussen (Hermann) 40,4.
Kiel 50,42.
Kiepert (Heinrich) 29,9.
207,52.
Kiessiing (A.) 69,44. 80,10.
Kinch 146,23.
Kingdon (H. N.) 85,27.
Kipper (J.) 81,22.
Kirâly 139,21.
Kirkiand (James H.) 13,16.
111,2.
Kirsciniek (A.) 128,33.
Kleemann(M.)37,35. 115,4.
Klett(Theod.) 16,53. 36,41.
109,21.
Khîock 120,17.
KIoucek (W.) 82,2.
Klussmann (H.) 23,42.
110,3.
Knatz (Fred.) 19,20.
Knoes (V.) 143,50.
Knotel (A. F. R.) 108,36.
Knudtzon 10,49.
Kùbert (H.) 207,42.
Kobli/.pk (Charles) 133,29.
Kocii 38,23. 128,42.
— (F.) 116,52.
— (Julius) 22,2. 28,43.
83,12. 128,49.
Kock(V. H.) 15,11. 110,46.
Koczvnski (L.) 131,7.
KOpke 132,26.
Koester (K.) 182,49.
Koesters (H.) 22,44. 115,5.
Koetschau (Paul) 185,34.
Kohi (Horst.) 82,19.
— (0.) 83,53. 119,4.
Kohn (J.) 85,8.
Kokorudz (F.) 130,5i
Kollmann 139',20.
Koner 12,29. 28,10. 83,22.
110,20. 207,51.
Kont 39,6. 135,1. 137,15.
Konûpek (Jean) 133,49.
Kophiniotis (J. K.) 13,42.
Kopf 111,20.
Kopp (W.) 18,8. 111,26.
117,48.49.
Korec (J.) 129,4.
Kornitzer (A.) 21,42. 79,
15.29.33. 82,39.42.43.
Kosters 90,-34.
Kovâr 134,1.
Kraemer 50,49.
Krall (J.) 49,50.
Kraus (Samuel) 232,43.
Krause (E.) 109,9.
— (H. L.) .32,53. 110,28.
Krausse (Oskar) 82,6.
Krawutscke (A.) 80,37.
Krebs (Fr.) 39,40.
Krejci (Auguste) 1.33,-37.
Krenzlin 51,20.
Kretschmer 27.26.
Kreuzer (Ant.) 185,21.
2.32,41.
Krispin (0. K.) 129,26.
Kristeller (Paul) 180,49.
Kronenberg 38,25.
Krucziewicz (B.) 86,20. '
Kriiger (G. A.) 119,27.
— (G.) 80,15. 113,11.
210,22.
— (G. T. A.) 80,14.
Krug (Otto) 90,-38.
Krumbacher (Karl) 25,26.
31,41. 90,49. 112,5.
120,10.
Kubitschek 12,41. 116,50.
Kiibler (B.) 6,21. 11,9.
20,28. 29,16. 39.17.
11-2,32. U6,16. 149,37.
182,6. 184,2.
264
TABLES DE LA HEVUE DES REVUES.
— fO.) 118,7. 130,31.
Kiihner (R.) 26.46. 117,46.
KUmpel (Eduard) 89,51.
Kiister (K. K.) 80,8.
Kuhn (Fr.) .30.43.
Kukula (R.) 181..37.
KiiDze (Alfr.) 6,14. 15,41.
27,9. S7,.35.
Kuzsinszky 1.35,35.
Lacava (M.) 24,27.
Ladewig 81,50.52.
Lâmmerhirt ((J.) 82,18.
Lafave (G.1 23,31. 28,36.
11'3,9. 142,46. 174,43.
183,29. 199,30.
Lal!meyer(Liid\v ) 79,19.
Lalin (Es.) 11,22. 115.44.
Lanciani('R.) 20,32.134,49.
180,11. 228.6.
Landgraf (G.)9,41. 110,40.
132,18.
LanfranchiiiR 81,51.
Laog (A.) 77,29.
Lange 26,40.
— (Adolf) 23,50. 27,45.
114,5. 127,27. 128,15.
129,19.
— (Edinund) 36,39. 117,43.
127,16.
— (.hilius) 11,52.
— (K.) 83,49.
Langen (1>.) 82,45.
La RocliP (.1.) 13'48. 15,
35. 26,20. .30,37. 34,42.
74,44.111,37.146,8.183,
12.13. 191.22. 194,41.
Larswitz 50,34.
La Terza (Ermenegildo), 50,
7.
Lalle5(E.)20,9. 31,26. 231,
5.
Lattmann (H.) 112.7. 111,
3.4.48. 112,53.8.47.118,
35.36.119,1.129,13.130,
37. 131,46.
Laubmann (G.) 79,26,48.
11.3,23. 132,40.
Laurent (A.) 184,27.
La Ville de Mirraont (de)
1.37,29. 185.1.
Lazaire 137,48.
Leaf (Waller) 154,18.
Le Blant, 138,15.
Le Bon (G.) 184,25.
Lecliat 137,12.
Lechatelier (J. B.) 82,42.
Lecoutere (G.) 24,25. 155,
2. 191,24.
Lederer (Siegfried) 82,25.
Leeuwen (.). van) 69,36. 115,
43. 140,45. 180,47. 199,
16.
Leffier 1.38,53.
Legrand (Adrien) 137,26.
— (Emile) 1.38,23.
Lelimann 1.32,22.
— (C. A.) 27,14. 203,45.
— (C. F.) 125,30.
Lehnerdt (Max) 33,39. 128,
50. 181,21.
Leichsenring (0.) 78,22.
Leidich (iM.) 83,44.
Leisering 80,20.
[.eist (Friedrich) 90,28.
Lejay (Paul) 23,1. 28,41.
42. 115,37. 142,16. 15i,
49. 179,52. 182,44.
Lemercier (A.) 191,31.
Le Monnier (A.) 181,23.
Léo (F.) 24,18. 82,24.
Lessing (K.) 81,23.
Lévèque (E.) 75,47. 1.37,,30.
Levison (H.) 114.14. 202,49.
Lewis (Ag. Smilh) 114,40.
Lezius (.L) 84,45.
Liers (Hugo) 89,31.
Lincke (Arthur) .37,51.
- (E.) 79,7.
Lind (Jos.) 16.52. .36,21.
Linderbauer (Benno) 6,10.
Lindsny(W.M.)19,20. 111,
23. 203,36.
Linke (.loh.) 111,28.
Lippert (Jul.) 73.42.
Lillig (Fr.) 7-3,38.
Loch (Ed.) 18,27. 78,33.
Lockypr 51,16.
Lohmever (K.) 29.51.
Lohseo"(Em.) 82,.30.
Lombardi (A.) 76,45.
Loofs (F.) 203,40.
Lopot (,F.) 128,34. 1.32,28.
Lord (J. K.) 24,19.
Loria (Gino) 17,6. 50,27.
120,23.24. 163,20.-31.
Loring(W.) 20,53.
Lotlich (0.) 12,16.
Louys (P.) 191,34.
Lucas 50,48. 51,14.
- (J.) 11.3,29. 199,22.
Luckenbach (R.) 14,21.83,
27. 128,12.
Ludewig (A.) 84,37. 87,41.
Ludwich (Arthur) 11,46.
16,38. 131,33. 232,27.
Lùneburg (H.) 185,31.
Lumbroso (G.) 131,46. 229,
13.
Lundstrôm (V.) 23,12.
Luterbacher (Franz) 23,5L
27,48.85,51.86,1,48.111,
45. 180,25. 183..38.
Luthmer (Hans) 27,46.
Lutsch (E.) 111,20.
- (0.) 111,19.20. 130,32,
33.
Maass (Ernst) 10,50. 39,
52. 53,52. 109,36. 183,
26. 190.32.
MacCrindIe (.1. W.) 40.1.
Mackail M. W.) 18,29. 78,
23.
Macke 87,41.
Magnns (II.) 110,21^.
Mahaiïv(.l. P.) 131, .37. 154,
20. 227,50.
Maidment (il. .1.) 87,7.
Maionica (H.) 12,42.
Mair (G.) 129,53.
Malchin (Franz) 17,45.
Mallet (D.) 180,42.
.Vlanitius (M.) 14,30. 88,8.
91.1. 109,32. 199,26.
207,,32.
Mansion 50..37..39.
Marabelli (G.) 79,23.
Marchant (E. C.) 21,24.
144,4.
Maresch (P.) 86,10. 128,15.
Marks (E.) 81,14.
Marquardt 199,30.
Martens (W.) 85.20.32.
Martha (Jules) 109,-30. 1.38,
19.
Martin (Albert) 18,3. 137,
.33. 181,42.
— (L.) 115,53.
Martini (E.) 231,3.
Martiny (B.) 115.38.
Marx (Fr.) 11, .31. 20,18.
39 5.
Masc'ari (R.) 76,16.
Mason (W. F.) 12,23.
Maspero (G.) 185,4.
Mattel (V.) 129,29.
Matthias 116,4.
Mau (A.) 12,21. 26,25. .36,
45. 84,5. 108,27. 128,31.
.Maurenbrecher (Bert. 16,25.
15..39. 112,15. 116.30.
130,24. 182,36. 185,26.
Maury 136,47.
Mav (Martin) 16,21. 1.37,52.
Mayer (Edm.) 15,31.
Mayhoff(Garl) .30,40.
Mayor (Joseph B.) 148,20.
Mayr (Albert) 210,23.
Maywald (J.) 138,29.
Maznnovvski 131.1.
Mazzoni (G.) 77,46.
Mehiis (C.) 21,2.
Meingast (G.) 115,41.
Meissner ' (C.) 82,39.42.
142 28. 155 27.
Meistèr(R.)i42,,37. 181,46.
Mrkler (Siegfried) -33,33.
11-3,30. 132,.37.
Melber (.loh.) 21,37
Mulin 137,49.
Mellerio (L.) 79,.30.
Méltzer (Otto) 37,52.
Mendeissohn (Lud.) 6,27.
128,46. 145,16. 203,42.
Menge (R.) -39,12.
Merguet (Hugo) 28,47. 82,
.32.
Merkel (J ) 18,23. 110,27.
Merkiein 26,39.
Merril (E. T.) 21,25. 202,
25.
Merrv 148.27. 180,48.
Merten (Wilh.) 6,4.
Mertens (F.) 77,45.
Messedaglia 51,16.
m. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
265
Meurer (II.) 131,4i.
Meusel (H.) 5,44. 11,S2.
18,33. 27,11. 26,36. 37,
21. 88.43. 111,29. 119,
31. 133,3. 155,24. 179,
31. 184,3.31.
.Mewes (VV.) 80,12. 130,35.
131,41.
Meyer (Edmund) .37,41. 87,
18. 90,1.44. 129,40.
— (Eduard) 17,49. 29,5.
86,22. 181,1.
— (Gustav) 14,24. 19,31.
— (P.) 71,29. 11.3,49. 130,
.36. 131,40.
— (Phil.) 21,47.
Meyer-Liibke (W.) 11,13.
Michaelis (C. Th.) .38,1.
Michalitschke 119.51.
Michelangel (L. A.) 76,2.
231,4.
Michéli (Horace) 23,17.
115,21. 194,41.
Milchhofor (Arthur) 12,20.
Milhaud 136,53. 196,29.
Miller 85,14. 155,18. 211,
• 35.
Milliet 1.37,13.
MisLeli (Fr.) 49,53.
Mitteilungen ûb. rj'm.
Funde in Ileddernheim
23,6.
xMolcik 129,30. 131,23.
Mommsen (Theodor) 14,32.
16,17. 32,15. 33,16. 36,
31.32.80,46.184,44.204,
44.
Monceaux 1.37,9. 186,45.
Monro (C. H.) 16,16.
— ^D. B.) 185,7. 210,2.
Montgomery (M.) 81,33.
Monumenliantichipiibbli-
cati per cura délia H.
Academia dei Lincei22,
6. 35,13.
Monuments Grecs, p. p.
l'Association pour l'en-
couragement des études
Grecques 12,51.
Moor(E. N.) 203,50.
Moraw.ski (Casimir) 16,44.
86,32. 109,40. 115,16.
Mordtmann 191,34.
Morgan (M. H.) 108,20.
116,41. 148,2.3.
Morgenstern (0.) 20,26.
28,37. 113,10. 185,19.
MorgouliefT (J.) 19.8.
Morm (G.) 9,50. 21.27. 27,
17. 32,46. 110,44.
Moser 138,50.
Movan (M.) 114,31.
Mucke (E) 68,18. 109,19.
Miihiefeld (K.) 23,21.
Millier 130,29.
— (A.) 24,36. 27,21. 119,
12. 129,15.
— (G. H.) 23,2. 74,24.
Mtiller (E.) 79,36.
— (F.) 116,1. 119,24.46.
163,19.
— (G. H.) 80,45. 111,27.
117,50.
— (H.) 84,22.
— (H. c.) 23,39.
— (H. D.) 111,3. 112,6. .38.
47. 118,.36. 119,1. 129,13.
— (H. .1.) 85,49. 117,37.
1 19,23.
— /Ivvau von) 25,16. 114,
2i. 199, 13,26. .30.
_ (Lucian) 12.27. il, M,
80,16. 81,3. 87,49. 127,
49. 184,36. 203,4. 232.
23.
— (Max) 17,29. 108,14.
1.30,41. 18.3,1.
— (Moriz) 183,48.
— fV.) 118,.51. 1.32,20.
— (Wern.)6,12. 14,50.113,
12.
Munzer(Fr.) 81,14.
Munro (A. G.) 183,.37. 199,
27.
Murray (S.) 1-33,24.
Mus.s-ArDolt (VV.) 1S1,.38.
Mustard (W. P.) 82,16.
111,22. 184,-38.
Mutzbauer (G.) 15,7. .33,42,
113.33. 183,21. 202,21.
Muzik (Hugo) 85,29. 118,
5.
Myslewicz (L.) 131,4.
Naber (S. Adrian) 17,10.
Nageotle (E.) 16,25.
Naguiev.sky (D.) 76,18.
Natorp (Paul) 18,52 40,23.
Nauck (Aug.) 2.3,45. 2.32,
30.
Naumann (E.) 119,-35.
Nazari (Orcste) 199,20.
Neatby (T. M.) 15.39.
Nemeîhy 82,-36. 87,9. 136,
28.
Nencini (Fiam.) 84.9. 112,
3. 141,52. 185,27. 195,9.
200,39.
Nerriich 116,22.
Nestlé (Eberhard) 24,14.
181,9.
— (Wilhelml 13,4.
Neue (Fr.) 11,12. 22,15.
Neumann (Garl) 38,13. 115,
1. 185,37.
— (Max) .38,37. 109,26. 146,
10. 183,32. 191,37. 203,
39.
Newberry (Percy E.) 182,
3.
Nicole (J.) 186,2.
Niebuhr (G.) 180,19.
Nielander (Fr.) 5,50. 87,
.36.
Niese (Bened.) 18,35.29,6.
81,6. 191.-39.
Nigra (G.) 75,6. 130,47.
Nihues (B.) 81.23.
Nipperdey 87,9.
Nissen (H.) 13,19.
— (Waldemar) 20.16.
Nixon (J. E.) 204,7.
NohI (H.) 19,23. 23,13.14.
33.79,47. 109,39.112,18.
35.41. 132,45. 183,28.
Noihac (de) 138,22. 173,50.
199.8.
Norden (Eduard) 25,11.
191,42.
Nordmever (Gust.) 25,19.
203,43.
Novâk (.Joseph) 131,19. 133,
36.
— (Rob.) 20,4. 79,-39. 82,
40.
Obelcz 138,33.
Oehier (R.) 83,26.
Oeri (J.) 29,29.
Oesti)yc (P.) 34,50. 38,42.
144,42.
Oeslrup 146,22.
Ohnefalsch-Rlchler (Max)
16,46.
OItramare (A.) 81,49.
Omont (H.) 73,32. 137,31.
Opitz (T.) 86,7. 115,16.
129,10.
— (R.) 112.1.3.
Oppcrt 50,46.
Oreili 80,12. 184,35.
Oriental Club of l'hila-
delphia 185,2.
Ortrnann (E.) 85,33.35.
(iRthotî .34,41.
Olto (A.) 82,22.50.
— (Rich.) 182,33.
Ouvré (H.) 194.47.
Overbeck (F.) 184,5.
— (J.) 14,3.3. 21,44. 109,
35. 116,31. 185,5.
Owen (S. -G.) 22,41. 202,
26.
Piipke (W.) 115,26.
Pahvec (J.) 112.23.
Pais (Ettore) 19,26. 116,19.
2.30,18.
Pal lu de Lessert 138,5.
Panzer (Joh.) 20,48.
Papadimitrakopoulos (Th.)
111,8.
Papadopoulos - Kerameus
(A.) 33,28.48. 175,2.
Pape 132,53.
Papillon (T. L.) 82,3.
Paris (Gaston) 144,39. 180,
44.
— (Pierre) 1.37,4.11.
Parmentier (Léon) 22,51.
141,4.47.
Pascal (Carlo) 18,10. 116,
10.
Pasdera 79,31. 82,44, 112,
45.
Pater (Walter) 147,37.
Patin (A.) 109,8.
266
TABLES DE LA. REVUE DES REVUES.
Patin (Henri J. G ) 74,17.
Pîilon (W. \{.) 20,15. 37,
;». 113,2. 191, 'i8. 183, i<5.
Piilzig (lidwin) 90,6.
l':iuli (G.) 114,48. 184,22.
Paulsen (Kr.) 12,8.48.
l'iiiily 29,21. 116,25. l-SS,
41.
Peck (Tracy) 204,6. 199,
35.
Ppcz 138,48.
Pedi'oli (Uberlo) 12,3.
Peiper (H.) 18,5. 28,1.
Pelhiun (11. F.) 203,.33.
Pellfgrino (G.) 76,33.
Peppiniillpr (R.) 108,51.
Pernice (firich) 22,29. 39,
13. 40,13.
Perrot (Georges) 13,2. loi,
37. 178.30. 182,4. 186,24.
Persichelti (Niccoiô) 12,45.
183,15. 209,29.
l'ersson (Per) 30,19. .35,43.
Perthes (H.) 111,18. 1.30,
30. 131, /,3. 132,24.52.
Peskett 81,32.
Pessonneaux (E.) 75,46.
137,28.
Peter (Hermann) 13,42.81,
24. 182,11.
Peter fy 138,31.
Peters (K.) 115,10.
Peterson (W.) 16,27. 30,
30. 86.52. 87,47. 1.38,49.
147,34. 1.55,14. 203,35.
l'etitjean 181,25. 191,4.
Pétrie (W. M. Fiinciers)
207,49.
Petzhoiclt (G.) 174,53.
Pevre (Roger) 194,49.
Pfàff 116,24. 131,42.
PfeitTer (A.) 119,9.
Plitzner (W.) 87,27. 208,
1.
Piccolomini 195,7. 2.30,49.
Pichi (Gio Felice) 17,37.
Pickard (John) 20,-35. 26,
23.
Pitîraderi (A.) 128,32,
Pischlnger (A.) 14,3. 115,
51.
Pisteiii 36,44. 115,33,
Pittaluga (V.) 2.32,47.
Piaistowe (F. G.) 79,35.
87,6.
Piatt (Arthur) 210,11.
l'iess 80,21.
Plevv (J.) 81,25.
Pliiinmer 50,47.
Pohhnann (Robert) 32,4.
113,14.
Pohimey (K.) 36,35. 37,31.
l'oirct (J.) 80,25.
i'ok row.sk i (M.) 2.3,29.
Polaiid (Franz) .37,51. 69,
45.
Polaschek (A.) 15,18. 74,
23. 112,34.
Polie 26,34. 116,32.
l'oole (Reg. Stiiart) 233,50.
Popp (Fru) 108,20.
Poppeireuter (Han.s) 16,39.
37,25. 73,17.
Poste fE.) 70,4.
Posigate (.1. P.) 207,30.
Pozder (G.) 80,6. 138,45.
Praechter (Cari) 21,7. 38,
31. 112,12. 190,50. 20G,
50.
Prasak (.).) 131,16.
Preger (Th.) 75,27. 76,22.
77,5. 78,15.
Prellwitz (Walter) 39,23.
199,14.
Preston (Harriet W.) 111,
24.
Preud'homme (L.) 13,17.
31,2.
Preuschen 15,5,3. 20,49.
182,50.
Prickard (A. 0.) 73.33.
IVidik (Alex.) 16,36.
Prirnozic (A.) 129,25.
Proeksch (A.) 81,38.
Prohasel (P.) 84,26.
Prott (,f. de) 191.52.
Prutz (Hans) 23,8.
Psiciiari 137,22.
Puech 1.37.1.
Pulvermacher (N.) 81.48.
Putzgers (F. W.) 109,5.
R (E.) 85,5.
liahe (Hugo) 14,10. 28,52.
32,.33. 72,41. 73,13.
— (Alb.) 127,48.
iiâcz 1.39,18.
Radecki (Ai.) 131,8.
Hadrt 137,7.
iîagon (E.) 191.44.
I^amorino 81,34. 185,49.
Ranke (Fritz) 26.39.
— (.1. A.) 26,.S9. 115,27.
1.32,7.
Rapolla (Diego) 21,39.
Rappold (,].) 28,49. 86,5.
Hasi (P.) 232,39.
Hauch 84.-36.
Raumer (Sigmund v.) 20,
17. 36,23. 108,-39. l82,
39.
Havaisson 137,14.
Héljelliaii 1.37.39.
Rehière 239,28.
liécsei 135,33.
Rehdantz (G.) 20,37. 128,
23.
Reich (H.) 132,25.
Reicliardt (Alex.) 29,-37.
185,48. 202,47.
Reiche (A.) 85,7.
Reichel (W.) 116,-38.
Rfùcliliiig (l)ietericli) 22,
17. 34.3. 115,19.
Reid (.1. .S.) 185,20.
Reinach (Saloinon) 136,4.
137,10. 154,0. 179,50.
Reinach (Th.) 14,16.18,51.
23,20.38. 70,1. 78,9. 137,
3.17. 154,43. 186,40.
Reiiiecke (G.) 75,4.
Reinhardt (L.) 82,46.
Reiter (Siegfried) 16,8. 38,
8. 194,52.
Reitzenstein (R.) 22,11,
29,31. 75,8. 76,7.26. 77,
21.
Remcnvi (E.) 77,46.
Renan "(Ernest) 16,20,
lielhwisch (G.) 24,26.
lieure 1.37,-35.
ReuRs (F,) 115,7.
Revue Critique. Table
182,19.
Revmond (A) 183,37. 199,
28.
Rliodius (A.) 9,46.
— (Rruno) 36,49. 90,8.
Rhoïdis (E. D.) 15.2:3.
Rihbeck (Otto) 28,37. 82,
27.83,6. 115,23. 184,34.
Riccardi 50,28.
Richards (G. G.) 20,53.
Richardson (F. L. D.) 21,-
52.
Richter (Ernst) .36,15.
— (Fr.) 23,.32. 79,14. 114,
31.
— (0.) 113,36;
— (P.) 145,25. 174,48.
180,20. 183,27.
Rieder 114,7.118,26.
Rieger 85,32.
RiegI (Alois) 13,46, 34,25.
184,23.
Ries (John) 11,42. 20,44.
112,46.
Riese (Al.) 185,28. 199,29.
Riggauer (Hans) 19,45.
119,15.
Ringualda(H. F. T.) 17,35.
185,14.
Ristelhuber(P.) 22.52. 142,
38. 173,42. 181,12. 191,
15. 200,38.
RitschI (Fr.) 1.3,1. 111,16.
114,18. 183,33.
Rizzo (Gaetano) 15,30.
Robort (Garl) 22,14.
— (Ulysse) 155,22. 174,25.
185.29. 208,39.
Robert-Tornow 30,46. 110,
50. 1.30,21. 148,25. 185,
41.
Roberts 205,51,
Rohinson (J. Armitage) 31,
16. 181,30.209,32.212,7.
Robiou (Félix) 12,17.
Rockwood (F. E.) 110,.3:î.
Rodier ((i.) 73,47. i;i<î,52.
Rodocanadii (S.) 182,2.
Roegholt (L. P.) 19.:!7.
Riihr 1.32,20.
Rohrich (M.) 82,26.
Rohricht (Alex.) 17,20.
m.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
267
Roenstroem (Th. 0. J.)
82,13. 185,48.
Rohde (Ervvin) 18,i5. 36,
13. 110,30. 20i,49.
Rolfe (.lohn C.) 12,51.
Roscher (W. H.) 83,39.
Rose (Val.) 11,38. 116,42.
185,32.
Rosenberg (Em.) 80,9.
Roselh (A.) 136.33.
Rothe (C.) 112,49.
Rolhfiiclis (J.) 12,33. 111,
13. 117,23. 128,53.
Roy (C.) 12,24.
nozwadowski (J.) 21,32.
rUibensolin (M.) 78.1.
Rudio 50,40. 119,47.
Rûhl (Franz) 35,23. 90,19.
52. 130,46. 184,31.
Ruggiero (Rttore de) 17,22.
36,28. 180,10. 227,.52.
Rusliforth(MiicN.) 202,39.
Ruth (François) 133,50.
Rutherford'(W. G.) 75,43.
Ryhiner (Gust.) 11, 17.
Rzach (Alois) 13,22.
Sabatier (A.) 181,32. 191,
SabhadiDi (R.) 15,4. 80,18.
82,2.4.52. 181,29.
Saegest (K.) 113.18.
Sagawe (R.) 19,50.
Sakkélion (Jean) 173,7.
17 1,7.
Sakolowski (Paul) 38,45.
Saladin (II.) 180,22
Sallet (A. V.) 125,38.
Saloman (Geskel) 31,3.
Sanctis (G. de) 230,53.
Sandys 145,4. 155,2.
Sartori (Karl) 21,14. 36,47.
Sarzec (E. de^ 181.48.
Sauer (Rruno) 18,36. 108,
18. 114,.38.
Savelli (Ag.) 17,8. 35,18.
90,20. 128.51. 185,24.
Scerbo Fr.) 24,3.
Schafe (E.) 85,33.
Schaefer (Joseph) 16,1.
— (M.) 74,42.
Schanz (Martin) 20,51.
Schaper 81,52.
Schaub (J.) 71,8.
Scheindler (A.) 128,43.
144,15.
Schell (J.) 86,42.
Schepps (G.). 110,2.
Schiche (Th.) 17,18. 82,
37.38. 108,40. 132,.39.46.
Schiller (H.) 80,42. 199,24.
Schilling (B.) 80,2.
Schimmelpfnnnig (G.) 130,
49
Sclilatter 18'i,19.
Schle(;(E.) 127,52.
— (Friedr.) 28,4. 32,8.
208,24.
Schlemm (A.) 20,25.
Schlenger 82,7,
Schlesinger (Emma) 31,20.
108,38.
Schmerlisch (R.) 77,11.
Schmid(W.) 110,53. 183,7.
Schmidinger (Fr.) 9,47.
73,27.
Schmidt 116,24. 131,42.45.
1.38,51.
— (A. M. A.) 85,46. 115,17.
131,48.
— (Christensen) 145,13.
— (Fr.) 77,37. 86,30.
— (Ilerm.) 13,7. 32,1.3.
113.46. 118,10.
— (J.) 34,41.
— (K.) 9,35. 113,50.
— (Otto Eduard) 21,53.
39,31. 109,51. 208,33
— (W.i 81,26.
Schraiedel (P. W.) 183,18.
Schmitz (Wilhelm) 28,45.
111,10. 184,33.
Schneider (G.) 117,40.
118,13.
— (Rud.) 90,43. 108,41.
111,31. 119,34. 128,1.
Schneidewin(F. W.) 23,45.
232,29.
— (Max) 80,29.
Schneidiger (G.) 12,46.
Schodt (Alph.) 233,7.
Schodel (Martin) 24,34.
SchofTer(Valer. vou) 19,24.
71,14. 115,35.
Schoeil (Fr.) 13,1. 14,2.
25.18. 34,46. 111,16.
114,19. 183,34.
SchOn (G.) 113,45.
Schoiie (Rich.) 19,18.
Schrader (J.) 23,48.
— (0.) 35,48.
— (R.) 85,10.
— (Wilhelm) 32,1. 108,23.
Schreiber (Th.) 136,3.
115.47. 117,10.
Schrcyer (Hcrm.) 3(),37."
115,47. 117,10.
Schroeder (F.) 111,17.
— (L. V.) .34,41.
Schubert (F.) 12,7.
— (Rudolf) 38,4. 111,27.
— (dans von) 181,33.
Schuchardt (Hus^o) 19,47.
SchuUen (AdolQ 30.17.
Schultess (0.) 79,24.
Schuitz (Fr.) 110,7. 115,11.
119,21. 130,28. 133,2.
— (R. W.) 21,1.
— (W.) 25,33.
— (Walther) 38,35.
Schulz (Jaroslav) 133,.32.
Schulze (E. Th.) 11,9.
37,33.39.17.113,25. 118.
31. 149,38.
— (K. P.) 17,3. 28,35.
88.25. 113,22. 129,7.
182,.38. 206,36.
Schulze (Wilhelm) 11,14.
49,43,
Schumacher (Karl) 30,1.
Schvarcz (J.) 70,44.
Schwab (0.) 21,4. 27,22.
210,3.
Schwarlz (E.) 22,53.
— (W.) 22,38. 37,36.
— (Franz von) 12,2. 25,38.
31,14.
Schweizer (G.) 119,8.
131 ,.39.
Schvvenk (J.) 76,51.
Scrivener(F. H. A.) 155,17.
211,34.
Sedlmayer (P.) 88,18.
Seeberg (R.) 17,31, 154,g^ .
Seeck (0.) 89,9.
Seeger 50,36.
Seibel (Max) 73,75.
Seller (Bernh.) 6,19.
— (F.) 86,47.
Seitz(Fr.) 82,21.
Sejvl (Vâclav) 131,21.
133,46.
Sellar (W. Y.) 184,39.
Semennoff (A. v.) 16,28.
34,8.
Seminariorum Vindobo-
nensium sodales 183,10.
205,4.
Semisch (F.) 88,14.
Sene(P.} 114,44.
Sepp (Simon) 15,38. 114,31.
192,4.
Serbin (Albert) 17,12.
112,7.
Sercdi 138,32.
Serre 137,18.
Setti (G.) 23,25. 78,12.
142,36.185,13.
Seyiïert 128,2.
Shuckburgh (E. P.) 19,36.
Sidgwick (A.) 82,3.
Siebeck (H.) 72,10.
Siebelis 26,33.85,6. 116,32.
Siecke (E.) 1.30,42.
Sieglin 22,48. 28,20. 32,42.
43. 184,13. 207,53.
Sieveking (H.) 110,8.
Sigmund (C.) 22,24.
Sihler (E. G.) 81,37.
Silberstein (S.) 35,40.
Silverio (0.) 34,8.
Simaika 138,9.
Simon 51,15.
Sirotinine (A. N.) 77,47.
Siltl (C.) 9,51. 111,47.
114,26. 135,38. 161,2.
181,49. 206,39.
Sitzler J.) 24,16. 115,25.
Sjostrand (N.) 50,10.
Skias (A.) 49,47.
Skoda (A.) 129,3. i:î3,48.
Smitii (A. II.) 173,3.
— (E. H. C.) 204,8.
Smrcka (F.) 117,21.
268
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Snellmann (W. J.) 11,24.
Soerensen (P.) 185,39.
Sommerbrodt (.lui.) 26,44.
82,38. 112,53. 200,39.
205,43.
Sonntag (M.) 81,4.3.
Soos 136.34.
Soplioiilis (Th.) 18,22.
Sorn (Jos.) H. 27.
Sorof .S2,37. 117,53.
Sortais i:'6,i7.
Spandl (J.) 131,50.
Spanoghe (Em.) 82,30.
Speijer (J. S.) 82.8.10.
Spengel (S.) 207,34.
Spika (J.) 112,43.
Spruner (v.) 22,48. 28,20.
.32,42. 184,13. 228,51.
Stadtmûller (Hugo) 29,20.
.37,13.
Staedler (K.) 88,15.
Stahl (F.) 83,7.
Stamaladis 219,35.
Slamford 87,31.
Stampini (Ettore) I8,.37.
81,42.
Stangl (Th.) 22,28. 24,32.
34,8. 115.6. 127,20. 142,
23. 184,42.
Stapfer (Aug.) 73,16.
Starck (E. v.) 35,21.
Stasny (Jaroslav) 133,40.
Stfgmana (C.) 111,5.
Stddln 12,25.
Stein (A.) 185,46.
— (G.) 110,22.
— (11.) 20,37. 108,46. 144,
45. 184,53.
Steinhait 202,2i.
Sleinhauser (K.) 131,17.
SteinhofT(J.) 84,30.
SLeinschneider 50,30.-32.
51,5.6.
Steinlhal (H.) 72,50.
Stemplinger (Ed.) 24,17.
113,20.
Stephenson (H. M.) 183,51.
SteriWE. von) 20,19. 37,15.
113,44.
— (Wald.) 109,24.
Sternbach (L.) 77,50.
Sternkopf 111,20. 130,32.
Steiuling (H.) 113,4.
Steiip 199,22.
Slewart (11. F.) 110,39.
Stich (II.) 28,19.
Stichib.iiger (R.) 128,17.
131,49.
Stier (G.) 115,48.
Slocchi (GiuseppR) 90,41.
Stocker (E.) 83,11.
Sl^icklein (.].) 79,20.
Stohr (P. E.) 73,27.
StolT.!r81,35. 138,1.
Stokfs(W.) 113,40. 118,20.
Stoil (II. W.) 74,2.
Stolos'skv fftdoiiurd) 133,
38. "
Stolz (F.) 1.32,48.
Stowasser (.1. M.) 5,42. 12,
40. 109,4. 109,45. 127,
22.29. 128.26.48. 180,39.
Straub (E.) 74,17. ■
Streitberg (Wilh.) 183,11.
185,24.
Strenge (.1.) 79,29.46.
Slrzvgowski (.losef) 35,39.
Sludemnnd(W.) 74,35. 77,
20. 78,31.
Studi italiaiii di fi/o/ogin
ciassica 38,15. 149,36.
195,2. 230,48. 232,26.
Shulier fra Sprog- orj
Olthlsforskning 145,44.
Slurm (J. B.) 81,12.
Sudhaus (Siegfried) 26,42.
32,7.
Supne 127,27.
Susskind 80,33.
SumpIT (0.) 89,45.
Suran (Gabriel) 134,5.
Susemihl (Franz) 133,25.
2.32,.32.
Suter 50,17.
Sultherv (W. Th.) 113,17.
Svobodâ (Charles) 134,1.
Svoronos (J. N.) 153,37.
195,9.
Swoboda (A.) 15,13.
— (II.) 192,7.
Sylloge comyientationum
quam Const. Contoohf.u-
Leriint l'hUolncfi lialavi
19,6.
Symbolae praqenses 127,
33. 144,48.
Szabô 1.39,1.
Tannery (P.) 17,53. 120,
21. 137,25. 163,22,36.
192,9. 239,17.
Tanoviceanu (G.) 195,11,
Tapportz (E.) 205,45.
Teelz (F.) 109,38.
Telly (Iw.) 111,9. 118,11.
Teixeira 50,16.
Tessing (Sven) 182,43.
Tetlow 109,13. 182,46.
Teza (E.) 129,36.
'l'Iii'reianos 36,7.
Thewrewk de Ponor (Ein.)
127,19.
Thiele ((leorg.) .33,30. 132,
50. 182,29. 202.34.
Thiemann (K.) 16,41.
Thomas (Cari.) 90,23.
— (Emile) 33,21. 79,10.
137,37. 1.38,18. 142,21.
199,28. 200.41.
— (Paul) 16,15. 140,50.
183,36. 199,27.
Thompson (A.) 19,22.
— (E. M.) 2.32,44.
ThumsfT (Viktor) 17,21.
18,9. 24,47. 117,49. 127,
.32. 142,8. 180,38. 202,
41.
Tieffenbach 87,30.
Tischer (G.) 82.37.
Tocco (Felice) 20,13. 195,
6.
Toinaa (Ernest) 180,12.
Tolman (H. C.) 81,31.
Tomson (G.) 78,23.
Torr (Cecil) 24,1. 114,45.
Toutain 182,21.
Tozer(H. F.) 19,38. .33,53.
149,35. 18.3,14.
Trambull (11. C.) 209,27.
Transactions of America,
Phil. Association 184n
16.
— Cambridge phil. So-
ciety 182,15. 183,31.
Traube (Ludwig) .36,33.
80,1.
Traut (II.) 77,29.
Treu (Maximilian) 90,11.
Tribukait (Ph.) 77,26. 78,
18.
Trojel (E.) 144,20.
Triibner (V.) 181,37.
Trump (Fr.) 83,9.
Tuckine (K.) 116,8.
Turoman (.1.) 129.17.
Turri (V.) 79.16.26.
Tvrrell (R. Y.) 15,48.
Ûhie (H.) 117,44.
Ulirich (,Ioh. B.) 6,21.
Ulrich (F.) 117, 1.
Uppsalastudier tillegnade
Sop/ius Buf/f/e .30,18.
Urbain (Ch.) 182,16.
Usener (H.) 72,32. 82,-33.
116,21. 232,.36.
Ussani (V.) 88,21.
Ussing (J. L.l 109,18. 145,
22.
Vaders (.loseph) 90,3.
Vahleu (J) 75,33. 77,34.
113,27. '
Valenlinis 228,5.
Vanni (Ant.) 17,36.
Vareka 133,44.
Vari (Hud.) 18,42.
Vauchelle (A.) 84.17-
Vâvra (Fr.) 133,43.
Veil (II.»37,2.
Verrall (A. W.) 12,26.
Velter (P.) 11,39.
Vieniia 50,15.
Viereck (Paul) 39,40.
Vignali (Cl.) 79,45.
Vitenii M.) 142,24.25.
Vitelli (C.) 38,17. 195,4.9.
— (G.) 23,47. 230,19.
Vliel (.1. van) 17,24.
Vogel 84,42.
— (Fr.) 21,9. 3 '.,14. 128,
45.
— (G.) 73, 2S.
Vdgrinz (GolUricil; 1:5,10.
Voiges (11.) 110,3:^.
Voigt ((ieorg) .33,38. 128",
50. 181,19.21, 199,25.
m.
TABLE DES Al
Volkmar (A.) 81,1.
Vollbreclit (VVilhelm) 27,
50. 86,4 113,42.
Vollmer (F.) 25,41. 84,7.
114,4. 206,49.
Vol mark (A.) 86,39.
Volmoller (Karl) 182,33.
Voss 77,45.
— (V.) 79,16.
Votsch 132,23.
Vries (S. G. de) 82,46.
"Waal (A. de) 39, 43.
Wachsmulh (C.) 83,1.
Wagener (A.) 181,6.
— (C.) 11,12. 22.16.
Wagner (E.) 37,32. 115,52.
— (Jos.) 26,48.
— (Hermann) 89,36.
— (R.) 34,21.
Waille 138,7.
Waldeck (A.) 183,6.
Wallies (Max) 73,5.6.
Wallon (Alice) 185,46.
Waltziûg li0,33.
Warsberg (Alexander v.)
37,44.
Waters-Preston (H.) 208,
45.
Wavte-(Wil.) 19,52.
Weber (A.) 34,41.
— (G.) 283,12.13.
Wecklein(N.) 14,44. 26,14.
29,47. 38,53. 108,43.
Wegener (Phil.) 80,39.
Weguelin (J. R.) 22,42.
Weigel (FI.) 74,22.
Woihrich (Fr.) 6,28. 9,51.
Weil (Henri) 18,50. 137,
27.
— (R.) 125,37.
Weiuhold 84,35. 86,7.
Weiske (Alex.) 39,12.
Weissenborn (E.) 116,44.
— H. 120,27. 163,13.
— (J.) 85.37.
— (W.) 183,47.
Weissenfels (0.) 78,42.
132,41.
Weissmann (K.) 27,32. 204,
10.
WeisweiierfJ.) 110,8.115,
11. 130,27.
Weiszâker (G.) 180,28,
Weldig (G.) 118,41.
Weller 132,21.
Welzhofer (Ueinrich) 30,3.
45. 128,10.
Wendling (Emil) 72,749.4,
49.
Wensch (W.) 118,40.
Weotzel (Georg) 14,46. 75,
34.
— (Herm)6,17, 16,35.128,
25
Wer'le (W.) 72,27.
VVerra (Jos.) 109,28.
Wertheim 50.29.
Werweke (N. van) 125.39.
Wessely (Karl) 16,37. 129,
49.
Wessner 33,6.
Westphal (R.) 130,38.
Welnek (E.) 23,27.
Welzel (M.) 118,9. 133,2.
Wevland (Paul) 82, 7.
Weyraan (Cad.) 19,3. 112,
10. 184,4.
Wliite (J. W.) 114,22.
Wickliam (E. C.) 80,13..
147,32.
Wide (Sam.) 28,14. 31,7.
108,17. 146,4.
Widemann (11.) 73,27. 50,
42.44.
Wied (Cari) 17.11.
Wijga(J. K.) 79,32.
Wilamowilz - MollendorfF
(U. V.) 16.24. 31.44.
69,35.39. 75,35. 77,9.
13.35. 88,20. 128,28.
142,32. 195,14. 205.35.
VViIcken (Ulrich) 39,40.50.
Willems (Alphonse) 140,43.
Wiûckler (Hugo) 13,31,41.
Windel (H.) 118,39.
Windelband (W.j 15,19.
199,11. 210,10.
Winer (G. B.) 183,17.
Winkler (L.) 128,36. 200,
40.
Winter (Alb.) 22.10.
Winterler (Josl) 113,13.
Winlzell (C.) 77,41.
— (Knut) 33,52.
Wipprecht (F.) 23,48.
108,53.
Wirz (Hans) 22,27.
Wismes (de) 154.28.
Wisnar (J.) 129,26.
W issenschaftliche Mit-
Iheiliuiçien aus Bosnien
u. Hercegovina 182,25.
Wissowa (Georg) 17,28.
29,21. 116,27. 138,42.
Witt-Barton(E. de) 208,41.
Wôrner (Emil) 15,16. 109,
29.
Wohlrab (Martin) 12,12.
199,23. 206,41.
Wohifart (B.) 128,12.
Wolf 50,45.
— (Max von) 22,50.
Woltr(E.) 111,20. 118,46.
132,21.
— (Gnstav) 23,45.
VVolfhard (A.) 210,22.
Woodall 50,53.
Woodhouse (W.J.) 20,53.
Wordsvvorlh (J.) 184,51.
Wotke 11,36.
W^right (John Henry) 16,
23. 30,32.
Wroth (W.) 233,29.
Wiinsch (Richard) 13,40.
33,1.
Wunderer (W.) 116.40.
"Kenia Auslriaca 12,41.
Xenien... dargeboten v.
historisch-philol. Ve-
rein Mûnchen 34,5.
Zacas 180,7,8.
Zacher (Konrad) 180,14.15.
Zahn (Th.) 154,25. 202,53.
Zander (C.) 49.40.
Zaremba (S.) 131,10.
Zarncke (E.) 74,3.
Zeelie (Andréas) 25,43,
Zenthen 146,30. 239,46.
Ziegler 51,9.
Zielinski (Th.) 19,15. 34,8.
114,8.
Ziemer (H.) 27,19. 110,24.
118,33. 132,17. 136,30.
Zimmer (Fr.) 109,1.
— (H.) 34,41. 179,27.
Zimraermann 132,49. 117,
17. 118,29.
Zimmern (A.) 205,47.
Zingerle (Ant.) 13,25. 14,
12. 26,11.86,1.2.127,50.
Zippel (G.) 112,14.
Ziwsa (Car.) 6,27. 15,59.
36,6. 108,30. 132,10. 184,
44.
Zôchbauer (F.) 112,42. 34,
23
Zschàu (H.) 80,46.
Zuretti (C. 0.) 70,6. 74,5.
76,34. 199,18.
Zycha (J.) 9,53. 111,36,
184,46.
TABLE
N. D. — On trouvera un résumé sommaire des matières du présent volume
dans la Revue des Revues de l'an prochain.
PAGES
AUDOLLENT (Aug.)... — Lû prologue de VAmphilryon de Plante 70
BaÉAL (Michel). — Inscription de Gurubis 136
Gagnât (R.). — Nouvelle inscription latine en lettres onciales 214
Gartault (A.). — Lucrèce II, 7 sq 138
— Deux correctioas dans le texte du Pro Archia 143
Chauvin (Jules). — Sur un vers de Valérius Flaccus {Argonauiica I 420). 32
Couvreur (P.). — Un passage de Platon mal inlerprélé [République, X,
616 b-en b) 11
Delamarre (J.). — Notes épigraphiques : Athènes, Lemnos, Milet 129
Fabia (Philippe). — Les ouvrages de Tacite réussirent-ils auprès des
contemporains .^ 1
— - Le troisième mariage de Néron. Statilia Messalina 218
FouGART (Paul). — Arisloie, ConstiluHon d'Athènes. 'iioies sur la seconde
partie 24
— Dédicace de deux chorèges 119
HaVet (Louis). — Plautus, Trinummus, 969 115
— Riese, Anlhol. 443 196
HoLLEAUx (Maurice). — Pausanias et la destruction d'Haliarte par les
Perses 199
Kenyon (F. G.). — Une épigramme sur la bataille d'Actium 177
Lafaye (Georges). — J uvénal, VIII, 7 63
— Ovide, Métamorphoses, II, 774 139
— Varron, Rer. rust. lib. II, 5, 5, et Sat. fragm. 237 210
Le Breton (Paul). — Collations inédites de Plante 253
Lejay (Paul). — Le grammairien Virgile et les rythmes latins 43
— Notes latines 1''"^
Martin (Albert). — Nouvelles études sur le manuscrit dTsocrate du
fonds d'Urbin 123 188
Nicole (Jules). — Un passage de POreste d'Euripide sur papyrus d'Egypte. 105
0.\ioNT (IL). Deux lettres de Cl. de Saumaise à J.-A. de Thou sur les
Anthologies grecque et latine (1613) 182
PiGHON (René) — Tite-Live, XXVII, xxiii, 2 142
SusEMiHL(Franciscus). — DeAristoteleprimordiisquecomoediaeatticae. 197
Tannery (Paul) . — Sur un passage de Théon de Smyrne, 67
— Platon, République, X, 616 bc "HG
TouRNiER (Ed.). — La fable du lion amoureux dans Babrius 36
— Sur l'épisode de Philémon et Baucis (Ovide, Met. VIII, 624 sq) 43
— Sur un passage d'Ovide [Métamorphoses, VIII, 108-51) 140
— Babrius, CXI, GXIII 209
— Babrius, XG (107) 254
272
TABLE.
PAGES
Vander Vliet (J.)- — Sur les Suasoriae VI et VII de Séncque 38
ViTEAU (Joseph). — La déclinaison dans les inscriptions attiques de
l'Empire 241
Weil (Henri). — Remarques sur des textes d'Horace et de Cicérou 20
— Remarques sur l'épigramme grecque découverte par M. Kenyon. 180
Bulletin bibliographique.
(Pour les litres clos ouvrages, voir les pages indiquées).
Arbois de Jubain-
vilIe(H. d^;.. 84,264
Auvray (L.).* 84
Bailly (A.) 257
Baumstark (A.)... 232
Béer (R.) 176
Bellezza (P.) 175
Bernardakis (N.).. 101
Blake (R. W.).... 163
Blass(F.) 160,202
Botsford(G. W.).. 94
Bruhn (E.) 94, 174
Cabrol (F.) 263
Gagnât (R.) 91
Constans (L.) 93
Cumoat (F.) 169
Dahnhardt (0.).... 162
Daus.sy (H.) 84
Deecke (W.) 85
Destinon (J.) iôs
Ehrlich (B.) 78
Fennel(C. A. M.).. 261
Fôrster (R.) 171
Fougères (G.) 156
Gray (G. H.).. 172, 232
Goyau(G.) 84,91
Gutschmid(A.von) 172
Ilale (W. G.) 259
riammer(C.) 159
Ililgard (A.) 90
Hoffmann (G.) 171
Hofman(Fr.) 261
Ilopkins (A. G.)... 90
Hueffner(F.) 98
Jahn (A.) 240
Jan(C, von) 260
Jebb (G. R.) 83
Kôchly(H.).... 91, 174
Kook (Th.) 237
Kiibler (B.) 164
Lalin (E.) 175
Le Blant (E.) 261
Lehmann 261
Macinai (L.) 234
Maes (G.) 96
Micheii ill.) 162
Morgenstern (0.].. 101
Nauck (A.) 163
Nestlé (E.) 81
Neumann (M.) 93
Niese(B.) 167, 168
Paton (G. R.) 81
Platner (S. B.).... 91
Prachter (G.) %
Preller (L.) 239
Pridik (E.) 157
Rabe (H.) 102
Reid (J. S.) 164
Reiter (S.) 235
Riese (A.) 86
Robert (G.) 259
Rockwood (F. E.).. 163
Rùhl (F.) 172
Schlemm (A.) 170
Schmidt (K.) 85
SchneidewiQ (F.
W.) 163
Schône(F. G.). 94, 174
Schulthess (0.) ... 98
Schwab (0.) 78
Siewert (P.) 92
Smith (C. F.) 163
StadtmuUer (H.).. 238
Stein (H.) 163
Stephenson(H.M.). 95
Summers (W. G.). 88
Thomas (P.) 91
Thumser (V.) 83
Tiirk (G.) 102
Wecklein (N.) .... 96
Revue des Revues et publications d'académies relatives à l'antiquité
classique. Rédacteur en chef : Louis Duvau. Fascicules publiés
en 1894 |.269
Le Gérant, C. Klingksiegk.
Imprimerie polyglotte Alph. Le Ror. — Fr. Simon, S'. — Rennes (1706-95).
REVUE DES REVUES /
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
Vingtième Année
FASCICULES PUBLIÉS EN 1895
Rédacteur en chef : Louis Duvau
R. DK PHiLOL. — Revue des Revues de 1895.
XX. - J.
\
KEVUE DES REVUES
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
FASCICULES PUBLIES EN 1895
ALLEMAGNE
Rédacteur général : Henri Lkbèoue.
Archiv fur. lateinische Lexicographie und Gramxnatik, t. IX,
3» fasc. Sur la symboliciue des noiubres [Kd. WolfilinJ. Puisque decennium
et deceiinis se rencontrent pour la première fois dans Apulée, iriennium
dans Piaule, et qu'il n'y a pas pour dix de correspondants à triduum
(Plaute) et Irimestris (Varron), il faut croire que le système décimal, quoique 5
très naturel, n'a pas été beaucoup usité à l'origine chez les Romains. Le
nombre trois était au contraire considéré favorablement. Mais neuf a sur-
tout une valeur symbolique, comme chez les Grecs, et il sert à renforcer le
nombre trois primitif : trois, puis neuf Muses ; trois, puis neuf tètes de
l'hydre; en revanche, neuf, puis trois livres sibyllins. Neuf est consacré par 10
le jour des noues, par les nundinae, par les noucndiales, par les formules
et les danses neuf fois répétées (tables cug. ; Ov., F., V, 4^i3; M., 13, 951),
par les règles des festins (Petr. 13G; Aus. ; Hor. carm. 3, 19, 11). La décom-
position du nombre en ses facteurs (ler 1er, ter trini) n'a pas, comme en
d'autres cas, un motif purement métrique, mais aussi une valeur symbo- 15
lique (Plaute, Ps., 704, etc.). Vingt-sept, — 9 x 3, a" les mêmes propriétés :
les 27 Argées (Varr., L. L., 5, 4o), formules à répéter ter nouies (Varr., r. r.,
1, 2, 27; Ov. M. 14, 58; etc.), les ter nouenae uirgines d'un chœur de puriti-
cation (Liv., 27, 37, 12). La symbolique numérale joue le plus grand rôle
dans Marcellus Empiricus, tandis qu'elle est absente du contemporain 20
Théodore Priscien. Quatre-vingt-un, = 9x9, était le nombre plein des
années de la vie, l'âge de Platon à.sa mort. Il est remarquable en effet que
neuf est numerus perfectus dans Ausone, et SI numerus perfectissimus
4 I8y5. — ALLEMAGNE.
dans Sénèque (ep. 118, 31). Au ii' s. de notre ère, Irénée remarque que àjA^îv
donne 99. Mais la lutte avec le paganisme qui a suivi la conversion de
Constantin a amené les chrétiens à changer de nombre sacré et à attribuer
à 10 et à ses multiples les vertus que l'on trouvait jusque-là dans neuf et
5 ses multiples (Jérôme, Amos, 5, 3 ; Zach., ij, 1 ; Grog., Mor., 3d, 42). Un autre
substitut de neuf était sept, dont la signiiicatiou symbolique est d'origine
grecque, non italique (les sept livres de Numa brûlés en 181 avant J.-G.
contenaient des doctrines pythagoriciennes) ; les 7 sages, les 7 cordes de
la lyre, les 7 planètes ont cette provenance, et il faut mettre au compte
10 des éléments étrangers de la légende de la fondation de Rome les 7 collines,
les 7 rois. Cette influence est encore plus sensible quand les très uiri epu-
lones deviennent les septem u. e. Depuis SuUa, le nombre 7 a un rôle dans
la littérature. D'autre part, il était consacré chez les juifs et dans l'A. T.
Il devient chez les chrétiens sacratus (Jér., Amos, 2, 5, 3; Ben., reg., 16) et
16 perfectus (Jér., ib. ; Augustin, Patr. t. 42, 180 M.). Ainsi s'expliquent la ré-
duction du nombre maximum des convives de neuf à sept (Gapit., Verus, 5, 1),
celle des jours de deuil (Aug., in Ilept., 172 M., aussi d'après Gen. 50, 10,
Sirach 22, 13 ; influence de la semaine), celles des neuf disciplines traitées par
Varron (encore dans Quint. 1, 10, 1 et dans Sid. ApoU. 5, 2) réduites aux sept
20 art libéraux (depuis Martianus Capella). Il y avait d'ailleurs des cas où sept
pouvait avoir un sens défavorable. \ Septem. Novem. [ ]. Articles du-futur
Thésaurus. ^ L'adverbe recens. Suilla. Sulla [Ed. Wolfflin]. Recens ne s'em-
ploie qu'avec le participe passé ou les formes composées de ce participe.
Suilla est plus ancien que ne le feraient croire nos dictionnaires : Varr.
25 L. L., S, 108; il faut le lire dans C. Gracchus chez Gharisius, p. 196, 27 K,
On peut se demander si Sulla n'est pas ce même mot; cp. Gatulina, Aprulla,
Porcina. ^ Glossographie et dictionnaire [G. LandgrafJ. Les tomes IV et V
du G. G. L. sont pleins de précieux matériaux ; mais il faut les éprouver
avec soin et comparer les gloses semblables. Étude, sous 162 numéros, de
30 mots et de groupes de gloses. % La foruie d'accusatif inguinera dans En-
nius [G. LandgrafJ. Elle n'était attestée que par le scoliaste de Juvénal X
238; on la lit maintenant dans un fragment d'Ennius, cité par Isidore,
mais plus complet dans le G. G. L. V, 581. % Les propositions locales en
latin [Ed. Wolfflin]. Dans les phrases formées de propositions corrélatives
36 (ubi... ibi..., eo... quo..., unde... inde...) le relatif est beaucoup plus souvent
en tête; ce ne doit pas être l'ordre primitif. La suppression du démons-
stratif est fort ancienne au reste. Les termes des deux membres peuvent
être différents suivant la nature du verbe: eo... unde..., ibi... unde..., qua...
inde... L'antécédent est régulièrement un dérivé de is (comme pour is...
40 qui) ; cependant hactenus a supplanté eatenus ; les dérivés de ille ou de
iste ont le sens de ces pronoms ; hoc, pour hue, est familier. Comme quo...
eo, qua... ea étaient équivoques, on a précisé par eatenus, quatenus dé-
tourné légèrement de leur sens : d'abor 1 Scipion l'Africain dans Festus
258, 32; puis surtout les jurisconsultes ; avec tmèse, dans Virgile et Ovide.
45 II faut rapprocher quorsum (PI., Poen. 68'j); quousque, eousque (b. afr. 65);
et probablement quo loci, locorum, terrarum, etc. Ou évitait la répétition
soit en se servant du simple dans l'un des membres (hactenus... qua), soit
en mélangeant les composes (eatenus quoad, eatenus quausque Front., usque-
quo... eatenus Gros). La généralisation du relatif s'obtenait comme pour les
00 formes déclinées, par répétition (quoquo ; quaqua, seulement archaïque et
archaïsant ; ubiubi : PL, Ter., Publ. Syrus, Liv. 42, 57, 12, Fronton, Lucifer et
décadence; undeunde, PI. et Catulle 67, 27, llor. sat. 1, 3, 88; plus fréquent
dans Apulée et Tcrtullien) ou par l'addition de cumque (très classique ; avec
\
ARCHIV FÛU LATElNIS(iHE LEXICOGRAPHIE UND GI\AMMAT1K. 5
traèse surtout à l'occasiou de l'insertion d'un monosyllabe). Le mode eslTiu-
dicatif. L'antécédent (exprimé ou sous-entendu) peut-être un substantif,
plutôt un nom de choses qu'un nom de personnes. Ce dernier cas appar-
tient surtout à la langue familière. 1[ Accessus. Accido [0. Iley]. < Articles
du Thésaurus >. Accido, au sens matériel, se construit avtc in quand il 5
.s'agit des choses, avec ad quand il s'agit des personnes. Au sens de " par-
venir " on trouve ad ou le datif; Gicéron paraît dire plutôt a. ad aures
(auribus) (|ue a. ad me. Au figuré, le sens de « arriver, » s'entend d'événe-
ments subits et généralement malheureux. Le sujet peut être dans ce cas
un nom, un adjectif neutre, un pronom, ou une proposition dépendant de lO
ut, ne ou quod, rarement de quominus (Digestes), peut-être do quia dans
s. Ambroise, parfois d'une proposition infinitive (depuis Gicéron); le com-
plément indirect est toujours au datif. ^ Le pluriel général des noms pro-
pres [Rfi. Wôlfflin]. Ce pluriel est surtout employé avec des noms propres
dont le nombre et le cas sont clairs, plutôt à la 2» et à la 3» décl. qu'à la 15
5«. Il n'est pas sur qu'on trouve un nominatif comme Calilinae; Catilinarum
se trouve dans Gicéron (Gat. 2,23). L'accusatif fournit Numas (avec des plur-
de la 2" décl. dans Martial et Pacatus) et Scaeuolas (à côté de Curios dans
Augustin). Parmi les mots grecs il faut noter Ilyperidae, Lysiac, Thu-
cydidas dans Gicéron, Socratae dans A. G. et Socratas dans Florus le poète- 20
^•i[ Mélanges. Accessio, accessus [0. IleyJ. Accessus, entré dans la langue
avec Gicéron, a d'abord signifié acte d'accéder et facilité ou droit à accéder.
Il a suivi l'évolution de sens de accedero qui, à la décadence, a exprimé
l'idée d'addition, d'augmentation. C'était le domaine d'accessio. Ce mot
ayant pris le sens de TipodÔTiX/) de bonne heure (Gaton) a nécessité la créa- 26
tion d'accessus qu'on voit encore évité par César. Les deux mots se confon-
dent à partir de l'âge d'argent (Sénèque). ^ Ilirquitallus [E. LattesJ. Serait
dérivé d'un féminin hirquita de hirquus, au sens du sabin hirpus. % Com-
pilare, concipilare [J. van der Vliet]. De ces deux mots qui se trouvent dans
Piaule et dans Apulée, le preir.ier veut dire " piller " et le deuxième 30
" couper eu petits morceaux ". ^ Valde dans les lettres de Gicéron [Frank
Abbott]. Valde, étranger à la littérature archaïque, mais très employé par
Gicéron surtout dans les lettres, se retrouve aussi sous la plume de ses
correspondants. C'était donc un mot à la mode dans la conversation et
l'innovation propre à Gicéron est de l'avoir introduit dans les discours et 36
dans la prose littéraire. ^ Decies milles [G<ari> W<eyman>]. Le mot est
employé dans l'Authenlicum (version latine des Novelles) pour traduire
[luptot ou p.-jptd(xiç. \% Bibliographie de 1894 et 1895. ^ Em. Lixtré, Com-
ment j'ai fait mon diclionnaire. [ ] Édition pour les classes allemandes.
L'œuvre de Littré est sans exemple, car les frères Grimm ont bien moins 40
travaillé. Mais comme il était son seigneur et maître, il était sur que les
marmitons ne gâteraient pas sa cuisine. ^ H. Meuguet, Lexlcon zu den
philosophischen Schriften Ciceros [ ]. " Sat " est surtout employé devant
voyelle et h. 1[ D. Riccoboni, Barone e vocaboli affini [ ]. *f Marchot, Les
Gloses de Casset; Les Gloses de Vienne [J. Sllirzinger]. Le premier travail est 45
manqué et les gloses de Cassel sont sûrement d'origine française; le deu-
xième est meilleur : c'est la première édition complète et exacte, f Neue
u. Wagener, Formenlehre der lalcinisclien Spvache, t. III, f. 4-6 [ ]. Il faudrait
des titres courants. ^ H. C. Elmer, A discussion of Ihe latin prohibitif [0. IL].
Dans les phrases avec ne et la 2« pers. du subj., le présent indique la prière 50
ou l'ordre, le passé l'avertissement ou la menace, f Jules Jeanjaquet,
Recherches sur l'origine de la conjonction « que » et des formes romaiies équi-
valentes [ ]. Des observations justes. ^ H. Meusel, Beitràge zur îiritik von
6 1895. — ALLEMAGNE.
Càsars bdlum Gallicum [ ]. Très important travail préliminaire à la gram-
maire de César. ^ Gabr. FinÀLY, De usu infiniliui apud Caesarem [ ]. Pas
assez au courant. ^ H. Zimmermann, De Po7nponii Melae sermone [ ].
Circonspect. ^1 E. EhrliCH, Beitràge zur Lalinilàl der Ilala [ ]. Sur la traduc-
5 tion du grec et notamment le remplacement de rarlicle et du participe
aoriste actif; il eût fallu consulter Weihrich. \ Fr. IjûGheler, Carmina
epigraphica [ ]. On souhaiterait une disposition plus claire et plus com-
mode, mais B. pouvait seul donner un pareil commentaire. \ L. Havet,
Plauii Amphiiruo [ ]. Édition exécutée au point de vue de la science du
10 vieux latin. ^ A. Holder, Pomponi Porfyrionis commeiUum in Horatium
Flaccum [ ]. Bon. ^ M. Amknd, Sludien zu den Gedichlen des Paples Damasus
[M. Ihm]. Mauvais; n'a d'utilité que la liste des imitations virgiliennes. ^
G. MORiN, Anecdola Marensoluna, III, i; Mieronymi commentarioli in psal-
mos [Cari Weyman]. Découverte importante; observations. ^ J. Wohds-
15 VVORTH et H. J. Whitk, IVovum Teslamenlmn secundum editionem S. lliero-
nijnii, fasc. 4, Eu. sec. lolianneni l ]. Intéressant. ^ C. Douais, Une ancienne
version latine de l'Ecclésiastique; S. Berger, De quelques anciens textes latins
des actes des apôtres [^h. Thielmaun]. Utiles. ^ A. GoldbaCher, Auguslini
epistulae, 1 \ ]. Montre une langue plus libre et plus abondante en «Tta?
20 que les autres ouvrages. *i Th. Mommsen, Cassiodori senatoris Variae \ ].
L'auteur s'appelle de nouveau "• Cassiodorus ". % J. T. Fowler, Adamnam
vita S. Columbae [P. Geyerj. Abrégé de l'édition coûteuse de Reeves, où
l'on n'a pas tenu assez décompte des besoins de la philologie. ^IH Rapport
• de la commission du Thésaurus.
2'> ^i^[ A" cahier. Amabo [H. Blase]. Cette formule se trouve dans Plante
51 fois avec l'impératif ou une expression imperative, elle précède 19 fois;
dans la phrase interrogative elle précède 10 fois, est enclavée 14 fois, sur
un total de 39 cas. Il n'y a que 11 exemples en tout dans Térence, plutôt
en tèle; dans Cicoron, cette place paraît être de beaucoup la préférée. L'im-
30 pératif est, dans le latin archaïque, plutôt au sg.; le pluriel et l'impératif
futur sont exceptionnels; le subjonctif est un peu plus fréquent; il y a
aussi des cas d'indicatif à sens impératif. Le pronom de la 2» pers. ne se
rencontre que 6 fois dans Plante et seulement au sg., nulle part dans Té-
rence. Le sens originel était : « je veux t'aimer, être bon pour toi » et s'est
35 aflaibli en celui de « je t'en prie, s'il le plait. » L'emploi dans une phrase
iuterrogative ne saurait donc être primitif. La personne qui emploie cette
formule est un homme dans les lettres de Gicéron et de Caelius, une femme
presque exclusivement dans l'ancien lalin; c'est un homme 7 fois dans
Plaute et dans une situation peu ordinaire. Dans Gicéron, amabo ne se
40 trouve ni dans les discours ni dans les œuvres philosophiques; dans les
œuvres de rhétorique, il y a au moins de or. 2,278 (mot d'un Sicilien). Les
exemples de la correspondance de Cicéron sont tous avec l'impératif. Après
Gicéron, un ex. connu : Martial, 8,76,1 (d'un homme à un homme). 11 serait
possible que dans Cicéron et Caelius, il y ait simplement imitation de
45 l'usage archaïque tombé en désuétude, imitation faite pans connaissance
nette des limites qui le réglaient. % Est inuenire [Ed. Wolfflin]. Le modèle
est '^TTiv rJpEîv : A. G., Macrobe, Sagesse, Priscien. Est uidere est plus
ancien en prose : Pétrone. Credere est se trouve dans Térence. Ht. 1, 2, 18.
Le plus ancien exemple d'un déponent se rencontre par conjecture dans
60 Balbus (Cic. Att. 9, 7", 2). ^ Infinitif en -uiri dans Augustin [G. W.]. Prospe-
ratuiri se trouve dans les lettres 28, 4, 6. ^ Le latin de Benoit de Nursie
[E. Wôlftlin]. Le ms autographe, qui avait échappé au pillage des Lom-
bards en 589, fut brûlé dans un incendie du monastère reconstruit. Heu-
ARCHIV FUR LATEINISCIIE LEXICOGRAPHIE UND GRAMMATIK. 7
reusement le texte fut copié de très bonne heure, dès le vivant de l'auteur
et nous a été conservé dans des mss anciens, notammeut un Oxoniensis
du vii''-viu« s. 1. Vocalisme. Les confusions et les contradictions ne per-
mettent guère d'aboutir à des résullats précis. On peut noter, comme moins
incertain, clarisco, saltim, antefana, penticoste, anachoritarum, ecclesia, 5
letania, elimosina, oraturium et oratorium, completurium, apostulo, diabu-
lus, touica. En somme, l'Oxoniensis doit être un texte très semblable à
l'original; les autres mss donnent un texte revisé au point de vue gram-
matical, peut-être par Benoit lui-même ou tout au moins sous ses yeux.
Les mots grecs kyrie, bymnus, Ai)ocalypsis, synaxis ont i'u. 2. Consonau- lO
lifme. Les particularités les plus importantes sont des irrégularités dans
l'emploi de l'h et l'inconstance de l'assimilation. 3. Déclinaison. Les noms
neutres sont employés à l'accusatif avec les prépositions, ce qui prépare
leur passage de la 2'' à la 1*= déclinaison. Les trois mss principaux donnent
dicto uerso. L'italien verso est l'accusatif sans m, La substitution de l'ac- 15
cusatif au nominatif se rencontre également pour le pluriel : missas, psal-
mos. Pour la 3» déclin., mercis, hospis sont à noter. L'inliuilif subslantivé
biber s'emploie au plur.. biberes, et est féminin comme dans la régie de
saint Gésahe. 4. Genre. Il y a un certain nombre de défauts d"accord : cor
murmorantem, inertem seruitium. 5. Conjugaison. Les confusions entre la 20
3» et la 4° conj , ne se présentent pas. En levanche pendo et pendeo s'échan-
gent. Il y a des confusions de formes temporelles. Des déponents devien-
nent actifs : consolare. Les deux participes futurs sont confondus. 6. Pro-
noms et numéraux. Hic qui = is qui. Dans l'enumération l'on a : inprimis,
in secundum. Tertio = ter. 7. Prépositions et particules. Aucune préposi- 25
tion n'est encore morte. L'accusatif est souvent le cas régi. Vel = et est
courant. Itaque manque, igitur se rencontre 2 fois, ideo est fréquent, ergo
plus fréquent (40 f.). 8. Syntaxe des cas. Participe dicens indéclinable. La
substitution de cum à l'ablatif modal est fréquente, 9. Comparaison. La
confusion des degrés fait qu'ils sont ditlérents dans des membres symé- 'M
triques. 10. Verbes réfléchis. L'emploi du verbe simple est courant pour
corrigere, emendare, reficere. IL Subordination. Mox ut, au lieu de statim
ut, est fréquent, et remonte dans sa première origine à Florus \, 20 corrigé
à tort par Mommsen. Le participe reste au sg. dans excepte his. 12. Alli-
tération et rime. Ce sont des imitations ou des réminiscences. 13. Ilellé- 35
nismes. lis viennent, pour le vocabulaire, de l'inlluence du monachisme
grec, pour la syntaxe, des traductions latines (Rulin). ^ Redaedificodansla
lex Ursonensis [Ed. Wôlfflin]. La pierre a reraedilico; le d a été conservé
jusque vers la lin du i\' s. f Inauratura [Ed. Wôlfllin]. Le mot a signifié
surface (d'une sphère), parce qu'il fallait connaître cette surface pour évaluer 40
le prix de la dorure; puis a désigné une circonférence enveloppant une
autre concentrique. ^ Didascalia apostolorum [Ed. Wôllflin;. llauler a
trouvé dans le palimpseste de Vérone LV (53) une traduction latine de ce
texte dont on ne connaît qu'un remaniement syriaque. La langue con-
tient des vulgarismcs : couoxius (£vo-/o;), rixiosus ([xâ-/'FJî). auguriari, 45
deiuuare, intaminare. % Vulba, Viuenna, buuile, rauula, rauilla [L. Havet].
Telles sont les graphies authentiques de ces mots pour lesquels il y a hési-
tation entre b et u. Il faut se guider d'après les données de la grammaire
comparée et des langues romanes. ^ Le système duodécimal |Ed. Wolfflini.
La lutte avec le système décimal est antérieure à la littérature. Ce dernier 50
paraît plus ancien ; le premier est une extension du second. La fusion des deux
(lux 12) donne la clé d'un certain nombre de particularités de la vie et des
usages des Romains. Articles duodecim et sexaginla du Thésaurus. ^ Supplé-
8 1895. — ALLEMAGNE.
ment glossographique à rarticle de Laudgraf <n» 3> [C. W. 1. f Deux décla-
mations inédites de Calpurnius Flaccus [O. Schwab]. Texte, d'après un ins.
Chigi II VIII 261 (non 262). Le premier morceau est la fiu originale du n» 31
de Burmann et le commencement d'une autre déclamation, jusqu'ici lu-
8 connue. Le deuxième est inséré entre les n"* 33 et 3i. % Sur la latinité des
scolics de Porphyrion sur Horace [G. Landgrafj. Le caractère de son latin
est, dans l'essentiel africain et trahit une parenté étroite avec les premiers
témoins du latin africain, Apulée, TertuUien, Cyprien, Arnobe, Lactance,
les anciennes traductions de la Bible. Par suite, il est vraisemblable qu'il
10 vivait dans la première moitié du me s. ^ Supplément à l'article : glossogra-
phie et dictionnaire <n» 3> [G. Landgrafj. Corrections à quelques-unes des
gloses traitées. ^ Quocirca, idcirco, quapropter [G. Landgraf]. Le premier,
introduit dans l'usage par Varron, évité par César, n'a été adopté par
Cicéron que dans ses derniers écrits, idcirco, déjà dans Plaute et Térence,
if' se trouve deux fois dans César, une f. dans Salluste, plus souvent dans
Cicéron ; quapropter, dans Eiinius, Térence et Lucilius, est introduit en
prose par l'auteur de la Rh. à Ilérenn., repoussé par César, surtout usité
par Cicéron (dise, 36 f. ; phil. 7 f.j. 1[ A propos de l'allitération [Ed. Wôl filin].
L'allitération n'est pas possible en grec à cause du nombre des oxytons
'0 et des périspomènes. Il y a un certain nombre de jeux do mots avec les-
quels il ne faut pas la confondre. Il faut poser en principe qu'une allitéra-
tion ne compte que si elle est libre. Venus uictrix, s'opposant à une ving-
taine d'autres épithètes qui n'allilèrént pas, ne prouve absolument rien. De
même les surnoms comme Metellus Macedonicus. Les sourdes allitèrent
25 avec les aspirées ; de même, souvent, les sourdes et les sonores. La diphton-
gue au peut allitérer avec a. Il faut écarter de l'assimilation tout ce qui
rentre dans la figure étymologique. Enfin un certain nombre de formules
doivent leur origine à Tallitération ; d'où des changements de sens. La
répartition des îillitérations dans la littérature est inégale. Les auteurs
30 archaïques ont plus de cas que les classiques, Salluste que Tite Live ;
Tacite en a surtout dans ses discours ; la triple allitération est rare en
prose (Sen. ep. 26, 10). Parmi les poètes, Ennius et Lucrèce en ont deux
fois autant que Lucain ou Silius. C'est chez les écrivains gaulois que le
goût en persiste le plus longtemps (Fortunat). t Sur le sénatus-con-
3S suite des bacchanales [Ed. Wôlfdin]. Magister est masc et fém., comme
puer. ^ Conuiualis, couuiuialis [Ed. Wôlfflin]. La deuxième forme, due à
l'influence de conuiuium chez les copistes, est suspecte.^ Accidens, acciden-
lalis, accidentaliter, accidentia [O. lley]. Articles du Thésaurus. If Substan-
tifs masculins avec le cas du verbe [P. Geyer]. Les motsen-tor gouvernant
40 l'accusatif se trouvent encore dans la version latine de Perpétue, les Messes
do Mone, la vita Ilugberti, Barbarus (chr. min.); index avec un accusatif
est dans la vita Wandreg. d'Arndt. t Faluppas [E. Lattes]. Attesté par
ntalien. ^ Sorte ductus [J. IL Schraalzj. Le plus auc. ex. estCic rep. I, 51 :
l'ancienne construction est sorteui ducere, sors ducitur (procès-verbaux et
ij de divin.). ^ Accî lia, accido, acciduus, accieo, accinctio,accinctus, accingo,
accino, accio, accisus, accitio, accito, accitus, acclauense, acclinatio, accli-
natorium, acclinis, acclino, ace Juis, acoliuitas, accliuus, accludo [Ed. Wôlf-
flinl. Articles du Thésaurus, f Ortus = Source [A. Sonny|. Dans Or. Marit.
61 ; cf. 626. f Oratio : prière [P. Geyer]. N'a pas ce sens dans Minucius Félix.
-50 ^ Accieo [Ed. Wôlfflin]. Se trouve dans Plaute, Sén. trog. et Silius. If Acci-
piter, acclamatio, acclamo [A. Funck]. Articles du Thésaurus. ^ Dune,
quandone [A. Zimmcrraann]. Deux nouveaux ex. du premier dans le Corpus,
ce qui porte le nombre à huit ; le deuxième se trouve CIL. 6. 2227o et 25905.
ARCHIV FUR LATEINISCHE LEXICOGRAPHIE UND GRAMMATIK.
9
^ Noms d'animaux tirés de noms d'hommes [A. Zimmermann]. Le fait, connu
en ald., n'est pas inouï en latin : Inlus (Pi. 15, 152), Lucius, Titus, Accia,
Acceia, Gaecilia, Gauia (PI. 10, 91 et 204), Valeria (PI. 10, G), ^^ Mélanges.
A propos des fragments de glossaires d'IIelmstedt [K. Dziatzko]. Voir CGL.
II, 559. Nouvelles lectures. «,f Sur les gloses de Juvénal publiées par Keil 5
[W. Ileraeusj. Il y a là trois glossaires confondus : Juvénal, Horace et Perse.
^ l.Imaguncula (icuncula, planguncula). 2. Primum pilum deducere. 3. Pae-
didus. 4. Oculis contrectare. 5. Miiia et le génitif. 6. Praeucrto et praeuer-
tor [W. Ileraeusj. 1. Le mot, sur lequel mss et éditeurs hésitent, est attesté
par Suétone. Cicéron ad Att., CGL. V. 2. Est tiré d'Ovide, am. 3, 8, 27, qui 10
fait un jeu de mots. 3. Le seul témoin probable est Apul.' m., 5, 10. 4. Dans
Anrelius Victor et Ovide. 5. Lucilius est le preuiier auteur à citer, quand
miiia est indéterminé. 6. Praeuersus sum se trouve dans FYonlon. ^ Notes
marginales en latin de décadence dans Nonius [W. M. LindsayJ. Deux
séries de notes conservées dans les marges de l'ilarleianus. ^ Stantes missi i^
[M. BréalJ. Le sens est : « Au vainqueur (stare opposé à cadere) la liberté. »
tll Bibliographie de 1895. Fr. F. COOPer, Word formation in the Bo~
man sermo plebeius [ ]. Utile, mais repose sur une distinction impossible.^
Fr. Fi;G\ER, Lexicon Liuianum f. vu; A. Greef, Lexicon Tacileiim, f. XH [ ]•
Soignés. ^ J. StôCKLEIN, Unlersuchunrjen zur Bedeutunslehre [0. Hey]. Cherche 20
à formuler des principes. % Fr. Stolz, Ilistorische Grammalik der lateinischen
Sprache [ J. Observations sur la deuxième partie. ^ Ch. E. Bennett, Ap-
pendix to Bennet's Latin grammar [ ]. Pratique. ^ O. Keller, Grammatisch^
Aufsàtze [ J. Suggestif. ^[ Ernst IIafnbr, Die Eiyennamen bel den lat. llexa-
melrikern [ ]. Bon début. ^ J. BrenouS, Étude sur les héllénismes dans la 25
syntaxe latine [ ]. Important. ^ Th. Neidh.'VRDT, Ueber die Zahlensymbolik der
Griechen u. Borner. I. Die Drei-und Neunzahl [ ]. Bons matériaux. 1[ Fr. Ran-
NINGEK. Ueber die Allitération hei den G allolateinern des 4. 3. u. G. Ih. \ ].
Avance la question, f F. Léo, Plautinische Forschungen zur Kritik, u. Gesch.
der Komôdie \ J. Intéressant. ^ J. II. Onions, Nonius Marcellus de compendiosa 30
doctrina II II [ ]. A consulté plus de mss que L. Millier. ^ Cl. Lindskog, de
enunliatis apud Plautum et Terentium condicionalibus [II. Blase]. Résultats
importants. ^ G. A. Flefscher, Kritische u. exegetische Bemerkungen zum Bellum
Hispaniense \ ]. Bon. ^ Leop. WiNKLER, Der Infinitiv bei Livius in den Biichern
l, XXI, XLV I ]. Prouve que la langue de la cinquième décade diffère de 35
celle des précédentes. \ Ferd. Rech, Observationes grammaticae de IN prae-
positionis cum accusativo iunctae apud Senccam usu [ ]. Bon. ^ E. B. Lease-
A syntactic, stylislic and melrical study of Prudentius [Garl Weymann]. A trop
négligé le côté historique des questions. \ L. Havet, Phaedri fabulae Aeso-
piae. [ ] Génial et subtil. ^ Rich. Dienel, Unlersuchungen ûber den Taciteis- 40
chen Bednerdialog [ \. \ Ad. IIarnaCH, Eine bisher nichl erkanntc Schrift
Novatians vom I. Zi9f230. Il s'agit du de laude martyril du Pseudo-Gyprien.
^ Fr. Lezius, Der Verfasser des pseulo-cyprianischen Tractâtes de duplici mar-
lyrio \ ]. C'est l'œuvre d'Érasme, f Max Bûdinger, Ammianus Marcellinus
H. die Eigenart seines Geschichtswerkes [ ]. ^ R. NovÂK, Curae Ammianeae \ ]. 45
Bonnes observations sur la langue. ^ S. Berger, lia ancien texte latin des
Actes des Apôtres [ ]. Sur le ms de Perpignan, f J. Zycha, Augustiiii quaes-
lionuin in lleptateuchum libri VII, adnotalionum in lob liber unus [ ]. ^
0. GCnther, Epistulac impcrntorum puntificum afiorum inde ab a. CCCLXV l
uf^que ad a. DLllI dalae [ ]. Entreprise très difficile. \ Ed. Wôlfflin, Cène- 60
dicti régula monachorum [Ed. Wôlfllin]. Polémique avec Edm. Schmidt. ^
P. Geyer, Adamnanus, abt von lona [ ]. Important. If E. Landgraf, Ein la-
teinisches medizinisches Fragment Pseudo-Galens [ ]. ^ K. VollmôLLER u.
10 1895. — ALLEMAGNE.
K. Otto, îîritischer Jaliresbcricht iiber die t'ortschrilte der romanischen P/ii-
lologie [ ]. « L'appréciation favorable que Gaston de Paris <sic> a exprimé
sur l'entreprise, nous fait espérer que le nouveau périodique comblera une
lacune sensible dans hîs études romanes.» ^f Nécrologie. K.E.Georges.
5 M. Hertz [Ed. WôlfflinJ. P. L.
Beiblaetter zu den Annalen der Physik und Chemie, 1893, t. XVII.
Courts comptes rendus des ouvrages suivants : IIknsen, Die Harmonie in den
Vocalen [F. A.] ^ Wesskly, Bruchstupcke einer oplischen Schrift aus dein Allcr-
llmm[A.W. \ Hkyne, Oie H ydrotcchnik als Wissenschafl iin AUerlhume und der
10 Neuzeit [E. W.J •[ DiELS, Ueber dus physikalische Syslern des St7-at07i fE. W.j ^
SUTER, Der fiienfle Band des Kalnlngs des arabischeti Buechev der vicekoenigli-
chen Bibliolhek in Kairo [E. W.J ^ BertheLOT, l.acliimie au moijen-âge |E. W.l
il MiLHAUD, Leçons sur les origines de la science grecque [E. W.J ^ F. MuELLER,
Zeiltafeln zur Geschichte der Mathemntik, Physik und Astronomie [E. W.] Pas
15 assez exact en ce qui concerne l'Orient. ^Reuleaux, Kurzgefassle Geschichte
der Dampfmaschine fE. W.] ^ RUDiO, Ueber den Aniheil der mnlhemalischen
Wissenscitaften an der Kultur der Benaiisance [E. W.]
1Î^ T. XVIII (1894). Favaro, Materiali per un indice dei inss e documenti
Galilieani 7ion posseduti dalla Bihlioteca nazionale di Firenze |E. W.] \ Steins-
'^^ GHNEIDER, Euklids Buch der Spiegel [E. W.J. Une notice en hébreu sur les
miroirs ardents. ^ Carra de Vaux, Les mécaniques ou rélévateur de Héron
d'Alexandrie [E. W.] 1[ BOLL, Studien iiber Cl. Ptolemàus [E. W.] % SCHOENE,
Pliilonis mechanicae sgnlaxis Hbri quartns et quintus |E. W.]. IlElBERG.
Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft, 189! , t. III. Berthe-
25 LOT, Sur le nom du bronze [ ]. ^f 1892, t. III. Berthelot, Sur quelques manus-
crits enluminés intéressant Vhistoire de Varlillerie et des arts mécaniques [ J.
\ l'i' année, 1894, t. iv. Comple-rondu de: Berthelot, sur quelques objets
de cuivre récemment trouvés en Egyjde ; et sur les changements des objets de
cuivre dans la terre et dans les musées.
30 IlEIBERG.
Berliner philologische Wochenschrift. Année 15«, 1895. 1"^ jr.
R. Meister, Die Mimiamben des Uerodis [W. SchuIzeJ. Beaucoup de choses
excellentes. ^ J. H. Gray, T. Macci Plauti Asinaria [O. S.]. Quelques progrès-
% II. Belling, Quaestiones Tibullianae [Hugo Magans]. Aussi bon que les
35 travaux précédents de B. sur la question. % L. Preller, Griechische Mytho-
logie, 4. Aull. bearb. von Cari Robert [H. SteudingJ, Quelques critiques qui
n'enlèvent rien à la valeur du travail de R. ^ Ernst Bernkeim, Lehrbuch
der historischen Méthode [Fr, RiihlJ. Très instructif. \ Max von Wolff,
Leben und Werke des Antonio Beccadelii genannt Panormila [Remigio Sabba-
40 dinij. Se lit avec plaisir, t Sur les manuscrits de Macrobe [L. Miillerl. S'oc-
cupe surtout des mss. rie Naples V. B. 10 et V. B. 12; suite de l'art, au n°
suivant, mss. du Vatican. ^^ 5 jr. II. Kôghly und F. G. Schône, Euripides^
Iphigenie von Tauris. A» éd. par E. Bruhn [WeckleinJ. Discute les conjectures
de B. ^ G. BOEHME, Thukydides, besorgt von S. WiD.MANN [G. Behrendl].
45 Très recommandé. % L. Goetzeler, Animadversiones in Dionysii Halicarnas-
scnsis Aniiquitates romanas ]K. JacobyJ. Beaucoup de soin et d'acribie. 1[
Cari Ganzenmullbr, Beitrdge zur Ciris [Ant. ZingerleJ. Bon en somme, t
K. TuCKiNG, C. Tacitï Germania |U. ZernialJ. Beaucoup de changements
dans cette 8» édition, f Jos. Zycha, S. Aurcli Angustini De Genesi ad litteram
80 libri XII, eiusdem libri capitula. De Genesi ad litteram imperfectus Hben, Locu-
Honum in Heptateuchum libri septem [K. WotkeJ. Grands éloges, f Jos. Durm,
Handbuch der Architektur. 2. Die Baustile. 1. Die Baukimst der Griechen,
2 éd. [R. Borrmannj. Succès mérité, t Giac. Tropba, Siuria deiLucani [liolinj-
BERLINEI\ PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. il
Utile pour l'histoire de la Grande-Grèce. ^ Hugo Winckleb, Sammlung von
KeiluchrifUexlen LBruno MeissnerJ. Utile. 1[ Meyers lieisebiichcr. Aegyptcn
[— r] Soigné. ^ Les vases de l'Acropole d'Athènes et l'état présent de la
science à leur sujet [Chr. B.]. Importance des nouvelles découvertes. ^ Sur
Its manuscrits de Macrobe. 2 [L. Mûllerj. S'occupe des mss de Rome, ^f ^
12 jr. K. Weissmann, Die scenische Auffuhrunff der gviechisclien Dramen des
V. Jahrhimderls [W. Dori'feld]. Soigné, mais des conclusions fausses, t Garl
BOETTICHER, Eros und Erkennlnis bei Flalo in ilirer gegenseiligcn Fôrderung
und Ergànzung [Otto Apeltj. Quelques réserves. ^ Eberhard Nestlé, Die
dem Epi]>ha7iius zugesc/iriehencn Vilae prophetarum in doppelter griechis- *0
cher Becension [Ad. Ililgenfeld]. Éloges. ^ P. Terenti Afri Phormio
Recensuit G. Dziatzko. Prologum scripslt novum J. B. Gronovius. Acce-
dunt imagines codicis Vatican! nunc primuuj accurale editae. The Phormio
of Terence translated in english prose by M. IL Morgan [^F|. Preuve nou-
velle du développement des éludes classiques en Amérique, f Otto IIense, 15
Seneca icnd Athenodorus [G. Ilaeberlin]. Bon. ^ ï'ranz ZôChbauer, Anlikri-
tiiche. Untersuchungen zu den Annalen des Tacilus [K. Niemeyer]. Gritiques. ^
P. GuiRAUD, La propriété foncière en Grèce jusqu'à la conquête romaine
[V. Thumser]. Beaucoup d'érudition et de méthode. ^ Emile Bauby, De la
mancipalion en droit romain [ J.. Baron]. Très soigné. % Victor IIehn, fiul- 20
turpflanz-en und Ilaustiere in inhrem Uebergang ans Asien nach Griechen"
land und Italien. 9 Aufl. hcrausg. von 0. Sghrader, mit botanischen Bei-
trâgen von A. Engler [Ileinrich Lewy]. De bons remaniements. \ Rud.
SCHWARTZ, Esther im deutschen und neulaleinischcn Drama des Reformations
zeilalters [K. Wotke]. Intéressant. \ " Mille " nombre indéterminé dans 25
Plante [E. WôlfflinJ. Exemples. ^ Sur Sénèque, de vita beata [Otto Ross-
bach]. Diverses conjectures. ^ Heidenbourg dans le Palulinat [G. Mehlis].
Fouilles et découvertes. Y^ J9 jr. G. Kaibei,, Slil und Texl der IIo).iT£ta
'Aôrjvai'wv des Arisioieles [Val. v. SchoefferJ. Travail magistral. ^ A tract of
Plularch on the advantage lo be derived from one's ennemies. The Syriac ver- 30
sion edited with a translation by Eberhard Nksti.e [Ed. Kurtz]. Utile pour
critique du texte. ^ Robert Yelverton Tvrrel and Louis Glaude Purses,
The correspondence of M. Tullius Cicero arranged according to its chronologi-
cal order, vol. 4 [L. GurlittJ. Chaudement recommandé, t IL M. Stephen-
SON, Tacitus Agricola and Germania [K. Niemeyer]. Bonne édition de classe. 35
1[ L. Gantarelli, Il frammenlo Berlincse " de dediticiis''^ [0. Geib]. Analyse. 1[
Ilermana Schiller und Moritz Voigt, Die rumischen Slaats-, Kriegs- und
l'rivataltertumer [M. Zoeller]. Bons en somme. ^ Georg Wissowa, Die Sdku-
larfeier des Augustus [Ilermann Schiller]. Bonne exposition. \ IL von Fritze,
Die liauchopfer bei den Griechen [Paul StengelJ. Beaucoup de soin et de 40
science. ^ llistorische Untersuchungen. Ernst Forstemann zum fiinfzigjâhrigen
Doktorjubiiaum gewidmet [G. Ilertzberg]. A noter une élude de Fr. Poland
sur les bibliothèques publiques en Grèce. W 26 jr. 0. Crusius, Die Mimiam-
ben des Herondas. Deutsche mit Einleitung und Anmerkungen; — Siegfr
Mekler, Herondas Mimiamben. Eingeleitet, iibersetzt [O. Immisch]. Le crit. 45
s'occupe surtout des traductions. % G. Castellani, Qua ratione tiaditum sit
M. Tullium Ciceronem Lucrelii carmtnis tmeiidutorem e«se [M. IL] Rien de neuf.
^ G. KOB, Q. tloratius Flaccus im l.ichle des Evangeliums [J. Ilâussuer]. Ten-
tative qui ne donnera pas de résultats utiles. ^ G. Boissière, Nutio7is de
prosodie et métrique latine à l'usage de l'enseignement secondaire classique 50
[L. Mueller]. Quelques lacunes. If Ernst Bodensteiner, Scenische Fragen
iiber den Ort der Auflretens und Abgehens von Schaupielern und Chor in grie-
chischen Drama [Wilh. Dorpfeldj. Sera utile. % Robert Pôhlmann, Geschichte
12 1895.
ALLEMAGNE.
des Antiken Kommunismus und Sozialismus [Ferd. Diïmmler]. Ce premier volume
fait bien augurer du reste del'ouvrage. ^ Evel.ynShirley Shugkburg, i4 His-
tory of Home to the baille of Acliiim [Ilermann Schiller]. Inutile. ^ Arthur
Alex. LlNCKE, Bericht ûbcr die FortschriUe dev Assyriologie in den Jahren
t- 188G~i89S; — du même, Assyrien und ISinive in Geschichte und Sage der
Mitlelmeervôlker [P. Jensen]. Plus de travail qu'il ne fallait. ^ O. Stier,
Schulreden und Vorlràge ans dcr Zeit seit 1862 [II. Schiller]. Éloges, f^ 2 fév.
Johanries Klein, Die Mylhopdie des Sophokles in seinen l'hebanisclicn Trago-
dien. 2. Œdipus auf Kolonos [Wecklein]. Quelques bonnes observations. ^
10 Hugo Reinhold, Griechische Oevllichkeilen bei Pindaros [L. BornemannJ.
Aucun profit. ^ J. Armitage Robinson, The Philocalia of Origen [Adolf
Ililgenfeld]. Indispensable à qui s'occupe de patristique. f Ilenricus
MUELLER, Studia Statiana [Fr. VoUmer]. Recommandé. ^ G. Weissenborn
et Maur. Mueller, Tili Livi ab urbe condita libri. Pars 2, fasc. 2. Libri 21-23
15 1 Anton Zingerle]. Bonne révision. % Die Apologie des Apulents von Madaura
Zuin ersten Maie iiberselzt von Franz Weiss [M. Hertz]. Atteint son but. ^
Ernst CURTIUS, Gesammelle Abhandlungen [Chr. B.]. Grands éloges. ^
M. Kleemann, Ein Tag im allen Athen: — E. Wagner, Eine Gerichlsverhand-
lung in Alhen [ V. Thumser]. Bonnes expositions. ^ William Ridgeway.
20 The origin of metallic currency andwdghl slandards [G. F. I.ehmannl. Erroné.
% Alfred Biese, Die Philosophie des Melaphorischen [-J-J. Suggestif. %^ 9 fév,
Lionelio Levi, Luciani Samosalensis libellus qui inscribilur lltpl tti? IlEpeYptvou
■u£>,£'jTf,ç fE. Schwarlz]. Long article élogieux dont la flu est au n» sui-
vant. ^ Paul Kretschmer, Die griechischen Vaseninschriflen ihrer Sprache
'<:•' nach uulcrsucht [A. EuFtwilnglerJ. Rendra de grands services au philologue
et à l'archéologue. ^ II. Muzik, Lesearlcn z-weier Wiener llandschriflcn su
Ciceros De inventione [Ed. Strôbel]. Bon travail, quoi([ue le résultat soit
négatif, t Theodori Prisiani Euporislon libri 1res cuni Physicoruni frag-
mento et additamentis Pseudo-Theodoreis editia Vaienlino Rose. Accedunt
30 Vindiciani Afri quse ferunlur reiiquise [J. Ilberg]. Beaucoup de travail; la
préface ne donne pas assez. 1[ Heinrich Kiepert. Formae orbis antiqui
|J. Partsch]. Sera salué avec des cris de joie par tout le monde. 1 Em.
Laroche, Questions chronologiques concernant la première carte historique.
Chronologie des Israélites, chronologie des Egyptiens [P. Jensen]. Beaucoup
^5 de travail, mais aussi beaucoup d'hypothèses. % P. IIerthum, De Megalo-
politarum rébus geslis et de communi Arcadum rcpublica [Holm]. Soigné, promet
plus que n'indique le texte. ^ G. P. Burger jr., Ncue Forschungen zur
àlteren Geschichte Roms. 1. Die Bildung des grossen rômisch-lateinischen
Bundesstaates. [Z. IIolzapfel|. Bon, quoique ne marquant pas un progrès
40 sérieux, ^^f 16 fév. Philostrali maioris imagines. Ottonis Benndorfli et Caroli
Schenkelii consilio et opéra adinti recensuerunt seminariorum Viudobo-
nensium sodales [W. GurlittJ. Excellent. \ P. Langen, Quacslionum ad
Valcriuin Flaccum. spectantiurn part. 1 [Otto RossbachJ. Utile. \ Franz
Schmidinger, Uniersuchuvgen liber Florus [Franz Rïihl]. Extraordinairement
iS faible. % Ferd. Regelsberger, Pandcklen, 1 [J. Baron]. Mérite un grand
succès. ^ Th. WlEGAND, Die puleolanische Bauinschrift [A. Mau]. Méritoire.
^ Hermann Gleue, De homicidarum in Areopago Alheniensi iudicio [V. Thum-
ser]. Très soigné, approfondi, fait d'après les sources, t Kônigliche Museen
zu Berlin. Ausfiihrliches Verzeichniss der {igyptischen Alterthiïmer, Gipsab-
50 glisse und Papyrus [— r]. Éloges. ^ W. II. D. Suringar, Dit sijn Seneka
Lehren [M- Ilertzj. Méritoire. \^ 23 fév. Paul Dkgharme, Euripide et l'esprit
de son théâtre, [Wecklein]. Ingénieux et approfondi, f A. Bonhïjffer, Die
Ethik des Stoikers Epiciet [P. Wendland]. De la chaleur et de la clarté.
BËtlLlNËR PHILOLOGISCHE WÔCHENSCHRIFT. l3
f Fr. RlTSCHELlUS, E. Macci IHauli Coinoediae. T. 4, fasc. 5. Cislellaria rec.
Tr. SCHOELL. Accedunt deperdiiarum fabularum fragmenta a G. Goetz
recensila [F. Skutsgh]. Véritable modèle de soin et de précision. 1[ Vittorio
PiTTALUGA, La ballaglia del Melauro [R. Oehlerj. Très étudié, mais le critique
conteste l'explication de P.; il en donnera une différente dans un travail s
qui est sous presse. ^ Fondation Eugène Piot. Monuments et mémoires
publiés par l'Acad. des inscr. et belles-lettres sous la direction de Georges
Peerot et Robert de Lasteyrie, avec le concours de Paul Jamot, t. 1
[A. Furlwlingler]. Publication de premier ordre. ^ Paul Nerrlich, Das
Dogma vom Klassischen AUcvlurn in seiner geschichlLichen Enlwickelung [G 10
Behncke]. Longue réfutation de ce livre intéressant qui est consacré à
montrer les mauvais efiets de l'enseignement classique. ^ La scène grecque
d'après Vitruve [K. Dumoul. Discute la théorie de Dôrpfeld. ^ Réponse de
Michael Pokrowsky à l'art, de V. v. Schôfer sur ses Studieu zur 'A6r,vatwv
TioXiTcîa des Aristoteles, dans ce journal, n» 49, de l'année 1894. ^ Sur le
la biographie de Lucrèce par Suétone [John Masson]. Nouveaux éclair-
cissements. %*l 2 mars. P. W. Forchammer, IJomcr. Seine Sprache-
Die KarapfpliU ze seiuer Ilerotn und Coller in dcr Troas |Rud. Mon
ger]. De bonnes remarques. ^ Claudii Galeni Prolreptici quae supersun^
edidit Georgius Kaibel [J.Ilberg]. Marque un progrès essentiel. f Friedrich 20
Zimmer, Der Texl der ThessalonicherOriefe saml lexlkritischen Apparat und
Commentar [Ad. Ililgenfeld]. Bonne méthode. ^ Ad. Schmidt, Zum Sprach-
gebrauclie des Livius [F. FiignerJ. Très méritoire; l'auteur doit continuer-
^ P. J. Oesterberg, De structura verborum cum praepbsilionîbus composiiorum
quae extanl apud Silium llalicum commenlalio [Lud. BauerJ. Soigné. ^ Studi 20
italiani di filologia classica, 1 [E. Schwarlz]. Analyse élogieuse des articles
contenus dans ce volume. ^G. Wolff und Fr. Cumont, Das dritte Mithmeum
in Ileddcrnheim und seine Skulluren [G. Sixt]. Eloges. ^ Alfred von GUTSCHMID,
Kleine Scliriften herausg. von Franz RijHL Bd 4 [Fd. Meyer]. Très long article
favorable dont la suite est au n» suivant. *i Réponse de V. v. Schœflfer 30
à Potrowki, cf. n» précédent. 1[ Sur la biographie de Lucrèce de Borgius
[J. Woltjer]. Réponse à J. Masson, cf. n» précédent. \ Le prétendu siège de
Brunholdi à Durkheiiu avec ses inscriptions et ses sculptures [F. Ilaug].
Critique de Mehlis. ^^9 mars. H. Sghenkl, Epicteti Dissertatioms ab Arriano
digestae ad fidem codicis Bodleiani. Accedunt fragmenta, Enchiridion ex 33
recensione Schweighaeuseii, GnomologiorumEpicteleorum reliquiae[WEND-
land]. De bonnes parties. ^ G. T. A. KruGER, Des Q. Uoratius Flaccus Saliren
und Episteln. 13 Aull. besorgl von G. Krûger, [J. Iiaussner]. De bons rema-
niements. ^ Rich. Lepsius, Géologie von Atlika ; li. LiPSIUS und H. BûGKING.
Geologische Karte von Altika [J. Partsch'. Véritable monument scientifique. 40
^ Historische Grammatik. der lateinischen Sprache. Bearbeitet von IL Blase,
G. LANDG3AF, J. IL SCHMALZ, Fr. STOLZ, J. THÛSSING, G. WaGENER,
A. Weinhold, \. Einleitung und Laullehere von F, Stolz [Fr. Skutsch].
Long article assez défavorable dont la suite est au n» suivant. ^ Joseph
IIEINSGH, Reiseskizzen aus der Turkei und aus Griechenland [B.] Intéressant. 45
%^ IC mars. C. Borromeo, Le donne ai lempi di Aristofane c dopo assislevano
uUe representasioni délia comedia [0. Baclmiann]. N'est pas convaincant.
^ IL Weissenborn. Die Berechnung des Kreisumfanges bei Archimedes und
Leonardo Pisano [S. Giinther]. Très intéressant, des choses nouvelles.
% P. Sakolowski, De Anlhologia latina quaestiones [H. Stadtmiiller]. De 50
bonnes parties. ^ Bern. KÛBLER, C. Julii Cuesaris commenlarii citm A. Ilirtii
aliorumque supplemenlis [R. Menge]. Très long article; l'édition de Kiibler,
malgré réel son mérite, ne doit être consulté qu'avec prudence.1[H. L. Krause,
14 1895. — ALLEMAGNE.
Die Amasonensage [W. H. Roscher]. Contestable. 1[ A. PhiLIPPSON, Ùer Kopaùsee
in Griechenland und seine Umgebung [L. BUirchiierJ. L'auteur se montre un
habile géologue et un fin observateur. % Arthur G. IIeadlam, Ecclesiastic
silcs in Isauria {Cilicia Trachaea). [R.W.J Analyse, ^ Briefe von der Wandcrung
6 nnd ans Paris von Cari. Benedict Hase, herausg. von O. Heine [M. IleftzJ.
Beaucoup de fraîcheur et de franchise. ^ Sur une nouvelle inscription des
thermes [M. Rubensohn]. S'occupe de l'insc. découverte par le P. Girard,
cf. Rev. Archéol. t. 24, p. 308. \^ 23 mars. B. Monro, Homer Iliad, books
13-24 [R. Peppmiiller]. Le livre est à sa 3" éd., succès qui s'explique en
iO Angleterre. % Cari. Manitius, IJipparchi in Arati et Eudoxi Phaenomena
commentariorum libri très [A. Ilâbler]. Très bon. "jj Fr. Reuss, Des Isocrates
Panegyrikus und der kyprishe Kreig [Ilolm]. A raison contre Friedrich. *l
Die Poliiik des Aristoteles. Eine Neubearbeitung der Ueberselzung Graves,
herausg. von Moritz Brasch [M. Wallies]. Le remaniement aurait dû ôtre
15 plus complet. \ PauHs Real-Encijklopddie der klassischen Alltrlumswissenschaft.
Neue Bearbeitung herausg. von Gcorg. Wissowa, 2. [M. Hertz]. Éloges. \
Albert Mayer, Die antiken Miinzen der Insein Malla, Gozzo und Pantelleriu
[R. Weil]. Beaucoup de soin. ^ A. Berliner, Geschichte der Juden in Rom.
von der dUesten Zeit bis sur Gegcmcart [Hugo Wilrich]. Mauvais. ^ Oriental
iO Siudies. A sélection ofthe papersread before the oriental Club ofPhiladelphia
1888-1874 [Ferd. Justi] Analyse favorable. ^ Meyers Beisebiicher Paldstina und
Syrien [B.] Très bon guide, flf 30 mars. Théodore Reinagh, L'Espagne
chez Homère [Heinrich LewyJ. N'est pas de l'avis de l'auteur. ^ Wilhelm
Biichner, Ueber den Aias des Suphokles [Wccklein]. Des objections. ^Vincenzio
25 Zanchi, L'Ecuba e le Trojane di Euripide [Vecklein]. Très soigné. ^ Ar,[j.oa-
6évv]î Poûc7ao;, Tpec; Fa^atoi. Su[j.6o)val dç tyiv îatopiav t^ç cpO.oo-oçtaç twv
Fa^aliov [C. Haeberlin]. S'occupe d'Enée de Gaza, de Zacharias Scholasticos
et de Procope de Gaza. % Leonlios von Neapdis, Leben des heiligen Johannes
des Barmherzigen , Ezrbischofs von Alelexandrien , heraug. von Heinrich
30 Gelzer [A. Hilgenfeld]. Fait grand honneur à la collection G. Kriiger. ^
R. Sabbadini, Gli scoli Donaliani ai due primi atli deW Eunuco di Terenzio
[P. Wessner]. Très soigné, mais soulève des objections. ^ Joh. Perc.
Postgate, Corpus poelarum lalinorum a se aliisque recognitorum, fasc 1
[L. TraubeJ. Grande entreprise. H^ Garl Pauli, Altitalische Forschungen. 2.
35 Eine vorgriechische Inschrift von Lemnos [Gustav Meyer]. Traite de la parenté
des Etrusques avec d'autres peuples. ^ R. Peppmûller und W. Hahn,
Register zu Th. Bergks griech. Lilteraturgeschichte [ ]. Complète utilement ce
bel ouvrage. fl[ 6 avril. O. Kern, Die Grundungsgeschichte von Magnesia am
Maiandros [Eduard Meyer]. Excellente publication. % H. de la Ville de
40 MiuMONT, Apollonios de Rhodes et Virgile [C. Haeberlin]. Justes apprécia-
tions. 1[ E. Nordenstamm, Studia syntactica. 1. Syntaxis inflnitivi Ploli-
niana [Fr. Stolz]. Bon. *! G. Friedrich, Q. IJoralivs Flaccus, Philologische
Unlersuchungen [G. HaussnerJ. Contribution de valeur pour l'explication
d'Horace. ^ Johann Bahl, De epistularum lalinarum formulis [Ludwig Gur-
45 litt]. Des rapprochements intéressants. ^ M. Manitius, Philologisches aus
altcn Bibliothekskalalogen [Franz Riihl]. Beaucoup de recherches. ^ W. WuN-
DERER, Munibiae Alexa7idrinae [Sittlj. Sur les œuvres d'art enlevées par
Auguste à Alexandrie. If W. CreizenaGII, Geschichte des neueren Dramas. 1
[L. Traube]. Traite du moyen âge et de la renaissance. t1[ 13 av. Wolfgang
50 Reichel, Ueber homerische Wafj'en [Max. Mayer]. Long article élogieux dont
la fin est au n» suivant. \ Giorgio CaSTELLani, Del mito di Medea nella tra-
gedia greca [Wecklein]. Acceptable. H H. Maisel, Beitrdge zur Wiirdigung
der Ilundschriften des Cassius Dio [U. Ph. Boissevain]. Insoutenable. %
îiERLlNER PHILOLOGISCIIE WOCHENSCttRIFT. l8
J. van den Gheyn, Acta S. Joannicii, monachi in Dilhynia [W. SchnuppJ. A
rendu un grand service. % Rud. Menge, Emendaliones Caesarianae [Rud.
Schneider]. Quelques bonnes corrections. ^ W. Soltau, Die Quellen des Li-
vius in 21. und â2. Kuch [L. Ilolzapfel]. Bonne réfutation de Sieglin. ^ Fr.
13UECHELER et A. RiESE, Anthologia latina sive poesis latinae supplemen- 8
tum. I. A. RiESE, Carmina in codicibus scripla. Fasc. 1. Libri Salmasiani
aliorumque carmina [Ludwig Traube]. 2» éd. retouchée. ^ Albrecht Fors-
TEMANN, Zur Geschichle des Aeneasmythus [Fried. Cauer]. Louable, t Franz
GUMONT, Textes et monuments figurés relatifs aux mystères deMilhra. 1. Textes
littéraires et inscriptions [G. WolCf]. Grands éloges. f Alex. Weiske, Beitrdge lo
zur griechischen Grammatik [G. Meyer]. Syntaxe de o-Jo et de eut. \ K. Wein-
HOLD, Milteilungen iibcr K. Lachmann [M. Hertz]. Intéressant. 1[ Sur l'An-
thologie latine [L. MiiUerj. Série d'articles, f^ 20 av. Griechische Studien,
llermann Lipsius zum sechzigsten Geburgstag dargebracht [G. Ilaeberlin]. Analyse
des études; à noter un travail de F. Poland sur le Prytanôion à Athènes. ^ is
Gerh. Buning, Zu Ciceros Briefen. 1. Die beiden Gesetze des P. Clodius
gegen M. T. Gicero [L. Gurlittl. Clair et méthodique. If Ant. Zingerle,
T. Livi ab iirbe condita libri. P. VI, 2. Liber SO/jO. Ed. maior [F. Fiigner]. S'est
tiré à son honneur d'une tâche diflicile. 1| Alice Walton, The cuit of Askle-
pios [IL Stending]. Bonne exposition. % Ilpax-rtxà tt,; èv 'A6f|Vat; àpx^ctoXoYtxrj; 20
ÉTa'.peîa; 1890, 1891, 1892 [B.]. D'un vif intérêt. ^ Ausgewàhlle Briefe von und
an Chr. A. Lobeck und K. Lehrs nebst Tagebuchnotizen herausg. von Arth.
LuDwiCH [M. Hertz). Long article très élogieux dont la suite est au n°
suivant. 1i^ 27 av. Homers Odyssée. Schulausgabe von Paul Cauer, I, 2" éd.
[R. PeppmullerJ. Quelques changements dans cette édition. % Fr. Suse- 25
MiHL, Aristotelis Politica. Tertium edidit, nova impressio correctior
[M. WalliesJ. De bons changements. II Paul Hildebrandt, De scholiis Cice-
ronis Bobiensibus [L. Gurlitt]. Très sagace, très approfondi, mais des conclu.
Rions précipitées. % W. Max Mûller, Asien und Europa nach altàgyplischen
Denkmàlen [G. Stcindorffj. Marque un grand progrès, ^f 4 mai. G. Waghs- 30
MUTH et G. Hense, Joannis Siobaei Anlhologium. Vol. 3. Anthologii librum
tertium ab O. Hense editum continens [F. Lortzing]. Digne des précédents
volumes; œuvre pleine de science et de sagacité; travail considérable. %
O. RiBUKGK, Geschichte der Rômischen Diclilung. 1. Dichtung der Republik.
2e éd. [ J. Succès mérité, t Ruggero délia Torre, La quarta egloga di Virgilio 35
coramentata seconde Tarte grammatica [M. Seibel). Quelques indications à re-
lever, mais l'auteur abuse un peu trop de la patience du lecteur. ^ Rudolph von
Jhering, Enltvickelungsgeschichte des rômischen Recitts [0. Geibj. Expose surtout
la constitution de la famille romaine, t Franz Gumont, Textes et monuments
figurés relatifs aux mystères de Mithra. 2. Monuments figurés, l^e partie [Georg 40
WollT]. Mérite toujours les plus grands éloges, f Wintkler, Ueber einen
rômischen Landweg am Walensee [G. Woltt'J. Quelques remarques intéres-
santes. ^ llermann DeGERING, Beilruge zur historischen Syntax der lateinischen
Sprache; — Johannes JÔHRING, De parlicularum ut ne quin quominus apud
L. Annaeum Senecam philosophum vi atque usu [J. II. SchmalzJ. Soignés. ^ 45
Theobald Ziegi.er. Geschichle der Pàdagogik mit besonderer Riicksicht auf
das hohere Unlerrichtswesen [G. Nohle]. Très intéressant, indépendant et
clair. ^ Sur l'inscription des thermes de Kausa [M. R.]. Essai de restitution.
tt 11 mai. Arthur Ludwigh, Batrachomachiae Homericae archetypon ad fidem
codicum antiquissimorum rcstilutum ; du même. De codicibus Batrachomachiae 50
disseriatio [R. PcppmiillerJ. De grande importance. 1 Léon Parmentier,
Anecdola Bruxellensia IL Les extraits de Platon et de Plutarque du ras.
11360-63 [Otto Apelti. Très soigné. If Otto Ribbegk, P. Vergili Maronis opéra.
16 1895. — ■ ALLEMAGNE»
1. Bucolica et Georgica [Ant. Zingerle]. A saluer avec joie. i[ Wilhelm
SCHMlTZ, Commentarii nolaruni Tironianarum [G. Gundermann]. Très loug
article élogieux dont la lin est au n° suivant. ^ Max Zoellkr, Bumische
Siaats- und lUchtsallertiimer lllermann Schiller]. 2« édition qui aurait pu
5 être mieux revisée. ^ La collection Tyskiewicz. Choix de monuments antiques
avec texte explicatif par W. Frôhner [G. Kôrte|. Belle publication. T[ E. v.
Starck, Palàslina und Syrien vom Anfang der Geschichle [J. v. Prasek]. Bon
guide; quelques erreurs. ^ Karl Brugmann, Die Ausdriicke fur den Begriff
der Tolalitàt in den indogermanischen Spracfien [Franz Misteli]. Très appro-
10 fondi. ^ Georg. Voigt, Die Wiederbelebung der klassischen AUerlums odcr
das ersle Jahrhundert des Ilumanismus, '3' éd. par Max Lehnerdt [L. Gei-
ger]. L. s'est bien acquitté de sa tâche. ^^Carmina nonmdla poelarum recen-
liorum Gerrnanicorum in latinicm convertit Ernestus Reinstorff |Ldschliurnj.
Recommandé. ^^ 18 mai. J. Wahlen, De versibus no7inullis Sophocleis
15 [Wecklein]. Intéressant. ^ Louis Couve, Inscriptions de Delphes; — 0. Cru-
sius, Die delphischen Ilymnen. Untersuchungen uber Text und Melodien
[Cari. V. Jan]. Éloges. 1[ Walter C. Summkrs, A study of the Argonautica of
Valerius Flacciis [P. Langen]. Une foule de bonnes remarques, f S. Aurich,
Das Antike Mysterienivesen in seinem Einflus auf das Christentum [P. Wend-
20 land]. Approfondi, f E. G. Hardy, Christianity and the Roman government,
a study in impérial administration [Ad. Ililgenfeld]. Diverses observations.
1[ Iwan Telfy, Chronologie und Topograp/ne der griechischen Aussprache
[Gustav Meyer]. Ignorance véritablement punissable. ^^ 2\'> mai. Arthur
Platt, Ilomer, The Iliad [Arth. Ludwich]. Arbitraire. ^ Eugen Pridik, De
25 Alexandri Magni epislularum commercio ; — Alex. M. ZUMETIKOS, De Alexandri
Olympiadisquc epislularum fontibus et reliquiis [Fried. Gauer]. Éloges surtout
pour Pridik. \ Albert Ehrhard und Eugen Mûller, Strassburger theolo-
gische Studien. Bd. 1. fasc. 4-5. A. Ehrhard, Die altchrislliche Litteratur und
ihre Erforschung seit 1880 [Ad. Ililgenfeld]. Méritoire, t F. Nencini, Einenda-
30 zioni Plautine [0. S.]. Insuffisant. \ Luciani Muelleri De rc metrica poela-
rum latinorum praeter Plautum et Terenlium libri seplem, 4, editio altéra
[Hugo Magnus] Bravera la critique et résistera au temps. ^ La collection
Daracco publiée par Fr. Bruckmann, d'après la classification et avec le
texte de Giovanni Barracco et Wolfgang IIelbig [Fr. Studniczka]. Long
35 article élogieux dont la suite est au n» suivant. ^ Richard Wantig, Haine
und Gdrlen in griechischen Altertum [Bartholomae]. Agréable, méthodique.
1[ Bernhard Duhr, Ratio sludiorum et inslitutiones scholasticae societatis Jesu
4, [WotkeJ. Recommandé. U Sur la Batrachomachie [Rud. l'eppmiiller].
Suite de conjectures dont la fin est au n» suivant. tH 1" ju. Fr. G. Cony-
40 BEARE, Philo about the contemplative lif'e or the fourth book of the treatise
concerning virtues [P. Wendlandj. A rendu un grand service à la science.
^ Isidor IIilberg, Die Gcsetze der Worstellung im Penlameler des Ovid [R.
Ehwald]. Long article critique dont la fin est au n° suivant. ^ Vocabularium
Jurisprudentiae Romunae .lussu instituti Savigniani composuerunt 0. Gra-
45 DENWiTz, B. KuEBLER, E. Th. SCHULZE, fasc. 1 [Ed. Gruppc]. Grande entre-
prise qui doit être saluée avec joie. ^ Félix Bassermaisx, Griechische Musik
und die Apollo-IJymne von Delphi [G. V. Jan]. Bonne exposition. ^ Luigi
Valmaggi, Manuale slorico-bibliographico di filologia classica [Frauz Riihl].
Pourra être utile s'il est consulté avec prudence. ^ Giulio Capone. Di
&0 alcune parole indo-europee signifîcanti dirilto, legge, giuslizia. Ricerche
giuridico linguistiche [Bartholomae]. Soulève de nombreuses objections.
H^ 8 juin. Oscar Dâhnhardt, Scholia in Aeschyli Pcrsas [Wecklein J. Soigne
mais peu convaincant. ^ Die Gynakologie des Soramus von Ephesus iibersetzt,
BERLÎNËR PHILOLOGiSCttE WOCHË^iSCMRIFT. \1
von H. LûNEBURG, comtnentiert und mit Beilngen vcrsehen von J. Ch.
HuBER [J. Ilberg]. Quelques observations. ^ Gurt Kirsten, Quaestiones Cho-
ricianae [W. KrolI|. Soigné, riche en résultats. ^ August Engelbrecht, Das
Titelwesen bei den spàtlateinischen EpUlolographen [Fr. Riilil]. Bon. ^ Classical
Sludies in hononr of Ilenrn Drisler \C. Ilaeberlin]. Analyse des articles. 1[ 5
JHjVNJAQUET, Recherches sur l'origine de la conjonction « que » et des formes
romanes équivalentes [G. Meyer]. Soigné. ^ "Wilh. Sghrader, Geschichte der
Friedrichs- Universilàl su Halle; Gust. IIkrtzberg, Kurze Uebcrsicht iiber die
Geschichte der Univenildt in Halle [M. IlertzI. L'ouvrage de Schradcr est sur-
tout important. \^ 15 jn. Rudolf IIeberdey, Die lieiseu des l'ausunias in lO
Griechenland jW. GurlittJ. Excellente défense de Pausanias. \ II. Pistelli,
lambliclii] in Nichomachi Arithmeticam introductionein liber [Fricd. Ilultsch],
Très bon. % Paul Thomas, Bemarques sur quelques passages de Térence et de
Senèque [Ed. Ilauler]. A recommander. % II. de la Ville de Mirmont, De
Ausomi Mosella [Cari. Hosius]. Travail approfondi. ^ N. Kondakof, J. Tols- 15
TOI et F. ReinaGH, Antiquités de la Russie méridionale [A. Fiirtwangler]. Très
utile. ^ Adolf Billerbegk und Alfred Jeremias, Der Unter gang ISinevehs und
die Weissagungschrift des Nahum von Elkosch [Ferd. Justi]. Sera utile aux
philologues et ;iux archéologues. ^ Johann Topolovsek, Die basko-slavische
Sp^-acheinheit. 1. — Georg von der Gabelentz, Die Verwandschaft des Basids- 20
chen mit den Berbersprachen Nord-Afrikas, herausg. nach dem hinler lasse-
nen Manuscripte durch A. C. Graf [Gustav Meyer] Mauvais tous les deux.
^ L'Etymologicum Gudianum et Gernuinum et la façon nouvelle de les
traiter [Reizenslein]. Long ailicle de polémique contre Carnulh ; la suite
est aux deux n»» suivants. Ht 22 jn. Edmund IIauler, Zuv Geschichte der it
griechischfii Mimus [H. Slademiiller. ] De bonnes choses. \ Ilermann
DiELS, Anonymi Londinensis ex Aristotelis Jatricis Mcnoiiiis et aliis medicis
eclogae [J. Ilberg]. Moyen de travail indispensable, t Collection G. Krû-
GER , fasc. y. Des Gregorios Thaumalurgos Dankrede an Origenes , als
Anhang des Briefs d^s Origines an Gregorios Thaumalurgos. herausg. 30
von Paul KôrscHAU [Ad. Ililgenfeld]. Solide, t Paul Siewert, Plautus in
Ainphitruone fabula quomodo exemplar graecum translulerit [ j.Très sensé. ^
A IIOLDER — O. Keller, Sc/ioft'a antica in Q. Horalium Flaccum. L Porfyrionis
commentum rec. A. IIolder [Lud. AdamekJ. Bien fait et utile, t Cari
IIOSIUS, Die Mosella des D. Magniis Ausonius. Anhang : Die Moselgeschichte 35
ds Venantius Forlunalus [Otto RossbachJ. Eloges. ^ Theodor Sghreiber, Die
alexandrinische Toreutik [A. Furtwftngler]. Suggestif. ^ErnstCRAUSE (Carus
Sterne), Die Nordische Ilerkunft der Trojasage bezeugt durch den Krug von
Tragliatella eine drillhalbtausendjàlirigeUrkunde [Ferd. Duemmlerj. Rapproche,
raents intéressants entre les mythologies grecque et étrusque. *i Konrad 40
Lehmann, Der Lctzle Feldzug des hannibalischen Krieges [L. Holzapfel]. Long
article dont la suite est au n» suivant; le livre sera utile aux militaires et
aux historiens. Ht 29 ju. J. Bidez, La biographie d'Empédocle [F, Lortzing].
Important. % Otto Maass, Kleitarch und /)io(io>'e. Eine Quellenuntersuchung,
1 [Fried. Cauer]. Soigné et réfléchi. If Ad. Brieger, T.Lucrcti Cari de rerum 45
natura libri sex [A. Kannengiesserj. Recommandé. ^ W. Gemoll, Die Realien
bei Uoraz, fasc. 2-4 [Otto Giithliug]. Très utile, t Festschrift fiir Johanws
Overbeck [Milchhôfer]. 18 articles de Ilirschfeld, llartwig, Roscher, Michaelis^
etc. tif 6 jt K. F. Ameis, IJomers, llias. Bd. L 5 Aufl. besorgt von C. Hentze
[R. Peppmiiller]. Éloges, t J- van Leeuven, Arisloplianis Vespae; — W. W. 50
Merry, Aristophanes the Wasps ; — C. E. Graves, The Wasps of Aristophane s
[OttomarBachmannJ. L'édition Leeuwen est la plus scientifique, t Flaminio
Nangini, Quaestiones rej-en/fanae [Ed. Ilaulerj. Bon en somme. ^ Karl Kappes,
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1893. XX. — 2.
i8 i89l — ALLEMAGNE.
Vergils Aeneid, 1, 5» éd. |Ollo Gïithling]. Grands éloges. If Joseph StiGLMayR,
Eine alte Regeyisburger Uandschrift des sogennnnlcn IJomerus Lalinus [Ludwig
Traube]. Fragment important. ^Fridericds Burmeister, De fontUms Vellei Pa-
lerculi [Franz RïihL Bon. ^ Alfred Gudeman, Outl'mesofthehlslory ofdassicalphi-
5 lologg [M. Hertz]. Solide. % E. Ziegeler, Aus Pompeji [A. Man]. Trop court, ne
sera pas utile dans les classes. ^ Gust. Weigand, Die Aromunen;— du même,
Krsler J ahresberichtc des Instituts fiir rumanische Sprache [ ]. Utile. ^ Nicolai IIus-
soviani carmina ediditJoannesPELGZAR [WotkeJ. Intéresse l'histoire de l'huma-
nisme. It 13 jt. W. S. IIadley, The Ilecuba of Euripides [Wecklein]. Une des
10 meilleures éditions de classe, t H. Sïein, fJerodotos, Bd.'3, livres ."i-G [J. Sit-
zler]. Éloges. ^ A. IIauvette, Hérodote historien des guerres médiques [Ilolm].
Épuise le sujet, à recommander à tous ceux qui s'occupent d'histoire grecque.
^ H. Bender, Anthologie aus rumischen Dichtern mit Ausschluss von Vergil
und Horaz [Karl Jacoby]. A encore besoin d'être amélioré pour être utile, f
Ib Vincentius Ussani. In Pervigiiium Veneris coniecturue [Otto Rossbach]. On
reçoit d'Italie de meilleurs travaux. Tf JuUi Firmici Matemi Matheseos libri
ocio. Primum recensuit Carohis Sittl [G. Nemethy]. A le mérite de faire
comprendre un texte corrompu d'une façon incroyable.^ Théodore Reinagh,
Mithr adules Eupator, Kônig von Pon/os [IlolmJ. Cette édition allemande équi-
20 vaut à une 2» édition. ^ Em. CiaGEri, Contributo alla storia dci culti delV
antica Sicilia; — du même, Il culto di Demeter e Kora nelV antica SicUia
[Holm]. Du savoir et de la Ilnesse. II Herbert Weir Smyth, The sounds and
infleclions of the greek Dialccls : lonic [Richard Meister]. Livre bon et utile
quoique incomplet. ^ Fried. Seiler, Die Enlwickelung der dculschcn Kullur
25 im Spiegel der deutschen Lehnworts [Gust. Meyer]. Pourra être utile aux éco-
liers. W 20 j t. Hugo Stadtmueller, Anthologia grœca epigrammalum Pala-
tina cum Planudea [M. Rubensohn]. Travail qui fait le plus grand honneur
à l'auteur; trop de conjectures. \ J. W. Beck, C. Plinii Secundi librorum
dubii scrmonis oclo reliquiœ [P. Wesnerj. Enrichit notre littérature gramma-
SO ticale. 1 Samuel Brandt, De Laclantii apud Prudentium vestigiis [Sittl].
Prouve que Prudence a utilisé le Gicéron chrétien. ^ Joseph Fuhrer, Zur
Félicitas- f rage [Ad. HilgenfeldJ. S'accorde avec l'abbé Duchesne pour refuser
toute valeur historique à cet écrit. ^ Curl Wachsmuth, Einleilungen in das
Studium der alten Geschichte [Conrad TrieberJ. L'homme s'est trouvé capable
35 de faire une telle œuvre. \ P. Rizzo, I^axos Sicelioia [Ilolm]. Éloges. ^
P. Cavvadias, Fouilles de Lycosura [Milchhofer]. Important, f P. N. TaspéTir,?,
Ta ffuvOsra xr,; £A).rjVr/.r,i; yk(i>(T(jr\ii. \. To ôvofxaaTtxôv Trpcôxov o-jvOîtixov [Gustav
Meyer]. Rien de bien neuf, mais très clair, bien au courant de la science.
f^ 27 jt. B. Jowett and Lewis Campbell, Plaio's Bepublik, in three volu-
40 mes [O. Appelt]. Très long article sur cette splendide édition qui a aussi
une réelle valeur scientifique. % Michael Jezienigki, Quaestiones Lucretianae
[A. KannengiesserJ. Prudent et méthodique. ^ S. Pontii Meropii Paulini
opéra. Rec. Guilelmus de Hartel [J. Koch]. Véritable chef-d'œuvre, t
Alfred Gudeman, P. Comelii Tacili Dialogus de oratoribus [G. John]. Long
45 article élogieux dont la fin est au n" suivant. ^ C. Pascal, La tavola osca di
esecrazione [W. Deecke]. Quelques choses neuves. ^ Th. Reinagh, Textes
d'auteurs grecs et romains relatifs au Judaïsme [Hugo Wilrich]. Ne donne pas
ce qu'on espérait. If O. WaSER, SkyUa und Churghdis in der Litleratur und
Kunst der Grieclten und Romer [K. Tiimpel]. Des rapprochements ingénieux
60 et féconds. If Ernst Curtius und J, A. A. Kauperf, Karlen von Attika,
fasc. 8 [Chr. Belger]. \ Salué avec joie. If 0. von Sarwey und F. Hettner,
Der obergermanisch-ràtische Limes des Pômerreiches [G. WolffJ. Éloges. ^
W. M. LiNDSAY, The latin Langxiage [Gustav Meyer]. Très vivement recom-
BERLINER PMILOLOGISCHE WOCHENSCHRlFT. i9
mandé, f Ernst Eckstein, Lyra Germano-Latina ; — Fr. Strehlke, Deutsche
Lieder in lalcinischer Uebersetzung ; — Johannes LiNiCE, Cilhara saci'a iWolke\.
Intéressants. ^^ 10 at. Ernst Essen, Das zweile Buch der cwistolelischen Schrift
ilber die Seele in krilischer Uebersetzung [Fr. Susemihl]. Long article de dis-
cussion. 1[ Fr. Blass, Actu upostolorum sive Lucae ad Theopkilum liber aller. 5
E'Iitio philologica | Adolf riilgenfeid]. La partie philologique est bonne. ^
W. Krom-, De oraculis Chaldaicis [P. Wendland]. Très approfondi. ^ Anton
BaUiMSTark, Lucubraliones Syro-Graecae [Y. Ryssel]. Études très solides. ^
Joaones Bbrgmann, Lexicon Prudenlianum, 1 [G. SixtJ. Très utile. ^
p. Thomas, La littéralure latine jusqu'aux Antonins [H. BenderJ. Beaucoup 10
d'esprit et de science. 1[ Edward A. Freemann, The history of Sicily from the
earliest limes [B. LupusJ. Indispensable.^ G. Tropea, Studi Siculi e la Necropoli
Zanclea [Holmj. Bon. ^ Gustav Tûrk, De Hyla [II. Sleuding]. Rien de neuf,
mais une exposition claire et intéressante.^ L. Levy und H. Luckenbach, Das
Forum Romanorum der Kai&erzeil [E. SchulzeJ. Mérite le plus grand succès.^ 15
Monumenti antichi pubblicali per cura delta R. Accademia dei Lincei. 4. Anlichilà
del terrilorio falisco esposte nel museo nazionale romano a villa Giulia ill-
da Felice Barnabei et da G. 'F. Gamurrini, A. Gozza ed A. Pasqui. Parte 1
[A. FurtwanglerJ. Important. ^ Edward Tyso.v, A philological Essay cuncei-
ning the Pygmies of the Ancienls. 1692. New edited with an Introduction 20
treating of Pygmy races and Fairy Taies by G. A. Windle [Ferd. Justi].
Instructif. ^ Gardner IIale, The anticipatory Subjunctive in Grcek and Latin
;g. Meyer]. Bon comme travail préparatoire. \ Giusep[)e Fumagalli, Clii Va
detio'i Repertorio metodico e ragionato di 1025 citazioni e frasi popolari in
Italia [Gustave Meyer]. Utile, intéressant. W 24 at. M. Schunck, Bespre- 25
chung einiger Stellen des Thukydidts [G. Belirendtj. Intéressant malgré des
parties faibles. ^ Fr. Boll, Sludien iiber Claudius Plolemàus. Ein Beitrag
Zur Geschichtedergriech. Philosophie und Astrologie [Fred.IIultsch]. Éloges.
*^ Dicta Catonis quaevulgo feruntur Calonis disticha de moribus iterum éd. Geiza
NÉMETHY [L. Mueller]. Ne rend pas inutiles les travaux antérieurs. 30
^ Ferd. Bêcher, De locis quibusdam Tacili annalium [V. Niemeyer]. Quelques
bonnes observations. ^ G. KruGer, Augustin, de calechizandis rudibus, 2" éd.
[Jos. Zychaj. Répond à son but. ^ Ettore de Ruggiero, Dizionario epigrafico
di antichità romane [Chambalu J. Sera utile. ^ llermann Winnefeld, Die Villa
des Hadrian bei Tivoli [Erich Pernice]. Grand et bel ouvrage. *i E. Schrader, 35
Kcilinschriflliche Bibliothek. Bd. 3, 1 Hafte [C. F. Lehmann]. Grand
mérite. 1[ Bart. Nogara, Il nome personale nella Lombardia durante la
dominazione romana [F. Haug]. Beaucoup de soin, mais peu de nouveau.
^ E. von ErCKERT, Die Sprachen des Kaukasischen Stammes [Gustav MeyerJ.
Donne de bonnes promesses. tl[ 31 at. K. Reizenstein, Ëpigramme und 40
Skolion. Ein Beitrag zur Geschichte der Alexandrinischen Dichtung [G.
Knaagk], Long article élogieux dont la fin est au n» suivant, f Jul.
LlPPERT, Sludien uuf dem Gebiete der griechisch- arabischen Uebersetzungs-
lilteraïur [Fr. Susemihl]. Très méritoire, très intéressant. % F. Nencini.
Einendationum Lucrelianarum spicilegium [A. Kanneugieser]. Beaucoup de 45
linesse et de science. 1[ C. \V. NauGK, Des Q. lloratius Flaccus Oden und
Epoden, 14» éd. par O. Weissenfels fllaiissner]. Succès mérité. 1[ IL Mer-
guet, Lexikon su den philosophischen Schriflen Ciceros mil Angabe sdmilichtr
Stellen [H. Deiter|. L'ouvrage est trop cher pour les philologues, 130 marcs,
mais il ne devra manquer dans aucune grande bibliothèque. ^ Sal. Rei- 50
nagh, Bronzes figurés de la Gaule romaine. Description raisonnée du musée
de S.-Germain-en-Laye [FurtwanglerJ. Grands éloges, f Cari. Niebuhr,
Geschichte des hebràischen Zeilallers [P. Jensen]. Le style, les pensées sont
^0 1895. — ALLEMAGNE.
baroques et veulent être baroques; mais il y a des choses originales et qui
méritent d'être lues.^ Alf. TOUP, Zu den phrygischen Inschriften aus rumischer
Zeit [IL IlirtJ. Pénétrant. ^ Sur l'Anthologie grecque, 12 [M. Rubensohn].
Charon, diverses conjectures. ^^ 7 sept. Fred. H. M. Blxydes, Adversaria
5 in tragicorum graecorum fragmenla [Weckleinl. Peu de bon. ^ W. SCHMiDT,
De Flavii Josephi elocutione obseruationes crilicae [Cari Frick]. Bon, mérite
d'être continué. % B. MaurenbreGHER Canninum Saliarium reliquiae [G. ïlae-
berlin]. A fait pour le mieux. 1[ C. SoUius ApoUinaris Sidonius, rec. Paulus
MOHR [F. Gustafsson]. Utile. ^ Eranos Vindobonensis [W. Gurlitl]. Très
10 long article ologieux dont la suite se trouve aux deux n»» suivants
1i Oestbye, Die Zahl de?- Bûrgervon Alhen im 5. Jahrhundert [Thalheim].
Très soigné, mais le problème n'est pas résolu. ^ E. Ciaceri, Il culto di
Démêler e Kora nelV anlica Sicilia [IL Steuding]. Rien de neuf. 1[ Tycho
MOMMSEN, Beilrdge zu der Lehre von den griechischen Pràposiiionen [Gustav
15 Meyer]. Brillant témoignage d'une force de travail et d'une fraîcheur d'im-
pression toutes juvéniles. ^^ 14 sept. August Gekiung, Index Homericus.
Appendîx hymnorum vocabula conlinens [Arthur LudwichJ. Indique quel-
ques améliorations à faire pour une nouvelle édition. ^ Bruno Ehrlich,
De Callimachi hymnis qiiaestiones chronologicae [Fr. SusemihIJ. Du soin, de
20 la finesse, avec quelques excès dus à la jeunesse de l'auteur. ^ Otto
DiEGKHOFF, De Ciecronis libris de nutura deorum recensendis [II. Deiter].
Important. % Paul von Winterfeld, De Rafi Fcsli Avieni metaphrasi Araleo-
rum reccnsenda et emendunda [A. Breysig]. Ouvrage couronné à bon droit
par l'Université de Berlin. % D. B. Monro, Tlie modes of ancienl greek music
25 [Cari V. Jan]. L'idée principale est fausse; de bonnes observations de
détail. ^ Carlo Pascal, Tre quesHoni di fonologxa [Bartholomae]. Des critiques.
W 21 sept. A. F. R. Knôtel, Uomeros dcv Blinde von Chios und seine Werke
[Rud. PeppmiillerJ. Mauvais. ^[ J. F. CorStens, De Iranslationibus quibus usus
est Thucydides [G. Behrendl]. Est le bienvenu. K Georg. L. Hendrickson,
30 The Dramatic Satura and the old Curnedy al Rome [G. Ilaeberlin]. A en
somme éclairci la question. ^ S. K. Sakellaropulos, Kot'vxou 'Opaxiou
«l'Xixxoy Ypa[i[j.aTtxYi ptoypaçta iTy^yp. ÛTtb A. MyXXépoy [Ilâussner]. Servira en
Grèce. ^ Karl TûCKing, P. Comelii Tacili annalium lib. 4-2 [K. NiemeyerJ.
Quelques observations. 1[ IL F. IlnztG, Dus gricchische Pfandreclit [Thalheim].
35 Kxcellent. 1 Wilhelm Ileinr. Rosgher, Aachirdge zu meinem Bûche Ucber
Sclene und Verwandtes [— g-!- Bon complémtînt. \ Karl Sghultess, Die Sibyl-
linischen Biicher in Bom [W. KroU]. Exposition peu claire; le livre tout
scientifique de Diels est plus accessible. ^ Luigi Gegi, Contributo alla fonis-
toria del latino [F. Skutsch. Du savoir et de la finesse, mais trop de choses
40 douteuses. \ La Lemniade Phidias et les sculptures du Parthénon [A. Furt-
wangler]. Très long article dont la suite est aux deux n^^ suivants.
1[ Réponse de Th. Reinach à l'art, de Wilrich (n« du 27 juillet) et réplique
de ce dernier. H^l 28 sept. Carolus Luetke, Phn-ecydea [IL Panzer]. Appro-
fondi et soigné. ^ Mortimer Lamson E.vrle, Euripides'' Alcesiis [WeckleinJ.
45 Remarques intéressantes. ^ S. IL Butcher, Aristotlt's theory of poeiry
and fine art wilh a crilical trxt and a translation of the Poctics [Fr. S.
Snsemihl]. Eloges. % Reinhold Kopke, Die lyrischen Fermasse des Iloraz
[Iiaussiier]. 5" édit. pour les classes, sans grands changements. % IL
60 Furneaux, C. Tacili de Germania [U. Zernial]. Soigné. ^ Ilenricus GOM-
PERZ, TeriulHanca [B. Kiibler]. Œuvre d'un débutant qui donne de très
bonnes espérances, qui est le digne fils de Théodor Gomperz. ^ E.
Meyer, Untcrsuchungen zur Geschichle der Gracchen [L. Ilolzapfel]. Très
détaillé, t Nicol. G. Polites, A-.iiwSît; y.o'f(iovovixol jjiyOoi [H. Steuding].
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCIIRIFT. 21
Intéressant. ^ Julius Schultz und Johannes Geffcken, Altgriechische Lyri'c
in deutschem Reim. [Gustav Legerlotz]. Un peu de bon, mais jnanqné en
grande partie. 1[ G. B. Winers, Grammatik des iS eutestamenllichen Sprachidioms.
8» éd. par P. W. Schmiedbl fAdolf llilgenfLld]. Succès mérité, ^t 5 oct.
II. E. Hyle, Philo and hoUj scriplure or tlie quolalions of Philo from ihc hooka 5
o/' ihe old Tesiament [Wendlandj. Ne pourra lias rendre des services, t
Robert Crampe, Philopatris. Ein heidnisches Konventikel des VII* Jahrhundcrls
zu Konslanlinnpel \Q.diT\ Eric Gleye]. Du travail, du soin, mais manque de
coup d'œil. ^ Franz Chytil, Der Eklogendichter T. Catpurnius Siculus und
seine Vorbildcr [Olto Glithling]. Approfondi, t llermann Nohl, Ciceros Phi- lO
lippi.>.che Beden i, 2, 3, 7 jGuslav Landgral]. Édition de classée. ^ P. II. Damsté.
Lecliones Curiianw [E. II'edickc|. Devrait mieux lespecter la tradition. If
Waiter Pater, Overk Siudies [Wecklein]. Intéressera le grand public. ^
Henri Francotte, L'andito&is tn droit allicnirn [Thalheiml. N'q pas résolu le
problème. ^ Franz Luteubacher, Die rômischen Legionen und Kriegsschiff'e IJ
wahrend des zweilen punischen Kriegcs [0.] Commode, t Franz Fkôhlich,
Lebensbildev berulimter Feldherrtn des AUertums. 1. Die Rômer. 3 Ileft [Ller-
mann Schiller]. Sei'a bien accueilli. 1[ Paul Hkgnaud, Eléments de grammaire
comparée du grec et du latin d\tprès la méthode historique inaugurée par l'auteur
[P. SkutschJ. Aura peud'adhéieiits. % Georg Stbiudoixfv, Eoptische Gramma- 20
nVc mit Clirestom;itliie, Wôrtei verzeichnis und Litteratur |Wilh. Spiegel-
berg]. Excellent. \ 12 oct. G. Prinz, Quaestiones de Theocriti carminé 2J et
Afoschi carminé 4 [Fr. Susemihl]. Très méritoire. ^ J. P. Mahaffy, The
FHnders Pétrie Papyri with transcriptions, commentaries and index [Pau
Viereck]. A rendu un service durable. 1[ Aug. IIeisenberg, Studien zur 2ô
Textgeschichie drs Georgios Akropolites [Waldemar Nissen]. l'ait honneur
à son maître Krunjbacher. f S. Piazza, Iloratiana. Quibus temporibus
lloratium très jiriores carminum libros et priorum epistularum confe-
cisse atque edidisse veiisimillimum est [M. Hertz]. Rien de bien nou-
veau. ^ Collection G. KrûGER. A. JÛLICHER, Vincenz ron f.ernium. commn- 30
nilorium pro catholicar. fidei antiquitale |Adolf Ililgenfeld]. Bon. ^ W. E.
HkuZZa, Deitrdge zur Geschichte des griechischen und rômischen Familien-
rechtes. 2. Polygamie und Pellikat nach griechiscbem Rechte [Thalheim].
Marque un progrès sérieux. \ Félix Solmsen, Studien zur lateinischen
Lautgeschichic |F. SkutschJ. En somme beaucoup de bonnes choses. \^ 35
19 oct. Robert Engkr, Aeschylos Agamemnon, 3" édition par Théodor PlûSS
[Wecklein]. Déclare ne pas comprendre les changements faits par le nouvel
éditeur. % E. IIolzner, Platos Phaedrus und die Sophistenrede des Isokrates
[0. Apeltj. Clair et rc-flochi. % August Hausrath, Untersuchungcn zur Ueber-
lieferung der Aesopischen Eabeln [Ed. Reicheltj. Bon préliminaire à une 40
édition critique. ^ Giorgio Castkllani, H medo di Pacuvio [G. llaeberlin].
Peu acceptable. ^ T. E. Page, The Aeneid of Vtrgil books 1-6 [Ant. Ziugerle].
Bon. ^[ D. Germanus Morin, Sancti Hierouymi presbytcri qui depcrditi hacle-
nus putabantur commcntarioli in Psalmos [Ad. Ililgenleld]. Éloges. If M. HOL-
LKAUX, Sur une inscription de Thcbes [Richard Meister]. Convaincant. % P. i'o
Stengel, Chthonischer und Totcnkult [H. von Fritze]. Grands éloges. If Guil.
Schulze, Orthographica [P. Wesner]. Deux bonnes dissertations, f H.
Mayer, Geschichte der Universildl Freiburg in Baden, 2,1818-1830 [Wotke].
Intéressant. *Ii^ 26 oct. Ernst Maass, Orpheus, Untersuchungcn zur gritch.^
rôm., allchrisllichen Jenseitsdichlung wtd Beligion [W. KrollJ. Savoir étonnant, 60
admirable don de combinaison. ^ Giuseppe Fragarolli, 'A7ro!xaySa),taî [A.
StadtmiillerJ. Quelques bonnes remarques sur les élégiaques grecs, f Com-
mentaria in Aristotelem graeca. 7. Simplicii in Aristolelis De coelo commcn-
22 1893, — ALLEMAGNE.
tavia éd. J. L. Hbiberg [>..]. Excellent, f Robert Novak, Mluvnicko-kriticka
stndia K. Liviovi [Fïigner]. Bon travail sur Tite-Live. f Paul Monceaux, Les
Africains. Étude sur la littérature latine d'Afrique, Les Païens [B. Kiibler].
Exposition intéressante. 1[ Adalbert Demmler, Ueber den Verfasser der unter
S Cyprianus Namen iibcrUeferlen Traklate « De bono pudicitiae » und « De Spec-
taculis » [Zycha]. Bon. \ Karl Sittl, Arckàologie der Kunsl nebst ein-em
Anhang iiber die Antik Numismatik [Ferd. DiimmlerJ. Des critiques. Hf
2 nov. Robert FuCHS, Hippoki'ales , sàmtliche Werke. Ins Deutsche iibersetzt
[J. Ilbert]. Bon, malgré quelques points faibles. ^ H. Feddersen, Ueber
10 dcn pseudoplatonisclien Dialog Axiochus [Otto Apelt]. Réussi. ^ R. Y.
Tyrrel, Lah'n Poe/ry [G. Ilaeberlin]. Se lit agréablement, f G. L. Smith,
The Odes and Epodes of Horace [IlSussner]. Pratique. If Arthur Schild, Die
Gicbelgruppen von Aegina [Friedl Hauserj. Est un inventaire exact et détaillé.
^ Otto Seegk, Geschichle des Unlevgangs der anlikcn Well, 1. [G. Hertzberg].
15 Long article élogieux dont la suite est au n» suivant. Yl 9 nov. N. "Wecklein,
Ausgewàhlte Tragôdien of Euripides. 3. Phônissen [H. StadmiillerJ. De grands
mérites. ^ Joannis Damasceni canones iambici cum commentario et indice
verborum ex scholiis Augusli Nauck editi [Arth. Ludwich]. Mérite notre
reconnaissance. 1[ T. Macci Plauti comoediae. Ex recensione Georgii Goetz
20 et Friderici Schoell, fasc. 3-4 [F. Skutsch]. Accueilli avec joie. \ Albert
G. Glark, m. Tulli Ciceronis pro T. Annie Milone ad indices oralio [H. Deiter].
Bon. T[ Scudia Siiiailica 1. Catalogne of Ihe Syrias mss. in the convent of S.
Cathariva on mount Sinai compiled by Agnes Smith Lewis; — 2. An Arabie
versions of Ihe episUcs of S. Paul to the Romans, Corinlhians, Galalians with
25 part of the epislle lo the Ephesians from a ninth century ms. of S. Catharina
éd. by Margaret Dunlop Gibson [Ad. Ililgenfeld]. Éloges. % Konrad Sehr-
WALD, Der ApoUoninyihus und seine Deutung [IL Steuding]. Sans valeur
scientifique. ^ Ludwig Buchhold, Die Antikensammlungen des Grossherso-
glichtn Muséums in Darmslufit [Georg. WolffJ. Utile. ^^ 16 nov. Gu. Rosenthal,
30 De Antiphontis in particuJurum usu proprietate [Thaiheim]. Réfléchi. ^ Adolf
AUSFEI.D, Zur Krilik des griechischen Alexanderromans [J. KaerstJ. Quelques
observations qui n'enlèvent rien à la valeur de l'ouvrage. ^ A. Brinkmann,
Alexandri Lycopolitani contra Manichaei opiniones disputatio [W. KroUJ. Très
bonne édition. ^ Ericus Bethe, Interpretaliones duae. Arislotelis de Athen.
35 Rep. 2(J (de Giisthene). Livi 26, 7, cum Polibio, 9, 3, 4 comparati. Accedit
Plutarchi Moralium Codicis Matritensis n» 60 spécimen [G. Haeberlin]. Se
lit avec plaisir. ^ James S. Reid, M. Tulli Ciceronis pro T. Annio Milone ad
indices oratio [Gustav Landgraf]. Éloges. ^ Wilhelm Dôrpfeld, Troja 1893.
Bericht ïiber die im Jahre 1893 in Troja veranstalleten Ausgrabungen ;
40 — Ernst BÔTTIGHER, Troja im Jahre 1894. Enthiillungen gegeniiber dem
Phantasiestiich im deutschen Reichsanzeiger n» 22 [Ghr. BelgerJ. Long
article dont la fin est au n° suivant; polémique contre Bôtticher. ^ Garl
Darling Bucic, The Oscan-Umbrian Verbsystem [F. Skutsch^ Clair et court. ^
Verhandlungen der 42 Versammlung dcutscher Vhilologen und Schulmànner in
45 Wien von 24 bis 27 mai 1893 [G. Ilaeberlin]. Analyse. ^ Appendice à l'IIelene
d'Euripide [H. van Ilerwerden]. Rectifications à l'édition de l'auteur. ^| 23 nov,
R. Dareste, B. IlAUSSOULLlBR, Th.REINACH, Recueil des inscriptions juridiques
grecques [Thaiheim]. Fin de cette publication remarquable. \ Gustav
KrûGER, Gcschichte der altchrisllichen Litteralur in den ersten drei Jahrhunderten
60 [Ad. Ililgenfeld]. Très utile. ^ W. SoltaU, Livius Quellm in der III Décade
[L. Ilolzapfel]. Des résultats importants et des assertions hasardées. ^
H. LÛBKE, Aeugriechische Vols-und Liebcslieder [K. Krumbacher]. Intéressant.
If Comment obtiendrons-nous une base sûre pour les mss de Cicéron [Lud.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 23
Gurlitt]. Voici ma thèse : G et c moins A* ou i)lulôt (avec Lelimann) A^ ==
Cod. Ls. m 30 nov. J. L. HeiberG, Eudidis Oplica, Opticorum recensio Theonis,
Catoptrica, cum scholiis antiquis [G. Kluge|. C'est la première édition utile. H
Johannes Reutsch, Lucianstudien [K. Biirger]. L'jiutcur doit continuer. ^
IT. Keil, m. Porci Catonis de agricuUura liber [r.J. Méritoire, f Paul EiCkoff, 5
Der horazische Doppelbau der sapphischen Strophe [Cari v. Jan]. Article de
discussion, f Festschrift, zum fiinfsigjàhrigen Dottorjubilàum Ludwig Friedlnen-
der dargebrachl von seinen Schiilrrn [C. Haeberlin]. Analyse des articles. ^
J. A. HriniCHKN, Deidsch-lateinischcs Schulivôrterbuch 5" éd. par C. Wagener
[A. Funck]. Indique quelques améliorations. \ J. Rappold, Gymnasialpdda- 10
gogischer Wegweiser [C. Nohle]. Utile. W 7 déc. Ch. F. Smith, .S'orne poelieal
constructions in Thucydides [G. BehrendtJ. N'est qu'un recueil de matériaux.
f A. DÔRTNG, Die Lehre des Sokrales als soz-iales lie formsystem fC. Noble]. Long
article élogieux dans la suite est au n» suivant.^ Ilermann Roehl, /mafl-mes
inscriplionum gr.rcarum in vsum scholarum 2" éd. [W. Larfeld]. Utile. ^ Fr. 15
BÛCHELER et A. RiESE, Anlhologia latina. Pars posterior. Carmina epigra-
phica conlegit Fr. Bùcheler, 1 [L. Traube]. Grands éloges. ^ E. B. Lease, A
syntactic stylistic and metrical study of Prudentius [G. Sixt]. Méritoire. ^
W. Peterson, The speech of Cicero in défense of Cluentius Iranslated inlo en~
glish [II. Deiter]. Recommandé. ^ Octave Navarre, Dionysos. Étude sur 2o
l'organisation matérielle du théâtre athénien [II. Bodensteiner]. Bonne
exposition. ^ G. GraSSI, La regina Filistide e la 6o).ta di Teocrito [Georg
Knaack]. Rien de neuf, fl Gustav Meyeb, Neugriechische Studien. 3- Dielatei-
nische Lehnworte im Neugriechische [lleinrich Moritz]. Ouvre uue voie
nouvelle, f H. V. IIilprecht, Assyriaca [Fr. llommel]. Éloges. ^ C. E. A. 25
SÔDERSTRÔM, Carmina selecia [Lôschhorin]. Mérite d'être lu. ^^ 14 déc.
H. Stuart Jones, Select passages from ancient vjrilers iJlustratives of the history
of greek sculpture [F. Koepp]. Atteint son but. f H. Frangotte, Les formes
mixtes de gouvernement (aristocratie et politica) d'après Aristote [Thalheim].
Courte analyse. ^ Karl Krumbacher, Michael Glykas [M. Treu]. Très intéres- 30
.sant. t Samuel Bail Platner, Bibliography of the younger Pliny [Rudolf
Klussmann]. Peu satisfaisant. ^ H. de la Ville de Mirmont, La mythologie
et les dieux d'ap'ès les Argonautiques et dans l'Enéide [H. Steudingj. Sérieux. ^
Edward A. Freeman, Geschichte Siciliens, deulsche Ausgabe von B. Lupus,
Bd. 1 [Holm]. Bonne traduction. % Franz Poland, De collegiis artificum Dio- 3.t
nysiacorum [Albert Miiller]. Très riche en détail, très soigné. ^ A. Pfeiffer,
Aniike Miinzbilder fur den SchuJgebrauch ; — Stephan CybulSKI, Griechische
Mûnzen [R. WeilJ. Utiles. \ Fr. IIommel, Snmerise.he Lcsestiicke [Ilugo Winc-
kler]. Rendra des services. ^ Ilans Bohatta, Erziehung und Unlerricht bei
den Griechen und Rômern [C. Nohle]. Glaire exposition. % Franz Ulrich, 40
Carmina varia [B.]. Intéressant, ff 21 déc. II. Ouvré, Mcléagre de Gadara
[H. Stadtmiiller]. Jugement indépendant, de bonnes parties. % N. Wecklein,
Die Kompositionsweise des Horaz und die cpistiifa ad Pisones [Hâussner]. Sou-
vent convaincant. ^ Josef Fuchs, Der ziveite pnnische Krieg und seine Quellen
Pohjbius und Livius nach strategisch-taktischen Gcsichtspunkten beleuchtet. Die 45
Jahre 219 und 218 [W. Sollaul. Il faudrait moins do généralités militaires et
plus de respect pour les textes. ^ "W. Rhys Roberts, The ancient Doeotians^
their character and culture and their réputation [Holm]. Grande compétence.
^ Geskel Saloman, Die Festauration der Venus von Milo [Fred. IlauserJ. Arti-
cle de discussion. ^ Paulys Real. Encyklopàdie der klassisehen Alterlumswis- 50
senschaft. Neue Bearboitung herausg. von. G. Wissowa. 3. Apollon-Artemis
[M. Hertz]. Puisse cette grande entreprise arriver à bonne fin.
Albert Martin.
24 1895. — ALLEMAGNE.
Blâtter fur das Gymnasial-Schul^vesen (herausg. v. Bayer. Gymna-
sialk'hrerverein) 31'" Bd. 1895. 1" livr. Franz FûGNKR, Des C.Julius Caesar
fjallischcr Krieg [Laurer]. lionne édition pour les classes. T[ Ilans Mûller,
Vncabulavium zu Caenars commentarii de bello gallico [Laurer]. Mal adapté à
5 SJU but. f Cari Weyman, Studien zu Apideius und seinen Nachahmern
f(j. Schepps]. Du savoir et du soin. ^ Guslav Gilbkut, Ilandbuch der grie-
chischen Staaisalteriwnev [J. Melber]. C'est la seconde édition de la première
partie : Sparte et Athènes. Des réserves : des 3 manuels actuellement parus,
Uusolt, Ilermann-Tliumser et Gilbert, celui de Busolt reste le meilleur. \^
10 2« et 3" livr. La mort de Patrocle dans l'Iliade [Spengel]. Il est faux
qu'Achille cherche à détourner Patrocle de combattre contre Hector, que
Patrocle l'ait attaqué malgré les avis d'Achille, et qu'Hector se soit montré
plus fort et plus courageux dans la lutte : cette légende, qui a cours dans
les histoires littéraires, est détruite par un examen attentif du texte de
15 l'Iliade, où l'on voit, au contraire, qu'Achille ne fait rien pour dissuader
Patrocle du combat, qu'Hector lut l'agresseur, et que Patrocle se montra
plus fort et plus courageux que lui, en dépit du coup de laiice dont il
mourut. ^ Studia in Aetnam collala [Alzinger]. Index des passages de ce
poème, joint en appendice aux oeuvres de Virgile, qu'on peut croire imités
20 de Lucrèce et de Virgile, bien que la ressemblance soit souvent peut-être
une simple rencontre. 1[ Adolf Bonhoffer, Die Elhik des Stoikers Epiklel
[Adolf DyroU]. Intéressant, clair et muni d'index fort utiles pour l'étude
d'Epictète et du Stoïcisme. \ B. Mal'RENbreghkr, G. Sallmli Crispi IJisto-
riarum reliquiae [Gustav LandgrafJ. Celle seconde partie, qui renferme le
25 commentaire et l'apparat critique est digne de la première, parue il y a
deux ans : édition très en progrès sur celle de Kritz et de Dietsch. f
P. Dettweiler, m. Tullii Ciceronis epistulae Selectae [A. Deuerling]. De tous
les choix du même genre, c'est de beaucoup le mieux adapté à son but. %
0. Kei,ler-J. IIaussn'ER, Qu. Ilorati Flacci opéra [Proschberger]. Très bonne
31 édition pour les classes. % Paul Gauer, \Vo)-l-und Gedankenspiele in dcn Oden
des Horaz [Id.]. Ingénieuse étude, et très juste en général, sur les jeux de
mots et plaisanteries des odes; complète l'ouvrage d'Oesterlin sur le
comique et l'humour dans Horace. ^ Th. Birt, Romische Literalurgeschichle
[Cari Weyman]. Ces 5 conférences, reunies en volume, sont un bon ouvrage
35 de vulgarisation. \ Friedrich Aly, Geschichte der romischen Literatur [Id.].
Trop volumineux pour un livre de classe; consciencieux, mais d'une lecture
sans attrait. ^ Richard Bûttner, Porcius l.idnus und der lilerarische Kreis
des Q. Lutatius Catulus [Id.]. Contesiable. ^ R- Reitzenstein, Drei Vermu-
tungen zur Geschichte der romischen Lileralur [Id.]. Ces conjectures (sur la
40 date du de Legibus I, sur le poème Dirae dirigé contre Octave, sur le juge-
ment de Lucrèce par Cicéron) sont très vraisemblables. ^ J. Stiglmayr»
Eine Regensbuvger Ilandschrift des sog. Ilomerns lalinus [J. SlraubJ. Très
bonne édition criticpie de ce ms. de Ratisbonne, non encore collalionné. 1
Siegfried Reiter, Drei-und vierzeiligen Làngen bci Ewipides [II. Stadtmiil-
45 1er]. Bonne dissertation métrique sur les libertés de la responsio dans les
chœurs d'Euripide. ^ Andréas Weidner, Xenophons Anabasis [J. Wismeyer],
bonne édition classique. ^ Ilans Windel, Xenophons Anabasis [Id.] Louée,
texte et commentaire. % Anton Baumstauk, Lucubrationes Syro. Graecae
[E. NeslleJ. Cette étude des fragments d'I*ocrate, Ménandre, etc. contenus
50 dans les ouvrages syriens est une utile contribution à l'histoire de la Phi-
lologie, t R. Opiiz, Das hàusUche Leben der Griechen und fiomer [Wilhelm
Wunderer]. Loué : manuel indispensable aux écoliers. ^ Max Zoellbr,
Jiôniische Staals-und nechlsallcrlumer [J. Melber]. Celte seconde édition mérite
BLÂTTER FUR DAS GYMNASIAL-SCHULWESEN. 25
les éloges de la première, el a encore été améliorée. If Edmund Naumann,
Vom golclenen llorn zu den Quellen des Euphral [H. Zimmerer]. Indispensable
aux écoliers, comme à tout commenlaleur d'Hérodote ou de Xénophon. ff
4» et \j' livr. L'Euneakrunos et le Lenaion [E. Bodensteiner]. Pausanias reste
le guide le plus sûr pour déterminer l'emplacement problémati [ue de ces 5
deux monuments de l'ancienne Athènes. % Observations critiques sur la
théorie du geste dans Quintilien et sur l'édition de Sittl [Moriz Kiderlin].
Examen du passage (X, 3,65-181) et corrections p.'-oposées. Tf Le genre des
noms dans la 3» déclinaison grecque '^J. Meurad]. Les règles données par les
grammaires pour reconnaître le genre de ces noms sont troubles ou con- lO
tradicloires : nouvelle classification fondée sur la terminaison du nomina-
tif singulier. ^ Ritschl-Schoell, T. Macci Plaitli MosttUaria [Weningcr]. S.
a mis le texte de R., paru en 1852, au courant des plus récents résultats de
la critique de Plante, et s'est montré plus conservateur que son devancier.
f GOETZ-SCHOELL, T. Macci Plauli comoediae [Id.]. Loué. C'est le premier 15
fascicule de l'editio miuor de la précédente : il contient Amphitrud, Asi-
naria, Aulularia. t J- Martha, Ciccron Bnuus [G. Ammon]. Éloges, texte el
commentaire. \ Hermaun Pbteb, Die Scriplores llisloriae Augunlae [F. Pichl-
mayr]. Six mémoires très solides et pleins d'intérêt sur les auteurs, le plan,
la date, les sources, etc. de l'histoire Auguste. \ Franz Friedersdorff, La- 20
tcinische Schulgrammalik fGebhard]. Louée : c'est celle de Zumpt complète-
ment remaniée. \ Paul IIarre, Laleinische Schulgrammalik [Id.]. Très solide,
mais trcp subtile. ^ Sghône-KôCHLY und Evvald Bruhn, Euripides Iphigenie
auf Tauris [H. SladtmuUer|. Pas Jis.'^ez rajeunie. ^ Martin Wohlrab, Pla-
ons Staat, 1. Buch [Nusser]. Louée, discussion de quelques passages, f 25
F. IlOLZWEiSSIG, Griechisohe Schulgrammalik ; A. Waldeck, Griech. Scliulgr.;
J. WiSNAR, Griechische Syntax [J. Haas]. Louées : des réserves. % Karl
Robert, Die Nekgia des Polyguol ; Iv., Die lliupersis des Pvlygnol; Weizsag-
KER, Polygnots Gemdlde in der Lesche der Knidier in Delphi [Ilm. SÔrgel]-
Reconstitution très sagace des peintures de Polygnote, à l'aide des frag. 30
ments qui subsistent et de la description de Pausanias, \ E. Schulze, Das
rùmiùcUe Furum [Wilhelm Wundercr]. Monogiaphie exacte et vivante. \
E. Wagnek, Einc Gerichlsverhandlung in Al/icn [H. KcUerJ. Étude très nourrie
et pleine d'intérêt pour les élèves, f W. Reichel, Cher homerische Waffcn
[J. Melber]. Recherches neuves et tiès bien conduites sur les différentes ;.5
pièces de l'armure dans Homère. Y^ G» livr. Sur Quintilien [Garl Weymanj.
Discussion de la leçon " amnium fortiunique cursus ", adoptée dans son
édition par Ferdinand Meister (X, 1, 46). f Karl Jacobv, Anlhologie aus den
Elcgikern der Pâmer [J. Haas]. Cette 2» éd., améliorée, est de tout point
recommandable. ^ Fr. Blaydes, Aristophanis comoediae {Nuhes, Equités, Ves' *o
pae); Id., Adversaria in Comicorum Graecorum fragmenta [WeckleinJ. C'est la
continuation d'une œuvre de premier ordre. ^ Peppmûller-Hahn, Begisie'^
«a Bergks Griech. Literaturgeschichte [Id.]. Précieux complément, fort bien
subdivisé. ^ KraUT-HÔSCH, Anthologie aus griechischen Prosaikern [Fr. Zorn].
Bon choix : utile aux maîtres el élèves. ^ Pauly-Wissowa, Bealencijklopà. *5
die der Klass. Allerlumswissenschafi [J. MelberJ. Excellente refonte de cet in-
dispensable ouvrage. ^K 7' el 8« livr. Notes sur les Tusculanes de Cicéron
;a. SpeugelJ. Examen critique de plusieurs |)assages : I, 7, 10; II, 16, 38; IL
8, 20; I, 2o, 60; III, 17, 36. \ Une lettre de Tacite [B. Sepp]. Il est impossible
que les deux lettres IX, 10 el I, 6 du recueil de Pline le Jeune soient du 50
luême auteur; l'une d'elles doit être de Tacite, el un examen attentif
prouve que c'est la lettre I, 6. % Observations critiques sur Euripide, à
propos des Éludes d'IIolzner sur le même [H. Stadlmiiller]. Discussion de
26 1895.
ALLEMAGNE.
plusieurs passages : Androm. 93, 207, 263, 26S, 1068; El. 506; Heracl. 187;
Ilerc. fur. 256; Snppl. 2/.0, 454, 950; Ion 1396; Troad. 961 ; Phoen. 473. 1[ Studia
in ^tnam collala [Alzinger]. Apparat critique du poème <cf. 2«et3«livr.>
t Sur Horace, ad Pis. 63 sqq. [E. Stemplinger]. 11 pourrait bien être ques-
5 tion des travaux de Lucullus, que Pompée appelait, selon Vell. Paterc. II,
33, un Xerxes togatus. ^ 0. WeissknfklS, Ciceros rhetorische Schriften
[G. Ammon]. Très bonne introduction : choix fait avec goût et avec tact, «[f
Karl Hamp, C.Julii Caesaris commenlarii de beUo gallico [Heinricb Schiller]
Bonne édition classique, malgré qucliiues réserves; discussion de plusieurs
10 points de délai), t Otto Schwab, llUtorische Synlax der griechischen Knmpa-
ralion in der klass. Literaïur, II, 2 (steigernde Komparation) [Friedr. Burger].
Ouvrage de science solide, très utile aux philologues.^ G. Praechter, Kégyjxo;
IltvaS [F. BoU]. Loué. \ Maxime Collignon, Geschichte der griechischen Plaslik
(trad Eduard Thramer) [H. L. Urlichsj. Éloge de cet excellent ouvrage,
16 fort bien traduit, t K. Dumon, Éludes d'art grec: Symétrie, harmonie, le logeion
[E. Bodensteiner]. Contestable. ^ Albert Mayr, Die antiken Miln::en der
Inscln Malla, Gozo und Pantelleria [O. II.]. Tout à fait digne des suffrages
des numismates, f J.W. Kubitschek-S. Frankfurter, Fûhrer durch Car-
nuntum [Fink]. Excellente monographie, mise au courant des nouvelles
20 fouilles, exécutées depuis l'ouvrage de von Sacken paru en 1852. If M. Klee-
MANN, Ein Tag im alten Alhen [Otto Stahlin] Bon tableau d'Athènes à
l'époque de Périclès, critiques et réserves. ^ Paul Brandt, Von Aihen ziim
Tempethal [Th. Preger]. Souvenirs intéressants; quelques desiderata, f
Ernst Ziegeler, Aus Pompeji [J. Melber]. Digne des mêmes éloges que l'ou-
25 vrage semblable qu'il a donné sur la Sicile. ^ Jos. Fuchs, Der zv;eite punis-
che Krieg und seine Quellen Polybius und Livius [Id.]. Bien composé : thèse
intéressante, tout en faveur d'Annibal. % Hans Bohatta, Erziehung und
Unterricht bei den Griechen und Rômern [G. Ammon]. Recommandable,
malgré quelques lacunes, f^ 9" et 10« livr. Éludes sur les inscr. métriques
30 latines [Cari Weyman]. A propos du récent ouvrage de Franz Biicheler :
Garmina latina epigraphica, étudie les lins de vers hexamètres et en recher-
che les sources chez les poètes. | Contribution à la paléontologie dans
l'antiquité [E. Ilailer]. Passe en revue les auteurs anciens (Théophraste,
Pline, etc.) qui ont touché à celte science, et discute leurs témoignages ou
35 leurs théories. % W. Windelband, Geschichte der alten Philosophie (Ildb. v.
Iwan von Miiller) [Ch. Wirth]. Seconde édition, revue avec soin, d'un
excellent ouvrage. \ John Ries, Was ist Syntax [Adolf Dyroff]. Aventureux,
mais suggestif. ^ Valentin Rose, Theodori Prisciani Euporislon libri III
fP. GeyerJ. Édition précieuse pour l'histoire de la médecine antique, et tout
*<> à fait digne de celle du médecin africain Gassius Félix, déjà publiée par R.
^ J. RappOLD, Chrcstomathie avs lateinischen Klassikern [J. Haas]. Extraits
bien choisis pour les classes. % Franz Schmidinger, Untersuchungen
Uber Florus. [Garl Weyman]. Recherches bien conduites : utile contribution
à l'histoire littéraire. % A. Th. Christ, Platone Phaidon und Beitrdge zur
45 Kriiik des Phaidon. [Nusserj. Édition louée : introduction savante, texte
ayant pour base les travaux de Schanz. \ Spengel-Hammer, Rhetores graeci
[AmmonJ. Très bon : second volume d'une utile collection; contient les
traités d'Anaximéne, Longin, Apsinos, Minucien, etc. ^ Eduard Stem-
plinger, Slrabons lilerarhistorische Nolizen [Ant. Miller]. Excellent travail ;
60 qqs. réserves de détail; recherches méthodiques qui constituent une con-
tribution fort utile à l'histoire littéraire. ^ R. Pôhlmann, Geschichte des antiken
Kommunismus und Sozialismus [J. Melber]. Étude très savante et d'un haut
intérêt. ît H» et 12* livr. Observations critiques sur le texte des Phéni-
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 27
ciennes d'Euripide [H. Stadtraiiller]. A propos de la récente édition de
Wecklein, discute la leçon des vers 60, 274, 407, 467, 504, 533, 546, 915, 1200.
1268, 1338, 1433, 1701. ^ Observations critiques sur le texte de la Métaphy-
sique d'Aristote [J. Zablfleisch]. Discute la leçon de : A 993 a 8, 994 a 23;
B 998 b 2 et 7, 999 b 7 et 13 ; T 1008 b 4, 1011 b 12, 1012 a 16; E 1026 a 14, 5
1027 a 25. ^ Studia in .Etnam collata [L. Alzinger]. Examen des rapproche-
ments qu'offre ce poème avec Lucrèce, et date probable de sa composition :
serait-ce une œuvre de jeunesse de Virgile? t Gustav Landgeaf, Der Be-
richl des C. Asinius Pollio iiber die spanischen Unruhen des Jahres 48 v. Chr.,
[ Albr. Kôhler]. Louée ; le ms. d'Ashburnham a servi de base à l'établissement 10
du texte. ^ J. H. SchmaLZ, l ber den Sprachgehraiich des Asinius Pollio [Id.].
C'est la seconde édition, encore améliorée, d'une excellente grammaire de
la langue de Pollion. ^ G. Landgraf, Cicn-os Rede fiiv Sex. Boscius aus Ame-
ria [Id.]. Seconde édition, améliorée, surtout émondée. f Richard Foerster.
Sc7-iplores physiofinomonici [F. Boll]. Grand éloge : c'est l'œuvre de 30 ans 15
d'un infatigable labeur, f C. F. Ameis, Homers Odyssée [M. Seibel]. 9» édition^
encore enrichie, d'un livre de classe éprouvé, et toujours recommandable
% K. F. Amets, Homers llias [Id.]. Mêmes éloges que la précédente: les plus
récents résultats de la critique et de l'archéologie ont été mis à profit. \
Freeman-Lupus, Geschichte Siciliens [J. Melber]. Le premier fascicule de 20
ce remarquable ouvrage, traduit de l'anglais et adopté par Lupus, traite
des premiers habitants de l'île, puis de sa colonisation par les Phéniciens
et par les Grecs. ^ Theodor ReinaCH, Milhradales Eupator, Kônig von Pontos.
[Id.]. Cet ouvrage traduit du français par Goetz, se recommande autant par
son élégance de style que par la solidité de son érudition. 26
A. Gasg-Desfossés.
Deutsche Litteraturzeitung 16° année 5 jr. Franz Malghin, De aucto-
ribus quibusdam qui Posidonii libros meleorologicos adhibuerunt [Maass]. Des ré-
sultats heureux pour la critique et l'exégèse. Diss. réussie. \ Jean Psighari,
Éludes de philologie néo-grecque [G. A. Lascaris]. Compte rendu défavorable. 30
^^ 12 jr. Carra de Vaux, Les Mécaniques ou ^Élévateur de Héron d'Alexan-
drie publiées pour la l^'^ fois et trad. en français [Diels] Éloges. ^ Paul
Sakolowski, De Anthologin Palalina quaestionrs [Stadtmiiller]. N'est pas sans
valeur malgré des défauts de fond et de forme. ^ Alfred Holder, Ali-
celtischer Sprachschatz 6» Livr. Dîastu-lIus-Gala-ta [Iliibner]. Annonce. ^ 35
Notices Glus. Fraggaroli, Le Odi di Pindaro dichiarate e tradotte [O. S.J
Le trav. qui est lisible est ce qu'il y a de meilleur dans ce travail médiocre.
ff 19 jr. Aristoielis Politica tertium éd. Fr. Susemihl [G. Wentzel]. Peu de
changements importants dans le texte. Cette éd. ne constitue pas de pro-
grès notable. ^ Morceaux choisis dt-s métamorphosrs d'Ovide par P. Lejay 40
R. Ehwald]. Choix fait avec goût. % E. A. Freeman, The History of Sicily.
Vol. 4 (From the tyranny of Dionysius to the death of Agathokles) Ed. pro-
curée par Arthur J. Evans [Holm]. Mérite d'être étudié de ceux qui s'oc-
cupent d'histoire ancienne. %\ 16 jr. Konrad Lehmann, Der letzte Feldzug
des Hannibalischen Krieges (Tir. à part du 21 Supplementband d. Jahrbiicher 45
f. kl. Philol.) [Edm. Lammert]. Mélange de vérités et de fictions. | M. Wal-
LESER, Die Waldtadfel des Bavennaten \ . [Krelschmer]. Rien d'essentiellemen*-
neuf. ^^ 2 févr. W. Gardner Halb, Extenled and remole deliberalives in Grcek
[H. Gleditsch] <Pour l'analyse v. Bulletin bibliographique de la Revue de
Phil. oct. 1895>. On ne peut que souscrire aux théories de G. Il est regret- 50
table toutefois que H. n'ait pas soumis à un examen de critique de texte
les passages en question. \ Adolf Holm, Griech. Geschichte ... T. 4. [S. Bruck].
Mérite des éloges bien qu'une révision soignée soit profitable à l'ouvrage.
28 1895. — ALLEMAGNE.
m 9 fév. Cari Weyman, Sludien zu Apuleius u. seinen Nachahmern <v. R. d.
R 19, 107, 12> [K. Prachter]. Travail original qui contient une foule d'ob-
servations de langue au service de la critique du texte. W. a abordé, non
sans succès, le domaine peu exploré de la patrislique. t Rudolf v. Ihkring,
5 Vovgeschichle der Indoturopàev. Ed. p. p. Victor Ehrenberg [0. Schraderj,
Des erreurs graves dues à l'absence de connaissances préliminaires que
l'auteur, étant donné son grand âge. ne pouvait acquérir. Éloges néan-
moins, avec des réserves. ^1[ 16 fév. N. G. Politis, 'AptatoTÉXo-j; 'Aôi-ivaîwv
TToXtTEta (Tpta e'io-ayfoyr/.à \>.'y.¥r^\iy.'%. Extrait du Ilapvaaaé;) [A. HÔck]. Critique in-
10 telligenteet contribution de valeuràl'exégèsedeqqs passages. 1[J. H. Putnam,
Aulhovs and Iheir public in ancient limes jMaass]. Intéressant bien que puisé à
des sources de seconde main. ^K. Sartori, Smdûn aus dem Gebitte der gviech.
PrivalaUevlhiimer 1. Das Kottabosspiel der altcn Griechen [Id.] Fait preuve
d'une louable application, f Ausgtwàhlie Driefe von u. an Chr. A. Lobecku. K.
15 Lehrs lirsg. v. Arthur Ludwich 2 P. [R. Weil]. Très riche contribution à
l'histoire de l'Université du 19» s. et à l'histoire des études philologiques.
On eût désiré un triage plus sévère dans le 2' vol. t1[ 23 fév. F. Skiler,
Die Heimalh der Jndogermanen [O. Schrader', Cherche à orienter le lecteur
sur r(?tat actuel de la question. Le point de vue de S. est, pour l'essentiel,
M celui de la critique. \ Charles Kingsley, Homer u. Germancn mit einem
Vorwort v. Max Mûller trad. en ail. par Maria Raumann [Hinneberg].
L'existence de celle traduction n'est pas justifiée par le mérite de l'ou-
vrage bien que l'auteur ne manque pas de sens historique. \ Georges
PekrOT et Ch. Chipiez, Histoire de l'arl dans l'antiquité T. 6. : La Grèce pri-
2t< miiivo, l'art Mycénien, (pi). [Conze]. Éloges. ^^ 2 mars, C. Thiaucourt, Lrs
bibliothèques de Strasbourg et de Nancy (Extr. des Annales de l'Est) [Voul-
lième]. Annonce. ^ Benedictus Niese, {Geschichle dergriecli. u. makedonischen
Slaaten (Handbiicher der alten Geschichte II) P. 1. (Hisl. d'Alexandre, de
ses successeurs, et des Grecs occidentaux jusqu'à l'an 281 av. J. Chr.).
3i (Fr. Cauer]. Répond aux conditions d'un bon précis. C'est un guide sûr
pour ceux qui veulent étudier pour la période traitée, les sources dans leur
ensemble. ^ Notices. Omero , L'Iliade con noie italiane tiel prof. Ludo-
vico Macinai. Canto 1.[Maass]. Sans valeur scientifique. W 9 mars. O. Gru-
sius. Die Delfihischen hhjmnen (Supplementheft v.. Philol. lui) | Guhrauer]-
35 C. a beaucoup contribué à l'intelligence et à la restitution du texte et des
mélodies et mérite notre approbation et nos éloges dans une large
mesure. ^ Notices. L. Bornemann, Pindars ersle Islhmische Ode [-sch-].
Bonne trad. en stances; notes d'exégèse et conjectures contre lesquelles
il sera dilTicile d'opposer des arguments convaincants. %^ 16 mars. Joannis
40 Slobwi anthologium rec. C. Waghsmuth et O. IIense. Voluinen tertium
anthologii librum tertium ab. O. IIense éd. continens [Prachter]. Le
soin et la méthode critique de cette éd. la mettent de pair avec les
meilleures productions philologiques actuelles. Il a établi une base
solide pour la constitution du texte et procédé avec prudence à sa rccons-
4Ji truction. ^ Otto Podiaski, Die liochàischen Seplenare des Tcrens [Plas-
bergj. Diss. méritoire. ^^ 23 mars. Platos Republic edited wilh notes and
essays by Jowetx and Campbeli, [Kroll]. Apparat critique insuffisant. La
constitution du texte est conservatrice. Celte éd. rendra en somme de bons
services à ceux qui voudraient aborder l'étude de Platon, f T.Lucreti Cari De
50 rerum natura libri sex Ed. Ad. iJRiEGER [E. Richter]. Celle éd. constitue un
progrès considérable sur les édd. antérieures. Il est à désirer qu'elle soit
suivie d'une éd. avec commentaire. ^ W. Gemoli., Die Realien bei Iloras
l'asç. 4 [K. Schçnklj. Mérite Iqs mêmes éloges el le môme blâme que ks
Deutsche LiTTEuA.i*URZEiTaiN(i. 29
fasc. précédents; du soin, de bonnes explications, mais aussi une foule de
choses qui n'ont aucun rapport avec Horace. ^ Th. Stangl, Bobiensia. Neue
Beitràge z. Texlkritik u. Sprache der Dobienser CiceroschoUen [Plasberg]. La
plupart des émendations peuvent être considérées comme sûres. 1[ Giacomo
LUMBROSO, L'EgiUo dei Greci e dei Romani 2» edizione [WilkenJ. Livre sug- 5
gestif, animé d'un heureux enthousiasme et qui sous cette nouvelle forme
se conciliera de nombreuses sympathies. HH 30 mars. G. Bôttichkr, Eros
u. Erkennlniss bci Plato. — A. BaCKHAUS, Der Gedankengang im erslen Bûche
des Platonischen Staates [GonsbruchJ. L'essai de Botticher est ingénieux mais
n'est pas heureux. Celui de Backhaus est une analyse fine et soignée, t lO
Simon Sepp, Pyrrhoneische Studieri [KrollJ. L'auteur sait beaucoup mais il
n'a pas la patience de soumettre ses connaissances à un examen critique.
Puisse-t-il apprendre à travailler avec plus de soin et de méthode. î Chro-
nica minora saec. IV, V, VI, VII, éd. Theodor Mommsen (Mon. Germ. Aucto-
rum antiquiss. T. XI. P. 2; T. XIII. P. i) [K. J. NeumannJ. Annonce. ^ 15
D. Joseph, Die Pulàste des liomer. Epos (2 pi.) 2' éd. [Bethe]. Les données
techniques rendront service aux philologues, mais le livre n'est pas lisi-
ble; il sera difficile à un lecteur de se faire une idée d'après J. du palais
homérique. \^ 6 avr. Des Gregorios T/iaunialurgns Dankrcde an Origenes hrsg
V. P. KOETSCHAU. — Vincen:i v. Lerinum, Commonitorium pro catholicœ lidei 20
antiquitate et adversus profanas omnium hsereticorum novitates hrsg. v.
A. JÛLiCHER [liollzmannl. Éloges. ^ H. Vollmer, Die AUlrstamentlichen
Cilale bel Paulin [KloslermannJ. Travail circonspect et approfondi. % St.
v. SychowSKI, Uieronijmus als Literarhisloriker [Id.]. S. a dépouillé conscien-
cieusement les travaux de ses prédécesseurs, mais le point faible de son 25
ouvrage est l'absence de critique de textes. ^Georg Iwanowitsch, Opiniones
Homeri et tragicorum Grœcorum de inferis [Bethe]. Rien de neuf; dépense
inutile de temps et de peine. ^ Charles E. Bennett, Latin Grammar [Skutsch].
Delà clarté et de la précision en général. Qqs. incorrections.^^ 13 avr. Edwin
Hatgh, et Henry A. Redpath, A Concordance lo Ihe Sepluaginta and tlie olker 30
Greeks Versions of the Old Testament (including the Apocryphal Books) P. ii-iv
[v. Gebhardtj. Mérite un éloge sans réserve. ^ Paul Wendland, Philos
Schrift liber die Vorsthung [Hense]. Entreprise hardie couronnée par le
succès, ^f 20 avr. Julius Lippert, Sludien auf dem Gebiete der griechisch-
arabischen UebersetzungsHlleratur Fasc. 1 [Steinschneider]. Annonce de ce 35
fasc. consacré à une étude de sources sur les biographies arabes d'Aristote.
\ Otto WaSER, Skgllu u. Chanjbdis in der Lilteratur u. Kunst der Griechen u.
kômer [MaassJ. Peu de bon. ^ Wilhelm Herbus, Spicilegium criticum in
Valerio Maximo eiusque epitomatoribus (Tir. à part des 19» Suppl, lahrb.)
[Emil Thomas]. Excellent travail : grAce à une connaissance approfondie 40
de la langue, II. a défendu avec succès la tradition dans de nombreux cas.
Il ne manque pas de corrections heureuses, f Richard Mayr, Lehrbnch der
Ilandelsgeschichie [P. Hinneberg]. Mérite d'être chaudement recommandé.
\ Notices. E. TeiCHMULLER, Der Einfluss des C hristenthums auf die Sklaverei
lin griech.-rom. AUerlhum [h-]. Intéressant. Yi 27 avr. M. Manitius. 45
Analeklen zur Geschichte des Horaz im Miltelaller (bis 1300) [Voigt]. M. fait
preuve d'application, de connaissances, de maturité de jugement plus que
dans ses ouvrages antérieurs. W k mai. F. Cumont, Textes et monuments
figurés relatifs aux mystères de Milhra 2 Fasc. [Wissowa]. Ouvrage de haute
valeur non seulement pour l'étude du culte de Mithra, mais pour la con- 60
naissance du paganisme à son déclin. 1[ M. Porci Catonis De agri cultura
liber et M. Terenti Varronis Rerum Rusticarum libri très. Rec. Heinr.
Keil, vol. 2, Fasc. 1. Commentarius in Catonis de agri cultura lifrum
30 4895. — ALLËMAGNB!.
[Id.]. K. a fourni une base critique pour les travaux futurs qui
assure à son œuvre une valeur durable. Ses conjectures sont frap-
pantes en partie, mais dignes d'attention toujours. Il faut lui savoir
principalement gré d'avoir défendu le texte traditionnel en de nombreux
^ endroits contre les conjectures mal justifiées de savants antérieurs et
d'avoir fourni des matériaux pour la connaissance du latin archaïque. %^
11 mai. G. B. Winer, Grammatik des neuleslamenllichen Sprachidioms, 8" éd.
p.p. Paul Wilh. ScHMiEDEL. p. 1. (Einleitung u. Formenlehre) [KlostermannJ.
Ouvrage mis au courant des progrès de la science. ^ Fr. H. M. Blaydes,
^^ Adversaria in tragicorum Graecorum fragmenta [Bruhn]. Conjectures , inter-
prétations, observations inédites et publiées, personnelles et étrangères,
écrites dans un style négligé et jetées en désordre. *{ Curt Wachsmuth,
Einleitung in das Studium der altcn Geschichte [Fr. Cauer]. Témoigne des
connaissances étendues de l'auteur et rend des services; néanmoins ne
15 dispense pas de recourir aux ouvrages spéciaux. ^ Max Bûdinger, Die Uni-
versal-historie im AUertliiime [Id.]. Annonce. \^ 18 mai. Jahresberichte der Ge-
schichtswissenschaft. Im Auftrage der Ilistorischen Gesellschaft z. Berlin hrsg
V. J. Jastrow. t. xiii-xviii [ïlinneberg]. D'importants progrès réalisés; il
reste quelques desiderata. t1 25 mai. Victor Bérard, De Vorigine des cultes
20 arcadiens [Maass]. Le critique tout en protestant contre l'exagération avec
laquelle la thèse de Curtius a été poussée, reconnnît qu'il y a de bonnes
observations. ^ R. IIeinze, Xenokrates [Krollj. Ouvrage d'une lecture malaisée,
distingué néanmoins et indispensable pour ceux qui s'occupent de philo-
sophie grecque. Yi ^ Jr'- I^- Sehrwald, Der ApoUonmylhus u. seine Bedeutung
25 (Berl. Stud. xvi, 1) [MaassJ. Absurde. Compte rendu ironique, f Ludwig
Weniger, Der heilige Oelbaum in Olympia [Maass]. Étude de topogra-
phie et d'histoire approfondie malgré une réserve concernant un témoi-
gnage important. ^ Flavii Josephi opéra éd. Ben. Niese. Vol. vi. De bello
Judaico libros7ed. J. v. Destinon et B. Niese [Wendland]. Constitue un
30 progrès considérable sur les édd. antérieures. La critique des 2 collabo-
rateurs mérite les plus grands éloges. Qqs. conjectures ou notes critiques
de Wendland. \ Ilermann Winnefeld, Die Villa des Hadrian bei Tivoli
(Ergânzungsbeft z. lahrb. d. D. Archaol. Inst.) [Fr. Kôpp]. Excellent travail,
en grande partie déQnitif. %^ 8 jn. Spyr. P. Lambros, Catalogue of the Greek
3b manuscripts on Mount Alhos, Vol. 1 [Wattenbach]. Fait avec un soin admi-
rable. 1[ R. Crampe, Thucydidem nunquam lemere usurpare adverbium [x6vov
adjectivi vicern scripsit [Chr. Harder]. Loué, bien que le résultat pour
l'exégèse de Thucydide ou la grammaire e soit un peu mince. %% 15 jn.
Gaston Sortais, IHos ei l'Iliade [A. Gemoll]. Une foule de fines observations.
40 ^ David IL Holmes, Die mit Pràpositionen ziisammcngesetzten Verben bei
Thukydides [Harder]. Constitue uu tableau d'ensemble clair et complet;
éloges. % Scliolia antiqua in Q. Iloralium Flaccum, Vol. 1. Pomponi Porphy-
rionis commentum in Horatium Flaccum rec. Alfred IIolder [K. Schenkl].
Sera accueilli partout avec reconnaissance. ^ Notices. Festschrift zum
kï, 50 jàhrigen Doktorjubiliium L. Friedlânders [Maass]. Analyses et apprécia-
lion de 26 travaux des élèves de F. ^ G. Dottin, L'augment des verbes com-
posés dans l'Odyssée et l'Iliade. — A. Gehring, Index homericiis. Appendix
hymnorum vocabula continens []. Livres utiles. ^ K. Prey, Ilekior [J. Rien
à apprendre, f K. Schultess, Die Sibyllinischen liiicher in Rom []. A recom-
DO mander. ^ Réponse acerbe de Sehrwald à l'art, de Maass < v. 1 jn >,
réponse ironique de ce dernier. ^^ 23 jn. Siudi italiani di filologia
classica Vol. 3. [Maass] Annonce < Pour le détail cf. infrà > appréciation ,
des travaux (peu favorable pour ceux de Nenciai et de Puntoni). \ Euripides
DEUTSCHE LiTTEFlATURZErrUNC. 31
llerahles hrsg. V. U. v. Wilamowitz-Mollendorff 2 T. 28 éd. [Id.] Un livre
pareil échappe comme ensemble à la critique; il faut en savourer le
charme : il n'y a guère de plus belle apologie du « Griechenthum ». % II. de
LA Ville de Mirmont, ApoUonios de Rhodes et Virgile [Id.] Ouvrage volumi-
neux, arriéré avant qu'il n'eût paru, et dénué de la grâce qui règne dans les s
écrits français. Il n'apprendra rien à celui qui connaît son ApoUonios et son
Virgile. ^ R. Holland, Ueroenvôgel in dev griech. Mythologie [Id.] Il est
vivement à désirer que des recherches, comme celle de II. dont la valeur
repose sur le triage et le groupement des matériaux, ne soient pas déparées
par des interprétations arbitraires. \ P. von Winterfeld, De Rufi Festi lo
Avieni metaphrasi Aratoreum recensenda cl eniendanda [Id.] Diss. approfondie.
W. démontre avec évidence la provenance de l'Ambrosianus et propose
d'élégantes conjectures. ^ Le livre du préfet. .. Trad. fr. par Jules Nicole
[G. Neumann]. L'attribution de l'édit à Léon VI, ne paraît pas sûre au cri-
tique. %*i 29 jn. 0. V. IlEINEMANN, Die lierzogliche Bibliothek zu Wolfenbiittel 15
2* éd. complètement remaniée (pi.) [VouUièmeJ. Excellent. % Notices.
Société de Numismatique. Séance du 10 jn. Dannenberg parle de l'acqui-
sition consistant principalement en monnaies impériales, faite lors de
son dernier voyage en Italie. V. Jakobs montre des échantillons des mon-
naies romaines découvertes en avril dernier à Cologne. Yi 6 jlt. Franz 20
POLAND. De coUegiis artiftcuni Dionysiacorum [Bethe]. Les résultats ne paraissent
pas assurés. — ^ Jos. Meyer Reisebiicher 1) Aegypten 3» éd. (pi.) —
2) Palàstina u. Syrien, 3« éd. (pi.) [Hartmann]. Le !«' ouvr. a été profondé-
ment remanié et tenu au courant en ce qui concerne l'antiquité. Des
erreurs dans le second pour la partie historique. ^^ 13 jlt. Euripidcs. Aus- 25
gewuhlle Tragôdien erkl. v. Ewald Bruhn. 2 vol. [F. Spiro]. Les défauts sont
largement compensés par l'abondante érudition de B. et par sa pénétrante
sagacité. 1[ Lykopkrons Alexandra. Texte grec et trad. ail. par G. v. Hol-
ziNGER [Maass]. Travail méritoire quijreud de grands services (voir Gôtt.
gel. Anz. 1890). \ A. v. DomaSZEWSKI, Die Religion des rom. tieeres [Id.].Mine 30
abondante pour l'histoire religieuse, épigraphique et monumentale. \ Thu-
cydides, Book 1. éd. by W. H. Forbes. P. 1 : introd. et texte. P. 2 : notes
[W. Schmid]. La valeur de celte éd. réside surtout dans l'introd. qui cons-
titue un excellent ' essay ' à la manière de Newton ou de Jebb. ^^ 20 jlt.
Aeltere Universitàts-Matrikeln II Universitat Greifswald hrsg V. Ernst Fried- 35
lander [Stieda]. Mérite les mêmes éloges que le l'^' vol. ^ John Ries, Was
ist Syntax [Hartmann]. Ouvrage d'un esprit original, extraordinairement
clair, et qui mérite un excellent accueil. H^ 27 jlt. P. Mûllensiefen et
F. Bechtel, Die Inschriflen v. Kalymna u. Kos (CoUitz et Bechtel, Sammlung
der griech. Dialekt.— Inschriften. T. 3. Fasc. 4. 2 Part) [Kretschmer]. Obser- 40
valions grammaticales, nombreuses et utiles dues à B. Qqs observations
du critique. ^ H. Belling, Quaestiones TibuUianae [Ehwaldj. D'utiles com-
munications sur des leçons de l'Ambrosianus et sur la collation de
l'Eboracensis faite par Ileinsius. Le critique proteste contre l'état de
corruption et les interpolations de l'archétype que suppose B. \*i 3 août. 45
Alfred RosENSTEiN, Das Leben der Sprache [Hartmann]. Exposé clair
et facile à comprendre, sans être superficiel. 1[ R. Bûttner, Porcins
Licinius u. der littcrarische Kreis des Q. Lutalius Calulus [Ehwald]. Provoque
trop souvent la contradiction. ^Lucian Mvller, Der Dichter Ennius [Id.]. Ré-
édition, sous une forme abrégée, de la biographie détaillée parue en 1884, 50
avec ses assertions contestables. Ç Gesari PaOli, Grundriss der latein. Pa-
làographie P. 2 (Das Schrift- u. Bùcherwesen. Trad.) ail. de Cari Lohmeyer
[Wattenbach]. Loué. Kl] 17 août, Victor Schultze, Archùologie der allchristli-
3^ 1895. — ALLEMAGNE.
chen Kunst (pi.) [G. Frey]. Excellent. ^[^ 24 août Ernst Maass, Orpheus [Bethe].
Ce livre, comme les nombreux travaux antérieurs de M. témoigne d'une
étonnante érudition et d'un puissant don de combinaison qui sait cditier
des hypothèses fécondes en résultats sur des particularités passées inaper-
5 çues. 1[1[ 31 août. Acia apostolorum sive Lucae ad Theophilum liber alter. Ed.
Fr. Blass [v. SodenJ. Des réserves. Sans doute B. a donné une forte impulsion
à la critique du texte, néaniuoins aucun des résultats obtenus ne constitue
une conquête de valeur durable pour la science. ^ Otto Seeck, Geschichte
des Unterganges dtr anliken Welt T. 1 [R. Weil]. Des résultats nouveaux en
IJ ce qui concerne Constantin grâce à un examen attentif des monnaies et
des inscriptions. y{ 7 sept. G. A. Bernoulli, Der Schriftstellerkatalog des Ilie-
ronymus. — Hieronymus u. Genrcadius, De viris inluslribus hrsg v. G. A. Ber-
noulli [Klostermam]. L'étude de B. et son éd. témoignent d'un travail appro-
fondi ; toutefois l'éd. de Gennadius est moins salisfaisautt.'. ^ G. Reichmann,
15 De Anaximenis Lampsaceni vila et scriplis [Kroll]. Le sujet est bien mieux traité
dans l'encyclopédie de Pauly revue par Wissowa. Latin défectueux. ^^[ 14 sept.
P. M. BOLDERMANN, Studia Lucianea [H. Ilelm]. Une louable application, tou-
tefois méthode et résultats de valeur douteuse. \ Paulus Siewert, Plautus
in Amphitruone fabula, quomodo exempbir grsecum translulerit. — Sven Tes-
20 siNG, Synlaxis Plautina. Enuntiationes relativse. Enuntiationes conjunc-
tionales. Parataxis [Niemeyer]. Le l"' travail méthodique et circonspect fait
tout honneur à S. Le 2» fait preuve d'application et de clarté, mais est
incomplet. tH 21 sept. IL Gomperz, Teriullianea |Klostermann]. D'une part
G. a restitué le texte traditionnel dans une foule d'endroits suspectés à
25 tort, d'autre part il a signalé et tenté de corriger des endroits corrompus et
passés inaperçus. ^^ 28 sept. Erich Klostkrmann, Atialecla su Septuaginla,
Hexapla u. Patristik fjiilicher]. Une foule de matériaux qui permettront
d'enrichir et de corriger l'apparat d'une éd. critique des trad. grecques de
l'Ancien Testament, t O. von Sarwey, et F. IIettner, Der obergermanisch-
30 rdlische Limes des liômerreiches Livr. 1 [Plathl- Fait tout honneur aux édi-
teurs. Qqs. observations topographiques. f1[ 5 oct. Benno Diederich,
Quomodo dei in llomeri Odyssea cum hominibus commercium facianl [MaassJ.
Contribution utile bien qu'il y ait beaucoup à redire dans les résultats et
dans les conclusions. Latin défectueux. ^ F. Hesse, Geschichlstabellen des
35 rôm. Rechies [Hugo Krùger]. Dates justes en général. Toutefois travail d'une
utilité restreinte. % Notices. Karl Kiesewetter, Der Occuliismus der Aller-
tlmms P. 1 [ ]. A lire. ^ D'Arcy Wentworth Thompson, A glossary of greec
birds [ ]. Utile pour la connaissance de l'antiquité. tH 12 oct. Pauly, Heal-
Encyklopàdie der Klassischen Aller Ihumswissenschaft hrsg. v. Georg WlSSOWA
40 Fasc. 2 et 3 (Alexander-Artemis) [Maass]. Mérite le remerciement des phi-
lologues, î Erwin Rohde, Die Religion der Griechen [Id.J. Bel écrit instructif
et intéressant. \ W. M. Lindsay, The Latin Language [Skutsch]. Travail
méritoire malgré les critiques de détail qu'on peut lui adresser. ^^ 19 oct.
Octave Navarre, Dior.gsos. Etude sur l'organisation matérielle du théâtre Athé-
45 nien (pi.) [Bethe]. Répond aux exigences qu'on peut avoir pour un manuel,
et sait même prendre position. Toutefois, l'ouvrage eût été meilleur si N.
avait attendu encore un an ou deux. ^ T. Macci Plauti comoedix. Rec. Georg.
GôTz et Fr. Sgholl. Fasc. 1-4 [Niemeyer]. Grands éloges pour cette éd. minor
(coll. Teubner). % Notices. H. de la Ville de MiRMONr,^po//ojitost/e Rhodes
50 et Virgile [ ]. Peut servir d'introduction à l'ouvrage du même auteur analysé
pi. h. <23 jn> tu 26 oct. G. Gu.ES, A short manual of comparative philology for
classical students [KretschmerJ. L'auteur s'est acquitté de sa tâche avec habi-
leté et compétence.1[i4nonj/mi chrisliani Hermippus sive deastrologia dialogus.
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 33
Rec. G. Kroll et P. Vieregk [Maassi. Beaucoup de coujeclures réussies; il
reste néanmoins encore à faire à la critique. ^ Johann Sghrader, Palse-
phata [Id.i Diss. doctorale de valeur. % Albert Gûldenpenning, Die antike
Kunst u. clas Gymnasium [LôschhornJ. Excellent opuscule, f^ 2 nov. Frank
Olivier, De Criiolao Penpalelico [Kroir. Du soin et de l'application. ^ 3
Charles E. Bennbtt, Appendix lo Bennells Latin Grammar [Skutsch]. De la
clarté et de la précision; les emprunts faits à Marx et à Brambach sont
trop manifestes < Cf. supra 6 avr. > ^ Paul Frédéric Girard, Textes de
droit romain publiés et annotés, 2" éd. [Hugo Kriigerl. Éloges. ^% 9 nov.,
S. Eucherii Lugdunensis opéra omnia, p. 1. Rec. G. WOTKE (Corpus script. 10
eccl. lat. vol. 31) [Klostermann]. Constitue un progrès notable pour l'état
du texte. Le critique fournit qqs. contributions. ^ Paul Cxuek^ Gnmdfragen
der Homerkritik [Bethe]. A recommander comme introduction à la lecture
d'Homère. If Dicta Catonis quse vulgo inscribuntur Catonis Disticha de
moribus iterutn ed.Geyza Némethy [Haberlin]. Répond aux justes exigences 15
de la critique. ^ Richard Weise, Der atlienische Bundesgenossenkrieg [HôckJ.
Contribution de valeur, bien qu'on ne puisse sur tous les points sous-
crire aux opinions de W. ^% 16 nov. Eduard Meyer, Die wirthschaftli-
che Entwicklung des Alterthums \F. Cauer]. Beaucoup d'idées fausses, f
Richard Wrede, Leitfaden der Inslitutionen des rôm. Rechts [Hugo Kriiger/ 20
Beaucoup trop sec. ^1[ 23 nov. Adolf HarnaCK, Das Edikt des Antoninus Pins.
Elue bisher nicht erkannte Schrift Novalians vom Jahre 149/'o0 (Cyprian de
laude martyrii) [Looss]. Le critique n'est pas convaincu de l'authenticité du
.rescrit impérial affirmée par IL mais il souscrit à la revendication du de
îaude martyrii pour Novatien. ^^ Wilhem Soltau, Livius^ Quellen in der 5. 25
Dekade [LammertJ .Fait preuve de compétence et de rigueur logique. Le
critique blâme le ton déplacé de S. peu compatible avec la dignité de la
science. ^ W. WoLKENHauer, Leitfaden 3itr Geschichte der Kariographie...
[Kretschmer] Livre instructif à tous égards et qui mérite le plus chaud
accueil. HH 30 nov. Des Q. Horalius Flaccus Oden u. Epoden erki. v. C. W. 30
Naugk, 14» éd. p. p. 0. Weissenfels. — Gustav Friedrich, Q. Horalius
Flaccus [Haberlin]. Le premier travail répond aux exigences d'une bonne
éd. pour les classes ; le 2» mérite aussi des éloges bien que sur de nom-
breux points l'explication de F. comme celle de W. ne satisfasse pas la
critique. 1[ Hermann Gleue, De homicidamm in Areopago Alheniensi judicio 35
[HôckJ. Approbation mêlée de réserves. If O. Kemmer, ^Irmintus [Ritterling].
Compilation qui n'ajoute rien à nos coimaissauces. ^^ 7 déc. Tycho Momm-
SEN, Beitràge zu der Lehre v. den griech Prdpositionen [Wendland]. Modèle de
recherche méthodique, fécond pour l'exégèse et la critique des textes, ^f
Friedrich Reuss , hokrates' Panegyrikus u der Kyprische Krieg [Lam- 40
merl]. Combat avec succès les arguments de Friedrich < v. R. d. R.
19. S3, 33. > ï Julius AsbaCH, Zur Erinnerung an Arnold Dietrich Schàfer
[Fr. Cauer]. Annonce. ^| 14 déc. Julius Jung, Fasten der Provins Dacien...
[Ritterling]. Comble heureusement une lacune. ^ W. Rhys Roberts, The
ancient Boeolians... [Hock]. Plaidoyer intéressant en faveur des Béotiens 45
contre leurs détracteurs anciens et modernes, f f 21 déc. Wolfgang Reichel,)
Ueber komerische Waffen (uo pi.) (Abhandl. d. arch. epigr. Sem. Univ. Wien
[Maass]. Très instructif. Le critique proteste toutefois contre l'interprétation
de quelques morceaux de bravoure. ^ Flavii Josepki opéra, éd. B. Niese,
Vol. 7 ; Index [Wendlanl]. L'index, fait avec grand soin, n'omet rien. 50
W 28 déc. V. Arneth, Das klassische tJeidenthum u. die christliche Religion,
2 vol. [Id.J. Du pur dilettantisme, f Ernst Maass, De tribus Philetas carmi-
nibus [Spiro]. De la clarté, de la précision, et beaucoup d'érudition. ^ Hugo
R. DE PHii.OL. — Revue des Revues de 1893. XX. — 3.
34 1895. — ALLEMAGNE.
LiERS, Dos Kriegswesen der Allen... [Frôhlich]. L'auteur connaît les détails
militaires et écrit de verve; toutefois, dans les questions controversées, il
aurait pu montrer plus de pénétration. II. Lbbègue.
Gôttingische gelehrte Anzeigen. Jr. Anecdota Maredsolana, Vol. 2.
^ S. démentis Romani ad Corinthios epistulse versio latina. Ed. D. Ger-
manus MoaiN [Jiilicher]. Mérite un éloge sans réserves. ^ G. B. Winbr,
Grammatik des neulestamentlichen Sprachidioms, 8» éd. p. p. Paul Wilh.
Sghmiedbl [W. SchmidJ. Satisfera les philologues et les théologiens. Ana-
lyse détaillée et critique {M p.). tH Fév. John P. Mahaffy, The Flinders
10 Pétrie Papyri with transcriptions, commentaries and index. 2 T. [Wilckenj.
L'éditeur de ces textes remarquables par leur importance et leur variété
a droit à nos plus vifs remercîments. Nombreuses restitutions et rec-
tifications de détail (32 p.). %% Mars. J. L. Ussing, Grsssk og romersk
metrik [Knôs]. Livre clair et substantiel. Des réserves sur les objec-
16 tions faites par U. aux théories métriques modernes. %\ Avr. Adolphe
LODS, Le livre d'Hénoch., fragments grecs découverts à Akhmîm, publiés et
trad. [JillicherJ. De valeur durable. ^ The old testament in greek according to
the septuaginia edited... by Henry Barclay Swete. Vol. 1-3 [Klostermann].
Éloges. Art. détaillé et critique. % IL Meusel 1), Lexicon C3esarianum,Vo\.\ .
20 Vol. II, 1.2 — 2). C. Juin Cxsaris Belli Uallici libri 7. A. Hirtii liber 8. Recen-
suit. — 3 Éd. pour les classes [Ziehen]. Le lexique est un modèle qui n'a
pas été encore dépassé. L'éd. mérite aussi de grands éloges, bien qu'elle ne
soit pas assez conservatrice, au goût du critique. L'éd. pour les classes est
un modèle tout à fait à recommander. \ W. Frôhner, La collection Tyss-
26 kiewicz, Fasc. 1-3 (pi.) fStudniczkaJ. Belle publication. Qqs, erreurs d'inter-
prétation ou d'histoire artistique. %\ Jn. H. v. Schubert, Die Composition
des pseudopetrinischen Kvangelienfragments et Das Petrusevangelium [Jiilicher].
Ces 2 livres appartiennent aux meilleurs travaux parus sur le sujet; toute-
fois, on peut relever des traces de hâte et denégligence.1[ Joannis SlobxiAnlho-
30 iogmm Volumen tertium rec. Otto Hense[H. SchenklJ. Est digne à tous égards
des 2 vol. précédents éd. par Wachsmuth. Nombreuses observations et
contributions de critique (39 p.).f1[ Jlt. L. CœliLactanti opéra omnia rec. Samuel
Brandt. p. 1. P. 2. Fasc. 1. (Corp. script, eccles. latin, vol. 19 et 27)
[WissowaJ. Excellent travail; c'est un des meilleurs de la collection. ^
36 Historische Grammatik der latein. Sprache T. I, p. 1. : Friedrich Stolz, Einlei-
tung u. Lautlehre |W. Schulze]. Appréciation défavorable. 1[ Karl Sittl,
Archàologia der Kunst (Iwau v. Millier Handbuch T. 6.) [Fr. Koepp]. Mau-
vais. « Quiconque voudra s'orienter dans l'archéologie fera mieux provisoi-
rement de prendre le livre clairement conçu d'Ottfried Millier plutôt que
40 de se laisser gâter le goût par S. » ^ Inscriptiones selectx. Ed. Hermaun
Dessau Vol. 1 [E. Fabricius]. Excellent ouvrage qui remplit bien le double
but de suppléer le Corpus pour ceux qui ne Font pas sous la main et de
servir d'introduction à l'élude de l'épigraphie. 1[f Août. EmilEGLi, Die christ-
lichen InscUriflen der Schweiz vom 4-9 Jahrh. (pi.) [OechsliJ. Eloges. ^ Adolf
4t> FURïWANGLER, Meislerwerke der griechischen Plaslik (pi.) [Kekule]. Bien des
choses manquées et inadmissibles. Le critique reproche à F. de ne pas dis-
tinguer ce qui est donné comme un fait de ce qui est possible. ^ F. Hiller
V. GartrinGEN , Inscriptiones graecae insularum lihodi Chalces Carpalhi
cum Saro Casi [BrandiiJ. Sera bien accueilli. ^ Wallher Prbllwitz
50 Ein griech. u eine latein. Etymologie [Bechtelj. Concerne l'étymologie d'èvtau-
t6î. L'explication de P. est si naturelle qu'on s'étonne qu'elle n'ait pas été
donnée plus tôt. fî sept. Fr. M-\rx, Incerti Auctoris de lialione Dicendi ad
C. Herennium likri 4 [Thiele]. Fournit un texte excellent, un apparat sufll-
HERMES. 35
sfiiU et (les renseignemenls abomiaiit? sur l'auleiir. ^ F.ndwig Tkaube,
0 Homa nobilis [Wissowa . Livre substantiel et fécond. ^^ Oci. Der Maximal-
tarif des Diocletian hrsg. v. Th. Mommsen erl. v. H. Blûmner [Niesej. Le com-
meutaire compétent et érudit de B. donne un attrait particulier à cet excel-
lent livre. ^ Adolf HaRNAGK, Geschichte der altchrisllichen Lillevatur bis auf'Euse- g
bius [H. V. SchubertJ. Ouvrage de haute valeur, qui n'a point son pareil
chez les nations autres que l'Allemagne, f^ Nov. Garl Albrecht Ber-
NOULLi, Der SchrifsteUerkalalog des Hieronymus [Max Ihm]. Travail dont les
conclusions d'ensemble sont définitives bien qu'on puisse y apporter
qqs. modiflcations de détail. i[ A. Holder et 0. Keller, Scholia antiqua in ^q
Q. Horaiium Flaccum, Vol. 1. Porfyrionis commentum rec. A. Holder
jHâussner!. Sera le bienvenu. ^ Dec. Ernst v. Dobschutz, Studien zur
Texikriiik der Vulgata [P. Corssenj. Eloges tempérés par des réserves qui
portent sur la méthode. ^ Albrecht Wirth, Aus orientalischen Chroniken
^pl.J iC FrickJ. Manqué, % Hugo Willrich, Juden u. Griechen vor der makka-
bàischen Erhebung [WellhausenJ. Très instructif. ^ Jahrbuch des hislorischen
Vei'eins des Kantons Ularus, Fasc. 25 à 30. ^Meyer v. KnonauJ. Anuonce élo-
gieuseoù nous relevons la jnention des travaux de J. IIeierli « Archâolo-
gische Funde im Kanlon Glarus » (fasc. 28) et de E. Hafter « Der rom.
Handelsweg v. Ziirich nach Gur ». i[ O. Immisgh, Philologische Studien m
Platon. Fasc. 1 : Axiochus [U; v. Wilamowitz-Moellendoril]. Dépense de
sagacité et d'érudition au service d'une thèse insoutenable « Le chat tué
par le chasseur ne peut se transformer en civet par les mains du cuisi-
nier ». La constitution du texte due à l. est bien supérieure à ses hypo-
thèses. If Plutarchi pylhici dialogi 1res rec. W. R. Paton [Blass'. Constitue „„
un sérieux progrès. Henri Lebègue.
Hermès, t. XXX, !«' cahier. L'origine du tribunat et les communautés
des quatre tribus [E. MeyerJ. La ville des quatre tribus est la ville des
Tarquins et du premier siècle de la République. Le Gapitole en est séparé,
comme le prouve l'expression « urbs et Capitolium ». Cette ville est anté- ,„
rieure au mur dit de Servius, qui n'a jamais enclos que la grande ville
des guerres samnites. Le tribunat est la magistrature propre de la ville
des quatre tribus; les tribuns, d'abord au nombre de quatre, d'après la
plus ancienne tradition, étaient les chefs des quatres tribus urbaines,
choisis par elles pour protéger les droits personnels des plébéiens. Grâce .
à eux subsiste une bourgeoisie libre, dont ils sont les véritables patrons.
Leur inviolabilité a pour sanction la proscription de qui y porte atteinte.
Ce privilège, nécessaire pour assurer la sécurité de leur intervention juri-
dique, est devenu la force qui a assuré graduellement l'influence au tribunat
et qui l'a portée au plus haut point dans la première moitié du deuxième
siècle avant J.-C. Les deux sécessions de 494 et de 449, qui, d'après la plus
ancienne tradition, eurent lieu sur l'Aventin (Le mont sacré est une inter-
polation dans la tradition la plus récente, d'après les « leges sacratae »),
n'ont pas de fondement historique.^ Varia jL VahlenJ. 42. La vie d'Horace,
à laquelle renvoie Porphyrion (sur Sat. I, vi, 41) est celle qui se trouve en
tète de son commentaire. — 43. Dans le discours direct, les anciens, inter-
calant le verbe dire et son sujet, séparaient ces deux parenthèses par
quelques mots : Plat., Prol. p. 1U3,37, Schanz : à).r,6T^ eçiy) XéyEi; ô HpuTayopa;;
Dio Chr. 2, 9; Pétr. 63; Sen. ép. 92,25; de ira, 1, 14, 1 (il ne faut pas supprimer
« Theophrastus »); Ces., b. g., 5, 30, 1 ; 7, 20, 12 (ne pas supprimer « Vercin- _„
getorix >-); Cic, de re p., 1, 56 (garder « ut ait totum Olympum Homerus »);
3, 10, 17.-44. De même l'ordre de Ces., b. g., VI, 24, 4, n'a rien de choquant
et équivaut à « in eadem egestate Germani, qua permanent, eodem victu
36 1895. — ALLEMAGNE,
utuntur, » Gr. 1, 24, 1, et 1, 27, 3; et pour l'emploi du nom propre après
le démonstratif qui le représente, 5, 4, 1 ; 6, 1 ; 58, 4; 4, 38, 3. — 45. Dio Chr.
12, 28 donne un texte très acceptable; car, ainsi qu'il résulte de nombre de
passages, il prend BImç te dans le sens de a)Aw« xe xa( ; les ex. cités d'ordinaire
6 (Hdt. 8, 142; Soph. 0. R., 1114) donnent tout autre chose et ne peuvent être ses
modèles dans cet emploi.— 46. Dans Sen. de prov., 4, 4, « laeti fluentem meliore
casu sanguinem ostentant », « meliore c. > est complément de « 1. »; cet ordre des
mots n'est pas rare dans Sén. : de ira. 1, 18, 4 : « deducuntur... cum magno
gaudio»; 3, 30, 5 : « strictis... gladiis»; 3,18, 3 « quosdam ex illis » (qu'il faut
10 laisser à sa place). ^ La tradition sur la dernière cène de Jésus [Herm.
Joachim]. Le récit de Marc dérive d'une source presque contemporaine des
événements; ce n'est pas Pierre, auquel remonte plutôt la narration de
Paul, t L'imprécation dans le droit grec [Erich Ziebarth]. L'àpà a un rôle
dans la protection de la propriété chez tous les peuples grecs, principa-
15 lement dans les îles et l'Asie-Mineure; mais il n'y a pas de restriction, en
somme, ni géographique ni juridique. Les textes nous reportent à
l'époque la plus ancienne. ^ 'OSufTaf,? de Cratinos et K-jxXw^ d'Euripide
[G. Kaibel]. Reconstruction de la pièce de Gratinus avec un double chœur
formé de 12 Cyclopes et de 12 compagnons d'Ulysse; elle commençait par
20 un chant de chœur, sans prologos. La pièce d'Euripide est postérieure,
mais elle est une de ses plus anciennes, comme le prouvent les imitations
que le poète en a fait dans Hécube, ce qui suppose un intervalle de plusieurs
années. Elle est sûrement plus ancienne qu'Alceste, jouée en 438. Par suite
l'agôn entre Ulysse et Polyphène ne pouvait choquer comme un anachro-
26 nisme. — Les Atovûaou xp^çot d'Eschine étaient un drame satyrique. f Le
miracle de la pluie de la colonne de Marc Aurèle [Th. Mommsen]. Les
sources sont, d'une part, le bas-relief ; de l'autre, les quatre récits de
TertuUien, de l'abréviateur de Dion Cassius, d'Eusèbe et des biographes de
Marc-Aurèle : le premier vivait sous Sévère, le second sous Alexandre, le
30 troisième se reporte à l'évêque de Phrygie, Apollinaire, et probablement à
Africanus. TertuUien et Dion se réfèrent à une lettre de l'empereur au
Sénat; les autres récits ont été sans doute influencés par ce document;
mais les cinq sources sont indépendantes. Ce qu'elles ne lui oni pas
emprunté en est déduit ou est une simple fiction. Toute la question est
3s donc de savoir si la lettre est authentique et ce qu'elle contenait. Or, le pre-
mier point est assuré. La lettre est alléguée par TertuUien avant 200, l'événe-
ment étant de 174; le contenu prouve une connaissance exacte des faits et
des personnes; on sait qu'il y a eu des lettres de l'empereur au Sénat. Les
objections de Domaszewski ne portent pas : 1" L'événement est très bien
40 daté : été de 174; c'est la fin de la guerre. Or, la statue le place au
commencement, en tout cas avant le milieu de 174. — Les premiers
événements de la campagne avaient été malheureux; l'événement pouvait
être placé au début de la chronique illustrée; il n'y a pas d'ailleurs, à cette
date, de division naturelle de la campagne; il faut la reporter à 178, date
45 de la deuxième expédition de Germanie : alors on peut parler d'une fin de la
guerre. 2» Le récit de l'abréviateur a été interpolo par un chrétien, comme
le prouve la ratification prétendue de l'acclamation triomphale par le Sénat,
ce qui est impossible et contraire à l'usage. — L'intégrité du texte est garantie
d'une façon générale parla polémique de Xiphilin. De plus, il y avait beau
50 temps que l'acclamation impériale n'était plus due à l'initiative des soldats ;
le Sénat intervenait déjà à la fin de la République; cf. aussi sur Germanicus.
Tacite, An. 1, 58. Que le Sénat ait été consulté, n'a rien en soi d'étonnant et
est tout à fait conforme aux habitudes de l'empereur. 3» Le titre de «mater
HERMES.
37
castrorum » accordé à Faustine est une autre preuve de la falsification; il ne
figure sur aucun monument de son vivant. — Il n'a rien à voir avec le miracle.
Il a probablement accordé à l'impératrice peu avant sa mort, survenue dans
le voyage en Syrie et perpétué comme celui de Parthicus par Trajan, qui
mourut avant le triomphe. Le récit de la lettre impériale, dont i'authenti- 6
cité est donc indiscutable, devait faire ressortir deux points : la pluie sur-
venue au milieu d'une grande sécheresse et de la pénurie d'eau, l'orage
mettant les ennemis en fuite. Tel est le noyau qu'on retrouve dans Eusèbe
et Dion et auquel ce dernier a ajouté les broderies de sa rhétorique. Dans
la colonne, on retrouve la pluie servant les Romains, nuisant aux barbares; lo
si les éclairs sont omis, c'est que la représentation aurait perdu de sa
netteté, le caractère particulier du miracle s'ellaçant devant la personna-
lité de Juppiter fulminator. L'omission de la « sitis Germanica » est due
à la nécessité de simplifier la scène. Quant à l'intervention divine, nul
doute que Marc-Aurèle ne l'ait mentionnée dans sa lettre, et le fait est 15
bien dans l'esprit de l'époque, mais il ne mentionnait aucune divinité en
particulier; la représentation de la colonne, qui doit être la traduction la
plus exacte de la version officielle, est toute générale et abstraite, et il en
est de même des narrateurs postérieurs : cf. Eusèbe. Le fait est conforme
au caractère de l'empereur et du temps. On laissait à chacun le soin de 20
mettre des précisions confessionnelles au récit officiel. De même
pour le moyen qui obtint le secours divin. 11 était pourtant naturel que
l'idée de la prière s'imposât. Les païens ont fait intervenir des magiciens,
l'égyptien Arnuphis qui implora Hermès, le chaldéen Julianus le Théurge. Les
chrétiens l'attribuèrent à leur dieu : tout écrivain chrétien devait compléter 26
en ce sens le récit impérial et faire intervenir des soldats chrétiens pour que
le Christ pût agir. Dans Tert., « forte » prouve que l'auteur fait une hypo-
thèse personnelle. L'attribution à laleg. XII fulminata est propre à Eusèbe,
source des écrivains postérieurs, qui la tire lui-même d'Apollinaire de
Iliérapolis. C'est une falsification théologique, reposant sur une étymologie 30
de fantaisie du nom de la légion. Il y a là une appropriation locale, la
légion étant campée à Mitylène. Il y a donc lieu de rejeter toute tentative
hypercritique de fonder toute l'histoire sur un contresens chrétien fait sur
le bas-relief de la colenne. ^ Reçus de blé de semence provenant du village
de Karanis [Paul Viereckl. Papyrus du musée de Berlin, datés pour la plu- 35
part de la 22" année d'Antonin le Pieux qui donnent d'intéressants rensei-
gnements sur le régime des terres, f Anaximenea \G. Thiele]. Anaximène
est un compilateur sans originalité et sans intelligence. Ce qu'il y a de
meilleur dans son livre provient d'artigraphes plus anciens. ^ Encore le
bas-relief de Platon [C. Robert'. Défense de son authenticité contre les 40
objections de Schone. f Metiochos et Parthenope [Fr. Krebs]. Fragment de
roman sur le revers d'un papyrus. [G. Kaibel et C. Robert]. Restitution.
La scène doit se passer dans une école de rhétorique pour les deux sexes.
L'entretien entre Metiochos, Parthénopé, un étranger et peut-être d'autres
personnes est une discussion en règle sur l'Amour. Metiochos y soutient 46
une thèse rationaliste : c'est la partie la plus importante de ce qui nous a
été conservé; Parthénoj)é s'aperçoit avec joie qu'il est resté jusque-là
étranger à l'amour. %^ Mélanges. Une ère alexandrine d'Octavien [U. Wilc-
kenj. Une ère avait son point de départ dans la date de la conquête, 1 août
30 a C. (Dion 51, 19). D'autre part on datait d'ordinaire d'après l'avènement eo
qui était du 1 Thoth (-=29 août). Pour concilier ces ^eux points de départ,
on eut une ère datant du 1 Thoth 30 av. J.-C. Cette è'e n'eut d'ailleurs pas
grand succès, car les Égyptiens avaient la coutume trop enracinée de
38 1895. — ALLEMAGNE.
compter par années de règne. Mais il reste quelques monnaies avec Jes
chiffres 44 (14-15 après J.-G.) et 46 (16-17); il serait possible que Censorinus
(de die nat., 21, 8) y fasse allusion par les « anni Auguslorum ». % Koios et
Kos [R. Herzog]. Hérondas 1 1, 98 doit être rapproché de Tac. au 12, 61 ; il s'agit
a d'une tentative locale de fixer une légende célèbre à Cos. ^ Le vase de Phoyxos
de la collection Tyskiewicz [C. Robert]. L'inhautcnticité est prouvée une
fois de plus par des fautes grossières dans le dessin du costume antique.
m 2» cahier. Léonidas de Byzance et Démostrate [M. WellmannJ. Le pre-
mier est la source commune d'Oppien et d'Elien pour l'ichtyologie. La
10 compilation d'Alexandre de Myndos a servi d'intermédiaire. C'est ce qui
explique les récits communs à Oppien et à Plutarque de sollertia anima-
lium. Puisque Léonidas a utilisé Aristote, non pas directement, mais dans
répitome d'Aristophane, il doit être de la lin du second ou du premier
siècle avant J.-C Elien a aussi exploité Démostrate qui avait écrit des
15 l6yoi àAieuTixoî; celui-ci connaissait Aristote directement et avait fait pré-
dominer dans son livre l'élément paradoxographique. Il a vécu au plus tard
sous Auguste, f L'origine des Magnètes du Méandre [U. v. Wilamowitz-
MoellendorfJ. Les renseignements tirés des auteurs récents sont sans
valeur pour l'époque ancienne. Il y avait des Magnètes près du Sipyle,
20 il y en a peut-être eu en Crète. Ils ne sont pas hellènes; leur culte est
barbare. Ce sont des peuples apparentés aux Macédoniens. Ils ont perdu
leur singularité ethnique dans l'ionisme d'Asie. ^ Le périégète Héliodore
d'Athènes [Br. Keil]. Les vies de dix orateurs du Pseudo-Plutarque con-
*'iennent des fragments d'fléliodore, empruntés par l'auteur à Cécilius;
25 Dans Pline, N. H. 33 et 34, Héliodore est également une source indirecte.
Il avait écrit quinze livres sur les œuvres d'art d'Athènes; chacun de ces
livres avait un titre particulier : irepl xf,; àxpoudXewç, tt. xoiv ixvTi(j.àTwv, n. xoiv
'A6YÎvy)iTt xptTiéôwv, rc. xwv àva9rj[iaxwv. On peut lui attribuer les fragments
suivants : Phot. Suidas : IIpoTtuXata, Nï'xvi 'A9y)và; Athén. IX, 406 c; Plut.
30 v. X or., 838 b-d, 838 d, 839 b, 839 c, 839 d, 842 c, 843 c, 851 f-852 e, 863 e-
f, 847 a, 847 d-e, 850 f, 851 c, 851 d-f, 847 e, 849 c-d, 837 c-d; Phot. Suid.
©^TxaXoî, 'Ovr.xwp; Athén. VI, 229e; Plut. 835 b, 839 c-d; Pline, N. H., 34, 76,
74; 35, 134. Deux fragments proviennent de livres indéterminés; Athen.
2,45 c, et Plut. 833 d-834 b. H L'origine du mythe d'Ulysse [Ed. Meyerj.
36 Explication et défense contre Rhode (Rh. Mus., t. 50 (1895), pp. 27 et 29),
des vues exposées dans le deuxième volume de l'Histoire de l'antiquité. Le
noyau de l'Odyssée doit être cherché dans les erreurs d'Ulysse; les noms de
ses fils, Télémaque et ïélégone, doivent exprimer les caractères de la vie du
père, conformément aux usages de la mythologie. Ulysse est en rapport étroit
40 avec Poséidon; ce dieu joue ici le même rôle que liera dans la légende d'Hercule.
La destinée d'Ulysse est de fonder un temple à Poséidon, dans la Grèce centrale.
Le vrai pays d'Ulysse est l'Arcadie, où fleurissait de tout temps le culte de
Poséidon. Gomme le fondateur d'un culte est le dieu lui-même à l'origine,
Ulysse est identique à Poséidon. Tous les récits sont des variantes de cette
45 idée, que le dieuMoit mourir, qu'il meurt réellement, sauf à revenir vain-
queur et libérateur. — La conception que Rhode se fait du culte des morts
et de la croyance aux héros est fausse. Le culte des ancêtres n'a pas sa
source dans l'aniunsme primitif. C'est ce qui prouve la forme qu'il a revêtue
chez les Égyptiens. L'abîme qui existe entre l'esprit des morts et la puis-
60 sance vivante, créatrice et destructive, des dieux est infranchissable et n'a
jamais été franchi, malgré les essais de plusieurs religions, f Un fragment
de Lacharès ill. Graeven]. Publié d'après le ms de Paris gr. 670, dont l'exis-
tence a été révélée par Omont. Cette découverte nous montre la loi du
HERMES.
39
cursus observée au moins dans les parties non techniques, l'introduction
et les expressions qui introduisent une citation. C'est le même cas que
pour le commentaire biblique de Procope de Gaza où W. Meyer a vu que
la rédaction des prologues était régulière, tandis que le commentaire pro-
prement dit présentait beaucoup d'exceptions. Le fragment offre aussi s
cet intérêt qu'il parait être un compromis entre les rhéteurs modernes
qui se réglaient d'après l'accent et les anciens qui observaient la quantité.
Le fragment est un extrait, car il doit y avoir une lacune étendue à la fin
de l'introduction. D'autres suppressions çà et là sont évidentes. L'indica-
tion de 18 syllabes comme étendue extrême du xw),ov téXeiov paraît nou- lo
velle, tandis qu'on trouve indiqué d'ordinaire le chiffre de 16 ou 17 syllabes;
mais l'étendue minimum est fixée parLacharès à 11 syllabes, c'e.-à-d. à l'é-
tendue du trimètre iambique catalectique ; le chiffre de 18 est obtenu par
l'étendue théorique de l'hexamètre dactylique acatalectique. %^ Mélanges.
La Danaé de Simonides [F. Blass]. Cette pièce, conservée par Denys d'Hali- is
carnasse (de comp. p. 221) est complète mais non strophique.
1fl[ 30 cahier. Les mss arméniens de la Chronique d'Eusèbe [Th. Mommsen].
Les mss. sont : G, dans Petermann, copie exécutée en 1790 pour les mékhi-
taristes do Venise soi-disant d'après un ms de Jérusalem apporté au
séminaire arménien de Constantinople; N, copié à Tolcat en 1696,20
acquis par les mékhitaristes et aussi dans Petermann ; E, ms du couvent
d'Ejmatsin 1724, connu partiellement par Petermann. A la suite de ren-
seignements complets obtenus sur ce ms, il est clair qu'il est la source des
deux autres ; N est plus voisin de E que G; les bonnes leçons propres à ce
dernier ms sont des conjectures. Il faut donc croire qu'en 1696, E se trouvait 26
à Tokat,d'où il a passé à Constantinople. Ces voyages se concilient avec les
habitudes du clergé arménien. Le texte arménien repose donc sur deux
sources (AZ et E) indépendantes. A cause de l'importance de l'ouvrage et
de la portée des indications chronologiques divergentes dues au texte
arménien, il est désirable qu'une nouvelle édition en soit bientôt donnée. 30
^ Sur les inscriptions éphébiques de l'Atlique [P. StengelJ. Explication de
l'expression liturgique : atpeaôat po-jç. ^ La date de la majorité d'après
le droit attique [A. Iloeck]. L'accomplissement de la 18* année était
nécessaire pour l'admission au ).r,^to(p-/tx(5v; la date de l'inscription régulière
ne peut être fixée avec précision. Démosthène avait sûrement 18 ans révolus 35
à sa majorité. Sa naissance tombe donc l'année de Dexitheos, comme l'in-
dique Pseudo-Plut., vie des orateurs, p. 845 D; il a dû perdre son père
avant l'achèvement de sa 8" année (vers mai 376) et fut inscrit au dème de
Paeania en juin 366. t 1-a victoire de 268 sur les Alamans [W. Strootraan].
Aurelius Victor 34,2 nous a conservé le récit de cet exploit de Claude II; il 40
est le seul. Aussi Tillemont et Gibbon ne l'ont pas accepté. Cependant
des monnaies portant « Victor. German. », « Victoria Germanica », « Victo-
ria G. M. » et le surnom de Germanicus montrent l'exagération de cette
solution. Lo surnom est antérieur à 269 (riL. XII, 2228) : il ne peut donc
être dû à une victoire d'Aurélien en 270, comme l'a proposé Duncker. C'esl 45
donc une victoire antérieure à la grande guerre des Goths et dont il n'y a
pas à douter. If Varia [I. Vahlen]. 47. Sur Galien, Protrept.,1,p, l,8KaibeI. —
48. Sur Dion Chr., Xn, 84. % Sur les gloses atticisantes du Lexique de Pho-
tius [G. Wentzel]. Les gloses relatives à Thucydide ne sont ni des gloses
exclusives de Thucydide ni des gloses explicatives. Elles ont pour but de 50
donner l'écrivain en modèle. Elles doivent provenir des 'Atrixà ôvdjiaTa de
Denys d'Halicarnasse. ^ Sur un passage de l'Octauius de Minucius Félix
1^1. Vahlen]. Il n'y a pas de citation ni d'allusion au N. T. Mais 19,4 une
40 1895. — ALLEMAGNE.
incise que les éditeurs rejettent est une allusion évidente à Gen. 1, 2 : l'en-
seignement de Ttialès est présenté comme si sublime qu'il ne peut avoir
un homme comme principe : il faut rattacher " a deo traditum " à ce qui
précède; " eo '' devant " quam ut" doit probablement être corrigé en
6 " ëo '' "== " esto ". Lire : " ... formauerit. Este... ". Il y a une autre allu-
sion à l'A. T. 34,8. ^ Le registre athénien appelé ),y)$iapxtx6v [J. Toepfler].
L'origine du mot est dans l'expression ).r,E£w; ap-/Eiv, ).y^^(; étant l'équivalent
de Y)),tx!a. C'est la liste de tous les jeunes gens de 18 ans qui commencent
à être dans la Xr,$(;. % Le « Pratum » de Suétone [M. Schanz]. La recons-
10 truction tentée par ReifFerscheid fait du Pratum le composé de deux par-
ties hétérogènes : Rome et la nature. De plus, il est sûr maintenant que le
Tiepl 6yaq)iq|JLwv )i5£a)v r,-:oi pAaacp-^fitwv y.a\ TiéOev iyA(7-r,; était écrit en grec e^
n'a aucun droit à figurer dans l'ouvrage latin. Quant aux uerborum dlffe-
rentiae, c'est un livre dont le noyau est formé par des glanures de Sué-
15 tone : ce n'est pas une partie déterminée du Pratum. Le livre appelé par
Suidas TTEpi Twv èv Pw(Ar| vo[j.i[j.wv xai tjôwv ptfJ).:a [i'n'a rien avoir avec le Pra-
tum. Suétone avait écrit de plus un autre ouvrage encyclopédique, « Roma»,
qui ne doit pas davantage être incorporé dans le Pratum; les deux livres
mentionnés par Suidas en faisaient partie. Le Pratum, de fait, comprenait
SO trois parties, de 4 livres chacune. La première traitait de l'homme : i» de
l'origine de l'homme; 2» des parties du corps; 3» des affections morbides;
40 du développement de la vie humaine jusqu'à la mort. La deuxième
avait pour objet le temps, envisagé scientifiquement, tandis que dans
« Roma » il était question de l'année romaine, de la chronologie, du temps
25 considéré au point de vue de l'histoire; de là : liv. ij, le siècle; I. 6, l'an-
née; 1. 7, le mois; 1. 8, le jour. La troisième partie avait pour titre,
d'après les sources du moyen Tige, " de naturis (natura, probablement) re-
rum "; le 9« livre traitait du monde; le 1(>, des animaux; on peut conjec-
turer que le 11» avait pour objet les plantes; le 12» les minéraux; mais il
30.est aussi possible que l'ouvrage fût inachevé. Censorinus est notre princi-
pale source pour les deux premières parties, dont il semble suivre les di-
visions; Censorinus avait en outre quatre sources secondaires : deux lo-
gistorici de Varron, Atticus de numeris et Tubero de origine humana, qu'il
cite avec tant de précision qu'on peut être sûr qu'il les avait sous les yeux;
35 le livre de Suétone " annus Romanorum " (que Macrobe a aussi résumé) et
un écrit sur la musique. Isidore fournil dans le "de natura rerum" et
les Origines d'autres extraits de ces deux parties du Pratum. Mais sa
méthode est différente de celle de Censorinus. Au lieu de procéder par
larges emprunts et de respecter son modèle, il tire de maigres définitions
40 qu'il remanie au point de vue chrétien et dans un esprit moins scienti-
fique. Il est notre seul guide pour reconstruire la troisième partie, surtout
dans le livre X des Origines. ^ Sententiarum liber seplimus [G. Kaibel .
Sur les comiques grecs et Hermippus. ^ La guerre amphiloquienne et les
optimales de Corcyre [A. Behr]. L'inscription étudiée par Kôhler dans le
45 t. XXVI de l'Hermès ne parle pas, comme il l'a cru, de la participation
des optimates de Corcyre à cette guerre. Ce résultat serait d'ailleurs en
contradiction avec les indications positives de Thucydide. Nouvelle lecture
de l'inscription. W Mélanges. Inscriptions de Curubis et de Lilybée [Th.
MommsenJ. L'inscription de Curubis montre quelle était la situation des
50 parties. L'inscription de Lilybée est de 715-718; il y est question du légat
pro praetore de Sextus Pompée, L. Plinius Rufus. Le libellé des noms de
S. Pompée est curieux : " Mag(no) Pompeio, Mag(ni) f(ilio), Pio ", Magnus
étanttraité soit comme un prénom, soit comme plus tard le cognomen* impera-
HERMES. 41
tor » des empereurs, f Sur le roman grec d'Alexandre [W. KroU]. Les indi-
cations données par Cari Millier dans son édition sont inexactes et son
texte est arbitraire. ^ XpyidTiavot, -/pia-navot [F. Blassj. Le nom a été créé
par les païens et adopté par les chrétiens seulement au 2^ s., vraisembla-
blement à Autioche, comme l'indiquent les Actes xi, 26. Mais comme Xpia- s
TÔ; ne disait rien aux païens, ils en firent Xpria-ô; et xp^Qf^favo:. Le mot est
ainsi écrit dans le Sinaiticus aux trois passages où il se trouve (A. xi, 26;
XXVI, 28; I Petr. iv, 16) et ce ms est assez pur d'itacismes pour qu'on n'en
voie pas ici. Tel est également le témoignage formel de Tertul., Apol. 3 ad
nat., I, 3; de Lactance, Inst. din. I, 4. Que les textes d'auteurs païens 10
donnent i, i, cela prouve seulement que leur texte a été corrigé. Dans des
documents non altérés on a r) ('e,) : papyrus magique égyptien dans Wes-
sely, Abh. der Wien. Ak. 1888, 2, 75; amulette, Inscr. gr. Sic. et II., n.
2413, 7; sépultures de Syracuse, ib., 78, 154, 191, 196 {Xpta-. une seule inscr.
du iv« s. au plus tôt, n. 123); sépultures d'Asie, (IG, Add. 2883d, 3857b'P, Và
Le Bas III 582 n. 2558 (de 318); le plus ancien ex. épigraphique de i dans
cette région est de 280 (add. 3865')- Le texte de Suét. Glaud. 25 ' impulsore
Christo' ne prouve rien, parce qu'un agitateur juif a pu porter ce nom. Le
N. T. et Clément de Rome peuvent avoir fait allusion par des mots comme
7pY)ax£-j£tv; mais comme ils s'adressent à des chrétiens, de même que 20
Ignace, il n'y a rien à en tirer. Les premières attestations sûres sont dans
Justin : les deux apologies ont l\, le Dialogue Vi, d'après leurs destina-
taires respectifs. Clément d'Alexandrie et Théophile d'Antioche montrent
les progrès de la forme par t, ce dernier la rapproche de -/P'^'^- Mais le
peuple a gardé plus longtemps l'ancien épel. ^ Les progymnasmata de Ni- 25
colas [H, Graevenl. Sur le ms Br. Mus. 11889, du xv» s. % Les 'A[ji,9tapàta
dans Arist., 'Ao: uo>.., 57, 7 [Br. KeilJ. On n'a probablement pas le droit d'in-
troduire la mention des 'Ajicptapâta dans le texte, contrairement à la lec-
ture concordante de Kenyon et de Blass. La date de publication, qu'avait
cru fixer Foucart, est donc incertaine, t Stichométrie de Flutarque [A. B. 30
Drachmann]. D'après un ms des vies, Vat. gr. ^38 du x^-xv s. ^ Sur Arist.,
'A6. TTOA., IV, 2 [G. V. Thompson]. Conteste l'opinion de Br. Keil dans Die
Solonische Verfassuug.
t1[ 4« cahier. Ambassades alexandrines à l'empereur Claude [N. Wilcken].
De nouvelles découvertes dans les papyrus de Berlin jettent plus de lumière 35
sur ces ambassades pour et contre les Juifs. ^ L'histoire de l'art de Pline
;F. Miinzeri. Principales sources de Pline: Xénocrale, Antigonede Karystos,
Duris de Samos, Varron, etc.; il est probable qu'il faut écarter Cornélius
Nepos et Fabius Vestalis. | De Cereris alquo lunonis castu [G. Pascal].
Il est question du ' castus cereris' dans CIL, VII, 87. Arnobe V, 16, parle, 40
à propos de Cybèle, non de Gérés, de ' temperatusabalimonio panis ', c'est-
à-dire de ' alienus ab alimonio panis' le pain refusé à l'alimentation de
l'homme et consacré aux dieux. C'est la ' mola salsa ', surtout en usage
dans le culte de Vesta. Mais en général, ' castus ' signifie « abstinence » ;
c'est le sens des ' castus multiplices ' imposés au flamen Dialis (A. G. X, 15), 45
des ' castus ' mentionnés par Varron dans Non. 197 et Naevius. Un texte
de Denys d'Haï., I, 33, où il est question de vricpâXiot ne prouve rien, car
vYjcpffXto; = sobrius (vri-eç- = so-eb ; cf. vr,-çw) : ce sont des sacrifices faits
sans vin, où les libations sont faites avec de l'eau et du miel (cf. Porphyr.,
de antro nymph., 19; de abstin., 20). Le ' castus Cereris ' est donc une 50
abstinence spéciale : Liv. 22, 56; 34, 6, 15; Plut., Fab. Max., 18; Ov., met.
10, 434, nous apprennent que c'est l'abstinence des plaisirs sexuels (cf.
Tert., de monog., 17 ; Seru., AEn., 4, 58), commandée pour la fête du mois
42 1895. — ALLEMAGNE.
d'août. Le ' castns ' commandé en l'honneur de Junon Lucine dans CIL.,
Vn, 357, a le même sens. Il ne peut être question d'un jeûne, coutume
grecque inexplicable dans le culte d'une divinité aussi latine et introduite
en 569 de Rome. La chasteté était requise dans le culte de Junon de Lanu-
5 vium (Prop., IV, viii. 9 sqq. ; Ael., de nat. an., XI, 16); cette pratique a été
transportée dans la fête du mois de février où les femmes se purifiaient :
Ov., F., 2, 557-8 doit être entendu ainsi, des femmes qui doivent attendre
la fin de cette période ; ' pinea taeda ' est le flambeau de l'Amour, non de
l'Hyménée. Ainsi s'explique le passage de Mart. Gapella II, 149 : cette femme
10 n'a rien à se reprocher à l'égard de lunon Februalis puisque elle est restée
' sexu intemerata '. — Au moyen âge la caverne du dragon était située
' iuxta domum Orphei ', près de ' Santa Lucia in Orfea ' ; d'autre part le
' Lucus lunonis Lucinae ' était près du temple de la déesse en ce même
endroit d'après Ovide et Varron ; la tradition locale a donc conservé quelque
IB chose de l'ancienne légende. % De tribus Germanici locis [P. de Winterfeld].
I. Le V. 620 est certainement corrompu et l'on ne sait comment le corriger.
Mais il ne faut rien changer au v. 622 : ' média plus arbore ' signifie « y
compris la moitié du mât », comme ' cauda minus ' (626), « à l'exclusion de
la queue » ; ' laeua minus ' (673), « à l'exclusion de la main gauche » ;
20 ' Virgo nascitur ' a le sens de ' Virgo crescit ' « monte dans le ciel », comme
dans 605 ' caelo nascente ' (devant lequel il faut une virgule) : cp. Verg.,
ecl. VIII, 17 et Vahlen, Hermès, xv, 270; Avienus, 1127, ' aetheraltior ', qui
correspond à ' caelum nascens'. — IL Au v. 313, ' alto redit' de Grotius est
impossible, puisque c'est l'équivalent de ' oritur ' ; il faut lire : ' tune répit
29 Gynosura alte '. — III. V. 271, lire : ' accepta est poli. Gaelo... ' cp. Hyg. II,
7 p. 42, 24 Bunt ; ' plurimulum ' est dû à une conjecture d'un lecteur ' proli
mallim ' se rapportant à ' proli ' altéré en ' prolis ' et passée de la marge
dans le texte. V. 272, il s'agit de la position d'Hercule par rapport au dragon,
sur laquelle Aratus s'est trompé v. 69, erreur que Germanicus avait corrigée
30 déjà au v. 67 en se fondant sur les observations d'Hipparque. Ici, il a du
également s'exprimer correctement, sans doute dans le sens d'Hygin, II, 6 p.
41, 12 B. Dès lors ' planta' et au nomin. et ' laeua ' est son épithète; le
reste du texte est difficile à restituer. ^ La publication des papyrus de
Berlin [L. Mitteis]. Glassification, avec remarques, des papyrus déjà publiés.
35 1. Actes de procédure. Ils se divisent en deux groupes, suivant que l'affaire
est appelée devant le stratège du nome (ou son subordonné) ou bien devant
le centurion. Ge dernier est un simple magistrat de police (miles, stalio-
narius), comme ailleurs; cf. PI., ep. X, 74, 77 et 78 ; Dig. II, 4, 1, 2; etc. ;
Corp. lur. 9, 2, 8 (Diocl.). L'étude de certaines pièces de la première caté-
40 gorie donne de la lumière à Cicéron, Verr. II, 37. — 2. Contrats. Cette série
est considérable. — 3. Divers. Il faut mettre en tête un rescrit de Septime
Sévère du 27 déc. 199 sur la ' longi temporis possessio '. C'est la plus an-
cienne mention connue de la prescription de 10 à 20 ans ; jusqu'ici l'on ne
connaissait qu'un rescrit de Caracalla. Une autre constitution, de Trajan,
45 concerne les enfants des soldats qui peuvent, quoique illégitimes, succéder
ab intestat à leur père, ex ille parte edicti unde cognatis datur'. 4. McdtTT,;
ou |i.é<xoî. Ge terme est le terme du droit hellénistique qui comporte le plus
de significations. Il indique une personne située en dehors des parties. Il
désigne par ex. l'arbitre, les témoins, le garant (Luc, Amor. 47). Dans
60 s. Paul, Gai. 3, 19, Moïse, le (xsTtTrj;, est le curateur qui établit la communi-
cation entre Abraham (la promesse) et le Christ (l'exécution). Enfin le
séquestre peut être qualifié de [xedt-riî (Is., Or., 10, 260; par suite, la \i.em-.ix
peut s'entendre, à cause de l'analogie avec le séquestre, de l'hypothèque.
JAHRBUCH DES KA.ISERL1GH DEUTSCHEN ARCHAOLOGISCHEN INSTITUTS. 43
Ht Mélanges. Sur P'Ae.uo)-. [U. WilckenJ. Résultais d'une nouvelle étude
du papyrus, t L'authenticité de la loi agraire de Licinius Stolo de 367 avant
J.-C. [W. Soltau]. La loi Licinienne n'est pas un anachronisme, comme
a tenté de le montrer Niese <Rev. des Rev., 13, 34, 3>. Quant au témoignage
d'Appien, loin d'être en opposition avec le récit deTite Live, il le confirme. ^
t Deux inscriptions athéniennes de l'Empire (U. Koehler]. Provenant de
l'Acropole. 1° 'AQyjVà 'Ap-/^r]-\-éT:iti r^ tépôia llauXXetva, | Sxpiowvt'oy Kaîtttwvo; 6'j-
•{àxr^çi, iv. TOÎi ] (TUva-/0cVTOç àiih toiv (ïXyîOIvtwv stç | tov llapôevwva o yjv tyi; lepeta;
TY^v I (Txâyr,v àvéôrixs. | '0>>xr," ),t'(Tpa!) èvvÉa ôyxt'at z' . Probablement d'époque
assez basse. 2° i]£pi7rpwv:a 'A-:paTtv[ri, Aeuxtoy 'Axpa-] | te^vou OuYatyip, II[o7rXtxo),a 10
Y'jviî]. I TtoÉpio; KXa-Jôto; [Scoaa-ôçJ, | ï'Jcpysrr,; -rf,? [uôXew; à.-no-\ \ xatéfTTrjiev.
Le sens général est certain : il s'agit de la statue de Sempronia rétablie
par Claude. \ Notes sur un recueil ms de Paris [K. Kalbfleisch]. Suppl. gr.
687. Le premier fragment, du x« s. contient quelques pages de la métaphy-
sique d'Aristote, qui concordent avec le texte du Laur. A'', sauf en deux 15
passages (1056'' 2o et 32) où on a le texte des autres mss dont E est le prin-
cipal. Suivent 7 feuillets du commentaire de Philopon aux Analytiques L
du XII» s. ; deux autres ff. donnent une partie de la 12« homélie clémentine
dans un texte différent de celui des mss connus. Paul Lbjay.
Jahrbuch des kaiserlich deutschen Archaologischen Instituts. 20
10« vol. !■■• livr. La composition technique et la peinture des groupes des
frontons du temple de Zeus à Olympie fG. Ireu'. Article de 35 p.; T. montre
ce que des considérations techniques permettent d'avancer pour les trois
points suivants, a. préparation et achèvement de chaque statue et de chaque
groupe dans les carrières et dans les ateliers et nature des modèles; b, 23
arrangement des groupes dans les frontons; c, décoration au moyen d'or-
nements en métaux ou par des couleurs; 1. Gomment on a travaillé le
marbre servant aux groupes des frontons, les artistes mettaient la main à
l'œuvre ou surveillaient et aidaient ceux qui travaillaient le marbre; 2.
Gomment les groupes ont été placés et consolidés dans les frontons; 3. 30
Peinture et ornements en métaux des groupes des frontons : couleurs dont
on retrouve des traces. Les parties nues du corps étaient en clair; les vête-
ments étaient entièrement peints, ainsi que les chevaux et les centaures;
les yeux, les cheveux, les lèvres etc.^ étaient également peints, le mur du
fronton était bleu, t Les vases grecs de Tell Defenneh [E. Diimmler]. Des- 35
cription de vases trouvés par FI. Pétrie à Tell Defenneh, l'ancienne Daphnao
et qui se trouvent maintenant à Londres, ils datent de la \'^ moitié du
6« s. t La statue de Subiaco ^A. Kalkmann]. Description d'une statue de
jeune homme en marbre trouvée dans la villa de Nero à Subiaco, elle se
trouve maintenant à Rome au Museo nationale délie Terme Diocleziane, «o
elle représente un coureur qui tout en se penchant en avant se redresse
cependant un peu, elle doit être de Pythagoras. K. étudie ensuite la manière
dont les artistes de l'époque archaïque représentaient les coureurs. Compa-
raison de cette statue avec la statue de Ladas de Myron, avec laquelle elle
offre certaines analogies. H Fragments d'un lecythos polychrome du Musée 46
de Berlin [E. Curtius]. On y voit représentée une stèle funéraire entourée de
trois figures, le stèle est surmontée d'un groupe formant acrotère, le som-
meil et la mort portant dans leurs bras le corps inanimé d'une femme.
W 2« livr. Sur les métopes du milieu du côté sud du Parlhénon [E. Pernice].
Les neuf métopes du milieu développent une scène historique, la légende 50
d'Erichtonios; sur les métopes 13 et U on voit figuré un événement qui se
rapporte étroitement à sa naissance, le crime desCécropides; sur les méto-
pes 15 et 16 le renversement d'Amphicyon et l'avènement d'Erichtonios; sur
44 1895. — ALLEMAGNE.
les autres enfin les principaux exploits d'Erichtonios, le |<5avov et l'institu-
tion des Panathénées. ^ Un rafraichissoir pour le vin grec de la collection
Bourguignon [F. Hauserj. Trouvé à Orviétoce vase est bien conservé; on y
voit représenté des éphèbes avec leurs maîtres dans une palestre, chaque
s personnage est désigné par son nom; le peintre doit être non pas Euthydi-
mès comme on pourrait le croire d'après certaines ressemblances, mais
Phinthias. f Études sur Mycènes [Ch. Belger]. 1. Construction et destruc-
tion de l'avenue circulaire dallée; a. l'ancienne roule de la Porte des lions
à la citadelle, la route à gauche des tombeaux, la rampe au sud de l'avenue
to dallée; b. Manière dont est construite l'avenue dallée; c. L'avenue dallée
représente un epiyxbî X{8tov, enceinte de murs destinée à borner une sépulture.
f^lT 3« livr. Le soi-disant stade sur le Palatin [F. Marx]. L'espace quadran-
gulaire situé sur le Palatin entre la Domus Augustana et la Domus Sep-
timii Severi, qu'on a pris pour un stade est plutôt le jardin réservé de
i5 l'empereur, disposé en forme d'hippodrome. On voit dans Pline Epist. 5, 6
qu'à l'époque impériale on aimait à donner celte forme aux promenades et
aux jardins et qu'on les désignait sous le nom d'hippodrome. ^ Quelques
questions controversées relatives à Mycènes [Chr. Tsountas]. 1. Contribu-
tion à l'histoire de la construction de la citadelle; 2. Critique de la recons-
20 truction del'avetnue des dalles par Belger <cf. pi. haut>. ^ Vases antiques
à Munich [F. Hauserj. 1. Coupe avec des yeux, on y voit d'un côté une
scène de combat, de l'autre des guerriers qui déposent leurs armes; l'artiste
est peut-être Andokidès; 2. Coupe sur laquelle est représenté Hercule lut-
tant contre l'hydre; 3. Coupe de Brygos; c'est à tort qu'on l'a attribuée à
25 Brygos; dans l'intérieur un éphèbe veut relever un homme ivre, assis sur
le sol, à l'extérieur on voit un enfant ramenant chez lui un homme Ivre.
ff 4» livr. A qui était destiné le sarcophage d'Alexandre [W. Judeich].
D'après les uns à un général macédonien Parménion ou Perdiccas, d'après
les autres à un haut personnage perse ou oriental, peut-être Abdalonyme
30 créé roi de Sidon par Alexandre; ils se sont trompés les uns et les autres;
c'est le tombeau de Laomédon de Mitylène. ^ Le bronze de Tubingue
[F. Hauser]. Ce bronze portait au bras gauche un bouclier, il représentait
un hoplite courant avec toutes ses armes, au moment du départ. % Reliefs
funéraires athéniens [BruccknerJ. 1. Le monument de Dexileos. On a mal
35 compris jusqu'ici les mots xâiv TiévTeiTTTtéwv qui se trouvent à la fin de
l'inscr., ils désignent une charge, un titre, militaire, les adjudants de l'hip-
parque; 2. 7tpd5po[jLOt et ImroxoÇotat les ol àfi^l tôv iTtuap/ov TTpoSpojAoi sont un
corps de troupe qui remplaça les luTroToSôtat l'uniforme et les armes furent
changées, au lieu de l'arc ils eurent le javelot, ce chargement eut lieu à
40 l'époque de la réforme d'Iphicrate; ils sont mentionnés pour la dernière
fois à la bataille d'Haliarte en 39o. % Caractères troyens [Jos. Poppel-
reuter]. Ils sont gravés au trait sur des vases à deux anses, on les distingue
aussi sur une brique trouvée en 1890. t^f Chaque livraison de cette Revue
contient en outre sous le titre d'Archaologischer Anzeiger un supplément
4» dont voici le contenu. Adamklissi. C'est le nom turc de Tropaeum Trajani
situé dans la Dobrudscha; le trophée qui a 12 mètres de haut repose sur
une tour massive en maçonnerie. Acquisitions des galeries d'antiques en
Allemagne. Berlin; Villes de l'Allemagne occidentale; Dresde. Acquisitions
du Brit. Muséum — Collection Duval au Moullon près Genève; — Rapport
60 sur les travaux du Kais. d. arch. Instituts et de la Reichlimeskommission
de Dec. 94 à Juin 9o. — Découvertes archéol. en 1894. — Le Parthénon et
les dommages causés par le tremblement de terre de 1894. — L'enseigne-
ment des gymnases et l'archéologie. — Achille à Scyros, sarcophage. —
JÂHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 45
Comptes rendus des séances de la Berliuer arch. Gesellschaft de Sept. 189-4
à Juillet 1893. — Liste des ouvrages parus en Europe sur l'archéologie en
1894. Renseignements officiels. Notices biographiques sur Gh. Th. Newton
et J. Oveibeck. A. K.
Jahresbericht ueber die Fortschritte der Chemie, 1889, 1. 1. Bbrthb- ^
LOT, L'Origine du bronze { j. Le sceptre du roi Pépi I n'est pas en bronze,
mais en cuivre pur; de même une figure au Louvre du même temps. Le
bronze était donc inconnu environ 3 500 a. J.-Chr. J.-L. Hbiberg.
Jahresberichte des philologischen Vereins zu Berlin. 1895.
1. Homère : haute critique. [G. Rothe]. H. D. Mûller, Hislorisch-mytholo- iQ
gische Untersuchungen : I. Pelasger und Hellenen; II. die Sage vom trojanischen
Kriege und die homerische Dichtung. La seconde élude surtout se rapporte à
Homère; l'auteur croit devoir entendre par ce nom un poète, plutôt qu'une
école de chanteurs. U W. Leaf, A companion to the lliad. S'en tient en géné-
ral aupoint de vue de Niese et de la théorie « de cristallisation. » % Belogh, 15
Gi-iechische Geschichte, I. Suit, pour l'Odyssée, Kirchhoff et Wilamowitz;
quelques idées originales sur l'Iliade. ^ Erhardt, Die Enlstehung der fiome-
rischen Gedichte. Les épopées homériques sont de la poésie artiflcielle
(KunsLdichtung), mais en même temps de la poésie populaire (Volksdich-
tung). ^ W. SCHWARTZ, Nachklànge pràhistorischen Volksglaubens im Homer. 20
La mythologie d'Homère est d'uH degré supérieur. U 0. Jager, Homerische
Aphorismen. Question traitée avec l'humour ordinaire à J. f G. Rothe, Die
Bedeutung der Widerspi'iiche fur die homerische Frage. Le rp résume son
propre ouvrage. ^ R. G. Jebb, Homer, eine Einfûhrung in die Ilias und Odyssée
(traduction par E. Schlesinger). Quelques négligences de traduction. 25
Quaut à l'ouvrage original de J., parvenu à sa 4« éd., il est bien connu. \
F. Hannsen, Sobre la interpretacion de un pasaje de la Iliaia. Pas grandes
nouveautés, du moins dans le summarium latine scriptum ajouté au texte
espagnol. ^ B. Diederich, Quomodo dei in Homeri Odyssea cum hominibus
commercium faciant. Méthode contestable. ^ M. Hergt, Die Irrfahrlen des 30
Menelaos, mit Bemerkungen iiber die Composition der Telemachie. La Téléma-
chie aurait été intercalée assez tard dans l'Odyssée : cette idée n'est pas
neuve. \ A. GzyczKlHWICZ, Belrachtungen iiber Homers Odyssée. N'apprend
rien. ^ A. Kirchhofl", Beitrâge zur Geschichte der griechischen Rhapsodik
(Sitzungsber. d. preuss. Akad. d. Wiss. 1893); H. Diels, iiber den Genfer 35
Iliaspapyrus (id. 1894) : ces deux articles, quoique se rapportant surtout au
texte des poèmes homériques, sont utiles aussi parce qu'ils en étudient les
modiflcations par les rhapsodes. ^ K.. Tiimpel, 'AXxîvou àu<iXoYo; (Philol.
1893); O. Crusius, Nachtrag iiber den Begriff apologus (id. ibid.). L'expres-
sion àirdXoYoç est fort antérieure à Platon. 40
W 2. Tite Live [H. J. MiillerJ. Editions : T. Livi ab urbe condita libri edit.
p'imam curavil G. WbisshnbORN ; edilio altéra quam cui'avit M. MÛLLER II, 2
(1. 21-23). Gette seconde édition difTère de la première comme le jour de la
nuit. ^ T. Livi ab urbe condita libri, éd. A. ZiNGERLE VI, 2 (1. 39, 40) editio
maior; id., editio minor; du même : Zur vierten Dekade des Livius. Travaux 45
qui font honneur au zèle et à la science de Z. Discussions de qq. passages.
\% Gontributions à la critique et à l'explication : Dissertation de "W. He-
raeus (compte rendu des écrits publiés de 1878 à 1888 sur Tite Live; dans
Jahresberichte iiber die Forschritte des Alterthumswissenschaft von Bur-
sian 1894) ; R. Novâk (Wiener Studien 1893) sur l'emploi fait par T. Live et 50
Q. Curce de a t que devant les consonnes et ac devant les gutturales; de
bonnes conjectures; du même (Rozpravy ceské akademie cisaîe Frantiska
Josefâ pro vèdy, slovenost a umëni v Praze. 1894), études critiques; le rp
46 1895.
ALLEMAGNE.
examine un certain nombre de conjectures importantes. ^ M. Mûllbr, zu
I.ivius Buch 39. Conjectures communiquées par lettre au rp. ^ Contribu-
tions éparses du rp lui-même, de G. L. Ilendriclvson (Th. American Journ.
of PJiiloL 1894); E. Ilauler (Archiv of lat. Lexikograpliie und Gramm. 1894);
5 K. J. Liebhold (N. Jahrb. f. Phil. 1894); R. Ehwald (Arch. f. lat. Lex. und
Gramm. 1894); G. Landgraf (Bl. f. d. G. S. W. 1894). \^ Langue, Sources,
etc. A. M. A. SCHMIDT, Zuni Sprachgebraitche des Liviiis in den Buchern 1, 2,
H, 2i; l' partie : composé dans un but pédagogique, pour fournir des ma-
tériaux d'enseignement. 1[ \V. Soltau (Hermès 1894), sur des passages inter-
10 polés de T. Live; correction (IV, 23, 3) à propos de l'annaliste Tubero :
Valerius Antias atque Tubero. H W. Soi.tau, die Qitdlen des Livius im2< und
21 Bûche. Savante étude sur les emprunts faits à Polybe, Coelius, Clau-
dius, Valerius Antias, Pison. ^ Du même, (Hermès 1894) études sur <•. eiiie
Doublette » dans le livre 23. f W. Soltau, Livius Quellen in der III Dekade.
15 Quiconque voudra entreprendre un travail sur ce terrain fera bien de
choisir pour point de départ la dissertation de S. ^ C. M. Francken (Mne-
mos. XXII), place T. Live au nombre des sources de Lucain. 1[ 0. Ilirschfeld
(Sitzungsber. d. Akad. d. Wiss. zu Berlin 1894) établit que T. Live suit les
ouvrages géographiques de Nepos et de Timagène dans les passages du
20 livre V relatifs aux Gaulois. ^ K. Lehmann, Der letzle Feldzug des Ilanniba-
lischen Krieges : extraordinairement savant, if A. Polasghek, Der Ans-
chauungsunteii'ichl mit besonderer Rùcksicht auf die Liviuslektûre. Bon moyen
d'orientation.
tif 3. Discours de Gicéron [F. Luterbacher]. A. Deuerling, Cicero
29 als Schul-Schrift.iieller. D'intéressantes considérations sur l'utilité qu'offrent
, aux élèves les lettres et les écrits de rhétorique et de philosophie de Gicé-
ron. ^ T. Zielinski (Philol. LU), propose une nouvelle chronologie pour les
Verrines. ^ Cicéron, Verrines. Divinalio in Q. Caecilium et actionis secundae
libri IV et V, par E. Thomas (nouvelle édition, 1894). Un petit nombre
30 d'améliorations dans le texte; mais l'introduction est renouvelée. Le codex
Regius présente des inconséquences et des fautes qui auraient dû être
rejetées en note. ^ Ciceros vierle Rede gegen Verres, fiir den Schulgebrauch
erkldrt von M. FiCKELSCHEREu. Les explications relatives à la langue sont
beaucoup trop sèches. Tf H. Meusburger, Qualenus Cicero in oratione de
35 imperio Cn. Pompei observaverit praecepta rhetorica. « Le genus causae est
demonstrativum ou laudativum; la qualitas causae, honesta; la conslitutio
causae, coniecturalis ; la dispositio, artiflcialis. » ^ M. TuUii Ciceronis de impe-
rio Cn. Pompei ad Quirites oralio, texte revu et annoté par L. Preud'homme.
Texte édité avec un grand soin; l'auteur a collationné le ms. de Bruxelles
40 B, mais sans grand profit. ^ Ciceros Rede iiber dus Imperium des Cn. Pompeius,
fur deii Schulgebrauch erkldrt von A. Deuerling, 3« édition, sans changement.
If Ciceros Rede fiir den Oberbefehl des Cn. Pompejus, fiir den Schulgebrauch
herausgegeben von H. NOHL, 2» édit., améliorée en 39 passages. ^ F. Brïill
(N. Jahrb. f. Phil., 1893), lit, dans la Pompeiana 33, iam quid... querar. f
45 A. Greef (id., 1894), lit, dans Cat., II, 18 : voluulas vero et causa impruden-
tissima. Contestable. % Ciceros ausgewâhlle Reden, erkldrt von K. Halm :
Reden fiir L. Murena und fiir P. Sulla, 5» édit., par G. Laubmann. Bon
emploi des travaux publiés depuis la 4* édition (C. F. W. Mùller, Nohl,
Kornitzer, Reid, Strenge). If M. Tullii Ciceronis pro L. Murena et pro Sulla
liQ orationes, scholarum in usum edidit R. NovÂK. Nombreuses conjectures nou-
velles; quelques-unes inutiles. If Ciceros Rede fiir den Dichter Archias, erkldrt
von F. RiGHTER und A. Eberhard, m vierler Auflage bearbeitet von H. NOHL.
Quelques changements qui rendent l'ouvrage plus pratique pour les élèves.
JAHRESBERIGHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 47
% Ciceros Rede fur den Dichter Archias, f. den Schulgebrauch herausg. von
H. NOHL, 2* édit. Une seule modificatiou dans le texte (§ 19, saxa atque
sollludines, d'après Quintilien). \ M. Tullii Ciceronis oratio pro Archia, par
E. Thomas, 5» tirage revu. Peu de changements (Aux § 18, quoties, 10 reji-
cietur, 22 ejiciamus, contrairement aux mss.)- H E. Strôbel (Philologus LU), s
examen d'une cinquantaine de mss. du pro Flacco. % A. Bergmann, Einlei-
tung in Ciceros Rede fiir L. Valerius Flaccus : abrégé de l'excellente mais
longue introduction de A. du Mesnil. ^ Ciceros Rede fur T. Annius MiUo,fiir
den Schulgebr. herausg. von E. Nohl, 2« édit. suit le texte de Richter-Éber-
hard-Nohl, sauf un petit nombre de passages. % Ciceros Rcden fur Q. Liga- 10
rius und fur den Kônig Dejotarus, von H. NOHL, 2* éd. Dans le premier
discours, 33 passages modifiés depuis la précédente édition ; dans le second,
10. 1[ H. Deiter (Philologus LUI) sur le ms. 77 de la bibliothèque de l'Uni-
versité à Amsterdam, contenant les Philippiques de Gicéron ; mêmes lacu-
nes que les autres mss. un sauf le vaticanus, IL, 25. 15
S\ 4. Salluste [F. Schlee]. I. Editions : C. Sallusii Crispi Cattlina et
Jugurlha, bearbeidede til scolebrug af G. Mûller , II (Jugurlha), 2, udgave,
besorget af V. Voss. Beaucoup de remarques grammaticales ; grande quan-
tité de conjectures tant dans le texte que dans un appendice. ^ C. Sallusti
Crispi bellum Catilinae, hisloriurum orationes el epistulae, recognovit R. NuVÂK. 20
Il est bon de ne pas toujours se fier à la tradition en matière critique :
mais il y a une juste mesure à observer. ^ Des C. Sallustius Crispus bellum
Catilinae, bellum Jugurthinum und Reden und Briefe au,s den Historien, herausg.
V071 A. Sgheindler, 2* éd. (avec 2 cartes). Beaucoup de bonnes conjectures;
quelques-unes cependant restent disculahles. ^ Schûlerkommenlar zu Sallusts 25
Schriften, f. den Schulgebrauch herausg. von G. Mûller. Suit le texte de
Scheiudler. Quelques interprétations douteuses. % C. Sallusti Crispi bellum
Catilinae, bellum Jugurthinum, orationes et epistulae ex historiis excerptae, f.
den Schulgebr. erklàrt von T. OPITZ ; I, bellum Catilinae. 0. suit, en général,
le texte d'Eussner, dont il est le digne continuateur. ^ C. Sallusti Crispi de so
coniuratione Catilinae et de bello Jugurthino libri, ex hisloriarum libris quinque
deperdilis orationes et epistulae, erkl. von H. JaGOBS, 10» éd., améliorée par
11. WiRz. Le texte n'est pas très modifié pour le Galilina et le Jugurtha;
mais les autres parties du livre contiennent des conjectures nouvelles. %
0. EiGHERT, Vollstàndiges Wôrlerbuch su den Gcschichtswerken des C. Sallus- 35
tius Crispus. -ie édit., améliorée; qq. leçons et explications contestables. %
C. Sallusti Crispi hisloriarum reliquiae, éd. B. MaURENBREGHER, fasc. I-II.
Recherches sur le sujet des histoires (qui exposaient le récit des années
78-67) et sur les sources consultées par Salluste. f P. Jurges, De Sallustii
hisloriarum i-eliquiis capila selecta. Étude de critique sur qq. fragments de 40
Sali, contenus dans le codex oxoniensis de Donat ; étude historique sur le
début de la guerre de Mithridate et les livres 2, 3, 4 des Histoires. %^ Dis-
sertations : P. Bellezza, Dei fonti e deU'autorità storica di C. Crispo Sallustio.
Emploi cousciencieux des travaux antérieurs ; analyse détaillée. If Gers-
TENBERG, Ûbcr die Reden bei Sallust; du même : Ist Sallust ein Parteischrift- 45
steller? Traite les mêmes questions que Bellezza, sans le suivre. Les discours
et lettres qu'on trouve dans Sali, ne sont pas des documents originaux,
mais des compositions de l'auteur, qui est un écrivain de goût plutôt qu'un
chercheur. ^ J. Pajk, Sallust als Ethiker (Jahresbericht iiber das K. K. Franz-
Joseph-Gymnasium in Wien 1892 et 1894); Salluste s'est efTorcé d'exposer 50
des principes de morale indiscutables, et y a réussi dans une certaine
mesure. ^ K. Hamann, BruchstUcke einer Sallust-Uandschrift in der Dombiblio-
ihek m Trier. Indication de ces fragments. % A.Regkzeg, Ûber grammatische
48 1895. — ALLEMAGNE.
iind rhetorische Stellung des Adjeklivums bei Annalisten, Cato und Sallust.
Donne une série de 7 règles, assez nettes, qui, à vrai dire, admettent quel-
ques exceptions. ^ A. Stitz (Jahresbericht des K. K. Ober-Gymnasiums iu
Krems 1889), sur le gérondif en général, et en particulier chez Salluste. If
5 A. KuNzB, Sallustiana, fasc. I et II. Études sur des formes orthographiques.
If Contributions diverses (critique et explication) : R. Lehmann (N. Jahrb.
f. Phil., 1890) sur Cat. 20, 8; 21, 1. ^ S. Brandt, Lactantius und Lucretius
(id., 1891), Lactance imite deux fois Sali, t W. Ileraeus (id., ibid.), sur un
passage des fragmenta incerta, 29 D. f J. Franke (id., ibid.), der AngrifT
10 des M. Lepidus und M. Brutus auf das Reformwerk SuUas. Se sépare en
plusieurs points de Drumann, Mommsen, etc. If E. Wendling (Hermès, 1893) :
le passage de Cat. 51, 37 et suiv., est emprunté à Posidonius. f J. Schmidt
(Rhein, Mus., 1889). Sur l'emplacement de Zama (Zama de l'Est). If Du
même (id., 1890), sur l'exactitude des indications topographiques chez Sali.
15 f O. Ribbeck (id„ 1891), applique aux discours prononcés par Sali, lui-même,
et non à ceux qu'il rapporte dans ses ouvrages, le jugement de Sénèque
Contr. 3, praef. 8,
^^5. César et ses continuateurs [R. Schneider]. Article de 11 pages,
par le rp, sur les deux classes de mss. du bellum gallicum, a et p : la
20 valeur propre de chacune est établie, contrairement à ce qu'on croyait
jusqu'ici, f Editions : C. Julii Caesans commentarii cum A. Hirlii aliorumque
supplementis ex recensione B. Kûbleri; I, commentarii de bello Gallico; II,
commentarii de bello civili (editio maior). En ce qui concerne le B. G., K.
n'est pas toujours, dans la pratique, conforme à ses théories critiques.
28 Texte soigné : des conjectures originales. Quant au B. C, c'est un rema-
niement très louable : bon apparat critique; texte établi avec beaucoup de
soin. % C. Julii Caesaris belli gallici libri VII, A. Hirlii liber VIII, recensuit,
apparatu critico instruxit H. Meusel. Long article. Le rp souhaite que la
suite paraisse bientôt. If Icommentarii de Bello Civili di C. Giulio Cesare illus-
30 trali da F. Ramorino, 2» édit,, remaniée à fond et avec soin, ff II. Manus-
crits, critique du texte : A. PolaSOHEK, Cdsars Biirgerkrieg, das bellum
Alexandrinum und bellum Africum und der codex Vindobonensis 95 (Hist. prof.
594). Complète utilement les données de Duebner. f W. Mûller, de Caesa-
ris quod ferlur Belli Africi recensione. Travail fait avec application, et qui
35 sera utile aux éditeurs. If Indication de Contributions : H. J. Miiller (W. S.
f. Klass. Phil., 1894; Zeitscher. f. G. S. W., 1894); W. Nitsche (id., ibid.),
T. Mommsen (id., ibid.). f Sur le bellum gallicum : H. Schiller (Bl. f. d.
bayer. G. S. W.,29); II. J. Mûller (WS. f. Klass. Phil., 1894); G. Hubo (Jahrb.
f. Phil., 1894); G. Werner (id., ibid.); H. Muzik (Zeitschr. f. die ôst. G., 1893);
40 J. Lange (Jahrb. f. Klass. Phil., 1893); Meusel (J. B., 1894); Hubo (Gymna-
sium, XII); J. Vahlen (Hermès, XXVIII). If Sur le bellum civile: R. Menge,
emendationes caesarianae (dans le Festschrift der Latina zur 200. Jiibelfeier
der Uuiversitat Halle- Wittenberg, 1894) : importante série de conjectures
et corrections, f Sur le bellum hispaniense : T. Mommsen (Hermès, XXVIII)
45 zur Geschichte der casarischen Zeit. Vi 0. C Schmidt, der Briefwechsel
des M. Tullius Cicero : appendice sur l'histoire de Jules César (guerre civile)
par Stoffel. « Naturellement, un savant allemand ne juge pas l'empire avec
les mêmes yeux qu'un homme qui a longtemps vécu dans l'entourage
immédiat de Napoléon III. » f Wiegang, Die Schlacftt zivischen Cdsar und
50 Ariovist. N'est pas d'accord avec Stolfel; mais n'est pas non plus toujours
concluant. If H. Bender, liber die Glaubwiirdigkeit von casars Bericht iiber
den Krieg mit Ariovist (Neues Korrespondenzblatt fur die Gelehrten und
Real-Schulen Wiirttembergs, 1894). Qqf. contestable, quand il ne suit pas
JAHRESBERICIIT1-: DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 49
Felsch. 1[ G. Hiibo, ùbcr die Ausdehimn^' des Gebieles der Ilelvetier (Jahrb.
f. Klass. Phil., 1893), simples calculs. ^ F. Frôhugh, Lebensbilder beriihmler
Fddherren des Allerlhums, I-II. Sur Pompée, Serlorius et César, t1[ Art mili-
taire : O. Miller, Rdmisches Lagerleben. Utile; qq. détails seulement à
reprendre. ^ S. Cybulski, Castra romana. Laisse à désirer (le tableau aussi s
bien que les explications). ^^ Livres de classe : C. Julii Cacsaris belli gallici
Uhri VU, A. Uirtii liber VIII, /'. den Schidgebrauch herausQ. von IL MbuSEL ;
mil eineni Anhang : das rômiscUe Kriegswesen zu Càsars Zeit, von R. SCHNEI-
DER. C'est le même texte que dans l'éd. critique. L'appendice du rp lui-
même suit les données de Stofîel. ^ Des C. Julius Caesar Gallischer Krieg, 10
heransg. von F. FiJGNER. Bon; mais la méthode est contestable; F. aide
trop les élèves. ^ K. FkohLICH, Adverbialsàtz-e in Càsars D. Oall. V-VII. Des-
tiné à faciliter l'étude grammaticale de César dans les classes. ^ W. Heraeus,
h'dparationen zu Gàsars Gallischem Krieg, 3« fascicule ; H. MÛLLER, Vokabu-
larium zu Càsars commentarii de bello gallico ; W. Papke, Pràparulion zu l5
Càsars Bellum galiicum ; Praklisches Worterbuc/i zu Cc'isar de bcllo gallico, von
tinem Schuhnanne. Tous les ouvrages de ce genre ne sont pas un bon signe
pour les éludes laites dans les classes.
11^ Tacite (sauf la Germanie) année 1894-1893. L Editions : P. Comelii
Tueiti Dialogus de oruloribus, edited by A. GuDEMAN. Savante édition, repo- 20
sant sur un travail extraordinairement consciencieux, et une connaissance
approfondie de la ([uestion; article de 14 pages, rendant compte en détail
des innovations contenues dans ce livre, surtout au point de vue critique.
^ Taci^us Dialogus de oraioribus, ediled bij C. E. Bennett. On y reconnaît sou-
vent rintluence de travaux étrangers, surtout de Gudeman; cependant 25
beaucoup de personnel. Quelques détails à reprendre. 1[ Tacitus Agricola and
Germania, bg IL M. SiEPHENSON. Suit le texte de Ilalm. Deux erreurs au
début de l'introduction. % P. Comelii Tacili ab excessu divi Augusti quae su-
persunt, par L. CONSTANS et P. GiRBaL, livre I. Éloges. ^ P. Comelii Taciti
Annaliuiu ab cxcessu divi Augusti libri erklàrt von K. TÛCKING, 1. I (2» édit.); 30
1. IL Pas beaucoup de changements dans le texte, qui suit en général
N'ipperdey. *l\ U- Ecrits historiques. P. Fabia, les ouviages de Tacite réus-
sirent-ils auprès de ses contemporains? (H. de Phil. 189o). Résume. \
J. Brant, des Tacitus dialogus de oraioribus (Listy lilologické 1895). Nou-
velles preuves qui attribuent le Dialogue à Tacite. 1 W. Gardthausen, 35
Livia (Feslschrift zum deutschen Historikertage zu Leipzig 1894). Portrait
de Livia. 1 V. Duruv, Caligula und Claudius, Messalina und Agrippina in
Wort und Dild, aus dem franzôsischen iiberselzt von G. IlERTZBERG. Trad.
extraits de la célèbre histoire de l'empire romain, f R. Adami, La milizia
Romana sccondo 7aci/o.»Compilation sans rien de nouveau. ^ W. Scuott, 40
Die Kriminaljustiz unter Kaiser Tiberius. Se range à l'avis de Ranke et de Ihne.
^ Von PeuCKER, Wunderung ùbcr die Sclilachifclder der deutschen Htere der
Urzeiten, fortgesetzt von YoN WoLFF Metteumch, 2» édit. Beaucoup à criti-
quer. % Analyses de comptes rendus relatifs aux ouvrages publiés sur
Tacite. ^^ III. Langue : IL Base (Archiv. f. lat. Lexikogr. IX), sur le 45
conjonclif présent dans les propositions conditionnelles. ^ Recensions. ^^
IV. Critique et explication : F. ZôChbauer, Anlikritische Unlersuchungen zu
den Annaleii des Tacitus. Le rp discale les idées de Z. dans un long article
qui complète la critique déjà publiée dans le tome XIX des Jahresberichte.
^[ F. Bêcher, De locis quibusdam Tacili Annalium. Écrit en bon latin; idées 50
judicieuses, mais pas toujours convaincantes. ^ A. Weidner (N. Jahrb. f.
Phil. 1894), série de conjectures sur les Annales et les Histoires. Ç A. Gu-
deman (Transactions of the American philological Association 1893), sur
R. DE PHILOL. — Revue des Revues de 1895. XX. — 4.
50 1895. — ALLEMAGNE.
Dial., 17. 1 H. G. Elmer (Amer. Journ. of Philo!. XV) sur le prohibitif latin.
T. Stangl (N. Jahrb. f. Philol. 149) sur Dial., 21. If B. Nekrassow (Filologic-
zesskoje obozrjenije V) sur la dernière phrase d'Agricola, 1. f F. Haverfleld
(Athenaeuin 3303), sur Agr., 21. ^ G. Ilachtman (N. Jahrb. f. Phil. U'J), sur
6 Agr. 24; lire : nave primum praemissa. ^ P. R. Millier (id. 1894) sur Ilist. I,
58 et Ann. II, 78. 1[ Ilubo (Gyinuasium 1894) sur Ilist., IV, 12. % G. Bardt
(Hermès 1894), sur l'assemblage bizarre des mots liberlatem et consultatum
dans les Ilist., I, 1. <f Gonlributions diverses dues à G. Ilude (Nord, tidskr.
f. filol. 1894); M. Ihm (Rhein. Mus. 1894); v. Domaszewski(Westd. Korr. XII);
10 L. Gautarelii, sur Ann. I, 76 (dans Bull, délia comm. arch. corn, di Roma
XXII); M. Krascheniunikoff (Philol. S3); H. Geist (N. Jahrb. f. Phil. 151);
J. J. Hartman (Mnemos. i89'j); J. van der Vliet (id. 1895); A. Wilhelm (Arch.
epigr. Mitt. aus Osterr.-Ung. 17); T. Preger (Athen. Mitt. XIX) sur Ann.
XII, 4; V. Thoresen (Nord, tidskr. f. lilol. II); Ilerzog (Hermès 1894); H. Meu-
15 sel (Zeitschr. f. d. Gymn. 1894); S. A. Naber (Sjlloge commentationum
quam viro clarissimo Gonstantino Gonto obtulerunt philologi Batavi, 1893);
G. Morawski (Eos, I;; L. Gonstans (Rev. de philol. XVIII), pas convaincant;
ElCHLER, Variationen zu Tacilus Annalen, II.
^^ 7. Horace. [G. Wartenbergj. I. Éditions : Des Q. Uoratius Flaccus Saii-
20 ren und Episleln, fur den Sckulgebrauch eriddrt von G. T. A. KrûGER, 13» édit.,
plus remaniée que les précédentes. ^ Ilora^, Auswahl fur den Sckulgebrauch,
von K. P. SCHULZE. Suit le texte de Kiessliug. Bon choix, utiles commen-
taires. \*i II. Gontribution à la critique et à Texplication ; G. Friedrich, Q,
//oî'aa'us Ftaccus. Éloges. Livre bien au courant, qui apporte du nouveau.
26 Gritiques de détail, f P. Hoehn, Deilrdge zur Auslegung Horazischer Oden,
Cherche à montrer qu'Horace, dans ses Odes, approprie toujours au sujet
les noms de dieux et leurs épithètes : pas toujours indiscutable.lf M. Schauns-
LA.îiD, kritische Bemerkungcn zu einigen Oden des floraz. Souvent heureux dans
ses observations. ^ A. Uppenhamp, zu Horatius' Oden (N. Jahrb. f. PhiL
30 1894) analyse, t E. Rosenberg, Hor. Ode I, 1. Spirituel et sûr. *[ H. Hempel
(N. Jahrb. f. Phil. 1894), matériaux pour servir à l'explication de l'Ode I, 4.
^ H. Millier, zu Iloraz G. III, 23 (Zeitschr. f. d. osterr. tlymn. 1894); pas in-
contestable. ^ G. WlSSOWA, Die Sàkidarfeier des Augustus ; A. Waltz, le Car-
men sseculare d'Horace (Rev. de Phil. 1894); G. Lafaye, sur le carmen saecu-
35 lare d'Hor. (id., ibid.). Discussions sur l'hypothèse de Mommsen. « Les
propositions de Waltz et de Lafaye au sujot des strophes méritent à peine
l'attention après l'analyse du poème par Vahlen. » ^ O. Grusius (Rhein.
Mus. 1894), zu den Ganidia — Epoden. Ç L. Millier" (Berl. Phil. W. S. 1894)
sur Sat. I, 5, 50. î J. DoRNSBiFFBN, Ad Uoralii sat. I, i, 81-86. Laisse des
40 doutes sur le sens de tabulae. ^ G. Knapp (the Class. rev. 1894), sur Ep. I,
1, 51. t J- Paulson (Nordisk Tidskrifl for lilologi 1894), sur a. p. 24-31. f^
Ouvrages divers : V. Aly, Horaz, sein Leben und seine Werke. Attribue les
épitres du second livre aux dernières années d'Horace. \ W. Gemoll, Die
Realien bei Iloraz, IV. Qq. négligences, qui d'ailleurs n'enlèvent pas au livre
46 sa valeur. ^ A. Gr.^mME, liei mttricae poelarum Gratcorum et Latinorum prima
elemenla ad discipulorum usuin accommodata. Contient un résumé sur les
mètres d'Horace. % R. KÔPKE, Die Igrischen Versmasse des Iloraz^ 5» édit., pas
très différent de la précédente. 1 P. Rvbczuk, Quibus grammaiicis formis
50 Horatius agentium fines in suis operibus expresscril, catalogue.
^\ 8. Horace [H. Rôhl]. I. Éditions : Le satire d'^Orazio, commentale da
F. Gnesotto. Suit de près divers éditeurs allemands. ^ Des Q. Horatius
Flaccus Oden und Epoden, fiir den Schulgeb.erklàrt vo7i G. W. NauCK, 14« édit.
remaniée par 0. Weissenfels. Long compte rendu des nouveautés com-
JAHRESBERICIITE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 51
prises dans cette nouvelle édition; qq critiques. *^1 II. Dissertations et tra-
ductions : N. Fritsch (N. Jahrb. f. Pbil. und Pâd., 1895), sur le domaine
d'Horace, sa situation (près de Rocca Giovane). t F. G wesotto, A Icuni luo g hi
dellc satire di 0)a:;io. Reprend des questions sur lesquelles on s'est déjà
donné bien de la peine. % Du même, Saffo nelle poésie d'Orazio. Prend chau- 5
dément la défense de Sappho. ^ F. Gnesolti animadversionesinPoiretti librumi
contre le livre de J. Poiret sur Horace, t Scholia antiqua in Q. Horalium
flaccum, recens. A. HOLDER et O. Keller : I, Porl'yrionis commentum, recens.
A. HoLDER. Doit être accueilli avec joie. ^ E. Lange (N. Jalirb. f. Phil. und
Pad. 1895), sur une traduction scolaire des Odes d'Horace, faite au xvi» ifi
siècle. *|f S. PiAzzA, lloraiiana, recherches sur la date des trois premiers
livres d'Odes, et du premier livre des épîtres. Polémique contre Mommsen,
à la fin du livre. % J. Sanneg (N. Jahrb. f. Phil. und Pâd., 1895), sur la
Satire II, 8; contestable.
^11 9. Virgile |P. DeulickeJ. I. Éditions et traductions : P. Vergili Maronis ib
opéra apparatu critico in arlibus contraclo ilerum recensuil O. Ribbegk, I : Dn-
colica et Oeorgica. On attendrait plus de nouveautés. \ P. Vergili Maronis
Carmina selecta, fiir dcn Schulgebrauch erklàrt von J. GÔLLING. Indication des
principaux extraits choisis par G. 1, H. Bone, Laleinische Dichler, \l, Virgil
neubearbeilct von K- BONE, 2» édil. Agréable et soigné. ^ Vergils Ànaeis fur 20
den Schulgebrauch gekiirzl und erklàrt von P. DeutiCKE. Le rp expose son
point de vue dans cette édition, et corrige qqs fautes d'impression. \ P.
Vergili Maronis Aeneis, von 0. Brosin, livres I-II ; 4* éd., par L. Heitkamp.
Le rp renvoie à son compte rendu dans les Juhresberichle de 1893. Les
changements, dans les observations, se rapportent surtout à la forme. 25
1 Vergils Aeneide, f. den Schulgeb. erliiutert von K. Kappes, livres I-III, 5' édit. ;
VII-IX, 3« édit. Le texte reproduit même des fautes d'impression de la pré-
cédente édition. Des changements dans le commentaire. ^ Vergils Àneis
Gesang 1, iiberselzt von II. Klammer. L'ensemble est lisible. Yi II. Ouvrages
divers : A. Cartault, l'évolution du talent de Virgile, des Bucoliques et des 30
Géorgiques (Rev. internat, de l'enseign. 1895). Analyse. ^ K. Schenkl (Wien.
Slud. ]89'4) sur un passage de Terentianus Maurus (1931 et suiv.) citant des
vers de l'ino de Livius Andronicus. \ E. Holzer, Analecta I. (Korr. Bl. f. d.
Gel. u. Realsch. Wiirtt. 1893), Sur Enéide, III, 121 et suiv. ^ F. Noack (Rhein.
Mus. 1893), Hélène dans Virgile. \ G. Knaack (id., ibid.), même sujet : discus- 35
sion des idées de Noack. ^ R. Ehwald (Phil. 1894), sur les comparaisons de
Virgile. T[ SchermaîvN, Zu Vergils Vorstellungen vom Jenseiis. Pas incontes-
table. \ C. Robert, Die Nekyia des Polygnol; T. Schreiber, Die Nekgia des
Polygnotos in Delphi. Analyse de ces deux ouvrages, qui n"intért.ssent qu'in-
directement Virgile, t E. Norden, Vergil-studien (Hermès 1893), sur la Ne- 40
kyia, sa composition et ses sources. Longue analyse ; discussion de certains
points de détail. \ A. DieteriGH, Aefcyta, Beilràge zur Erklàrung der neuenl-
deckten Petrusapokalypse. Le chap. III est le plus intéressant pour Virgile.
Analyse et discussion, f E. Norden (Hermès 1894), même sujet, niais N.
prend le contrepied de Dieterich. \ E. Kuhnert, Unteritalische Nekyien 45
(Jahrb. d. K. dtsch. arch. Inst. 1«93), rien de bien important pour Virgile.
^ A. Milchhôfer (Phil. 1894), orphisch Unterweltliches ; contre Kuhnert et
Dieterich. ^ 0. Rossbach (Rh. Mus. 1893). Sur les divinités infernales ; En,,
VI, 400, ianitor Orci désigne Cerbère. ^ E. Norden (Hermès 1893), études sur
l'édition de TEnéide par Varius, et sur l'Enéide, VI, 621-624. ^ G. Trieber, 50
Zur Kritik des Eusebios (Hermès 1894), sur En., VI, 769, Silvius Aeneas.
^ E. Norden (N. Jahrb. f. Phil. 1893), sur En., VII, 202 et VIII, 319. liH Cri-
tique, explication, etc. G. Pascal, Siudia philologica : rien de nouveau.
52 1895. — ALLEMAGNE.
^ li. DELIA TORRE, La quarla egloga di Vivoilio commentuta seconda Varie
grammaiica. Le rp, qui n'a pas eu entre les mains ce travail, en parle d'après
Seibel (Berl. phil. W. S. 18'J3). \ R. C. Seaton (Class. Rev. 18'J3), sur Bucol.
/i, 02 qui... parenti. f E. Kuhnert (Rhein, Mus. 18'J4), remarques sur le sens
5 des effigies, lirnus, cera dans TEgl. 8, vers 7o, 79 et suiv. % M. Sonntag
Vergil Ecl. IX, 4(3-50 (Eeslschr. z. 200ja.hrigen Jub. des kgl. Friedrichs Gymn.
zu Frankfurt a. O. 1894), Dans Bue. 9, 47, Dionaei Caesaris antrum désigne
Octave. % C- Borromeo, Dei concttlo délie Geovgiche di Virgilio Pas nouveau.
*i w. Kloucek, Vevgiliana. Bon en général. ^ J. H. Schmalz (Zeilsclir. f. d.
10 osterr. Gymn., 1893), approuve Kloucek. ^ A. E. Housman (Transact. of the
Cambridge Pliilol. Society 189î), En., I, 39o : écrire stellas, non terras.
^ R. Meissner (N. Jabrb. f. Pliilol., 1894) sur En. I, 39à. 1[ E. Schulze (id., ibid.)
sur En. II, 117 ; 174, 1[ L. MùUer (Berl. phil. Ws. 1894), En. II, 433. H G. Frie-
drich (N. Jahro. f. Phil. 1894), En. III, 6S2 et suiv. ; place entre parenthèse
15 contra Ileleni. ^ R. Ilerzog (Hermès, 1894) En. IV, 486. ^ M. Bùdinger, die
rômischen Spiele und der Pairiciat (Sitz.-Ber. der philos. -hist. Kl. d. Kais.
Ak. d. Wiss. zu Wien 1891) : une étude sur les jeux troyens et spécialement
sur En. V, 553-602 : bon en général. *,[ R. Maxa, die Thore des Schlafes in
der Unterwelt Vergils (Zeitschr.] f. d. osterr. Gymn. 1894), sur En. VI, 893;
20 opinion difficile à accepter. ^ L. Duvau (Rev. de Philol. 1894), résumé (sur
En. Vil, 8). ^ J. A. Thomson, D'i con\paralionibus Vergilianis. Travail qui
n'est pas parfait, mais pourra néanmoiiiis rendre service. ^ F. Kunz, l^ealien
in Vergils Aeneis ; I. Fait avec soin, en vue des élèves. ^ J. Segebode, Vergil
ats Seemann. Pas toujours acceptable. \ L. Parazzi, Virgilio e il patetico di
25 moralità (Alti e memorie délia R. Accadeinia Virgiliana), appelle l'Enéide
une sublime tragédie. ^ P. von Boltenstehn, Schillers Vergihiudien I. Ré-
• sumé. tu Scholies : J. van der Vliet, Aeneas nuuquam apparuit (Mnemos.
1894). A propos de Servius, IV, 620. t R- B- Steele (the American Journ. of
Phil. 1894), sur les archaïsmes notés par Servius dans son commentaire sur
3u Virgile. Étude soignée, f K. Meiser (Abhandlungen... W. von Christ...
dargebracht 1891). Sur 27 passages de Servius à propos d'En. II- VII. t H.
Georgi!, Die antilcc Aeneiskrilik iin Konnenlar des Tiberius Claudius Donatus.
N'est pas toujours convaincant, t ^- Thilo (N. Jahrb. f. Phil. 1894), sur le
commentaire des Bucoliques et des Géorgiques par Probus. Résumé deqqs
35 points particuliers.
tt Sophocle [II. Olle]. 1. Editions et traductions : Sopkoldes Anligonc,
fur den Schulgebrauch , von J. RappOLD; du même, l'hilokletes; Eleklra-
Critique de qq détails (texte ou explication). \ Sopkokles' Kônig Oidipus, fur
den Schulgebr. Iierausg. voii F. Schubert, 2« édit.; du môme, Aias, 2' édit.;
iO Eleklra, 2' édit. Complet remaniement. Dans l'Elektra, S. subit nettement
l'influonce de Gleditsch. ^ Sophoclis iragoediae; schol. in usum éd. J. Kral,
III, Electra. Cinq conjectures remarquables. Commentaire en tchèque. If Die
Tragédien des Sophokles zum Scliulgebrauche mil erkldrenden Anmerkungen ver-
sehen von N. Wecklein, 1, Anligone, 3» édit., se range de plus en plus à
45 l'opinion du rp. t 'l'^^ A^iiigone of Sophocles, bg Millon W. IIumphreys. Livre
■ qui fait bonne impression à tous les points de vue. H Sophokles, fur den
Schulgebrauch erklàrl von G. Wolkf; 3, Anligone, 5» édit., par L. Beller-
MANN. Observations sur divers détails, t Sophoclis Anligone, cdidil G. Kassel-
Rien de transcendant, t Die Tragudien des Sophokles zum Schulgebr anche, von
m N. Wecklein, 6. Pldlokieies, 2^ édit. Beaucoup de changements dans le
texte. \ Sophokles, by R. C. JuB IV, Ihe Philocleles ; du môme, V, the Tra-
chiniae. Même plan que les précédents ouvrages de J.; (iq leçons nouvelles,
uiaisJ. est en général très conservateur, t ^'o/'/«oc/ts iragoediae, recensuii et
JAHUESBEniGflïE DES l'HI LOLOGISCHEN VEREINS ZU BEHLIN. oii
explanavil E. WuNDKRUS, II, 3 : Trachiniae, 3° éd., par N. Wecklein. W. a
gardé à Tédilion son caractère, mais Ta mise tout à fait au courant. ^ So-
phocles, erldàrl von F. W. SCHNEIDEWIN, 6 Trachinierinnen, 6« é'i., par
A. Naugk. Très soigné. Observations de détail. \ Kônig Ôdipus, Trauerspiel
des Sophokïes ûberseht von R. Meykr-Krâmeb. La langue laisse à désirer; le a
sens des mots n'est pas toujours clair, ni le ton assez choisi. ^ Die Madchen
von Trac/lis, oder das Problem des Erdenglucks, tragôdie des Sophokïes uberselz-l
von J. Okri. Expose un point de vue spécial dans l'introduction. La traduc-
tion, quoique en général assez bonne, n'est pas toujours digne de tous
éloges. ^ J. Oeri (N. Jahrb. f. Phil. 1892), compète l'écrit précédent, et s'oc- lo
cupe spécialement d'une douzaine de passages des Trachiniennes. \ Sopho-
kïes' Elektra, deulsch von A. MÛLLER. Éloges. \ T. PlûSS, Sophokïes Elektra,
Analyse. ^ Liste d'ouvrages (nottunment français) non parvenus au rp. 1[1[
IF. Contributions à la critique et à l'explication. Dissertations : H. Schïjtz,
Sophokleischc Studien. Résultat de 20 années d'enseignement. | R. Paehler, is
Kritische und erklàrende Bemerkungen zu Sophokïes Aias. Louable. Étudie eti
particulier les vers 6o0-652. T. Maurer, Die Canlica der Antigone, Krilisch-
exegelisch revidiert. Laisse à désirer. \ A. Frederking, Beitrâge zw Kritik
und Exégèse der sophokleischen Antigone. Série de remarquables observations
sur des diflicultés d'Antigone. ^ G. Fulda, Der zweite Kommos der Elektra 20
des Sophokïes. Perspicace. \ G. Cristofolini, Appunti crilici al lesto deUe Tra-
chinie. Pas de corrections heureuses (d'après Wecklein, Berl. phil. W. S.
1893). 1[ A. ROEMER, Beiiràge zur Kritik und Exégèse griechischer Schriflsteller.
Qq conjectures sur Soph. (Ajax 173; Trach. 1100). Remarques sur différents
passages des Scholies. ^ A. Schwarz (Zeilschr. f. d. ôst. G. 1889), remarques 05
critiques sur Antigone (668-671; 756 et suiv.). ^ N. Wecklein (N. Jahrb. f.
Phil. 1892), conjectures sur Aj. 799; Oed. Roi 37; 1343; Phil. 1250-1252; fragm.
768; Scholies. t G. Kaibel, sententiarum liber sextus (Hermès 1893) sur Aj.
669 et El. 1416. *i E. B. Koster (Mnemosyne 1892) sur Aj. 251 ; 799; 835; Œd.
Roi 322; 1512. ^ A. Roemer, zur Kritik und Exégèse des Sophokïes (Bl. f. d. 30
bayer. Gymn. 1890), sur Electre 57; Phil. 100; Ant. 221; 320; 341; scholies. 1[
J. van Leeuweu (Mnemosyne, 1892). Sur Ant. 944-987; 904 et suiv.; El. 1148.
î Le rp énumère ensuite les contributions critiques de IL van Herwerden
(Mnemos. 1892); A. E., Ilousraan (the Journal of phllology 1892); R. Y. Tyr-
rell ( the class. review 1892); F. Polie (Philol. 51) sur le Philoctète; BaTiXsto; 35
A-i/.Mv (Athena 1891); R. Y. Tyrrell (Hermathena 1893); M. L. Earle (the clas-
sical review 1893). E. B. Koster (Mmnos. 1893). 1]^ Contributions éparses : sur
Ajax : R. Peppmiillre (N. Jahrb. f. Phil. 1890); G. E. Marindin (the classical
review1890); K. Meiser(Abhandlungen... W. von Christ dargebracht 1891). Sur
Antigone, V. Pingel(N. Jahrb. f. Phil. 1893); T. G. Tucker (the class. review 40
1893); W. R. Hardie (id. 1890); G. B. (id., ibid.); Cristofolini (Riv. difilol. 1891):
M. L. Earle (the class. rev. 1892); G. IL Millier (Hermès 1890); Stadtmïiller (cf.
G. Lang, Musik zu Soph. Ant. Progr. Lôrrach 1890); S. A. N. (Mnemos. 1893);
M. L. Earle (Amer. Journ. of Philol. 1892). Sur Electre : G. IL Keene (the clas>:.
rev. 1890); A. E. llousman (id., ibid.). Sur Q^Mipe à Colone : Rossetti (Riv. di 45
lilol. 1891); A. E. Housman (the class. rev. 1893); Cristofolini (Riv. di filol.
1891). Sur Œd. Roi : T. G. Tucker (the class. rev. 1892); K. E. Crosby (id.
ibid.); IL Richards (id. 1893); B. Schmidt (N. Jahrb. f. Phil. 1891); A. G.
i'earson (the class. rev. 1893); G. Young (the Journ. of philology 1892). Sur
Philoctète : Perigles Meleagros, xptTiy-à ÈTtavopGwiAaTa; IL van Herwerden 60
(Rev. de philol. 1893); M. L. Earle (the class. Rev. 1893); N. Macnicol (id.
1890). Sur les Trachin. : Cristofolini (Riv. di filol. 1891); Wecklein (Berl. phil.
W. S. 1893); F. K. Bail (the class. rev. 189'.). Sur les fragments : J. Herzer
^'l 1895. — ALLEMAGNE.
(Bl. f. d. bayer. G. S. W. 1891); etc. tH Mélanges. .1. M. A. Schmidt, ilber das
Homevische in Sophokles Aias, utile, quoique pas nouveau. *|[ M. R. vON Ka-
KA.IAN, Der liau der Becitalivpirlip.en dcr fjritch. Tmgiker und der Prolog im
Sophoklrischen Aias. Utile. % II. Wklzhofer, Sophokles' Anligone. Analyse
5 sommaire, f F. Sjiler, (N. Jahrb. f. Phil. 1890), sur la calaslrophe d'Anti-
gone; prend le conlrepied de L. Bellermann. ^ B. Nake (id., ibid.) réfute le
précédent. 1[ F. Seiler et D-. Nake reprennent plus loin la discussion (id.,
ibid.), sans apporter rien de nouveau. ^ F. Skiler, Die Behandlung des sittli-
chen Problems in Schillers Kampf mit de.m Drachen, der Erzdhlung von Livius
10 Vllf, 7, Kleisls Prinz von Homhurg und Sophokles' Anligone. Parallèle. <If
R. Pischel (Hermès 28,) sur Antig. 909-912 : rapprochement avec Hérodote
III, 119, le Ramayana, etc. t J. Vahlen zu Sophokles' und Euripides' Elektra
(Hermès 1891), comparaison : assertions inattaquables. ^ F. Kraus, uirum
SophocUs an Euripidis Eleclra aelate prior sit quaerilur. Contrairement à Wi-
15 lamowitz et à Bruhn, K. attribue la priorité à l'Electre de Sophocle; c'est
aussi l'avis du rp. 1 La même question est encore traitée avec 'la même
conclusion, dans G. 0. Zuretti, Appunti sulle duo Eletlre (Riv. di filol. 1891);
R. WOLTERSTORFF, Sophnclis el Euripidis Eleclrae quo ordine sint compositae.
^ J. G. Brambs (Bl. f. d. bayer. G. S. W. 1892), sur Oreste. If F. IIintner,
20 Der P flichlenslreit der Agamemnonskinder in Sophokles' Eleklra und seine Lasung.
Peu de nouveautés. ^ A. Mayr, ùber Tendenz und Abfassungszeit des So-
phokleischen Œdipus auf Kolonos (dans Commentationes philologicae...
Monachii 1891). Invraisemblable, f R. Biese (N. Jahrb. f. Phil. und Paed.
1893), sur le tragique dans Œdipe roi. ^ II. Muthkr, Iber die Tiresiass:iene
25 in Sophokles' Kônig Œdipus. Pas toujours acceptable. % J. Kle[N, Die Mytho-
pôie des Sophokles in seinen Thcbanischen Tragôdien I, Kônig Œdipus; Il Œdi-
pus auf Kolonos. Soigné; bon emploi des études antérieures; observations
sur qq détails. ^ F. Gregar, Dcr Charakter des Kreon nach den drei thcbanis-
chen Tragôdien des Sophokles. Rien de nouveau, f J. Becker, Die Uberarbei-
30 tung des ursprûnglichcn Œdipus von Sophokles. Ne mérite pas une discussion
approfondie. ^ F. Giesing (dans : Commentationes Fleckeisenianae 1890).
Sur le dénouement d'Œdipe Roi et la Katharsis d'.iprès Aristote. ^ L. Cwi-
KLINSKI, Einige Bemerkungcn iiber die Komposilion des Sophokleischen Philok^
tel. Analyse. L'auteur promet d'approfondir prochaineme it ce sujet. ^
35 A. Dielerich, Schlafszenen auf der atlischen Biihue (Rhein. Mus. 1891) : ne
semble pas irréfutable. ^ E. B. Kostrr, Studio, tragico-Homerica : propose
quelques conjectures. ^ MM. Daniel (the class. rev. 1890), sur les opinions
di s tragiques grecs relativement à la vie future. If G. J. Brennan (id. 1893),
the e.ision of the Ditive Jota in Attic tragedy, sur Œd.àCol. 1436 et Trach.
40 675.^ C Meifert, De Sophoctis codicibus. Écrit avec goût, repose sur un travail
approndi. ^ A. Metlikowitz, De Sophoclis codice Laurenliano plut. XXXI 10.
Nouvelle collation de Lb; ce ms dériverait, non de La, mais d'un original
contenant à la fois des leçons do La et du Paris. A. t A.. Roemer(Bl. f. bayer,
G. S. W. 1890). Importante étude sur les Scholies. ^ R- Reitzenstein (index lect.
4!i hib. Rostock 1890-1891) : les Scholies de Sophocle seraient dérivées de deux
commentaires ayant pour auteurs Pios et Sallusiios. % J. Shrotte, Die
Sgntax des Infmitivs bei Sophokles, II. Soigne, louable, f E. HaSSE, iiber den
Dual bei den atlischen Dramatikern. Analyse, t II. KOGII, Quaeslionum de pro-
verbiis apud Aeschglum, Sophoclem, Euripidern caput alterum. Suite de la dis-
50 sertation du même publiée en 1887. If 0. Weissenfkls, Die Entioicklung
der Tragôdie bei den Oriechen. Pour les élèves; bon. ^ H. SCHMITT, Praepa-
ralion zu Sophoklei,' Anligone. Soigné; qq points à revoir, ^f E. (]urtius (Berl.
Phil. W. S. 1893), sur « l'orchestre et la scène » : réfutation de J. Pickard. ^
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. "55
Le même sujet est étudié par E. Bodensteiner, szenische Fragen ûber den
Ort des A.uftretens und Abgehens von Schauspielern und Chor im griech.
Drama (Jahrb. f. Phil. XIX, suppl.); K. Weissmann, Die szenische Auffiihrung
der griechischen Dramcn des fiinften Jahrhunderts : tous deux sout d'accord
avec Pickard. 1[ Foucart, Sur le rôle politique de Sophocle après la s
désastreuse expédition de Sicile. Cf. Rev. de philol. 1893. 1[ F. Susemihl
(Rhein. JMus. 1894). Une lacune de la vita Sophoclis. ^ J. van Leeuwen
(Mnemosyne 1892) : Sophocle aurait été 3 fois général, en 4M, 441, 426. Place
en 441 la première représentation d'Antigone : pas de nouvelles preuves à
l'appui. ^ Immisch (Rhein. Mus. 1893), ein Sophokleischer Vers und (îas 10
Urteil liber Clitarchs Stil in der Schrift vom Erhabenen : emprunt fait par
le pseudo Longin à Cicéron ad Att. II, 16, 2.
W 11. Homère, moins la haute critique. [E. Naumann]. I Edi-
tions; Pédagogie; Traductions. £^ome>-i Odysseae carmina cum apparaluc rilico
edideruntj. vAN Leeuwen J. F. et M. B. Mendez da Costa ; des mêmes, 15
Homeri Iliadis carmina, 2« édit., eh. I-XII. Dans le premier de ces ouvrages
les auteurs se basent sur la tradition antérieure à Aristarque, et se rappro-
chent de Fick. Éloge de l'édition de l'Iliade. If The lliad of Homer, ediled by
A. Platt. Conçu dans le même esprit que l'Odyssée du même. ^ Homeri
llias. Edilionis prodromus, scripsil A. ROKMER. Rendra de grands services. 20
t^ Editions classiques : Uomers Odyasee, crklàrl von H. KoGH, Neu beavbeitet
ven G. Capelle, I. Le plan et le commentaire ne sont pas changés.^
Uomers llias, von K. F. AMEis, ch. 1-3; 5<-' éd. par C Hentze; ch. 7-9 (4" éd.);
ch. 16-18 (3" éd.). Du même, Odyssée, ch. 1-6, 10« éd., par C. Hentze; ch. 7-12,
9« éd. ; ch. 19-24, 8» éd. Du même, Anhang :-u Uomers Odyssée (sur les chants 2b
13-18), 3' éd., par C Hentze; C. Hentze, Anleitung zur Forbereilung auf
Homers Odyssée (ch. 13-18; 19-24). Remaniements soignés; réelle valeur
scientifique. \ Omero, l'Iliade con note ilaliane del prof. L. MaGINAI, canlo. I.
Éloges. \% Vocabulaires et lexiques classiques : K. E. Sghmidt, Vokabeln
und Phrasen zu Uomers Odyssée nebst kurzen Anweisungen zum Ubersetzen, 30
fascic. I et II ; J. A. Ranke, Prdparalionen zu Homers Odyssée, X, XI, XII;
A. SCHKiNDf.ER, Wôrlerverzeiclinis zu Homeri Iliadis A-A, 3* éd. Le rp. indique
le point de vue spécial de chacun de ces livres, purement classiques. ^%
Divers : A. Primozic, Zur Homerleklïire. Idées qqf. contestables : veut qu'on
ne fasse connaître aux élèves que l'Homère authentique; que ses plus 35
beaux passages, etc. \ O. Henke, Die Lehrplàne des Gymnasiums in Barmen:
I, Homer. Résumé. î T. F. Horn (N. Jahrb. f. Phil. und Pad. 1882) sur la
lecture d'Homère dans les gymnases; discutable. ^ J. Mathi, Z)ie llias im
deulschen Unlerrichte der Healanslalten. Des observations utiles, f Homers
Odyssée, ::urn Schulgebranch bearbeitel von E. Naumann : texte et commentaire, 40
Le rp expose, longuement, à propos de sa propre édition, ses idées sur la
manière d'expliquer Homère d'après les programmes du 6 janvier 1892, et
innovations qu'il a introduites dans son livre. ^ Homers Odyssée, Schulaus-
gabe von P. Cauer, a-[ji (2* éd.). Du même, A7imerkungcn zur Odyssée, a-Ç ;
■/■(-[i. Beaucoup de bon. ^ O. Henke, Die Gedichtc Homers, 1 : die Odyssée. Suit 45
surtout le texte de l'édition Teubner; si tout n'est pas réussi entièrement,
du moins l'auteur est sur la bonne route, f O. Hubatsch, Homers llias in
ncuer L'berselzung. Traduction très moderne. U B. Fahland, Gereimte Ûber-
selzung des neunlen Gesanges der Odyssée. C'est le ton des poètes narratifs du
moyeu haut allemand. %^ H. Établissement du texte : E. Goebel, Homeris- s>o
che Blàiter II. Analyse : critiques de détail.^ H. Diintzer, der zusammenge-
zogene zweisilbige Geneiiv Ilr^Uo;; bei Homeros (N. Jahrb. f. Phil., 1894);
Réponse à Goebel (id., 1891). ^ E. Meyer, Philologische Miscellen : explication
•>*î 1895. — ALLK.MAONK.
de qq. formes homériques. % Contributions relatives à des formes ou à des
inter|)rétations : E. Goebel (N. Jalirb. f. Phil., 1894); A. Roemeu, Beilràge
zur Krilik und Exégèse grieckischer Scfcriftsleller; F. Ilanssen (Philol., 1893),
sur 11., IX. 13-28; (1. Schulze (Hermès, 1893), sur K 227 et suiv. ; R. Pepp-
5 millier (N. Jalirb. f. Phil., 189'0, sur K, 20'i-2!7: A. Spengel (Bl. f. d. G. S. W.,
1894), sur II., XVI, 80; 114-118; R. Gaede (N. Jahrb. f. Pliil., 1892), sur a, 27o-
278; W. Poekel (id., 1893),. sur y, 279; p, 30: R. Ilartstein (Pliilol., 1894), sur
Od., IV, 481 et suiv.; W. Poekêl (N.-Jahrb., f. Phil., 1892), sur e, 342, 338,
360; R. PeppmiiUer (Philol., 1894), sur x, 176; R. Hartstein (id., ibid.), sur
10 Od., XVII, 107-149; A. Scolland (N. Jahrb. f. Phil., 1892), 5 observations sur
le ch. 20 de l'Odypsée ; R. Hartstein (Philol., 1893), sur Od., XX, 230 et suiv. ;
sur Od., XXI, 288 et suiv. W III. Langue. G. Autenrieth, Wdrierbuch zu
den Homerischen Gedichten, 1« éd. Encore des améliorations, des rectifications
et des additions. ^ A. Gehring, Index I/omericus, appendix lujmnorum voca-
(15 fcit/rt con/i»iens. Complète l'index paru en 1891 (qq. rectitications, additions,
etc.). Excellent matériel critique. % J. F. van Leeuwex, Enchiridium dic-
tionis cpicae. Beaucoup de bon ; qq. points à reprendre. 1[ F. IIolzweissig,
Grammalik z-ur Homerlektûre in kurz-er, ûbersichllicher Fassung zum Gebrauche
fur Schulen. Sera utile. ^ W. Ribbegk, Homerische Formenlehre, 3« édit.,
20 abrégée. ^ A. Dyroff, Geschichle des pronomen refîexivum, I. Analyse. ^
H. Grosse, Deilrdge zur Syntax des gricchischen Médiums und Passivums.
Résumé de ce qui concerne Homère : l'actif et le moyen sont souvent em-
ployés l'un pour l'autre sans grande différence de sens. 1[ G. Mutzbauer,
Die Grundlagen der griechischen Tempuslehre und dcr Homerische Tempusge-
26 brauch. La seconde partie du livre surtout rendra d'importants services. ^
A. POLASCHEK, Beilràge zur Erkenntnis der Parlikeln av und y.i'j : av impli-
que une idée négative, zév une idée affirmative : je viendrai peut-être (xév);
il me sera difficile de venir (à'v). ^ G. Vogrinz, Der Homerische Gehmuch der
Parlikel el. Analyse. ^ W. Waehner, iiber r,, w; çâto, tôç eÎTiiiv und verwandte
30 epische Formeln. Matériaux recueillis avec un soin laborieux. ^ G. Schnei-
der, Beilràge zur homerischen Worlforschung und Texlkritik. Résumé, f Arti-
cles contenant des études particulières : A. Uppenkamp (N. Jahrb. f. Phil.,
1894), sur l'expression vjxtô; à^tùq6z ; P. Stengel (Hermès, 1894), 7:a),-Jveiv,
uéXavo;; F. Frôde (Beitr. z. d. K. d. indogermanischen Sprachen!, 1894),
35 recherches sur une série de mots homériques; If J. Menrad (N. Jahrb. f.
Phil., 1892), sur la figure de rhétorique appelée sarcasme et son emploi
chez Homère : liste des passages sarcastiques. ^ W. Schulze, Quaesiiones
epicae, recherches sur la langue et la métrique d'Homère. Résumé détaillé.
Pas assez de netteté. 1[ J. La Roche, Homerische Untersuchungen, IL Éloges.
40 Quelques-unes de ces remarques avaient déjà paru dans diverses Revues.
^^ IV. Mss, Scholies, etc. : A. LudwiCH, Zwr sogenamilen voralexandrinischen
Uias. Transcriptions de papyrus (contenant A, 502-537, et des fragments de
W et de Q). If J. Menrad (Bl. f. d. G. S. W., 1894), sur le 6« fragment d'Ho-
mère des papyrus de Genève; variantes curieuses, mais qui ne renversent
■15 pas l'autorité de la Vulgate actuellement connue. If IL Schrader (Hermès,
1894). Étude du ms. de Caesena, plut, XXVII, 2, de l'an 1311; Scho-
lies sans valeur. ^ A. Schimberg, Zur handschrifllichen Uberlieferung der
scholia Didgmi, III. Fait souhaiter que l'auteur publie bientôt les résul-
tats de ses recherches dans une nouvelle édition des Scholies. f E. Bethe
bO (Rhein. Mus., 1893), sur deux mss. de l'Iliade, à l'Escurial. % A. Ludwich
N. Jahrb. f. Phil., 1892), sur Aristonikos : ^wo-ttiP, Çw[j.a ; YyaXov ; xaixiAovtV,. ^
Du même (Berl. Phil. W. S., 1893), ein Aristonico-Horodianeum : scholie
du codex Townleianus sur A, 410. ^ Du même (N. Jahrb. f. Phil., 189o), sur
JAHRESBERICHTE VON IWAN MULLER .)/
W, 3; Lysanias de Cyrene; Duris. ^ P. Egenoff (id., 1894), sur Herodianos
Technikos. ^ E. Meyer (Hermès, 1894), Apollonius de Rhodes et le dénotie-
raent de l'Odyssée, f M. Rubensohn (Berl. phil. W. S., 1893), das Epigramm
des Berliner Ostrakon auf Homer. L'auteur présente l'hypothèse de Pepp-
mùUer comme possible, non comme vraisemblable. 1[ M. Neumann, 6
Kustalhios als krilische Quelle fur den lUastexl. Analyse et éloges. ^^ Éclair-
cissements divers : R. C. Jebb, Homer. Eine Einfiihrung in die Hias und
Odyssée, trad. sur la 3" éd. par E. Schlesinger. Quelques idées nouvelles
contestables, f E. Grunwald, Die Dichter, in.ihesondcre Homer, im Platonis-
chen Slaat. Contre les idées de Steinharl et Schmelzcr. ^ J. Stern, Homer- lO
sludien der Sioiker. Comme bien d'autres philosophes, les Stoïciens ont pillé
Homère. ^ H. Sghreyer, Das Forticben homcrischer Geslallen m Goethes Dichtung.
Bon : montre combien G. s'est souvenu d'Homère. ^ F. Reinhard, Odys-
seus und sein Sdnger Homer im Lichte Christlicher Wellanschauung. Fait au
point de vue de la foi de l'auteur, non au point de vue scientifique. ^ 15
P. BoHSE, Die Moira bei Homer. S'écarte de Nagelsbach-Autenrieth et de
Christ. Analyse. *1[ G. Iwanowiiscli (Berliner Studien fi\r klassische Philolo-
gie uud Archaologie, 1894), étude sur les idées d'Homère et des tragiques
grecs relativement aux enfers. En ce qui concerne Homère, la reclierche
aurait dû être faite plus largement. % M. Ohnefalsch-Richter, Kypros, m
die Bibel und Homer. Études d'un réel mérite sur la civilisation antique.
f H. Kluge, vorhomerische Kampfschilderungen in der llias (N. Jahrb. f.
Phil., 1893). Résumé. ^ Du même (id., 1894), sur le bouclier d'Achille et les
découvertes de Mycènes ; idées nouvelles. \ W. Reichel, iiber Homerische
Waffen. Important. ^ D. Joseph, Die Pa'àste des Homeriscken Zfpos. Critiques. 25
^ C. Belger, Die mykenische Lokalsage von den Grcibern Agamemnons undder
Seinen w Zusammenhnnge der griechischen Sagenenlwickelung . Intéresse même
les lecteurs d'Homère. ^ C. Krauth, verschollene La.nder des Alterthums
(N. Jahrb. f. Phil., 1893), éclaire d'une lumière nouvelle beaucoup de pas-
sages d'Homère. \ R. Virchow (Sitzungsber. der Kgl. Pr. Akad. d. Wiss. 30
zu Berlin, 1892) : sur l'Ida, le Scamandra et la porte de Zeintunlii. ^
M. Hergt (Bl. f. d. G. S. W.), sur la question de la trière, et les voyages
d'Ulysse : reste fidèle à Breusing. ^ Zimmerer, Scheria, das Land der
Phaaken, und die Insel Corcyra im Alterthum (dans Verhandlungen der
41. Versammlung deutscher Philologen und Schulmanncr in Miinchen, 1892). 35
Résumé. *i II. Steuding (N. Jahrb. f. Phil., 189.S), sur Scylla, notamment à
propos de (x 73 et suiv. ; 234 et suiv. T[ T. ReinaCH, l'Espagne chez Homère.
II. Lewy a montré, dans Berl. phil. W. S. 1895, que l'on ne peut placer
'A),-jpri aux environs de Gibraltar, comme le voudrait 11. \^ Indications
bibliographiques complémentaires. ^ D. Joseph, Die Palàste des Homeriscken 40
Epos (voir plus haut), 2' éd.; augmentée de chapitres sur les murailles, les
coloimes, la décoration. Pascal Monet.
Jahresberichte ûber die Fortschritte der classischen Altertums-
wissenschaft, 22» année. Grieghische Klassiker'. 1. Ouvrages relatifs
à la philosophieaprès Aristote (1887-1888) fL. Ilaasl. Ouvrages 45
généraux. L. RabiTs, Grundriss der Geschichte der Philosophie, dn Leitfaden
zum Studium der Geschichte der Philosophie und zur liekapitulation. A. SCHWEN-
GLER, Geschichte der Philosophie im Vmriss, 14" éd., revue par R. KÔBKR.
Ch. PbïerS, Abriss der Geschichte der Philosophie, 4» éd., où l'on regrette
l'omissiou de la philosophie juive-alexandrine et chrétienne. E. Zeller, 50'
1. Table des rapports : Thucydide, 4; Arislole et les premiers académiciens et péripa-
élicieos, 3 et 5; Philosophie après Aristote, 1; Historiens de la décadence, 2-
58 1895. — ALLEMAGNE.
S-jvo'it; -rf,; ta-ropta; zr^z £À).rjV'.xr,; (fù.OGO(fixç, Irad. grecque. ReGNAULT, Gours
élémentaire de philosophie classique, 3« éd. Paul Janet et G. Séailles,
Histoire de la philosophie. Les problèmes et les écoles. Ouvrage ordonné suivant
un plan nouveau; quelques réserves à faire. K. Fr. Krause, Gnmdriss der
5 Geschichle der Philosophie (œuvre posthume p. p. P. HOHLFELDet A.Wûnsche).
Rien de nouveau; beaucoup de choses surannées. E. de Roberty, L'an-
cienne et la nouvelle philosophie. Essai sur les lois générales du développement
de la philosophie. Voudrait que l'histoire de la philosophie fût écrite par des
auteurs non philosophes. LIistoria philosophias grascœ. Teslimonia veterum
10 collegerunl notisque insiruxerunt II. RiTTER et L. PreLLER, 7^ éd., revue par
Fr. Sghultess et Ed. Wkllmann. Remaniement très utile. G. Cesca, La
conoscenz-a nella (ihsofia greca, n'est pas connu directement du rp. Ch. LuT-
HARDT. Die antike Ethik in ihrer geschichtlichen Enivncklung als Einleitung
in die Geschichte der christlichen Moral. Fait à un point de vue exclusivement
15 chrétien. Le rp. n'a pu connaître directement ni E. Boyer, Les Consolations
chez les Grecs et chez les Romains, ni II. SiEBECK, Untcrsuchungen sur Philo-
sophie der Griechen, 2» éd., revue et augmentée, f Stoïciens. Ludwig
Stein, Die Erkennlnislheorie der Stoa (2" vol. de la Psychologie), précédé
d'un Umriss der Geschichte der griechischen Erkenntnistheorie bis auf Aristo-
20 teles. Ouvrage très soigné. M™* Jules Favre (née Velten), La Morale des
Stoïciens, est plutôt une œuvre d'édification que de science. Alb. Haake,
Die Gesellschaftslchre der Sioiker. N'est pas un traité historique, mais une
étude morale sur la théorie stoïcienne. Zenon. R. Brinker, Das Geburi-
jahr der Stoikers Zeno und dessen Briefivechsel mit Antigonus Gonatas. Ne
23 connaît pas l'intéressante étude de R. Ungcr, sur l'époque de Zenon de
Cilium (Sitzungsb. d. bayer Akad. d. Wissensch. 1887i). Posidonius. Franz
SCHÛHLEIN, Sludien zu Posidonius Hhodius. Posidonius est né en 130 et
vivait encore on 47. P. Wendland a traité dans Archiv fiir Geschichte der
Philosophie (1887) du Tispl 6ewv de Posidonius. II. van Arnim, dans Quellens-
30 ludien zu Philo (voir plus bas) a traité de Boélhos, qui aurait marqué l'in-
termédiaire entre le péripatétisme et le stoïcisme. Sénèque, D. Bernter,
Senecae ad Lucilium epifitolae morales I-XVI. Trad. fr. des mêmes lettres par
R. AuRÉ. E. Sommer, Choix de lettres morales, avec notes. Trad. angl.
Seneca, on BenefUs, par A, Stewart. 0. ROSSBACH, De Senecae philosophi lihrorum
36 recensione et emendatione. Insunl Sen. fragmenta Palatina édita a W. Studb-
MUND. Très méritoire. Les seize premières lettres à Lucilius. Texte latin et tra-
duction française, paru. JOLY. Introduction intéressante. The morales of S.
yl sélection of his prose, éd. by W. Glode. La trad. du de Vita beata, est de
Roger l'Estrange et date de 1678. Th. Birt. De S. apocolocynthosi et apotheosi.
40 Admet deux écrits : l'un philosophique, l'autre politique. Observations sur
le iGxlQ. AnnxanaStudia scripsit Fr. ScHULTESS. Polémique contre G. Millier
sur l'ordre des livres et la composition des « Quaostiones Naturales». Curac
Anneanae. P. I. Scripsit G. IlESS. Bonne étude et bonne traduction partielle
des lettres I-XXIV. R. Pfennig, De librorum quos scripsit S. de ira composi-
45 tione et origine. L. DlEPENBROCK, /-.. A. S. philosophi vita. Réhabilitation de S.
tentée par J. A. Ileikel dans AcUi Societatis Scieutiarum Fennicae, par Joh.
Kreyher, dans L. A. S. und seine Beziehungen zum Urchristentum qui, malgré
beaucoup de soin, est un ouvrage manqué. L. A. S. der Philosoph und
sein VerhdUnis zu Epicur, Plato und dem Christentum, von W. RiBBECK.
liO Recueil consciencieux des ojjinion.s diverses de S. De S. pneda-
1. Nous ne citons qu'excepliounellement les revues et publications dWcadémies
dont il a (5té donné une analvso dans la Hecue des Henies.
JAHRESBERICHTE VON IWAN MULLER. S9
gogo, von Al. Fiegl. Trop enthousiaste. H. M. B. Ter Haar Romeny, De
auclore Iragœdiarum quae sub Senecae nomiiie feruntur Vergilii imitatore.
Epie tète. Manuel, texte grec, pi'cccdé d'une introduction par Ch. Thurot.
L'éd. de Fr. Montargis reproduit le texte de Diibner, c'est-à-dire de
Scliweigliaeuser. R. MuCke, Zu Arrians und Epiktets Sprachgebrauch, doune 5
d'utiles reuseignemenls sur les mss. R. Asmqs, Quaesliones Epicleteae.
Étude critique sur rauthenticilé des recueils mis sous le nom d'Epictète.
The teaching of Epictetus, being Ihe Enchividion, transi, with notes bij J. W.
RoLLEUSTON. Marc-Aurèl(^-. Deux trad. à signaler : Mark Aurels Medita-
tionen, par F. C. Schneider (4* éd. revue) et The Méditations translated by 10
J. Collier, revised with introduction and notes by Alice Zimmern, ainsi que
la traduction anglaise de Renan, Marc-Aurèle.% Cyniques. Dion Chry-
SOStÔme. napaêoXïi At'wvo; toO Xp. Trpbç IlXâ-rwva, Sevo^wvtx, Ar|;xoa9Évri xal
A'K7/cvrjV. Ai5axTopt/.r, SiarpioY) Atovu<7to'J F. IirAAPINOr Zay.Jv6:ou. Élude bio-
graphique et examen des imitations de Dion. Arno Breitung, Leben des Dio 15
Chrijsoslomos. Travail très soigné. K. Weber, De Dione Chnjsostotno Gaercorum
secto/ore (Leipziger Studien 10). Étude fort utile des sources de Dion, qui
donne un tableau complet de la philosophie cynique. Quaestiones Dioneae
scripsil P. IIagen. Examen des opinions de Dion sur les dieux et l'huma-
nité. Œnomaiis. Th. S.varmann, De Oenornao Gadareno. Première étude sur 20
ce philosophe, f Epicuriens. A. HuG, 2^« den Teslamcnlen der griechischcn
Philosophen. Le testament d'Éplcure est le seul qui nous soit bien connu,
Epicure. Epicwea éd. H. Use.ner. Indispensable à quiconque s'occupera
d'Epicure et de son école. J. Kreibig. Epicur. Seine Persônlichkeit und seine
Lehre. Petit livre de vulgarisation. A. Brieger, ûe alomorwn Epicurearum 26
motu principali (Philol. Abhandl. fiir M. Hertz). Le " clinamen " n'est qu'une
hypothèse médiocre. Philodème. Joh. von Arnim, Philodemta. Contribu-
tion à l'étude du livre IV -roiv 7r£p\ ôaviTou. Sceptiques. V. Broghard,
Les sceptiques grecs. Juge trop au point de vue moderne. E. Pappenheim a
tiaité du siège de l'école pyrrhonienne dans Archiv fiir Geschichte der 30
Philosophie 18. Sextus Empiricus. C. IIartensiein, Cher der Lehrtn
des antiken Skepsis besonders des Sciclus Empiricus in Betreff der Cauealitàt.
Critique du système sceptique. II. von Arnim. Quelienstudien zu Philo
étudie les rapports de Philon et d'.Enesidème. Galien. Galeni de utilitate
partium liber quartus, rec. G. IIelmreich, p. 24. Édition do. cet ouvrage, 35
l'un des meilleurs de Galien. Joh. Petersen, In Galeni de placilis Hippocra-
lis et Plaionis libros quaesliones criticae. Au-dessus de la moyenne des disser-
tations inaugurales. Plutarque. Tr.id. anglaise des Moralia par A. R.
Shilleto et trad. allem. des Maximes sur les vertus des femmes par
J. Maehly. Philon le Juif. J. Drdm.mond, Philo Jwiaeus or the Jewish Aie- 40
xandrian pkilosophy in its développement and coinplelion. Œuvre étendue, qui
n'est connue du rp. que par des comptes rendus. H. von Armin, Quelienstu-
dien zu Philo von Alexandrien. Nie l'authenticité duTc. à?8apataç y.ôa[iou. Com-
binaisons ingénieuses, mais sujettes à caution. R. Ausfeld, De libro tt, toO
Ttâvaa dTco-jSaîov etvat èXsûôepov. Soutient que le livre n'est pas de Philon. 4s
conclusion combattue par P. Wendlaud dans Archiv f. Gesch. der
Philos. 18S7). Polémiques engagées à ce sujet par R. Ohle dans Jahrb. fiir
protestautische Théologie 18S7 et dans Die Pseudophilonischen Essder und die
Thcrapeuten, A. llilgenfeld (Zeitschrift fiir wissenschaftliche Théologie,
t. XXXI) et P. Wendiand (Jahrb. f. protest. Theol. 1888). Le traité de la vie 50
contemplative est attribué à Philon par L. Massebieau dans Revue de l'his-
toire des religions 1888. ^ Néoplatoniciens. Étude de Monrad dans Phi-
losophische Monatshefte XXIV. Marie BesObrasof, Ûber Plotins Glûckselig-
60 1895. — ALLEMAGNK.
keiislehre. Heaucoup de travail, mais mal disposé et mal écrit. II. von
Kleist, Kritische und exegetische Bemerkungen zu Plotin Enn. IV, 3 und 4. Se
borne à des remarques fondées sur sa propre théorie de la pensée. II. Schra-
der dans Archiv. f. Gesch. d. Philos. 1887 a montré l'intérêt des citations de
5 Porphyre chez Cyrille d'Alexandrie. G. Geiger, C. Marins Victorinus Afer,
ein neuplaionischer Philosoph. Prouve parfaitement que Victorinus est resté
néoplatonicien dans le christianisme. Utile éd. (]u Proirefdicus de Jamblique
par II. PiSTEi.i.1. 0. Heine, Ubc7' Celsus' àlrfir^z ),6yo; (Phil. Abhandl. fiir
M. Ilerlz). L'auteur n'est pas le Celsus ami de Lucien. A signaler plusieurs
10 traductions d'écrits néoplatoniciens ainsi (ju'un article do R. Brown sur
Damasciup, parus dans The Plalonist IV. .1. Bachmann, a publié toute une
série d'ouvrages sur Secundus : Secundi philosophi tacitumi vita ac sentenliae
(texte éthiopien); Das Leben und die Sentenzen des Philosophen Secundus des
Schweigsamen, trad. de l'éthiopien et de l'arabe; Die Philosophie des Neupytka-
15 goreus Secundus. Linguistiche-philosophische Studie. La vie est un ouvrage grec
du m« siècle. J. Draeseke a traité dans Zeitschr. fiir wissenschaftliche Théo-
logie 31 des écrits Ihéologiques attribués à Bopthius,dont il défend l'authenti-
cité contre Schepss. Le rp. ne connaît pas directement l'ouvrage de \V. King,
Tlie Gnoslics and Iheir remains ancient and mediaeval. E. Amklineau, Essai sur
20 le Gnosticisme égyptien, ses développements et son origine égyptienne. N'apporte
rien de nouveau. S. Salomo dans Siudi di sloria e diritto 9 a bien montré
le défaut de la méthode qui fait dériver la morale chrétienne de celle du
stoïcisme, défaut auquel n'échappe pas A. Chiappelli, Le Idée millenarie
dei Cristiani nel loro svolgimenlo storico. Le rp. cite simplement Taliani opéra
25 éd. Harnack et Fr. LOOSS, Handschriflen dcr lateinischen (jberselzung des Ire-
nàus und ihre Kapileleinleilung (Kirchensgeschichtl. Etud. II. Reuter gewid-
met). Un article de G. Erbes dans Jahrb. f. protest. Theol. XIV traite de
l'époque où ont vécu Ilippolyte (sa naissance n'est pas antérieure à 170 ;
son martyre doit être de 251) et Théophile d'Antioçhe, qu'il ne faut pas
30 confondre avec Théophile, évoque d'Antioçhe. Fr. Wilhrlm:, De Minucii Fe-
licis Octavio et Tertulliani Apologelico ; E. KURZ, Ù/jer den Oclavius des M. F.
mit dem Texte von Cap. 20-26; L. Massebieau (Revue de l'hist. des religions, lèi)
ont traité des rapports de Minucius et de TertuUien. Les deux premiers
admettent une source commune; le dernier lient TertuUien pour l'original.
35 Max. KlusSMANN, Curarum Tcrlullianearum Spécimen. Etude soigneuse de
la tradition manuscrite. G. Carbone a publié deux trad. italiennes de Ter-
tuUien : Ai Marliri et Délia teslimonianza dell'anima. On ne peut citer qu'en
passant la 3" éd. de Freppel, TertuUien. E. Nœldechen (Zeitschr. f. wissen-
schaftl. Théologie XXX) admet un voyage de TertuUien en Grèce, qui est
40 fort douteux. A. OxÉ, l'rolegomena de carminé adv. Marcionitas : serait l'œuvre
d'un Africain de la tin du ¥ siècle. John Kaye, 77*6 wruings and opinions of
Clément of Alexandria et Freppel, Origène, 2" éd. sont signalés brièvement.
Joh. Draeseke (Zeitschr. f. wissensch. Théologie XXX) a défendu contre
Kauakis < t Foss les vues de Fr. Ilipler sur S. Denys rAréoi)agite. A. L.
45 Frqtingham. Slephcn bar Sudaili, The Syrian Mystic and thc book of Hierotheos.
Stei)h(m Bar Sudaili est l'auteur du livre : il vivait entre 494 ;et 512 à Jéru-
salem. M. BaSTGEN, Quucstiones de lacis ex Arnobii advcrsus naliones ^opere
scleclis, n'est pas connu du rp. Sur S. Augustin, il faut signaler d'abord l'éd.
du Saeculum par F. Wkihrich, deux trad. anglaises : Confessions et Three
50 atiii pelagian hérésies. De spirilu et littera. De nalura et gratia, De gcslis Pelagii,
par F. II. Woods et J. 0. Joh.nstonb ; enfin A. Régnier, De la latinité des
sermons de S. Augustin. G. FriCK, Ûber die Quellen Augustins im XVIII Buch
Seincrs schrift de civitaïc Dei, admet comme sources Varron, la Chronique
JAHRESBERICHTE VON IWAN MÛLLER. 61
(PEusèbe remaniée par S. Jérôme. Julius Africanus, et un commentaire sur
Virgile. A. Harnack, Augustins Confessionen, traite de l'évolution du saint.
G. P. CaSPAKI, fine Augustin beigelegte Homilia de sacrilegiis. II s'agit d'une
homélie composée au 8* siècle en Frauconie. Cassianus, éd. M.Pktschening,
travail critique précédé d'une intéressante introduction. Des traductions de 5
Synésius out paru dans The Platonist, 3 et 4. E. Gaiser, Des Sgnesius von
Cyrene àgyptische Erzdhlungen oder iiber die Vorsehung. L'ouvrage est pure-
ment allégorique. Nemesii Emeseni libri n. ç-jo-ew; àvôpwTtou verso lalina
primum cd. G. HOLziNGER, publié d'après un manuscrit de Prague. Enfin
H. Roensch (Zeitschr. f. wissensch. Théologie XXX) a donné un article 10
critique sur Claudianus Mamertus.
n 2. Les derniers historiens grecs (1883-1893) [Fr. KrebsJ. Denys
d'Halicarnasse. L'éd. de K. Jakoby (3 volumes parus) nous donne cnlin
un bon texte, où sont utilisées les leçons de l'Urbinas et du Chisianus ;
qqs observations de détail. Polybe. L'éd. Dindorf, revue par Bûttner- is
WoiiST, améliore le texte en beaucoup de points, tout en conservant le
point de vue conservateur de Hultsch. L'éd. Hultsch elle-même a été re-
maniée, et très heureusement. Hultsch a publié dans les Abhandlungen d.
kgl. sachsischen Gesellschaft der Wissensch. 1891-1892 une importante étude
sur les formes des temps historiques chez Polybe. W.W. Capes, Thehistory of 20
the Achaean leagues as contuined in the remains of Polybius. Assez bien fait,
sans grande nouveauté. L. Gcetzkler, De Polyli elocutione et Quaestiones in
Appiani et Polybi dicendi genus. Bon. G. Wunderer, Conjecturae Polybianae.
Des choses utiles. S. Brief, Die Konjunklionen bei Polybius. Travail diligent,
qui coniient de fines remarques. Diodore. L'éd. Fr. Vogel donne satis- 26
faction à tous les desiderata exprimés depuis bien longtemps. Herm. Bezzel,
Conjecturae Diodoreae, est une fort bonne contribution à la critique et â
l'interprétation du texte. G. Schneider, De aliquot hbris Diodori Siculi ma-
nuscriptis. Traite des mss F. et G.
^•,f .1 Aiistoie et les plus anciens académiciens et péripatéticiens (1892) 30
[Fr. SusemihlJ. A ris to te. A signaler le rapport de E. Zelier sur la biblio-
graphie dans Archiv fiir Geschichte des Philosophie, 1893. La dissertation
de USENER, Unser P/«^c»n«ea;/ et la polémique à laquelle elle a donné lieu tou-
chent en quelques points à l'histoire du texte d'A. Le rp. regrette de n'avoir
pas parlé plus tôt de l'excellente Geschichte der allen Philosophie de W. WlNDEL- 35
HAND (Ilandbuch d'Iwan Miiller). EUen M. Mitchell, A Studyofgreek philosophy.
Bon résumé. Th. Preger, Zum Aristotelischen Peplos (Abhandlungen Christ
dargebracht). Reconnaît l'inauthenticité des épigrammes, mais la prouve
moins complètement que P. Wendling, dont il ne connaît pas l'ouvrage.
Un article de M. Consbruch (Archiv f. Gesch. d. Philos. 1892) sur la théorie 40
de l'induction est riche en considérations intéressantes. Anecdoia Oxoniensia.
Class. Ser. I. 6. A collation ivith the ancient Aimenian versions of the Greek text
of Aristolle's Catégories, de interprétations., de mundo, de virtutibus et viliis and
of Porphyres introduction by Fred. Cornwallis Conybeare. Très utile pour
l'histoire du texte. Ad. Busse, Die neuplatonischen Ausleger der Isagoge des 45
Porphyrios. Des deux livres qui remontent au commentaire d'Olympiodore,
l'un, celui du Cod. Coisl. 387, est l'œuvre du païen Elias, l'autre est dérivé
médiatemeut d'un ouvrage de David, chrétien antérieur au vi» siècle.
Eug. Rolfes, Die aristotelische Auffassung vom Verhàltniss Goltes zur Well und
zum Menschen. Fait à un point de vue tout scolastique, et même thomiste. 50
A. BULLINGE, Aristoteles' Metaphysik in Bezug auf Entstehungsweise, Text und
Grundgedanken dargclegt bis in aile Einzelheilen. Ce qu'il y a de meilleur,
c'est les notes critiques qui forment la dernière partie. Lf», préface est une
62 1895. — ALLEMAGNE.
réponse violente à des critiques de Zeller. Le rp. signale seulement le titre
de Al. Spielmann, Die arislotelischen Steilen vom rptro; avOpwTro; et Gœbel
Krilisclie Weitere kritische et Bemerkunrien uber Aristoleles' Melaphysik. J. Zahl-
fleisch a traité dans Zeilschr. f. Philosophie und philos. Krilik 1892 de la
6 théorie aristotélienne du mouvement. Ivo Bruns, De Dione Ckrysoslomo
et Aristolele criiica et exegetica. Roule sur le dernier chapitre du tt. yevIctew;
y.al çOopSç. E. ESSEN, Das ersle Buch dcr arislotelischen Schrifl uber die Seele
ins Deutsche iibertragen und in seiner ursprunglichcn Gestalt wiederhergesteUt.
Tout n'est pas à approuver, loin de là, mais il y a de bonnes remarques.
10 ch. E. Ruelle, Problèmes musicaux d'Arisioie. Trad. française avec commen-
taire. J. Bywater, Contributions to the te.rtual criticism of Arisiotle's Nico-
machean Ethics. Beaucoup d'excellent en peu de pages. J. A. Stewart,
Notes 071 the Nicomachean Ethics. Répond à un besoin véritable : c'est le plus
important des travaux de Tannée sur Aristote. The Nicomachean Ethics of
15 Arislotle translated by J. E. G. \Yelldon. Bonne traduction, mais qui ne
peut pas servir à grand' chose. F. Susemihl < le rp. >, Quaestionum Aris-
tolelearum criticarum el excgelicarum pars I. Traite du S' livre de la Rhéto-
rique et de qqs passages de la Politique et de la Poétique. Eusiratii et
Michaelis et anonyma in Ethica Nicomachea commentaria, éd. G. Heylbut.
20 Aurait dû utiliser les collections de manuscrits publiées par Susemihl.
G. Couâin a publié dans Annales de l'Est un article sur les idées poli-
tiques d'Aristote. T. Davidson, Aristotle and acirunt educalional idcals, n'est
pas connu directement du rp. Edw^in IIagfors, De prepositionum in
Ainstolelis Politicis et in Atheniensium Politia usu. Bien ordonné. Cette
26 étude ne conclut ni pour ni contre l'authenticité de la no>.n£îa. Bruno
Keil, Die solonische Verfassung in Aristoteles Verfassungsgeschichte Alhens.
Réfute les idées de II. Nissen. R. Schoell, Die Anfànge einer politischen Lit-
teralur bei den Griechen. Dissertation intéressante qui aurait dû être citée
dans un rapport précédent. II. Oertel, Die Lehre des Aristoteles von der
.30 Tyrannis, est seulement signalé. A citer encore un article de K. J. Neumann
sur la xàOapat; dans Vierteljahrsschrift fur Litteraturgeschichte, t. 5. S. H.
ButCHER, Some aspects of the greek genius, H. Gartelmann, Dramatik Kritik
der arislotelischen Systems und Degriindung eines neiien Supplcmentum. Aristote-
licum. IL 2. Alexandri Aphrodisiensis praeler commentaria scripta tninora éd.
36 Ivo Bruns : Quaestiones. De falo. De mixtione. Travail très méritoire.
Xénocrate. R. Heinze, Xenokrates, Darstellung der Lehre und Sammlung
der Fragmente. Bon. Théophraste. G. J. Batuck, De dcisidaemonia veterum.
Traite d'un chapitre des XapaxTTipô;. Herm. Joachim, De Theophrasti libris
Trepl Çwov. Beaucoup d'assertions sujettes à discussion, malgré la prudence
40 de l'auteur. Le rapport donne pour chaque ouvrage la liste des conjectures
proposées, en y joignant celles du rapporteur lui-même.
^ Thucydide (1877-1887) [Georges Meyer]. Fait suite à un rapport d'A.
Schône et forme la seconde partie d'un rapport de Fr. Millier publié en 1890.
Biographie. Wilamowitz MôllendorlT dans un célèbre article de l'IIerraes
45 < R. d. R. 1879> a suscité une violente polémique sur la biographie de
l'historien à laquelle ont pris part II. Wetzhofer, Thukydides und sein
Geschichiswcrke (Bons documents, mais peu de valeur critique), Adolf
Michaelis, Die Bildnisse des Thukydides, et Fr. Rûhl, R. Ilirzel, O. Gilbert,
R. Schoell, Br. Ilirchschwalder, G. F. Unger, dans diverses revues <ana-
60 lysées dès leur apparition dans R. d. R. > L. Schumann, Z)e 3/arce?/mt quae
dicilur vila Thucydidea. Très bon travail. A. Nieschke, De Thucydide Anli-
phontis discipido et llomeri imitalore touche en quelques points aux discus-
sions sur la biographie. A. Croiset, Thucydide, I el II. La partie de Tintro-
JAHRESBERICHTE VON IWAN MÛLLER. 63
duction où il est traité de la Vie de l'auteur n'a pas de prétentions scien-
tifiques. J. M. Stahl, De Cralippo historico disputalio. Tient Cratippe l'histo-
rien pour identique au philosophe contemporain de Cicéron. Polémique
contre Unger. Composition de l'ouvrage. Le problème ne se pose
plus de la même façon depuis 1873. A la question de date s'est ajoutée 5
l'importante question de publication : (luel a été l'éditeur de l'ouvrage?
C'est celle qui donne lieu au plus grand nombre de travaux dans des revues
ou dans des livres. Julius Helmbold, Ûbcr die successive Enlslehung der Thuky-
dideischen GeschtciUsLverlc's. II. Teil. 1 Hillfte (Supplément aux Jahresberichte
du gymnase de Mulhouse) tente de réfuter l'hypothèse d'un remaniement «0
par une main étrangère. U. de Wil.vmowitz-Mœllendorff, Cwae Thucydi-
deae, arrive à une conclusion contraire, en se fondant principalement sur
dos erreurs et des contradictions dans la chronologie. Sa dissertation,
non plus que les articles de Junghahn, de Schwartz, de Miiller-Strïibing,
n'ont pu convaincre le rp., qui croit à une publication posthume sans 15
additions ni retouches profondes. Otto Drefke, De orationibus quae in
priore parte historiae Thucydidese insunt et directis et indirectis, touche à la
date et se rattache aux idées d'UlIrich et de Cwiklinski. H. Welzhofer,
Thucydides iind sein G eschichtswerk. Le chapitre sur la date de la composition
est très insuffisant. Adolf Sghmidt, Das Perikleische Zeitaller. 2. Band : 20
Forschungen ûber die Uauptgrundlagen der Ûberlieferung. Combat l'hypothèse
que l'ouvrage a été conçu d'ensemble : qu'il contient deux parties distinctes
dont la première (livres 1-3, 23) a été rédigée en trois fois. F. Vollhkim,
Zur Entstehungsgeschichle des Thukydideischen Geschichtswerkes. Défend les vues
d'Ulrich contre Glassen. 0. Struve. De composili opcris Thucydidis tempo- 25
ribus. La guerre d'Archidame a été écrite avant 404, mais ensuite remaniée.
Ed. Ippel, Quaestiones Thucydideae. La guerre d'Archidame a été écrite avant
414, mais des additions y furent faites après 404. G. Meyer <le rp. >, Quitus
lemporibas Thucydides historiae suae parles scripserit. Thucydide avait écrit :
1° la guerre d'Archidame aussitôt après la paix de Nicias; 2° l'expédition 30
de Sicile avant 404 ; 3° le reste après le développement de son plan
primitif; il aurait alors remanié le tout. Fr. Kiel, Quo tempove Thucydides
priorem operis sui partein composuerit. Est d'accord avec Glassen et L. Ilerbst,
sauf quelques détails. A. KirchhofT dans les Monatsberichte de l'Académie
de Berlin (1880) a étudié le texte du traité d'ol. 89, 1, au 4» livre, chap. 118- 35
119. Sa conclusion est que ce document a été inséré après coup par l'auteur,
lorsque, de retour dans sa patrie, il se mit à agrandir le premier plan de
son œuvre. Julius Steup, Thukydideische Siudien, a examiné le môme texte
indépendamment de KirchhoIT, avec lequel il est souvent tombé d'accord,
mais non toujours, dans l'interprétation; il répond, dans une autre livrai- 40
son, à des objections de L. Ilerbst. Son livre étudie d'ailleurs les autres
traités dont il est question chez Thucydide. H. Muller-Strûbing, Thuky-
dideische Forschungen. Livre plein d'hypothèses hasardeuses, entre autres
celles d'interpolations d'un ennemi des Athéniens. Aussi n'a-t-il rencontré
que peu d'approbateurs. J. Faber, Questiones Thucydideae. Combat les idées 45
de Cvvlinski et entre autres, ne pense pas que le récit de l'expédition de
Sicile doive être considéré à part. II. L. Sghmitt, Quaestiones chronologicae
ad Thucydidem pertinentes. Partisan d'UlIrich, admet quelques corrections
et additions dans la première partie, mais non un remaniement complet.
II. MuLLER, Quxstiones de locis Thucydideis ad comprobandam sententiam Ulri- 50
chianam allatis. Nie toute vraisemblance et tout intérêt aux vues d'UlIrich.
Th. MiGHTCHENKO, Thucydide et son œuvre (en russe). Partisan d'UlIrich.
C- BOLTZ, Quaestiones de consilio quo Thucydides historiam suam conscripserit.
6'i 189;). — alli:magne.
L'ouvrage de Thucydide aurait été formé par les rhéteurs de plusieurs récils
séparés et sans heu entre eux. Fr. Jos. Cûppkrs, De octavo Thucydidis libro
non perpoliio. Admet, avec son maître Stahl, que les reproches faits à la
forme du 8"-' livre sont sans fondement. Th. Birt, Dus aniike. Buchwesen,
5 louche à quelques points de l'histoire du texte de Thucydide. (La suite à un
prochain volume).
Hf 5. Aristote et les premiers académiciens et péripatéticiens (1893)
[Fr. Susemihll. U. von Wilamowitz-Mœllendôrff, Aristoteles wid Alhen.
Livre très important, qui prèle à des réserves, mais se distingue par des
10 mérites éminents. L'auteur y réfute lui-même, avec une étonnante préci-
sion, Topinion erronée émise auparavant par lui qu'Arislote aurait écrit la
Politique dans les idées de Philippe ol d'Alexandre. Sur le but desIIoXiTstat,
écrites pour l'instruction non seulement des disciples mais aus-sidu public,
le rp. est d'accord avec Wilamowitz. G. Caldi, Metodulogia gmerale délia
15 inlerpelrazione scienlifica. 1. La logica d''Aristolele. N'est pas parveim au rp.
Une trad. du 11« livre de la Métaphysique par Th. Davidson a paru dans
Journal of spéculative philosophy (1893). N. Kaufmann, Die leleologische
Natur philosophie des Aristoteles und ilire Bcdeutung in der Gegenvmrt, 2» éd.
Ouvrage à tendances catholiques sans intérêt pour les philologues.
20 H. VOLGAH, Die'Lehre von den Seelenteilen iii der alttn Philosophie. 2. Tell.
Bon aperçu sur la théorie d'Arislote. Scri),torcs physiognomici et latini, rec.
R. FoERSTER. Vol. l, contient une soigneuse recension de texte des Physio-
gnomica attribués à Aristote. E. Akleth, Beitrâge ::ur Erklàrung des Aristo-
teles. Bonne étude sur l'Ethique. Fr. Susemihl (le rp.) a traité du même
25 sujet dans Quaestionum Arislotelearum crilicarum cl exegeticarum pars H. Jo.
AhgyriaDES, A'.op0w(T£t; el; xà 'Aptaxo-ÉXoij; IloXittxx. Mauvais. Die Politik des
Aristoteles. fine Neuarbeilung der Ûberset:;img Garves... von M. BrasCH. Le
nouvel éditeur ne sait rien de ce qu'il faudrait pour mettre cette paraphrase
classique à la hauteur des besoins actuels. Th. Gomperz, Dos Schlusskapitel
30 der Poetik dans Eranos Vindoboneusis. Le rp. renvoie à sa critique des
Quaestiones Aristoteleae, 3* partie. Du même auteur, fine venne'mtliche Tra-
gôdie des Euripides und die Kunstform des Dithyrambus. Le rp. persiste
toujours dans son opinion au sujet de la Scylla. Jul. Walter, Gcschichle
der Acsthetik im AUertum, n'est pas parvenu au rp. A. BussE, Die neuplato-
35 nische Lebenbeschreibung des Aristoteles. Distingué : le pseudo-Ammonius
dériverait immédiatement, sauf en un passage, de la Vita Marciana.
F. Ehrle, dans Archiv iiir Litteralur-und Kirchensgeschichte der Miltel-
alters (1889) a traité des luttes de l'Aristotélisme et de l'Augustinisme
dans la scholastique vers la fin du 13» siècle. ^ ArisioxcnQ. Aristoxenus von
40 Tarent Melik und Hhylhmik des klassischen Altertums. Le \" VOl. contient la
trad. allemande et des éclaircissements; le 2° (publié par F. Saran) un
texte critique avec d'importants prolégomènes. ^ Anonymi Londinensis ex
Aristotelis lalricis Mcnoniis et aliis niedicis eclogae, éd. IL DiELS (Supplemen-
tum Aristotelicum III. L). Augmente beaucoup nos connaissances sur
45 l'histoire de la médecine antique et sur l'œuvre des péripatéticiens dans
ce domaine. A. M. D.
Lateinisghe Klassikeri. Ovide (1883-1893) [R. Ehwald]. 1. Biographie
et histoire littéraire. A mentionner les notices consacrées à Ovide par
O. RiBBECK, Gesch. der rdin. Dichlung (1889), t. II; M. Schanz, Gesch. derrom.
50 :
i. Table des rapports :, Cicéron, de Oratore, 3; Ovide, 1; Piaule, 5; Sénèque le
rliéteur, 4; Tile Live, 2. — Sauf exceplioo, les articles de revues analysés dans la fleui/e
des Hevues ne sont pas mentionnés.
JAHRESBERICHTE VON IWAN MÛLLER. 65
Litteratur, t. II (1892); et W, Y. Seixar, Horace and the elegiac poets (1892);
remarques de détail. ^ J. Huber, Die Ursachen der Verbannung des Ovid
(progr. Ralisbonne, 1887) : conjectures en Tair. ^ W. Walloth, Ovid : roman
historique où la pauvreté de l'imagination le dispute à l'ignorance des
faits. % Le compagnon de voyage d'Ovide (Pont. 2, 10, 21) était le petit-fils g
du milésien Théophanes. ^ A. Lueneburg, De Ouidio sui imilatore : très in-
téressant, mais fort incomplet. ^ F. Léo, De Stati Siluis commentatio (pr.
Gôttingue 1892) : montre l'influence de la rhétorique sur Ovide. ^ G. Wie-
DING, De aetate consolationis ad Liuiam; 0. SCHANTZ, De ihcerti poetae conso-
latione ad Liuiam deque carminum consolatoriorum apud Graecos et Romanos \q
historia; le premier est précis et personnel; le second ne peut guère servir
qu'à compléter Buresch qui avait laissé de côté les consolations en vers;
l'auteur de la cons. à Livie se place entre la publication des Tristes et les
cons. à Polybe et à Marcia de Sénèque. f ^ 2. Sources, modèles, imita-
teurs, vie posthume. A. S. Jezierski, De uniuei'sis Nasonis episltdis heroi- ^s
dum et singillalim de Sapphus ad Phaonem epistula : pillage effronté, notam-
ment de S. de Vries, auquel J. n'a ajouté que des aberrations personnelles.
^ J. Tolkiehn, Quaeslionum ad heroidas Ouidianas speclanliitm capita VII :
très habile tentative de démontrer l'authenticité des Hér. 2, 3, 6,7,9,12-14.
^ Alex. BiLGER, De Ouidi heroidum appendice quaest. : Paridis et Helenae épis- 20
tulae sintnc Ouidi quaeritur : pour la négative; négligé. ^ J. LeyhauSEN
Helenae et Herus epistulae Ouidii.non sunt : soigné, mais repose sur une base
trop étroite. 1[ G. Wentzel, Die Entfiihrung der Helena : démontre avec saga-
cité l'homogénéité de la lettre considérée au point de vue mythologique, f
F. Zôllner, Analecta Ouidiana : discussion approfondie de la partie de cette 26
dissertation qui concerne les sources, f J. Klbmm, De fabulae quae est de
Lerus et Leandri amoribus fonte et auctore : a réussi à prouver les relations
d'Ovide avec Musée. \ J. Lunak, Questiones Sapphicae : discussion. ^
D. NaguiewSKI, In Quaesliones Sapphicas obseruationes : sans valeur. ^ Nie.
Barbu, De Sapphus epistula, soigné. ^ E. Maas, Commentatio mythographica. 3Q
^ Contribution à l'étude des sources par les découvertes de R. "Wagner
(ApoUodore), Th. Gomperz (frag. do l'IIékalé), O. Grusius (Plutarque de
prouerb. Alexandr.). W. Immerwahr, De Atalante. ^ R. Holland, De Alpheo
et Areihusa (comm. Ribbeck.) la concordance entre les Fastes et les Métam.
n'est pas niable; mais il n'est pas sûr que la source soit unique et que 35
celte source, soit Gallimaque. f R. Frank, De Callistus fabula (Leipz. St. XII) :
travail très riche en renseignements sur les Met. et sur les enarrationes de
Lactance. % G. Sghultze, Euphorionea : sur Ovide et Euph. ^ E. Bbthe»
Quaesliones Diodoreae mylhographae : simple indication. ^ Ehwald, Symbo~
lae : (pr. Gotha, 1891). ^ E. Oder, De Antonino Liberali ; procède de Nicandre 40
et de Boeos. \ A. SGHMEKEL, De Ouidiana Pythagoreae doctrinae adumbratione :
travail repris et complété dans le suivant. If Id., Die Philosophie der m,ittleren
Stoa : Posidonius est la source indirecte d'Ovide, XV, 96 sqq. f W. WUN-
DERER, Ovids Werke in ihrem Verhdllnis zur antiken Kunst : série d'études
particulières. \ R. Engelmann, Bilder-Atlas zu Ovids Metamorphosen : bon et 4.
inutile. \ Fr. KehmptzOW, De Quinti Smymaei fonlibus ac mythopoeia : habile
(sur Memnon ; met. XIII, 576). ^ A. Kramer, De Manili qui fertur astronomi-
cis; E. Maass, De Germanici proocmio commentatio; R. Fritsghe, Quaestiones
Lucaneae; A. Grueneberg, De Valerio Flacco tmtto/ore; traitent des rapports
avec Ovide. ^ M. ManitiuS, Philologisches aus alten Bibliothekskatalogen ; P. de 50
NOLHAG, La bibliothèque de Fulvio Orsini, et ; Pétrarque et Vhumanisme;
G. Paris, Chrétien Legouais et les autres traducteurs ou imitateurs d^ Ovide ;
E. Bellorini, Note suite traduzioni italiane delV Ars amatoria e dei Remédia
R. DE PHiLOL, — Revue des Revues de 1895. XX. — 5,
66 1895. — ALLEMAGNE.
amoris (TOvîdio anteriori al rinascimenio ; B. HaurÉAU, Sur un commentaire
des mélamorphoses d'Ovide; L. Sudre, P. Ouidi Nasonis melamorphoseon libros
quomodo nostrates medii aeui poelae imitati inlerpr étatique sint; M. H. Jelli-
NEK, Die Sage von Hero u. Leander in der Dichlung ; G. Hart, Ueber Ursprung
6 II. Verbreitung der Pyramus- u. Thisbe-Sage ; Dûrnhofer, Shakespeares Venus
und Adonis : nous renseignent sur la survivance d'Ovide aux temps mo-
dernes. <|^ 3. Ms s, critique et exégèse. Un certain nombre d'articles de
revues nous font connaître plusieurs mss intéressants. En dehors de là, on
doit signaler : A; Gudemann, De heroidum, Ouidii codice Planudeo : conclu-
10 sions arbitraires; R. Grau, De Ouidii melamorphoseon codice Amploniano
priore : renseignements précis sur un ms qui n'a pas de valeur indépen-
dante; F. KrûGER, De Ouidii fastis recensendis : méthodique et concluant. ^
J. Favre, De Ouidio nouatore uocabulorum in melamorphoseon libris :
bon. ^ E. LiNSE, De Ouidio uocabulorum inuentore : bon. f A. Draeger, Ovid
ÎB als Sprachbildner : manqué. ^ W. Hoffmann, De infinitiui apud Ouidiumusu:
complet, mais sans méthode, f Loewe, Lexikalische Studien su Ovid; Ueber
die pràpos. " a, de, ex " bei Ovid : échantillons de lexique. ^ K. Guttmann^
Sogennantes inslrumentales " ab " bei Ovid : excellent. 1 A. Ebert, Der Anachro-
nismus in Ovids Metamorphosen : pas assez personnel. ^ J. Gilbert, Ad Ouidii
20 Heroides quaestiones criticae et exegclicae. ^ A. ZiNGERLE, Kleine philologische
Abhandlungen : apporte de bonnes suggestions sur le texte. \ H. Magnus,
Studien zu Ovid : bon. ^ A. Otto, Ueber SpHchwôrter u. sprichwôrtlichen Re-
densarten der Hômer : riche en résultats pour Ovide. ^ O. Kimmig, Spicile-
gium crilicum : sur les Fastes. ^ G. Wissowa, De feriis anni Romanorum
26 uetustissimi obseruationes selectae : très utile. ^ K. P. Sghultze, Beitràge zur
Erkldrung der rôm, Elegiker : beaucoup d'excellentes observations. %
E. TouRNiER, Conjectures sur les mélamorphoses (Bull. soc. hum. fr.). doit être
mentionné pour être complet. ^ Dictionnaires des Métamorphoses : de Sie-
BELis et PoLLE : excellent; de 0. Eighert, très incomplet. ^^ 4. Editions
30 et Anthologies. Ecrits élégiaques, de Merkel, revu par Ehwald : plus
conservateur que l'édition précédente; nouvelle éd. Riese des Métamor-
phoses : beaucoup de neuf, surtout dans les renseignements sur les mss;
2» éd. Magnus des Met. : très méthodique; éd. J. J. Hartmann des Met. :
mauvais; éd. des liv. XHI et XIV par Ch. Simmons : bon commentaire et
35 qq. renseignements d'Ellis sur les mss anglais; livre I, par L. D. Dodwall :
arriéré et mauvais. ^ Ed. crlt. des Tristes par S. G. Owen : important surtout
pour l'histoire du texte; excellente édition classique du livre HI par le
même. \ Bloemlezing uit Ouidius' Irislia bewerkt door B. KruutbosCH : étroite-
ment lié avec Owen dans l'introduction; texte d'Ehwald. ^ Premier livre
iO des Pontiques par C. H. Keene : n'est pas au courant. ^ Fastes : 3* éd.
Peter; livre VI, par A. Sidgwick (manqué), f Anthologie et choix : F. Pollb
(IS^ éd.), K. P. Sghultze (avec les autres élégiaques; 3« éd.); A. Biese (sans
commentaire), K. Peters (scolaire), Sedlmayer (4* éd.), K. A. Schwertas-
SEK (très approprié aux besoins scolaires), Grysar et G. Ziwsa, J. Gol-
45 ling (2e éd.), And. Novara (donne plus qu'il ne convient pour un livre de
classes), Mbuser et A. Egen (S« éd.), Fr. Harder (excellent à tous égards).
\^ S. Traductions allemandes de A. Kogh (Héroïdes), J. Dickmann
(Métam.) ^If Par suite d'additions faites sur épreuves, ce rapport va jusqu'à
mai 1894 (sauf le livre de Hilberg).
60 2. Tite Live (1878-1888) [W. Ileraeus]. ^% 1. Éditions du texte. Livres
XXVI-XXX par A. Lughs; XXI-XXV par le même; I-V,XXI-XXV, XXXI-
XXXV par N. Madvig; XXIV-XXXV par Mor. Muller; I-V, XXI-XXX par
Ant. ZiNGBRLB : tableau raisonné des principales nouveautés de ces édi-
JAHRESBERIGHTE VON IWAN MÙLLER. 67
lions. ^^ 2. Éditions avec commentaires. Réédition de W. Weissen-
BORN par H. J. MûLLER, e.xcellente et annule le travail antérieur; XXI,
XXII et XXIII par Wolfflin et Luterbagher (2« et 3» éd.) la l» éd. du
livre XXI garde toute sa valeur scientifique; XXIV et XXV par H. J. MÛL-
LER, XXVI et XXVII par Friedersdorff, XXIX et XXX par Luterbagher : i
bon, les éd. de H. j. Millier surtout oat une valeur scientifique ; II, par Mor.
MÛLLER : excellente introduction à l'étude de la langue de Tite-Live; III- V,
par Luterbagher, surtout scolaire; XXI, par le même : pratique; XXI-
XXII par 0. RiExMANN et E. Benoist : excellent, mais le plan est très incom-
mode.^^3. Études sur la critique et l'Interprétation. Al. Harant, lo
Emendalîones et adnolationes ad T. L. : très bon, mais pas assez au courant
des récentes publications. % Aug. Lughs, Emendationum Liuianarum : dis-
cussion décisive d'environ 80 passages des livres 21-25. 1[ Andr. Frigell,
Collatio ccdicum Liuianorum alque editionum antiquissimarum ; Epilegomena ad
T. Livi librum I : ouvre la voie à la critique de la première décade. ^ A. is
Frigell, Epilegomena ad T. L. I. XXI; prolegomena ad L. l. XXII ; ad L. l.
XXIII: très attaché aux leçons de Puteanus; ne force pas autant l'adhésion
qu'à l'occasion de la première décade. H II. J. Muller Symbolae ad emen-
dandos scriptores latinos, II : polémique heureuse dirigée contre Weissen-
born. ^ W. HbraeuS, Quaestiones crilicae et palaeographicae de uetustissimis 20
codicibus Liuianis. 1[ W. JUNG, De fide codicis Veronensis cum receiisione Victo-
riana comparati. %^ 4. Grammaire et lexicographie. 0. Riemann,
Étude sur la langue et la grammaire de Tite-Live : excellent. ^ F. W. HOLTZB,
De recta eorum quae ad syntaxin L. pertinent, dispertiendorum et ordinandorum
ratione. ^ F. FÛGNER, Liviiis XXI-XXIII mit Ferweisungen auf Caesars bellum 25
^allicum fur die Beddrfnisse der Schule grammatisch unlersucht doit être mis à
côté des études de Riemann. ^ G. Wulsgh, De praepositionis ' per ' usu
Liuiano : complet, t Gottlob RiGHTER, Beitrag zum Gebrauch der Zahlworter
im Lateinischen. I, Gebrauch des Livius : très appliqué.^ Rlch. JONAS, Ueber den
Gebi'auch der uerba frequentativa u. inlensiva bei L. complet. % Adolf Lehmann, De oq
tierborum compositorum , quae apud Sallv^tiuin Uaesarem LiuiumTacitum legeulur
cum datiuo structura commentatio, I : lexlcographlque. ^ Adolf M. A. Sghmidt,
Beitràge sur livianischen Lexicographie : étudie les faits les plus caractéris-
tiques, sur les subst. en -men, -tor, les adj. en -osus avec le préfixe prae. fl
BallaS. Phraséologie des Livius : trop de fautes d'Impression. %^ Étude sur 35
les sources, elc, A. Vollmer, Die Quellen der 3 Dekade des L. % H. Hes-
SELBARTH, tiislorisch-Kritische Untersuchungen im Bereich der 3 Dekade des L.
î J. B. Sturm, Quae ratio inler tertiam T. L. decadem et L. Cœli Artipatri his-
torias intercédât : contre la dépendance de T. L. ; ne prouve pas. \ W. Piro-
GOFF, Untersuchungen iiber rom. Geschichte insbes. auf dem Gebiet der 3 Dekade 40
des L. (en russe). ^ Gotilob EgelhaaF, Vergleichung der Berichte des Polybius
u. Livius iiber den italischen Krieg der Jahre SH8-HI7 bis zur Schlacht am Trasi-
mener See (JJ. Sup. -. 10) : très complet. 1[ Joh. Frantz, Die Kriege der
IScipionen in Spanieii. % SoLBiSKY, Die Schlacht bei Cannae. ^ L. Bauer, Dos
Verhdliniss der Punica des C. Silius Italiens sur 5 Dekade des Livius : T. L. 45
est la principale source de Slllus. Dans le même sens les deux suivants :
A. Kerer, progr. Bozeu, 1881. \ Van Veen, Quaestiones Silianae.l Ed. Hey-
DENREiGH, Fabius Victor u. Livius : contre Nitzsch. % Georg Klinger, De
decimi Liuii libri fontibus. % E. IlEYDENREIGH, Livius u. rom. Plebs. \ SbignO-
BOS, De indole plebis romanae apud T. Liuium. ^ 8 Unger, Die rômischen Quel- 60
len des Livius in der 4 u. 5 Dekade : continue Nissen; important. %% K. Zan-
GEMEiSïER, Die periochae des Livius : prouve qu'elles n'ont pas été rédigées
directement d'après T. Live, mais d'après un abrégé qu'Orose a eu entre
68 1895. — ALLEMAGNE.
les mains ; quelques contributions à la critique du texte d'après une nou-
velle collation du Nazarianus.
3. Cicéron : écrits de rhétorique, I, de Oratore (1881-1893) [Ed. Strôbel].
1. Écrits particuliers. Les conjectures de Sp. Vassis dans l'Athenacum,
5 10, sont sans valeur. Le ms. de St-Johns-coUege, d'Oxford, xme-xiv* s.,
dans Wilkins, Proceedings of the Cambridge phil. soc, 1882, se dénonce
comme descendant de A, par suite sans intérêt. Les articles de Stangl
(Biatter bayer., 18, 19, 21) Heerdegen (Rh. Mus. 38; JJ. 131 ; Biatter bayer.
22), W.' Friedrich (JJ. 135) méritent d'être consultés. 1[ II. Rubner, De
10 Oratoris Tulliani codice Laurentiano (L, 1 ; xiu» s.) : la première main est
libre d'interpolations qu'on trouve dans Erl. 39; une troisième main a
suppléé les 100 premiers paragraphes, mais non pas 191-231.^ Ed. Strôbel,
De Ciceronis de o. librorum codicibus mulilis anliquioribus (Acta sem. phil. Erl.
III, 1). ^ llern. Kraffert, Beilràge zur Kritik u. Erkldrung lai. Auloren
16 (pr. Aurich) : inutile. % Sp. Vassis, Codicis Ciceroniani bibl. Laurentianae
ab Lagomarsinio iV» 52 designati in primo de oratore libro noua collatio :
attire l'attention sur des leçons dignes d'étude. % Madvig, Aduersariorum
criticorum volumen 111, conjectures brillantes mais non indispensables. %
H. MUTHER, Beitruge zur Emendalion von Cicero's Bûcher d. o. (pr. Cobourg) :
20 ingénieux, mais fon<lé sur une hypothèse de lacunes de l'archétype fort
discutable. \ Paul Schwenke, Des Presbyler Iladoardus Cicero-Exzerple.
Excellent, \ A. CiMA, De locis quibusdam libri primi Ciceronis de Oratore .
Lecliones Tullianae ; Obseruationes ad librum III de oratore. Mérite attention. %
0. Harnecker, Adnolaliones ad librum II, complète l'édition. ^^ Éditions de
25 G. SoROF (lib". 1, 2°; 1882), R. Stolzle (lib. I, 1887), Firmanio (188o), Ant.
GiMA (188b- 1887), Pederit et O. Harnecker (6" édition; 18b6-1890, parue au
mauvais moment pour la critique du texte), A. S. Wilkins (1888-1892),
W. Friedrich (i891). Th. Stangl(1893). 1112. La question des mss. L'Har-
leianus ne peut inspirer que de la déliance ; les mss mutilés récents n'ont
30 aucune portée; Heerdegen a eu le mérite de faire la première lumière sur
le rapport des integri avec le ms perdu de Lodi. Les mutilés fournissent
un texte généralement supérieur à celui des integri. \*l 3. État actuel
de la critique. Liste des leçons admises en commun par Friedrich et par
Stangl, et des points sur lesquels ils sont en désaccord.
35 4. Sénèque le rhéteur (1888-1894) [H. J. Miiller]. F. J. Drechsler, Zu
Seneca rhetor {pr. Arnau 1891). Nombreuses conjectures discutées une à une.
f G. MorawSKI, De rhctoribus lalinis obseruationes, approfondi.
5. Plaute (1890-1894) fO. Seyffertj. Yi Généralités. P. G. Guidani,
Qaestiones Plautinae : sans méthode. % Oskar Froehde, De Nonio Marcello et
40 Verrio Flacco : le deuxième ch. traite des gloses plautiniennes; peu concluant.
Ç Gust. LAEMMERHIRT, Le scriptorum priscorum locis a Seruio allalis :
prouve le peu d'exactitude de Servius. *| Fr. Léo, De l'iauii Vidularia :
traite des citations de Fuigence. ^ T. Macci Plauli fabularum reliquiae
Ambrosianae, conf. Ed. Studemund : capital. ^ Fr. Hueffner, De Plauli
45 comoediariim exemplis alticis quaestiones maxime chronologicae : utile. \
P. SiEWBRT, Plautis in Ampliitruone fabula quomodo exemplar graecum trans-
lulerit : bon. 1 David "WOLLNER, Die aufdas Kriegswesen bezuglichen Stellen bei
PI. u. Ter., 1. % Em. Costa, Il dirilto privato Romano nelle comédie di Plauto :
recueil très utile, mais dont les couclusions paraissent douteuses. ^
60 P. Trautwein, De prologorum Plautinorum indole alque natura. ^ L. HavET,
L'.S latin caduc. % Rich. Klotz, Grundzûge der allrômischen Metrik : longue
analyse et discussion des résultats, en comparaison avec les travaux
suivants. % Fr. SkutsCH, Forschungen zur lut. Metrik u. Grammalik ; I, Plau-
JAHRESBERIGHTE VON IWAN MÛLLER. 69
tinisches u. Romanisches, Studien zur Plaulini. Prosodie; discussion de détail,
f Herm. Leppermann, De correplione uocabulorum iambicovum quae apud
PL in senariis atque septenaris iambicis et trochaicis inuenitur : complet.
% Âug. Franke, De caesuris seplenariorum Irochaicorum Plaulinorum et Teren-
lianorum. ^ Guil. Appuhn, Quaestiones Plautinae : quae raliones inler uersus 6
singulos senlentiasque intercédant Plauli evemplo comprobatur .\ GiW%\,. Ryhiner,
De deminiiliuis Plaulinis Terentianisque : quelques lacunes. ^ Jul. GiMM, De
adiectiuis Plautinis : élude de quelques points, mais pas assez prudent.
f Fr. Skutsgh, De nominibus latinis suffixi -no- ope formatis : traite d' « alie-
nus » dans Plaute. ^ H. Blase, Unus bei dcm superlativ. Comm. Woelfflin : 10
pas bien fondé pour Plaute. ^ P. Gehlhardt, De aduerbis adnolionem augen-
dam a Plauto usurpatis : travail de débutant, fort incomplet. ^ Jos. Bach,
De usu pronominum demonstratiuorum apud priscos seriptores latinos [a Studien »
de Studemund II) : très instructif; longue analyse, f Paul Righter, De usu
particularum exclamatiuarum apud priscos seriptores lat. (ibid., I), très com- 16
plet. 1[ Alfred HabiGH, Obseruationes de negationum aliquot usu Plautino :
superficiel. % A. W. Blon'Quist, De geniiiui apud PI. usu : rien de nouveau ni
de personnel. If W. Ferger, De uocaliui usu Plautino Terentianoque : longue
discussion. ^ W. ASMUS, De appositionis apud Plautum et Terentium colloca-
tione. ^ Sven TeSSING, Syntaxis Plautina : enunlialiones relatiuae, en. coniunc- 20
tionales, parataxis : recueil de faits entrepris sans critique. ^ Franz Cramer,
Zu alten optativ- u. coniunctivf'ormen im Lat. : article du « Gymnasium », VIII
(1890). H Cari Sigmund, De coincidentia eiusque usu Plautino et Terentiano :
soigné, f II. Blase, Gcsch. des Plusquamperfekls im Lateinischen : 1res bon.
^ Roi. Herkenrath, Gerundii et gerundiui apud Plautum et Cyprianum usum 25
comparauit : pas toujours complet. ^ J. Egli, Die Hyperbel in den Komôdicn
des Plaulus u. in Cicero's Briefenan Atticus : très bien fait. P. L.
Altertumskundb. Géographie de la Grèce fEug. Oberhummer^. III
Chypre, C. Dklaval Cobhans, An Attempt at a Bibliography of Cyprus,
donne la nomenclature de tous les ouvrages, travaux, articles de journaux 30
et de revues, livres bleus, etc. parus sur Chypre depuis la fin du xv^ siècle
jusqu'à 1889. ^ A la suite de cet ouvrage général parurent de nombreuses
cartes et des plans des diverses villes. La première carte, qui servit de
base à toutes les autres, est celle du capitaine Thomas Graves, établie
vers le milieu du siècle sur l'ordre de l'Amirauté Anglaise, avec des plans 35
de Larnaka, Limasol, etc. La marine française fit dresser à son tour des
plans des côtes et des plans spéciaux, qui sont pour la plupart, une repro-
duction des travaux du capitaine Graves. ^ II. Kiepert, IVew Original Map
of the Island of Cypi'us. Le premier il essaie de dresser la carte inté-
rieure de l'île, t II. ZlMMER, Die englische Generalslabskarte von Cypern. f 40
Parmi les nombreux écrits sur l'île de Chypre, citons : E. Paridant van
DER Gammen, Études sur Vile de Chypre. G. d'Orget, Chypre, une des guérites
de l'isthme de Suez. F. vON Lôher, Cypern. Heiseberichle iiber Natur und
Landschafl, Volk und Geschiehle. Le séjour de LÔher dans l'île n'ayant été
que d'une quinzaine de jours, cet ouvrage n'a pas une grande valeur per- 45
sonnelle; il s'appuie sur les écrits remarquables d'Unger et de Kotschy.
En outre, le style est maniéré et alTecté. ^ La conquête de l'île par les
Anglais en 1878 augmenta encore le nombre des écrivains qui s'occupèrent
de l'étude de Chypre. Ce sont entre autres : E. IL Gollen, A report on
Cyprus. A. H. MOXON, Cyprus Past ani Présent; its value and importance to 59
England. F. II. FlSHER, Cyprus, our neio Colony and ivhat ive hnow about it,
ouvrage accompagné de cartes. C. B. IIarris, Cyprus, ils Pasl, Présent and
Future. Ph. Robinson, Chypre étudié aux points de vue historique, économique,
70 1895. — ALLEMAGNE.
commercial et social. E. G. Ravenstkin, Cyprus, ils Resources and Capabilities.
Ce dernier ouvrage, écrit principalement h l'usage des touristes, est une
compilation des principaux travaux sur l'île, avec une carte générale et
des cartes particulières orographiques, géologiques, etc. 1 Bien plus im-
5 portant que les précédents, au point de vue scientifique est l'ouvrage
d'Hamilton Lang : Cyprus, Us présent Resources and future Prospects. La
première partie traite de l'île dans l'antiquité et contient malheureusement
plusieurs erreurs. Dans la seconde partie, l'auteur étudie la géologie de
Chypre, l'économie rurale; il compare l'administration nouvelle des
10 Anglais à celle des Turcs. A noter principalement le chapitre sur l'archéo-
logie, les tombes et leur contenu, qui est d'une grande valeur et sur lequel
nous reviendrons un peu plus loin. L'ouvrage contient en outre des cartes
et des plans spéciaux. 1 Archibald Forbes, The fiasco of Cyprus. Eine englis-
che Slimm£ ûber den Werl Cyperns. Ruelle, Les Anglais dans Vile de Chypre.
IK C. CiN, Spazierritte diirch Cypern. V. FOLLIOT DE Grenneville, Die Insel
Cypern in ihrer heuligen Geslalt, ihren ethnographischen und wirlhschafllichen
Verhàltnissen, travail assez complet, mais rempli de fautes et d'erreurs
grossières. Karl Schneider, Cypern unter den Englàndern, Reise-Skiszen.
Ainsi que l'auteur lui-même le déclare, on ne doit y rechercher aucune
20 valeur scientifique; néanmoins l'ouvrage contient des renseignements utiles
et assez complets. ^ Samuel Baker, Cyprus im Jahre 4879. Le célèbre
voyageur africain a visité pendant huit mois l'île dans toutes ses parties
et a consigné toutes ses observations personnelles dans ce livre. Il donne
des chapitres spéciaux sur les vignes, les forêts, les eaux, les impôts et la
38 politique de Chypre, laissant par contre presque, entièrement de côté l'his-
toire et l'archéologie. Style clair, élégant, parfois même plaisant. % Mrs.
Brassie, Sunshine and Stor-m in the East, or Cruises to Cyprus and Constanti-
nople, narration de voyage rapide, contenant de nombreuses erreurs, t
"W. HEPwdRTH-DixoN, British Cyprus, étudie principalement l'économie
30 sociale et politique, la domination anglaise opposée à la domination turque,
la religion des habitants. If Mrs. Scott-Stevens examine l'avantage du
climat et le côté pittoresque de l'île. ^ L. de Mas Latrie, L'île de Chypre,
sa situation présente et ses souve^iirs du moyen âge, ouvrage des plus remar-
quables parmi tous ceux qui s'occupèrent de l'île à la suite de l'occupation
35 anglaise. Les chapitres sur les conditions physiques et agricoles, les districts,
le commerce, l'industrie et le gouvernement de l'île sont entièrement per-
sonnels. Citons encore les chapitres sur les relations de Chypre avec l'Asie
Mineure au moyen âge, et surtout sur l'état des principaux flefs et des
terres du domaine royal sous les Français et les Vénitiens. ^ E. Reclus
40 donne dans sa Géographie Universelle un aperçu de la géographie de l'île.
^ En 1885 paraît le Cyprus Guide et Directory, le premier imprimé en anglais
dans l'île, qui fournit, après avoir relaté les débuts de la civilisation de
Chypre et la conquête par les Ottomans, de nombreux détails sur la géo-
graphie, l'économie rurale, le commerce, etc. % L* Général Sir Rob.
*s BiDDULPH, Cyprus, courte esquisse géographique, et moyens de combattre
les ravages des sauterelles. ^ M. Ohnefalsgh-Richter, Cypern imAltertum
und unter englischer Verwallung, nous montre le développement de l'île
sous l'influence anglaise, f Les livres bleus ou rapports officiels du gouver-
nement anglais. En première ligne viennent les comptes rendus annuels
50 du gouverneur, suivis de la nomenclature des provinces et des districts.
Puis "W. Barry, Report on the Census of Cyprus, qui donne une statistique
exacte des habitants, des religions, étudie le dialecte et la géographie
de l'île. Enfla des rapports sur l'état des finances et sur les conven-
JAHRESBERICHTE VON IWAN MULLER. 71
tions entre l'Angleterre et la Turquie. If Géologie. La majorité
des ouvrages géologiques s'appuieut sur les remarquables travaux de
Gaudry, La Géologie de Chypre. Les richesses minérales de Vîle de Chypre. Les
plus complets sont : Windt, Geologisches aus Cypern. Bergeat, Zur Géologie
der massigen Gesleine der Insel Cypern. Des ouvrages sur le climat de 5
A. BuGHAN, J. Hann, etc. Heideusïam, Report on the fevers of Cyprus. ^
Flore. Les premiers ouvrages sont ceux de Ungbr et Koïsghy ; puis des
articles de Paul Sintenis dans la «Revue de Botanique» autrichienne.
WiLD et Madon, étudient les forêts de l'île; M. Ohnefalsgh-Righteb, les
forêts et les vignes; Schmôlder, Les vins de Commanderie ; Chiggo, H vino 10
di Cipro. ^ Taune. Ohnefalsgh-Righter, Die cyprische Biene und deren
Zucht; Cyprischer Honig. G- A. Boulenger, List of Reptiles and Batrachians
from Cyprus. BoTïGER, Die Reptilien und Amphibien von Syrien und Cypern.
F. H. GuiLLEMARD, donne de curieux renseignements sur les oLseaux dans
son ouvrage : Omilhological Notes of a Tour in Cyprus. LORD Lilford, A 16
List of the birds of Cyprus. Enfin, J. Biddulph fait une intéressante descrip-
tion du moufflon de Chypre. \ Langue. Les études les plus remarquables,
qui servirent de point de départ à toutes les autres, sont celles de W. Deegke
sur les dialectes de l'île. Citons encore, sur l'ancien dialecte, les ouvrages
de : R. Meister, Die griechischen Dialekte auf Grundlage von Ahrens^ Werk 20
de Graecae linguae dialeclis. HOFFMANN, Neue Lesungsvorschlâge zu den
Kyprischcn Inschriflen. Herbert .Weir-Smith, Tlie Arcado-Cyprian Dialect.
G. Meyer, Romanische Wôrter im Kyprischen Miltelgriechisch. Sur le nouveau
dialecte : Mondry-Beaudouin, Quelques particularités du dialecte cypriote
moderne et médiéval. SakellariOS, K-jTiptaxâ. \ Eug. Oberhummer, Griechische 25
Inschriflen aus Cypern, donne une liste assez complète des inscriptions
trouvées dans l'île, et dont plusieurs avaient été maladroitement relevées.
Dans son ouvrage Studien zur alten Géographie von Kypros, il recherche
surtout les noms primitifs des fleuves et des montagnes, en même temps
qu'il s'occupe des principales bourgades de l'île dans l'antiquité. *i Quelques 30
bons ouvrages sur la Numismatique de J. P. Six, Du classement des séries
cypriotes. Falk Warren, Notes on Coins found in Cyprus. G. Sghlumberger,
Numismatique de VOrient Latin. ^ Nous arrivons à, la partie la plus impor-
tante des travaux sur l'île de Chypre : l'archéologie et l'étude de l'île dans
l'antiquité. Parmi les nombreux écrivains qui se sont occupés de ces études, 35
les principaux sont : Palma di Cesnola, Cyprus, ils ancients tombs and
temples, ouvrage accompagné de cartes très complexes, mais prenant souvent
des légendes pour des réalités. Ainsi que M. Ohnefalsgh-Righter, P.
s'adonna aux fouilles et aux recherches dans l'île sans avoir fait au préa-
lable les études nécessaires. Ohnefalsch-Richter est un de ceux qui ont le 40
plus écrit sur l'archéologie de Chypre ; on peut lui reprocher d'avoir mis
un peu trop de négligence dans le style et la forme, mais cela tient sans
doute à la rapidité avec laquelle il a écrit et à son manque de préparation.
Citons de lui : Das Muséum und die Ausgrabungen auf Cypern. Cyperus Kultur
im Allerlum. Die antiken Cultusstàtten aus Kypros. Die Akropolis von Kition, où 45
il s'occupe des ruines trouvées en comblant l'ancien port. Altes Bauwerk
bei Larnaka et son grand ouvrage : Kypros, die Bibel und Homer, dans lequel
il étudie l'histoire de la civilisation, de l'art et de la religion de l'Orient
dans l'antiquité, et plus spécialement les fouilles et les découvertes faites
à Chypre, t Georges Perrot, L'île de Chypre, son rôle dans l'histoire. Le 50
savant archéologue français écrivit pour la Revue des deux Mondes des
études très intéressantes et en même temps très approfondies sur le climat
et le sol de l'île, l'agriculture et l'industrie ; puis, dans.un article spécial
'^^ 1895. — ALLEMAGNE.
sur les fouilles et découvertes, il donna un remarquable aperçu de l'histoire
archéologique de l'île, sur l'art et la religion, f D' P. Sghrôder, Meine
zweite Reise auf Cypern, donne des renseignements précieux sur les ruines
de la région Nord-Ouest, qu'il a le premier scrupuleusement parcourue. Ses
5 notes de voyage rappellent celles de L. Ross, qui, quoique peu connu, est
un des meilleurs écrivains de l'Ile. ^ Eug. Oberhummer, Aus Cypern,
TagebuchbUnter und Sludien, cherche à dépeindre l'état des recherches
scientifiques dans l'île et les directions dans lesquelles elles ont été
jusqu'ici poussées. Ses voyages dans l'ouest, le nord et l'est de l'île nous
10 valent des descriptions assez exactes des villes et des ruines qu'il visite.
f Salomon Reinagh, Chroniques d'Orient, donne des documents de grande
valeur sur les fouilles et les découvertes faites en Orient, et en particulier
à Chypre, de 1883 à 1890. 1[ A la suite des découvertes faites par Gesnola,
une vive querelle s'engagea entre savants et écrivains. Les uns soutinrent
15 Gesnola : Johannes Doell, Die Sammlung Cesnola. Stephen Thompson, The
Antiquilies ofCyperus discovered by General Luigi Palma di Cesnola. G. Regaldi,
Le antichita di Cipro e il générale di Cesnola. Parmi ses principaux adversaires
viennent en première ligne Feuardent et Stillmann; puis, Ohnefalsgh-
RiCHTER, Altertumsfàlscher auf und mit Cypern. H. DE MORGAN, Quelques
20 observations sur le Cyprus de M. de Cesnola, parues dans le Gourrier de
l'Art en 1884. % Nous donnerons pour terminer une énumération assez
succincte des ouvrages écrits soit sur l'ensemble de l'île, soit sur les
villes où des fouilles ont été exécutées. Georges Golonna-Ceccaldi,
Les Monuments antiques de Chypre, de Syrie et d'Egypte, suite d'articles
26 parus dans la Revue archéologique, malheureusement peu connus et
contenant, outre une introduction bibliographique, des études très
intéressantes sur les fouilles faites à Ghypre, sur les ruines et sur
les inscriptions grecques d'un grand nombre de tombeaux anciens.
^ Georges Perrot et Charles Chipiez, Histoire de Vart dans l'antiquité; T. lU.
3Q Phcnicie-Chypre, s'occupent surtout de la sculpture cypriote ancienne.
^ HoLWERDA,Die alten Kyprier in Kunsl und CuUus. f J. Naue, Die Bronzezeit
in Cypern. ^ RiCH. Neubauer, Die angebliche Aphrodiletempel zu Golgoi, und
die daselbstgefundenen Inschriften in Kyprischer Schrift, prétend que Golgoi
n'est pas le nom d'une ville, mais d'une partie de l'ancien Paphos, suppo-
35 sition qui avait déjà été hasardée par Miinier. f Sur les ruines de l'ancienne
Jdalion, entre Larnaka et Nikosia, nous possédons des ouvrages de Colonna
Ceggaldi, de Cesnola, d'IlAMiLTON Lang. Ohnefalsgh-Richter écrivit dans
« The Owl Owl », revue anglaise paraissant dans l'île, divers articles sur
Idalion, ainsi que sur Tamarsos, où il conduisit les fouilles pour le Musée de
40 Berlin, et sur la Montagne des lions (AeovTap-. jîouvô), où il étudia des ruines
assez importantes. ^ Sorlin Dorignv, Statue colossale découverte à Amathonte.
^ De Castillon Saint-Victor, Rapport sur les fouilles de Carium. f Divers
ouvrages sur Paphos : E. Pottier, Les hypogées doriques de Nca-Paphos. M.
R, James, On the history and antiquities of Paphos. Elseï" Smith, The temple
45 of Aphrodite, tts architectural history and remains, nous montrant Paphos
comme le siège du culte cypriote d'Aphrodite dans l'ancienne ville, et le
centre de la domination romaine dans la nouvelle. Ç Sur Salamis : Alexander
Palma di Cesnola, Salaminia Cyprus. The history, ireasures and antiquities o
Salamis. Cet ouvrage, écrit par le frère du célèbre Cesnola, n'a pas grande
50 valeur scientifique. Citons par contre les ouvrages remarquables de
Ohnefalsch-RiGHTER : Von den neuesten Ausgrabungen in der cyprischen
Salamis — Nekropole im Norden von Salamis — On a prehistoric Building at
Salamis, et ceux de Munro et de Tubbs sur les excavations et les inscrip-
JAHRESBERICHTE VON IWAN MÛLLER. 73
lions découvertes à Salamis. ^ Sur Famagouste : Ormiston, Report on
Improvements proposed at the Harbour of Famagousta, donnant des détails
techniques sur raraélioration possible du port et des renseignements
d'intérêt nautique. % Sur la capitale, Nikosie : de nombreux articles du
grand duc Louis Salvator de Toscane et des ouvrages grecs que le rp. s
n'a pas eu le loisir d'examiner. 1[ Enfin, pour compléter ce résumé sur la
bibliographie de Chypre, nous citerons quelques ouvrages généraux : Léonce
Mâcheras, Chronique de Chypre. G. Raynaud, Les gestes des Chyprois, recueil
de chroniques françaises écrites en Orient aux xiii« et xivo siècles. Th. B.
Sandwite, On the différent Styles of Pottery found in ancient Tombs. Des 10
ouvrages de Louis de Mas Latrie : A'ouvelles preuves de Vhisloire de Chypre ;
Généalogie des rois de Chypi-e de la famille de Lusignan; Histoire des archevêques
latins de Vile de Chypre ; Documents génois sur IHle de Chypre — DE Gheon,
Vile de'Chyprè et la République Française au Congrès de Berlin 1818, etc.
* ^^ Poids et mesures, Histoire naturelle et économie rurale , 16
Commerce et moyens de transport. [D' Max Schmidt]. Dans la
première partie : Poids et mesures, est compris tout ce qui a rapport aux
poids, mesures, monnaies, division du temps et des saisons chez les
anciens. P. RawaCK : De Plalonis Timaeo quaestiones eriticae ; R. D. Archer.
HiND : Plalo^s Timaeiis ; COOK Wilson, On the interprétation of Plalo's Timaeus 20
Critical studies ; Ilans KûnSSBERG : Der Astronom, Mathemaliker und Geograph
Eudoxos von Knidos, observent soigneusement les témoignages et les opi-
nions des anciens et les confrontent avec les allégations modernes. ^ A.
AuRÈS : Traité de métrologie assyrienne, étude approfondie sur la forma-
tion des mesures itinéraires et agraires des Assyriens. ^ 0. Righter 25
et L. Holzapfel : Der Capitolinische Jupitertempel und der italische Fuss,
prouvent que le pied italien serait de 0"277, tandis que le pied romain
« pes monetalis » est de 0™296, et ils se basent sur les fondations du temple
de Jupiter au Gapitole. ^ Erich Pernige : Galeni de ponderibus et mensuris
teslimonia; — Altitalisches Pfund, recherche surtout les anciens poids usités 30
et s'appuie sur les écrits- de Galien. ^ Fr. Hultsch : Das pheidonische
Massystem nach Aristoteles. ^ G. Oehmighen : Metrologische Beitràge, compare
les mesures de longueur et de surface syriennes à celles des Romains. ^ H«
Brugsgh : Das aelleste Gewicht; Mor. Alsberg : Die aelteslen Getvichte und
Masse ; LehmaNN ; Wertbestimmung des rômischen und des aeltesten sog. italienis- 35
chenPfundes, und Herleitung der herrschenden Gewichts -iind Miinz-systems ans dem
altbabijlonischen Geivichts -und Doppelivàhrungs-syslem. Du même, Das Verhi'iltniss
des aegypiischen System zum babylonischen. Lehmann étudie les divers
systèmes métriques du monde ancien, les comparant entre eux et les sui-
vant dans leurs modifications. Il prétend que tous ces systèmes sont des 40
formes ou des dérivés d'un seul : le système babylonien. Brugsch, au
contraire, prétend que le système initial est celui des Egyptiens, et en géné-
ral tous ces écrivains reproduisent purement l'hypothèse de Lehmann ou
bien la combattent. ^ Schlieben : Rômische Sonneuhren in Wiesbaden und
Cannstadi; cet ouvrage a entièrement trait à des cadrans solaires trouvés à 45
Wiesbaden et à Gannstadt. 1[ G. F. Unger, cherche dans son Friihlings
Anfang k quelle époque de l'année les anciens faisaient commencer le prin-
temps, î Parmi les ouvrages sur la géologie, nous citerons : A. Platt»
Plato and geology ; O. Keller, Der Faden der Ariadne, d'après lui, les laby-
rinthes dont parlent les anciens ne seraient que des cavernes transformées 50
par la légende. Fr. S. Krausz, Alte rômische und sachsische Bergwerke in Bosnien »
Wbndel, Ueber die alldgyptischen Texten erioahnten Bau und Edelsteine, dans
lequel il étudie les minéraux de l'anoienae Egypte, ea même temps que les
74 1895. — ALLEMAGNE.
pierres précieuses, abordant aussi la question des cavernes. ^ Les principaux
ouvrages sur la Botanique et la Zoologie sont : Imhoof-Blumer et Otto
Keller : Tier und Pftanzenbilder auf Munzen und Gemmen des klassischen
Altertums, un gros atlas avec texte, donnant la nomenclature des plantes
5 et des animaux, leur caractère spécial, les lieux d'où ils sont originaires et
la façon dont races et familles, se sont comportées à travers les siècles ;
SprenGEL, Getnuse, Obst und Blumen im Alterlum ; P. Waglkr, Die Eiche in
aller und neuer Zeit, les dilTérents usages pour lesquels on l'utilise et sa
place dans la mythologie; Meissner, Babylonische Pflanzennamen ; G. Bus-
10 GHAU, ZurVorgeschichle der Obsarten der allcn Well, qui n'est qu'une partie d'un
grandouvrage encore inédit sur la botanique préhistorique; P. de Lagarde,
Die Heimat der zahmen Kastanie und des Oelbaumes ; O. Andel, Die Geschichte des
Akanthusblaites, la reproduction de la feuille d'acanthe dans les arts déco-
ratifs et en même temps étude de la plante et des pays où on la trouve ;
15 Mangin, Histoire des jardins anciens et modernes. % E. Oder, Beitrdge zur
Geschichte der Landwirlhschaft bei den Griechen ; H. Keil, M. Porci Catonis de
agricultura, M. Terenii t^arronis rerum ruslicarum; J. HauSSNER, Columella,
de re rustica. Tous ces ouvrages traitent de l'économie rurale chez les Grecs
et les Romains. ^ F. Hoefbr, Histoire de la zoologie depuis les temps les plus
20 reculés jusqu'à nos jours, ouvrage qui rencontra de nombreuses controverses;
A. Otto, Zur Geschichte der àlteslen Hausthiere ; SaGLIO, De Vexistence du
chat domestique chez les Anciens; W. M. Conway, The cats of ancien Egypt ;
G. DE MORTILLET, Origines de la chasse, de la pêche et de l'agriculture;
A. SCHLIEBEN, Das Schwein in der Kultur geschichte, « ouvrage de peu de
25 suite, embrassant toutes les contrées et tous les pays sans ordre » ;
W. HouGHTON, Was the Camel known lo the ancient Egyptians ?... % La
dernière partie : Commerce et moyens de transport, comprend en outre
divers ouvrages nautiques, des travaux sur la télégraphie des anciens,
l'organisation de leurs armées et de leur marine, et enfin quelques ouvrages
30 spéciaux. Ce sont : J. Schneider, Die allen Heer- und Handelsivege der Ger-
m,anen, Borner und Franken im deutschen Reiche, avec une carte générale des
routes commerciales et militaires dans rAllemague du Nord-Ouest, entre
le Rhin et l'Elbe, et de curieux renseignements sur les postes et la télé-
graphie romaines; K. IIerfurth, De Aquileiae commercio; W. Pkannsghmidt
35 Entwickelung des Welthandels, court exposé du commerce en Mésopotamie et
des routes commerciales des Phéniciens jusqu'au moyen âge; W. Gôtz,
Die Verkehrswege im Diensle des Welthandels, qui est le plus complet et le
mieux compris de tous les ouvrages de ce genre; H. de B. Gibbins, T/ic
history of commerce in Europe; Th. MOMMSEN, Das Dioclctxanische Edicl ûber
40 die Warenpreise, qui traite surtout des étoffes de l'antiquité et du système
monétaire de Diocléticn. ^ Parmi les ouvrages spéciaux, nous pouvons
citer : M. Hélène, Le Bronze; Berthelot, Les âges de cuivre et de bronze,
ouvrages traitant de l'emploi et de l'alliage du bronze; A. Deloume, Les
manieurs d''argent à Borne; des études sur l'ambre, par Kothe, Valeton et
45 Olshansen; Blûmner, les couleurs et leurs désignations chez les poètes
romains; Eckstein, Das Brot im klassischen Allertum ; G. Buscha.U, Das Bier
der Alten.^ Merriam, dans son livre: Telcgraphing among the Ancients, étudie
les moyens employés par les Anciens pour communiquer à de longues
distances. Dans le même ordre d'idées, citons : L. Maurv, Les postes
50 romaines, avec uue étude sur les signaux lumineux. ^ Les travaux sur
l'armée et la marine, sur les expéditions guerrières, l'histoire de la navi-
gation, ont été soumis à de nombreuses controverses. La question nautique
est surtout comprise différemment par les écrivains, les données des
JAHRESBERICHTE VON IWAN mOLLER. 75
Anciens étant incomplètes ou nulles. La façon de ramer, de même que la
description des trirèmes et la construction des vaisseaux de guerre, est
très diversement commentée. Les ouvrages les plus complets sur ces divers
sujets sont : L. ArenhOLD, Die hislorische Entwickelung der Schiffstypen vom
rômischen Kriegsschiff bis zur Gegemoart; Bragelmann, Die Seeschiffahrt ; 5
FriedriGHSON, Geschichte der Schi/fahrl ; Droysen, Heerwesen und Kriegfiih-
rung der Griechen; E. LÛBEGK, Das Seeivesen der Gviechen und Rômer; KOPEGKY,
Die aitischcn Trieren. Les seuls dessins qui nous soient parvenus concernant
le mode de construction des vaisseaux étant pour la plupart sur des
monnaies, et par conséquent très réduits ou incomplets, les descriptions ift
des divers autres cités plus haut sont forcément assez vagues et souvent
contradictoires.
W Géographie de l'Italie du Centre et du Nord, de la Gaule
romaine, de la Grande Bretagne et de l'Espagne [D' D. DetlefsenJ.
M. G- P. SCHMIDT, Zur Geschichte der geographischen Littérature bei Griechen 15
und Rômern. Cet ouvrage, donnant avec ordre et clarté la liste des princi-
paux géographes de l'Antiquité, étudie surtout les données géographiques
qui, de nos jours, ont été contestées ou confirmées. ^ IL Berger, Ges-
chichte der ivissenschaftlichcn Erdkunde der Griechen, un des plus complets
travaux sur la connaissance qu'avaient autrefois les Grecs de la terre. 20
f J. Geffken, Timaios Géographie des Westcns ; cet ouvrage a plutôt
une valeur au point de vue historique et ethnographique qu'au point de vue
géographique, dans le sens littéral du mot. f M. G. P. Sghmidt, Ueber die
geographischen Werke des Pobjbios. f E. BORMANN, Bemerkungen zum schrif-
lichen Nachlasse des Kaisers Augustus,âonnc la nomenclature des communes com- 26.
posant les royaumes et l'empire d'Auguste. \0. Guntz, Agrippaund Augustus
als Quellenschriftsteller des Plitiius in den geographischen Biichern der Nal. Flist.,
se borne à l'étude des provinces Ouest de l'empire d'Auguste, sur lesquelles
les statistiques fournissent le plus de renseignements ; il cherche en
outre à déterminer vers quelles années les listes des communes ont été 30
dressées. | R. Reitzenstein, Die Geographischen Biicher Varros. % Les
livres géographiques de Pline ont été commentés par Detlefsen, Sghweder ;
ceux de Strabon par Cozza Luzi, délia geographia di Strabone. E. Pais
Slraboniana. Les ouvrages de Strabon sont la plupart du temps conçus dans
cette idée « qu'ils sont nécessaires atout politicien» ; les sources auxquelles 35
puise l'auteur sont grecques, de même que le public par lequel il désire être
lu est le public grec. G'est là le point de départ des études de Pais. La
meilleure partie de son travail est celle où il traite de l'Espagne et où il
recherche l'époque et les lieux où Strabon écrivit sa Géographie.
F. SGHROTER, Bemerkungen zu Strabo. P. Meyer, Slraboniana, prétend 40
que Strabon n'a pas publié lui-même sa Géographie, et que ce serait un in-
connu qui, après sa mort, aurait maladroitement collationné ses manus-
crits et les aurait publiés. Zimnîerm.vnn, prouve que la carte terrestre
de Strabon est une reproduction de celle de Posidonius. A. Ruge,
Quaesliones Strabonianae. ^ L. SGHUMAGHER, De Tacito Germaniae geographo, 45
cherche à rassembler tous les écrits de Tacite qui ont rapport à la Ger-
manie, il en examine la valeur géographique et conclut que si ces écrits
ne contiennent pas d'erreurs, ils sont tout au moins insuffisants pour
donner une idée exacte de la Germanie. ^ G. Mûller, Claudii Ptolemaei
Geographia, commente les écrits de Ptolémée, et donne denombreux détails 50
accompagnés d'éclaircissements. % W. Kubitschbk, kritische Beitrdge sur
Cosmographia des Julius Honorius, ouvrage difficile et ardu sur un auteur
peu connu du V« ou du VI» siècle. % E. Schwedbr, Ueber eine Weltkarte des
76 1895. — ALLEMAGNE.
achten Jahrhunderis. Cette carte, œuvre du moine bénédictin espagnol
Beatus, sert d'intermédiaire entre les cartes routières de la fin de la domi-
nation romaine et les cartes du Moyen-Age.
W Rapport sur les publications relatives à l'histoire de l'art
5 dans l'Antiquité, de 1880 à 1892. [Ernst Kuoli].!. Egypte. Ce pays n'a
pas échappé à la supposition d'un âge de la pierre préhistorique. Le père de
cette hypothèse est Adrien Arcelin. Après lui, Français, Allemands et
Anglais étudièrent et discutèrent cette hypothèse, mais aucun d'eux ne
parvint à prouver l'existence ou la non-existence de cet âge de pierre-
10 Citons entre autres écrivains W. M. Flinders Pétrie et Emile Cartailhag.
\ Fouilles. La Mission Archéologique Française au Caire est la première à
commencer les fouilles en Egypte. Parmi ses membres : Champollion,
Monuments de l'Egypte et de la Nubie; Auguste Mariette, le fondateur du
Musée de Boulaq (aujourd'hui Gizeh), qui étudia surtout la Nécropole de
15 Memphis. Loret, Quelques documents relatifs à la littérature et à la musique
populaire de la Haute Egypte, et un Précis de l'art arabe, puis des études sur
les tombeaux de Tell-el-Araarna, les tombes de divers rois, entre autres de
Ramsés. G. Maspéro, 5 années de fouilles dans les tombeaux de Thèbes et de
Memphis : « Les stèles et les tombeaux thébains procèdent directement des
20 stèles et des tombeaux de l'Ancien Empire »; à noter principalement les
volumes II et III, où il s'occupe des pyramides et des fouilles .tombales.
M. E. Lefébure, Les hypogées royaux de Thèbes, ouvrage de grande valeur,
reproduisant un grand nombre des inscriptions découvertes; Ph. Virey,
la tombe de Rehkmara, « que l'on peut étudier comme modèle pour se bien
25 rendre compte de toutes les autres ». Divers ouvrages de Bouriant,
Benedite, Chassinat, sur les tombes royales. 1 Rossellini, Monumenti
deW Egitlo e délia Nubia. 1[. R. LepsiuS, Denkmàler aus Aegypten und
Aethiopien, ouvrage très remarquable écrit à la suite d'une mission scienti-
fique fructueuse faite sous les auspices de Frédéric-Guillaume IV de
30 Prusse. ^ A la suite de la mission française vint une mission explora-
trice anglaise, dont les principaux membres sont : Pétrie, qui relate les
découvertes faites à Tanis, Nebesheh, Naukratis, etc.. Naville; Griffith
et Gardner.^ Art Égyptien. Contrairement à l'avis de RaoulRoghette
qui dit, dans son Cours d'Archéologie, que « des premiers Pharaons aux
36 derniers Ptolémées, l'art n'a pas changé », l'art égyptien peut se diviser en
plusieurs époques. La division de Pétrie en 4 périodes : nationale, sémi-
tique, renaissance et grecque, est celle qui offre le plus d'intérêt. Les
artistes nous sont en général inconnus, aucun ne gravant son nom sur son
œuvre. Le Grand Prêtre de Memphis a, au début, la haute direction sur les
40 artistes égyptiens; cette direction persiste dans la suite, mais perd son
efficacité et son caractère pratique. La maison royale a aussi ses artistes
propres qui ne nous sont également connus que d'après leur profession :
legraveur, l'architecte, etc. ^Architecture sépulcrale. D'après IIommel,
on doit chercher la raison architecturale des Pyramides dans les temples-
45 types babyloniens, opinion très controversée. Des études approfondies sur
les Pyramides ont été faites par Lepsius, Flinders Pétrie, Ebers. —
Maspero prétend, d'après Pétrie, que « le plan de chaque pyramide était tracé
une fois pour toutes par l'architecte ». Borchardt, au contraire, prétend
qu'une fois mise en train, l'exécution était tantôt dévelopj)ée, tantôt res-
BO freinte. Mariette est un de ceux qui ont le mieux étudie les Mastaba, sortes
de tombes carrées, ainsi nommées par les Arabes : les Mastaba de l'Ancien
Empire. Enûn citons des ouvrages de Erman, PERROTetCHiPiEz, Maspero, sur
les tombes creusées dans le flanc des rochers. If T e m p 1 e s. Nombreux ouvrages
JAHRESBERICHTE VON IWAN MÛLLER. 77
sur les divers types de temples; les principaux sont : du Barry db
Mhrval, études sur l'architecture égyptienne. Mariette, Rapport sur les
fouilles en Kgxjpte. de Rochemonteix, Le temple égyptien. Waldo Pratt, The
columnar architecture of the Eyyptians, qui, contrairement à Lepsius, prétend
qu'il n'y a aucun rapport entre la colonne dorique et les colonnes-piliers 5
du second ordre égyptien. ^ Monuments privés. Les masures aussi bien
que les palais ayant disparu du sol égyptien, on n'a que des idées vagues sur
l'architecture civile. Perrot avance que « la maison est une réduction du
palais; le palais n'est qu'une maison plus grande et plus belle que les
autres ». % Sculpture. Soldi, La sculpture égyptienne. Mitghell, ^ts^ory o/" 10
ancient sculpture. Parrot, Sur l'origine d'une des formes du dieu Phtah. Puis
des ouvrages de Edwards, Erman, Petrow, Wiedemann, Loret, etc., sur
diverses statuettes trouvées au cours des fouilles. Baillet, monuments
des VIII», IX» et X« dynasties. Steindorff prétend, avec Maspero, que le
grand sphinx de Gizeh est antérieur à l'époque des pyramides. ^ Peinture 15
et relief; (bas-relief et relief en creux). Les divers monuments funéraires
fournissent d'importantes données sur les scènes de la vie privée et l'art
industriel ; les temples, sur les cérémonies et les sacrifices; etc. Le seul
ouvrage de valeur est celui de M aSVEV^O, h' tude sur quelques peintures et quelques
textes relatifs aux funérailles. 1[Art industriel. V histoire de V art dans 'iO
Vaniiquiié, par Perrot et Chipiez ; cet ouvrage contient de nombreuses
gravures d'après les originaux et les documents les plus authentiques ; il
a surtout de la valeur au point de vue architectural. Pietschmann, en
allemand, et Armstrong, en anglais, en ont donné une traduction et un
commentaire. Dargel, Technique de la bijouterie ancienne. Maspero, L'archéo- 25
logie égyptienne, étudie l'architecture civile et militaire (les fortifications
d'Egypte), les travaux d'utilité publique (le lac Mœrris), l'architecture reli-
gieuse (disposition intérieure, colonnades, décoration extérieure des
temples), les tombeaux, les procédés techniques et les œuvres des artistes.
Ottokar Brunzlow, Ueberdas Formenprinzip in der bildenden Kunst der Aegyp- 30
ter; l'auteur donne dans son ouvrage une interprétation fausse par suite de
la modernité et de la personnalité de ses sentiments. Ludwig von Sybel,
Kritik de aegyptischen Ornaments, étude archéologique qui cherche à fixer le
type de l'ornementation égyptienne. 1[ Le rp. donne pour terminer la
liste des principaux écrivains qui se sont occupés de la question artistique 35
égyptienne ou qui ont écrit d'une façon quelconque sur l'Egypte. En Alle-
magne : Ed. Mayer, Geschichte des Altertums, /, où il traite de la sculp-
ture et des tombes; Geschichte des alten Aegyptens, où il essaie de faire res-
sortir, en terminant, l'influence de l'art grec sur l'art égyptien sous le
règne des Ptolémées. Wiedemann, Aegyplische Geschichte ; à mentionner le 40
chapitre sur l'art. Kaiser, Aegypten einst und jelzt, ouvrage de peu de valeur.
Ebers, Cicérone durch das aile und neue Aegypten ; style agréable mais opi-
nions très contestables. Adolf Erman, Aegypten und aegyptisches Leben im
Altertum, un des meilleurs et des plus complets ouvrages, étudiant tour à
tour la peinture et le relief, le développement du style égyptien, la plastique, 45
l'architecture et l'art industriel. En France : François Lenormand, Histoire
ancienne de l'Orient jusqu'aux guerres Médiques ; à citer le tome III : civili-
sation, mœurs et monuments de l'Egypte. Lefébure, VArt égyptien; Le Caire.
ViGOUROUX, La Bible et les nouvelles découvertes en Palestine, en Egypte et en
Assyrie. Cet ouvrage, écrit par un prêtre de Saint-Sulpice, contient de 50
nombreux plans, des cartes et des dessins des monuments égyptiens. Victor
Loret, L'Egypte au temps des Pharaons, la vie, la science et l'art, que le rp.
n'a pas eu le temps de parcourir. En Angleterre : Murray, Handbook for
78 1895. -- ALLEMAGNE.
Egypt. G. RawlinSON, History of ancient Egypte. E. Berkiey, The Pharaos
and iheir people, scènes de la vie dans l'ancienne Egypte. Citons enfin pour
terminer l'ouvrage espagnol du D' Miguel Moryata sur l'ancienne Egypte
qui, dit le rp., ne peut manquer de procurer de l'amusement au lecteur !
B 1[f 1894. Rapport sur les antiquités civiles et politiques delà
Grèce [D' Otto Schulthess]. Article I. Les Manuels. Aug. Boeckh, Die StaaH-
haushaltung der Athener. Ainsi que le dit Boeckh lui-même, son but est
d'établir la vérité. Dans le !•' volume, il donne une exposition systéma-
tique de l'économie politique attique; dans le deuxième, il commente les
10 documents qui servent de fondement à tout l'édifice; dans le 3* enfin, il
fournit les documents maritimes. Cet ouvrage a été revu et augmenté d'an-
notations par Frânkel, qui fait montre d'une profonde connaissance, mais
qui s'abstient presque entièrement de polémique If Moritz Hermann, Eduard
Meyer et Georg Friedrich Sghômann, Der auische Prozess Ouvrage couronné
«6 « excellent travail ». Les auteurs n'ont seulement réuni avec une sage
exactitude les nombreux matériaux disséminés de côté et d'autre, mais ils
les ont appronfondis et complétés. Lipsius, qui donne de l'ouvrage une
édition revue et annotée, dit que c'est « le meilleur et le plus sûr guide
pour l'étude du droit attique et de tout ce qui concerne la justice. » Après
20 un demi-siècle, il se trouvait dans l'ouvrage nombre de parties surannées;
Lipsius se chargea d'en donner une nouvelle édition « eu conservant le
plus possible à l'ouvrage sa forme première et en y apportant cependant
les améliorations nécessitées par les découvertes récentes et ses person-
nelles informations ». Lipsius s'est continuellement reporté aux sources
25 mêmes, sans oublier d'approfondir soigneusement les questions à contro-
verse. En résumé, si cet ouvrage est étudié avec attention , il ne peut que
rendre de grands services à la science et indirectement à l'école. ^ Heffter,
Die alhenaische Gerichstverfassung. ^ E. Platner, Der Prozess und die Klagen
bei den AUikern. ^ Lehrbuch der griechischen RechtsaltertUmer, de Karl. Fried-
30 RiGH Hermann, revu et complété par Theodor Thalheim. L'ouvrage primi-
tif d'Hermann avait pour titre : Lehrbuch der griechischen Anliquilàten ;
Thalheim fit un volume spécial de la partie ayant trait à la justice et à la
procédure, et ce sur la demande des éditeurs; il donne à cet ouvrage une
tournure plus en rapport avec les exigences du présent; mais on peut lui
36 reprocher de s'être plutôt attaché à conserver le texte d'Hermann. Il repro-
duit en plusieurs endroits les erreurs d'Hermann en se contentant de les
rectifier plus loin. Le titre de l'ouvrage est évidemment trop vaste, ce petit
livre contenant presque seulement le droit privé, les lois pénales et
la procédure en sont presque entièrement exclues. On ne doit donc pas
40 chercher dans ce livre tout ce que l'on s'attend à trouver dans un
manuel du droit grec ancien. Ces derniers reproches s'adressent naturelle-
ment à Hermann, Thalheim n'ayant fait qu'un travail peu facile de révision.
On peut tirer de l'ensemble de bonnes leçons, après avoir eu soin de coor-
donner les matériaux, mais on ne peut considérer ce livre comme un
45 manuel d'instruction et d'étude du droit grec. % Karl Friedrich Hermann,
Lehrbuch der griechischen StaatsaUerlUmer, revu par Viktor Thumser. Cette
révision fut commencée par Hua, qui dut l'abandonner par suite de
maladie. Cet ouvrage contient la formation des états et le droit des
peuples de la Grèce, et l'histoire de la race dorique, en particulier
50 celle des Lacédémouiens. On peut aussi reprocher a Thumser d'avoir
reproduit trop fidèlement le texte d'Hermann , tout en désirant « le
compléter d'après les découvertes récentes et la nouvelle littéra-
ture ». Toutefois il faut reconnaître qu'il a eu raison de ne pas étendre
JAHRESBERICHTE VON IWAN MÛLLER, 79
la partie purement historique. Les citations sont faites plus unifor-
mément; les notes sont du bas au texte et les notices biographiques, soit
en tèle, soit à la fin de chaque chapitre. En somme, cet ouvrage qui devait
être un livre d'instruction du droit politique ancien « est plutôt devenu un
répertoire des connaissances accumulées dans les travauxs péciaux. » 6
^ Gustav Gilbert, Handbuch der grîechischen Staatsaltertumer. Vol. I, der
Staat der Lakedaimonier und der Athener. Les ouvrages techniques d'Hermann
n'étant plus suffisants, même une fois revisés, Gilbert se décida à écrire
son Manuel. Sans qu'il eût besoin de s'expliquer dans un avant-propos sur
son plan et sa méthode, il était clair qu'il allait se poser en adversaire lo
déterminé d'Hermann. Il sépare entièrement la partie historique de la partie
systématique, qu'il appelle partie antique. Les controverses sont souvent
traitées dans le texte môme, qui a perdu son caractère dogmatique. Le
contenu de l'ouvrage, sagement disposé, est complété par des notes, sans
cependant en être encombré. Si la partie historique n'est pas aussi complète 16
qu'on pourrait s'y attendre, il faut bien se dire que la revision du livre
eut lieu à une époque où nombre de questions n'avaient pas encore leur
solution. Cet ouvrage, dit le rp.,doit être recommandé comme un des manuels
les plus pratiques. \ G. Gilbert, Handbuch der griechischen Slaalsallertûmer.
Vol. II. Ce volume s'occupe de tout ce qui dans la littérature, les monnaies, 20
les inscriptions, a trait à l'histoire de la constitution des états et des villes
de la Grèce, sauf Athènes et .Lacédémone. Surtout dans la 1" partie,
l'ouvrage a entièrement le caractère d'une compilation, mais il ne faut pas
oublier que ce 2' volume était d'une préparation plus difficile que le pre-
mier, pour lequel G. avait eu là faculté de se reporter à de nombreux travaux 26
antérieurs, voire même à des manuels. Ici, personne n'avait encore osé
entreprendre un semblable travail de reconstitution, sauf Tittmann, qui,
d'ailleurs, ne donna qu'un ouvrage très incomplet. Gilbert fait preuve d'une
parfaite connaissance de la littérature, d'un jugement mûr; là où les décou-
vertes font entièrement défaut, il s'est livré à de studieuses recherches. Le 30
texte est plutôt concis et se laisse facilement lire, les descriptions sont
très claires et pour ainsi dire animées. Ouvrage très appréciable pour l'étude
de l'histoire locale et de l'épigraphie. H Georg Busolt, Die griechischen
Staats und Bechlsalterlûmer in : hvan van Mûllers Handbuch der klassischen
Altertumswissenschafl. Répondant au plan du manuel des sciences classiques 85
anciennes d'I. von Miiller, il était nécessaire de reviser la partie concernant
la procédure et la législation. C'est ce que fit Busolt avec plein succès, uti-
lisant les résultats des dernières découvertes épigraphiques et littéraires
depuis 1887. Il supprime les questions erronées, comble les vides et en
général complète l'ouvrage dans toutes ses parties faibles. A citer princi- 40
paiement les deux chapitres sur les rapports des états entre eux, et la
Métropole et les Colonies. L'espace restreint le force à presque passer sous
silencelapolémique; la partie historique tient, au contraire, une très large
place dans l'ouvrage. En résumé, ce travail est à la fois un guide et un
conseiller, tant pour les élèves que pour les professeurs. ^ G. F. Schœmann, 45
Griechische Altertûmer. Cet ouvrage a été traduit en français par C. Galuski.
^ C. Canet, Les institutions de Sparte et d'' Athènes ; n'est pas parvenu au
rp. \ Paulys, Real-Encyclopàdie der klassischen Altertumswissenschafl, révisé
par Georg Wissowa. Ce dernier a complété l'ouvrage primitif, déve-
loppant les divers articles et donnant à l'ensemble une disposition plus BO
pratique. A noter que les noms propres, connus ou non, sont cités
entièrement. Dans ce livre, nous citerons des articles intéressants sur
l'histoire politique, l'histoire des communes, un excellent article de Niesb
80 1895. — ALLEMAGNE.
sur Agesilas, celui de Hirschfeld sur la géographie et l'histoire de Tîle
d'Egine, et ses rapports avec Athènes ; des articles de Szanto et de
Thalhbim sur les antiquités civiles et politiques de la Grèce ; Olgk,
travaux sur l'agriculture, le climat et l'économie rurale ; Thalhbim,
5 courte notice sur l'adoption dans le droit atlique; Oehler donne un aperçu
sur les fonctions des Agoranomes, employés de police ; Félix Moreau, sur
les assemblées politiques d'après l'Iliade et l'Odyssée, t G. Wachsmuth,
Strassenleben und Marktverkehr im alten Athen. ^ Thalheim, Alxiaç Six-/),
étudie la procédure attique. 1 En Angleterre paraît en 18''i8 une sorte
10 d'Encyclopédie, le Dictionnary of Greek and Roman Antiquities. ^ Enfin, pour
terminer nous donnerons la liste de quelques ouvrages essentiellement
scolaires, mais dont le contenu peut être utile au point de vue du droit
ancien : Eble, Griechische Altertiimer, deux volumes sur Athènes ; Josef
Wagner, Realien des griecliischen AUeriums ; Bojesen Hoffa, KurzgefassUs
16 Handbuch der griechischen Anliquitàten, revue par Emil Szanto ; W. KOPP,
Griechische Staatsalterlûmer fur hohere Lehranstalten und zum Selbststudium ;
F. ROBIOU, Les institutions de la Grèce antique ; Salomon Reinagh, Manuel de
philologie classique ; G. Fumagalli, Nozioni elemenlari sulle antichità pubbliche
greche e romane.
21) \ Rapport sur la Mythologie (1891 àl892) [D'O. GruppeJ. I. Histoire
de la Science mythologique : R. Fritz^he donne une histoire ency-
clopédique de la mythologie depuis Ermenrich von EUwangen jusqu'à
Ch. Butlmann. \ Lomeyer, De velerum gentiliûm lustralionibus. If Braun, De
vestitu sacerdotum Hebraeorum. — II. Les mythes grecs anciens
25 comparés à ceux des autres peuples : M. Mûller, Physical and anthro-
pological religion, trouve une concordance entre les tendances religieuses
des peuplades indo-européennes et celles de la Grèce. % Bettany, Primitive
Religion, prétend avec Darwin, à l'existence de peuples primitifs sans
aucune religion. | Richard Andrée, Die Flutsagen, voit dans le déluge le
30 résultat d'une unique et universelle inondation qui couvrit toute la terre.
If Les différentes légendes diluviennes sont interprétées par Babelou
(Revue de l'histoire des religions) qui étudie le déluge phrygien; Ervald,
Geschichte des Volks Israels, nous rapporte la légende de la Palestine;
BuRNOUF, Bhdgav. Furâna, la légende indienne; Terrien de Lacouperie
36 (Babylonien and Oriental Record) la légende chinoise. ^ Parmi les écri-
vains qui ont principalement comparé les mythes grecs anciens aux
mythes indo-européens, citons en première ligne Kuhn et Mûller. Puis
Linde; V. Henry, Quelques mythes naturalistes méconnus; GURLITT ; Meyer,
Eddische Kosmogonie; G. Patroni, Intorno al mito délie Sirène; A. Danesi
<(e DEL Lago, Milologia greca e romana con m,etodo comparatlvo de mili indo-
greci lalini, ouvrage populaire ; P. Regnaud, Le Rigvéda et les origines de la
mythologie indo-européenne. % 0. Sghrader, Sfrrachvergleichung und Urgeschichte
linguistisch- historische Beitràge zur Erforschung des indogermanischen Alter-
tums, aflirme la possibilité d'une religion indo-européenne primitive et
45 prétend que les religions émigrent par le fait de la colonisation. ^ Gurtius
relève des traces d'éléments orientaux sur le sol attique. ^ Kbller,
Volkselymologien und Verwandtes, fait dériver un grand nombre de noms de
dieux et de héros de noms phéniciens, « ouvrage qui doit être lu, mais
utilisé avec prudence ». f Une partie des écrivains considère les migrations
50 de religions comme dépendantes des migrations de peuples; les autres au
contraire sont d'avis que les migrations de religions ne dépendent pas
nécessairement des migrations de peuples. ^ Drexler, Der Kultns der
aegyptischen Gottheiten in den Donaulàudern. % Fr. Cumont, Catalogue som-
JAHRESBERICHTE VON IWAN MULLER. 81
maiVc des monuments figurés relatifs au culte de Mithra. \ LÉvi, Le Bouddhisme
et les Grecs. % Beurlier, Le culte impérial, son histoire et son organisation
depuis Auguste jusqu'à Justinien, pense que l'apothéose romaine découle des
coutumes des monarchies orientales. ^ Rudolf Béer, Heilige Hôhen der Alten
Griecher und Rômer, fait également dériver la divinification des grands 5
personnages, des usages des cours orientales. ^ W. Schwartz, Mythologische
Bezûge zwischen Semiten und Indogermanen. ^ Rob. Brown, étudie la mytho-
logie astrale grecque et la compare à la mythologie assyrienne. Hommbl^
la compare à l'arabe. ^ F. Freih. von Audrian, Der Hôhhenkultus asiati-
scher und europàischcr Vôlker. f KOHLER et Harper recherchent les traces iO
de " Danaé et Ganymède " dans les légendes assyriennes. % Vincent A.
Smith, étudie Tinfluence gréco-romaine sur la civilisation de l'Inde
ancienne. % H. Italie, prétend que les mythes grecs servirent de modèles
aux mythes des autres peuples. Golthers, Lund, Elard Hugo Meyer et
Kahle sont de même avis. 1[ Dressler compare le " Triton " des Grecs et i5
des Romains à celui des Asiatiques. ^ III. La mythologie ancienne
considérée au point de vue religieux: Le plus important de tous
les ouvrages écrits à ce sujet est : Natural, physical und anthropological
Religion, de M. MÛLLER. Bien que cet ouvrage soit d'un style très agréable,
il eût été préférable pour la science que les recherches de l'auteur eussent 20
une forme plus en rapport avec le sujet. ^ A. Réville, Revue de l'histoire des
religions, f Louis Dyer, Studies of the Gods in Greece at certain sanctuaries
recently excavated, essaie de prouver que le polythéisme grec était plus
monothéiste que le monothéisme môme. ^ F. Ravaisson, Étude sur
Vhisloire des religions, les mystères, prétend que les Grecs voyaient en 25
Pluton le principe de la vie et que celle-ci se terminait dans l'union en
Dieu. % FOUCART, Étude sur les Empereurs qui se firent initier aux mystères
d'Eleusis. ^ Reutzsgh, étudie l'histoire des dieux et des héros d'après
Hérodote. ^ Mkuss, Thukydides und die religiose Aufkliirung nie l'existence
d'un point de départ religieux positif dans les œuvres de Thucydide, f Franz 30
SiEMERiNG, Die Behandlung der Mythen und des Gôlterglaubens bei Lucres-
î Eug. Rolfes, examine les idées d'Aristote sur les rapports entre la
divinité et le monde et l'humanité. ^ K. Thiemann, étudie les opinions
des anciens sur la vie et la mort. ^ Beaudoin, Le culte des Empereurs dans
les cités de la Gaule narbonnaise. ^ Pallu DE Lessert, Nouvelles observations 35
sur les assemblées provinciales et le culte provincial dans l'Afrique romaine ; selon
lui, l'empereur était peu honoré de son vivant, tandis que le culte des
empereurs morts était très grand. ^ E. Beurlier, nous fait connaître les
honneurs divins qu'acceptèrent Alexandre et ses successeurs. Citons
à nouveau son ouvrage : Le culte impérial, son histoire et son organisation 40
depuis Auguste jusqu'à Justinien. ^ Brissaud, Les vestiges du culte impérial
à Byzance et la querelle des Iconoclastes. 1[ G. Boissier étudie la fin du paga-
nisme, les débuts de la religion chrétienne et les persécutions. | Nikel,
Die heidnischen Kulturvolker des Altertums und ihre Stellung zu fremden Reli-
gionen; bon ouvrage, mais l'auteur ne se débarrasse pas assez des idées 45
modernes pour juger la manière de penser des anciens et les différentes
formes des religions dont il s'occupe. Fr. Cumont, Notes sur un temple
miihriaque d^Asie, pense que le culte de Mithra n'était au début que la
religion de la soldatesque. ^ Trede, Das Heidentum in der rumischen Kirche,
examine les rapports du paganisme avec le christianisme. Il compare 50
principalement les cérémonies (baptême...), les processions, les sacrifices,
le culte des morts, etc. f E. Hatgh, On the development and growth of religion;
influence of Greek ideas and usages upon the Christian church. f Grindle
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1893. XX. — 6.
82 1895. — ALLEMAGNE,
The destruction of paganism in the Boman Empire from Constantin to Jus-
tinien.
Nekrologe. [Konrad Bursian]. 1891. Hehn (Victor, de Berlin), né en 1813,
mort en 1890. Le premier point saillant de sa vie est son voyage en Italie,
5 d'où il revient avec un lot important d'études scientifiques qu'il livre au
public dans son ouvrage Ueber die Physionomie der ilalienischen Landschaft.
Puis de nombreuses conférences lui obtiennent un succès considérable :
Gesehichte der deutschen poetischen Litteratur. Deutsche Grammatik {nachGrimm).
Gœthe und Schiller als Lyriker. Syntax der deutschen Sprache. Erkldrung von
10 Schiller^s lyrischen Gedichten. Formenlehre der deutschen Sprache, etc. Après !a
révolution de 1848, il correspond à la « Baltische Monatsschrift », et y traite
en même temps la littérature et l'art, la politique et les sciences, jusqu'au
jour où apparaît son livre sur Vltalie, qui peut être considéré au point de
vue artistique comme le plus complet des ouvrages de Hehn. Puis, divers
15 travaux historico-linguistiques, et avant tous, son principal : Kulturpflanzen
und Haustiere in ihrem Uebergang von Asien nach Griechenland und Italien,
sowie in das ûbrige Europa, ouvrage qui se rattache à son livre siir l'Italie,
entreprise géniale qui cependant rencontra l'opposition de plusieurs illustres
savants. Enfin, le dernier des trois grands ouvrages de Hehn, Gedanken
20 iiber Gœthe, dont la partie la plus intéressante pour nous, la troisième, Na-
turformen des Men'ichenlebens , acheva de placer Hehn parmi les grands
savants en même temps que parmi les plus célèbres écrivains. ^ Steitz
(August, de Francfort sur le Mein), 1827-1889. S'attache de bonne heure à
l'étude de la philologie classique. Ses travaux sur Hésiode lui assurent une
26 place honorable dans cette science : De operum et dierum Hesiodi composi-
tione, forma pristina et interpolationibus. Commentatio critica. Puis son plus
grand ouvrage : Die Werke und Toge des Hesiodos nach ihrer Composition
geprûft und erklàrt. En même temps, il se livre à l'étude de la nature
(zoologische Garten), puis il conçoit le plan d'un grand travail : Ueber den
30 Ursprung der Sprache, que la mort ne lui permit malheureusement pas de
terminer. Entre temps, il avait donné une Erôrterung iiber die Loge des home-
rischen Troja. ^ Zastra (Julius, de Breslau), 1808-1890. Sa situation précaire
le force à s'adonner dès son jeune âge à l'enseignement, tout en se livrant
à des études historico-phiiologiques, dans lesquelles il unit la science à
36 l'art. Ses premières thèses sur le Lateinischer Stil des Francesco Petrarca et
De Aristophanis Ecclesiasusarum tempore atque consilio attirent sur lui l'atten-
tion de ses contemporains. Directeur de collège à Braunsberg, puis à
Neisse, il se consacre à l'enseignement pour lequel il semblait né. La
«, simplicité de l'antique » lui fait étudier les littératures grecque et
40 romaine ; il donue Ursprung und Entwickelung der griechischen Tragôdie, mit
besondirer Beriicksichtigung der Anligone. Ursprung und Entwickelung des deut-
schen Dramas, établissant des parallèles entre les temps anciens et modernes,
et étudiant le développement du drame en Allemagne. Puis, des études
approfondies sur Thucydide et les tragiques grecs, de nombreuses poésies
4» épiques et lyriques, etc. t Hiller (Eduard, de Francfort sur le Mein)
1844-1891, montra de bonne heure un goût prononcé pour la lecture. Ses
professeurs furent entre autres Glassen, Ritschl et Otto Jahn ; sous leur
direction, il s'adonne à la philologie classique et fait preuve d'une connais-
sance parfaite de la littérature grecque dans sa dissertation inau-
BO gurale Quaestiones Herodianeae. Nous le retrouvons plus tard professeur
à Bonn, à Greisswald , où il étudie la syntaxe grecque et la poésie
d'Homère. Ses principaux ouvrages de cette époque sont : Commentatio
de Aristophanis avium, locis quibusdam. Eratosthenis carminum reliquiae.
JAHRESBERICHTE VON IWAN MÛLLER. 83
iu Aristophanes und Platon. Puis, professeur à Halle, il publie : Beitràge
sur griechischen Litleraturgeschichte. Theokrils Idyllen. Poetae lyrici Grxeci.
Enfin, il est nommé directeur de la bibliothèque scolaire de Strasbourg,
poste qu'il conserve jusqu'à sa mort. Il fait dans cette ville de nombreuses
conférences sur l'histoire de l'élégie grecque et romaine, l'histoire du 6
drame grec et romain, l'histoire de l'éloquence et de la poésie romaines,
etc. : AlbiiTibulli Elegiae cum carminibus Pseudolibullianis. Attisches Grabepi-
gramme. Zu Pindaros, et enfin Beitràge zur Textgeschichte der griechischen
Bukoliker, dans lesquels il unit une méthode sûre à la possession de nom-
breux détails. % IIERAEUS (Cari, de Gassel), 1818-1891, fait ses premières 10
études au Fridericianum de sa ville natale, s'y livrant à la philologie clas-
sique et à l'histoire, consacrant de nombreux ouvrages à sou écrivain pré-
féré. Tacite : Studia critica in Mediceos Taciti codices. Kritik und Erklàrung des
Tacilus. Cornelii Taciti historiarum libri qui supersunt. Tour à tour professeur
à Dresde, à Hanau et à Hamm, il continue à s'adonner à l'enseignement Ï5
grammatical et à l'interprétation des écrivains romains, obtenant ainsi
une parfaite connaissance de la langue latine, ainsi qu'il le prouve dans
sa grammaire latine à l'usage des élèves de ses classes, t Prinz (Rudolf,
de Hamm, en Westphalie), 1847-1890, s'adonne sous la direction des pro-
fesseurs John, Sçhafer et von Seybel, à l'étude des classiques grecs. Sa 20
dissertation inaugurale sur Solo7iis Plutarchei fontibus, lui lait conférer le
grade de docteur. 11 étudie alors "Sophocle et Euripide : Zur Handschriften-
kunde des Euripides. Zu Euripides Eleklra. Zu den Fragmenten der griechischen
Dramaiiker. Il enseigne successivement à Hamm, à Rheinbach, près
Bonn, à Rheydt, puis à Breslau, où il atteint son apogée. Enfin, nommé 25
directeur de la bibliothèque de Munster, il y trouve tous les matériaux
nécessaires à ses études, et publie encore Ungedruckte Briefe Lessings. Euri-
pidis fabulae. Emendationes Ewipideae, où il donne une soigneuse collation
des œuvres principales d'Euripide. \ Riemann (Othon, de Nancy) 1853-1891,
fait ses études au lycée de sa ville natale, où sou père enseigne l'allemand. 30
Eugène Benoist le prépare à l'École Normale, où il est reçu un des premiers,
il en sort agrégé et, nommé membre de l'École d'Athènes, il étudie Tite-
Live et Xénophon dans les bibliothèques iialiennes. A son retour, il est
nommé maître de conférences de grammaire à la Faculté de Nancy. Ses
principaux ouvrages sont : Études sur la langue et la grammaire de Tite- 35
Live. Qua rei criticae Iractandae ratione tlellenicon Xenophonlis lextus consti-
tuendus sit. Il passe ensuite à la Faculté des Lettres de Paris, enfin à l'École
des Hautes Éludes, publiant une Syntaxe latine d'après les principes de la
Grammaire historique, et divers traités grammaticaux grecs et latins. ^
LûBBERT (Eduard, de Zweybrodt, près Breslau), 1830-1889, fait ses études ^q
successivement à Breslau, à Berlin, à Bonn, a Halle. Sa thèse De elocutione
Pindari est le premier de ses nombreux écrits sur Pindare : De Pindari
sludiis Hesiodeis et Homericis Commentatio de Pindari carminibus dramaticis
tragicis eorumque cum epiniciis cognalione. Commentatio poesis Pindaricae,
etc. 11 se livre à une étude approfondie sur l'érudition ancienne, dans 45
les ditrérentes villes où il est tour à tour appelé à professer : Breslau,
Giessen, Wùrzbourg. A Leipzig, il fait des conférences suivies sur _
les littératures grecque et romaine, dont les principales sont : Sophokles
Eleklra. Cicero's Leben und Schriften. Romisehe Alterthiimer . Puis, à la
suite d'une controverse sur la grammaire latine, il écrit : Der Conjunktiv kq
Perfecti und das Futurum exaclum im dlteren Latein et die Syntax von quom
und die Entwicklung der relativen Tempora im, dlteren Latein. Nous avons
encore de lui de nombreuses conférences sur l'histoire des littératures
84 1895. — ALLEMAGNE.
grecque et romaine, l'antiquité romaine, les syntaxes grecque et latine,
les poésies épiques grecque et romaine. Plus tard, à Kiel, à Bonn, il com-
plète ses précédentes études, mais en s'occupant en général très peu de la
critique du texte. Eschyle et Platon partagent ses préférences avec Pindare.
8 Enfin l'antiquité romaine, dans sa partie sacrée, attire toute son attention :
Commentaliones pontificale. Die Epochen der Geschichte der romischen Religion.
^ Havet (Ernest, de Paris) 1813-1889, fait ses études au collège Saint-Louis,
qu'il quitte pour entrer le 3» à l'École Normale. Il y obtient bientôt le pre-
mier rang qu'il conservé jusqu'à sa sortie de l'Ecole. Il y rentre peu après
iO comme suppléant, et est chargé tour à tour des conférences de littérature
latine, grecque et française ; il prend ensuite possession de la chaire d'élo-
quence latine au Collège de France, qu'il quitte quatre ans avant sa mort
avec le titre de professeur honoraire. Gomme professeur, Havet a exercé
une grande action sur la jeunesse et en même temps sur l'esprit public, se
16 montrant humaniste, entièrement dévoué à l'objet de son enseignement,
étudiant les grandes littératures passées non seulement dans leurs formes,
mais aussi et surtout dans leur iniluence morale. Ses thèses en Sorbonne
sont intitulées : De la rhétorique d'Arislote — De Homericorum poematum ori-
gine et unilate. Son premier ouvrage : Pensées de Pascal, publiées dans le texte
20 authentique avec une introduction, des notes et des remarques, eut un grand
retentissement par suite de sa scrupuleuse exactitude. Peu après. Les Pro-
vinciales de Pascal, avec une introduction et des remarques, viennent compléter
ce premier ouvrage. Comme humaniste, moraliste et philosophe, il arrive
à une libre-pensée non seulement anti-catholique, mais décidément anti-
25 chrétienne, et c'est dans cet esprit qu'au lendemain de la « Vie de Jésus »
par Renan, il écrit la Vie de Jésus dans l'Histoire, et plus tard, son grand
ouvrage sur le Christianisme et ses origines. Il s'y fait le champion de
la libre-pensée étrangère au christianisme. Les 2 premiers volumes,
VHellénisme, résument la fleur de la morale grecque et romaine. Havet
30 expose que son but, en recherchant les origines du christianisme, est plus
philosophique qu'historique; il étudie l'histoire pour mettre ses résultats
au service de la philosophie rationaliste. En résumé, ainsi que s'exprime le
rp. « cet ouvrage n'est ni une œuvre de philosophie , ni une œuvre d'his-
toire : c'est une œuvre de philosophie de l'histoire, une œuvre de critique,
35 un supplément d'étude à l'usage des travailleurs. »
W 1893. NAUGK(August, de Auerstedt, province de Mersebourg), né en 1822,
mort en 1892. Biographie très complète. Parmi tous ses maîtres, Karl Keil
eut une grande influence sur la direction de ses études et sur son penchant
pour l'épigraphie et l'onomatologie. A l'Université de Halle, il s'adonne
40 à la théologie qu'il quitte bientôt pour retourner à ses études favorites
avec les professeurs Meier et Bernhardy. Ses recherches sur Aristophane
de Byzance l'amènent à publier : Aristophanis Bysantii fragmenta, qui fut
regardé, dit le rp., comme le prélude de ses futurs travaux scientifiques.
Il étudie ensuite les tragiques grecs et publie une quantité d'ouvrages dont
45 nous ne pouvons citer que quelques-uns : Zu Wagners poetarum tragicorum
Graecorum fragmenta — Interpolierle Verse griechischer Dramatiker — De tra-
gicorum fragmentis observationes criticae, complétant les fragments connus
par d'autres ignorés ou oubliés, faisant la part des altérations de texte et
des parodies, et montrant un sincère sentiment du rythme uni à une par-
50 faite connaissance de la langue tragique. Professeur au collège de Joachimsal
à Berlin, il accepte d'écrire sur Euripide pour la bibliothèque de Teubner, et
publie : Curiosa aus Euripides — Euripidis tragoediae superstites et deperditarum
fragmenta — Ueber Cobels Behandlung des Euripides. Les recherches auxquelles
JAHRESBERICHTE VON IWAN MÛLLER. 85
il doit se livrer lui font étudier nombre d'écrivains pouvant lui fournir des
indications utiles et nous valent : Zu Babrius Verse bei Prosaikem — Zu den
Theophrastischen Cliarakteren — Zu Demetrius de elocutione. Nommé membre
extraordinaire de l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg, il se décida
un peu plus tard à aller habiter cette ville, emportant avec lui ses EuHpî- 5
deische Sludien, qu'il venait d'écrire et dans lesquelles il donne un com-
mentaire critique très suivi d'Euripide. Il continue en Russie les multiples
études commencées en Allemagne, s'occupant tour à tour de Sophocle
{Sophokles erkl. v. Schneidewin — Sophoclis tragoediae) ; d'Homère ; de Porphyre
(Porphyrii Tyrii philosophi Plalonici opuscula selecta), et révisant jusqu'à ses 10
derniers moments ses précédents ouvrages. ^ Sghûtz (Hermann, de Lauen-
bourg en Poméranie), 1822-1892, se consacre dès ses débuts scolastiques
à l'étude des langues anciennes et modernes. Ses auteurs préférés, Platon,
Aristote et Horace sont le sujet de plusieurs de ses ouvrages. Ses nombreux
discours et écrits (on n'en compte pas moins de 102 de 1847 à 1892) témoi- 15
gnent d'une connaissance sûre et approfondie de la grammaire et de la
littérature, aussi bien que de l'histoire de l'art, de la géographie et de l'his-
toire. If WORDSWORTH (Charles, de Bocking en Angleterre), 1806-1892, fit ses
études à l'Université d'Oxford. D'abord professeur au collège de Winchester,
puis directeur du collège Trinity à Glenalmond, il est enfin nommé évêque 20
des diocèses de S'-Andrews Dunkeld et Dumblane. La plupart de ses écrits
sont des ouvrages théologiques ^ notons cependant son Graecae grammalîcae
rudimenia, qui est encore en usage dans les écoles anglaises. ^ Baumann
(Johann Adolf, de Gesees près Bayreuth), 1836-1892, étudie la philologie
classique à Bayreuth, Erlangen, Berlin et Munich. Après avoir passé des 25
examens, il est successivement nommé aux collèges d'Erlangen, d'Augs-
bourg, de Landau. Baumann a peu publié, mais dans le peu que nous
avons de lui on trouve une grande perspicacité. Citons son ouvrage sur
Platon : Commentatio de nonnuUis Euthydemi Plalonici locis. ^ NiBBERLiNG
(Karl Arnold, de Steinfeld, province d'Oldenbourg), 1803-1892, fit ses 30
études à Munster, à ce moment centre littéraire de toute l'Allemagne
du N. O. Il débute dans l'enseignement à Konitz, et est ensuite envoyé à
Munster, puis à Gleiwitz, où il est nommé peu après directeur. Peu de ses
écrits ont paru, à part sa Géographie à l'usage des classes, ei deux dissertations:
De Themasistocle quaeslio duplex et Erklàrung zu Horas. ^ Enderlein (Oskar 35
Richard, de Unterwiesenthal dans l'Erzgebierg), 1838-1893 : Ersàhhmgen
aus Sage und Geschichte des AUerlums. \ Binsfeld (Johann Peter, de Neuer-
bourg), 1828-1892, successivement professeur à Cologne, à Dusseldorf et à
Coblenz, où il enseigne jusqu'à sa mort, montrant un goût marqué pour
les littératures française et allemande, anciennes et modernes, et pour les 40
classiques grecs et latins, consacrant à Ovide son principal ouvrage, f
Freese (Karl, de Stralsund), 1807-1892, professeur, puis directeur du collège
de Stargard, en Poméranie, il se livre à de sérieuses recherches sur la
prosodie allemande, et fait de nombreuses conférences sur la poétique, la
littérature allemande et la psychologie. Ses succès le font envoyer comme 45
député au Parlement de Francfort. Dans son Gymnasium nach den Bediirf-
nissen der Gegenwart, il prone Ja fusion du collège classique et de l'école
industrielle. ^ Klotz (Richard, de Kleinzschocher près Leipzig), 1846-1892,
étudie la philologie classique à Leipzig sous la direction de son père. L'heu-
reuse influence de Ritschl le porte à étudier principalement les tragiques 60
grecs. Tour à tour enseignant à Leipzig, à Zittau, puis de nouveau au
collège royal de Leipzig, récemment fondé, il prononce de nombreux
discours solennels et des conférences très suivies, entre autres sur Eschyle,
86 1895. — ALLEMAGNE.
son poète favori. Dans son principal ouvrage : GrundzUge altrômischer Metrik,
sur lequel, dit Je rp., on ne peut encore donner un jugement définitif, on
trouve un profond sentiment du rythme et de la mesure. ^ Bintz (Julius,
de Kreuznach), 1843-1891. Son principal mérite repose dans Tactivité, l'éner-
6 gie et l'oubli de soi-même avec lesquels il se voua à l'enseignement. Il fut
plutôt un écrivain scientifique populaire qu'un philologue critique. Il
mourut directeur du collège Wilhelm à Hambourg, laissant de nombreux
écrits scientifiques et un ouvrage sur V Influence d'Horace sur la littérature
allemande du 18" siècle. ^ Wehrmann (Rudolf Theodor, de Vâthen, dans
10 l'Altmark), 1812-1892. Après avoir étudié la philologie classique et la philo-
sophie à Magdebourg, à Halle et surtout à Berlin, sous la direction du
professeur Trendelenburg, il enseigne à Berlin au collège Frédéric-Guillaume,
où il écrit son Platonis de summo bono doclrina ; à Halle, où il s'occupe
surtout d'histoire naturelle ; à Magdebourg, où il reprend ses études philo-
15 sophiques et mythologiques {Das Wesen und Wirken des Hermès); et à
Stettin où il donne : Griechentum und Christentum et Die griechischen Mysterien.
Hll 1894. Hasper (Ludwig Wilhelm, de Cônnern, près Halle), 1825-1890, fait
ses études au collège de Wittemberg. A l'Université de Halle, il se consacre
à la philologie classique et à l'histoire. Après un séjour de deux ans à
ïo Paris, où il partage son temps outre des leçons particuUères et de fréquentes
visites à la Bibliothèque Nationale, il revient enseignei* à Magdebourg, à
l'École Commerciale. Nous le retrouvons successivement professeur à
Wittemberg, à Miihlhouse, à Brandenbourg, et enfin directeur à Glogau,
où il mourut dans toute son activité et sa plénitude d'esprit. Ses premiers
25 écrits scientifiques sont le résultat de son séjour à Paris, et ont pour la
plupart trait à l'enseignement, il fut un des meilleurs pédagogues de son
temps, sachant intéresser ses disciples et leur facilitant la tâche. Nous
avons de lui des ouvrages sur Goethe {Gœthes Gôtz von Berlichingen — Gœthe
als Dramatiker) ; sur Homère (Ueber die Lage des alten 1 lion- Beitr âge zur
30 Topographie in der homerischen Ilias) ; sur Sophocle, sur le Laokoon de
Lessing et sur la religion. ^ Frick (Otto, de Schmidtsdorf), 1832-1892, était
le fils d'un pasteur protestant, qui lui fit faire ses premières études. A Ber-
lin, où il continue ses travaux avec les professeurs Meineke et Wiese, dont
l'influence sur lui est très notable, il s'occupe surtout de la philologie et de
35 l'histoire. A Halle, ses études philosophiques l'absorbent presque entièrement
et Platon restera, dès ce moment, son préféré. Avant d'enseigner en Alle-
magne, il accepte d'aller à Constantinople comme précepteur des fils de
l'ambassadeur d'Allemagne Wildenbruch. Ce séjour en Turquie développe
ses goûts artistiques et nous vaut de nombreux ouvrages sur le Bosphore,
40 la question troyeune, l'art ancien et l'archéologie. Il revient en Allemagne
et est nommé professeur à Berlin, à Barmen, à Halle, puis directeur des
écoles de Burg et de Postdam, jusqu'au jour où il est appelé à l'école supé-
rieure de latin de la fondation Francke, à Halle. A la mort de Francke, il
prend la direction de la maison, et conserve ce poste jusqu'à ses derniers
45 moments. Dans ses nombreux traités, mémoires et programmes, il s'occupe
surtout des modes d'enseignement pour tout l'organisme scolastique. Ses
principales qualités comme éducateur sont un profond sentiment des choses
uni à une extraordinaire facilité de compréhension et d'assimilation ;
homme pratique, il réclame beaucoup des autres, mais encore plus de lui-
50 même, dit le rp. Parmi ses ouvrages pédagogiques, nous citerons : Lehrproben
und Lehrgànge aus der Praxis der Gymnasien und Realgymnasien — Didaktischer
Katechîsmus — Pàdagogische und didaktische Abhandlungen — Tabelle zur
griechischen Moduslehre — Einheit der Schule. Le caractère principal de sa
JAHRESBERIGHTE VON IWAN MÛLLER. 87
personualité réside dans ses profonds sentiments religieux, et ces senti-
ments influent sur tous ses préceptes didactiques. Il publia encore plusieurs
ouvrages politico-iiistoriques {Ueber den Begriff der Nationalitàt), des traités
sur Platon et Herbart, dont il partage les idées philosophiques. Dans ses
dernières années surtout, on pourrait lui reprocher un peu trop d'abus de 5
la définition ; et cet amour de la déflaition se fait ressentir dans toute sa
didactique, et influe même sur la forme de presque tous ses écrits. ^ Feddb
(Friedrich, de Oldenbourg) 1837-1892, montre un goût prononcé pour
l'archéologie, et s'y fût adonné si ses moyens le lui eussent permis. Il se
consacre alors à l'enseignement et professe jusqu'à sa mort, à Breslau, au lo
collège Elisabeth. Outre plusieurs mémoires, nous avons de lui trois gros
traités philosophiques : Der Wortzus immensetning im Homer — Ueber eine
noch nichl edierte Aesophandschrif. — Der Fûnfkampf der HeUenen.\ Freeman
(Eduard August, de Harborne dans le Slraffordshire) 1823-1892, fait ses
premières études à Northampton, puis au collège Trinity, à Oxford, 15
où il étudie l'architecture [History of Architekture. Il enseigne dans la
suite l'histoire moderne à Oxford, et écrit son ouvrage Norman Conquest, ne
décrivant aucun lieu qu'il n'ait visité. Ses qualités d'historien sont l'exac-
titude, l'impartialité, la sincérité ; il recherche le côté social, religieux et
littéraire de la vie des peuples qu'il étudie. Son originalité consiste dans 20
son antipathie pour tous les mots qui ne sont pas de véritable origine
anglaise. Nous avons encore de lui une History of Sicily, dont la valeur
n'est pas coutestable. t Voigt (Georg, de Kônigsberg), 1827-1891, fait ses
débuts scolastiques sous la direction de son père, professeur distingué et
directeur des Archives de la ville. Au collège royal de Kônigsberg, où il 25
entre ensuite, il ne montre aucune disposition pour les sciences abstraites,
mais par contre s'adonne, sous la direction de Wilh. Schubert, à l'étude de
l'histoire et conquiert bientôt le titre d'historien de la Prusse. Dans ses
œuvres se retrouve l'influence de Niebuhr et de Ranke, que Voigt lui-même
nomme ses précurseurs dans la science historique. A la façon de Ranke, 30
il joint à ses récits de nombreux jugements et des réflexions intéressantes.
Il étudie les faits de l'histoire ancienne, les analyse depuis leur point initial
jusque dans leurs résultats, et établit des comparaisons avec les faits
modernes. Ses voyages multiples pour compulser les bibliothèques et les
archives lui fournissent des matériaux considérables pour les ouvrages 35
qu'il prépare, et nous valent plus de 200 lettres et un journal très détaillé,
encore inédits. Son premier grand ouvrage, Enea Silvio de Piccolomim,
als Papst Plus der Zweile, und sein Zeitalter, fonde sa réputation d'his-
torien. Tout en préparant ce travail, il résume les débuts de l'humanité
dans un livre spécial : Die Wiederbelebung des klassischen AUertums, oder das 40
erste Jahrhundert des Humanismus, qui lui facilite sa nomination à la biblio-
thèque universitaire de Kônigsberg. Puis, nommé professeur d'histoire à
l'Université de Rostock, il achève son ouvrage sur Pie II, qui est, d'après
lui-même, son œuvre capitale. Il y fait preuve d'un véritable talent dans
l'exposition et le développement des événements et la peinture des carac- 45
tères des personnages qu'il se trouve amené à étudier. A Leipzig, où il est
plus tard appelé, il fait à l'Université de nombreuses conférences, très
goûtées de ses auditeurs, sur l'histoire grecque et romaine, l'histoire alle-
mande jusqu'à Maximilien P', l'histoire de la Révolution française, etc.
Entre temps, il donne une suite à son ouvrage : Wiederbelebimg des 50
klassischen AUertums, et publie divers travaux historiques [Morils von
Sachsen. Die Eroberung von Conslantinopel. Der Zug Karls V gegen Tunis) et
philologiques [Ueber die handschriftliche Ueber lie fer ung von Ciceros Briefen.
88 1895. — ALLEMAGNE.
Torquato Tasso am Hofe zu Ferrara. Die Briefsammlungen Petrarcas, etc.)-
Enfin, il donne dans les dernières années de sa vie une étude sur l'histoire
de l'Université de Leipzig. % Richter (Arthur, de Gumbinnen), 1837-1892,
après avoir fait ses études successivement à Kônigsberg, Merael, Magde-
6 bourg, montrant un penchant marqué pour la philosophie et la philologie,
débute dans cette dernière ville, et est tour à tour nommé à Halberstadt,
à Halle, où il se trouve, à la fondation Francke, sous la direction
de Frick. Ses travaux philologiques et philosophiques sont très nom-
breux, aussi ne citerons-nous que : ses Neuplatonische Sludien. Grundle-
10 gung des philosophischen Wissenschaflen und Elemenle der Logik. qui est à
la fois un manuel pour les étudiants et un ouvrage scientifique, et
Lehrproben und Lehrgànge, qui est un véritable traité pédagogique. ^
Bernhardi (Kurt, d'Ebersbach, près Lobau), 1847-1892. Nous avons de
lui, entre autres ouvrages, le texte de l'atlas historique de l'antiquité du
15 professeur Schreiber, qui fut l'objet d'un jugement très favorable de
la part des critiques contemporains. Un voyage qu'il fit en Italie et en
Grèce, alors qu'il enseignait à Leipzig, est le point de départ d'une corres-
pondance volumineuse et inédite sur l'art ancien et la nature. A Schnee-
berg, puis à Grimma, où il est nommé directeur du collège, il continue ses
20 travaux historico-philosophiques. ^ Burkhard (Karl Friedrich, de Leipheim
en Bavière) naquit en 1824, et mourut en 1893 avec le titre de conseiller de
régence, obtenu peu après sa démission de directeur du collège Franz-
Joseph de Vienne. Dès ses premières années, il a une existence très mou-
vementée ; comme étudiant, nous le trouvons à Augsbourg, Erlangen,
26 Leipzig, Munich ; comme professeur, il se rend à Saint-Pétersbourg pour
se perfectionner dans les langues orientales, qui sont toujours restées sa
principale préoccupation, et qu'il avait étudiées sous la direction de pro-
fesseurs comme Erdmann, Nagelsbach, Rôdiger. Il enseigne à l'Institut
Arménien de Moscou l'allemand et la littérature, mais revient bientôt en
30 Allemagne où pendant quelque temps il est attaché comme précepteur à
plusieurs jeunes Égyptiens et à des flls d'étrangers. Il entre enfin au col-
lège d'Inspruck, et passe ensuite à ceux de Cracovie et de Vienne. Ses con-
naissances approfondies du sanscrit, de l'arabe, de l'hébreu, de l'indoui
nous valent une quantité très appréciable de traités et d'éclaircissements
36 sur ces différentes langues. ^ Mezgbr (Friedrich, d'Augsbourg), 1832-1893,
commence ses études sous la direction de son père, professeur au collège
S'e-Anna d'Augsbourg. Puis il entre aux Universités d'Erlangen et de
Leipzig, où il s'occupe surtout de théologie et de philosophie. De tous ses
maîtres, Nagelsbach semtile avoir eu le plus d'influence sur lui. Admis
40 à enseigner à la suite d'examens couronnés de succès, il débute à Hoff,
puis est appelé au collège d'Augsbourg où il professe jusqu'à sa mort.
Avant tout, il s'adonne aux questions pédagogiques, recommandant à ses
disciples la lecture des classiques, et cherchant en toutes choses ce qui peut
leur être utile tout en donnant un grand intérêt à son enseignement. Ses
46 œuvres sur Pindare sont nombreuses {Pindars Siegeslieder , Pindars Kom-
mentar). Le ministre de l'intérieur ayant fait publier un nouveau plan
d'études pour les collèges de Bavière, il répond par sa Kriiik des Entvourfs
einer Ordnung der gelehrten Miltelschulcn in Bayern, où il combat pied à pied
tout ce qui lui semble erroné. ^ Thilo (Georg, de Halle) naquit en 1831 et
to mourut en 1893 à Heidelberg. Son père était professeur de théologie au
collège de sa ville natale, et c'est en partie sous son influence qu'il se décide
à s'adonner à la théologie et à l'histoire aux collèges de Halle et de Bonn.
Sous la direction de Ritschl, qui le pousse à l'étude de la philologie et de
LITERARISCHES CENTRALBLATT. 89
la critique, il écrit divers ouvrages sur Plutarque (De Varrone Plutarchi —
Quaestionum Romanorum auctore praecipuo...) Puis, après un long voyage en
Italie, en France et en Hollande, qu'il entreprend dans le but de rechercher
dans toutes les bibliothèques des données sur Servius, Valerius Flaccus,
Silius Italicas et Symmaque (à Rome, il compulse la bibliothèque du Va- 5
tican, où il découvre les principaux matériaux de ses futurs ouvrages), il
revient dans son pays natal et accepte une place au collège de Halle, où il
trouve le temps nécessaire pour coordonner toutes ses notes et préparer ses
travaux. II publie alors sur Servins : Quaestiones Servianae, ouvrage qui n'avait
pour but que d(i mettre de la lumière et de l'ordre dans les écrits de cet 10
auteur, et de préparer son grand travail sur Servius qu'il continue à Hei-
delberg, où il est ensuite appelé et où il reste jusqu'à ses derniers moments.
Ses autres ouvrages sont : Quaestiones Silianae criticae ; Tejctesquellen des Silius
Italiens; Emendaliones Silianae ; Beitràge zur Kritik der Scholiaslen des Vergilius.
Entre temps, et sur le désir de la librairie Tauchnitz, il publie pour sa 15
bibliothèque une édition de Virgile très appréciée. II n'a rien écrit sur
Symmaque, n'ayant probablement pas trouvé les renseignements suffisants
sur cet auteur. Quant à Valerius Flaccus, il donne de ses écrits une édition
critique approfondie, qui termine la série de ses travaux et de ses études.
Pascal MONET. 20
Literarisches Centralblatt. 1894 I" janvier. E. Meyer, Untersuchungen
liber die ScMacht im Teutoburger ^Walde [A. R.]. Un nouvel ouvrage sur cette
question tant discutée ; l'ensemble est satisfaisant ; critiques de détail-
^ F. HULTSCH, Die erziihlenden Zeitformen bei Polybios , III [G. W.] Bon,
comme les études précédentes. ^ H. MeuSel, Lexicon Caesarianum, II [G. W.] 26
Fin de cet ouvrage excellent. ^ F. Hettner, Die rômischen Sleindenkmàler
der provinzial Muséum zu Trier [A. R.]. Catalogue depuis longtemps désiré.
^^ 6 janv. Clemens Alexandrinus, Quis dives salvetur ? herausg. von K. KÔSTER
[E. P.] Éloges. ^ Codex festi Farnesianus XLII tabulis expressus, éd. A. Thew-
rewk de Ponor [Gn.] Publication importante. ^ M. TuUii Ciceronis epistu- 30
larum libri sedecim, éd. L. Mendelsohn (avec tables chronologiques par
A. KOERNER et O. E. Schmidt) [ ]. Du plus haut intérêt. ^ S. Widb, Lako-
nische Kulle [Cr.j Utile ; va quelquefois trop loin, p. ex. pour la légende
d'Oreste. ^ H. Brunn, Griechische Kunstgeschichte, I. [T. S.] servira beaucoup.
tu 13 janv. M. von Wilamowitz-Moellendorf, Aristoteles und Alhen. [Ed. 35
M...r]. Analyse détaillée : l'ouvrage est bon dans son ensemble : quelques
défauts cependant. ^ L. IIerbst, Zur Thitkydides (livres V-VIII) [B.]. Utiles
éclaircissements. ^ F. ZôCHBAUER, Stiidien zu den Annalen des Tacitus [A.].
Bonne connaissance de la langue de Tacite : études sur 28 passages. ^ A. Mau,
Fûhrer durch Pompeji [T.S.]. Éloges. tH 20 janv. Die Mtmtamften des flerondas, 40
trad. allemande par 0. Crusius [H. M.]. Bon en général. ^ G. Thiele, Herma-
goras [B.]. Contribution à l'étude de la rhétorique ancienne; mérite le
meilleur accueil. % Scholia Terentiana collegit F . Sghlee [E. R.J. Fait sou-
haiter que bientôt l'auteur s'occupe du commentaire de Donat et des scholies
du Bembinus. ^^ 27 janv. J. Ilberg, Das Hippocrates-Glossar des Erotia- 45
nos und seine iirsprungliche Gestall. [P.\. Travail d'une grande valeur. If Arati
Phaenomena, recensuit E. MaaSS [ ]. Bon ouvrage , préparé par l'auteur
depuis une dizaine d'années dans d'utiles travaux préliminaires, f ^ 3 févr.
Lucianus, recognovit J. SOMMERBKODT, II, I. [B]. On souhaiterait quelque
chose de plus. % A. Gruneberg, De Falerio Flacco imitalore [H]. Rendra des 50
services. ^^ 10 févr., Philonis mechanicae syntaxis libri IV et V, recensuit.
R. ScHOENE [F. H.j. Gette édition critique est le fruit utile de plusieurs
années de travail. V J- M- Stowasser, Lateinisch-deutsches Schulwôrterbuch
90 1895. — ALLEMAGNE.
[G. W.]- Travail fait légèrement; admet des formes qui n'existent pas. K
E. Lattes, Saggi e appunti intorno alla iscrhione elrusca delta Miimmia [ ].
Très beau livre, mais pas indiscutable. ^ T. Mommsen, Der Maximaltarif
des Diocletian, erlàutert von H. Blummek [F. II. ]. Analyse. ^^ 17 févr.,
S Monumenli antichi pubblicati per cura délia Reale Accademia dei Lincei, I, II
[U. v. W-M]. D'une haute importance. Ht 24 févr., Hierodis Synecdemus,
recensuit A. Burgkhardt [B.]. Critiques au sujet du texte. \^ 3 mars,
W. SCHMID, Der Atlicismus in seinen Hauplverlretern von Dionysius von Hali-
karnass bis auf den ziveitlen Phitoslrattis dargestelU, III, 7, Aelia7i [B.]. Fait
10 avec soin. L'auteur a consulté même les papyrus, comme sources du grec
vulgaire, t J- L. Ussing, Graesk og romersk metrik [Gr.]. Travail très scienti-
fique, t Monumenli antichi pubblicati per cura délia Reale Accademia dei Lincei
III : Le leggi di Gorlyna e le allre iscrizioni archaiche cretesi, édile da D. COM-
PARETTi [U. v. W.-M.]. Analyse élogieuse. tH 10 mars. L. Goetzeler,
15 Animadversiones in Dionysii Halicarnassensis antiquitates romanas, I [B.].
Rassemble ce que Denys d'Halicarnasse doit aux poètes, aux philosophes,
aux historiens, à Démosthènes. % II. Belling, kriiische Prolegomena su
Tibull [Gr.]. Étude approfondie. Ht 17 mars. K. Krumbagher, Studien zu
den Legenden des h. Theodosios [H. U.]. Résultats impoctanls. Quelques cri-
20 tiques, tt 24 mars. B. DelbrûCK, Einleitung in das Sprach-sludium [II. P,].
G'est la troisième édition, encore améliorée, de cet ouvrage, déjà apprécié.
t Claudii Claudiani carmina recognovil J. KOGH. [EL], Repose sur un travail
sérieux, et servira. % E. Gapps, The stage in the greek théâtre according to the
cxtant dramas [i\]. Analyse : quelques observations à faire, tf 31 mars.
25 G. GuRGio, Studio su P. Papinio Stazio [II]. Peut servir aux philologues alle-
mands aussi bien qu'italiens, t Placidus, liber glossarum, glossaria reliqua,
éd. G. GOETZ [K. K.]. Éloges, tif 7 avr. Catulli Veronensis liber, recensicit, M. Baeh-
bens, nouvelle édition, revue parK. P. Sghulze[A. R.J. Nombreuses améliora-
tions depuis l'édition de 1876. ^ Guhl u. Koner, Leben der Griechen und Romer
30 6» édition, revue par R. Engelmann, 9-18 [A. H.]. Trouvera partout l'accueil
le plus favorable, tif 1^ avr. C. Taciti dialogus de oratoribus, a revised text by
W. Peterson. [II]. Une douzaine de conjectures originales; quelques né-
gligences, tt 21 Avr. M. Brasgh. Die Politik des AristoCeles. [P. B.]. Rema-
niement de la traduction de Garve : mais c'est un mauvais remaniement.
35 t Commentai'ii notarum Tironianarum, cum prolegomenis, adnotalionibus cri-
ticis et exegeticis nolarumque indice alphabetico edidit G. Sghmitz [H, H.]. D'un
haut intérêt paléographique; c'est une œuvre « grandiose, éditée avec
luxe, et faite avec une merveilleuse perspicacité ». t P- Fabia, Les sources de
Tacite dans les Histoires et les Annales. [A.]. Bien au courant. Résumé favo-
*0 rable. t N. Persighetti, Viaggio archeologico sulla via Salaria nel circondario
di Cittaducale, con appendice suite antichità dei dintoryii, e tavola topografica.
[T. S.]. Bon et intéressant, tt 28 Avr. E. Hruza, Polygamie u. Pellikat nach
griechischem Rechte [W, Dtbgr.]. L'ensemble est bon ; deux chapitres particu-
lièrement réussis. % Aeschyli fabulae cum lectionibus et scholiis codicis Medicei
*6 et in Agamemnonem codicis Florenlini ab H. Vitelli denuo collatis ed,
N. Wegklein I, II (fragmenta; appendix) [H. St.] Très utile, t V. Inama
Filologin classica greca e latina [B.]. Bon aperçu, tt î> Mai. E. Bodensteiner,
Scenische Fragen uber den Ort des Auftretens und Abgehcns von Schauspielern und
Chor im griechischen Drama [Cr.|. Travail soigné et généralement réussi.
60 ^ Persil Flacci, Juni Juvenalis, Sulpiciac saturae, recognovit O. JaHN, 3« éd.,
revue par F. Bûghelbr |II.]. Pour cette nouvelle édition d'un livre déjà
excellent en 1886, B. a coUationné le Montepessulanus 125. tH 12 Mai.
"V. Spruner-Sibglin, Handallas sur Geschichte des Alterlhums, des Mittelalters
LITERAHISCHES CENTRALBLATT. 91
und der Neuzeit, I [atlas antiqum). [B-R.J. Eloges. If R. Reitzenstein, Epi-
grammund Skolion. [Ct.]. Contribution à l'histoire de |la poésie alexandrine.
Certains chapitres très contestables, t J- de Fritzsghe, De libatione veterum
Graecorum [ ]. Soigné, saus rien de bien saillant. %*i 19 Mai. J. Ilbbrg, Pro-
legomena critica in Hippocratis operum quae ferunlur recensionem novam [ ]. 5
L'auteur décrit les mss. 1[ V. GasaGRandi, Le orazioni di Tucidide in rap-
porlo alla loro genuinità e alla critica dei conte mporanei. [B.]. Rien de nou-
veau. T G. RoBERï-TORNOW, De apium mellisque apud veleres signiflcatione
cl symbolica et mythologica [ ]. Élégant et savant. \^ 26 mai. R. Langiani,
Forma Urbis Hornae, fasc. II [ ]. Publication remarquable, t J- Télfy, Chro- 10
nologie und Topographie der griechischen Aussprache, nach dem Zeugnisse der
Inschriften. fB.]. Sans valeur scientifique. W 2 juin. E. Stemplinger, Stra-
bons litterarhistorische Notisen [B.J. Recherches faites avec soin. ^^ 9 juin, E.
Fehr, Studia in oracula sibyllina [ ]. Éloges. ^ Julii Firmici Materni Mathese-
os libri VIII, primum recensuit G. SiTTL, I, livres 1-4. [A. H-r.]. Analyse favo- 15
rable. % L. Jeep, Zur Geschichte der Lehre von den Redetheilen bei den lateinis-
chen Grammaiikern. [Gn.J. Article détaillé : cet ouvrage rendra de grands
services. ^| 16 juin. E. Hoffmann, Sylloge epigrammatum graecorum quae ante
médium saeculum a Chr. n. lertium incisa ad nos pervenerunt [Gr.] Peut ser-
vir en attendant une nouvelle édition du Sylloge de Kaibel (déjà vieux de 20
15 ans). \ C. Sallusli Crispi hisloriarum reliquiae, éd. B. MaURENBREGHBR,
fasc. II : fragmenta. [A.]. Ce second fascicule fortifie encore la bonne
impression faite par le précédent, f^ 23 juin. Herondae Mimiambi, accedunt
Phœnicis Coronistae Matii mimiamborum fragmenta, iterum edidit O. CRUSIUS,
\R. M.] Travail soigné ; quelques critiques de détail, t B. Joseph, Die Palàste 26
des homerischen Epos mit Riicksicht auf die Ausgrabungen H. Schliemanns [T . S.]
Mérite le meilleur accueil. IfH 30 juin. F. Blass, Die attische Beredsamkeit, III, 1 ^
Demosthenes, 2" édit. [Sigr.] Indication des changements apportés à la
première édition. G. Rydberg, Le développement de Facere dans les langues
romanes [Y.j Soigné. ^ P. Baillif, Bômische Strassen in Bosnien und der Herce- 30
govina, I (avec appendice sur les inscriptions par K. Patsch) [S.] Résultats
importants. \ G. Blinkenberg, Asklepios og hans Fraender i Hieronved Epidau-
ros- [ ]. Résumé. If Monuments et mémoires publiés par V Académie des inscrip-
tions et belles-lettres sous la direction de G. Perrot et R. DE LaSTEYRIE, avec
le concours de P. Jamot, I, 1 [Ad. M-s.]. Analyse élogieuse. f^ 7 juill. 35
Scriptores physiognomonici graeci et iatini, recensuit R. FOERSTER I, II [B.J.
Œuvre méritoire et difficile. ^ Aristopixanis Vespae, éd. H. M. Blaydes
|Gr.]. Analyse. \ Aristophanis Vespae, éd. J. van Leeuwen [Gr.] : édition
meilleure que la précédente. % R. Kékulé, Ueber eine weibliche Gewand-
statue aus der Werkstalt der Parthenongiebelfiguren [Ad. M.-s.j. Très SUg- 40
gestif. If^ 14 juill. 0. E. Sghmidt, Der Briefwechsel des Tullius Cicero von
seinem, Proconsulat in Cilicien bis zur Caesars Ermordung nebst einem IS eudrucke
des XII u. XIII. Bûches der Briefe des Atticus [ ]. Il faut espérer que cet
important ouvrage sera bientôt achevé. If R. Bûttner, Porcins Licinius
und der litterarische Kreis des Q. Lutatius Catulus [E. Z.j. Mérite un accueil ^^^
bienveillant. ^ II. Blase, Geschichte des Plusquamperfects im lateinischen [ ].
Digne de tous éloges. ^ M. Manitius, Analekten zur Geschichte des Horaz im
Mittelalter bis 1300 [II]. Utile. ^ J. Geffken, Stimmen der Griechen am Grabe
[Gr.] Bon « Cherche à étudier le développement de la pensée de la mort
dans les croyances, la poésie, les idées grecques », ^f 21 juillet. Philos- «so
trati majoris imagines, 0. BenndORFI et G. Sghenkelii consilio et opéra
adjuti, recens, seminariorum Vindobonensium sodales [B]. Louable en général.
\ J. La Roghe, Homerische Untersuchungen II [W. S...ze]. Ne tient pas assez
\
92 1895. — ALLEMAGNE.
compte des recherches grammaticales de ces dix dernières années. ^
R. Hbim, Incanlamenla magica graeca lalina [Gr.]. Ce recueil sera utile non
seulement pour la philologie, mais aussi pour l'histoire de la civilisation
et même pour les études de folklore, tif 28 juil. P. Decharme, Euripide
5 et Vesprit de son théâtre [Cr.]. Étude faite avec goût, f C. Julii Caesaris corn .
mentarii cum A. Hirtii aliorumque supplemenlis ex recensionc B. KÛBLERI, I
(de bello gallico) [ ]. Suit R. Schneider et Meusel. ^^ 4 août, Plutarchi Pythici
dialogi ires, recensuit G. Paton [Gr.]. Servira. ^ Sancii Aureli Augustini de Genesi
ad litteram libri XII, recensuit J. ZyGaa [E. P.] Soigné. tlT H août. F. Sgerbo ,
iO Caratteristiche del Greco e del Lalino [ ]. Se propose seulement de réunir, à
l'usage des jeunes gens, les résultats les plus certains acquis par la science
moderne. ^ Sancti Pontii Meropii Paulini Nolani epistulae recensuit G. de
Hartel [v. D.]. Éloges, \ G. VoiGT, Die Wiederbeledung des classischen Alter-
thums oder das erste Jahrhundert des Humanismus, 3* édit. [— ta.J sera utile
15 même à ceux qui possèdent déjà la 2* édition. \ E. Haas, Der Geist der
Antike [ ]. Cherche à montrer que l'esprit antique ne vaut pas grand'
chose!... ^ SlTTL, Classische Kunstarchàologie, I [T. S.]. Des erreurs parfois,
mais l'ensemble est bon. ^\ 18 août. Theodosii Alexandrini canones, Georgii
Choerobosci scholia, Sophronii palriarchae Alexandrini excerpla, recensuit A.
20 IIlLGARD [B.]. Excellent. ^ T. Macci Plauli Cistellaria recensuit F. SCHŒLL ;
accedunt deperditarum fabularum, fragmenta a G. GOETZ recensita [2. R.] Ter-
mine une publication qui est un monument de l'érudition allemande. ^^
25 août. 'A. Hauvette, Hérodote historien des guerres médiques [J. Tpff.].
Exact, instructif; il est regrettable que l'auteur n'ait pas joint à son étude
25 un index alphabétique. ^ Bhetores graeci, ex recognitione L. Spengel, I, 2,
éd. G. Hammer [B.] Cette édition trouvera bon accueil ; elle sera utile, mais
aurait pu l'être encore davantage. ^ Griechische Studien, H. Lipsius zum 60.
Geburtstag dargebracht [U. v. W.-M.] Faut il se réjouir, au point de vue
scientifique, de cette sorte de recueils, où 25 élèves d'un grand maître lui
30 dédient des travaux inégaux ? Indication de ceux qui paraissent les plus
méritoires. t1[ ^" sept. Dioniss bassii bocceiani historia romana editionem
primum cur. L. Dindorf, recogn. J. Melber, II. [B.] L'ensemble est réussi.
% J. VAN Lebuven, Enchiridion diclioriis epicae, II [J. "W.J. Indispensable
pour l'étude d'Homère et de la grammaire historique. ^ Q. Horaii Flacci
35 Sermonum et Epistularum libri, von L. Mûller I. II fE. Z.. mérite la
plus complète reconnaissance 1[f 8 sept. G. Sghmidt, De Flavi Josephi
elocutione observaliones criticae. [B.J. Quelques critiques de détail; mais bon
en général. \ R. Opitz, Das hàusliche Leben der Griechen und Borner [A. H.].
Utile pour les classes supérieures, f C. Robert, de lUupersis des Polygnot
40 [T. S.]. Riche en résultats. \^ 1o Sept. Aegyplische Urkunden aus den kônigl.
Museen su Berlin : griechische Urkunden, fasc. 10 et 11. [B.J. On constate avec
plaisir que celte publication si utile s'avance rapidement. % G. Pitre, Bi-
bliographia délie tradizioni populari d'Italia [L. Fr.J. A besoin d'un complé-
ment. ti[ 22 Sept. Homer's Ilias, in neuer Ubersetzung von O. HubaïSCH
45 [H. St.]. Progrès sur les traductions antérieures; mais ce n'est pas parfait.
^î 29 Sept. Syriani in Hermogenem commentaria, éd. M. Rare, H, commenta-
rium in librum viepl axàcrewv. [B.]. Analyse. % G. Mutzbauer, Die Grundlagen
der griechischen Tempuslerhe und der homerische Tempusgebrauch, [Bgm.]. Pas
au courant. \ N. HelwiCH, Nabljudcnijà nad imjenàmi prilagatelnymi u
50 Plauta. [li]. Élude en russe sur les adjectifs dans Piaule : soignée et utile.
^î 6 Oct. Die griechischen Personnennamen nach ihrer Bildung erkldrt u. systc-
matisch geordnel (2 Ed.), bearb. von Fritz Bkghtel u. A. FlGK. [G. M-r.].
Excellent, utile aux linguistes, philologues, épigraphistes et historiens.
LITERARISCHES CENTRALBLÂTT. 93
% C. Tacili Dialogus de oratoribus, éd. with prolegomena, critical apparatus,
exegelical and critical notes, bibliography and indexes by Alfr. Gudeman.
[G. W-n.]. Fait avec soin. ^ C. Torr, Anciens ships (Illustrated). [A. B.] Pré-
lude d'une théorie nouvelle sur l'art nautique des anciens. Ift 13 Oct.
O. Schwab, historische Syntax der griec/dschen Comparation in der classis- ^
chen Literatur, II, 2. (Syntax der Steigernden Comparation). [G. M-r.J.
Fin digne de ce remarquable ouvrage. % Cehelis Tabula, recens. G. Praeg-
TER [B.], Bonne édition, faite avec sagacité. ^ Apulejus von Madaura,
Apologie, zum erslen Maie iibers. von.* F. Weiss. [C. W-n.J. Traduction
serrée, utile. %^ 20 Oct. P. KrEtsmagher, die griechischen Vasen inschriften 10
ihrer Sprache nach unlersucht. [R. M.]. Beaucoup de résultats importants,
\ T. M. Plauti, Comoediae ex recensione G. Goetz et F. SghOELL, fasc. 1,
Amphitruonem, Asinariam, Aululariam complectens (praecedunt de Plauti vita
ac poesi testimonia veterum) [E. R.]. Mérite le même jugement favorable
que les fasc. déjà connus. ^^ 27 oct. Th. Birt, De Xenophontis commentario- 15
rum Socraticorum composilione [B.]. Arrive à quelques bons résultats. ^
W. VOLBRECHT, Auswahl aus Livius XXI-XXX, filr den Schulgebrauch bear-
beitei [G. W.J. Texte mis à la portée des élèves. ^^ 3 nov, M. Krenkel,
Josephus und Lucas, der schriflstellerische Einfluss des judischen Geschichtschrei-
bers auf den christUchen, nachgeiviesen [B.]. Étude comparée de styles, un 20
peu paradoxale. ^ Theodori Prîsciani Euporiston libri III cum physicorum
f'ragmento et additamenlis pseudû-Theodoreis editi a V. ROSE [Accedunt Vindi.
ciani Afri quae feruntur reliquiae [ ]. Analyse favorable. %% 10 nov. Incerti
auctoris de ratione dicendi ad C. Herennium libri IV (M. T. Ciceronis ad
Uerennium libri VI), éd. F. Marx [B.]. Rétablit les passages considérés par 25
Halm et Kayser comme interpolés. ^ Lucreli Cari de rerum natura libri sex,
Ed. A. Brieger [Gn.]. Fait désirer un commentaire du même auteur. fÇ
17 nov. R. C. Jebb, Homer. Fine Einfiihrung in die Ilias und Odyssée (Ueber-
setzung nach der 3 éd. d. Originals von E. Sghlesinger) [Cr.]. Bonne analyse.
1[ W. FoRGHHAMMER, Homer [ ]. Ultima vox de ce savant. ^^ 24 nov. 30
G. Meyer, Neugriechische Studien [A. Th.]. On y reconnaît la sagacité du
maître. ^ Herodas, Mimes, traduits en français, avec introduction et
notes, par P. Ristelhuber [ ]. Contamination des travaux allemands.
Yi \ déc. A. TORP, Zu den phrygischen Inschriften aus rômischer Zeil
[G. M-r.]. Il faudrait un semblable ouvrage pour les anciennes inscrip- 35
lions phrygiennes. ^ P. Vej'gili Maronis opéra iterum recensuit O. Ribbegk
(Vol. I. Bucolica et Georgica) [U.\. Mérite tous les éloges. % T. Schrei-
ber, Die Alexandrinische Toreutik. Untersuchungen ùber die griechische
Ooldschmiedekunst im Ptolemàerreiche, I. [Ad. M.] Fait avec soin et tact.
H^ 8 déc. K. Krumbagher, Mittelgriechische Sprichwôrter. [Cr.] Beaucoup 40
de bon; ouvre une nouvelle voie. ^ 0. Kern, Die Griindungsgeschichte von
Magnesia am Maiandros [P. S.]. Excellent; résultats importants. | M. Ohne-
faLSGH-RiCHTER, Kypros, die Bibel u. Homer [T. S.]. Travail consciencieux;
recherches faites avec méthode. ^^ 15 déc. R. C Jebb, The growth and
influence of classical greek poetry [Cr.] Quelques critiques à faire. ^ E. Rohde, 45
Psyché, Seelenkult u. Unsterblichkeitsglauben der Griechen, II [Cr.]. Ouvrage
original; longue analyse, ^^ 22 déc. Mythographi graeci, I. Apollodori biblio-
theca. Pediasimi libellus de XII Heradir laboribus, éd. R. WaGNER. [Cr.] Éloge
complet. î W. DdRPFELD, Troja 4895. Bericht ûber die im Jahre 4895 in
Troja veranstalteten Ausgrabungen. Unter Mitwirkung von A. BrubGKNER, 50
M. Weigel undW. Wilberg [T. S.], Utile, à continuer. If X. Tffoûvra?,
Muxf,va( xal M[ixYivaïo; 7to>tT(ff|io« [Cr.J. Considère la civilisation de Mycènes
comme autochtone en grande partie. If W. Sghwarz, Der Schoinos bel den
94 1895. — ALLEMAGNE.
Aegyptern, Griechen und Romern [C. F. L.]. Bons matériaux mal mis en
œuvre. ^^ 29 déc. F. Delitzsch, Beitràge zur Entzifferung und Erklàrung der
Kappadokischen KeilschrifUafeln [F. H. W.]. L'avenir nous apprendra encore
beaucoup sur cette question. ^ N. Neumann, Eustaihios als kriiische Quelle
5 fur den Iliastext. [ ]. Peu de découvertes; mais c'était un livre à faire. %
Cicero's rhetorische Schriften. Auswahl fur die Schule nebst Einleilung u. Vorbe-
merkungen von O. Weissenfels [ ]. On ne saurait assez recommander ce
livre aux élèves. ^ M. Collignon, Geschichle der griechischen Plastik. Ins
deutsche xibertragen und mit Anmerkungen begleitet von E. Thraemer, I [Fs.J.
10 On ne peut que souhaiter à celte publication de se poursuivre heureuse-
ment. ^ G. MiJLLER, Die Reitergruppe auf den rômischgermanischen Gigenten-
Sàulen [A. R.]. Les chevaliers représenteraient Jupiter, Neptune, un empereur
romain ; les géants seraient des Allégories, figurant les barbares vaincus
par Rome.
16 tu ^893. 5 janv. H. LEWy, Die semitisehen Premdwôrler im griechischen.
[G. M-r.]. Fait honneur à L., malgré qques objections. ^ Hymni Homerici,
Codicibus denuo coUatis recensuit A. GOODWIN. [Cr.]. Ouvrage un peu cher;
mais indispensable. % The sounds and infections of the greec dialects. I. lonic,
by H. W. Smyth. [G. M-r.]. Digne d'attention, et scientifique, t F. Stolz,
20 Historische Grammalik der lateinischen Sprache. 1, 1 Einleitung, u. Lautlehre.
[W. Str.]. Peu nouveau, mais excellent. If A. Kroysmann, Quaestiones Tertul-
lianeae criticae. [G. W-n.J Qq. points à critiquer. Analyse, f^ 12 janv.
F. BOLL, Studien iiber Claudius Ptolemaiis, ein Beitrag zur Geschichle der grie-
chischen Philosophie u. Astrologie. [B-r.]. Livre excellent, qui en annonce
25 d'autres. ^^ 26 Janv. Herondas Mimiamben iibersetzt v. S. Mekler. [Gr.J
Agréable. Il Liodi di Pindaro, tradotte da G. FraGGAroli. [ ]. Bon. ^ Monumenti
antichi pubblicati per cura délia reale Accademia dei Lincei. Vol. IV. illustrate
da F. Barnabei e da G. Gamurrini. 1. [U. v. W.-M.]. Analyse élogieuse. ^
A. BE RiDDER, Catalogue des bronzes de la Société archéologique d'Athènes.
30 [T. S.]. Bon. Rendra d'importants services. t1[ 2 Fév. Hipparchi in Arabi
et Eudoxi phaenomena cotnmentariorum libri très, von C. ManitiuS. [B-r.].
Travail difficile, qui mérite notre reconnaissance. t1[ 16 Fév. O. Gru-
SIUS, Die Delphischen Hymnen, Untersuchungcn iiber Texte und Melodien.
[eg.]. Analyse et éloges. % G. KrûGER, Geschichte der altchristlichen
3b Litteratur in den ersten drei Jahrhunderten. [G. W-n.]. Sera très utile. 1[
0. Ribbegk, Geschichte der rômischen Dichlung I. [A. R.]. Seconde édi-
tion, à accueillir avec joie. If W. Reichel, Ueber homerische Waffen
archàologische Untersuchungcn. [T. S.]. Méthode sûre, exposition claire.
% K. DUMON, Études d'art grec. Symétrie et harmonie. Le logeion [T. S.]. Analyse.
40 L'ensemble témoigne d'une grande sûreté. W 23 fev. G. Lafaye, Catulle et
ses modèles [Cr.]. Traité à fond, quelquefois presque trop à fond. If Analecta
hymnica medii aevi, v. G. M. Dreves [H. K.]. Beaucoup d'inédit. ^ C. J. Caesa-
ris belli Gallici libri VII. A. Hirtii liber VIII. Recensuit, apparalu critico ins-
truxit, H. Meusel; même ouvrage, à l'usage des classes [G. W.]. Rempla-
45 cera l'éd. de Nipperdey. ^ E. Pernige, Griechische Gewichte, gesamm^lt,
beschrieben und erlàutert [F. H.J. Grand progrès sur les travaux autérieurs.
tî 9 mars. A. Knotel, Homeros, der Blinde von Chios, u. seine Werke, 1 [ J.
Pas au courant. Phraséologie parlementaire, t C. Sidonius ApoUinaris recen-
suit P. Mohr [G. W.-n.]. Des améliorations dans le texte. If Pomponi
50 Porfyrionis commentum in Horatium Flaccum recensuit A. IIglder [II.]. Bon;
matériaux bien utilisés. If W. Sghwartz, Nachklànge pràhislorischen Volks-
glaubens im Ilomer [Gr.J. Pas toujours convaincant. Ift 16 mars. Anthologia
graeca Epigrammatum Palatina cum Planudea, éd. H. Stadtmûller, I [Cr.].
LITERARISCHES CENTRALBLATT. 95
Travail tout à fait méritoire, f P. Thomas, La littérature latine Jusqu'aux
Antonins [II. |. Bel ouvrage, instructif et agréable. ^^ 23 mars. Sancti Paulini
Nolani Pontii Meropii carmina reeensuit et commentario critico instruxit
G. DE IlARTEL [v. D.]. Il cst heurcux que nous ayons cette bonne édit.
critique. ^ T. Birt, Eine rômische Literaturgeschichte in 5 Stunden gespi'ochen 5
[E. Z.]. Bien approprié à son but. \ G. Ebe, Abriss der Kunslgeschichte des
Alterthums in synchronistischer vergleichender Darslellung [T. S.]. Mérite
d'avoir une seconde édition. ^[^ 30 mars. K. Brugmann, Die Ausdriicke
fiir den Begriff der Tolalilàt in den indogermanischen Sprachen. [G. M-r.].
Résumé très favorable, f J. IIilberg, Die Gesetse der Worlstellung im 10
Pentameter des Ovid fll.j. Se laisse aller à des subtilités. 1[ E. Boet-
TiGHER, Troja im Jahre 1894 [T. S.]. Polémique contre le n» 222 du
Deutcber Reichsanzeiger. %^ 6 avr. H. Griebenow, Perlen griech. Dich-
tung; J. Schultz u, J. Geffken, Altgriech. Lyrik im deutschen Reim [P. S.].
Anthologies (traduites). ^ Anthologia latina sive poesis latinae supplementum 15
ediderunt F. Buecheler et A. RlESE. Pars posterior, earmina epigra-
phica conlcgit F. Buecheler, Fasc. I [EL.]. Travail difficile, mais réussi,
digne de reconnaissance. ^ F. Gumont, Textes et monuments figurés
relatifs aux mystères de Mithra, publiés avec une introduction antique, I, II.
[T. S.]. Il est à souhaiter que la suite du hvre soit aussi bonne que ce 20
début. \ B. Saner, Altnaxische Marmor Kunst ; du même auteur, Der Torso
Belvédère [T. S.]. Deux études faites avec soin; des idées nouvelles. ^^
13 avr. F. Aly, Geschichte der rômischen Literalur fE. Z.]. Livre qui atteint
bien son but, et a droit à un accueil favorable. W 20 avr. Claudii Galeni
Protreptici quae supersunl. Ed. G. Kaibel [B.]. Belle édition, utile. î Allge- 25
meines Kiinstler-Lexicon, 5» éd. par H. A. MÛller et W. Singer, 1 [H. W.].
Contient quelques erreurs. \ Denkmàler griechischer und rômischer Sculptur
in historischer Anordnung von H. Brunn, F. BruGKMANN, P. Arndt, fasc.
81-83 [T. S.J. Mérite en général des éloges. W 27 avr. T. E. TcrepémYi, Ta
cûvOexa XT); 'EXXyjvixyî; yXiiaiTri;, 1, 2» éd. [ J. Rendra certainement des services. 30
\ S. Optati Milevitani libri VII. Reeensuit G. ZlwSA [ j. Travail soigné,
éclairé par de bons index. î R. Haagk, Ueber attische Trieren [H. D. K.J.
Résultats importants ; il faut souhaiter la continuation de ces recherches.
^11 4 mai. J. Stobaei, Anthologii libri duo posteriores, reeensuit 0. Hbnse, Vol. I
[Cr.j. C'est le début d'une publication monumentale des plus utiles. î lam- 35
blichi in Nicomachi arilhmeticum introduclionem liber ad fidem codicis florentini
éd. H. Pistelu [B.]. Texte établi avec beaucoup de soin. % W. Soltau,
Livius^ Quellen in der III Dekade. [li.] Indispensable à qui veut étudier la
seconde guerre punique. \ W. Lindsay, The latin language [W. Str.]. D'une
utilité pratique. ^ G, Fumagalli, Chi l'ha detto? [Al. T.J. Répertoire de cita- 40
tions; c'est le Musée de la conversation italienne. îlf 11 mai. R. Crampe,
Philopatris [v. D.]. Cet ouvrage, faussement attribué à Lucien, est de l'é-
poque d'Héraclius. ^^ 18 mai. F. BlaydeS, Adversaria in Iragicorum
Graecorum fragmenta [H. St.]. Des inutilités, mais beaucoup de bon.
H F. SOLMSEN, Studien sur lateinischen Laulgeschichte. [ ]. N'explique pas 45
toutes les difficultés; mais a de la science et de la méthode. 1[ D. Ausonius^
die Mosclla, v^bertragen von R. E. Ottmann. [H.]. Traduction et observations;
pour les amis de la Moselle. Î^I 25 mai. L. Mueller, De re metrica poetarum
Latinorum praeter Plautum et Terentium libiH septem. [ ]. Seconde édition de
ce livre, toujours utile. \ H. P. G. Marriott, Facts about Pompei. [R. R. H.]. 50
Fruit de longues et consciencieuses études. ^ Monuments et mémoires publiés
par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, sous la direction de G. PbrrOT
et R. DE LaSTEYRIE, avec le concours de P. Jamot. I, 2 [Ad. M-s.]. Belle et
96 1895. — ALLEMAGNE.
riche publication, f^ 1 Juin. Recueil des inscriptions juridiques grecques.
Texte, traduction, commentaire, par R. Daheste, B. IIaUSSOULLIER, E. Rei-
NACH, III. [K. B.]. Réellement instructif pour les étudiants. II Platos repu-
blic, The greek text edited, wilh notes and essays, by the late. B. Jowett, M. and
5 L. Campbell, M. A., Ll. D. [Whlrb.]. Analyse de ces 3 vol., commencés par
B. Jowett, mais interrompus par sa mort, et continués sur son désir. ^
M. Porci Catonis, de agri cnltura liber; M. Terenti Varronis rerum rusticarum
libri très, ex recensione II. Keilii. II 1. [ ]. Améliore le texte, d'après ses
études sur la langue de Caton. yi 8 juin. A. Baumstark, Lucubrationes syro-
10 graecae. [ ]. Bonne dissertation pour le doctorat. ^ C. Caesaris com-
mentarii, ex recensione B. Kubleri, II, commentarii de bello civili, [G. W.].
Texte souvent amélioré, malgré des leçons douteuses. ^^ V6 juin. Epic-
teti dissertationes ab Arriano digestae, ad fidem codicis Bodleiani recensuit
H. ScHENKL. [ ]. Nouvelle édition critique, qui était nécessaire. H
15 S. Eucherii Lugdimensis formulae, etc. Accedunt epistulae et Salviano et Htla-
rio et Rustico ad Eucherium dalae. Recensuit et commentario critico inslruxit
G. WOTKH [v. D.]. Utile et intéressant. ^ Analecta hymnica medii aevi. XVII.
Hymnodia biberica, pub. par G. M. Brèves [H. H.]. Réussi; parfois à com-
pléter. 1f^ 22 juin. G. Kirsten, Quaestiones Choricianae [B.]. Dissertation
20 soignée et méritoire. î T. M. Plauti comoediae. Ex recensione G. Goetz et
F. SCHOELL, III, IV [E. R.]. Encore meilleurs que les deux premiers fasci-
cules; d'heureuses innovations dans le texte, y^ 29 juin. L. Erhardt, Die
Entstehung der homerischen Gedichte [ ]. Fait avec perspicacité. Quelques
détails à reprendre. ^ S. Aurelii Augustini Hipponensis epislolae. Recensuit et
25 commentario critico inslruxit A. GOLDBACHER [E. P.]. Analyse du premier
fascicule. %\ 6 juil. P. Gauer, Grundfragen der Homerkrilik [G- R.]. Dédié à
A. Kirchhoff; fait honneur au maître et à l'élève, f G. Kroll, De oraculis
chaldaicis [ ]. Ouvrage d'une réelle valeur. ^ G. Sghqlzk, Orthographica
[Gn.]. Riches matériaux, utilisés savamment.^ Pauhfs Real-Encyklopàdie
30 der classischen Aller thumswissenschaft, Neue Bearbeitung von G. WiSSOWA, I
[ ]. C'est un ouvrage entièrement renouvelé. \% 13 juil. A. Gehring, Index
Homericus. Appendix, hymnorum vocabula continens [Cr.]. Travail méritoire,
malgré quelques petites inexactitudes. ^ E. Holzner, Studien zu Euripides
[H. St.]. Des conjectures de valeur diverse, souvent remarquables. ^ D. Com-
35 PARBTTI, La guerra gotica di Procopio di Cesarea [Hy.J. Texte souvent heu-
reusement modifié. \ K. Koenen, Gefdsskunde der vorrômischen, romischen
und frânkischen Zeit in den Rheinlanden [A. R.]. Mérite le meilleur accueil des
archéologues. Iff 20 juil. T. Distel, Die erste Verdeutschung des 1^. Lukianis-
chen Totengesprdchs [ ]. Traduction de Lucien, par J. Reuchlin ; découverte
40 intéressante. ^ H. de La Ville de Mirmont. Apotlonios de Rhodes et Virgile
[ ]. Pas assez original dans l'ensemble. 1[T[ 27 juil. D. B. Mqnro, The modes
of ancient greek musio [Cr.]. Pas toujours convaincant; mais beaucoup de
bon. ^^ 3 août. B. ApostOLIDES, Etude critique du premier chant chorique des
Phéniciennes d'Euripide [H. St.]. Louable en général. ^ Dicta Catonis quae
45 vulgo inscribuntur Catonis disticha de moribus iterum edidit G. Nemethy [H. H.].
Bien au courant des travaux récents. ^ Horace, Odes et Epodes, by C. L.
Smith [II.], Bon; souvent personnel; impression remarquable, f 10 août.
Homer, Iliad, by A. Platt [H. St.]. Rendra des services. ^ P. Siewerï,
Plautus in Amphilruone fabula quomodo exemplar graecum transtulerit [Gn.].
60 Fait désirer de semblables études sur les autres pièces. ^ C. J. Caesaris,
Commentarii de bello Gallico, von K. Hamp [ ]. Bon. L'introduction mérite
tous éloges. f1[ 17 août. Scholia in Aeschyli Persas, cum praefalione de arehe-
typo codicum Aeschyli scripta, éd. O. Dahnhardt [B.]. Le texte indiqué par
LITERARISGHES CENTRALBLATT. 97
les schniiastes était-il meilleur que le nôtre? tH 31 août. P. Regnaud,
Eléments de grammaire comparée du grec et du latin, I [G. M.-r.J. Contestable.
^ K. SCHWALD, Der Apollomythus u. seine Deulung [ j. D'une naïveté rare, f
P. Hhgnaud, Les premières formes de la religion et de la tradition dans Vlnde
et la Grèce [ ]. Une méthode « qu'aucun mytholof^ue n'admet plus ». If O. 5
Waser, Skylht und Chanjbdis in der Literatur 'imd Ktmst der Griechen iind
Romer [Cr.'. Recherches faites avec soin. ^ Seemann's Wandbilder, von G.
Warnegkr [K. Lgej. Met sous les yeux des <ilèves quelques monuments
romains. \*{ 7 sept. L. Hkuvieux, Les Fabulistes latins depuis le siècle d'Au-
guste jusqu'à la fin du Moyen-Age : Avinnus et ses imitateurs [Gv.]. Heaucoup de 10
nouveau et de bon. f E. Wiegand, Die PuteoUmische liauinschrifl sachlich
erlaiitcrt. (W. Dtbgr.]. Travail soigné. % !.. ValmaGGI, Manuale storico-biblio-
grafico di filologia classica [W. Dtbgr.J. Analyse. L'ensemble est réussi, ff
14 sept. Simplicii in Aristotelem de caelo commentaria edidit J. I,. IIeiberq
[ ]. Le texte a sensiblement gagné. % C. Plinii Secundi librorum dubii ser- 15
monis VUl reliquiae. Collegil et illustravil J. W. Bbgk [Gu.]. Très soigné,
malgré quelques lacunes, f P. EiCKHOFF, Der Ilorazisehe Doppelbau der S'a/J-
phischen Strophe und seine Geschichte \ !. Dans la strophe saphique, il y a en
même temps qu'une construction métrique un ordre rythmique sur l'accent.
^^ 21 sept. II. Feddersen, Ueber den pseudoplatonischen Dialog Axiochus 20
IVhlrb]. Ce dialogue est bien postérieur à Eschine le socratique. If W.
Gemoli., Die Realien bci Iloraz-, 1--4 (IL). Pourra servir aux « candidats » au
professorat. \^ 28 sept. G. Friedrich, Q. Horalius Fkiccus [M.]. Recherches
philologiques, quelquefois douteuses, mais à lire. "If^ 'ô oct. U. Ilnvr,
Der indngermanische Alczeyit. [ W. Str.j. Bon, queUpies lonypeurs . ^25
Thncydides Book I, by W. II. FoRBES. [B.J. Bien au courant, sol vont ori-
ginal et bien composé. ^ A. Springer, Uandbuch der Kunslgcschiclite,
4» éd. I. [T. S.]. De nombreuses améliorations. ^ L. Buchhold, Die
Antikensammlungen des grossliersoglic/ien Muséums in Darmstadt. [T. S.|.
Rendra des services aux étudiants. ^^ 12 oct. F. Conybeare, Philo aboul 2a
the coiitempliitive lift or the fnurl/i book o/' Ike trealise concerning virtues.
[M. F.'. .Mérite des éloges. ^ tlieronymus und Gennadius de viris inlustribus,
V071 L. G. A. Bernouli.t fv. D.]. Bon texte en général. ^ L. G. A. Bernoui.i.i,
Der Schrifistellcrcatalog des IJieronymus. [v. D.). Indispensable, ^f 19 Oct.
Aristotelis T^o'n-.ti-x 'Aôrj/at'wv itsrnm edidit F. Bl.ASS. [il-]. Analyse élogicuse: 35
les récents travaux sont bien mis à proiit. ^ Tcxlg und Untcrsvchungcn zvr
Geschichte der allchristlichen Literatur, von Gebhabdt xmd Harnack. XIII, 'S.
G. Wentzei,, Die griechische Ueberselsung der Viri inlustres des Uieronymna.
[v. D.). lixcellent pour la critique des sources des encyclopédistes byzantins.
1 SCHREiBBU's, Atlas of clasiieal antiquitics, by W. Anderson, with a préface 40
by P. Gard.nkr. [T. S.]. Méritoire. Observations do détails, fl L. Levy und
IL Luckenbagh, Dus Forum Uoinannm der Kaiserzeit. [T. S.|. Trèi utile pour
les élèves. ^\ 20 oct. E. Kyhnitzsgh, De contionibus quas Cassius Dio histo-
riae suae intexuil, cum Thucydideis compaialis. [B.]. Fait avec soin. ^ M. T. Ci-
ceronis. Laelius de amicitia, par P. MoNET. [O. W.j. Bon, mais critique ultra 45
conservatrice. ^ D. Bugk, The Oscan-Umbrian Verb-systcm. [Bgm.j. Beaucoup
de bon ; des nouveautés. ^^ 2 nov. Anonymi Christiani Ilermippus de aslrolo-
r/iudi't/o^wsed.G. KROLi.f;<P. ViEUECK. fCr.J. Les deux éditeurs, s'étant, sans
le savoir, occupés en même temps de la même recherche, ont eu lasa^^esçe
de collaborer au lieu de se faire concurrence, et le résultat est excellent. 50
^ A. W. Thompson, A glossary of greek birds. [Gr.j. Gollection considérable
de matériaux. ^^ 9 nov. A Diophanti opéra omnia cum graecis commentariis
edidit et latine inlerpretatus est P. Tannery. IL f— z— ri Publication d'im-
R. DE pniLOL. — Revue des Revues de 1895. XX. — 7.
98 1895. — ALLEMAGNE.
portance. ^ Ewipidus'Iferakles erkldrl von U. VON WlLAMOWlTZ-MOELLENDORP
[Gr.]. Seconde édition, approfondie et amplifiée. ^ Damasi epigrammnta. Re-
cens, et adnolavxt M. Ihm. [II.]. Analyse. Publication complète. \ O. Nav.\rre,
Dionysos. Élude sur rorganisation malénelle du théâtre alhénitn. [il.]. « Domine
6 son sujet ■»; mais le dernier mot n'est pas dit sur l'existence d'une scène à
Athènes, ^ J. Overbkck, Geschichle dcr griechischen Plasiik. II. [T. S.]. 4» édi-
tion très améliorée, f^ 16 nov. FlavH Josephi opéra edidit et apparatu crilicn
instruxit B. NiESE. VI-VII. [ J. Analyse détaillée. Griticiues de détail. %^
23 nov. I'. GiLBS, A short niaiiuel of comparative Philology for classical studenls.
^0 [W. St.]. Bon, et bien au courant. ^ Besclireibung der Sculpturen aus l'er-
gamon, l, Giganlomachie. [T. S.J. BoUes reproductions. \^ 30 nov.
J. Sghmidt, Kritik der Sonanlentheorie. [Brgm.]. Le but n'est pas bien
atteint; mais beaucoup d'observations lines et d'utiles explications. ^
Analecta hymnica medii aevi, XXI, éd. G. Dreves. [II. II.]. Analyse élo-
15 gieuse. f^ 7 déc. E. Martini, Catalogo di manoscritli greci csislenti nelle
biblioteche italiane, I, 2. [V. G.]. Utile. % F. Leo, Plaiitinische Forschungeti
iur Kritik und Geschichte der Komlidie. [E. R.]. Fruit de dix ans d'études.
^ Plnuti comoediae. Recensait et. emendavit F. Leo. I. [E. R.]. Beaucoup d'amé-
liorations personnelles dans le texte, yi 14' déc. '/'. Livi ab urbe condita libri
20 Kdidit A. ZjtNGERLE. VI, 1 et 2. Liber XXXVI-XL (editio major). [ ]. C'est
ce que Z. a écrit de meilleur sur Tite Live. ^ P. Weizs.\Ckeu, Pohjgnots
Gemàlde in dcr Lesche der Knidicr in Delphi. [T. S.]. N'est pas en progrès
sur les études de Garl Robert. W 21 déc. A. Kirghhoff, Thukydides und
sein Urkundenmaterial. [éX.]. Bonnes études, dignes de Kirctihotl". *[ L. IIer-
25 VIEUX, Les Fabulistes latins, I-II, 2" éd. [ ]. Nombreuses améliorations ;
n'appelle plus " descendants des Vandales " les soldats qui ont bombardé
Strasbourg. ^ F. Stolz, Ilislorische Grammatik der lateinischen Sprache, 1,2.
[W. Str.J. Rendra des services. % A. KiS.v, Rômische Ausgrabungen an der
Luxemburgèr Slrasse i?i Koln. [A. H.]. Description des objets mis au jour.
30 %% 28 déc. A. Gergke, Seneca-SlHdien..[C. W-n.], Analyse : livre utile.
Pascal MONET.
Mitteilungen aus der historichen Litteratur, 23" année. Fasc. t.
Revue des programmes. Otto IIempel, De Agesilao qui fertur Xcnophontis
quaestiones (Friedricli-Wilhelms-Gymn. Berlin) [NotheJ. Malgré le soin et la
'il. iagacilé de l'auteur, les raisons alléguées contre l'authenticitc de l'écrit ne
sont nullement convaincantes. — Em. Kogh, De Atheniensium logislis, eu-
Ihynis, synegoris (Gymn. Zittuu) [Id.]. Approfondi. — Th. That.heim, Zu den
griech. Rechtsaltertumern P. 2 (Gymn. Hirschberg) [Id.J. Travail approfondi
(lui combat avec succès les idées de Ilruza et en partie celles de Tliumser.
40 — Paul Stgin, Zur Geschichle dcr Piraterie im Allertum P. 2 (Karls-Gymn. Bern-
burg) [Id.]. Tableau intéressant, mais trop restreint. — Franz Rothkegel,
Die Rrgierung des Kaisers Gallienus von 2o3 bis 26S n. Ghr. P. 1 (Kathol. -Gymn.'
Glatz) [F.IIirschJ. Rien de bien neuf.— Robert Dorr, Uebersicht ilber diepnlhis-
lorischcn Funde in Elbing P. 2 (Realgymn. Elbiiig) [Fo^sJ. Fait preuve
45 comme dans la \'* partie, d'une application zélée et d'un soin consciencieux.
— lleinrich Madler, Theodora, Michael Stratiolikos , Isaak Komnenos (Gymn.
Plauen i. V.) [F. IlirschJ. Très approfondi. ^ Georg Busolt, Griechische Ge-
schichte bis sur Schlachl bei Chaeroneia T. 1 (Bis zur Begriindung des pelo-
ponnesischen Bundes) 2" éd. [Id.]. Les nombreuses améliorations et les
modifications essentielles qu'a subies cette éd. en font un ouvrage tout
à fait nouveau, t Cesare PaOLI, Programma scolasTico di paleografia lalina e
di diplomalica. Libre 2 (materie s&rittorie e librarie) [Loevinson]. Excellent
guide. \ Ilcrnaann Mayur, Geschichte der Universildt Frciburg in IJaden in der
I
MITTLEILUNGEN AUS DER HISTORICHEN LITTERATUR. 1«9
ersten flàlftc des 19. Jahrhunderls. P. 1. 1800-1818. P. 2. 1818-1830 [P. Albert].
Exposé attrayant ; qqs réserves néanmoins de fond et de forme. 11^
Fasc. 2. Jahresberichle der Gescliichtsv)isi>enschaj't. 15'' année (1892) [Losch-
horn]. Beaucoup de conscience et d'exactitude dans l'ensemble et dans les
détails. U Kleinere Deilràge zuv Geschichte von Dozenlen der Leipziger [loch- 6
schule [IlirschJ. Recueil de travaux dus à G. Sleindorf ' Zur Geschichte der
Ilyksos ', G. Cichorius ' Die Chronologie dos l'isistratus ', 0. luimisch ' Zur
Geschichte dur elegischen Kunstform ', Th. Schreiber ' Benierkungen zur
Gauverfassung Kariens ', G. Wachsmuth ' Der Vertrag zwischen Rom u.
Karthago aus der Zeit des Pyrrhos ', V. Gardthausen ' Livia ' et E. Mock lo
• Ueber Loos, Zauber n. Weissagung bei^den Germanen '. Courte analyse
de chacun d'eux. [Id.]. ^ llistorische Unlersuchungen Ernst Forslemann ge-
widmet von der IlistorischenGesellschalt zu Dresden [Id.]. Analyse des tra-
vaux <v. table de R. des R. t. iy>. % Ilermann Schiller u. Moritz Voigt,
Die rôin. Staals-, liriegs- u. PrivataHertiimer (Iwau v. Millier, llandbuch.T. 4, t5
Sect. 2). 2° éd. [Dietrich]. Témoignage de la conscience avec laciuelle S. a
amélioré son œuvre. ^ Friedrich Alv, Geschichte der rum. Liueralur [Id.].
Excellent livre pour les élèves de prima. ^ Friedrich Bagk, Rômische Sptwcn
u. Ucberresle iin oberan Naligebiele Sect. 1 (carte) [Id.]. Instructif et attrayant.
\ Mnnurnenta Gerinaniae hislorica. — Auctorum anliquissiniorum. Tom. Il 20
(Ghronicorum rainorum sacc 4-7. Vol. 2). Tom. 12 (Gassiodori Senatoris
Variae) [F. IlirschJ. Annonce. 1[ Waldemar Nissen, Die Diataxis des Michael
AUaleiales von 1011 [\V. Fischer]. Très instructif. A noter que dès la lin du
11« s, les byzantins écrivaient plus sur papier que sur parchemin, d'où
résulte avec assez de certitude, l'introduction du papier dans le royaume 25
byzantin au 10" siècle. W Fasc. 3. Max Budinger, Die Universalhistorie im
AUertume [Ileydenreich]. Éloges. % E. von Stern, Dus Hannibalische Trup-
pcnvei-zeichnis bei Livius [v. Breska]. Montre avec vraisemblance qu'il faut
corriger XXI, 22, 3 « et Ilergetum parva manus ex Ilispania' en Lergetes.
U a démontré aussi pour l'enumération des troupes la dépendance de 30
T. Live à regard de Polybe, mais n'a pu piouver l'emprunt direct. ^ Wilhelm
SOLTAU, Die UueVen des Livius im^l.u. 22. liuche\l(\.\. Constitue, en dépit do
maint défaut, un grand pas en avant dans la critique des sources de
T. Live. ^ Joseph FuGHS, Der 2. punische Kvieg u. seine Quellen Pulybius n.
Livius nach strutegisch-laktischen gesichtspunUten beleuchtet [Id.]. Cherche 35
à déiuoulrer que l'olybe et T. Live coixordent dans les questions grandes
et petites et que T. Live complète Polybe. L'auteur a, en outre, précisé
avec succès le sens d'un certain nombre d'expressions militaires dans
T. Live. % Théodore Reinagh, Mithridates Ëupator Kônig von Pontos. Trad.
A. (JOETZ (pi.) [Ileydenreich]. R. a soumis son œuvre à une révision appro- 40
fondie. Excellent travail. La traduction se lit comme une œuvre originale.
^ Ihjzantinische Zeitsclivifl hr.^gg. v. K. KrumbaGHER, t. III (1894) [Ilirsch].
Annonce. ^ Robert Kuampe, Philopalris [Id.]. L'écrit çt^oTraipt; faussement
attribué à Lucien aurait été compose au temps d'Héraclius, dans l'hiver
de 622-023. ^ Acllcre Universildis-Malrikeln. II. Universitdt Greifswald hrsg. v. 45
Ernst Friedlander [Giibel]. Éloges. 1[ Annalen des Vereins fUr 7iassauische
AUerluniskunde... T. 20 [BrôckingJ Analyse de ce recueil mentionné ici à
cause des articles de O. Tietz « Gigantengruppen u. St Georges » d'A. v.
Gohausen «Ueber alte Topographie des Vereinsgebietes» de Florschiitz
« Der Limes im Taunus ». ^ Zeitschrifl /'. die Geschichte des Oberrheins. Nou- 50
velle suite, t. 8 [Martens]. Analyse de cette revue qui contient un art de
Ilartfelder sur le cercle littéraire d'amis d'Érasme à Constance. ^^ Fasc. 4.
Jahresberichle der Geschichlswissenschajï lO'' année (1893) [Lôschhom]. Mérite
100 1895. — ALLEMAGNE.
les mêmes éloges que le t. 15 < cf. suprà>. Il est à désirer toutefois que
des ouvrages insigaifiants ne soient l'objet que d'une mention atin de
laisser plus de place aux ouvrages importants. Exposé de quelques-uns
des résultats concernant l'histoire ancienne et moderne. If 0. Jagkr, Wch-
6 geschichle in 4 Bànden, 2» éd. (Koedderitz]. Mérite le plus chaud accueil. ^
Curt WaCHSMUTH, Einleitung in das Studiiim dcr alten Geschichle [Heinr.
Blochl. Ouvrage plein de valeur. ^ G. E. Haas, Der Gtisi dev Aniike [Winck-
ler]. Pamphlet souvent injuste, par exemple pour la moralité des Grecs et
qui trahit une connaissance insuffisante de l'histoire et de la langue
1(!) grecques. ^^ Théodore ReinaCH, Textes d'auleurs grecs et romains relatifs au
judaïsme, réunis, trad. annotés [Heinr. BlochJ. Plein de valeur. ^ 6V-î>c/mc/tp
Studien, llermann Lipsius dargebrncht [Winckler). ^ Max ZOE[.LE«, Ruinis-
chc Slaats- u. Rechlsaltcrtutner, 2« éd. [Pislorj. Supérieur encore à la l'» éd.
\ Otto Seeck, Geschichte des Unlerganges der anliken Welt lllcydenreich).
15 Livre substantiel, à recommander. If Gustav Diergks, Geschichte Spaniens
V. den friihesten Zeiteu bis auf die Gegenwart. T. I [FossJ. Intéressant; se
lit aisément. H. Lebègue.
Nachrichten von der K. Gesellschaft der Wissenschaften zu
Gôttingen. Philologisch-historisclie K lasse. Fasc. 1. Études de sarco-
20 phages [C. rredrichl. I. Les représentations sur les sarcophages antiques
jusqu'à l'empire romain. Après qqs considérations générales sur les dilTé-
rentes formes qu'a affectées le sarcophage dans l'antiquité (caisse de bois
x'ectanguiaire, nmnie d'un couvercle, forme de temple, cuve) l'auteur étudie les
sarcophages d'Ètrurie. Les plus anciens, avec figures, paraissent ai)parlenir
26 au ''i" siècle (sarcophage en terre cuite publié par Newton et Dennis,
actuellement au British Muséum). La forme de temple est rare. Sur un
côté ou sur trois (rarement sur les quatre) on voit représentés comme
chez les Grecs des combats, des banquets; mais tandis que les Grecs
évitent les images laides ou effrayantes, l'art étrusque les représente avec
30 un réalisme inexorable, jusque dans le second siècle. Les monuments
funéraires ont subi l'influence de la transformation des idées religieuses,
transformation sensible en Grèce dès le 5« siècle et tout à fait accomplie
avec l'époque alexandrine. Les rois sont représentés comme Zens, Dionysos,
Apollon, Ileraklès, Hermès; il en est de môme des particuliers. Le repas
35 funèbre n'est plus représenté avec la solennité archaïque; il est égayé par
la présence de figures bachiques et erotiques. Les Etrusques traitent ce
sujet avec le plus grossier réalisme. Les dauphins, les chevaux marins, les
tritons figurés sur les frises des sarcophages transportent les morts dans
l'Elysée. C'est pour cette raison que l'on trouve les Néréides sur les monu-
40 ments funéraires. Les Etrusques pour leurs sarcophages et leurs urnes
funéraires se sont inspirés des modèles que leur fournis.saient l'Italie méri-
liionale et l'Orient et ont fait preuve de peu d'originalité. Étude de 40 p. %
Supplément aux Nachrichten de 18'J4 [Friedrich Léo]. <v. R. des R. 19, 91,
27 >. La lecture <iu palimspeste par SchoU donne lieu à des critiques de
45 méthode. *i% Fasc. 2. Nouveaux fragments des Hisperica famina tirés des
mss de Luxembourg et de Paris [Heinricli Zinnuer]. Les folios 1-'i. du ms
Luxembourg 89 et 99-102 du Paris, lat. ll'ill appartiennent à un ms
d'Echternach, du 9« siècle, qui provient de la Bretagne armoricaine et dont
les folios, à cause de leur contenu devenu inintelligible ont servi de
50 reliures à d'autres mss. Transcription des feuillets 1-4' Lux. et IfK), 99, 102,
lOt Paris. Les folios 102, 101 Paris, sont de môme âge que les folios 100, 99
Paris et les fragments Lux., mais ils sont d'une main, d'une encre et
d'un format différents; ils sont destinés à combler une lacune (chap. 15-21)
NAOIIRICFiTEN VON DER K. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN. lOl
du folio 3, ligne 17 Lux. Nous avons là des fragments étendus de 2 recen-
sions du même thème, recensions indépendantes du Vatic. Reg. 81, et de
200 ans plus anciennes. Le Vatic. Reg 81 qui a appartenu à Petau et provient
de Fleury-sur-Loiro, comme beaucoup de mss de cette abbaye a dû être
écrit en Bretagne. Critique de la Scotica Latinitas inventée par Slowasser 8
pour désigner le genre d'écrits auxquels appartiennent les Ilisperioa
famina. Les particularités de ce latin reposent sur une imitation servile
des régies et des exemples de la rhétorique de Martianus Gapella ;
on peut le caractériser en disant : Ilisperica (ausonica) quam dicunt Lati-
nitas. Art. étendu de 49 p. tt Fasc. .3. Ilephaistos [U. v. Wilamowitz- 10
Mollendorirj. Ilephaistos est un dieu hellène mais que les Hellènes n'ont
pas connu dans leur mère-patrie ; il n'appartient pas au ciel, mais à la terre;
son extérieur, un peu comique, est celui d'unestropié, aux jambes torses. On
éprouva néanmoins le besoin de le rapprocher des anciens Dieux ; à Samos
on lui attribua liera pour mère. Les poètes homériques pourexpliquerque le 13
lils d'IIéra n'a i)a3 son atelier au ciel, ont raconté qu'il avait été précipité du
ciel. Une autre légende le représente à Naxos en rapport avec Dionysos,
le dieu principal de cette île. Les Cyclopcs que l'on se représente comme
les serviteurs d'IIephaistos sont à l'origine, ses concurrents. Pour prix de la
délivrance de sa mère, attachée à un trône enchanté IL a eu pour femme 20
Aphrodite, non la déesse, mais la l""» des Charités. Art. de 29 p. ^ Expli-
cations à la théorie des nombres paifaitschezJauiblique [Friedrich Ilultsch]
Article technique de 10 pages. *| La tradition de l'Onomastikon de Julius
Pollux [Rricli Hethe]. Après un court exposé de l'histoire des éditions,
Bethe étudie le rapport des mss. suivants : A. Paris 2670, B, Paris 26^7, G. 2'->
Palatinus 375, F. Falckenburghianus = Paris 26'i6, S. Salmaticensis,
L. Laurentianus 36, 1. Nous avons :
Pour les livres 1-7 : triple recension A FS CB
— • 8-10 : double recension FS CLAB
Dans les livres 1-7, A est bien supérieur à BC, et équivalent à FS ; dans 3
les autres livres FS représentent la meilleure recension, CL une recension
estimable, AB une recension médiocre. Le ms. M (Ambrosiunus D, 3'i super)
le plus ancien des mss. de Pollux dérive ainsi que FS CB du même epi-
tome que A a copié. Bethe essaie de reconstituer cet epilome (12). O était
écrit en majuscules: il avait l'i adscrit. 11 doit avoir été écrit avant le 35
9« siècle; il avait des variantes et des scholies dues à Aréthas. C'est la
source de notre tradition, bien (ju'aucun de nos mss. ne paraisse avoir été
copié directement sur Q. Examen des mss qui a[)partiennent h la classe
AMFSCB et des mss mixtes.^ Le jugement de Dieu à Mantinée [Bruno
Keii;. Transcription <TTor/r,Sôv de l'inscr. publiée par Fougères (Bull. Corr. 40
Hell. T. XVI, en 1892) IlomoUe (ibid.) et Baunack {Ber. d. Sachs. Gesell. <l.
Wiss. 1893) commentaire philologique et juridique, transcription en carac-
tères ordinaires mais non avec l'orthographe ancienne et traduction. Art.
étendu (42 p.). ^^ Fasc. 4. Remarques sur la place des mots et les groupes
de mots dans Plante [F. Leol. Des mots enclitiques viennent à la 2« ou »5
3" place de la phrase interrompre la construction des mots, par ex. : sub-
vos placo, disque tulissent, per pol sœpe peccas, ne hercle operae pretium
quidemst. U y a en latin des restes de postposition comme lacrimis cum
multis, aniicum crga. Plaute ne connaît pas eucore la combinaison :
ineoque. Atqui ne paraît pas chez lui s'être combiné pour former un mot. 50
Discussion d'une vingtaine de passages où les critiques modernes ont
cherché à remplacer, à tort, atque par atqui. La formule interrogative quid
jam? équivalente de quid ita? quidum? qui? quid? n'est usitée après
102 1895. — ALLEMAGNE.
Plautc que dans Caelius (Clc. cp. VIII, 15, 1) et peut fitre trisyllabique : qni-
diam. Quo modo n'est pas complètement fondu en un mot dans Plaute.
que est souvent séparé de pacto. Observations sur la place de l'adverbe
< Nous renvoyons le lecteur à cet art. de 19 p. dont le résumé complet
^ dépasse les bornes de ce compte rendu >. 1[ Sur les mss de la Vita Cous-
tantini d'Eusèbo, la Laus Coustantini et la Constanlini Oratio ad sanctum
coetiira [I. A. lleikel]. Le Vatic. iVJ (V) du 11* s. est le meilleur ms. pour la
vita Coustantini et la G. oratio. Vient ensuite le Moscoviensis '60, ancien 51
(I) du 11* s. Pour la laus Constanlini absente dans V et très incomplète
10 dans I, le meilleur ras. est le Parisin. l/i31 (II), également du onzième
siècle. ^ La publication des lettres de Cicéron à Atticus [F. Léo], Atticus
n'a pas publié les lettres adressées à lui par Cicéron et n'a pas eu l'in-
tention de les publier; ses héritiers non plus. Les onze « convoluts » (Nepos
Att. 16, 3) contenant les lettres qui y étaient roulées sont devenus à l'ex-
*5 ception i)eut-être du dernier, les 16 livres que nous connaissons. La publi-
cation a eu lieu dans la période entre la mort de Claude et les lettres de
Sénèque, c'est-à-dire à l'époque du commentaire d'Asconius. La lettre de
Quinlus « de pctilione », qui n'était pas destinée à être publiée du vivant
de l'auteur a vraisemblablement été publiée après le 1" livre d'Asconius.
20 C'est à tort qu'on a voulu en contester l'authenticité. IL Lrrègub.
Neue Jahrbûcher fur Philologie und Pâdagogik. Tomes 149 et 110,
Philologie. 4e liv. Sur la disposition de quelques tragédies d'Euripide [G.
Conrad t]. Analyse métrique des parties lyriques d'Andromaque : analyse
complète du Cyclope et d'Héraclès. ^ Sur vuxto; ài^oXyd; [A. Uppenkamp].
^ 'A|j,o).YÔ<; dérive du kiillyM qui a aussi le sens de «séparer». Donc cette exprès
sion signifie la solitude de la nuit. ^ La faute d'Antigone dans la tragédie
de Sophocle [B. Nake]. Antigone, dans le conflit où elle se trouve entre
l'obéissance à la loi humaine et celle qui est due à la loi divine, se rend
coupable par la forme et le fond des paroles qu'elle adresse â Créon. Elle
20 dépasse également la mesure en accomplissant pour la seconde fois les rites
auprès du cadavre de son frère Polynice, après que les gardes en ont en-
levé le sable dont il était couvert. ^ Zsùç nXo-JTo),'5yriç ? [Ilôfer] L'auteur
propose de changer Ulovxolôyr,!; en ID.outoSôttiç. % Sur l'anthologie grecque
[Stadtmiiller] (suite). VI) L'épigramme votive, VI, 23, a probablement pour
2^ auteur Archias. Dans levers : xal çsXXov xp-j?twv (rq\>.(x. loL/év-c'x pô/.ov Se. pro-
pose de corriger loLy/jvxa en ),oxûvTt. Il compare le distique de Julien, VI, 29,
3, qu'il corrige ainsi : àyxupav xwtcïjv te, XiOov aTrypc5aç 0' «ixa ^e)jm — ayxio-'pov
yypbv xal Xfva xal Sdvaxaç. VII) Apollonide, VI, 238. Corrigez le dernier dis-
tique ainsi ; Ûgi 6'e^ oXt'yoJV ôXfyv) "<âp'-Ç £' Se ZiZolr^i — 7;)>£Îova, xal nltiM (ou
*^ bien ttXeiov) 8at[j.ov, à.TïOiç.U[)'c(ix. Dans le premier distique, lisez 'Ayopaîe au
lieu de 6 yepa-.ô;. Apollonide imite Léonidas, VI, 288, 7. VIII) Les épigrammes
" calligraphiques " adressées à Gallimône, 65, 66 ont pour auteur Paulus;
celles adressées à Philodème, 61, 67, 68, Julien, Dans l'ép.VI, 04, placez après
l'hexamètre les trois vers 4-6, ensuite les vv. 3 et 2. VI, 62, 3, changez,
*^ xavovtS' uTiâxviv en xàvov' lOu6iTr)v. IX) Recherches sur les auteurs de difl'é-
rentes épigrammes. X) VI, 246. L'auteur de celte épigrarame est peut-être
Antiphile. Placez les vv. 5 et 6 après 1 et 2 et faites-les suivre des vv. 3
et 4. Lisez au v. 4 xap-/a>ir)v au lieu de OapSa),£ir)v, au V. 5 ol(Tufvr,v Ttapi au lieu
de xal <Totvïiv. ^ Contribution à l'appréciation des tribuns militaires de César
^ [G. Ilubo]. B. G. I, 39, 2 lisez tironibus militum praefectis au lieu de Iri-
bunis. ^ Numquaiu qnisquam et nemo umquam dans Plaute fJ. Lange].
Nemo nuraquam est complètement inconnu dans Plaute; il emploie pour
cela umquam quisquam. Meroator 399 il faut lire numquam quicquam ;
NKUE JAHRBÛCHEH FUR PHILOLOGIE UND PÂDAGOGIK. 103
d'ailleurs le passage doit être interpolé. Il en est de même de Amph. 566,
de Poen. 269, de Most. 302 et de Persa 211. Rud. 219 il faut lire : neque
umquam quicquam ils profuit et Poen. 449 leno umquam Veneri ullam
immolavit liostifira. H Forsitan dans Térence? [A. FleckeisenJ. Forsitan
n'existait pas dans l'ancienne latinité. Elle avait en revanche fors fuat an ; 5
c'est ce qu'il faut substituer à forsitan Eun, 197 et Phorm. 717. Il faut
lire Andr. 957 : Quid agal Pamphilus, proviso; atque eccum. — Me aliquis
fors putet et Plniite AmpU. : in soranis fors? — Immo vigilans vigilan-
tem. — Ei misero mihi ! % Sur les Epîtres de Gicéron [W. SternkoffJ.
L'auteur maintient contre R. Leyds (voir Revue des Hevues 189S p. 65) son io
interprétation de Cic. ep. XV, 20, 2 (voir ibidem p. 58). H Sur le commentaire
de Probus sur les Bucoliques et les Géorgiques de Virgile [f G. Thilo].
1 La vie de Virgile qui précède ce commentaire prouve que l'auteur
connaissait la vita de Suétone, mais qu'il s'est servi en outre d'uno autre
source. Le morceau suivant traite de l'origine des chants des bergers; ce 15
sujet est aussi traité avec qqs différences par le scholiiste de Théocrite et
par Diomède. Ges trcis travaux sont complètement indépendants. Le morceau
duPseudo-Probus est copié delà préface d'un commentaire des Bucoliques;
l'auteur doit être im bon grammairien postérieur à la moitié du second
siècle. Le morceau sur la structure de l'hexamètre, la langue et l'exposition 20
dans la poésie bucolique prouve par la négligence de la forme qu'il appar-
tient à une époque postérieure,. mais il contient des remarques intéres-
santes et doit être extrait d'un bon grammairien. Celui où est expliquée
l'origine des Bucoliques est rempli d'erreurs et ne peut provenir que d'un
grammairien du iv» siècle. Cependant on peut relever cette opinion que la 26
9" églogue aurait été écrite avant lai" et que Virgile n'aurait été chassé qu'une
seule fois de son domaine. En somme, l'introduction de Probus a été com-
pilée par un grammairien d'uae époque postérieure (au plustôt de la seconde
moitiée du v» siècle) d'après des sources du ii« et iv siècle). ^ Sur L. Apulei
Av£-/(^[jL£vo; ex Menandro [E. Thewrewk de PonorJ. Lisez au 12« vers (Baehrens 30
P. L. M. IV, p. 104 V. 114) : compectoria au lieu de cumpectora.11^ 5« et 6» livr.
Le IV" chapitre de la ito),tt£ta 'AOr,vxtwv d'Aristote [G. SchulzJ. Dans la
première phrase les mots oJ tioXXoù sont peut-être une glose de xivô;. Les
mots iicTà TaÛTa ne donnent pas un sens clair. Les mots Apày.wv toÙî OctixoÙ;
£9r,x£v ne sont pas conformes au style d'Ar. Il y a contradiction entre ce 35
passage et Chap. III, § 2 : ini ApixovTo;, èv fj xotl vdjiou; àvÉYpa'^av upôitov. Plus
loin Sch. propose f, tx^i? OL-Jzr^ pour r, -:à5t; aÛTrj.La phrase \iE-i -caÛTa... è'Or,xEv
n'est pas à sa place ici ; si on la supprime le sens du passage est suffisam-"
ment clair. Dans la lacune, après to'jtou; Se il faut plutôt suppléer ôtaTripeîv
(Ilerwerden et Leeuweu) que ûoxijxâi^siv (Zielinsky) § 3 les mots pou)>£Û£iv 5k 40
TETpaxoatouç xal Êva sont interpolés, peut-être même le paragraphe tout
entier. Sch. reconstitue le texte du chap. entièrement. — Explication du
passage du chap. III sur les onze [X£Tago),at. ^ Sur l'Eutyphron de Platon [R.
Liebhold]. Correction des passages 4 i^, 9", 14 «i, 15'', 15*= et 16». % Miscel-
lanea [W. Drcxler] (suite). Explication d'une monnaie de Cysique, sur 45
laquelle est représenté Attis ; d'un groupe eu terre cuile qui se troive
dans : Arch. Zeitg186op. 65-67; de l'épithète Daufena, donuéeà Artémis; de
plusieurs inscriptions ; du conte grec de la belette et du proverbe aîÇ oùpavtav
^Sur les Helléniques de Xénophon ["0. May]. III, 2, 9, lisez : Ta? népt^ èx£(vov
n6lsiQ au lieu de Tàç uEpl èxEtvov uf^Xôi;. % Sur llérodien (P. Egenollf). L'auteur 50
réunit d'après le codex miscellaneus Darmstadinus 2773 les fragments d'un
ouvrage, attribué à llérodien, dont le sujet était l'explication de formes
verbales d'Homère. If Sur un passage de la AoXtSveta (K. 204-217) [R. Pepp-
104 1895. — ALLEMAGNE.
niuUei']. Au vers '211 les optatifs tcÛOoito et eXOos expriinciit nu vœu. I.es
vv. 212 et 213 sont une imitation de TOd. t, 2r/i. Les vv. 214-217 sont
probablement interpolés. ^ Sur rEnéide de Virgile (III, 682 et suiv.)
|G. Friedrich]. 11 f.iut supprimer le point a[)rcs secundis et mettre les mots
5 contra jussa monent Ileleni entre parentlièses. ^ 11 faut supprimer lenilies
des dictionnaires [Th. Stangl.J Le seul exemple de ce mol se trouve dans
les Rcholies de liobbio (p. 33G, 1 Orelli) où vide[o l]enitie est une erreur de
copiste pour vire[o llenlie forme populaire de virolenlie (=: virulentia). ^ Sur
la chronologie romaine du quatrième au sixième siècle de Rome [F. OlcU].
10 L'auteur après s'être rapporte à son .irticle de l'année 181)0 établit que
Fancion calendrier romain ne difîerait pas du calendrier Julien de plus
d'un mois. Par ces calculs il arrive à établir une table lixant l'époque des
calendes de mars d'après le calendrier Julien pour les années 4i8 à 209
av. J. C. % Sur Catulle !K. Husche]. 10, 27. Lisez maie mi, inquii puellae,
16 Istud (sous-entendu accidil). Plus loin au vers 33 : sed tu, insulsa raale et
molesta abibis. 15, 10. Maintenez percurrent. 61, 5.o. Lisez Te libens cupida
novus. 61, 133 juvet jam servire Talasio. 63, 75, dominae deorum ad aiiris.
6'i, 109 prona cadit luleque icit vis obvia frangens. 66, 11 novis anctus
liyinenaeis. 76,10 quare cur curis teamplius excrucies? 96 atque olim nexas
20 lîemus amicitias. 113 manserunt ciuo sed crevere et milia jam suntsingula.
1[ Sur Fhistoire de la guerre de Modône [Ilolzapfel]. 1 . La bataille de Forum
Gallorum a eu lieu le 15 avril. 2. D. Hrutus n'a pas pris part à la bataille
de Modène, mais le lemlemnin il a pu faire une attaque contre l'armée
d'Antoine en retraite et se libérer lui-même. 11 en aura fait rapporta
25 M. Brulus avant de connaître la mort d'IIirtius. •[ Une date fausse lllol-
zapfelj La lettre d'Asinius PoUio à Cicéron (X, 31) ne peut avoir été écrite
que le 17» jour des calendes de mai à Gades et non le 17» jour dos calendes
d'avril à Corduba. f Sur les lettres de Gicéron à Atticus [W. Sternkopf.;
I, 16, 13. Lisez ; qui magistratum in simultate cura lege Aelia iniit. ^
30 La déification de Néron par Lucain [L. Paul]. Dans l'exonle de son
poème et en général dans les trois premiers livres, Lucain considère
Néron comme une divinité descendue sur la terre, probablement Apol-
lon. En cela il était d'accord avec la croyance populaire; en effet, nous
voyons que même avant son avèftement Néron reçut des honneurs presque
36 divins. Lucain était de bonne foi quand il écrivit cet hommage et ces
trois livres appartiennent au temps où il était l'ami de l'empereur: les sept
derniers où sa haine s'accentue sont postéri<Mirs au déplaisir que Néron
avait ressenti des succès littéraire^ de Lucain. ^ Sur le commentaire de
Probus des Bucoliques et des Géorgiqucs de Virgile (suite et fin) [-;- G. Thilo'
40 II. Les scholies sur les Bucoliques ne peuvent être considérées comme un
commentaire, ce qui n'est pas le cas de celles qui ont rapport aux Géor-
giqucs. III. La scholie sur Eol. 6, 31 et sq. sur le nombre des éléments a été
considérée quelquefois comme l'œuvre de Probus; mais une élude plus
attentive prouve qu'elle est due à un grammairien africain d'époque poslé-
4J, rieure qui a utilisé des sources excellentes. Analyse détaillée de cette
scholie avec corrections de |)iusieurs passages et élude des scholies anté-
rieures d'après lesquelles elle a été écrite. IV. Liste des au i.curs qui n'admettent
que trois, deux ou un élément. V. Aucune des scholies (jue l'auteur a
utilisées dans la seconde partie, ne peut être attribuée à Probus; tout au
50 plus peiit-on dire (pie celle dont l'auteur s'est servi pour la j)remicrc
partie et pour la conclusion est un écho des conversations de Probus. Les
autres scholies ne porledlpash trace des éludes caractéristiques de cet au leur.
^ir 7» livr. VII : Ia valeur des manuscrits rcceuts d'Eschyle ;o. Diibnhardlj.
NEUE JAHRBÛCHEU FUK PHILOLOGIE UND PÂDAGOGIK. 105
L'auteur ooiupare daus 21 passages du Proniélhée le texte des manuscrits
réceals à celui que donne le Médiceus et prouve que les manuscrits récents
renferment des gloses qui proviennent d'un original plus ancien et meilleiir
que le cod. Médic ^ Explication de quelques passages de Démosthène par
des papyrus et des parchemins égyptiens [F. Blassj. Examen critique de 6
iS passages de la harangue XIX d'après le manuscrit parchemin G (Graf),
qui se trouve dans le Musée britannique et qui a été publié pour la pre-
mière fois par F.-G. Kenyon. Résultat : le texte du parchemin G corres-
pond en grande partie à celui des manuscrits cjui sont plus jeunes de
plusieurs siècles. Examen critique d'un frnguient de la Midiana d'après un <(>
papyrus de Fayûm, probiblement du V« s. après J.-C. et de 2 autres papyrus
renlermant des fragments de !<v II* Olynth. et de la Leptiuea. ^ Les xaTao-Tirret
àp7ôjv dans la Politique d'Aristole [II. Rabe]. Fol. A 1300 a 15 suiv. l'auteuç
ajoute 23* api'ès ex TtivTfov y./.riP'i) les mots r, TrivTEi; âx r-vrov aipÉiEi r, Ttâvte; ex
TtvMv v-lffOM et change 2'i le mot r, devant à5 âTtâvTwv en e\. — A 26 T(i>v tb
7to>.iTtxwv est probablement une glose; au lien de xal îi lisez vî xai. — A 27,
29,30 maintenez z%...'Ôl, changé faussement par Spengel en -râ;. — A
'iO ajoutez après 7.1r,pM les mots xal z% [ùw èx tivwv alpéuît ta aï Y.}.T,pio. — \
30''-31. Comme il y a 12 ■zçjôtzoi, les mots a 23 Tpôuoi téttxpe; .sont difliciles à
comprendre; changer le chiffre, paraît être trop risqué. — A 31-6u. Daus la 20
série des xa-aa-i<T£i;, énumérées dans un ordre logique, on constate avec
peine l'absence du mode d'élection : vrâvre; èxT-.vriiv. A 3l-3'i il faut intercaler
après EX Tiiv-rwv les mots xa\ to uivra; èxttvwv, (\n'\ désignent alors la seconde
des S-jo x-xTaaTiTEi; mentionnées 32. — A. 3'i-38 lisez r^ a.''.pLnv. y, aityoïv (to
ht à(i?otv XÉyt,) -rà; \).vi yCKr^^M rà; 5'a';péTe'.) r/ ta?, CtC. — A 3'?-f)1 passage corrompu 25
en plusieurs endroits. Intercalez avec .spongel ni -r^ alpÉaci r, x),ripo) après
àptaToxpatixo);. — Gl'-'j ajoutez avoc Thurot xal xô Tivà; èx tivwv âipâasi,
mais seulement après le mot fjliytx.p/iy.6y. — B ■'i/o adt)plez la leçon du cod.
IP TÔTE ùi après il aTrxvTwv. f Le Panégyrique d'Isocrate et la guerre de
Chypre [G. Friedrich'. F. Reuss, dans le programme du gymnase de Trar- 3o
bach 1893/94, en réfutant un article <ie G. Friedrich sur le Panég. d'Isocrate,
émet l'idée, que la guerre de Chypre a duré de 387 à 378 et que le Panég.
a été publié en 387. C'est cette thèso que G. Friedrich réfute en s'appuyant
surtout sur Xénoph. llell. IV, 8, 24. Il examine ensuite l'opinion de Engel
(de temporequo divulgatus sit Isoeratis panegyricus, Stargard 1861), d'après 36
lequel le Panég. aurait été publié en 38ij. Il approuve Diodore XV, 9,
d'après lequel la guerre a éclaté en 391 et le Panég. a paru en 385. f Sur
les épigrammes traitant de Théraistocle !M. Rubcnsohnct II. Stadtmiiller].
Explication et analyse critique des épigrammes : Anthol. Palat, VII, 23(5,
74, 23o, 237 et 73, cil il est question du monument finiéraire, élevé enl'hon- 40
neur de Thémistocle a Magnésie et mentionné par Thuc, I, 138, 5. Diodore
XI. 58; Plut. Thém. 32 et Corn. Népos Thém. 10, 3. Dans les fouilles faites
à M. il ne s'est trouvé aucune trace du monument de Th. ^ Sur Parthénios.
[Sakolowskij. Dans la préface lisez : 8tôt <ûà> -zh (j,ïi Trapeïvai tô TreptTTôv
«•jToïç, 0 Stj au [jLETÉpyr) < ^.ï) > -/îîpov Tiepl aùrwv èworiOi^;. — Ghap. I au COmm. 45
le mot £p£-jvr,Ti; est une glose. Retranchez-le et lisez [j-aaTopiç te xal aXXou;.
— Chap. IV lisez èv a-j-/) FA fii/.taTa r,7i£tY£"o *>i lieu de aÙTY) Sa etc. — Re-
tranchez ôr, après svôa. — 9, 22. L'auteur propose de changer le mot évi-
demment corrompu o'.iTT£OT'.v£:;ti;x5£iv en <àp-o cruv£7C(i?â?etv. — 13, 22,
lisez (xîTà TYiv Tpfrr|V Y)iA£pav. — 14, 23 mtzz etc ^adoptez la conjecture de §Q
Galeus : (rjyyiWjiizyov et ajoutez aùiîxa après aJx?,. — Chap. XI au comm.
lisez w; ojx £Xr)Y£ to rdcOo;. — 16, 29. Entre TraoaTtXriÇ -^vmai et xotl a-JTo'v il doit
y avoir une lacune, — 18, 16, Usez, iÇs^pâxet au lieij de&ïSpaxot. —Chap, XV
106 1895. ■— ALLEMAGNE.
rautenr propose délire: TteptaOpotdajiévir) Se xûvot; <Z-Ko\lol)(;y> è8i^p£U£v. — '
27, 2, lisez o(TTiç [xàv r,v ail lieu de ô; (ikv r,v. — 5, 14, l'auleur propose de
changer àXsvSouji^vr) en inali^ Souixévy). ^ Sur Térence dans le moyen âge
[K. Dziatzko]. Description d'un manuscrit de Munich (n» 14420) du XI» s.
6 contenant uu commentaire des comédies de Térence. Liste de 9 vilae Te-
renti; absti»action faite de la vitade Suétone, 2 de ces écrits appartiennent
à la première partie du moyen âge, six à la seconde partie; le manuscrit en
question, dont le commencement est perdu, devait avoir une des deux vitae
7, du commencement du moyen âge, probablement celle connue sous le nom
10 de vita Ambrosiana. On peut en conclure que l'auteur des ])lus anciennes
de ces scholies est aussi celui de cette vita qui n'est point un nommé Pom-
peius comme le croît Wolflfin. Le couimentairedoit dater du règne de Ghar-
lemague. If Sur les discours d'Eschine [M. Ileyse]. Défense du texte tradi-
tionnel d'Eschine contre les corrections de M. Saliorraphos (voir l'année
15 ie'.t2). ^ Sur Catulle [E. Dittrichl. Epith. Pelei et Thetidis 2 lisez : Phasidos
ad fluctus et fines Colchidos Aeas *[\ Lettre de Cicéron à M. Brutus, I, Ul
[L. Gurlittj. L'auteur, qui avait j)récédemment douté de l'authenticité de
cette lettre, en convient maintenant, mais en remarquant que jusqu'à pré-
sent on l'a mal datée. Elle doit avoir été écrite avant le 11 juillet, le même
20 jour que I, 12. Le 11 juillet, avait eu lieu au sénat la scène des centurions
demandant le consulat pour Octave qui avait inspiré la lettre I, 14, après
quoi Cicéron était resté 10 jours sans écrire, f Sur les lettres à Alticus
[W. SternkopfJ. V, 2, 3 les mots cum et Epiro redicris se rapportent à la
phrase précédente et non à la phrase suivante.. ^ Sur l'Iliade d'Homère
25 [E. Goebel] Z bOO lire : aï (aÈv ydaov Çwv "Extopa O) £vl ol'y.fi) i3 334 : Ttpîv y'
"ExTopo; èvOâS' èveïxai Te-j-^ea xal Xc^aXT^v |j.£Ya8ujJi,oy, izio çovrio?. "S 473 : otctiwç
"Ilçaiatf^î Y'èOéXot, zl ëpyov avoixo. ^ Sur l'Agricola de Tacite (G. Ilachtmann]
c. 24 lire : nave primniu praemissa.
^^ Fasc. 8. Fasti Delphici [IL Pomtow]. Avec 2 tables contenant les fac-
30 simile des inscriptions traitées dans le texte. (Suite; voy. ann. 1889 p.
513-578). IL Les archontats mentionnés dans les décrets des amphictyons
du m™o s. av. J.-C. Nous avons, de la période de 280-200 av. J.-C, 21 ins-
criptions d'ampliictyons que l'auteur essaie de grouper. Les indications
sur la composition exacte de l'assemblée des amphictyons font entièrement
35 défaut pendant l'époque étolienne, c.-à-d. de 325-178 av. J.-C. — Division
de la matière : I. Résultats des recherches épigraphiques. IL Résultats des
recherches historiques. I part. Les décrets des amphictyons. A. Le plus
ancien des décrets du in» s. est l'inscription trouvée à Athènes a. 'Up'Dvoç
CIA. II 551, rédigée au plus tôt au mois do Rûono; 277. Députés : 2 Thes-
*0 salions, 2 F.toliens, 2 Béotiens, 2 Phocéens. Ce nombre, composé ainsi, ne
se retrouve plus jamais. B Les listes des vainqueurs dans les jeux dits
awTTipta : Ces jeux furent institués par les Étoliens après l'invasion de
Brennus 278. L'auteur en fixe répo((ue et l'ordre; ces iwTiîpia ont été proba-
blement célébrés chaque année. 4 inscriptions : Wescher-Foucart, inscr.
*5 rec. à Delphes n<"< 3, 4, S, 6. Ordre des archontes : 'AptaTayfipaç, 'E^ixsvîSa;,
Nix-^SatAoç, KXswvôaç, se succédant dans l'espace de 275-250. L'inscr. GIG.
1689'' date aussi de l'archontat de Nikodamos. — G. Groupe d'inscriptions
en l'honneur de Calliclès, héraut sacré des amphictyons : Ross, inscr. inéd.
I n» 70; anecd. 42; anecd. 00. Ordre des archontes : 'AjiJvTa;, NixaiSa;,
60 A:(i)v (de l'archontat de Dion <late encore l'inscr. Dittenberger sylloge inscr.
graec. n» 186. L'in.scr. Lebas II 838 et 839. Le mot Xïo; n'est pas le nom d'un
député étolien, mais désigne des députés de l'île de Chios, qui toutefois
ji'étaient pas des bjéromnemons ofliciels. U>,£t'<xTwv, K«),/,tx),f,;. D. Groupe d'Ar-
NEUE JAURBÛCHER FUR PHILOLOGIE UND PÂDAGOGIK. 107
chiadas-Eudokos. 4 inscr.Wescher monum. bil. p. 189 D.B.G.A. Il faut rappro-
cher de ces inscriptions celles d'Eudokos (bull. VII n»I p. /ilO) et de Straton
(Lebas 833). Ordre des archontes : Eùx),f,;, 'Apx'âaaî, E-j5o%o;, StpocTwv, —
— "AOafAêo;— AafjioaOivv)?. — R. Groupe de Peithagoras. 3 décrets des amphic-
tyons. Bull. VII p. 421 n» IV, Lebas II 8'i0, Bull. VII p. 423 n» V. Ajoutez-y 5
uneinscr. de l'archonte Ilérys (Bull. VII p. 420 n" III) qu'on doit placer un
an ou quelques années plus tard que Peithagoras. L'archontat d'Alexarchos
mentionné dans l'inscr. qui se trouve au-dessou«, doit être placé plus tard
que ceux de P. et II. Joignez à ce groupe un décret en l'honneur de
'Epfjiiot; Xotp'J^évou ôixùv âv AcXyoï;, a. KaiXc'a (BuU. VII p. 417 n" II), où sont 1»
mentionnés 14 députés éloliens, le plus grand nombre connu jusqu'à ce
jour. Callias aura été archonte plus lard que P. et II, Ordre des archontes :
Peithagoras, Ilerys, Heracleidas, Gillias Alcxarchos. L'inscr. de Pleiston
(Lebas II 813) doit être regardée comme étant en rapport direct avec les inscr.
du groupe Calliclès. A remarquer la formule t£po!xv/i!j.ovo-jvTMv xwv Tcspl, qui 15
ne se trouve qu'ici. Cette inscr. et celle de Calliclès indiquent la raison
pour laquelle le privilège a été acconlé : sTttixîXwixÉvot? xVt xaTaaxcuaCôvTo-.;
Tov xdo-fiov Taï 'AOavâi xa? Ilpovatat. Le dernier décret complet du ni' s.
av. J.-G. (W.-F. inscr. rec. à Delphes 2) doit ôtro atiribué au groupe de
Peithagoras. Nombre des députés : 4 Étoliens dont 2 du même nom, 1 de 20
Ghios, 2 de Djlphes et 2 Béotiens. F. 3 fragments. 1) GIG 1694, copié
déjà par Gyriacus. Lisez dans -le texte 'A),£;a!J,cvoO, non pas 'A),e5ivÇpov.
L'archonte est Aristagoras. GVst le plus ancien des 3 fragui. L'inscr. appar-
tient à l'époque de 218-203. 2) Inscr. publiée par B. IlaussouUier (Bull, de
corr. hell. p. 286 n° 71). L'auteur reconstitue et complète le texte de l'inscr. 25
qui date du temps av. 201. 3), Fragm. GIG 1689, copié par M. Dodwells 180;j,
égaré, retrouvé par l'auteur, date de l'époque de la suprématie étolienne,
doit être placé après les deux autres fragm. du groupe F. Lisez la 1'« ligne
ainsi : tnl toO Seîvo; àp-/ovTo; sv Ae).çoÏ;, Upotxvr,(j.ovo-jvTfov AtxwXwJv, les Éto'iens
étant toujours mis à la première place. Ligne 4 suppléez [iv. Xtou (ou bien 30
Xtou) IIiXci — (ou bien 'Ap-.) — o-Tat'vou et avant ces mots deux noms étoliens
avec indication de la ville. Le texte appartient encore au ni" s.; l'auteur le
complète d'une manière approximative. ^ Rectitlcation [E. Goebel]. La
remarque faite p. 49, note 2 de ce vol., que dans l'ouvrage méritoire de
II. Gehring : Index Ilomericus, la forme avoiro (S 473) n'avait pas été citée, 35
repose sur une méprise que l'auteur regrette vivement. ^ Matériaux pour
l'explication d'Horace G. I, 4. fil. Ilempel]. Gommentaire verbal. Plan
(3 parties : le mois de mai est venu ; c'est pourquoi jouissons aujourd'hui
de la vie ! car demain nous ne le pourrons plus.) Sujet. Gette ode offre dans
une série d'images frappantes un exemple très vivant de la philosophie 40
d'Horace. ^ Sur les lettres diverses deGicéron |L. Mendelsohnj. Gontre l'avis
de Gurlitt (voir plus haut) l'auteur maintient que les lettres de Gicéron, où
se manifestait sa haine pour Gésar (p. e. XII et suiv.) peuvent avoir été
publiées du vivant d'Auguste ou de Tibère, mais l'ont été après la mort de
Tibère ou de Tiron, d'après l'arrangement de celui-ci. ^ Fragments de 45
Gicéron supposés [T. Stangl]. Le fragment 30 de G. F. W. Mùller est une
liste d'auteurs cités par Gicéron dans l'Orator. Le fragment 26 est une
réminiscence de divers passages des livres de rhétorique et en particulier
du de orat. I, 92. Le fragment 32 doit être attribué à un Gicéron inc mnu de la
décadence. 1[ L'adjectif ruUus dans Plaute et dans Tacite. [T. Stangl] Tac. dial. 60
21. 14, lisez : sordes autem-rultae verborum. | De l'appréciation des tribuns
militaires de Gésar. [G. Wesener] Défense du texte des manuscrits a tribunis
militum (b-G. l, 39. 2) contre Ilubo (voir plus haut) Tll[ Fasc, 9. Sur le plan
108 1893. — ALLEMAGNE.
de quelques tragédies de Sophocle. [G. ConradtJ 1. Electre. I» vv. 1-7G dont
la moitié (29-66) occupée par les instructious d'Oreste. I'' 78-83. L'action
avance. II 86-2o0 Parades. III» 2"d-:V27, mais le v. 318 est apocryphe, donc
76 vv. Groupe princip;d : vv. 2:J'i-;in9 (7, 10, 11, 11, 107). \\V> 328-'i71. Ajoutez-y
5 les 8 trira. de \^ ce qui donne 1ÎJ2 (2 x 76). !'■« partie 328-403 : Ghysotheinis
essaie d'amener Electre à la douceur. 2» part. 404-471 : récit du songe de
Clytemnestre. IV. 1" Slas. V" î)16-659 : 1) 516-r,57 : discours de Clyt. 2)
5o8-633 : querelle violente. 3) 63'i-(;5'J : prière de Clyt. Donc : 72, 76, 26.
Vi> 660-803, de nouveau, 144 triui., groupés ainsi : 38, 68, 3S. V-^ 804-870 :
"^19 triuj., kommos de 2 x 10 et de 2x9 vv. V>' 871-10:37. Groupez :
22 — 27 + 27 = 76. Puis 946 — 1014 = 68, total 144. Enfin 1015-1057. Parties
lyricpies. II 86-2:;0 Parodos, 2 x 17 et 2 x 15 vv. puis 2 x 17, 2 x 19 et 16.
IV 472-5i;j. McUa'.?, V. 483 : 'E),Aâva)v à'va^ et v. 485 : à(j,7r,y.r,!; yévuç et VOUS aurez
2x13-1- 12 = 38, VI. 1058-1097. Scindez les vers ainsi : 1) tî toÙ; «vwôev
15 ({jpovi[jLw-2)TaToyç o'.mvo'j; èaopt.'j-;! ij.evo; 'pn-^à^ y.rjooî/.lvouç , 4) à^'wv xe pXâcr-
Twcnv oif'M'J t' 5) r'i'jxrr'.v eJoroT'. Tao' o-Jz, 6) I-z'ïtoi.!; teXo-ju-îv. Vous aurez alors :
2 x 13 et 2x6— :',8. Vil" Iii'.ts-I231 : dialogue et complainte d"Electre
28 vv; 38,6; 2, 2 -- 7i;. Scène de reconnaissance : 5, 6 vv. VIItM<:oramos1232-
1287. Retranchez v. 1244, réunissez plusieurs vv. et vous aurez 2xl3-f 1 2=38.
20 VII» 1288-1325, délibération d'Oreste et d'Electre 38 vv. VIl'i. 1326 1383,
20 vv + 38, correspondant aux 56 vv. de VII'-VIII' chœur de 12 vv,
Vlllb Kommos 2 x 19 vv. VIII» CA vv. Total de VII et VIII 20x 19 vv. — 2.
Les Trachiniennos. Analyse de la pièce d'après les mêmes principes. A. la
base se trouve le chiffre 17. I-III'', 1-204 (à retrancher vv. 150-152 et à réunir
25 certains vv. dans les parties lyri(pies) Il x17. Ill'^ 205-224 en 17 vv, total
12x17. 1^225-292, 4x17 vv, IVi> 293-309 = 17 vv. IV«-!i. 310-496 = 11x17
vv. V chœur 18 vv. III récit de Déj. 6x17 vv. VU chœur 36 vv = 8x17.
VIIl" 663-733. Retranchez les vv. 68'i, 696, 732 = 4x17. VIIIi^, rapport de
Ilyllos 73'i-820. Retranchez les vv. 811 et 812, et vous aurez 5x17. IX"^ chœur
30 en 26 vv. (821-862) et 8 trim. 863-870 = 2 x 17. X, mort de Déj. 871-9'i6 = 4x17.
Xl-''^ 947-100't eu 51 vv = 3.x51. XIc Threnos 1005-1043 en 29 vv. Xl<i Héracl.
et llyll. 12x17 et XI« (5 anapestes = 17 x 17. — 3). Antigone. L'auteur
examine une partie de la pièce on se plaçant au môme point de vue que
dans les pièces précédentes et croit reconnaître qu'ici encore le chiffre 17
35 est à la base, t La culpabilité d'Antigone chez Sophocle |W. Gringmuth].
M. B. Nake, dans son article traitant le môuie sujet, arrive à ces conclu-
sions. Antigone est coupable : 1» parce qu'elle ne reconnaît pas que, tout
en observant la loi divine, elle ne manque à ses devoirs envers Créon;
2» p;u'ce qu'elle aurait du se contenter d'ensevelir mie fois son frère. —
40 L'auteur prouve : !« que le premier ensevelissement, plutôt d'un caractère
allégorique, n'avait pas encore l'importance que M. Nake lui attribue:
2» qu'il n'était j)as dans les intentions d'Ant. de répéter l'acte de l'enseve-
lissement, mais de le linir. ^ Stir ThéophrastCTtepl çurôiv îpxoptott [II. Stadler].
Correction des passages sujv. I 3, 1 ; 1 4, 2; I 10, 2; II 4, l ; II 6, 2; III, 8,5;
45 IV 8, 11 ; V 5, 2; V 6, 1 ; IV 11, 13; I 6, 2; I 6, 9. ^ De dactylis Plaulinis
[IL Roppenecker]. Les vers dactyliques suivants sjont reconiuis daiis
Plante : L'hexamètre catalectique in imam syllabam : Cure. 96 et sq. Cas.
6'i4. La tripodie catalectique in unam syllabam Cure. 120 et 121. Cas. 874.
Epid. 168 et 171. Pseud. 931 et 93(i. La tétrapodie c;italccli(iue in dissylabam
50 cas. 182 et sniv. L'octopodie catalectique in duas syllabas Pseud. 595-598
Pseud. 1<i5-168. f Recherches chronologiques sur les lettres de Ciceron à
Brutus et sur ses Philii)piques [F. L. Ganter]. L'auteur envisage cette
question au point de vue de l'authenticité des lettres à Brutus, La dixième
NEUE .lAHRBÛCHEIl FUR PHILOLOGIE UND PÂDAGOGIK. 109
Philippiquc a été prononcée le 'i février 43 ou piMi après. G. Antonius a
abordé à Dyrrachium dans les premiers jours <le ranuée. La lettre de Gic.
à lirulus, I, 10 est du 14 juin ou peu après, 1, 9, peu de temps avant le
18 juin, de Brutus à Gic, I, 7 environ le 22 juin, I, 11 fin juin, I, la l"' juil-
let, celle de Cicéron à Brutus 11 juillet, I, 12 entre le 21 et le 24 juillet au 6
malin, I, 1o entre le 21 juillet au soir et le 24. Corrections diverses sur les
lettres à Brutus. ^ Sur Properce [P. SakolowskiJ. II, 34, 31. Lire Tu satius
Musis leviorem imitere Pliilelam Et non inllati sommia Callimachi. %
Etudes sur la transmission et la critique des Métamorphoses d'Ovide
ilï. Mat^nus]. (Suite) IV. Le Marcianus et le Neapolitanus. Ges deux io
manuscrits sont indépendants l'un de l'autre. N présente 300 variantes
qui lui sont propres. Un grand nombre d'entre elles semblent être le
texte primitif du poète. Ce manuscrit renferme des leçons provenant
de l'ancienne révision du texte et d'autres qui viennent de l'arché-
type ; nous ne pouvons pas juger si là où les fausses leçons de la vulgate i6
coïncident avec M, nous devons en attribuer la provenance à la copie
inconnue X et nier la dépendance de M. f Ginq thèses sur la critique des
écrits de Lucien. [Sommerbrodt|. 1° Nous ne possédons pas l'archétype
des manuscrits de Lucien. 2» Tous les manuscrits conservés sont des
sources secondaires, plus ou moins mélangées et troublées, de sorte 20
qu'aucun d'eux ne peut servir de guide uni(iue pour l'établissement du
texte des œuvres complètes de Lucien. 3» Pour chaque écrit de Lucien il
faut rechercher tes meilleurs manuscrits et les comparer entre eux. 4° Le
texte de chaque écrit doit être établi sur la concordance intime de ces
manuscrits. 5» Là où les manuscrits présentent une erreur, la divination 25
entre en jeu.
tif Fasc. 10 et 11. Fasti Delphici [IL Pomtow] II (Qn). G. Décrets
d'Amphiclyons du n» s. av. J.-G. 1. Décr. de 1U4, non encore publié,
trouvé dans le théâtre de Magnésie sur le Méandre d'où il résTilte que
les Magnètes ont envoyé un député à Delphes, que probablement les jeux, 30
dits awTTipia, ont eu lieu chaque année. 2. Inscr. publiées par B. llaus-
soullier, buU, VI n» 71, dont le texte a été rédigé plutôt après qu'avant.
178.3. Inscr. bull. VII, p. 427 de 178 à'.IIoa^ta. Lisez ligne 13 'DavvéaNcKÉai^waOEvcî'.
Il y a 23 hiéromnémuns avec indication du nom du père et de la ville.
4. Inscr. GIGS. I n"' 4135-4137. Résultat : même à cette époque les assem- 35
blées des Amph. se sont réunies dans l'ancienne ville de Pylos, date: de
238-146. 5-8. Inscr. publiées par M. Wescher. Étude sur le monument
bilingue de Delphes, datant d'une session de printemps et renfermant la
seule liste complète de 24 hiéromnémons. 9. Fragm. d'inscr. rass. n" 142,
faisant partie des inscr. 5-8. Les inscr. 5-9 datent du commencement du 40
dernier tiers du ii« s. 10. Décret CIA II 551, 52, suiv., datant environ de la
même époque. 11. Décret (fragm.) qui sera publié dans le supplém. du CIA II
S^R 12. Fragm. CIA II 552, même sujet que dans le n» 10 et de la même
époque. 13. Fragm. de décret, sera publié {>TA II sous n» 551«, en rapport
avec les n»^ 10-12 et de la même époque. — Appendice L Sur les textes en 4r.
lettres majuscules de Delphes, publiés par M. Lebas II n°' 833-970. Ges textes
ne sont pas exactement rendus mais arbitrairement altérés. Preuves :
les décrets de Praochos dans Lebas n°» 838, 839. Append. II. Sur le décret
de Peithagoras (bull. VIL p. 423 suiv. n» V); il date de la session d'automne.
L'auteur rétablit le texte autrement que M. Foucart. Append. III. Sur le 50
document de Pleiston. Recherches sur les hiéromnémons Mdt-/wv, Sevvcaç,
Ocxiâôa;, ïlTpâTaYo? et sur la place que le texte occupe sur le marbre.
Appendice IV. Sur la liste des hiéromnémons (bull. VI n» 71). Différents
110 1895. — ALLEMAGNE.
essais de reconstruire et de compléter le texte. ^ Remarques critiques sur
la Cyropédie de Xénophoa [K. Lincke]. 1. I 5, 10. Après xapTroCIirôat lisez ià
«TtTa au lieu de ■zaïZza,. II 1, 13. Le passage inzXwixi \i.bnoi. etc. est peut-être
apocryphe, en tous cas les mots uâvtt xpôTif» ne peuvent pas être maintenus
6 à côté de TtâvTwç. II 3, 4, xal à Gedi;, elc Mettez un point-virgule après xàyaôâ et
construisez les mots aUou;... S^Swui comme une phrase indépendante. III 3,2.
Retranchez les mots o-j; r,Y£ïTo xa\ yiteïto. IV 4, 2. Retranchez le mot ûtr,yoOvTo.
II 144. Retranchez avec le eod. D le mot xa\ devant e'mwv. VIII 1, 19. Retran-
chez les mots TùO Ttapavat après ouio;. VIII 3, 19. Retranchez Kûpou après
10 8£<5[jievoi. — 2. I 3, 3. Explication du passage. I. 3, 8. La phrase oî 8È twv
paacXéwv to-jtwv oîvo-/ooi, etc. paraît être une glose. VIII 1, 23. Les phrases
xatT<$xe TtpfiiTov — ol [làyo' c'' o'^'"^'" ^^ ~" ^oltiIzï Iroublenle sens du passage. VIII
3, 11. La phrase ttoXù yàp oïovTat, etc., interrompt la marche du récit. VII 3,
14. Les mots upiaôev 5à 7tpoa-£x-Jv£i paraissent être une note qui a passé plus
IB tard dans le texte. Quelques remarques sur VIII 4, 3. VIII IJ, 22. VIII 7, 3. —
3 et 4. Critique et explication des passages VIII 5, 2-16 et V 2, 16-19.
f Sur les Mémoires de Xénophon [P. R. Millier]. I ^, 1. Au lieu
de rt Tz6\o\) lisez f^ oxvou. ^ Sur l'Éthique d'Eudème [0. Apelt]. VIL
1235'^ 35. Dans la phrase : ind où'te oIo; TcapeY'/éouaiv remplacez o'S-zt
20 par èvt'oxe. 1236''2. Lisez 90,0? 8s tw çtXoûpLsvoç ou bien <ï)tXoû[j,£vov àv-ciçùeïv.
1236^27. Lisez dans la i)arenthèse : àvàYx-/i S'eivat toio-jtov* m yàp poûXatai, elc.
1237» 14. Lisez àXXo ^àp tô âuXtâ; wçDafiov xal xo xaxâ xi oTov xo •jv^ivi'^s.'jfia.i,
etc. 1237» 18. Les mots àXX' oO Sià xoùxo sont probablement corrompus. Avant
xb xax' àvlpyeiav, lisez i-{(xUi au lieu de i'(a.06y. 1237b 1. Au lieu de <7(ù!;^ gà [L-fi
25 lisez eît' o^st £fx£ [lïi. 1238a 19. lisez xb xux<^v au lieu de xu-/<iv. 1238» 23. Main-
tenez aprèsâXXàxoTipwxovrinlinitif È^aTcaxâv avec les codd. 1239*^ 18. Remplacez
les mots al êSei; par SiaXé^et;. 1240" 22. La phrase |j.Y| xw xb £Ïvat xoûxw àv èô^zie
[locXKTxa çiXetv paraît être corrompue. Corrigez-la ainsi : \ir\ ôw (= auv
XwpEÎv) xb £ivat xoûxo ô etc. 1240'' 5. Au lieu de xâptxo; lisez -/âp'v xivd;. 1240^* 24.
30 Remplacez après c^Xov -(àp w; xb aùx<5 le mot udcrov par tcw; i^v. 1241» 15. Lisez
xoûxo oOv 6£Î xaxà xv^v Ttpoatpecnv ô[x,ovo£Ïv xoù xaxà xV éTtiOujxtav, 1241^ 19. Lisez
xb 6£ xoy Évb;, où-/ êv au lieu de oùSév. 124li> 24. Dans la phrase al 6'àXXai
xotvwvfai, etc., maintenez -î^ devant [idpiov. 1241'' 27 : al fia TtoXixEîat uâo-ai, etc.
Maintenez âv ôixe^oiç et changez xal xoiv après èul xwv âpiiovidiv en âxltvwv.
35 1242» 19. Au lieu de àXX' al 6tà ôbjiov aùXtxdv lisez àXX' rj Stà fiuaTxbv aùXKT[xôv.
1213» 25. Lisez 6x£ 5c xal [X£xaXa(A6av6vxwv (xaùxœv) xal à(jLçt6âXX£i. 1243» 35. Au
lieu de 6'xav o'â'vxixpu; Ti lisez fixav fis àvxtxpoyo-r,, etc. 1243'' 5. Lisez : (XY)
CnToxpiV(5(xevoç (xrjSéxepo; aùxwv è^aixaxâ, (i); k'fiet o-xépyetv a-jxbv xtjv xu-/if)v. 1243'' 18.
Apres les mots : ô [lèv yàp 6ttox£i wç remplacez x<5v par xtv' et après XoYt'ïovxai
40 les mots Travxt xivo; par ttôèv, xi xîvo;. 12i4a 18. Au lieu de àXX' ol xoOxo
Troio3vx£; lisez àXX' ol xaùxb n. 1244a 20. Explication du sens de la phrase.
Ajoutez après -/priat'iAM le mot x(; changez 67:010; Ô£t en ôttoio; Syi et dans la
parenthèse £7iiTri(Aacv£i eu ïxi (Tu[i6atv£t. 1244» 3'i. Retranchez où après St<5.
1244'' 4. Lisez avec cod. Pi> la phrase ainsi : el xax' £v5£tav Çrix£ïxai çt'Xoî r^ ô
45 eî; Ti à'((xb6i,... où'x£ yàp xwv -/pr,(Tc[Ji(j)v S£r,(i£xat aùxàpxr,; av où'xe xoiv £Ù9pavoijv-
xwv... aùxbî yàp, etc. 1244" 20. Au lieu de xe i^àXtaxa lisez x( [xâXtcrxa. 1244'' 26
suiv. Analyse et explication du passage. 1245» 29. De même; supprimez le
point-virgule après yEvÉaOai. 1245'' 13. 11 ne faut pas intercaler oùx après
YlXvaiç. 1240'' 5. Au lieu de ol fi'av [xlvxot oO poTjXovxai lisez ol S'av ■^ (j.éxpia où
60 poùXovxai. 1246» 23. Changez le mot àyâyxai en àv r, xa£. VIII. 1246» 26.
Supprimez «pfXw après âxàdxw, lisez xaùxb tj aùxb d fiOo au lieu de xoùxo rj aùxb
r,8ù, changez ofov ri en ofov el et ôyOaXfié; en ôçôaXiiw, enfin aXXri en àXXip.
1246» 31. Au lieu de w; àyvoîa 6yj y^pr\<Tbai lisez w; àyvota ot) vw -/prifrexat.
NEUE JAHRBÛGHER FUK PHILOLOGIE UNI) PÂDAGOGIK. lll
Explication et analyse des passages 1246b 12 suiv., 12/16'* 28 suiv., 1247'' 18
suiv. et i247b 28 suiv. — 1248* 1. Lisez àXXà (xV <>!> ^ èvTaûôot cÙTu-/ta xàxetvr,
Ti aÙTT), fj TtXefouc at evi-yx'*' ^"^^ '^'^X'^ ô<.xir\. 1248» 28. Changez zl k'jTt en r^ ïa'zi
et mettez après ïitâ un point interrogalif. 1248^30. Lisez xaTopOoûa-tv au lieu
de xaTopOoGv et ô Tcilxi sXeyov au lieu de o\ TtâXat ÈXeyov. 1248'' 34. Explication s
du passage. 1215* II. Remplacez [AiXiata uepl sTTKixsÙTéov (idvaç par (làXio-Ta
TteptxoTTTEOv |i.oviç. 1219'' 36. Lisez àXX* r^ xa^à (TUiAêeêrixoi; xal oôx oùaia toOt'
aÙToù. 1225'' 33. Après ^ojXovxai [xàv yàp lisez xô àôûva-rov evioi. ^ Sur l'appli-
calion du mètre saphique dans Horace [R. Kôpke]. Dafis les trois premiers
livres des odes, Horace n'a employé la césure féminine que dans I, 10 et 10
I, 30 qui semblent être deux odes parallèles. On doit remarquer que les
vers de ces deux odes se terminent par des mots de trois syllabes, ce qui
amène une césure après la huitième syllabe. ^ Sur le Bellum Gallicum de
César [G. HuboJ I, 52, 4. Lire relictis pilis comminus gladiis pugualum est.
^ Études sur la transmission et la critique des métamorphoses d'Ovide. IV. 15
Le Marcianus et le Neapolitanus (suite et fin) [H. Magnus]. 2. Entre ces
manuscrits, il y a trois rapports possibles : M a dans certains cas conservé
exactement ou approximativement la leçon originale contre Net la vulgate
— M d'une part et N et la vulgate, d'autre part, ont au môme passage des
leçons également bonnes; dans ce cas, il vaut mieux suivre N et la 20
vulgate. — N et la vulgate ont une meilleure leçon. De l'élude d'un grand
nombre de passages, il résulte que si N conserve une grande autorité dans
la critique des Métamorphoses, il n'eu est pas moins évidcmt que dans
beaucoup de passages, il est corrompu et interpolé. ^ Le bras du Nil Bubas-
tique [W. Schwarz]. Correction à faire, d'après Plolémée, IV, 5, 39 et les 25
géographes qui habitent l'Egypte, à la carte d'Egypte de H. Kiepert : le
bras du Nil, appelé Bubastique, se jetait dans la mer par l'embouchure
dite Pélusiaquc.
^^ Fasc. 12. Sur la Politique d'Aristote [F. Susemihl]. L'opinion que
U. de Wilamowitz: a émise dans son livre : Aristote et Athènes (Berlin sn
1893), sur la question de l'ordre des livres de la Politique, est que la trans-
position des livres H 0 a une certaine raison d'être, mais que celle de
E Z doit absolument être repoussée: C'est cette opinion que l'auteur de
l'article combat et réfute, en examinant les raisons que surtout Spengler
a fait valoir en faveur de la transposition et en y ajoutant de nouvelles. ^^
— Analyse de Polit. II 12 (1274» et suiv.). L'auteur examine les rapports
chronologiques et intérieurs qui existent entre la Polit, et la Constitution
des Athéniens. De nombreuses parties de la Polit, sont plus anciennes que
laConstit. des Ath.^Surle Chrysippe d'Euripide [Susemihl]. Tandis que l'on
a cru jusqu'à présent que dans le fragm. de Chrysippe d'Euripide (n" 839), l'in- 40
fluence de Pseudo-Epicharme se faisait sentir*, il paraît aujourd'hui plus pro-
bable, que le contraire alieu.1[ Sur la culpabilité d'Antigone chez Sophocle.
[B. Nake]. Réplique à l'article de Gringmuth (voy. ci-dessus). L'auteur
insiste sur le fait qu'Antigone a trop peu conscience de ce qu'elle manque
à ses devoirs envers Gréon, que par conséquent elle ne se rend compte de 45
ses devoirs que d'une façon incomplète et qu'ainsi elle devient en quelque
sorte coupable. Il réfute l'explication de G., d'après laquelle 1° le pre-
mier ensevelissement de Polynice aurait plutôt un caractère symbolique;
2" il n'était pas dans les intentions d'Ant. de répéter l'acte de l'ensevelis-
sement, mais de le terminer. \ Sur les rapports entre l'année solaire et eo
l'année civile lunaire chez les anciens Grecs. [J. MiilleneisenJ. Les histo-
riens grecs n'indiquent jamais une date exacte d'après le calendrier. En
ell'et les calendriers en usage dans les États grecs étaient très dilférents.
112 1895. — ALLEMAGNK.
Les solstices d'élé et d'Jiiver ainsi que les éqninoxes de printemps et
d'automne y jouent un grand rôle. Il faut en chercher les raisons inté-
rieures dîuis les idées religieuses. En général il y avait deux systèmes :
la SieTV)p(; basée sur le culte de Ilélios-Sélôné et la ô-/Ta£Tr,p^;, basée sur le
5 culte d'Apollon-Artémis. Examen détaillé de ces deux systèmes. % Fasti
Delphici [LI. Poratow]. II. Tableau synoptique des archontats mention-
nés dans les décrets d'amphictyons. Description et analyse de deux fragments
d'inscr. — L'auteur développe les raisons pour lesquelles il a exclu l'inscr.
publiée pnr MM. Wescher et Koucart sous n" 1. — Il donne 26 explications
10 supplémentaires à l'article Fasti Delphici IL if I.e panégyrique d'Isocrate
et la guerre de Chypre (Fr. Reuss;. Réplique à l'article de M. F. Friedrichs-
Celui-ci attachant la plus grande importance à Xénoph. Hell. III, 8, 24,
l'auteur prouve que ce passage est corrompu. La connexion des idées n'est
pas claire, et, au point de vue de la forme, le passage renferme de graves
15 incorrections, if Sur le Phédon de Platon [K. J. Liebhold]. 75». Platon a pro-
bablement écrit : (xri aX).oOev aù-rb £vv£.voiri-,cévat (Ar)8k Syvaxôv elvat èvvof,<Ta'.
à'UoOcv. Quelques lignes plus loin ajoutez avec Madvig le mot l'ia après
•nâvxa xà £v xaîç àiirO/iTScriv. 77*. Lisez : Kat, i\j.o\ Soxeïv, txavw; àTroSéSciy.xat. lH".
Dans la phrase xaCra o'elvai xà fi-jvOsxa changez 8s en c-r^. 8(\^' La proposition
20 conditionnelle, èàv (xàv xaOapà à7raUâxxr|xat ne devient compréhensible que si
dans la partie iirécédente on retranche les mots à/Xà uo>,>,w [liu.o^ et qu'on
change mo 'ïyv. eno'ô' ïyjiy.Sl^ Intercalez après /ocrTtcp'à'v le mot eî. QO*"'' Dans
la phrase : oùxoCv, w <I>aiûfov, ëç/^ lisez après 5tà xo TiapaviyvsaOat xoiovxotç Xrjyot;
ainsi : otot; xor; aùxoîç oio-t xéxs [jlév etc. 97" Oa^jj-â^a) vap etc. La dernière
25 partie de la phrase : r, ?ûvo5o; xoO uXoTtov à/Xr.Xfov xeô^ivat doit être regardée
comme nne glose. 100'' Ajoutez après ouy) 3y| xal oitw; le mot o-jv. if Sur
Théophraste Ttspl <p-jxfiiv taxopiat [A. Schône]. Se rapportant à l'article de
M. IL Slader sur Théophraslo Tuspl ?ux. lax. I 3, 1, l'auteur déclare qu'à côté
du mot -xpiiJLgv) il y aura eu la forme YoijxgpT). f Nox comme adverbe dans
30 l'Iaute [A. Flcckeisen]. L'existence de ce nox est établie par la loi des
XII tables et par des auteurs archaïques; on le trouve depuis longtemps
dans l'Asin. 597. On peut le rétablir dans plusieurs passages à la place de
mox. D'après cela, il faut lire Trin. 8(54 : qiio nox furalum Rud. III quonox
furntum venias vestigas loca? PI. ah! | peculiosum e.sse addecct servom
35 adprobe. Truc. 546 nuni tu mine me vis, voluptas mea j quo vocatus sum
ire ad cenam? nox hue cubitum venero, Rud. 417 si nox Venus < te hue
duxerit >, | item ut adfectam : nam nunc nihil est qui te inanen
< ecferciam. % Sur Tacite [A. Weidner et P. R. Mullerj ab exe. IL 9 lisez
tum permissu progressus consalutatur ab Arminio. XIV, 24, inprovisuni
*o periculum vix evasit. XIV, 31 quasi cuncta regio muneri accessissent
XIV, 32, et feminae inde furore turbatao. XIV, 35 sed tamen (au lieu de
sed tune). XiV, 60 victis quibusdara quamvîs falsa adnuere XVI, I ceterum
VI conjecttirae demonstrat. XVI, 10 vidua impleta luctu. XVI, 30 Ostorius
Sabinus Soranum accusator ingreditur. Ilist. I, 45 ita simulatione irae
•«3 vinciri jussit. I. 51 expeditione et acie. I, 52 aviditale intemperanti ipsa
vitia. I, 63 raptuque repente < ruebant > armis. IV, 2',) Romani prospi-
ciebant barbarorinn aciem. IV, 14 ncque cnim in societate. IV. 15 proxima
acclinala Oceano. IV, 18 anle oculos esset hostes. IV, 37 satietate praedae,
nec incruenta Victoria : dispcrsos. IV, 60 ingens rei romanae periculum,
50 perculsis. IV, 33 is perculsis error. IV, 75 eum qui attulerat <attinebat>;
ipsas etc. IV, 86 fratris aemulationi. IL 19postquam conspectum < extra >
Padus, V, 15 comminus mixtis mnnibus certabatur. V, 16 qui fugam animis,
vulnera lergo ferant... hinc revectus ad. V, 20 turbavere : occiso... militibus
PHILOLOGUS. 113
ceteri... defenderunt. V, lOpace... rediere, augebat... cessissent. ab exe. I,
17 vexillum retentos alio. I, 6?) magna eorum parte per quae Germ. pluri-
misque eorum hic placet habilus. Germ. 28 Nervii citra adfectionem.
Germ. 17 quibus non alius. ab exe. I, 69 externes animos militum. ab exe. I,
35 ei, si vellet imperium, prompta studia ostentavere. ab exe. 11,78 litorum 5
moram. hist. I, 53. deripiunt imagines. I, 58 demum satiatis jam militum.
Germ. 29 tributis conlaminantur nec. f Sur le de oratore de Gicérou
[T. Stange] I. 122 lisez ita peragrat animos hominum, ita sensus omnium
mentesque pertractat. J. Le Coultre et P. Domeier.
Philologus, LIV. 1" cahier. Le monument des victoires d'Attale I lo
[M. Frîlnkel]. Ce monument présente un texte dont les débris ont été
publiés dans les inscr. de Pergame, n<" 21-28. 11 célèbre le succès de la
guerre contre Antiochus et les Galates (228), où le roi de Pergame remporta
sept victoires. Nous ne savons pas d'ailleurs si les inscriptions du monu-
ment n'étaient pas plus nombreuses. L'artiste Epigonos n'a pas dû vivre i5
encore bien longtemps, car dès 263 il travaillait pour la cour de Pergame.
^ Broutilles épigraphiques [G. Radinger]. Corrections aux inscr. de Delphes,
publiées dans le Bul. de cor, hell., 1893. % Inscription métrique de Talmis
[Erwin Rohde]. Inscription trouvée dans le temple de Mandulis : elle est
acrostiche et nous donne le nom de l'auteur : MàïtîJioi; gsxo-jptwv ïypa.'\ia. 20
La métrique en est excellente, et les difficultés du maniement du vers
ionique expliquent certaines obscurités de rédaction. Interprétations de
certains vers. % Sur des épigrammes grecques [J. Zingerle]. Restitution de
l'épigramme BCH. 7, 503. n. 4, et observation sur l'épitaphe bithynienne,
ib. 13, 314. ^ Notes sur les inscriptions d'Epidaure [J. Baunack]. Critique 25
détaillée du chap. III du livre de Gavvadias (48 pages), f L'organisation des
tribunaux d'IIéllastes à Athènes au iv» s. avant J.-C [S. Bruck]. 3. Ta-
blettes. On eu a trouvé 42 entières et 50 fragmentaires. Elles étaient déli-
vrées au nom de l'État avec les lettres indicatrices. Le juge avait à faire
graver lui-même son nom. De là les dillérences qu'on observe entre les 30
divers exemplaires. Quant aux emblèmes, on trouve la chouette, le Gorgo-
neion, la couronne de laurier. ^ Broutilles épigraphiques [G. Radinger], Sur
les inscr. BCH, 1893, 445, 121 et 629, 532. f Essais sur PhilodèmelS, Sudhaus]
1. Un débat littéraire dans l'école épicurienne. Dans la Rhétorique, liv. II,
est soulevée une discussion par evioi xwv vûv àv t?) 'PdSwc sur la question de 35
savoir si la rhétorique est un art. Elle est dirigée contre Zenon, qui n'avait
rien écrit sur ce sujet. C'est donc dans son enseignement oral qu'il avait
exposé ses idées et le passage de Philodème nous introduit dans son école.
2. Un épisode du festin d'Epicure. Ce passage important nous fait connaître
un livre du Symposion. — 3. Nausiphanes et Aristote dans Philodème. Nou- 40
velles corrections au passage. Des doctrinaires politiques comme Nausi-
phanes et Aristote devaient être nécessairement combattus dans un ouvrage
écrit au point de vue épicurien. ^ Anecdota Choriciana noua [R. Foerster].
La Monodia mise sous le nom de Choricius par Mai est eu réalité de
Nicéphore Basilaces dont le nom se trouve dans le Pal. gr. 18. Elle est de 45
1155. En revanche, le ms. de Madrid N 101 présente de nombreux passages
inédits de Choricius. Édition de ces fragmeuts. % Sur l'anthologie latine
[L. Traube]. 1. Les poèmes du codex Salmasianus. Le copiste était d'origine
espagnole et avait sous les yeux un texte écrit en capitales. Ses connais-
sances en latin étaient médiocres, mais suffisantes pour le conduire à 50
faire des conjectures dans les passages difficiles à lire. De là de véritables
interpolations, nulle part plus faciles à étudier que dans les centons virgi-
liens. Corrections, d'après ces principes, aux pièces suivantes de Riese:
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1895. XX. — 8
114 1895. — ALLEMAGNE.
16^; 83, V. 11, 53, 87; 1G9, 190, 191; 198, v. 19, 38, 240; 253. v. 160; 304, 4; 337,
356, 363, 367, 369; 370, 2; 373,3; 377 («mandra» veut dire «parc à troupeaux»,
de là sa synonymie avec « ouile »), 387. ^ Sur les métaphores d'Apulée
[Otto Rossbach]. Étude des passages I, 13, 14, 18; II, 4, 6; III, 19; IV, 22;
5 VI, 9, 11, 26; VII, 15; VIII, 9, 20, 26; IX, 2, 36; XI, 26. Notes d'après le
ms. Wolfenbiittel Gud. 172, fin du xiiP s. Fable inédite du Valic. 5088, qui
se rattache a la légende de l'Ane d'or, et qui paraît être d'Avianus ou d'un
de ses imitateurs. ^ Apul., met. I, 18 fCr.J. La conjecture de Ilaupt sur ce
passage a déjà été faite par J. Isacius. ^ La rhétorique chez les écrivains
10 latins [G. von Morawski]. Un certain nombre de pensées et de lieux
communs répétés de génération en génération remonte à Gicéron : sur
l'opportunité de la mort, sur la grandeur de l'empire romain, sur les ruines
de cités autrefois florissantes (influence sur s. Jérôme, s. Augustin, Tertu-
lien); tricola et tetracola; dans Rutilius Lupus II, 7, lire : « Faucium
15 eodem studio excitati conuiuae ». ^ De titulo Goo [E. Ziebarth]. Sur Inscr.
of Gos 324. % Le plus ancien fragment de la chronique officielle de Rome
[R. Maschke]. Le passage de PI. N. IL XXXIII, vi, 17 sqq. a pour origine
la chronique des pontifes. Gette chronique commence authentiquement
vers le iv^ siècle. 1[ Fragment de Lucain [R. Unger]. De beluis, III, 3 p.,
20 23 sq., doit être plutôt rapporté à l'Orphée qu'aux Georg., IV. 467. If L'IIarle-
ianus 2682, de Gicéron [II. SchwarzJ. Véritable enrichissement pour la
critique des discours. ^ Cicero, famil. [II. Deiter]. Sur VIII, 1, 4 et XV, 4, 6.
tif Mélanges. Quelques remarques sur les Ghoéphores d'Eschyle [Bernh,
Risberg]. Sur 42-73, 130-131, 168, 234 sqq. ^ L'histoire critique de Marc-
25 Aurèle eiç éayxdv [A. Sonny]. Gitation dans Aréthas à propos de Dion, XX,
8. H Notes critiques tirées des marges des éditions de la bibliothèque
d'Herm. Sauppe [E. ZiebarthJ. Sur l'apologie d'Athénagore. ^ Héroudas, V,
14 [G. Weyman]. Rapprochement avec Origène et du passage d'Origène, dans
Rufln, avec Faust de Riez. ^ L'Astrologie de Néchepsos et de Pétosiris
30 [E. Riess], L'ouvrage est antérieur à l'ère chrétienne. 1[ Notes critiques sur
Tite-Live XXIII [J. Miler]. 11, 6; 12, 10; 17, 7; 25, 11; 43, 13. % Sur
la préface d'Hirtius au b. g. VIII [IL Schiller]. Discussion critique. %
Sur Rh. min., éd. Halm [Gh. Stangel]. Sur. p. 388, 7.
^^ 2« cahier. Orphée aux enfers [E. KuhnerlJ. Réponse aux objections
35 formulées par Milchhofer dans le volume précédent. 1[ Deux documents de
Gortyne [F. Diimmler]. Inscriptions découvertes et publiées par Ilalbherr.
Elles sont de la fin du iii» s. et du temps d'Aratus. ^ Gulte de Paris et
Dcïphobe à Therapnae [Gr.]? Wide n'a pas bien compris le texte d'Enée de
Gaza. ^ Nouvelles comparaisons d'archontes athéniens et d'archontes del-
40 phiques [IL Pomtow]. D'après les textes et les inscriptions, on peut dater
six de ces parallèles pour les années 590-589, 582-581, 357-356, 126-125, 97-96
et 34 à 14 avant l'ère chrétienne. On a, de plus, une douzaine de mentions
d'archontes delphiques, la plupart d'époque romaine, f La bataille de
Marathon, étude critique [W^. Schilling]. Les dispositions prises par les
46 Athéniens font le plus grand honneur au génie militaire de Miitiade. \
Pindarica [0. SchrœderJ. 2. Anciens et nouveaux mss de Piiidnre. Descrip-
tion de sept mss romains de date récente. Observations sur les mss. déjà
connus Ambr. G 222 inf., Vat. gr. 1312, Paris. 2774, Laur. 32, 52, Laur. 32,
37, Guelf. Aug. 48, 23, Paris. 2403, Vat. gr. 925, Vat. Pal. 319, Paris 2834,
50 Laur. 32, 41 Eot. A?, Vat. gr. 915. Constantinop. 67, Weshnon. (perdu),
Vindob. phil. gr. 318, Vrat.AGD, ms. du Saint-Sauveur de Messine (perdu).
Observations sur la ponctuation dans les mss. f Euripide, Iphig. à Aulis
[K. Busche]. Sur les vers 88, 376, 378, 570, 674, 919-974. ^ De ei)igrammat
PHILOLOGUS. 115
quodam Panticapaei inuento [E. Ziebarth]. Vers de Simonides sur un tom-
beau, f La couronne de Méléagre de Gadara [G. Radinger]. L'ordre alphabé-
tique ne joue aucun rôle dans la disposition des pièces. L'analogie des
sujets et la provenance des morceaux ont eu au contraire une grande
influence. ^ Sur le texte d'Arislote [J. Zablfleisch]. Metaph. 1001 a 11, a 28; s
1004 a 12, lOOo b 3o, 1006 b 33; 1017 b 1, 3, 5; Eth. Nik. 1106 a 3, a 10; Metaph.
1041 b 7, 1036 a 20, 1041 b 30, 1044 a 3. If La carte du monde et la choro-
graphie de l'empereur Auguste [E. Schweder]. 1. La carte du monde. Elle
est représentée pour nous par la table de Peutinger, la carte du cosmo-
graphe de Ravenne, la mappemonde de Beatus, Julius Ilonorius, etc. lo
Toutes les concordances entre ces mappemondes et Pline ou Pomponius
Mêla doivent être rapportées à la carte du monde. If Sur les Rhetores
latini minores de Halin [Th. Stangl]. Correction de quelques pas-
sages au point de vue de la langue; ex. de la brachylogie après le
comparatif; nec = ne quidem; praeualere — posse ; confusion de aes- 15
timare et de existimare; confusion des rapports de temps; inflnitifs
en -uiri; plus équivalent de iustus; ille répété; rapprochement avec
Cicéron. ^ Verg., Aen. 7, 497, 378 sqq. [Alex. "Weiske]. Interprétation, f^
Mélanges. La date du douzième sacerdoce delphique ( H. PomtowJ. D'après
une inscr. publiée Bul. cor. hel. 1894. ^ Orphica [Erwln Rohde]. Restitution 20
d'un fragment orphique d'après la traduction latine du traité pseudo-
aristotélicien Nd(j.ot àvSpôc xal Yaix^xr,;. ^ riovrovaÛTï); [S. Mekler]. Ce composé
est probablement à effacer des dictionnaires et le frag. de Sophocle qui l'a
conservé, à corriger. ^ Vergiliana [R. Ehwald]. 1. Laocoon dans Pétrone.
Eumolpe mêle aux souvenirs de Virgile des traits étrangers et l'on a un 2b
exemple de la contamination avec les manuels de mythologie. 2. Verg. Aen-
IV. 436. Explication de ce passage obscur qui explique Octavia, 96. f Les
Bucoliques d'Einsiedlen [0. CrusiusJ. Étude et restitution de la pièce. ^ Les
fondements critiques du texte d'IIérondas [Cr<usius>]. Réponse à une
critique de Drachmann. 3q
^% 3» cahier. A la fête des moissons [Fr. Ilauser]. Un vase à figures rouges
de la collection Gastellani présente un personnage vêtu d'un manteau noir.
Sa main droite est levée dans le geste de l'adoration. De la gauche, il tient
des branchages. Le costume et la coiffure représentent un jeune homme
habillé en fille. C'est un rite de la fêle des Thargéliesou des Pyanepsies. Une 35
statue du Gapitole (salle du Gaulois mourant, Ilelbig 524) se rapporte
probablement à la même cérémonie. % A£uxapi'(.)v-A£-j-/a>,twv [Gr.J. Rappro-
chement établi par les étymologistes grecs, f De Ilippocratis Epidemiorum
libri tertii characteribus [J. llberg]. Édition de la clé des signes donnée
parGalien et des deux séries de formules, f Anthol. X, 23, XI, 84 [P. Sako- ^o
lowski]. Lire dans la première : euuXooç e!; Xifiéva;, dans la seconde uévre
xpiaÇ(5[i.£voi; en deux mots. ^ La psychologie stoïcienne [A. Bonhôffer]. Discus-
sion de l'article de Ganter de l'année précédente. ^ La lettre poétique de
Polybe à Démétrius [G. WundererJ. Dans Polybe XXXI, xxi, II et 12. La
pièce est faite à l'aide de vers isolés. Pol. XVIII, xl, 4, nous donne le nom 46
de l'auteur du dernier : Epicharme. Les vers 3 et 4 sont l'œuvre de Polybe
lui-même. Le v. 2 est d'Etirip. Phoen. 726, mais Polybe n'a pas dû le tirer
directement d'Euripide mais d'un recueil gnomique, et il pourrait être plus
ancien qu'Euripide et remonter au moins pour le fond à Epicharme. f
Ctésias [J. Marquart]. Le nom demi-grec demi-perse d'un Thessalien n'est m
sorti que d'une faute de copiste : TiiJiacpépvy]; pour TtfAaçÉvY); (à'çevo; «richesse»).
Ecl. 57, lire : xal Tcepl wj Qôl<\iixi «ùtov tov Tiaxépa. Le sujet est Oroudes.
^ Proclus source du pseudo-Denys l'aréopagite dans la doctrine du mal
' 116 1895. — ALLEMAGNE.
[H. Koch]. La date de ces écrits mystérieux ne peut être déterminée si l'on
n'en connaît les sources. Ils ont un lien évident avec le néoplatonisme.
Déjà Suidas, qui croyait, comme tout le moyen-âge grec, sauf Photius, à
l'authenticité, supposait qu'ils avaient été utilisés par maints philosophes
6 païens et notamment par Proclus. Naturellement, c'est le rapport inverse
qu'il faut admettre. D'après Ilipler, les passages qne l'on voulait jusque-là
indiquer comme des preuves de l'origine apostolique nous conduisent au
milieu duiv» s.; les écrits en question auraient été utilisés en 380 par Gré-
goire de Nazianze (or. 38 in Theoph. 11) et en 381 par saint Jérôme (Ep. 18
10 ad Dam. 9). Cette thèse, d'abord admise, a été finalement démolie par
Gelzer. Les prétendues citations sont beaucoup trop vagues. La première
mention certaine se rapporte au colloque de Constantinople de 531 ; il n'y
a pas trace de ces écrits auparavant, ce qui induit à penser avec Tillemont
qu'ils ne sont pas beaucoup antérieurs. Les relations qui existent avec
15 Proclus n'ont jamais fait l'objet d'une étude d'ensemble et l'on n'a pas déter-
miné définitivement dans quel sens était le rapport. Le cas est tout à fait
clair si l'on étudie une question au sujet de laquelle Proclus se sépare des
autres néoplatoniciens et Denys des autres théologiens chrétiens. Telle est
la question du mal. Plotin identifiait la matière avec le mal et ni Porphyre
20 ni Jamblique ne changèrent rien à cette doctrine. Proclus, dans un traité
dont nous n'avons que la traduction latine la combat au contraire, admet
bien que la matière est sans qualité, mais qu'elle n'est en soi ni bonne ni
mauvaise (de malorum subsistentia ; opp., éd. Cousin, I, 183). Denys (D. N.
IV, 18-33) soulève la même polémique. La marche des deux écrits est la
25 même, sauf les différences de détail dues au christianisme du Pseudo
Denys. L'un et l'autre commencent par une série de questions qui doivent
trouver leur réponse dans la suite. Puis ils prouvent que le mal n'est pas
en Dieu, ni dans les anges ; ni dans les démons (.( par nature ", ajoute
Denys). Ils passent en levue les âmes, les êtres sans intelligence, la nature,
30 le monde des corps. Alors commence la discussion proprement dite et tous
deux proclament le mal quelque chose de négatif : priuatio aTéprjo-t;,
primissimae trinitatis boni priuatio uoluntatis potentiae operationis cié-
pr|(n; o-Ixn'a; xal Pou)>T,crEa); xal ôuva[JL£wi; v.il âvEpyetaç ; Ce n'est pas une
Û7t6ffTacnç mais une TcapuTtéo-Tao-ci; ; le mal est dans l'âme praeter intel-
35 lectum rationem uapà ).<5yov, praeter naturam uapà çûcnv. Le détail
de l'exposition montre un grand nombre de coïncidences et de diffé-
rences qui trahissent dans Proclus l'original du Pseudo Denys. Une preuve
que tel est le rapport, ce sont les citations de Platon indiquées avec
référence dans Proclus, simplement transcrites sans attribution dans Ps.
40 Den. Dans certains raisonnements, Ps. Den. manque de suite, parce qu'il
a supprimé les idées intermédiaires que l'on retrouve dans Pr. D'autres
incohérences du Ps. Den. s'expliquent par la christianisation plus ou
moins habile des idées logiquement combinées dans Pr. Dès lors la date
de Ps. Den. doit être fixée dans des limites assez étroites, Proclus ayant
45 vécu de 410 à 483. On peut supposer que le faussaire écrivait peu avant la
fermeture de l'école d'Athènes (529). ^ Délie et ses semblables [R. Ehwald].
Le passage connu d'Apulée, Apol. 10, sur les noms des maîtresses des
élégiaques ne soulève pas de difficulté d'interprétation, car les gentes
Hostia et Plania existent. Il est assez curieux que TibuUe, et à sa suite,
50 Proper(;e, aient désigné ces femmes par des surnoms de Diane; d'autre part,
comme l'a affirmé M. Ilaupt, levers de Prop. I, 1, 5, castas... puellas,
désigne Cynthia. On comprendrait cette particularité, si dans Apulée on
lisait Plancia, au lieu de Plania, pour le nom réel de Délie. Diane était
PHILOLOGUS. 117
en rapport avec cette famille, comme le prouvent les monnaies et une
inscr., où il est question d'une Diana Planciana. Un autre exemple de
substitution concerne l'amant de Sulpicia, Gerinthus, nommé de son vrai
nom, Cornutus, dans II, ii; il y a un rapport entre les noms par le moyen
du grec (xépaç), malgré la différence de quantité. Le distique d'Ovide, 5
Tr. II, 437-8, est interpolé : il est en contradiction avec Apulée, f La chro-
nologie du procès contre Verres [B. Kiibler]. Le voyage de Cicéron en
Sicile se place au commencement de l'année 70. Les causes de son brusque
retour nous sont inconnues, f Sur les anciens fabulistes [O. Grusius].
1. Avianus et les apologues mis sous ce nom. On était arrivé à placer 10
Avianus aux confins des iv et v s. Ileidenhain a essayé dernièrement
de réagir. Il se fonde notamment sur la comparaison avec Avianus des
apologi Auiani, paraphrase en prose du moyen-âge conservée dans des
mss du XIV» s. Mais cette tentative est manquée et l'on peut formuler les
conclusions suivantea: 1» Les fables entières que l'auteur des apologi ne 16
paraphrase pas, mais copie (19, 2o, 26, 38) correspondent exactement au
texte de nos mss. d'Avianus. 2» Les vers placés à la suite des paraphrases
trahissent au plus des contaminations; ils ne supposent pas un texte plus
développé. 3° Il y a dans les parties en prose quelques divergences. Elles
sont arbitraires et proviennent du paraphraste, homme lettré et connais- 20
saut les paraphrases de Phèdre. Ainsi les apologi supposent un texte en
tout comparable à celui de nos mss. d'Avianus. Avianus reste donc ce qu'il
était, un écrivain de décadence, mais dont la moralité et la convenance de
langage ont fait le succès au moyen-âge au point do le faire ranger à tort
parmi les auteurs catholiques. — La publication du volume d'Hervieux 26
survenue pendant l'impression ne peut modifier le jugement précédent. Le
paraphraste a pu avoir quelques leçons meilleures; mais dans l'ensemble,
rien de plus que nos mss. La fable publiée plus haut par Rossbach n'est
pas d'Avianus, et l'on a le droit de douter qu'elle soit antique. ^Recherches
sur l'histoire d'Eran [J. Marquart]. 1. Renseignements de Diodore sur la 30
famille princière de Pont et de Cappadoce. L'arbre généalogique des Ariara-
thides est une invention d'Agalharchides. Le but était de les placer sur le
même pied que les rois de Pont et de fournir une arme contre les préten-
tions de ceux-ci. — 2. Rapport do Trogue Pompée avec Diodore dans
l'histoire de la Perse. Trogue Pompée connaissait cet arbre généalogique. 35
Mais il a utilisé d'autres sources qu'Agalharchides, notamment pour l'his-
toire des Amazones. — 3. Les prétendues monnaies de Zariadris et les
princes de Sophène dans Mar Abas et le Pseudo-Moïse de Ghorène. Les
monnaies que Babelon a voulu attribuera Zariadris portent comme légende
Aaapi génitif cilicien régulier d'un nom en -as; par suite, elles doivent 40
être écartées. Le nom de Zariadris a longtemps vécu en Sophène : sa
forme arménienne est Zareh. — 4. Les listes royales d'Assyrie et de
Médie dans Klésias. Complément au travail de E. Schwartz. f La carte du
monde et la chorographio de l'empereur Auguste [E. Schweder], 2. La
chorégraphie romaine source principale des géogrnphies de Mêla et de 46
Pline. La carte était accompagnée d'un ouvrage très riche en renseigne-
ments, que Pline et Mêla ont exploité séparément. C'est la chorégraphie
que Strabon cite six fois sans nom d'auteur. L'idée qu'on se fait de Pline
puisant à pleines mains aux sources les plus variées est fausse. Quand
Pline parle de ses sotirces, il faut bien observer qu'il ne distingue pas 60
entre les sources directes et les sources indirectes. Comparaison des géo-
graphies de Mêla et de Pline. i[ Selon 21 [Gr.]. Au commencement du
second vers, lire, comme dans Stobée, xaXXeîivoiixt, qui correspond à la tra-
118 189^. — ALLEMAGNE.
duction de Gicéron. Tusc. 1, 117; Cat. mai. 73. f Papyrus magiques [W. KroU],
Corrections de texte aux papyrus de Leyde(éd. Dietrich), de Paris (Wessely).
de Berlin (Parthey). ^ Ad. Semonidem et Simonidem [Cr.]. Sem. Ara. 29
doit ôtre attribué à Simonide de Céos. ^[^ Mélanges. Thuc. VI, 10
6 [L. IlolzapfelJ. Lire r|Tuxa^(5vT0)v |xti ûij.wv. f Thrasylle : Diog. Laert. 3, 56-62
[Fr. Siisemilil]. Les premiers éditeurs de Platon en tétralogies sont Der-
cyllides et Thrasylle. Var. 1. I, 6, 37 se servait de l'édition de Dercyllides.
Thrasylle a conservé la première tétralogie établie par celui-ci. Dans le
reste, il a pu beaucoup changer. Mais il ne s'est occupé que de l'ordre et
*0 n'a pas fait à proprement parler besogne d'éditeur. % Notes marginales
critiques des exemplaires de Sauppe [E. Ziebarth]. 2. Vies de Plutarque.
^ Un fragment tragique dans Lucien fO. Cr.] Peregr. 39, p. 360 R. Paroles
mises dans la bouche d'un héros (Hercule) au moment de l'apothéose :
ëXiTcov yàv, pat'vw S'èç "O).utjntov ; elles appartiennent aux anapestiques d'un
18 dénouement.
tlî 4» cahier. L'Agésilas de Xénophon [F. Diimmler]. Cet éloge dépend de
Gorgias au point de vue de la rhétorique et de l'école cynique au point de
vue philosophique. H Sophocle, Antigène 1118 sqq. [EUis Hesselmeyer].
Garder 'Ualioiw : non seulement les Grecs à cette époque ne connaissaient
ïO que trois pays vignobles : la Béotie, l'Attique et l'Italie, mais deux ans
avant la représentation de la pièce, les Athéniens avaient fondé leur
colonie de Thurii. ^ Encore une fois le douzième sacerdoce delphique [H.
PomtowJ. A propos de la date de l'avènement de Nicomède III. — Additions
et corrections aux articles précédents. ^ Ad Claudiani carmina minora |R.
25 Ellis]. La pièce 22, que Birt n'a pas trouvée dans les mss est donnée dans
le ms. de la Bodl. Auct. G. Rawlinson 108 (xir-xiii' s.) Collation. % Recher-
ches sur l'usage des modes dans Elien [P. Thouvenin]. Remarques destinées
à compléter le travail de W. Schmid. 1. Usage de l'infinitif comme subs-
tantif. Assez rare et conforme à l'usage classique. Le temps est toujours le
30 présent ou l'aoriste. Au datif, les exemples sont très rares, ce qui con-
corde avec ce que nous savons sur la disparition du cas en bas-grec.
2. Propositions temporelles. Après d'autres conjonctions, que ■npN, Elien se
conforme aux règles classiques sauf en quelques cas isolés (rivcxa avec le
futur, subj. sans «v après emç, ït-i avec l'infln.) qui doivent être mis au
36 compte de l'influence de la langue famillière. Il y a cependant quelques
véritables incorrections : subj. avec oxav après un verbe principal au poten-
tiel, é'wç avec le fut. et avec l'indic. aor., ïaTs â'v avec le subjonctif après un
verbe principal à un temps historique. Elien n'emploie pas npfv avec l'op-
tatif. Il en ploie Tipîv avec l'infin. (2 f.) ou le subj. (1 f.). ITplv f, est au con-
40 traire très fréquent (29 ex., 21 avec l'inf., 4 avec le subj., 4 avec l'indic);
dans 8 cas seulement il se conforme à la règle classique; dans les 21 autres,
on trouve irplv r, avec l'inf. après une prop. principale négative, après une
propos, principale aiïirmative dont le verbe est à un temps principal,
avec le subj. après une prop. principale affirmative, avec l'indicatif dans le
*5 sens de « jusqu'à ce que ». 3. Propositions consécutives. Le mode ordinaire
avec Mz et wate est l'infinitif. 4. Propositions causales. Il faut remarquer
l'absence complète de l'optatif oblique après un temps historique pour
indiquer un motif subjectif, ce qui est en accord avec la décadence de
l'optatif dans le grec postérieur, et la fréquence de w; («(TTiep) azz, oîov, oîa
BO sans participe, f L'inscription de Duenos |B. Maurenbrecher]. Lire : « loue
Sat deiuos, qei raed in,itat, nei ted endo cosmis uirco sied, asted noisi, ope
Toitcsiai pakari vois. — Duënos med feced en manom ; einom dzenoine
med mano statod » ; trad. : « Is deus, qui me loui Saturno mittat — nisi in te
PHILOLOGUS. 119
comis uirgo sit — nobis adstet, ut opéra Tutcriae cum iiobis pacemur. —
Bennus me in mortui usum fecit, itaqne die nono ad mortuum meadsistito».
Le pol prend la parole dans l'inscription, en son nom (med) et en son nom
et au nom du mort (noisi). Ceux avec qui il veut faire la paix sont des
dii inferi. Par ted endo (in te) on peut entendre le tombeau ou les 6
enfers; la parenthèse est une plaisanterie; la prescription finale est en
rapport avec le sncrificiiim nouendiale. L'inscription est de l'époque où le
rhotacisme est admis partout sauf dans les noms propres (pakari,Toitesiai),
de 350 environ. Il n'y aucune raison de chercher une influence dialectale
dans ce texte. L'ordre des mots laisse supposer des vers, un rythme tonique lO
plutôt que des saturniens, f Le Panégyrique d'Isocrate [E. Drerup]. Il est
de 380. Le but est de recommander une nouvelle confédération maritime à
fonder par Athènes. Il se trouve dirigé indirectement contre les Lacéde-
raoniens. ^ Quo ex fonte fluxerit Nicolai Damasceni TrapaSrîSwv è6<ov auvaYwy'n
[E. Reimann]. La source n'est pas Aristote, comme on l'a dit; mais Aristote 15
et Nicolas de Damas ont puisé tons deux dans Ephore, il est assez difflcile
de dire dans quel ouvrage. — Appendix : qtiae gentibus eis de qnibus
Nicolai fragmenta oxstant apud Byzantinos scriptores logantur. Un certain
nombre de traits, analogues à ceux que rapporte Nicolas de Damas, ."«e
lisent dans Malalas, Nicéphore, Tzetzes, Eustathe, Georges Syncelles. Ils 20
paraissent remonter aussi à Ephore, plus ou moins directement. % Aaxwvtxov
tp^TTov [Crusius'. Les glossateurs dérivent, sur cette expression, de Didyrae,
qui commentait probab'eraent un hémistiche tiré d'une comédie. ^ Notes
d'histoire littéraire fO. Crusius]. 1. La critique des vues anciennes sur l'au-
thenticité des poèmes homériques. Comment des critiques aussi hardis et 26
aussi avisés que Thucydide et Aristote ont-ils pu attribuera Homère le Mar-
gitès et l'hymne à Apollon délien? Ils devaient s'appuyer sur des témoigna-
ges qu'ils considéraient comme historiques. Tels devaient être les 3 vers v^XOs
Ti? EÎ; KoXoçfôva... syçOoYYov ).-jpr]v, que HiUer considère justement comme le
prologue du Margitès. Ces versoutdùétablirlacroyanceàrorigine homérique, 30
croyance que nous pouvons constater à partir d'Archiloque. La source des
biographies doit être postérieure à cette introduction, puisqu'elle la réfute sans
la désigner, en attribuant le Margitès à Ilomèrejeuneetnonau vieillard. La
composition du poème était localisée dans une place de Colophon d'après
les vies. Il y a là les traits d'une légende poétique qui peut être fort 35
ancienne puisque l'odyssée nous offre un exemple du poète devenant le
sujet de sou œuvre. Pour l'hymne à Apollon, les suffrages sont encore plus
nombreux. Outre Thucydide, les Péripatéticiens, Platon qui parle de la
cécité d'Homère, on trouve une attribution positive de l'hymne dans
Simonides. Ce texte (p. 425 B.) et Aristoph. Av. 575 prouvent que les audi- 40
teurs comprenaient qu'il s'agissait d'Homère. La tradition est enfin déjà
connue de Philochore (fr. 206, p. 417 M.), dans le scol. de Pind. Nem. 2, 1 :
c'est une haute antiquité. Mais la tradition seule n'a pas suffi à dicter
l'opinion de Thucydide. L'hymne n'a pas de conclusion : c'est qu'il servait
d'introduction à l'Iliade ; de là l'expression de irpooiV'ov dont se sert Thu- *6
cydide. Tout cet ensemble de faits remonte à une très ancienne biographie.
C'est de là que procèdent les datations que nous a conservées Hérodote et
qui d'ailleurs n'ont pas de valeur historique. Cette source ayait un carac-
tère essentiellement poétique. Les noms schématiques des épiques grecs
et leur biographie ont une origine analogue. Il nV a pas de trace d'histoire »o
dans ce corps de légendes. — 2. Le poète Pigrès. Tout ce qu'on raconte sur
cjt auteur prétendu de la Batrachomyomachie remonte à une invention
de Ptoléxnée Chennos. Avec Pigrès disparaissent ses consorts, Idaios et
^'2'^ 1895. — ALLEMAGNE.
Timolaos. ^ Platon et la biographie d'Homère. [0. Crusius]. Plalon, Phaedr.
2/i3 A, connaît déjà la légende rapportée dans la biographie. t| Mélanges.
Théopompe dans Babrius. [Cr<usius>J. Babrius, fab. 70, paraphrase
Tallégorie de Théopompe, fr. 139. ^ Ad Plutarchi de prouerbiis Alexandri-
& norum addendum. [Gr<usius>]. Nouveaux textes. % Ad Ciceronis epis-
tulas. [R. Ellisj. Sur Att. IX, 18, 3; X, 6, 1 ; 13,3; XI, 14, 3; 24, 2 ; 25, 3;
XII, 2, 2; Para. VII, 33, 2; IX, 10, 2; Att. V, 11, 6. If Une fausse citation de
Pline. [Gr<usius>!. Le passage de Pline l'ancien XVI, \/,, que cite Lobeck
Agi. p. 2K0, est une erreur due à une confusion avec Erasme, Chil. 2, 5, 47.
io II Le papyrus de Berlin 347 [Fr. Krebs]. Le génitif Ilavcçpsfxiiew; (1, b) qui
est impossible est une faute provenant de la confusion du nominatif avec
kpéwç qui suivaient. C'est une nouvelle preuve que la circoncision était
attachée à l'état sacerdotal. ^ Encore une fois Orphée aux enfers (A. Mil-
chhôfer]. Discussion avec Kuhnert sur le caractère des imagos infernales
16 des vases de la Basse-Italie. Rapprochement des représentations taren-
tines avec les santé couversazioni de l'art chrétien. P. L.
Rheinisches Muséum fiir Philologie. Nouv. série. T. XL, fasc. 1. Para-
lipomena [Erwin Rohde]. Cet article contient certaines discussions que l'au-
teur n'a pas cru devoir faire entrer dans l'ouvrage qu'il a récemment pu-
20 blié sous le titre de « Psyché. » 1, Ilarpyes (Psyché 67). Les Ilarpyes sont
les esprits dont raclion réside dans les vents de la tempête. Le vent est
l'exemple le plus évident de l'activité des forces incertaines ; on le sent,
on entend sa voix, on constate sa puissance, mais sans le voir véritable-
ment. C'est ce vent de la tempête que les Ilarpyes représentent ; elles
26 sont la violence subite qui ravit et qui entraîne, à'venoi xaTaiytowSeiç, ôac[j,ov£ç
yÎ àv£|jLot «.pnoi-i-Aol, Twv àv£jj.(.)v Tuo-Tpoqsat. Dans Homère, elles ont la fonction
d'entraîner les hommes loin du monde des vivants dans des lieux inconnus;
aussi leur demeure est dans les enfers. La croyance populaire établissait
un rapport entre les esprits des vents et les âmes; les vents donnent la
30 vie; ils sont Çwoyovoi 'lu/oTpdcpot ; une harpye a enfanté les deux chevaux
d'Achille. Le mot <|/uxo indique d'ailleurs ce rapport qu'on imaginait entre
le vent et l'âme. Les Ilarpyes peuvent avoir été primitivement assimilées
aux Kripe;. 2. L'auteur vient confirmer l'explication qu'il a donnée, p. 247
de son ouvrage, d'après laquelle l'Erinys n'est autre chose que l'âme
35 même d'un assassiné qui pousuit sa propre vengeance; ce n'est que plus
tard qu'elle devient un esprit des enfers. L'idée primitive est déjà altérée
dans Homère. L'Erinys est distincte de l'âme du mort; il y a des démons
qui habitent les enfers, d'où ils sortent à la prière d'un malheureux; ce
sont les Erinyes; la malédiction, l'àpâ d'un père ou d'une mère les appelle
40 invinciblement; il n'y a pas d'Erinys du fils contre le père et la mère;
lïpsaguTépota'.v 'Eptvûe; a!àv ETtovxat'. II. 1S, 204; PErinys n'agit qu'au sein
d'une famille, ou là où il n'y a pas de vengeur naturel, tttw/'ov 'Eptvûeç, Od.
17, 475; eîfft y.a\ xuvwv 'Eptvje;, Append. proverb. 2, 20. Plus tard la conception
de fErinys s'étendit; cependant certains traits du caractère primitif sont
45 plus fidèlement conservés que dans Homère. L'Erinys n'est toujours que
la poursuite d'un meurtre, mais non de tous les meurtres, seulement du
meurtre commis par des parents, et encore non pas le meurtre de l'époux
par l'épouse, mais le meurtre du père et surtout le meurtre de la mère
par le fils. Ce trait est évident dans la légende d'Oreste et d'Alcméon. Les
60 Erinys ne représentent pas la loi générale qui punit tous les meurtres ;
elles ne poursuivent qu'un crime, elles ne s'occupent de venger que celui
qui les a appelées. Rohde cite de nombreux passages dans lesquels ces
idées se trouvent exprimées; il montre que, dans ces divers passages,
RHEINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 121
le mot Erinys est un appellalif qui désigne la malédiction, la vengeance
de la victime; il est construit avec un nom au génitif possessif; il indique
que l'Erinys est la désignation, la qualité propre de la personne dont le
nom est au génitif; c'est la même construction que lorsqu'on dit l'âme d'un
tel, et, au fond, le sens primitif est le même. C'est de la môme manière ^
que se construit le mot TtpoerTp^Tratov. Enfin nous retrouvons la croyance
primitive, l'âme devenue elle-même l'Erinys dans Apollonius de Rhodes
III, 703 : Eschyle, Sept Chefs, 975; de même dans certains passages de So-
phocle, de Xénophon. On trouve aussi des traces de l'idée primitive dans
le développement du mythe. H y a une Erinys pour chaque être, c'est-à- ^^
dire qu'elle est l'âme de chaque être; elle est ainsi la déesse qui veille sur
la justice éternelle, elle a en garde l'ordre de l'univers. L'auteur termine
par quelque mots sur le culte des Erinys. 3. Rohde répond aux critiques
que lui a adressées Eduard Meyer dans son ouvrage 'Geschichte des Alter-
thums ' sur la façon peu historique dont il a compris Homère. ^ L'Ariane du <8
Vatican et la troisième élégie de Properce [Th. BLrt]. Long article dont la
lin est au fasc. suivant. Properce, dans cette élégie, veut peindre Cynthie
endormie : il rappelle trois sujets d'oeuvres d'art, trois motifs, qui sont
supposés connus du lecteur : Ariane couchée sur le rivage nu; Andro-
mède endormie, après sa délivrance, près des roches où elle était enchaî- ®^
née; une Bacchante qui tombe assoupie sur le gazon. Puisque Cynthie est
comparée à ces trois femmes, il en résulte qu'il y avait un motif déter-
miné qui représentait une femme couchée, qui pouvait s'appliquer à divers
personnages, tantôt à Ariane, tantôtà Andromède, tantôt à une Bacchante,
mais qui cependant restait identique. Si l'on poursuit la recherche, on dis- ^^
tingue deux sujets différents. D'abord, c'est une jeune fille endormie, sous
la forme d'une déesse des eaux, d'une nymphe, par ex. la statue n» 30 dans
le Gortile du Belvédère ; il y a là un motif qui paraît avoir été très en faveur
et dont nous avons de nombreuses reproductions. Il va ensuite un type plus
ancien de femme endormie, c'est celui qui est représenté par l'Ariane du 30
Vatican, n» 414 de la galerie des statues; nous avons aussi de très nom-
breuses reproductions de ce motif dans des statues, des bas-reliefs, des pein-
tures de vase ou des fresques de Pompéi. Ce type de l'Ariane couchée se
rapproche du type de la nymphe endormie par certains détails de la pose,
mais il s'en distingue surtout parce trait que l'artiste a cherché à montrer 3£>
qu'Ariane n'avait pas encore véritablement trouvé le sommeil. L'autour
insiste sur cette expression de la statue ; il établit des comparaisons avec
d'autres œuvres d'art. Il transcrit ensuite l'élégie de Properce et montre les
rapports qu'il y a entre la description du poète et l'œuvre du sculpteur.
Comme Ariane, Cynthie est endormie, mais son sommeil est troublé, elle 40
a succombé i la fatigue, son inquiétude est manifeste même dans son
sommeil. B. Etudie ensuite comment ce sujet a pu arriver sous les yeux
de Properce ; l'œuvre primitive a dû être un bas-relief ou plutôt un tableau
qui aurait été à Athènes. Les monnaies de Périnthe et d'IIéraclée peuvent
aussi nous fournir des indications. Ce tableau était ancien, et l'œuvre de 45
sculpture qu'il a inspirée doit appartenir à peu près à l'époque de Praxitèle.
% Lessing et Heiske à propos d'Esope [Richard Fôrster]. L'auteur commu-
nique deux découvertes qu'il vient de faire dans deux bibliothèques d'Alle-
magne. La première concerne la copie que la femme de Reiske fit pour
Lessing du ms. des fables d'Esope conservé dans la biblothèquc d'Augs- liO
bourg ; cette copie se trouve aujourd'hui à Breslau, à la bibliothèque de
l'Université; Fôrster en donne la description ; il contient des annotations
de Lessing. La seconde découverte concerne l'apographum coberianum qui
122 1895. — ALLEMAGNE.
a été aussi dans les mains de Lessing et qu'on croyait aussi perdu ; il se
trouve aujourd'hui h la bibliothèque royale de Dresde. F. en donne aussi
la description et montre qu'il a été copié sur le ms. de la Laurentienne. f
Les livres sibyllins de Tarquin [Emanuel Hoffman]. Pour résoudre celte
6 question si délicate de la provenance des livres sibyllins, l'auteur croit
qu'on peut tirer parti des indications que donnent ces livres sur les divinités
dont ils recommandent le culte. H., après un examen détaillé des noms de
dieux et de déesses contenus dans ces livres, arrive à conclure que ces
indications ne concernent jamais des dieux étrangers, mais des divinités
iO qui étaient déjà honorées par une partie du peuple romain, par une vieille
famille, par la plèbe, mais qui n'avaient pas encore reçu de l'État une
consécration offlcielle. Dans un appendice, H. étudie l'étymologie de ce mot
St'êuUa ; Varron expliquait par un composé formé de m6(; = ôeé; et poûUa =
pouXo : « itaque Sibyllam dictara esse quasi 6coSoy>./)v. » IL accepte la pre-
15 raière partie de l'explication, tiôç = Oeoç ; pour le second terme du composé,
il propose la racine D,, Ft)> (t'X — ao;, tX-Yi[jn, il-itryf.oiixf.). Le composé o-to-FO.o
(-Ttu-FiX-o) signifie ainsi « qui apaise la colère des dieux. » ^ L'époque de la
composition de l'Octavius de Minucius Félix [M. Schanz]. L'auteur pense
qu'il faut revenir à l'opinion d'Ebert qui croyait que l'Octavius avait été
20 connu de Tertullien ; l'opinion de Massebiau, croyant au contraire que
Terlullien était l'original et l'Octavius la copie, doit être abandonnée.
Longue discussion, après laquelle Schanz conclut que l'Octavius a dû être
composé du vivant de Fronton, sous Antonin'ou Hadrien, ^f Mélanges.
Varia [L. Radermacher]. Corrections à Diodore, Plutarque Moralia, Philon.
25 ^ Fragment d'un hexamètre [Théod. KockJ. Se trouve dans les scholies du
ms. de l'Iliade de Genève. ^ Un modèle d'IIérodas [Otto Hense]. Ce modèle
serait le comique Eubule (Frag. com. de Kock, II, p. 149) qui aurait écrit
une pièce intitulée S/tuTsy;. ^ Sur Ménandre d'Ephèse et Laetus [Franz
Riihl]. Complément à l'art, sur la fondation de Tyr < R. d. R, 19, 102, 18 >.
30 Le terminus ante quem pour Laetus est l'époque d'Alexandre Polyhistor et
de Posidonius. f Révision [IL Usener]. Donne quelques exemples de ce
que peuvent nous donner, pour la connaissance de l'époque d'Arcadius et
de Théodore II, les vies d'Hypalius, abbé de Rufinianae, de Saint-Théodore
de Sykéon, de Saint-Paul le jeune. 1[ Appendice au Lexicon Messanense
3u de iota adscripto. Rhein. Mus. 47, 40'i-413 [Hugo RabeJ. Série de rectifications.
^ Un fragment d'Ennius [Ed. Wolfflin|. Ce fr. se trouve dans Tite-Live, 9,
41, 18; cf. Ennius, Annales 172 et 276.^ Sur les poètes latins [M. Manitiusj.
1. Sur la poésie De Laude Pisonis. 2. Un fragment de traduction d'Homère
par Cicéron. 3. Sur le mimographe MaruUus. ^ Sur l'Anthologia laiina epi-
4u graphica [Garl Weyman]. Correction à l'éd. Bûcheler, I, p. 347. ^ Sur le
palimpseste de Cicéron de Turin [Fritz Schôll]. Indique quelques rectiflca-
tions au texte faites devant le ms. % Sur Titus, titus, titio, titulus. [August
Zimmermann]. Explique par pénis, peniculus. B.
t1[ Fasc. 2. L'épigramme de Damase [Max Ihm]. L'auteur recherche les
45 caractères d'après lesquels on peut reconnaître l'authenticité des œuvres
de Damase. Cette question a déjà été traitée par J. B, de Rossi qui a établi
trois critérium : 1. Le plus souvent Damase prend la peine de se nommer;
ce n'est pas là cependant un fait constant. 2. Le style et la langue; Damase
ne connaît guère que Virgile, mais il le connaît à fond, il l'imite et le copie;
60 sa langue est faite souvent de centons pris à Virgile, 3. L'indice le plus
sûr est celui que de Rqssi nomme " la bellissima calligralla da tutti oggi
appellata damasiaua ". A ces trois indices, Ihm en ajoute un quatrième,
l'élément métrique et prosodique de cette poésie. ^ Sur les Assyriaca de
RHEINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 123
Ctosias (Paul Krumbholz]. Polémique contre J. Marquart à propos de son
article sur les Assyriaca de Gtésias publié dans le VI^ supplément du
Philologus. La discussion de K. porte sur les passages suivants. 1. Diodore
2, 1-34. Il n'est pas exact, comme Taffirme Marquart, qu'Agatharchides soit
ici la seule source de Gtésias. 2. Diodore 2, 2 a bien emprunté à Gtésias la ^
liste des peuples soumis par Ninus; toutes les objections, avancées par
Marquart, sont inacceptables. 3. Discussion ^u passage relatif à Sérairamis,
4. Examen du passage si controversé jusqu'ici dans lequel Diodore, 3, 7,
27, place sur l'Euphrate la fondation de la ville de Ninus. f De Christophori
commentatio in Hermogenis librum Ilepl (y-Aazuyt [Hugo Rabel. Ce commen- *o
taire se trouve dans le codex Messanensis S. Salv. 119, membranaceus,
environ de la fm du 13<= s. D'après certains indices, R. pense que ce com-
mentaire est l'œuvre d'un certain Christophe dont il est impossible de
dire l'époque : l'auteur le plus récent cité dans ce commentaire est Photius.
R. communique ensuite des morceaux de ce commentaire dans lesquels se '^
trouvent des fragments inédits d'Eustathe, de Minucianus, de Phoibam-
mon, un do Ménandre, un d'Harpocration, etc. ^ Sur l'histoire de l'ancienne
lyrique grecque [Julius Belochl. 1. Theognis de Mégare. Les vers 773-82 se
rapportent à l'invasion de Xerxès; Theognis faisait donc encore des vers
après 480, il ne peut donc guère être né avant 5-40; le poème à Cyrnos est 20
en grande partie authentique; Theognis est né à Mégare de Sicile. 2. Alcée
et la guerre de Sigée. La suite -des événements, pour le 7» et le 6^ siècle,
a été établie d'une façon toute conventionnelle par les chronographes grecs-
B. croit, en particulier, que la prise de Sigée par les Athéniens a eu lieu
sous la tyrannie de Pisistrate, environ vers l'an 550; ceci entraîne d'autre 2»
part cette conclusion que le poète Alcée a vécu à cette époque. % Sur l'ins-
cription dédicatoire de la Nike de Paionios [Friedrich Kopp]. Il ne faut pas
accepter l'explication de Pausanias, d'après laquelle les Messéniens et les
Naupactiens n'auraient pas osé mettre, dans l'inscription dédicatoire de la
Nike, le nom des Lacédémoniens. Sans doute, le nom des ennemis vaincus *"*
se trouve souvent mentionné dans les inscriptions dédicatoires, mais
souvent aussi ce nom est passé sous silence; on se contente de l'expression
générale àub twv TroXîixt'wv ; c'est le cas, par exemple, quand la consécration
se fait pour plus d'une victoire, quand on veut, par une seule offrande,
remercier la divinité de plusieurs succès. C'est ce qui est arrivé à propos 35
de la consécration de la Nike, f Excursions anticritiques [0. Ribbeck].
L'auteur, maintient, contre les critiques de Cari Robert, l'explication qu'il
a donnée à propos des Myrmidons et de l'Epinausimacha d'Accius et du
Doulorestes de Pacuvius. \ Poètes romains sur des inscriptions [CarlIIosius].
Le premier volume de ces poésies, publié par Biichcler, permet à l'auteur ***
quelques observations générales : les imitations des grands poètes sont
des plus nombreuses. Le poète, qui donne le contingent le plus élevé, est
Virgile; après lui, maislongo proximus intervalle, vient Ovide, puis Lucain;
peu d'imitations d'Horace et de Martial, enfin quelques rares exemples, qui
ne sont pas même toujours bien sûrs de Lucrèce, Tibulle, Properce, Stace, *''
Silius, Juvénal. En somme, cette statistique n'apporte rien de nouveau; ce
qu'elle nous apprend, nous le savions déjà; à noter des imitations de
Ncmesianus et des distiques de Galon. ^^ Mélanges. Sur le cycle des mois
de l'art byzantin dans la littérature grecque récente [C. Fr. Millier]. Veut
montrer que le ms. de Paris 2991 (A) est meilleur que le n» 2910 (P) et que 50
le Barberinus gr. I, 172 (B). f Sur le codex Palalinus de Lysias [Karl Fuhr].
A vu récemment le ms. et donne les rectifications qu'il a faites, f Un
voyage d'Aelius Aristide dans la Mylias [W. SchmidJ. Complément à l'art.
124 1865. — ALLEMAGNE.
publié par S. dans l'Encyclopédie Pauly-Wissowa; conteste l'explication
donnée par B. Keil, Hermès 25, 313. If L'époque de la première indication
de la terreur panique [W. Schmid]. Wilamowitz la met dans la tragédie
de Rhésus; S. en trouve des exemples dans Thucydide 4, 12o, 1; 7, 80, 3.
5 ^ Sur la prise de Jérusalem par Hérode [V. Gardthausen], Réponse à J.
Kromayer, Hermès 29, p. oo6 585. Récit des opérations et conduite d'IIérode;
le 3 octobre la ville était en ses mains. % Ad Porcii Licini de Terentio
versus [0. K.] Trois corrections. ^ Sur les poètes latins. 4. Sur le Flori-
lège de Micon [M. Manitius]. Plus de quatre pages de corrections oti obser-
10 valions. ^ Le prénom du rhéteur Sénèque [E. Wolfflin]. Ce prénom est
Lucius comme l'indiquent les meilleurs mss.
tf Fasc. 3. L'ora mariliraa d'Avienus [Friedrich Marx]. Pour écrire ce
fragment Avienus avait sous les yeux un modèle grec composé de deux
morceaux qui présentaient enlre eux les plus grandes différences. Le
15 plus petit traitait des côtes occidentales de l'Europe depuis le nord de
la Bretagne jusqu'au fleuve Anas (Guadiana); son exposition était confuse,
obscure et inexacte. Le plus grand morceau était un n£pt7r).oùi; Eùpwuriç,
depuis le fleuve Anas jusqu'au Tanais; cette seconde partie n'a pas les défauts
de la première. L'auteur essaie ensuite de flxer la date de ces deux parties;
20 la première serait environ de l'an 200 à l'an 150; l'autre serait antérieure
à l'an 400; elle ne mentionne que des écrivains antérieurs à cette époque,
Ilécatée, Ilellanicus, Euctémon, Scylax, Hérodote, Thucydide, etc. ^
Eschyle et l'Aréopage [Friedrich Cauer]. Dans le discours d'Athéna, v. 681-
710 des Euménides, il ne faut pas voir une allusion aux lois d'Ephialte qui
25 ont réduit la puissance politique de l'Aréopage et qui auraient enlevé à ce
tribunal les procès pour meurtre. La puissance politique de l'Aréopage fut
détruite par Ephialte en 4(51 ; c'était donc déjà un fait accompli; de plus,
l'Aréopage resta en possession de juger les affaires de meurtre, môme après
la loi d'Ephialte. Ou a essayé diverses explications du passage des Eumé-
30 nides. Cauer pense qu'il s'agit de la loi qui rendait l'Archontat, et par suite
l'Aéropage, accessibles aux citoyens de la troisième classe. C'est bien là la
portée de la métaphore qui compare l'Aréopage à une source pure jusque-là,
mais qu'on va troubler en y jetant de la boue. La loi fut portée en 4-57;
mais dès 458, elle était annoncée et préparée; elle faisait l'objet des dis-
35 cassions politiques; Eschyle, partisan de l'aristocratie, combattit cette loi
dans sa pièce. % Sur le prétendu testament d'Alexandre le Grand [Ad. Aus-
feld]. Ce prétendu testament a été formé en amalgamant deux testaments
plus anciens tous deux, aussi également apocryphes : 1. Uu testament qui
circula dans le cercle des adversaires d'Antipater, qui était dirigé contre
40 lui, et qui aurait été confié par Alexandre à un certain fonctionnaire
macédonien du nom d'Olkias ou Ilolkias; 2. un testament fabriqué par un
Rhodien, peut-être dans la seule intention de glorifier sa patrie, en la
montrant choisie par Alexandre pour être la dépositaire de ses volontés
suprêmes. Il n'est pas probable que Zenon ait contribué à la rédaction de
*5 cette pièce. If Sur la tradition du texte de Sénèque l'ancien [Max Ihm]. J.
a pris une nouvelle collation du ms. de la Ricardienne, n» 1179; il compare
cems.au Vaticanus 5219, et montre qu'il peutôtre utile pour la constitution
du texte de certaines œuvres de Sénèque. If Topographie et Mythologie
[E. Curtius]. Signale quelques lacunes dans l'article Apollo de l'Encyclopédie
50 Pauly-Wissowa; il indique diverses localités où l'on trouve lecultc d'Apollon.
Ces études topographiques et mythologiques peuvent nous faire entrevoir
quelque chose de l'histoire primitive du peuple grec; il y a deux périodes,
marquées l'une par le développement du culte d'Astarté-Aphrodite, l'autre
RHEINISGHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 125
parle développement du culte d'Apollon. En définitive, les progrès qu'a faits
l'histoire dans ces derniers temps ont confirmé les opinions émises par
l'auteur, il y a quarante ans. f Thessalos, fils de Pisistrate [J. M. Stahl]. S.
compare le récit de la conspiration d'Harmodius etd'Aristogiton dans Aris-
tote, Rep. des Ath. 18, 1-2 et dans Thucydide 6, 54-59. Il y a entre les deux '-^
récits de graves divergences; de plus, Aristote ne s'accorde pas avec ce que
dit Hérodote 5, 94, ni avec ce qu'il dit lui-même dans la Rhétorique 2, 2^.
Stahl pense que, pour résoudre toutes ces difficultés et pour faire concorder
le récit de Thucydide avec celui d'Aristote, il n'y a qu'à supprimer les
mots ©ETTaXb; ôè vetoTepo; nol-J. Exemples d'intrusions semblables dans le ïo
texte de la Rép. des Ath. ^ Le Sophiste de Platon à la lumière de l'histoire
[Otto Apelt]. Apelt veut montrer que ce dialogue occupe dans l'oeuvre de
Platon et dans l'histoire de la logique une place bien plus importante que
celle qui lui a été attribuée par Prantl. L'article, qui est très long, com-
prend les divisions suivantes : 1. La logique sophistique; 2. le Sophiste de 15
Platon; 3. formule de comparaison et jugement; 4. ditférence, contradiction
et opposition; 5, le non-être; 6. platonisme moderne; courte exposition des
idées de Reinhold, Fichte, Schelling, Hegel. H Le miracle des éclairs et de
la pluie sur la statue de Marc-Aurèle [E. Petersen]. Cet article est une
réponse aux critiques et aux objections qui ont été adressées à l'auteur à 20
propos de l'étude qu'il a publiée sur la question dans les Rômische Mitthei-
lungen, 1894, p. 78-89 ; l'article vise surtout iïarnack et Domaszewski. L'on
peut trouver encore, dans les écrivains postérieurs, des traces de la donnée
primitive; les deux miracles, justement séparés dans les sculptures de la
colonne, éclairs et pluies, furent plus tard réunis en un seul. Les représen- 26
tations n'ont pas donné naissance à la légende, mais elles ont eu de l'in-
fluence sur son développement. ^11 Mélanges. Varia [L. Radermacherj.
Corrections à Denys d'Halicarnasse , Strabon. Exemples de confusion entre
y.aî et 8tâ. 1[ Sur les sentences de Publilius [Oscar Brugmann]. Diverses
corrections. ^ Sur les Anticatons de César [Adolf Dyroff]. Le seul moyen 30
de résoudre le problème est d'admettre l'existence de deux ouvrages de ce
nom, composés l'un par Hirtius, l'autre par César. ^ L'Aquilicium [E.
Hoffmann]. Rapports de l'Aquilicium avec la lapis manalis, qui n'est autre
chose, comme son nom l'indique, qu'un symbole des Mânes. \ Sardi vénales
[E. Hoffmann]. Il faut lire « sarti vernales », ce qui était un cri poussé dans 36
certains triomphes.
\î. Fasc. 4. Les communes rurales de pérégrins dans l'empire romain
[Adolf Schulten]. L'auteur expose d'abord les principes généraux qu'a suivis
Rome dans l'administration de ces communes rurales et les facilités qu'elle
leur a données pour arriver à constituer des cités libres ; il n'y a eu des 40
obstacles à ce développement que là où les communes rurales faisaient
partie des domaines des reges socii. Examen de ces communes en Sardaigne
et en Corse, en Espagne, en Afrique, en Gaule et en Germanie, dans les
pays du Danube, en Bretagne. Étude des points suivants : le territoire de
la commune, la constitution, le service militaire et le contingent à fournir, 46
la désignation légale, les localités de la commune, le revenu et l'impôt,
l'organisation. De cette étude ressort cette conclusion que l'histoire de
Rome nous montre une expansion qui va toujours en s'étendant de l'idée de
l'état. Au commencement, il n'y a que la ville de Rome ; puis se
forme l'alliance des cités latines sous l'hégémonie de Rome, le nomen 50
latinum ; puis l'alliance des cités italiennes, le nomen italicum. La fonda-
tion des colonies étendit cette organisation au monde entier. Les dediticii
finirent par entrer dans l'état, bien plus même, des peuples barbares y
126 1896. — ALLEMAGNE.
entrèrent. Le régime impérial des derniers siècles détruisit cette organisa-
tion. Au lieu d'un empire puissant fondé sur l'union de nombreux municipes
autonomes, il n'y eut plus qu'un homme, l'empereur ; quand arrivèrent les
barbares, il ne fut plus en état de leur résister. % Sxcursioiis anticritiques
5 [O. Ribbecit]. Polémique contre Reitzenstein à propos de la signification
des dirae. i Thucydide et l'ancienne Athènes avant Thésée [J. M. Stahl].
La nouvelle explication donnée par Dorplèld au sujet de l'emplacement du
Lénaion et de la source Ennéakrounos choque le simple bon sens et fait
violence au témoignage de Thucydide, 1. II, 2, 6; discussion détaillée de ce
10 texte. ^ Anecdota medica graeca [Robert Fuchs]. Suite. Supplément au cod.
Paris, suppl. graec. G36 du xvii» s. Le cod. Paris, graec. 2324 du xvi^ s.
Donne 10 fragments inédits qu'il fait suivre d'explications détaillées : ces
fragments sont pris dans le premier des deux mss. Détails des morceaux
contenus dans le second ms.U Nekyia fErwin Rohde]. La Nekyia manquait
15 dans le poème primitif. En effet, on ne voit pas pourquoi Ulysse va con-
sulter Tirésias ; il le fait, d'après le conseil de Circé, pour apprendre du
devin comment il pourra revenir à Ithaque ; mais ce que lui dit Tirésias à
ce sujet est beaucoup moins clair, beaucoup moins précis que ce que lui
dira Circé elle-même quand il reviendra auprès d'elle (début du chant 12).
20 Ce sont ces indications et ces recommandations de Circé qui appartiennent
à l'œuvre primitive ; le poète qui les a composées n'a pas pu écrire le
discours de Tirésias. Ceci posé, on peut distinguer trois morceaux dans la
Nekyia. Il y a une partie où le dialogue domine : Ulysse converse avec
Tirésiag, avec sa mère Anticlée, avec ses amis, Agamemnon, Achille, Ajax ;
25 c'est la partie la plus ancienne du chant; ou peut probablement y rattacher
l'épisode d'Elpénor ; dans le discours de Tirésias, les vers 116-137 sont
interpolés. Le second morceau est le catalogue des femmes ; c'est une poésie
dans le genre des énumérations d'Hésiode ; il n'appartient pas à l'ancienne
Nekyia. Le morceau le plus récent \les trois est la description des ombres
30 de l'Erèbe ; discussion détaillée de quelques passages. L'article se termine
par une nouvelle polémique contre Eduard Meyer, cf. fasc. 1. ^ Mélanges.
Les oracles chaldéens [W. KroU]. Ces oracles ne peuvent pas être l'œuvre
des Néoplatoniciens, comme le dit Zeller ; Porphyre les connaît ; ils ne
contiennent rien ou presque rien du néoplatonisme. Le mélange qu'ils pré-
35 sentent de philosophie, de religion et de superstition porterait à les consi-
dérer comme un document de la gnose païenne. Quant à l'époque où ils
ont été composés, Porphyre est le terminus ante quem; on peut admettre
l'époque de Marc-Aurèle ou l'époque immédiatement postérieure, environ
l'an 200. H Le mont Icarion [Richard Forster]. Le passage d'Apollodore
40 (Bibl. epit. 3, 21 ; Myth. gr. éd. Wagner, 1. p. 194, 23), où il serait question
de ce mont Icarion, est gâté ; au lieu de èv 'Ixaplw, il faut lire âv xatpfw.
^ Sur les poètes latins [M. ManitiusJ. 5. Sur Q. Serenus (Sammonicus). Le
poète Q. Serenus est très probablement le même personnage que Serenus
Sammonicus junior, dont le père possédait une bibliothèque de 62000 volumes.
45 6. Sur Maximianus. Apporte un témoignage qui atteste que Maximianus a
vécu avant l'époque carolingienne. ^ Fortuna populi romani [J. Ziehen].
Dans les deux passages de Justin 30, 4. 16 et 39, 5, 3, la Fortuna populi
Romani doit être personnifiée et considérée comme une déesse ; nombreux
exemples à l'appui de cette explication. Albert Martin.
50 Sitzungsberichte der kôniglich Preussischen Akademie der Wis-
senschaften zu Berlin. —4 avril. Histoire du Christianisme à Lyon avant
Constantin [0. Ilirschfeld.] Les martyrs de Lyon furent suppliciés dans
l'amphithéâtre de la colonie et non dans celui qui était près de l'Ara
SITZUNGSBERICHTE DER AKADEMIE ZU MÙNCHEN. 127
Augusli. Dans la liste des martyrs, plusieurs noms doivent être réunis, on
a séparé le gentilice du surnom pour en faire des personnages séparés. La
première communauté chrétienne était peu nombreuse et composée surtout
d'étrangers d'origine asiatique. Les tombeaux des chrétiens étaient mêlés
à ceux des païens, et presque tous dans le cimetière des étrangers. ^9 mai. 5
L'Oligarchie Athénienne de l'an 411 av. J.-C. [U. Kôhler]. Le chapitre le plus
important de la partie administrative de la ■Kolixda. 'Aevjvatwv, surtout pour
ceux qui nient l'authenticité de la Constitution de Dracon, est celui qui
traite de la révolution oligarchique de 411. La 7to).tT£Îa complète les rensei-
gnements que nous donne Thucydide dans le livre VIII de son histoire sur 10
l'état des partis à Athènes. Comparaison détaillée du texte des deux histo-
riens. If 16 mai. Une nouvelle inscription de Nisyros. [Fr. Hiller von Gar-
tringeu]. Texte et commentaire d'une inscription trouvée dans l'île de
Nisyros. On y rencontre les noms de personnages déjà connus par Polybe,
Kleonaios, Akesimbrotos, Eudamos peut-être aussi Astymedeus et Aristo- 15
cratès, navarques rhodiens du second siècle av. J.-C. Cf. Polybe, XVI, 9 ;
XVIII, 1, 2; XXI, 10,5; XXXIII, 4 et 15. L'artiste, auteur de la statue
sur la base de laquelle est l'inscription, est Epicharme de Rhodes. % Contri-
bution à l'histoire de la lexicologie grecque. [G. Wentzel]. Résumé d'un
travail couronné par l'Académie le 8 juin précédent et qui a pour sujet les 20
sources de Suidas. ^ 30 mai. Les actes des Apôtres XVIII, 16. ^zpxioTzztipxm
= Princeps peregrinorum. [Th. Mommsen et Ad. Ilarnack]. La récension B
des Actes des apôtres dit que les prisonniers furent conduits au aTpaTOTteSap-
■/^î. ce que l'ancienne Itala traduit par princeps peregrinorum. Cette tra-
duction est exacte et la o-Trctpa SegaTii, XXVII, II, n'est pas une cohorte 25
auxiliaire du nom d'Augusta ; ce mot désigne les troupes qui entourent
l'empereur, probablement, dans le cas présent, les frumentarii. ^ Inscriptions
de la Chersonèse Taurique. [B. Latyschew]. Texte et commentaire de treize
inscriptions dont les principales sont les n<"* 1 , Décret en l'honneur
d'IIéraclée Pontique, important pour l'histoire de la Chersonèse à l'époque 30
d'Antonin. Il est rédigé en dialecte dorique. 2. Décret accordant la proxénie à
C Caius Eutychianus, citoyen de Sinope. Les autres sont de courtes dédicaces
ou des inscriptions funéraires. Les trois dernières sont en latin. ^ 13 juin. Ter-
tuUien dans lalittérature de l'ancienne Eglise [A. Harnack]. Malgré toutes les
raisons qui semblaient devoir faire disparaître très vite le nom de TertuUien, 35
rien ne l'a fait oublier. Il a rempli l'Eglise d'occident. Pendant une longue
suite -de siècles, jusqu'à Isidore, tous subissent son influence et le citent.
En appendice, texte des auteurs qui parlent de TertuUien. f 11 juillet. Le
Margitès de Pigrès d'IIalicarnasse. [A. KirchhofT]. Le Margitès qui figure
parmi les œuvres attribuées à Homère est de Pigrès d'IIalicarnasse, frère de 40
la reine Artémise. ^ La Vision de Maxime [G. KaibelJ. Texte et commen-
taire de l'inscription découverte sur le mur sud du temple de Mandulis
par Sayce et Mahalfy. ^ 18 juillet. Le Synoikismos d'Elis. [E. Curtius]. Il y
eut un premier groupement de peuples à l'époque préhistorique et uu
second à l'époque historique, après les guerres médiques. On possède des 45
monnaies de celte seconde confédération. Les Étéens avaient une école
d'architecture qui leur était propre. ^ 23 juillet. De quelques allusions
qui se trouvent dans les hymnes de Callimaque. [J. Vahlen]. L'hymne à
Zeus contient des allusions à la situation de l'Arcadie et à des événements
de la vie de Plolémée Philadelphe. H Le monument de Potamon à Mytilène eo
[Th. Mommsen]. Disposition des pierres et reconstitution du texte. On y lit
des lettres de Jules César aux magistrats, au conseil et au peuple de
Mitylène et des décrets du Sénat de la fin de mai ou du commencement de
128 1895. — ALLEMAGNE.
juin de l'an 729 de Rome. A la suite sont publiées d'autres inscriptions du
monument et un fragment d'un traité d'alliance entre Rome et Methymne.
% 24 octobre. Note relative à l'histoire de Ptolémée II Philadelphe [U. Kohler].
Commentaire d'une inscription hiéroglyphique racontant les hauts faits
5 de Ptolémée II et trouvée à Pilhom-IIeroopolis. % 21 novembre. Le temple
ionique et la terrasse du théâtre de Pergame. [A. Gonze]. Une partie du
temple date des rois de Pergame, l'autre du temps des empereurs romains.
Plusieurs hypothèses ont été proposées pour l'identification de l"AxTâ).£tov
upoc TM OcdcTpw, quelques savants ont cru que c'était le temple ionique.
10 d'autres le va^a-zoç. Cette seconde opinion est plus probable. Le temple
ionique est vraisemblablement un temple de Dionysos, dédié plus tard
à Caracalla, nouveau Dionysos. E. B.
Sitzungsberichte der philosophisch - philologischen und der
historischen Classe der k. b. Akademie der VlTissenschaften zu
15 Mûnchen. — 5 janvier. Petites notes sur quelques passages de Pindare
[W. ChristJ, Douze notes archéologiques et philologiques sur divers passages
de Pindare, principalement sur la nature et l'ordre des jeux dans les fêtes
grecques. ^ 4 mai. Les Genones des Montanistes dans St. Jérôme
[J. Friedrich]. Les Genones étaient des femmes admises dans la hiérarchie
20 ecclésiastique et participant avec les évêques et les prêtres monta-
nistes à la célébration de la messe. C'est la transcription latine du mot
xoivwvoi déformé. Il est question de ces femmes dans le texte d'un
concile de l'époque mérovingienne. God. lat. monac. 5308. f. 102, publié ici
pour la première fois. ^ 1o juin. L'ère des Séleucides des livres des Mac-
25 chabées. [tx. F. Unger]. L'ère suivie dans le premier livre des Macchabées
commence au mois de nisan 312-311 av. J.-G., c'est aussi la manière de
compter des Babyloniens. Remarques sur toutes les dates données d'après
cette ère et sur l'armée sabbatique. Dans le second livre, elle commence
au mois de hébreu de Thishri, qui correspond au mois de Dios des Macédo-
30 niens, c'est-à-dire à la même date que ceux-ci, 1 Dios 312-311. Note sur
l'année olympique de Porphyrios. % 2 nov. Contribution à la critique d'Eu-
ripide. [N. Wecklein]. Discussion d'un grand nombre de passages de diverses
pièces. ^ 7 décembr. Sur Josèphe [G. Unger]. Les dates des Senatus con-
sultes publiés par Josèphe doivent être ainsi établies : Antiq. XIV, 8, 5,
35 5 déc. 128 et non 138; XIII, 9, 2, 10 févr. 122 et non 133; XIV, 10, 22, année
112 et non 133. E. B.
Wochenschrift fur klassische Philologie. 12» année, 2 jr. Griech.
Studien H. Lipsius dargebracht [A. Ilock]. Résumé de ce vol. composé à
l'occasion du 60» anniversaire de H.; intéressant. ^ L. Preller-C. Robert,
40 Griech. Mythologie. 1 [P. Stengel]. Cette 2» partie du vol. 1 est au courant
de tout ce qui a paru, éloges. ^ G. Kaibel, S. Galeni Prolreplici quae super-
sunt [H. Marquardt]. Éloges, mais repose plus ou moins sur la critique
conjecturale, f Aug. Heisenberg, Studien z. Texlgeschichte d. Georgios Akro-
polites [F. Hirsch]. Eloges, f Supplementum apparatus Gelliani, cd. M. Hertz
45 [J. Tolkiehn]. Sera utile. *^ W. G. IIale. Exlended and remote deliberalives in
Greek [J. Sitzler]. Analyse. 1[ L. Valmaggi, Manuale storico-bibliograf. di
Filolog. class. [id.]. Bon. f Laboureur et moissonneur sur des monnaies
alexandrines d'Antonin le Pieux [W. Drexler]. Il faut voir dans le second
la personnification de l'été ou du temps des moissons, et dans le premier
50 celle du moment des semailles. f1[ 9 jr. F, Susemihl, Aristotelis Politica
[Stapfer]. Nouv. éd. améliorée autant qu'on le peut avec des éd. stéréotypées;
il faudra revoir à fond le texte et l'apparatus criticus. ^ K. Dumon, Études
d'art grec [G. Oehmichen]. Soulèvera des objections. ^ Jos. Fuchs, Der
WOOHENS^HRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 129
zweile punische h'rieg u. s. Quellen Polybius u. Livius n. strat. lakt. Gesichls-
pimkten beleuchtet. [G- Egelhaftl. N'est pas sans valeur, mais des réserves à
faire. \ II. (J. Muller, Neugriech. Sludien u. neugriech. Dialektforschung [J.
Sitzier]. Injuste. 1[ Oriental studies [ ]. Analyse. 1[ Th. DrûCK, Dte valerlàn-
dische Aller tumskunde i. Gymnasialunterrichl [P. WeizsiickerJ. Mérite d'attirer 5
l'attention. %\ 16 jr. F. W. Sghbidewin-A. Naugk, Sophokles. 5. Elektra\U.-
G.]. Éloges de cette éd. posthume. ^ Th. Schreiber, Die alexandrinische Tho-
reulik. 1. fSittl]. A droit à notre recoiniaissance. ^ Mart. Bulz, De provin-
ciarum Romanarum quaesi.oribus qui fuerunt ab. a. ii. c. 672 usque ad a. tt. c 7i0
|F. L. Ganter]. Utile. % Aug. IIeisknberg, Sludien z-. Texlgeschichte d. Geor-^0
gios AkropoHtes | J. Draseke]. Trè s sérieux, ^ G. F. Arnold, Caesarius von
Arelate u. d. gallische Kirche s. Zcit [G. Schepss]. Instructif et substantiel, f
A. POLASGHEK, Der Anschauungsunlerricht mit besonder Rûcksicht a. d. Livius-
lekiure [G. Haupt]. Ne quid nimis. 1]^ 23 jr. M. Gantor, Vorlesungen iiber
Geschichie d. Mathematik. 1. Von d. àlteslen Zeilen bis z. J. 1200 n. C. | F. Miil- *S
1er]. Grands éloges. If F. Schubert, Sophokles, Philoktetes fil. Otte]. A re-
commander. ^ Ad. M. A. SCHMIDT, Zum Sprachgebrauch d. Livius i. d. B. 1,
2, 21 u. 22 [C. Haupt]. Recherches savantes qui ont une réelle valeur scien-
tifique, mais ne sont pas faites pour les classes. \ R. Wuensch, De Taciti
Germaniae codicibus germanicis [tz]. Méthode excellente; très soigné.^ Fr. 2"
Marx, Chauvinismus u. Schulreform im Alterium [P, Cauer]. Éloges. ^ La
manière dont Aristote partage la tragédie, se rapporte-t-elle aussi aux tra-
gédies d'Eschyle? [A. Dippe]. Ce que dit Aristote ne s'applique pas à Es-
chyle. ^^ 30 jr. S. Reiter, Drei-u. vierzcitigc Lângen bei Euripides jH. G.]. Des
réserves, ^ P. IIildebrandt, De scholiis Ciceronis Bobiensibus [J. Tolkiehn]. 2S
Substantiel. \ J. Stiglmayr, Eine alte Rcgensburger Handschrift d. sogcnann-
len Homerus latinus [C. W.J. Appréc. favorable. ^ Curt Kirsten, Quaestio-
nes Choricianae fj. Drâseke]. Gontribution de valeur. ^ V. Berard, De l'ori-
gine des cultes arcadicm [W. ImmerwahrJ. Livre substantiel et d'une science
étonnante. ^ W. SCHwarz, Der Schoinos b. d. Aegyptern, Griechen u. Ro~ 30
mern [C. F. SehmannJ. Grandes réserves sur ce livre, où l'auteur se donne
en pure perte une peine énorme. ^ Ern. "Weber, Virorum clarorum saeculi
46 et 17 epistolae se'ectae [II. D.]. Eloges. ^ Aurae sur une monnaie romaine
de l'époque impériale [W. Drexler]. On voit sur une monnaie décrite par
Eckel D. N. V. 7. p. 81 deux jeunes filles, qui sont des « aurae veliflcantes 35
sua veste » (Pline N. II. 36, 29) et conduisent l'impératrice Faustine dans
les régions célestes. ^^ 6 fév. L. Macinai, Omero. L'Iliade [P. Gauer], Appréc.
favorable. ^ K. Jacobitz-K, Burger, Ausgewàhlte Sa/inflen des Lucian. 1 [P,
Schulze]. Bon % Rob. Ei.LlS, The fables of Phaedrus [S. Herzogj. Rien de
nouveau, mais expose bien l'état de la question. % Ant. Kreuser, Plinius 40
Ausgewàhlte Briefe [tz]. Appréc. favorable. ^ Studia Sinaitica. 2. Marg. D.
GiBSON, An Arabie Version of Ihe Epistle of St. Paul ta the Romans, Corin-
Ihians, Galatians with part of the Epistle to the Ephesians [H, Jansen], Ex-
cellent, 1[ Sanctuaire de Demeter àLébadée 'Eo-xta 30 déc. Insc. nouvelle, tf
13 fév. IIaUSRath, Unlersuchungen zur Ueberlieferung des Aesopischen Fabeln 45
iO. GrusiusJ. Gontribution sérieuse et utile. ^ Th. Thalheim, Zu d. griech.
Rechlsallerinmern, 2 [Thumser]. Éloges. ^ "W. GOODWIN a. J. W. White,
The (irst four books of Xenophons Anabasis. J. W. White a. M. H. Morgan,
An illuslrated Dictionary to Xenophons Anabasis [W. Vollbrecht]. Éloges. ^
JOS. FuHRER, Zur Félicitas Frage [C. W.J. Résout la question. ^ G. Reth- 59
wiSGH, Jahresbcrichte iiber das hôhere Schuliocsen. 8, [0. Weissenfels]. Éloges.
% Un nouveau fragment des procès-verbaux des Arvales [ ]. Ge nouveau
fragment est de l'époque de Glaude, la table de marbre n'a que 0,26 de
R. DE PHILOL. — Revue des Revues de 1893. XX. — 9.
430 1893. — ALLEMAGNE.
large : texte, ^f 20 fév. M. GitlbaUBR, Die drei Système d. griech. Tachy-
graphie [R. Fuscb]. Réalisme un progrès. ^ Ameis-IIentze, IJomers Ilias, 1,
A-r [P, Gauer]. Critique de détail. U A. Weidner, Xenophons Anabasis
[W. Vollbrecht]. Éloges. ^ Fr. Boll, Sludien ùber Claudius Ptolemaeus
8 [A. Ddring]. Grands éloges. 1[ F. Sghmidinger, Untersuckungen Uber Florus
[Th. OpitzJ. Analyse. ^ \V. von Martel, Sancti Ponlii Meropii Paulini Nolani
epistulae [M. Petschenig]. Excellent. ^^ 27 fév. Th. Mommsen u. I. Blumner,
Dcr Maximaltarif d. Diocletian [E. Iliibner]. Très instructif et très utile,
soulève une masse de questions difficiles. ^G. Wissowa, Die Sdkularfeier d.
10 Augiistiis [VV. H.]. Appréc. favorable. ^ Ilerm. Wentzbl, De infînilivi apud
Justinum usu [o]. Des réserves. ^ G. Pascal, Il cullo degli dci ignoti a Roma
[II. Steuding]. Analyse. If H. v. Fritzb, Die Rauchopfer b. d. Griechen
[H. Steuding]. Bien au courant de la question. % W. Nisse.n, Die Diaiaxis
des Michael Attaleiates von 1077 [F. Hirscb]. Contribution de valeur. \^
16 6 mars. v. Spruner-Sieglin, Hand Allas. 1. Allas Anliqtins. H. Kikpert,
Formae orbis aniiqui [E. Oberliummer]. Aucune nation n'a rien à comparer
à ces ouvrages dans ce genre d'étude. ^ A. Sgheindler, Wôrtervcr^cichnis
zu Homeri Iliadis A-A. J'. GaUER, Anmerkungen zur Odyssée, oc-Ç [A. Gemoll].
Vivement recommandés. ^ O. Waser, Skylla u. Charybdis in d. Litleratur
20 w. Kunst d. Griechen u. Rômcr [II. Lewy]. Fait avec soin. ^. A. Holder,
Alt-ccliischcr Sprachschatz, 5 et 6 [II. ÎVIeuselJ. Ouvrage de valeur pour les
philologues, les historiens et les géographes. ^ R. v. Fisgher-Benzon,
Altdeutsche Garlenflora [0. Schrader]. Appréc. favorable. 1[ Le Kapwveto;
x>r(Aa? du théâtre de Dionysos à Athènes. On vient de trouver ce passage
25 souterrain qui commence au dehors du théâtre et aboutit dans l'or-
chestre à côté des sièges des spectateurs. ^| 13 mars. F. IIitzig,
Das griechisch. Pfandrecht, |E. ZiebarlhJ grande valeur f G. W. Botsford,
The development of Ihe Allicnian Constilulion [0 Schulthess]. Fait avec soin,
mais n'est pas arrivé à résoudre ces questions si controversées. ^ Alb.
30 FoRSTiiMANN, Sur Geschichie d. Aeneasmylhus litlerargeschichtliche Sludien [W*
Immerwahr]. La légende d'Enée ne sert que de prétexte à l'auteur pour
nous faire part de ses études très pénétrantes dans le champ de la litt. lat.
^ Th. Mommsen et 0. Ghadenwitz. C. G. Druns, Fontes juris Romani antiqui
[E. Schulze]. Cette 6« éd. de ce livre indispensable est excellenle. \ Festschrift
35 3. SOOjahrigen Jubelfeier d. Vniversilat Halle [ ] Contient entre autres, 3 disser-
tations relatives à la philol. class., une de Bêcher sur Tacite, une de Weit-ke
sur la gramm. gr. et une de Menge sur César. \ K. Troosx, Seebilder ans
Vergil [II. Morscb] T>raduction allemande de qq. passages de Virgile.
^% 20 mars. F. Susemihl, Quneslionum Arislotelartim crilicarum et exegelicarum
40 pars 3 [Goebel]. Analyses et critiques de détail. ^ A. Boerner, De rébus a
Graecis inie ab anno 410 usque ad annum 403 a. Chr. n. geslis quaestiones histo-
ricne [G. BauerJ. Doit être étudié par tous ceux qui s'occupent de cette
époque. ^ W. C. SummerS, A Study of Ihe Argonaulica of Valcrius Flaccus
[Franke]. Eloges, t II, Meurbr, Lat. Lesebuch 1 u. 2 [G. BoetticherJ. L'élève
/,5 n'apprendra pas un bon latin dans ces livres-là. If W, Ribbeck, Uomerische
Formenlehve [Vogrinz]. Réserves, f^ 27 mars. N. Wegklein, Ausgewahlle
TragiJdien d. Etiripides ; 5, Phônissen [K. Busche]. Éd. faite avec soin, aidera
beaucoup ceux qui étudieront les Phéniciennes. ^ Aem. Kogh, De Athenien-
sium logistis, eulhynis, syncgoris [O. Schulthess]. Éloges. % ZumethiGOS, De
>60 Alexandri Olympiadisque epibttilarum fonlibus et reliquiis [J. Kaerst]. N'enlève
rien à la force des arguments qu'on a donnés contre l'authenticité de ces
lettres. ^ II. Veil, Justinus des Philosophen u. Mdrlyrers Rechtfertigung des
Christentums [J. Diasekc]. Grands éloges. \ 0. Schwab, llistorische Synlax
WOCHKNSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 131
d. gricch. Komparation i. d. klass. LiUeralur [II. Gemer]. Supérieur à tout ce
qui a été fait jusqu'ici daus ce domaine. ^ A. Fûhrer, Vbgstoff f. lut. Unter-
richt [H. Ziemer]. Appréc. favorable. ^^ 3 avril. F. Stolz, Historische gram-
matik d. lat. Sprache, 1, Einleitung u. Lautlehre [II. Jiémer]. A sa place
marquée dans la bibliothèque de tous les gymnases. Puisse le reste de 5
l'ouvrage suivre rapidement. \ K. Tûgking, P. Comelii Taciti Annalium...
libri l et 2. [G. Andresen]. Appréc. favorable. ^ W. Sghwartz, Nachklunge
pràhistoi'ischen Volksglaubens in llomtr mit einem Anhang ûber eine Hexenfahrt
d. liera u. d. llexensalbe [W. Drexler]. Intéressant et suggestif. ^ H. Stein,
Iltrodolos B. 5 u. 6 [W. Gemoll]. Eloges. ^ Rob. Crampe, Thucydidem nunquam 10
lemere usurpare adverbium {Advov adjectivi vicem [Widmanu] Analyse. ^ A. Th.
Christ, Platons Phddon [GoebelJ. Analyse du Pbédon, qu'il faut lire en entier.
^ Aut. Baumstark, Lucubrationes Syro-Graecae [W. GemoUj. Livre sérieuse-
ment pensé et suggestif. ^ Le xoivb; Oeô; de Gaers Mezuar [W. DrexlerJ. Une
inscr. trouvée à Gaers Mezuar dans le N. de l'Afrique, est dédiée à ce Dieu is
qu'on peut comparer au xotvb; Ôebç uarpàioç Wnàl.lwv de Rliodiapolis.
\^ 10 avr. G. WaGHSMUTH et 0. IIense, Joannis Stobaei Anlhologium : 3
[E. Oder]. Très grands éloges ; le nom de Hense est désormais inséparable
de celui de Stobée. \ O. IIenke, Die Gedichle llomers 1. Die Odyssée [W. Ribbeck].
Des réserves. ^ G. F. Smith, Thukydides. 3 [Widmann]. Appréc. favorable. 20
\ J. JÔHRING, De parlicularum ut, ne, quin, quoininus apud L. Annaeuin philo-
sophum vi atque usu [W. Gemoll-j. Très complet, sera utile pour la connais-
sance du style de Senèque et la gramm. historique. î F. Neue, Formenlehre
d. latein. Sprache. 3 Das verbum [il. ZiemerJ 3* éd. revue et augmentée par
G. WaGener, grands éloges. W 17. avr. S. Reinagh, Antiquités nationales. 25
[Th. Schreiber]. Très bon. ^ Ose. Dahnhahdt, SchoUa in Acschyli Persas [Em.
Fehr]. Fait civec le plus grand soin. ^ H. LOneburg, Soranns von Ephesus,
Gynàkologie [G. Helmreich]. Traduction accompagnée d'un commentaire et
de contributions du D' Huber. Bon. î. R. Kôpke, Die lyrischcn Versjnasse d.
lloraz [IL BellingJ. Sans prétention, répond à son but. % Guil. Sghulze, 30
Orihogvaphica [0. Weise]. Appréc. favorable. %^ 24 avr. Gust. Fribdrigh,
Q. lloratius Flaccus. Pkilol. Untersuchungen [E. Rosenberg]. Des réserves.
^ K. Aa(Jt,7rpd<;. llepl atxuoiv xal irtxuâcTew; irapà toïî âp^ix^otî.
[R. FucksJ. Éloges, f Eug. Drerup, De codicum Isocraleorum auclorilate.
[E. Rosenberg]. Le rap. loue la patience, le soin infini et la méthode ^5
si sûre de l'auteur. ^ Guil. Kroll, De oraculis Chaldaicis [Em. Fehr]. Éloges.
^ Ilerm. Degering, Beilraege s. hislor. Synlax d. lat. Sprache [H. Ziemer].
Contribution utile. % F. Patzolt, ParapUrasen von Briefen Ciceros [E. KrahJ.
Fera son chemin. \^ 1 Mai. A. Ludwich, Ausgewâhlle Briefe von u. an
Lobcck u. Leht's nebsi Tagebuchnotizen [P. Stengel]. Sera lu avec plaisir, profit *0
et édification. ^ W. Merry-, Aristophanes, The Wasps [O. Kaehler]. Éloges,
î A. Th. Christ, Beilraege s. KHtikd. /Vtaedon [Goebel]. Contient une critique
du papyrus dArsiiioë et un certain nombre de lectures nouvelles. ^
K. Sghmidt, 0. Gehlen, u. V. Thumser, Lat. Schulgrammatik [IL Ziemer].
Éloges, f Ferd. Sghultz,-J. Weisweiler, Aufgabensammlung z. Einûbung "45
d. lat. Syntax [Rademann]. Appréc. favorable. 1[ J. Rappold, Gymnasial
pàdagogischer Wegweiser [0. Weissenfels]. Très commode. HV 8 mai.
Th. Reinagh, Mithridates Eupator, Konig v. Ponlos [A. Wiedemann]. Bonne
traduction d'un bon ouvrage. % Henr. Sghenkl, Epicteti dissertaiiones ab
Arriano digesiae [K. Praechter]. Grands éloges. ^ Winer-P. W. Sghmiedel, ^^
Grammalik d. Neulcstamentlichen Sprachidioms. 1. Einleitung u. Formenlehre
[IL Belling]. Nouv. éd. faite avec un soin extrême. Qqs remarques de détail.
% L. Cantarelli, h frammento berlinense de dediliciis [J. Biermann]. Rien de
132 1895. — ALLEMAGNE.
nouveau sur ce sujet si souvent traité. ^ K. Kraut u. W. Rôsch, Antho-
logie aus griech. Prosaikern [H. D.J. Qq. réserves. % O. Khrn. Magnesia :
résumé, fif 15 mai. Hr. Ehrlich, De CaUimachi hymnis quaestiones chronolo-
gicae [M. Rannow]. Fait avec soin, contient beaucoup de remarques justes,
6 mais les résultats sont incertains ou très problématiques. ^ M. Bellt,
Magia e pregiudici in Tibulto [W. Drexler]. Intéressant. 1[ Ad. Furtwângler,
Maslerpieces of Greek sculpture [II. L. Urlichs]. Éd. anglaise due à Eug.
Sellers, elle diffère assez de l'éd. ail. Éloges. ^ O. v. Sarwey-F. Hettner,
Der Obergermanisch-Ràtische Limes des liomerreic/ies \ [M. Ihm]. Éloges. ^ St.
*0 Cybulski, Tabulae quitus antiquilales illustranlur ; 3, Griech. Munzrn [ ]. Très
grands éloges. % K. Frolich, Adverhialsàtze ni Caesars B. Gall. 5-7 [II. Ziemer].
Éloges. ^^22 mai. K. Fr. Hermann-TIi. Thalheim, Lehrbuchd. griech, Ant.,2,'i,
liechisaltertiimer [E. Ziebart]. Grands éloges de cette ■'i» éd., qui est au courant
de la science; qques ouvrages tout récents ont échappé à T., ainsi P. Gui-
15 raud, La propriété foncière etc. ^ E. Curtius. Gesammelte Ahhandlungtn. 2.
[F. Rùhl]. L'éditeur a droit à notre reconnaissance. ^ J. Werra-J.Franke,
llcrodot, Auswahl [W. Gemollj. Ne répond pas à son but. % B. Kûbler, C.
Juin Caesaris Commentarii etc. 2. De bello civili [E. Wolir[. Éloges. ^ O. GrA-
denwitz, b. Kûbler, E.Schluze; Vocabularium jurisprudenliae Bomanae. L
20 [W. Kalb]. Qq. réserves : met trop de temps à paraître. If K. Brugmann,
Die Ausdrûcke f. d. Begriff d. Tolalilàt in d. indogerman. Sprachen [Bartholo-
raae]. Intéressant. 1 O. Kohl, Griech. Lese-u. Ubgsb 2. [P. Weissenfelsj.
Pratique. ^\ 29 mai. V. IIehn-0. Sghrader-A. Engler, KuUurpjllanzen u.
Ilauslhiere in ihrem Uebergang a. Asien u. Griechenland u. Italien, sowie in. d.
25 iibinge Europa [Bartholomae]. Qq. réserves. % A. v. Warsberg. Eine Wall-
fuhrt nach Dodona [E. Oberhammer]. Intéressant. ^ Geysa Némethy, Dicta
Catonis, quae vulgo inscrib. C. Disticha de Moribus [G. WJ. Simple indication.
^ Alf. GUDEMANN, Outlines of Ihe history of classical philology [F. HarderJ.
Très soigné. ^ Verhandlungen d. 42- Versammlung dculscher Philologcn u.
3i) Schulmànner in Wien [II. W.]. Résumé très bref. ^ F. Aschkrson, Deutscher
Vyiiversitàiskalender [ ]. Aussi complet et pratique que possible. W ^ jn.
Giac LumbrOSO, L'Egilto d. Graeci e d. Bomani [A. Wiedemann]. Grands
éloges. T[ II. W. Smyth, The Sounds a. Infleclions of. the Greek Dialects
Jonic. [P. KretschmerJ. A de la valeur. \ W. Gardner IIale, The anlici-
3i, palorij subjunctive in Greek a. Latin [J. GoUiiig]. Eloges. ^ G. Pascal, La tavola
osca di esecrazionc [W. Deecke]. Restitutions différentes de celles qui sont
admises. ^ F. BlaSS. Acla Apostolorum sive Lucae ad Theophilum liber alter
[J. Drâseke]. Travail philologique de premier ordre. ^ D. Germ. Morin, Anec-
dota Maredsolana 3, 1. S. Hieronymi prcsbyleri qui deperditi hactcnus puta-
40 banlur Commenlarioli in Psalmos [G. PfeilschifterJ. Appréciation favorable.
^f 12 jn. Eug. Pridik, De Alexandri Magni epistularum commercio [Ad.
AusfeldJ. Contribution utile. ^ Weissenborn-Mûller, T. Livi a. u. c.
libri 2, 2 [E. WolffJ. Éloges. \ R. E. Ottmann Die Mosella d. Dccimus
Magnus Ausonius [G. HosiusJ, Se lit facilement. ^ L. Gkgi, Contribulo
4r. alla Fonistoria del latino 3, 5-7 [J. GoUing]. Mérite d'attirer l'attention.
F. M. AUSTIN, Outline lessons for the sludy of A^icient Geography [ ]. Utile. ^
L. Gyraldus, De poetis nostrorum temporum [ ]. Édition très soignée due
à K. WOTKE. t Etablissement rom. trouvé près de Riimersheim (Haute-
Alsace) sur l'emplacement de l'ancienne Arialbinum. % Kléobis et Bitor à
50 Delphes (Her. 1. 31). Deux statues archaïques trouvées à Delphes par
HomoUe ; détails. ^1f P. WeizSaCKER, Polygnots Gemàlde in d. Lesche d. Knidier
in Delphi [Sitti]. Fait faire un pas à la question, t E. Bobttigher, Troja
im Jahre 1894. [G. Rothe]. Réponse à Dôrpfeld et Virchow ; la question est
WOCHKNSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 133
insoluble, et la discussion est trop aigre et les adversaires trop sûrs de
leur infaillibilité, f P. Brandt, Von Alhen s. Tempethal. Reiseerinnerungen a.
Griechenland. A Ilock]. Vivement recommandé. ^ Fr. Eyssenhardt, Macvo-
biits it. recogn. fG. Wissowa]. Ed. négligée du commencement à la fin, on
ne peut s'en servir, f Em. Irmsghkr, Vergils Aencide, B. 4. [II, Morschl. 5
Traduction qui laisse à désirer. ^ F. Ulrich, Carmina varia[F. II.]. Excel-
lent. ^11 '26 jn. R. Lehmann, Der Ictzte Fchhug d. Hannibalischen Krieges.
[O. MoltzerJ. Beaucoup de patience et de pénétration consacrées à ce sujet
difficile et intéressant. % F. FûGnrr, C. J. Caesar. Gall. Krieg. [E. WolfT].
Excellent, f IIerm.NoLL,6Vce)-os Philippische iSeden 1. 2. .'5. 7. B. [II. Dciter]. lo
Recommandé. 1[ Ilerm. Frkericks, Dtr Apoll. von Belvédère [B. Sauer].
Malgré des erreurs et des opinions insoutenables, cet opuscule fait une
impression favorable. ^ Rob. Fuchs, Hippokrales, Sdmmlliche Werke [G. Ilel-
mreich]. Traduction accompagnée d'un commentaire; sera utile aux méde-
cins et aux philologues, t J. B. Gerlinger-Einhauser, Die griechisch. 15
Elemenle in SchiUers Bmut v. Messine. \ll. Morsch]. Gardera toujours sa valeur
I Sculpture rom. trouvée à Cologne : c'est le tombeau avec relief d'un
vétéran de la 10» légion, M. Valerius Celerinus, et de sa femme Marcia
Procula; il date do la fin du règne de Trajan. 1|^ 3juil. Guil. Anrich, Das
anlike M gstenenwesen in seinern Einflns a. d. Chrislenlum [V. Schultze]. Du 20
savoir, en général de la prudence, mais la méthode et le style laissent à
désirer. \ Fr. II. M. BlaydbS, Adversnria in tragicorum graecornm fragmenta.
[E. Ilolznerj. Des réserves. ^ J. Melbbr, Dionia Cassii Cocceiani historia
Romana. 2. |K. Jacoby]. Ce n'est que l'éd. de Dindorf améliorée en tenant
compte des travaux de la critique, mais pas une nouvelle édition de Dion 26
Cassius. % Ilanns MaiSEI,, Reilrage z, Wiirdigung d. Handschriften d. Cassius
Dio [id.j II est regrettable que M. n'ait pas eu connaissance de la recension
que Melber a donnée du Med. B. ^ Ad. Ausfeld, Zur Kritik d. griech Alexan-
derromans [B. Kiiblerj. Excellent. ^ Geysa Nèmethy, Novae emendationes in
Firrnicum Maternnrn astrologum [II. Dresse!]- 21 corrections au texte de l'éd. de 30
Sitll. t C. WOTKE, Eucherii Lngdunensis opéra. 1 [M. Petschenig]. A coûté
beaucoup de travail à l'éd. ^\ \0 juil. Knotel, Ilomeros, der Blinde von Chios,
nnd seine Werke, 1 [C. Rolhe]. Difficile à lire. ^ Lud. CwikliîsSki, Einige
Rcmerkxmgcn u. d. Komposition d.Sophokl. Philoklel [II. Otle]. Arguments peu
solides. ^ W. IIrraeuS, Praparalionen 5. J. Carsars Gall. Krieg [E. WolfT]. 35
Éloges. ^ W. SOLTAU, Uvins Quellen i. d. 3 Dekade; et : Die Quellen d. Livius
i. 2/ u. 22. B. [G. M. Schinidt]. Éloges. % K. et II. Sghenkl, Griech. Elementar-
buch [J. Sitzler]. 11 n'est pas besoin d'en faire l'éloge. 1[ Neue-Wagener,
Formenlelire, d. lut. Sprnclie. 3. Das Verbum [II. Ziemer]. Éloges. ^^ 17 juil.
Eug. IlOLZNER, Plains Phaedrus u. d. Saphistenrede d. hokrates [A. Th. Christ]. 40
Appréc. favorable, t N. Wegklein, Die Komposition d. Iloraz u. d. Epislula
ad Pisones [W. Ilirschfelder]. Grande valeur.^ Anthologiae Latinae Supplem.
1 ; Max. IHM, Damasi epigrammata [C Weymann]. Éloges : le rap. ajoute un
grand nombre de corrections. H Ch. E. Bennett, Tacitus. Dialogus de Orato-
ribus [E. \Volfr[. Bon. ^ E. A. SONNENSCHEIN, A Greek grammar [J. SitzlerJ. 45
Bon. ^ Fr. NuîLanDER, Der faklilive Dativ b. d. lat. l'rosaikern u. Dichtern. o
[II. Ziemer]. Excellente suite à ses précédents travaux si appréciés sur le
même sujet, f Kâôoi Restes de cette ancienne cité retrouvés par Buresch.
Yi 24 juillet-l«' août, Feslchrift z. ôOjdkrigen Doklorjubilàum L. Friedldnder
[M. Ihm]. Analyse rapide, f Eug. IIolzner, Studien 3. Euriptdes [K. Busche]. 50
Contribution de valeur. ^ F. BlaSS, Hyperidis Oraliones se.x [H. Fuch]. 3» éd.
augmentée et encore améliorée, contient ce qui reste d'H. ^ 0. Glaser,
De ralione, quae intercedit inter sermonem Polybii et eum, qui in titulis sxculi
134 1895. — ALLEMAGNE.
S, 2, 4 apparet [C. Haeberlini. Bien fait, mais pas assez complet.^ R. Novak,
Gramm. krii. St. z. Livius [E. WollTJ. Éloges de ce livre écrit en tchèque, f
A. GuDEMANN, P. C. Tacili dialogus de Oralorihtis [E. WolffJ. Grands éloges.
^ Roi. IlBRKiîNRATH, Gerwidii et gerundivi apud IHautum et Cyprianum iisum
5 compar. [J. Golling]. Répond à son but H Max Bonne r, Acta Andreae etc. i J. Drae-
seke]. Contribution de très grande valeur. ^ D. Josrph, Pie Palâste des homer.
FpojsfA.Th. Christl. Des réserves.^ J. Pelczar, Nicolai Hussoviani carmiiia
fZ. Derabetzer]. Longue analyse. ^ Sanctuaire de Milhra en Lorraine.
Trouvé près de Sarrebourg des ruines avec celte iiiscr. « Deo soli inviclo
ÏO Mithrae ». %^ 7 août Ad. Brikgkb, T. Lncreti Cari d. r. n. l. G [F. Susemihl].
Grands éloges. % E. Ziegeler, Aus Pompeji [G. Hôck]. Recommandé. % P.
Oestbye, Die Zahl d. Biirger v. Alhen ir 5 Jahrhundert [Belloch]. Des réserves.
t A. Kaegi, Gricchisch. Ubgsb. 2 [J. Sitzler]. Éloges, f L. Cwii.inski, Klemens
Janicici poeta uivienczony (I516-13^i3) [ |. Bon. ^^ 14 et 21 août. 0. Navarre,
16 Dionysos. Étude sur l'organisation matérielle du théâtre athénien [G. Ochmichen].
Éloges. Tf R. Enger, W. Gilbert, Th. Plûss, Aeschylos A(iamemnon\'E.. FehrJ.
Remplit bien son but. "jj M. Sghunk. Besprechung einiger Stellen d. Thukg-
dides [Widmann]. Des réserves. % Fried. IIofmann, Krit. Unlersuehimgen z.
Lucian fP. Schulze]. Grands éloges. ^ Nauck-Weissenfels, D. Q. Iloratius
iù Flaccus Oden u. Epoden [IL Belling]. Éloges. \ lien. Gompkrz, Tertullianea
[G. W.]. Éloges. ^ C. Pascal. Acca Larentia e il mitlo délia Terra Madré a
proposito di un passo dei Fasti Prenestini [IL Stending]. Éloges. ^ IL LOEWY,
Die Semitischen Fremdwôrter im Griechischen fil. Jansen]. Très bien fait, fait
faire un pas à la science. ^ N. FlensburG, Zw Stnmmahslufung d.m. Nasal-
25 suffix gebildeten Praesentia i. Arischen u. Griechischen [P. Kretschmer]. Des
réserves. ^ W. M. LindSay. The Latin Language [id]. A de la valeur, mais ne
renseigne pas assez les lecteurs sur l'étal de certaines questions et sur les
lacunes de nos connaissances. tH 28 août. U. v. Wilamowitz-Moellen-
DORFF, Aristoteles u. Alhen fO. Schullhess]. Grands éloges. \ Mythographi
30 Graeci; 1, R. Wagner, Apollodori Bibliothrca. Pediasimi libellus de 12 fJei'Culis
laboribus\E. Oder]. Travail utile. ^ K. Sehrwald. Der ApoUomiihus u. s. Deu-
tung [-g]. Des réserves. If Ed. Arens, Quaestiones Claudianeae [M. Pets-
chenig). Combat les opinions de Birt. If 0. Seeck, Geschichte d. Untergangs
d. antiken Welt \ fA. Hôck]. Sera utile. \ Aug. Brinkmann, Alexandri Lyco-
36 politani contra Manichaei opiniones disputatio [C. W.]. Appréc. favorable. It
4 sept. G. Bernhardy-R. Volkmann. Gnmdriss d. griech. lÂtleratur 1 [R. Pepp-
miiller]. Éloges de cette o« éd. ^ IL Stein. IJerodotos, [W. Gemoll]. Bon. ^ P.
SCHVVENKE, Apparalus criticus ad Ciceronis libros de natura deorum : 0. DlECK-
HOFP, De Ciceronis libris de natura deorum recensendis [A. Goethel. Grands
40 éloges. % G. Pascal, Tre questioni di Fonologin fW. Deecke]. Analyse, t IL
BOHATTA, Erzichung u. Unterricht bei d. Griechenu. /iômern [A. Ilôck]. Éloges.
Hif H Sept. A. Gehring, Index Homericus appendix, liymnorum vocabula conti-
nens [R. Peppmiiller]. Des réserves. ^ 0. Ribbeck, Geschichte d. rôm. Dich-
tung. L Dichtung d. Republik fP. W.]. Inutile de faire l'éloge de ce livre
45 excellent. \ IL Keil, M. Porci Catonis de Agricullura liber [C. W.]. Éloges. ^
W. Gemoll, Die Realien D. Horas. 4 [M. Schneidewin]. Termine cet ou-
vrage de patience et de science. If A. Rébelliau, De Virgilo in informandis
tnuliebribus quae sunt in Aeneide personis invcntore fil. Morsch]. Appréc. favo-
rable. ^ Studia Sinailica n* 3. Marg. D. GlBSON, Catalogue of the Arabie Mss
60 in the Couvent ofS. Catharine on Mount Sinai [IL Jansen]. Servira de guiile à
ceux qui voudront étudier ces mss. \^ 18 sept. Berliner Abhandlwigen z.
klass. Altertumsivissenschaft 1, 1. J. SCIIRADER, Palaephalia [E. Oderl. Eloges.
S P' FOUGART, Recherches sur l'oi'igine et la nature des mystères d'Eleusis fil.
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 135
Steuding]. Fait faire un pas à la solution de ce problème si diflicile. 1 P, db
WiNTERFELD, De Rufi Festi Avieni metaphrasi Arateorum recensenda et emen-
danda [J. Tolkiehn]. Réussi. \ H. BlaSE, Gcschichte d. Plusquamperfckts im
Lalein \}. WeiswerlerJ. Éloges avec qq. réserves. ^ F. Frôhligh, Lebensbil-
der hevûhmter Feldherren d. AUerlums. 1. Die Rù'mer, 3 [A. Hôck]. Répond à 5
son but. t II. Lewy, Die Semitischen Fremdworter im Griechischen [H. Jaii-
seii]. Le rap. consacre deux articles à des rectifications et à des additions à
cet ouvrage, y^ 2o sept. Disscrtationes philologaeVindobonenses : l. Al. Ga-HEIS,
De troporum in L. Annaci Senecae tragoediis generibus potioribus ; 2, G. Pkinz,
Qwiestiones de Theocrili carminé Ho et Moschi carminé 4; 3. F. PODHOHSKY, De 10
versu Soiades [FranksJ. 1 Éloges; 2 et 3 Courte analyse, t G. T. A. Kruger,
Des Q. Horaiius Flaccus Episteln [0. Weissenfels]. Cette éd. reste la meilleure
de toutes les éd. d'Horace, t A. Sgheindlkr. Des C. Sallustius Crispas Bellum
Jugurthinum. Id. Bellum Catilinae [Th. Opitz]. Simple indication. ^ F. IIOM-
MEL, Geschichte d. allen Morgenlandes [G.]. Répond admirablement à son but. 16
1[^ 2 oct. K. F. Ambis-C. IIentze, flomers Ilias 1, 3; 2; 2; Homers Odgssee 1,
10; 2, 2; Anhang z. Homers Odyssée, 3 [P. G mer]. Appréc. favorable. ^ F.
M.\RX, Incerii aucloris de ratione dicendi ad Herennium libri 4 [W. Friedrich].
Grande connaissance du sujet et beaucoup de pénétration. ^ R. Bonafous,
De Sex. Properiii amo7'ibus et poesi [H. Belling]. Ne réalise aucun progrès. ^ 20
Th. Weidlich, Die Sympialhie t. d. antiken Litleralur fW. Drexler]. Bon. \
P. Wkssel, Lehrbuch d. Geschichte. Das AUertum [A. Ildck]. Eloges. ^ Caslel
rom. près d'Ehrenbreitstein. Description sommaire. HH 9 oct. Cuit. Wachs-
MUTH, Einleintung i. d. Studium d. alten Geschichte [F. Riihl!. Excellent livre,
qui comble une lacune dans la littérature scientifique. ^ Ed. Meyer, Die 25
vnrtschaflHche Enlirickelung d. Altertums [Poehlmanj. Sera lu avec plaisir. ^
Tych. MOMMSEN, Bcitrdge zu d. Lehre v. d. yiieeh. l'ràpositionen [II. Kallen-
berg]. Éloges. ^[ F. Ballin, Das amôbàische Hoclizeilslied d. Catull [II. Win-
ther]. Appréc. favorable. 1[ Paul Mohr, C. SoUius Apollinaris Sidoniiis rec.
[M. Petschenig]. Éloges. ^ J. P. Waltzing, Les corporations romaines et la 30
charité [W. Liebenam]. Appréc. favorable, t K. Krumbagher, Michacl Giykas
[F. Ilirsch]. Résumé, f Mosaïque trouvée près de Bingen. Elle représente
Phébus s'élançant avec ses cheveux pour éclairer le monde. ^^ 16 oct.
Th. Rein, Sprichnôrter u. sprichwôrtliche lîedensarten b. Lucian [P. Schuize].
Traite à fond le sujet. % Sammhmg d. griech. Dialekl-lnschriflen 3, i, 2. P. 35
Mui.LENSiEFEN U. F. Bechtei., Die Inschriften v. Kalymna u. Kos [P. CauerJ.
Eloges. \ B. RrSBERG, Emendalwnes et explicaliones Properlia7iae[ll.BeU\ag\.
Recounnandé. ^[ J. Flagg, The lives of Corn. Nepos [F. Fiigner]. Appréc. fa-
vorable. ^ M. Laplana, Summa syntaxica cum Ihemalis ad eœercendiim [H.
Ziemcr]. Appréc. favorable, t G. Ottino e. G. Fumagai.li, Diblioiheca biblio- 40
grnphica iinlica. 2 [L. Traube). Véritable clief-d'œuvre de bibliographie. H Le
Castel rom. près d'Ehrenbreitstein. Détails complémentaires. \^ 23 oct. P.
Kretsghmer, D. griech. Vaseninschriften ihrer Sprache nach unlersucht
(P. Gaucr]. Grande valeur. ^ G. TiJRK, De Ilyla [K. Tiimpel]. Eloges avec
qq. réserves. ^ J. I^. IIaller, Keus uit Theocrilns Jdyllen [J. KeelhoffJ. 45
Œuvre de vulgarisatiou sans valeur scientifique. 1[ Sal. Piaza, Ilora-
tiana [W. Ilirschfeldei]. Des réserves. % R. A. II. Bigkfokd-Smithi
Publilii Sgri sentcnline [G. W.]. Œuvre d'un amateur. ^ V. Dessi, Des-
crizione d'una stalnetla mililare votiva [ ]. Résumé. ^ L. LeVï" u. H.
Lugkenbagh, Das Forum Romanum d. Kaiserzeil [G. Zippel]. Rien de nou- 5,j
veau, mais bon résumé. ^ K. Kraut u. W. Rôsgh, Anthologie aus griech.
Prosaiketh. 2 [IL D.]. Réserves. \ W. IIerz, Latein. Ubgsb. [G. Boetticher].
Bon %^ 30 oct. U. v. Wilamowitz - MoLLENDORFF, Euripides Ilerakles
136 1895. — ALLEMAGNE.
[C. Ilaeberlin]. Le rapport se contente d'indiquer les différences qu'il y a
entre cette 2» éd. et la \'*. % Siudia Sinailica. 4. E. Nestlé, A tract of Pln-
larch (de capienda ex inimicis utilitale); the Syriac version edited from a ms. o»i
Moiml Smai [H. Ililgenfeld]. Appréc. favorable. H K. IIolland, fleroenvotjcl
5 i. d. griech. Mythologie mit e. Archunge il. Diomcdes i. ItaUeii [II. Steuding'.
Des réserves.^ G. Gurstenbero, Ist Sallusl cin l'arleischriftsteller? [Th. Opltz].
G. va trop loin dans ses affirmations. ^ Gisio Scaramella, Dovesia sorlo per
la prima voila il nome d'Ilalia !G. Hockl. Combat les conclusions de Cocchia
qui croit que le nom d'Italie est né dans l'ancienne Lucanic. ^ K. Kogh,
10 Dje Geschichte d. Fiissballs i. Alterlum u. i. d. Neuseit [II. G.J. Résumé. If
J. Stkiner u. a. Sgheindler, Lat. Lèse -u. Ubgsb. [H. ZiemerJ. Bon. 1[ Ilerm.
LÛBKE, Neugriech. Volks- u. Liebcslieder [II. D.J. Beau livre. ^ F. ASGHERSON,
Deutscher Universitiitskalender 2. [ ]. Indispensable. W (5 nov. Iliig. KuEH-
LHWEiN, Hippocratis opéra. 1 [R. Fuchsj. Dimidium facti qui bene coepit,
15 habet. \ D. II. HolmuS, Die mit Praeposilionen zusuminengesctsen Vcrben
bei Thulojdides [Widmann]. Éloges. % J. Sghqltz u. J. Geffgken, AUgriech.
Lyrik i. deidschen Reim [G.J. Éloges. ^[ Th. SCHiGHE, Zu Ciceros Bricfwechsel
i. Jahre^6l [W. Sternkopf]. Puisse ce travail si intéressant et si instructif
avoir bientôt une suite, f K. P. Sghulzh, lloraz. Auswahl. u. s. w. [II.
iO Ziemer]. Un des meilleurs livres de ce genre. 1[ Études de mss pour la
Bellum Alexandrinum [B. Kubler et II. Rostagno]. Leçons nouv. tirées du
God. Ashburnhamianus saec. 9-11 et du Med. Laurent, plut. 08, n» 8, saec.
H-12. ^^ 13 nov. M. IIolleaux, Sur une i'uscr. de Thèbes [F. Ililler v. Gaer-
tringen]. Éloges. % A. Platt, The Iliad of Homer [P. Gauer]. Appréc. favo-
25 rable. % D. BaSSI, De Pediasini libello 7iîp\ -roiv Swôexx aOXwv toj 'IIpax)io-j;
qui legitur in codice Vallicellano C. 46. fasc. 3 [W. Immcrwahr]. Gourt
résumé. % P. Thomas. Notes critiques sur Manilins, Sénèque, Firmicus
Malernus (le chrétien) Paulin de Perigueux et Orientius [II. Dressel]. Gourt
résumé. 1[ E. Gicgotti, Donne e poUtica negli ultimi anni délia republica
30 i-omana [G. Hock]. Gonlribution de valeur. *[\% 20 nov. Th. Bergk, Griech.
Littcraturgeschichte. Register von R. Peppmuller u. W. IIahn. [R. ZaGHER].
Ge registre est fait avec le plus grand soin possible. *i F. Blass, Aristotelis.
IIo>.ix£c'a 'AOrjvatwv [Scheider]. Œuvre du savoir le plus consciencieux. If
G. L. Smith, The Odes and Epodes of Horace. [W. IlirschenfelderJ. Bon. ^f
35 Aem. Thevvrewk de Ponor. Codex Festi Fainesianus ;5 labulis expressus.
[Gh. lii^lsenj. Éloges, f F. Neue-G. Wagner Formenlchre d. lat. Sprache; J.
Das Verbum. [II. Ziemer]. Fait avec soin. ^ Qui sont oï ^ovcàv 'jtziym-oLi de
l'épigramme de Ilhea de Phaistos [W. DrexIerJ. Ges mots sont l'équivalent,
du latin vires excipere. Ilf 27 nov. A. Sghild, Die Giebelgruppen v. Aegina.
40 W. MalmberG, Z(tr Frage u. d. Komposilion d. Aeginelischen Giebel. [B. Sauer]-
Appréc. favorable de ces 2 ouvrages, mais l'avant-dernier chap. du 2» est
absolument manqué. If C. V. IIolzinger, Likophrons Alexandra. [G. Ilaeber-
linj. Grands éloges de cette éd. accompagnée d'une traduction et de not>.s
explicatives. ^ E. Muller, Socrales i. d. Volksversammlung. [0. Schulthess!^
45 De grandes réserves. ^ E. (iRAF, Die Théorie d. Akusiik i. griech. Alterlum.
jll. G.] Résumé. ^ R. Jagobs — II. WlRZ, C. Sallusti Crlspi de conjuralione
Calilinae et de bello Jugurtino libri ex hisloriarum libris quinque deperdilis
oraliones et epistulae . [Th. Opitz). Éloges. ^ S. MULLEU , De German-
sche Volken bij Julius Honorius en anderen [ j. N'aura de valeur que
50 quand M. aura solidement établi les conclusions qu'il adopte. Yi h déc.
J. Vahlen, Observationes grammaticae ex Theocrili versibus nonjiullis ductac
[M. RannowJ. Très grands éloges. ^ Aug. Dôring, Die Lchre d. Sokrales
als sosiales lie for msy stem. [II. Pochlmann J . Essai intéressant de rap-
ZEITSCHRIFT FUR DAS GYMNASIALWESEN. 137
peler l'atlention sur la personne de Socrate et sur son enseignement.
H F. C. CONYBEARE. l'hilo aboul the contemplative life. [L. Cohnl- Éloges. If K.
KalbflÉisgh, Die neuplatonische , fà'schlich d. Galen zugeschriebene Schrift
Trpbç PaGpov Ttepl tou ttm; k\i'i^\)yo\txon t à £(j.6pua [R. P'uchs]. Appréc.
favorable. ^ F. Hofmann-G. andresrn, Ausgewàhlte Briefe ion M. T. Cicero. ^
2 [M. Roth.stein] Appréc. favorable. ^ O. v. Sarwey u. D. F. IIettner, Der
Obergermanisch-fidlische Limes d. Romprreichex [M. Ihin] Résumé. ^ L. C.
BALDESCHt, Studio critico sulle opère di Flavio Diondo fCh. Ilùlsen] Suffira
pour orienter les lecteurs italiens, mais n'apprendra rien de neuf aux lec-
teurs allemands. ^ R. MiîrinGER u. K. Mayer, Vevsprcchen it. Vcrlesen [F. 10
Polie]. De grandes réserves. ^ J. IIeinrmann, Kalender /*. Lehrer a. Iidlieren
Schulen \ \. Vivement recommandé. ^ Iloros et Set sur une gemme de
Kurion [W. Drexler]. Cette gemme a été décrite par Cesnola, Cypern, tab.
80, 9. \% M déc. A. Kikssi.ing, Q. Horalius F. 2. Satiren [O. Weissenfels]
Une des gloires de la science allemande. ^ G. Pascal, Le divinila infère e i 15
Lupercali fH. Steuding]. Malgré toute la sagacité de P., ses conclusions no
peuvent être acceptées. % G. Boehme-S. Widmann, Tfatkydides [F. Millier |
5e éd. améliorée. ^ O. Bockhaus. Der Gedankengang i. 1 Diiclie d. Platoni&chen
Staales [O. Weissenfels]. Appréc. favorable. ^ M. Belli, le Opère e i Giorni di
Esiodo [G. Ilaeberlin!. Des réserves. ^ J. R. Asmt;s, Julian ti. Dion CUrysos- 20
tomos [J. Driiseke'. Contribution de valeur. % J. Scheftlein, De prapposilio-
num usu Procopiano [Widmann].- Fait avec soin. ^^ 18 déc. G. Sch.midt, De
Flavii Josephi elocutione observationes crilicde [K. Jacoby|. Éloges. ^ G. GlRI,
Il siiicidio di T. Liirrczio. Lu questione delV emendntorc ed edilore dclln A^aturu
[O. Weissenfels]. Éloges. % M. Baumgarten, L. Annacus Seneca u. d. Chris- 25
tentum i. d. ticf gesunkenen antiken Weltzeit [W. GemoU]. Des réserves, f II.
NOHL, Schiderkornmtntar z-u Ciceros l'eden gegcn L. CalVina u. s. Gfnossen
fil. Deiter]. Recomniandé. ^ E. Giccotti, Il processo di Verre [J. Tolkiehn]
Rien de nouveau, mais intéressant. i[ P. Rasi, Di un<i data net Chronicon
Eusebii di S. Girolamo [F. IlarderL Conjecture intéressante et peu connue. ^0
t A. Pfeeffer, Antikc Miinzbildcr, f. d. SchuJgebrauch zusammengeslellt [F.
Harder]. Intéressant, sera utile. % A. Sghnorbusch u. F. J. Sghereh, Griech.
Sprachlehre f. Gymnasien fG. Kohi'. Bon, qq. réserves. If J. Lattmann, Lat.
Lesebuch [G. Boelticher]. Des réserves. \^ 2o déc. M. Wkllmann, Die pneu-
matische Schide bis auf Archigeneu [W. Kroll). Grands éloges. If E. Nordenstam, 35
Sludia syntactica, 1. Synlaxis infînitivi Plotiniana; 2, SaGade, Aé im Nachsatze
bei llerodot ; 3, Ad. Dyroff, Geschichte d. l'ronomen re/lexiviim, 2. Die Altische
Prosa u. Schlusscrgebnisse fFrenzel]. 1, Assez soigné; 2, Bien fait, mais pas
toujours convaincant: 3, Important pour la gram. historique de la langue
grecque, if K. IIamp, C. J. Cuesaris Comm. d. B. G. [B. K.]. Recommandé. 40
If E. GfGGOTf, Nota cronologica siilla questura di G. Verre fj. Tolkiehn]. Sérieu-
sement écrit. \ B. Gerth. Griech. Schulgram. [W. Volbrecht]. Appréc. favo-
rable. % Cette revue contient en outre le compte rendu des séances de l'Acad.
des luscr. et B. Lettres, de la Preuss. Acad. d. Wissensch., de rArchîtol.
Gesellschaft zu Berlin; les titres des programmes de philologie parus en 45
189''i et 1895; le titre des ouvrages de philol. gr. et lat. parus eu Allemagne
et à l'étranger en 1895; le résumé des principales revues de philol. alle-
mandes ou étrangères. A. K.
Zeitschrift fur das Gymnasialwesen. 1893. Jauv. F. Aly, Geschichte
der ruinisclien Litieratur. Un peu trop d'abus des mots étrangers et des 60
expressions savantes; cependant ouvrage que Ton peut recommander
comme livre de lecture et de bibliothèque à tous les amis de l'antiquité
classique. [II. Schmitt]. ^ R. Menge, C JuHi Caesaris Commentarii de bello
138 1895. — ALLEMAGNE.
civili. De bonnes annotations éclaircissent les passages difficiles et aident
l'élève à trouver l'expression juste pour la traduction [K. Braun]. ^ Anton
Kreuser, Ausgewâhlte Briefe des jungeren Pliniiis. Collection de 1ÛG lettres
choisies et disposées de façon à embrasser d'un coup d'oeil les relations exis-
s tant à l'époque de Pline entre la vie publique et la vie privée [L. Raderma-
cherl. ^ Achilles Rose, Griccldsclt, als allgemeine Sprache der Aerzle undGelehrlen
ùberhnupt. Le latin n'est plus une langue vivante, allègue l'auteur; l'alle-
mand, l'anglais et le français ne peuvent être choisis à cause de la rivalité
des peuples: c'est donc le grec qui réunit toutes les qualités nécessaires
^•^ comme langu'e internationale scientifique. Des répétitions; un peu décla-
matoire 10. Welssenfels]. % E Wagner, Eine Gerichlsverhandlung in Alhen.
Lecture intéressante et intructive pour la jeunesse mûre des écoles [R.
Pepprnûlieri. ^ Andréas Wridner, Xenophons Anabnsis, 2« édition; la partie
nouvelle n'est pas de W.; ce qui est de lui est la plupart du temps suranné
t5 [W. GemoU]. y^ Fév.-mais. M. Ki.rrmann, Ein Tag im alten Alhen. Plusieurs
erreurs inexcusables de la part d'un collaborateur d'une bibliothèque sco-
laire, mais noaibreux renseignements intéressnnts [l^. PeppmlïUer]. If Ernst
KOCH, Griechisches Elementarbuch znr Vorbereitung auf die Anabasiskcliire ;
quelques inconséquences grammaticales, mais le fond témoigne d'une
20 longue pratique fG. Sachsel. ^ P. C.\.uf<:r, Die Kunst des Uebersetzens. Opinions
formulées souvent trop à la légère. Profonde connaissance du grec et du
latin fO. Weissenfels]. If John RtES, Was isl Synlax. Qu'est-ce que la .syn-
taxe? Quelles sont ses limites et quelle doit être sa disposition? Discus-
sions subtiles, travail soigné fO. Weissenfels]. ^If Mai. Fr. Stoi.z, Ilisto-
25 rische Grammntik der laleinischen Sprac/ie. Tome I. Quelle est la place du
latin par rapport aux langues sœurs et aux dialectes de l'ancienne Italie?
Insuffisant comme historique, de nombreux ^problèmes difficiles laissés de
côté fW. Deeckel. ^ Max Zrller, Humische Staals-und nechtsallertumer. Plu-
sieurs grosses fautes de style; ouvrage utile aux professeurs pour prépara-
it! tion des lectures classiqiu;s [Ed. Gruppel. \ Ad. K.vegi, Griechisch.es Uebungs-
buch. 2" partie, disposition excellente ; ouvrage à recommander fW. GemoU].
% P. Gauer, Anmerkungnx zur Odgssce. Utile aux philologues comme aux
élèves; annotations excellentes pi^rmettant de traduire facilement [Ew.
Bruhnl. ^^ Juin. J. II. Sghmalz, Ciceros fieden. Quelle est la raison du choix
35 de certains discours à l'exclusion des autres? Pas assez d'explications dans
le sens d(;s mots, mais excellente disposition des matières fil. Ziemer]. ^ W.
VoLLBREGHT, Xennphons Ilellenica. Progrès dans l'étude des Helléniques,
mais certaines parties encore iusufTisantes [II. Kruse]. ^ J. Sghultz und J.
Geffken, AUgriec/iitiche Lgrik im deutschetn Bcim. Des répétitions de l'ancien
*o ouvrage « Stimmen der Griechen am Grabe » de Geircken. Beaucoup trop
d'antithèses; quelques esquisseset certains morceaux sont seuls de grande
valeur. fO. Schrclderj. %*l Juillet.. Aug. Figk, Die griechischen Personennnmen.
De grandes lacunes, inscriptions insuffisamment étudiées [II Ziemer]. ^ Karl
SiTTL, Archàologie der Kunst. Répond à l'esprit de la science moderne. Obser-
46 valions très justes sur l'archéologie et les dispositions nécessaires aux archéo-
logues [0. Weissenfels]. If Olto RiBBKCK, Geschichie der rônischen Dichlung. Bon
ouvrage, nombreuses citations à l'appui du texte. Lire surtout la partie concer-
nant l'ancienne poésie tragique romaine |0. Weissenfels]. ^ Theodor Bugkbr,
Vergils Aeneis. Choix de l'Enéide très appréciable gr^i-e aux résumés en
50 tète de chaque livre; très bon vocabulaire des noms propres fFr. Seller].
^ Walter IIkrz, Lateinischrs Uebungsbuch, beaucoup de lacunes et des bizar-
reries. Citations tirées d'auteurs non encore connus des élèves fA. Wal-
deck]. If Ad. Kabgi, Griechische Schulgrammaiik, 3" édition. Excellent ouvrage
ZEITSCIIRIFT FiJK MATIIEMATlK UND PHYglK. 139
pédagogique; la syntaxe présente une louable disposition. Très bons
sommaires et résumés; tableaux des monnaies et des poids et mesures, f
Griechisches Uebungsbuch, choix soigné et habile groupement des matières
[II. Meltzer]. f^ Sept. P. Dettweilrr, Didaktik und MeLhodik des laleinischcii
Unlerrichls. En opposition avec les partisans du « siiit ut sunt ». A part 5
quelques reproches inévitables, ouvrage clair et instructif fil. SchillerJ. ^
P. Deuticke, Vergils Aeneis. Choix original des passages de l'Enéide, la
forme répondant rigoureusement aux exigences scolaires [A. Primozic]. 1[
F. Wrissenborn, Aufgahensammlung zum Ueberselzen ins Griechische. 3" édi-
tion très améliorée. Bonne disposition de l'ouvrage qui gagnerait à une lo
révision du texte [W. VoUbrecht]. % Ch. Kingsley, Rumcr und Gcrmanen.
Traduction, d'après la 9» édition originale, par Maria Baumann. Maintes
bizarreries et erreurs, contenu sujet à objections, mais il faut tenir compte
de l'époque où l'ouvrage fut écrit [E'I. Ileyiienreichl. ^^ Octob. E. Bottbk,
Disposilive InhaUsubersicld zu Demosthtnes adit Staatsreden. Très remarquable 15
contribution à l'étude de Démosthèue. Utile aux élèves pour leur faciliter
la compréhension de l'orateur, et aux chercheurs pour juger de sa valeur
scientifique fil. Windel]. f Ernest BaGHOF, Griechisches Eltmenlarbuch,'!' édï-
tion revue, mais ne répondant pas encore complètement au nouveau plan
d'études. Maints reproches à faire à la forme et au contenu [P. Weissenfels]. 20
%% Novemb. P. Brandt, Von Athen zum Tempethal. Des données utiles aux
philologues et aux hommes conîpétents, mais peu intéressantes pour les
élèves. Beaucoup de passages répétés du guide BJldeker et des récits de
voyages, quelques-uns môme copiés textuellement fR. Peppmiiîler]. % Ileinr,
STBm, HerodoL's Answahl, et Kallenbkrg, îlerodol, Auswahl, s'efforcent 25
chacun à leur manière, de donner des résumés aux élèves. Les annotations
de Stein sont plus courtes et en général il donne le mot de la traduction
sans explication. Kallenberg fait suivre chaque résumé d'une analyse
succincte des parties omises; bon commentaire; il accepte la contraction
de ti en r), de om en w, etc., en(in, il rompt avec les fausses traditions 30
[A. Fritsch]. ^ R. P. Schultze, Horaz, Auswahl, d'après les nouveaux pro-
grammes scolaires ; texte bien ordonné; mais beaucoup trop abondant.
[Max Koch]. ^f Décemb. F. Spiess, Griechische Formenlehre fiir Anfànger.
10» édition très améliorée, suppression des questions accessoires, addition
des questions modernes. Gomme qualités : précision et richesse d'exemples 35
[P. Weissenfelsl. Pascal Monet.
Zeitschrift fur Mathematik und Physik, hist.-litterar. Abtheiiung.
1895, t. XL. Mélanges historiques [A. Wittsteinl. Sur un globe céleste arabe,
Sur l'astronome Abul Wefa Albruzdjani, dont ' arra de Vaux a réduit les
méritos à leur vraie mesure. Sur Omar Alhnjjaini, dont la vie est fixée i'J
à 1056-1123 environ. Théorie mathématique de l'hippopôde d'Eudoxe. ^ La
multiplication abrégée fM. Curtze]. Se trouve déjà en 1569 dans le ms.24101
de Munich, f Stringham, Uniplanar AlQcbra [R. Fricke]. P'ondé sur Euclide
dans la forme et dans la substance, t K.vragiannides, Die nicht-euklidische
Géométrie vom Altcrtum bis zur Gegenwart [M. Meyer]. La première partie 45
s'occupe des travaux anciens sur la théorie des parallèles. % Guenthbr,
Abriss der Geschiclile der Malhemalik und der Nalurwissenchaflen im Aller-
lum [M. Cantor]. Remplit sa tâche très difficile d'une manière, qui ne donne
pas lieu à des reproches sérieux. ^ Becker, Die geometrische Enlwickelung
des InftnilesimaWegriffes im Exauslionsbeweis bei Archimed [M. GantorJ. 50
Reproduit les démonstrations d'exhaustion d'Archimè ie sous une forme
moderne, ^f Carra du Vaux, Les mécaniques ou l'élévateur de Héron d'Ale-
xandrie [M. GantorJ. Important ; il n'est pas encore démontré que Héron
140 1895. — ALLEMAGNE.
doit être placé dans le ii« siècle après notre ère. ^ IIersghel, Frontinus
[M. Gantorj. Étude technique d'un ingénieur américain. ^ Hippni-chi com-
mentaria cA. Manitius|M. Cantor]. A louer, aussi la traduction allemande.
t Boi.L, Sludien ucbcv Cl. l'iolemaeus [M. Cantor]. Excellent. ^ Jamblichi in
5 Nicomachi introduclionem éd. PlSTKLLl [M. Cantor]. Utile. *![ Euclidis opéra edd.
IlEiBKRG et Menge, vol. VII fiM. Cantor]. Compte-rendu du contenu de ce
volume. \ Sefer Ilamispar des R. Abraham ihn Esra herausgegeben von
SiLBERBERG [Worthoim]. Edition soignée de cette arithmétique en hébreu
de 11(50, d'un grand intérêt. 1]^ Traité anonyme sur le quadratum geome-
iO tricum [M. Curize]. Publiccition du texte d'après le ms. 14 908 de Munich. H
LORIA, /.e scienz-e essalte nelV nntica (irecia, 2» partie [M. Cantor]. Vaste savoir,
grande habileté dans le maniement des sources. ^ Cajori, A Hisiorij of ma-
ihematics \M. Cantor]. Des erreurs, mais en somme plus de bon que de
mauvais. ^^ Supplément. Abhandlungen zur Geschichte der Mathematik,
16 t. VII. Ploiemaens de nalenimate fllciberg]. Publication do quelques
fragments du texte grec d'après un palimpseste de Milan et de la traduction
latine de Guillaume de Morsbek d'après son ras. original. ^| Contribution à
l'histoire de l'algèbre en Allemagiie au XV" siècle. [M. Curtze]. Problèmes
de calcul après le ms. I4i)08 de Munich. If I,e ms. Monacensis lat. 14836
20 [M. CurtzeJ. Description de ce ms. important pour l'histoire des mathéraa-
ti([ues au moyen-âge ; collation pour la géométrie de Gerbert, qui y parait
dans une forme nouvelle, augmentée de plusieurs problèmes de calcul.
J. L. IIeiberg.
Zeitschrif t fur Numismatik. t. XX, 1" livr. Contribution au monnayage
25 de Delphes (fig.) [II. von Fritze]. Un ty[)e monétaire de Delphes consiste en
un point central inscrit dans un cercle. Tous les numismatisles qui, jus-
qu'à ce jour, ont décrit ce type, l'ont regardé comme une représentation do
ro(ji:pa>.oî YTiî. F. donne les raisons pour lesquelles il ne peut admettre celte
explication. Ce ([u'on a pris pour rojx^aVoî n'est autre chose qu'une « patera
30 umbilicata » symbolisant les sacrifices et les libations par lesquels on cé-
lébrait le culte d'Apollon pythie n.
^If 20 livr. Une monnaie inconnue d'Antonia et de Julia, fille d'Auguste
(fig.) [E. J. Seltmann!. Rare. Dr. Buste d'Antonia à g. [avxjwvta yuvY), le tout
dans un cercle perlé. Rv. Julia en Vénus victrix debout à g. tenant de la
35 g. un rameau de laurier, de la dr. une Victoire couronnant la princesse.
Ôuyarpt aeêaffxou : dans le champ, à g. LE. Date : 45 ap. J. C % Les types
monétaires d'Athènes au 6» siècle av. J. C. (pi.) [II. von Fritze]. Étude de
détail reposant sur l'accord que l'on peut établir entre les types monétaires
et les circonstances historiques par l'étude simultanée des uns et des autres.
4u If Contribution au monnayage macédonien. \° Monnayage autonome des
Macédoniens, Ami)haxioi et Bpiteatoi (pi. 6) [Hugo Gaebler). En IBuav. J. C.
les Macédoniens reçoivent de Philippe V le droit de frapper monnaie et
l'exercent dans divers ateliers dont les émissions sont en partie marquées
par le nom du district; telles sont les inscriptions A(i^a$'.f.)v et BoTXca-rwv et
45 divers monogrammes qui peuvent se répartir en 3 séries d'émissions res-
pectives : 1» à Amphipolis, sans indication spéciale; i° à Thessalonique,
capitale d'Amphaxités, avec le nom du district ou le monogramme du nom
de la ville; 3" à Pella, capitale de Bottaia, avec le nom ou le monogramme
du district. Toutes ces émissions cessent en 168, après la chute des rois
50 et la l'.ouvelle organisation donnée par les Romains. % Nécrologie fll. Dan-
nenberg]. E. Wunderlich, Franz Kupido. Ilermann Grote, D. A. v. Werlhof.
Henry Thkdbnat.
Zeitschrift fiir vergleichende Sprachforschung. Bd. 33, Ileft 2. 'Ap-
ZEITSCHRIFT FUR VERGLEICHENDR SPUACHFORSCHUNG. Vil
TaSôtpr,?, X^tpa [Wilhelm Schulzel. Remarques sur les transcriptions grecques
(et latines) de noms et de mots iraniens. — Pour ce qui est de KzpoL, libra,
il ne faut pas ranger ces mots dans la série x^peTpov terebra, etc. qui
n'ont jamais eu le même suffixe. AiT-px a été emprunté par les Grecs à un '
idiome italique possédant encore la spirante dentale (9 du grec moderne), 5
laquelle devait devenir plus tard très régulièrement b en latin; ils ont
traité le th italique comme le ili iranien, et de liOra ont fait Xt'xpa, comme
de miOra, Mîxpa. ^ Grec ancien et moderne [Wilhelm SchulzeJ. Le chan-
gement de X en p devant consonne s'est produit à toutes les époques de la
langue grecque ; de même on a des exemples a:uciens du changement de |x lo
en V après certaines consonnes. ^ APIIOKPATHS [Wilhelm Schulze]. Ce
nom, adaptation grecque de l'égyptien Ilôr-pe-chret « Ilôr l'enfant » n'était
ordinairement pas aspiré, malgré qu'il le fût dans la langue originale. %
Béotien 7io-jXi[;.o; = poûXi[xoî [Wilhelm Schulze]. Le u est régulier; il cor-
respond au k sanscrit du préfixe péjoratif ku-. Il fournit par la même 15
occasion un exemple du thème qui se retrouve das tt-jî. ou-ji <cf. Rev. d.
Rev., 18, 136, 26 >. ^ LugdôDum [Wilhelm Schulzel Une inscription de
Kustendje, relative à T. Flavius Longinus (milieu du ii^ siècle ap. J. G.),
porte àvT(taTpaTriY(ji;) FaU^aç AyYûwvï)aco(;. C'est le plus ancien exemple
connu de la prononciation Lugdonum (Lyon]. ^ Sur le dialecte pamphy- 20
lien [Paul Kretschmer]. Étude linguistique des inscriptions nouvelles pu-
bliées par le comte Karl LanCKORoSiski, Die Slàde Pamphy liens und Pisi-
diens. Remarques sur la longue conservation du digarama, la faible
prononciation de la nasale finale. — Notes sur l'étymologie de 'Açpo-
6(-rY) = àçp-oôtTr) « auf dem Schaume dahinwandelnd. » % Les noms béo- 2s
tiens hypocoristiques en -v. (Paul Kretschmer]. Polémique contre Zim-
mer. f Etymologies [Paul Kretschmer]. 1. Le doublet rhodien ^rTo^ya,
xTOÎva (-y((.)pr,(7£i; TrpoYOvixôiv Upwv -q Sf,[jLo; [Ltiiizçi'.>T\i.éyoz, Hcsychius) est diffi-
cile à expliquer; on peut en rapprocher un autre doublet également
obscur, lacon. ôtttO.o;, béotien ox-:a).Xo;. 2. Il n'y a pas de raison de re- 30
noucer à expliquer xprjo-pyyeTov par le thème de xipiri et * çy^ETov, comme
le voudrait Wackernagel < Rev. d. Rev., 19, 122, 46 >. î Le traitement
des gutturales en grec [Félix Solmsen]. ^ Pilleus [W. Meyer-Liibke]. Les
formes romanes indiquent pïUeus et non pïleus. If Mélanges [Wilhelm
Schulze]. 1. La forme irôxva est exclusivement vocative. 2. Le béotien sTtTcaai; 35
s'explique par une racine -k-kx. 3. Kîpx-jave-j; est la forme régulière; KepxuoveO;
est refait sur Kîpxuojv. Ij^ Heft. 4. Allemand « Samstag » [Wilhelm Schulze].
L'étude de mot est l'occasion pour S. de recherches étendues sur lo déve-
loppement des voyelles parasites en grec et subsidiairement en latin. ^
Posphorus [Wilhelm Schulze]. Remarques sur la transcription latine des 40
aspirées grecques. f1[ Mélanges. [Wilhelm Schulze]. (Suite, v. pi. h.) 4. Suj
ôtÇôç, xpi^oç. 5. 'E)ia et 'Vélr^ Sont deux grécisations difïcrentes du même
nom italique Velia. 6. Sur une inscription, Bull, de corr. hell, XV, 602, n° 43,
1. 7, OIMIAOI est oi[jL[j.ot (cf. id. VI, 195, 1. 3). 7. Chez Ilésychius, x^aux^wv
est à corriger en xXauxtéwv, où le premier x est pour y- 8. Confusions entre /^
les déclinaisons de yove-jç et de auyY^^^iî- *^- Sur la formation des noms hypo-
coristiques. 10. L'e long de tector, lectu s est confirmé par des inscriptions
grecques, f Sur le développement du genre grammatical [Rudolf Ilenning].
<[f Ionien yliaax et la llexion des thèmes indo-européens en -ia- [Johannes
Schmidt]. Les formes en a, et non w, que l'on trouve chez Herondas à dif- 50
feront cas de yXô^Ta, s'expliquent par une ancienne flexion : yXwo-aa,
YXaaaâ;. ^ FQTI [Johannes Schmidt]. Le locrien F6zi existe, quoi qu'en
ait dit Jakob Wackernagel (Rh. Mus. 48, 301); cf. ombrien sopir (*svo-
142 189P. — AUTRICHE-HONGRIE.
pir). ^ Sur la phonétique grecque [Paul Kretschmer]. 1. Exemples
d'alternance de moyenne et de ténue. 2. Ilésychius : -^zTiLiibÔL-ÏY.o^Jaa.. Morllz
Schmidt lit ^Exâsa; il faut lire Fé/aOa ou FéxaOôa (crélois). 3. Métatlièse de
liquides. 4. Ionien yliarya. (conclusions semblables à celle de J. Schmidt, cf.
5 plus haut). %^ Heft 4. Y avait-il en indo-européen des propositions
subordonnées? [Eduard Ilermann]. Articles de lia pages. Réponse néga-
tive. % Sur la formation indo-ouropéenne dos comparatifs [Rudolf Thur-
neysen]. L'alternance apparente s \n du suffixe grec s'explique par l'exis-
tence d'un suffixe adventice dans le second cas : yos-, is-on-. ^^ Etymologies
10 [Paul Kretschmer]. (Suite, v. pi. h., Ileft 2). 3. Sur le nom grec du coq,
à),£XTp'j(«)v. On donna au coq le nom d'un héros de l'épopée dont la signi-
fication s'appliquait bien au caractère belliqueux de l'oiseau. Si on avait
voulu donner au coq un nom qui fût à proprement parler une épithôte
on l'eût appelé àyix-rwp et non àXsx-ïpûwv. Comparer le nom de l'âne,
IB (i£|Ava)v ; le nom français du renard, tous deux anciens noms de pcr.sonne^
Le nom latin du singe est un nom d'esclave, d'origine grecque, Sifitaç, 4.
Le verbe àxpoàop.ai vient de àxpo-j<TQto[Aat dérivé d'un substantif *ày.p-o\;(T-a,
synonyme de âxor,, et qui doit son p à l'influence de axpo;. If Sur le dialecte
érétrien [Paul Kretschmer]. Exemples d'ancienne apophonie conservée seu-
20 lement dans des formes dialectales. — Exemples de rhotacisme. Remarques
sur les flexions. % ©e^ctôotoç [Paul Kretschmer]. 1[ Moûaa [Jakob Wackernagel].
Ce mot n'a rien à voir avec la racine « men », jienser; c'est un dérivé du
thème mont- (lat. mons). Les Muses sont les déesses qui habitent les
montagnes.
25 11f Bd. 34, Heft 1. Contributions à l'histoire de la langue latine [Félix
Solmsen]. 1. Le changement de e long en i. 2. Le groupe initial m + r
voyelle devient en latin for. 3. Le verbe natinari vient de *nauatinari
(cf. nauare); u est tombé entre deux voyelles identiques comme dans
caelebs pour *caiuilebs. ^ Sur le phrygien [Félix Solmsen]. Quelle que
30 soit au juste la place du phrygien dans les langues indo-européennes, il a
subi certainement de fortes influences grecques. — Nombreuses remarques
de détail. \ Sur quelques mots thraces et phrygiens [Félix Solmsen]. Le
grec paXtdç semble avoir été emprunté au phrygien. La forme proprement
grecque est ça/.toç. — Le nom lydien KavSaJyaç siguifle « étrangleur de
35 chien ». Le lydien est donc une langue indo-européenne ou contenant des
éléments indo-européens. 1[ Études néo-grecques [G. N. Hatzidakis]. 1. Sur la
prononciation de l'u chez les anciens Tsaconiens et de l'w chez les modernes.
L'u se prononçait dans l'antiquité ou après labiale ou gutturale, tou après
dentale et liquides. 2. Sur une loi des finales tsaconiennes. 3. Sur la syni-
40 zèse en néo-grec. 4. Sur l'étymologie de yaiSapo; « âne» et sur l'origine des
diminutifs en -âpiov, -àpi en néo-grec, f Remarques et esquisses étymolo-
giques et grammaticales [P. v. Bradke]. \. Grec txçupdv, latin scaurus ;
cf. sanscrit khura, khora. 2. Sanscrit kûta, grec TraXe-jw, lat. calui ; gr.
x(5),oî, lat. cal nus, columen. ff Ileft. 2. < Dernier paru en 1895: ne con-
45 tient rien qui intéresse directement la philologie classique. >
L. D.
ARCHAOLOGISCII-EIMGRAPHISGIIR MITTHEILUNGEN. 143
AUTRICHE -HONGKIE
5
Autriche.
Rédacteur-général : Adrien Krebs.
Archàologisch-Epigraphische Mittheilungen aus Oesterreich- 10
Ungarn. 17" année, 1'' liv. Kielis : sur Tacite et Josèphe [Ad. WilhelmJ.
11 faut corriger dans Tacite. Ann. 12,5, Clilarum en Gietarum comme on le
voit par Ann. 6.41. Les monnaies et une inscr. sur la base d'une statue-
d'IIadrien de TOlympieion d'Athènes montre que lûvai et Kir^Tt; sont la
forme ancienne du nom de celte peuplade de Gilicie. Il faut corriger dans is
Joseph 'lovS. 'Ap-/' 18, 5, 4 'llatoSo; en KtYiiiÔo;. 1 Bulletin da Transylvanie
[H. Jung]. Insc. latines inédites. ^ G. I. L. 7. 184 [Kubitschek]. Au lieu de
« Ispanica leria civ ma» il faut lire « Ispani Galeria Glunia ». T[ Nouvelles
découvertes en Dacie et en Moesie [F. Gumont]. Relief d'Esculape et
d'Hygiée : torse d'une statue de Pan très bien conservée : tombeau romain 20
en forme de niche avec des reliefs; sarcophage en marbre présentant d'un
côté Persée et Jason, de l'autre un satyre et une ménade : plusieurs inscr.
\ Ulpius Amandinus [V. DomaszewskiJ. D. rectifie deux erreurs qu'il a
commises en commentant G. I. L. 3 Suppl. 11135 <cf. Mitth. 10, 19. > \
Les images d'animaux des signa [Id.], Le scorpion des prétoriens est l'étoile 26
de Tibère, né sous ce signe du zodiaque; Tibère voulait passer pour le
fondateur du Praetorium, et on comprend même dès lors la concentration
des prétoriens à Rome au commencement de son règne. \ Inscriptions
grecques [Ad. Wilhelm]. Restitution des insc. suivantes G. I. A. 2, 100;
1, 59, décret pour Thrasybule, meurtrier de Phrynikos; 2, 36 et 97 B; 2, 30
409; B. G. IL, 1893, 194, inscr. métrique provenant du Pirée; S. L G., 373;
Paton-Hicks, Inscr. of Cos, 380; Ath. Mitth. 10, 291 ; G. I. G., 2717 : 'Ey. àpx-,
1892, 178. 1[ Théophrasle, Garacières [id.]. Explication de p. 152, 24 P : xal
évSexa Xitat; o-yvdtyEtv to-j; [aet' aijxoû (ryva-jÇovTa;; 152, 14, au lieu de p^^a; tô
((AaTtov Tôv poCv atpsï'Tôat xtX, lire tov |îo-3v aîpEo-Oai. \ Voyage de Kemplen de 35
Vienne à Gonstantinople (1740) [Kubitschek]. Relation de ce voyage et
inscr., les unes inédites, les autres connues, mais d'après des estampages
fautifs : celte relation servira de premier appendice au Gorpus des inscr.
de Thrace, commencé par Dumont-IIomoUe. % Signature sur or d'un artiste
athénien [L. Polak]. On a trouvé dans les environs de Civila Gastellana, 40
l'ancienne Falerii, de superbes vases athéniens et des objets en or, en
outre deux petites plaques avec l'inscr. suivante gravée ea caractères
attiqucs KaX6i; i-Ko':y\nz et ô Tcaî; (y.aXd;). ^ Gontributions aux procès-verbaux
des Arvales [E. llula]. Disposition des inscr. et restitution du texte. %
Nouvelle inscription de Roumanie [G. TocilescuJ. Textes de 60 inscr. ^ Sur 45
l'inscr. de Tropaea [Th. MommsenJ. Remarques sur une des inscr. précitées.
î Inscr. do Thessalonique [I. Mordtmann et Th. Mommsen]. Inscr. gr.
et lat. \*{ 2' livr., Une coupe de Sotades [J. Zingerle]. Gette coupe fait partie
de la collection Branteghem ; on y voit représentée une construction en
forme de dôme surmontée d'un trépied, dans l'intérieur deux jeunes gens, m
l'un accroupi, l'autre agenouillé levant la main droite pour frapper le sol
de son bâton et tendant la gauche comme pour saisir un objet sur le sol :
au-dessous, deux serpents. G'est une représentation du mythe de Glaukos
144 1895. — AUTRICHE-FÏONGRIE.
dont le nis a disparu et qui le fait rechercher par le devin Polyeidos. C'est
la première représentation que nous ayons d'un tertre sépulcral tel que
celui que Sophocle décrit dans Antigone.^ Le colonat romain et ses rapports
étroits avec le service militaire [L. M. Hartmann]. Étude de dix pages.
5 ^ La guerre en Dalmalie et en Pannouie (tJ-9 ap. J.-G.^ [Ad. Bauer]. \. Direc-
tion des routes faites après cette guerre parle légat P. Cornélius Dolabella
depuis Salone : 2. Tableau de cette guerre autant qu'on peut le tracer d'après les
relations insufflsantes de Velleius et de Dion Cassius. ^ Inscriptions de
Cetium [KubitschekJ. Texte de deux inscriptions trouvées en 1892 près de
10 l'ancienne Cetium, aujourd'hui Saint-Polten. t Pierre milliaire de la route
du Danube [Id.]. K cherche, d'après une pierre cylindrique trouvée entre
Zeiselmauer et TuUn et dans laquelle il a reconnu une pierrre milliaire, à
. déterminer l'emplacement de l'ancienne Cetium qui serait la Sankt-Polten
moderne. % Inedita [Id.]. 1-8. Poids antiques. Inscr. diverses. % Sur CIL. 3,
15 11303 [ ]. Texte de cette inscr. funéraire d'après un nouvel estampage. 1[
Sur CIL. 3, 5071 [G. Bauer]. Histoire de cette inscr. 1[ Inscr. antiques de
Bulgarie [K. et H. Skorpil). Texte de 133 inscr., en majeure partie grecques.
1[ Inscr. de Racovitza-Copaceni en Roumanie [G. Tocilescu]. Texte de 2 inscr.
^ Pierre tombale du poète Pacuvius et de L. Maecius Philotimus [E. Bor-
20 mann]. L'inscr. funéraire d'un certain L. Maecius Philotimus, en son vi-
vant orfèvre, est presque identique avec celle que Pacuvius avait composée
pour lui-même, au dire d'Aulu-Gelle 1, 24 : cela s'explique par le fait que
cette épitaphe, vers l'époque qui s'écoule entre Sylla et la mort de Gicé-
ron, était devenue le modèle courant des inscr. funéraires.
25 ^^ 18« année, l""» livr. Monument votif de l'île de Chalke près de Rhode [F.
Hillerv. Gaertringen]. Table de marbre dont la partie supérieure est disposée
en forme de fronton. On y lit TqxoxpâTy); 'Apiataydpa ïlapocTnoç "I(7to; TiOTkci.jis.ct.,
comme l'avait déjà publié G. dans les Inscr. gr. insul. maris Aegei I, 957.
^ L'ôpaoOTjpri dans le mégaron homérique [W. Reichel]. Mentionnée dans
30 l'Odyssée deux fois 22, 126-143 et 333. R. explique ces passages. Ce mot ne
se rencontre que dans Homère et dans un fragment de Simonide. On la
reconnaît dans le palais de Tirynthe, c'est une petite porte qui s'ouvre
dans le prodromes comme entrée d'un petit corridor. ^ Les signatures
d'artistes et les xaXoi [L. PollakJ. V. donne 27 de ces signatures recueillies
35 dans un voyage en Italie et en Grèce. % Antiquités de la Basse-Autriche.
[F. Ladek]. Reliefs, inscr., pierres tombales. ^ Collection d'antiques du sémi-
naire archiépiscopal à Udine [J. Banco et P. Sticotti]. Descriptions des sta-
tues colossales d'Auguste, Tibère, Claude, d'hommes vêtus de la toge, de
femmes vêtues; statuettes d'Aphrodite avec Eros qui se cache sous ses vê-
40 tements, d'Artemis : tête d'im éphèbe, d'un romain, d'Agrippa, de Caligula,
dïnconnus, d'Aphrodite, de Dionysos, d'une Provincia capta; reliefs divers,
en tout 60 numéros : terres cuites, lampes en terre, vases sans ornements,
verres; inscr. dont 37 provenant de Rome, Mi de la Dalmatie, 1 de l'Istrie;
histoire de cette collection. ^ Inscr. antiques de Bulgarie |V. Dobrusky].
45 37 inscr. lat. et gr. 1[lf 2» hvr., Nouv. inscr. de Rhodes (F. Hiller v. Gaer-
tringen]. Texte de 5 iuscr. ^ Les commencements de l'histoire d'Autriche
[A. Bauer]. Après avoir passé en revue les colonies grecques de la Dalma-
tie. B. montre que Diodore n'a pas fait mention de Lissa, que le nom de
cette île ne peut pas être introduit par conjecture dans le texte, et qu'enfin
50 Issa était déjà une ville grecque avant que Denys, en 38o/4, attaquât Lé-
sine pour aider des Parions : 2. Il raconte la première guerre illyrienne de
Rome. ^ Sur la politique et la IloXuet'a d'Aristote [E. Szanto]. Montre qu'il y
a entre ces deux ouvrages, écrits tous deux dans la vieillesse d'Aristote,
WIENER STUDIËN. ' 145
des pensées communes et unité de vues politiques. % Lécythos d'Érétrie
[J. Zingerle). Explication d'une scène figurée sur un lécj'thos qui se trouve
au Musée nat. d'Athènes, et où l'on voit une femme nue attachée à un
arbre et torturée par des satires; Z. y voit une allusion aux croyances à la
vie future d»s orphéo-pythagoriciens; la comédie contemporaine s'était 5
déjà attaquée à ces croyances, et cette scène figurée est une parodie du
nouveau monde des enfers. ^ Fouilles de Carnuntum 1. Le troisième
temple de Mithra [G. Tragau, W. Reichel, E. BormannJ. Ce sanctuaire a
été trouvé à l'extrémité ouest de Pélronelle; on en connaissait déjà deux,
le premier à Amslein près de Deutsch-Allunburg, le second également à 10
Pétronelle ; a. détails architectoniques; b. sculptures, statue, autel, reliefs
de porteurs de torche, lion ; c. menus objets tels que verres et lampes et
objets en métal ; d. base d'un autel avec inscr. ; 2. Le Solabriindl de
Deutsch-Altenburg [J. Dell]. Détails sur cette source et sur les canaux ro-
mains qui l'alimentent; 3. La plus ancienne voie des tombeaux de Car- i5
nuntum [E. Bormann]. Description avec figures de 12 pierres tombales de
légionnaires, inscr. et reliefs ; -'i. Sarcophage romain à Carnuntum [J. L, S.
Nowalski de Lilia]. Description; objets trouvés ; ce doit être la sépulture
d'une romaine des premiers siècles de notre ère. ^ Nouv. inscr. du nord de
l'Asie-Mineure [E. Kalinka]. Texte ; détails épigraphiques ; dans la première 20
il est fait mention d'une commune portant le nom de 7i£pi-/ipa?iç qui doit
être synonyme de Tteptcppa^iç ; la seconde est de 209 ap. J. C. et la 8% difïicile
à comprendre, du 2» siècle de notre ère. A. K.
Numisinatiche Zeitschrift, t. 26, l»"' et 2« semestre. L'identité d'Abila
Lysauiae avec Leucas sur le Chrysorhoas [J. Ralliard]. Cette identification 26
regardée comme vraisemblable par différents auteurs est repoussée comme
impossible par R. qui la combat en attaquant spécialement l'indice chrono-
logique sur lequel on l'appuie, c'est-à-dire en démontrant qu'on ne peut
établir de rapport entre Abila et Lysanias. ^ Les plus anciennes émissions
de l'atelier de Nicomédie (pi. 1-2) [Fr. Kenner]. Le but de K. est d'établir la 30
chronologie comparative des plus anciennes monnaies de Nicomédie. Divi-
sion de ces monnaies en cinq séries, en or et en cuivre, avec deux tableaux
qui résument le mémoire. % Monnaies romaines en or de la collection Wei-
fert de Belgrade (pi. 2, n° 32) [Id.J. 2 monnaies de Caracalla; Probus, Gale-
rius, Conslantin le Grand. ^ Adrien Blanchet. Les monnaies grecques [B- 35
Pick]. P. regrette que B. ait omis trop rigoureusement les monnaies impé-
riales grecques. Analyse élogieuse ; critique des planches. ^ Victor v. Ren-
NER. Griechische MHn:,en; 1" partie : Der Osten. Bon et utile compendium.
Henry Théden.vt.
"Wiener studien 17» année l^Mivr. Psaumidea. Contribution à la critique 40
et à l'exégèse de Pindare [IL Jurenka]. Démontre que la 4"»e et la Sm» Olym-
piques sont bien de deux poètes différents, la première est vraiment de
Pindare, la seconde est d'un imitateur, t Sur la paix de Cimon. fj. Rohr-
moser]. Si ce qu'on appelle la paix de Cimon en 464 est une fable, l'envoi
de Kallias à Suze, mentionné par Hérodote 7, 151, est hors de doute. Rallias 45
ne peut qu'avoir été chargé de soumettre les conditions sous lesquelles
l'alliauce délienno-attique était disposée à entrer en rapports amicaux avec
le grand Roi. Après l'expédition de Chypre qui échoua sous tous les
rapports, les Athéniens n'étaient plus à même de dicter une paix au roi des
Perses; la paix de Cimon de 449-448 est du domaine de la fiction. ^ Exa- 50
men des remarques de Lessing sur les fables d'Esope. [L. Sternbach]. Eu
1772 Lessing reçut de Mad. Reiske une copie du Cod. Aug. dont l'impor-
tance est grande pour l'établissement du texte des fables d'Esope, il
R. DE PQiLOL. — Revue des Revues de 1895. XX. — 10.
146 189o — AUTRICHE-HONGRIE.
publia une série de remarques, comparant le texte nouveau avec l'ancien
texte de Tédition Nevelel; ce sont ces remarques, dont plusieurs n'ont pas
de valeur, que S. examine dans une longue étude suivie de la liste des
variantes de ce Co.i. Aug. maintenant à Munich, Cod. gr. m. 564. % Manns-
5 crils récents et anciennes éditions de Salluste [E. Hauler]. La comparaison
de deux mss du Vatican dulo" s., Urbin, 411 {649 = V!')a. 148d-1482 et Vatic.
Lat. 3415 (V'*) a montré que le premier dérive de l'éd. Mantuanaa. 1476-1478
et le second de l'éd. princ. Romana a. 1475. Les deux éditions dérivent à
leur tour toutes deux du God. Vat. 3864. ^ Sur la critique de Salluste [Id.].
10 Étude du Cod. Vat. 3864, ses qualités, ses défauts. ^ Patristique et notes
tironiennes [W. Scbmitz]. Dans cette étude accompagnée de 3 phototypies,
S. publie le texte du Cod. Vat. lat. Regin. Christ. 3'.6 Fol. lOS^. 108^. 107v.
mb. qu. s. 9, qui forme la sixième source inédite pour les Instruct. de
S. Eucherius de Lyon, publiées dans le C. S. E. L. par Wotke. ^ Mélanges.
Vo Sur Stace Sylvae 3, 3, 130 [F. Skutsch]. Ces vers sont reproduits dans une
inscr. funéraire africaine publiée dans les comptes rendus de l'Acad. des
inscr. 20, p. 2oO. % De Quinti Sniyrnaei cod. Parrhasiano [W. Weinbergeri.
Leçons nouvelles et corrections au texte del'éd, de Zimmermann, toutes de
peu d'importance, sauf un vers nouveau 7. 142 a. x^P'^''' ^'^'^ ■/.oa.-zzpr^my èitl
20 x8<^va Tôî/o; £pja(70(i;^^2'' livr. Question de métrique sur Homère [J. La Roche].
On a prétendu que les poètes homériques préfèrent le dactyle au spondée,
puis on a remplacé partout où on l'a pu les formes spondaïques par des
daclyliques et on en est venu à regarder comme interpolés ou altérés les
vers où l'on rencontre quatre ou cinq spondées dans Homère : après une
25 longue et minutieuse étude, La R. montre qu'il y a deux endroits du vers
où le dactyle se rencontre de préférence : c'est au 3"» et au o°»» pied, tandis
que le spondée se voit au 4m» et au 3™^ : si le poêle a le choix entre deux
formes possibles, on ne voit aucune préférence ni pour le spondée ni pour le
dactyle pour le premier pied.^ L'ode pourDiagorasdePiadareetses commen-
30 tateurs [H. Jurenkaj. J. montre à propos de cette ode, la nouvelle tendance
des commentateurs de Pindare et l'oppose à l'ancienne méthoie deBockhet
Dissen. ^ Analecta Pindarica [id.]. Explications et corrections pour les
passages suivants : 01. 8, L sqq; 41 ; 45; 53 ; 56 sqq ; 74 sqq ; 01. 9, 107 sqq.
î Contributions critiques aux fragments d'Euripide |Eug. Holzner]. Gontri-
35 butions à 25 fragments. ^ Sur les Caractères de Théophraste, 2 [R. Miins-
terberg]. Explication d'un certain nombre de passages. ^ Contributions à la
critique des trois premiers livres d'Hérodien [K.. FuchsJ. On a longtemps
considéré Hérodien comme l'historien impartial et exact par excellence ; on
est revenu de cette opinion et F. montre que II. dispose son sujet d'après
^0 les principes des rhéteurs, souvent aux dépens de la vérité historique; son
style, dont F. Ang. Woif disait « oratio autem hujus scriptoris tam est vul-
garis, tam nuUius diflicultatis ut ne tiro quidem de multis admonendus
videatur », n'est qu'un assemblage de phrases typiques grâce auxquelles,
lorsque les renseignements exacts lui font défaut ou qu'il avance (luelque
id chose de faux, il comble les lacunes de la vérité pnr la répétition des mêmes
phrases, comme le ferait un poète. Ce que Wolf louait, c'est-à-dire sa rhéto-
ricpie, devient un sujet de méliauce. 1. Disposition, a. description des per-
sonnages ; b. avènement et commencement du règne des empereurs ; c.
cours des règnes ; f. lin des règnes ; 2. Particularités du style d'Hérodien ;
50 a. répétitions ; b. données vngues. La conclusion de F. est que pour les
3 premiers livres on ne peut pas toujours se lier à Hérodien. % La légende
de Martinien [P. Rabbowj. Texte grec de cette légende d'après 2 mss, de la
Bibl. nationale à Paris, n»» 1451 et 1452, du xi» et du x« s. (Omont, inv.
ZEITSOURIFT FUR DIR OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 147
som. 8, 46). ir Le Go(l. Vat. lut. Reg. 846 d'Eucherius [R. Wolke]. Réponse à
rarticle de Schmilz. Patrislique et notes tironiennes <cf pi. haut>.
% Remarques linguistiques et critiques sur Senèque le rhéteur [R. Novak].
Examens d'un certain nombre de passages des Controverses et des Exhor-
tations. ^ Mélanges. Ad Alcman. frg. 23 Bgk. * v. 2. sqq. [II. JurenkaJ. t;
Explication de ce passage. 1[ Sur les oracles sibyllins [A. Rzach]. Corrections
pour les passages suivants 1,307 sqq.; 2,318; 3,798 sqq.; 3,510 sq.; 7, 1 ; 11, S;
12, 248 sq. ^ Analecta critiques et linguistiques [C.Weyman].2l,conservator,
ce mot dans le latin ecclésiastique est synonyme de redemptor et servator;
22, convenire dans lu Régula Benedicti, où l'on voit convenli pris dans le sens ,o
de admouiti; 23, lacus détritus employé par Pacianus dans une traduction
de Jérémie 2, 13, pour le grec Xàxxou; auvTSTpijjiiiévouç des Septante; 24, mas-
cnlare au lieu de « ustulato animo » dans Vitricius de Rouen, De laude
sanctorum (Migne 20, 448 B). Autres corrections proposées pour le texte de
Victricius : 25, passivus employé par Chromatius d'Aquilée (Migne 20, 351 B) 45
dans le sens de promiscu us, vagus. If Zwfxdi; [R. MiinsterbergJ, Ce mot qui
est dans Theophraste, AoyoTr. (p. 13, v. 14. Ussing^ se retrouve dans
Josèphe Ant. Jud. 13, 8, 2, § 243. il signilie carnage. A. K.
Zeitschrift lur die oesterreichischen Gymnasien, 46» année. l'»livr.
Nisi^Tj (Ar,v [Jos. Zychaj. La particule adirmative d'Homère r^ (ir,v est tra- 20
duite en latin par nisi; Z. montre comment celte traduction a pu s'établir;
nisi qui est un négatif n'a pu devenir afOrmatif que par imitation de
l'hébreu en passant par le grec. ^ R. G. Jbbb, Homer, Eine Einfuhrung i. d.
Ilias u. Odyssée [V. L. RuschJ. Trad. ail. de E. Schlesinger; ouvrage excel-
lent, qui est une véritable introduction à l'étude d'Homère, dans toute 25
l'étendue du mot. ^ Éditions de César D. B. G. 1 de B. Kûblbr, 2 de H.
Meusel [A. PolavskiJ. Réalisent toutes les deiix un progrès, surtout la
seconde. *i F. Righteh u. A. Ebbrhard. Ciceros liede f. d. Dichter Archias
[R, C. Kukula]. Éloges de cette 4» éd. due à H. Nohl. If Ouvrages pour l'en-
seignement du latin |H. Koziol]. Grammaires de, 1. M. Sghôdel, 2, F. 30
Friedeusdorff, 3, H. ZiEMEU-W. GiLLHAUSEN. 1, Dos réservos ; 2, répond
à son but; 3, éloges; E. Sghâfer-Ortmann, Nepos Vokabular. Pratique; G.
Gapell.vnus, Sprechen Sie Lateineisch. Livre consciencieux et bien fait. J.
Lattmann, d. Ferirrungen d. deutschen ti. lat. t'ietnentarunterric fîtes. Mérite
d'attirer l'attention; A. WaldeCK, Prackt. Anleitung 3. Unterricht i. d. lat. 35
Grammatik. Excellent. \ F. Solmsen, Studien z. lat. Lautgeschichte [W.
Meyer-Liibke!. Guide excellent, t G. Pauli, AUilalische Forschungen. 2,
Eine Vorgriech. Inschrift v. Lernnos [F. Stolz]. Apprec. favorable. ^ H.
SCHMIDT. Prdparalion z. Sop/ioklcs Antigone [D. PrimozicJ. Aide trop l'élève.
If J. L. USSING, Graesk og romersk Mcirik [H. V. Lenk]. Éloges. % Pro- 40
grammes. J. Simon, De comparationibus, quae in Catulli carminibiis leguntur
[G. ZiwsaJ. Éloges. \^ 2» livr. Rythme des phrases dans Corn. Nepos [J.
SchmidtJ. Article de 12 p. dont la conclusion est qu'un écrivain qui se
tient aussi près que Nepos de Cicéron et de César pour le rythme, ne peut
pas avoir été un étranger, If Alf. Godwin, Hymni Homerici [R. Vari]. Édi- 45
tion faite trop vite et qui ne réalise pas un progrès, loin de là. ^ G. A. M.
Fbnell, Pindar : the Objmpian a. Pythian odes [H. JurenkaJ. Vivement
recommandé. ^ II. Keil. M. Porci Catonis de Agricultura lib., M. Terentii
Varro7iis rerum ruslicarum libri très : 2, 1 Commentarius in C. de Agric. libro
[G. HeidrichJ. Éloges. ^ II. Blase, Geschichte d. Plusquamperf. im Latein [J. ^q
Golling|. Intéressant. % W. Vollbrkght, Griech. Schulgramm [F. StolzJ.
Bon livre de classe. If R. Kunze, Griech. Formenlehre in Paradigmen
fid.]. Des réserves. \ U. Uhle; A. Procksch u. T. Bûttnbr-Wobst,
148 1895. — AUTRICHE-HONGRIE.
Griech. Schulgramm [id]. Bon. ^ E. BaGHOP, Xenophons Anabasis. F. G. SOROF,
Xenophons Anabasis u. Hellenika in Auswahl [F. Slolz]. Appréc. favorable.
1[ J. Belogh, Griec/t. Geschichie. 1 [A. BauerJ, Très bien fait pour éveiller et
fortifier l'intérêt des modernes pour les Grecs. Qq. réserves de détail. \
5 F. MÛLLER, Thiikydides, Die Geschichte d. Peloponn. Krieges [G. Vogrinz).
Bon. % A. KUNZE, SaUiistiana, 2, Der Gebrauch von fore, fuliirum esse, foret,
forent, essem u. s. formen |G. SclieindlerJ. Éloges. ^^ 3" livr. L'arc dans
Homère; étude d'histoire naturelle [S. Fellner]. Élude de 16 p., traitant de
l'arc au point de vue de l'histoire naturelle et des sciences physiques.
10 A'$ aypio; désigne dans Homère la chèvre sauvage et la chèvre égagre,
c'est des cornes de cette dernière que l'arc de Pandaros était fait. Arcs en
corne; arcs en bois. ^ O. Grusius, Die Mimiamben d. Ilerondas [A. Rzach].
Très boinie traduction allemande. If J. de Arnim, Dionis Prusacnsis quem
vocant Chrysoslomwn quae exlant omnia [K. J. Burkhard]. Réalise un progrès
15 marqué. ^ R. Jakobs-II. Wirz, C. Sallustii Crispi de conjurât. Calil. et bel.
Jugurth. lib.; ex IJisloriarum likris 5 deperd. oral, et epist. [A. Scheindlerl.
Éd. améliorée. H M. Sas, Lai. Uebg [B. Kruczkiewicz]. Bon. \ F. IIrbbk,
Latinska mluvnice, 2 [Z. Nemec]. Appréciation favorable. II F. Straugh, D.
lat. SUL 3 [J. GoUingl. Répond à son but. % Eos: philol. Zeitschrift [ ]. Revue
20 en polonais et en latin, paraissant sous la direction de L. A. Cwilinski;
simple indication. ^ Programmes. J. Dorsgh, Ein Deilrag z. Kennlnis d.
griech. Sepulcralallertumer [R. Weisshaiipl]. Grands éloges. ^ \,A.. PolaSGHBK,
Càsars Diirgerkrieg, das Bellum Alexandrinum u. bellum Africum u. d. Cod.
Vindobonensis. 2, Ad. Daumann, C. Jul. Caesaris comment, supplementa quo~
25 modo inter se cohaereanl. 3, J. IIOLUB, Unter den erhaltenen Handschriflen d.
Germania d. Tacitus ist die Stultgarler llandschrift die beste. 4, F. ZÔGHBAUKR,
Sludien z. d. Annalen d. Tacitus [Ig. PrammerJ. 1. Trav.'iil approfondi qui
sera utile aux critiques et aux éditeurs; 2, Sujet difficile et malheureux;
trop de polémique; 3. Peu de valeur. 4. Z. connaît à fond son sujet,
30 mais on ne peut accepter que quelques-unes de ses conclusions. \1
4e liv. K).uTai(jLvr,(TTpa OU KXytanir,aTpa (coup d'œil sur l'état de la question)
[S. Reiter]. C'est la seconde de ces deux formes qui est la vraie,
l'autre doit être rejetée. H Analecta critiques et linguistiques. 3
[G. WeymauJ. 11. Decretnm. Prop. 2, 32, 31, et sine décrète = sine
■M capilis deminutione d'après un passage d'Optatianus Porphyrius.
12. Déferre se dit du transport d'un cadavre; 13. Querulus = quaerulus ; 14,
Refluus dans Apulée, Met. 4, 31 et Prudence. Galh. 3, 86; 15 Transeuntianus
n'est pas latin, c'est une mauvaise lecture du cod. Mon. 6,311 s. 10
pour transeunlia. 1 Sur Homère [A. Scheindlerl. Il faut lire II. 14, 18, o-J5'
40 apa ^^ TtpoxuAivSe-cai ovS' é-zépMot et Scol. V de 17, 6't5 Tivà; ou uw. % Sur Valerius
Flaccîis, Argonauliques 1,o65 [S. Spilzerj. Traduire par «ma royauté a pour
la première fois fait impression sur le monde, lui en a imposé ». If F. G.
SGHÔne-H. KÔGHLY, Jphigenie auf Tauris [E. HolznerJ. Nouv, éd. due à Ew.
Bruhn, excellente, % F. Marx, Incertis aucloris de j-alione dicendi ad C.
45 Uerennium libri 4 [R. G. Kukula]. Véritable chet-d'œuvre de science. ^ Édi-
tions de Tite Live, a. H. J. Muller, liv. 2: b. 21-23; c. F. Luterbagher.Uv.
21 et 29. d. Ad. Sghmidt, Schuler Commenlar zu T. L. lib. i. 2. 2/. 22; e.
Zum Sprachgebrauche d. L. in d. B. 1. 2. 2/. 22; f- C. IIaupt, Commenlar zu
D. 6. 7. 23 [A. Zingerle]. a, Toujours lu même zèle ; b. Qq. conjectures trop
hardies ; c Répond a son but ; d. Recommandé ; e. Bon ; f. Éloges.
*"** ^ Ouvrages pour l'étude du grec fStolz]. J. Lattmann u. H. D. Muller,
Ubgsb. nouv. éd. améliorée. J. Lattmann, Vb. d. griech Unterrichte, mérite
d'attirer rattention ; H. Wendbl, Auswahl aus Xenophontis Anabasis, Bon;K,
ZEITSGHRIFT FUR DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 149
FECm, Ubgsb, amélioré; E. Baghof, £'?emenfa?'6ucA, recommandé; A. Kaeoi,
Ubgsb, extrêmement pratique ; E. Weissenborn, Aufijaben, et E. Kogh, Elemen-
tarbuch. peu de chcTngemonts ; K. Thiemann, Worterbuch z.Xenoph. Hellenika,
amélioré : O. Kohl, Lese-u. Ubsgb, abrégé ; II. Schmidt u. W. Wensgh,
Elementarbuch, pas de changements; A. Rose, Griech. als allgemeine Spj-acUe 6
d. Gclehrten. ne connaît pas assez bien la question. ^ 0. Kekn, Die
Gi'iindungsgeschichle Magnesia am Maiandros [E. Szanto]. Éloges. ^ J. SiMON,
Aus Grir'chenland [S. Frankfurter]. Éloges de ces souvenirs de voyage.
If Programmes. G. IIeidrigh, Ueber Nonius Citate aus Varros Werke vom
Landbau u. i. Hedeutung f. d. Krilik fj. Alton]. Fait avec soin. %*l 5" livr. Le 1'^
sentiment de l'honneur national dans Isocrate [S. Spitzer]. Dans cette étude
de 12 p., S. part de ce principe que les vues d'Isocrate sur la morale de l'état
reposent sur cette pensée qu'entre les devoirs moraux de chaque citoyen et
ceux de l'état, il y a ."inalogie. t W. Reighel, Ueber d. Iiomerischen Waffen
fA. Scheindlerl. Très grands éloges avec quelques réserves de détails 15
développées dans une étude de 32 pi). «f^ 6* livr. Observaliones
in C. Cornelii Taciti dialogum de oratoribus [R. DienelJ. Au c. 6. il
ne faut pas corriger « honiines veteres et senes »: ce n'est pas un pléonasme;
cela signifie des vieillards qui ont une grande expérience de la vie : c. 19
traduire « qui usque ad Cassinm, quein reum faciunt » par « qui ont vécu ■■*>>
jusqu'à ce Cassins qu'ils accusent »; c. 21, lire « sordes autem ridiculae
verborum » au lieu de « regulae »; c. 37 restituer ainsi « quorum ea natura
est, ut aliorum res duhias non curent, sua secura velint », et au c. 38 « nunc
aptior est ita arta eloquentiam ». ^ Sur Aristophane [L. Mlynek]. Dans les .
Oiseaux 5'i-60, nous voyons une allusion à un vieux jeu d'enfants d'origiue 25
aryenne qu'on retrouve encore en Pologne dans les environs de Wieliczka.
% Sur Platon, Phédon p. 62 A [Sumanj. Il faut lire eÎTiep au lieu de oxiTtep et
supprimer la virgule après TâX).a. ^ H. Sghenkl, Epicteti dissertatioties ab
Arriano digestac ad fidem cod. Bodleiani [W. Weinberger]. Éloges. \ K. TUG-
KiNG, C. Taciti Germania [F. Zdchbauer|. Éloges, qq. réserves sur les notes 30
que Z. développe longuement. ^ O. Ribbeck, P. VerqiH Maronis opéra, 1.
Bucolica et Georgica. K. JaGOBï", Anthologie a. d. Elegikern d. Borner. 2.
Tibull [A. Zingerle]. 1. Fait époque. 2. Éloges. % \. K. Ganzbnmûller,
Beitràge zur Ciris ; 2, Arn. Genthe, De Lucani cod. Erlangensi ; 3, K. Peters,
Schtdwôrterb. z. Ovids sdmmtl. Dichtungen ; -i, M. Hermann, Albrecht v. Eyb u. 35
d. Friihzeit d. dtsch. H imianismiis [K. Wotke]. 1, Livre fait très sérieusement;
2, Promet beaucoup; 3, Mérite d'être connu; 4, C'est l'élude la plus impor-
tante que l'on ait sur un humaniste allemand. ^ K. et H. Sghenkl, Griech.
Elementarb. [F. Stolz]. Répond à son but. ^ M. Colugnon, Geschichle d.
griech. Plastik [W. Reichell. Trad. allemande de E. Thraemer; a droit à 40
notre reconnaissance, d'autant plus que le trad. s'est etforcé de tenir le
livre au courant des dernières découvertes par de nombreuses notes, f F.
W. FiSGHER, Arinin u. d. Borner [A. Bauer|. Rien de nouveau. If II. Kibpert,
Fgrniae orbis antiqui \\d.]. Indispensable. ^ Programmes. G. Vogrinz,
Der horner. Gebrauch d. Parlikel d; si mil den Indicativ u. Ueberblick iiber d. 45
Formen d. Bedingungssdlze bei fJomer; 2, A. CZYCZKIEWICZ, Betrachtungen iiber
Homers Odgssee ; 3, J. Spika, De usu praepositionum in L. Annaei Senecae Iragoe-
diis; 4, P. G. n. F. Kôppner, Der geslirnte Himmel [J. GoUingj. 1, Beaucoup
d'idées originales; 2, Pas assez original; 3, Contribution de valeur; 4, Trad.
en prose d'une partie des Phaeuomena Aratea de Rnfus Festus Avianus, 60
bon. ^ A. LuDEWlG, Schliemanns Ausgrabungen u. d. homer. Cultur [J.
.lùthner]. Recommandé à ceux qui veulent s'orienter rapidement. ^
G. Mais, Jenseits der Ripden, A, Die Fahrlen d. Pytheas i. d. Ostsee.
150 1895.
AUTRICHE-HONGRIE.
B, Ultima Thide [S. Gorgel Beaucoup de science, mais il est difficile
d'accepter les conclusions.^ Protocole de la commission archéologique pour
les gymnases autrichiens, séances du 1" mars 1895. Hlf 7" liv. Un principe
faux pour la métrique d'Homère fj. La RocheJ. Réfutation de l'opinion de
8 Cauer qui a avancé que d'après l'usage de l'ancienne épopée le dactyle est
préférable au spondée avant la diérèse qui suit, au quatrième pied presque
autant qu'au cinquième pied, f Les manuscrits de Cicéron, De inventione
(IL Muzik]. Il y a dans le couvent des Cisterciens de Zwettl un ms. du de
inventione, n» 376 sur parchemin datant du 14° s. : une collalion très atten-
10 tive de ce ms. permet de conclure à une double recension de ce traité de
la jeunès.^e de Cicéron. 1[ Analecta ciiliques et linguistiques 4 [G. Weyman].
10. bonus = pulcher déjà dans Ovide Met 1,502, où meliora est pris dans le
sens de pulchriora; 17. femina solers a dans Cyprien le sens de sage-femme.
18. montuosus z= niontanus dans Pline l'ancien, Hist. 10, 72; 19. perma-
1* nere avec l'infinitif dans Paulin de Noie, Ep. 40, o ; 20. recedere = decedere.
t Détails d'histoire naturelle à propos d'Homère [A. Scheindler]. Dans
Homère on ne se sert pas encore du lait de vache ; on se sert du lait de
chèvre ou de brebis, et encore cela n'a lieu qu'au printemps, puisque c'est
le moment où ces animaux ont leurs petits même à l'état sauvage. *|[
20 1. F. SCHNEIDEWIN — Aug. N.vUGK, Sophokles, Llektra; 2. J. WOLF, — L. Bel-
LERMANN, Sophokles [A. Primozic]. 1. Indication des qq. changements de
cette 9" éd., 2. Très bon. ^ B. Kûbler, C. J. Caesaris commentarii. 2. De B. C.
Ed. raaj. et min. [C. Polaschekj. Bien des changements. 1[ A. Zinqerle,
T. Livia. u. c. libri 6. lib. 39, 40. Ed. maj. et min. [A. M. A. Schmidt]. Eloges.
28 ^ J. ZyCHA, Corpus Script. Ecclesiast. Latin, vol. 28. F. A. Augustini operuin
sect. 3. p. 2 : et S. i4. Augustini De Genesi ad litteram lib. 42, Ejusdem libri
capitula. De genesi ad litleram imper/'ectus liber. Loculionurn in Heptateuchum
lib. 7. [F. Weihrich]. Eloges. ^ Commentât philol. lencnses. |II. Schenkl].
Résumé des 5 dissertations contenues dans ce vol : éloges, sauf de la der-
30 nière de J. David, Ilermeneumata Vaticana einend., qui traite un sujet trop
difficile pour son auteur. % W. M. Lindsay, The Latin la7iguage [W. Meyer-
Lubke]. Mérite d'être lu en Allemagne. ^ Feslschrift zu SOO" Jubelfeier d.
vereinigten Fried.-Universitàts Halle Wittenberg. Résumé. 1[ E. ROSTAGNO e.
N. Festa, Indice Dei codici greci Laurensiani non compresi nel catalogo del
as Dandini [Weinberger]. Eloges. ^ G. Schneider, Uellenische Well u. Lebcnsans-
chauungen in i. Bedeutung f. d. gymn. Unterricht [F. M. Mayerj. Très bon. t
Jl museo di S. Donalo [J. W. Kubitschek). Eloges. % H. l'iuisrr, Prodigien,
Wunder u. Orakel b. Histoviker Zosimm. [J. Zingerle]. App. favorable. ^^ 8" et 9»
liv. Contribution à la critique et à l'explication de Sophocle [J. Rappold].
40 Étude des passages suivants. Phil. 182, 185, 280, 424, 429, 665, 800, 847, 893,
1070, 1092, 1218, 1030, 759. El., 78, 328, 435, 277, 432, 825, 1143. Antig., 2-6, 23,
351,382,551, mS'., 1156, 1165. Trach., 863. ^ P. Couvreur, Platon, Phédon,
E. GÔBEL, Platons Apologie d. Sokrates u. Kriton. M. WOHLRAB, Plalons
ausgeiv. Schriften 7. Platons Staat 4 [F. Lauczizky]. Appréc. favorable. \
45 Horatiana [R, C. Kukula]. G. Friedrich, Q. Horalius Flaccus. Phil. Untersu-
chungen. W. NaugK-0. "WeissenfelS, Q. lloral. Oden u. Epoden. t. Des
réserves, « Davus sum, non Oedipus » 2, Appréc. favorable. ^ W. Gbmoll,
Die Pealien bei Iloraz, 4 [F. Hanna]. Eloges. 1[ H. Merguet, Lcxikon s. d.
Schriften Ciceros [A. Kornitzer]. Très grands éloges. ^ IL NOUL, Ciceros
60 Rede f. d. Dichler Atxhias et Ciceros. Philip. Uedrn 1, 2, 3, 7, B. [id.j. Bons.
\ Al. GoldbaCHER. Corpus Script. Ecclesiast. Latin, v. 34. S. Augustini Op. et
S. A. Augustini Ilipponiensis episcopi Epislulae 4 [F. Weihrich]. Grands
éloges. ï C. Wbyman, Studien z. Apuleius u. s. Nachahmern [F. Gatscha].
ZEITSCHIUGT FUR DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 151
Connaissance approfondie de la qucslion.\ Harvard Sludies in class. Philology,
4 [tl. Schcnlcll. Résumé et éloges. ^ A. Fick-F. Beghtkl, Die griech. Per-
sonennamen [A. Rzach]. Éloges. ^ R. Peppmûller-W. Hahn, Register su
Bergks Gr. Lxl. Gescli jid.]. Très pratique. % L. Mueller, De re melrica poela-
rum Latinorum praeter Plautum et Terentium lib. 7. J. IIlLBERG, Die Gesetse d. 5
Wortslellung im Pentameter d. Ovid [G. Zingerle]. 1. Très grands éloges : 2.
Utile pour la métrique et la critique.^ 1, W. G. IIale, Extended and Remole
Deliberaltves in Greek; 2, The Anticipatory Subjunctive in Grcek a. Latin. 3, J.
Ries, Was isi Syntaxe [J. GoUinz]. 1. Les recherches sont trop limitées pour
faire autorité; 2. Éloges; 3, Fera son chemin. ^ 1. E. A.Sonnensghein, Greek *0
Gram7nar, Sijntax; 2. O. KOHt,, Gruch. Lesc. n. Ugsb; 3. A. Kaegi, Gr. Ugsb ;
4. G. SOROF, Xenophons Anabasis in Ausiuahl; 5. E. BaCHOF, Wôrterveneichnis
Z. Xenojih. Anabasis [F. Stolz]. 1. Recommandé; 2. Changements dans cette
2e éd.; 3, 2» partie faite avec le plus grand soin; 4, nouv. éd.; 5. Simple
mention. \ M. M. PoKROWSKr, Griech. Morphologie i. d. Mittclschxde [i . KirsteJ. 15
Éloges, t Sur les armes homériques [W. Reichel]. Article en réponse à la
critique de Scheindler < cf . pi. h., 5» liv. >t G. Ekjhlhr Z)ie Redebilder i. d.
Schriften Xenophons \ J. Appréciation favorable. % Rob. Crampe, Thucydidem
nunquam temere icsurpnre adverbium [jlovov adjectivi vicem; 3, Es. Lai.in, De
pariicidarum com)iarativarum usu apud Terentium; h, H. ElCHLER, Variationen >J\
zu Tacilus Annal en ; 5, M. FiCKKLSCHKRER, Ovids metamorphosen [J. GoUing].
1, Simple mention; 2, Bien disposé; 3, Appréc. favorable; 4, Excellent, f
G. KrûGEU, d. Q. tlnratius Flaccus Satire?i u. Epislelen. 1. Satiren [F. Ilanna].
Très bon. ^ J. Sltzler, Pràparation zu llerodot U. 6. P. Cauer, Die Kunsl d.
Ueberselzens [A. Scheindler]. 1, Trop de détails inutiles; 2, Recommandé. 25
^ F. Marx, Chauvinismus u. Scindreform i. AUcrtum [ J. Appréc. favorable.
^ Programmes. 1. J. PAjii,SaUust als Elhiker;2. F. ZÔCKBA.UER,/lTia7cr»asc/je
Unlersuchungen s. d. Annalen d. Tacilus [i. Prammer]. I, Critique péné-
trante; 2. Dirigé surtout contre Andresen, a rarement raison.^ L. Hayder,
Charaklerislik I. Pàdagogen i. d. Soph. Eleklra; 2, M. KvsiOîiOWlCZ, Demnsthenes 30
Rede gegen Aristocrates ins Polnisehe ubersetzt ; 3, M. K. BOZUGKI, Lukians auf
5 imosala 'Wq^tï^ taroptat tn.s Polnisehe ubersclzl; h, F. BiZON, Ciceros Ersieh-
ungs Idéal (polonais); 5, Z. Dembitzer, De rationis mutuae apud Sallustium
signipcatione ; 6, P. RiBGZUK, Quibus grammaticis formis Iloralius agentium
fines in suis operibus expresseril ; 7, Uebcr d. pacdagogische Bedeulung d. griech. 36
Li7e»v(M»- (polonais) [B. Kruczkiewiczj. 1. Ne traite pas son sujet; 2 et 3,
Bonnes traductions; 4, Appréc. favorable; 5, Éloges; 0, Fait avec soin,
mais n'aurait pas dû être imprimé; 7, Destiné au grand public. ^ F. Bulic,
Auclarium inscriplionum quae a mense Junio a. 1802 ad mcnsem Junium a. I89i
in c. r. Muséum Archaeol. Salonilanuni Spalati illalne sunt [F. Proschl. Utile. 49
f . S. MlLKOVlC, Utber die Erziehung u. d. Unterricht b. d. alleu Griechen u.
Romern |J. Sket]. Écrit en dalmate : recommandé, f^ 10* livr. 1, P. Cauer,
Homers Odyssée I, a-(j. et Anmerkungen 3. Odyssée 1. a-Ç; 2, W. RiBBECK, Homer.
Formenlehre \G. Vogrinzj. 1, Éloges. 2, Des réserves. % P. Dôrwald, Herodol
In Auswahl; 2, J. Werra, llerodot; 3, K. Abight, Herodolos 7; et 4, Uebersichl ^5
il d. Dialect d. Herodolos [F. Lauczizky]. 1, Réserves; 2, Éloges; 3 et 4. Ed.
encore améliorées. II Grammalici Graeci 4 | E. Kalinka]. Œuvre monumen-
tale, f A. SCHKINDLEU, DesC. Sallustius Crispus B. Catilinae et B. Jugurlhinum
[R. C. Kukula]. Éd. encore améliorées. % M. Eaplana, Summa syntaxica c.
Ihemalis ad excrcendum; F. StrauGH. D. lat.Styl;i. Steiner-A. SCHEINDLER, 50
Lai. Lese-u. Ûbgsb [J. GoUing). Éloges. ^ Grammaire des propositions hypo-
thétiques d'après des théories nouvelles philosophiques et logi(iuef? sur le
jugement hypothéticpie [G. Spengler'. Articles de 22 pages sur cette ques-
tion que S. traite en tenant compte surtout du latin. \ F. Schubert,
152 1895.
AUTMICHE-IIONGRIE.
Sophokles Philoklelis [S. Reiter]. Se tient trop attaché à l'éd. de Gle-
ditsch. ^ R. KOPKE, D. lyrischen Versmasse d. Horaz [A. Piihringen].
Ëloges. ^ Catalogus dissertalionum philologicarwn classicarum [S. Fran-
kfurler]. Peut être uti!e, iiuiis incomplet, n'a pas de valeur scientiFique et
» coûte trop cher ^ 1. O.Ravnur, Die sogmannte Sokralische Méthode; 2. S. BiUEF,
EHe Cotijnnclionen bei Polybius; 3 G. Kôppner, Die Sa/je u. Hero u. Leander i d.
Utleiatur u. Jiunst d. class. AUerlums: 4 A. SCHMIDT, Zum Sprachgebrauchf. d.
Livius i d. B I. 2. 2t. m 25. [J. GollingJ. 1. Résumé; 2. Des réserves, 3. Com-
plot ; 4. Eloges, ^f lleJivr. Observations critiques sur Aristole[J. Zalilfleisch].
10 Métaph. 1037 a 12 retrancher ayroiv ; 1043 b. 12-14 la conjecture de Bonitzens
oùcria; avec changement de la ponctuation traditionnelle est inadmissible;
1047 a 2, Alexandre doit avoir eu un autre texte sous les yeux ;Eth. à Nicom.
1114 a 10-14, les corrections de Rassow et de Susemihl ne sont pas néces-
saires; 1114, b, 26, Ramsauer n'a pas bien vu ; 1146 a 35-37 lire e\ iAàv yàp
15 èTzzneiazo à TrpaTTSt, ixEtaTiEtffOsU 5v èTîa-jaaTO, vCv Se 7te7rei(T|X£vo; oùSàv f,TTOv oiXka
TtpàTxei. Ilbl a 32, âtxpiévwv est sous-enlcndu devant 4/euoeî /oyw. 1146 b. 35-47
a 24 expliqué longuement ; 1148 a 17-b 14 a été à tort mis entre crochets par
Ramsauer et Susemihl ; 1112 b. 7 Sô^a; est une glose marginale à è7rtaTr,(xa; ;
1136 b. 6 lire Sk et non Ô^. ^ F. FuGNEU, Des C. Julius Caesar gall. Krieg
m [A. Polaschek]. Appréc. favorable. If Simplilication des gram. grecciues des-
tinées aux élèves. |J. Huemer]. Montre combien E. Albrecht, dans une bro-
chure récente sur ce sujet, a eu raison. \ F. Patzolt, Paruphrasen von Brie-
fenCiceros su lat. StilUbungen[Pi.. Kornitzer]. Comble une lacune. ^ G. Suuan,
Ubersichl d. rom Litleraturgesch. (morave) [A. Fischer]. Répond à son but. f
28 H. LÛNEBURG-J. G. HUBER, Die Gynàkologïe d. Sot-anos voJi Ephesos. [W. Wein-
berger]. Trad. allemande un peu trop libre. ^ Programmes R. Wimmbrbr,
Das Mediale Futurum sonst activer Vcrba im Griech'.' F . Klein, Bemerkimgen s.
Wortbildungslehre im Lalcin. [F. Slolz]. Appréc. favorables. ^^ 12' livr.
Ch. IlAHDER, Thukgdides. K. Saegert, Xenophons Hellenika. G. BOEHME,
30 — S.WiDMANN, 77ni/£i/c<ttyes[E. KalinkaJ. Appréc. favorables. ^ G. Krûger, Z)cs
Q. Horalius Flaccus Satiren u. Episteln, 2. Episteln. [F. Haussa]. Ed. emendata
dans le vrai sens du mot. ^ H. C. Elmer, A discussion ofthe lalin prohibitive
J. Golling]. Contribution de valeur. If R. Béer, Handschriftenschdtze Spu-
niens [C. A. Wilkens]. Grands éloges. If La construction de jubeo et de veto
36 [E. Loewj. Cherche à combler une lacune des gram. lat. ^ R. Wuensgh, Des
Taoili Germaniae cod. genn. [II. Schefczik]. Bon. ^ Programmes. J. Kohuprk,
Thucgdides Geschirhle d. Pelopon. Krieges. J. StaSTNV, S/itdie u.d.harpalischen
Process ; A. SkODA, Metrische Uebersetzung d. pseudovergilischen Culex: E. SïO-
LOVSKY, Proben v. Uehersetz. Horaz. Gedichte etc. et G. Iloratîus Flaccus epist.
m ad Pixones ûbersetzl ; F. Ruth, D. Jun. Juvenalis S u. 8 Satire uberselzt ;
B. DoLEJSEK, Geschichte u. Process d. Bomanisierung rom. l'rovinzen |A. FJS-
cherj. Tous ces programmes sont en langue tchèque. Appréc. favorable dos
3 premiers : réserves pour les autres. ^ II. Jurenka, Pindars ersle u. drille
oUjmp. Ode. S. EhrenGRUBER. De carminé paneggrico Messalae Pseudo-Tihul-
45 liano : J. KoBYLANSKl, De enuntiatorum consecutivorum apud Iragicos graecos
usu ac ralione. [II. SL.-Sedlma.yer;. Eloges : \ M. LiryNSKl, Kaiser Tiberius im
Lichlc d. neueren Forschung [R. F. Kaindll. (Polonais). Appréc. favorable. 1[
Eranos Vindobonensis. Compte rendu très bref des séances du 12 avril
au 28 juin 1894. A. K.
5Q Bohème.
Rédacteur général : Josef Krâl.
Listy Filologické. T. 22 (1895). Articles de fond [Jean Brantj. Le dialogue
des Orateurs et Tacite. C'est une révision de la controverse (jusqu'à
LISTY FILOLOGICKÉ. 153
Gudeman et Modestov), relative à l'auteur. Preuves et raisons nouvelles à
l'appui de l'opinion que le livre est bien de Tacite. Énumération de toute
la littérature relative à la question. Époque de la composition; d'après
l'opinion de B. l'époque fictive du dialogue tombe dans les années 74 et 75,
et celle de sa composition au temps de Titus ou dans les premières 5
années du règne de Domitien. Suit la comparaison du discours du dialogue
avec les autres œuvres, qui traitent de sujets analogues (surtout celles de
Gicéron, Quintilien), puis avec les œuvres historiques de Tacite. A la fin
B. s'occupe de la langue du dialogue et des différences entre la langue dans
les œuvres historiques de Tacite et dans l'Institution de Quintilien. Les *o
résultats des recherches antérieures sont recueillis, résumés et complétés
par des travaux modernes sur le style de Tacite pour expliqxier la différence
entre le style du dialogue et celui des œuvres historiques. En même temps
B. cherche à réfuter les preuves tirées du style que Robert Novàk avait
recueillies pour attribuer le dialogue à Quintilien. % fJan Krejci]. Étude 16
sur les «TcaS lty6\ieva. dans les poèmes homériques. C'est une révision des
raisons alléguées dans ce sens pour prouver l'origine postérieure de diffé-
rentes parties des poèmes homériques; de son côté, l'auteur émet son
opinion que les «Tta^ lty6\it\x n'ont point de valeur quant à la solution de
la question homérique, tant qu'ils sont irréprochables au point de vue de 20
la grammaire et de l'expression. ^ [Fr. X. Prochàzka]. Des propositions
impersonnelles. L'auteur fait reliiarquer que beaucoup des propositions
considérées comme impersonnelles ne sont que des conclusions logiques.
Après l'histoire de celte question et l'énumération des opinions des philo-
sophes et philologues, l'auteur conclut que les propositions impersonnelles 25
sont des syllogismes composés logiquement de deux membres. Suit une note
sur la double valeur du pronom allemand « es » dans de telles propositions
et la manière dont il fautle traduire en tchèque.HÏ Analysesetcomptes-
rendus. 4eHHCoiib M. A. ^oxMifi. — Ba;KHOciut iiaytenia MciupiiKii. Loué pour
la coiuiaissance complète de la littérature et pour la clarté de l'exposition 30
[F. Krsek]. % L. Nibderlb, Lidstvo v dobi pfedhistorické (L'homme aux temps
préhistoriques). C'est un sûr compendium servant d'introduction aux
études archéologiques des temps préhistoriques et classiques [F. Grohl.
^ A. MiKBNDA, Cornelia Nepota zivolopisy. (Les biographies de Corn. Nepos sui-
vies d'un vocabulaire). Bon livre classique f F. Groh]. f Jean Nêmeg, Nèkolik 36
vykladû z latinské skladby. ( Essai sur la grammaire latine). L'auteur cherche à
expliquer quelques questions de grammaire à sa propre façon [J. Krejci].
^ Joseph Ôbrnt?, A'ec Lysiova proti Eralosthenovi. (Discours de Lysias contre
Eratosthène). Bonne traduction [F. Groh]. % Vil. Goth, Nesbytnost jazyko-
vého vychovu na ékole stfedni. (Sur la nécessité absolue d'une éducation lin- W
guistique aux écoles secondaires). Manqué. [J. Krejci]. f Vàclav Hospodka,
Je- H podstatnà reforma gymnasit nasich zâdoucna? (Est-il à désirer une réforme
du fond de nos gymnases?) N'apporte rien de nouveau [F. Drtina].^ L. Levy
und H. LuGKBNBAGH, Das Forum Romanum der Kaiserseit. Satisfaisant comme
livre classique [F. Groh]. ^ Andrée Sghrutz, Uippokratovské nâzory o pu- 45
vodu. skladbè r vykonech tëla Udského. (Les idées hippocratiques sur l'origine,
le développement et les fonctions de la constitution humaine). Œuvre
écrite avec une parfaite connaissance du sujet; bon comme introduction
aux études sur Ilippocrate [F. Groh]. \ Gustave Zâba, Slovmk latinskocesky.
(Dictionnaire latin-tchèque). L'auteur ne semble pas être bien initié aux 50
progrès des études sur la grammaire latine [F. Hrbek]. f F. IIrbek, Latinskà
mluvnice pro skoly strednî. II. Skladba. (Grammaire de la langue latine à
l'usage des écoles. II. Syntaxe). Réussi [B. Fouslka]. ^ Fr. Krsek, C, Sal-
15i 1895. — AUTRICHE-HONGRIE.
luslii Crispi De coniuratione Catilinae liber (avec des notes). Bon livre clas-
sique [Pierre Hruby]. ^ Jean CermÂk, Srovnânî symposia Xenofontova a Pla-
tonova. (Comparaison du Symposion de Xenophon et de Platon), L'auteur a
puisé dans des sources bien vieillies [Fr. CàdaJ.II Ladislav Brtnick^, Pala-
6 tin (le Palatin). Enrichissement de la littérature archéologique [Fr. GrohJ.
^[ Fr. Drtina, Sloika Epikleta rukovèl mravnick nauceni. (Manuel des maximes
morales du stoïcien Epictète). Bonne traduction avec une introduction sur
la vie et la doctrine d'Épictète [B. J^'ouslka]. 1[ Clharles Konbâd, Magnus Félix
Ennodius jako vychovatel (comme pédagogue). Satisfaisant [F. Câda]. ^ Fr.
10 KovÂS., Legum Platonicarum libri alterius vindiciae. Pars altéra. Travail con-
servateur fondé sur des sources connues; la forme latine n'est pas sans
taches [F. Câda]. ^ Fr. Kvîcala, Slàlnî ilêiovâni v Athénàch. (La comptabi-
lité publique d'Athènes). Il y a beaucouj) de choses nouvelles, mais la
complète ignorance des travaux des autres sur le môme sujet diminue
16 la valeur de l'œuvre [Fr. Groh]. ^ Edouard Stolovsky, Q. Horatii Flacci
ad Pisones. Traduction bien réussie [J. KràlJ. ^ Fr. Groh, 0 jevisii
divadla reckého. [Lu scène du théâtre grec). Examen habile de l'opi-
nion de Dôrpfeld sur la place des acteurs dans l'orchestre [Jos. Krâl]. ^
Vàclav Vkverka, Ukâzky prisvucného prekladu Pindara v rythmech pûvod-
^0 nich (Spécimen d'une traduction de Pindare en vers toniques). Satisfaisant
[J. Krâl.] ^ Tomâs Frâna. K jakvm zmcnàm ve vnilrmm ûslroji Iragoedie
donucn byl So/'okles, upusliv od trilogického et tetralogikého sklâdâni Aischylova.
(Quels sont les changements dans la construction dramatique de Sophocle
après l'abandon du système tétralogique d'Eschyle?) Manqué. J. [Kràll. 1[
■is Lucien Auge de Lassus, Le Forwn. Écrit avec verve, mais sans un fond
scientiQque sérieux [L. Brtnicky] \ IlaryencKiH, Biipni.iift u ero 9K.ion.n
(Les églogues de Virgile). Bon [F. Krsek]. % Karel Koblizek. Pfehled litera-
tury a starozilnosti reckych. (Aperçu ae la littérature et des antiquités
grecques). Sans valeur, [P. Ilrbekj. ^ Ernest Skrevan, Lalinskâ fraseologie
3*^ (Phraséologie latine). Traduction du livre de Meissner. [P. Ilruby]. %
Charles Cumpfe, Kultumi obrâzky se starcko Â'ecka (Tableau de la civilisation
de l'ancienne Grèce). Bon ouvrage écrit avec verve [F. Groh]. ^ F. Krsek,
Vapologie de Sacrale, Crilon et Phédon (64 67) avec des notes. Bon livre clas-
sique [Fr. câda]. % Boleslav Dolbjsek, Dèjiny a zpûsob pofimanëni piovincii
35 rimskych. (L'histoire de la romanisation des provinces romaines). Manqué.
IJ. Stastny]. ^ Guillaume Steinm.vnn, Homerskà siudie (Études homériques).
Réussi. [J. Krejci]. f V. Kubelka, Cicéronet >! niome. Sans valeur [J. Brant].
H Fr. Dusânek, 'IIiAepi; ^ il 'Apeiou uocyou. Manqué. [F. Groh]. \ Ferd. Liska,
Discours de Démosthcne, Ttepl TtapaupeaSeca;. Traduction réussie. [Fr. GrohJ.
40 ^ Jean Konùpek, L'histoire de Thucydide //. 55-103. Traduction louable [F.
Groh |. f Joseph Magh, 0 antickych motivech Jaroslava Vrchlického. (Les motifs
antiques dans les poésies de Vrchlicky). Absolument manqué. [Fr. KrejciJ.
Krok, journal de l'enseignement secondaire (1895). Articles de fond
[Jean ('lermàk]. Cursus publicus romanus. Éludes sur les voyages aux temps
*f' romains, surtout sous les empereurs. Les moyens de transport par terre
avec une esquisse d'un réseau des chemins principaux de commerce et de
postes dans l'empire romain. ^ [George Guth]. La réorganisation des jeux
olyrapicpies : Compte-rendu des plans modernes suivis pour ressusciter
les anciens jeux. (C'est l'idée qui vient d'être mise en œuvre celte année)
50^|Fr. Ruth|. Les satires de D. Junius Juvenal. Traduction de quelques
parties. H^ Comptes-rendus : Johann Urwai.kk, IHe griechischen Gelehrlen
sur Zeit dcr Erobtrung Conslantinopels 1453. Bien traité. [Fr. Nerad].
V. NiEDBRLE.
ARCHAEOLOGIAI ERTESITÔ. 155
Hongrie.
Rédacteur général : J. Kont.
5
Archaeologiai Ertesitô (Bulletin archéologique). Nouv. Série, vol. XV,
1895. !«' fasc. Fouilles à Ilatvan-Boldog (comitat de Ileves) [A. Posta]. On
y a trouvé un grand nombre de vases, de bijoux et d'armes et une monnaie
romaine du m» siècle. % Diplôme militaire romain trouvé à Ecs (comitat de
Raab-Gyôr) [V. Récsey]. Le diplôme date de 111 après J.-Chr. On y lit : to
(Imp. Ca) esar Divi Nervae F (ilius) (Trajanus Augustj us. Germ (anicus)
Dacic (us) P (ontifex) M (aximus) (Trib.) (p) ot. XX. Imp (erii) XIII (Cos. 111)
(Equili) bus et peditibus ((]ui militant in alis) novem et cohortibus; Et I
Gannene (fatium) (et I HISPA) norum et I Bos(poranorum) (et) milliaria et
C. quae sunt in P (annonia) (sub. L. Lucio... Fil). Natale (juini (s et vicenis is
stipendiis) emeritis dimis (sis lionesta missione quorum no) mina subscri
(pta sunt ipsis liberis posteris) que eorum civi (tatem dédit et connubium
cum u) xoribus quas (tune liabuissent cum est civitas) lis data aut si qui
(caelibes essent cum lis, qnas) postea duxis (sent dumlaxat singuli singu-
las). % Notice sur les reliefs représentant le combat de la Méduse au 20
Musée national de Budapest [J. Zielien]. Compare le rytlion décrit par
Loeschke dans : Festschrift zu Eliren Brunn's, 1894, avec quelques reliefs
de Budapest, t Reliefs romains trouvés dans l'église de Pécs-Fiinfkirchen
[P. GereczeJ. Ces reliefs ont été employés pour construire un autel. \
Merkbuch AUerlldlmer auszugraben und aufzubewahren fHampelJ. Précieux 25
mais quelques erreurs en ce qui concerne la Hongrie. % Anthologia laiina,
pars posterior, carmina epiQvapliica conlegit F. BuGHELER [Ziehen]. D'une
grande utilité pour les archéologues. \ Autel votif de Puszta-Dôrogd
(comitat de Zala) [V. Récseij. On y distingue cette inscription : Marti Deo...
racius... August (alis) p (osuit) d (e) s (uo). V... so (Ivit). M. Hî 2» fasc. 30
Aucun des articles ne se rapporte exclusivement à l'antiquité classique:
llampol parle de trois trouvailles de l'âge de bronze, provenant de la
contrée transdanubienne, Nagy présente une trouvaille de l'âge de la
migration, Mihalik rend compte des fouilles exécutées à Urmezô et
Gsarnatô et décrit les nécropoles; le reste est consacré aux antiquités 35
hongroises et croates. ^^ 3" fasc. Statuette en bronze représentant un
satyre au Musée de Budapest [J. ZiehenJ. Montre à l'occasion de cette
trouvaille le rapport entre l'art de la province avec les autres œuvres
représentant des satyres et qui datent de l'époque classique. ^ Tète d'Aphro-
dite au Musée de Budapest [llampel]. Trouvée près de Mohàcs, dans le 40
Danube; cette tète, détachée avec violence du tronc, est un très beau
spécimen dont l'original remonte au v« siècle avant notre ère. ^ Médaillon
de l'empereur Valentinien [XJ. Se trouve dans la collection de Weifert à
Pancsova; trouvé en Serbie, ce médaillon provient de Siscia. L'inscription
porte : DN Valentinianus P. F. Augustus Triumfator gent (ium) barb 45
(ararum). K La reconstruction du fronton occidental du Parthénon
[L. Vélics]. Cette reconstruction due à Schwerzek, élève de Liitzow a été
exposée à Vienne; les moulages se vendent SOO florins, f Sur la teiTe
grecque, par CSENCERi et Pasteiner [x. y]. Quinze mémoires sur la première
mission de quelques professeurs hongrois en Grèce; intéressant.^ Die ^q
Religio7i des rônnschen Ileeres par DOMASZEWSKi [Kuzsinszky]. Éloges, f^
4* fasc. Monuments épigraphiques de Sopron-Oedenburg [L. BellaJ. On a
trouvé dans une sépulture de Sopron plusieurs pierres avec inscriptions.
156 1895. — AUTRICHE-HONGRIE.
La première porte : Hilarus 1 (ibertus) et t (utor) Semproni orum nat (ione)
Dalmata an (norum) LXXXX et Sassa coniun (x) et conliberta nat (ione)
l)aca an (norum) LXX h (ic) s (iti) s (unt); Flaccus filius parentibus posuit;
l'inscription date de la fin du premier ou du commencement du ii» siècle
6 après J,-Ch. Une autre pierre porte : Coelius UUi miss (icius) leg (ionis) XIV
g (eminae) a (nnorum) XL, Val (erius) IVIaxira (us). Trois autres pierres sont
des tables votives à Silvanus : 1» (Silv) ano sa (crum) Candidus fecit;
2» Silva (no) Aug (usto) sa (cruin) Candidus fe (cit); 3° Silvauo sacrum,
Ulp (lus) PCA mil (es) leg (ionis) X v (otuni) s (olvens) 1 (ibens) m (erito). t
10 CUMONT, Textes et monuments figurés relatifs aux mystères de Milhra, fasc. 2
et 3. [ab]. Éloges. La Dacie a fourni à ce recueil 76, la Pannonie 18 monu-
ments. \ L'Aphrodite du Musée national (voy. 3» fasc.) est selon Furtwîln-
gler de t'abricatiou moderne. \ 5« fasc. Antiquités romaines en ambre
trouvées à Soprony [L. BellaJ. 27 illustrations montrent les intéressants
15 objets trouvés dans cette ville; on y remarque surtout une oie qui porte
un oison sur son dos, une tète de Bacchus d'une belle exécution, et une
tête de Pappus, un coq qui picote des fruits, un chien qui se lèche la patte,
plusieurs anneaux et coquillages. ^ Le Bulletin donne l'inventaire détaillé
de toutes les antiquités acquises par le Musée national de Budapest et le
30 compte-rendu des séances des différentes sociétés archéologiques hongroises.
J. KONT.
Egyetemes Philologiai Kôzlôny. Année 1895; tome XIX. 1*' fasc. Novae
emendationes in Firmicum Maternum astrologura. Pars prior \G. Némethy].
Dans ses Quaestionesde Firmico Materne astrologo, parues en 1889, Némethy
26 avait proposé quelques corrections; depuis, Sittl a donné son édition chez
Teubner ^1894). Némethy présente les leçons suivantes. L. L G. 6, § 10-11,
au lieu de sempiternaagitatione perpétua, perpetuatur; L. I. C. 10. §10-11,
au lieu de contacti impudentia... contactam im prudentia; L. III, praef.
§ 2-4, au lieu de sustentari comitibus.,.. fomitibus ; L. III, G. 2. §1-2, après
80 se nati fuerint, il faut intercaler interimi; L. III. C. 5. § 10-11, au lieu de
coniunxerit, se coniunxerit, et au lieu de immensa fortia... furta; L. III.
G. 5 § 15 entre deorum et vel intercaler ; fabricatores ; L. III. C. 11. § 19,
au lieu de proditores... eorum, suorum, L. III. G. 13. § 5, entre publicarum
et vel, intercaler rationum ; L. IV. G. 1 § 3, entre animus et intrinsecusque
36 intercaler extrinsecus; L. IV. C. 10 § 10, entre alii et invenient, inter-
caler absconsasres, L. IV. G. 12 § 1, au lieu de facultatis nimia, facul-
tatis substantiam nimiam comparantes, L. IV. G. 12. §5 entre orbitatis
et decernit, interc.iler onu s , L. IV. G. 17 § 7, au lieu de cardinaliter tune,
cardinaliter iuncti. L. 1VG.17§6 au lieu de qualitatemqualitas, au lieu de
♦0 substantiam, sub stantia, L. III, C. 5 § 1, au lieu de ex maxima parte desi-
derat... débilitât, L. 111. G. 11 §9, au lieu de propter serves faciant, — acci-
dant; L. IV G. 17 § 13-14 au lieu de nondum béni — volarum, omnium b. L.
IV. C. 20 § 9 au lieu de qui et testimonium, ei testimonium, L. IV. G. 19 §
37, au lieu de trepidatione suscipiant, suspiciant, L. IV, G. 20 § 11-12,
Ai au lieu de auctores audaces, duc tores audaces, f Quelques conjectures sur
l'œuvre d'Oppianus de Gilicie [R. Vàri]. (V. R. des R. 1893) 1. 522-524, au lieu de
TcXéov aXyoç ï'/^o'jai, lire irXeov' àXye' ê'/ou<Tt; 11.15-16, au lieu de xal Ttâaav è7nçp6-
(Tuvr,v èvéYjxav, lire SéSirixav ; IV, 254-255 au lieu de Ô(aoC S'èÔéXoudtv, lire 8'eOé-
),ovT£ç; V. 589-593 au lieu de èvî o-çio-iv, lire èvl çp£<Tiv. \ Tropes et figures que
W) le poète hongrois Gyongyosi (1625-1705) a empruntées à Ovide [M. Maurer].
Gite plus de cent endroits classés d'après les règnes de la nature. ^ Vigasz-
talàsok. Les Consolations de Senèque traduites en hongrois par J. Lkvay fJ.
KempfJ. Sera le bienvenu. \ Analyse de l'article de R. Doumic sur la dis-
KGYETEMES PHiLOLOGIAL KÔZLÔNY. 157
sertation latine, Revue des deux mondes, 15 juin 1894 [J. Gerèb]. ^ Sur la
musique grecque, par Etienne Fekete [J. Bôdiss]. Extrait du Triennium de
Freund. If^ 2» fasc. De origine infinitivi historici [B. Inczc]. L'origine de cet
emploi n'est ni l'ellipse, ni le datif, ni l'impératif, mais seulement 1' « infl-
nitivus exclamatorius ». ^ L'époque mycénienne et sa civilisation [J. 6
Bàlint]. Résumé des travaux de Schliemann. % Esquisse des anliquilés reli-
gieuses de l'ancienne Fannonie, par Victor RÉCSEI [A. Bartal]. Éloge, f Ula.-
Twvixà !;r,Tr,(xa-a. Suvé/S'ot y.a; -célo;, par G. Kassai [IL G. Millier]. Très bien
écrit en grec moderne. Traite de l'authenticité des dialogues. ^ La langue
néo-grecque, par G. IIorvÂth [Guillaume Pecz]. Bon. t Cicéron et Horace, par tfti
A. ScHMiDT, Parallèle entre l'Orateur et l'art poétique. ^ Manuel d'Epictète^
traduit par 'V^ajda [Ilittrich]. Réussi. ^ Nécrologies de Robert Frôhlich,
répigraphiste de l'ancienne Pannonie et de J. Barna, traducteur d'Horace,
de Juvénal et de Virgile [E. Thewrewk!. La société philologique dont
le Kôzlôny est l'organe compte 601 membres. tH 3» fasc. De la méthode i5
de la philologie classique en Hongrie [R. Vari]. Le devoir des philologues
hongrois serait d'éditer les auteurs byzantins qui parlent des Magyars, de
préparer la grammaire et le dictionnaire de la latinité hongroise, d'écrire
les monographies des villes de la Dacie et de la Pannonie, et de recueillir
les matériaux de l'humanisme hongrois. Malheureusement il manque 20
encore de bons manuels pour les étudiants en philologie, f Quaedam obser-
vationes de inflnitivo historico [SU Hegediis]. Ne peut pas accepter l'opinion
de Incze. ^ Vies de Plutarque, traduites par K. Kacskovigs [Hegediis].
Réussi, f Alcibiade et son temps, par J. Lbdnitzky [B. Zsoldos]. « Athènes à
l'époque d'Alcibiade » serait un titre plus exact. \^ 4» fasc. Quel est le sens 25
d'aitetpov chez Platon [G. Kassai]. Définition beaucoup trop embrouillée
pour pouvoir être reproduite en français. % Grammaire néo-grecque, avec
des morceaux choisis par Guillaume Pbcz [Pozder]. Excellent. % AriUo-
phanis Comoediae, par Blaydks [Danka]. Indispensable f La poésie de Tibulle
par Soos [G. Némethy]. Bon résumé. % La IV" églogue de Virgile, par J. Vie- 30
TORisz [G. Némethy]. Bonne traduction, f^ 5» fasc. Novae emendationes in
Firmicum Maternum astrologum. Pars altéra [G. Némethy]. L. L, c. 3, § 1.
Lire au lieu de flngendique licentiam pingendique, L. I, c. 5, § 2, diffl-
cilia sunt curantur atque ardua, curantur est à supprimer; L. I, c. 6, § 5,
au lieu de vel in coniunctionibus, contionibus; L. L c. 7, § 5, au lieu 35
de quod petimur et, quod petimus ea; L. I, c. 8, § 44, au lieu de caedibus
paciscitur, pascitur, L. III, c. 3, § 1, au lieu de vetustos, venustos, et
avec KroU (Hermès, XXIX, p. 519) au lieu de posita... respeierit, posito...
restiterit; L. III, c. 3, §22, au lieu de maximorum decem primos, civi-
tatum maximarum; L. III, c. 4, § 34, après omnibus eius, ajouter 40
actibus; L. III, c. 5, § 30, après igné et ferro, ajouter artificia,
L. III, c. 6, § y, après fréquenter, intercaler l'adverbe etiam, L. III, c. 6,
§ 18, au lieu de manere sordido, sordidos, L. III, c. 7, § 12, au lieu desui
subeantur dispositionibus suis gubernare, suis iubeantur disp. guber-
nare. L. III, c. 8, § 9, au lieu de : sed in loco constituti in hoc loco per 45
noctem constituti. L. IH, c. 11, § 14, au lieu de teraplorum dominari ad
praedam, templorum dominia praedam. L. III, c. 11, § 16, in actibus
doit ôtre précédé de faciet, et, au lieu de constituti, conslitui. L. IV,
praef. § 1-2, au lieu de restitutionis quod, restiti nisi quod. L. IV, c. 2,
§ 1, au lieu de mulierum, muliebrium. L. IV, c. 7, § 3. au lieu de quibus su
res posita... vêla percgrinis rationibus credatur, quibus deposita... natio-
nibus credantur; L. IV, c. 10, § 4, entre ad Martem et primos, intercaler
civitatum decem. L. IV, c. 12, § 6, au lieu de provectu temporis,
lo8 1895. — AUTRICHE-HONGRIE.
provectae tempore. L. IV, c. 14, § 19, après affluentia sermonis, ajouter
ornatos. L. IV, c. 16, § 10, après infelicitatum decernit, ajouter exi tia.
L. IV, c. 16 et 8, après erunt enim aut, ajouter secundum locorum potes-
tatem aut... L. IV, c. 19, § 10, après assiduis, ajouter doloribus, et au lieu
5 de tristitia, tristitiae. L. IV, c. 19, § 29, au lieu de splendore nobilitas,
nobilitentur, L. IV, c. 20, § 4-5, au lieu de proconsularium faciunt, proc.
fasces. % Les Musées d'Athènes [V. Récsei]. — Suite dans fasc. 6-7 et 8-
Description des trois musées faite d'après les notes prises lors du voyage
des philologues hongrois en Grèce. H Une adaptation hongroise de la
10 Mostellaria de Plante [A. Czeczko^ Elle est de Christophe Simai, auteur
comique du 18" siècle, dont la pièce : l'Hôte imprévu, a Tidèlement suivi
VoTig'mal. ^ La philologie classique et l'histoire, par IIornyanszky [R. Vàri|.
Confus et mal écrit. ^ La Poétique d''AiHstote, traduite par Silberstein
[Sebestyén], Trop libre, le commentaire est faible. % De Carminé LXIV
15 Catullianio, par G. MÂTHÈ [G. NémethyJ. Bon résumé, mais mal écrit. %
La poésie lyrique des Romains depuis les temps les plus anciens jusqu''à Horace,
par RiMEG [G. NémethyJ Faible. HIT 6» et 7» fasc. L'Églogue de Théodule
[R. VâriJ. Cette églogue qu'on date du x* siècle, se trouve dans un manus-
crit de Esztergom [Granj et fut copiée par l'archevêque Ladislas Szalkai,
20 tombé dans la bataille de Mohacs (1526); le manuscrit est important à cause
des gloses magyares. Collation de ce manuscrit avec l'édition de Beck de
1836. ^ Sur la terre grecque; mémoires des professeurs hongrois envoyés
par le ministère on Grèce en 1893, rédigés par Csengeri et Pasteiner
[Hegediis]. Quinze mémoires, dont plusieurs remarquables. L'essai est
26 digne d'être continué. T[ M. Tulli Ciceronis epistulae selectae, edidit J. Csengeri
[Pozderj. Fait partie de la Bibiiotheca scriptorum graecorum et romanoriim
in usum scholarum ; bon. ^ Remarques sur Lucien, par Hittrigh [G. NémethyJ.
Bon. 1[ Les Dieux et la destinée dans la poésie de Virgile, par Krauze [G. NémethyJ.
Bon résumé. If La littérature philologique hongroise en 1894 [Ilellebrant].
30 Liste de tous les livres, articles et notices concernant les langues et les lit-
tératures de tous les peuples. 2013 numéros, yi 8« fasc. Le Pseudo-Phocy-
lide [K. Sebestyènj. Reprend l'étude de Bernays et la précise. L'auteur a
vécu vers la fin du premier siècle après J. Ch. Il ne trahit pns son origine
juive et n'attaque pas directement les païens. Il a écrit son ouvrage pour
35 améliorer le sort de ses coreligionnaires et pour convertir. \ Album mytho-
logique, par Hauptmann, texte explicatif par M. Latkôczy [Pozder], Beau-
coup de défauts. ^ Dictionnaire latin-hongrois, par HoLUB et Kopesdv, 3" édi-
tion [Pozderj. Utile. ^ Caractéristique des révolutions à Rome, par J. ZsiG-
MOND [J. BodissJ. Manqué. % Les monnaies de l'empire romain, par GOHL,
40 [PozderJ. Utile. UK 9« fasc. Lieu et date de naissance de Théognis [J. IIolos-
nyaij Le lieu de naissance est Mégare en Attique, la date, la 59" olymp.
(540 ans avant J. Chr.). ^ Le temple de Jupiter à Olympie [MitrovicsJ. Suite
dans fasc. 10. Description détaillée de ce monument d'après les travaux de
Laloux, Monceaux, Curtius, et Adler. If Komjâty et Erasme [K. RuppJ. Kom-
45 jàti a traduit en 1532 les lettres de St. Paul, mais en se servant uniquement
de la traduction latine faite par Erasme en 1516. f Notes inédites de Hase
au traité de Lessing sur la Manière dont les Anciens ont représenté la
Mort [J. Kont]. La première traduction française de ce traité a paru dans
le « Recueil de pièces intéressantes concernant les Antiquités, les Beaux-
50 Arts, les Belles-Lettres et là Philosophie (1787 tome II) par Jansen. L'exem-
plaire de la Bibliothèque de l'Institut contient des notes manuscrites de
ilase que Maury avait signalées en 1847. Kont publie ces notes in-
extenso. î WilkinS, L'Histoire de la littérature romaiiie, traduction hon-
MÉMOIRES GOUHONNÉS. 159
groise ^J- Maj'wald]. Mauvaise traduction. % Les Jeux des Grecs et des
nomains, par W. RiGHTEU, traduit par M. Takàgs [K. Pozder]. Utile, f
La méthode de renseignement du latm dans les classes de grammaire, par
Webbr, et Les Temps et les Modes en latin, par Obelgz [Bôdiss] ; 1» Passable,
2» Médiocre, tf l'^* fac. « L'homme de fer » de Csiky et l'Anligone de 8
Sophocle [J. Wigand]. Le grand dramaturge hongrois, Grégoire Csiky, qui
a traduit Sophocle, s'est inspiré du poète grec en écrivant son « Homme
de fer ». ^ Le codex Laurentianus d'Urbicius |R. VâriJ. Le manuscrit
Plut. LV, cod. 4. contient les Tactica strategica d'Urbicius et la tactique
de Léo Sapiens; ce dernier sera édité par Vari dans le volume que l'Aca- lo
demie prépare pour le Millénaire hongrois sur les sources orientales et
occidentales de la prise en possession de la Hongrie par les Magyars. Une
des sources de Léo Sapiens eslUrbicius; Vari publie deux passages où les
emprunts sont manifestes. ^ Dicta Catonis quae vulgo inscribuntur Catonis
disticlia moralia, ilerum edidit G. Nkmethy fS. Szab6|. La meilleure 15
édition qui existe. % Benedicti régula monachorum recensuit E. WOELFFI.IN
[Bôdiss]. Éloge. fEducalion chez les Ilomains d\iprès Ciccron et Quinlilien,
par L. Gaspar [Bôdiss], Utile. J. Kont.
BELGIQUE
Rédacteur général : Pall Thomas.
ao
25
Bulletin de l'Académie royale des sciences, des lettres et des
beaux-arts de Belgique, 65» année, 3« série, t. 29. Note sur F. Cumont,
Textes et monuments figurés relatifs aux mystères de Mithra [A. Wagener].
Toutes les ressources de la philologie et de l'archéologie ont été mises à
profit dans ce bel ouvrage. % Notes critiques sur Mnnilius, Sénèque, 30
Firmicus Maternus (le chrétien), Paulin de Périgueux et Orientius
[P. Thomas]. Conjectures sur les passages suivants : Manilius, IV, 42;
Sénèque, Consol. ad Marc, 22, 6 et 8; 24, 5; 25, 2 et 3; Firmicus Maternus,
De errore profan. relig., 3, 2, 17,2; Paulin de Périgueux, De vita Martini,
V, 483; Orientius, Commonilorium, II, 60, 93-94, 255, 276; Explanatio 36
nominum Domini, 115. % Note sur J. L. Haller, Keus uit Theokrilus Idyllcn
[J. Stecher]. Traduction souvent heureuse. Yi T. 30. Corrections au texte
des Lettres de Sénèque à Lucilius fP. Thomas]. Fait connaître quelques
leçons d'un ms. de Mons du xn« siècle, contenant les 66 premières lettres
de Sénèque à Lucilius : ép. 9, 18, <s excidio »; 13, 12, « praenuntient », 15, 40
4; « praecipue », « Quodlibet... unum, rude, facile ». Conjectures sur ép.
9, 4, 18, 6, 20, 11, 21, 4, 26, 3, 28, 6, 32, 4, 40, 12, 45, 8, 49, 5, 50, 2 et 8, 51, 11,
52, 9-10; 56, 13, 58, 7 et 27, 64, 7. \\ Interprétation nouvelle d'un vers de
Térence (Eunuque, 591) [P. Thomas]. Lire : Ego homuncio hoc non facerem?
ego illud vero, ita<ut> feci, ac lubens. « Par « hoc » et « illud » il faut 45
entendre le stratagème employé par Chacréa pour s'introduire dans la
maison de Thaïs, et non le viol de Pamphila.
Mémoires couronnés et autres mémoires publiés par l'Académie
des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Collection
in-8°. T. 50 (1893). Étude historique sur les corporations professionnelle.'^ M
chez les Romains depuis les origines jusqu'à la chute de l'Empire d'Occi-
dent [J. P. V^altzing]. Ce volume ne renferme que le.s deux premières
parties du mémoire de W. Dans la première partie, l'auteur étudie le droit
160 1895. — BELGIQUE.
d'association à Rome sous la royauté, la République et l'empire; dans la
seconde, le but et l'organisation des collèges professionnels considérés
comme associations privées.
Muséon (Le) T. 14 (1895). I" livr. Prêtée dans la chronologie d'Hérodote
* [E. Lefébure]. Le dieu grec Prêtée est devenu chez Hérodote un roi égyp-
tien. Comme sa légende est liée à celle d'Hélène, les Grecs ont placé son
règne à l'époque supposée de la guerre de Troie (vers le 13» s. avant J.-C).
Cette date coïncidait pour les Egyptiens, avec la fin de la 19» dynastie
c'est-à-dire peu après Sésostris. C'est ainsi qu'Hérodote place Prêtée après
*<* Sésostris et Phéron; et comme il a rtittaché à Prêtée et à Rempsinit, rois
mythiques, les premiers rois historiques célèbres (les constructeurs de
pyramides), il se trouve qu'il met ceux-ci après Sésostris et Phéron, c'est-à-
dire qu'il met la V dynastie après la 19». t1[ 2»<et3«> Uv. Bôtticher
contre Schliemann [Schils]. Donne raison à Bdtticher, qui soutient que les
*5 ruines d'Hissarlik n'ont rien de commun avec l'ancienne Troie. 1[^ 3" livr.
G. BoiSSiER, L'Afrique romaine [G. H.]. Aussi agréable qu'instructif.
Revue de l'Instruction publique. T. 38 (1895). 1» livr. Pauly's Beakncy-
clopadie der cïassischcnAUerlumswissenschaft. Neue Bearbeitung von G. WlSSO-
WA [F. C.]. < Cf. 5' livr. > Travail vraiment nouveau, qui montre quels
20 progrès la science de l'antiquité a faits en moins d'un demi-siècle ; nombre
d'articles sont originaux. Le bon y est ordinaire, et l'excellent plus fréquent
que le médiocre. Cette entreprise fait le plus grand honneur à G. Wissowa.
\ Lysias, Discours choisis, par A. Masson et J. HoMBERT [J. Lemoine].
Bonne édition. ^ L. Valmaggi, Manuale slorico-bibliographico di filologia
25 classica [J, KeelhofT]. Incomplet et inexact. ^ Cagnat et Goyau, Lexique des
antiquités romaines [J. P. Waltzing|. Ulile. If St. GSELL, Essai sur le règne de
l'empereur Domitien [J. P. Waltzingj. Livre consciencieux; contribution
précieuse à l'histoire de l'empire romain. W 2» livr. G. Ferté, Extraits
d^ Aristophane [Em. BoisacqJ. Bonne traduction. 1| A. Bailly, Dictionnaire
30 grec-français [J. Keelhoffl. Ouvrage d'une valeur réellement scienlilique et
supérieur à tous les autres dictionnaires grecs-français. Quelques observa-
tions de détail. ^ E. et J. Deltombe, Vocabulaire grec [L. Preud'homme].
Rendra des services à l'enseignement. ^ J. L. H aller, Keus uil Theokritus
Idyllen [Ad. De Ceuleneer]. Traduction élégante et fidèle. H^ 3" livr. Encore
3& l'authenticité des Annales et des Histoires de Tacite [A. WagenerJ. Réfu-
tation des Nouvelles considérations au sujet des Annales et des Histoires de Tacite,
par P. HoGHART. % "Oxt et wî suivis d'un verbe qui en est grammaticalement,"
indépendant [J. KeelholT]. Établit par de morabreux exemples, depuis
Hérodote jusqu'à Lucien, la légitimité de cette construction, dont l'origine
*o doit être cherchée dans la liberté d'allures propres à la langue grecque.
H A. VAN Brandt, Lexigraphie grecque [J. DelbœufJ. Essai de simplification.
^ L. BUCHHOLD, Die Antikensammlungen des Grossherzoglichen Muséums in
Darmstadt [F. C]. Excellent guide. Hf -i* livr. J. Bidez, 1m biographie d'Empé-
docle [L. Parmenlier]. Œuvre de grand mérite, pleine de recherches origi-
^s nales et de résultats nouveaux. Critique méthodique des sources; recons-
truction à la fois ingénieuse et prudente de la biographie d'Empédocle. \
Ph. Martinon, Les élégies de TibuJ,le, Lygdamus et Sulpicia, traduites en vers
français [P. Thomas]. Tentative souvent heureuse. 1[ C. CalI, Studi su i
Priapea e le loro imilazioni. — Id., La vila e le opère di L. Cornelia Siscnna
^0 [P. ThomasJ. La dissertation sur les Priapea, est un bon travail critique;
dans la seconde, l'auteur aurait dû montrer plus nettement la place que
Sisenna occupe dans la littérature romaine. ^ P. Guiraud, La propriété
foncière en Grèce jusqu'à la conquête romaine [Adh. Motte] <cf. 5» et 6* livr.>-.
NOHDISK TlDSfSKHlFT FOK FILOLOGI. 161
Analyse détaillée de cet important ouvrage. ^ II. Francotte, OAnlidosis en
droit athénien J. P. Wallziiigj. Aboutit à des conclusions nouvelles. tlT
'6* livr. Le testament de Gaius Louginus Castor [J. WillemsJ. Traduction
et commentaire de ce document. W. propose de lire col. 2, 1. iO et i. 21,
r,vÛYTi et rivû^rio-av ail lieu de r^v-j-zr^ et f|VijTrjffav. % 0- BENNDORFetG. NiEMANN, 5
Das Monument von Adamklissi {Tropaeum Traiani) [F. Guuiont]. Notice sur
cette découverte intéressante. W G* livr. Les collèges de vétérans dans
l'empire romain |L. Ilalkin]. Considérations sur la condition des vétérans.
Liste des collèges de vétérans; législation qui les concerne; leur organi-
sation. H Varia. Une excursion à Magnésie du Méandre. Renseignements iO
sur les fouilles exécutées par Ilumann. Paul Thomas.
J)ANEMARK «
Rédacteur général : Johan-Ludwio IIeibiîrg.
Aarboeger for nordisk Oldkyndighed 1894, t. IX. Médailles romaines 20
d'or et d'argent d'avant le milieu du vi« siècle, trouvées dans les pays
Scandinaves [Ilaubergj. Catalogue des trouvailles Scandinaves. II.
Aarsberetninger og Meddelelser ira det store kongelige Biblio-
thek, t. IV, livraisons 2-3. Index librorum saeculo xv impressorum quorum
exempla possidet Bibliotheca Regia Ilafniensis. II. 25
Mémoires des antiquaires du nord, i8'J5. Médailles romaines d'or et
d'argent d'avant le milieu du vp siècle trouvées dans les pays Scandinaves
[Hauberg] (en français). Résumé de l'article paru dans les « Aarboeger »
d'après le texte revu et abrégé par l'auteur. II.
Nordisk Tidsskrift for Filologi, 3* série, t. III (1893), 3' livr. Ilerondae 3J
Mimiambi, iterum éd. O. Cuusius |Drachmann (en allemand). Dans les
principes, mêmes défauts que dans la première édition, mais beaucoup
d'améliorations de détail, t ilerodotea fllude] (en latin) III 3 lire ôSoO au
lieu de ô5ôv; III, 1;J7, ôoxiixfoTâ-rwv; VIII, 70, Tzciçfr\^jB\\t. VIII, 82, <£;> Toxe.
^f 4« livr. Les inscrijitions d'Ei)idaure [Chr. Blinkenbergl (en français). 33
Corrections et additions à la publication de Cavvadias. Table des inscrip-
tions publiées non admises dans cette publication. Trente-deux inscrip-
tions nouvelles publiées et annotées, dont une très longue sur les honneurs
décrétés à Euanthès. Dix-huit symboles religieux qui se trouveut sur des
pierres portant des inscriptions votives et ont rapport aux dieux à qui 40
s'adressent les dédicaces. Sur les numéros des dons votifs, par lesquels on
pouriait delinir la place ancienne des inscriptions. ^ Dieterigh, Aekyia,
[Ileibergj (en allemand). Intéressant et instructif, surtout le chapitre III
sur la littérature orphique. ^ Pauly-Wissowa, lieal-Encydopaedie der clas-
sischen AUcrtumsunssensc/iaft [Ileiberg et Kinch]. Utile. Quelques critiques 45
de détail, f Revice de Métrique et de Versification t. I, numéro 1 [DrachmanuJ.
Sera la bienvenue. ^ Ciccronis de divinalione libri, par V. Thoresen [E. Trujel].
Édition soignée qui rendra des services pour les classes comme pour les
étudiants en philologie. ^ La Roche, Deiiraege zur griechischen Grammalik,
4'« partie [S. LiTsen]. Amas de matériaux mal digérés et peu utiles. f Nécro- BO
logie [0. SiesbyeJ. Quelques mots (avec portrait) sur Cari Berg, ancien
directeur de lycée et fondateur de la présente revue, mort à Copenhague,
le 12 janvier 1895.
R. DE PiiiLOL. — lievue des Revues de 1895. XX. — II.
162 1695. — DANEMAHK.
tu T. IV (1895), livr. 1-2. La Ttcïpa dans l'Iliade B [Cbr. Sarauw]. 11 faut
écarter les vers53-ya, 73-86, 110-115, 139-143, 193-19'i, qui sont interpolés par
un rhapsode pour combler une lacune qu'il trouva dans son exemplaire
et qui lui lit mal entendre le vers 192. Le texte perdu doit avoir contenu
îi la description d'une véritable émeute, réponse de l'arûiée à un discours
d'Agamemnon, dont il ne reste que des débris, mais qui a dii contenir
l'exhortation à une attaque générale pour amener enlin la prise de
Troie. B 239-243 sont interpolés; de même : 1 21-2b. B 254 il faut lire
ù; au lieu de tw et écarter 252-253. ^ Cicéron, divinatio in Caecil. 2
10 [Jhs. PaulsonJ (en latin). Lire supplices saepe au lieu de publice saepe. ^
- César, llirtius et Pollio [Jhs. Forchammer]. Discussion des recherches de
Landgraf; son hypothèse sur Asinius Pollio est à rejeter. De bello Gall.
VllI est de Hirtius, le bellum Alexandriuum aussi, mais inachevé, surtout
les chapitres 1-33. t Corrections d'Euripide [lludej (en latin) Iphig. Aul.
16 84 lire xal xarà au lieu de xaTa, VS. 409, Ôoxw au lieu de Soxet. H Carminum
Saliavium rdiquiae, éd. Mauhknbhhcher [G. M. Zander] (en latin). Faite sans
les connaissances nécessaires de la linguistique comparée et avec un peu
de tcmérilé. 1 Friedrich, Q. IJovatius Flaccus [G. M. Zanderj (en suédois).
Des explications très Unes. ^ IJiaiorische Orammalik der lateinisclien Sprachc,
20 t. I, l'* partie, Einleitung und Lauilehre, von Fr. Stoi.z [IL Pederseu]. Tota-
lement manquée. ^ Bkrg et IIudh, Graesk Formluere lil Skolebrug [Hasse-
lager]. Abrège et modernise. T[ Des Q. Uoralius b'iaccus Saliren und L'pisteln
erkl. von Krueger [V. Fovesen]. A recommander aux maîtres. Nombreuses
critiques de détail. 1[ Sïnnerberg, Sludier lill Uoralii Oder [II. Rafn]. Ces
25 trois études s'occupent de od. I, 7, 111, 1-6 et carmen saeculare. \ CaïuUi
Veroncnsis liber, rec. Bahbrens, nova ed, a K. P. Sghulze curata [Drach-
mann]. Texte conservateur, mais la critique laisse a désirer, surtout dans
l'introduction. \ Incerli aucloi-is de ralione dicendi ad C. Ilerennium libri IV,
ed. iMarx [G. Joergensen], important pour l'histoire de la langue latine. %
30 SCHMIDT, Der Briefivechscl des M. Tidlius Cicero von seinem l'rokonsidat in
Ctlicien bis zu Caesars Ermordung [G, Joergensen]. Soigné, à recommander
aux historiens. 1[ PkuUi coutoediae ex recensione Georgii GoERTzet Friderici
SCHOELL, fasc. 1-lV [C. JoergensenJ. Heureusement les éditeurs ont aban-
donné la méthode arbitraire de Ritschl. \ Thucydides, von Chr. IIarder
35 [llude]. Morceaux bien choisis à l'usage des classes, commentaire extrê-
mement bref, t Nécrologie [C. Joergensen]. Liste des travaux de G. P. Chris-
tensen-Schmidt, helléniste enthousiaste et tin connaisseur de la poésie et
la syntaxe grecque, mort à Copenhague le 29 mars 1895. IL
Nyt Tidsskrift for Matematik, série B, t. V, 3« livr. La quadrature
40 du cercle chez les Grecs [A, A. Ghrisiensen]. Sur les quadratures d'Anti-
phon et de Br.yson, dont celle-ci n'est qu'un sophisme. %^ T. VI (Suite).
Traduction du fragment d'Eudème sur la quadrature d'ilippocrate après le
nouveau texte de Simplicius. II.
Oversigt over det Kongelige danske Videnskabernes Selskabs
45 Forhandlinger, 18'J5, 1" liv. Une inscription romaine de Celeia en
Noricum [UssingJ. Remarques sur l'inscription n. 41 dans Schoen, Roemische
Auschrifteu in Cilli. H Notes sur l'hisioire des mathématiques IV[Zenthen-
(en français). Sur les quadratures avant le calcul intégral et en particulier
sur celles de Fermât; dans l'introduction quelques notices sur les intégra-
60 tlons d'Eudoxe. d'Archimède et de Pappus comi)arees aux méthodes
modernes. 11\ La tradition de l'optique d'Euclide [lleiberg]. L'optique,
authentique, inconnue jusqu'en ls82, n'est conservée que dans des mss
peu nombreux et peu anciens, dont deux seulement sont de valeur. Une
AMERICAN JOURNAL OF ARCHAEOLOGY. 163
rédaction postérieure, faite probablement par Théon pour la collection des
petits astronomes, est bien plus répandue chez les Byzantins et depuis la
renaissance ; les trente-quatre mss connus sont tous dérivés du ms.
Vatican. 204. Au moyen-âge on s'est servi d'une traduction de l'ouvrage
authentique, faite d'après le grec au xin» siècle, sans doute dans l'Italie 5
méridionale, f^f 2» liv. Groupe central de la frise du Parthénon [Ussing]
(avec un résumé en français). Combat l'opinion de Furlwaengler. Nous
n'avons rien dans ce groupe qui ait rapport à la remise du péplos, il ne
s'agit que de la réception des dieux. Le tapis doit servir à couvrir le sol,
cp. une inscription de Ghios, Bull, de corresp. Hellén., III, p. 324. IL 10
Videnskabernes Selskabs Skrifter. 6* série, Section des Lettres t. III,
n» 4. La grande trouvaille de Gundestrup [Japelus Steenstrup] (avec
8 planches et nombreuses illustrations). Analyse très détaillée des 13 pla-
ques d'argent trouvées en 1891 à Gundestrup en Jutland, qui n'ont pas,
comme dans la restauration au musée de Copenhague, formé une grande 15
coupe. Par nne foule de rapprochements l'auteur veut prouver que les
représentations des plantes, des animaux et des figures humaines, dont
les plaques sont ornées, les relient à la culture d'Asie et la religion boud-
dhique de Thibet. ^^ T. IV no2. Contributions historiques et topographiques
à la connaissance du désert syrien [J. Oestrup]. (avec une carte). Observa- 20
lions topographiques et archéologiques faites pendant un voyage à cheval
de Palmyre à Rusafa et de Rusala par Serijje et Anderîn à Iloms sur la
route des caravanes : ruines et inscriptions antiques. IL
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD
Rédacteur en chef : J. Keklhoff.
25
30
h
American journal of archaeology. Vol. VIII. 11» \. Le temple sur
l'Acropole brûlé par les Perses [Ilarold N. Fowler]. Histoire de l'ancien
temple d'Athêna mis au jour en 1886. 1° Pausanias ne l'a pas mentionné.
2° L'existence de ce temple jusqu'à la fin du 0° siècle et pendant le qua-
trième n'est pas [)rouvéo. Toutefois, jusqu'à l'achèvement du Parthénon. il 35
doit avoir existé sous une forme quelconque, puisque les Athéniens ne
pouvaient se passer de trésor. L'article écrit par Penrose dans le Journal
of hellenic Studies XII. 2 <cf. R. des R. XVI 299. 39-50> et dont l'auteur
n'a eu connaissance qu'après l'achèvement de son travail, n'est pas de
nature à infirmer ses principales conclusions. ^^ Notes sur les sujets des 40
sculptures grecques dans les temples [F. B. Tarbell et W. N. Rates]. Com-
pilation des dilleveuls sujets sculptés dans les temples afin de permettre
de rechercher jusqu'à quel point les grecs établissaient des rapports entre
les sujets de décoration des temples et les dieux qu'on y adorait. ^^
Papcrs of the american School of classical studies in Athens. Des relations i'j
entre les reliefs archaïques des frontons de l'Acropole et la peinture des
vases [Carleton L. BrownsonJ. Influence des anciennes terres cuites
peintes; on peut dire, en général, qu'on trouve continuellement sur les
frontons des réminiscences des dessins de la céramique. ^. La frise du
monument choragique de Lysikrate à Athènes [Herbert I<'. De Cou). Les 50
relations des figures de la frise ne sont nullement raides et schématiques,
dépourvues de vie, mais on y retrouve les mêmes principes de symétrie que
ceux qui dominent l'art grec. ^ Dionysos èv A^ixvatç [John Pickardj. Les
1(34 1893. — ÉTATS-UNIS DE l'aMIÎIUQUE DU NORD.
Limnae ne se Ironvaient pas à côté du nouveau théâtre Dionysos ; défend
l'o[)inion de Dôrpfeld. f Bibliographie : Histoire de la sculpture grecque,
tome 1, 1892, par M. Collignon [A. M.]. Beaucoup de connaissances et de
méthode.^ Griechische Giitlerideale in ihren Formen erlàutert (1892), von Hein-
5 rich BuuNN [A. M.]. Réunion de dissertations déjà publiées, sauf la der-
nière. La méthode n'est pas toujours acceptable. H Nouvelles archéolo-
giques : résumé des découvertes et fouilles faites en Algérie, Arabie,
Arménie, Asie Mineure, Bal)jlonie, Caucase, Ethiopie, Perse, Syrie, Tunisie.
T[f no 2. Une série de tètes cypriotes du musée Métropolitain [A. G. Mer-
10 riam]. Le musée de New York possède une série de tètes cypriotes, dont
Tarrangemejit des cheveux et certaines autres particularités sont sem-
blables à celui de la statuette d'Apollon publiée par Kieseritzky dans
Arch. Jahrbb. 1892 planche 6, originaire de Naulcratis. Aux VIl«et Vl° siècles
avant notre ère les centres égyptiens ayant exercé leur influence sur l'art
ib cypriote sont Naukratis et Daphnae (Defenneh). ^ Une inscription funé-
raire d'Athènes [William Carey PolardJ. Publie l'inscription suivante du
Céramique : ma-cf^i ifidctç te ^âptlv çddxTjTo; Ixatpa || Eû'Ou/Aa aTi^XTjv ti^v5' èl
7:éôr,x£ xâço) Il (TÔ) BiôxT] |j.vri[jir,v l'àp ] àt\ ôaxpyTÔv e-/oucra |1 r|>,txfa; tî^; (Ty^ç v.IclUzi
âuo?6t[iÉvr);. Commentaire. H^Papersof the amertcan school of classical stu-
20 dies et Athens. Quelques sculptures de l'IIeracum argien : planches IX, X,
XI [Charles Waldstein]. 1° Tète en marbre de Héra de l'école de
Polyklete. 2» Fragment de Métope du secoiid temple. 3» Tête d'amazone
du style de Polyklete. 4» Tête avec casque. 5° Fragment de Sima. 1^
Fouilles à l'IIeraeum d'Argos [Carleton L. Brownsou]. Description détaillée
25 et plan des fouilles commencées le 13 février 1892. On a trouvé des restes
de l'ancien temple brûlé et le nouveau bâti par Eupolème. Les inscriptions
du stéréobate appellent pour la forme des lettres, la 3» période de Kirch-
hoir (env. 457 av. J. C). 1[ Correspondance. ^ Bibliographie. History of art
in Phrygia, Lydia, Caria, and Lycia, from the french of G. PerrOT and Ch.
30 Chipiez. London and New York. History of art in Persia from Ihe french of
the same [Ilarold N. Fowlerl. L'original est un ouvrage de première valeur,
mais la traduction anglaise est mauvaise et infidèle. ^ De la race et de la
langue des Ihtiiles, par Léon DE Lantsheere. Bruxelles [A. H. Sayce].
Excellent : bien ordonné, bien au courant, des vues personnelles. ^ Die
35 Etruski&chen Muwienbinden des Agramer National- Muséums von J. Krall
[A. IL Saycej. Des plus utiles. ^ A'eio chaplers in grcek History : historical
results of récent excavations in Greece and Asia Minor, London, by Percy
Gardner [Athenaeum 24 sei)t. 1892]. Utile. \ Vol. Il de la Grèce, collections
guides Joanne [IL F. TozerJ. Bien au courant. ^ Ilandbook of Greek archaeo-
40 logy, by A. S. Murray [J. lien. Middleton]. Bon résumé. ^ Excursions in Greece
to recenlhj explored sites of classical inlerest, by Charles DlHHL, translated by
Emma li. Perkins [Ilarold N. FowlerJ. Livre excellent, bonne traduction, f
Nouvelles archéologiques : résumé des découvertes et fouilles faites en
Algérie, Asie-Mineure, Crète, Egypte, France, Italie, Sicile, Espagne. %^
45 ^^ N" 3. Notes d'un voyage en Orient [John P. PetersJ. Observations
faites pendant un voyage en Syrie, t La topographie de Sparte [Nicholas
E. Crosby]. Longue étude qu'on ne saurait résumer en (jnelques lignes. ^
Le bouvier dans l'art de la période mycénienne [George B. IlusseyJ. ^ Fasti-
gium dans Pline IL N. XXXV, liJ2 [ilarold N. Fowlerj. Fastigia templorum
50 signifie àxpwtripiov. % Papers of the araerican school of classical studios at
Athens. Fouilles du théâtre de Sicyon en 1891, avec planche [Mortimer
Lamson Earle]. S'occlipe spécialement de la découverte du ÛTr^votioç. ^
Fouilles ultérieures du théâtre de Sicyon en lb91 [Carleton L. Brownson et
AMERICAN JOURNAL OF ARCIIAEOLOGY. 165
Clarence H. Joung] même sujet. ^ Rapports sur les fouilles faites à Sparte
en 1893, avec gravures [Charles Waldstein et G. L. Meader]. Le résultat
principal a été la découverte du monument circulaire appelle axtâ; par
Pausanias, III, \2, 9. t Rapport sur les fouilles faites en 1893 dans TArgo-
lide entre Schenochori (Oenoë) et Koutzopodi [James M. Paton]. Dans l'état ^
actuel des fouilles on ne peut porter un jugement définitif sur la nature
dos découvertes, f QueUiues inscriptions d'Orient [A. G. Merriam]. Explique
quelques inscriptions latines et grecques inédites recueillies par John
P. Peters dans un voyage fait en Orient en 1889-90. ^ Bibliographie. Syra-
cusan Mcdallinns and their nnçiravers in th.e lifjht of vrcnit flnds hy A. J. EVANS
[Athenaeum 10 sept. 1892 1 important pour la chronologie et pour la numismati-
que. % A Catahffue of ihe (jreek coins in the Dritish Muxeiim : Musia by W. WrOTH ;
Alexandrin and the nomrs, by R. S. POOLK fC. Oman]. Quelques observations
sur des questions de chronologie et de disposition. ^ The remains of ancient
rtome, by J. II. MiDDLKTON, 2 vol. 1892 [F. B. Tarbell- On pourrait faire de 1»
nombreuses réserves, f Description historique des monnaies frappées sous
l'empire romain, communément appelées médailles impériales, par Henry GOHBN,
continuée par Fkuardent. 8» et dernier volume. Paris 1892 ÎBevne Numis-
mati(|ne, 18921. Nombreuses additions, le classement est supérieur à ce'ui
de la première édition, f^ N» 4. Walter Mii.lkh consacre un très long ^0
article à l'histoire de l'Acropole d'Athènes. ^ Nouvelles archéologiques :
résultats des fouilles et recherclres faites en Algérie, Italie, Syrie, Tunisie.
HH 1894. N" 1. Papers of the Americnn sclinol of classical sludies at
Alhens. Un torse de Dnphne fRufus R. Richardson] publie un torse d'éphèbe
du style de Miron trouvé à Daphne. % Rapport préliminaire sur les fouilles ^5
exécutées au Ileraeum argien en 1893 [Gharles Waldstein] au côté est de
la Stoa, se trouve encastrée une pierre plus ancienne portant l'inscription
DFONYEIO = At Fovet'ou. % Bibliographie : Kypros, the Bible and Homer, by
Max Ohnefai.sgii-Rightrk [Allan Marquand]. Véritable corpus des anti-
quités cypriotes; il s'en faut que tout soit bon dans ce livre, mais c'est la 30
plus importante contribution apportée à l'archaeologie de Ghypre. ^ Gries-
chiche Kunstgrschichte. Ersies Buch. Die Av fange nnd die atteste décorative Kunst.
Mïmchrn 1393. von II. Brunn, [A. G. Merriam]. Monumental, mais n'a pas
l'élégance ni le fini de l'ouvrage de CoUignon. ^ La Troie d''Ilomére, par
Gliarles Normand fWilhelm Dôrpfeld]. Agréable à lire et rendra service*, t 3S
Nouvelles archéologiques : fouilles et d(icouvertes faites en Asie Mineure,
Grèce, Italie, Crète, Chypre, Espagne.
yi N" 2. Philosophie de l'art [Arthur L. Frottingham senior]. Par art il ne
faut pas seulement entendre ici les arts plastiques ni les arts littéraires,
mais encore les arts sociaux : philosophie, religion, gouvernement. ^ Un 40
bas-relief de Phaleron, avec planches: [Nicholas E. Crosby], il y a des restes
d'une inscription k l'aide desquels on peut conjecturer l'hexamètre
'Epii^ xal NO[j.cpai<Ttv 'AXe^o xa-jx' àvirixev.f Note de N. E. Crosby sur la topo-
graphie de Sparte et la construction d'Epiménide. % Bibliographie :
Muséum of fine arts, Boston. Cata'og of Grcek, Etrnscan, and roman vases, by '*5
Edward Robinson. Boston 1893 [Ilarold N. Fowler|. Excellent, gravures
bien venues. ^ Meisterwerke der (irieschischen Phstili, KunstQeschichtHchc
Untersiichunoen von Adolf Furtwânoler [Allan Marquand]. C'est un
Magnum opus, une mine de connaissances. ^ Nouvelles archéologiques :
50
l. La plupart des annonces ne sont que des reproductions d'articles parus dans
d'autres recueils; il serait sans utililé de les analyser une seconde fois.
166 1895. — ÉTATS-UNIS DE L AMÉRIQUE DU NORD.
fouilles et découvertes en Algérie, Tunisie, Asie-Mineure, Grèce, Ilalie,
Crète, Chypre, Sicile.
Ht N» 3. Papers of the américain School of classical studies at Athènes.
[Charles Waldstein] publie, avec planches, une tôle du style de Polyclèle
^ provenant des métopes de rileracum argien. ^^ Tuiles à empreintes
provenant de rileraenm arj/ien [Rufas B. Richardson;. On y lit i](.)x),r|i;
àpxiTÉxTwv et 5a|xotot "IIp-xç; dans un fragment postérieur on lit lO.auoi'ou
KXsoCTÔ... f Quelques inscriptions de rueraeum argien fj. R. Wheeler).
Quelques courtes inscriptions et des fragments. La forme du B est romar-
*0 quable. % Articles nécrologiques sur II. Brunn, par Alfred Emerson, avec
portrait, sur II. C. LoUing, parRufus B. Richardson. t Bibliographie. Die grie-
chischen Vnseninschriflen ihrer Sprndie vacliuritersucht. von Paul KretsGHMRR
[A. C. Merriaml. Travail utile, moins riche en résultats que celui de
Meisterhans, à cause de l'impossibilité où l'on se trouve de dater les vases.
is II Griechhche Knnstgeschichle, von II. Bbunn. Erstes Btich. [A. M.]. Bien
fait. ^ Nouvelles archéologiques : fouilles et découvertes faites, Grèce,
Italie. Crète, Chypre, etc.
fif N» /i. Papers of the american School of classical Studies at Athcns. Un
étui à miroir en argent incrusté d'or, appartenant au Musée national
20 d'Athènes [Richard Norton]. Cette pièce, dont l'identification est assez-
difficile, provient probablement de Kephissia. La technique rappelle celle
des épées de Mycènes. On y trouve représentés les douze travaux d'Hercule
et une scène bachique. If Sur la possibilité d'assigner une date aux vases
de San torin "[Henry S. Washington]. Ces vases ne sauraient être datés à
25 l'aide de considérations géologiques. La date 2000, généralement adoptée,
est possible, mais pas assez certaine pour servir de point de départ à. la
chronologie des vases. ^ [AUan Marquand] étudie les proportions de l'archi-
tecture grecque, dans le temple de Selinus. ^ Le nouveau faune du Quirinal.
[Myron R. Sanford] le compare, avec planches à l'appui, au faune de la villa
30 de Lucullus du Vatican. % Relation de l'expédition américaine en Crète
sous la conduite de Ilalbherr. ^ Correspondance : lettre de Waldstein sur
N la construction circulaire de Sparte. % Un ostrakon grec [G. Nicklin]. Dans
l'ostrakon publié par Keene dans Journal of hellenic studies XIII. 121-3,
le ■/ de la ligne 6 ne doit pas être interprété -/aXxoj comme le veut Mahalfy,
35 mais 600. t J. B. Wheeler donne le fac-similé d'une inscription de son
précédent article. ^ Article nécrologique sur G. B. de Rossi, par A. L.
Frolhingham Jr. 1[ Bibliographie. Description raisonnée du Musée de Saivl-
Germain-en-Laye : Bronzes fîffurcs de la Gaule romaine, par S. ReinaCH
[A. M.] Un modèle du genre, t J^t^ Proportionen des Gesickls in der grieeliis-
40 chen Kunst, von A. Kalkmann. Berlin 1893 [Ilarold N. Fowler]. De la
science et de bons matériaux, mais la théorie est fausse, t Nouvelles
archéologiques : fouilles et décon vertes faites en Grèce et en Italie.
J. Kkelhoff.
American journal of philology. Vol. XVI (189o), n» 1. Kratinos et
*' Aristophane à propos du cri des moulons [A. N. Jannaris]. Kratinos a écrit
non pas [ir, pf,, mais BEBE ou BEBEE; BEBE ne représente pas le cri du
mouton, mais le mouton lui-môme, et les mots MUTtEp upé^atov est une
interpolation destinée à expliquer p?i ^r\. t Contribution à la lexicographie
latine [C. Knapp] <cf. R. d. R. XVIII. 153, /i9-51 >. Continuation d'un
BO article précédent; s'occupe spécialement d'Aulu-GelIe, dont il donne
environ l/iO mots. î. Noies sur Thucydide I, 8, 1 : I, 9. 3; I, 28, 3 [Ilarold
N. Kowler]. t, 8, 1 cherche l'interprétation de t^ o-xe-j/) twv ottXwv; I, 9, 3,
suppléer xal Tit'^ijt après xal vavTixôi te; I, 28, 3, afin d'expliquer |j.a),Aov,
I
AMERIG'VN JOURNAL OF PIIILOLOGY. 167
suppléer <ptXo)v (à prendre dans çtAoy; qui précède) avec ovtwv. f Notes sur
les Nuées d'Aristophane 17ri-180 fS. R. Winans]. Cherche une interpréta-
tion de ce passage. A)x vers 73, la mère est le sujet de imdno. Le
vers ri74 ne doit pas être supprimé, f Horace, Ep. I, VI, /i9-o2 [George
N. Olcottl. L'interprétation de pondéra donnée par le Scoliaste est ^
contirinée par une inscription de Cayioue G. I. L. 1. o70 et X. 3789, haec •
pondéra • et • pavimentum • faciendum • ... ^ P. Comdn Tacili Dialogns
de oratoribus etc. b.y Alfred GuDEMAN. Boston 189'i [George L. Ilen-
drickson]. Livre de toute première valeur. ^ Euripides' Alcpsiis b.y Mor-
timer Lamson E.vrlk 189A [H. W. Ilayley]. Bon. malgré la grande concision ''^
du commentaire. ^ Condilional sentences in Grcck an'l latin by Richard IIOR-
ton-Smtth 1894 [B. L. Gildersleeve]. Absence complète de méthode. % Plu-
tarch's life nf Perides by HoLDEN [B. L. Gildersleeve 1. En somme bonne
édition comme les autres du même savant, ff n» 2. L'imparfait et l'aoriste
en grec [G. W. E. Miller]. Longue étudecritique de l'ouvrage de IIultsch : '^
Die erz-àhlenden Zrilformen hei Pnlyhias. Excellent pour l'étude des faits, le
livre de Hultsch est arriéré pour ce qui concerne les théories, et lorsque
l'auteur adopte des formules modernes, il reste vngue. % Les diminutifs
dans Catulle [Samuel Bail Platnerl. vSi dans les substantifs il y a une diffé-
rence entre les formes ordinaires et les diminutifs, cette différence ne se 20
vérifie pas pour les adjectifs. GatuUe fait un grand usage des diminutifs,
et lorsque ce n'est pas pour le. sens, c'est souvent par analogie ou pour
des questions de rythme et de mètre. 1[ Sur une légende du lac Albin racontée
par Denys d'IIalicarnasse [Kirby F. Smith]. Etudie et compare les diffé-
rentes versions se rapportant à l'histoire du roi Allodius. ^ Lysidem post 25
A. 394 A. Chr. n. compositum esse [A. Wirth]. On trouve dans le Lysis une
allusion h Xen. Mem. 2. fi. 9. donc ce dialogue est postérieur à 394, année
où sans doute fut composé le livre de Xénbphon. ^ Platos Pepublic, edited
by B. JowKTT, and Lewis Campbell, 1894 [Paul Shorey]. N'est pas satis-
faisant. L'ouvrage coilte trop cher pour être mis entre les mains des étu- ^0
diants, et l'on ne peut s'empêcher de sentir que l'on ne se trouve pas en
présence d'un travail définitif et monumental comme la Lucrèce de Munro
ou le Sophocle de Jebb. ^ Gf-schichte des Plusqnamperfekts im lateinischen von
II. Blase. 1894 [E. P. Morris]. Doit être lu par quiconque s'occupe de la
question d^s modes et des temps. ^ Was ist Syntnx, von John Ries. Mar- 3R
burg 189'i [E. P. Morris]. Bien qu'écrit par un germaniste, est utile aux
philologues classiques, f^ n" 3. Sur l'ancienne version arménienne de l'apo-
logie de Platon [Fred. G- Gonybeare]. Le Vaticanus 223 se rapproche beau-
coup de la version arménienne, et bien qu'il soit d'une importance capitale
pour la constitution du texte de l'apologie. Schanz l'a négligé complète- 40
ment. De là souvent des conjectures là où le Vaticanus 223 a un bon texte.
Le Glarkianus n'a pas la valeur qu'on lui a attribuée. % Lateinische Scfiul-
Qrnmmalik von W. Deegke et les Erlaiiterwigen du même [Gonzalez Lodge].
C'est une bonne introduction aux grammaires savantes. L'auteur n'a pas
été heureusement inspiré en bouleversant la terminologie grammaticale. 45
La syntaxe n'est pas le terrain de l'auteur et elle est inférieure à la morpho-
logie, t Tlte ancinit Boeolians : their char acier and their repulnlion by W. RhyS
Robbrts 1895 [B. L. Gildersleeve]. Bon ouvrage qui rectifiera maint pré-
juge, t Ciceron. Vrrrines. Divhuttio in Q. Caecilium et actionis secundae libri
IV et V etc. par R Thomas. Nouvelle édition 1894 [Wilfrid P. Mustardj. so
Indispensable à quiconque étudie les Vcrrines, sera utile à tous ceux qui
lisent Cicéron. ^ Vocabularium Inrisprudenline Romanae , composuerunt
Otto Gbadknwitz, Bernardus Kueblbr, ErnestusTheodorus Sghulzie. Fasci-
168 1895. — ÉTATs-UMS Di-: l'amérkjue du nord.
culiis I. 189''» [M. Warren]. Excellent, malhenreu'ieinent ne sera complet
que dans quinze ans. % L. Mullrr, De re metrica pnrtai'um lalinorum prar-tcr
Plaulum et Terenlium. E'iilio altéra. \B. L. Gildersleeve]. Mentionné briève-
ment comme ouvrage de grande valeur, mais si rempli de rnuteur que
lorsqu'il rejette la théorie de Usoner et Rergk sur l'évolution de l'hexa-
mètre, sous prétexte que « omnia perfecta ex se nascuntur, » on ne peut
s'empêcher de penser « I.ucianns MïiUeriis videtur mihi ex se natus. » f
Bruno Kaisrr dans ses Qiiaexliones de elocutioue Demoslhenica, va trop loin
dans la défense de qsrKAl on. If Dans les U:iqht oratiom of Lysias, Morgan
suppose que 12. 60, il faut sous-ontendre tjv avec et [i.t] ^tdt. C'est une erreur;
il. V faut sous-entendre la négation de la proposition principale. àitoXÉcrai
7rap£(TX£uaî^6vT0 ( = à7ro).£rv k'[ji£)-)>ov = àTtfj'iXe'Tav av) et |j.ri oi' avSpa? àyaOoûç :
sous-entendez oùx àTiwXeffav, et \ir\ oùx àTtwXcTav. Il est bien entendu que les
^ grecs ne sous-entendaient rien, mais cela ne doit pas nous empêcher de
'^ rechercher l'origine de ces expressions abrégées. [B. L. Gildersleeve]. If
VIliade de W. Le,vp et le Virqilc de T. E. Pagk, publiés dans le Parnassus
Library de Macmillan, ont surtout un intérêt typographique, attendu qu'on
connaît les principes des deux éditeurs [R. L. Gildersleeve]. Iflf n» 4. Le
Codex Riccardianus des lettres de Pline fElmer Trnesdcll Merril]. Nouvelle
20 collation du n-'anuscrlt qni corrige en maint endroitles collations dont s'est
servi Keil. H Le mot osqne .\n.'ifnss = àtAsopeOî fEdwin W. Fa.y]. % E-jptnt'So-j
'EXévY) éd. n. Van ITerwrrden 189;J; Enripidcs, Helena by C. S. Jrrram,
2» éd. 1892 ÎRobinson Ellis]. Contrairement à la tendance qui commence à
se manifester en Allemagne, Van Ilerwerd.en n'a aucun souci de la tradi-
23 tion manuscrite et prétend qu'un long commerce avec un auteur donne au
critique une telle sûreté de main qu'il en arrive à désigner avec certitude
les passages altérés. L'édition est importante à cause du grand talent de
l'auteur et des collations nouvelles faites pour lui par Vitelli. L'édition de
Jertam est solide et recommandable. If Cooprr, Word-fovmniion in ihe
30 roman sermo pleheius. An hislorical studij of the development of vocabulary in
vulgar and laie latin wilh spécial référence to the romance lanfjuafies. New-
York 1895 fPrank Abbott]. Un des ouvrages les plus importants écrits
sur la mafière. % La m,iilholor)ic et les dieux dans les Arrjonanliques et dojis
VEnéidc, par IL DP, LA ViLi.B DR Mirmont [Kirby F. Smilh]. Du soin et sera
35 utile; l'auieur aurait gagné en condensant davantage, f Vindex Lysiacus
de D. II. Holmes et l'index Aniiplwnteus, de F. L. van Cleef sont tous deux
delà plus grande utilité. Le First boqk of Thukydides, publié par Forrhs à
Oxford, n'es;, ni d'un critique, ni d'un grammairien. Ans Alterium und Geqen-
wart, de PÔHLMANN, contient douze études" des plus instructives qui font
*0 sortir l'étude de l'antiquité hors de l'ornière politique et militaire [B. L.
Gildersleve]. .1. Krelhoff.
Cornell Studies in classical Philology. N" V. Index Antiphonteus
[Frank Loius Van Cleef]. Index très détaille (173 p. in-8), d'après l'édition
do Blass-Teubner. ***
4j Harvard Studies in classical philology. Vol. V (189'i). Termes
scéniques dans les Ethiopiques d'IIeliodore [J. W. IL W.ilden] étudie la
valeur des mots 6pâ(Aa (dans Iléliodore, Achille Tatius, Eustathe, Chariton)
OéaTpov, crxYjvi^, Xa[i,irâ5tov, Spi[jiaTo;, Trpoavaçiajvirjdi;, 7tfOîtT(J5tov, âueKTX'jxXéw,
7rap£YX'Jx),r,(xa, èirsurdStov, xpaY'i'S^'"', ÉTrtTpaY'oSéo), tp'xytx'^;, xpayinSd;, xojjKoSta,
50 xto[Atxi5;, Ttporrwjretov, (ixr,voYpaç£w, (Txr)voYpaçix7i, «rxevoTcoita, !iï)-/avr,. \ Notes sur
les Bacchantes d'Euripide [Mortiuier Lauison Earle]. Comme l'a conjecturé
Picrson, le vers 20 doit être placé entre 22 et 23, mais le vers 16 iloit alors
être changé comme le pro[)ose WecUlein, et Tipwrov dans 20 doit être lu
I
I
HARVARD STUDIES IN CI.ASSICAL PHILOLOGY. 169
Trpwtriv. II n'est pas probable, en elTet, qu'il y ait une lacune après 22.
Vv. 101 et suivants : ëvOev avpav [ ^^°' '^' ' doit être lu ^ypiv «rnerpav
"^ I Ou'709($pot C. if r
ô'çewv. V. 126, lisez : pax/Eû.) ô'àvà TyjxTtâvM, avec àSuêoàv au vers 127, et
Tcvs-Vara au V. 128. V. ItiO, lisez pdo-Tpyyov pour 7r),($xa!i.ov. V. 193 est interro- ^
gatif. Vv. 210 sq. lisez 7tpor)Yy)Tr,p Xdyfov pour 7tpocpr,Tr,i; aoi >(5y(.)v. V. 440, lisez
Toupyov pour To-jjA'^v. Vv. /(PiO sq. pour o-j xii^Tioç, lisez o-jx oyxo;. V. 688, vers
malencontreux. Vv. 1088 sq. pour è7r£X£).eyaEv, lisez ÈTrsOwy^ev. f Notes sur
Ijsins [M. A. Morgan]. VII, 39, ÈTtaiTitÔTatot a le sens actif; le discours 12
n'a pas été prononcé à propos d'une accusation de meurtre, mais aux ^^
eOQyvat d'Eralhoslhène, comme le prouve la Constitution d'Athènes d'Aris-
tote; XII, 16, rptwv 5à Oupoiv o-jtwv est si vr'gue qu'on ne saurait identifior ces
portes avec certitude; XII, Vt, owoi;. — -{/YicpiErTOs n'est pas une prop. finale
comme le pense Weber, mais une proposition substantive complément;
XII. 60. ijicTOwaâîAîvoi — è&jvavTo TTEtdat x. t. X. reçoit une lumière nouvelle duch. *5
XXXVIII de la const. athénienne d'Aristote: XII, 65. Théramenes a été choisi
comme général par les quatre cents eux-mêmes: XII, 77, défend l'ordre
des mots toÏç £ÎpYi[J.£vot? rpôiroiç yTt' èiji,ou ofjTOÏ; atTto? YcY£vr|ij.cvo; ; XVI. 6, il faut
conserver la vulgate àvaup-XTroTS : XVI. 7. aÙTor; Cr)(Xiouo-6at. Si aÙTOÎ; est au datif
malgré la proximité de l'infinitif, c'est h cause de çuX-xp-zot; qui va avec ^0
àvayxaïov v/. 1[ Prosodie latine ancienne [J. R. Oreenoughl. Les études
antérieures, notamment celles de Millier, ont eti principalement pour objet
de rechercher les conditions métriques sons lesquelles les s.yllabes
longues sont abrégées, mais n'a rien fait de systématique pour déterminer
les conditions d'abrègement. Des recherches de l'auteur il suit : 1» En '^
matière de phonétique tous les détails ne .sauraient être ramenés à un seul
principe. Chaque combinaison a son adaptation propre; 2" de sa nature même
la position est syllabique et provient du temps d'arrêt qui existe entre les
consonnes; 3" quand il y a témoignage lapidaire, on peut supposer la
perte totale ou partielle de l'un des éléments consonantiques; 4» en cas de
consonnes répétées, y incluses celles qui sont assimilées, la pause italienne
était négligée et la position ne produisait pas son effet: 5" « in ail cases of
consonants capable of beginning a syllalilo we may assume a syllabifi-
cation which essentially combined instead of separating the consonants,
thus de^itroying position nrecisely as in the mute and liquid combination ^^
and in the two consonants at the beginning of a word.This principle miglit
often be combined with loss»; fi" le cas d'une liquide suivie d'une consonne
n'est pas encore résolu d'tme manière décisive, f I,e xo-rtaSoî xaTaxToc
à la lumière des dernières recherches [Ilerman W. ITayley]. On peut se
représenter comme suit l'histoire de ce jeu : 1" Le vin était lancé sur la **'
tète d'un esclave; 2» un buste en bronze nommé \iivr\i; est substitué à
l'esclave; ?," le buste est placé dans un bassin afin de ne pas souiller le
pnrquet; 4" le vin n'est pas lancé directement sur le buste mais contre un
disque placé au-dessus en équilibre sur une baguette, de façon à tomber
sur lui. Le fiâvr,? reste dans le bassin, par le centre duquel passe la ^^
baguette, f De Scholiis Aristophaneis quaestiones mylhicae [Carolus
Rnrton Gulickl : 1» De diis antiquissimis ; 2" de diis olympijs (Apollon,
Ares. Artemis, Athêiia, Ilêphaistos. Hermès, Ilestia, Posîdon, Zens, Hèrai;
3" de diis inferis (Démêler, Korê, Dionysos, Iladês. les Enménides; ^^ de
IIercule:5°de fabulis atticis; 6» de heroibus nonnuUis; 7» de Hécate cnltnque ^"^
mortuorum. C'est Didyme qui est la principale source. i[ La muette II en
latin TE. S. Slieldonj. II a été classé pnrmi les muettes probablement afin de
porter à neuf le nombre de ces consonnes, commeen grec. J. Kbelhoff.
170 1895. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
^1[ Vol. VI (1895). L'Opislhodomos de TAcropole d'Athènes (pi.) [John
William WhileJ. L'Opisthodomos de rAcropole d'Athènes, mentionné dans
les inscriptions et chez les auteurs simplement sons le nom deô oTitTOôSoito;,
n'était pas une partie de quelque temple existant, mais était un édifice
* séparé, complet en lui-même. Les auteurs et leurs interprètes anciens
décrivent l'Opisthodomos comme un édifice, ou un endroit sur l'Acropole,
ou une partie de l'Acropole, derrière le temple d'Athéna, et servant de
trésor. Inscriptions à l'appui de cette thèse. Discussion des opinions de
Pôrpfeld. Furtwilngler, Milchhofer et autres sur les différents édifices de
^0 l'Acropole. Mais pour expliquer l'emploi de ôtiktOoS^iioç pour un édifice
séparé, alors qu'étymologiquement ce mot doit avoir désigné la partie
postérieure d'un é liOce, on doit admettre qu'à une certaine époque l'Opis-
thodomos avait fait partie intégrante de quelque monument: et ce monu-
ment était l'IIécatompédon. % Une tablette votive à Artemis Anaïtis et
15 Mèn Tiamii, conservée au musée dos beaux-arts de Boston (pi.) [.Tohn
Henry Wright]. Cette tablette de marbre doit provenir de la Lydie orientale.
La dédicace est dati>e de l'an 291 de l'ère de SuUa fou d'Actium?) \ L;i date
de I-ycophron [William N. l?ates|. Lycophron est né entre 32.-'» et 320; il
écrivit vers Alexandre vers 295, fut chargé démettre en ordre les comédies
20 à la Bibliothèque d'Alexandre en 2S.".-28'i. florissait comme poète tragique
vers 280, et mourut avant 250 et probablement un peu avant 203. H Quo
modo <v iacendi » uerbi composifa in praesenlibus temporibus enuntiaue-
rintantiqui et scripserint quaerit [Mauricius W. Mather]. Recueil de témoi-
gnages directs (inscriptions, mss, etc.). et indirects (grammairiens, etc.),
25 sur la question des verbes en -icio, -iicio. ^ Citations homériques chez
Platon et Aristote [George Edwin Ilowes]. 1. Pour se faire une idée du
degré de fidélité quo Platon et Aristote apportent on général dans leurs
citations, II. recueille toutes leurs citations d'Hésiode et des poètes drama-
tiques et les compare au texte traditionnel de ces mêmes auteurs. Si l'on
30 tient compte de différentes circonstaiicps, et en particulier de ce que
Platon semble avoir connu une recension d'Hésiode différente de celle qui
nous a été transmise, on constate que les citations en question sont en
général assez exactes. — 2. Pour les citations d'Homère, il faut tenir
compte aussi des différences de recensions qui nous sont connues par
35 ailleurs de différentes manières. Recueil des citations homériques chez
Platon, complètes ou fondues dans le texte. Relevé des variantes. Mots
épiques remplacés par des mots attiques. Cas où le texte cité par Platon,
tout en s'oloignant de notre texte traditionnel, coïncide avec des variantes
fournies par les scholiastes, ou d'autres citations anciennes, ou certains
*0 manuscrits. Il faut noter que là où un mot épique est remplacé par un
mot attique, on trouve souvent le même passage cité ailleurs chez Platon
lui-même sous sa forme exacte. La substitution est donc du fait du copiste-
En somme, tout bien considéré, les citations de Platon fournissent un
élément appréciable à la critique du texte homérique. — 3. Recueil d<'S
46 citations homériques chez Aristote, classées comme précédemment ; conclu-
sions analogues,
^^ Vol. VII (1896) < Ce volume est dédié par ses anciens élèves et par
ses collègues actuels, à George Martin Lane, professeur éraérite de latin, à
l'occasion du cinquantième anniversaire de son baccalauréat passé à
.so Harvard Collège. > Sur l'extension de la construction délibérative dans
les propositions relatives en grec (William W. Goodwinj.. Discussion
des exemples cités dans les récentes études sur ce sujet (Arthur Sidgwick
dans Classjcal Review, avril ispi ; Tarbell, ibid, juillet 1891, Mortlmer
I
HARVARD STUDIES IN C.LASSICAL PHILOLOGY. 171
L. Earle, ibid., 1892; W. G. Ilale dans : Transactions of the American
philological Association, 24. Tous les exemples du subjonctif s'expliquent
aisément comme « délibératifs étendus », et il serait difficile de tracer une
ligne de dém;ircation entre deux quelconques de cet exemple et d'appeler
l'un délibéralif et l'autre final. Les exemples d'optatif suivent les mémos 5
principes et sont sujets aux mêmes restrictions que le subjonctif. Discus-
sion de quelques cas particuliers. ^ Quelques points de la construction
de la condition contraire au fait fj. B. Greenough]. Le développement de
cette construction a été essentiellement le même dans des laugues diffé-
rentes, car son principe fondamental repose sur les formes même de '•o
l'esprit humain. Étude de cette construction en latin, f Études sur le texte
de Lucrèce [William Everett]. Critique sévère de l'édition récente de
Brikger (Teubner). 1[ Sur « os columnatum » (Plante, Mil. gl. 211) et les
anciens instruments de détention [Frédéric D. Allen]. Le prisonnier avait
le cou pris dans le « neruos », sorte de fourche en bois dont le manche ts
reposait sur le sol. Les « bini custodes » dont parle Plante n'étaient sans
doute que les gardiens de la prison. % Le voyage d'exil de Cicéron
[Clément Lawrence Smith]. Les lettres écrites par Cicéron à Atticus durant
son voyage jusqu'à Brindes sont au nombre de six (ad Att., 111. 1-6);
mais on n'est pas d'accord sur l'ordre dans lequel il faut les ranger, 2n
celui que donnent les mss étant en tout cas inexact. S. propose Tordre
suivant : 1, 3, 2, 5, 'u 6. Reconstitution des étapes du voyage de Cicéron
jusqu'à Brindes, où il s'embarque le 29 avril 58 pour Dyrrachium. t Cinq
impératifs grecs iutéressants [John Henry Wright]. 1. Ilcei, fréquent sur
les vases à boire attiques, s'explique parTik suivi du suffixe démonstratif- 1. 25
2. Un vase à boire du musée de Berlin porte 'jyizlaç AEXOI, que Furtwân-
gler transcrit àiyov ; mais l'i est bien net. Il faut lire 5£-/oyt < receive it
hence ! » 3. AtSot, chez Pindare, et dans une inscription corinthienne s'ex-
plique par *St5o'jt. A. Sur une inscription d'Orvieto , on lit 5uo6e)>oxa'.|j.eOiYeç,
c. à d. 6û' opsXw /.ai [I.Z Qi^zz « (donne) deux oboles et prends-moi » : bi-^tç 30
est formé comme (t-/£ç, 6é; etc. 5. -/aîpe xal IIIEIS sur un vase à boire de
Munich. On a voulu à tort compléter utei a-j; mais il n'est pas impossible
que TtcEi a' représente la vraie prononciation de cette mèuie formule, f
L'intrigue de l'Agamemnon [Louis Dyer|. Traite surtout de la question de
l'invraisemblable rapidité avec laquelle se succèdent les événements : en 35
négligeant ces prosaïques détails, le poète a pu mettre devant nos yeux
cette justice divine indépendante du temps. Comparaisons avec le Psaume
XC. f Musouius l'étrusque. [Charles Pomeroy Parker]. Musonius Rufus, le
philosophe stoïcien dont parleutTacite et Pline le jeune, et qui fut le maître
d'Épictète est à distinguer d'un autre Musonius le Babylonien ou le Tyrien. 40
Etude sur sa vie et son infiuence. % Notes sur les anape.-^tes d'Eschyle
[Herbert Weir Smythl. Etude des anapestes classés en anapestes démarche
et en anapestes raéliques. Examen des formes dialectales admi.ses par
Eschyle dans les anapestes.^ Les dates des exils de Pisistrate [Marold N.
Fowler]. Los dates fournies par T'AOrivai'wv 7ro).iT£ca peuvent être conservées 45
telles qu'elles sont fournies par le manuscrit; elles se concilient bien avec
les données d'Hérodote. De plus les renseignements que l'ouvrage d'Aris-
tote nous fournit sur la tyrannie de Pisistrate ne contiennent rien de
déraisonnable ni de contradictoire. Appendice sur lophon, fils de Pisistrate.
1[ Les plans d'Athènes par Coronelli (2 pi.) [J. R. Wheeler]. L'œuvre de 50
Coronelli (1686 et suiv.) n'a presque aucune valeur originale : elle dépend
eu grande partie de Guillet, puis de Spon. Mais elle a un certain intérêt
historique. % Notes sur Perse [Morris H. Morgan]. 1. 13, copserver lé texte
172 1893. — ÉTATS-UNIS DK l'amérique du nord.
traditionnel : il faut tenir compte de la franchise habituelle à Perse. — I
Ui, lirequod.— I 60, le subjonctif siliat estsurfisamment autorisé par Hor.
Sat. I 6, 127. — Remarques sur la versincation de Perse (synizèse, hiatus), abrè-
gement irrégulier, — II 2, lire apponet. ^ Notes sur Suétone [Albert A. IIo-
5 ward]. Bccker, Rh. Mus. 37, signale un fragment de Suétone dans le Wnveriey
de WaltcrScott,chap. 10 : il suppose qtieW. Scott l'aura trouvé dans quelque
ancien glossaire sur lequel nous n'avons aucun autre renseignement. En
fait la source de cette citation faite inexactement, et sans doute de mémoire,
est Faber, Thésaurus cruditionis scholastJcae, 1696, dont un exemplaire
'0 existait dans la bibliothèque d'Abbotsford. Une autre citation d'un glos-
saire sur la règle de saint Benoist, dans le même roman, eh. ^8, est extraite
de Du Gange. — Suet. Nero 23 : sur le sens de o ppidum, cf. Festus IS'i M.
— Id. /i , 5, lire ànxiiç praeligatus. Les mots ego... meruisti semblent
raltéralion d'un hexamètre. Lire : egi ego quod potui, sed tu cuUum (cp.
15 Festus 60 M.) meruisti. — Dans la construction deciens (etc.) sestertiuin,
le mot en -iens est employé comme substantif, sestertium en dépend
comme génitif. ^ Varia critica [II. W. llayley!. Liu. I 21, A, lire : Sollae
fidei ( « to imbroken Faith » ). — Id. I 5.5, 9, lire : magnificentiam operum
[fundamenta] non etc. — Ter. Phor. .333, lire : alicunde. — Extorris n'a pas
20 (ie rapport direct avec terra; il signifie proprement « igni interdictus ».
— Petron. 61 adfui. Note sur aginare et ses dérivés. —Euripide, Hippol.
1189, lire : ey Taicrtv. — Id. Aie. 1125, lire : (x'âx Ôeoû. — Ibid. 883. Le génitif
avec ÛTrepa^yerv ne se rencontre que depuis Arrien. Dans les 4 exemples
antérieurs d'Euripide, de Sophocle et d'Aristophane que l'on cite, le
25 génitif étant placé après le verbe, on peut lire ûnsp à^y^ïv avec anastrophe.
— Ibid. 321, corriger (at)V($; en yrt^M. ^ Sur l'ordre des mots en grec et en
latin [J. IL Walden]. Recherche le principe logique de ce que Weil appelle
le « Ti^pos d'accent. » ^ « Omen » et « augurium » chez Plante [Charles
Bnrton Gulick]. Recherche les allusions h ces superstitions, en les distin-
30 guant autant que possible suivant qu'elles représentent des habitudes de
pensée grecques ou bien romaines. % Sur la coupe des syllabes en latin
[William Gardner Ilale]. Critique les idées de Seelmann sur la question, et
montre le caractère artificiel des règles données par les grammairiens
anciens, qui sont en contradiction avec ce que la prosodie latine et la pho-
35 nétique romane nous apprennent sur la prononciation réelle des Romains.
IL se déclare complètement d'accord en général sur cette question avec
Louis Havet, Rev. celtique, avril 1895. < Voir plus loin.> L. D.
Publications of the University Pennsylvania. Vol. I. (1891). Sur 7tp(5î
suivi de l'accu.'-atif [W. A. Lamberton]. Étudie le développement de cette
40 construction et l'évolution de son u.sage ^ Sur L'Antiphone {sic. 8 fois) de
Sophocle vers 750-757 [W. A. Lamberton]. Aucune des transpositions pro-
posées pour ces vers ne peut être adoptée sans dommage ni avec un avantage
réel, n < Les volumes 3, 4, 5, 6 ne contiennent rien sur la philologie
classique. Le vol. 2, qui intéresse la Revue, n'a pas paru encore. >
45 .T. Krri.hoff.
Transactions of the American Philological Association, vol. XXV
(189'i). Notes sur les propositions dans ■\u'u-Gelle [Charles Kiiapp]. Aulu-
Geile aime à accoupler une préposition à un mot déjà en possession de sa
désinence casuelle alors que, chez les classiques, la désinence casuelle seule
50 serait employée. Il ne faut pas y voir seulement un signe de l'altération de la
langue latine, mais un effet de la passion de l'auteur pour les écrivains
archaïques et l'influence du sermo plebeius. ^ Urbs Aclerna et Urbs Sacra
[F. S. Moore]. C'est à l'époque d'Hadrien que la première expression devint
TRANSACTIONS OF TIIE AMERICAN PHILOI.OGICAL ASSOCIATION. 17^
ofTicielle; la ville était sacrée en tant que séjour des empereurs déiliés.
Collection de passages empruntés aux textes, aux in^criptions et aux
monnaies. ^ Sur certaines constructions poétiques chez Thucydide [Charles
Forster Smith]. 1» constructions avec des prépositions ^-jv, èni tivi, èx, uept
Tivt, àvà, àjxçt; 2» èXôetv xtvi; datif de l'agent; 3» adjectifs pluriels neutres 5
employés comme prédicats; neutres pluriels employés comme accusatifs de
relation ou adverbialement; adjectifs neutres (ou participes), accompagnés
d'un article et ayant la valeur d'uu substantif abstrait; 4° substantifs
employés comme adjectifs; 5» constructions diverses. ^ Les supercheries
littéraires chez les l^omains [Alfred Gudeman]. Est le pendant du travail lo
du même auteur sur les supercheries littéraires chez les grecs, publié dans
les études publiées en l'honneur de II. Drisler. Comparés aux mêmes pro-
ductions chez les grecs, les t^e'jSETttypacpa des romains sont de peu d'impor-
tance, tant sous le rapport du nombre que de la qualité. Les causes en sont
étudiées. L'exemple le pins ancien est celui des livres attribués à Numa i6
Pompilius. Puis Tite Live cite un discours de Scipiou l'ancien, alors que
Gicéron rapporte qu'on n'a gardé aucun écrit. La correspondance entre
Cicéron et Brutus a été suspectée; les Disticha Catonis ne sont que du
4° siècle, etc. Le plus grand nombre des ^/suSsutypaya romains ont été
publiés sous le voile de l'anonymat, t Proceedings. Le chant des frères 20
arvales : le culte des mânes pendant la période aryenne [Edwin W. Fay].
Traduit comme suit : Now ancesters aid us. Let there be no evil famine,
nor evil death to rush upon more of us(?). Ilave thy fill flerce death, on
the shore of the sea pause O Fever, my enemies other where summon to
another land, ail of them. Now let death aid us, etc. Explique ensuite 26
chaque mot. Les grecs avaient le culte de leurs ancêtres tout comme les
romains honoraient les mânes et les Hindous les Pitres. % Le Polémarque
athénien [Guy V. Thompson]. Cette fonction fut créée avant le 7» siècle,
mais on ne saurait décider à partir de quelle époque le polémarque perdit
son commandement eflectif. ^ L'hymne à Apollon, découvert à Delphi [F. 30
D. AllenJ. Pas de tiaces d'arrangement stiophique; la date de sa composi-
tion est postérieure à 279 avant J. Ch., mais ne saurait être déterminée
avec exactitude. Le mode est phrygien. ^ Cena, Seïtivov, prandium, àpiarov
[W. S. ScarboroughJ. Seiuvov, comme cena, est un repas pris entre
midi et minuit, de même que à'pto-Tov et prandium sont des repas pris 35
entre le lever et le midi, f Remarques sur Thucydide I. 8, I. 9, 3. 28. 3
[llarold N. FowlerJ. 1[ Horace Carmina III. 30, 10-14 [Charles Knapp]
rapporte qua... obstrepit et qua... regnavit à dicar. ^ Les discours
dans l'Agricola de Tacite [W. B. OwenJ. Considérations stylistiques. ^
Notes critiques sur Sophocle [John II. Wright]. Ajax, 1266 sq. ; 1337 sq. ; 40
Electre, 47; 224 sq. ; 653 sq. ; Œdipe Col. 113 sq. ; 250; 418; 1407; 1702;
Antigone 390; 604 sq. ; Philoctète, 234 ; 596 sq. ; 647 ; 1136 sqq. ; 1227. ^ Les
plans d'Athènes de Coroneili [J. R. WeelerJ n'ont pas de valeur indépendante
des autres sources. ^ L'ôTtKrôôSojjLoç de l'acropole d'Athènes [John W. White].
< L'article a paru au complet dans Harvard Studies VI : voir ci-dessus, 45
p. 170,1.1 ss.>. t Un jugement littéraire de Fronton (Minton WarrenJ discute
la phrase : in poetis aulem quis ignorât ut gracilis sit Lucilius, etc., p. 113
sq. Naber. \ A propos de Velleius Paterculus [E. G. Sihler]. V. P. a voulu
perfectionner la langue de l'époque cicéronienne. ^ Dates du poète Lyco-
phron [W. N. BatesJ né 323-320 av. J. Ch. ; écrivit l'Alexandra aux environs 50
de 295, florissail vers 280 comme poète tragique et mourut avant 250. ^ Les
saturniens de Livius Andronicus et de Naevius mis en regard de la théorie
quantitative [Karl P. Harrington] ne tolèrent aucune scansion quantitative
174 1895. — FRANCE.
et lie sont que de la prose rythniée. ^ lacio en composition avec un préfixe
se terminant par une consonne, dans le sj'stème du présent [Maurice
W. Malher]. A part trois exemples de Plaute et de Naevius, tous ces
composés ont la voyelle du préfixe long chez les poètes antérieurs à la
5 Hjort d'Auguste. % Note sur l'aoriste gnomique [II. C. Elmer]. Rejette l'expli-
cation de Goodwin, de Franke, etc. ; Mutzbauer en revient à l'explication
de Moller. L'aorisle gnomique exprime un acte dans le présent, abstraction
faite de toute idée de marche Vers l'achèvement (progress). ^ Note critique
sur Euripide, Ion 1-3 [Mortimer Lamson EarleJ. Lire "A-iXaç, ô x<^lxioim
10 vwTot; oùpavoC | çéptov 7ra).aibv oyxov, iv. xpiwv ÔEÔiv | |iiâ; eçycie Maïav, v^ xié.
J. Keblhokf.
15 FRANCE
Rédacteur général : Henry Tuédenat.
20 Annales de l'Est, 1X« année, n» 2, avril 189o. Des raisons de la popula-
rité d'Horace en France [A. Campaux, ^ Élude littéraire où C. montre en
Horace le créateur de l'épître, un artiste consommé et novateur et un
moraliste qui a «bien connu et fait toucher du doigt les ressorts les plus
délicats de l'âme et tous les mobiles de nos actions.» A. Jacob.
25 Annales de l'Université de Grenoble, t. VH, 1895. Le verbe [S. Gha-
bert]. Étude de grammaire générale. ^ Juvénal [Ed. Bertrand]. Étude
littéraire en cinq parties. I. Les satiriques latins avant Juvénal. H, Vie de
Juvénal, son caractère. Pour l'étude du caractère, B. s'inspire des idées de
Boissier et Martha. III. Juvénal moraliste. « En morale, il n'y a rien de
30 plus élevé et de plus pur que sa doctrine ». En religion, il croit à « un
dieu, gardien du serment et de la foi jurée, qui punit tôt ou tard le
coupable ». Il est sceptique à l'égard des dieux de la religion vulgaire.
Idées de J. sur l'éducation et le respect dû à l'enfance. Sa philosophie
morale est « celle du bon sens ; c'est, avec la modération des désirs, la
35 fermeté d'une droite raison. » IV. Juvénal historien. « Ses tableaux, ses
scènes, ses portraits, sont de l'histoire dramatique et vivante ». Il peint
les vertus dé la Rome républicaine et les vices de la Rome impériale.
B. appelle Juvénal un autre Tacite. Examen de ses portraits des empereurs,
de ceux des patriciens dégénérés, des affranchis et des parvenus. L'histoire
40 littéraire lui doit de connaître la place qu'occupaient dans la société le
l)oète, l'historien, l'avocat, le professeur. V. Juvénal écrivain. « Il a une
imagination exubérante, un besoin immodéré d'effet. » Son ton est « sou-
vent monotone dans sa véhémence. » Mais il analyse les caractères avec
sagacité et finesse. Les scènes abondent chez lui, il a le don du pittoresque,
45 mais il a aussi « le génie du grotesque et du burlesque. » On trouve dans
son style la recherche de l'hyperbole et de l'antithèse. ^ La prononciation
du grec sous Marc-Aurèle, d'après Lucien [S. Chabert]. C. analyse le
« Jugement des voyelles ». Cette « fantaisie destinée à jeter sur un engoue-
ment pédantesque un léger ridicule », nous « renseigne sur des altérations
60 lentes et profondes qu'il n'est pas indifférent de pouvoir dater et noter au
passage. » A. Jacob.
Annuaire de la Société française de Numismatique et d'archéo-
logie. Année 1895, janvier-février. Prix de vente : de la collection de
BIBLIOTHÈQUK DE l'ÉGOLE DES CHARTES. 175
monnaies romaines de P..., de Hayoune, 21-23 novembre 1894, 7o3 numéros;
de la collection de monnaies romaines du C" de B..., 21 janvier 1895,
437 numéros.
^I Mars-avril. Noies sur les tétradrachmes d'Alexandre le Grand que
Ton trouve en Egypte (fig.) [D. J. DutilliJ. Ce monnayuge a été émis sous 5
le règne d'Alexandre le Grand, tout au plus au commencement de l'inter-
règne, mais, dans aucun cas, pas après l'an 305 avant J. G. Etude détaillée
des monnaies de cette série que D. a achetées au nombre de 75. 11 est bon
de recueillir ces pièces; on peut y trouver des rares ou des inédites.
\*i Mai-juin. Seconde lettre à M. Lenormant sur les monnaies égyp- 10
tiennes [E. RevilloutJ. Suite. A l'aide des renseignements fournis par les
papyrus démotiques, H. étudie : 1» L'étalon d'argent qui fut le seul usité
sous Soler, Phiiadelphe et Evergète I"; 2» les étalons simultanés d'argent
et de cuivre à partir de Pliilopator; 3» l'étalon de cuivre à dater du second
règne d'Evergète II et suiv. 15
11^ Septembre-octobre. Monnaies alexandrines, terre cuite de Fayoum et
les seize génies de la statue du Nil (pi. 1-4, fig.) [S. Dutilh]. Les représen-
tations du Nil sur les monnaies, et les nombreuses terres cuites repré-
sentant des Sérapis, des Isis, des llarpocrates ou génies, des dieux Nils,
des grotesques, des animaux, des fleurs, tout cela se rattache aux crues du 20
Nil, à la Déesse Anouké, aux seize coudées, à l'expansion du sol « uilo-
lique » pendant et après rinonduiion et surtout à l'allégresse que cet
événement répandait dans toute l'Egypte. Ces représentations ne remon-
tent pas plus haut que le règne de Domitien.
^^ Novembre-décembre. Prix d'une vente de monnaies trouvées en 26
Orient, 20 octobre 1895, 53 numéros. Henry Thédbnat.
Bibliothèque de l'École des Chartes. T. 55 (1894). Nouvelles acquisi-
tions du département des manuscrits de la Bibliothèque nationale, pendant
les années 1892-1893 III. Omont]. A signaler : Abélard, Monila ad Astrala-
bium fllium, xiv« s., n. a. lat. 5G1 ; Aleandro (Notes autobiographiques du 30
cardinal Girolamo), n. a. lat. 5(33; Buchon, Voyage en Grèce (1840-1841), n.
a. Ir. 4692-4695; Gelsc, Traité de Médecine, xv« s., u. a. lat. 1706; César,
Guerre des Gaules, xv" s., n. a. lai. 1702; Cicéron, de Amicilia, xv» s., n.
a. lat. 552; Donal, Grammaire, en français, 1483, n. a. l'r. 4690; Fourmont
et Se vin, Documents relatifs à leurs voyages en Orient et en Grèce, 1728- 35
1730, n. a. fr. 5384; Inscriptions latines d'Italie, xvr s., n. a. lat. 1711;
Ovide, Métamorphoses, xir s., n. a. lat. ouG; Servi us. Commentaire sur
Virgile, 1462, n. a. lat. 1705. En outre, 415 volumes provenant de l'ancien
fonds des Catalogues. \ Les premiers habilcmls de l'Europe d'après les écrivains
de Vanliquitc et les travaux de liiiguisles, par il. u'AruOJS DE JUBAINVILLK, 40
seconde édition.... t. II : les Indo Européens, suite [Ferdinand LotJ. H. d'A.
de J., qui supprime, ou à peu près, les Gaulois de nos ancêtres, les rem-
place par les Ligures; en outre, d'après lui, les Germains auraient vécu
plusieurs siècles sous la domination des Gaulois; son livre ne peut entraî-
ner la conviction. ^ Atlas de monnaies gauloises..., par Henri de La Touh, 45
[A. de Barthélémy]. Recueil d'une grande valeur scientifique. \ Histoire de
la latinité de Constantinople, par A. Beun, 2« édit., revue par le U. P. Arsène
De Chatki, [H. Omont;. Bon. ^ Anecdota Maredsolana. Vol. II. Sancti démen-
tis ad Corinlhios epistuhe versio latina antiquissima, éd. D. Germanus MORIN
I L. DelisleJ. Version latine retrouvée dans un manuscrit du xi«-xii« siècle, ^j
aujourd'hui au grand séminaire de Namur; elle paraît dater des premiers
siècles de l'Église, et dcrive d'un texte grec appartenant ù une autre famille
que les manuscrits jusqu'ici connus. \ Les Fables de Phèdre. Édition paléo-
176 1895. — FHANCK.
graphique publiée d'api'ês le mamiscrit de Rosanbo, par U. ROBERT |L. Delisle].
Reproduction de la plus rigoureuse et minutieuse exactitude, précédée
d'une histoire de ce manuscrit, que Robert croit pouvoir attribuer à un
scribe de la ville ou du pays de Reims; manuscrit qui a servi de base à
5 rédition de Louis Ilavet. ^ Noms vulgaires d'oiseaux et de poissons au
xvi« siècle [ ]. Dans un commentaire de Galien. ^ Nouvelles acquisitions
du département des manuscrits de la Bibliothèque nationale, pendant les
années 1892-1893 (suite et fin) [II. OmontJ. ^ La traduction des Commentaires
de César, par Pier Candido-Decembri i A. Morel-Fatio]. On avait cru cette
10 traduction perdue; le De Belle Gallico se retrouve dans le manuscrit
italien 124 du fonds italien, à la Bibliothèque nationale. ^ Nouvelles Archi-
ves des missions scientifiques et littéraires..., t. I-V [G. Ledos]. A noter, dans le
second volume, les « Notices sommaires des manuscrits grecs d'Espagne
et de Portugal », rédigées en partie par feu Charles Graux, complétées et
15 publiées par Albert Martin. ^ Le martyrologe de saint Jérôme [L. Delisle].
Note élogieuse à propos du Marlyrologium Hieronymianum de J.-B. De Rossi
et L. DuGHESNE. 1[ Alexandre de Villedieu et Guillaume Le Moine, de Ville-
dieu [L. Delisle]. Important article bibliographique, comprenant le « Cata-
logue des éditions du Doctrinal conservées à la Bibliothèque nationale, » et
20 une « Note sur les éditions du Doctrinal renfermant la glose de Foucaud
Monier ». ^ Josse Bade et les traductions de Claude de Seyssel [E. Coyec-
que]. Publie un contrat de 1528, relatif aux traductions de Thucydide, Dio-
dore de Sicile, Eusèbe et Justin. \ PaUographie des classiques latins [ ]. In-
dication sommaire des planches de la huitième livraison du recueil d'Emile
25 CHATELAIN.
^1[ T. 56 (1895). Anecdota Maredsolana, Vol. III, pars I. Sancli Ilieronymi
presbyleri commenlarioli in psalmos, edidit D. Germanus MOrin [L. Delisle].
Publication, d'après cinq manuscrits, de cet ouvrage de saint Jérôme, qui
passait pour perdu ; cette découverte, l'édition et l'annotation du texte
30 « font le plus grand honneur au savant bénédictin de Maredsous ». ^
Nouvelle note sur quelques manuscrits de la reine Christine [Paul Fabre].
Identification de 22 manuscrits du fonds Ottoboni, au Vatican, avec autant
de numéros du catalogue des manuscrits de Christine publié par Mont-
faucon ; tous ces volumes ont passé par la collection de Stosch. 1[ La
35 paléographie dans les Facultés des Lettres [ ]. A propos du cours de
J. Berthelé, professé à Montpellier. % De Judoci Clichlovei Neoportuensis... vita
et operibus (1472-1543). Thesim proponebat... J. Al. Clerval [L. Delisle].
Travail important pour l'histoire de l'humanisme et la connaissance de
l'état des écoles au commencement du xvi» siècle. If Ilanschriftenschàize
40 Spaniens..., von D' Rudolf Béer [A. Morel-Fatio]. Rapport d'une mission
littéraire en Espagne confiée à Béer par la commission de la publication
des Pères de l'Académie de Vienne ; notices sur bon nombre de biblio-
thèques publiques et privées, anciennes et modernes, de l'Espagne, avec
références bibliographiques qui rendent l'ouvrage très utile. ^ Antiquités
4î> nationales. Description raisonnce du Musée de Saint- Germain-en-Lnye : bro7izes
figurés de la Gaule romaine, par Salomon Reinach [A. de Barthélémy].
Catalogue des plus remarquables, précédé d'une introduction où l'auteur
expose ses idées personnelles sur la relation qu'il dut y avoir entre l'art,
en Gaule, avant la conquête romaine, et l'art qui fleurit dans l'Europe
60 centrale après la dislocation de l'Empire romain. <|[ Notes sur quelques
manuscrits du baron Dauphin de Verna [L. Delisle.) Collection très impor-
tante, dont 19 numéros sont étudiés par l'auteur ; à signaler particuliè-
rement un fragment d'une antique version latine de la Bible, du vi" siècle,
BULLETIN ABCHÉOLOGIQUE DU COMITÉ DES TRAVAUX, ETC. 177
88 feuillets ayant fait partie du manuscrit de Lyon déjà bien connu par la
publication d'U. Robert, « Pentateuchi versio latina antiquissima » à la
bibliothèque de Lyon. ^ Die Ilandsehriflen der grossherzoglich Badischen
Hof-und Landesbibliothek in Karlsruhe. III. Die Durlacher und Rastatter
Handschriflcn beschrieben, von IIOLDER [ J. Notices rédigées avec le plus 5
grand soin. ^ G. Sghlumberger. Mélanges d'archéologie byzantine, !'• série
[A. de Bartliélemy]. Recueil important d'articles concernant la numisma-
tique, la sphragistique, les ivoires, Torfévrerie, etc. ^ Gh. Givelet,
H. Jadart, L. Demaison. Catalogue du musée lapidaire rémois [A. de Barthé-
lémy]. 202 articles, depuis l'époque antique jusqu'au xvii» siècle; bonnes 10
descriptions. ^ Discours de Gaston Paris à l'inauguration du buste de
Peiresc, prononcé à Aix, le 10 novembre 1893. Lucien Auvray.
Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et
scientifiques. Année 189'i, n» 2. [Lex, Lasteyrie rptr]. Découverte à Gleizé,
Rhône, d'un sarcophage avec inscription où le tombeau est appelé saxum. 15
^ Pillpy. Barthélémy rptr]. Descr. de 39 monnaies gauloises trouvées à Ver-
mand. ^ Rapport sur une nécropole punique découverte par le service de
l'artillerie à Bordj-Djedid, près Carthage (fig.) [ ]. Chambres sépulcrales
où conduisait uu puits vertical ; deux fosses par tombeau et deux corps
dans chaque fosse ; cercueils en bois. Mobilier : lampes du type punique, 20
vases divers avec ou sans pied, plats et assiettes de petites dimensions ;
quelques monnaies illisibles. Epoque plus basse que celle des nécropoles
antérieurement découvertes, 3« ou 4» siècle av. J.-C. ^ Note sur la décou-
verte d'un nouveau sanctuaire punico-romain à Tubernuc (fig.) [Gaukler].
Série de stèles qui étaient groupées ensemble, sans doute autour d'un autel 25
encore à découvrir. Les attributs sont puniques et les inscriptions romaines.
L'intérêt principal consiste en ce qu'on y suit l'évolution du type de Tanit
depuis le symbole abstrait et de figure géométrique jusqu'à la forme
humaine. Le fait d'inscriptions votives romaines à une divinité non
romanisée est nouveau. ^ Inscriptions trouvées à Tigzirt, près de Deilys, 30
[Gavant, Héron de Villefosse rptr]. Six inscriptions funéraires oufragments;
douze marques de potiers. ^ Mosaïque découverte à Bir-Ghana, près
Zaghouan en 1894 (fig) [Hannezo, Héron de Villefosse rptr]. Homme nu por-
tant sur l'épaule une sorte de brasier en forme de pelle avec des charbons
ardents, et de l'autre main un bâton destiné sans doute à attiser le feu. 35
A rapprocher de la mosaïque de Carthage aujourd'hui au Louvre, repré-
sentant des serviteurs qui portent difTérenls objets. \ Notice sur la voie
romaine de Lucu (Timziouïn) à Capultasacora (Tenira) (carte) [DemaegtJ.
Série de milliaires érigés en 212 sous le gouvernement du procurateur
Q. Annatius Geisus. La rivière Tasacora ne doit pas être identifiée avec 40
Mekerra-Sig, mais avec l'Oued-Tenira-Melrir. •][ Notice sur le village ber-
bère de Chaouach et la ville de Sua [Bouyac]. Description de ruines et
d'une fontaine construite par les Romains. Parmi les inscriptions, dédicace
à Julien mentionnant le municipium Suense, et autre dédicace par les
cives Suenses. Nécropole importante. 1[ Inscriptions inédites de la Tuni- 45
sie méridionale [De Lespinac Langeac]. 39 inscriptions relevées entre
Sfax, Sbeitla, Kasrin et Kafsa. Inscriptions funéraires et milliaires
assez nombreuses. ^ Chronique d'épigraphie africaine [R. Gagnât]. Ins-
criptions relevées par les brigades topographiques. 1» Tunisie : 7 numé-
ros. Dédicace à Marc-Aurèle, an 167; à Honorius et Théodose; à Antonin ro
le Pieux, an 161 ; découverte à Kourba d'une inscription de P. Attius
Vaarus et G. Gonsidius Longus, personnages historiques, an de Rome 705,
la plus ancienne inscription latine d'Afrique; 2o Algérie : inscriptions
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1895. XX. — 12
178 1895. — FRANCE.
funéraires; deux impériales; une dédicace de lo7 et un milliaire de
Seplime Sévère et de ses fils; n<»s 8-36. Communications diverses : \° Algérie :
stèle Saturne Aug., trouvée à Béjà ; inscriptions funéraires no» 37-67.
2" Algérie : Inscriptions impériales de 128; milliaire de Carnius à El-
5 Arrondi; inscr. à Valentinien et Valens, à Salonina; inscriptions à lettres
onéiales de Flavius Pudens ; n^^ 68-78. H Notes sur des chambres funéraires
creusées dans le roc [Ghenel] Ces chambres funéraires sont au nord et à
environ 8 kilomètres de Souk el Kniss, chez les Oulad-bou-Salem, et plus
loin chez les Chihia. ^ Note sur les ruines de Kenicia, environs de Sousse
10 [Molins]. Description, Grand monument, peut-être des bains; citernes;
restes d'autres monuments. ^ Note sur la voie romaine d'Hippo-Diarrhytus
(Bizerte) à Thabraka [Winckler]. Voie longeant le littoral excepté entre Ilippo-
Diarrhytus et Thabraca ; de là elle suivait en ligne droite la vallée de l'Oued-
Sedjenân, Description de la route. If Fouille d'une nécropole romaine au
15 Kef (Tunisie) fCh. Denis], Onze inscriptions funéraires. Incinération; vases
divers, le plus souvent de fabrique indigène; description de 21 lampes avec
sujets. ^ Note sur une excursion en Tunisie [D' CartonJ. Dix-huit inscrip-
tions funéraires, sauf une votive. ^ Note sur un buste de femme en marbre
blanc du Musée de Philippeville (pi. 15) [Héron de Viliefosse], Une impëra-
20 trice de la seconde moitié du 2^ siècle : Faustine jeune ou Lucille. C'est
une impératrice divinisée; travail très grossier, \ Tombes romaines à
Zaghouan [Ilannezo, S. Reinach rptr]. Description d'une sépulture renfer-
mant des armes et des vases. ^ Recherche d'une voie romaine du golfe de
Gabès vers Ghadamès (flg. pi, 16) [Lecoy de la Marche], L, décrit les endroits
26 qu'il a traversés et tire cette conclusion : le port important du sud tunisien
semble avoir été Gightès (Bou-Grara) ; de ce point partait probablement
une voie se dirigeant vers le sud et Cydamus (Ghadamès), par l'Oued Fessi,
rOued-Beni-Blell, l'Oued-BesaLna, le plateau de Falnassia, etc. Les stations
qui jalonnaient celte roule étaient situées à Bougrara, Ilenchir Senem,
3Q Zmila, Gasser-Roda, Médina, El-Amrouni, Remada. \ Monuments inédits
du musée de Sofia (fig. pi. 18-20) [S. Reinach]. Ces monuments, tous décou-
verts daus l'ancienne Thrace, sont d'un grand intérêt pour la connaissance
des cultes locaux et les éléments constitutifs de l'ancienne langue dont
nous ne savons encore presque rien. Ils forment un précieux supplément
35 au recueil des inscriptions de la Thrace, Description, texte et commen-
taires, ^ Note sur deux inscriptions romaines de la Narbonnaise [Esperan-
dieu]. Découverte à Marseille d'une inscription funéraire et à Nîmes d'une
inscription aux Proxsumes, ^ Note sur des monnaies gauloises trouvées à
Vermand, Aisne (fig.) [Pilloy]. De l'étude et du lieu de provenance de ces
40 monnaies P. tire un nouvel argument en faveur de sa thèse que Vermand
était bien l'unique ou le principal oppidum des Viromandui, et que Sollos,
dont le nom se rencontre sur une de ces monnaies, a été, peu avant J. C,
l'un des chefs de cette tribu.
%\ 1895, n» 1-2, [Abbé Bouno, Héron de Viliefosse, rptrj. Brique provenant
45 de Jérusalem et portant l'empreinte LE(gio) XFR(elensis). ^ [Barthélémy].
Rapport sur la découverte, par Bulliot, d'un aqueduc au Beuvray, destiné,
suivant M. B, à fournir une force motrice. Ce dernier point exige un sup-
plément d'informations qui seront demandées à Bulliot. ^ (lig.) [Roume-
joux, Lasteyrie rptr.] Lampes en plomb, d'un type très rare, trouvées à
50 Cahors, Des analogues ont été trouvées à Lixus et regardées comme phéni-
ciennes; cette attribution est à réformer;, la date à attribuer reste dou-
teuse, 1i [Geolfroy, Héron de Viliefosse rptr.]. Mosaïque à dessins géo-
Kiétriques, trouvée à Saint-Paul-trois-Châteaux (Drôme); elle a 9 mètres
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE DU COMITÉ DES TRAVAUX, ETC. 179
sur 3. f Congrès des sociétés savantes, à la Sorbonne : Discours de Milne
Edwards, président du Congrès. % [Massillon-Rouvet]. Étude sur les enceintes
de Nevers depuis' l'époque gallo-romaine. ^ [Gavin]. Mors de bride ita-
liques trouvés à Rozano. Ils sont, comme les analogues, à barre brisée et
leurs grands anneaux sont destinés à faire passer les rênes, t [P. G. de la ;6
Croixj. Fibules émaillées trouvées à Sanxay; deux sont de fabrique gauloise;
elles sont antérieures à 270, époque de la destrucLionde la ville de Sanxay. ^
[Feuvrior]. Poteries trouvées dans la grotte dite le trou de Beaumé, à Poli-
gny, occupée de la période gauloise à l'époque gallo-romaine. Terre brune
et grossière. H [MorelJ. Tombe fouillée à Is-sur-Tille, Côte-d'Or : bandeau 10
en or de 13 centimètres; belle épingle en bronze longue de 67 centimètres.
Torques et vases gaulois provenant des sépultures de la Marne. If [Berge-
ron]. Cimetière gaulois de Montigny-Leucoup, Seine-et-Marne. Torques,
armes, anneaux, bracelets. Les torques ne se sont jamais rencontrés avec
des armes. H [Delort]. Découverte, près de Romans, d'un vase à engobe 16
blanche muni de 6 anses disposées symétriquement comme les anses d'une
gourde. A Puy-Saint-Martin, Drôme, dans une tombe, poteries et bracelet
d'un diamètre de 8 centimètres. ^ [Barbier de la SerreJ. Restes de deux
petites constructions romaines dans les forêts domaniales de la Londe et
Verte, f [Héron de Villefosse] signale des découvertes semblables dans le 20
pays éduen. ^ [JuUiot]. Reconstitution de la façade des thermes gallo-
romains de Sens. ^ [Braquehaye]. Débris, au musée de Bordeaux, d'un
grand tombeau roniain qu'on peut reconstituer à cause de sa grande res-
semblance avec celui d'Igel. ^ [Goulon]. Étude sur l'usage des Strigiles
dans l'antiquité. ^ [Nicaise]. Fragments de vases rouges à relief trouvés à 26
Reims et représentant un combat de gladiateurs contre un lion et une
tauromachie. ^ Séance de clôture du Congrès; discours de Poincaré,
ministre. If Programme du Congrès des sociétés savantes pour 1896. ^ [Morel].
Complément des renseignements sur une tombe du hameau de Courtavant,
Aube. Outre l'épée de bronze à bouteroUe, le couteau et réjjingle à enrou- 30
lement déjà signalés, il y avait aussi un collier, un bracelet, un anneau de
jambe en bronze. ^ [Papier]. Mosaïques romaines récemment découvertes à
Hippone : 1" Néréide de grandeur presque naturelle, assise sur un hippo-
campe, tenant d'une main un bouclier? de l'autre présentant un tambourin
à deux cavaliers au galop ; fond semé de crustacés et de poissons; belle 35
bordure de feuilles d'acanthe; 2» Mosaïque représentant deux tables
artislement décorées et séparées par un guéridon. D'autres mosaïques
sui)erposées se trouvent au même endroit. Ces mosaïques sont dans la
propriété de M. Chevillot qui semble construite sur des thermes antiques.
^ [L. de Laigue, La Blanchère rptr.]. Mosaïque à dessins géométriques 40
trouvée en Espagne, à Santiscal, province de Cadix. On a trouvé en 1818,
dans la province de Dreuthe, Hollande, une longue passerelle en bois
enfoncée dans la tourbe. L. croit que ce sont les « pontes longi » de Tacite.
Le rptr dit qu'il faut attendre les preuves à l'appui. ^ Note sur une ins-
cription romaine découverte à Fourvière [Dissard]. Inscription votive 45
d'où le nom de la divinité a disparu; elle est gravée sur un autel
dont les quatre faces offrent une divinité : les mères augustes, Silvain,
la Fortune, Mercure. Provenance : Lyon. | L'Umbo d'Herpaly (Qg. pi. 1-4.)
[Saiomon Reinach]. Il est du 4» siècle ; il a été fabriqué en Hongrie mais
par des ouvriers ayant eu des] rapports avec les Danois et les Scandinaves 50
de l'âge de fer, comme le prouve la comparaison avec le chaudron de Gun-
destrup et autres antiquités analogues. ^ Rapport sur des fouilles faites à
Cherchel en 1894-1895 (flg.) [Waille]. Restes d'une construction luxueuse;
180 1895. — FRANCE.
peu d'objets; 40 marques de potier. Dans un autre endroit, hors de la ville,
statues, fragments d'architecture, inscriptions, un vase d'argent, lampes,
monnaies. ^ Une tête colossale en marbre trouvée à Cherchel (pi. 5) fWaille].
Tête de roi diadêmée, calamistrée et barbue. La comparaison avec l'effigie
5 des monnaies de Juba I" permet de l'identifier avec ce roi. Il ne régnait
pas à Césarée mais il fut le père de la dynastie — Juba II et Ptolémée —
qui s'y établit. C'est Juba II, par piété filiale, ou Marc Aurèle, pour un temple,
qui firent exécuter cette statue. Ce n'est donc pas un portrait d'après
nature. Les mêmes fouilles ont donné d'autres antiquités intéressantes. ^
10 Chronique d'épigraphie africaine [R. Cagnat]. 1» Tunisie : Henchir-Batria,
inscription mentionnant la Civitas Biiensis. 4 bases honorifiques trouvées
par le lieutenant Molins sur l'emplacement du forum de Lamta. Beau sar-
cophage avec inscription à Tabarka. 2» Algérie : n<" 8 — 15. % Notes archéo-
logiques sur l'Aarad, le Madjourah et le Gherb [PrivéJ. Routes partant de
15 Gabès : 1» route de Carthage à Tripoli par Gabès. 2» Route de Gabès à Gafsa.
3° Le Bleb-Segui et ses débouchés. — Routes partant de Gafsa: 1° Aperçu
géographique de la région au nord-est de Gafsa. 2» Route de Capsa à Théveste
= Tebessa. 3» Route de Capsa à Sicca Veneria = le Kef. 4° Route de Capsa
à Kairouan et Sousse. 5» Chemin du Bled-Hamra à Sidi-Aïch par le massif
20 du Souenia. 6° Les débouchés naturels du Djebel-Keraïm vers le sud.
7» Chemin du Bed-IIarnra au Bled-IIaïb par le massif du Djebel-Gousalt.
8» Route de Gafsa à Sfax. 9« Le bassin de la Sebkhra-en-Nouail. Exploration
de ces routes, très détaillée ; indication et description des ruines, 3 inscrip-
tions. Mémoire étendu p. 78-131. ^ Antiquités de Dellys = Gissi (pi. 6-7)
25 [Gavaull]. Description du site et des vestiges de la ville romaine. Inscrip-
tions seulement. Monuments chrétiens. Thermes, réservoirs, conduite d'eau,
nécropole. Identification avec Gissé. Restes du rempart. Liste et description
des antiquités trouvées à Dellys. ^ Inscription trouvée sur le plateau de
rOdéon à Carthage [Delattre]. Fragment d'inscription qui doit être ajouté
30 aux 6 autres publiés dans le Corpus, t. 8, n" 12, 5b2 et mentionnant des
t(ritici) m(odius). If Note sur un monument élevé à Gains César, fils
d'Agrippa, par la cité des Senones [JulliotJ. J. avait autrefois, sur un simple
fragment, deviné que le monulnent était consacré à Gains César, fils d'Au-
guste, petit-flls du dieu Jules; la découverte de nouveaux fragments de la
35 même inscription lui donne complètement raison. ^ Note sur l'oppidum ue
Murcen, Lot [MartelJ. Grotte naturelle, où on voit trace de l'occupation par
l'homme à une époque qu'il est difficile de préciser. ^ L'émaillerie aux 2»
et 3« siècles [J. Pilloy]. Etude de détail. P. étudie, au point de vue géogra-
phique, la diffusion de l'émaillerie, examine les opinions de ceux qui ont
40 déjà étudié la question, et fait observer qu'aux 2» et 3» siècles, la Gaule-
Belgique, et spécialement l'entre Sambre et Meuse, était inondée de bijoux
dont la technique était absolument uniforme. De ces ateliers les bijoux
émalUés se sont répandus en Gaule. ^ Les dernières fouilles du mont
Beuvray [Julliot]. Fouille d'une maison peu riche où on a cependant trouvé
45 un petit trésor de neuf deniers romains des années 47-41 av. J.-G. Descrip-
tion de ces monnaies. ^ Découverte d'un foudre de Jupiter dans une inci-
nération romaine à Reims [Morel, S. Reinach rptr.J. C'est un foudre en
bronze à sept rayons, renfermé dans une amphore avec des ossements.
Une boîte en plomb, ayant contenu des ossements incinérés et trouvée à
50 Vaison, porte, sur le couvercle, un foudre en relief. Henry Thédenat.
Bulletin critique. *. T. 16. 5 jr. M. Tulli Ciceronis de oralore libri 3 with
1. Parait dorénavant les 5, 15 et 25 du mois.
BULLETIN CRITIQUE. 181
introduction and notes by Aug. S. Wilkins (pi.) [Lejay]. Incomparable ins-
trument de travail. Le commentaire est le plus important qu'on ait jamais
consacré au ' de oratore '. ^ Oct. Gréard, Nos adieux à la vieille Sorbonne,
2° éd. (pi.) [Gaillard]. Éloges. 1[ Chronique. Daremberg et Saglio, Diction-
naire des anliquitcs grecques et romaines. Fasc. 19 [E. B.]. Le critique signale ^
l'art. ' Flamen ' de J'.illian. La distinction établie par J. entre le Flamen et
le Sacerdos est ingénieuse, mais semble peu conciliable avec les textes
cités par l'auteur. Yi 25 jr. Emile Châtelain, Paléographie des classiques
latins. 8« livr. : Ovide, Properce, TibuUe (pi.) [Lejay]. Publication dont l'éloge
est superflu. *[% 15 Févr. G. McN. Rushforth, Latin Historical inscriptions *0
[Emile Beurlier]. Commentaire bien fait; R. est au courant des travaux
récents. ^^ 5 mars. M. Annaei Lucani De Bello civili liber 4. Éd. critique et
explicative par Paul Lejay [Pautigny]. Critique conservatrice, commentaire
très abondant : bon livre. ^^ 15 mars. A. Collignon, Élude sur Pétrone : la
critique littéraire, l'imitation et la parodie dans le Satiricon [E. Jaly]. Fort '6
bon recueil de tontes les données des problèmes littéraires posés par le
Satiricon. ^ Julien Fkuvrikr, Un collège Franc-Comtois au i6° siècle (Dôle»
[Lejeal]. Très bonne monographie pédagogique. tH 23 mars. A. Bailly
Dictionnaire grec-français [E. Ernault]. Ouvrage consciencieux quirepréseute
un immense progrès sur ceux qui l'ont précédé et qui est appelé à rendre 20
les plus grands services aux études grecques en France. Qqs réserves du
critique sur les formes homériques présentées par B. \ Chronique. Biblio-
Iheca hagiographica grxca p. p. les BoLLANDlSTES [L. D.] Table précieuse, ^t
0 avr. CaGnat et G. Goyau, Lexique des antiquités romaines [A. Baudrillart^.
Destiné à rendre de grands services, f Lettres de PetVesc, publiées parTAMi- 28
ZEY DE Larroque. T. 5. [A. I.J Archéologucs et érudits glaneront avec
profit dans ce nouveau champ livré à leur curiosité. ^^ 15 avr. Stéphane
GSELL, Essai sur k règne de Domitien [Ém. Beurlier]. La meilleure et la plus
complète des biographies de Domitien. Yl 25 avr. Paul Monceaux, Les Afri-
cains, étude sur la littérature latine d'Afrique. — Les Païens [A. Baudrillart]. 30
Intéressant; fait preuve de connaissances variées. A signaler particulière-
ment les chapitres sur Fronton, et sur Macrobe, traités avec beaucoup de
finesse et de pénétration. ^ Chronique. Maurice Prou, Table alphabétique des
publications de l'Académie celtique et de la Société nationale des Antiquaire/; de
France (1807 à 1889) [IL T.]. Table bien conçue et bien exécutée, indispen- 35
sable instrument de travail aux historiens et aux archéologues. ^1[ 5 mai 1.
F.-C. BURKlTT, The Book of Rules of Tyconius. — 2. S. Eucherii Lugdunensis
opéra omnia. P. 1. Rec. G. WOTKE. — 3. Die Bibelexcerpte de diviuis scripluris
u. die Itala des h. Augustinus v. Fr. Weihricp (Wien. Sitzungsber.), —
4. Novum Testamentum D. N. J. C. latine rec. J. Wordsworth. T. 1. fasc. 4. 40
Ev. S. Johannis [S. Berger]. 1. Burkitt a débrouillé avec beaucoup de finesse
les questions relatives à Tyconius. Les amateurs du latin africain apprécie-
ront le vocabulaire des textes bibliques cités par Tyconius. — 2. Édition
vraiment scientifique. — 3. Travail très sérieux. — 4. La science biblique a
été renouvelée par l'apparition de co livre. \ R. G. Jebb, The growth and 46
influence of classical greek poetry [LaumonierJ. Malgré des réserves à faire et
des desiderata, ce livre est du plus vif intérêt par les aperçus originaux
dont il est semé. ^^ 15 mai. Rudolf Béer, Handschriftenschdtze Spaniens
(Sitzber. Wien. T. 124-131) [S. Berger]. L'éloge du livre n'est plus à faire. Il
est à regretter toutefois que l'auteur n'ait pas tenu compte des errata que 50
la critique avait relevés dans les premières livraisons. Qqs rectifications
du critique. ^ B. IIaurÉAU, Notices et extraits de qqs mss. latins de la Biblio-
thèque nationale, T. 6 et dernier [Ckrval]. Ouvrage utile et sérieux comme
182 1895. — FRANCE.
les cinq qui l'ont précédé. ^ Chronique. Théodore Reinach, Textes d'auteurs
grecs et 7-omains relatifs au judaïsme, réunis, traduits et annotés [L. D.]
Rendra de grands services à ceux qui s'intéressent aux conflits entre le
paganisme antique et les religions de la Bible. ^^ 2o mai. Luigi Canta-
8 BELLI, 1. /Jorigine délia cura Tiberis... — 2. Nuove osservazioni sulla origine
délia cura Tiberis [H. Thédenat]. T. approuve complètement le résultat du
savant et lumineux mémoire de C. : Suétone ne s'est pas trompe en attri-
buant à Auguste la création de la ' cura Tiberis ' mais il ne croit pas
complètement démontrée cette assertion de G. : que les premiers ' cura-
10 tores ' créés par Auguste furent les ' consulares ' G. Marcius Gensorinus
et G. Asinius Gallus. ^^ o jn. Paul Guiraud, La propriété foncière en Grèce
jusqu'à la conquête romaine (Ouvr. couronné) [Ém. Beurlier]. Sera lu avec
profit par les jurisconsultes et les historiens. \ Ghronique. P. F. Girard,
Textes de droit romain 2» éd. revue et augmentée [Goyau]. Utile aux juris-
te consultes qui voudront s'initier à l'épigraphie et aux épigraphistes qui
voudront s'initier au droit. tH S jlt. Nécrologie. Gonstant Martha [A. Bau-
drillartj. t1[ 25 jlt. Roger Peyre, L'empire romain [M.]. Ouvrage excellent par
la forme et par le fond. ^^ 5 août. D. Mallet, Les premiers établissements des
Grecs en Egypte (Mém. publiés par les membres de la mission archéol-
20 française au Gaire. T. 12, fasc. 1.) [É. Beurlier]. Remarquable travail, du
plus haut intérêt pour l'histoire de la civilisation ancienne. tH 13 août.
Catalogue du Musée de ta Commission des Antiquités de la Côte-d'Or (pi.) [Schlum-
bergerj. Belle publication destinée à rendre d'importants services à ceux
qui s'occupent d'archéologie nationale. %1 23 août. G. Maspero, Histoire
25 ancienne des peuples d'Orient. T. 1. : Les origines [A. Loisy]. Ne prête pas
beaucoup à la critique, mais mérite d'être lu et consulté. tH S sept. Ghro-
nique. Annonce du 20° fasc. du Dictionnaire des Antiquités, de Daremberg et
Saglio (Fossa-Genius). Les articles Funus et Gemmse sont de véritables
traités sur la matière, tif lo sept. E. Babelon et J. Adrien Blanchet, Cata-
30 loguc des bronzes antiques de la Bibliothèque nationale (pi.) [A, de Barthélémy].
Beau volume. \ Monumenta Germanise Pxdagogica. T. 12 : Das Doctrinale des
Alexander de Villa Dei p. p. Dietrich Reichling [P. Lejay]. Éd. savante,
méritoire pour la masse de matériaux mise à la disposition des érudits, et
l'abnégation dont elle témoigne dans cette tâche utile mais peu agréable.
35 ^^ 2o sept. The Correspondance of M. Tullius Cicero, arranged... by R. Y. Tyr-
rell et L. G. Purser. Vol. 3 et 4 [Lejay], Éd. monumentale. %% 5 oct.
R. Stettiner, Die illuslraten Prudenliushandschriften [S. B.]. Très utile et très
intéressante publication. H^ 15 oct. W. Pater, Greek Studies. Éd. procurée
par Gh. L. Shadwell. — A. IIolm, The Histonj of Greece. 2 vol. trad. en
40 anglais [Ém. Beurlier]. Les ' Greek Studies ' se lisent avec plaisir et non
sans profit. L'essai sur Démèter et Persèphone est le plus curieux des mor-
ceaux mythologiques. — La trad. angl. de Ilolm devra être consultée même
après l'éd. allemande, car l'auteur y a fait de notables additions, f^ 5 nov.
M.-R. James, A descriptive catalogue of the manuscripts in Ihe Fitzioilliam Mu-
45 seum [S. Berger]. Peut servir de manuel à l'élude des mss. enluminés en
général. \ Gaston BOISSIER, L'Afrique romaine; promenades archéologiques en
Algérie el en Tunisie [Ed. Beaudouin]. Mérite le môme succès que les Prome-
nades archéologiques de Rome, dont elles ont les mêmes qualités. ^^
15 nov. The speech of Cicero in defence of Cluenlius translated into english...
60 by W. Peterson [P. Lejay]. La partie vraiment scientifique du livre est le
commentaire. En somme ouvrage tout à fait digne de l'éd. du 10» livre de
Quintilien du même. ^Maurice Vanlaer, La fin dhm peuple; la dépopulation
de l'Italie au temps d'Auguste [Éd. Beaudouin]. Livre intéressant, d'une lec-
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE. 183
ture agréable et utile, à côté d'inexactitudes, de traits faux, de façons de
parler indéterminées et lâches, f Chronique. Curt Wachsmuth, Einleitung
in das Studiurn der alten Geschichte [ ]. Bon livre malgré qqs lacunes. ^^
2o nov. Chronique. T. Lucreti Cari De Reritm Nalura. Livre second. Texte
lalin accompagné du commentaire crit. et expl. de H. A. J. Munro. Trad. 6
de l'anglais par A. Reymond [E. D.] Trad. qui a sa place marquée dans
toutes les bibliothèques de professeurs et de collèges, flf 13 déc. Alfred et
Maurice CrOISET, Histoire de la I.itléralure grecque. Tome 4 : Alfred CrOISET,
Période atliquc. Éloquence, Histoire, Philosophie [M. Egger]. Livre d'allure
française, qui instruit toujours sérieusement et qui ne rebute jamais '0
ses lecteurs. ^[ P. Boissonnade et J. Bernard, Histoire du Collège et du lycée
d'Angoulême (1316-1893) [G. Audiat]. Monographie qui est un chapitre défi-
nitif de l'histoire, encore à écrire, de l'enseignement secondaire en France.
^f 23 déc. Ileinrich Gomperz, Tertullianea [E. Debrie]. Conjectures de valeur
diverse sur plusieurs ouvrages de Tertullien, qui témoignent d'un jugement 15
sûr et d'une grande connaissance du style de l'auteur. De plus, G. résume
nos connaissances sur les mss existants ou perdus. IL Lebègue.
Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France.
22» année, \" livr. Nouveaux documents sur Gérard Morrhc, imprimeur
parisien, 1527-1332 [11. Omont]. Impression par Gérard Morrhe, d'un Juvénal 20
(1330), d'un Varron, De lingua latina (1330), d'un ouvrage de Galion (1331).
Liste complétée des éditions publiées par ce libraire, f^ 3* livr. Assemblée
générale annuelle. [GuifTreyJ prési<!ent, rend hommage à la mémoire des
membres défunts, Victor Duruy, M™» Gabriel Delessert, Victor Fournel,
Victor Delzaut, Lucien Faucon, Léopold Hugo, Pierre Bonnassieux, G'= de 25
Sainte-Foix. ^ [Paul VioUel] secrétaire, donne lecture de son rapport sur
les travaux de l'année. Henry Thédenat.
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France.
!•' trimestre. (Portrait) [Corroyer]. Notice nécrologique sur E. Guillaume.
% [A. de Boislisle] président sortant, rend hommage à la mémoire des 30
membres décédés : Waddington, Guillaume, J. de Laurière, membres rési-
dants; J. B. de Rossi, correspondant honoraire; Aurès, Beaudouin, Berto-
lotti, Delahaut, Hardy, Palustre, Robiou, correspondants. ^ [J. de Baye].
Photographie d'un taureau à trois cornes, en bronze, trouvé à Cernue, près
Slavy, au nord de Prague. 35
^^ 2» trimestre. [Héron de Villefosse] communique les photographies de
deux monuments découverts en Tunisie par le capitaine Maumené. 1° Stèle
provenant d'un sanctuaire à Saturne, trouvée à Sidi-lol-Thau, au sud de
Béjà. 2° Deux bas reliefs trouvés à l'Henchir-Zatrie et représentant, l'un
une victoire, l'autre un guerrier assis près d'un trophée. If [MowatJ. Patères 40
antiques en argent trouvées en 1890 à, Carhaix, Finistère, f [Homolle] lit un
mémoire sur le style de certaines sculptures trouvées dans les fouilles de
Delphes ; on doit attribuer ces sculptures aux artistes argiens. Furtwaengler
se trompe en les disant de l'école de Paros. Leur ensemble permet de
reconstituer un chapitre de l'histoire de la sculpture grecque au 0« siècle. 45
^ [J. de Baye]. Photographies do statues tanagréennes offertes par le roi de
Grèce au grand duc Serge de Russie. Types connus. ^ [Blanchet]. Sta-
tuette du Cabinet de France trouvée à Bordeaux et représentant Mercure
quadrifrons. ^ (Fig.) [Gagnât]. Notice sur une inscription nouvellement
trouvée à Timgad et faisant connaître la vie et la carrière d'un magistrat 50
romain nommé P. FI. Pudens Pomponianus. Cette inscription, écrite en
onciales, permet de faire remonter jusqu'au deuxième quart du troisième
siècle l'emploi de l'onciale dans les inscriptions. ^ [Thédenat]. Renseigne-
18^ 1895. — FRANCE.
ments sur les fouilles d'Oiseau le Petit, Sarthe. Ruines d'une ville romaine
couvrant un vaste terrain. Grand édifice rectangulaire, théâtre, temple,
bains alimentés par un «queduc, maisons de particuliers. Menus objets,
poteries. ^ [Lafaye]. Balle de fronde auépigraphe trouvée près de Bayeux.
5 ^ [Coutil]. Exploration et description très détaillée d'un cimetière antique,
surtout mérovingien, à Muids, Eure, f [Gaukler]. Tète colossale en marbre,
d'une bonne époque, trouvée à Garthage. 1 (Fig.) [id.] Statuette-fontaine
de Thysdrus, ancêtre du Mannenkenpiss de Bruxelles. ^ [Héron de Ville-
fosse] Baron, de Narbonne, a trouvé dans sa propriété, près de cette ville,
^Q des dépôts de^poterie, des lampes dont l'une porte la marque G. Jun. Drac,
des coupes en argile rouge avec timbres de potiers. 1[ [Th. Habert] fait
connaître les résultats des fouilles de Reims : poteries et objets usuels ;
stèles funéraires avec inscriptions, lame de plomb portant une formule
d'exécration, monnaies. ^[Gasati]. Renseignements sur les musées de Rome
^5 et sur la collection formée à Nice par le consul d'Autriche, avec des marbres
provenant des collections Borghèse. t [Babelon] présente des bijoux qui lui
ont été soumis comme provenant d'Asie -Mineure et en démontre la
fausseté. ^ (Fig.) [R. Gagnât] complète la communication qu'il a faite pré-
cédemment sur une inscription en lettres onciales récemment trouvée à
20 Timgad. L'étude de certaines lettres comme les L et les A confirme les
conclusions qu'il a déjà énoncées sur l'âge du monument. ^ [Saglio]. Photo-
graphie d'un bas-relief trouvé à Préturi dans les Abruzzes, conservé à la
préfecture d'Aquila et représentant un convoi funèbre. Ce monument date
de la fin de la République ou du début de l'empire et fournit des rensei-
25 gnements intéressants sur les usages funéraires des Romains. ^ [Gagnât],
Photographie d'un autel acheté à la vente Baudot et actuellement à Dijon ;
il porte une inscription eu relief qui est fausse. ^ [Babelon]. Photographies
d'objets antiques, en bronze, trouvés près de Digoin, Saône-et-Loire : grand
masque; deux coins monétaires en fer, œnochoé, grande patère, torques,
30 strigile, tête d'Atys d'un beau style, clef, gond de porte, etc., linteau en
bronze avec l'inscription Gomprinnus. ^ [Mowal]. Estampage d'un milliaire
trouvé à Garlisle, Angleterre, et portant deux inscriptions : l'une relative à
Garausius, l'autre à Constantin. C'est la première mention épigraphique de
Garausius dont ce texte nous donne les noms; imp. G. Garausius, p. f.
35 aug. 1[ (Fig.) [id.]. Estampages de plusieurs fragments d'inscriptions exis-
tant à Saint-Honoré-les-Baius, Nièvre, et qui, réunis, permettent de recons-
tituer presque entièrement la dédicace d'un temple élevé sur l'emplacement
de l'église actuelle et consacrée à plusieurs divinités, dont l'une est la
déesse Ritona, déjà connue par une inscription de Montaren, Gard.
40 W 3"^ trimestre. [Mowat] revenant sur une communication qu'il a faite à
la séance précédente, est en mesure de compléter le nom Maus donné à
Garausius sur le milliaire de Garlisle, sous une forme abrégée. Une monnaie
gauloise a pour légende mavgaiiog, qu'on nom retrouve dans des documents
sous la forme Mausiacura, aujourd'hui Mozat, Puy-de-Dôme. Les noms
46 seraient donc: M. Aurelius Mausaeus Garausius.^ (Fig.) [Id.|. Photographies
de trois patères en argent trouvées à Carhaix. L'une porte, au pointillé,
l'inscription Q B Divixlae: l'autre BE. M. ^ [Héron de ViUefosse]. Photo-
graphies d'une mosaïque trouvée à Ilammnm Lif, Tunisie, dont M. Schenck,
de Toulouse, a acheté les débris. Cette mosaïque, outre des inscriptions
50 importantes, représentait des motifs variés : Rome casquée, arbres, fruits,
chandeliers à sept branches, etc. ^ [JuUiot] en rapprochant six fragments
sculptés, de l'époque romaine, conservés au musée de Sens, a pu restituer
six grandes fenêtres de la façade d'un édifice, séparées les unes des autres
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE. 185
par des colonnes encadrées dans des frises représentant divers personnages,
tels que des femmes nues, des chevaux marins, des scènes de gigantoma-
cliie; ce sont probablement des thermes. \ [Héron de Villefosse]. Deux
monnaies puniques trouvées par Saige à Monaco. ^ [Héron de VillefosseJ.
Récipients en fer avec inscriptions grecques en relief: ils sont faux, f [Id.]. s
Tête en basalte verte, égyptienne, d'époque saïte, achetée au Caire par
M™» André. Le sculpteur a rendu avec grand soin la physionomie indivi-
duelle du personnage, t [MowatJ présente un essai d'explication d'une
tabula lusoria découverte à Trêves, sur laquelle les mots « hostes vincti
ludant Romani » lui paraissent se rapporter à un événement historique ; lo
à savoir le supplice des rois germains Ascaric et Ragaise pris par Cons-
tantin et livrés, enchaînés, aux bêtes, dans l'amphithéâtre de Trêves,
f Héron de Villefosse]. Acquisition par le Louvre des inscriptions d'Afrique
qui portent dans le t. 8, les n" 8961 et 9333 et que l'on croyait perdues.
^ (Fig.) [BabelonJ. Dons au Cabinet de France : par Mowat, le vase à collyre 15
en terre cuite portant l'inscription 'laaovb; Xûxtov ; par Dikran Kélikian,
vase à collyre en plomb, avec Tinscription A-.ovjatou X-Jxtov. Acquisition ; Ca-
chet d'oculiste de Bavai, nord, le n» 18 d'Esperandieu dont B. rectifie la lec-
ture. B. signale ensuite, dans le même Cabinet, un étui à collyre assyrien
qu'on avait pris pour un encrier, ^ [Rongé]. Vase égyptien de la collection 20
Hoffmann portant le nom de Xerxes le Grand. ^ (Fig.) [Babelon]. Nouveau
médaillon contorniate du Cabinet de France : d'un côté : personnage debout
sur un quadrige avec inscriptions : Simplicius, Polistefanus ; de l'autre
côté : personnage debout avec l'inscr. Torax. \ [Mowat] lit : col. Dinia
Lub{icorum) sur un fragment d'inscription de Narbonne. Digne, Basses- 26
Alpes, est ainsi nommée, parce que des vétérans de la légion 18« libyque
y ont été envoyés comme colons. *![ (Fig.) [Beurlier]. Bague en or trouvée
à Chanac, Lozère, dans les ruines d'une villa romaine et portant l'inscrip-
tion lustini, gravée au rebours sur le chaton. ^ [L. de Laigue]. Nécropole
phénico-punique à Chipiona, sur la baie de Cadix, ^ [Mowat]. Note sur des 30
bulles de plomb antiques trouvées dans le Tibre et communiquées par
Helbig. Ces bulles qui portent des empreintes à froid ont servi à sceller des
ballots de marchandises expédiées d'Alexandrie au port d'Ostie et remor-
quées jusqu'à Rome par le Tibre. M. les décrit et en rapproche d'autres
déjà connues. % [Beurlier]. Rectification au n" 6035 du t. 8 du Corpus inscr. 36
lat. T [Général Potier], Mosaïques trouvées au Mas Foule, près Saint-Cosme.
La !'• représente des dessins géométriques et des dauphins, la 2" un
labyrinthe, et autour des étoiles et des poissons ; elle porte le nom de
l'ouvrier. ^ [Beurlier]. Rectification au n» 2662 D du corpus inscr. graec,
d'après une copie envoyée par le P. Germer-Durand. ^ [Cagnat-Gaukler]. 40
Inscriptions de Maktar, Tunisie. !<> dédicace au genio vici ; 2° inscription
obscure mentionnant un prêtre; 3° meilleure copie du n» 11809 du corpus
inscr. lat., t. 8; 4° une inscrii)tion funéraire; 5» des bornes de délimitation
portant des sigles dont le sens est encore à trouver. ^ [Lafaye], Fragment
de sarcophage gallo-romain représentant un triton portant sur sa croupe 45
une néréide et un amour ; il a fait partie de la collection de Nicolas-Joseph
Fouquet à Athis Mons. ^ [Thédenat]. Le texte d'Ovide, niant l'existence de
la statue de Vesta (Fast. 1, 295-298), doit être entendu dans un sens restreint
et ne s'applique qu'à l'intérieur du temple. On peut le concilier avec les
lypes monétaires et avec un autre texte d'Ovide (Fast. 3, 45-48), qui semble BO
contredire le premier, si on suppose que la statue était à l'entrée du temple,
dans un vestibuleouvert;hypothèseque confirme pleinement le rapprochement
des textes qui rapportent le meurtre du pontifex maximus, Mucius Scaevola.
186 1895. — FRANCE.
% IVillenoisy] établit, d'après des monuments figurés, un rapport entre le
Mercure romain et les divinités tricéphales de la Gaule. 1[ fMowat et Babeloni
présentent des objections à cette théorie. ^ (Fig.) [Mçwat]. Étude sur les
monuments représenlantle jeu des latruncules. loUn passage de Sénèque et
5 un vers d'Ovide nous apprennent qu'on appelait calculi les pièces servant
au jeu des latruncules. 2» L'emploi du mot mora dans la description de ce
jeu par Saleius Bassus, rapproché de la légende mora sur une pièce portant
au revers le chiffre XIII dans un cercle entouré de laurier, prouve que
cette médaille est un calculus servant au dit jeu. 3» Toutes les médailles
10 caractérisées par un chiffre dans une couronne de laurier au revers sont
des calculi latruncularii: c'est le nom qui doit être donné à ces pièces,
improprement appelées tessères. /i» Le mot calculus est en rapport étroit
avec la nature arithmétique du revers indiquant la valeur relative de cette
pièce. On a des séries de ces pièces allant de 1 à 18 qui semble être le
15 chiffre de la valeur maximum, t [DuchesneJ. Renseignements sur les fouilles
exécutées à Rome près du Colisée, dans la direction de Saint-Jean de La-
tran et sur les thermes de Titus dont l'emplacement exact a été reconnu. ^
[Mowat). Inscription latine découverte à Maquebal, Lot-et-Garonne. C'est
une dédicace gravée sur la base d'une statue ou d'un buste élevé en l'hon-
20 neur de l'empereur régnant par un édile de la cité des Nitobriges. % [Id.] Un
médaillon en plomb, trouvé à Lyon et portant l'inscription Vict. Victorini
a été lu à tort Vict(oria) Victorini. C'est vraisemblablement le sceau d'un
personnage nommé Victorinus. Le médaillon lui-même semble avoir été
truqué par un faussaire pour rendre plus vraisemblable l'attribution à
25 Victorin.
1[^ 4« trimestre [Le P. Séjourné] fait une communication sur des inscrip-
tions, des fragments de sculpture, et des monuments d'architecture explo-
rés par lui en Palestine, principalement dans l'ancienne Gaulonitide ou
Décapole, où se trouvait la ville de Gadara. 1[ [Mowat] présente une obser-
30 vation sur le mot AUSRITO = Augustoritum, Limoges, delà table de Peu-
tinger. Il ne croit pas que la première syllabe soit une altération phonique
du mot Auguste, mais simplement une mauvaise transcription du moine de
Colmar, AVS au lieu de AVG. ^ [Bruguier-Roure]. Protestation contre le
projet de détruire une arche du Pont Saint-Esprit. La Société s'associe à
35 cette protestation. 1[ [Ch. Royerj. Découverte, au bas du faubourg des Anges,
à Langres, de deux cercueils gallo-romains en plomb qui, à l'origine,
étaient renfermés dans des cercueils en bois rlont on a retrouvé les clous.
Ces deux cercueils contenaient des vases en terre et en verre qui ont été
déposés au Musée de Langres. ^ [Blanchet] signale, d'après un manuscrit
40 conservé au Cabinet de France, la découverte à Cipois, près Montargis, en
1725, de thermes romains ornés de mosaïques et de fresques. ^ (Fig.) [Héron
de Villefosse]. Inscription gravée à la pointe sur un fragment de vase
trouvé à Béziers; elle est incomplète: on y lit le mot Saturnalia. La forme
des lettres est intéressante. ^ [Thédenat]. Cachet d'oculiste oublié, d'après
45 le Guide pour le trnitement des maladies des yeux de Carron du Villars,
Paris. 18''i7 : M(arci) Tulli(i) diopobalsamum ad suffusionein. ^ [Jadart].
Fragment de bas-relief, représentant peut-être Mercure et semblant avoir
appartenu à un autel. Trouvé derrière l'abside de l'église de Voncq,
Ardennes. % [Héron de Villefosse]. Lampe en bronze trouvée en Syrie; elle
50 porte l'inscription : Hermelioi sur une face: sur l'autre Nisipi luli(i) Eucoipi
ser(vi). ^ [L. de Laigue]. Mosaïque à dessins géométriques trouvée a San-
tiscal, province de Cadix, Espagne.^ [ThédenatJ. Provenance auvergnate du
cachet de Sex. Iulius Sedatus conservé au Musée britannique; n« 8(î du
BULLETIN DES HUMANISTES FRANÇAIS. 187
recueil d'Espérandien. ^ [Beurlier]. Inscription aux Proxumes découverte à
Vaison. II (Planche) [Héron de Villefosse] présente un bronze grec du Louvre
représentant Hercule appuyé sur sa massue recouverte de la peau du lion
et qui offre une intéressante variante de rHercnle Farnèse. ^ Collignon]
fait ressortir l'intérêt de ce monument pour l'étude d'une œuvre célèbre de 5
Lysippe connue par les statues de Naples et de Florence et par la tête
Steinhauscr du musée de Bâle. f (Fig.) [Babelon]. Aureus de l'usurpateur
romain Saturninus, trouvé à Ben lia, entre Alexandrie et le Caire et per-
mettant d'affirmer que Saturninus se fit proclamer empereur avant de
rejoindre son armée contonnée en Syrie. ^ [Gavault]. Notes sur l'ancien lo
rempart d'Alger à l'époque romaine et aux temps qui suivirent, f [Blan-
chet]. Liste des empereurs et impératrices dont on a trouvé des aurei avec
lo trésor de Bosco Realc. ^ [Babelon]. Petite trouvaille de monnaies anti-
ques à Grassano, dans la Basilicate, en 189'», composée de deniers de la
République et de tétradrachmes athéniens. <|[ [Thédenal]. Fragment d'un 16
groupe du cavalier foulant l'anguipède, trouvé à Grand, Vosges, d'après un
dessin de M. Pierre. ^ [Thédenat]. Statue de femme assise, trouvée à Grand;
photographie envoyée par M. Pierre. ^ (Fig.) [Héron de Villefosse]. Lampe
chrétienne trouvée à Thala de Bysacène. Photographie des restes d'une
fontaine antique ornée de coquilles, trouvée dans l'Yonne. | [Mowat] expose 20
l'état des travaux exécutés par la Reichs-Liraes-Commission le long de la
frontière des provinces de Germanie et de Rhétie. ^ [Beurlier]. Description
envoyée par Mgr Anthime Alexandris, d'une stèle découverte à Sinope et
représentant deux jeunes filles dont l'une tient à la main un oiseau. D'après
la description ce doit être un tableau de genre. ^ (Fig.) [Babelon]. Monnaies 25
étrusques en bronze représentant au droit une tête de nègre et au revers
un éléphant. Ces monnaies ont toutes été trouvées près du lac Trasimène
et de Chiusi. B. propose d'y reconnaître un souvenir des éléphants de
l'armée d'Annibal vainqueur à Trasimène. % [Héron de Villefosse] signale
une intéressante inscription latine trouvée en Italie à San Liberato et 30
publiée par Vaglieri dans les Notizie degli scavi. Elle fait connaître un
gouverneur de Corse sous Vespasien, Publius Memorialis. i[ [Blanc] fait une
communication sur l'extension de la civilisation grecque après Alexandre
le Grand à l'Orient du Pamir dans le bassin du lac Lob Nor, ancien pays
des Cassions et jusque dans la Chine occidentale. II signale l'existence d'un 35
royaume gréco-chinois ou sino-bactrien dont la capitale paraît avoir été à
Khotan et qui a constitué, pendant plusieurs siècles, l'extrême avant-garde
de la civilisation et de l'art dans des pays où, jusqu'à présent, on ne soup-
çonnait pas qu'ils eussent pénétré, surtout sous la forme grecque. ^ (Fig.)
[H. Thédenat]. Sceau en stéatite, en forme de barillet à côtes, portant, en 40
rétrograde, à l'une de ses extrémités, l'inscription : Cameli. l. Lyrip. ^ [Abbé
Morillot] écrit que l'inscription de Saint-Honoré-les-Bains publiée dans ce
bulletin par Mowat <v. plus haut> est funéraire et non votive. [Mowat]
répond qu'une inscription qui contient les mots : qui aedem cura suis
ornaraentis dédit ne peut être funéraire, t [Gagnât] fait une communication 45
sur une liste de Vigiles connue seulement jusqu'à ce jour par des copies.
L'original possédé par Le Blant permet à C. de donner un texte rectifié. ^
[Blanchel] communique un miroir antique formé par les deux côtés d'une
monnaie en bronze de quatre as de l'empereur Antonin le Pieux, f [Thé-
denat] à cette occasion mentionne un grand bronze de Néron, de sa collée- 50
tion, dont on a enlevé le revers pour en faire un couvercle de miroir.
Henry Thédenat.
Bulletin des Humanistes français. (Procès-verbaux des séances de la
188 1895. — FRANCE.
Société)!. No 1. t 28 février 189 i. Platon, République X, p. 616b-617b [Cou-
vreur]. ^ Hymnes retrouvés à Delphes [EL Weil]. ^ Eschine, Ambassade, 23
[Tournier]. tf 21 février. Virgile, Enéide, II 1 [Tournier]. 1[ Id., ibid., VII 8
[Duvaul. 1[ Ovide, Métamorphoses IV 46, 260, 504; VI 201, 489 [Tournier]. ^
6 Phèdre I 6, 1 [L. lîavet]. ^^ 7 février. Les Origines de l'humanisme en Occi-
dent et particulièrement en France fP. de Nolhac].
tu N» 2. t 21 mars. Virgile, Enéide II 1 [Boudhors]. t S. Ambroise, Ilexaem.
V 17, 56; 57: 58 [Desrousseauxj. ^ Ovide, Métam. VI 201 [LafayeJ. t Virgile,
Enéide VI 6't6 [A. Croiset]. tH 28 mars. Thucydide VII 63, 3-4 [A. Croiset].
10 t Id. I 21, 1 [Ragon]. ^ Aristophane, Plutus 27, 44, 95-96, 2d6, 295, 313, 328,
345, 356, 368, 508, 516, 1070-1089 [Tournier]. tf 25 avril. Athénée V, p. 168«>,
VIII, p. 344*; X, p. 420D, p. 454 [Desrousseaux]. ^ Alcée et Sappho (Aristote,
Rhét. I 9, 20) [H. WeilJ. ^ Plutarque, Periclès 8, 3 [A. Jacob], t Platon, Pro-
tagoras 382" [Couvreur], ft 18 avril. Juvénal I 15 [Boissier]. i Plante, Cur-
15 culio 101 [Ramain]. f Apulée, Métam. VI 26 [Baize]. f Ciceron, De senect. 19
[châtelain], f Ovide, Métam. XII 247 [Lafaye]. t Juvénal VII 165 [Lejay].
tt N» 3. t 16 mai. Apulée, Métamorphoses III 4 [Baize]. If Ciceron, Brutus,
293 [Calien]. ^ Horace, Epitres I 6-7 [Desrousseaux]. t Valérius Flaccus, Ar-
gonautiques I 420 [Lafaye]. tu 30 mai. Thucydide I 11, 1 [Bodin]. t Scolies
20 sur Aristide, éd. Dindorf III, p. 479, 1. 9 s., 1. 17, 1. 30 s.; p. 480, 1. 1 [Bodiii].
t Platon, République V 477n; VI, 508c'> [Couvreur], t Euripide, Hélène 78s.
[Desrousseaux]. tt 27 juin. Sophocle OC. 1026 s. [Desrousseaux]. f Platon,
Gorgias 515;: [Desrousseaux]. t Sophocle, Antigone 943, 572, 905 ss. [H. Weil].
Ht 20 juin. Ciceron, De Oralore II 216 [Leja.y]. Juvénal VIII 7 [Lafaye]. f
25 Ovide, Métam. II 774 [Lafaye]. t Phèdre I 13 [lîavet]. t Valérius Flaccus I
420 [Clairin, Lafaye, Chauvin], f Virgile, Enéide VIII 96 [Ramain].
tt N» 4. t 21 novembre. Horace, A. P. 251 ss. [Weil]. t Juvénal I 150 ss.
[Boissier, Havet]. \ Phèdre I 13, 5; 28, 10 [Havet]. If Ps. Cyprien, de bono
pudicitiae 13, 4; 23, 5;2o, 2 [Lejay]. Le ms. Z a été inexactement collationné
30 et injustement dédaigné par Hartol. tt 28 novembre. Thucydide VIII 08, 2
[A. Croiset]. t Platon, République IV 43Ia [Couvreur], t Andocide RI 7 [Bo-
din]. tt 26 décembre. Périple de Scylax, p. 35, 1. 26 ss.; p. 36, 1. 5-20 Fabri-
cius [A. Jacob]. If Aristote, De l'âme I 407b 29 [A. Croiset]. t Andocide III 7
[A. Croiset]. ti 19 déc. Piaule, Captifs 678 [Chauvin, Havet]. t Ovide, Méiam.
35 I 2, 20, 136, 380, 519 s., 550 [Tournier]. tif S décembre. L'hymne à la vertu
d'Aristote [A. Croiset]. Traduction suivie de qqs observations.
It N» 5. t 16 janvier 1895. Varron R. R. II 5, 5 [LafayeJ. t Quintilien I 5,
56; VIII 1, 3 [Desrousseaux]. t Plante, Mostellaria 5 [Ramain]. tlf 23 janvier.
Andocide I 29 [Boudhors, Ilaussoullier, P. Girard, Desrousseaux]. t Comic.
40 graec. fragm. : Phrynichos, Ephialte, fr. 3 Kock (Athénée IV '65 B-C) [Des-
rousseaux]. t Anthologie palatine V, 115 (104 Stadtem.) [Desrousseaux]. tt
27 février. Aristophane, Grenouilles 1073 [P. Girard], t Thucydide I 137, 4
[H. Weil]. t Xénophon, Économique 21, 10 [H. Weil]. t Théocrite, Idylles I
30 [Tournier]. tt 20 février. Plante, Captifs 612, 912» [Chauvin].
45 tt N» 6. t 20 mars. Sénèque, Troyennes 844, Œdipe 951, 971 [Desrousseaux].
% Virgile, Enéide X 107 [Boudhors]. t Phèdre I 21, 12 [Havet]. tlT Thucydide
IV 14, 2 [Hauvette]. t Aristote, Poétique V 5, p. 1449b 6; VII 11, p. 1451* 6
Platon. République, V 464", VI 501*, VH 528* [Couvreur], tt 24 avril. Théo-
'^ 1. Les dates sont celles des séances de la Société des Humanistes français. L'otAtQ
est celui du Bulletin, dont, le principe est complexe. Sauf les exceptions qui paraîtront
nécessaires, le seul nom cité sera celui de l'auteur de la communication, sans qu'il soit
fait mention des auteurs de simples observations.
CONGRÈS ARCHÉOLOGIQUE DE FRANCE. 189
crite, Idylles I 62 s., 129, 144 s., II 41, 48, 60, 64 [Tournier]. tH 17 avril. Horace,
A. P. 45 [G. BoissierJ. t Quelles sont les raisons qui s'opposent à ce qu'on
corrige par conjecture le texte de Virgile et celui d'Horace [G. BoissierJ.
Ces raisons sont beaucoup moins fortes pour Horace.
tu N° 7. 15 mars. Virgile, Enéide III 484 [Combarieu, Ilavet]. ^ Plante, 5
Captifs, 139, 152, 221, 930 [Chauvin, Ilavet]. ^ Cicéron, Brulus VII-29 [Cou-
vreur], ^ Horace, Sat. 1, 9, 4 [Chauvin]. ^ Geogr. Graeci min., éd. C. Millier,
I, p. 451 [Rouire]. Sur les identifications de la partie de ce texte relative aux
Syrtes. *[ 26 juin. Aristophane, Plutus, 533-547 [P. Girard]. ^ Démosthène IV
(Philipp. 1) 15 [Ragon]. îf Ps. Démosthène LX 26 [Ragon]. % Théopompe iO
(fragm. hist. gr. éd. C. Mliller, t. I, p. 293 [Ragon, A. Croiset, Desrousseaux].
t Xénophon, Anabase I 2, 18; 8, 13; 9, 14 [Couvreur]. ^If 19 juin. Virgile,
Églogues X 44 [Ramain]. ^ Phèdre II 2, 1; 5, 6; 6, 14; III p. 53 [Havet].
L. D.
Bulletin des sciences mathématiques et astronomiques, 2» série, *5
t. XIX (1893), !« livr. G. Milhaud, Leçons sur les origines de la science grecque
[P. Tannery]. L'auteur s'est acquitté de sa tâche avec un réel talent. ^^
3» livr. M. Zenthen et sa géométrie supérieure de l'antiquité [M. Cantor].
Réponse aux reproches de Zenthen, qui s'est trompé sur le sens du résumé
de Cantor des quatre livres d'Apollonius. Zenthen ne peut prouver qu'il se 20
trouve sur les pas d'Apollonius; de là le droit de passer sous silence ses
recherches sur ce géomètre. ^^ 8' livr. P. Riggardi, Saggio di una bibliogra-
fia Euclidea [P. Tannery]. Malgré l'éclaircissement de nombre de questions
obscures et d'erreurs multiples il reste encore aux chercheurs bien des
problèmes bibliographiques à résoudre. Quelques corrections. ^ Réponses 25
aux remarques de M. Cantor [Zenthen]. Reconnaît s'être rendu coupable
d'un malentendu d'une phrase de Cantor, mais soutient qu'il ne fallait pas
négliger entièrement ses explications de la géométrie supérieure des
anciens. W 12» livr. G. Loria, Le scitnze esatte nelV anlica Grecia II [P. Tan-
nery]. Mérite des éloges encore plus grands que le premier volume. Neuf et 30
intéressant, l'appendice consacré aux restitutions et divinations des écrits
perdus des anciens. Discussion sur l'obscurité prétendue d'Archimède dans
le traité des spirales; Viète ne l'a pas blâmée. Heiberg.
Bulletin monumental, n» 1. Fouilles de la tour de Vésone à Périgueux
en 1894 (Plan) [A. de Roumejoux]. La tour de Vésone était un temple circu- 35
laire entouré d'une enceinte qui semble avoir été une colonnade. Ce temple
ressemblait, quoique plus grand, à celui de Tivoli. Ses matériaux ont servi
à construire l'enceinte et sa ruine fut bien complète. Les fouilles n'ont donc
fourni que très peu de débris; elles ont eu au moins l'avantage de permet-
tre de dresser un plan exact et de bien déterminer la situation du temple 40
par rapport aux édifices qui l'entouraient.
\^ N" 2. L'archéologie monumentale au salon des Champs Élysées en
1893 [Cle de Marsy]. Bois des Bouchauds, Théâtre gallo-romain, état actuel.
Fanum des Ruis, dans la forêt de Louviers; essai de restauration. Ancone :
Forum de Nerva et arc de Trajan. ^ Exposition restropective de Reims 45
[A. de Marsy]. Description de la salle où avaient été réunis les objets pré-
historiques, gaulois et romains. Henry Thédenat.
Compte rendu de la 24^ session de la Société des agriculteurs de
France. Strabon et le phylloxéra; l'ampelitis [F. de Mély]. Strabon indique,
Geogr. VII, 8, un remède pour une maladie de la vigne analogue au phyl- 50
loxera. La terre particulière employée pour ce traitement se retrouve en
effet aujourd'hui dans l'ile de Rhodes. *»*.
Congrès archéologique de France, 60« session tenue à Abbeville en
i% 1895. — FRANCE.
1893, séance d'ouverture [Marsy] président prononce le discours d'usage
dans lequel il rend hommage aux membres défunts depuis le dernier con-
grès. % [Galonné]. Étude sur la civitas Ambianorum : textes des auteurs
anciens; découvertes gallo-romaines; les remparts; recherche sur le nom
5 Samarobriva. Discussion sur les enceintes romaines en Gaule et sur leur
construction. ^ [Tocilesco] complète par de nouveaux détails et à l'aide de
photographies sa communication de l'année précédente sur le monument
d'Adam Klissi dans le Dobrutscha <v. R. des R., 1. 19, 1895, 171, 23>. II Les
études historiques et archéologiques dans le département de la Somme
10 depuis 50 ans [Henri Macqueronj. Ce mémoire est surtout consacré à l'his-
toire des sociétés savantes du département. Henry Thèdenat.
Comptes rendus des Séances de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres. T. XXIH, 1893. Jvier-Fév. [De la BlanchèreJ. Déblaiement
à Dougga (anc. Thucca), en Tunisie, du temple de caelestri (Tanil), seul
15 sanctuaire connu jusqu'ici : il s'élevait au milieu d'une cour en terrasse
entourée d'un portique en demi-cercle. ^ [L. Ileuzey]. Enseigne militaire
perse, du musée du Louvre : c'est un disque de bronze, dont le pourtour
est orné de figures d'animaux en saillie, et dont l'intérieur représente, dé-
coupées, à jour, quatre Gorgones se poursuivant; ce mélange de motifs
20 orientaux et de motifs grecs permet d'attribuer cette pièce à l'époque des
rois Parthes. ^ [Glermont Ganneau]. Deux figurines de bronze fort ancien-
nes, provenant de Djebaïl (anc. Biblos), et représentant peut-être la déesse
phénicienne Baalat. Petite fiole double en verre, de forme égyptienne,
trouvée sur les côtes de Phénicie; dans chaque vase une aiguilla, l'une en
25 bronze, l'autre 'en argent; c'était sans doute une fiole à onguents. ^ [S. Rei-
nach] Fac-similé galvanoplastique du centre d'un bouclier ou umbo en
argent doré, travaillé au repoussé, trouvé à Ilarpàly (Hongrie); 11 date de
300 p. G., et ses figures, d'un style moitié Scandinave, moitié gréco-romain,
analogue à celui du fameux chaudron de Gundestrup, qui date de UOO ou
30 600 p. G., permettent de l'attribuer aux Goths. 1 [Bréal]. Inscr., lat. de 49 a.
G. trouvée par Lachouque à Kourba (anc. Gurubis), en Tunisie, qui fait
mention d'Attius Varus, préteur d'Afrique en 51 a. G., de son collègue Con-
sidius Longus, et du gouverneur militaire de la ville T. Teltius sans rien
ajouter d'important à ce que l'on sait d'eux. Elle ofl're un mot nouveau,
36 posticus,-us = poterne, et le redoublement archaïque des voyelles dans
Vaarus, posteicuus pour noter la quantité longue. ^ [L. Havetj. Voit
dans le doublement des voyelles de l'inscr. de Kourba, non pas un simple
archaïsme, mais une trace de l'orthographe osque, importée par le poète
Attius; et si Attius Varus était par hasard parent de ce dernier, il faudrait
40 voir dans l'orthographe Vaarus une tradition de famille, et adopter défini-
tivement pour le nom du grand tragique la forme Attius au lieu d'Accius.
^ [HomoUe]. Plan, établi par Ardaillon, du port et des docks de Délos. Le
port double, sacré pour desservir le temple, profane pour desservir le
marché, était un canal long de 1200 mètres, qui séparait Délos de deux
45 îlots : le port marchand, composé de deux bassins, au nord et au sud du
port sacré situé ainsi que le temple au milieu de la côte Ouest, avait seul
des quais, avec des entrepôts et, un peu loin de la mer, des halls somptueux
pour l'exposition et la vente des marchandises; puis venaient plus loin
encore des bazars, des portiques, des bourses de commerce, etc. La partie
M de la ville de Délos déjà exhumée donne une haute idée de son importance
commerciale et de sa richesse, comme aussi de l'habileté des ingénieurs
qui ont présidé à son installation. T[ [DaumetJ. Recherches de Fauré sur le
module archilectonique commun aux édifices antiques (Egypte, Grèce,
COMPTES HEiNDUS DE l'aCADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 1 91
Rome) et à ceux du moyen âge : ces relations de proportion procèdent-elles
d'une tradition transmise par une franc-maçonnerie de constructeurs? De
Vogiié, de Lasteyrie, Perrot y voient plutôt une rencontre fortuite. ^
[Schlum berger]. Monnaie d'argent ayant au droit une effigie de la Vierge
des Blachermes, palladium de la Byzance du moyen âge, et au revers le s
nom de Théodora, fille de Constantin VIII et sœur de la célèbre Zoé. Elle
régna en lOoo et 1036, date de sa mort; mais cette monnaie, où elle est qua-
lifiée de Despoina et de Porphyrogénète, a dû être émise entre 1051 et
1035, où elle régna conjointement avec son beau-frère Constantin Mono-
maque; jusqu'alors on ne connaissait d'elle que des sous d'or où elle est 10
qualifiée d'Augusta. ^ [L. IleuzeyJ. Groupe de bronze de l'époque romaine,
provenant de Trébizonde : aigle posé sur la ramure d'un cerf. Ce motif
d'un aigle posé sur une sommité, qu'on retrouve dans plusieurs ex-voto en
bronze de la Césarée de Cappadoce, symbolise un Jupiter très haut, un
Zeus Ilypsistos, c'est-à-dire un dieu importé d'orient en Grèce, Adon ou 15
Baal (Cf. l'aigle sur la montagne des monnaies de Césarée). La variante de
l'aigle posé sur des animaux dérive d'un emblème chaldéen, avec un aigle
Jantastique à deux têtes , emblème très répandu dans une série de
cachets cappadociens en forme d'enclume; dans les plus modernes, l'aigle
n'a plus qu'une tête, comme dans le groupe ici présenté. Mais l'aigle dicé- 20
phale, qui répugnait au naturalisme grec, vécut jusqu'au moyen âge, et
se transmit aux sceaux et monnaies arabes. ^ [d'Arbois de Jubainville].
Étymologie du nom de Condorcet, qui est aussi celui d'un village du dépar-
tement de la Drôme. Avant le 17c s. on écrivait Condorces, et un diplôme
de 998 mentionne un castrum condorcense, cédé à l'abbaye de Cluny 25
par Rodolfe III, roi de Bourgogne. Cet adjectif procède d'un nom propre
gaulois Condorcos=: celui qui voit, ou plutôt celui qu'on voit, c'est-à-dire
illustre. Con-dorco- est un thème de parfait fléchi (Cf. irl. adchondarc = *ad-
con-dorca, j 'ai vu); la forme normale Con-derco- (Cf. irl. condercar = il est
vu, on voit), se retrouve dans le nom propre Conderci d'une inscription de 30
Toulouse (C. I. L, XII, 5690, 31), et dans le nom de lieu Condercus (fundus)
en Grande Bretagne. Le thème simple dorco- : derco- (Cf. Upv.o[io^i : S£5opxa)a
donné aussi des dérivés : Dorcha = Dorche (village de l'Ain), puis les noms
propres Dercinus, Derciua, Derco, -onis qu'on lit sur des inscr., et le genti-
lice Dercius, d'où Derciacus (fundus) — Dercé (village de la Vienne) et Dercy 36
(village de l'Aisne). ^ [S. Heinach]. Bas reliefs de Thrace communiqués de
Sofia par Dobruslty, avec inscr. grecques qui renseignent sur les cultes et
fancienne langue de la Thrace. ^ [Delattre] Fouilles à Carthage : divers
objets, scarabées avec hiéroglyphes, disque en or avec invocation à Pygma-
lion, fiole en terre cuite avec inscr. punique, épitaphe punique sur pierre, 40
la seconde jusqu'ici connue. 1[ [D'Arbois de Jubainville] L'irl. leur (lôr,
leôr) = suffisant, a donné le nom ou surnom gallo-romain Laurus, ainsi
que le gentilice Laurius et plusieurs noms de lieu : en Galice (Espagne),
Lourismo = Laurismus (fundus), 4 Lauro =: Laurus f., 3 Louriïio = Lauri-
nii f., 2 Lourina = Lauriniae villae, (Laurismus est un superlatif, Laurinius 45
dérive du nom propre Laurinus attesté par une inscr. d'Uzés); en France,
2 Laurac (Ardèche et Aude, où se trouvait la petite province du Lauraguais)
= Lauracus, Loire (Maine et Loire), Loirac (Gironde), Lorris, Loiret, Lorry-
les-Metz = Lauriacus; à l'Est du Rhin, 2 Lorch (sur l'Enns et en Wurtem-
berg) = Lauriacus. Le nom propre Laurus ou Laurius n'est pas le nom 60
d'arbre romain, car aucun nom propre romain n'est tiré d'un nom d'arbre;
le nom propre gaulois Louros (de l'adj. lour) a pour synonymes en grec les
noms propres 'Apxsxô;, 'Ixavo;. % [Héron de VillefosseJ. Gauckler a trouvé à
192 1895. — FRANCE.
Chaouat (Tunisie) 2 inscr. L'une fixe à Chaouat le lieu de l'antique Thura-
ria, que Tissot, en dépit de la Table de Peutinger et de l'Itinéraire d'An-
tonin, identifiait à tort avec Djedeïda : ce municipe important, qui avait
reçu le titre de colonie romaine, était doue une station de la voie entre
5 Garthage et Thuburbo minus, et nous sommes en même temps renseignés
sur la position de Cigisa, qui devait être à égale distance de Garthage et
Thuburbo. La seconde inscr. qui provient d'un temple consacré à Gor-
dien III, confirme l'importance à cette date de la ville de Thuraria, qui ne
tarda pas à tomber en décadence : le terme grec d'acrolithes, dont on n'a
10 que trois exemples (deux manuscrits chez Trébellien Pollion et Vitruve, un
épigraphique dans une inscr. de Djemila) établit que les statues dont la
tête, et parfois les pieds et les mains étaient en marbre, et le reste en bois,
devaient être à la mode en Afrique; aussi y trouve-t-on beaucoup de têtes
isolées, à section nette, sans brisure à la naissance du cou. Ilartmayer a
16 trouvé au S. E. de l'île de Djerba, à Iloumt-Cedouikech, le débris d'une dé-
dicace à un personnage consulaire, gouverneur de la Pannonie supérieure
entre 103 et 297 p. G. : la mention des habitants de Meninx, qui avait
donné son nom à l'île avant d'être supplantée par sa rivale Girba, permet
d'identifier définitivement Meninx avec les ruines qui séparent IIoumt-Ge-
20 douikech de la mer. ^ Le règne de Séleucus II Gallinicus et la critique
historique [Bouché-Leclercq] Des trois sources qu'on possède sur ce règne
si mouvementé, Justin (XXVIl), Trogue Pompée (Prol. XXVII), PJusébe
l'arménien, Niebuhr a eu le tort de suspecter Justin, dont il a bouleversé le
récit, au nom d'hypothèses contestables, et Droysen, son disciple, exagé-
25 rant encore cette attitude, est tombé dans l'arbitraire pur. Koehler et Koepp
ont voulu réagir, mais en gardant l'hypothèse de Niebuhr, ils n'ont fait
qu'augmenter la confusion. Beloch, enfin, rompant avec les conjectures de
Niebuhr et Droysen, est revenu courageusement à Justin, et, sauf quelques
erreurs, a rétabli l'accord entre les trois sources, et l'ordre des événements
30 qui se placent très aisément dans le cadre tracé par Justin. ^^ Mars-Avril
[Héron de Villefosse] Patère d'argent trouvée à Plan du Truy, près d'Aigue-
blanche (Savoie), donnée au Musée de St. Germain par Noblemaire : le
manche est décoré de bas reliefs, tête de bacchante couronnée de lierre et
de bandelettes et flanquée de deux perruches à collier, au-dessous un
35 enfant nu (l'amour) d'un modèle très fini, ornements divers rehaussés de
dorures. Gette patère, très riche, qu'on a trouvée emboîtée dans une autre,
devait être destinée à un usage religieux; sa décoration, qui appartient à
l'art alexandrin, est celle des objets similaires assez nombreux, mais il est
à noter qu'il n'y a pas trace d'inscription ni sous la panse, ni sous le man-
40 che. H [Foucart]. Mémoire de Radet sur l'emplacement de Dorylée (Asie
mineure) que les textes et les inscr, trouvées en 1893 fixent à Chehir
Euïuk : curieuse histoire des révolutions topographiques de l'antique cité,
d'abord construite sur les hauteurs de Karadja-IIissar, puis s'étalant dans
la plaine à la faveur des conquêtes d'Alexandre, pour remonter sur la
45 hauteur à l'époque byzantine, époque de troubles et d'insécurité. 1[ La der-
nière campagne des Philistins et la bataille de Réphnïm [Dieulafoy]. Après
la prise de Jérusalem par David et l'établissement de la monarchie Israélite,
un retour offensif des Philistins força David à se retirer dans Hadullam,
d'où il put surveiller, puis chasser les envahisseurs. Mais ils revinrent
60 bientôt occuper le plateau de Réphaïm : c'est là que David se révéla tacti-
ticien supérieur et grand stratégiste, en exécutant un mouvement tour-
nant, comme ceux de Frédéric II à Mollwitz et Rosbach et de Napoléon à
Austerlitz. ^ La. nudité féminine dans l'art grec et dans l'art oriental.
COMPTES RENDUS DE l'AGADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 193
fS. ReinachJ. Ce n'est pas d'un prototype babylonien, celui de la déesse
chaldéenne Istar, que procède la nudité dans l'art classique. Au contraire,
il y avait des statues grecques de femmes nues, en 2000 a. C, dans les îles
de l'Archipel, en Tlirace, et à Troie. C'est de Grèce que le type des divinités
nues passa en Asie. If [Oppert]. Interprétation déflnitive de la phrase ini- 5
tiale de la borne agraire assyrienne, dite Caillou de Michaux, grâce à la
découverte faite en 1883 des signes numériques des mesures de capacité.
Détermination de la valeur en mètres carrés de plusieurs mesures assyrien-
nes de superficie. 1[ [Bréal]. L'inscr. Stantes missi (G. I. L. VI, Uil'J4 et
sur une lampe) signifierait : « Aux survivants la liberté. » ^ [Héron de 40
Villefopse] L'inscr. G. I. L. VIII, 11031 trouvée à Gigihis (Tripolitaine) permet
de compléter finscr. mutilée trouvée par Lecoy de la Marche à Ras-el-aïn
(Tripolitaine) : le nom du personnage est bien T. Archontius Nilus. 1[
[Menant] '* tablettes achéménides trouvées par Chantre à Kara-Euyuk (Asie
Mineure); les inscr. perses unilingues, comme celles-ci, sont très rares. Ces 15
tablettes sont en argile vitrifiée parla cuisson, et les caractères cunéiformes
sont très nets. Les deux premières portent le même texte, déjà connu par
les inscr. des palais de Darius et Xerxès à Persépolis; elles ont 10 lignes
d'écriture de chaque côté, et pour passer du recto au verso il faut tourner
la tablette de droite à gauche, non de bas en haut comme pour les tablettes 20
assyro-chaldéennes : leur rédaction, bien qu'à peu près identique, est indé-
pendante, et présente des variantes intéressantes. La troisième n'est qu'un
fragment du texte des deux premières. Quant à la quatrième, elle offre un
texte nouveau, d'une écriture difïèrente, quoique très nette, mais d'une
rédaction précipitée; plusieurs tablettes ou fragments recueillis par Chantre 25
présentent le môme système d'écriture. % [E. Le Blantj Pointe de lance en
silex, trouvée à Ilvidegard (près Copenhague), et garnie d'un étui de boyau
cousu, comme talisman contre les regards quiémoussent les glaives; Olaus
Magnus cite deux guerriers, Visinus et Ilildiger, dont le regard passait
pour avoir cette propriété, f [Barbier de MeynardJ Fouilles de de Morgan à 30
Dahchour. Découverte, près de la pyramide d'Usertesen III, du tombeau du
roi : appartements funéraires, momie, sarcophage engranit rose sans inscr.-
aucun objet n'a été laissé par les spoliateurs antiques. Ruines explorées
près de la pyramide Sud : habitations souterraines, peut-être destinées aux
prêtres de la pyramide. Fondations d'une pyramide entre les deux précé- 36
dentés : ni objets ni inscr. dans les chambres qui ont été pillées, sauf un
débris de statue d'un scribe de la xii» dynastie; plusieurs tombeaux
exhumés au nord avec fresques soignées et bien conservées, stèles avec
dédicaces riches en détails généalogiques (descendance de Snéfrou); à
l'ouest mise à jour de 3 groupes de tombes princières, dont deux non spo- 40
liés ont fourni de précieux trésors ^momies, otfrandes et bijoux des prin-
cesses Ita et Khnoumit, Sit-Hat et Ita-Ourt). ^ [Max CollignonJ Le nymphaeum
de Sidé (Asie Mineure), type achevé des châteaux d'eau si remarquables
des cités grecques d'Asie, était précédé d'un bassin entouré de dalles de
marbre dont plusieurs étaient sculptées. On connaissait 4 de ces bas-reliefs 45
disparus : deux nouveaux nous sont révélés par des dessins inédits de C. R.
Cockerell, remontant à 1810-1814 (Néréide montée sur dragon marin, Diane
et Endymion, réplique d'une i)eiiiture pompéienne). W Mai-Juin [HeuzeyJ.
Deux bétyles ou galets de fondation trouvés par de Sarzec, où Eannadou,
le roi guerrier du petit état chaldéen de Sirpourla, a fait graver en idéo- bo
grammes une relation de son règne : monuments, victoires, alliances, c'est
une histoire détaillée, qu'on peut confronter avec celle moins développée
de la stèle des Vautours. \ [Foucart]. La forme assez moderne {\' s.) des
K. DE PHiLOi.. — Revue des Revues de 1895. XX, — 13.
194 1895. — FRANCE.
chapiteaux doriques du temple d'Apollon delphieu peut aisément s'expli-
quer : commencé au milieu du 6* s., il n'était pas terminé au 4» s., et le
scholiaste d'Eschine dit même qu'il ne fut terminé que sous le règne de
Néron. Discussion des textes y relatifs. % [Glcrmont-Ganneau] Inscr. grecque
6 de Djerach (Syrie), otrerte par Farah; fragment d'une loi ou d'un arrêté
contre la déprédation des vignobles. ^ [Bertrand] La palère d'argent, sœur
jumelle de celle trouvée à Plan du Truy (Savoie), a été retrouvée et donnée
également par Noblemaire au musée de S' Germain : découverte au même
lieu d'un lampadaire de bronze. % [Heuzey] Dans une stèle de victoire trouvée
to par de Sarzec à Tello, plus récente que la sièle des Vautours, et qui prouve
que les patésis de Sirpourla n'ont jamais cessé d'être des rois guerriers, on
trouve la première mention d'Agadé, qui fut, avant Babylone, capitale de
la Chaldée. ^ [L. Ilavet] La fable de Phèdre très mutilée, mais dont on a
une paraphrase en prose : l'homme véridique, le menteur et les singes, est
15 à rapprocher d'un passage de Dion Cassius et d'un autre de Suétone sur
Caligula; le singe jouant le rôle d'empereur n'est autre que Caligula jouant
le rôle de Jupiter. 1[ [Oppert] Scheil a découvert au musée de Couslantinople
une stèle en basalle du roi Nabonide (55G-539), où entre autres faits histori-
ques importants, on trouve la première mention de la destruction de
20 Ninive. ^ [d'Arbois de Jubainvillej. Dans la hiérarchie romaine des bas
temps, vir orné de diverses épithèles s'appliquait aux grands seigneurs
des ordres sénatorial ou équestre, l'empereur s'appelait dominus noster
avec divers adjectifs, surtout gloriosissimus; cet usage a été adopte par
l'Église à l'égard des rois wisigoths, oslrogoths et mérovingiens. 1[ [Dieula-
25 foy] Mechhed Mourgab ne peut être la Pasargade, décrite par Arrien, où
s'élevait le tombeau de Cyrus; Alexandre venant de l'Inde sur Persépolis
n'a pu passer par ce lieu, et sa tour carrée en ruines doit être le tombeau
d'un prince achéménide antérieur à Gyrus. ^ [Ilelbig]. L'art mycénien, dont
la technique et l'inspiraliou ne sont nullement grecques et n'ont pas été con-
30 tinuées dans l'art grec postérieur, n'a pu naître et se développer en Grèce;
c'est un art phénicien qui florissait à Sidon dès le 15* s. a. C., et tous les
objets mycéniens trouvés eu Grèce ont été importés par les Phéniciens,
sauf quelques pastiches inférieurs exécutés dans le Péloponnèse. ^ fCoUi-
gnon, Dieulafoyl Signalent dans l'art mycénien des traces d'influence
a5 égyptienne et même chaldéenne. ^ [Ravaisson]. Insistant sur les caractères
distinclifs des oeuvres mycéniennes, refuse d'en rapporter l'origine à
l'Egypte ou à l'Orient, et incline à placer dans le [nord de la Grèce le ber-
ceau de cet ait qu'il regarde comme profondément original, t [Dieulafoy]
Sans nier que les Grecs de Mycènes, Spata, etc, aient su être originaux dans
40 l'imitation, persiste à voir dans la civilisation et l'art mycéniens l'image et
la résultante des mélanges ethniques qui s'étaient opérés dans ces régions
entre les Pélasges blonds et les Phénico-Egyptiens bruns avant l'invasion
des Dorions. % [de VogùéJ Les Phéniciens, dont l'art essentiellement hybride
n'a jamais eu aucune originalité, n'ont dû être pour Mycénes que des inter-
45 médiaires entre l'Egypte et la Chaldée, comme Venise au moyen âge répan-
dit en Occident les menus objets d'art de Byzance ou d'Orient : ainsi l'art
mycénien serait, en dernière analyse, de provenance égyplo-assyrienne. %
|L. HavetJ Dans l'orthographe latine des bas temps b elv sont souvent con-
fondus : il faut écrire vulba, Vivenna, ravula (un orateur enroué) et non
60 vulva, Vibenna, rabula. ^ [Héron de Villefosse] E. de Rothschild a donné
au musée du Louvre le trésor d'argenterie antique de Bosco Reale (près de
Pompéi) découvert en avril 1895 : -'il pièces dont plusieurs patères, vases
et miroirs avec sculptures d'un fort beau travail et inscriptions latines ou
COMPTES RENDUS DE l'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 195
grecques. 6 bracelets d'or et 1000 monnaies d'or dont 9G4 à l'efflgie de Néron.
î [Bernardakis] A découvert plusieurs textes grecs et latins inédits, dont
un ouvrage de Plutarque, un d'Aristophane de Byzaiice, une épopée byzan-
tine sur l'enlèvement d'Hélène, etc. ^^ Juillet-Août [DelattreJ Découverte à
la nécropole punique de Douïmès (Carthage) d'un disque en terre cuite avec 5
guerrier à cheval moulé en relief, et d'un masque en terre cuite avec pen-
dants d'oreille et nézem. 123 tombeaux explorés : perpendiculaires ou
parallèles à la mer, ils ont tous pour mobilier 2 vases, 2 lioles, la lampe et
la patcre et parfois divers objets (miroirs, anneaux, etc.) ou même des figu-
rines (dont trois exemplaires d'Astarté). ^ [BréalJ. L'identiflcalion des dieux 10
romains avec les dieux grecs remonte aux Etrusques, à qui les Latins ont
emprunté en grande partie leur religion : les noms de Mars, Minerve,
Neptune sont étrusques. Plusieurs gentilices étaient aussi étrusques, par
exemple celui de la gens Aurélia, qu'illustra Marc-Aurèle; il dérive du mot
étrusque usil= soleil, et il vit encore, tant en France qu'en Amérique ^s
dans le nom de ville on d'état Orléans. % [d'Arbois de Jubainville] Croit
qu'usil et Aurelii = Auselii se rattachent à la même racine qu'aurora; ce
seraient donc des mots indo-européens. 1[ [Clermont-Ganneau] Le couple de
Déméter et Perséphoné, dont le culte fut importé à Carthage dès 396 a. C-,
se trouve clairement mentionné dans 3 inscr. puniques déjà connues. Deux io
nouvelles inscr. de Carthage identifient la Tanit punique à cette déesse
mère (Amma ou Emm) dans laquelle on avait reconnu Déméter. Ceci
explique les monnaies de Carthage à l'effigie de Gérés, et l'extension du
culte de la Cérès africaine après la conquête romaine. % [Ph. Berger] Gau-
tier a reconnu que l'ancienne Kadès (ou Kadech) n'était pas, comme 25
on l'avait cru, située dans l'île de Tell-et-Tin qui est au milieu du lac de
Homs; mais le tumulus qui s'élève au centre de l'Ile renferme les débris de
constructions superposées qui vont de l'époque byzantine jusqu'à l'âge du
silex taillé (murs gréco-phéniciens, tombes de l'âge de bronze avec instru-
ments curieux). ^[Ph. Berger] Dans une inscr. latine de Maktar (Tunisie) le 30
mot idurio, qui n'est pas latin, doit être la transcription latinisée du mo
sémitique heder == enceinte sacrée. De nombreuses inscr. néopuniques de
Maktar, par un procédé analogue mais inverse, présentent des mots latins
transcrits en caractères phéniciens. ^ [Héron de Villefosse] Delattre a fouillé
40 tombes à Carthage : outre le mobilier funéraire constant (lampe, patère 35
2 fioles et 2 vases plus grands), trois tombes renfermaient des vases grecs
avec peintures; dans une autre on a trouvé des masques en terre cuite
rouge orange, moulés et avec traces de couleur. Bassin cylindrique avec
godets latéraux en terre cuite, et petit cylindre à support avec une rangée
de huit gobelets qui en doublent la contenance. ^ |Maspero] Compare le 40
cylindre à support avec sa batterie de godets trouvé par Delattre avec les
plaques des tombes égyptiennes, chargées de 7 ou 9 godets d'offrandes, oîi
l'on mettait les huiles et parfums. % [Dieulafoy] Saiil était un névropathe
atteint de la grande hystérie démoniaque (hystérodémonopathie); comme le
prouvent la description de ses crises mystiques dans la Bible et l'histoire 45
de ses rapports avec David, qui est tout à l'honneur de ce dernier. Ç
[S. Reinacb] Statuette de bronze d'Alhéna du musée de Constantinople,
trouvée près des Dardanelles : de style grec archaïque, elle offre un type
très rare que Phidias a modifié dans sa Chryséléphantine et dans son
Athéna Promachos; on ne possède que deux exemples de ce type archaïque, t^^
(jui devait être aussi celui du colosse de bronze décrit par Nicétas et détruit "
à Constantinople en 1203. ^ [V. Waille] Fouilles à Cherchel avec Sordes et
Perrin : basilique déblayée, statuette de Diane, statue colossale d'orateur,
196 1895. — FRANCE.
femmes drapées, terres cuites, objets gravés et sculptés, belles mo-
saïques. ^ [Héron de VillefosseJ Figurine trouvée à Carthage par Delat-
tre d'une déesse punique en ivoire, qui devait servir de manche à un
miroir : elle révèle des détails curieux sur le costume carthaginois, et
6 rappelle une statuette du Louvre, trouvée à Chypre, mais dont la tête,
sans doute travaillée à part, a été perdue ; toutes deux ont même alti-
tude et même costume et paraissent copiées sur un modèle égyptien.
î [Ileuzey] La statuette phénicienne du Louvre, dont un éclat du visage
et de la coiffure a été conservé , est de style égypto-phénicien in-
10 fluencé par l'art grec, comme l'atteste l'ample tunique ajustée à la manière
ionienne : sa forme cylindrique, comme celle de la statuette similaire
trouvée par Delattre, est due à celle de la dent d'éléphant où elles ont
été sculptées. ^ [BoissierJ Reconnaît dans la partie inférieure de la statuette
de Garihage les caractères de l'art asiatique, f [IL Weil] Les fouilles de
15 Delphes ont fait connaître un 4» hymne : c'est un péan en l'honneur de
Dionysos, de la fin du 4« s. a. G. ; malheureusement sans notation musi-
cale, il offre un grand intérêt historique. ^ [IlomoUe] Le déblaiement du
temple d'Apollon a été achevé par Tournaire et Blet : on peut maintenant
mettre d'accord le témoignage des ruines avec celui des auteurs, notamment
20 avec celui si peu conforme de Pausanias. Le temple élevé au 6° s. a. G.
par les Alcméonides a été détruit par un tremblement de terre, et com-
plètement rebâti au 4» s., en utilisant pour les fondations du nouveau
temple les matériaux de l'ancien : examen des textes épigraphiques et
de la tradition manuscrite, qui établit l'opinion ci-dessus, déjà émise
25 par Curtius. 1[ [Clermont-Ganneau] Interprétration des bas-reliefs et de
l'inscr. bilingue, néo-punique et romaine, du mausolée d'El-Amrouni
(Tripolitaine) : sur l'un des bas-reliefs, Orphée est représenté au moment
où, s'élant retourné malj^ré la défense de Proserpine pour regarder Eurydice,
il la voit enti aînée aux enfers sans retour; dans l'inscr. il faut noter
30 ridenlité des dieux Mânes avec les Rephaïm de la transcription sémitique,
ce qui éclaire d'un jour nouveau le rôle et la nature de ces derniers, sou-
vent mentionnés dans la Bible. ^ [GoUignon] Tète de jeune fille en marbre
(Louvre), copiée à l'époque romaine d'après un original grec en bronze du
4° s. a. G., lequel devait être une statue-portrait consacrée par les parents
36 près d'un sanctuaire. % [Homolle] Inscr. étendue (200 lignes) de la fin du
5« s. a C. trouvée à Delphes et contenant en partie le code de la phratrie
des Labyades : on y entrait par naissance ou par mariage, mais seulement
après une affiliation solennelle {■Koi.iôr^ïix ou ■câ|j.Yi)>a) et une offrande (Sipaia,
pain sans levain), qui devaient être renouvelées à la majorité sous le nom
40 d'àTrsXXaïa (de la fête ainsi appelée où on devait les accomplir) ; amendes
prévues pour les manquements aux rites. La phratrie, comme la patrie qui
en est la base, était donc un groupe autonome ayant son culte, ses magis-
trats, ses lois propres. Celle des Labyades avait sa loi somptuaire sur les
funérailles, son calendrier liturgique (additions précieuses à l'héortologie
45 delphique) son dieu priuci|jal Poséidon, ses héros d'origine thessalienne,
comme les Labyades eux-mêmes. % [Th. ReinachJ La bataille de Magdolos,
citée par Hérodote, n'est pas, comme ou l'a cru jusqu'ici, celle de Megiddo
racontée dans la Bible; elle a été gagnée par Néchao, pharaon d'Egypte, sur
les Assyriens en 60S a. G., trois ans avant la chute de Ninive. ^ [OppertJ
60 Maintient l'identification de la Magdolus d'Hérodote avec la Megiddo de la
Bible, et croit qu'il faut voir dans la ville de Cadytis, prise par Nécho aux
Syriens selon Hérodote, l'antique ville hittite de Garchemis. ^^ Sept. Oct.
[Héron de Villefosse[ Boelticher croit que le vase cylindrique trouvé par
COMPTES RENDUS DE l'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 197
Delattre à Carlhage, et surmonté de sept petits vases conjugués était un
vase à sacrifice, comme ceux d'Eleusis : les anciens sacrifiaient volontiers
à plusieurs divinités à la fois, pour n'en froisser aucune. Les sept vases du
cylindre de Carthagc orné de la tête d'Halbor répondent au nombre sept
hathorique ; on y faisait brûler des lumières ou des parfums, à moins 5
qu'on n'y versât du miel, vin, etc. ^ |^Id.] Helbig aiTîionce la découverte sur
la voie Latine, près de Rome, d'une pierre tombale en marbre avec inscr.
et bas relief à la mémoire du frère d'^Elia Terlia Philocle : le costume du
persoimage (sans doute uu besliarius ou venator de l'arène, car un chien
est assis à sa droite) indique la fin du 2» s. ou le début du 3» s. p. G. H 10
[Clermont-GanneauJ Dans la vie de Pierre l'Ibère, évoque de Gaza au 5° s.,
un nom de ville de la version syriaque, dont l'original grec est perdu, a
été lu Palaea par Raabe : il faut lire Peleia «la Golombe », et identifier
cette ville avec le village arabe d'IIamâmé « Golombe », près d'Ascalon où
s'élevait le plus ancien temple d'Aphrodite. D'après cela il conviendrait 15
peut-être de reporter à El-Medjdel, à 4 kilom. de la mer, l'emplacement
d'Ascalon, qu'on a fixé jusqu'alors aux ruines d'Askalân, sur le bord de la
mer; ces ruines ne seraient que celles d'Ascalon-port, chaque ville philistine
(Gaza, etc.) ayant eu son port de même nom. ^ flléron de Villefosse] Autel
funéraire, trouvé à Marseille par Jullian, avec inscr. contenant un nouveau 20
nom propre gaulois Serenua; en outre l'auteur de la dédicace se donne à la
fois pourTairronchi et le fils de la morte, qui l'avait sans doute affranchi puis
adopté.^ fOppert] A Sippara, sur l'Euphrate, le Soleil était adoré comme dieu
banquier et commerçant, imposant un système de mesures et un taux d'intérêt
à ses fidèles : un texte commercial du 32» S. a. G. (vers le temps d'Abraham) 25
donne le prix de certaines denrées et des esclaves blonds du peuple des
Guti (Golhs). Scheil a rapporté de Telloh une mesure de capacité chal-
déenne : c'est un vase avec inscr. grecque BAMA (2 amâ, a[jia n'étant que
la transcription grecque du mot chaldéen qui désigne le dixième de cab).
% [Clermont-Ganiieau] Un proscynium araméen d'Egypte contient un acte 30
(le dévotion à Ilorus d'un Israélite Azariaou : plusieurs siècles avant l'ère
chrétienne, les Israélites parlaient donc l'araméen et adoraient les dieux
égyptiens. ^ [Id.j Dans la vie de Pierre l'Ibère, document syriaque du 6» s.
p. G. traduit par Raabe il faut corriger plusieurs noms de lieu et chan-
ger leur identification : Aphthoria = ApoUonia (aujourd'hui Arsoùf), 35
Arîktâ = Sarepta. etc. \ [HomoUe] Le Trésor de Siphnos, à Delphes,
doit être plutôt considéré comme le Trésor de Cnide ; c'est ce
qu'indiquent le lion marchant figuré parmi les rinceaux du temple et
diverses particularités épigraphiques (lambda argien) ou architecturales. ^
[Glermont-Ganneau] Inscr. phénicienne de 5 lignes, trouvée à Zendjcrli 40
(Syrie), la plus ancienne connue, car elle date du 6' s. a. G. : il y est fait
mention d'un roi d'Assyrie. ^ [Juillet] L'élude des matériaux ayant servi à
construire au A» s. p. G. l'enceinte gallo-romaine de Sens, celle de divers
débris d'architecture et d'une inscr. fragmentaire du musée de Sens, permet
de restituer la façade des thermes élevés à Sens, au !«' s. p. G. f [HalévyJ 45
luterprélalion nouvelle de 4 inscr. dont 2 phéniciennes et deux syriaques •
Tune de ces dernières fait connaître un nouveau dieu sémitique Bilharrân.
^ [Gauckler] Fouilles à Oudna (ancienne Ulhina) : villa des Laberii et
15 maisons déblayées, qui renseignent sur l'habitation romaine des Anto-
nins à Gonslantin; fort belles mosaïques (87 à sujets figurés). ^ [Helbig] 80
Boite en bronze décorée d'un buste de femme fort gracieux et remplie de
A osselets : analogue à des terres cuites de Gapoue, elle doit être un produit
de l'art campanien hellénisé du 3» s. a. G. % [Glermont-Ganneau] Il faut
198 189:;. — FRANCE.
voir dans une inscr. grecque de Ilauran (Syrie), jusqu'ici mal comprise, une
dédicace à Jupiter Sapiiatliénicn, c'est-à-dire de Saphath (auj. Safa). ^
[Hamy] Grosse pierre trouvée par Vétillard en avant du Havre; elle porte
des traces d'ornements et d'inscr. runiques de la période chrétienne, comme
5 les pierres connues de l'Upland. ^^ Nov. Dec. [Héron de Villefosse] E. de
Rothschild offre au musée du Louvre 54 pièces nouvelles qui complètent
le trésor d'argenterie de Boscoreaie <cf. Juillet-Août >, le plus important
désormais de ceux du môme genre : ustensiles d'un art exquis, dont une
phiale avec buste de Bacchus: tous ces ol)jets, grecs ou copiés de modèles
10 grecs, sont de l'art alexandrin le plus pur. f [Maspero] Mentionne avec
éloge les mémoires d'IIaussoullier sur 1' 'AOrivatMv nolnda., de Bérard sur les
cultes arcadiens, de Clerc sur les métèques athéniens, et souligne la haute
valeur scientifique de la Paléographie des classiquips latins de Châtelain, f
[Wallon]. Notice nécrologique sur de Rossi. ^ [Menant] Statuette hétéenne
16 en or de guerrier ou dieu, rapportée do Capi)adoce par Chantre : ce devait
être un objet votif, comme ceux que les princes hétéens offraient en tribut
à leurs voisins, alliés ou ennemis : Assur-Nazir-Habal en reçut de sem-
blables pour renoncer au siège de Karkemish, entre autres des dieux-tau-
reaux en cuivre, retrouvés en grand nombre par Chantre à Comana. ^
20 [Boissier] Inscr. de Peu Borland (Poitou), étudiée par Hild : dédicace à
Auguste et à Apollon, par deux Gaulois, où Apollon reçoit le surnom celte
Atepomarus, inconnu jusqu'alors. ^ [Delisle[ Deux mss. latins ayant appar-
tenu à l'Église de Lyon : l'un de 472 pages, en onciales du 8"= s., contenant
4 livres de l'Ancien Testament de la traduction de S. Jérôme (Deuléronome,
25 Juges, Josué, Ruth); l'autre en semi-onciales du 6» ou 7» s., contenant les
deux derniers livres du commentaire de S. Jérôme sur Jérémie. Tous deux
sont acquis à la B. N. La Bibliothèque de Lyon a acquis un ms. de 88 feuil-
lets en semi-onciales du 7« s , contenant la fin du Deutéronome, Josué et
20 chap. des Juges; la seconde partie de ce ms. se trouvait déjà à laBiblio-
30 thèque de Lyon (144 feuillets d'une écriture identique) et avait été étudiée
par Ulysse Robert; c'est le premier volume d'une Bible, antérieure à la
Vulgale. If [Hamy] La pierre runique trouvée dans les eaux du Havre y
était tombée accidentellement en 1868, tandis qu'on la ramenait de l'Expo-
sition de 1867 en Suède : originaire d'Upland, son inscr., identifiée par
35 Wimmer, était connue depuis 1750. ^ [Héron de Villefosse] Inscr. lat.
trouvée à Altava (province d'Oran) par Demaeght, relative à l'insurrection
fomentée par Faraxen en Maurétanie de 2o3 à 260 p. G. t [Maspero] Scara-
bées et amulettes égyptiennes de l'époque ptolémaïquc, trouvés à Eleusis.
t [Clerraont-Ganneau] Inscr. grecques de Cheikh BaraUât (région d'Alep),
40 copiées de nouveau par van Berchem : renseignent sur un grand sanc-
tuaire consacré à deux divités sémitiques, dont Selamanès, qui n'est autre
(jue le Chalman assyrien. ^ [Id.] Detix inscr. de Palmyre trouvées par Che-
diac, une épitaphe et une dédicnce religieuse où il est fait mention d'un
mois nouveau (mois de minian = mois du compul), jusqu'alors inconnu
48 dans le calendrier palmyrénien. t [Ph. Berger] Nécropole punique décou-
verte à CoUo (province de Constantine) par Ilélo; ossements, statuettes,
vases anthropoïdes analogues à ceux de Rhodes, poteries avec estampilles
puniques. A. Gasg-Desfossès.
Gazette des beaux-arts. 3" période, t. 13, 1805, mars. Découvertes de
5Q Delphes (fig.) [Th. Ilomolle]. Suite. Les métopes du trésor des Athéniens,
les statues argiennes d'Apollon, la frise de Siphnos ont une valeur singu-
lière parce qu'elles ont un état civil régulier, un certificat d'origine et un
acte de naissance; on a, avec ces marbres, des points fixés dans le temps,
JOURNAL DES SAVANTS. 199
des bornes dans le champ mal limité des écoles. Les sculptures du trésor
des Athéniens gardent beaucoup plus qu'on ne s'y serait attendu de la
sévérité antique, et comme, étant datées, elles peuvent servir de terme de
comparaison, elles font ramener vers les années /iDO-'iSO des œuvres que,
au juger, on aurait placées entre 510 et 500. ^
tu Avril. Découvertes de Delphes (fig. pi.) [Th. Ilomolle]. Fin. La frise de
Siphnos est de travail argien. Inutile d'en signaler l'importance. On peut
ainsi conduire jusqu'à la fin du 6" siècle l'histoire de cette école dont les
ApoUons et les métopes du trésor de Sicyone avaient révélé l'activité au
début du même siècle. Nous n'en savions jusqu'ici rien que par des textes '0
aussi rares que vagues; nous n'avions pour la reconstituer que des monu-
ments de provenance incertaine et d'attribution hypothétique. Nous l'étu-
dierons désormais, pièces en main; nous en pouvons aujourd'hui pénétrer
l'esprit, définir le caractère, suivre l'évolution.
Ht Août. Le trésor d'argenterie de Bosco Reale (Fig. pi.) [Ant. Héron de i»
Villefosse]. Trésor trouve' le 13 avril 1894 dans les ruines d'une maison
enfouie par l'éruption du Vésuve; le trésor comprend ''il pièces d'argente-
rie et offre un intérêt considérable. Il est daté par l'année de l'éruption
79. Description des principales pièces. % Courrier de l'art antique (fig.)
[S. Reinach]. L'art ionien personnifié sous le nom de Galamis. Étude d'œu- 20
vres se rattachant à Phidias et à l'art du Parthénon. I.e type gréco-romain
des femmes drapées remonte à un groupe des Muses sculpté par Praxitèle à
Thespies : examen de cette thèse de Max Meyer, contestée par quelques-uns.
Le portrait réaliste dans l'art grec représenté surtout par le portrait d'p]u-
thydème de la galerie Torlonia. Restitution par Niemann du monument 25
circulaire d'Adara-Klissi en Roumanie.
\% T. 14e. Novembre. Le symbolisme des figures isiaques et les terres-
cuites égypto-grecques (fig.) [Al. Gayet]. L'assimilation n'était pas pos-
sible entre Grecs et Égyptiens qui ne pouvaient se comprendre. Les Grecs
reproduisant Isis copièrent les accessoires, renchérirent sur certains traits, 30
mais sans comprendre le sens du culte et des cérémonies; ils tinissaient
toujours par retourner aux types consacrés chez eux. C'est ainsi qu'ils
eurent une Dômétère isiaque parée à la façon pharaonique. En sorume les
Grecs humanisent et matérialisent la formule hiératique et symbolique des
Égyptiens. Henry Thédenaï. 35
Journal des Savants. Jr. Gviechischc Urkundcn (Les papyrus gréco-
égyptiens du Musée de Berlin) [R. Dareste]. Dareste étudie successivement
la famille, l'élat des personnes, les successions, les testaments, les contrats
de toute sorte, la propriété et les impôts à l'aide de ces documents dont
l'importance n'a pas besoin d'être signalée, et essaie une restitution de 40
l'original latin (Pap. 326) d'après la traduction grecque « qui était nécessaire
en Egypte pour qu'un testament pût être ouvert en justice et déposé au
greffe du tribunal. » t Paul Monceaux, Les Africains, élude sur la littérature
latine d'Africpie [BoissiorJ. Livre intéressant, agréable à lire et qui fait
preuve d'une profonde conviction, mais qui appelle aussi qqs réserves, t *5
Victor BÉRARD, Essai de méthode en mythologie grecque. De l'origine des
culles arcadiens (fasc. 07 de la Bibl. Éc. fr. Rome et Athènes) [Perrot] 3" art.
dont la fin est au n" de mais <v. R. d. R. 19, 174, 33>. L'auteur a l'esprit
trop ingénieux et trop subtil; il veut trop prouver. Malgré des réserves et
les critiques qu'il appelle, cet ouvrage, écrit avec une vivacité juvénile, ko
ajoute beaucoup à ce que nous savions ou croyions savoir des origines et
du développement de la religion grecque, t Nouvelles littéraires. A. Bailly,
Dictionnaire grec-français [U. Weil]. Est le résultat d'un long et consciencieux
200 1895. — FRANCE.
travail, qui fait le plus grand honneur à B. et qui sera extrêmement
utile, t Papyrus Erzherzog Rainer. Fïihrer durch die Ausstellung [R. D.].
Catalogue -complet avec analyses sommaires de cette importante collection.
tl Fév. Henri Ouvré, Méléagre de Gadara [J. Girard]. Est, peu s'en faut, un
5 modèle de critique érudite et littéraire.^ Nouvelles littéraires. A. de
RiDDER. Catalogue des bronzes de la Société archéologique d'Athènes (Bibl. Ec.
fr. d'Athènes et de Rome, fasc. 69) [G. P.]. Ce répertoire mérite de prendre
part à côté des excellents catalogues de diverses collections athéniennes
dues à Collignon, P. Girard et J. Martha. ^ Alexandre Bertrand et Salomon
10 ReinaCH, Les Celles dans les vallées du Pô et du Danube [G. P.]. Critique à la
fois mesurée et hardie. ^ O. CruSius, Die delphischen Hymnen [G. E.
R<uelle>]. Importante contribution à la triple histoire de la littérature
lyrique, de la méledie et du rythme chez les anciens Grecs. ^ Nicolas
POLiTis, AïijjiwSEii; y.o(T(AOYovixol jx-jOoi [M. WeilJ S'ils ne peuvent servir à l'in-
'6 terprétation d'Hésiode, les récits populaires recueillis ou rapi»rochés par
P. se recommandent à l'attention des folklorisles. tll Mars Ch. Huit, La
vie et Vœuvre de Platon (ouvr. couronné) 2 Vol. [Lcvêque] 3' et dern. art.
<v. R. d. R. 19, 174, 39> Ouvrage considérable qui manquait à l'érudition
philosophique dans notre pays. Le critique accepte les objections de Huit
20 contre l'authenticité du Politique et du Parménide, mais défend contre
lui l'authenticité du Sophiste. ^ Nouvelles littéraires. W. IIklbig, L'Épopée
homérique expliquée par les monumenls trad. de Trawinski avec une intro-
troductionde Max Collignon (pi.) [ J. Rend de réels services. L'introduction
de C., d'une précision élégante, montre les secours que fournit l'archéologie
25 quand on veut pénétrer et juger l'œuvre des peuples qui sont en dehors
de l'histoire. H^ Avr. 1. Erwin Rohde, Seetencult u. Unsterblichkcilsglaube
der Griechen. P. 2. — 2. Alb. DieteriCH, Nekijia. Beilràge sur Erklàrung dcr
neuentdeckten Petrusapocalypse. — 3. P. FouCart. Recherches sur l'origine et la
nature des Mystères d'Eleusis (Mém. Acad. Inscr. T. 35. P. 2) [H. Weil] (art.
30 dont la suite et la fin sont aux Numéros de mai et sept.). La 2" moitié de
l'ouvrage de R. a été conçue dans le même esprit et écrite avec le même
talent que la 1""e. L'étude de ]). complète heureusement; modifie quel-
quefois celle de R. Le mémoire de F. se recommande par une mé-
thode excellente, une belle ordonnance et une lumineuse exposition
35 d'une matière obscure et controversée. ^ Nouvelles littéraires. Wattexbach,
Beschreibung einer Handschrift mittelallerlicher Gedichte (Berl. cod. theol. 94)
[ ] Description minutieuse d'un ms. de Berlin, autrefois conservé dnns
l'abbaye cambraisicnne de Hautmont, qui contient un nombre considérable
de poèmes latins, dont quelques-uns n'étaient pas connus, et dont beau-
40 coup, connus, il e.st vrai, ont été plus ou moins mal édités. H^ Mai.
B. DelbruGK, Vergleichende Syntax der idg. Sprachen P. 1. <;v. R. d. R. 19,
174, 27> [M. BréalJ (art. dont la suite et la fin sont aux numéros d'août et
cet.) Pèche par excès de prudqnce, défaut excusable dans un livre destiné
aux commençants. L'exposition est claire, peu chargée de termes
ir< techniques. « Un débutant peut lire ce livre, un philologue de l'école
'classique' peut le comprendre. L'histoire abrégée de la linguistique a des
lacunes surprenantes. » Quelques (juestions sont reprises par le critique,
notamment l'accusaiif. En sonjme, oeuvre composée un peu rapidement,
mais avec compétence et savoir. 1[ Nouvelles littéraires. Théodore Reinagh,
50 Textes d^auteurs grecs et romains relatifs au judaïsme, réunis, traduits et
annotés [H. WeilJ. Réunion de textes plus complète et plus correcte que
celles qui l'ont précédée. La trad. est généralement exacte, toujours claire
et élégante. Le critique propose qqs corrections au texte de Nicolas de
JOUKNAL DES SAVANTS. 201
Damas et de Lysimaque d'Alexandrie. 1[ S. Hieronymi, presbyteri, qui deper-
diti hactenus ptUabantw, CommenlarioU in Psalmos edidit D. Germanus
MORiN. [ ] Texte scrupuleusement amendé. 1[ Ulysse Chevalier, ftepertorium
hymnologicum [ ] Annonce de la publication du 3<= fascicule qui va de la
lettre L aux mots ' Quain grande '. Sera salué avec reconnaissance par 5
tous les bibliographes. \*i Jn. Sur les voyages de Galien et de Zosime dans
l'Archipel et en Asie sur la matière médicale dans l'antiquité [M. BcrthelotJ.
Analyse de traité contenu dans un ms. syriaque de l'Université de Cam-
bridge (Mm G. 29), intéressant par les problèmes qu'il soulève relativement
aux connaissances des anciens en matière médicale, aux voyages qu'ils lo
accomplissaient pour s'en approvisionner et aux procédés suivis dans
la composition de leurs médicaments. ^ Nouvelles littéraires. Friedrich
LeitSCHUH, Katalog der Handschri flen der K. Bibliothek zu Bamberg T. 1.
sect. 1 Livr. 1. [L. D.] Contient la notice de loo mss bibliques (textes et
commentaires. \ D. B. Monro. The modes of nncicnt greek music [G. E. R. 16
Consciencieuse enquête où prennent place tous les témoignages consignés
dons la littérature classique. ^[^ Jlt. Philippe Fabia. Les sotirces de Tacite
dans les Histoires et dans les Annales (ouvr. couronné) [Boissier]. En dépit
de la finesse, de la logique subtile, de Térudition étendue et sûre de F. la
question des sources de Tacite n'est pas délinitivement résolue, et, ajoutent)
le critique, n'est pas près de l'être. ^ Nouvelles littéraires. Le Mathematicus
de Bernard Silvestre et In Passio S. Agnelis de P. Riga [ \. Texte établi sur
des mss que Beaugendre n'a pas connus. % Paul Rkgnaud, Éléments de
grammaire comparée du grec et du latin, P, 1. Phonétique [ ]. Simple
annonce. \^ Août. H. de La Ville de Mirmont, Apollonius de Rhodes et Vir- 26
gile (l«r art. dont la fin est au n" de déc.) [J. Girard]. Répertoire commode
de la mythologie des Argonautiques et de la mythologie correspondante de
l'Éneide, et qui témoigne d'un soin méritoire. ^ Paul Guiraud. La propriété
foncière en Grèce jusqu'à l'époque romaine [R. DaresteJ. Ouvrage qui échappe
à l'analyse. Observations de détail du critique qui reconnaît que si qqs 30
unes des solutions présentées par G. paraissent contestables, l'auteur en
général se décide pour les solutions les plus probables. ^ Nouvelles litté-
raires. Fr.-Aug. Gevaert, La Mélopée antique dans le chant de l'Eglise latine
[G. E. R.]. On pourra discuter, à tort ou à raison «qqs-unes des propositions
présentées par G. mais on ne peut lui dénier une clarté d'exposition, une 36
multitude extraordinaire de faits expliqués, de documents mis en œuvre,
et l'attrait qu'il a su répandre sur un sujet aussi aride. ^% Oct. Fondation
Eugène PiOT. Ernest Babelon et Adrien Blanghet, Catalogue des bronzes
antiques de la Bibliothèque Nationale (pi.) [Perrot]. Supérieur aux catalogues
des musées de Berlin et de Saint-Germain. La partie artistique due à 40
Saint-Elme Gautier, mérite aussi des éloges. \ Nouvelles littéraires.
J. BrenouS, Etude sur les héllénismes dans la syntaxe latine [ ]. B. apporte
une solution moyenne. On peut n'être pas toujours d'accord avec lui, mais
on ne peut lui reprocher de n'être pas assez informé, fî Nov. Découverte
d'une très ancienne version de 2 livres de la Bible [L. Delislej. Acquisition 46
pour la bibliothèque de Lyon de 88 feuillets qui faisaient partie de la bi-
bliothèque du baron de Verna. Ils ont appartenu d'une façon certaine au
célèbre ms 329 de Lyon dont ils forment les cahiers 28-38. % Nouvelles
littéraires. Musici scriptores grxci. Aristoteles, Euclides, Nicomachus, Bac-
chius, Gaudcntius, Alypius et melodiarum veterura quidquid exstat... instr. 60
K. von Jan [C. E. R.]. On ne peut que saluer avec satisfaction l'apparition
de ce vol. fruit de 30 années de travail. ^^ Déc. W. Rbighel, Ueber home-
rische Waffen, archœologische Untersuchungen (pi.) (1" art. dont la suite
I
202 1895. — FRANCE.
paraîtra en 1896) [Perrot]. Court mémoire de 50 pages mais qui contient
plus de matière utile, plus de faits et d'idées que beaucoup de gros volu-
mes, f Nouvelles littéraires. Barthélémy-Saint-Hiiaire [ ]. Notice sur « ce
travailleur infatigable que la mort a surpris commençant à traduire Platon »
6 et énumération des articles qu'il a fournis au Journal des Savants.
II. Lebègub.
Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'île de France.
T. 22, 1895. Nouveaux documents sur les Estienne imprimeurs parisiens,
1517-1665 [H. Stein]. Textes de vingt pièces d'archives trouvées à Paris, à
10 Soissons et à Genève, avec une introduction faisant connaître les rensei-
gneuients nouveau qu'on en peut extraire sur cette célèbre famille d'im-
primeurs. Henry Thédenat.
Mémoires de la Société de linguistique de Paris. Tome 9, fasc. 1 .
ÉtymoJogics [Michel Bréal]. 1. EU, [At'a, é'v. Pour expliquer le féminin, il faut
15 partir de la locution négative oùSei? ([XY)5£tç), féminin* oOSevta, d'où o-jZz\iitx.
comme on a dans l'inscription de Gortyne otimi pour oi-rtvi. 2. lia;, iiafTa,
îtâv. Le 71 de ces formes indique une provenance de même sorte que TioCi,
Ttoî, etc.: il suppose un corrélatif * tS? qui manque, mais que, dans toutes
les constructions où l'on a Ttôtç, lesprit doit suppléer : cf. en v. franc.
20 " quant " au sens de " tout ". 3. 'ApvéojAai, àvaîvo!J.cxi. Ces deux verbes sont
parents; cf. ixâpTUi;, (Aatty;. Le second a un redoublement. 4. 'Tuepwïov est
formé sur un adverbe *-J-KépM. 5. "Imiéno-zixiioQ fournit un exemple de l'elTa-
cement du yod après nasale : ÎTtTto; TtoxâiAto;. 6. A propos de l'adverbe auTwi;.
Il n'y a pas lieu de supposer deux homonymes, l'un dans le sens de " frus-
25 tra ", l'autre dans le sens de " ita ". Citation de plusieurs passages d'Ho-
mère qui montrent la transition entre les deux sens. 7. La voyelle du par-
ticipe présent en latin. Toutes les traces que l'on a pu retrouver en latin
de la forme -ont- de ce participe, sont imaginaires à l'exception de
eunt- et de queunt- oùVu a sa raison d'être dans la voyelle dont il est
30 précédé. 8. Nn changé en nd. 9. " Manifestus " est un ancien juxtaposé,
non un composé. 9. Les composés comme uersicolor, fluxipedus sont des
mots d'origine savante imités des composés grecs comme à.\>.cv\/i-/_poo;, etc.
10. " Rudis " à l'origine, a été substantif, et désignait la baguette non dé-
pouillée de son écorce; ifest devenu adjectif par suite de son fréquent emplo
s.") métaphorique. 11. L'ombrien arvia " les entrailles ". 12. L'étrusque vacl
est un mot de la langue religieuse connu par le ms. d'Agram; il faut lire
" Lasa Vecl " et non " Lasa Vécu ", Fabretti 2484. 13. Atwxw " poursuivre '
et SfeiJiat (même sens) sont dans le même rapport que Swxw et k'owxa, SeSot'y.w
et Slôotxa. 14. Le suffixe -zepo- ajouté à un substantif lui donne le sens
*o adjectif : ce sens a pris naissance dans les comparaisons (cf. n" 10). 15.
'Afxa^iTo; est un dérivé de afia^a, et non un composé avec îtoî. 16. Aegrotus
est une imitation des termes grecs de médecine très fréquents en -wo-tî,
-w(jLa, -wSr,;. 17. S trage 3 est évidemment parent de stringere " tailler,
couper les arbres ". 18. Rego — ap/w, 19. Clandestinus a été fait sur le
46 modèle de in testinus. 20. Voluendus a souvent le sens simplement
moyen et non le sens d'obligation. Cela suppose un verbe déponent uoluor,
ce que confirme l'emploi neutre de uoluens. 21. Anciens verbes déponents
latins reconstitués d'après l'emploi particulier de gignens, animans,
praegnans, ingens (yfyvojjLat), euidens. 22. La particule cum a d'abord
50 été postposition, et a exprimé .seulement une idée générale de relation.
L'idée sociative y est entrée par l'influence de l'ablalif. 23. Inscription |)éli-
gnienne iSALVTA- MVSESA • PA || ANACETA • CEKIA || ET • ALSIS • SATO*
f Quotiens toliens [James Darmesteter]. Sont d'anciens participes des
i
MÉMOIRES DE LA. SOCIÉTÉ DES ANTIQUAIRES DE FRANCE. 203
verbes quolire, totire. f Un calembour intéressant pour l'histoire de la pro-
nonciation du grec [Edouard Tournier]. Galliraaque, épigramme 29 (XII, 43
dans l'Anthol. palat.), lire : Auo-xvîy), var/i xaXô;, eI xa>.rj;' àXXà uplv eÎTieîv
ToÛTo (laçto;, 'H'/w çri^rl th KàX).ov e'/siv. % Latin uenari [A. Meillet]. Formation
comparable à celle des itératifs letto-slaves; même racine que sanscrit s
vanate " il désire, cherche à acquérir. " L. D.
Mémoires de la Société Nationale des antiquaires de France.
6" série, t. 4, o-'i" de la collection. Les fouilles de M. Morgan à Dahshour
[E. de Rougé]. Les résultats obtenus sont très considérables. On a retrouvé
une prodigieuse quantité de bijoux d'un très bel art, datés par les inscrip- io
lions qui y sont gravées ou incrustées et remontant à la XII» dynastie,
cVst-à-dire vers le 2Go siècle av. J.-G. Les recherches postérieures dans
celte région pourront avoir une grande importance pour Thistoire de la
12« dynastie, t Inscription inédite du Musée de I ambèse |R. Gagnai].
Cette inscription faisait partie d'une schola. Elle nous apprend qu'un ts
détachement de la légion troisième Auguste prit part à l'expédition
mésopotamique de Septime Sévère ; expédition qui amena la sou-
mission de quelques tribus de Mésopotamie, f Patères en argent
trouvées à Eze, représentant l'apothéose d'Hercule ^fig.). [Blanchet] Ces
patères, aujourd'hui au Musée britannique ont été trouvées près d'Eze 20
sur la route de la Corniche, entre Nice et la Turbie. Elles représentent des
sujets empruntés au Mythe d'IJercule auquel elles ajoutent des détails
intéressants. Ces coupes, qui rentrent dans la catégorie des ç(a).at
[i.£T(5!X9aXot, d'une forme particulière créée probablement par l'art grec
archaïque ont dîï servir exclusivement au culte. Celle dont le style est 25
meilleur est certainement l'œ ivre d'un orfèvre grec du 3° siècle avant
J. C, importée en Gaule. Il est difTicile de fixer l'âge de la seconde; elle
est beaucoup plus négligée et pourrait descendre jusqu'au premier siècle
ap. J. C. t Inscriptions antiques de la quatrième lyonnaise (flg.) [Arnaudell].
Chapitre 1. Sens : 1» Inscriptions honorifiques; 2" Inscriptions funéraires. 30
Textes et corameiiiaires. % Milliaires d'Arabie et de Palestine découverts
par le P. Germer Durand fE. Michon]. 1» Voie de Gerasa à Philadelphia.
2» Voie de Philadelphia vers le Nord. 3» Milllaire isole au nord de Phila-
delphia. 4» Voie d'IIesbon au Jourdain. Ces textes permettent d'établir
définitivement la date de la légation d'Arabie de P. Julius Gerainius 35
Marcianus; de corriger la date de la légation de P. Aelius Severianus et
d'ajouter le nom de Furius Severianus à la liste des gouverneurs de la
province sous Caracalla. ^ Origine de la race égyptienne (pi. 5-7) [E. de
Rongé]. L'origine asiatique de ce peuple semble indiquée par des compa-
raisons linguistiques et monumentales. Cette origine a été contestée ; elle *o
est cependant affirmée par les rapports frappants de certaines parties do
la grammaire égyptienne avec celle des langues sémitiques; par les rap-
ports des procédés techniques des sculptures chaldéenne et égyptienne
par l'identité des étalons de mesure des deux pays. ^ Une prétendue
mosaïque antique. Hercule au jardin des Ilespérides (fig.) [E. Michon]. Cette 45
mosaïque en relief, publiée par le Boletin de la Sociedad espanola de
excursiones, août 1803, avec une phototypic, n'est pas antique. C'est la
copie faite par un faussaire d'un bas-relief de la villa Albani représentant
Hercule au Jardin des Ilespérides. If Les cachets de Nasium (fig.) [H. Thé-
denat]. T. propose une nouvelle lecture de l'un des cachets d'oculiste de 50
Nasium, aujourd'hui perdu et connu seulement par une copie très défec-
tueuse. Puis, de l'examen des documents imprimés et manuscrits relatifs
à la découverte des cachets de Naix, il tire la conclusion que deux de ces
204 1895.
FRANGE.
cachets, celui de Glyptus et celui d'Albucius ne proviennent pas, comme
on le croit, de Naix. Henry Thédenat.
Revue Celtique, tome 16. N" 1. Chronique [H. d'Arbois de Jubainville].
Compte-rendu de : II. Meusel, édition du De Bello Gallico de César ;
5 d'Arbaumont, Catalogue du Musée des Antiques de Dijon ; Salomon Reinach,
Description raisonnce du Musée de Sainl-Germain-en-Laye : bronzes figurés de
la Gaule romaine ; Alexandre Bertrand, Les Celtes dans la vallée du Pô et du
Danube (longue discussion) ; Chronica minora, t. III, éd. Th. Mommsen
(Monum. Germaniae historica : édition de Gildas et de Nennius) ; Holder,
\0 Atlceltischer Sprachschatz, f.« livraison. \% N» 2. La division des syllabes
[Louis Havet]. La division graphiques des syllabes en latin est fondée sur
des motifs pédantesques et futiles ; la division phonétique nous est counue
par la prosodie et par la phonétique romane. ^ Laurus, Lauracus, Laurius,
Lauriacus [II. d'Arbois de Jubainville]. Laurus, nom d'esclave connu parles
15 inscriptions, est d'origine gauloise ; comme adjectif il signifiait « sufTisant»,
V. irlandais lour. ^ Chronique [II. d'Arbois de Jubainville]. Compte-
rendu de Oscar Montelius, Les temps préhistoriques en Suède et dans les pays
Scandinaves, traduit par Salomon Reinach ; Martin May, La part des Celto-
Germains dans la civilisation européenne de l'antiquité (mauvais); Emile
20 PetitOS, Origines et migrations des peuples de la Gaule, jusqu''à l'avènement des
Francs (fait sans critique); Victor IIehn, Kulturpflanzen und Hausthiere in
ihrem Uebergang aus Asieti nacli Griechenland und Italien sowie in das iibrige
Europa, 6* éd. p. p. O. ScHRADHR et A. Engler (cette nouvelle édition
contient des additions intéressantes, mais certaines lacunes au point de
25 vue des études celtiques, p. ex. pour le nom du chat). \ [H. MeuselJ répond
à une critique qui lui a été adressée dans le n» 1. ^^ N» 3. La religion des
Galates [Salomon Reinach]. Il n'y a rien à tirer, à ce point de vue, de la
vie de S. Théodore, contrairement à l'opinion de Usener (Rhcin. Mus. 1893).
^ Le sort chez les Germains et chez les Celtes [J. Loth]. Commentaire de
30 Tacite, Germ. 10 et de César, De B. Gallico, I, 53, 7. it N» 4. Bas-relief
inédit, autrefois à la Bibliothèque de Strasbourg (fig.) [Salomon Reinach).
Étude sur un bas-relief détruit en 1870 et dont il ne reste plus qu'un
moulage; il nous fournit un nouveau nom de divinité gauloise : ERVMO-
L. D.
35 Revue critique d'histoire et de littérature, 29« année. Nouv. Série,
tome 39, 7 janv. 189o. L. Preller, Griechische Mythologie. ^8 éd. par Cari.
Robert [P. Decharme]. Bonne réédition d'un excellent livre. ^ Pauh/s Real-
Encyclopaedie der classischen Alterthumswissenschafl. Neue Bearbeitung
herausg. von Georg Wissowa. I. [Sal. Reinach]. Grands éloges. ^ Paul
*0 Lejay, m. Annei Lucani de bello civili liber primus [A. Cartault]. Bon maigre
quelques traces de précipitation. ^ Ernest Babelon, La gravure en pierres
fines, camées et inlailles [Sal. Reinach]. A écrit le premier un livre clair et
complet, sur un sujet particulièrement complexe. 1j^ 14 jr. G. Gastellani,
Delmito di Medea nella tragedia greca [P. Decharme]. Trop conjectural, mais
'*'" intéressant et soigné, f Mauritz Cantor, Vorlesungen iiber Geschichle der
Mathematik. I. [My'. 2« édition améliorée. % A. Th. Christ, Platons Phaidon
[P. Couvreur]. Quelques observations, t Paul Kretschmer, Die griechischcn
Vaseninschriflen ihrer Sprache nach iintersucht [My]. Quelques interprétations
laissent à désirer, mais beaucoup d'observations heureuses. ^ S. G. de
60 Vries, Doethii fragmentum nolis Tironianis descriplum [V. Lejay]. Bon. ^f 21
jr. Fr. Blass, Acta apostolorum sive Lucae ad Thcophilum liber aller, edilio
philologica [J.-B. ChabotJ. Marque un progrès sérieux. ^ II. Kiepert, For-
mae orbis antiqui [R. Gagnât]. Grands éloges, t A. Dieterioh, IS'ekyia [My].
REVUE CRITIQUE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 205
Intéressant. ^ H. Stadtmuller, Anthologia graeca epigrammatum Palatina
cum Planudea [P. Couvreur]. Édition qui laisse loin derrière elle les précé-
dentes. % Em. Thomas, M. TuUii Ciceronis in C. Verrem Orationes. Nouvelle
éd. [P. LejayJ. Bon. ^ Franz. Schmidinger, Untersiichungen ûber Florus [P.
L.i. Quelques bonnes observations. ^U 28 jr. Aiit. Baumstabk, Lucubrationes 5
syro-graecae [R. Duval]. S'occupe des traductions d'ouvrages grecs en
syriaque. If K. Sittl, Archéologie der Kimst, neben einem Anhang ùber die
autike Numismatik [Sal. Reinacli]. Malgré ses défauts, cet ouvrage sera
toujours consulté. ^ Garl Ganzenmûller, Beitrdge :ur Ciris [Paul Lejay].
Très satisfaisant. ^ A. de Ridder, Catalogue de la Sociclé archéologique <0
d'' Athènes [Sal. Reinach]. Indispensable. W 4 fév. 0. Crusius, Die Delphischen
^y/nnen [Th. Reinach]. Remarquable sur tout par une foule d'idées intéressantes
qu'il émet à propos de ces hymnes. % J. Sommerbuodt, Lucianus. vol. secundi
pars prior [My]. N'a pas toujours amélioré le texte. If K. Baedeker, Palestine
et Sijrie [Clermont-Ganneau]. Bonne édition française. ^ ^1 fév. K. Bûrger, 15
Ausgewdhlte Schriften des Lucian [My]. Bon remaniement de l'édition Jaco-
bitz. f Hugo Rare, Sijriani in Hevmogenem commentaria. 2. Gommentarium
in librum Tispl aziasuiv [My]. Bon. ^^ 18 fév. R. Graffin, Patrologia syriaca.
I. [Rubens Duval]. Rendra de grands services. ^ G. Fougères, La vie
publique et privée des Grecs cl des Romains [Sal. Reinach]. Du goût et du 20
savoir ; quelques points faibles. ^ Incerli auctoris de ratione dicendi ad
C. Ilerennium libri IV [M. TuUi Giceronis ad Ilerennium libri VI) éd. Frled.
Marx [Paul Lejay]. Malgré quelques lacunes, reste un bon instrument de
recherches. ^ P. LaGOMBE, De l'histoire considérée comme une science [Gh.
Seignobos]. Œuvre intéressante d'un homme qui n'est ni un érudit ni un 25
historien, ^^f 25 fév. H. Lewy, Die Semitischeii Fremdwôrter im Grieehischen
(V. Bérard]. Vient à son heure pour porter un coup à certains préjugés, If
II. De la Ville de MirmOnt, De Ausonii Mosella; — du même, ApoUonios
et Virgile. La mythologie et les dieux dans les Argonautiqucs et dans l'Énéïde
[A. Gartaultj. Manque un peu de méthode. ^ Ch. Diehl, L'art byzantin dans 30
ritalie méridionale [Raoul Rosières]. Gomplet. %^ 4 mars. W. S. IIadley,
The Hecuba of Euripides [P. Decharme]. Sufflsant. ^ Fr. Vogel, Diodori
Bibliolhcca historica. 3. [My]. Bon. ^ W. SOLTAU, Livius' Quellen in der 111
Dekade; — G. P. BurGER, A^euere Forschungen zur dlleren Geschichte Roms, i
[A. Bouché-Leclercq]. Beaucoup de traviiil, mais aussi bien des subtilités. 1[ 35
Emile ËSPérandieu, Recueil des cachets d'oculistes romains [La BlanchèreJ.
Des défectuosités. If Ern. Lavisse, A propres de nos écoles [René Marie].
Très intéressant. 1f^ 11 mars. B. Apostolidès, Etude critique du premier
chant chorique des Phéniciennes [My], Pas de valeur. ^ A. HoLDER et
O. Keller, Scholia antiqua in Q. Horatium Flaccum. I. Porphyrionis com- 40
mentum rec A. Holdeh [P. Lejay]. Bon. Illf 18 mars. Ad. Harnagk,
Lehrbuch der Dogmengeschichte, 3" éd. [A. L.] Magistral. % V. Hehn, Kultur-
pflanzen und Hausthiere in ihrem Uebergang aus Asien nach Griechenland und
Italien sowie in das iibrige Europa, 6» éd. par O. Schrader et A. Engler
[R. Dussaud]. Marque un réel progrès sur les éditions précédentes. ^ 45
K. Lehmann, Der lelzte Feldzug des hannibalischen Krieges [J. Toulain].
L'érudition étouffe l'histoire, ^f R. Gagnât et G. Goyau, Lexique des antiquités
romaines [Aug. AudoUent]. Bon livre de vulgarisation. % Alfred Gudeman,
Outlines of the history of classical philology [P. L.]. Quelques lacunes. \ S. Sa-
kellaropoulos. Traduction en grec moderiie de la biographie d'Horace par 50
A. Millier [L.]. Annonce. ^ G. T. A. KrûGer, Des Q. Uoratius Flaccus Satiren und
Episteln, 13e éd. par Gustav KrûGER [P. L.]. Succès mérité. ^ Ministero dl
agricoltura, industria e commercio. Commissioue générale délia Statistica.
206 1895. — FRANCE.
Statislica délie biblioleche. 1. : — B. Marsolin, Il museo Gualdo in Vicenza
[Ch. DejobJ. Intéressants. ^ L. Dindorf— J. Mklber, ûjorjïs Cassii 6'occeiani
historia romana [My]. Appareil critique amélioré. \^ 23 mars. G. M. Edwards,
The lliad of Ilomer [P. CouvreurJ. Rien de neuf. \ P. Tacghi-Venturi, Com-
5 mentariolum de Joanne Geometra enisque in S. Gregorium Naziansenum inedita
laudalione [My]. L'auteur est peu intéressant. ^ 0. von Sarwey und F..
IIettner, Der obergermanisch-raetische Limea des Rômerreichcs [R. GagnatJ.
Important. ^ F. de Mkly, Le grand Camée de Vienne et le camayeul de S. Ser-
nin de Totdouse [T. de L.]. Intéressant. ^^ 1 av. J. van Lekuwen, jFnc/imcimî/i
10 diclionis epicae. Pars altéra cum prolegomenis (Mjj. Sera consulté avec fruit.
% Classical sludies in lionour of Henry Drisler [Paul LejayJ. 21 articles dus à
des élèves de Drisler. f E. S. Shuckburgh, Cornélius h'epos : Milliades, The-
mistocles, Arislides, Pausanias, Cimon [L.]. Suffisant. ^ Constant. Sathas,
Bibliotheca graeca medii aevi. 7. Anonymi compendium chronicum |C. E.
15 Ruelle]. Eloges. Y^ 8 av. A. Bailly, Diclionnaire grec-français [My]. Sera très
utile à l'enseignement. ^ J. Petitjean et V. Glachant, Exercices d'applica-
tion sur l'Abrégé de grammaire grecque [P. Couvreur]. On ne peut reprocher
aux auteurs que de s'être donné trop de mal. \ Siudi italiani di fdologia
classica. 2 [P. L.]. 23 articles très intéressants. ^ R. Peyre, L'empire romain
20 [R. Gagnât]. Écrit pour le grand public. ^ Ch. Fichot, Slalislique monumen-
lale du dcp. de VAube [II. d'Arbois de Jubainville]. Un des meilleurs ouvrages
du genre. ^^ 1.5 av. Karl Brtjgmann, Die Ausdriicke fiir den Begriff der Tola-
litàt in den indogermanischen Sprachcn [L. Job]. Est en tous points digne de
l'auteur. If A. IIolden, PhUarchs'' Life of Pericles [P. Couvreur]. Beaucoup de
25 compétence, f Paul NerrliGH, Das Dogma von klassischen AUerlum in seiner
geschichtlichen Entwickelung [Sal. Reinach]. Part d'un principe faux. If
22 av. Jules Lecoultre, Du génie de la langue française comparé à celui de la
langue latine [A.]. Rien de nouveau, mais des observations délicates, f Cl.
L. Smith, The Odes and Epodes of Horace [Paul Lejaj]. Information très
30 complète, f Marcel FOURNIER, Les statuts et privilèges des Universités fran-
çaises depuis leur fondation jusqu'en 4789. Deuxième partie, xvi" s. T. IV.
1,'Universitô de Strasbourg et les Académies protestantes françaises par
M. FOURNIER et Charles Engel [R.]. Très bon. f L. Bertrand, histoire
des Séminaires de Bordeaux et de Bazas [G. Jullianj. Peut être recommandé
35 en toute confiance aux érudits. f f 29 av. G. F. Carstens, De translationibus
quibus usus est Thucydides [P. Couvreur]. Fastidieuse énuméralion. f Le
prince Rhodocanakis et le professeur E. Legrand [E. Legrand]. L. maintient
que l'épitaphe de Georges Goresius est l'œuvre d'un faussaire, ff 6mai. Alf.
IIilgard, Grammatici graeci recogniti et apparalu critico instrucli. Pars quarta :
40 Theodosii Alexandrin! Ganones, Georgii Choerobosci Scholia, Sophronii pa-
triarchae Alexandrin! excerpta. Vol. posterius Choerobosci scholia in cano-
nes verbales et Sophronii excerpta e Gharacis commentario continens [My].
Bon. f G. SGHMIDT, De Flavii Josephi clocutione observaliones criticae [My].
Sera utile. % G. KrÛGER, Geschichle der altcliristlichen Litteratur in den ersten
45 drei Jahrhunderten [Paul Lejay]. Bon manuel, f Dietrich ReighlinG, Das
Doctrinale des A'.exander de Villa-Dei. Krilisch-exegelische Ausgabe [A. Pinlo-
che]. Très intéressant, f II. G. Muller, Neugriechische Studien und neugrie-
chische Dialcktforschung [Jean Psichari]. Sans aucune valeur, ff 13 mai.
Rudolf Sghubert, Geschichte des Pyrrhus [Th. Reinach]. Précis et vraisem-
50 blable, mais sec et étriqué, f Riemann et Goelzer, Deuxième année de grec
[J. Portier]. Éloges, ff 20 mai. Griechische Studien, llermann Lipsius zum
sechzjgsten lieburtstag gewidmet [My]. Courte analyse des articles, f
R. Wagnbr, Mythographi graeci. I. Apollodori bibliotheca, Pediasimi libellus
REVUE CRITIQUE d'iIISTOIRE ET DE LITTÉRATURE, 207
(le XII Ilerculis laboribus [My]. Sera le bienvenu. ^ E. Bisghoff, Beiirdge
zur Wiederherslellung allgriechischev K a lender [My]. Analyse.^ Maurice Albert,
Les médecins grecs à Home [MyJ. Agréable el instructif. % A. JÛLIGHHR, Vin-
cenz von Leriniim [P. Lejay]. Fera bonne figure dans la collection Kriiger. tt
27 mai. G. Wildkuoher, Die Lilleralur des allen Testaments nach der Zeitfolge 5
ihrcr Enlslehung [J.-B. C.]. Bon. ^ A. ManONI, // costume e l'arte délie accon-
ciature nell' antichità [W.]. Ne fournit aucune preuve pour soutenir ses asser-
tions. ^ G. Georgeakis et Léon Pineau, Le Folk-Lore de Lesbos [Hubert
Pernot]. Méthode peu précise, f Manuel K. F. Ilermann. Th. Thalheim, Die
yriechischen liechtsallertilmer, h* éd. [Albert Martin]. Secours indispensable. ^ ift
B. JowET and L. Campbell, Plalos Republic [P. Couvreur]. Un des plus beaux
travaux qu'on ait publiés depuis longtemps sur Platon. ^ Charles-E. Ben-
NET, A latin Grammar [L.]. De la clarté. ^^ 3 jn. C. E. GRAVES, The Wasps
of Aristophanes ; — H. M. Blaydes, Adversaria in tragicorum graecorum frag-
menta [Alb. Martini. Éloges pour Graves. | A. IIausrath, Untersuchungen zw 15
Ueberlieferung der esopischen Fabeln [MyJ. Bon. ^ riepl (Tixuâiv xal ffixuâaEw; Tixpk
Totç «p-/o(ioiç \jTzo KcovffT. II. I. Adt(A7rpo-j laxpoû [Robert Fuchs]. Laisse une
impression très favorable. ^ P. Gaugkleu, L^e musée de Cherchel [G. ToutainJ.
Beau et bon travail. ^ Marias Vaghon, Les Arts et les industries du papier en
France [H. de Curzon]. Ouvrage utile. \^ 10 jn. G. Wildeboer, The Ortgin 20
of tlie Canon ofthe Old Testament translated by B. W. Bagon [A. L.]. Bonne
traduction d'un excellent manuel. \ l^^ul Cauer, llomers Odgssée [My]. Bon,
quelques incertitudes. ^ O. IIenke, Die Gedichie Homers. 1. Die Odyssée
[My]. Édition de classe. H Ch. Huit, La vie et l'œuvre de Platon [C. E. R.].
Éloges. ^ Th. BiRT, Fine Romischc Lilteraturgeschichte in fiinf Stunden gespro- 25
chen [Emile Thomas]. Agréable et instructif. ^ J. W. Beck, C. Plinii Secundi
Librorum dubii sermonis VIII reliquia". [E. T.]. Bon. ^ "Walter C. SUMMERS,
A study of the Argonautica of Valerius Flaccus [E. T.]. Bon sens, clarté et
finesse. ^ Jos. Fuhrer, Fiii lieitrag zur Lôsung der Felicitas-Frage [Paul Lejay].
Bon. ^î 17 jn. Fried. DelitzSCH, Assyrisches Ilandwôrtcrbuch; — W. MUSS- 30
Arnolt, a concise Diclionary of the Assyrian Language [A. LoisyJ. Bon. \ Fr.
SuSEMiHL, Arislotelis Politica [My]. Nouvelle impression encore améliorée. 1[
Ph. MartinON, Les éléyiaqucs latins. Les élégies de Tibulle, Lydamus et Sulpicia,
texte, traduction en vers et commentaire [Emile Thomas]. Des inexpérien-
ces. ^ Bartol. Nogara, Il nome personale nella Lombardia durante la domina- 35
zione romana [Paul Lejay]. C'est trop une bonne thèse de doctorat allemand,
^ Dom Fern. Gabrol, Élude sur la Peregrinatio Silviae. Les églises de Jéru-
salem, la discipline et la liturgie au iv s. [G. Lacour-Gayet]. Dissertation
approfondie. ^^ 2^4 jn. Ludv, F.-A. Wimmer, De l'étude et de l'interprétation de
nos monuments runiques [E. Beauvois]. Éloges. ^ R. Sabbadini, Gli Scolii Do- 40
natiani ai due primi atli delV Funuco di Terenzio; — G. Cali, Studi sur i Pria-
pea e le loro imitazioni ; — du même, La vita e le opère di L. Cornelio Sisenna
[Emile Thomas]. Font honneur à l'Université de Catane. % Th. Mommsen,
Chronica minora saec. IV, V, VI, VII [Paul Lejay]. Fait honneur à la collec-
tion des Monumenta Germaniae. 11^ !•' jt. Lexicon syriacum auctore Carolo 45
Brockelmann, praefatus est Th. Nôldeke, fasc. 3-7 [J.-B. Chabot].
Sera utile. If J. Rentsch, Luciansludien [P. Couvreur]. Faux. ^ Georg
GOETZ et Fr. Schoell, T. Macci Plauti comoediae, fasc. 3 et 4 [P. L.]. Éloges.
^ Ferd. Antoine, Lettres de Caelius à Cicéron (Vlll" livre des Lettres fami-
lières) [P. Lejay]. Serait irréprochable s'il y avait un index. ^ Hipp. 5J
Delehaye, Les Stylites[ P. L.]. Intéressant. % W. Boye , Trouvailles de
cercueils en chêne de l'Age du bronze en Danemark avec planches par A. -P.
Madsen [E. Beauvois]. Bon. 1[ J. Janjaquet, Recherches sur Vorigine de
208 1895. - FRANCE.
la conjonction « que » et des formes romanes équivalentes [E. BourciezJ. Intéres-
sant et bien fait. ^ J. Kont, Lessing et l'antiquité, élude sur l'hellénisiue et
la critique dogmatique en Allemagne au xviii" s. [A. C). Consciencieux et
instructif. \^
s Tome 40. 8 jt. Albert Mayr, Die antiken Miinzen der Insein Malta, Gozzo und
Panlelleria [Th. ReinachJ. Du soin. ^ Fr. Schubert, Sophocles' Philoktet \My].
Un peu sec. t Gehrard Fickeh, Studien zur llippolylfrage [Paul Lejay]. Des
choses bonnes et d'autres téméraires. ^ J. Kulakowskî, Eine altchristliche
Grabkammerin Kertsch aus den Jahre 491 [G- L.\. Très érudit. Iff Vô jt. Paul
10 FOUCART, Recherches sur l'origine et la nature des Mystères d'Eleusis [Sal. Rei-
nach]. Toutes les qualités qui distinguent les autres travaux de l'auteur,
mais cette fois, des conclusions d'une singulière hardiesse. ^ G. Kaibel,
Claudi Galeni Prolreptici quae supei^sunt |MyJ. Soigné et conciencieux. ^ Alfred
von GuTSGHMiD, Kleine Schriften herausg. von Franz Rûhl, t. 5 [Paul Lejay].
15 R. s'est bien acquitté de sa tâche, tif 22 jt. Octave Navarre, Dionysos,
étude sur l'organisation matérielle du théâtre athénien [C. E. R.]. Éloges.
^ Hermen. Pistelli, t/am6hc/it in Nicomachi arithmeticam introductionem liber
[My]. Il reste encore beaucoup à faire. 1[ J. II. Gray, P. Tcrenti Haulon Timo-
rumenos [Paul Lejay]. Rien de neuf, mais très soigné. ^R. Sabbadini, Nozze
20 Sechî-Grifi. Dialogo scenico [L. Dorez]. Nouvelle édition du dialogue publié
autrefois par Ch. Magnin et qui est une imitation de Térence au 7« s. ^1[
29 j t. Ollivier-Beauregard, La caricature égyptienne historique, politique et
morale [E. Chassinat]. Explications en somme peu sûres. ^ Max Zoeller,
Romische Slaats-imd RechtsallertUmer, 2» éd. [J. Toutain]. Ni le plan ni la
25 méthode ne sont à l'abri de la critique. ^ Emory. Bair Lease, A Synlactic,
Stylislic and melrical Study of Prudcnlius [P. L.]. Rendra service. tT[ 5-12 at.
Gurtius KiRSTEN, Quaestiones choricianae [MyJ. Les résultats ne sont pas en
proportion du travail dépensé. | A. Th. Christ, Beitràge zur Kritik des Phai-
don [.\Iy]. Défense du papyrus Fiinders Pétrie, f II. Schenkl, Epicteti dis-
30 sertationes ab Arriano digeslae [My]. Grands éloges. 1[ R. FuCHS, Der cod.
Paris. Supplem. Graec. 636. Aneedota medica graeca; — du même, Simeon
Selh und der cod. Paris. Graec. ^324 [My]. Des résultats. % G. Manitius,
Hipparchi in Arati et Eudoxi Phaenomena Commentariorum libri très [My].
Texte sérieusement établi, le commentaire laisse à désirer. ^ Gecil Torr,
35 .4ncien/s/u'ps [A. Gartault].N'estpas à dédaigner,malgré desdéfauts. T[ Ad. Brie-
GER,T. Lucreti Cari de rerum natura libri sex [P. L.]. Marque un progrès sérieux. f
Paul IIeitZ, Uasler DUchermarken bis zum Aufange des 17" Jahrhundcrts [Emile
Picot]. Très recommandé. ^11 19-26 at. F. GumONT, Textes et monuments figu-
rés relatifs aux mystères de Mithra [Sal. Reinachj. L'auteur tient les promes-
40 ses de son début. \ Giacomo Lumbroso, L'Egitto dei (Jreci e dei Romani
[Isidore Lédy]. Deuxième édition remaniée. ^ David H. Holmes, Die mit
Praepositionen zusammengesetzten Verben bei Thukydides |P. Couvreur]. Rien
de bien intéressant. ^ Eugen Holzner, Studien zu Euripides [P. D.j. Esprit
sagace et ingénieux. ^ Wil. Gardner IIale, Extended and remole deliberatives
45 in Greek [My]. Conclusions généralement justes. % Aug. Engelbreght, Pa-
iristische Analekten [Paul Lejay]. Laisse de côté les points intéressants. ^^
2-9 sept. Ed. KÔNIG, Historischkritisches Lehrgebaiide der Uebraeischen Sprache
[J. B. Chabot]. Le livre le plus complet sur la question. ^ Joh. "Words-
WORTH, Novum Teslamenlum domini noslri Jesu Christi latine secundum ver-
50 sionem s. Ilieronymi [P. L.]. Excellent. \ A. M. Rogers, Emendations in
Aeschylus, with few others in Sophocles and Euripides [P. Couvreur). Peut-
être pas grand'chose à prendre. ^ Erich Pernige, Griechische Gewichtc gesam-
melt beschrieben und erlaiilerl [My]. Sera utile. ^1[ 16-23 sept. D. Bernhardt
REVUE CRITIQUE d'hISTOIRE ET DE LITTÉUATURE. 209
Gerth, Griechische Schulgrammatik [P. Couvreur]. Bon en somme. If Th. Rei-
NACH, Textes d'auleun grecs et romains relatifs au judaïsme [Paul Lejay].
Éloges. ^ II. Merguet, Lexilion zu den Schriften Ctcero's mit Angabe sâmmt-
licher Stellen ; — du même, Lexikon zu den Philosophischen Schriften [Paul
Lejay]. Secours indispensable, t J. P. Postgate, On certain manuscripti, of 5
Propertius with a Facsimile ; — Bernhard Risberg, Emendationes et explica-
tiones Porpertianae [A.. Cartault]. Éloges. \% 30 sept. H. IIlRT, Der indoger-
manische Akzent [A. Meillet]. Le livre est manqué et sans doute était-ce
inévitable. % Paul Guiraud, La propriété foncière en Grèce jusqu''à la conquête
romaine [Th. Reinach]. Solidement construit et élégamment écrit. 1[ W. H. 10
FORBES, Thucydides Book \ [Am. Ilauvette]. Ne viso pas à l'originalité. ^
Ern. Babelon et Adr. Blanchet, Catalogue des bronzes antiques de Li
Bibliothèque nationale [La Blanchère]. Peut-être trop luxueux. ^ Al, GOLD-
BAGHER, s. Aureli Augustini Hipponensis episcopi Epislulae ; — Car. WOTKE,
S. Eucheri Lugdunensis opéra omnia [Paul Lejay]. Éloges pour Wotke. 16
^ Léon Dorez, L'hellénisme d'Ange Politien [P.]. Intéressant. ^^ 7 oct.
II. HÛBSCHMANN, Persische Studien [A. Meillet]. Marque un progrès consi-
dérable. \ K. DUMON, Etudes d'art grec [Am. Ilauvette]. Trop difficile à
lire. ^ Theodor Sghreiber, Die Alexandrinische Toreutik [Sal. Reinach].
Peut-être l'avenir donnera raison à Schreiber. ^ Fr. Blass, Hyperidis 20
orationes sex cum, ceterarum fragmentis [Am. HauvetteJ. Excellent. ^ Félix
SOLMSEN, Studien sur lateinischen Lautgeschichte [Paul Lejay]. La question
a déjà été résolue par L. Uavet. Yl 14 oct. Albert Mayr, Die antiken
M'ùnzen der Insein Malta-Gozzo und Pantellaria [Clermont-Ganneau]. Fournira
une base solide pour les discussions futures. ^ Philippe Fabia, P. Terenti 25
Afri Eunuchxis [A. Cartault]. Rendra des services, ff 21 oct. Johann
Stoecklein, Untersuchungen zur Bedeulungslehre [V. H.}. Analyse. ^ E. Combe,
Grammaire grecque du Nouveau Testament [My]. C'est la vieille grammaire
grecque à peine rajeunie, t P- Boissonnade et J. Bernard, Histoire du
Collège et du Lycée d'Angoulème, 1ol(3-189o [Ch. Dejob]. Plein de recherches 30
patientes eL heureuses. ^ Jehan de Witte, Le commandeur J.-B. De Rossi,
iSSS-iSOA ; ses découvertes aux Catacombes [Ch. D.]. Résumé clair et attrayant.
^^ 28 oct. J. Brun, Dictionarium Syriaco-Latinum [J.-B. Chabot]. Bon. %
F. BOLL, Studien ûber Claudius Ptolemaeus [My]. Riche en informations et en
résultats. ^ K. Krumbacher, Michael Glykas, Eine Skizze seiner Biographie 35
und seiner litterarischen Thàligkeit [Jean Psichari]. Le travail philologique
est fait ; le travail psycologique reste à faire. % Gust. Meyer, Neugrie-
chische Studien. 4. Die romanischen Lehnworte im Neugriechischen
[J. Psichari]. On ne peut reprocher à ce travail qu'une chose, c'est qu'il a
été fait trop vite. tH ^ IIOV. E. D. RhOIDIS, Ta EiSwXa-D-wiraixri ^ibUtti 40
[Jean Psichari |. Très bonne défense de la langue populaire grecque. ^
J. Brenous, Etude sur les héllénismes dans la syntaxe latine [Paul Lejay].
Peut-être le sujet n'était-il pas heureux, mais c'est là un travail conscien-
cieux et utile, ^f Paul Thomas, Corrections au texte des Lettres de Sénèque à
Lucilius ; — du même, M. Tullii Ciceronis pro A. Licinio Archia poeta oratio i&
ad iudices [P. L.] Éloges, ^t 11 nov. Herbert Weir Smith, The sounds and
inflexions of the greek dialecls. lonic [My]. Est en somme le bienvenu. If
Luciani Mueller De re melrica poelarum latinorum, pi'aeter Plautum et
Terentium [P. Lejay]. Cet ouvrage, qui marque une date, paraît sous une
forme nouvelUe, plus alerte et plus élégante. ^ Ph. Meyer, Die Hauptur- 50
kunden fur die Geschiehle der Athosklôster [Ch. Dehl]. Des choses inédites
et intéressantes, ^^f 18 nov. A. Loisy, Histoire critique du texte et des
versions de la Bible [J. B. Chabot]. Éloges. % L'abbé Le Goff, Grammaire
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1895. XX. — 14.
210 1895. — FRANCE.
latine [F, Antoine]. Pourra être utile, malgré un manque de méthode, t
Ed. "WOELFFLIN, BenedicH Régula monachorum [Paul Lejay]. Très bon. % Max
Herrmann, Albrecht von Eyb und die Frûhzeil des dentschen Humanismus [A. C.].
Complet et pour longtemps. i[1[ 25 nov. Hugo Schughardt, Das Georgische ;
5; — du même, Ueber den passiven Charakler des Transitiv in den Kaukasischen
Sprachen [V. II.]. Se lit avec plaisir. \ Plauti Amphilruo edidit Ludovicus
Havet cum discipulis [Paul Lejay]. Excellent. \ E. Meyer, Untersuchimgen
zur Geschichle der Gracchen [P. G,]. C'est surtout une critique des sources. ^
Maurice Vanlaer, La fin d'un peuple : la dépopulation de l'Italie [P. G.].
10 Inexpérience. % E. Vermond, Théorie générale de la possession en droit romain
[P. G.]. Érudition sérieuse; le sens de la vie manque. If Charles Seitz,
Joseph-Jules Scaliger et Genève [T. de L.j. Très intéressant. 1[ Paul DUPUV,
L'École normale de l'an III [A. C.]. Recherches pénétrantes et consciencieuses.
tï 2 déc. Aug. DOERING, Die Lehre des Sokrales als sociales Reformsystem
16 [P. G.J. Des critiques. % R. Cagnat, L'année épigraphique [P. G.]. Mérite
toujours les mêmes éloges. ^. E. Carrette, Les assemblées provinciales de la
Gaule romaine [Paul GuiraudJ. Un des meilleurs livres sur la question, bien
qu'il ne mérite pas toujours des éloges. ^^ 9 déc. Paolo Emilio Pavolini,
Crestomazia del Râmâyana di Valmiki [V. H.j. Excellent petit livre. ^ R. Da-
20 RESTE, IIauSSOULLIER et Th. ReinaCH, Recueil des inscriptions juridiques
grecques [Paul Guiraud]. Grands éloges. ^ Edward A. Freeman, Geschichte
Siciliens, Deutsche Ausgabe von Eernhard Lupus. Erster Bd. [II. d'Arbois
DE Jubainville]. Le meilleur livre sur la question. 1[ O. Ribbegk, /'. Vet^gili
Maronis opéra [P. L.]. Des conjectures assez nombreuses. ^ Otto Keller,
25 Zur lateinischen Sprachgcschichte [Michel Bréal]. Volume riche en bonnes
observations. ^ M. Boissevain, Dio Cassius [G. J.]. Une des meilleures édi-
tions de la collection Weidmann. 1 Lettre de Solmsen à propos de l'article
du 7 oct. de P. Lejay et réponse de ce dernier. ^^ 16 déc. Cari Wessely, Ein
System allgriechischer Tachygraphie [C. E. RuelleJ. Important. \ P. DkssOU-
30 i.AVY, De la particule av dans Thucydide [P. L.]. Sera consulté avec profit. ^
C. MORAWSKI, De sermone scriptorum latinorum aeiatis quae dicitur argenlea
observationes [P. LejayJ. Intéressant. 1[ Carton, Climatologie et agriculture de
l'Afrique ancienne; — M. du GOUDRay La BlanCHÈre, L'aménagement de
l'eau et l'installation rurale dans VAfrique ancienne [R. Gagnât]. Éloges. \
35 Oskar Fleischer, Neumen-Studien. Abhandlungen iiber mittelalterliche
Gesangs-Tonschriften [J. Combarieu]. Intéressant pour l'histoire de la mu-
sique et de la paléographie. H^ 23 déc! Richard Raabe, Petrusder Iberer, ein
Charakterbild zur Kirchen-uud Sittengeschichte des fiinften Jahrhunderts
[R. D.]. Fait honneur à son auteur. | Edwin W. Fay, Agglutination and
40 adaptation [V. Henry]. Peu de résultats pratiques, mais bien fait et utile. H
Alb. Graf von der Schulenburg, Ueber die Verschiedenheiten des menschlichen
Spi'achbaues [V. IL]. Bon. T[ P. Arndt und W. Amelung, Photographische
Einzelaufnahmen antiker Scuipturen [Sal. Reinach]. Tentative à, encourager.
^ Félix Ravaisson, Monuments grecs relatifs à Achille [Sal. Reinach]. Sédui-
45 sant. 1[ Th. Mommsen, Droit public romain, traduit par P. F. Girard; —
P. F. Girard, Manuel élémentaire de droit romain [R. Gagnât]. Éloges. ^
L. Levy et II. LUCKENBACH, Das Forum Romanum der Kaiserzeit [R. G].
Résumé exact, t P. Siewert, Plautus in Amphitruone fabula quomodo exem-
plar graecum transluleril [Paul Lejay]. Sera utile. *i G. CaSTELLANI, Il « Medo »
60 di PacHvio [P. L.]. Thèse difficile à soutenir. % Tongard, Saint Victrice, son
livre De Laude sanctorum [A. DebouUe]. Éloges. 1[ A. ROMiZl, Le fonti latine
deW Orlando Furioso [Ch. Dejob]. Exemple bon à méditer. ^^ 30 déc. Alfred
Cl Maurice CROISET, Histoire de la littérature grecque, t. 4 [Am. Hauvette].
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉRATURE ET D'HISTOIRE ANCIENNES. 211
Grands éloges. ^ Doraenico Comparetti, La guerra gotica di Procopio di
Cesarea, teslo greco con tradiizione ilaliana [Geprges Goyau]. Intéresse
l'histoire et la philologie. ^ J. P. W AhlzItiG, Étude hislorique sur les corpora-
tions professionnelles ches les Romains [R. Gagnât]. L'originalité, la nouveauté
manquent. ^ Edm. Le Blant, Sur deux déclamations attribuées à Quintilien 6
[La Blanchère]. Élégant et lumineux. i[ Siudi italiani di fdologia classica
[Paul Lejay]. Analyse des articles. ^ Tertullianca. Scripsit Ilenricus Gom-
PERz [Paul Lejay]. Conjectures peu solides : bonne défense du ms. perdu de
Jean Clément. Albert Martin.
Revue de Philologie, de Littérature et d'Histoire anciennes, lo
T. XIX, 1895. 1"= livr. Les ouvrages de Tacite réussirent-ils auprès des con-
temporains [Philippe Fabia]. On doit croire qu'ils réussirent, malgré les
doutes émis par Ilaase dans la préface de l'édition de 1853. I^a preuve en
est, non pas tant dans les trois lettres (VI, 16; VII, 33; V, 8) où Pline le
jeune promet rimmortalilé aux Histoires et médite même de les égaler, 15
que dans l'ardeur de Tacite à continuer ses travaux historiques, qu'il eiit
certainement délaissés sans l'approbation du public lettré : d'ailleurs, vu
son renom d'orateur, on ne concevrait pas que ses ouvrages historiques
aient été froidement accueillis par les admirateurs de son éloquence. Si
Plutarque et Suétone ne l'ont pas consulté, ce n'est pas par dédain; c'est 20
que Plutarque aurait eu trop de peine à le lire, et que Suétone n'y eût pas
trouvé les anecdotes scandaleuses qu'il recherchait. H Un passage de Platon
mal interprété (République, X, 616 B-617 B) [P. Couvreur]. Dans le passage
astronomique du mythe d'Er le Pamphylien, Platon dit que les astres repo-
sent sur des cercles, et non sur des sphères, comme ont traduit jusqu'alors 25
tous les commentateurs : Théon de Smyrne, qui a cité presque textuelle-
ment ce passage au § 16 de son Astronomie, et divers écrits platoniciens,
tels que Timée de Locres 96 E, l'Epinomis p. 986 et Proclus (Comm. au
Timée 222 G) confirment qu'il s'agit de cercles dans la République. ^ Re-
marques sur des textes d'Horace et de Cicéron [IL WeilJ. Dans Horace, 30
Art poétique 251 sqq., l'histoire du vers iambique exige qu'on modifie la
ponctuation traditionnelle comme suit : Syllaba... iambeis. Cum... sibinon
ita pridem,... Dans Cicéron, De Oratore III 185 le sens exige qu'on corrige
post anapaestus enpostea paeonicus.1[ Aristote, Constitution d'Athè-
nes, notes sur la 2» partie [P. Foucart]. Au ch. XLVIII, 'EvTeûeev des mss. 85
doit être maintenu. Au ch. XLIX, corriger avec Blass xal tôv iré7r>.ov en là
e'i; T. TT., et Twv aôXwv qui implique contradiction en tûv a)lwv. Au ch. LIV,
l'omission des Amphiaraia prouve que l'ouvrage est antérieur à 332, la
mention de l'archonte Céphisophon (329/8) n'étant probablement qu'une
interpolation. Au ch. LVII, Aristote qui parle de quatre épimélètes, est en 40
contradiction avec les inscr. qui n'en mentionnent que deux : il y en avait
peut-être bien quatre, mais deux seulement avaient droit d'initier aux
mystères. Au même chap. il est inutile de corriger xiôv âniXYivafwv des mss
en T. âul Aïivacw. ^ Sur un vers de Valérius Flaccus, Argonautica I 420
[J. Chauvin]. La vieille correction caelataque, pour cèlera des mss., 45
doit être rejetéo, quoique ingénieuse; il faut avec les anciennes éditions
garder celer, excellent pour le sens, et s'inspirant de Virgile ^En. V 267,
que Flaccus a pu imiter, rétablir aspera devant plumbo. % La fable du
Lion amoureux dans Babrius (XGVHI) [E. Tournierj. Corriger au v. 5 xrjSeû-
(7£t en xï)S£Ûc7(i>v ; au v. 7 cpépetç en çatvst; qui justifie r,!xiv du vers précédent; 50
au V. 9 tSo'jffa [JiYi xXayffri en ISoùa'av où xXaûcai; au V. 13 ï\iKkz en e^Et te; aux
vv. 19-20 ajitxTov en auta-rov et Xéovta en XéovToç. ^ Sur les Suasoriae VI et VII
de Senèque [J. van der Vliet]. Lire VI 5, à cause du sens : quis [non] hoc...
212 1895. — FRANGE.
cogi < posse > putat. Corriger IV 10 : qui servire < ne > < Antonii >
quidera [nonduraj domino, < nedum > Antonio potuit. Changer vivum
en unum à VI 11. Restituer ainsi sur le texte de Kiessling, le passage cor-
rompu de VI 24 : Jam... sors < et > petendi... industriaque < aequa-
8 vit >. Dans VII 1, lire : < at raori > difficile est. Lire VII 8 : ...ingenium
< aeternum etiam > sine vita. % Sur l'épisode de Philémon et Baucis
(Ovide, Met, VIII 624 sqq.). [E. Tournier]. Corriger au v. 6G7 versa la en
durata, au v. 678 pauperque en aut parca, au v. 679 totiens haus-
tum en quotiens haustus entre virgules, au v. 709 nec conjugis en ne
10 conjugis, ^ Le Grammairien Virgile et les rythmes latins [P. Lejay]. Ce
grammairien du 7c s. p. c. présente la plus ancienne théorie de la poésie
rythmique. Bien qu'il n'ait pas toujours compris l'enseignement de ses
maîtres, dont il n'est que l'écho, on discerne que pour lui la versification
rythmique, dont il nous offre tout à la fois la pratique et l'idéal, reposait
>n sur deux principes : 1» l'imitation des pieds prosodiques par l'alternance
des toniques et des atones, substituée à celle des longues et des brèves; 2o
l'identité du pied et de la syllabe, ou isosyllabie. Il reconnaît 4 espèces de
rythmes : 1° versus prosi, tout en spondées; 2° v. mederii, en spondées et
dactyles rythmiques à place variable; 3" v. liniali, où ces mêmes métrés
it) ont une place définie; 4o v. perextcnsi, périodes poétiques dont les membres
riment ou assonnent. Outre les citations, authenthiques ou fabriquées, de
Virgile, on peut citer Commodien comme appliquant, au moins dans ses
fins de vers, les règles exposées. La rime dans Virgile présente déjà toutes
les variétés. En résumé, TEpitoma de metris est un chapitre très curieux
■25 et très suggestif de l'histoire de la métrique et de son évolution aux âges
de décadence. ^ Juvénal, VIII, 7 [G. Lafaye]. Le sens indique de lire Tor-
quatum au lieu de Gorvinum, quin'est qu'une répétition duv. 5. ^ Sur
un passage deThéon de Smyrne [P. Tonnery]. Lire p. 99,1. 13-18 de Hiller :
'£kz'(ov TO [xaf] « àptO|j.<;). . .», xal toûtov... au lieu deèXcYOvxo... xal « àpiOfxôi... »,
30 xal TovTo... 1[ Le prologue de l'Amphitryon de Plante [A. Audollent],
Ritschl considère seulement comme authenthique le prologue du Trinum-
mus, attribuant les autres à des remanieurs . Ussing accorde l'authen-
ticité aux prologues du Mercator et du Truculentus, Teuffel à ceux
de l'Aulularia et du Rudens. A ces 5 prologues, il convient d'ajouter,
35 comme étant de Plante , celui de l'Amphitruo, Les personnages qui
y sont en jeu sont les mêmes que ceux des prologues du Rudens, de
l'Aulularia, du Trinummus et y sont mieux encore en situation;
un prologue était nécessaire à l'intelligence de la pièce, essentiellement
mythologique et grecque. Les longueurs et les négligences de ce prologue
40 de 152 vers sont assez dans les habitudes de laisser aller de Plaute; tout ce
qu'on peut accorder, c'est l'interpolation des vv. 64-87, qui font allusion à
des faits postérieurs à Plaute. If Bull, bibliogr. Otto Schwab, Historitche
Synlax der griechischen Comparation in der Klassisclicn Lilleratur ; (Beitrâge zur
histor. Syntax der griech. Sprache hrsg. v. Martin Schaiiz). Bruno Ehrlich,
45 De Callimachi hymnis quaestiones chronologicae ; (Breslauer Philologische
Abhandliingen). G. R. Paton, IHutarchi Pythici dialogi très. Eberhard Nbstle,
A tract of Plutarch on the advanlage to be derived from one's enemies (Studia
Sinaïtica IV). R. C Jebb, The atlic crators from Antiphon to Isaeus (2* éd.).
Lucien Auvray — Georges Goyau, Correspondance inédite de Gaetano Marini et
îiO Isidoro Dianchi. II. d'AbboiS DE JUBAINVILLE, Etudes sur le droit celtique, t. I.
W. Deegke, Laleinische Schulgrammatik ; Erlàuterungen z. Lat. Schgr. Karl
SCHMIDT — Otto GEHLEisr — Victor TnvuSER, Laleinische Schidgrammatik. 8.
Aufl. Al. RiESE, Anthologia latina (éd. altéra, fasc I : Carmina in codicibus
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉUATUliE KT d'iIISTOIRE ANCIENNES. 213
scripta). W. G. Summers, A study of the Argonautica of Valerius Flaccus.
Alfred Hilgard, Grammaiici graeci {Choerohosci scholia et Sophronii excerpta
e Characis commentario). A. Grosvenor Hopkins, Tacitus : The Agricola and
Germania. Samuel Bail Pi.attner, Sélections from the letters of the Younger
Pling. R. Gagnât — G. GoyaU, Lexique des Antiquités Romaines. Paul Thomas, 5
La littérature latine jusqu'aux Anlonins (Bibl. belge des connaissances mo-
dernes), p. SiEWERT, Plautus in Amphilruone fabula quomodo exemplar grae-
cum transtuterit. Léooold GONSTANS, Étude sur la langue de Tacite. Max
Neumann, Eustathios als Kritische Quelle fur den Iliastext (Jahrb. f. kl. Phil.).
George Willis Botsford, The Athenian constitution (Gornell studies in clas- 10
sical Philology, n» IV). F. G. Sghône — H. Kôghly — EwaldBRUHN, Ausgew.
Tragôdien des Euripides. 2. Iphigenie auf Tauris (4. Aufl.). H. M. StephenSON,
Tacitus Agricola and Germania. C. PbaCHTER, Cebetis tabula. N. WeGKLEIN,
jEschyli fabulae (d'après la nouvelle recension du Florentinus par Vitelli).
Auctaria : Fragmenta, Appendix propagala. Otto Schulthèss, Bericht iiber 15
die in den Jahren 1878-i893 erschienene Litteratur su den griechischen Staats-
und RechtsallertUmern (Jahresb. iiber die Fortschritle d. klass. Altertumswiss.).
Fridericus Hueffner, De Plauti comoediarum exemplis atticis quaestiones
maxime chronoloqicae. Gregoriiis N. BernardakiS, Plutarchi chaeronensis Mo-
ralia. Otto Mqrgenstern, Curae Catullianae. II. Rabe, Syriani in Hermoge- 20
nem commenturia. G. TuRK, De Hyla (Breslaiier phil. Abhandlungeii, VII, 4). ^^f
2* livr. Une page de TOresle d'Euripide sur papyrus d'Egypte [J. Nicole]. Tirée
de 6 débris trouvés parmi les papyrus, achetés par la Bibliothèiiue de Genève,
cette page ainsi reconstituée contient les vv. 1062-1090 de l'Oreste. Écrite
en onciale classique, égale à celle du Sinaïticus, et qui ne peut être 85
postérieure au 3° s. de notre ère, elle offre à quelques variantes près le
texte du Vaticanus 909, avec une orthographe parfaite, mais malheureu-
sement il n'y reste rien des vv. 1086-1087, si altérés dans tous nos textes.
f Pausanias et la destruction d'IIaliarte par les Perses [M. Holleaux]. Les
deux passages (IX, 32, 5 et X, 3o, 2) où Pausanias afTirme qu'Haliarte a été 30
incendiée par les Perses renferment une double erreur ; les ruines
d'IIaliarte que le Périégète afdrme avoir vues ne remontaient qu'à 171, date
où elle fut prise et saccagée par les Romains. Quant à un premier incendie
par les Perses, le silence d'Hérodote nous oblige à conclure qu'il est de
l'invention de Pausanias. Comme la prise d'IIaliarte par Lucretius en 171 36
eut lieu pendant la guerre de Persée, on peut conjecturer que Pausanias
ait mal interprété dans la source dont il s'est servi une expression ambiguë
(p. ex. èv Tôj IlepTtxw TToXéixw), et ait compris qu'il s'agissait de la guerre
médique là où son auteur voulait parler de la guerre de Persée. ^ Plautus,
Trinummus 969 [Louis Havet]. La métrique n'autorise pas un anapeste 40
initial tel que quod à me. Lire, en rétablissant la vieille forme af,
attestée par Cicéron (Or. I08) : quod âf me, ce qui donne un pied correct.
Les variantes de aps devant te, à l'intérieur du vers, engagent à regarder
aussi afte, comme la leçon originale. ^ Platon, République, X 616 B G.
[P. Tannery]. Gouvreur <cf. l'^ livr.> a raison dans son interprétation des 45
(T96v6u>,oi, mais la lumière droite dont il est question dans ce mythe
ne saurait être identifiée avec la voie lactée : il y faut voir plutôt un
diamètre horizontal du ciel des Idées, puisqu'on la voit d'en haut, àvwôsv.
f Dédicace de deux chorèges [P. Foucart]. Gette dédicace qui mentionne
deux victoires, l'une comique, l'autre tragique de deux citoyens d'Eleusis r,o
associés pour une même chorégie, remonte à peu près, si l'on en croit
l'alphabet usité, à l'archontat d'Euclide (403/2). Elle confirme donc le témoi-
gnage d'Aristote, cité par le scholiaste d'Aristophane (ad Ran. hQh), sur la
214 1895. — FRANCE.
faculté qu'avaient reçue les chorèges de s'associer, sous l'archontat de
Gallias (/i06/5). Elle complète aussi le passage de la ïlolizzla. sur le mode de
désigatiou des chorèges ; nous voyons en effet qu'ils étaient encore nom-
més par les archontes au début du ■4« s., aussi bien pour la comédie que
5 pour la tragédie. La tragédie qui valut la victoire aux deux Eleusiniens
ne peut être qu'Œdipe à Colone, jouée aux Dionysia de 401, et la comédie
doit être l'une de celles qu'Aristophane fit représenter entre 399 et 389.
% Question à propos d'Hérodote I, 10S [E. Tournier]. Le sens et l'analogie
avec V 92 Y invitent à corriger ycvi^txEvov (var. yewwixcvov) en ysvyiaôiAîvov. ^
10 Nouvelles éludes sur le ms. d'Isocrate du fonds d'Urbin. [A. Martin]
Collation à confronter avec celle annoncée par Buermann, de ce ms. du 9" ou
10" s., en tout cas antérieur au ms. S de Démosthène. Variantes de l'Eva-
goras, d'après l'édition de Benseler-Blass.^ Notes ôpigraphiques : Athènes,
Lemnos, Milet [J. Delamarre]. Trois textes inédits dont deux sont à Paris et
15 le troisième au musée de Constantinople. Fragment d'un opoç d'Alhènes
élevé sur un lieu consacré par la foudre. Inscription de Milet (Louvre) pos-
térieure aux débuts de l'empire, mentionnant un Messala qui dut être
proconsul d'Asie vers 206, et nous donnant des détails intéressants sur les
dignités municipales et les fonctions romaines du milésien K/.a-JSioç Xc'ovtç.
20 Stèle funéraire eu marbre, qu'il faut placer entre 350 et 386. If Inscr. de
Curubis [M. Bréal]. Cette inscr. de Kourba (Tunisie) mentionne Attius
Varus qui fut préteur d'Afrique en 51 a. C., Considius Longus, son collègue
et Tettius, gouverneur militaire de Curubis. A signaler le redoublement
des voyelles (Vaarus, posteicuus) pour marquer la voyelle longue, qui est
25 propre aux écritures italiques : le substantif posticus, us, qui doit être un
mol de la langue militaire signifiant poterne, est un mot nouveau. Cette
inscr. qui date de 49 a. C. est la plus ancienne que l'Afrique romaine ait
livrée jusqu'alors. ^ Lucrèce II, 7 sq [A. Carlault]. On a un sens bien préfé-
rable au sens traditionnel, en rapportant serenà à doctrinâ et non à
30 templa. ^ Ovide, Métamorphoses II 774 [G. Lafaye]. Lire : Vultuque
minax suspiria duxit. Références d'Ovide pour vultu minax, de Tibulle,
Properce, Stace et Ovide, pour l'expression suspiria ducere employée abso-
lument, t Sur un passage d'Ovide, Métam. VIII, 108-151 [E. TournierJ. Lire
au V. 117 : Seponimur orbe, au v. 129 : quo vicisti crimiiie, nostrum...
35 au V. 150 : Scylla fuit; au v. 149, ponctuer : Suslinuisse, levisne... % Tite
Live XX VIL 23, 2 [René PichonJ. Corriger Casini en C a si lin i. ^ Deux
corrections au texte du Pro Archia [A. CartaultJ. Lire § 19 : repudiemus au
lieu de l'indicatif, § 26 : praedicare au lieu du passif. ^ Notes latines [P.
Lejay]. L'archaïque neutre sonere existait chez Ennius, Pacuvius, etc. en
40 regard du causatif sonare, mais par une confusion phonétique de leurs
formes, leur syntaxe et leur sens se sont confondus. Volare et vetare sont
deux causatifs d'une même racine vet- (cf. âtoc = vainement); le voca-
lisme anormal de vetare est peut-être dû à un ancien neutre vetere ,
de la même catégorie que sonere. Dans l'étymologie de vindex proposée
45 par Bréal, venum dex, ë n'a pu donner ï ; mieux vaut remonter à *vësn(o)
dex, *vendex, puis vindex (cf. simplex pour e devenant i). Invidentia, créé
par Cicéron au sens actif, n'eut pas grand succès, et ne fut guère adopté
qu'à l'époque de décadence : invideor dans Horace n'est pas un hellénisme
mais un archaïsme (cf. Virg. Bue. VII, .58). Dans le dilTicile passage d'Ovide,
50 Metara. I, 15, Porphyrion (ad Ilorat. Carm. II, IV, 29; 95, 27 H) permet de
rétablir le début du vers en : qua refugit tellus, ^ Bull, bibliogr. G. Fou-
gères, La vie publique et privée des Grecs et des Romains. Eugen Pbidik,
De Alexandri Magni epislularum commercio. Spengbl- IIammbr, Rhetorcs
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉRATURE ET d'IIISTOIRE ANCIENNES. 215
graeci, vol. I. Pars II. Friedrich Blass, Dieattische Beredsamkeit : Demosthenes
2e Ed. Fr. Blass, Hyperidis orationes sex cum celcrarum fragmentis; 3» Ed.
Horace Mighbli, La révolution oligarchique des Quatre-Cents à Athènes et ses
causes. 0. Dahnhardt, Scholia in Aeschyli Persas. W. Blakb, The Hellenica
of Xenophon I, H. Ch. F. Smith, Thucydides III. II. Stein, Herodotos V, VI, fi
5» Aun. Sghneidewin-NauGK, Sophocles Elektra, 9» Aufl. E. ROGKWOOD.
Velleius Palerculus II (XLI-CXXXI). S. Reid, M. TuUi Ciceronis pro Q. Annio
Milone ad judices oratio. B. KÛBLER, C. Julii Caesarts Commentarîi de bello
Galh'co, éd. major. B. Niese. Flavii Josephi opéra. Vol. III : Antiquitatum
Judaicnrum hbri XI -XV. Id. Flavii Josephi De Judacorum vetustate sive contra 10
Apionem lib. II. Destinon-Niese, De bello Judaico lib. VII. F'ranz CuMONT, Textes
et monuments figurés relatifs aux mystères de Milhra. A. SghleMM, De fontibus
Plutarchi commentationum de audiendis poelis et de forluna. Rich. FOERSTER,
Scriptores physiognomonici graeci et lalini. J. H. Gray, T. Macci Plauti Asinaria.
Von GUTSGHMID-RÛHL, Kleine Schriften : Schr. zur rômisehen und mitleralter- 16
lichen Oeschichte und Literatur. Sghône-KôGHLY-Bruhn, Iphigenie auf Tauris.
Esaias Lalin, De particularum comparativarum usu apud Terentium. Paolo
Bellezza, Dei fonti e deW autorità storica di C. Crispo Sallustio. R. Bbbr,
Handschriftenschàtse Spaniens. ^^ 3^ livr. Une épigramme sur la bataille
d'Aclium [Frédéric G. KenyonJ. Cette inscr. curieuse de 14 vers, en souvenir 20
de l'entrée d'Octave en Egypte après la bataille d'Actium, se trouve dans
le papyrus CCI. VI du Brilish Muséum. Elle est en onciale moyenne et ne
peut être antérieure à 27 a. G. Elle donne de nouveaux exemples de 3 mots
rares : yr,6a>ioç, aSrjpt; et TipuTâvEUfia. Restitution et commentaire. %
Remarques sur Pépigramme grecque trouvée par Kenyon [II. Weil]. Nou- 25
velles corrections proposées pour les passages altérés, et discussion du
sens. ^ Deux lettres de Saumaise à de Thou sur les Anthologies grecque
et latine [il. Omont]. La première contient un historique des divers
Recueils d'épigrammes grecques ; la seconde annonce la découverte en
1615 du Codex Salmfisianus, recueil fameux d'épigrammes latines. ^ Nouvelles 30
éludes sur le ms. d'Isocrate du fonds d'Urbin [A. Martin] <cf. 2" livr.>.
Variantes de l'Éloge d'Hélène, et du Philippe d'après l'édition de Buermann.
t Riese, anthol. 440 [L. Havet]. Dans ce petit morceau de 9 vers phaléciens,
corriger au v. 3 nostros en meos, d'après une citation de Loup de
Ferrières (lettre 32), qui était contemporain du Vossianus (Q. 86, 9» s.), où 36
cette pièce qu'on peut attribuer à Sénèque nous a été conservée. ^ De
Aristotele priraordiisque comœdiae atticae [F. SusemihlJ. Discussion des
3 passages de la Poétique (3, 14'iS» 29; 4, 1449» 9; 5. 1449^ 37), où Aristote
traite des origines de la comédie attique.^ Babrius, CXI (134) v. 5-9, CXIII
(136) [E. Tournier]. Corriger CXI v. 7 : uàvra <x ' £u> n65' eMvei, et CXIII : 40
9Tio-l,6ià ôépou; ârrixç au lieu de <py|(t\v, d 6épouî r^aoLi;. ^ Varron, Rer. rust. II, 5,
5 et Sat. frag. 2^1 Biicheler [G. Lafaye]. Corriger au premier passage :
... latine <relatione>, quam, <ab> Hirrio praetore renuntiatam
Romam in senatum, scriptam habemus. Le Plotius ou Plautius du frag.
257 du Manius, est le Plotius Gallus qui le premier à Rome enseigna la 46
rhétorique en latin ; ce fut lui qui écrivit aussi la Bougonia, ouvrage
médiocre auquel Varron fait ici une allusion maligne. ^ Nouvelle inscr.
latine en onciales [R. Cagnat]. Des 3 inscr. en onciales, trouvées à Timgad
(Afrique) et attribuées par Iliihner à la fin du 3» s. p. C, celle qui porte le
n» 17910 du Corpus remonte à la !■■• moitié du même siècle, comme l'a 50
démontré Biicheler et comme le confirme une nouvelle inscr. de Timgad,
la plus ancienne des inscr. datées en onciales, où il est question du même
grammarien Pomponianus. Étude des particularités de l'écriture onciale,
216 1895. — FRANCE.
qui paraît n'avoir été employée dans les inscr. de Timgad que par un
caprice de lettrés. ^ Le troisième mariage de Néron : Statilia Messalina.
[Ph. Fabia]. Néron, après la mort de Poppée, dont il divinisa la mémoire,
voulut épouser Antonia, fille de Claude, et sur son refus, la fit périr. Il
5 épousa alors en 66, Messaline, dont il avait fait périr le 4* mari Vostinus, et
qui était déjà sa maîtresse du vivant de Poppée ; mais il ne tarda pas à la
délaisser. ^ Bull, bibliogr. J. II. Gray, P. Terenli Haulontimormnenos . Anton.
Baumstark, Lucubrationes Syro-graecae, Lud. MaGINAI, Omero, Vlliade^ I.
Siegfried. Reiter. Dvei-und vierzcilige Langen bei Euripides. Theodor KOGK,
tO Ausgew. Komôdicn des Arislophanes : Die Wolkcn, 4' éd. ; Die Vogel, 5» éd.
Hugo StadtmÛLLKR, Anthologia graeca epigrammalum Palalina cum Planudea.
Albert Jahnius , Anecdota graeca theologica cum prolegomenis ; Analecla
miscella theologica. f^ 4» livr. La déclinaison dans les inscr. atliques de
l'Empire [J. Viteau]. Complément à la grammaire des inscr. attiques
<S de Meisterhans, 2^ éd. Les formes non Classiques sont populaires, les
archaïsmes ou atticismes rares ; le duel a disparu, et la déclinaison tend
vers un type unique et simple. ^ Babrius XG (107) [E. Tournier]. Lire :
Mub; Se SeÏTTvov [j.Y)ô'axpwv £7ri']/aùa-ai XsiXwv àvr); awv. ^ Collations inédites
de Plante [Paul Le Breton]. Les variantes marginales de TAldine de 1522,
20 déjà signalées par Delisle, ont été empruntées à 10 mss dont les posses-
seurs sont nommés et ayant appartenu pour la plupart aux Pithou ;
quelques-uns d'entre eux ont également servi à Turnèbe et Lambin.
L'auteur de cette très curieuse collation pourrait bien êlre Passerat. ^
Bull, bibliogr. A. BaILLY. — E. EGGKR, Dictionnaire grec- français. W. G.
25 IlALE, " Exlended''"' and '•^ remole'''' deliberatives in greek. Pkeller-Robert,
Griechische Mythologie, 4» Aufl. Garolus Janus, Musici Seriptores graeci.
C. A. M. Fennell, t. m. Macci Plauti Slichus. IIOfmann-Lehmann, Ausgew.
Briefe von M. Tullius Cicero. E. Le Blant, Sur deux déclamations attribuées à
Quintilien. F. Blass, Acta Apostolorum sive Lucae ad Theophilum liber aller.
30 F. Cabrol, Étude sur la ' Peregrinatio Silviae. II. d'Arbois DE JubaINVILLE,
Étude sur le droit celtique, t. IL ^ Revue des Revues de 1894.
Alfred Gasc. Desfossés.
Revue des études grecques. T. VIII, n". 29, jv.-avr. Une prétendue loi
de Selon [R. Dareste]. Explication nouvelle d'un passage de Plutarque
36 (Solon, 20) mal compris jusqu'ici. D'après cette explication l'épiclère mariée
à un homme impuissant s'adresse à l'archonte qui lui rend sa liberté et
alors elle épouse qui elle veut dans sa parenté. Plutarque s'est mépris sur
le sens du mot Ô7iuc£o-6ai qui a signifié d'abord « être mariée », puis avec le
temps a répondu à l'idée d'un commerce illégitime. ^ Sur une inscr. de
40 Thèbes [Maurice IloUeauxJ. Inscr. publiée dans le G. I. G. Septentr. sous le
n» 2419. Lolling son éditeur a déclaré n'avoir pu en pénétrer entièrement la
signification. Fac-similé de l'inscr. C'est une liste de donations, faites en
argent liquide. Discussion de l'opinion de Dittenbergcr. L'inscr. doit être
de la période comprise entre 290 et 280. Les donations paraissent avoir eu
46 pour objet d'aider les Thébains à reconstruire leur ville. Des mots pa]cTi),[£Ùi;
.., Ttappoo... l'auteur infère qu'il s'agit d'une donation faite par Démétrius
Poliorcète en 304 sur les dépouilles des Rhodiens. Détails historiques ten-
dant à établir les dates des autres donations. Restitution conjecturale de
l'inscr. ^ L'inscr. astronomique de Keskinto [P. TanntryJ. Inscr. trouvée
50 dans l'île de Rhodes sur l'emplacement de l'antique Lindos, et publiée dans
les Inscr. gr. insul. maris Aegaei, n» 913. Historique de son déchiffrement.
Interprétation. Ce monument est d'une importance capitale, fournissant
des données précises pour la reconstruction du plan sur lequel avait été
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 217
établie la théorie des planètes avant Hipparque. ^ Inscriptions d'Amasie et
autres lieux [Th. Reinach]. Copie de 35 inscr. faite par le R. P. Girard,
missionnaire français en Arménie, reproduite en zincogravure. Déchiffre-
ment annoté. Noms nouveaux : <ï>apvax!;, Oùépavo;, nXdtvxioî(?), ^tXaôeXcpK (?),
'AvaffâvTi (?), Bepiâvr), Souctouviç. t De l'expression des masques dans les s
drames d'Eschyle [P. Girard]. III. Les jeux de physionomie dans Eschyle.
Sa conception probable du masque tragique. Exemples du chœur versant
des larmes. Ailleurs ses cheveux se hérissent d'épouvante; dans les Choé-
phores, leurs joues portent les égratignures qu'elles se sont faites, etc.
Quelquefois aussi les changements du visage n'étaient pas exprimés par le **^
masque. Détails sur la teinte des masques, .sur la chevelure postiche des
acteurs. Le masque avait une forme légèrement pyramidale. L'expression do.
l'oeil était très intense, bien que les trous des yeux fussent étroits. L'ac-
teur changeait de masque iiendant le cours d'une représentation, mais
peut-être pas encore au temps d'Eschyle. Le masque d'Eschyle avait le plus is
souvent un aspect extraordinaire. Masques et costumes des Euménides.
Eschyle a été réaliste dans ses masques comme en tout. Effets de silence
dans Eschyle. Rapports à chercher entre les conceptions tragiques d'Es.
chyle et les peintures de son temps. ^ Dibliolheca scriptorum graecorum
Teubneriana [T. R.] Anthologia graeca. Ed. H. Stadmiiller. I. On attendra le 20
t. 2 pour en rendre compte. — Aristotelis Politica. Ed. Susemihl. Réimpres-
sion. — Arrianus. Epicteti dissertationes. Rec. II. Schenkl. Grands éloges. —
Aeschylus. Scholia in Aeschyli Persas. Ed. O. Daehnhardt. Éloges avec qqs
réserves. — Diodori Bibliolheca. Rec. Fr. Vogel. III (11. 13-15). Le nouvel
éditeur a pu mettre à profit la collation des Patmensis faite par Bergmann. 26
— Dionis Gassii Historia romana. Rec. J. Melber. 11(11. 41-50). Réimpression.
— Ilerondae mimiambi, ilerum éd. O. Crusius. Éloges avec qqs. critiques de
détail. — Ilipparrhi in Arati et Eudoxi Phaenomena commentariorum libri
très. Rue. G. Manilius. Éloges. — lamblichi in Nicomachi Arithmeticam
introductionem liber. Ed. IL Pistelli. Bonne édition d'un ouvrage qui n'est 30
pas sans intérêt, même pour les musicologues. — Mylhographi graeci. I.
Apollodori Bibliotheca. Ed. R. Wagner. L'éditeur a tiré un bon profit des
textes nouvellement découverts. — Polybii Ilistoriae. Rec. Th. Biittner"
Wobst. Éloges, avec réserves sur la latinité de l'éditeur. Gorreclions vio-
lentes pour éviter l'hiatus; abandon de bonnes corrections antérieures. — 35
Rhetores graeci ex recogn. Spengel. I, 2. Ed. G. Ilammer. Éloges. — Syriani
in Ilermogenem commentaria. Ed. H. Rabe. IL Volume aussi méritoire que
le \*'.\ Aristophane, Les Nuées (Die Wolken) erklàvt von Th. KOCK, 4» éd.
Éloges. 1 A. Bailly, Dictionnaire grec-français rédigé avec le concours de
M. Egger [T. R.] Ge dictionnaire remplacera celui d'Alexandre avec avan- ^o
tage. Grands éloges; critiques de détail. ^ G. Gastkllani, Del mito di Media
nclla tragedia greca fC. E. R.] Analyse avec éloges, f EhrliGH (B.), De Calli^
machi hymnis qiiaestiones chrovologicae [R. Ilarmand]. Analyse; éloges avec
réserves touchant les conjectures souvent trop hardies de l'auteur. ^
Euripidis, Iphi^^iie auf Tauris erkiàrt von SCHÔNE und KÔGHLY; neue Bear- *à
beitung von E. Bruhn [IL GriiblerJ. Gomraentaire souvent incisif et piquant,
mais choix des leçons conjecturales arbitraire. Mention d'un gros contre-
sens. ^ Grammatici graeci. Partis IV vol. posterius. Georgii Ghoerobosci
scholia; Sophronii... excerpta. Rec. etc. A. HiLGARn [R. Harmand]. Éd. parti-
culièrement soignée. Analyse. Bon emploi des mss. Index commode. ^ 50
Herthum (P.), De Megalopolitaricm rehus gestis, et de communi Arcadum repu-
blica [G. Doublet]. Utile contribution à l'histoire des Arcadiens. *i Hyperi-
dis Orationes sex cum ceterarum fragmenlis. Ed. Fr. Blass [H, Weil]. 3» édi-
218 1895. — FRANGE.
tion augmentée des deux discours récemment découverts. Éloges avec une
critique de détail. ^ Constantinidis (G.), 'IdTopîa xwv 'Aôrjvôiv àub XptdToG
yevvi^ffEwç [léxP' "^^^ ïrovç 1821 [G. Doublet]. Réédition augmentée d'un livre
publié en 1876. L'auteur ne paraît pas connaître les belles pages de Renan
6 sur Athènes, le discours retrouvé par Maurice Ilolleaux, les travaux de
Julius Diirr, de P. Foucart, etc. Analyse; éloges. ^ Mistriotis (G.), 'EUrivncri
ypcx\i.\ici.iolo'{la.. I : irept 7toir,T(ov [Philhellên]. Cet ouvrage semble avoir été fait
avec des manuels allemands antérieurs aux découvertes littéraires de ces
dernières années. Les travaux de Patin et des frères Croiset sont inconnus
10 à l'auteur, qui ne paraît pas lire bien couramment le français. ^ Pernigk
(E.), Griechische Gewichte [T. R.]. L'auteur a décrit et en grande partie pesé
906 poids; mais son ouvrage donne à croiie qu'il n'a pas visité notre cabi-
net des médailles. Discussion critique de ses classements et observations
de détail. ^ Petitjean et V. GlaCHant, Exercices (TappUcation sur l'abrégé
15 de grammaire grecque de Croiset et Petitjean [T. R.J Éloges. Reste à savoir si
les élèves trouveront le temps de faire ces exercices et les professeurs celui
de les corriger, f Preller et K. Robert, Griechische Mythologie. 4«éd. [Aug.
Michel]. Éloges. ^ SCHULTHESS (0.), Bericht ûber die in... 1818-4895 erschienen
Litleratur zu dcn gricchischen Slaals-und liechtsaUerlhiimer. I [T. R.]. Rapport
20 très utile fait avec autant d'impartialité que de compétence. ^ Schmidt
(W.), De Flavii Joscphi elocutione observationes crilicae [R. Harmand]. Analyse
des opinions de l'éditeur sur les mss., sur la syntaxe et la morphologie de
Josèphe. Éloges. ^ Spruner-Sieglin, .<4t;ai; an/if/itm-, livr. 1-3 [Aug. Michel].
Œuvre entièrement originale de Sieglin. Cet atlas s'adresse surtout aux
26 étudiants et aux historiens. L'auteur a eu tort de substituer les noms la-
lins aux noms grecs. ^ Telfy (I.) Chronologie und Topographie der griechis-
chen Aussprache nach dem Zeugnisse der Inschriften [G. D.]. Travail de dilet-
tante, dirigé contre la prononciation érasmienne sans prouver que l'iota-
nisme moderne soit acceptable. \ Tsérépis (G. N.). Ta aûvôexa tyjç éXXïjvixTi;
30 YÎ^wa-ar,? [V. H.]. Éloges avec qqs réserves. ^ Semitélos (D. Ch.), 'EXXv]vtx7i
ixETpi-xYJ fIL WeilJ. Ce livre, particulièrement destiné aux Hellènes, pourra
être consulté avec fruit en dehors de la Grèce. Analyse. Éloges avec réser-
ves. Le rp. conteste la théorie des métriciens allemands adoptée par l'auteur
et le renvoie aux doctrines d'Aristoxène et d'Aristide Quintilieu. *|[ So-
35 phocles, Elektra erklàrt von Sgheidewin, 9'^ An/lage besorgt von A. NauGK
[IL G.]. Travail mis au point par Jernstedt, élève de Nauck. Corrections té-
méraires, athétèses injustifiées. Critiques de -détail. Du reste celte édition
dénote comme les précédentes un helléniste consommé. ^ Wikgand (Th.),
Die l'uleolanische Bauinschrift [T. R.] Après Piranesi et Choisy, l'auteur sem-
40 ble épuiser la question. % COUAT (A.), Hur la composition des Acha7-niens
[T. R.] Analyse scénique et métrique approfondie.
^^ Nr. 30, mai-jn. Un nouveau sarcophage peint de Clazomène au Musée de
Constantinople [S. Reinach]. Nomenclature des 18 sarcophages ou fragments
de sarcophages exhumés depuis 1882 près de Clazomène, avec les indica-
45 lions bibliographiques y relatives. Notes ad<iitionnelles. Données acquises
sur la topographie de la ville. Discussion des hypothèses de Dennis
(Journal of Hellenic Studies). Tous les sarcophages peints sont antérieurs
à l'an {)40. Étude comparée des motifs llgurés sur le nouveau et sur les
autres, digression sur le 4« motif (les chiens de guerre). Analogie que
60 présentent ces monuments avec la céramique rhodienne. Trace de rela-
tions très anciennes entre Rhodes, Magnésie et Clazomène. ^ Recherches
sur la chronologie de qqs. archontes béotiens [Maurice Ilolleaux]. I. L'ar-
chontat de Dionysios (archonte en 220 au plus tôt), ou, plus exactement,
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 219
entre 217 et 205). ^ A qui sont dédiées les Poliorcétiques d'ApoIlodore ?
[Th. Reinachl. La date de ce traité peut être fixée avec grande vraisemblance
à Tan 115 ap. J. G. et la dédicace rapportée par conséquent à l'empereur
Trajan, et non, comme on l'a cru jusqu'à présent, à son successeur Hadrien.
% Études sur la vie municipale de l'Asie Mineure sous les Antonins. 5
[I. Lévy]. Ii'e série : l'Ecclesia, la Boulé, la Gerousia. A la différence de ce
qui eut lieu en Occident, la conquête romaine se heurta, dans l'Orient
hellénique, à une organisation politique complète. Gomposition de l'Ec-
clesia dans les diverses cités de l'Asie-Mineure. Sous l'influence romaine,
elle fut subordonnée à la Boulé et à la Gerousia, et surtout au pouvoir 10
central. Les Bouleules, autrefois délégation du peuple, sont nommés
par des magistrats spéciaux. La Gerousia (Sénat) se compose des membres
de l'aristocratie locale. G'est à la Boulé qu'appartient la puissance légis-
lative. Les attributions de la Gerousia sont très diversement définies par les
historiens et les savants. G'est, en principe, une association d'hommes 15
âgés. Elle n'existe pas dans la Grèce européenne et ne se développa
qu'après l'ère chrétienne. La Gerousia dans certaines cités asiatiques.
Additions aux 42 gerousiai de Menadier. Rapports de la Gerousia impériale
avec celle qu'institua Lysimaque à Ephèse vers la fin du 4» siècle av. J. G.
Attributions multiples des gerousiastai. Le gymnasiarque et l'hymnode. ^ 20
Vers inédits et bonnes variantes dans l'Onirocriticon de Nicéphore Grégoras
[G. E. RuelleJ. Notice et extrait du Parisinus 2511, ms. du 15" s. 10 vers inédits.
^ AnaSTASOPOULOS (D.), n=pl TT,; ïjÔOTroioù xal èxTroXtTUTxtxfiî 6yvà[x£a); ■vr^ç
àp-/ata; £X),r|Vtxr,; Y>.cô<T(nf); [Philhellên]. Éloges réservés. ^ Bergk (Th.), Orie-
chische Literaturgcschichle. Registcr von P. Peppmiiller und W. Ilahn [Aug. 25
Michel]. Travail très utile. ^ Bokener (A.), De rébus a Graecis inde ab anno
410 usque ad a. 403 a. C. geslis [T. R.J. Analyse suivie d'éloges. ^ Curtius
(E.), Gesammelle Abhandluvgen, II [T. R.] Éloges. ^ Démoslhève, Les sept
Philippiques, p. p. Ch. Baron fR. Harmand]. Éloges avec qqs. réserves, f
Dcmosthène, 0\ AYipLodôévoy; çiXtTTTttxol.., ûtc'o 0. B. OIxovoiac5ou [R. Harmand]. 30
Édition faite sur un plan nouveau : texte, paraphrase, traduction et notes.
Critique motivée de ce plan, accompagnée d'éloges. ^ Deschamps (Gaston),
Sur les roules d'Asie [X.] Éloges. ^ Galieni Protreplici quae supersiint. Ed.
G. Kaibel [T. R.]. Édition bien supérieure à celle deMarquardt (188'i). L'au-
teur a tiré bon parti des corrections de F. Jaraot (1583), et qui plus est, il 35
l'a dit. ^ Griechische Stndien. II. Lipsius zum 60'on Geburlstab dargebracht
[T. R.]. Mention, parmi les 25 diss. contenues dans ces Mélanges, de celles
de Bischoff, E. Koch, Ilberg, 0. Crusius, Roland (Immische et Gichorius. ^
Homère, L'Odyssée. Principaux chants, I, II, VI, XI, XXII, XXIII, par Maurice
Groiset [R. Harmand]. Gette édition servira aux maîtres comme aux élèves. 40
Elle développera chez ceux-ci le goût de la littérature homérique. On eût
souhaité l'édition, ainsi comprise, d'une Odyssée complète. 1[ Krumbacher
(K.), Mittelgriechische Sprichwôrter [T. R.] Excellent ouvrage (comparaison,
dans l'introduction, entre les proverbes byzantins et les proverbes paléo-
grecs), f Lafaye (G.), Catulle et ses modèles. Éloges, sous cette réserve que 4&
" les traductions sont trop souvent de belles infidèles et même des infi-
dèles tout court ". ^ La Ville de Mirmont (H. de), Apollonios de Hhodes et
Virgile. La mythologie et les dieux dans les Argonautiques et /'Enéide [Aug.
Michel]. Il résulte de cette longue élude (778 p.) que Virgile doit peu au
poète alexandrin. ^ Le même, Apollonios de Hhodrs *:t Virgile [R. Harmand]. 50
Sorte d'introduction aux travaux de l'auteur relatifs à Apollonius. Détails
curieux sur les rapports de riliade, de l'Odyssée, des Argonautiques et de
l'Enéide; mais le défaut capital de cet opuscule, c'est que le sujet annoncé
220 189S. — FRANCE.
au début n'est pas traité. ^ Mayr (A.), Die antiken Mûnzen der Jnseln Malta,
Gozo und PanieUeria |0. Bol]. Consciencieux travail. ^ Mommsen (Tjcho),
Beitràge zu der Lehre von den griechischcn Praeposilionen IDonat]. Réédition de
3 diss. augmentée d'une 4" de 400 p. Elle traitent historiquement de l'emploi
6 de aûv, [itrâ (avec le génitif) et ap.a. Résultat des relevés Statistiques relatif à
ces prépositions. Éloges. H Navarre (0.), Dionysos [T. R.] Étude tout à fait
recommandnble sur l'organisation matérielle du théâtre attique. Exposé du
plan de l'ouvrage. Réfutation solide et pressante de la théorie de Dôrpfeld
sur la non-existence du XoyeTov à l'époque classique. Critiques de détail. %
10 Neumann (C), Die Weltstellung des byzantinischen Beiches vor den Kreuzziigen
[Ch, Diehl]. Sur beaucoup de points de l'histoire byzantine, l'auteur a ouvert
des jours tout nouveaux. Sous un petit volume, ce livre est plein de choses
et plein d'idées, ^f Pridik (E.), De Alcxandri Magni epistularum commercio
[T. n.] Conclusions sagement pesées, ordinairement favorables à l'aulhen-
15 ticité. Qqs réserves. ^ Regnaud (Paul), Élément de grammaire comparée du
grec et du latin, l'o partie; Phonétique [A. W.]. L'auteur, en phonétique,
n'admet que des " tendances évolutives ". Dans l'exposé de ses vues, tant
soit peu révolutionnaires, on voudrait plus de clarté, des listes d'exemples
moins longues et plus probantes. Qqs. assertions risquées. ^ Ridder (A. de),
20 Catalogue des bronzes de la Société archéologique d'Athènes [Le Beau]. Inven-
taire excellent, comprenant 1057 nr. Qqfois la classification est bizarre et la
rédaction négligée. Index utile. 1[ Roussos (Démosthéne), TpEïç Ta^aïoi [T. R.].
Étude bien documentée sur les philosophes Enée, Zacharie et Procope. ^
SCHWARZ (Wilhelm), Der Schoinos bei den Mgyptern, Griechen und Rômern
25 [Aug. Michel]. Le schène égyptien est une mesure itinéraire évaluée suivant
les auteurs et les régions à 30, 40, 60 et 120 stades. L'auteur aurait dû
mentionner le a-/orvoç agraire des Tables d'IIéraclée, correspondant à
30 pas ou 120 pieds, ^f Jo. Slobaei Anthologium. Vol. III, librum III ab
O. Hense éd. continens [II. Griiblerj. Wachsmuth s'est chargé des Eclogae
30 publiées en 1884, Hense des livres III et IV. Véritable édition princeps à
beaucoup d'égards. \ Stuart Jones (IL), Select passages from ancient writers
illustrative of Ihe history of Greek sculpture [T. R.]. L'auteur ne reproduit que
les textes principaux, y joint une traduction anglaise, des notes et une
introduction historique. Nombreuses critiques de détail. 1[ Siudi iialiani di
35 filologia classica, t. 3 [IL W.]. Volume tout à fait digne des 2 premiers. Men-
tion des principaux articles, savoir : sur les mss. de la Poétique d'Aristote,
par G. Landi, ceux des Helléniques de Xénophon, par L. de Stefani, et de
l'Hipparchique par P. Cerocchi; catalogue des mss. de Bologne par Al. Oli-
vieri et N. Fesla; sur 2 inscr. gr. de Sardaigne, par Eltore Pais: sur la
40 Théogonie d'Hésiode par V. Puntoni. Examen critique de cet article. Vers
697 on lit TiT-r.vaç -/^o^'oyÇi leçon maintenue par Puntoni, d'oii suit une nou-
velle interprétation du passage. Le rp. propose de lire xOévio; çXbt.. Article
sur les mss. de Palœphatos par G. Vitelli, l'éditeur et l'âme du recueil. ^
TORR (Cecil) Ancient Ships [T. R.]. Bonne étude d'archéologie navale par un
45 érudit très au courant des choses de la mer. ^ Vernier (Léon), Petit traité
de métrique grecque et latine [T. R.]. La partie concernant la métrique grecque
est " l'erreur d'un homme d'esprit ", d'ailleurs très solide helléniste. Cri-
tique de plusieurs assertions citées textuellement. ^ Warwick Wroth,
Catalogue of Ihe Greek coins of Troas, JEolis and Lesbos [T. R.J, 16"' vol. de la
5u série des catalogues numismatiques du Musée britannique. Grands éloges
avec qqs réserves, f Wislicenus (Walter F.), Astronomische Chronologie
[Aug. Michel]. Ce livre " mâchera la besogne " aux historiens et aux phi-
lologues qui prendront la peine de l'étudier.
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 221
^T Nr. 31 jl.-sept. Les finances de la royauté hellénique [Félix Moreau].
L'auteur veut rechercher les sources et les caractères de la richesse royale. 11
ne s'occupera pas des revenus patrimoniaux, mais seulement de ceux qui
se rattachent à la fonction royale. La richesse du roi dérive d'abord du
t£[j.£voi;, qui correspond à peu près à ce que nous appelons le domaine 5
royal. Renvois nombreux à l'Iliade et à l'Odyssée. C'est aussi le domaine
sacré. Le xL\i.tyoç du roi se distingue généralement de ses biens personnels.
Il reste l'accessoire inséparable de la couronne royale. Une autre ressource
importante pour la royauté, c'est le butin conquis à la guerre, les captifs
ou leur rançon dont la meilleure part est attribuée au roi. En 3^ lieu 10
viennent les contributions payées par le peuple. Qqfois aussi le roi
fait du commerce. Comme dépenses le roi prend à sa charge les pré-
sents offerts à ses hôtes, aux Gérontes, les récompenses décernées aux
guerriers, les distributions faites au peuple. ^ Une spéculation à la
hausse en l'an 141 de J. C d'après un papyrus de la collection de Genève 15
[Jules Nicole]. Restitution et traduction du texte (32 lignes). Il s'agit
d'un reçu de 432 drachmes pour prix de la livraison de graines de légumes au
prix qui aura cours à une époque déterminée. Le vendeur fait probable-
ment une spéculation à la hausse. Commentaire explicatif du texte. Texte,
traduction avec commentaire d'un texte analogue. % Qq. remarques sur la 20
composition littéraire à propos de l'Anthologie [11. OuvréJ. La critique
littéraire s'occupe généralement des œuvres oratoires. L'auteur voudrait la
porter sur un autre terrain. Il s'occupera de petits textes littéraires
complets en eux-mêmes, c.-a-d. des épigrammes de l'Anthologie. Il ré-
partit les principes d'unité en 5 catégories ; principes logiques, sensa- 25
tionnels, verbaux, rhétoriques, traditionnels. Examen de nombreux textes
traduits et commentés à ces divers points de vue. ^ La guitare dans l'art
grec [Th. Reinach]. Il y avait chez les Anciens deux classes d'instruments
à cordes : ceux qu'on touchait avec les doigts ou le plectrum, instruments
dont chaque corde ne rendait qu'un son, et ceux dont chaque corde 30
rendait plusieurs sons, tels que le monocorde, la pandoure, le scin-
dapsos, la pectis à 2 cordes, et--. Il n'est pas douteux que cette dernière
classe d'instruments se prêtaient généralement au raccourcissement de
chaque corde, comme nos instruments à manche. Jusqu'ici on croyait
qu'ils étaient de provenance asiatique ou ne figuraient que sur des monu- 35
ments d'époque romaine. Reinach donne la représentation de trois monu-
ments de provenance sûrement hellénique portant un artiste qui joue de
cette sorte de guitare. La main droite pince la ou les cordes tandis que
la main gauche voyage sur le manche. Ces monuments sont la Muse du
bas-relief de Mantinée, une figure de Tanagre, un petit Eros de Myrina. La 40
patère d'Irbit qui porte un instrument à 3 cordes et à manche, est l'œuvre
d'un artiste persan qui s'est inspiré de l'Eros lyricine, sujet grec, et de
l'Amour au lion, sujet familier à ses compatriotes. ^ Brenous (J.), Élude
sur les héllénismes dans la syntaxe latine [M. E.]. Le latin, sous l'influence de'
la traduction et de la lecture des Auteurs grecs, a modifié sa construction 45
d'autant plus que la langue grecque était considérée comme un type d'art
supérieur. ^ Décrue (Francis), Notes de voyage. La Grèce et la Sicile, Villes
romaines et byzantines, Constantinople et Smyrne [S. R.J. Éloges suivis
de légères critiques. ^ Kaibkl (G.) Die Vision des Maximus [Henri Weil].
Texte publié dans la Rev. des et. gr., VIIL 284. Le rp. propose une ço
nouvelle lecture du vers 22 : àpxr, Se (isxXYjîei xô o-oçbv noiriiiy. lélai. Discussion
de qqs. autres passages de cette petite pièce, composée par un barbare,
en l'honneur d'un dieu Nubien. % Lycophrons Alexandre. Griechisch und
222 1895. — FRANCE.
deutsch. mit erklàrenden Anmerkungen, von Karl von IIolzinger [Henri Weil].
Texte soigneusement revisé ; traduction dans le mètre de l'original vers
pour vers, syllabe pour syllabe, et malgré cela plus claire que l'original.
Bonne introduction. Discussion par le rp. de plusieurs assertions de
5 l'éditeur-traducteur. ^ Musici scriptores graeci. Recognovit Carolus Janus.
[R.]. Ce livre sera le bienvenu auprès de tous ceux qui s'occupent de musique
grecque. Il ne contient que les musici gr. minores, auxquels ont été joints
les fragments musicaux d'Aristote et des Excerpta, les hymnes delpbiques
tels qu'ils ont été publiés une \'* fois par le rp., l'inscr. musicale de Tralles
10 sans les corrections nouvelles, enfin les hymnes de Mesomède, d'après
l'archétype de Venise. Liste des grands musici scriptores qui restent à
réimprimer. If Mylonas (K. D), IlriXivo; àfiçopeùç è-/. Mr,).ou [E. Pottier].
représentant, selon l'auteur, Eurytos, roi d'Œchalie, sa femme Antiope et
leur flUe lole, enlevée par Hercule. Le rp. y voit le départ du héros avec
15 Déjanire, fille d'Alheia et du roi de Calydon, Oineus. La femme drapée
figurée sur le col du vase à côté d'Hermès, non identifiée par l'auteur,
pourrait fort bien être Alhéné. t Xénophon. Extraits, par V. Glachant |0.].
Nouveau volume de la collection Lantoine. Éloges. Qas réserves sur l'in-
troduction et les avant-propos de chaque traité; sur l'indulgence de l'auteur
20 pour '' ce faux-bonhomme" ; sur des erreurs et contradictions en chrono-
logie en histoire.
W Nr. 32, oct.-déc. Bulletin archéologique [Henri Lechat]. Fouilles à
Hissarlik par Dôrpfeld ; Kephallénie, par P. Wolters ; au lac Copaïs,
par Noack et de Ridder ; à Athènes (Acropole) Aréopage, la Pnix,
25 par Dôrpfeld et ses collaborateurs ; à Délos, par Couve (maisons
grecques du 2« s. av. J. G.) ; à Magnésie du Méandre, par Hiller von
Gaertringen (théâtre); à Corinthe, par Skias; à Delphes (renvoi aux rapports
spéciaux). — Art mycénien. — Art grec : Sculpture. Figurines de terre cuite.
— Céramique, vases peints. Peinture. Ouvrages et métaux précieux, ^
30 Bulletin épigraphique [Th. Reinach]. Italie. Sicile. Péloponnèse. Grèce
moyenne et septentrionale. Macédoine. Thrace. lUyrie. Archipel (Europe).
Scythie. Asie Mineure. Syrie. Egypte. Nubie. ^ Alexandre de Lycopolis.
Contra Manichsei opiniones disputalio. Ed. Aug. Brinkmann [H. G.]. Histo-
rique des éd. antérieures. L'archétype, base de la nouvelle, est le mediceus
35 IX, 23, du 9° ou 10* s. Eloges. •[[ Aristoie HoXiTela 'AOrjvatwv. Iterum edid.
Fr. Blass [T. R.J. Une des nouvelles corrections (VII, 3) s'ajoute aux raisons
qui établissent l'inauthenticité de la constitution de Dracon. ^ Baumstargk
(Anton), Lucubrationes syro-graecae [Aug. Michel'. Analyse de l'ouvrage.
Éloges. % Callinîcus, De vila S. Ihjpaiiis [D. Alexis]. Nouv. éd. donnée par
40 les élèves du Séminaire philologique de Bonn. Ce texte contient plus d'un
détail curieux pour l'histoire des mœurs et des institutions au 5» s. %
CUMONT (Franz), Textes et monuments figurés relatifs aux mystères Mithra,
fasc. 1, 2, 3 [T. R.]. Publication excellente de tout point. \ Diophanti
Opéra omnia. Edidit P. Tannery. vol. II [T. R.]. Contenu de ce 2* et dernier
/,6 volume et analyse des nouveaux résultats obtenus par l'éditeur. Grands
éloges. 1[ DlHiGO (d' Juan M.), Sinopsis de gramàtica Griega [Mario Roques].
Essai d'application à l'enseignement de la langue gr. de la méthode des
tableaux synoptiques. Très avantageux à certains égards, ce système a été
appliqué avec exagération. \ Gardner (Percy) et Javons (Frank Byron), A
m Manual of Greck Aniiquities [0.J. Éloges (avec qq. réserves), surtout des
4 Icrs livres, œuvres de P. Gardner. 1[ Gehring (Augustus), Index homericus.
Appendix, hymnorum vocabula continens. Complément de l'Ind. hom. du
même auteur, ce livre en diffère par l'insertion des variantes des rass. et
REVUE DES UNIVERSITÉS DU MIDI. 223
ses dernières éditions. L'auteur a péché par excès. Inexactitudes de détail.
^ Geoponica, Recensuit Ilenricus Begkh [II. Griiblerl. Cette nouv. éd. repré-
sente un progrès sérieux dans la constitution du texte, complétée par une
version syriaque. Un ms. de Berlin (Gheltenham 50) donne le nom d'Héron
comme auteur de cette compilation, ce qui donne à croire que cet Héron 5
serait le compilateur primitif. Absence presque totale des passages paral-
lèle d'auteurs plus anciens. ^ Hermippus; Anonymi Chrisliani de astrologia
dialogtts. Edid. G. Kroll et P. Vieregk fH. G.]. Ouvrage qui paraît dater de
la fin du 5' s. Éloges. ^ Hippocraiis, Opéra, vol. 1. Recensuit Hugo Kueh-
LKWEiN [0.]. Éloges. 1[ Papyrus de Berlin : Aegyptische Urkundoa aus den 10
Kôn. Muséum zu Berlin. Griechische Urkunden. 4ier-iiier neft. [T. R.].
Complément du t. 1er. 36I pièces provenant presque toutes du Fayoum.
Mention des principaux textes. Éloges. ^ Paris (Pierre), PoUjclèie [Filocalo].
Livre de vulgarisation érudite; gravures bien choisies, mais souvent mal
exécutées. Rédaction un peu hâtive. Qq. critiques de détails. ^ Reinagh is
(S.), Pierres gravées. (Bibliothèque des monuments figurés, t. 4) [X.]. L'au-
teur a condensé en 137 planches 8 recueils devenus rares qui en renferment
1113, et donné une bibliographie succincte de chaque pierre. Index complet
et commode. \ Rectification [G. E. R.] Krumbacher a observé avec raison
que l'onérocriticon ne peut être l'œuvre de NicéphoreGrégoras(Gp.Rev. des 20
et. gr. VIII, p. 251). < Kr. aurait pu ajouter, à l'appui de sou observation,
que le ms. 299 de S' Marc à Venise, du 12^ siècle, contient ce texte, tandis
que Nicéphore Grégoras vivait au 14*. > C E. Ruelle.
Revue des Universités du Midi, tome 1, n» 1. Une loi de la statuaire
primitive. La loi de la frontalité [Henri Lechat]. Compte rendu détaillé, 26
avec des additions, de Julien Lange, Billedkunstens Fremstilling at Mennes-
keskikkelsen. Lange a découvert cette loi, toute nouvelle et d'une très
grande portée, que chez les artistes égyptiens, chaldéens, assyriens, chy-
priotes, grecs archaïques, que, quelle que soit l'attitude donnée à la figure,
1(! plan médian reste invariable, ne se courbant ni ne se tournant d'aucun 30
côté. L'exactitude de celte remarque ne peut guère être contestée que pour
l'art grec archaïque, qui avait osé de bonne heure se mettre en opposition
avec cette loi. *i Sur la composition des Acharniens [A. Couat]. Les incohé-
rences dans la suite et l'unité de l'action ne pourraient s'expliquer par
aucune altération du texte; elles sont imputables à l'auteur. La dernière 35
.scène seule présente une difiiculté qui révèle une interpolation, celle des
vers 1186-1188. Il doit y avoir une lacune ou une interversion dans deux
passages : 199-203 et 393-394. — Discussion des vers 560-625, où on a voulu
voir une addition faite lors d'une deuxième représentation de la pièce : il
n'y est pas question de stratèges, mais de a-cpoL-zr^yol au sens général du mot. 4a
— Récapitulation des cinq groupes de scènes ; analyse métrique de la
pièce. La composition métrique se moule sur la composition dramatique
de la pièce. Remarques sur l'emploi des différents mètres. Étude sur la for-
mation de la parabase. La parabase complète, telle que nous la connaissons
par Aristophane, existait certainement lorsque l'agôn fut constitué. ^ Cicé- 4)
ron et Cérellia [F. Antoine]. Les relations de Cicéron et de Céreilia n'ont
pas été entachées d'immoralité. L'invective de Q. Fufius Calenus, rappor-
tées par Dion Cassius, n'est qu'une maladroite fantaisie de Dion.^ L'inven-
tion de la monnaie [Georges Radet]. Radbt maintient contre Th. Reinach
les conclusions de son livre sur La Lydie et le monde grec au temps des Merm- 50
nades, attribuant à Gygès l'invention de la monnaie. ^ Phidon d'Argos
[Georges Radet]. Discussion en général favorable des idées de Th. Reinach
(Revue numismatique, 12). 1[ Degert, Quid ad mores ingeniaque Afrorum
224 1895. — FRANCE.
cognoscenda conférant S. Aiigustmi sermones\P. Slapfer]. Résumé des critiques
faites au cours de la soutenance de cette thèse. If G. PERROxel Gh. Chipiez,
Histoire de Vart dans l'antiquité. Tome 6, la Grèce primitive, l'art mycénien
[H. Ouvré]. Ce volume est le commentaire et la philosophie de la littéra-
* ture homérique. ^ P. Vidal de la. Blache, Allas général, historique et
géographique [Georges RadetJ. Très instructif.
Yl N» 2. La déification d'Alexandre [Georges Radet]. Alexandre, pénétré
de l'origine divine de sa race, a été facilement accessible à la conception
achéménide du roi émanation et incarnation terrestre de la divinité.
10 Pourtant, jusqu'à la bataille d'Arbèles, la foi qu'Alexandre a dans sa propre
divinité ne se présente à son esprit que sous une forme dubitative, parce
que la déification à laquelle il songe est la déification grecque, emprisonnée
dans des traditions étroites, minée dans son principe même par des habi-
tudes de libre examen. Après la mort de Darius, il change résolument de
16 terrain et prétend à la déification orientale, sans limites et sans condi-
tions. S'il veut pénétrer à Babylone, c'est que Babylone est la ville théo-
cratique par excellence, et que la monarchie universelle doit être avant
tout religieuse, fondant en une vaste unité les cultes divers, f Notes sur
les Géorgiques de Virgile [A. Waltz]. II, G9, conserver le vers hypermètre.
20 II, 130 n'est pas nécessaire, mais utile, et par suite, à conserver. II. 150,
signifie qu'il y a en Italie deux saisons pour les agneaux, deux saisons
pour les fruits. ^Observations sur le préambule du 3" chant des Géorgi-
ques [A. Cartault]. Le manque de netteté dans la composition des 48 pre-
miers vers s'explique par la composition fragmentaire de l'ouvrage. Les
25 vers 26-39 sont une première addition, qui en rendit nécessaire une
seconde, celle des vers 46-48. % P. Fougart, Recherches sur l'origine et la
nature des mystères d'Eleusis [Camille JuUian]. F. adopte la tradition antique
sur l'origine égyptienne des mystères d'Eleusis : il se fonde sur les res-
semblances frappantes entre Isis et réméter. Son travail est un modèle de
30 netteté dans l'expression et de solidité dans l'exposition. \ II. Kiepert,
Formae orbis antiqui, i" livraison [Georges Radet]. C'est une nouvelle édi-
tion, fort augmentée, de VAtlas Antiquus. L'ouvrage est complet et clair.
Marque trop de mépris pour les travaux géographiques de l'École française
d'Athènes. % G. Fougères, La vie publique et privée des Grecs et des Romains
35 [Pierre Paris]. 885 gravures empruntées à différentes publications de la
librairie Hachette. Utile.
^1[ N" 3. Explication d'un passage de l'Éthique à Nicomaque [G. i'.odier].
Sur I S, 1097 b, 16-21. Traduire ainsi : Le bonheur est le plus désirable de
tous les biens, s'il s'agit du bonheur qu'on ne peut pas additionner
40 (c.-à-d. du bonheur proprement dit, forme ou fin dernière); mais, quand
on le considère comme le bonheur qu'on peut additionner (c.-à-d. quand
on ne considère que les biens, matière du bonheur), il est évident, etc. *i
Le carmen Nelei [EL de la Ville de Mirmont]. Le carmen Nelei était une
tragédie, non une épopée. Le sujet en pouvait être intéressant pour les
45 Romains comme rappelant la légende de Romulus et de Rémus. ^ Place
de l'adjectif épilhète dans Cornélius Nepos [E. Chambry]. Arrive pour Cor-
nélius Nepos à des conclusions conformes à celles de Bergaigne pour
César. 1[ [Georges Radet] revenant sur la question traitée plus haut (n* 1)
critique les procédés de discussion de Th. Reinach. ^ G. Maspero, Histoire
^ancienne des peuples de l'Orient classique. T. 1, Les origines; Egypte et
Chaldée [Georges Radet]. Pure merveille à tous égards. ^ Ph. Martinon,
Élégies de Tibulle [A. Waltz]. M, s'est astreint à rendre chaque distique par
deux alexandrins. Le texte est prudemment établi, le commentaire est
REVUE DES UNIVERSITÉS DU MIDI. 225
sobre et au courant. Quelques conjectures personnelles : les vers I, 4, 57-72
seraient à mettre à la fin de la pièce, dans la bouche du poète (contesté
par le rp.)- H 3, 17 la conjecture dicilur pour lacteus est faible; mais
IV 4, 24 gratus pour laetus est à approuver; de même IV 7, 1-2 la lec-
ture pudori est Cum... magis. 5
^i% N" 4. Inscriptions en langue pisidicnne fW. M. Ramsay]. Ces inscrip-
tions, de la période romaine, sont écrites en caractères grecs, mais dans
une langue qui doit être le pisidien (Sirabon XIII 4, 17). Elles paraissent
mentionner uniquement les noms et la parenté du mort. 1[ Notes sur la
parodos dans les comédies d'Aristophane [A. Couatj. Étude de la structure 10
de la parodos dans chacune des pièces d'Aristophane. Dans le plus grand
nombre des comédies conservées d'Aristophane, depuis les Acharnieus
(année 425) jusqu'à Lysistrata (année 411), la parodos est une pièce essen-
tielle de l'action; elle contient ordinairement l'exposition du sujet et pré-
pare le dénouement. A partir des Thesmophoriazusai (410), la parodos se 15
rattache moins étroitement à l'action ou peut même s'en détacher tout à
fait. Elle ne fait plus emploi avec le prologue et ne contient plus l'exposi-
tion du sujet. Elle a donc perdu à ce moment toute trace de son caractère
primitif, alors que la comédie commençait par l'entrée du chœur et qu'il n'y
avait pas de prologue. Durant la première période (avant 410), le chœur 20
prend une part prépondérante à l'action; ce n'est qu'à partir de 410, que la
parodos n'est guère qu'un intermède lyrique. — Les 24 choreutes, au
moment de la parodos, étaient mis en contact avec les acteurs et engagés
dans une action très vive; puis ils s'éloignaient d'eux pour assister aux
parties de l'action où ils n'avaient pas à intervenir. Ils avaient donc besoin 25
d'un large espace pour leurs évolutions. La scène proprement dite était
probablement sans profondeur; mais elle se trouvait au même niveau que
l'orchestre dont elle n'était que le prolongement. C'est là la thèse de Dcir-
pfeld, qui semble bien être exacte au nioins pour les représentations comi-
ques. ^ M. Clerc, De rébus Thyatirenorum commenlalio epigraphica [Georges 30
Radet]. Méthodique et lumineux. 1[ J.-P. Waltzing, Les corporations ro-
maines et la charité [Camille Jullianj. Très net et très savant.
%^ Tome 2, n» 1. Recherches sur la géographie ancienne de l'Asie Mineure
[Georges Radet]. 1. La campagne d'Altale I"" contre Achaeus (218). Examen
des chapitres 77 et 78 du livre V de Polybe; essai de reconstruction de 35
l'itinéraire d'Attale. Attale pour se rendre du delta de l'IIermus au massif
pisidien se détourne d'abord vers le nord, dans la direction du Lycus
jusqu'aux abords de Thyatire. Les colonies mysiennes où il passe ensuite,
sont le long de la grande route qui relie Philadelphie àTripolis. Il se dirige
ensuite vers Carséa. Discussion des identifications proposées pour cette 40
localité : on peut éliminer à coup sûr certains d'entre elles, mais il est
difficile d'arriver à un résultat positif. Les Aiùv\La. Ttlx-n doivent être placés
à Kaleh Keuï. Apia est aujourd'hui Apa; le Méyiaxoç uoTatJLôc est le Kara-
Arslan-Tchaï. 2. L'expédition d'Eupolème aux environs de Caprima (314).
K(xnpi\i.a. Tr,; Kapfa; n'est connu que par Diodore (XIX, 68). On a proposé 45
des corrections : elles sont inutiles. KàTvptfjLa est la ville du fleuve xaTipo;,
affluent du Lycus; c'est aujourd'hui Déniziy. 1[ La vie et l'œuvre de Livius
Andronicus [IL de La Ville de Mirmont]. l^» partie : la vie. Livius Andro-
nicus n'a pas porté le prénom de Titus; il n'a pu être ni l'esclave, ni l'affran-
chi, ni le précepteur des fils d'aucun Livius Salinator. Il n'a pas été le pre- 60
mier maître d'école établi à Rome. Tout ce qu'on sait de sa vie, une fois
ces légendes écartées, c'est qu'il a été pris à Tarente en 272, et qu'il a fait
jouer sa première pièce à Rome en 240. \ W. M. Ramsay, The Cities and
R. DE piiiLOL. — lievue des Revues de 1895. XX. — 15.
226 1895. — FRANCE.
Bishoprics of Phrygia, being an Essay of the local Ilistory of Phrygia. T. I,
The Lycos Valley and S.-W. Phrygia [Georges Rader]. Érudition prodigieuse,
sème à pleines mains les idées et les faits; mais n'a pas toujours le temps
d'examiner de très près les choses. ^ 0. Navarre, Dionysos, élude sur l'or-
5 ganisalion malérielle des Ihéâlres athéniens [F. Diirrbach]. Sens critique très
aiguisé, exposition limpide, gravures fort bien choisies. N. combat la théorie
du logeion de Dôrpfeld. 1[ A. Bailly, Dictionnaire grec français [Henri OuvréJ.
Continue dignement chez nous les meilleures traditions du xvi" siècle.
^^ N» 2. Le cheval-coq [Henri Lécha t]. Le cheval-coq, iTtJtaXex-rpywv. était,
10 contrairement à l'opinion de Roscher, représenté le plus souvent avec un
corps de coq augmenté d'un avant-train de cheval, et non inversement.
Liste des monuments Ii<^urés. L'hyppalectryon était à l'origine un simple
motif de décoration dans l'art industriel de l'Orient sans aucune signiflca-
tion religieuse. Sa vogue a été en Grèce de courte durée. ^ L'homme, d'après
15 Aristote [E. Joyau]. L'âme est non une substance, mais le principe de la
vie : elle ne peut donc avoir une existence propre; elle n'est et ne vit que
dans un corps. Réciproquement, le corps ne vit que par l'actiou de l'âme.
La vie de l'homme, dont l'âme est le principe, se compose de sentiments,
de pensées et d'actions. Les actions sont libres; la première condition de la
20 vertu est la connaissance du bien, cette condition n'est pas suffisante : il y
faut joindre la force de caractère. — Lacunes de la conception d'Aristote : il
est moins moraliste que physicien et naturaliste. 1[ A. Defrassb et H.
LECHAT, Epidaure, restauration et description des principaux monuments du
sanctuaire d'Asclépios [Georges Radet]. Magnifique publication. \ P. Paris,
25 Polyclète [F. Diirrbach]. Rien de très nouveau, mais fait avec goût. If Henri
Ouvré, Méléagre de Gadara [Frédéric Plessis]. Livre savant et charmant.
Heureuse réaction contre l'érudition hors de propos.
Yi N» 3. Une expédition au désert sous les Pharaons de l'Ancien-Empire
[George Foucart]. Descriptions des missions envoyées par les Pharaons pour
30 rechercher le granit gris et la brèche verte nécessaires à la construction des
parties inaccessibles des pyramides royales. \ Recherches sur la géographie
ancienne de l'Asie Mineure (suite) [Georges Radet]. 3. Antioche de la Chry-
saoride. Le décret du xoivbv des Amphictyons en l'honneur d'une ville de
ce nom, récemment publiée par Couve, doit être daté de l'olympiade CXLV,
36 \ (200/199). La Chrysaoride est essentiellement le haut bassin du Marsyas.
La ville jusqu'ici inconnue d'Antioche est. d'après son nom, une colonie
séleucide : en éliminant successivement les différentes hypothèses qui
présentent au premier abord quelque vraisemblance, R. arrive à conclure
que cette colonie n'est autre que Mylasa. — 4. Sébaste de Pbrygie. La ville
40 de Sébaste, en Phrygie, portait avant l'époque impériale le nom de Dios-
comé : cela ressort en particulier de l'inscription métrique de Seldjikler
(Bull. Corr. hellénique, 17). % L'histoire de l'empire romain en France sous
le second empire [A. Duméril]. Étude sur Amédée Thierry, Tableau de
l'Empire romain et DUBOiS-GuCHAN, Tacite et son siècle. L'un et l'autre se
46 sont proposé la gloritication du césarisme. Critique très vive de D.-G. en
particulier. ^ Compte rendu du troisième congrès scientifique international
des Catholiques [Georges Radet]. Signale les articles intéressant l'antiquité.
L. D.
Revue archéologique, 1893. Janvier-février. Les théories de la Genèse
50 à Mycènes (flg) [F. Houssay]. Los animaux représentés sur les vases de
Mycénes sont des transformations d'êtres marins en animaux terrestres ;
par exemple, le lepas anatifera en oiseaux aquatiques, l'hippocampe en
cheval, l'ourson en hérisson, le ptéropode en papillon. Sur ces représenta-
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 227
lions et ces transformations des êtres se forment des légendes qui prouvent
que dès cette époque le mystère des origines préoccupait les esprits; les
dessins géométriques même des vases mycéniens proviennent du poulpe
marin. Ces doctrines de genèse et de puissance créatrice sont en rapport
avec le culte d'une divinité de la génération et de la fécondité, et les pre- 5
mières statuettes sans bouche, qui représentent cette divinité, sont un
compromis entre le symbole anthropomorphique qui envahit et les symboles
zoologiques qui résistent. 1[ Statuette d'Apollon (pi. 1) [A. Blanchet]. Sta-
tuette du Cabinet de France inspirée par le célèbre Apollon Philésios de
Ganacos; c'est une gracieuse création qui méritait d'être tirée de l'oubli. ^ 10
Quelques figures hétéennes en bronze (flg.) [J. Menant]. Statuettes d'un art
barbare, dont il ne faut pas se hâter de tirer des conclusions prématurées,
mais qui sont le reflet de grands monuments qu'on découvrira un jour, "f
Exploration archéologique dans le Morbihan (fig. pi. 2) [A. Martin]. Journal
et description des fouilles de plusieurs tumulus. ^ Le mausolée d'El- 16
Amrouni (fig. pi. 3) [Ph. Berger]. <V, R. des R., 1895, 167, 45 s. s.>. 1[ Chro-
nique d'Orient fSalomon Reinach]. Nouvelles et bibliographie générale-
Pirée, Phalère, Eleusis, Aphidna, Laurium, Béotie, Copaïs, Delphes, Pho-
cides, Mycènes, Argos, Epidaure, Trézène, Olympie, Messénie, Sparte, Thes-
salie, Athos, Constantinople, Panticapée, Malte, Corcyre, Calaurie, Eubée, 20
Thasos, Samothrace, Lemnos, Délos, Mélos, Amorgos, Samos, Icarie, Léros,
Crète, Rhodes, Chypre, Asie Mineure, Amasia, Bythynie, Nicée, Troie,
Myrina, Smyrne, Lydie, Magnésie, Tralles, Bargylia, Ilalycarnasse, Hiéropo-
lis, Dorylée, Lycie, Pamphylie, Pisidie, Cilicie, Syrie et Palestine, Sindjirli,
Tyr, Lachisch, Jérusalem, Jaffa, Maximianopolis, Palmyre, Sinaï, Assyrie 26
et Babylouie, Telle, Les Hétéens. Egypte : Alexandrie, papyrus. Musées et
collections : Londres, Berlin, Vienne, Dorpat, Saint-Pétersbourg, Louvre,
New-York, Washington, collections, Liperheide, Tyskievicz, Varia.
^H Mars-Avril. Lycurgue et Niké (flg.) [Cécil Torrj. Sur une amphore pan-
athénaïque du Louvre, de l'archontat de Théophraste, 313 av. J.-C, on 30
voit Lycurgue tenant une Niké posée sur une proue. C'est sans doute la
représentation de la statue en bois de Lycurgue faite par les fils de Praxi-
tèle, Céphisodote et Timarque; la Niké serait une allusion aux statues de
Niké en or massif que Lycurgue dédia à Athéiia. Une autre amphore repré-
sente Niké voltigeant au-dessus d'une proue. La Victoire de Samothrace 36
ne procéderait-elle pas d'un type analogue, modifié par les nécessités de la
sculpture obligeant l'artiste à poser sur la proue la déesse qui, dans l'ori-
ginal, volait au-dessus? ^ Epona (flg.) [Salomon Reinach] Catalogue, dans
l'ordre géographique, des représentations de la déesse Epona réparties en
trois groupes, 1° Ëcuyères gallo-romaines. 2» Divinités féminines associées 40
à des chevaux, mais non montées. S» Inscriptions et textes mentionnant la
déesse Epona. Ce premier article, composé de 60 monuments décrits et
dessinés, comprend les Epona du type équestre. La répartition géographique
montre que les figures d'Epona absentes de la Narbonnaise, rares en Aqui-
taine et en Armorique, sont très nombreuses dans les régions d'Autun, de 46
Metz-Trèves, de Worms-Mayence, c'est-à-dire là où stationnaient les légions.
Pour deux exemplaires on a pu constater que le lieu de trouvaille est une
écurie. Étude sur l'attitude, la disposition et les détails de ces groupes
équestres. Quelquefois un poulain accompagne la jument montée; une fois
c'est un chien; une autre fois ce sont plusieurs chevaux. ^ Les vases peints 50
gallo-romains du musée de Roanne (pi. 5-6) [J. Déchelette]. Trois groupes :
1» Vases recouverts extérieurement d'un engobe blanc qui laisse à nu la
partie voisine de la base et dont le champ est limité par deux zones rouges
•228 1895. — FRANCK.
ou bruues. 2» Vases semblables aux précédents, mais avec addition de des-
sins géométriques de couleur brune, bistrée ou violacée, tracés au pinceau
sur le fond blanc de Tengobe. 3» Vases entièrement recouverts d'un engobe
blanc, avec ornementation géométrique particulièrement soignée et ne pré-
5 sentant pas de bandes circulaires rouges. Description de vases appartenant
à ces dillérents types. D. repousse l'influence orientale et croit à un art
celtique qui se perpétua après la conquête, luttant contre la concurrence de
la céramique romaine. ^ Note sur un disque en bronze du cabinet de
France (fig.) [R. CagnatJ. Disque représentant une venatio à laqiielle assis-
io tent deux vexillatio, l'une de la legio xx v v., l'autre de la legio ii Aug. Au-
dessus un aigle tenant le foudre entre ses serres; puis le nom Aure-
lius Cervianus, personnage dont il est difficile de déterminer la qualité;
plus bas la formule utere felix. Ce monument paraît devoir être daté du 3»
ou 4» siècle. On ne peut savoir quand ce monument fabriqué sans doute en
16 Angleterre, a été porté à Rome où, avant d'entrer au cabinet de France, il
avait fait partie de la collection du cardinal Carpegna. Un autre disque ana-
logue décrit par Chabouillet (Catalogue des Camées, p. 535, n» 3140), est
faux; c'est une mauvaise imitation du premier avec de légères modiiica-
tions, f Vase grec de la collection de M. Cecil Torr (lig.) [S. Reinach]. Lé-
20 cythe athénien à figure rouge sur fond noir; jeune fille dansant la pyrrhi-
que, avec l'inscription Zeçupia xaXe. f Requête adressée à des officiers
romains; papyrus inédit de la collection de Genève [J. Nicole]. Vers le temps
de Caracalla, une femme du bourg de Philadelphie adresse une requête
au centurion et au décurion les inl'ormant que son mari, agent percepteur
25 des taxes, a disparu et est peut-être tombé à l'eau. La fin du document qui
manque demandait sans doute des sondages dans le Nil. Rapproché de
documenis analogues déjà publiés par N. <R. des R., t. 19, 1895, 178, 7 ss.>
celui-ci permet de tirer des conclusions intéressantes pour l'administration
de ces régions. ^ L'hippodrome de Dougga (fig.) [D"" Carton] Description
30 détaillée des restes peu considérables de cet hippodrome dont les matériaux
ont été employés dans la construction de l'enceinte byzantine; on a utilisé,
pour la construire, les accidents de terrain; la spina avait environ 180 mè-
tres; les édicules semicirculaires qui la terminaient existent encore. Il a
été construit en 223-225 ap. J.-C. ^ Encore les marbres du Parthénon [Ph. E.
35 Legrand], L. apporte de nouvelles preuves à l'appui de ses notes sur l'his-
toire des marbres du Parlhénon < R. des R., t. 19, 1895, 178, 4 ss. >^ Revue
des publications périodiques relatives à l'antiquité romaine [R. Gagnât].
Janvier-Mars.
^1[ Mai-Juin. Deux sculptures de l'école de Praxitèle (pi. 78) [M. Bienkowski].
40 L'original aujourd'hui perdu sur lequel a été fait le moulage du satyre
de la collection de moulages Mengs, conservé au Musée de Dresde,
appartient à la seconde moitié du 4» siècle, non à Praxitèle, mais à ses fils
Céphisodoie et Timarque. Le satyre jouant de la flûte, au musée du Louvre
et provenant de la collection Fould doit être attribué aux mêmes artistes.
46 H Statuette de bronze trouvée en Savoie, musée de Chambéry (pi. 9, 10)
[J. Delamarre]. Trouvée en 18GI à Détrier dans un tombeau. Aphrodite
toute jeune, charmante de grâce juvénile. Œuvre grecque se rattachant
au célèbre tableau de Cos, d'Appelle, qui représentait Aphrodite anadyo-
mène tordant ses cheveux encore humides des flots marins; fait partie
50 d'une série qui va eu ofl'rant une succession do variétés dans l'altitude, et
commence au tableau d'Appelle pour se terminer à une statuette inédite du
Louvre en rapport avec la l'selioumène de Praxytèle. ^ Mythes Chaldéens
(fig.) [Heuzey]. Étude au point de vue de la mythologie comparée d'une
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 229
série de cylindres qui représentent l'évolution diurne du soleil conquérant
la montagne de l'Occident et se reposant après sa victoire. — Cylindre
représentant des divinités sous la forme d'animaux monstrueux et person-
nifiant les troubles de l'atmosphère. 1[ Epona (tig.) [Salomon Reinacli]. Fin.
2» Divinités associées à des chevaux, n'^ 61-73 bis. 3° Les textes. 4» Les s
inscriptions; 20 sur 38 émanent de soldais. Les inscriptions au nom d'Epona
sont très rares en Gaule, comjjlètement inconnues dans la Narbonnaise,
l'Aquitaine, l'Armorique, fréquentes seulement sur le moyen Rhin et la
vallée du Danube, alors que Epona éciiyère fait défaut sur le Danube et
que les autres monuments de cette déesse y sont très rares. En Italie, c'est to
an nord du Pô que paraissent les seules traces certaines de ce culte qui ne
soient pas dues à une importation accidentelle. Après examen critique des
diverses opinions, R. conclut à l'importation du culte d'Epona en Italie par
des Gaulois, maquignons, cochers et marchands de chevaux. ^ Les collec-
tions de Cosme I de Médicis, 1374 [E. Mïuitz]. Inventaire inédit des œuvres ^5
d'art de toute nature conservées par Cosme; entre autres catalogue d'une
collection d'antiques. ^ La polychromie dans la sculpture antique [L. Di-
mier]. D. conteste l'opinion de Collignon que la coutume de peindre les
sculptures persista pendant la période classique. Examen des textes relatifs
à la question. ^ Les subdivisions de l'heure dans l'antiquité [P. Tannery]. 20
T. pense avoir établi d'une façon suffisamment probable que la première
subdivision technique de l'heure temporaire — douzième du jour naturel
— a été faite en 5 Xeu-râ (minuta) par une tradition chaldéenne transmise
aux Grecs, puis aux Romains. Quant aux subdivisions du leplon, les do-
cuments écrits qu'on possède sont trop récents pour qu'on puisse, avec 25
certitude, les faire remonter à l'antiquité classique. ^ Les déesses nues
dans l'art oriental et dans l'art grec (fig.) [Salomon ReinachJ. Le type d'une
divinité sans voile n'a pas été transmis à la Grèce par les vieilles civilisa-
tions de l'Asie. La civilisation dont la mer Egée était le centre et qui s'éten-
dait sur les côtes syriennes a fait pénétrer en Asie, à deux reprises, le 30
motif de la déesse nue. C'est de la Grèce aussi que l'Italie l'a reçu, pour le
transmettre, sous la domination romaine, jusque dans les régions les plus
éloignées du monde antique. Ensuite, pendant 10 siècles, il s'effacera de
nouveau, proscrit par les religions orientales, le Christianisme d'abord,
puis l'islamisme. Mais, quand l'art renaissant, à l'époque de Boticelli, 36
recommencera à figurer la nudité féminine, c'est encore des exemples et
(les leçons de la Grèce que s'inspireront les peintres et les sculpteurs.
%^ Juillet-août. L'Athéna Lemnia de Phidias. Réponse à M. Furtwaengler
[P. Jamot]. J. maintient, contre la réponse de F. (Classical review, juin 1895)
à son premier article (Monuments grecs, n»» 21-22, 1893-1 89'«) son opinion que *0
l'Alhéna Lemnia de Phidias était casquée.^ Les sculptures d'Olympie con-
servées au Musée du Louvre [E. Michon]. M. démontre, à l'aide de pièces
anlhenliques que le Musée du Louvre a conservé tous les antiques qui,
en 1829, lui sont venus des fouilles faites par les Français à Olympie; le
Musée n'a jamais reçu les morceaux qu'on l'accuse d'avoir perdu. A suivre. 4S
^ Revue des publications épigraphiques relatives à l'antiquité classique
(fig.) [R. Cagnall. Avril-juin.
tu Septembre-octobre. Tète d'un diadumène au Musée Britannique (pi. 11-
12) (S. Murrayj. Comparée avec les analogues, celte tête offre les caractères
de l'art grec postérieur au cinquième siècle, f Les sculptures d'Olympie 50
conservées au Musée du Louvre [E. Michon] fin. Historique des fouilles de
l'expédition de Morée. Ce que lui doit le Musée du Louvre, f La nécropole
de Camiros dans l'île de Rhodes (fig.) [L. de Launay]. Exposé au double
230 1895. — FRANCE.
point de vue archéologique et géologique des fouilles exécutées à Lem-
nos, lalysos et Lindos. ^ Le Musée de Cherchel [P. Monceaux]. L'examen
du Musée suggère à M. les considérations suivantes: Juba II s'efforça d'ac-
climater à Caesarea le grand art, celui du y siècle. Sous la domination
^ romaine, les amateurs se sont tournés vers un art moins sévère et ont
demandé leurs modèles à l'art de Praxitèle et aux sculptures de l'époque
hellénistique; c'est ce goût qui triomphe dans la décoration des thermes à
l'époque des Antonins. L'imitation du grand art grec a donc peu à peu
cédé la place à l'art gréco-romain. Mais Juba n'avait pas seulement créé des
^^ collections, il avait formé des ouvriers; aussi, dans les aleliers, il subsiste
quelque chose de l'ancienne tra(iition qu'on remarque jnême dans les
œuvres purement romaines. ^ Chronique d'Orient fSalomon ReinachJ.
Nouvelles et bibliographie générale. Laurium, Béotie, Orope, Thébes,
Thespies, Haliarte, Copaïs, Delphes, Péloponnèse, Phlius.
1^ If^ Novembre-décembre. Notes et souvenirs d'un vieux collectionneur
(pi. 13, lig.) [Tyszkiewicz]. 1» Ma collection égyptienne. 2° Les médaillons de
Tarse. 3» Le buste en bronze dit de Bénévent. ^^° Le miroir à reliefs avec
Aphrodite Pandémos. 5» L'Hercule de Foiigno. 6° Intailles et Camées. A
suivre, t Une flotille phénicienne d'après une peinture égyptienne (pi. 14-
20 15 [G. Daressy]. Peinture d'un grand intérêt; elle nous montre, tracé par
des contemporains, le type des navires de cette époque si reculée et nous
met sous les yeux les images des pins fameux navigateurs de l'antiquité.
If Note sur l'histoire du buste dans l'antiquité (fig.) [P. Bienkowski]. Étude
et classement chronologique des bustes avec leurs modifications successi-
fs ves. If Note sur un bas relief africain trouvé à Hadjeb-el-Aïoun (fig.)
fj. Toutain]. Dédicace à un Dieu dont le nom manque, mais qui, d'après le
bas relief, doit être Draco Auguslus, le serpent, symbole des puissances
malfaisantes et ennemies des hommes et des dieux. La dédicace — pro
saiute imperatorum — prouve que le monument n'est pas antérieur à Marc
30 Aurèle, et qu'il est antérieur à Dioclétien. ^ Notes sur Lemnos (fig.) [L. de
Launayj. Observations sur l'engloutiseement de l'île de Chryses signalé par
Pausanias et sur la terre de Lemnos. ^ Chronique d'Orient (tig.) fSalomon
Reinachl. Mycène. le mycénien et le mirage oriental. Argos, Tyrinthe, Epi-
daure, Trézène, Tégée, Lycosura, Mégalopolis, Pherae, Sparte, Olympie,
35 Ilalmyros, Macédoine, Salonique, Athos, Thrace, Callatis, Tomi, Istropolis,
Dacie, Constantinople, Russie méridionale, Géphalénie, Egine, Céos, Eubée,
Thasos, Samothrace, Imoros, Lemnos, Lesbos, Délos, Mélos, Théra, Amor-
gos, Samos, Icarie, Patmos, Nisyros, Symi, Rhodes, Chalki, Crète, Chypre,
Asie Mineure, Cérasus, Amisus, Arnasie, Arménie, Cappadoce, Bithynie,
*" Mysie, Troie. Pergame. If C TÉglaS, Ujabb adalékok zualagok sziklafelirataihoz
fJ. Kont]. Nouvelles inscriptions des cataractes du bas Danube, suivies
d'une étude sur la défense de la frontière de la Dacie jusqu'à l'avènement
de Trajan. Rectification aux inscr. du Corpus inscr. lat., t. 3, supplément,
8267, et Corpus, 3, 12 (viae Moesiae inferioris). Cette publication est une des
*^ plus intéressantes contributions à l'histoire de la Dacie et de la Mésie. f
Revue des pulilications épigraphiques relatives à l'antiquité romaine (fig.)
[R. Gagnât]. Juillet-décembre. Henry Thédenat.
Revue de l'histoire des religions. T. 31, n» 1. Bulletin archéologique de
la religion grecque fPierre Paris]. Fouilles de Delphes en 1894 : État des
20 fouilles. Le temple a été malheureusement détruit systématiquement.
Autel de Chios. Dépôt de terres cuites et de bronzes d'un archaïsme très
lointain. Trésor des Athéniens. Trésor des Siphniens. Trésor des Sicyoniens
et descriptions de leurs métopes. Édifices votifs des Lacédémonieus, des
REVUE DES ÉTUDES JUIVES. "231
rois d'Argos et des Épigones. Monuments épigraphiques : Décrets; hymnes
à Apollon avec notation musicale. Fouilles de Délos par Couve et Ardail-
lon, de Strates par Joubin. Découverte par Rade et Ouvré à Eski-Schéhir
d'un bas-relief représentant une Artémis persique. Fouilles d'Athènes :
salle de réunion des lobacchoi avec inscription donnant le règlement de ce 5
thiase de dévots à Bacchus. Fouilles et découvertes à Corfou, àDorylée, à
Basiiis et Bathos en Arcadie; à Abae sur l'emplacement du temple d'Apol-
lon; à THéraeon d'Argos: à Erétrie; à Eleusis, Mycènes, Epidaure. Deux
étudiants de I-ivadia auraient trouvé, près de leur ville, le fameux sanc-
tuaire de Trophonios. ^ Stéphane Gsell. Essai sur le règne de Domitien *0
[A. Audollent]. Sûreté d'information, méthode prudente, exactitude scienti-
fique. G. s'est borné de propos délibéré à réunir, à coordonner des faits.
HH N" .3. Masphro. Histoire ancienne des peuples de l'Orient classique. Les
origines. Egypte. Chaldée [Amelineau]. Analyse très étendue. Observations
sur l'évolution religieuse de l'Egypte. Élogieux. ^ Fr. Cumont. Textes et «6
monuments figurés relatifs au culte de Milhra. A. J. ROTEVEEL, De rom,einsche
Mysteriën van Mithras [J. Réville]. Disposition regrettable des textes des
auteurs grecs et latins par ordre alphabétique au lieu de chronologique.
Les textes orientaux sont par trop incomplets. G. affirme, sans le prouver,
qu'il n'y a aucun rapport entre le sacrifice du taureau par Mithra et la 20
régénération taurobolique. Élogieux, malgré des réserves. Le rpr critique la
division de P. et quelques-unes de ses théories.
îf T. 32, n" 1. Bulletin archéologique de la religion romaine [Audollent].
Ouverture du musée de l'Orto botanico. Dérouverte et reconstitution de
l'Ara pacis Augustae. Études de Gatti et de Marucchi sur un fragment de 25
calendrier romain trouvé sur l'Esquilin. Examen des recherches de Lan-
ciani et Huelsen sur l'emplacement du temple du Soleil à Rome. Fouilles
de l'acropole de Sélinonte par Salinas. Fouilles de Ferrero au Grand-Saint-
Bernard. Borsari retrouve le temple de Jupiter Auxurus.
Yi N» 3. Le dieu d'Apulée [GuimetJ. Malgré une croyance antérieure 30
officielle, Apulée était surtout imbu des grandes philosophies grecques.
Henry Thédenat.
Revue des études juives. T. XXX, n» 59. Les prophéties sur la guerre
judaïco-romaine de l'an 70 [M. FriedlaenderJ. Après avoir rappelé que, suivant
Josèphe, la cause de la révolte des Juifs contre les Romains fut un oracle 35
ambigu d'après lequel, en ce temps, un homme parti de leur pays devait
gouverner le monde, F. recherche dans les auteurs anciens, Tacite, Sué-
tone, Josèphe, les traces de cette prophétie et des prodiges précurseurs de
la catastrophe. Il tire de son étude la conclusion que les oracles sibyllins
sont la source première. If N» 60. Nécrologie [ ] Joseph Derenbourg. ff 40
N» 61. La bataille de Magdolos et la chute de Ninive [Théodore Reinach].
La bataille de Magdolos mentionnée par Hérodote et identifiée jusqu'à pré-
sent avec celle de Mogiddo, dans la Bible, a été gagnée par le pharaon
Nichao, non sur les Juifs ou les Philistins, mais sur les Assyriens en 608
av. J. G., 3 ans seulement avant la chute de Ninive. 45
Vi N° 62. L'empereur Claude et les antisémites alexandrins d'après un
nouveau papyrus [Thédore Reinach]. Texte et commentaire d'un papyrus
en partie déjà publié dans l'IIermes par Wilcken. R. complète le texte de
W. à l'aide d'un nouveau fragment du Musée de Giseh où M. Jouguet l'a
récemment découvert. Les deux fragments réunis ont permis à R. de res- eo
tituer complètement le texte : ce document est le procès -verbal d'une
audience criminelle tenue par l'empereur Claude, assisté de son conseil.
Les parties en cause sont Hérode Agrippa, roi des juifs, et les chefs des
232 1895. — FRANCE.
antisémites alexandrins, Isidore et Lampon. Ceux-ci, condamnés à mort
pour des crimes commis sous Caligula, cherclient à gagner du temps en
dirigeant une accusation contre Agrippa; mais l'empereur leur ferme la
bouche et les envoie au supplice. Le cynisme de leurs réponses confirme le
5 jugement sévère que Philon porte contre eux. Henry Thédenat.
Revue épigraphique du Midi de la France [Allmer]. N" 77. Mar-
seille : inscription funéraire avec le nom Memmius, nouveau à Marseille.
11 Lunel Viel. Cursus honorum d'un personnage qui a été, à Nîmes, praefectus
vigilum et armorum. t Nîmes : divers fragments : aux Proxumes. Ins-
10 cription sur un bassin ovale en bronze : velia. veia. cac. 1. f. vie. vici.
mar. lib. ss. f Sommières, Villevielle, Nages, Mus, Guarrigues : marques
de potiers. ^ Barjac : autel à Mars.^ Chatelans : cachet d'oculiste de C lui.
Euhodes. "f Lyon : autel aux mères. ^ Les dieux de la Gaule : Amarco-
litanus. Avalonnacus, Aramo, Arausio, Minerva Arnalia, Mercurius Artaius,
15 Dea Artio, Dea Avenlia, Avicantus, Axuri.
1[^ N» 78. Béziers, Bouillargues, Nîmes : épitaphes ou fragments. ^
Suzette : pierre de limite. ^ Beaumont, Vaison : épitaphes. % Grenoble :
fragment mentionnant un pagus Alius chiz les Viennenses. 1 Les dieux
de la Gaule : Aximus, Baco, Jupiter Baginas, Baginus et les Baginatiae,
20 Mars Belado, Belinus, Belenus, Apollo Belenus, fons Belenus ou Beleni.
Hî N» 79. Hautefage, Lot-et-Garonne ; Autel érigé par un édile de la
cité des Nitiobriges. | Marseille : épitaphe. ^ Pourrières ; amphore à la
marque des Melissi et Melissei. ^ Nîmes : Fragment d'épitaphe, marque de
construction. ^ Dieux de la Gaule : Belenus Apollo (suite). BY))>r|Ta(xiî,
25 Minerva Belisama. Deus Bemiluciovis. Bergonia. Dea Bibracte. ^ Biviae,
Triviae, Quadriviae. Dea Blanda. Mars Bolvinnus, Bolvinnis, Brigindo,
Bormanus, Bormana, Bormanicus. % Le christianisme à Lyon avant Cons-
tantin, par Otto Ilirschfeld. Traduction. A suivre.
^^ N» 80. Eyragues : épitaphe. ^ Les dieux de la Gaule celtique : Borma-
30 nus, Bormana, Bormanicus. Borrao, Borvo. Aquae B(riginnenses) ? ^
Géographie de l'Aquitaine romaine, f Le christianisme à Lyon avant
Constantin, par Ilirschfeld. Suite de la traduction. Henry Thédenat.
Revue numismatique. 189^, n» 1. Études sur les monnaies primitives
d'Asie Mineure. 3» L'étalon phocaïque (pi. 1) fE. Babelon]. Étude des
35 monnaies en électrum qui suivent l'étalon phocaïque. Cet étalon fournit,
aux 7o et 6« siècles av. J. C. un statère normal de 16 gr. 60 à 16 gr. 20 envi-
ron. Dès le début du îj» siècle, le statère phocaïque atteint à peine
16 grammes, et, 30 ans pins tard, il descend à 15 gr. W. Les monnaies
en électrum qui suivent l'étalon phocaïque et que B. décrit, se répar-
40 tissent principalement entre Phocée, Téos, Lesbos, Smyrne, Clazomène,
Lampsaque, Cyzique. B. décrit aussi un petit nombre d'incertaines qui très
vraisemblablement proviennent de ces mômes villes ou de villes voisines
depuis Téos au sud jusqu'à Cyzique au Nord; ces deux points délimitent
exclusivement le domaine de l'étalon phocaïque.^ Monnaies de Césarée de
45 Cappadoce (pi. 3) [J. A. Blanchet]. Description avec bref commentaire de
variétés rares ou inédites de monnaies de Cappadoce acquises par le Cabi-
net des médailles. Te sont des monnaies de Néron, Vespasien, Domitien,
Nerva, Trajan et Nerva, Trajan, Hadrien, Antonin le Pieux, Commode,
Julia Domna, Alexandre Sévère, t Aureus inédit d'Uranius Antoninus
KO (fig-) [Id.]. Aureus de la collection Jules Bouvier de Beyrouth, au type de
la Fortune assise avec ses ;\ttribuls et la légende Fortuna redux , iu)ité
d'une monnaie de Philippe père; offre un nouvel argument pour placer
l'émission des aurei d'Uranius Antonius à l'époque de l'avènement de
REVUE NUMISMATIQUE. 233
Valérien et de Gallien. Sur les légendes de ses aurei, gravées autour de
la tète, Uranius Antoninus n'a jamais pris les titres imperator et Augustus ;
il les prend sur les bronzes à légendes grecques frappés à Ephèse ; consé-
quences d'un fait sans doute intéressant mais encore ignoré. % Trouvailles
de monnaies antiques à Reims, Fins d'Annecy, Contrisson, Seyssel, Phi- 5
lippeville, impériales romaines ; à Corato (Apulie), Monte-Marciano
d'Ombrie, Callrano Viccnlino, monnaies de la rép. romaine; Battaglia, près
Campi, tétradrachmes en argent; àllanau, près la Motte-Beuvron Loir-et-
Cher, près Longroy Loire-Infér. , Annecy, l'uteaux Seine, Evreux, imp.
rom. % Trouvailles de monnaies grecques en Bulgarie [V. Dobrusky]. Dans lo
un cimetière situé, avec des substructions antiques, à 3 kilomètres du
mont Rhodope, sous-préfecture de Stônimach : 200 pièces en argent
d'Abdère, Parium, Cherronesos. Description. | Dons faits au Cabinet de
France. ^ Nécrologie : Reginald Stuart Poole ; H. Montagu.
^1[ N» 2. Les noms de l'empereur Carausius [Robert Mowat]. Du rap- 15
prochement de légendes monétaires et de l'inscription d'un miiliaire de
Carlisle (Angleterre), M. tire la conclusion que les noms de Carausius sont :
M. Aurelius Mau£(aius) Carausius. Du nom Mausaios a été dérivé le nom
de lieu Mausiacus = Mozat (Puy-de-Dôme). ^ Les ateliers monétaires impé-
riaux en Gaule, principalement de Postume à Tétricus 258-273 (Qg.) [R. 20
Mowat]. M. recherche, par une étude approfondie, aidée des monnaies,
textes et inscriptions, la situation des empereurs Gaulois en Narbonnaise.
Il étudie ensuite en détail les ateliers de la Gaule qui existaient sous leur
administration : Lyon, Trêves, Cologne, Vienne, Arles, Amiens, Narbonne
et termine par un tableau des marques des ateliers monétaires des enipe- 2&
reurs gallo-romains. ^ Monnaies grecques (pi. /i) [A. Blanchet]. Description
de monnaies grecques récemment acquises par le cabinet de France et
choisies par B. parmi celles qui appartiennent à une même région :
Alexandre I de Macédoine, 498-434. Etoiie : ligue étolienne, 279-168; Pbo-
cide, Béotie; Ilaliartns de Béotie; Coronée de Béotie; Tanagre de Béolic; 30
Thèbes de Béotie; Eurea de Thessalie. ^ Carte géographique établie pour
l'exposition des monnaies de la Gaule [ ]. La carte a été dressée par
M. Henri de la Tour, d'après les atlas allemands et la carie de Longnon,
avec indication des fleuves et des divisions territoriales; les monnaies sont
disposées sur la carte dans de petites cases séparées par des filets d'or; les 35
noms des peuples sont inscrits sur la carte elle-même. % Nécrologie :
Eugène Pion, Emile-François Farge. ^ \Varwich Wroth. A catalogue of ihe
(jreek coins in Ihe Drilish Muséum. Cntnlogue of Ihe greck coitis of Troas, Aeolis
and Lesbos [E. Babelon]. Analyse très étendue, élogieux. ^ A. Pfeiffer.
Antike Miinzbilder fiir dcn Schulgebrauch. Il y aurait d'utiles additions à faire 40
à ce travail. Ne pas oublier cependant que P. s'est proposé simplement le
but d'intéresser les écoliers à la vie des anciens.
1[^ N» 3. Etudes sur les monnaies primitives d'Asie mineure. 4» L'étalon
milésien (pi. G) [E. Babelon]. Étude du numéraire qui circulait dans les
grandes villes commerçantes de l'ionie méridionale. Ephèse et Milet tail- 45
laient leurs monnaies d'après un .système particulier que B. appelle Milé-
sien. Il se propose d'en suivre le développement et l'expansion en groupant
ses produits les plus anciens. L'étalon milésien a subi la loi naturelle de
l'affaiblissement graduel durant l'espace compris entre l'invention de la
monnaie et la chute de Milet en o94. B. en dresse un tableau, puis divise 50
les monnaies en divers groupes qu'il étudie en détail. Article étendu. ^
Principaux prix d'adjudication des monnaies grecques composant la col-
lection du comte d'Ashburnham, vendue à Londres les 6 et 7 mai 1895-
234 1895. — GRANDE-BRETAGNE.
Cette collection avait été formée en grande partie des colleclions Thomas,
Northwick, Addinglon, Wigau, etc.
tl N» 4. Sur la valeur relative des métaux monétaires dans la Sicile
grecque (pi. 7, 8) [Théodore ReinachJ. R. complète, par l'étude sur la Sicile,
6 son travail antérieur sur la valeur proportionnelle de Tor et de l'argent
pendant l'antiquité grecque <R. des R., t. 18, 1894, p. 212, 37 et 213, 24 >.
Ëtude de la valeur relative des métaux monétaires de la Sicile : l'or, l'élec-
trum, l'argent, le cuivre. If Nouvelles recherches sur les origines et les
rapports de quelques poids antiques (pi. 10, fig.) [Michel G. Soutzo]. Étude
10 de détail dont voici la conchision : Tous les anciens talents (poids) sont
des multiples de l'outen égyptien suivant le système duodécimal. ^ Nécro-
logie. Hermann Grote. Henry Thédenat.
15
20
GRANDE-BRETAGNE
Rédacteur général : Henri Lkbêgue.
Archaeologia or miscellaneous trâct relating to the Antiquity, 2*
série, t. 4: t. 54, 1*' part. Le camp d'Ardoch en Pertshire (fig.) [M. Kenny
Hughes]. Camp breton occupé ensuite par les Romains. % Le mausolée
d'Halicarnasse. Nouvelle restauration (planches, fig.) [Ed. Oldfieldj. Ëtude
25 très détaillée d'où 0. tire les conclusions suivantes qu'il déclare évidentes :
1° L'édifice était élevé sur un escalier à quatre faces. 2» La cella avec la
chambre sépulcrale était dans la pyramide inférieure, et cette cella était
carrée et intérieurement ouverte. 3» Le ptéron était une construction ouverte
qui laissait la vue pénétrer des quatre côtés, le faîte étant supporté par des
30 colonnes. A» Le ptéron avait une ornementation extérieure qui distinguait
sa façade de ses côtés, fj» Le faîte était à l'origine une haute pyramide avec
un apex que Pythis tronqua pour y poser son char. Essai de restauration
d'après ces principes. ^ Note sur deux portraits égyptiens peints sur des
couvercles de cercueils de momies du premier siècle ap. J.-G. (planche)
35 [Hilton Price]. Description sans conclusions, sauf la date énoncée dans le
titre. I Acte de vente d'un esclave, en latin, daté du 24 mai 166 ap. J.-C.
(pi.) [Ed. Maunde Thompson]. Texte du document; la transaction a eu lieu
entre deux officiers de l'escadre de la flotte de Mycènes stationnée à
Seleucia Pieria sur la côte de Syrie, sous les consulats de Q. Servilius Pu-
40 dens et A. Fufidius Pollio. Gommenlaires. ^ Fouilles sur l'emplacement de
la cité romaine de Silchester, en 1894 (planches, fig.) [H. A. Grueber]. Des-
cription très détaillée des fouilles de plusieurs maisons antiques. Trouvaille
de monnaies romaines de Marc Antoine (monnaies légionnaires) à Septime
Sévère au nombre de 523. Description de ces monnaies.
45 Henry Thédenat.
The Classical Review. N» 1. Fév. Rapprochements entre le texte de la
morale à Nicomaque d'Aristote et des passages de la métaphysique et de
la seconde analytique [J. Cook Wilson]. t La procédure de la Provocatio
[A. H. J. Greenidge]. Discussion des théories de Mommsen, de Merkel, de
80 Marcel Fournier et de Geib. Le judicium populi était une cour de cassa-
tion et n'était une cour d'appel que par l'exercice du pouvoir d'un magis-
trat, t Notes sur le texte de Lucain [W. E. Heitland]. Observations sur les
corrections d'Hosius. ^ Milton et Pindare [W. T. Lendrumj. Id. [R. Y.
THE CLASSICAL RKVIEW. 235
Tyrrell.] \\ Les noms descriptifs d'animaux en Grèce [G. F. Hill. T. W.
Allen]. Ces noms dérivent de l'imagination populaire. % Notes sur les Phé-
niciennes d'Euripide [M. L. Earle]. Vers 208-213, 473-477, 304, 703- sq., 740,
747, 881-P83, 947, 1134-1138, 1193, 1233 sq. H Note sur Sophocle Ajax, 117-120
[M. L. Earle.] ^ L'enclitique ne [G. M. Mulvany]. Classification des cas où. *>
l'on emploie en latin l'enclitique ne. ^ El dans si S'aye [E. H. Miles], et est
une exclamation et non une conjonction conditionnelle, f Les manuscrits
de Properce [A. E. IlousmanJ. Discussion du mémoire de Postgate dans les
Transactions of the Cambridge Philological Society (vol. IV, part. I). ^
Juvenal, Sat. VII, 165 [W. W. Merry]. Quid do est une faute de copie pour 'O
quiddam. ^ Lucilius I, 24 (30) [S. B Platner]. Au lieu de citer, lire teter. ^
Note surl'intercalation dans l'année attique [T. Nlcklinj. ^ Epicteti disserla-
liones ab Arriano digestae ad (idem codicis ISodleiani recens. H. ScHENKL. Acce-
dunt fragmenta, Enchiridion, Gnomologiorum Epicleteorum reliquiae,
indices [J. B. Mayor]. Première édition, faite d'après le ms. de la Bod- 15
leienne, source de tous les mss. connus. Discussion d'un certain nombre
de lectures. 1[ Notes sur le même ms. d'Épictète [W. M. Lindsay]. ^ Catulle
et ses modèles, par G. Lafaye [R. Ellis]. Intéressant, mais peu convaincant
sur bien des points. ^ The Corrcspondence of M. TuUius Cicero, éd. by R. Y.
TvRRELL and L. G. Puhser vol. IV [G. E. Jeans]. Critiques sur l'établisse- 20
ment du texte et sur les notes. ^ P. Comclii dialogus de oratoribus. éd. w^ilh
prolcgoin. etc. by A. Gudeman [II. Furneaux]. Importante. Les prolégo-
mènes sont un travail de mérite. ^ Tacitus, Dialogus de oratoribus, éd. with
iiitrod. etc. by Ch. Edw. Bennett [II. Furneaux]. Bonne édition classique.
^ Adversaria in Tragicorum Graecorum Fragmenta scripsit et colleg. Fr. H. 25
M. Blaydes [L. Campbell]. Utile, quelques observations de détail. ^ Euri-
pidcs'' Alcestis éd. by M. L. Earle [1\ B. I ngland]. Éloges, indications des
corrections apportées au texte. ^ The Philocletes of Sophodes by Fr. P.
Graves [M. L. D'Oogej. Texte de l'édition de Schneidewin-Nauck de 1887,
dont G. s'écarte pour maintenir les leçons du Laurentianus. Commentaire 3o
sobre, f The Aeneid of Virgil. Bks. I-VI. éd. with introd. etc. by T. E. Page
[IL Ellershawj. Bon livre. ^ Ueber Homerische Waffen : Archaologische Un-
tersuchungen, vou W. Reichel [W. LeafJ. Progrès notable dans l'archéo-
logie homérique. ^ L'origine Stciliana deW Odissea; Ancora suW origine deW
Odissea [A. PlattJ. L'Odyssée a été composée à Trapani. *{ A. IIolm. Gnechische 35
Griechichte von ihrem, Ursprunge bis zum Untergange d<r Selbstàndigkeit drs
Geschischen Volkcs. 4'«''Bd. Die Griechisch-Makedonische Zeit und der Blinde
vom Tode Alexanders bis zur Einverleitung der letzen makedonischen
Monarchie in das rômische Reich. A. IIolm. The History of Grecce, transla-
ted, vol. I. Up to the end of the sixth century [J. B. Bury]. Très remar- *o
quable indication des principales opinions particulières ix H. % A Greek
Grammar for Schools, based on the Principles and requirements of the
Grammatical Society. Part. I. Accidence P. II, Syntax. by E. A. Sonnen-
SGHEiN [J. Donovan]. Progrès considérable sur les antres livres du même
genre. La méthode de S. est celle de l'avenir. ^ Essai de méthode en mytho- ^^
logie grecque. De l^irigine des cultes arcadiens, par V. Bérard [E. F. Sikes].
Les théories de B. donnent prise à de nombreuses objections. ^ hyperides,
the Orations againsl Athenogenes and Philippides, éd. with a translation, by
F. G. Kenyon. — Hijperidis orationes sex, cum ccterarum fragmentis éd.
F. Blass, éd. 3» insigniter aucta [J. E. Sandys]. Éloges des deux ouvrages. 50
^ Krilische Prolegomena zu Tibull von A. BellinG. — Quaestiones Tibullianae
scrips. H. Belling [J. P. Postgate]. Établissent plusieurs points importants
pour la critique de Tibulle, entre autres que tous les mss. descendent d'un
236 1895. — GRANDE-BRETAGNE.
seul. ^ The Legend of Perscus by E. S. Hautland, vol I [F. B. Jevons]. Étude
de Folk-lore qui contieut un grand nombre de faits curieux, f Les modes
de la musique grecque fD. B. Munro]. Réponse à l'article de S. Jones, dans
le n» de déc. I89'i. ^ Statius, Silv. I, vi, 44 [S. G. OwenJ, Au lieu de parui
5 femina, lire par uir femina, ^ Sir C. T. Newton [R. O, G. Jebb]. Nécrologie ^
Observations sur les théories de Furtwaengler relatives aux marbres du
Parthénon [Jane E. Harrison]. Les identifications mythologiques de F. sont
parfois contestables. % Nouvelles archéologiques [G. F. Hill]. Découvertes
en Grande-Bretagne, en Espagne, en Italie, en Grèce, en Asie mineure et
10 en Afrique. ^ Sommaires de périodiques.
1[1[ N» 2. Mars. Notes critiques sur Clément d'Alexandrie, Stromat. IV [J.-B.
Mayor] 1 à 172, pp. K63 à 6\2. ^ Corrections aux tragiques grecs [R. Ellis].
Soph. frag. 179, éd. Nauck ; frag. 215; Euripid. fr. 303; 401; Neophron, fr-
3; Achaeus, fr. 9, 19; Chaeremon, fr. 10, 12, 13; Carcinus, fr. g, 9L Notes sur
« la noXtT£('a 'AôyivaiMv [J.-B. Bury]. 15, 1 ; 22, 2; 26, 1; 30, 3, 4; 33; 35, 2; 47,
5. ^ Note sur TibuUe I, 1, 2 [K. P. llarrington]. ^ Suétone, Nero, 45 fW.
ChawnerJ. Polui est le datif de polus. H Horace. Od. IV, II, 16 [H. F. IL] Au
lieu de teque, lire terque. ^ ôeptSiov [E.-J. ChinnockJ. Ce nom qui vient de
ôepJÇw, passer Télé, manque dans les dictionnaires. ^ A Study of the Argo-
iO nautica of Valeiniis Flacciis by W. C. SUMMERS [R. C, Seatonj. Excellent. ^
Paulys Real-Encyclopudie der classischen Alterthtimswissenschaft nene Bear-
beitung, herausgegeben von G. Wissowa, vol. I. Aal à Apoliokrates [J.-E.
Sandysj. Grands progrès sur la première édition, les gravures sont trop
rares. ^ Die Entslehung der Dehnstufe, von W. Streiberg [P. Giles]. Théories
25 nouvelles, un des travaux les plus importants sur la matière, t La nou.
velle édition des Guêpes de Merry[W. J. M. StarkieJ. Observations sur un
certain nombre de passages, fl The Wasps of Arisiophanes, éd. by G. E. Graves,
[E. S. Thompson]. L'éditeur n'a pas assez de décision. \ Cicero and the Fall
of the Roman Republic, by J. L. Straghan-Davidson [L. C. Purser]. Original
30 et impartial; trop bref sur la vie privée de Cicéron. ^ The Ovations of Iso-
crates translated by J. H. Freese. Vol I [W. Wayte]. C'est la première tra-
duclion anglaise d'ïsocrate; elle est satisfaisante. ^ De ubertateet abundantia
sermonis Isocralei observaliomim capita selecta, scripsit G. HOESS [IL Clarke].
Statistique des synonymes dans Isocrate. ^ Die erz-àhiendcn Zeitformen bei
35 Polybios, aus Beitrag zur Syntax der gemeingriechischen Sprache, von
Fr. IIuLTSCH [E. S. Shuckburgh]. Plus de 6000 exemples classés et étudiés.
^ Christianity and the Roman Government by E. G. Hardy [F'. G. Conybeare].
H. adopte la théorie de Mommsen sur la nature des poursuites intentées
aux Chrétiens. ^ Scholia anliqua in Q. Horatium Flaccnm, vol. I Porphyrionis
40 Commentum recensuit A. IIolder. — Q. Iloratius Flaccus, Philologische
Untersuchungen von G. Friedrich [T. E. PageJ. Le livre de H. est très
soigné, dans celui de F. Timaginatiou se môle trop à la critique. \ Le Prof.
Christ et la scène grecque [E. Capps|. Chr. combat Dorpfcld et croit à
l'existence d'une scène dans les théâtres grecs. If Description raisonnce du
45 Musée de St-Germain en Lnye, Bronzes figurés de la Gaule romaine par
S. ReinaCH [Eugénie Sellers], Eloges. ^ Comell sludies in classical Philology,
n» //. The cuit of Askiepios, by Alice Walton [J. E. Ilarrisonj. Compilation
faible. If Nouvelles archéologiques [G. F. Hill]. Découvertes en Italie et en
Grèce. ^ Sommaires de périodiques. Publications nouvelles.
50 f^ N" 3. Avril. Formes indiquant l'ordre ou la défense en grec [J. Donovan]
Dans les meilleurs écrivains attiques le présent est usité aussi souvent
que l'aoriste. 1[ Notes sur le texte de Lucain fW. E. lîeitland]. f Notes sur
Lucrèce, III 962 et Varron Satir. Menipp. Eumen. 16, 17 [R. G. Bury]. ^
THE CLASSICAL REVIEW. 237
Hilberg'S Gesetze der Wortstdlung im Pentameter des Ovid [R. EUis]. Excel-
lent et très complet.^ Monumenla Gcrmnniae Ilistorica. Auclorum antiquis'ii-
inorum lomus X. Claudii Glaudiani carinina receus. Th. Birt, accedit appeii.
dix uel spuria uel suspecta continens. — Claudii Claiidiani cnrmina rec-
J. KoGH [J. P. Postgate]. La première de ces éditions est indispensable à 5
qui veut étudier Glaudien; elle renferme tout ce qu'on peut désirer de ren-
seignements sur ce poète. Koch est trop sobre de notes critiques, ^//crodore,
historien des guerres médiques, par A. IIauvette. Excellent. ^ The fJecuba of
Euripides, by W. S. IIardy [E. B. EnglandJ. Vues originales, 1[ AusgewàhUe
Komôdien des Aristophimes, erklart von Th. KOCK. I Bd. Die Wollien [F. A. 10
Hirtzel]. C'est la quatrième édition améliorée d'un livre remarquable. ^
The Prolagoras of Plalo, wilh an introd. etc. by E. G. Sihler [J. A. Towle].
On retrouve dans cette seconde édition des fautes de la première. ^ Apol-
lonius de Rhodes et Virgile par II. DE LA. Vii.LE DE MiRMONT [R. G. SeatonJ.
Dissertation utile, mais dont plusieurs points sont contestables. ^ Die Del- IB
phischen Hymnen. Untersuchungen liber Texte und Melodien von 0. Cru-
sïus [G. Torr]. G. est en désaccord sur quelques points avec Th. Reinach. ^
Les manuscrits de Properce [J. P. Postgate]. Réponse à un article de Hous-
man. ^ Leipziger sludien vol. XV. I Heft. Otto SCHILLING. De legionibus Roma-
norum I Minervia et XXX Ulpia [L. G. PurserJ. Bonnes monographies, f Les 20
divinités de la Victoire en Grèce et en Italie, d'après les textes et les monu-
ments figurés par A. Baudrillart [J. E. IlarrisonJ. Éloges. H Nouvelles ar-
chéologiques [G. F. Hill]. Découvertes en Allemagne, en Russie, en Grèce»
en Grète, en Asie mineure. If Sommaires de périodiques. ^ Article nécrolo-
gique sur A. Ghapman Mcrriam [A. Gudeman]. Publications nouvelles. 25
^^ N» 4. Mai. Notes sur le texte de Lucain [W. E. Ileitland]. % Sophocies,
Trachin. 26-48 [M. L. Earle]. Gommentaire et interprétation du texte. ^
Notes critiques sur Glément d'Alexandrie, Slromat. V. [J. B. Major]. 1-139,
pp. e-iS-TSS. ^ T. Lucretii Cari de Rerum Nattira, libri VI, éd. A. Brieger
[J. Masson]. Ne représente pas l'état actuel de la science. % Sophokles, 30
erklârt von F. W. Schneidewin, Sechtes Biindchen : Trachinierinnen. 6* Au-
flage, von A. Nauck [E. Gapes]. Progrès dans la critique du texte. ^ Aristo-
lle'sTheory of Poetry and Fine art, by S. IL BuTGHER [H. Richards]. Indis-
pensable pour l'étude de la théorie du drame et du poème épique dans
leurs relations avec l'art et la vie. H Sloria délia Sicilia e délia Magna Grecia, 35
di Etlore Pais [E. S. Shuckburgh]. Iraporlant, mais diffus; discussions trop
longues de points de détail. Tf The theory of condilional sentences in Greek
and latin, for the use of Studenls, by R. Horton-Smith [E. A. Sonnens-
cheinj. Manque de critique, f Rômische Staats- und Rechlsallertiimer, ein
Kompendium fiir das Studium und die Praxis, von M. Loller [A. II. J. 40
Greenidge]. Le plan est discutable, mais chaque sujet séparément est bien
traité. If Greek Siudies : A séries of Essays by W. Pater [A. W, Verrall].
Intéressant et bien écrit. ^ Lexique des antiquités Romaines, rédigé sous la
direction de R. Gagnât, par G. Goyau, avec la collaboration de plusieurs
élèves de l'école normale supérieure [J. S. R.]. Des lacunes, trop de renvois 45
d'un mot à l'autre. ^ A Manual of Roman Antiquities, by W. Ramsay, revised
and partly rewritlen by R. Langiani [J. S. R.] Il n'y a qu'un chapitre nou-
veau, celui qui regarde la topographie de , Rome. ^ Z.ec/iones Curtianae,
scripsit P. IL Damster fW. G. Summers]. Bonnes corrections au texte. ^
The Hellenica of Xenophon, B. I and IL, togelher with Sélections from Lysias 50
c Eratosthenes and from Aristotle's Gonstitutions of Athens, edit. with
notes by R. W. Blakb [R. G. S.] Utile. ^ L'édition d'Epictète de Schenkl.
Réponse de Schenkl à un article de J. B. Mayor; réplique de J. B. Mayor.^
238 1895. — GRANDE-BRETAGNE.
Dizionario Epigraphico di antichitâ Romane, di Ettore di RUGGIERO [F. Haver-
fleld|. Rendra les plus grands services, "f Select passages from ancient Wri-
ters illustrative of llie liistory of Greek Sculpture, éd. by II. St. Jones [G. F.
Hiil]. II est regrettable qu'il n'y ait pas d'index, t Nouvelles archéologiques
5 [G. F. Ilill]. Découvertes en Italie, en Sicile, en Grèce, en Russie, en Egypte
et à Carthage. If Sommaire de périodiques.
tf N» 5. Juin. Les mss fictifs de Bosius. [A. G. Glark]. Tornaesianus est un
adjectif formé du nom de Jean Tornaesius, imprimeur de Lyon. % La loi
Grecque et le Folk Lore. [F. B. Jevons]. Rapprochement entre les traditions
10 populaires et certaines prescriptions des lois grecques relatives aux morts,
^ L'usage de la TiEpiTrÉTsta dans la poétique d'Aristote [W. LockJ. Exposé de
l'opinion de Vahlen. La péripétie est un événement qui force un agent à
produire un effet contraire à sa volonté. ^ Notes sur quelques passages
des Biblical Essais de LiGHTFOOT [E. A. Abbott]. L'étude sur S' Jean
15 contient un certain nombre d'erreurs. ^ Papias et les Actes des Apôtres
[F. G. Gonybeare]. Le texte occidental des Actes contient la vraie leçon
pour 1, 18. % Le titre Quaestor pro praetore [A. IL J. Greenidge]. Ce titre
sous l'empire prouve que le questeur avait une juridiction propre, t Notes
sur punctum, momentum. [S. BoU Platner]. Punctum temporis et mo-
20 mentum signiflent un moment; momentum horae un espace plus long. ^
Anthologia Graeca Epigrammatum Palatina cum Planudea. Edid. IL Stadt-
MÛLLER, Vol. I [J. W. M.]. Eloges, f Thucydides, B. VU, éd. by E. G.
Marchant [C. F. Smith]. Bonne édition classique. If The Orations of Cicero
againsl Catilina, éd. after K. Holm, by A. S. Wilkins [S. G. Owen]. Arriéré.
25 % Ancient Ships by G. Torr. W. Ridgeway]. Utile mais contestable sur
certains points. ^ Horace. — The historical and political Odes. With intro-
duction and notes, by A. J. Ghurch [L. g. Parser]. Nombreuses inexacti-
tudes dans les références. ^ Sélections from Strabo with an introduction on
Strabo's life and works, by IL F. TozER [J. R. S. Sterrett]. Recommandable.
30 ^ The Lemmia of Pheidias and Ihe Parthenon sculptures [A. FurtWcingler].
Défense de la théorie de F. contre les critiques de Jamot dans les Monu-
ments Greos n»' 21-22 et contre Miss J. E. Ilarrisson dans la Classical Re-
view, p. 85. If Le Mythe d'Ixion [G. Smith]. Le canthare du British Muséum
E. 155 du nouveau catalogue représente le mythe d'Ixion. 2 gravures. % Nike
35 et Athena Nike [E. E. Sikes]. La victoire ni à Athènes, ni ailleurs n'a été à
l'origine une des formes d'Athena. ^ Nouvelles archéologiques [G. F. Hill].
Découvertes faites en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie, en Grèce,
en Palestine, en Egypte et en Tunisie. ^ Sommaire de périodiques. ^
Publications nouvelles.
w \^ N» 6. L'opinion allemande sur les impératifs grecs f J. Donovan]. Résumé
des théories soutenues par les principaux grammairiens, Buttman, Kiihner,
Gurtius-IIartel, Kriiger, Kaegi, etc. f La classification des propositions
conditionnelles [G. D. Gharabers]. La classification suivant la forme est
simple, scientifique et pratique. ^ Zur Abercius-Inschrift von A. Harnagk
45 [F. G. Gonybeare]. Comparaison entre la version arménienne et le texte
grec. If Notes critiques sur Clément d'Alexandrie, Stromates VI [J, B.
Mayor]. I à 63, p. 736 à 772. If Horaliana fJ. Gow.] I Carm. III, 23, 16;
II Garm. II, 9, 17-24. If Gatulliana [H. Richards] XII, 6; XXX, 3; XXXVI,
9; LXI, 21, 71-73, 76-78; LXIH, 50, 53-4, 75; LXIV, 16; LXVI, II; XC. If
50 Notes sur les Guêpes d'Aristophane fE. S. Thompson]. 341 et sq ; 539, 1291,
1030. If Un passage mal compris du Trinummus de Plante [A. G. Ilopkins].
Commentaire des vers 642-4, Il faut traduire : « vos ancêtres ont rendu le
chemin de l'honneur aisé pour vous ; vous avez tout fait pour le rendre
THE CLASSICAL REVIEW. 239
pénible. Maintenant par celte affectation soudaine de vertu, pensez-vous
supprimer le passé ?» If Lo sens du texte de Thucydide, VII, 11, 2, 3-
[E. C. Marchant]. Tacite. Agricola, 24 [E. Ilaverlield]. Les traces des pas-
sages d'Agricola à Garlisle ne sont pas certaines. ^ Une région déguisée
[E. Riess]. Dans le Zeitschrift fur Assyriologie, Ryssel signale une région 5
appelée diatisiktakhoras, il pense que ce soit Thisika dans la Zeugitane. C'est
très probablement la transcription de l'expression ôti Tvi; xâxa) x^paç de
Ptolémée, c'est-à-dire Alexandrie d'Egypte. ^ Note sur la diaeresis dans
Homère fC. Coupe]. Les règles données par Monro sont inexactes. ^
Matthieu XI, 19 [F. T. Colby]. ■zU-ix do^t'a; signifie les produits de la Sagesse, lo
\ The Parmenides of Plato, after the pagin of Clarke Manuscript, with intro-
duction, etc. W. \V. Waddell [R. D. Hicks.]. (jrands éloges. ^iGtammatici
Graeci, Pars IV vol. 2. Choerobosci Scholia in Canones verbales et Sophronii
excerpta e Characis recensuit et apparatum criticum indicesque adiecit
A. IIiLGARD, Annexa sunt partis quartae prolegomena [E. G. Sihler]. Rend 15
inutile l'édition de Bekker. ^ Corpus Poetarum latinorum, a se aliisque
denuo recognitorum et brevi lectionum uarietate instructorum. éd. J. P.
POTSGATB. I, I, fasc. II. [I. W. Jacksou]. Manque d'unité. Remarques de
détails sur le texte de Properce. ^ Comelii Tacili Germania, edit. by
II. FuRNBAUX [W. Peterson]. Digne de l'excellente édition des Annales du 20
même. ^ P. Comelii Tacili Germania, éd. by R. F. Davis. — Tacilus, Agricola
and Germania, by II. M. Stephenson | W. P.]. L'édition de D. est bonne, les
notes de S. sont trop concises. \. M. Tulli Ciceronis pro T. Annio Milone ad
judices Oratio, edit. by J. S. Reid [G. G. Ramsay]. Bonne édition savante. ^
Carminum Saliarium Reliquiae, edidit B. MaurenbreCHER [R. S. Conway]. 25
Très clair. ^ Catalogue of Ihe Greek Cours of Troas, Aeolis and Lesbos, by
W. Wroth [W. Ridgeway.]. Aussi parfait que possible. ^ Nouvelles
archéologiques [II. B. Walters]. Découvertes faites en Allemagne, en Grèce,
en Egypte. ^ Publications nouvelles. •
1IÎ N" 7. Octobre. Notes critiques sur Clément d'Alexandrie Stromat. VI 30
[J. B. MayorJ. 63 à 188, pp. 772 à 827. ^ L'opinion allemande sur les impéra-
tifs grecs [J. Donovan]. Opinions de Koch, Borkowski, Kohn, Ilultsch, etc.
U Sur quelques passages de Juvénal [S. B. Owen]. VII, 173-177; VIII, 27,
108-110, 237-244; X, 90-94; XI, 117-118; XII, 48-51 ; XIII, 208; XIV, 140-143,
132, 227-232. ^ 'Ex ou à-aô indiquant la position [E. II. Donkiu]. ^ Sexli 35
Properiii carmina, recensuit G. B. P. Postgate [A. E. Ilousman]. Très im-
portant. \ Nonius Marcellus de compendiosa doctrina, I-IIP édit. with introd.
etc. by J. II. Onions [W. M. Lindsay]. Indispensable à ceux qui étudient
la vieille littérature latine. ^ Philodemi volumina Rhelorica, éd. Sudhans
[J. E. Sandys]. Observations de détail. ^ Thucydides, B. I. with introd. etc. 40
by W. H. Forbes [E. C. Marchant]. Beaucoup de matériaux dans les notes,
médiocre comme critique du texte. ^ Emendalions in Aeschylus, with a few
olhers in Sophocles and Ewipides, by A. M. Rogers [L. Campbell]. Mérite
attention. ^ Plutnrch's Life of Pericles, with an introd. etc. by II. A. Holden
[F. A. Ilirtzel]. Excellent. ^ P. Vergilii Maronis opéra omnia recens. T. L. 45
Papillon et A. IIaigh [S. G. Owen]. Il n'y a d'utile que la revision des
petits poèmes. ^ Dionis Cassii Cocceiani Historia Romana, edit. primum cura-
vit L. Dindorf, recoguovit J. Melber [G. M. N. Rushforth]. Progrès consi-
dérables sur la première édition. ^ A Summ.ary Catalogue of Western ma-
nuscripts in ihe Bodleian Library, by F. Madan [R. EUis]. Indispensable à 50
toute bibliothèque publique. 1[ Lalin and Greek verse translations, by W.
Baker [E. D. Stone]. Éloges. ^ La Tbymèlé dans le théâtre grec [A. B.
Cook]. Étude d'après les peintures de vases sur la place qu'occupait la thy-
240 1895. — GRANDE-BRETAGNE.
mêlé, figure, plan. ^ Correspondance entre Cecil Torr et W. Ridgeway au
sujet de l'article du dernier sur les Aiiciens Ships du premier. ^ Nouvelles
archéologiques [II. B. Waltersj. Découvertes en Allemagne, en Italie, en
Afrique et en Grèce. 1[ Monnaies acquises par le British muséum en 1894. ^
6 Sommaires de périodiques.
Hlf N« 8. Novembre. Notes critiques sur Clément d'Alexandrie, Stromat. VII
[J. B. MayorJ. 1-45, pp. 828-858. ^ L'Hécate d'Hésiode [G. C W. War]. L'Hé-
cate du passage interpolé, 411-452, n'a pas le caractère traditionnel de la
déesse. ^ poûXoixai dans Homère [L. R. Higgins]. Ce verbe exprime simple-
10 ment le désir, il ne s'emploie jamais avec une négation. ^ Sophocle, Tra-
chin. 56 et Euripid. Med. 13 [M. L. Earle]. 1[ Les corrections du ms. florentin
de Nonius [J. W. Brown]. Liste se référant aux éditions de Mercier et
d'Onions. ^ The Latin language. An historical account of latin sounds stems
and flexions, by W. M. Lindsav [R. S. Conway]. Peu scientifique. % Euri-
15 pides the RationaUsl : A study in the history of art and Religion, by A. "W.
Verrall [J. R. Mozley]. Plaidoyer paradoxal et insuffisamment convain-
cant en faveur d'Euripide. \ Der Apollonmythus und seine Deutung, voi\ K.
Sehrwald [E. E. Sikes]. Original mais peu solide. ^ Index Homericus.
Appendix hymnorum vocabula continens composuit A. Gehring [T. W.
20 Allen]. Beaucoup d'inutilités, des omissions, méthode défectueuse, f The
Oracles ascribed to Mattheic bij Papias of Hierapolis, a contribution to the
criticism of the New Testament [A. C. Headlam]. Suggestif, les erreurs
mêmes sont instructives. 1 Le système dans la musique grecque. Une hypo-
thèse [C. F. Abdy Williams]. Le groupe central de la frise orientale du Par-
26 thénon, le peplos ou aTpwixvri fJ. E. Harrison]. La aTpw;j.vri n'est pas encore
déployée; elle est tendue au prêtre par l'enfant. ^ Nouvelles archéologi-
ques [H. B. Walters]. Découvertes récentes en Allemagne, en Italie, en
Grèce et en Egypte. % Sommaires de périodiques. ^ Publications nou-
velles. •
30 1^ N° 9. Décembre. Notes critiques sur Clément d'Alexandrie, Stromat. VII
[J. B. Mayor]. 46-110, p. 858-901. ^ Miscellaneacritica [M. L. Earle]. Sophocle,
Antigène, 31-34; 178, 795 et sq. ^ L'empereur Claude et les chefs des Aedui
[H. F. Pelham]. Il est possible que l'admission des chefs Eduens au Sénat
ait eu pour effet de faciliter l'acceptation des mesures prises contre le
35 druidisme. t Trois notes géographiques sur Properce [R. EUis]. III, 7, 21 ;
II, 13, 47 ; IV, 3, 37. %. L'opinion allemande sur les impératifs grecs [J. Do-
nevan]. Conclusion des articles précédents. ^ Les corrections du ms. Flo-
rentin de Nonius [J. W. Brown]. 124 à 232. Ç The polilics of Aristotle, a
revised text with introd. etc. by F. Susemihl and R. C. IIicks [J. A. Ste-
40 wart]. Excellent à consulter, difficile à lire. ^ The Sounds and Infleclions of
the Greelt Dialecls. lonic. B. H. W. Smyth |P. Giles]. Bon. Remarques de
détail. S C. D. BuCK. The Oscan-Umbrian Verb-syslem [H. Oertel]. Utile. ^
Word- formation in ihe Ftoman sermo plebeius, by F. T. Cooper [H. W.
Hayley]. Importante contribution à l'étude du sujet. ^ Grundfragen der
45 Homerkritik, von P. Cauer [W. Leaf]. N'a pas fait faire de progrès à la
critique homérique. ^ Anleitung zur griechischen Paléographie, von W. Wat-
TENBACH. 3» Auflage [F. G. Kenyon]. Tenue au courant des découvertes
récentes. ^ Einleitung in dus Studiurn der altcn Geschichte, von C. WaCHS-
MUTH [F. Haverfleld]. Excellent. ^ L'École américaine à Athènes [G. E.
50 MarindinJ. ^ Le second hymne Delphien [D. B. Monro]. Analyse de l'article
de T. Reinach et Weil dans le Bulletin de correspondance hellénique, f
Dionysos; élude sur l'organisation matérielle du théâtre Athénien, par 0. NA-
VARRE [A. E. Haigh]. Très intéressant. % Recherches sur Vorigine et la nature
HERMATHENA. 241
des mystères d'L'leusis. par P. FOUGART [E. E. Sikesl. Les Ihéories de F. sont
très contestables. ^ La Flaminica Dialis était-elle prêtresse de Junon?
fW. W. Fowlerl. On l'affirme généraleinent, mais les textes ne le prouvent
pas. % Note de C. Torr sur son livre « The Ancient ships. » ^ Sommaires
de périodiques. ^ Publications nouvelles. lu. B. 6
Hermathena. Vol. IX. N« 21. De duplici forma aclorum Lucse [Fr. BlassJ.
Réponse aux critiques de Chase dans Classical Review iiiQ\ et conclusion
'' itaquo stat adliuc inconcussa sententia Johannis Cierici — is enim primus
ejus aucior esse vide*jir — exstare Actorum libri duplicem recensionem ab
ipso Luca profectain " < Cf. infra, page 242, 3o. > % Blavdks, Ad- lo
versaria in Trugicorum prœcoruni fragmenta fRobinson EUis]. Celte éd. qui sug-
gère à l'auteur nue série de conjectures, permettra de s'orienter sur la
littérature du sujet tant en Angleterre qu'à Pélranger. Un de ses principaux
mérites est l'abondauce des citations parallèles, destinées à éclairer la
signification de passages ou de mots obscurs. ^ Pauly, Real-Encyclopàdie... 15
Éd. p. p. G. Wissow.-v. [Mahaffy]. Grands éloges accompagnés de qqs remar-
ques de détail, f Sur deux inscr. de Dimeh (Fayyûm) ^Id.]. Texte d'une
inscr. copiée par M. au musée de Gizeh qui jette une lumière nouvelle sur
l'inscr, publiée par Krebs (Golt. Nachr, 1892) et reproduite par M. Toutes
deux sont sur granit noir et proviennent de Dimeh. ^ Note sur Properce 3. 20
21. 26 [A. P<almer>]. Lire : 0 Epicure (au 1. de docte Epicure). ^ Notes
sur Martial [Id.]. Lire : Liber spectaculorum (éd. Friedlander) 4. genibus
(au 1. de getulis). 21 h Orpheo quod subito tellus immisit hiatu | Ursam
mirauiur? iir. 58. 33 gilva (au I. de silva). v. 2. 6 jocatur | Quse. VL l-'i.
Nunc scribat. viii. 17. Navasti (au 1. de narrasti). vin. 73. 15 de vivis. ix. 25
-42. 8. Digua (au 1. de Nata). ix. -43. Pharise (au 1. de varise). ix. 53 volemus.
IX. o4. 9 miluus astra volât, x. 34. 5. Et (libeat tantum vera probare) potes.
X. 50. 5 xaiiTTYi (au 1. de semper). x. 51. 5. Qualem tibi Roma marinam (ou :
quales tibi Roma marinas), xii. 3 petens (c'est-à-dire Romam). xir. 36. 3.
manu crêpante, xii. 62. 3. minis (ou minans) au 1. de nimis. xii. 66. 9. 30
Deinde ducenta sonans et ais : " Non a s se minoris ". ^ Properce 4. 3. 11
[Id.J. Lire : Ilsecue marita fides, sperata et gaudia nocles. ^ Une question
de critique mise en lumière par les lettres de Cicéron [R. Y. Tyrrell]. T.
démontre par des exemples tirés des Lettres de Cicéron qu'il n'est pas
permis de changer la qualité d'une phrase par l'omission ou l'insertion 35
arbitraire d'un " non ". C'est un expédient dont il ne faut recourir que
dans un cas désespéré, ou dans des circonstances que justifient des consi-
dérations paléographiques. % Comelii Taciti De Germania editcd by Henry
FuuNEAUX [George Wilkins]. Éloges de cette édition. Le critique raille les
déclamations de Tacite, surtout le pays de Cocagne du chap. 21. 1[ Pro- 40
perce. 11. 30. 19 [A. Palmer]. Lire : Num tamen in mente est. \ Novum
Testamentum D. N. Jesu Chrisli latine éd. l. WORDSWORTH et H. L White-
P. 1. Fasc. 4. : Evangelinm sec. Johanncm [J. H. Bernard]. Les notes de ce
dernier fasc. sont encore pins intéressantes que dans les précédents. On est
frappé par la masse de matériaux réunis pour la 1" fois, et par l'aisance 45
avec laquelle les éditeurs en disposent. Le critique donne un aperçu de
qqs unes des variantes de texte les plus importantes (10 p.). f nXaxwvo;
IlapjAîvt'Sr.i; edited by "William W. Waddkll [John I. Bearc]. Bonne édition
avec notes critiques et explicatives qui reproduit la pagination du Clarkia-
nus. La partie de l'ouvrage qui traite du texte et des mss de Platon est 50
peut-être la plus agréable. Art. surtout philosophique (25 p.). Incidemment
Beare traite de l'emploi (ou de l'omission) de l'article devant les noms
propres dans les dialogues et lit Protagoras 316 G touto ô' oïe-ai o\ [lHktx'
R. DE puiLOL. — Revue des Revues de 1895. XX. — 16
242 ISviS. — GRANDE-BRETAGNE.
<av> YEvéo-ôai. ^ L'éd. (ie la République de Plaloii par Jowett et Campbell
[Id.]- Malgré ses imperfections, cette éd. est la meilleure qui ait été publiée
en Angleterre et continuera à l'être longtemps encore probablement. Le
critique défend contre J. les droits de la critique conjecturale. % Acla Apos-
5 tolorum, sioe Lucas ad Theophilum liber aller. Editio philologica auctore Fr.
Blass [G. SalmonJ. Éloges tempérés par des réserves concernant l'emploi des
conjectures : «; Je doute que les travaux faits sur les auteurs classiques
soient une bonne préparation pour une édition du Nouveau Testament. .
Si Luc avait eu l'avantage de soumettre à Blass son ms. avant la publica-
10 tion, j'ose dire qu'il aurait appris que la phrase (xxviii, 11) telle quelle est
donnée dans tous les mss grecs 7iapaa-Ô!J.(!) Atoo-xo-Jpotç est intolérable et qu'il
lui aurait substitué i> r,v uapàcrr,[xov AtoG-xoûpwv. » Néanmoins le critique paraît
favorable à l'hypothèse de Blass de la double récension <cf. supra>. Édi-
tion très instructive en somme. ^ Une nouvelle inscr. du Fayjûm [MahafTy].
15 Inscr. fragmentaire achetée à Dimèh en 1893, elle se complète par une
copie prise par Brugsch qui contient le fragment de droite. Texte, com-
mentaire grammatical et historique et trad. anglaise des 2 fragments de
cette inscr. qui date du règne de CléopâtrelII, veuve d'Évergète II et de son
second fils Ptolémée Alexandre, c'est-à-dire approxiuiativement de 104 av.
vjo J- G. H Wm. M. LiNDSAY, The Latin Language. An historical account of latin
sounds, stems and inflexions [W. J. M. StarkieJ, Doit beaucoup au Grun-
driss de Brugmanu, mais n'est pas une simple adaptation. L'auteur con-
naît bien les grammairiens latins, les dialectes osque et ombrien, les
anciennes inscr. latines et les fragments scéniques des anciens poètes
25 latins. Le chapitre le plus intéressant est peut-être le 3^, consacré à l'ac-
centuation. ^ Le Papyrus GCCCI (inédit) du British Muséum [Mahaffy]. Texte
et commentaire d'une requête civile qui peut être placée entre 217-214 av.
J.-G. 1 The Odes of Horace Books i and 2 done ento English verse by J. Ho-
ward Deazeley [A. PalmerJ. Beaucoup de choses satisfaisantes dans cette
30 trad., mais D. a le tort de vouloir embellir Horace. ^ Traductions d'Homère
et d'Eschyle [f John Auster]. Passages suivants trad. en vers anglais : Iliade
II, 45b-483. Eschyle, Agam. 40-254 et 355-408. Ghoeph. 22-83.
1I1[ Volume IX. N° 22 (1896). Une stèle d'Aswân au British Muséum
[J. P. MahalFy]. Transcription avec restitutions et commentaire historique
35 de cette inscr. de l'an 115 av. J.-G. ^ De variis formis Euangelii Lucani
[Fr. Blass]. « Satis firmiter id undique coUigi puto, esse, quod ad hoc
euangelium attinet, codicem D recensionis cujusdam pcculiaris testem in
multis satis sincerum, sinceriorem certe quam uUus est inter italse codices,
in quibus saepe ejusdem recensionis lectiones inveniuntur... Romanam el
40 formae originem non sine magna probabilitate tribuere licet, recentiorem
autem quain alteram (a) esse necessario fere statuitur. » Selon B. les 2 re-
censions a (= ceteri testes) et p {= De) remontent à Luc, mais la 2» a été
écrite à Rome ou envoyée à Home. ^ Notes sur Properce [J. B. Bury]. I, 2.
13. litora nativis superant depicta. Ib. 4, 16 vivit (au 1. de failli). IL 15,
46 38. vita (au 1. de illa). Ib. 20, 31 adque jecur Tityi volucres mea pœna uoce-
tur (ou locelur). Ib. 28, 54. Et Phthii (au 1. de Phoebi). Ib. 34, 34. parcus
(au 1. de factus). III, 5, 9. mentem non dididit arte. Ib. 12, 25. Giconum
insula et Ismara capta. Ib. 13, 7 pistor (au 1. de pastor). Ib. 18, 21 Tendi-
mus (au lieu de sed lamen)- Ib. 21, 28 libraboquc (au 1. de librorumque).
fO IV. 3, 7. Te modo videruntmi tratos. Ib. 11. et pacta haec suavia noctis.
Ib, 7, 69. Sic mixtis lacrimis. \ L'épître à Diognète et son auteur pro-
bable [J. Quarry]. L'auteur propose d'attribuer à Hippolyte la paternité de
répîlre à Diognète. 40 pages sont consacrées à appuyer cette hypothèse.
JOURNAL (the) of ihxlenic studies. 243
^ Nugœ Procopianse [Bury] L'éd. récente du l"' livre de la guerre des Goths
par GoMPARETTi suggère les couj. suivantes : I. 1. o\ à[xyi < vûx-ca > vaûtat
ëpYOw èxôlAevot. Ib. 12, p. 100 xb xf,; àp-/ri; icpax < uvà(JL£Vo; xpàT> o;. Ib. 14, 112
{iffTEpov ïî è7t\ Zyjvwvo; (au lieu de 'j. ûtto [JLYivd;) Séxaxov ôk etoç, Ib. 15,
p. 118 'OSpuou; (au 1. de 6 Apyoy;). tb. 18, p. 131. Écrire péXav avec les 5
meilleurs mss (au 1. de pàXav). Ib. Conserver w; devant TrxvTaç. Ib. p. 162.
Conserver ôypswv. Ib. 24. Quintili mense si regnum stat in urbe nihilum
Geticum jain. Quant au dernier mot " azmet " c'est encore une énigme.
^ Sophoclea [H. T. Tyrrell]. Lire 0. R. 873 à7r<$TO|j,ov < a),[jL' > wpouaEv.
906 cpOtvovxa yàp Aafo-J < xà Aa),îou >. 0. C. 277 |j.ot'paç TrosïcrÔs [j,-^8a[jir,ç. 10
1164 Sol cprialv aùxb; èç Xoyou; a'ixeïv [ao/wv ] £).0£ïv àireXÔeïv x'àaçaXw; xf,? 8zû^'
ô8o-j. Ant. 1301. TixÉpu^au 1. de itépiÇ). Trach. 144. -/wpoi;, t'v' où xr,>t£t viv où
6âXi:o; Ôeo-j. Phil. 1092. al Oiîpao S'avw. 1I3I xôv 'HpaxXeîw | aOXw xwSé croi. 1149
çùySa (au 1. de ç-JY?)- El. 21. Conserver £|j.£v. Aj. 869 lire : -/.ouxt; iTrtaxaxai
(léxpa p.axâv xoTto;. 884 Ttoxàixtriv <<£vySpo;>>. 930 7rxvvj-/a «al çaÉÔovxoç <àpar'> 15
àv£(Txéva;£ç. f Marcus Brutus Césarien [L. G. Purser]. Après Pharsnle M. Bru-
tus fit sa soumission à Gésar. Durant les années 46 et 45 il fit acte dans la
vie publique de césarien, tout en entretenant des relations amicales avec
Cicéron et d'autres membres du parti républicain. L'adoption dans l'au-
tomne de 45 d'Octavien par César, détruisit les espérances que Brutus avait 20
conçues d'être héritier de César et le jeta dans la conspiration. ^ Notes
sur Longin uEpl ù^ou; [Robinson KUis]. Lire : IX. 9 (p. 15, Vahlen) èÔEwpvjo-e
(au 1. de £Xwpr](T£). IX. 13 (p. 17) àvifAwjjLÉvou (au 1. de èpr,(iou|ji£voy). X. 3 à la fin
de l'odedeSapho: çai'votxat àVAà Ttàv xôXjiaxov è7t£l -/a^-^çO^i- X. 7 aruv£(Txoi-/ia-!JL£va
ou (TUVEaxiX'flAÉva. XV. 1 <;xài;> aùxàç. XV. 7 à>,dY0\j (au lieu de Àôyou). 25
XXXV. 2 £<7:éy.>piv£. *i La royauté de Pergame [J. P. Mabafly]. Il résulte
des inscr. publiées par les archéologues allemands qu'Eumène lut en
dehors de la constitution de Pergame, qu'il n'eut d'autre titre que celui de
Bienfaiteur, titre que prirent ses successeurs. Le titre de roi ne fut pris
par Attale I"' qu'après sa victoire sur les Galales. L'inscr. n» 249 montre 30
bien le caractère véritable de la donation d'Attale aux Romains. ^ 4 notes
sur Lucilius [A. Palmer]. Lire : 62 (éd. Bahrens, Fragmenta poetarum
Romanorum) hostibimus (au I. de post ibimus). 140 minus (au I. de manus).
520 Nullo honore, heredis flelu nullo, nuUo funere. 894 ap. Fest. pertisuni
hominem dice. Une glose nouvelle commence avec Reda covini genus. 35
^ Note sur Suétone, Claude 8 [Id.]. Lire : succi (au 1. de socci).
H. Lebègue.
Journal (The) ot Hellenic studies; vol. XIV, part 2 (1894). Les pein-
tures de Panaenus sur le trône du Zeus Olympien [E. A. Gardner]. 2 des-
sins. Le texte de Pausanias relatif à cette question adonné lieu à de nom- 40
breuses discussions et divergences d'interprétation. L'auteur propose une
nouvelle solution. Arrangement adopté par Briinn, Petersen, Overheck (3«éd.
de « Gesch. dcr gr. Kiinstler ») et Collignon; puis par A. J, Murray, Over-
beck (4« éil.). En résumé, il y a 4 panneaux et non 3 sur chacun des 3 côtés,
considération qui établit un rapport plus harmonieux entre l'œuvre de 45
Panaenus et celle de son frère, Phidias. | Note sur Mégalopolis [E. A. G.J.
Le mot ffxavoôrixa que l'auteur croyait inconnu quand il a publié son travail
sur les fouilles de Mégalopolis, se retrouve sur une inscr. de Sparte. Note
rectificative concernant le nombre des colonnes de la Stoa de Philippe. ^
Le problème des Bacchantes [A. G. BatherJ. L'opinion commune est que le 50
culte de Dionysos a été importé en Grèce ; mais il y a de nombreuses
preuves que le culte du dieu du vin a pris naissance en diverses localités
helléniques où le vin était uue des productions primitives. De plus, les
^ 244 1895. — GRANDE-RUETAGNK.
mythologies placent renrancc do Bacchns à Thébes, en Eubée, snr le Par-
nasse, à Athènes, à Hrasiae, puis sa mort et son tombeau à Delphes, en
Crète, à Argos; son culte donne lieu à des fêtes rituelles en beaucoup
d'autres villes de la Grèce. Examen des 3 scènes, celle où Penlhée est
5 costumé en bacchante, celle où sa mort est le sujet d'un récit de messa-
ger, celle enfin où Agave revient avec le corps de son fils. Description du
culte (le Penlhée. Happrochement de ce culte et des cérémonies analogues
en Europe occidentale, puis du mythe de Bacchus. Détails sur la fête thé-
baine des ^ypàvia ou plutôt àyptwvia. Dans les Recognitiones Clémentines
10 on parle du tombeau du dieu Liber, existant à Thèbes « ubi discerptns
traditur ». On trouve dans les Bacchantes d'Euripide non pointun exemple
de la mythographie du poète, mais les vestiges conservés d'une antique
tradition concernant la forme originale de la cérémonie. ^ Les terres cuites
de la frise du Parlhénon [A. II. Smithj. 1 dessin. Fragment trouvé près de
16 Rome. C'est la reproduction d'un marbre du Parthénon conservé au Brilish
Muséum. Des reproductions en terre cuite de 3 autres fragments existent
dans le musée de Copenhague, au Louvre et au musée Kircher à Rome.
Il est probable que ces fragments sont l'œuvre d'un sculpteur qui voulait en
faire la base d'une réduction de la frise. \ Deux reliefs grecs [A. H. iSniith].
90 1 pi. Nouvelles acquisitions du Britisch Muséum. Le ic'' monument qui
porte le nom de la défunte FATKYAAA (nom nouveau) est une charmante
sculpture de la fin du 5^ s. L'auteur, qui peut être un peu postérieur à l'un 400,
porte une inscr. dont il ne reste que les lettres EQS, finale probable de
l'ethnique du dôme auquel appartenait le père ou le mari de la femme décédée.
25 ^ Pictographies primiùves et écritures préphéniciennes en Crète et dans
le Péloponnèse [Arthur J. Evans]. 1 pi., dessins très nombreux. Découverte
en Crète, lieu d'origine probable de l'écriture symbolico- hiéroglyphique
phénicienne, où l'auteur a trouve d'innombrables restes écrits de la période
préhistorique en rapport avec les vestiges de la civilisation mycénienne;
30 poteries qui rappellent celles de Mycènes et d'Hissarlik. Terres cuites de
Goulàs portant des caractères. Blocs de pierres portant des signes linéaires,
qui ne sont peut-être pas des marques de maçons, mais les formes primi-
tives de l'écriture cypriote. Dans les dessins décoratifs on remarque
comme des abréviations, comme par exemple la tête d'un animal pour
3b l'aiiimal entier. Certains caractères d'écriture semblent correspondre à
autant de syllabes. D'autres signes sont à rapprocher des hiéroglyphes
égyptiens. D'autres encore sont communs avec ceux des monuments hitti-
tes. Quelques-uns de ces monuments semblent dériver d'une origine orien-
tale, notamment de la Syrie septentrionale. Tableau comparatif mettant en
40 parallèle les caractères linéaires de la Crète et des îles de la mer Egée, les
signes de ces lies et de l'Egypte; les caractères cypriotes. Autre tableau de
8 caractères recueillis à Tell-el-Hésy comparés avec les mêmes formes em-
pruntées aux îles de la mer Egée. Tableau de caractères groupes par 2 ou
plus, trouvés dans ces îles et déchiffrés au moyen de l'alphabet cypriote.
45 Rapprochements entre les monuments graphiques de la Crète et ceux du
Péloponnèse. La pictographie sur pierre constatée en Crète paraît être con-
temporaine de la civilisation mycénienne. Tableau comprenant des signes
pictographiques comparés avec des symboles linéaires. Tous ces monu-
ments prouvent les rapports qui existaient entre la Crète, l'Asie, l'Egypte
60 et le Péloponnèse 30u0 ans avant notre ère. 1 Trois sites cariens : Telmis-
sos, Karyanda, Taramptos [W. R. Paton et J. L. Myres]. 2 plans. A propos
de l'inscr. publiée après cet article, les auteurs décrivent l'emplacement
occupé par le petit village de Pelen (péninsule de Mindos) qui ne figure sur
jouKiNAL (the) of hellenic studies. 245
aucune carte géographique et où cette inscr. a été découverte. Identifica-
tion nouvelle des 3 villes cariennes. ^ Inscription tracée sur un bloc de
pierre calcaire [E. L. Ilicks]. Inscr. des environs de 200 av. .7. C. Décret de
la cité de Telinessos en faveur de Posideos. Témoignages antiques sur cette
ville, où se trouvait un oracle d'Apollon. Il ne faut pas la confondre avec 5
la Tehnissos de Lycie. ^ Choix de fragments de vases provenant de l'Acropole
d'Athènes. III [G. G. Richards]. 1 pi., 3 dessins. Fragments de vases peints
sur fond blanc. Ceux que porte la planche sont inédits. 1» Fr. de vase pro-
bablement dionysiaque. 2<> Fr. où se lit l'inscr. <Tn]BwÔM -rwc oatixovtTwtayaôfMt.
3" Fr. d'un grand vase où sont représentés Athena et Jason. Rapprochement lo
d'autres sujets analogues. ^ Sir G. T. Newton [ ].
^^ Vol. XV, part. 1 (1895). L'abeille dans la mythologie grecque [A. B.
GookJ. 2 dessins. Travail rédigé à l'occasion d'un bijou en or provenant de
Crète, acquis en IBTii par le British muséum. Comparaison avec les 14 abeil-
les étrusques, les 300 abeilles trouvées dans le tombeau de Childéric, etc. 16
Légende de Melisseus, roi de Crète, père d'Amallhée et de Mélissa qui
nourrirent Jupiter. Le second temple de Delphes consti'uit avec la cire et
les ailes des abeilles. Le culte delphique des abeilles a du dériver du culte
dont elles étaient l'objet en Crète. La légende d'Aristée dans Virgile. A
Céos Aristée est devenu Zeus-Aristée. L'abeille sur les monnaies de Céos 20
Carthaea, Coresia, loulis. L'abeille dans la légende de Giaucus, fils de Minos
et de Pasiphaé; dans le culte voué à l'Arlémis d'Ephèse; dans celui de Dé-
mêler. Il est probable que les objets d'art représentant une ou des abeilles
se rapportaient à des décorations funéraires et symbolisaient l'immortalité
de l'âme. L'usage du miel a précédé l'usage du vin dans les sacrifices. Le 20
miel et le vin. La lutte entre Aristée et Dionysos en présence des dieux,
qui adjugèrent la victoire à ce dernier, figure de cette antériorité. Le mé-
lange du miel et du lait dons les cérémonies funèbres. ^ Quelques che-
mins antiques du Péloponnèse [W. Loring]. 2 cartes, I pi., 7 dessins. Bien
que les idenlificatious des chemins aient été généralement bien faites par 30
les devanciers de l'auteur, il y en a eu encore un bon nombre sur lesquelles
son opinion diffère de la leur. La région étudiée est comprise dans le
triangle formée par Mégalopolis, Tégée, Sparte. De Meg. à Tégée, par Asea.
Oresthasium, ville identiiiue avec Oresleium, dont l'emplacement est à
chercher entre Papari et Marmaria. Examen, pour chaque route, du texte 35
de Pausanias. — De Mégalopolis à Sparte. 2 scctious à étudier : la s. laco-
nienne et la s. arcadienne. Athenaeum de Polybe et de Plutarque identifié
avec la forteresse de Khelmos. Antiquités nombreuses entre Sparte et le
mont Khelmos. De Sparte à Tégée et Mantina viaSparte-Mégalopolis. Textes .
d'Hérodote, Xénophon, etc. De Tégée à Sparte : voie de retour. — Expé- 40
ditions militaires spéciales par ce chemin (défilé de Klisoura). Appendices :
L'Alphée et l'Eurotas. — Les lorleresses d'Athenaeum et de Sellasie. —
Roules écartées. — La plaine de Mantinée. f Quatre fragments d'inscrip-
tions [W. Loring]. Les n»» 1-3 copiés à Braïm-Elfendi (emplacement de la
Tégée antique); le n» 4 à Livadia. La l^e inscr. seule se prête à un déchif- 45
frement et encore est-il en grande partie conjectural. Elle semble se rap-
porter au temps de la suprématie de Thèbes (!'<= moitié du '4» s.). La3« con-
cerne "Ap-:£(j.'.ç awxeîpa. ^ La frontière de la Lycie et de la Carie [W. Arkwright ]
I carte. La délimitation dt-s deux provinces dut être modifiée à diverses
époques, notamment au 4« s. av. J.-C, en l'an 43 de notre ère, en 74, puis à 50
l'époque byzantine. Identification probable des localités et des cours d'eau
mentionnés par Scylax, Pline, Strabon, etc. ^ Inscr. grecques de Lycie
fG. Davies]. Texte et déchiffrement de 31 inscr. N» 5. Inscr. trouvée à Tel-
246 1895. — GRANDK-BRETAGNE.
messos. Les lignes ont été coloriées tour à tour en rouge et en bleu foncé.
N» 9. Inscr. portant l'ethnique àXoavSeûî. La ville d'Aloanda était inconnue.
N" 19. Mention de xo TuVvSiwv TrspiudXiov, magistrature jusqu'ici inconnue.
N" 28. Mention de 6 A£t[iup£ojv 8f|[xo<:, nouvelle pour l'auteur. Liste de mon-
5 naies trouvées en Lycie, toutes postérieures à l'époque macédonienne, et
d'autres monnaies romaines postérieures à l'époque impériale. ^ Inscr, de
Lycie et de Pisidie copiées par Daniell et Feliows [G. F. Ilill], 28 inscr. con-
tenues dans un manuscrit de la bibliothèque du dé[)artement des antiquités
gr. et rom. au British muséum, composé par Sam. Birch. d'après des notes
10 prises par E. T. Daniell en 1842. Ces 28 inscr. sont restées inédites, N» 1.
inscr. de 18 lignes, mais incomplète portant un décret delà cité d'Acalissus
en l'honneur de Otésiclès. N» 12. Cette inscr. permet d'ajouter Xanthus aux
villes qui possédaient un collège éphébique. N» 23. Mention de Zeuç ffo),y[jieûç.
N» 24. Mention de Zeù; (76lo\).o!;. Dessin d'une monnaie d'Arycanda, cité rendue
15 célèbre par le culte d'IIélios. Liste des noms contenus dans les inscriptions
de Daniell non comprises dans ce choix. ^ Sur deux figurines de terre
cuite [C. A. Hutton]. 1 pi. Nouvelles acquisitions du British Muséum. La
l'e, trouvée à Myrina, représente un jeune homme ailé, s'appuyant sur un
pilier et faisant brûler un papillon à la flamme d'un petit autel. Elle semble
20 se rattacher au mythe d'Eros et Psyché. La 2« trouvée à Erétrie en Eubée
représente un jeune homme ailé. L'auteur ne connaît pas d'autre terre
cuite à rapprocher de celle-ci; mais la chevelure tressée dont le tissu léger
apparaît sous sa coiffure y fait reconnaître un Eios. ^ Le texte des hymnes
homériques. I [T. W. Allen]. Cet article fait suite à l'édition des h. h. publiée
25 par la Clarendon Press en 1893. Dans une édition critique, un choix sévère
doit offrir au lecteur des conjectures probables, intéressantes et utiles.
L'édition de Goodwin pèche par l'absence d'un état des conjectures anté-
rieures. L'auteur examine les 26 mss. connus des h, h., décrits en détail
par Goodwin. Ces mss. sont tous du 15» s. excepté M. (Leyde, 14» s.) r (Bruxel-
30 les, 16« s.) et G (Vat. Reginensis, 16» s.). Il les décrit de nouveau, les
groupe par familles et les rattache à des archétypes. Étude du ms. M
(famille m). Fautes provenant d'un ancêtre en onciales; — d'un ancêtre en
vieille minuscule. Comparaison des leçons de M. avec celles du groupe x
DELIIT de Goodwin); décomposition de ce groupe en a (ET) et b (LIT). A et D
35 forment une famille p. Étude comparée des divers mss. leçons communes
et leçons distinctes relevées entre les diverses familles. Historique de l'éd.
princeps, exécutée par Demelrius Chalcondyle en 1488, d'après des mss. de
la famille x. Certaines variantes sont dues à des conjectures ou diorthoses
de copistes. Corrections de Georges Valla. Comparaison des mss. de la
40 famille p avec tous les autres lorsque ceux-ci sont d'accord. En résumé, les
mss. des h. h. dérivent des 3 archétypes m, x, p, écrits en minuscules, La
relation de ces archétypes entre eux fera l'objet d'un prochain travail. On
ne peut admettre que le ms. rapporté de Constantinople par Jean Aurispa
en 1423 soit le prototype de tous nos mss., M excepté. ^ Un vase en forme
46 de buste d'Athéné [Cecil SmithJ. 1 pi. Vase attique (aryballe) polychrome
existant au British Muséum; il date de la fin du 5» s. La tète supporte un
casque dont la position au haut du péplos se rencontre ici pour la l" fois.
Ce vase est à rapprocher d'im lécythe de Berlin ([ue l'on croit de l'époque
de Phidias. ^ Tète de marbre provenant probablement de Sunium [Percy
50 Gardner]. 1 pi. Cette tête a dû appartenir à un haut relief un peu postérieur
à l'an 400. Grande analogie avec la tête de Muse qui fait partie d'un bas-
relief de Praxitèle. Si la provenance présumée est certaine, cette sculpture
pourrait fort bien être un fragment de la frise du temple d'Athéna à Sunium
JOURNAL (tHE) OF HELLENIC STUDIES. 247
dont on connaît qqs parties dans un état déplorable de conservation. ^ Un
lécythe athénien [A. S. Murray]. 1 pi. dessin. Acquisition récente du Bri-
tish Muséum. La pi. a été obtenue au moyen d'un appareil photogr. appelé
cyclographe reproduisant successivement tout le contour du vase. L'objet
représente une femme apportant une offrande à un mort. Cette figuration &
fait connaître la destination spéciale du lécythe. De plus, l'inscription
naTpoy.>,[E -/«'ps donne à penser que le vase est une application du proverbe
grec nà-rpoxXoî updçaai; qui se disait de ceux qui, ne pouvant gémir sur
leurs propres malheurs, se désolaient au sujet du malheur d'autrui. Il
semble dater de la fln de ce que l'on nomme " la période sévère. " t Tête 10
du 4» s. existant au Musée central d'Athènes [E. F. Benson]. 1 dessin. Tête
trouvée au Laurium. Elle a été publiée dans le catalogue de Kavvadias
comme tète d'un Apollon Lycien; mais un examen comparé de divers
autres monuments fait penser à une tête d'Aphrodite du type scopaïque,
relevant ses cheveux après le bain. % L'nrchéologie en Grèce [E. A. Gardner]. 15
Fouilles exécutées entre la Pnyx et l'Aéropage sous la direction du profes-
seur Dôrpfeld. Fouilles à Eleusis par la Soc. archéol. d'Athènes. Les fouil-
les de l'École américair.e ont amené l'identification du site d'IIecalé et la
découverte de qqs noms de dieux et de héros. A Epidaure, Kavvadias a
retrouvé le stade, parfaitement conservé. Autres découvertes dans l'He- 20
raeum d'Argos, à Mycènes, à Délos. Principaux résultats des fouilles de
Delphes par l'École française; statue d'Antinoiis, Apollon archaïque, une
copie du type du Doryphore, métopes du trésor des Athéniens, mosaïques
du trésor des Siphniens. La restauration des monuments et la conserva-
tion des objets dans les musées. Nouvelles découvertes à Gypre, en Egypte, 25
en Troade.
f^ Part 2. Un Eros volant de l'école de Praxitèle [P. Bienkowski]. 1 pi.
Terre cuite provenant d'Erétrie, récemment acquise par le British Miiseum,
en état de parfaite conservation. L'artiste a dû être inspiré non seulement
par les œuvres de Praxitèle, mais peut-être aussi influencé par l'Hermès 30
de Belvédère, œuvre présumé du fils de ce maître et datant d'environ 330
av. J. C. H Historique des noms Hellas, Hellènes [J. B. Bury]. On veut
rechercher comment le mot "EXX-iQve; est venu à désigner toutes les popula-
tions qu'on distinguait de celles qu'on nommait " les Barbares ", et com-
ment s'est appelée Hellade ce que nous appelons "■ Grèce " dans toute 35
l'Europe occidentale. La solution est subordonnée à la discussion d'un autre
problème, un problème d'exégèse qui se présente dans la Télémachie (Odys-
sée XV), et n'a pas été suffisamment approfondi. Dans ce chant 'E),),àç et
"Apyoî sont deux contrées distinctes; or il date probablement du 7" s. Le mot
'E)lâî a signifié successivement la contrée avoisinant Malis et la Phithio- 40
tide achéenne, puis toute la Grèce septentrionale par opposition avec le
Péloponnèse, puis enfin ces deux territoires. Au 8« s. l'auteur de la Téléma-
chie a pu donner ce nom à la côte nord du Péloponnèse. Argos, dont le nom
figure à côté de 'EW.â; dans un vers de ce chant, dut désigner le royaume
d'Agamemnon, y compris la partie est du Péloponnèse. 'EUâ; serait ainsi 45
l'Achaie péloponnésienne. Le nom de MevâXv] 'EX).âç fut donné à l'Italie mé-
ridionale par les Hellènes par opposition à leur mère patrie, cette côte
nord du Péloponnèse, t L^ travail et les salaires à Athènes [F. B. Jevons].
Biichsenschiilz (Besitz und Erwerb) a conclu, avec Boeckh, que le salaire
d'un artisan d'Athènes variait entre 5 oboles et 1 drachme; celui d'un 50
ouvrier, 3 ob.; mais des inscr. découvertes depuis la publication de son
livre ont apporté de nouveaux renseignements sur cette question. En 329/8
le salaire quotidien d'un journalier non nourri était de 9 ob. Autres détails
248 189o. — GHANDK-BHETAGNE.
empruntés aux inscr. insérées G. I. A. II, ii, 83'i b, c; l, 32^4, aux iiiscr.
découverles à Dolos (BCIl, VI, p. 28), etc. ^ Sur qqs traces de l'entrée pri-
mitive de PAcropole (i'Alhènes [F. C. PenroseJ. 4 pi. A l'angle S. 0. de
l'Acropole et iminédialcment au S. du temple et la Victoire aptère il y a
5 qqs vestiges de fondation de murailles et d'autres indici.-s sur l'entrée
principale de la citadelle. Notice explicative des planches. ^ Le texte des
hymnes homériques II [T. W. Allen]. Rapport existrint entre les archétypes
m, X, y, p (étudiés dans la l'^ partie); appréciation de leur valeur intrin-
sèque. L'auteur entreprend de rattacher chaque variante à la catégorie de
10 son archétype, de noter ce qui est une variante isolée, une cormption sur-
venue dans le texte, une correction à demi intentionnelle et une interpo-
lation volontaire. Delà somme de ces diverses constatations données par
chaque archétype dépend son caractère et sa valeur. L'auteur recourt en
outre à la collation des mss. italiens de l'Iliade et de l'Odyssée dont l'his-
15 toire est en grande partie celle des mss. des h. h. Liste comparative des
variantes dans chaque archétype. Examen criticiue de la valeur des varian-
tes. Liste des omissions soit i>ar homéotélcuton, soit pour d'autres causes
connues ou inconnues. Relevés statistiques des variantes classées par caté-
gories. Comparaison entre les variantes des mss. et les citntions des h. h.
20 recueiUies dans les auteurs, notamment Thucydide, f Aegosthena [E. F.
BensonJ. 2 pi. 4 plans. Aegosthena, aujourd'hui Porto Gcrmano, est
située sur la baie la plus orientale du golfe de Gorinthe et sur la frontière
Nord de la Mégaride. Son éloignement des routes fréquentées a préservé
en elle une ville fortifiée de l'antiquité, et favorisé l'étude de ce qu'il en
25 reste. Ville divisée en 2 parties, l'acropole et la'ville basse protégée par une
muraille qui courait de l'acropole à la mer. On a trouvé le socle d'un buste
d'Adrien érigé probablement en souvenir de son passage présumé dans
cette ville. Autres trouvailles dans les 4 cimetières situés 2 au Nord et
2 au sud : figurines en terre cuite, petites idoles archaïques, poteries de
30 tout style, noires et en couleur rouge. Là dut être le berceau du culte du
très ancien héros Mélampus. % Deux lécythes funéraires [P. Gardiier].
1 pi. ; 2 dessins. Acquisition récente du Musée Ashmolôen. Le \" vase pro-
vient, croit-on, d'Erétrie ; le 2», des fouilles d'Athènes, mais ils appar-
tiennent tous deux à la série attique ordinaire. Planche cyclographique du
35 1er. Groupe formé par un jeune homme étendant son bras droit vers la
stèle, et par une Victoire ailée s'avançant vers la stèle. Gette Victoire, au
lieu d'une pleureuse, est une particularité unique parzui les vases publiés.
Ge vase est probablement antérieur à la balustrade du temple d'Alhena
Niké. La peinture a très bien résisté à l'épreuve de l'acide. Sur le 2" vase,
40 une stèle placée entre un jeune et une femme qui lient le cercueil d'un
enfant. Une lyre est suspendue au plafond. Ornementation analogue à celle
du l", mais moins soignée. Ce vase doit être un peu moins ancien.
L'intérêt qu'il présente réside dans le cadavre de l'enfant, dont la tète est
d'une grosseur disproportionnée avec le corps.
45 C. E. RUBLLK.
Journal of Philology, vol. XXIII, n» 40. Le plus récent platonisme [R.
G. Bury]. Discussion des opinions de Jackson (.lournal of Philology. T. x-xv),
Apelt 'Beitriige ziir Geschichte der griech. Philosophie' et Tocco 'Del
Parmenide, del Sofista e del Filebo' concernant le Parmenide et le So-
50 phiste. Ils ont bien mérité de la philosophie par leur érudition, leur péné-
tration et leur originalité. Art. détaillé et critique (■'il p.). t Un supplément
à l'apparat criti'iue de CUiudien [J. P. Postgate]. Collation <ln ms. J. ( =
Gale collection of Trinity Collège 0 3, 22), pour l'épithalamium Palladii
JOURNAL OF PHILOLOGY. 249
(XXV) cl la Laus Sereaae (XXX), pièces qui n'ont pas été collationnées par
Birt. P. attribue à ce ms. une valeur un peu plus élevée que ne le fait U.
^ Duels dans Homère [Arthur Pialt). Les duels des temps historiques sont
dépourvus d'augment dans Homère; les passages contraires à cette théorie
peuvent être f.icilement corrigés ou excusés pour des raisons métriques. 5
*i Homerica [Idem]. Une série de conjectures ou de notes critiques sur A
18. 272. aOo. Z /i:36. M 63. N Sril. 777. O 7IG. P 121. A 190- X 271. 29o. W 320.
Û l'(. S 105. 1150. 0G5. 0 386. H.ymn. Ap. P.yth 26. 130. 162. 175. 184.38'j. Hymn.
Herm. 106. 258. 282. /riO. 546. Hymn. IV 38. 48. V. 53. 99. 351. Hymn. XIX. 27. 33.
Hymn. XXVI. 7. Hymn. XXXIV. 21. Balrachomyomachia 103. 1/.0. 164.194. 10
228. 230. 256. ^ Nouveaux détails sur la vie de Lucrèce, par Suétone [John
Mas>on]. Girolamo Borj,àa, élève et ami de Poutanus, avait préparé pour
l'impression une édition de Lucrèce. Des extraits de la préface cités par M.
contiennent des informations nouvelles sur la vie de Lucrèce. H semble
([ue Pontaiius les ait trouvées dans la préface annexée à un ms. du poème 15
de Lucrèce par (jqe grammairien qui avait la vie de Lucrèce par Suétone
sous les yeux et qui en avait fait un résumé plus copieux que saint Jé-
rôme < cf. Berl. Phil. Woch. 22 sept, et Academy 23 jn et 29 sept. >. ^ Sur
la date des 'ATzoztlefjy.oiv.xi de Manethon [R. Garnettj. La date de naissance
de i\I. est indiquée par les derniers vers du poème qu'on peut tixer, grâc(! à 20
Tastronomie, dans les dix derniers jours de mai ou dans les vingt pre-
miers jours de juin après J.-G. Si l'on .suppose que M. composa son poème
entre 40 et 50 ans, il écrivit sous Hadrien, cent ans avant l'époque conjec-
turée par Koechly. % Le Codex Pamphili et la date d'Euthalius [Frcd. G.
Conybearej. En 39iJ (et non en 458) Eulhalius fit une copie (jxixYjpà); du ma- 25
nusciit de saint Paul écrit par Pamphile. La division en chapitres fut pro-
bablement empruntée au Godex Pamphili. Les Pères Arméniens tradui-
sirent dès le commencement du v" siècle les Epitres de saint Paul avec le
reste de la Bible. Ils clioisircnt Ped. d'Euthalius qui, outre le texte de
Pamphile, comprenait des arrangements et la suscription dus à Euthalius. 30
La version arménienne contenue dans le ms. du British Muséum Add.
19730 remonte à cette source. Bien que le ms. remonte h l'an 1270 environ,
il est de première importance pour déterminer ce qu'était le ms. de Pamphile,
et il est en outre plus fidèle à l'éd. d'Euthalius que P. ( = Codex rescriptus
Porfirianus Ghiovensis), et même que IL, bien qu'il soit du vi* s. Seule la 35
version arménienne a conservé le vrai texte (Gai. v. 1). 1[ Gonje'.'tures
diverses III [Walter Ileadlam]. Conjectures sur Philostrate, Heliodore,
Acliille Tatius, Lonj^up, Ghai itou, Lucien, Diogène Laerce, Oppien, Frag-
ments des Tragiques Grecs (éd. Nauck 1889), Fragments des Comiques
Atliques (é(L Kock), Euripide, Anthol. grecque, Choricius (éd. Foerster), 40
Eschyle, Scholies d'Eschyle, d'Aristophane (54 p.).
n Vol. XXIV, n» 47. Notes variées sur Thucydide vi et vu [W. E. HeitlandJ.
Une série de notes critiques et explicatives (27 p.) 1[ Comparaisons homé-
riques [Arthur Plattj. Conclusions : Homère fait consciencieusement de
l'aréhaïsme beaucoup plus qu'Aristarque ne l'a observé. La civilisation des 45
poètes homériques n'est pas achéenne, mais ionienne dans toutes ses
particularités. % Le massacre des prétendants [Id]. Ulysse se tenait à l'ex-
trémité basse de la salle pendant le massacre. ^ Sur un idiotisme virgilicn
[Id.]. La figure qui consiste à répéter un nom ou un verbe après uu e t ou
un que, par ex. : Egl. IV G, lam redit et virgo redeunt Saturnia régna, se se
retrouve exactement dans Anligone, 673, où il ne faut rien changer à la
leçon des mss. ^ Platon Philèbe 66 b [Henry Jackson]. Lire : ap'o-jv oùS' (au
lieu de àp' o-jv où xétapxa). % Platon Timée, 51 b [R. D. Archer-HindJ. Expli-
250 1895. — GRANDE-BRETAGNE.
cation philosophique du ujp aù-rô ècp'éau-oij. ^ Les années altiques civiles et
les années sacrées [J. Nicklin]. Essai do reconstruction de l'inscr. des Tré-
soriers d'Athèna (CIA I. 273). N. propose une théorie qui aplanit les diffi-
cultés chronologiques contenues dans des textes épigraphiques ou litté-
5 raires (v. Glassical Review, T. 9). Art technique (29 p.). î I^a Trébie et le
lac Trasiinène (3 pi.) [G. B. Grundy]. Étude topographique avec des textes
à Tappui (36 p.). Résultats : la bataille de la Trébie a eu lieu sur la rive
droite du fleuve; celle du lacTrasimène a eu lieu au nord et non à l'est,
comme l'ont supposé à tort llesselbarlh et Lilly (Class. Review, 1893). Dans
10 cette circonstance la tactique d'Hannibal a été celle d'un enfant, qui, se
sentant pourchassé, tourne un coin et fait front à son adversaire. ^ Les
conseils des Carthaginois [Bernard W. Henderson]. L'élément aristocra-
tique de la Constitution consistait en : 1» une grande a-JYx>.r,Toç (le nombre
des membres n'en est pas connu), d'où était choisie 2» une ^epouo-îa de 104
15 membres qui exerçait le pouvoir législatif et judiciaire que lui avait dé-
légué la (T-JYxXïjToc ; 30 un comité de 30 membres issu de ce dernier corps
était chargé d'exécuter les décrets de la rnjyx^Yixoç et de la YspoiJo"'»- H Lucre-
tiatia [J. P. Postgate]. Lire ; I 289 mit ut quicquid fluctibus obstat. 453,
calor igni, liquor aquse < stat >. 752 et illis. 996 inferneque, II -^22 omnis
20 enim sensus quae mulcet cumque < tibi res >. 886 fétus (au 1. de sensus,
d'après Catulle, 65, 3). 1072 isque (au 1. de vis). 1160 et 1161 conficimusque
boves — conterimus ferrum. III Ordre des vers 40, 83-86, 41, 42, puis 79.
Lire : 240 nedum quse mente volutas. 415 incolumist-orbi. IV formae
rerum his similes^ue. 194 Sat procul a tergost. 642 id fiat quibus ut.
26 825 vicissim (au 1. de via). V 123 et 124 (fins de vers) putarim. 154 tenuesque
e. 564 re (au 1. de rota). 1321 complexaeque (au 1. de-deplexaeque). VI 674 ut
(au 1. de et) fluvius qui visus maximus ei < est >. Le vers 954 doit suivre
950. Avant le vers 955, P. écrit : <(lenique pestilitas de terra forte coorta>.
956ut tempestates terra cseloque coortaî. | Sur les nouveaux fragments
30 d'IIécalé et d'autres pièces de Callimaque [Robinson EUis]. 13 p. de correc-
tions.
^1[ Vol. XXIV, n" 48 (1896). Contribution à l'histoire de l'anthologie
grecque (Idem]. Le ms. Bodl. Lat. class. d, 5 du 15" s. contient deux épi-
grammes (= Cougny. III 53 et Anth. P. VII 15). ^ Les nouveaux sotadees
35 découverts par Sayce et Mahaffy [Id.]. Se référant à l'art, de Sayce, publié
dans Rev. Et. grecques < v. R. d. R. 19,195,34 >. Mahaffy propose qqs cor-
rections de texte. ^ Horace, Odes, IV. 8.15-20 [J. Stanley]. Les raisons allé-
guées par Verrall (Journal of Philology, T. 17), pour la suppression des
vers 15-20 sont inacceptables. Traduction en anglais du passage dont le
40 texte est en bon état. ^ Antigone vers 891-927 [Hugh MacnaghtenJ. L'inser-
tion de 904-913 provient d'Iophon qui l'a faite, ne comprenant pas le véri-
table sens de ToidcS'apvjixat 903. % Nouvelles remarques sur l'Ibis d'Ovide
[Robinson Ellis]. 10 p. de notes eu grande partie explicatives, f La grande
lacune dans le 8» livre de Silius Italicus [W. E. Ileitland]. Résultats :
■i.s II 1° accepte les vers 144-223 sur le témoignage de Conslantius ; 2° d'a-
près Constantius il restitue le vers 157» omis par mcgarde dans l'Al-
dine; .3» il met entre crochets le vers 224». % Notes sur Nonius [II. Net-
tleshi[)]. 30 p. de notes critiques et conjectures. ^ Notes sur Empédocle
[Arthur Platt]. Lire: 136 xà yàp 8ià K^Tipi; i[>.dèti. 282 et 299 èxtivéei. 345,
50 àTioxpivOwat. 366 itbrflEi. 368 "Apr,; O06;. 400 éSdXovxo (au lieu de èTcûÔovxo). %
Notes sur Solon [Idem]. Corrections de texte à quelques fragments en vers
contenus dans l"A9/)va!wv Ilolndtx et l'éd. de Bergk, suivies d'une note sur
la fonction de l'article comme pronom relatif (14 p.). H Notes sur Clément
NUMISMATIC CIIRONICLE (THE). 251
d'Alexandrie [Henry Jackson'. 9 p. de noies critiques. ^ Emendationes
Homericae (II. I-XII) [Thomas Leyden Agar]. Lire A 533 Zeù; 8't 'Ibv Tipb; Soiixa.
A 22 (= 0 459) ri toi 'A6rivatr( [xàv àxr,v à'ev. E 485 tÛvy) 6'é'aTïixaî èxàç, où6 'aXXonn
xîXsyEi;. 554 oîw tw te ).£ovt£ 6'j' oypsoç âv xopycpy;(Ttv. H 452 to t' (an 1. de to) et
453 Aao(i£Ôov9' vipw' £7t£),dt(T(Ta[iïv àvTXrjaavTe. A 758xéxXt6', o6ev TtâXtv a^Tiç àTrsTpaTre 5
Xaôv 'A9r,v/). M 117 ëy/st vtt' 'loo[i£vf|0;. II. 709 oùS' ûtio 8oyp' 'A-/iXf,oç, o Tisp aéo
TtoXXbv à[x£îvwv. ^ Sur les sources du texte de S. Alhanase [Fred. G. Gony-
beare]. Importance de la version arménienne pour le de Incarnatione :
1» elle est plus ancienne (vers 450) que le Coislin 45 du 12" s.; 2» elle n'a pas
la lacune du § 12; 3° elle représente seule, par endroits, la bonne leçon. Gol- lo
lat.ion de la version arménienne pour ce traité et le oti efç ô XptdTd; avec le
texte de Migne. ^ Sur la composition de qqs mss grecs. 2. le Ravennas
d'Aristo;ihane [Thomas W. Allen]. Gontrairement à l'opinion de Martin, le
scribe du Ravennas n'avait aucun désir de commencer ou de finir une
pièce avec un quaternion. Il commençait une pièce à l'endroit où la précé- 15
dente venait de finir, laissant souvent le reste de la page en blanc. L'ar-
chétype qu'il copiait ressemblait beaucoup pour l'âge et le format au livre
qu'il composait lui-même. S'il avait conscience d'une difficulté ou d'une
erreur, il marquait l'endroit au moyen d'un signe marginal. A cause de
lacunes dans l'archétype ou à cause de son manque de soin il a commis 20
3 omissions; pour les réparer il a inséré de nouvelles feuilles dans 3 qua-
ternions. Ce scribe a été suivi de deux autres (et non d'un seul comme le
veut Martin, qui identifie la main du texte et la l'" main des scholies) qui
ont écrit les gloses et les scholies marginales, ont relu le texte, et qui,
tout en corrigeant le texte à leur discrétion ont tenu compte des signes 25
critiques du !«"■ copiste. L'écriture de ce ms ressemble fort à celle du
Laur. 32, 9. H. Lebègue.
The numismatic Chronicle and journal of numismatic Society.
1895, 1. Le monnayage de Lycie au temps d'Alexandre-le-Grand (pi. 1-2)
[G. F. Hill]. II divise cette série eu cinq périodes : 1» Environ 520 av. J.-C. 30
à 480, monnaies caractérisées par un revers incus irrégulier ou orné ;
2° 50-/^60. Droit, sanglier; rev., types d'animaux; 3° Même période : droit,
sanglier ou autre animal; rev., triskèle; 4» 480-390. II, diverjes séries de
moiinaies avec légende en langue lycienne ; 5° Dernières pièces d'argent et
premiers bronzes caractérisés par la tête de lion comme type. 35
H^ 2. Monnaies grecques acquises en 1894 par le Musée britannique (pi. 5)
[Warwick WrothJ. 648 monnaies, dont 31 en or ou en électrum, 164 en
argent, 453 en bronze. Descriptions des plus intéressantes qui sont de Po-
seidonie en Lucanle, de Philippe II de Macédoine, de Thasos, de Lysi-
machus, roi de Thrace, 306-281 av. J.-G.; uneThraco-Macédonienne; d'autres 40
de Larissa de Thessalie, de Mélibée de Thessalie, de Methydrium de
Thessalie, d'Erétrie d'Eubée, de Myrine de Crète, de Phestus de Crète, de
Priansos ? de Crète, de Sybrita, de Caesareia Germanicade Bithynie, d'IIera-
clea de Bithynie, d'IIadrianothera de Mysie, de Pergamum de Mysie, de
Gyme d'Aeolide, de Sardes de Lydie, d'Eriza de Phrygie, de Codrula de 45
Pisidie, de Verbe de Pisidie, de Seleucia ad Calycndnum de Cilicie. f Gom-
ment les Grecs pouvaient-ils reconnaître la pureté des monnaies d'or et
d'argent [RidgewayJ. La pierre de touche était connue des Grecs et celle
de Lydie est la meilleure. Mais par quel procédé exact se rendait-on
compte de la pureté du métal? R. pense trouver la réponse à cette question 60
dans un passage de Théophraste (De lapidibus, 46) mentionnant une pierre
de touche propre à cet usage.
^^ 3. Monnaies grecques inédites et incertaines (pi. 7) [J. P. Six]. Suite.
2o2 1895. — GRANDE-BRETAGNE.
Siiiope : Datamas, entre 370 et 362; Athènes : Hippias, Jil/i-511 ; Délos : Pi-
sis trato, 533-527 ; Girdia : Miltiades, stratège et tyran des Cliersonésites,
avant 51o-'493; Tarse et Adaiia; Magarsos et Mallos; Déruétrius II. roi de
Syrie, 1/16-120; Cilicie : Aegeae, /i40-430 circa; Cyrrhestiqiie : Socha, 333.
6 \^ 4. Monnaies grecques (pi. 10) [Imhoof-Blumer]. Obole des Phocéens et
des Locriens avec O. Tritetartemorion de Pale avec trois T. Obole des Arca-
diens avec OA. Héiniobole d'IIéraia. Le raisin, type de Tenos. Amastris et
Sebaste en Paphlagonie. ILJmiobole et tétartémoriori de Golophon. Glazo-
mèiies. Le SevSpo-fopoç sur les monnaies de Magnésie en lonie. Aspendos.
10 Selge. Henry Thkdenax.
Proceedings of the Society of antiquaries of London, 15 mars 1894-
20 juin 1895. [Somers Clarke] proteste contre les projets de barrage du Nil
et démontre l'irréparable dommage qui en résulterait pour l'archéologie
égyptienne. \ (Fig.) [A. Atkinsoii]. Armes en bronze trouvées en Lincoln-
15 shire, à Haxey, Holme et Broughton. ^ [A. Trice MartiuJ. Tessères, moa-
naies, fibules, trouvées à Sea Mills, qui doit être identilié avec Abone du
14= itinéraire d'Antonin; en tout cas, a pu être pendant longtemps une sta-
tion romaine importante. Maison romaine à Caervent, Monmoutshire :
description des substructions ; petits bronzes de Gonstantin-le-Grand, Gons-
io lance II, Valentinien I, Valence et Théodo^e; menus objets. Des dragages
dons l'Avon ont donné quelques monnaies et débris de toute époque :
monnaies de Julia Mamaca et de Constantin. ^ Séance annuelle : [Frank],
président, rend hommage aux membres défunts, rend compte des travaux
de l'année et proteste contre le projet de barrage du Nil au-dessous de
'^^ Philae. t [Payne]. Substructions et restes romains à Burham, Kent. ^ (Fig.)
[Leader, Cock et ïlaverfieldj. Beau lingot romain en plomb trouvé à Mat-
lock Moor, Derbyshire et portant l'inscription : (plumbum) P. Rubri (i)
Abascanti metalli lutudare(n)s(is). *l (Planche) [S. Evans]. Fibules de
basse époque celtique, en bronze, de forme et d'ornementation inusitées,
30 trouvées dans la Tamise, à Datchet Old Fort; elles sont ornées de perles
en ambre et en verre bleu. ^ (Plan) [II. Read]. Exploration d'un tumulus
artificiel de l'ancienne période du bronze, à inhumation et antérieur à notre
ère. 1[ [Ferguson]. Sépultures romaines à inhumation et à incinération à
Kirkoswald, Gumberland. — A Brook street, Garlisle, pierres tombales sur
35 lestjuelles on lit : leg. il aug et leg xx v v. — - Découverte de l'inscr. 932 du
C. I. L., tome 7, qui avait été perdue. — Découverte dans le Petterill, en
face Gallows Ilill, Garlisle, d'un milliaire à double inscription : l'une à Ga-
rausius, l'autre à Gonstantin-le-Grand. ^ [llaverfield]. Observations sur ce
milliaire. \ (Fig.) [Gurle]. Guillère byzantine en bronze avec inscription. \
40 (Fig.) [Withley]. Débris romains, dont un tonton, trouvés Green-street, à
St-Johns Vicarage, Eatsbourne. ^ [Ferguson]. Figure de satyre ayant fait
partie d'une ciste étrusque; on l'a agrémentée d'une inscription fausse. ^
[FreerJ. Mesures prises pour la conservation des antiquités romaines à
Lcicester ; importance de ces antiquités dont fait partie une porte de la
45 ville romaine. 1[ (Fig.) [Hilton Price]. Brûle-encens égyptien. ^ [Weber].
Phiale en terre cuite trouvée dans une tombe entre Orvieto et Bolsène; elle
a été autrefois argentée pour recevoir l'apparence du métal et sa décoration
est analogue à celle des vases d'argent. ^ [GriffithJ. Poteries et bronzes d'é-
poque romaine trouvés à Croydon. ^ (Planches 1-4) [L. Myres]. Spécimens
■''> de fragments de poteries polychromes préhistoriques, provenant deKamà-
rais, Giète. Elles appartiimnent à un art tout original et local. 1[ [Granville
Levesou-Gower]. Quelques nionnaies romaines de Marc-Aurcle à Constan-
tin, trouvées à "Whileleaf, Warlingham. f (Fig.) [II. Winwood]. Instru-
BULLKTIN DE COHKESI'ONDANCE HELLÉNIQUE. '253
raeiils, ornements cl armes de l'âge de bronze trouvés à Monknwood, près
Balli. ^ Séance annuelle [Frank i, président, rend hommage à la mémoire
des membres défunts et rend compte des travaux do Tannée. ^ [Blair].
Dédicace trouvée à South Shlelds : deae br[i]//gantiae // sacrum //
oingenn[i]c//us v. s. 1. m. % (Planche) [Ed. Couder]. Exploration d'un 5
tumulus à 4 milles de Chipping, Oxfordshlre. ^ (Fig-) [J. Ward]. Exploration
de plusieurs tumulus dans le voisinage de Bunton, Derbyshire ; ils sont
sans doute romano-bretons. f [W. Money-IIaverfleld). Inscr. romaine
conservée au château de Shirburn, Oxon ; elle provient sans doute d'Italie
et son authenticité n'est pas prouvée : manibus // 1. pupi. potiti // vix ann io
xvi // pnpia ampliata // mater. ^ (Fig.) [Somers Clarke]. Note sur l'état du
Parlliénon et sur les mesures prises ou à prendre pour sa conservation.
Henry Théden.vt.
Transaction of the Cambridge philological Society. Vol h, p. 1. Sur
certains mss de Properce (avec fac siinilé). [J. P. PostgateJ. 1. Collation du 15
Codex Ilolkhamicus 333 (bibliothèque du comte de Leicester), de l'an Ut2\.
Ce ms. (L) se rattache très étroitement au Laurentianus 36. 49 (F), mais
n'en est pas une copie. Il a été corrigé d'après un ms. de la classe DV ; ce
ms. n'était ni le ms. N (Guelferbytanus), ni un de ses proches parents. —
2. Les mss Parisinus 8233 (Memmianus, de 146o), et Urbinas 6410 sont très 20
étroitement apparentés entre eux et avec N, dont ils peuvent en partie
suppléer les lacunes. — 3. Le Cod. Neapolitanus 268 n'a aucune valeur et
est simplement une copie de F. — 4. Notes sur quelques mss inférieurs
existant dans diverses bibliothèques. — 5. Additions à la collation de F,
très inexactement faite par Baebrens, et à celle du Vossiauus 38 (A.). — G. 25
Les corrections et annotations de F, V et D. — 7. O icodicum AFDV con-
sensus) et N. Discussion de leur valeur. — 8. Les « codices, » qui ont
fourni à Passerai d'excellentes leçons, ont été à tort soupçonnés de n'avoir
jamais existé. Les variantes citées par Passerai ne sont pas toujours de
bonnes leçons, mais des corruptions du texte autres que celles connues 30
par ailleurs et qui l'ont mis sur la voie d'une conjecture heureuse, cela
ressort évidemment des formules qu'il emploie. — Discussion du passage
I 19, 15-20. Lire ainsi le vers 19 : Quas uiua mea le possit sentira fauilla.
L. D.
GRÈCE
Rédacteur général : B, Haussoullier.
35
40
A0HNA T. 7, n» 2. Observations critiques sur le t. 3 de l'édition des œuvres
mondes de Plularque par Bernardakis [Sp. Vassis]. Conjectures hasardées,
corrections altérant le Fons logique, en dépit des leçons des meilleurs
mss, maintien de mauvaises lectures recueillies dans les éditions anté- 45
rieures, etc. C. E. Ruelle.
Bulletin de correspondance hellénique. T. 19, n° 1-10. Inscriptions
de Delphes. Règlements de la phratrie des Aaou^Sai [Th. IlomoUe]. 4 pi. On a
trouvé en avant du Portique dit des Athéniens, un cippe dont les quatre
laces sont couvertes d'inscriptions, très bien gravées à la lin du 5« s., plutôt 50
qu'au début du 4». Transcription du texte (avec fac-similés). Observations
relatives au dialecte et à l'orthographe. Le mot AaêuàSat est à substituer à
Aaôyàôat relevé par Wescher sur une inscr. rupestre et adopté après lui
254 1895. - GRÈCE.
par tous les éditeurs. Il ne faut pas identifler les Aao. avec les Aa?p-jdc8ai
mentionnés par Hésychius. L'inscr. est dans un dialecte qui tient de
l'éolien béotien, et de Téolien de Thessalie et de Lesbos. C'est le dialecte
delphique, fortement influencé par le dialecte éolien. Rapprochement de
6 cette inscr. et du décret amphictyonique inséré au G I G 1588 (CIA II, o45).
Ordre des documents. Traduc. ion du texte, suivie d'un commentaire exé-
gétique sur les fonctions des Tâyoi, les funérailles, les cérémonies d'ad-
mission dans la phratrie, laliturgie des Labyades. L'auteur traitera ultérieure-
ment de l'organisation de la phratrie et de son origne. % Sarcophages de
10 Clazomène [A. Joubin] 8 dessins. On compte actuellement onze de ces
sarcophages. Étude sj)éciale de deux sarcophages de Clazomène récem-
ment acquis par le musée du Louvre. Analogie de leurs peintures avec
celles des vases mycéniens et avec la céramique de Naucratis. C'est de
l'industrie textile pratiquée en lonie (tapis de Milel) que semble procéder
IB la décoration des sarcophages de Clazomène. Classement de ces monu-
ments, établi sur la triple évolution de forme, tle la technique et de la
décoration, dans une période comprise approximativement entre 610 et 530.
Llonie apparaît comme le centre où se sont élaborés progressivement
tous les procédés de la peinture à figures noires. ^ Vases altiques à figures
20 rouges [L. Couve]. 7 dessins. Description de six vases du v* siècle. 1» Co-
tylos avec fig. de bacchantes. 2, 3. Oenochoés avec Ug. de Bacchus ivre et
de Satyres. 4. Oenochoé où est représenté un sacrifice célébré par un
éphèbe. 5. Oenochoé avec scène de l'intérieur d'un gynécée où les trois
personnages portent le nom et les attributs des trois Muses Uranie, Cal-
25 liope et Melpomène. 6. Oenochoé figurant une scène d'adieux de l'éphèbe
partant en campagne. Identité de style de ces diverses peintures caracté-
risée par une extrême finesse d'exécution. Elles sont monochromes. La
6« a dû avoir qqs. parties dorées. ^ Voyage dans la Macédoine première
[P. jPerdrizet]. I. Inscriptions de la région strymonique (suite). 8 inscr.
30 copiées par L. Couve. La 6« est une inscr. latine qui concerne Caracalla.
^ 'EmYpaçal... Inscriptions d'Eleusis [D. Philios]. 1 fac-similé. 1. Texte de
deux inscr. gr. postérieures au règne de Vespasien, où est mentionné l'hié-
rophante Ti6. KXauSioç KaUtxpa-riSou Tptxopuatoç. Essai d'identification. 2.
Inscr. métrique laisant allusion à l'initiation d'un Anlonin. S'agit-il d'An-
^5 tonin le Pieux ou de Marc Aurèle? Conclusion en faveur de ce dernier
empereur. 3. Inscr. mentionnant l'hiérophante ménécleides déjà connu. 4.
Insc. contenant le nom de l'hiérophante A(éx(ioç). Liste complétée et dis-
posée dans un nouvel ordre de 28 hiérophantes compris entre le v» siècle
av. J. Cet le 4« s. de notre ère. o. Inscr. commençant ainsi : EùjjloXtiiowv (xat)
40 Ayxo[j.t5wv xà yÉvr;... et mentionnant la prêtresse Flavia Laodamia, ainsi que
l'inscr. 6. ^ Fouilles dOrchomène [A. de Ridder]. 27 dessins. Fouilles faites
par l'École française d'Athènes dans un A.sclépiéion, un Héracléion, etc.
Description de l'Asclépiéion (1 plan). Tombe thébaine du vn«-vi« siècle.
36 tombeaux. Dcscr. de l'Iléracléiun (avec 1 plan). Catalogue de 919 objets ou
45 groupes d'objets découverts. Inscr. 1, mentionnant les lapop-vâiiove; d'Orcho-
mène, greffiers du temple d'Asclépios. Inscr. 2. Acte d'afi'ranchissement.
Inscr. 3-11, toutes fragmentaires. Monnaies. Fiagments d'architecture.
Terres cuites (tètes d'animaux, etc.). n» 48. Tête de femme d'assez beau
style. Lampes. Fusaïoles. Vases mycéniens. — proto-béotiens. — proto-corin-
(0 Ihiens. Oenochoés. Pyxis. Skyphoi. Coupes. Vases corinthiens. Alabastronset
aryballes, avec dessinsdivers. Vases à fig. noires. Objet en or; — en verre ;
en plomb; — en fer. Bronzes (vases, objets de toilette, diadèmes et bra-
celets thébains et autres). Relief (plaque avec décoration). Plaques argivo-
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 255
corinthiennes (griffons, sphynx, centaures), ^ Le satyre buveur. Vase à
surprise du Musée du Louvre [E. Pottier], 2 pi., 3 dessins. La polychromie
employée, à trois tons, noir tourné au jaune, rouge violacé et blanc, est
celle de la céramique corinthienne. Il provient, assure-t-ou, d'un tombeau
de Béotie. Une inscr. béotienne est gravée sur le bras droit : OoXoSovo; etjxt. 5
Le nom de Kolodon, le possesseur, est nouveau. Monument remont, au 6* s.
Description, d'après un physicien, du système qui fait de l'objet un vase à
surprise. Suivant ce système, le satyre a l'air d'absorber le liquide versé
dans le vase et de le restituer. Vase analogue à TA-ntiquariura de
Berlin. ^ Les sculptures de la frise du temple d'Hécate à Lagina [J. lO
Chamonard], 6 pi. , 2 dessins. On connaissait déjà plusieurs plaques de
cette frise. M. Legrand et l'auteur, membres de l'École française, en
ont découvert 13 autres. Les fouilles continuées par Ilamdy-bey et l'École
ont donné de nouveaux résultats. Tous les objets recueillis sont actuel,
lement déposés au Musée de Gonstantinople. Les plaques de la façade is
ouest ont pour sujet figuré une gigantomachie. On y reconnaît Zeus,
Hermès, Artémis, Apollon, Ares, Poséidon, et peut-être Hadés, Hécate,
Athéna, Gybèle, Aphrodite. 11 est difficile d'ajuster les blocs; mais le
prototype de cette gigantomachie est à chercher dans celle de l'autel
de Zeus à Pergame. La principale différence consiste dans la disposi- 20
tion des combattants , dieux et géants. La scène est plus monotone
dans la frise de Lagina, et l'exécution plus gauche. Peut-être faut-il
chercher la raison d'être de ce sujet, traité pour un temple d'Hécate, dans
l'épithète ytyaiffcra qu'un hymne orphique donne à cette divinité. La frise
date probablement du temps où Sylla battit Milhridate, 1 Inscription 26
d'Asie Mineure [A. M. Fontrier]. Trouvée près de Thireh, dans le village
de Courtéli. Acte garantissant la possession d'un monument funéraire à
Eutychès et à sa famille. If (Inscriptions d'Eleusis.) HpoTOvîxat... additions
et corrections [D. Philius]. Additions concernant la signification du mot
[AVEïv. Ce verbe appliqué aux prêtres se rapporte en réalité à leur acte pen- 30
dant l'initiation (teXetyî;. Autres add. et corr. ^ Rapport au directeur de
l'École sur une mission à Mistra [G. Millet]. (Étude d'archéologie purement
byzantine.)
^^ no 11-12. Figurines d'ivoire trouvées dans une tombe du Géramique à
Athènes [G. Perrot]. 1 pi. 17 dessins. Gcs flg. ont été recueillies dans une 35
tombe du plus ancien des trois cimetières superposés. La trouvaille con-
siste en 7 vases d'argile, six ligures d'ivoire et trois lions de faïence égyp-
tienne. Discussions sur la provenance probable des figurines. On leur
attribua d'abord une origine exolique, soit égyptienne, soit phénicienne,
soit plus généralement asiatique. L'auteur les croit athéniennes ainsi que 40
Briickeret Pernice (Ath. Mittheil. 1893). La matière employée ne peut être
une base d'argumentation. La question est tout entière dans la pose et le
caractère de la figure. Changements d'opinion de l'auteur mieux informé
sur diverses attributions consignées dans son « Histoire de l'art ». Les
monuments trouvés dans les nécropoles rhodiennes (Gamiros, lalysos) 45
doivent être tenus pour grecs et non pour phéniciens. Les figurines
trouvées dans les Lombes ne peuvent être que des idoles, les images d'une
divinité protectrice des morts, dont le nom est reste inconnu. Rapport
sensible entre le style de ces statuettes et celui des autres produits du
plus ancien art attique. Leur date approximative, si l'on tient compte des 50
lions de faïence égyptienne trouvés auprès d'elles, serait la fin du vu» siècle
ou même le vai». Rapprochement d'un fragment de statuette archaïque en
ivoire trouvée dans les fouilles de l'Acropole. Pose toute différente de celle
256 1895. — GHÈCE.
des figurines du Céramique, les bras étant élevés verlicalemeut et nou
collés contre le corps. Cette pose dont l'exemple est unique, indique peut-
être une variété de la déesse nue et soulève en tout cas un intéressant
problème archéologique. ^ Coup d'œil sur les règlements de la phratrie
^ des AagyâSat [Et. Dragoumis]. Observations rectiticatives et complémen-
taires, après nouvel examen du marbre, sur la [)ublication et l'étude de ce
règlement faite par Ilomolle (BCH, xi.x, p. 1-69). ^ Inscriptions de Syrie. I.
Dédicace de El-Burdj [C. FossejJ. Nouvelle reproduction d'une inscr. p. p.
Clermont Gaimeau (Rev. crit. 1886, 2. sein. p. 2:^2) d'après une copie suspecte.
1" Dédicace Osa Asuy.oOéa SsvEipàiv à dater entre 103 et 116 après J.-G. SEyetpwv
(àvetyeipwv Cl.-C.) peut être le synonyme d'une ville d'Ephraïm. La racine
de ce nom en hébreu signifie « raboteux, escarpé », qualification convenant
très bien à la contrée où l'inscr. a été trouvée. Se'ira serait, non pas El-
Burdj m'is Kala'at Jendal. 'AttoôemOévtoi;, traduit par « divinisé », signifie
is plutôt ici « enseveli » ^ Snr une très antique statue de Megara Ilyblaea
[F. Orsi]. 4 dessins. Les xoana sont bien connus par les témoi-
gnages littéraires, par leurs reproductions en terre cuile et sur les
monnaies, mais les types originaux en sont fort rares. Celui-ci est le pre-
mier exemple d'une terre cuite xoaniforme de grandeur naturelle. Il pro-
20 vient de la Sicile, qui jusqu'ici en a fourni un très petit nombre. Elle
paraît remonter au vn«-viii« s. En Sicile, l'art plastique passa comme en
Grèce par les trois phases de la sculpture en bois, en pierre tendre et en
marhfe ; mais l'art sicilien retarde sur Tart grec. Ce spécimen est la tra-
duction directe en pierre d'une statue de bois avec toutes ses fautes, sa
25 technique primitive et son anatomie enfantine. ^ LoUianus Centianus pro-
consnl d'Asie [P. Perdrizet et P. Jouguet]. Inscr. gr. et lat. trouvée entre
Magnésie et TruUes, au bourg de Déïrmendjik. Inscr. milliaire (à^b 'Ecplo-ou
[At().ta) %' datant de la 9« puissance tribunicienne de Septime Sévère (du
10 déc. 200 au 10 déc. 201). Elle peut .servir à restaurer la partie lat. du
30 milliaire de la banlieue de Smyrne p. p. Waddington. Le proconsul LoUia-
nus, d'après ce monument joint à qqs autres, épara les routes d'Ephèse à
Tralles, .de Tr. à Stratonicée, de Smyrnes à Sardes et celle de Cyzique à
Pergame. On connaît son « cursus honorum ». % Fouilles de Tespies (suite).
Les jeux en l'honneur des Muses. Les principales fêtes étaient les Moyo-eTa
lit dont on ne trouve aucune mention avant le m» s. av. J.-C, mais ils devaient
déjà exister depuis lonjîtemps à cette époque, et durèrent au moins
jusqu'au m* siècle de notre ère. Ils étaient pentaétériques, se célébraient
dans l'Hélicon, le ih^âlrc dégagé par l'auteur sur cette montagne dut servir
à leur usage. Texte de 18 inscr. relatives à ces jeux. Inscr. 1 (30 lignes sur
M 2 colonnes), 4, 5, 6, 8, •>. 10, 11, 12 et 16, inédites. Essai de classification. His-
torique des jeux thcspifus. Ils se composaient exclusivement d'àyâive; |j.o'j-
(Ti/.ot. — Les jeux en l'honneur d'Eros. Ils furent probablement institués à
peu près en même temps que ceux des Muses. Ils étaient au;ssi célébrés
tous les ï) ans, et à Thespies même. 9 inscr. la plupart fragmentaires. —
4a Appendice : 2 inscr. \° Dédicace des hiérarques, donnant qqs renseigne-
ments nouveaux sur leur organisation, et remontant aux environs de l'an
300 av. J.-f:. 2» Acte relatif à une concession de terre faite aux Thespiens
par un Ptolémée, probablement Pt. II. Philadelphe (28o-2^j6). La forme
pxéôpa pour TiXéOpa rencontrée ici pour la 1" fois dans une inscr. ^ Inscrip-
50 lions d'Amphissa et épigramme d'Anticyre [P. Perdrizet]. G inscr. inédites
dont q(is unes sont des actes d'atTranchissement tracés dans l'AscIépiéon
d'Amphina. — Épigramme en 2 distiques cjui semblent se rapporter à l'in-
vasion des Gaulois, ^f Un péan delphique à Dionysos [II. Wcil]. C'est le
MITTHEILUNGEN DES DEUTSCHEN ARGHAEOLOGISCHEN INSTITUTS. 257
A" hymne trouvé à Delphes. Analyse. II a eu pour auteur Philodamos de
Scarphie, ville de la Locride Epicnémidienne, comme l'atteste le décret
honorifique gravé au-dessus lu péan. Ce décret, rendu sous l'archonte del-
phique Etymondas, date par conséquent d'une des années comprises entre
339 et 327. Les fragments de l'inscr. au nombre de 15, ont été rapprochés 5
par Homolle. Texte reconstitué en 149 vers, avec commentaire. Examen du
péan au point de vue de sa structure métrique. ^ Les monastères et les
églises de Trébizonde [G. Milletl. Le monastère de Ghrysoképhalos contient
des fragments antiques et il y a lieu de croire que l'église occupe l'empla-
cement d'un temple païen (nombreuses reproductions paléographiques dans lo
la suite du mémoire). ^ Fouilles à Délos [L. Couve], 16 pi. lo dessins. Rap-
port au directeur de l'École française d'Athènes. La recherche et le déblaie-
ment des habitations privées amena la découverte de 5 maisons de riches
particuliers, dans un état de conservation remarquable et datant des
second et \^^ siècle av. J.-C. Ce sont toutes des maisons à péristyle et par |5
conséquent de type grec et non romain. On y voit des pièces décorées de
peintures sur stuc, des riglyphes et métopes de couleur bleue, des graffiti
grecs et latins. Description détaillée de l'intérieur des 5 maisons étudiées.
t Les chapiteaux de Sainte-Sophie à Trébizonde [J. Strzygowski). 5 dessins.
Au portique occidental est un chapiteau théodosien à aigles du 5» siècle. 20
^ Note sur une inscr. grecque de Dendérah et le jour dit * sebasté » en
Egypte [P. Jouguetj. Au-dessous de l'inscr. sont figurés deux dieux aux-
quels le pharaon, Tibère Claude offre des fleurs. L'inscr. est datée de
l'an 2 de l'empereur Claude [41-42) çapjxouôl r;' SEgacrxyj. L'hypothèse de Le-
tronne d'après laquelle le jour aeêaaro serait l'anniversaire de la naissance 25
d'Auguste, très vraisemblable par rapport à une autre inscr, de Dendérah,
devient impossible avec celle-ci. Il est probable que le mot cregaa-ro s'appli-
quait au 8 de chaque mois égyptien. Reste à trouver l'événement que rap-
pelait ce quantième. Plusieurs hypothèses se présentent à l'esprit, mais
aucune n'est décisive. H Compte-rendu des séances de l'Institut de corres- 30
pondance hellénique, du 8-20 fév. au 22-3 avril 1895. Communications di-
verses, entre autres description détaillée du trésor des Siphniens par
Th. Homolle, et relation de la découverte à Délos d'un Diadumène parfaite-
ment conservé, supérieur à toutes les répliques déjà connues de la célèbre
statue de Polyclète. ^ Nouvelles et découvertes. Deux décrets de la confrérie 35
des artistes dionysiaques d'Athènes : 1° en l'honneur d'Ariarathe Eusébès;
2" en l'honneur de la reine Nysa, son épouse (163-130). Nouvelle édition
rectifiée de l'inscr. de Léros en 34 lignes (décret en l'honneur d'Aristomachos).
1'» mention du mois Métageilnion dans le calendrier milésien, en usage à
Léros. Texte et déchiffrement de diverses autres inscr. récemment décou- 40
vertes. C. E. Ruelle.
Mittheilungen des kaiserlich deutschen archaeologischen Insti-
tuts. Athenische Abtheilung. 20" année, l'» et 2* livr. Article nécrolo-
gique sur II. G. LoUing [P. WoltersJ. % Études sur l'Asie mineure [A.
Kortej. Résultat des fouilles faites à Eskischehir-Konia. 1. Stèle archaïque 45
de Dorylée ; sur la face postérieure de cette sièle, partagée en deux tableaux
de hauteur inégale, on voit un cavalier qui n'est autre que le mort lui-
même, il est suivi d'un chien et d'un serviteur qu'on distingue à peine;
au-dessous un homme sur un char attelé de deux chevaux. Sur la face
antérieure une déesse ailée, marchant vers la droite, tenant d'une main une 50
fleur et maintenant de l'autre un lionceau, c'est la Ttdivia ô-ripwv représentée
comme déesse des morts et non pas l'Artémis persique qu'on a cru recon-
naître. Cette stèle doit dater du règne de Grésus. Une inscr. permet de
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1895. XX. — 17,
258 1895. — GRÈCE.
placer Dorylée sur la colline de Schar iijùk. f Les comptes de la construc-
tion du Iholos de l'hiéron d'Epidaure [B. KeilJ. Etude de 95 p. sur ces
comptes donnés par une inscr. trouvée en 1887, ils s'étendent sur une
longue suite d'années et permettent de suivre les progrès des travaux. ^
5 Fragments de vases anciens athéniens [E. Pernice]. Trouvés en 1891 dans
des fouilles exécutées au N.-O. d'Athènes. 1. Fragments où Ton distingue
une suite de sphinx mâles, barbus; 2. Fragm. où l'on voit deux zones
superposées, l'une de sphinx femelles ailées, l'autre de biches paissant;
autres ornements. On remarque dans ces vases des incisions faites dans
10 la peinture pour distinguer certaines parties du corps comme les yeux.
% 01 èv Myx-rivat; Or)(Taupoî (St. Dragoumes]. Etude de .3''» pages sur ces monu-
ments et sur leurs usages. ^ Les fouilles à l'ouest de l'Acropole [W. Doerp-
feld]. 2. Le Lénaion ou Dionysion èv Aîfxvatç; D. démontre que le sanctuaire
trouvé en 1894 est le Aiovjo-tov Iv Ac|jivatc ; a) les ruines de l'ancien sanctuaire,
15 la manière dont les murs sont construits et les vases géométriques trou-
vés dans l'intérieur montrent que ce sanctuaire est plus ancien que le
6« s. peut-être de plusieurs centaines d'années: dans l'intérieur on a trouvé
un autel aussi ancien que toutes les constructions, un petit temple bâti
au 6^ ou au 7« s. et un pressoir qui date du 4": s.; débris appartenant à un
20 pressoir encore plus ancien; nombreux fragments de vases d'argile : b) les
ruines du Bakcheion. A la place de cet antique édifice, on en éleva un
nouveau à uue époque qu'on ne peut déterminer, il fut le lieu de réunion
du thiase des 'loSax/oi, comme une troisième construction qui suivit
et qui s'appela Bakcheion; on y a trouvé deux autels avec les inscr.
25 Ko'jpoxpd-foy Trapà "ApTe[jnv et 'ApréjAiSoi; 'EpEtOou : c) le nom de l'ancienne
enceinte éiait Atovjaiov èv Atp.v;:i:. ^ Mélanges épigraphiques [S. WideJ.
Cinq inscr. de Laodicée sur le Lykos, Phlionte, Trer.èue et Seala.
1[ Signatures d'artistes provenant d'Athènes [F. Muenzer]. 1. Tcjj.apxfô'i;
IloXuxXéouç Qopixioz vewTspoî ÈTio^/^aEv. 2. Ilspcratoi; xal 'E(ipttoi; èTiérjiav. ^ Inscr.
30 de Rhodes [F. Uiller v. GaertringcnJ. Texte de 2 inscr. funéraires. Ç
Bulletin des fouilles exécutées par l'inst. arch. allemand, plusieurs inscr.
de provenances diverses. *\^\ 3™' livr. A-jo 'EXeucivaxà àvàyXucpa | D. PhiliosJ.
Description de deux bas-reliefs trouves à Eleusis, l'un, qui est de l'époque
de Galamis, représente Déméter et Gorô ; l'autre, Triptolème assis sur son
35 char entouré de serpents ailés, entre les deux déesses, l'une derrière et
l'autre devant lui; à la suite de D^'méter on voit quatre suppliants de
petite taille. K Fouilles de Calaurie [S. Widect L. KjellbergJ. 1, Topographie
et architecture, a. Le sanctuaire de Poséidon; b, l'agora; c, les autres
constructions; 2, inscriptions au nombre de 8; 3, objets divers trouvés
40 dans les fouilles, époque mycénienne, des fgmeuts de vases et une pierre
gravée, objets en marbre, en argent et en or ; bronzes, figurines, ornements,
fgments de vases et d'ustensiles ; terres cuites ; vases ; monnaies. 1[ Inscr.
d'Assuan [M. L. StrackJ. Description de cette stèle élevée par les prêtres
étdolis à Eléphantine de Ghnubo Nebieb et des ôeol aûwaoi, elle relate la
45 visite laite au temple par Ptolémée Philomètor soter pendant son séjour
à Eléphantine en Septembre 115 av. J.-C. et les faveurs accordées aux
prêtres par les souverains régnants et leurs prédécesseurs immédiats.
% Reliefs de l'Uissos [E. MaassJ. Skias a trouvé dans le lit de l'ilissos, tout
près de la fontaine Kallirrhoè, quelques reliefs en marbre, dont l'un repré-
50 sente le 7.aOap;j."o; d'Athèna dans Pllyssus, c-à-d. son initiation aux mystères
d'Agra. ^ Sculptures éleusiniennes [A. FurtwanglerJ. 1, Statuette de marbre
représentant un enfant ; 2, Groupe de marbre de Goré assise sur les genoux
de Déméter, il date du 4" s. av. J.-C. % Déméter, déesse guérisseuse |0. Ru-
BULLETTINO DELLA COMMISSlONE ARCHEOLOGICA COMUNALE. 259
bensohn]. Kern a cru reconnaître dans un relief d'Eleusis une Déméter-
Sélénè, c'est plutôt une Déméter 'Ocf)9a)-arTii; qu'il faut y voir. ^ Lénaion
[W. Doerpfeld]. Le Lénaion des inscr. n'est pas le sanctuaire de Dionysos,
qui s'appelle xb èv Atfxvatç Aiovûaou, c'est la place du pressoir où l'on dansait.
^ Bulletin des fouilles. 1[^ 4« livr. Inscriptions de Rhodes [F. Ilillerv. Gaer- «
tringen]. Texte de 3 inscr. dont l'une montre que le mois Petageitnios, un des
plus incertains du calendrier rhodien, correspond à peu près à Juillet- Août. ^
Sur les antiquités de Teiios [G. Patroni]. Détails sur des ruines d'anciennes
constructions situées dans l'île de Tenos.^ Les comptes de laconstruction du
iholos de l'hieroa d'Epidaure [B. Keil]. Dans ce 2^ article de 46 p. K. étudie lo
l'inscr. au point de vue du dialecte de l'Argolide. ^ Les ruines de Boghas-
Koï [Ë. Schaffer]. On a trouvé à Boghas-Koï, près d'Angora, les ruines d'une
ancienne cité dans laquelle on croit reconnaître Pteria. ^ Notes sur Arcon-
nessos [W. R. Paton et W. Dorpfeld]. Ruines d'un temple trouvé dans l'île
presque déserte d'Arconnessos près d'Halicarnasse. % Reliefs en bronze de 15
l'Acropole d'Athènes [P. WoltèrsJ. Description de cinq reliefs sur lesquels
on voit représentés Ajax se donnant la mort, Hercule aux prises avec un
lion, des lutteurs, des lions affrontés, etc. If Une offrande votive sicilienne
à Delphes [H. PomtowJ. Plaque de marbre penléliquc, sur laquelle on lit une
inscr. qui d'après la forme des lettres doit être du 4» s. : cette plaque faisait 20
partie d'un édicule supportant un ^s'^ïo?, dédié à Apollon, probablement à
la suite de la victoire de Timoléon sur les Carthaginois en 343, que raconte
Plutarque, Timol. 27. 1[ Bulletin des fouilles. \ Cette revue contient en outre
un index bibliographique et le compte reudu des séances de l'Institut
archéologique. A. K. *5
ITALIE
Rédacteur général : Emile Châtelain.
30
BuUettino délia commissione archeologica comunale di Roma.
23" année, 1895. Fascic. 1. Conférences de la commission archéologique corn- 35
munale. Discours [Nobili Vitelleschi]. Éloge de Giovanni Venanzi.^ Obser-
vation sur la frise en marbre du tombeau de Caecilia MetcUa (pi. 1]
[F. AzurriJ. Par le trophée entre deux boucliers représenté sur cette frise,
le vaniteux et ambitieux Crassus a voulu, sur le tombeau de sa femme
Caecilia Metella, commémorer la conquête de la Crête par son beau-père Cae- 40
cilius Metellus. ^ Nouvelles observations sur la mosaïque de Préneste
(pi. 2-3) lO. Marucchi]. La mosaïque ornait non la basilique mais le temple
de Préneste qui était dans l'enceinte du séminaire actuel, comme le prouve
la présence du trésor, d'habitude associé au temple L'emplacement de la
basilique est occupé par la Cathédrale et on y voit encore les restes de 45
l'horloge solaire dont parle Varron. Temple et basilique étaient séparés
par une area sacra avec un portique que des fouilles vont mettre au jour.
La mosaïque est, par le style des figures et par la paléographie des
inscriptions, du temps d'Hadrien. Le sujet représenté est toute l'Egypte :
au fond les montagnes d'Ethiopie; au centre, Thèbes, capitale de ^0
l'Egypte centrale avec le temple d'Ammon; en avant, la basse Egypte avec
Memphis sa capitale et son temple d'Isis. Elien était de Préneste et peut-
être prêtre attaché au temple de la Fortune; or, en comparant ce qu'il dit
260 1895. — ITALIE.
des animaux de l'Egypte avec ceux qui sont représentés en grand nombre
sur la mosaïque et désignés par leur nom, on arrive à la conviction que
c'est lui qui a dirigé les travaux du dessinateur de la mosaïque. ^ Le lemple
du soleil dans la septième région de Rome (lig. pi. h) [IluelsenJ. II. combat
5 les conclusions de Lanciani (R. des R., t. 19, 1894, 226, 7). \° Quoi qu'en
dise L. c'est précisément le temple du soleil qu'il faut reconnaître sur le
dessin de Palladio. 2» Ceci est d'ailleurs en parfait accord avec la description
de la septième région dans la Notitia. 3" Les textesdes auteurs et les décou-
vertes archéologiques sont contraires à l'opinion de L. 4» Autant qu'on en
^0 peut juger, le plan de l'édifice ne concorde pas non plus avec les opinions
de L. 11 faudrait cependant des fouilles Le temple du soleil doit donc rester
près de San Silvestro in cupite. \ Sur l'époque de quelques marques de
briques (pi. iJ) [G. B. LugariJ. Utilité de ces marques pour lixer vk^Q des
monuments. Ou en trouve à toutes les époques où les empereurs firent
45 bâtir beaucoup et grand, c'est-à-dire pendaut les !"■, 2o siècles et première
moitié du 3«. L. cherche à établir une chronologie d'après la paléographie
et les formules.
%\ Fasc. 2. Le panorama de Rome dessiné par Antoine van den Wyngaerde
vers l'an 1560 (ûg. pi. 6-13) [Lanciani]. L. établit quel est l'auteur. Description.
2Q On y voit, sur le Qiiiriual, les ruines gigantesques du temple du soleil. A ce
sujet, L. répondant à Huelsen, dit que le dessin de Palladio représente un
édifice antérieur à Aurélien; ce ne peut donc pas être le temple du
soleil édifié par cet empereur. En outre, si on se rend bien compte des
mesures du dessin de Palladio, on verra qu'il est impossible d'y placer, à
25 l'endroit convenable, le temple du soleil. \ Les fouilles du Colisée et les
Thermes de Titus [Lanciani]. Ces- fouilles ont mis au jour la zone pavée qui
entourait le Colisée, zone marquée par des termini dont plusieurs ont été
trouvés en place. Elles ont permis de reconnaître que les thermes de Titus
étaient en haut d'un escalier monumental, au nord-est du Colisée ; que les
3Q thermes de Trajan en étaient voisins mais indépendants, et que ces deux
bâtiments communiquaient ensemble par un portique ou un passage sou-
terrain.
yi 3» Fasc. Découvertes relatives à la topographie et à l'épigraphie
- urbaine [G. Gatti]. Description un peu plus détaillée que celle de Lanciani
3» (v. plus haut) des fouilles du Colisée et des thermes de Titus. Inscriptions
parmi lesquelles deux fragments de calendrier et une inscription donnant
le nom de l'insula Vitaliana, ^Découvertes suburbaines (fig^ [G. Tomasetti].
Renseignements historiques et archéologiques sur Laurentum, qu'il faut
identifier avec Tor Paterno ; Lavinium qui occupait l'emplacement de Pra-
,Q tica, Vicus Augusti qui occupait l'emplacement de Castelpozziano et de
Decimo. t Les peintures antiques des tombeaux romains (fig.) [Lanciani].
Catalogue par régions dressé d'après les dessins, les documents d'aichives
et les fouilles. \ Graifites de Rome (fig.) [L. Correra]. Le Palatin, suite.
Thermes de Titus. Colisée. La caserne des Vigiles au lieu dit Monte di flore,
^g près Saint Chrisogone. Gralfltes trouvés sur difl"érents points de Rome.
Ostie. \ Les distributions de blé à Rome et la série des praefecii frumenti
dandi [Canlarelli]. Ces magistrats présidaient à des largesses qu'il ne faut
pas confondre avec les distributions régulières de blé. C'était des magistrats
extraordinaires, C. en donne la liste, depuis Auguste, jusqu'à la fin du
„. 4» siècle. H Sur une inscription funéraire trouvée à Palliano. [G. PinsaJ.
Cette inscription fait mention d'un speculator Augusti. Étude sur les spe-
culatores divisée on deux périodes : 1» Avant Vespasien. Avant César c'était
des éclaireurs à la guerre, dans le sens que nous donnons aujourd'hui à ce
MÉLANGES D'aRCHÉOLOGIE ET d'hISTOIRE. 261
mo . Gesar le premier les réunit en corps. Sous Auguste ils semblent avoir
formé un corps d'élite en relation de confiance avec l'empereur. Ils étaient
montés et armés de la lance. 2» Après Vespasien, il y eut des speculatores
dans les cohortes prétoriennes et dans les légions. Ceux des cohortes pré-
toriennes avaient leurs chefs et n'étaient pas, autant qu'on l'a cru, fondus 5
dans les cohortes. Ceux des légions ne se distinguaient pas des autres
légionnaires; ils avaient dans la légion le rang de principales.
tu Fasc. /j. Sur un fragment de inarbre avec bas reliefs représentant des
gladiateurs (pi. l'i-15) [Ersilia Caetani Lovatelli]. Description, et, à ce sujet,
dissertation sur les gladiateurs, spécialement les retiarii avec description 10
des monuments qui les concernent. ^ Catalogue des objets d'art antiques
découverts par les soins de la commission, du l»"" janvier au 31 décembre 189c)
et conservés au Capitole ou dans les magasins. 1'" section : Peintures:
Fragments de peintures murales. 2* section : Sculpture : Torse, \. Bustes
et tètes, 5. Urnes et sarcophages, 3. Fragments divers, 9. Objets d'or ou 15
d'ivoire, 4. 3» section : Métal : bronzes, 15. Monnaies: impériales en argent,
1. Impériales en bronze de différents modules, 251. 4« section : Terres
cuites, 12. Verres, 6. 5» section : Restes d'architecture, 8. Inscriptions : en-
tières, 2; fragments, iS. Mobilier, ustensiles, en assez grand nombre.
Henry Thédenat. 20
Giornale di matematiche T. XXXII (1894). Cantor, Vorlesungen iibcr
Geschichte dtr Mathemalik I, 2» édition [G. Loria]. Toujours un vrai arsenal
de notices exactes et intéressantes. La nouvelle édition n'a donné lieu qu'à
peu de corrections. ^ Études sur la logistique gréco-égyptienne [G. Loria].
Aperçu du contenu du papyrus Rhind et ses méthodes pour la décomposi- 25
tion des fractions, f Cantor, Vorlesungen iiber Gesc/dchle der Mathemalik II
[G. Loria] Suite de ce chef-d'œuvre, qui heureusement ne restera pas ina-
chevé. IIWBERG.
Mélanges d'archéologie et d'histoire publiés par l'École Française de
Rome. 13« année, fasc. I. L'hellénisme d'Ange Politien [Léon Dorez]. L'an- 30
teur a trouvé à la Bibl. Nationale de Paris un ms. grec, le n» 3069, qui est
tout entier de la main de Politien; ce ms. contient surtout des extraits
d'auteurs grecs, dont plusieurs formaient primitivement de petits cahiers
séparés. Le soin, pris par Politien, de faire suivre chacun de ses extraits,
ou à peu près, d'une souscription précise, en fait un document des plus 35
importants, qui ajoute de nouveaux éléments à la fois à l'itinéraire biogra-
phique de l'homme et à l'itinéraire scientifique de l'humanité. Le ms. con-
tient aussi le premier jet de sa leçon d'ouverture sur l'Odyssée; nous y
retrouvons, presque mot pour mot, plusieurs passages qui figurent dans la
leçon imprimée. Il semble que P. a fondu en une seule ses deux praelec- 40
tiones sur Homère. ^ Satafls (Perigotville) et Thamalla (Tocqueville) [Sté-
phane Gsell]. La ville de Satafls, dans la Mauritanie Sétifienne, est à 24 k.
au N. de Sétif; elle a été étudiée par Vincent, Poulie, Audollent et Letaille.
On ne peut dire à quelle époque un municipe fut institué en cet endroit; le
dieu Mars est qualifié de Genius municipii Satafensis; le grand dieu afri- 45
cain Saturne y était aussi honoré. Évêques de Satafis : restes d'une église.
S. communique 17 insc. nouvelles. 2. Pour Thamalla, 23 inscriptions, f^
Fasc. 2. Article nécrologique sur Auguste GefTroy, ancien directeur de
l'École, par L. D. ^ L'épitaphe d'Abercius [L. Duchesne]. Article de polémi-
que contre Gerhard Ficker et Ad. Ilarnack, qui ont contesté le caractère 50
chrétien de cette inscription. D. examine les objections qui portent sur la
première partie du texte; il conclut en disant que, si là il n'y a rien qui in-
dique la religion du personnage, il n'y a non plus rien qui soit inacceptable
Î62 1895. - ITALIE.
pour un clirélien; la fmde l'inscription est, au contraire, franchement et net-
tement chrétienne; exemples de dispositions semblables dans des textes
chrétiens. \ Un dessin d'après l'antique conservé à la Bibliothèque ambro-
sienne [Saloraon Reinach]. Ce dessin, exposé sous le nom de Sebastiano
5 del Piombo, offre une grande ressemblance avec une des plus belles sta-
tues du Parlhénon, le prétendu Géphise du fronton Ouest; R. ne peut
expliquer comment un artiste italien du xvi' s. a pu exécuter ce dessin. If
Notes sur quelques voies romaines de l'Afrique Proconsulaire, Tunisie mé-
ridionale et Tripolitaine [J. Toutainj. I. Voici les rectifications que l'auteur
10 apporte pour la route qui reliait à Tacape la colonie romaine de Thelepte :
ad Turres-Speculum, 18 ou 28 m.; Thiges 25 ou 15; Thysuros 35; Aggarsel
Nepte 20; Puteo 14; Mazatanzur, 17; Timezegeri Turris 16; Avibus 10; Ta-
cape, 28. 2. La grande route de Tacape à Leptis magna qui existait avant
la conquête romaine, ne fut bientôt plus suffisante : ou en créa trois autres
15 pour pénétrer dans l'intérieur des terres; toutes trois s'appuyaient aux
premières lignes de hauteurs qui dominent le rivage de la Méditerranée.
L'une parlait de Tacape; la seconde de Sabratha pour aboutir à Oea; la troi-
sième d'Oea pour rejoindre Leptis magna; l'auteur étudie le tracé de ces
trois voies. 3. Le limes ou voie stratégique, qui se développait de Tacape à
20 Leptis magna par la Turris Tamalleni, sur une longueur de 889 kilomètres,
suivait le tracé suivant : de Gabès à Oum es Somaa, 100 km.; d'Oum es
Somaa au Dj. Tlalet, 230; du Dj. Tlalet à Nalout, 190; de Nalout au Yefren,
180; du Yefren à Lebda, 180. H Les inscriptions chrétiennes de l'Asie Mi-
neure [Franz Gumont]. Le recueil des inscriptions chrétiennes dans le
25 Gorpus insc. gr. est depuis longtemps reconnu insuffisant; on peut même
dire que c'était là, dès le premier jour, la partie faible de l'ouvrage. Il y
aurait un grand intérêt à composer un nouveau recueil des insc. chrétien-
nes de langue grecque; de nombreux textes ont été découverts dans ces
dernières années; il s'agirait de les réunir; G. a cru qu'il pourrait être utile
30 de dresser un inventaire provisoire des richesses que nous possédons. Mais
avant de commencer cette liste, il détermine les monuments qu'il a cru
devoir y admettre; ce qui revient à tracer une rapide ébauche de ce que
serait un traité d'épigraphie byzantine; il indique les caractères par lesquels
on peut reconnaître sûrement qu'une inscription est chrétienne; il y a là
35 des difficultés assez sérieuses, pour les premiers siècles, quand les insc.
chrétiennes différaient très peu des insc. païennes. Suit la liste. A. Diocèse
d'Asie. 1. Ilellespont. 2. Asie. 3. Gyclades. 4. Garie, 5. Lycie. 6. Pamphylie.
7. Lydie. 8. Phrygie pacatienne. 9. Phrygie salutaire. 10. Pisidie. 11. Lycao-
nie. B. Diocèse du Pont. 1. Bithynie. 2. Honoriade. 3. Paphlagonie. 4. Ga-
40 latie L 5. Galatie II. 6. Hélénopont. 7. Pont polémoniaque. 8. Arménie !• 9.
Arménie IL 10. Gappadoce I. 11. Gappadoce IL Suivent des notes pour cor-
riger ou expliquer certaines de ces inscriptions, un index des insc. datées,
des saints, des évêques, archevêques, patriarches et autres titres ecclésias-
tiques, des empereurs et princes et des fonctionnaires cités dans ces textes-
45 H Chronique archéologique africaine [Stéphane Gsell]. 1. Archéologie indi-
gène. 2. Archéologie punique. A noter diverses études sur les ports de
Carthage; fouilles du P. Delattre au Serapeum. 3. Archéologie romaine.
Résumé des ouvrages de Boissier, Diehl, Toulotte, Monceaux, Delattre,
Carton, Gagnât, Vars, etc. 4. Musée, Nécrologie. Articles sur Emile Masque-
60 ray, J. Schmidt, J. B. de Rossi. ^^ Fasc. 4-5. Erasme et Aléandre [G. Pa-
quier]. Publie cinq lettres d'Aléandre à Erasme, tirées du ms. de la Vati-
cane, n» 8075 qui contient le recueil des lettres d'Aléandre. Dans la première
lettre, écrite de Paris, A. donne des détails sur son enseignement dans
RIVISTA DI FILOLOGIA E d'iSTRUZIONE CLASSICA. 263
cette ville; les quatre autres lettres sont écrites de Ratisbonne; Aléandre
s'efforce de dissiper les préventions qu'Erasme a contre lui; il le supplie de
revenir à l'amitié d'autrefois. % Les anciens évêchés de la Grèce [L. Du-
chesne]. La notice épiscopale, publiée par C. de Boor, n'est pas l'expression
officielle de la réalité des choses et doit être considérée comme non avenue; 5
il faut s'en tenir aux 2t sièges bien attestés; Eubée, trois sièges : Chalcis,
Carystos, Porthmos; Attique, un siège : Athènes; Grèce du Nord, dix sièges :
Mégare, Thèbes, Tanagre, Platées, Thespies, Coronée, Opus, Elatée, Scar-
phia, Naupacte; Péloponnèse, sept sièges : Gorinthe, Argos, Lacédémone>
Messine, Mégalopolls, Tégée, Palras. 1[ La Vaticane de Sixte IV [Paul Fabre]. 10
Description des travaux faits par le pape pour loger la bibliothèque; elle
comprenait quatre salles; la disposition était celle que nous voyons encore
à la Laurentienne de Florence et à la Malatestiana de Cesena : des rangées
de bancs ou de pupitres occupaient le centre de chaque salle et soutenaient,
sur deux et quelquefois trois rayons superposés, les manuscrits attachés i^
par des chaînettes de fer à de longues verges de métal. L'auteur traite
ensuite la question des inventaires de la Vaticane sous Sixte IV. Ceux qui
sont connus laissent bien des points dans l'incertitude; F. les distingue les
uns des autres. Il étudie ensuite un fragment d'inventaire qui n'a pas
encore été signalé, qui se trouve dans les ms 7134, 713.5, 7136 du fonds Va- 20
tican latin, et que sa date et son étendue rendent fort important. Cet
inventaire, qui est de l'an loll ou 1512, donne un dépouillement complet de
lous les mss; d'abord les mss de la Bibliothèque grecque, puis les mss de
la Bibliothèque latine, enfin ceux de la Bibliothèque secrète; on peut se
convaincre que, depuis Sixte IV à 1511, la Vaticane n'avait pas changé, f 25
Une inscription grecque acrostiche [G. Gastinel]. L'inscription versifiée, que
Sayce et Mahaffy ont trouvée dans le pronaos du temple de Kélabcheh en
Nubie (Bull, de corr. hell. IS'J'i, p. 149), est acrostiche; les lettres initiales
des 22 premiers vers donnent les trois mots : Mâ|'.[xo; Ssxouptwv Ëypa-j/a. Cette
insc. doit être rapprochée d'une autre insc, quiest isopsèphe, trouvée aussi 30
en Nubie, à Maharraka, le n° 5119 du Corp. insc. gr. Elle se termine parles
mots : vcavta; Mâ^tjj-oî k'ypa'^a. G. pense qu'il s'agit du même personnage
dans les deux inscriptions. Albert.MARTiN.
Rivista di filologia e d'istruzione classica. Année 23, fasc. 7-9. Aga-
thocle ^Gaetano de Sanctis]. 1. Le coup d'état et les événements qui l'ont 35
précédé. S. étudie l'état de Syracuse dans les dernières années du règne
d'Alexandre le Grand; la ville était gouvernée par l'aristocratie; ce régime,
qui avait en plus le tort de trop soumettre Syracuse aux Carthaginois,
avait de nombreux adversaires. La mort d'Alexandre et la réaction démo-
cratique, qu'elle amena môme dans diverses cités, surtout dans Athènes, 40
eurent un contre-coup en Sicile. La famille d'Agathocle, sa jeunesse; il se
fait connaître comme un chef de guerre redoutable ; il lutte contre les Car-
thaginois, qui soutiennent l'aristocratie de Syracuse; enfin, il entre dans
la ville et s'empare du pouvoir par un coup d'état accompli avec la plus
grande cruauté. 2. La guerre en Sicile. Défaites d'Agathocle ; il ne peut se 45
maintenir en Sicile; il pense alors à porter la guerre en Afrique. L'exem-
ple d'Alexandre allant attaquer l'empire perse en Asie et le détruisant,
était tout-puissant alors dans l'esprit de bien des gens ; c'est de cet exem-
ple que s'inspira Agalhocle. 3. L'entreprise d'Afrique. Difficultés qu'elle
présentait. Si Garthage, se contentant de repousser les assauts impuissants 50
d'Agathocle, avait continué le siège de Syracuse, iXgathocle était perdu en
peu de temps ; mais elle eut peur et rappela une partie de sou armée. La
guerre en Afrique, d'abord couronnée d'un plein succès, aboutit à un
264 1895. — ITALIE.
désastre. Agathocle quitte l'armée, qui aussitôt se révolte et massacre ses
deux fils. ^. La fin de la grande guerre. Combats en Sicile; Agathocle se
maintient en possession de la partie grecque de l'île. 5. La politique ita-
lienne et orientale d'Agathocle. S. étudie ses rapports avec les Romains,
5 avec Démétrius Poliorcète, Pyrrhus et Ptolémée. La conclusion de S. est
qu'il y avait en Sicile de grands éléments d'activité et de force, mais qu'ils
étaient paralysés par les dissensions intérieures et les luttes de cité à
cité ; l'ile aurait fini par tomber tout entière aux mains des Carthaginois,
si les Romains n'étaient pas survenus. ^ Soph. Antig. 41-43 [G. V.]. Trans-
10 poser dans ces deux vers les mots ^epi et crxdnei. ^ Note chronologique sur
la questure de G. Verres [Ettore Giccotti]. Cicéron lui-même attribue la
questure à Verres pour l'année 84 et pour l'année 82; il faut admettre que
Verres, après avoir obtenu la questure dans l'année 84, eut ses pouvoirs
prorogés jusqu'à l'année 82, ou au moins que, cette année, il fut renouvelé
15 dans sa charge ; c'était assurément un fait assez rare, mais dont il y a des
exemples, surtout pour l'époque des guerres civiles. % Observations sur
Gornélius Nepos [Alfredo ManettiJ. Polémique contre G. F. Unger en faveur
de l'authenticité des Vies des capitaines illustres comme œuvre de Gorné-
lius Nepos. If Gic. pro Mil. 33 [F. Ramorino]. Croit, avec A. Peyron, qu'il y
20 a une lacune entre les mots « déferre posses » et les mots « et aspexit » ; il
essaie de combler cette lacune, ^ Sur une date dans le Chronicon Eusebi
de S. Jérôme [Pietro Rasi]. S. Jérôme, en traduisant le chronicon d'Eusèbe,
y a ajouté, comme il le déclare lui-même dans sa lettre ad Vincentum et
Gallienum, diverses notices qu'il empruntait à Suétone, et qui concernaient
26 surtout l'histoire littéraire. Il y a une difficulté pour l'an de Rome 607, où il
est dit : « Lucilius poeta nascitur»; et pour l'an 651, où on lit : « G. Luci-
lius satyrarum scribtor Napoli moritur ac publico funere eflfertur anno
aetatis XLVI. » R. montre que, si cette dernière date est acceptable, la
première, celle de la naissance, est tout à fait impossible ; il pense qu'il
30 faut adopter l'ancienne correction, proposée par Domenico Vallarsi, agnos-
citur au lieu de nascitur. Nombreux exemples du mot agnoscibur dans
cette traduction de S. Jérôme. ^ De Pediasimi libelle itepl twv SwSsvca aôXwv
toû 'HpaxXéouç qui legitur in codice Vallicellano G 46 [D. Bassi]. Ce ms, n'a
pas été utilisé par le dernier éditeur, R. Wagner; B. montre, en citant un
35 certain nombre de leçons, qu'il peut être utile. % Cicéron, de imp. Cn.
Pompei, 18 [F. Ramorino]. Toutes les tentatives faites pour corriger le pas-
sage, illud parvi refert... recuperare, ont échoué; il faut garder le texte
tel qu'il est. ^ A propos du Manuale storico Bibliografico di Filologia clas-
sica de L. Valmaggi. Lettre ouverte de F. Ramorino à l'auteur. La lettre
40 roule sur les diverses tentatives de classification des sciences philologiques,
elle se termine par un nouvel essai de pareille classification. % F. G. Schonb
und H. KÔGHLV, Ausgewàhlte Tragôdien des Euripides. 2. Iphigenie auf Tauris.
Neue Bearb. von Ewald Bruhn [G. Vitelli]. Bon, quelques lacunes dans la
constitution du texte. V. communique, en même temps, quelques lectures
45 nouvelles du Laurentianus. ^ Fr. BlasS, Hyperidis oralioncs sex cum cetera-
rum fraf/mentis. Editio tertia [Lionello Levi]. Excellent, discussion de quel-
ques passages. ^ Siegfried Sudhaus, Philodemi volumina rhetorica [Achille
Gosattini]. A réussi à donner une édition lisible de Philodème, ce qui
n'est pas un mince résultat. ^ lamblichi in Nicomachi Arithmelicam introduc-
50 tionem liber. Ad fldem codicis Florentini éd. Hermeneg. Pistelli [G. Loria].
Aurait dû donner un commentaire et une traduction, t Domenico Gom-
PARETTi, La Guerva Gotica di Procopio di Cesarea, testo greco emendiito
sui manoscritti con traduzione italiana [G. Vitelli]. Premier ouvrage de la
RIVISTA Dl FILOLOGIA E d'iSTRUZIONE CLASSICA. '265
collection des « Fonti per lastoria d'Italia»; puissent les autres ouvrages de
la collection ne pas être trop inférieurs à celui-ci! f B. Maurenbregher,
Carminum Saliarium reliquiae [F. R.]. Essai de restitution intéressant. ^
Bern. KÛBCER, C. Julii Caesaris Commenlarii cum A. Hirtii aliorumque sup-
f démentis ; — du même, Com. de Bello civili; — H. Meusel, C. Juli Caesaris 5
Belli Gallici libri Vil, A. llirlii liber VllI; — du môme, Beitràge zur Kritik
des B. G. [F. Ramorino]. L'édition Kùbler a une réelle valeur; mais si
l'on veut avoir les informations les plus sûres sur le texte, il faut recourir
à Meusel. t Fr. BûGHKler et Alex. Riese, Antknlogia lalina sive. Poesis
Lalinae supplcmentimi. Pars prior : Garmina in codicibus scripta, rec. A. 10
Riese. Fasc. 1. Libri Salmasiani aliorumque carmina. Pars posterior : Gar-
mina epigraphica conlegit Fr. Biichelei-. Fasc. 1 [F. R.]. Éloges, f Salo-
mone PiAzzA, lloraliana. Quibus temporibus Horatium très prières carmi-
num libres et priorem epistularum confecisse atque edisse verisimillimum
sit [Pietro Rosi]. Intéressant. ^ Georgio Gastellani, Qua ralione iraditum 15
sit M. Tullium Ciceronem Lucretii carminis emendatorem fuisse [Niccola Festa].
Œuvre d'un débutant. \ Ad. Brieger, T. Lucreli Cari De Berum Nalura libri
sex [Garlo Giussani]. Long article élogieiix dont la suite est au fasc. 1 de
Tannée 24. Discussion d'un grand nombre de passages, f^ Fasc. 10-12. Note
nécrologique de la Direction sur Giuseppe Miiller. ^ Les jugements de Slolz et 20
Thurneyseu contre l'origine italienne de l'étrusque, en rapport avec les
bandelettes de la momie, la pierre de Lemnos et spécialement les nou-
veaux fragments d'argile de Narce [Ella LatlesJ. Très long article dont la
fin est au fasc. suivant. L. étudie d'abord les ressemblances qu'offre le
exique des mots étrusques avec celui des mots latins; il étudie ensuite les 25
ressemblances grammaticales. Examen de quelques inscriptions étrusques,
en particulier celles de Lemnos et de Narce; arguments qu'on peut en tirer
en faveur de la thèse soutenue par l'auteur. 1[ Le Partliénie d'Alcman [Gen-
naro Bruschi]. Article de 60 pages. Découverte du papyrus par Mariette; il
est publié par Egger. Bibliographie de la question. Description du papyrus; 30
examen détaillé de tous les passages difficiles ; l'article se termine par un
essai de reconstitution du morceau. % Isidor Hilberg, Die Geselze der
Wortstcllung in Penlameter des Ovid [Pietro Rasi]. De grande valeur. \ Rudolf
JaGOBS, c. Sallusti Crispi, De coniuratione Calilinae el De bello lugurthino
libri, ex Ilistoriarum libris quinque deperditis orationes et epistulae [L. 35
S. FighieraJ. Gette 10» édition, due à tians Wirz, marque un progrès
sérieux.
yi Année 24. Fasc. L Sur quelques noms de personnages dans les comé-
dies d'Aristophane [G. 0. Zuretti]. Article consacré à réfuter E. Hiller, f-'e6er
einige Personenbezeichnungen griech. Dramen, pour ce qui regarde la comédie. 40
Aristophane ne dit pas toujours le nom du personnage qu'il met en scène,
mais cela ne prouve pas qu'il n'ait pas voulu mettre sur la scène tel ou tel
personnage de son temps. U est conduit à agir ainsi par diverses raisons.
Ainsi, dans les Acharniens, l'esclave d'Euripide est bien certainement
Céphisophon ; mais Aristophane ne le nomme pas, parce que Géphisophon 45
est représenté comme esclave, et que le nom qu'il porte n'est pas un nom
d'esclave; de plus le masque indiquait assez clairement le personnage.
Z. compare cet esclave d'Euripide dans les Acharniens, avec l'esclave de
Socrate dans les Nuées, avec le xYiSeaTiriç du même Euripide dans les Thes-
mophoriazusae. Examen d'autres personnages mis sur la scène par Aristo- 60
phane, tels que Nicias, Démoslhène, Gléon. Z. termine en disant que, sur
cette question, il ne faut pas se fier trop absolument aux scholiastes. Les
anciennes éditions donnaient, dans les parepigraphae, des indications scé-
266 1895. — ITALIE.
niques précieuses ; mais elles ont disparu en grande partie dans nos manu-
scrits, et cela sous l'influence de la comédie nouvelle. En eflet, à l'étude de
l'individu, qui était l'objet de la comédie ancienne, la comédie nouvelle a
substitué l'étude du type; peu à peu les grammairiens se sont habitués,
5 dans la rédaction des scholies, à faire disparaître le nom de l'individu, tel
qu'il avait été imaginé par le poète comique, et à mettre à la place le nom
du type; cela se remarque encore dans les listes des personnages qui pré-
cèdent chaque pièce, et encore bien plus dans les hypothèses. ^ Pour
Cornélius Nepos [Remigio Sabbadini]. Le premier qui ait attribué le De
10 excellentibus ducibus à Cornélius Nepos est Giovanni Torlelli entre \W6
et 1447. ^ La fin du second triumvirat. Note chronologique [Ettore Giccotti].
Veut montrer qu'il n'y a pas de contradiction entre les deux dates données
par Appien, relatives à la durée du triumvirat, l'une dans le Bel. Civ. 5,
9o, éd. Schweighauser, l'autre dans l'iUyr. 28. Ces deux dates se rap-
ts portent l'une à la conclusion du triumvirat entre les triumvirs, l'autre à la
confirmation du triumvirat par le peuple. On peut voir là un des traits de
la politique d'Octave, cnerchant à donner une apparence légale à tous les
actes de force commis alors. ^ Sur une lampe d'argile avec symboles nup-
tiaux [Attilio De-Marchi]. Description de cette lampe publiée par Passeri,
20 Luc. lict.Mus. Passer. 1. 37 ; comparaison avec d'autres représentations ana-
logues. If IL Blase, Landgraf, Sghmalz, Stolz, Thûssing, Wagkneu und
WeinhOLD, Ilistorische grammatik der Laleivischen Sprache. I, i. Einleilung
und Laullehre von Fr. Stolz ; — W. M. Lindsay, The latin language
an hislovical account of latin sound, stems and flexions [E. G. Parodi].
25 L'ouvrage de Lindsay répond complètement à son but; celui de Stolz,
malgré des défauts qu'on lui a trop vivement reprochés, sera très
utile. ^ A. IIOLDER et 0. Keller, Scholia antiqua in Q. floratium Flac-
cnm. I. Porfyrionis commentum rec. A. HOLDER; — G. FriedriGH, Q. flora-
tius Flaccus , Philologische Untersuchungen [L. Valmaggi]. Éloges. ^[
30 Mylhographi graeci. I. Apollodori Bibliolheca. Pediasimi libellus de duodecim
Herculis laboribus. Ed. Rich. Wagner [N. Festa]. Sera salué avec plaisir. ^
Hipparchi in Arati et Eudoxi Phaenomena Commentariorum libri 1res rec. ger-
manica interpretatione et commentariis instruxit Garolus Manitius; —
Procli Lycii carminum reliquiae ab Arthuro LUDWIGH editae [A. OlivieriJ.
35 Éloges. ^ Otto RlGHTER, Laleinisches Lesebuch, 7» éd. fN. Festa]. Succès
mérité, y^ Fasc. 2. La mort d'Agamemnon selon l'Odyssée [Alessandro Oli-
vieriJ. L'auteur examine tous les passages relatifs à celte mort; il les
compare, et cherche à établir les points où l'on peut voir des vers inter-
polés. Ses conclusions sont que nous sommes en présence de quatre
40 traditions : 1. la mort d'Agamemnon est voulue de Zeus et d'Athéna pour
des faits arrivés pendant la destruction de Troie; les instruments du
meurtre sont Egisthe et Clytemnestre; 2. la mort d'A. est voulue des
dieux avant la destruction de Troie, le motif qui les pousse indirectement
leur est fourni par les crimes arrivés dans la maison des Pélopides; l'ins-
■v^ trument unique est Egisthe; 3. la mort d'A. est voulue de Zeus et d'Aphro-
dite par haine de cette déesse contre Tindare; l'instrument unique est
Clytemnestre ; 4. la mort d'A. n'est pas voulue des dieux, le motif qui les
pousse indirectement leur est fourni par la lutte pour le pouvoir entre les
deux familles d'Atrée et de Thyeste ; l'auteur unique du crime est Egisthe.
'M% Les Annales Maximi [Aurelio-Giuseppe Amatucci|. Les Annales Maxiiui
nous prouvent que, dès les temps les plus anti(iues, Rome était sur la
voie pour avoir, de la même façon que la Grèce, une vraie historiographie
nationale, et elle se préparait à l'avoir indépendante de l'influence belle-
RIVISTA ITALIANA DI NUMISMASTICA. 267
nique; c'était là du reste un désir des plus naturels. ^ Études critiques
sur l'Anthologie Palatine, VI, 200, 262, éd. Stadtmiiller [G. Setti]. Cherche
à montrer que ces deux épigraiiimes appartiennent à Léonidas de Tarente.
^ Le « pauper aquae Daunus » d'Horace, Carui. III, 30, 11 [Gabriele Grasso].
Daunus a été le nom d'un roi, et aussi le nom d'un fleuve; l'identification 5
proposée par Lenormant n'est pas acceptable; le Daunus n'est autre chose
que le Carapella actuel. ^ Elias Lattes, Studi metrici intomo aW iscrizione
eirusca délia Mummia [Felice RamorinoJ. Éloges. \ Octave Navarre,
Dionysos. Elude sur Vorganisalion du théâlre Alhénien [A. Mancini].
Quelques erreurs qui n'enlèvent rien à la valeur du livre. ^ Lodovico lO
SiMiONi, Alcune questioni relative ad A. Persio Flacco [P. ErcoleJ. De la finesse,
de la compétence; quelques obscurités. ^ G. Roberti, La eloquenza greca.
2. Eschine-Demosteue [Domenico Bassij. Fera sans doute mieux à l'avenir.
% A. Mazzoleni, Aci e Galalea nella legenda [D. Bassij. Intéressant. \ G.
Weissenborn, Tili Livi ah urbe condila libri. P. II, fasc. 2. libri XXI-XXIII, 16
editio altéra quam curavit Mauritius Mûller; — des mêmes, livres XXIV-
XXV, 5« éd. [L. Valmaggi]. Des changements dans la constitution du texte;
se rapproche davantage de Madvig et Luchs. ^ G. Pignataro Poutini,
C. Valerio Flacco e ApoUonio Rodio [L. Valmaggi]. Éloges. \ Ettore Gallk-
GARI, Délie fonli per la sloria di Alessandro Severo [G. Briizzo]. Bon. ^ Eleu- iO
terio Menozzi, De Catulli Carm. XLIX et LXXXXV commentaliones ; — du
même, Osservazioni criliche sul teslo del Culex e del c. LXIV di Calidlo [N.
Festa]. Bon, sauf les conjectures. ^ Demetrio De Gratia, Proposta di corrc
zioni al teslo délie orazioni di Demoslene [N. Festa]. L'auteur n'a pas la pré-
paration suffisante. 1[ F. G. Carreri, Dclla perpétua adolescenza d''Achille 25
neW Iliade [N. Festa]. N'a rien à faire avec la philologie. ^ Tycho Mommsen,
Deitrage zu der Lehre von den griech. Propositionen [G. Vitelli]. Important. ^
Albert Thumb, Uandbuch der neugriech. Volkssprache ; — W^ilh. RÛDIGER,
Petrus Vicloriiis ans Florenz; — Rem. Sabbadini, La scuola e gli sludi di Gua-
ri7io Garini Veroncse [ ]. Éloges surtout pour Sabbadini. 30
Albert Martin.
Rivista italiana di numismatica, 1895, n» 1 . Topographie et numisma-
tique de l'anticjue Imera et de Terme (PI. 1) [Ettore Gabriel] (fin). Thermae.
4» période, 407-252. 5° période commençant en 252. Appendice : Monnaies
fausses ou suspectes. % Notes de numismatique romaine (fig.) [Francesco 35
Gnecchi]. 23» Ce qu'étaient les contorniates : Trois points sont certains :
1° Ils ne furent jamais une monnaie. 2» Ils ne furent pas frappés à l'époque
des empereurs dont ils portent l'effigie; mais, commençant au temps de
Constantin ou peu après, ils vont jusqu'à la fin du 4" siècle. 3° Les types du
revers directement ou indirectement ont trait aux jeux. Examen des ancien- 40
nés hypothèses. Froehuer en a proposé une nouvelle qui en fait des pions
de jeu de dames; G. présente les preuves de F. et conclut qu'aucune
hypothèse ne le satisfait. 1[ A travers les collections numismatiques du
Caire [J. Dutilh]. Nome Diopolites, Trajan, Nome Lycopolites? ou Cyno-
polites?, Trajan. Nome Ilermopolites, Trajan, Antonin. Nome Heracleopo- 45
lites, Trajan. Nome Arsinotes, Hadrien. Nome Athribites, Trajan. Nome
Prosopites, Marc Aurèle. Nome Xoites, Trajan, Antonin. Nome Saites, Marc
Aurèle. Nome Lepotolites, Trajan. Nome Mareotes, Antonin. ^ Nécrologie*
Reginald Stuart Poole; H. Montagu.
liî N» 2. Notes de numismatique romaine (pi. 3) [Fr. Gnecchi]. 34» Mé- to
daillon d'or du roi Théodoric.
tu N" 3. Notes de numismatique romaine (fig.) [Fr. Gnecchi]. 3o<= Encore les
contorniates. Contorniates incus. Monnaies réduites à l'usage de conter-
268 1895. — ITALIE.
niâtes : elles ont les bords rabattus en ourlet. Genèse probable du contor-
niates : on commença par transformer des monnaies en rabattant l'ourlet
et on s'en servit dans l'usage populaire pour un jeu exigeant de grosses
pièces de bronze. Puis on fit des pièces exprès, ce furent les coutorniates
6 incus; enfin, par progrès, on en arriva à frapper les vrais contorniates.
Description de contorniates à refflgie d'Auguste, Agrippine, Néron, Ves-
pasien, Trajan, Hadrien, Antonin le Pieux, Caracalla, Ilonorius, Théodose,
Valentinien III, Alexandre le Grand, Homère, Salluste, Horace, aurige,
Minerve, Livie. | Contribution à l'histoire de la monnaie romaine d'Au-
10 guste à Domitien (pi. 5) [Ettore Gabriel.] l» Auguste en 739 cède au sénat le
droit de frapper monnaie tout en conservant de l'autorité sur cette frappe.
Prix de l'orichalque et du bronze. Différence entre l'as et le dupondius
d'Auguste. L'altération de l'orichalque commence avec Tibère et continue
avec Galigula et Claude. Ce dernier réorganise le système pondéral et par
15 suite le poids de la monnaie; mais cette réforme a peu de durée. Différence
du type entre le dupondius et l'as. Critique des opinions de Borghesi et
Mommsen sur les as de Néron avec l'indication de la valeur. As d'ori-
chalque et as de cuivre. Fractions de l'as de Néron et leur classification.
Différence de type entre le semis et le quadrans. Valeur de l'orichalque
20 comme double de celle du cuivre. Critique de l'opinion de Borghesi et de
Cavedoni sur les fractions de l'as d'Auguste, Galigula et Claude. Coup d'oeil
sur la monétisation du bronze de Galba à Domitien. 2» Sesterces de Gali-
gula sans S. G. A la mort de Claude le Sénat usurpe pour quelques années
le droit de frapper l'or et l'argent. Dupondius de Vespasien sans S. G.
25 Signification de la formule ex S. C 3» Auguste put émettre de bonnes
monnaies de bronze. Désaccord entre les finances de l'État et la déprécia-
tion de l'orichalque sous Tibère. Néron fond un grand nombre de sesterces
et de dupondii frappés par ses prédécesseurs. Galba et Vespasien émettent
de bonnes monnaies malgré l'épuisement du trésor. Conditions économiques
30 sous Titus et Domitien. 4° Opinions diverses sur les contremarques. Liste
des contremarques. Contremarques d'Auguste et de Tibère sur les monnaies
de Lyon. Contremarques de Claude et leur signiflcation. Interprétation des
contremarques de Néron. Contremarques de Galba, Otton et Vespasien. :><>
Combien de qualités de cuivre les Grecs ont-ils distinguées. L'aes album de
35 Pline. Usage, par les romains de l'empire, de la Calamine. Valeur de ce
métal. Aes cyprium de l'empire. Catalogue des dupondii, as et fraction de
l'as d'Auguste à Domitien. ^ Monnaie d'or au nom et à l'effigie de Sexlus
Pompée (fig.) [L. A. Milani]. Cette monnaie est en relation avec les pièces
de 20 sesterces romano-campaniennes frappées exceptionnellement en 217
40 av. J.-C. et avec l'aureus d'un poids sept fois supérieur. Étant donné la
grande rareté de l'or à cette époque et l'extrême petitesse de notre pièce,
elle est et restera longtemps un unicum.
tir N» 4. Notes de numismatique romaine (pi. 6) [F. Gnecchi]. 36. Sur
l'authenticité des aurei d'Uranius Antoninus. Discussion sous forme de
45 dialogue. Henry Thédenat.
Studi italiani di filologia classica. Vol. seconde, 189''i. Le commen-
taire de Donat sur Térence [Bemigio Sabbadini]. Travail considérable
(13'» p.). Historique de la question : c'est Umpfenbach qui s'est le plus
approché de la vérité, mais son système est encore insuffisant. Description
60 et classification des mss; éditions. Spécimens d'une édition critique. ^ Bel-
lum Ilispaniense cum cod. Laur. 68. 8 collatum [Enrico RoslagnoJ. Varian-
tes extraites de la partie de ce ms. copiée au xi« siècle. ^ De generatione
hominis [Girolamo Vitelli]. Additions aux mss indiqués par Krumbacher,
STUDI ITALIANI DI FILOLOGIA CLASSICA. 269
Sitzungsb. d. bayr. Akad. 1892. Indication d'un ms. nouveau de la vie de
S. Théodore par Théodore. H La forme du kôthôn [Pio Franchi De' Cava-
lieri]. Monlro le peu de sûreté de ridenlincalion faite par Panofka dans ses
« Recherches sur les véritables noms des vases grecs », et acceptée en
général par ses successeurs. ^ Mss grecs laurentiens moins connus [Enrico 5
Roslagno]. Signale une série de mss grecs qui peuvent facilement passer
inaperçus, se trouvant mentionnés après les index du tome V de Bandini.
% L'action scénique durant la parodos des Oiseaux [Ettore RomagnoliJ. Une
étude exacte du jeu de scène durant la parodos supprime les contradic-
tions et les obscurités qu'on a cru y trouver. 1[ Sur la Médée d'Euripide lo
[Girolamo Vitelli]. Rapprochement de la construction du v. 450 avec Julien,
epist. GO (Il 579, 1 Ilertl.). v. 893, changer vûv peêoûXEuiiat eu (j.£Ta6£goûX£U(i.at.
% Index codicum graecorum Bibliotheca Casanatensis [Fraicesco Bancalari].
Le catalogue manuscrit compte 62 mss grecs; mais deux ne sont pas grecs,
et un n'est pas manuscrit; par contre, cinq mss grecs sont omis. Descrip- 15
tion des 64 mss réellement existants, suivie de 4 index : auteurs et ouvra-
ges, noms de copistes, mss datés, possesseurs des mss. ^ Philostrat. mai.
Imag. II 26, 1 (p. 389, 13 k) [Girolamo Vitellij. Lire xal Sr/a xotv ttoSoîv
èxSeSyxwç. ^ De tilulorum ionicorum dialecto [Mario Fuochi]. Phonétique et
morphologie (44 p.); index uocabulorum (42 p.). ^ L'hiatus dans le Roman 20
de Ninus [Girolamo Vitelli]. L'auteur du Roman de Ninus évite l'hiatus :
changements de ponctuation et conjectures fondés sur ce principe. ^ So-
phocle, fr. 82 (2* éd. Nauk) [Id.]. Changer aùx^v en au ôeûv. ^ Nouvel essai
de correction à Plante. Mil. glor. I 21-24 [Enrico Cocchia]. Lire : Me sibi
habeto, ego me mancupio dabo, nisi Vnum : epityra ut apud illa eslur 25
insanum bene. ^ Note sur Plante [Francesco D' Ovidio]. Stichus, 039, lire :
polione iuncea. Potio a le sens de breuvage médical, potion. If Le livre
« de Bello Africo » dans le cod. Laurentianus-Ashb. n°33 [Enrico Rostagno].
Les renseignements de Wolfflin et Miodonski sur ce ms., le plus ancien
connu du De bello Africo, sont très insufflsants, R. en donne une nouvelle 30
collation. ^ Sur les lettres attribuées à Dion Ghrysostome [Girolamo Vitelli].
Le A^wvo; du titre des cinq lettres publiées par Emperius est un argument
de nulle valeur par leur attribution à Dion Crysostome : c'est ce que prouve
suffisamment U!ie autre lettre copiée par Vitelli dans un ms. de la Lauren-
tienne et qui débute par Aiwv EiJo-r,gîw. ^ Praecipuae quaestiones in Sati- 36
ris A. Persil Flacci [Giuseppe Albini]. Commentaire des passages les plus
importants; développement du commentaire publié, avec le texte, par A. en
1890. ^ La légende de S. Théodose dans un ms. de Gênes [Girolamo Vitelli].
C'est le ms. « Sauliano w 33, nella bibliotheca délie Misioni Urbane >,
X"^ siècle. % Sur le proverbe in' ô'vou (àub yoàz, ành TÛjjiSoy) xaTaTreo-eïv [Flami- 40
nio Nencini]. Ces expressions qui se trouvent Arisloph. Nub. 1273, Vesp.
1370; Plat. Leg. III 701 G; Eupol. fr. 371 K., ont certainement pour origine
une seule expression proverbiale, signiliant « être ivre ». Les tentatives des
grammairiens anciens pour en donner une explication plausible sont sans
valeur. "Ovoç comme -/oûç, peut désigner un verre à boire; il y a donc une 45
équivoque voulue. Excursus sur les vers 615-618 des Guêpes. ^ Le Parmé-
nide, le Sophiste et le Philèbe [Felice Tocco]. Article de 80 pages sur ces
trois dialogues. T. reprend les résultats qu'il a exposés en 1876 dans ses
« Ricerche JPlatoniche », et à une partie desquels Henry Jackson (Journal
of Phiiology, t. X-XV) est arrivé indépendammeHt. Les idées de Jackson 60
ont été combattues par Zeller; mais les objections de Zeller en partie justi-
fiées pour Jackson laissent intactes celles de Tocco, qui, malgré un certain
nombre de points de contact, diffère essentiellement d'avis avec Jackson
270 18:)5. — PAYS-BAS.
sur lin grand nombre de questions. ^ Mss florentins de l'historien Ilérodien
[Girolaiïio Vitelli]. f Index des mss grecs Riccardiani, Magliabeccbiani et
Marucellianl [Girolamo Vitelli]. Catalogue en 90 p., suivi d'index sur le
même plan que ceux de Bancalari <voir pi. h.>1f Observations critiques et
6 exégétiques sur les Chevaliers d'Aristophane [Enea Piccolominl]. Traite
des vers 21-25, 30, 62, 73 (parodie d'Homère), 89, 269, 29'<-301 (distribution du
dialogue), 402-408, 418, 421, 42'i (allusion obscène), 526 (on a fait 21 conjec-
tures, au moins, sur feûaaç; P. en ajoute une vingt-deuxième, uveûa-aç
<v sbufTante, cioè gonflo, superbo per le grandi lodi »), 554 (rien à changer),
10 814 (lire : vr,crT(v y' eûpwv è7tc-/eiXTi), 821 (lire : -/p^^vov y.o\i vjv), 853 (lire : 7t£p'.-
crT£!-/ou(7i)i 1026 (conserver 6ûpa;), 1283 (parodie de Sophocle, El. 677), 1336.
L. D.
PAYS-BAS
Rédacteur général : A. M. Desrousseaux.
20
Mnemosyne. Vol. XXIII. <Nous n'extrayons d'ordinaire que les passages
qui contiennent des observations générales ou ceux qui ont trait à d'autres
auteurs que ceux qui font le sujet de l'article. > Pars 1 . Ad An thologiam grae-
cam [II.vanHerwerden]. A propos de Téd. Stadtmiiller, conjectures sur une
25 soixantaine de passages des six premiers livres. 1[ De templis romanis [I. M. J.
Valeton]. 4. De religione limitatiouis. 5. De ratione templorum terrestrium. 6. De
pomerio. A. De ritu quo condebatur locus mûri. B. De ratione pomerii ad
res publicas pertinente. 1[ Ad inscriptiones quasdam Rhodias observationes
[H. van Gelder]. Observations sur deux textes publiés par Rœhl (Mitteilun-
30 gen d. arch. Inst. in Athen, 1877). T[ Ad Lucilium [C. M. Francken]. Chez
Charisius 78, 4 K. lire « servandum Numeri (pour la forme du gén. sing.),
numerum ut servemu' modumque. » Lucilius voulait réserver la forme en
ii pour le pluriel. % Varia ad varies [J. van der Vliet\ Sur Cicéron (pro
Balbo 17; 36; pro Sestio 34), Tacite (Aun. 4, 62 : ajouter « felices » devant
35 « in tali sorte »), Sénèque (ad Po!yb. 8, 2; ep. IV 4, 2 et 7; VII 4, 21 ; I 2, 4 ;
I 3, 1 ; I 517 ; I 8, 8 et 9), Aulu-Gelle (15, 12 : dans le fragment de C. Gracchus,
lire : « omnium nebulonum postremissimum »), Corpus glossar. lat. 5 p. 262,
70: 263, 2; 303, 1. P. 115. Chez Martial 3, 69 peut-être « lorret s> pour « tor-
quet. » Servius ^n. 7, 691, passage sur Messapus, écrire «quia nusquam
40 < comparuit, > nec in belle periit. »
^^ Pars 2. Epigraphica ftl. van Herwerden]. Restitutions de passages
dans Paton et liicks, Inscr. of Cos 107 1. 13; 419 1. 1 ; CoUitz 1339; 1365;
1557: 1615 1. 2; 1151 (IGA add. 119, 17); 327; 345 1. 10; 397; 946 1. 4; 1729;
1792 1. 2; 1891 ; 1874 1. 13; 1895 1. 7; 3629 1. 9; 3053 suiv. ; 3137 (Gr. Vas. 22,
45 24 Kretschmer); 1802; 3188 1. 5; Inscriptions de Delphes p. p. L. Couve et
Bourguet (Bull, de corr. hell., t. 17), n» 11; 75; 80; Bull, de corr. hell.,t. 17,
n»' 87 et 100; dans l'hymne de Delphes p. p. H. Weil, au 2» v. de la str. 4,
lire (j-avxeîoi; au lieu de [iav-retat!; ; inscr. d'Apamée du même recueil. P. 118.
Restituer chez Hérodote 1, 94 èuiTtoXa pour iiziTzkoix en comparant l'inscr.
50 Collitz 1365. ^ Emendatur Ilerodas 7, 78. è^îV^ çyicra? Pour èÇeScpriffaç [H. v, II.].
f llerodotea [J. C. VoUgralT]. Conjectures sur une douzaine de passages.
p. 131. Isocrate, Paneg. 158 supprimer devant xoù? TioXeix-^aavxaî le mot
xaXwç; note admirative insérée au texte, comme cela est arrivé dans
MNEMOSYNE. 271
d'autres passages d'auteurs. P. 132. Une note de Herwerden rectifie en deux
endroits les a.<ïsertions de VoUgrafT: \° Her. 1, 141 àpxe<5[A£vos a été supprimé
par Herwerden dans son édition; 2» de même pour ■/.a),w; (4, 189), qui ne
se trouve pas dans la citation d'Eustalhe. ^ Propertiana [G. M. Francken].
Observations critiques sur une douzaine de passages (Sera continué). ^ 5
« Mirari. » Ce verbe a un sens particulier quand il s'applique à la contem-
plation d'un beau paysage [G. M. F.]. % Ad ^scbyli Agamemnonem [H. van
ilerwerden]. Conjectures sur buit passages. ^ « Gonplodere » [G. M. Francken].
Le sens exact de ce mot restitué dans Lucain, Phars. 2, 292 et attesté par
le ms. de Montpellier est «joindre les mains avec admiration. » ^ Observa- lO
tiunculae de jure romano (suite) [J. G. Naber S. A. fil.]. 62. Gui competat in
rem actio. 63. Quid sit legitimum. ^ Ad varies fil. van Ilerwerden]. I. Ad
Galeni protrepticum. A propos de l'éd. G. Kaibel. Une douzaine de conjec-
tures. II. Ad Hyperidem. A propos de la 3" éd. Blass. Conjectures sur
quinze passages. III. Ad duas Cboricii orationes recens repertas. Il s'agit i5
des discours publiés dans Rbein. Mus. 49 par R. Fœrster. Quatre pages de
conjectures. P. 173. Correction au texte d'une autre déclamation de Liba-
nius sur Praxitèle, p. p. R. Fœrster, Jahrb. d. deutscben Archeol. Inst.
18'J4. Dans le glossaire d'Hérodote au mot eîpi^v, lire 7rpotJLtx-/cixis<5[ji.£vo; et |j.ix-
xr/tî^ôjxEvoç. Dans l'épitapbe p. p. 'Espriji, 'ApxatoX. 1892, p. 198, lire au v. 1 20
[AiTo; TipTiao-e (wXso-e?) Motpwv. Sophron chez Varron de L. L. V 179 lire \ioi,
loi- aÙTi (a'j0() (j.ot. ^ Lacuna codicis Laurentiani LXVIII 2 [J. van der Vliet].
La lacune du texte d'Apulée, Métam. 7-8 a été diversement remplie ou
négligée par les copistes de nos manuscrits, qui méritent donc peu de
créance, f Varronis Rei rusticœ I 2, 2, 4. Écrire : « portam itineris dici 25
< partem > longissimam esse et un peu plus bas : « ibique Italia, dicen-
dum magis » [J. v. d. V.]. ^ Seneca, Epist. 89, 20. Lire « deorum » pour
« ducum » [J. V. d. V.J. % Ad Helenam Euripideam [H. van Herwerden].
Remarques sur huit passages. ^ Ad Sancti Paciani opuscula [J. van der
VlietJ. Donze pages de conjectures. Tf Conjectanea Tulliana [I. G. G. Boot]. 30
Conjectures sur les ouvrages suivants : De Oratore, Orator, Disputationes
Academicae, Tusculanae disputationes, De Legibus, De officiis. ^ Schol.
Soph. Aj. VS. 384. Lire oùx Oçis-rat [J. V. L.].
HH Pars 3. Studia Lucretiana [J. Woltjer]. A propos de l'éd. A. Brieger.
Observations sur la vie de Lucrèce; les véritables dates sont 96-53 av. J. G. 35
(Sera continué). ^ Nautica L^. A. Naber]. Interprétation de passages d'auteurs
sur la navigation. Étudie entre autres la position réciproque des thranites,
zeugites et tbalamites, qui selon lui ne sont pas dans le même plan verti-
cal, et la situation des rèmes dans les têtières, pentères, etc. En somme,
la vérité sur le problème de la trière a été dite par A. Breusing dans sa 40
brochure bien connue. ^ Observatioues palseographicse ad Isidorum Hispa-
lensem [J. W. Beck]. Étudie successivement les manuscrits des Etymolo-
gies, de l'Anthologie, du Ghronicon minus. % Propertiana (suite) [G. M.
Francken]. Sur Cynthia et sur la fable d'Hylas. f Giceronis de Lucretio
judicium. Lire : ' ita sunt : multis luminibus ingenii, incultae tamen artis. 45
Si ad fmem (?) veneris. ' [J. v. L.]. ^ Ad Xenophontis et Arriani Opuscula
[H. van Herwerden]. Conjectures sur les opuscules suivants : 'iTCTcapxtxdç,
Tcepi 'tTntixTj;, y.vvi]-^suv.6(; (de Xénophon et d'Arrien), oîxovo[jlix6c,
^î Pars 4. Studia Lucretiana (suite) [J. Woltjer]. Traite des suppressions
et des transpositions de vers. L'auteur en combat plusieurs (sera continuée). 50
^ Apuleius-Lucianus. Chez Apulée Met. 10, 23 écr. ' meus <meas> volup-
tates ' eu comparant Luc. Asin. 52 qu'il faut ainsi restituer : èx xoiv è(j.wv
<;r,ûovwv> ■^l'^r^aâii.twoi xal xô SôffTtdTYj xoivdTspdv zi [J. V. d. V,]. fl Commenta-
272 1895. — SUÈDE et Norvège.
tio critica altéra in Hesychiura (la 1" a paru dans Verslagen en Medede-
lingen d. Akad. van Wetensch. cl. 3 part. XI) [H. van Ilerverden]. Notes
critiques sur des gloses des lettres A-I. "f Observatiunciilae de jure romane
(suite) [J. G. Naber S. A. fil.]. 64. De lege nata, lata, data. H Ad Thucydidis
5 II c. ''jQ. Supprimer [xal Suo-ôiSsç], [o-wfjLaJ, [uTiépuGpov]; [ip.aitwv xal] [xa\ yj àypy-
TTvîa]. [J. V. L.]. ^Godices Apulei Italici [J. van der VlietJ. Description des
codd. Vatic. 3384; Urbin. iy9; Oltob. 2047; Neapolit. IV D 11 ; IV D 12; IV
G, 55; Marcian. /j68 cl. 14, .34; 93; Laurent. LIV, 12; 13 ; 14; 24; 32; LXXXIV,
24; Laur. 24. s. 11, S. Croce; Ambrosian. 180 sup. A, et d'un ms. Arabrosianus
10 intitulé ' in Terentii comedias comraentarii '. P. 37. Le ms. de Padoue a
été transporté à Venise. ^ Gommentatio critica altéra in Hesychinm (v-
pi. 4) [H. van llerwerden]. Lettres K-Q. P.'374. L'expression TrpoêaXeïv apva
= 7t6X£[xov ÈTtaYyeîXai est impossible; les explications qu'en donnent Ilesy-
chius et biogenianus 2, 96 sont absurdes. Ce doit être une expression de
15 poète : TTpoêaXeîv "Aprja, cf. la locution homérique spiSa upoêaXovxeç. % Notulae
ad Nepotem [P. II. Damsté]. Cinq pages de conjectures. ^ Ad Giceronem
pro Archia 5, 9. Ecrire : ' his igitur tabulis sine ulla litura nomen A. Lici-
nii videtis' [P. Thomas]. ^ Ad compositionem . Iliadis [M. ValetonJ.
1' L'Iliade est de plusieurs auteurs : contradictions eulre la Ilpsaoeia et la
20 ïl(xzç>6Yltix: entre la Ila-rpoxXeia et la Aibç pouX-^; entre la lïaxpoxXeta et la
MiqvtSo; àTioppYiatç, et au contraire concordance de la MyivtSoç àTcépprjo-t'ç avec
la Upttrêzla; 2° L'explication lachmannienne n'est pas admissible; 3" le
noyau du poème est une Iliade de sujet plus bref, dont la Patroclie ne
faisait pas partie. Réfutation de diverses erreurs de détail commise par les
25 critiques. U° L'ancienne Iliade avait été changée, mutilée et augmentée lors
de l'addition de Patrocle. 5° Interpolations dans le texte. 6° L'ancienne
Iliade contenait A presque entier, certaines parties de A, peut-être N-0,
moins de nombreuses interpolations. 1[ Emendatur Aristophan. Pac. /^Sl.
Écrire yj pour r^. [IL v. H]. A. M. D.
30
SUÈDE ET NORVÈGE
35
Rédacteur général : Johan Ludvig Heibero.
NORVÈGE
40
Det kongelige norske Videnskabernes Selskabs Skrifter 1892.
(Throndhjem 1893). Une traduction latine des livres de Tobie, de Judith
et d'Esther [Belsheim]. Publication de ce texte pré-hiéronymique d'après
le cod. Monac. 6239 du 9' siècle avec une introduction sur les sources
45 critiques de la bible. H.
SUÈDE
Bibliotheca mathematica, nouvelle série, t. IX (1895), !•' livr. Mélanges
60 sur l'histoire des mathématiques aux 14» et 15» siècles [M. Curtze] (en
allemand). Suite de problèmes de calcul d'après le cod. Monac. 14908. ^ Les
mathématiques chez les juifs [Steinschneider] (en allemand). Suite des
notices bibliographiques, les juifs en Afrique. 1[1f 2» livr. Les mathématiques
STAAOrOS. 273
chez les juifs [Steinschneider], suite; les juifs en Europe. % G. Loria,
Le scienze esatle neW antica Grecia I-II [G. Enestroera] (en français). Contient
une foule de renseignements qu'on ne saurait trouver réunis dans aucun
autre livre. ^ Cajori, A history of mal hématies [G. EneslroemJ (en français).
Bon plan, quelques erreurs de détail. \\ 3* liv. Mélanges d'histoire des 5
mathématiques [M. Curtze] (en allemand). 34 problèmes arithmétiques du
14« siècle, d'après le cod. Monac. 14684. 1[ Sefer Ha-Mispar von R. Abraham
ibn Esra, von Silberberg [SteinschneiderJ (en allemand). Édition et tra-
duction consciencieuse, tif ^^ 'ivr. Les mathématiques chez les juifs
[Steinschneider]. Suite, Isaic ben Baruch. t Mélanges d'histoire des mathé- 10
matiques [M. Curtze] Suite. Johannes de Lineriis était d'Amiens. Dominicus
Parisiensis, cité dans la Geometria Culmensis, vivait au 14» siècle. Quel-
ques problèmes arithmétiques du moyen-âge. ^ Zenten, Gesehichle der
Malhemalik im Alterlum und Mitlelaller [G. Enestroem]. Traduction d'un
important livre danoié. On pourrait désirer un peu plus de notices biogra- 16
phiques. H.
TURQUIE 20
Rédacteur-général : Gh. Emile Ruelle.
SrAA0r02 ('O Iv KwvaTavuvourcrfXet éXXvivtxb; yiXoXoyixb;). T. 24, 1892-1893. 25
Vol. publié en 1895). Debeltos [G. J. Lampousiadis]. Étude sur une ville
Ihrace de la province d'Hémimonte, ville appelée anciennement AlêeXxov,
que fondèrent les Romains au 1" siècle de notre ère. Elle est mentionnée
pour la l^' fois par Pline (H. N. IV, 23) qui la nomme Deultum. Son nom
dans la géographie de Cl. Ptolémée est AeoûeXxov KoXwvîa. La question de 30
son emplacement est très controversée. Les chronographes et les géogra-
phes byzantins disent que les Bulgares l'appelaient Zagora ou Zagara. Or
il y a en Bulgarie 2 villes de ce nom et ni l'une ni l'autre ne peut être
l'ancienne Debeltos. Eu tous cas vers le milieu du 2« s. Debeltos formait,
avec les villes d'Andrinople, Anchiale, Plotinopolis et Tzoïdos, la province 35
d'IIémimonte. Son histoire est très obscure. Sous la domination turque
elle devient Deblet. Dans les annales ecclésiastiques elle reçoit les noms
de AoyeXxo;, AéêeXXo?. ^ L'île Mégisté (Kaff-reXXôpi^ov) [A. S. Diamantaras].
Petite île qui fait partie des Sporades méridionales sur la côte de la Lycie,
à environ 15 lieues de Rhodes. Tous les voyageurs l'ont décrite comme un 40
rocher aride et désolé; cependant quelques-unes de ses parties produisent
de beaux vignobles. On y a trouvé une monnaie portant une tête de Bac-
chus avec la légende MEFISTEûN. Histoire de celte île; ses antiquités,
La ville avait une acropole appelée aujourd'hui Paléocastro. Inscr. où
Sosiclès, Samien, offre un charisterion à 'Eppiïi; [xeYurrato;. Mionnet décrit 45
2 autres monnaies de Megislé. La langue actuelle est un mélange où
domine le grec avec beaucoup de mots italiens et qqs mots turcs, ^ Une
page de l'histoire de Lycie. Xantos et Patara [A. S. Diamantaras]. Très
peuplées et célèbres, ces 2 villes sont aujourd'hui désertes et ruinées. His-
toire et géographie de leur territoire. Texte d'une inscr. mentionnant 60
'Att^XXwv MeyiaTeûç. Plutarque raconte que les Xanthiens, voyant les Romains
entrer dans leur ville, incendièrent leurs maisons et se jetèrent dans les
flammes, malgré les intentions bienveillantes de Brutus, qui devenu
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1895. XX, — 18.
274 1895. — TURQUIE.
maître de Xanthos, rendit la liberté aux captifs et imposa un tribut aux
Lyciens. Peu de temps après Antoine releva Xanthos. ^ Sur la méihode
scientifique dans la médecine ancienne et moderne [A. Ghrestidis]. 2<= con-
férence annuelle. Les écoles médicales de Cnide et de Cos. Ilippocrate fit
5 de la médecine une science spéciale, basée sur l'expérience et l'observa-
tion. Par son étude des humeurs {yy\ioi) il fut le fondateur de 1' « humoral
pathology », tandis que l'école de Cnide introduisit la « solidar pathology »
(laxdyovov ■Ro.boloyia.y). Les disciples d'IIippocrate instituèrent l'école dogma-
tique. La distinction des dogmatiques et des empiriques provoqua la for-
10 mation de l'école métliodique dont le chef fut Asclépiade. Puis vint l'école
pneumatique, fondée par Athénée d'Attalie. A cette école appartient Arétée
de Cappadoce qui rechercha le siège des maladies dans les organes de
l'homme. ^ De l'influence de la philosophie stoïque sur !a formation du
droit romain [D. Maliadis]. Avant que les idées grecques et parliculière-
15 ment la philosophie stoïque aient pénétré à Rome, le droit n'était autre
chose que le recueil des lois articulées dans les XII tables et une agglo-
mération de dispositions autoritaires et despotiques, pour l'oppression du
plus grand nombre par le plus petit. Ce droit revêtit un caractère de véri-
table philantropie et ne devint une science que lorsque la philosophie
20 grecque fut connue à Rome et l'établit sur les principes philosophiques et
législatifs des anciens Grecs touchant le droit, principes que l'esprit
romain, toutefois, modifia dans un sens plus pratique et harmonisa dans
l'action et dans la vie réelle. Tableau historique des plus anciens législa-'
teurs de la Grèce, lesquels étaient tous plus ou moins philosophes, mathé-
25 maticiens, naturalistes, etc. Puis vinrent les philosophes proprement dits,
notamment l'école cynique, avec son culte pour la justice. L'affinité quant
à la doctrine des cyniques et des stoïciens sur le principe de « vivre con-
formément à la nature » explique l'influence de la 1" école sur le fondateur
de la seconde, Zenon de Cittium. L'école du Portique se répandit dans
30 tout le monde civilisé. Le successeur de Zenon, Cléanthe, écrivit sur les
lois et la jurisprudence. Les colonies grecques, par leur contact avec les
Romains, l'école de Pythagore dont les maîtres légiférèrent dans beaucoup
de cités eurent pour effet de porter à Rome outre les sciences, la philoso-
phie et la littérature des Grecs, un esprit qui passa dans les lois romaines.
S5 — Liste des Grecs qui ont écrit sur les lois et dont les ouvrages périrent
avec la bibliothèque des Ptolémées. Et tout le trésor des lois romaines
aurait pareillement péri si lors de la prise d'Amalfi en 1133 on n'avait pas
sauvé l'unique ms. qui existât des Pandectes. Les Grecs comme les Occi-
dentaux doivent s'en féliciter puisque les lois romaines, le droit romain
40 étaient inspirés de la philosophie et de la législation helléniques.
^1 T. 25, 1893-1894. Sur qqs mots hébreux que Ernest Renan a jugés être
grecs [K. Perdikidès]. E. Renan a dit : " Les Philistins représentent une
Grèce primitive et barbare ''; il a cru retrouver des mots grecs dans cer-
tains mots du vocabulaire sémitique, p. ex. il a rapproché' pharbar' alias
4K ' pharoul' el nepioaloLii. L'auteur n'admet pas ce rapprochement. Renan faisait
dériver le mot phénicien peleges du grec TraXaxé;, mais c'est plutôt le con-
traire qui eut lieu. Il donne pour étymologie au mot hébreu liska le mot
grec Xéaxvi, mais c'est le mot de la langue rabbinique, tandis que l'hébreu
ancien est niska. Il prétend que le peuple philistin se sépara du grand
50 rameau aryen à l'époque où Grecs et Latins parlaient une seule et même
langue, la 1. pélasgique, conservée jusqu'aujourd'hui dans l'albanais. Dis-
cussion et réfutation de cette théorie. ^ Étude critique sur l'expédition du
pharaon Néchao ou Néko en Syrie d'après Hérodote [K. Perdikidis]. L'au-
STAAOroS. 275
teur rapporte divers textes de l'Ancien Testament relatifs à l'époque de
cette expédition. Les 3 actes les plus importants du règne de Néko sont
le canal du Nil au golfe arabique, interrompu à mi-chemin, une exploration
des côtes d'Afrique pour vérifier si elle était une île, et une expédition
militaire en Syrie. Les Assyrio-babyloniens appartiennent étymologiquement '
au rameau des tribus dites sémitiques. L'accord si rare de l'Ancien Testa-
ment avec l'histoire profane a lieu en ce qui touche l'expédition en ques-
tion. Le théâtre de la guerre dans l'Écriture sainte est la ville de Megeddo
ou Mageddo, nommée Mi-^holo; dans Hérodote. Discussion des assertions
de F. Lenormant, E. Babelon, Wilkinson, Renan, Maspero. Le but principal *<^
de l'expédition de Néko était d'affranchir les riverains de l'Euphrate des
tributs qu'ils payaient aux Assyrio-babyloniens et de les soumettre à sa
propre domination. Les récits des livres saints et ceux d'Hérodote se
complètent et s'éclaircissent les uns par les autres, mais plusieurs points
restent encore obscurs. Témoignages à recueillir dans le livre de Jérémie, 15
au sujet de la défaite de Néko vaincu à Karkémis et poursuivi par Nabu-
chodonosor. Réfutation de l'école historique moderne. Résumé historique
des faits d'après les conclusions de l'auteur. ^ La théorie de la génération
[A. Chrestidis]. Opinions d'Aristote, de Galien, d'Hippocrale. Les physiolo-
gistes modernes, tout en faisant progresser la science, ont émis des hypo- 20
thèses qui rentrent toutes dans les théories des anciens.
C. E. RUELLB.
TABLES
REVUE DES REVUES
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
Les indications suivies de l'astérisque renvoient à des études sur des
passages isolés d'auteurs. — Chaque chiffre peut viser des articles consécutifs.
— Les comptes rendus d'un même ouvrage ne sont pas tous mentionnés ;
ou pourra en dresser la liste complète à l'aide du nom de l'auteur et des
références de la troisième table. — L'abréviation sqq. indique souvent des
articles voisins, non consécutifs.
accent i. e. 97,25.
Achilles Tatius 168,47.
Adamnanus 6,22. 9,52.
Ad Herennium .34,53. 135,18.
adjectifs gr. 30,36. — lat. 92,50.
adverbes gr. 36,3. — lat. 103,4. 112,30.
Aelius Aristide 123,53.
Aetna 24,18. 26,3. 27,6.
africain (latin) 8,8.
Afrique 22,3. 135,15. 182,46. 190,13 sqq.
210,32. 224,1. 261,41. 262,8,45.
Agrippa 75,26.
Alexandre le Grand 16,25. 22,31. 64,12.
124,36. 224,7.
Alexandre d'Aphrodisias 62,34.
Alexandre de Lycopolis, 22,33.
Alexandre de Myndos 38,10.
Alexandre de Villedieu 176,17. 182,31.
alexaadrine (littérature) 91,2.
allitération 8,19. 9,28.
Ambroise 188,7.
Aramien Marcellin 9,44.
Anaximène 32,15. 37,37.
Andocide 188,33* ,31*.
annalistes romains, 45,12. 67,35. 114,
16. 266, 50.
anthologie 215,27. - gr. 18,26. 20,3.
23,41. 27,33. 102,33. 105,37. 115,
40. 188,41*. 221,20. 249,40*. 250,32.
267,1*. 270,23*. — lat. 13,50. 15,5,
13. 23,16. 26,30. 103,29*. 113,47,
122,40. 123,39. 215,33.
Antigone de Karystos 41,37.
Antiphon 22,30. 62,51. 168,36,42.
ANTIQUITÉS 214,52 — gr. 13,46. 24,6.
44,35. 78,6 sqq. 98,37 sqq. 113,26.
124,23. 130,29. 138,11,15. 154,12.
173,27. 196,35. 219,5. 221,1. —
rom. 11,37. 16,3. 24,53, 33,20. 35,
27. 125,37,135,30. 138,28. 159,50. 160,
25. 171,14. 182,5. 208,2 i. 210,16. 210,
45. 213,15. 237,46. 238,17.
ANTIQUITÉS PRIVÉES 24,51. 90,29. 91,8, 136,
10. 159,1. 173,.S3. — gr. 16,35. 28,13.
169,38. — rom. 154,44. 266,18.
Antonin le pieux 33,21.
Antoninus Liberalis 65,40.
apocryphes bibliques 34,16,26. 134,5.
Apoll6dore 93,47. 126,39*. 136,25. 264,32.
Apollonius de Rhodes 14,40.23,33. 121,7.
267,18.
apologue 45,40.
Appiea 43,5. 51,23.
Apulée 3,3. 4,53. 5,30. 9,11. 12,15.
24,5. 10.3,29*. 114,3. 116,47. 148,
37*. 150,53. 188,15*,17*. 231,30. 271,
23 51*. 272 6.
Aratùs 14,10. 20,22. 43,29. 89,46. 94,
30.
ARCHÉOLOGIE 13,6. 16,5,-33. 17,16,48.
18,5. 22,6. 22,28. 28,24. 33,3. 43,20 sqq.
278
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
76,4 sqq. 96,6,26. 97,7. 100,20. 121,
16. 135,49. 143,10 sqq. 151,31. 177,
14 sqq. 181,.35. 182,30. 183,.35 sqq. 190,
13 sqq. 198,49 sqq. 203,45. 204,41.
207.6. 210,42. 226,49 sqq. 234,21 sqq.
236,48. 252,11 sqq. 254,10 sqq. —
byzantine 205,50. 255.32. 257,7,19. —
chrét. 14,3. 31,53. 208,9. — gr. 14,46,
50. 17,37. 18,35. 20,40. 22,13. 23,27,49.
26,14. 29,16. 34,45. .37,40. 38,5. 89,34.
91,40. 95,21. 98,10. 128,5. 128,52. 129,
7. 132,7,50. 1.33,11,17. 1.34,7. 144.29
sqq. 148,22. 149,51. 155,46. 157,5. 158,
42. 162,6,31 sqq. 218,42, 220,31. 222,
22, 223,13,24. 226,9. 2.36,6 sqq. 238,.30.
240.24. 243,38 sqq. 257,44 sqq. 262,3.
— romaine 11,27. 13,32. 15,41. 19,35,
51. 26,18,24.35,18. 91,30. 94,11.96.36.
98,28. 99,46. 132,48. 135,.32. 151,39.
154,5. 155.6, 157,6. 161,5. 182,22. 189,
34,53 sqq. 206,8,20. 252 , 14 sqq. 259,
34. - italique 19,16.
Arciiimède 139,50.
architecture 10,52.
Aréthas 114,25.
Aristide 188,20.
Aristophane 25,40. 149,24. 166,45. 172,24.
214.7. 225,10. 226,9. 251,12. 265,39. —
Acharn. 218,40. 223,32. — Au. 269,8.
— Eq. 270,5*. — Nub. 167,1*. 237,10.
269,40*. — Pax 272,28. — Plut. 188,
10*. 189,9*. - Ran. 188,42*. - Vesp.
17,50. 91,37. 238,50*. 269,40*. — Scoi.
169,46. 249,42*.
Aristophane de Byzaoce 195.3.
Aristote 23.28. 29,.36. 38,9. 61,.31 sqq.
89,35. 113,40. 115,5*. 119,15,26. 130,
39. 152,9*. 170,31. 188,35. 226,15. 237,
32. 275,19. — 'A9. ttoX. 11,28, 13.15.
23,34. 28,9. 41,26. 4.3,1. 103,39. 125,3.
127,7. 136,32. 144,52. 169,11. 171,45.
211,36. 213,53. 236,15*. — commenta-
teurs 17,27. 21,53. 43,17. — de an. 19,
3. 188,32*. — Eth. Nie. 224 ,.37. 234,46.
— Metaph. 27,2. 43,15. — Poet. 20,45.
129,22. 158,14, 188,47*. 215,37. 238,11.
— Polit. 14,13. 15,26. 90,33. 105,12.
111,29. 128,50.
Aristoxène 64,39.
armée romaine 21,15. 31,30. 34,1. 49,3.
143.25. 144,4. 161,7. 237,19. 260,51.
Arminius 33,36.
Arnobe 41,40, 60,47.
Arrien 271,46.
astrologie 114,29. Voir : Astronomie.
astronomie 32,53. 97,47. 139,.38. 216, 19.
Athanase 251,7.
Athénagore 114,27.
Athénée 188,11*.
Athènes 20,11. 25,4. 26,21. 162,31. 165,
21. 170,1. 171,50. 173,42. 248,2.
Athénodore 11,16.
Auellana eolleetio 9,49.
Augustin s. 9,47. 19..32. 60,48. 181,39.—
ep. 6,19. 6,51. 150,51. — Serm. 224,1.
Aulu Celle 5,20. 128,44. 166,50. 172,47.
270,36*.
Aurelius Victor 9,12. 39,40.
Ausone 3,13,23. 17,15,35. 95,46. 132,44,
205,28.
AUTEURS 27,15. — gr. 215,14. 223,2.
— lat. 26,41.
Avianus 97,9. 117,10. 149,50.
Avienus 20,22. 124,12.
Babrius 120,3. 2H,i9*. 215, 39*. 216,17*.
Baumann 85,23.
Beatus 76,1.
Benoit de Nursie 6,51,53. 9,50. 147,10.
Bernhardi (K.) 88,13.
Bible 22,25. 128,24. 129,41. 275,1. —
grecque 1.3,21. 19,5. 21,3. 29,22,.30.
32,26. .34,17. 36,10. 41,5. 42,50. 93,
19. 127,21. 131,50. 204,51. 2.38,14. 240,20.
241,6. 242,5,35. 249,24. - latine 6,4,
15. 9,46. 35,13. .39,52. 176,53. 181,39.
197,22. 201,13. 272,42.
Bibliographie 135,40. 158,29. 161,24. 183,
20. 202,4. 208,37.
bibliothèques 11,41. 14,45. 28,25. 206,1.
263,10.
Binsfeld 85,37.
Bintz 86,3.
Boèce 60,17. 204,50.
Botanique 74,1. 132,24. 189,49.
Burkhard 88,20.
Byzanti-ne (philologie) 14,27. 21,26. 23,.30.
31,13. 92,18. 119,15. 128,43. 129,3,10.
130,14. 177,6. 209,35. 219,21. 220,10.
223,19. 269, 1 .
Caelius, 6,37.
Calendrier 207,1.
Callimaque 20,19. 127,47. 212,45. 250,30.
Calpurnius Flaccus 8,2.
Caipurnius Siculus 21,9.
Carmen adu. Marcionitas 60,40.
Carthage 250,11.
Cassien 61,4.
Cassiodore 6,21.
Caton 5,25. 23,5. 29,52.
— (pseudo) 19,29. 12.3,48.
Catulle 4,52. 90,27. 94,40.104,14.106,15*.
135,28. 147,41. 158,15. 167,19. 238,48*.
267,21*.
Cébès 26,12.
Celse 00,8. 175,32.
Celtique 27,35. 130.21. 112,17. 191,2.3,41.
204,3 sqq.
Censorinus 38,1. 40,.30.
Céramique 11,3. 12,24. 43,35 sqq. 93,13.
115.31. 135,43. 222,12. 227,50. 228,19.
244,13. 246,16 sqq. 252,49. 254,20. 258,
5. 269,2.
Césaire d'Arles 129,11.
César 5,26 6,1. 8,13. 1-3,51. 15,2. 24,2.
35,50, 48,18 sqq. 125,.30. 148,23. —
b. q. 26,8. 96,51. 102,49*. 107,52*. 111,
14*. 132,11. 133,9,35. 137,40. 137,53.
175.32. 176,9. 204,30*.
I.
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
279
César (pseudo) 162,11. — b. afr. 4,45.
269.27. — 6. al. 136,20. — 6. hisp. 9,
33, 267,51. — Voir : Hirtius.
Chariton 168,47.
Chimie 10,12 sqq.
Choricius 17,2. 96,19. 113,43. 249,40*.
271,15*.
christianisme 4,2. 8,40. 16,19. 33,21,51.
36,26. 41,3. 58,13,47. 60,22. 81,43,49.
120,16. 125,19. 126,51. 128,18. 210,37.
232.28. 236,32. 263,3.
Clw'omatius 147,15.
chroniques lat. 29,14. 207,43.
Chro.nologie 37,48. 104,9. 111,50. 123,49,
128,24. 220,51. 229,20. 238,19, 250,1.
Cicéron 5,7,17. 11,47. 107,46. 214,47. 223,
46. 2.36,29. 265,15. — scol. 15,27. 129,
25. — DISCOURS 45,24 sqq, 114,21. 122,
41. 125,35. 138,-34. — Arch. 147,28.
209,45. 214,37. 272,16. — Balb. 270,33.
— Cal. 137,28. — Clu. 23,19. 182,50.
— Diii. m Caec. 162,10*. 167,49. —
Imp. Pomn. 264,35*. — Mil. 22,21,
32. 264,19. — Phil. 21,10, 108,51. —
Rose. A. 27,13. — Sest. 270,34. —
Verr. 42,40, 117,6. 137,28,41. 167,49.
205,3. 264,10, — philosophie 5,42. 19,
48. 209,4. — Acad. 271,32*. Cat. mai.
118,1*. 188,15*. —Diu. 161,47. — Lael.
175,33. - Leg. 24,40. 271,32*. — Nat.
D. 20,20. 134,38. — Off. 271,32.
— Rep. 35,51. — Tusc. 25,47. 118,1*.
271,32*. — rhétorique 6,41. 26,6. 68,
3. - Brut. 25,17. 188,17*. 189,6*. —
De inu. 12,26, 150,7. — De or. 113,7*.
180,51. 188,24*. 211,33*. 271,31*. —
Orat. 157,10. 271,31*. — lettres 5,31.
6,29,50. 11,33. 15,16. 22,53. 24,27. 91,
41. 136,17. 162,30. 182,35. 238,7. 241,
.33. — AU. 9,10. 24,40, 69,28. 102,11.
106,22*. 120,6*. 171,17. — Brut. 106,
16. 108,51.— Fam. 89,30. 103,9. 104,
26. 107,41. 114,22. 120,6*. 207,49. —
Quint. 271,44. — poèmes : 122,39,
circoncision 120,10.
Claudien 90,22. 118,24. 134,33. 248,52.
Claudien Maraert 61,11.
Clément d'Alexandrie 41,22. 60,42. 89,28.
236,11*. 237,28*. 238,46*. 240,6*,30*.
251,1*.
Clément de Rome 43,18.
Clitarque 17,44.
comiques gr. 25,40. 40,43. 119,23. 122,27.
166,44. 188,40*. 249,40*. 269,40*.
composition gr. 95,29. 136,15.
conjonctions lat. 8,12,53. 15,44. 17,6. 147,
20. — gr. 61,24. 149,45. 160,37.
copte 21,20.
Cornélius Nepos 41,39. 45,19. 135,38. 147,
42. 206,12. 224,46. 264,16. 266,8. 272,
15.
cosmographes 27,47.
Cratinus 36,17.
Cratippe 63,2.
critique verbale 241,33.
Crilolaus .33,5.
Ctésias 115,50. 117,43, 123,1.
Cypre 69,28. 93,43,
Cyprien 9,42. 22,5. 69,25. 13i,i. 150,1 i.
188,28.
Cyrille d'Alexandrie 60,5.
Damascius 60,11.
Damase 6,11. 122,44.
déclinaison : formes lat. 4,30. 270,30. —
emploi : gr. 172,23. 173,5. lat. 7,13. 133,
46. 172,15,
Déiphobe 114,37.
Démosthène 91,28. 105,4. 139,15. 168,8.
189,9*. 218.28, 267,21*.
Démostrate 38,8.
Denvs l'aréopagite 60,45, 115,53.
Deuys d'IIalicarnasse 10.45. 39,49. 41,47,
61,12. 90,15. 92.31. 125,27. 167,24.
dérivation lat. 9,17.
Deucaiion 115,.37.
dialectes gr. 135,35, 141,25 sqq. 209,46.
216,13. 269,19. — italiques 18,45. 97,
46. 147,,37. 168,21.
Didascalia aposlolorum 7,42.
Didyme 119,22.
Digestes 5,11.
Diodore 17,44. 61,25. 117,30. 122,24. 123,
3. 144,48. 176,22.
Diogène Laërte 118,5. 249,37*.
Dion Cassius 14,53, 36,28. 97,43. 114,25.
1.33,26, 144,8.
Dion Chrysostome 35,49. 36,1. 39,47. 59,
12. 62,5. 137,20. 269,31.
Diophante 97,52.
Diras 24,40.
discours direct 35,48.
Domitien 160,27.
Donat 14,31. 47,41. 175,34. 207,40. 268,
46.
drame rom, 20,30.
Droit 21,.32, — gr. 12,46. 20,34. 21,14. 22,
47. .36,13. 39,.32. 40,6. 78,14 sqq. 130,
27. 160,52. 161,1. — rom. 11,19,36. 15,
38. 42,.35. 68,48. 130,33. 234,36,48, 242,
26. 271.10, 272,3, 274,13.
Duris de Samos 41,.38.
Économie politique 11.18,20,53. 26,52, 29,
42, 33,18, 73,15, 221,14. 247,48.
écriture 244,25.
Egypte 29,5. 37,35. 76,5 sqq. 132,32. 175,
16. 193,30. 199,27. 203,7,38. 208,22,
226,28. 228,21. 259,49. 274,53.
élégiaques gr. 21,51. — lat. 25,38, 122,38,
Elien 38,8. 90,9. 118,27.
Empédocle 17,43. 250,48*.
empereurs gaulois 233,15.
Enderlein 85,35.
Enée de Gaza 114,38.
enfers et vie future 21,46,49. 51,38.
57,17, 91,48. 93,45. 114.34. 120,13,
18, 126,14. 145,5. 161,42. 200,46.
Ennius 4,30. 8,16,.32. 31,49. 122,36.
Ennodius 154,10.
Ephore 119,15,
Epicharme 115,44.
280
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Epictète 12,53. 13,34. 24,21. 59,3. 171,
40. 235,17. 237,52.
Epicure 59,23.
Epicuriens 59,21.
épigrammes gr. 113,18. 114,53, 215,20.
ÉPIGHAPHIE 165,7. 241,17. 242,14,
33. — gr. 16,15, 20,2. 21,45. 22, 47.
23,15. 31,39. 34,48. 39,31. 40,44. 43,6.
44,35. 90,13. 91,18. 101,39. 106,29.
109,27. 112,6. 113,10,32. 114,15,36,39.
115,19. 118,22. 123,27. 127,12,27,41,
50. 129,44, 135,35. 136,23. 141,22,43.
143,29 sqq. 161,35. 164,15. 166,6.171,
25. 213,49. 214,13. 216,40. 221,49. 245,
2,43,52. 250,1. 253,47 sqq. 258, 25 sqq.
263,26. 270,28,41. 271,20 - lat. 6,7. 8,35,
52. 12,45. 14,7. 15,48. 19,33. 23,16.
26,30. 34,40.35,3. 40,49.41,40. 118,50.
127,33. 129,52. 143,17 sqq. 155,9 sqq.
162,45. 175,36. 177,15 sqq. 181.10. 18.3,
49 sqq. 19n,.30 sqq. 203,14,29,49. 207,35.
210,15. 214,20. 230.40. 232,6 sqq. 252,27
sqq. 260,43 sqq. — chrét. 34,44. 238,44.
261,49. 262,23.
Epiphaoe 11,10.
épistolographie 14,44. 16,25,17,3.
Erasme 9, 43. 158,44.
Eschine 106,13. 188, 2*.
Eschyle 90,45. 104,53.129,22. 171 ,41 . 217.5.
249,41*. — Af/. 21,36. 134,16, 171,34.
271,7*. — Choeph. 114,23. — Etaii.
124,25. — Perses 16,50. 96,52. — Sept.
121,8. — scol. 96,52.
esclavage 29,44.
Esope 21,39. 121,47. 129,45. 145,50.
Ethnographie 139,11, 175,40, 201,18.
étrusque 275,21. 267,7.
Etrusques 14,34. 17,38, 90.2. 195,10.
é'vmdlogie lat. 214,44. Voir : Linguis-
tique.
Eucher 33,10. 146,10. 147, 1.
Euclide 10,20. 23,2. 140,5. 162,51. 189,24.
Euctémon 124.22.
Eudème 110.18. 162,42.
Eudoxe 14,10. 73,22.
Euphofion 65, 38.
Euripide 12.51. 24,44. 25,52. 31,25. 36,17.
96,33*. 102,22. 128,31. 133,50 172.24,
240,15. 249,40*. — Aie. 20,44. 167,9.
172,21*. — Bacch. 168,50*. — Chry-
sipp., 111, 39. — Héc. 14,25. 18.9. —
Hel. 168,22. 188,21*. 271,28*. — Hipp.
172,21*. — Her. 31,1, — Ion 174,9, -
Jph. Aid. 114.52*. 162,14*. — Iph.
Taiir. 10,43. 148,43. - Med. 240, 11.
269,10*. - Phoen. 22,16. 27,1*, 97,44,
115,47*. 235,2*. — Tro. 14, 25. — fragra.
146, 34.
Ensèbe de Césarée 36,28. 176,23.— Chron.
89,17. 264,21*. — Covstant. Vita, etc,
102,5,
Eustathe 123,15. 168,47,
Faust de Riez 114,29,
Fedde 87,7,
Festus 4,43. 89,29, 136,35. 172,13*. 243,
34*.
Firraicus Malernus 18,16, 133,29. 136,27.
156,22. 157,31. 159,31.
Florus 5,20. 12,44.
Folk lore 19,20,24.92,43. 103,47. 136.12.
172,28. 200,15. 207,8. 235,1. 236,1.238,
9.
Freeman 87,13.
Freese 85,42.
Frick (0.) 86,31.
FroDtin 140,1.
Fronton 4,48,51. 9,13. 173,46.
Gaule 175,45. 240,32.
Galien 13,19. 39,46. 59,34. 128,41. 176,6.
201,6. 208,13. 271,12*. 275,19.
— (pseudo-) 9,53. 137.3.
gaulois (latin) 8,33. 9,28.
Gefîroy 261,48.
genres : en gr. 25,9. — en lat. 8,35.
géographes gr. 188,32*. 189,7*.
GÉOGRAPHIE 12,30. 1.3,45. 14,21,16,7, 18,
50. 33,28. 69.28. 90,53. 111,25, 115,7,
117,44. 124,12. 130,15. 132,46. 133,48.
145,25. 149,53, 162.20, 197,11,34, 205,
15. 225,33. 226,31 , 240,35. 244,50. 245,
28,48. 250,5. 273,25 sqq.
Géologie 13,39. 14,1. 26,30.
Géométrie 13,48.
Georges (K. E.) 10,4.
Germanicus 42,15.
gladiateurs 9,16. 261,8.
glossaires gr. 17,23. 39,48. — lat. 4,28.
8,1, 10. 9,4,10. 90,26. 270,37*.
glyptique 223,16,
gnostiques 60,19,
Gracchus C. 4,25.
GRA.M.V1AIRE gr. 21.3. 25,26. 133,45. 137,32,
42. 209,1. — lat. 9,21. 25,20. 67,22.
69,7. 131,44. 167,42.
grammairiens gr, 151,47. 206,39. — lat,
91,16. 169,51.
GREC 93,10. 94,15. 135,43.
Grec médiéval et moderne 22,52. 23,23.
27.30. 93,40. 142,36. 157,27. 206,14,37,
267,28.
Grèce 15,13 21,13. 30,26. 69,28. 132,26.
218,2.
Grégoire de Nazianze 206,5.
Grégoire le Thaumaturge 17,29.
HAGIOGRAPHII- 15,1. 18,31. 90,19. 116,
52. 181,22. 207,51. 208,7. 269,1,38,
Harpocration 123,16.
Hasper 86,17.
Hehn 82,3.
Havet (Ern.) 84,7.
llécatée 124,22.
Héliodore d'Athènes 38,22.
Héliodore d'Emèse 168,45,
Hellanicus 121,22,
Heraeus 83,10.
I.
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
281
Hermogène 92,46. 123,10.
Hérodien 103,50. 146,37. 270,1.
Hérodote 18,10. 25,3. 36,5. 124,22. 132,
17. 134,37. 145,45'. 160,4. 161,33*. 171,
47. 196,47. 214,8*. 270,49*,51*. 274,53.
Héron d'Alexandrie 10,21.
Hérondas 10,32. 11,43. 38,4. 93.32. 114,
28. 115,29. 122,26. 141,50. 148,12.270,
50*.
Herlz (M.) 10,5.
Hésiode 137,20. 170,31. 200,15. 240,7.
Hésychius 141,44. 142,2. 272,11.
hiatus 269,20.
Hiéroclès 90,6.
Hiller 82,45.
Hipparque 14,10. 140,2. 208,33.
Hippocrate 22,8. 89,45. 91,5. 115,38. 136,
14. 153,45. 275,19.
Hippolyte 60,28.
Hirtius 114,32. Cf. Pseudo-César.
Hisperica f'amina 100,45.
HISTOIRE 10,38,53. 11,41. 18,34. 22,14.
30.16. 98,33 sqq. 135,22,24. 168,38.
205,24. — gr. 12,17,35. 13,29. 14,38.
19,11. 23,34,47. 27.52. 28,27. 33,16.
38.17. 40,44. 105,37. 114,39. 124,2.
125,3. 127,6,43. 128,3. 130.40, 145,43,
148.3. 167,47. 171,44. 182,39. 192,20.
206,49. 216,34. 218,52. 243,16,26. 263,34.
273,48. — rom. 12,2,37. 13,4. 17,41.
20,52. 28,20. 32,35. 33,51,43. 36,26.
39,39. 40,49. 41,34. 43,2. 89,21. 104,21.
122,31. 127,50. 129,9. 136,29. 144,5,46.
152,41,46. 182,17,52. 208,14. 215,20.
216,2. 250,5. 266,11. 267,20.
Historia Augusta 25.18.
Homère 13,'l7. 14.22,50, 20.27. 25,34.
28,32. 29,16. 32.32. 33,12. 55,13 sqq.
62,52. 91,53. 94,51. 120,26,37. 130,17.
131.8. 134,7. 144.29. 148,8. 150,4,16.
151,16. 170,25. 200,21. 221,1. 249,6*.
249,44. — langue 20,16. .30,46. 56,12 sqq.
107,35. 130,45. 134,43. 153,15. 206,10.
240.9. 249.3. — question liomérique
45,10 sqq. 96,22,26. 119,22. 272,18. —
scol. 56.41. 94,5. 122,25. — II. 14,8.
16,24. 17,49. 24,10. 27,17. 103,53*.
106,25*. 129,37. 136,24. 148,39*. 162,1.
206.4. 251,2*. 267,25. - Od. 15,24.
27,16. 126, 14. 138,32. 146,20. 218,39.
235,34. 247,37. 266,36. - Batr. 15,49.
16,38. 119,51. — Ilipnn. 94,16.
119,27 sqq. 147.45. 246,2l 248,6.
Horace 11,48. 14,42. 17,46. 20,32. 20,49.
21,27. 23,6. 24,29. 29,45. 35.44. 50,19sqq.
122,44. 136,19. 151,34. 174.21. 189,3.
— epd. 19,46. 22,12. 33.30. 134,20
136,34. — episl. 13,37. 92,35. 135,12.
167,4*. 188,18*. — ad Pis. 23.42. 26,4.
157.10. 188,27*. 211,.30*. 214,48. — Od.
3,13. 19.46. 22,12. 24,30. a3.30. 107,37.
111,8. 134.20. 136,34. 162,25, 173,37*.
236,17*. 238,26,47*. 250,37. 267,4*. —
sat. 13,37. 92,35. 137,14. 189,7*. —scol.
Voir : Porphyrion. — gloss. 9,6.
Hygin 42,25.
hymnes lat. 94,42. 96,18. 201,3.
Hypéride 133,51. 209,20. 271.14*.
Ignace d'Antioche 41,21.
Irénée 4,1.
Isidore de Séville 40,36. 271,41.
Isocrate 14,12.21,38. 24,49. 105,29. 112,10.
119,11. 131,34. 149,11. 214,10. 215,30.
236,30. 270,52*.
Italicus (Homeriis latinus) 18,2, 24,42.
129,26.
Italie 75,13. 81,13. 90,40. 136,7.
lui i us Honorius 75,52. 136,49.
Jamblique 17,12. 140,4.
Jean Damascène 22,17.
Jean le Géomètre 206,5.
Jérôme (s.) 4,5,14. 6,13. 21,44. 32,11.
61,1. 128,18. 137,30. 176,15.
Josèphe 20,6. 93,19. 128,33. 143,11*,
147,18*,
Juifs 14,18. 18.47. 35,14. 41,34. 124,5.
231,34 sqq. 272,52.
Julien 137,20. 269,11*.
jurisconsultes rom. 16,44. 33,6.
Justin 126,47*. 130,10. 176,23.
Justin martyr 41.21. 130,52.
Juvénal 90,50. 123.46. 174,26. 188,14*,16*,
24*. 212,26*. 235,10*. 239,32*. — scol.
4,31. — glos, 9,5.
Klotz (R.) 85,48.
Lacliarès 38,53.
Lachmanu 15,12.
Lactance 18,30. 34,32. 41,10. 48,8.
LATIN 129,17. 206,27. 210,25,31. — for-
mes 5,48. 9,21, 18.53. 131,23. — syn-
taxe 131,37. — archaïque 118,50. 162,
15. 173,20.
Léonidas de Byzance 38,8.
Leontios de Naples 14,28.
Lessing 121,47. 145,50. 158,46. 208,2.
LE.'^ICOGHAPHIE 209.27. - gr. 32,38,
42,46. 102,24. 115,22. 122,35. 134,23.
147,17. 160,30,41. 236,18. 274,41. — lat,
4.21,27. 5,4,21,27. 7,39. 8,10, 36,45. 9,
7. 23,9. 41,44. 89.53. 104,5. 107,50.
122,43. 147,9. 148,33. 150,11. 152,28.
166,49, 167,19. 168,30. 238,19. 271,6,8.
Libanius 271,17.
LINGUISTIQUE 16,8,50. 17,20. 18,25,36.
19,39. 21,18. 31,46. 32,51. 34,50.90,20.
92,10. 93,34. 98,9 sqq. 137,10. 141,1
sqq. 202,13 sqq. 210,4,40. 236,24.
LITTÉRATURE 28,11. 135,21. — gr. 14.
38. 19.8,40. 29,35. 133,15. 134,36. 181,
45. 268,53. — lut. 19,10. 24,33. 158,16,
53. 173,9. 224,43, — lat. médiévale 115,
28. 124,9. 158,17. 200,36. — Voir aussi :
Auteurs; Alexandrine (littérature); By-
zantine (philologie).
282
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Livius Andronicus 225,47.
Lolling 257,44.
Longin 243,21*.
LUbbert (Ed.) 83,40.
Lucain 8,33. 45,17. 104,30. 114,19. 123,
43. 149,34. 181,12. 234,52. 236,52*.
237 26*. 271 8*
Lucien 23",4. 32,17. 89,49. 109,17. 129,39,
134,19. 135,.34. 158,27. 207,47. 249,38*.
— Asin. 271,52. — dial. 96,39. —
Peregr. 12,23. 118,12*. — Philop. 21,
7. 99,43.
Lucifer de Cagliari 4,51.
Lucilius 8,16. 9.12. 235,11*. 243,31*. 270,
30*.
Lucrèce 8,32. 11,47. 13,16,.31. 17,45. 18,
41.19,45.24,20,41. 123.45. 134,10. 137,
24. 171,11. 183,5. 214,28*. 236.53*. 249,
11. 250,17*. 265,15. 271,34,44,49.
Lucullus 26,5.
Lutatius Catulus 24,38.
Lvcophron 31,28. 170,18- 173,50.
lyrique gr. 21,1. 12-3,18. 136,16. 147,5.
173,30. 188,2*, 12*. 200,11. 240,50. 250,
51* "^57 1 275 28
Lysiasl 23,51. 164,24. 168,10,35. 169,9*.
M
Macrobe 10,40. 11,5. 40,35. 133,3.
Magie 92,2. 118,1. 132,6.
Manéthou 249,19.
Manilius 136,27. 159,32.
manuscrits 151,33. 175,27. 176,31,50. 177.
3. 239,49. 263,10. — gr. 30,35. 150,3 i.
176,14. 269,5,13. 270,1. — iat. 10,40.
11,5. 14,45. 176,24. 181,52. 182,44. 201,
13.
Marc Aurèle 114,25.
Marceilus Etnpiricus 3,20.
Marine 74,50 95,32. 208,35. 240,1. 271,
36.
Marins Viclorinus 60,5.
Martial 5,18. 6,43. 123,44. 241,22*. 270,
38*.
Martianus Capeila 4,20. 42,9.
Mathématiques 129,15. 139,37 sqq. 162,39,
47. 189,15. 261,21. 272,49.
Maximianus 126,45.
Médecine 17,27. 64,45. 126,10. 207,2. 208,
30. 274 2.
Méléagre 115,2. 200,4.
Ménandre 24,49. 122,28. 123,17.
Météorologie 27,27.
Métrique 34,14. 135,11. 147,40. 150,4.
161,46. — étrusque 267,7. — gr. 24,44.
102,22. 146,20. 171,41. 218,30. — iat. 11,
49. 16,30. 23,6. 28,45. 68,51. 108,45.
111,8. 151,4. —de la prose gr. 39,1. —
de la prose Iat. 147,42.
métrologie 73,16, 94,15. 144, 14. 220,24.
Mezger (Fr.) 88,35.
Minucianus 12.3,16.
Minucius Félix 8,49. 39.52. 60,31. 122,18.
Mithra 13,27. 15,9,40. 134,7. 136,37. 145,
8. 159,27.
Milhridate 18,19, 47,42.
Moschus 21,22.
Mûller (G.) 265,20.
musées 44,47 sqq. 89,26, 158,7. 160,42.
177,9. 205,10. 207,18. 230,2.
musiciens gr. 201,49.
Musique 16.15,46. 20,24. 96,41. 201,15,23.
210,.35. 221,27. 2-36,2. 240,23.
Musonius 171,40,
Mythologie 18,48. 30,24. 65,20 sqq. 80,20
sqq. 103,45. 137,12. 158,.35. 195,18.228,
53, 267,14. -gr. 10,35. 14,1. 14,51. 17,
38. 18,20.19,13. 20,35. 22,27.30,20. 31,
7. .32,32. 38,3.3i. 97.3. 101,10, 120,17.
124,49. 128,40. 129,29. 131,7, 134,-32.
135,44- 136,5. 143,48. 160.4. 169,46.
196,25. 199,46. 204,36. 236,6. 236,47.
238,33. 240,7,17. 266,-36. — rom. 129,35.
167,24.
N
Naevius 41,46.
Nauck (Âug.) 84,-36.
Nausiphane 113,40.
Néchepsos 114,29.
Nemesius d'Emèse 61,8.
néo-platoniciens 59,52.
Nemesianus 123,48.
Nicolas de Damas 119,15.
Nicoraaque (mathématicien) 17, 12.
Nieberling (K.-A.) 85,29.
nombres (emploi) gr. 249,3. — l. 5,13.
Nonius 9,14,30, 149,9. 2-39,37. 240,12,37.
250, 47*.
Novatien 9,41. 33,21.
Novelles 5,37.
numéraux gr. 15,11. — 1. 3,2. 5,37, 7,49.
9 26. 11 25
nu.mismatiq'i:e'i4,17. 23,37, 26,16. 117,37.
128,47. 129,35. 137,31. 140,24 sqq.
145,24 sqq. 155,42. 158,39. 161,20. 165,
9. 174, 52 sqq. 175,45. 177,16. 208,5.
209,24. 220,1,49. 223,49. 224,48. 232,
33. 240,4. 251, 27 sqq. 267,32 sqq.
occultisme 32,36.
Olympiodore 61,46.
onomastique 9,1, 24, 19,-37. 92,51. 138,42,
142.10.
Oppien 38,9. 156,45. 249,38*.
Optât 95,-30.
oracles 19,7, 20,36. -30,49. 91,14, 96,27,
126,32. — Voir : Sibylles,
orateurs attiques 267,12.
ordres des mots 35,48. 172,26. — Iat. 16,
42. 95,10, 101,44. 224,46.
orfèvrerie 143.40. 162,12. 192,31. 194,6,50.
197,5. 199,15. 203,18.
Orient 11,1. 12,4,49. 14.19. 15.29. 17,17,
19,36.53. 23,25,,38. 35.13. 94,3. 117,30.
128.24. 1-35,15. 170, l4. 187,32. 207,30,
209,17, 227,16 sqq. 274,53,
Orientius, 136,28. 159,31.
Origène 12,10. 17,29. 60,42, 114,28.
Orose 67,53.
Orphée 114,34. 120,13.
orphiques (chants) 115,20,
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
283
orthographe 41, 3. — gr. 148,31. — lat.
21,47. 190,35. 194.48.
Ovide 3,12. 16,42. 64,47 sqq. 95,10. 123,
43. 156,50. 186,5. —A. am. 9,10. —
Fast. 42,7. 185,47*. — Ibis 250,42. —
Met. 27,40. 41,51*. 109.9. 111,15. 1.50,
12*. 151,21. 175,-37. 188,4*,7*,16*,25*,
85*. 212,7*. 214,30*,50*, — Tr. 117,5.
Pacatus 5,18.
Pacianus 147.10.271,29*.
Pacuvius 21,41. 144,19.
Paléographie 176,35. — lat. 31,51. 98,50.
183,53. 215,48. Voir : Manuscrits.
Paléphate 33,1.
Pandectes 12,45.
Paaormita 10,39.
papyrus gr. 21,24. 37,35. 42,34. 92,40.
105,4. 118,1. 120,10. 199,36. 200,2. 221,
14. 228,21. 242,26. 275,28.
Paris 114,38.
particules gr. 235,6. — 1. 235,5.
parties du discours gr. 173,5.
patrologie 16,29. 22,49. 35,5. 94,35. 205,
18. 206,44. 208,46. 216,12. 242,51.
249,24.
Paulin de Noie 18,42. 150,15.
Paulin de Périgiieux 136,28. 159, 31.
Pausanias 17,10. 25,4. 165,4. 213,29*.
243,40*.
pédagogie 12,6. 13,10. 23,10. 92,15. 129,
4,51. 130,44. 131,2,38,45. 132,22. 13'i,
13,135,39. 139,4 sqq. 147,30 sqq. 153,
35 sqq. 159,3. 183,11. 266,-35.
pédagogie (histoire) 15,46. 16,37. 23,39.
159,17. 181,17.
Pergaine 113,10.
Perse 90.50. 171,53*. 267,11. 269,35. —
glos. 9,6.
Peruigilium 18,15.
Pétrone 3,13. 35,49. 115,24. 172,21*. 181,
14.
Phèdre 9,39. 129,39. 175,53. 188,5*,25*,
28*,46*. 189,13*. 194,13.
Phérécyde 20,43.
Philélas 38,52,
Philodème .59.27. 11.3,a3.
PHILOLOGIE (histoire) 11,24. 14,5. 15,21.
16,10. 18,4.7. 28,15. 35,2. 65,50 cqq.
96,39. 129,32. 131,.39, 132,48, 134,7.
137,8. 154,51. 157,12. 158,10. 161,51.
176,21,37. 181,3,25. 188,5. 209,16. 210,
12,52. 212,49. 216,22. 226.42. 240,50.
261.30. 262,50. 266,8. 267,29.
PHILOLOGll': (mélanges) 13,26. 14,15.
16,48. 17,5. 20,10. 22,44. 23,7,50. 128,
37. 151,1. 160,18. 206,11,19. 211,6.
— (méthode) 157, 16. 264,.38.
Philon 10,23. 16,40. 21,5. 29,32.59,33,40.
89,51. 122.24*. 232,5.
Philosophie 20,53. 26,-35. — gr. 57,45 sqq.
61,,35 sqq. 115,42. 137,34. 220,22.
274,13.
Philostrate 12,40. 91,50. 249,37*. 269,17*.
Phocylide 158,31.
Phoibammon 123,16.
Phonétique gr. 16,22. 18,22. 20,26. 91,10.
166,44. 174,46. 203,1. 218,28. — lat.
7,46. 20,38. 21,35. 132,45. 134,10. 169,
51. 170,21, 172,31. 174,1. 204,10.
Photius 123,14.
I'hysiolooie 275,18.
Physique 10,6 sqq. 136,45.
Pigrès 119,51. 127,-39.
Pindare 12,10. 27,36. 28,37. 94,26.
114,46. 128,15. 145,40. 146,29. 147,47.
152,43. 171,28*. 234,53.
pisidien 225,6.
Platon 11,8. 15,51. 37,40. 61,33. 118,6.
120,1. 150,42. 157,8,26. 167,25. 170,31.
207,24. 248.46. — Apol. 167,37. —
Axiochus 22,10. 97,20. — Eutyphr.,
103.43. — Leg. 154,11. 269,40*. —
Phaedn. 26,44. 112,15*. 149,27. —
Phaedr. 21,.S8. — Pann. 241,47.
269,46. — Phil. 249,52. 269,46. -
Prot. 35,48. 188,13*. 237,12. — Rep.
18,39. 25,25. 28,46. 167,28. 188,1*,21*,
31*. 211,23*. 21-3,44*.— Soph. 125,11.
269,16. — Tint. 73,19. 2i9,52.
Plante 3,4 sqq. 4,45,51,52. 5, 30. 6,25.
8.14. 9,29. 11,26. 16,29. 22,20. 25,15.
32,20, 68,38. 92,50. 98,16. 100,43.
101.44. 102,51. 107,50. 108,45. 112,.30.
134,4. 172,28. 213,18. 216,19. — Am.
6,9. 17,31. 210,5. 212,-30*. — Asin.
10,a3. 215,14. — Capt. 188,34*, 44*.
189,5*. — Cist. 13,1. — Cure. 188,15%.
— Mgl. 171,1.3*. 269,24*. — Mosf. 25,12.
188,38*. — Stick. 269,26. — Trin.
21-3 40* 238 51*
Pline Van'cien 18,28. 26,.34. -38,25. 41.-36.
7-3,27. 117,46. 120,8». 150,14. 164,45*.
Pline le jeune 23,31. 25,50. 42,38. 44,15.
129,40. 168,19. 171,39.
Piotius Gallus 215,45.
Plutarque 15,51. 59,38. 195,3. — Mor.
11,30. 35,25. 120,5. 122,24. 136,2.
212,46. 213,19. 215,12. 253,41. — Vit.
41,30,51. 118,11*. 167,12. 188.13*.
206,24. 216,34*. — (pseudo-) 38,23.
poètes gr. 93,45. — lat. 14,33. 15,34.
18,13. 22,11. 124,9.
Pollion 27,8.
Pollux 101,23.
Polvbe 22,34. 23,45. 45,12. 61,15. 67,41.
75,24. 11.5,44.127,12. 1-33,53.
Polygnote 25,28.
Pompée (S.), 40,51.
— (le grand) 49,3.
Pomponius Mêla 6,3. 117,45.
Porcins Liciuus 24,37. 124,7.
Porphyre 41,49. 60,5. 61,44. 126,33.
Porphyrion 6,10. 8,6. 35,44.
Porphyrius Optalianus 148,35.
Posidonius 27,27. 58,26. 65,43.
préfixes gr. 30,40. — lat. 7,37. 13,25.
Préhistoire 28,5,18. 76,5.
prépositions gr. 15,11. 20,14. 62,23,
125,28. 137,22 172,-38. 173,3. 2-39,-35.
- lat. 9,36. 66,17. 172,47. 213,42.
Proclus 115,53. 266,-34.
Procope 96,35. 1.37,22. 211,1- 243,1*.
pronoms lat. 102,51.
284
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Properce 42,5. 109,7*. 116.50. 121,16.
123,45. 1.35,20,37. 148,34. 209,5. 2.35,8.
289,36. 240,35. 241,20*,31*,40*. 242,43\
253,15. 271,4,43.
propositions (syntaxe des) 151,51. 152,45.
238,42. — gr. 167,11. 168,8. 170,50. —
1. 4,.33.9,32. 132,11. Voir : Verbe,
prosateurs gr. 25,44. 132,1.
prosodie iat. 169,21.
proverbes gr. 93,40. 1.35,34. 218,42. 269,
40. - Iat. 66,22.
Prudence 9,38. 18,30. 19,9. 148,37. 208,
26.
Ptolémée(Cl.) 10,23, 19,27. 75,49. 111,25.
— Chennos 119,51.
Pubiilius Syrus 4,51. 125,29. 135,48.
Pyrrhon 29,11.
Pythagore 65,41.
Quinte Curce 21,12. 2.37,48.
Quintilien, 4,19. 25,7,36*. 188,37*.
— (pseudo-) 211,5.
Quintus de Smyrne 65,46. 146,17.
R
religion 131,15. 199,27. 204,26.
— gauloise 232,13. — gr. 11, .38. 15,19.
16,19. 32,41. 39,31. 91,3. 102,33. 115,
31. 120,18. 124,49. 224,7. 230,48. 237,
21. 243,50. — rom. 11,.38. 31,30. 41,40,
66,24. 125,33. 126,47. 129,52. 130,11.
134,21. 137,15. 143,44. 173, 20. 231,23.
241,2. 270,25.
rhéteurs gr. 26,46. 41,25. 89,41. 92,25. —
Iat. 114,33*. 115,12.
rhétorique 12,20. 20,29. 26,10. 56,36. 114,
9. 249,50.
Richter (A.) 88,3.
Riemann 83,29.
roman gr. 37,41. 41,1. 133,28. 249,37*.
269,20.
romane (philologie) 5,38, 44,51. 10,1. 17,
6. 91,29. 208,1.
Rome 19,15. 25,32. 35,28. 44,12. 91,10.
172,53. 260,3 sqq.
Rossi (J. B. de) 209,31.
Rufin 114,29.
S
Saliens (chants) 20,7.
Salluste 8,15,.30. 47,16 sqq. 135,13. 1.36,6,
46. 146,5. 148,6. 151,27,33,48. 215,18.
— Hist. 24,23.
Saturnien 173,52.
Sauraaise 215,27.
SchQtz (Herm.) 85,11.
Scipion l'Africain 4,43.
Scylax 124.22.
Secundus 60.12.
sémantique 9,20.
Sénèque 4.1. 5,27. 9,37. 11,16. 12,50.
15,45. 17,13*. 36,6. 58,31. 98,.30. 1.36,27.
159,30. 186,1*. — de u. b. 11,26*. —
dial. 270,35*. — epist. 35,49. 159,37.
209,44. 270,35*. 271,27*. — epigr.
215,36. — tmq. 1.35,9. 188,45*.
Sénèque le rhéteur 48,17. 68,35. 124,10,
45. 147,3. 211,52.
Serenus Sammonicus 126,42.
Servius 41,53. 52,29. 175,37. 270,39*.
Sextus Empiricus 59,31.
Sibylles 122,4. 147,6.
Sicile 210,21.
Sidoine Apollinaire 20,8.
Siiius Italiens 8,33,50. 13,25. 67,45. 123,
46. 250,44.
SiJyia 207,35.
Simonides 39,15. 115,1. 118,4.
Simplicius 21,53. 162,43.
Sisenna 160,49.
Socrate 23,13. 136,44,52. 210,14.
Solon 117,52.
Sophocle 16,14. 52,36 sqq. 108,1. 121,8.
150,.39*. 172,24. 173,40*. 243,9*. — Ai.
14,24. 235,4*. 271,33. — Ant. 102,26.
108,35. 111,42. 118,18*. 147,39. 159,5.
172,41*. 240,32. 249,51*. 250,40*. 264,9*.
— Elect. 129,6. 151,30. — Œd. Col.
12,7. 188,22*. 214,6. — Œd. R. .36,5.
Philoct. 129,16. 1.33,34. 152,1. 208,6.
— Trach. 237,26*. 240,10*.— frag. 115,
23. 269.22.
Sophron 271,21*.
Soranus 16,53.
Sotades 135,11.
sotadées 250,34.
Stace 12,13. 65,7. 90,25. 146,15. 236,4.
Steitz 82, 22.
stichométrie 41,30.
Stobée 15,31. 117,5.3*.
stoïciens 57,11. 58,17.
Strabon 26,49. 75,33. 91,12. 125,28. 189,49.
Straton 10,10.
Suétone 9,10. 13,16. 40,9. 41,17. 172,3*.
182,7. 2.36,16*. 249, U.
Suidas 40,15. 127,19.
Sulla4,26.
Sulpicia 90,50. 117,3.
Synésius 61,6.
syntaxe 26,37. 200,41 — gr. 137.35. 210,
-30. — Iat. 9,25. 15,43. 32,20. 201,42.
Syrianus 92,46.
tachygraphie gr. 130,1. — Cf. Tirooiennes
(notes).
Tacite 8,31. 9,19. 25,49. 49.19 sqq. 90,-39.
160.35. 171,39. 201,17. 211,11. — Agr.
11,35. 106.27*. 173,38. — Ami. 11,17.
19,31*. 20,33. 38,4*. 89,.38. 112,38*. 11.3,
1*. 143,12*. 148,27. 151,21,27. 270,34*.
— Vial. 9,40. 18,44. 90,31. 107.50*.
1.33,44. 149,16*. 152,52. — Germ. 10,
48. 11,35. 20,49. 75,45. 113,3* sqq.
129,20. 148,26. 204,30*. — Hist. 112,
44* sqq.
Térence 4,51. 6,28. 8,14. 9,32. 17,13*,53.
28,45. 103,4. 106.3. 124,7. 151,20. 208,
21. 209,25. 215,17. — Eun. 14,31. 159,
45*. — Ht. 208,19. — Ph. 11,11. 172,
19*. — scol. 89,44. 272,10.
I, — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
285
Tertullien 4,53. 20,51. 36,28. 41,9. 41,53.
60,31. 94,21. 122,18. 127,34.
théâtre gr. 11,6,51. 13,12,46. 17,25. 23,20,
35. 90,23,47. 94,39. 130,24. 154,17. 168,
45. 208,15. 215,37. 217,5. 236,43. 239,52.
Théocrite 21.22. 23,22. 135,10,45. 136,51.
159,36. 188,43*,/.8*.
Théodore Priscien 3,21. 12,28.
ThéogDis 158,40.
Théophile d'Antioche 41,23. 60,30.
Théophraste 26,33. 62,37. 108,43. 112,27.
143,33. 146,35. 147,17.
Théopompe 120,3. 189,10*.
Thilo (G.) 88.49.
Thucydide 10,44. 19,26'. 20,29. 23,11.30,
36,40. 31,32. 39,49. 62,42 sqq. 81,29.
91,6. 97,26. 98,23. 118,4*. 119,26. 124,
4,22, 125.3. 126,6. 127,10. 1.31,10,20.
134,17. 1.36,15. 137,17. 152,29,37. 166,
51*. 168,37. 173,3.36*. 176,22. 188,9*,
19*,.30*,42*,46*. 206,35. 209,11. 249,4.3*.
272 4*.
Tibulle 10,34. 116,46. 123,45. 132,6: 152,
44. 157,29. 160,47. 236,16*.
Timagène 45,19.
Timée 75 21.
tiroaiennés (notes) 16,2. 146,10. 204,50.
Tite Live 3,19. 4,51. 9,19,34. 12,13. 13,
23. 15,3,18. 22,1,34,50. 23,45. 41,51.
43,5. 45,41 sqq. 66,50. 93,17. 99,27 sqq.
114,31*. 122,36. 129,17. 134,2. 172,17*.
214,36*.
tragiques gr. 20,4. 118,12*. 204,44.207,14.
208,51. 236,12*. 249,39. — lat. 123,36.
Troie 22,38, 30,39. 160,14.
Tyconius 181,37.
U
universités 17,7. 21,48. 98,53. 99,45. 130,
35. 206,30.
Urbicius 159,8.
Valerius Fiaccus 12,43. 16,18. 89,50. 148,
41. 188,19*,25*. 211,44*. 267,18.
Valerius Maxiraus 29,39.
Varron 3,5 sqq. 4,19. 8,13. 29,52. 40,33.
41,37,46. 60,53. 75,31. 122,13. 149,9.
188,.37. 215,41. 236,53*. 271,21*,25*.
Velleius Paterculus 18,3. 26,5. 144,8. 173,
48.
verbe 174,25. — lat. 214,38, — voix : syn-
taxe lat. 8,43. 214,48. — personnes
153,21. — modes, formes : gr. 171,24.
svntaxe : gr. 19,22. 27,48. 118,27.
151,7. 238,40. 240,36. lat. 5,1,49.
152,.32,34. cf. Propositions. — temps,
syntaxe : gr. 61,20. 167,15. 174,5.
236,50. lat. 6,25. 91,46. 135,3. 174,5.
— formes nominales, morphologie : lat.
6,50. syntaxe : lai. 6,46. 8,39. 9,34.
14,41. 157,3,22.
Victricius 147,13. 210,50.
Vincent de Lérins 21,30.
Virgile 4,43. 14,40. 24,20. 27,6. 51,15
sqq. 123,43. 158,28. 189,3. 210.24.
239,45. 249,49. — Ae?i. 15,8. 18,1.
23.33. 42.22*. 104.3*. 115,18*. 115,25.
130,30. 134,47. 188,.3*,7*,26*,46*. 189,
5*,12*.235,31. — Bue. 15,35,53. —
Georg. 15,53. 214,19*. — scol. 103,11.
104,39.
Virgile (pseudo) : Ciris 10,47, 149,34. —
Culea; 267,22. — Dirae 126,6. —
Priap. 160,49.
Virgile le grammairien 212,10.
Voigt (G.) 87,23.
Wehrmann 86,9.
Wordsworth (Ch.
W
85,18.
Xénocrate 30,22. 41,37, 62,36.
Xénophon 25,3. 93,15. 121,8. 148,1.
151,17. 222,17. 271,46.— Ages. 98,33.
118,16. — An. 24,46. 129,47. 138,18.
189,12*. — Cyr. 110,1*. — Hell.
ia3,49*. 138,37. 237,50. — Œcon.
188,43*. — Mem. 110.17*. 167,25*.
Zastra 82,32.
Zenon 113,36.
Zoologie 74,1. 132,24.
Zosime 150,38. 201,6.
286
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
IL.
TABLE DES AUTEURS D'ARTICLES
Cette table ne comprend que les noms des auteurs d'articles originaux
(les noms des auteurs d'articles purement critiques n'y figurent point).
Abbott (Frank), 5,32.
Agar (Thomas Leyden)
251,2.
Albini ((îiuseppe) 269,36.
Allen (Frédéric D.) 171,14.
173,31.
— (T. W.) 235,1. 246,24.
2i8,7. 251,13.
Allmer 232,6.
Alzinger 24,18. 25,3. 27,6.
Amatucci (Aurelio Giu-
seppe), 266,50.
Anonyme 4,21. 129,52.
Antoine (F.) 223,46,
Apelt (Otto) 110,18. 125,12.
Arboisde Jubainvil[e(H.d')
191,22,41. 19i,20. 195,
16. 204,18.
Archer-Hind(R.D.) 249,53,
Ai-kwright (W.) 245,48.
Arnaudelt 203,29.
Atkinson 252,14.
Audollent (A.) 212,30. 231,
23.
Ausfeld (A.) 124,36.
Azurri (F.) 259,38.
Babelon 184,16.27, 185,
15.21. 186,2. 187,7.13.
25. 232,34. 233,44.
Baize 188,15.17.
Bancalari (Francesco) 269,
13.
Bâiint (J.) 157.6.
Banco (J.) 144,37.
Barbier de la Serre 179,18.
— de Meynard 193,30.
Barthélémy 178,45.
Bassi (D.) 264,33.
Baies (W. N.) 163,41.
170,18. 173,50.
Bather (A. G.) 243,50.
Baudrillart (A.) 182,16.
Bauer (Ad.) 144,5.16.47.
Baunack (J.) 113,25.
Baye (J. de) 183,46.
Beck (J. W.) 271,42.
Behr (A.) 40,44.
Belger (Ch.) 44,7.
Beila (L.) 155,52. 156,14.
Beloch (Juiius) 123,18.
Belsheim 272,43.
BensoD (E, F.) 247,11.
248,21.
Berger (Ph.) 166,24.80.
198,45. 227,16.
Bergeron 179,12.
Bernardakis 195,2,
Berthelot (M.) 201,7.
Bertrand (Alex.) 194,6.
— (Ed.) 174,26.
Bethe (Erich) 101,24.
Beurlier 185,27.39. 187,1.
22.
Bienkowski (M.) 228,39.
230,23. 247,27.
Birl (Th.) 121,16.
Blair 253,3.
Blanc 187,32.
Blanchère (de la) 190,13.
Blanchet (J. A.) 183,47.
186,39.187,11.48.203,19.
227.8. 232,45,50 233,26.
Blase (H.) 6,25.
Blass (F.) 39,15. 41,3.
105,5. 241,6. 242,36.
Blinkenberg (Chr.) 161,35.
Bodensteiner 25,4.
Bodin 188,19. 20. 31.
Borman (E.) 144,19. 145,8.
16.
Boislisle(A. de) 183,30.
Boissier 188,14.28,189,2.3.
196,13. 198,20.
Bonhoffer (A.) 115,42.
Boot 271,30.
Bouché-Leclercq 192,21,
Boudhors 188,7.39.46.
Bouno 178,44.
Bouyac 177,42.
Bradke (P, von) 142,42,
Brant (.lean) 152,52.
Braquehaye 179,22.
Bréal (Michel) 9,16. 190,30.
193.9. 195,10. 202,14,
214,21.
Brown (J. W.) 240,12.38.
Brownson (Carleton L.)
163,47. 164,24.53.
Bruck (S.) 113,27.
Brùckner 44,34.
Bruginann (Oscar) 125,29.
Bruguier-Roure 186,33.
Bruschi (Gennaro) 265,29.
Bury (J. B.) 236,15. 242,
43. 243,1. 247,32.
— (B. G.) 236,53. 248,47.
Busche(K.) 104,14. 114,53.
G (noms grecs commençant
par) chercher à K ceux
qui ne sont pas ici.
Gagnât (R.) 177,48. 180,10.
183,49. 184,17,25. 185,
40. 187,45. 203,14. 215,
48.228,9.229,46.230,47.
Cahen 188,18.
Galonné 190,3.
Campaux (A.) 174,21.
Cantarelli 260,47.
Cantor (M.) 189,18.
Capps (E.) 236,43.
Carlault (A.) 217,28.37.
224,2.3.
Carton 178,17. 228,29.
Gauer (Friedrich) 124,23.
Cavalieri (Pio Franchi De')
, 269,2.
Germàk (Jean) 154,44.
Chabert (P.) 174,25.47.
Gharabers (G. D.) 238,43.
Ghambry (E). 224,46.
Ghamonard (J.) 255,11.
Châtelain 188,16.
Chauvin (J.) 188.26.34.44,
189,6.7, 211,45.
Chawner (W.) 236,17.
Chenel 178,7.
Ghinnock (E.-J.) 236,18.
Chrestidis (A. ) 274,3. 275,
19.
Christ (W.) 128,16.
Christensen (A. A.) 162,40.
41.
Ciccotti (Ettore) 264,11.
266,11.
Clairin 188,26.
Clark (A. G.) 238,7.
Clarke (Somers) 252,12.
253,11.
Cleef (Frank Louis van)
168,43.
Clermont-Ganneau 190,21.
194,4. 195,18. 196,25.
197,30.33.53. 198,39.42.
Gocchia (Enrico) 269,24.
Cock 252,26.
Coiby (F. T.) 239,10.
Gollignon (Max) 187.4. 193,
42. 194,28.33. 196,32.
Gombarieu 189,5.
Gonradt (C.) 102,23. 108,1.
Conze (A.) 128,6.
Gonybeare (Fred. G.} 167,
38. 238,16, 249,25.
Cook (A. B.) 239,53, 245,
13.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
287
Correra (Luigi) 260,43.
Corroyer 183,29.
Cou (Herbert F. de) 163,
50.
Couat (A.) 223,33. 225,10.
Couder (Ed.) 253,5.
Coulon 179,24.
Coupe (C.) 239,9.
Coutil 184,5. •
Couve (L.) 254,20. 257,11.
Couvreur (P.) 188 passim.
189,12. 211,23.
Coyecque (E.) 176,21.
Croiset (A.) 188 passim.
189,11.
Croix (C. de la) 179,6.
Crosby (Nicholas E.) 164,
47. 165,41.43.
Crusius (0) 114,8.-38. 115,
28.29.37. 117.9.52. 118,
3.12. 119,22.24. 120,1.
3 5 8
Cumo'nt (Franz) 143,19.
262,24.
Curtius (E.) 43,46. 124,50.
127,43.
Curtze (M.) 139,42. 140,
10.18.20. 272,50. 273,6.
11.
Czeczko (A.) 158,10.
Siahnhardt (0.) 104,5.3.
iirasté {P. H.) 272,16.
Dannenberg 31,17. 140,50.
Daressy (G.) 2.30,20.
Dareste (R.) 216,34.
Darmesteter (Jaraes) 202,53.
Daumet 190,52.
Davies (G.) 245,53.
Déciieiette (J.) 227,51.
Deiter (H.) 114,22.
Delamarre (J.) 214,14. 228,
46.
Delattre 180,29. 191,38.
195,4.
Delisle (L.) 176,15. 18.51.
198,22. 201,45.
Dell (J.) 145,14.
Delort 179,15.
Demaegt 177,38.
De-Marchi (Attilio) 266,19.
Denis (Ch.) 178,15.
Desrousseaux 188 passim,
189,11.
Diamantaras (A. S.) 273,
38.48.
Dienel (R.) 149,17.
Dieulafoy (M.) 194,24.34.
38. 195,43.
Dimier(L.) 229,17.
Dippe (A.) 129,23.
Dissard 179,45.
Ditlrich (E.) 106,15.
Dobrusky (V.) 144,44. 23.3,
10.
Doerpfeld (W.) 258,12.
259,.3.14.
Domaszewski (v.) 143,23.
25.33.
Donkin rE.-H.) 2.39,35.
Donovan (J.) 236,50.238,40.
239,32. 240,37.
Dorez (Léon) 261,.30.
Drachmann (A. B.) 41,31.
Dragoumis (Et.) 256,5.258,
11.
Drerup (E.) 119,11.
Drexler (W.) 103.45. 128,
48. 129,34. 131,14. 136,
38. 137,1.3.
Duchesne (L.) 186,15. 261,
49. 263,4.
DUmmler (E.) 43.35.
— (F.1 114,.36. 118, 16.
Duraon (K.) 13,1.3.
Dutilh (D. J.) 175,5.17.
267,44.
Duvau (L.) 188,4.
Dyer (Louis) 171,34.
Dyrofr (E.J 125,30.
Dziatzko (K.) 9,4. 106,4.
Earle (.Vlortimer Lamson)
164,52. 168,51. 174,9.
235,3.5. 227,27. 240,11.
31.
EgenolfT 103,50.
Ehwaid (-R.) 115,24. 116,46.
Ellis (R.) 118,25. 120,6.
236,12. 240,35. 243,22.
2o0,.30.33.35.43.
Elmer (H.-C.) 174,5.
Emerson (Alfred) 166,10.
Esperandieu 178,36.
'Eaxta 129,44.
Evans (Arthur J.) 244,26.
— (S) 252,28.
Fabia (Philippe) 211,12.
216,3.
Fabre (Paul) 176,31. 263,10.
Fay (Edwin W.) 16821,,
173,21.
Fellner (S.) 148,8.
Ferguson 252,33.41.
Feuvrier 179,8.
Fleckeisen (A.) 103,4. 112,
30.
Forster (Richard) 113,43.
121,47. 126,.39.)
Fontrier (A. M.) 255.26.
Forchammer (Jhs) 162,11.
Fossey fC.) 256,8.
Foucart' (George) 226,29.
— (P.) 192,40. 193,53.
211,35. 213,49.
Fowler(Harold N.) 163,32.
164,49. 166,52. 171,45.
173,37.
— (W. W.) 241,3.
Frânkel (M.) 113,11.
Francken (C. M.) 270,30.
271,4.7.8.44.
Frank 252,22. 253,2.
Fredrich (C.) 100,20.
Frcer 252,43.
Friedliinder (M.) 2.31,.34.
Friedrich (G.) 104,4. 105,
30.
— (J.) 128,19.
Fritze (H. von) 140,25.37.
Frothingham (A. L. junior)
166,37.
— (Arthur L. senior) 165,
38.
Fuchs (Robert") 126,10.
Fuhr (Karl) 123,51. 146,37.
Funck (A.) 8,51.
Fuochi (Mario) 269,19.
Furlwiingler (A.) 20,40.
238,.30. 258,51.
Gabriel (Ettore) 267,33.
268,10.
Gabier (Hugo) 140.41.
Ganter (F. L.) 108,52.
Gardner (E. A.) 243,39.
46. 247,15.
— (Percy) 246,50. 248,31.
Gardthausen (V.) 124,5.
Garnett (H.) 249,19.
Gastinel (G.) 26.3,26.
Gatti (G.) 259,34.
Gauckler 177,24. 184,6.7.
185,40. 197,48.
Gavault 177.31. 180,25.
187,10.
Gavin 179,3.
Gayet (Al.) 199,28.
Gelder (H. van) 270,29.
Geoffroy 178,52.
Gerecze (P.) 155,24.
Geyer (P.) 8,39.49.
Girard (Paul) 188,39.42.
189,9. 217,6.
Gnecchi (Fr.) 267,35.50.52.
268,43.
Gobel (E.) 106,25. 107,.33.
Goodvvin (William W. )
170,51.
Gow (J). 238,47.
Gower-Leveson (Granville)
252,52.
Graeven (H.) 38,52. 41,26.
Grasso (Gabriele) 267,4.
Greenidge (A. H. J.) 234,
49. 238,17.
Greenough (J. B.) 169,21.
171,8.
Gringmuth (W.) 108,35.
Griftith 252,48.
Grueber (H. A.) 235,41.
Grundy (G. B.) 250,6.
Gsell 261,42. 262,45.
Gudeman (Alfred) 173,10.
237,25.
Guiffrey 183,23.
Guimet 231,.30.
Gulick (Charles B.) 169,47.
172,29.
Gurlilt (L.) 23,1. 106,17.
Guth (George) 154,47.
H (H. F.) 2.36,17.
Habert (Th.) 184,11.
Hachtraann (C.) 106,27.
Hailer (E.) 26,33.
Haie (William Gardner)
172,32.
288
TABLES DE LA I\EVUE DES REVUES.
Halévy 197,45,
Halkin(L.) 161,8.
Hampel 155,32.40. 156,10.
Hamy 198,3.32.
Hannezo 177,33. 178,22.
Haroack (Ad.) 127,22.34.
Harrington (Karl P.) 173,
53. 236,16.
Harrison (Jane E.) 236,7,
2i0,25.
Hartmann (L. M.) 144,4.
Hatzidakis (G. N.) 142,36.
Hauberg 161,22.28.
Haug (F.) 13,33.
Hauler (E.) 146,5.9.
Hauser (Fr.) 44,3.21.32.
115,31.
Haussoullier 188,39.
Hauvette (Am.)188,47.
Haverfield (E.) 239,3. 252,
26.38.
— (W. Money) 253,8.
Havet (L.) 7,46. 188, pas-
sim. 189,5.6,13. 190,36.
194. 13.48. 204,11. 213,
40. 215,33.
Hayley (Herman W.) 169,
39. 172 17.
Headlam (Walter) 249,37.
Hegedus (St.) 157,22.
Heiberg 140,15.
Heikel (L A.) 102,7.
Heitland (W. E.) 234,52.
236,52. 237,26. 249,42.
250,44.
Helbig 194,28. 197.6.50.
Hellebrant 158,29.
Herapel (H.) 107,37.
Henderson (Bernard W.)
250 12.
Henning (Rudolf) 141,48,
Hense (Otto) 122,26.
Heraeus (W.) 9,6.9.
Hermann (Eduard) 142,6.
HéroD de Villefosse (Ant.)
178,19. 179,20. 183,36.
184,8.47.185,3-5.13.186,
41.49. 187,2.18.29. 191,
53. 192,31. 193,10. 19'.,
50. 195,34. 196,2.53.
197,6.19. 198,5.35. 199,
15.
Hervverden 'H. van) 22,46.
270,24.41.'50. 271,1.8.12.
28.47. 272,2.12.29.
Herzog (R.) 38,4.
Hesselmeyer (Ellis) 118,18.
Heuzey (L.) 190,16. 191,
11. 193,48.194,9. 196,8.
228,53.
Hey (0.) 5,4.21. 8,38.
Heyse (M.) 106,13.
Hicks (E. L.) 245,7.
Higgins (L. R.) 240,9.
Hill (G. F.) 235,1. 236,8.
48. 237,23. 238,5.36. 246,
7. 251,30.
Hiller von Gârtringen. 127,
12. 144,26.45. 258,30.
259 5.
Hirschféld (Otto) 126,52.
Hoeck (A.) 39,32.
Hôfer 102,32.
Hoffinan (Emanuel) 122,4.
125 33 35.
Holleaux'(M.) 213,29. 216,
40. 218,52.
Holosnvai (.1.) 158,41.
Holzapfel (L.) 104,21.25,
118,8.
Holzner (Eug.) 146,34.
Horaolle (Théophile) 183,
41. 190,42. 196,17.35,
197,36. 198.50. 199,6,
253,48. 257,33.
Uopkins (A. G.) 238,51.
Hosiu.s (Cari) 123,39.
Housinan (A. E.) 235',8.
Houssay (F.) 226,50.
Howard (Albert A.) 172,4.
Howes (George Edwin) 170,
26.
Hubo (G.) 102,50. 111,14.
Hude 161,33. 162,14.
Huelsen 260,4.
Huemer (J.) 152,21.
Hughes (M. Kenny) 234,23.
Hula(E.) 143,44.
Hultsch (Friedrich) 101,22.
Hussey (George B.) 164,48.
Hutton (G. A.) 246,17.
Ihm (.Max) 122,44. 124,45.
llbergfJ.) 115,39.
Tmhoof-Blumer 252,5.
Incze (B.) 157,3.
Jackson (Henry) 249,52.
251,1.
Jacob (A.) 188,13.33.
Jadirt 186,46.
Jakobs (v.) 31,19.
Jamot (P.) 229,39.
Jannaris (A. N.)166,43.
Jebb (R. G.) 236,5.
Jevons(F.B.)238,9.|247,48.
Joachim (Herm.) 36,11.
Joergensen (G.) 162,36.
Joubin (A.) 254,10.
Jouguet (P.) 256,26. 257,22.
Joung (Glarence H.) 165,1.
Joyau (E.) 226,15.
Judeich (W.) 44.27.
JuUiot 179,21. 180,32.44.
184,51. 197,42.
Jung (H.) 143,17.
Jureoka (H.) 145,41. 146,
30.32. 147,5.
K (0.) 124,8.
Kaibel (G,) 36,18. 37,42.
40,42. 127,41.
Kalbfleisch (K.) 43,13,
Kalinka (E.) 145,20,
Kalkmano (A.) 43,38,
Kassai (G.) 157,26.
Keelhoff (J.) 160,38.
Keil (Bruno) 38,23. 41,27.
101,40, 258,2. 259,10.
Kenner (Fr.) 145,30.34.
Kenyon 215,20.
Kiderlin (Moriz) 25,7.
Kirchhoff (A.) 127,39.
Kjellberg (L.) 258,37.
Knapp (G.) 166,49, 172,47,
173,37,
Koch (H.) 116,1.
Kock (Theod.) 122,25, •'
Kôhler (U.l 43,6. 127,6,
128,3,
Kopke (R.) 111,9.
Korte (A.) 257,45.
Kont (J.) 158,48.
,Kopp (Friedrich) 123,27.
Krebs (Fr.) 37.41,
Krejci (Jan) 153,15.
Kretschmer (Paul) 141,21-
27. 142,1.10-21.
Kroll(W.) 41,1. 118,1. 126,
32.
Krurabholz (Paul) 123,1.
Kubitschek 143,17.36, 144,
9.11.14.
Kubler (B,) 117,7. 136,21.
Kuhnert (E.) 114,34.
Ladek (F.) 144,36.
Lafaye 184,4. 185,44. 188
passim. 212,26, 214,30,
215 42.
Laigue (L. de) 179,40, 185,
29. 186,51.
Laraberton (W. A,) 172,
39.41.
Lampousiadis (G. J.) 273,
26.
Lanciani 260,19.26.41.
Landgraf (G.)4,31. 8,6.11.
12.
Lange (J.) 102,51.
La Roche(J.) 146,20.150,4.
Lattes (E.) 5,27. 8,42. 265,
23.
Latyschew (B.) 127,28.
Launav \L. de) 229,53.
230,'30.
La Ville de Mirmont (H, de)
224,43. 225,48.
Leader 252.26.
Le Blant (E.) 193,26,
Le Breton (Paul) 216,19.
Lechat (Henri) 222,22. 223,
25. 226,9.
Lecoy de la Marche 178,24.
Leeuwen (J. van) 271,33,
46. 272,6.
Lefébure (E.) 160,5.
Legrand (Ph. E.) 228,35.
Lejuy (P.), 188,16,24,29,
210, 27. 212,10. 214,39.
Lendrum (W. T.) 234,53,
Léo (Fiedrich) 100,43, 101,
45. 102,11.
Lespinac Langeac (De) 177,
46.
Lévy (I.) 219,6.
Liebhold (K. J.) 103,44.
112,15.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
289
Lincke (K.) 110,2.
LiDdsay (W. M.) 9,14.
235,17.
Lock (W.) 238,11.
Loew (E.) 152,35.
Loria (G.) 261,24.
Loring (W.) 245,29.44.
Loth (J.) 204,29.
Lo\atelli (Ersilia Caetani)
201,9.
Lugary (G. B.) 260,13.
Maass (E.) 30,50. 258,48.
Macnaghlen (Hugh) 250, iO.
Macqueron (Henri) 190,10.
Maguus (H.) 109,10. 111,
16.
Mahaffv 241,16.17. 242,14.
26.34. 243,26.
Maliadis (D.) 274,14.
Manetti (Alfredo) 264,17.
Manitius (M.) 122,37. 124,
9. 126,42.
Marchant (E. C.) 239,3.
Mari nd in 240,50.
Marquand (Allan) 166,24.
Marquart (J.) 115,50. 117,
30.
Marsy (de) 189,43.46. 190,
Martel 180,36.
Martin (A.) 227,14.
— (A. Trice) 252,15.
— (Albert) 214,10. 215,31.
Marucchi (0.) 259,42.
Marx (Friedrich) 44,12.
124,12.
Maschke (R.) 114,17.
Maspero (G.) 195,40. 198,
37.
Massillon-Rouvet 179,2.
Masson (John) 13.16. 249,
12.
Mather (Maurice W.) 170,
23. 174,3.
Maurenbrecher (B.) 118,50.
Maurer (M.) 156,50.
Mav (0. 103,49.
Mayor (J. B.) 236,12. 237,
28.53. 238,47. 239,31.
240,7.31.
Meader (C. L.) 165,2.
Mehlis (C.) 11,27.
Meiliet (A.) 20.3,4.
Mekler (S.) 115,22.
Méiy (de) 189,49.
Menant 193,14. 198,14.
227,11.
Mendeissohn 107,41.
Menrad (J.) 25,9.
Merriam (A. C.) 164,9.165,
Merri! (Elmer Truesdell)
168,19.
Merry (W. W.) 235,10.
Meuse! (H.) 204,25.
Meyer (E.) 35,28.
— (Ed.) 38,34.
Meyer-Lubke (W.) 141,33.
R. DE PHiLOL. — Revue
Michon (E.) 203,32.45. 229,
42.51.
Mihalik 155,34.
Milani (L. A.) 268,38.
Milchhofer (A.) 120,13.
Miler (J.) 114,31.
Miles (E. H ). 235,6.
Miller (C. W. E.) 167,15,
— (Walter) 165,20.
Millet (G.) 255,32. 257,8.
Miine-Edwards 179,1.
Mitrovics 158,42.
Milteis (L.) 42,34.
Miynek (L.) 149,24.
Molins 178,10.
Mommsen (Th.) 36,26. 39,
17. 40,49. 127,22.51. 143,
46.47.
Monceaux (P.) 230,2.
Monrj (D. B.) 236,3. 240,
50.
Moore (F. S.) 172,53.
.Viorawski (C. von) 114,10.
Mordtraann 143,47.
Moreau (Félix) 221,1.
Moral 179,10 28. 180,47.
Morel-Falio (Alfred) 176,9.
Morgan {Morris H.) 169,91,
171,53.
Moriilot 187,42.
Mowat 183,40. 184,31.35.
40.45. 185,8.24.30.35.
186,2.3.18.20.29. 187,20.
4.3. 233,15.21.
Mulleneisen (.1.) 111.51.
Mùller fC. Fr.) 123,49.
— (Lucian) 10,41. 11,5.1.3.
— (P. R) 110,17. 112,38.
Miinsterberg (R.) 146,35.
147,16.
Muntz (E.) 229,15.
Munzer (F.) 41,37. 258,28.
Mulvany (C. M.) 235.5.
Murray (A. S.) 229,49. 247,
2.
Muzik (H.) 150.8.
Mvres (J. L.) 244,51. 252,
49.
Naber (S. A.) 271,11.36.
272,4.
Nagy 155,33.
Nake (B.) 102,27. 111.4.3.
Némethv (G.) 156,23. 157,
32.
Nencini (Flaminio) 269,41.
Nettleship (H.) 250,47.
Nicaise 179,25.
Nicklin (T.) 166,32,235,12.
250,2.
Nicole (J.) 213,22. 221,16,
228,22.
Noihac (P. de) 188,6.
Norton (Richard) 166,20.
Novak (R.) 147.3.
Oestrup (J.) 163,20.
OIck (F.) 104,9.
Olcott (George N.) 167,5.
Oldfield 234,24.
des Revues de 1895.
Olivieri (Alessandro) 266,
36.
Omont (H.) 175,29. 176,8.
183,20. 215,28.
Oppert 193,5. 194,17. 196,
49. 197,23.
Orsi (P.) 256,16.
Ouvré (H.) 221,21.
Ovidio (Francesco d') 269,
26.
Owen (W. B.) 173,39.
— (S. G.) 236,4. 239,-33.
Palmer (A.) 241,21.22.32.
41. 2 '.3,32.36.
Papier 179,32.
Paquier (G.) 262,50.
Paris (Gaston) 177,11.
— (Pierre) 230,49.
Parker (Charles Pomeroy)
171, as.
Pascal (C.) 41,39.
Paton (James M.) 165,5.
— (W.R.) 244,51.259,14.
Patroni (G.) 259,8.
Paul (L.) 104,30.
Pauison (Jhs) 162,10.
Payne 252,25.
Pelhnm (11. F.) 240,33.
Penrose (F. C.) 248,3.
Peppmùller (R.) 16,38.
103,53.
Perdikides (K.) 274,42.53.
Perdrizet (P.) 254,29. 256,
26.50.
Pernice (E.) 43.49. 258,5.
Perrot (G.) 255,35.
Peters (John P.) 164,45.
Petersen (Ë.) 125,19.
Philios (D.) 254,31. 255,
29. 258,32.
Piccolomini (Enea) 270,5.
Pichon (R.) 214.36.
Pickard (John) 163,53.
Pilloy (J.) 177,16. 178,39.
180,38.
Pinsa (G.) 260,50.
Platner (Samuel Bail) 167,
19. 2.35,11. 238,19.
Platt (Arthur) 249,3.6.44.
47.49. 2.50,49.51.
Poincaré 179.27.
Pokrowski (.Michael) 13,14.
Polard (William Carey)
164,16.
Polaschek (A.) 152,20.
Pollak (L.) 143.40. 144,34.
Pomtow (H.) 106,29. 109,
27. 112,6. 114,40. 115,
19. 118,23. 259,19.
Poppeireuter (Jos.) 44,41.
Posta (A.) 155,7.
Postgate (J. P.; 237,18.
248,52. 250,18. 253,15.
Potier 185,36.
Pottier (E.) 255.2.
Price (Hilton) 234,-35. 252,
45.
Privé 180,14.
XX. — 19.
290
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Prochâzka (Fr. X.) 153,21.
Purser (L. C.) 243,16.
Quarry (J.) 242,52.
R. (M.) 15,48.
Rabbow (P.) 146,52.
Habe (Hugo) 105,13. 122,
35. 123, 10.
Radermacher (L.) 122,24.
125,27.
Radf't (G.) 192,40. 223,49.
52. 224,7.48. 225,34.
226,32.47.
Radinger (C.) 113,17.32.
115 2.
Ragoa 188,10. 189,10.11.
Ralliard (J.) Ii5,25.
Ramain 188,15.26.38. 189,
13.
Ramoriao (F.) 264,19.36.
39.
Ramsay (W. M.) 225,6.
Rappold (J.) 150,.39.
Rasi (Pietro) 26i,22.
Ravaisson 194,35.
Read (H.) 252,31.
Récsey (V.) 155,10.29. 158,
7.
Reichel (W.) 144,29. 145,
8. 151,16.
ReimanQ (E.) 119,15.
Reinach (Salomon) 178,31.
179,49. 190,25. 191,36.
193.1. 195,47. 199,20.
204,27.31. 218,43. 227,
17.38. 228,19. 229,4.27.
230,12.33. 262,4.
— (Th.) 20.42. 196,46.
217.2.219,2.221,28.222,
30. 231,41.47. 234,4.
Reiter (S.) 148,32.
Reitzenstein 17,24.
Reuss (Fr.) 112,11.
Revillout (E.) 175,11.
Ribbeck(0.) 123,36.126,5.
Richards 238,48.
Richardson (Rufus B.) 165,
24. 166,6.11.
Ridder (A. de) 254,41.
Rideeway (W.) 240,1.251,
48.
Riess (E.) 114,30. 239,5.
Risberg (Bernh.) 114,24.
Robert (C.) 37,40.42. 38,6.
Rodier 224,37.
Rohde(Ervvin) 113,19. 115,
20. 120,18. 126,14.
Rohrmoser (J.) 145,43.
Roraagnoli (Ettore) 269,8.
Roppenecker (H.) 108,46.
Rossbach (Otto) 11,26. 114,
4.
Rostagno (Enrico) 136,21,
268,51. 269,5.28.
Rougé (E. de) 185,20. 203,
9.38.
Rouire 189,8
Roumejoux 178,48. 189,35.
Royer (Ch.) 186,35.
Rubensohn (M.) 14.7. 20,
3. 105,38.
— (0.) 259,1.
Rùlil (Franz) 122,29.
Ruelle (G. E.) 219,22. 223,
19.
Rupp (K.) 158,44.
Ruth (Fr.) 154,50.
Rzach (A.) 147,6.
Sabbadini (Reraigio) 266,
9. 268,47.
Saglio 184,21.
Sakolowski (P.) 105,44.
109,7. 115,40.
Sanctis (Gaetano de) 263,
.35.
Sanford (Mvron R.) 166,29.
Sarauw (Chr.) 162,1.
Scarborough 173,34.
Schâffer (E.) 259,12.
Schauz (M.) 40,9. 122,18.
Scheiiidler (A.) 148,39.
150,16.
Schenkl (K.) 237,52.
Schiller (H.) 114,-32.
Schilling (W.) 114,44.
Schils 160,14.
Schlumberger 191,4.
Schmalz (J. H.) 8,43.
Schmid (W.) 123,53. 124,
3.
Schmidt (Johann) 147,43.
— (Johannes) 141,50.52.
Schraitz (W.) 146,11.
Schneider fR.) 48,18.
SchoefTer ( Valerian von)
13,.30.
SchôU (Fritz) 122,41.
Schone (A.) 112,27.
Schrôder (0.) 114,46.
Schulten (Adolf) 125,38.
Schulz (G.) 103,33.
Schuize (Wilhelm) 141,
passim.
Schwab (0.) 8,2.
Schwarz (H.) 114,21.
— (W). 111,15.
Schweder (E.) 115,8. 117,
44.
Sebestyèn (K.) 158,32.
Sehrwaid .30,50.
Séjourné 186,26.
Seltmann (E. J.) 140,33.
Sepp (B.) 25,49.
Setti (G.) 267,2.
Sheldon (E. S.) 169,52.
Siesbye (0.) 161,51.
Sihier (E. G.) 173,48.
Sikes (E. E.) 238,35.
Six (J. P.) 251,53.
Skorpil (H.) 144,17.
— (K.) 144,17.
Skutsch (F.) 146,15. "
Smith (A. H.) 244,14.19.
— (Cecil) 238,33. 246,45.
— (Charles Forster) 173,4.
— (Clément Lawrence)
171,18.
Smith (Kirby F.) 167,23.
Smyth (Herbert Weir) 171,
42.
Solmsen (Félix) 141,3. 142,
26.29.32. 210,27.
Soltau (W.) 43,3.
Sommerbrodt 109,18.
Sonny (A.) 8,48. 114,25.
Soutzo (Michel C.) 234,9.
Spengel (A.) 24,10. 25,48.
Spitzer (S.) 148,41. 149,11.
Stadier (H.) 108,43.
Stadtmùller (H.) 25,53.
27,1. 102,34. 105,38.
Slahl (J. M.) 125,3. 126,6.
Slangl (ïh) 104,6. 107,
46.50. 113,8. 114,33.
115,13
Stanley (J.) 250,37.
Steenstrup(Japetus) 163,12.
Stein (H.) 202,9.
Steinschneider 272,52. 273,
1.10.
Stemplinger (E.) 26,4.
Stengel (P.) 39,31.
Sternbach 145,43.
Sternkopf (W.) 103,9.
104,28. 106,23.
Sticotti 144,37.
Strack (M. L.) 258,43.
Strootman (W.) 39,39.
Strzygowski(J.) 257,29.
Sudhaus (S.) 113,33.
Suman 149,27.
Susemihl (F.) 111,29.39.
118.6. 215,27.
Szanto (E.) 144,52.
Tannery (P.) 212,28. 213,
45. 216,49. 229,20.
Tarbell (F. B.) 163,41.
Thédenat (H.) 183,53. 185,
47. 186,44.52. 187,15.
17.40.49. 203,49.
Thewrewk de Ponor (E.)
103,30. 157,14.
Thiele (G.) 37,37.
Thilo (G.) 103,12. 104,39.
Thomas (Paul) 159,32. 38.
44. 272,18.
Thompson (Ed. Maunde)
2:34,37.
— (E.-S.) 238,50.
- (G.-V.) 41,32. 173,28.
Thouvenin (P.) 118,27.
Thurneysen (Rudolf) 142,7.
Tocco (Felice) 269,47.
Tocilescu (G.) 143,45. 144,
18. 190,6.
Toepfler (J.) 40,6.
Toraasetti (G.) 259,37.
Torr (Cecil) 227,29. 240,1.
241,4.
Tournier (Edouard) 188
passim 189,1. 203,2.
211,49. 212,10. 214,8.33.
215,40. 216,17.
Toutain (J.) 230,26. 262,9.
Tragau (C.) 145,8.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
291
Traube (L.) 113,48.
Treu (G.) 43,22.
Tsountas (Chr.) 44,18.
Tyrrell (R. Y.) 235,1. 241,
^33.243,9.
Tyszkiewicz 230,16.
UQger(G.-F.) 128,25.33.
— (R.) 114,19.
Uppenkamp (A.) 102,24.
Usener (H.) 122,31.
Ussing 163,6.
V (G.) 264,9.
Vahlen (J.) 35,44. 39,47.53.
127,4à.
Valeton (1. M. J.) 270,26.
272,18.
Vàri (R.) 156,46. 157,16.
158,18. 159.8.
Vassis (Sp.) 253,43.
Vélics (L.) 155,46.
Viereck (Paul) 37,35.
Villenoisy 186,1.
Viollet (Paul) 183,26.
Viteau (J.) 216,14.
Vitelleschi (Nobili) 259,36.
Vitelli (Girolarao) 268,53.
269passim. 270,2.3.
Vliet fJ. vau der) 5,29.
211,53. 270,33. 271,22.
26.27.30.53. 272,6.
Vogiié (M. de) 194,43.
Vollgraff (J.-C.) 270,51.
Wackernagel (Jakob) 142,
21.
Wagener (A.) 160,35.
Waille (V.) 179,53. 180,3.
195 52
Waldèn (J. W. H.) 168,46.
172,27.
Waldstein (Charles) 164,21.
165,2.26. 166,4.31.
Wallon 198,14.
Walters (H. B.) 239,28.
240,3.27.
Waltz (A.) 224,19.
Waltziog (J. P.) 159,52.
War (G. G. W.) 240,7.
Ward (J.) 253,6.
Warren(.\I.)l68,l. 173,46.
Washington (Henry S.) 166,
24.
Weber 252,45.
Wecklein (N.) 128,32.
Weidner (A.) 112,38.
Weil (H.) 188 passim.
196,14. 211,30. 215,25.
256 53.
Weinberger (W.) 146,17.
Weiske (Alex.) 115,18.
Wellmann (M.) 38,8.
Wentzel(G.)39,49. 127,19.
Wesener (G.) 107,50.
Weyman (G.) 5,36. 6,50.
8,1. 25,36. 26,30. 114,28.
122,40. 147,8. 148,34.
150,1t.
Wheeler (J. R.) 166,8.35.
171,50. 173,43.
While (John-William) 170,
2. 173,44.
Wide (G.) 258,26.37.
Wigand (J.) 159,6.
Wilamowitz - Môllendorff
(U. von) 38,17. 101,10.
Wilcken (U.) 37,48. 41,34.
43,1.
Wilhelm (Ad.) 143,11.29.
Willems (J.) 161,3.
Williams (G. F. Abdy)
2i0 24.
Wilrich 20,42.
Wilson (J. Cook) 234,48.
Winans (G.-R.) 167,2.
Winckler 178,12.
Winterfeld(P. von) 42,15.
Winwood (H.) 252,53.
Wirth (A.) 167,26.
Wiltstein (A.) 139,38.
Woltflin (Ed.) 3,3. 4,22.
3i. 5,14. 6,46.52. 7,38-
42.49. 8,18,35.36.47.50.
10,5. 11,26. 122,36. 124,
10.
Wolters (P.) 257,44. 259,
16.
Woltjer (J.) 13,32. 271,34.
49.
Wolke (K.) 147,1.
Wright (John Henry) 170,
16. 171,24. 173,40.
Wroth (Warwick) 251,37.
Wunderer (G.) 115,44.
X [ ] 155,43.
Zahineisch (J.) 27,4. 115,
5. 152 9.
Zenthen 189,26.
Ziebarth(Erich) 36,13. 114,
13.27. 115,1. 118,11.
Ziehen (J.) 126,46. 155,21.
37.
Ziramer (Heinrich) 100,46.
Zimmermann (August) 8,
52. 9,1. 122,43.
Zingerle (J.) 113,23. 143,
48. 145,2.
Zuretti (G. 0.) 265,39.
Zycha (Jos.) 147,20.
292
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES
Abicht (K.) 151.45.
Adami (R.) 49,39.
Aegyplische Urkunden
ans d. K. Museen z.
Berlin 92,40. 223,10.
199,36.
Albert (Maurice) 207,2.
Alsberg (Mor.) 73,34.
Aly (F.) 24,35. 50.42. 95,
23. 99,17. 137,49.
Araeis (K. F.) 17,49. 27,16.
55,23. 130,2. 135.16.
Amelioeau (E.) 60,19.
Amelung [V^.] 210,42.
Amend (M.) 6,11.
Anastasopoulos (D.) 219,
23.
Andél (0.) 74,12.
Anderson (W.) 97,40.
Andrée (Richardj 80,29.
Aadresen (G.) 137,5.
Annalen d. Vereins f.
nassauische Allertum-
skiinde 99,46.
Antoine (Ferd.) 207,49.
Apostoiidès (B.) 96,43.
205,38.
Appuhn (Wilh.) 69,5.
Arjjaumont (d') 201,5.
Arbois de Jubainville (H. d')
175,40. 212,50. 216,30.
Archer-Hind 73,19.
Arenliold (L.) 75,4.
Arens (Ed.) 134,32.
Argyriadès (Jo.) 64,26.
Arleth (E.) 64,23.
Armstrong 77,24.
Arndt (P.) 95,28. 210,42.
Arneth (V.) 3.3,51.
Arnim (H. von) 58,29. 59,
27.33.42. 148,13.
Arnold (G. F.) 129,11.
Asbach (Julius) 33,42.
Ascherson(F.) 132,30. 136,
12.
Asmus (R.) 59,6. 137,20.
— (W.) 69,19.
Aube (H.) .58,33.
Aiidrian (von) 81,9.
Auge de Lassus (Lucien)
154,25.
Aurès (A.) 73,24.
Aurich (Wilii.) 16,18. 1.33,
19.
Ausfeld (Adolf) 22,31. 133,
28.
— (R.) 59,44.
Austin (F. M.) 132,46.
Autenrielh (G.) 56,12.
Auvray (L.) 212,49.
Babelon (Ernest) 182,29.
201.38. 204,41. 209,12.
Babick (G. J.) 62,.37.
Bach (.los.) 69,12.
Bachmann (.1.) 60,11.
Bacliof (Ernsl) 139,18. 148,
1. 149,1.
Back (Friedrich) 99,18.
Backhaus (A.) 29,8. 1.37,18.
Bacon (B. W.) 207,21.
Baedeker 205,14.
Baehrens 162,26.
Bah! (Johann) 14,44.
Baillet 75,13.
Bailly (A.) 160,29. 181,18.
199,52. 206,15. 216,24.
217.39. 226,7,
Baker (Samuel) 70,21.
— (W.) 239,52.
Baldeschi (L, G.) 137,8,
Balias 67,35.
Ballif (P.)91,30.
Baliin (F.) 1.35,28.
Barbu (Nie.) 65,30.
Barnabei (Feiice) 19,18.
94,28.
Baron (Gh.) 219,29.
Barracco (Giovanni) 16,34.
Barry (W.) 70,51.
— de Merval (du) 77,1.
Bassermann (Félix) 16,46.
Bassi (D.) 136,25.
Bastgen (M.) 60,47.
Bauby (Emile) 11,19.
Baudriilart (A.) 237,22.
Bauer (L.) 67,44.
Baumann (Johann Adolf)
85,23.
— (Maria) 28,21. 139,12.
Baumgarten (M.) 137,25.
Baumstark (Anton) 19,8.
24,48. 96,9. 131,13. 205,
5. 216,8. 222,37.
Beaudoin 81,34.
Bêcher (Ferd.) 19,31, 49,
50. 130,35.
Bechtel (F.) 31,39. 92,52.
135,36. 151,2.
Beck (J. W.) 18,28. 97,16.
207,26.
Becker 139.49.
— (J.) 54,29.
— (Theodor) 138,48.
Beckh (Heinr) 223,2.
Béer (Rudolf) 81,4,152.33.
176.40. 181,48. 215,18.
Belger (G.) 57,26.
Belin (A.) 175,47,
Bellermann (L.) 52,47. 150,
20.
Bellezza (Paolo) 47,43. 215,
18.
Belli (M.) 132,5. 137,19.
Belling (H.) 10,34. 31,42.
90,17. 2.35,51.52.
Bellorini (E.) 65,53.
Belocb (J.) 45,15. 148,3.
Bender (H.) 18,13.
Bénédite 76,26.
Benndorf(0.) 91,51. 161,5,
Bennett (Charles E.) 9,22.
29,28. 33,6. 49,24. 1.33,
44. 207,12. 235.24.
Benoist (Eugène) 67,9.
Bérard (Victor) .30,19. 129,
28. 198,11. 199,46. 235,
46.
Bergeat 71,4.
Berger (H.) 75,18.
— (Samuel) 6,17. 9,46.
Bergk (Th.) 136,30. 151,4.
219,24.
Bergm^nn (A.) 47,6.
— (Joh ) 19,9.
Berkley (E.) 78,1.
Berliuer (A.) 14,18.
Bernard (J.) 183,11. 209,
29.
Bernardakis (Greg. N.) 213,
19.
Bernhardi (Kurt) 88,13.
Bernhardy (G.) 13i,36.
Bernheim (Ernst) 10,37.
Bernier (D.) 58,31.
Bernoulli (Garl Albrecht)
32,11.12. 35,7. 97,3.3.
Berthelot 10,12.24-27. 45,
5. 74,42.
Bertrand (Alexandre) 200,
9. 204,7.
— (L.) 206,33.
Beschreibung der Sculp-
turen mis Perqamon
98,10.
Besobrasof (Marie) 59,53.
Bethe (Erich) 22,34. 65,38,
Bettany 80,27.
Beurlier 81,2.38,
Bezzel (Ilerm.) 61,26,
Bickford-Smith (R. A. H.)
135,47.
Biddulph (Rob.) 70,45, 71,
16.
Bidez (J.) 17,43. 160,43.
Biese (Alfred) 12,21. QQ,
42,
Bilger (Alex.) 65,20.
Billerbeck (Adolf) 17,17.
Binsfeld (Johann Peter)
85,37.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
293
Bintz (Julius) 86,3.
Birt (Th.) 24,33. 58,39. 64,
4. 93,15. 95,4. 207,25.
237,3.
Bischofî 219,38.
— (E.) 207,1.
Bizon (F.) 151,32.
Blake (R. W.) 215,4. 237,
52.
Blanchet (J. Adrien) 145,
35. 182,29. 201,38. 209,
12.
Blase (H.) 13,41. 69,10.
24. 91,46. 135,3. 147,50.
167,34. 266,21.
Blass (Fr.) 19,5. 32,6. 91,
27. 132,37.51. 136,32.
204,51. 209,20. 215,1.2.
216,29. 217,53. 222,36.
235,50. 242,6. 264,45.
Blaydes (F. II. .M.) 20,4.
25,40. 30,9. 91,37. 95,
43. 133,22. 157,29. 207,
14. 235,26. 241,10.
Blinkenberg (C.) 91,32.
Blomquist (A. W.) 69,17.
Blumner (H.) 35,4. 74,45.
90,4. 130,7.
Bodensteioer (E. ) 11,51.
90,47.
Boeckh (Aug.j 78,6.
Boehme (G.) 10,44. 137,
17. 152 29.
Boer'ner (A.)' 130,40. 219,
2Q.
Bottger 71,13.
BôUiclier (Cari) 11,8. 29,7.
— (Ernst) 22,40. 95,11.
132,52.
Bohatla (Hans) 23,39. 26,
27. 134,41.
Bohse (P.) 57,16.
Boissevaiu (M.) 210,26.
Boissier 81,42. 160,16.
182,46.
Boissière (G.) 11,49.
Boisonriade (P.) 183,11.
209,29.
Boldermann (P. M.) 32,17.
Boll [V.) 10,22. 19,27. 94,
23. 130,4. 140,4. 209,3i.
BoLLANDisTES (les) 181,23.
Boltenstern (P. von)52,26.
Boitz (C.) 63,53.
Bonafous (4.) 135,19.
Bone (H.) 51,19.
— (K.) 51,20.
Bonhôffer (A.) 12,52. 24,
21.
Bonn [séminaire philolo-
gique de) 222,39.
Bonnet (Max) 134,5.
Borchardt 76,48.
Bormann (E.) 75,24.
Bornemann (L.) 28,37.
Borromeo (C.) 1.3,46. 52,8.
Botsford (George WilJis)
130,27. 213,10.
Bottek (E.). 139,14.
Boulanger (G. A.) 71,12.
Bouriaut 76,25.
Boye (W.) 207,51.
Boyer (E.) 58,15.
Bozucki (M. K.) 151,30.
Brâgelmann 75,5.
Brandt (Paul). 26,22. 133,
2. 139 21.
— (Samuel) 18,30. 34,3;^.
— A. van) 160,41.
Brasch (i\I.) 14,14. 24,27.
92 33.
Brassie'(Mrs) 70,27.
Braun 80,23.
Breitung (Arno) 59,15.
Brenous (J.) 9,25 201,42.
209,42. 221,43.
Brief (S.) 61,24.
Brieger (Ad.) 17,45. 28,50.
59.25. 93,27. 134,10.
171,13. 208,35. 237,29.
265,17.
Brinker (R.) 58,23.
Brinkraann (A.) 22,32.134,
34. 222,.33.
Brissaud 81,41.
Brochaid (V.) 59,28.
Brockelmann 207,46.
Brosin (0.) 51,23.
Brown (Rob.) 81,7.
Brlnicky (Ladislav) 154,4.
Bruckmann (Fr.) 16,33.
95,28.
Bruckner (A.) 93,50.
Brugmann (K.) 16,8. 95,8.
132,20. 206,22.
Brugscli (H.) 73,34.
Bruliu (Ewald) 10,43. 25,
23.
31.26. 148,14. 213,11.
215,6. 217,46. 264,43.
Brun (J.) 209,33.
Brunn (H.) 89,31. 95,28.
164,5. 165,33. 166,15.
Bruns (Ivo) 62,5.35.
Bruuzlow fOtlokar) 77,30.
Buchan (A.) 71,6.
Buclihold (L.) 22,28. 97,28,
160,42.
Buck (Cari Darling) 22,43.
97,46. 240,42.
Bûcheler (Fr.) Q.&. 15,5.
23,6. 90,53. 95,16.17.
155,27. 265.9.12.
Buchner (Wilheim) 14,24.
Biicking (H.) 13,39.
Budinger(Max)9,44. 30,15.
99,26.
Bulz (.Vlart.) 129,8.
Bûrger(K.) 199,38. 205,15.
Bultner (R.) 24,37. 31,47.
91,44.
Bûttnfr-Wobst 61,15. 147,
53. 217,33.
Bulic (F.) 151,38.
Bullinger (A.) 61.51.
Burckhardt (A.) 90,7.
Burger (C.-P. jr) 12,37.
205,34.
Burkhard (Karl Friedrich)
88,20.
Burkitt (F. C.) 181,37.
Burmeister (Fr. 18,3.
Buruouf 80,34.
Buschau (G.) 74,9.46.
Buso]t(Georg)79,33. 98,47.
Busse (Ad.) 61,45. 64,34.
Butcher (S. H.) 20,45. 62,
32. 237,33.
Bywater (I.) 62,11.
G (noms grecs commen-
çant par)'. Chercher à K,
ceux qui ne sont pas ici.
Cabrol (Fcrn.) 207,37. 216,
30.
Cagnat 160,25. 181,24.
205,47. 210,15. 213,5.
237,44.
Cajori 140,12. 273,4.
Caidi (G.) 64,14.
Cali (C.) 160,48.49. 207,
11.42.
Campbell (L.) 18,39. 28,47.
96,5. 167,29. 207,11.
242,1.
Canet (C.) 79,48.
Cantarelli (L.) 11,36. 131,
53. 182,45.
Canlor (iM.) 129,14. 204,
45. 261,21.26.
Capellanus (G.) 147,33.
Capelle (C.) 55,22.
Capes (W. W.) 61,20.
Capone (Giulio) 16,49.
Capps (E.) 90,23.
Carbone (G-.) 60,36.
Carra de Vaux 10,21. 27,
32 139 52.
Carréri (F. C.) 267,25.
Carrelte lE.) 210,16.
Carstens 20.28. 206,35.
Cartailhac 76,10.
Carton 210,32.
Casagrandi (V.) 91,6.
Caspari (G. P.) 61,3.
Castellani (Giorgio) 11,46.
14,51.21,41.204,43.210,
49. 217,41. 265.15.
Castillou Saint-Victor (De)
72,42.
Catalogue du Musée de
la Commission des An-
tiquités de la Côte-
d'Or 182,22.
Catalofjus dissertationwn
pliilol. classicat'iim ib2,
3.
Cauer (Paul) 15,24. 24,30.
33,12. 55,44. 96,26. 130,
18. 138,20.32. 151,24.
42 207,22. 240,45.
Cavvadias {['.) 18,36.
Ceci (Luigi) 20,38. 132,45.
Éermâk (Jeiin) 154,2.
Cerny (Joseph) 153,38.
294
TABLES DE LA REVUE DES REVUES,
Cerocchi (P.) 220,38.
Cesca (G.) 58,11.
Champollion 76,12.
Chassinat 76.26.
Chatel (Arsène de) 175,48.
Châtelain (Emile) 176,25.
181,8. 198,13.
Chevalier (Ulysse) 201,3.
Chiappeiii (A.) 60,23.
Chirco 71,10.
Chipiez (Charles) 28,24.
72.29. 76,52. 77,21. 164,
29.30 224 2.
Christ (A. Th.) 26.44. 131,
12.42. 20i,46. 208.28.
Church (A. J.) 238,27.
Chytil (Franz) 21,9.
Ciaceri (Ein.) 18,20.21. 20,
12.
Cichorius (C.) 99,7. 219,38.
Ciccotti (E.) 136,29. 137,
27.41.
Cima (Ant.) 68,22.26.
Cin (C.) 70,15.
Clarck (Albert C.) 22,21.
Classical Sludies in ho-
nour of Henry Drisler
17,5. 206,11.
Cleef (Frank Louis van)
168,36.
Clerc 19îi,12. 225,30.
Cierval (J. Al.) 176,37.
Clode (W.) 58,38.
Cobhans (C. Délavai) 69,29.
Cohausen (A. v.) 99,49.
Cohen (Henry) 165,17.
CoUen (E. H.) 69,49.
Collier (J.) 59,11.
Collignon (A.) 181,14.
— (Max.) 26,13. 94,8. 149,
39. 161,3. 200,23.
Colonna-Ceccaldi (Georges)
72 23.37.
Combe (E j 209,27.
Comment, philol. lenenses
150 28
Corapiretti (D.) 90,13. 96,
34. 211,1. 243,2.264,51.
Constans (Léopold) 49,29.
213,8. 218,2.
Constantinidis (G.) 218,2.
Conway (W. M.) 74,22.
Conybeare iFred. Corn-
wallis) 16,39. 61,44. 97,
30. 137 2
Cooper (Fr.'F.) 9,17. 168,
29. 240,43.
Costa (Em.) 68,48.
Couat (A.) 218,40.
Coudray la Blanchôre (M.
du) 210,33.
Couve (Louis) 16,15.
Couvreur (P.) 150,42.
Cozza (A.) 19,18.
Cozza Luzzi 75,33.
Cramer (Franz) 69,21.
Crampe (R.) 21,7. 30,36.
95,41. 131,10. 151,18.
Crause (Ernst) 17,37.
Creizenach (W.) 14,48.
Cristofolini (C.) 53,21.
Croispt (Alfred) 62,53. 183,
8.9. 210,52.
— (Maurice) 183,8. 210,53.
219,40.
Crusius (0.) 11,43. 16,15.
28,33. 89,41. 91,24. 94,
32.148,12.161,31.200,11.
205.11. 217,27. 219,38.
237,16.
Csengeri (J.) 155,49. 158,
23.25.
Cûppers (Fr. Jos.) 64,2.
Cumont (Fr.) 13,27. 15,9.
39. 29,48. 80,53. 81,47.
95,18. 156,10. 159,27.
208,38. 215,11. 222,42.
231,15.
Cumpfe (Charles) 154,31.
Cuntz (0.) 75,26.
Curcio (G.) 90,25.
Curlius (Ernsl) 12,17. 18,
50. 80.46. 132,15. 219,27.
Cwikiinski (L.) 54,32.133,
33. 134,13. 148,20.
Cybulski (P.) 23,37. 49,5.
132,10.
Czvczkiewicz (A.) 45,33.
149,46.
Dâhnhardt (0.) 16,52.
96,53. 131,26. 215,4.
217,23.
Damsté (P. H.) 21,11.
237,49.
Danesi (A.) 80,40.
Darcel 77,25.
Daremberg 181,4. 182,27.
Daresle (R.) 22,47. 96,2.
210,19.
Dauraann (Ad.) 148,24,
David (J.) 150,30.
Davidson (T.) 62,22.
Davis (R. F.) 239,21.
Deazeley (J. Howard) 242,
Decharme(Paul)12.51.92,4.
Décrue (Francis) 221,47.
Deecke (W.) 71,18. 167,43.
212,51.
Defrasse (A.) 226,22.
Degering (Hermann) 15,43.
131 ,.37.
Degert 223,53.
Delbriick (B.) 90,20. 200,
41.
Delehaye (Hipp.) 207,51.
Delitzsch (F.) 94,2. 207,30.
Deltombe (E.) 160,32.
— (J.) 160,32.
Demaison (L.) 177,9.
Dembitzer (Z.) 151,33.
Demmier (Adalbert) 22,4.
Denisof 153,29.
Deschamps (Gaston) 219,32.
Dessau (Hermann) 34,41.
Dcssi (V.) 135,48.
Dessoulaw (P.) 210,29.
Destinon "(J. v.) 30,29.
215,11.
Detlefsen 75,32.
Dettweiler (P.) 24,27. 139,
4.
Deuerling (A.) 46,24.41.
Deuticke (P.) 51 ,21. 139,7.
Dickmann (J.) 66,47.
Dieckhoff (0.) 20,21. 134,
38.
Diederich (B.) 32,31. 45,
29.
Diehi (Ch.) 164,41. 205,30.
Diels (H.) 10,10. 17,27. 64,
43.
Dienel (Rich.)9,40.
Diepenbrock (L.) 58,45.
Diercks (Gu.stav) 100,15.
Dieterich (A.) 51,42. 161,
42. 200,27. 204,53.
Dihigo (Juan M.) 222,46.
Dindorf (L.) 61,15. 92,32.
206,2. 239,48.
Dislcl (T.) 96,38.
Dobschûtz (Ernst v.) 35,
12.
Dodwall (L. D.) 66,35.
Doell (Johannes) 72,15.
Dôring (Aug.) 23,13. 136,
52. 210,14.
Dôrpfeld (W.) 22,38. 93,
49.
Dôrwald (P.) 151,44.
Dolejsek (B.) 152,41. 154,
34.
Domaszewski (A. v.) 31,30.
155 51.
Dorez' (Léon) 209,16.
Dornseifîen (J.) 50,39.
Dorr (Robert) 98,43.
Dorsch (J.) 148,21.
Dottin (G.) 30,46.
Douais (C.) 6,16.
Draeger (A.) 66,14.
Drechsler (F. J.) 68,35.
Drefke (Otto) 63,16.
Drerup (Eug.) 131,34.
Dressler 81,15.
Dreves (G. M.) 94,42. 96,
18. 98,14.
Drexler 80,52.
Droysen 75,6.
Drùck (Th.) 129,4.
Drummond (J.) 59,40.
Dubois-Guchan 226,44
Duchesne (L.) 176,17.
Darnhôfer 66,5.
Duhr (Bernhard) 16,37.
Dumon (K.) 26,15. 94,39.
128,52. 209,18.
Dupuy (Paul) 210,12.
Durm (Jos.) 10,51.
Duruy (Victor) 49,37.
Dusànek(Fr,) 154,38.
Dyer (Louis) 81,22.
Dyroff (A.) 56,20. 137,37.
Dziatzko (C.) 11,12.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
295
Earle (Mortiraer Lamson)
20,44, 167,10. 235,27.
Ebe (G.) 95,6.
Eberhard (A.) 46,52. 147,
28.
Ebers 76,46. 77,42.
Ebert (A ) 66,18.
Eble 80,13.
Eckstein 19,1. 74,46.
Edwards (G. M.) 206,3.
Egelhaaf 67,il.
Egen (A.) 66,46.
Egger (E.) 216,24. 217,40.
Egli (Emil) 34,43.
— (J ) 69,26.
Ehrenberg (Victor) 28,5.
Ehrengruber (S.) 152,44.
Ehrhard (Albert) 16,27.28.
Ehriich (Bruno) 20,18. 132,
3. 212,44. 217,42.
— (E.) 6,4.
Ehwald 65,39. 66,30.
Eichert (0.) 47,35. 66,29.
Eichler (G.) 151,17.
— (H.) 50,18. 151,20.
EickhofT(P.) 97,17.
Ellis (Rob.) 129,39.
Elmer (H. C.) 5,49. 152,32.
Enderlein (Oskar) 85,.35.
Engel (Charles) 206,33.
Engelbrecht (August) 17,3.
208,45.
Engelmann (R.) 65,44, 90,
30.
Enger (Robert) 21,35. 134,
16.
Engler (A.) 11,23. 132,23.
204,23 205,44.
Eos 148,19.
Eranos Vindobonensis 20,
9. 152,48.
Erckert (E. von). 19,39.
Erhardt (L.) 45,17. 96,22.
Erman (Adolf) 76,52. 77,
12.43.
Espérandieu (Emile) 205,
36.
Essen (Ernst) 19,3.
Evans (Arthur J.) 27,43.
165,10.
Ewaid 80,32.
Evssenhardt (Fr.) 133,3.
Faber (,l.) 63,45.
Fabia (Ph.) 90,38. 201,17.
209,25.
Fahland (B.) 55,48.
Favaro 10,16.
Favre (J.) 66,13.
— (M-ne Jules) 58,20.
Fay (Edwin) 210,39.
Fecht (K.) 149,1.
Fedde (Friedrich) 87,7.
Feddersen(H.) 22,9. 97,20.
Fehr (E.) 91,15.
Fekete (Etienne) 157.2.
Fenneli (C. A. M.) 147,47.
216,27.
Ferger (W.) 69,18.
Ferté (G.) 160,28.
Festa (N.) 150,34. 220,39.
Festschrift f... Ludwig
Friedlcinder 23,7. 30,
44. 133,49.
— f. Johannes Overbeck
17,47.
— z.éoo Jubelfeier Univers.
Halle Wittenberg 130,
35. 150,33.
Feuardent 72,18. 165,18.
Feuvrier (Julien) 181,17.
Fichot (Ch.) 206,20.
Fick (A.) 92,52. 151,2.
Fickelscherer (M.) 46,33.
151,21.
Ficker (Gerhard) 208,7.
Fiegl (Al.) 59,1
Finâly (G.) 6,2.
Firmanio 68,25.
Fischer (P. G.) 149,48.
— (W.) 149,43.
Fischer-Benzon(R. v.) 130,
22.
Fishér (F. H.) 69,51.
Flagg (J.) 135,37.
Fleischer (C. A.) 9,33.
— (Oskar) 210,35.
Flensburg (N.) 1.34,24.
Florschatz 99,49.
Fôrsteraann (Alb.) 15,7.
130,30.
Foerster (R.) 27,14. 64,22.
91,36. 215,13.
Folliot de Crenneville (V.)
70,15.
Foiidalion Eugène Piot
13,6.
F'orbes (Archibald) 70,13.
— (W. H.) 31,.32. 97,26.
168,37. 209,11. 239,41.
Forchhammer (P. W.) 13,
17. 93,30.
Foucart(P.)81,27. 134,53.
200,28. 208,10. 224,26.
241,1.
Fougères (G.) 205,19. 214,
51. 224,34.
Fournier (M.) 206,-33.
Fowler (J. T.) 6,21,
Fraccaroli ( Gius.) 21,51.
27,36. 94,26.
F'rankel 78,12.
Frâiîa (Tomâs) 154,21.
Francotte (Henri) 2i,14. 23,
27. 161,1.
Frank (U.) 65,36.
Franke (Aug.) 69,4.
— (J.) 1.32,16.
Frankfurter (S.). 26,18.
Frantz (Joh.) 67,43.
Frederking (A.) 53,18.
Freeman(LdvvardA.)19,ll.
23,.34. 27,20.41. 87,13.
210,21.
Freeriks(Herm.) 133,11.
Freese (J. H.). 236,31.
— (Karl) 85,42.
Freppel 60,-38.42.
Frey (K.) 30,48.
Frick (C.) 60,52.
— (Otto) 86,31.
Friedprsdorff (Franz) 25,20.
67,5. 147,31.
Friedlânder (Ernst) 31,35.
99,46.
Friedrich (Gustav) 14,42.
.33,31. 50,23. 97,23.
131,31. 150,45. 162,18.
236,41. 266,28.
— (W.) 68,28.
Friedrichson 75,6.
Frigell (Andr.) 67,13.16.
Fritsche (R.) 65,48.
Fritze (H. v.) 11,39. 130,
12.
F'ritzsche (R.) 80,21.
— (J. von) 91,3.
Froehde (Oskar) 68,39.
Frôhlich (Fr.) 21,16. 49,2.
135,4.
— (K.) 49,12.132,11.
Frôhner (W.) 16,6. 34,24.
Frothingham (A. L.) 60,
45.
Fuchs (Joseph) 23,44. 26,
25. 99,34. 128,53.
— (Robert) 22,8. 133,13.
208,30.31.
P^ugner (Fr.) 9,19. 24,2.
49,11. 67,25. 133,9. 152,
19.
Fûhrer (A.) 131,2.
— (Jos.) 18,31. 129,50.
207,29.
Fulda (C.) 5.3,20.
Fumagalli (G.) 19,23. 80,
18. 95,40. 135,40.
Furneaux (H.) 20,50. 239,
20. 241,-39.
Furlwângler (Adolf) 34,
4.5.132,6. 165,48.
Gabelentz (Georg von der)
17,20.
Gaheis (Al.) 135,7.
Gaiser-(E.) 61,6.
Galuski (G.) 79,46.
Gamurrini (G.) 19,18. 94,
28.
Ganzenmûller (Karl) 10,47.
149,33. 205,9.
Gardner 76,-33.
— (P.) 97,41. 164,38. 222,
49.
Gardthausen (W.) 49,35.
99,10.
Gartelmann(H.) 62,32.
Gaspar (L.) 159,18.
Gauckler 207,18.
Gaudry 71,3.
Gebhardt 97,-37.
Geffcken (.1.) 21,1. 75,21.
91,48.95,14.136,16.138,
39.40.
Gehien (0.) 131,44. 212,52.
Gehlhardt (P.) 69,11.
296
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Gehring (August) 20,16.
30,47.96,31.134,42.222,
51. 240,19.
Geiger (G.) 60,5.
Gelzer (Heinrich) 14,30.
Gemoll (W.) 17,46. 28,52.
50,43. 97,22. 134,46.
150,47.
Genthe (Ârn.) 149,34.
Gporgeakis (G.) 207,8.
Georgii (H.) 52,32.
Gercke (A.) 98,30.
GerliDger-Eiuhauser (J. B.)
133 15.
Gerstènberg (G.) 47,44.45.
136,6.
Gerth (B.) 137,42. 209,1.
Gevaert (Fr -Aug.) 201,33.
Geyer (P.) 9,52.
Ghevn (J. van den) 154-
Gibbius (H. de B.) 74,
38.
Gibson (Marg. D.) 22,26.
129,42. 134,49.
Giesing (F.) 54.31.
Gilbert (Gustav) 24,6. 79,
5.19.
— (J.) 66,19.
— (W) 134,16.
Giles 32,51. 98,9.
Gillhausen (W.) 147,31.
Gimm (.lui.) 69,7.
Girard (Paul Fred.) 32,8.
182,13. 210,45.46.
Girbal (F.) 49,29.
Giri (G.) 137,23.
Gitlbauer (M.) 1-30,1.
Givelet (Cli.) 177,8.
Glachant(W.) 206,16. 218,
14. 222,17.
Glaser (0.) 1.33,52.
Gleue (Hermann) 12,47.33,
35.
GnesoUo (F.) 50,52. 51,3.
5.6.
Gobe! (E.) 55,50. 62,2. 150,
43.
Golling (.1.) 51,18. "66,44.
Gœlzer 206,50.
Gôtz (Georg) 13,2. 22,19.
25,15. 32,48. 90,27. 92,
21. 93,12. 96,20. 162,32.
207,48.
— 27,23. 74,36.
Gôtzeler (L.) 10,45. 61,22.
90.14.
GohI 158,39.
GoKibaober (A.) 6,18. 96,
25, 150,51. 209,13.
Goltheis 81.14.
Gomperz (lleinrich) 20,50.
32,2.3. 134,20, 183,14.
211.7.
— (Th.) 64,29-31.
Goodwin (A.) 94,17. 147,
45.
— (W.) 129,47.
Goth (Vil.) 153,39.
Goyau (G.) 160,25. 181,24.
205,47. 212,49. 213,5.
2.37,44.
Gradenwitz (0. ) 16,44.
130,33. 132,18. 167,53.
Graf (A. C.) 17,22.
— (E.) 1.36,45.
Graffia (B.) 205,18.
Gramme (A.) 50,45.
Grassi 23,22.
Gratia (De) 267,23.
Grau (H.) 66,10.
Graux (Charles) 176,14.
Grave 14,13.
Graves (C. E.) 17,51. 207,
12. 236,27.
— (Fr. P.) 235,29.
Grav (J. H.) 10,.33. 208,
12. 215,14. 216,7.
Gérard (Oct.) 181,3.
Greef (A.) 9,19.
Gregar (F.) 54,28.
Griebenow (H.) 95,13.
Griechische Studien H.
Lipsius dargebrucht 15,
14. 92.27. 128,37. 206,
51. 219.36.
Griffith 76,32.
Grindle 81,53.
Groh (Fr.) 154,16.
Gronovius f.J. B.) 11,12.
Grosse (11.) 56,21.
Grueneberg (A.) 65,49. 89,
50.
GrûQwald (E.) 57,9.
Grysar 66,44.
Gsell (Stéphane) 160,26.
181,28. 2.31,10.
Gudeman (A). 18,4.44. 49,
20. 66,9. 93,2. 132,28.
134,3.167,8.205,48.235,
22.
Gilldenpenniûg (Alb.)33,3.
Gûnther 139,46.
— (0.) 9,49.
Guhl 90,29.
Guidani (P. G.) 68,38.
Guiliemard (F. H.) 71,14.
Guiraud(P.)ll,18. 160.52.
182,11. 201,28. 209,9.
Guflitt 80,38.
Gutschmid (Alfred von) 13,
28. 208,14. 215,15.
Guttmann (K.) 66,17.
Gvraidus (L.) 132,47.
Hàack iR.) 95,32.
Haake (Alb.) 58,21.
Haas (G. E.) 92,15. 100,7.
Habich (Alfred) 69,16.
lladley (W. S.) 18,9. 205,
31.
Hàfner (Ernst) 9,24.
Haussner (J.) 24,29. 71,17.
Hafter (E.) 35,19.
Hagpn (P.) 59,19.
Hagfors (Edwin) 62,23.
Hahn (W.) 14,.36. 25,42.
136,31. 151,3. 219,25.
llaigh (A.) 239,46.
Haie (W. G.) 19,22. 27,48.
128.45. 132,.34. 151,7.
208,44. 216,25.
Haller (J. L.) 1.35,45. 159,
36. 160,33.
Halm (K.) 46,46.
Hamann (K.) 47,52.
Hammer (G.) 26,46. 92,26.
214,53. 217,36.
Hamp (K.) 26,8. 96,51.
137,40.
Hann (J.) 71,6.
Hannsen (F.) 45.27.
Harant (Al.) 67,10,
Harder (Gh.) 152,29.
— (Ff.) 66,46. 162,34.
Hardy (E.-G.) 16,20. 236,
37.
— (W. S.) 237,9.
Harnack (Adolf) 9.41. .33,
21. 35,5. 60,25. 61,2.
97,37. 205,41. 238,44.
Harnecker (0.) 68,24. 26.
Harper 81,10.
Harre (Paul) 25,22.
Harris (C. B.) 69,52.
Hart (G.) 66,4.
Hartel (W. von) 18,43.
92.13. 95,4. 130,6.
Hartenstein (C.) 59,31.
Hartfelder 99,52.
Hartiand (E. S.) 236,1.
Hartmann (J. J.) 66,33,
Harlwig 17,48.
Ilarvard-Sludies 151,1.
Hase (Cari Benedicl) 14,5.
Hasper 86,17.
Basse (E.) 54,47.
Hatch (E.) 29,29. 81,52.
Hauler (Edmuud) 17,25.
Haupt (C.) 148,48.
Hauptmann 158,31.
Hauréau 66,1. 181,52.
Hausrath 21,39. 129,45.
207,15.
Haussoullier 22,47. 96,2.
164,39. 198,11. 210,20.
Hauvette (Amédée) 18,11.
92,23. 237,8.
Havet (Ernest) 84,7.
— (Louis) 6,8. 9,39. 68,50.
210.6.
Hayder (L.) 151,29.
Headlam (Arthur C.) 14,3.
Heberdev (Rudolf) 17,10.
Heffter 78,27.
Hehn (Viktor) 11,20. 82,3,
132,23. 204,21. 205,42.
Heiberg (J. L.) 22,1. 23,2.
97.14. 140,6.
Heidenstam 71,6.
Heidrich (G.) 149,9.
Heierli (J.) 35,18.
Heim (R.) 92,2.
Heine (0.) 14,5. 60,8.
Heinemann (J.) 137,11.
— (0. V.) 31,15.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
297
Heiuichen (J. A.) 23,9.
Heiusch (Joseph) 13,45.
Heinze(R.) 30,22. 62,36.
Heisenberg (Aug.) 21,25.
128,13. 129.10.
Heilkamp (L.) 51,23.
Heitz (Paul) 208,37.
Helbii,' (Wolfgang) 16,34.
200,21.
Hélène (.VI.) 74,42.
Heirabold (Julius) 63,8,
Hejmreich (G.) 59,35.
Heiwich (N.) 92,49.
Hempel (Otto) 98,32.
Hendricksoa (Georg L.)
20 29.
Henke (*0.) 55,.36.45. 131,
19. 207,23.
Henry (V.) 80,38.
Hense (Otto) 11,15. 15,31.
28,10.41. 34,.30. 95,34.
131,17. 220,29.
Hensen 10,7.
Hentze (C.) 17.49. 55,23-
26. 130,2. 135,16.
Hepvvorth-Dixon (W.) 70,
29.
Heraeus (Cari) 83,10.
— (W.) 29,38. 49,13. 67,
20. 133,35.
Herbst (L.) 89.37.
Herfurth(K.) 74,34.
Hergt (M.) 45,30.
Herkeurath(L.) 69,25. 135,
4.
Hernaann (Karl Friedrich)
78,30.45. 132,12. 207,9.
— (Moritz) 78,13. 119,35.
Herrmann (.Vlax) 210,3.
Herschel 140,1.
Herthum (P.) 12,35. 217,
51.
Hertz (M.) 128,14.
Hertzberg (G.) 17,8. 49,38.
Hervipu.\ (L.) 97,9. 98,24.
Herwerden (H. van) 168,
22.
Herz (W.) 135,52. 138,51.
Hess rG.) 58,13.
Hesse'(F.).32,34.
Hesselbarth (H.) 67,36.
Hettner (F.) 18,51. 32.29.
89,26. 132.8. 137,6. 206,
8.
Heydenreich (Ed.) 67,47.
49.
Heylbut (G.) 62,19.
Heyne 10,9.
Hicks (R. C.) 240,39.
Hilberg (Isidor) 16,42. 95,
10. 151,5. 237,1.265,32.
Hiidebrandt (P.) 15,27.
129,25.
Hilgard (A.) 92,20. 151.47.
206,39. 213,2. 217,49.
2.39 15.
Hiller'(Eduard) 82,45. 265,
39.
Hillerv. Gârtringen (F.) 34,
47.
Hilprecht (H. V.) 23,25.
Hiotner (F.) 54,19.
Hirschfeld(G.) 17,48.80,1.
Hirt (H.) 97,24.
Hislorische Untfirsuchim-
gen Ernsl Forstemunn
gewidtnet 11,42. 99,12.
Hiltrich 158,27.
Hitzig (F.) 20,34. 130,26,
Hochart (P.) 160,37.
Hoefer (F.) 74,19.
Hoehn (P.) 50,25.
Hoess (G.) 236,33.
Hoffa (Bojesen) 80,14.
Hoffmann (E.) 71,21.91,18.
— (W.) 65,15.
— (Fried.) 134,18. 137,5.
Hohifeid (P.) 58,5.
Holden (A.) 167,13. 206,24.
239,44.
Holder 177,5.
— (A.) 6,10. 17,33.34. 27,
34.30,43.35.10.11.51,8.
9. 94,50. 130,20. 204,9.
205,39.41. 236,40. 266,
27 28
Hoiland'(R.) 31,7. 65,33.
136,4.
Hoileaux (M.) 21,45. 136,
23.
HoIm(Adolf) 27,52. 182,39.
235 35.
Holmes (David H.) 30,40.
136,15. 168,36. 208,41.
Holtze (F. W.) 67,23.
Holub (J.) 148,25. 158,37.
Holwerda 72,31.
Holzapfel (L.) 73,26.
Holzinger (C. v.) 31,28.
61,9. 1.36,/.2. 222,1.
Holzner (E.) 21,.38. 96,33.
133,39.40.50. 208,43.
Holzweissi" (F.) 25^26.
56,17.
Hombert (J.) 160,23.
Hommel (Fr.) 23,38. 76,43.
81,8, 135,14.
Hopkins (A. Grosvenor)
213,3.
Hornvanszkv 158,12.
Horton -Smith (Richard)
167,11. 237.38.
Horvâlh (J.) 157,10.
Hosius (Cari) 17,35.
Hospodka (Vaclav) 153,41.
Hougthon (W.) 74,26.
Ilrbek (F.) 148,17. 153,51.
Hruza (E.) 21,32. 90,42.
Hubatsch (0.) 55,47. 92,
44.
Huber (J.) 17,2. 65,2. 131,
29. 152,25.
Hubschmann (H.) 209,17.
Hueffner (Fr.)" 68,44. 213,
18.
Hug 78,47.
Hug (A.) 59,21.
Huit (Ch.) 200,16. 207,24.
Hultsch 61,17. 73,31. 89,
24. 167,15. 236.36.
Humphreys (Milton W.)
52,45.
Ihering (Rudolph von) 15,
38. 28,4.
Ihra (M.) 98,3. 133,43.
Uberg (J.) 89,45. 91,4.
219 38
Irahoof-Blumer (F.) 74,2.
Immisch (0.) 35,20. 99,7.
219,38.
Inama (V.) 90,46.
Ippel (Ed.) 63,27.
Irmscher (Em.) 133,5.
Italie (H.) 81,13.
Iwanowitsch (Georg) 29,26.
Jacobitz (K.) 129,38.
Jacobs (Rudolf) 47,32. 136,
46. 148,15. 265,33.
Jacoby (K.) 25,38. 61,13.
149,32.
Jadart (H.) 177,9.
Jager (0.) 45,21. 100,4.
.lahn (Alb.) 216,12.
- (0.) 90,50.
Jahresberichte der Ge-
schichtsivissenschaft 99,
3.53.
James (M. R.) 72,44. 182,
44.
Jamot (P.) 13,8 91,35. 95,
53.
Jau (K. von) 201,51. 216,
26. 222,5.
Janet (Paul) 58,2.
Jaslro\v(J.) 30,17.
Jeanjaquet (Jules) 5,51. 17,
6. 207,53.
Jebb (R. C.) 45,24. 52,51.
57,7. 93,28.44. 147,23.
181,45. 212,48.
.leep (L.) 91,16.
Jellinek (M. H ) 66,3.
Jeremias (Alfred) 17,17.
Jernstedt 218,.36.
Jerram (C. S.) 168,22.
Jevons (Frank Byron) 222,
49.
Jezienicki (.Michael) 18,41.
Jezierski (A. S.) 65,15.
Joachim (Herm.) 62,38.
Johring (Johan.) 15 44.
131,21.
Johûstoue (J.-O.) 60,51.
Jolv (H.) 58,37.
Jonas (Rich.) 67,29.
Jones (H. Stuart) 23,27.
220,31. 238.3.
Joseph (D.) 29,16. 57,25.
40. 91,25. 134,6.
Jowett (B.) 18,39. 28,47.
96,4. 167,29. 207,11.
242,1.
Jûlicher (A.) 21,30. 29,22.
207,3.
298
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Jùrges (P.) 47,39.
Jullian 181,6.
Jung (Juliiis) 33,43.
— (W.) 67,20.
Jureoka (B.) 152,4.3.
Kacskovics (K.) 157,23.
Kaegi (A.) 134,13. 138,30.
53. 149,1. ir,l,ll.
Kaibel (G.) 11,28. 13,20.
95,25. 128,41. 208,12.
219,34. 221,49.
Kaiser 77,11.
— (Bruno) 168,8.
Kalbfleisch (K.) 137,3.
Kalkmann 166,40.
Kallenberiî 139,25.
Kappes (K.) 17,53. 51,26.
Karagiannides 139,44.
Karajan (M. R. von) 54,2.
Kassai (G.) 157,8.
Kassel (G.)52,i8.
Kaufmann (N.) 61,17.
Kaupert (J. A.j 18,50.
Kaye (John) 60,41.
Keene (G. H.) 66,40.
Kehmptzow (Fr.) 65,46.
Keil (Bruno) 62,26.
- (Heinr.) 23,5. 29,53.
74,16.96,8. 134,45.147,
48.
Kékulé (R.) 91, .39.
Keller (0.) 9,23. 24,29.
35,10. 51,8. 7.3,49. 74,3.
80,46. 205,40. 210,24.
266,27.
Keramer (0.) .33,36.
Kenyon 235,49.
Kerer (A.) 67,47.
Kern (0.) 14,38. 93,41.
132,2. 149,6.
Kiel (Fr.) 6.3,32.
Kiepert (H.) 12,31. 69,38.
130,15. 149,43. 204,52.
224,30.
Kiesewetter (Karl) 32,36.
Kiessling (A.)' 137,14.
Kimraig (0.) 66,23.
King (W.) 60,18.
Kiogsley (Charles) 28,20.
139,11.
Kirchhoff (A.) 98,23.
Kirstf'n (Curtius) 17,2.
96,19. 129,27. 208,27.
Kisa (A.) 98,28.
Klammer (H.) 51,29.
Kleemann (M.) 12,18. 26,
20. 1.38,15.
Klein (F.) 152,27.
- (J.) 12,8. 54,25.
Kleist (H. von) 60,2.
Klemm (J.) 65,26.
Klinger (Georg) 67,48.
KIostermann (Erich) 32,
26.
Klotz (Richard) 68,51. 85,
48.
KIouéek (W.) 52,9.
Kiussmann (Max) 60,35.
KnOtel (A.) 20,27. 94,47.
1.33,.33.
Kob (G.) 11,48.
Kobli/.ek (Karel) 154,27.
Kobvlanski (J.) 152,45.
Koch (A.) 66,47.
— (Emil) 98,36. 130,48.
219,38.
— (Ernst) 138,18. 149,2.
— (U) 54,48. .55,21.
~ (J.) 90,22. 237,5.
— (K.) 136,9.
Kock (Th.) 217,38. 237,10.
Kôber (R.) 57,48.
Kôchly (H.) 10,42. 25.23.
148,43. 213,11. 215,16.
217,45. 264,42.
Koenen (K.l 96,36.
Kônig (Ed.) 208,47.
Kônigliche Museen zu Ber-
lin 12,48.
Kôpesdv 158,37.
Kôpke "(R.) 20,47. 50,47.
131,29. 152,2.
Kôppner (F.) 149,48.
— (G.) 152,6.
Koerner (A.) 89,32.
Kôster (K.) 89,28.
Kotschau (Paul) 17,31.
29,20.
Kohi' (6.) 132,22, 149,4.
151,11.
Kohier 81,10.
Kondakof (N.) 17,15.
Koner 90,29.
Konrâd (Charles) 154,8.
Kont (J.) 208,2.
Konupek (J.) 152,36. 154,
40.
Kopecky 75,7.
Kopp (W.) 80,15.
Koster (E. B.) 54,36.
Kothe 74,44.
Kotschy 71,7.
Kovâr (Fr.) 154,10.
Kraemer 53,5
Kraffert (Herm.) 68,14.
Kral (J.) 52,41. 164,35.
Kramer (A.) 65,47.
Krarape (Robert) 99,43.
Kraus (F.) 51,13.
Krause (H. L.) 13,53.
— (K. Fr.) 58,4.
Krausz (Fr. S.) 73,51.
Kraut(K.) 25,44. 132,1.135,
51.
Krauze 158,28.
Kreibig (J.) 59,24.
Krenkel (M.) 93,18.
Kretschnner (Paul) 12,24.
93,10 135,43. 166,12.
204,47.
Kreuser (Ant.) 129,40. 138,
3.
Kreyher fJoh.) 58,47.
Kroll (G.) 19,7. 33,1. 96,
27. 97,48. 131,36. 223,
Kroysmann (A.) 94,21.
Krsek (Fr.) 153,53.154,32.
Krilger (F.) 66,12.
— (G. T. A.) 13,.37. 50,20.
135,11. 151,23. 152,30.
162,23. 205,51.
— (Gustav) 13,38. 17,28. 19,
32. 21,30. 22,49. 94,34.
205,51. 206,44.
Kruijtbosch (B.) 66,38.
Krumbacher (K.) 23,30.
90,18. 93,40. 99,42. 135,
31. 209,35. 219,42.
Kubflka (V.) 154,37.
Kubitschek (J. W.) 26,18.
75,51.
Kiibler (B.) 13,51. 16,45.
48,22.23. 92,6. 96,11.
132,17.19. 147,26. 150,
22. 167,53. 215,8. 265,4.
8.
Kiihlewein (Hugo) 136,13.
223,9.
Kunssberg (Hans) 73,21.
Kuhn 80,37.
Kulakowski (J.) 208,8.
Kunz (F.) 52,22.
KuDze (A.) 48,5. 148,6.
— (R.) 147,52.
Kurz (E.) 59,31.
Kusionowicz (M.) 151,30.
Kvicala (Fr.) 154,12.
Kyhnitzsch (E.) 97,43.
Lacombe (P.) 205,24.
Lâmraerhirt (Gust.) 68,41.
Lafaye (G.) 94,40. 219,45.
235 18
Lagarde(P. de) 74,11.
Lago (del) 80,40.
Lalin (Esaias) 151,19. 215,
17.
Lambros (K.) 131,33. 207,
17.
— (Spyr. P.) 30,34.
Lanciani (R.) 91,9. 237,47.
Lanckoronski (Karl) 141,
22.
Landgraf (E.) 9,52.
— (G.) 13,42. 27,8.13. 266,
21.
Landi (G.) 220,37.
Lang Hamilton) 70,6. 72,
37.
Lange (Julien) 223,26.
Langen (P.) 12,42.
Lantsheere (Léon de) 164,
33.
Laplana (M.) 135,39. 151,
49.
La Roche (J.) 91,53. 161,49.
Laroche (Em.) 12,33.
Lastfyrie (R. de) 13,8. 91,
34 95 53
Latkôczy'(M.) 158,36.
La Tour (Henri de) 175,45.
Lattes (Elias) 90,2. 267.7.
Lattmann (J.) 137,33. 147,
34. 148,51.52.
m. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
299
Laubraann (G.) 46,47.
La Ville de Mirmont (H. de)
14,39. 17,14. 23,32. .31,
3. 32,49. 96,40. 168,34.
201,25. 205,28. 219,47.
50. 237,14.
Lavisse (Ern.) 205,37.
Leaf(W.) 45,14. 168,16.
Lease (E. B.) 9,37. 23,17.
208 25
Le Blant (Edm.) 211,5.
216,28.
Lechat (H.) 226,23.
Lecoultre (Jules) 206,27.
Lednitzky (J.) 157,24.
Leeuvven (J. F. van) 17,50.
55,15. 56,16. 91,38. 92,
33 206 9.
Lefébure '(M. E.) 76,22.
77,48.
Le Goff 209,53.
Legraiid 206,.37.
Lehmann 73,.35.37. 216,27.
— (Adolf) 67,.30.
— (Konrad) 17,41. 27,4i.
46,20. 133,7. 205,46.
Lehoerdt (Max) 16,11.
Lehrs (K.) 15,22. 28,15.
Leitschuh (Friedrich) 201,
13.
Lejay (P.) 27,40. 181,13.
204,40.
Lenormaud (François) 77,
46.
Léo (F.) 9,29. 65,7. 68,42.
98,16.18.
Leppermann (Herm.) 69,2.
Lepsius (R.) 13,39. 76,27.
46. 77,4.
Lévav (J.) 156,52.
Lévi "(Lionello) 12,22.
— (Sylvain) 81,1.
Levv (L.) 19,14. 97,41. 135,
49. 153,43. 210,47.
Lewis (Agnes Smith) 22,
23
Lewy (H.) 94,15. 134,22.
135,6. 205,20.
Leyhausen (J.) 65,21.
Lezius (Fr.) 9,43.
Liers (Hugo) 34,1.
Lightfoot 2.38,14.
Lilford 71,15.
Lincke (Arthur Alex.) 12,
4.5.
Linde 80,38.
Lindsay (W. M.) 18,5.3.
32.42. 95.39. 134,26.
150,31. 240,14. 242,20.
Lindskog (Cl.) 9,31.
Linke (Johannes) 19,2.
Linse (E.) 66,14.
Lippert (.lu!.) 19,43. 29,34.
Lipsius 78,17.
Littré (Emile) 5,38.
Litynski (.\I.) 152,46.
Lobeck (Crh. A.) 15,22.
28,14.
Lods (Adolphe) 34,16.
Lôher (F. von) 69,43.
Lôller (M.) 237,40.
Loewe 66,15.
Lohmeyer (Cari) 31,52,
Loisy (A). 209,52.
Loinever 80,23.
Looss''(Fr.) 60,25.
Lorel (Victor) 76,15.16.
77 12.52.
Lorià (G.)' 140,11. 189,29.
27.3,1.
Louis Salvator (grand duc
de Toscane) 73,5.
Luchs (\.) 66,51. 67,12.
Luckenbach(H.)19,14 97,
41. 135,50. 153,44. 210,
47.
Ludewig (A.) 149,51.
Ludwich (A.) 15,23.49.50.
28,15. 56,41. 131,39.
266,34.
Lubbert (Eduard) 83,40.
Lilbeck (E.) 75,7.
Lûbke (H.) 22,52. 1.36,12.
Liineburg (A.) 65,6.
— (H.) 17,1. 131,27. 152,25.
Luptke 20,43.
Lumbroso (Giacomo) 29,4.
132,32. 208,40.
Lunak (J.) 65,28.
Lund 81.14,
Lupus (B.) 23,.34. 27,20.
210,22.
Luterbacher 21,15. 67,3.
5.8. 148,46.
Lnthai'dt (Ch.) 58,11.
Maass(Ernst) 21,49. .32,1.
.33,52. 65,30.48. 89,47.
— (Otto) 17,44.
Mach (Joseph) 154,41.
Mâcheras (Léonce) 73,8.
Macinai (L.) 28,33. 55,28.
1.39,-37. 216,8.
Madan (F.) 239,50.
.\Iadsen (A. P.) 207,53.
-Madvig (N.) 66,52. 68,17.
Madier (Heinrich) 98,46.
Miihly (J.) 59,40.
Magnus (11.) 66,21..33.
Mahaffv (John P.) 21,23.
34,9:
Mair (G.) 149,53.
Maisel (Hanos) 14,52. 133,
26.
Malchin (Franz) 27,27.
.Mallet (D.) 182,18.
.Maimberg (W.) 136,40.
Mangin 74,15.
MiuiiUus (Cari) 14,10. 140,
3. 208,32. 217,29. 266,.33.
— (M.) 14,45. 29,45.65,50.
91,47. 94,31.
Manoni 207,6.
Marchant 2.38,23.
Marchot 5,44.
Mariette (Auguste) 76,13.
50. 77,2.
Marriot (H. P. G.) 95,50*
Marsolin (B.) 206,1.
Martha (Jules) 25,17.
Martin (Albert) 176,15.
Martini (E.) 98,15.
Marti non ( Ph . ) 160,47.
207,33. 224,51,
Marx (Fr.) 34,52. 93,25.
129,21. 1.35,18. 148,44.
151,26. 162,29. 205,23.
Mas-Latrie (L. de) 70,32.
7.3,11.
Maspero (G.) 76,18.47.52.
77.14 19.25. 182,24.224,
49. 231,13.
Masson (A.) 160,23.
Mâthé (G.) 158,15.
Mathi (J.) 55,38.
Mau (A.) 89,.39.
Maurenbrpcher (B.) 20,7.
24,23. 47,.37. 91,21. 162,
16. 239,25. 265,2.
Maurer (T.) 53.17.
Maury (L.) 74,49.
Mav (Martin) 204,18.
Maver (Ed.) 77,.37. 38.
— fHermann) 21,47. 98,53.
— (K.) 137,10.
Mayor (J. B.) 240,31.
Mavr (Albert) 14,17. 26,
16. 54,21. 208,5. 209,23.
220,1.
— (Richard) 29,42.
Mazzoleni (A.) 267,14.
Meifprt (G.) 54,40
Meiser (K.) 52,30. 53,39,
Meissner 74,9.
Meister (Richard) 10,31.
Mekier (S ) 11,45. 94,25.
Meleagros (Pericles) 53,50.
Melber (J.) 92.32. 133,23.
217,26. 239,48.
Mendelssohn(Ludw.)89.31 .
Mendez da Costa (M. B.)
55,15.
Menge(H.) 140,6.
— (U.) 15,2.48,41. 137,53.
Menozzi (Eleuterio) 267,21.
22.
Merguet (H.) 5,42. 19,47.
150,48. 209,34.
Meringer (R.) 137,10.
Merkel 66,30.
Merriam 74,47.
Merry (W. W.) 17,50.
13i,41. 236,26.
Mptiikowitz (A.) 54,41.
Meurer (H.) 130,44.
Meusbnrger (H.) 46,34.
Meusel (H.) 5,53. 34,19-21.
48,28. 49,7. 89,25. 94,
44. 147,27.204,4. 265,5.
Meuser 66,46.
Meuss 81,29.
Meyer (E.) 55,53.
— (Eduard) 20,53. 33,18.
78,14. 89,21. 135,25,
210,7.
300
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Meyer (Elard Hugo) 80,38.
81,14.
— (Georg) 63,28.
— (Gustav) 23,23. 71,23.
93,31. 209,27.
— (Jos.) 11,2. 14,21. 31,
22.23.
— (P). 75,40.
— (Ph.) 209,51.
— (R.) 53,5.
Mezger (Friedrich) 88,35.
Michaelis 17,48.
— (Adolf) 62/i8.
Micheli (Horace) 215,3.
Michtchenko (Th.) 63,52.
Middieton (J. H.) 165,15.
Mikenda (A.) 153,34.
Milhaud (G.) 10.13. 189,
16.
Milkovic (S.) 151,41.
Miller (0.) 49,4
Mistriotis (G.) 218,6.
Mitchell 77,10.
— (Eilen M.) 61,36.
Mock (E.) 99,10.
Mohr (P.) 20,9. 94.49. 135,
29.
Motnmsen (Th.) 6,20. 29,14.
35,3. 74,39. 90,3. 130,7.
33. 204,8. 207,43. 210,
45.
— (Tvcho) 20,14. 33,37.
135,27. 220,2. 267,26.
Monceaux (Paul) 22,2. 181,
29.30. 199,43.
Mondry-Beaudouin 71,24.
Monet (P.) 97,45.
Monro (B.) 14,8.
— (D. B.) 20,24. 96,41.
201,15.
Montargis (Fr.) 59,4.
Montclius (Oscar) 204,17.
Monumenta Germaniae
Historica 99,20.
Moniimenli antichipubbli-
catiper cura délia Ac-
cademia dei Lincei 90,
5.12. 94,26.
Morawski (G.) 68,37. 210,
31.
Morgan (M. H.) 11,14. 129,
48. 168,10.
— (H. de) 72,19.
Morgenslern (Otto) 213,
20.
Morin (D. Germain) 6,13.
21,43. .34,6. 132,38. 175,
49. 176,27. 201.3.
MortilleL (G. de) 71,23.
Moryata (Miguel) 78,3.
Moxon (A. H.) 69,50.
MQcke (B.) 59,5.
Miillensiefen P.) 31,38.
135,36.
Mulier(A.) 53,12.
— (G.) 47,17.
— (E.) 136,44.
— (Eugen) 16,27.
Millier (F.) 10,13. 148,5.
— (G.) 47,26.
— (G.) 94,11.
— (H.) 63,50.
— (Hans) 24,3.49,14.
— (Heinrich) 12,13.
— (H. A.) 95,26.
— (H. D.) 45,10. 148,51.
— (H. J.) 67,2.4.18. 132,
42. 148,46.
— (K. K.) 75,49.
— "(Lucian) 16,30. 31,49.
92.35. 95,48. 151,4. 168,
2. 209,48.
— (Max) 15,29. 28,21. 80,
25.37. 81,19.
— (Moriz) 12,14. 45,42.
46,1. 66,52. 67,6. 267,
16.
— (W.) 48,33.
— (Iwan von) 26,36. 34,37.
61.36. 79,34.
MûUer-Strûbing (H.) 63,
42.
MuUer (H. C.) 129,3. 206,
47.
— (S.) 136,48.
Munro (H. A. J.) 72,53.
183,5.
Murray (A. S.) 77,53. 164,
40.
Muss-Arnnlt (W.) 207,30.
Muther (H.) 54,24. 68,19.
Mutzbauer G.) 56,23. 92,
47.
Muzik (H.l 12,26.
Mylonas (K. D.) 222,12.
Naber (S. A.) 50,15.
Nagouiewski (D.) 65,29.
154,26.
Nauck (August) 22,18. 84,
36. 129,6. 134,19. 150,
20. 215,6. 218,35. 237,32.
— (C. W.) 19,46. 33,30.
50,53. 150,46.
Naue (J.) 72,31.
Naumann (E.) 25,1. 55,40.
Navarre (0.) 23,20. 32,44.
98,3. 134, 14. 208,16.
220,6. 226,4. 240,52.
267,8.
Naville 76.32.
Neidhardt (Th.) 9,26.
Nemec (Jean) 153,35.
Némethy (Geyza) 19,30.
33.15. 96,45. 132,26.
133.29. 159,15.
Nencini (F.) 16,29. 17,52.
19,44. 30,53.
Nerrlich (Paul) 13,9. 206,
25.
Nestlé (Eberhard) 11,9.31.
136,2. 212,46.
Neubauer (Rich.) 72,32.
Neue (F.) 5,47. 131,23.
133,38. 1.36,36.
Neumann (C.) 220,10.
— (M.) 57,5. 94,4. 213,9.
Nicole (Jules) 31,13.
Nieberling (Karl Arnold)
85,29.
Niebuhr (Cari) 19,52.
Niederie (L.) 153,31.
Nielander (Fr.) 133,46.
Niemann (G.) 161,5.
Nieschke (A.) 62,51.
Niese (B.) 28,27. 30,28.
29. 33,49. 79,53. 98,8.
215,9. il.
Nikel 81,43.
Nissen (Waldemar) 99,22.
130,13.
Ncildeke (Th.) 207,46.
Nogara (Bart.) 19,37. 207,
35.
Nohl (H.) 21,10. 46,43. 52.
47, 1. 9. 11. 1.83,10. 137,
27. 150,49.
Nolhac (P. de) 65,50.
Nordenstamm (E.) 14,41.
137,35.
Normand (Charles) 165,35.
Novâk (R.) 9,15, 22.1. 46,
50. 47,20. 134,1.
Novara (And.) 66,45.
Obelcz 159,4.
Oberhummer (Eugen) 71.
25.28. 72,6.
Oder (E.) 65,40. 74,15.
Oeconomides (Th. B.) 219,
30.
Oehler 80,5.
Oehmichen (G.) 73,32.
Oeri (J.) 53,8.
Oertel 62,29.
Oestbye (P.) 20,11. 134,12.
Oesterberg (P. J.) 13,24.
Ohie (R.) 59,47.48.
Ohnefalsch-Richter(M.)57,
20. 70,46. 71,9.11.38
suiv. 72,18,37.51. 93,42.
165,29.
Olck 80,3.
Olivier (Frank) 33,4.
01ivieri(AI.) 220,38.
Ollivier-Beauregard. 208,
22,
Olshausen 74,45.
Onions (J. H.) 9,30.
Opilz (R.) 24,51. 92,38.
— (T.) 47,29.
Orcet (G. d') 69,42.
Oriental Stiidies 14,20.
Ormistou 73,1.
Ortmann 147,32.
Oltino (G.) 135,40.
Ottmann (R, E.) 95,47.
132,43.
Otto (A.) 66,22. 74,21.
— (K.) 10,1.
Ouvré (H.) 23,41. 200,4.
226.26. 239,38.
Overbeck (J.) 98,6.
Owen (S. G.) 66,36.
Oxé (A.) 60,40.
Paehler (R.) 53,15.
m. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
301
Papke (W.) 49.15.
Piitzolt (F.) 131,38.
Page (T. E.) 21,42. 168,16.
Pais (E.) 75,33. 229,39,
237,36.
Pajk (J.) 47,49. 151.27.
Pallu de Lessert 81, .35.
Palmadi Cesnola (Alexan-
der) 72, 18.
— (Luigi) 71,36. 72,-37.
Paoli (Cesare) 31,51. 98,
51.
Papillon (T. L.) 239,46.
Pappenheim (E.) 59.29.
Papyrus Erzherzog Rai-
ner 200,2.
Paridant van der Cammen
69,41.
Paris (G.) 65,52
— (Pierre) 223,13. 226,
24.
Parmentier (Léon) 15,51.
Parrot 77,12.
Pascal (Carlo) 18,45. 20,
26.51,5.3.130.11.132,35.
1.34,21.40. 1.37,15.
Pasteiner 155,49. 158,23
Pater (Walter) 21,13. 182,
38. 237,42.
Paton (W. R.) 35,25. 92,
8. 212,46.
Patroni (G.) 80,39.
Pauli (Cari) 14,34. 147,37.
Pauly 14,15. 23,50. 25,45.
32.38. 96,29. 160,17.
161,44. 204,37. 236,21.
241,15.
Pavolini (Paolo Emilio)
210,18.
Pecz (Guillaume) 157,28.
Pelczar (Joh.) 18,8. 134,7.
Peppmuller (R.) 14,36. 25.
42.136,31.151,3.219,25.
Perkins (Emma R.) 164,42.
Pernice (Erich) 73,29,30.
94,45. 20rf,52. 218,10.
Perrot (G.) 13,8. 28,24.
71,50. 72,29. 76,52. 77,
8.21. 91,34. 95,52. 164,
29,30. 224,2.
Persichetti (N.) 90,40.
Peter 25,18. 66,41.
Peters (K.) 57,49. 66,43.
149,34.
Petersen (Joh.) 59,36.
PetersoQ (W.) 23,19. 90,
32 182,50.
Petitjean (J.) 206,16. 218,
14.
Petitot (Emile) 204,20.
Pétrie (Flinders) 76,10.31.
46.
Petrow 77,12.
Petschenig 61,4.
Peucker (von) 49,42.
Peyre (Roger 182,17.206.
19.
Pfannschmidt (W.) 74,35.
Pfeiffer (A.) 23,36. 137,31.
233 39.
Pfennig (R.) 58,44.
Philippson (A.) 14,1.
Piazza (S.) 21.17. 51,11.
135,46. 265,13.
Piderit 08,26.
Pietschmann 77,23.
Pineau (Léon) 207,8.
Piristi (H.) 150,37.
Pirogoff(W.) 67,39.
Pistelli (H.) 17,11- 60,8.
95,37. 140,5. 208,17.
217.30. 264,50.
Pitre (G.) 92,42.
Pittaluua (Vittorio) 13,4.
Platner (E ) 78,28.
— (Samuel Bail) 23,31. 213,
4.
Platt (A.) 16,24. 55,19.
73,48. 96,48. 1-36,24.
Plùss (Theodor) 21.36.
134,16.
Podhorskv (F.) 135,10.
Podiaski [Otto) 28,45.
Pôhlmann (Robert) 11,53.
26,51-. 168..39.
Pokrowski (M. -M.) 151,15.
Poland (Fr) 11,42. 15,15.
23,35. 31,20. 219,38.
Polaschek (A.) 46,21. 48,
3!.. 56,26. 129,13. 148,22.
Politini (Ettore) 267,19.
Politis (Nicol. G.) 20,53.
28,8. 200,14.
Polie (F.) 66,29.41.
Poole (R. S.) 165,1.3.
Postgate (J. P.) 14,33.
209,5. 239,18.36.
Pottier (E.) 72,43.
IlpaxTtxà Tfj; èv 'A8r,vatç
'apyaioXoytxïiç éxatoetaç
15,20.
Praechter (K.) 26,12. 93,7.
213 13.
Pratt'(WaIdo) 77,3.
Preger (Th.) 61,-37.
Preller (L.) 10,35. 58,10.
128,39. 204,-36. 216,25.
218,12.
Prellwitz (Walther) 34.49.
Preud'homme (L.) 46,38.
Pridik (Eugen) 16,24. 132,
41. 214,52. 220,13.
Primozic (A.) 55,34.
Prinz (C.) 21,22. 135,9,
— (Rudolf) 83,18.
Procksch (A.) 147,5.3.
Prou (Maurice) 181,33.
Psichari (Jean) 27,29.
Puntoni (V.) 30,5.3. 220,40.
Purser (Louis-Claude) 11,
32. 182,36, 2.35,20.
Putnam (J.-H.) 28,10.
Pvlarinos (Dionvsios P.)
'59,14.
Raabe (Richard) 210,37.
Rabe (H.) 92,46. 205,17.
213,20. 217,37.
Rabus (L.) 57,46.
Rafner (0.) 152,5.
Raraorino (F.) 48,30.
Ramsay (W. M.) 225,53.
2-37,46.
Ranke (J. A.) 55,31.
Ranningek (Fr.) 9,27.
Rappold (J.) 23,10. 26,41.
52,37. 131,46.
Rasi (P.) 137,29.
Ravaisson (F.) 81,24. 210,
44.
Ravenstein (E. G.) 70,1.
Rawack (P.) 73,19.
Rawlinson (G.) 78,1.
Raynaud (G.) 73,8.
Rebelliau (A.) 134,47.
Rech (Ferd.) 9,36.
Reckzeg (A.) 47,53.
Reclus (Elisée) 70,-39.
Récsei (Victor) 157,7.
Redpath (Henry A.) 29,30.
Regaldi (G.) 72,16.
Regeisberger (Ferd.) 12,45.
Regnaud (P.) 21,18. 80,40.
97,1.3. 201,23. 220,15.
Regnault 58,1.
Régnier (A.) 60,51.
Reichel (Wolfgang) 14,50.
25,-34. 33,46. 57,24. 94,
37. 149,14. 201,52. 235,
33.
Reichling (Dielrich) 182,
32. 206,45.
Reichmann (G.) 32.14,
Reid (James S.) 22,37. 215,
7. 2-39,24.
Rein (Th.) 1.35,34.
Reinach (Salomon) 17,16.
19,50. 72,11. 80,17. 131,
25. 166,38. 176,46. 204,
5.18. 223,15. 236.46.
— (Théodore) 14,22. 18,
18.46. 22,47. 27,23. 57,
37. 96,3. 99,39. 100,10.
131,48. 182,1. 2004,9.
209,1. 210,20.
Reinhard (F.) 57,13.
Reinhold (Hugo) 12,10.
Reinstorff (Ernst) 16,13.
Reiter (S.) 24,44. 129,24.
216,9.
Reitzenstein (R.) 19,40. 24,
38. 54,44. 75,31. 91,1.
Renan 59,12.
Renner (Victor v.) 145,-37.
Rensch 207,47.
Rethwisch (C.) 129,50.
Reuleaux 10,15.
Reuss (Friedrich) 14,11.
33,40.
Reutsch (Johann) 23,4.
Reutzsch 81,28.
Réville (A.) 81,21.
Revue de métrique et de
versification 161,46.
302
TABLE DE LA. REVUE DES REVUES.
Revmond (A.) 183,6.
Rhoidis (E. D.) 209,40.
Ribbeck (0.) 15,34.53. 51,
16. 64,49. 93,36. 94,36.
134.43. 138,46. 149,31.
210,23.
— (W.) 56,19. 58,49. 130,
45. 151,43.
Ribczuk (P.) 50,48. 151,34.
35.
Riccardi (P.) 189,22.
Riccoboni 5,44.
Richter (A.) 88,3.
— (F.) 46,52. 147,28.
— (Gottlob) 67,28.
— (0.) 73,25. 266,35.
— (Paul) 69,14.
Ridder (A. de) 9't,29. 200,
6 205,10. 220,19.
Ridgeway (William) 12,19.
Riemann (0.) 67,9.22. 83,
29. 206,50.
Ries (John) 26,37. 31,36.
138,22. 167,35.
Riese (A.) 15,5.6. 23,16.
66,31. 95,16. 212,53.
265,9.
Rimeg 1.58,17.
Risberg (B.) 135,37. 209,6.
Risteihuber (P.) 93,33.
Ritschl 13,1. 25,12.
Ritter (H.) 58,10.
Rizzo (P.) 18,35.
Robert (C.) 10,36. 25,27.
51,38.92,39.128,39.216,
25. 218,17.
— (Ulysse) 176,1.
Robert-Tornow (G.) 91,8.
Roberti (G.) 267,12.
Roberts (W. Rhys) 23,47.
3.8.44. 167,47.
Roberty (E. de) 58,6.
Robinson (Edward) 165,46.
— (J. Arraitage) 12,11.
— (Ph.) 69,53.
Robiou 80,17.
Rochette (Raoul) 76,33.
Rockwood (E.) 215,6.
Rôhl (Hermann) 23,14.
Rôraer (A.) 53,23. 55,20.
56,2.
Rôsch (W.) 25,44. 132,1.
135 51.
Rogers (A. M.) 208,50.
239 43
Rohdè (É.) .32,41. 93,45
200,26.
Rolfes (Eug.) 61,49. 81,32.
Rollerston (.). W.) 59,9.
Romeny (H. M. B. Ter Haar)
59,1.
Romizi (A.) 210,51.
Roscher (Wilh. Heinr.) 17,
48. 20,35.
Rose(Achilles) 138,6. 149,5.
— (V.) 12,26. 26,38. 93,22.
Rosenberg (E.) 50,30.
Rosenstein (Alfred) 31,46.
Rosenthal (Gust.) 22,30.
Rossbach (0.) 58,3i.
Rossellini 76,26.
Rossi (J.-B. de) 176,16.
Rostagno (E.) 150,33.
Roleveel (A. J.) 231,16,
Rothp (G.) 45,22.
Rothkegel (Franz) 98,41.
Roussos (Démosthène) 14,
25. 220,22.
Rubner (H.) 68,9.
Rudio 10,16.
Rûdiger (Wilh.) 267,28.
Ruelle (Gh.-É.) 62,10. 70,
14.
Rtthl (Franz) 208,14. 215,5.
Ruge (A.) 75,44.
Ruggiero (Ettore de) 19,33.
238,1,
Rushforlh (G. McN) 181,10.
Ruth (F.) 152,40.
Rydberg (G.) 91,29.
Ryhiner (Gust.) 69,6.
Rvle(H. E.)21,5.
Saarmann (Th.) 59,20.
Sabbadini (R.) 14,31. 207,
40. 208,19. 267,29.
Sagave 137,36.
Saglio 74,21. 181,4. 182,28.
Saint-Elme Gautier 201,41.
Sakellarios 71,25.
Sakellaropulos (S. K.) 20,
31. 205,50.
Sakolowski (P.) 13,50. 27,
.32.
Saloman (Geskel) 23,49.
Saadwite (Th. B.) 73,10.
Saran (F.) 6^1,41.
Sartori (K.) 28,12.
Sarwey (0. von) 18,51. 32,
29. 132,8. 137,9. 206,6.
Sas (M.) 148,17.
Sathas (Constant.) 206,13,
Sauer (B.) 95,21.
Scaramella (Gisio) 136,7.
Scerbo (F.) 92,9.
Schâfer (E.) 147,32.
Schaatz (0.) 65,9.
Schanz (M.) 64,49.
Schaunsland (M.) 50,27.
Scheftlein (J.) 137,21.
Scheindler (À.) 47,24. 55,
32. 135,13. 136,11. 151,
48,50.
Schenkl (H.) 13,34. 96,14.
131,49. 149,28.38. 208,
29. 217,22. 235,13.
- (K.) 91,51. 133,37. 149,
38
Scherer (F.-J.) 1.37,32.
Schermann 51,37.
Schiche (Th.) 136,17.
Schild (Arthur) 22,12. 136,
39.
Schiller (Hermann) 11,37.
99,14,
Schilling (Otto) 237,19,
Schimberg (A.) 56,47.
Schlee (F.) 89,43.
Schlemm (A.) 215,12,
Schlesinger (E.) 45,25.
57,8. 93,29.
Schlieben (A.) 73,44, 74,24,
Schlumberger (G.) 71,32.
177,6.
Schmalz (.1. H.) 13,41.27,
11. 1.38.34. 266,21.23.
Schmekel (A.) 65,41.42,
Schraid (W.) 90,8.
Schmidinger (F.) 12,44. 26,
42. 130,5. 205,4.
Schmidt (A.) 157,11,
— (Adolf) 63,20.
— (Adolf M.-A.) 13,22,
46,7.54,1.67,32.129,17.
148,47. 152,7.
— (G.) 206,43.
— (H.) 147,39. 149,4.
— (Johann) 98,12.
— (Karl) 131,44. 212,52.
— (K. E.) 55,29.
— (M. G. P.) 75,15.23.
— (0. E.) 48,45.89,32.91,
41. 162,30.
— (W,) 20,5. 92,36. 137,
22. 218,21.
Schiniedei (Paul Wilh.)
21,4. 30,8. 131,50.
Schraitt (H.) 54.51,
— (H. L.) 63,47.
Schmitz (W.) 16,2. 90,36.
Schmôlder 71,10.
Schneider (F. G.) 59,10.
— (G.) 56,30. 61,28. 150,
35.
— (J.) 74,30.
— (Karl) 70,18.
— (R.) 49,8.
Schneidewin (F. W.) 53,3.
129.6. 150,20. 215,6.
218,35. 237,31.
Schnorbusch (A.) 137,82.
Schôdel (M.) 147,30.
Schôll (F.) 13,2. 22,30. 25,
12.15. 32,48. 92,20. 93,
12. 96,21. 162,33. 207,
50.
— (K.) 62,27.
Schômann (G. Friedrich)
78,14. 79,45.
Schône (F, G,) 10,42, 25,
23. 148,43, 213, 11, 215,
16, 217,45. 264,41.
Schoene (R.) 89,52,
Schott (WO 49,40.
Schrader (E.) 19,35.
— (Joh.) 33,2. 134,52,
— (0,) 11,22. 80,42. 132,
23. 204,23, 205,44,
— (Wilh.) 17,7,
Schreiber (T,) 17,36. 51,
38. 93,37. 97,40. 99,8.
129.7, 209,19,
Schreyer (H,) 57,12,
Schroder|P,) 72,2.
Schrôter 75,40,
m.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
303
Schrutz (Andrée) 153,45.
Schubert (F.) 52,39. 129,16.
151,54. 208,7.
— (liodolphe) 206, i9.
— (H. V.) 34,26.
Schuchardt (Hugo) 210,4.
5.
Schulilein (Franz) 58.27.
Schiitz (Hermann) 53,14.
85,11.
Schulenburg (von der) 210,
41.
Schulte.ss (Fr.) 58,11.41.
— (Karl) 20,86. 30,49.
Schulthess (Otto) 213,15.
218,18.
Schultz (Ferd.) 131,45.
— fJ.) 21,1. 95,16. 136,16.
138,38.
Schultze (Victor) 31,53.
Schulze (E. Th.) 16,45. 25,
31. 132,19. 167,53.
— (K. P.) 50,22. 66,25.42.
90,28. 136,19. 1.39,31.
162,26.
— (W.) 21,47. 56,37. 65,
38. 96,28. 131,30.
Schumacher (L.) 75,45.
Schuraann (L.) 62,50.
Schunck (M.) 19,25. 134,
17.
Schwab (0.) 26,10. 93,5.
130,53. 212,42.
Schwartz (Rud.) 11,24.
— (W.) 45,20. 81,6. 94,
51. 131,7.
Schwarz (W.) 93,53. 129,
30. 220,24.
Schweder (E.) 75,32. 53.
Schwengler (A.) 57,47.
Schwenke (Paul) 68,21.
134,38.
Schwertassek (K. A.) 66,
43.
Scot-Stevens (Mrs.) 70,31.
Séailles (G.) 58,2.
Sedlmayer 66,43.
Seeck (Otto) 22,14. 32,8.
100,14. 134,33.
Seemann 97,7.
Segebode (.1.) 52,23.
Sehrvvald(K.) 22,26. 30,24.
97,3. 134,31. 240,18.
Seignobos 67,49.
Seller (F.) 18,24. 28,17.
54,8.
Seilz (Charles) 210,11.
Sellar (W. Y.) 65,2.
Sellers (Eug). 132,8.
Seminarium Vindobonen-
sium sociales 12,41. 91,
52.
Seraltelos (D. Ch.) 218,30.
Sepp (Simon) 29,11.
Shadwell (Ch. L.) 182,39.
Shilleto (A. R.) 59,39.
Shuckburg (Evelyn Shlr-
ley) 12,2. 206,12.
SIdgwick (A.) 66,41.
SIebeck (H.) 58, 16.
SIebelis 66, 28.
Sieglin 90, 53. 130, 15.
218, 23.
Siemering (Franz) 81, 31.
Siewert (P.) 17,31. 32,18.
68, 46. 96, 48. 210, 48.
SIgmund (Car!) 69, 23.
Slhler (E. G.) 237, 12.
Silberberg liO, 8. 273, 8.
Silbersteln 158, 13.
SImIonI (Lodovico) 267, 11.
SIramons (Ch.) 66, 34.
Simon (J.) 147, 41. 149, 7.
Singer (W.) 95, 26.
sut] (Karl) 18, 17. 22, 6.
34, 36. 91, 15. 92, 17.
138, 44. 205, 7.
Sitzler (J.) 151, 24.
Six (J.-P.) 71, 31.
Skoda (A.) 152, .38.
Skrivan (Ernest) 15'», 29.
Skutsch (Fr.) 68, 53. 69, 9.
Smith (C. F.) 23, 11. l3l,
20. 215, 5.
— (C. L.) 22, 11. 96, 47.
136, 84. 206, 29.
— (Elsey) 72, 44.
— (Vincent A.) 81, 12.
Smyth (Herbert Welr) 18,
22. 71, 22. 91. 19. 132,
33. 209, 46. 240, 41.
Sôderstrôm (C. E. A.) 23,
26.
Solbisky 67, 44.
Soldi 77, 10.
Solmsen (F.) 21, 34. 95,
45. 147, 36. 209, 22.
Soltau (Wilhelm) 15, 3,
22, 50. 33, 25. 46, H,
14. 95, 37. 99, 32. 1.33,
86 205, 38.
Sommer (E.) 58, 33.
Soramerbrodt (J.) 89, 49.
205 13.
Sonnenschein (E. A.) 188,
45. 151, 10. 285, 48.
Sonntag (M.) 52, 5.
Soos 157, 30.
Sorlin-Dorigny 72, 41.
Sorof (G.) 68, 25. 151, 12.
Sortais (Gaston) 30. 39.
Spengel(L.)26, 46. 92, 25.
214, 58. 217, 36.
Spielmann (Al.) 62, 2.
Spiess (F.) 139,33.
Sprengel 74,7.
Springer (A). 97,27.
Sprotte (J.) 54,46.
Spruner (v.) 90,58. 180,15.
218,23.
Stadtmûller (H.) 18,26. 94,
58. 205,1. 216,11. 217,
20. 238,21.
Stahl (J. M.) 63,2.
Stangl (Th.) 29,2.
Starck (E. v.) 16,7.
Stastny (J.) 152,37.
Slatistica délie biblio-
teche 206.1.
Slefani (L.) 220,37.
Stein (H.) 18,10. 131,9.
13i,.37. 139,25. 215,5.
— (Ludwig) 58,18.
— (Paul) 98,40.
Steindorf (Georg) 21,20.
77,14. 99,6.
Steiuer (J.) 186,11.
Steinmann (Guillaume) 154,
36.
Stelnschnelder 10,19.
Steitz August 82,22.
Sterapllnger (E.) 26,48. 91,
12.
Stephenson (H.-M.) 11,34.
218,12. 289,22.
Slern (J.) 57,10.
— (E. von) 99,27.
Stettlner (R.) 182,37.
Stewart (A.) 58,34. 62,12.
Stier (G.) 12,6.
Stiglmayr(J.) 18,1. 24,41.
129 26.
StlUmann 72,18.
Stitz (A.) 48,3.
Stocklein (J.) 9,20. 209,27.
Stolzle (R.) 68,25.
Stolovsky (E.) 152,39.
154,15.
Stolz (Friedrich) 9,21. 13,
42,43. 34,35. 94,19. 98,
27. 131,8. 138,24. 162,20.
266,28.
Stowasser (J. M.) 89,58.
Strachan Davidson (J. L.)
236 29.
Strauch (F.) 18,148. 151,50.
Strehike (Fr.) 19,1.
Streitberg (W.) 286,24.
Stringham 139,43.
Strôbel fEd.) 68,12.
Struve (O.) 63,25.
Studeraund (W.) 68,44. ,58
35.
Studi italiani di filologia
classica 18,25. 80,51.
206,18. 211,6. 220,34.
Sturm (J.-B.) 67,38.
Sudhans (Siegfried) 239,39.
264,47.
Sudre (Léopold) 66,2.
Summers (W. C.) 16,17.
180,43. 207,27.'^ 213,1.
236,20.
Suran (G.) 152,23.
Suringar(W. H. D.) 12,50.
Susemihl (F.) 15,25. 27,
38. 62,16.64,24.30. 128,
50. 130,89. 207,32.217,
21. 240,89.
Suter 10,11.
Swete (Henri Barclay) 34,
Sybel (Ludwig von) 77,32.
Sychonski (St. v.) 29,24.
304
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Synnerberg 162,24.
Szanto (Emil) 80,2.15.
Tacclii-Veiituri ^P.) 206,4.
ïakàcz (M.) 159,2.
Tatnizey de Larroque 181,
25.
Tannery (P.) 97,53. 222,
Téglàs (G.) 230,40.
ïeichmuller (E.) 29,44.
Telfy (hvan) 16,22. 91,10.
218,26.
Tessing (Sven) 32,19. 69,
20.
Thalheim (Theodor) 78,30.
80,3.4.9. 98,37. 129,46.
132,12. 207,9.
Thewrewk de Ponor (A.)
89.29. 136,35.
Thiaucourt (G.) 28,25.
Thiele (G.) 89,41.
Thiemann (K.) 149,3.
Thierry (AméJée) 226,43.
Thilo (Georg) 88,49.
Thomas (É.) 46,29, 47,4.
167,50. 205,3.
— (P.) 17,13. 19,10. 95,1.
136,27. 209,44.45. 213,5.
Thompson (D'Arcy Went-
worth) 32,37. 97,51.
— (Stephen) 72,15.
Thomson (J. A.) 52,21.
Thoresen (V.) 161,47.
Thraemer (E.) 26,14. 94,9.
149,40.
Thûssing(J.) 13,42. 266,21.
Thumb (Albert) 267,28.
Th II raser (Viktor) 78,46.
131,44. 212,52.
Thurot (Ch.) 59,3.
Tietz (0.) 99,48.
Tolkiehn (J.) 65,18.
Tolstoi (J.) 17,15,
Topolovsek (Joliann) 17,19.
Torp (A.) 20,2. 93,.34.
Torr((J.)93,3. 208,34. 220,
4i. 238,25.
Torre (R. Dalla) 15,35. 52,
1.
Toiigard 210,50.
Tournier (Edouard) 66,27.
Tozer (H. F.) 238,29.
Traube (Ludwig) 35,1.
Trautwein (P.) 68,50.
Trawinski 200,22.
Trede 81,49.
Troost (K.) 130,37.
Tropea (Giac.) 10,53. 19,
12.
Tserepis(G. N.) 18,36. 218,
29,
(X_ E) 95 29.
Tsoun(las'(Ch'.) 93,51.
Tubbs 72,53.
Tijcking (K.) 10,48. 20,33.
49.30. 131,6. 142,29.
Tùrk (Gustav) 19,13. 135,
44. 213,21.
Tvrrel (Robert Yelverton)
'11,32.22,11.182,35.235.
20.
Tvson (Edward) 19,19,
Ùhie (H.) 147,53.
Ulrich (Franz) 23,40. 133,6.
Uugpr 71,7.
— (G. F.) 73,46.
Urwalek (Johann) 154,51.
Useuer (11.) 59,23. 61,33.
Ussani (Vinc.) 18,15.
Ussing(J. L,) 34,13. 90,11.
147,40.
Vachon (Marins) 207,19.
Vahlen (J.) 16,14. 136,51,
Vajda 157,12,
Valeton 74,44.
Vaimaggi (L.) 16,48. 97,12.
128.46. 160,24.
Vaniaer (Maurice) 182,52.
210,9.
Vassis (Sp.) 68,15.
Veen (Van) 67,47.
Veii (H.) 130,52.
Vërhcmdlungen der 49,
Versammlung deutscher
Philologe7i 132,29.
Vermoud (E.) 210,10.
Vernier (Léon) 220.45,
Veverka (Vâclav) 154,19.
Vidal de la Blache (P.)
224,5.
Vipreck (P,) 33,1. 97,48.
223,8.
Vietorisz (J.) 157,30,
Vigouroux 77,49.
Virev (Ph.) 76,23,
Vitelli 90,45. 220,43.
Vogel (Fr.) 61,25. 205,32.
217,24.
Vogrinz (G.). 56,28. 149,
44,
Voigt (Georg) 16,10. 87,23.
92,13,
— (Moritz) 11,37, 99,14.
Volgar (H.) 64,20.
Volkmann (R.) 134,36.
Vollbrecht (\V.) 93,17,
138,37. 147,51,
Vollheim (F.) 63,23.
Vollmer (A.) 67,36,
— (H.) 29,22.
Vollmôller (K.) 9,53.
Vries (S. G. de) 204,50,
Wachsmuth (G.) 15,3U. 18,
33. 28, iO. 30,12. 80,7.
99,9. 100,6. 131,17. 135,
23. 183,2, 240,48.
Waddel (William W.)239,
12. 241,18.
Waehner (W.) 56,29.
Wantig (Richard) 16,35.
Wagener (C.) 5,48. 13,42.
23,9. 131,25, 133,38.
136,36. 266,21,
Wagler (P.) 74,7.
Wagner (E.) 12,18, 25,33,
138,11,
Wagner (JoseO 80,14.
— (R.) 93,48. 134,30. 206,
53. 217,32. 266,31.
Waideck (A.) 25,26, 147,
35,
Walleser (M.) 27,46,
Walloth (W.) 65,.3.
Walter (Jul.) 64, .33.
Wallon (Alice) 15,19. 236,
47.
Waltzing (J. P.) 135,30.
211,3. 225,31.
Warnecke (G.) 97,8.
Warren (Falk) 71,-32.
Warsberg (A. v.) 132,25,
Waser (0,) 18,48, 29,37,
97.6. 130,19.
Wattenbach 200,35. 240,
46.
Weber 159,4.
— (E.; 59.16. 129,32.
Wecklein(N,) 22,15. 23,
42.52,44.50,53,1.90,46.
130,46, 1.33,41. 213,13.
Wehrmann ^^Rudolf Theo-
dor) 86,9.
Weidiich (Th.) 135,21.
Weidner (A.) 24,46. 130,
3 138 13
Weigand (Gust.) 18,6.
Weigel (M,) 93,51.
Weihrich (F.) 60,49. 181,
39
Weinhold(A.)13,43.
266,22.
— (K.) 15,11.
Weise (Richard) 33,16.
Weiske 130,36.
Weiss (F.) 12,16. 93,9.
Weissenborn (F.) 139,9,
149,2.
— (H.) 13,48.
— (W.) 12,13, 45,42. 67,1.
132,42, 267,15.
Weissenfels (0.) 19,47.
26,6.33.31.50,53. 54,50.
94.7. 13'i,19. 150,46.
Weissmann (K.)55,3. 11,6.
Weisweiler (J.) 131,45.
Weizsâcker (P.) 25,28, 98,
21, 132 51
Welldon (J.'e. C.) 62,15,
Wellmann (Ed.) 58,11.
— (M.) 137,34,
Welzhofer (11,) 54,4. 62,
46. 63,18.
Wendel (H.) 73,52. 148,
53.
Wendland (P.) 29,32, 58,
28. 59,46.50.
Weniger (Ludwig) 30,26.
Wensch (W.) 149,4.
Wentzel (G.) 65,23. 97,38.
— (Hcrm.) 130, 10.
Werra (J.) 132, 16. 151,
45.
Wessel (P.) 135, 22.
Wesscly 10, 8, 210, 28.
m. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
305
Weymann (Cari) 24, 5. 28,
i 150 53.
Wh'ite (H. J.) 16, 15. 241,
42.
— (J. W.)129, 47. 48.
Wide (S.) 89, 32.
Widraann (S.) 10, 44. 137,
17. 152, 30.
Wiedemano 77, 12. 40.
Wieding (G.) 65, 8.
Wiegand (Th.) 12,46. 97,
11. 218, 38.
Wiegang 48, 49.
Wilaraowitz-Mollendorff(U.
von) 31, 1. 63, 11.64,8.
89, 35. 98, 1. 134, 28.
135 53.
Wiiberg (V.) 93, 51.
Wildeboer (G. 207, 5. 20.
Wilhelm (Fr.) 60, 30.
Wilkins (A. S.) 68, 27.
158, 53. 181, 1. 238.24.
Willrich (Hugo) 35, 15.
WisoQ (Gook) 73, 20.
Wimmer(Ludv. F.-A.)207,
39.
Wimmerer (R.) 152, 26.
Winckler (Hugo), 11, 1.
Windel (Hans) 24, 47.
Windelband (W.) 26, 35.
61, 35.
Windle (C. A.) 19, 21.
Windt 71, 4.
Winer (G. B.) 21, 3. 30,
7. 34, 6. 131, 50.
Winkler (Leop.) 9, 34.
Winnefeld (Hermann) 19,
34. 30, 32.
Winteler 15, 41.
Winterfeld (Paul von) 20,
22. 31, 10. 135, 2.
Wirth (Albrecht) 35, 14.
Wirz (H.) 47, 33. 136, 46.
148, 15. 265, 16.
Wislicenus (Walter F.)
220 51
Wisnàr (J.) 25, 27.
Wissowa (G.) 11, 38. 14,
15. 23, 51. 25, 45. 32,
.39. 50, a3. 66, 24. 79,
49. 96, 30. 130, 9. 160,
18. 161, 44. 204, 39.
236, 22. 241, 16.
Witte (Jehan de) 209, 31.
WôimiQ 9, 50. 67, 3. 159,
16. 210, 2.
Wohlrab (Martin) 25,24.
150,43.
Wolfî (G.) 13,27. 52,47.
150,20.
— (Max von) 10,38.
— Melternich (von) 49,43.
Wolkenhauer (W.) 33,28.
Wollner (David) 68,47.
Wolterstorff (R.) 54,18.
Woods (F.H.) 60,51.
Wordsworth (Charles) 85,
18.
— (J.) 6,14. 181,40. 208,48.
241,42.
Wotke (C.) 33,10. 96,17.
132,48. 133,31. 181,38.
209,14.
Wrede (Richard) a3,20.
Wroth (W.) 165,12. 220,
48. 233,37. 239, 27.
Wùnsch (R.) 129,19. 152,
35.
Wùnsche (A.) 58,5.
Wulsch (G.) 67,27.
Wunder (E.) 53,1.
Wunderer (C.) 61, 23.
— (W.) 14,46. 65,43.
Zâba (Gustave) 153,49.
Zanchi (Vincenzio) 14,25.
Zangemeister (K.) 67,51.
Zastra (Julius) 82,32.
Zeitschrift f. a. Geschichte
des Oberrheins 99,50.
Zeller (E.) 57,50.
— (Max) 138,28.
Zenthen 273,13.
Ziegeler(Ernst) 18,5. 26,24.
134,11.
Ziegler (Theobald) 15,46.
Ziemer (H.) 147,31.
Zimmer (Friedrich) 13,21.
— (H.) 69,40.
Zimmerer 57,33.
Zimmermann 6,3. 75,43.
Ziramern (Alice) 59,11.
Zingerle (A.) 15,17. 45,44.
45. 66,20. 53. 98,20. 150,
23
Ziwsa (C.) 66,44. 95,31.
Zôchbauer (F.) 11,16, 49,
47. 89,38. 148,26. 151,
27.
Zôller (Max) 16,3. 24,52.
100,12. 208,23.
ZôUner (F.) 65,25.
Zsigmond (J.) 158,38,
Zumethicos (Alex. M.) 16,
25. 130,49.
Zycha(J.)9,47. 10,49. 92,
9. 150,25.
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1895.
XX.
20.
TABLE
N. B. — On trouvera un résumé sommaire des matières du présent volume
dans la Revue des Revues de l'an prochain.
PAGES
BiDEz (J.) et Parmentier (L.)- — Notes sur quelques manuscrits
de Patmos 38, 116
Cartault (A.). — Sur les vers 602-627 du sixième livre de l'Enéide. . . 151
Chauvin (Jules). — Phèdre IV 9,2 • 188
Couvreur (P.). — Inventaire sommaire des textes grecs classiques
retrouvés sur papyrus 165
Delamarre (J.). — Les deux premiers Ptolémées et la confédération
des Cyclades 103
DUFOUR (Médéric). — Notes sur la Poétique d'Aristote 89
DuvAU (Louis). — Sur deux passages de Phèdre 41
Fabia (Philippe). — L'adultère de Néron et de Poppée 12
— Néron et les Rhodiens 129
Foucart (Paul). — Note sur deux inscriptions d'Athènes et de Priène. 84
Girard (Paul). — Deux passages d'Eschyle 1
Graux (Charles) et Martin (Albert). — Fragments inédits de Lydus,
Ilepi 5tO(Tr((j,£twv 23
Haussoullibr (B.). — Notes épigraphiques 95
Havet (Louis). — Nonius, p. 63 M 22
— Lucilius ap. Non. 184 et 470 65
— Phaeder V 7, 26 66
— QV dans liquidus, liquor, liquens, aqua 73
— VïdiUlus, Amphitrtio 96 93
— Corpus inscr. Latin. V 1329 101
•— Quelques passages de Phèdre 146
— Plautus, Trin. 548 .' 155
— Phaeder III prol. 38 ; 15, 20 ; epil. 2 ; V 5, 11-12 (et I 29, 3) ; Ap-
pendix 66 178
Keller (Otto). — Notes critiques 186
Lafaye (Georges). — Stace. Siluae I, préface, 1. 28 53
Mage (Alcide). — Térence, Eunuque, v. 588 185
Martin (Albert). — Voir Graux.
MONET (Pascal). — Lucien, Charon, 15 66
Mylonas (K. D.). — Un nouveau sculpteur de Pergame 88
Negroponte (Jean). — Notes épigraphiques : le proconsul d'Asie Lol-
lius Gentianus 60
Nicole (Jules). — La correspondance de Flavius Abinnius, comman-
dant de cavalerie 43
308 TABLE
PAGES
RÉDACTION (La), — Note 204
RuELLH (Gh. Ém.). — Le philosophe Numénius et son prétendu traité
De la matière 36
— Fragments de VEpitome prior des Clémentines recueillis sur les
feuilles de garde d'un Parisinus : principales variantes 149
— Corrections proposées dans Aristide Quintilien, Sur la Musique i. 156
Tannery (Paul). — Vitruuius Rufus, 39 i75
TouRNiER (Éd.). — Babrius LXI (75) 42
Van Herwerden (H.). — Ad Callinici de uita S. Hypatii librum 57
Bulletin bibliographique.
(Pour les titres des ouvrages, voir les pages indiquées.)
Arnim (J.) 159
Bernardakis 71
Binder(J. J.) 126
Boissevain(U.Ph.). 202
Biicheler (F.) 200
Castellani (C.) 128
Cicotti(E.) 127
Constans (L.) 199
Conybeare (F. C). 68
Cooper (F. T.) 160
Cowles (W. L.)... 164
Crusius (O.) 69
Deloche (M.) 127
Elmer (H. C.) 163
Girbal (P.) 199
Goodwin (W.) 71
Hadley (W. S.).... 72
Hartman (J. J.). . . 199
Lafaye (G.) 191
Melber 71
Morgan (M) 71
Pascal (G.) 127
Robiou (F.) 139
Schenkl (H.) 70
Schmidt (W.) 198
Spratt (A. W.) . . . . 193
Susemihl (F.) 69
Wagner (R.) 70
Waltzing(J. P.)... 68
White(J.) 71
Revue des Revues et publications d'académies relatives à l'antiquité
classique. Rédacteur en chef : Louis Duvau. Fascicules publiés
en 1895 1-305
1. Erratum. — P. 157, 1. 11 du bas, au lieu de : sont dissonants, lire : sont
homophones.
Le Gérant : C. Klincksieck.
Imprimerie polyglotte A. Le Roy. — Fr. Simon, S'. — Rennes ('4>24-
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